Construire dans l’existant
Construction sur cour Riehenring, Bâle Surélévation et rénovation d’une maison mitoyenne, Zurich Unterstrass Surélévation du Bernapark, Stettlen Rénovation et surélévation d’une maison locative, Vevey Extension entre deux bâtiments, Lausanne
La surélévation-extension de Vevey a obtenu le bronze au Prix Lignum 2021: elle renforce la présence de l’immeuble au sein du quartier et devient ainsi une référence pour son développement futur.
Architecture: Rapin Saiz Architectes, Vevey. Photo: Joël Tettamanti
1
1 Transformer au lieu de démolir: la surélévation et l’assainissement énergétique de l’immeuble d’habitation de la Saumackerstrasse à Zurich-Altstetten ont permis de créer de nouvelles surfaces de logements tout en préservant la substance du bâtiment. Architecture et photo Kämpfen Zinke + Partner AG, Zurich
2 Un quartier repensé: lauréat du Prix Lignum 2021, l’immeuble d’habitation Maiengasse à Bâle n’est pas seulement une construction en bois exemplaire, il se caractérise également par des logements abordables au centre-ville et par son intégration au voisinage. Architecture Esch Sintzel Architekten, Zurich Photo Matthias Bill, Bâle.
L’oradel legno
L’heure est au bois
Zeit Holzfür
Rénover et densifier grâce au bois
3
4 L’heure est au bois: allié de premier choix pour construire dans l’existant, ce matériau permet aussi de capter le CO2 Le dépliant Lignum traitant de ce sujet est disponible en allemand, français ou italien et fournit des arguments sur la manière dont la Suisse peut atteindre ses objectifs climatiques dans le domaine de la construction.
www.lignum.ch/fr/shop/brochures
Rénover et densifier grâce au bois est une thématique toujours d’actualité. En 2015 déjà, l’architecte et pionnier de la construction en bois Beat Kämpfen observait dans une interview pour le cahier thématique 42 ‹Rénover› publié chez Faktor: ‹Nous démolissons trop›. Cette constatation commence aujourd’hui à s’imposer largement: si l’on prend en compte non seulement l’efficacité énergétique d’un bâtiment en cours d’exploitation, mais aussi l’ensemble de son cycle de vie, l’énergie grise nécessaire à sa construction devient un paramètre à quantifier. Dans ce cadre, il convient également de considérer les ressources absorbées lors de la démolition. En Allemagne, 230 millions de tonnes de rebuts de construction et de démolition sont produites chaque année, ce qui représente 55 pour cent de l’ensemble des déchets. C’est ce que l’on peut lire sur le site abrissmoratorium.de où figure en autres cette déclaration de la Société des architectes allemands (Bund Deutscher Architektinnen und Architekten, BDA) ‹... au lieu de démolir et de reconstruire, nous sommes pour la conservation, la réhabilitation, la transformation et la surélévation des constructions existantes. Toute démolition doit faire l’objet d’une autorisation en fonction de l’intérêt général, c’est-à-dire après examen de l’impact social et écologique›. En Suisse, les déchets de construction représentent même 84 pour cent des déchets, plus de 500 kg par seconde. C'est pourquoi un nombre croissant d’architectes, réunis sous la dénomination de ‹Countdown 2030›, demandent dans une pétition adressée au Parlement et au Conseil fédéral, avec un programme en cinq points, de mettre un terme à l’absence de remise en question de la démolition de bâtiments et au gaspillage massif de ressources et d'énergie dans la construction. Dans le cadre d’un projet de construction de substitution pour la cité Bergacker à ZurichAffoltern, la brochure ‹L’avenir commence dans l’existant› présente les résultats d’une étude réalisée de leur propre initiative par des étudiants de l’EPFZ en collaboration avec les propriétaires et les habitants. Elle montre que la construction dans l’existant n’est pas seulement une question de durabilité au sens de la protection du climat. Car si des lotissements entiers sont démolis, ce sont aussi des réseaux sociaux, des logements abordables et des voisinages qui se sont développés au fil des décennies qui disparaissent. ‹Nous avons besoin d’une nouvelle pratique qui doit beaucoup plus tenir compte de l’existant› concluent les auteurs, avec notamment l’exigence suivante: surélever et densifier au lieu de démolir. Les densifications doivent ainsi être réalisées sans destruction de l’existant et en limitant les émissions de CO2
Les projets cités en exemple dans cette brochure démontrent le rôle de premier plan du bois dans ce contexte à l’image de la cité Friedrich-Inhauser-Strasse à Salzbourg ou de la rénovation-surélévation de l’immeuble de la Saumackerstrasse à Zurich-Altstetten. Le projet à Salzbourg de cs architektur & stijn nagels architecture atelier rénove un lotissement construit en 1985 et l’agrandit dans le même temps par un ajout de deux étages en construction hybride. L’intervention a été pré-
cédée d’un projet de recherche initié par le promoteur, la Coopérative d’habitation Heimat Österreich. En effet, dans le cadre de deux études, l’Institut pour l’aménagement du territoire et de l’habitat de Salzbourg s’est penché sur la question de savoir comment revaloriser les bâtiments existants sans laisser une empreinte écologique importante. Le projet vient d’être récompensé par le Prix des maîtres d’ouvrage 2022 de l’Association des architectes autrichiens (ZV). Quant à l’immeuble d’Altstetten construit en 1947, il a fait l’objet d’une rénovation énergétique par Kämpfen Zinke und Partner. La surélévation d’un étage préfabriqué en bois complète alors l’édifice de la fondation PWG avec 6 unités supplémentaires pour un total de 27 appartements. Les nouvelles loggias orientées est sont également entièrement en hêtre imprégné sous pression.
