Bulletin bois 140/2021

Bulletin bois 140/2021 Sport Salle de sport d’Oberfeld, Langnau im Emmental Centre nautique, Nant Salles de tennis polyvalentes Diamond Domes, Obbürgen Centre de ski nordique, Campra Halle d’entraînement du HCD, Davos Centre international d’entraînement et de compétition, Saint-Moritz

Le nouveau centre nautique de Nant apparaît léger et perméable: la structure en bois qui porte la toiture rassemble trois corps de bâtiments indépendants aux usages différenciés.

Architecture: Atelier Pulver Architectes SA, Sugiez. Photo: Thomas Telley, St. Antoni

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1 Stade de Tokyo 2020: la structure en bois filigrane du toit est une réinterpré­ tation contemporaine de la construction bois traditionnelle japonaise. Architecture Kengo Kuma & Associates, Tokyo Photo unterwegs/Shutterstock.com 2 D’abord lieu de sport puis halle d’exposition: par sa forme, le centre de gymnastique Ariake de Tokyo évoque un navire en bois. Architecture Nikken Sekkei, Tokyo Photo Ken’ichi Suzuki

3 Halle de sport temporaire: le bâtiment provisoire situé dans le quartier universi­ taire de Zurich est convaincant d’un point de vue urbanistique et est réalisé exclu­ sivement à partir d’éléments préfabriqués.

Projet et réalisation Hector Egger Gesamt­ dienstleistung AG, Langenthal (Architec­ ture Itten + Brechbühl, Bâle) Visualisation Hector Egger Gesamtdienstleistung AG 4 Une construction bois au cœur de Paris: le Grand Palais Ephémère offre un espace pour les Jeux olympiques de 2024 pendant la rénovation du Grand Palais historique. Architecture Wilmotte & Asso­ ciés Architectes, Paris Photo Wilmotte & Associés (gauche), Patrick Tourneboeuf pour Rmn (droite)

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Bâtiments sportifs – un terrain de jeu multifacette pour le bois Au Japon, la construction en bois est une tra­ dition séculaire. Elle est reconnue en 2020 par l’Unesco qui en a inscrit les connaissances, compétences et techniques développées au patrimoine culturel immatériel, dans le but de les préserver pour les générations futures. Fort de ce lien traditionnel avec le noble matériau, il n’est donc pas surprenant que plusieurs bâti­ ments des Jeux olympiques de Tokyo 2020 aient été réalisés en bois, comme par exemple le stade olympique conçu par l’architecte Ken­ go Kuma. Cette construction s’est imposée en réponses aux critiques soulevées par le projet de Zaha Hadid, initialement sélectionné lors d’un concours organisé en 2012, qui s’est avé­ ré trop grand, trop cher et pas assez flexible pour être utilisé après les Jeux olympiques, entraînant l’annulation du concours. Le concept désormais mis en œuvre est une quasi-anti­ thèse du projet proposé alors: une structure hybride faite de fermes en acier et en bois, dont la sous-face est visible des spectateurs, soutient le toit de forme ovale. La façade est constituée de larges bandes périphériques, légèrement inclinées, composées de lattes en cèdre local.

L’utilisation du complexe après les Jeux olym­ piques et paralympiques de 2020 est garantie par sa réaffectation en stade de football.

Le centre de gymnastique Ariake, développé par Nikken Sekkei Architects, est également réalisé en grande partie en bois et conçu pour deux affectations successives: initialement utilisé comme installation temporaire pour les compétitions sportives internationales, il sera ensuite transformé en une halle d’exposition permanente après suppression des tribunes pour spectateurs. Par le choix du matériau bois d’une part, il est fait un rappel au site qui fut autrefois un étang de stockage du bois et, d’autre part, l’accent est mis sur la ressource recyclable ce qui a valu au bâtiment l’obten­ tion d’un prix du ministère japonais de l’envi­ ronnement. Finalement, et ce n’est pas anodin, la tradition de l’architecture japonaise en bois est ainsi partagée à un public international.

Avec le Grand Palais Ephémère situé au cœur de Paris, voisin de la Tour Eiffel, la France mise sur un concept similaire: le bâtiment tempo­ raire conçu par Wilmotte & Associé Architectes, qui vient d’être inauguré, servira d’espace d’accueil pour les grands événements artisti­ ques, de mode et sportifs pendant la rénova­ tion du célèbre Grand Palais. Il restera sur le Champ-de-Mars jusqu’à la fin des Jeux olym­ piques et paralympiques de Paris 2024 et sera utilisé comme lieu de compétitions sportives pendant les Jeux. Il s’agit là d’un ambassadeur de la construction en bois au rayonnement international: sa structure porteuse constituée d’arcs préfabriqués en bois lamellé-collé, de sections optimisées, forme deux volumes en­ trecroisés qui, d’une part, prolongent l’axe de la Tour Eiffel et, d’autre part, font face au Grand Palais. Un voile intérieur laissant la lu­ mière filtrer habille la structure tandis qu’à

l’extérieur une couche transparente aux pro­ priétés acoustiques, thermiques et de ventila­ tion enveloppe les arcs. Enfin, l’ensemble est sublimé par la vue sur la Tour Eiffel dans l’en­ cadrement que constitue la grande façade vitrée.

Les bâtiments de Tokyo et de Paris dé­ montrent en quoi le bois est prédestiné à être utilisé dans le domaine du sport: il permet de réaliser de grandes portées, il est une res­ source renouvelable, souvent disponible loca­ lement, et il est particulièrement adapté pour des constructions ou des utilisations tempo­ raires en raison du degré de préfabrication élevé et des possibilités de construction modu­ laire qu’il offre.

Ce constat est corroboré par le projet de halle de sport temporaire dans le quartier universi­ taire de Zurich, avec lequel Itten + Brechbühl et Hector Egger ont remporté le concours de prestation globale organisé par le canton.

