238 www.link2fleet.be
JUIN/JUILLET 2020
DIGEST
Fleet Guide Qui sait encore quelle voiture prendre en leasing? Vous, après la lecture de ce magazine.
QUELLES
LEÇONS
EN TIRER? AVEC LA VISION DE : Ben Abeloos I Lars Agten I Peter Bykans I Marc Coopmans I Mathieu de Lophem I Claire D’Haese I Wim De Schryver Daniel Debrouwer I Els Descamps I Olivier François I Gudrun Ghijs I Kenneth Goris I Denis Gorteman I Brigitte Goossens Guy Hannosette I Sam Heymans I Stef Holemans I Miel Horsten I Sébastien Laebens I Ward Martens I Bart Moens I Steve Nijs Tony Peetermans I Saskia Raymaekers I Charlotte Thijs I Frédéric Spaenjers I Filip Van Velthoven I Kris Verleye I Michael Xhonneux
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SEPT.
COMMENT PRÉPAREZ-VOUS UN BUDGET DE MOBILITÉ EFFICACE ? €
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Plan cafétaria, budget de mobilité,…: aussi pour mon entreprise ? Grâce aux témoignages d’experts mais aussi de sociétés ayant emprunté cette voie, nous allons parcourir en détails le contenu de ces deux propositions censées diminuer l’impact de la voiture dans l’équation de mobilité des entreprises. • Comment ces différentes formules fonctionnent-t-elles ? Pour quel type de profil ? Comment les mettre en place ? Le suivi est-il simple et efficace ? Quel type de collaboration avec les secrétariats sociaux ? • Nous vous proposerons de faire mieux connaissance avec certains modes de transport moins connus contenus dans le pilier 2 du budget de mobilité.
PROGRAMME
EXPERTS
07H30
Accueil et petit-déjeuner
• Valérie ‘tSERSTEVENS, Manager National
08H00
Présentations d’experts
09H30
Elevator Pitch
• Bert VAN ROSSEN, Via Mobile
09H35
Groupes de travail et sessions Q & A
• Alain ALLYN, Business Development Manager,
11H00
Networking
& International Employment, SD Worx
Modalizy • François SPINETTE, Sopra Banking
WHEN?
11 septembre 2020
WHERE?
Martin’s Hotel Rue de l’Hocaille 1 1348 Ottignies
Cette session est réservée aux gestionnaires de flotte, RH, finance, procurement, resp. mobilité… (les fournisseurs du secteur ne peuvent y participer) et est gratuite. Plus d’info et inscription via:
www.fleetdating.be
en partenariat avec:
238 JUIN-JUILLET 2020
SOMMAIRE
COVID-19 DIGEST
Marc DEMOULIN
EDITO
Et maintenant, comment reconstruire ? Après quasiment 3 mois de souffrances humaines, psychologiques et économiques, le tsunami semble enfin s’éloigner. Jamais notre planète n’aura connu un tel séisme. Une magnitude telle, qu’elle a obligé les dirigeants mondiaux à appuyer sur le bouton ‘stop’, mettant ainsi un terme à toute activité. Qu’elle soit professionnelle ou liée à la vie privée. Si l’on veut garder un brin d’optimisme, on dira que cette onde de choc sans précédent aura fait apparaître de belles valeurs de solidarité. Une population qui a fait bloc derrière le personnel soignant. De nombreuses initiatives individuelles ou collectives qui sont nées spontanément afin de fournir du matériel de première nécessité ou simplement de l’aide aux plus démunis. Toujours est-il qu’aujourd’hui, à l’heure de tirer un premier bilan post-déconfinement, les dégâts laissés par le passage du Coronavirus sont abyssaux et il va falloir reconstruire.
Repartir sur de nouvelles bases On l’a souvent lu et entendu, il y a aura un avant et un après Covid-19. On ne sort pas indemne d’un tel traumatisme. Les choses ne seront plus jamais comme avant. Notre secteur du fleet et de la mobilité devra obligatoirement retenir les leçons de cette crise et se réinventer. Plus de télétravail ; moins de kilomètres professionnels ; un cycle plus long de rotation de véhicules ; une hausse des tarifs vu l’incertitude générale sur les marchés ; des formules sans prise de risques ; une extrême frilosité par rapport aux transports partagés ; un attrait accéléré pour une offre multimodale ; une forte percée du vélo pour les trajets professionnels… Voici le résumé des opinions les plus fréquemment entendues çà et là, de la part des professionnels de notre secteur. Mais qu’en sera-t-il dans la réalité ? Les enseignements de la crise - aussi douloureux soient-ils - ne seront-ils pas vite enterrés pour faire place à un ‘business as usual’ qui malheureusement signifierait que notre secteur n’a retenu aucune leçon de ce tragique épisode ? Pour tenter de répondre à cette question, link2fleet vous a préparé une édition spéciale Covid-19 où fleet managers et experts décryptent les enseignements de la crise et dévoilent leurs ‘best practices’ à venir. Bonne lecture et surtout continuez à bien prendre soin de vous et de vos proches ! mdemoulin@link2fleet.com
DÉCRYPTAGE SECTEUR PAR SECTEUR CONSTRUCTEURS 04 Denis Gorteman (D’Ieteren): « C’est 08
maintenant qu’il faut faire preuve de courage » Tour d'horizon du secteur : « Surtout, pas de décision sous le coup de la panique »
LOUEURS LONGUE DURÉE 12 Miel Horsten (ALD) : « La crise nous a rapprochés de nos clients »
14 Tour d'horizon du secteur : « Offrir plus de flexibilité et rassurer »
LOUEURS COURT-TERME 18 Michaël Xhonneux (Europcar) :
« S’adapter à une société réinventée »
CONCESSIONNAIRES 20 Ben Abeloos (Ford AB Automotive) :
« Il y aura bien un monde avant et après Corona »
SECTEUR DE L’ÉNERGIE 22 Bart Moens (Kuweit Petroleum) : « On est prêt à booster la conduite électrique »
ASSISTANCE ROUTIÈRE 24 Bruno de Thibault (Touring) : « Le Belge continuera de voyager »
25 Koen Snoeys (VAB) : « Vers un
ralentissement probable de l’activité »
CONSULTANCE EN FLEET MANAGEMENT 26
Daniel Debrouwer & Ward Martens (Eurofleet Consult) : « Gestion de flotte post-Corona : nouvelle réalité ! »
REMARKETING 28
Lars Agten (Adesa) : « Limiter l’utilisation des diesels pourrait s’avérer être le bon choix »
SECRÉTARIATS SOCIAUX 30
Charlotte Thijs (Acerta) : « Les kilomètres domicile-travail vont visiblement diminuer »
MULTIMOBILITÉ 32
Mathieu de Lophem (Skipr) : « Une explosion de la mobilité alternative à la rentrée »
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COVID-19 ANALYSE
CHEZ LES CONSTRUCTEURS
Denis Gorteman, CEO D’Ieteren Auto
« C’est maintenant qu’il faut faire preuve de courage ! » Après huit longues semaines d’hibernation forcée, l’industrie automobile se remet lentement en mouvement. L’ampleur du désastre est colossale, mais les opportunités offertes par ce tsunami aussi dévastateur qu’inattendu constituent aussi une grande source d’optimisme. Aurait-on pu rêver, pour dresser l’état des lieux après cette tornade, d’un meilleur interlocuteur que Denis Gorteman, patron de D’Ieteren Auto ?
AUTEUR Marc Demoulin
« Inutile de pleurnicher sur son sort. Notre secteur doit identifier les opportunités et avoir le courage de se réinventer » DENIS GORTEMAN
C’est un Denis Gorteman conscient de l’ampleur du chantier de reconstruction, mais surtout ‘punchy’ comme jamais afin de repartir sur des bases durables qui nous a rejoints via Skype. Un interview en trois temps - l’avant, le présent et l’avenir - où il a laissé s’exprimer son traditionnel franc-parler et son esprit visionnaire.
Le B2B pour soutenir le marché link2fleet : Les chiffres ont récemment été publiés, le marché des 4
COVID-19
ventes automobiles accuse une chute vertigineuse dans tous les pays d’Europe, comment voyezvous évoluer la situation ? Denis Gorteman : Le B2B va endosser un rôle encore plus prépondérant. Et cela même s’il faut tenir compte du fait que beaucoup d’entreprises ne survivront pas à cette crise. Il faut aussi garder à l’oeil, que toutes les incertitudes perceptibles avant la crise (fiscalité, WLTP, choix des motorisations, etc.) vont encore être amplifiées par la situation inédite que nous traversons. l2f : À quoi vous raccrochez-vous pour garder cette forte dose de positivisme ? D.G. : Toute situation, même la plus critique, laisse émerger des opportunités et des lueurs d’optimisme. Il faut s’y accrocher. De mon côté, je crois énormément dans le décollage de formules de location pour les particuliers du type ‘private lease’ ou ‘personal lease’, car il s’agit de produits où tout est maîtrisable et
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Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule. Informations environnementales AR 19/3/2004 : www.mercedes-benz.be Donnons priorité à la sécurité. *Les modèles Plug-in Hybrid suivant sont livrables : Classe A : moteur essence ; Classe C Berline et Break : moteur diesel ou essence.
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COVID-19 ANALYSE
CHEZ LES CONSTRUCTEURS
Nos experts décryptent les résultats de l'enquête online menée par link2fleet durant la crise Covid-19
La crise Covid-19 va-t-elle avoir un impact sur les commandes prévues ? Beaucoup moins de voitures commandées 7%
Un peu moins de voitures commandées 42% Statut quo 51%
« Mi-mars, le marché a amorcé une chute vertigineuse qui va, heureusement, être freinée au rythme de la reprise. Mais ne nous leurrons pas, cette spirale négative risque de perdurer durant les trois ou quatre prochaines années. Cette crise a eu un effet d’appauvrissement sur les citoyens, d’où une chute générale de la consommation et des investissements différés… s’ils ne sont pas tout simplement supprimés. »
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COVID-19
sans prise de risque. L’autre bonne nouvelle est qu’il faut s’attendre à ce que les usines de production redémarrent de manière lente et progressive. Cette inertie qui va durer jusqu’à la mi-2021 va dès lors avoir un effet positif. Non seulement sur l’état des stocks, mais surtout sur leur valeur. Aucune braderie n’est donc à attendre, ce qui sera bénéfique à l’ensemble du secteur. l2f : Et le marché de l’occasion dans tout cela ? D.G. : Le marché de l’occasion va se maintenir en termes d’unités. Par contre, on risque d’assister à un afflux de jeunes occasions en provenance du secteur du court terme, qui encaisse de plein fouet la vague de la crise. Il faudra trouver de nouveaux canaux pour écouler ces véhicules. Et là, je suis persuadé que les sociétés de leasing ont un rôle intéressant à jouer si elles arrivent à trouver le juste ‘packaging’ pour remettre en location ces jeunes occasions. En ce qui concerne le marché de la location longue durée, on devrait sans doute assister à un léger tassement des valeurs résiduelles, mais il ne faut pas s’attendre à un impact colossal sur le montant des loyers payés par les clients.
Un peu de vision politique svp ! l2f : Cette crise signifie-t-elle un coup de frein à la stratégie d’électrification du parc belge ? D.G. : Que du contraire, elle devrait agir comme un accélérateur. Mais ce destin n’est pas entre nos mains. Tout dépendra du courage de notre classe politique, de qui on attend plus que jamais une vision claire et des décisions fortes. Le pays se retrouvera au lendemain de cet épisode Covid-19, devant un gouffre financier encore jamais atteint par le passé. Cette dette pèsera certainement encore sur les générations à venir. En dépit de cette situation, notre secteur attend des prises
de position fortes et courageuses pour favoriser l’avènement d’une automobile propre et non pas de tuer l’automobile, comme certaines sorties malheureuses le laissent parfois craindre. Nos dirigeants doivent être bien attentifs, car cette crise va faire ressortir un fort sentiment nationaliste qui, à terme, sera préjudiciable à notre pays si nous n’avons plus la volonté d’attirer les investisseurs étrangers. l2f : Quelles évolutions attendre pour le marché fleet en Belgique ? D.G. : De nouveau, le politique a un grand rôle à jouer. Nous attendons des programmes à long terme pour soutenir le verdissement du parc. Le retour de primes à la casse peut s’avérer un mécanisme efficace. Si l’on veut donner une chance au véhicule électrique, il faut travailler sur une taxation à moyen ou à long terme qui va donner un niveau de confort suffisant aux entreprises pour s’engager sur cette voie. En parallèle, il faut développer un réseau de recharge semi-public dans les centres commerciaux, les supermarchés, les cinémas afin de supplémenter les espaces de charge existants au domicile ou au travail. Aucune nécessité de surcharger l’espace public pour que cela fonctionne. l2f : Et le télétravail, un ‘game changer’ pour le visage de la mobilité ? D.G. : Bon nombre d’entreprises ‘résistantes’ ont été forcées d’admettre les avantages que peut revêtir un télétravail bien géré. Je m’attends par conséquent à ce que les entreprises diminuent le nombre de kilomètres contractuels en parallèle avec allongement du délai de rotation des véhicules jusqu’à 6 ou 7 ans. C’est la condition pour rester dans les mêmes conditions financières. Pour notre réseau, il faut par conséquent s’attendre à une diminution de l’activité ‘vente’ au profit de plus ‘d’après-vente’. n
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COVID-19 ANALYSE
CHEZ LES CONSTRUCTEURS
« Surtout pas de décision sous le coup de la panique » AUTEUR Marc Demoulin
Afin d’être tout à fait complet et exhaustif dans son décryptage des leçons et opportunités générées par la crise Covid-19, link2fleet a interrogé l’ensemble des marques présentes sur le marché belge. Intéressant en effet de voir si la lecture des éléments et la vision du futur diffèrent en fonction du positionnement ou de la stratégie des constructeurs. Tour d’horizon de ceux qui ont pris le temps de répondre…
et les mois à venir, plutôt qu'à une réduction significative de la flotte en Belgique. Outre la crise du Corona, l'absence de législation fiscale avec une vision claire à long terme sur les voitures de société joue également un rôle important. En raison de l'intensification du télétravail, nous prévoyons une diminution du nombre moyen de kilomètres parcourus par an. Ce qui entraînera un plus grand choix vers les nouvelles technologies telles que les voitures hybrides rechargeables et les voitures électriques. Dans les mois à venir, nous aurons plus que jamais un rôle de conseil auprès de nos clients afin de les aider à prendre la bonne décision concernant leur flotte. Je conseille à nos clients et prospects B2B de ne pas prendre de décisions hâtives, comme de reporter des commandes prévues en prolongeant les contrats de leasing ou en conservant leur voiture de société actuelle.
