Lev Hair 13 coeur de ville marseille et région PACA

Juillet 2011

Au Coeur de la CommunautĂŠ juive de Marseille/Provence

Pour cet été, Lev Ha’ir magazine a été relooké et vous invite à l’évasion et la découverte de coins insolites et de bons plans pour vos vacances.

Vous avez choisi de passer vos vacances dans le Sud ?

Lev Ha’ir a testé pour vous les plus belles terrasses casher et gourmandes de la région.

Vous rêvez de belles plages paradisiaques et tranquilles .. ?

Vous souhaitez visiter Tel Aviv et Jérusalem à moindre coût ?…Suivez le guide !

Enfin vous avez en mains toutes les infos qu’il vous faut pour passer un bon été !

Chers lectrices et lecteurs, Lev Ha’ir vous souhaite de très bonnes vacances !

A Isabelle Azéroual, journaliste pour Lev Ha’ir Magazine.

En quelques mots, je tenais à souhaiter tous mes vœux de bonheur et de réussite à NOTRE Journaliste ISABELLE AZEROUAL pour la ALYA, qu’elle a décidé d’entreprendre avec sa famille. Je la remercie infiniment pour son travail à la hauteur d’un grand professionnalisme et d’un sérieux exceptionnel. Encore Merci d’avoir fait grandir encore plus notre Magazine.

Toute l’équipe de la rédaction et moi-même, souhaitons à la famille AZEROUAL Mazal Tov pour cette décision, succès et réussite dans leurs démarches et intégration en Israël, dans ce beau et magnifique pays là où coulent le lait et le miel .. .

Sommaire Voyages et découvertes 6 Vacances pour tous Les plus belles plages du sud Israël

Sports & vacances

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Découvertes

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Brèves Dossier international

14 16

Coup de gueule Coup de coeur

20 24

La chronique

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Les plus belles terrasses cacher

Quel état pour les Palestiniens ?

Un état Palestinien pour septembre ?

Naissance du nouveau Rais La réponse est demesurée

Juillet août - N°13

C’est notre histoire

28

Vivre avec son temps

30

Coeur de com

32

Sionnisme & actualité On aime on aime pas Santé & Bien-être Psychologie Déco Fourires avec Zadoc Cuisine

40 42 43 44 46 48 49

La découverte des juifs Berbères 3ème partie Quand les non-juifs préparent le Machia’h

Analyse du mois Tragédie Fogel, de la douleur à la reconstruction Beya’had, crif, volontariat civil, l’actualité ...

Certificat de judaïcité

LEV HA’IR / Météor Au Cœur de la Ville levhairmag@gmail.com Publication mensuelle Date de parution - N°12 – MAI 2011 ISSN : 2103 - 9747 «N° de CPPAP en cours» Dépôt légal : à parution Editeur : Société ART COM C - 13013 MARSEILLE www.infoj.org - RCS 49058466100014 - www.levhair.com Directeur de la publication : Gabriel COHEN Directeur artistique : Lev Hair Studio M.T Maquette : Sophie BALLAT Impression : ART COM C EDITIONS MARSEILLE – 06 86 88 40 82

Rubrique Psycho, Santé et Bien-être : Sheina ROSENTHAL , Lamed.fr Dossier du mois et Coup de gueule : Y.Mlka Israel, La Chronique : Bernard REBOUH Cœur de Com : Gilbert Gabbay, Isabelle Azéroual, Gabriel COHEN Sionismes et actualités : Haim Ouizemann, Interview Elie BENARROCH : Isabelle AZEROUAL Dir. Publication Israël : Michaëla BENAIM Coup de cœur : Guy Millière Réflexion : Janick DAHAN Point de vue : Pr Hagay Sobol Chef de rubrique Cuisine : Magali Touitou Vivre avec son temps : Rav Chalom Barchichat VENTE ENCARTS PUBLICITAIRES C’est notre histoire : Daniel J. Schroeter ART COM C PUBLICITE - Gabriel COHEN - 06 18 98 61 80 Cela devient inquiétant : Jacob London Chef de rubrique Mode et beauté : Déborah COHEN Chef de rubrique Voyage et Découverte : Déborah Cohen, Gabriel Fou rires : Zadoc Culture : Gabriel COHEN et Gilbert Gabbay COHEN

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Au Coeur de la Communauté juive de Marseille/Provence

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Au Coeur de la CommunautĂŠ juive de Marseille/Provence

Voyages & Découvertes VACANCES POUR TOUS par Isabelle AZEROUAL A l’heure où tout un chacun rêve de boucler sa valise pour de nouveaux horizons, il y aura cet été encore ceux qui s’envoleront sur les côtes de St Tropez à Tel Aviv, même si 2 personnes sur 3 a prévu de rester en France avec un budget plus limité que l’an dernier, et ceux qui hélas faute de moyens n’auront pas ce bonheur mais pourront se consoler sur les plages marseillaises – s’ils ont la chance d’habiter par ici plutôt qu’au cœur de la banlieue parisienne.

Pourtant, grâce à la solidarité communautaire et les efforts conjugués du Casim et de Jean-Jacques Goldman, des centaines d’enfants pourront dès à présent partir en colonies de vacances.

Tour d’horizon et retour en images sur une soirée engagée. « Envole-moi, envole-moi, loin de cette fatalité qui colle à ma peau… » A la guitare, J ean - Jac ques Goldman nous transporte déjà, tandis que près de 500 convives reprennent en chœur chacune de ses paroles sur la pelouse du Domaine du Gems par une belle soirée d’été. C’est désormais un rendez- vous annuel depuis 2006, le gala du cœur organisé par le CASIM, que le célèbre chanteur ne manquerait pour rien au monde : « C’est mon rendezvous familial annuel, confie-t-il en toute simplicité, je ne sors pas beaucoup, plaisante celui qui habite à présent à Marseille toute l’année, c’est donc ma modeste contribution à une grande cause. » En effet, ce sont quelques 70 000 euros récoltés à travers cette soirée qui permettront à 300 enfants de partir en colonies

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de vacances : « Une belle réussite, reconnait Clément Yana, président du Casim, car faire partir des enfants en vacances c’est lutter contre l’exclusion, dès lors on ne se sent plus exclu. C’est un formidable travail d’équipe porté par Jean Jacques Goldman, le chanteur et l’homme de cœur, toujours présent à nos côtés depuis des années. » Un véritable concert privé de plusieurs heures, entouré de ses plus grands fans à qui le chanteur prête volontiers le micro pour un karaoké hors du commun. Après avoir revêtu le tee-shirt du DEJJ, un des mouvements de jeunesse partenaire de l’opération, il enfile la chemise des éclaireurs israélites et entonne en chœur : « J’irai au bout de mes rêves, où la raison s’achève, tout au bout de mes rêves… » Un grand moment qui « n’a rien à voir avec une soirée institutionnelle faite de longs discours » confirme Clément Yana. Chacun apprécie. Quand en fin de soirée, en aparté, je pose à Jean Jacques Goldman la question qui me taraude depuis toujours, redoutant néanmoins une réponse négative, à savoir « avez-vous pensé quelque peu à Israël en écrivant les paroles de la chanson « Là-bas » ? Il me répond très gentiment : « J’ai plutôt voulu parler des difficiles relations homme-femme, de ce sentiment de toujours vouloir être ailleurs, sans penser à une situation géographique précise, alors Israël, pourquoi pas, je m’y suis rendu une seule fois et espère bien y retourner, mais si vous me dites que chacun d’entre vous ici pense à Israël en écoutant cette chanson, je vous dirais que ce soit alors avec d’autres motivations que celle de vouloir tout simplement être ailleurs…

“Comprenne qui voudra, pour moi ce sera là-bas ou pas !

LEV HAIR BENHAMOU photos

Remercie MICHEL pour le Reportage

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Au Coeur de la Communauté juive de Marseille/Provence

Voyages & Découvertes Vous n’avez pas encore décidé de votre lieu de vacances ?

Suivez le guide ... par Isabelle AZEROUAL UN BUDGET DE PLUS EN PLUS SERRE : Crise oblige, l’enveloppe consacrée aux vacances est de plus en plus mince au fil des ans, pourtant partir reste une priorité pour bon nombre de français.

Moralité, on part moins loin, moins longtemps et pour moins cher.

Selon une enquête « OpinionWay » réalisée pour le site voyagermoinscher.com la dépense moyenne par vacancier est de 561 euros contre 585 en 2010. Un français sur trois compte s’offrir tout au plus une semaine de repos. La France devrait être au final la destination privilégiée des vacanciers pour 73%. Les séjours à la montagne attirent une clientèle familiale et plus traditionaliste.

Benjamin Parienti de Kangourou Club le confirme : « Nous proposons des séjours tout compris à partir de 400 euros la semaine, à la Plagne, ainsi qu’une formule location avec en prime l’accès à la piscine (horaires séparés) et aux nombreuses conférences et activités. » Côté plage, Juan Les Pins, Antibes, Cannes sont toujours aussi prisés par la communauté pour toutes les commodités offertes (cacherout, synagogue etc…). En dehors des hôtels et résidences locatives, on peut toujours opter pour le bungalow ou la tente, histoire de limiter les frais d’hébergement au profit d’activités en parc d’attractions.

L’Espagne a toujours la côte au détriment de la Tunisie, Maroc et Egypte secoués par le printemps arabe. Si Israël reste la destination de cœur favorite des juifs de France, le budget ne suit hélas pas toujours.

A moins de dénicher sur internet une offre de dernière minute, comme sur PartirenIsraël. com, «Le prix d’un séjour d’une quinzaine de jours en Israël en été pour une famille de deux adultes et trois enfants coûte le prix d’une petite voiture neuve ! » déclare dans Actualité Juive Isy Tordjman, président de Touriscope. Pourtant, selon Jeff Boussidan, responsable de Mytours en Israël (actu J 7/07/2011): « C’est une clientèle attachée à Israël. Elle sait se montrer solidaire et se manifeste surtout lorsque le pays connait des crises.» Pour cela, il vous reste encore deux options : Prendre le bus le reste de l’année ou un aller simple pour Tel-Aviv avec l’aide de l’agence juive, et surtout l’aide de D.ieu !

L’ESPIGUETTE : A L’EST DU Grau-du-Roi La pointe de l’Espiguette étonne par l’étendue immense de ses dunes de sable. Cette plage se trouve dans le département du Gard après Port Camargue à une bonne demi heure de Montpellier. La pointe de l’Espiguette

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Les plus Belles Plages du Sud de la France de culture. Elle offre une palette variée de loisirs, de distractions, de festivités ainsi qu’un hébergement de qualité, de nombreux commerces et de très belles terrasses de café où s’attabler.

forme l’extrêmité d’un immense banc de sable isolé complètement de la «terre ferme» et des constructions et des routes. Un parking payant a été aménagé permettant aux moins courageux d’accéder à la plage le plus rapidement possible même si il faut tout de même parcourir une certaine distance dans le sable (donc n’oubliez rien dans la voiture) avant d’atteindre les eaux bleues de la Méditerranée. Info : OT : 04 66 51 67 70 Six-Four-Les-Plages Charmante station de la Côte Provençale, Six-Fours Les Plages, destination sportive et balnéaire se situe entre les communes d’Ollioules, Sanarysur-Mer et La Seyne-sur-Mer.. infos : 04 94 07 02 21

LE LAVANDOU : La station aux 12 plages Infos : 04 94 05 80 50 Situé en région «Provence-AlpesCôte d’Azur» au sud de la Côte d’Azur Varoise, Le Lavandou nommé aussi «La Cité des Dauphins», bénéficie d’un climat doux et tempéré, d’étés secs et chauds. Cette station balnéaire, moderne, dynamique et sportive est ville

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SAINT-TROPEZ, Toujours Jet Set: La plage des salins Petit coin de paradis tranquille.

ACCES : Depuis Hyères, prendre direction « Les Salins ». Aux Salins, juste après le port, un grand parking permet d’accéder directement à la plage.

Et aussi …

LES LOUBA SONT PARTOUT !

Antibes, Juan es Pins et St Tropez.

Manger cacher, prier, se retrouver fait aussi partie des vacances…

La Communauté Israélite de S. Tropez – Habad Lubavitch vous souhaite la bienvenue !

La Synagogue de St Tropez a été fondée en 2004. Elle est présidée par le compositeur Félix Gray entouré des membres fondateurs, dont la famille Madar. Ses dirigeants sont les Rabbins Daniel Belaïch et Mendel Matusof. La Communauté a intégré son nouveau Centre Communautaire, à l’entrée de la ville, en juin 2007. La Synagogue est ouverte d’avril à octobre.

En vacances ou de passage dans le golfe de St Tropez, n’hésitez pas à nous contacter ou à passer nous visiter. « St Tropez la légendaire ouvre enfin ses bras à l’une des communautés les plus anciennes du monde. Quand un mythe rencontre une religion, c’est du bonheur ». (« Var-Matin » du mercredi 18 août 2004) N’hésitez pas à nous contacter : 41, Avenue Général Leclerc, 04 94 97 77 00

Au Coeur de la Communauté juive de Marseille/Provence

Voyages & Découvertes NUITS BLANCHES ET JOURNÉES BIEN REMPLIES EN ISRAËL par Isabelle AZEROUAL Le port rénové de Tel-Aviv, l’un des lieux les plus divertissants et animés de la ville, abritera cet été des activités gratuites destinées à tous. Il s’agit notamment de yoga sur la jetée, de jeux pour la jeunesse, d’happening, de spectacles de danse, pour accueillir le jour du sabbat et… la Corona Fuss Volley Ligue

Les vendredis en Juillet et Août bienvenue au Shabbat (Kabalat Shabbat) Le Port de Tel-Aviv, en collaboration avec une maison de prières, invite le public à une célébration magique en accueillant le jour du Shabbat face à la mer, au coucher du soleil, avec accompagnement musical, prières, chants et danses. Venez fêter le début du Shabbat dans le style de Tel-Aviv. Tous les vendredis, à partir de 18h30, sur le pont Nord, en face du Hangar 14, au Port de Tel-Aviv.

Juillet et août : jeux pour la jeunesse sur le port

Le pont Nord du port de Tel-Aviv accueillera des jeux d’enfants classiques, des tournois, des activités, des foires de jouets et des jeux divers. Egalement des jeux grandeur nature : backgammon, échecs, dames, serpents et échelles, twister, marelle, jonchets, dominos etc.

Un voyage nostalgique en enfance !

Les marchés du port de Tel-Aviv

• Le Marché du Port (Hangar 12) le meilleur des fromages, vins, saucisses et viandes vous sera proposé aussi bien à la dégustation qu’à l’achat. Du lundi au samedi de 08h à 20h.

• Le Marché des Agriculteurs - les plus frais des fruits, légumes, pains, olives.

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Tous les vendredis de 07h à 15h.

• Le Marché des artistes et collectionneurs - articles de bric-àbrac et de collection. Tous les samedis de 10h à 18h sur le quai.

Paul Simon, Bob Dylan, DuranDuran… cet été en Israël

Une fois de plus, les grandes scènes de Tel-Aviv et de Jérusalem, s’apprêtent à recevoir prochainement de nombreuses vedettes internationales. Pour tous renseignements contacter l’office du tourisme israélien. www.otisrael.com

Jérusalem

Parallèlement aux fascinantes découvertes archéologiques dans la ville de David, les touristes et visiteurs peuvent profiter d’activités exclusives cet été 2011.Des activités guidées offertes sont proposées tous les jours à heure fixe - Un voyage à travers le temps, là où tout a commencé ...

Visite au cœur de l’ancienne Jérusalem, la ville des Rois et des prophètes, où la moitié des livres de la Bible ont été écrits. Avec la visite guidée, vous découvrirez un monde souterrain impressionnant avec un système d’eau à l’ancienne (puits de Warren), ainsi que des promenades passionnantes éclairées par des lampes de poche dans les eaux de Gihon traversant le Tunnel 8

d’Ezéchias. Visites guidées en hébreu et en anglais offertes quotidiennement ; en français le dimanche et mercredi.

Sur les traces des pèlerins - Nouvelles découvertes et révélations de l’époque du Second Temple. La visite comprend un film en 3D. Visites guidées offertes tous les jours à heure fixe.

Jérusalem enchantée- La nouvelle expérience nocturne à la Cité de David La nouvelle visite nocturne à la Cité de David commence par une nuit à couper le souffle avec “Hatzofeh”. Film en 3D et visite nocturne guidée et illuminée. Un spectacle de son & lumière artistiques projeté sur les antiquités et racontant l’histoire de la Cité de David à travers le temps est aussi au programme en soirée tout l’été. D’autres activités, spectacles, balades à vélo sur les hauteurs de la ville, etc. vous seront également proposés ; informations détaillées sur les horaires et tarifs : www.cityofdavid.org.il

Découvrir Israël autrement..

LES PROGRAMMES TAGLIT :

Découvrir Israël presque gratuitement !

Si tu as entre 18 et 26 ans et que tu n’es jamais parti en Israël dans le cadre d’un mouvement de jeunesse, alors il se pourrait bien que les meilleures et plus économiques vacances de ta vie t’attendent entre Juillet et Novembre !

Plusieurs départs prévus cet été pour des milliers de jeunes juifs du monde entier, américains, européens au départ de Marseille ou Paris. Il resterait encore quelques places pour s’inscrire à ce séjour extraordinaire.

Pour tous renseignements 0820 820 513 et www.taglit.fr Le volontariat civil , MAof : Voir Page cœur de com : pour infos : Contacter Albert Abrami, antenne sar el Marseille 06 27 03 86 71 et 06 14 91 61 52

Au Coeur de la Communauté juive de Marseille/Provence

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Au Coeur de la Communauté juive de Marseille/Provence

Sports & vacances UNE PLÉIADE D’ACTIVITÉS SPORTIVES SUR LES PLAGES MARSEILLAISES par Isabelle Azéroual et Déborah COHEN Pour cet été Lev Hair vous propose un tas d’activités sportives, que ce soit sur l’eau, dans les airs, en mer ou des rivières. De quoi se dépenser tout en prenant du plaisir et en découvrant des activités de pleine nature.

Alors, prêt pour vivre un été sportif à votre rythme ?

Pour la douzième année consécutive, l’opération “activités sportives des plages” investit les plages du Prado, des Catalans et de Corbière, du 4 juillet au 26 août.

Durant l’été 2011, la Ville de Marseille propose ainsi près de 50 activités sur différents sites. L’offre s’élargit sur les plages, sur les stades avec 6 activités sportives sur 3 stades et sur les gymnases avec 16 activités sur 6 gymnases. Sur les plages du Prado, des Catalans et de Corbière, des initiations et des découvertes de plus de 23 activités sont proposées pour un public de 6 à 99 ans au tarif de 2 euros pour 1 à 3 activités (dans la mesure des places disponibles) avec une nouveauté cette année, l’aquagliss*.

Opération 1 000 brevets de natation “Des activités ludiques comme la création de bijoux, la peinture sur tissu seront également proposées à côté des animations sportives, précise Catherine Chantelot, de la mairie de Marseille.

Nous allons permettre également aux enfants inscrits dans les centres sociaux de découvrir des sports aussi différents que l’aviron, le baptême de plongée, la découverte du littoral ou l’initiation à l’escalade.”

Les inscriptions s’effectuent sur les différents sites du lundi au vendredi (renseignements au 0 810 813 813).

pourront ainsi participer gratuitement à des tests de natation sur la plage Prado nord et dans les piscines municipales.

Huit piscines sont ouvertes au public dont 5 le dimanche et certaines proposent une animation d’aquagym.

Le Palais Omnisports Marseille Grand-Est propose quant à lui différents stages de glisse et de glace pour les enfants de 7 à 14 ans. Les inscriptions se font sur place.

“Les personnes handicapées ne sont pas oubliées, ajoute Patrick Padovani. Avec les tiralos, la Ville de Marseille a obtenu le label “Tourisme Handicap”. Au nombre de 5, ils permettent à ceux qui ont un handicap de profiter aussi des plaisirs de la baignade.

La plongée dans la grande bleue ?

Elle est accessible à toute personne dès l’âge de 10 ans ; Il y a des précautions à suivre car des risques existes en particulier pour les tympans mais aussi si l’on a des problèmes cardiaques. Lors de votre baptême de plongée, on apprend à pratiquer la 1ère respiration sous marine. A partir de là, vous découvrirez de nouvelles sensations pour une durée maximum de 25min et pour une profondeur de 3 à 6 mètres.

