25 www.link2fleet.lu
JUIN/JUILLET 2020
ÉDITON SPÉCIALE
Fleet Guide Qui sait encore quelle voiture prendre en leasing? Vous, après la lecture de ce magazine.
QUELLES
LEÇONS
EN TIRER? AVEC LA VISION DE : L’équipe Fleet d’Autopolis I Sarah Bayle I Sébastien Berthelot I Frank Dillschneider I Pascal Driant I Joel Fernandes Laurent Gouverneur I David Grandjean I Vincent Henneaux I Frédéric Henry I Romain Hoffmann I Sébastien Jacquet Georges Kipgen I Christophe Klein I Bruno Magal I Ludovic Maire I Pierre-Yves Meert I Gerry Wagner
1,4 - 1,7 L/100 KM • 32 - 39 G/KM CO2 (NEDC). 1,0 - 1,9 L/100 KM • 24 - 44 G/KM CO2 (WLTP).
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25 JUIN-JUILLET 2020
SOMMAIRE Marc DEMOULIN
EDITO
Et maintenant, comment reconstruire ? Après quasiment 3 mois de souffrances humaines, psychologiques et économiques, le tsunami semble enfin s’éloigner. Jamais notre planète n’aura connu un tel séisme. Une magnitude telle, qu’elle a obligé les dirigeants mondiaux à appuyer sur le bouton ‘stop’, mettant ainsi un terme à toute activité. Qu’elle soit professionnelle ou liée à la vie privée. Si l’on veut garder un brin d’optimisme, on dira que cette onde de choc sans précédent aura fait apparaître de belles valeurs de solidarité. Une population qui a fait bloc derrière le personnel soignant. De nombreuses initiatives individuelles ou collectives qui sont nées spontanément afin de fournir du matériel de première nécessité ou simplement de l’aide aux plus démunis. Toujours est-il qu’aujourd’hui, à l’heure de tirer un premier bilan post-déconfinement, les dégâts laissés par le passage du Coronavirus sont abyssaux et il va falloir reconstruire.
Repartir sur de nouvelles bases On l’a souvent lu et entendu, il y a aura un avant et un après Covid-19. On ne sort pas indemne d’un tel traumatisme. Les choses ne seront plus jamais comme avant. Notre secteur du fleet et de la mobilité devra obligatoirement retenir les leçons de cette crise et se réinventer. Plus de télétravail ; moins de kilomètres professionnels ; un cycle plus long de rotation de véhicules ; une hausse des tarifs vu l’incertitude générale sur les marchés ; des formules sans prise de risques ; une extrême frilosité par rapport aux transports partagés ; un attrait accéléré pour une offre multimodale ; une forte percée du vélo pour les trajets professionnels… Voici le résumé des opinions les plus fréquemment entendues çà et là, de la part des professionnels de notre secteur. Mais qu’en sera-t-il dans la réalité ? Les enseignements de la crise - aussi douloureux soient-ils - ne seront-ils pas vite enterrés pour faire place à un ‘business as usual’ qui malheureusement signifierait que notre secteur n’a retenu aucune leçon de ce tragique épisode ? Pour tenter de répondre à cette question, link2fleet vous a préparé une édition spéciale Covid-19 où fleet managers et experts décryptent les enseignements de la crise et dévoilent leurs ‘best practices’ à venir. Bonne lecture et surtout continuez à bien prendre soin de vous et de vos proches !
EDITION SPÉCIALE COVID-19 04 Analyse enquête fleet managers : What’s next ?