Steve Nijs Sébastien Laebens À court et moyen terme, un plus grand nombre d'entreprises reporteront leurs commandes. Nous nous attendons donc à un déplacement des commandes dans les semaines
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COVID-19
Cette crise va sans aucun doute amener les gens à repenser leurs moyens de déplacement. Ils seront encore plus nombreux à se tourner vers des motorisations plus respectueuses de l’environnement comme l’hybride ou l’électrique. Certains vont peut-être préférer des modes de transport individuels aux solu-
tions collectives. Les entreprises devront accompagner ce mouvement. Du côté des particuliers, la tendance à opter pour une location de type ‘private lease’ va probablement se renforcer. Le secteur automobile s’adapte à la situation pour offrir à ceux qui souffrent financièrement des solutions telles que les paiements différés, les primes de reprise et de recyclage et, de manière générale, des conditions très intéressantes sur les véhicules du stock.
Kenneth Goris Tant le marché que nos clients peuvent évoluer dans deux directions. D'une part, il est possible que la demande d'un véhicule personnel augmente, car on peut alors se déplacer en toute sécurité dans son propre cocon. D'autre part, il existe également une grande incertitude financière qui peut mettre l'achat d'un véhicule en veilleuse. En tout état de cause, nous pensons que les possibilités se situeront principalement au niveau des programmes financiers tels que le leasing, le financement et le covoiturage. Il est essentiel d’être bien informé par les concessionnaires et les sociétés de leasing. Les formules de leasing et les options de financement vont certainement gagner en
importance, car elles peuvent limiter la pression et le risque financier.
Kris Verleye Chaque crise apporte son lot d’opportunités. La mobilité individuelle redeviendra plus que jamais la norme, et l'importance accrue du travail à domicile permettra également d'éviter les embouteillages. En bref : nous nous déplacerons probablement moins (professionnellement), mais toujours en voiture. Notre conseil : choisissez les voitures qui vous rendront heureux, vous et vos employés. Et faites preuve de bon sens : n'excluez pas un type de carburant ou de motorisation, mais choisissez en fonction de l'utilisation réelle (même si celle-ci pourrait être différente à l'avenir que celle qui était la norme dans le passé).
Marc Coopmans L'interaction entre les sociétés liées à l’automobile et le client sera davantage numérisée. Cela donnera aux entreprises clientes, des possibilités supplémentaires d'obtenir rapidement les bonnes informations pour établir une ‘shortlist’
bien conçue. Le contrôle des coûts deviendra encore plus important et le choix des véhicules électrifiés sera beaucoup plus évident. Pour une marque comme Kia, c'est clairement une opportunité. Aujourd'hui, nous avons déjà 9 "véhicules à batterie" dans notre gamme. Un TCO (Total Cost of Ownership) favorable jouera évidemment plus que jamais un rôle clé dans la maîtrise des coûts de la flotte. Notre conseil est sans équivoque : "Électrifiez" votre parc automobile et optez de préférence pour des voitures à 100 % déductibles d'impôts et faciles à entretenir.
Frédéric Spaenjers Le travail à domicile a pris une nouvelle dimension. À juste titre, les gens réfléchissent davantage à leurs déplacements et, par conséquent, aux budgets consacrés à la mobilité. Il n'y aura pas moins de voitures vendues, mais, par contre, des choix plus judicieux et plus économiques seront faits. Réfléchissez bien à certains investissements, mais faites-les ! Nous devons reconstruire notre économie de manière sensée le plus rapidement possible. Notre offre, avec des voitures entièrement équipées et extrêmement sûres, peut certainement y contribuer.
Claire D’Haese Grâce au travail à distance qui a été découvert plus rapidement que prévu par de nombreuses organisations, davantage de tâches seront effectuées à domicile. Cela va entraîner les tendances suivantes : • Effet positif sur le prix mensuel du coût total de possession. • Les véhicules hybrides rechargeables (PHEV) et les véhicules électriques (EV) deviendront plus attrayants, car l'autonomie électrique est déjà suffisante pour une grande partie des petits trajets. • L'étalement du trafic routier avec des heures de pointe qui peuvent être évitées, ce qui souligne encore la confirmation de la voiture comme moyen principal de mobilité. Autres tendances que je constate : • Une écologisation accélérée des flottes via l’introduction de VE et de PHEV, mais non plus seulement pour des raisons fiscales. • Une simplification des flottes en travaillant davantage avec des modèles standardisés. Le digital et le présentiel continueront à coexister et à se rejoindre. Les prises de contact, les rendez-vous ainsi que les explications supplémentaires sur les produits sont tout à fait possibles par voie numérique.
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COVID-19 ANALYSE
CHEZ LES CONSTRUCTEURS
Filip Van Velthoven
Pour l'instant, il est encore trop tôt pour donner une réponse concrète. Cependant, nous pouvons garantir que le Groupe PSA a pris toutes les mesures nécessaires pour continuer à servir au mieux et durant cette crise, ses clients fleet. Dans la situation économique difficile actuelle, l'optimisation de leur flotte et de leur mobilité à moindre coût est d'une importance capitale. Le Groupe PSA conseille donc, et reste plus que jamais à la disposition de ses clients pour les aider à optimiser leurs budgets. Le groupe s'est fortement engagé à offrir à ses clients les meilleures solutions en termes de TCO. Cela en s’appuyant sur sa gamme et les services associés. La stratégie d'électrification - dans les segments les plus porteurs d'ici la fin de cette année et sur l'ensemble de la gamme d'ici 2024 - sera également la solution que de nombreux clients recherchent pour leur parc.
Peter Bykans Nous avons le sentiment que la crise du Covid-19 a été mise à profit par les sociétés pour approfondir leur réflexion, déjà en cours, sur la mobilité professionnelle. Pour que des changements s’opèrent, c’est une perspective claire à moyen et long terme de la fiscalité qui s’avère nécessaire. Par contre, cette crise a certainement apporté une prise de conscience que le télétravail peut faire partie de l’organisation du travail. C’est une opportunité pour diminuer les coûts du parc, suite, notamment, à la diminution des kilométrages parcourus.
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COVID-19
C’est aussi une opportunité d’augmenter la proportion de véhicules électrifiés et/ou électriques dans les parcs. Ce qui rejoint nos objectifs en termes d’émissions. La crise du covid-19 pourrait beaucoup plus influencer les véhicules utilitaires. Une menace générée par la perte d’activités, voire des faillites. Mais il y aura aussi des opportunités suite au développement de la livraison à domicile. Si je peux me permettre un conseil, ne pas réagir impulsivement et attendre la sortie de crise, mais aussi en profiter pour définir une stratégie de mobilité.
Brigitte Goossens Je pense que suite à cette crise de grande ampleur, beaucoup de particuliers et d'entreprises vont remettre en question un certain nombre de projets et de certitudes établies à moyen et long terme. Surtout lorsqu'il s'agit d'investissements stratégiques et à forte intensité de capital, comme les voitures de société ou l'immobilier. De ce point de vue, cette crise pourrait avoir un effet "nettoyant", qui se traduirait par un marché plus ouvert où il y aurait place pour une véritable stratégie de mobilité, avec toutes les solutions qui existent déjà aujourd'hui et qui se dessinent à plus long terme. Il ne reste plus qu'à espérer que les décideurs politiques de demain voudront faire le même exercice et oseront investir dans l'avenir. Je conseille néanmoins aux clients professionnels de réfléchir à l'avenir et d'opter pour une stratégie de mobilité ouverte dans laquelle la voiture joue un rôle de premier plan, tout en laissant la place à des solutions individuelles de mobilité sur mesure.
Stef Holemans Avant tout, nous avons remarqué que les clients et les prospects sont très ouverts par rapport à la tenue de réunions à distance via video-conférence. Je pense donc qu'il s'agit d'une rupture avec la tradition et que cela, à l'avenir, facilitera beaucoup les choses. En même temps, cela aura aussi un impact sur notre mobilité (moins d'embouteillages pendant la journée) et peutêtre même sur le volume (peut-être que certains commerciaux auront moins de chances d'obtenir une voiture parce qu’une partie de leur business est réalisable par téléphone). Deuxièmement, la ruée déjà amorcée vers la "voiture de société pour tous" pourrait s'accélérer. Il est certain qu'à court terme, les gens préféreront leur propre voiture aux transports publics. Cela pourrait, cette fois, avoir un impact positif sur le volume. Troisièmement, et plus particulièrement pour Toyota et Lexus, nous sommes convaincus qu'en temps de crise, les gens et les entreprises font des choix beaucoup plus rationnels (l'émotion par rapport à la raison est soudainement moins importante). Ils optent pour le coût le plus intéressant (TCO), la qualité et la durabilité (faible consommation, émissions de CO2 et de Nox). Ce sont autant d'arguments sur lesquels nos marques obtiennent un score très élevé. n
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COVID-19 ANALYSE
CHEZ LES LOUEURS LONGUE DUREE
Miel Horsten, country manager ALD Belgium
« La crise nous a rapprochés de nos clients » Situation particulière pour le boss d’ALD Belgique annoncé en partance pour Paris où il deviendra directeur régional (Benelux, Scandinavie & Irlande), mais toujours en place dans la filiale belge jusqu’au 1er septembre. Il se livre avec émotion sur son départ, mais aussi sur cette crise inédite qui va obliger son secteur à devenir plus flexible.
AUTEUR Marc Demoulin
« Les grandes tendances que nous connaissions avant la crise vont demeurer. Elles seront vraisemblablement un rien accélérées. » MIEL HORSTEN
link2fleet : Dans quel état d’esprit êtes-vous depuis l’annonce de votre départ ? Miel Horsten : ‘Mixed feelings’, comme le disent les anglophones. Content évidemment de relever un nouveau défi à l’échelon européen, mais ému de quitter cette fantastique équipe talentueuse avec laquelle je vis des moments uniques depuis bientôt 9 ans. La Belgique est aujourd’hui pointée par les autres filiales du groupe comme un des modèles les plus avant-gardistes et les plus aboutis de notre réseau. Avec, de surcroît, une croissance continue. Ce qui me donne le sentiment du devoir accompli.
Rassurer nos clients l2f : Quel a été le véritable impact sur votre secteur ? M.H. : En toute honnêteté, nous faisons partie des ‘privilégiés’ de cette crise. Nous avons la chance de fonctionner sur base de contrats s’étalant sur une durée de 4 à 5 ans,
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COVID-19
donc le business a continué de tourner pour nous, même si certaines opérations ‘physiques’ ont dû être postposées. Nous avons de surcroît la chance d’appartenir à un groupe bancaire mondial solide, ce qui n’est pas le cas de certains confrères ou clients qui se sont retrouvés avec de sérieux problèmes de liquidités. Pour ceux-là, nous avons mis en place des extensions de durée de contrat, mais aussi de la souplesse au niveau des paiements des loyers. l2f : Comment voyez-vous cette sortie de crise ? M.H. : Après le premier impact lié à l’arrêt total de l’industrie automobile le 16 mars, le business va repartir de manière lente et linéaire. Je m’attends toutefois à une nouvelle période difficile d’ici 6 à 9 mois. Cette seconde vague sera en partie liée à l’incertitude planant sur la saturation du marché de l’occasion. Mais il y aura d’autres éléments à surveiller, comme les taux de financement, les primes de risque et la manière dont la production automobile va se remettre en route. l2f : Quels conseils donnez-vous dès lors à vos clients ? M.H. : Le moment est inédit et notre véritable plus-value consiste à rassurer nos clients. Ils ne doivent pas céder à la panique. Nous avons conscience que la réalité est douloureuse pour l’ensemble de l’économie puisque nous traversons simultanément une crise financière et une crise sanitaire inédite. Nous constatons toutefois, au travers des signaux qui nous viennent d’Asie, que le monde n’est pas en train de s’effondrer, mais plutôt de se reconstruire. Nous devons être forts, solidaires avec nos clients et mieux travailler ensemble pour construire la mobilité de demain. J’aimerais insister sur le fait que ce raisonnement vaut aussi pour nos fournisseurs dont nous avons apprécié la véritable valeur durant cette période compliquée pour tous.
Flexibilité comme leitmotiv l2f : Et précisément, à quoi ressemblera cette mobilité de demain ? M.H. : Nous, loueurs, devons évoluer vers des modèles plus flexibles. Les entreprises ne souhaiteront sans doute plus se bloquer durant 4 ou 5 ans avec un seul et même véhicule. Leur choix sera déterminé par leurs besoins à un moment précis. Je crois dans un modèle où différents véhicules - neufs ou d’occasion - seront loués avec une grande souplesse pour des périodes plus courtes. C’est d’ailleurs la philosophie du contrat ‘Flex’ que nous avons lancé récemment au sein d’ALD. Ces choix plus flexibles de véhicules seront de surcroît renforcés par une offre multimodale encore mieux intégrée. l2f : Pensez-vous au sortir de cette crise que les utilisateurs sont fondamentalement prêts à changer leur manière de se déplacer ? M.H. : Le choc a été violent et bon nombre de sociétés ont pris le temps de réfléchir. À la fois sur leur gestion tactique, mais aussi sur leur vision stratégique. Quelques grandes tendances se dégagent : plus de télétravail, moins de kilomètres, frilosité passagère pour les transports publics, plus de flexibilité, plus de digitalisation, plus d’écologie, moins de prise de risques, etc. Les grandes tendances que nous connaissions avant la crise vont demeurer. Elles seront vraisemblablement un rien accélérées. Mais soyons réalistes, il ne faut pas s’attendre à ce que notre manière de fonctionner change drastiquement. n
Nos experts décryptent les résultats de l'enquête online menée par link2fleet durant la crise Covid-19
La chute spectaculaire du budget carburant pendant le lockdown pourrait-elle inciter votre entreprise à adopter une autre vision de sa stratégie de mobilité d'aprèscrise ? Oui, en réduisant le nombre de véhicules
5%
Oui, en réduisant le nombre de kilomètres
30% 16%
Oui, en accélérant l'électrification Oui, via la réduction de la quantité de carburant remboursable
11% 25%
Non Autres Pas d'avis
9% 3%
« Quelles que soient les décisions prises par les entreprises suite aux moments de turbulence vécus, aller vers un parc plus ‘vert’ reste une bonne décision. Indépendamment de la fiscalité, de la disponibilité de l’infrastructure de recharge ou des investissements à consentir, l’électrification reste le choix du bon sens qui paiera ses dividendes dans les années qui viennent. C’est le choix responsable par excellence, même si les contours fiscaux restent nébuleux.”