Selon le jury, la construction en bois proposée est convaincante tant du point de vue de l’ur­ banisme par la considération de la topogra­ phie existante et l’organisation des accès que du point de vue de la construction avec l’inté­ gration des salles de sport. L’absence de dalles béton et le recours exclusif à des éléments préfabriqués caractérisent ce bâtiment dont l’inauguration est prévue pour l’été 2022 et qui sera utilisé sous cette forme jusqu’à la mise en service des espaces sportifs du futur centre d’éducation et de recherche.

La diversité des applications du bois dans les bâtiments sportifs est illustrée dans ce numé­ ro du Bulletin bois: elle s’affiche de la halle de sport d’Oberfeld à Langnau en Emmental qui complète subtilement un ensemble existant, au centre sportif aquatique léger et perméable de Nant, en passant par les bâtiments ju­ meaux du centre de compétition et d’entraîne­ ment en altitude de Saint-Moritz. La structure bois filigrane en losanges des deux halles de tennis du Bürgenstock est mise en évidence, de même que le centre de ski de fond de Campra, à la fois simple et très précis, tout comme la patinoire d’entraînement du HC Davos qui a été réduite à l’essentiel et qui convainc précisément par sa simplicité. Nous vous souhaitons une bonne lecture.

Jutta Glanzmann Communication technique Lignum

Sources www.db-bauzeitung.de/ architektur/sportbauten/neues-nationalstadion kkaa.co.jp/works/architecture/national-stadium www.nikken.jp/en/projects/ariake_gymnastics_centre.html www.wilmotte.fr/fr/projet/533/grand-palais-ephemere

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Salle de sport d’Oberfeld, Langnau im Emmental Au cœur de Langnau, le complexe scolaire historique d’Oberfeld est reconnu pour sa valeur urbanistique et architecturale. Situé à l’angle d’une vaste parcelle dégagée, il accueille désormais une salle de sport triple qui fait la part belle au bois local. La sin­gu­larité de cette réalisation se manifeste dans la juxtaposition et l’interdépendance de l’ancienne salle de gym avec la nouvelle structure.

L’ensemble scolaire, emblématique du courant architectural ‹Heimatstil› du début des an­nées 1930, fait partie intégrante du paysage urbain. Sa fonction d’école du village l’ancre profondément dans la mémoire collective du lieu. Le concours ouvert avait pour but de compléter le bâti existant par la construction d’un nouveau complexe comportant une salle triple.

L’approche architecturale est basée sur la pré­ servation de l’ensemble formé par le bâtiment

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scolaire et l’ancien gymnase qui s’articulent autour d’un large préau. L’ancienne salle de sport qui ne répondait plus aux exigences a été intégrée dans le concept de l’extension.

En effet, la nouvelle salle triple se juxtapose au volume existant et, semi-enterrée, dialogue avec lui malgré sa taille imposante. Les visi­ teurs accèdent maintenant au centre sportif par l’ancienne salle de gymnastique, com­ plétée par trois entrées supplémentaires côté cour. Ils peuvent ainsi percevoir la chronologie de l’ensemble dans la séquence des espaces.

La salle désaffectée offre désormais un espace de restauration, des salles de formation et de séminaires qui s’insèrent dans les combles et surcombles, tandis que les locaux de service, tels que les vestiaires et sanitaires, forment un ensemble compact qui trouvent leur place au sous-sol, à niveau avec la salle de sport.

La matérialisation de cette réalisation, en bois de sapin blanc provenant exclusivement de

forêts suisses, procure une atmosphère cha­ leureuse à l’intérieur comme à l’extérieur. Ela­ borée avec soin, elle dialogue avec le volume minéral existant. Les deux ouvrages conservent cependant leur indépendance: le bâtiment de liaison, conçu comme une césure formelle entre l’ancien et le nouveau, permet d’accéder du foyer aux tribunes qui, complétées par des éléments mobiles dans la partie inférieure, offrent un espace pour 900 spectateurs. Les équipements de gymnastique au plafond et les cloisons mobiles du triple gymnase sont logés entre les poutres principales en lamellécollé, d’une portée de plus de 30 m. Leur cadence détermine l’entraxe des poteaux de façade. Cette structure porteuse s’appuie sur le socle en béton armé semi-enterré et les volumétries épurées sont soulignées par la clarté de l’espace intérieur. Les baies vitrées de la face est s’insèrent dans une séquence de poteaux resserrée et l’intérieur est perçu

Situation

comme un espace généreux et clairement ordonné. La façade est caractérisée par des nervures qui se succèdent en fonction de la trame. Deux bandeaux horizontaux de lames et de lattes verticales aux rythmes différents forment une frise, tandis qu’un élément de finition en béton lavé habille les murs périmé­ traux.

Alors que l’ancien bâtiment se caractérise presque exclusivement par des surfaces peintes et colorées, conformément à ses origines, la nouvelle réalisation n’utilise que des maté­ riaux bruts, laissant ainsi émerger un contraste entre leurs teintes intrinsèques.

Pour cette extension, le choix du bois, maté­ riau classique et sobre largement utilisé dans la région, s’explique non seulement par ses propriétés constructives, conceptuelles et écologiques, mais tente également d’apporter une réponse à un contexte urbain et historique exigeant. Les ouvrages existants conservent

en effet leur propre environnement grâce à une implantation judicieuse de la nouvelle salle qui réussit non seulement à préserver l’aspect patrimonial de l’ensemble mais lui offre dès lors une nouvelle unité.

