Homme 36 Printemps2018

PRINTEMPS 2018

Thomas

BEAUDOIN SANS

ZONE GRISE

RASÉ ou BARBU

DE TOUT POUR ÊTRE « AU POIL »

! u a e v u o N

BON CHIC BON GENRE AVEC VINNY SUCCESS

Vol.9 No1 Printemps 2018 PP 43499572

1428, rue Montarville, bureau 202 St-Bruno-de-Montarville QC J3V 3T5

&

SPORT PLEIN AIR GADGETS, VÊTEMENTS, ACTIVITÉS ET RECETTES POUR GARDER LA FORME... ET S'AMUSER

FORD GT UN HOMME ET SON PÉCHÉ

MERCEDES-

BENZ

E400 COUPÉ GRÂCE ET ÉLÉGANCE

+ NASCAR DALE EARNHARDT TIRE SA RÉVÉRENCE

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Voyage 7 merveilles du monde souterrain

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Mixologie Osez mixer !

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Cinéma

Bon chic, bon genre

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Adrénaline Un printemps à jouer dehors

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PRINTEMPS 2018

PRINTEMPS 2018

CULTURE 12 15 Musique

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Scène

Lectures

RÉGULIERS 18

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28

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Techno Gadgets et fitness Découvertes Au poil

Entrepreneur d'ici À fond la caisse!

Découvertes Mise en forme

Entreprenariat Vive l’entrepreneur humain !

Recettes - Que la force soit avec vous !

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Thomas Beaudoin Sans zone grise

Mannequin, acteur et photographe à ses heures, Thomas Beaudoin n'a maintenant plus besoin de présentation. Son rôle d'Hubert, dans la série Hubert et Fanny l'ayant révélé au grand public, c'est la tête pleine de projets qu'il retourne chez lui, à Los Angeles... pour mieux revenir !

PRINTEMPS 2018

7

PRINTEMPS 2018

AUTOMOBILE 62

66

80

96

64

70

92

98

Entre nous CES vs NAIAS Anecdote On gèle à l’Estérel

Sous le radar Contact Audi SQ5

Contact Genesis G70 Dévoilement Kia Stinger

Techno - Mazda SKYACTIV-X Dévoilement Nactoy

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Supervoiture - Ford GT

72

Contact Mercedes-Benz E400 Coupé

Discret et élégant, ce coupé deux portes de la classe E de Mercedes Benz vous permettra certes de vous démarquer sur la route.

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PRINTEMPS 2018

82

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Envoyé spécial Salon de l’auto de Détroit

Objectif

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Contact Lexus NX300

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Course automobile Dale Earnhardt Jr

PRINTEMPS 2018

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PRINTEMPS 2018 PRÉSIDENT Frédéric Couture - fcouture@lexismedia.ca DIRECTRICE MAGAZINES Mélanie Lebeault mlebeault@lexismedia.ca DIRECTRICE DE CONTENU Marie-Andrée Hogue mahogue@lexismedia.ca DIRECTRICE ARTISTIQUE Vanessa Geoffroy vgeoffroy@lexismedia.ca

VENTES PUBLICITAIRES Audrey Darcy adarcy@lexismedia.ca Amy Knowles amyk@jkmedia.ca RÉVISEURE/CORRECTRICE Cassandra Poirier PHOTOS Shutterstock. Tous droits réservés (sauf indications contraires)

EN COUVERTURE THOMAS BEAUDOIN Photo : Donat Photography Veston et chemise : Bestseller / Veste sans manche: Zara COLLABORATEURS Antoine Bordeleau, Denis Duquet, Nicolas Duvernois, Jean Leon, Patrice Plante, Cassandra Poirier, David Riendeau, Vinny Success et Valérie Thérien

SERVICE AUX ABONNÉS EN LIGNE (sécurisé): www.lexismedia.ca/boutique COURRIEL abonnement@lexismedia.ca TÉLÉPHONE 514 394-7156 1 888 767-7156

PAR LA POSTE Lexis Média Inc. 1428, rue Montarville St-Bruno-de-Montarville (Québec) J3V 3T5 COÛTS ABONNEMENTS Pour 1 an (4 numéros) 15 $ Pour 2 ans (8 numéros) 25 $ Taxes incluses, au Canada seulement

BUREAU DES VENTES 1428, rue Montarville, bureau 202 St-Bruno-de-Montarville (Québec) J3V 3T5 Contributions : Homme Magazine s’engage à considérer avec la plus grande attention tous les manuscrits et photos qui lui seront adressés. Les contributions non acceptées ne seront retournées à l’auteur que si ce dernier en fait la demande formelle. Homme Magazine n’est pas responsable des contributions qui lui sont envoyées.

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Photographies intérieures (sauf indications contraire) © Shutterstock.

Tous droits réservés.

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PRINTEMPS 2018

Le magazine Homme est publié 4 fois par année et est une propriété exclusive de Groupe Lexis Média Inc. Dépôt Légal − Bibliothèque et Archives du Québec Dépôt Légal − Bibliothèque et Archives Canada.

ISSN 1918-6630 H No client : 7288490 Imprimé au Canada Convention de Poste-publications − no 43499572 Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à : Lexis Média Inc. 1428, rue Montarville, bureau 202 St-Bruno-de-Montarville (Québec) J3V 3T5

PUBLIREPORTAGE

Établie au Centre-Ville de St-Hyacinthe depuis plus de 65 ans, la Mercerie G. Brabant habille les hommes de la tête aux pieds pour toutes les occasions. L’entreprise familiale de 3e génération est sans aucun doute un incontournable au Québec par sa diversité et son inventaire en boutique. C’est avant tout pour le service attentionné, les retouches personnalisées (gratuites sur tout achat) et les bons conseils qu’on choisit l’endroit.

Chez Mercerie G. Brabant, l'objectif est de proposer une approche différente, axée sur la pro-action et le dynamisme du personnel.

Des plus compétentes, l'équipe de conseillers se fait un devoir de diriger la clientèle vers des choix intelligents qui sauront avant tout répondre aux besoins de celle-ci et respecter ses attentes.

suivez-nous sur

Que ce soit pour le boulot, pour le week-end ou pour une occasion spéciale, que vous recherchiez un jeans, une chemise, une cravate ou un complet, vous trouverez certainement ce qui vous convient parmi les dizaines de marques telles Jack Victor, Sohn (by Samuelsohn), Au Noir, Sergio Barone, Desigual,Mavi, Swell Fellows, Cochic et SWIMS.

MUSIQUE

#NOUVEAUTÉS

PAR VALÉRIE THÉRIEN

POLO & PAN Ça fait longtemps qu’on a hâte qu’ils viennent nous voir au Québec. Le duo français sera au MTelus le 16 juin dans le cadre des Francos de Montréal.

EDDY DE PRETTO

Grande révélation musicale de 2017 en France, Eddy de Pretto est un interprète coupde-poing, qui livre des textes sans détour, dans un croisement entre rap et chanson française.

On retrouve chez lui un peu de Jacques Brel et de Stromae. Tout comme ce dernier, Eddy de Pretto a un style vestimentaire qui lui est propre, éclectique. Finaliste dans la catégorie Révélation scène de l’année aux

ALLAN RAYMAN

Ce chanteur à la voix puissante et écorchée connait un certain succès depuis quelques années. S’il était resté plutôt mystérieux et discret depuis ses débuts, c’est en 2018 que ça pourrait vraiment exploser puisqu’il est en nomination pour la révélation de l’année au prochain gala des Junos.

www.eddydepretto.com

www.soundcloud.com/polo-pan

Les compositeurs électro Polocorp (Paul Armand-Delille) et Peter Pan (Alexandre Grynszpan) avaient des carrières solos avant de lancer Polo & Pan en 2012. Le duo est tout jeune encore, mais le succès cogne déjà très fort à la porte. Ils font de la musique qui touche parfois à la bossa-nova, quelque chose de très frais, tropical, d’une légèreté exemplaire. Après deux mini-albums, le duo lançait en 2017 un premier album complet chez Universal, Caravelle. Ça augure bien pour la suite.

Il est en nomination pour la révélation de l’année au prochain gala des Junos.

Victoires de la musique l’an dernier, l’artiste originaire de la banlieue de Paris lançait en octobre son premier EP, Kid. Un album complet a suivi en mars.

Il sera de passage au Québec dans le cadre des Francos de Montréal le 16 juin.

FEVER RAY Karin Dreijer, l’artiste derrière Fever Ray, avait pris une pause de son projet électro depuis quelques années pour faire place au duo The Knife, qu’elle forme avec son frère Olof. Quand la chanteuse a annoncé le retour de Fever Ray il y a quelques mois, c’était la folie. www.feverray.com 12

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Le deuxième album complet de l’artiste de Toronto, Roadhouse 01, est sorti il y a un an et poussait les frontières entre le r & b, le hiphop et le blues. L’interprétation est énigmatique et les musiques sont robustes. Une recette qui ne laisse pas indifférent. www.allanrayman.com

Avant la sortie de Plunge à l’automne, Fever Ray n’avait qu’un album homonyme à son actif, mais c’est tout un album : de l’électronique aux rythmes glaciaux, mais dansants, accompagnés d’un concert de lasers qui avait marqué les esprits. Puisque la dernière visite du groupe, qui remonte à 2009, était définitivement un cas de « il fallait être là », on n’en dirait pas moins du prochain concert, le 16 mai au MTelus.

CINÉMA #PRISE2

PAR VALÉRIE THÉRIEN

BIEN-AIMÉS

personnages Le printemps serait-il la saison du film de suites à succès? Quelques bons titres nous font croire que le retour du temps doux appelle aussi à l’arrivée sur les écrans de nouveaux chapitres de personnages bien-aimés.

Tout d’abord, les fans de Star Wars auront droit à Solo : une histoire de Star Wars le 25 mai. C’est l’acteur Alden Ehrenreich qui campe cette fois-ci Han Solo — habituellement joué par Harrison Ford — dans cette aventure où l’on retrouve le personnage à 18 ans alors qu’il souhaite devenir le meilleur pilote de la galaxie. Le film, réalisé par Ron Howard, semble être un space western plutôt léger.

Ravages

Une nouvelle aventure des Avengers (La guerre de l’infini) sortira au cinéma le 4 mai. Scarlett Johansson, Robert Downey Jr., Chris Pratt, Chris Hemsworth sont tous de retour dans leurs habits pour nous époustoufler. De plus, le 20 avril, contre toute attente, c’est le retour sur les écrans de Super Troopers, dont la suite arrive 17 ans après le premier film humoristique autour de la police montée à la frontière du Canada et des États-Unis. Cette fois-ci, l’action se déroule dans la ville fictive de Saint-Georges-du-Laurent au Québec et Rob Lowe se joint à la distribution.

Avengers (La guerre de l’infini)

Vérité ou conséquence (Truth or Dare)

Super Troopers

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PRINTEMPS 2018

Après Jumanji et Baywatch l’an dernier, l’acteur et ancien lutteur Dwayne « The Rock » Johnson débarque cette fois-ci dans une histoire de sciencefiction et d’action, Ravages, à l’affiche le 20 avril. David, un primatologue, s’occupe de son ami singe George depuis longtemps, mais une expérience génétique tourne au vinaigre et ce dernier, en plus d’autres animaux, devient une bête violente incontrôlable. Avec Vérité ou conséquence (Truth or Dare), cœurs sensibles, s’abstenir. Dans ce film d’horreur sur écrans le 27 avril, le fameux jeu du même nom devient mortel lorsque les jeunes décident de ne pas révéler la vérité ou de faire la conséquence.

Dans un autre ordre d’idées, deux films retiennent notre attention ce printemps. Tout d’abord, le film autobiographique La Bolduc devrait attirer bien des spectateurs à sa sortie le 6 avril. Debbie Lynch-White incarne la première grande chanteuse au Québec, Mary Travers, qui a connu le succès en pleine crise des années 20 et 30.

Ayant grandi dans la pauvreté, la star et mère de famille prendra la route pour vivre de son métier. Aussi, Richard Linklater, qui nous a offert le magique Boyhood, s’entoure d’un trio d’actrices magnifiques, Cate Blanchett, Kristen Wiig et Judy Greer dans Where’d You Go, Bernadette.

La comédie dramatique, prévue pour le 11 mai, raconte l’histoire d’une adolescente qui recherche sa mère architecte récemment disparue.

FOLIO

PAR VALÉRIE THÉRIEN

#FOLIO

SCÈNE

#SURLES PLANCHES

PAR AUTEUR

Succès à Broadway

Le bizarre incident du chien pendant la nuit, un texte signé Simon Stephens d’après le roman de Mark Haddon sera présenté du 11 avril au 19 mai.

Du côté du Théâtre JeanDuceppe, le comédien Sébastien René est de retour sur les planches où il a connu un grand succès avec Harold et Maude l’an dernier en compagnie de Béatrice Picard. Celui qui est aussi de l’aventure interactive Alpha & Oméga renoue avec le metteur en scène Hugo Bélanger. Déjà montée à Du 24 avril au 19 mai

Émouvante tirade!

Du 17 avril au 26 mai 2018, le grand Denis Marleau met en scène au Théâtre de Quat'Sous Le tigre bleu de l’Euphrate v de Laurent Gaudé.

Emmanuel Schwartz, jeune comédien qui ne rate jamais la cible, est au centre de ce grand monologue qui nous ramène à Babylone, en l’an 323. Alexandre le Grand, qui se meurt, nous émeut de par ses dernières paroles après une vie remplie de batailles. www.quatsous.com

Broadway où elle a eu un certain succès, la pièce pour tous raconte l’histoire d’un adolescent autiste qui mène l’enquête à savoir qui aurait tué le chien de la voisine. Catherine ProulxLemay, Normand d’Amour, Stéphane Breton, Cynthia Wu-Maheux sont également de la distribution. www.duceppe.com

Du web à la scène L’une des pièces qui retiennent le plus d’attention ce printemps, c’est une initiative qui mélange la fiction à la réalité, l’interactivité à la scène. Le public est vraiment appelé à plonger tête première dans la création de la pièce Alpha & Oméga à travers une websérie produite par ICI ARTV et Urbania. Les gens peuvent regarder de courtes capsules fictives à propos d’un groupe de création de théâtre qui doit composer avec des problèmes financiers et qui décide de laisser les spectateurs dicter la création, choisir les costumes et les acteurs de la pièce, par exemple. Assez ingénieux comme concept! On pourra voir comment le tout influencera la pièce sur scène à Espace Libre du 24 avril au 19 mai 2018. www.espacelibre.qc.ca

Du 18 au 21 avril

Allez on danse!

Du côté de la danse, une nouvelle pièce de la compagnie du danseur et chorégraphe Jacques Poulin-Denis, Grand Poney, verra le jour du 18 au 21 avril à l’Agora de la danse.

L’interprète Manuel Roque sera seul sur scène dans Running Piece, accompagné d’un tapis roulant géant.

C’est une pièce qui se veut une observation sur le rythme effréné du monde dans lequel on vit. Une grande et belle surprise attendait les créateurs de l’événement puisqu’il est de la programmation de la Biennale de Venise en juin. www.agoradanse.com

Et évidemment, ne manquez pas les événements et les pièces majeures présentées dans le cadre du Festival TransAmériques, à Montréal du 23 mai au 7 juin. / www.fta.ca PRINTEMPS 2018

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POUR SE METTRE EN MARCHE #LECTURE

À chacun son programme

Pro du vélo

Pas de doute, les tours cyclistes gagnent de plus en plus d'adeptes. On se met au vélo pour diverses raisons : pour perdre du poids, se remettre en forme ou améliorer sa santé cardio-vasculaire. Mais dans ces circonstances, le vélo s'avère-t-il vraiment le meilleur choix ? Mythes et réalités sur le vélo, de Martin Lussier et Alain Charlebois fait justement la lumière sur toutes ces croyances entourant ce sport. Vélo de route ou vélo de montagne… peut-être un modèle hybride ?

Carbone, acier ou aluminium ?

Des électrolytes ou dans ma gourde non ? Voilà tout ce qu'il faut savoir pour distinguer le vrai du faux au sujet du vélo.

MARTIN LUSSIER ET ALAIN CHARLEBOIS ÉDITIONS DE L'HOMME, 2018 WWW.EDITIONS-HOMMES.COM

Vous marchez tous les soirs pour le plaisir ? Vous marchez pour vous rendre au travail ? Vous êtes plutôt de ces marcheurs invétérés qui partent à la conquête des sentiers tous les week-ends ? Chacun son style, chacun son rythme ! C'est dans cet esprit que l'entraîneur Jean-Yves Cloutier a écrit Marcher au bon rythme. Remise en forme ou longues randonnées, par temps chaud, face au vent ou sur tapis roulant, vous y trouverez de précieux conseils et des stratégies efficaces pour transformer ces périodes de marche, quelles qu'elles soient, en véritable entraînement.

JEAN-YVES CLOUTIER ET LYNE JOLICOEUR LA PRESSE, 2018 WWW.EDITIONS.LAPRESSE.CA

Quelques minutes de squats

BAKARY SISSAKO, HACHETTE PRATIQUE, 2017 WWW.HACHETTE-PRATIQUE.COM

Qui a dit qu'il fallait mettre des heures pour retrouver la forme, tonifier ou perdre du poids ? De la collection 7 minutes par jour, voici Tonus chrono : Mon programme renforcement musculaire, un guide pratique présentant un programme complet d'un mois d'exercices intenses, mais de courte durée, à réaliser en circuit dans le confort de votre foyer. 30 séances de 3 exercices chacune combinant à la fois endurance, force, vitesse et coordination. Illustrations simples, liste du matériel, durée de l'exercice, nombre de répétitions… on suit facilement le déroulement de chaque séance qui comprend une période d'échauffement et un retour au calme.

Un pas dans la bonne direction « Si on bouge, tout change : notre pensée, nos craintes, notre point de vue », écrit l'auteur. Pour l'Homme, marcher serait aussi primordial que de respirer; pourquoi en sommes-nous donc alors arrivés à cette sédentarité ? Dans Un pied devant l'autre, c'est un véritable hymne à la marche que Dan Rubinstein,

journaliste et marcheur, a voulu célébrer. Loin de vouloir moraliser qui que ce soit, il propose plutôt ici le résultat de ses recherches dans le but de démontrer combien cette pratique, peut mener à une meilleure santé mentale et physique, et pourquoi pas économique, écologique et sociale.

DAN RUBINSTEIN, QUÉBEC AMÉRIQUE, 2018 WWW.QUEBEC-AMERIQUE.COM / WWW.BORNTOWALK.ORG

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FITNESS #TECHNO

PAR ANTOINE BORDELEAU

GADGETS ET FITNESS C’est enfin le printemps, ce qui veut dire que les livres en trop accumulées pendant les temps rigoureux de notre hiver québécois doivent fondre, et que notre cardio doit se remettre en état pour les balades à vélo et les bords de piscine. Heureusement pour nous, le domaine de la techno offre désormais de petites merveilles pour nous aider à atteindre nos objectifs de remise en forme !

Vous voulez amener votre entraînement à un autre niveau ?

C’est le support qu’il vous faut !

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PRINTEMPS 2018

SUPPORT D’ENTRAÎNEMENT Tuno Fluid Ritmo de Elite Si vous êtes le moindrement sérieux à propos de votre entraînement à vélo, vous ne voudrez pas attendre le retour du temps clément pour vous y remettre.

Considérant que l’on a parfois de la neige jusqu’en mai et que vous ne voudrez pas ruiner votre monture adorée avec les intempéries et le calcaire jonchant les routes québécoises, il ne vous reste que trois options : acheter un stationnaire (même si vous avez déjà un excellent vélo), aller en faire au gym (et utiliser un équipement qui n’est pas personnalisé à votre corps et à vos goûts) ou transformer votre propre bicyclette en un stationnaire avec un support d’entraînement ! Grâce à ces petites merveilles, vous pouvez profiter des investissements faits sur votre monture en tout temps, du banc rembourré au dérailleur sans fil. Si cette dernière option qui séduit particulièrement, nous vous conseillons fortement les modèles offerts par Elite. Plus spécifiquement, le Tuno Fluid Ritmo, un support à la structure solide et stable, offrant un des meilleurs rapports qualitéprix sur le marché. Permettant d’accueillir des pneus allant jusqu’à une dimension de 29 po, le Tuno possède un système de résistance hydrodynamique des plus silencieux grâce à son roulement de 45 mm.

En plus, il se range facilement, étant pliable et relativement léger.

Mais attention : le Tuno n’est pas pour tout le monde. Bien qu’il soit relativement abordable — seulement 299 $ —, il s’agit d’un modèle cycliste sérieux, puisqu’il offre une plage de résistance impressionnante.

LA GAMME

NOKIA HEALTH Ce n’est pas tout d’avoir de bonnes routines d’entraînement, surtout si vous prenez le chemin do it yourself : il faut également savoir bien surveiller et analyser l’ensemble de vos efforts, de vos objectifs et de vos résultats.

Heureusement, dans cette époque presque surconnectée, ce ne sont pas les options qui manquent. Du superordinateur que vous avez constamment en poche jusqu’à la montre à votre poignet, les possibilités de monitoring pullulent. Mais si vous n’aviez qu’une option à choisir, il faudrait définitivement tourner votre attention du côté de — et ce n’est pas une blague — Nokia. En effet, ce véritable pionnier du téléphone cellulaire (on se rappelle tous avoir joué à Snake sur notre vieux Nokia 3310) a récemment fait une acquisition surprenante en se procurant Withings, une compagnie œuvrant dans la fabrication de produits connectés orientés vers la santé et la mise en forme.

En juin dernier, Nokia a tout simplement annoncé que ces produits seraient désormais brandés sous leur propre marque. Ils en ont profité pour revoir les designs et capacités de ceux-ci. Tout particulièrement, leurs montres connectées Steel et Steel HR sont des appareils à la fois stylisés et hautement fonctionnels. Conjuguées à l’application Health Mate, elles vous permettent de suivre

vos mouvements, de manière graphique, de compter votre nombre de pas quotidiens, de vous donner de l’information sur vos cycles de sommeil, ou de vous indiquer combien de calories vous avez dépensées durant une période d’exercice. La montre et votre téléphone sont en constante connexion, de sorte que la première transmettra au second des données même lorsque vous nagez. Car, oui, elle est évidemment imperméable. Au sein même de l’application gratuite, vous pourrez monter vos propres programmes et définir vos objectifs simplement; elle peut également vous tenir au courant de votre santé cardiovasculaire en mesurant vos battements cardiaques au repos et en activité.