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COVID-19 ANALYSE
CHEZ LES LOUEURS LONGUE DURÉE
Offrir plus de flexibilité et rassurer… Fonctionnant sur base de contrats s’étalant sur 4 ou 5 ans, les sociétés de location longue durée ont traversé la tempête avec moins d’avaries que la moyenne des sociétés du royaume. Mais la vigilance reste de mise, car cette crise Covid-19 risque d’accélérer certaines tendances de mobilité auxquelles les loueurs doivent pouvoir apporter une réponse. link2fleet a pris le pouls de l’ensemble du marché…
AUTEUR Marc Demoulin
La crise risque de faire évoluer les besoins des clients, mais les loueurs sont déjà prêts à réagir. 14
COVID-19
Olivier François Cette crise du coronavirus est l’opportunité pour un nouveau départ et pour optimaliser notre business mobility. Les entreprises seront susceptibles de s'organiser différemment en fonction des connaissances acquises lors de cette crise et de ses conséquences économiques. Cela aura un impact durable sur la façon dont les entreprises vont s’organiser à l’avenir. Le travail à domicile et les réunions à distance deviendront la nouvelle norme. Cela améliorera notre mobilité et aura un impact positif sur les embouteillages et l'environnement. La réduction du nombre de kilomètres parcourus permettra de réaliser des économies et donnera aux entreprises la possibilité d'investir davantage dans des solutions de mobilité alternatives. Notre conseil à nos clients ? Augmenter l’efficacité en digitalisant et en automatisant davantage pour maintenir les coûts au niveau le plus bas possible. Nous pouvons soutenir les entreprises dans l’optimalisation de leur car & mobility policy. En général, nos clients professionnels se concentrent davantage sur les aspects qui apportent une plus-value (financière) à leur entreprise.
Tony Peetermans Via l’usage renforcé du télétravail, nous prévoyons une réduction des
déplacements domicile-travail et du nombre total de kilomètres parcourus. Cette diminution offre aussi de nouvelles possibilités d’accélérer la transition vers les moteurs hybride et électrique, au détriment du diesel et de l’essence. On voit aussi un nombre croissant de professionnels/petites entreprises et de particuliers qui optent pour le leasing opérationnel, car cette solution ne nécessite pas de paiements anticipés ni de gros investissements en espèces. Cette méthode de financement offre également une tranquillité d'esprit, car elle englobe plusieurs services. Et outre celui de voitures, on s’attend à ce que le leasing de vélos gagne aussi en importance. Il y a quelques mois, Arval changeait son slogan en ‘For the many journeys in life’. Nous sommes plus que jamais convaincus que notre mission est d’aider nos clients, leurs conducteurs et les particuliers à entamer un nouveau voyage sur lequel nous planchons tous. Tous sont à la recherche de solutions plus flexibles et sécuritaires.
Els Descamps Cette période offre une occasion de réfléchir à la politique de mobilité : analyser la flotte et revoir la car-policy avec une vision à long terme. Regarder le TCO et mettre l’accent sur la durabilité : faire des recherches sur la mobilité élec-
trique et les formes de transports alternatifs. Les entreprises peuvent faire appel à l'expertise de leur partenaire de leasing. Ne prenez pas de décisions précipitées durant cette période. Laissezvous guider par vos experts en mobilité pour effectuer les bons choix. Informez-vous sur les options existantes pour réduire les coûts et intégrer la flexibilité sur tous les fronts, afin que la mobilité soit également garantie à long terme.
Gudrun Ghijs Le plus grand changement est l’impulsion digitale qui peut offrir de nombreuses opportunités et permettre d’économiser des coûts. La sensibilisation à l'entrepreneuriat local ou belge a également été renforcée, de sorte que l'entrepreneuriat durable aura de plus en plus sa place. Certains secteurs, avec une fermeture forcée, sont malheureusement ‘victimes’, et il n’y a pas toujours, d’alternatives possibles. La première mesure à prendre est un exercice interne à l'entreprise concernant les coûts et les rendements. Et sur cette base, discuter des actions avec ses partenaires/ fournisseurs pour prendre les mesures appropriées à court et long terme. Échanger l’expérience avec d’autres entreprises, travailler avec des partenaires locaux, regarder ce qui se fait de l’autre côté des frontières, etc.
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CHEZ LES LOUEURS LONGUE DURÉE
Wim De Schryver La digitalisation et l’automatisation deviendront plus que jamais des valeurs essentielles pour répondre aux questions et aux besoins de nos clients B2B qui deviendront également plus spécifiques et individuels. C’est pourquoi je pense qu’il est primordial de se rapprocher encore plus de nos clients afin de comprendre ce que sont leurs besoins spécifiques et pouvoir ainsi encore mieux y répondre. D'autre part, je crains un marché du remarketing incertain jusqu'en 2022. Mais qui, à mon avis, ne sera pas aussi sévère que pendant la crise financière, mais qui provoquera tout de même un certain négativisme. Faites confiance à vos fournisseurs et à leur connaissance du marché, soyez ouvert à des alternatives et à de nouvelles visions si nécessaire, remettez en question à la fois votre propre organisation et votre besoin de mobilité. Cherchez un partenaire qui correspond à vos attentes et à vos besoins pour répondre à votre question spécifique.
Saskia Raymaekers • L es trajets domicile-lieu de travail seront différents (peutêtre, d’abord, temporairement au désavantage des transports publics et systèmes de partage) multimobilité !
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• Il semble que le vélo va sortir grand gagnant de cette crise • Il faut se concentrer encore plus sur la numérisation et le travail à distance - et faire des affaires à distance -. • Rendre plus rapidement la flotte (électrique) plus durable en réduisant le nombre de kilomètres. • Davantage de liens avec des partenaires extérieurs grâce à la multimobilité (ex. : secrétariats sociaux) • Risque potentiel sur les valeurs résiduelles - reports de paiements - faillites - réduction des flottes en raison de licenciements - contraction temporaire du marché En tant qu’entreprise, c’est le moment idéal pour revoir sa politique de mobilité et pour oser faire les choses différemment aussi adopter une autre façon de travailler via des outils, la digitalisation et l’accent sur la durabilité.
Sam Heymans L'ensemble du parcours du client se déroule en ligne, de la commande à la livraison et au suivi. Le client d'aujourd'hui achète ses chaussures en ligne, celui de demain, sa voiture. Par ailleurs, je m'attends à un grand besoin de flexibilité. De nombreuses entreprises y réfléchiront à deux fois avant de conclure des contrats à long terme. Cherchez des fournisseurs qui peuvent vous offrir « plus » de voiture pour votre argent. Par exemple, en prenant en leasing des voitures de stock ou de seconde main. La qualité est la même, mais vous payerez moins cher. Dans cette crise, tout le monde doit se montrer flexible, donc optez plus volontiers pour une société de leasing qui peut le faire avec des contrats plus courts de 1 à 3 ans.
Guy Hannosette En raison de l’incertitude économique, il y a une forte demande pour des solutions de court terme, comme la location à court terme. Des acteurs comme nous, qui disposons d’un grand nombre de voitures, peuvent aider nos clients de cette manière: la croissance attendue de mon entreprise est-elle encore réaliste ? Puis-je conserver l’équipe existante ? Le court terme peut être rassurant. Les gens vont maintenant, et pour un certain temps dans un avenir proche, se sentir moins enclins à se déplacer via des solutions de mobilité partagée (transports publics, covoiturage, etc.) et préféreront opter pour la sécurité de leur "propre" voiture, comme par le biais du leasing. Chez Vancia Car Lease, nos clients pouvaient déjà utiliser leur budget de leasing pour compléter leur leasing auto avec la location d'un vélo électrique. Nous nous attendons clairement, et constatons déjà, que cela va s’intensifier (avec la popularité croissante du vélo). En ces temps d’incertitudes, il est plus que jamais essentiel de pouvoir compter sur des spécialistes. n
Toujours en mouvement pour votre mobilité. Soyez tranquille, VAB est votre allié en mobilité. Quoi qu’il arrive, nous veillons à ce que votre fl otte et vos collaborateurs restent mobiles. VAB renouvelle, améliore et complète perpétuellement son assistance dépannage par de nombreux services.
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COVID-19 ANALYSE
CHEZ LES LOUEURS COURT TERME
Michael Xhonneux, Sales, Marketing & RCM Director Europcar Mobility Group
« S’adapter à une société réinventée » S’il y a bien un secteur qui a été impacté au premier plan par cette crise du Covid-19, c’est celui de la location court terme. Imaginez toutes ces voitures immobilisées dans les différents aéroports, gares ou points de fréquentation sans le moindre touriste pour s’asseoir au volant. L’état des lieux est dressé par Michael Xhonneux d’Europcar Mobility Group qui tente de rester optimiste dans un climat pourtant bien plombé.
AUTEUR Marc Demoulin
« Compte tenu du niveau élevé d'incertitudes, en particulier en ce qui concerne les plans de déconfinement décidés par les gouvernements, le calendrier de réouverture des frontières, la reprise du trafic aérien et des déplacements personnels, ainsi que le calendrier de reprise du tourisme international, il est difficile de se projeter sur le long terme. » MICHAEL XHONNEUX
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COVID-19
Après un solide démarrage début 2020, Europcar Mobility Group a été sévèrement touché par la crise déclenchée par la pandémie de Covid-19. Le Groupe a mis en place un plan drastique d’économie tout en travaillant sur un nouveau plan de financement. Ce couteau sur la gorge n’a pourtant pas empêché la société de faire preuve d’une rare solidarité. link2fleet : La restriction des déplacements a sans doute été vécue comme un coup dur pour votre activité court terme ? Michael Xhonneux : Dès le début du mois de mars, nous avons constaté une forte baisse du nombre de réservations : en Italie tout d’abord, puis dans l’ensemble de nos territoires. En effet, pratiquement tous les pays du monde ont imposé, dans un premier temps, des restrictions sur les déplacements avant de les interdire. Certains clients sur le segment Loisirs avaient même cessé de voyager avant le confinement. Sur le segment Corporate, les déplacements professionnels ont également été ralentis, voire stoppés, mais notre activité liée à ces besoins a été touchée dans une
moindre mesure, comparativement au segment Loisirs.
ment des économies locales, grâce à la flexibilité de notre modèle.
l2f : Il y avait-il encore des segments porteurs dans votre activité ? M.X. : Notre activité de location d’utilitaires a, quant à elle, enregistré de meilleurs résultats au cours du premier trimestre, car elle s'adresse à une clientèle locale composée en grande partie d’entreprises dont les besoins en matière de location de véhicules se traduisent par des contrats à moyen terme avec des PME, pour de la livraison à domicile ou des services essentiels.
Difficile de se projeter sur le long terme
Les grandes manœuvres l2f : Quelles mesures le Groupe a-t-il prises pour traverser la tempête ? M.X. : Notre Groupe a lancé différentes initiatives. Les priorités d’Europcar Mobility Group ont été articulées autour de trois axes : 1. la sécurité des clients et des collaborateurs ; 2. l’implémentation de mesures exceptionnelles de réduction des coûts et de préservation des liquidités ; 3. la contribution à la lutte contre l’épidémie par la mise à disposition de véhicules aux personnels et entreprises étant en première ligne (personnels de santé, entreprises assurant la livraison de biens essentiels). l2f : Qu’en est-il du plan de financement dont toute la presse a fait écho ? M.X. : En parallèle à l’adoption d’un plan drastique d’économie, on assiste à la mise en place d’un nouveau plan de financement, avec le soutien de l’État français et de l’État espagnol. Ce plan comprend €321m de nouvelles lignes de financement. L’objectif est de traverser au mieux les prochains mois de crise et de redémarrer progressivement nos activités, au rythme du redresse-
l2f : Maintenant qu’un déconfinement est amorcé, dans quel été d’esprit redémarrez-vous les activités ? M.X. : À court terme, il s’agit de redémarrer progressivement au fur et à mesure de la levée des dispositifs de confinement et des interdictions de circuler, en mettant l'accent sur la clientèle domestique. Et ce toujours dans l’optique d’une réduction de la base de coûts. À moyen terme, nous devons repenser nos priorités afin de nous adapter à une société réinventée, compte tenu des habitudes digitales renforcées, des nouvelles normes de sécurité et des nouveaux modes de déplacement. Nous allons nous focaliser sur notre raison d’être (« Offrir des solutions de mobilité alternatives attractives à la possession d'un véhicule, de manière responsable et durable »), en s'appuyant sur nos forces et nos atouts, et en se concentrant sur une liste restreinte d'initiatives stratégiques. l2f : Et à plus long terme ? M.X. : Il y aura clairement un avant et après Covid-19, et la crainte de se déplacer en passant par des lieux de fortes fréquentations (transports publics, aéroports) va certainement perdurer. Les gens auront probablement tendance à retourner vers la voiture individuelle pour leurs déplacements, mais aussi pour leurs vacances. Les voyages longue distance seront remplacés par des voyages nationaux ou intra-Europe, et à ce niveau tout le monde ne dispose pas d’un véhicule ou d’un véhicule approprié. Nous avons également développé la location ‘long terme’ qui permet de louer un véhicule allant de 1 à 24 mois et pouvant être adapté sur mesure en fonction de la demande. En résumé, nous devrons faire preuve d’encore plus d’agilité que par le passé. n
Nos experts décryptent les résultats de l'enquête online menée par link2fleet durant la crise Covid-19
Êtes-vous tentés, suite à cette crise, de choisir des contrats plus courts et plus flexibles ? Pas d'avis 17% Non, certaines entreprises offrent déjà cela 41%
Oui, si le loyer est compétitif 31%
Oui, sans hésiter 1%
Oui, dans le cadre d'un tarif de location lié à l'utilisation 10%
« Les réponses à cette question posée à l’occasion de notre enquête montrent que 42% des fleet managers se disent prêts à opter pour des contrats de plus courte durée afin de bénéficier d’un maximum de flexibilité en cas d’imprévu. Bon nombre de sociétés de location longue durée ont d’ailleurs réagi dans la foulée de cette crise Covid-19 en proposant une nouvelle forme de contrats plus souples. On imagine qu’il s’agit là d’un terrain où les sociétés court terme pourraient mettre en évidence leur expertise et devenir compétitives.”
