Bulletin bois 92/2009

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Bulletin bois 92/2009 Bois et mobilité Extension de la gare, Delémont Des quais en mouvement, Berne Nouvelle gare de Landquart Centre d’entretien de la compagnie ferroviaire WSB, Gränichen Plateforme douanière, Boncourt – Delle Plateforme douanière autoroutière, Rheinfelden Parking ‹Fährhütte›, Trübbach Relais autoroutier Viamala, Thusis

En service depuis 2009, le bâtiment polyvalent de la compagnie de transport WSB à Gränichen. Architectes: Eins zu Eins AG, architectes EPF/SIA, Aarau


Transport: en avant le bois!

La mobilité est désormais une composante essentielle de notre société: déplacements pendulaires, voyages au long cours, transports publics ou individuels. Or celle-ci, outre les infrastructures nécessaires à réduire les temps de parcours, autoroute ou nouvelle ligne ferroviaire, nécessite aussi de nombreux bâtiments tels que relais autoroutier, couverts de quais, ou plateformes douanières. Ces bâtiments acquièrent alors une dimension particulière. En effet, chaque jour des milliers de voyageurs les contemplent, du touriste bonhomme à l’employé affairé. La plateforme invite à s’arrêter pour une courte pose, le relais autoroutier incarne la vitrine d’une région, la gare se réaffirme comme un lieu convivial, de rencontres, d’échanges et de commerce. Hors du commun, ambassadrices en quelque sorte, ces constructions permettent de transmettre ainsi un message clair. Pour le bois, il s’agit sans aucun doute de l’économie des moyens, notamment énergétiques, de la simplicité de réalisation grâce aux possibilités de façonnage, de la préfabrication qui permet de réduire les temps d’intervention sur le chantier. A la fois techniquement performant, léger, il autorise toutes les audaces dans les formes et permet d’affirmer la volonté publique de réduire les émissions de CO2. Pour la population qui profite de ces infrastructures pourtant, ce n’est peut-être pas ces nombreuses qualités qui lui sont immédiatement perceptibles, mais le sentiment d’un matériau accueillant, chaud, qui loin de la vie trépidante, semble vouloir lui offrir quelques instants de sérénité.

Roland Brunner Communication technique Lignum

1858


Extension de la gare, Delémont Lieu de passage par excellence et porte d’entrée dans une ville, la gare est un élément important de la vie d’une cité. La gare de Delémont ne répondant plus aux attentes des CFF, ils ont mis sur pied un concours d’architecture afin de lui redonner une identité forte. Le processus s’est déroulé en plusieurs étapes. Dans un premier temps, le bâtiment existant a été réhabilité, puis le passage sous-voie a été élargi. Finalement, des extensions disgracieuses ont été démolies pour faire place à un volume en bois abritant des locaux commerciaux. Entièrement tournée vers la rue, cette construction participe à la définition d’un nouvel espace public convivial. Le projet vainqueur cherche à redonner de la visibilité au bâtiment principal de la gare. Un hall central traversant, placé dans l’axe de l’avenue de la gare, recrée le lien entre la ville, les voies et les montagnes au loin. Les extensions successives des années 50 à 70 qui encombraient l’édifice ont été démolies. Débarrassé ainsi de ces constructions, le quai retrouve l’ampleur qu’il avait perdue avec le temps. La barre commerciale devient l’élément marquant du projet. Implantée dans le prolongement du bâtiment existant, elle s’aligne sur la rue avec un volume d’un seul niveau s’étirant tout en longueur. Elle entretient une relation forte avec l’espace urbain: sa façade côté ville est entièrement vitrée. Par contre, elle tourne le dos aux quais auxquels elle présente une façade borgne recouverte de tôle, qui permet d’intégrer discrètement les équipements techniques. Un couvert à vélos a été inséré entre

les voies et ce volume afin d’en réduire l’impact. Cet édicule abrite d’un côté les cycles, de l’autre, il offre un long banc aux voyageurs en attente. La toiture du bâtiment se place dans le prolongement de la marquise existante et au même niveau, marquant ainsi sa préexistence. Un grand avant-toit de 100 m de long, trait d’union entre ancien et nouveau, espace de transition entre intérieur et extérieur, souligne l’horizontalité de l’édifice. Il offre aux voyageurs un espace à l’abri des intempéries et protège l’accès au passage sous-voie. Cet élément dominant de la composition est souligné par un éclairage nocturne aux néons. La structure bois s’est imposée pour la rapidité de construction et la facilité de mise en œuvre, ainsi que par un souci de développement durable. L’économie des moyens a dicté la conception qui se base sur une trame de 1,20 m autorisant une grande flexibilité dans la répartition des locaux, voire dans leurs transformations ultérieures. Des portiques en bois lamellé collé de 9,12 m de portée entre lesquels ont été fixés des sommiers de rives de 9,60 m de portée ont été posés sur un radier en béton. Des éléments de toiture de 16 cm de haut et 2,40 m de large isolés et préfabriqués ont été insérés entre des poutres principales de 46 cm de hauteur. Ils sont stabilisés par un panneau OSB recouvert d’un lé de sous-couverture surmonté d’un système de toiture métallique. Les façades ventilées sont également composées d’éléments préfabriqués isolés de 12 cm d’épaisseur. Afin de favoriser l’insertion de l’ensemble dans le contexte urbain, elles ont été revêtues de tôle de couleur gris foncé. Situation