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Coupe transversale

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20 m

GSPublisherVersion 0.0.100.100

Rez-de-chaussée

Niveau inférieur

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Lieu Oberfeldstrasse 13, 3550 Langnau im Emmental Maître d’ouvrage Gemeinde Langnau im Emmental Architecte Gäumann Lüdi von der Ropp Architekten SIA, Zurich Direction des travaux Lehmann Baumanagement AG, Langnau im Emmental Ingénieur civil et bois Caprez Ingenieure AG, Zurich Entreprises bois Zaugg AG Rohrbach, Rohrbach; Wenger Fenster AG, Wimmis (nouvelles fenêtres); GLB, Emmenmatt (anciennes fenêtres); Mosimann Schreinerei AG, Langnau im Emmental; Ramseier Holzbau AG, Langnau im Emmental; Mobil Werke AG, Berneck Physique du bâtiment Zeugin Bauberatung AG, Münsingen Ingénieur électricité Bering AG, Burgdorf Ingénieur CVS IEM AG, Berne Bois mis en œuvre Éléments de parois, y.c. isolation et bardage (sapin, sciage fin, pré-grisé, origine CH) 434 m2, lamellé-collé (poteaux) 15 m3, lamellé-collé (poutres) 301 m3, bois lamellé-collé (éléments de toiture) 1775 m2 Coûts CFC 2 CHF 11,05 millions TTC Coûts CFC 214 CHF 1,5 million TTC Prix au m³ SIA 416 (CFC 2) CHF 362.– (Rénovation et nouvelle construction) Surface de terrain SIA 416 19 891 m2 Surface bâtie SIA 416 1935 m2 Surface de plancher SIA 416 4786 m2 Volume bâti SIA 416 30 538 m3 Durée de construction mai 2018 – août 2019 Photographe Alexander Gempeler, Berne

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Composition toiture: Substrat pour toiture végétalisée 80 mm Natte filtrante 1 mm Couche drainante 20 mm Etanchéité multi-couche TPO 1,8 mm Isolation avec façon pente collée en plein (λ 0,030 W/mK) 60–260 mm Etanchéité de chantier Panneau trois plis 42 mm Porteur lamellé-collé/isolation cellulose (λ 0,038 W/mK) 220 mm Panneau OSB 15 mm Frein-vapeur Isolation laine de pierre, 60 kg/m2, 40 mm Panneau acoustique en laine de bois 25 mm Composition façade nord et sud (partie supérieure): Revêtement bois intérieur 20 mm Lattage, laine de roche (λ 0,033 W/mK) 60 mm Panneau OSB 18 mm Frein-vapeur Ossature 60/280 mm/ laine de roche (λ 0,035 W/mK) 280 mm Panneau de fibres isolant (λ 0,043 W/mK) 60 mm Ossature de couronnement en lattes 40/60 mm et panneau trois plis 27 mm, 300 mm Lattage (partie inférieure) 40/60 mm 40 mm Bardage (partie inférieure) 20 mm Lattage (partie supérieure) 72/60 65 mm Bardage (partie supérieure) 2 x 20 mm

Coupe de façade

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Centre nautique de Nant Paisiblement ancré sur son piédestal de béton, le nouveau centre nautique de Nant est une construction toute en légèreté composée de deux structures autonomes. La première, supportant une toiture opalescente, abrite la seconde, composée de trois volumes autonomes hébergeant un centre d’animation avec activités nautiques, la société de sauvetage du Vully, ainsi que les installations sa­nitaires publiques de la plage de Nant.

Le projet situé au pied sud du Mont-Vully, au bord du Lac de Morat, est né de la réunion de la société de sauvetage du Vully et de l’asso­ ciation Oxygène, qui œuvre en faveur de la jeunesse régionale. Les locaux existants de ces entités étant devenus vétustes, l’idée de faire naître un nouveau lieu conjoint, dédié à leurs activités respectives, a germé sous l’égide du maître de l’ouvrage, la commune du MontVully.

Construit sur un seul niveau, le nouvel édifice se dresse ainsi à la place des deux anciennes bâtisses. Le bâtiment abrite en son sein des zones de rangement pour les diverses planches à voiles et autres moyens de navigation, un

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local multifonctionnel doté d’une cuisine pour l’association Oxygène, un autre pour la société de sauvetage ainsi que des vestiaires et toilettes publics pour les usagers de la plage.

La réflexion initiale lors de la conception du projet se fonde principalement sur les besoins actuels des utilisateurs. Elle répond cepen­dant à une nécessaire flexibilité assurant la pérennité du projet, l’ouvrage ayant la capa­ cité d’évoluer et d’accueillir de potentiels nou­ veaux usages. De cette volonté découle un grand couvert structurel abritant chaque pro­ gramme, différencié visuellement par trois volumes indépendants. Les onze arches, sur lesquelles repose la toiture de l’ensemble, sont délibérément détachées des locaux et contri­ buent à unifier l’ouvrage tout en le protégeant des aléas météorologiques. Son empreinte au sol généreuse dégage des coursives distri­ buant les différentes entités du pavillon, tandis que la couverture translucide amplifie et diffuse de manière optimale la lumière naturelle à l’intérieur des locaux.

La dissociation structurelle permet la création de deux artères traversantes faisant office de lieux transitoires tout en multipliant les accès

aux différents programmes. En outre, elles apportent également nombre de qualités d’usages. En effet, de par leurs dimensions, ces espaces intermédiaires favorisent une appro­ priation libre de la part des utilisateurs.

Ils garantissent la transparence visuelle entre le bâti et le lac, en cadrant parallèlement des vues privilégiées sur ce dernier. Dans une volonté d’homogénéité, sans toutefois res­ treindre la clarté de lecture des différentes fonctions, seul le jeu entre le bardage horizon­ tal-vertical permet de différencier subtilement les portes coulissantes des parois en bois.

Tout comme la structure qui répond aux fonc­ tions qu’elle abrite, les différents matériaux qui la composent ont été choisis de manière à répondre aux contraintes et critères imposés.

