LIFE#01

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LIFE is morocco

life & style magazine www.lifeismorocco.com

G life is morocco

lifeismorocco

#01

mars 2 0 1 6

Marrakech Biennale 6 L’art

pour tous

engagé dans son époque ouvert au public

Rencontre et décryptage avec les initiateurs de l’évènement

capter les moments • partager les expériences • provoquer des émotions


“Vent nouveau” - Galerie D&CO Vernissage vendredi 18 mars à 18h Rencontre avec les artistes

Exposition collective des œuvres de 45 artistes résidents Kibari, Haizoune, Bergari, IWI, Moussaim, Dedouani, Claire Joignon, Edith Taioni, Stéphane Braud, isabelle Renou, Hassan Mehdaoui, Olga Leila… Galerie D&CO Ouvert du lundi au samedi de 9h à18h 166 Zone Industrielle Sidi Ghanem, Marrakech - Tel. 05 24 33 50 47 - 06 75 34 76 69 www.designandco-marrakech.com - facebook designandco marrakech


édito Bénédicte Bataille Directrice de la Rédaction

Chers lecteurs, On en a rêvé, on l’a imaginé, on y a cru, on l’a fait ! C’est parti… LIFE is marrakech vient de voir le jour pour de vrai… Pour ce premier édito, notre première rencontre en somme, faisons connaissance. LIFE is marrakech, c’est d’abord et surtout une aventure humaine, imaginée par notre joyeuse équipe de téméraires passionnés par la VIE. Notre ambition est de partager avec bonne humeur notre enthousiasme pour tous les sujets qui éveillent notre curiosité. Notre terrain de jeu, vous l’avez compris, c’est Marrakech, la magique, l’unique… écrin magnifique de personnalités hautes en couleurs, qui font bouger la vi-ll-e (!) et lui donnent tout son éclat. C’est à travers le prisme de ces rencontres que nous vous proposons de (re)découvrir la ville. Au fil des pages et des numéros, nous essaierons de capter les moments, de partager les expériences, de provoquer des émotions, pour vous donner envie d’aller vivre cette passionnante Marrakech, à la rencontre de ces porteurs de projets, artistes, créateurs, entrepreneurs…

urbain, incitatif, prescripteur capter les moments • partager les expériences • provoquer des émotions

web # réseaux sociaux # print www.life-is-magazine.com G life is marrakech

LIFE is marrakech, c’est donc un magazine urbain, incitatif et prescripteur ; concentré d’énergie, d’initiatives et de talents ; source d’envie, d’inspiration, d’opportunités et de solidarité ; explorant avec curiosité, style et personnalité, toutes les dimensions de vie de la ville et de l’air du temps. Pour partager tout ça, on vous propose un mix inédit de vos médias préférés (print, web, réseaux sociaux...) afin de rester connectés partout, tout le temps, comme vous le voulez, quand vous le voulez. Sur notre site, retrouvez l’intégralité de nos articles, avec en bonus des photos et des reportages inédits, et aussi toutes les infos utiles pour contacter facilement les personnes et les lieux que l’on vous a fait découvrir. Sur les réseaux sociaux, on partage en live nos inspirations et nos coups de cœur, les moments forts, les coulisses, les bons plans, les événements... Et ce magazine, c’est le vôtre, alors n’hésitez pas à nous faire part de vos actualités et événements, à partager vos expériences et belles rencontres, à nous sensibiliser sur les initiatives sociales, pédagogiques, écologiques, solidaires qui vous tiennent à cœur. Nous vous invitons désormais, chers lecteurs, à rencontrer LIFE is marrakech et son équipe, au fil des pages de cette première édition. Nous vous donnons rendez-vous dès maintenant sur le web et les réseaux sociaux, et en avril pour le prochain numéro… <

Stay connected # keep in touch benedicte@life-is-magazine.com


li fe’s t e am <

Bénédicte Bataille

Think big, work hard, push limits, never stop & enjoy life ! Battante (mon patronyme n’est pas usurpé !), volontaire, engagée, entrepreneur dans l’âme, je dis ce que je fais, je fais ce que je dis … Passionnée par la vie, j’aime remplir les pages blanches de projets fous, d’aventures et de rencontres palpitantes. Marrakech is MAGIC (Ah non ça c’est Paris !)... Marrakech is LIFE (évidemment) !

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Sébastien Pailleux

La vie, c’est ce que l’on en fait. Passionné d’architecture et de design, le Maroc a changé le cours de ma vie... Toujours entre deux voyages, Marrakech reste mon camp de base. Marrakech is Medina FOR EVER

RAPHAËLLE VINON

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Une vie réussie est un rêve d’enfance réalisé à l’âge mûr. En 2000, je pars, missionnée par Gallimard pour écrire un guide du Maroc. Six mois de traversée du pays de long en large, des villages de montagne aux villes impériales, des chambrettes en pisé aux palaces 5 étoiles… Je pose finalement mes valises à Marrakech, d’où je ne repartirais jamais vraiment. Fan des mots, des images et des rencontres fortes, j’ai trouvé mon terrain de jeu. Marrakech is a city full of secrets

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Camille Chataignier

Le meilleur moyen de prédire l’avenir c’est de l’inventer. Journaliste curieuse et multi-casquette. à la fois discrète et fonceuse ! Attention, méfiez vous de l’eau qui dort Marrakech is Authentic

Valérie baradat

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Réaliser votre rêve sans qu’il devienne un cauchemar ! Je me suis installée à Marrakech en 2001, fascinée par sa Médina. Cet univers urbain unique, profondément humain. C’est tout naturellement que j’ai voulu implanter l’agence Côté Médina en son coeur, près de la place Jemâa el Fna. Notre équipe est passionnée mais aussi expérimentée : les riads c’est notre métier ! Notre crédo : le service apporté à nos clients. Marrakech is a way of life

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Caroline Gabrielli Carpe Diem

Passionnée de déco, d’architecture, d’images, de couleurs et du Maroc. Depuis 10 ans, je réalise des reportages de décoration au Maroc avec de grands photographes. Marrakech is PINK

Gaetan Penec

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Le possible est deja fait, l’impossible est en cours, pour les miracles prevoyez 48 h de delais, merci. épicurien devant l’éternel , gourmand depuis toujours, j’aime manger, déguster, voyager, beaucoup de tout cela et même parfois beaucoup trop, pour LIFE, je déniche les bons plans gourmands de la ville ocre et nous fait profiter de mes voyages. Marrakech is crazy

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I Life is marrakech - mars 2016


so m m ai re

Magazine gratuit édité par B2B MEDIA SARL 208 QI Sidi Ghanem 40000 Marrakech, Maroc Tel. +212 6 16 54 10 00 www.life-is-magazine.com Gérant : Bénédicte Bataille R.C. : 71831 - Patente : 6409119 I.F. : 18721928 - CNSS : 4689636 Dossier de presse : 16/7 Tous droits de reproduction réservés (titres, textes et photos) La reproduction, même partielle, de tous les éléments parus dans LIFE IS MARRAKECH est interdite Vente par abonnement annuel 250 DH pour 8 numéros Infos & inscriptions assistante.lifeismagazine@gmail.com

Directrice de la Publication Saloua Maroub

Directrice Rédaction & Publicité Bénédicte Bataille Tel. 06 16 54 10 00 benedicte@life-is-magazine.com

Coordination Rédaction Camille Chataignier

Rédacteurs & Photographes Valerié Baradat, Caroline Gabrielli, Carine Gilbert, Gaetan Penec, Raphaelle Vinon

Direction Artistique Sébastien Pailleux

Direction Administrative & Financière Christophe Aubrière

Impression YOUSSEF IMPRESSIONS 236 QI Sidi Ghanem - Marrakech

f l a s h cu l t u re 06

agenda & actu

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rencontres

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grand format

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marrakech biennale

ci t y l i f e 20

actu & news

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initiatives

28

kids & co

life style 30

sports & loisirs

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beauté & bien-être

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shopping mode

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déco

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food is good

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night life

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envie d’ailleurs

re n d e z -vo u s 56

vos annonces

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f l a s h c u l t u re

Sébastien Royez “Mask”

“Portraits marocains de Studio Douamna”

Tanc “New Horizons”

Galerie D&CO au sofitel

Galerie 127

David Bloch Gallery

À l’Art Lounge du Sofitel, des œuvres sur des toiles aux fonds noirs mats intenses, des masques polychromes africains se dressent, intenses, magnétiques et interpellateurs, forts de leur chromatisme saisissant, nous renvoyant à nous-mêmes. L’artiste signe là un hommage marquant à la créativité et aux symbolismes des tribus africaines du début du siècle. Le traitement moderne, le graphisme et la beauté esthétique de l’ensemble, les couleurs crues et les effets de matières nous invitent à redécouvrir l’imaginaire africain et ses légendes. Sofitel - Rue Harroun Errachid, Hivernage Tel. 05 24 42 56 00

Une collection unique de 27 portraits photos, réalisés dans les années 50-60. Situé au cœur de la médina, ce studio avait pour mission de retoucher et colorer manuellement les photos des clients. Une fois le fond enrichi de motifs décoratifs, et la carnation de la peau revue, le portrait allait ensuite orner le salon des demeures, et remplir ainsi son rôle de représentation. Avant d’épouser le statut de relique, dès la personne disparue. Il habitait alors indéfiniment l’épopée familiale. Une exposition fascinante, poétique et historique. Ouvert mardi-dimanche, 11h-19h 127 av. Mohammed V, Guéliz Tel. 06 61 33 99 53

> Jusqu’à fin mars

> Jusqu’au 25 mars

“Vent nouveau”

> Jusqu’au 27 mars

Un solo show où l’artiste Tanc expose deux nouvelles séries de travaux : l’une regroupe des peintures sur toile, tandis que la seconde rassemble des papiers marouflés sur toile. Pour cette seconde série, Tanc réalise pour la première fois des compositions, à travers lesquelles il effectue un virage vers le figuratif ; ses nouveaux horizons nous entraînent vers des paysages méditerranéens, aux teintes crépusculaires, empreints de mystère et de poésie. Ces toiles, qui fonctionnent ensemble, ont été conçues en vue d’une scénographie établie en amont de leur création. Ouvert lundi 15h30-19h30, mardi-samedi 10h30-13h30 et 15h30-19h30 8 bis rue des Vieux Marrakchis, Guéliz Tel. 05 24 45 75 95

> Vernissage le 18 mars

À la galerie de Sidi Ghanem, expo collective des œuvres de 45 artistes résidents, dont Kibari, Haizoune, Bergari, IWI, Moussaim, Dedouani, Claire Joignon, Edith Taioni, Stéphane Braud, Isabelle Renou, Hassan Mehdaoui, Olga Leila… à 18h en présence d’une vingtaine d’artistes Ouvert lundi-samedi 9h-18h 166 Sidi Ghanem Tel. 05 24 33 50 47 - 06 75 34 76 69

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I Life is marrakech - mars 2016

Save the date

Galerie D&CO

> Jusqu’au 18 mars > Galerie Noir sur Blanc

“C la vie”, collectif d’artistes phares du Maroc : Mahi Binebine, Mohamed Mourabiti, Farah Chaoui… 48 rue de Yougoslavie, Guéliz

> Jusqu’au 27 mars > Galerie Noir sur Blanc

“C mon histoire”, collectif de 14 femmes peintres autodidactes 48 rue de Yougoslavie, Guéliz

> Jusqu’au 5 avril > Kechmara

“Rio versus Palm Springs”, photos de l’artiste Cécile Perrinet Lhermitte 3 rue de la Liberté, Guéliz

> Du 21 mars au 10 avril > Priscilla Queen of the > Medina

Résidence d’artistes, dans le cadre du Maroc Artist Meeting, sur le thème “Vision-Traces” Performance et live art 27 derb el Ferrane Azbezt, Médina


agenda

Eric Van Hove “Anthropocene Geodesy” The Voice Gallery

> Jusqu’au 16 Avril

L’artiste expose un projet photographique réalisé en 2009 sur la côte ouest du Spitzberg. Le titre renvoie à un système de mesure quantifiant l’impact humain sur l’écosystème, ainsi qu’à l’essai “Le climat de l’histoire” de Dipesh Chakrabarty, qui a inspiré à l’artiste son voyage sur cette île isolée. Les théories du livre ont irrigué cette série photos, réalisées en présence d’un instrument de mesure, d’un pendule, et d’un os de fémur humain. Ces éléments ainsi mêlés invoquent l’art historique, le temps naturel et le temps humain, sur fond d’objets personnels. Une véritable réflexion sur la temporalité et la condition humaine. 366 Sidi Ghanem - Tel. 05 24 33 67 70

> Jusqu’au 16 avril > Galerie Duret

Expo inaugurale (lire notre dossier p12) 29 rue Ibn Aïcha, Guéliz

> Jusqu’au 27 avril > Le 18

Expo collective Kawkaw des œuvres produites par 5 artistes issus des 5 régions du Grand Maghreb 18 derb el Ferrane Riad Laarouss, Médina

Abdesslam Azdem “Imagine”

Mounir Fatmi “Darkening Process”

Galerie Rê

MMP+

> Jusqu’au 16 avril

Une vingtaine de sculptures -des bustes cuits- représentent plusieurs groupes : celui des philosophes symbolise le passé ; celui des mutilés représente le monde d’aujourd’hui ; le dernier groupe accueille Ève, Amour, et Imagine, pièce vedette de l’exposition, dont le nom renvoie à la chanson éponyme de John Lennon. Justement, l’artiste a imaginé et compilé dans ces bustes les gens qui font notre monde, comme le préconisent les paroles de la chanson : “Imagine”. Il présente aussi une série de dessins indépendants, au style naïf s’inscrivant dans la même veine qu’un Paul Klee, avec une gaieté, une rêverie et une innocence similaires. Un rendez-vous poétique. Ouvert lundi-samedi, 10h-13h et 15h-20h Angle rues de la mosquée et Ibn Toumert, Guéliz Tel. 06 61 14 55 95 - 05 24 43 22 58

> Jusqu’au 14 mai > Fondation Dar Bellarj

“Al Halqa, les trésors humains de Jemâa el Fna” de Thomas Ladenburger. Pendant la Biennale, la fondation reçoit performances et conférences 9 Toualate Zaouiate Lahdar Médina

> Jusqu’à fin décembre > Maison de la Photographie

“Maroc, l’éternel et l’éphémère” Photographies et documentaires du Maroc du 19e et 20e siècles 46 rue Ahal Fez Kaat Ben Hahid, Médina

> Jusqu’au 30 mai

Un panel d’œuvres de l’artiste, composé de photos, vidéos, installations et archives, axé sur le thème de “L’Autre”. Le premier corpus d’œuvres, “Journey into Shame”, comprend “As a black man” et “Darkening Process”, deux séries de travaux en hommage à John Howard Griffin, qui a transformé sa peau blanche en noire, afin de lutter contre la discrimination par un symbole fort. Le second projet, “Blinding Light”, interroge l’identité et son altération via une greffe médicale. Le projet “Who is Joseph Anton” explore quant à lui la figure du fugitif, en écho à l’écrivain Salman Rushdie. Enfin, “Border sickness” et “The beautiful language” analysent l’altérité dans l’anthropologie coloniale, et le rôle du langage dans la transmission de l’identité comme étiquette, en référence à “L’Enfant sauvage” de Truffaut. Ouvert mercredi-lundi, 9h-17h Palais Badii, Ksibet Nhas, Médina

Et aussi :

> Du 12 au 20 mars > Institut Français

“Dis-moi dix mots”, 12e édition de la semaine de la langue française et de la francophonie Route de Targa, Guéliz

> 2 avril à 17h55 > ESAV

“Madame Butterfly”, Retransmission de l’opéra de Puccini, en direct de New-York, dirigé par la chef d’orchestre Karel Mark Chichon

> 25, 26 et 27 mars > Institut Français

Journées du patrimoine Route de Targa, Guéliz

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f l a s h c u l t u re Nouveau Musée d’Art et de Culture de Marrakech du rêve à la réalité 61 rue de Yougaslavie Passage Ghandouri, Guéliz Tel. 05 24 44 83 26

N

abil El Mallouki, son fondateur, en rêve depuis 10 ans : créer un lieu dédié à l’art pictural du Maroc. Inauguré fin février, le projet se déploie sur un espace de 400 m2 en plein Guéliz, conçu par l’architecte Amin Tounsi. Ici, point d’expositions linéaires, mais des installations annuelles narratives. L’exposition inaugurale “Face à l’histoire”, lancée en pleine Biennale, dure 2 mois, rassemblant les œuvres des artistes Najia Mehadji et Mahi Binebine, autour du thème des tragédies de l’histoire. Si le musée possède déjà sa propre collection, Nabil El Mallouki compte bien puiser dans des collections privées, pour les faire découvrir au public, plutôt que de “cacher les tableaux dans les intérieurs”, dit-il. Le musée compte aussi un café littéraire, avec débats et lectures de poésie, et une très belle librairie d’art pour tous les budgets, de la carte postale au livre ancien sur le Maroc, à 300.000 DH… Un lieu plein de promesses ! Entrée 50 DH. <

Musée Boucharouite

Maghreb des Livres

HelP, musée en voie de disparition !

littérature marocaine à Paris

L

A

vis à tous, et non des moindres : le magnifique Musée Boucharouite risque de fermer ses portes, faute de moyens… Niché dans un superbe riad de la médina, ce musée rare et poétique recèle pourtant un patrimoine inédit et flamboyant, dédié à l’art populaire des femmes berbères. Son directeur, Patrick de Maillard, a décidé de tout tenter pour sauver le musée, qui après 2 ans d’ouverture n’a toujours pas atteint son seuil de rentabilité, et ce malgré qu’il soit plébiscité sur TripAdvisor. Du coup, il lance un appel aux dons, via une plateforme de financement participatif. La plus grande solidarité restant d’aller visiter ce musée au charme fou… Vidéo de l’appel aux dons sur youtube (Musée Boucharouite Marrakech) ou sur la page FB Musée Boucharouite. À noter, entrée gratuite et thé à la menthe offert à toutes les femmes le 8 mars ! < Ouvert lundi-samedi, 9h30-18h 107 derb El Cadi, Médina (face à la mosquée d’Azbezt) Tel : 05 24 38 38 87 8

I Life is marrakech - mars 2016

’Hôtel de Ville de Paris accueillait, les 13 et 14 février derniers, la 22e édition du Maghreb des Livres, qui cette année mettait le Maroc à l’honneur. L’événement a réuni pas moins de 150 auteurs, pour des rencontres et des conférences. Cafés littéraires, tables rondes, expositions d’artistes maghrébins, espace revues, calligraphie : tous les éléments étaient réunis pour faire de cette édition un succès. Mention spéciale à l’impressionnante librairie du Salon, qui regroupait tous les ouvrages publiés en 2015 relatifs au Maghreb et au thème de l’intégration, en arabe, français et tamazight. <


actu & news > Du 1

er

au 12 mars

“On marche” 11e festival de danse contemporaine Par Raphaëlle Vinon

C

omme chaque année depuis 11 ans, Marrakech déroule son tapis rouge à la danse moderne, pour plus de 10 jours de spectacles d’artistes nationaux et internationaux, de performances de rue (notamment place Jemaa el Fna), et d’installations vidéo disséminées dans la ville, pour pouvoir observer les danseurs en détail… Mais c’est aussi et surtout un forum, réunissant artistes et opérateurs culturels, afin qu’ils procèdent à la rédaction d’une charte visant à structurer et homogénéiser le milieu de la danse contemporaine au Maroc. Sans oublier les Master class, organisées par la formation de danseurs “Al Mokhtabar” (le laboratoire). Une formation ouverte aux jeunes artistes, au cours de laquelle les apprentis danseurs seront

dirigés par Taoufiq Izeddiou, co-fondateur du festival et de la compagnie Anania. D’autres grands noms de la danse les dirigeront aussi, comme Mathilde Monnier et Pierre Droulers, respectivement directeurs du Centre chorégraphique national de Pantin en France, et de Charleroi en Belgique. Cette année, l’invité d’honneur n’est autre que Sidi Larbi Cherkaoui, chorégraphe maroco-belge de renommée internationale, et directeur du ballet de Flandres, qui présentera en avant-première son spectacle “4D”, réalisé avec la compagnie Eastman. De grands moments de danse en perspective. Programme sur FB On Marche Marrakech. <

Taoufiq Izzediou Nous avons rencontré le co-fondateur du festival, qui revient sur son parcours atypique.

J’ai commencé à danser dans le ventre de ma mère !”, démarre-t-il dans un éclat de rire. Pour cet enfant de Sidi Youb, le parcours jusqu’à la danse moderne est pourtant tout sauf rectiligne : “j’ai enchaîné les petits boulots pour financer mes études d’architecture ; j’ai travaillé sur la place Jemaa el Fna, dans les fêtes de mariage. Parallèlement, je faisais aussi de la boxe et du théâtre. Et c’est grâce au théâtre que j’ai découvert la danse. Nous devions intégrer dans un spectacle des pièces de danse modern jazz, aidés pour ce faire par un chorégraphe américain ; c’est lui qui m’a orienté vers les cours de danse moderne de l’Institut français”. On est au début des années 90, époque où des chorégraphes de renom, comme Mathilde Monnier, Georges Appaix ou Bernardo Montet, dispensent des cours à l’Institut. Au même moment, Taoufiq découvre aussi, lors d’un spectacle, le travail de Joseph Nadj : c’est le coup de foudre pour la danse contemporaine. “J’ai passé les meilleures 3 heures de ma vie”, s’enflamme-t-il. “Dans cet art, j’ai retrouvé

toutes les disciplines auxquelles je m’étais essayé : la boxe, le théâtre, mais aussi l’architecture !”. Presque diplômé, Taoufiq lâche pourtant l’architecture, pour se consacrer corps et âme à sa passion. Dès 1997, sa rencontre avec Bernardo Montet le propulse sur la scène professionnelle, via le centre chorégraphique de Tours. Et tout s’enchaîne : en 2006, il crée sa compagnie de danse contemporaine Anania, première du genre au Maroc ; et l’année suivante, il décroche le diplôme d’État français de danse contemporaine. “Mais je n’ai jamais lâché le Maroc”, poursuit Taoufiq. Soucieux de pédagogie et de transmission, il met en place dès 2003 la première formation de danse contemporaine du pays, prémisse du festival “On marche” ; qui soufflera cette année sa 11e bougie ! Un conseil, Taoufiq, pour toutes ces jeunes générations de danseurs ? “Il faut apprendre avec les plus grands !”, dit-il sans hésiter. C’est justement cette opportunité qu’il offre à la relève, via le festival “On marche”, et ses working class du laboratoire…

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f l a s h c u l t u re David Mesguich à Jardin Rouge la poésie des migrants

Par La Rédaction

A

rtiste pluridisciplinaire, David Mesguich a été graffeur pendant 15 ans. Puis il a rencontré son âme sœur, et est ensuite devenu père de famille. À la naissance de sa fille, tout a basculé. Conscient de son rôle de père, de sa volonté d’offrir à sa fille un univers plus doux, il s’est soudain assagi. Être artiste, oui, mais un artiste respectable, un homme respectable surtout, posé, dans le rang ; tant que l’imaginaire voyage… Aujourd’hui, il poursuit son analyse du monde et de son caractère parfois excluant. À 40 ans, et l’émotion intacte, le voici en résidence d’un mois à Jardin Rouge, où il livre à nouveau l’un de ces visages géants, profonds, où le mystère abonde et la grâce surabonde. Ses sculptures immenses, souvent blanches, aux traits hachés, paradent à l’air libre, dans un ciel qu’elles espèrent sans fin. Un peu perdues sur cette terre, elles racontent toutes une même tragédie : celle des migrants, oubliés sur une rive où il ne fait pas bon vivre. Comme eux, David Mesguich a bien connu la détresse ; artiste graffeur issu de la rue, mais aussi sculpteur et peintre, il a vécu l’enfance ballotée de frontières en frontières, l’exode et la cache ; lui dont le père fut un détenu, qui l’emmena dans sa cavale. De cette période contrastée, où l’univers carcéral, laminant et anxiogène, lui était par trop familier, David Mesguich a conservé comme une amertume ; celle des sans-papiers, clandestins, apatrides et damnés de la terre, qu’il remémore dans ces visages sans sourires, aux proportions gigantesques. Poétique et pudique,