Où pratiquer : On peut pratiquer dans la rade de Marseille, qui offre plus de 50 sites de plongée ainsi que dans le Var et dans la baie de St-Tropez à la presqu’île de Giens, où l’on pourra admirer une faune et une flore diverse et abondante.

Plus d’infos : ASPTT Marseille : 04 91 16 35 94 - YCPR : 04 91 73 06 75 Hydrospeed C’est un sport de glisse basé sur le concept de nage en eau vive. Il faut pour pratiquer cette activité du bon matériel : un flotteur en mousse, une combinaison isothermique et des palmes ! La seule condition est de savoir nager mais l’hydrospeed réclame aussi et surtout de l’énergie et du souffle.

De plus, tous les mercredis, de 10h à 18h, la Ville de Marseille met en place l’opération “1 000 brevets de natation”. Les enfants

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Elle se pratique dans les torrents assez forts. Pour les débutants, des parcours adaptés sont proposés par des moniteurs.

Alors direction la Vallée du Var, les Gorges du Verdon pour affronter les caprices de l’eau et découvrir de fabuleux paysages !

Infos : Sports-Actions-Aventures 04 91 88 14 05

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Le jet Ski Le jet ski est très prisé des vacanciers et comme tout sport, ces véhicules nautiques motorisés doivent suivre une règlementation stricte : il faut détenir un permis bateau ; le permis côtier permet de pratiquer sans limites de taille ni de puissance de piloter sur des plans d’eau fermés (lacs et étangs..).

Enfin, le gilet est indispensable. Si vous n’avez pas de permis, vous avez la possibilité d’aller avec moniteur diplômé.

Infos : Entre Ciel et Mer Base Nautique Loisirs – Bandol Plage Est Parking du Casino - 83150 Bandol : 06 08 64 74 77 Jet 13 – Marseille 8ème 04 91 72 59 90 – 06 65 47 04 22 Le Canoë kayak Ces petits embarcadères sont le moyen de découvrir des sites exceptionnels. La précaution majeure à prendre avant de naviguer est de se renseigner sur la météo.

Et même si cela reste un loisir, il faut veiller à avoir une bonne condition physique.

L’âge minimum est de 12 ans.

Sur Marseille, des balades débutent de l’Estaque pour découvrir la Côte Bleue et du Vieux Port et des Goudes pour les Calanques.

Infos : Marseille Mazargues CANOE KAYAK : 04 91 76 51 41 Kayak Attitude : 06 12 95 20 12 YAKARAMER : 06 23 06 90 17

Au Coeur de la Communauté juive de Marseille/Provence

Restaurant sous le contrôle du Beth Din de Marseille

restaurant

création graphique : www.ampligraph.com

Terrasse

Park in

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Restaurant fermé du lundi 1er août au mardi 9 août inclus

sur internet

nt.fr

www.s

aura t s e r r o hag

s n o s i a Livr & Soir Midi

225, bd Paul Claudel 13010 MARSEILLE 04 91 787 362 06 22 000 200

Découvertes LES PLUS BELLES TERRASSES CASHER DE NOTRE RÉGION par Gabriel COHEN Le Shagor

Avec un vrai sens du goût et de l’initiative Damien B e n h a m o u foisonne d’idées pour attirer et fidéliser une clientèle exigeante, celle habituée aux bonnes tables cachers. « Les gens ont l’habitude de bien manger, ils veulent la même qualité qu’à la maison, rapide, et dans un cadre convivial. Notre terrasse ombragée peut accueillir jusqu’à 50 personnes, elle sera chauffée l’hiver, idéale pour l’organisation d’anniversaires ou de bat-mitsva, soirées karaokés, et pour la première fois dans le cacher à Marseille des « soirées chicha »tous les lundis et jeudis soirs. » Et cela pour répondre à la demande de nombreux jeunes de la communauté qui fréquentent des bars à chicha dans lesquels ils ne peuvent rien manger…

Une originalité qui devrait rencontrer un vif succès si elle se place sous le signe du contrôle et de la modération.

Ce que promet formellement le patron. Ouvert tous les jours midis et soirs sauf chabbat, également en service livraison sur internet, vous pourrez déguster en famille, outre les traditionnels hamburgers, des crêpes salées, mexicaines, des ailes de poulet caramélisées, pâtes au pistou, salades fraîcheurs et généreuses entrecôtes.

Bô &Chîc Gastronomie & Casher

La Villa Palmbeach

by David Guez

David Guez et Jean-Claude Halfon

vous invitent à découvrir le nouveau restaurant (K) et Lounge Bar dans le cadre exceptionnel du Palm Beach Casino de Cannes, Pointe Croisette.

La Villa Palmbeach propose une cuisine raffinée, abondante, de Gastronomie Française, Contemporaine… et Cachère, Le restaurant vous prépare vos repas chabbatiques du vendredi soir (sur réservation). Vous pourrez dîner ou boire un verre dans une ambiance lounge sur la magnifique terrasse panoramique.

Vous apprécierez ce lieu spacieux comprenant une partie restaurant (40 à 100 places) et une partie “lounge-bar” (40 places).

Tarifs : de 11 à 29€ Cuisine du restaurant Sushi , Gastronomie française , Viande Pointe Croisette Place Franklin Roosevelt 06400 Cannes www.lavillapalmbeach.com Tél. : 06 75 09 99

au foie gras (le “Burger Chîc”, la terrine de foie gras, l’escalope de foie gras et son chutney de fruits...) une déclinaison de plats aux truffes suffisamment rare pour être soulignée (risotto aux truffes, ravioles aux truffes, brouillade aux truffes...), des poissons selon la Marée du jour (dos de loup rôti en fagot, rougets cuits à la plancha émulsionnée au safran...). Bô & Chic vous accueille dans sa grande salle climatisée de 60 couverts. La déco est résolument design et chîc . A l’extérieur, Bô & Chic vous offre le choix entre sa terrase en “plein soleil” et sa terrasse couverte (été comme hiver).

Cuisine du restaurant : Française Gastronomie française , Méditerranéenne Formule Midi : de 12€ à 19€ , Tarifs carte : de 11 à 56€ Bô & Chîc Cacher Beth-Din, viande , 4 rue du Lacydon 13002 Marseille Tél. : 04 91 52 75 42

Tarifs : De 8 à 20 euros par personne. www.shagor-restaurant.fr 04 91 787 362 et 06 22 000 200.

Cacher Beth Din. 225 bd Paul Claudel. 13010 Marseille. Type : Viande

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Mickaël Salfati, le talentueux jeune chef cuisinier met à profit ses 6 ans d ’ex p é r i e n c e pour vous proposer une cuisine haut de gamme. Le Chef vous propose les grands classiques tantôt agrémentés d’alliance sucré/ salé tantôt revisités par les senteurs provençales.

Vous trouverez notamment à la carte un choix de spécialités

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Au Coeur de la Communauté juive de Marseille/Provence

Découvertes Sushi West Aix en Provence NOUVEAU Voilà une excellente nouvelle pour la communauté juive de notre région qui va pouvoir manger Casher dans un restaurant lounge et Design à Aix en Provence. La carte est variée, moderne et originale.

L’ambiance est zen, le personnel toujours agréable et souriant, le service est rapide et la nourriture excellente. Et en plein air, c’est encore meilleur ! Sushiwest, c’est toute une équipe d’hommes et de femmes engagés pour le meilleur de la restauration rapide japonaise en France. Depuis 10 ans, Sushiwest attache une importance capitale à la qualité du service dans ses restaurants et dans la livraison de ses produits frais à domicile. Matières nobles et sélection rigoureuse. Chaque matière première est sélectionnée rigoureusement pour vous assurer une qualité constante et une fraîcheur inégalable. L’offre de Sushi West s’adapte aux contraintes de consommation des clients : manger vite et sain dans un cadre moderne et chaleureux.

Tarifs : de 4€ à 21€ - Sur Place jusqu’à 70 places assises.

Réservation : 04 42 21 50 40 Service en salle / Vente à emporter / Livraison 5, cours Gambetta 13100 Aix-en-Provence N°indigo : 0826 88 26 88 - commande en ligne sur www.sushiwest.fr Les offres actuelles : à Emporter : 1 plateau californien acheté = le 2eme à 1€ En livraison : 1 plateau acheté = le 2ème à 50% Sur place : 1 plateau acheté = 1 brochette de fruits frais + 1 coca à 1€

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Au Coeur de la Communauté juive de Marseille/Provence

Brèves Ça c'est passé en Israël et... ailleurs.

Découverte gigantesque de pétrole en Israël !

Israël a découvert un gisement de pétrole tellement important que la dépendance du monde pour le pétrole de l’OPEP pourrait bien arriver à sa fin, et même détruire l’OPEP, qui, depuis 1973, fait chanter l’occident au rythme de ses caprices.

Il s’agit d’une réserve de 250 milliards de barils de pétrole, encapsulés dans la roche, soit plus que les énormes réserves de l’Arabie Saoudite ! Et le chiffre pourrait bien atteindre les 500 milliards de barils !

Pour éviter toute confusion, je précise que cette information ne fait pas doublon avec la découverte de deux très importantes réserves de gaz naturel dans les eaux territoriales israéliennes, en Méditerranée, dont nous avons déjà plusieurs fois parlé sur Drzz.fr, et qui vont alléger la dépendance énergétique du pays et générer un marché export très fructueux. L’extraction de ce pétrole demande la mise en œuvre d’une technologie extrêmement complexe et sophistiquée – là où précisément les israéliens excellent. Selon les informations, une grosse équipe de chercheurs est en train d’en finaliser la mise au point. Leur coût, puisque l’extraction de pétrole est directement liée au prix du marché, est rentable à partir d’un baril entre 30 et 35 dollars (le baril est en ce moment à 98 dollars) Ces réserves se situent exclusivement en territoires non disputés, ce qui, d’un point de vue international, pourrait bouleverser les rap¬ports géostratégiques dans des proportions bien plus grandes que les révoltes du monde arabe depuis décembre 2010 (et qui sont loin d’être terminées).

Par Jean Patrick Grumberg (drzz.fr).

Les palestiniens sont les poubelles du Liban !

Le mufti du Liban, le Sheikh Qabbani a déclaré à une délégation palestinienne en visite au mois de juin : « Vous êtes la poubelle du Liban! Les Palestiniens ne seront jamais victorieux de rien du tout! Pas plus que votre cause ! Je n’ai pas peur de vous ni de vos armes ! » Il a ajouté qu’ils ne sont pas les bienvenus au Liban».

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Vous avez du mal à être attentif?

Tsahal a besoin de vous Révolution militaire?

Pendant des années, Tsahal recherchait pour les services de renseignements des candidats ou la responsabilité, l’attention et la capacité d’apprentissage primaient.

Aujourd’hui Tsahal recherche des jeunes un peu différents, qui «sortent des sentiers battus » Des responsables des Ressources humaines commence à reconnaître les capacités et les avantages de certains jeunes qui ont des problèmes d’attention et de concentration rapporte le quotidien « Maariv ». Tsahal a expliqué que ces jeunes gens qui peuvent penser différemment sont justement aptes à obtenir des solutions créatives et originales. «Avant nous cherchions un certain type de personnalité, aujourd’hui nous recherchons ceux avec des problèmes personnels », a déclaré un responsable de l’armée. «Nous sommes arrivés à la conclusion que des percées n’arrivent pas forcement de génies conformistes, mais d’enfants, plutôt créatifs qui pensent « en dehors des sentiers battus». Il a rajouté « le premier peut regarder l’écran avec quelques lignes codées et n’y voir que du chinois, et le deuxième peut voir ce que nous ne pouvons pas voir, comprendre ce qui est inhabituel ». (Source Aroutz 2) Exécution d’un couple Armeno-Juif en Iran Le département d’État américain à annoncé hier, mercredi, qu’une Juive et son mari Arménien ont été exécutés en Iran. Les raisons en seraient inconnues. C’est Michael Posner, Secrétaire d’État adjoint aux Droits de l’Homme qui a révélé cette information lors d’une audience au Comité des relations étrangères du Sénat sur les droits de l’homme en Iran.

Il a notamment indiqué que les droits de l’homme ce sont sérieusement détériorés dans la République islamique depuis le début de l’année 2011.

L’Allemagne boycotte Israël ?

La société nationale des chemins de fer allemands a décidé de se retirer du projet de construction de la ligne de trains à grande vitesse qui doit relier Jérusalem et Tel-Aviv. Selon le journal Der Spiegel,

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il s’agirait d’une victoire des partisans du boycott d’Israël car le directeur de la société allemande de trains a indiqué que «le projet est problématique du point de vue politique».

Un film israélien gagne le festival tchèque « La Restauration » de Joseph Madmony a reçu le plus haut prix au 46ème Festival du cinéma International dans la ville thermale tchèque de Karlovy Varient. Le réalisateur israélien a exprimé son grand bonheur. Dirigé par Joseph Madmony, ce film est une étude psychologique d’individus dans la société israélienne contemporaine. Il examine les problèmes d’un restaurateur de meubles antiques et de son fils.

Mardi 12 juillet 2011 : Explosion à Chypre: Israël offre dix générateurs Israël va transférer dix générateurs à Chypre suite à l’explosion sur la principale base navale de l’île d’une cargaison d’armes iraniennes saisie en 2009. L’explosion a tué 12 personnes et blessé 62 autres. L’envoi est coordonné par les ministères des Affaires étrangères et de la Défense.

Moscou : des cocktails Molotov contre une synagogue Deux adolescents ont jeté des cocktails Molotov contre une synagogue dans le nord-est de Moscou, sans faire de victimes, a indiqué un porte-parole de la police locale.

«L’attaque perpétrée dans la nuit de lundi à mardi n’a pas provoqué d’incendie».

Selon les premières informations, il s’agit d’un acte de hooliganisme, venant venger la condamnation lundi de 5 néonazis à la perpétuité, a ajouté le porteparole.

Un Juif échappe à un lynchage mortel à Jérusalem : Nir Nachson, un jeune Israélien de 28 ans salarié d’une agence de voyage, devait se rendre à Ma’ale Adumim (une localité juive non loin de Jérusalem). Il s’est fié à son GPS, qui lui a indiqué un trajet traversant le village arabe d’Issawiya. Il a été sauvé d’un lynchage en règle par des chefs de village.

Au Coeur de la Communauté juive de Marseille/Provence

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Au Coeur de la CommunautĂŠ juive de Marseille/Provence

Dossier International QUEL ETAT POUR LES PALESTINIENS ?

Par Yossi Malka ( Israël) Le 9 septembre prochain, si une motion est présentée à l’Assemblée Générale des Nations Unies pour la reconnaissance d’un Etat palestinien, l’assemblée générale de L’ONU votera pour.

Ce vote débute, pour ce nouvel Etat, par une entorse au règlement de l’ONU. En effet, une décision aussi importante doit avoir lieu et place d’abord au Conseil de Sécurité, ce qui ne sera pas le cas…

Certains des pays qui voteront pour sont animés de sentiments généreux et de justice; d’autres le font car ils considèrent qu’Israël «est une erreur, et n’a pas droit à l’existence».

Si unanimité ou majorité, il y aura, celles-ci ne concerneront que le décompte des voix et non la nécessité d’un Etat palestinien. Ceux qui voteront contre auront aussi des considérations subjectives, qui ne sont pas forcément en faveur d’Israël.

La question se pose pourtant avec sérieux et gravité: est-ce que c’est l’Etat que les Palestiniens (pas les dirigeants, mais ceux qui veulent retrouver une dignité et vivre en paix) méritent ?

Rien de moins sûr, car Mahmoud Abbas ne sera pas le dirigeant palestinien qui donnera un Etat digne de ce nom aux Palestiniens.

Cet Etat digne, souhaité par moimême et par une majorité d’Israéliens de gauche et de droite, doit être l’aboutissement du désir d’une population à prendre son avenir en mains, et assumer sa destinée.

Pour assumer le futur, il faut aussi ne pas faire abstraction du passé. Or Abou Mazen ne veut pas admettre le passé avec toutes ses composantes.

Il prend le risque de continuer à donner au Hamas et au Hezbollah, donc à l’Iran, les occasions de justifier

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leurs hostilités, dont les victimes seront les israéliens et les palestiniens en orchestrant à partir de Ramallah une véritable guerre de délégitimation d’Israël. Des actes unilatéraux ne fonctionnent pas au Moyen Orient, nous avons deux exemples qui l’ont prouvé: les retraits unilatéraux d’Israël de la bande de Gaza et du Liban.

Le résultat c’est 40.000 ogives dissimulées dans des bâtiments civils, et pointées vers Israël, à la frontière libanaise, et plus de 10.000 à ce jour, à Gaza, selon la même tactique.

Le nouvel Etat palestinien ne doit pas être régi par un système politique similaire aux régimes dictatoriaux que les Arabes combattent dans d’autres pays. Or le degré de corruption de l’Autorité Palestinienne n’est plus à prouver.

Cet Etat doit embrasser des ambitions de progrès en toutes disciplines: créer des emplois, construire des habitations décentes pour la population, combattre l’analphabétisme, créer des richesses afin de diminuer la précarité; participer aux enjeux économiques mondiaux, engendrer des techniciens, des ingénieurs, des savants, des médecins…

Le nouvel Etat palestinien doit générer un PIB et un PNB, qui assureront à moyen terme son indépendance économique, afin de donner à sa population le sentiment de fierté nationale.

Il doit cesser impérativement d’être un Etat assisté, et abolir les aides alimentaires de l’UNRWA, qui sont des enjeux de corruption et de discrimination et stigmatisent les palestiniens. Si des pauvres peuvent exister dans cet Etat, comme partout, la société civile doit apprendre à se charger de soulager cette pauvreté, comme partout ailleurs. Créer un Etat palestinien en fonction des normes et des intérêts occidentaux est un cadeau empoisonné pour les palestiniens.

tier doivent admettre qu’il faille faire des concessions douloureuses pour conquérir la paix. Netanyahou l’a dit et répété, et à la Knesset, et devant le Congrès américain.

Les intellectuels feraient bien de mettre en cause la responsabilité des leaders arabes et palestiniens pour avoir instrumentalisé les palestiniens, et manipulé l’opinion publique internationale. La vérité si dure soit-elle est nécessaire à tout épanouissement.

De même que les intellectuels israéliens ont assumé leur histoire, les arabes doivent faire de même.

La première des vérités est la définition du Palestinien: la notion « palestinien» pour définir la population arabe de Cisjordanie et de Gaza n’a vu le jour qu’à partir de 1967.

Or, ce n’est pas cet Etat que Monsieur Abbas, et ses conseillers, en particulier Saheb Arekat qui, chargé officiellement des négociations avec Israël, est, de facto, le chef de l’exécutif d’un programme de délégitimation et de propagande.

Les Palestiniens ont été victimes d’évènements historiques, soit. Les Israéliens et les Juifs du monde en-

Il faut ouvrir les livres, relire l’acte mandataire de la Société des Nations, à la conférence de San Rémo le 24 avril 1920. Cet acte est toujours valable, même si la Société des Nations a été dissoute en 1946. Il faut publier toutes les déclarations des dirigeants arabes concernant les palestiniens avant 1967, et en particulier celles faites par

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Au Coeur de la Communauté juive de Marseille/Provence

Dossier International le premier leader palestinien, Ahmed Choukeiri, qui était syrien. On sera surpris de comprendre que depuis la création de l’Etat d’Israël en 1948, les Etats arabes ne se préoccupaient pas de la vérité et n’avaient qu’un but: celui de « jeter les juifs à la mer» (expression attribuée à Gamal Abdel Nasser), et d’annexer le territoire actuel d’Israël en partie à la Syrie et à la Jordanie.

Occulter l’histoire c’est construire un Etat palestinien sur des bases vides.