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CHEZ LES CONCESSIONNAIRES
Ben Abeloos, directeur Ford AB Automotive
« Il y aura bien un monde avant et après Corona » Ayant dû garder leurs portes closes durant huit longues semaines, les concessions automobiles ont été frappées de plein fouet par la crise du Covid-19. Entrepreneurs devant à la fois supporter des frais d’investissement lourds et des coûts importants liés à un personnel qualifié et nombreux, les concessionnaires ont enfin pu accueillir des clients à partir de mi-mai. Le tout dans un contexte de sécurité assez strict et avec un retard important à rattraper.
AUTEUR
Bert Troubleyn
« Nous avons aussi accéléré le lancement de notre showroom virtuel. » BEN ABELOOS
link2fleet s’est entretenu avec Ben Abeloos du groupe de concessionnaires Ford AB Automotive à Bruxelles et dans le BrabantFlamand. Il est convaincu que le monde ne sera plus jamais le même après cette crise du Covid-19. Ben Abeloos est très occupé et c’est entre différents réunions et rendez-vous que nous réussissons à le joindre par téléphone. Le lockdown consécutif à la crise sanitaire provoquée par le coronavirus a presque paralysé l'économie, mais AB Automotive continue d'investir massivement et de penser à l'avenir. link2fleet : Monsieur Abeloos, on remarque que vous êtes très occupé. Est-ce que cela signifie que le lockdown n’a pas eu beaucoup d’impact pour vous ? Ben Abeloos : Je ne dirais pas cela, mais je pense que nous ne ressentirons pas la véritable onde de choc avant le second semestre de l'année. Aujourd'hui, les liquidi-
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tés sont encore suffisantes et, grâce à la fermeture temporaire forcée, nous avons bien sûr eu moins de frais de personnel. Entre-temps, les livraisons ont repris et nous sommes à nouveau autorisés à recevoir des clients dans des conditions strictes. Mais bien sûr, il y a eu un vide de quelques semaines dans nos activités de vente. Nous en ressentirons vraiment les conséquences dans quelques mois, lorsque moins de voitures devront être livrées. En outre, quelques grandes entreprises disposant d'un parc automobile important ont indiqué que le renouvellement de toute une série de voitures serait reporté à la fin de l'année, voire à l'année prochaine. L'agitation actuelle est donc un peu trompeuse. l2f : Comment vous êtes-vous préparés à la réouverture ? BA : Nous avons mis en œuvre toutes les mesures de sécurité prescrites dans les showrooms. Nous préférons recevoir les clients uniquement sur rendez-vous. Toute personne ayant un rendez-vous recevra également un e-mail de notre part dans lequel nous lui expliquerons clairement les mesures à prendre et nous avons également réalisé des vidéos didactiques pour d'autres interactions avec le client. Toute personne qui vient voir des voitures sans s'annoncer ne sera bien sûr pas renvoyée, pour autant qu'elle respecte la réglementation. En outre, nous avons strictement séparé les ateliers des zones d'accueil. De sorte que nous maintenons plusieurs "bulles" distinctes. Les rendez-vous d'atelier non urgents qui avaient été reportés en raison du lockdown ont été reprogrammés et sont maintenant en cours de traitement. En outre, chaque voiture qui entre ou sort est entièrement décontaminée. Un vaporisateur
spécial désinfecte tout l'intérieur, et le volant et les poignées reçoivent une protection supplémentaire. Aujourd'hui, nous le faisons encore gratuitement, mais nous sommes en train de négocier avec les sociétés de leasing et, comme beaucoup de nos collègues, nous demandons un supplément de 15€ HTVA depuis le 1er juin. Ce montant ne couvre pas tous les coûts de la procédure de décontamination, mais bon... l2f : Qu'en est-il de vos projets d'avenir ? Ont-ils été ralentis ou accélérés par le lockdown ? BA : Beaucoup des projets sur lesquels nous travaillions déjà ont été accélérés. Cet été, par exemple, nous allons ouvrir un tout nouveau centre de livraison séparé où les deux fournisseurs déposeront leurs commandes, et où les clients viendront chercher leur nouvelle voiture. Nous séparons ainsi ces processus parfois quelque peu chaotiques - les fournisseurs arrivent parfois trop tard ou trop tôt et les clients manquent également l'heure de rendez-vous - des autres activités. Ce qui offre plus de sérénité pour le personnel et pour le client. De plus, nous sommes convaincus que les clients apprécient une telle procédure de livraison exclusive. Une personne est à leur entière disposition pour répondre à toutes leurs questions. Et bien sûr, en ces temps de pandémie, c'est hygiéniquement plus sûr pour ceux qui viennent chercher leur voiture. Nous avons également accéléré le lancement de notre showroom virtuel, qui s'est avéré un succès en termes de nombre de visiteurs. Les gens apprécient de pouvoir nous rendre visite depuis leur bulle de sécurité. Il est clair que le monde après Covid-19 sera très différent de celui d'avant. n
Comment souhaitez-vous voir évoluer la fiscalité des voitures de société ? Des stimulis fiscaux renforcés pour les voitures 'propres' (électriques, hybrides, plug-in hybrides, hydrogènes) Introduction retardée de la norme WLTP comme référence pour les calculs fiscaux
26%
7%
Des stimuli fiscaux renforcés pour le télétravail
28%
Des stimulis fiscaux intéressants pour promouvoir la multimodalité
Pas d'avis
Autres
Indemnité kilométrique
24%
5%
3%
6%
« Il est trop tôt, à ce stade, pour tirer des conclusions. Ce que nous constatons pour le moment, c'est que nos hybrides légers semblent plus intéressants pour les clients fleet que nos hybrides rechargeables, car ils ne nécessitent pas d'infrastructure de recharge. De nombreuses entreprises doivent encore construire une telle structure, ce qui freinera les ventes de PHEV ou de voitures électriques.”
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DU SECTEUR DE L'ÉNERGIE
Bart Moens, Card Sales Manager Benelux Kuwait Petroleum
« On est prêt à booster la conduite électrique » Les entreprises liées à la distribution de carburant n’ont pas échappé aux dégâts collatéraux créés par la pandémie Covid-19. Moins de voitures sur la route signifie une forte diminution des recettes pour un secteur déjà secoué par le jeu géopolitique lié aux quotas de production et au prix du baril. Bart Moens de chez Q8 nous aide à décrypter les enjeux et les opportunités. AUTEUR
Marc Demoulin
« Nous espérons qu’il sera possible de rendre nos déplacements plus efficaces. » BART MOENS
link2fleet : Quels impacts la crise du covid-19 a-t-elle eu sur votre activité ? Bart Moens : Personne n’a pu passer à côté du fait qu’il y a eu beaucoup moins de circulation sur nos routes durant le lockdown. Bien sûr, cela a eu un impact sur les ventes de nos carburants. Juste après Pâques, on a toutefois assisté à une résurgence des volumes. La demande en mazout de chauffage a aussi fortement augmenté suite à la diminution des prix sur les marchés internationaux. Durant cette période, il n’y a eu aucun problème d’approvisionnement. Ni en termes de carburant ni en termes de produits pour nos stations Shop&Go que nous exploitons avec nos partenaires Delhaize et Panos. l2f : Quelles mesures avez-vous prises pour faire face ? B.M. : La sécurité des collaborateurs de Q8, des opérateurs et des clients a été au centre de nos
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COVID-19
Nos experts décryptent les résultats de l'enquête online menée par link2fleet durant la crise Covid-19
La crise du covid-19 aura-t-elle un impact sur la stratégie d’électrification de votre flotte ? préoccupations dès le premier jour. Il est demandé à la majorité des collaborateurs de Q8 de travailler depuis leur domicile et de ne pas effectuer de déplacements. Notre usine de mélange a quant à elle continué à fonctionner, avec toutes les règles de sécurité nécessaires, évidemment. Dans nos magasins, toutes les mesures en matière d’hygiène et de distanciation sociale ont été prises directement. Nos clients en ont été informés sur place ainsi que par d'autres canaux. De sorte qu'un ravitaillement en carburant ou un achat rapide et sûr en boutique était toujours possible. Un point important était aussi de pouvoir payer son carburant via son smartphone avec Q8 mobile. Cela permet d'éviter tout contact physique avec le terminal et la pompe est libérée depuis votre smartphone. Tout cela en restant en sécurité dans votre voiture. Un atout non négligeable en cette période. l2f : Êtes-vous à nouveau opérationnels à 100%? B.M. : Oui, nous sommes et avons d’ailleurs été, durant toute cette période, entièrement opérationnels. Grâce à l’approche flexible et rapide des opérateurs Q8 et du personnel derrière ses écrans en plexiglas, nous avons pu servir nos clients en toute sécurité dès le premier jour.
Déplacements efficaces l2f : Quels changements/opportunités à long terme pensez-vous que cette crise pourrait entraîner sur les secteurs du leasing et de la mobilité ? B.M. : On s’attend à ce que beaucoup d’entreprises aient découvert que le télétravail fonctionne. Elles risquent donc de le poursuivre (en tout cas en partie) dès la crise terminée. Cela va signifier que les gens vont plutôt réfléchir au fait de savoir si un déplacement est vraiment nécessaire. Dans le même temps, ils vont délaisser les transports en commun, où la distanciation sociale est plus difficile à respecter. Il est donc encore difficile de déterminer si demain il y aura moins de voitures sur nos routes. Toutefois, nous espérons que nous pourrons mieux planifier nos déplacements et que les entreprises commenceront à mieux y réfléchir, en combinaison avec le télétravail. Par exemple : faire du télétravail tôt le matin, puis se rendre au bureau dans le courant de la matinée. Ou alors, arrêter de travailler plus tôt l’aprèsmidi et le reprendre en soirée à la maison. Cela permettrait également d’améliorer la fluidité du trafic. Par ailleurs, on risque aussi d’assister à une réduction des déplacements plus lointains dans les mois à venir et d’intensifier la réflexion sur la mobilité durable. On pense aussi que la conduite électrique va connaître un boom. n
Stratégie mieux précisée 1%
Stratégie fortement retardée 5% Stratégie accélérée 5% Stratégie légèrement retardée 16% Pas de stratégie d'électrification prévue 22% On reste sur le même déroulement de projet 51%
« On s’attend en effet à ce que la conduite électrique connaisse un boom. Chez Q8, nous sommes en tout cas prêts pour cela. Dans un certain nombre de nos stations, on trouve déjà des bornes de recharge et des chargeurs rapides que nous étions les premiers à installer sur des autoroutes belges il y a 2 ans. Et nous y restons très attachés avec de nombreuses innovations que nous allons lancer très prochainement.”
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AUTEUR
DU SECTEUR DE L’ASSISTANCE ROUTIÈRE
Marc Demoulin
Bruno de Thibault, CEO de Touring
« Le Belge continuera de voyager » À l’instar de son confrère VAB, Touring a continué à fonctionner en mode réduit durant la crise Covid-19. Durant le lockdown, la priorité s’est rapidement orientée vers la sécurité des collaborateurs. Nous avons tiré un premier bilan avec Bruno de Thibault, CEO de Touring. Il nous confirme évidemment l’impact très lourd de la crise sur l’activité ‘assistance et assurance voyages’.
