Mieux-être 87 Juin 2017

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ON MISE SUR LA

VITALITÉ UNE BONNE DIGESTION POUR PLUS D'ÉNERGIE S'AFFIRMER BON POUR LA SANTÉ CULTIVER SON OJAS EN 9 ÉTAPES

vie

SYLVIE BERNIER POUR DE MEILLEURES HABITUDES DE

Gagnez UNE RETRAITE avec Antoinette Layoun Détails p.11

4

ALLIÉS

POUR UN PRINTEMPS EN SANTÉ

AVEC OU SANS GLUTEN

QUOI EN PENSER ?

CELLULITE

MIEUX LA COMPRENDRE POUR MIEUX S'EN DÉBARRASSER

Juin 2017 PP 41771514

1428 rue Montarville, suite 202 St-Bruno-de-Montarville (Qc) J3V 3T5




Sommaire Juin 2017

14

Sylvie Bernier

Pour une révolution active

Porte-parole de saines habitudes de vie depuis plus de trente ans, la championne olympique maintient que chacun a son rôle à jouer, pour un Québec en santé.

RÉGULIERS 10 Mieux lire 63 Abonnement MIEUX ÊTRE 12 Trouvailles 14 Sylvie Bernier

Pour une révolution active

MIEUX PENSER 18 S’affirmer, malgré la peur de déplaire

24 3 secrets pour mieux se « vendre »

28 Sur le chemin de l’amour, les peurs mises en lumière

34 Saboter nos relations Coupable ou non ?

38 Cultiver sa générosité,

une des clés du bonheur 4 Juin 2017

MIEUX S'INSPIRER 42 Se faire confiance

sur son tapis… comme dans la vie

46 9 trucs pour

créer son nectar de vitalité



Sommaire Juin 2017

MIEUX VIVRE 50 Herboristerie: vivre

sereinement les transitions

54 L'acupuncture pour

retrouver son poids santé

58 L'aromathérapie, une

approche qui vous veut du bien

62 Trouvailles beauté 64 La cellulite: la comprendre, la prévenir, la traiter

78

54

L’acupuncture pour retrouver son poids santé

Une bonne digestion : voilà la clé d’un poids santé et d’une énergie quotidienne.

Recettes Régime méditerranéen, 21 jours de menus

MIEUX MANGER 68 Trouvailles nutrition 70 Quoi penser du gluten 74 Le sucre, ce poison alimentaire

78 Recettes: régime

méditerranéen, 21 jours de menus

CONCOURS

Une heureuse gagnante!

Félicitations à Mme Christine Turpin de Val-David qui se mérite la nouvelle collection Solution pour peau sensible de Attitude.

Nous vous demandions: Quel est votre rituel beauté en sortant de la douche ? - Notre gagnante mentionnait appliquer de l'eau florale sur son visage et du beurre de karité aux endroits où sa peau est très sèche. Merci à tous les participants et surveillez nos concours dans votre magazine et sur Facebook !

6 Juin 2017



No 87 | Juin 2017 Président | Frédéric Couture, fredc@lexismedia.ca VP développement des affaires | Mélanie Lebeault, melanie@lexismedia.ca Directrice de contenu | Marie-Andrée Hogue, mandree@lexismedia.ca Directrice artistique | Vanessa Geoffroy, vanessa@lexismedia.ca Graphiste | Martin Phaneuf, martin@lexismedia.ca COLLABORATEURS Peggy Bee, Michel-Jacques Bergeron, Sophie Bienvenue, Lise Bourbeau, Johanne Gagnon, Mylène Garon-Labrecque, Natacha Imbeault, Antoinette Layoun, Marjolaine Mercier, Dominique Paradis, Cassandra Poirier, Marie Portelance, Hélène Renaud, Krystine St-Laurent et Loïc Ternisien Réviseure | Cassandra Poirier PHOTOGRAPHIES Couverture | Martin Girard Shoot Studio Intérieur | Shutterstock. Tous droits réservés (sauf indications contraires)

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Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Canada pour les périodiques, qui relève de Patrimoine canadien.

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MIEUX LIRE

SE LEVER DE « BONHEUR » Isalou Beaudet-Regen, Les Éditions de l’Homme, 2017

« L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt »… Isalou ­Beaudet-Regen l’a compris. La vie a pris un tout autre sens lorsqu’elle a décidé de régler son réveil une heure plus tôt et ainsi gagner soixante minutes pour prendre du temps pour elle. Retrouvez, vous aussi, du temps pour revoir vos désirs profonds et vous lancer dans de petits et grands projets mis de côté depuis déjà trop longtemps ! La magie du matin offre tous les ingrédients pour chérir les matins plutôt que de les maudire.

J’AI CHAUD ! Que vous soyez en périménopause ou en ménopause, La ménopause au jour le jour s’adresse à toutes celles qui cherchent des solutions pour en prévenir les symptômes et éventuellement les enrayer. Grâce aux conseils du Dr Savoie, tous les « désagréments » de la ménopause font l’objet de conseils médicaux et de moyens naturels pour les atténuer. Également abordé… comment vieillir jeune et en santé, quelle alimentation adopter en cette période de la vie, quelle place accorder à l’activité physique, comment gérer le stress et quels soins de la peau sont recommandés. Un chapitre est aussi réservé aux réalités sexuelles liées à la ménopause. En plus, des jeux-questionnaires et un journal personnel à remplir au quotidien. Un guide pratique et unique pour quiconque souhaite vivre cette période sans trop de « chaleurs » !

LA SCIENCE AU SERVICE DU BONHEUR

D r Réjean Savoie, Gemma A. Gallant, Ph D., Éditions Berger, 2014

Pratiquer une activité physique fait-elle du bien au cerveau ? Professeur de neurosciences, Wendy Suzuki, 40 ans, scientifique reconnue, n’est pourtant pas heureuse… Peu d’amis, pas d’amoureux, quelques kilos en trop et en manque d’énergie, elle décide de mettre à profit ses connaissances sur le cerveau et de se reprendre en main. Dans Bouge ton cerveau !, nous la suivons dans cette enquête où elle explore les salles de gym, les laboratoires, les salles de spectacles... Trucs, conseils et petits jeux de neurones pimentent cet ouvrage qui vous prouvera que bouger nous rend plus intelligents et plus heureux. Dr Wendy Suzuki, Billie Fitzpatrick, Marabout, 2016

REDRESSEZ-VOUS ! Dr Bernadette de Gasquet, Albin Michel, 2016

En matière de posture et de renforcement musculaire, la réputation du Dr Bernadette de Gasquet n’est certes plus à faire. Voici Pour en finir avec le mal de dos, un ouvrage où elle sort du monde de la maternité pour appliquer son approche au mal du siècle… le mal de dos. Une véritable éducation physique, applicable au quotidien ! 400 photos et schémas et des 10 Juin 2017

dizaines d’exercices simples amènent le lecteur à prendre conscience de l’importance de renforcer la région abdominale, centre de l’être, là d’où tout part. Elle sensibilise du coup le lecteur à respecter sa morphologie dans les gestes du quotidien, l’incitant à adopter les bonnes postures, en toutes circonstances. Un petit effort de redressement ?



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MIEUX ÊTRE Trouvailles

12 Juin 2017

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MIEUX ÊTRE Entrevue

POUR UNE RÉVOLUTION

ACTIVE ! Ambassadrice des saines habitudes de vie, réelle militante pour promouvoir la prévention en matière de santé au Québec, Sylvie Bernier fait entendre sa voix depuis plus de trente ans auprès des décideurs et du grand public. Que ce soit par ses chroniques sur les ondes de Radio-Canada Première à l’émission Gravel le matin, son rôle au sein du Regroupement pour un Québec en santé, ou comme présidente de la Table sur le mode de vie physiquement actif et de la Table québécoise sur la saine alimentation, la championne olympique s’engage pour une transformation des normes sociales quant aux habitudes de vie et pour la création d’environnements favorables à un mode de vie actif et à une saine alimentation. Par CASSANDRA POIRIER Photos: MARTIN GIRARD SHOOT STUDIO

1984.

Cette année restera gravée à tout jamais dans la tête et le cœur de Sylvie Bernier, mais aussi dans ceux de tous les Québécois qui étaient rivés devant leurs écrans ou assis dans les tribunes pour suivre les épreuves de la plongeuse originaire de Sainte-Foy lors des Jeux olympiques de Los Angeles. Et ils assistent à un exploit. La jeune athlète remporte la première médaille d’or du Canada au tremplin de trois mètres, ce qui fait également d’elle la seule championne olympique canadienne dans sa discipline. « Lorsque je suis revenue de Los Angeles en 1984, une des premières personnes qui étaient à l’aéroport à ma sortie de l’avion, c’était mon médecin. Je lui ai régulièrement dit qu’une partie de ma médaille lui appartenait », raconte la plongeuse. Enfant, Sylvie Bernier souffre d’allergies et d’asthme chronique sévère. Son médecin recommande alors à ses parents de l’inscrire à une activité physique régulière. « À l’époque, dans les années 70, c’était une approche très avant-gardiste, parce qu’on disait aux enfants asthmatiques de ne pas bouger, de peur qu’une crise d’asthme soit déclenchée par l’effort. » C’est à

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cette occasion que par un pur hasard, elle développe une passion pour le plongeon et intensifie sa pratique sportive. « Lorsque je suis revenue de Los Angeles, mes problèmes de santé étaient quasi résorbés à 100 %. Par mon expérience, je suis entrée dans le monde de la prévention et de la promotion d’un mode de vie physiquement actif. Étant donné que ma carrière a vraiment commencé pour des raisons de santé, très jeune, j’ai compris l’importance et l’effet positif que peut avoir un mode de vie actif sur notre santé. » Un esprit sain dans un corps sain, tel était le leitmotiv dans la famille Bernier. « C’est la façon dont j’ai été élevée, avec mes quatre frères et sœurs. Les études étaient très privilégiées et très importantes, mais on faisait tous un sport ou une activité. Ma mère nous amenait à la piscine pour les cours de natation, le samedi matin, les 5 enfants, à partir de l’âge de 3-4 ans ! » Lorsque Sylvie emménage à Montréal à ses 18 ans, pour poursuivre son entrainement, elle développe alors un grand intérêt pour l’alimentation. Elle oriente même sa carrière vers la nutrition sportive, une spécialité qui n’existait pas à l’époque. Mais


SYLVIE Bernier 15

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à la suite des Jeux olympiques, un tourbillon l’emmène aux quatre coins du pays pour faire part de son expérience, bousculant quelque peu ses plans. Malgré tout, son intérêt pour la santé est toujours demeuré présent. « J’ai toujours poursuivi mon intérêt par des lectures, par mes chroniques à Salut, bonjour ! qui ont perduré pendant 20 ans avec des sujets portant sur la famille, la santé ou encore l’alimentation. Pendant cette période, j’ai eu mes 3 enfants en moins de 4 ans, donc j’étais une maman très impliquée et mes chroniques portaient beaucoup sur ce que je vivais comme mère, mes questionnements… » En 2011, Sylvie Bernier termine une maitrise à l’Université McGill en gestion dans le milieu de la santé nommée International Master of Health Leadership, pour boucler la boucle, comme elle dit. « Avec cette maitrise, mon désir de contribuer à la transformation d’une norme sociale par rapport aux habitudes de vie a vraiment pris toute la place. Les 25 années précédentes m’ont préparée pour la suite et m’ont permis de développer une expertise. Je savais exactement pourquoi je voulais unir ma voix aux milliers de personnes qui veulent faire une différence dans tout ce qui touche la promotion de la santé, et la prévention des maladies reliées au poids. » EN MARCHE POUR UNE RÉVOLUTION ACTIVE

Depuis 5 ans maintenant, Sylvie Bernier est Ambassadrice des saines habitudes de vie. Elle parcourt la province pour militer en faveur d’actions concrètes pour encourager la prévention en santé et la création d’environnements favorables aux saines habitudes de vie. « Il y a deux facettes à la prévention que l’on peut faire, d’abord sur l’individu lui-même, pour le sensibiliser à l’importance d’être actif au quotidien et de mieux manger. Mais ce qu’on réalise et ce que toutes les données démontrent, c’est que si on ne fait que taper sur le clou de l’individu, c’est peu efficace si ce n’est pas jumelé avec une modification des environnements qui nous entourent. »

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MIEUX ÊTRE Entrevue

Pour y parvenir, Sylvie Bernier s’implique au sein du Regroupement pour un Québec en santé (RQS), en tant que membre de l’exécutif, pour proposer une réelle révolution active! Il s’agit du premier regroupement de la sorte au Québec pour mobiliser les élus et les décideurs à implanter des milieux de vie favorables à de saines habitudes de vie et ainsi augmenter la qualité de vie des Québécois. Le regroupement propose donc aux citoyens d’unir leur voix, entre autres par le biais d’une signature sur le site web officiel, pour faire de la prévention une priorité. « En l’espace de 5-6 mois, plus de mille organisations et organismes et des centaines de municipalités et d’individus ont adhéré à ce grand mouvement. On n’aurait pas pu le faire il y a cinq ans. Je pense que la population est rendue là. Près de 87 % de la population réalise que les habitudes de vie ont un impact énorme sur la qualité de vie, notre mieux-être, la réussite éducative de nos jeunes... Il y a une panoplie d’effets positifs à être actifs et à mieux manger. Les gens nous disent oui, je comprends, je veux agir, mais aidez-moi! Ça veut dire modifier l’environnement autour de nous pour que ce soit facile, rapide, moins couteux. » Une des solutions proposées par le regroupement est de hausser la taxe sur le tabac et d’en instaurer une sur les boissons sucrées et énergisantes, deux produits nocifs pour la santé, pour que cet argent soit ensuite réinvesti dans la prévention et dans l’implantation d’environnements dits favorables. « Nous vivons tous dans une municipalité, une ville, un village, une MRC avec des besoins criants, que ce soit par l’ajout de pistes cyclables, de trottoirs sécurisés pour permettre à tout le monde d’utiliser le transport actif et collectif, de parcs intergénérationnels ou de fontaines d’eau pour en augmenter la consommation. Il y a aussi les écoles et les CPE et l’implantation d’environnements conviviaux, pour que les enfants puissent manger dans de beaux milieux sur l’heure du diner et puissent évoluer dans des endroits où ils peuvent bouger librement. Il y a aussi les aspects de

« Près de 87 % de la population réalise que les habitudes de vie ont un impact énorme sur la qualité de vie, notre mieux-être, la réussite éducative de nos jeunes... » formation et de transfert des connaissances qui sont cruciaux dans cette transformation de la norme sociale. Il y a des milliers de possibilités, donc ce n’est pas juste l’affaire d’une personne ou d’un décideur, c’est vraiment une problématique sociétale et c’est ensemble que nous devons trouver des solutions durables », propose l’Ambassadrice des saines habitudes de vie. UN PAS À LA FOIS, POUR LE QUÉBEC ET POUR SOI

Même si le sport lui a permis d’acquérir une discipline de vie très jeune, Sylvie mesure très bien les efforts qui sont à fournir pour modifier des comportements, surtout lorsque ceux-ci sont ancrés depuis de nombreuses années. « J’essaie d’être un cordonnier bien chaussé. Depuis que je travaille activement pour cette cause, j’ai moi-même changé des comportements, mais je comprends très bien à quel point il n’est pas facile de les lorsqu'on demeure dans des environnements qui ne nous facilitent pas la tâche. Je le vis aussi depuis 3-4 ans. J’ai intégré le transport actif collectif, même si je vis en banlieue de Montréal. Je me pose toujours la question, est-ce que je peux prendre le train, l’autobus, le métro, le Bixi, une Communauto ? J’essaie vraiment d’intégrer l’activité physique à mon quotidien et lorsque j’utilise le transport actif collectif, si je n’ai pas le temps de faire une activité physique, ce n’est pas grave, parce que je marche l’équivalent de 7 000 pas, je monte et descends les escaliers dans le métro... » Intégrer l’activité physique à son quotidien reste une façon efficace de demeurer actif sans avoir à dégager du temps qui relève parfois de l’exploit avec nos rythmes de vie effrénés. Participer à des défis collectifs est aussi une façon efficace et motivante de changer des comportements, assure Sylvie, comme le Défi

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santé qui a lieu jusqu'au 10 mai. Côté alimentation, inviter un légume et un fruit de plus à son assiette par jour est extrêmement bénéfique. « Dans mon quotidien, je suis les saisons, je fais des activités dehors, des choses faciles comme de la raquette ou du ski de fond l’hiver. L’été, c’est du vélo, de la course, de la natation et beaucoup de montage. Je suis comme monsieur madame Tout-le-Monde qui essaie d’intégrer dans son quotidien un mode de vie actif et une saine alimentation. » Parmi tous ces moyens, l’une des façons les plus efficaces pour changer nos habitudes de vie, qui est sans doute celle qui est la plus sous-estimée, est bien de faire entendre notre voix, comme veut le revendiquer l’ambassadrice des saines habitudes de vie « On est avant tout des citoyens, rappelle Sylvie Bernier, et c’est aussi le rôle du citoyen d’être exigeant et de réclamer. Par exemple, à l’épicerie, plus notre exigence va augmenter, plus on aura accès à des aliments moins transformés, plus près de la terre. On peut s’impliquer dans le conseil d’établissement de l’école de nos enfants pour demander plus de temps pour l’éducation physique ou le jeu libre. On peut tous faire quelque chose et je répète souvent aux gens : vous avez beaucoup plus de pouvoir que vous pouvez le penser. C’est important de le dire. Vous pouvez écrire à votre député, écrire à votre maire, aller dans les rencontres municipales. Vous pouvez exiger, vous êtes des citoyens, faisons-le pour nos enfants ! »

Cassandra Poirier, Journaliste


S’affirmer même si on risque de déplaire peut nous demander beaucoup de courage, selon l’importance de la situation ou de la relation dans laquelle on doit le faire. Même les personnes les plus confiantes en apparence peuvent vivre des moments où elles se sentent vulnérables à l’idée de s’affirmer. Par MARIE PORTELANCE

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MIEUX PENSER Boîte à outils

S’affirmer T

MALGRÉ LA PEUR DE DÉPLAIRE

outefois, s’affirmer est un besoin fondamental chez tout être humain et il y a des conséquences à ne pas s’affirmer de façon régulière dans une relation. Des conséquences pour nous et pour la relation. Alors, comment peut-on se motiver et s’outiller pour passer à l’action plus facilement et surtout pour s’affirmer en ayant le plus de chances d’être bien accueilli et bien reçu ? S’AFFIRMER, C’EST EXISTER AUTHENTIQUEMENT

S’affirmer, c’est exister avec authenticité en relation avec les autres. C’est d’abord accorder une valeur et une légitimité à nos sentiments et notre ressenti, à nos besoins et nos limites, à nos goûts, nos valeurs et nos opinions. C’est en deuxième lieu les exprimer aux autres, dans les moments opportuns. L’acte d’affirmation dans le respect de soi et de l’autre est un acte de fidélité à soi. Ne pas se renier soi-même, c’est avoir l’autonomie de prendre soin de soi en relation, sans attendre que les autres le fassent à notre place. Cela nous permet de sentir que nous avons du pouvoir sur notre vie. S’affirmer, c’est par exemple dire non à une demande quand elle ne nous convient pas, ou donner notre opinion alors qu’elle est différente de celle de notre interlocuteur. Nous assumer dans une valeur et dans l’application de celle-ci dans notre vie, nous montrer dans une zone sensible et vulnérable, exprimer un besoin affectif précis à l’autre ou lui poser une limite.

