Bulletin bois 112/2014 Hôtels Hôtel Montagne Alternative, Commeire Extension de l’hôtel Säntispark, Abtwil Réhabilitation de l’hôtel Paxmontana, Flüeli-Ranft Annexe à l’hôtel Belalp, Naters
L’Hôtel Säntispark se voit doter d’une nouvelle aile en construction bois, comprenant des chambres sur quatre niveaux. Le douglas en façade, et le chêne très présent dans les aménagements intérieurs, l’imprègnent fortenent de leur caractère. Architecture: Carlos Martinez Architekten AG, Berneck
Le bois est notre hôte Lorsqu’au tournant du XXe siècle, les premiers hôtels accueillent les touristes venus admirer les beautés de la Suisse, les normes en matière de charges ou les prescriptions de protection incendie n’en sont même pas à leurs prémices. Malgré cela, le choix du bois s’impose dans les aménagements intérieurs. Il faut certainement y voir l’expression d’une attirance naturelle pour ce matériau qui répond si bien aux aspirations de quiétude et d’accueil pour ce type d’établissement. Parfois même, la structure porteuse est en bois, à l’image de l’hôtel Paxmontana, une bâtisse imposante de six niveaux. Quel matériau réchauffe mieux que le bois, surtout quand on est soumis aux conditions extrêmes des hôtels d’altitude? Aujourd’hui encore, toutes ses valeurs se vérifient lorsqu’il s’agit d’accueillir les convives au pied d’un glacier, comme à Belalp, ou de concevoir un lieu de ressourcement, comme le propose l’établissement Montagne Alternative, dans le hameau valaisan de Commeire. Même si les prescriptions de protection incendie adoptées en 2003 ont permis des progrès spectaculaires dans l’utilisation du bois, à l’image des immeubles multi-étages qui ont fleuri un peu partout, l’hôtellerie reste un cas à part. Dans le cadre d’un concept standard encore aujourd’hui, un seul niveau est admis par les normes. Il est toutefois possible d’atteindre trois niveaux, si le bois structurel disparaît derrière un revêtement in combustible, et avec la présence d’une installation de sprinklers. En raison de ces normes, le bois pourtant très présent à l’hôtel Frutt, visible dans le numéro 108, était conçu comme un simple habillage. Cependant, malgré ces restrictions, certains maîtres d’ouvrage et concepteurs vont chercher à innover, comme c’est le cas pour l’Hôtel City Garden, présent dans le numéro 100, ou l’Hôtel Säntispark, détaillé dans ce numéro. Il faut alors un investissement non négligeable pour élaborer un concept spécifique à l’objet, afin d’assurer aux autorités compétentes que les mesures proposées atteignent les objectifs de protection. Les nouvelles prescriptions incendie, dont l’entrée en vigueur est prévue le 1er janvier 2015, dans le cadre de l’Accord Intercantonal sur l’élimination des entraves techniques au commerce, vont bientôt permettre d’utiliser les qualités du bois, également pour les ouvrages destinés à l’hébergement. Gageons alors que, comme au début du siècle précédent, le bois prenne à nouveau une part active dans l’accueil des touristes, afin de les faire succomber aux charmes d’une Suisse ouverte, innovante et attentive à la qualité de son environnement. Roland Brunner Communication technique Lignum
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Hôtel Frutt Lodge & Spa, Melchsee-Frutt (2011) Bulletin Bois 108/2013 Architecture: Lussi + Halter Partner AG, Lucerne, et Architekturwerk AG, Sarnen Architecture d’intérieur: Matthias Buser, Zurich Photographe: Franz Rindlisbacher, Zurich
Hôtel City Garden, Zoug (2009) Bulletin Bois 100/2011 Architecture: EM2N, Mathias Müller et Daniel Niggli, Zurich Photographe: Roger Frei, Zurich
Wellness-Hôtel Rössli, Weggis (2008) Edition spéciale Construire en bois, 1992–2012, Makiol + Wiederkehr Holzbauingenieure Architecture: Alois M. Fischer, Cham Photographe: Selina Nauer, Zoug