1859


Façade sud

Façade nord

Lieu Gare de Delémont Maître de l'ouvrage CFF, Management infrastructures – Architecture Architecte Salvi Architecture Sàrl, Delémont Ingénieurs civils CENTEC SA, Delémont Entreprise bois Batipro SA, Courfaivre, Cornol Bois mis en œuvre Bois massif 15 m3, carrelets d’ossature collé 19 m3, BLC 28 m3, OSB 650 m2 Volume SIA bâtiment commercial 3520 m3 Coûts bâtiment commercial CFC 2 CHF 1,64 millions Prix/m3 SIA bâtiment commercial CHF 465.– Durée de construction Mars 2006–avril 2008 Photographe Thomas Jantscher, Colombier

1860


Plan

20 m

1861


SchĂŠma structure

1862


Composition toiture: Couverture métallique Système de toiture avec ventilation 100 mm Lé d’étanchéité Eléments nervurés: OSB 18 mm pannes 160 mm/Isolation Frein vapeur Plaque de plâtre fibrées 12,5 mm Porteurs transversaux BLC 80 x 460 mm Composition façade: Structure en portique Plaque de plâtre fibrée 12,5 mm Lattage 27 mm Frein vapeur Coupe transversale

Montants 120 mm/Isolation Lé pare-vent Lattage 40 mm Tôle

1863


Des quais en mouvement, Berne L’augmentation du trafic en gare de Berne a rendu nécessaire l’allongement des quais pour recevoir des trains de grandes lignes. Afin d’améliorer leur desserte, une nouvelle passerelle en béton a dû être construite. Protégeant celle-ci et les quais en contrebas, une structure en bois rappelant une vague, apporte une touche chaleureuse dans cet univers de métal et de ballast. Le projet de réaménagement des quais, prévu à l’origine en relation avec le changement d’affectation du bâtiment de la poste a été modifié, et c’est finalement une variante de desserte indépendante qui a été préférée afin de ne pas grever d’une servitude une transformation ultérieure du complexe postal. Afin de couvrir simultanément les quais et la passerelle, un système de toiture en bois indépendant, qui se développe comme une onde, a été conçu. Entre ces éléments s’insèrent des couvertures de verre et de métal. Les différents décalages, créés par l’alternance des verrières et des vagues, rompt l’uniformité de cet espace de distribution. Des garde-corps en verre soulignent l’impression de modernité qui se dégage de cette infrastructure. Chaque ‹vague› a une forme différente, autant en plan qu’en coupe. Non seulement les quais ne sont pas rectilignes, mais les couverts viennent s’ancrer dans un pont en pente. La différence de hauteur des différents points d’ancrage peut ainsi atteindre 3 m. Bien que de prime abord elle paraisse simple, la géométrie des courbes qui en résulte est complexe. Le choix du bois pour la construction de ces couverts découle de la facilité de réalisation d’éléments courbes et distincts avec ce matériau. La préfabrication maîtrisée par les

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intervenants ainsi que la sécurité en relation avec les risques électriques constituaient d’autres avantages indéniables. Pour de ne pas interrompre l’exploitation, seules deux voies pouvaient être fermées simultanément, et les travaux de montage se sont donc déroulés principalement de nuit. La plupart des composants de la couverture ont été préfabriqués, y compris les appuis en béton des vagues surmontant les cages d’ascenseurs. Ainsi les sommiers en lamellé collé ont été livrés en segments de 20 m de long puis mis en place à l’aide d’un camion-grue. La peau de la toiture est constituée d’un simple panneau trois plis recouvert par une tôle métallique. Dans l’ambiance parfois impersonnelle des gares, la couleur chaude du bois permet de créer une atmosphère rassurante, particulièrement de nuit grâce à un éclairage adapté. Plus qu’un espace de transit, l’aspect convivial du lieu invite le voyageur à flâner et à profiter, si faire ce peu, des différents services qui lui sont offerts le long de son parcours.

Coupe longitudinale


Lieu Gare de Berne Maître de l’ouvrage Chemins de fer fédéraux CFF, Olten Architecte Smarch, B. Mathys & U. Stücheli, Berne Ingénieur civil Conzett, Bronzini, Gartmann AG, Coire Entreprises bois Kämpfer + CO, Herzogenbuchsee (couverts); Roth Holzleimbau + Stahlbau AG, Berthoud (lamellé-collé) Coût (couverture quais et passerelle) CHF 25 millions Durée de construction Février 2004–octobre 2005 Photographe Corinne Cuendet, Clarens