Finalement, la balance Body Cardio, également synchronisable avec les autres appareils, vous permettra de visualiser une courbe précise de l’évolution de votre poids, de votre IMC et vos masses grasse, hydrique, osseuse et musculaire. Il va sans dire qu’il s’agit là d’un complément extrêmement bénéfique à votre routine de mise en forme.

Vous pouvez vous procure la Nokia Steel dans diverses couleurs pour 159 $, alors que la version HR, incluant une moniteur de battements cardiaques, se vend 219 $. La balance Body+ se vend pour sa part 129 $.

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DÉCOUVERTES

AU POIL !

Barbe bien assumée, stubble ou peau fraîchement rasée... Peu importe ce que vous préférez, messieurs, pourquoi ne pas faire de l'entretien de vos poils au menton un moment agréable ?

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Loyalty Barbershop, c'est un vrai barbershop qui offre une vraie expérience de barbier en respectant la tradition des barbershops traditionnels, tout en s'adaptant aux dernières tendances en matière de coupe. Rue Ontario Est à Montréal, on découvre un local classe et propre où six excellents et sympathiques barbiers assurent un travail professionnel et minutieux. On prend rendez-vous par téléphone ou en ligne et on peut même s'y rendre sans rendez-vous... on n'attend jamais longtemps !

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Samson, c'est la toute nouvelle collection de produits pour homme de Senseaura.

L’entreprise québécoise, en pleine croissance, concocte à la main — et avec les meilleurs ingrédients naturels — toutes ses créations, à base d’huiles essentielles. La gamme Samson offrira une vaste gamme de produits de rasage, de soins de la barbe et du corps. En ligne, il sera possible de compléter vos achats avec plus d’une centaine d’accessoires tels rasoirs, blaireaux et autres produits de marques prestigieuses. Lancement prévu ce printemps.

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PRINTEMPS 2018

Compagnie montréalaise spécialisée dans la fabrication et la distribution de produits de rasage et de soins pour la barbe Le Prince Barbu offre également toute une gamme d’accessoires importés allant de la brosse à barbe au blaireau en sanglier !

Produits vedettes : le shampoing à barbe au rafraîchissant parfum de menthe, bambou et citron conçu pour la peau plus délicate du visage (on peut aussi l’utiliser pour les cheveux) et le baume à barbe à la cire d’abeille, idéal pour le barbu qui veut hydrater, assouplir et faire briller sa barbe tout en prenant soin de sa peau... disponible en 3 fragrances.

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PAR CASSANDRA POIRIER / PHOTOS : DONAT PHOTOGRAPHY STYLISME : LAURIE TB / MAQUILLAGE ET COIFFURE : MAYILLAH EZEKIEK

THOMAS BEAUDOIN #ENTREVUE

Thomas

BEAUDOIN Depuis qu’il a décroché son premier grand rôle dans la série québécoise Hubert et Fanny, il est dorénavant connu, et reconnu, dans la belle province. Sa gueule d'acteur, mais surtout son grand talent confirment qu'il est fait pour ce métier. Parions qu'on n'a pas fini d'entendre parler de lui. Rencontre avec Thomas Beaudoin, un gars pour qui le travail rime avec défi.

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FOLIO

PAR AUTEUR

#FOLIO

AU CINÉMA CET ÉTÉ

VESTON NICO

Vous pourrez voir Thomas Beaudoin dans le film Quand l’amour se creuse un trou, prévu à l’affiche en 2018.

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S ' ouvrir FOLIO

PAR AUTEUR

#FOLIO

AU MONDE

MANTEAU, CHANDAIL ET JEANS BESTSELLER FOULARD SIMONS

voilà encore une façon de nourrir son art, autant devant que derrière la caméra.

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WWW.THOMASBEAUDOIN.COM THOMASBEAUDOINOFFICIAL /

THOMAS BEAUDOIN #ENTREVUE

THOMAS_BEAUDOIN

SANS

ZONE GRISE

Après une tournée promotionnelle de plusieurs jours au Québec, Thomas se prépare à rentrer chez lui, à Los Angeles. Il retrouvera sa nouvelle vie qui l’attend et Billie… sa fidèle rottweiler qu’il ne quitte que très rarement. Parce que malgré son succès retentissant au Québec, l’acteur s’est installé sur la côte ouest-américaine depuis peu, à la recherche de nouveaux défis à relever, de nouveaux personnages à camper. « J’ai décidé de sauter le pas. Je me suis dit que si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferai jamais. »

© Yan T / Radio-Canada

Entre L.A. et Montréal Retour sur son parcours. Parce qu’avant Los Angeles, il y a eu New York et bien avant cela…

Drummondville, où Thomas a grandi. Puis Montréal, où il entame des études en psychologie à l’Université Concordia, avant de se faire remarquer par une agence de mannequins. Une jeune carrière qui permettra de voyager dans les plus grosses capitales de monde avant de finalement s’installer dans la Grosse Pomme.

Dans la série Hubert et Fanny, Thomas campe Hubert Morin, un tatoueur, rebelle mais sensible ; rôle qui lui ressemble à certains égards, mais qui lui permet aussi de créer ce qui ne lui ressemble pas.

C’est ensuite qu’il décide de se lancer un nouveau défi, celui de centrer sa carrière sur le jeu d’acteur. S’enchainent alors les rôles au théâtre (Orpheus Descending, La Dame aux Camélias, Cuisine et Dépendances), à la télé (il réalise un rêve en incarnant un rôle dans la série américaine Blacklist), et au cinéma, entre autres dans une comédie romantique de Noël, The Spirit of Christmas. Il décroche aussi plusieurs rôles secondaires au Québec, notamment dans Victor Lessard ou encore Le Judas. Le rôle de Richard Séguin qu’il interprètera aux côtés de Karine Vanasse, dans Blue Moon, sera un réel révélateur. Puis, il y aura Hubert et Fanny.

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« C’est très ironique, mais la journée où j’ai signé mon bail à Los Angeles, je recevais aussi un appel pour me dire que j’avais le rôle de Hubert. Cela s’est fait à 20 minutes d’intervalle », raconte Thomas amusé.

Une journée décisive qui annonçait de nouveaux défis, autant à l’ouest qu’à l’est… Les étoiles se sont alignées.

Une sensibilité d’artiste Dans la série Hubert et Fanny, Thomas Beaudoin incarne le rôle de Hubert, un ténébreux tatoueur au charme irrésistible. Un peu rebelle, mystérieux et malgré tout sensible (même s’il fait tout pour ne pas le montrer), c’est un rôle de bad boy qui lui sied à merveille. « C’est un jeune homme très solitaire, toujours dans le contrôle, mais on le voit évoluer au fil de la série.

Ce qui était le fun avec Hubert, c’était de m’avouer ce qui me ressemblait du personnage et de créer ce qui ne me ressemblait pas. C’était un beau travail d’introspection et de composition ».

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THOMAS BEAUDOIN #ENTREVUE

Si Thomas crève l’écran avec son charisme, et que le métier d’acteur lui est vraiment inspirant, l’univers qui se trouve derrière la caméra le fascine tout autant. Et c’est grâce aux différents projets auxquels il a participé qu’il a affiné sa perception du septième art avec le temps. « J’ai fait des films aux États-Unis qui sont un peu plus… roses, avoue-t-il, mais ça m’a permis d’apprendre autant que sur d’autres projets. Quand je regarde un film qui m’inspire, ce n’est pas juste le jeu, mais vraiment l’art dans son ensemble : la lumière, la photographie, le montage, les couleurs, le son, la musique… Tout ce qui est utilisé pour raconter une histoire, ça vient vraiment m’affecter » raconte-t-il avec passion.

ACTEUR Gribouiller sur du papier, sur le coin d’une Napkin, dans un bar, un café, à toute heure, tout moment. C’était une habitude que Thomas m’avait confié avoir il y a deux ans, lors de mon premier entretien avec lui. Aujourd’hui, les pensées à la volée ont laissé place à quelque chose de beaucoup plus construit et abouti. Avec un seul objectif en tête, réaliser sa toute première œuvre.

Québécois de cœur, américain d’adoption Cela fait plus de 15 ans que Thomas s’est installé au sud de la frontière, mais sans pour autant renier ses origines. « Ce que j’aime, c’est d’avoir grandi ici, au Québec.

Je suis très fier de ma langue française, mais je suis aussi très fier d’avoir appris l’anglais sur le tas quand j’ai déménagé aux États-Unis (même si je suis allé à Concordia, je ne comprenais absolument rien des cours, lance Thomas). Je suis québécois de souche. » Inévitablement, lorsqu’il rentre au bercail, les discussions avec la famille et les amis sont toujours animées. « Quand il y a des conflits sociaux, des questionnements, des sujets d'actualité dont tout le monde parle, ça vient me chercher, c’est inné ! Par contre, après autant d’années, j’ai beaucoup appris de la culture américaine, par instinct de survie, mais aussi par respect. Je ne suis pas toujours d’accord avec les lois et décisions prises dans mon pays d’adoption, mais je crois qu’il est important de respecter les moeurs et cultures dans lesquelles nous emménageons. Il y a moyen de se respecter soi-même et de s’adapter à un nouveau domicile sans rien imposer aux autres. Je crois que ça vient avec la décision de vivre à l’extérieur de notre pays natal. » Thomas est curieux, s’intéresse aux conflits, aux débats.

Rester ouvert au monde, voilà encore une façon de nourrir son art, autant devant que derrière la caméra. « J’ai des amis qui sont des partisans de Trump. Outch ! Ça me fait mal, s’exclame-t-il. Mais en même temps, c’est intéressant de discuter, de savoir d’où ils viennent, de comprendre leur philosophie et d’essayer de trouver de meilleures solutions que les extrêmes. » En attendant de réaliser un projet de son propre cru, Thomas enchaîne les auditions dans la cité des anges et planche sur une exposition de photos qu’il aimerait finaliser puisqu’il accumule les clichés depuis trois ans maintenant; il s'agit d'une étude sur le mouvement et le confort d’être soi. Un autre talent pour celui qui sait aussi bien prendre la pose que manier l’objectif.

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DE TALENT

Celui que l’on surnomme le nouveau Roy Dupuis a gravi de nouveaux échelons dans l’échelle de popularité du showbiz québécois.

© Yan T / Radio-Canada

Depuis, celui que l’on surnomme le nouveau Roy Dupuis (pour son charme, autant que pour son talent) a gravi de nouveaux échelons dans l’échelle de popularité du showbiz québécois. Émissions de radio et de télé, jusqu’au célèbre plateau de Tout le monde en parle, la nouvelle coqueluche des Québécois a su tailler sa place dans le paysage médiatique et télévisuel. Malgré tout, Thomas garde les pieds sur terre : « J’accueille ça à bras grands ouverts, mais je ne tiens absolument rien pour acquis. Hubert ne serait rien sans Fanny, ces deux personnages ne seraient rien sans leurs parents et la série ne serait rien sans l’équipe derrière la caméra », insiste Thomas.

Un peu rebelle, mystérieux et malgré tout sensible, le rôle d'Hubert sied à merveille à Thomas. Avec Mylène St-Sauveur, Fanny, il forme un duo des plus crédibles et attachants. Un rôle de bad boy qu'il se plaît à jouer.

FIER

FOLIO

PAR AUTEUR

DE SES ORIGINIES

#FOLIO

PHOTO GRAPHE à ses

heures

CHANDAIL ET JEANS BESTSELLER BRETELLES SIMONS

DERRIÈRE

l'objectif Si Thomas crève l’écran avec son charisme, et que le métier d’acteur lui est vraiment inspirant, l’univers qui se trouve derrière la caméra le fascine tout autant.

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L’ENTREPRENEUR HUMAIN! 28 PRINTEMPS 2018

ENTREPRENEURIAT

#VENT DE CHANGEMENT

PAR NICOLAS DUVERNOIS

L’entrepreneuriat est aussi vieux que le monde. Aussi loin que les historiens et les archéologues peuvent remonter, on en trouve des preuves. L’entrepreneuriat tel qu’on le connaît est vraiment né grâce aux premières villes et routes commerciales. Des voies millénaires, telles que celle de la soie, traversant l’Asie et une partie d’Europe ou celle des épices reliant principalement l’Inde et le Portugal, ont permis aux premiers commerçants, aux premiers entrepreneurs, de faire des affaires. Qui n’a pas entendu parler de Marco Polo... l’un des premiers « entrepreneurs » vedettes, inspirant par ses récits et ses voyages des générations de marchands et d’explorateurs, dont Christophe Colomb ?

L’entrepreneuriat entre dans une nouvelle ère, une ère humaine.

L’entrepreneur humain est né. Serait-ce la quatrième révolution industrielle ? Seul le temps le dira, mais une chose est certaine : le monde des affaires connaît une transformation majeure.

Voici ce que j’appelle l’entreprise humaine : il s’agit d’une entreprise dont les valeurs et les croyances sont fortement influencées par les propres intérêts d’entrepreneurs de la génération Y. Une entreprise née dans un monde où les enjeux et les défis sont bien différents de ceux de la génération précédente et où des thèmes, presque inexistants par le passé, tels que l’environnement, l’expérience client ou l’entrepreneuriat social, sont au cœur même de la culture entrepreneuriale.

Faisons un saut en avant de quelques siècles, dans les années 1850, en pleine révolution industrielle. Une période historique où, grâce à une multitude d’avancées technologiques, certains pays sont passés en peu de temps d’une économie largement artisanale et agricole à une société commerciale et industrielle, en grande partie, selon certains, grâce au développement de l’industrie ferroviaire. L’entrepreneuriat changeait de visage. Les décennies suivantes ont été marquées par des inventions révolutionnaires comme l’automobile, le téléphone ou l’aviation.

Puis des années plus tard, s’est produit ce que certains spécialistes appellent la troisième révolution industrielle, celle de l’informatique, dans les années 1970. L’invention du microprocesseur par Intel, de l’ordinateur de bureau par Apple ou de l’Internet a complètement transformé l’entrepreneuriat moderne. Avec l’explosion de la bulle Internet à la fin des années 1990 — culminant avec la disparition de certaines entreprises au début de l’année 2000 — puis la crise financière et économique à partir de 2008, nous sommes entrés dans une nouvelle phase où le monde des affaires et l’entrepreneuriat en général ne vivent pas nécessairement leurs heures de gloire. Hormis certaines entreprises qui ont le vent en poupe, on ressent un besoin de changement, de nouveauté, peut-être d’une quatrième révolution.

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Je crois sincèrement que, depuis quelques années, nous sommes entrés dans une nouvelle ère, où l’entrepreneuriat se transforme afin de s’adapter à la réalité de la vie d’aujourd’hui. Une réalité totalement différente d’il y a à peine dix ans, où les réseaux sociaux étaient presque totalement inexistants. Une réalité qui fait que de nos jours, les pays n’ont presque plus de frontières, les échanges commerciaux sont devenus plus planétaires que jamais et les moyens de communication immédiats.

Une transition générationnelle est en train de se faire entre ceux que l’on appelle les « baby boomers » et la génération Y, née entre 1981 et 1995, avec la technologie au bout des doigts et comme terrain de jeu la planète entière.

Les jeunes d’aujourd’hui approchent l’entrepreneuriat de façon totalement différente des générations précédentes. C’est normal, chaque génération entreprend selon la réalité, les croyances, les valeurs et les rêves de son époque. Les Y, eux, arrivent avec une mentalité totalement différente et le souhait de réinventer l’entrepreneuriat à leur manière.

FOLIO

caisse!

#FOLIO

À FOND LA

Que vous penchiez pour une sonorité plus grave ou plus aigüe, que vous préfériez le look de l’érable, du noyer ou du cerisier, ou peut-être un mélange des trois, Ebenor Percussion vous fabrique sur mesure la batterie dont vous rêvez depuis longtemps. Une « bonne note » pour cette jeune entreprise bien de chez nous.

© William Leclerc, président et fondateur de Ebenor Percussion 30

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PAR AUTEUR

EBENORPERCUSSION

EBENOR PERCUSSION

WWW.EBENORPERCUSSION.COM

#ENTREPRENEUR D’ICI

«

ÊTRE

CRÉATEUR DE SON, c’est la combinaison de plusieurs éléments.

La passion pour la musique, la créativité et, le plus important, l’inspiration.

Décrivez-nous votre produit.

Ebenor Percussion se spécialise dans la fabrication artisanale de batteries sur mesure. Ce qui distingue Ebenor des autres marques, c’est mon grand intérêt à travailler uniquement avec les essences de bois que l’on retrouve en Amérique du Nord, principalement au Québec. Je travaille par exemple avec le noyer noir, le cerisier, et l’érable.

Chaque essence possède ses propres caractéristiques sonores et visuelles. De plus, j’utilise d’autres matériaux locaux, tels que le cuir recyclé, pour fabriquer les joints de protection sous la quincaillerie des batteries.

L’entreprise offre aussi un service de remise à neuf et de réparation de batteries usagées.

Nouvelle finition, réparation des chanfreins, remplacement de pièces, etc. font partie des services proposés. Mon objectif ?

Offrir un service ultra personnalisé en vente directe et porter une attention particulière à chacun de mes clients.

«

Quel a été l’élément déclencheur de l’idée ? Être créateur de son, c’est la combinaison de plusieurs éléments. La passion pour la musique, la créativité et le plus important, l’inspiration. Je suis né sur la ferme de mes parents à Courcelles dans la région du Lac-Mégantic.

C’est là que mon père m’a appris le travail manuel afin que je puisse bâtir mon avenir.

De son côté, ma mère m’a initié à la musique quand j’étais encore très jeune : j’ai eu ma première batterie quand j’avais à peine 10 ans.

Pendant mon cégep, tous mes projets d’études en génie mécanique étaient axés vers ma passion : la batterie. J’ai appris à concevoir et fabriquer toute sorte de machinerie afin de créer ma propre identité sonore.

C’est à ce moment-là que j’ai découvert qu’il y avait un manque identitaire envers plusieurs marques de batterie. Beaucoup ne s’en tenaient qu’à utiliser des composantes fondamentales préfabriquées, même les marques de renoms. Je n’en revenais tout simplement pas.

Je sentais que la communauté de batteurs ne s’identifiait plus à ce genre de produit, moi le premier, et que plusieurs cherchaient à s’associer à des marques qui ont à leurs yeux une valeur symbolique. C’est à ça que je me suis intéressé à 21 ans. Prêt et outillé, j’ai décidé de mettre sur pied Ebenor Percussion afin d’offrir une nouvelle expérience musicale.

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Combien de temps avez-vous mûri votre concept avant de décider de vous lancer ?

Je me rappelle très bien qu’un soir de février 2013, lors d’une soirée de coaching du cours Lancement d’entreprise, j’avais demandé à mon prof : « Selon toi quand est-ce que je devrais démarrer l’entreprise ? » Il m’avait répondu : « Ahhh toi là… d’ici un an, y’a pas de doute, t’es démarré. » Sur le coup, je l’avais trouvé assez drôle du fait que ce n’était pas du tout dans mes plans immédiats. Je me trouvais alors encore bien jeune, mais de voir qu’un expert croyait en moi m’a donné le coup de pied qui manquait.

C’est donc en septembre 2014 que j’ai jumelé « ébénisterie » et « sonorité » pour donner Ebenor Percussion.

J’étais prêt, j’avais un bâtiment, une vision, pas un sou, mais beaucoup de volonté.

Vous avez dix minutes pour vendre votre produit à un investisseur, quels sont vos arguments « de feu » ?

En seulement trois ans, la marque Ebenor Percussion s’est taillé une place de choix chez les batteurs du Québec, grâce à son histoire et ses standards de fabrications. Mon rôle en tant que créateur de son est d’amener l’expérience musicale de ma clientèle à un niveau supérieur.

Chaque batterie que je crée reflète l’identité de la marque et respecte mes valeurs : le respect, l’audace et la famille. Avec soin, je choisis des bois locaux de ma région, Lac-Mégantic.

Grâce à mon savoir-faire, j’ai bâti une équipe d’ébénistes et de techniciens qui me permettent de maintenir un niveau de qualité supérieure. J’ai décidé d’avoir une vision pertinente et engagée en dynamisant une communauté de batteurs professionnels ainsi qu’un milieu culturel actif. Chez Ebenor, chaque musicien est unique et mérite de pouvoir exprimer l’identité sonore qui lui est propre.

EBENOR PERCUSSION

EBENORPERCUSSION

#ENTREPRENEUR D’ICI

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Vous recevez 25 000 $ d’un donateur inconnu qui croît en votre entreprise, que faites-vous avec cet argent ?

Dans un premier temps, j’irais m’assoir à la table à dessin ! Haha ! Être entrepreneur, c’est avoir mille et un projets en même temps et porter plusieurs chapeaux.

Prendre un temps de réflexion serait donc mon premier pas. Mais j’ai déjà de bonnes pistes. Dans le milieu professionnel, si l’on vous demande quelle marque de piano vous aimeriez avoir, vous pensez Steinway, si vous imaginez un jour avoir le violon qui vous fera vivre de puissantes émotions, vous pensez Stradivarius. L’un de mes objectifs avec Ebenor serait donc le suivant, c’est précisément là que je veux me rendre avec Ebenor : faire rayonner le savoir-faire des régions du Québec à l’international. Évidemment, avec ces sous je bâtirais un plan stratégique afin d’investir dans de la main-d’œuvre qualifiée dans le travail du bois de ma région.

Quel(s) conseil(s) donnez-vous aux jeunes entrepreneurs et/ou à ceux qui aspirent à le devenir ?

Je dirais de demeurer la tête froide afin de garder le cap sur les objectifs principaux.