Hôtel Montagne Alternative, Commeire À moins de deux heures de route de l’aéroport de Genève, l’hôtel Montagne Alternative se niche à 1454 mètres d’altitude au centre d’un hameau valaisan du Val d’Entremont. En 2005, le Belge Ludovic Orts découvre ce site unique et pittoresque lors d’une sortie en ski de randonnée. Avec deux associés, il conçoit rapidement le projet d’une structure d’accueil qui respecterait les qualités du lieu et ses habitants. Au plus fort de son activité, le hameau multiséculaire de Commeire comptait une population de soixante âmes. Jusque dans les années quarante, on y vivait de la petite paysannerie en quasi autarcie, jusqu’à ce qu’une route le relie en contrebas au village d’Orsières, lieu d’étape sur la voie du Grand St-Bernard. Aujourd’hui, il n’y a plus guère de paysans dans le village, les terrains en forte pente les ayant découragés. Mais la solidarité qui règne entre la dizaine de résidants actuels lui garde encore un peu de vie. En 2008, les trois associés et fondateurs de Montagne Alternative mandatent l’architecte genevois Patrick Devanthéry pour rénover cinq granges et les transformer en unités d’hébergement, avec tout le confort moderne attendu. Pour nourrir son projet, l’architecte s’inspire de l’esprit du lieu. Outre le silence de la montagne, il remarque les échappées grandioses sur les sommets du massif du Mont-Blanc. Il décrit les constructions vernaculaires, les soubassements en pierre qui résistent à la pente et à l’eau, les madriers savamment enchevêtrés qui soutiennent la toiture. Les proportions du bâti s’ajustent à celles des arbres. La matière, elle, est qualifiée de belle et solide. Comme rien de superflu n’existe ici, il conçoit une architecture épurée, sans rien de tapageur ni de spectaculaire, cherchant l’harmonie avec l’existant. Sa force réside dans la justesse des interventions. Les très belles granges sont répa-
rées, redressées et sauvées du délabrement qui menaçait après leur abandon. On accepte leur grand âge et leur allure imparfaite et on pallie çà et là leurs faiblesses. Les ardoises du toit sont remplacées par des bardeaux. Des baies vitrées sont nouvellement aménagées, capturant des points de vue précis sur la nature environnante, celle-ci offrant à chaque chambre un décor unique à la manière d’un tableau vivant. Le cadre du vitrage est invisible, évitant l’effet chalet et donnant une touche contemporaine à l’intervention. Des balcons, suspendus par des tirants métalliques aux chevrons des toitures sont mis en place. Ils prolongent l’espace intérieur des chambres et offrent aux voyageurs le plaisir de contempler sans entrave un panorama spectaculaire. Le brun-noir de la façade en mélèze tanné par le soleil et creusé d’aspérités par les intempéries contraste maintenant avec le blond veineux du mélèze posé en doublage intérieur et au sol. La rigueur de l’angle droit adopté par la nouvelle enveloppe oppose sa perfection aux irrégularités de l’ancien. L’ensemble acquiert une touche intemporelle, cherchant à s’extraire de tout effet de mode passager. Pour se chauffer, le recours aux dernières technologies permet de favoriser l’emploi d’énergies renouvelables. Des panneaux solaires sont ainsi installés en toiture et assurent l’approvisionnement en eau chaude sanitaire. Les granges reçoivent une cheminée à haute capacité de récupération, pour le plaisir des yeux et le confort des hôtes. Les deux installations sont reliées à un thermo-accumulateur qui diffuse la chaleur jusqu’au petit jour. La place pour les installations techniques est obtenue en excavant les sous-sols, leurs murs de pierre sont drainés et renforcés. Actuellement d’une capacité de vingt chambres réparties dans six bâtiments, l’hôtel prévoit de s’agrandir avec douze chambres supplémentaires
inaugurées d’ici la fin de l’année. Construits à neuf en ossature bois, ces bâtiments en chantier reprennent le gabarit existant d’anciennes granges provenant de la vallée et qui viendront habiller les volumes. Cet été, un restaurant destiné aux hôtes a ouvert ses portes. A l’intérieur, des doubles colonnes métalliques soutiennent les solides fermes en bois massif et portent le toit de pierres remis à neuf. Elles soulagent ainsi les murs maçonnés devenus trop fragiles. Le restaurant propose une formule slow food avec des fruits, légumes et herbes aromatiques provenant du jardin biodynamique récemment planté aux abords de l’hôtel.
