Résidence Mettenweg, Stans Immeuble ‹T›, unité de psychiatrie, Münsterlingen
Centre de santé, Elsau
Foyer Notre-Dame-Auxiliatrice, EMS de Siviriez
Le nouvel hôpital des enfants de Zurich: le bois complète la structure en béton des deux étages inférieurs pour former une façade soigneusement conçue, tandis que les chambres des jeunes patients se présentent comme de petites maisons en bois en attique.
Architectes: Herzog & de Meuron, Bâle. Photo: Herzog & de Meuron, Michael Schmidt
1 Un hôpital en bois: le nouveau bâtiment de la clinique d'Arlesheim repose sur un système de construction en bois qui utilise principalement des assemblages par chevilles de hêtre. Architecture ARGE 9grad architektur + BSS Architekten Maître d’ouvrage Clinique d’Arlesheim Visualisation ARGE 9grad architektur + BSS Architekten
2 Déjà réalisé: le laboratoire de produits thérapeutiques de la clinique anthroposophique d’Arlesheim, inauguré en 2023. Architecture BSS Architekten en collaboration avec 9grad architektur et MedPlan Engineering Maître d’ouvrage clinique d’Arlesheim Photo Stijn Poelstra
3 Six étages en bois: le nouveau bâtiment prévu pour le centre de rééducation auditive et orthophonique SGSZ à Zurich. Architecture Waldrap, Zurich Maître d’ouvrage canton de Zurich Visualisation Waldrap Dok
4 Deux étages de plus: la capacité du centre de soins de la Fondation Loogarten à Esslingen a ainsi pu être doublée. Architecture: asa AG, Rapperswil Ingénieur bois: Timbatec Holzbauingenieure Schweiz AG Construction bois Kübler AG Holzbau, Oetwil am See Maître d’ouvrage Fondation Loogarten, Esslingen Photo Timbatec Holzbauingenieure Schweiz AG
5 Entièrement rénovée et agrandie: Au cœur de la ville de Zurich, la maison de retraite et de soins Birkenrain est aussi gérée selon des principes anthroposophiques. Architecture Krayer Buschmann Architekten GmbH, Zurich Maître d’ouvrage Birkenrain, Stiftung für sinnerfülltes Altern Photo Andreas Buschmann
‹Architecture curative› en bois
À Arlesheim, lieu où la médecine anthroposophique s’est développée il y a près de 100 ans, un hôpital en construction est destiné à remplacer l’ancienne clinique. Il sera presque entièrement réalisé en bois massif. A ses côtés, le laboratoire de produits thérapeutiques, achevé en 2023, donne déjà une idée de son apparence. Il a été réalisé avec le même système constructif en bois, qui utilise principalement des assemblages par chevilles de hêtre, permettant de s’affranchir dans une large mesure de la colle, des connexions métalliques, des substances chimiques ou des produits de préservation du bois. Les propriétés du bois, bénéfiques pour la santé mais aussi écologiques et esthétiques, ont été décisives dans le choix de ce système. Il est donc un élément important de l’‹architecture curative›. Comme une évidence, le bois, matériau naturel, convient aux pièces au concept spatial devant répondre d’un bon climat intérieur. Le nouvel hôpital des enfants de Zurich, qui a ouvert ses portes en novembre dernier et que nous présentons dans ce numéro du Bulletin bois, tire également parti de cette constatation. Même si la structure porteuse est un squelette de béton, le bois joue un rôle central dans l’un des plus grands projets hospitaliers de ces dernières années. D’une part, la méthode de construction choisie – avec une structure apparente délimitant l’espace, des piliers, dalles et des noyaux de circulation en béton fixant les limites du bâtiment à la forme affirmée, en combinaison avec des cloisons légères en bois – offre une flexibilité intérieure essentielle au développement d’un nouvel hôpital qui permet aux différents services, le cas échéant, d’évoluer et de se redessiner. D’autre part, le matériau naturel utilisé pour la façade, les cours intérieures et les chambres des enfants et adolescents façonne le caractère de cette réalisation, un lieu où l’on peut se sentir soutenu dans une situation difficile.