L’accent a été mis sur la facilité et la rapidité de mise en œuvre, l’impact environnemental, la durabilité, le coût, ainsi que l’impact visuel dans le paysage existant. Le bois s’est donc imposé tout naturellement. L’essence, en l’oc­ currence l’épicéa certifié Label Bois Suisse, se retrouve dans la totalité de la construction sous différentes formes. L’ossature et le bar­ dage sont en épicéa brut, les cloisons inté­

rieures en panneaux trois plis et les portiques réalisés en lamellé-collé. La totalité des élé­ ments sont non traités afin de laisser le bois se patiner au fil du temps, lui permettant de s’intégrer de manière discrète dans son envi­ ronnement. Pour des raisons de simplicité de mise en œuvre et de rapidité d’exécution, la totalité des éléments ont été préfabriqués en atelier puis assemblés sur place.

Situation

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Plan

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20 m

Composition de la toiture/charpente: Plaques ondulées translucides en polycarbonate Panne-chevrons en épicéa 100 x 100 mm, e = 675 mm Cadre à 3 articulations en bois lamellécollé avec assemblages des angles à tôle entaillée et broche autoforante.

Composition des parois extérieures: Revêtement épicéa 24 mm Lattage horizontal 27/60 mm Lattage vertical 27/60 mm Panneau trois plis 27 mm B/C visible intérieur Ossature épicéa 100/140 mm Panneau trois plis 19 mm B/C pour des locaux fermés

Coupe de détail

Lieu 1786 Nant/Sugiez (FR) Maître d’ouvrage Commune de Mont-Vully Architecte projet, réalisation et DT Atelier Pulver Architectes SA, Sugiez Collaborateurs Christophe Pulver, Antoine Vauthey (projet); Christophe Pulver, Thomas De Clercq, Jérôme Nager, Charlotte Viarouge (réalisation et DT) Ingénieur civil Benninger Ingenieure AG, Morat Ingénieur bois Ratio Bois Sàrl, Cuarny Entreprises bois Charpentes Vial SA, Le Mouret; Singer Menuiserie SA, Sugiez; Atelier Pulver Architectes SA, Sugiez (mobilier) Bois mis en œuvre Epicéa non traité. Cloisons intérieures (trois plis 19 et 27 mm): 600 m2; revêtement de façade (brut) 350 m2; Portiques (lamellé-collé): 55 m3 Volume total (panneaux, structure et revêtement) 78 m3 Label Bois Suisse Certification structure et façades Provenance du bois 81,2 % bois suisse (charpente, ossature, lattage et revêtement); 18,8 % bois européen (trois plis) Coûts CFC 1–9 CHF 1,08 Mio. millions TTC Coûts CFC 2 CHF 0,97 million TTC Dont coûts CFC 214 CHF 0,33 million TTC Surface de terrain SIA 416 1100 m2 Surface de plancher SIA 416 440 m2 Surface utile 410 m2 Volume bâti SIA 416 1970 m3 Prix au m3 SIA 416 (CFC2) CHF 495.– TTC Durée de construction janvier 2021 – mai 2021 Photographe Thomas Telley

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Lieu Bürgenstock Hotels AG, 6363 Obbürgen Maître d’ouvrage Katara Hospitality Switzerland AG, Zoug Représentant du MO/Gestion de projet Bürgenstock Hotels AG, Obbürgen Architectes Rüssli Architekten AG, Lucerne Architecte paysagiste HKK Landschaftsarchitektur GmbH, Frankfort (D) Entreprise générale Medava + Partner GmbH, Buochs Ingénieurs civils Basler & Hofmann AG Ingénieurs bois Besmer & Brunner GmbH, Sattel; Neue Holzbau AG, Lungern Architecture d’intérieur MKV Design, Londres (GB) Installations CV Wirthensohn AG, Lucerne Ingénieur électricité Rebsamen Elektroplan AG, Horw Ingénieur sanitaire Grünig & Partner AG, Liebefeld Berne Entreprises bois Neue Holzbau AG, Lungern (montage); Brawand Zimmerei Holzbau AG, Grindelwald; Vogel Design AG, Ruswil (portes) Bois mis en œuvre Structure de toiture composée d’environ 700 éléments en lamellé-collé et de 300 panneaux en lamellé croisé, d’une épaisseur de 60 mm chacun, en épicéa/sapin (origine Suisse/Europe).

Coûts CHF 14 millions Surface bâtie SIA 416 3535 m2 Surface de plancher SIA 416 9500 m2 Volume bâti SIA 416 28 000 m3 Durée de construction 2011 – 2017 Photographe Leonardo Finotti, São Paulo (Brésil)

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BÜ

Situation

RG

EN

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A SP

Salles de tennis polyvalentes Diamond Domes, Obbürgen Le Diamond Domes, composé de deux halles de tennis polyvalentes, fait partie du Bürgenstock Resort. La géométrie des charpentes forme une série de losanges matérialisés à l’extérieur par des plaques en aluminium qui rappellent un cristal de roche et ses multiples facettes.

Les deux salles de tennis du complexe hôtelier et touristique Bürgenstock Resort se situent sur la crête du Bürgenberg qui surplombe le lac des Quatre-Cantons. Si l’histoire hôtelière du site remonte à 1872, une vague de moder­ nisation a été initiée en 2011 par son nouveau propriétaire: Katara Hospitality Switzerland AG. Pour le réaménagement des tennis, incluant le clubhouse, les architectes se sont inspirés d’un concept développé il y a plus de 100 ans: deux halles de tennis symétriques entourent un court extérieur central qui peut être utilisé en hiver comme surface de curling. Bordant ce dernier contre la pente, le local d’accueil allongé avec bar, vestiaire et réception limite l’espace.