Il est facile de dévier et de s’emballer rapidement avec toute sorte de projets lorsqu’on est passionné. C’est une question d’équilibre. Une étape à la fois comme on dit. Pour ma part, un des moyens que j’utilise pour y arriver est de faire du sport.

Par exemple, chaque soir d’été après une grosse journée passée dans la poussière ou au bureau, j’ai l’opportunité d’aller en vélo dans les montagnes derrière mon atelier.

Je peux aller me défouler, clarifier mes idées et surtout m’inspirer. Et la cerise sur le sundea, parce qu’il faut savoir s’arrêter, je peux aller me reposer dans mon lac à à peine 150 m de mon atelier.

Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait jamais donné ?

On s’essuie pis on recommence ! J’avais probablement 5 ans quand mon père, des suites d’un échec, m’a dit cette drôle de phrase, toute simple, mais qui a marqué mon esprit. Dans ma tête, c’était la clef de la persévérance et j’y crois toujours. La vie est remplie d’embûches qui nous font grandir et il faut savoir rebondir positivement face à ces situations inconfortables.

Aujourd’hui, mon père collabore avec moi dans mon entreprise et son support est en grande partie responsable de notre succès.

Quelle serait votre devise, votre crédo ? Être fidèle à soi-même. Je crois sincèrement que les principes fondamentaux, les valeurs et la vision qui nous guident sont la base d’une entreprise. Il est primordial pour un entrepreneur de les connaître, mais surtout de les respecter. Cela a un impact direct sur le fonctionnement de l’entreprise et son identité.

L’avenir pour votre entreprise, c’est quoi ?

Comme tout entrepreneur, j’ai plusieurs projets sur la table en ce moment. Lorsque l’idée d’une nouvelle collection m’est apparue il y a presque un an, j’ai commencé un projet en croyant à une manière différente de fabriquer mes instruments et créer une nouvelle sonorité. Je souhaitais créer une nouvelle collection de caisses claires qui viendrait challenger mes compétences techniques et mon savoir-faire.

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Cette réflexion m’a amené à désigner un fût de caisse claire (le centre d’un tambour) en utilisant un procédé de fabrication artisanal pratiquement oublié dans l’ère moderne industrielle : le repoussage de matière. Aujourd’hui, seulement quelques artisans possèdent toujours cette expertise et j’ai décidé d’aller à leur rencontre. Pendant plus de 12 mois, je les ai consultés, ils m’ont permis de concevoir mon propre outillage et ainsi m’approprier le procédé de fabrication. Après de multiples essais-erreurs (et sueurs) j’ai enfin produit mes premiers fûts en cuivre de la collection Noranda.

Depuis le lancement en octobre, la réponse envers ce nouveau produit est incroyable. Nous sommes donc sur le point de lancer une boutique en ligne afin de propulser ce produit et faire connaître nos autres produits.

Sur cette plateforme web, ma clientèle pourra vivre une expérience d’achat très différente de ce qui se fait conventionnellement en magasin. On pourra y voir l’essence même de chaque création et, bien sûr, en apprécier les qualités sonores. Grâce à cette stratégie web, je souhaite rejoindre des batteurs de partout dans le monde, en quête d’identité sonore.

William entouré de quelques batteurs québécois de renom; les meilleurs ambassadeurs qu’Ebenor ne pourrait pas avoir.

« EBENOR PERCUSSION s’est taillé une place de choix chez les

batteurs du Québec, grâce à son histoire et ses standards de fabrications.

CONCRÉTISEUR DE RÊVE Comme plusieurs autres jeunes entreprises, Ebenor Percussion a été « adopté » par Adopte inc.

C’est la façon qu’ont trouvée Nicolas Duvernois, fondateur de PUR Vodka et de Romeo’s Gin, Anne Marcotte, entrepreneure à succès, et Philippe de Gaspé Beaubien III, homme d’affaires et investisseur aguerri, pour créer des ponts entre les entrepreneurs ayant du succès (les adopteurs) et ceux qui sont à la tête d’entreprises émergentes (les adoptés).

C’est une expérience entrepreneuriale unique qui vise à donner un coup de pouce à la relève, tant sur le plan financier que stratégique, à un moment de la vie de l’entreprise qui est bien souvent critique et jalonné d’embûches : les débuts.

«

Cette proximité de région au Québec est une force pour bâtir son entreprise et la développer. Je crois sincèrement aussi que si j’avais été basé dans un espace urbain pour démarrer, je n’aurais pas pu apporter ma créativité et mes innovations à un autre niveau. Le coût du loyer de mon atelier en région constitue également un avantage majeur.

Selon vous, que vaut le Québec en tant que générateur d’entrepreneurs, d’idées, de nouveaux produits ? Possible de se démarquer à l’international ?

Pour ma part, je crois que si j’avais démarré mon entreprise ailleurs que dans la région de Lac-Mégantic, je n’aurais pas été en mesure de bâtir mon projet avec efficacité. C’est très stratégique pour moi d’être dans ma région autant sur les plans de l’approvisionnement en bois que des ressources entrepreneuriales et du choix du bâtiment. J’ai su bien m’entourer au démarrage de mon entreprise et les gens des services de développement locaux m’ont très bien accueilli et soutenu. Ils ont toujours cru en moi.

www.adopte-inc.com PRINTEMPS 2018

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En fait, je crois que le Québec regorge de créativité et de savoirfaire artisanal. Les entrepreneurs ont l’opportunité de se faire valoir grâce à d’incroyables organismes d’accompagnement et j’en suis très reconnaissant.

Comment se procure-t-on vos produits et/ou services ?

Je suis fier d’effectuer ma propre distribution au Québec grâce à mon équipe de collaborateurs et d’ambassadeurs, à mon service web très actif (boutique en ligne et médias sociaux) et, bien sûr à mes installations à St-Romain.

Chaque semaine, plusieurs batteurs se déplacent dans la région du Lac-Mégantic pour venir visiter mon atelier et vivre l’expérience Ebenor Percussion.

DÉCOUVERTES #MISE EN FORME

DROIT AU BUT WWW.REELIV5.COM

ÇA FRAPPE FORT

De l'énergie en bouteille De la compagnie québécoise Reeliv5 arrive sur le marché une nouvelle gamme de produits à base de champignons aux propriétés indéniables. Sommeil, Antistress, Gestion du poids et Énergie, quatre versions qui sauront répondre à vos besoins du moment. Vous souhaitez améliorer vos performances mentale et physique, améliorer votre endurance et augmentez votre niveau d'énergie ? Reeliv5 Énergie est pour vous. Les champignons et plantes adaptogènes qui le composent contribuent à une meilleure absorption d'oxygène, repoussant du coup le seuil de fatigue, stimulant le système immunitaire, réduisant le stress et soutenant les organes vitaux. Que des avantages !

Avec l'engouement pour les « gymboutiques », c'est tout un style de vie que Studio Locomotion propose à sa clientèle depuis plus de 10 ans.

Environnement soigné, service personnalisé, formation de petits groupes favorisant l'esprit d'équipe, tout y est pour rendre votre expérience efficace et agréable.

Dans cette optique, Studio Boxe Locomotion, un véritable studio à la formule newyorkaise, y voyait le jour en début d'année. Pas plus de 16 participants par

cours, chacun ayant droit aux conseils d'un coach, peuvent dorénavant s'adonner aux 12 séances hebdomadaires, sur une musique stimulante, dans un éclairage tamisé teinté de rouge.

Encouragé par vos coéquipiers, vous traverserez 15 rounds intenses incluant corde à danser, travail sur mitaine, shadow boxing, mirror drill et sacs de frappes, pour ressentir tout le bien-être — pour le corps et l'esprit — que procure la boxe, sans jamais taper sur quiconque… ni vous faire taper dessus.

WWW.STUDIOLOCOMOTION.COM GYMSTUDIOLOCOMOTION STUDIOLOCOMOTION

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Prisée pour ses propriétés anti-inflammatoires et antalgiques, l'Arnica des Montagnes constitue l'ingrédient principal de la gamme de soins Novarnica. Élaborés au Québec, les produits de la marque sont reconnus pour leur forte concentration en arnica (20 %), la plus haute en Amérique du Nord.

Conçu et testé par des sportifs, le Vaporisateur Sport Novarnica soulage les douleurs après l'entraînement, que l'on parle de muscles endoloris ou même de blessures plus intenses telles foulures ou entorses. Compact, on le glisse dans le sac de sport (ou même dans sa poche), il résiste même à l'eau et à la transpiration. On l'applique directement sur la partie endolorie, 3 à 4 fois par jour au besoin, nul besoin frotter.

Plus de 150 utilisations dans un format pratique de 30 ml

Un second magasin à Québec en 2019

Maillot offert en plusieurs couleurs

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UN NOUVEAU JOUEUR Organisation française misant sur le concept d'économie d'échelle — on conçoit, fabrique et distribue les produits sous un même toit —, un premier magasin Décathlon Canada ouvrira bientôt ses portes à Brossard.

L'objectif ? Offrir des articles de sport assurant le meilleur rapport qualitéprix sur le marché. Dès l'ouverture en avril prochain, vous y retrouverez de tout pour le vélo, la course, la boxe, le fitness et même le yoga, à des

prix plus qu'avantageux. Quelques exemples... le Vélo route Triban 500, parfait pour la ville ou les escapades du dimanche, équipé de 24 vitesses, d'une fourche en carbone et d'un cadre en aluminium garanti à vie sera offert à seulement 550 $. Aussi, ce Casque de vélo RoadR 500 muni de la technologie In mold et de 17 aérations pour plus de ventilation pourrait être à vous pour 50 $. À suivre !

Envie de performer ?

De la compagnie québécoise Pro Circuit Performance, Tribulus améliore les performances tant physiques que mentales. Entre autres composées de racine d'éleuthero (ginseng sibérien) et de tribule terrestre, ces capsules contribuent à augmenter le potentiel à l’entraînement en procurant le boost d’énergie dont tout sportif a besoin et ce, peu importe le niveau d'intensité du sport pratiqué. Approuvé par Santé Canada, Tribulus est en vente dans la plupart des pharmacies (Jean Coutu, Uniprix et Accès Pharma) chez Walmart et en ligne.

Jouer dehors plus longtemps Rester au frais, rester au sec et rester protégé, de la tête aux pieds, c'est ce que promet la nouvelle collection printanière de Columbia. Voici le kit parfait de l'homme actif qui recherche mode, côté pratique et confort.

Fait à 89 % de polyester et à 11 % d'élasthanne, le Maillot à manches courtes F.K.T.TM intègre toutes les technologies Omni développées par la marque: refroidissement activé par la transpiration, tissu absorbant, déviation des rayons UV et protection solaire. Combiné au Short Titan UltraTM, avec détails réfléchissants, caleçon intégré et poches à fermeture éclair sécuritaires et à la chaussure Fluidflex F.K.T IITM, la plus légère de la collection, vous serez équipé pour explorer les sentiers jusqu'à la tombée du jour.

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QUAD

#ADRÉNALINE

UN PRINTEMPS À JOUER DEHORS

Par David Riendeau

Las des caprices de Dame nature, mais déterminé à vivre de grandes aventures ? Le quad est peutêtre l’activité qu’il vous faut. Facile à manoeuvrer, robuste et polyvalent : toutes les raisons sont bonnes pour essayer ce sport motorisé enivrant.

L’appel de la nature Jean-François Ménard se souvient de ses premières randonnées en véhicule tout-terrain, en compagnie de ses amis de jeunesse à Sainte-Cécile-de-Milton en Montérégie. « Un GPS à la main, on partait à la recherche de paysages magnifiques. Tant qu’il nous restait de l’essence et de la nourriture, tout allait bien. C’était l’aventure ! » Devenu par la suite directeur de Stadacona Aventures, une agence de voyages basée à Saint-Raymond-de-Portneuf, l’homme peut partager sa passion avec les amateurs de plein air. « Le quad procure un sentiment de liberté qu’on ne retrouve pas en voiture.

On peut humer le parfum de la nature et découvrir des espaces sauvages qui ne sont pas accessibles par le réseau routier. »

Une activité en pleine expansion Le quad a le vent dans les voiles au Québec. Le nombre d’adeptes de ce sport motorisé, qui est passé de 51 000 à 60 000 en 15 ans, devrait continuer de croître au cours des prochaines années. Contrairement à la moto ou à la motoneige, le quad se pratique quatre saisons, à l’exception de mai, en raison du dégel. Alain Decoste, président de la Fédération québécoise des clubs quads (FQCQ), était un grand amateur de motoneige avant de se « convertir » au quad en raison notamment de sa polyvalence. « À Saguenay où j’habite, le niveau d’enneigement a beaucoup diminué avec les changements climatiques.

Pour profiter pleinement de la saison de motoneige, il fallait constamment s’éloigner. J’ai choisi une activité que je peux faire toute l’année. » 36

Contrairement à la moto ou à la motoneige, le quad se pratique quatre saisons, à l’exception de mai, en raison du dégel.

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RIENDEAUDAVID

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ACHETER OU LOUER ?

Fédération québécoise des clubs quads www.fqcq.qc.ca Application iQuad www.iquadfqcq.ca Stadacona Aventures www.expeditionquebec.ca

LE QUAD

Un paradis pour le quad L’engouement pour cette activité s’explique aussi par le grand terrain de jeu à la disposition des amateurs. Avec 25 000 kilomètres de sentiers balisés et entretenus, le réseau québécois est plus vaste que celui de toutes les autres provinces réunies.

Mieux ! La centaine de clubs de la province ont interconnecté les sentiers des différentes régions au cours des 30 dernières années, permettant des centaines de trajets possibles. Par exemple, si vous résidez à Lévis, vous pouvez partir de la maison et vous rendre en quad jusqu’à Percé, un itinéraire de 988 kilomètres. Une vingtaine de points d’intérêts comme des chutes, des lacs et des belvédères jalonnent le chemin, de même que plusieurs refuges.

A LE VENT DANS LES VOILES AU

QUÉBEC.

Un outil pour les randonneurs L’expansion du réseau a contribué à modifier les habitudes de randonnée avec le temps, note Alain Decoste. La tendance est aux circuits de plusieurs jours avec hébergement pour découvrir une région. « Le quad est devenu une activité essentiellement familiale. Les gens veulent voir du pays, dormir dans de bonnes auberges et goûter aux produits du terroir. On est loin de l’image du “mangeux de sandwichs”. » Pour améliorer l’expérience des randonneurs, la FQCQ a développé iQuad, une application qui permet de se retrouver sur les sentiers grâce à de puissantes fonctions GPS. L’outil fournit également plusieurs informations utiles à l’organisation des séjours comme la présence d’options d’hébergement, de restaurants et de stations-service.

Une activité simple d’approche Autre point fort de cette activité, la conduite du quad est accessible au plus grand nombre. Tous les détenteurs d’un permis valide de classe 5 (véhicule de promenade), 6D (cyclomoteur) PRINTEMPS 2018

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Pour environ 8 000 dollars, il est possible d’acquérir un appareil neuf à la fois confortable et performant.

Inutile d’arrêter son choix à un gros cylindré, prévient Alain Decoste. « On choisira un véhicule qui conviendra le mieux à nos besoins, mais en général un moteur de 500 ou 650 CC fera le travail. » Un amateur qui souhaite faire de la randonnée l’hiver veillera à choisir un quad avec quatre roues motrices, une selle et des poignées chauffantes. Avant de dépenser une somme aussi importante, il est préférable d’essayer l’activité. « Plusieurs de nos clients sont des amateurs de sports motorisés qui veulent vivre l’expérience du quad, raconte Jean-François Ménard. Nous leur donnons quelques instructions et ils partent de façon autonome. Le sentier tout près de l’agence permet de découvrir la région de Portneuf et se rend jusqu’au LacSaint-Jean et en Mauricie. L’essayer, c’est l’adopter. »

ou 8 (tracteur de ferme) peuvent le manœuvrer. « Le quad offre une expérience de conduire très agréable puisque c’est un véhicule stable. Une fois que le conducteur a assimilé certains mouvements de transfert de poids, il peut s’aventurer sans problème sur des sentiers de niveau débutant et intermédiaire », signale Jean-François Ménard.

Exigences et sécurité Malgré tous ses avantages, le quad comporte son lot de risques, comme tous les autres sports motorisés. C’est pourquoi les propriétaires ont l’obligation de souscrire à une assurance responsabilité civile de 500 000 dollars.

Ils doivent aussi s’acquitter de leurs droits de passage, destinés à l’entretien des sentiers et veiller à ce que leur véhicule soit équipé notamment d’un rétroviseur et de phares. Enfin, il est recommandé de ne pas s’aventurer seul sur les sentiers. Ceux qui font de la randonnée en milieu éloigné peuvent prendre une assurance qui couvre le transport aérien en cas d’urgence et se munir d’un appareil avec couverture satellite, question de partir avec l’esprit tranquille.

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PAR DAVID RIENDEAU

CAVERNE #VOYAGE

RIENDEAUDAVID

MERVEILLES DU MONDE SOUTERRAIN Mystérieux labyrinthes dans le calcaire, envoûtantes rivières souterraines, galeries féériques perçant le cœur des glaciers : la nature est une architecte qui ne finira jamais de nous surprendre. Tour d’horizon des plus belles grottes de la planète.

États-Unis

Onondaga En entrant dans l'Onondaga Cave State Park, au Missouri, vous resterez frappé par l'innombrable quantité de stalactites et de stalagmites qui décorent cette caverne d'une rare beauté. Le parcours suit une rivière souterraine aux eaux glaciales où vous 38

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https://mostateparks.com/park/onondaga-cave-state-park www.mostateparks.com/park/onondaga-cave-state-park

pourrez admirer les raretés géologiques de ce site creusé dans le calcaire il y a plusieurs millions d’années. Pendant que vous êtes dans les parages, faites un crochet à Cathedral Cave, où le guide vous entraîne dans un dédale long de 4,7 kilomètres, équipé de sa seule lanterne.

Malaisie www.mulunationalpark.com/about-mulu-national-park.php

Oman

Majlis al-Jinn Quand les Américains Don Davidson Jr et Cheryl Jones ont remarqué de curieux trous noirs sur une photographie aérienne du désert d’Oman en 1983, ils étaient loin de se douter qu’ils trouveraient l’ouverture d’une chambre souterraine grande comme onze terrains de football. Quelques

www.omantourism.gov.om/

jours plus tard, ils descendaient en rappel les 152 mètres de cette caverne digne d’un conte des Mille et une nuits. Puisque la population locale croyait que l’endroit était rempli d’esprits malfaisants, les explorateurs l’ont baptisé Majlis al-Jinn, le lieu de rencontre des génies.

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Deer Cave L’île de Bornéo recèle l’une des plus belles cavernes du monde. Dissimulée dans la forêt tropicale, Deer Cave surprend par son immensité : son embouchure fait à elle seule 90 mètres de diamètre.

Avant de parvenir à la chambre principale, haute de 122 mètres et large de 174 mètres, il vous sera difficile de ne pas jeter des coups d’œil nerveux au plafond. Le site est connu pour abriter plusieurs espèces de chauves-souris. Au crépuscule, le ciel s’assombrit par des nuages formés de centaines de milliers de ces mammifères en quête de nourriture.

Heureusement (pour vous), ces inoffensives bestioles sont insectivores et frugivores.

FOLIO

CAVERNE

#FOLIO

#VOYAGE

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PRINTEMPS 2018

PAR AUTEUR

FOLIO

PAR AUTEUR

Parc national Vatnajökull

#FOLIO

Islande

Blue Cave Explorer les entrailles du plus grand glacier d’Europe, ça vous intéresse ?

Au commencement de chaque hiver, de profondes galeries se forment dans la glace de l’imposant Vatnajökull, créant un décor aux parois bleutées où la fiction semble côtoyer le réel. Parmi ces cavernes glaciaires, le Blue Cave est réputé pour être la plus difficile d’accès, mais aussi la moins achalandée.

Quelques opérateurs de sports extrêmes se proposent de vous guider à l’intérieur de cet environnement lunaire, qui disparaît l’été, puis reprend une nouvelle forme l’année suivante.

En revanche, il est fortement déconseillé de s’y rendre par ses propres moyens. www.inspiredbyiceland.com/

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Écosse www.nts.org.uk/Visit/Staffa/

Fingal Peu d’endroits au monde ressemblent au Fingal Cave, situé sur l’île volcanique de Gaffa au large des côtes écossaises.

D’avril à septembre, les visiteurs bravent la mer pour contempler ce lieu inusité qui pourrait figurer dans un épisode de Game of Thrones en raison de ses proportions épiques. L’arche naturelle de 20 mètres de hauteur est constituée de Sotano de las Golondrinas Avec son ouverture de 60 mètres de diamètre et sa chute libre de 376 mètres, mieux vaut regarder où vous mettez les pieds si vous allez visiter « le gouffre des hirondelles » ! Connu des peuples précolombiens, mais redécouvert dans les années 1960 lors d’une expédition ornithologique, ce gouffre doit son nom à son importante population d’oiseaux. À l’aube, vous pourrez admirer des dizaines de milliers de martinets et de perroquets jaillir de l’abîme avant de les voir se fondre dans la végétation luxuriante de l’État de San Luis Potosí. Après quoi, si vous en avez le cran, un guide vous aidera à descendre en rappel cette caverne d’une profondeur totale de 512 mètres digne d’un film d’aventure. www.mundoextreme.com.mx/ english_tours.html

près de 40 000 colonnes hexagonales de basalte à l’intérieur d’une coulée de lave pétrifiée. Son nom lui aurait été attribué en référence à un héros celtique. Selon la légende, le géant Finn aurait construit un pont pour combattre son ennemi juré de l’autre côté de la mer. La caverne de Fingal a inspiré plusieurs artistes, dont Jules Vernes, qui l’a dépeint dans Le Rayon vert.

Mexique

CAVERNE #VOYAGE

Philippines www.pcsd.gov.ph/igov/protected-areas-palawan/puerto-princesa-subterraneanriver-national-park/

Puerto Princesa L’exploration de la rivière souterraine Puerto Princesa prend des allures de grande expédition. Vous devez d’abord contourner en bateau l’île de Palawan avant de pénétrer dans une jungle luxuriante où se situe l’embouchure de la caverne.

