Bulletin bois 122/2017

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Bulletin bois 122/2017 Habitat coopératif Fabrikgässli, Bienne Logements et surfaces d’activités Kalkbreite, Zurich Ensemble résidentiel Oberfeld, Ostermundigen Immeuble locatif de substitution Felsenrain, Zurich

La coopérative Kalkbreite reçoit en 2007 en droit de superficie un terrain situé sur le toit d’un dépôt de trams, au centre de Zurich. La réalisation, qui offre différents types d’habitats tout comme diverses surfaces d’activités, forme un ensemble très vivant. Architecture: Müller Sigrist Architekten, Zurich


Innovant et durable, le bois convainc La présente édition est un hommage à l’esprit coopératif qui renaît ces dernières années et apporte un vent de fraîcheur dans le monde de la construction. Le marché du logement propose trop souvent des standards neutres, développés pour un modèle familial unique, sans refléter l’évolution d’une société qui se diversifie. C’est dans ce contexte que les coopératives d’habitants se révèlent innovantes, sortant les logements du marché spéculatif et proposant des solutions alternatives, à l’adresse entre autres, des seniors ou des familles monoparentales. La démarche participative initiée par certaines d’entre elles a permis de révéler chez les coopérateurs une conscience aigüe des problèmes environnementaux, qui n’aurait pas pu s’exprimer ni se concrétiser autrement. En orientant le projet vers des solutions énergétiquement performantes, le recours au bois, un matériau peu énergivore, reste particulièrement convaincant. Avec des façades fortement isolées, l’utilisation de l’ossature bois devient évidente, pour des raisons à la fois économiques et logistiques. Aujourd’hui, les coopératives d’habitations font figure de pionnières et esquissent les bases de la société de demain, respectueuse et responsable. Ce cahier paraît à l’occasion de l’exposition intitulée ‹la construction du quotidien – expériences coopératives› qui se tient durant le mois d’avril au Forum d’architecture à Lausanne et dont Lignum est partenaire.

Roland Brunner et Audanne Comment Communication technique Lignum

Fabrikgässli, Bienne Edifié cinq ans après la constitution de la co­ opérative d’habitants, ‹Fabrikgässli› propose une vingtaine de logements en ville de Bienne, à deux pas de la gare. Cette construction hy­ bride en béton et en bois cherche à être abor­ dable, sans renoncer pour autant aux critères de qualité, comme le label Minergie-P. ‹Bienne la Rouge› a un long passé en faveur des logements coopératifs. Dès 1924, la Ville met à disposition des terrains constructibles à bas prix pour enrayer la pénurie de logements, situation particulièrement préoccupante pour une population pauvre qui peine à trouver un habitat décent. Toutefois, c’est véritablement au sortir de la deuxième guerre mondiale et jusque dans les années septante que ce modèle d’habitat s’impose, avec plus des trois quarts des habitations coopératives existantes construites durant ces vingt-cinq années. Même si la vitalité du modèle semble progressivement fléchir par la suite, la part de logements gérés par les coopératives représente aujourd’hui encore quinze pour cent

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du parc immobilier dans la cité seelandaise. Pour lui redonner un élan, une loi cantonale est instaurée en 2011 qui soutient la construction de logements d’utilité publique. Cette mesure doit apporter une solution à la hausse des loyers subie par les locataires, en sortant du marché spéculatif une part significative d’appartements. L’histoire de ‹Fabrikgässli› commence quant à elle en 2009, quand la Ville de Bienne met une annonce dans la presse en vue de valoriser un terrain municipal situé à proximité de la gare. Une mise au concours invite les personnes intéressées à soumettre un projet. Le dossier constitué par les membres de la toute nouvelle coopérative Fab-A séduit et c’est ainsi qu’ils reçoivent le terrain en droit de superficie. La parcelle s’avère toutefois assez difficile à aménager, avec un long mur borgne qui borde la partie ouest. Les architectes :mlzd qui s’impliquent personnellement dans le projet, proposent deux barres formant un L. Cette disposition permet d’organiser les habitations autour d’une cour intérieure. Trois ateliers sont situés au rez-de-chaussée de l’immeuble bor-

dant la rue. Ceux-ci jouissent d’une bonne hauteur sous plafond, avec une alcôve desservie par un escalier. Adossé au mur borgne, le second immeuble possède des duplex accessibles individuellement de la cour. Les cuisines ouvertes, espaces conviviaux par excellence, donnent directement sur l’aire extérieure commune. Quelques marches mènent aux séjours, plus en retrait. Avec justesse, de généreux lanterneaux mettent en lumière la double hauteur qui les caractérise. Ces espaces offrent des vues croisées entre les cuisines et les chambres disposées un niveau plus haut. Les habitants ont choisi de placer la buanderie en toiture, en lien avec une grande terrasse de 150 m2. Ce bel espace ouvert sur la ville est à la fois fonctionnel et social puisque les habitants aiment à s’y retrouver et y organisent des fêtes. Appliquant la démarche participative, les coopérateurs ont très tôt été impliqués dans un processus décisionnel. Cela a donné lieu à moult débats qui ont d’ailleurs permis à tous de mieux se connaître. Par conviction mais également pour s’épargner les coûts exorbitants que