LA PEUR DE S’AFFIRMER, C’EST HUMAIN

Avoir peur, ce n’est pas être faible, c’est être humain. Il est légitime d’avoir peur, par exemple, de ne plus être aimé par notre conjoint et de le perdre si on lui déplait, si on le dérange. Il est normal d’avoir peur d’être jugé si nous avons une ­opinion différente de celle d’une personne importante pour nous. On a le droit de résister à s’affirmer par peur du conflit ou de perdre l’harmonie par peur du rejet, d’être mis de côté, d’être ridiculisé, etc. C’est humain de craindre de se montrer authentique, vulnérable, émotif, ou ayant besoin de l’autre, surtout dans les relations où nous n’avons pas encore de sécurité affective. Par contre, si nous nous freinons constamment avec nos peurs, nous n’arrivons jamais à passer à l’action, ce qui génère des conséquences néfastes pour la relation et pour nous-mêmes.

Selon nos expériences passées dans la même situation ou dans la même relation, selon nos zones de vulnérabilité et de confiance en soi, selon l’enjeu que représente pour nous le fait de nous exprimer dans la situation, nous aurons plus ou moins de résistance à passer à l’action.

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« L’acte d’affirmation dans le respect de soi et de l’autre est un acte de fidélité à soi. »


MIEUX PENSER Boîte à outils

QUELQUES CONSEILS

LES CONSÉQUENCES DU MANQUE D’AFFIRMATION

pour s’affirmer sainement

La première conséquence, c’est qu’à chaque fois que nous ne nous affirmons pas, alors que ce serait important de le faire, nous nous trahissons nous-mêmes, nous nous renions dans notre vérité. Se taire ainsi génère souvent un mal-être de plus en plus intense, ressenti sous forme de boule d’angoisse ou de stress, parce qu’on ne sait jamais si on est aimé vraiment et parce qu’ainsi, on ne sent pas le pouvoir qu’on a sur notre vie.

Parler très peu des faits, qui sont nécessaires seulement pour situer brièvement l’interlocuteur; parler de notre ressenti, de nos sentiments dans la situation. Les faits peuvent toujours être débattus, notre vécu, jamais.

Ce manque d’affirmation, à la longue, nous enlise de plus en plus dans un manque d’estime de soi, un manque de confiance en soi, une insécurité affective et rend de plus en plus difficile l’affirmation de soi dans cette relation. Petit à petit, on s’éteint et on perd notre lumière avec l’autre, ce qui entraîne évidemment des conséquences relationnelles.

Savoir écouter la réponse de l’autre sans l’interrompre.

Au début, ne pas s’affirmer dans une relation, c’est tolérable. Mais rapidement, cela devient intolérable. Même si on se tait et qu’en apparence tout semble bien aller, même si on pense qu’on préserve la paix entre nous, un fossé se creuse doucement entre soi et l’autre. Et inévitablement, on s’éloigne de plus en plus sous l’effet de l’insatisfaction générée par le manque de fidélité à soi dans cette relation. Aussi, nos frustrations qui s’accumulent se manifestent souvent sous forme de reproches ou de « craques » qu’on envoie à l’autre, par des réactions défensives d’attaque ou encore par des manifestations d’impatience, ce qui n’a rien de constructif pour la relation, au contraire. Le manque d’affirmation saine dans les relations est une des plus grandes causes des crises de couple ou même des séparations. « Ironiquement, on se tait pour ne pas perdre et on perd parce qu’on s’est trop tu », comme le dit Colette Portelance, créatrice de l’ANDCMD.

Préciser et préparer ce qu’on a à dire. Pour avoir un message clair, il faut d’abord éclairer ce qui se passe en soi.

Choisir le bon moment pour parler. Tenir compte de la disposition de l’autre. S’exprimer avec fermeté, mais avec calme et gentillesse. Même si on est en colère, ne pas choisir l’agressivité, car cela provoquera soit une contreattaque, soit une fermeture. Rarement du respect. Être précis dans l’expression de nos besoins pour guider l’autre. « J’ai besoin d’être respecté », n’est pas précis. « J’aimerais que si tu veux m’emprunter quelque chose, tu me le demandes avant », c’est précis.

Ne pas reprocher, juger, culpabiliser. Les attaques provoquent des contreattaques. Parler de notre ressenti dans la situation et de nos besoins et limites. Savoir faire face à un refus ou une réaction défensive, sans nous écraser et nous taire, sans devenir défensif à notre tour. Essayer de comprendre l’autre avant de chercher à être compris. Chercher une issue gagnant-gagnant. Éviter de ramener plusieurs déclencheurs de malaise et de retourner dans le passé. Rester avec l’évènement récent. Ne pas tenir pour acquis que l’autre vous devinera. Personne d’autre que nous-mêmes n’est responsable de nos besoins. S’affirmer ne signifie pas s’imposer, mais se positionner. Ce n’est pas rendre l’autre responsable de nos malaises, c’est s’exprimer pour chercher comment prendre soin de ceux-ci avec l’autre. Éviter de généraliser avec des « toujours », des « jamais ». Cela génèrera une argumentation. Parler d’un seul problème à la fois.

COMMENT SE MOTIVER POUR DÉPASSER NOS PEURS ? La peur freine, le besoin motive

La peur, bien que normale, nous freine. Au contraire, le besoin, c’est notre motivation, donc, c’est l’élan qui nous pousse vers le passage à l’action. Quand on est trop envahi par des peurs, se brancher sur le courant de nos besoins nous donnera la poussée qu’il faut pour sortir de notre paralysie. Mais quels sont les besoins que nous comblons par l’affirmation ? J’y répondrai par un exemple personnel. Je me souviens de la première fois où j’ai eu à m’affirmer avec mon conjoint, au sujet d’un inconfort que je ressentais souvent et surtout d’un besoin précis que j’espérais pouvoir combler avec lui. Je me sentais vulnérable et j’avais peur de me montrer à lui ainsi. Dans une nouvelle relation, la sécurité affective n’est

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« Les peurs ne partent pas toutes seules ou avec le temps. Un jour, il faut sauter et risquer, avec les peurs, malgré les peurs. » pas installée, alors j’avais peur de lui déplaire, de le déranger, d’être rejetée et plus aimée. J’ai attendu des semaines et même des mois avant d’avoir le courage de parler. J’avais mal au ventre tellement j’avais peur, alors que je suis capable de m’affirmer facilement dans d’autres situations. Plus j’attendais, plus ces peurs augmentaient et plus de nouvelles peurs s’ajoutaient.

Les peurs ne partent pas toutes seules ou avec le temps. Un jour, il faut sauter et risquer, avec les peurs, malgré les peurs. C’est en me centrant sur mes besoins cités plus haut que j’ai pu sortir de la paralysie. Une fois le premier pas de l’affirmation fait, un grand soulagement s’est fait ressentir en moi et très rapidement, le rapprochement, la sécurité affective, la liberté d’être et la solidité se sont manifestés dans notre relation, comme souhaité. Et le respect que je me suis donné en donnant de la légitimité à ma zone sensible et au besoin qu’il y fasse attention a attiré son propre respect envers moi à cet égard.

À force de ne pas dire, je m’éloignais de mon amoureux, car les occasions qui provoquaient mon inconfort avec lui s’additionnaient, mon malaise prenait de l’ampleur, je m’éteignais moi-même et mon cœur se fermait petit à petit à lui. Je ne voulais pas laisser mon manque d’affirmation m’éloigner de lui. J’avais donc comme moteur le besoin, entre autres, de me rapprocher et de faire ce qu’il fallait pour construire une relation solide entre nous.

S’affirmer oui, mais comment ?

Dans cet exemple, d’autres besoins plus précis s’ajoutaient : retrouver la paix et le calme en moi, bâtir ma sécurité affective avec lui en prenant le risque de déplaire en m’affirmant, être libre et authentique avec lui, et finalement le besoin de m’offrir du respect en lui montrant une zone très sensible en moi à laquelle j’avais besoin qu’il fasse attention d’une manière bien précise.

S’il est extrêmement important de s’affirmer, il est toutefois essentiel de ne pas le faire de n’importe quelle façon, si on veut favoriser la bonne réceptivité de l’autre. L’affirmation de soi est un art. Soigner notre façon de nous exprimer est essentiel pour être bien compris et bien reçu. Les cadeaux de l’affirmation

Comme il serait merveilleux que notre patron reconnaisse notre travail à sa juste valeur tout naturellement, ou que nos adolescents arrêtent de nous parler avec arrogance, ou que notre conjoint devine notre besoin de tendresse ou notre épuisement et qu’il fasse le souper sans qu’on lui demande, que notre sœur fasse attention de ne pas nous blesser par ses reproches, etc. Oui, comme ce serait merveilleux, mais la vie relationnelle n’est pas magique. Personne d’autre que nous n’a la responsabilité de s’occuper de nos besoins avec bienveillance et légitimité. S’affirmer, malgré la peur de déplaire, demande du courage, mais le risque vaut la peine d’être pris. Parce que même si l’autre ne réagit pas exactement comme on le voudrait sur le coup, en s’affirmant sainement, on vient de faire le premier pas vers le respect de soi, la fidélité à soi et l’amour de soi. Et plus on se respecte soi-même, plus cela nous attire le respect des autres. Marie Portelance TRA, Thérapeute en relation d'aideMD par l'ANDCMD. Directrice du Centre de relation d'aide de Montréal. www.cramformation.com

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relations

humaines

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24 Juin 2017


MIEUX PENSER Boîte à outils

3

SECRETS

Vendre des produits, chercher à motiver une personne, vouloir persuader quelqu’un d’une bonne idée ou avoir besoin de se vendre nousmêmes ne sont que quelques exemples de situations où certaines notions de vente pourraient certes s’avérer utiles. Par LISE BOURBEAU

POUR MIEUX SE « VENDRE »

Q

uand nous écoutons notre cœur au lieu de notre ego, nous sommes ouverts aux choses nouvelles et capables de dire oui à de nouvelles idées.

Ainsi, que l’on soit dans le domaine de la vente ou non, nous sommes tous en quelque sorte des vendeurs. Expert ou non en la matière, il y a trois secrets à respecter afin que tout se passe bien.

Il est prouvé que nous utilisons des muscles du visage différents quand nous sommes vrais que quand nous ne le sommes pas.

Pensons à un parent qui veut motiver son garçon de 17 ans et lui vendre l’idée de continuer ses études au lieu d’arrêter comme celui-ci le désire. Ce parent doit se souvenir que la majorité des gens adhèrent à une idée (ou achètent un produit) en se basant premièrement sur ce qu’ils ressentent. On a un coup de cœur ou pas. Ensuite, le rationnel prend le dessus en vérifiant ce que ça implique au niveau du temps, de l’argent, de la qualité du produit, etc. La plupart d’entre nous ne réalisent pas que nous essayons de nous convaincre que c’est notre partie rationnelle qui a fait un choix. On ne veut pas admettre avoir décidé sur un coup de cœur.

Nous avons tous, sans exception, la capacité d’être d’excellents vendeurs, dans notre vie personnelle ou professionnelle, suffit de respecter ces trois secrets. Vendre des produits, chercher à motiver une personne, vouloir persuader quelqu’un d’une bonne idée ou avoir besoin de se vendre nous-mêmes ne sont que quelques exemples de situations où certaines notions de vente pourraient certes s’avérer utiles.

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UN EXEMPLE CONCRET


MIEUX PENSER Boîte à outils

Si le parent parle de statistiques et d’exemples d’hommes qui n’ont pas réussi à bien gagner leur vie parce qu’ils n’avaient pas de diplôme universitaire, cela n’aura aucun effet sur l’enfant. Même si le parent a raison et que tout ce qu’il dit est vrai, son fils pourra ressentir qu’il parle de lui-même, de ce qu’il croit, de ce qu’il connaît et n’est pas en contact avec ses sentiments à lui. Ce parent peut donc, pour commencer, trouver un moyen d’éveiller l’intérêt, avant de parler de détails plus rationnels. Un excellent moyen est de faire parler l’enfant de ce qu’il veut ou ne veut pas pour lui-même quand il pense à son avenir. Le faire parler de ce qui l’allume afin de mieux le guider. L’enfant a besoin de sentir que le parent veut surtout qu’il soit heureux, qu’il est vraiment intéressé à sa réussite professionnelle et que, quelle que soit sa décision, il respectera son fils en sachant que c’est de son avenir qu’ils sont en train de parler. ATTENTION À L’ÉGO

Quand vous voulez vendre une idée à quelqu’un ou à vous-même, soyez alerte à l’interférence de l’ego. L’ego se sent menacé avec tout ce qui est nouveau, donc il est normal et humain que l’ego résiste et trouve des raisons qui semblent bien fondées pour nous faire résister. Notre ego croit que nous ne pourrons pas faire face aux conséquences et il est convaincu de nous aider. Comme il est impossible pour l’ego de connaître les besoins d’une personne, car il n’est constitué que de mémoires passées, il est convaincu que notre vie sera plus ­paisible si nous demeurons toujours dans les habitudes et le connu. Quand nous écoutons notre cœur au lieu de notre ego, nous sommes ouverts aux choses nouvelles et capables de dire oui à de nouvelles idées.

« Quand nous écoutons notre cœur au lieu de notre ego, nous sommes ouverts aux choses nouvelles et capables de dire oui à de nouvelles idées. »

Rappelezvous donc que… 1.

Ce que vous ressentez est plus important que la connaissance que vous possédez

2.

Il est essentiel de faire ressentir à l’autre que ce que vous voulez lui vendre a plus de valeur pour lui que pour vous et que vous n’essayez pas de le contrôler

3.

Demeurer vrai et sincère est impératif

Ces trois points, à mémoriser, sont aussi importants les uns que les autres.

Tout humain ressent immédiatement lorsque quelqu’un est vrai et sincère. On ne le sent pas seulement avec notre corps émotionnel. Il est prouvé que nous utilisons des muscles du visage différents quand nous sommes vrais que quand nous ne le sommes pas. Notre gestuelle et notre regard sont aussi différents. Même si nous n’avons jamais étudié ce sujet, nous le savons intuitivement. Nous savons facilement par exemple si un sourire est sincère ou non. La personne sourit seulement avec ses lèvres et pas avec ses yeux. Si le parent fait semblant d’être positif et encourageant alors qu’en réalité il a peur ou il se sent coupable de quelque chose, son discours n’aura aucun effet sur l’enfant. Pour commencer, il serait donc conseillé qu’il fasse part à son enfant de ses propres peurs afin que celui-ci demeure ouvert. De plus, il est très important de toujours se rappeler que si nous utilisons la peur, nous alimentons les peurs de l’ego, chez nous et chez l’autre. Par exemple, si le parent dit à son enfant que s’il ne fait aucune étude, il en arrachera toute sa vie, il vivra dans la pauvreté, il ne sera pas reconnu, etc., c’est le moyen le plus sûr pour que celuici soit encore plus en réaction et fasse tout le contraire de ce qui ferait plaisir à son parent. Nous avons tous, sans exception, la capacité d’être d’excellents vendeurs, dans notre vie personnelle ou professionnelle, suffit de respecter ces trois secrets. Toute nouvelle habitude s’acquiert avec de la pratique.

Dans la situation précitée, le parent doit aider son enfant à revenir à ce qu’il veut pour lui-même et comment il se sent. Pour l’aider à ressentir, on peut énumérer différentes options et vérifier au fur et à mesure le degré de satisfaction de 1 à 10. Le parent peut demander à son enfant de fermer les yeux et de faire cet exercice pendant que le parent énumère les différentes options.

Lise Bourbeau Fondatrice de l’école Écoute Ton Corps et auteure de 25 livres. Elle a créé l’atelier ÊTRE BIEN – proposé dans une vingtaine de villes – ainsi qu’un programme de formation en relation d’aide, dont la première partie se donnera en intensif cet été dans les Laurentides. Visitez www.ecoutetoncorps.com/ete pour plus d’informations.