Les hôpitaux, mais aussi différents établissements de santé ou des maisons pour personnes ayant besoin de soins ou d’assistance, gagnent en espace et en efficacité lorsqu’ils intègrent le bois. C’est ce que montrent les autres projets que nous présentons en détail dans les pages suivantes. Un ouvrage peut également contribuer à donner un nouvel élan à la vie culturelle d’une localité: lorsque le départ à la retraite du médecin du village menaçait de fermer le seul cabinet du bourg d’Elsau, un ensemble comprenant un centre de santé, une maison de la culture et de nouveaux logements vit le jour grâce à l’engagement des maîtres d’ouvrage. Le bois joue ici un rôle central, tant dans la structure des bâtiments que pour les façades et l’aménagement intérieur. L’architecture fait le lien avec les centres de villages ruraux typiques et respecte dans sa forme la culture architecturale locale avec des réalisations en bois contemporaines. Deux autres projets ont été conçus de la même manière, mais cette fois dans un environnement sensible, à Stans et à Siviriez. En raison de son infrastructure obsolète, la maison de retraite historique Mettenweg n’a plus reçu l’autorisation de poursuivre son activité de soins, c’est pourquoi un nouveau bâtiment l’a remplacée. L’objectif était de créer, en lien avec les ouvrages et les arbres environnants, un ensemble offrant une qualité de vie élevée aux personnes ayant des besoins particuliers. Les résidents y trouvent désormais non seulement un soutien et des soins, mais aussi un sentiment de chez-soi, de sécurité et de confort. De même à Siviriez, malgré son imposant volume, le nouveau centre médicosocial aux façades en bois s’intègre harmonieusement dans cette commune rurale. Les résidents disposent de pièces lumineuses et d’un aménagement intérieur soigneusement conçu. C’est aussi le cas de la maison ‹T› pour la psychiatrie à Münsterlingen: la volumétrie claire de la
construction en bois avec ses loggias en saillie crée d’une part des niches qui se connectent à l’environnement, et d’autre part les espaces intérieurs chaleureux qui en résultent offrent un lieu sûr et protecteur. Le fait que le bâtiment soit tout autant convaincant en termes de durabilité grâce à sa forme compacte et au bois parle également en faveur de cette matière première.
Le bois est aussi un matériau qui a fait ses preuves pour l’extension de maisons de retraite et les centres de soins. C’est ce que montrent deux projets de surélévation d’expression architecturale très différente, l’un dans un environnement plutôt rural et l’autre dans un contexte urbain. Le centre de soins de la Fondation Loogarten à Esslingen a été agrandi de deux étages, ce qui a permis de doubler la capacité d’accueil des futurs résidents. La maison de retraite et de soins Birkenrain, située dans la Bellariastrasse à Zurich, a été rénovée de fond en comble et étendue grâce à une surélévation qui a permis de porter le nombre de chambres à 35.
Le bois, grâce à ses qualités, continuera à l’avenir à jouer un rôle dans les établissements de santé. C’est ce qu’illustre de manière parlante le projet lauréat du concours pour le centre de l’audition et de la parole à Zurich Wollishofen, qui comprend une école et des groupes résidentiels pour des enfants et des adolescents souffrant de troubles auditifs et/ou de la parole: le cabinet d’architectes Waldrap a ainsi proposé un immeuble de six étages en bois, qui posera à terme un nouveau jalon dans la réalisation des bâtiments de santé en bois.
Jutta Glanzmann
Communication technique Lignum
Hôpital des enfants, Zurich
Le bois joue un rôle important dans le nouvel hôpital des enfants de Zurich, même si celuici possède un squelette en béton. Il permet d’une part d’offrir la flexibilité spatiale nécessaire, et d’autre part le bois utilisé pour la façade, les cours intérieures et les chambres des enfants et des adolescents façonne le caractère rassurant de cet établissement où l’on se sent accompagné.
Le nouvel hôpital universitaire des enfants de Zurich est situé au pied de la colline Burghölzli à Zurich-Lengg, à proximité d’un secteur de la ville qui regroupe d’autres bâtiments hospitaliers datant de différentes époques. Il s’agit du plus grand hôpital suisse pour enfants et adolescents qui comprend deux bâtiments: l’hôpital de soins aigus proprement dit et le bâtiment pour la recherche et l’enseignement. Dans la partie nord du site, le bâtiment de recherche et d’enseignement est un édifice blanc de forme cylindrique, comportant un atrium ouvert de cinq étages en son centre. Les différents espaces des groupes de recherche sont disposés autour de ce lieu d’échange. En contrebas, intégrés à la topographie du terrain en pente, se trouvent trois amphithéâtres entourés de salles de séminaires et d’espaces d’étude. Les deux bâtiments ont obtenu la certification platine de la SGNI (Société suisse pour un marché immobilier durable), dont les exigences strictes ont servi de critères de décision dans le processus de conception. L’hôpital de soins aigus se trouve quant à lui dans la zone sud, dans un quartier résidentiel verdoyant parsemé de vergers, à proximité immédiate de la clinique psychiatrique universitaire, le ‹Burghölzli›, classée monument historique. L’entrée principale, marquée par une porte monumentale ouverte, se situe juste en face du bâtiment historique datant de 1869. La forme concave de la façade d’entrée crée un parvis commun aux deux institutions. Le bâtiment lui-même, qui se fond dans le paysage, est une construction poteaux-dalles en béton de trois étages aux façades en bois finement travaillées. L’intérieur fonctionne comme une petite ville: les zones médicales sont les
quartiers, reliés entre eux par des rues et des places. À chacun des trois étages, une rue principale centrale mène à différentes cours intérieures arborisées, qui permettent de s’orienter et de faire entrer la nature et la lumière à l’intérieur. Les chambres des patients en attique s’apparentent à de petites maisons individuelles en bois.
En passant l’entrée monumentale, on accède au hall d’entrée par une cour circulaire agrémentée de végétation. A ses côtés se trouvent le restaurant et l’accès aux zones de thérapie disposant de leurs propres jardins. De l’autre côté, l’allée principale mène aux lieux d’examens et de traitements très fréquentés, tels que le diagnostic par imagerie ou la clinique chirurgicale de jour. Cet axe central animé, dont la largeur varie à la faveur des cours, se termine par le service des urgences.
