Bulletin bois 120/2016

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Bulletin bois 120/2016 Un air de montagne Rénovation et extension de la cabane Rambert, Leytron Restaurant de montagne Ustria Triel, Vella WellnessHostel4000 et espace de détente Aqua Allalin, Saas-Fee Télécabines du Weissenstein, Oberdorf Restaurant d’altitude au Chäserrugg, Unterwasser

Le volume polygonal de l’auberge de jeunesse en bois s’appuie sur deux corps minéraux constituant son socle. Il devient la transposition contemporaine d’un savoir-faire traditionnel incarné par les raccards de Saas-Fee. Architecture: Steinmann & Schmid Architekten AG BSA SIA, Bâle


Sur les sommets La précédente édition proposait un choix d’objets qui incitaient le lecteur à partir, durant les beaux jours d’été, à la rencontre des réalisations présentées. Nous avons souhaité prolonger ces moments de détente en optant dans ce cahier d’automne, pour des destinations situées en altitude, qu’elles soient implantées dans les Alpes valaisannes ou grisonnes, le Haut-Toggenburg ou sur la chaîne jurassienne. Grâce aux six projets retenus, le bois démontre qu’il s’intègre avec justesse dans des paysages exceptionnels. Si certains des objets s’inspirent de la tradition constructive régionale, tous recourent à des technologies avancées offrant précision et rapidité d’exécution. Ainsi donc, même s’ils développent un langage qui perpétue l’histoire et renforce l’identité de ces lieux, ils sont tous, par les moyens employés, l’expression d’une contemporanéité. Matériau performant, le bois révèle ses nombreuses aptitudes face aux conditions particulières rencontrées en haute altitude et prouve sa pertinence à travers les exemples ci-contre.

Audanne Comment et Roland Brunner Communication technique Lignum

Jardin botanique alpin, Meyrin Le Jardin botanique alpin, conçu à l’origine comme un parc d’agrément par un marchand d’étoffes et jardinier passionné, est aujourd’hui plus que centenaire. Il offre aux flâneurs plus de 60 000 végétaux de 1200 espèces différentes. Aux mains de la commune depuis 1960, le parc historique méritait d’être valorisé. Il fallait le protéger des déprédations nocturnes et renforcer sa vocation pédagogique et culturelle auprès d’un public large. Le projet multidisciplinaire développe un langage homogène pour une multitude de petites interventions, qui toutes, aboutissent à la réussite de cette métamorphose. Les chèvres présentes sur le site avaient, par exemple, besoin d’un nouvel abri et d’un fenil. Les deux édicules en bois sont traités comme des frères qui se ressemblent. La chèvrerie est réalisée en sapin blanc brut et comporte un espace clos et un couvert où sont disposées les mangeoires. Un bardage de bois constitué en façades de carrelets de section carrée et de lames en toiture, se décline tantôt en claire-voie, tantôt en parement, tantôt en claustra lorsqu’il passe devant les vitrages. Simple et presque abstraite, la forme très étudiée devient sculpturale. L’édifice modeste démontre avec maestria qu’une architecture de qualité s’applique également aux objets de petites tailles. Lieu rue du Jardin alpin 9, 1217 Meyrin Maître de l’ouvrage Commune de Meyrin Architecte Studio Véronique Favre architectes, Genève Paysagiste In Situ SA, Montreux Ingénieur civil Ingeni SA, Genève Entreprise bois Eric Portier SA, Grand-Saconnex Durée de construction Mai–août 2016 Photographe Nicolas Lieber, Genève

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Rénovation et extension de la cabane Rambert, Leytron Les cabanes du Club Alpin suisse apparaissent parfois vétustes et inadaptées face à une fréquentation en forte augmentation. Ces dernières années, nombre d’entre elles ont subi transformations et agrandissements. La cabane Rambert est certainement la dernière-née de cette série. Demeurée modeste malgré l’intervention, son caractère montagnard a su être préservé. La cabane Rambert, à 2580 mètres d’altitude, est une halte connue des randonneurs qui parcourent le tour des Muverans, une marche de soixante kilomètres dans des décors alpins où la nature sauvage est reine et offre une bouffée d’air aux citadins des plaines. Implanté sur un léger replat, accroché au versant sud du Grand Muveran, cime emblématique des Alpes qui culmine à 3051 mètres, le refuge de la section des Diablerets est également le lieu de départ pour nombre d’alpinistes et amateurs d’escalade qui gravissent les sommets proches. La cabane en pierres aux volets rouge et blanc bâtie dans les années cinquante est gardiennée de juin à septembre. Elle reste également accessible en hiver aux amateurs de peaux de phoque qui s’aventurent dans ces hauteurs. La construction massive a d’ailleurs remplacé une première cabane en bois, érigée en 1895 déjà, dans un site plus en aval, choisi pour être protégé des vents et proche d’une source d’eau. En regard de l’affluence grandissante des visiteurs ces dernières années, la vétusté du lieu et son caractère rustique et fruste n’assuraient plus un bon fonctionnement. Les toilettes à l’écart conçues en ‹chute libre› et la douche accessible de l’extérieur méritaient d’être remplacées. De plus, la mise en conformité de la