représente un garage souterrain, ils ont renoncé à leur voiture. En contrepartie, ils possèdent une salle commune qui sert par exemple de cantine aux enfants et partagent une chambre d’amis. Ensemble, ils ont décidé de privilégier une bonne isolation de l’enveloppe, non seulement pour des questions environnementales mais également pour s’épargner des frais de chauffage. Les parois extérieures de 46 cm d’épaisseur sont réalisées en ossature bois. Préfabriquées et isolées en atelier, elles sont posées en quelques jours seulement sur le chantier. Cette construction hybride présente un béton brut à l’intérieur. Le bois en façade se devine quant à lui à travers les verres profilés posés au rez-de-chaussée. Aux étages supérieurs, des plaques en fibrociment ondulées protègent le bois des intempéries et laissent la façade respirer. Terminés en 2014, les logements de la jeune coopérative Fab-A donnent un élan positif à un modèle d’habitat qui devrait connaître un certain renouveau à Bienne. Situation

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Elévation sud-est sur rue

Coupe et élévation

Coupe et élévation

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40 m


Niveau +3

Niveau 0, locaux techniques

Niveau +2

Niveau 0, sĂŠjours

Niveau +1

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Lieu Fabrikgässli 1, Bienne Maître d’ouvrage Coopérative d’habitants FAB-A, Bienne Architecte :mlzd, Bienne Direction des travaux b+p baurealisation ag, Zurich, en collaboration avec E+P Architekten AG, Soleure Ingénieur civil Theiler Ingenieure AG, Thoune Ingénieur électricité Bering AG, Berne Ingénieur CVCS Gruner Roschi AG, Köniz Ingénieur bois schaerholzbau AG, Altbüron Entreprise bois schaerholzbau AG, Altbüron Bois mis en œuvre Structure: bois massif 35 m3, Panneaux: trois plis 420 m2 Coûts CFC 1–9 CHF 8,02 millions Coûts CFC 2 CHF 7,1 millions Dont CFC 214 CHF 380 000.– Surface de terrain SIA 416 1536 m2 Surface de plancher SIA 416 2614 m2 Volume bâti SIA 416 9047 m3 Prix/m3 SIA 416 (CFC 2) CHF 785.– TTC Durée de construction mars 2013 – juillet 2014 Photographe Fotostudio ph7, Stefan Hofmann, Bienne


Composition toiture: Substrat pour végétalisation extensive 100 mm Drainant et filtre anti-racines 20 mm Etanchéité bitumineuse, 2 couches Isolation en polyuréthane 200 mm Frein-vapeur Dalle béton armé 260 mm Composition parois extérieures, niveaux 2-3-4: Plaque de plâtre cartonné, vis apparentes, peinte 18 mm Lattage et isolation en fibres de bois 60 mm Panneau OSB-3 12 mm Montants 260 mm/Isolation en laine de verre Panneau de fibres tendres 20 mm Lé de façade Lattage 40 mm Panneau ondulé en fibrociment 56 mm

Toiture

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Composition parois extérieures, niveaux 0-1: Plaque de plâtre cartonné, vis apparentes, peinte 18 mm Lattage et isolation en fibres de bois 60 mm Panneau OSB-3 12 mm Montants 260 mm/Isolation en laine de verre Panneau de fibres tendres 20 mm Lé de façade Verre profilé et lattage 100 mm



Situation

Logements et surfaces d’activités Kalkbreite, Zurich En ville de Zurich, un dépôt de trams est surmonté d’un immeuble de six niveaux bâti par la coopérative Kalkbreite. Cet îlot à la taille d’un quartier est réalisé en respectant des critères environnementaux et sociaux exigeants, devenant aujourd’hui un pôle ur­ bain grâce à l’attractivité qu’il suscite. La construction mêle différents types d’habitats et des surfaces d’activités qui rendent le lieu plus vivant. Sans être ostentatoire, le bois forme l’enveloppe du bâtiment, avec des façades préfabriquées en ossature. La parcelle se situe au cœur de Zurich, à une intersection importante entre deux quartiers et sert à la fois de dépôt pour les trams et de surfaces de logements, ce qui fait pleinement sens dans le contexte actuel d’un développement durable. Les deux projets n’en forment au final qu’un. La complexité va découler des nombreuses données à traiter pour construire simultanément une halle, un poste de transformation, des surfaces commerciales et des logements. De plus, il faut composer avec les quatre maîtres d’ouvrage et principaux utilisateurs qui ont des exigences parfois divergentes. Il s’agit donc de coordonner les nombreuses variables et d’en tenir compte dans la planification. Pour ce projet, la conformité au label Minergie P-Eco contraint les architectes à respecter une série de critères écologiques, comme une utilisation mesurée de l’énergie, le recours à des sources d’énergie renouvelables et à des matériaux sains et respectueux. Outre l’aspect écologique, des conséquences sociales et éco-