Au centre du premier étage, de part et d’autre de la rue principale, se trouvent d’autres espaces communs et différents secteurs de la polyclinique, de l’école hospitalière et de la pharmacie. Un ensemble de bureaux orientés vers l’extérieur, comptabilisant environ 600 postes de travail pour le personnel médical et administratif, entoure cette zone centrale telle une couronne. Un réseau dense d’escaliers permet des liaisons verticales rapides vers les zones de traitement situées en dessous et les chambres des patients situées au-dessus. L’étage supérieur accueille le secteur le plus calme de l’hôpital où logent les enfants et les adolescents qui sont hospitalisés pour la nuit ou pour une plus longue durée. Chacune des 114 chambres avec vue sur l’aménagement paysager, est conçue comme une maisonnette en bois intime, dotée de sa propre toiture, où les parents peuvent passer la nuit au côté de leurs enfants. Le long de la rue principale se trouvent également quatre centres où les enfants et les adolescents sont traités de manière interdisciplinaire, à proximité immédiate de leur chambre.
La façade de l’hôpital est constituée d’une structure en béton qui, délimitant le bâtiment, fait partie de la structure porteuse et réunit rez-de-chaussée et premier étage. La profondeur de la façade et sa composition, qu’elle soit en bois, en verre, en tissu ou végétale, varient en fonction de l’orientation et du service situé à l’arrière. Les piliers, dalles et noyaux de distribution sont en béton, tandis que les autres éléments sont en construction légère. Cela permet aux services de s’étendre ou de se redessiner, le bâtiment à la forme extérieure marquante disposant ainsi d’une large flexibilité intérieure, si importante pour les hôpitaux.
L’étage en attique, où se situent les unités de lits, propose son propre langage architectural. Grâce à la disposition en redents des chambres et à l’inclinaison variable de leur toiture, chaque chambre est unique: la maisonnette exprime ainsi de manière simple et perceptible l’individualité de chaque patient.
Rez-de-chaussée
1er étage
2e étage
Axonométrie et éléments bois
Lieu Lenggstrasse 30, 8008 Zurich
Maître d’ouvrage Hôpital pour enfants Zurich, Fondation Eleonorenstiftung, Zurich
Architecture Herzog & de Meuron, Bâle
Direction des travaux Gruner AG, Bâle
Paysagiste August + Margrith Künzel Landschaftsarchitekten AG, Binningen; Andreas Geser Landschaftsarchitekten, Zurich (exécution)
Conseil physique du bâtiment Kopitsis Bauphysik AG, Wohlen
Conseil durabilité et technologie environnementale Basler & Hofmann West AG, Zollikofen; DB-B Dieter Bauer Beratungen, Berne
Construction bois Künzli Davos AG, Davos (ensemble de l’enveloppe, des façades extérieures et des cours); Kifa AG, Aadorf (chambres des patients, cours circulaires); 4B AG, Hochdorf (poteaux-traverses en façade); Huber Fenster AG, Herisau (fenêtres)
Coûts Non communiqués
Surface du terrain Hôpital de soins aigus SIA 416 33 250 m2
Surface de plancher SIA 416 79 215 m2
Surface bâtie SIA 416 16 375 m2
Volume bâti SIA 416 346 307 m3
Durée des travaux janvier 2018 – juillet 2024
Photos Maris Mezulis; Herzog & de Meuron, Michael Schmidt (page 3969)
Résidence Mettenweg, Stans
Doté d’une façade dynamique qui résulte du concept spatial intérieur, le nouveau bâtiment s’intègre subtilement aux réalisations existantes et se distingue par sa forte présence. Il perpétue la tradition de la construction en bois et d’artisanat d’art de manière contemporaine, pour offrir à ses résidents des espaces intérieurs de grande qualité.
Située juste à côté, la résidence historique Mettenweg accueillant des personnes partiellement dépendantes n’a plus reçu d’autorisation d’exploiter, que de manière limitée en raison de son infrastructure vétuste. La nécessité de concevoir un nouveau bâtiment afin de remplacer cette offre devenait pressante. L’objectif était de créer, en lien avec les constructions et la végétation environnantes, un ensemble offrant une grande qualité de vie aux personnes ayant des besoins particuliers: les résidents accueillis au sein des 48 chambres, réparties en huit groupes de soutien et de soins, devaient aussi disposer d’intimité, de sécurité et de confort.
Des constructions de différentes époques caractérisent le lieu, dans une disposition qui rappelle un hameau. De vastes prairies et champs ainsi que le panorama des montagnes
voisines laissent pourtant le regard porter au loin. Le projet de Bob Gysin Partner, résultat d’un appel d’offres remporté après une préqualification, réagit au contexte existant en disposant quatre unités rectangulaires autour d’un noyau central, créant ainsi un ouvrage à facettes. Par l’orientation et l’agencement de ces volumes légèrement tournés, le bâti délimite la place principale et ses tilleuls séculaires, qui s’ouvre sur le paysage. En lien avec les édifices voisins, les décalages de la façade créent des niches subtiles. En raison du séjour à long terme et de la mobilité limitée des résidents, les architectes ont mis l’accent sur la diversité de la configuration intérieure et sur quatre loggias par étages orientées aux points cardinaux: des vues et des perspectives, des zones calmes et animées, des points de rencontre, offrent des expériences spatiales variées et invitent à la flânerie. La disposition des unités comprenant les chambres autour du noyau en béton ne crée pas de véritables couloirs, mais plutôt des zones attrayantes polyvalentes. Ces zones intermédiaires, avec des lieux de détente et des salles de bains partagées, amènent à une transition douce entre les espaces communs et privés. La structure en bois apparente
engendre, avec l’aménagement intérieur raffiné en chêne, une atmosphère chaleureuse et familière.