Considérée comme l’une des

sept merveilles naturelles du monde, cette rivière longue de 8,2 kilomètres conduit à une série de cavernes et de dômes grandioses. En 2010, la découverte d’un vaste réseau de galeries sous le niveau de la rivière laisse présager que cette destination continuera à susciter la curiosité du public.

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PAR

BIENVENUE DANS MON UNIVERS

Au fil des mois, j’espère plus particulièrement vous faire découvrir les talents et commerces locaux, vous tenter avec les saveurs multiculturelles que Montréal réserve et vous amenez dans des évènements branchés de notre métropole.

Allons-y donc avec un bref tour d’horizon de mes quatre passions.

Je suis en amour avec les voitures sport depuis mon enfance. Dès que j’ai pu remarquer la différence entre les modèles, j’ai commencé à porter une attention particulière au monde automobile. Mon grand-père m’avait laissé conduire sa voiture lorsque j’étais au secondaire, et c’est à ce moment que j’ai eu la piqûre. J’ai immédiatement su que je ne faisais pas partie de la catégorie de gens qui conduisent simplement pour se déplacer! Si vous saviez l’argent et le temps que je mets dans ce hobby… demandez à mon entourage. Pour la plupart des gens, c’est comme jeter l’argent par les fenêtres, mais au contraire, je crois que c’est un bon hobby pour se garder occupé et rester hors du trouble, si je peux m’exprimer ainsi.

Quand on s’intéresse au sujet, on fait de belles rencontres avec d’autres passionnés, et surtout, on se crée de beaux souvenirs.

Je me présente d’abord. Je suis Vinny Success, fondateur de Success Clothing, une compagnie de streetwear. Je suis d’origine chinoise vietnamienne, mais j’habite Montréal.

Dans cette nouvelle chronique, j’ai tout simplement envie de vous partager mes coups de cœur, mes découvertes et mes passions. Ce qui me passionne ?

Quatre choses, plus particulièrement : le tuning automobile, la musique urbaine, les tendances mode et la bonne bouffe ! Ça vous rejoint ?

Bienvenue dans les coulisses de mon univers !

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© PHOTO: JEAN-PHILIP LESSARD

Le monde du tuning au Québec est assez petit, c’est comme une grande famille dans laquelle tout le monde se partage le repas autour d’une immense table. La différence, c’est que la table se transforme en énorme car show comme Car Fever ou Eurokracy, ou encore, à plus petite échelle, en petit car meet dans des stationnements. Dans la plupart des cas, ces meets sont organisés par des clubs automobiles regroupés par marque ou modèle de voiture. Bien hâte à l’été pour se retrouver au Orange Julep et jaser avec mes amis de forums !

Depuis quelques années, deux grandes tendances se dessinent sur la scène du tuning québécois. Il y a d’abord ces gens qui modifient leurs bolides pour la performance, c’est-à-dire aller plus vite, freiner plus sec, tourner plus solide, avoir de meilleurs temps de course. Ces derniers sont souvent des amateurs de pistes, car ils vont tester les limites de leur voiture sur une track (un circuit fermé). On parle ici de piloter sur des

Le tuning automobile est un phénomène très intéressant, car le marché des pièces aftermarket est gigantesque.

Les amateurs de tuning, que ce soit pour le look ou pour la performance, ont plus de choix que jamais pour personnaliser leurs voitures. Parfois, ça fait mal au portefeuille, mais ça fait sourire le propriétaire et les amateurs. Et un sourire, ça n’a pas de prix !

« Pour la plupart des gens, c’est comme jeter l’argent par les fenêtres, mais au contraire, je crois que c’est un bon hobby pour se garder occupé et rester hors du trouble, si je peux m’exprimer ainsi. »

LE TUNING

environnements sécuritaires prévus à cet effet, comme Tremblant, Icar, Autodrome St-Eustache ou Mécaglisse. Ces passionnés mettent énormément d’argent sur des pièces de très haute performance, pour le plaisir de piloter une voiture de course.

À l’opposé de cette tendance, il y a une catégorie de gens qui modifient leur voiture pour le côté esthétique de la chose, dans le but de participer à des concours de show & shine et peut-être remporter des trophées. C’est un peu comme un concours de beauté automobile ! On peut dire que c’est l’antithèse de la performance, car souvent ces bolides ne roulent pas très vite. Les voitures sont très rabaissées sur des roues luxueuses surdimensionnées et arborent des peintures ou des wraps très impressionnants. On voit également la multiplication des wide-body kits au style Liberty Walk, originalement crée par Kato au Japon et devenu une référence. C’est d’ailleurs ce phénomène stance qui a popularisé les suspensions

AUTOMOBILE « Le monde du tuning au Québec est assez petit, c’est comme une grande famille dans laquelle tout le monde se partage le repas autour d’une immense table. »

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à air ajustables (communément appelés des bags) dans l’industrie, permettant de monter ou descendre la voiture en appuyant sur un simple bouton. La Sureté du Québec met beaucoup d’effort à « freiner » ceux qui exagèrent. Chaque été, la SQ déploie de nombreuses opérations « anti-hellaflush », jugeant le phénomène non sécuritaire pour la conduite sur route. Personnellement, je crois que dans les deux types de tuning, si tout est exécuté avec goût et que la sécurité est priorisée, il y aurait moins d’interventions policières à la sortie des car shows et des meets. Une minorité seulement abuse, entachant la réputation du groupe. Les amateurs de tuning sont bien plus que le stéréotype du jeune à la casquette blanche au volant d’une Civic « couchée par terre » ! Il y a très peu de consensus entre les adeptes des deux genres, mais il faut apprécier le travail derrière chaque voiture et rester respectueux pour garder ce loisir vivant et en santé. En espérant vous croiser dans un car show cet été !

Voici une photo tirée de mon dernier photoshoot, mettant en vedette la chorégraphe et danseuse professionnelle Leah McFly portant mon nouveau tracksuit Success fortement inspiré des tendances rétro sportswear.

© PHOTOS: JEAN-PHILIP LESSARD

en fait qui me permettait d’affirmer qui j’étais avant même d’avoir laissé échapper un mot de ma bouche. Si je travaille aujourd’hui dans le domaine, c’est principalement parce que la passion s’est métamorphosée en obsession... pour ensuite évoluer en profession. Une autre preuve que la passion finit toujours par ouvrir des portes !

LA MODE « J’ai grandi dans l’univers du skateboard et du rap, une culture où les brands ont toujours eu une connotation très importante. »

Avant de fonder ma propre marque de vêtements, Success Clothing, j’étais moi-même un énorme consommateur de fashion, plus particulièrement de streetwear.

J’ai grandi dans l’univers du skateboard et du rap, une culture où les brands ont toujours eu une connotation très importante. Avec le temps, je suis devenu un sneakerhead, vous savez, l’un de ces collectionneurs de sneakers qui dépensent beaucoup trop sur ses souliers et s’efforcent de faire matcher sa garde-robe avec ces derniers. Au secondaire, l’une des façons de me démarquer de la masse, c’était mon dress-code, une façon de m’habiller 46

PRINTEMPS 2018

Pour ce numéro printanier, je voulais vous parler d’une grande tendance en ce moment, le Sportswear Rétro. La mode étant cyclique, on recommence à voir apparaître des brands de sports de notre enfance comme Fila et Champion, pendant que les gros joueurs comme Nike et Adidas nous ramènent les sneakers rétro des années 90, disponibles dans une immense palette de nouvelles couleurs. Étant un très grand collectionneur de Nike, je suis très heureux de voir une si grande sélection de Air Max, entre autres des versions 1987, 1990 et 1995, sans oublier l’une de mes préférées la Air Max 1997. Même les grands noms de la haute couture se prêtent au jeu : Gucci, Louis Vuitton et Balenciaga dévoilent des collections hautement inspirées du streetwear/sportswear des années 90. On voit beaucoup le retour des tracksuits en nylon, des blocs de couleurs primaires, le retour des hauts qui matchent avec le bas. Certains poussent l’exercice encore plus loin, pensons entre autres à la collaboration entre la maison Louis Vuitton et la marque de streetwear new-yorkaise la plus convoitée au monde, Supreme.

C’est donc le temps de fouiller dans vos archives et de ressortir votre manteau vintage Tommy Hilfiger et vos Reebok Pump. Et si vous n’avez pas envie de les porter, mettez-les sur Ebay, quelqu’un sera possiblement prêt à payer très cher pour les avoir !

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LA MUSIQUE

« À l’université, avec tout le bagage musical accumulé durant toutes ces années, c’est finalement la musique électronique qui est venue satisfaire ma soif d’explorer de nouvelles ambiances. »

Loud a lancé son album Année Record sur Joy Ride Records, lequel a été bien apprécié du public, incluant moi-même. Vous pouvez le suivre sur Instagram @ simon.loud pour connaître ses dates de tournées.

J’ai grandi avec de la musique dans mes écouteurs, depuis l’invention du walkman-­ cassette. La musique est la trame sonore de ma vie. Chaque étape, chaque moment difficile, chaque victoire, chaque rire et chaque larme possèdent sa chanson. Dans mes années rebelles, fin primaire, le punk rock était le carburant de ma crise d’adolescence qui se dessinait. Plus tard, au secondaire,

alors que j’étais davantage en paix avec moi-même, le hip-hop est devenu mon ego-booster, m’aidant à construire ma confiance personnelle. Puis une fois au cégep, mon esprit s’est ouvert sur le monde. Commençant moi-même à produire de la musique, je me suis mis à fouiller dans les vieux 33 tours en vinyle de mes parents. J’y ai découvert le soul, le motown, le classique, le funk et le disco, des styles qui m’ont fait en quelque sorte vivre ces belles années que j’ai ratées. À l’université, avec tout le bagage musical accumulé durant toutes ces années, c’est finalement la musique électronique qui est venue satisfaire ma soif d’explorer de nouvelles ambiances.

Aujourd’hui, j’apprécie et je consomme un melting-pot de tous ces styles musicaux en provenance de partout sur la planète.

Tout récemment toutefois, un artiste m’a ramené au Québec; le rappeur Loud. Il amène une toute nouvelle vibe au rap montréalais. La production est de haute qualité, les ambiances sont smooth, avec une touche américaine, les textes sont éloquents et nous incitent autant à la réflexion qu’à l’évasion. Ajoutez à ça un lexique franglais typiquement montréalais… c’est une formule qui me rejoint. Il nous parle de la même façon que je parle à mes amis, un mélange de français et d’anglais, enveloppé dans des structures de phrases que seuls les Québécois peuvent en saisir le sens. Je vous invite à découvrir Loud et sa musique rafraîchissante. Écoutez son album Année Record sur Spotify et le suivez-le sur les médias sociaux… vous ne serez pas déçus.

© PHOTOS:WILLIAM FRADETTE

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LA BOUFFE Ayant passé une bonne partie de ma vie à Côte-des-Neiges, l'un des quartiers les plus multi-culturels du pays, je me suis imprégné de différentes nationalités. La meilleure façon d’apprendre une nouvelle culture selon moi, c’est de visiter le pays d’où elle provient, et si nous n’avons pas la chance de nous rendre sur place, la deuxième meilleure façon, c’est d’en manger les plats traditionnels. Montréal est un paradis pour quiconque aime bien manger. Nous y avons accès à presque tous les types de cuisines du monde, souvent dans un rayon de moins de 5 km. Si vous habitez Montréal, vous connaissez déjà les principales destinations pour manger certains types de cuisine : Little Korea ou Japan Town sur Ste-Catherine, près de Concordia, pour ses saveurs orientales, Parc-Extension (ou comme on l’appelle Park X), sur Jarry, pour les plats indiens et les grillades grecques, le Plateau, sur Rachel, pour les rôtisseries portugaises, le Chinatown, sur St-Laurent, pour de la cuisine authentique chinoise et les Dim Sum (déjeuner chinois sur chariot, dont je raffole d’ailleurs), Côte-des-Neiges et NDG pour la cuisine des Caraïbes (Haïti, Jamaïque, Trinidad et Tobago) et de nombreux restaurants asiatiques (Vietnam, Philippines, Cambodge) et enfin Ville St-Laurent pour la cuisine libanaise et maghrébine. Et c’est sans compter les restaurants qui proposent une cuisine de très haute qualité, parsemés un peu partout dans la ville...

Griffintown, Downtown, Mile-End, Villeray, Rosemont et Plateau.

Dans cette première chronique (à noter que je ne suis pas un expert culinaire, juste un gars qui aime bien manger), je prévois toujours vous recommander deux restaurants. Le premier sera un restaurant très casual, à petit budget (moins de 20 $ par personne) pour un lunch ou une petite soirée de semaine tranquille, mais dont la cuisine est authentique et absolument délicieuse. Le deuxième sera quant à lui un peu plus fancy, sans tomber dans l’extravagance toutefois (entre 20 $ et 70 $ par personne) et dont la cuisine est une expérience absolument inoubliable pour le palais.

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© PHOTO: TROPICAL PARADISE

Un menu en bas de 15 $ rempli de saveurs des Caraïbes, à ne pas manquer si vous passez par à NDG.

TROPICAL PARADISE

5208, boulevard Décarie, Montréal tropicalparadisemtl

Bon et pas cher!

Je me suis découvert un goût particulier pour la cuisine des Caraïbes (Jamaïque, Trinidad Tobago, Antilles, Haïti, Guyane et plusieurs îles); aka Food from the Islands. Cette cuisine est très relevée, on y retrouve beaucoup d’épices et de saveurs exotiques. On se sent en vacances à chaque bouchée ! Dans le genre, un de mes endroits préférés, c’est Tropical Paradise sur Décarie, entre CDN et NDG. Le décor porte à confusion, laissant croire qu’il s’agit d’un comptoir take-out ordinaire, mais ne vous laissez pas avoir par le look ! Au menu, une immense liste de plats comme le Jerk Chicken, le Ox Tail, et des currys de toute sorte (poulet, bœuf, agneau), tous accompagnés de bananes plantains sur riz maison et salade. Si vous avez un plus petit appétit, il est possible de manger des Rotis, une sorte de crêpe maison farcie d’un des choix de viandes au menu (mon préféré étant le Jerk Chicken Roti), le tout refermé comme un sandwich.

On les mange soit avec les mains ou dans une assiette. Et n’oubliez pas de demander la sauce secrète maison jaune, mais attention, palais sensibles, s’abstenir, elle est très piquante ! Tous les plats y sont offerts en bas de 15 $. On aime… jusqu’à la facture !

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Une ambiance chaleureuse, une cuisine ouverte et un four au charbon de bois. Cet espace m’a charmé au premier coup d’oeil !

© PHOTOS: HOOGAN ET BEAUFORT

Les assiettes sont un délice pour les yeux, mais aussi pour le palais. Quand c’est beau en plus d’être bon, que demander de plus ? À essayer dans le quartier Angus.

HOOGAN ET BEAUFORT

4095, rue Molson, Montréal www.hooganetbeaufort.com HooganBeaufort

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On se gâte !

Je me promenais à Rosemont lorsque je suis tombé par hasard sur ce restaurant, caché au fond d’un stationnement dans le quartier Angus.

Au premier coup d'oeil, l’ambiance et l’architecture de la place m’avaient déjà séduit. Une cuisine ouverte, un four à bois, au milieu d’une place chaleureuse et design, j’avais hâte de goûter au menu. Et laissez-moi vous dire, c’était toute une découverte en bouche ! La recherche et les amalgames de saveurs sont l’œuvre du chef Marc-André Jetté. Dans la même assiette, on peut prendre une bouchée tendre et salée, et juste toucher une sauce maison du coin de la fourchette pour lui ajouter une dimension un peu sucrée, changeant du coup complètement l’expérience d’une bouchée à l’autre. Je recommande fortement les différentes viandes braisées sur le feu (pintade, short rib, agneau), mais ce sont les différentes entrées au menu qui m’ont vraiment ébloui.

Les portions ne sont pas très généreuses, mais les explosions de saveur compensent largement la quantité. Quality over quantity, n’est-ce pas ?

Mentionnons enfin qu’un des associés est sommelier, vous y serez donc très bien conseillé à ce niveau. À essayer sur l’heure du lunch ou en soirée, en couple ou entre amis.

RECETTES

#PROTÉINES

LE SOULARD DES SPORTIFS JEAN SOULARD, BENOÎT LAMARCHE, AVEC LA COLLABORATION DE GENEVIÈVE MASSON, NUTRITIONNISTE ÉDITIONS LA PRESSE, 2017

QUE LA

FORCE SOIT AVEC VOUS !

Chef réputé, Jean Soulard s'est ici associé à l'ex-olympien Benoît Lamarche, dorénavant chercheur en nutrition et PH. D. en physiologie pour produire cet essentiel pour tous les sportifs. Peu importe que vous vous entraîniez pour le prochain marathon ou que teniez seulement à maintenir la forme avec quelques km de vélo par semaine, vous y retrouverez plus de 100 pages d'informations sur l'alimentation — les carburants des muscles à l'effort, les ingrédients du succès, des trucs pour maintenir votre poids santé — et 100 recettes protéinées allant des simples collations aux repas complets.

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Côtes de porc grillées sweet and acid et légumes d’accompagnement

PAR AUTEUR

Pain doré aux pommes

4 ICÔNES, selon que vous recherchiez

Le côté artistique du sport

L'endurance

La puissance

Une surcharge en glucides

Chorizo, jambon cru et pennes

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RECETTES

#PROTÉINES

HOMARD AU FOUR ET RIZ AUX LÉGUMES 4 PORTIONS | PRÉPARATION 20 MIN. | CUISSON 15 MIN.

- 4 homards vivants d’environ 675 g (1 ½ lb) - 125 ml (½ tasse) de crème épaisse 15 % - 5 ml (1 c. à thé) de moutarde forte - Le jus d’un citron - 5 ml (1 c. à thé) d’estragon haché - 1 pincée de paprika - 1 pincée de piment de Cayenne - 2 jaunes d’œuf -S el

RIZ AUX LÉGUMES - 250 ml (1 tasse) de riz basmati - 500 ml (2 tasses) de bouillon de volaille - ½ oignon, émincé - 2 carottes moyennes, coupées finement - 1 poivron rouge, coupé finement - 250 ml (1 tasse) de pois verts

1. Plonger les homards dans l’eau bouillante salée 3 minutes. Égoutter, en briser les pinces, et couper les crustacés en deux dans le sens de la longueur.

Récupérer le corail. Placer les homards et leurs pinces sur une plaque et cuire au four à 200 °C (400 °F) de 8 à 10 minutes.

2. Pendant ce temps, faire la sauce. Dans une casserole, rassembler le corail, la crème, la moutarde, le jus de citron, l’estragon, le paprika, le piment de Cayenne et du sel. Réduire légèrement de 3 à 4 minutes tout en fouettant. Retirer du feu et ajouter les jaunes d’œuf. Ne pas faire bouillir. Passer la sauce dans une passoire et vérifier l’assaisonnement. Réserver au chaud.

3. Préparer le riz aux légumes. Cuire le riz dans le bouillon de volaille.

4. Dans une grande poêle, faire revenir l’oignon, les carottes, le poivron et les pois verts dans l’huile d’olive quelques minutes. Ajouter le riz et réserver au chaud.

5. Sortir les homards du four. Récupérer le jus dans le fond de la plaque et l’ajouter à la sauce.

6. Napper les demi-homards de sauce. Les présenter sur une assiette avec le riz aux légumes.

- 15 ml (1 c. à soupe) d’huile d’olive

Le homard n’a pas qu’un goût exquis, il procure également

-S el et poivre

un nombre épatant d’éléments nutritifs : phosphore, zinc, cuivre, sélénium, iode et vitamine B12.

Un produit aussi succulent que le homard ne supporte pas les à-peu-près. Ce crustacé aime la précision. Il suffit de 2 à 3 minutes de cuisson de trop et le voilà caoutchouteux. Il était adorable quelques minutes avant et le voilà lamentable.

Surtout, il faut garder ce qui est le meilleur en lui : le corail.

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FOLIO

PAR AUTEUR

VOUS SAVEZ ? #FOLIO

Le « gris », entre la tête et la carapace ? C’est lui qui fait la différence dans la sauce.

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FOLIO

PAR AUTEUR

#FOLIO Faites confiance au gras, celui du canard en l’occurrence, pour vous faire apprécier un autre monde, un autre lieu, un autre je t’aime.

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RECETTES

#PROTÉINES

ÉTUVÉ DE CUISSES DE

CANARD

AU JUS DE CACAO ET POMMES DE TERRE RISSOLÉES 4 PORTIONS | PRÉPARATION 20 MIN. | CUISSON 1H30 MIN.

- 4 cuisses de canard - 30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive - 2 gousses d’ail entières - 1 bouquet garni - 500 ml (2 tasses) de fond de volaille - 300 g (6 à 8) de petits navets blancs pelés

1. D ans une cocotte, faire revenir les cuisses de canard dans l’huile d’olive. Bien colorer. Ajouter les gousses d’ail, le bouquet garni et le fond de volaille.

Assaisonner, couvrir et cuire au four à 180 °C (350 °F) 1 h 30. Vingt minutes avant la fin de la cuisson, ajouter les navets et les pruneaux. À la fin de la cuisson, retirer le canard, l’ail, le bouquet garni et les pruneaux et réserver au chaud. Réserver le bouillon de cuisson.

2. Préparer les pommes de terre rissolées. Dans une poêle, faire sauter les pommes de terre dans l’huile et le beurre jusqu’à ce qu’elles soient complètement cuites et qu’elles aient une belle coloration. Saler et poivrer.

- 210 g (environ 15) pruneaux dénoyautés - 5 ml (1 c. à th.) de cacao

3. Dégraisser la surface du bouillon. Ajouter le cacao et le café soluble. Réduire jusqu’à obtenir 250 ml (1 tasse) de liquide. Vérifier l’assaisonnement.

Remettre tous les éléments dans la sauce et laisser mijoter 5 minutes.