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nomiques en découlent, qui influent directement sur le plan et sa conception. Par exemple, les coopérateurs optent pour des appartements plus petits. Ceci est envisageable dans la mesure où la surface est compensée par une variété d’espaces communautaires. De plus, il est possible de louer indépendamment des pièces complémentaires. Ces mesures aboutissent à une surface moyenne par habitant de 33 m2. Autre conséquence de ces choix, le lotissement est conçu sans voiture. Cette solution est possible grâce à la pléthore d’offres alternatives en transport disponibles au centre de Zurich. D’un point de vue morphologique, le bâtiment se développe autour d’une cour intérieure en un bloc qui dessine le pourtour du terrain. Il reproduit une forme urbaine présente dans ce quartier animé, tout en réagissant à la complexité du lieu. Sa forme polygonale est découpée par paliers qui descendent graduellement vers le chemin d’Ursel. La réduction de la hauteure au sud permet un bon ensoleillement dans la cour et les appartements. Un grand escalier mène au toit du dépôt aménagé comme une place surélevée fréquentée par les gens du quartier. Des jardins diversement ordonnés sont à disposition de la coopérative. Le bâtiment est découpé en trois zones fonctionnelles. Dans le socle se trouvent des surfaces commerciales et des bureaux disposés autour du dépôt de trams. Elles communiquent avec la halle par de grandes vitrines. L’accès proprement dit se déroule quant à lui au second niveau. Autour de la cour située sur

le toit du dépôt, à côté de locaux dévolus à la coopérative, se trouvent une halte-garderie, un ‹Bed & Breakfast›, des salles de conférences et des unités d’habitation. Ce niveau est accessible par un grand escalier qui traverse le complexe. Les étages trois à six sont destinés à des logements dont la taille varie considérablement, allant du studio à l’appartement neuf pièces. Plusieurs salles communautaires occupent les trois niveaux de logements. L’absence de prolongements extérieurs pour les appartements est compensée par la présence de terrasses en toiture et de balcons reliés aux espaces communs. Quelques loggias existent également, mais uniquement pour des raisons acoustiques. Une cascade de couloirs, la ‹rue intérieure›, prend son origine dans le foyer, relie les salles communes de tous les niveaux et aboutit aux terrasses et jardins en toiture. Grâce à une série d’escaliers extérieurs qui descendent de cette dernière jusqu’à la cour centrale, la circulation forme une boucle et translate l’idée sociétale, de relier entre eux non seulement les coopérateurs, mais également les différentes fonctions présentes. Par ce biais, les appartements forment des regroupements, des ‹clusters›, parfois sur plusieurs étages. Un ‹cluster› se compose normalement de huit à dix unités. Pour chacun, une salle commune avec cuisine se déploie en double hauteur. Les appartements, qu’ils soient grands ou de taille moyenne, sont organisés par couple et présentent les qualités spatiales et fonctionnelles pour un ‹vivre ensemble›. Des chambres appelées ‹joker›, peuvent être louées pour


agrandir l’un ou l’autre des appartements. Une partie de l’immeuble regroupe jusqu’à vingt unités de logements. Les surfaces peuvent être librement cloisonnées, ce qui correspond aux attentes du maître de l’ouvrage qui souhaitait une structure durable à terme. Le bâtiment offre donc une solution flexible, qui permettrait, s’il devait être transformé, le remplacement de certaines parties. Le squelette est porté par des éléments ponctuels que sont les rues intérieures et les cages d’escaliers. Des utilisations très diverses, des commerces, des bureaux, des locaux communs, des studios ou des appartements de cinq à six pièces se superposent les uns aux autres. Cette liberté a des conséquences sur l’expression de la façade. L’hétérogénéité du plan engendre des intérêts quelquefois contradictoires en élé­ vation. Par exemple, la grille qui ordonne le bâtiment est mise en crise lorsqu’elle est transpercée par le noyau de la grande salle de cinéma. La façade non porteuse permet une superposition des ouvertures en vertical et des gradations en horizontal. Le bâtiment s’appuie sur une structure de poteaux-dalles avec une façade rapportée en bois. Les noyaux de distributions verticales et quelques parois sont coulés en béton et aident à la stabilisation. Le dépôt de trams est construit à partir d’éléments en béton préfabriqué. Pour permettre la grande portée audessus de l’accès, quatre poutres métalliques atteignant plusieurs niveaux sont placées à hauteur des logements. Une grille de poteaux offre la souplesse nécessaire à l’organisation