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David Mesguich dans ses sculptures questionne la cruauté : celle des barrières, qui séparent, empêchent, interdisent, rejettent. À Jardin Rouge, c’est une sculpture en tôle d’acier qu’il prépare, de 3 m de haut sur 3,50 de large ; 2 visages féminins collés, chacun regardant dans une direction différente. Le premier visage symbolise ce qu’on perçoit d’une personne ; le second visage incarne ce qu’elle est réellement. À eux deux, ils parlent de l’incommunicabilité de l’être, de sa vérité profonde, de l’erreur du jugement hâtif, puisque ces deux visages diffèrent. Les lignes dont ils s’extraient ajoutent encore de la vitesse et du mouvement à l’ensemble ; mais surtout, de la poigne. Comme si, à leur tour, ces visages essayaient, rassemblant toutes leurs forces, de traverser enfin les frontières. < Visite sur rendez-vous Km 20 route de Fez, Jnanne Ah’mar Tel. 06 08 86 42 53


rencontres Driss Bennani directeur de la BCK art galerie Par Camille Chataignier

D

riss Bennani est un vrai amateur d’art ! Depuis toujours attiré par ce monde, il a d’abord suivi des études d’architecture à Paris. Il passe alors tout son temps libre au musée et dans les vernissages. Puis, curieux de découvrir ce que font les artistes marocains, il multiplie les allers-retours vers son pays natal, avant de revenir s’installer définitivement à Marrakech, où il ouvre sa propre galerie d’art, la galerie BCK. Il y expose des artistes marocains et internationaux, mais en les faisant toujours travailler sur le thème du Maroc, ou plus largement de l’Afrique. Il prend également le parti de se démarquer des autres et de s’orienter uniquement vers le street et le pop art, en tout cas “un art contemporain joyeux et coloré”, comme il aime à le décrire. Et il a l’œil, puisqu’en 2012, c’est Alec Monopoly, alors jeune artiste américain très peu connu, qui est le premier artiste à exposer dans la galerie -et qui fait aujourd’hui partie des 10 artistes américains contemporains les plus côtés. Driss travaillera ensuite avec Cali, artiste française aujourd’hui demandée dans le monde entier, ou encore avec Maria Marstrand et Fouad Maazouz, pour ne citer qu’eux. Mais comment choisit-il ses artistes ? Exposer doit avant tout être un plaisir ! Alors, s’il reste attentif aux conseils avisés de ses confrères, ou de ses amis artistes confirmés, au final, il ne suit que son intuition, exposant uniquement ce qu’il aime et ce qui le touche. Restant persuadé de l’importance d’un bouillonnement artistique au Maroc, il a décidé d’endosser un rôle de père protecteur. Eh oui, on peut dire que Driss sait dorloter ses artistes et tout mettre en œuvre pour qu’ils puissent créer dans les meilleures conditions. Il leur a d’ailleurs dédié le Caravan Sérail, magnifique dar traditionnel, conçu en harmonie avec la nature environnante et situé à quelques minutes de Marrakech. Ainsi dégagés de toutes questions matérielles, les artistes peuvent créer en toute liberté, et surtout en temps réel. Mederic Turay, dernier artiste résidant en date, qualifie lui-même ce lieu de “véritable bulle productive. C’est l’endroit idéal pour créer et développer son art. On y ressent une vive énergie”. Et visiblement, il s’y sent bien, puisque l’exposition du jeune artiste ivoirien fait un carton ! Il a même été retenu pour participer à la Biennale 2016. Il rejoint ainsi le Français Jef Aérosol et son exposition “African dream”, également retenu, preuve s’il en fallait que Driss a du flair pour dénicher les talents d’aujourd’hui et de demain ! <

Expo “Back Home”

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CK Art Galerie rend hommage au peintre marocain Samir Salemi. Comme une rétrospective, l’exposition retrace le parcours de l’artiste et l’ensemble de ses univers durant 20 ans de création. Samir s’expatrie en France à 18 ans. S’il peint d’abord seulement pour exprimer ses sentiments et ses émotions, les encouragements du public le poussent à poursuivre. Il travaille alors la couleur et s’approprie différentes techniques. Et bien qu’éloigné du Royaume, Samir s’inspire des couleurs et lumières marocaines qui ont bercées sont enfance. Il ressent aujourd’hui un besoin irrépressible de renouer avec ses racines, aussi est-il très fier d’exposer pour la première fois au Maroc ! <

Creative Lab

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econd projet à l’initiative de Driss, le Creative Lab ! À l’instar des espaces de co-working, qui se sont très largement développés dans le monde ces dernières années, Driss a souhaité en ouvrir un en plein cœur de Guéliz, juste à côté de la galerie. Conciliant le confort du travail à la maison à la richesse sociale du travail en entreprise, Creative Lab va encore plus loin en proposant, en plus de ses espaces de travail et de réunions, une équipe de consultants dédiés. Leurs conseils et expertise permettent d’apporter une réelle valeur ajoutée, surtout lorsqu’on se lance dans un nouveau projet professionnel en solo. Driss reste donc fidèle à son idée de bouillonnement positif et met encore une fois les notions de partage et de plaisir au centre de son projet ! <

> Du 4 mars au 4 avril Rue Ibnou Aïcha Res. Al Hadika El Koubra Guéliz Tel. 05 24 44 93 31

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f l a s h c u l t u re

Galerie Duret

L’art coloré & décontracté Par La Rédaction

A

l’image de ses jeunes -mais déjà expérimentéspropriétaires, Laetitia et Mickaël Adjadj, la Galerie Duret est rafraîchissante, dynamique, tendance et pêchue. Elle nous donne à voir un art renouvelé, coloré, qui prône un postulat artistique décontracté : rendre l’art à tous. Ouverte en plein cœur de Guéliz, cette nouvelle galerie vivante et design propose des toiles de couleurs vives, aux thèmes aériens, joyeux, abordables ; des compositions graphiques, à l’esthétisme poussé, au rendu visuel puissant, plein d’un chromatisme rayonnant ; et des sculptures ludiques se fondant dans nos intérieurs, comme pour mieux les égayer, transformant un espace neutre en échappée onirique. Un art dans l’air du temps, donc ; puisant sans retenue dans l’imaginaire et la fantaisie. Nous sommes allés à la rencontre de Laetitia, directrice artistique de la galerie : entretien avec une jeune femme moderne et décidée.

Pour commencer, une petite présentation de votre parcours à tous les deux… Mickaël et moi sommes mariés et avons deux jeunes enfants. Nous sommes installés à Vincennes, en région parisienne. Au départ de l’aventure, Mickaël travaillait dans le secteur du marketing de luxe et je travaillais pour une galerie d’art à Paris, mon Master d’art contemporain de la Sorbonne en poche. Tous deux passionnés d’art, nous nous sommes lancés dans le projet fou d’ouvrir une galerie rassemblant les artistes pour lesquels nous aurions un véritable coup de cœur, afin de les faire découvrir à un large public et de leur ouvrir potentiellement de nouveaux marchés. En 2010, nous avons ouvert notre première galerie à Paris, rue Duret, qui lui a donné son nom. En 2014, l’aventure s’est exportée à Bruxelles, avec l’ouverture de la deuxième galerie. Et nous voici maintenant à Marrakech aussi. Nous sommes très complices et complémentaires, Mickaël s’occupe surtout de la partie communication et commerciale, et pour ma part, je me consacre à la direction artistique, mais nous choisissons toujours les artistes ensemble.

Lors de vacances en famille, nous avons eu un véritable coup de cœur pour cette ville magique, fourmillante, énergique et remplie de couleurs. Et très rapidement, nous avons concrétisé ce projet, avec pour but d’offrir à nos artistes un nouveau marché. Et d’apporter à Marrakech quelque chose de nouveau. Nos artistes sont connus mondialement, mais ne sont pas présents au Maroc : nous avons donc trouvé intéressant de les y introduire, surtout que Marrakech est en train de devenir une plateforme de l’art contemporain en Afrique.

Pourquoi avoir choisi de vous implanter à Marrakech ?

Tu dis que vous voulez démocratiser l’accès à l’art ; qu’entends-tu par là ?

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Quelle était votre ambition, à Mickaël et à toi, en ouvrant cette galerie ? Décroûter le marché de l’art, qui est somme toute très homogène et conventionnel, et finalement assez répétitif. À la Galerie Duret, on présente au contraire un art original, des toiles qui ont du peps, des œuvres qui s’extraient de la sempiternelle toile, ou des matériaux classiques que sont le bois et le bronze. Nous, ce qu’on guette, c’est un art vibrant, loin des couleurs ternes et ordinaires en vigueur. Ma ligne directrice, du coup, c’est la couleur.

L’art provoque des sensations, et ça, ça concerne tout le monde. Avoir un coup de cœur pour un tableau, ça n’est pas réservé à une élite spécialisée. Du coup, je souhaite atteindre le plus de gens possible, ce qui passe aussi par le fait de sensibiliser les non spécialistes. D’ailleurs, la galerie a un rôle très didactique : on aide les gens à entrer dans l’art, en leur fournissant des explications toutes simples, avec des termes abordables. Je suis toujours ravie d’expliquer aux visiteurs telle ou telle œuvre ; pour moi, c’est important d’être proche des gens, que tout le monde puisse pousser la porte de la galerie, et venir y découvrir nos artistes. À terme, mon rêve serait de faire de la Galerie Duret une plateforme de rencontres, un lieu convivial où admirer de belles choses, sans chichi. L’art doit rester simple et fun, à la portée de tous ; c’est d’ailleurs pour cela qu’on affiche toujours les prix des œuvres. En plus de la couleur, quels sont tes autres critères pour sélectionner une œuvre ? Je suis sensible aux matériaux inattendus et novateurs, comme l’aluminium ou le papier réfléchissant ; et aux idées inédites également, telles que les sculptures murales. J’adore, par exemple, les Designer Toys, ces objets iconiques et


grand format

amusants qui viennent habiter un intérieur, et qui décloisonnent définitivement l’art, le désacralisant, le rendant ludique et préhensible. Les enfants aussi peuvent s’en approcher, les toucher et les contempler ; ça éveille leur curiosité et leur sens de l’art.

d’art un processus normalisé. Une jolie toile, ça peut très bien être une belle idée de cadeau, surtout si son prix est modique ! D’ailleurs, on attire beaucoup les jeunes collectionneurs, qui du coup peuvent se lancer dans leur passion plus facilement…

Voilà qui va bien dans le sens d’un art s’inscrivant dans le quotidien. Oui, c’est ça ! D’ailleurs, les artistes résidents de la galerie créent tous des œuvres qui peuvent aller partout, décorant un espace de vie comme le salon, mais aussi, et pourquoi pas, un extérieur, la cuisine, ou une chambre d’enfant ! De fait, il n’est pas rare que le jeune public s’intéresse à nos tableaux ; quand les parents emmènent leurs enfants à la galerie, ces derniers donnent leur avis, et manifestent un goût assez tôt. Qui sait, un jour ces enfants seront peut-être des artistes ou de futurs clients ! (Rires)

Parlons de vos artistes, comment procèdes-tu avec eux ? Chaque artiste de la galerie est un artiste résident, c’est donc un engagement ; nous mettons un point d’honneur à l’accompagner au mieux. Il ne s’agit pas d’expositions one shot, tout au contraire. Mickaël et moi, nous les exposons régulièrement, aussi bien aux Art Fairs auxquelles nous participons, que dans nos galeries. Avec eux, nous entretenons une relation suivie, nourrie, dialectique. C’est vraiment un accompagnement qui s’inscrit dans le temps.

L’art pour tous, ça passe aussi par des prix accessibles ? Exactement. La Galerie Duret propose toutes les gammes de prix, et ça commence à partir de 2.000 DH. Comme ça, un coup de cœur peut facilement se concrétiser ! En plus, ces prix raisonnables participent à faire de l’achat d’œuvres

Vous assurez la promotion de vos artistes avec passion ; présente-nous l’exposition collective inaugurale de la Galerie. Il y a d’abord Virginia Benedicto, peintre et sculptrice, qui met la femme à l’honneur dans son univers ; elle propose un art très coloré, pop art, pas figé. Ensuite, il y a David Gerstein, artiste connu à travers le monde, qui fait des sculptures de métal en

relief, elles aussi très colorées, représentant des scènes de vie et des éléments du quotidien, dans une veine pop art. Nicolas Dubreuille, lui, s’inscrit dans un univers très design, minimaliste et géométrique. Il crée des sculptures, et peint aussi des toiles ou sur du papier de riz. Avec, chaque fois, une sensibilité modifiée en fonction du support travaillé. Paul Picka est quant à lui un jeune artiste niçois, qui fait des petits formats extrêmement ludiques ; avec lui, la toile devient presque un objet. De renommée internationale, Katrin Fridriks, artiste islandaise, a exposé à la Biennale de Venise, et fait partie des artistes résidents d’une galerie réputée de Londres. Ses toiles présentent une expression très énergique, avec beaucoup de matières, le tout autour de thèmes écologiques. Le mot de la fin ? Le mieux, c’est quand même de venir à la galerie pour découvrir les œuvres… <

Ouvert mardi-samedi, 11h-19h 29 rue Ibn Aïcha, Guéliz (à côté de la Polyclinique du Sud) Tel. 06 60 94 22 88 Life is marrakech - mars 2016 I 13


Bopape

Mohssin Harraki

flas h c u l t u re

Marrakech Biennale 6 au sommet É de son art

Par La Rédaction

vènement artistique majeur lancé en 2004, la Marrakech Biennale revient plus iconique que jamais, pour une 6e édition flamboyante, qui s’annonce passionnée, prolixe et engagée. Et qui fait de Marrakech une plateforme incontournable de l’art contemporain en Afrique ; définitivement. La grand-messe de l’art contemporain fait son retour à Marrakech. Déjà la ville entière est en ébullition, parcourue d’une énergie artistique inédite : les monuments nationaux sont en fête, ouverts comme jamais au public, les galeries leur emboîtent le pas, et partout sur la ville flotte une rumeur

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Loving

Gilliam

marrakech biennale 6

entêtante de mobilisation pour l’art et ses messages : la Biennale a commencé. Voilà, c’est parti pour trois mois d’exaltation artistique contagieuse, au cœur d’une édition au sommet de son engagement, totalement gratuite, interactive et conviviale. À la tête de la MB6, placée sous le Haut Patronage de sa Majesté, il y a Amine Kabbaj, directeur exécutif, et Reem Fadda, commissaire de l’exposition principale, dont le projet curatorial se présente façon étendard : urgence géopolitique, examen de l’héritage de la décolonisation et de ses échecs, et exploration de l’art comme moyen de résistance culturelle en sont les maîtres mots. Le tout, placé sous le slogan “Quoi de neuf là”, qui déjà en lui-même est une harangue à la réflexion. Au programme, des œuvres multidisciplinaires, interculturelles,

et réparties en deux catégories : le IN, ou programmation principale, exposée dans des sites patrimoniaux ; et le OUT, regroupant les projets partenaires et parallèles, auxquels galeries, lieux et instituts culturels marrakchis participent. Et parce que, décidément, la MB6 se place vraiment sous le signe de l’engagement, elle est dédiée à l’artiste Leila Alaoui, symbole brisé d’un engagement artistique sans faille, antant politique qu’esthétique et questionnant : à l’image de la MB6… Portée cette année par une organisation marocaine, et en partie sponsorisée par des financements marocains, la MB6 crée la nouveauté ; d’ailleurs, la dernière semaine, elle se délocalisera à Essaouira. Une Marrakech Biennale plus provocante et innovante que jamais. <

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f l a s h c u l t u re

chez eux un processus de réflexion. L’art s’adresse à tous ! Et pour mieux renforcer cet aspect didactique, le projet éducatif de la Biennale est très important cette année : toute une série d’ateliers et de conférences sont organisés avec les écoles et les centres de formation, pour là encore toucher un public large. L’université Cadi Ayyad, l’ESAV, le MMP+, l’Institut français de Marrakech, les écoles de Beaux Arts de Tétouan et de Casa… Ils participent tous !

Amine Kabbaj orchestrateur d’une cité-art Par La Rédaction Il était déjà présent dans la 5e édition de la Marrakech Biennale, comme vice-président exécutif. Pour l’édition 2016, Amine Kabbaj en est le directeur exécutif. Rencontre avec le chef d’orchestre d’une édition réussie. Bonjour Amine. Le jour de l’inauguration de la MB6, vous étiez particulièrement heureux. Ça vous fait quoi de voir la ville habitée par l’art ? Je trouve ça magnifique ! Quels sont les objectifs de cette 6e édition de la Marrakech Biennale ? Il y en a plusieurs. En premier, c’est faire participer toute la ville au projet, en incluant le plus de lieux possibles ; pour transformer Marrakech en animation urbaine géante. On a donc fait de la ville un lieu de circulation, sans frontières, grand ouvert. Mon travail d’architecte urbaniste m’a d’ailleurs bien servi dans la conception de cette entreprise ! Deuxièmement, le but de la MB6 consiste à faire découvrir Marrakech autrement. Il ne faut pas oublier que cette ville est

dépositaire d’un héritage historicoculturel fort ; lui restituer une image de marque liée à la culture semblait du coup logique. Le troisième objectif de la MB6 vise à mettre en valeur les lieux patrimoniaux de la ville, à la richesse incontestable. D’où l’ouverture au public, cette année, d’endroits inédits, tels que le Pavillon de la Menara, ou les citernes de la Koutoubia. C’est aussi la première fois que le Palais Bahia rejoint l’aventure. Voilà qui rend à ces lieux hors normes l’éclairage qu’ils méritent. Expliquez-nous le choix de Reem Fadda comme curatrice de l’exposition principale. Le choix de Reem tient à plusieurs motifs ; d’abord, parce qu’elle vient du monde arabe, ce qui est très important. Reem est en effet Palestinienne. Ensuite, parce qu’elle est jeune, tout en étant déjà à la tête d’un parcours très impressionnant. Et enfin, parce qu’elle a une connaissance infinie du milieu de l’art. La choisir s’est donc imposé tout naturellement. Selon vous, quelle est la visée principale de la Marrakech Biennale ? Que briguet-elle d’apporter ? Une Biennale est avant tout un événement artistique non lucratif ; autrement dit, son but ultime, c’est d’avoir une visée éducative. Ce qui veut dire : toucher un maximum de monde, interroger, intéresser, interpeller. Du coup, nous avons instauré la gratuité totale de la Biennale, afin de s’assurer que même passants et curieux iront à la rencontre des œuvres, et que ça déclenchera

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À long terme, quelles sont les retombées pour Marrakech que vous attendez de la Biennale ? J’aimerais vraiment que la Marrakech Biennale contribue à positionner Marrakech comme un lieu de rencontre, de paix et d’ouverture. Cette ville est un carrefour aux origines multiples (ibériques, romaines, berbères, phéniciennes, arabes, juives…), qui doit donc rayonner à travers sa multiculturalité. Autre point d’envergure, nous aimerions que la Marrakech Biennale concoure à faire du Maroc le fer de lance du marché de l’art contemporain. Comme il y a Bamako pour la Biennale africaine de la photographie, on aimerait que Marrakech devienne la Biennale africaine pour l’art contemporain… Pour mémoire, Marrakech a été classée 18e dans le Top 2014 des Biennales dans le monde, sur un peu plus de 200 ; on avance ! <


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Reem Fadda

je voulais des œuvres qui soient à la fois politiques, belles et poétiques.

la passionaria de l’art Par La Rédaction En charge des œuvres Afrique et Moyen Orient de la collection Guggenheim d’Abu Dhabi, Reem Fadda est une jeune femme, une curatrice d’exception, un personnage époustouflant, emblématique et solaire, qui présente l’art comme un engagement, et le vit comme tel. D’une finesse analytique rare, tout en restant accessible et pédagogue, la commissaire de l’exposition principale est revenue pour nous sur sa vision de la MB6. Bonjour Reem ; en tant que commissaire de l’exposition principale, dites-nous sous quel angle vous avez placé sa programmation. “Quoi de neuf là“, titre de l’exposition principale -ou IN-, regroupe des projets artistiques qui traitent des idées et recherches répondant à des urgences socio-politiques. Il s’agit donc, d’une part, d’un consortium d’œuvres engagées, à la haute conscience civique, qui sont prolixes en éclairages sur le monde, et animées d’une véritable quête de sens. Ensuite, j’ai voulu mettre l’accent sur un art vivant, et non sur un art contemporain ; c’est-à-dire un art qui soit au service du

peuple et de la société, pour lui apporter des réponses, et donc du changement. Pouvez-vous expliquer la distinction que vous établissez entre art vivant et art contemporain ? L’appellation art contemporain me semble potentiellement passéiste, l’art contemporain ne vivant que dans son époque ; or, comme disait Picasso, “il n’y a en art, ni passé, ni futur ; l’art qui n’est pas dans le présent ne sera jamais.” Justement : par art vivant, j’entends l’art du présent, celui qui contient la représentation par un artiste du vécu d’un moment. J’ai donc cherché un art qui parle, qui soit ancré dans le monde réel, qui tente d’ausculter la société et ses maux. Les œuvres retenues sont toutes porteuses de messages et sont fécondes en interaction.

Quelle est la nouveauté de cette édition ? Il n’y en n’a pas qu’une, elles sont nombreuses. Par rapport aux éditions précédentes, la MB6 insiste davantage sur la diversité. Axée sur l’Afrique, le Moyen Orient et les artistes afro américains, soit le sud globalisé, elle rend ainsi hommage à la nature profonde de Marrakech, qui est d’incarner le cœur vrombissant de l’Afrique et du Monde Arabe. Nous avons, du coup, ouvert la Biennale à des artistes étrangers. Autre signe de la diversité de cette édition, ce sont les langages artistiques très divers qui y sont présentés ; les œuvres sont pluridisciplinaires et multisectorielles, proposant un sceptre complet sur l’art. Tous les supports d’expression artistique sont réunis dans cette édition : les arts visuels, comprenant films, sculptures, installations, peintures et photographies ; les arts en espaces publics, qui regroupent les festivals -le Festival On Marche, Awaln’Art, les performances…) ; et enfin, la littérature, essentiellement représentée dans des conférences. Il s’agit donc d’une édition totalement polymorphe. Quelle influence pensez-vous que la MB6 aura sur le marché de l’art ? Il va suivre. Nous, nous ne suivons pas le marché de l’art : nous créons l’art. <

Quels sont les mots-clés de la MB6 ? En plus de diversité et de présent, il y a également urgence, responsabilité, nécessaire engagement, héritages, histoire. Mais pas que : il y a aussi beau. En effet, la poésie des œuvres et leur aura esthétique sont elles aussi bien réelles :

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Steph.Cop + Tanc À la découverte du ARO Par La Rédaction Disparu il y a un an et demi, le maître Sosno a maintenant son hommage, à Marrakech, en plein parvis de la gare ferroviaire, pour toute la durée de la Biennale. Signé Stef.Cop et Tanc, et claquant sous les feux du soleil matinal, zénithal ou couchant, Axiome attend. Dans la quiétude constante de son installation. Axiome, c’est le nom de cette œuvre imposante et duale, pensée par Stef.Cop, sculpteur, en hommage à Sacha Sosno, sculpteur aussi, qui a irrigué l’œuvre de Stef.Cop. L’hommage, c’est le fait d’avoir conçu un cube oblitérateur, procédé artistique plébiscité par Sosno, qui consiste à masquer une partie de la sculpture par un autre élément, en vue d’ouvrir au spectateur les pentes libres de l’imagination, et d’éveiller sa curiosité. La dualité, c’est Stef.Cop qui a convié un autre artiste, Tanc, graffeur, peintre et musicien, à oblitérer sa sculpture. Et le lieu, c’est le parvis de la gare de Marrakech, en pleine circulation des passants, où Axiome, vaste cube

recouvert d’oxydations, renferme en son cœur vide une sculpture de bois… Tout fonctionne sur le parvis de la gare ; où la surprise, d’abord, interpelle le spectateur croisant la route singulière de l’installation. Un cube inédit, foncé, de 3 m sur 3 , présente ses flancs à la ville. Tout le long des parois, court une calligraphie ininterrompue, signée Tanc ; qui pour l’occasion, imprègne à son lettrage plus d’arabesques que de coutume. Et voilà que, soudain, le cube s’interrompt, s’ouvrant par 2 endroits : comme décalé dans son ajustement. Les brèches sont magnétiques, elles incitent à entrer ; telle une irrépressible “invitation au voyage”, pour découvrir ce qui, à l’intérieur du cube, semble habiter. On la découvre alors, hiératique et sereine, cette sculpture animant le cube de l’intérieur : il s’agit d’un ARO, Analyse Reflex Obsessionnel. Ce personnage de bois, fétiche et symptomatique du travail de Stef.Cop de ces dernières années, mi totem, mi témoin, perçu par l’artiste comme étant “soit gardien, soit messager ; à vous de choisir.” ARO, donc, dans son écrin enluminé, présente sa personnalité que le cube rehausse, puisqu’ils fonctionnent ensemble. Paisible dans son habitacle tout de métal, il renvoie le visiteur face à lui-même, du haut de sa carnation d’ébène inébranlable. Autour de lui, jusqu’à vingt personnes peuvent se glisser, à l’assaut du mystère qu’il distille. “Le jour où j’ai peint mes calligraphies, nombre de gens ont tenté