- 1 pincée de café soluble -S el et poivre du moulin -C acao

POMMES DE TERRE RISSOLÉES

4. Servir et saupoudrer de cacao pour décorer.

- 6 pommes de terre, coupées en cubes

La chair du canard, contrairement aux viandes rouges,

- 15 ml (1 c. à soupe) de beurre

l’on trouve dans l’huile d’olive. Le canard procure

- 15 ml (1 c. à soupe) d’huile d’olive

est riche en gras mono-insaturés, comme ceux que également du phosphore, du fer, du zinc, du cuivre et plusieurs vitamines du complexe B.

Cette association semble incongrue, tant nous sommes habitués de voir la cuisse de canard confite, délicatement posée sur une pomme de terre sautée avec de l’ail à côté et d’une roquette pour la fraîcheur.

Mais jumelée avec un jus de cacao ? Nous connaissons mal l’amertume. Le sucré, le salé, l’acide oui, mais l’amertume nous échappe.

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MIXOLOGIE

#MONSIEURCOCKTAIL

mixer!

OSEZ

PAR PATRICE PLANTE PHOTOS ANNIE FERLAND STYLISME ANDRÉE-ANNE HAMEL

La mixologie a la cote !

Qui se contenterait encore d’une simple vodka-jus d’orange... Pas besoin d’être un expert, l’art de la mixologie est désormais accessible à tous, grâce entre autres aux sirops artisanaux Monsieur Cocktail faits à 100 % d’ingrédients naturels, sans arôme, ni concentré, ni agent de conservation. Leur objectif? Simplifier encore plus les cocktails avec ou sans alcools en alliant le sirop simple et le jus d’agrumes frais dans un seul produit concentré.

ÉLIXIR DE LIME

Un élixir ? Non, ce n’est pas une potion magique. Pas le secret de la vie éternelle non plus (bien que le plaisir d’un bon verre soit en soi gage d’une bonne vie). En fait, un élixir, c’est tout ce dont tu as besoin pour réaliser un cocktail, c’est-à-dire du jus d’agrume et du sucre. Notre science est si précise qu’il te suffit de mélanger 2 parts d’alcool avec 1 part d’élixir pour obtenir une potion parfaite (mais toujours pas magique, rappelons-le).

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GREEN

Beast D’une simplicité désarmante, le Green Beast a été inventé par le mixologue français Charles Vexenat lors du Cocktails & Spirits Bar Show à Paris. Servi traditionnellement avec du Pernod et des tranches de concombres, il se sert aussi bien dans un verre qu’en format punch dans un bol. Suffit de multiplier les quantités par le nombre d’invités !

PRINTEMPS 2018

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INGRÉDIENTS

- 1 oz d’absinthe - 1 oz d’élixir de lime Monsieur Cocktail - 1 oz d’eau froide -L amelles de concombre (pour décorer)

PRÉPARATION

-D ans un shaker, ajouter tous les ingrédients et mélanger avec de la glace.

-F iltrer à la passoire dans une coupe préalablement refroidie.

MIXOLOGIE

#MONSIEURCOCKTAIL

Kombuch' QUOI?

PRÉPARATION

-D ans un verre à mélange, ajouter tous les ingrédients, sauf le kombucha, et écraser le gingembre à l’aide d’un pilon.

- Ajouter de la glace et mélanger à la cuillère de bar (20 révolutions).

-F iltrer à la passoire dans un verre Old fashioned.

-C ompléter avec le kombucha et décorer d’un cube de glace infusé à l’argousier.

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Un produit méconnu, passé sous le radar, qui explose soudainement le marché québécois et qui est révélé au grand jour! Ça vous dit quelque chose ? On s’amuse ici avec le nouveau kombucha à la framboise du Mont-Ferréol.

INGRÉDIENTS

- 1 ,5 oz de rhum -0 ,5 oz d’élixir de lime Monsieur Cocktail - 2 tranches de gingembre frais -K ombucha à la framboise du Mont-Ferréol - 1 glace infusée à l’argousier (pour décorer)

VOUS EN VOULEZ PLUS ?

Notre plateforme Web offre des centaines d’idées-recettes faciles à réaliser avec votre nouveau sirop. Monsieur Cocktail propose aussi le service de bar corporatif et des ateliers de mixologie offerts par nos chefs liquides !

POUR TOUS LES DÉTAILS WWW.MONSIEURCOCKTAIL.COM LEMONSIEURCOCKTAIL

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H36 Printemps 2018

FORD GT FOLIO #FOLIO

PAR AUTEUR

EN PREMIÈRE CLASSE

GENESIS G70 LA TRINITÉ EST COMPLÈTE

MERCEDES-BENZ E400 COUPÉ DISCRÈTE ÉLÉGANCE

KIA STINGER AGRESSIVE ET PRINTEMPS 2018 DYNAMIQUE

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ÉDITORIAL

#ENTRE NOUS

PAR DENIS DUQUET

CES NAIAS vs

QUAND L’ÉLECTRONIQUE RENCONTRE LA MÉCANIQUE

Depuis des années, les rendez-vous médiatiques que sont le CES (Consumer Electronic Show) et le NAIAS (North American International Auto Show) cohabitent au début de chaque année. En effet, selon les calendriers, le premier a longtemps succédé au second. Puis, depuis quelques années, c’est le contraire. Mais ce n’est pas leur position sur le calendrier qui nous importe ici… plutôt la nature de l’un et de l’autre.

P

endant des années, le CES, tenu à Las Vegas n’avait pas grand-chose à voir avec le monde de l’automobile. En effet, on y présentait de nouveaux téléviseurs, des téléphones de plus en plus intelligents et des gadgets électroniques de toutes sortes qui intéressaient surtout les journalistes spécialisés en technologie.

Quant au NAIAS, il se déroule chaque année à Détroit, la ville de l’automobile bien entendu. Le but de ce salon est bien simple : y dévoiler les toutes dernières nouveautés en matière de voitures, d’utilitaires et de mécanique.

Au fil des années, sous toutes ses formes, l’invasion de l’électronique dans le monde de l’automobile est venue modifier passablement la donne. Dans l’ensemble toutefois, ce sont les véhicules, qu’ils soient électriques ou thermiques, qui y sont les grandes vedettes.

Vegas...

Depuis un certain temps, on dénote donc une présence de plus en

plus importante des constructeurs automobiles au CES, lesquels en profitent pour dévoiler les nouvelles technologies électroniques intégrées, ou qui seront intégrées à leur véhicule. On pourrait certainement le faire à Détroit, dans le cadre du NAIAS, mais à Vegas, on rejoint de nombreux journalistes qui n’ont pas vraiment d’atomes crochus avec l’automobile, mais qui se passionnent pour l’électronique. Ce faisant, on les sensibilise aux qualités spéciales et futuristes des voitures de demain, sans les ennuyer avec les données purement technologiques à propos du moteur, des accélérations, des freins, etc. ... ou Détroit Quant à Détroit, la majorité des journalistes qui y sont présents se concentrent d’abord et avant tout sur l’automobile, mais sont dorénavant forcés, même si cela n’est pas l’apanage de tous, de s’intéresser de plus en plus à l’environnement électronique des véhicules d’aujourd’hui et de demain.

En effet, chaque nouvelle édition apporte son contingent de voitures

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PRINTEMPS 2018

de plus en plus autonomes, capables de communiquer avec le reste du monde grâce à la technologie Wi-Fi et une pléthore d’autres accessoires améliorant la sécurité, la vitesse et même la stabilité directionnelle.

Néanmoins, si on fait l’inventaire de tous les véhicules exhibés à Détroit, il est certain que c’est le caractère mécanique et non pas technologique qui prend toujours le dessus... mais pour combien de temps ? En effet, les constructeurs investissent de plus en plus d’argent dans le développement de la voiture autonome, laquelle deviendra bientôt un élément incontournable de notre quotidien.

Ces voitures de demain seront donc de plus en plus truffées d’accessoires électroniques et d’infos-divertissement qui permettront de rendre le trajet en conduite autonome moins monotone et souvent plus productif au chapitre du travail.

En attendant, ces deux salons vivent en parallèle, mais deux parallèles qui risquent de se rapprocher dans les années à venir.

SAAB - ESSAIS ROUTIERS #ANECDOTE

PAR DENIS DUQUET

On gèle à l’Estérel Comme un pro Au début, les choses allaient bon train puisque les journalistes conduisaient avec prudence et s’étaient adaptés aux conditions inhabituelles.

Tout allait bien jusqu’à ce que l’ancien pilote de rallye suédois Éric Carlson prenne le volant. Aujourd’hui décédé, Carlson était une légende, ayant remporté le prestigieux rallye de Monte-Carlo au volant de sa Saab à moteur trois cylindres deux temps assez peu puissant.

Il cumulait les victoires grâce à une conduite agressive et une vitesse élevée en virage.

On avait choisi une semaine de février pour tracer un Lors de certains rallyes, pour se tirer d’une parcours sur le lac en face de l’hôtel, quelconque impasse, il prenait lequel permettrait aux journalistes un malin plaisir à faire capoter de rouler sur une surface glacée et Dans les jours qui ont suivi, sa petite Saab ce qui lui valut le ainsi mettre à l’épreuve les qualités surnom d’On the roof Carlson. le mercure est descendu de ces voitures suédoises bien o à — 20 C avec pour résultat Ainsi, dans ces conditions adaptées, selon le constructeur, à nos que cette piste d’essai extrêmes, Éric Carlson était à conditions hivernales. ressemblait davantage l’aise comme un poisson dans Malheureusement, les choses ne se l’eau tellement qu’il se mit à à une patinoire ultra glissante, sont pas déroulées comme prévu. En enchaîner les tours rapides, entourée de murs de glace. tout premier lieu, lorsqu’on a décidé allant même jusqu’à pousser de dégager la surface glacée du lac les autres véhicules qui étaient de l’épaisse couche de neige qui sur son chemin. s’y trouvait, la tâche fut plus ardue Résultat ! Les journalistes se étant donné la température plus que sont sentis challengés et ont décidé d’appuyer clémente pour la période. En effet, le mercure avait sur l’accélérateur. Mal leur en prit, on assista monté à plus de 12oC, rendant la neige imbibée d’eau et à une succession de dérobades, de contacts la surface du lac, recouverte d’une légère couche d’eau. avec les parois glacées et on a même assisté à De prime abord, cela ne semble pas être un problème; la perte totale d’un véhicule; les bolides ayant ces voitures sont aussi en mesure de négocier un tel étaient conduits avec trop d’enthousiasme. parcours. Malheureusement, dans les jours qui ont Heureusement, personne n’a été blessé. o suivi, le mercure est descendu à - 20 C avec pour Et comme si ce n’était pas assez, la situation résultat que cette piste d’essai ressemblait davantage à a dégénéré davantage lorsque les journalistes une patinoire ultra glissante, entourée de murs de glace. américains sont arrivés ; ils ont fait subir En dépit de ces conditions, les invités ont tout de même encore plus de dommages aux pauvres pu faire un premier essai des voitures sur les routes voitures, au grand désarroi des représentants avoisinantes et tout s’est bien déroulé. Puis, vint le de la compagnie. moment de faire l’essai sur le lac. Mais lorsqu’on subit Conclusion ? On a suggéré des randonnées en une chute précipitée du mercure, les surfaces glacées motoneige au lieu de conduire des voitures ! deviennent ultra lisses et des plus glissantes.

Dans les années 90, la compagnie suédoise Saab avait beaucoup d’ambition et le nombre de voitures vendues en Amérique était en croissance. Afin de faire découvrir les qualités hivernales de ses modèles, la direction de Saab avait invité journalistes canadiens et américains dans les Laurentides, à l’Estérel plus précisément, pour tester ses modèles dans nos conditions. Il arrive toutefois souvent que la nature vienne contrecarrer les plans, même les mieux élaborés. C’est justement le cas ici.

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PRINTEMPS 2018

ACTUALITÉ

#SOUS LE RADAR

PHOTO: GM CANADA

Bien que la voiture victorieuse ait établi un nouveau record de distance pour l’épreuve, soit 4628 km, ce ne fut pas une partie de plaisir.

PHOTO: GM CANADA

Doublé Cadillac

aux 24 Heures de Daytona

L’an dernier, Cadillac a participé à de multiples courses IMSA dans la catégorie LMP1, soit celle où l’on retrouve les véhicules les plus sophistiqués, les plus puissants et les plus rapides en piste. Cette première saison a été marquée par de multiples succès alors que ces voitures arborant l’écusson Cadillac étaient pratiquement invincibles, et cela, dès le début de l’année, puisqu’on s’est emparé sans doute de la course la plus prestigieuse du circuit nord-américain, soit celle des 24 heures de Daytona.

Cette année, la plus prestigieuse des marques américaines retournait en piste et son premier objectif a été de défendre sa couronne sur le célèbre circuit floridien. Une fois encore, c’est Cadillac qui l’a emporté. En effet, les pilotes Filipe Albuquerque, Joao Barbosa et Christian Fittipaldi 66

PRINTEMPS 2018

ont remporté la 56e épreuve de la course IMSA Weather Tech Sport Car Championship Rolex24. La Cadillac V-Performance Racing Team Mustang Sampling a décroché les grands honneurs tandis que la voiture Whelen Engineering, une autre Cadillac, a terminé au second rang.

Bien que la voiture victorieuse ait établi un nouveau record de distance pour l’épreuve, soit 4628 km, ce ne fut pas une partie de plaisir.

En tout premier lieu, la Cadillac qui avait établi le tour le plus rapide en qualifications a été obligée de se retirer des suites d’un bris mécanique. Les deux autres voitures en piste ont pour leur part connu des ennuis mécaniques elles aussi, mais les réparations effectuées avec rapidité, elles ont repris la

piste avec les résultats qu’on connaît.

Il ne s’agit toutefois pas de la première tentative de Cadillac en course automobile au cours des récentes années, mais c’est la première fois que les bolides de Détroit se retrouvent au premier rang, et ce pratiquement course après course.

Il s’agit sans doute de l’une des voitures les plus impressionnantes à ne jamais avoir participé à ces courses et à être engagée par un constructeur américain.

PHOTO: GM CANADA

Désolé Toyota !

PHOTO: VOLKSWAGEN CANADA

Le Salon de l’auto de Chicago mérite mieux Depuis des années, le Salon de l’auto de Chicago est celui qui attire généralement le plus de visiteurs.

En effet, Détroit en janvier et New York en mars attirent des centaines de milliers de personnes, mais dans la ville des vents, c’est généralement plus d’un million de visiteurs qui visite le McCormick Place, la plus importante salle d’exposition en Amérique du Nord avec une superficie de plancher de 2,6 millions de pieds carrés. Ajoutez à cela deux hôtels de prestige géré par les chaînes Hyatt et Marriott et vous avez la recette pour un

succès assuré année après année.

Il serait ainsi logique que les constructeurs accordent un meilleur appui à cet événement.

En effet, au fil des Seul Volkswagen a amené quelque chose de nouveau en dévoilant la version définitive de sa berline Arteon. années, l’industrie automobile a privilégié Détroit et New York pour y dévoiler les produits les plus spectaculaires. Et c’est sans compter le Salon de l’auto de Los Angeles qui progresse année après année.

En effet, l’édition 2018 du salon de Chicago ne présentait qu’une

poignée de nouveaux modèles. Pour le reste, on s’était limité à quelques véhicules plus ou moins modifiés que l’on prévoit offrir au public, mais sans que ceux-ci deviennent des leaders de leur catégorie. En fait, seul Volkswagen a amené quelque chose de nouveau en dévoilant la version définitive de sa berline Arteon qui se veut le modèle le plus luxueux de la gamme, venant remplacer le coupé quatre portes CC. Il faut également souligner que ce constructeur fait l’impossible pour continuer sur sa lancée après avoir connu des déboires avec les modifications cachées apportées aux voitures à moteur diesel.

Toyota a récemment dévoilé un trio de modèles utilitaires et de camionnettes portant l’appellation TRD, pour Toyota Race Departement, qui se démarque par une carrosserie au look exclusif, des suspensions modifiées et quelques autres accessoires.

Les principales caractéristiques visuelles de ce trio : des poignées de portières blanches, une grille de calandre noire et des appliques extérieures identifiant le modèle. L’idée est bonne, l’exécution correcte, mais le constructeur japonais arrive quelque peu en retard, puisque la division Chevrolet de General Motors a dévoilé en décembre ses modèles Tahoe et Suburban RST, pour Rallye Sport Truck, qui eux aussi ont des poignées de même couleur que la carrosserie (sauf le Tundra) des grilles de calandre noire et des appliques extérieures. En plus, ces deux modèles sont dotés d’un moteur V8 de 6,2 litres produisant 420 chevaux.

Désolé Toyota, mais vous avez été devancé, ce qui ne signifie pas que votre trio n’est pas intéressant et performant; on a même installé sur le Tacoma un snorkel externe comme sur les camionnettes d’expédition. Mais cette fois, ce n’est pas pour franchir des cours d’eau relativement profonds, mais pour empêcher la poussière d’obstruer le filtre à poussière lorsqu’on roule en terrain sablonneux. On a également fait appel sur ces modèles à des suspensions spéciales dotées d’amortisseurs Fox à réservoir et on y trouve une plaque de protection exclusive signée TRD.

PRINTEMPS 2018

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ACTUALITÉ

#SOUS LE RADAR

2019

Ford Transit Connect Ford a annoncé récemment l’arrivée d’une version 2019 de son populaire Transit Connect.

Compte tenu de la popularité sans cesse croissante des modèles concurrents que sont le Nissan NV200 et le Ram ProMaster City, on a décidé de réviser cette populaire mini fourgonnette multi-usage. On a procédé à une modification de la carrosserie et de l’habitacle afin de rendre le véhicule plus moderne et plus confortable à la fois.

PHOTO: FORD CANADA

PHOTO: RECON CAMPERS

Un camper

qui fera l’envie de tous La fourgonnette Nissan NV200 s’est progressivement taillé une enviable position sur le marché aussi bien en raison de sa polyvalence que de son comportement routier fort acceptable pour un véhicule de cette catégorie.

Bien entendu, qui dit fourgonnette dit presque automatiquement modification en camper. En effet, plusieurs entrepreneurs ont modifié des fourgonnettes Ram, MercedesBenz et autres, pour les transformer en véhicules de camping.

Cette fois, c’est la compagnie Recon Campers, située aux États-Unis, qui a entrepris de transformer cette Nissan à tout faire en autocaravane.

Curieusement, les modifications apportées par ce constructeur ont 68

PRINTEMPS 2018

amélioré la silhouette du véhicule et c’est tant mieux puisque le NV n’a jamais été apprécié pour ses qualités esthétiques.

Bien entendu, on peut soulever le toit extensible — comme sur les Westphalia —, on y retrouve une cuisinette, un frigo, une table modulaire, un système intelligent de gestion de l’énergie, en plus d’un réservoir d’eau de 40 litres. Il faut souligner que le véhicule possède également tous les prérequis en vue de l’installation de panneaux solaires.

Ce véhicule sera commercialisé aux États-Unis au cours de 2018 et sera éventuellement disponible sur le marché canadien en 2019.

Deux moteurs seront disponibles.

Le premier est un nouveau moteur 4 cylindres diesel de 1,5 litre tandis que le second est un moteur à essence 2,0 litres avec injection directe. Les deux seront couplés à une nouvelle boîte automatique à huit rapports.

Comme le veut la tendance, le système d’infos-divertissement est amélioré et plus complet. On y retrouve donc le système multimédia Sync 3 associé à la connectivité Alexa, Apple Car Play et Android Auto. Il faut également souligner la présence d’un régulateur de croisière adaptatif, de sièges en cuir, de sièges avant chauffants ainsi que d’un système de climatisation à deux zones. Pour compléter le tout, le volant est télescopique en plus de s’incliner.

Comme il se doit maintenant, et surtout en raison de ses caractéristiques qui devraient inciter les propriétaires à s’en servir pour le transport de passagers, on retrouve une caméra de recul, un système d’avertissement de présence latérale, un mécanisme de précollision et de détection de piétons, en plus du contrôle de la stabilité.

FOLIO #FOLIO

PAR AUTEUR

OBJECTIF

LA BELLE SAISON ARRIVE

PHOTOS JEREMY ALAN GLOVER

Afin de nous donner une idée de ce que l’été nous réserve, JAG nous propose un quintette de photos toutes aussi évocatrices les unes que les autres.

1

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Photo 1. Cette fabuleuse Mercedes-Benz GT de couleur spectaculaire va certainement faire tourner les têtes cet été aussi bien par sa silhouette que par ses performances. Photo 2. Cette camionnette Ford Ranger passablement modifiée et photographiée au coucher du soleil nous fait rêver. En effet, les chauds rayons du soleil colorent l’environnement et sont drôlement romantiques. Des moments que la photo permet d’immortaliser. Photo 3. La saison des courses a démarré et les amateurs d’émotions fortes vont une fois de plus fréquenter les pistes afin de voir les as du volant en découdre. Cette Nissan 200 SX a toutes les qualités dynamiques pour plaire au public. Photo 4. Les courses de drift sont toujours appréciées par les amateurs de pilotage audacieux. Cette BMW photographiée en action illustre de belle façon pourquoi il y a foule à ces épreuves. Photo 5. Cette image d’une Chrysler 300 survitaminée illustre fort bien le caractère spectaculaire des accélérations à l’emporte-pièce. Il y a des chevaux-vapeur dans ce « show de boucane ».

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AUDI SQ5 #CONTACT

TOUJOURS

DOMINANT !

Il y avait maintenant une décennie, ce VUS intermédiaire d’Audi était reconnu comme la référence de sa catégorie. Aussi bien sur les plans esthétique, mécanique et dynamique, la concurrence n’arrivait pas à mettre sa domination en danger. Cependant, il était plus que temps de le réviser et de l’améliorer afin de lui permettre de conserver sa domination.