« Suite à la crise et à la baisse du pouvoir d’achat, les conducteurs vont retarder l’achat d’un nouveau véhicule, avec, comme conséquence, un vieillissement du parc automobile des particuliers belges. On s’attend donc à plus de risques de pannes. » BRUNO DE THIBAULT
link2fleet : Quasiment plus de voyages et la majorité des voitures stationnées devant chez elles, cela ressemble à un scénario catastrophe pour une société comme la vôtre ? Bruno de Thibault : La Covid19 a principalement eu un impact sur l’activité ‘Assistance et Assurance Voyage’ de Touring. À court terme, 24
COVID-19
on s’attend à une réouverture progressive des frontières entre le 15 et 30 juin. Néanmoins, le nombre de familles qui partira cet été à l’étranger restera limité. On s’attend surtout à des voyages en voiture vers nos pays voisins. Cela permettra de relancer notre activité commerciale pour l’assistance à l’étranger qui pour l’instant est à l’arrêt. En ce qui concerne l’activité ‘Dépannage Voiture’, elle a aussi été impactée. On a connu, durant la période de confinement, une baisse de volumétrie de 30% par rapport à la normale. Depuis la phase 1B du déconfinement, on constate une augmentation du nombre d’interventions. Principalement pour des problèmes de batterie. Depuis le 18 mai, nous n’enregistrons plus qu’une baisse de 10% du nombre d’interventions par rapport au niveau de l’année dernière . l2f : Avez-vous pris des mesures spéciales durant cette crise ? BDT : Tout a été fait pour préserver la sécurité de nos collaborateurs. Télétravail pour les collaborateurs et matériel de protection pour tous nos patrouilleurs sur la route. Touring a aussi voulu exprimer sa solidarité envers les victimes, d’une part, mais surtout envers les personnes qui se battent au front et qui s’exposent au virus sur leur lieu de travail. C’est
pourquoi, dès le 19 mars, Touring a mis en place un numéro d’appel gratuit (0800 24 0 24) dédié exclusivement au personnel soignant afin d’offrir un dépannage gratuit et un service prioritaire à tous ceux qui soignent les personnes contaminées. Plus de 500 infirmiers ou médecins ont déjà pu profiter de ce service gratuit. l2f : Tous les experts s’accordent à dire que rien ne sera plus jamais comme avant sur le terrain de la mobilité, quelle est votre vision ? BDT : En ce qui concerne le secteur aérien, le retour à la normale n’est pas prévu avant 2023, mais le Belge a l’amour des voyages inscrit dans son ADN et il continuera à bouger, d’une autre façon sûrement. Les voyages en Europe et en voiture vont, dans les prochaines années, représenter un plus grand volume. En Belgique, la méfiance pour les transports en commun (contacts avec d’autres voyageurs) va favoriser les déplacements en voitures individuelles, le covoiturage ou l’utilisation du vélo. Ce sont évidemment des opportunités pour une société comme Touring qui propose une assurance et une assistance pour tous ces modes de transport. n
Koen Snoeys, B2B Manager VAB
« Vers un ralentissement probable de l'activité » Considérés comme activités essentielles, les services d’assistance et de dépannage ont continué à fonctionner durant la période de ‘lockdown’ décrétée mi-mars. On a cependant assisté à une chute du volume d’affaires, vu qu’une grande partie du parc automobile se trouvait en repos forcé. Koen Snoeys, B2B Manager de VAB nous confie qu’un retour à un niveau normal d’activités risque de prendre un peu de temps. link2fleet : Quel a été l’impact concret de la crise Covid-19 sur vos activités ? Koen Snoeys : Nous avons très vite été informés que nous étions considérés comme un service essentiel avec, dès lors, la possibilité d’exercer nos activités. Étant entendu que seuls les véhicules d’urgence étaient autorisés à circuler, notre activité s’est vue réduite à peau de chagrin. La plupart des divisions ont donc été mises en chômage économique, tandis que le télétravail - déjà pratiqué - a été généralisé pour l’ensemble du personnel. l2f : N’était-ce pas un peu perturbant de fonctionner dans ces conditions de lockdown ? K.S. : Certainement. Nos patrouilleurs ont dû être équipés méticuleusement de manière à respecter les consignes de sécurité. Leur sécurité et celle des clients étaient notre priorité. Par ailleurs, vu la fermeture des concessions, nous avons souvent dû réaliser des réparations complètes plutôt que du provisoire. Énormément d’interventions au niveau du changement de pneumatiques également. Nous avons sans surprise perdu les activités liées au court terme. Par contre nous avons enregistré une hausse spectaculaire des interventions sur les vélos.
« Vu la popularité grandissante du télétravail et des systèmes de vidéo conférences, on s’attend à une diminution des déplacements professionnels qui deviendront plus ciblés. »
l2f : Comment vous projetez-vous dans l’avenir ? K.S. : L’activité a repris de manière intense, mais il s’agit pour l’instant de rattraper le retard accumulé. Je pense qu’il faut s’attendre ensuite à un rythme d’activités moins important qu’avant la crise. Beaucoup de Belges choisiront de ne pas voyager cet été, ce qui fera invariablement diminuer le nombre de dossiers à traiter. Vu la frilosité des usagers pour les transports en commun, on peut toutefois s’attendre à une augmentation du nombre de voitures personnelles sur les routes. n
KOEN SNOEYS
Les services d'assistance ont beaucoup de travail pendant cette période de lockdown. Pensez-vous que leur positionnement et leur couverture leur imposent d'élargir leur gamme de services ? 11%
Oui, offrir la gestion de voitures de pool Oui, offrir la gestion de voitures de remplacement
15% 46%
Non, l'offre suffit 10%
Pas d'avis
16%
Oui, proposer la gestion de la multimodalité Autres
2%
D'après notre enquête, les fleet managers se montrent particulièrement satisfaits des services d'assistance et de dépannages urgents qui leur sont proposés par les deux grands acteurs du marché belge. Lorsqu'on évoque l'évolution du métier d'assisteur, c'est généralement la gestion d'une mobilité plus globale qui ressort de notre sondage.
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DU SECTEUR DE LA CONSULTANCE EN FLEET MANAGEMENT
Eurofleet Consult
« Gestion de flotte post-Corona : nouvelle réalité ! » Après le Corona, cela ne pourra jamais plus être « business as usual”. La plus grande crise sanitaire que nous ayons jamais connue menace de s'accompagner de l'une des plus grandes récessions économiques de l'histoire récente. Cela signifie que les gestionnaires de flotte sont également confrontés à une nouvelle réalité. Qu'est-ce qui change et comment pouvons-nous y répondre au mieux ? Voici la vision d'Eurofleet Consult, une société spécialisée dans la gestion de flotte, le TCO et la gestion de la mobilité.
Daniel Debrouwer
AUTEUR Stijn Blanckaert
« Avec la généralisation du télétravail, le TCO de nombreuses flottes même avec une reprise des prix du carburant - sera légèrement revu à la baisse en raison de la diminution du nombre de kilomètres parcourus. Par ailleurs, il est préférable de ne pas laisser tomber les réflexions par rapport à l'optimisation du choix du véhicule. » DANIEL DEBROUWER & WARD MARTENS, MANAGING DIRECTORS EUROFLEET CONSULT
Ward Martens 26
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Pendant la crise Covid-19 Avec la fermeture des usines et des bureaux , mais aussi l’obligation de travailler depuis la maison là où c’est possible, un grand nombre de voitures de société sont restées immobilisées ces dernières semaines, ne parcourant dès lors que quelques dizaines de kilomètres/semaine. Il en résultera, bien entendu, un écart considérable par rapport au nombre de kilomètres budgétisés et, pour les voitures louées à long terme, un remboursement des kilomètres parcourus en moins, ou alors, un recalcul du contrat. Une réduction du nombre de kilomètres parcourus va de pair avec une réduction des coûts d’usage, avec, comme cerise sur le gâteau, une baisse historique des prix des carburants qui ne résulte pas seulement de la diminution de la demande, mais aussi d’un conflit commercial entre
les pays producteurs de pétrole. Pour les gestionnaires de parc, ce phénomène signifie évidemment, à court terme, une diminution de leur TCO. Le montant du loyer sera adapté, les frais de carburant diminuent et les dépenses rejetées sur le loyer et la consommation suivront la même courbe. Cette tendance est donc plus que bienvenue à court terme, car le chiffre d'affaires et les bénéfices de la plupart des entreprises sont également affectés par le ralentissement économique. Malheureusement, cet effet ne semble toutefois que temporaire, ce qui soulève la question suivante : que faire après la crise ?
Après la crise Covid-19 En sortant du confinement, nous verrons clairement comment l'économie se redresse. Ce faisant, les gestionnaires de flotte doivent répondre à une situation sans précédent pour laquelle il n'existe pas de feuille de route. Bien que les principes ne changent pas et que la composition du Total Cost of Ownership ne change pas, le poids de certaines de ses composantes peut évoluer. Par exemple, la situation actuelle dans laquelle de nombreuses entreprises ont opté pour le télétravail pourrait devenir la norme plutôt que l'exception. C'est du moins l'espoir de beaucoup. Notamment de ceux qui devaient, autrefois, supporter les embouteillages quotidiens sur les trajets de et vers le bureau. Si un plus grand nombre de salariés peuvent travailler plus souvent à domicile, ou à partir d’espaces de co-working, cela aura un effet positif sur les embouteillages, mais réduira également le nombre de kilomètres parcourus. Le fait que cela réduit non seulement le stress, mais aussi les accidents et les dépenses de carburant est également pris en compte. Le TCO en bénéficiera également, car moins de kilomètres signifie également un loyer moins élevé.
Une extension du télétravail est une situation réaliste qui peut parfaitement se perpétuer. Et même si la baisse des prix du carburant n'était que temporaire et augmenterait à nouveau lorsque l'économie reprendrait et que les conflits entre les producteurs de pétrole seraient résolus, le TCO de la flotte restera probablement plus faible qu’auparavant en raison du nombre réduit de kilomètres parcourus.
Quid de l’électrification? Ces derniers mois, de nombreux gestionnaires de parcs automobiles se sont sans doute demandé si le passage souhaité et soutenu par le gouvernement aux voitures électriques ou hybrides rechargeables valait encore la peine. Avec les prix actuels du carburant, cette question n'est pas injustifiée, mais elle ne devrait avoir qu'un effet temporaire car les avantages fiscaux des voitures (semi-)électriques rendent encore souhaitable le passage à des voitures "à faibles émissions" pour certaines situations d'utilisation. L'obligation européenne pour les fabricants de ne pas émettre plus de 95 g de CO2 /km en moyenne doit également être prise en compte. Ce qui les amènera à tout mettre en œuvre pour rendre leurs modèles électriques et hybrides rechargeables aussi avantageux que possible. Si l'on combine tout cela, la réduction du nombre de kilomètres parcourus grâce à la généralisation du télétravail signifie également qu'un plus grand nombre de conducteurs pourront bénéficier d'une voiture électrique ou hybride rechargeable qui, dans le cas de la recharge, pourra également rouler beaucoup plus souvent en mode purement électrique. Une fois de plus, il en résultera une réduction du TCO et pour des raisons de commodité - un ATN plus faible pour l'utilisateur. n
Nos experts décryptent les résultats de l'enquête online menée par link2fleet durant la crise Covid-19
Quel impact pensez-vous qu'une modification des paramètres du contrat pourrait avoir sur le TCO budgétisé de votre flotte ? Légère augmentation 4%
Forte augmentation 2%
Pas d'impact 21%
Pas d'avis 10% Légère diminution 63%
« Un calcul du bureau de consultance EuroFleet Consult prouve que l’économie effectuée pour un véhicule diesel de 30.000€ avec un taux de CO2 de 115 g/km et qui aura parcouru 20.000 km en 2020 au lieu des 30.000 prévus est de plus de 100€/mois. Quelque 20 % proviennent de l'ajustement du loyer dû à la réduction du nombre de kilomètres, 75 % de la réduction des coûts énergétiques et 5 % de la réduction de la taxe sur les dépenses rejetées. ”
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COVID-19 ANALYSE
DU SECTEUR DU REMARKETING
Adesa
« Limiter l'utilisation des diesels pourrait s'avérer être le bon choix » De nombreux experts s'accordent à dire que nous pouvons nous attendre à une augmentation substantielle des prix de location des voitures de société dans les mois qui suivront le Covid-19. Cette distorsion du marché est le résultat de la volatilité des marchés financiers, de l'augmentation potentielle du niveau de financement et d'une énorme incertitude concernant le marché de l'occasion. Estce vrai, ou est-ce un battage médiatique ? Nous nous sommes entretenus avec les experts d'Adesa, une société internationale spécialisée dans la revente en ligne de voitures de leasing.
AUTEUR
Marc Demoulin
« Cette crise va renforcer le développement en ligne des ventes B2B de voitures d'occasion, et pourrait également s'étendre aux ventes B2C. » LARS AGTEN, COUNTRY MANAGER ADESA BELGIUM
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COVID-19
link2fleet : Quel impact a eu la crise du Covid-19 sur vos activités ? Adesa : La crise a durement touché l'ensemble du secteur automobile. L'offre et la demande ont toutes les deux fortement diminué. Nous avons également constaté une baisse similaire des ventes de véhicules d'occasion en ligne. Nous avons pris la décision consciente de continuer à soutenir nos partenaires et nos acheteurs tout en adaptant temporairement notre business model pour nous adapter à l'évo-
lution des conditions du marché. En conséquence, nous avons continué à vendre et nous sommes restés en contact avec le marché. En étant proactifs et rapides, nous sommes mieux placés pour proposer des solutions intelligentes qui aident à la fois notre entreprise et nos clients à sortir plus forts de cette crise.
Le niveau des prix augmente à nouveau l2f : Comment se porte le marché des voitures d'occasion ? Adesa : Bien que, dans la plupart des pays européens, le marché des voitures d'occasion se soit presque arrêté au cours des 6 à 8 dernières semaines, nous avons également constaté sa résilience. Les pays où les mesures ont été assouplies montrent immédiatement une demande croissante de voitures d'occasion. Cela est également visible au niveau des prix qui augmentent à nouveau après une correction pendant la période de confinement. Compte tenu des tendances économiques générales, il est probable que de nombreux utilisateurs finaux choisiront une voiture d'occasion plutôt qu'une voiture neuve, et nous voyons donc un grand potentiel pour le marché des voitures d'occasion. Comme nous voyons des signes clairs d'amélioration des conditions du marché, nous pouvons réagir rapidement grâce à notre modèle commercial paneuropéen en ligne. l2f : Quelles sont vos craintes par rapport à ce marché ? Adesa : Le plus grand défi réside dans les incertitudes et les inconnues. Que se passe-t-il si une deuxième vague du virus survient ? L'incertitude conduit à une prudence accrue et à un report des décisions et des actions. Ce qui peut être préjudiciable à notre secteur. Que nous connaissions ou non une
deuxième vague, plus l'incertitude persiste, plus le chemin de la reprise est long, tant pour notre industrie que pour l'économie en général. l2f : Quels changements/opportunités à long terme pensez-vous que cette crise pourrait apporter à votre secteur ? Adesa : En Belgique et, par extension, en Europe, il y avait déjà un très fort développement en ligne, des ventes B2B de voitures d'occasion. Cette crise ne fera que renforcer cette évolution et pourrait égale-
ment s'étendre aux ventes B2C. Par ailleurs, nous allons également proposer et développer des services et des outils supplémentaires qui répondent encore mieux aux besoins de nos acheteurs et de nos vendeurs. Pensez par exemple à une application d'inspection avec un logiciel de reconnaissance des dommages, des possibilités de transport plus étendues, des solutions de financement, etc. Nous associons encore davantage la numérisation et un service complet et personnalisé. n
Nos experts décryptent les résultats de l'enquête online menée par link2fleet durant la crise Covid-19
Si la crise Covid-19 devait avoir un effet négatif sur la valeur de revente des voitures de société, que seriez-vous prêt à faire? 33%
Mieux négocier avec les fournisseurs Revoir la façon dont les véhicules sont financés
17% 10%
Pas d'avis Autres Revenir au financement (financement ou fonds propres) avec ou sans fleet management comme alternative à la location longue durée
6% 9%
17%
Ne rien changer à la situation actuelle Envisager le leasing financier comme alternative
7%
« Les prix de vente ont chuté de 5 à 10 % au cours de la dernière période, mais depuis le début du mois de mai, les prix repartent à la hausse. Nous prévoyons un impact de 2 à 3 % sur l'ensemble du marché en 2020. Cette baisse des prix est plus prononcée pour les voitures diesel que pour les voitures à essence. Les moteurs alternatifs continuent de bien se porter. Les sociétés de leasing pourraient donc obtenir de moins bons résultats sur leurs voitures en fin de contrat en 2020, mais le déclin de l'utilisation des diesels pourrait également s'avérer être le bon choix pour l'avenir. Et ce du point de vue du remarketing.”