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de tout suivre : ils essayaient de déchiffrer l’écriture”, raconte Tanc. Le cube, donc, se fait aussi ludique, d’autant plus qu’on peut s’y glisser : “on entre dans un vide… Ce faisant, on vit la déconstruction du cube, qui normalement est plein. Mieux encore, la déconstruction se poursuit à l’intérieur, avec ARO : sculpture tirée d’un arbre pour ce faire déconstruit. À l’émotion, le questionnement s’ajoute alors”, note Steph.Cop. Posés aux confluents du cœur de Marrakech, à la naissance de sa plus grosse artère, le cube et sa sculpture scintillent invariablement, offrant aux visiteurs des compositions géométriques abstraites qui oscillent selon l’angle de vue. Quand il fait beau, les effets visuels fonctionnent à plein, reprenant tous leurs droits. Nimbé de mille réfléchissements, le cube explose sous les assauts du soleil : “sur la statue comme sur la sculpture, les jeux de lumières ne cessent d’irradier, grâce aux plaques, mais aussi au noir, qui reflète la lumière. Alors, il faut attendre le soleil rasant ; c’est là que l’on découvre le mieux ARO…” Fin de l’oblitération. <


marrakech biennale 6 - PROGRAMME Mars

Avril

Mai

4, 11 et 18 mars 16h-18h Performances Café Clock

Du 1er au 30 avril Expo Asmae Alami Dar Cherifa

Du 5 mars au 5 juin Vernissage 5 mars 19h “Touch me” Bab Hotel

Jusqu’au 8 avril Justo Almendros Installation en espace public

Du 7 au 12 mars Festival On Marche

Du 9 avril au 7 mai Expositions Institut Français d’Essaouira

Vernissage 11 mars Expo collective Café Clock Jusqu’au 18 mars “C la vie” Du 18 au 27 mars “C mon histoire” Galerie Noir sur blanc Du 21 mars au 10 avril Marrakech Art Meeting Riad Priscilla Queen of the medina Jusqu’au 25 mars “Portraits marocains du Studio Douamna” Galerie 127 Jusqu’au 29 mars Expo collective Dar Souiri

Jusqu’au 15 avril Expo de Marc Belli et Mohamed Baala Galerie 127 Du 22 avril au 8 mai Festival Awaln’Art Du 22 avril au 8 mai Vernissage 22 avril Résidence artistique et expo Al Maqam

À partir du 3 mai “La Otra Piel” Compagnie Ursula Lopès Institut Cervantès à Dar Attakafa Jusqu’au 8 mai “Crossings” Leila Alaoui Voice Gallery Jusqu’au 8 mai Mint Collectiv Workshop Banque Al Maghreb

Pendant touTe la durée de la Biennale Dar Denise Masson Institut Français Hicham Benouhoud Ghizlane Sahli

Palais Soleiman Margaret Mann Riad Adore Expo des artistes de Gordon Davidson

Jardin Rouge Fondation Montresso Tilt à L’Blassa

Riad Anayela 8 days/ 8 words/ 8 pictures

Jnane Tamsna Expo collective “Global Wonderland”

Atelier de Marrakech Abdelghani Ouida Calligraphie arabe

Riad Dar Laarouss KE’CH Collective Expo collective KE’CH swap2016

8 mai Expo Ghany Belmaachi Performance Domaine Royal Palm

Kulte “M’Braka” Librairie mobile

Jusqu’au 30 mai Tentative Structure Hilario Isola Voice Gallery

Maison de la Photo Expo photos “Maroc multiple, terre de partage”

BCK “Unlimited Morocco” Mederic Turay David Bloch Gallery Steph.Cop + TANC, Installation Parvis de la gare ONCF Matisse Art Gallery “9” Alain Le Yaouanc

Du 29 avril au 8 mai Vernissage 29 avril 18h “Incubateur” ONUDI

Musée d’Art de Culture de Marrakech “Face à l’histoire” Mahi Binebine et Najia Mehadji

Jusqu’au 1er mai “Al Halqa” Dar Bellarj

Musée de la Palmeraie Expo Collective “Empreinte”

Galerie Tindouf Les artistes d’Essaouira

Naoura Barrière Lori Park

Domaine du Royal Palm Expo Ghany Belmaachi

Jusqu’au 31 mars Expo Larbi Cherkaoui Dar Cherifa

% À ne pas manquer ! Le Palais Bahia et son harem Il nous révèle son lot de pièces secrètes, de terrains inconnus et d’enfilades privées jusque-là tenues cachés, pour cause de rénovation. Les somptueuses dépendances de l’ancien harem sont assaillies par la beauté tenace de toiles contemporaines, d’installations surprenantes, de frénésie artistique conférant à ce lieu paisible comme une seconde vie. Pièce après pièce, fleurissent des créations artistiques qui nous tiennent en haleine : à découvrir impérativement. Le Palais Badii revisité Dans la cour principale, immense et épurée, trônent désormais des installations frappantes, dont une

série de vases émergeant des bassins, signés Rachid Koraïchi ; délicats, aériens, ils paraissent posés là de toute éternité, flottant sur les eaux tranquilles du bassin. Leur fait front une bâche gigantesque, polychromatique, “Kindred Viewpoints”, qui recouvre la façade du bâtiment de droite. Le Pavillon de la Menara et les citernes de la Koutoubia Fraîchement rénovés, ouverts pour la première fois au public, ces lieux patrimoniaux sont à découvrir sans faute. Découvrir de nouveaux musées Ils viennent d’ouvrir, et font eux aussi partie de la MB6 : le Musée MACMA, et le musée Farid Belkahia. Hommages à Leila Alaoui À la Voice Gallery, retrouvez son installation vidéo “Crossings”. Datant de

Karim Tassi Expo collective commissionnée par la Galerie GVCC

2013, l’œuvre présente le calvaire des migrants subsahariens s’embarquant dans un périple en mer pour rallier l’Europe et ses rives inatteignables… à L’Blassa à Guéliz (angle rues de la Liberté et de Yougoslavie), l’installation vidéo “L’île du diable” fait partie des projets parallèles de la MB6 ; la vidéo honore les centaines de travailleurs d’anciennes colonies françaises. Devant ce bâtiment, se tient une très belle installation de posters géants, sur lesquels figurent 3 des portraits que Leïla avait réalisés pour sa série photographique “Les Marocains” : poignant. < Life is marrakech - mars 2016 I 19


ci ty li fe Terre de Femmes Un prix engagé pour les femmes et la planète Par La Rédaction

E

n février dernier, la 7e édition du Prix Terre de Femmes, de la Fondation Yves Rocher, récompensait la Marocaine Souhad Azennoud pour son action environnementale et sociale. Elle nous a présenté sa coopérative agricole ; portrait d’une femme engagée.

Souhad, félicitations pour le Prix, qui récompense votre travail au sein de la coopérative Bni Ouriaguel. En quoi consiste-t-elle ? Il s’agit d’une coopérative dédiée à la sauvegarde de la biodiversité de ma région, le Prérif, située au nord du Maroc. Le premier projet qu’elle porte, c’est le développement et la commercialisation du petit épeautre. De quoi s’agit-il ? ça se mange ? C’est une semence de céréale, qui a hélas pratiquement disparu au Maroc, parce qu’elle est difficile à décortiquer. Or c’est un excellent produit pour la santé : il contient les 8 acides aminés essentiels au corps, ainsi que des vitamines, du calcium, du potassium et du magnésium. Le réintégrer dans nos cultures est donc intéressant. Ce faisant, on protège aussi la biodiversité, surtout qu’on n’utilise aucun produit chimique dans nos cultures !

Ça se mange en couscous, ou en pâtes, ou en graines comme le riz. On peut aussi en faire de la farine. C’est délicieux ! Comment ce projet impacte-t-il les femmes de la coopérative ? En leur assurant un revenu. De fait, la vie des 20 femmes qui travaillent à la coopérative a littéralement été transformée par ce projet ; maintenant, elles peuvent nourrir décemment leur famille. Et retrouver aussi une sécurité alimentaire, puisque tout est bio dans leur potager. Comment le Prix Terre de Femmes va-t-il aider la coopérative ? Avec les fonds reçus grâce au prix, on va pouvoir développer l’emballage dans lequel commercialiser le petit épeautre. Il faut que le packaging soit attrayant ! On va surtout pouvoir acheter une décortiqueuse, qui permettra aux femmes de décupler leur production. On prévoit de le commercialiser cet été. Plus généralement, en quoi ce Prix est-il utile à votre région ? C’est un Prix qui apporte beaucoup d’espoir ; en récompensant des actions comme la nôtre, ça envoie un signe fort aux jeunes de nos régions. Ça leur montre qu’il est possible de créer des initiatives locales qui marchent. Et qu’ils n’ont pas forcément besoin de quitter la région pour pouvoir s’en sortir. Du coup, ce Prix lutte indirectement contre l’exode rural. Et ça, c’est formidable ! <

Journée de la Femme ça se passe à Marrakech

L

e 8 mars, c’est la Journée Internationale de la Femme. À cette occasion, Marrakech se mobilise pour promouvoir ces dames ! Parmi les évènements prévus pour célébrer cette belle journée, voici ce qu’on vous conseille.

> Royal Mansour, “votre invité est notre invité” Comme à l’accoutumée, les cuisines de ce magnifique palace ont mis les petits plats dans les grands pour cet événement, en proposant au déjeuner ou au dîner du 8 mars, une formule simplissime : “votre invité est notre invité”, valable dans les 3 restaurants de la maison. “La Table” vous propose donc un menu à 650 DH pour 2 personnes, “La Grande Table Française” un menu “Révélation” à 1.500 DH pour 2, et “La Grande Table Marocaine” propose son “Menu découverte” à 1.500 DH pour 2 convives. Diverses attentions sont prévues durant ces repas, dont un sublime 20 I Life is marrakech - mars 2016

défilé de mode lors des dîners aux Grandes Tables. Une occasion unique de découvrir ou de redécouvrir la cuisine de Yannick Alléno, à prix doux. Mardi 8 mars Rue Abou Abbas el Sebti Tel. 05 29 80 82 82

> Women’s Art World

Après le succès de ses précédentes éditions, qui ont eu respectivement lieu à Casa, Milan, Paris, Miami, Houston, Agadir et Dubai, la 8e édition du Women’s Art World se tiendra à Marrakech du 1er au 9 mars. Son but : permettre à des artistes femmes issues du monde entier de se rencontrer, au cours d’une résidence d’artistes dédiée aux femmes.

C’est le Musée de Marrakech, situé en face de la Medersa Ben Youssef, qui accueillera l’exposition collective de ces artistes femmes. À partir du 8 mars Tel. 05 24 44 18 93

> AFEM

L’Association des Femmes Chefs d’entreprises du Maroc (AFEM) lance la 1e édition du South Economic Women Initiative (SEWI), qui se tiendra à Marrakech du 10 au 12 mars, au Palmeraie Golf Palace. Le thème choisi, “Femmes et croissance, osons l’économie de l’immatériel”, aura pour but d’“impulser une dynamique entrepreneuriale au féminin, axée sur les opportunités qu’offre l’économie de l’immatériel”. Du 10 au 12 mars Palmeraie Golf Palace Circuit de la Palmeraie www.sewi.afem.ma

> L’Institut Cervantes

En ce mois de la femme, l’exposition “Marrakech, vue de la terre et du ciel”, de l’artiste femme espagnole Maria José Cambreras, présente des peintures de Marrakech. La production cinématographique féminine est également à l’honneur du 8 au 29 mars, tous les mardis à 18h30. Un cycle de cinéma constitué exclusivement par des réalisatrices (films soustitrés en français). Et aussi, une conférence sur “Le rôle des femmes dans les espaces publics au 19e siècle”, le 9 mars à 18h30. Le débat sera animé par Khadija El Gbasi, consule honoraire d’Espagne à Marrakech, et Fadwa Chabni Idrissi, déléguée régionale du Ministère du Tourisme à Marrakech. Cinéma du 8 au 29 mars Conférence le 9 mars à 18h30 14 bis bvd Mohammed V Tel. 05 24 42 20 55


actu & news Arnaud Bamvens nouveau Directeur Général du Palais Namaskar

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près 20 ans passés au sein du Groupe Barrière, dont 5 comme Directeur Général, Arnaud Bamvens a quitté son poste, et rejoint la prestigieuse enseigne Oetker Collection (Bristol Paris, Eden Rock Saint Barth, l’Apogée Courchevel…), en devenant Directeur Général du Palais Namaskar mi février 2016. Après plusieurs expériences à l’international, entre l’Angleterre, les États-Unis et le Japon, et diplômé d’un master en Management Hôtelier International de l’IMHI-Essec Paris, Mr Arnaud Bamvens intègre le groupe Lucien Barrière en 1995 comme contrôleur, puis Directeur Adjoint en charge de la restauration au Casino Barrière de Deauville. Six ans plus tard, il est nommé Directeur Général du Relais & Châteaux Castel Marie Louise, un des fleurons de l’hôtellerie bauloise. En 2006, Dominique Desseigne, Président du Groupe Barrière, lui confie la Direction du Grand Hôtel Barrière de Dinard. Il rejoint en 2010 l’hôtel Pullman Bordeaux Aquitania, géré en franchise, après un changement de marque de Sofitel à Pullman. Il occupait depuis fin 2010 les fonctions de Directeur Général de l’Hôtel & Ryads Naoura Barrière. Nous lui souhaitons la plus belle réussite dans ce nouveau challenge. < Palais Namaskar, Route de Bad Atlas Tel. 05 24 29 98 00

Darlodo 1e toilettes-boutique de luxe

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arlodo, littéralement “la maison des ablutions”, est le nom de ce concept inédit au Maroc, qui réunit dans un espace ultra moderne des toilettes publiques dernier cri, respectueuses de l’environnement, et un espace pour les ablutions, ainsi qu’une boutique d’articles d’hygiène. Cette nouvelle enseigne s’adresse aussi bien aux touristes qu’aux Marocains désireux de faire leurs ablutions avant la prière, dans un endroit totalement propre et spécialement agencé. Pour Mohamed Hamdoula, fondateur de la marque, il s’agit d’améliorer les infrastructures sanitaires des villes marocaines, tout en s’inscrivant dans une démarche écologique, en adéquation avec les objectifs annoncés de la Cop 22. La marque prévoit, à l’horizon 2020, d’ouvrir quelque 150 boutiques à travers le royaume, souhaitant notamment s’implanter aux abords des lieux touristiques de Marrakech, Fès, Meknès et Rabat. Le plus de la première boutique marrakchie : l’accès prévu pour les personnes à mobilité réduite. < Tarif toilettes 5 DH Place Moulay el Yazid, quartier Kasbah, Médina Tel. 05 24 37 73 74

Noor 1

Superproduction d’énergie solaire

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ue du ciel, Noor 1 ressemble un peu à des coquillages géants… Inaugurée en grande pompe le 4 février dernier, en présence du Roi, du ministre espagnol José Manuel GarciaMargallo, et de Ségolène Royal, ministre française de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, la première centrale thermo-solaire à grande échelle du Maroc étend ses capteurs cylindro-paraboliques -ou miroirs géants- sur quelque 450 hectares, à 12 km de Ouarzazate. Une “superproduction” d’un autre genre, aux portes du désert, pour cette ville plutôt habituée aux tournages de cinéma. Les enjeux qui reposent sur Noor 1 sont de taille : alimenter, à terme, plus d’1 million de foyers. Pour ce faire, 3 autres tranches de travaux sont prévues d’ici à 2025, le complexe devant atteindre au final les 580 MW de puissance, devenant ainsi le plus grand complexe d’électricité solaire du monde. Son objectif consiste à faire passer la part des énergies renouvelables au Maroc à 52% d’ici 2030. Un signal fort du pays, qui s’apprête à accueillir, dans moins d’1 an, la Cop 22. < Life is marrakech - mars 2016 I 21


ci ty li fe R-Révolution Santé une nouvelle approche santé Par La Rédaction

Un nouveau centre du mode de vie et de l’optimisation santé a vu le jour à Marrakech : le Centre R-Révolution Santé, situé dans un espace dédié de la clinique Le Marrakech. Inédit, avant-gardiste et unique au Maroc, ce centre précurseur propose une approche renouvelée de la santé, où la médecine préventive, et non plus seulement curative, est la clé du mieux être et de l’amélioration du capital santé. Tour d’horizon d’un centre pas comme les autres, qui va R-volutionner votre vision de la santé.

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remier du genre en Afrique, c’est à Marrakech que le centre R-Révolution Santé a décidé de s’implanter, où il propose son expertise dans la réhabilitation santé. Suréquipé et à la pointe, il s’adresse aussi bien aux malades qu’aux bien portants, permettant aux premiers d’aller mieux et aux seconds de booster leur capital santé. Un centre révolutionnaire, donc, qui repose sur un postulat simple : la santé est un bien précieux, prenons-en soin dès maintenant… Pour ce faire, rien de plus simple : dans un seul et même lieu, le centre réunit une équipe médicale très complète, transdisciplinaire et spécialement formée ; et des infrastructures sportives bien pensées (piscine, salle de sport…) ; et vous propose pour commencer un bilan complet de notre santé, établi soit pour aller mieux, soit pour rester en forme. En fonction des résultats, l’équipe établit un plan d’action personnalisé, tout adapté à nos besoins et à notre forme physique. Au programme, du sur-mesure et de la prévention : exercices physiques ajustés (aquabike, cardio…), séances de méditation, ateliers interactifs, conférences, suivi coaching motivationnel, nutrition, tous les aspects du métabolisme sont passés au peigne fin, en vue d’aider globalement le patient, et de lui permettre d’atteindre un mieux être général, ou de perpétrer sa bonne santé. Les résultats sont probants ; et si on essayait ? <

Siham Bennis la nutrition pour passion

Cela fait 15 ans maintenant que Siham Bennis exerce avec brio son savoir-faire de nutritionniste à Marrakech. De fait, l’équipe de FONTALVIE ne s’y est pas trompée, qui a tout de suite misé sur l’expertise 22 I Life is marrakech - mars 2016

et le peps de cette quadra talentueuse et aguerrie, qui fut la première nutritionniste de la ville. En charge de la coordination et de la supervision de l’équipe médicale de la clinique, cette médecin initialement spécialisée dans la diabétologie a enrichi par la suite son CV de formations multiples, afin d’accompagner toujours mieux ses patients : formée à Casa en thérapies comportementales et cognitives, elle est également diplômée en PNL -coaching individualisé-, en plus de sa spécialisation en nutrition ; le tout dans l’optique d’assurer une prise en charge globale, préventive, humaine et personnalisée du patient. De fait, sa rencontre avec l’équipe FONTALVIE était comme une évidence, tous s’accordant sur une même philosophie holistique d’accompagnement. “J’ai été séduite par la façon de travailler du groupe, pionnier de la réhabilitation ; elle rejoint exactement ma propre vision.

Clinique Le Marrakech Route de Targa Quartier Masmoudi Targa Tel. 05 24 49 69 25 Notre but commun est en effet de proposer davantage que la simple approche médicamenteuse, qui est insuffisante”, explique t’elle. Au sein de la clinique, Siham voit enfin son vœux d’un suivi très abouti prendre corps : “Je fonctionne maintenant avec une équipe, au cœur d’une structure dynamique et dédiée, qui réunit tous les spécialistes dont le patient a besoin pour bénéficier d’un accompagnement complet. Cela permet à mon suivi d’atteindre une efficacité décuplée, puisque mes confrères spécialisés dans des domaines complémentaires prennent ensuite le relais : kinés, coachs… Maintenant, j’ai enfin un endroit où adresser mes patients ayant besoin d’une prise en charge totale. En plus, grâce à la clinique, j’ai accès à un groupe de recherche stimulant, qui m’ouvre un réseau d’universitaires à la pointe de la recherche.” Une collaboration qui s’annonce donc porteuse, pour le plus grand bonheur des patients. <


actu & news

Marrakchis  d’adoption Protection sociale Français résidents au Maroc

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Par Valérie Baradat

ombés sous le charme du Maroc, ça y est, vous êtes résident au Maroc, et vous vous demandez comment vous et votre famille êtes couverts en cas de maladie ou d’accident. Si vous continuez à bénéficier des prestations de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM), alors que vous êtes salarié ou travailleur indépendant au Maroc, vous êtes dans l’illégalité, et il est possible que l’on vous demande un remboursement : de fait, n’oubliez pas de signaler votre départ à la CPAM et de rendre votre carte vitale ! Sachez que tout salarié au Maroc bénéficie de la sécurité sociale marocaine, la CNSS. Elle s’est modernisée et elle couvre de mieux en mieux les soins. En outre, elle dispose d’un nouveau site internet et d’une application mobile en français. Malgré tout, si vous considérez que les prestations que l’on vous propose au Maroc ne sont pas suffisantes, vous pouvez rester couvert dans le système français via la Caisse des Français de l’Étranger (CFE), ou encore en choisissant une mutuelle.

> Comment choisir ? Tour de la question La CFE vous permet de conserver vos droits à la Sécurité Sociale en France, et ce sans aucune rupture. Autre avantage, si vous avez des enfants et un conjoint(e) ou époux(se) sans revenu, ils bénéficient gratuitement du régime de base. Pour une couverture complète, la CFE est partenaire de nombreuses mutuelles qui vous proposent des cotisations adaptées à vos besoins spécifiques, soit sous forme de pack CFE / assurance complémentaire maladie, soit CFE d’un côté et Mutuelle de l’autre. Enfin, certaines mutuelles ont conçu des contrats spéciaux pour les expatriés ; cela s’appelle l’assurance santé “au premier euro”, qui se substitue au régime de base. Selon votre situation familiale et vos besoins, elles peuvent être plus avantageuses. Par exemple, si vous résidez hors de France depuis 2 ans et que vous n’avez pas encore cotisé à la CFE, la CFE vous demande un droit d’entrée (rétroactivité de cotisations, qui peuvent être lourdes : jusqu’à 2 ans de cotisations !). En cotisant auprès d’une mutuelle type April, ou de courtiers type ASFE, ou Capitone Gestion , vous évitez cette rétroactivité des cotisations. N’hésitez pas à faire un tour d’horizon des offres, afin de trouver l’assurance maladie qui vous correspond le mieux, pour le meilleur tarif. Concernant nos amis belges, italiens, allemands et anglais, le choix est plus restreint, seules les mutuelles et leurs assurances santé au premier euro sont possibles.

> Focus sur les retraités français au Maroc Le retraité voyageur La qualité de vie dans le royaume a convaincu nombre de retraités français de passer une partie de l’année au Maroc. Si vous êtes dans ce cas du retraité “voyageur long terme”, vous devez savoir que les soins programmés effectués à l’étranger ne sont pas couverts, et que les soins inopinés ne sont couverts que pour des séjours inférieurs à 90 jours. Au-delà (au jour près !), aucune assurance ne fonctionnera (ni sécurité sociale, ni mutuelle complémentaire). à noter : sur les garanties offertes par les cartes bancaires, seule la carte Gold assure une assistance médicale et un rapatriement

sanitaire satisfaisants. Cependant, si vous souhaitez comparer, l’application iOS et Androïd “Fluo” référence toutes les cartes bancaires et vous donne une indication précise sur l’étendue de votre couverture en fonction du pays de destination. Pour de longs séjours réguliers, la meilleure couverture reste l’assurance spécifique intégrée ou non à votre complémentaire santé, à régulariser avant votre départ. Le retraité résident Scoop 1, ce n’est pas nouveau, mais c’est encore méconnu : les retraités français, qui ont décidé de passer plus de 3 mois consécutifs dans le Royaume, et qui sont devenus résidents marocains, peuvent désormais conserver leur droit à la sécurité sociale sans ajouter 1 centime. Entre 2011 et 2014, la promulgation de nouvelles conventions entre le Maroc et la France permet au pensionné français de s’inscrire auprès de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale Marocaine (CNSS) sans prélèvement supplémentaire. Le prélèvement de la sécurité sociale sur la pension de retraite de base versée par la France permet l’ouverture de ce droit au Maroc. Ainsi, les soins programmés et inopinés sont remboursés au Maroc sur la base des tarifs de convention de la CNSS. Quid de la complémentaire ? Pour les pensionnés adhérents à la CFE, les mutuelles sont facilement identifiables sur le site de la CFE, dans la rubrique des assureurs partenaires, où des formules intégrées (sécurité sociale + mutuelle) existent depuis longtemps. Scoop 2, pour les retraités qui font le choix rationnel et économique du CNAREFE et de l’inscription à la CNSS, il existe maintenant une mutuelle adaptée. Depuis mai 2015, CAPITONE GESTION vous propose une assurance spécifique et avantageuse, créée par la Mutuelle Française Pleyel. Cerise sur le gâteau, son offre inclut une garantie d’assistance médicale et de rapatriement, indispensables ! < Références : CFE cfe.fr et cfe.fr/pages/partenaires/assureur-complementaire.php APRIL fr.april-international.com/france/assurance-expatrie ASFE asfe-expat.com CAPITONE GESTION Caryl Gervereau : 06 11 31 49 49 informations@capitonegestion.com - capitonegestion.com Life is marrakech - mars 2016 I 23


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M Avenue

Un nouveau centre-vi[ ll] e Par Camille Chataignier

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lors que tout Marrakech ne parle que de la future M Avenue, nous avons rencontré Holger Frehde, son directeur sales & marketing, revenu récemment à Marrakech, sa ville de cœur, afin d’épauler Nabil Stiline et son équipe, pour le développement et la commercialisation de ce projet pharaonique. Nous nous sommes intéressés à la vision qu’Holger nous livre sur ce projet porteur pour la ville, à travers son prisme unique, nourri par sa rigueur et son efficacité made in Germany, enrichi de son parcours hôtelier international et marocain au sein du Four Seasons, de sa bonne connaissance et de son amour pour Marrakech, histoire de savoir ce qui se cache derrière cet impressionnant projet…

Rencontre avec Holger Frehde directeur sales & marketing Holger, pouvez-vous nous en dire plus sur l’origine du projet M Avenue ? Nabil Slitine, fondateur et directeur général de Downtown Hotel Corporation (DHC Maroc), est à l’initiative du projet. En fait, dès l’ouverture de l’hôtel Four Seasons Marrakech, il a eu l’envie de créer un centre-ville à côté de l’hôtel, et surtout d’y amener de la vie, en proposant un projet axé autour de la créativité. L’idée est d’offrir un mix inédit de résidences, hôtels, bureaux, boutiques, restaurants, et également un centre culturel pour faire de cette avenue un nouveau centre-ville sophistiqué, moderne et culturel, où les créateurs auront vraiment leur place.

résidentielle. Un quartier d’affaires viendra s’ajouter au projet, ainsi que des espaces commerciaux répartis entre restaurants, cafés et boutiques. Le vrai plus, c’est que ces dernières mettront en valeur des marques inédites au Maroc, et des jeunes créateurs. L’avenue accueillera également des espaces verts, un temple du bien-être, ainsi qu’un centre d’exposition entièrement virtuel. Grâce à des projections en 7D, les visiteurs auront l’occasion de découvrir toutes les richesses du Royaume. Du souk de Marrakech à la médina de Fez, en passant par les bastions d’Essaouira, les spectateurs découvriront le Maroc comme ils ne l’ont jamais vu.

