Bulletin bois 153/2024 Grands immeubles résidentiels
Immeuble ‹Crocodile›, Winterthour
Logements 3Johann, Bâle
Site KIM, immeuble Furrer, Winterthour
Ensemble résidentiel Waldacker, Saint-Gall
‹Des lieux et des liens›, Ecoquartier Les Vergers, Meyrin
3Johann, Bâle: La transition entre rue et logements est aménagée de manière différenciée: espaces extérieurs en forme de cours, balcons en saillie et fenêtres à la française structurent les corps de bâtiments en bois et créent une volumétrie externe variée et de grande qualité.
Architecture: Baumann Roserens Architectes ETH SIA BSA, Zurich. Photo: René Dürr, Zurich
1 Habiter au-dessus des toits: Wankdorfcity3, ville empilée, propose entre autres deux immeubles d’habitation en construction bois hybride et des minimaisons en bois. Architecture Rolf Mühlethaler Architekten, Bern Maître d’ouvrage
Immofonds Asset Managment AG, Zurich
Visualisation Immofonds
2 Ville en bois: à Stockholm, un quartier de 2000 appartements et 7000 bureaux est sur le point de voir le jour, en combinant patrimoine historique et matériau bois. Architecture Henning Larsen and White Arkitekter, Stockholm Maître d’ouvrage Atrium Ljungberg, Nacka
Visualisation Copyright Henning Larsen
Architects
3 Un phare pour la construction
durable: le projet prévu à Affoltern am Albis vise à établir de nouveaux jalons en matière de construction de logements. Architecture Herzog & de Meuron, Bâle
Visualisation Copyright Henning Larsen
Architects Construire en bois
Villes résidentielles en bois
Avec ‹Wood City›, Stockholm ouvre un nouveau chapitre dans la construction en bois: d’ici 2027, un ancien site industriel aux bâtiments historiques en briques doit être transformé en un quartier moderne intégrant des constructions en bois. Une mixité de lieux de vie, de travail, de restaurants et de commerces devrait donner naissance à quelque 7000 bureaux et 2000 logements. En mettant l’accent sur les surfaces administratives, les édiles souhaitent remédier d’une part au manque d’emplois au sud du centre-ville de Stockholm et, d’autre part, réduire les temps de trajet pour les futurs habitants. Par ailleurs, le promoteur immobilier Atrium Ljungberg s’est fixé pour objectifs d’assurer une exploitation efficiente sur la base d’énergie autoproduite, stockée sur place et partagée, ainsi que d’adopter un mode de construction fondé sur des flux de matériaux circulaires et économe en ressources. La construction en bois y contribue de manière déterminante. En Suisse, le projet bernois Wankdorfcity3 suit une approche similaire: à partir de 2029, l’îlot urbain offrira de l’espace pour 1100 habitants et environ 3000 emplois. Le nouveau quartier se distinguera par sa densité architecturale et sa hauteur, tout en étant l’expression d’une diversité d’usages, de population, de proximité et d’échanges sociaux. Afin de tenir compte des différentes phases de la vie et des possibilités financières des habitants potentiels, le maître d’ouvrage prévoit de nombreux types de logements dans différents segments de prix: 60 % sont de petits appartements, dont des minimaisons d’une à deux pièces, 40 % de grands appartements familiaux, des résidences citadines et des duplex, ainsi que des appartements en cluster. Les étages inférieurs des immeubles sont destinés aux restaurants, aux
offres culturelles et de santé, aux commerces, aux espaces de co-working, à une crèche et d’autres usages publics. Au total, huit bâtiments différents d’une hauteur maximale de 75 mètres sont prévus, dans lesquels le bois joue un rôle de premier plan: d’une part, deux immeubles d’habitation de 30 mètres de haut chacun seront réalisés en construction hybride et d’autre part, le bois sera également utilisé tant pour les minimaisons que pour les typologies de résidences. L’utilisation du bois est en outre privilégiée lorsqu’elle apporte une plusvalue dans le domaine de l’aménagement intérieur, par exemple pour des cloisons de séparation, et en parois extérieures afin de profiter des avantages de la préfabrication. Il n’y a cependant pas qu’à Stockholm ou à Berne que des quartiers urbains sont érigés entièrement ou partiellement en bois. Herzog & de Meuron ont conçu un ensemble résidentiel durable et végétalisé pour l’ancienne zone industrielle Zena à Affoltern am Albis. À la fois à proximité immédiate du centre-ville et proche de la limite de l’agglomération, l’implantation libre de six immeubles en bois crépis à l’argile, avec loggias périphériques, doit permettre de créer de nouveaux lieux de vie de haute qualité, au sein de généreux espaces verts qui apportent une respiration et relient le site à son environnement. L’offre de logements, conçue de manière flexible, s’adresse à une population large et diversifiée. Au total, environ 90 appartements sont prévus en location et à la vente, avec des surfaces habitables allant de 25 à 160 m2. Le rez-de-chaussée est réservé aux petits commerces, aux ateliers ou aux espaces de travail loués par les résidents. La construction devrait débuter en 2025 et s’achever en 2027. Le projet vise à devenir un modèle pour la construction durable en
Suisse. L’objectif du maître d’ouvrage est d’ouvrir le site afin qu’il génère une valeur ajoutée aux habitants, aux quartiers environnants et à la ville d’Affoltern am Albis dans son ensemble.