Les objets présentés dans ce numéro du Bulletin bois prouvent que le recours au bois dans un tissu urbain permet des réalisations de qualité répondant à des exigences élevées en matière de culture architecturale. Il s’agit notamment d’interventions comme l’interprétation contemporaine de la transformation d’une maison mitoyenne des années 1920 à Zurich Unterstrass, la réunion astucieuse de deux immeubles d’habitation en ville de Lausanne ou la surélévation de Vevey qui a également permis de revaloriser le quartier. Nous présentons en outre une construction de densification: dans la cour triangulaire d’un îlot existant à Bâle, la construction hybride de quatre niveaux déploie ses appartements accueillants et emplit cet espace d’une vie nouvelle. L’extension du Bernapark dans l’agglomération bernoise montre finalement qu’il est possible de créer de nouveaux logements à grande échelle, dans un contexte de site industriel classé, sans détruire le patrimoine bâti ni étendre l’emprise des constructions sur le terrain. Selon les chiffres du dernier Immo-Monitoring de Wüest Partner, la transformation connaît depuis un certain temps déjà une croissance plus forte que la construction neuve, respectivement +8,3 pour cent en valeur nominale pour la première, contre +2,7 pour cent pour la seconde. Selon la conclusion de Wüest Partner, l’objectif ‹zéro émission nette› et les réglementations et mesures d’encouragement qui l’accompagnent ont favorisé la tendance à rénover les bâtiments et à les préparer pour l’avenir. Le bois, en raison de ces multiples qualités: résistant, léger et esthétique, est dans ce contexte le partenaire idéal si l’on songe en outre à ses propriétés remarquables en matière de CO2. Nous vous souhaitons une belle découverte.
Jutta Glanzmann Communication technique LignumSource
Faktor Erneuern, Themenheft Nr. 42, Faktor Verlag, Zurich, octobre 2015 www.countdown2030.ch
Flyer ‹Die Zukunft beginnt im Bestand›, www.beispiel-bergacker.ch, 2022 Immo-Monitoring 2023/1, Wüest Partner AG, Schweiz, octobre 2022
Construction sur cour Riehenring, Bâle
Au cœur Bâle, dans le quartier de Wettstein, les immeubles de logements en ordre contigu forment des îlots enserrant la plupart des surfaces arborisées. La cour triangulaire de l’un d’entre eux accueille aujourd’hui un bâtiment hybride de quatre niveaux articulant des espaces diversifiés, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Le bardage peint en vert clair, rehaussé d’encadrements de fenêtres et de stores en toile de couleur amarante, caractérise l’aspect de ce volume polymorphe.
L’immeuble Riehenring, une coopérative de 36 appartements implantée dans le quartier de Wettstein, s’insère dans l’espace libre de la cour triangulaire délimitée par des édifices du siècle dernier. La configuration de ce nouveau bâtiment interagit avec les habitations alentour: sur quatre étages, elle inscrit un horizon intérieur faisant face au front de l’îlot avec une hauteur à la corniche ne dépassant pas celle des faîtes existants avoisinants. Les avancées du volume s’étendent de manière à minimiser les situations de face-à-face avec les habitations de l’îlot. Le développé à angles multiples de la façade forme ainsi des cours extérieures vers lesquelles s’orientent les nouveaux appartements. Ces espaces interstitiels fonctionnent en outre comme filtres spatiaux entre le nouveau bâtiment et les limites bâties. Un chemin piétonnier longe le côté nord de l’immeuble pour mener aux deux cours d’entrées. Deux cages d’escalier desservent les 36 appartements (15 de 4½ pièces (entre 96 et 107 m2), 16 de 3½ pièces (entre 79 et 90 m2) et les 5 derniers de 2½ pièces d’environ 65 m2).
Les logements du rez-de-chaussée bénéficient d’une terrasse en léger contrebas partagée par leurs voisins respectifs. De celle-ci on accède aux zones engazonnées entourant le bâtiment par deux marches.
Le plan des logements avec séjour ouvert sur la cuisine-salle à manger se développe à chaque fois autour d’une loggia. Malgré la situation introvertie de la cour, les appartements aux dimensions réduites déploient une générosité et une diversité d’orientation étonnantes grâce à la géométrie particulière du plan qui limite les angles droits.
L’atmosphère qui se dégage de la cour découle d’un choix de matériaux qui, en complément des maisons monolithiques maçonnées et crépies de l’îlot, thématise les qualités du bois, matériau léger. L’immeuble est construit de manière hybride. Les planchers et les noyaux des cages d’escalier, ainsi que de courts voiles porteurs en façade sont en béton armé, ce qui a autorisé une réalisation rapide du squelette massif.