M Avenue, c’est un projet inédit et ambitieux... En effet, longue de 500 mètres, et reliant le Palais des Congrès à l’avenue de la Ménara, M Avenue a pour ambition de devenir l’artère centrale de la ville. Appartements de haut standing, appart’hôtels, mais surtout 96 Four Seasons Private Residences, bénéficiant du service hôtelier haut de gamme du groupe canadien, composeront la partie

Comment sont sélectionnés les enseignes et créateurs ? C’est la société Aswaq Management & Services qui s’en charge. Elle est basée à Abu Dhabi, à Paris et Casablanca. Ils gèrent notamment le centre Anfa Place. Il y aura bien sûr quelques enseignes internationales, mais l’accent sera réellement mis sur les créateurs indépendants qui n’ont pas forcément la chance d’être présents sur d’aussi grandes avenues.

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Quel est votre rôle en tant que directeur sales & marketing de DHC Maroc ? Pour le moment, ce dont je m’occupe particulièrement, c’est de commercialiser les 96 Four Seasons Private Residences, mais je dois quand même avoir un œil global sur le projet dans son ensemble. Les marques et créateurs validés pour les boutiques, le site internet, les brochures… et ensuite je m’attaquerai à la commercialisation des M Residences, bureaux et d’Arjan Apart Hotel by Rotana. Bref je ne m’ennuie pas !


projet ©D.L.2.A

projet

D’où est venue l’idée de ces Four Seasons Private Residences ? Souvent, lorsqu’on est à l’hôtel, on se dit qu’on aimerait rester là et vivre ici. C’est ça l’idée ! Avoir un appartement à soi, mais avec en plus le service hôtelier, c’est-àdire la conciergerie, les voituriers… Forts de nombreux projets réussis à travers le monde, c’est dorénavant aux inconditionnels de Marrakech, à la recherche d’une résidence d’exception dotée de services exclusifs, que Four Seasons et DHC s’adressent avec ce programme immobilier. L’avenue sera privative mais ouverte au public ? Oui, exactement ; ça signifie qu’on peut fermer l’accès de l’avenue. Par exemple, nous projetons de créer chaque semestre un évènement. Un festival culturel, une projection sur l’avenue… On aura donc le droit d’interdire l’accès aux voitures lors de ces événements particuliers. C’est aussi pour ça qu’on a pensé à des accès privés pour les riverains. La fluidité est primordiale. Date de la pose de la première pierre ? Avril 2016 ! Ouverture des magasins fin 2017, et livraison des appartements fin septembre 2018.

Pouvez-vous nous en dire plus sur vous et votre parcours ? Je suis né à Berlin, puis j’ai passé une partie de mon enfance à Singapour. J’ai étudié la communication et le journalisme, car j’ai toujours aimé communiquer avec les gens ; mais en fait c’est le terrain qui me plaisait, et non les études ; alors quand une amie m’a proposé de l’aider pour son hôtel, ça a été une révélation. J’ai ensuite travaillé pour Intercontinental, et la vie a fait que je suis parti aux USA. Je devais y rester 18 mois, j’y suis finalement resté 12 ans ! J’ai intégré le groupe Four Seasons à Houston, et après 6 ans, ils m’ont proposé le poste de directeur commercial à Marrakech. Et j’ai dit oui. Connaissiez-vous l’Afrique et le Maroc ? Non pas du tout, mais j’ai eu un vrai coup de cœur pour Marrakech ! J’y suis resté 5 ans, avant de repartir aux USA. Mais le Maroc me manquait, alors j’ai pris la décision de contacter Nabil Stiline, car je savais que son projet prenait forme. Vous avez donc quitté le monde de l’hôtellerie… Après 20 ans dans l’hôtellerie de luxe, c’était le bon moment pour relever un nouveau challenge. Et puis, il y a quand même un petit côté rassurant, puisque mes bureaux sont au Four Seasons. Je connais

bien l’équipe et le lieu ! Aussi, j’ai écouté les conseils de mon père qui m’a dit de foncer. Qu’est ce qui vous plaît à Marrakech, et plus généralement au Maroc ? C’est ce mélange culturel. On peut manger dans un petit snack marocain un jour, et aller dans un restaurant à l’européenne le lendemain. La vie est riche, simple, on peut mixer les modes de vie et s’épanouir. Plus généralement, je n’aime pas trop les endroits connus et touristiques, je préfère les petites villes comme Oualidia, où l’on mange sur la plage avec les pêcheurs. En fait, j’aime l’authenticité. Vos petites adresses authentiques de la ville ocre ? Le matin, Winoo pour boire un jus de fruit ; et pour le midi, juste à coté, le restaurant El Barya, pour manger du poisson grillé. Ce sont 2 petits snacks sans aucune prétention, mais c’est ce que j’aime justement ! < Downtown Hotel Corporation www.m-avenue.ma www.marrakechresidences.com Bureau de Ventes Four Seasons Private Residences 1 boulevard de la Ménara

visite virtuelle ©Tamschick

Vous avez l’air plutôt confiant niveau deadline… Complètement ! Lorsque je suis arrivé à Marrakech, en tant que directeur commercial du Four Seasons, il n’y avait que la structure de l’hôtel et rien d’autre. Personne ne croyait que 7 mois plus tard, l’hôtel ouvrirait ses portes. Mais Nabil Stiline

était déterminé, et on a ouvert en temps et en heure, comme prévu. Donc encore une fois, je fais totalement confiance à Nabil et à l’équipe qui travaille sur le projet pour le mener à bien dans les délais annoncés.

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ci ty li fe Association Restaurant Sans Frontières Golf et dîner de gala pour scolariser les filles Par La Rédaction

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e 12 mars, c’est l’occasion rêvée de faire une bonne action tout en s’amusant ! Rendez-vous au Golf Noria pour participer à une compétition solidaire, suivie d’un dîner de gala au Par 73, le restaurant du Club House. Cette journée caritative, portée par l’association Restaurant Sans Frontières, a pour but de financer la construction d’une cantine dans une association marrakchie, l’Association École Riad Zitoun, située route de l’Ourika. Là, 120 filles des villages voisins, toutes issues de milieux défavorisés, bénéficient d’une scolarisation complète et gratuite, ainsi que d’une formation hôtelière pour les plus de 16 ans. Au quotidien, cela fait donc 120 repas chauds à servir chaque midi, auxquels s’ajoutent ceux des 32 enfants des classes maternelles. Pour réunir les 70.000 euros nécessaires à la cantine, Restaurant Sans Frontières a tout prévu : une vente aux enchères en marge du dîner, pleines de lots prestigieux. Œuvres d’art, packages dans les plus beaux palaces marrakchis (Royal Mansour, Es Saadi…), vol en montgolfière… Toute la ville se mobilise pour cette noble cause : offrir à ces jeunes filles un avenir meilleur… À noter, les plans de la cantine sont déjà prêts, il ne manque plus que nos dons ! Alors tous au Noria ! <

> le 12 mars Golf et dîner 1.000 DH Dîner seul 500 DH Réservation impérative Tel. 05 24 38 38 59 - 06 69 76 17 29 eboissieu@noriagolfclub.com

Marrakech Accueil Vide grenier

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’association Marrakech Accueil, dédiée à l’accueil des francophones vivant dans la ville rouge, organise son traditionnel vide grenier de printemps dans les jardins de l’église, le tout avec la complicité de l’association Bénévoles Sans Frontières. Rendezvous est pris pour le 3 avril prochain, de 9h à 16h. Voilà l’opportunité idéale de vider vos placards, mais aussi de tomber sur un article coup de cœur en chinant ! Si vous aussi, vous souhaitez avoir un stand, rien de plus simple : il suffit de louer un emplacement de 2x2m, pour la modique somme de 200 DH ; à vous ensuite d’installer vos équipements et vos petits trésors, dans la joie et la bonne humeur. Avec l’assurance de faire de bonnes affaires tout au long de la journée ! En plus, une buvette sera également de la partie, où se retrouver entre amis, et grignoter sandwichs et pâtisseries dès qu’un petit creux se fera sentir. Un moment de convivialité assuré ! Et pour ceux qui souhaiteraient s’inscrire à Marrakech Accueil, les permanences de l’association vous accueillent tous les mardis de 9h30 à 11h30 au Consulat de France. <

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> le 3 avril Tel. 06 18 18 90 18 infos@marrakech-accueil.com


initiatives High Atlas Foundation Développement durable & humain Par Camille Chataignier

Créée en 2003 et basée à New-York, la High Atlas Foundation (HAF) se consacre uniquement à des projets marocains, identifiés et mis en œuvre par les communautés locales. Le but étant que ces dernières en tirent des avantages socio-économiques et environnementaux durables. La fondation et son co-fondateur, Yossef Ben Meir, se battent pour développer une économie plus verte, et investissent dans le développement humain.

Yossef, en tant que co-fondateur et président des opérations de la HAF, pouvez-vous nous en dire plus sur son but et ses missions ? Son but est d’aider des communautés défavorisées à planifier et mettre en œuvre les projets de développement dont elles ont le plus besoin. On intervient surtout dans les secteurs de l’agriculture, la santé et l’éducation, ou pour aider les plus fragiles : des femmes ou des jeunes. Donnez-nous un exemple... Nous avons aidé des communes et leurs paysans à lancer des coopératives, puis les avons formé pour qu’ils puissent gérer la partie administrative. Nous avons participé à l’aménagement de pépinières et d’infrastructures d’irrigation ; fait des formations aux méthodes bio, à la planification et à la gestion ; nous avons lutté pour obtenir différentes certifications, dont la certification biologique, et le certificat commerce équitable. Et nous avons aidé ces communautés à commercialiser leurs produits (noix, amandes, olives, argan…), aux USA notamment. puis les avons sensibilisées à investir dans des projets éducatifs, sanitaires… Et nous les avons également suivi dans ces réalisations. Qui est à l’initiative du projet ? Des anciens volontaires du Corps de la Paix, qui ont voulu continuer à aider le Maroc, un pays qu’ils aiment. Mais les projets de la Fondation sont initiés et gérés par les communautés bénéficiaires elles-mêmes. Elles sont donc très impliquées.

projets doivent être déterminés au niveau local, impliquer des partenaires publics et privés, et surtout les communautés concernées. Ce sont elles, pas nous, qui portent leur projet. Quel est votre rôle dans la fondation ? Guider les équipes qui travaillent sur le terrain. Ainsi, elles peuvent développer des partenariats stratégiques avec les communautés, et obtenir des résultats significatifs sur tous les plans (planning participatif, développement de l’agriculture biologique…) Et aussi, je veille à ce que les équipes sur le terrain puissent lever des fonds, nécessaires à l’accomplissement de notre mission. Pouvez-vous nous citer deux réalisations dont vous êtes le plus fier ? En 2014, la coopérative a planté son millionième arbre ! Ça nous a quand même pris 9 ans pour y arriver… En second, mon équipe et moi sommes très fiers de ce que la fondation soit désormais reconnue comme un véritable acteur facilitant l’approche participative pour le développement communautaire. Comment peut-on vous aider ? Soit en rejoignant notre équipe sur le terrain, soit en faisant un don. Même tout petit, un don est bénéfique aux communautés que nous aidons. < High Atlas Foundation au Maroc 4 Rue Qadi Ayaad, Marrakech Tel. 05 24 42 08 21 www.highatlasfoundation.org

Quelles ont été les étapes nécessaires au développement de la fondation ? L’expérience sur le terrain a été essentielle pour avoir une vision globale de la mission, ainsi que pour présenter la fondation. À cela, se sont ajoutées des heures de recherche et de travaux à l’université, puis l’enseignement et la formation. Quels sont les critères de sélection d’un projet ? La fondation aide à faciliter le dialogue. Chaque groupe ou communauté a sa propre méthode d’évaluation, et à partir de celle-ci, nous essayons d’identifier les défis et opportunités que nous pourrions relever ensemble. Au cours de ce processus, on identifie des projets prioritaires et des plans d’actions qui seront mis en œuvre par les communautés elles-mêmes. Les Life is marrakech - mars 2016 I 27


ci ty li fe Youssef El Akhal pionnier du Double Dutch marocain

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’ h i s t o i r e commence dans les rues blanches de la superbe Essaouira, en 2006. Youssef El Akhal fréquente l’association locale Darna, qui vient en aide aux enfants des rues. Il découvre le Rope Skipping grâce à une bénévole, Joke van Dooren, initiatrice de ce sport en Belgique. C’est le coup de foudre : Youssef accroche tout de suite à cette discipline, créée en 1969, qui mêle corde à sauter, danse, acrobatie et beat hip hop. Le principe du Rope Skipping est simple : il faut réaliser toutes sortes de figures et de sauts, en solo avec une corde (single rope), ou en équipe avec 2 cordes alternées (le Double Dutch). Youssef, lui, s’oriente vers le Double Dutch, qui nécessite une bonne coordination d’équipe, associant sauteurs

et tourneurs, dont les rôles s’interchangent à volonté. Peu de temps après, suite à une formation auprès de jumpers belges, le groupe Mogador Moving voit le jour. Pionniers du genre au Maroc et en Afrique, Youssef et ses sauteurs grillent les étapes… Repérés sur youtube par les organisateurs de l’International Double Dutch Contest de Paris, ils sont conviés à Paris en 2011 et 2014. De ces participations, Youssef et son équipe retiennent une forte poussée d’adrénaline et des souvenirs marquants, telle cette inoubliable session Double Dutch sur l’esplanade du Trocadéro… Aujourd’hui, Youssef vit à Marrakech, où il suit des études d’audiovisuel, histoire d’ajouter une corde de plus à son arc. Fort de son association, rebaptisée First Moroccan Jump, il porte l’ambitieux projet de promouvoir le Double Dutch à travers tout le pays, en proposant des formations et

ateliers dans les écoles et les centres de loisirs. Et ça marche : 2 écoles à Casa sont déjà séduites. Et ce n’est qu’un début ! À Marrakech, Youssef donne des cours de Double Dutch pour débutants et intermédiaires, chez Anna de Tempo Danse. À partir de 5 ans. Niveau débutant le mercredi à 14h30 ; niveau intermédiaire le lundi à 17h30. On peut aussi soutenir le projet de Youssef, ou faire appel à sa troupe pour une performance.  Tel. 06 33 00 29 01

Paddington Ateliers vacances et birthday parties

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uverte en septembre dans le quartier de Targa, Paddington est plus qu’une crèche maternelle ; sa directrice Maria Tassi Trimoulla propose, outre un enseignement trilingue (français, arabe et anglais) inspiré de la méthode Montessori, des ateliers pour accompagner les futures mamans, et des ateliers vacances à thème, avec jeux, théâtre et loisirs créatifs pour les enfants jusqu’à 6 ans. Les Ateliers Vacances se déroulent sur 1 semaine, de 8h30 à 17h, avec goûter et déjeuner compris, à 800 DH la semaine. Paddington propose aussi de concocter la plus belle des fêtes d’anniversaire à votre enfant : avec espace décoré, serveur, buffet sucré/salé, gâteau d’anniversaire, animation et DJ. À partir de 20 personnes, 350 DH/enfant ou adulte, 250 DH dès 30 personnes. Programme ateliers vacances : semaine du 29 février, Le carnaval ; semaine du 28 mars, “L’extraordinaire voyage de Samy” (les océans) ; semaine du 4 avril, les animaux de La Fontaine (théâtre, fables).  Lotissement Ourida 2, Targa Tel. 06 56 49 42 71

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Jnane Tihihit Équitation

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iché dans une jolie ferme de 2 hectares, aux abords du lac Lalla Takerkoust, le Jnane Tihihit est un vrai petit paradis champêtre, doté d’une bonne table (la carte puise allègrement dans les produits frais de la maison), et de douirias tout confort, avec chacune son coin jardin privatif. Le temps d’un séjour en famille, ou d’une journée déjeuner à la ferme, les cavaliers en herbe et leur parents pourront, sous la houlette de Kébir Adjira, découvrir la campagne environnante jusqu’aux rives du lac, à dos d’âne ou de cheval. Lit d’oued bordé de roseaux et de lauriers roses, marabout d’une blancheur immaculée, collines caillouteuses avec vue imprenable sur les sommets du Haut Atlas… Le décor est grandiose, et la patience et la pédagogie de Kébir risquent fort de faire naître des vocations !  Douar Makhfamane, Lalla Takerkoust Tel. 06 70 96 59 70


kids & co Royal Palm week-end de pâques d’exception

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our Pâques, les enfants sont à l’honneur toute la journée du 27 mars au Royal Palm, qui leur a concocté un programme de fête rien que pour eux. Au menu des réjouissances, une chasse aux œufs mémorable dans les somptueux jardins de l’hôtel, suivie d’une balade à dos de dromadaire ! Et pour que nos chérubins passent décidément la plus belle des journées, un atelier chocolat les attend également, ainsi qu’un programme d’animation spécial, prévu dans le spacieux Kids Club. Rendez-vous le 27 mars à 10h ! Et aussi, le Resort accueille nos petits rois et reines pour un magnifique buffet servi tous les jours, sous le dôme du restaurant Le Caravane. Buffet 7/7, 12h13h et 19h-20h, 300 DH/enfant avec boissons Côté bien-être, le Spa by Clarins n’est pas en reste, qui a également tout prévu : vivez un moment de détente familiale grâce au soin “Parents/ enfants : Tendre complicité”, spécialement créé pour cette période, et qui vous offrira une expérience pleine d’émotion en famille. Massage 7/7, 9h-15h, 900 DH/duo parent-enfant Km 12 route d’Amizmiz Tel. 05 24 48 78 00

Es Saadi Grande chasse aux œufs et brunch de Pâques

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e 27 mars prochain, les cloches de Pâques vont sonner dans le parc du Es Saadi, pour une chasse aux œufs frénétique réservée aux aventuriers en herbe. Le programme de ces réjouissances gourmandes et ludiques débutera à 14h30, par une session de maquillage de fête, suivie d’une distribution de paniers, puis d’une chasse aux œufs dans le parc, pour finir en beauté par un goûter gourmand tout chocolat, élaboré par le Chef du Palace. Chasse aux œufs 200 DH par enfant. Et pour toute la famille, un brunch de Pâques mémorable au restaurant Lagon et Jardin : à déguster, le traditionnel agneau rôti, un beau choix de plats chauds et froids, et un assortiment de desserts gourmands. Brunch 500 DH/pers avec coupe de champagne, 250 DH/enfant moins de 12 ans, avec jus de fruit offert.  Rue Haroun Errachid Tel. 05 24 33 74 00 Life is marrakech - mars 2016 I 29


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Le golf du mois Assoufid : portrait d’un golf d’exception Par La Rédaction

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out commence à l’entrée du domaine : la route bucolique qui serpente vers le Club House nous entraîne dans un autre monde, celui d’une retraite enchantée, nichée dans un cadre saisissant à l’absolue beauté, loin du brouhaha de la ville et de ses tracas -bien qu’à 10 minutes de l’aéroport. Bienvenue au Golf Assoufid, élu successivement Meilleur Golf du Maroc fin 2015, et Meilleur Golf d’Afrique fin 2014. C’est le prestigieux World Golf Award, cérémonie glamour prisée du monde golfique, qui a couronné Assoufid de ces distinctions en vue. Pour un golf âgé de tout juste 1 an, recevoir un tel florilège de récompenses relève de l’exploit. Mais

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voilà : le parcours impeccable, avec ses greens manucurés et ses vallons naturels, convainc immédiatement. Ce 18 trous flamboyant, un par 72 de 6.440 m, est signé de l’architecte Niall Cameron, qui est aussi un professionnel PGA de renom, et dont c’est ici la première création. Désireux de coller au plus proche du naturel, Cameron a pensé le parcours comme un bijou taillé en fonction du terrain. De fait, Assoufid s’inscrit pile dans la topographie accidentée des lieux, respectée au contour près, offrant ainsi un ensemble varié particulièrement appréciable. De plus, le style désertique du parcours lui confère un esthétisme poussé, mais aussi une difficulté de jeu qui séduit les joueurs aguerris, puisqu’il s’agit d’éviter les zones désertiques. La rivière ondulant au cœur du parcours, ou ashaba, ajoute encore

au challenge, la balle devant passer pardessus. Côté écologie, le parcours s’en tire bien : sa végétation désertique permet d’éviter une surconsommation d’eau, point sur lequel Guy Maxwell, son directeur, se montre attentif ; de plus, le système d’arrosage goutte-à-goutte, implanté à même le green, permet là encore d’éviter la déperdition d’eau. De fait, tout a été pensé ici pour être en parfaite symbiose avec la nature : la majorité des arbres du site a été conservée telle qu’à l’origine, et le parcours se fond dans le paysage existant avec une évidence confondante. Même la terrasse du Club House, aux lignes pures et anglées, semble s’imbriquer dans le green. Surplombant le parcours tout en faisant corps avec lui, elle offre une vue à couper le souffle au visiteur ébloui, communiquant une impression de


golf  Calendrier Golf mars et avril

> 6 au 8 mars

Tony Jacklin CasaBLANCA Tournoi du Pro Golf Tour 1er tournoi au Maroc

> 8 mars

Mohammedia Royal Golf Club

Journée mondiale de la femme Tournoi en stableford Ouvert au grand public

> 10 au 12 mars

Casa Green Golf Tournoi du Pro Golf Tour, 2e tournoi

> 12 mars

Noria Golf Coupe des Restaurateurs En stableford individuel Ouvert au grand public

> Le trou signature

Il s’agit du n°17, un par 3 iconique, présentant un tee off très élevé. De là, on surplombe le parcours, embrassant un panorama éblouissant à 360 degrés. Techniquement, ce trou est intéressant, puisqu’il faut envoyer la balle au-dessus de l’ashaba.

> Trou N°14

total ressourcement, et de communion avec la nature. Ornée de larges parasols blancs ombrageant les tables en mobilier clair, la terrasse baigne dans la lumière naturelle, tout en offrant l’ombre nécessaire au repos. Tons sable, espaces fluides et élégance simple, on y déjeune la restauration savoureuse servie par Damien Durand au restaurant La Colline. Un moment hors du temps, rehaussé par un niveau de service impeccable sur tout le parcours, et un proshop bien fourni. Assoufid, un sans-faute du début à la fin. < Km 10 avenue Guemassa Tel. 05 25 06 07 70 La Colline Ouvert 7/7 pour déjeuner, ou le soir pour des évènements privés Tel. 05 24 36 83 68

le préféré du directeur Guy Maxwell confesse une inclination pour le n°14. C’est un par 5 présentant une plantation de palmiers en son milieu. Pour l’éviter, il faut jouer à gauche ou à droite. Selon Guy, l’heure idéale pour jouer ce trou mythique est en fin de journée, quand le soleil se couche. En cette saison de début de printemps, la vue est à son effet maximal, donnant sur les montagnes enneigées de l’Atlas.

> Compétitions

Tous les jeudis a lieu une compétition pour les membres d’Assoufid ; le golf organise également 4 trophées par an, toujours pour ses membres. Pour devenir membre, il suffit de contacter le golf.

> Green Fee

> 22 au 25 mars

Mohammedia Royal Golf Club

Mena Tour (Maroc et les Émirats)

> 27 au 30 mars

Royal Golf El Jadida Mena Tour 2e partie

> 3 avril

Noria Golf Coupe du 2e anniversaire de Noria Ouvert au grand public

> 5 au 7 avril Royal Golf El Jadida Atlas Pro Tour 3e tournoi du Pro Golf Tour

> 8 et 9 avril

Montgomerie Marrakech Monty’s Senior Cup Réservée aux seniors Ouvert au grand public

> 10 au 12 avril

Royal Golf El Jadida Atlas Pro Tour 4e tournoi du Pro Golf Tour

18 trous 850 DH, 650 DH pour les résidents.