Le rez-de-chaussée, réalisé en béton coulé sur place et préfabriqué, constitue le socle de l’édifice en bois qui le surmonte. Soutenu par des poteaux et poutres en résineux, les planchers mixtes bois-béton remplissent tant une fonction statique qu’acoustique. Grâce aux installations d’extinction, la structure porteuse est apparente. Le bois est le fil conducteur du projet, jusque dans les habillages des éléments en béton intérieurs. Complétés par des touches de vert et bleu des menuiseries intégrées tels que les cuisines ou les armoires, les matériaux utilisés déterminent l’ambiance intérieure. La haute qualité de l’artisanat se reflète dans la précision des assemblages et le soin apporté aux détails.
A l’extérieur l’ensemble s’inspire de la logique des réalisations traditionnelles en bois pour offrir une protection constructive du bois adéquate. Des traverses et des pilastres structurent la façade. Certains pilastres s’étendent sur deux étages, créant ainsi une liaison entre les niveaux. L’immeuble donne alors une image à la fois harmonieuse et différenciée. Alors que les traverses protégeant le revête-
ment de la façade sont conçues pour durer, des ‹planches sacrificielles›, qui peuvent être facilement remplacées à la fin de leur cycle de vie, préservent ces éléments en porte-à-faux. Une protection chimique du bois n’a alors été utilisée que pour de rares éléments fortement sollicités.
Le projet artistique ‹Gold› de l’artiste Lea Achermann met en valeur l’existant et invite à la flânerie, comme l’architecture elle-même: des cercles et des ellipses de feuille d’or se recomposent en un tout selon l’angle d’observation et le point de vue et attirent l’attention sur l’architecture. Sur un plan métaphorique, ils mettent en exergue les précieux instants de la vie, le bonheur, dans tous les endroits possibles et imaginables.
Dans un souci de gestion mesurée des ressources, le bâtiment répond au standard Minergie. La chaleur est produite par une pompe à chaleur alimentée par une nappe phréatique et par une ventilation avec récupération de chaleur. Le confort thermique estival est assuré par les protections solaires extérieures et une installation photovoltaïque sur le toit participe à la production électrique.
Etage type
Rez-de-chaussée
Lieu Weidlistrasse 2b, 6370 Stans
Maître d’ouvrage Gemeinde Stans
Conseil au maître d’ouvrage H. Limacher Partner, Zurich
Architecte Bob Gysin Partner Architekten ETH SIA BSA, Zurich
Paysagiste Uniola, Zurich
Gestion et direction des travaux Schärli Architekten, Lucerne
Physique du bâtiment Pirmin Jung Schweiz AG, Sursee
Ingenieur CV W&P Engineering, Stansstad
Planification sanitaire tib Technik im Bau, Lucerne
Planification électricité Stromplan, Stans
Entreprises bois Holzbau Bucher, Kerns (montage), Baumgartner Fenster, Hagendorn (fenêtres bois/métal); E. Zimmermann, Willisau (portes extérieures en bois/métal); Vogel Design, Ruswil (portes intérieures en bois); Heim, Waltenschwil (armoires); Arpagus, Hochdorf (aménagement des pièces); Rohrer & Gabriel, Stans (menuiserie générale); Frank Türen, Buochs (portes coupe-feu); Spiller, Kriens (parquet); Röösli, Rothenburg (acoustique)
Bois mis en œuvre Quantité totale de bois utilisée (murs extérieurs et intérieurs, planchers, structure de façade, bardage): environ 785 m3 (soit 384 tonnes); Construction/structure porteuse: planchers composites en béton et bois lamellé-croisé avec piliers et poutres en bois (structure porteuse primaire: épicéa/sapin)
Coûts CFC 2 CHF 15 millions TTC
Coûts CFC 214 CHF 2,4 millions TTC
Surface de terrain SIA 416 3090 m2
Surface bâtie SIA 416 943 m2
Surface de plancher SIA 416 4900 m2
Volume bâti SIA 416 17 100 m3
Durée de construction novembre 2020 – février 2023
Photos Roger Frei, Zurich
Composition toiture:
Végétation extensive 100 mm
Natte de drainage 20 mm
Étanchéité 20 mm
Isolation thermique façon pente 1,5 % >
50 mm
Isolation thermique PIR Alu 100 mm
Etanchéité de chantier 20 mm
Béton 140 mm
Planches juxtaposées
(mixte bois-béton) 160 mm
Composition plancher 2ème – 4ème étage:
Parquet chêne 20 mm
Chape/chauffage au le sol 80 mm
Isolation aux bruits d’impact 20 mm
Isolation thermique 30 mm
Béton 140 mm
Planches juxtaposées
(mixte bois-béton) 160 mm
Composition mur:
Revêtement chêne 21 mm
Vide technique/isolation minérale 50 mm
Panneau OSB3 15 mm
Ossature C24 80 x 220 mm/
isolation minérale 220 mm
Plaque de plâtre fibrée 15 mm
Lé de façade noir
Ventilation 2 x 30 mm
Bardage vertical rainé-crêté, sapin blanc
22/80–150 mm, brut de sciage
Lasure, fixations apparentes
Coupe de détail
Immeuble ‹T›, unité de psychiatrie, Münsterlingen
La volumétrie claire de cette construction en bois avec ses loggias ouvertes sur la campagne alentour crée des espaces qui se connectent à l’environnement des rives du Lac de Constance. Les espaces intérieurs accueillants qui en résultent offrent un lieu sécurisant propice à apaiser les tensions. La compacité de la forme soutient l’objectif d’une construction durable en bois, qui réduit son impact environnemental.