Alors que les murs intérieurs sont maçonnés, la façade en bois rappelle non seulement la matérialité typique des constructions sur cour, mais valorise également les avantages de la préfabrication pour cette intervention au centreville. Les parois extérieures non porteuses sont en effet constituées d’une ossature bois isolée préfabriquée. Elles reposent sur un nez de dalle en béton tous les deux niveaux. Les éléments ont cependant été ancrés à chaque étage afin de reprendre les efforts du vent. La façade est recouverte d’un bardage vertical rainé-crêté brut de sciage. La complémentarité des tons verts et rouges, soulignée par des liserés blancs, caractérise la nouvelle atmosphère de la cour. La couleur verte, issue d’une peinture à base de silicate, durable et perspirante, ne nécessite qu’un entretien réduit. Elle produit un effet tout à fait particulier, légèrement irisé. Le porte-à-faux de la toiture à faible pente, recouverte de tôle, protège la façade en bois. Ses pentes sont obtenues par une structure en bois à pans multiples prenant appui sur la dalle de toiture.
La construction de logements pour une coopérative, développée dans le cadre d’un concours, devait être économique et répondre aux exigences élevées d’une architecture durable et rationnelle. Malgré une volumétrie inhabituelle, l’échange direct et fructueux avec le maître d’ouvrage se traduit notamment par un mode de construction et des détails performants.
Rez-de-chaussée
1er et 3ème étage
Lieu Riehenring 3, 4058 Bâle Maître d’ouvrage Wohnstadt, Bau- und Verwaltungsgenossenschaft, Bâle
Architecture et direction générale Jessenvollenweider Architektur AG, Bâle
Architecte paysagiste August + Margrith Künzel Landschaftsarchitekten, Binningen
Direction des travaux Omlin Architekten GmbH, Berne Ingénieur civil ZPF Ingenieuer AG, Bâle Ingénieur bois et protection incendie Makiol Wiederkehr AG, Beinwil am See Coordination technique CV Waldhauser + Hermann AG, Münchenstein
Physique du bâtiment Moritz Zimmermann, Aetigkofen Acoustique Bau- und Raumakustik, Lärmschutz, Martin Lienhard, Langenbruck
Coloriste Luzia Borer, Öl + Kalk Gmbh, Bâle
Entreprises bois Hürzeler Holzbau AG, Magden (construction par éléments, façade), GGS Holzbau Spenglerei, Gelterkinden (construction, toit), Hasler Fenster AG, Therwil (fenêtres), A-Team Bodenbeläge AG, Reinach (parquet), Jäggi AG, Arlesheim (portes intérieures)
Bois mis en œuvre Structure épicéa: bois massif reconstitué 125 m3, bois lamellé-collé 40 m3; panneaux trois plis 650 m3, panneaux de bois massif 700 m3, OSB 1300 m2; plaques de plâtre fibrées 4500 m2; terrasse en mélèze (indigène) 400 m2; bardage de façade: sapin blanc (Label Bois Suisse, Emmental) 1500 m2
Coûts CFC 0–9 CHF 15,5 millions TTC
Coûts CFC 2 CHF 13,87 millions TTC
Coûts CFC 214 CHF 1,65 million TTC
Prix au m3 CFC 2 CHF 804.–/m3
Surface de terrain SIA 416 3095 m2
Surface bâtie SIA 416 1134 m2
Surface de plancher SIA 416 5255 m2
Volume bâti SIA 416 17 284 m3
Durée de construction Mars 2018 – février 2020
Photos Jessenvollenweider Architektur AG, Bâle
Composition toiture:
Couverture en zinc 1,5 mm
Lé de séparation
Voligeage 25 mm
Lattage/ventilation 80 mm
Lé de sous-couverture
Panneau trois plis 27 mm Nervure
Laine minérale 300 mm Dalle en béton 220 mm Plâtre lissé 10 mm
Composition sol loggia:
Lames de bois 25 mm
Lattes sapin/épicéa 50 mm
Plots réglables
Lé de protection
Étanchéité 1,8 mm
Lé de séparation Lamibois 42 mm Nervures
Panneau trois plis, lasuré 27 mm
Composition paroi extérieure:
Bardage vertical 25 mm
Ventilation 80 mm
Coupe-vent
Plaque de plâtre fibrée 15 mm
Laine minérale 200 mm
Panneau OSB (frein-vapeur) 15 mm
Vide d'installation/isolation 60 mm
Plaques de plâtre cartonné 2 x 12,5 mm 25 mm
Situation
Surélévation et rénovation d’une maison
L’intervention sur cette villa mitoyenne au cœur de la ville de Zurich a été traitée par les architectes avec sensibilité. Située au sein d’un lotissement homogène ayant conservé ses caractéristiques d’origine, la surélévation en bois de deux étages ne se remarque pas de prime abord, tant le soin porté à sa conception a permis de conserver l’identité du bâti.
Cette maison mitoyenne surélevée et rénovée fait partie d’un lotissement homogène de 1928 intégré au quartier de Zurich-Unterstrass. Cet îlot se compose d’un ensemble de villas en rangées de deux niveaux et combles, regroupées par trois autour d’un club de tennis et ses terrains de jeu. Dans cette zone résidentielle au gabarit modeste, ces habitations n’ont pratiquement pas été modifiées et, malgré le fait qu’elles ne soient pas inscrites au patrimoine, forment un ensemble cohérent. Si les garages ont parfois fait l’objet de différents agrandis-
mitoyenne, Zurich Unterstrass
sements et extensions, ce projet de surélévation est le premier qui modifie le volume des combles.