26 Juin 2017



MIEUX PENSER Réflexion

l’amour SUR LE CHEMIN DE

Les peurs mises en lumière

Avez-vous déjà connu le doute et les peurs ? Ces états qui retiennent nos aspirations, nos rêves, nos actions, qui bloquent la fluidité dans notre cœur, notre esprit et notre corps. Il ne sert à rien de les fuir, ils nous rattrapent, ils sont là. Mais peut-on transformer le fantôme en guide de lumière ? Par ANTOINETTE LAYOUN

Amener la clarté sur les peurs est essentiel pour notre équilibre et notre épanouissement. Dans cette série d’articles sur l’amour, je poursuis la réflexion en abordant la question des peurs. Nous ferons une brève visite à une partie de notre cerveau et nous découvrirons trois registres en lien avec le sentiment d’insécurité ainsi qu’un mode d’emploi pour transformer l’ombre en lumière !

Même si les besoins physiques ne sont pas menacés, nous pouvons réagir dans la survie. Dans sa structure, nous savons que le cerveau limbique, celui de l’émotion, est le chef d’orchestre. La communication passe du cerveau limbique au cerveau supérieur, celui qui gère la logique, et non le contraire. Alors, même si logiquement il n’y a pas de danger concret, l’état émotionnel peut envoyer des signaux qui nous mettent en mode de survie.

LA VIE ET L’INSTINCT DE SURVIE

Jetons un regard sur le cerveau humain dont le rôle premier est de « protéger la vie ». Dans la structure verticale, nous observons trois couches superposées ayant chacune des fonctions spécifiques : le cerveau reptilien (instinctif, axé sur la survie), le cerveau limbique (émotionnel, chef d’orchestre) et le cerveau supérieur (logique). Comment cela fonctionne-t-il ?

Sans aller dans une analyse complexe, retenons que l’instinct de survie est présent, non seulement pour nos besoins physiques, mais également pour nos besoins psychiques, tels l’amour, la valorisation, la sécurité, la liberté, l’affirmation de soi et le besoin de création.

Des signaux se déclenchent dans le but de combler un besoin physiologique, une réaction du corps face au froid, à la soif, à la faim ou au sommeil, par exemple. Aussi, le cerveau emmagasine des informations en guise de mise en garde. En s’approchant d’un feu brûlant, par la peur de se faire mal, l’enfant apprend que c’est dangereux. Ces alertes instinctives du cerveau reptilien deviennent des repères pour assurer la vie physique.

Dans la réalité psychique et émotionnelle, nous pouvons vivre de l’insécurité avec soi, avec l’autre et face à la vie. En étant dans l’incertitude ou l’incompréhension, une émotion peut se manifester par de nombreuses peurs, dans différents registres, créant un état constant de survie. Une partie en nous, qui aspire ÊTRE (le SOI) et manifester la vie, se bat contre une autre partie coincée dans l’insécurité et les peurs.

28 Juin 2017


« Un élément peut assurément nous amener à accueillir les situations et à trouver notre chemin dans toutes circonstances, c’est de se voir avec clarté ! »

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30 Juin 2017


MIEUX PENSER Réflexion

« Être souverain de sa destinée, c’est accepter que nous n’avons pas un contrôle total sur notre avenir, mais nous pouvons choisir comment vivre nos situations… »

LEVER LE VOILE SUR L’INSÉCURITÉ ET LES ÉTATS DE PEURS

Pour comprendre les états de peurs, examinons la complexité du sentiment d’insécurité. En fait, le besoin de sécurité est fondamental pour l’équilibre de l’être humain et d’après les recherches, l’insécurité provient de 3 ­registres différents :

Ces deux premiers modes reflètent « l’humain » qui cherche une sécurité induite par un instinct de survie. Souvent, nous travaillons fort pour nous sécuriser, mais dans le fond, nous restons dans une forme d’insécurité. Nous pensons qu’en en faisant plus, en en ayant plus, en contrôlant plus, nous arriverons à nous sentir en sécurité avec nous-mêmes et la vie. Mais c’est en vain ! Nous avons oublié que nous sommes des ÊTRES humains. Alors, c’est l’ÊTRE qui cherche à se faire entendre, c’est le SOI qui a besoin de se manifester dans notre réalité humaine pour aller harmoniser les deux autres registres. Ce qui nous amène à l’importance de découvrir le 3e registre.

Mode objectif

L’insécurité prend sa source de la réalité (un accident, une tempête, une catastrophe, etc.). Si les dangers objectifs s’accroissent ou sont estimés probables, comme être pris dans une tempête sur la route, par exemple, cela renforce un sentiment d’insécurité dont l’intensification caractérise l’anxiété. Elle provient d’une situation réelle, en lien avec un besoin fondamental d’assurer sa sécurité et sa survie. Mode subjectif

Dans la réalité, une personne peut aussi craindre des éléments insécurisants amplifiés par ses expériences antérieures, par son bagage : les croyances, les conditionnements sociaux et familiaux et l’influence des autres. Quand le sentiment d’insécurité change de registre, l’imaginaire prévoit le pire, par exemple :

Mode métaphysique : être souverain de sa destinée

Dans différents moments et périodes de notre vie, des questions existentielles surgissent. - Qui suis-je ? - Quel est le sens de la vie ? - C’est quoi la mort ? - Quel est le sens de l’amour, de la souffrance ? - Quelle est ma mission de vie ? - Le paradis et l’enfer, sont-ils réels ? - Etc.

- Une personne tombe (réalité), en mode panique elle craint pour sa vie (mode subjectif); - Une amie ne vous rappelle pas (réalité), vous êtes inconfortable et votre imaginaire crée des scénarios de rejet (mode subjectif). - Les nouvelles parlent d’une maladie (3 cas dans la réalité), ceci déclenche une panique dans toute la province (mode subjectif).

Une voix intérieure qui nous inspire à aller plus loin que le train-train quotidien, plus loin que les tracas et les besoins de survie qui nous incite à donner un sens à notre vie ! Cette voix nous fait peur toutefois, car souvent, nous n’avons pas de réponse à ces questions. Notre éducation et la philosophie de notre société n’encouragent pas non plus cette réflexion. Nous devons nous exercer à ce que cette quête de l’existence ne soit pas déguisée subtilement pour fuir l’inconfort et les peurs.

De nombreuses peurs qui nous maintiennent dans un état de survie se trouvent dans le registre subjectif, dramatisées par l’éventuelle insécurité objective. En fait, quand on regarde les nouvelles, par exemple, ou que l’on entend des histoires dramatiques, ceci peut avoir comme effet d’intensifier l’insécurité du mode subjectif par le ­développement de peurs face à la violence, l’économie, les catastrophes, les maladies, etc. Nous pouvons identifier des registres particuliers qui alimentent la peur d’une société à l’autre, d’une famille à l’autre, d’un sexe à l’autre...

TRANSFORMER LES PEURS EN GUIDE DE LUMIÈRE

Afin de transformer notre humanité de l’insécurité à la souveraineté, je crois qu’il doit y avoir une transformation au niveau de l’éducation. Même si nous ne pouvons pas changer les institutions politiques et sociales, cette éducation, nous pouvons la développer et la propager. Être souverain de sa destinée, c’est accepter que nous n’avons pas un contrôle total sur notre avenir, mais nous pouvons choisir comment vivre nos situations et vers où diriger notre attention à chaque instant. En arrêtant de fuir l’inconfort et les peurs, nous nous rapprochons de la paix et de la sérénité.

En étant dans cette conscience, nos peurs face à l’amour, l’argent, la santé sont-elles objectives ou projetées par l’imaginaire ? Voilà une question à se poser face à nos peurs pour nous permettre de mettre en perspective la réalité objective et le mode subjectif. Nos peurs reflètent notre réalité psychique qui porte la signature des empreintes du cerveau limbique et la réaction du cerveau reptilien !

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MIEUX PENSER Réflexion

« C’est comme s’il y a une partie de moi qui a besoin de se dire, d’être, de vivre pleinement. Et une autre qui veut se cacher, fuir… »

IDENTIFIER ET GÉRER ses peurs

Prenez le temps régulièrement, dans différentes situations quotidiennes, de contacter les espaces d’insécurité et de les mettre en perspective : réalité, mode subjectif, mode métaphysique.

Prendre des situations dans lesquelles vous vivez des peurs ou des inquiétudes; Une par une, faites une liste de vos inquiétudes et de vos peurs, sans banaliser ni juger;

MODE D’EMPLOI POUR TRANSFORMER LES PEURS EN GUIDE DE LUMIÈRE

Voir ce que je peux faire et changer : être dans une action concrète. Sortir de l’isolement, car la peur peut devenir plus envahissante. Je trouve un moyen pour m’occuper de moi, par exemple, faire une marche, écrire, parler à une personne, etc.

Revenez à cette liste et essayez d’identifier le registre de ces peurs : R (réalité), S (subjectif) et M (métaphysique); Pour les insécurités dans la réalité : demandez-vous ce que vous pouvez faire concrètement pour vous occuper de vous ? Ex. : voir le médecin, faire un budget, appeler la personne concernée pour vérifier, etc.;

Mettre de la clarté : avoir une aide de l’extérieur si nécessaire, par une lecture par exemple, un professionnel ou autre. Reconnaître ce que je ne peux pas changer. Tout en prenant soin de sa réalité et en prenant les moyens nécessaires, accepter de ne pas avoir le contrôle sur tout. Accueillir la résistance. Avoir, dans le quotidien, une pratique pour lâcher prise et avoir la foi, par une pratique de méditation, par la contemplation, la prière, une lecture inspirante, le yoga ou tout autre moyen qui amène à habiter son cœur.

Pour les insécurités du registre subjectif : identifiez les émotions, les croyances qui guident celles-ci afin de les mettre en lumière et éliminer la confusion… pour sortir le fantôme du placard ! Ce qui vous aidera à mettre vos peurs en perspective et voir la simple réalité afin de vous occuper de vous à la bonne place.

Mettre en lumière nos dimensions humaines avec nos insécurités. C’est la conscience de soi qui nous permet d’avancer et d’être souverains. Nous n’avons pas toutes les réponses. Nous n’avons pas le contrôle sur toutes les situations. Mais un élément peut assurément nous amener à accueillir les situations et à trouver notre chemin dans toutes circonstances, c’est de se voir avec clarté ! En accueillant les peurs, nous marchons sur le chemin de l’amour vers l’harmonie de l’humain et de l’ÊTRE dans la réalité de l’ici et maintenant !

Pour les insécurités du registre métaphysique : écoutez cette partie de vous, cette voix intérieure qui cherche à vous dire que vous êtes en disharmonie par rapport au sens de votre existence. Demandez-vous quel est le sens de cette situation en lien avec le sens profond de votre vie. Allez plus profondément, au-delà de la survie, et découvrez votre SOI !

Antoinette Layoun, Swami Shantiananda Conférencière, auteure du best-seller Les dix clés de l’amour et fondatrice de l’Universcité Antoinette Layoun. Créatrice de l’approche Architecture Humaine (AAH) et la communication C.O.E.U.R., thérapeute spécialisée, yogacharya (maître en yoga) et Lauréate Prix du Public pour la Paix. Formatrice certifiée de l’institut HeartMath®. Elle anime plusieurs cours, ateliers ainsi que les Retraites Shanti et voyages: découvertes et mieux-être.

32 Juin 2017

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Universcité A.L. www.antoinettelayoun.org Découvrez Antoinette www.antoinettelayoun.com facebook.com/universciteantoinettelayoun



34 Juin 2017


MIEUX PENSER Réflexion

Saboter NOS RELATIONS

Coupable ou non ? Une personne nous est chère, nous vivons une belle relation avec celle-ci jusqu’à ce que de petits irritants, aux départs anodins, prennent au fil du temps une proportion démesurée. Puis c’est l’éclatement ! Pourquoi ? Qui est responsable…

A

Par HÉLÈNE RENAUD et MICHEL-JACQUES BERGERON

u lieu d’aimer, nous nous sabotons à l’intérieur de nos relations, surtout celles dans lesquelles nous avons le plus d’investissement, par exemple notre relation de couple ou notre relation avec nos enfants. Comment faisonsnous cela ? En utilisant la culpabilité sous différentes formes. Dès que l’autre ne répond pas à nos attentes (n’a pas rangé la vaisselle, a laissé ses objets traîner, arrive en retard, s’oppose à l’une de nos décisions, etc.), nous le voyons comme coupable et monte en nous le désir inconscient de projeter notre haine sur lui. Il y a entre nous ce que nous considérons comme une « faute ». Elle s’est élevée comme un brouillard, une ombre qui nous empêche de le voir réellement en déformant la réalité et cela nous éloigne. Un fossé s’est creusé entre nous. Il suffirait de laisser s’accumuler d’autres jugements et accusations pour que la relation éclate.

« Dès que l’autre ne répond pas à nos attentes, nous le voyons comme coupable et monte en nous le désir inconscient de projeter notre haine sur lui. »

De tout temps, l’ego nous fait miroiter qu’il y a toujours quelque chose de mieux à atteindre que ce que nous possédons déjà : avoir un meilleur emploi, un meilleur salaire, la reconnaissance, de

meilleures relations, un conjoint ou des enfants parfaits, etc. Nous avons toujours le sentiment qu’il nous manque quelque chose, ce qui fait en sorte que nous nous sentons toujours coupables. L’ego fait aussi miroiter aux conjoints qu’ils trouveront toujours mieux dans une autre relation. Cette croyance est la base sur laquelle l’ego assure sa pérennité et une perpétuelle désillusion en la complétude. Si je garde la croyance en la culpabilité, en changeant de conjoint ou non, j’aurai toujours un sentiment d’échec puisque si je vais dans une autre relation, la culpabilité, n’ayant pas été guérie, va me poursuivre. L’idée n’est pas de rester dans la relation ou de se séparer, mais de sortir complètement de la croyance en la culpabilité pour la guérir et mettre fin à ces attaques perverses. METTRE FIN À LA CULPABILITÉ

L’amour et la culpabilité ne peuvent coexister. Mettre fin à la culpabilité, ce n’est pas ne plus se sentir responsable et se permettre de faire n’importe quoi, ce qui ne serait pas aimant. Au contraire, lorsque nous sommes libérés de la croyance en la culpabilité, nous sortons de la peur et nos actions sont naturellement aimantes. Cesser d’utiliser la culpabilité sous toutes ses formes est une grande libération de l’esclavage que l’être humain peut se faire vivre. Si la culpabilité n’est pas abandonnée, le prix à payer est qu’elle se retournera un jour ou l’autre contre nous et tuera la relation. Chaque fois que nous nous coupons des autres, nous nous sentons coupables et sommes déstabilisés parce que nous dénions l’amour entre nous. Cette culpabilité devient le moteur inconscient qui

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MIEUX PENSER Réflexion

provoque chacune de nos actions non justes parce qu’elles ne sont plus alimentées par l’amour, mais par la peur et par la haine. La culpabilité est une arme dont se sert la majorité des bourreaux pour établir leur domination et maintenir la relation sous leur emprise en utilisant la culpabilité et la peur. Elle prend de nombreux visa­ ges, elle peut se cacher derrière un masque d’innocence ou représenter la perfidie la plus horrible. Le dominant joue le rôle du bourreau, qui utilise son pouvoir culpabilisant, mais n’oublions pas que le dominé, par son rôle de victime, crée aussi la culpabilité chez l’autre. Le dominé, tout autant que le dominant, accepte implicitement cette relation malsaine tant et aussi longtemps que chacun en retire un avantage personnel et que la culpabilité ne vient pas trop perturber et déséquilibrer les fondations de la relation. La culpabilité recherche toujours un coupable à l’extérieur qu’il tient pour point de mire. Lorsque nous nous sentons coupables, c’est comme si nous tenions un couteau dans notre main. Si nous devenons le point de mire, nous ne voulons plus le tenir parce que le couteau vengeur serait pointé contre nous. Nous devons le voir dans la main de l’autre pour ressentir notre innocence et pouvoir dire que ce n’est pas nous le coupable. En réalité, personne n’est coupable, il n’y a que notre esprit qui voit le mal et décide de s’y accrocher et de le rendre réel. Si nous décrétons qu’il y a un seul coupable, nous sommes tous coupables.

Vous sentez-vous

coupable ?

Si l’on posait cette question d’une manière générale, spontanément, bien des gens répondraient non. Mais alors, comment se fait-il qu’il y ait autant de souffrances chez les humains, dans les couples, les familles, les sociétés et que nous nous punissions autant ? C’est parce que nous enfouissons profondément notre culpabilité dans notre inconscient, l’étouffant et la jetant comme dans une marmite imaginaire, qui poursuit cependant son activité bouillonnante. Nous tenons le couvercle bien fermé pour ne pas la ressentir, tout en essayant de l’oublier. Lorsque des tensions se vivent et que nous sommes troublés, la pression monte au moindre conflit, le couvercle saute et la culpabilité ressort. Soit elle nous éclate en pleine figure, soit nous la faisons éclater à la figure de l’autre en exprimant notre colère, soit encore nous nous empressons de la refouler à nouveau par d’innombrables illusions et substituts. C’est

pour cette raison qu’elle est toujours active et vivante à l’intérieur de nous. Il est facile de nous déculpabiliser intellectuellement, mais cela n’enlève aucunement la culpabilité que nous emmagasinons au tréfonds de nous. Nous allons donc faire face à cette émotion pour la voir et la ressentir afin de la défaire pour toujours. Ressentir cette émotion n’est pas agréable. C’est pour cette raison que nous préférons rééquilibrer la culpabilité par la non-culpabilité d’une façon intellectuelle. Pour qu’elle guérisse définitivement, il nous suffit de la regarder consciemment sans peur, sans jugement, parce qu’elle n’a pas de réel pouvoir; c’est nous qui lui donnons du pouvoir et la faisons exister. Sans ce choix conscient de vouloir s’en départir, elle demeurera dans la marmite de l’inconscient, polluera encore une fois nos relations et perpétuera nos souffrances.