DÉCRYPTAGE SECTEUR PAR SECTEUR DEALERS 04 Interview Pascal Driant 09
(CAR Avenue) : « Une opportunité pour développer la vente digitale » « D’abord rattraper le retard, puis espérer... »
LOUEURS 12 Interview Vincent Henneaux (KBC 16
Autolease) : « Prendre des risques va devenir compliqué » « Nous devrons nous montrer encore plus flexibles »
PÉTROLIERS 18 Interview Romain Hoffman (Aral) :
« Le défi principal ? Que le secteur se relève ! »
MULTIMOBILITÉ 20 Interview Sébastien Berthelot
(Moovee) : « Cette crise doit conscientiser les gens sur leur impact CO2 »
SOCIÉTÉS DE FLEET MANAGEMENT 22 Interview Sébastien Jacquet (F2M) :
« J’ai peur d’un retour au ‘business as usual’ »
CONSULTANCE 24 Interview Bruno Magal (KPMG) :
« La fin du confinement ne signifie pas la fin des difficultés financières »
mdemoulin@link2fleet.com 3
COVID-19 ANALYSE
CHEZ LES LOUEURS
Analyse enquête fleet managers
What’s next ? Nous sommes tous curieux de voir à quoi ressemblera la mobilité professionnelle une fois ce satané virus définitivement vaincu. Repartira-t-on avec une nouvelle feuille de route guidée par les mesures sanitaires et s’inspirant des bonnes pratiques testées pendant la crise, ou s’orientera-t-on plutôt vers une politique du ‘business as usal’ ? link2fleet a mené l’enquête auprès des fleet managers et des fournisseurs. AUTEUR
Analyse
Marc Demoulin
À partir de la moitié du mois d’avril, au moment du pic de la pandémie dans notre pays, link2fleet a mis en ligne une enquête ayant pour but d’analyser les mesures de crise adoptées par les sociétés par rapport à leur flotte automobile et leur mobilité. Profitant de ce sondage, nous avons également essayé de savoir si cette crise Covid-19 allait redistribuer les cartes en matière de gestion de la mobilité. En d’autres termes, allons-nous tirer les leçons de la tragique situation que nous venons de vivre ?
Conditions de l’enquête • Enquête disponible du 15 avril au 15 mai 2020 • Nombre de répondants : 32
La catastrophe attendue sur le plan de l’achat de nouvelles voitures semble être évitée. C’est plutôt une bonne nouvelle pour le secteur automobile et les concessionnaires en partiCommander culier. Sans être toutefois beaucoup moins de enthousiasmantes, les prévéhicules visions des fleet managers 13% convergent vers un statu quo voire une légère Commander Statu quo un peu moins 56% diminution par rapport de véhicules 25% aux commandes prévues.
Impact de la crise Covid 19 sur les commandes de véhicules
Commander un peu plus de véhicules 6%
Profil des répondants Taille de la flotte
Secteur d’activité
501 - 1000 6%
Financement bancaire 6%
1 - 10 19% 251 - 500 25%
4
COVID-19
Autre 19%
Leasing financier 19%
Services 37%
101 - 250 12% 11 - 50 38%
Mode de financement de la flotte
Construction 19% Industrie 25%
Leasing opérationnel 25%
De nombreux experts ont expliqué que la crise Covid-19 avait donné l’occasion à la population de se recentrer sur des valeurs en relation avec l’écologie et la préservation de notre planète. Les avis des fleet managers montrent en tout cas que la stratégie d’électrification de leur parc ne devrait pas être ralentie en raison On reste dans des effets de la crise le schéma prévu que nous venons de 56% traverser. Aucune stratégie
d’électrification Impact de la prévue 19% crise Covid 19 sur la stratégie d’électrification de la flotte
(électriques, hybrides ou hybrides rechargeables)
Stratégie légèrement ralentie 6%
Stratégie abandonnée 13%
Télétravail. C’est indéniablement le concept professionnel le plus populaire qu’aura apporté cette crise. Une majorité d’entreprises - même les plus réticentes - ont été forcées de le tester. Souvent avec succès. La preuve est désormais faite que le télétravail bien géré peut fonctionner. L’impact positif sur la mobilité pourrait être palpable au moment de la reprise complète des activités. Notre sondage montre, de manière limpide, que les deux opportunités majeures qui ressortent de cette crise sont, d’une part, le télétravail, et d’autre part l’utilisation de bureaux partagés.