PAR DENIS DUQUET PHOTOS : AUDI CANADA

C

omme c’est maintenant l’habitude chez ce constructeur, les changements ont cependant été relativement progressifs, rien de spectaculaire, mais tout de même une amélioration à tous les points de vue permettant à ce modèle de pouvoir combler ses propriétaires. Cette nouvelle génération se décline en deux versions : le modèle Q5, dit « régulier », si on peut employer ce terme, et la version plus puissante et plus performante, soit le SQ5.

Notre essai s’est porté sur ce dernier modèle. Après tout, en tant qu’essayeur, pourquoi ne pas se faire plaisir ?

Subtil, subtil Au premier coup d’œil, on a l’impression que l’apparence est demeurée inchangée sur cette nouvelle génération. Cependant, en y regardant de plus près, on dénote que la section avant a été retouchée avec une prise d’air sous la grille de calandre, des orifices de ventilation à chaque extrémité du pare-chocs tandis que les feux de route ont été redessinés. Ajoutez à cela de multiples petites retouches sur le pourtour 70

PRINTEMPS 2018

« Il est difficile de trouver mieux en frais d’agrément de conduite que ce que nous propose la SQ5. » de la carrosserie en plus d’une section arrière légèrement remaniée. Même si en apparence les choses ont peu changé, voilà un véhicule de présentation très moderne. C’est là, semble-t-il, le secret des stylistes germaniques.

Ceux-ci ont tout de même été plus audacieux dans l’habitacle, surtout au chapitre de la planche de bord, domaine d’excellence de Audi. On remarque en premier lieu un large écran d’affichage placé en relief sur la planche de bord, superposant des buses de ventilation. Puis, sur ce même écran, on retrouve les commandes de

climatisation et, sur la console centrale, un gros bouton de gestion des différentes commandes. Soulignons au passage l’excellence de la finition et la qualité des matériaux qui n’a pas son pareil dans cette gamme.

Assurément, les autres constructeurs font appel à des matériaux de qualité identique, mais Audi trouve toujours le moyen de les faire paraître supérieurs. Le conducteur est confortablement assis dans un siège sport offrant un excellent support latéral; un écran sert de tableau de bord. Celui-ci peut afficher différents tableaux d’information, dont les instructions du système de navigation. Le volant se prend bien en

Assurément, les autres constructeurs font appel à des matériaux de qualité identique, mais Audi trouve toujours le moyen de les faire paraître supérieurs.

main et certains modèles offrent un volant dont la section inférieure est de forme carrée, comme sur les voitures sport. La sellerie couvrant les sièges est de cuir fin et des coutures en forme de losange ajoutent une touche de luxe au look général.

Une histoire de couple Le modèle Q5 est propulsé par un moteur quatre cylindres 2,0 litres turbocompressé produisant 252 chevaux et associé à une boîte automatique à sept rapports à double embrayage. De plus, il est équipé de la transmission intégrale Quattro Ultra qui désactive l’arbre de couche aux roues arrière lorsque la traction aux roues avant est suffisante. Quant à notre modèle d’essai, le SQ5, il est propulsé par un moteur V6 3,0 litres turbo compressé cette fois et non suralimenté par compresseur comme c’était le cas auparavant. On a également conservé la même transmission à huit rapports ainsi que le système Quattro original qui transfère le couple en continu aux quatre roues. Sa puissance est la même qu’auparavant, soit 354 chevaux, mais son couple a progressé de 23 livres pied pour atteindre 369 livres pied. Mais le plus important, c’est que le couple maximum se manifeste à partir de 1 370 tours minute.

Peu importe le modèle choisi, la plateforme MLO est la même que celle utilisée sur les berlines A4 et A6, ce dont personne ne se plaindra. De façon générale, la voiture a été allégée d’environ 90 kg, ce qui peut néanmoins varier selon les modèles et les groupes d’options. Soulignons au passage que la SQ5 est dotée de série de jantes de 20 pouces, mais qu’il est possible de commander des pneus de 21 pouces. Audi propose également des jantes en alliage spécialement destinées à un usage hivernal.

Avec plaisir Au risque de passer pour un « vendu », il est difficile de trouver mieux en frais d’agrément de conduite que ce que nous propose la SQ5. En fait, selon mon expérience personnelle, l’Alfa-Romeo Stelvio et la Maserati Levante offrent également une conduite très relevée, mais il leur manque ce petit quelque chose qui permet à cette Audi de se démarquer. Le niveau de sensations est peut-être plus relevé chez les Italiennes, mais ce petit flou artistique demeure, lequel nous inquiète parfois.

La voiture d’essai était équipée de toutes les options et de tous les accessoires possibles afin de nous permettre d’en découvrir tous les aspects. C’est intéressant pour un essayeur, mais pour l’acheteur, il faudra faire gaffe de ne pas se perdre dans le dédale des options offertes par le constructeur.

On y retrouve de tout, vraiment de tout, notamment une série de grattoirs de luxe ainsi qu’une pelle à déneiger vendue à un prix de voitures germaniques. Trop

d’enthousiasme dans les options, vous risquez de vous retrouver avec une facture dépassant aisément les 70 000 $.

Malgré tout, l’expérience de conduite est impressionnante, aussi bien au chapitre de la direction que de la tenue de route. De plus, selon le mode de conduite choisi — Auto, Comfort, Allroad, Sport, ou Individual — le comportement s’en trouve modifié de même que les passages de rapports, imperceptibles en mode Comfort, mais devenant plus accentués lorsqu’on choisit les versions plus pointues. Notre véhicule d’essai était également doté d’une suspension pneumatique réglable, disponible en option, laquelle n’est malheureusement pas offerte sur le modèle Q5.

Somme toute, si la Q5 a progressé de belle façon et devrait continuer de s’imposer face à une concurrence de plus en plus sérieuse, le SQ5 se démarque avantageusement de plusieurs façons et demeure à mon avis la référence.

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MERCEDES-BENZ E400 COUPÉ #CONTACT

Mercedes-Benz est sur une lancée de nouveaux modèles dans toutes les catégories de sa gamme de produits.

C’est ainsi que la Classe E, sans doute la plus populaire de la marque partout sur la planète, propose dorénavant une berline, une familiale, un cabriolet et un coupé. Ce dernier a été présenté en 2016 en tant que modèle 2017.

PAR DENIS DUQUET MERCEDES-BENZ PRINTEMPS 2018 72 PHOTOS: CANADA

Discrète élégance

PRINTEMPS 2018

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Plusieurs s’interrogent quant à la pertinence de commercialiser un coupé deux portes alors que la cote de popularité des modèles semblables est plutôt en déclin. Justement, c’est sans doute en partie pour se démarquer de la concurrence et pour offrir un véhicule passablement exclusif et ludique que l’on a décidé de se lancer dans cette aventure.

Et cette fois-ci, il ne s’agit pas d’un modèle de Classe C pimpé dans la catégorie supérieure. En effet, il aurait été inconvenant de faire appel à la plate-forme de la Classe C puisque ce modèle est dorénavant offert en version deux portes également. Dorénavant, le coupé de classe E utilise la plate-forme de la berline. Ce qui explique sans doute que sa longueur a progressé de 12,3 cm et qu’il est maintenant un peu plus large.

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PRINTEMPS 2018

Même si ce modèle n’est pas destiné à se vendre à grande échelle, force est d’admettre que son élégance en impose. Si vous voulez vous démarquer du reste des autres automobilistes, voici un modèle qui pourrait faire l’affaire.

Classique et dynamique On a souvent reproché à ce constructeur son conservatisme au chapitre du design. Pourtant, au cours des dernières années, les stylistes de Mercedes-Benz ont démontré beaucoup plus de créativité et d’audace. Dans le cas qui nous concerne, les lignes sont épurées, classiques même, mais on a réussi à insuffler au modèle un élan de dynamisme en adoptant une section avant allongée et un arrière tronqué, en plus d’offrir une fenestration allant en s’amenuisant vers l’arrière. Remarquons aussi qu’il n’y a pas de pilier B, qu’elle possède un hard top comme dans le bon vieux temps, et que les glaces avant et arrière se baissent complètement. À ce chapitre, on a sans doute fait appel au même mécanisme que dans le cabriolet.

Soulignons aussi les feux avant et arrière à DEL et la grille de calandre empruntée au modèle AMG avec une barre transversale centrale arborant l’incontournable étoile d’argent en son centre. Des roues spécifiques AMG ainsi qu’un diffuseur arrière viennent compléter la présentation visuelle.

MERCEDES-BENZ E400 COUPÉ #CONTACT

«

Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’un modèle de Classe C pimpé dans la catégorie supérieure. »

Pour sa part, l’habitacle n’est ni plus ni moins emprunté à celui de la berline, à l’exception des buses de ventilation de style unique, s’inspirant des turbines. Contrairement à la tendance actuelle, l’écran d’affichage n’est pas en relief sur la planche de bord, mais bien intégré dans celle-ci. Sa longueur est de 12,3 pouces, soit la même longueur que l’écran des cadrans indicateurs, dont la configuration est modifiée selon le mode de conduite utilisé. Bien entendu, les choix pour rendre l’habitacle plus luxueux sont légion; on peut par exemple opter pour des appliques en bois exotique, d’autres en fibres de carbone, l’acheteur peut également choisir parmi une foule d’ajouts visant à améliorer le confort et le luxe.

Soulignons entre autres le système audio Burmester à 23 haut-parleurs alimentés par un ampli de 1 450 Watts.

On pousse même le souci du détail à offrir plus de 64 couleurs d’ambiance, rien de moins !

Mercedes-Benz ne sait plus compter Pour l’instant, le marché canadien offrira le coupé E 400 4Matic. À une certaine époque, les désignations alphanumériques de ce constructeur comprenaient une lettre désignant dans quelle classe le modèle se trouvait et les chiffres correspondaient à la cylindrée du moteur. C’était simple, efficace et cela permettait de distinguer facilement les modèles les uns des autres.

Mais les temps ont changé et le constructeur de Stuttgart se plaît à brouiller les cartes. Dans l’ancienne nomenclature, le coupé 400 serait donc propulsé par un moteur 4,0 litres. Ce n’est plus le cas! Ce modèle est plutôt propulsé par un V6 de 3,0 litres biturbo produisant 329 chevaux et 354 livres-pieds de couple. Ces équidés sont associés à une boîte automatique à neuf rapports transmettant la puissance aux quatre roues motrices par le biais du système 4Matic.

Même si cette nouvelle façon de présenter les choses n’est pas logique, le résultat s’en trouve toutefois fort impressionnant alors que le moteur, grâce à ses deux turbos, ne présente aucun délai de réponse et la transmission passe les rapports de façon impeccable. Quant au rouage intégral, il est transparent et a prouvé son efficacité dans le cadre de notre essai alors que l’adhérence de la chaussée n’était pas idéale.

Pour sa part, l’habitacle n’est ni plus ni moins emprunté à celui de la berline, à l’exception des buses de ventilation de style unique, s’inspirant des turbines.

Élégance, confort et agrément de conduite Même si ce modèle n’est pas destiné à se vendre à grande échelle, force est d’admettre que son élégance en impose. Si vous voulez vous démarquer du reste des autres automobilistes, voici un modèle qui pourrait faire l’affaire. L’habitacle est fortement insonorisé, les sièges redessinés offrent un excellent support latéral; on peut même commander une version avec siège réactif modifiant le support latéral en fonction de la conduite. Mercedes-Benz tente de nous persuader qu’il s’agit d’une automobile quatre places, mais il faut ici apporter quelques bémols.

En tout premier lieu, pour que deux adultes puissent prendre place à l’arrière, il faudra que les occupants des sièges avant collaborent. En outre, il faut une certaine dose de souplesse pour s’y installer et il ne semble n’y avoir aucune solution élégante pour en sortir.

Voilà une voiture qui se révélera très agréable à conduire sur de longues distances. Par le biais des multiples réglages de conduite, on peut facilement passer du mode Confort au mode Sport + pour se retrouver au volant d’une voiture offrant des performances plus pointues. C’est un compromis fort intéressant pour la personne qui recherche une voiture d’une certaine exclusivité tout en étant agréable à conduire.

Malgré la multiplication des modèles, MercedesBenz ne perd pas le cap et a concocté une fois de plus une voiture polyvalente, luxueuse et possédant un agrément de conduite indéniable. Par contre, l’impressionnant catalogue d’options et de groupes d’équipement risque de faire passer la facture au-dessus des 100 000 $ même si le modèle de base se vend environ 75 000 $.

PRINTEMPS 2018

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LEXUS NX300 #CONTACT

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PRINTEMPS 2018

PAR DENIS DUQUET | PHOTOS: LEXUS CANADA

ON NE CHANGE PAS UNE

recette gagnante Lorsque le modèle NX a été commercialisé en 2015, la compagnie reprenait une recette qui lui a valu bien des succès par le passé, soit adapter un modèle Toyota à la sauce Lexus pour en faire un grand succès. En fait, ils avaient encore vu juste, ce nouveau VUS dépassait toutes les attentes en devenant l’un des modèles les plus populaires de la marque.

En effet, plus de 27 % des ventes de Lexus sont aujourd’hui attribuées au NX. Inutile de dire que cette révision à mi-parcours, après trois ans, n’a pas été trop radicale compte tenu du succès de ce modèle. En effet, pourquoi changer une recette gagnante alors que les clients se disent satisfaits ?

Cette NX300 nous prouve

Néanmoins, parmi les changements, soulignons que le modèle autrefois connu comme étant le NX 200t est dorénavant identifié comme étant le NX 300, alors que la version à motorisation hybride continue d’être le NX 300h. Les deux modèles sont plus ou moins similaires en fait de présentation et d’équipement, mais impossible de comparer pour le reste, notre essai n’ayant porté que sur la NX 300.

que les temps ont vraiment changé et non pas seulement au chapitre de la silhouette, mais également de la conduite.

Raffinements Dès son lancement, la silhouette du NX a proposé un niveau d’agressivité visuelle plus important que la majorité des autres modèles de la marque; juste ce qu’il faut pour qu’il se démarque sans trop s’imposer. Sur le plan esthétique, les changements sont relativement mineurs alors qu’on a modifié la grille de calandre en la mettant plus en évidence. La version F Sport est quant à elle dotée de mailles au motif encore plus distinctif. Il faut également souligner que, de chaque côté de la grille, on retrouve des prises d’air afin de favoriser le refroidissement du moteur et des freins. Notons également l’ajout de feux de route à DEL comme le veut la tendance actuelle. En plus de la présence de feux arrière à diodes électroluminescentes, la version F Sport est dotée d’un diffuseur arrière plus imposant que sur les autres modèles.

Sur tous les modèles, le volant est doté de palettes de passages des rapports. Sur les versions plus luxueuses, la version Exécutive notamment, on retrouve un écran multimédia central de 10,3 pouces, lequel Lexus dit être le plus imposant de sa catégorie. Un bémol, toutefois, pour cette tablette tactile montée sur la console, censée gérer l’affichage de l’écran d’information. L’idée est bonne, mais sur les routes cahoteuses du Québec, les soubresauts font glisser notre doigt ailleurs que sur la section voulue.

C’est agaçant, je vous en passe un papier.

Enfin, comme tout véhicule de luxe qui se respecte, le volant chauffant, ainsi que les sièges avant et la banquette arrière sont de série.

Une note en terminant sur le système d’infos-divertissement et de gestion des communications Enform. J’admets ne pas être un expert de ce genre d’application, mais pourquoi ne pas avoir conservé Apple Car Play et Android auto, plus faciles d’utilisation et gratuits. Serait-ce l’ambition de Lexus de vouloir se démarquer ? Si c’est cela, ils auraient dû trouver une autre solution.

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LEXUS NX300 #CONTACT

« Sur les versions plus luxueuses, la version Exécutive notamment, on retrouve un écran multimédia central de 10,3 pouces, lequel Lexus dit être le plus imposant de sa catégorie. »

Mécanique reconduite Si la suspension a été révisée aussi bien au chapitre des amortisseurs que des coussinets sur les modèles à suspension conventionnelle, on a également modifié la suspension adaptative du modèle F Sport qui réagit dorénavant de façon plus rapide. Par ailleurs, le moteur quatre cylindres 2,0 litres offert sur les précédentes versions est de retour.

Sa puissance est de 235 chevaux et il transmet ses équidés aux quatre roues par le biais d’une boîte automatique à six rapports. Notre véhicule d’essai était propulsé par ce moteur. Il faut souligner que le modèle à propulsion hybride est doté d’un moteur de cycle Atkinson de 2,5 litres produisant un total de 194 chevaux. Dans ce cas, le moteur est relié aux roues avant tandis que de petits moteurs électriques s’assurent de propulser des roues arrière.

Comme tout véhicule de cette catégorie qui se respecte, le Lexus NX 300 est équipé de nombreux systèmes de sécurité sophistiqués. On retrouve même un coussin gonflable au niveau des genoux. En plus, on y retrouve un système de précollision, un régulateur de vitesse dynamique à radar et un système d’avertissement de sortie de voie avec assistance à la direction. Celui-ci est à assistance électrique.

Soulignons que la NX 300 possède une capacité de remorquage de 2 000 livres tandis que la version hybride est capable de remorquer une charge de 1 500 livres.

Un bémol, toutefois, pour cette tablette tactile montée sur la console, censée gérer l’affichage de l’écran d’information. L'idée est bonne, mais sur nos routes cahoteuses…

Un bel équilibre Notre NX 300 mise à l’essai s’est révélée équilibrée, dotée d’une direction qui répond rapidement aux impulsions du volant et l’insonorisation de l’habitacle respecte les attentes pour un véhicule de cette catégorie. De plus, le moteur turbo n’est pas handicapé par un temps de réponse exagéré, c’est à peine si on peut percevoir une légère hésitation. En outre, la présence de ce turbo permet une réaction très rapide du moteur, ce qui est apprécié dans la circulation.

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FOLIO #FOLIO

PAR AUTEUR

Plus de 27 % des ventes de Lexus sont aujourd’hui attribuées au NX. Inutile de dire que cette révision à mi-parcours, après trois ans, n’a pas été trop radicale compte tenu du succès de ce modèle.

Bref, avec des accélérations franches, une boîte de vitesses qui passe les rapports de façon imperceptible et une suspension qui absorbe bien les trous et les bosses que l’on rencontre sur les routes du Québec, cette Lexus possède une personnalité assez distincte. Sa conduite est agréable et nous fait oublier les modèles Lexus de jadis qui se démarquaient davantage par leur fiabilité que par leur agrément de conduite. Cette NX300 nous prouve que les temps ont vraiment changé et non pas seulement au chapitre de la silhouette, mais également de la conduite.

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Trinité LA

EST COMPLÈTE

La gamme Genesis accueille une nouvelle berline sur notre marché en 2018 : la G70. Elle vient ainsi compléter le trio de trois berlines lancé à la fin de 2015. Le constructeur coréen Hyundai avait alors décidé de faire le grand saut et d’établir une marque de voitures de luxe : Genesis.

Cela a permis d’établir une démarcation entre les modèles Hyundai, plus économiques, et les berlines de luxe distribuées sous la marque Genesis. On a d’abord lancé la G90, la berline porte-étendard en décembre 2015 et sa berline intermédiaire G80 en juillet 2016, en Corée.

Depuis son lancement, la marque a parcouru beaucoup de chemin en vendant plus de 150 000 unités à ce jour, avec de solides performances en Corée et en Amérique du Nord.

Et en plus, cette initiative s’est mérité de nombreux éloges, dont plus récemment, le titre de la meilleure marque automobile de luxe 80

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dans le cadre du sondage de J.D. Power sur la qualité initiale (IQS) 2017 aux États-Unis, surclassant ainsi les 13 autres marques de ce segment de luxe.

Et il est important de souligner que l’arrivée dans les intervalles prévus de la troisième berline n’est pas une fin en soi. D’ici 2021, Genesis prévoit dévoiler six nouveaux modèles incluant des VUS et des groupes motopropulseurs alternatifs.

Nouvelle orientation visuelle C’est dans un tout nouveau centre de design situé dans le complexe de recherche et développement de Hyundai en banlieue de Séoul en Corée que cette nouvelle venue a été dévoilée. Selon Luc Donckerwolke,

directeur du design chez Genesis, la nouvelle G70 témoigne de la direction future en matière de design identitaire de la marque. Son long capot et son court porte-à-faux avant, ainsi que son élégante ligne de toit et ses jantes en alliage à multiples rayons rehaussent son profil latéral, de même que ses discrètes garnitures d’ailes en chrome foncé et fumé. La ligne soulignant les vitres en forme de bâton de hockey et les lignes latérales paraboliques rehaussent davantage la signature unique du design de la G70. À l’avant et sur les côtés, le volumineux capot, les admissions d’air fonctionnelles et les phares de jour à DEL mettent en valeur l’aspect musclé de la voiture. À l’arrière, les blocs des feux de freinage à DEL reprennent le design des quatre phares avant. Son couvercle de coffre surélevé et son parechoc au design compact accentuent le caractère dynamique de la voiture. Les feux arrière, inspirés de ceux de la G80, ont été allongés jusqu’à l’extrémité afin d’ajouter un effet de largeur et de dynamisme.

GENESIS G70 #CONTACT

PAR DENIS DUQUET | PHOTOS : GENESIS CANADA

En plus d’offrir une de 2,0 litres affichant L’arrivée dans les intervalles prévus excellente finition une puissance estide la troisième berline n’est pas une et des matériaux de mée de 249 chevaux fin en soi. D’ici 2021, Genesis prévoit qualité, favorisant et un couple estimé dévoiler six nouveaux modèles la simplicité, l’habide 260 lb-pi. Un tacle est hautement incluant des VUS et des groupes ensemble Sport en fonctionnel et axé sur motopropulseurs alternatifs. option procure une le conducteur. En ce puissance estimée qui concerne les matériaux, les concepteurs de 251 chevaux. Les pilotes recherchant plus ont doté la Genesis de poignées de portière de performance peuvent sélectionner le en aluminium, de panneaux en cuir mate- moteur Lambda II GDI V6 turbocompressé lassé, de grilles de haut-parleurs en métal de 3,3 litres avec une puissance estimée et ont fait appel à de nombreux et divers de 365 chevaux et d’un couple estimé de matériaux doux au toucher partout dans 376 lb-pi. Cette cavalerie est suffisamment l’habitacle. Les motifs piqués et les sièges puissante pour boucler le 100 km/h en en cuir Nappa ajoutent encore davantage 4,7 secondes et une vitesse de pointe de à l’élégance de l’habitacle. Sans oublier le 270 km/h. La direction à rapport variable et confort de ces sièges. la suspension contrôlée électroniquement Soulignons, en terminant, le caractère sont offertes de série.