Début 2019, un concours portant sur les études et la réalisation a été lancé avec pour objet un nouveau bâtiment pour le service de psychiatrie, en marge du site de l’hôpital cantonal de Münsterlingen. Le projet de Scheitlin Syfrig Architekten s’est imposé en prévoyant la construction d’un nouvel immeuble, la ‹Haus T›, qui répond à un édifice historique et au centre de l’administration communale. L’ensemble ainsi créé s’organise autour d’une place légèrement surélevée, qui s’étend entre les trois volumes. Cet espace, délimité par un muret et structuré par trois îlots de verdure, est propice à la détente et aux pique-niques conviviaux, qui favorisent également les échanges sociaux avec le voisinage. En se positionnant le long de la Klosterstrasse le bâtiment génère un nouvel axe de composition qui le situe clairement. Le bâtiment luimême séduit par sa volumétrie compacte et régulière, avec quatre loggias en saillie qui rappellent un moulin à vent pour enfants. Il en résulte une dynamique visuelle subtile qui relie l’intérieur à l’extérieur. Le plan d’ensemble, à la structure simple, renforce cette impression et permet de créer des liens avec les alentours, dans les quatre directions. Dans le même temps, la disposition resserrée des
pièces facilite l’orientation et garantit une grande efficacité des processus. Tant à l’extérieur que dans ses volumes intérieurs, le bâtiment se démarque délibérément de l’aspect typique des unités hospitalières. L’immeuble combine un socle massif avec une construction légère en bois. La façade en bois aux ornements en forme de losange, qui fait référence à l’architecture traditionnelle des constructions en bois de Thurgovie, confère à la nouvelle réalisation un caractère accueillant et convivial. Le bois est un élément central de l’ensemble du projet et la structure apparaissant aussi à l’intérieur crée une atmosphère chaleureuse, renforcée par le parquet dans les espaces de vie et les chambres. Le climat sain des locaux qui en résulte contribue au rétablissement des résidents. Le bâtiment en bois de trois étages repose sur un socle en béton armé. Un système régulier de poteaux-poutres constitue la structure primaire des étages supérieurs. Ce système s’articule autour du noyau massif de distribution, qui assure le contreventement de l’ensemble. Grâce à la construction poteaux-poutres, presque toutes les cloisons intermédiaires sont non porteuses, ce qui autorise une grande flexibilité du plan dans une optique d’évolution à long terme. La réduction de la quantité de béton et la réutilisation des matériaux d’excavation permettent de minimiser l’impact sur l’environnement. Le volume compact de l’ouvrage réduit les besoins en chauffage et favorise l’éclairage naturel des pièces. Le nouveau bâtiment est certifié Minergie-A-Eco et constitue une étape importante dans la construction moderne et durable de bâtiments de santé en bois.