Situation
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Grange le Rogneux: niveau 0
Grange le Rogneux: niveau +1
Grange le Rogneux: niveau +2
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Grange le Rogneux: coupe
10 m
Grange le Barbey: niveau 0
Grange le Barbey: niveau +1
Grange le Barbey: coupe
10 m
Grange le Barbey: niveau +2
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Maison Creta Vella: niveau 0
Maison Creta Vella: coupe
10 m
Maison Creta Vella: niveau +1
Maison Creta Vella: niveau +2
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Lieu Hameau de Commeire, commune d’Orsières Maître d’ouvrage Montagne Alternative SA, Orsières Architecte dl-i, designlab-intérieurs Sàrl, Patrick Devanthéry, Genève; Collaborateurs: Clara Jousson, Thierry Décosterd, Alfonso Gonzales, Kim Henny Direction des travaux Ludovic Orts, La Rosière Ingénieur civil Thétaz Ingénieurs Civils SA, Martigny Ingénieur CVS GD Climat SA, Sion, Sopas SA, Fenil-sur-Corsier Entreprises bois Artisabois Sàrl, Sembrancher (charpente), Taramarcaz Alain Sàrl, Sembrancher, et Vincent Schürch Vernayaz (menuiserie), Rausis et Cinquanta SA, Orsières (couverture) Bois mis en œuvre Bois massif 41 m3, lambris intérieur 965 m2, parquet 338 m2, couverture en bardeaux red cedar 539 m2, chéneaux et stop-neige 260 ml Volume bâti SIA 116 1155 m3 (grange le Barbey), 856 m3 (grange le Rogneux), 765 m3 (maison Creta Vella), 422 m3 (maison Bérard), 682 m3 (grange Tornay), 1287 m3 (restaurant l’Agora) Durée de construction 2008–2014, réalisation par étapes Photographe Sébastien Albert, Verbier, et Montagne Alternative SA
Composition toiture: Tavillon bois Lattage 27 mm Contre-lattage 60 mm Sous-couverture Isolation 180 mm Plaque de plâtre fibrée EI30 20 mm Pare-vapeur Lattage vieux bois 20 mm Composition parois extérieures, niveau 1: Lames de mélèze 20 mm Lattage 24 mm Pare-vapeur Montants 160 mm/Isolation Pare-pluie Treillis anti-souris Madriers existants Composition plancher, niveau 1: Planches de mélèze 20 mm Chape ciment 70 mm Isolation phonique 20 mm Dalle béton 120 mm Feuille de polyéthylène 0.2 mm Planches 27 mm Solives 260 mm Composition parois extérieures, niveau 0: Plaque de plâtre Pare-vapeur Lattage 50 mm/Isolation Isolation 100 mm Vide Mur en pierre existant Composition plancher, niveau 0: Résine 10 mm Chape ciment 80 mm Isolation phonique 20 mm Lé d’étanchéité Radier 200 mm Isolation XPS 140 mm Béton maigre 50 mm
Coupe parois extérieures
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Extension de l’hôtel Säntispark, Abtwil L’extension de l’hôtel Säntispark vient compléter l’offre liée à un vaste complexe de sport et de loisirs jouxtant la parcelle. La réalisation séduit grâce à l’organisation de volumes différenciés qui a comme qualité essentielle de clarifier l’implantation de l’hôtel dans son contexte. Dans la partie frontale comprenant les nouvelles chambres, les architectes ont opté pour une construction en bois, déjà présente lors des premières esquisses, et qui a démontré une rapidité d’exécution inégalée grâce à la conception de modules tridimensionnels réalisés en atelier. Afin d’augmenter au mieux son offre d’hébergement, le maître d’ouvrage a invité cinq architectes de Suisse et d’Autriche pour un mandat d’étude parallèle, accompagné dans sa démarche par un jury de professionnels. Renonçant à proposer un seul ouvrage compact et imposant, le projet retenu combine plusieurs volumes simples, créant des relations intéressantes avec des surfaces extérieures redessinées. Ainsi, l’entrée principale est redéfinie, en même temps que deux cours intérieures et un vaste parc arborisé à l’ouest. Le concept permet une organisation idéale et remplit parfaitement les exigences liées à diverses fonctions distinctes réunies sous l’enseigne de cet hôtel quatre étoiles: restaurant, grandes salles de séminaire, centre de médecine du sport ainsi que soixante-six nouvelles chambres. Celles-ci sont intégrées à une construction en bois de quatre niveaux qui s’appuie sur deux volumes bas, l’un accueillant le centre de médecine du sport, et l’autre les salles de séminaire. Au centre, l’entrée principale se passe sous le bâtiment évidé. Ce couvert sert également de terrasse pour le bar. Le client, pour accéder à l’hôtel, longe le corps de bâtiment dédié à la médecine sportive. La position de cette dernière, bien visible depuis la rue, a facilité l’organisation du plan, en laissant libre un espace central, bien accessible depuis chaque zone et qui sert de salon. Ce dispositif permet en outre une bonne orientation. L’architecture d’intérieure sobre, simple et claire, diffuse une atmosphère feutrée. Le chêne, très présent se retrouve jusque dans les chambres où il devient la note dominante. Le lit, les fauteuils et une large tablette aux tons blancs mats offrent un contraste intéressant à ce fond boisé. L’aile des chambres est revêtue en façade de lattes verticales en bois. Les terrasses, orientées au sud, bénéficient d’une vue sur le Säntis et se détachent comme des niches. Sur la face intérieure tournée vers l’atrium, les lattes s’étendent devant les fenêtres des corridors et la façade s’anime de larges vagues grâce à des découpes dans les sections de bois. L’ouvrage est réalisé sur la base de modules préfabriqués organisés sur quatre niveaux, posés au-dessus d’un rez-de-chaussée et un sous-sol en construction massive. Les planchers sont constitués de dalles mixtes bois-béton, les parois de séparation entre les chambres sont en panneaux de planches contrecollées, d’une hauteur d’étage et munies sur chaque face d’un revêtement de chêne. Les façades, elles, sont en ossature bois. La reprise des charges verticales et les éléments de stabilisation sont assurés par l’ouvrage en bois. Afin d’optimiser les phases