cabane sous plusieurs aspects – environnemental, hygiène, sécurité feu et utilisation économe de l’énergie – devenait un impératif. En 2009, une commission invite cinq bureaux d’architecture à proposer une solution sous forme de concours. Le projet du bureau Bonnard et Woeffray séduit le jury car il met en valeur la bâtisse en pierres et propose un dialogue franc entre l’architecture vernaculaire et son pendant contemporain. La terrasse où les visiteurs aiment à lézarder au soleil reste en l’état. C’est à l’arrière de la cabane que les architectes proposent un nouveau volume de trois niveaux en bois, sorte de sac à dos à la fois fonctionnel et compact. Sa volumétrie est marquée par une pente inversée de l’acrotère qui répond au mouvement de la toiture existante. Une tôle en inox profilée et polie recouvre les deux toits et enveloppe l’extension sur toutes ses faces, englobant jusqu’aux portes et aux volets. Le matériau qui unifie les parties anciennes et nouvelles ne doit pas altérer la qualité de l’eau qui y est récoltée et c’est en ce sens qu’il est choisi. L’extension équipe aujourd’hui le refuge de surfaces qui n’avaient pas trouvé place jusqu’à présent au sein de la bâtisse, comme l’économat, la réserve de combustibles, les sanitaires, mais aussi un espace privatif pour les gardiens. L’ancienne cuisine cède sa place à un bureau et s’intègre aux espaces de service nouvellement aménagés. Les dortoirs sont réorganisés et les lits qui longent maintenant les parois offrent plus d’intimité. Comme le maître d’ouvrage ne souhaitait pas augmenter la capacité d’accueil, ce sont quarante-quatre couchettes destinées aux hôtes, aux gardiens et à leurs aides qui sont proposées. La rationalité, qui n’a rien d’une

notion abstraite dans un contexte tel que celui-ci, a orienté les décisions des architectes et du maître de l’ouvrage, qui ont étudié ensemble le projet jusqu’au plus petit détail, afin de tirer parti du moindre recoin et rendre pratique l’espace restreint. À l’extérieur, des panneaux solaires thermiques et photovoltaïques sont posés sur l’annexe et offrent une autonomie énergétique. Le choix d’ossatures bois préfabriquées pour la structure découle de cette même réflexion d’efficacité, incontournable à une telle altitude. Le refuge en bois de 1895 avait été construit à Lausanne dans l’atelier Bugnion, puis transporté depuis Riddes à dos de mulets. Cent-vingt ans plus tard, l’extension de la cabane Rambert a été assemblée par éléments dans les ateliers Berrut Amédée à Collombey, puis déplacée d’Ovronnaz sur le chantier par hélicoptère. Les travaux commencés en juin 2015 auront duré 5 mois. Au printemps, quelques retouches et interventions mineures ont fini d’apprêter la demeure en vue de son inauguration qui a eu lieu le 17 juillet dernier. Elle mérite dès à présent une visite sportive, tant elle est belle.

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Coupe transversale

Coupe longitudinale

Niveau 0

Niveau +1

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10 m


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Lieu Crettaz Morez, 1912 Leytron Maître d’ouvrage Club Alpin suisse, section des Diablerets, Lausanne Architecte Bonnard et Woeffray, architectes FAS SIA, Monthey, collaborateur: Jonas Vandermaesen Ingénieur civil Kälin & Rombolotto SA, Lausanne Ingénieur électricité Lami SA, Martigny Ingénieur CVS Tecnoservice Engineering SA, Martigny Entreprise bois Amédée Berrut SA, Construction bois – Charpente, Collombey Bois mis en œuvre Structure: bois massif duo et BLC 36 m3; Panneaux: OSB 350 m2, trois plis sapin 1000 m2, aggloméré lié au ciment 400 m2, plaques de plâtre fibrées 400 m2 Coûts CFC 1–9 CHF 1,785 million (avec héliportage) Coûts CFC 2 CHF 1 million (extension), 480 000.– (ancienne cabane) Dont coûts CFC 214 CHF 494 000.– Surface de plancher SIA 416 155 m2 (extension), 200 m2 (ancienne cabane) Volume bâti SIA 416 430 m3 (extension), 580 m3 (ancienne cabane) Durée de construction Juin – octobre 2015 Photographes Corinne Cuendet, Clarens, et Diego Marques, Monthey

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Composition de la toiture: Tôle inox standard, placage double agrafe Lambris 27 mm Contre-lattage 100 mm Lé de sous-couverture Panneau trois plis, sapin 27 mm Ossature avec isolation 186 mm Panneau trois plis, sapin 27 mm Composition de la paroi nord, est, ouest: Tôle inox profilée 150 mm Lambourdage horizontal 60 mm Lambourdage vertical 27 mm Lé de façade Panneau OSB 22 mm Ossature/isolation 200 mm Panneau trois plis, sapin 27 mm Composition du plancher: Caoutchouc 3 mm Plaques de plâtre fibrées 2 x 12,5 mm Isolation en laine de roche Plaque de plâtre fibrée 10 mm Granules d’égalisation 14 mm Panneau trois plis, sapin 27 mm Nervures 120 mm Panneau d’aggloméré lié au ciment 33 mm