20 m

1865


Coupe transversale

20 m

1866

=

=

Plan


Nouvelle gare de Landquart En 1997, les chemins de fer rhétiques mandatent un atelier d’architectes pour un projet de centre de commande du réseau ferroviaire. Ceux-ci proposent un long bâtiment de trois niveaux entièrement réalisé en verre et en béton. La recherche de locataires pour le dernier étage resta longtemps vaine, jusqu’à ce que la communauté d’action régionale grisonne de Lignum, séduite par la situation centrale de l’édifice, se propose de louer la moitié de l’étage. Cette proposition était assortie de l’exigence que le bâtiment soit construit en bois de la région. L’implantation du bâtiment a été définie par le plan d’urbanisme dessiné en 1992 par Peter Zumthor, qui fixait le gabarit à respecter. Cependant le projet reste en deçà des dimensions imposées, autorisant ainsi une extension future. Le bâtiment est situé le long des voies et définit la partie nord de la place de la gare. Le réaménagement de l’espace et la construction d’un autre bâtiment locatif et commercial a permis de redonner une image plus urbaine à la zone de la gare. Les fonctions sont aussi clairement séparées en une zone piétonne généreuse, une place pour les transports publics, ainsi que des places de parc pour les voitures. Le bâtiment, une longue barre de 56 m de longueur, propose une répartition classique pour un bâtiment administratif avec un couloir central distribuant les bureaux situés de part et d’autre. Il est constitué d’un sous-sol et d’un socle en béton sur lequel repose une construction en bois de deux étages. Le rez-de-chaussée, légèrement en retrait contient l’ensemble des locaux destinés au service des voyageurs ainsi qu’une agence de voyage, et un petit kiosque/café. A l’exception d’un noyau central en béton contenant les sanitaires et la distribution verticale, toutes les cloisons intérieures sont non porteuses afin de permettre une flexibilité maximale pour l’aménagement des bureaux.

Les différentes affectations sont clairement exprimées en façades. Les locaux commerciaux du rez-de-chaussée possèdent de grandes façades vitrées incitant au shopping, alors que les locaux techniques et de stockage sont crépis. Les deux étages administratifs en bois s’appuient sur une trame stricte et possèdent une expression neutre. La répartition spatiale se lit en façade avec les séparations des fenêtres. Les lames horizontales du revêtement de façade ont été protégées par une couche de peinture gris aluminium et fixées sur un panneau recouvert d’un lé de couleur rouge en référence à la couleur spécifique des trains de la compagnie. La couleur métallisée confère au bâtiment un caractère urbain. De loin, il a l’air d’être revêtu de tôles, mais de près, la structure du bois reste clairement lisible. Le lé rouge brille entre les lattes et leur donne un ton rougeâtre qui les rapproche de la teinte naturelle du bois. A l’intérieur, non seulement la flexibilité d’usage a été privilégiée, mais une attention particulière a été portée à un choix de matériaux intemporels et durables. Ainsi le noyau est en béton apparent, les parois de séparations en bois habillées de plâtre, et les sols sont en asphalte coulé ou revêtus de linoléum. Les planchers lamellés tourillonnés du 2e étage reposent sur 4 poutres longitudinales en bois lamellé collé. Celles-ci sont soutenues par des poteaux métalliques, seule dérogation à la construction en bois, afin de minimiser leur emprise spatiale. Les planchers sont revêtus de panneaux OSB afin de former une plaque. Au 2e étage, pour obtenir des locaux libres de tout poteau, la dalle de toiture est supportée par des poutres lamellé collé d’une hauteur de 76 cm, la hauteur maximale pouvant être produite dans les Grisons. Elles portent entre les deux façades longitudinales et s’appuient sur des poteaux en bois. Entre deux, des solives sont suspendues et revêtues de panneaux trois plis qui assurent la stabilisation et le sup-

port des couches de la toiture. La partie bois a été préfabriquée en atelier, avant d’être montée en quatre semaines. Pour cette construction, près de 1300 m3 de bois de la commune d’Igis/Landquart ont été utilisés. L’ensemble de la transformation a été assuré par des entreprises de la région. Toutes les pièces sont ventilées mécaniquement, car l’aération naturelle est limitée en raison de la situation bruyante.

Situation

1867


Coupe longitudinale

Rez-de-chaussée

1er étage

2e étage

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20 m


Coupe espace de distribution

Coupe espaces de bureaux


Composition paroi: Plaque de plâtre armé de fibres 18 mm Lattage 27 mm OSB 22 mm, joints étanches Montants 160 mm/Isolation laine minérale Panneau de fibres mi-dur ouvert à la diffusion 16 mm Lé rouge Lattage 56 mm Lattage ajouré 40 mm, lasuré gris aluminium Composition toiture: Végétation extensive Couche de protection Lé d’étanchéité bi-couches Granulés de liège 4 mm Isolation laine minérale 180 mm Pare-vapeur Panneau trois plis 27 mm Poutres 80 x 200 mm Sommier BLC 320 x 790–660–790 mm, avec contre flèche et face supérieure en forme de pente Composition plancher: Revêtement de sol 5 mm Chape 80 mm Couche de séparation Isolation acoustique 22 mm Isolation 20 mm OSB 22 mm Plancher lamellé tourillonné 200 mm