Contrairement au clubhouse d’origine, qui était situé au niveau de la rue, le nouveau bâ­ timent s’enfonce dans le terrain. Un pavillon d’entrée au niveau de la rue permet cepen­ dant d’accéder à l’installation sportive tandis que la voie de service et le parking sont relégués au niveau inférieur pour préserver la quiétude des joueurs. Dans le respect de la construction historique du complexe, les façades sont en pierre naturelle. À l’origine, le toit était conçu pour être en verre, mais à la demande du client, les cassettes entre les porteurs de toiture ont été recouvertes de losanges composites en aluminium, dont la couleur est assortie à celle de la pierre.

À l’intérieur, l’élégante structure porteuse en bois se dévoile. Le nom des salles fait réfé­ rence aux facettes de toiture qui rappellent un cristal de roche. Le toit, libre de tout appui intermédiaire, s’étend sur un plan rectangulaire de 22 m de large et 37 m de long. Il repose sur des murs en béton qui délimitent l’espace de trois côtés, alors qu’au sud des piliers en lamellé-collé de 4,2 m de haut reprennent les charges de face sud. La longue façade vitrée au sud se retourne partiellement sur les côtés et éclaire généreusement les courts d’une lumière naturelle qui offre une vue magnifique sur le paysage environnant. En été, ces es­ paces qui peuvent se transformer en lieux de réception, sont ventilés naturellement par des ouvertures en façade et en toiture.

Lors de la construction, il a fallu tenir compte de la déformabilité différenciée des appuis en béton et de la façade en verre. Ainsi, le montage s’est appuyé sur quatre tours d’assem­ blage érigées à l’avance et les porteurs ont été mis en place de manière légèrement suré­ levée, créant ainsi un état de précontrainte.

Suite à l’assemblage et le collage des panneaux trois plis intégrés à la structure en diamant, les tours ont été abaissées. Après la première déformation prévue de la toiture, celle-ci a été fixée aux murs en béton sur les trois côtés, de manière à ce que les déformations causées par les charges climatiques ne se produisent plus que sur la façade vitrée.

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Composition toiture: Couverture aluminium en panneaux composites Sous-structure métallique/ventilation 120 mm Etanchéité Panneau à base de bois 24 mm Isolation 120 mm Pare-vapeur Panneau à base de bois 30 mm Isolation minérale 40 mm Panneau à base de bois apparent 30 mm Structure porteuse, lamellé-collé rhombique 350 mm

Coupe de détail façade

Coupe transversale

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10 m

Rez-de-chaussée

UV

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Centre de ski nordique, Campra Par sa simplicité et sa rigueur constructive, le bâtiment qui remplace désormais l’ancienne structure du centre de ski nordique s’inscrit avec force dans le paysage de la plaine de Campra, au nord du Tessin. Au-dessus du socle en béton, le bois est le matériau qui façonne l’édifice en développant une large gamme de perceptions, tant sur le plan constructif que dans les espaces intérieurs et en façade.

Au coeur d’un magnifique paysage entouré de forêts et de montagnes, le centre de Campra est l’une des meilleures installations des Alpes suisses pour le ski nordique. La plaine de Campra, située à 1500 mètres d’altitude sur le versant sud du col du Lucmanier qui relie le Tessin aux Grisons, est une zone fluviale et marécageuse d’importance nationale qui consti­ tue une réserve naturelle protégée. Depuis les années 1970, nombre de petits bâtiments s’étaient ajoutés autour du premier refuge du Ski Club Simano. Un concours d’architecture, remporté par Durisch + Nolli en 2013, a été organisé pour clarifier la situation et repenser cette structure sportive. L’objectif était de mettre en valeur le site et ses environs avec une nouvelle construction qui honore les qualités caractéristiques de l’emplacement et qui s’inscrit dans une interaction naturelle avec le paysage environnant.

Avec un volume simple et compact, le nouveau gîte qui remplace l’ancien bâtiment s’intègre de manière pertinente dans le paysage et s’im­ pose précisément par sa sobriété. Sur le plan formel, il est basé sur ceux déjà existants mais les interprète avec un langage architectural contemporain. La préfabrication et la simpli­ cité caractérisent cette construction, qui a été mise en œuvre avec beaucoup de soin, tout comme l’utilisation du bois, un matériau local typique.

Le dénivelé naturel du terrain sur lequel se dresse le bâtiment est repris par un socle en béton qui abrite tous les locaux techniques, les sanitaires et les infrastructures pour les dif­ férents types de sports. En même temps, le soubassement qui se prolonge côté pignon forme la grande terrasse du restaurant. Avec les escaliers menant au parking, il constitue l’accès principal au bâtiment.

Au rez-de-chaussée se trouvent la réception, le bar, la cuisine, ainsi que le restaurant et le réfectoire qui peuvent se transformer, grâce à des cloisons mobiles, en un seul espace pour des événements spéciaux. Les niveaux construits au-dessus du socle sont exclusivement en bois. Toutes les chambres sont situées au premier étage. Elles sont disposées selon une grille modulaire régulière, ce qui permet de répondre de manière optimale aux demandes des différents groupes d’utilisateurs, avec une séparation claire mais flexible des deux unités d’hébergement de taille différente. L’expres­ sion de la façade faisant face à la route du col du Lucmanier est renforcée par un étage supplémentaire qui abrite l’espace bien-être.

Le bâtiment se caractérise dans son ensemble par sa modularité et sa rationalité structu­relle, les chambres d’hôtes du premier étage constituant le module de base avec une longueur de 4,6 m. Ce système a permis une méthode de construction optimisée. La struc­ ture porteuse a été réduite à quelques élé­ ments de base qui ont pu être préfabriqués en atelier et ensuite rapidement assemblés sur le site. L’utilisation du bois comme matériau de construction garantit d’excellentes pro­ priétés environnementales et énergétiques, ce qui correspond au concept global de durabi­ lité du nouveau centre. En effet, le bâtiment, construit selon la méthode dite sèche, peut être facilement démonté et le bois éliminé ou réutilisé sans inconvénient écologique.