Voilà une partie de la réponse pour sortir de la culpabilité.

Hélène Renaud et Michel-Jacques Bergeron Pédagogues, auteurs, formateurs et spécialistes des relations. Grâce à leur expertise, ils agissent comme conférenciers lors de nombreux colloques et d’événements à caractère éducatif. Depuis vingt ans, ils transmettent leur enseignement au Québec, au Canada et en Europe. Ils sont coauteurs de sept formations, dont les formations Comment devenir mon propre coach de vie intérieure et Couple-complice. Sur la culpabilité

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36 Juin 2017



MIEUX PENSER Bénévolat

CULTIVER SA

générosité Une des clés du bonheur

Plusieurs situations nous conduisent là où nous devons être. Personne n’est mis sur notre chemin par pur hasard selon moi. Très tôt dans la vie, des signes et des événements nous aident à découvrir ce que nous sommes vraiment. Comment une action généreuse peut-elle aider à maximiser notre mieux-être ? Parlons donc générosité et courage !

L’

Par PEGGY BEE

expérience personnelle de chacun contribue à faire jaillir la personne qu’il est réellement. Les expériences, positives et négatives, sont là pour nous guider sur le chemin de notre raison d’être. Combien de fois vivonsnous des situations semblables ou croisons-nous une même personne à plusieurs reprises au cours de notre existence avant de tirer une leçon de la situation ou de comprendre pourquoi cette personne est sans cesse mise sur notre chemin ? Ma vie ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui si je n’avais

pas donné sans compter. Ce qui importe en premier lieu, c’est d’être une personne optimiste. Donner et se consacrer à sensibiliser les gens à l’importance du don de soi tout en faisant du bénévolat ne peut qu’avoir des retombées positives sur notre vie au quotidien. Pour ma part, j’aime les gens, j’aime parler et partager avec eux, et j’aime par-dessus tout savoir que, par mes actions, aussi minimes soient-elles, je fais une différence en ce monde. Je suis convaincue que c’est par des millions de petits gestes que nous réussissons à faire de grandes choses.

« Et si l’on peut te prendre ce que tu possèdes, qui peut te prendre ce que tu donnes? » – Antoine de Saint-Exupéry 38 Juin 2017

« Plus nous nous soutiendrons les uns les autres, moins nous aurons à travailler comme des fous pour tout acheter. »


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MIEUX PENSER Bénévolat

DONNER DE L’ARGENT, DONNER DU TEMPS, DONNER DE SOI

Certains croient que les dons en argent devraient être plus généreux lorsque vient le temps de venir en aide à la société, mais ces personnes se sont-elles demandé si un chèque fera une réelle différence au moment de sauver des blessés à la suite d’une grande tragédie ? De façon bien concrète, les premiers déployés sur les lieux sont souvent des bénévoles, qui tentent de faire de leur mieux en situation d’urgence. Vous avez déjà vu un don en argent intervenir pour sauver quelqu’un ? Pire encore, il arrive souvent que les biens essentiels qui sont achetés grâce aux dons reçus et envoyés dans d’autres pays ne soient pas acheminés dans l’immédiat aux populations qui en ont un réel besoin.

« Donner aux autres, c’est investir en soimême, dans son propre bonheur au quotidien, tout en rendant hommage à la vie qui nous habite afin de contribuer au mieux-être de l’humanité. »

40 Juin 2017

Le don réel vient encore et toujours de l’être humain, de ce don de soi. Plus nous nous soutiendrons les uns les autres, moins nous aurons à travailler comme des fous pour tout acheter. Je souhaite avec ces mots faire jaillir au moins en vous un petit point d’interrogation sur le thème du bénévolat. Chacun de son côté ne peut arriver à tout faire, mais en nous rassemblant et en échangeant notre savoir, nous pouvons faire la différence qu’il faut dans ce bas monde. Voilà comment donner et recevoir prend tout son sens a priori. Donner aux autres, c’est investir en soi-même, dans son propre bonheur au quotidien, tout en rendant hommage à la vie qui nous habite afin de contribuer au mieux-être de l’humanité. Donner comporte sa


LE

Quelques trucs pour être plus généreux Observez la générosité des autres envers vous.

Appréciez les marques de gentillesse et les services qui vous sont rendus tout au long de la journée.

Allez vers les autres avec générosité. Vous développerez ainsi une énergie positive qui vous facilitera la vie, la critique et le mécontentement sont bloquants et se retournent toujours contre vous.

Soyez reconnaissant envers la vie. Appréciez chaque expérience, il y a une leçon dans chacune d’elle. Ne vous considérez plus victime, mais devenez responsable et créateur de votre vie.

ROMOTIONNEL Laissez votre marque!

z Laisse vo t r e

! e u q r ma DÉCO MURALE

Ne manquez pas les opportunités de donner que vous offre la vie. Exploitez chaque occasion qui se présente pour donner et partager avec le cœur et aussi de votre temps, de vos talents, matériellement. En donnant avec le cœur, vous vous donnez à vous-même.

propre récompense en soi. Prendre conscience de cette belle richesse qui nous habite et nous accompagne dans notre quotidien, c’est profiter de l’impulsion naturelle qui nous incite à nous surpasser en redonnant au monde un peu de ce que nous ­recevons. En y réfléchissant bien, nous constatons que le rayonnement de chacun de nous conduit au don de soi, sous une forme ou une autre, et que notre contribution donne lieu à une réaction en chaîne qui se fait sentir partout autour de nous. C’est l’effet du boomerang, par lequel en aidant quelqu’un, à son tour, il le rendra à un autre, nos actions ayant un effet en cascade.

QU’EST-CE QUE LA GÉNÉROSITÉ ?

La générosité est une disposition à donner. On pense souvent à l’argent ou aux cadeaux, mais la générosité donne bien plus que de l’argent ou des cadeaux. La générosité n’est pas réservée exclusivement aux personnes riches, la générosité est directement reliée à notre cœur. Une personne généreuse met à la disposition des autres tout ce qu’elle est et tout ce qu’elle a. Donnez-vous à fond dans vos passions, dans votre travail, créez des liens autour de vous ! Donnez sans rien attendre en retour, vous recevrez au-delà de vos espérances !

Peggy Bee La Bénévoliste Fondatrice BeneLOVE, consultante, gestionnaire de projets, experte en impact social T : 450 433-0122 F : 450 433-8458 peggy@benelove.org

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« La magie du yoga fait son œuvre. Vous n’avez plus qu’une idée en tête, y retourner le plus rapidement possible pour vivre à nouveau cette sensation d’unicité avec votre être, votre entourage et votre environnement. »

42 Juin 2017


MIEUX S'INSPIRER Yoga

confiance SE FAIRE

sur son tapis… comme dans la vie Le yoga, bien plus qu’une simple pratique physique, permet de se reconnecter à soi, de prendre le temps de se retrouver, de revenir à l’essentiel et de ressentir une grande paix intérieure. Au-delà des bienfaits corporels, mentaux et émotionnels que ce mode de vie procure, c’est la beauté du voyage vers la connaissance de soi qui amène le sentiment de bien-être. Par SOPHIE BIENVENUE

LA DÉCOUVERTE

et toutes les tâches que vous deviez accomplir après votre séance en a encore moins. C’était quoi déjà votre programme après yoga ? Aucune idée ! Le mental est éteint. Il laisse maintenant la place à votre être intérieur, votre partie inconsciente. Il lui laisse le droit d’exister enfin. Parce que sur une journée de 24 h, rares sont les moments de connexion en plein éveil avec votre âme. On fait durer ce moment de bonheur « Tranquillement, vous et d’allégresse aussi longtemps commencez à intégrer la que possible.

Lorsque vous mettez les pieds sur votre tapis de yoga pour la première fois, vous êtes rempli de fébrilité, de curiosité… peut-être même d’un peu d’inquiétude. Il se peut aussi que vous n’ayez aucune attente particulière et c’est tant mieux !

Rares sont ceux qui se rendent à leur première séance de yoga en sachant ce qui les attend ensuite. Le cours débute, vous êtes à l’affût des moindres faits et gestes du notion de lâcher-prise et professeur. Concentré et alerte, L’ENGOUEMENT simplement apprendre à vous êtes comme une éponge qui De retour dans votre quotidien, vous foutre la paix. Parce absorbe toutes les explications quelques heures à peine ou que vous recevez. Sans en être quelques jours après votre preque nous pouvons tous totalement conscient, vous commière séance de yoga, vous en choisir d’être notre pire mencez doucement à sentir les ressentez déjà de nombreux bienvibrations de votre nouvel envifaits. Vous êtes pimpant d’énergie, ennemi ou encore notre ronnement. L’énergie du groupe motivé et concentré. Votre teint meilleur allié. » se propage dans la pièce, telle est radieux. Vous êtes lumineux. une vague d’amour sur chaque Tout semble bien fonctionner pour personne qui s’y trouve. Vous ne vous. Il y a comme une fluidité pouvez pas encore l’expliquer, mais une sensation de qui entoure tous vos gestes et vos actions, rendant les changement commence déjà à s’opérer en vous. tâches du quotidien faciles et agréables. Vous pourriez abattre une quantité de travail immense sans jamais vous SENTIMENT D’ALLÉGRESSE fatiguer. Pourquoi donc ? L’énergie prâna circule aiséLa période de relaxation, dite savasana en sanskrit, qui ment dans toutes les parcelles de votre corps. La magie termine le cours est un vrai délice. C’est une période qui du yoga fait son œuvre. Vous n’avez plus qu’une idée en permet de profiter d’une profonde détente, en pleine tête, y retourner le plus rapidement possible pour vivre à conscience. Tous vos soucis ont disparu. Qui vous étiez nouveau cette sensation d’unicité avec votre être, votre avant d’arriver dans la salle de yoga n’a plus d’importance entourage et votre environnement.

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MIEUX S'INSPIRER Yoga

« La pratique du yoga devient un mode de vie. Elle vous apporte de grands changements intérieurs et extérieurs sur le plan physique, émotionnel, psychique, énergique et spirituel. »

L’ÉLAN CRÉATEUR

Il se peut qu’un jour, lors d’une de vos séances de yoga ou de méditation (étant maintenant un adepte pratiquant plusieurs fois par semaine), vous soyez frappé par une révélation. Comme un eurêka qui vous atteint de plein fouet. Comme une réponse toute faite à une question existentielle que vous vous posiez depuis des années sans jamais y avoir trouvé de réponses. Subitement, d’un seul coup, au moment où vous vous en attendiez le moins, cette réponse vient à vous. Vous avez trouvé votre vocation. Vous connaissez maintenant votre raison d’être sur cette terre. Vous empruntez maintenant le chemin de votre destinée. L’aventure débute !

PRISE DE CONSCIENCE

Les visites qui suivent votre 1re séance de yoga seront différentes. Bien souvent la 2e fois que vous y retournez, vous ne retrouvez pas instantanément la complète béatitude que vous aviez eue alors. Déception ? C’est fort possible. L’idéal est d’entrevoir vos prochaines classes sans aucune attente et surtout ne pas les comparer avec celles qui ont eu lieu auparavant et encore moins à celles des autres. Pas évident… surtout quand votre mental et votre égo veulent sans cesse vous ramener dans cet état de logique et de rationalisation. Comment atteindre à nouveau cette grande harmonie entre le corps et l’esprit ? Était-ce la chance du débutant, la première fois ? Vous êtes en train de constater que chaque classe est neuve. Que le moment de la journée aura aussi une incidence sur votre pratique. Que l’état d’esprit dans lequel vous êtes lorsque vous entrez dans la pièce, votre humeur, votre alimentation ainsi que vos habitudes de vie auront également un impact. Vous entamez doucement la route vers l’acceptation de soi et de ce qui est. Peu importe les épreuves, les défis, les grandes joies et les obstacles que la vie mettra sur votre chemin, tant que le yoga fera partie de cette vie, vous pourrez retirer les aspects positifs de toute situation. Tranquillement, vous commencez à intégrer la notion de lâcher-prise et simplement apprendre à vous foutre la paix. Parce que nous pouvons tous choisir d’être notre pire ennemi ou encore notre meilleur allié.

AVOIR LA FOI

La pratique du yoga devient alors un mode de vie. Elle vous apporte de grands changements intérieurs et extérieurs sur le plan physique, émotionnel, psychique, énergique et spirituel. Vous vous apprêtez à vivre le passage de la transformation de votre être. Soyez rassuré que toute personne ayant traversé cette étape aura aussi des moments de doutes et d’incertitudes. Certes, il peut sembler risqué et parfois incertain de suivre la route sinueuse de nos valeurs et de nos idéaux, plutôt que de prendre le sentier qui a déjà été foulé par d’autres avant nous. Cependant, il n’en tient qu’à vous de laisser parler votre voix intérieure, faisant écho à votre propre vérité. GRATITUDE ET RECONNAISSANCE

À travers cette grande aventure, vous vivrez des moments exaltants remplis de rencontres fascinantes et d’expériences inoubliables. En période de chamboulement, vous reviendrez intuitivement à l’essentiel par l’indulgence, le partage et la compassion. C’est avec beaucoup d’admiration et d’humilité que je vous invite à entreprendre ou à poursuivre votre voie dans la gratitude, la lumière et le yoga. Namasté !

Sophie Bienvenue Fondatrice de Passion Yoga & cie. Certifiée professeure de Hatha et Vinyasa yoga en Inde par Yoga Alliance. Elle enseigne sur tapis et sur planche à pagaie. En plus d’organiser des retraites découvertes à travers le globe, elle partage sa passion à travers une plateforme web interactive et met sur pied une communauté d’ambassadrices franchisées pour offrir du yoga à domicile, en entreprise et en plein air dans la province.

Retraite Portugal, la vivifiante du 24 septembre au 6 octobre 2017: Yoga & SUP à Lisbonne et Lagos à 3505$. Vol, transport terrestre, guide, hébergement 4 étoiles, repas (déjeuner et souper), 14 séances yoga, méditation, SUP et bien plus ! www.passionyogaetcie.com sophie.b@passionyoagetcie.com

44 Juin 2017



MIEUX S'INSPIRER Ayurveda

9trucs pour créer son nectar de vitalité Et s’il y avait une substance dans le corps pouvant aider à réguler l’immunité, la luminosité de la peau, la digestion, la clarté d’esprit, la force et l’endurance physique, l’humeur et la vitalité ? Vous connaissez l'Ojas? Par KRYSTINE ST-LAURENT

S

elon l’Ayurveda (1), la b ra n c h e m é d i ca l e du yoga, cette substance s’appelle Ojas qui, en sanskrit, signifie nectar de vie. Dans les textes anciens ayurvédiques, l’Ojas est considéré comme le produit de transformation d’une digestion profonde, d’une transformation ultime de ce qui nourrit le cœur, le corps et l’esprit. Transformation de ce que l’on mange, et transformation également de ce que l’on vit. Le centre digestif est, toujours selon l’Ayurveda, l’endroit central où tout est transformé (nourriture et émotions), transmuté pour que le corps puisse garder et utiliser ce qui est bon et éliminer ce qui ne nous sert plus.

C’est pourquoi le feu digestif (Agni), selon l’Ayurveda, est d’une importance capitale et doit être entretenu tel un feu de bois. Meilleure est la digestion, plus grande est la capacité d’extraction de l’énergie vitale et plus grande est l’élimination. En d’autres mots, plus grande est la production de l’Ojas. Difficile à mesurer par la science, certains experts contemporains associent l’Ojas à de petites protéines ayant une influence sur l’immunité, les hormones, le système nerveux, le système digestif

et l’équilibre psychologique.2 Ces peptides, décrits dans une recherche menée par le Dr Candice Pert à l’Institut de Santé National (National Institute of Health), jouent un rôle pouvant ressembler à l’effet de l’Ojas. Dr Vasant Lad, spécialiste de la médecine ayurvédique, explique que le manque d’Ojas peut amener son lot d’inconforts et l’accumulation d’une plus grande quantité de AMA (l’opposé du Ojas) qui signifie : résidus non digérés4.

« L’Ojas est considéré comme le produit de transformation d’une digestion profonde, d’une transformation ultime de ce qui nourrit le coeur, le corps et l’esprit. » 46 Juin 2017


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MIEUX S'INSPIRER Ayurveda

TROIS MOTS CLÉS : ÉPURER + VIVANT + CONSCIENT

Vous vous demandez sûrement : comment faire pour créer de l’Ojas au lieu du Ama ? L’Ayurveda nous rappelle constamment que le corps est fait pour se régénérer, pourvu qu’il ait les outils pour le faire. L’Ojas se crée naturellement et nous pouvons en stimuler la production et éviter l’accumulation de déchets cellulaires et résidus (pesticides, herbicides, plastiques et autres déchets). Voici une petite liste pour nous rappeler comme il est simple de le faire.

1

Choisir des aliments purs, non transformés

-L es aliments transformés contiennent des sucres, saveurs, couleurs et autres ajouts pour stimuler les sens et influencer le sentiment de satiété (peut nous donner envie de manger davantage). - Éviter les produits en boîte ayant perdu leur vitalité et pouvant contenir des résidus de BPA (bisphénol A), résidus se retrouvant dans les plastiques et l’intérieur des boîtes de conserve et pouvant être néfastes pour la santé3.

2

Manger mieux et manger moins

- 1 00 %, c'est la valeur qui correspondrait à la quantité de nourriture ingérée en trop par l’homo sapiens vivant en Amérique du Nord4. Un chiffre qui parle ! Les portions sont trop grandes, les estomacs aussi. Une solution ? Plus nous mangeons diversifié, en favorisant la variété et l’inclusion des 7 couleurs dans notre assiette, plus nous arrivons rapidement à un sentiment de satiété tout en réduisant les envies et rages de sucre entre les repas.