du programme, avec des surfaces et des fonctions qui varient d’un étage à l’autre. L’habillage intérieur est réalisé en structures légères et compartimente les commerces, les bureaux ou les logements et leurs espaces communs polyvalents. La façade en ossature bois est préfabriquée en atelier. La taille des éléments est donnée par les dimensions maximales de transport ou par le découpage des façades. Côté rue, le percement de fenêtres dont l’ouverture correspond à la hauteur d’un gardecorps est dessiné. En contraste, des fenêtres prévues sur toute la hauteur sont réalisées côté cour. La construction des parois extérieures remplit les exigences de protection incendie EI 30. La surface externe, un panneau multicouche en fibres de bois, offre une protection contre les intempéries et sert d’accroche au crépi. En-dessous se trouve un réseau métallique relié à la terre qui annule l’effet des ondes électro­magnétiques dont le rayonnement est important dans ce secteur. Le crépi minéral est appliqué en trois couches. Respirant, il laisse passer le flux de vapeur de l’intérieur à l’extérieur. La dernière couche de crépi donne un effet négatif par le retrait de 5 mm de matière. Un concept couleur est défini conjointement avec un artiste, qui donne une expression unique au bâtiment. Quatre tons terreux, répartis par larges pans sur la façade, constituent les couleurs de base. Un rouleau plongé dans un gris uniforme vient ensuite recouvrir les tons. Par sa structure en relief, le bâtiment semble unitaire de loin, mais l’impression apparaît bien plus nuancée de près.

Les contraintes du terrain – la surface construite correspond à peu de chose près à la limite de la parcelle – ajoutées à des conditions difficiles, les activités des trams qui doivent être maintenues durant la durée de chantier, engendrent des surfaces de manutention minimes. Deux bandes de trois mètres sont prévues pour décharger les livraisons, de part et d’autre de la parcelle. Dans ces conditions, il est impossible d’entreposer les éléments pendant quelques jours. Il faut rapidement les employer sur le chantier pour libérer l’espace. Avec l’achèvement du toit de la halle, celui-ci est utilisé comme surface d’entrepôt, ce qui facilite la logistique pour les entreprises. La pose des éléments de façade se déroule à la suite des travaux de gros œuvre. Les ossatures bois sont soulevées directement depuis les camions pour être aussitôt montées. La préfabrication qui incluait les cadres de fenêtres, permet un gain de temps appréciable sur le chantier. Une fois les façades posées, il est nul besoin d’attendre que les parois s’assèchent. Dès que les joints sont étanchés, les travaux de crépissage peuvent aussitôt démarrer. L’intervention des entreprises du second œuvre se déroule plus tôt, ce qui réduit dans l’ensemble les délais de réalisation.

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Niveau -1

Niveau 0

Niveau +2

Niveau +3

Niveau +6

Combles

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Mezzanine

Niveau +1

Niveau +4

Niveau +5

Toiture

Coupe transversale, avec dépôt de trams

60 m

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Coupe sur la rue intérieure

Lieu Kalkbreite 6, 8003 Zurich Maître d’ouvrage Coopérative Kalkbreite, Zurich (habitat et surfaces d’activités), et Ville de Zurich (dépôt de trams) Architectes Müller Sigrist Architekten, Zurich; collaborateurs: Pascal Müller, Grit Jugel, Johannes Maier (chef de projet), Lea Berger, Gisella Chacon, Sabine Scheler Management de projet B&P Baurealisation, Zurich Architecte paysagiste Freiraumarchitektur, Lucerne Concept couleur Jörg Niederberger, Niederrickenbach Ingénieur civil Dr. Lüchinger + Meyer, Zurich Planification électricité IBG Graf Engineering, Winterthour Planification CVC 3-Plan Haustechnik, Winterthour Planification sanitaire Sertis Engineering, Zurich Physique du bâtiment BWS Bauphysik AG, Winterthour Ingénieur bois Makiol Wiederkehr AG, Beinwil am See Entreprise bois Baltensperger AG, Seuzach/Winterthour Bois mis en œuvre Structure: Bois massif recollé et BLC 425 m3, Panneaux: Trois plis 19 mm 1760 m2 et 27 mm 1480 m2, OSB 15 mm 3680 m2, multicouches en fibres de bois, pour crépi 40 mm et 60 mm 6900 m2 Coûts CFC 1–9 CHF 63,5 millions et CHF 11,5 millions (dépôt) Coûts CFC 2 CHF 36,8 millions Dont CFC 214 CHF 2,5 millions (incluant multicouches en fibres de bois, sans crépi) Surface de terrain SIA 416 6350 m2 Surface de plancher SIA 416 22 900 m2 (habitat et surfaces d’activités), 3050 m2 (dépôt) Volume bâti SIA 416 76 230 m3 (habitat et surfaces d’activités) respectivement 66 620 m3 (sans les sous-sols), 25 859 m3 (dépôt) Durée de construction Janvier 2012 – juillet 2014 (total), janvier 2012 – juillet 2014 (habitat et surfaces d’activités), janvier 2012 – février 2014 (dépôt) Photographes Ariel Huber, Lausanne, Martin Stollenwerk, Zurich, et Joël Tettamanti, Lausanne