Coupe façade

1870


Lieu Bahnhofplatz 1, 7302 Landquart Maître d’ouvrage Rhätische Bahn AG, Coire Architecte Werkgruppe für Architektur AG, Coire Ingénieur civil Edy Toscano AG, Coire Physique du bâtiment Stadlin Bautechnologie, Buchs Ingénieur bois Merz Kley Partner AG, Altenrhein Construction bois Consortium Künzli Holz, Davos Dorf, et Boner Holzbau, Serneus (structure), Consortium Walli Holzbau, Trimmis, Bianchi, Landquart, et G. Lazzarini + Lippuner, Buchs (façades), Jakob Berger AG, Seewis (scierie), Knuchel Fritz AG, Coire (portes), Künzli Holz AG, Davos Dorf (menuiseries), Gebrüder Möhr AG, Maienfeld (parois), Deweta AG, Steinhausen (revêtements parois et plafonds) Bois mis en oeuvre BLC pour structure porteuse 85 m3, BLC pour parois 35 m3, bois massif pour la toiture 18 m3, plancher lamellé tourillonné 125 m3; revêtement façade avec lattage 27 m3 Coûts CFC 2 CHF 5,96 Mio. Volume SIA 116 10 290 m3 Prix/m3 SIA 116 (CFC 2) CHF 580.– Durée de construction Août 2003–septembre 2004 Photographe Ralph Feiner, Malans


Centre d’entretien de la compagnie ferroviaire WSB, Gränichen Le Wynental-Suhrentalbahn WSB est une compagnie ferroviaire argovienne qui exploite une ligne reliant ces deux vallées à Aarau. Depuis 2009, un nouveau centre d’entretien a été construit à Gränichen permettant d’héberger les activités de l’entreprise de transport en un seul lieu. Il comprend une halle d’entretien avec voies d’accès, des ateliers de réparation des trains ainsi qu’une aile administrative. Le bâtiment est implanté proche de la gare, de manière à autoriser une extension future de la zone. Une attention particulière a été portée afin de réduire l’impact du bâtiment. Ainsi les extérieurs possèdent un revêtement de sol perméable et une végétation proche de la nature y a été favorisée. L’économie des moyens a guidé la conception architecturale grâce à une organisation spatiale compacte et bien pensée, une matérialisation fonctionnelle et une construction rationnelle. L’architecture de l’édifice de deux niveaux est caractérisée par le revêtement en panneaux profilé plastique translucide apposé sur toutes les faces, ponctuellement percé par les fenêtres. L’alternance du verre et du plastique génère des ambiances de couleurs et de lumières variées, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur, particulièrement de nuit.

1872

La structure porteuse en bois préfabriquée de la halle servant au stationnement et à la réparation des véhicules s’élance par dessus les quais. Le noyau en béton contient l’ascenseur, la cage d’escalier, une gaine technique accessible ainsi qu’une forge et des bureaux. L’étage abrite des ateliers, ainsi que différents bureaux et locaux pour le personnel. En tout, 17 personnes y travaillent. Les finitions sont sobres. A l’étage, le sol clair composé d’une chape à base de sciure est coulé sans joints, tandis que la structure est laissée apparente. Les couleurs utilisées rappellent le monde du chemin de fer et les tons clairs et vifs répondent au caractère brut du bâtiment d’entretien. A l’intérieur de la halle, le revêtement extérieur laisse filtrer une lumière diffuse optimale pour le travail en atelier. Seuls le sous-sol et le noyau sont en béton, le reste de la construction, que ce soient les éléments porteurs ou non-porteurs, sont réalisés en bois afin de répondre aux principes du développement durable, tout comme le chauffage, assuré par le réseau à distance de la commune. Un système de poteaux-poutres a été mis en oeuvre pour les façades translucides de la halle, tandis que les parois opaques sont réalisées en ossatures bois. Le plancher de l’étage est composé d’une structure nervurée intégrant des porteurs en lamellé collé

surmontés de panneaux lamibois, tandis que des caissons du même matériau reprennent les différentes couches de la toiture végétalisée.


Lieu Gare, 5722 Gränichen Maître d’ouvrage AAR bus + bahn, Aarau Architecte Eins zu Eins AG, Architectes EPF/SIA, Aarau Ingénieur civil Aerni + Aerni Bauingenieure EPF/SIA, Zurich Construction bois Schäfer Holzbautechnik AG, Aarau Bois mis en oeuvre Bois de structure: carrelets d’ossature 15 m3, bois lamellé collé 121 m3; Panneaux: lamibois 27 mm 820 m2, lamibois 51 mm 440 m2, panneaux de particules 18 mm 1100 m2; lattage 30 x 60 mm 660 m Coûts CFC 2 CHF 3,34 millions dont CFC 214 CHF 524 000.– Surface de terrain SIA 416 1306 m2 Surface de plancher SIA 416 1472 m2 Volume SIA 116 5796 m3 Prix/m3 SIA 116 (CFC 2) CHF 577.– Durée de construction Février– novembre 2008 Photographe Michael Freisager, Baar