Cette crise risque d’apporter son lot d’opportunités multimodales une fois cette période critique terminée ? Quelles sont celles qui font le plus de sens pour votre entreprise ? Autres
Stratégie fortement ralentie 6%
Un nombre important de sociétés a choisi de réajuster les contrats de leasing en fonction de la situation exceptionnelle que nous vivons. L’arrêt de l’activité combiné à un recours massif au télétravail a, en effet, entraîné une immobilisation quasi générale des véhicules de fonction. Pourquoi avoir prolongé les contrats ? Trois raisons majeures : 1. T outes les inspections de fin de contrat ont dû être reportées en fonction de la situation. 2. Les sociétés ont enregistré un gain financier en ajustant les paramètres contractés (durée/kilométrage) aux paramètres réels. 3. L es loueurs ont poussé pour ne pas récupérer de véhicules en fin de contrat dans une période aussi i nce r t ai ne e t Non Oui, 54% allongement tumultueuse. de la durée 33%
Modification de certains paramètres des contrats Oui, diminution du de leasing avec kilométrage et une éventuelle allongement de la durée 54% modification du montant des loyers actuels
Politique de diminution du nombre de kilomètres parcourus
4% 8%
Inciter les collaborateurs à opter pour le budget de mobilité
4%
Supprimer des places de parking sur le site de l’entreprise
4%
Organiser le covoiturage au sein de l’entreprise
12%
Accélération de l’implémentation d’une véritable politique de multimobilité
12%
Utilisation plus fréquente de ‘flex offices’
20% 32%
Généralisation du télétravail
Le ralentissement - voire l’arrêt - des activités a donné l’occasion à bon nombre de responsables d’entreprises de plancher sur leur stratégie de mobilité. La moitié des répondants a estimé que sa car-policy était bien conçue et qu’elle ne nécessitait pas de modification. L’autre moitié a par contre décidé de tirer les enseignements de la crise Covid-19 pour effectuer des ajustements. La tendance la plus marquante consiste à sortir d’un règlement purement focalisé sur les voitures, pour glisser progressivement vers une véritable ‘mobility policy’, ou d’autres moyens de transport que la voiture.
Si vous deviez repenser votre car policy suite aux enseignements tirés de la crise Covid 19, quelles seraient les directions privilégiées ? Un durcissement des conditions d’accès à la voiture de société (éligibilité)
6% 47%
Aucune action envisagée Des contrats de leasing plus courts et plus souples pour plus de flexibilité Glissement progressif vers une véritable ‘mobility policy’ Un downsizing par rapport au niveau des voitures attribuées
6% 29% 12%
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COVID-19 ANALYSE
CHEZ LES DEALERS
Pascal Driant, directeur de CAR Avenue Luxembourg
Une opportunité pour développer la vente digitale Avant cette crise, l’année 2020 s’annonçait déjà mouvementée du côté de CAR Avenue Luxembourg. En août, le déménagement vers la nouvelle concession à Leudelange devait avoir lieu. Pour rappel : celle-ci regroupera les concessions de La Cloche d’Or (Citroën et DS) et celle d’Étoile Rodenbourg Garages de Strassen (Peugeot et Kia). Une localisation stratégique, à proximité immédiate de la zone de La Cloche d’Or en plein développement. Mais avec ce Covid-19, il faudra sans doute attendre le mois d’octobre pour en profiter. À l’heure actuelle, l’objectif est de surmonter cette crise… AUTEUR
Fabrice Dabe
« La conséquence de cette crise pourrait être l’accélération du développement de la mobilité électrique. » PASCAL DRIANT
link2fleet : Quels impacts a laissé la crise Covid-19 sur votre activité ? Pascal Driant : Une chute de 90 % de l’activité ! Comme tous les concessionnaires, nous avons subi de plein fouet cette crise. Tous les départements de nos concessions ont été touchés. Au niveau commercial, sur cette période du confinement, nous avons constaté une baisse de 80 % des ventes ! À la suite de l’Autofestival, nous devions assurer énormément de livraisons de véhicules neufs et d’occasion, mais nos clients ont dû s’armer de patience. En ce qui concerne les réparations urgentes, pour les services de secours notamment, nous avons laissé les sites de Foetz et de Strassen ouverts. L2F : Quelles mesures avez-vous prises pour faire face ? P.D. : Pour les réparations par exemple, toutes les règles d’hygiène ont été respectées depuis le début de la crise. Nous désinfec-
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COVID-19
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COVID-19 ANALYSE
CHEZ LES DEALERS
Enquête link2fleet: nos experts décryptent les résultats
Impact de la crise Covid-19 sur les commandes de véhicules
« Je pense que les entreprises vont de nouveau engager du personnel et donc, avoir besoin de véhicules. Pour les chiffres de la vente, nous n’allons pas rattraper l’entièreté des deux mois perdus, mais je pense que nous n’en serons pas loin. » Commander beaucoup moins de véhicules 13% Statu quo 56%
Commander un peu moins de véhicules 25%
Commander un peu plus de véhicules 6%
Impact de la crise Covid-19 sur les commandes de véhicules « Les grands comptes ne vont pas changer leurs stratégies. L’inconnu au Grand-Duché de Luxembourg, c’est le futur du télétravail. S’il augmente, et provoque donc un changement de la mobilité, les employés vont peut-être se diriger vers des motorisations hybrides ou électriques. »
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COVID-19
tions le véhicule dès sa réception. Avant de le réparer, nous attendions 24h ! Évidemment, cette situation a engendré des problèmes logistiques et des coûts importants, mais nous n’avions pas le choix. Du côté de la vente, nous avons vu la force du digital, un outil sur lequel nos investissements vont se renforcer dans les années à venir afin de suivre l’évolution du secteur automobile. Un vrai outil d’avenir.