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COVID-19 ANALYSE
DU SECTEUR DES SECRÉTARIATS SOCIAUX
Charlotte Thijs, consultant legal & reward chez Acerta
« Les kilomètres ‘domicile-travail’ vont visiblement diminuer. » Aujourd’hui, la ‘mobilité’ devient de plus en plus une composante déterminante, peu importe le secteur, la fonction ou l’âge. C’est pourquoi les secrétariats sociaux deviennent des partenaires importants dans la gestion de la mobilité. Quels enseignements tirent-ils de la crise du Covid-19 ? Charlotte Thijs du secrétariat Acerta nous donne des éléments de réponses. AUTEUR Marc Demoulin
« Les employés chercheront encore davantage à organiser eux-mêmes leur mobilité de manière sûre et en se protégeant du virus. » CHARLOTTE THIJS
link2fleet : Quelles conséquences concrètes a eu la crise du Covid-19 sur la mobilité professionnelle ? Charlotte Thijs : La crise du Covid19 va réduire le temps et les kilomètres consacrés aux déplacements entre le domicile et le lieu de travail. L’introduction structurelle du télétravail sera le moteur de cette évolution. Dans une étude que
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COVID-19
nous avons menée, on voit qu’un employé moyen habite à plus ou moins 20,5 km de son lieu de travail. Ce qui provoque beaucoup de trafic en temps normal avec les embouteillages qui en résultent nécessairement. Avec la crise du coronavirus, le trajet a été ramené à 0 km. Chez Acerta, nous nous attendons à ce que cette tendance se poursuive en ce sens que les kilomètres parcourus entre le travail et le domicile diminueront sensiblement, car la priorité ira au télétravail, étant donné que tant les employeurs que les employés en ressentiront les effets bénéfiques. On ne va pas évoluer vers une situation de 100% de télétravail, mais il est clair que le travail à domicile sera structurellement autorisé pendant 1 ou 2 jours dans les entreprises qui ne l'utilisaient pas auparavant. Il va sans dire que ce sont les grandes entreprises qui pourront réduire le
Nos experts décryptent les résultats de l'enquête online menée par link2fleet durant la crise Covid-19
nombre de kilomètres des trajets domicile-travail. Comme ils ont de nombreux employés qui parcourent de longues distances pour se rendre au travail, l'impact de l'expansion du travail à domicile sur les kilomètres parcourus sera plus important. Et comme ces grandes entreprises disposent généralement d'une solide infrastructure informatique, l'introduction du télétravail s'y fera également en douceur. Bien sûr, cela ouvre des perspectives puisque la corrélation entre la distance et la popularité d'un employeur sera en partie éliminée par le télétravail : lorsque vous pouvez également faire votre travail à domicile, l'emplacement du bureau de l'employeur joue un rôle moins crucial. En outre, nous nous attendons à ce que les déplacements purement professionnels diminuent également, car la crise du coronavirus a clairement montré que les rendez-vous des clients peuvent également avoir lieu de manière numérique.
La fin des bureaux paysagers ? l2f : Quels changements/opportunités à moyen ou long terme cette crise va-t-elle entraîner sur la mobilité des entreprises ? C.T. : Les employés chercheront encore davantage à organiser euxmêmes leur mobilité de manière sûre et en se protégeant du virus. Les mesures qui sont actuellement en vigueur pour assurer les distances nécessaires continueront de l’être dans le futur. Les transports publics, en particulier, auront un rôle difficile à jouer à cet égard, mais également les services de mobilité visant au partage, car les craintes des gens et leurs conséquences sont élevées. D'autre part, ces solutions de mobilité sont également difficiles à imaginer et il faudra évaluer combien de temps cette crainte continuera à se manifester. En outre, des recherches ont montré que les travailleurs considèrent qu'il est important de disposer d'un
choix suffisant pour organiser leur mobilité. En tant qu’employeur, offrir un éventail de solutions de mobilité est d'autant plus susceptible de renforcer la position concurrentielle des entreprises sur le marché. Ces solutions consistent en des voitures de société. Mais le déplacement de l'attention vers le budget de mobilité, les voitures électriques, les voitures de pool, les vélos électriques, le remboursement des transports publics, les plans cafétéria ... est crucial à cet égard. En conséquence, nous évoluons vers de véritables plans de mobilité où l'on constate, aujourd'hui, un net glissement vers le choix des vélos dans les plans cafétérias. Ce choix et cette demande ne feront probablement qu'augmenter. Enfin, quelques conséquences générales de la crise du coronavirus sur les entreprises : • L a fin des bureaux paysagers est peut-être en vue. Outre l'impact économique de la crise, il y a aussi l'aspect du bien-être, tant physique que mental. Toutefois, la crise actuelle en fait prendre conscience aux entreprises, ce qui a permis à une étude d'Acerta de montrer que près de 6 entreprises sur 10 se concentreront davantage, dès la reprise, sur le bien-être et la résilience mentale. De plus, la fin de ces bureaux paysagers ne sera pas seulement le résultat de la crise Covid-19, mais aussi du manque de concentration. • En ce qui concerne les plans cafétéria, outre l'évolution vers des plans de mobilité plus nombreux, il pourra également y avoir un changement dans la fourniture d'équipements informatiques supplémentaires, étant donné que davantage de personnes travaillent à domicile, que les enfants sont présents à la maison, que l'Ipad, l'ordinateur portable, etc. sont davantage utilisés, et qu'il y a donc un besoin plus important de ces dispositifs. n
Cette crise pourrait apporter une série d'opportunités multimodales lorsqu'elle sera derrière nous. Quelles sont les alternatives les plus judicieuses pour votre entreprise ? Généralisation du télétravail
35%
Politique de réduction du nombre de kilomètres parcourus Stimuler les employés à opter pour un budget de mobilité
15% 7%
Usage plus fréquent de 'flex-offices'
16%
Introduire plus rapidement une véritable politique de multimobilité
16%
Autres
2%
Organiser le car-pooling au sein de l'entreprise
4%
Limiter le nombre de places de parking sur le site de l'entreprise
4%
« Le travail à domicile (partiel) restera en place, ce qui entraînera une diminution significative du nombre de kilomètres parcourus, avec un impact majeur sur le problème de congestion des routes (voir ci-dessus). Les employés (et les employeurs) se rendent maintenant compte que les choses peuvent être faites différemment en travaillant à domicile, et beaucoup n’auront plus la patience de supporter les heures passées dans les embouteillages - alors qu’ils l’ont toujours fait jusque-là -.”
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COVID-19 ANALYSE
DU SECTEUR DE LA MULTIMOBILITÉ
Mathieu de Lophem, CEO de Skipr
« Une explosion de la mobilité alternative à la rentrée » De plus en plus populaire, même dans le B2B, Skipr est une application MaaS - Mobility as a Service - faisant partie de la constellation Lab Box, l’incubateur de start-ups de D’Ieteren Auto. Lancée en 2018 sous le nom Pikaway, cette app offre la possibilité à ses utilisateurs de comparer et planifier en temps réel différents itinéraires combinant divers moyens de transport. L’achat de tickets via l’app est également possible pour certains opérateurs. Mathieu de Lophem CEO de Skipr en est convaincu, la crise Covid-19 va donner un coup de turbo à la popularité de la mobilité alternative.
AUTEUR Marc Demoulin
« Nous allons dès la rentrée dépasser la capacité que notre réseau routier peut absorber donc, à la lumière de la crise, la multimobilité va devenir une évidence pour beaucoup d’entreprises belges. » MATHIEU DE LOPHEM
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COVID-19
link2fleet : Pensez-vous que la crise Covid-19 va induire de nouveaux comportements au niveau de la mobilité professionnelle ? Mathieu de Lophem : C’est une évidence, cette crise va avoir un impact énorme sur la manière dont les gens vont se déplacer dans un proche futur. Je m’attends à une réaction en deux temps. Tout d’abord une phase assez fluide, qui a commencé avec le déconfinement, où le télétravail restera omniprésent et où les transports en commun seront sans doute boudés. En contrepartie, pour ceux qui doivent se rendre au bureau, la voiture personnelle constituera le réflexe logique. On risque donc de voir un peu plus de voitures personnelles sur les routes au fil de la reprise. Cette situation devrait rester calme et stable jusqu’à la rentrée de septembre où je m’attends à un
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retour de l’engorgement général du réseau routier. La conjonction du retour massif des voitures sur les routes avec une diminution des capacités d’infrastructure - aménagement de pistes cyclables, d’espaces piétonniers ou encore de zones ’30 km/h’ - va provoquer un terrible effet d’entonnoir qui va invariablement provoquer la paralysie du trafic. Après plusieurs mois de fonctionnement sans l’angoisse des bouchons, aucun navetteur ne souhaitera revivre cet enfer. A ce moment, chacun va réfléchir à une manière de se déplacer plus efficace et sans stress.
Une application ‘Covid friendly’ l2f : Pensez-vous dès lors que cette crise va amener le coup de boost que tout l’écosystème MaaS attend ? M.d.L. : Inévitablement. Et ce shift a déjà commencé. Il suffit de voir l’explosion des moyens de transport durables comme le vélo, la trottinette ou le scooter. Qu’ils soient partagés, en leasing ou la possession des voyageurs, les deux roues ont la cote. Dans le monde professionnel également. Pour s’en convaincre, jetez un œil sur l’étalage des marchands de cycles, il n’ont quasiment plus rien à proposer tellement ça a été la razzia durant le confinement ! Il existe parallèlement une véritable volonté politique de la par t de cer taines grandes villes d’instaurer un écosystème de mobilité
durable. Anvers en est le plus bel exemple. Ici, plus question que chaque opérateur vienne proposer ses services de manière indépendante car il faut une validation préalable des autorités communales pour pouvoir opérer. Cette stratégie va à la fois professionnaliser le secteur et attirer de nouveaux opérateurs fiables. Tout bénéfice pour les utilisateurs B2B et B2C. l2f : N’existe-t-il pas une certaine crainte d’utiliser les moyens de transport partagés ? M.d.L. : Cette crainte existe en effet pour l’instant et elle est légitime. C’est la raison qui nous a poussé à développer une version ‘Covid proof’ de notre application. En résumé, si l’utilisateur le souhaite, les propositions d’itinéraires ne prennent en compte que les moyens de transport qui sont 100% sûrs sur le plan sanitaire. Fonctionnant en temps réel, l’application est d’autant plus utile en cette période de crise qu’elle renseigne les utilisateurs sur les contraintes liées à l’utilisation de certains modes de transport (usage obligatoire du masque, respect de la distanciation sociale, réduction de certains services, etc.). l2f : Pensez-vous à de nouveaux services à développer au vu de ce qui vient de se passer ? M.d.L. : Pour l’instant nous sommes occupés à intégrer un certain nombre de nouveaux opérateurs pour offrir la palette de mobilité la plus complète possible. La force de notre concept est aussi de pouvoir réunir sur une seule et même facture toutes les dépenses liées à la mobilité. C’est un élément que les entreprises apprécient. Nous travaillons également en amont sur un module qui permet un transfert des données de Skipr de manière automatique vers les secrétariats sociaux. Un élément essentiel pour les aspect ‘payroll’ et pour la récupération de la TVA. n
Si vous deviez revoir votre carpolicy sur base des leçons tirées après cette crise, quelle direction prendriez-vous? Des contrats de leasing plus courts et plus souples pour davantage de flexibilité
16%
Transition progressive vers une véritable 'politique de mobilité'
40%
Downsizing des modèles accessibles Des conditions plus strictes pour avoir droit à une voiture de société
15%
7%
Pas de changements programmés
Autres
19%
4%
« Avec la nouvelle dynamique créée par cette crise, les sociétés commencent à réaliser qu’il est possible de changer le paradigme traditionnel régissant la mobilité de l’entreprise. Avec la généralisation du télétravail, les entreprises comprennent que le ‘tout à la voiture’ ne constitue pas forcément la réponse universelle. Nous le constatons via le nombre d’abonnements Skipr souscrits au nom de sociétés ces derniers mois. Pour l’instant, ce sont surtout des sociétés situées près des gares qui utilisent notre application mais le processus est clairement enclenché.”