Actuellement, la part de marché du bois dans la structure porteuse des nouvelles constructions d’habitations d’au minimum trois logements est d’environ 8 % et d’environ 27 % pour les extensions, surélévations et les transformations. Ces chiffres sont en constante augmentation depuis plusieurs années. Dans le même temps, un nombre croissant de grands immeubles résidentiels sont construits. Cela s’explique par l’ouverture des prescriptions de protection incendie, le degré élevé de numérisation dans la construction en bois et la durabilité reconnue du bois. D’un point de vue économique, il y a également des arguments en faveur du bois pour ce type de réalisations, comme une durée de construction réduite et la mise en location plus rapide qui en découle. C’est également ce que montrent les 36 études de cas réalisées par Wüest Partner et Durable, disponibles en ligne sur www.bauenmitholz.info, sur la base de paramètres économiques et écologiques.
Les cinq projets de 70 à 248 logements –deux à Winterthour, un à Bâle, un à Saint-Gall et un à Meyrin – que nous vous présentons en détail dans les pages qui suivent, démontrent pour leur part le potentiel du bois comme matériau de construction pour des logements durables, qui posent également de nouveaux jalons en matière d’urbanisme.
Jutta Glanzmann Communication technique Lignum
Immeuble ‹Crocodile›, Winterthour
Ce projet à la structure innovante en poteauxpoutres, certifié ‹Site 2000 Watts›, marque de son empreinte le nouveau quartier en pleine mutation de Lokstadt. Il n’abrite pas moins de 248 appartements proposant diférentes configurations, en location ou en propriété. Le bâtiment principal, avec ses quatre atriums, ofre une impression de générosité spatiale malgré sa forte densité.
Le quartier de Lokstadt à Winterthour, actuellement en cours d’édification, est l’un des premiers certifiés 2000 watts de Suisse. Il se situe sur le site de l’ancienne Société suisse de construction de locomotives et de machines (SLM). Respectant l’identité historique de ce lieu, la structure et l’apparence du premier bâtiment réalisé ont été pensées en référence aux anciennes halles industrielles qui ont vu naître la célèbre locomotive ‹Crocodile›, ainsi nommée en raison de sa forme et de sa couleur.
Les lignes directrices du projet qui s’exprime par une volumétrie imposante à haute densité, un socle commercial public et une vaste cour intérieure, étaient déjà prédéfinies dans le plan d’aménagement. Il accueille aujourd’hui 248 appartements en location et en copropriété, des surfaces commerciales et un parking souterrain.
L’hétérogénéité sociale souhaitée, grâce à la diversité de formes d’habitat de l’ouvrage, contribue largement à la vitalité du nouveau quartier. L’immeuble comprend ainsi des lots en copropriété au nord-est, orientés vers la nouvelle ‹Place du dialogue› propice aux échanges, des unités familiales et communautaires dans le bâtiment de tête côté nordouest, des appartements pour personnes âgées le long de la ruelle au sud-ouest et des logements à loyer modéré au sud-est.
La cadence de la structure porteuse reprend le schéma d’une halle et regroupe les différents
types de logements en un seul volume. Les appartements traversants et une structure poteaux-poutres en bois rythment l’espace et articulent les étages. Quatre grands atriums atténuent la forte densité du plan dans les angles du bâtiment et, avec leurs verrières source de lumière zénithale, leurs faces intérieures généreusement vitrées et leurs accès intérieurs par allées et coursives, perpétuent une expression des circulations propres au style industriel.
En façade, le fin relief du revêtement des panneaux de fibrociment des étages inférieurs contraste avec les bardeaux de zinc titane que soulignent les parties plus hautes, alors que les bandes de fenêtres verticales, aux embrasures en aluminium entrecoupées de loggia, et les pignons à frontons multiples de l’ouvrage sont issus des canons de conception des anciennes halles industrielles. Ainsi, si l’aspect extérieur évoque par sa peau minérale les ateliers d’antan, le bois apparait à l’intérieur lasuré blanc, offrant une luminosité bienvenue aux appartements. En tant que grand espace ‹intérieur›, la cour centrale offre une respiration attrayante, avec sa structure généreuse de balcons, ses bardages en bois et sa végétation rudérale.
Au Crocodile, des innovations en matière de construction en bois ont été réalisées pour la première fois à grande échelle, permettant de répondre aux exigences strictes de durabilité, de coûts et de délais. Dès le début, le projet a été développé en collaboration étroite avec l’ingénieur et l’entreprise bois, à l’aide d’une planification s’appuyant sur le BIM. Un degré élevé de préfabrication, l’utilisation de techniques de construction en bois hybrides préservant les ressources et l’inversion du processus d’édification – la construction en bois précède le béton des noyaux coulé dans un deuxième temps – caractérisent cette réalisation en bois novatrice.