Abbas continue l’erreur de ses prédécesseurs, et s’obstine à croire que le temps travaille pour les Palestiniens; qu’un jour viendra où les Palestiniens seront à Haïfa, Tel Aviv, Ashdod, dans toute la Galilée, dans la Vallée de Beit Shean…

Ce n’est pas un Etat dans les frontières de 1967 qu’il veut, même s’il le déclare, ce n’est pas un Etat dans les frontières de 1948 qu’il veut non plus, mais il veut le tout. Pas d’Etat juif sur une terre qu’il considère exclusivement arabe. Il n’y a qu’à écouter les émissions des médias palestiniens, lire le contenu des manuels scolaires, suivre les discours en langue arabe des dirigeants palestiniens, Abbas en tête; ils y a deux discours, un en anglais et l’autre en arabe, différents et opposés.

Oui pour deux Etats séparés, vivant côte à côte en PAIX. Israël ne reviendra jamais sur cette décision.

Or la frontière jordano-israélienne « actuelle » a une topographie compliquée, soit une dénivellation de – 400 m à+ 1000 m par rapport au niveau de la mer. Si Israël se retire dans les frontières de 67, dans l’état actuel des forces en présence au Moyen Orient en tenant compte de l’Iran, du Djihad islamique international (Abbas a rencontré son S.G le 30 mai dernier au Caire), Israël devient indéfendable: il n’y aurait plus que 14 km entre la Méditerranée et la frontière. Un bombardier pourrait traverser Israël en provenance de l’est en 4 mn; il peut atteindre Jérusalem en 2 mn; le temps d’alerte de l’aviation israélienne est de 3 mn; en cas de menace, un avion ennemi ne peut être abattu qu’à une couronne de 16 km hors d’une agglomération.

Ce sont les défis auxquels Israël est confronté pour sa sécurité et auxquels les Palestiniens devront donner des réponses. Toute attaque ennemie venant de l’est mettra en péril 70% de la population israélienne et 80% de son industrie.

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Or, lorsque Abou Mazen déclare le 29 mai dernier, lors d’une réunion de la Ligue Arabe, que : « la Palestine doit être purifiée de toute présence juive », il dit Palestine et non Etat palestinien, tout le monde sait ce que cela veut dire. Ce n’est qu’une récidive car il a déclaré il y a quelques mois qu’en cas d’accord (il n’a pas dit accord de paix), il ne sera autorisé à aucun juif de faire partie d’une force d’interposition. Et c’est Israël qu’on accuse d’apartheid, et on ne relève pas les propos racistes du dirigeant palestinien. C’est des vérités qu’il faut relever et ne pas occulter.

Une étape préliminaire en perspective de négociations d’une paix indispensable entre Palestiniens et Israéliens, est de savoir si les Dirigeants palestiniens et arabes reconnaissent un Etat juif, dans des frontières sûres et défendables. Ce n’est pas une condition préalable, c’est une logique qu’aucun Gouvernement israélien n’abandonnera. Les Palestiniens dans leur ensemble doivent le déclarer de manière claire et sans diversion.

Si la réponse est positive, tout Gouvernement israélien fera des concessions, douloureuses certes, mais des concessions sur ce qu’il considère comme la Patrie historique. Ce sera le prix à payer.

Or la guerre de délégitimation, et la politique d’isolement d’Israël menées par Abou Mazen, à coups de budgets gigantesques, sont des entraves à des prédispositions pour la Paix.

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Aucune proposition de paix n’a été acceptée par les Palestiniens: il y a eu des propositions de Rabine, de Barak et celles d’Olmert.

Abou Mazen, Arafat ou Fayad, n’ont jamais fait de proposition palestinienne de paix. Les négociations sous l’égide d’un Etat tiers sont des moyens d’arriver à l’échéance de septembre, par un jeu politique subtil qui consiste à isoler Israël sur la scène internationale. La proposition française d’une conférence de paix programmée pour septembre prochain en sera encore un exemple. Des négociations directes sur les sujets de fond n’ont jamais eu lieu. Briser la coopération sécuritaire actuelle par une décision unilatérale serait une erreur fatale, à commencer par mettre en péril tout dirigeant palestinien modéré.

Or Mahmoud Abbas n’abandonne que partiellement l’intifada en déclarant « la résistance pacifique». S’agitil d’une utilise le dynamisme des révolutions dans les pays arabes pour planifier de mai à septembre 2011 tout un agenda d’actions spectaculaires, qui risquent de coûter la vie à des êtres humains. En coordination avec le régime syrien, le Hezbollah, le Hamas et le douteux IHH turc: des tentatives pour forcer les frontières israéliennes du nord et de Gaza. Une autre Intifada plus« soft» et déguisée, qui, chaque semaine, en présence d’activistes venus de l’étranger mais aussi d’israéliens d’extrême gauche : jets de pierres et de cocktails Molotov.

Des flottilles pour forcer le blocus du port de Gaza. A l’étranger, le boycott des produits israéliens et des intel-

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Dossier International lectuels israéliens, des assignations contre des officiers israéliens auprès de tribunaux belges et anglais.

Telles sont les guerres diligentées par Abbas envers Israël, sans se préoccuper des conséquences pour le futur Etat palestinien, c’est la réalité de la résistance pacifique, alors que par ailleurs on multiplie les déclarations d’intention.

Aucun signe des dirigeants palestiniens qui puisse confirmer leur désir ou leur volonté de reconnaître le droit des Juifs sur cette terre, avec des frontières défendables, c’est la base des droits d’un pays.

Ignorer la réalité pragmatique, basique, terre à terre, qui consiste à donner à l’individu palestinien et à la collectivité palestinienne les moyens de se nourrir, d’avoir un foyer, et se focaliser à perpétuer un conflit, et rechercher tous les moyens de « briser les nerfs» des israéliens n’est pas une démarche profitable aux Palestiniens.

Cautionner les crimes d’Assad, en co-organisant avec son aval des manifestations suicidaires à la frontière Nord, c’est faire perdre au nouvel Etat palestinien sa crédibilité.

Abou Mazen se doit également de libérer son Peuple de l’emprise de la haine. N’est-il pas plus profitable d’envoyer des enfants palestiniens en vacances dans les Alpes, à Disneyland, où à Paris, plutôt que de financer les voyages d’activistes qui viennent de l’étranger pour lancer des pierres contre la police israélienne?

Pour diriger un Etat, il faut savoir faire des priorités en fonction du bienêtre des citoyens. L’Etat Palestinien qu’Abou Mazen est en train de fonder n’est pas l’Etat que les palestiniens méritent. Sur le plan international, en cautionnant une solution unilatérale, l’ONU va prolonger les souffrances des palestiniens et des israéliens : les palestiniens seront dirigés dans leur nouvel Etat par une oligarchie, dont la corruption n’est plus à prouver, alors que dans tous les pays arabes, les populations se révoltent contre la dictature et l’injustice.

Les israéliens, dont l’opinion actuelle est majoritaire en faveur d’un Etat palestinien, risquent de se radicaliser.

L’Etat palestinien naîtra alors dans un environnement socio-économique qui n’est pas consolidé car malgré la situation conflictuelle, il y a des coopérations économiques, agricoles, médicales et culturelles entre palestiniens et Israéliens auxquelles il faut laisser leurs évolutions.

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Les palestiniens ont à leur porte des opportunités de progrès. Leurs dirigeants ne veulent pas saisir ces opportunités. Ce qui est bon pour les Chinois, les Indiens, les Thaïlandais, ne serait-il pas bon pour les Palestiniens dans le cadre de relations normales et bilatérales entre deux Etats?

La Vérité, le Savoir, l’Education et les Echanges, sont les bases d’un Etat libre et prospère.

Pourtant, le Monde est prêt en septembre à reconnaître un Etat, où le Palestinien moyen gagne en un an ce que ces dirigeants gagnent en un mois. Une population jeune dans un monde moderne a des ambitions légitimes… Hormis les aspects géopolitiques et juridiques de la question, l’ONU doit imposer à cet Etat des priorités dans l’utilisation de son budget. La création d’un Etat suite à une décision unilatérale mettra l’Etat palestinien en difficulté économique dès sa naissance.

Abou Mazen utilise les budgets destinés au bien-être des Palestiniens pour construire des squares à la mémoire des « combattants», morts dans des actions glorieuses contre l’ennemi sioniste, ou attribuer des prix à ses « héros » dont la plupart ont du sang sur les mains ; alors que les besoins basiques de sa population sont délaissés, et confiés à l’aide internationale.

Il faut canaliser la synergie des révoltes arabes contre l’oppression dans leurs pays, et jouer un rôle de dirigeant, au lieu d’instrumentaliser cette dynamique pour organiser des actions d’éclat contre Israël: La Nakba, ou catastrophe, pour commémorer la création de l’Etat d’Israël tous les 15 mai de chaque année; la Naksa

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pour commémorer la déroute des armées arabes en 1967.

Est-ce une « culture», dans la tradition des pays totalitaires, que le leader palestinien veut imposer au peuple intelligent que sont les Palestiniens ?

Cela fait 63 ans que l’on promet aux Palestiniens la victoire contre l’Etat sioniste. Le temps du vrai héroïsme n’est-il pas arrivé ? Celui qui consiste, pour le bien-être de tout un peuple, à surmonter ses instincts, à cesser de rêver à la destruction d’Israël… Avec le temps… ! Si Israël disparaissait… il ne disparaîtra pas SEUL. Abou Mazen le sait, mais choisit de l’ignorer.

L’ONU prend le risque de reconnaître, sans aucun doute, un Etat, qui sera le lendemain en guerre pour cinquante ans encore avec Israël si cette reconnaissance n’est pas accompagnée d’une garantie de négociations directes, dont les objectifs sont: la paix, la sécurité, l’arrêt des revendications, l’arrêt de la campagne de dénigrement. Si tel est le cas, le Gouvernement israélien pourrait surprendre le Monde entier, et voter pour.

Nous sommes donc devant deux vecteurs directeurs pour fin 2011, et 2012… : 1) La paix telle que nous l’avons décrite.

2) Une guerre à outrance dont les images seront encore plus insupportables pour les parties que celles que nous avons connues à notre extrême regret et douleur…

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Coup de gueule NAISSANCE DU NOUVEAU RAIS Par Yossi Malka Les élections législatives turques du 12 juin dernier, vont-elles accélérer un processus, qui marquera de son emprunte, ce pays et tout le Monde arabo-musulman ?

Tayyip Erdogan a remporté ces élections, de manière démocratique, sans le moindre soupçon d’irrégularités. Son parti, (Justice et Progrès) a recueilli 50% des voix, soit 327 à 330 voix.

L’opposition, paradoxalement est satisfaite, elle craignait que le parti d’Erdogane, recueille 367 voix qui représentent les deux tiers du Parlement et dans ce cas, l’enjeu aurait été de taille.

En effet, la volonté déclarée d’Erdogan est de changer la Constitution turque et d’installer un régime présidentiel, comme aux Etats Unis, avec deux ou trois partis en augmentant le seuil de barrage. Pour cela, il lui fallait les deux tiers des parlementaires.

Ce n’est pas le cas, il ne peut que proposer un référendum dans le cadre d’une coalition.

Dans son discours de victoire à la Nation, il a déclaré en résumé : « Aujourd’hui, ce n’est pas uniquement Ankara qui a gagné, c’est aussi l’Occident, l’Orient, le Nord, le Sud, c’est aussi Beyrouth qui a gagné, l’Egypte, la Syrie, Gaza, Naplouse, Djénine, Ramallah qui ont gagné ». Il a annoncé la couleur.

Que se cache derrière cette déclaration «géopolitique» à l’occasion d’une élection législative ?

Une analyse du «comportement» du Gouvernement turque durant l’année écoulée, laissait entrevoir ses intentions. Ses prises de position, suite aux événements en Syrie, sont plus éloquentes que son discours victorieux du 12 juin.

Le temps a joué rapidement en sa faveur, et les événements en Syrie, ont créé de nouvelles opportunités politiques.

Erdogan a happé cette crise pour s’ériger en Leader du Monde Sunnite.

Qu’a-t-il conclu de la crise syrienne ?

Il n’a pas oublié que Hafez el Assad -le père- jouait la carte du protecteur des Sunnites, par une tendance politique extravertie, expansive, malgré le massacre de 30.000 personnes à Hama.

Bachar le fils, adopte une politique contraire, introvertie, un repli sur la communauté Alaouite minoritaire. Il massacre sa population pour protéger cette

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minorité, élite syrienne au détriment des Sunnites.

Les réfugiés qui se comptent actuellement par milliers fuient la Syrie, par la ville de Jisr Achoughour au Nord Ouest de la frontalière turque. Ils trouvent refuge en Turquie, dans les villages de Yayaldar et Antounouz.

Les Turcs ont dressé des camps pour les accueillir, vont à leur rencontre pour les ramener de la frontière, portent secours aux blessés. Une attitude contraire à celle du Liban, qui a su décourager, il y a deux semaines, quelques réfugiés qui sont venus frapper à sa porte.

Erdogan déclare ouvertement : « je ne peux refouler une population menacée d’extermination » Il a dit très haut ce que les USA et les Européens auraient dû dire.

Le flux des réfugiés n’est pas dense pour l’instant, mais si la situation continue à se détériorer, on craint un exode

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massif de centaines de milliers de Syriens qui quitteront ce pays par le nord -est cette fois, là où se trouvent les Kurdes. Les Turcs craignent cet exode, car d’une part, ils ne pourront pas le refouler, mais d’autre part ils prennent un risque à cause de leurs différents avec les Kurdes.

Les Turcs ont compris l’avantage qu’ils pouvaient tirer de cette situation: Erdogane, dénonce de manière plus vigoureuse que n’importe quel pays arabe ou occidental les exactions de Bachar.

Il joue le rôle que l’Amérique aurait dû avoir en de telles circonstances dans la région.

Alors que les Américains, par leurs déclarations donnent encore un semblant de légitimité au régime syrien, Erdogan, dénonce les crimes inhumains, l’atteinte à la pudeur des femmes, actes inacceptables et insupportables, qui font de lui Le Défenseur de la dignité des Musulmans sunnites. La télévision syrienne le lui rend bien : dans des reportages récents, elle montre comment les turques traitent les opposants kurdes, le jeu de « qui est plus criminel que l’autre».

D’autre part, dans le reste des pays arabes, la préoccupation est ailleurs, Ben Ali, Moubarak sont tombés, Kadhafi ne va pas tarder à disparaître, tous les leaders -dictateurs ont laissé place vide. Les préoccupations des régimes intermédiaires dans les pays arabes, ne permettent pas de générer des leaders charismatiques. Erdogan saisit cette occasion, en utilisant le levier des exactions en Syrie. Il dérobe le rôle que l’Iran veut jouer au Proche-Orient et on se dirige petit à petit vers une permutation de rôles : la Turquie remplacera l’Iran et vice versa.

Nous n’avons pas encore affaire à un autre Atatürk, qui va forger l’avenir de la Turquie pour des décennies, mais Erdogan n’abandonnera pas facilement l’Idée de devenir le nouveau Raïs du monde arabo-musulman, c’est le premier pas.

D’un point de vue turc, Erdogan a réussi : 17ème pays économique du monde, stabilité politique, relations internationales favorables, membre de l’OTAN ….le seul point qui entache les succès

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Coup de gueule d’Erdogan c’est le conflit avec le PKK, parti ouvrier Kurde qui perturbe les prétentions politiques d’Erdogan. Ce dernier point n’est pas un handicap pour lui, car il profite de la somnolence de l’Occident vis à vis de ce problème, la voie est libre pour devenir assez vite le leader incontournable du Monde arabo- musulman. L’Occident ne réagit pas aux réformes et aux décrets rampants qu’Erdogane a mené pour : paralyser l’Armée détentrice de la garantie de la laïcité, l’arrestation des deux plus grands journalistes de l’opposition, l’islamisation de l’armée ...

Un autre fait mineur en apparence, très peu relaté par les médias occidentaux contribue indirectement aux ambitions d’Erdogan : L’Egypte, qui, il y a encore quelques semaines, (nous l’avons écrit), se trouvait confrontée à une « OPA» iranienne, a soudain changé de cap et expulsé un diplomate iranien.

Or cette expulsion coïncide de manière troublante avec l’aide de 4 milliards de dollars que les Saoudiens ont injecté dans les caisses égyptiennes. Les Saoudiens qui ont compris le rôle subversif des Iraniens, ont préféré se protéger et aider la nouvelle Egypte. De même qu’ils ont secouru le Bahreïn en envoyant des troupes de la coalition des pays du Golf, ils protègent leur environnement immédiat. Cette aide qui écarte l’Iran, contribue paradoxalement à la dynamique turque et aux ambitions d’Erdogan, car elle barre la route aux iraniens, qui sont les autres candidats au « trône».

L‘Arabie joue le rôle laissé vide par Obama à Bahrein, Erdogan joue l’autre rôle laissé vide par Obama, en Syrie, en Egypte, au Liban et même en Libye.

Vive la petite différence entre le Roi d’Arabie et Erdogan : l’Arabie se cantonne dans sa plus proche région, Erdogan balaie l’ensemble.

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Est-ce-qu’une attaque Syrienne contre Israël, serait une entrave aux ambitions turques ? La réponse à cette question est négative pour l’instant : la Turquie n’aura nul besoin que le régime d’Assad soit démantelé par une guerre contre Israël. Une attaque Syrienne contre Israël est très peu probable -actuellement-car les syriens sont conscients du risque, malgré leurs fusées à ogives chimiques. Les relations syro-turques sont basées sur de la politique, avec de profondes divergences concernant le problème de l’eau, l’appui des Syriens aux Kurdes etc… en cas de guerre, la Turquie ne pourra pas secourir un régime qu’elle dénonce.

Erdogan est donc libre, aucun obstacle à franchir pour devenir le Leader du Monde arabo -musulman. La situation interne en Syrie est une occasion rêvée, accélérée par : -l’incompréhension de la Maison Blanche des enjeux de cette partie du monde, -les hésitations des Européens : pas de menaces envers le tyran de Damas, -des sanctions qui ne sont que rhéto-

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riques, -la perte des valeurs occidentales : le régime syrien a de manière horrible, avérée, plus qu’en Libye, massacré son peuple, la coalition a préféré deux poids deux mesures et permet à un « boucher » de survivre.

De nombreuses questions se posent cependant : Ce nouveau leadership du monde arabo -musulman, annonce-t-il une ère sans risques pour l’Occident dont le laxisme, est en passe de lui coûter cher ?

Sera-t-il bénéfique aux populations des pays arabes ?

Fort de ses victoires, Erdogan va-t-il « renormaliser » ses relations avec Israël ?

Seuls les prophètes pourraient donner des réponses.

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Coup de coeur Un état Palestinien pour septembre ?

Par Dora MARRACHE

Tandis que l’on cherche désespérément le moyen de sortir de l’impasse dans laquelle se trouve le processus de paix au Proche-Orient, la proclamation unilatérale d’un État palestinien, comme le demande le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a fait son chemin et beaucoup y voient la solution à cet épineux problème.

Le but de Mahmoud Abbas est d’obtenir, lors de la conférence de Durban III, la reconnaissance du maximum de pays afin que l’ONU vote une résolution proclamant la naissance d’un État palestinien dans les frontières d’avant 67.

Certes, il faut reconnaître que les Palestiniens jouissent d’un soutien non négligeable tant auprès des intellectuels israéliens que de la communauté internationale qui est favorable à la création d’un État avec des frontières reconnues.

Comme toujours, ils peuvent compter sur la Gauche israélienne pour soutenir leurs revendications. Ainsi, récemment, quelques ex-membres du Mossad, dont Danny Yatom, un de ses ancien chefs, mais aussi des personnalités de l’armée ou du monde des affaires, ont pris position en faveur de la création d’un État palestinien dans un document intitulé « Initiative de paix israélienne » : « Nous avons regardé autour de nous, constaté ce qui se passe dans les pays voisins, avait déclaré Danny Yatom, et nous nous sommes dit qu’il est temps pour les Israéliens de faire entendre leur voix, eux aussi… nous pensons qu’une telle initiative peut rassembler un grand nombre d’Israéliens ».

En avril dernier, des universitaires israéliens, ainsi que 17 Prix Israëldistinction hautement convoitée- ont lancé un appel à la création d’un Etat palestinien dans les frontières d’avant la guerre de 1967, et ils ont choisi de le faire sur un lieu hautement symbolique : face au bâtiment où Ben Gourion avait proclamé la naissance de l’État d’Israël. « La terre d’Israël est le berceau du peuple juif, où son identité a été formée. La terre de Palestine est le berceau du peuple

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palestinien où son identité a pris forme », peut-on lire dans leur pétition. Qui plus est, les signataires de cet appel vont jusqu’à reprendre des phrases de la Déclaration d’Indépendance d’Israël et déclarer que « la fin complète de l’occupation est une condition essentielle pour la libération des deux peuples, israélien et palestinien ».