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Composition toiture: Végétalisation extensive 100 mm Lé de séparation Drainage et rétention 40 mm Protection anti-racines Etanchéité par bande plastique Isolation 300 mm Frein-vapeur Dalle béton armé 260 mm Composition dalle, salle commune: Béton dur lissé, vitrification satinée 30 mm Plaques de répartition des charges en béton dur renforcé de fibres de verre 70 mm, avec chauffage au sol Film de séparation Isolation aux bruits d’impact 20 mm Isolation 20 mm Dalle béton armé 260 mm Composition dalle, chambre niveaux 3 à 6: Chape anhydrite polie et vitrifiée 60 mm, avec chauffage au sol Feuille PE Isolation aux bruits d’impact 20 mm Isolation 40 mm Dalle béton armé 260 mm

Coupes constructives, côté cour et côté rue

Composition parois extérieures: Plaques de plâtre fibrées 2 x 12,5 mm Lattage 80 mm/Isolation OSB 15 mm Montants 240 mm/Isolation Panneau isolant multicouches 60 mm Crépi 15 mm

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Ensemble résidentiel Oberfeld, Ostermundigen À Oberfeld, une parcelle de 11 000 mètres car­ rés située sur l’ancienne place de tir accueille désormais trois corps de bâtiments destinés à une centaine de logements. Guidés par les architectes, les habitants impliqués dans une démarche participative ont pu se prononcer sur les choix conditionnant leurs logements. C’est ainsi qu’ils se sont très tôt décidés en faveur d’un habitat passif, afin de montrer la voie vers un développement durable. Dans un environnement vaste, proche de la nature et idéal pour des enfants, un nouvel ensemble bâti comprend un immeuble en forme de U complété par deux longues barres. Les trois volumes se ressemblent fortement par leur système constructif ou leurs solutions typologiques, mais se différencient toutefois par le traitement de leurs distributions. Le lotissement comprend une centaine d’appartements allant du 1½ pièce au 7½ pièces, dont certains sont organisés en duplex. Plusieurs espaces communs sont utilisés au gré des besoins. On y trouve une lounge en toiture, deux crèches, un bureau, une salle de musique, un atelier, ainsi qu’un local de réparation et un magasin bio au rez-de-chaussée. Le lotissement est conçu sans voiture et dispose d’un énorme parc à vélos de 600 places en sous-

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sol. Des emplacements en carsharing sont également mis à disposition. Les façades du lotissement sont entièrement lambrissées d’épicéa et de mélèze. Laissé à l’état naturel, le mélèze revêt les façades protégées de balcons dans les maisons A et C, tandis que la maison B est habillée d‘épicéa. Les escaliers sont intégrés à l’intérieur des deux longs immeubles et se signalent par des pans de verre. L’accès au bâtiment en U est réglé quant à lui par deux circulations verticales en béton, positionnées entre les volumes et prolongées côté cour par des larges coursives habillées de panneaux en fibrociment. Pour répondre aux prescriptions de protection incendie, deux escaliers de secours sont aménagés aux extrémités du U et des murs coupefeu en béton armé présentant une résistance REI 180 (incombustible) divisent l’ensemble. Si les niveaux inférieurs, les cages d’escaliers et les murs coupe-feu sont en béton armé, la majeure partie de la construction reste en bois. Les reprises de charge sont réalisées par les parois extérieures porteuses et quelques poteaux métalliques disposés à l’intérieur. Ainsi, les parois de séparation sont en plâtre et peuvent être librement positionnées dans le plan. Des dalles mixtes bois-béton sont constituées d’un système de planches juxtapo-

sées visibles en sous-face, épaisses de 160 mm, qui travaillent solidairement avec une couche de béton de 150 mm. Les sommiers principaux sont affleurés au plafond, afin d’obtenir une surface parfaitement lisse. Pour répondre à cette contrainte d’ordre esthétique, ils sont conçus en métal, et sont protégés d’un revêtement. Ils sont également reliés par des inserts aux noyaux des cages d’escaliers et des murs coupe-feu. Des caissons de bois composent les toitures. Ces dernières sont recouvertes d’une végétalisation extensive. Le lotissement remplit les exigences énergétiques d’un habitat passif (Minergie-P). Pour y parvenir, une peau compacte en ossature bois avec une épaisseur conséquente d’isolation, atteint une valeur U (coefficient thermique) inférieure à 0,1 W/m2K. Les fenêtres en bois ou en bois-métal sont équipées de verres isolants dont la valeur Ug équivaut à 0,7 W/m2K, ce qui permet de bénéficier d’apports solaires passifs. La profondeur des balcons et des coursives est conçue pour former en été des casquettes qui masquent le rayonnement direct sur une partie des vitrages et évite les surchauffes. Quarante sondes géothermiques d’une pompe à chaleur sont reliées à une zone de stockage. En toiture, 1360 m2 de collecteurs hybrides fabriquent de l’électricité grâce à des cellules photovoltaïques et