Rez-de-chaussée
1er étage
20 m Coupe transversale
Composition toiture au-dessus du 7e étage:
Couche de protection gravier 60 mm
Non-tissé 8 mm
Lé d’étanchéité bicouche en bitume
polymère, collé en plein 20 mm
Isolation polyuréthane, lé aluminium 120 mm
Étanchéité de chantier 10 mm
Panneau trois plis 42 mm
Nervures en bois, entraxe 500 mm, 100 x 240 mm/isolation cellulose
Panneau trois plis peint 27 mm
Composition façade:
Plaque de plâtre enduite et peinte
2 x 12.5 mm
Lattage 60 x 140 mm/isolation cellulose
Panneaux OSB, étanche à l’air 15 mm
Montants 60 x 200 mm/isolation cellulose
Plaque de plâtre 15 mm
Papier coupe-vent
Ossature, galvanisée 55 mm
Bardeaux en zinc-titane en losange décalés d’env. 5 mm
Composition plancher (propriété par étage):
Parquet 10 mm
Chape anhydrite avec chaufage au sol 60 mm
Couche de séparation en polyéthylène
Panneau de laine de verre, revêtu d’aluminium 32 mm
Isolation EPS 30 mm
Granulats, liés élastiquement 100 mm
Plafond en lamellé-collé 220 mm
Sous-face peinte
Lieu Dialogplatz, Emil-Krebs-, Robert-Sulzer-, Ernst-Jung-Gasse, 8400 Winterthour
Maître d’ouvrage Implenia, Glattpark (Opfikon); Anlagestiftung Adimora, Zurich; Gaiwo Genossenschaft für Alters- und Invalidenwohnungen, Winterthour; Gesewo Genossenschaft für selbstverwaltetes Wohnen, Winterthour
Bois mis en œuvre Panneaux en bois lamellé-croisé 5500 m3, lamellé-collé 1500 m3, montants d’ossature 700 m3, panneaux trois plis 126 m3 (cages d’escalier), panneaux trois plis 385 m3 (divers), plaques de plâtre fibrées/plaques de plâtre cartonné 676 m3
Coûts CFC 1–9 CHF 97,2 millions. TTC
Prix/m³ CFC 2 CHF 568.–
Surface de terrain SIA 416 4888 m2
Surface bâtie SIA 416 4888 m2
Surface de plancher SIA 416 41 400 m2
Volume bâti SIA 416 130 000 m3
Durée de construction juin 2018 – décembre 2020
Photographe Jürg Zimmermann, Zurich
Coupe détail de façade
Logements 3Johann, Bâle
Le projet 3Johann de CFF Immobilier situé dans le quartier bâlois de St. Johann répond à des standards élevés en matière de durabilité et d’architecture. Grâce à une structure poteaux-poutres sur une trame répétitive et à une préfabrication élevée, cette réalisation démontre qu’il est possible de réaliser un immeuble d’habitation de 71 petits appartements à un prix avantageux, presque exclusivement en bois suisse.
Sur le terrain d’une ancienne halle aux marchandises de St. Johann, les CFF ont réalisé un projet de logements innovant se glissant entre les voies ferrées et la rue Saint-Louis. Le recours à une construction de cinq étages préfabriqués en bois a permis de produire 71 petits appartements à prix avantageux. Le long corps de bâtiment, qui se distingue par sa volumétrie à créneaux, s’appuie sur la maison Volta au nord et laisse un espace libre au sud, en direction de la halle des douanes. Cette placette permet une connexion à un futur tracé piétonnier reliant le quartier. Les nuisances sonores côté voies ferrées ont conduit au développement d’une typologie spécifique, où les pièces de vie peuvent être ventilées depuis la rue, plus calme. Les deux façades se révèlent donc très différentes: celle orientée vers les infrastructures ferroviaires se caractérise par de larges baies vitrées et un balcon en correspondance de la cuisine, entrecoupés de bandeaux opaques. Côté rue en revanche, des cours, des balcons en saillie alternés et décalés à chaque niveau et des fenêtres à la française créent une atmosphère à la fois plus dynamique et intime. La SaintLouis-Strasse, qui gagnera en importance à l’avenir en tant qu’accès à la zone de développement ‹Volta-Basel›, est ainsi structurée par le rythme des volumes du bâti et revalorisée en tant qu’espace public.
Trois cours d’entrée arborées, dans la tradition urbanistique des cours d’honneur classiques, desservent les quatre cages d’escalier et assurent l’interface avec d’attrayants extérieurs semi-publics, tout comme le rez-de-chaussée surélevé et ses ateliers situés dans la zone d’accès aux immeubles. Une circulation verticale dessert trois à quatre appartements par étage qui, grâce aux plans particuliers, bénéficient de la lumière directe du soleil de plusieurs côtés.