Et ils ajoutent : « Nous appelons à saluer l’indépendance escomptée d’un Etat palestinien aux côtés d’Israël, selon les frontières de notre indépendance fixées lors de l’armistice de 1949 ».

Encore une fois, force est de constater que les coups les plus durs portés à Israël le sont par des Israéliens de gauche, toujours fiers de compter parmi les défenseurs les plus acharnés des Palestiniens.

De nombreux pays également, principalement 12 des 13 pays d’Amérique latine – la seule exception étant la Colombie – ont reconnu l’État de Palestine sans que cela impressionne le moins du monde l’État d’Israël, et il n’est pas exclu que l’Union européenne emboîte le pas. À l’heure actuelle, ce sont plus de 98 pays qui l’ont reconnu, tandis que d’autres comme la France, L’Allemagne se contentent d’accepter sur leur territoire une délégation palestinienne.

Quand il était ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner avait déclaré à un quotidien palestinien : « La communauté internationale ne saurait se satisfaire d’une impasse prolongée.

Je crois que l’on ne peut pas écarter par principe l’option du Conseil de sécurité », autrement dit la reconnaissance d’un État palestinien.

Alain Juppé, lui, a même déclaré que si Israël n’aboutit pas à un accord de paix avec les Palestiniens, la reconnaissance d’un État palestinien par l’ensemble de l’Union européenne est « une hypothèse qu’il faut avoir en tête».

Et il y a quelques jours, la France, par la voix de son président, menaçait de nouveau Israël de reconnaître un État palestinien si les négociations en septembre prochain n’avaient pas repris : «Si le processus de paix reprend durant l’été, a dit Sarkozy, la France dira qu’il faut laisser les protagonistes discuter sans bousculer le calendrier. Si, à l’inverse, le processus de paix est toujours au point mort en septembre, la France prendra ses responsabilités sur la question centrale de la reconnaissance de l’Etat palestinien», dit-il.

Comme on peut le constater, la France, qui se dit l’ami d’Israël, se permet un véritable chantage.

Chantage aussi du côté des Palestiniens par la bouche de Mahmoud Abbas qui déclare que si aucun progrès n’est réalisé dans les négociations, il demandera en septembre à l’ONU de reconnaître l’État palestinien, alors même qu’il sait que son

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alliance avec le Hamas a tué tout espoir de reprise des pourparlers de paix.

Il laisse entendre qu’il démissionnera s’il réussit à obtenir la création de l’État indépendant de Palestine : «Lorsque j’ai été élu, déclare-t-il dans un entretien à un journal italien, mon programme était le suivant: amélioration de la sécurité, de l’économie palestinienne et indépendance de notre Etat».«L’accomplissement de tout cela est possible cette année. Je prendrai ensuite ma retraite», a-t-il confié au quotidien italien avant une visite dans la Péninsule.

Beaucoup de pays agissent un peu comme si Israël était le seul et unique responsable de l’échec du processus de paix et qu’il fallait par conséquent prendre des sanctions contre lui ou à tout le moins le menacer de sanctions.

On occulte évidemment le fait qu’Israël était prêt à poursuivre le gel de la «colonisation» en Judée-Samarie et à reprendre les négociations si L’AP acceptait de reconnaître le caractère juif de l’État d’Israël. Or, exception faite des Etats-Unis qui ont tenté de convaincre les Palestiniens d’accepter cette condition, aucun pays européen, à ma connaissance, n’a pris en considération la proposition du gouvernement israélien, ou n’a tenté de faire pression sur les Palestiniens pour débloquer l’impasse.

Et maintenant, tous savent que l’accord de réconciliation entre le Hamas et le Fatah diminue considérablement les chances d’en arriver à une paix négociée, contrairement à ce que la Gauche se plaît à affirmer, car jamais Israël ne négociera avec une organisation terroriste.

Même s’il est dans l’intérêt de l’État d’Israël de réaliser la paix avec ses voisins, il n’est pas prêt à payer le prix fort pour une paix qui, regardons la vérité en face, risque fort de n’être qu’une simple trêve comme Israël en a toujours eu depuis sa création puisque le but ultime du Hamas est la disparition d’Israël.

Bien sûr, à l’heure actuelle, il est très probable que les Palestiniens obtiennent la majorité des 2/3 des 192 membres de l’ONU, majorité requise pour obtenir que soit proclamé l’État de Palestine.

Faut-il pour autant s’alarmer et y voir une catastrophe pour Israël ?

Dans une chronique intitulée : « Septembre, le mois de tous les dangers», Schmuel Trigano tente une simulation étape par étape de ce qui se fera à Durban en septembre prochain. C’est un scénario absolument apocalyptique qu’il nous brosse, conséquence d’une reconnaissance par la communauté internationale de l’État palestinien.

Même si cette simulation se base sur des faits réels, j’ose espérer que nous n’aurons pas à vivre un tel cauchemar. Et ce pour plusieurs raisons :

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Coup de coeur 1. Certes, les Palestiniens n’ont jamais eu de difficultés à faire voter des résolutions à l’encontre d’Israël. Mais on sait que ces résolutions n’ont pas force de loi.

2. L’idée de la proclamation d’un État palestinien n’est pas nouvelle. En1988, à Alger, Arafat, alors chef de l’OLP avait proclamé la naissance d’un État palestinien.

Quelque temps après, une centaine de pays - 94 pays membres de L’ONU sur 192- environ avaient reconnu l’État de Palestine. Mais l’ONU n’a pas entériné cette reconnaissance, même si cette organisation considère que la Cisjordanie (de son vrai nom Judée-Samarie) et la Bande de Gaza sont des territoires palestiniens.

Faut-il d’ailleurs rappeler que l’État d’Israël n’a pas conquis ces territoires durant la guerre de 1967 comme l’affirment un grand nombre de pays, mais qu’il a tout simplement repris aux Jordaniens la Judée-Samarie et Jérusalem-est que le royaume hachemite occupait depuis 48. En d’autres termes, Israël n’a fait que libérer des territoires occupés par la Jordanie.

Puis le 13 mars 2002, le Conseil de sécurité, par 14 voix et une abstention, a adopté une résolution dont le texte avait été proposé par les États-Unis, la résolution 1397, qui mentionnait l’État palestinien, et qui insistait aussi sur la nécessité que cesse la violence. Il ne s’agissait nullement de la proclamation d’un État palestinien et Israël était en faveur de ce texte.

3. Il n’est pas dit que l’Union européenne donnera réellement suite à la demande des Palestiniens. Peut-être a-t-elle vu dans ces menaces de reconnaissance de l’État palestinien un moyen de faire pression sur l’État d’Israël pour qu’il se plie au desiderata des gouvernements palestiniens. À moins que cette résolution ne lui soit apparue comme le moyen de mettre fin à cet épineux dossier qui lui semble insoluble.

4. Mais même si l’Union européenne acceptait - hypothèse selon nous hautement improbable- il reste que la proclamation d’un État-nation palestinien relève du Conseil de sécurité. Or il semble très peu probable que l’Amérique abandonne Israël et renonce à faire usage de son droit de veto. Certes, s’il n’en tenait qu’à Obama, il se plierait peutêtre à la volonté des États arabes, mais heureusement il n’est pas seul à décider du sort d’Israël.

5. Enfin, à supposer que les Palestiniens arrivent à leurs fins et qu’ils obtiennent de l’ONU une résolution, il faudrait créer deux États palestiniens car le Hamas ne reconnaîtra jamais un État palestinien représenté par Abbas. Il ne faut pas oublier que, pour l’heure, les Palestiniens ont deux gouvernements dont un – le Hamas- qui revendique la totalité du territoire, incluant Israël. Faudra-t-il alors créer deux États palestiniens ?

Pour montrer sa « bonne volonté », le Hamas a surpris tout le monde en déclarant qu’il serait disposé à accepter

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un État palestinien «sur n’importe quelle partie de laPalestine». Pour la première fois, il semble renoncer à un État qui irait de «de la rivière à la mer».

La communauté internationale a semblé se réjouir de cet assouplissement en feignant d’ignorer que, dans le même temps, Mahmoud Zahar, co-fondateur du Hamas et ministre des affaires étrangères, affirmait, lors d’un entretien le 11 mai dernier avec l’agence de presse palestinienne Maan, que son gouvernement, tout comme la plupart des pays arabes, ne reconnaîtrait pas Israël afin que les réfugiés conservent leur droit au retour :« Quel sera le destin des cinq millions de Palestiniens qui vivent en diaspora, est-ce qu’on renoncera au droit au retour ? » a-t-il dit .

Il a tenu à préciser que « le cessez-le-feu est une partie du plan de résistance, mais ne la supprime pas », que « le calme ne veut pas dire la paix avec Israël ».

Et il a déclaré que si son gouvernement est prêt à accepter un État plus petit, en revanche il pose comme condition nonnégociable le droit au retour des réfugiés de la guerre de 1948 ainsi que de leurs descendants, environ 5 millions de personnes. Évidemment, le Hamas peut accepter même un petit bout de territoire puisque le retour des réfugiés aura pour conséquence un changement dans l’équilibre entre Juifs et Palestiniens, changement qui se fera au bénéfice des Palestiniens, lesquels pourront absorber sans difficultés l’État juif et réaliser leur rêve d’un État qui irait de « la rivière à la mer ». Et on présente cette nouvelle comme un acte de bonne volonté de la part des Palestiniens !

De toute façon, en ce qui concerne le droit au retour, le Premier ministre israélien a opposé un non catégorique.

6. Quand bien même l’État palestinien serait proclamé, il resterait encore à obtenir d’Israël qu’il veuille bien reconnaître cet État comme voisin. Or, rien n’est moins sûr. Certes, Israël n’est pas opposé à la création d’un État palestinien, Sharon lui-même l’avait déjà envisagé. Mais il est normal qu’il pose des conditions à sa reconnaissance, dont la reconnaissance

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par les Palestiniens de l’ « État juif ».

En effet, comment pourrait-il reconnaître un État dont la Charte ne le reconnaît pas, le considère illégitime, le nomme « entité sioniste », et prône la création d’un État palestinien islamique sur l’ensemble du territoire d’Israël ? Car faut-il rappeler ici les paroles de Mahmoud Abbas aux journalistes, à Ramallah : « Nous l’avons dit franchement, et nous le répéterons toujours: s’il y a un État palestinien indépendant avec Jérusalem comme capitale, nous ne serons pas d’accord pour qu’il y ait le moindre Israélien dans celui-ci ».

Ensuite, le gouvernement israélien doit exiger la garantie de la sécurité d’Israël, garantie qui implique la démilitarisation de l’État palestinien. «En cas d’accord de paix, le territoire sous contrôle palestinien doit être désarmé et Israël doit avoir de solides garanties de sécurités», a déclaré Netanyahou.

Que certains jugent inacceptable une telle condition, soit. Mais il serait bon de se poser la question suivante: si le Hamas disposait de l’armement dont dispose Israël, que ferait-il ? La réponse est on ne peut plus évidente.

Les conséquences de la proclamation d’un état palestinien Pour Israël, les répercussions économiques sont à craindre si on en croit les dires des hommes d’affaires israéliens.

On risque de voir se multiplier et les boycotts et les sanctions économiques.

En revanche, les accords d’Oslo signés le 7 juillet 93 n’auraient plus leur raison d’être. Par ailleurs, Israël pourra maintenir sa barrière de sécurité, décider seul des relations à entretenir avec ce voisin et, éventuellement, agir avec lui comme avec un ennemi, donc lui déclarer la guerre.

Quant aux Palestiniens, il leur sera difficile de se faire reconnaître comme État quand ils sont tributaires de l’aide internationale et d’Israël. Qui leur fournira l’eau potable quand Israël mettra fin à l’accord en vertu duquel elle doit leur fournir une certaine quantité d’eau ? Précisons d’ailleurs qu’Israël leur fournit deux fois plus que la quantité imposée par l’accord. Et qui leur fournira l’électricité ? Et dire qu’Israël envisage de construire une centrale électrique du côté de Djenine !

Il faut se rendre à l’évidence : la paix avec les Palestiniens est impossible. On n’obtiendra jamais que des trêves. Or une trêve, comme se plaisait à le rappeler le représentant du Hamas, « une trêve n’est pas la paix ». Israël ne le sait que trop !

Quoi que fasse Israël pour soigner son image dans la communauté internationale, la plupart des pays - exception faite de quelques pays amis dont le Canadamultiplient les condamnations et les menaces. Alors, tant qu’à être systématiquement condamné autant l’être pour des raisons qui en vaillent la peine : Jérusalem, capitale de l’État d’Israël et la Judée-Samarie, partie intégrante de l’État d’Israël.

Paru sur Aschkel.info

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La Chronique La réponse est demesurée Par B. REBOUH Principalement depuis le déclenchement de l’intifada en 2001, les réponses d’Israël aux attaques palestiniennes sont considérées comme disproportionnées par les médias du monde entier et par un grand nombre de dirigeants.

Les moins mal intentionnés reconnaissent du bout des lèvres : « Certes Israël a le droit de se défendre et de protéger ses citoyens mais la riposte est trop violente… » Personne ne dit ce qu’il faut faire.

Pour que tout soit comparable et donc échapper à toute critique, fautil riposter lorsque des enfants Palestiniens envoient des pierres, par des pierres envoyés par des enfants Israéliens en veillant à ce que le calibre des projectiles soit identique ?

Si une fusée Kassam, par chance, tombe dans un terrain vague, que faut-il envoyer et dans quel terrain de la bande de Gaza ?

Il semble que le ridicule de cette discussion échappe à tous ceux qui se croient autorisés à donner un avis.

Il faut en convenir par nature, tout ce qui touche au Peuple Juif et à Israël est marqué par une démesure que personne ne relève et qui existe depuis des temps immémoriaux. Dans certaines circonstances le Peuple Juif et Israël sont à l’origine de cette disproportion, dans d’autres circonstances ils en souffrent.

Pendant la seconde guerre mondiale 40.000.000 de personnes ont été tuées. Sur ce total, on compte au titre de la seule Shoah 6.000.000 de Juifs, soit 15 % du total, alors que la population juive dans le monde n’a jamais dû dépasser 0,5 % ou à peu près. A ce nombre il faut aussi ajouter les juifs qui sont morts au combat ou parmi les civils bombardés. DISPROPORTION. En Europe il y avait avant la guerre 12.000.000 de Juifs, la moitié a péri.

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Quelle autre collectivité a subi une telle amputation ?

DISPROPORTION Il est classique de remarquer le nombre élevé de Juifs ayant obtenu un Prix Nobel,non dans un souci de dominer le monde, comme peuvent le dire ceux qui voient un complot permanent dans ce but ( voir le Protocole des sages de sion). Les titulaires de prix Nobel n’ont fait que des travaux remarquables par lesquels, dans le cadre de leur travail, ils ont fait progresser la Connaissance dans le monde. DEMESURE Certains gestes du gouvernement d’Israël ou d’ONG israéliennes peuvent contrarier le monde.

De quoi se mêle un pays de 6.000.000 d’habitants pour envoyer des équipes de secours en Asie du Sud Est à l’occasion du tsunami ou à la Nouvelle Orléans après les inondations, ou à New York après le 11 Septembre, en Turquie après des tremblement de terre, ou encore, comble de l’audace, pour proposer de l’aide à l’Iran, pays ennemi, après un tremblement de terre.

(Heureusement ce pays a eu la correction de refuser) Dans tous ces exemples on attendait un concert de louanges. Il n’y a eu au mieux que de discrets remerciements. Cette discrétion compensait l’outrecuidance des sauveteurs qui ne savent pas rester à leur place.

DEMESURE et DISPROPORTION. 26

Ces qualificatifs ne sont employés que pour condamner, jamais à l’appui d’une reconnaissance ou d’un remerciement.

L’Etat d’Israël est le pays qui compte la plus forte proportion au monde d’étudiants en études supérieures, proportionnellement à la population, celui dans lequel il y a le plus de dépôt de brevets d’invention dont le monde entier bénéficie. DEMESURE Qu’est-il possible de se faire à cette ingratitude générale ?

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C'est notre histoire LA DECOUVERTE DES JUIFS BERBERES De Daniel J. Schroeter 3ème Partie Alors que certains écrivains de la période coloniale considèrent la vie des Juifs dans les territoires berbères comme plus difficile que dans les régions citadines arabophones, d’autres au contraire, influencés par la thèse développée par l’ethnographie coloniale selon laquelle les Berbères étaient plus libres, plus démocrates et plus indépendants que les Arabes, qualifient la condition des Juifs dans les régions berbères de " meilleure " que parmi les Arabes.

Dans l’étude la plus détaillée sur les conditions de vie des Juifs du Sud marocain, publiée peu après l’indépendance et basée essentiellement sur les informations fournies par les directeurs des écoles de l’Alliance, Pierre Flamand explique comment la « mentalité « des Juifs autochtones originaires des régions berbères a été façonnée par le milieu berbère. D’après lui, les Juifs appelés Shleuh sont faciles à identifier du fait de leurs noms, de leurs traits physiques et leur mode de comportement qui leur sont très typiques : leurs coreligionnaires d’autres extractions reconnaissent les Juifs dits shleuh à leurs patronymes : Abergel, Abouzaglo, Amoch, Assouline, Chriqui, Harrus, Oiknine, etc., et à quelques traits physiologiques et caractériels sommaires : larges épaules, fortes poitrines, yeux vifs dans des visages à traits fermes et droits, esprit d’entreprise, acceptation de rudes besognes .

L’épithète utilisé par les Juifs marocains pour désigner leurs coreligionnaires moins évolués, « fils de shleuh « avait une connotation péjorative. Répercutée chez Flamand cette image stéréotypique des Juifs ruraux s’est transportée en Israël par les immigrants juifs du Maroc et le terme shleuh est devenu synonyme de simplet en argot israélien.

Déjà à l’époque pré-coloniale, la migration des Juifs ruraux vers les villes a produit des clivages entre Judéo-berbères et Judéo-arabes. A Essaouira et à Marrakech, les Juifs « autochtones « se distinguaient de leurs coreligionnaires ruraux. Cependant une fois installés en ville, les Juifs berbères s’arabisaient et s’adaptaient à un environnement urbain plus civilisé . Ce processus s’intensifia à l’époque coloniale, mais un certain nombre de Juifs vécurent dans leur région d’origine jusqu’à leur départ en Israël [41]. Par conséquent, les porte-parole de l’urbanisation et du progrès établirent une division hiérarchique entre les différents types de Juifs marocains que

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l’on retrouve souvent chez Slouschz et ses émules postérieurs. Ces différents types seraient les suivants Juifs hispanophones, à Tanger et dans les régions du Nord ; Juifs parlant français et arabe, sur la côte et dans les villes de l’intérieur ; groupe arabo-berbère du centre du pays ; groupe arabe et shleuh du sud ; Juifs arabophones du Sahara.

Les classifications postérieures adoptées par les chantres de l’occidentalisation, comme l’Alliance, ramenèrent ces divisions à quatre catégories essentielles hispanophones, francophones occidentalisés, arabophones et berbérophones.