3

Choisir des aliments élevés en énergie, plus « sattviques »

-A mandes (crues, non grillées ou salées), noix -P ousses et germinations - Tisanes d’herbes fraîches (romarin, persil, coriandre, menthe)

4

Choisir des plantes remplies de prana, de force vitale

-L ’équation peut sembler simple : plus nous choisissons du vivant, frais et vrai, plus grande est la dose d’énergie vitale.

5

Stimuler son feu digestif

-T isane d’eau chaude, gingembre, cannelle, cardamome et menthe fraîche - Infusion de gingembre/citron à jeun et avant les repas

6

Approfondir sa pratique de méditation

-A paiser l’esprit, choisir ses pensées (positives, remplies de compassion envers soi et les autres) contribue à créer du Ojas.

« Prendre un petit moment le soir avant de s’endormir apaise l’esprit, ouvre le coeur et permet de s’endormir dans une énergie d’abondance. » 48 Juin 2017

7

Supporter le corps à l’élimination

-P révoir une session de « dry brushing » (exfoliation à la brosse sèche) avant la douche pour aider maintenir la barrière protectrice de la peau, activer la circulation et préparer le terrain pour la session d’abhyanga quotidien (absorption des huiles et des plantes par la peau). - Automassage quotidien avec une huile infusée adaptée au dosha et à la saison. L’action du massage, combinée à celle des huiles et des plantes, contribue de façon active à stimuler le mouvement lymphatique et à favoriser l’élimination.

8

Varier ses activités et créer l’espace pour se déposer

-B ien que le travail puisse être très nourrissant, varier ses activités pour créer l’espace pour les loisirs, les marches en nature, les moments entre amis et les moments de détente bien mérités.

9

Ne pas oublier de compter ses gratitudes

-U n cœur rempli de gratitude est un aimant à bonheur. Nous avons des centaines de raisons d’être heureux et de remercier la vie pour l’abondance dans laquelle nous vivons. Prendre un petit moment le soir avant de s’endormir apaise l’esprit, ouvre le cœur et permet de s’endormir dans une énergie d’abondance.


SYMPTÔMES POSSIBLES D'UN MANQUE D'OJAS

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Manque de clarté dans les pensées Mémoire défaillante Manque de vitalité/énergie Langue avec des résidus blancs (résidus non digérés) -- Mauvaise haleine -- Manque d’appétit

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Élimination difficile ou variable Douleurs généralisées Dépression Plus grande facilité à développer des Infections -- Fatigue et léthargie -- Douleurs dans les articulations

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e

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MIEUX S’INSPIRER

AVANTAGES D'UNE RÉSERVE D’OJAS

-- Une belle luminosité de la peau et des yeux -- Se sentir reposé au réveil -- Langue rose sans résidus -- Le corps se sent léger (sans rapport au poids) -- Digestion forte, pas de ballonnements

-- Sentiment de joie et de plénitude -- Esprit clair -- Transpiration sans odeur -- Belle énergie vitale -- Envie de créer, bouger, partager la joie et l’harmonie

N’oubliez pas : l’Ayurveda nous rappelle que le corps est fait pour se régénérer, pourvu qu’il ait les outils pour le faire. Il s’agit de créer l’espace pour prendre soin de nous, un petit pas à la fois.

MIEUX VIVRE

MIEUX PENSER

Bonne santé et bonne vitalité ! Huiles infusées de plantes du Québec

MIEUX MANGER

Krystine St Laurent Auteure, conférencière, chroniqueuse et spécialiste en Santé-Vitalité-Ayurveda, Krystine St Laurent est productrice et animatrice de l’émission Santé ! La Vie !. Herboriste et aromathérapeute certifiée, elle est créatrice de la gamme d’Huiles Herbales Infusées INSPIRATA NATURE et fondatrice de l’entreprise TERRE D’HYSOPE, là où la nature rencontre le bien-être et l’équilibre. Formatrice accréditée du programme Santé Parfaite Ayurvedic Lifestyle du Chopra Center (Deepak Chopra), complétée la formation Master of Wisdom & Meditation avec Davidji, elle fait également partie de l’équipe de Santé Globale du Monastère des Augustines. Ayant œuvré comme infirmière dans plusieurs spécialités durant plus de 20 ans, elle simplifie de façon concrète et efficace ce dont le corps a besoin pour maintenir une santé et une vitalité naturellement accessibles à tous. De plus, elle adapte ces connaissances ancestrales avec les plantes que l’on retrouve facilement ici, au Québec, dans nos jardins et épiceries. www.inspiratanature.com

salonmieuxetre.ca Quand

Samedi 21 octobre 2017 Dimanche 22 octobre 2017

Hôtel Mortagne, Boucherville

Références

1

L’Ayurveda : la branche médicale du yoga qui signifie : Sagesse ou science de la vie Pert, Candice. Molecules of Emotion. Simon and Schuster. 1999 Suzuki David blog : http://davidsuzuki.org/blogs/ queen-of-green/2013/05/12-ways-to-avoid-hidden-bpa/  4  Lad, Vasant. Textbook of Ayurveda. Albuquerque, NM : Ayurvedic, 2002. Print.  2

3

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Informations

melanie@lexismedia.ca 514 394-7156 #211


MIEUX VIVRE Herboristerie

Vivre

sereinement les transitions Pour plusieurs, la vie correspond à une succession de périodes de transitions exigeantes. C’est connu, même celles qui sont positives sont souvent source de stress, voire de fatigue. Voici quelques outils qui peuvent vous accompagner dans cette envie de vivre les changements avec sérénité et plus d’énergie ! Par NATACHA IMBEAULT

Premièrement, un petit exercice d’enracinement peut faire une grande différence. À faire le matin pour partir la journée en présence et à faire avant le coucher pour laisser aller et déposer ce qui doit l’être. En voici un tout simple, en 7 étapes.

« Les élixirs floraux sont des alliés du corps physique, en plus de nous aider à grandir et à nous déployer aux niveaux émotionnel, mental, spirituel et énergétique. »

50 Juin 2017


Exercice d’enracinement et de centration Inspirez et expirez profondément trois fois, ensuite continuez de bien respirer durant tout le processus.

Imaginez que votre colonne vertébrale se prolonge pour atteindre le cœur de la terre, comme une immense racine. Vos jambes sont également comme deux grosses racines. Vous êtes relié à la terre, vous pouvez, par ces racines, laisser aller ce qui ne vous est plus utile et ensuite vous remplir, vous nourrir de ce dont vous avez besoin.

Visualisez ensuite que votre énergie et vos pensées, éparpillées partout autour de vous, reviennent en vous au niveau du cœur. Laissez ce dernier harmoniser le tout.

Maintenant que vous êtes bien enraciné et centré, élevez-vous vers le ciel et offrez à l’univers ce qui doit l’être, ce que vous êtes, et remplissez-vous de ce que l’univers a à vous offrir.

Revenez en votre cœur et déposez toute cette énergie dans votre ventre juste sous le nombril.

Laissez la vie circuler librement en vous et remerciez-la pour les défis et cadeaux qu’elle vous offre.

Inspirez et expirez profondément encore quelques fois.

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MIEUX VIVRE Herboristerie

À chaque situation

son élixir

Voici donc quelques élixirs de fleurs qui peuvent vous supporter si vous vous sentez dépassé. À prendre individuellement ou en mélange en respectant un maximum de sept plantes différentes.

Achillée millefeuille (achillea millefolium) : protège des influences négatives, de la radioactivité et fortifie l’aura. Stimule et protège le champ électromagnétique. Pour les personnes qui sont très sensibles aux influences extérieures, qui ressentent les autres et l’environnement qui les entourent trop fortement. Armoise (artemisia vulgaris) : favorise les échanges entre les neurones et le cerveau. C’est un fortifiant universel pour tous les corps subtils, les méridiens, les nadis et les chakras. Aster (aster spp.) : favorise la création d’espace dans son quotidien pour le silence et pour l’intimité. Il développe la fidélité à soi-même, la confiance en soi, la capacité de trouver partout les éléments pour sa survie et apporte la ténacité. Il mène vers l’équilibre entre donner et recevoir.

Bouleau blanc (betula papyrifera) : aide à découvrir le sens de sa propre mission. Procure beaucoup d’assurance et de confiance en soi.

Bouton d’or (ranunculus acris) : utile aux personnes indécises qui n’arrivent pas à se faire une idée et à effectuer des choix. Il permet de résister aux influences excessives du milieu familial qui mettent trop de pression. Il donne accès à une plus juste compréhension des situations. Il augmente la résistance et en même temps la souplesse. Il permet de se donner généreusement sans peur de se perdre. Cerisier de Virginie (prunus virginiana) : se révèle fort utile lors des états de crises aiguës, de perte de maîtrise de soi. C’est dans le chaos qu’il sert le mieux. Il est une trousse d’urgence en soi. Il ramène l’espoir, calme les orages, ancre les énergies lors des excès et redonne un peu de sang-froid. Chélidoine (chelidonium majus) : ouvre et facilite toutes formes de dialogues. Il augmente l’attention. Il favorise l’équilibre des principes féminin et masculin.

« Certaines infusions, consommées au quotidien, peuvent certes assurer une plus grande résilience et stimuler l’énergie. » 52 Juin 2017

Chicorée sauvage (cichorium intybu) : libère du stress et des tensions de toutes sortes. Il soutient le système nerveux, donnant accès à un excellent flot d’énergie vitale sans nervosité. Il est très utile quand on a l’habitude de se demander à soi-même plus que ce qu’il est sain de donner. Fraisier des champs (fragaria vesca) : l’élixir de fraise éveille l’enthousiasme et la joie de l’enfant intérieur. Il amène plus de fantaisie et de plaisir dans la vie quotidienne. Il protège.

Lierre terrestre (glechoma hederacea) : favorise le lien avec la Mère Terre. Il est utile à ceux qui ont de la difficulté à s’incarner ou qui vivent de grands excès émotifs. Il permet de s’ancrer profondément et de s’élever plus haut sans avoir peur de se perdre. Il aide à développer le sens pratique. Il apporte une protection quand les opinions des autres ont tendance à déséquilibrer. Marguerite (leucanthemum vulgare) : facilite les synthèses. Il permet d’organiser le travail et de trouver les points forts et les dénominateurs communs lorsqu’on a une masse d’informations à traiter. Millepertuis (hypericum perforatum) : cet élixir de fleur est un tonique et un fortifiant universel.


« L'utilisation des élixirs est davantage une médecine vibratoire qui se rapproche beaucoup de l'homéopathie puisque que nous les utilisons principalement en dilution homéopathique. » LES ÉLIXIRS FLORAUX

Les élixirs floraux accompagnent bien une démarche de santé consciente ! Ils sont des alliés du corps physique, en plus de nous aider à grandir et à nous déployer aux niveaux émotionnel, mental, spirituel et énergétique. L’utilisation des élixirs est davantage une médecine vibratoire qui se rapproche beaucoup de l’homéopathie puisque nous les utilisons principalement en dilution homéopathique. Important ! Les propriétés mentionnées ici ne s’appliquent pas à la plante sèche, en concentré liquide, etc., mais seulement pour l’élixir floral de cette plante. Certaines plantes mentionnées ici comme élixir peuvent être toxiques si consommées sous une autre forme. Comment les prend-on ? Quelques gouttes sous la langue. Si vous êtes plus cartésien, prenez vos élixirs 2 à 4 fois par jour. Ma façon préférée est de les prendre au besoin, d’avoir sous la main l’élixir près de moi et d’en prendre chaque fois que j’en ressens l’appel.

INFUSION RÉCONFORT ET ÉNERGIE

Certaines infusions, consommées au quotidien, peuvent certes assurer une plus grande résilience et stimuler l’énergie. Par exemple, une à trois tasses d’une simple infusion d’ortie (urtica dioica), une herbe nutritive, reminéralisante et adaptogène, combinée à de la paille d’avoine (avena sativa), également nutritive globalement et pour le système nerveux, le tout accompagné, selon le goût du moment, de menthe poivrée (mentha x piperita) ou de mélisse (melissa officinalis), vous apportera beaucoup. Si vous êtes particulièrement fatigué, la veille, déposez deux à trois morceaux de racine d’astragale (astragalus membranaceus) dans 500 à 750 ml d’eau fraiche. Au matin, faites chauffer et laissez mijoter 10 minutes. Ajoutez ensuite les herbes ci-haut mentionnées, retirez du feu, couvrez et laissez infuser 10 minutes de plus. Lorsque l’horaire est surchargé, rien ne sert de trop en ajouter. Les outils simples que l’on peut facilement intégrer dans son quotidien sont toujours les plus efficaces.

Natacha Imbeault Maître herboriste et Hta (Herboriste thérapeute accréditée), auteure, conférencière, thérapeute multidisciplinaire et directrice de L’Herbothèque, un institut qui offre des formations en santé naturelle (Herboristerie, aromathérapie, naturopathie, Reiki, etc.), en personne et par correspondance, partout dans la francophonie depuis 1994. www.herbotheque.com ou 819 326-4516. Ressources :

Le webzine Herbes et Vie www.herbesetvie.com, la section Herbo-Vie du site Internet de l’Herbothèque (www.herbotheque.com) ainsi que le site Internet (www.passeportsante.net) contiennent une multitude d’informations gratuites sur la santé naturelle et les plantes. N’hésitez pas à les consulter !

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MIEUX VIVRE Acupuncture

L’ACUPUNCTURE POUR RETROUVER SON

poids santé Une bonne digestion : voilà la clé d’un poids santé et d’une énergie quotidienne. Être bien dans sa peau passe par une bonne alimentation qui implique des choix établis en fonction de ce que notre corps a besoin plutôt que selon nos désirs. Mais quels sont ces choix justement ? Par MYLÈNE GARON-LABRECQUE

E

n suivant les principes de la médecine chinoise et en tenant compte de comment les organes travaillent pour assimiler la nourriture, nous pouvons faire de meilleurs choix de menu. Nous pouvons ainsi éviter une prise ou une perte de poids inutile. Quoique manger demeure très agréable, notre priorité devrait être de nourrir nos organes en premier lieu, et notre conscience en deuxième.

corps. La Rate est souvent malmenée par notre alimentation et notre mode de vie, ce qui fait qu’elle se retrouve souvent en vide de Qi. Dans ce cas, elle sera incapable d’accomplir ses fonctions. Les liquides peuvent donc s’accumuler dans le corps et, s’ils y stagnent assez longtemps, pourront devenir de l’humidité ou des mucosités favorisant une prise de poids, une sensation de lourdeur et de lassitude. Les membres peuvent également être enflés. Le gonflement abdominal, les selles molles, les bruits intestinaux, le teint fané et le manque d’appétit sont des symptômes très fréquents d’un vide de Qi de la Rate. En cas de vide plus prononcé, le poids se mesurera sous la barre du poids santé et les vides extrêmes sont à l’image des personnes anorexiques.

Du point de vue de la médecine chinoise, la Rate (1) est l’entité énergétique la plus importante dans la transformation et le transport des aliments. Elle transforme les liquides et les aliments en Qi (énergie) et s’occupe de l’acheminer dans tout le

L’acupuncture, pour traiter… Le stress

La douleur

La fatigue

La dépression

Les migraines

L’infertilité

L’insomnie

Les allergies

54 Juin 2017

Les troubles de digestion


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« Avec l'acupuncture, il UNE QUESTION DE ROUTINE laitiers (fromage, yogourt, lait de Il n’est pas surprenant que ce synvache et de chèvre), les pâtes, les est possible de rétablir drome soit aussi fréquent dans aliments froids (crudités, crème l’équilibre de la Rate notre société avec nos habitudes glacée, boissons glacées), les alimentaires. Nous mangeons ce graines oléagineuses, l’alcool et et du Rein afin d’avoir que nous désirons au moment la friture. La saveur sucrée en une digestion optimale qui nous convient alors que la petite quantité la tonifiera, l’excès Rate a ses petites habitudes roude sucre aura l’effet contraire. Les et éviter la prise de tinières. Eh oui! C’est un organe aliments froids sont à éviter surpoids inutile ou la perte qui demande une routine. Il faut tout en saison froide et humide manger des quantités raison(automne, hiver et prin­temps) où de poids démesurée. » nables à des heures régulières de les plats mijotés, sautés ou grilla journée sans sauter de repas. lés sont préférables. Il est moins Parfois, nous pensons qu’en sautant un repas une fois dommageable de manger des crudités en été, car la de temps en temps, nous arriverons à perdre du poids, saison est chaude, mais toujours avec modération. De mais détrompez-vous. Il lui faut un apport d’énergie façon générale, la Rate aime le climat et les aliments qui régulier sinon elle sera débalancée et ne pourra plus sont chauds et secs. travailler correctement. OUBLIONS LES SOUCIS

Elle est aussi fragile alors il faut faire attention à ce que nous mangeons. Il faut éviter le plus possible les aliments qui génèrent de l’humidité. Ce sont tous les produits

Les soucis et les inquiétudes sont la représentation psychique de la Rate. Portez une attention particulière aux ruminations mentales, ces pensées qui tournent en

56 Juin 2017


MIEUX VIVRE Acupuncture

boucle sans jamais en venir à une conclusion peuvent affaiblir votre digestion, aussi surprenant que cela puisse paraître. Les longues heures d’études et le travail excessif dans la vie professionnelle sont des habitudes courantes, mais non sans conséquence.