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de montage, les cellules humides ont été conçues comme des modules comprenant la pré-installation des sanitaires et montées comme des unités complètes, déjà en atelier. Un concept de sécurité au feu a été développé pour l’hôtel avec une installation sprinklers. Lors de la réalisation, le bois a fait valoir ses avantages en termes de délais: seuls huit mois ont été nécessaires sur le chantier pour l’assemblage, tandis que la préfabrication des éléments et des modules sanitaires s’est faite en atelier sur six mois. Une attention particulière a été portée à l’aspect écologique des matériaux et l’ensemble des bois est certifié FSC. Concernant le bâtiment existant, la zone d’entrée avec le salon et la réception ont été réorganisés. Dans cette même partie, les chambres, déjà rénovées en 2006, ont été dotées de la climatisation. La cuisine, dont la position reste inchangée, a toutefois été agrandie. Elle dessert maintenant un deuxième restaurant en relation direct avec le volume dédié aux séminaires, qui peut également être utilisé comme salle de banquet. Avec sa transformation, l’immeuble a fortement réduit son énergie d’exploitation et répond maintenant au standard Minergie. Une pompe à chaleur sol-eau comprenant 32 sondes atteignant une profondeur de 200 m est utilisée pour le chauffage, mais également pour le refroidissement. Ce dernier est assuré en premier lieu par les sondes puis, au besoin, par une climatisation. Avec cette solution, 83 % des besoins en refroidissement sont ainsi couverts par des mesures passives. L’eau chaude sanitaire est produite par recyclage de l’énergie, issue des installations de réfrigération industrielle, réchauffée par la pompe à chaleur pour atteindre la température souhaitée et désinfectée à haute température par une chaudière à gaz. La température des chambres est réglée individuellement. Lorsqu’elles sont inoccupées, un module de commande spécial permet d’en abaisser la température, réduisant ainsi la consommation. Une bonne part de la technique est gérée en automation, ce qui permet une optimisation permanente, tout en assurant le confort des hôtes. Les cellules photovoltaïques disposées en toiture produisent environ 72 000 kWh par année, apportant ainsi une contribution non négligeable au concept énergétique global.
Situation
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Niveau 1
Coupe longitudinale sur le centre de mĂŠdecine
Coupe transversale sur les chambres et le nouveau restaurant
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40 m
Niveau 0
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Lieu Wiesenbachstrasse 5, 9030 Abtwil Maître d’ouvrage Coopérative Migros de Suisse orientale, Direction des constructions et de l’immobilier, Gestion de constructions, Gossau Architecte Carlos Martinez Architekten AG, Berneck Entreprise générale HRS Renovationen AG, St. Gall Ingénieur civil Nänny + Partner AG, St. Gall Ingénieur bois SJB.Kempter.Fitze AG, Herisau Ingénieur de protection incendie Josef Kolb AG, Romanshorn Ingénieur CVCS Lippuner EMT AG, Grabs Ingénieur électricité Bühler + Scherler AG, St. Gall Physique du bâtiment Mühlebach Akustik + Bauphysik, Wiesendangen Architecte paysagiste Pauli Stricker GmbH Landschaftsarchitekten, St. Gall Entreprise bois Blumer-Lehman AG, Gossau Bois mis en œuvre Structure: bois massif 250 m3, BLC 290 m3, panneaux de planches contrecollées en épicéa 170 m3 dont panneaux avec couche de parement en douglas 54 m3; Panneaux: trois plis 1900 m2, OSB 1380 m2, plaques de plâtre fibrées 12 500 m2, panneaux de particules liées au ciment 2330 m2; lattage en douglas 30 m3; Revêtement de façade: lattes en douglas 90 m3 Coûts CFC 1–9 CHF 40,4 millions Coûts CFC 2 CHF 22 millions dont CFC 214 CHF 4,5 millions Surface de plancher SIA 416 9725 m2 (construction neuve), 2025 m2 (rénovation) Volume bâti SIA 416 34 400 m3 (construction neuve), 7260 m3 (rénovation) Durée de construction Juillet 2013 – août 2014 (durée totale), décembre 2013 – juillet 2014 (réalisation en bois) Photographes Hannes Thalmann, Lustmühle, et Peter Ruggle, St. Gall
Les parois de séparation entre les chambres – 120 mm de panneaux de planches contrecollées avec, de chaque côté 10 mm de vide, 60 mm de sous-construction et isolation, 15 mm de plaques de plâtre fibrées et 20 mm de panneaux de particules, avec un placage en chêne – présentent une résistance au feu REI60/EI30 (icb). Entre les étages, une résistance au feu REI60 est atteinte simplement par la dalle mixte bois-béton d’une épaisseur de 220 mm.