Coupe constructive

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Restaurant de montagne Ustria Triel, Vella Dans le Val Lumnezia, un restaurant de montagne des années septante qui aurait nécessité un coûteux assainissement et de lourdes transformations est finalement démoli. A la place, une construction plus grande, mieux adaptée face à l’affluence des visiteurs a été implantée à quelques mètres de l’ancien site, ce qui améliore significativement l’accès depuis les deux télésièges. A 1600 mètres d’altitude, sur un terrain en légère pente, un corps de bâtiment rectangulaire est aujourd’hui implanté perpendiculairement au dénivelé. Appuyé sur un socle ancré dans le terrain, il prolonge au sud-ouest une terrasse extérieure panoramique. Un toit en V ouvre les façades du restaurant sur le haut de la montagne comme sur le bas de la vallée. Son effet est renforcé par la présence d’une façade entièrement vitrée au sud-est. La forme identifie le restaurant, se met en résonance avec la topographie du lieu et ouvre de fascinantes vues sur la vallée de la lumière (Val Lumnezia). Le socle du bâtiment est réalisé dans un béton fortement structuré, une matière utilisée également à l’intérieur, sur certaines parois. Appuyée sur ce soubassement minéral comprenant entre autres trois chambres dédiées au personnel, une construction en épicéa réalisée avec du bois d’origine locale agrémente le restaurant et favorise sa convivialité. D’imposants poteaux disposés le long de la façade vitrée rythment l’espace, respectant und trame régulière. Des poutres

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en bois lamellé collé de près d’un mètre de haut sont posées par enfourchement sur ces poteaux; elles restent apparentes au plafond et marquent l’espace de leur présence. Dans les zones de service, des cloisons recouvertes de lames posées horizontalement se substituent aux parois vitrées. Le bâtiment augmente l’effet de la toiture inversée par l’organisation de son plan. L’entrée principale se fait ainsi à l’axe, prolongée par une zone de circulation qui parcourt le restaurant dans sa longueur. De part et d’autre, un espace servi, le restaurant matérialisé par le bois, s’oppose à un espace servant en béton armé. Ce noyau abrite, outre les cuisines et ses dépendances, des sanitaires, un escalier et un ascenseur. A l’étage inférieur, un espace privatif est prévu pour le personnel qui dispose de trois chambres avec vue sur la vallée. Il est constitué de murs maçonnés et de parois en béton coulé. La structure en bois est formée d’un système primaire, réalisé par deux poutres reposant sur trois appuis. Les fermes, écartées de 2,70 mètres, ont une pente orientée vers le centre du bâtiment et s’appuient sur les poteaux en bois et les parois en béton. A l’interface entre le béton et le bois, la continuité des poutres est assurée par encastrement dans les porteurs à l’axe. En périphérie, les poteaux moisés sont quant à eux formés de quatre éléments de sections carrées de 200 mm. Ils stabilisent les fermes latéralement par l’effet des fourches. Le système secondaire est disposé entre les fermes et forme les nervures. Sur l’entrée cependant, il s’appuie sur deux

fermes et s’élancent en porte-à faux, avec une épaisseur qui s’adapte selon les contraintes exercées. L’entier de la construction en bois a été assemblé sur place en deux semaines seulement grâce à un niveau élevé de préfabrication. La mise hors d’eau, de par la conception rationnelle de l’enveloppe, a été assurée plus rapidement que pour une construction traditionnelle.


Situation

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Elévation nord-ouest

Elévation nord-est

Elévation sud-est

Elévation sud-ouest

Niveau -1

Niveau 0

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20 m


Lieu Ustria Triel, 7144 Vella Maître d’ouvrage Remontées mécaniques Piz Mundaun AG, Surcuom Architecte schneller caminada architekten, Trin Ingénieur bois Liesch Ingenieure AG, Coire Ingénieur civil Norbert von Sax, Obersaxen Ingénieur électricité Caduff Haustechnik AG, Ilanz Ingénieur CVCS Caduff Haustechnik AG, Ilanz Cuisiniste professionnel FHE Vertrieb von Gastronomieeinrichtungen GmbH, Dornbirn Entreprises bois Coray Holzbau AG, Ilanz (structure), Alig Holzkultur, Vrin (fenêtres), Gartmann SA, Lumbrein (portes), et HOLZbau-candrian.ch, Flims (mobilier) Bois mis en oeuvre Structure: bois massif 60 m3, BLC 42 m3; Panneaux: trois plis 808 m2, lambris 89 m2, OSB 100 m2; Lattes 37 m3; Façade 24 m3 Coûts CFC 1–9 CHF 4,56 millions Coûts CFC 2 CHF 3,71 millions Dont CFC 214 CHF 530 000.– Surface de terrain SIA 416 2409 m2 Surface de plancher SIA 416 1061 m2 Volume bâti SIA 416 4294 m3 Prix/m3 SIA 416 (CFC 2) CHF 864.– Durée de construction Juillet – novembre 2014 Photographe Ralph Feiner, Coire