Les architectes ont évité une surélévation qui aurait maintenu une façade pignon triangulaire, comme le prévoyait généralement et jusqu’à présent la pratique d’autorisation de la ville de Zurich. En présentant différents scénarios, ils ont pu montrer que leur solution était convaincante par le choix d’une hauteur réduite et de proportions harmonieuses: la surélévation de deux étages a été réalisée avec un toit plat et des mises en retraits qui atténuent le volume supplémentaire. Avec un toit plat inspiré du modernisme classique, typique de l’époque où les maisons ont été construites, la ligne de faîte reste comparable. Ainsi, malgré son extension, le bâtiment s’intègre avec pertinence dans l’existant. Mieux encore: il donne l’impression d’avoir toujours été là. Il présente en effet un visage comparable aux réalisations des acteurs du mouvement moderne comme
Adolf Loos ou Josef Frank. Le toit plat crée en outre un lien formel avec le bâtiment du club de tennis voisin.
Les exigences statiques de la surélévation ont favorisé le choix du bois pour la structure.
L’échelonnement de la terrasse au deuxième étage et l’attique atténuent l’impact de la volumétrie. Ainsi, des espaces extérieurs utilisables de manière diversifiée sont disponibles et le souhait de luminosité et de lien avec l’extérieur exprimé par le maître d’ouvrage a pu être traité de manière optimale. L’emprise de la surélévation respecte en outre celle des toitures avoisinantes.
Le socle a bénéficié d’un enduit isolant aérogel qui a permis d’adapter l’ancien bâtiment aux prescriptions énergétiques sans modifier les embrasures de fenêtres. Parallèlement, il a été possible de réaliser une transition en douceur avec le bâtiment voisin: des bandeaux de briques reprennent ou prolongent le soulignement des avant-toits, tout comme la ter-
rasse le fait avec des éléments caractéristiques du rez-de-chaussée. De nouveaux éléments comme la pergola ou l’œil-de-bœuf ont été conçus de manière formelle en s’inspirant là aussi du modernisme classique.
À l’intérieur, le caractère des matériaux d’origine a été conservé et réinterprété dans les deux niveaux de surélévation: des boiseries sous forme de parements de différentes hauteurs et couleurs créent un lien avec l’existant aux ambiances multiples. Des carreaux de ciment bleus et blancs confèrent au volume mansardé une expression méditerranéenne et terminent la succession variée de pièces de l’attique par un accent coloré qui rappelle aussi l’architecture navale.
Lieu Quartier Unterstrass, 8057 Zurich
Maître d’ouvrage Privé
Architecture et D.T. Singer Baenziger Architekten, Zurich
Ingénieur civil Schnetzer Puskas Ingenieure AG, Zurich
Ingénieur CV P. Schärli und Partner Sanitärplanung GmbH, Regensdorf
Ingénieur électricité Skylla Strom, Zurich
Physique du bâtiment AIK, Architektur und Ingenieur Kollektiv, Zurich
Entreprise bois Schaerholzbau AG, Altbüron; Walter Widmer Schreinerei, Küsnacht; Gautschi Fensterbau AG, Eschlikon; Keller Treppenbau, Urtenen-Schönbühl; Graf Parkett, Wila
Bois mis en œuvre Voligeage diagonal en bois massif 210 m2, panneaux trois plis 60 m2
Coûts Non communiqué
Surface de terrain SIA 416 376 m2
Surface bâtie SIA 416 82 m2
Surface de plancher SIA 416 341 m2
Volume bâti SIA 416 292 m3 (surélévation)
Durée de construction août 2018 – décembre 2018
Photographe Christian Senti, Zurich
Composition toiture:
Végétalisation extensive min. 100 mm
Natte de drainage
Lé d'étanchéité bitumineuse bicouche Isolation avec façon de pente 20–80 mm Isolation de 30 mm
Lé d'étanchéité bitumineuse Voligeage 22 mm
Isolation laine de roche 200 mm Panneau trois plis 27 mm Vide technique 30 mm Plaque de plâtre fibrée 15 mm
Composition parois surélévation:
Crépi intérieur Revêtement bois sur lattage Plaque de plâtre fibrée 15 mm Ossature 200 mm/ isolation en fibre de cellulose 200 mm Voligeage diagonal 22 mm Panneau isolant 60 mm Crépi extérieur 15 mm
Coupe de détail
Surélévation du Bernapark, Stettlen
Sur le site industriel d’une ancienne fabrique de carton, le Bernapark s’est transformé en un nouvel espace de vie et de travail. Après une rénovation soignée des bâtiments existants, classés au patrimoine, la surélévation en bois de deux étages est devenue l’élément central de l’ensemble avec la création de 87 nouveaux appartements, dont une partie en duplex.
En périphérie de Berne, 2010 a sonné le glas de la fabrique implantée dans la zone industrielle de Deisswil-Stettlen qui employait plus de 250 personnes et fournissait du carton à la Suisse entière. Le nouveau propriétaire a alors développé pour le site un concept présentant un grand potentiel en termes de développement et de logements.