Situation

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Lieu Langlaufzentrum, 6718 Campra Maître d’ouvrage CSNC, Centro Sci Nordico, Campra Architectes Durisch + Nolli Architetti Sagl BSA SIA ETH, Massagno (Pia Durisch, Aldo Nolli, Francesco Nozzi, Alfredo Mazzieri, Silvia Mauri, Niccolò Nessi und Greta Strano) Direction des travaux AM-T Architettura SA, Biasca Ingénieurs civils et bois Reali e Guscetti Studio d’Ingegneria SA, Ambri (Structure), Borlini & Zanini SA, Lugano (Experts structure bois) Physique du bâtiment Evolve SA, Giubiasco Ingénieurs CV Visani Rusconi Talleri SA, Taverne; Technoswiss SA, Aquarossa Ingénieur sanitaire Rigozzi Engineering SA, Giubiasco Ingénieur électricité Tecnoprogetti SA, Camorino Protection incendie Studio d’Ingegneria Marco Küng e Giovanni Villa, Biasca Entreprises bois Veragouth SA, Bedano; Binda SA, Taverne (fenêtres); Pedrazzi Pavimenti SA, Locarno (parquet) Coûts CFC 2 CHF 7,295 millions Coûts CFC 214 CHF 1,35 million Prix au m³ (CFC 2) CHF 935.– Surface de terrain SIA 416 12 488 m2 Surface bâtie SIA 416 790 m2 Surface de plancher SIA 416 2100 m2 Volume bâti SIA 416 7800 m3 Durée de construction août 2017 – novembre 2019 Photographe Tonatiuh Ambrosetti, Penthalaz

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Coupe longitudinale

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Rez-de-chaussée

Composition toiture: Toiture métallique, acier inoxydable 0,5 mm Lé de toiture anti-résonnance, ouverte à la diffusion Voligeage épicéa, raboté 30/120 mm Lattage en épicéa abouté 60/100 mm Lé de sous-couverture, ouvert à la diffusion Panneau isolant en fibres de bois de 40 mm Panneau isolant en laine de pierre 180 mm Frein-vapeur Structure porteuse en bois lamellé croisé 180 mm Composition paroi extérieure: Bardage en mélèze 60 x 20 mm, joint ouvert 10 mm Lattage 30 mm Contre-lattage/ventilation 30 mm Pare-vent Isolation en laine de pierre (λ 0.033 W/m·K) 200 mm Pare-vapeur Structure de support en bois lamellé croisé de 180 mm Fenêtres: Fenêtres en bois à triple vitrage Composition plancher: Parquet 19 mm Chape 76 mm Lé de séparation PE Chauffage au sol Isolation EPS 30 avec revêtement en aluminium 20 mm Panneau d'isolation en laine de pierre 40 mm Lé de séparation PE Couche de gravillon compacté 75 mm Lé de séparation PE Structure porteuse en bois lamellé croisé 220 mm Composition balcon: Lame en bois de 30 mm Contre-lattage 100 mm Solives 240 mm

Coupe de détail façade

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Halle d’entraînement du HCD, Davos La nouvelle halle d’entraînement du Hockey Club Davos, dont la forme épurée souligne l’élégance, fait appel au bois pour sa structure. Enveloppée d’une peau translucide en polycarbonate, l’ouvrage a considérablement réduit les besoins en énergie de la patinoire extérieure, qu’il recouvre désormais.

Coordonnée avec la rénovation globale de la Vaillant Arena voisine, stade emblématique de l’équipe du HC Davos, la nouvelle halle d’entraînement recouvre désormais la patinoire artificielle qui était jusqu’ici exposée aux quatre vents. Ce volume, utilisé pour l’entraî­ nement de la première équipe, ainsi que pour les matchs de l’équipe junior, a été conçu comme un bâtiment fermé, sans infrastructure supplémentaire: des vestiaires et des sanitaires sont en effet disponibles à l’intérieur de la Vaillant Arena. C’est également cette dernière qui alimente la nouvelle réalisation en énergie pour la production de glace.

Les architectes ont envisagé trois typologies pour l’implantation du bâtiment: une halle

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ouverte sur tous les côtés, une ouverte sur le petit côté et une autre le long de l’espace public. Le choix s’est porté sur cette dernière variante qui permet de créer une limitation spatiale vers le centre sportif adjacent et de bénéficier de la Vaillant Arena comme inter­ face de liaison. La tribune située devant le centre sportif et l’allée couverte qui longe le nouvel ouvrage offrent en outre des lieux de détente et des espaces pour diverses manifes­ tations.

D’une dimension de 65 m sur 45 m, la halle propose une surface d’entraînement et de match avec une tribune dont les gradins pro­ viennent de l’Arena. Deux galeries accueillent diverses installations destinées à améliorer les techniques de patinage et permettent aux gardiens de s’entraîner. En faisant le choix du bois pour la structure porteuse et des pan­ neaux alvéolaires en polycarbonate pour la façade, les architectes font écho à la matériali­ sation de la Vaillant Arena. La méthode de construction choisie est simple et économique: 10 portiques en treillis d’une hauteur de 4,2 m

enjambent la patinoire et les tribunes sur 41 m sans support intermédiaire. Les deux der­nières fermes de chaque extrémité supportent les galeries suspendues à 6 m du sol. Afin d’assurer leur transport, les portions de poutre ont été dotées d’assemblages innovants. En compression, ceux-ci recourent au béton coulé sur place, tandis que les joints en traction font appel à la précontrainte, complétée par des tiges métalliques encollées.