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Composition toiture: Couverture métallique Couche de séparation Voligeage 27 mm Lattage croisé 2 x 60 mm Nervures Lé de sous-couverture Panneau isolant en fibres de bois 35 mm Pannes 240 mm/Isolation Panneau trois plis 27 mm Support Elément acoustique Composition dalle entre étages: Moquette résistante, en polyamide et polypropylène 10 mm Dalle béton armé 280 mm, peinte Composition paroi extérieure: Crépi 25 mm Isolation 200 mm Béton armé 250 mm Surépaisseur pour finition rugueuse 30 mm Composition radier: Béton dur avec chauffage au sol 60 mm Pare-vapeur Isolation phonique 20 mm Isolation 120 mm Enduit hydrofuge 10 mm Béton armé 250 mm Béton maigre 50 mm Coupes constructives

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WellnessHostel4000 et espace bien-être Aqua Allalin, Saas-Fee L’auberge de jeunesse à Saas-Fee réinterprète dans un langage architectural contemporain le style rural des constructions en madriers. Une structure en bois de quatre niveaux, habillée de planches inégales en épicéa surmonte un socle articulé et massif recouvert d’un crépi grossier. En 2009, les architectes Steinmann & Schmid reçoivent pour mandat la transformation et l’agrandissement du centre de loisirs. Le projet doit étoffer l’offre touristique de la station valaisanne grâce à un nouvel espace wellness et un fitness. Le centre de bien-être est relié à une auberge de jeunesse qui s’implante au-dessus. En novembre 2011, la population consultée approuve le projet commun et en avril 2013, le chantier peut commencer. Deux corps massifs articulés constituent le socle de l’auberge et le fondement d’une construction en bois de quatre niveaux. De la vallée, l’ensemble apparaît comme un volume unifié, habillé d’un revêtement en bois dans sa partie haute. Une salle à manger de 120 places occupe la majeure partie du rez-dechaussée, ainsi qu’une cuisine professionnelle ouverte sur un buffet. La réception en face de l’entrée oriente le visiteur, avec une salle de séminaire à l’arrière et un lounge à proximité. Des locaux tels que l’économat, la chambre froide, une buanderie, divers dépôts et des rangements à skis et vélos trouvent place également à l’arrière du socle. Au-dessus, les trois étages sont identiques. Chacun d’eux offre un nombre semblable de chambres à quatre lits, de chambres doubles et de suites familiales, avec douches et toilettes privatives. Au quatrième étage se trouvent les dortoirs à six places, des salles de bain communes, ainsi qu’un appartement de 3,5 pièces et divers rangements. Tout en dessous, dans le prolongement de la piscine couverte existante se développe l’espace bien-être Aqua Allalin. On

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y trouve des salles de massage, des saunas, un fitness ainsi que des vestiaires. Un jacuzzi extérieur offre une vue spectaculaire sur les montagnes et les glaciers. Les porteurs linéaires du rez-de-chaussée sont doublés d’une maçonnerie en briques thermo-isolantes protégée par un crépi grossier. Des ossatures bois composent les parois extérieures, les parois intérieures porteuses sont à base de panneaux lamellé-croisé et des cloisons plâtre fixées à des ossatures métalliques forment des séparations. Aux étages, des dalles mixtes bois-béton franchissent une portée de 6,5 m, distance qui sépare les murs extérieurs du couloir. Pour éviter la présence de forêts d’étais en cours de chantier, la dalle supérieure en béton est préfabriquée et assemblée en atelier sur le panneau lamellé-croisé. Ce procédé permet d’augmenter la part significative du chantier réalisée en filière sèche et d’optimiser la durée des travaux. Seules quelques parties en béton sont coulées sur place, comme les raccords entre dalles et parois porteuses. La toiture en légère pente adopte une con­ struction classique avec des chevrons surmontés d’une isolation posée entre liteaux. Les noyaux en béton des cages d’escalier, ainsi que les parois intérieures en panneaux lamellécroisé constituent les contreventements. Concernant la protection incendie, le bâtiment de cinq niveaux est classé comme un bâtiment d’hébergement de type hôtelier. Si de tels ouvrages peuvent être réalisés dans le cadre d’un concept standard en 2015, tel n’était pas le cas lors de la dépose du permis de construire, où les prescriptions 2003 prévalaient encore. La bâtisse est d’ailleurs conçue comme un projet pilote. Une maîtrise du risque d’incendie liée à des mesures constructives contraignantes et la présence d’installations techniques de protection incendie (détection et extinction) ont permis de recourir à un concept spécifique à l’objet.

Pour cela, il a fallu développer des parties constructives robustes: des parois porteuses en panneaux lamellé-croisé formant compartimentage coupe-feu adoptent une épaisseur de 160 à 200 mm. Dans les voies d’évacuation, elles sont revêtues de plaques de plâtre fibrées incombustibles. Les dalles mixtes bois-béton sont assimilées à des constructions massives, au même titre que des éléments de construction en béton armé. Dans ce type de dalles, la propagation du feu d’un étage à l’autre par d’éventuels vides est impossible. Des sprinklers sont installés dans les quatre niveaux supérieurs, et une détection incendie est prévue partout dans l’auberge de jeunesse. La paroi extérieure en bois répond à l’état actuel de la technique en matière de revêtement de façade combustible pour des bâtiments de hauteur moyenne. D’ailleurs, un ingénieur spécialisé agissant comme organe de contrôle indépendant permet de satisfaire au niveau d’assurance qualité Q4. Un concept de ventilation contrôlée a été développé pour l’auberge, comme pour le centre de bien-être. Un nouveau chauffage à distance fournit grâce à des capteurs solaires l’énergie qui alimente le chauffage au sol et l’eau chaude sanitaire. L’auberge de jeunesse de Saas-Fee a reçu le label Minergie Eco.