> 14 au 16 avril

> Horaires d’ouverture du golf

5e tournoi du Pro Golf Tour

Mohammedia Royal Golf Club

Du lever au coucher du soleil (jusqu’à 20h l’été).

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5e édition NomadsRun Sport, écologie et solidarité

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out commence par un coup de foudre dans le désert d’Agafey : celui de Frédéric Alaime, il y a quelques années, lorsqu’il découvre les collines caillouteuses de ce désert d’une centaine d’hectares, aux portes de Marrakech. De là germe l’idée d’y établir un camp lodge hors du temps, La Pause ; puis, plus tard, d’y organiser un trek sportif annuel, histoire de partager, dans l’effort, ce petit paradis préservé. Au menu de l’édition 2016, plus de 400 coureurs se sont élancés sur les parcours de l’ultra trail (60 km), du cross country VTT (80 km),

Crossfit Jkitou Boxing Club

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n connaissait déjà le Jkitou Boxing Club, dont la réputation n’est plus à faire en matière de boxe. Mais ce n’est pas de boxe dont nous allons parler, mais de crossfit, cette discipline qui a le vent en poupe ! Vous allez me dire, c’est quoi le crossfit ? Pour faire simple, c’est un entraînement

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ou du Run and Bike (2 tracés de 12 et 24 km) à travers crêtes et collines, pistes désertiques et caillouteuses, et lits d’oueds à sec. Cette année, la Nomads Run a soufflé sa 5e bougie, et réaffirme sa triple vocation originelle : la performance sportive, le respect de l’environnement, et la solidarité avec les populations locales. Un stand de dépistage ophtalmologique, fort de 3 médecins chirurgiens et d’opticiens, proposera dans chaque village traversé un diagnostique ophtalmologique gratuit, et distribuera des lunettes adaptées. En outre, 10% des frais d’inscription soutiennent 2 fonds solidaires : la Fondation Helga Heidrich SOS animaux en détresse, et le Centre Fiers et Forts de Tamslhot, qui vient en aide aux enfants des rues. Pour Dorine Eijkman, présidente du centre, la Nomads Run, c’est bien plus qu’une aide financière ; c’est aussi

croisé qui combine une succession d’exercices intenses réalisés avec le poids du corps ou bien avec des haltères (on courre, on saute, on grimpe, on soulève des poids…). C’est un entraînement ultra complet d’1h, au cours duquel le coach Kriss, formé par Reebok Crossfit, nous fait travailler à la fois l’endurance cardio, respiratoire et musculaire, la force, la souplesse, la puissance, la vitesse, l’explosivité, l’agilité, la coordination, l’équilibre et la précision. Tout un programme !

un prétexte pour nouer de précieux contacts. “L’année dernière, Fred nous a présenté à l’un de ses coureurs, le directeur du Royal Mansour. Depuis cette course, nous sommes en lien avec eux, faisons pleins d’actions ensemble, sommes grâce à eux en contact avec la fondation Lala Salma, et plus encore... Le Royal Mansour a même commencé à prendre en formation un de nos jeunes en cuisine ! Les contacts sont donc d’immenses soutiens pour nous.” Notons aussi la présence d’ambassadeurs de choix, comme le coureur marocain Lahcen Ahansal, 10 fois vainqueur du Marathon des Sables, ravi de participer à cette aventure, “parce que c’est un parcours incroyablement beau. Et puis, je veux soutenir ce type d’initiatives au Maroc, lorsqu’elles sont faites dans cet esprit”. < Tel. 06 10 77 22 40

Les résultats sont vraiment probants, pour peu que l’on pratique régulièrement, au niveau de la silhouette qui retrouve galbe et fermeté, de la musculature aussi qui se dessine, et en plus on ressort avec le plein d’énergie. Grâce à un coaching sur-mesure en cours privé, le crossfit s’adresse à tous, que l’on soit sportif confirmé ou débutant. À noter, les cours collectifs, en extérieur ou au JBC, tous les mercredis de 15h à 17h. <

Tarifs > 2.500 DH les 10 cours privés > 3.500 DH les 10 cours duo > 100 DH/pers le cours collectif

17 rue Mauritanie, Guéliz Tel. 06 08 49 07 96 - 06 21 49 75 44


sports Rallye Maroc Classic

4L TRophy

du 12 au 19 mars

Fin de course

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a y est, la 19e édition du 4L Trophy, raid humanitaire à bord de la mythique Renault 4L, s’est achevée le 28 février dernier… Encore plus survoltée que les années précédentes, et toujours solidaire des contrées traversées, cette course hors norme, dédiée aux étudiants, a vu cette année 1 200 4L participer à son épopée fantastique. Partie de Biarritz le 18 février, pour rallier Marrakech par l’Espagne et les pistes du Maroc, la course réunissait 2 400 participants, venus de France, de Belgique, d’Allemagne et du Canada, tous bien décidés à en découdre avec le désert. Dans leurs coffres, des fournitures scolaires à destination de l’Association Enfants du désert… Et au programme, paysages défiant l’imagination, aventure humaine profonde, dépassement de soi et altruisme décuplé, pour une odyssée de 6 000 km en tous points inoubliable. Bien joué ! <

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oyage dans le temps, au vu de ces vieilles voitures de collection ; et voyage dans l’espace, sur les routes spectaculaires du sud marocain notamment… Pour sa 23e édition, le rallye automobile Maroc Classic, d’ores et déjà une épreuve de référence, promet son lot d’images fortes et de moments inoubliables. Une aventure humaine d’envergure, qui mènera les 50 équipages (de quelque 10 nationalités différentes) à travers 2 100 km d’un parcours sur des routes asphaltées, face à des panoramas à couper le souffle. De Casa vers Ifrane au cœur du Moyen Atlas, Erfoud aux portes du désert, et Ouarzazate, avant de longer l’Atlantique à Taghazout, pour finir en beauté à Marrakech. Le tout sous la houlette de Cyrill Neveu, 5 fois vainqueur du Paris-Dakar, et sous le parrainage de Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid. Et comme chaque année depuis sa création, le Rallye Maroc Classic mérite son nom de Rallye du cœur, en soutenant notamment l’association L’heure Bleue, qui œuvre à l’insertion sociale des jeunes en zones rurales. < www.rallye-maroc-classic.com

Morad Dhimane Préparateur sportif

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u sein de R-Révolution Santé, Morad Dhimane est le responsable de l’optimisation santé et de l’optimisation de la performance chez les sportifs de haut niveau. Après plusieurs années

de coaching sportif -Morad a entraîné l’équipe de football de Safi-, ce diplômé en Master de préparation physique et management en sport de haut niveau, a posé ses valises à Marrakech, pour participer à l’aventure R-Révolution Santé. “La médecine du mode de vie s’inscrit clairement dans une volonté de vivre plus longtemps, et surtout en bonne santé. Il s’agit d’offrir à chaque participant ce qui est habituellement réservé aux sportifs de haut vol : à savoir, un bilan santé extrêmement pointu, avec courbe des bivolumes, mesure de la masse grasse, de la densité osseuse, épreuve d’effort cardio et respiratoire, examens des gaz du sang…” Un bilan très précis, donc, qui permet d’établir un plan d’action

santé personnalisé, au plus près de vos besoins et de vos capacités physiques et mentales. Pour Morad, il est temps de changer les mentalités, d’adopter une attitude responsable et participative, pour devenir de vrais acteurs de notre propre santé. “Les gens ignorent les dangers d’une activité physique incontrôlée, parfois trop agressive, qui ne prend pas en compte le profil unique de chacun. Chez R-Révolution, nous mettons en place des programmes adaptés au profil santé et à l’environnement de chacun. Pour vous proposer un programme sur-mesure !” < Clinique Le Marrakech Route de Targa Quartier Masmoudi Targa Tel. 05 24 49 69 25 Life is marrakech - mars 2016 I 33


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Massages

pour récupérer après le sport Par Raphaëlle Vinon

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près une séance de sport, nos muscles ont besoin de se régénérer. Il existe bon nombre de techniques pour optimiser la récupération musculaire : du simple “décrassage” (footing lent), en passant par le stretching, ou l’électrostimulation, la plus agréable reste sans nul doute le massage spécifique ciblé. Petite sélection testée et approuvée...

Royal Mansour

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our une préparation dans les règles, ou une récupération post exercices sportifs, le kiné-masseur et professeur de sport du spa propose des cours particuliers de sport, et des massages post exercices, pour une récupération musculaire ciblée. À compléter par une session de balnéothérapie, un hammam, ou des massages anti courbatures. La séance de balnéothérapie comprend un bain tonifiant, relaxant ou régénérant, avec hydrojets pour une détente musculaire maximale. Le rituel hammam “Temps pour Soi” by marocMaroc : après un moment de relaxation à la chaleur du hammam, puis un shampoing “amande au lait”, le rituel est suivi d’un massage tadelakt de 20 min. Le massage aux pierres chaudes : ce massage corporel, qui s’effectue avec des pierres de basalte chaudes et des huiles essentielles, est parfait pour apaiser toutes les tensions du corps. Le massage thaï, ou “Nuad Bo Rarn” : il s’agit d’une technique de massage éprouvée, vieille de quelque 2.500 ans. Elle se pratique habillé, sur un futon, et alterne des techniques d’étirements, de pressions et de vibrations. Pour stimuler tout en douceur les points d’énergie, et retrouver dynamisme et vitalité. < Tarifs > Cours privé 1h à 1 200 DH > Massage post exercices : 1h à 2 200 DH, 30 min à 1 500 DH > Balnéothérapie : 20 min à 1 000 DH > Rituel hammam “Temps pour Soi” : 90 min à 2 000 DH > Massage aux pierres chaudes : 90 min à 2 900 DH > Massage thaï : 90 min à 2 900 DH Rue Abou Abbas El Sebti Tel. 05 29 80 82 80

Four Seasons

Centre Prescillia Elin

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près l’effort, le réconfort… Le spa-jardin du Four Seasons propose le massage “Récupération Sport” ; idéal pour relâcher les tensions musculaires, ce massage vigoureux aux huiles essentielles insiste sur chaque muscle, tendons et tissus qui ont pu souffrir pendant l’effort. Et pour les résidents de l’hôtel, un service “Bain en chambre” est désormais disponible : mêlant romarin frais, menthe, olives noires et savon à l’eucalyptus, ce bain vous offrira un pur moment de détente après une journée de golf, un match de tennis ou un trek dans les montagnes de l’Atlas. <

Tarifs Massage Récupération Sport : 50 min à 1 300 DH, 80 min à 2 080 DH > Bain en chambre : 600 DH

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1 boulevard de la Menara Tel. 05 24 35 92 40 34 I Life is marrakech - mars 2016

e centre de massage et de réadaptation corporelle de Prescillia Elin nous propose plusieurs types de massages, notamment des massages destinés aux sportifs. En effet, le massage décontractant va dénouer les tensions qui bloquent le dos et diminuer les douleurs liées aux contractures musculaires dans tout le corps. Ce massage est réalisé par l’alternance de plusieurs techniques : l’effleurage, les pressions glissées profondes, les frictions, le palper-rouler, ou encore le pétrissage. Prescillia nous propose également un massage circulatoire pour lutter contre les jambes lourdes et le mauvais retour veineux ; ainsi qu’un massage palper-rouler pour améliorer la microcirculation. Tous ces massages, destinés aux sportifs (ou pas !), permettent d’atteindre une récupération optimale ! < Tarifs

> Massage : 250 à 500 DH Rue Moulay Rachid, Rés. Mjadli, 1er étage, Guéliz Tel. 05 24 43 71 93


beauté & bien-être Christèle Guyot

électrostimulation Miha bodytec Par Carine Gilbert

nouvelle Directrice du Salon de coiffure de la Mamounia

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ouveau concept d’origine allemande, inédit à Marrakech, Miha Bodytec se base sur l’électrostimulation musculaire. Grâce à des impulsions basse fréquence indolores, les muscles s’opposent de façon dynamique en effectuant des exercices dictés par le coach ! Très efficace pour la récupération musculaire, l’électrostimulation permet une meilleure vascularisation, l’évacuation des toxines et procure un effet décontracturant sur les muscles. D’autres exercices permettent également d’optimiser les séances d’entraînement. En 20 minutes, on obtient ainsi l’équivalent de 4h de sport avec poids et haltères ! En plus d’être efficace, c’est un gain de temps considérable pour ceux qui sont pressés. Suivant les résultats désirés, le coach s’adapte à vous de façon personnalisée, afin de vous faire atteindre votre objectif : diminuer la masse grasse, structurer les muscles, augmenter l’endurance et la force, se tonifier, améliorer la mobilité, récupérer après le sport ou encore faire disparaître un mal de dos et autres tensions musculaires. Tout est possible ! Des forfaits spéciaux sont également proposés pour la réduction de cellulite, la stimulation de collagène, et la perte de poids. Vous l’avez compris, ce nouveau concept s’adresse à tout le monde, quel que soit son âge, sa condition physique ou sa disponibilité. Le sport sans effort et en un temps record ! Plus d’excuse, on fonce ! < Tarifs

> Séance d’essai gratuite > 1 séance 450 DH > Forfait 4 séances de 1 200 à 1 700 DH > Forfait 10 séances de 2 600 à 3 400 DH

Par La Rédaction

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heveux informes, coiffure terne, besoin d’une nouvelle coupe, ou d’un moment unique consacré à vos cheveux au cœur d’un espace luxueux et feutré ? Rendezvous vite au salon de coiffure de la Mamounia, niché dans un espace dédié, intimiste et préservé du Spa du palace. Là, Christèle Guyot, nouvelle Directrice du Salon de coiffure, nous accueille pour une séance complète de beauté du cheveu. Avant d’opter pour une coupe, un dégradé, un relooking ou une couleur, Christèle commence d’abord par un diagnostic personnalisé, qui passe en revue tous les critères : nature du cheveu, couleur de la peau, morphologie du visage, analyse du style vestimentaire pour mieux nous cerner, questionnement sur nos attentes et motivations… Le but de Christèle, c’est de nous rendre belles, nous chouchouter, et surtout, nous réconcilier avec notre look capillaire. “Je pense à l’intérêt de ma cliente avant tout”, explique t’elle. De fait, il n’y a rien que cette femme dynamique et souriante ne sache faire pour transformer les tignasses les plus récalcitrantes en chevelure de rêve. Elle qui confesse une vocation pour la coiffure dès l’âge de 5 ans, dompte les crinières avec passion et savoir-faire ; pétillante, perfectionniste et innovante, Christèle fait tout pour que nous passions le plus agréable des moments, nous conseillant aussi sur les tendances coiffures, qu’elle connaît sur le bout des doigts. Sans cesse à l’écoute, elle s’assure avant tout d’établir un dialogue avec la cliente, afin que celle-ci reparte comblée, et mieux dans sa peau. Son crédo ? “Offrir à mes clients une parenthèse enchantée, une pause loin des soucis du quotidien.” Pas étonnant, donc, que ces derniers lui fassent une confiance totale : se fiant à l’expertise bienveillante de Christèle, ils savent que leurs cheveux ressortiront au mieux de leur forme, et ce à des tarifs défiant toute concurrence ! < salon femmes et salon hommes séparés salon homme avec barbier traditionnel salon privé sur demande

144 avenue Mohammed V “Au chic de Paris” 3e étage, Guéliz Tel. 06 89 43 54 85

La Mamounia Avenue Bab Jdid Tel. 05 24 38 86 84 Life is marrakech - mars 2016 I 35


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Max & Jan

La mode made in Morocco Par Camille Chataignier

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eurs collections de prêt-à-porter, bohemian chic, aux couleurs chatoyantes, sont reconnaissables au premier coup d’œil. Des silhouettes aux lignes fluides ornées de bijoux ethniques surdimensionnés, ce duo de choc a su imposer son style comme référence. Alors que leur nouveau concept store a récemment ouvert en médina, Maximilian Scharl et Jan Pauwels, les créateurs de la célèbre marque Max & Jan, nous ont accordé un peu de leur précieux temps, entre déplacements professionnels et shooting photos. Partons à la rencontre de ces deux personnalités décontractées et hautes en couleurs, au diapason de leurs créations.

Bonjour Max & Jan, alors tout d’abord, qui est le Suisse et qui est le Belge ? Jan : Je suis le Belge ! (cf photo - à gauche) Max : …donc je suis le Suisse, mais natif de Casa ! Comment est née la marque Max & Jan ? Et pourquoi le Maroc ? Max : Nous nous sommes rencontrés ici au Maroc, à Agadir. On a bavardé autour d’un verre (ou plusieurs peut-être !). De-là, s’est tissée une amitié complice et l’envie de créer un projet commun s’est imposée. Jan : De mon côté, j’avais déjà une marque d’accessoires en Belgique, qui s’appelait LÀ-BAS ; dont les ateliers étaient situés à Agadir. Nous avons alors décidé d’en créer une nouvelle, basée au Maroc, aussi bien pour la création que pour la fabrication. Le Maroc est définitivement notre pays d’adoption, et pour Max, c’est le sien de toute manière ! Quelle est la philosophie de la marque ? Max : Fashion, Love & Peace ! En fait, nous ne faisons que ce que nous aimons, avec sérénité et engagement, en étant nousmêmes, et en essayant de devenir un acteur qui compte dans le monde de la mode. Qui est la femme que vous habillez ? Jan : Elle est multiple. De la jeune branchée à la femme active, en passant par la mamie fashion… Nous habillons ces 36 I Life is marrakech - mars 2016

femmes qui bougent et qui voyagent, exigeantes, élégantes et décontractées. Elles trouvent, dans nos boutiques et dans nos collections, des pièces qui les séduisent, qu’elles s’approprient et qu’elles mixent à leur manière avec leur garde-robe existante, créant ainsi leur propre style. Où puisez-vous votre inspiration ? Jan : Essentiellement dans l’Afrique noire et l’Orient, avec leurs motifs graphiques et ethniques, leurs couleurs éclatantes, les matières riches et variées. Nous nous inspirons également de la mode urbaine. Par ailleurs, nous faisons particulièrement attention à la qualité dans le choix des tissus et des matières qui composent nos vêtements et accessoires. Il faut que la femme, rien qu’au regard et au toucher, soit conquise. Nous avons d’ailleurs notre propre fabrication de tissu ici au Maroc (jersey de coton, viscose, micromodale sont produits en exclusivité pour la marque). Toutes nos collections sont fabriquées dans nos ateliers, en revanche pour le reste -les chaussures, sacs, bijoux, tissage de tissus...-, nous travaillons avec des artisans partenaires de longue date. Le développement durable ainsi que l’engagement social vous tiennent à cœur, comment agissez-vous ? Max : En effet, nous avons monté notre propre atelier qui répond strictement aux

normes de sécurité et où les conditions de travail et les règles administratives sont scrupuleusement respectées pour que tous nos collaborateurs bénéficient d’un espace de travail agréable et d’un cadre qui les sécurisent. C’est mon côté suisse certainement… Nous mettons également un point d’honneur à investir dans un commerce équitable. Nous faisons travailler beaucoup d’artisans marocains, avec qui nous collaborons de longue date. Au niveau qualité, tous nos tissus sont certifiés norme ISO 2000. Quel est le rôle de chacun et comment travaillez-vous au quotidien ? Jan : Moi je crée, et Max fait tout le reste ! (Rires) La semaine, je suis dans l’atelier à travailler mes modèles, choisir les tissus, vérifier les prototypes et la production, et c’est dans nos boutiques que je passe le week-end, pour être au contact de nos clients et des équipes, pour capter la manière dont sont accueillies nos nouveautés et pour voir évoluer en live les gens dans les espaces que nous avons inventés. C’est toujours une grande source d’enseignement, d’amélioration et d’inspiration. Max : Et bien quant à moi, je m’occupe beaucoup de l’aspect commercial, je vais à la rencontre de nos clients revendeurs et je parcours le monde pour ouvrir de nouveaux marchés. Je voyage beaucoup et j’aime ça !


shopping mode

Dites-nous en plus sur cette nouvelle boutique ouverte en fin d’année ? Max : Nous avons trouvé l’emplacement dont nous rêvions pour implanter notre boutique en médina. Il est idéalement placé et surtout doté d’une large vitrine. Il est situé à Sidi Abdelaziz, un quartier en plein développement, d’autres boutiques de créateurs sont en train de s’installer, ce qui créera sans nul doute un vrai pôle d’attractivité pour les touristes et tous les amateurs de mode. La boutique est facilement repérable car il y a un tag géant sur la façade, qui représente un carossa stylisé. Jan : Pour réaliser la déco et le mobilier, nous avons fait appel à Jean-Baptiste Liotard, designer basé à Essaouira. Il a parfaitement retranscrit le concept que nous avions en tête, un espace lumineux, du style et des matières nobles. Pour habiller les murs blancs, on associe des photos vintage de Marrakech avec des tags modernes. Le mobilier est en bois massif vernis, pour le présentoir central, le comptoir et les étagères. Et on s’est amusé pour les cabines d’essayage avec du tissu reptilien et un sol en caoutchouc. Comme au Red Bazaar, notre premier concept store au Sofitel, on a intégré de jeunes créateurs. Comment sélectionnez-vous les marques et créateurs présents dans vos boutiques ? Jan : Au feeling !

Max : Notre ambition, c’est de faire connaître le mouvement de la nouvelle mode marocaine à l’international, et d’aider de jeunes créateurs du Maroc à se développer, en leur donnant la possibilité d’être exposés et vendus dans nos boutiques et en leur faisant bénéficier de notre visibilité. Dans quels pays votre marque est-elle présente ? Max : Nous sommes distribués dans plus de 50 points de vente à travers le monde. Les pays du Golf : Koweït, Arabie Saoudite et Dubaï sont très demandeurs. En Europe : il y a la Belgique et la Suisse, bien sûr, et aussi la France, le Danemark, l’Espagne et la Suède. Et on est même présent dans les Caraïbes, St Barth, la Guadeloupe ; et aux USA, à Miami et San Francisco. Jan : Le parti-pris des collections Max & Jan et leur diversité, un mélange de cultures orientales et ethniques, rend la marque appréciée par les femmes qui voyagent, et nous assure une belle représentation partout dans le monde, ou presque… Quels sont vos prochains projets ou gros chantiers que vous pourriez nous dévoiler ? Max : On a plein de choses en cours pour cette année : on va ouvrir une boutique à Ibiza fin mars prochain, on prévoit déjà d’agrandir le concept store de la médina, on va aussi déménager nos bureaux et nos ateliers à Marrakech, et bientôt un showroom et encore une chose ou deux

mais vous en saurez plus prochainement... Pour terminer, quels sont les endroits à Marrakech où vous aimez aller ? En cœur : La médina ! Jan : Pour la découverte des artisans, des techniques ancestrales et du savoir-faire marocain. Et puis, comme je vous l’ai dit, je m’inspire de la mode urbaine et globetrotter, alors la médina est un vrai terrain de jeu pour moi. Max : On aime particulièrement le quartier où nous avons implanté la boutique, il y plein d’endroits sympas (Le Jardin, Athay, Kui Zin, la Terrasse des Épices...). Le mot de la fin ? Max : Finally… Glam in the Medina & Rock the Kasbah ! < Max & Jan Médina 14 rue Amsefah, Sidi Abdelaziz, Médina Tel. 05 24 37 55 70 Ouvert 7/7, 10h-19h30 Red Bazaar by Max & Jan, Sofitel Rue Harroun Errachid, Hivernage Tel. 05 24 42 24 64 Ouvert 7/7, 9h30-19h30

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Sidi Marrakech Tailoring

Chakir, un homme sur mesure Par Camille Chataignier

Bien qu’il soit l’incarnation de l’élégance masculine à Marrakech, c’est très humblement et chaleureusement que Chakir Belhaloumi nous reçoit et nous ouvre les portes de sa boutique et de son atelier de couture sur mesure, rue de la Liberté, en plein cœur de Guéliz.