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Composition toiture: Végétation extensive et substrat 100 mm Couche de rétention 60 mm Etanchéité Isolation 180 mm Isolation avec forme de pente 20–90 mm Frein vapeur Eléments nervurés: trois plis 27 mm nervures 280 mm Systèmes d’accrochage 140 mm/lattage/isolation 60 mm Panneaux de particules, placage chêne 20 mm Composition planchers des chambres: Parquet en chêne 12 mm Chape anhydrite 58 mm Isolation phonique 2 x 20 mm Dalle mixte bois-béton: béton 100 mm bois lamellé-collé 120 mm Système d’accrochage 210 mm/lattage 140 mm/isolation 60 mm Lattage 30 mm fixé sur étriers souples/isolation 30 mm Panneaux de particules, placage chêne 20 mm Composition parois extérieures: Plaques de plâtre fibrées 2 x 15 mm Frein vapeur Montants/isolation 240 mm Plaques de plâtre fibrées 15 mm Lattage/isolation 50 mm Panneaux de particules liées au ciment 12 mm Appuis ponctuels Lattes de façade en douglas 80 x 60 mm
Coupes parois extérieures: nord, ouest, sud
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Réhabilitation de l’hôtel Paxmontana, Flüeli-Ranft L’hôtel Paxmontana, répertorié parmi les monuments historiques à valeur nationale souffrait de différentes lacunes. Une intervention en profondeur, effectuée pourtant avec sensibilité lui a permis de retrouver son lustre d’antan. Il satisfait désormais pleinement aux critères actuels en matière de confort et répond aux exigences constructives en vigueur, tout en conservant son style Art Nouveau. Lors de sa construction en 1896, L’hôtel Paxmontana comprenait, trois niveaux en bois surmontant un socle en maçonnerie. Jusqu’en 1906, diverses interventions majeures, dont une surélévation de deux niveaux coiffée d’une vaste toiture intégrant combles et sur-combles, ainsi que l’ajout latéral d’un corps de logis, vont considérablement augmenter son volume bâti, lui donnant l’aspect qu’il conservera pendant plus d’un siècle, jusqu’à sa récente rénovation. Les surcharges occasionnées par ces diverses interventions ont cependant occasionné avec le temps des désordres importants. Des écrasements, des fissures ou des déformations dus à des faiblesses constructives relevées au rez-de-chaussée et au sous-sol ainsi que des affaiblissements de sections ont été diagnostiqués. Les propriétaires ont alors souhaité procéder en 2010 à une rénovation complète du bâtiment. Outre la remise en état général et l’adaptation de la structure porteuse, l’intervention devait avant tout augmenter la durée d’exploitation de l’hôtel pour permettre
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d’accueillir les hôtes tout au long de l’année. ll s’agissait de remettre au jour des éléments Art Nouveau masqués lors des précédentes transformations. Dans ce contexte, la structure en bois de six niveaux, malgré ses cent-vingt ans, s’est révélée suffisamment saine et solide pour servir de base aux interventions supplétives d’adaptation et de renforcement, et a démontré, tant dans sa conception que dans son exécution, de grandes qualités intrinsèques. Le choix d’une construction sèche permettant une réalisation précise offrait la solution la plus intéressante face aux exigences architecturales, aux modifications fonctionnelles et techniques, et à une adaptation globale aux exigences feu et acoustiques. La planification minutieuse de l’ensemble de la rénovation s’est appuyée sur un relevé précis de l’existant. Plusieurs chambres expérimentales ont été transformées, afin de tester la pertinence des propositions. Grâce à ce procédé, le planning et les séquences d’interventions ont été mieux définis, les coûts prévisionnels du projet ont été consolidés et de grosses surprises ont heureusement été évitées. Malgré toutes ces précautions, des imprévus sont tout de même apparus, comme par exemple des pièces métalliques insérées dans les dalles d’étage, ou des lambris assumant en partie une fonction statique. Les quatre strates de revêtement de sol superposées n’ont en revanche pas suffit à désarçonner les concepteurs. Concernant les mesures de conservation, il a fallu renforcer la structure pour répondre aux normes