L’ensemble construit se compose de deux édifices reliés entre eux: une barre de 140 mètres et un bâtiment de 70 x 40 m. La façade principale de 140 mètres longe les voies du chemin de fer du RBS (Regionalverkehr Bern Solothurn) alors que le bloc compact se tient légèrement en retrait. Classés aux monuments historiques, tous deux devaient être préservés
dans leur substance. Les édifices ont donc été soigneusement rénovés et transformés en 40 lofts et 16 studios, comprenant également des espaces créatifs et des ateliers destinés aussi bien à l’artisanat qu’à la création artistique. Les volumes existants ont en outre été surélevés de deux étages avec des modules en bois préfabriqués qui ont permis de réaliser 13 000 m2 de surface habitable supplémentaire pour 87 appartements. Il s’agit aussi bien de logements classiques que de duplex, de 1½ à 5½ pièces. Actuellement, les 173 appartements du Bernapark accueillent 300 résidents, alors que les surfaces de bureaux et de commerces représentent environ 25 000 m2 Le bâti existant aux larges baies vitrées est constitué de béton armé et de maçonnerie. D’une hauteur de 18 mètres, il a été réhaussé de 6 mètres. Cette surélévation doit donc absorber les effets importants dus au vent et aux séismes. Dans ce cas, les bâtiments industriels en ligne brisée ont dicté la descente des charges vers les fondations: le concept statique développé prévoit que celles-ci soit principalement reprise par des poteaux porteurs en façade. Une reprises directe des charges entre
façades n’était cependant pas envisageable. Les voiles porteurs des deux niveaux supérieurs sont donc disposés transversalement par rapport au bâtiment principal et permettent d’obtenir des appartements traversants largement éclairés par de généreuses baies vitrées. Les cloisons intérieures sont quant à elles uniquement constituées de galandages. Des planchers en caisson en bois lamellé-collé portent entre les voiles et comprennent des nervures de 280 mm de haut. Selon la portée, la largeur des nervures varie de 60 à 180 mm et, pour optimiser l’isolation acoustique et le comportement vibratoire, les caissons ont été dotés de granulats et recouverts d’un complexe de revêtement de sol classique. La façade non porteuse court entre les voiles. En ossature bois, elle reçoit un bardage en épicéa en correspondance avec des terrasses. Ailleurs, la façade a été crépie en s’inspirant de la matérialité des bâtiments industriels existants, laissant ainsi la surélévation se fondre dans l’ensemble. Les quatre cages d’escalier existantes donnent accès à la surélévation. Trois cages supplémentaires construites en bois desservent les
deux niveaux supérieurs. Les exigences de protection incendie REI 60-RF1 sont satisfaites grâce à la mise en œuvre d’une enveloppe. La toiture présente une résistance au feu de 30 minutes en raison des installations de ventilation qui la surmontent. Une installation photovoltaïque étendue assure en outre un approvisionnement énergétique à l’ensemble du complexe.
Composition toiture: Substrat 110 mm
Couche drainante 30 mm
Étanchéité bitumineuse bicouche 20 mm
Panneau trois plis 27 mm
Ventilation façon de pente 120–315 mm Lé de sous-toiture Panneau de fibres 16 mm
Porteur/isolation thermique 300 mm Panneau OSB 18 mm
Lattage 75 mm/ventilation 25 mm/ isolation 50 mm
Plaque de plâtre 15 mm Enduit
Composition avant-toit: Gravier 30 mm
Étanchéité bitumineuse bicouche 20 mm OSB 60 mm
Composition plancher du 5e étage: Revêtement de sol 20 mm
Chape 70 mm
Résilient acoustique 20 mm Isolation thermique EPS 30 mm
Elément à caisson: Panneau OSB 22 mm Nervure 280 mm/ vide 130 mm/ couche atténuation phonique (laine de verre) 50 mm/ granulats 100 mm Panneau trois plis 27 mm
Plaque de plâtre 18 mm Vide d’installation 75 mm/ventilation 25 mm/isolation 50 mm Plaque de plâtre 15 mm Enduit
Lieu Bernapark, 3066 Stettlen Maître d’ouvrage Bernapark AG, Stettlen Architecte GHZ Architekten, Berne Architecte paysagiste Moeri & Partner AG, Berne Entreprise générale/totale, direction et des travaux Implenia Schweiz AG, Berne Ingénieur civil Ingenta AG, Berne Ingénieur bois Timbatec Holzbauingenieure, Berne Protection incendie Amstein + Walthert, Berne Physique du bâtiment Zeugin Bauberatungen AG, Münsingen Ingénieur CVS ibe Institut Bau + Energie AG, Berne Ingénieur électricité SSE Engineering AG, Ostermundigen Entreprises bois Stuberholz, Schüpfen; Renggli AG, Schötz (sous-traitant); G. Baumgartner AG, Hagendorn (fenêtres); Kühni AG, Ramsei (parquet); Hager Küchen GmbH, Worb (cuisine); Norma Reiden AG, Reiden (portes intérieures)
Bois mis en oeuvre Epicéa et sapin, 1325 m3; OSB 22 mm, 13 377 m2; panneaux de fibres 15 mm, 102 m3; panneaux trois plis épicéa/sapin 27 mm, 5505 m2; plaques de plâtre fibrées 15/18 mm, 20 703 m2
Coûts Non communiqué
Surface bâtie SIA 416 6474 m2
Surface de plancher SIA 416 9418 m2 (surélévation bois)
Durée des travaux août 2019 – juillet 2021 (rénovation de l’existant, nouvelle construction, surélévation)
Photographe Daniel Sutter, Zurich
Rénovation et surélévation d’une maison locative, Vevey
Dans un ancien quartier artisanal de Vevey, l’extension-surélévation en bois d’un immeuble modeste se distingue par sa couleur rouge sombre qui s’intègre harmonieusement au contexte urbain qui l’entoure.