Chakir, cela fait maintenant quelques années que tu es installé à Marrakech et que tu y as ouvert ta boutique ; pourtant tu n’étais pas vraiment destiné à travailler dans la couture. Non, en effet, c’est atypique.Je suis né en Belgique, et j’ai fait mes études dans le social ! Mais j’ai très vite travaillé dans le monde du textile, et plus particulièrement pour les maisons Kenzo et Mugler. J’étais distributeur et je travaillais entre la Belgique et la France, mais chaque année sans faute je revenais au Maroc. Pourquoi avoir choisi de venir t’installer ici ? Je suis très attaché à la Belgique, où j’ai mes amis et ma famille ; mais j’ai toujours eu le rêve de m’installer ici et de développer mes projets dans mon pays. Cela fait donc 4 ans que je suis venu vivre à Marrakech. Tu as choisi de te consacrer uniquement aux hommes, pourquoi ? L’homme marocain est assez précieux. Il aime s’habiller, et ce quel que soit son niveau social. C’est la famille royale, et particulièrement Sa Majesté Hassan II, qui était d’une élégance extrême, qui ont véhiculé cette image et créé cette envie de bien s’habiller pour sortir… Je voulais donc leur proposer un service sur mesure et les aider à s’apprêter. Sidi Marrakech Tailoring était donc né… Oui enfin presque, il m’a fallu 4 nuits blanches pour trouver le nom ! Je voulais une identité marocaine et en adéquation avec mon activité. Au final, Sidi est ce qui m’est apparu comme le plus clair et symbolique. Je l’ai décliné en calligraphie pour lui donner un caractère oriental, et l’ai souligné par Marrakech Tailoring, pour exprimer ce côté strict de la couture et de l’élégance. 38 I Life is marrakech - mars 2016

J’imagine que tu as voulu t’entourer des meilleurs ? Bien sûr. Je me suis entouré de professionnels de la couture, mais j’ai aussi pris le temps de les perfectionner, et on a travaillé pendant 1 an et demi sur des prototypes avant de se lancer. Aujourd’hui, j’ai une super équipe de 15 tailleurs, dont le plus jeune a quand même 10 ans de métier ! Et je travaille aussi avec les plus grandes maisons tissières au monde pour avoir de belles matières. Tu cherches constamment l’excellence ? Oui, c’est ma seule exigence… mais c’est déjà pas mal ! Aussi bien en terme de coupe que de matière. Je suis un perfectionniste, c’est la raison pour laquelle je fais du haut de gamme et du sur-mesure. J’ai aussi développé une ligne de prêt-à-porter pour les pantalons, vestes, chemises et cravates. Mais même là, je crois savoir que tu peaufines et offre un service personnalisé, non ? Oui, c’est vrai. En fait, on ne laisse pas un client sortir de la boutique si on n’est pas pleinement satisfait du résultat sur lui. Je le vois aussi comme une lutte contre le gaspillage, car quel est l’intérêt si une fois rentré chez lui, notre client ne met pas sa veste ou sa chemise ? Un vêtement est fait pour être porté. Concrètement, comment fait-on un costume sur-mesure et combien de temps cela prend-t-il ? J’aime remettre un travail très précis, je suis dans l’exactitude la plus absolue. J’ai donc répertorié dans mes carnets la morphologie de chacun de mes clients. Chacun a son patron et ce pour chaque vêtement. Et sans rentrer dans toutes les étapes, entre le patronage, les différents essayages et les retouches, il faut compter 1 mois pour un costume. Y a-t-il aussi une notion de coaching ? Oui parfois, et d’accompagnement surtout. Je fais attention à la colorimétrie, une couleur qui ira bien à l’un n’allant pas forcément à l’autre. Selon la morphologie de la personne aussi, on va éviter certaines choses. Par exemple, les rayures verticales pour les très grands, les carreaux pour les petits… Il faut constamment s’adapter, et aussi lutter contres les aprioris qui persistent chez les hommes. Parfois, on assiste à une véritable transformation !


shopping mode Tamy Tazi haute couture au Royal Mansour Par La Rédaction

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L’habit fait-il le moine ? Pas totalement, mais on peut lire une personne, la comprendre ou en tout cas voir dans quel état d’esprit elle est selon la manière dont elle est habillée. Est-ce le tissu qui t’inspire un modèle ou l’inverse ? À vrai dire, il n’y a pas de règles. J’aime dénicher les tissus, avoir le choix des matières. Bien sûr, selon le tissu j’imagine les pièces, mais je peux aussi avoir une idée de veste/pantalon, et ensuite selon le tombé et le rendu que je souhaite, chercher le tissu le plus approprié. Comment définirais-tu ta boutique ? C’est une continuité du nom de l’enseigne. Elle est sobre et élégante, tout en noir et blanc, et avec des touches arabisantes. En fait, elle correspond à qui je suis : un mix entre différentes cultures. Il y a la partie boutique pure, le coin salon, et derrière, les tissus et la cabine, où je prends les mesures et où les hommes font leurs essayages.

idèle à sa vocation d’honorer la splendeur et la richesse du patrimoine marocain, le Royal Mansour présentera, à partir du 20 mars, une exposition fastueuse rassemblant les plus belles créations de Tamy Tazi. Cette grande figure de la haute couture marocaine a fondé son atelier, Tamy Collections, en 1975 ; alors encouragée par Yves Saint Laurent et Fernando Sanchez, Tamy dessine des créations d’une élégance absolue, toujours en nombre limité, conformément aux codes de la haute couture. Choisissant ses étoffes auprès de maisons prestigieuses, la styliste se taille rapidement une place de choix dans le milieu exclusif de la haute couture, où son souci du détail, son sens de la tendance et son rôle de fer de lance en matière de style ne tardent pas à l’imposer. Véritable ambassadrice de l’élégance marocaine, c’est tout naturellement que ses créations trouvent leur place dans la Galerie des Bijoux du palace, où ses broderies et chbikas seront exposés, tandis que les jerseys, brocards et mousselines seront mis en scène dans les salons du Royal Mansour. Au total, ce sont plus de 29 caftans, réalisés entre 1975 et 2015, qui seront présentés, au cœur d’une exposition retraçant les différentes étapes de la carrière de Tamy. À cette occasion, le Royal Mansour éditera un livre, prévoyant également des projections de films et de vidéos retraçant le parcours et l’univers de celle qui définissait l’élégance comme étant un synonyme d’harmonie. <

> Du 20 mars au 31 mai Rue Abou Abbas el Sebti Tel. 05 29 80 80 80

Qui sont les hommes qui passent ta porte ? Je suis très sollicité par le show-business. Comme je travaillais chez Kenzo, j’avais dès le départ un carnet d’adresses bien rempli. J’ai des clients de France et de Belgique qui m’ont suivi, qui viennent spécialement jusqu’à Marrakech ! Je travaille aussi énormément pour le cinéma et la télévision marocaine, et aussi bien sûr pour les hommes d’affaires. Et la femme dans tout ça ? On réalise parfois quelques modèles. On me le demande souvent mais pour le moment, je préfère rester concentré sur l’homme. Ce n’est pas que je ne vous aime pas mesdames, mais je ne veux pas m’éparpiller ! <

6 rue de la Liberté, Guéliz Tel. 05 24 43 83 76

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Ludovic Petit,

l’homme qui fait parler les objets ! Par Camille Chataignier & Caroline Gabrielli

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lors qu’il s’apprête à inaugurer son nouveau showroom Lup31, juste derrière la gare, Ludo (pour les intimes), designer connu et reconnu dans le monde entier, a accepté de nous rencontrer. Entre deux conversations téléphoniques, -car Ludo ne s’arrête jamais-, il nous raconte ses créations, mais surtout, il nous conte son histoire à lui.

À quelques jours de l’inauguration, tu as accepté de nous recevoir dans ton nouveau showroom Lup31, un lieu paisible assez isolé des autres créateurs finalement… C’est un lieu où il n’y avait rien au départ ! C’était une usine fermée depuis 15 ans. On a tout reconstruit. Avant, je travaillais dans un riad en médina, mais on était arrivé au maximum de nos capacités ; alors quand il y a eu des inondations dedans, j’ai pris ça comme un signe, et on est parti. Après 4 mois de travaux, nous nous sommes installés ici, en octobre dernier. Et c’est parce que tu ne fais rien comme tout le monde que tu n’as pas choisi Sidi Ghanem ? C’est un choix, c’est vrai. Je n’ai pas envie qu’il y ait foule, je veux que les gens qui viennent aient envie de me rencontrer, qu’on partage un moment ensemble. Pour l’instant, j’ai toujours fonctionné comme ça et ça n’a jamais empêché personne de venir me voir. Le bouche à oreilles fonctionne, et on ne va pas se mentir, j’ai aussi une bonne notoriété. Pourquoi ce nom, Lup31 ? Pour Ludovic Petit tout simplement ! Et parce que je voulais mettre les choses sur leur 31. J’ai longtemps travaillé dans la mode, donc c’était un clin d’œil à cette période ; et en même temps, la notion d’élégance, même pour les objets, est pour moi très importante. Je ne fais que

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des objets élégants, sinon à quoi ça sert ? Que vas-tu y exposer ? J’ai envie d’un espace qui soit à la fois un outil de travail agréable et un espace pour présenter ce que je fais et mes coups de cœur. J’y inviterai des gens dont j’apprécie le travail. Pour l’inauguration par exemple, il y aura une exposition de Jean-Baptiste Valadié, que j’aime particulièrement. Par contre, hors de question que je présente des collections ! Je trouve qu’il y a un côté ringard au possible. Exit les collections et les saisons, c’est fini ça. La mode, c’est juste des tendances à présent, on est loin des années 80. Aujourd’hui tu peux mettre un jean et un cachemire, tu accessoirises et basta. Pour les objets, c’est pareil. Le vrai but est de créer des objets intemporels, qu’on va ensuite décliner selon les tendances. Tu as travaillé longtemps dans la mode ? Oui, j’ai travaillé pendant 25 ans en tant qu’assistant pour Kenzo, Christian Lacroix, et d’autres grands noms de la mode. En parallèle, j’ai lancé une grande société de décoration, qui est devenue une référence chez Maison & Objets. Je ne te dirai pas laquelle ! Et tu as tout quitté pour t’installer au Maroc ? L’histoire est plus compliquée. Ça fait 21 ans que j’ai un pied à terre à Marrakech. J’ai toujours aimé cette ville, et je l’ai

toujours mise en avant dès que j’en ai eu l’occasion. Un jour, je suis allé dans la médina pour dessiner un photophore, et il s’est avéré qu’on en a vendu 7.000 à Maison & Objets. C’est là qu’a débuté l’aventure. Ça s’est fait progressivement, j’ai vendu ma société en France et j’ai créé des objets qui sont devenus ici de véritables best sellers : des paniers brodés, des lanternes inspirées de Venise, de la vaisselle, les pochettes en toile de jute plastifiée… On en voit des copies un peu partout au Maroc aujourd’hui, non ? Oui c’est vrai, quand on a du succès on est copié, mais ce n’est pas gênant. J’ai raconté mon histoire, je me suis exprimé à travers ces objets, et maintenant ils ont une seconde vie. Aujourd’hui, je travaille surtout pour des lieux qu’on me demande de décorer, et pour lesquels je vais créer une âme. Ca va du canapé au cendrier, en passant par la tête de lit ! Ensuite, si je veux en produire une petite série et les mettre dans mon showroom, je peux. Comment procèdes-tu lorsqu’on te confie un lieu ? J’essaie de saisir la personnalité de ceux qui me l’ont confié. Il faut un lieu qui leur ressemble. Souvent d’ailleurs, ils deviennent des amis. On partage un petit bout de vie ensemble et une belle expérience. Ensuite, bien sûr je m’inspire du pays et de la ville dans lesquels le projet se trouve,


déco

pour ne pas créer un lieu qu’on pourrait retrouver n’importe où dans le monde ; il n’y a rien de plus triste ! Je fais attention à l’espace, aux mouvements. Moi je crée le décor, après les gens y apportent leurs affaires, je dirai même leur bordel… leur vie quoi. Et puis souvent, l’histoire évolue, on retravaille une chambre d’enfant qui a grandi, un nouveau besoin… Tu travailles également en tant que directeur artistique chez Delight, une des meilleures agences événementielles, et surtout la plus prestigieuse au Maroc. Oui avec Delight, on fait de l’événementiel sur-mesure. Ce qui me permet là aussi de raconter une histoire. J’applique la même méthode. Par exemple pour un mariage, je me rapproche des futurs époux afin de raconter une histoire qui leur ressemble et qui leur parle. On ne fait jamais 2 événements qui se ressemblent ! Là aussi, tu travailles depuis le showroom ? Je dessine ici, oui ; par contre pour la fabrication, on réalise une partie ici et une autre dans nos ateliers à l’extérieur. En tout, j’ai 56 personnes qui travaillent directement ou indirectement pour moi. Touche-à-tout ? Designer ? Créateur d’ambiance ? Comment te définirais tu ? Je suis un créatif avant tout. Je suis très curieux. Aujourd’hui, on n’invente plus rien, à part la technologie. On se réapproprie des formes, des matières, et plus largement

des objets en les transformant au goût du jour, en les réinterprétant. Voilà ce que je fais. Je crée une atmosphère, une ambiance avec des objets particuliers. Je crois que le recyclage t’intéresse particulièrement ? Oui, quand je rentre dans un lieu ou que je me balade, je regarde ce qui n’intéresse personne. Là où tout le monde voit un objet assez banal, j’essaie de voir de la préciosité. Nous sommes dans une ère de surconsommation totalement inutile, alors j’essaie de faire revivre un objet qui était mort, avec une extrême modernité. C’est l’essence de mon travail et c’est ça qui est intéressant, ou du moins qui m’intéresse. Pour moi, c’est dans la contrainte qu’on trouve les plus belles idées.

très simple ! Ma petite folie, c’est un mur rose Barragan, car j’adore le travail de cet architecte mexicain. C’est pour moi la référence. Il arrivait à jouer avec les couleurs comme personne. Que fais-tu lorsque tu veux déconnecter ? Je ne sors pas beaucoup, je préfère lire, me détendre en allant chez des amis… Je suis plus barbecue dans le jardin que soirées en boîtes ! Je vais également souvent à Oualidia ou à Dakhla quand j’ai le temps, ça permet de faire un vrai break. < 208 quartier Ibn Toufail Hivernage Tel. 05 24 39 00 08 - 06 60 85 13 84

Tu aimes donner de la valeur aux choses en fait... Oui j’aime travailler là où l’on ne m’attend pas. Broder sur un sac plastique, c’est un non sens en soi, et pourtant… (NDR : il nous montre un set de table fait à partir de gros sacs plastique qu’on voit partout au souk, qu’il a brodé puis plastifié). En fait, du moment qu’on a une histoire à raconter, ça a du sens. Je suis vraiment contre la production industrielle. Chaque objet doit avoir une âme. Ses aspérités, ses défauts en font le charme. Et chez toi, ça ressemble à quoi du coup ? J’ai un grand appartement très épuré,

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Food is good news  Billet de (bonne) humeur

Par Gaetan Penec

Échappées culinaires se mettent au vert

Nos anciens ont un vieux proverbe (les anciens ont toujours de vieux proverbes) indiquant qu’il “vaut mieux un petit chezsoi qu’un grand chez les autres”. Pas certain que celui qui a dit ça habitait un 9m2 au 6e étage sans ascenseur, mais bon… Si vous me lisez, (et j’espère bien, sinon pourquoi je me décarcasse !), c’est qu’il y en a une qui a pris cet adage au pied de la lettre, et qui a créé son petit chez-soi plutôt que de continuer à se farcir une colloc’. Son petit chez-soi, c’est le nouveau magazine que vous avez dans les mains, ce bout de folie de papier que cette nana un tantinet secouée de la cafetière a imaginé, dans une période où le marché publicitaire est exsangue… Oui, ça tient quasiment de la folie furieuse, mais moi j’aime les gens fous et leurs idées absurdes… Alors chère rédactrice en chef (va falloir que je m’y fasse), chère patronne (ça aussi va falloir que je m’y fasse), je vous souhaite une longue vie dans cette belle idée, de grands moments de bonheur et des nuits de bouclages sans sommeil. Merci de m’offrir, que dis-je, de nous offrir un nouveau toit où pourront squatter nos idées lumineuses (ou pas d’ailleurs). Tu as appelé ce magazine Life is marrakech, promis on va essayer d’y mettre de la vie, et même un joyeux bordel.

#coeurcoeurlove

L

es Échappées culinaires, le festival convivial et gourmand créé par notre journaliste Gaetan Penec, prennent la direction de la palmeraie pour cette 14e édition, investissant pour 2 soirées le Ksar Char-Bagh, célèbre Relais & Châteaux de la palmeraie. Nouveau lieu, nouveau concept : ce ne sera plus un seul dîner, mais 2 !, qui auront lieu le vendredi 25 et le samedi 26 mars. À chaque soir un dîner différent, mais toujours la même Chef invitée. Pour cette nouvelle édition, le Ksar Char-Bagh recevra Laela Mouhamou. Laela, dont les parents sont originaires de Meknès, cuisinera pour la 1e fois au Maroc. Chef depuis 2007 de la Brasserie de la méditerranée à Mougins, elle nous fera découvrir sa vision de la cuisine méditerranéenne, en compagnie d’Antoine Rodriguez, le Chef du Ksar Char-Bagh. Dîner en accord mets et vins inclus à 680 DH. < > Les 25 et 26 mars au 31 mars Tel. 06 22 71 93 80

Le petit Thaï

Goût de France

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le 21 mars

h ça, rien de tel qu’un nouveau restaurant thaï pour mettre la rédaction en émoi, tellement on aime les saveurs de ce pays ! C’est bien simple, on se serait presque battu pour aller le tester, celui-là !! Situé en plein cœur de Guéliz, ce petit Thaï ressemble à s’y méprendre à un snack typique des rues de Bangkok ou de Chang Maï. Quelques tables tout au plus, une cuisine légèrement ouverte qui offre ses effluves gourmandes, et l’accent thaïlandais qui sort de chaque mot : y a pas à dire, on se croit là-bas, manque plus que la chaleur moite et un mango sticky rice… Seule entorse au pays d’origine, la carte propose une carte de sushis, plutôt bien réalisés d’ailleurs ; pour le reste, du classique, mais du classique on ne peut plus réussi. La tom Ka gai, soupe de poulet au lait de coco, offrait à nos palais ses saveurs de kefir et de lemon grass, le panang curry était savoureux à souhait, bref on aimé, adoré, et on a trouvé notre nouvelle cantine. Ouvert tous les jours, Le petit Thaï fait aussi livraison ; quand je vous dis que la vie est belle… < Ouvert 7/7 22 rue Tarik Ibn Ziad Tel. 05 24 42 28 40

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P

our la 2e année consécutive, Goût de France / Good France rassemblera le 21 mars, jour du Printemps, plus de 1.500 Chefs répartis sur 5 continents, pour célébrer la gastronomie française. Dans chaque restaurant participant, sous la forme d’un dîner, l’évènement rendra hommage à l’excellence de la cuisine française, à sa capacité d’innovation et aux valeurs qu’elle véhicule : partage, plaisir, respect du bien manger, de ses contemporains et de la planète. À Marrakech, quelques établissements -et non des moindres !- ont décidé de se joindre au mouvement. < En voici la liste : • La Maison Arabe, menu à 600 DH Chef Christophe Vaissière • Le Royal Mansour, menu à 650 DH Chef Jérôme Videau • Le Fouquet’s, menu à 1.100 DH Chef Fabien Raux • Le Es Saadi, menu à 900 DH Chef Arnaud Boissier Menus de chaque établissement sur le site www.restaurateurs.goodfrance.com rubrique Maroc/Marrakech


food is good La Collégiale

T 78 boulevard Hassan II, Guéliz Tel. 05 24 43 57 80

iens, y a du nouveau dans le bistrot ! Et celui-ci nous arrive tout droit de l’Atlantique, puisque les patrons ont tenu la même adresse à côté de la Baule pendant de nombreuses années. Les deux Christians, l’un en salle, l’autre dans la cuisine ouverte, ont apporté dans leurs bagages leur bonne humeur permanente, une décoration rouge et noire, et quelques recettes bistronomiques agrémentées de fleur de sel de Guérande. Ouvert uniquement pour le dîner, La Collégiale propose une intéressante terrine de foie gras au gingembre ou un joli tartare de saumon au wasabi en entrée ; pour suivre, un pavé de bar avec un vrai beurre blanc nantais (ça fait plaisir !) ou une noix d’entrecôte copieusement garnie. On a été moins emballé par les desserts, qui sont principalement représentés par des coupes de glaces : hélas, on n’est pas à la plage ! Côté addition, on notera la sagesse des prix et la belle attitude du Christian de la salle qui indique le prix des suggestions du jour. Certains devraient d’ailleurs en prendre de la graine, au lieu de nous assommer avec leur soi-disant bonnes affaires du marché ! Une affaire que l’on découvrira entre amis, et dont on repartira enchanté, séduit par l’accueil amical des deux Christians. <

Ils l’ont fait en 2015 Le 68 bar à vin

Il est largement temps de se retourner sur 2015 (ok je vous l’accorde, 2016 est bien entamée…). Ben quoi, le journaliste culinaire est une espèce qui hiberne en janvier ! Je vous livre donc mon bilan culinaire marrakchi maintenant ; épicétou !

Le Buddha Bar

Mes’lalla

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au Mandarin Oriental

uvert il y a quelques mois, le 68 est assurément la grande réussite de Guéliz, tant Benoît a réussi à faire l’unanimité avec son bar à vins mouchoir de poche. Ouvert tous les jours à partir de 18h, le lieu ne désemplit pas : qu’il neige (si si, sur l’Oukaïmden) ou qu’il pleuve (pas assez), le soleil brille toujours dans cet établissement offrant une carte inédite de vins au verre, et où le “à la bouteille” est à prix raisonnable. Mais aussi, une carte de restauration ma foi pas désagréable du tout. On y vient pour l’ambiance et on y retourne pour la convivialité. <

ant attendu, le Buddha Bar a enfin ouvert dans la ville rouge, en novembre dernier ; et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça a mis en émoi une bonne partie des Marrakchis. Le jour même de l’inauguration, nombreux étaient ceux qui cherchaient la précieuse invitation permettant d’accéder au Nirvana. Quelques mois plus tard, le lieu a conquis la ville, mais surtout la clientèle de Casa et de Rabat. En quelques mois, le Buddha Bar est devenu bien plus qu’un lieu de sortie, c’est aussi une attraction touristique, et ça n’est pas une mauvaise nouvelle en cette période un peu difficile. Côté cuisine, tout le monde s’accorde à dire que celle-ci est pour le moins réussie, goûteuse à souhait, et respectueuse des saveurs japonaises et asiatiques qui ont fait le succès du groupe. Côté ambiance, ceux qui viennent en début de semaine sont un peu déconcertés par le manque d’animation ou de spectacle, mais rassurez-vous, la direction travaille dessus ! Mardi jusqu’à 21h, sushis à volonté pour 290 DH/pers. <

68 rue de la Liberté, Guéliz Tel. 05 24 44 97 42

Avenue Prince Moulay Rachid Tel. 05 24 45 93 00

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L

à aussi, l’attente a été longue, mais l’ouverture du premier Mandarin Oriental au Maghreb fût un évènement important pour le rayonnement touristique de la ville rouge. La famille Kabbaj, propriétaire de l’établissement, a décidé de faire confiance à Meryem Cherkaoui pour assurer la destinée de son restaurant marocain, le bien nommé “Mes’Lalla”. Plus que la cuisine marocaine en générale, Meryem, secondée au quotidien par le Chef Issam Rhaachi, propose sa propre vision de la cuisine, à mi-chemin entre la modernité européenne et les saveurs de son pays d’enfance. Au travers de plusieurs expériences, traditionnelles ou modernes, elle nous donne à voir une intéressante approche culinaire. < Ouvert tous les soirs Route du Golf Royal Tel. 05 24 29 88 88

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Déjeuner à prix doux Chéri(e), ce midi on déjeune à prix doux ! Moi je ne sais pas vous, mais quand il fait un peu moins chaud, comme en cette période hivernale marrakchie, ben le midi, il me faut du solide, de l’assiette vaillante, de la formule qui cale, et le tout sans tuer mon portefeuille amaigri par Noël, le Nouvel an et la Saint-Valentin réunis… Bref, on vous a dégoté des adresses pour déjeuner à moins de 130 DH. Il y a de l’asiatique, du bistrot, de l’italien, du marocain et même du grec... Autant vous dire qu’on est parti en voyage, et pour pas cher en plus !