Les divisions sociales, suivant le schéma tracé par Slouschz, correspondaient aux divisions entre : makhzen et siba, monde urbain / monde rural. Cette vision simpliste devait influencer un bon nombre de chercheurs ayant travaillé sur les Juifs marocains durant le Protectorat français . Inventée ou réelle, elle influença pareillement la politique de l’organisation qui a marqué le plus la vie des Juifs marocains pendant le protectorat français : l’A.I.U et ses écoles qui distinguèrent entre les Juifs du bled, comme on appelait les Marocains ruraux, et ceux de la ville. Ces stéréotypes ont été intériorisés par les Juifs marocains eux-mêmes, qui considéraient les Juifs des régions parlant tashelhit spécialement ceux des montagnes de l’Atlas, comme des Shleuh primitifs, bien que ceux-ci aient eu généralement des conditions de vie plus saines que celle de leurs frères des mellah urbains. Pendant la période du Protectorat, des tensions très vives entre les différentes couches de la population, accompagnèrent l’arrivée de nombreux Juifs ruraux originaires de l’Atlas dans le mellah de Marrakech. Ce qui fit dire, en 1940, à un observateur vivant à Marrakech que les Juifs « étrangers «, d’origine espagnole qui étaient mieux éduqués, furent submergés par les Juifs ber28

bères. Ces Juifs ruraux, pensait-on, « ne pratiquaient qu’un judaïsme très primitif approprié à leur mentalité. La culture de la Torah, l’observation de quelques rites extérieurs, l’aumône au rabbin de Palestine, le mépris et l’hostilité des populations qui l’entourent tels étaient les seuls liens qui les rattachaient à la famille d’Israël «. Ces Juifs berbères primitifs, une fois urbanisés, devinrent plus juifs. Mais « de ces origines surtout rustiques et montagnardes, le juif marrakchi semble avoir gardé quelque chose de farouche et de têtu. Parmi ces coreligionnaires marocains, c’est lui qui se rattache aujourd’hui avec le plus de force aux coutumes de ses ancêtres «. Flamand, qui reprenait les idées de ses informateurs de l’Alliance, considérait que les traditions religieuses des Juifs du Sud avaient été contaminées par des influences « orientales «, déformées par un isolement millénaire des grands centres du judaïsme mondial, assimilant et intégrant concepts et symboles de l’Islam, ainsi que toutes sortes de rites païens tirant leurs sources d’un animisme agraire chargé de pratiques superstitieuses. Les Juifs restés dans les régions berbères, de plus en plus isolés du reste du pays au fur et à mesure que s’intensifiait l’urbanisation, étaient plus marginalisés encore, et cela d’autant plus que l’émigration les privait de leurs meilleurs éléments [47]. Le fossé entre ceux qui restaient dans les campagnes, parmi les Berbères, et ceux vivant en ville était plus profond que jamais : « entre le Juif espagnol ou oriental lettré érudit, urbain et le Juif berbère, fruste, primitif, attaché à son sol, l’opposition est saisissante».

Ainsi, l’image du Juif berbère, « isolé du monde civilisé», descendant des tribus berbères autochtones et maintenant des coutumes primitives était parfaitement acceptée par la société coloniale. L’idée de trouver des Juifs shleuh a guidé initialement mes recherches dans le Sous.

Une des questions à laquelle je voulais répondre était de savoir jusqu’à quel point les Juifs de l’Atlas et de l’Anti-Atlas utilisaient le berbère dans l’enseignement pour expliquer et traduire les textes religieux, ou pour réciter certaines prières seulement .

La question fut posée déjà par Galand et Zafrani avec la publication de la Haggada de Pessah de la communauté juive de Tinrhir, basée sur un texte oral en tamazight. Cette Haggada berbère a toutefois soulevé plus de questions qu’elle n’a apporté de réponses. Le paysage linguistique de la communauté juive, comme le souligne Zafrani, n’est pas net. La question de l’usage du berbère par cette communauté et par d’autres communautés judéo-berbères à des fins liturgiques est loin d’être élucidée.

Certaines preuves linguistiques semAu Coeur de la Communauté juive de Marseille/Provence

C'est notre histoire blent démontrer l’existence, au XXe siècle, de communautés juives éparses berbérophones. Certains chercheurs estiment que ce phénomène était beaucoup plus étendu que je ne le considérais moi-même.

Des recherches récentes effectuées en Israël parmi les Juifs originaires de régions berbérophones m’ont confirmé cependant que très peu de communautés parlaient berbère à la maison avant la seconde guerre mondiale . Peu d’observateurs des périodes antérieures se sont penchés sur la géographie linguistique juive du Maroc rural. Exception faite de Foucauld qui affirme : « les Israélites du Maroc parlent l’arabe. Dans les contrées où le tamazight est en usage, ils le savent aussi ; en certains points le tamazight leur est plus familier que l’arabe, mais nulle part ce dernier idiome ne leur est inconnu «.

Foucauld se réfère-t-il aux deux dialectes du Moyen-Atlas, le tamazight et le tashelhit ? Ce n’est pas clair. Mais ses observations datant de la fin du XIXe siècle, selon lesquelles la plupart des Juifs des régions berbérophones connaissaient aussi bien le berbère que l’arabe et que dans certains endroits le berbère était mieux connu que l’arabe, semblent plausibles. Il s’avère par ailleurs que nombre de communautés importantes du Sous et du Haut-Atlas étaient arabophones même si la plupart des Juifs y parlaient aussi le berbère [53]. C’était le cas d’Iligh dont les habitants juifs parlaient l’arabe.

Bien qu’on connaisse mal leur passé lointain, les documents écrits montrent que le judéo-arabe était leur langue de culture, du moins depuis le début du XIXe siècle. L’hébreu aussi était connu de l’élite culturelle, mais il n’y a nulle part trace du judéo-berbère, ni dans les textes écrits, ni dans la tradition orale. On n’a retrouvé aucune tradition indiquant que le berbère était utilisé dans l’enseignement, dans la lecture de textes religieux ou dans la récitation des prières.

S’agissant encore de la communauté juive d’Iligh, ce qui est frappant dans son histoire relativement courte – moins de 400 ans – c’est son cosmopolitisme et son ouverture relative sur le monde.

Ainsi, ses habitants eurent vent, au début du XVIIe siècle, de l’avènement de Shabtai Tzvi .

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Iligh fut détruite par Moulay Rashid en 1670, mais retrouva sa position politique à la fin du XVIIIe siècle sous Sidi Hashim.

En 1815, Sidi Hashim est ainsi décrit : « un homme entre 50 et 60 ans, possédant une grande richesse et un grand pouvoir ; il est très rusé et très brave mais rapace et cruel ; il a sous ses ordres 15 000 cavaliers des mieux armés... Toutes les caravanes qui traversent le désert... jugent nécessaire de s’assurer son amitié et sa protection par des présents. Entre ce chef et l’empereur du Maroc existent la plus implacable des haines et une jalousie continuelle qui, il y a quelques années, a éclaté en guerre ouverte «. Assurément le chiffre de 15 000 soldats est exagéré, car un marin naufragé qui fut détenu pendant un certain temps dans l’Oued Noun parle de 600 Arabes « montés « seulement sillonnant le pays . Mais les observateurs contemporains évoquent la puissance politique d’Hashim et le rôle prépondérant d’Iligh dans le commerce transsaharien. Grâce à ses commerçants juifs, Iligh était reliée à l’Europe par le port d’Essaouira . Il n’y avait pas que les marchandises et les commerçants qui arrivaient du littoral à lligh. Des émissaires de Palestine, comme Haim Joseph Masliah, en 1817, passèrent également par Iligh , ainsi que des marins européens naufragés sur la côte et tenus en otage à Iligh. Grâce à leurs relations avec le port d’Essaouira, les Juifs d’Iligh servaient d’intermédiaires pour le rachat et la restitution de ces captifs aux consulats européens installés dans cette ville .

Avec le déclin du commerce transsaharien et la ruine d’Essaouira comme port international à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, Iligh cessa d’être un centre de commerce international. Ceci porta atteinte à la communauté juive locale dont les relations avec le monde extérieur s’amenuisèrent. Cette situation s’aggrava davantage encore pendant la période coloniale et jusqu’à la seconde Guerre mondiale. Après la guerre, l’Alliance commença à développer son réseau des « écoles de bled «. Dans l’optique de ses dirigeants, cette expansion à l’intérieur du « vrai bled « devait englober les « villages isolés des vallées de l’Atlas, du grand Sud et des oasis présahariennes «. C’est donc vers la fin du Protectorat français qu’Iligh devait attirer l’attention de l’Alliance qui y créa sa première école en 1954 [61], aussitôt fermée avec le départ de la communauté quelques années plus tard. Pour marquer l’ouverture de l’école, on tourna un film : « Ils seront des hommes «. Lors de la projection du film, Jules Brunschvig, le vice-président de l’Alliance, proclama : « l’École tirera ces populations de leur misère «. Un délégué de l’Alliance, en visite à Iligh, mentionna l’école comme « ’héroïne si l’on peut dire, du récent film de l’Alliance, et qui le mérite si bien «.

Toutefois, après l’indépendance du Maroc, l’idée de perpétuer les communautés juives des petits mellah du Sud marocain fut rapidement abandonnée, les dirigeants du judaïsme marocain ne pouvant faire grand-chose pour relever ces 29

communautés rurales du Sud, pensant que celles-ci seraient mieux en Israël. « J’ai vidé les mellah «, me dit un membre important de la communauté en 1981.

Iligh était considérée comme éloignée du monde civilisé tant par les Juifs urbains que par l’Alliance. Sa communauté qui s’installa en Israël, entre la fin des années 1950 et le début des années 1960, n’était pas aussi éloignée du monde juif, comme les hommes de l’Alliance se l’imaginaient. Mais avant leur départ, les Juifs d’lligh ont enterré dans la vieille synagogue de leur localité une Geniza que j’ai fouillée en 1981. Malheureusement, presque tout son contenu était en décomposition à cause de l’humidité du sol.

Il en restait quelques fragments datant de la période précédant le départ des Juifs.

Des textes religieux, des livres de prières ainsi que des fragments de lettres et de livres de comptes en judéo-arabe. Certains fragments révélaient que quelques livres de prières en usage à lligh avaient été publiés en Pologne. Contrairement à l’idée prévalant en Israël, selon laquelle les Juifs de cette contrée étaient totalement ignorants du sionisme politique, la Geniza d’lligh nous a apporté la preuve de la diffusion de textes hébreux modernes et de pamphlets sionistes.

La recherche sur les Juifs vivant parmi les Berbères reste encore à faire et nous sommes conscients des lacunes qui restent à combler. Ce que j’ai essayé de montrer dans cette étude est que notre savoir sur les Juifs ruraux du Maroc reste largement tributaire des stéréotypes sur le Juif berbère, stéréotypes acceptés aussi bien par le colonisateur et que par les colonisés – reflétant les divisions internes existant au sein des communautés juives du Maroc sous le protectorat.

Ces divisions ont été entretenues en Israël du fait de la pérennité des mythes concernant les Juifs berbères.

Source :prof-theme.blogspot.com

Au Coeur de la Communauté juive de Marseille/Provence

Vivre avec son temps Quand les non Juifs préparent le Machia’h Par Rav Chalom Bar-Chechet 25 Sivan, 1er Yortzeit du Rav Morde’hai Elyahou z’’al Noblesse oblige, quelques mots de souvenir et respect pour un géant de la Thora!

Ce grand homme, qui occupa la dignité de « Richon LéTsion» (Grand Rabbin d’Israël), naquit à Yérouchalaïm en Adar 5689 (1929), et son père était le célèbre Rabbi Salomon Eliahou z”l, un grand kabbaliste, auteur de l’ouvrage « Kérem Chlomoh», qui quitta ce monde alors que son fils avait onze ans. Ce dernier grandit dans une pauvreté extrême, ce qui ne l’empêcha pas d’étudier jour et nuit la Torah, en fréquentant assidûment les cours donnés par les célèbres sages de Yérouchalaïm , Rabbi Ezra Attia et Rabbi Tsédaka ‘Houtsin z”l. Il apprit la « Dayanouth» (la pratique des lois) dans le cadre du Tribunal Rabbinique de Beer Sheva, puis servit à Yérouchalaïm avant d’être nommé au grand Beth Din de cette ville.

C’est en Nissan 5743 (1983) qu’il fut élu Grand Rabbin d’Israël, poste qu’il occupa pendant dix ans, et dans lequel il apparut comme une éminence dans toutes les parties de la Torah.

Il s’occupa également de diffuser la Torah, non seulement dans sa propre communauté, mais également dans tout le pays d’Israël, et dans le monde entier à l’occasion de ses voyages. Il rédigea l’ouvrage « Darkei Tahara», sur les lois de pureté familiale et les questions touchant aux rapports du couple juif, ainsi que d’autres ouvrages de Halakha, et il réunit de nombreuses réponses

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qu’il avait donné, dans un livret intitulé « Piskei Batei HaDin Harabani ».

Le public ne se trompait pas lorsqu’il assiègeait journellement sa demeure, pour recevoir des réponses et des solutions à ses problèmes les plus ardus. Quant au Rav, il répondait à tous avec joie et avec une bonne humeur permanente, rayonnant d’amour du prochain. Il encourageait ses visiteurs à progresser dans l’étude de la Torah, à faire Téchouvah, et à se préparer à la venue du Machia’h.

La venue du Machia’h n’est pas une «affaire» exclusivement juive. Certes, chaque Juif, par la pratique des Mitsvot et par l’étude de la Torah, prépare son avènement mais les non-Juifs y participent aussi. Les moyens sont différents mais l’objectif à atteindre est le même.

La venue du Machia’h ne sera pas un événement qui ne touchera que le peuple juif. Le monde entier en connaîtra les effets dans la mesure où le Machia’h révélera à toutes les créatures l’existence de D.ieu à travers chaque chose. Mais cette révélation ne sera pas subite. Elle sera précédée d’une préparation qui devra faire «accoucher» le Machia’h. Quand le texte nous dit que Yaakov et Essav se séparèrent c’est pour nous apprendre, entre autres, que le peuple Juif (Yaakov) et les non juifs (Essav) prendront respectivement une voie différente pour aboutir à l’époque messianique.

L’un des traits essentiels qui caractérisera cette époque est la faculté pour tout homme de voir D.ieu «la gloire de D.ieu se révélera et toutes les créatures ensemble en seront témoins…». Il est important de préciser que cette perception ne sera pas seulement spirituelle. Elle sera aussi (et surtout) d’ordre physique et touchera toute la création. C’est le sens des mots «en seront témoins». Mais un second détail du verset retient notre attention : c’est la précision des mots «la gloire de D.ieu se révélera». La gloire de D.ieu, c’est Son unité. Le Machia’h apportera aux hommes la conscience que D.ieu règne sur le monde entier dans le détail comme dans la généralité.

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Or, la science aujourd’hui et les techniques modernes nous préparent déjà à cette idée. Avant les grandes découvertes du 15ème et 16ème siècle, l’homme n’avait comme perspectives géographiques que les portes de sa ville ou de son village. Il savait qu’au delà de sa campagne ou de sa région d’autres hommes existaient mais c’était déjà pour lui un autre monde. Aujourd’hui, en réduisant les distances, les peuples ont pris conscience qu’un destin commun les unissait et qu’ils vivaient dans un même univers. Ils sont donc prêts à accepter le concept de l’unité de D.ieu, puisqu’il est déjà réalisé à l’échelle humaine.

Mais bien plus encore, la science réalise lentement ce que nous enseignement les Pirké Avot: «… un oeil voit et une oreille entend…». La radio, le téléphone et la diffusion de l’image ont ancré chez l’homme l’idée de proximité des êtres humains entre eux. Un simple cadrant rapproche en quelques secondes des hommes séparés par des milliers de kilomètres et tout, peut être ainsi vu et entendu. Cette faculté extraordinaire prédispose donc l’humanité à accepter le fait qu’un oeil et une oreille au dessus de nous connaissent tous nos faits et gestes !

Cette préparation des non juifs, à la venue du Machia’h est certes inconsciente chez eux mais elle permettra au moins de ne pas vivre le développement messianique comme l’effet d’un choc.

Quant au peuple juif, il ne doit pas rester étranger au bouleversement scientifique de ce siècle, mais doit au contraire tirer profit de la science pour répandre avec plus de force et d’efficacité le judaïsme à travers le monde et sensibiliser les Juifs encore loin de la connaissance de D.ieu.

Car comme nous le rappelle la dernière Michna des Pirké Avot, tout ce que D.ieu a créé dans le monde, il ne l’a fait que pour Sa gloire. Ce qui signifie pour nous que l’ordinateur, la radio, le téléphone n’ont été créés que dans l’intérêt du Judaïsme. Ils servent bien évidemment un but profane mais secondaire par rapport à la raison de leur création ; Les utiliser pour propager la Torah c’est déjà permettre à D.ieu de pouvoir résider dans le monde avant l’ère messianique.

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Coeur de com ...

analyse du mois

Analyse de Madame le Consul Général d’Israël, Simona Frankel Par Isabelle AZEROUAL Mission accomplie pour Simona Frankel, Consul Général d’Israel à Marseille !

A quelques jours de son retour en Israel, Madame le Consul dresse son bilan d’actions à Marseille et dans la région, ses joies, ses réussites, son sentiment sur cette communauté Juive de Marseille pas tout à fait comme les autres ; et bien-sûr son regard sur l’actualité Internationale. Una analyse pertinente présentée lors de sa dernière allocution à l’occasion du 63ème anniversaire de l’Etat d’Israël : Ces quatre années à vos côtés se sont révélées si riches de rencontres, d’échanges et d’amitiés qu’elles me semblent, avec le recul, s’être écoulées en un instant. Comme disait Benjamin Disraeli, ce ne sont pas les minutes qui comptent : chaque moment est un jour entier. Je dois vous dire que ce fut un honneur de travailler avec chacun d’entre vous. Qu’il s’agisse des autorités politiques, du tissu économique et culturel de tout le sud de la France, du monde associatif ou de la communauté juive, je suis fière du travail que nous avons accompli ensemble. Je dois aussi vous avouer que je me suis profondément attachée à Marseille bien sûr, mais aussi au Sud tout entier, et à la France. Cet attachement, vous ne m’en voudrez pas de l’emporter avec moi en Israël.

Il dépasse le cadre de mes attributions de diplomate, mais il y est bien évidemment lié : J’ai été et je resterai toujours, je le sais, un témoin privilégié de l’extraordinaire amitié qui unit Israël et la France. Une amitié à laquelle j’ai eu le bonheur d’apporter ma contribution, à l’occasion des célébrations du 60ème anniversaire de l’État d’Israël, ainsi que de celles des 100 ans de Tel Aviv.

Je veux remercier Monsieur le Maire

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de Marseille, Jean-Claude Gaudin, ainsi que toute l’équipe municipale, pour la délégation de grande envergure qui s’est rendue avec lui en Israël au mois de mars. Avec près de cent participants, parmi lesquels des acteurs majeurs de la scène économique, scientifique et culturelle marseillaise, l’objectif de cette initiative était de dépasser le cadre politique et de poser les jalons d’une coopération profonde et durable entre Marseille et Israël. Ceux qui, comme moi, ont eu le privilège de participer à ce voyage peuvent en attester : cet objectif a été brillamment atteint. Il me faut également remercier Messieurs Michel Vauzelle et Jean-Noël Guérini, et à travers eux la région PACA et le département des Bouches-du-Rhône, pour leur investissement constant auprès d’Israël et leur mobilisation dès les premiers instants de la tragédie qui a frappé le Mont Carmel au moment des célébrations de Hanouka, en décembre dernier. Cette mobilisation n’était pas seulement une expression de soutien et de fraternité : face à la situation de crise, elle s’est révélée indispensable sur le terrain. Nous ne l’oublierons pas.

BILAN D’ACTIONS MENEES DANS LA REGION Encourager les échanges, consolider les liens, faire fructifier cette amitié

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entre Israël et la France : tel fut le but constant de ma mission ici. Dans cette optique, le travail politique est naturellement indispensable, mais il ne saurait suffire : il est impératif d’œuvrer également en faveur du rapprochement économique et culturel entre nos deux pays, parce que c’est par ces deux biais — les échanges commerciaux et intellectuels — que se forment et se renforcent les amitiés entre les peuples. Afin de mener cette mission à bien, je me suis employée à renforcer notre équipe ici à Marseille.

J’ai notamment décidé d’initier, avec le soutien de notre Ministère des affaires étrangères, le département économique du Consulat général, afin de tisser un réseau de liens toujours plus denses entre Israël et tout le sud de la France. Aujourd’hui, notre département économique est l’interlocuteur de prédilection pour toutes les entreprises qui souhaitent participer à ce réseau. Le Forum mondial de l’eau, organisé à Marseille en 2012, sera l’occasion d’en mesurer la réussite. En matière culturelle, notre action est plus ancienne, mais pas moins couronnée de succès. Nous avons fait venir le cinéma israélien dans tous les festivals du sud de la France. Nous avons installé durablement Israël parmi les participants majeurs du Festival de danse de Montpellier, l’un des plus importants au monde. Tout cela, et tant

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Coeur de com ... d’autres réussites, nous a permis de poser des bases solides à l’implication israélienne dans le cadre de MarseilleProvence capitale de la culture 2013.