En bordure de la vieille ville de Vevey, la Valsainte est un quartier dévolu à l’artisanat et au logement. C’est dans cet environnement que s’insère cette construction bourgeoise du 19e siècle qui a évolué au fil des ans: de maison familiale de deux étages avec jardin, elle devient par surélévations successives un petit immeuble de trois niveaux comportant un appartement par étage, chacun disposant d’une galerie convertie en élégante véranda boisée. Cette particularité en a fait un objet classé par le Service du patrimoine. Au rez-de-chaussée, la terrasse devenue jardin d’hiver est décorée de vitraux.
La ville, en constante mutation, doit répondre au défi d’évoluer tout en préservant, lorsque c’est possible, le tissu urbain qui a fait sa particularité. La démolition d’anciens bâtiments pour faire place à des locaux modernes et optimisés n’est ainsi plus considérée comme allant de soi. Des réflexions sur le patrimoine bâti ont permis ainsi de considérer les éléments de l’intervention susceptibles d’être conservés afin de tirer profit de l’existant. C’est cette stratégie qui a prévalu pour proposer un projet basé sur la logique originelle du quartier, caractérisé par le rajout d’éléments en fonction des besoins.
Cependant, l’état de vétusté avancé de cet immeuble aux appartements modestes, sans salles de bain ni sanitaires autres que des wc communs à l’étage, nécessitait une rénovation conséquente. Une étude a été menée pour estimer le coût d’une telle entreprise et a débouché sur le choix d’une surélévation pour financer les frais d’une restauration lourde, sans pour autant augmenter drastiquement les loyers. La révision du plan d’affectation n’étant pas finalisée, alors que le projet était en dérogation avec le règlement de construction de 1952, la discussion avec le Service d’urbanisme et des monuments historiques a donné lieu à de nombreux échanges. Sans être d’un intérêt historique marqué, le bâtiment témoigne cependant du passé artisanal du quartier. La solution proposée maintient non seulement l’immeuble, mais lui redonne de la valeur et
affirme son identité dans ce cadre particulier. C’est ce qui a convaincu les services concernés. Cette réalisation conjugue ainsi patrimoine et intervention contemporaine.
La surélévation, qui remplace les combles existants, est constituée d’éléments préfabriqués en bois qui ont l’avantage de pouvoir être rapidement montés à sec. Elle repose sur d’épais murs aux solides fondations tels qu’on les construisait autrefois. Cette extension reprend l’expression des galeries existantes en conservant le rythme des alignements des ouvertures des étages inférieurs qui se lit jusque dans les finitions intérieures avec des panneaux verticaux et leurs couvre-joints. L’originalité de cette façade, ouverte sur la cour-jardin, tient à la répartition esthétique des carreaux de fenêtres propre à chaque niveau et correspondant aux différentes époques de leur construction. Le dernier étage n’échappe pas à la règle et propose une version contemporaine des ouvertures avec des vitrages sans contre-cœurs autres que des garde-corps. L’alignement des corniches souligne l’extension mise en valeur par une peinture d’un rouge sang-de-bœuf qui pare également les galeries et le jardin d’hiver. Cette teinte permet une lecture en façade des différents matériaux utilisés qui s’harmonisent avec les éléments extérieurs des derniers étages du paysage urbain environnant, comme les cheminées ou les volets.
La surélévation englobe sa galerie dans l’espace du nouvel appartement. Son caractère de véranda est cependant suggéré par l’orientation de la structure visible au plafond et le poteau qui délimite clairement les espaces.
La disposition des pièces est superposée à sur celle des étages inférieurs, mais chaque appartement dispose dorénavant d’une petite salle de bain et d’une cuisine. Au rez-dechaussée, une annexe accolée au bâtiment, destinée à une chambre ou un bureau, a été créée dans le jardin.
En optant pour une densification en hauteur, en continuité des surélévations précédentes, cette élégante intervention a permis de redonner ses lettres de noblesse à un édifice qui porte en lui la mémoire du quartier.
Coupe
Rez-de-chaussée 1er étage 3ème étage
2ème étage
Coupe de détail
Composition toiture:
Couverture en cuivre
Film à trois couches thermosoudées 10 mm
Voligeage 27 mm
Contrelattage/ventilation 60 mm
Sous-couverture pour sollicitations extraordinaires
Lambris support de sous-couverture 27 mm
Structure tertiaire pour façon de pente Elément préfabriqué isolé non-porteur: Isolant 60 mm
Ossature/isolation 200 mm
Panneau trois plis (frein-vapeur collé à l’ossature)
Porteur apparents 80/180 mm
Lieu Rue du Chablais 8, 1800 Vevey Maître d’ouvrage Privé Architecte Rapin Saiz Architectes, Vevey Géomètre Pierre Bonjour, Pully Ingénieur bois Ratio Bois Sàrl, Cuarny Ingénieur CV Sacao SA, Fribourg Entreprises bois Burgy Sàrl, Denges (construction bois); Wider SA, Bussigny (menuiserie extérieure);
La Passion du Bois SA, Belfaux (menuiserie intérieure) Bois mis en œuvre Epicéa européen Coûts Confidentiel
Surface de terrain SIA 416 502 m2
Surface bâtie SIA 416 112 m2
Surface de plancher SIA 416 487 m2
Nouvelle surface de plancher SIA 416 76 m2
Volume SIA 416 1577 m3
Nouveau volume SIA 416 320 m3
Durée de construction janvier 2018 – avril 2019
Photographe Joël Tettamanti
Coupe de détail
Composition plancher:
Revêtement de sol 20 mm
Chape 70 mm
Isolation phonique et thermique 40 mm
Dalle de compression connectée 80 mm
Planché existant
Composition paroi:
Revêtement de parois intérieur 12,5 mm Vide technique 60 mm
Panneau OSB (frein-vapeur) 15 mm
Structure isolée 200 mm Panneau de fibres 35 mm
Lattage de ventilation 60 mm Panneau préfabriqué en bois 60 mm
Extension entre deux bâtiments, Lausanne
Dans un quartier de l’Ouest lausannois, un projet a su tirer parti de l’espace entre deux maisons pour gagner de précieuses surfaces. Derrière la façade en carreaux de terre cuite émaillée de cette extension, sa structure est entièrement réalisée en bois et son apparente autonomie cache une varieté de réponses typologiques pour l’agrandissement des appartements existants.