Afin de permettre la construction de logements à un prix avantageux, avec un objectif de 2300 CHF/m2 de surface utile, les noyaux de stabilisation des cages d’escalier ont été fabriqués en béton et les portées des éléments de plancher en bois ont été limitées à un maximum de 3,6 m. Ils ont été conçus comme des planchers nervurés ouverts vers le haut, répondant à des exigences accrues en matière d’isolation phonique grâce à un remplissage de granulats calcaires, surmonté d’un plancher en frêne massif. En outre, la structure composée de poutres et de poteaux en bois reprend les parois intérieures non porteuses, les gaines et la technique étant concentrées vers les noyaux. Ce squelette à trame répétitive a permis un degré de préfabrication poussé: les parois extérieures, y compris les fenêtres avec vitrage antibruit et le bardage extérieur pré-grisé, ont été réalisés en usine, tout comme l’ensemble des salles d’eau, avec pour résultat un temps d’intervention sur le chantier particulièrement réduit, tout en maintenant une qualité élevée.
Un système de climatisation efficace, développé spécifiquement pour ce projet, réchauffe et refroidit le bâtiment avec une consommation d’énergie minimale: l’air neuf est insufflé de manière centralisée dans la zone d’entrée et l’air chauffé ou refroidi est acheminé dans les pièces par des clapets, d’où l’air vicié est extrait par les locaux humides. Le système nécessite peu de technologie et la consommation d’énergie est inférieure d’environ 30 % à celle des systèmes conventionnels.
20 m
Coupe transversale
Coupe longitudinale
Rez-de-chaussée
Etage standard
Composition toiture:
Végétalisation extensive 100–150 mm
Drainage 20 mm
Étanchéité
Isolation 120 mm
Isolation façon pente 20–100 mm
Panneau OSB 15 mm
Nervures en bois/isolation laine de roche
200 x 140 mm
Panneau trois plis 32 mm
Composition d’avant-toit:
Végétalisation extensive 60–90 mm
Drainage 10 mm
Étanchéité
Isolation 80 mm
Isolation façon pente 20–60 mm
Couche de séparation 38 mm
Panneau contre-collé 80 mm
Composition façade:
Bardage à battues 21 mm
Lattage horizontal 30 x 50 mm
Lattage vertical 20 x 50 mm
Coupe-vent, pleine surface
Plaque de plâtre fibrée 15 mm
Ossature bois/
isolation minérale 60 x 240 mm
Panneau OSB 15 mm
Pare-vapeur
Espace technique/ isolation minérale 50 mm
Plaque de plâtre fibrée 15 mm
Composition plancher:
Bois panneauté frêne 15 mm
Chape sèche 40 mm
Panneau support 22 mm
Résilient acoustique fibre minérale 20 mm
Granulats calcaires 50 mm
Nervures en bois 200 x 140 mm/ granulats calcaire
Panneau trois plis 32 mm
Coupe de détail façade
Lieu Saint-Louis-Strasse 23 – 29, 4056 Bâle St. Johann Maître d’ouvrage SBB Immobilien Development, Olten
Architectes Baumann Roserens Architekten ETH SIA BSA, Zurich
Paysagiste B. Stähli, Lucerne
Entreprise totale/conduite des travaux Schärholzbau AG, Altbüron
Ingénieur civil Jaeger Partner AG, Zurich
Ingénieur Bois Pirmin Jung Schweiz AG, Sursee Physique du bâtiment Schärholzbau AG, Altbüron
Technique et système de climatisation Kegel Klimasysteme, Dr. Beat Kegel, Zurich und Schärholzbau AG, Grossdietwil
Ingénieur CVS EBP Schweiz AG, Zurich
Concept et système de climatisation Kegel Klimasysteme, Dr. Beat Kegel und Schärzholzbau AG, Altbüron
Bois mis en œuvre Frêne: parquet massif 18 mm, 5000 m2, origine région Pilatus/Napf (sans label). Sapin massif: bardage façade 3200 m2, origine région Pilatus/Napf (sans label). Epicéa/sapin: lamellé-collé GL24/28, 570 m3, origine CH/EU; ossature bois massif C24, 220 m3, origine CH (Label Bois Suisse); plafond trois plis 33 mm, 4900 m2, origine DE/AT/IT; panneaux OSB 3300 m2, origine EU; panneaux de particules 5000 m2, origine EU; plaques de plâtre fibrées 6010 m2, panneaux trois plis module bain 42 mm/60 mm, 125 m3, origine DE/AT/IT; isolation laine de roche 600 m3; tasseaux 29 000 m, origine région Pilatus/Napf (sans label)
Coûts CFC 1–9 CHF 19,35 millions TTC
Coûts CFC 2 CHF 19,04 millions TTC
Surface de terrain SIA 416 2280 m2
Surface bâtie SIA 416 1380 m2
Surface de plancher SIA 416 7510 m2
Volume bâti SIA 416 22 850 m3
Durée de construction novembre 2020 – novembre 2022
Photographe Georg Aerni, Zurich (pages 3939, 3942, 3043) et René Dürr, Zurich (page 3941)
Site KIM, immeuble Furrer, Winterthour
De l’extérieur, le bâtiment Furrer cache bien son jeu. En efet, à part l’apparence délicate de sa façade en briques qui contraste avec sa taille, cette construction en ‹U› de six étages est réalisée entièrement en bois à partir du socle minéral. Elle compte au total 208 appartements qui ofrent une large variété de typologies d’habitat et se distingue par ses espaces extérieurs privés.