PRESENCE SUR LE TERRAIN COMMUNAUTAIRE, RELATIONS AVEC LES PRINCIPALES RELATIONS COMMUNAUTAIRES L’amitié entre Israël et la France s’exprime aussi, au quotidien, par l’action de la communauté juive.

Chers amis de diaspora, je veux vous dire que nous reconnaissons la valeur de votre travail et la richesse de vos initiatives en faveur des liens entre nos deux pays. J’ai eu le plaisir, au cours de mes quatre années de mandat ici, d’entretenir d’excellentes relations avec Monsieur le Grand rabbin de Marseille, avec le Consistoire, avec le CRIF ainsi qu’avec le Fonds social juif unifié.

Je tiens à remercier chacun des membres de ces institutions, tant toutes ont su, le moment venu, m’épauler et m’offrir leur aide pour consolider les relations entre nos deux pays.

REGARD SUR L’ACTUALITE INTERNATIONALE Naturellement, notre action au plan local s’inscrit dans un cadre global — celui d’un monde en pleine mutation.

Comme la France, Israël suit attentivement chacune des convulsions qui animent actuellement le monde arabomusulman.

Chacun en est convaincu : la période que nous vivons est une période historique. Mais l’incertitude demeure : le Moyen-Orient de 2011 est-il l’Europe de 1989, prête à voir tomber le mur de Berlin et à voir fleurir la liberté et la démocratie ?ou bien l’Iran de 1979, quand les espoirs de libération furent écrasés par l’intégrisme et le totalitarisme ?Ou bien est-ce tout autre chose encore ?Une chose est sûre : la série de révoltes qui secouent les autocraties du Moyen-Orient n’a pas démarré en Tunisie au mois de janvier dernier, mais à Téhéran il y a un an et demi. À l’époque déjà, un peuple oppressé par un régime brutal et tyrannique est descendu dans la rue pour demander justice. À l’époque déjà, les nouveaux médias ont joué un rôle majeur dans la propagation de l’information .Le vent de la révolte a ensuite soufflé sur la Tunisie, puis sur l’Égypte puis vinrent le Yémen, Bahreïn, la Libye, et maintenant la Syrie.

Ce vent soufflera-t-il assez fort pour installer la démocratie et le pluralisme dans tous les pays où il passe

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? Nous l’espérons, parce que nous croyons en la démocratie et qu’elle est le meilleur facteur de stabilité qui soit, mais nous ne le savons pas. Ce que nous savons, en revanche, c’est que tout a commencé à Téhéran.

Nous devons donc tout faire pour cimenter notre paix avec l’Égypte et avec la Jordanie, et lutter contre l’influence iranienne dans la région. Ceci étant posé, nous devons avancer en direction d’une paix juste et durable avec les Palestiniens. Mais ici encore, l’actualité récente est source d’incertitudes. L’accord entre le Hamas et le Fatah pose clairement la question de la direction dans laquelle les Palestiniens souhaitent s’engager pour l’avenir : celle de la démocratie et de la paix ou bien celle du fanatisme et de la confrontation ?

Face à cette incertitude, le premier souci d’Israël doit demeurer, comme tout État souverain, d’assurer la sécurité de son peuple.

IMAGE D’ISRAEL A TRAVERS LE MONDE Mais Israël n’est pas un pays replié sur lui-même, loin s’en faut. L’année dernière, nous avons envoyé une délégation de près de 250 sauveteurs au secours d’Haïti. Cette année, les yeux du monde entier se sont tournés vers la triple catastrophe japonaise, avec un séisme, suivi d’un tsunami, suivi du risque nucléaire — et Israël n’a pas hésité à apporter une aide massive sur place.

Ainsi va le monde : des sauveteurs du monde entier se sont précipités à nos côtés lorsque nous avons connu le drame de l’incendie du Mont Carmel, et à présent c’est à notre tour de prêter main forte au peuple japonais. À ce propos, permettez-moi de remercier à nouveau le président de la région PACA, Michel Vauzelle, qui n’a pas hésité à se rendre personnellement aux côtés du Maire de Haïfa.

N’en déplaise à ceux qui cherchent à attaquer sa légitimité en tant qu’État, Israël tient aujourd’hui toute sa place dans le concert des nations. À ce sujet, il est frappant de constater à quel point les événements récents, qu’il s’agisse des soulèvements au Moyen-Orient, de la catastrophe japonaise ou même encore des événements en Afrique, font apparaître l’antisionisme que certains portent en bandoulière pour ce qu’il est vraiment : une triste obsession qui confine hélas à la haine et au rejet de l’autre. La nouvelle tentative de flottille venue d’Europe nous le confirme : derrière l’anti33

analyse du mois

sionisme, il n’y a souvent rien d’autre qu’une haine viscérale que les Juifs connaissent depuis très longtemps, et qui porte le nom d’antisémitisme.

Derrière les discours pseudo-humanistes, la détestation du Juif ; derrière les soi-disant campagnes de sanctions, la volonté de voir Israël perdre son droit à exister comme État des Juifs sur la terre de leurs ancêtres.

Mais ce combat, qui n’est jamais que la prolongation de celui qui nous a menés à l’indépendance il y a 63 ans, nous sommes en train de le remporter. J’en veux pour preuve les récentes déclarations de Richard Goldstone, auteur du rapport du même nom, qui avoue aujourd’hui qu’à ses yeux Israël n’est coupable d’aucun crime de guerre à l’égard des Palestiniens.

Lentement mais sûrement, la vérité l’emporte sur la désinformation, comme le savoir sur l’ignorance.

J’en veux également pour preuve, l’ampleur et la richesse des actions que nous sommes parvenus à entreprendre ensemble pendant ces quatre dernières années. À force d’ouverture, de contact et d’échanges, le vrai visage d’Israël se fait jour : celui d’une démocratie pluraliste et libérale, abritant une société avancée et multiculturelle.

Voilà la véritable richesse d’Israël, qui est aussi celle de la France, elle doit nous donner confiance en l’avenir, malgré les incertitudes et malgré les soubresauts de l’actualité.

Parce que cette richesse est avant tout une promesse : promesse de développement économique, promesse de foisonnement culturel et intellectuel, promesse de progrès humain également ; et donc promesse de paix. J’aimerais profiter de ce moment privilégié pour remercier publiquement l’équipe qui a travaillé à mes côtés lors de ces quatre années passées à Marseille.

Je rentre en Israël, mais eux restent ici ; ils assurent la continuité de l’action du Consulat général. Il me faut remercier en priorité Corinne Lévy, Eyal Librati, Maria Da Cruz et Shirly Bahloul, sans qui je n’aurais pu mener à bien ma mission durant ces quatre années.Un grand merci également, à Israela Peri-Probstein, notre Consul en charge des services. Behatslaha à Barnea Hassid, futur consul général d’Israël à compter du mois d’Août.

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Coeur de com TRAGEDIE FOGEL : DE LA DOULEUR A LA RECONSTRUCTION par Isabelle AZEROUAL « Savoir que la vie triomphe toujours, que le peuple d’Israël est vivant, fort et déterminé à faire triompher le bien sur le mal ! » Pétri de douleur, le rav ben Ichay, père de Ruth Fogel sauvagement assassinée avec son mari et trois de leurs six enfants pendant la nuit de Chabbat à Itamar il y a trois mois, est venu délivrer un impressionnant message d’espoir à toute la communauté juive de Marseille, réunie pour l’occasion à la synagogue Breteuil, encore sous le choc et littéralement saisie par la plus vive des émotions. « Il n’y pas une seule famille en Israël, un seul juif partout dans le monde qui n’ait été frappé par la douleur lorsqu’il a appris cette tragédie » s’est exclamé le ministre israélien de l’intérieur Elie Ichaï : «J’étais présent à l’enterrement des cinq membres de la famille Fogel ainsi que pendant les sept jours de deuil et ces moments seront gravés pour l’éternité(…) Par sa grandeur, sa foi et sa connaissance de la torah, le rav Ben Ichaï représente un exemple pour nous tous, alors qu’aucun de nous n’a payé un prix aussi cher dans sa propre famille, il est toujours là, debout, pour aider et soutenir le peuple d’Israël (…)Or, servir le peuple juif est la mission la plus noble, sans penser à son propre intérêt, contrairement à l’attitude des 12 explorateurs qui n’ont pas pensé à ce qui était important pour le peuple d’Israël mais pour eux(…)

Aujourd’hui, plus que jamais, notre peuple est fort, notre état est fort et nous battrons tous nos ennemis. » a-t-il conclu sous un tonnerre d’applaudissements avant de rappeler le message du rav Ovadia Yossef présent il y a quelques années dans cette même synagogue : « Gardez votre unité et votre attachement au judaïsme. Renforcez- vous dans la pratique des mitsvots et l’étude de la torah, c’est le plus grand cadeau. » « Tout cela servira aussi pour l’élévation des néchamot de la famille Fogel ».

UNE LECON DE COURAGE ET DE FOI A son tour, le grand rabbin Ohanna a rendu un hommage vibrant au courage du rav Ben Ichaï : « Vous nous donnez une leçon par votre émounah. Voir la main de D.ieu, savoir que c’est Lui qui dirige y compris dans le pire des ténèbres car une lumière peut attendre au bout du tunnel. » Avant de

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s’indigner avec force : « Comment peut-on reprocher à des juifs de vouloir judaïser la Judée ? Où voulez-vous qu’ils aillent ? » La réponse cinglante fut apportée par une jeune fille d’Itamar : « A moins de devenir fou il faut continuer à vivre, à vivre ici ! » Hayouta Asheri, 17 ans, témoigne : « Je suis née et ai grandi à Itamar. Mon frère a été victime d’un attentat il y a plusieurs années. Notre petit village a été très touché par le terrorisme mais je m’y sens en famille entouré de gens qui comprennent tout ce que je vis et ressens. Nous sommes une grande famille et le Bné Akiva a une grande place dans notre quotidien.

Sans lui ce serait insurmontable. » Venus apporter leur soutien et expliquer l’indispensable combat qu’ils mènent auprès de la jeunesse israélienne et juive de France, ces jeunes du Bné Akiva ont ému une fois de plus l’assemblée par leur fraîcheur, leur optimisme et détermination. C’est la première fois de leur vie qu’ils sortaient d’Israël et venaient en France, fiers de pouvoir renforcer ces liens mutuels avec une jeunesse qui certes ne partage pas le même quotidien mais en son for intérieur le même destin.

« NOUS SOMMES UN PEUPLE FORT ! » Le père de Ruth Fogel, le rav Ben Ichay a alors conclu cette soirée : « C’est avec difficulté et nécessité que j’ai accepté de venir trois mois après ce drame, et laissé ma famille pour vous rencontrer. Nombreux sentent le besoin de nous rejoindre et prouver par leur seule présence que nous appartenons à une même famille…Elie Ichai, ministre de l’intérieur, est devenu un ami, les autorités, les grands rabbins, présidents de communauté, comme ici Bruno Benjamin, nous prouvent combien le peuple d’Israël est un, au-delà des frontières. C’est au « Am Israël Haï » qu’il faut laisser les plus grands applaudissements. Seul capable de dissiper toutes les ténèbres. Il faut toujours être fier d’appartenir à ce peuple…

Quand cette épreuve nous a atteints, on a compris que notre tour était venu. D.ieu

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nous interpelle afin d’être plus forts et aider les autres à se renforcer. Ces mots font désormais partie de notre quotidien.

Nos enfants ont toujours habité là où ils ont senti que la terre avait besoin d’eux.

Le soir de ce chabbat, paracha Vahikra, ils revenaient de la synagogue et avaient revêtu leurs plus beaux habits pour aller à la rencontre de « la reine chabbat ».

Quelques années auparavant lorsqu’ils avaient dû quitter le Goush katif , ils avaient écrit sur le mur de leur maison ces versets de « Lekha dodi » : « Hite na’ari, mé’afar qoumi » « Secoue ta poussière, lève-toi ! » Aujourd’hui nous pensons que nous devons porter ce message. La poussière de l’exil se lève, le peuple juif rejoint son pays, celui de ses ancêtres. On n’a jamais le droit de se laisser abattre, de tomber sans se relever. Bien-sûr nous avons trébuché quand cela est arrivé mais nous avons compris qu’ils avaient besoin de nous, que c’était maintenant à nous de nous secouer.

Après avoir manifesté notre douleur et reçu un profond soutien, nous devons dire haut et clair que nous sommes un peuple fort. Savoir que la vie triomphe. Qu’il s’agit de quelque chose que l’on ne peut ni couper ni arrêter. Parce que nous sommes tous une seule et même personne, comme me l’a rappelé quelqu’un venu nous soutenir, alors la foi que vous avez va devenir aussi notre foi. C’est cela la force invincible du peuple d’Israël, car elle ne dépend pas de lui mais de Celui qui l’a fait venir sur terre. C’est une force de vie. Nos enfants ont fait le sacrifice de leur vie, puisse ce messirout nefech servir à quelque chose.

Nous vous invitons tous à faire partie de cette histoire même si parfois elle s’écrit avec des lettres… difficiles. A nous de faire triompher le bien sur le mal. » Pour soutenir les différents projets à la mémoire de la famille Fogel : Cellule de soutien psychologique, amélioration des installations, bibliothèques et centre de ressources pédagogiques, fons de bourses vacances, échange France/Israël, bénévolat en Israël, séminaires de formation leadership.

Adressez vos dons à l’ordre d’Itamar au Bné Akiva de France : 12 rue de lorraine.

75019 Paris. Tel : 01 42 40 13 44 www. bneakiva.net ou au Bné Akiva d’Israël : Hazanowicz Street 1 Jérusalem. Tel : 02 569 31 11 www.bneiakiva.co.il

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Coeur de com BEYA’HAD : UNE SOIREE POUR DIRE MERCI A TOUS LES BENEVOLES Par Isabelle AZEROUAL Désormais implantée dans le paysage associatif juif de Marseille, l’organisation Beya’had apporte plus que jamais amitié, sourire et chaleur aux enfants de notre communauté ayant des besoins spécifiques.

Une organisation qui vise aussi à renforcer chez les adolescents bénévoles les notions de responsabilité, solidarité, confiance en soi et amour du prochain.

Ce soir- là à l’Espace Damyel, ce sont 35

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jeunes et dynamiques bénévoles qui ont été mis à l’honneur pour leur dévouement par l’ensemble des participants. En effet, près de 200 personnes ont pu assister à cette soirée du cœur. Parmi elles, les enfants aidés et leurs parents ainsi que différentes personnalités publiques et institutionnelles dont Clément Yana, président du Casim, Daniel Sperling, adjoint au maire, Eli Benarroch, président FSJU et Directeur de Yavné, Haggai Sobol, professeur de médecine et président du centre FLEG, Mme Keiserman, présidente Handicap Amitiés Culture, Jean-Jacques Zenou, directeur de Radio JM et de nombreux rabbanim

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dont le grand rabbin de Marseille, le rav Ohanna, tous sensibilisés par cette formidable chaîne de solidarité.

L’objectif à présent est de multiplier par trois le nombre de volontaires afin d’aider le maximum d’enfants dans le besoin.

Si vous voulez faire partie de la cuvée 2012 des bénévoles au grand cœur ou si vous avez un enfant qui a besoin d’être aidé : un seul numéro, n’hésitez pas à appeler le Rav Rosenthal au 07 61 20 80 13 chabadcg@gmail. com

Au Coeur de la Communauté juive de Marseille/Provence

Coeur de com LA SOIRÉE DU CRIF MARSEILLE - PROVENCE, l’évènement incontournable de l’année Par le Pr Hagay SOBOL Le 30 juin avait lieu le traditionnel repas du Crif, rendez-vous incontournable, où la Présidente Michèle Teboul a invité au dialogue républicain au nom de la Communauté Juive toutes les composantes de la région.

Cette soirée a été mémorable à plus d’un titre. Tout d’abord l’ambiance très conviviale et l’allégement des discours qui a permis des échanges féconds entre les très nombreux participants.

Ensuite par les personnalités qui se sont déplacées pour nous honorer de leur présence, le Ministre de l’intérieur Claude Guéant qui est aussi le Ministre des cultes, son Excellence Yossi Gal le nouvel

ambassadeur d’Israël à Paris dont c’était l’une des toutes premières apparitions, le Député UMP Claude Goasguen et le Président national du Crif Richard Prasquier. A leur côté, nous avons eu la joie d’accueillir des personnes reconnues pour leur attachement à notre Communauté : le Préfet de Région Mr Parant, le Sénateur Maire Jean-Claude Gaudin, le Président de la Région PACA Michel Vauzelle, Le Sénateur et Président du Conseil Général des Bouche du Rhône Jean-Noël Guerini, et Eugène Caselli le Président de Marseille Provence Métropole pour ne citer qu’eux.

Mais surtout, c’est pour le contenu des messages qui nous ont été adressés qu’il fallait être là !

Comme un écho à l’article de Janick Dahan publié dans la Newslettre N°2 d’AVEC, le Ministre d’Etat a confirmé que dorénavant les fêtes de Pessah seraient inscrites dans le calendrier républicain afin

d’éviter que les examens tombent durant cette période et pénalisent les étudiants juifs. Puis, le nouvel ambassadeur a pris la parole pour faire une déclaration d’amitié à la France qui manifeste un soutien clair à la seule démocratie du proche orient.

Enfin, la reconnaissance pleine et entière d’otage français conférée à Guilad Shalit par Claude Goeguen lorsque lui fut remis la médaille du Crif. Et pendant toutes ces prises de parole, on pouvait voir en arrière plan la photo de Guilad. L’émotion était alors à son comble.

Ce soir là les invités avaient bien du mal à partir car les conversations amicales ne voulaient pas se finir. Après cette soirée, nous pouvons être satisfait et se dire que même si des évènements graves se profilent à l’horizon le dialogue est toujours possible entres personnes de bonne volonté.

LE VOLONTARIAT CIVIL POUR ISRAEL : Des vacances engagées ! par Isabelle AZEROUAL

15 jeunes marseillais de 16 à 18 ans, garçons et filles se sont envolés de Marignane avec el al pour un volontariat en Israël pour une période allant du 10 au 29 juillet 2011. A leurs côtés, Madame le consul Israëla Peri Probstein et le responsable Upi Sar El de Marseille

Albert Abrami ainsi que les parents, amis et anciens volontaires se sont donc retrouvés sur l’aire d’enregistrement de la compagnie El Al pour leur souhaiter un bon voyage. Un bel acte de militantisme pour ces jeunes qui donnent un mois de leur vacances afin d’épargner à l’état d’Israël l’appel de réservistes. L’opération a un coût, environ 1000 euros par personne tout compris, le Casim a donc participé par le biais du programme « colonies de vacances » pour permettre à ces jeunes de bénéficier d’une aide. « J’espère pouvoir convaincre d’autres partenaires, comme le Fond Social, le Crif, le consistoire afin de développer le volontariat pour Israël au départ de Marseille, confie Albert Abrami, pour l’heure une étroite collaboration entre l’agence juive, le consulat et l’antenne UPI Sarel de Marseille portée par l’association AVEC ont permis le bon déroulement de

Israël : comment s’en faire une idée, objectivement ?

MAZAL TOV à Mr PAUL FITOUSSI,

En participant tout simplement au voyage organisé au départ de Marseille par la loge B’nai Brith* HARMONIE : du 9 au 21 novembre 2011. Ce voyage s’inscrit dans un sprit de fidélité à nos valeurs fraternelles et d’ouverture.

Il a été conçu pour permettre aux participants de se forger une opinion objective des réalités israéliennes par rapport à la représentation, souvent tendancieuse, qu’en donnent les médias. Avec toute la convivialité et le plaisir de la découverte ou de la redécouverte, nous avons construit un programme particulièrement intéressant et varié, dont vous trouverez, en annexe, le détail. Rejoignez-nous ! Faites le connaître à vos amis, à vos proches, n’hésitez pas à en parler à vos connaissances de toutes confessions !