Au bas du Parc de Valency, un des poumons verts de Lausanne, un quartier d’une quarantaine de petits immeubles datant des années 30 se déploie en éventail dans la pente. La majorité d’entre eux comprennent trois ou quatre étages, surmontés d’une toiture à quatre pans, pour certaines percées de lucarnes. Seuls deux bâtiments plus modestes, aux parcelles plus étroites, font exception à cette typologie. Lors de la promulgation du règlement de constructions dans les années 90, on pensait que ces deux villas seraient rasées et leurs parcelles réunies au profit de la construction d’un seul volume. Cette faille du plan d’aménagement de quartier, où subsistait une zone à bâtir interstitielle, a permis deux propriétaires de mutualiser les travaux et d’exploiter ce nouvel espace en offrant une plus grande flexibilité des surfaces d’habitation, mais également de développer un septième appartement.
A l’origine, les deux bâtiments sis au chemin du Risoux n° 3 et 5 disposaient en tout de six logements de trois pièces. L’extension a per-
mis d’additionner des surfaces à chacun, tandis que des combles désormais habitables de l’un d’eux forment aujourd’hui le septième logement. L’autre conserve en revanche des greniers sous toiture.
La différence de niveau entre les deux volumes se résout dans l’adjonction divisée en part égale par le mur coupe-feu, où le décalage vertical se lit en façade. Si son expression extérieure affirme sa différence, elle reste cependant discrète par sa légère mise en retrait. Vus de l’intérieur, les aménagements soulignent l’intervention en optant pour un choix de matériaux et de couleurs s’accordant à la diversité des espaces. Dans les extensions du n° 5, une chambre, et une cuisine ou un local polyvalent selon les étages, transforment les 3 pièces en 4,5 pièces. Dans l’existant une pièce additionnelle remplace parfois l’ancienne cuisine, libérant un volume pour un plus grand espace de jour au sud. Sols, portes, radiateurs et arrondis au sommet des murs, typiques des constructions lausannoises des années 1930 ont été conservés. Une enfilade qui lie salon, salle à manger et extension a été créée par la découpe de la façade d’alors et permet d’intégrer la nouvelle cuisine comme lieu de vie. Deux salles de bains ont été particulièrement travaillées: l’une dotée d’une paroi courbe en métal et d’un hublot donnant sur la salle à manger et plus loin sur le jardin, l’autre qui s’inspire des bains japonais avec des bassins en terrazzo, dont une baignoire étroite et profonde éclairée par une ouverture zénithale.
Au n° 3, en cours de chantier, un des couples propriétaires se sépare. Pour maintenir un certain équilibre familial, les parents optent pour une solution pour le moins originale: la typologie co-parentale. Les logements des deux parents sont ainsi voisins et indépendants, mais reliés par les chambres des enfants. Ce changement nécessite la création de deux escaliers au lieu d’un seul afin d’assurer cette autonomie. Ainsi, l’un des parents dispose d’une partie du rez-de-chaussée et du premier étage, alors que l’autre occupe le deuxième étage et les combles. Les enfants disposent, quant à eux, de leur propre chambre et d’un espace de jeu au deuxième étage. Une porte côté maternel et une autre, côté paternel, permettent une alternance de garde. Malgré le caractère atypique de cette solution, elle offre une flexibilité bienvenue si la situation venait à évoluer: la suite des enfants pourrait en effet être rattachée à l’un ou l’autre des logements ou devenir complètement indépendante.
La matérialité de la façade, avec ses carreaux de terre cuite émaillée aux tons verts, cherche à préserver la lecture des deux volumes initiaux tout en offrant une identité claire et sobre à la partie centrale. Cette rénovation lourde aux multiples transformations, notamment en toiture, préserve cependant le caractère originel des deux immeubles et apporte une réponse innovante à l’évolution de la société face aux possibilités de transformation de son parc immobilier.