Entreprises bois Blumer Lehmann, Gossau (façade en bois); Bresga Fenster AG, Egnach (fenêtres)
Bois mis en œuvre Epicéa, sapin 581,97 m3; Douglas 16,45 m3; mélèze 5,13 m3; contreplaqué/lamibois (résineux) 0,71 m3; OSB, lamibois (feuillus) 19,36 m3; panneaux laine de bois 14,29 m3; plaques de plâtre, panneaux de particules liées au ciment 89,36 m3
Coûts CFC 1–9 CHF 19,2 millions
Coûts CFC 2 CHF 12,7 millions
Surface du terrain SIA 416 2797 m2
Surface de plancher SIA 416 4605 m2
Volume bâti SIA 416 16 695 m3
Durée de construction mars 2021 – novembre 2022
Photos Fabian Luterbach, Neuenkirch
Rez-de-chaussée
Coupe
Composition toiture:
Gravier (y c. installations PV) 50 mm
Couche de protection 10 mm
Etanchéité bicouche 20 mm
Isolation thermique (sans pente) 180 mm
Etanchéité de chantier
(frein vapeur) 5 mm
Panneau trois plis 27 mm
Solives 360 x 160 mm
Vide 133 mm
Panneau trois plis 27 mm
Composition paroi:
Bardage vertical 25 mm
Lattage, contre-lattage 2 x 30 mm
Lé de façade
Plaque de plâtre fibrée 15 mm
Lattage transversal/ isolation minérale 80 mm
Montants (C24 60 x 240 mm)/ isolation minérale 240 mm
Frein vapeur OSB/3, joints étanchés 15 mm
Doublage d’installation/ isolation minérale 50 mm
Plaque de plâtre fibrée 15 mm
Papier peint
Composition planchers:
Parquet collé 15 mm
Chappe anhydrite 75 mm
Feuille polyéthylène
Isolation thermique 20 mm
Isolation au bruit d’impact 30 mm
Panneau trois-plis 42 mm
Solivage 360 x 160 mm
Granulés vrac 133 mm
Panneau trois plis 27 mm
Etage type
Coupe de détail
Centre de santé, Elsau
Lieu Elsaustrasse 3, Hofwis 1–12, 8352 Elsau
Maître d’ouvrage Stiftung pro Elsau
Architecture et management de la construction BDE Architekten BSA SIA, Winterthour
Paysagiste Schmid Landschaftsarchitekten, Zurich
Direction des travaux Oberli Ingenieurbüro AG, Winterthour
Bois mis en œuvre Structure (lamellé-collé, bois massif reconstitué, bois massif, lamellé croisé) 1400 m3 (origine bois suisse); panneaux trois plis/bois panneauté/CLT: 6400 m2 (provenance locale)
Grâce à l’engagement du maître d’ouvrage, un complexe comprenant un centre de santé, une maison de la culture et de nouveaux logements a remplacé le seul cabinet médical du village. Le bois joue ici un rôle central, tant dans la structure des nouveaux bâtiments que dans les façades ou pour l’aménagement intérieur.
Elsau se situe dans l’agglomération est de Winterthour. Depuis le printemps 2024, un ensemble architectural démontre comment ces lieux peuvent être aménagés et développés de manière à y intégrer la vie villageoise et culturelle. En tant que maître d’ouvrage, la fondation pro Elsau s’était précisément fixée cet objectif en proposant des services de santé au sein du bourg. Une ferme rénovée qui comporte un café, une bibliothèque, une salle polyvalente, ainsi que le nouveau centre de santé, complétés par deux immeubles à coursives accueillant 31 appartements et neuf maisons mitoyennes, dessinent désormais une place publique, par analogie avec les centres de villages ruraux typiques de cette région du Plateau.
Les bâtiments s’inspirent de la culture architecturale locale. La nouvelle ‹grange›, qui abrite le centre de santé, se trouve au centre de la place. Sa maçonnerie apparente et son bardage en bois peint d’une couleur couvrante soulignent son importance pour le village. La proximité entre les bâtiments contraste avec les prairies alentours, leurs arbres fruitiers et leurs jardins potagers. Cette forme traditionnelle de densification avait à l’origine pour objectif d’exploiter les pâturages collectifs de manière productive.
Le centre de santé est conçu sur la base d’une structure poteaux-poutres avec des parois extérieures non porteuses, qui lui permet de rester flexible à long terme et de s’adapter ainsi aux besoins changeants en matière d’espace. Le programme du rez-de-chaussée et du premier étage comprend une pharmacie, un cabinet de groupe, des locaux pour les services d’aide et de soins à domicile ainsi que de physiothérapie. Trois appartements spa-
cieux ont été aménagés dans les combles. Le système porteur est constitué de planchers nervurés avec solives surmontées d’un panneau lamellé croisé de 80 mm sur des sommiers et des poteaux en bois lamellé-collé. Dans la zone centrale, où la distribution de la ventilation nécessite une hauteur sous plafond supérieure, la hauteur des solives a été réduite à 12 cm. Le toit est composé de chevrons traditionnels reposant sur le même système de poteaux-poutres que les planchers. Un mode de construction respectueux des ressources, avec non seulement une structure et des façades réalisées en bois mais également les coursives et les cages d’ascenseur, est systématiquement appliqué aux immeubles d’habitation. Conçus en ossature bois, ils intègrent des dalles massives en lamellé-collé de 24 cm d’épaisseur. Grâce à la disposition judicieuse des voies d’évacuation à chaque extrémité des coursives, les façades ont pu être également réalisées en bois sur cette face. Sur l’autre face, des balcons généreux s’ouvrent sur la verdure.
Lors de la transformation de la grange en centre culturel, le plancher de la partie habitation a été renforcé par des planches insérées entre les poutres existantes, afin de faciliter ainsi la mise en place sur le chantier. Un panneau OSB sur toute la surface crée un effet de diaphragme. Dans la salle polyvalente, le nouveau plancher a été réalisé selon le même principe que les planchers du centre de santé. Celui-ci repose sur les murs extérieurs existants en briques et, à l’intérieur, sur deux sommiers sur poteaux. Les parois extérieures construites en ossature bois sont disposées entre la structure existante.
La production de chaleur de l’ensemble est assurée par des pompes à chaleur à sondes géothermiques. Une installation photovoltaïque en toiture fournit 99 kWc. Un aménagement paysager naturel avec un minimum de surfaces imperméabilisées et un concept de mobilité visant à réduire le nombre de places de stationnement complètent l’objectif d’une construction respectueuse du climat.