recueillent l’énergie pour la production d’eau chaude sanitaire. Le surplus d’électricité sert au fonctionnement de la pompe à chaleur. Un chauffage au sol offre une solution optimisée grâce à une sonde de régulation qui plafonne sa température à 28° degrés C. Un renouvellement d’air continu est conçu pour chaque logement séparément. Il est équipé d’un échangeur de chaleur et d’humidité, ce qui minimise les pertes thermiques. L’engagement des acteurs pour réaliser les objectifs ambitieux de ce projet est allé bien au-delà de ce qui est habituellement attendu. Par exemple, ils privilégient des acteurs locaux, et mandatent deux entreprises en bois bernoises. Ceci entraîne l’adaptation du planning de chantier, en prévoyant des étapes de réalisation. En parallèle, la coopérative s’est également investie pour utiliser de la matière première suisse puisque la majeure partie du bois provient effectivement de l’Emmental tout proche. Cette opération immobilière montre que l’Homme et ses valeurs peuvent être au centre d’un concept architectural et qu’un logement durable est à la portée de tous.

maison A

maison C

maison B

Situation

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Coupe longitudinale maison A+B

Maison B, coupe transversale

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Maison A, niveau 0

Maison A, niveau +1

Maison A, combles

Maison C, niveau 0

Maison C, niveau +1

Maison C, combles

40 m

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Maison B, niveau 0

Lieu Lindenweg, Ahornstrasse et Eschenweg, 3072 Ostermundigen Maître d’ouvrage Coopérative d’habitation Oberfeld, Ostermundigen Consortium Planung Halle 58 Architekten GmbH, Berne, Planwerkstatt Architekten, Berne, et Eberhart Bauleitung AG, Berne Architecte Halle 58 Architekten GmbH, Berne (conception et direction des travaux, maison en U), et Planwerkstatt Architekten, Berne (conception maisons en longueur) Direction des travaux Eberhart Bauleitung AG, Berne Paysagiste IGL Gartenbau AG, Berne Ingénieur civil Tschopp Ingenieure GmbH, Berne Ingénieur électricité Bering AG, Burgdorf Planification en chauffage Berger Wärmetechnik AG, Burgdorf Planification en ventilation CBM Haustechnik GmbH, Kallnach Planification sanitaire Probst + Wieland AG, Berne Physique du bâtiment Weber Energie und Bauphysik, Berne Géologie Werner + Partner AG, Burgdorf Ingénieur bois Timbatec Holzbauingenieure Schweiz AG, Thoune Entreprise bois Beer Holzbau, Ostermundigen (pilotage), Hector Egger Holzbau AG, Langenthal (production d’éléments de parois), Sägerei Sidler AG, Oberlunkhofen (production de planches juxtaposées) Bois mis en œuvre bois massif recollé 1276 m3, BLC 682 m3, lamibois 17,6 m3, Panneaux: trois plis 27 mm 4591 m2, OSB 3105 m2, plaques de plâtre fibrées 6575 m2; lambris: épicéa/sapin bruts de sciage, sans traitement 1500 m2 (maison B), épicéa/sapin poncés, prégrisés 1680 m2 (maisons A+C), mélèze brut de sciage, sans traitement 1320 m2 Coûts CFC 1–9 CHF 48,7 millions Coûts CFC 2 CHF 36,8 millions Dont CFC 214 CHF 8,3 millions Surface de terrain SIA 416 11 076 m2 Surface de plancher SIA 416 14 600 m2 (au total), 2700 m2 (maison A), 7400 m2 (maison B), 4500 m2 (maison C) Volume bâti SIA 416 47 000 m3 (au total), 8900 m3 (maison A), 23800 m3 (maison B), 14300 m3 (maison C) Prix/m3 SIA 416 (CFC 2) CHF 780.– Durée de construction Avril 2012 – novembre 2014 Photographe Christine Blaser, Berne

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Maison B, niveau +1


Maison B, attiques

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Composition toiture: Végétalisation extensive, y compris drainage 100 mm Etanchéité bitumineuse, deux couches 7 mm Isolation 300 mm Frein-vapeur Elément à caisson: panneau trois plis 27 mm nervures 160 mm/Isolation panneau trois plis 27 mm, vis apparentes Suspension 60/80 mm/Isolation 60 mm Plaque de plâtre fibrée 15 mm Composition planchers: Revêtement de sol 15 mm Chape anhydrite 80 mm Isolation aux bruits d’impact 20 + 30 mm Plancher mixte: béton 150 mm planches juxtaposées 160 mm Composition plancher, sur niveau -1: Revêtement de sol 15 mm Chape anhydrite 80 mm Isolation aux bruits d’impacts 20 mm Isolation 400 mm Béton armé 400 mm Composition parois extérieures: Plaque de plâtre fibrée 12,5 mm Lattage 35 mm/Isolation Panneau OSB 25 mm, joints étanches Montants 420 mm/Isolation Plaque de plâtre fibrée 15 mm Lattage 40 mm Lambris de façade 24 mm