Infos : 04 91 49 79 34 ; 06 82 39 89 36 nicolemourjanpartouche@hotmail.fr

M. Paul FITOUSSI, Adjoint à la Direction de l’école YAVNE, et directeur de la revue « Le peuple » quitte ses fonctions et devient Directeur de l’école LUCIEN DE HIRSCH à Paris, une des écoles juives les plus prestigieuses de France.

C’est avec fierté et émotion que les parents d’élèves de l’école YAVNE et l’équipe de la rédaction de LEV HAIR Mag, lui souhaitent ainsi qu’à son épouse un grand « MAZAL TOV ! ».

Tous nos vœux de réussite l’accompagnent !

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l’opération. Au total, 420 français seront présents en Israël tout au long de l’été dans les bases de Tsahal. Il est toujours possible de s’inscrire pour un départ en Août.

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Au Coeur de la Communauté juive de Marseille/Provence

Coeur de com CERTIFICAT DE JUDAICITE : DE LA GUERRE DES MAILS A LA PAIX DES BRAVES ?

Par Isabelle AZEROUAL Jamais une demande de justificatif n’aura déclenché autant de polémique au sein de la communauté juive de Marseille.

Alors que personne ne conteste le fait que seules les personnes de confession juive puissent adhérer au Consistoire Israélite de Marseille, l’institution qui gère le culte a dans un premier temps décidé de demander un certificat de judaïcité à tous ses adhérents sous peine de refuser leur inscription et participation à l’assemblée générale du 11 Juillet.

Il n’en fallait pas plus pour déclencher une levée de boucliers. A coups de mails, communiqués, photos de presse, interventions médiatisées, on accuse les uns de vouloir « épurer » une liste dans un but strictement électoral, jugeant la mesure humiliante, de l’autre on crie à la manipulation, la haine et la division.

Comment prouver que l’on est juif si ce n’est à travers un justificatif tel que la kétouba, acte de mariage religieux, ou celle de ses parents, voire de ses grands parents ? Pourquoi doit-on prouver que l’on est de confession juive ? Pour se marier religieusement, surtout, bien que l’on puisse être amené à se justifier dans d’autres occasions comme la brith mila d’un enfant, sa bar mitsva, son inscription dans une école juive, dans le cadre du retour en Israël, et lors d’un enterrement dans le carré israélite d’un cimetière. Autant d’occasions où cette simple formalité sera nécessaire et à elle seule garante de la pérennité du peuple juif, au regard

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de la descendance et transmission du judaïsme qui passe comme chacun sait par le fait d’être né de mère juive ou de s’être converti selon la loi juive.

Jamais un tel document « religieux » n’avait été demandé à personne pour adhérer au consistoire. Jusqu’à présent une attestation sur l’honneur suffisait, et vu le peu d’adhérents que l’institution a rassemblé pendant des années, environ 1200 tous connus de longue date, il n’y avait pas péril en la demeure.

Désormais, fort de ses 6500 adhérents plus difficiles à gérer et à contrôler, le consistoire semble avoir pris peur après avoir reçu la lettre de remerciement d’un évangéliste pour son adhésion ! Il semblerait qu’une centaine de cas de la sorte soient passés entre les mailles de l’institution. Si bien que pour ne pas avoir à faire de discrimination entre ses différents membres, connus ou non connus, le consistoire a demandé un certificat de judaïcité à l’ensemble de ses adhérents.

SCANDALE OU MANIPULATION ?

Pour certains, ce fut un choc, une remise en question de leur judaïsme, pour d’autres une déclaration de guerre. « Je ne comprends pas cette polémique, s’est exclamé Bruno Benjamin vice-président du consistoire sur les ondes de Radio JM, tous ceux qui sont juifs pourront voter y compris ceux qui sont tatoués avec une queue de cheval !

Aujourd’hui on est incapable de dire si un « cohen » est juif ou non, la seule façon est de fournir des pièces justificatives.

Que celui qui n’a pas de pièce vienne et nous ferons les recherches pour lui.

Il ne s’agit pas de compliquer les choses ou de barrer la route à certains. On manipule les gens de notre communauté ! C’est inadmissible ! » Inadmissible pour Haggai Sobol, tête de liste de l’association AVEC d’avoir à justifier ses origines, ou celles de sa mère rescapée de la Shoah : « Recevoir un tel courrier, c’est une infamie. Il fallait « nettoyer la liste » avant les élections, une élection qui est toujours contestée. Aujourd’hui l’équipe en place voulait à travers cette mesure se refaire un fond électoral, passant de 6500 adhérents à 400 adhérents « en règle ». On ne pouvait 38

pas l’accepter. » Afin d’harmoniser les choses et calmer la tempête, le grand rabbin Ohanna et le Dayan Schmouel Melloul sont personnellement intervenus pour demander le retrait de l’obligation de fournir « un certificat de judaïcité » à tous ses anciens adhérents, dont 95% sont connus, quant aux nouveaux une enquête discrète permettra de déterminer si l’adhésion est possible ou non.

Ouf, on aimerait tant que les choses en restent là et qu’à l’avenir une véritable concertation puisse s’instaurer et guider nos dirigeants communautaires dans un réel esprit de paix. Charité bien ordonnée….

Rassemblement de la jeunesse Organisé par le Lev Club et A.V.E.C Le grand rassemblement de la Jeunesse a eu lieu pour la 4ème année consécutive et a obtenu un très grand succès.

Près de 300 jeunes de 25 à 40 ans, venus de toute la région, de Suisse, de Belgique, de Pa is se sont retrouvés pour leur MAZAL. L’émotion et la joie étaient au rendez-vous. Des remerciements ont été formulés par l’assistance aux organisateurs et aux participants.

Ils ont assisté à une conférence du Professeur Hagaï SOBOL sur l’actualité médicale ainsi qu’un cours de Thora de Monsieur le Grand Rabbin OUAKNIN, accompagné de son épouse, venus spécialement de JÉRUSALEM. Nous formulons nos souhaits les plus sincères aux nouveaux couples qui se sont formés lors de ce rassemblement et qui nous en sommes surs vont nous annoncer prochainement de très bonnes nouvelles.

Aider à renouer avec nos valeurs, à transmettre l’héritage de nos pères, à fonder un foyer, dans le respect des Mitsvot et de la Thora sont les objectifs que s’est fixée toute l’équipe dirigeante, animée par Monsieur Gérard GUIGUI et Monsieur Joseph SIAHOU. L’amour du prochain, l’aide aux personnes isolées éloignées de la communauté, sont de grands défis !

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Sionisme & actualités La vallée du Jourdain : une garantie de sécurité Par Haim Ouizmann militaire et civile dans la vallée du Jourdain s’avère primordiale. Salam Fayad, le Premier ministre de l’Autorité palestinienne, a déjà fait savoir que «la vallée du Jourdain appartient aux Palestiniens au même titre que la partie Est de Jérusalem».

« La frontière orientale d’Israël doit impérativement être le fleuve du Jourdain…»

Programme Ygal Alon Au moment même où Abou Mazen, le président de l’Autorité palestinienne, ne manque pas de pervertir l’Histoire en déclarant au journal New York times (17 mai 2011) (*1) que «peu de temps après (le Plan de Partage des Nations Unies en 1947), les forces sionistes expulsèrent les Arabes Palestiniens afin d’assurer une majorité juive décisive dans le futur Etat d’Israël, et alors, les armées arabes intervinrent.

La guerre et d’autres expulsions s’ensuivirent. En effet, ce sont les descendants de ces Palestiniens expulsés qui furent touchés et blessés par les forces israéliennes dimanche (15 mai) (*2) alors qu’ils tentaient d’exercer symboliquement leur droit de retour au sein de leur foyer familial».

La réaction du premier ministre Benyamin Netanyahou ne s’est pas faite attendre: «Il s’agit d’une altération grossière des faits historiques connus et répertoriés. Les Palestiniens sont ceux qui ont refusé le Plan de Partage de deux pays alors que le Yichouv (*3) l’accepta.

Les armées arabes avec le soutien des forces palestiniennes sont celles qui menèrent l’offensive contre l’Etat juif dans le but de l’anéantir. De tout cela, il n’y a aucune mention dans l’article» en question.

Benyamin Netanyahou conclut «que la direction palestinienne considère la création d’un Etat palestinien comme un moyen pour faire perdurer le conflit avec Israël au lieu d’y mettre fin». Le Premier ministre israélien, lors de son discours prononcé à la Knesset, un jour plus tôt, à l’occasion du «Jour de Herzl» (16 mai 2011), le visionnaire de l’Etat hébreu fait remarquer: «La racine du conflit fut et demeure le refus de reconnaître l’Etat juif.

Ce n’est point un conflit portant sur 1967 mais un conflit sur 1948, sur l’existence même de l’Etat d’Israël».

C’est dans ce contexte d’une menace permanente arabe persistant à nier le caractère juif de l’Etat d’Israël que le maintien d’une présence israélienne

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La Vallée du Jourdain: une frontière de défense nationale Le 8 Juin 1967, la Vallée du Jourdain est libérée. Les forces militaires israéliennes venues du Nord, du Sud et de l’Ouest remportent une victoire éclair sur celles de la Jordanie et de l’Irak. Le fleuve du Jourdain devient la frontière naturelle d’Israël. Le chiffre avancé à propos du nombre d’Arabes fuyant la vallée du Jourdain est estimé à 200 000. Avant 1967, la vallée du Jourdain sert essentiellement de base militaire à la Légion jordanienne qui n’a d’autre intention que de conquérir Israël. Lors de la Guerre d’Usure (19671970), l’Olp, basée en Jordanie, tente à maintes reprises d’infiltrer des groupes de terroristes qui, grâce au soutien de la population arabe de JudéeSamarie, ont pour mission de lancer des opérations suicides contre les citoyens juifs d’Israël. La Vallée du Jourdain est alors dénommée «Erets- Hamirdafim», «le pays des poursuites». En 1970, le roi ‘Hussein de Jordanie n’hésite point à réprimer sans la moindre pitié le soulèvement palestinien («Septembre Noir»- 12-27 septembre 1970; le nombre de morts du côté palestinien est de 3500 de source jordanienne), soulèvement qui tente, alors, d’ébranler la stabilité du petit royaume hachémite créé de toutes pièces par les Britanniques (24 avril 1950). Alors, l’organisation terroriste de l’Olp est chassée au Liban. La région recouvre progressivement un calme relatif et va, sous souveraineté israélienne, connaître un essor économique basé sur l’agriculture et l’industrie.

Le «Programme Alon» : une tentative de paix négociée Dès 1968, Ygal Alon, ministre du Gouvernement Levi Eshkol et affilié au parti A’hdout haAvoda initie une ambitieuse politique d’implantations visant à peupler la totalité de la vallée du Jourdain. Proposée à peine un mois après la Guerre des Six Jours, cette vision politique connue sous le nom de Programme Alon se donne deux priorités essentielles: d’une part établir une frontière sûre à l’Est d’Israël afin de contrer toute future éventualité d’offensive arabe au-delà de la frontière du Jourdain et d’autre part, constituer un bloc juif important le long de la vallée du Jourdain face à la présence arabe massive en Judée-Samarie (Partie Occidentale) que Ygal Alon ambitionne de voir autonome.

La vallée du Jourdain est donc conçue, selon Y. Alon, comme un corridor-tampon entre la Jordanie et l’entité autonome

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arabe en JudéeSamarie. Ce corridor connaît, entre les années 19681977, un rythme de développement considérable, particulièrement grâce aux efforts de la gauche israélienne. A partir de 1977, Menahem Begin tient enfin les rênes du pouvoir. Le Goush Emounim (Bloc de la Foi), prônant l’idée du Grand Israël, se rallie politiquement au Likoud. Le Goush Emounim va œuvrer grandement pour renforcer la Judée-Samarie au détriment de la Vallée du Jourdain.

Ygal Alon rêvait d’un compromis territorial qui, par le traçage de frontières définitives, mettrait un terme au conflit israélopalestinien.

Durant toutes ces années, l’importance de la souve-raineté d’Israël dans la Vallée du Jourdain obtient le con-sensus en Israël et ne suscite guère de conflits politiques intérieurs.

A la suite des Accords d’Oslo (1993) ce consensus, vieux de 28 ans, est brisé, remettant en question le droit légitime d’Israël à y imposer sa souveraineté.

En 1997, la presse israélienne révèle un «Plan secret» selon lequel le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou aurait cherché une solution calquée sur l’initiative du programme Alon, à savoir transmettre à l’Autorité palestinienne pas moins de 40% de la «Rive occidentale», tandis que le corridor initial reliant la Judée-Samarie à la Jordanie resterait sous contrôle israélien.

Cette région, vitale pour la sécurité d’Israël, ne doit aucunement passer aux mains sanglantes de l’Autorité palestinienne qui, selon toute vraisemblance, tentera, après la déclaration unilatérale d’un Etat palestinien aux Nations Unies en septembre prochain, de relancer l’Intifada en qualifiant celle-ci de mouvement populaire révolutionnaire sur l’exemple du mouvement de libération engagé dans le monde arabe.

La Vallée du Jourdain constitue donc aussi bien sur le plan intérieur qu’extérieur une garantie de sécurité pour l’Etat d’Israël et sa population.

Références ( * 1 ) h t t p : / / w w w . n y t i m e s . c o m / 2 0 11 / 0 5 / 1 7 / opinion/17abbas.html?ref=opinion (*2) Abou Mazen fait allusion à la vague d’émeutiers arabes qui, à l’occasion de la journée de la «Nakba» brisent à partir de la Syrie et du Liban, la barrière de sécurité commune à Israël (dimanche 15 mai, date fondatrice de l’Etat hébreu). Cette véritable provocation préméditée vise avant tout à délégitimer Israël face aux Nations. (*3) Hayishouv Hayehoudi bèEretS Israël: « l’implantation juive en Erets Israël » désigne l’ensemble des Juifs présents en Palestine avant la création de l’État d’Israël.

L’Ancien Yichouv constitue l’ensemble des Juifs présents en Erets Israël sous la puissance ottomane (avant 1880). Le Nouveau Yishouv désigne l’ensemble de la population juive qui, sous l’influence du sionisme politique, décide dès 1880 de réaliser l’Aliyah en Erets Israël.

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On aime, On n'aime pas Notre sélection mensuelle du Meilleur et ... du pire !

STEVEN SPIELBERG NE RIGOLE PAS AVEC LA SHOAH L’actrice la plus torride du moment, Megan Fox aurait été renvoyé du plateau de Transformers 3, par le réalisateur Steven Spielberg.A la sortie du deuxième film, la star avait en effet affirmé que le réalisateur Michael Bay était «associable et trop autoritaire», allant même jusqu’à le comparer à Adolf Hitler. Steven Spielberg qui est le producteur exécutif des films Transformateur a exigé : « Virez-la sur le champ ! ». Celle-ci a d’ailleurs tenu à faire savoir qu’elle ne s’était pas fait renvoyer. «C’était sa décision de ne pas y retourner. Elle souhaite le meilleur pour le film et son équipe.», a déclaré son porte-parole.

La jeune actrice aurait été remplacée par Rosie Huntingdon-Whitley.

Une boîte de nuit... sans bruit !

Un nouveau concept arrive en France, celui dans la boîte de nuit sans bruit. Les danseurs et danseuses sont affublés d’un casque sur leur tête qui diffuse directement la musique dans leurs oreilles!Plus de 1 000 personnes étaient rassemblées la semaine dernière à Grenoble afin de tester un nouveau concept de discothèque, explique Sudpresse. Le principe était assez simple puisqu’au lieu d’avoir d’immenses enceintes, les danseurs ont un casque sur les oreilles.

Le concept aurait déjà séduit la Grande-Bretagne, tandis qu’en Belgique il aurait plus de mal à se faire une place. En effet, nos amis nordistes pensent que ces casques nuisent au partage de la fête et à la convivialité. Toutefois, ce concept étonnant devrait ravir les riverains habitant aux alentours de discothèques.

Des objectifs Nikon ou Canon destinés à votre iPhone 4 Pas toujours évident de prendre des photos de bonne qualité avec son smartphone. Heureusement, la solution vient d’être trouvée afin de doter votre iPhone 4 d’un véritable objectif d’appareil photo DSLR ! La société Photojojo, spécialisée dans les accessoires photos, vient d’éditer un objectif d’appareil numérique spécialement destiné à iPhone 4. Cet accessoire malin vient prendre place sur votre smartphone pour vous permettre de transformer celui-ci en appareil photo numérique pro. Montez un objectif Canon ou Nikon sur celui-ci et le tour est joué afin de prendre des photos de grande qualité. Cette monture offre une gamme complète de lentilles à votre smartphone d’Apple comme un téléobjectif, un grand angle ou encore un angle macro.

Musclez-vous grâce à votre bébé !

Le docteur Joshua Levitt a trouvé le moyen idéal de continuer à prendre soin de son corps tout en s’amusant avec son nouveau né. Dans son livre Baby Barbells, il dévoile une série d’exercices à réaliser avec bébé. il a pensé à tous les pères qui, débordés après la naissance de leur enfant, ne trouve plus le temps de se rendre à la salle de sport. Il leur propose donc de transformer leur nouveau né en haltère vivant !

Son livre décrit une série d’exercices sportifs à réaliser avec bébé qui permettent de rester en lien avec l’enfant. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas un moyen d’utiliser l’enfant pour son but personnel mais un vrai moment de complicité entre les deux.

Un restaurant lance un hot-dog nommé DSK A Neuilly sur Seine, le restaurant «Rotz Delicatessen» a lancé en juillet, un nouveau sandwich : le DSK : ce hot dog ne fait pas référence à l’ex-patron du FMI, mais signifie «Double Saucisse Kascher». accompagné d’oignons, de frites, et de choux, le tout pour la somme de 14,99 euros, explique 20 minutes. Afin de promouvoir la sortie de son sandwich, le restaurant de la porte Maillot a lancé une campagne de publicité étonnante.20 000 flyers ont été distribués, un site internet a été créé, et même un petit film promotionnel a été lancé sur le web. promotion confiée à Stephane Boukris, professionnel de la communication, qui s’était fait notamment connaître en 2009 avec ses opérations de buzz marketing subversives pour le site Fais Mes Devoirs. Le fondateur, Philippe Rottemberg, s’enthousiasme déjà puisque «depuis que nous l’avons lancé il y a quelques jours et sans doute un peu grâce à l’actualité, le DSK a détrôné tous nos autres burgers, salades et plats.

C’est notre plus gros succès depuis la création du restaurant», relaye le site l’Hôtellerie Restauration.

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La Corée du Sud propose des stages pour tester la mort Face à son taux de suicide impressionnant, la Corée du Sud a décidé de faire réfléchir sa population sur l’appréhension qu’ils ont de la mort.

L’Université de Sahmyook propose un séminaire où les participants sont enfermés dans des cercueils.

La Corée du Sud a vu son taux de suicide doublé en cinq ans. Pour combattre ce fléau, l’Université de Sahmyook a mis au point un stage visant à sensibiliser les coréens sur le suicide. Soixante-dix personnes ont testé l’expérience et, vêtus d’un habit funéraire, ces derniers sont placés dans des cercueils afin de méditer sur la mort. Une participante de 42 ans témoigne que «la mort peut venir n’importe quand, peu importe l’âge. Ça peut arriver à n’importe qui autour de moi, donc la mort me concerne», d’après 7sur7.

Un professeur de l’Université conseille aux personnes, âgées de 20 à 40 ans, de tester l’expérience. En effet, c’est dans cette tranche d’âge que le taux de suicide est le plus élevé. Les raisons d’un tel acte peuvent aller du stress, à l’épuisement, ou bien encore au déshonneur, raison du récent suicide de l’ex-président Sud Coréen, Roh Moo-hyun.

Ce phénomène macabre prend tellement d’ampleur qu’une compagnie d’assurance a demandé à ses 4 000 employés de faire ce stage.

Une loterie pour gagner... un bébé au Royaume-Uni !