« Quoique manger demeure très agréable, notre priorité devrait être de nourrir nos organes en premier lieu, et notre conscience en deuxième. »

Selon leur tempérament, certaines personnes seront prédisposées à prendre du poids parce que leur élément dominant est la « terre ». Ce sont des personnes qui ont le plus souvent une personnalité maternante, qui aiment donner et prendre soin des gens. Certaines vont même jusqu’à s’oublier pour faire plaisir aux autres. C’est tout à l’image de l’élément « terre », celui qui représente la Rate, en médecine chinoise, dans son aspect nourricier. Il est aussi important de se nourrir dans nos activités; celles qui nous font du bien et que l’on fait pour soi nourrissent notre organe si précieux.

les points à travailler pour vous aider à retrouver l’énergie au quotidien et un poids santé. Il peut aussi vous guider dans votre choix des aliments afin de maintenir votre équilibre énergétique. L’apport énergétique des aliments que nous mangeons est souvent sous-estimé. Votre corps vous le dira. L’acupuncture peut être un bon soutien en combinaison avec un respect des principes alimentaires. L’équilibre énergétique entre nos organes est essentiel pour se sentir bien dans sa peau.

ALIMENTER LE FEU

Maintenant que le rôle énergétique de la Rate est bien compris, un autre organe important dans la digestion est le Rein. Toujours selon la médecine chinoise, le Rein est le feu digestif à l’image du brûleur qui réchauffe les aliments pour amorcer la digestion. Si le feu est insuffisant, la digestion ne sera pas optimale ou tout simplement lente. Avec l’acupuncture, il est possible de rétablir l’équilibre de la Rate et du Rein afin d’avoir une digestion optimale et éviter la prise de poids inutile ou la perte de poids démesurée. Afin qu’il n’y ait aucun blocage, l’acupuncteur fait une évaluation de l’état énergétique du corps et cible

Rappelons en terminant que l’acupuncture est une médecine efficace, indolore et sécuritaire qui permet au corps de retrouver la santé de façon naturelle. Cette profession est réglementée par l’Ordre des Acupuncteurs du Québec depuis 1995 et la formation est donnée au Collège de Rosemont.

Mylène Garon-Labrecque Dans le domaine de la santé depuis 2002, elle a travaillé comme préposée aux bénéficiaires et comme thérapeute en réadaptation physique, puis a poursuivi son chemin en acupuncture. C’est depuis 2008 qu’elle est acupuncteure et écrit des articles pour différents journaux. www.acupuncture-laval.com Clinique d’acupuncture Mylène Garon-Labrecque 144 boul. Curé-Labelle, Sainte-Rose, Laval, H7L 2Z4 (514) 686-7346 Références :

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Concept énergétique de la médecine chinoise et non l’organe à proprement parler du point de vue de la médecine occidentale. Les principes fondamentaux de la médecine chinoise. Giovanni Maciocia, Satas, 1992, p.364-376, p. 399-400 Médecine chinoise théorie et clinique. Pierre Sterckx et Chen Jun, Presse universitaire Guang ming, 2002. p. 72-84, p.122 Manger le Dragon. Claude Émile Racette, CCDMD, 2007, p.607 Anatomie et physiologie humaine. Élaine M. Marieb, De Boeck, 1999, p. 887-888

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58 Juin 2017


MIEUX VIVRE Aromathérapie

L'aromathérapie Une approche qui vous veut du bien

Insomnie, troubles digestifs, stress, rhumes, allergies… de nombreux débalancements peuvent être atténués avec les huiles essentielles. Découvrez cette médecine complémentaire qui existe depuis la nuit des temps.

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Par LOÏC TERNISIEN

aviez-vous que les huiles essentielles sont mentionnées dans la Bible ? Ce serait avec l’huile essentielle de nard que Marie-Madeleine aurait oint les pieds du Christ lors de la dernière Cène. On retrouve aussi des traces d’huiles essentielles dans l’Égypte ancienne. Leurs propriétés antiseptiques étaient notamment mises à profit pour l’embaumement et la conservation des momies.

« Les huiles essentielles sont des composés actifs très puissants, il est nécessaire de suivre certaines précautions. » C’est en 1928 que le terme « aromathérapie » a été employé pour la première fois par un biochimiste lyonnais du nom de René-Maurice Gattefossé. L’histoire raconte que c’est en réalisant des recherches en

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parfumerie qu’il fut victime d’une explosion qui lui brûla gravement les mains. Il soigna la gangrène grâce à l’huile essentielle de lavande (lavandula angustifolia) dont il découvrira par la suite les vertus antiseptiques et cicatrisantes. Dès lors, Gattefossé s’intéressa de plus près aux propriétés des huiles essentielles. UNE PUISSANTE « BIOCHIMIOTHÉRAPIE » NATURELLE

L’aromathérapie est une véritable « biochimiothérapie » naturelle à manier avec précaution. Cette technique complexe et sophistiquée repose sur la relation qui existe entre la composition moléculaire des huiles essentielles et leurs activités thérapeutiques. Cette approche demande une expertise et une grande connaissance de la composition chimique des huiles essentielles. En effet, la composition moléculaire de l’huile essentielle d’une même plante ne sera pas la même en fonction de nombreux facteurs dont la région où la plante a été cultivée (ensoleillement, qualité du sol), le moment de la cueillette, etc.


MIEUX VIVRE Aromathérapie

Comment bien choisir son huile essentielle Il existe de nombreuses huiles essentielles présentes sur le marché. Certaines sont 100 % naturelles et authentiques, d’autres sont reconstituées en laboratoire. Elles n’auront pas les mêmes propriétés thérapeutiques. Voici quelques critères pour vous y retrouver.

Sur une bouteille d’huile essentielle doivent toujours figurer pour éviter les allergies ou les intoxications : • Le genre de la plante • L’espèce botanique certifiée (en latin) • Le chémotype : les constituants biochimiques majoritaires ou caractéristiques présentes dans l’huile essentielle sont la signature d’une origine ou d’un terroir spécifique de la plante • La partie distillée de la plante : les feuilles, fruits, rameaux, écorces, bois, sommités fleuries, fleurs, racines ou semences produisent des huiles essentielles aux usages différents • Un numéro de lot : assure la traçabilité du produit Mais aussi… • Les coordonnées du fabricant • L’origine géographique • La garantie « Huile Essentielle 100 % pure et naturelle » ou « Huile 100 % authentique » : cela vous indique que l’huile essentielle est non modifiée ou diluée, non déterpénée, rectifiée ou reconstituée. • La contenance • Une certification biologique

4 huiles essentielles pour accompagner le printemps 1

Les alliées détox

L’essence de zeste de citron (citrus limonum)

Cette huile est l’une des reines du printemps. Riche en limonène, elle favorise la détoxication hépatique. Elle est parfaite à ce moment de l’année pour booster le corps et éliminer les déchets métaboliques (toxines). Elle permet aussi de calmer le système nerveux et réguler la digestion. Comment l’utiliser? Cette essence s’utilise en diffusion atmosphérique ou par voie orale (1-2 gouttes dans ½ c. à thé d’huile végétale par jour) en cure de 15 jours pour un adulte n’ayant pas de problème de santé particulier. Remarques et contre-indications Cette essence est photosensibilisante et agressive pour la peau : ne pas l’utiliser en cutané. Elle est également déconseillée si vous avez des calculs biliaires.

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Cette huile essentielle est un indispensable dans votre pharmacie naturelle si vous souffrez d’allergie saisonnière. Riche en chavicol, c’est une anti-infectieuse et une grande antiallergique. Comment l’utiliser?

Vous pouvez l’utiliser par voie orale en prévention. Commencez trois semaines avant l’exposition aux pollens et en cure de 3 semaines (2 gouttes dans ½ c. à thé d’huile végétale, 2 fois par jour). Remarques et contre-indications

En présence de troubles de santé, demandez l’avis d’un aromathérapeute. En période sensible, vous pouvez l’utiliser en diffusion conjuguée à de l’eucalyptus radiata.

60 Juin 2017

L’huile essentielle de carotte sauvage (daucus carota)

C’est l’une de mes préférées! Cette huile essentielle riche en carotol est une grande dépurative et régénératrice des cellules du foie. Elle stimulera cet organe et les reins dans leur travail de nettoyage du corps. Comment l’utiliser? Vous pouvez l’utiliser par voie cutanée en diluant 2-3 gouttes dans une c. à thé d’huile végétale que vous masserez dans la zone du foie pour un adulte n’ayant pas de problème de santé particulier. Remarques et contre-indications Elle est légèrement anticoagulante. Ne l’utilisez pas par voie orale ou en présence de troubles de santé sans prendre l’avis d’un aromathérapeute.

Pour lutter contre les allergies

L’huile essentielle d’estragon (artemisia dracunculus)

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L’huile essentielle de camomille allemande (matricaria recutita)

Dispendieuse, mais efficace, cette huile essentielle est riche en chamazulène α — bisabolol et bisabololoxydes. Antiinflammatoire, décongestionnante et antiallergique, elle est utilisée pour les allergies respiratoires. Comment l’utiliser?

Vous pouvez l’utiliser par voie cutané (2 gouttes dans ½ c. à thé d’huile végétale, 2-3 fois par jour sur les poignets), en cure de 3 semaines. Remarques et contre-indications

L’usage interne ne peut s’effectuer sans les conseils d’un spécialiste. Son utilisation est contre-indiquée chez les personnes sous hormonothérapie, antidépresseurs ou somnifères ainsi que chez la femme enceinte ou allaitante.


Règles à suivre

pour utiliser les huiles essentielles Les huiles essentielles sont des composés actifs très puissants, il est nécessaire de suivre certaines précautions.

- Respecter le dosage - Vous assurer de l’utilisation sans danger chez les personnes à risque : les enfants et les femmes enceintes et allaitantes (demandez conseil auprès d’un aromathérapeute). - Ne pas appliquer les huiles essentielles pures sur les muqueuses : oreilles, nez, yeux, sans les recommandations d’un expert. - Vérifier s’il vous est possible de vous exposer au soleil (ou aux UV) après leur utilisation : vous ne pouvez pas vous exposer au soleil avec certaines essences d’agrumes et certaines huiles essentielles qui contiennent des furocoumarines.

-D ans le bain, mélangez au préalable les huiles essentielles à une base neutre (du lait ou un jaune d’œuf), car elles ne se mélangent pas à l’eau et risquent de provoquer des brûlures. -L avez-vous les mains après toute utilisation. -C onservez les huiles essentielles hors de portée des enfants et des animaux (risque d’intoxication). -S ur la peau, réalisez toujours un test sur le pli intérieur du coude afin de vous assurer de l’absence de réaction cutanée allergique, avant toute utilisation d’une nouvelle huile essentielle.

Pour optimiser les effets de vos huiles essentielles, manger sainement en réduisant les sucres, graisses saturées, les excitants et les plats tout préparés. Veillez à consommer une grande variété de légumes à tous vos repas. Ne vous lancez pas dans l’automédication si vous avez le moindre doute concernant l’utilisation thérapeutique des huiles essentielles dans votre vie. Je vous invite à faire preuve de vigilance et à suivre les recommandations d’un aromathérapeute qui saura vous guider.

Loïc Ternisien Naturopathe N.D., expert en aromathérapie scientifique Scientifique de formation (M.Sc), Loïc Ternisien possède une formation d’ingénieur maître en prévention des risques environnementaux. Après avoir repris ses études, Loïc est maintenant aromathérapeute-naturopathe ND. Il souhaite aider les gens à avoir une meilleure qualité de vie tout en apportant une approche scientifique à ce métier. Il consulte en clinique à Montréal et sur Internet. 401 – 1030, rue Cherrier, Montréal, H2L 1H9 438 228-4494 • www.loicternisien.com

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MIEUX VIVRE Trouvailles beauté

Sucré ou salé ? www.beautitude.ca/fr

FABRIQUÉS ICI À partir de sels de la mer Morte, de sucre brut, d’huiles naturelles et autres produits d’origine végétale.

Les bienfaits de la lavande www.maisonlavande.ca/fr

De La Maison Lavande, ces nouveaux masques pour le visage arrivent à point et sauront répondre à votre envie de « faire peau neuve ». Pour les peaux acnéiques ou présentant des imperfections, le Masque visage purifiant & antiacné est tout indiqué. Ce composé d’argile blanche, d’acide glycolique, d’hamamélis et de lavande absorbe les excès de sébum, purifie et reminéralise la peau, resserrant du coup les pores dilatés et soulageant les irritations et au besoin le Masque Visage Illuminateur fait de boue thermale unifie le teint. Les matières organiques et le beurre de karité qu’il renferme nourrissent et hydratent en profondeur. Coup d’éclat printanier en 15 minutes seulement !

62 Juin 2017

Issue de l’initiative de deux sœurs montréalaises passionnées de beauté, mais surtout de bien-être, Beautitude fait son entrée sur le marché québécois. C’est une véritable cure en 3 étapes que l'on propose. Débutez votre rituel en versant quelques bouchons de sel de bain, Au naturel ou Feeling Haute au parfum de lavande et d’eucalyptus, dans la baignoire. Cette eau salée permettra de détoxifier votre corps et raffermir votre peau. Poursuivez avec un gommage exfoliant 911 Lemon-Aide à base de sel ou encore Pardon My Polish, à base de sucre et d’huile de noisettes, votre peau s’en trouvera tonifiée et libérée de ses impuretés, puis hydratez-vous avec l’huile The Baume, apaisante et riche en vitamines A et E. À répéter aussi souvent que possible !

Un seul mot : versatilité ! L'Élixir 3 précieuses est l’un des produits les plus populaires de la gamme de soins Joanesens. Un véritable cocktail anti-radicalaire à l'arôme subtil, composé des huiles végétales les plus performantes pour lutter contre le vieillissement cutané : figue de Barbarie, argan et jojoba. En application unique sur tout le visage, avant ou après votre crème habituelle. Plusieurs adeptes bonifient leur crème de nuit en y ajoutant quelques gouttes. Très apprécié en été, il offre à la peau une douce protection contre les rayons du soleil tout en la nourrissant. Coup de cœur assuré pour ce précieux élixir, peu importe votre type de peau ! www.joanesens.ca


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MIEUX VIVRE Beauté

La cellulite La comprendre, la prévenir, la traiter

Cette cellulite dont vous croyez être affligée à tout jamais, estelle inévitable, intraitable ? Non ! Mais, mieux vaut bien connaître son ennemi avant de lui livrer bataille. Démystifiez cette calamité, découvrez des trucs efficaces et retrouvez cette peau lisse dont vous rêvez. LES TYPES DE CELLULITE

Reconnaître son type de cellulite est un précieux atout pour établir la meilleure stratégie pour s’en débarrasser. Adipeuse : directement reliée à un excès de poids ou des causes hormonales, elle est souple et non douloureuse au toucher. Une alimentation équilibrée et l’exercice sont particulièrement suggérés afin d’atténuer ou d’éliminer ce type de cellulite. Aqueuse : causée principalement par des problèmes circulatoires et de rétention d’eau, elle s’accompagne de sensation de lourdeur aux jambes et aux chevilles et les pieds peuvent avoir tendance à enfler. Le drainage lymphatique et les plantes diurétiques sont ici bien utiles. Fibreuse : résultat d’une cellulite non traitée, elle est dure et douloureuse au toucher. Difficile à déloger puisqu’elle est installée depuis un moment, la pratique répétée du palper-rouler, par son action anti-fibrose et drainante, réussira à la déloger. Mixte : vous l’aurez deviné, il s’agit d’une combinaison de plusieurs types. Il est fréquent de voir une combinaison de cellulite fibreuse et aqueuse. Surveiller son alimentation, faire de l’activité physique, pratiquer des massages, le tout de façon rigoureuse viendront éventuellement à bout du problème.

Par JOHANNE GAGNON

À l’approche de la belle saison, bon nombre de femmes anticipent le port du bikini. Soyons honnêtes, la cellulite est un facteur important d’inconfort psychologique et parfois physique. Elle concerne plus de 95 % des femmes, celles-ci étant sujettes à de nombreux changements hormonaux. Toutefois, d’autres facteurs sont également à considérer. La cellulite n’est pas seulement jugée inesthétique, il faut savoir qu’elle traduit un déséquilibre au niveau du métabolisme et surtout qu’elle n’apparaît pas subitement ! PRÉVENIR

Bien qu’elle se développe en raison d’une accumulation de graisse, de toxines et d’eau dans les tissus, elle n’a rien à voir avec l’accumulation normale de graisse ou l’obésité puisqu’une femme mince peut également en être touchée. C’est le gonflement du tissu sous-cutané qui donne à la peau un aspect capitonné, dit « peau d’orange ». On la retrouve principalement sur les hanches, les cuisses, les fessiers, le ventre, les genoux et les jambes, et occasionnellement sur les bras. Son apparence peut susciter une certaine gêne et, avec le temps, elle peut devenir source de douleurs au simple toucher. FACTEURS DE RISQUE

Bien que l’alimentation joue un rôle important, d’autres facteurs favorisent le dérèglement du métabolisme, en voici quelques-uns. Contraceptifs oraux et certains médicaments : les œstrogènes, les antihistaminiques et les corticostéroïdes peuvent activer la cellulite.

Manque d’exercice physique : sans activité physique, le métabolisme n’arrive pas à éliminer les impuretés qui s’accumulent dans les cellules, ce qui favorise la congestion.

Insuffisance veineuse et lymphatique : une mauvaise circulation ralentit les échanges cellulaires, ce qui entraîne une congestion et favorise l’augmentation d’amas graisseux. Les vaisseaux se trouvant alors comprimés par ces amas graisseux ont donc peine à faire leur travail d’élimination des toxines.

Stress : les émotions négatives, l’anxiété et le surmenage génèrent des décharges d’adrénaline qui accélèrent la formation de tissus graisseux et favorisent la rétention d’eau dans les cellules.