Rez-de-chausée
1er étage
2e étage
Composition toiture principale:
Tuiles plates à double recouvrement
Lattage 40 mm
Contre-lattage 60 mm
Etanchéité sous-toiture
Panneau de fibres 60 mm
Chevron/isolation 260 mm
Panneau trois plis, joints étanchés 27 mm
Composition plancher bureau:
Revêtement de sol polyuréthane 5 mm
Chape ciment 80 mm
Feuille polyéthylène
Isolation au bruit d’impact 20 mm
Isolation thermique 20 mm
Granulats, liaison élastique 80 mm
Couche de séparation étanche
CLT 30/20/30 80 mm
Solivage GL24h 160 x 210 mm
Composition paroi étage:
Bardage rainé-crêté, vertical 20 mm
Lattage croisé 2 x 30 mm
Coupe-vent
Plaque sandwich ciment, armée 15 mm
Montants/isolation 240 mm
Panneau OSB, joints étanchés 15 mm
Plaque de plâtre fibrée 15 mm
Doublage d’installation/isolation 50 mm
Plaques de plâtre fibrées 2 x 15 mm
Crépi
Coupe de détail
Foyer Notre-Dame-Auxiliatrice, EMS de Siviriez
Intégrer un nouvel EMS au volume conséquent au cœur d’une localité rurale, en remplacement de l’ancien devenu vétuste, c’est le défi relevé par une construction aux espaces modernes et lumineux. Elle reprend l’aspect des anciennes fermes et de leurs annexes avec un bâtiment aux façades entièrement réalisées en bois.
Afin de répondre aux exigences actuelles de l’accueil de jour et d’hébergement des personnes âgées en établissement médico-social, le Réseau de Santé de la Glâne (RSG), qui regroupe plusieurs communes, a engagé d’importants travaux dans les EMS de son district. Un concours a ainsi été mis sur pied pour remplacer l’établissement du ‹Foyer Notre Dame Auxiliatrice› de Siviriez et les abris communaux de protection civile en sous-sol. Le bâtiment est situé au cœur du village, à proximité de l’église, et se compose de plusieurs corps allongés, aux toitures et à la volumétrie caractéristiques de la région. Il fait directement écho à la vieille ferme située en face et s’intègre judicieusement en tirant parti de la topographie pour ajuster ses gabarits. A partir d’une base carrée, cet édifice propose une cour intérieure s’appuyant sur la richesse typologique de l’architecture vernaculaire régionale, mais en lui donnant un caractère contemporain. Dans les angles l’adjonction de volumespignons aux géométries variables, fait référence aux annexes des maisons paysannes alentours. Une fragmentation visuelle en lien direct avec son contexte ancre le bâti dans son environnement et met en exergue certaines parties et fonctions du bâtiment comme les entrées, le foyer de jour et les espaces communs.
La parcelle est entourée par trois rues et une église avec son cimetière. Le nouvel EMS est positionné au centre des 2 rues parallèles, libérant de part et d’autre la place pour le stationnement et un développement futur du site. Son positionnement crée en outre une hiérarchie entre les 3 entrées principales, celle de l’EMS, celle du foyer de jour ainsi que l’accès professionnel et de livraison, chacun accessible par une rue différente. Le côté sudest offre quant à lui une vue dégagée et comprend un cheminement qui suit le tracé du ruisseau enterré, accessible à tous, invitant à la promenade dans le verger.
L’entier du bâtiment, qui compte trois niveaux, s’organise autour d’une généreuse cour intérieure agrémentée d’un jardin paysager, qui offre aux résidents une vue d’ensemble sur la vie de l’institution. Le rez-de-chaussée comprend les espaces communs qui donnent sur l’extérieur et bénéficient de l’ensoleillement du sud et d’une vue sur le paysage et l’église. Le même étage comprend deux entrées: celle des résidents et des visiteurs de l’EMS, ainsi que celle du personnel en lien avec les locaux de service au nord-est. Les unités de vie qui occupent les étages supérieurs comptent en tout 62 chambres, toutes orientées vers l’extérieur, auxquelles on accède par un couloir circulaire entièrement vitré sur la cour intérieure. Au centre de chaque unité, deux volumes également vitrés hébergent la circulation verticale, les locaux de l’équipe de soin et les séjours des unités. Un salon polyvalent occupe en outre l’extrémité sud-ouest des deux étages au-dessus de l’entrée de l’EMS. Le foyer de jour trouve sa place au nord-ouest et profite, grâce à la déclivité, d’un accès de plain-pied
au niveau de la route principale, au premier étage du volume de tête.