les essais de véhicules, nous avons mis en place une procédure : les véhicules étaient bien sûr désinfectés, deux personnes maximum dans l’habitacle, le vendeur à l’arrière de la voiture. Au début du déconfinement, le service après-vente a repris avec 70% de l’effectif. Il faut dire qu’au niveau de la carrosserie, il n’y a pas eu énormément de travail puisque beaucoup de clients n’ont pas roulé pendant deux mois.
L2F : Dans quelles conditions se déroule le redémarrage de vos activités ? P.D. : Au début, ce n’était pas la ruée dans nos showrooms. Les clients ont hésité à venir nous rendre visite. Les salariés, eux, avaient l’appréhension du retour et la crainte de tomber malades. Toutefois, nous avons pris toutes les précautions au niveau sanitaire pour protéger nos clients et nos salariés : des panneaux en plexiglas sur l’ensemble des bureaux, du gel hydroalcoolique et des masques à disposition, etc. Afin de respecter au mieux les distances de sécurité, nous avons procédé à l’affichage d’identifications au sol afin de permettre aux clients de se rendre directement au bon service. Lors de cette reprise, 50 % des vendeurs fleet ont recommencé. Tout doucement, les sociétés nous ont sollicités pour des offres. Pour
L2F : Quels sont les plus gros challenges rencontrés lors de ce redémarrage ? P.D. : Notre objectif principal, c’était de reprendre notre activité en toute sécurité pour éviter que nos clients et nos salariés ne tombent malades. Ensuite, nous avons mis les bouchées doubles pour livrer les 1.000 véhicules commandés durant l’Autofestival ! Nous devions également anticiper un deuxième confinement. Toute notre équipe administrative et commerciale a donc été équipée d’ordinateurs portables pour permettre le télétravail. Un autre grand défi chez CAR Avenue Luxembourg, était de bien accueillir une nouvelle marque : Mitsubishi. À Alzingen, nous sommes en effet devenus le vendeur exclusif de ‘Mitsu’ depuis le mois de mai.
On reste dans le schéma prévu 56%
Aucune stratégie d’électrification prévue 19%
Stratégie légèrement ralentie 6%
Stratégie abandonnée 13%
Stratégie fortement ralentie 6%
L2F : Quels changements/opportunités à long terme pensez-vous que cette crise pourra provoquer dans votre secteur et celui de la mobilité ? P.D. : Chez nous, en tout cas, la grande révolution sera de travailler davantage avec les outils digitaux. Il faudra véritablement modifier sa méthode de travail en s’adaptant aux changements de comportements des clients et des prospects. D’une manière générale, je pense qu’à la suite de cette crise, les gens vont avoir des réticences à prendre les transports en commun. La conséquence sera, pour moi, le développement de la mobilité électrique : voitures, scooters, trottinettes, ou encore vélos. n
COVID-19 ANALYSE
CHEZ LES DEALERS
« D’abord rattraper le retard puis espérer... » Lors de ce long confinement, les gestionnaires de flotte ont réfléchi à la manière de gérer, à l’avenir, le parc automobile et la mobilité de leurs entreprises. Afin de les aiguiller, nous avons demandé aux concessionnaires du pays de leur donner leurs recommandations. À noter que tous les fournisseurs ont été contactés, mais tous n’ont pas eu l’occasion de nous répondre dans les délais impartis. Nous pouvons bien sûr les comprendre avec une activité qui tourne actuellement à plein régime après neuf semaines de fermeture.