Maison B, coupe constructive

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Immeuble locatif de substitution Felsenrain, Zurich La coopérative Wogeno transforme une par­ celle où trônaient deux petites maisons datant d’après-guerre, dans le quartier de Seebach à Zurich. Elle érige en lieu et place un immeuble à ossature bois, qui permet d’augmenter de quatre à douze unités le nombre de logements à disposition. En automne 2011, la Ville de Zurich alloue à la coopérative Wogeno, qui menait une opération de rénovation sur une parcelle voisine, un terrain en droit de superficie. La Ville propose alors d’organiser elle-même un concours d’architecture pour cette nouvelle bâtisse, sous la houlette de l’Office des Constructions qui propose à six bureaux d’y participer. En été 2012, le projet gagnant est désigné. Les quatre appartements existants sont désormais voués à la démolition, remplacés par douze logements confortables, dont quatre 3½ pièces, six 4½ pièces et deux 5½ pièces. Le bâtiment borde la rue Felsenrain à l’ouest, et ferme les vastes espaces extérieurs du lotissement voisin, à l’est. Le volume traité par paliers lui permet de s’insérer dans ce quartier hétérogène qui mêle différents gabarits. Le bâtiment lui-même est composé de trois parties: entre deux maisons presque semblables s’organise une zone de distribution comprenant de grands espaces extérieurs. Cette surface généreusement proportionnée est conçue de manière à favoriser les rencontres et les échanges à l’intérieur de la coopérative. Toutes les salles à manger avec leurs cuisines ouvertes sont d’ailleurs orientées sur cet espace central. Dans les logements, les appartements adoptent des plans neutres. Le séjour, la chambre à coucher ou le bureau sont organi-

sés au gré de l’habitant et peuvent facilement s’interchanger. Tandis qu’au rez-de-chaussée, les appartements jouissent d’un accès de plainpied au jardin, ceux aux étages profitent de loggias partagées disposées de part et d’autre de la distribution centrale. Un ascenseur dont la gaine est réalisée en bois offre un accès aisé pour les personnes à mobilité réduite. Les deux volumes compacts ont été réalisés avec un haut degré de préfabrication, et les modules de façade posés en quelques jours seulement sur le chantier. Relativement minces, ils sont constituées de 180 mm d’isolants disposés entre les ossatures et accueillent ponctuellement des installations techniques. Les dalles mixtes utilisent des planches juxtaposées de qualité industrielle. Apparentes au plafond, elles contrastent avec le blanc épuré des parois. Les deux maisons en bois rigidifient le système structurel. La partie centrale, avec ses zones extérieures, est réalisée en béton préfabriqué, bâtie à la suite des deux volumes en bois. Elle fait non seulement office de distribution, mais également de voie de fuite et accueille des lieux de détente qui s’apparentent à des terrasses d’un point de vue réglementaire. Ces diverses fonctions sont séparées les unes des autres par des fermetures coupe-feu. Le revêtement de façade travaillé en biais est réalisé à partir de sapin qui s’étend en résille devant les loggias et les vitrages à la française, et donnent un effet d’unité aux deux maisons. Le bois ainsi ouvragé habille également les espaces communs en les rendant plus attractifs. Il donne à l’ensemble une identité forte avec finalement très peu de moyens. En été, la résille forme une protection solaire devant les fenêtres prévues en toute hauteur. Un store

Lieu Felsenrainstrasse 82, 8052 Zurich-Seebach Maître d’ouvrage Wogeno, coopérative de maisons autogérées, Zurich Architecte Hunkeler Hürzeler Architekten AG, Baden Direction des travaux/management de projet Meyer Stegemann Architekten, Schaffhouse Architecte paysagiste Lorenz Eugster Landschaftsarchitektur und Städtebau GmbH, Zurich Ingénieur civil Heyer Kaufmann Partner Bauingenieure AG, Baden Ingénieur en électricité Elektroingenieurbüro P. Keller + Partner AG, Baden, et Marti Energietechnik, Zurich (installation photovoltaïque) Planification CVC Naef Energietechnik AG, Zurich Planification sanitaire Gerber + Plüss Haustechnik GmbH, Volketswil Physique du bâtiment Steigmeier Akustik + Bauphysik GmbH, Baden Ingénieur bois Holzbaubüro Reusser GmbH, Winterthour Entreprise bois Sigrist Rafz Holz + Bau AG, Rafz Bois mis en œuvre Structure: Bois massif recollé 47 m3, BLC 12 m3, bois lamellé-croisé 15 m3, planches juxtaposées 180 m3, Panneaux: lamibois 0,3 m3, trois plis 2,1 m3, OSB 61 m3, isolants en fibres de bois 15 m3, Lattage 13 m3, Revêtement: lambris en sapin 24 m3 L’objet dans son entier est distingué par le ‹Certificat d’origine bois Suisse› (80,4 % de bois suisse, minimum 80 % exigés) Coûts CFC 1–9 CHF 5,75 millions (y compris installations photovoltaïques) Coûts CFC 2 CHF 4,607 millions (sans installations photovoltaïques) Dont CFC 214 CHF 1,0 million (y compris façades) Surface de terrain SIA 416 1404 m2 Surface de plancher SIA 416 1740 m2 Volume bâti SIA 416 4920 m3 Prix/m3 SIA 416 (CFC 2) CHF 930.– Durée de construction Août 2014 – septembre 2015 Photographe Hannes Henz, Zurich