Situation

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Lieu Panoramastrasse 1, 3906 Saas-Fee Maître d’ouvrage Fondation suisse pour le tourisme social, Zurich (mandant pour l’auberge), et Bourgeoisie de Saas-Fee (mandant du wellness) Architecte Steinmann & Schmid Architekten AG BSA SIA, Bâle Direction des travaux amoba Baumanagement, Viège Ingénieur civil alp Andenmatten Lauber & Partner AG, Viège Physique du bâtiment HSR Ingenieure AG, Spiez HLKKS-Ingenieure Zurfluh Lottenbach GmbH, Lucerne (auberge), Thomas Duss, Sempach Station (auberge), et Kannewischer Ingenieurbüro AG, Cham (wellness) Ingénieur électricité + automation Ingenieurbüro Hanimann Peter, Zweisimmen (auberge), et Friedli Elektro Bern AG, Berne (wellness) Concept de protection incendie, ingénieur bois Makiol + Wiederkehr, Beinwil am See (auberge) Entreprise bois Implenia Schweiz AG, Rümlang (auberge) Bois mis en oeuvre Structure: bois massif recollé 53 m3 et bois lamellé collé 68 m3, panneau lamellé-croisé pour parois intérieures 135 m3 et pour les dalles 180 m3; Panneaux: plaques de plâtre fibrées 15 mm 1595 m2 et 18 mm 510 m2, panneau OSB 30 mm 430 m2; Revêtement de façade en épicéa 980 m2 Coûts CFC 1–9 CHF 18,13 millions Coûts CFC 2 CHF 13,57 millions (total), CHF 8,34 millions (auberge), CHF 5,23 millions (wellness) Surface du terrain SIA 416 3973 m2 Surface bâtie SIA 416 1743 m2 Surface de plancher SIA 416 15 654 m2 (total), 2766 m2 (auberge), 2888 m2 (wellness) Volume bâti SIA 416 19 656 m3 (total), 9916 m3 (auberge), 9740 (wellness) Prix/m3 SIA 416 (CFC 2) CHF 690.– (total) Durée de construction Avril 2013 – septembre 2014 Photographe Ruedi Walti, Bâle

Coupe transversale

Niveau -1

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Niveau 0

40 m


Niveaux +1 à +3

Combles 40 m

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Passage de conduits à travers une dalle mixte formant compartiment coupe-feu: Les gaines verticales des conduits sanitaires (indice incendie 4.2) forment des compartiments coupe-feu EI 30. Une dalle de 80 mm de béton armé travaille solidairement avec un panneau lamellé-croisé de 153 mm et forment un compartiment REI 30. Le passage des gaines dans la dalle s’effectue à travers des manchettes

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coupe-feu: une couche d’isolation est posée dans l’épaisseur de béton et un revêtement protège le panneau bois et se retourne pour former une collerette de protection de 50 mm EI 30 (icb). Enfin, un bourrage d’isolant incombustible calfeutre les interstices à l’intérieur de la gaine. La distribution sous dalle est protégée le cas échéant par un revêtement incombustible EI 30 (icb).


Composition toiture: Panneau photovoltaïque Profilé en aluminium avec taquets d’étanchéité 30 mm Voligeage et lé d’étanchéité Contre-lattage 120 mm Etanchéité Isolation 140 + 50 mm Pare-vapeur Panneau OSB 27 mm Chevrons 400 mm/Isolation 60 mm/ Espace ventilé 340 mm Lattage 30 mm Plaque de plâtre fibrée 15 mm Composition dalles, niveaux 1-3: Chape anhydrite 70 mm, poncée Couche de séparation Isolation phonique 20 mm Dalle mixte bois-béton: Béton 80 mm Panneau lamellé-croisé 153 mm Composition parois extérieures, niveaux 1-3: Plaque de plâtre fibrée 12,5 mm Lattage 20 mm/Isolation Pare-vapeur Plaque de plâtre fibrée 15 mm Montant 240 mm/Isolation Plaque de plâtre fibrée 15 mm Lé de façade Lattage 30 mm Lambrissage en épicéa/sapin 50–80 mm Composition dalle sur niveau 0: Chape anhydrite 70 mm, poncée Couche de séparation Isolation phonique 40 mm Béton 400 mm Composition paroi extérieure, niveau 0: Plaques de plâtre cartonné 2 x 12,5 mm Lattage 40 mm Béton 200 mm Brique en terre cuite thermo-isolante 365 mm Crépi 20 mm Composition dalle, sur niveau -1: Chape anhydrite 70 mm, poncée Couche de séparation Isolation 50 + 20 mm Barrière-vapeur 5 mm Béton 370 mm Couche de séparation Béton maigre 400 mm Textile non tissé 5 mm