Situation

1873


Rez-de-chaussĂŠe

Etage

Coupe transversale

1874

10 m


1875


Composition toiture: Végétation extensive 80 mm Couche de protection Lé d’étanchéité bi-couches Isolation 140–330 mm Frein vapeur Elément en caisson: lamibois 27 mm nervures 80 x 546 mm lamibois 27 mm Composition parois: Panneau de particules 18 mm Lattage 30 mm/Isolation Frein vapeur Montants 180 mm/Isolation Panneau de particules 18 mm Poteaux 200 x 200 mm (étage) et 400 x 200 mm (rez) Lattage horizontal 60 x 40 mm Profil vertical 40 mm Panneau profilé plastique 40 mm Composition plancher: Sol coulée à base de bois 20 mm Chape ciment 80 mm Couche de séparation Isolation 140 mm Elément nervuré: lamibois 51 mm nervures 120 x 800 mm

Coupe façade

1876


1877


Plateforme douanière, Boncourt–Delle Aux confins de l’Ajoie sur une langue de terre pénétrant en territoire français, la plateforme douanière de Boncourt – Delle s’étend sur près de cinq hectares. Maillon essentiel de l’axe est-ouest, elle offre une alternative au transit par Bâle, et son importance ira croissante avec l’achèvement de la Transjurane en 2011. Faisant largement appel au bois, elle propose son image dynamique aux voyageurs, et renvoie au paysage arborisé de la région. Le processus d’élaboration de la plateforme, pleinement opérationnelle depuis décembre 2007, aura nécessité pas moins de quatorze ans, puisque le concours d’architecture fut remporté en 1993. Les nombreux offices impliqués (route, douane, etc.), et la collaboration internationale indispensable à l’accomplissement du projet, ont en effet conduit à de nombreuses adaptations et reformulations du programme. Conçue selon le principe d’un unique arrêt afin d’accomplir l’ensemble des démarches administratives en relation au transit des marchandises, la plateforme est caractérisée par un vaste couvert en bois complété de part et d’autre par deux auvents métalliques élancés en demi-portique, dont les extrémités sont suspendues à la zone centrale. Celle-ci est constituée d’une poutre triangulée en caisson de quatre travées de 23 m, composée d’éléments lamellé-collés, assemblés par un système breveté de tiges filetées encollées. Prenant appui sur cette structure des diaphragmes en lamibois de 6.3 m d’entraxe reprennent les porte-à-faux de 6 m et permettent l’appui des structures métalliques. La construction repose sur deux piles en béton armé pour les appuis intermédiaires, tandis que l’appui central, fixe, est constitué d’une

1878

structure métallique. Aux extrémités, les supports sont formés par des murs en béton armés intégrés aux bâtiments annexes. La géométrie inhabituelle du couvert ainsi que ses dimensions ont nécessité de conduire une série d’essais afin de s’assurer de son comportement lors de vents latéraux violents. La couverture est assurée par des tôles ondulées cintrées, qui la nuit reflètent la lumière des projecteurs, et procure ainsi à cet ensemble un aspect féerique. Cette zone abritée est complétée par différents bâtiments de tailles variables qui reçoivent pour les éléments de façade opaques un revêtement de sapin prégrisaillé possédant une durabilité optimale ne nécessitant pas de travaux d’entretien ultérieurs. Composés de parois en ossature, ils sont calorifugés par des panneaux de fibres isolants. Les dalles des étages sont constituées d’éléments collés juxtaposés disposés à plat dont la face inférieure est rainurée afin d’améliorer l’acoustique des bureaux. Des profils métalliques disposés dans l’épaisseur des dalles permettent la reprise des charges perpendiculairement au sens de portée des éléments en bois. Ils prennent appui sur des poteaux en bois rond uniquement écorcés et munis d’entailles de décharge. A l‘intérieur, les panneaux OSB des parois visibles sont laissés bruts. La toiture accueille un substrat support de végétation extensive. Ainsi plus qu’une zone de transit, la plateforme douanière apparaît comme une carte de visite, invitant le voyageur à profiter de l’accueil des jurassiens pour qui, comme en témoigne le bâtiment, le développement durable est plus que jamais à l’ordre du jour.

Situation


Lieu La Queue au Loup, 2926 Boncourt Maître de l'ouvrage Office fédéral des constructions et de la logistique (OFCL), Berne; Service des ponts et chaussées, Delémont Architecte et planificateur général Atelier d’architecture Roméo Sironi SA, Porrentruy Ingénieurs civils GGT SA, Porrentruy (infrastructure autoroutière), SD Ingénierie Jura SA, Delémont (passage inférieur, bâtiments suisses et franco-suisses) Ingénieur bois Martin Geiser, Mont-Soleil (bâtiments suisses et francosuisses), SD Ingénierie Jura SA, Delémont (couvert central) Entreprises bois Batipro SA, Courfaivre, et Lieval SA, Courchavon Bois mis en œuvre Bâtiments: BLC 25 m3, bois massif collé pour plancher et toiture 370 m3, ossature collée 60 m3; Panneaux: lamibois 80 m2, OSB 2100 m2; Revêtements de façade en sapin blanc prépatiné 1200 m2; Couvert: BLC 255 m3, lamibois 1550 m2 Volume SIA 116 6300 m3 Coûts des bâtiments suisses et franco-suisse CHF 9.9 millions Prix/m3 SIA 116 (CFC 2) CHF 379.– Durée de construction Mars 2006–novembre 2007 Photographe Corinne Cuendet, Clarens