AUTEUR
Fabrice Dabe
L’équipe Fleet D’autopolis
Sarah bayle
« Cette situation est l’occasion pour les professionnels, d’analyser en profondeur la typologie de leur parc et d’envisager une nouvelle perspective pour l’avenir. Motorisations alternatives, mobilité douce, étude de l’impact sur le TCO… sont des points à étudier pour s’inscrire dans les dynamiques économiques et écologiques, actuelles et futures. »
« Nous conseillons d’évaluer le coût global des motorisations alternatives. En effet, à l’heure où les règles fiscales applicables aux voitures changent radicalement, et où le télétravail prend de plus en plus d’ampleur, il peut être intéressant de se pencher vers une motorisation alternative pour votre parc de véhicules afin de faire baisser votre TCO. N’hésitez pas non plus à réévaluer votre contrat de leasing. S’il devait y avoir un retard concernant votre livraison, nous vous conseillons de prendre contact avec votre loueur pour mettre en place une solution d’extension de votre contrat sur du court terme, et ce en attendant votre nouveau véhicule. Enfin, pensez aux visioconférences dans ce contexte sanitaire. »
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COVID-19 ANALYSE
CHEZ LES DEALERS
David Grandjean
« À la suite de cette pandémie, notre message pour vous, les gestionnaires de flotte est d’anticiper le renouvellement de votre parc automobile. Si vous avez des véhicules qui arrivent à échéance dans les 6 à 9 mois, effectuez le changement. Profitez également de cette période pour favoriser une car policy plus verte comprenant des véhicules hybrides. »
Christophe Klein
« La crise a provoqué une remise en question de nos modes de fonctionnement et de notre approche client. L’utilisation de la visioconférence à bon escient permet d’optimiser son temps de travail en limitant les déplacements. Au niveau commercial, notre marque offre des conditions avantageuses afin de redonner de la confiance à nos clients. La voiture restant un moyen de mobilité essentiel, nous préconisons un renforcement de nos partenariats et des car-policies. Nous restons novateurs, notamment en matière de transition vers l’hybridation et l’électrification de la flotte. »
Georges Kipgen
« Nous préconisons de choisir un contrat fleet incluant un service « pick up » avec comme atout principal : l’aspect « confort » pour l’entreprise. Et puis, minimisez le nombre de fournisseurs et optez pour ceux offrant tous les services dont vous avez besoin : une gamme complète et écologique, ainsi qu’un service après-vente proposant tous les services nécessaires. Par exemple, une prise en charge « express » des véhicules permettant une intervention sans délai d’attente et incluant un véhicule de remplacement gratuit, un service carrosserie & pare-brise, un service de stockage de pneus, etc. »
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COVID-19
Frank Dillschneider
« Profitez de la possibilité d’acheter votre véhicule de manière digitale (par e-mail, par téléphone ou grâce à Internet). Rendez-vous par exemple sur www.yourdreamcar.lu. Limitez le nombre de prestataires et optez pour ceux qui offrent une gamme complète au niveau des motorisations (Essence, Diesel, BEV, PHEV…), des marques et du réseau dans tout le pays. Comme le groupe LOSCH par exemple. Cela pour réduire la complexité et les coûts. Achetez de préférence des véhicules de stock pour éviter d’éventuels retards de livraison et bénéficiez de promotions et de primes supplémentaires. Ne mettez pas la sécurité de vos employés en danger et ne prenez pas de risques financiers en reportant les rendez-vous dans les ateliers pour l’entretien ou le changement de pneus. Et puis, préservez la garantie constructeur sur votre véhicule. »
Ludovic Maire
« Nous vous conseillons vivement de reprendre contact avec tous les opérateurs du marché, les distributeurs automobiles comme les loueurs avant de prendre une décision comme, par exemple, une prolongation ou un renouvellement de contrat. Continuez le développement business : être offensif et pas défensif. Enfin, privilégiez les produits hybrides et électriques, qui sont de plus en plus demandés sur le marché actuel. » n
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COVID-19 ANALYSE
CHEZ LES LOUEURS
Vincent Henneaux (Administrateur Délégue, KBC Autolease)
« Prendre des risques va devenir compliqué » Pour le décryptage du secteur de la location longue durée, c’est Vincent Henneaux, le boss de KBC Autolease, qui a gentiment accepté d’être notre guide. D’un naturel optimiste, notre interlocuteur explique que cet épisode tragique du Coronavirus pourrait, à terme, permettre de retrouver un juste équilibre économie/santé/planète.