Coupe constructive

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Télécabines du Weissenstein, Oberdorf Une nouvelle installation mécanique relie le village d’Oberdorf près de Soleure au sommet du Weissenstein, un lieu de détente apprécié dans la région. En 2009, le télésiège des années cinquante, ayant perdu son permis d’exploitation effectuait alors sa dernière course. Cinq ans plus tard, une télécabine à six places accueillait les voyageurs pour les conduire confortablement à leur destination. Dès le début du 20ème siècle, de vives discussions étaient échangées sur le moyen le plus approprié pour atteindre facilement les hauteurs du Weissenstein. Des systèmes à câbles, un funiculaire, un train à crémaillères ou encore un ascenseur creusé dans la montagne à partir du tunnel ferroviaire qui relie Moutier à Soleure étaient parmi les solutions évoquées. Il a fallu cependant attendre la fin de la seconde guerre mondiale pour que le projet revienne sur le devant de la scène. En 1950 enfin, un télésiège développé par la firme Von Roll sous l’appellation ‹Système VR101› est

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mis en service. En 1994, le système est modernisé pour s’adapter aux exigences et aux normes actuelles. L’ancien télésiège à deux places est pourtant condamné à disparaître car jugé inapte par les autorités à poursuivre ses activités au-delà de 2009. Sentant le vent tourner, la société en charge de l’exploitation s’était décidée dès 2006 à étudier la possibilité d’une télécabine à six places et en 2008, le bureau Guido Kummer + Partenaires développait l’idée après avoir remporté un mandat d’études. Ce projet était pourtant mal parti: après le remplacement d’un télésiège installé au-dessus du lac d’Oeschinen, la vieille installation devenait la dernière de ce type encore en fonction. En 2008, Patrimoine suisse tenta en vain de s’opposer à son remplacement. C’est donc en 2013 que le projet est finalement soumis à l’approbation des instances fédérales. En effet, une partie importante de son tracé enjambe une région du Jura répertoriée à l’inventaire suisse des paysages, sites et monuments naturels. Des chemins de prome-

nade longent des prairies et des forêts uniques par la richesse de la flore et de la faune qui s’y trouvent, par les trésors géologiques qui s’y découvrent, sans oublier le panorama alpin qui s’étale au loin les jours de beau temps. Ces prémices vont constituer les lignes directrices sur lesquelles s’appuiera le projet tout au long de son développement. Les piles de bois entassés au bord des chemins forestiers ont été une source d’inspiration pour l’architecte. Recourant à des formes organiques, il dessine des coques en bois qui permettent une bonne intégration dans leur environnement, les stations devenant des éléments du paysage jurassien. Avec des dimensions imposées par la taille des installations, la section courbe offrait alors une enveloppe optimale. En évitant au maximum les angles droits et les arêtes, les bâtiments sont rendus expressifs grâce à des décrochés et des saillies qui forment des contrastes d’ombres et de lumière. Malgré des situations variées, il était important que les trois bâtiments offrent une


Situation

unité expressive et adoptent une simplicité formelle. Le revêtement des trois stations est donc constitué d’un lambris pré-grisaillé. Pour le garage à télécabines situé en bas de la vallée, un parement en bois brûlé rend son contour moins imposant en se confondant à un arrière-fond boisé. Avec un recours massif au matériau bois, les ouvrages présentent une empreinte écologique minime. Les infrastructures ont nécessité des fondations spécifiques selon la nature des sols rencontrés: la station de départ est implantée dans la vallée, la station intermédiaire se situe sur le plateau du Nesselboden au milieu d’une vaste prairie bordée de forêts, dans une zone géologique instable (couche d’Effingen), tandis que la station de montagne est au pied de plaques calcaires, à l’origine de la dénomination du ‹Weissenstein›. Les trois stations offrent aux visiteurs des vues cadrées sur la nature: depuis la vallée, on lit les cheminements forestiers serpentant sur les pentes du massif; la station intermédiaire offre des échappées visuelles sur

les flancs du Jura et privilégie une vue sur les trois lacs, Bienne, Morat et Neuchâtel comme sur le sommet voisin du Chasseral; et du faîte apparaît au loin la chaîne des Alpes avec le Mont-Blanc enneigé en point de mire. Le voyage jusqu’à l’hôtel-restaurant implanté au sommet est aujourd’hui très confortable et permet en automne comme en hiver, de s’élever au-dessus des brumes du Mitteland.