En référence aux fermes de la Glâne, cette réalisation reprend la combinaison entre éléments minéraux et bois: d’une part le béton sablé préfabriqué du rez-de-chaussée qui s’étend en partie au premier étage, formant un socle à l’aspect tramé, et d’autre part les parois-rideaux extérieures en ossature bois, dotées d’un bardage vertical en épicéa prégrisé. Cette conjonction offre au regard une certaine unité de traitement aux lignes épurées, renforcée par un choix de teintes harmonisées. Les façades comprennent trois types de fenêtres. Celles des chambres, à la française, ont un rythme régulier qui les distingue des autres ouvertures fixes. Ces dernières, positionnées aux extrémités des couloirs, offrent des percées visuelles en pignons qui cadrent la vue sur le paysage environnant. Finalement, des baies vitrées entourent la cour, véritable poumon au centre des circulations. Les différents espaces – publics, semi-publics comme le salon polyvalent, semi-privés pour les séjours d’unités et les espaces privés des chambres – se singularisent par leur matérialité. Alors que les chambres disposent d’un mobilier presque personnalisé avec des armoires intégrées en bois naturel et un sol en parquet, les espaces autour de la cour sont soulignés par leurs murs et leurs colonnes en béton apparent, que viennent adoucir le revêtement de sol et les cadres de fenêtres en bois. On retrouve le bois dans la cafétéria et la salle à manger, agrémentées de boiseries, tout comme la salle polyvalente utilisée comme chapelle avec son mobilier liturgique.
Rez-de-chaussée (entrée EMS)
1er étage (entrée foyer de jour)
Lieu Siviriez (FR)
Maître d’ouvrage Réseau Santé de la Glâne (RSG), Billens-Hennens
Architecte Atelier Prati Zwartbol, Zurich
Direction des travaux Deillon Delley architectes SA, Bulle
Physique du bâtiment CSD Ingénieurs, Lausanne
Ingénieur civil Bosson Ingénieurs SA, Siviriez
Ingénieur CVS Energie Concept SA, Bulle
Ingénieur électricien Joseph Piller SA, Givisiez
Paysagiste Studio Boden, Graz (AUT)
Signalétique Martin Stoecklin & Melina Wilson, Zurich
Entreprise bois Consortium Chammartin/Sallin, Massonnens (charpente, façade bois); Norba SA, Bulle (menuiserie extérieure bois-métal); G. Risse SA, La Roche (menuiserie intérieure); Gilbert L’Homme SA, Mézières (armoires); Origin’Bois Sàrl, Orsonnens (mobilier lithurgique)
Bois mis en œuvre BLC C24 150 m3; BLC GL24h 45 m3; façade sapin blanc fribourgeois avec traitement saturateur à l’eau 1000 m2; surface toiture env. 2000 m2
Surface de terrain SIA 416 11 086 m2
Surface bâtie SIA 416 1562 m2
Surface de plancher SIA 416 6274 m2
Surface utile SIA 416 2545 m2
Surface aménagements extérieurs 9050 m2
Volume bâti existant SIA 416 5940 m3
Volume bâti SIA 416 19 896 + 188 m3
Nombre de logements 65
Coûts CFC 1–9 CHF 24,5 millions TTC
Coûts CFC 2 CHF 19,5 millions TTC
Dont coûts CFC 214 CHF 650 000.– TTC
Prix/m3 SIA 416 (CFC2) CHF 980.–
Durée de construction mai 2021 – août 2024
Photographe Paola Corsini
2ème étage
Coupe
Composition toiture:
Tuiles mécaniques
Lattage tuiles 27 mm
Contre-lattage 100 mm
Lé de sous-toiture soudable
Panneau de fibres 60 mm
Isolation thermique 260 mm
Pare-vapeur
Lattage technique variable
Panneaux plâtre 25 mm
Composition façade:
Panneaux OSB 15 mm, joints étanchés
Montants 60 x 180 mm/
isolation laine de verre
Panneau fibres de bois 80 mm
Lé coupe-vent
Lattage vertical (ventilation) 35–40 mm
Lattage horizontal 27 mm
Lames de façade verticales 24 mm
Composition dalles étages:
Revêtement sol 15 mm
Chape ciment 85 mm
Isolation phonique / thermique 40 mm
Dalle béton armé 240–300 mm
Panneaux acoustiques (PET recyclé)
60 mm
Composition dalle rez-de-chaussée:
Revêtement sol 15 mm
Chape ciment 85 mm
Isolation phonique/thermique 40 mm
Dalle béton armé 240–300 mm
Vide technique 310 mm
Faux-plafond métallique 80 mm
Coupe de détail façade
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Tables pour la construction en bois TCB 1 | 2021 – Manuel pour le dimensionnement No. Art. 24070; Edition 2021, basée sur la norme SIA 265 (2021) Construction en bois révisée; 136 pages, n/b, A4, relié (couverture rigide), aussi livrable sous forme numérique pour les membres de Lignum et les personnes en formation
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Lignum
Holzwirtschaft Schweiz Economie suisse du bois Economia svizzera del legno
Mühlebachstrasse 8 Ch. de Budron H6, CP113 CH-8008 Zurich CH-1052 Le Montsur-Lausanne
Jutta Glanzmann, Lignum et Ariane Joyet, Lignum-Cedotec
Conception graphique
BN Graphics, Zurich
Impression
Kalt Medien AG, Zoug
Administration, abonnements, expédition
Lignum, Zurich
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Les membres de Lignum reçoivent le Bulletin bois et le Lignatec gratuitement. Les droits pour la publication des différents objets présentés restent réservés aux architectes respectifs. Les informations publiées ont été recueillies auprès des concepteurs.
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