 Katsura Adresse bien connue des amateurs de sushis, à déguster sur place ou en livraison, le Katsura présente une offre généreuse pour le déjeuner, à prix plus que doux. De fait, un billet de 100 DH suffira à combler un vigoureux appétit ! Plusieurs options s’offrent à vous : soit la formule déjeuner, entrée/plat ou plat/dessert (personnellement, j’ai une préférence pour l’entréeplat), soit différents bentos ou assortiment de sushis. Dans le menu, vous pourrez déguster en entrée la très bonne soupe thaï de poulet, et pour rester dans le pays du sourire, un green curry savoureux ; tandis que les plus japonisants d’entre nous miseront sur les combos sushis, salade de choux et soupe miso. Bref, au Katsura, même le midi y a du choix ! < Ouvert 7/7, 12h-14h30 et 19h30-23h30 Rue Oum Rabii, Guéliz Tel. 05 24 43 43 58 44 I Life is marrakech - mars 2016

 Les  Jo’s

Jardins de Guéliz

le Grec

Cela faisait bien longtemps que cette adresse était devenue l’ombre d’elle-même, changeant de propriétaire plus vite que de saison… Dommage, pour une maison au décor plutôt agréable. Il y a quelques mois, un restaurant grec y a fait son apparition, proposant une offre inédite à Marrakech. Si toute la carte affiche des prix relativement doux, le Jo’s se permet même l’offre la moins chère pour déjeuner en plein Guéliz : 65 DH pour entrée-platcafé !!! À ce prix-là, évidemment, on n’a pas le choix : le Chef fait avec ce qu’il trouve le matin au marché. Lors de mon dernier passage, j’ai testé une crème de chou-fleur bien onctueuse, avant de goûter une belle brandade de cabillaud. Simple et efficace ! < Ouvert 12h-23h fermé dimanche Rue Mhd El Bequal, Guéliz Tel. 05 24 44 98 53

Adresse bien connue des Marrakchis, Le Loft propose une cuisine bistrotière de bon niveau, dans un restaurant à la décoration soignée, tendance loft new-yorkais. Pour le déjeuner, une formule à 120 DH fait les beaux jours de la maison depuis 4 ans : entrée/ plat, plat/dessert, entrée/ dessert, il y en a pour tous les goûts. De la salade César au filet de hareng, en passant par la pièce de bœuf, le très bon burger ou la tarte aux pommes. Une adresse sûre, alliant beau et bon… <

70 couverts en salle, un poil plus en terrasse, et un menu à 100 DH le midi qui comblerait tous les gargantuas de la terre, voilà le dessin de cette adresse incontournable du centre-ville. Installé depuis 10 ans à côté du jardin El Harti, Jean-Baptiste nous régale à travers un buffet d’entrées à volonté, varié, copieusement achalandé, suivi par 3 à 4 plats changeants chaque jour, venus agrémenter la carte des grands classiques de la maison, tels que la fameuse entrecôte Café de Paris ou la belle saucisse de Toulouse. Si vous trouvez encore de la place, le dessert est inclus dans le menu. Le plus dur est de repartir travailler, tellement on se verrait bien rester à farnienter sur cette belle terrasse ensoleillée… <

Menu déjeuner 12h-15h Ouvert 7/7, 10h-1h 18 rue de la Liberté, Guéliz Tel. 05 24 43 42 16

Ouvert 7/7, 12h-14h30 et 19h30-23h30 Rue Oum Rabii, Guéliz Tel. 05 24 43 43 58

 Loft


food is good

 La  Delitaly

Atterri depuis un peu plus d’un an à côté de feu la boulangerie Paul, Vita Nova est sans contexte l’une des plus belles trattorias de la ville pour cette gamme de prix. Une carte pharaonique de pizzas, avec plus de 40 références, et un four à bois digne d’une ruelle napolitaine, suffisent à eux deux à combler de bonheur les amateurs de vraie pizza. La cuisine italienne n’est pas oubliée pour autant, au vu de la belle carte de pâtes et de gnocchis. Une adresse à prix doux, dans un joli cadre de chalet montagnard. Adresse toujours constante et toujours plaisante, qui mérite le voyage. <

Pas de formule ni de menu à proprement parler dans ce grand italien, qui fait à la fois boulangerie, pâtisserie, restaurant et traiteur, et qui travaille avec maestria les saveurs transalpines. Pas de menu, disais-je, mais la carte propose des prix tellement doux qu’il vous sera aisé de piocher une entrée/plat ou un plat/dessert pour moins de 130 DH… Il y a, bien sûr, la fameuse pizza à la carte ; ceci dit, personnellement je lorgnerais plutôt sur les pâtes fraîches, ou le gratin d’aubergines à la mozzarella. Côté desserts, l’inévitable tiramisu maison accompagne un excellent café. Et au cas où vous auriez envie de rapporter un peu d’Italie chez vous, Delitaly propose mozzarella, pain, desserts et nombreux plats à emporter. “Il était beau comme un Italien, quand il sait qu’il aura de l’amour et du pain”, disait la chanteuse… <

Ouvert 7/7 12h-15h et 19h-0h 36 rue Ibn Aicha, Guéliz Tel. 05 24 42 39 39

Ouvert 7/7, 7h-23h Rue Iman Chafii, Harti Tel. 05 24 44 68 47

 Vita

Nova

Cantine Parisienne En voilà une belle adresse, qui a conquis la ville en quelques mois, que ce soit pour la cuisine maîtrisée du Chef Faical Zahraoui, ou pour l’accueil de Mike en salle. Posée juste en face du commissariat de Guéliz, la Cantine Parisienne propose une élégante formule pour le déjeuner, qui peut être prise soit à l’intérieur du restaurant, soit sur la belle terrasse ombragée. 125 DH pour entrée/plat ou plat/ dessert, et 150 DH si vous pouvez encore engloutir un dessert ; quelques recettes bistrot du soir (œuf mayo, le “goutu.dodu” poulet rôti), agrémentées de quelques spécificités côté burgers, dont le “diablo cheese” qui éveillera vos papilles pour le reste de l’après-midi. Une adresse constante, une adresse plaisante ; cette cantine est justement l’une des cantines de la rédaction ! < Ouvert 12h-15h30 et 19h-23h30 samedi service continu fermé dimanche Rue Ibn Hanbal, Harti Tel. 05 24 45 85 65

 Amal Déjeuner local tout en faisant une bonne action, c’est possible et c’est chez Amal ! Il s’agit d’une association d’aide aux femmes en difficulté, qui propose dans son restaurant éponyme une goûteuse cuisine marocaine aux accents berbères. Ouvert uniquement au déjeuner, Amal offre une cuisine simple mais généreuse, faisant la part belle aux recettes marocaines : pastilla, salades et tajine d’agneau aux petits pois raviront touristes et autochtones à la recherche d’authenticité. Située entre la polyclinique du sud et l’hôpital Ibn Tofail, Amal propose de déjeuner responsable, et nous, on aime ça ! < Ouvert 7/7 au déjeuner Rue Ibn Sina, Guéliz Tel. 05 24 44 68 96 Life is marrakech - mars 2016 I 45


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 Aux Mille

Saveurs

Tout proche du Lycée Victor Hugo, Hatari propose une cuisine de tradition française dans un cadre joliment décoré. Derrière le comptoir, vous trouverez l’affable Antoine, patron de la maison s’occupant du bar et du service. Côté cuisine, le Chef Franck propose chaque jour une nouvelle formule déjeuner à 120 DH (entrée/plat ou plat/ dessert). Pour mon dernier déjeuner, j’ai goûté en entrée des sardines d’Essaouira marinées, puis un beau curry d’agneau aux patates douces en plat. Et si vous ajoutez 30 DH, vous aurez droit à un menu complet avec dessert. D’ailleurs, je me suis laissé tenter par la fameuse tarte au citron du Chef... Car il paraît que quand y a de la gène, y a pas de plaisir ! <

Une fois n’est pas coutume, voici une adresse du côté de Semlalia. Il s’agit d’un joli snack, situé derrière l’hôtel Amine, non loin de la route de Casa, et qui est dirigé par le Chef belge Mitch, ayant officié au Kechmara il y a quelques années. Certes, me direz-vous, des snacks, y en a plein la ville. Mais celui-ci propose un petit supplément d’âme dans l’assiette, telle cette copieuse salade de poulet au curry, cette belle entrecôte au grill, ou encore ce poulet mariné grillé, juteux à souhait tant il a été arrosé régulièrement. à la carte, que du bon, du frais, du maison : salades, spécialités rôtisserie et grill, burgers et sandwichs, cuisine marocaine et un rapport qualité-prix imbattable (menu burger frites + boisson à 30 DH). Dans un coin de la ville où l’offre culinaire n’est pas très développée, l’arrivée de Mille Saveurs est une excellente nouvelle ! À noter, un service de livraison à domicile pour les particuliers et les entreprises (disponible en centre-ville et à 3 km aux alentours) ainsi qu’un service traiteur (rôtisserie et cuisine marocaine)... dont la rédaction, en plein bouclage, profite joyeusement ! <

Ouvert 9h-23h fermé dimanche Av. de la Quatrième DMM Route de Targa, Guéliz Tel. 05 24 45 80 62

Ouvert 12h-23h fermé dimanche 39 rue Abelkrim El Khattabi Semlalia (Hôtel Tropicana) Tel. 06 55 07 47 78

 Hatari

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 Un déjeuner

à Marrakech

 Baratin Avec le sourire de Joëlle et la cuisine de Max, un déjeuner au Baratin est toujours un moment de convivialité assuré, dans ce resto de poche proche du lycée Victor Hugo. Du lundi au vendredi, une formule déjeuner à 110 DH comprenant entrée/ plat ou plat/dessert. Chaque jour, Max fait son marché pour nous présenter une cuisine bistronomique du plus bel effet. Au menu ce jour-là, un beau poireau vinaigrette œuf mimosa en entrée, suivi d’un classiquissime sauté de volaille à la normande et sa purée. Bref, y a pas à dire, la cuisine faubourgeoise, quand c’est bien réalisé, ce n’est que du bonheur ! En quelques mois, Le Baratin est devenu une adresse qui compte. < Ouvert 11h30-14h30 et 19h30-22h30 fermé dimanche 6 rue du capitaine Arrigui Route de Targa, Guéliz Tel. 06 31 88 06 38

C’est une histoire de femmes et de famille, puisque Fatima, qui a créé l’endroit il y a quelques années, a cédé le bébé à ses filles, Jihhan et Nissrine, qui s’occupent respectivement du restaurant, et de Wakfa le kiosque gourmand. La déco tendance chic et cosy des salles du rez-de-chaussée et du 1er étage, ainsi que l’agréable terrasse, servent une cuisine moderne méditerranéenne au sens large. Pour les petits budgets, une carte snacking bien pensée, avec des salades créatives (70-90 DH) telles que la râpée de carottes, billes de potiron, orange, mozzarella, feuilles de menthe et basilic frais, sauce balsamique à la fleur d’oranger ; des sandwichs savoureux (80-90 DH) comme le Marrakchi, avec kefta aux épices, marmelade d’oignons aux aromates, et compotée de tomates au cumin ; et un cheeseburger maison avec oignons caramélisés et tomates fraîches. < Ouvert 7/7, 11h-22h 2-4 angle rue Kennaria et Douar Graoua, Médina Tel. 06 29 71 02 00


food is good

 La Famille

Bienvenue dans l’univers de Charles, dont l’esprit tient en 2 mots : burgers et bonne musique. Dans un décor tout carrelé de blanc et tapissé de disques vinyles, sur fond de reggae ou d’électro, le burger, roi de la carte, se décline à toutes les sauces et toutes les viandes, prenant même parfois des accents orientaux, comme le Gets up Beats up, avec steak de bœuf/agneau, aubergines, oignons, salade et sauce barbecue. Côté bagels, mention spéciale au Beat the kasbah, avec saumon, avocat, fromage et herbes fraîches. Le tout archi frais et bien présenté. Et aussi, un bon menu enfants (nuggets frites 50 DH), des milkshakes et smoothies, des cookies bien régressifs ou du cheese cake pour la note sucrée. En avril, un ami lyonnais de Charles, Mr J, débarquera pour des sessions de live mix au restaurant. Ça va bouger dans le souk ! Burgers, bagels 55-75 DH, salades 55-70 DH. <

Comme une oasis de verdure et de blancheur au cœur de cette rue touristique, ce restaurant a des allures de maison de vacances… C’est l’endroit parfait pour un déjeuner bucolique. Les prix sont doux, tout comme l’accueil de Stéphanie Giribone, la propriétaire des lieux et créatrice de bijoux, qui a glissé un bon soupçon de son inventivité dans la carte du restaurant. Le menu, renouvelé chaque jour, propose des dips servis avec des pains au thym (thon ricotta et menthe, ou encore carottes ricotta dattes), des salades composées selon les ingrédients de saison (orge, carotte, fenouil, fromage frais, vinaigrette à la figue), des pâtes du jour aux recettes originales (rigattoni petits pois, citrons confits, ricotta, amande et basilic). Les légumes, les fruits primeurs, les herbes et les fromages frais sont à l’honneur, et les desserts semblent tout droit sortis du four de nos grandmères. Côté boissons, mention spéciale pour l’eau détox (avec jus de citron et feuilles de menthe), complétant cet instant healthy food. Salades et pâtes du jour 70 DH, dips 50 DH, desserts 35 DH. <

Ouvert 7/7, 11h-21h30 35 Souk Jeld Kimakine, Médina Tel. 05 24 39 12 13

Ouvert 12h-18h, fermé lundi 42 Riad Zeitoun Jdid, Médina Tel. 06 69 04 11 37

 Bakchich Café Les céramiques colorées et pop art de ce petit caférestaurant, installé de plein pied à deux pas de Jemaa El Fna, attirent le regard… On déjeune sur le pouce, attablé en terrasse ou sur les chaises et banquettes de la petite salle, d’une salade, d’un panini, d’un couscous ou même d’un petit tajine à prix doux. Bien que le concept ait fait des émules, le Bakchich café ne désemplit pas. Salade 2540 DH, panini ou sandwich 2530 DH, couscous ou tajine 4065 DH. < Ouvert 7/7, 9h30-22h30 Angle rue des Banques et rue Kennaria, Médina Tel. 06 61 48 86 92

Beats Burger

 El Bahja Amis carnivores à petit budget, cette adresse est pour vous. Campé juste derrière la rue des Princes, ce restaurant est une institution de longue date pour un déjeuner grillades à prix imbattables. Foie grillé au cumin, côtelettes d’agneau, kefta, saucisses, le tout servi avec hachis d’oignons rouges frais, sauce tomate et olives. Le seul regret, c’est l’absence de terrasse. Grillade mixte avec salade 35 DH, menus entrée, plat (couscous aux oignons caramélisés, tajine de poulet aux olives et citrons confits), dessert et thé 70-80 DH. < Ouvert 7/7 41 Rue Bani Marine, Médina Tel. 05 24 44 03 43 Life is marrakech - mars 2016 I 47


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Le Chef & sa recette

La recette

Ingrédients pour 10 personnes 5 kg colliers d’agneau épais / 1 kg oignons blancs / 70 g huile d’olive / 5 g gingembre en poudre / sel, poivre du moulin, huile d’olive / 20 g gingembre frais haché / 1 g curcuma /1 kg semoule / 120 g huile de colza / 5 kg navet avec les feuilles Bouillon de couscous 400 g tomates / 150 g oignons / 1 bouquet garni (tiges d’une demi-botte de persil plat et de coriandre) / 250 g collier d’agneau / 2,5 g gingembre en poudre / 12,5 gingembre frais / 200 g parures de carottes / 1 kg parures de navets / 300 g piments mi forts Réalisation du bouillon de couscous Éplucher, laver et tailler en mirepoix tomates et oignons. Dans la partie basse d’un couscoussier, chauffer un filet d’huile d’olive, ajouter et colorer le collier d’agneau. Ajouter les épices, les oignons, les tomates fraîches, suer le tout sans coloration, mouiller avec de l’eau, ajouter toutes les parures de légumes. Porter à ébullition et cuire à feu très doux pendant 40 à 45 minutes. Passer le bouillon au chinois, réserver.

Yannick Alleno Cuisine royale Par Gaetan Penec

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in février, le Royal Mansour inaugurait sa “Fête des saveurs marocaines” en compagnie de son Chef triplement étoilé Michelin, Yannick Alleno. Belle occasion pour nous de nous immiscer dans ses cuisines, le temps d’une recette gourmande ; et plus belle occasion encore de redécouvrir La Grande Table Marocaine du Palace. Avec un Chef triplement étoilé à la tête des restaurants du Palace, nous aurions pu nous attendre à une cuisine marocaine complètement revisitée, et à un Chef voulant imposer sa technique sur l’originel culinaire de notre Maroc. Mais heureusement, Yannick Alleno est au-dessus de ça. Il a choisi au contraire de caresser nos saveurs, de partir à la recherche des traditions séculaires du pays, et de nous emmener voyager dans les différentes régions d’un Maroc ancestral, bref d’offrir à cette table ce que le Maroc a de plus cher : sa gourmandise et sa convivialité. Pour notre premier numéro, il nous fait le plaisir de nous présenter sa recette de Couscous de navet afras, recette végétale au sortir de l’hiver de l’Atlas. < La Grande Table Marocaine est ouverte chaque soir Menu dès 900 DH Rue Abou Abbas El Sebti - Tel. 05 29 80 82 82

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Cuisson de la viande et des navets Parer les colliers d’agneaux. Retirer les estampilles et la peau parcheminée, puis les couper en tronçons de 5 à 6 cm d’épaisseur. Réserver au froid. Éplucher, laver et tourner les navets, laver le feuillage des navets, retirer les côtes, réserver les petites feuilles.

Accord met & vin

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n mariage réussi et partagé : le Couscous aux navets Afras du Chef Yannick Alleno, et Le Garrus 2014 de Château d’Esclan (Côtes de Provence) élaboré par Sacha Lichine. Boris nous propose ce grand vin français pour accompagner ce plat marocain incontournable qu’est le couscous, pour sortir du sempiternel accord ethnique… “Un grand vin pour un grand plat, un grand vigneron pour un grand Chef, deux grands terroirs de gastronomie, la Provence et le Maroc… Un mariage audacieux, pour une belle rencontre.”


food is good Couscous aux navets Afras Par Yannick Alléno, La Grande Table Marocaine du Royal Mansour Ciseler très finement les oignons blancs. Suer les oignons blancs sans coloration avec l’huile d’olive, ajouter le gingembre en poudre, sel fin, poivre du moulin, le gingembre haché, le curcuma, et les morceaux de colliers d’agneau. Bien mélanger à feu doux, mouiller avec le bouillon de couscous. Cuire à couvert et à feu doux pendant 3h environ. Obtenir un jus pas trop concentré. Décanter (égoutter) les tronçons de collier sur une plaque, bien à plat, et les morceaux de navet bien fondants. Décanter les feuilles de navet et les réserver. Vérifier les assaisonnements. Cuisson de la semoule (3 fois) Verser la semoule dans un plat creux, saler, ajouter l’huile de table. Asperger avec de l’eau et mélanger. Frotter les grains entre les mains pour bien les séparer (2 fois). Disposer la semoule dans le haut du couscoussier. Cuire à la vapeur pendant 20 minutes, retirer le haut du couscoussier, verser le couscous dans un plat et séparer les graines avec les mains huilées. Le remettre dans le haut du couscoussier et poursuivre la cuisson pendant 15 minutes de la même façon. Renouveler l’opération (égrainage, cuisson). Égrainer à nouveau le couscous, laisser reposer et réserver. Dressage et finition Réchauffer le couscous à la vapeur pendant 10 minutes environ. Verser le couscous dans une gassria et l’assaisonner. Couper le beurre en petits morceaux, puis l’incorporer dans la semoule en roulant le tout entre les mains. Dans le plat, dresser la semoule en dôme et creuser le centre à l’aide d’une petite louche. Déposer la chair d’agneau bien enrobée de jus dans le trou. Disposer à la base du dôme les navets ; recouvrir la viande, coiffer le tout avec les feuilles de navet. Napper avec le bouillon de couscous. Râper le navet séché pour donner un parfum subtil. Verser un filet d’huile d’olive. Servir à part une saucière de bouillon de couscous et un supplément de garniture. Servir le tout brûlant. <

Par Boris-Romain Bille, Sommelier

Faisons connaissance avec ce rosé de couleur saumonée, aux reflets pâles, considéré comme le meilleur rosé du monde. Produit en quantités très limitées, issu de vignes âgées de 80 ans, Garrus 2014 est vinifié et élevé en demi-muid de 600 litres -ce qui est extrêmement rare pour un rosé-, et cela pendant 10 mois. Cela lui apporte une très belle suavité en bouche pour accompagner notre couscous aux navets. Les jolies notes aromatiques d’aubépine, de fleurs blanches, de pêches de vigne, d’agrumes, et la petite pointe saline s’accordant magnifiquement avec les saveurs du plat, la tendresse de la graine, le parfum citronné, légèrement piquant et poivré du gingembre, avec la délicatesse et la fraîcheur de la chair des navets Afras. La finesse des petits fruits rouges et de la texture majestueusement sculptée par des tanins subtils de Garrus 2014 se marient à merveille avec la chair tendre et savoureuse de l’agneau fondant et enrobé dans son jus. Garrus 2014, ce grand rosé gastronomique hors norme, s’exprime à merveille avec le plat du Chef Alléno, un joli mariage de plaisir entre deux prétendants harmonieux et pleins de personnalité ; ce sont les cigales de Provence sous les palmiers de Marrakech, le mariage de deux terroirs ensoleillés pour vous régaler ! < Où trouver Garrus 2014 du Château d’Esclan à Marrakech ? Caves Victoria Drinks, 55 avenue Abdelkaim Khattabi, Res. Sofia - Tel. 06 62 65 98 98 Distribué aux CHR par Grand Sud Import Life is marrakech - mars 2016 I 49


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Foot Live

Champions league & co obligent, nous commençons notre tournée des grands ducs par ces lieux sympas où se retrouver entre amis pour aller voir les matchs.  L’Auberge

Espagnole

 Point

Pour l’ambiance tapas espagnols et la tombola... pour repartir avec le maillot de votre équipe préférée ! Angle rues Tarik Ibn Ziad et Moulay Ali - Tel. 05 24 45 89 13  La

Java

 B.for

Ouvert le mois dernier, ce restaurant nous accueille dans une atmosphère chaleureuse et cosy. C’est l’endroit idéal pour regarder le match, et savourer sa cuisine indienne. 4 rue Badr - Tel. 05 24 42 20 00

Bar

Le Point Bar, adresse incontournable tant pour ses écrans TV que pour le charme de sa terrasse. 3 bis rue Abou Hayane Tahouidi - Tel. 05 24 43 30 40

Marrakech

Ce nouveau restaurant asiatique, ouvert en novembre par Milô et Zakko, vaut le détour rien que pour sa déco. Les soirs de matchs, c’est ambiance garantie ! On vous recommande aussi les afterworks disco-funk “Le Funk-tionnaire”, tous les jeudis de 18h à 22h ! 4 Rue Badr - Tel. 05 24 43 00 39

Live music & drink

Sinon, pour celles et ceux qui ont envie d’autre chose, de boire un verre dans une ambiance conviviale ou cosy, de dîner en profitant d’un spectacle, ou encore d’écouter un concert live... 