64 Juin 2017

Vêtement trop serré : les vêtements qui compriment nuisent au bon fonctionnement de la circulation sanguine.


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MIEUX VIVRE Beauté

TRAITER

Il n’y a pas de solution miracle ! Une diète santé et l’utilisation des crèmes et lotions font certainement une partie du travail, mais c’est combiné à la pratique régulière de massages, soutenue par votre persévérance, que la victoire est assurée.

Aromathérapie : les puissants principes actifs des huiles essentielles authentiques permettent de drainer, déloger les amas graisseux, tonifier et accélérer la circulation. On utilise le Cèdre, le Génévrier, le Cyprès et les agrumes tels que citron et pamplemousse, mais attention, car les agrumes sont photosensibiliants, donc à éviter avant une exposition au soleil. Brossage à sec : ce rituel pratiqué quotidiennement est une excellente façon d’éliminer les toxines et d’améliorer la circulation lymphatique. Il s’agit de frictionner le corps à sec en réalisant de petits mouvements circulaires à l’aide d’une brosse en poils naturels ou d’un gant de crin. Drainage lymphatique : les œdèmes et les cellules adipeuses gonflées peuvent se voir soulagés grâce à un massage visant à faire circuler la lymphe.

Marc de café : il s’agit tout simplement du café infusé que l’on récupère. La caféine est réputée pour son effet « brûle-graisse » et ses vertus drainantes. Mélangez-le à de l’huile d’olive et vous obtiendrez un gommage anticellulite à utiliser aussi souvent que vous le souhaitez. Appliquez, laissez agir 20 minutes et rincez à l’eau claire. Vous remarquerez que les pigments du café colorent la peau d’un joli hâle. Thérapie des ventouses : également appelé « Cupping », ce soin associe un massage de type palper-rouler à une pression négative. En mobilisant les différents liquides, lymphe, liquide extra cellulaire et sang veineux de la microcirculation, la vacuthérapie permet l’élimination des toxines accumulées et améliore l’élasticité des tissus, sa fermeté et son hydratation.

ALIMENTS BRÛLE-GRAISSE, DRAINEURS ET ANTIOXYDANTS

Agrumes : Contiennent de la vitamine C qui renforce la paroi des vaisseaux sanguins et améliore la circulation et le drainage des tissus. Levure de bière : Riche en potassium, elle contribue au bon fonctionnement des reins et supporte l’élimination des toxines. Saupoudrez-la à vos soupes et salades… Voilà une habitude toute simple et de bon goût ! Légumes : Riches en vitamines, minéraux et oligo-éléments. Plusieurs légumes ont des vertus diurétiques qui permettent d’éliminer les toxines, comme : asperge, avocat, brocoli, céleri, chou, épinard, oignon, poireau.

Oméga 3 : Joue un rôle essentiel sur la protection vasculaire, le contrôle de l’inflammation et participe au déstockage des graisses. On en retrouve, entre autres, dans le maquereau, la sardine, le saumon, l’huile de noix et de caméline. Protéines maigres : Volaille, poisson, œuf et légumineuses sont des aliments rassasiants qui entretiennent la masse musculaire et diminuent le tissu graisseux. Thé vert : Excellent antioxydant, il préserve la tonicité des cellules, favorise le déstockage des graisses et limite l’absorption des lipides et glucides.

Fabriquez votre gel anticellulite Utilisez en massage uniquement sur la région cellulitique matin et soir. Ce gel non gras vous apportera des résultats visibles en 4 semaines. Bien agiter avant emploi.

Dans une bouteille de 50 ml, versez successivement : • 10 ml d'huile végétale de Macadamia • 20 ml d'huile végétale de Calophylle inophyle • 15 ml de gel d’aloès • 2 capsules de vitamine E • 30 gouttes d'huile essentielle de Cèdre de l’Atlas • 60 gouttes d'huile essentielle de Cyprès • 25 gouttes d'huile essentielle de Pamplemousse

Attention : L’huile essentielle de pamplemousse est photosensibilisante, évitez toute exposition au soleil après utilisation. Les huiles essentielles de Cèdre de l’atlas et de Cyprès ne conviennent pas aux femmes enceintes ou allaitantes. Il est possible toutefois de les remplacer par les huiles essentielles de Lavande vraie et d’Eucalyptus citronné.

« Persévérance et régularité vous assureront des résultats bien réels comparativement à de multiples produits cosmétiques, souvent dispendieux, et rarement à la hauteur des espérances. » 66 Juin 2017


« La cellulite n’est pas seulement jugée inesthétique, il faut savoir qu’elle traduit un déséquilibre au niveau du métabolisme et surtout qu'elle n'apparaît pas subitement ! »

EN FINIR AVEC LA CELLULITE

Pour la combattre, il faut beaucoup de patience… et de constance. Les causes étant multiples : déséquilibre hormonal, mauvaise circulation veineuse, congestion… Il serait utopique de penser la faire disparaître sans intégrer quotidiennement des gestes simples. Persévérance et régularité vous assureront des résultats bien réels comparativement à de multiples produits cosmétiques, souvent dispendieux, et rarement à la hauteur des espérances. Alimentation : le radis noir, l’artichaut et le citron sont des aliments drainants et antioxydants remarquables. Évitez les produits raffinés et la friture. Remplacez la farine blanche et le sucre raffiné par des aliments complets. Évitez les graisses d’origine animale, l’excès de sucre et de sel. Gemmothérapie : les extraits de bourgeons de châtaignier, de frêne et de noisetier stimulent les organes d’éliminations, exercent une action drainante et facilitent la désintoxication de l’organisme. Hydratation : pour se protéger de la déshydratation, le corps a tendance à faire de la rétention d’eau lorsqu’il n’est pas suffisamment hydraté. On ne le dira jamais assez, boire environ 1,5 litre d’eau par jour est important pour éliminer les toxines.

Sports : la marche rapide, le vélo extérieur ou elliptique tonifient et activent la circulation veineuse. Les sports d’eau, telles la natation et l’aquagym, sont particulièrement adaptés pour tonifier et drainer les membres inférieurs. L’avantage étant que la pression occasionnée par l’eau constitue un excellent drainage lymphatique naturel. Plantes : il existe plusieurs plantes bénéfiques par leur effet stimulant et dépuratif. Prises en infusion, les tisanes d’ortie, de pissenlit et la prêle sont efficaces contre la rétention d’eau. Palper-rouler : la technique du palperrouler est une technique de massage manuel qui permet de déloger les amas graisseux et d’améliorer la circulation lymphatique et veineuse. Une courte démonstration vidéo de la technique est disponible sur : www.palper-rouler.info

Johanne Gagnon Fondatrice de Joanesens inc. Naturopathe et aromathérapeute www.joanesens.com Vous aimeriez en apprendre davantage ? Pourquoi ne pas participer à l’atelier de fabrication Joanesens « Cellulite : comprendre, prévenir et traiter » ? Visitez le site www.joanesens.com, section « ateliers », pour vous inscrire. Références

Mes produits de beauté maison, Amelia Ruiz, Éditions Artémis Ma Bible des huiles essentielles, Danièle Festy, Éditions caractère. –– http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche. aspx ?doc=cellulite-pm-symptomes-de-la-cellulite –– www.palper-rouler.info/

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MIEUX MANGER Trouvailles nutrition

Saveur de tropiques

Parfaits pour les sportifs Plus protéinés et parfaits pour les amateurs de sports, trois nouveaux mets de la gamme Kilo Solution (cuisinés par Fleury Michon) sont maintenant disponibles. Élaborés par la nutritionniste Isabelle Huot, ces plats se déclinent en trois nouvelles recettes délicieuses : Poulet citron et câpres avec orzo (33 g de protéines), Rotini à la romanoff avec poulet (31 g de protéines) et Poulet thaï aux arachides avec riz (29 g de protéines). Vendus 6,99 $ dans plusieurs épiceries et pharmacies.

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www.facebook.com/ gutsykombucha

www.kilosolution.com

ca-fr.kusmitea.com

Petit nouveau de la gamme bien-être, Blue Detox est le premier mélange de Kusmi Tea à saveur d’ananas. Sur une base associant thé vert, maté, rooibos, menthe et graines de guarana, l’ananas ajoute au mélange ce goût sucré tant apprécié. Offert dans de nombreux formats, il se déguste à toute heure du jour, au bureau, comme à la maison. En plus, la jolie boîte bleu caraïbe rappelle la mer… De quoi faire voyager!

Goutez-y!

Exit les boissons gazeuses, voici le kombucha! Digestif, détoxifiant, immunisant et énergisant, parfait pour un système digestif en santé. Gutsy Kombucha arrive ainsi sur le marché québécois avec le premier kombucha thérapeutique et fonctionnel, à faible teneur en sucre. Élaboré à base de plantes médicinales, chacune des quatre saveurs offre des propriétés spécifiques. Remontant (gimgembre et framboisier) facilite les lendemains difficiles, Digestif (hibiscus et fenouil) conclut un copieux repas, Boost d’énergie (cardamome, gingembre et de rhodiola) prépare à l’entraînement et Chill Out (verveine et scutellaire) relaxe au retour du boulot ou avant la séance de yoga. Écologiques, ces produits sont présentement offerts en vrac dans plusieurs points de vente.

Du fromage au dessert Vous connaissez la gamme Riviera Petits Pots ? Ni yogourt grec, ni cottage, les Parfaits Riviera Collection sont plutôt faits de fromage blanc crémeux, riche en protéines et en calcium et faibles en gras. Aux parfums de caramel et de chocolat, s’ajoute maintenant la collection

68 Juin 2017

florale parfumée aux fruits semi-confits (de vrais fruits) : Fraise et chantilly, Banane, mangue et fruit de la passion et Bleuet, miel et quinoa. Un plus… on réutilise les mignons petits pots de verre; des couvercles de plastique et de céramique sont maintenant disponibles.



70 Juin 2017


MIEUX MANGER Nutrition

Quoi penser du

gluten Faites-vous partie de ceux qui ont retiré le gluten de leur alimentation ? Si oui, en ressentez-vous des bienfaits ? Qui devrait adopter de telles habitudes ? Petit guide pour mieux comprendre ce nouvel « ennemi » très en vogue. Par MARJOLAINE MERCIER avec la collaboration de MARIE-EVE DESCHÊNES

Demandons-nous d'abord ce qu'est le gluten. Le gluten est une protéine que l’on retrouve dans ­différentes céréales : le seigle, l’avoine (mais pas l’avoine pure), le blé, l’orge, le triticale (un hybride du blé et du seigle), l’épeautre et le kamut. Les compagnies qui transforment l’avoine utilisent souvent le même équipement pour transformer le blé, le seigle et l’orge, ce qui contamine l’avoine. Il est toutefois possible de trouver de l’avoine pure, non contaminée sur le marché et celle-ci est exempte de gluten. DANS QUELS ALIMENTS RETROUVE-T-ON LE GLUTEN ?

les personnes génétiquement prédisposées. En d’autres mots, le système immunitaire de la personne atteinte de la maladie cœliaque se défend non seulement contre le gluten, mais attaque en plus son propre corps. Environ 1 % de la population serait atteint de cette maladie et les nouveaux diagnostics seraient en hausse, notamment grâce à la récente mode du « sans gluten » et à une meilleure connaissance de la maladie qui facilite le dépistage.

« Règle générale, plus un produit est transformé, plus il risque de contenir du gluten. »

La maladie cœliaque, lorsqu’elle est en phase active et que du gluten est consommé, affecte les villosités intestinales qui sont responsables de l’absorption des nutriments. Il y a donc des risques élevés d’avoir des carences en éléments nutritifs, par exemple le fer, le calcium, la vitamine D, la vitamine K, l’acide folique, les vitamines B6 et B12, le zinc, etc. Différents symptômes peuvent également apparaître, comme de la fatigue intense, une perte ou un gain de poids, de l’anémie, de l’ostéoporose, des problèmes gastro-intestinaux (diarrhée, nausée, ballonnements, douleurs abdominales, brûlures d’estomac, etc.), des migraines et même d’autres conditions comme l’infertilité ou des éruptions cutanées.

Outre les céréales mentionnées cihaut, le gluten est présent dans une grande variété d’aliments. Les céréales à déjeuner, le pain et les autres produits de boulangerie, les pâtes alimentaires, les pâtisseries et la bière fabriquées avec ces céréales en contiennent évidemment une grande quantité. De plus, comme le gluten est une protéine qui a comme propriété de faire tenir la pâte ensemble, il est souvent utilisé comme épaississants ou agent de texture. Les sauces, les soupes et les assaisonnements sont donc à surveiller, la viande et les poissons transformés comme la goberge et la saucisse aussi. Règle générale, plus un produit est transformé, plus il risque de contenir du gluten.

C’est donc plus qu’une simple intolérance ! À ce jour, comme il n’existe pas d’autres traitements que la diète sans gluten stricte, la personne qui reçoit le diagnostic doit éliminer complètement toute trace de gluten de son alimentation, et ce, durant toute sa vie. Même si elle ne ressent pas de symptômes en consommant des traces de gluten ? Oui.

POUR LES CŒLIAQUES, MANGER SANS GLUTEN N’EST PAS UN CAPRICE NI UNE MODE

La maladie cœliaque est une maladie auto-immune qui est induite par l’ingestion de gluten, qui entraîne une dégradation d’origine inflammatoire du petit intestin chez

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MIEUX MANGER Nutrition

5 exemples d’interventions

que votre nutritionniste pourra faire avec vous 1 Vous accompagner dans ce nouveau mode d’alimentation afin de conserver le plaisir de manger et la santé malgré les restrictions qui en découlent. 2

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Vous aider à repérer les pièges à éviter dans le choix d’aliments sans gluten et non contaminés et les précautions relatives à la gestion de la contamination croisée.

Diminuer les risques de carences nutritionnelles, qui réduisent le niveau d’énergie et l’état de santé général et qui peuvent engendrer des complications.

Vous permettre d’acquérir des habiletés pour faciliter les sorties au restaurant ou entre amis et connaître les alternatives aux produits renfermant du gluten.

Répondre à vos questions, faire le point sur la panoplie d’informations qui circulent sur le web et connaître des ressources fiables !

Il existe d’autres maladies induites par le gluten dont le traitement est le même que celui de la maladie cœliaque : la dermatite herpétiforme (forme cutanée de la maladie cœliaque), l’ataxie au gluten et la sensibilité au gluten non cœliaque (possiblement présente chez 5 à 6 % de la population).

sous un régime avec gluten (nécessaire au dépistage de la maladie), par un test sanguin et éventuellement, une biopsie du petit intestin. MALADIE CŒLIAQUE : QUOI MANGER ?

Plusieurs aliments frais et entiers sont naturellement sans gluten. Les légumes, les fruits, le tofu, les noix et les graines, les produits laitiers, le riz, le maïs, les pommes de terre, les œufs, la viande, la volaille, le poisson et les légumineuses en sont des exemples.

LE GLUTEN AU BANC DES ACCUSÉS

Avec la mode du « sans gluten », certaines personnes attribuent parfois à tort leurs symptômes (ballonnements, crampes intestinales, selles plus molles) à l’ingestion de cette protéine, alors que d’autres molécules peuvent être en cause. Par exemple, les fructanes, un glucide que l’on retrouve en grande quantité dans le blé est parfois responsable de ce genre de réaction. D’autres intolérances alimentaires peuvent aussi engendrer des inconforts gastro-intestinaux. En parler à votre nutritionniste peut vous aider à y voir plus clair et à identifier « les vrais coupables ».

Attention! Même si les noix et les graines sont naturellement sans gluten, on doit s’assurer que celles-ci n’ont pas été en contact avec de la farine de blé lors du processus d’emballage ou de transformation. On appelle cela de la contamination croisée. LES NUTRITIONNISTES À LA RESCOUSSE

Comme le régime sans gluten est complexe, les personnes atteintes de la maladie cœliaque ont beaucoup à gagner à consulter une nutritionniste spécialisée dans le traitement de la maladie.

UN DÉPISTAGE DANS LES RÈGLES DE L’ART

Si vous croyez avoir un problème avec la consommation de gluten, pour votre santé, pour éviter des complications et peut-être même des restrictions inutiles, il est très important d’éviter de se diagnostiquer soi-même. Le diagnostic se fait par votre médecin ou gastroentérologue

Pour d’autres informations concernant la maladie cœliaque ou les autres maladies induites par le gluten, visitez le www.fqmc.org ou parlez à votre nutritionniste.

Marjolaine Mercier Dt. p. avec la collaboration de Marie-Eve Deschênes Dt.P. Nutritionniste-Diététiste et détentrice d’un certificat en psychologie. Présidente des Cliniques M Nutrition sur la Rive-Sud de Montréal. Pour prendre rendez-vous: www.mnutrition.ca • 438-882-1719 • info@mnutrition.ca Références:

– Fondation québécoise de la maladie cœliaque. fqmc.org – OPDQ. Revue Nutrition Science en évolution. Allergies et intolérance alimentaires : au-delà des restrictions, vol.13 (n.2) Automne 2015. – Extenso. L’intolérance alimentaire. [En ligne] http://www.extenso.org/article/lintolerance-alimentaire/ (page consultée le 14 octobre 2016). – Texte de Marie-Eve Deschênes Dt.P. http://mnutrition.ca/5-raisons-consulter-nutritionniste-maladie-coeliaque

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« Des sucres se retrouvent déjà en quantité suffisante dans les fruits et les légumes, et même dans les œufs, assurant l’apport quotidien glycémique nécessaire à l’ensemble vital du corps. »

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Le sucre

Ce poison alimentaire Véritable drogue pour certains, le sucre peut créer une dépendance. Responsable de bien des pathologies, nous savons pertinemment qu’il est préférable de diminuer notre consommation de sucre. Mais est-ce possible ? Existe-t-il vraiment de « bons » et de « mauvais » sucres et quand et comment devrions-nous les consommer ? Par DOMINIQUE PARADIS

Dans notre alimentation, le sucre est omniprésent. Nous disons souvent que « le sucre appelle le sucre ». C’est-à-dire que plus nous en mangeons, plus nous en voulons. Le sucre agit sur notre cerveau comme une drogue ayant les mêmes impacts que la cocaïne dans sa dépendance. Notre alimentation moderne industrialisée en contient en grande quantité, sous différentes formes. À la fin de la journée, la plupart d’entre nous ont donc consommé une quantité astronomique de sucre, sans même réellement s’en être aperçus. Il est important de préciser que plus de 75 % des plats industrialisés qu’on retrouve en épicerie aujourd’hui contiennent des sucres ajoutés. À travers nos choix alimentaires, nous oublions trop souvent que ceux-ci contiennent du sucre. Parce qu’un aliment est bon pour la santé, nous croyons que le sucre qu’il contient est un « bon » sucre, mais en réalité, c’est l’addition d’un type de sucre (simple ou complexe) qui génère l’ensemble des problèmes. Pour le corps, du sucre, c’est du sucre ! Au final, les résultats d’une trop grande absorption s’avèrent dommageables.