L’immeuble Furrer fait partie du site KIM à Winterthour qui se développe à proximité de la gare, dans un nouveau secteur dynamique en plein essor du quartier Hegi, composé d’immeubles commerciaux et d’habitation de différentes tailles. Cette construction abritant 208 appartements, située à l’angle d’un îlot regroupant à terme cinq bâtiments, dispose d’une cour-jardin s’ouvrant sur la ruelle interstitielle. En fonction de leur emplacement et de leur orientation, le plan des étages d’habitation, desservis par neuf cages d’escalier, se développe sur trois ailes de différentes profondeurs et dans le bâtiment de tête qui referme la place. Des oriels entièrement vitrés faisant face à la rue principale répondent aux vérandas non chauffées au sud, tandis que des balcons sur piliers s’avançant généreusement dans la cour-jardin et d’autres en saillie donnent à l’ouest sur la Solarstrasse. Ces éléments structurent et rythment l’imposant édifice et offrent des vues variées aux logements. L’espace extérieur privé de chaque unité
d’habitation, lieu de retraite, s’ouvre vers les rues et les ruelles, ou se tourne vers la cour jardinée, espace semi-public. Les 31 appartements par étage, dont la taille varie de 2½ à 5½ pièces, ainsi que les qualités spatiales et l’orientation, offrent une diversité qui répond aux besoins d’une grande variété de locataires. La répétition du plan d’étage du premier au sixième permet néanmoins d’obtenir une structure économique avec des gaines techniques verticales continues.
Au rez-de-chaussée, des surfaces commerciales pouvant être divisées de manière flexible sont disposées le long de la Sulzerallee et aux angles de l’ouvrage. Du côté ouest se trouvent de grands appartements traversants en deminiveaux, avec possibilité d’accès direct depuis la Solarstrasse. L’aile sud propose également des logements orientés de deux côtés, vers la ruelle et la cour. Toutes les unités du rez-de-chaussée bénéficient d’une généreuse hauteur sous plafond. Alors que le sous-sol et le rez-de-chaussée forment le socle de l’édifice et confèrent à l’ensemble un aspect urbain minéral, les six étages supérieurs sont entièrement réalisés en bois. Des hauteurs de pièces de 2,60 mètres et l’utilisation de matériaux durables favorisant la qualité de vie compensent la densité élevée des logements. Les éléments muraux préfabriqués comprenant déjà les fenêtres ont permis un montage rapide sur le chantier. La façade est structurée par un fin réseau de
profilés métalliques rouges. Les zones ainsi encadrées sont recouvertes de briques Klinker collées sur des panneaux de support. Cette configuration offre à la façade un module à taille humaine, sans que la brique n’alourdisse l’ensemble. On perçoit la légèreté de cette mince façade de parement qui contraste de manière saisissante avec la taille du bâtiment: il n’y a pas de chaîne d’angle et la texture de la brique avec ses joints de mortier reste contenue dans la surface encadrée par les listes métalliques. Cette combinaison de profilés colorés et de briques Klinker rappelle le bâti industriel historique et crée un lien avec l’architecture industrielle voisine. L’immeuble Furrer, qui dispose d’une ventilation contrôlée décentralisée et d’un chauffage au sol, est alimenté par le réseau urbain et répond à la norme Minergie-P.
Rez-de-chaussée
3ème étage
Attique Coupe transversale
Lieu Sulzerallee 72, 74, 76, 78 et Solarstrasse 1, 3, 5, 7, 9, 8409 Winterthour
Dans une pente douce, deux corps de bâtiment s’étirent en une ligne brisée le long des courbes de niveau et forment entre eux un espace protégé pour les habitants de leurs 110 logements. C’est le premier ensemble d’habitations en bois à porter le label SNBS Platine, tant sur le plan constructif que sur celui de l’expression architecturale.
La topographique du lieu-dit Waldacker, à l’ouest de Saint-Gall, se caractérise par des prairies vallonnées, au pied desquelles serpente un cours d’eau. Le paysage est marqué par la vue en direction du nord-ouest et la relation directe qu’entretient le site avec la tour Tröckner à l’est, construction indépendante datant de 1828 et relique de l’industrie du textile de Suisse orientale. En 2016, la commune de Saint-Gall a lancé un appel d’offres à des groupes d’architectes, de paysagistes et d’investisseurs, en vue de la réalisation d’un bien immobilier sur cette parcelle. Le projet, développé en collaboration entre le fonds de prévoyance Prévis, maître d’ouvrage, l’entreprise de construction bois Renggli et les architectes paysagistes Appert Zwahlen Partner, a convaincu le jury. Outre le choix du bois pour cette réalisation exemplaire, il a loué la pertinence du positionnement urbanistique, la compréhension de l’espace extérieur
en rapport avec le site et le choix des circulations au travers de coursives semi-privatives, elles aussi extérieures.