Et comme il se doit, la nouvelle G70 est dotée d’un système qui active automatiquement le freinage d’urgence en fonction des données provenant de capteurs de type caméra radar lors de la détection de bicyclettes.

Raffinements sous le capot Une voiture destinée à s’illustrer dans la catégorie des berlines sport de luxe se doit d’offrir une motorisation à la hauteur de la concurrence. Force est d’admettre que la G70 se défend fort honorablement à ce chapitre.

La présentation comportait également quelques heures à circuler sur un circuit routier et là encore, la G70 s’en est tirée avec honneur. Tous les véhicules essayés étaient propulsés par le moteur V6 qui s’est révélé performant tandis que la voiture accrochait dans les virages et si elle affichait un soupçon de sous virages sur la version à rouage intégral, ce fut à peine détectable.

convivial de la disposition des commandes, un volant sport qui se prend bien en main en plus d’un écran d’information bien en évidence.

Elle propose deux groupes motopropulseurs – un 4 cylindres en ligne turbocompressé de 2,0 litres et un V6 turbocompressé de 3,3 litres. La G70 2.0T est dotée du moteur Theta-II GDI turbocompressé

Même si on insiste sur le fait que cette voiture n’est pas une sportive à proprement parler, mais une automobile au caractère dynamique, on l’a équipée de manière à intéresser les conducteurs sportifs. Tous les modèles par exemple sont dotés de série d’un contrôle de lancement maximisant la puissance en accélération. D’autre part, la servodirection électrique est à crémaillère (R-MDPS) tandis que la suspension arrière est à bras multiples tandis que le système de vecteurs de couple applique un léger freinage à la roue intérieure arrière en virage afin d’améliorer le contrôle du véhicule.

Finalement, un différentiel à glissement limité mécanique (M-LSD) équipe les modèles à propulsion.

Route et piste On a donc intégré tous les éléments nécessaires pour faire de cette voiture un modèle de grand tourisme capable de dorloter ses passagers tout en offrant un agrément de conduite relevé et une très bonne tenue de route. Lors du dévoilement, nous avons eu l’opportunité de conduire la G70 aussi bien sur la route que sur la piste, et il faut bien admettre que cette voiture ne nous a nullement déçus. Sur la route, la tenue est sans problème et le système de gestion par mode de conduite s’est révélé efficace tandis que les modèles étaient bien adaptés à la demande anticipée. Aussi bien sur l’autoroute que sur les routes secondaires, cette Genesis est stable et maniable.

Que les concurrentes germaniques se le disent, cette nouvelle venue n’est pas du chiqué. En fait, il faut souligner que l’un de ses principaux adversaires sera le Stinger de Kia avec lequel elle partage le châssis, les groupes propulseurs et plusieurs autres éléments.

Même si on insiste sur le fait que cette voiture n’est pas une sportive à proprement parler, mais une automobile au caractère dynamique, on l’a équipée de manière à intéresser les conducteurs sportifs.

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SALON DE L’AUTO DE DÉTROIT #ENVOYÉ SPÉCIAL

TEXTE ET PHOTOS : DENIS DUQUET

Plus que des camions!

Cette année, l’impression générale du dernier Salon de l’auto de Détroit tenu au début de janvier était que c’était un salon quasiment exclusivement réservé aux camions. C’est vrai que cet événement a été l’occasion du dévoilement de trois nouvelles camionnettes, mais il ne faut pas nécessairement s’attarder uniquement à ce trio, même s’il mérite notre attention.

En effet, avec tambours et trompettes... et effets spéciaux, Chevrolet, Ford, et Ram ont profité de l’événement pour nous présenter successivement les tout nouveaux Silverado, Ranger et Ram 1500. Et pour compléter ce trio, Mercedes-Benz en a rajouté avec sa Classe G, toujours aussi spectaculaire.

Les camions d’abord Si on procède par ordre chronologique, c’est Chevrolet qui a entamé le bal avec le lancement du Silverado, deux jours avant l’ouverture officielle des journées de presse.

Le dévoilement s’est effectué dans un marché public de Détroit où plusieurs centaines de personnes s’étaient entassées pour assister à l’événement. Il faut dire toutefois que le suspense était pratiquement nul puisque cette camionnette avait déjà été dévoilée quelques semaines auparavant sur la piste Texas Motor Speedway, dans le cadre des célébrations du centenaire des camionnettes Chevrolet.

La génération actuelle du Silverado avait été fortement critiquée, non pas en raison de sa mécanique, mais surtout en raison d’une silhouette qui ressemblait étrangement aux modèles précédents. Cette fois-ci, ce n’est pas nécessairement révolutionnaire, mais nettement plus moderne et plus distinctif.

On a eu la bonne idée de ne pas compenser par un design excentrique et il semble qu’on ait eu un consensus sur le look de cette nouvelle venue. Le Silverado sera offert en sept configurations différentes et de multiples moteurs, dont un diesel V6 3 litres qui multipliera les choix.

Chez Ford, sous la pression des succès de General Motors avec ses camionnettes Canyon et Colorado, on s’est enfin décidé à rejoindre le bal avec le retour du Ranger.

Là encore, le suspense n’était pas au 82

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▲ Le constructeur chinois GSC proposait une grande variété de véhicules dont le spectaculaire Energe qui prouve hors de tout doute qu’en Chine, on ne s’intéresse pas uniquement aux berlines à vocation économique.

rendez-vous puisque cette camionnette est déjà commercialisée presque partout sur la planète. On y a toutefois souligné qu’on avait apporté plusieurs modifications mécaniques, que l’habitacle était nord-américain, donc que la silhouette se démarquait des modèles des autres pays.

En fait, la surprise a été le dévoilement de la nouvelle génération du Ram 1500.

La silhouette se démarque passablement de ce que l’on proposait déjà, mais on a décidé de rompre avec le passé en offrant une nouvelle grille de calandre. La motorisation semble plus ou moins similaire,

« La voiture qui a volé le show toutefois est sans contredit la nouvelle Mustang Bullit.

Pour l’occasion, on a également présenté l’une des deux Mustangs qui ont servi au tournage du film Bullitt, sorti en 1968 et mettant en vedette Steve McQueen; c’est d’ailleurs la petite fille de ce dernier qui a procédé au dévoilement. »

Chez Mercedes-Benz, malgré deux premières mondiales du côté de l’automobile, on a préféré mettre en évidence la nouvelle génération de la classe G. C’est normal puisque ce modèle était demeuré pratiquement inchangé depuis des décennies. ▲

Chez Lexus, on veut pousser l’idée de multisegments de luxe avec le LF-1 Limitless qui est en quelque sorte une version encore plus élaborée du RX. ▲

mais il est certain que le châssis est tout nouveau et propose plusieurs solutions technologiques fort intéressantes.

L’utilisation, sur certains modèles, de ressorts pneumatiques, devrait continuer à offrir un niveau de confort assez exceptionnel. Enfin, l’habitacle est spectaculaire.

Chez Mercedes-Benz, malgré deux premières mondiales du côté de l’automobile, on a préféré mettre en évidence la nouvelle génération de la classe G. C’est normal puisque ce modèle était demeuré

pratiquement inchangé depuis des décennies. Les stylistes ont toutefois conservé la même silhouette, si particulière, de ce véhicule, mais ont créé un habitacle nettement plus moderne et presque identique à celui de la berline de la Classe S. En fait, pour distinguer ce modèle des autres G, il suffit d’observer les feux de route qui sont désormais très distinctifs. Sur le plan mécanique, la grande différence est l’utilisation d’essieux indépendants à l’avant en remplacement de l’essieu rigide traditionnel.

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SALON DE L’AUTO DE DÉTROIT

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#ENVOYÉ SPÉCIAL

Le Nissan XMotion se veut la vision future de ce qui a trait aux VUS. En plus de sa silhouette qui semble avoir été taillée au couteau, on note la présence d’une poutre en bois montée longitudinalement entre les sièges.

l’unanimité. On a également accentué son caractère plus sportif en proposant des moteurs plus nerveux, notamment avec une version propulsée par un moteur de 275 chevaux. Ce n’est pas plus puissant que la Civic R, mais on s’y approche.

Parmi les autres dévoilements, on peut noter la Kia Forte, la Honda Insight ainsi que la Volkswagen Jetta.

Et les automobiles ?

Même si les berlines et coupés ne sont pas aussi populaires qu’auparavant, il ne faut pas les omettre non plus. Chez Toyota par exemple, on a dévoilé la nouvelle génération de la grosse berline Avalon. Il est vrai que la silhouette est moins « pépère », mais l’allure est demeurée conservatrice n’innovant pas tellement sur le plan esthétique, à l’exception de cette immense grille de calandre qui ressemble à une gueule de baleine.

La voiture qui a volé le show toutefois est sans contredit la nouvelle Mustang Bullit.

Pour l’occasion, on a également présenté l’une des deux Mustangs qui ont servi au tournage du film Bullitt, sorti en 1968 et mettant en vedette Steve McQueen ; c’est d’ailleurs la petite fille de ce dernier qui a procédé au dévoilement.

Hyundai pour sa part a dévoilé la prochaine génération du Veloster qui propose une version plus épurée de cette silhouette à l’arrière tronqué qui ne faisait pas

« Hyundai pour sa part a dévoilé la prochaine génération du Veloster qui propose une version plus

épurée de cette silhouette à l’arrière tronqué qui ne faisait pas l’unanimité. »

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Chez Acura, on a présenté la vision du RDX de demain. Toutefois, ce modèle n’a pas soulevé l’enthousiasme en raison de ses lignes conflictuelles. ▲

Toyota a dévoilé la nouvelle génération de la grosse berline Avalon.

Il est vrai que la silhouette est moins « pépère », mais l’allure est demeurée conservatrice n’innovant pas tellement sur le plan esthétique, à l’exception de cette immense grille de calandre qui ressemble à une gueule de baleine.

Un salon qui semble vouloir se transformer en lieu de rencontre et de discussion sur le futur de l’automobile plutôt que de se concentrer sur les conventionnels dévoilements.

De rares concepts À une certaine époque, les voitures-concept étaient légion. De nos jours, on préfère dévoiler des modèles appelés à être commercialisés. Il y en avait tout de même quelques-uns et le plus spectaculaire est certainement le Nissan XMotion qui se veut la vision future de ce constructeur en ce qui a trait aux VUS. En plus de sa silhouette qui semble avoir été taillée au couteau, on note la présence d’une poutre en bois montée longitudinalement entre les sièges. Pendant les embouteillages, on peut donc décider de sculpter quelque chose sur ce madrier stylisé...

Toujours chez les VUS de demain, Toyota a présenté le FT-4x dont la forme est plutôt originale et qui laisse présager une excellente habitabilité.

Il se veut en quelque sorte le successeur du FJ Cruiser. Les stylistes et concepteurs ne semblent pas avoir eu beaucoup d’imagination pour les berlines, mais ils débordaient d’idées pour les utilitaires. C’est ainsi que chez Acura, on a présenté la vision du RDX de demain. Toutefois, ce modèle n’a pas soulevé l’enthousiasme en raison de ses lignes conflictuelles. Chez Lexus, on veut pousser l’idée de multisegments de luxe avec le LF-1 Limitless qui est en quelque sorte une version encore plus élaborée du RX. Finalement, même si ces véhicules ne rentrent pas dans la catégorie des concepts, le constructeur chinois GSC a présenté une gamme complète de nouveaux modèles dont le spectaculaire Energe et le très conventionnel GS8.

En terminant, soulignons l’absence de plusieurs constructeurs automobiles, notamment Mazda, Mitsubishi ainsi que la plupart des grandes marques que sont Porsche, Lamborghini, et Ferrari. Et déjà pour l’an prochain, MercedesBenz a annoncé qu’il ne serait pas présent à Détroit dans le cadre de ce salon.

Voilà pour ce court tour d’horizon sur un salon qui semble vouloir se transformer en lieu de rencontre et de discussion sur le futur de l’automobile plutôt que de se concentrer sur les conventionnels dévoilements.

Un dossier à suivre.

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FORD GT

#SUPERVOITURE

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PAR DENIS DUQUET PHOTOS : FORD CANADA

LE COUP DE FOUDRE DE

RICHARD LABBÉ Depuis que Ford a remporté les légendaires 24 Heures du Mans en 1966 avec sa non moins légendaire GT40, ce constructeur a été invité à quelques reprises à célébrer cet exploit et à mettre de l’avant la voiture qui a remporté les grands honneurs en battant les meilleures européennes.

A

insi, en 2004, on commercialisait la GT dans le cadre des célébrations du centenaire de fondation de la compagnie. Cette voiture reprenait ni plus ni moins la silhouette de la légendaire voiture victorieuse au Mans dans les années 60 ; quelques milliers d’exemplaires ont alors été mis sur le marché.

Si cette sportive à saveur rétro proposait une allure spectaculaire et de belles performances, son parcours a néanmoins connu quelques soubresauts, ce qui n’a pas nécessairement suscité tout l’enthousiasme envisagé. Puis vint une autre tentative en 2013 alors qu’on projetait à l’époque de fabriquer une voiture capable de remporter une fois de plus les 24 heures du Mans, en 2016, commémorant du coup le 50e anniversaire de la victoire de 1966.

Au tout début, on a songé à développer une Mustang ultra performante, spécialement dessiné pour participer à cette épreuve capable de remporter la palme.

Mais, une étude préliminaire a rapidement prouvé que cette solution n’était pas la bonne puisque l’exercice serait excessivement coûteux et pas nécessairement rentable sur le plan commercial. En effet, la réputation de la Mustang n’est plus à faire et, victoire ou pas, l’offensive serait

Plus de 6500 demandes d’achat ont été expédiées à Ford, alors qu’on avait annoncé que ce bolide serait produit pendant quatre ans à raison de seulement 250 exemplaires annuellement, jusqu’à ce qu’on atteigne les 1000 exemplaires.

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Mais qui est Richard Labbé ?

Richard Labbé n’est pas un collectionneur de voitures exotiques comme on serait porté à croire.

C’est un ingénieur qui a connu une carrière dans le développement de produits de protection personnelle. Au fil des années, il s’est intéressé à la course automobile et s’est retrouvé au volant de plusieurs Mustangs dans les catégories GT et autres.

Soulignons au passage que, cette année, il s’est procuré une voiture de course britannique Radical.

Quoi qu’il en soit, la première voiture exotique qu’il s’est procurée, ce fut la MercedesBenz SLS, inspiré qu’il était dans sa jeunesse par la voiture du premier ministre Pierre Elliott Trudeau. Mais lorsqu’il a découvert la Ford GT, il est tombé en amour non seulement avec sa silhouette, mais surtout avec le raffinement technologique de cette voiture qui propose une fiche technique très poussée. En plus, le fait que cette voiture soit fabriquée au Canada par la compagnie Multimatic, installée à Markham en Ontario, l’a également influencé.

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FORD FOLIO GT

PAR AUTEUR

#SUPERVOITURE #FOLIO

Au Salon de l’auto de Détroit en 2015, la spectaculaire GT a été dévoilée et a causé tout un émoi. Elle fut la grande vedette de ce salon.

peut-être passée inaperçue. C’est alors qu’on a plutôt décidé de renouer avec la conception du modèle GT comme voiture de route plutôt que d’opter pour une voiture uniquement destinée à remporter l’épreuve des 24 heures du Mans.

C’est ainsi qu’au Salon de l’auto de Détroit en 2015, la spectaculaire GT a été dévoilée et a causé tout un émoi. Elle fut la grande vedette de ce salon, pourtant bien nanti en matière de supervoitures; elle a par la suite fait rêver tous les amateurs de belles voitures et de technologie. C’est donc à ce moment que Richard Labbé est tombé en

amour avec ce modèle et a décidé de s’en porter acquéreur.

6 500 en demande Mais même lorsqu’on a les ressources financières voulues pour se procurer une telle voiture, ce n’est pas aussi facile qu’on pense. En effet, plus de 6 500 demandes d’achat ont été expédiées à Ford, alors qu’on avait annoncé que ce bolide serait produit pendant quatre ans à raison de seulement 250 exemplaires annuellement, jusqu’à ce qu’on atteigne les 1 000 exemplaires. Pour déterminer qui serait en mesure d’apprécier cette voiture

et devenir en quelque sorte un ambassadeur de la compagnie Ford, on a envoyé un questionnaire détaillé et spécifique à ceux qui avaient posé leur candidature.

Richard Labbé a répondu à toutes les questions... mêmes si certaines n’étaient pas nécessairement de son ressort. Il a dû faire bonne impression à la compagnie puisqu’on l’a contacté pour l’informer qu’il avait remporté le droit de se procurer cette voiture.

En première classe Soucieux de bien traiter les heureux élus, Ford a développé un coffret destiné aux acheteurs. Ce coffret comprend les échantillons des couleurs pouvant être sélectionnées, le choix du style des jantes et autres informations pertinentes. Mais puisque monsieur Labbé figurait parmi les tout premiers à pouvoir prendre possession de sa GT, on a devancé le processus et on l’a invité à Dearborn pour qu’il puisse sélectionner les principales constituantes de son futur bolide; il en a donc choisi la couleur, l’aménagement intérieur et plusieurs autres éléments esthétiques.

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On a décidé de renouer avec la conception du modèle GT comme voiture de route plutôt que d’opter pour une voiture uniquement destinée à remporter l’épreuve des 24 heures du Mans.

Il a également été en mesure de visiter la salle où la douzaine de spécialistes dédiés au développement de la voiture ont travaillé dès les premières heures. Il a vu les modèles en glaise, a découvert les premières esquisses du modèle et a discuté avec des membres de l’équipe.

Inutile de dire qu’il était aux anges de pouvoir ainsi se trouver à la source du processus de développement de SA voiture. Ainsi, il a choisi la couleur bleue.

Selon lui, c’est celle qui met la silhouette le plus en valeur.

Par la suite, il s’est rendu à l’usine Multimatic à Markham en Ontario afin de découvrir l’assemblage des GT. Il a pu ainsi voir les cinq stations d’assemblage de ces bolides. Fait à noter, c’est à ce même endroit que les voitures de course sont fabriquées. Et comme on était dans des délais très courts, les voitures de route et de piste ont été développées en parallèle. C’est l’équipe de course Chip Ganassi qui a été chargée de faire courir les GT; ils ont accompli de l’excellent travail puisque la Ford GT a remporté la première place de sa catégorie en 2016 aux 24 heures du Mans... tel qu’on l’avait planifié, et espéré.

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M. Labbé souligne qu’il a été comblé par les résultats et la conduite de cette voiture. Ses attentes étaient élevées, mais elles ont été largement dépassées.

Piste et musée Richard Labbé a été invité à prendre possession de sa GT de façon assez originale.

En effet, on lui a donné rendez-vous à la piste de Calaboogie en banlieue d’Ottawa, où il réside, pour qu’il puisse faire l’essai de sa nouvelle acquisition; soulignons au passage qu’il est l’un des copropriétaires de ce circuit routier. Après un examen technique et quelques échanges avec les ingénieurs, il s’est glissé au volant pour un essai sur route puis ensuite prendre la piste et y atteindre plus de 275 km.

M. Labbé souligne qu’il a été comblé par les résultats et la conduite de cette voiture.

Ses attentes étaient élevées, mais elles ont

été largement dépassées. Son intention n’est toutefois pas d’en faire une voiture de course ou de collection; il a plutôt pour projet de s’en servir pour inciter les jeunes à s’intéresser à la technologie et au design automobile. D’ailleurs, il collabore avec la Faculté de génie de l’Université d’Ottawa pour développer un cursus en ce sens.

Pour l’instant, sa voiture est exhibée au Musée des sciences et de technologie à Ottawa afin que les gens puissent découvrir cette fabuleuse voiture et que les jeunes aient envie de s’intéresser à ce domaine sur le plan technique et du design.

FORD GT

#SUPERVOITURE

Un beau cadeau Puisque monsieur Labbé figurait parmi les tout premiers à pouvoir prendre possession de sa GT, on a devancé le processus et on l’a invité à Dearborn pour qu’il puisse sélectionner les principales constituantes de son futur bolide.

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KIA STINGER #DÉVOILEMENT

PAR DENIS DUQUET | PHOTOS : KIA CANADA

IMPRESSIONNANTE !

Peter Schreyer, styliste de grande renommée et patron de Kia, était passablement fier de la Stinger lors du dévoilement de cette dernière au dernier Salon automobile de New York en avril dernier.

Selon lui, ce serait la voiture qu’il aurait la mieux réussie sur le plan esthétique.

F

orce est d’admettre effectivement que celle-ci fut l’une des principales attractions de cet événement annuel.

Son allure agressive et ses lignes dynamiques soulignent qu’il s’agit d’une voiture à vocation sportive. Toutefois, chez ce constructeur, on précise que ce n’est pas une voiture de sport, mais une berline cinq portes à caractère sportif. La différence étant que dans le premier cas on propose des solutions plus radicales afin d’optimiser les performances en réduisant souvent le confort et d’autres caractéristiques semblables. Tandis qu’ici, les performances sont relevées, la conduite impressionnante et les éléments de confort n’ont pas été ignorés.

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«

Détail intéressant, sur le marché canadien, tous les modèles équipés du V6 seront à rouage intégral. »

Silhouette punchée Il faut souligner ou préciser que la Stinger qui arrivera bientôt sur notre marché est la sœur de la Genesis 70 de Hyundai qui sera commercialisée un peu plus tard au cours de 2018. Si ce dernier modèle joue la carte d’une élégance discrète, son vis-à-vis chez Kia est nettement plus agressif en fait d’allure. Les angles sont plus aigus, la grille de calandre est nettement plus en évidence tandis que toute la section avant est ciselée enfin d’attirer l’attention. De plus, de larges prises d’air à chaque extrémité du pare-chocs avant, des ouvertures d’extraction d’air à l’arrière des ailes avant, des bourrelets de part et d’autre du capot et des grilles d’aération sur le capot, tout cela souligne le caractère sportif de haute performance.