Elévation couvert

20 m

Plan couvert

1879


Façade pavillon

Coupe façade pavillon

1880

Rez-de-chaussée pavillon

4m


Rez-de-chaussÊe bâtiment des operations commerciales (CH)

Coupe

Etage

20 m

1881


Plateforme douanière autoroutière, Rheinfelden En 1986 déjà, l’association d’architectes Anton Giess, Otto + Partner AG et H. Zimmermann gagnait le concours de la plateforme douanière de Rheinfelden. Dans la foulée, la planification débutait en 1987, mais s’interrompait peu après à cause des longues procédures d’étude d’impact sur l’environnement et de l’interruption du rapprochement entre l’EEE et la CEE. En 2000 finalement, les bureaux vainqueurs du concours furent mandatés pour refondre le projet et l’adapter aux nouveaux besoins. Après la pose de la première pierre en 2004, le bâtiment fut mis en service en 2006. La plateforme douanière située sur les rives du Rhin est partagée par la route cantonale en une zone sud et une zone nord. Au nord, en tête de pont se trouve le bâtiment du trafic voyageur destiné au contrôle qui jouxte la place couverte, ainsi que le stationnement des poids lourds. Au sud se dressent le bâtiment des douanes entouré par le point de contrôle avec son pavillon de transit et la halle aux marchandises avec les unités de dédouanement. Une plateforme sur une artère autoroutière fréquentée est une carte de visite. Dans ce cas cette sensation est encore accentuée par le franchissement du Rhin. Le bâtiment du trafic voyageur acquiert ainsi un rôle prépondérant alors que les autres bâtiments de la douane ont un caractère plus fonctionnel qui se retrouve dans la matérialisation de leur façade. Les deux pylônes auxquels est suspendu le couvert de la zone de transit sont un autre élément marquant de l’installation. Avec sa couverture aux jeux de lumière expressifs, il permet de profiter sur toute la surface d’un éclairage naturel tamisé. La structure est composée de profilés métalliques sur lesquels prennent appui les tôles en inox bombées responsables de cet effet. Le bâtiment de contrôle du trafic voyageur s’étire au bord du couvert. La couche périphé-

1882

rique des parois extérieures est composée d’une impression figurant la carte de la frontière suisse. Cette couche est surmontée par des plaques translucides satinées qui font office de façade ventilée. Ainsi l’impression n’apparaît que si la façade est vue sous un angle pratiquement droit, alors que le reste du bâtiment semble muni d’une façade opaque de couleur blanche. Ce qui permet, si l’on se déplace lentement le long de la façade, de découvrir à chaque pas un nouvel horizon. La façade du bâtiment thématise ainsi le vécu du voyage, du franchissement des frontières ainsi que celui de la lumière et de la transparence. Tous les bâtiments sont conçus selon une trame tridimensionnelle de 1.2 x 1.2 x 0.6 m et se fondent sur des radiers en béton. Les porteurs horizontaux sont disposés selon la trame et supportent des éléments en caisson isolés soit pour les planchers soit, surmontés d’une couche ventilée, comme support de la toiture végétalisée. Les façades sont en ossature et viennent s’insérer entre les poteaux de la trame. Les bureaux s’étendent en hauteur jusqu’aux éléments porteurs et les installations techniques courent dans des gaines en façade. Dans les couloirs uniquement, la technique est dissimulée dans des faux plafonds. Les bureaux ne sont pas climatisés mais possèdent une ventilation par déplacement d’air.

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5

4 Situation

1) 2) 3) 4)

2

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Bâtiment des voyageurs Couvert Dédouanement Halle aux marchandises

3

5) 6) 7) 8)

Bureau des douanes Balance Pavillon de transit Point de contrôle


Façade ouest bâtiment des voyageurs

Rez-de-chaussée

20 m

Lieu Baslerstrasse, 4310 Rheinfelden Maître d’ouvrage Office fédéral des constructions et de la logistique OFCL, Berne Exploitation Administration fédérale des douanes AFD, Berne Architectes Otto + Partner AG, Rheinfelden/Liestal, et Anton Giess, Rheinfelden Ingénieur Jauslin + Stebler Ingenieure AG, Rheinfelden Construction bois Schäfer Holzbautechnik AG, Dottikon Bois mis en oeuvre Bois massif 17 m3, carrelets d’ossature 52 m3, BLC 117 m3, Hohlplatten 122 mm 91 m3; Panneaux: trois plis 88 m3, OSB et panneaux de particules 61 m3, panneaux de fibres 49 m3; Revêtement de façade: panneaux de particules liées au ciment 860 m2 Coûts CFC 2 CHF 10,45 millions Surface de plancher SIA 416 4765 m2 Volume bâti SIA 416 24 481 m3 Prix/m3 SIA 416 (CFC 2) CHF 427.– Durée de construction Avril 2004–septembre 2005 Photographes Roland G. Tschabold, Tenniken, et Otto + Partner AG, Rheinfelden/Liestal