Le 68 Bar à vin

C’est simple, au 68, on croise tout Marrakech ! Envie de passer un bon moment, convivial et décontracté, dans une bonne ambiance bistrot bien comme on les aime ? Ce bar à vin, qui fait aussi resto, est fait pour vous ! Benoît et sa sympathique équipe sont aux petits soins. Dans ce joli cadre de cuir et bois, on se retrouve entre amis et connaissances pour discuter de tout et de rien avec ses voisins de table, et élargir ainsi son réseau, tout en passant un excellent moment autour d’un verre de vin ou d’une planche de fromage ou charcuterie. 68 rue de la Liberté, Guéliz - Tel. 05 24 44 97 42 

Lotus Club

Tous les soirs à partir de 21h30, dîner spectacle avec les tableaux de la revue Ohlala, les improvisations de Mood, le DJ résident, et le nouveau show des gnaouas en fusion avec Jad Percu et DJ C4. Rue Ahmed Chawki, Hivernage - Tel. 05 24 42 17 36 

l’Épicurien

Rue Ibrahim el Mazini, Hivernage- Tel : 05 24 33 74 00

Grand Café de la Poste

Soirées Sunday Live Diner Jazz à 20h30 : le dimanche 6 mars, Marrakech Jazz Collective plays Afro Jazz ; le 20, Philippe Turlo & Friends of Blues. Angle bvd el Mansour Eddahbi et av. Imam Malik, Guéliz Tel. 06 61 58 16 01

Jad Mahal

Nouvelle Party Club au Jad Mahal. Chaque soir après le concert live, appréciez les chanteurs, jumbers et danseurs. Rue Haroun Errachid - Tel. 05 24 43 69 84

Le Comptoir

Avenue Echouhada, Hivernage - Tel. 05 24 43 77 02 

Fuego Latino

Circuit de la Palmeraie - Tel. 06 19 27 29 45

Dance floor

Mythic Latino Dance Festival

2e édition du 24 au 28 mars, large éventail d’activités festives, culturelles et touristiques sur les principaux sites de la ville. Programme sur le site : www.mythiclatinodance.com. Soirée de clôture le 27 mars au So Lounge.  SOFITEL

SO LOUNGE

Rue Haroun Errachid, Hivernage Tel. 05 24 42 56 00  Mariinski

Circuit de la Palmeraie - Tel. 06 61 15 11 89 50 I Life is marrakech - mars 2016

Poker

 Theatro

 casino

On célèbre l’arrivée du printemps, avec de nouveaux live shows et des spectacles de performers toujours plus fous et fantasmagoriques, qui auront lieu chaque mardi, jeudi, vendredi et samedi “I hate Mondays”, “Classy and Fabulous”, “Le grand Bazaar”, “Need New Haters”, “Life’s too Short”, “All night long”, “The pure movement”. Agenda sur le site : www.theatromarrakech.com Rue Haroun Errachid, Hivernage Tel. 06 64 86 03 39

Du 11 au 20 mars, les tables de jeu vont surchauffer au casino du Es Saadi, pour le grand tournoi de poker Marrakech Poker Open, qui soufflera pour l’occasion sa 38e bougie. Parmi les temps forts du tournois : la “Liga española de Poker”, du 11 au 14 ; puis le MPO main Event, du 17 au 20, avec un Buy-in à 10.000 DH ; et enfin, le Super High Roller du dimanche 20, avec un Buy-in à 25.000 DH. Rue Haroun Errachid - Tel. 06 60 21 08 06

es saadi


night life Mixologie la tendance déferle à Marrakech Par Camille Chataignier

S

i je vous dis mixologie, vous me répondez …rien ? C’est tout simplement l’art de faire les cocktails ! Mais attention, il ne s’agit pas de mélanger vodka et jus d’orange pour s’inventer barman et roi de la mixologie ! Non, là on vous parle de savoir-faire, de l’art d’utiliser et de mélanger des ingrédients afin de créer des cocktails originaux et savoureux. Même si la mixologie a en fait toujours existé, c’est à la fin des années 80, et grâce au film “Cocktail” que toute une génération s’y intéresse. Ok, on vous l’accorde, rien à voir avec celle d’aujourd’hui ; il s’agissait surtout de bien savoir shaker pour draguer les minettes… Merci Tom Cruise ! En vrai, c’est à New-York, au milieu des années 2000, que la mixologie monte sur le devant de la scène et acquiert ses lettres d’or. Les clubs et les bars d’hôtels les plus branchés s’arrachent les barmen et mixologues les plus côtés. Le but est simple, inventer et personnaliser des cocktails qui définiront l’identité du lieu. Les experts du shaker gagnent ainsi petit à petit la planète, et le Maroc n’est pas en reste. Dans les clubs tendance de Casa ou Marrakech, on rivalise d’ingéniosité pour mixer les ingrédients et réaliser les meilleurs cocktails. L’association CWWagency est l’une des premières à avoir compris l’intérêt touristique de cette tendance, et à avoir mis tout en œuvre pour initier la jeunesse marocaine à cette nouvelle dynamique du métier du bar haut de gamme. Elle a notamment créé en 2011 le 1er concours du meilleur barman du Maroc. Et en 5 ans, le rendez-vous est devenu incontournable ! Cette année, c’est Marouane Gmair qui, devant un jury de pointures internationales du monde du bar, a su faire la différence face aux 15 finalistes. Bonsoir Marouane, comment es-tu arrivé dans le monde de la mixologie ? Par hasard, enfin grâce à des rencontres. Cela fait 8 ans que je travaille derrière un bar. Au départ j’étais plongeur, puis commis de bar, jusqu’à faire mes armes en tant que barman. J’ai alors voulu me perfectionner et apprendre aussi bien la technique que la théorie, c’est à dire l’histoire des alcools et des cocktails, les saveurs et comment les associer. Et ensuite, je me suis lancé à proposer mes propres créations. Au Maroc, il n’y a pas d’école de bartender, comment as-tu appris le métier ? Grâce à un chef barman parisien qui travaillait avec moi à Casa. Il faut surtout être curieux et chercher sans cesse sur internet… J’ai également suivi beaucoup de formations sur les produits : l’alcool bien sûr, mais aussi les fruits, les herbes et les épices. Et puis je me suis lancé dans les concours. C’est une très bonne école ! Tu avais déjà participé à ce concours de meilleur barman du Maroc ? Oui en 2011. J’avais gagné le 2e prix. Dis-moi quel est ton cocktail et je te dirais qui tu es : c’est un proverbe qui te parle ? Oui et non, car au Maroc ce n’est pas totalement vrai. Il y a encore beaucoup d’idées préconçues autour des cocktails. On les associe aux filles et ils ne sont pas vraiment mis en avant. On n’a pas cette culture des cocktails ici, mais j’essaie de conseiller mes clients, de les convaincre de goûter ce que je leur propose… Il y a quand même une partie un peu psychologique, c’est vrai. On essaie de deviner ce qui pourrait plaire au client. C’est ça aussi la richesse de notre métier. <

Le cocktail du mois Pink lady

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a femme étant à l’honneur en ce mois de mars, c’est un cocktail tout en féminité -de par son nom, sa couleur et son goût- que Marouane a sélectionné pour nous. Toujours au goût du jour, le Pink Lady a été inventé dans les années 30, très populaire auprès des dames de la haute société de l’époque, il aurait contribué à rendre les bars plus accessibles aux femmes. Facile à réaliser, ce cocktail “so girly” nous a séduit… Alors, à vous de jouer pour épater vos copines ou charmer votre chère et tendre !

INGRÉDIENTS 4 cl de dry gin, 2 cl de jus de citron pressé, 1 cl de sirop de grenadine, glaçons, un zest d’agrume ou une cerise confite pour la déco.

USTENSILES Shaker, passoire à glaçons, verre à martini

PRÉPARATION Verser les ingrédients dans un shaker et ajouter des glaçons. Secouer énergiquement pendant quelques secondes. Verser dans un verre à martini à l’aide d’une passoire à glaçons. Ajouter la décoration pour la touche finale.

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Paris

à pleines dents Par Gaetan Penec

Eh, toi ! Non non, pas toi ami lecteur, pour toi je t’ai préparé un petit guide sur le Paris gourmand, avec des adresses qui sentent bon les petits plats mitonnés avec joie et allégresse, quelques cocktails dans le nouveau circuit de la mixologie de Pigalle, un Paris sucré avec ses nouvelles adresses “gourmandes-craquantes” chères à Cyril Lignac, un Paris inattendu, bref un Paris hors des sentiers battus. Celui à qui je parlais, c’est à toi là, celui qui est tapi dans l’ombre, celui qui aime les kalachnikovs et les bombes ; alors à toi, je voulais prendre une fois en otage cette rubrique et te dire : “on est là mon frère on est là, y a des jaunes, des blacks, des beurs, des hypsters et je vais te dire y a même des jambons

beurres, tu croyais faire tomber Paris, mais Paris est là bien droite, fièrement debout sur ses pattes comme sa Tour Eiffel. Tandis que t’es dans le tréfonds de tes pensées morbides, Paris voit poindre le ciel bleu de son printemps, Paris repeuple ses terrasses que tu croyais terrasser, Paris remplit ses concerts que tu pensais déconcerter, Paris vit, Paris crie, Paris jouit et si tu n’étais pas aussi vide de l’intérieur, je t’aurais emmené avec moi préparer ce guide, que toi aussi tu vois ce Paris éternel, ce Paris fraternel, celui que j’offre à mes lecteurs. En attendant, petit “daé chien” et con sort (en 2 mots), en attendant que tu retrouves la lumière, et ben nous on continue à vivre et à crier : hauts les cœurs ! <

Paris exaltant mais surtout Paris gourmand... On pose les valises dans un hôtel sympa et on commence notre balade par le Paris sucré ! En quelques mois, les plus grands pâtissiers français se sont passés le mot pour ouvrir de nouveaux concepts et de nouvelles boutiques gourmandes. Alors fi de notre régime sans sucre, sans gluten, sans rien, tant pis, en rentrant on mangera du rien ; mais en attendant, un seul mot d’ordre : on profite !

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envie d’ailleurs

On dort où ? LE Mama Shelter La nouvelle chaîne d’hôtels branchés que les trentenaires s’arrachent. Celui de Paris ne déroge pas à la règle : mur graffité, grand restaurant à la carte régressive à souhait, espace de vie avec baby foot, rooftop pour déguster des cocktails d’hypsters, bref l’adresse où il faut être vu. Large lit, wifi et collection de films gratuits. Branchouillitude à partir de 1.700 DH la nuit. < 109 rue de Bagnolet, XXe (à côté du cimetière Père Lachaise) www.mamashelter.com

L’Étoile Saint Honoré Tout près de la plus belle avenue du monde, l’hôtel Étoile Saint Honoré, un 4 étoiles, vous offrira le charme du bel hôtel à un prix relativement doux. Grand lit king size, salle de bain magnifique, certaines chambres dans les étages supérieurs possèdent même une vue sur la Tour Eiffel. Bonheur accessible à partir de 1.200 DH la nuit. < 214 rue du Faubourg Saint-Honoré, VIIIe www.hotel-paris-honore.com

LE 1 er Étage Un nouveau concept à Paris, qui combine le confort d’un hôtel raffiné et le charme d’un authentique appartement parisien. Seulement 5 chambres pour ce boutique hôtel au design très réussi. Situé en plein cœur du Marais, 1er Étage offre un emplacement idéal dans la ville. < 38 rue Sainte Croix de la Bretonnerie, IVe www.1eretage.com

Sadaharu Aoki Tous les grands pâtissiers de la capitale ne sont pas Français, la preuve, celui-ci est Japonais, et surtout sacrément doué : mixant les techniques hexagonales aux produits du soleil levant, Sadaharu Aoki offre certainement la plus belle collection de macarons de la capitale. Croquant à souhait, tout en étant d’une onctuosité surprenante, les parfums aussi exotiques que yuzu, thé matcha, wasaby ou earl grey font de ses macarons un must de la capitale. Attention à l’addiction ! < 35 rue de Vaugirard, VIe www.sadaharuaoki.com

L’éclair de génie Que Christophe Adam soit un génie du sucré, on le savait ; qu’il aime les éclairs, ça tombe bien, nous aussi ! Il en a d’ailleurs créé une marque, “L’éclair de génie”, qui ne fait que cela mais qui le fait bien ! Dans ses 4 boutiques parisiennes, il propose une dizaine d’éclairs tous aussi bons les uns que les autres ; faites votre choix, mais ne faites pas l’impasse sur celui au caramel beurre salé ; voilà, c’est dit… <

On s’ensucre ! La Pâtisserie des rêves Tous les pâtissiers vous le diront, Philippe Conticini est certainement le maître absolu du sucré. Or le maître est au sommet de son art ; beaucoup se rendent chez lui comme on se rendrait en pèlerinage, et ce n’est pas moi qui vous dirai le contraire, tellement je pourrais remonter la rue du Bac à cloche-pied pour aller casser la gueule à l’un de ses Saint Honoré. Il faudrait 15 pages pour raconter la Pâtisserie des Rêves, et encore, sa pâtisserie ne se raconte pas, elle se mange, et goulument ! < 93 rue du Bac, VIIe www.lapatisseriedesreves.com

14 rue Pavé, IVe www.leclairdegenie.com

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Qu’est-ce qu’on mange ? C’est que ça nous a ouvert l’appétit tout ça... Et on n’est pas monté à la capitale pour se taper un resto de chaîne ou un burger insipide ! Donc on sort, on s’aère, et on file découvrir la world food et les petits bistrots sympas. Vous ne savez pas où aller ? Alors suivez le guide ! Mais n’oubliez pas le pourboire…

La cave de l’os à moelle

Mon indien, c’est Kohinoor Mon indien à moi, il n’est pas loin de Montmartre. Et pourquoi je dis Mon indien, ben tout simplement parce que chaque parisien a SON indien, comme SON sushi ou SA pizzeria. Depuis que je l’ai trouvé celui-là, on ne se quitte plus, une vraie love story, et même quand je suis à Marrakech, je pense à lui, à ses délicieuses Naan, à son Palak paneer doux et romantique, et à son agneau madras fort et vif. Allez, je te le dis, mon indien chéri : tu me manques ! Menu dès 80 DH, environ 150 DH à la carte. <

Attention attention, avec La cave de l’os à moelle, on tient du concept audacieux, à mi chemin entre la cave et la table d’hôte. La cave propose une ribambelle de plats maison, pour 250 DH midi et soir, et à volonté silvouplaît. Dans un décor de zinc d’autrefois, on s’assoie autour de grandes tables, où sont déposés terrine, rillette, œuf mollet, céleris rémoulade et autres plats de notre enfance, le tout dans une charmante ambiance. On passe les plats aux voisins, qui vous en passent d’autres à leur tour, avant d’aller se servir dans le fond de la salle en plats chauds. Tripes, cuisse de canard, daube provençale et pot-au-feu viendront caler les estomacs solides. S’il reste une place, y a forcement le plateau de fromages, avant d’attaquer les desserts… Une des plus belles adresses de Paris pour découvrir la cuisine de tradition française. <

178 rue Mercadet, XVIIIe Tel. +33 1 53 28 23 29

181 rue de Lourmel, XVe Tel. +33 1 45 57 28 28

Bistrot Chez Mamy Allez, si on allait manger chez Mamy ? Pas la tienne, ni la mienne, mais celle du 11e, tu sais, celle qui est vachement chouette et qui fait plein de trucs trop bons pour déjeuner. Chez Mamy, c’est le resto qui porte bien son nom : une adresse simple et sans chichis, mais qui tient bon le pavé et sent bon la France et la bistronomie. La formule du midi proposait ce jour-là un velouté de cèpes, suivi d’un filet de merlan et sa purée de butternut. Du bon, du frais, du rapidement servi, dans un beau bistrot typique : autant vous dire qu’il vaut mieux réserver… Formule déjeuner 150 DH, à la carte environ 300 DH. < 3 rue Jules Vallès, XIe Tel. +33 1 43 48 74 68

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envie d’ailleurs

On s’encanaille Vous voyez de quoi je parle...

à So-Pi Capitale mondiale des bistrots et terrasses, Paris ne pouvait échapper à cette déferlante mondiale qu’est la mixologie. Autrefois quartier où l’on s’encanaillait, Pigalle a délaissé ses bouj et ses sex shops pour faire place nette à une génération de barmen mixoligeant à tout va, regroupés dans ce nouveau coin du sud de Pigalle. L’endroit est vite devenu South Pigalle, et maintenant So-Pi, du coup on a été traîner nos vélos et notre barbe de légionnaire dans le coin. La Rue Frochot offre à elle seule une multitude de bars pour assoiffés de mixologie, que ce soit le fameux Glass, ou le Dirty Dick et sa déco exotique et kitschissime ; mais on avoue avoir aussi beaucoup de tendresse pour le Lipstik. Ancien bar à hôtesses, le Lipstick s’est transformé en temple du cocktail, sous la houlette de 3 gamins d’à peine 25 ans ; ils présentent une carte de breuvage changée à chaque saison, du bon son, de la finger food et même un happy hour : le bonheur en somme ! < Lipstick - 5 rue Frochot, IXe www.lipstickparis.com

Chez Raymonde Ce bistrot des copains, c’est le rêve de 3 p’tits gars -Phi, PH et Guillaume. Ici, on vient boire un verre -du vin scrupuleusement sélectionné et des cocktails “qui ne se décrivent pas, qui se goûtent”-, manger un morceau (on ne fait pas l’impasse sur les planches de charcuterie et fromage gargantuesques), on se détend et surtout on s’amuse dans une ambiance joyeuse et bon enfant (soirées à thèmes : blind test musical le jeudi, tournoi de belote, spécial foot…). Bref, un endroit comme on les aime, authentique, généreux ! <

Le Kremlin Comme son nom l’indique, au Kremlin, on a une préférence pour la Russie et sa vodka, que l’on importe, que l’on sert sur glace, ou que l’on mélange dans de majestueux cocktails. L’endroit est souvent, très souvent, voir trop souvent bondé ; heureusement, il y a une courette pour prendre l’air… Là encore, c’est un ancien bar à hôtesses reconverti en bistrot à tendance soviet, bancs d’église orthodoxe, portait de Lénine et vieille coupure de presse au mur, bref on se croirait du temps de Tintin au pays des Soviets. < 6 rue André Antoine, XVIIIe Tel. +33 6 09 81 93 59

Lulu White Lui aussi rue Frochot, mais notez bien le numéro de la rue sinon vous n’êtes pas près d’y accéder, vu qu’il n’y a pas d’enseigne ! Dans un décor très Nouvelle Orléans, un comptoir en marbre, des étagères de vieux bois où siège la plus belle collection d’absinthe de Paris, à découvrir… < 12 rue Frochot, IXe www.luluwhite.bar

104 Boulevard Richard Lenoir, XIe Tel. +33 1 43 38 73 38

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ren dez- vou s Tel : +212 6 63 44 74 24 contact@cotemedina.com www.cotemedina.com

76 rue Kennaria Quartier Kennaria 40000 Marrakech Medina

à VENDRE

< Riad de maître

Proche de la perfection : un emplacement de rêve aux abords des souks et à 2 pas de Jemâa el Fna, doublé d’un accès direct en voiture et d’un garage privé, dans un environnement d’exception. Une rénovation de très haute qualité (confort du chauffage central et de la climatisation, piscine chauffée, entre autres), grande qualité des finitions ornementales traditionnelles, éléments historiques d’origine, magnifique patio arboré baigné de soleil (même en hiver !), salons ouverts ombragés. Salon et salle à manger de réception, salon TV, 5 chambres avec sdb, dont une en terrasse. Cuisine, double patio, deux entrées indépendantes, buanderie… et de belles terrasses ensoleillées offrant des espaces propices au farniente. Surface sol : 293m2

Surface Habitable : 340m2

Réf. 1339 Prix : 740 000 euros

< Riad idéalement situé

à VENDRE

à 5 mn à pied de Jemâa el Fna et à 100 m d’un pkg gardé H24. Finitions et ameublement d’un grand raffinement. Gd patio-salon, ensoleillé, agrémenté de fontaines et de plantes. Cuisine intégrée. Salon / SAM, 4 chbres avec sdb (ventilateurs et clim reversible). Terrasses avec salon, coin repas, bains de soleil, buanderie et vue panoramique époustouflante. Surface sol : 169 m2

Surface Habitable : 185m2

Réf. 1112 Prix : 340 000 euros

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< RARE : authentique riad fin 17e

à VENDRE

Ayant conservé tout son cachet d’origine. Situé aux abords des souks et à 150 m d’un accès voiture. Patio (90m2) bordé de façades archées, arboré de cactées. Salons ouverts, salon-cheminée, 3 chbres avec sdb. Douirya TBE (gd salon central avec cheminée, ch/sdb). Terrasse plein Sud. Surface sol : 213 m2

Surface Habitable : 220 m2

Réf. 1224 Prix : 340 000 euros


vos annonces 154 rue Camp El Roul (rdc) Quartier Victor Hugo 40 000 MARRAKECH

Tel : +212 6 06 22 55 00 contact@marrakimmo.com www.marrakimmo.com

< Villa Golf Al Maaden

à louer

Très rare à la location! Superbe villa type riad à louer meublée sur le prestigieux golf d’Al Maaden ! Composé de 4 belles suites, ce riad entièrement baigné de lumière possède un charmant jardin avec sa piscine privative et également un double séjour, une salle à manger, une cuisine équipée. Sur le toit, un autre salon TV, une cuisine d’été.

Réf. L140

< VILLA Golf D’Amelkis

Loyer : 30 000 DH/mois

à louer

< VILLA Golf D’Amelkis

à VENDRE

Excellent rapport qualité/prix pour cette villa meublée située sur le fameux golf d’Amelkis! Cette villa de 530m2 à la décoration soignée et aux finitions impeccables vous offre: un grand sous-sol avec hammam, deux pièces de rangements, un garage pour voiture; au rdc: un immense séjour lumineux, un salon TV, une salle à manger, une cuisine équipée avec accès direct à une terrasse ombragée pour profiter de vos repas, une suite, des wc invités. A l’étage: une grande suite parentale avec dressing et terrasse, un bureau, trois belles chambres, deux salles de bain, un coin cuisine -salon. A découvrir sans plus tarder!

Située dans le fameux golf d’Amelkis, cette villa vous séduira par ses espaces et son aménagement moderne. Elle dispose d’une entréepatio desservant un beau séjour avec cheminée, une salle à manger, une cuisine équipée moderne avec arrière cuisine pour le personnel, 4 belles suites; Sous-sol complet. Décoration moderne, luminosité, ameublement raffiné.... tous ces atouts vous combleront!

Réf. L154

Réf. V152 Prix : 6 500 000 DH

Loyer : 25 000 DH/ mois

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re n dez- vou s

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à Casablanca

à Essaouira

Restaurants

Restaurants

L’Artiste 54 rue Jean Jaurès, Gauthier - Tel. 05 22 20 13 14 Le Bazaar 57 avenue Hassan Souktani - Tel. 05 22 22 16 69 Le Bistronome Boulevard Rachidi - Tel. 05 22 26 61 60 Le Bistrot Chic Rue Taha Hussei - Tel. 0522297878 Boca Grande 21 Rue Zaid Ibn Rifaa, Maarif - Tel. 06 19 11 11 29 Le Cabestan 90 bvd de la Corniche, Ain Diab - Tel. 05 22 39 11 90 La Cantine de Charlotte 3 rue Abou Adil El Allaf - Tel. 05 22 27 23 00 El Cenador Boulevard de la Corniche, Petit Rocher, - Tel. 05 22 36 36 03 La Maison B 5 rue de la mer Adriatique, Ain Diab - Tel. 06 98 99 94 42 La Parisienne 38 rue Abbas Mahmoud El Akkad - Tel. 05 22 22 00 79 Le Petit Rocher Boulevard de la Corniche, Petit Rocher - Tel. 05 22 36 26 26 Relais de Paris Villa Blanca Bvd de la Corniche, Ain-Diab - Tel. 05 22 39 25 10 Le Rouget de l’Isle 16 rue Rouget de l’Isle - Tel. Tel. 0522294740 Tahiti Beach Boulevard de la Corniche, Ain-Diab - Tel. 05 22 79 80 25 La Taverne du Dauphin 115 bvd Houphouët Boigny - Tel. 05 22 22 12 00 Les Trois Mâts Chez Joe Dar Bouazza - Tel. 06 61 45 76 71

BEACH & FRIENDS Rond Point d’Agadir - Tel. 05 24 47 45 58 CARAVANE CAFE 2 bis rue du Qadi Ayad, Médina - Tel. 05 24 78 31 11 LA CHEVRE GOURMANDE 9 rue de l’Istiqlal, Médina - Tel. 06 10 90 58 11 ELIZIR 1 rue d’Agadir, Médina - Tel. 05 24 47 21 03 OCEAN VAGABOND Rond Point d’Agadir - Tel. 05 24 78 43 67 One up 1 Rue Laalouj - Tel. 06 34 92 02 01 La Table de Madada 5 rue Youssef El Fassi - Tel. 05 24 47 55 12 TAROS CAFÉ Place Moulay Hassan - Tel. 05 24 47 64 07

Hôtels Hyatt Regency Place des nations unies - Tel. 05 22 43 12 34 Sofitel La Tour Blanche Rue sidi Belyout - Tel. 05 22 45 62 00 Villa Bianca Boulevard de la Corniche - Tel. 05 22 39 25 10

Hôtels DAR CARAVANE Les Mimosas, route d’Agadir - Tel. 05 24 78 48 04 DAR L’OUSSIA Bab Sbaa, Médina - Tel. 05 24 78 37 56 JACK’S APPARTMENT 1 place Moulay Hassan, Médina - Tel. 05 24 47 44 77 JARDIN DES DOUARS Douar Sidi Yassine - Tel. 05 24 47 40 03 M GALLERY LE MEDINA Avenue Mohamed V - Tel. 05 25 07 25 26 MADADA MOGADOR 5 rue Youssef El Fassi, Médina - Tel. 05 24 47 55 12 RIAD VILLA MAROC 10 rue Abdellah Ben Yassine, Médina - Tel. 05 24 47 31 47 SOFITEL ESSAOUIRA MOGADOR Domaine Mogador - Tel. 05 24 47 94 00

à Rabat

à Agadir

Restaurants

Restaurants

La Brasserie Terminus 384 Av. Mohamed V - Tel. 05 37 26 26 47 Chez Georges Angle rues Oued Ziz et Oued Baht Agdal - Tel. 05 37 77 53 77 Le Cosmopolitan Avenue Ibn Toumert - Tel. 05 37 20 00 28 Le Grand Comptoir 279 Avenue Mohamed V - Tel. 05 37 20 15 14 La Sa Caleta Angle avenues Mohamed VI et Ahmed Rifai - Tel. 05 37 65 00 64 Ty Pot 11 rue Ghafsa, Hassan - Tel. 05 37 70 79 65

Bamboo Thaï Avenue Hassan, Imm.. Hasna - Tel. 05 28 84 21 08 Le Blunt Zone Touristique Tivoli - Tel. 05 28 82 88 68 Côté Court Royal Tennis Club, Avenue Hassan II - Tel. 06 71 95 71 33 Pure Passion Secteur Touristique - Tel. 05 28 84 01 20 Le Quai N°7 Marina d’Agadir, Quai Ouest - Tel. 06 61 60 58 22

Hôtels Dawliz Avenue du Prince Héritier - Tel. 05 37 88 32 77 Sofitel Jardin des Roses Souissi - Tel. 05 37 67 56 56 Villa Diyafa Angle rues Bani Yadder et Jebala, Souissi - Tel. 05 38 05 08 00

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Hôtels Hyatt Taghazout km 17 route d’Essaouira - Tel. 05 28 29 68 68 Ryad La Maison Blanche Secteur R n° 19 - Tel. 05 28 21 13 13 Sofitel Thalassa Baie des Palmiers, Secteur Touristique - Tel. 05 28 38 80 00 Sofitel Royal Bay Baie des Palmiers, Secteur Touristique - Tel. 05 28 84 92 00


N

ous espérons que vous avez aimé parcourir ce premier numéro, qu’il a su vous intéresser, vous informer, vous donner envie de découvrir ces personnalités qui nous ont fait confiance -merci les amis !-, de participer aux événements qui font bouger la ville, de découvrir les expos, restos, boutiques... ce magazine, c’est le vôtre, alors n’hésitez pas à nous faire part de vos impressions, à nous communiquer vos actualités et événements, à partager vos expériences et belles rencontres, à nous sensibiliser sur les initiatives sociales, pédagogiques, écologiques, solidaires qui vous tiennent à cœur. Rendez-vous en avril pour le prochain numéro, et d’ici là... Stay connected # keep in touch <

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