PAR AUTEUR

«

Peu importe le modèle choisi, les sièges seront garnis de cuir, une touche qui se fera apprécier. »

Il ne faut pas oublier non plus la section arrière avec son diffuseur, ses pots d’échappement doubles de chaque côté ainsi que des ouvertures derrière les ailes qui favorisent l’évacuation d’air. En plus, le déflecteur intégré au couvercle du coffre est juste ce qu’il faut.

Dès que l’on ouvre la portière, on est confronté à des sièges de type sport doté de bourrelets quand même assez imposants. Ce qui sera un élément apprécié en conduite sportive. Il faut également souligner la présence d’un volant sport avec la partie inférieure plane comme c’est la tendance. Toujours aussi tendance, l’écran d’affichage en relief par rapport à la planche de bord. La présentation générale est élégante et la majorité des commandes bien disposée. Toutefois, les trois buses circulaires placées directement sous l’écran ne semblent pas tellement s’harmoniser avec le reste de la voiture.

L’habitabilité est bonne et même les places arrière sont correctes. Toutefois, il faut se pencher plus que la moyenne pour prendre place à bord, compte tenu du toit fortement incliné en raison de la silhouette de coupé quatre portes. Enfin, peu importe le modèle choisi, les sièges seront garnis de cuir, une touche qui se fera apprécier, compte tenu surtout du prix très compétitif de cette voiture qui ne devrait pas dépasser les 50 000 $.

Rouage intégral Comme la majorité des constructeurs, Kia offre deux motorisations pour ce modèle.

Les versions plus économiques seront propulsées par un 4 cylindres 2,0 litres turbocompressé produisant 255 chevaux.

Ces équidés permettent de boucler le traditionnel 0–100 km/h en six secondes. Les versions GT pour leur part sont dotées d’un moteur V6 de 3,3 litres à double turbo produisant 365 chevaux. Cette fois, il faut cinq secondes pour réaliser le 0-100 km/h. Dans les deux cas, c’est une boîte automatique à huit rapports de nouvelle génération qui a pour mission de gérer cette puissance.

Détail intéressant, sur le marché canadien, tous les modèles équipés du V6 seront à rouage intégral.

Même si le constructeur est coréen, il est intéressant de souligner que le développement mécanique de cette voiture a été réalisé dans le centre de développement de la compagnie situé à Francfort en Allemagne. Sa mise au point a été effectuée sur le légendaire circuit du Nürburgring alors que les développeurs ont roulé sur des milliers de kilomètres afin de bien régler le comportement routier de cette berline. Ces tests ont été effectués sous la tutelle d’Albert Biermann, jadis responsable du développement des modèles M chez BMW et maintenant l’un des grands patrons en matière de développement chez Hyundai-Kia. Comme la catégorie l’exige, la plateforme est très rigide tandis que certains modèles sont dotés d’une suspension active qui permet de bénéficier de la sophistication du châssis et des performances des moteurs. Pour ralentir la Stinger, les ingénieurs ont choisi des freins Brembo à quatre pistons. Et en harmonie avec le caractère sportif de cette berline, la Stinger est chaussée de pneus d’été Michelin Pilot Sport.

Sur la route Jusqu’à présent, la Stinger s’est révélée élégante, dotée d’un habitacle sophistiqué et proposant deux motorisations fort intéressantes, sans oublier la traction intégrale avec les versions à moteur V6. Reste à savoir ce qu’elle valait en tant que routière. Dans le cas d’une présentation spéciale, une rencontre fortuite avec deux Porsche GT-2 m’a donné un aperçu de ses qualités. En effet, alors que mon collègue Marc Lachapelle était au volant, nous sommes arrivés derrière les deux allemandes. Une fois que celles-ci eurent dépassé un véhicule plus lent, nous avons fait de même et une randonnée assez rapide s’en est suivi. Il est vrai que mon ami Marc est un excellent pilote, mais il ne m’a pas semblé tellement puiser dans son talent pour suivre les deux Porsche. En effet, notre coréenne a été en mesure de talonner assez facilement les deux allemandes qui pourtant avaient un train assez rapide. Ce n’était pas une conduite effrénée ou dangereuse, mais quand même impressionnante et la Kia n’a pas eu de problème.

Par la suite, autant sur la piste d’essai de ce constructeur que sur des routes secondaires, cette berline a continué de nous impressionner par sa stabilité, ses performances et une tenue de route en mesure de négocier des courbes très serrées sans aucun problème. Il faut également souligner que les sièges avant offrent un excellent support latéral tandis que la position de conduite est très bonne.

Bref, parmi les voitures intéressantes qui ont été dévoilées cette année, il est certain que la Kia Stinger est l’une des agréables surprises. Elle est élégante, bien équipée, dotée d’une motorisation passablement musclée, tout en offrant une conduite inspirante. Et tout cela à un prix fort compétitif.

Il est certain que la concurrence devrait s’en inquiéter.

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DALE EARNHARDT JR #COURSE AUTOMOBILE

PAR JEAN LÉON | PHOTOS : NASCAR

Sa carrière a été parsemée de nombreuses victoires. Il était très compétitif sur les circuits à très grande vitesse.

PLUS QUE LE FILS D’UN HÉROS

Cette année, un pilote d’importance est absent au départ de la saison de course NASCAR. En effet, Dale Earnhardt Jr, conducteur le plus populaire de la série, y assistera à titre de spectateur.

Après plusieurs importantes commotions cérébrales qui lui auront fait manquer pratiquement toute la saison 2016, Dale Earnhardt Jr avait annoncé qu’il allait prendre sa retraite après la saison 2017.

D’ailleurs, celle-ci aura été marquée par la malchance, des ennuis mécaniques et probablement un manque de détermination de sa part.

Pendant plusieurs années, Dale Earnhardt Jr était surtout considéré comme le fils du légendaire Dale Earnhardt Sr, appelé « Intimidateur » et l’un des plus grands pilotes dans l’histoire de NASCAR. Jusqu’à la mort de ce dernier en piste dans le cadre de la course Daytona 500 en 2001, son fils était surtout considéré comme un sympathique rejeton, passablement doué, mais bénéficiant de la renommée de son père. Ce n’est qu’après le décès de ce dernier, qu’il se mit davantage en évidence et compléta, en 2017, une carrière fort bien remplie. De plus, pendant plus de 15 ans, il a été nommé le pilote le plus populaire de son sport.

Mais il ne faut pas se limiter à sa carrière sportive, passablement bien remplie, il faut l’admettre, mais il faut également s’intéresser à l’homme, un être beaucoup plus complexe qu’on serait porté à le croire.

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Après un conflit avec sa belle-mère, il a été obligé de délaisser le numéro 8 sur sa voiture, numéro qu’il avait rendu célèbre. Il a donc adopté le numéro 88.

Il ne l’a pas eu facile Plusieurs personnes, sans connaître ses débuts en carrière, doivent se dire que le chemin qu’il a parcouru pour accéder au sommet de son sport a dû être grandement facilité par le passage de son père, un champion dont la popularité frôlait l’idolâtrie, que par la carrière de son grand-père Ralph, une légende dans le monde du stock-car sur circuit en terre battue et un fabricant de voitures de course.

Pourtant, son père ne lui a pas rendu la vie facile. Selon lui, Junior devait débuter au bas de l’échelle en balayant le plancher de sa concession automobile avant de gravir les échelons un à un. Il a également insisté pour que son fils bénéficie d’une éducation moins sommaire que la sienne; celui-ci ayant terminé sa neuvième année tout

au plus. Ainsi, Dale Jr, après avoir obtenu son diplôme d’école secondaire, est allé au collège pour obtenir un diplôme en technique automobile.

Avec ce papier en poche, le voilà exempté de balayer les planchers, mais plutôt assigné au changement d’huile des voitures de la concession avant de devenir l’assistant du mécanicien attitré à la réparation des moteurs. Il n’avait alors pas nécessairement l’ambition de devenir un coureur automobile professionnel. Il aimait bien s’amuser avec son frère Kerry en construisant des voitures de course qu’ils inscrivaient aux épreuves régionales tout près de leur domicile en Caroline du Nord. Impressionné par leurs efforts, leur père leur donna chacun une voiture.

l’héritage du paternel en plus de développer des entreprises de son cru. À ce propos, il doit beaucoup à Rick Hendrick qui est non seulement un homme d’affaires multimillionnaire, mais également le propriétaire de l’écurie Hendrick Motorsport, l’une des plus importantes dans la série NASCAR. Non seulement Dale Earnhardt Jr a couru pour cette équipe au cours des dernières années de sa carrière, mais il y a également bénéficié des conseils de Monsieur Hendrick.

De plus, il est important de souligner que, comme son père, il a passé la majorité de sa carrière à piloter des voitures de course Chevrolet. Il est d’ailleurs propriétaire de deux concessions de cette marque en Floride.

Par la suite, Junior poursuivit sa carrière en pilotant une voiture dans la catégorie Late Model à la piste de Concord en Caroline du Nord. Cumulant les succès il a pris du galon en s’intéressant davantage au développement de la voiture, en travaillant sérieusement à sa carrière, ce qui en a surpris plus d’un, notamment son père qui n’avait pas tellement confiance en lui.

Plus sérieux Avec le temps, adulé du public, il a également connu plusieurs victoires importantes, dont celles du Daytona 500 en 2004, soit trois ans après la mort de son père, puis en 2014. Malgré le fait qu’il connaissait de plus en plus de succès en tant que pilote, plusieurs lui attribuaient une personnalité légère, prétendant qu’il avait hérité de l’empire commercial de son père, sans être trop en mesure de gérer son héritage spirituel et financier. On s’appliquait surtout à parler de ses célèbres partys tenus dans le sous-sol de son domaine qu’il appelait communément Club E en raison du fait que plusieurs le surnommaient lui-même « Little E ».

Au fil des années, il s’est formé une carapace afin de ne pas succomber à cette multitude désirant profiter de sa compagnie et de son entourage. Il est toujours demeuré fidèle à un groupe d’amis très restreint et sa vie personnelle n’a pas été bouleversée par son changement de statut. Il aurait pu

devenir un fils à papa insupportable et capricieux, mais il a toujours conservé les deux pieds sur terre, tentant de bien analyser la situation du moment et de garder un certain détachement face aux événements.

Il n’ignore pas le poids de son héritage, mais il a su au fil des ans développer sa propre personnalité et se faire valoir pour ce qu’il est. Cela dit, il continue de se comporter comme une personne simple, affable et pas du tout isolée de ses admirateurs; ce qui devait certainement s’avérer assez difficile dans différentes circonstances.

Par ailleurs, il ne se laisse pas piler sur les pieds et lorsque les membres de son équipe ne réalisaient pas le travail auquel il s’attendait, il ne se gênait pas pour leur faire savoir.

Ainsi, lorsque son directeur d’équipe et son équipage réussissaient à mettre au point une voiture performante, il réussissait à se démarquer en piste... quand la malchance ne venait pas contrecarrer ses plans.

Homme d’affaires également La plupart du temps, les photos de notre pilote le représentent avec une casquette de baseball vissé sur la tête, habillé avec des jeans et un simple t-shirt. En apparence, il pourrait sembler insouciant et peu intéressé à la gestion de l’empire financier dont il a hérité. D’y croire, ce serait mal connaître le personnage. Il s’avère un homme d’affaires averti, qui a su bien gérer dans l’ensemble

Nouvelles carrières Dans l’avenir, ce nouveau retraité de la course demeurera quand même affilié à cette activité puisqu’il conserve la propriété de l’équipe Jr Racing dans la série XFinity, antichambre de la série Monster Energy, la ligue majeure du NASCAR. Il faut souligner qu’à titre de propriétaire de cette équipe, il a obtenu de grands succès alors que ses pilotes et ses voitures ont décroché les places d’honneur en de multiples occasions.

Parmi les nouveaux défis que devra relever Junior, il faut mentionner le fait qu’il sera père pour la première fois. En entrevue, il avoue qu’il n’anticipe pas avec appréhension le fait de devoir changer les couches, voir ses nuits devenir plus courtes et remplir son rôle de père. On dit d’ailleurs que l’une des raisons justifiant sa retraite serait justement sa paternité.

Enfin, si la paternité n’est pas un fait exceptionnel en soi, celui de devenir analyste des courses NASCAR au réseau américain NBC le rend plus nerveux. En effet, il avoue n’avoir jamais fait ce travail, bien qu’il ait été interviewé à des milliers de reprises au cours de sa carrière. Et il ne prend pas ce nouveau rôle à la légère se livrant à de multiples séances d’adaptation pour ce nouveau métier.

Comme toujours, il ne faudra pas sousestimer celui qui n’est définitivement pas uniquement le fils de l’autre, mais bien un champion à part entière. Et il signe son compte Twitter sous le nom de Ralph Dale Earnhardt Jr. PRINTEMPS 2018

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MAZDA SKYACTIV-X

PAR DENIS DUQUET | PHOTO : MAZDA CANADA

#TECHNO

Une technologie innovatrice et une vision d’avenir En 2007, Mazda bouleversait le monde de l’automobile avec l’arrivée de sa technologie SKYACTIV qui promettait de réduire de plus de 20 % la consommation de carburant de ses moteurs en 2015. Pour ce faire, on avait révisé de fond en comble la technologie de base du moteur à combustion interne. Sans nécessairement faire appel à des solutions technologiques avancées et coûteuses, on a réussi à atteindre cet objectif tout en améliorant également l’ensemble des voitures Mazda.

De même, en plus de vouloir réduire la consommation de ses moteurs et diminuer la pollution, le constructeur d’Hiroshima a également une visée beaucoup plus globale et plus logique. En effet, au lieu de rêver à des solutions extrêmes comme l’électrification totale d’ici quelques années — un objectif impossible à atteindre — on préfère développer des moteurs thermiques consommant de moins en moins.

Mazda a récemment dévoilé sa vision à long terme de la conception technologique, par l’intermédiaire du programme Vroum Vroum 2030 durable. Ce programme met en vedette le SKYACTIV-X, le premier moteur à essence commercial au monde à utiliser l’allumage par compression.

Plus qu’un simple moteur Mais avant de parler de technique et d’expliquer le fonctionnement de ce moteur, il est important de souligner que Mazda entend réduire les émissions de gaz carbonique de la société, du puits de pétrole jusqu’au véhicule. L’objectif ? Une diminution de 50 % d’ici 2030, par rapport au niveau de 2010 et de 90 % d’ici 2050. En plus de poursuivre les efforts déployés pour améliorer le plus possible le moteur à combustion interne, à partir de 2019, Mazda commencera à mettre sur le marché des véhicules électriques dans les régions qui utilisent un ratio élevé d’énergie propre pour la production d’énergie. Selon les représentants de Mazda, le Québec se trouve fortement avantagé avec la production d’hydro-électricité.

Grâce à la grande efficience du régime et des charges du moteur, le moteur offre beaucoup plus de latitude dans le choix des rapports de démultiplication, pour une économie de carburant et une conduite automobile supérieure.

Aussi, ce constructeur entend mettre au point d’autres technologies de sécurité évoluées, selon sa philosophie de sécurité proactive, qui lui permettront d’éliminer progressivement les accidents et rehausser les normes fondamentales en matière de sécurité, telles que la position de conduite, la conception des pédales et la visibilité. Dès 2018, Mazda veut étendre ces nouvelles normes à tous ses modèles. On souhaite ainsi promouvoir davantage la normalisation des caractéristiques de sécurité évoluées des technologies i-ACTIVSENSE, lesquelles aident les conducteurs à reconnaître les dangers potentiels et à les évaluer. De même, on espère faire en sorte que ces technologies s’imposent progressivement comme la norme sur d’autres marchés que celui du Japon, où elles s’imposent déjà. Dès 2020, on entend également commencer à tester les technologies de conduite autonome actuellement mises au point, compatibles avec le concept de pilotage automatique Mazda centré sur l’humain, avec l’objectif d’étendre ce système à tous les modèles d’ici 2025. À l’aide des technologies de connectivité, on veut créer un nouveau modèle d’entreprise qui permet aux propriétaires d’automobile d’aider les gens des régions sous-peuplées ou qui ont de la difficulté à se déplacer.

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Il s’agit du premier moteur à essence commercial au monde à utiliser l’allumage par compression dans lequel le mélange air-carburant s’enflamme spontanément lorsqu’il est comprimé par le piston.

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Caractéristiques Ce nouveau moteur exclusif combine les avantages des moteurs à essence et des diesels pour ainsi offrir une performance environnementale, une puissance et une accélération remarquable.

L’allumage par compression et le compresseur conçu pour améliorer l’économie d’essence offrent ensemble une excellente réponse du moteur et augmentent le couple mécanique de 10 à 30 % par rapport au moteur à essence SKYACTIV-G actuel. L’allumage par compression permet un mélange très pauvre de carburant qui améliore le rendement du moteur de 20 à 30 % par rapport au moteur SKYACTIV-G actuel et de 35 à 45 % par rapport au moteur à essence 2008 de Mazda de même cylindrée. SKYACTIV-X offre un rendement énergétique égal ou supérieur à celui du moteur diesel SKYACTIV-D le plus récent.

Grâce à la grande efficience du régime et des charges du moteur, le moteur offre beaucoup plus de latitude dans le choix des rapports de démultiplication, pour une économie de carburant et une conduite automobile supérieure.

Mazda a récemment dévoilé sa vision à long terme de la conception technologique, par l’intermédiaire du programme Vroum Vroum 2030 durable. »

Une première mondiale Mais au-delà de l’annonce de sa politique futuriste concernant l’amélioration de tous les aspects de l’automobile d’ici 2030, la première offensive de Mazda a été de développer un moteur de nouvelle génération : le SKYACTIV-X. Il s’agit du premier moteur à essence commercial au monde à utiliser l’allumage par compression dans lequel le mélange air-carburant s’enflamme spontanément lorsqu’il est comprimé par le piston. Une méthode de combustion exclusive appelée « Commande d’avance à l’allumage par compression » permet de surmonter deux problèmes qui faisaient obstacle à la commercialisation de ce type de moteurs soit maximiser la zone où l’allumage par compression est possible et accomplir une transition en douceur entre l’allumage par compression et l’allumage commandé.

Sur la route Comme ce fut le cas avec la première génération de la technologie SKYACTIV, Mazda nous a permis de prendre le volant de deux prototypes munis de cette nouvelle technologie, tant au chapitre du moteur, que de la suspension et de la plate-forme. Après avoir essayé un modèle à transmission automatique et un autre à boîte manuelle, les deux à six rapports, force est d’admettre que cette nouvelle technologie est non seulement transparente à l’utilisation, mais permet de bonnes accélérations et reprises sans aucun effet de couple de retard. De plus, le bruit dans l’habitacle s’en trouve réduit. Il faut préciser qu’un compresseur à faible débit permet cette homogénéité.

Il s’agissait de prototypes, dotés d’un tableau de bord plus ou moins rudimentaire, et de quelques modifications à la carrosserie, mais pour un essai préliminaire, ce fut très convaincant. Non seulement les Mazda 3 essayées consommaient peu, mais offraient un agrément de conduite superlatif.

Cette nouvelle génération de Mazda 3 SKYACTIV-X devrait être commercialisée en cours d’année 2019. De plus, cette nouvelle technologie sera utilisée sur d’autres groupes propulseurs. Pour l’instant, on se limitera au moteur quatre cylindres 2,0 l, dont le rendement sera amélioré, le couple augmenté et l’économie de carburant encore meilleure.

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NACTOY

#DÉVOILEMENT

PAR DENIS DUQUET | PHOTOS : HONDA, VOLVO ET LINCOLN

ET LES GAGNANTS SONT...

Neuf finalistes, trois gagnants Au dernier Salon Automobile International nordaméricain de Detroit en janvier dernier, la Honda Accord, la Volvo XC60 et la Lincoln Navigator étaient respectivement couronnées Voiture, Utilitaire et Camion de l’année.

Décernés par un groupe de 60 jurés, ces prix figurent parmi les plus prestigieux de l’industrie. Le jour du dévoilement, les votes sont comptabilisés de façon confidentielle par Deloitte LTT et les résultats demeurent scellés jusqu’à l’annonce des gagnants.

Cette année, c’est au Centre Cobo à Détroit que les récipiendaires ont été annoncés par les dirigeants de NACTOY soit, Mark Phelan, Président, Matt De Lorenzo, Vice-Président et Lauren Fix, Secrétaire-Trésorier.

Les trois gagnants se sont démarqués dans leur catégorie respective pour différentes raisons. Choisissant parmi des douzaines de nouveaux véhicules, les jurés ont évalué les finalistes en fonction

HONDA ACCORD Kia Stinger - Toyota Camry

VOLVO XC60 Alfa Romeo Stelvio - Honda Odyssey

LINCOLN NAVIGATOR Chevrolet Colorado ZR2 - Ford Expedition

de leur leadership dans leur catégorie, de l’innovation, du design, de la tenue de route, de la satisfaction du conducteur et de la valeur en fonction du prix coûtant. Le processus de sélection avait débuté en juin 2017 où les véhicules éligibles avaient alors été identifiés, le tout suivi de trois rondes de votation.

Maintenant à leur 24e année, ces prix sont uniques parce qu’au lieu d’être attribués par une seule publication, un seul site Internet, une radio ou une station de télévision, ils sont décernés par un jury formé de journalistes automobiles provenant des États-Unis et du Canada. Bridgestone Americas, Inc. est le commanditaire principal de NACTOY. Notons enfin que ces prix ont pour but de reconnaître les meilleurs véhicules de l’année, lesquels deviennent les références dans leur segment basé sur les facteurs précédemment cités.

Pour en savoir plus sur NACTOY et son histoire : www.northamericancaroftheyear.org

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