Le projet s’inscrit dans le paysage champêtre du Burgweiher, avec deux longs corps de bâtiment en ligne brisée qui suivent la topographie du versant, formant entre eux un espace vert intercalaire arboré. En raison de leurs morphologies distinctes, ils ne peuvent jamais être perçus dans leur intégralité. La longueur des différentes parties, l’échelonnement des hauteurs et la faible profondeur des immeubles s’inspirent de la volumétrie des habitation voisines. Les hauteurs décalées permettent aux deux corps de bâtiment d’offrir des vues variées, tout en dégageant celles des édifices existants les plus proches. Leurs pignons délibérément en pointe soulignent la relation fluide avec le paysage et le dialogue visuel avec la tour Tröckner, qui se situe dans leur prolongement.
On accède aux logements depuis l’espace semi-public, entre les deux barres d’habitations, au travers de coursives bordées de loggias faisant naître une forte identité conceptuelle et sociale. Le projet offre une qualité d’habitation élevée, grâce à des typologies bien pensées et à la mise à disposition d’extérieurs semi-privés, côté cour arborisée. En effet, dans chaque unité d’habitation, un module en
saillie avec vestiaires et cuisines forme autant de niches qui peuvent être utilisées comme extension des logis.
L’ensemble comprend 110 unités d’habitation rationnelles pour les familles, les couples et les personnes seules. Au rez-de-chaussée, suivant la topographie en pente, se trouvent avant tout des logements pour familles de 5½ pièces en duplex avec terrasse extérieure, alors qu’aux étages supérieurs, ce sont exclusivement des appartements de 2½ à 4½ pièces. Tous sont traversants avec salon, salle à manger et une cuisine jouxtant la loggia, formant ainsi le cœur de chaque unité. Les zones de nuit et autres pièces sont alors pour la plupart disposées en périphérie. Une salle commune pour les résidents complète l’offre.
Sur le socle en béton, accueillant les caves et le garage souterrain, repose une structure en bois formée de sommiers continus supportant les éléments de planchers. Les coursives et les loggias de la zone d’accès sont également en bois. Dans cette zone, il est possible de se rendre compte de l’aspect systématique du concept de la structure grâce aux éléments apparents. Les immeubles disposent de deux circulations verticales extérieures à chaque extrémité du bloc, orientées vers la strate commune, composées de
voiles en béton et d’escaliers métalliques en relation directe avec les coursives et les loggias.
Les façades orientées vers l’espace commun, protégées des intempéries, sont lasurées dans la même teinte que le bois de la structure. Celles des pignons et des faces orientées vers l’extérieur semblent former une sorte de tissage en bois par l’alternance de bardages en bois verticaux et horizontaux, lasurés de couleur argentée.
Grâce aux plans compacts et aux circulations rationnelles, la clarté constructive a généré des logements confortables à prix abordables. S’inspirant des constructions en bois traditionnelles de Saint-Gall, les deux corps de bâtiment ont été préfabriqués afin d’optimiser l’intervention sur le chantier et de préserver les ressources en bois. Ils sont en outre pensés pour être déconstruits et leurs matériaux constitutifs recyclés. Un concept de mobilité comprenant le covoiturage et une importante station de vélos réduit l’emprise des sous-sols bétonnés et la mobilité induite.
A noter que le bois utilisé ici repousse en 15 minutes dans les forêts suisses et absorbe durablement 2500 t de CO2 de l’atmosphère.
Entreprise totale Renggli AG, Sursee Paysagiste Appert Zwahlen Partner AG, Cham Direction des travaux LBM-Partner AG, Saint-Gall
Ingénieur civil Nänny + Partner AG, Saint-Gall
Ingénieur bois, protection incendie, physique du bâtiment Renggli AG, Schötz
Energie 3-Plan-AG, Winterthour
Entreprises bois Renggli AG, Schötz (structure); E. Zimmermann AG, Willisau (fenêtres), Gebr. Wüest AG, Ettiswil (portes de secours), TT Türenfabrik AG, Turbenthal (portes intérieures), Ambauen Treppen AG, Beckenried (escaliers intérieurs)
Bois mis en œuvre Bois de D-A-CH avec label PEFC, env. 2500 m2
Coûts CFC 2 CHF 36,8 millions
Prix/m³ CFC 2 CHF 754.– hors TVA
Surface du terrain SIA 416 8600 m2 (zone selon plan d’affectation spécial)
Surface bâtie SIA 416 3195 m2
Surface de plancher SIA 416 15 369 m2
Volume bâti SIA 416 48 820 m3
Durée de construction décembre 2019 –avril 2022
Photos René et Dimitri Dürr, Zurich
Composition toiture:
Végétalisation, extensive env. 120 mm
Lé de drainage, non-tissé 2 mm
Étanchéité, double couche 20 mm
Isolation ouverte à la difusion 120 mm
Isolation façon pente, min. 1,5 % 20–150 mm
Pare-vapeur 4 mm
Panneau OSB 22 mm
Chevrons 200 mm
Suspension faux-plafond et isolation 37,5 mm
Plaque de plâtre 12,5 mm
Composition façade:
Lambris à battue épicéa/sapin, vertical 21 mm
Lattage de montage, horizontal 27 mm
Lattage de ventilation, vertical 27 mm
Lé de façade
Plaque de plâtre fibrée 15 mm
Montant DUO C24 260 mm/isolation
minérale
Plaque de plâtre fibrée 15 mm
Pare-vapeur
Plaque de plâtre 18 mm
Composition plancher:
Parquet 10 mm
Chape sulfate de calcium 70 mm
Couche de séparation 20 mm
Résilient acoustique, couche d’égalisation 40 mm
Panneau OSB 22 mm
Poutres DUO C24 200 mm
Granulats calcaires 140 mm
Panneau trois plis 27 mm
Plaque de plâtre fibrée 18 mm
Suspension faux-plafond/isolation 7,5 mm
Plaque de plâtre 12,5 mm
Coupe de détail façade
Coupe de détail toiture
‹Des lieux et des liens›, Ecoquartier des Vergers, Meyrin
Deux barres d’immeuble dans l’écoquartier des Vergers à Meyrin ont été réalisées sur la base d’une démarche participative par deux coopératives. Caractérisés par des espaces collectifs tels des cours intérieures sur trois niveaux autour desquels s’organisent et se groupent les logements, ils explorent une conception collaborative innovante qui conduit à une réalisation en phase avec les désirs de leurs habitants.