AUTEUR
Marc Demoulin
« La crise pourrait induire un nouveau modèle de mobilité où l’équilibre vie privée/ vie professionnelle et la santé de la planète seraient les grands bénéficiaires. » VINCENT HENNEAUX
link2fleet : Quel impact concret cette crise a-t-elle provoqué sur votre activité ? Vincent Henneaux : Notre activité de vente s’est stoppée net vu que la plupart des sociétés - clients ou prospects - se sont arrêtées de fonctionner ou ont uniquement gardé en vie leur activité prioritaire. Toutes les opérations nécessitant un contact physique (livraisons, inspections, restitutions) ont également été postposées vu le contexte et notamment la fermeture des concessionnaires. L2F : Quel type de mesures avezvous mises en place ? V.H. : Chez KBC Autolease, le télétravail a été généralisé pour toutes les fonctions. Vu que les ‘sales’ se retrouvaient au chômage ‘forcé’ nous les avons formés sur un certain nombre d’autres tâches afin qu’ils puissent se rendre utiles à d’autres départements de l’entreprise. Pour garder une cohérence et un fil rouge, des visioconférences
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COVID-19
ont été organisées de manière régulière.
Postposer le retour des véhicules L2F : Au moment de la reprise des activités, quels sont les challenges que vous rencontrez ? V.H. : On se rend compte tout d’abord qu’une importante majorité de sociétés sont en souffrance après le passage de cette crise. Surtout les plus petites structures ne possédant pas l’assise financière des grands groupes. Le risque ‘crédit’ a brutalement augmenté sur bon nombre de clients, d’où un avis presque généralisé dans la profession d’essayer de postposer au maximum les retours de véhicules. Nous n’avons actuellement que peu de recul sur le comportement du marché de l’occasion, d’où cette volonté de limiter les risques au maximum. Un autre défi se joue aussi du côté des concessionnaires qui doivent mettre les bouchées doubles pour rattraper l’important retard lié à la fermeture. Il est clair que tous les clients ne pourront pas être servis dans les délais initialement prévus. L2F : Le télétravail pourrait-il se généraliser dans les entreprises luxembourgeoises ? V.H. : Nous en sommes les témoins vivants, le télétravail bien organisé fonctionne. Je pense toutefois qu’il y a des limites et que des collaborateurs d’une même entreprise doivent se voir physiquement à intervalles réguliers pour pouvoir être pleinement efficaces. Donc oui, il s’agit clairement d’une bonne piste, mais il ne faut pas négliger la situation particulière du GrandDuché qui accueille chaque jour 220.000 frontaliers. Il faudra que les règles fiscales des pays voisins s’assouplissent afin d’obtenir de plus larges possibilités de travail à domicile pour les Belges, les Allemands ou les Français.