1883


Coupe longitudinale halle aux marchandises

Rez-de-chaussĂŠe

1884

Coupe transversale

20 m


Coupe transversale dĂŠdouanement

Coupe longitudinale

Rez-de-chaussĂŠe

Etage

20 m

1885


Coupe longitudinale pavillon de transit

Rez-de-chaussĂŠe

1886

Coupe transversale

20 m


Parking ‹Fährhütte›, Trübbach Le développement rapide de la zone industrielle a nécessité l’élaboration d’une infrastructure apte à accueillir les véhicules des collaborateurs des différentes entités. Ce parking, élément clé du quartier de Fährhütte, sert donc en premier lieu pour les industries et commerces des environs, et parmi ceux-ci le groupe de haute technologie Oerlikon qui est le plus gros utilisateur individuel. Le parking offre 380 places couvertes sur trois niveaux et 40 places extérieures. L’immeuble, qui s’élève sur une parcelle de 7000 m2, s’étend le long de la route cantonale conduisant au Liechtenstein, à proximité de la ligne de chemin de fer et de l’entrée de l’autoroute A13. Sa situation privilégiée lui offre une accessibilité optimale, aussi bien pour le trafic privé que par le réseau des transports publics. La gare non loin de là lui permet en outre de fonctionner comme Park & Ride. Afin de réduire son impact, les concepteurs ont inséré le bâtiment dans le talus de la route cantonale. Ainsi la toiture du parking, surmontée d’un petit centre commercial, d’une station service avec kiosque et cafétéria, et d’une installation de lavage pour les automobiles, est de plain-pied avec cette artère, et seule les faces sud et sud-ouest de l’édifice restent visibles. Une solution originale a été retenue pour les façades de ce bâtiment, dont la structure porteuse est en béton, afin de les intégrer dans l’environnement naturel des versants de la vallée. Visibles de l’agglomération, elles

sont constituées de poteaux en bois de section 100 x 180 mm en sapin de la région, de 100 mm d’entraxe ce qui procure une illusion d’homogénéité. Pour les utilisateurs en revanche, il se crée ainsi un écran visuel entre intérieur et extérieur, qui laisse néanmoins transparaître la vue et permet une ventilation naturelle du garage. Cette ossature rapprochée assure en outre la fonction de parapet, et la disposition de barrières de sécurité supplémentaires n’a pas été nécessaire.

I

2

Situation

1887


Coupe

Faรงade est

1888

20 m


Niveau 0

20 m

1889


Lieu Fährhütten-Strasse, 9477 Trübbach Maître d’ouvrage Parkhaus Fährhütte AG, Azmoos Entreprise totale ITW Ingenieurunternehmung AG, Balzers (FL); direction du projet: Rolf Müller Architecte Schlegel + Hofer Dipl. Architekten AG, Trübbach, Buchs et Grabs; collaborateurs: Fritz Hofer, Ernst Gabathuler, Roman Gabathuler Direction des travaux atm3 ag, Grabs; responsable: Werner Vetsch Ingénieur civil IPB Planungen AG, Balzers Ingénieur bois Josef Kolb AG, Uttwil Construction en bois Schmidt Holzbau, Trübbach Bois mis en oeuvre Bois massif sapin env. 80 m3 Coûts CFC 2 CHF 6,5 millions dont CFC 214 CHF 150 000.– Surface de terrain env. 7000 m2 Volume SIA 116 32 300 m3 Prix/m3 SIA 116 (CFC 2) CHF 200.– Durée de construction Mai 2005 – septembre 2006 Photographe Fritz Hofer von Schlegel + Hofer Dipl. Architekten AG

1890


Relais autoroutier Viamala, Thusis Dans le cadre d’un concours d’architecture sur invitation pour un restoroute, le jeune bureau d’architecte Iseppi/Kurath a réussi à s’imposer. La thématique ‹fenêtre sur une région› est intégrée harmonieusement dans le projet des architectes, dont la forme inédite répond à l’orographie de la région. Le relais autoroutier de Viamala se trouve sur l’A13, à proximité de la sortie Thusis-Nord. Sa situation originale sur une sortie existante avec une liaison transversale lui permet d’être relié au trafic orienté au nord et au sud sans travaux supplémentaires. De cette manière le relais est accessible non seulement au transit, mais également au trafic régional et local. Une liaison est également assurée pour le trafic lent avec les installations sportives et de loisir de Thusis ainsi qu’avec les communes voisines de Cazis, Sils i.D., Fürstenau et Fürstenaubruck. Les bâtiments du relais euxmêmes se trouvent au sud de la zone ce qui leur procure un voisinage direct avec les parcelles agricoles alentour. Sous le couvert expressif de la station service, prélude à l’architecture de l’ensemble, se trouvent les accès ainsi que, jouxtant ceux-ci, les services accessibles 24 h/24 (WC, station essence, téléphone, bancomat). Lorsque l’on accède au bâtiment, une large aire centrale nous accueille. En se déplaçant dans cet espace ouvert, on passe d’une aire de vente pour les produits régionaux, au restaurant en selfservice puis la visite se poursuit par le bar, la vente à l’emporté, les informations touristiques pour finalement atteindre le shop, les caisses et la sortie.