de charges d’exploitation, le bâtiment a été stabilisé face aux efforts sismiques et du vent, la rigidité des dalles a été augmentée et adaptée pour répondre aux exigences d’isolation phonique ou de protection incendie. Au sous-sol, le plan a été modifié avec l’apparition de parois porteuses reprenant une partie des charges. Durant le chantier il a d’ailleurs fallu procéder à un étayage provisoire de la structure. La constitution de nouveaux diaphragmes de plancher et la réalisation de structures verticales en treillis insérées dans les sens longitudinal et transversal ont permis la reprise des charges de stabilisation. Les réactions d’appui de ces éléments sont transmises dans le terrain par de nouvelles fondations et des micropieux. La cage d’ascenseur réalisée en construction sèche, et terminée en quelques jours, a constitué une innovation dans la pratique de la construction en bois. Un doublement des planchers a été nécessaire dans la salle à manger et dans les chambres afin de satisfaire à l’aptitude au service, ce qui permettait également d’atteindre les exigences d’isolation acoustique d’un hôtel moderne. L’ancien solivage soutenant le plafond en stuc est alors soulagé et complètement dissocié de la nouvelle dalle porteuse située au-dessus. À cause de l’épaisseur augmentée des dalles d’étage, les fenêtres et les portes ont été adaptées en conséquence. En accord avec le maître d’ouvrage, les monuments historiques et les autorités de protection incendie, un concept de sécurité feu spécifique à
l’objet a été développé. En plus des mesures constructives exigées, le bâtiment a ainsi été doté d’une installation de détection et de sprinklers. Afin de restituer à l’hôtel son style Art Nouveau et sa position dominante au sommet de la colline, plusieurs interventions intérieures et extérieures étaient nécessaires. Au rez-de-chaussée, l’espace des invités et les services attenants ont été élargis. Plusieurs interventions effectuées durant les dernières décennies ont été éliminées afin d’exprimer la magnificence d’alors. La réception, le bar, la partie administrative, l’ascenseur et la cage d’escalier ont été redessinés dans un langage qui, bien que contemporain, s’intègre au style originel de l’ouvrage. La zone dédiée à la restauration est maintenant intégrée à la large véranda qui s’étend le long de la façade sud. Cet espace, dont le confort thermique et acoustique ont été modernisés, voit son élégance rehaussée par un mobilier dessiné par Hannes Wettstein. L’ajout d’un avant-toit sur l’entrée principale, ainsi que la construction d’une pergola métallique adoptent par leur taille et leurs couleurs le langage architectural de la bâtisse historique. Ils établissent un lien avec le nouveau socle de pierre donnant un accès direct au jardin. C’est dans ce volume que se situent maintenant les salles de banquet et de séminaires, permettant à l’hébergement d’atteindre les standards hôteliers d’un trois étoiles. Dans la partie ancienne de ce socle minéral, une entrée secondaire offre un accès direct au
foyer qui profite d’une vue sur la vallée lointaine. Dans les quatre étages supérieurs, il a fallu renoncer à répéter un modèle pour les quatre-vingt-trois chambres existantes. Chaque chambre adopte une nouvelle salle de bain, dessinée selon la place concédée par la structure porteuse, variable selon l’époque d’intervention. Les carreaux de céramique et les vasques ont été inspirés par le mobilier historique en place, leur teinte s’harmonise aux couleurs d’origine des chambres, rouge, vert et bleu. Ici également, des altérations ont été réparées: les balcons du premier étage pour les chambres orientées vers la montagne ont retrouvé leur place d’autrefois. La lumière naturelle baigne à nouveau l’ensemble des corridors et un tapis Art Nouveau inspiré de celui découvert sous de nombreuses couches a été remis en place. Il marque l’atmosphère des longs corridors et permet de retrouver une cohérence avec les portes d’époque, les plaques émaillées avec leurs numéros, les boiseries et les luminaires anciens en partie reconstitués. La toiture a été dotée d’ardoises spéciales rouges et grises et le motif historique marquant a été recréé sur la base de photos et de cartes postales d’alors. Le service des monuments historiques a été impliqué à chaque étape de transformation et de rénovation. L’Hôtel Paxmontana a ainsi retrouvé son charme unique associé à un style Belle Epoque. Il n’est donc pas surprenant qu’il ait été élu ‹Hôtel historique de l’année 2014›.