LE SUCRE, RESPONSABLE DE BIEN DES MAUX

Le sucre est un poison alimentaire pro-inflammatoire de premier ordre. Plusieurs problèmes de santé y sont reliés et, malheureusement, trop peu de gens font la relation entre leur alimentation et leur état de santé. En clinique, il n’est pas rare de voir des patients consommer des médicaments pour des troubles d’hypertension, de diabète, de cholestérol, de dépression, et ce, de plus en plus jeune. Après un bilan de santé, nous constatons souvent que ces troubles auraient pu être évités, simplement en limitant la consommation de sucre. Pour diverses raisons, certains professionnels de la santé proposent de nos jours d’optimiser la consommation de sucre, malgré les dommages que celle-ci peut engendrer à l’ensemble des systèmes du corps (systèmes nerveux, hormonal, immunitaire, osseux, urinaire, etc.) et aux organes tels que le foie, le pancréas, les reins, les glandes surrénales et le cerveau. Cela est inacceptable !

Et les enfants dans tout ça ?

C’est connu, les enfants adorent le sucre. Cependant, avant de médicamenter ces derniers pour des troubles de déficit de l’attention ou d’hyperactivité, il serait bien d’évaluer ce qui se trouve dans notre réfrigérateur et notre garde-manger. Tentons d’éliminer ce qui nuit à leur santé et privilégions des nutriments essentiels qui contribuent à la croissance globale des systèmes de l’enfant. Tournons-nous donc plutôt vers des protéines, des vitamines, des minéraux, des acides gras, des antioxydants et de l’eau ! Le grand verre de jus d’orange le matin n’est certes pas l’idéal, rempli de sucre en plus d’être acidifiant. Bien que préparé à base de noisettes, le Nutella ne fait pas grandir et ne constitue pas un nutriment essentiel au développement d’un enfant, au contraire. Des sucres se retrouvent déjà en quantité suffisante dans les fruits et les légumes, et même dans les œufs, assurant l’apport quotidien glycémique nécessaire à l’ensemble vital du corps. Inutile d’en ajouter. À preuve, toujours selon l’AHA, la quantité maximale que les jeunes de 2 à 17 ans devraient consommer quotidiennement en sucre ajouté est limitée à 25 g (6 c. à thé) et pour les enfants de deux ans et moins on parle même de 0 g. Ce sont les nutriments qui contribuent à la croissance et non les sucres.

« Nous aurions pourtant tendance à dire que le sucre d’une pomme est meilleur pour la santé que le sucre retrouvé dans les gourmandises ! Détrompez-vous ! » 75 magazinemieuxetre.ca


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SUCRES SIMPLES VS SUCRES COMPLEXES

Les sucres simples sont les glucose, fructose, saccharose, lactose, maltose, galactose. Ceux-ci sont rapidement digérés, et donc rapidement assimilables et dépensés par l’organisme. Aussi, lorsque le corps a besoin d’un apport urgent en carburant, il fait appel à ces sucres. Sous forme naturelle, nous retrouvons ce type de sucre dans la majorité des fruits (pommes, pêches, poires, fraises, oranges, framboises, etc.). Mais ce même type de glucide se retrouve dans les gâteaux, la confiture, les biscuits, le miel, la réglisse et le caramel… Nous aurions pourtant tendance à dire que le sucre d’une pomme est meilleur pour la santé que le sucre retrouvé dans les gourmandises! Détrompezvous ! Bien qu’il soit évident qu’une poire s’avère meilleure pour la santé qu’une friandise, il s’agit tout de même d’une addition de sucres simples, provenant de différents aliments, au total consommés dans la journée et qu’une surconsommation de ce sucre ne sera pas dépensée complètement par le corps. Les surplus seront donc stockés en graisse, favorisant la rétention d’eau et la cellulite. Ainsi, le sucre crée le gras engendrant trop souvent des problèmes d’obésité, malheureusement en hausse. Les sucres complexes sont assimilés plus lentement que les sucres simples. Il faut en moyenne de 6 à 9 heures pour les digérer. C’est très long et ça demande beaucoup d’énergie à l’ensemble du corps par le système digestif. De là la raison pour laquelle, lorsqu’une personne consomme ce type de sucre sur l’heure du dîner, elle se sent fatiguée ou écrasée quelque temps après. Une sieste serait bienvenue, mais au travail, ce n’est pas réaliste. La concentration est aussi

Des statistiques qui font peur ! Selon une étude de l’Institut canadien du Sucre, un homme consomme en moyenne 460 g de sucre ajouté par jour, 368 g pour une femme. Selon Santé Canada, toutefois, basé sur le Guide Alimentaire Canadien, nous devrions consommer 125 g de sucres ajoutés par jours, soit l’équivalent de 31 cuillerées à thé, ce qui est déjà énorme. De son côté, l’American Heart Association suggère un maximum de 38 g de sucre ajouté par jour, équivalant à un maximum de 10 c. à thé, un écart aberrant par rapport aux normes canadiennes ! Ainsi, lorsqu’on regarde les habitudes de consommation des Canadiens, nous consommons 11 fois la quantité de sucre proposé par jours par l’AHA. Il n’est pas étonnant de constater que nos hôpitaux se remplissent et que les dommages du sucre sur la santé générale des gens, particulièrement les enfants, soient malheureusement en hausse.

déficiente parce que le corps est « concentré » ailleurs. On a souvent pensé que ces sucres étaient favorables pour optimiser l’énergie d’un sportif par exemple parce qu’on croyait que du fait que la période de digestion était plus lente nous pouvions utiliser

« Au plus bas de notre énergie, le réflexe sera de consommer d’autres sucres pour remonter la pente et ainsi de suite. C’est alors que le cercle vicieux commence… le corps en demande et en redemande. » 76 Juin 2017

l’énergie des glucides complexes sur une plus longue période. La réalité en est tout autrement et les constats de performance aussi. En fait, nous ne pouvons consommer en énergie ce qui n’est pas encore digéré, soit non disponible. Donc le fait de consommer des glucides complexes juste avant un sport est une erreur de gestion glycémique importante. C’est une façon de paralyser l’énergie déjà disponible en occupant intensément la digestion. Le fait que les glucides complexes ne soient pas encore biodisponibles, il n’est pas possible d’utiliser cette énergie et le fait que le système ait besoin d’énergie et de temps pour une longue période digestive, alors on peut facilement imaginer que la performance énergétique sera déficiente. Le jour où certains entraîneurs ont compris ce processus, ils ont aussi trouvé la façon d’optimiser l’énergie et la performance de leurs athlètes. Toutefois, si les glucides sont consommés en moyenne 7 heures avant une performance sportive, alors ceux-ci auront été transformés en glucides simples dans le processus de digestion et seront alors biodisponibles. Les glucides complexes sont les pâtes, pain, riz, maïs, lentilles, pomme de terre, avoine, bagel, etc. Les glucides complexes non dépensés font prendre du gras et favorisent l’inflammation corporelle, une réaction immunitaire qui demande aussi de l’énergie. (Nous aborderons ce sujet spécifiquement dans le prochain numéro pour faire suite à cet article.) Le sucre devient donc précurseur de plusieurs troubles de santé et favorise le développement de plusieurs pathogenèses (processus de développement d’une maladie et de son déclenchement). Dans plusieurs cas, la maladie ne se déclenche pas si l’hygiène de vie alimentaire est faible en sucre, plus élevée en protéine, riche en acide gras et qu’une gestion des carences nutritionnelles est supportée par une supplémentation adéquate qui contient de bons antioxydants pour ralentir le processus de vieillissement cellulaire corporel et favoriser la régénérescence de celle-ci.


« Contrairement à ce qu’on croit, les sucres simples ne fournissent pas de l’énergie vitale et viable. » Aujourd’hui, pour donner une valeur nutritive qui réponde aux besoins du corps et pour maintenir une santé et un bien-être, la consommation de suppléments alimentaires n’est pas une option, mais doit faire partie de nos habitudes de vie pour compenser ce que nos aliments ne possèdent pas. ATTENTION ! DÉPENDANCE POSSIBLE !

La consommation des sucres acidifie le corps et favorise la prolifération bactérienne donc le développement de plusieurs maladies infectieuses et bactériennes. La surconsommation de sucre amène des troubles de santé et comportementaux importants, tels que la perte de mémoire, la fatigue chronique, le diabète, le cholestérol, l’hyperactivité, les troubles cutanés, l’arthrite, la dépression, l’hypertension, le stress, le trouble cognitif, l’ostéoporose, le cancer, les maladies cardio-vasculaires, etc.

Aussi, contrairement à ce qu’on croit, les sucres simples ne fournissent pas de l’énergie vitale et viable. Ils donneront un « boost » temporairement donc une illusion énergétique pour nous faire redescendre beaucoup plus bas par la suite. C’est ce que j’appelle l’effet « RedBull » où il y a une monte rapide pour mieux redescendre, et ce plus bas en énergie qu’avant. La conséquence est une stimulation important des glandes surrénales à sécréter de l’adrénaline ce qui épuise peu de temps après. Le fait est que rendu au plus bas de notre énergie, le réflexe est de consommer d’autres sucres pour remonter la pente et c’est de cette façon qu’on recommence la consommation de sucre, que le cercle vicieux commence et que le corps en demande et en redemande ! Cela devient une forme de drogue pour

l’ensemble des systèmes, particulièrement le système hormonal et nerveux. À preuve qu’arrêter de consommer des sucres complexes et ajoutés, mis à part les fruits et les légumes, c’est une tâche difficile à moins de l’accompagner d’une détoxication adaptée pour favoriser l’élimination des sucres à travers les organes et systèmes. Donc pour optimiser son alimentation rapidement et améliorer son état de santé, le processus est considérablement simple. Il est important de consommer des fruits et des légumes ainsi que des protéines qu’elles soient sous forme animale ou végétale. (Le choix de ceux-ci est un autre sujet.) Ensuite, minimiser la consommation des jus industrialisés et les mets préparés. Il est important de consommer le moins de glucides complexes possible, car ceux-ci sont inutiles à notre vitalité. Si vous avez à en consommer, il est impératif de les consommer en soirée et non au diner pour éviter que les surplus non dépensés soient accumulés en graisse. Ainsi, le processus de digestion se fera durant la nuit et l’énergie disponible sera utilisée pendant que vous dormez. Au lendemain, vous n’aurez pas emmagasiné ces sucres. L’interruption d’utilisation d’énergie des glucides complexes se fait lorsque nous mangeons par la suite, ce qui n’est pas le cas lorsque nous dormons. C’est un truc de délai digestif et d’utilisation glycémique simple à utiliser. Il s’agit simplement de l’appliquer pour constater que dans la journée vous aurez plus d’énergie ! Nous élaborerons la portion de l’impact des sucres sur l’inflammation lors du prochain numéro et il sera évidemment question du grand impact de l’alcool sur notre corps et dans notre vie !

Dominique Paradis Entraineur privé, naturopathe, phytothérapeute et coach de vie. Tél.: 418-998-9648 info@dominiqueparadis.com | www.dominiqueparadis.com

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Ingrédients 4 fines abaisses de pâte à pizza de grains entiers de 18 à 23 cm (7 à 9 po) ou 4 pitas de blé entier 4 c. à café de pesto aux tomates séchées 1 gousse d’ail, hachée finement 1 petit oignon jaune, émincé 2 poivrons rouges ou verts, en dés 1 grosse tomate, en dés 8 olives noires ou Kalamata, en tranches 2 à 4 c. à soupe de basilic frais, ciselé 40 g (1⁄4 tasse) de fromage feta, émietté Poivre du moulin

Salade  d’accompagnement 1 c. à soupe d’huile d’olive extra vierge 1 c. à café de jus de citron frais 1 c. à café de moutarde de Dijon ou de Meaux 1 c. à café d’assaisonnement à l’italienne 1 laitue romaine, déchiquetée 1 tomate, en dés 1 concombre, en dés


MIEUX MANGER Recettes

Auteure : Nathalie Verret, nutritionniste clinicienne, Dt. P. Photographe : Andrée Noël Éditeur : Modus Vivendi

Le régime méditerranéen repose sur tout un mode de vie respectant les traditions et l’environnement, mais aussi un modèle nutritionnel composé essentiellement d’aliments d’origine végétale, secret, semble-t-il, de longévité et de bonne santé des habitants de la région de la Méditerranée.

Voici trois recettes inspirées de ce régime qui fait ses preuves depuis plus de 50 ans.

Pizzas

grecques Donne

4 portions Préparation :

20 minutes Cuisson :

10 minutes

Température du four : 260 °C (500 °F) Préchauffer le four. Sur une plaque de cuisson, badigeonner les abaisses de pesto et parsemer d’ail. Garnir d’oignon, de poivrons, de tomate, d’olives et de basilic. Parsemer de feta et poivrer au goût. Cuire au centre du four de 10 à 12 minutes. Entre-temps, dans un bol, mélanger au fouet l’huile, le jus de citron, la moutarde et l’assaisonnement à l’italienne. Dans un saladier, mélanger la laitue, la tomate et le concombre. Arroser de vinaigrette. Servir la salade d’accompagnement avec les pizzas.

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MIEUX MANGER Recettes

Donne

4 portions Préparation :

20 minutes Cuisson :

15 minutes

Salade de couscous Mettre le couscous dans un grand saladier. Dans une petite casserole, à feu vif, porter l’eau et le jus d’orange à ébullition. Verser sur le couscous et bien mélanger. Laisser reposer 10 minutes. Entre-temps, dans une poêle, à feu moyen-vif, verser l’huile et faire revenir les cubes de poulet de 4 à 5 minutes ou jusqu’à ce qu’ils soient légèrement dorés et sans trace de rose à l’intérieur. Ajouter l’ail et cuire à feu moyen-doux 1 minute. Saupoudrer de sept-épices et poursuivre la cuisson 2 minutes. Dans un bol, mélanger au fouet tous les ingrédients de la vinaigrette. Verser la vinaigrette sur le couscous et bien mélanger. Ajouter le poulet et le reste des ingrédients. Mélanger et poivrer au goût. Accompagnement Servir avec des tranches de concombre, de courgette et de carotte.

au poulet épicé et aux figues


MIEUX MANGER Recettes

Ingrédients 180 g (1 tasse) de couscous de blé entier 125 ml (1⁄2 tasse) d’eau 250 ml (1 tasse) de jus d’orange sans pulpe 1 poivron, en dés 1 branche de céleri, en dés 2 c. à soupe d’oignon rouge, haché finement 4 figues séchées, hachées 4 c. à soupe de persil frais, haché 2 c. à soupe d’amandes effilées Poivre du moulin

Poulet épicé 1 c. à soupe d’huile d’olive extra vierge 340 g (12 oz) de poitrines de poulet désossées, sans la peau, en cubes 1 gousse d’ail, émincée 1 c. à café de sept-épices libanais ou autres épices

Vinaigrette 2 c. à soupe d’huile d’olive extra vierge 1 c. à café de vinaigre de cidre de pomme

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1 c. à soupe de jus d’orange sans pulpe


MIEUX MANGER Recettes

Donne

8 portions Préparation :

15 minutes Cuisson :

40 minutes

↑ Ingrédients 100 g (½ tasse) de riz arborio 50 g (¼ tasse) de sucre 1 anis étoilé ½ gousse de vanille ou 1 c. à café d’extrait de vanille 1 litre (4 tasses) de lait (1 % M.G.) ou de boisson de soya enrichie 4 c. à café d’amandes effilées, grillées 4 abricots séchés ou autres fruits séchés, hachés

Pouding au riz (Le pouding se conserve de 3 à 4 jours au réfrigérateur.)

Dans une casserole, à feu vif, couvrir le riz d’eau froide et porter à ébullition. Égoutter. Dans une casserole, à feu moyen, mettre le sucre, l’anis, la vanille, le riz et le lait. Porter à ébullition et baisser aussitôt le feu à moyendoux. (Surveiller pour empêcher la préparation de coller au fond ou de déborder.) Laisser mijoter à découvert, à petits bouillons, pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que le riz soit tendre.

82 Juin 2017

Remuer régulièrement pour éviter la formation d’une fine peau à la surface de la préparation. (Il est normal que le pouding soit un peu liquide après 30 minutes de cuisson. Sa texture sera plus ferme après refroidissement.) Retirer l’anis. Verser le pouding dans un bol. Couvrir directement la surface d’une pellicule plastique pour empêcher la formation d’une fine peau. Laisser refroidir. Servir froid dans des bols de service. Garnir d’amandes et d’abricots.




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