Lieu Ch. du Risoux 3 et 5, 1004 Lausanne
Maître d’ouvrage Privés
Architecte Biolley Pollini Architectes, Lausanne et M-AP architectes, Lausanne
Géomètre Renaud et Burnand SA, Lausanne Ingénieur civil Gex & Dorthe ingénieurs consultants Sàrl, Bulle
Ingénieur bois Schaerholzbau AG
Entreprises bois Schaerholzbau AG
Bois mis en oeuvre bois lamellé-collé 24 m3; bois lamellé croisé 5,2 m3; panneaux trois plis (apparent) 490 m2; panneaux trois plis (industrie) 27 m; voligeage (industrie) 135 m2; OSB 12 m2
Coûts CFC 1–9 CHF 2,35 millions TTC
Coûts CFC 2 CHF 2,16 millions TTC
Dont coûts CFC 214 CHF 265 000.– TTC
Surface de terrain SIA 416 1013 m2
Surface bâtie SIA 416 295 m2
Surface utile 713 m2
Surface de plancher SIA 416 900 m2
Volume SIA 416 3570 m3
Durée de construction décembre 2019 – janvier 2021 (treize mois)
Photographe Daniela & Tonatiuh, Penthalaz
Composition toiture, végétalisée: Substrat 100 mm
Natte filtrante Rétention d’eau 40 mm Natte de protection Étanchéité bi-couche Isolation PUR en pente 180 – 120 mm Frein vapeur Panneau OSB 16 mm Gravier de lestage 120 mm Porteurs 120 x 200 mm Panneau trois plis 33 mm
Composition parois extérieures: Carreaux terre cuite émaillés 12 mm Panneau de façade 15 mm Vide de ventilation 30 mm
Lé coupe-vent Laine minérale 80 mm Panneau trois plis 22 mm Montants 60 x 240 mm/ isolation cellulose 240 mm Panneau trois plis 33 mm
Composition plancher: Chape ciment 80 mm Laine minérale 40 mm
Gravier stabilisé 50 mm Gravier de lestage 140 mm Solives sapin 140 x 200 mm Panneau trois plis 33 mm
Composition dalle contre cave: Chape ciment 80 mm Laine minérale 40 mm Isolation EPS 160 mm Dalle en béton armé 200 mm
Documentation spécialisée BOIS
Commandez maintenant sous www.lignum.ch/fr > Shop
Collection bois Lignum No. Art. 55002, 20 plaquettes de bois massif au format 12 x 7 cm dans un coffret en bois, avec brochure d’information
Arolle (Pinus cembra), Europe; Epicéa (Picea abies), Europe; Pin sylvestre (Pinus sylvestris), Europe; Mélèze (Larix decidua), Europe; Sapin blanc (Abies alba), Europe; Douglas (Pseudotsuga menziesii), Europe; Hemlock (Tsuga heterophylla), Amérique du nord; Erable (Acer pseudoplatanus), Europe; Bouleau (Betula pendula), Europe; Poirier (Pyrus communis) étuvé, Europe; Hêtre (Fagus sylvatica) étuvé, Europe; Chêne (Quercus robur), Europe; Frêne (Fraxinus excelsior), Europe; Charme (Carpinus betulus), Europe; Châtaigner (Castanea sativa), Europe; Cerisier (Prunus avium), Europe; Tilleul (Tilia platyphyllos), Europe; Noyer (Juglans regia), Europe; Peuplier noir (Populus canescens), Europe; Orme (Ulmus glabra) étuvé, Europe
lissant transparent. Contient une brochure d’information en trois langues (f/d/e). La silhouette des arbres est gravée sur chaque échantillon. La nomenclature en trois langues figure au recto.
Collection Documentation Lignum protection incendie 2015 (10 documents) No. Art. 27030, 2021, A4, en couleur et n/b, 2 classeurs noirs avec étiquette dorsale, 1 jeu de séparateurs intérieurs
Tables pour la construction en bois TCB 1 | 2021
No. Art. 24070, édition 2021, basée sur la norme SIA 265 (2021), 136 pages, n/b, A4, relié, couverture rigide
Bois et panneaux à base de bois: critères de qualité dans la construction et l’aménagement intérieur 2021, 140 pages A4+, illustrations en couleur, broché, perforé 4 trous
Lignum Holzwirtschaft Schweiz Economie suisse du bois Economia svizzera del legno
Mühlebachstrasse 8 Ch. de Budron H6, CP113 CH-8008 Zurich CH-1052 Le Montsur-Lausanne
Tél. 044 267 47 77 Tél. 021 652 62 22 Fax 044 267 47 87 Fax 021 652 93 41 info@lignum.ch cedotec@lignum.ch www.lignum.ch www.lignum.ch
Bulletin bois, juin 2019
Editeur Lignum, Economie suisse du bois, Zurich
Rédaction
Jutta Glanzmann, Lignum et Ariane Joyet, Lignum-Cedotec
Conception graphique BN Graphics, Zurich
Impression Kalt Medien AG, Zoug
Administration, abonnements, expédition Lignum, Zurich
La publication du Bulletin Bois est soutenue par l’Office fédéral de l’environnement dans le cadre du Plan d’action bois 2021 – 2023.
Le Bulletin bois paraît quatre fois par année, en allemand et en français.
Abonnement annuel CHF 48.–
Publications isolées CHF 20.–
Classeur (10 numéros) CHF 140.–Classeur vide CHF 10.–Prix sous réserve de modifications.
Les membres de Lignum reçoivent le Bulletin bois et le Lignatec gratuitement. Les droits pour la publication des différents objets présentés restent réservés aux architectes respectifs. Les informations publiées ont été recueillies auprès des concepteurs.
Hotline – Service technique: 021 652 62 22 Nos spécialistes répondent gratuitement à vos questions entre 9 h et 17 h.
ISSN 1420-0252