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Niveau du jardin
Niveau 0
Niveau + 1 à + 3
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20 m
Coupe transversale
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Renforcement de la toiture plate, au-dessus de la véranda et de la salle à manger: les anciennes poutres habillées sont laissées en place. Suivant les contraintes exercées, des plaques en lamibois ou en trois plis sont vissées sur les poutres existantes.
Renforcement des dalles d’étage, du niveau 0 jusqu’au niveau 3: les poutres existantes soutenant le plafond de plâtre mouluré sont laissées en l’état. Des nervures indépendantes sont ajoutées entre les solives, soit en BLC renforcées avec une aile de lamibois, soit en trois plis quand la portée est moins importante.
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Détail contreventement
Lieu Dossen 1, 6073 Flüeli-Ranft Maître d’ouvrage Paxmontana AG, Flüeli-Ranft Architecte Pfister Schiess Tropeano & Partner Architekten AG, Zurich Direction des travaux Kiser Stini Bauplanungs GmbH, Alpnach Dorf Ingénieur civil ZEO AG Ingenieurbüro, Giswil Ingénieur bois Lauber Ingenieurbüro für Holzbau & Bauwerkserhalt, Lucerne Ingénieur CVS Peter Berchtold, Sarnen Ingénieur électricité Elektroplanung Zemp AG, Sarnen Entreprises bois Holzbau Kayser AG, Stans-Oberdorf (structure), Josef Rohrer AG, Flüeli-Ranft (toit et façade), Holzbau Bucher AG, Kerns (aménagements intérieurs) Bois mis en œuvre Structure: bois massif 65 m3, BLC 269 m3, lamibois 23 m3; Panneaux: trois plis et bois panneauté 115 m3, panneaux de fibre isolant 2600 m2, panneaux de moyenne densité, ouvert à la diffusion 1600 m2, plaques de plâtre fibrées 2100 m2; lattage 63 m3; lambris 400 m2 Coûts CHF 28 millions dont construction en bois CHF 1,2 million (structure), CHF 0,8 million (toit et façade), CHF 1,9 million (aménagements intérieurs) Durée de construction 2006–2012, durée de chantier 18 mois, ouverture décembre 2011 Photographe Francesca Giovanelli, Birr
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Annexe à l’hôtel Belalp, Naters Grâce à la réalisation d’une extension en bois comprenant cinq chambres, une terrasse et un restaurant panoramique, l’hôtel Belalp met désormais pleinement en valeur les qualités uniques du lieu situé au milieu d’un environnement montagneux spectaculaire. Lors d’averses passagères ou de temps fraîchissant, il dispose de places en suffisance pour accueillir les hôtes installés sur la terrasse. Loin au-dessus de la vallée du Rhône, sur l’Aletschbord, à la pointe est du haut plateau de Belalp et au pied du Sparrhorn, un hôtel de montagne au confort simple s’ouvre en 1858 dans un style Belle Epoque. La bâtisse fait face au magnifique glacier d’Aletsch, au panorama grandiose des Alpes lépontines ainsi qu’aux géants des Alpes valaisannes (Fletschhorn, Mischabel, Cervin, Weisshorn). L’hébergement naît sous l’impulsion de nouveaux touristes anglais venus conquérir des sommets encore vierges. En 2001, la région autour du glacier de l’Aletsch, du Bietschhorn et de la Jungfrau, est d’ailleurs reconnue pour ses qualités uniques et entre dans le répertoire dressé par l’Unesco parmi les sites d’importance mondiale. Victime de son succès, la fréquentation toujours croissante de l’hôtel ne lui permettait plus d’accueillir ses hôtes dans des conditions satisfaisantes.