Malgré cette simplicité constructive, la halle est impressionnante en termes d’espace et d’esthétique: l’enveloppe translucide permet à la lumière de pénétrer à l’intérieur de manière diffuse durant la journée et rend tangible la construction en bois. Les ouvertures, revêtues de plaques en polycarbonate, offrent ainsi au bâtiment une uniformité lorsqu’elles sont closes. Il en va de même la nuit: la halle brille alors comme un corps cubique et lumineux dans l’obscurité, souligné par la structure en façade qui se détache en noir dans la lumière.

Le choix du bois se retrouve jusque dans les circulations puisqu’une grille de lattes autour

Lieu Eisbahnstrasse 2, 7270 Davos Platz Maître d’ouvrage Hockey Club Davos AG, Davos Architecte Fanzun AG, Coire Direction des travaux Ralbau AG, Coire Ingénieur civil Fanzun AG, Coire Ingenieur bois Walt Galmarini AG, Zurich Physique du bâtiment et protection incendie Fanzun AG, Coire Façadier Fassadentechnik AG, Davos Entreprise bois Künzli Holz AG, Davos (construction, aménagement intérieur, portes, fenêtres) Bois mis en œuvre Epicéa sans traitement ; fermes, diagonales intérieures, diagonales de façade 422 m3; pannes-chevrons, solives, local technique, diagonales de façade extérieures 424 m3; panneaux trois plis (42 mm) 4300 m2; panneaux trois plis (19 mm) 1350 m2.

Coûts CFC 2 CHF 6,24 millions Coûts CFC 1–9 CHF 7,07 millions Prix au m³ CHF 239.– Surface de terrain SIA 416 24 550 m2 Surface bâtie SIA 416 6432 m2 Surface de plancher SIA 416 5670 m2 Surface utile 3160 m2 (patinoire), 1066 m2 (galerie) Volume bâti SIA 416 29 600 m3 Durée de construction april 2018 – septembre 2018 Photographe Ralph Feiner, Malans

de la surface de glace facilite la marche avec des patins.

La salle de formation n’étant pas chauffée, les parois extérieures isolées du polycarbonate revêtent une importance de premier plan. La demande énergétique du système de refroi­ dissement de l’ancien champ de glace, extrê­ mement élevée pendant les mois de transition et d’été, a été en effet considérablement réduite par cette nouvelle réalisation. Le sys­ tème photovoltaïque, installé en toiture, est conçu pour fournir un rendement élevé lorsque la demande de refroidissement est la plus forte en raison du fort ensoleillement.

Cet exemple démontre que l’énergie peut être produite et utilisée lorsqu’elle est nécessaire, ce qui lui a valu le Prix solaire 2019.

Situation

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Coupe transversale

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20 m

Rez-de-chaussée

Structure toiture: Gravier rond (8–16 mm) 50 mm Tapis caoutchouc Etanchéité sans joint Isolation avec forme de pente160–260 mm Frein-vapeur Panneau trois plis épicéa 42 mm Panne épicéa 120 x 320 mm Poutre en treillis épicéa 4200 mm Structure paroi supérieure: Poutre en V non porteuse de parement épicéa 150 x 260 mm Élément en polycarbonate Filière de façade 80 mm/ poutres de façade épicéa 80 x 200 mm Poutre en V porteuse épicéa 200 x 360 mm Mur structure rez-de-chaussée: Poutre en V non porteuse de parement épicéa 150 x 260 mm Élément en polycarbonate Filière de façade 80 mm/ poutres de façade épicéa 80 x 200 mm Poutre en V porteuse épicéa 200 x 360 mm Supports de fermes épicéa 320 x 480 mm

Coupe de détail

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Centre international d’entraînement et de compétition, Saint-Moritz Le centre d’entraînement de St-Moritz, grâce à son altitude (1856 m) et son climat favorable, est apprécié de longue date des athlètes de haut niveau suisses et étrangers.

Il constitue dans le même temps le site officiel d’entraînement en altitude de Swiss Olympic. Deux ouvrages en bois complé­ mentaires, dont l’un est démontable pour l’hiver, permettent aujourd’hui de répondre aux besoins des sportifs.

A l’extrémité sud-ouest du lac de St-Moritz, la parcelle qui accueille la piste d’entraînement d’athlétisme est également valorisée pendant la période hivernale, notamment pour le polo, sport équestre prisé dans la station. C’est la raison qui a conduit la commune à établir un programme de concours reposant sur une structure temporaire en bord de piste.

Le projet lauréat se compose donc de deux ouvrages distincts pourtant en étroite relation.

Une structure démontable et temporaire tout d’abord, est assemblée au début de la saison d’entraînement en bord de piste d’athlétisme, puis démontée à l’automne. Son bâtiment de stockage ensuite qui, outre le dépôt des équi­ pements, accueille ce pavillon le temps de l’hiver. Les deux modules du centre d’entraîne­ ment ont donc été conçus suivant leur implan­ tation et leur utilisation si bien que leur appa­ rence, adaptée à la fonction de chacun, ne rend pas leur interdépendance perceptible de premier abord.

Le pavillon, aux parois extérieures réalisées en panneaux de polycarbonate translucide, est synonyme de légèreté. Sa conception reflète son utilisation temporaire. Détaché du terrain, il bénéficie de deux rampes qui permettent d’accéder aux locaux composés de corps déca­ lés aux usages différents: deux vestiaires, une salle de massage et de théorie, ainsi qu’un espace polyvalent s’ouvrant sur une large terrasse grâce à des parois coulissantes. Ces volumes distincts sont pourtant réunis sous un même toit protecteur. En l’absence de charge de neige, les éléments structuraux en épicéa sont élancés et le choix du frêne pour les poteaux permet de réduire encore les sections. Tous les éléments, y compris les connexions, ont été développés jusque dans les moindres détails et leurs dimensions, leur poids et leur maniabilité pendant les phases de montage et de démontage ont été des facteurs décisifs, tout comme leur stoc­ kage pendant les mois d’hiver.