L2F : Et avec quel effet sur la voiture de société ? V.H. : Télétravail rimera indubitablement avec moins de kilomètres parcourus et une plus grande fluidité du trafic. Alors que la moyenne tourne aujourd’hui autour de 32.000 km par an pour les frontaliers, on pourrait voir cette moyenne tomber à 25.000 km avec, à la fois, des avantages pour l’équilibre famille/boulot et l’écologie, tout en préservant la productivité garante d’une économie saine. Nous adapterions nos modèles si bien que cette diminution des kilomètres parcourus ne constituerait pas un manque à gagner pour les loueurs. Et puis, il n’y aura pas forcément moins de voitures, mais elles rouleront moins. L2F : Cette crise va-t-elle nous apporter son lot d’opportunités sur le plan de la mobilité ? V.H. : Assurément ! Le transport en commun et les voitures partagées risquent de faire momentanément les frais de l’opération. Les gens vont se montrer prudents. Temporairement nous pourrions par conséquent enregistrer une augmentation du transport en voiture personnelle. Mais je crois surtout que cette crise va agir comme un effet d’accélérateur pour une mobilité ‘à côté’ de la voiture. Le vélo pourrait jouer un rôle très intéressant dans cette nouvelle équation de mobilité. En tant que loueur, c’est très valorisant de pouvoir participer à cette évolution. n
Enquête link2fleet: nos experts décryptent les résultats
Impact de la crise Covid-19 sur la stratégie d’électrification…
« Si une diminution générale des kilomètres parcourus devait se confirmer, il est plausible qu’un nombre plus important d’utilisateurs professionnels pourraient avoir des vues sur un véhicule électrique. Cela dit, je crois plus dans une poussée des véhicules plug-in hybrides que dans celle des véhicules électriques purs. La direction est toutefois toute tracée, car l’électrification va invariablement être poussée par la fiscalité. En parallèle, dès les conditions mises en place, nous allons assister à un feu d’artifice de nouveaux modèles proposés par les constructeurs. »
On reste dans le schéma prévu 56%
Aucune stratégie d’électrification prévue 19%
Stratégie légèrement ralentie 6%
Stratégie abandonnée 13%
Stratégie fortement ralentie 6%
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PUBLIREPORTAGE
Ce nouveau centre utilitaire se situe à 300m de la concession Autopolis de Bertrange.
Autopolis Utilitaires
Un nouveau centre de services pour des besoins spécifiques Depuis quelques mois, Autopolis travaille en coulisses sur un superbe projet : un centre de vente et aprèsvente dédié aux véhicules utilitaires. L’ouverture devait avoir lieu à la mimars mais, avec le Covid-19, elle a été reportée. Situé à 300 mètres de la concession Autopolis de Bertrange, ce centre propose trois marques : Opel, Maxus et Fiat Pro. Une équipe d’experts au niveau technique et commercial est présente. À sa tête, l’expérimenté Daniel Herman. Il nous détaille les multiples avantages de cet endroit réservé au moins de 3.5 T. 14
PUBLIREPORTAGE
link2fleet : Daniel Herman, quelles sont les raisons qui ont poussé Autopolis à ouvrir ce centre pour la clientèle professionnelle ? Daniel Herman : Les professionnels et Autopolis, c’est une histoire qui dure depuis longtemps. Depuis 2003 déjà avec Opel. La concession connaît donc par cœur la philosophie particulière et les besoins spécifiques de cette clientèle. Leurs véhicules constituent des outils de travail à part entière. S’ils sont à l’arrêt, le chiffre d’affaires est directement impacté. Si des véhicules doivent être transformés, les professionnels ont besoin d’un service sur-mesure. Pour ces particularités, nous avions déjà énormément de services et de produits chez Autopolis. L’idée avec Autopolis Utilitaires, c’est de centraliser cette expertise. L2F : Justement, vous allez apporter quelles solutions à ces professionnels au niveau de l’après-vente ? D.H. : Nous nous mettons à la place de ces clients. Nous savons qu’ils veulent optimiser au maximum leur temps ! Si le