Une extension a donc été conçue et réalisée en 2011. Le socle de l’annexe est positionné afin de correspondre au niveau des caves du vieil hôtel. Au rez-de-chaussée, de plain-pied avec l’ancienne auberge, un restaurant panoramique voit le jour et héberge une centaine de convives tandis qu’à l’extérieur, près de cent-cinquante personnes peu vent prendre place en terrasse. Entre l’annexe et le vieil hôtel, un nouvel accès s’ouvre sur les deux volumes. Il comprend un escalier qui dessert cinq nouvelles chambres situées au niveau du socle, et jouissant d’une orientation idéale vers le sud. Toujours dans le socle, à côté d’un accès à la plateforme de l’Aletschbord, on trouve également plusieurs locaux de service; des toilettes, un garage et des salles pour la technique. Ce niveau, en béton armé, sert de fondation et d’ancrage pour la nouvelle construction en bois. La structure est constituée de onze portiques en bois lamellécollé répartis tous les quatre mètres. Leur largeur de 5,2 mètres et les sept travées à l’est définissent l’espace du restaurant, quatre autres limitent un volume ouvert sur la terrasse orientée à l‘ouest. Vers l’est, la salle panoramique s’élance de quatre mètres en porte-à-faux. Cette avancée permet de larges ouvertures vitrées sur trois faces et offre ainsi une vue saisissante vers le glacier au loin. Le calcul statique de la salle prend en compte
la quantité de neige importante à l’altitude de 2137 mètres, ainsi que les éventuelles charges occasionnées par un amas de neige tombant depuis le toit de l’hôtel. Des croix de St-André relativement conséquentes, constituées de tirants métalliques, retiennent alors la partie en porteà-faux et l’ancrent à un soubassement massif. Ce détail permet d’insérer des vitrages de grande taille entre chaque travée, mettant en scène la vue exceptionnelle embrassant le glacier de l’Aletsch et le Cervin. A l’extérieur, toutes les pièces en bois sont en mélèze, tout comme le sol de la terrasse et de la salle panoramique. A l’intérieur en revanche, on privilégie l’épicéa. Le plafond acoustique est constitué de lattes parallélogrammes ajourées. Seule touche de contraste, un meuble de séparation entre le restaurant et la zone d’entrée est en MDF noir, huilé. Le transport aura constitué la plus grande difficulté en termes de logistique. Les ouvriers et le petit matériel ont été amenés depuis le village de Blatten par téléphérique, puis transportés par véhicule jusque sur l’Aletschbord. Les grandes pièces de bois et les vitrages bien trop volumineux auront quant à eux été héliportés depuis la vallée. Dans ce contexte, le poids réduit des éléments en bois a joué un rôle de premier plan.
Situation
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Plan
Coupe longitudinale
Lieu Belalp, 3904 Naters Maître d’ouvrage Bourgeoisie de Naters Architecte Walliser Architekten GmbH, Brigue Direction des travaux Beat Lochmatter, Naters Ingénieur civil Weder AG, Naters Ingénieur bois Timbatec, Thoune Ingénieur électricité Elpro Engineering AG, Brigue Ingénieur chauffage Imwinkelried Söhne AG, Naters Ingénieur ventilation Imwinkelried Lüftungen, Viège Ingénieur sanitaire Lauber IWISA, Naters Physique du bâtiment Truffer Bauphysik, Viège Entreprises bois Brawand Holzbau, Grindelwald Bois mis en œuvre Structure: BLC 24 m3, BLC pour les sols et les éléments de plafond 76 m3, BLC mélèze 5 m3; tirants et éléments métalliques 9 t Coûts CHF 0,908 million (bâtiment principal), CHF 0,794 million (annexe) dont CFC 214 CHF 315 000.– Surface de plancher 251 m2 (sous-sol), 288 m2 (terrasse), 218 m2 (rez-de-chaussée) Volume bâti 757 m3 (bâtiment principal), 1343 m3 (annexe) Prix/m3 CHF 1200.– (bâtiment principal), CHF 700.– (annexe) Durée de construction Mai–décembre 2011 Photographe Thomas Andenmatten, Brigue
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20 m
Détail d’assemblage: les poteaux BLC 240 x 400 mm et les poutres BLC de 240 x 800 mm constituant les portiques sont vissés à leur tête sur une ferrure, à laquelle se raccorde également les tirants et les solives de rive en BLC de 200 x 400 mm. La dalle de toiture faite de planches juxtaposées de 200 mm est posée entre les porteurs.
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Lignum Holzwirtschaft Schweiz Economie suisse du bois Economia svizzera del legno
Rédaction Roland Brunner, Lignum, et Audanne Comment, Lignum-Cedotec
Mühlebachstrasse 8 En Budron H6, CP 113 CH-8008 Zurich CH-1052 Le Mont sur-Lausanne
Conception graphique BN Graphics, Zurich
Tél. 044 267 47 77 Tél. 021 652 62 22 Fax 044 267 47 87 Fax 021 652 93 41 info@lignum.ch cedotec@lignum.ch www.lignum.ch www.lignum.ch
Impression Kalt Medien AG, Zoug
Bulletin bois, septembre 2014 Editeur Lignum, Economie suisse du bois, Zurich Christoph Starck, directeur
Administration, abonnements, expédition Andreas Hartmann, Lignum
ISSN 1420-0252
Le Bulletin bois paraît quatre fois par année, en allemand et en français. Abonnement annuel CHF 48.– Publications isolées CHF 20.– Classeur (10 numéros) CHF 140.– Classeur vide CHF 10.– Prix sous réserve de modifications. Les membres de Lignum reçoivent le Bulletin bois et le Lignatec gratuitement. Les droits pour la publication des différents objets présentés restent réservés aux architectes respectifs. Les informations publiées ont été recueillies auprès des concepteurs.