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textile protège les baies des surchauffes estivales. Le système porteur et les parois extérieures sont constitués à 97 %, respectivement à 100 % de bois local. Seuls les panneaux dérivés du bois ne proviennent pas de Suisse. L’utilisation de bois indigène semblait aller de soi dans l’esprit coopératif. Au final, elle est répercutée sur les loyers par une hausse de trois francs par mois et par appartement. Dans ce projet, on a renoncé volontairement à des installations techniques jugées coûteuses. Les logements sont reliés au réseau de chauffage à distance de la ville et disposent d’une ventilation simple intégrée dans les cadres des fenêtres. Une installation photovoltaïque produit en toiture environ 1900 kWh d’électricité. Grâce à elle, la construction est durable et améliore son bilan en énergie grise. Le long de la rue Felsenrain, le nouveau bâtiment s’aligne à une série de maisons et transpose une composition répétitive d’éléments ponctuels en une ligne. L’environnement diversifé et les petits vergers des maisons sérielles au nord ont servi de référence pour les aménagements extérieurs. A l’angle de la parcelle, des résineux imposants et ténébreux composent une toile de fond. Des arbres aux feuillages brillants, des bouleaux et des bosquets formant de petites couronnes fleuries sont plantés, dessinant des horizons échelonnés composés de divers éléments horticoles et créant l’ambiance d’un jardin sur d’étroites bandes de terrain.

Situation



Coupe longitudinale

Coupe transversale BB

Coupe transversale CC

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Niveau 0, aval

Niveau 0, amont

Niveau +1

Niveau +2

20 m

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Raccordement entre la dalle en béton de l’escalier et la construction en bois: les éléments préfabriqués en béton sont posés sur des équerres LNP de 180/180/16 mm. Celles-ci sont fixées à une traverse en bois contrecollé de cinq couches (épaisseur totale de 120 mm), grâce à des ergots soudés (efforts de cisaillement) et des boulons, et des vis entièrement filetées (efforts de traction). L’assemblage est protégé par un revête­ ment pour atteindre une résistance au feu de soixante minutes (EI 60 incombustible).

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Composition toiture: Végétalisation extensive 80 mm Etanchéité Isolation avec pente, jusqu’à 90 mm Isolation 120 mm Etanchéité de chantier Panneau OSB 18 mm Planches juxtaposées 120 mm Composition planchers: Revêtement de sol Chape ciment 70 mm Isolation aux bruits d’impact 25 mm Granules pour nids d’abeille, isolation phonique 60 mm Panneau OSB 18 mm Planches juxtaposées 180 mm Composition parois extérieures: Plaques de plâtre fibrées 2 x 12,5 mm Lattage 40 mm/Isolation Panneau OSB 18 mm, joints étanches Montants 180 mm/Isolation Panneau de fibres de bois 22 mm Lé de façade Lattage vertical 24 mm Lattage horizontal 40–70 mm Lambris de façade 24 mm

Coupe constructive

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Lignum Holzwirtschaft Schweiz Economie suisse du bois Economia svizzera del legno Mühlebachstrasse 8 En Budron H6, CP 113 CH-8008 Zurich CH-1052 Le Mont sur-Lausanne Tél. 044 267 47 77 Tél. 021 652 62 22 Fax 044 267 47 87 Fax 021 652 93 41 info@lignum.ch cedotec@lignum.ch www.lignum.ch www.lignum.ch Bulletin bois, mars 2017 Editeur Lignum, Economie suisse du bois, Zurich Christoph Starck, directeur

Rédaction Roland Brunner, Lignum, et Audanne Comment, Lignum-Cedotec Conception graphique BN Graphics, Zurich

Le Bulletin bois paraît quatre fois par ­année, en allemand et en français. Abonnement annuel CHF 48.– Publications isolées CHF 20.– Classeur (10 numéros) CHF 140.– Classeur vide CHF 10.– Prix sous réserve de modifications.

Administration, abonnements, expédition Lignum, Zurich

Les membres de Lignum reçoivent le Bulletin bois et le Lignatec gratuitement. Les droits pour la publication des diffé­rents objets présentés restent réservés aux architectes respectifs. Les informations publiées ont été recueillies auprès des concepteurs.

ISSN 1420-0252

Hotline – Service technique: 021 652 62 22 Nos spécialistes répondent gratuitement à vos questions tous les jours de la semaine entre 9 h et 17 h.

Impression Kalt Medien AG, Zoug


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