La commune de Meyrin, rattachée à l’agglomération du Grand Genève, a connu un développement marqué dans les années d’aprèsguerre, avec notamment la première cité satellite de Suisse. Elle a su cependant préserver son identité en accordant une importance particulière à l’appropriation sociale des lieux d’habitation et de l’environnement. Afin de poursuivre son développement de manière exemplaire, Meyrin organise un concours 2012 en vue de la création de l’Ecoquartier des Vergers pour des investisseurs d’utilité publique. Celui-ci est destiné à accueillir 3000 personnes réparties dans une trentaine d’immeubles sur une surface de 16 ha. Parmi les candidats sélectionnés, deux coopératives ont lancé un concours d’architecture, avec pour particularité un cahier des charges rédigé en concertation avec les futurs habitants qui possèdent une voix consultative en complément du jury. Ils ont ainsi été impliqués à travers une vaste démarche d’ateliers participatifs, dans les processus de conception et d’exécution. En effet, le premier ‹Espace Chantier› de Suisse a vu le jour incarné par une structure d’échange sur le chantier regroupant architectes, ouvriers et futurs habitants.
Deux immeubles de 90 m de long et 18 m de large composent l’ensemble ‹Des lieux et des
liens›, conçu comme un village vertical, qui réduit son emprise au sol au profit de jardins et d’espaces communs. Leur réalisation prend en compte les besoins des utilisateurs, intégrant des surfaces de transition et des logements adaptés au caractère complexe et changeant de la vie et des structures sociales. Ils proposent ainsi, outre les 196 appartements, 4 patios et 4 galeries – comprenant entre autres mur d’escalade, serre et salle de danse – 6 terrasses collectives, 15 ateliers artisanaux, 1 salle de musique, 1 auberge et 1 supermarché participatif. Les deux immeubles de cinq à huit étages, implantés parallèlement dans un terrain en légère pente, offrent trois axes principaux longitudinaux aux niveaux 0, 3 et 5, le premier étant en relation avec une vaste esplanade. Ces rues intérieures, qui s’élargissent devant chaque entrée d’appartement, relient entre elles les circulations verticales et les espaces collectifs. Les logements présentent une large diversité typologique avec plus de 30 types différents favorisant une mixité sociale et générationnelle. Ils vont du studio au sept pièces en simplex ou duplex, en passant par des clusters de seize pièces regroupant plusieurs micro-unités autour de cuisines et de séjours communs. Les activités partagées se déroulent dans des galeries collectives et des patios ouverts sur trois niveaux. Ces volumes, chauffés avant tout passivement à l’énergie solaire et ventilés naturellement, créent des dégagements visuels à partir des circulations. Semblables à des friches urbaines, ils présentent un potentiel d’activités multiples, que les habitants peuvent s’approprier. Deux couleurs caractérisent les revêtements de façade en plaques de fibrociment: rouge pour celles en relation avec l’espace public, dont les pignons, et gris clair pour le côté cour qui s’oriente vers les jardins. Vus de l’ex-
térieur, les volumes et les façades sont l’expression des objectifs collectifs du projet, particulièrement la nuit où les lumières intérieures mettent en avant les locaux communs et les circulations. Ces dernières sont également rythmées par un code couleur créant des repères visuels entre public et privé. Le budget restreint des coopératives se concrétise dans un projet de qualité dont la simplicité des détails a permis de garantir un coût de construction abordable. Une étude en collaboration étroite avec le bureau d’ingénieur civil a conclu qu’une construction hybride aboutirait à un bon équilibre entre les charges sur radier, la problématique des séismes, le bilan C02 et les coûts. Il en résulte des piliers, murs et dalles en béton armé en grande partie recyclé qui forment l’essentiel de la structure porteuse. Les façades et les attiques sont en revanche en ossature bois préfabriquée, montée en 11 semaines seulement. Une comparaison avec une variante façade massive/isolation périphérique a permis de mettre en lumière que celleci aurait conduit à une perte de surface nette et locative d’environ 80 m2/bâtiment pour un bilan moins favorable en ce qui concerne l’énergie grise. Le système de suspension des balcons en structure métallique démontre également la volonté des concepteurs de mettre en œuvre les matériaux dans leur domaine d’excellence. Ces bâtiments sont certifiés Minergie P-ECO et Minergie A-ECO qui répondant aux standards de performance et d’autonomie énergétiques les plus élevés. Ils ont obtenu plusieurs prix : le Prix de l’Immobilier Romand 2022: 1er prix catégorie ‹durabilité et écologie du bâtiment› et 2ème prix dans la catégorie ‹Logements d’utilité publique (LUP)›, ainsi qu’une distinction de l’International Architecture Award 2022.