La première loterie pour gagner une fécondation in vitro (FIV) vient d’être lancée en Grande-Bretagne ce mois-ci, informe le Sun. Les participants, moyennant l’achat en ligne d’un billet de «tombola» d’une valeur de 20 livres (environ 22 euros), peuvent chaque mois remporter... une fécondation in vitro, soit une opération qui coûte 25 000 livres ! Il s’agit, en somme, de gagner un bébé. Chaque mois, une personne, mariée ou non, hétérosexuelle ou homosexuelle, se verra offrir la chance d’avoir un enfant. Le concours d’abord mensuel pourrait devenir bimensuel s’il rencontre le succès escompté. Les gains générés par la vente des billets de loterie sont reversés à To Hatch: cette œuvre de bienfaisance vient en aide aux couples ayant des difficultés à avoir des enfants. Polémique : Quelques personnes considèrent la manœuvre comme du trafic de vies humaines. Selon certaines organisations, cela va à l’encontre de «la nature entière de la reproduction humaine». Aussi, une porteparole d’une association s’est exprimée à ce sujet : «La création de la vie humaine ne devrait pas être réduite à une loterie publique.

L’hymne national la « Hatikva » interdit à l’université de Haïfa Les étudiants arabes palestiniens de l’université de Haïfa ont réussi à obtenir gain de cause en retirant du programme de la cérémonie de clôture et de la remise des diplômes, la « Hatikva », l’hymne national israélien. Leur motif : il ne représente pas toutes les populations étudiant à l’université. L’université compte plus de 13.000 étudiants de tout le pays, des druzes, des olim, des arabes, qui peuvent faire des études en Sciences Humaines et Sociales, en Education, en Droit, en Sciences et en Education des Sciences. Le journaliste Dror Yemini du quotidien Maariv s’insurge et rappelle «que l’immense majorité des hymnes nationaux dans le monde expriment l’âme et l’esprit de la majorité de la nation ». Au contraire de la plupart des hymnes nationaux, qui revêtent des aspects nationalistes et guerriers, et glorifient le sang, (y compris l’hymne palestinien !), la « Hatikva » est un cantique au retour du peuple juif à Sion et Jérusalem. Mais cela est déjà beaucoup trop pour tous ces étudiants arabes qui profitent du système universitaire israélien tout en combattant les fondations de l’Etat »Le journaliste rajoute « que le rôle des hymnes nationaux a toujours été d’exprimer l’éthos national de la majorité de la population, et non d’une minorité qu’elle qu’en soit son importance ».

Ils voulaient voir un dessin-animé et on vu à la place un porno !

Un abonné des câbles « Yes » a commandé à ses enfants un dessinanimé pour les occuper pendant les vacances. Mais, à la surprise générale, ce n’était pas « Toy Story », mais une bande annonce pornographique de 4mn avec des femmes entièrement dénudées que les enfants ont eu sur leur écran. Le père choqué a appelé « Yes » pour se plaindre et en réponse, le délégué lui a demandé de débrancher de l’électricité, la prise du décodeur et de vérifier si cette fois ci, le dessin-animé se mettait en route. Le père a déposé plainte à la compagnie des câbles et satellites. La réaction de la direction de « Yes » : « nous sommes désolés de ce désagrément, dû à une panne rarissime qui a été réglée ». (Source Aroutz 2)

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Santé & Bien-être Bobos de l’été : les bons gestes pour des vacances zen Par Déborah COHEN L’été est là : nous en sommes toutes ravies, mais avec lui se profilent quelques petits ennuis inhérents à la saison. Moustiques, soleil et ses coups de chaud, ampoules ou encore déshydratation nous guettent dans ce monde hostile ! Alors, pour rester zen en vacances, on se prépare en emmenant avec soi une trousse de premiers soins contenant quelques éléments de base comme l’antiseptique, les compresses stériles ou les pansements et on apprend quelques gestes qui peuvent être bien utiles dans les moments de crise.

Piqûres Sur la plage, ce sont les méduses qu’il faut redouter : si vous vous êtes fait piquer, rincez à l’eau salée ou au sérum physiologique mais pas à l’eau claire. Ne surtout pas fotter. Retirez les petites tentacules qui restent sur la peau à l’aide d’une pince à épiler, pas avec les doigts.

Ensuite, appliquez du sable sur la zone touchée et retirez-le avec un morceau de carton, mais en évitant de toucher avec les doits toujours. Rincez à nouveau à l’eau salée jusqu’à ce que la douleur s’atténue et appliquez enfin un antiseptique.

A noter : les piqûres sur le visage ou le buste doivent être rapidement contrôlées par un médecin. En cas de réaction allergique intervenant dans les minutes ou heures qui suivent la piqûre, appelez les secours.

Des insectes en tout genre en veulent également à notre peau, surtout les

ne trompent pas : maux de tête, sensation de malaise et de chaleur au niveau du visage, nausées, somnolence, parfois difficultés respiratoires. Une insolation peut également engendrer une forte fièvre et une déshydratation.

Elle ne doit donc pas être prise à la légère et peut aboutir à des séquelles neurologiques si elle n’est pas soignée à temps.

En cas d’insolation ou de sensation de malaise suite à une exposition prolongée, mettez-vous au frais ! Restez A l’ombre, douchez-vous à l’eau froide ou passez tête et nuque sous l’eau froide, buvez de l’eau,… l’essentiel est de refroidir votre corps. En cas de symptômes importants, intervenants chez des enfants ou s’ils persistent, appelez les secours au plus vite.

Ampoules L’été il fait chaud, les pieds gonflent et si on y ajoute la sueur, le sable et les chaussures pas toujours adaptées avec leurs fines lanières on obtient quelques jolies ampoules.

L’ennui, c’est qu’elles apparaissent toujours au mauvais moment : juste avant une soirée, ou une excursion… Pour continuer vos activités sans souffrir, ne percez pas l’ampoule, mettez plutôt un pansement avec du gel pour protéger la zone des frottements.

Pour éviter l’insolation : En cas d’exposition prolongée, protégezvous la tête avec un chapeau, et mouillez nuque et tête régulièrement pour vous rafraîchir.

Evitez les siestes au soleil et évitez de vous exposer aux heures les plus chaudes de la journée. Buvez régulièrement même si vous ne ressentez pas la soif, préférez des vêtements de couleurs claires et évitez l’alcool qui aggrave la déshydratation.

Coups de soleil La crème solaire est la meilleure des préventions ! Il en existe beaucoup, pour tous les types de peau, pour hydrater, protéger et bronzer à la fois. Evitez également de vous exposer aux heures les chaudes de la journée. Si le mal est fait, appliquez un lait après soleil spécialisé qui apaisera votre peau ou une bonne couche de Biafine. Evitez d’exposer à nouveau les zones brûlées tant qu’elles ne sont pas apaisées et n’oubliez plus votre crème solaire !

A avoir également dans sa trousse de premiers soins : - un antiseptique, - une pince à épiler (très pratique pour retirer les échardes… et s’épiler les sourcils) - du coton - des compresses stériles - du ruban adhésif - un thermomètre (numérique de préférence) - des ciseaux - une épingle de sûreté - une pochette de gel (à mettre au congélateur et à appliquer sur les bosses, contusions,…)

La bonne idée ? Acheter une trousse de secours toute faite dans votre pharmacie, plus simple, bien complète, elle vous assure les éléments de base pour parer à quelques éventualités.

Déshydratation On ne le répètera jamais assez : en été il faut absolument boire régulièrement, même si on n’a pas vraiment soif. La déshydratation est fréquente, surtout pour les plus jeunes ou les plus âgés.

Si vous êtes déshydraté, mettez-vous à l’ombre, et rafraîchissez-vous par petites gorgées progressives.

Insolations L’insolation est le fait d’une exposition trop importante et prolongée au soleil ou à une atmosphère surchauffée.

Elle se traduit par des symptômes qui

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moustiques. Pour ne pas se laisser envahir, munissez-vous de citronnelle : naturelle, elle n’en est pas moins répulsive pour les moustiques. Si le mal est fait, il vous faut une crème contre les démangeaisons.

Au Coeur de la Communauté juive de Marseille/Provence

Psychologie Ce que veulent vraiment les Hommes Par Emouna Braverman Ce n’est pas compliqué.

Ce que veulent vraiment les hommes, c’est de l’appréciation, de l’amour et du respect. « Il veut être son héros. Quand elle est déçue et malheureuse, il sent qu’il a échoué, » nous dit l’expert relationnel John Gray. « Aujourd’hui, bien peu de femmes comprennent à quel point les hommes sont vulnérables et à quel point ils ont besoin d’amour. » Ce concept est confirmé par la tradition juive.

Rav Yisroel Miller parle dans son livre, In Search of the Jewish Woman, de « trois secrets extrêmement pratiques » qui sont connus de tous les hommes mais de pratiquement aucune femme.

Les voici : A. Les compliments qu’une femme fait à son mari le touchent profondément.

B. L’opinion qu’une femme a de son mari, est d’importance vitale pour lui.

C. Un mari désire ardemment rendre sa femme heureuse. Appréciation, amour et respect.

Votre mari reçoit-il à la place harcèlement, critiques et rancœur ?

Appréciation, Amour, Respect.

Les trois mots magiques.

APPRECIATION Accueillez-vous votre mari agréablement à la fin de sa journée ou bien par un tas de complaintes ? « Tu as oublié de sortir la poubelle. » « Occupe-toi des enfants je n’en peux plus. » Votre mari n’est ni une source d’irritation, ni un fardeau de plus pour votre emploi du temps.

Vous répond-il : « Tu n’as pas amené mon costume au pressing ? » « Le repas n’est pas prêt ? » ? L’important n’est pas de déterminer à qui reviennent ces différentes tâches, mais quelle est notre attitude. « Si tu le traites comme un roi, il te traitera comme une reine. » (Menorat HaMaor) Pourquoi ne pas dire plutôt : « Merci d’avoir baigné les enfants ce soir », « Acheter un repas ce soir était vraiment une bonne idée » ? Ne considérez pas que ces tâches lui reviennent et qu’il est de son devoir de les faire. Et (ce qui est le plus difficile !) essayez de vous focaliser sur ce qu’il a fait et non sur tout ce qui reste encore à faire. Combien d’histoires n’ai-je pas entendu de femmes qui grâce à leur mari, ont la possibilité de rester à la maison, mais qui l’accueillent fréquemment avec amertume ! Toutes les frustraJuillet 2011

tions que nous rencontrons au cours de la journée sont-elles dues à nos maris ?

Votre mari n’est ni une source d’irritation, ni un fardeau de plus pour votre emploi du temps. Lui montrer votre appréciation signifie lui accorder toute votre attention, pendant un certain temps chaque jour, même s’il s’agit seulement de 20 minutes. RESPECT Exprimez à votre mari combien vous êtes fière de lui. « Tu t’es occupé de ce client de manière très habile », « Tu t’es montré tellement patient avec Jérémie aujourd’hui » (alors que j’étais prête à le mettre au lit dès qu’il est rentré de l’école), « Tu as fait face à ce problème scolaire avec beaucoup de diplomatie ».

Tellement d’hommes peinent jour après jour, pourtant rien de ce qu’ils font n’est jamais assez bien. Leur souffrance est palpable. Ils veulent cet amour et ce respect à tel point, qu’ils persévèrent en dépit du manque d’encouragement.

Ils agissent comme des serviteurs et ne sont certainement pas traités comme des rois… Bien sûr, il existe des situations où c’est l’inverse. Je connais des femmes qui tiennent bon en l’absence de toute réaction positive, des femmes victimes de critiques et d’abus répétés.

LE RESPECT est la base de tout amour.

Comprenez-moi bien, je ne cherche pas à minimiser cela. Mais là n’est pas la question. Nous parlons ici de notre responsabilité envers nos maris, l’assumons-nous vraiment ? Comme il est dit lors des cours de préparation au mariage, le mariage n’est pas donner et prendre, ce n’est pas 50/50, ce n’est pas une répartition égale des tâches (comme à l’usine Ford) ; c’est un don ininterrompu. Le respect est la base de tout amour.

Vous pouvez commencer par de petites choses : raccrocher le téléphone quand il arrive, éviter les paroles humiliantes en public. Il existe une règle très simple pour traiter son mari avec dignité : traitez-le de la façon dont vous aimeriez être traitée.

(Et cela inclut certainement le traiter avec 44

le même respect que vous témoignez envers votre patron, votre coiffeuse ou la caissière du supermarché).

AMOUR « Je t’aime ! » Dîtes ces trois mots très simples souvent. Sans qu’on vous le demande. Un homme a besoin de les entendre autant que nous. Exprimez aussi votre amour par des actes, de même que nous l’attendons de nos maris. Nous sommes tellement habituées à nous focaliser sur nos propres besoins affectifs que nous oublions facilement ceux des autres. « Si je fais ce que tu suggères, » gémit mon amie, « je vais devenir une femme de Stepford !» « Je ne dis pas qu’il faille agir comme un robot, » ai-je répondu. « Au contraire. Se comporter de manière appropriée et aimante demande beaucoup plus d’efforts et de réflexion que de harceler l’autre ou de se plaindre.

Crier sur son mari n’est pas une solution.

Seule l’intelligence et la réflexion peuvent nous mener à une approche vraiment raisonnée et productive. » Le mariage est l’histoire d’un homme et d’une femme qui travaillent côte à côte. Nous avons tous les deux besoin l’un de l’autre. Le dicton « Une femme a besoin d’un homme autant qu’un poisson a besoin d’un vélo » a donné de jolis t-shirt, mais des mariages plutôt boiteux.

Apprécier votre mari, lui donner du respect et l’inonder d’amour sont les bases d’un mariage solide.

Source : aish.fr

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Déco

Bord de mer : 13 accessoires déco qui donnent un air de vacances à votre intérieur De Déborah Cohen

Horloge “La Baule”Amadeus Dimensions : 30 x 30 cm 27€

Cadre 3 photos poisson Amadeus En bois - 12 €

Commode “Belle Ile” Amadeus en pin et métal - 287€

Plateaux “Tréport” Amadeus en bois 25, 33 et 41€

Miroir Harbourg Maisons du Monde 79€

Lanterne bord de mer Maisons du Monde 49€

Toile Vent d’ouest Maisons du Monde 99€

Ambiance Maritime Loft La Redoute Housse coussin rayée : 9,90 € Housse coussin “poissons” : 9,90 € Poisson en manguier massif peint : à partir de 14,90 € Drap de bain 100% coton : 21,90 € Malle en MDF et pin : 149 € Lampe : 24,90 €

Paravent Seaside Maisons du Monde 180 x 40 cm Impression recto-verso 69€

Bout de canapé Rivage Maisons du Monde - 59€

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Lampe Fjord Maisons du Monde En bois flotté 89,90 €

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Fourires avec Zadoc L’amour éternel

Un homme dit à sa femme, on va divorcer !

- Elle répond, t’as pas honte ! On va divorcer avec 70 ans de mariage, tu veux divorcer ! C’est ça l’amour que tu as pour moi ? Alors que tu as juré devant le rabbin et devant D’… de m’aimer pour l’éternité !

- C’est vrai ma chérie, j’avais juré devant D’… et devant le rabbin de t’aimer pour l’éternité, mais je ne savais pas que t’allais vivre si longtemps !

L’automobiliste

Un type passe dans un sens interdit au Maroc .

Le flic sort et lui dit : Alors moustafa, t’as pas vu le sens interdit ?

- Le type lui répond : A « Houya » , le sens interdit je l’ai vu, c’est toi que j’ai pas vu !

Le sentier

Au sentier ils sont persuadés qu’il y a 5 saisons : le printemps, l’été, l’automne, l’hiver et la morte saison !

L’école

Un enfant dit à sa mère : - j’ai une bonne et mauvaise nouvelle à t’annoncer, je commence !

- par la bonne : l’école a brûlé !

Et la mauvaise ?

- Tous les profs ont survécu !

- Votre caramel !! et c’est pour un caramel que vous dérangez tout le monde ?

- Ben oui !!! il y a mon dentier dessus ! !

Redoublement

Dites Mr le Directeur, est ce que vous pouvez prendre mon fils en 6ème ?

Impossible Mme il n’y a plus de place !

Ey wouah, Ce n’est pas grave Mettez le en 5ème, je paierais la différence !

Le « H’mar »

Dr j’ai un quotient intellectuel de 20. Je ne comprends pas pourquoi il est si bas?

Ay Wouah, c’est normal que vous ne comprenez pas pourquoi !

Vous pouvez contacter Zadoc, il égaiera votre soirée.

Tel : 01 49 80 02 54 06 20 33 44 96

Le malade

Un malade va consulter un médecin, et ce dernier lui dit : - il vous reste 15 jours à vivre !* - Ah ouiii !! Ouili Ouili … Docteur, je peux vous demander une faveur ?

- avec plaisir - Vous me donnez une semaine en juillet et une semaine en Août

Tellement vrai et si joliment dit...

Peu importe ce que tu donnes a une femme, elle le rendra meilleur !

Donne lui du sperme, elle te donnera un bébé, donne lui une maison, elle en fera un foyer, donne lui un sourire, elle te donnera son cœur.

Elle multiplie et élargit tout ce qu’on lui donne Donc, si tu lui donnes de la merde, ne t’étonnes pas qu’elle te fasse ch..r !!!.

Caramel Mou !

C’est au cinéma, il y a un petit vieillard qui dérange tout le monde en cherchant quelque chose sous les fauteuils. Il fait lever toute une rangée de spectateurs.

A la fin, quelqu’un lui dit : Y en a marre !! - Qu’est ce que vous recherchez ?

- Je cherche mon caramel

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Cuisine Retrouvez toutes nos recettes sur le site www.infoj.org et déposez et partagez vos recettes avec les

Par Magali TOUITOU

Tarte à la tomate et au chèvre Ingrédients 1 pâte feuilletée Basilic frais Moutarde

1 à 2 tomates Chèvre frais 2 cuillères à soupe d'huile d'olive.

Préparation Faire une pâte feuilletée ou utiliser une pâte toute prête. La disposer dans le plat et étaler une cuillère de moutarde sur le fond de la tarte. Couper les tomates et le chèvre frais en rondelles et les disposer dans le Plat. Ajouter le basilic frais et napper d’ huile d’ Olive. Mettre au four à 180 degrés pendant 30 minutes environ.

Tajine de poisson aux légumes Ingrédients 4 darnes de poisson blanc (lotte, daurade, colin) 3 tomates 2 courgettes, 2 oignons en fines lamelles 3 gousses d’ail écrasées 1 poivron rouge • 1 poivron vert 1 grosse aubergine en dés 3 brins de thym chermoula: 1 c. à café de cumin en poudre 1 c. à café de paprika quelques graines de poivre 1 bouquet de coriandre 2 c. à soupe d’huile d’olive Mélanger tous les ingrédients de la chermoula et faites mariner les darnes de poisson dedans.

Faites griller les poivrons au four puis pelez-les et coupez-les en lamelles. Coupez les tomates en quartiers.

Chauffez le four à 200 °C (th. 6-7). Dans une sauteuse, faites revenir l’ail dans l’huile chaude pendant 2 à 3 minutes, ajoutez courgettes, les aubergines, les oignons et les poivrons. Salez, poivrez et ajoutez le thym.

Gâteau glacé à la mousse au chocolat Ingrédients : Une génoise Pour la mousse au chocolat 350 g de chocolat noir 3 gros œufs jaunes et blancs séparés 12 cl d’eau julienne

10 cl de jus d’orange sucré 10 cl de crème montée en chantilly 150 g de sucre semoule 50 g d’écorce d’orange confite coupée en

Chemiser un moule à cake rectangulaire de papier de cuisson. Découper la génoise en 2 rectangles de la même taille que le moule. Faire fondre le chocolat râpé au bain marie.

Préparer un sirop avec le sucre et l’eau. Dans un bol, monter les blancs en neige en incorporant le sirop chaud en petit filet jusqu’à obtenir une meringue brillante. y rajouter les jaunes d’œufs et le chocolat fondu en mélangeant délicatement. Incorporer la chantilly à la préparation en mélangeant délicatement. Déposer la moitié de la mousse dans le moule et égaliser la surface. Faire prendre au congélateur pendant 30 mn. La recouvrir d’un morceau de génoise, l’imbiber de jus d’orange et le recouvrir avec la mousse restante. Placer au frais pendant 30 min. Déposer le deuxième biscuit sur la dernière couche de mousse, l’imbiber de jus d’orange, filmer le dessert et le placer au congélateur pendant 2 heures. Démouler le dessert, le garnir d’écorce d’orange et le réserver au réfrigérateur 20 mn avant de le servir.

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