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Station basse: élévation sud-est

Station basse: niveau -1

Station basse: élévation nord-est

20 m

Station basse: niveau 0

Station basse: isométrie

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Lieu Weissensteinstrasse, 4515 Oberdorf Maître d’ouvrage Seilbahn Weissenstein AG, Oberdorf Architecte Guido Kummer + Partner Architekten, Soleure Pilote de projet Sutter Ingenieur- und Planungsbüro AG, Oberwil Ingénieur civil Emch + Berger AG, Soleure Géologie Wanner AG, Soleure Télécabine Garaventa AG, Goldau Ingénieur électricité Regio Energie, Soleure (avant-projet), Hefti Hess Martignoni, Soleure (bâtiment), et AEK Energie AG, Soleure (alimentation) Ingénieur sanitaire Saudan AG, Soleure Ingénieur chauffage Gurtner AG, Soleure Ingénieur ventilation Riggenbach AG, Soleure Ingénieur en environnement bsb + Partner Ingenieure, Biberist Ingénieur bois Makiol Wiederkehr AG, Beinwil am See (projet), et Neue Holzbau AG, Lungern (réalisation) Entreprise bois Coopération d’entreprises bois du Weissenstein: Bader Holzbau AG, Aedermannsdorf, Holzbau Moosmann AG, Rüti bei Büren, Späti Holzbau AG, Bellach, Adam Schreinerei AG, Oberdorf (portes intérieures), Fluri Holz AG, Bellach (plafonds), Devaud und Marti AG, Bellach (fenêtres en bois) Bois mis en œuvre Structure: bois massif recollé 33 m3, BLC 224 m3; Panneaux: trois plis 19 m3, OSB 5 m3, contreplaqué 8 m3, panneaux de laine de bois liée au ciment 4 m3; Revêtement: toiture 245 m3, façades en douglas 7 m3 Le COBS ‹Certificat d’origine bois Suisse› lui est remis pour l’entier du projet, avec 88 % de bois suisse, (exigences min. 80 %) Coûts CFC 1–9 CHF 25 millions Coûts CFC 2 CHF 9 millions Dont coûts CFC 214 CHF 2 millions Surface de plancher, au total 2814 m2 Durée de construction Février–décembre 2014 (station basse), avril–novembre 2014 (station intermédiaire et de montagne) Photographe Corine Cuendet, Clarens

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Station intermédiaire: isométrie

Station intermédiaire: élévation sud

Station intermédiaire: niveau -1

Station intermédiaire: niveau 0

20 m

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Station de montagne: isométrie

Station de montagne: coupe longitudinale

Station de montagne: niveau -1

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Station de montagne: élévation nord

20 m

Station de montagne: niveau 0


2819


Restaurant d’altitude au Chäserrugg, Unterwasser Le Toggenburg est une destination privilégiée qui a fait le pari de développer une offre touristique douce et durable. Marquant cette nouvelle ère, une élégante construction en bois implantée au sommet du Chäserrugg a su attirer tous les regards. Le restaurant inauguré en juin 2015 est devenu un lieu de rendez-vous pour vivre un instant de détente et de plaisir tout au long de l’année. Son langage s’inspire avec habileté des traditions locales encore vivaces dans cette région, sans toutefois tomber dans le cliché. Le Chäserrugg, l’un des sommets à l’est de la chaîne des Churfirsten, culmine à 2262 m. Du nord, en partant du Toggenburg, la montagne s’élève doucement jusqu’au sommet, puis retombe abruptement jusqu’au niveau du lac de Walenstadt, 1900 mètres plus bas. Hinterrugg, Rosenboden et Chäserrugg sont trois sommets qui délimitent un haut plateau contrastant avec les parois escarpées qui caractérisent le massif. En toile de fond à ces silhouettes bien connues s’étend le paysage alpin. Ce lieu unique est relié à Unterwasser par des remontées mécaniques depuis 1972 déjà, accessible depuis St-Gall ou Zurich en moins d’une heure. À l’ouverture du téléphérique, un restaurant provisoire s’était installé dans la cantine destinée alors aux ouvriers. Celui-ci est démoli et remplacé par une construction mieux adaptée. La station supérieure à l’architecture pragmatique, un ouvrage typique de son temps, avec un socle en béton surmonté

d’une ossature métallique, reçoit un revêtement neuf qui l’englobe à la partie neuve. La station, qui reste ouverte durant la durée des travaux, reçoit un nouveau corps implanté au sud. Disposé perpendiculairement à l’existant, son emplacement favorise la vue panoramique sur les montagnes depuis le restaurant. Un toit unifie maintenant les deux corps de construction et prévoit un grand hall d’arrivée ouvert vers l’extérieur. La station supérieure apparaît aujourd’hui comme une construction en bois unitaire. Les parties neuves sont préfabriquées, montées par des artisans de la vallée et assemblées sur place en un seul été. Durant l’hiver qui suit, les finitions intérieures sont entièrement achevées. Les architectes, par ce projet, engagent un dialogue avec la construction vernaculaire, se référant aux magnifiques bâtisses en bois présentes dans cette région. Respectant la tradition, les efforts engagés sont mesurés et le chantier est économe en ressources. Ainsi, seule la grue est montée par hélicoptère. Les éléments préfabriqués ont été transportés par le téléphérique, tout comme les ouvriers et leurs outils. Sur place, les déblais ont été réutilisés pour la fabrication du béton. Le restaurant imaginé par les architectes Herzog et de Meuron, dispose d’une grande salle oblongue, flexible, imprégnée par la douceur de l’épicéa omniprésent. La toiture à deux pans posée sur de solides pannes est l’élément essentiel du projet. Sa forme déborde le volume intérieur et propose de grands espaces couverts sur l’extérieur. L’espace du restaurant

est généreux et aéré. Vitré sur trois côtés, il offre des vues spectaculaires sur le paysage montagneux. En contraste, des niches aménagées dispensent une atmosphère intime. Equipées de bancs et de tables fixes, elles se tournent vers l’extérieur par des vues cadrées à la manière de tableaux.