Lieu Quartier des Vergers, 1217 Meyrin
Maître d’ouvrage Coopérative CODHA et coopérative Voisinage
Architecte projet et réalisation labac | laboratoire d’architectures et cultures du bâti, Montreux
Direction des travaux Quartal Sàrl, Chêne-Bougeries
Ingénieur civil et bois B.Ott et C.Uldry Sàrl, Thônex
Physique du bâtiment Effin’art Sàrl, Lausanne
Conception incendie BG Ingénieurs Conseils SA, Lausanne (acquis par WSP en 2023)
Entreprise bois Renggli SA, Granges-Paccot (façades préfabriquées et attique); 4B (fenêtres bois-métal); Norba SA (menuiseries intérieures); Alpina Bois SA, Meyrin (armoires murales); Alexandre Bernard Sàrl, Lancy (menuiserie int. auberge et mezzanine bibliothèque)
Bois mis en œuvre Epicéa/sapin: massif 540 m³; panneaux trois plis 93 m³; OSB 230 m³
Ingénieur CVS Energestion SA, Les Acacias
Ingénieur électricité Betelec SA, Villars-Sainte-Croix
Surface de terrain SIA 416 10 000 m2
Surface de plancher SIA 416 27 000 m2
Volume bâti SIA 416 90 000 m3
Nombre d’appartements 196
Coûts CFC 1–9 CHF 82 millions TTC
Coûts CFC 2 CHF 58,8 millions TTC
Dont coûts CFC 214 CHF 6,2 millions TTC
Prix/m3 SIA 416 (CFC2) CHF 650.–
Durée de construction janvier 2017 – janvier 2021 (y.c. Covid)
Photographe Julie Masson, Montreux
Coupe transversale
Composition toiture:
Substrat 100 mm
Natte filtrante 10 mm
Natte protection et rétention d’eau 10 mm
Etanchéité bicouche antiracines 10 mm
Isolation PUR 180 mm
Pare-vapeur
Panneau OSB 22 mm
Dalle bois 280 mm
Panneaux 3 plis 22 mm
Faux-plafond acoustique 75 mm
Composition façade:
Plaque de fibre ciment 80 mm
Bande couvre-joint caoutchoutée
Lattage vertical bois/lame d’air 40 mm
Pare-pluie
Panneau OSB 15 mm
Structure bois 220 mm/isolation laine minérale
Pare-vapeur
Panneau OSB 15 mm
Structure 50–60 mm/ isolation laine minérale
2x plaques de plâtre 2 x 10 mm
Composition plancher:
Revêtement de sol 10 mm
Chape ciment 70 mm
Feuille PE
Isolations EPS 2 x 20 mm
Dalle béton 250 mm
Lissage 5 mm
Coupe de détail
Construire en bois
La plate-forme suisse pour les maîtres d’ouvrage et les investisseurs
La construction en bois a gagné en importance ces dernières années. La plateforme en ligne offre aux investisseurs et aux maîtres d’ouvrage une solide base décisionnelle, fondée sur des chiffres clés économiques et écologiques, des études de cas et des connaissances de base approfondies.
Lignum
Holzwirtschaft Schweiz Economie suisse du bois Economia svizzera del legno
Mühlebachstrasse 8 Ch. de Budron H6, CP113 CH-8008 Zurich CH-1052 Le Montsur-Lausanne
Jutta Glanzmann, Lignum et Ariane Joyet, Lignum-Cedotec
Conception graphique
BN Graphics, Zurich
Impression
Kalt Medien AG, Zoug
Administration, abonnements, expédition
Lignum, Zurich
Le Bulletin bois paraît quatre fois par année, en allemand et en français. Abonnement annuel CHF 48.–Publications isolées CHF 20.–Classeur (10 numéros) CHF 140.–Classeur vide CHF 10.–Prix sous réserve de modifications.
Les membres de Lignum reçoivent le Bulletin bois et le Lignatec gratuitement. Les droits pour la publication des différents objets présentés restent réservés aux architectes respectifs. Les informations publiées ont été recueillies auprès des concepteurs.
Hotline – Service technique: 021 652 62 22 Nos spécialistes répondent gratuitement à vos questions entre 9 h et 17 h.