La forme en croix du plan permet de proposer des secteurs calmes, tels qu’une salle de conférence et un restaurant avec service. Les installations bénéficient grâce aux ouvertures surdimensionnées d’un rapport direct sur les gorges de la Via Mala, le sommet du Muttern et sur le Domleschg. Comme un prolongement de cette vue magnifique, le revêtement en bois de l’intérieur du restauroute dispense une lumière chaude et sécurisante qui contraste avec les profondes gorges à l’aspect parfois menaçant. Le bâtiment compte 8500 m3, y c. la station service et un niveau excavé. Au niveau inférieur accessible par un monte-charge et un escalier, se trouvent les locaux techniques, les stocks ainsi que le vestiaire des employés. Les zones publiques telles que restaurant, salle de conférence, commerces se situant au rez en contact direct avec l’extérieur, les exigences de protection incendie sont réduites au minimum. La structure du bâtiment est entièrement en bois complétée par quelques refends de stabilisation en béton. Le revêtement de façade est métallique, ce qui lui assure une durabilité exemplaire, lui permet de répondre à la minéralité des gorges, et propose une référence à la technologie automobile. La structure de la toiture, d’un mètre d’épaisseur, est composée de porteurs en lamellé collé entre lesquels sont disposées les pannes. Elle est conçue comme une toiture non isolée, complètement ventilée, l’isolation étant disposée sur les plafonds suspendus. Les parois intérieures en bois sont en ossatures préfabriquées. Outre son utilisation pour la structure et l’aménagement intérieur, le bâtiment fait

également appel au bois à travers une chaudière à pellets pour assurer un climat agréable lors de la saison froide.

Situation

1891


Lieu Relais Viamala Thusis, 7430 Thusis Maître d’ouvrage Viamala Raststätte Thusis AG Architecte Iseppi/Kurath GmbH, Thusis Ingénieur civil Pöyry Infra AG, Coire Ingénieur bois Walter Bieler, Bonaduz Construction bois ARGE FIBA Holzbau AG, Thusis, Projer AG, Alvaschein, et Mani Holzbau, Thusis, ainsi que ARGE Mark Holzbau, Scharans, Salzgeber & Co, Sils i.D., et Sutter & Catrina, Zillis Bois mis en oeuvre BLC 202 m3, bois massif et lattes 124 m3; lambris de plafond 1525 m2; Panneaux: trois plis 78 m2, multifonction 456 m2; revêtement de parois et plafond 980 m2 Coût CFC 2 CHF 4,6 millions dont CFC 214 CHF 0,72 million Surface de terrain env. 24 000 m2 Surface de plancher Rez-de-chaussée env. 1300 m2, sous-sol env. 380 m2 Volume 8500 m3 Prix/m3 (CFC 2) CHF 541.– Durée de construction Août 2007– juin 2008 Photographe Thomas Drexel, Friedberg (D)

Plan

1892

20 m


Coupe est-ouest

Coupe sur station service

Coupe nord-sud

1893


Composition toiture: Tôles métalliques 40 mm Lattage 60 mm Contre lattage 60 mm Lé de sous-toiture Lambris 27 mm Pannes 440 mm Système de suspension à hauteur variable Isolation 200 mm Frein vapeur Lattage 40 mm Non tissé noir en polypropylène Lambris en épicéa 20 mm, largeur 80, 120, 160 mm avec joints ouvert 10 mm Composition façade: Lambris en épicéa 20 mm, largeur 80, 120, 160 mm avec joints ouvert 10 mm Non tissé noir en polypropylène Lattage 50 mm/Isolation OSB 22 mm, joints étanches Montants 220 mm/Isolation Lé pare vent Coupe façade

Panneau trois plis 19 mm, peint Composition dalle: Dallage San Bernardino 21 mm Chape 75 mm Couche de séparation Isolation 100 mm Béton armé 220 mm

1894


SchĂŠma structure

1895


Lignum Holzwirtschaft Schweiz Economie suisse du bois Economia svizzera del legno

Rédaction Roland Brunner, Lignum, Mélanie Pittet-Baschung et Denis Pflug, Lignum-Cedotec

Falkenstrasse 26 CH-8008 Zurich

En Budron H6, CP 113 CH-1052 Le Montsur-Lausanne

Conception graphique BN Graphics, Zurich

Tél. 021 652 62 22 Fax 021 652 93 41 info@cedotec.ch www.cedotec.ch

Impression Kalt-Zehnder-Druck AG, Zoug

Tél. 044 267 47 77 Fax 044 267 47 87 info@lignum.ch www.lignum.ch

Administration, abonnements, expédition Andreas Hartmann, Lignum Bulletin bois, septembre 2009 Editeur Lignum, Economie suisse du bois, Zurich Christoph Starck, directeur

ISSN 1420-0252

Le Bulletin bois paraît quatre fois par année, en allemand et en français. Abonnement annuel CHF 48.– Publications isolées CHF 20.– Classeur (10 numéros) CHF 100.– Classeur vide CHF 10.– Prix sous réserve de modifications. Les membres de Lignum reçoivent le Bulletin bois et le Lignatec gratuitement. Les droits pour la publication des différents objets présentés restent réservés aux architectes respectifs. Les informations publiées ont été recueillies auprès des concepteurs.


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