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Dans votre prochain numéro… COLOPHON
EDITORIAL TEAM Editorial Director: Marc Demoulin (mdemoulin@link2fleet.com) Editorial Manager: Damien Malvetti (dmalvetti@link2fleet.com) Contributors: Ferre Beyens, Félix Bouland, Eduard Codde, Tony De Mesel, Charles Demoulin, Ken Divjak, Nicolas Morlet, Maxime Pasture, Alain Trappeniers, Bert Troubleyn, Hermien Vanoost, Dirk Willemen Contributing experts:
Ben Abeloos, Lars Agten, Peter Bykans, Marc Coopmans, Mathieu de Lophem, Claire D’Haese, Wim De Schryver, Daniel Debrouwer, Els Descamps, Olivier François, Gudrun Ghijs, Kenneth Goris, Denis Gorteman, Brigitte Goossens, Guy Hannosette, Sam Heymans, Stef Holemans, Miel Horsten, Sébastien Laebens, Ward Martens, Bart Moens, Steve Nijs, Tony Peetermans, Saskia Raymaekers, Charlotte Thijs, Frédéric Spaenjers, Filip Van Velthoven, Kris Verleye, Michael Xhonneux
Photographer: Sacha Cnockaert (Doubleslash)
SALES & MARKETING TEAM Senior Communication Specialists: Marleen Neukermans (mneukermans@link2fleet.com) Sigrid Nauwelaerts (snauwelaerts@link2fleet.com) Communication Specialist: Daan Van Heesvelde (dvanheesvelde@link2fleet.com) Sales Coordinator: Claudia Lilien (clilien@link2fleet.com) PRODUCTION Nombril Studio Production Managers: Gabrielle Pire & Christian Matriche EDITOR Claudia Lilien (clilien@link2fleet.com) Head of operations: Yannick Mathieu (ymathieu@link2fleet.com) BELGIUM OFFICE LINK2FLEET BELGIUM A Branch of MMM BUSINESS MEDIA & CO LUXEMBOURG sàrl Office : Grauwmeer 1/60 bus 59, B - 3001 Leuven Phone : +352 16 66 14 75 23 info@link2fleet.com © Reproduction rights (texts, advertisements, pictures) reserved for all countries. Received documents will not be returned. By submitting them, the author implicitly authorizes their publication.
SUBSCRIPTIONS Contact : Claudia Lilien Subscription : 1 year - 79 EUR (clilien@link2fleet.com)
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Avec pour thème ‘Design your mobility’, la prochaine édition de link2fleet, à paraître mi-septembre, se présente comme un excellent prolongement du traitement de l’après confinement pour les entreprises. La crise de ce printemps 2020 aura en effet laissé apparaitre de nouvelles opportunités pour les entreprises de se tourner vers davantage de solutions de mobilité alternative. De notre enquête online menée durant la période de confinement auprès de gestionnaires de flotte belges, il ressort que beaucoup souhaiteraient prochainement effectuer le switch d’une car-policy vers une mobility-policy dans laquelle la voiture ne sera plus qu’un des nombreux modes de déplacements des travailleurs. En témoigne l’intérêt pour le vélo ou d’autres solutions de mobilité recensés durant la crise dans de nombreuses villes européennes. Les événements de ces dernières semaines risquent donc bien d’accélérer la stratégie des entreprises pour développer une mobilité multimodale, mais aussi certainement plus verte et plus douce. Peut-être pas à court-terme, car la voiture individuelle va dans un premier temps assurer la distanciation sociale et rendre un certain sentiment de sécurité par rapport aux mesures sanitaires que n’offrent pas les transports en commun par exemple. Mais certainement bien à moyen, voire long-terme. Comme déjà annoncé, notre traditionnel rendez-vous 'forum & awards' a été déplacé au mardi 13 octobre en raison des circonstances qu'il est inutile de rappeler. Le programme subira quelques modifications sur lesquelles l'ensemble de l'équipe travaille actuellement. Vu qu'à l'heure d'écrire ces lignes, nous n'avons pas encore toutes les réponses par rapport aux conditions dans lesquelles cet événement pourra se dérouler, notre prochaine édition tombera à point nommé pour vous en livrer tous les détails. Stay tuned...
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Fleet Guide Qui sait encore quelle voiture prendre en leasing? Vous, après la lecture de ce magazine.
Hyundai Fleet Guide
10.000 questions, 7 réponses Ces derniers temps, les médias ont abondé de titres qui amènent beaucoup de questions et peu de réponses : « Bruxelles interdira les moteurs thermiques en 2035 », « La zone à faible émission est en vigueur à Gand », « Une voiture électrique est-elle plus propre qu’une voiture diesel moderne », et encore bien d’autres choses du genre. En outre, le 1er janvier 2020, les règles fiscales applicables aux voitures de société ont radicalement changé. Celles-ci étant en grande partie basées sur les émissions de CO2 des voitures, le nouveau cycle de mesure NECD 2.0 (en vigueur depuis septembre 2019) pour mesurer les émissions des voitures neuves a eu un impact important sur le budget des parc automobiles. En 2021, cette norme sera encore plus stricte au moment du passage vers le cycle de mesure WLTP.
« Hyundai dispose de 7 réponses à toutes vos questions fleet. »
Cela crée de l’incertitude pour beaucoup d’acheteurs, mais pas pour les clients Hyundai. Motorisations thermiques traditionnelles (diesel et essence), mildhybrides, hybrides, plug-in hybrides, électriques et mêmes voitures à hydrogène, Hyundai dispose de 7 réponses à toutes vos questions fleet. Reste à savoir comment déterminer laquelle de ces 7 réponses est la plus adaptée à vos collaborateurs ? Dans ce magazine, nous vous proposons des réponses et des suggestions qui vous permettront de faire un premier pas dans la bonne direction. Vous pouvez dès à présent compter sur nos concessionnaires ou sur un de nos 10 Business Centers, qui sont spécialement formés pour répondre aux questions que se posent les petites et grandes entreprises concernant leur flotte de véhicules. Un interlocuteur spécialement dédicacé se fera un plaisir de vous répondre sur toutes les questions concernant le TCO, le leasing, le type de propulsion, etc. Nous vous souhaitons une agréable lecture ! Votre team Hyundai
Contactez-nous pour connaître la réponse qui sied le mieux à votre entreprise : Manager Business Solutions Kaat Van Severen Account Manager Business Solutions Joeri De Boeck Tristan Dewael Eddy Van Hemelrijck Hyundai Lease Coordinator Katrien Bakelants fleet@hyundai.be
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Hyundai Fleet Guide
FISCALITÉ
Tout change en 2020 Ces derniers temps, il y a eu beaucoup de changements concernant les règles fiscales des voitures fleet. C’est tout d’abord la méthode de calcul pour la déductibilité des voitures de société qui a été profondément modifiée. Dorénavant, le taux de CO2 pèse beaucoup plus lourd et on tient également compte du type de carburant utilisé par le véhicule. Sans entrer dans le détails de la loi, précisons deux éléments importants : à émissions égales, la déductibilité fiscale a diminué de 20 à 30% pour la plupart des modèles. Et en raison des faibles émissions de CO2 (ou des émissions nulles) des modèles équipés d’une motorisation alternative, la déductibilité fiscale de ceux-ci ne diminue guère, voire pas du tout. L’impact de cette déductibilité ajustée va plus loin qu’auparavant, puisque les frais de carburant ne sont plus déductibles de façon forfaitaire à 75%, mais bien selon le même pourcentage que les autres frais du véhicule.
« A émissions égales, la déductibilité fiscale diminue de 20 à 30 % sur la plupart des modèles. »
Un autre facteur entre en ligne de compte: depuis septembre 2018, le taux de CO2 d’une voiture n’est plus calculé selon l’ancienne norme NEDC - qui datait des années 70 -, mais bien selon la nouvelle méthode standard, nommée NEDC 2.0. Celle-ci est censée donner une image plus réaliste de la consommation et des émissions d’une voiture, ce qui a pour conséquence que le taux de CO2 homologué de la plupart des modèles augmente. Dans un avenir proche (septembre 2021), la procédure d’homologation sera encore plus stricte, ce qui augmentera encores ces valeurs de CO2. On parle ici du cycle de mesure WLTP. Ces chiffres élevés affectent non seulement la déductibilité fiscale de la voiture, mais également sur la cotisation de CO2 que l’employeur doit payer chaque mois et sur l’ATN (taxe sur l’Avantage de Toute Nature) qui doit être déduite du salaire de l’employé. Fin mars, le gouvernement a toutefois décidé d’un report de l’usage de la norme WLTP dans les calculs fiscaux: Si les deux valeurs (WLTP & NEDC 2.0) sont mentionnées, la valeur NEDC 2.0 peut continuer à être utilisée après 2020 pour le calcul de la déductibilité fiscale et de l’avantage de toute nature.
Exemple de déductibilité fiscale 2019 versus 2020 i30 Wagon Feel 1.0 T-GDi 6M/T (Essence) CO2 NEDC 2.0 = 124
2019
2020
Déductibilité des frais automobiles
80%
61,10%
Déductibilité des frais de carburant
75%
61,10%
2020 1) Déductibilité des frais de carburant identique à la déductibilité des frais de voiture. 2) Formule tenant compte du NEDC2.0 (2020) :
→ 120 % - (0,5 % x 124* x 0,95**) = 61,1 % * CO2 NEDC 2.0 - ** coefficient essence
3
Hyundai Fleet Guide
TCO
Calcul La modification des règles fiscales a un impact sur le prix d’achat ou le coût de location d’une voiture, mais également sur le TCO (Total Cost of Ownership). Pour une voiture qui sera utilisée durant plusieurs années, outre le prix de location, il faut également prendre en compte les frais d’entretien, les pneus, les éventuelles réparations et le carburant ou – le cas échéant – l’électricité qu’elle consomme.
COÛTS VISIBLES • Prix d’achat • Services supplémentaires (entretien, réparation, assurance) • Carburant
Avec l’arrivée de modèles à propulsions alternatives, les éléments précédents sont bien plus variables qu’ils ne l’étaient auparavant. En effet, leurs émissions de CO2 plus faibles entrainent une plus grande déductibilité de tous les coûts qui surviennent encore pendant l’utilisation de la voiture. Dans un monde qui s’efforce de plus en plus de réduire les émissions de CO2, la valeur de revente de ces modèles écologiques sera également plus élevée.
« L’expression «Total Cost of Ownership» est de plus en plus importante pour choisir la bonne voiture pour le bon profil d’utilisation. » Un exemple: une voiture purement électrique affiche un prix d’achat ou de location plus élevé, mais ses coûts d’usage sont réduits du fait qu’elle ne nécessite pas de remplacement d’huile ou de filtres ou encore que ses freins sont moins sollicités (l’effet du frein moteur d’un moteur électrique est plus grand). Inversement, une voiture diesel peut paraître moins intéressante d’un point de vue fiscal, mais pour une personne qui parcourt chaque jour de longues distances, la faible consommation d’un véhicule diesel peut tout de même s’avérer plus avantageuse à long terme pour l’employeur. Le terme ‘TCO’ devient donc de plus en plus important pour choisir la bonne voiture pour le bon profil d’utilisation. Heureusement pour vous, Hyundai est l’une des rares marques qui offre une réponse adaptée à tous les profils. Dans ce magazine, vous trouverez un guide pour vous aider à choisir la bonne voiture. Et nous sommes bien sûr toujours prêts à vous aider à faire le bon choix.
4
COÛTS CACHÉS • • • • • •
TMC / Taxe de roulage TVA non-récupérable Dépenses rejetées (carburant, ... ) Impact de la déductibilité fiscale Cotisation CO2 Avantage de Toute Nature
« Cette année encore, les différences entre la Flandre, la Wallonie et Bruxelles (qui englobe les société de leasing) subsistent. Conséquence, il existe une cinquantaine de calculs différents par véhicule en matière de fiscalité automobile. » Ward Martens, Managing Consultant Eurofleet
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HYBRIDE
L’ami de tous Une voiture hybride dispose d’un moteur thermique et d’un moteur électrique. Lorsqu’elle freine, le moteur électrique fonctionne comme une dynamo et génère de l’électricité, qui est stockée dans une batterie. Cette électricité peut donc être envoyée ensuite vers le moteur électrique pour faire avancer la voiture. Une voiture hybride ne requiert pas vraiment d’adaptation de la part du conducteur : on fait le plein comme dans une voiture traditionnelle et c’est l’électronique qui gère le reste. De cette façon, l’hybride combine le meilleur des deux mondes : en ville ou dans les villes, quand un moteur thermique consomme beaucoup, elle roule principalement en électrique.
A l’inverse, à des vitesses plus élevées et constantes (sur autoroute), elle utilise principalement son moteur à combustion interne, qui est alors le plus économique. Le résultat a un double avantage : le coût réel de consommation est plus faible car le moteur thermique et les émissions de CO2 diminuent, ce qui rend aussi les hybrides fiscalement intéressantes. Une hybride comme la Hyundai Ioniq, avec sa consommation extrêmement faible, son habitacle spacieux et son équipement high-tech est, en d’autres termes, la voiture idéale pour les conducteurs avec un profil très varié : des gens qui doivent circuler en ville et font de courts trajets mais doivent aussi régulièrement parcourir de longues distances.