Lieu Unterwasser, 9657 Wildhaus-Alt St. Johann Maître d’ouvrage Toggenburg Bergbahnen (TBB) AG, Unterwasser Architecte Herzog & de Meuron, Bâle Direction des travaux Ghisleni Planen Bauen GmbH, Rapperswil Ingénieur civil Schnetzer Puskas Ingenieure AG, Bâle, et Schällibaum AG, Herisau Concept de protection incendie, domotique Amstein + Walthert St. Gallen AG, St. Gallen Acoustique Martin Lienhard, Langenbruck, et Pirmin Jung Ingenieure AG, Rain Physique du bâtiment Zimmermann + Leuthe GmbH, Aetigkofen Cuisiniste professionnel Gastro-Fachplanungen Ruedi Menet GmbH, Walzenhausen Textiles Rondelli Consulting, Zurich Ingénieur de contrôle Casutt Wyrsch Zwicky AG, Coire Expertise neige WSL – Institut für Schnee- und Lawinenforschung SLF, Davos Expertise vent I.F.I. Institut für Industrieaerodynamik GmbH, Aachen (DE) Ingénieur bois Pirmin Jung Ingenieure AG, Rain Entreprise bois Blumer-Lehmann AG, Gossau (structure), et Schreinerei Stolz, Unterwasser (aménagement intérieur) Bois mis en oeuvre Structure: bois massif recollé 125 m3, BLC 406 m3; Panneaux: trois plis 83 m3, OSB 43 m3, panneau de fibres de bois de moyenne densité, ouvert à la vapeur d’eau 41 m3; Lattage 63 m3; Lames de plancher massif 38 m3 et coffrage perdu 56 m3; Garde-corps et marches des escaliers 6 m3; Façades: lambrissage 39 m3, sous-construction et éléments de terminaison 31 m3; Les façades reçoivent un ‹Certificat d’origine bois Suisse› (100 % bois suisse, min. 80 %). Surface bâtie SIA 416 1360 m2 (construction neuve), 1010 m2 (existant) Surface de plancher SIA 416 2500 m2 (construction neuve), 1580 m2 existant) Durée de construction Avril 2014 – juin 2015 Photographe Katalin Deér, St-Gall

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5 29 28 31

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13

32 9

33 26

4

12

10

11

7 6

7 27

30

1 34

3

2

5

Niveau -1

Niveau 0

20

19

8

8 17

16

22

19

21

25

21

23 7 24

7 20 14

15

19 20

18

Niveau +1

Niveau combles

19 17 4

9 27

16 10

11 34

26

Coupe transversale sur l’arrivée et les cuisines

14 1

4

5

2

Coupe transversale sur le restaurant et la terrasse

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Restaurant: 1 Terrasse 2 Devant-huis 3 Entrée 4 Restaurant 5 Niches avec mobilier fixe 6 Technique 7 Ascenseur 8 Voie de fuite 9 Service 10 Cuisine 14 Balcon 15 Vide sur devant-huis 16 Entrée, garde-robe, service 17 Chambre séparée 18 Espace vide sur restaurant 19 Local technique, ventilation 20 Vide sur technique 23 Vide sur chambre séparée 24 Local technique, électricité 26 Toilettes 27 Espace de rangement 28 Local du personnel 29 Vestiaire du personnel 30 Réservoir d‘eau 31 Local technique, chauffage

40 m

Station de montagne: 11 Perron 12 Salle d‘attente, caisse 13 Sanitaires 21 Vide sur Perron 22 Locaux techniques du téléphérique 25 Mécanisme d’entraînement du téléphérique 32 Livraison 33 Technique 34 Entrepôts


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Lignum Holzwirtschaft Schweiz Economie suisse du bois Economia svizzera del legno Mühlebachstrasse 8 En Budron H6, CP 113 CH-8008 Zurich CH-1052 Le Mont sur-Lausanne Tél. 044 267 47 77 Tél. 021 652 62 22 Fax 044 267 47 87 Fax 021 652 93 41 info@lignum.ch cedotec@lignum.ch www.lignum.ch www.lignum.ch Bulletin bois, septembre 2016 Editeur Lignum, Economie suisse du bois, Zurich Christoph Starck, directeur

Rédaction Roland Brunner, Lignum, et Audanne Comment, Lignum-Cedotec Conception graphique BN Graphics, Zurich Impression Kalt Medien AG, Zoug Administration, abonnements, expédition Lignum, Zurich

ISSN 1420-0252

Le Bulletin bois paraît quatre fois par ­année, en allemand et en français. Abonnement annuel CHF 48.– Publications isolées CHF 20.– Classeur (10 numéros) CHF 140.– Classeur vide CHF 10.– Prix sous réserve de modifications. Les membres de Lignum reçoivent le Bulletin bois et le Lignatec gratuitement. Les droits pour la publication des diffé­rents objets présentés restent réservés aux architectes respectifs. Les informations publiées ont été recueillies auprès des concepteurs.


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