Avec sa structure en bois ancrée sur un socle en béton, le bâtiment de stockage exprime, quant à lui, la robustesse. Sa taille et sa forme ont été déterminées par les différentes parties du pavillon à abriter. Sa robe en bardeaux de mélèze provenant de St-Moritz, fendus à la main, et ses larges portes coulissantes en façade revêtue de la même essence lui donne une certaine prestance qui ne laisse pas au­ gurer de sa destination purement fonction­ nelle. Il s’intègre ainsi avec respect et harmo­

nie dans l’environnement de l’église historique de Saint-Charles-Borromée.

Comme les deux ouvrages ne sont utilisés qu’en été, un système de chauffage a été déli­ bérément omis. Pour protéger le pavillon de la surchauffe estivale, la construction est large­ ment ouverte favorisant ainsi la ventilation.

Le plancher surélevé se comporte comme une grille et permet une circulation d’air optimale: l’air frais entre par les lames non jointives et s’échappe sous le toit en tôle nervurée. Le bâtiment de stockage est également ventilé grâce aux bouches d’aération situées en partie supérieure des portes qui courent le long des façades principales.

Afin d'utiliser des matériaux de proximité et de soutenir l’artisanat, tous les travaux ont été confiés à des entreprises locales ou régionales, réduisant ainsi les distances de transport et conservant une valeur ajoutée dans la région.

Avec le Centre d’entraînement et de compéti­ tion en haute altitude, un lieu ouvert aux échanges sociaux à travers le sport a été créé.

Il est aussi le symbole d’un savoir-faire en bois qui s’intègre avec sensibilité à son environne­ ment construit. L’étroite collaboration entre l’architecture et l’ingénierie a donné naissance à une réalisation en bois à plusieurs facettes, qui porte au niveau international les couleurs du bois.

Via zd Me i Zaun

Situation

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Rez-de-chaussée pavillon

Lieu Installations sportives, 7500 Saint-Moritz (GR) Maître d’ouvrage Commune de Saint-Moritz Architecte projet, réalisation et D.T. Krähenbühl Architekten Studio, Davos: Georg Krähenbühl Ingénieur civil Walter Bieler AG, Bonaduz: Walter Bieler et Reto Cavegn Entreprises bois Foffa Conrad Holzbau AG, Valchava; Patrick et Heidi Stäger, Untervaz (tavillons) Bois mis en œuvre Epicéa (structure porteuse des deux bâtiments), frêne (supports du pavillon), mélèze (bardeaux). Tous sans traitement Provenance du bois Saint-Moritz (mélèze) Coûts CFC 1–9 CHF 1,58 million TTC Coûts CFC 2 CHF 1,43 million TTC Surface de terrain SIA 416 39 300 m2 Surface de plancher SIA 416 359 m2 Surface utile 275 m2 Volume bâti SIA 416 1554 m3 Prix au m3 SIA 416 (CFC2) CHF 921.– TTC Durée de construction mars 2018 – septembre 2018 Photographe Laura Egger, Zurich

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Rez-de-chaussée bâtiment de stockage

10 m

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Composition toiture: Tôle trapézoïdale 0,8 mm Panne-chevron en épicéa 120 x 200–280 mm Poutre de support croisée en épicéa 120 x 120 mm Composition paroi: Panneau en polycarbonate à profil métallique 60 mm Montant frêne 120 x 120 mm Panneau trois plis épicéa 27 mm Composition plancher Lame de sol en épicéa 30 mm Solive épicéa 120 x 120 mm Sommier épicéa, avec fixation métallique 200 x 180 mm Fondation ponctuelle

Coupe de détail façade pavillon

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Documentation spécialisée BOIS Commandez maintenant sous www.lignum.ch/fr > Shop bois et réhabilitation de l’enveloppe Markus Mooser, Lucie Mérigeaux, Denis Pflug, Bettina Horsch; PPUR, Lausanne 2014, 240 pages en couleur, illustré par de nombreuses figures et photographies, 23 x 29 cm, broché La réhabilitation des bâtiments les plus énergivores se pose aujourd’hui comme un enjeu économique et écologique majeur. Dans ce contexte, les solutions de rénovation en bois et d’isolation par l’extérieur offrent un bilan énergétique optimal.

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Lignum Holzwirtschaft Schweiz Economie suisse du bois Economia svizzera del legno Mühlebachstrasse 8 Ch. de Budron H6, CP 113 CH-8008 Zurich CH-1052 Le Mont sur-Lausanne Tél. 044 267 47 77 Tél. 021 652 62 22 Fax 044 267 47 87 Fax 021 652 93 41 info@lignum.ch cedotec@lignum.ch www.lignum.ch www.lignum.ch

Rédaction Jutta Glanzmann, Lignum et Ariane Joyet, Lignum-Cedotec Conception graphique BN Graphics, Zurich Impression Kalt Medien AG, Zoug Administration, abonnements, expédition Lignum, Zurich

Bulletin bois, septembre 2021 Editeur Lignum, Economie suisse du bois, Zurich

Bois et panneaux à base de bois: critères de qualité dans la construction et l’aménagement intérieur – Usages du commerce en Suisse, Edition 2021 2021, 140 pages A4+, illustrations en couleur, broché, perforé 4 trous (aussi livrable sous forme de E-Book)

Le Bulletin bois paraît quatre fois par ­année, en allemand et en français.

Abonnement annuel CHF 48.– Publications isolées CHF 20.– Classeur (10 numéros) CHF 140.– Classeur vide CHF 10.– Prix sous réserve de modifications.

Les membres de Lignum reçoivent le Bulletin bois et le Lignatec gratuitement.

Les droits pour la publication des diffé­rents objets présentés restent réservés aux architectes respectifs. Les informations publiées ont été recueillies auprès des concepteurs.

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ISSN 1420-0252