IONIQ Hybrid 1.6 GDi 6DCT Inspire (Essence) • CO2 : WLTP : 104 g/km - NEDC 2.0 : 83 g/km • Déductibilité : 80,58 % • Prix catalogue : 22.107 € • ATN : 113 €/mois • Leasing opérationnel dès 413 €/mois • Renting dès 312 €/mois → Forward Collision-avoidance Assist pour voitures, vélos et piétons → Radar de stationnement arrière et caméra de recul
KONA Hybrid 1.6 GDi 6DCT Twist (Essence) • CO2 : WLTP : 114 g/km - NEDC 2.0 : 90 g/km • Déductibilité : 77,25 % • Prix catalogue : 22.743 € • ATN : 113 €/mois • Leasing opérationnel dès 409 €/mois • Renting dès 321 €/mois → Ecran tactile 7’’ avec intégration smartphone → Smart Key (ouverture et démarrage sans clé)
« Une hybride est la voiture idéale pour des conducteurs avec un profil très varié. »
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PLUG-IN HYBRIDE
La tranquilité d’esprit Une plug-in hybride va un cran plus loin qu’une hybride. Sa batterie est plus grande et ne se recharge pas seulement à la conduite. On peut aussi la recharger via des bornes de recharge. Ce qui fait que les possibilités électriques sont beaucoup plus larges : les plug-in hybrides peuvent rouler plusieurs dizaines de kilomètres en mode zéro émission et sont souvent capables d’atteindre des vitesses beaucoup plus élevées sans que le moteur thermique n’ait à intervenir. Rouler davantage en électrique signifie consommer moins de carburant, et donc émettre moins de CO2. C’est le cas de la Hyundai Ioniq, qui est disponible tant en hybride qu’en plug-in
« Rouler davantage en électrique signifie consommer moins de carburant. »
IONIQ Plug-in Hybrid 1,6 GDi Feel BlueLink 6-DCT • CO2 : WLTP : 26 g/km - NEDC 2.0 : 26 g/km • Déductibilité : 100 % • Prix catalogue : 30.578 € • ATN : 113 €/mois • Leasing opérationnel dès 535 €/mois • Renting dès 349 €/mois → Smart Cruise Control & Smart Key → Blue Link : Connected Car avec Live Services
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hybride. Tandis que la version hybride affiche un taux de CO2 déjà remarquable de 83 g/km, celui de la version plug-in hybride est de seulement 26 g/km grâce à sa consommation étonnamment faible de 1,1 l/100 km. Le conducteur plug-in hybride typique est quelqu’un qui fait surtout de très courts trajets et peut recharger régulièrement ses batteries. Si le conducteur doit quand même faire un long trajet de temps en temps, ce n’est pas un souci. Avec une batterie et un réservoir plein, l’Ioniq est capable de parcourir 1.100 km.
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FULL ELECTRIC
Convaincre en conduisant La voiture électrique fonctionne uniquement à l’électricité et n’a donc pas d’émission, ce qui la rend fiscalement intéressante. De plus, l’électricité coûte beaucoup moins cher que l’énergie fossile et une voiture électrique ne nécessite quasi pas d’entretien, ce qui diminue fortement son coût d’utilisation en comparaison avec celui d’une voiture classique ou hybride. Elle compense donc son coût d’achat ou de location plus élevé par un TCO très bas.
En dehors de ses avantages financiers, une voiture électrique convainc surtout à l’usage. Le moteur silencieux, le fonctionnement totalement exempt de vibrations et les réactions rapides comme l’éclair à l’accélération apportent une expérience de conduite détendue et sans stress à notre circulation trépidante. Surtout lorsque vous savez que grâce à l’autonomie de 449 km de notre Kona Electric 64 kWh, vous rentrerez toujours chez vous.
« Les coûts d’usage sont beaucoup plus faibles que sur une voiture classique ou hybride. »
Si vous pouvez recharger votre voiture à la maison ou au bureau, une Kona Electric est particulièrement économique à l’usage et offre également beaucoup de plaisir de conduite.
KONA Electric Twist 39 kWh • CO2 : WLTP : 0 g/km - NEDC 2.0 : 0 g/km • Déductibilité : 100 % • Prix catalogue : 32.231 € • ATN : 113 €/mois • Leasing opérationnel dès 529 €/mois • Renting dès 438 €/mois → Radar de stationnement arrière et caméra de recul → Intégration smartphone & DAB+
IONIQ Electric Feel Blue Link 38,3 kWh • CO2 : WLTP : 0 g/km - NEDC 2.0 : 0 g/km • Déductibilité : 100 % • Prix catalogue : 33.140 € • ATN : 113 €/mois • Leasing opérationnel dès 540 €/mois • Renting dès 447 €/mois → Système de navigation avec écran tactile LCD de 10,25” & Blue Link - Connected Car avec Live Services → Sièges avant chauffants
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DIESEL
Pour les gros rouleurs Après un démarrage à froid, il faut beaucoup de temps pour qu’un diesel atteigne sa température de fonctionnement optimale. Il est si efficace qu’il produit peu de chaleur résiduelle pour se réchauffer. C’est pourquoi il convient particulièrement aux conducteurs qui parcourent principalement de longs trajets sur autoroute, où le moteur chauffe plus vite et est particulièrement économique en raison de la charge plus élevée. Dans ces conditions, un moteur diesel est particulièrement propre, surtout dans le cas de nos moteurs Euro 6 de dernière génération. Dans la réglementation fiscale, il y a un facteur de correction tant pour le calcul de la déductibilité fiscale que la cotisation CO2 et l’ATN. Cela rend le diesel fiscalement intéressant pour celui qui fait au moins 30.000 km par an. Et ce kilométrage doit être effectué de préférence sur autoroutes, là où le moteur diesel est le plus à son aise. Les conducteurs qui doivent parcourir beaucoup de kilomètres, le font dans un confort absolu avec la très sobre Hyundai Tucson Mild-Hybrid qui, grâce au soutien du petit moteur électrique est particulièrement économique. Et sous ses formes de SUV, il y a assez d’espace pour embarquer des collègues et du matériel professionnel.
Tucson Mild Hybrid 1.6 CRDi MT Feel (Diesel) • CO2 : WLTP : 143 g/km - NEDC 2.0 : 114 g/km • Déductibilité : 63 % • Prix catalogue: 26.321 € • ATN : 172 €/mois • Leasing opérationnel dès 456 €/mois • Renting dès 347 €/mois → Cruise Control avec limitateur de vitesse → Activation automatique des phares (capteur de lumière)
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i30 Wagon 1.6 CRDi Twist MT (Diesel) • CO2 : WLTP : 119 g/km - NEDC 2.0 : 105 g/km • Déductibilité : 67,50 % • Prix catalogue : 20.983 € • ATN : 113 €/mois • Leasing opérationnel dès 444 €/mois • Renting dès 297 €/mois → Radar de stationnement arrière → Feux de jours LED
« Une voiture diesel est intéressante pour ceux qui font au moins 30.000 km par an. »
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ESSENCE
La solution budgétaire Tous les employés n’ont pas besoin d’un gros budget de leasing. Parfois, la voiture sert simplement pour de courts déplacements et ne nécessite alors qu’un petit budget. C’est là que la voiture essence entre en scène.
Cela explique pourquoi ce sont surtout les petites citadines qui sont vendues avec un moteur essence : ça permet de réduire les coûts de production, ce qui laisse davantage de budget pour un équipement plus généreux.
Un moteur essence est un peu moins économique qu’un diesel et certainement qu’une voiture hybride. Mais parce que ce moteur est techniquement moins complexe, son développement et sa production coûtent moins chers. C’est ce qui explique qu’une voiture essence affiche un prix d’achat ou de location moins élevé qu’une diesel ou une hybride.
Un exemple typique est la Hyundai i10 : une citadine polyvalente dotée d’un moteur à essence 1.0 économe en carburant qui comporte aussi bien des systèmes de sécurité modernes que des modèles beaucoup plus coûteux, avec un régulateur de vitesse standard et une aide au maintien de la trajectoire.
« Une voiture essence a souvent un prix d’achat ou de location plus faible qu’une diesel ou une hybride. »
En d’autres termes, le conducteur essence typique est quelqu’un qui parcourt surtout de courtes distances et qui souhaite optimiser son budget d’achat ou de location.
All New i10 1,0i MT Air (Essence) • CO2 : WLTP : 114 g/km - NEDC 2.0 : 101 g/km • Déductibilité : 72,03 % • Prix catalogue : 11.156 € • ATN : 113 €/mois • Leasing opérationnel dès 268 €/mois • Renting dès 173 €/mois → Forward Collision Avoidance Assist → Lane Keeping Assist
i30 Fastback 1.0 Inspire MT (Essence) • CO2 : WLTP : 137 g/km - NEDC 2.0 : 124 g/km • Déductibilité : 61,10 % • Prix catalogue : 18.594 € • ATN : 113 €/mois • Leasing operationnel dès 387 €/mois • Renting dès 265 €/mois → Driver Attention Warning → Allumage automatique des phares avec High Beam Assist
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FUTURE & GREEN MOBILITY
Hyundai travaille depuis plus de 20 ans sur le futur Tout le monde n’a pas toujours cru au potentiel d’avenir de l’hydrogène en tant que carburant pour les voitures, mais Hyundai est fermement convaincu depuis 1998 que cette technologie est une bonne solution pour rendre nos modes de consommation plus durables. Dans sa stratégie à long-terme, la marque a prouvé qu’elle est capable d’assurer une production annuelle de 700.000 voitures à hydrogène par an d’ici 2020. Avec plus de 20 ans d’investissements dans cette technologie, Hyundai est aujourd’hui le leader mondial incontesté dans la production de voitures à hydrogène.
En 2013, Hyundai a lancé la première voiture à hydrogène produite en série. Quatre ans plus tard, en 2017, Hyundai présentait sa voiture à hydrogène actuelle : la Nexo. Celle-ci utilise déjà la 4e génération de technologie à hydrogène de la marque. Il suffit de 5 minutes pour faire le plein et rouler 600 kilomètres en mode 0 émission. Cela ne signifie pas que Hyundai va se concentrer uniquement sur l’hydrogène, car les voitures électriques et les autres formes de propulsion hybrides reçoivent aussi beaucoup d’attention. L’avenir ne sera pas fait d’une seule technologie, mais bien d’une combinaison de différents types de modèles de voitures à faibles émissions.
« Hyundai est convaincu depuis 1998 que la technologie hydrogène est une bonne solution pour rendre notre mode de consommation plus durable. »
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HYUNDAI LEASE
Sans hésitation Tant nos concessionnaires que nos 10 Business Centers qui disposent d’un interlocuteur spécialisé pour les clients fleet vous guideront et répondront à vos questions avec plaisir. Outre l’achat en tant que tel, toute personne qui souhaite acquérir une voiture a le choix entre leasing financier, renting et leasing opérationnel. Dans un leasing financier, vous financez la voiture et pouvez, à la fin du contrat, l’acquérir pour une valeur résiduelle de moins de 15%. Les montants du loyer mensuel sont plus élevés, mais vous pouvez réaliser une belle plus-value si vous souhaitez revendre vous-même le véhicule. Un renting signifie un loyer mensuel moins élevé, mais la valeur restante à la fin du contrat est plus élevée (jusqu’à 30%), ce qui fait qu’il est moins évident de faire une plusvalue en cas de revente.
« Le leasing opérationnel est la formule qui comporte le moins de risques. » Le leasing opérationnel est la formule qui présente le risque minimum : les coûts d’entretien et de réparation sont compris dans le loyer mensuel et la valeur de rachat est fixée dès le départ. Comme les factures de location restent hors bilan, votre ligne de crédit n’est pas affectée. Enfin, le montant total de la TVA est inférieur car il n’est pas payable sur la valeur résiduelle de la voiture à la fin du contrat. Hyundai offre de beaux avantages pour celui qui décide de prendre une voiture en leasing opérationnel.
« Les montants du loyer mensuel sont plus élevés, mais vous pouvez réaliser une belle plus-value si vous souhaitez revendre vous-même le véhicule. »
Offre valable uniquement pour les profils de location longue durée, 60 mois et 100.000 km. Paiement par domiciliation. Entretiens et réparations, assurance, assistance 24/24, dépréciation, intérêts, taxe de roulage et de mise en circulation compris. Franchise forfaitaire 2,5%. Offre exclusive pour renting financier de 60 mois et 100.000 km. Paiement par domiciliation, sans acompte sur le montant de location, avec une offre d’achat de 16% à la fin du contrat. Offres via Hyundai Lease, une division d’Axus s.a., Avenue du Bourget 42, 1130 Bruxelles. Offres sur base du prix catalogue et des tarifs fixés au 01/03/2020 et valables durant 1 mois sous réserve de modifications du prix catalogue, du prix des options et accessoires et de la ristourne. Cette offre n’est valable qu’après acceptation de votre dossier financier et après signature de l’accord principal et des conditions générales qui y sont mentionnées. En vigueur le 01/03/2020. Sous réserve d’éventuelles fautes d’impression. Pour plus d’informations, contactez votre concessionnaire. Korean Motor Company s.a. (Importateur), Pierstraat 229, 2550 Kontich, marketing@hyundai.be – TVA BE 0404.273.333 - RPR Anvers – Belfius IBAN BE 35 5503 3947 0081 – BIC GKCCBEBB. Livraison selon disponibilité.
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Nous changeons l’avenir pour que vous puissiez en faire autant. Découvrez la seule marque qui propose cinq motorisations électrifiées différentes.
Chez Hyundai, nous construisons le progrès. C’est pourquoi nous proposons cinq motorisations électrifiées dans nos voitures, toujours à la pointe du progrès : le KONA - le premier SUV entièrement électrique au monde, également disponible en version hybride ; l’IONIQ - disponible en version électrique, hybride et plug-in hybride ; le Tucson Mild Hybrid. Et pour aller encore plus loin, nous proposons également la technologie hydrogène avec le Nexo. Et tout ça, est disponible dès aujourd’hui. Et ce n’est que le début. Découvrez les toutes chez votre distributeur Hyundai ou sur Hyundai.be
ANS
GARANTIE KILOMÉTRAGE ILLIMITÉ
GARANTIE DE L A BAT TE RIE
0 - 6,9 L/100KM • 0 - 180 G/KM CO2 (WLTP)
Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule. * La garantie de 5 ans sans limitation de kilométrage s‘applique uniquement aux véhicules Hyundai vendus initialement à un client final par un distributeur Hyundai agréé, comme indiqué dans les termes et conditions du livret de garantie. **Sur la puissante batterie lithium-ion-polymère, Hyundai offre une garantie de 8 ans ou 200.000 km pour tous les véhicules électrifiés, selon première échéance (excepté pour la kona EV: 8 ans ou 160 000 km et Tucson Mild Hybrid - la batterie n’est pas garantie). Pour plus d‘informations et de détails sur les termes et conditions, veuillez visiter Hyundai.be ou vous référer à votre distributeur Hyundai. Annonceur: Korean Motor Company S.A. (importateur), Pierstraat 229 . B-2550 Kontich TVA BE 0404.273.333 RPM Anvers - BELFIUS IBAN BE36 5503 3947 0081 - BIC: GKCCBEBB. Photo non contractuelle. Information environnementale (A.R. 19/3/2004): hyundai.be