client a un problème avec son véhicule, il peut nous rendre visite sans avoir pris de rendez-vous. Nous nous engageons à poser un diagnostic en moins de 30 minutes ! S’il décide de nous appeler, il est écouté par un responsable technique. S’il y a une réparation à effectuer, le technicien évalue le degré d’urgence et planifie instantanément l’intervention. Sur place, tout est plus fluide : il ne doit plus faire la file, il a un espace et une réception directe qui lui sont dédiés. Un autre avantage important : notre parc de véhicules « Courtesy ». Celui-ci permet au client d’avoir un véhicule équivalent au niveau de la taille si son véhicule doit rester immobilisé. Tous les types de réparation peuvent avoir lieu sur place, c’est un « One-stop shopping » : carrosserie, parebrise, réparation mécanique, entretien, etc. Avec une équipe d’experts de six personnes, la communication entre le technicien, le commercial et le client est efficace. Tout a été réfléchi et conçu pour faciliter la vie de notre clientèle professionnelle ! L2F : Et s’il souhaite acheter un nouveau véhicule ? D.H. : Il y a un showroom qui donne la possibilité de découvrir directement les véhicules de nos trois marques : Opel, Maxus et Fiat Pro. Les modèles de celles-ci permettent de proposer une offre complémentaire qui peuvent répondre aux besoins de chacun. Un large stock de véhicules est disponible immédiatement. Je pense qu’une de nos marques va faire parler d’elle ! C’est la dernière arrivée : Maxus. Elle est spécialisée dans les modèles 100 % électriques. Avec des normes environnementales de plus en plus strictes, les camionnettes EV80 et l’E-Deliver 3 offrent d’intéressantes solutions à des conditions intéressantes. Par exemple, l’EV80 est disponible actuellement à partir de 50.900 € HTVA. De ce montant, il faut encore déduire la prime gouvernementale de 8.000 € pour les véhicules électriques. L’autre grande force de cette marque, c’est d’avoir un stock conséquent sur ces produits 100% électriques. L2F : Comment gérez-vous la transformation des véhicules ? D.H. : Nous pouvons coordonner les transformations avec les différents intervenants : carrossiers, équipementiers, etc. Avec les normes WLTP, il y a des réflexions à avoir avec les professionnels sur ces modifications de véhicules notamment concernant l’aérodynamique et le poids. Nous pouvons les conseiller pour avoir un véhicule conforme et sécurisant. L2F : Avez-vous d’autres projets à court terme avec ce centre ? D.H. : Oui, un dépôt 24/24 et 7 jours sur 7. Grâce à un système de box digital, le client pourra déposer ou récupérer ses clés à toute heure. Nous sommes également à l’écoute des clients pour de futurs développements. Avec ce centre, nous pouvons envisager un service à la carte avec le client et réaliser des services selon ses envies et ses besoins. n
Opel, Maxus et Fiat Pro sont les 3 marques qui y sont vendues.
C’est l’expérimenté Daniel Herman qui est à la tête de ce nouveau centre.
Les atouts de ce centre pour les véhicules utilitaires • Une équipe de spécialistes expérimentés & formés • Un service personnalisé & sur-mesure • Un espace et une réception dédiés • Trois marques : Opel, Maxus et Fiat Pro • Une gamme complète avec toutes les motorisations • Un large stock • L a gestion des transformations • Un pick-up service • Diagnostic en moins de 30 minutes • Un parc de véhicules équivalents « Courtesy » de remplacement • Des horaires adaptés (mécanique 7h 16h30, commercial jusqu’à 17h30) • Un service carrosserie et pare-brise • Un service de location court-terme • Un dépôt 24/24, 7/7 (à venir)
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COVID-19 ANALYSE
CHEZ LES LOUEURS
« Nous devrons nous montrer encore plus flexibles » Le secteur de la location longue durée entend bien tirer les enseignements de cette crise Covid-19 pour continuer à accompagner au mieux les souhaits - sans doute changeants des clients. Un mot revient sans exception dans le discours de tous les loueurs : flexibilité. Tour de table avec différents acteurs (1).
AUTEUR
Marc Demoulin
Pierre-Yves Meert
Gerry Wagner « Le télétravail va se généraliser. Ce qui signifiera une baisse générale de la moyenne de kilomètres parcourus. Ceci n’aura pas d’impact sur le nombre de voitures en circulation. Je pense toutefois que la population, du moins dans un premier temps, va sans doute privilégier la voiture individuelle aux transports collectifs. Le marché de l’occasion risquant de souffrir dans un premier temps, il faudra donc s’attendre à une baisse de la valeur résiduelle des véhicules qui vont être mis sur la route. Il faut également garder à l’esprit que les banques vont prendre de plus grandes marges de sécurité afin d’éviter les risques avec les sociétés fragilisées. Ceci aura un impact sur les taux de financements. Que ce soit pour des raisons sanitaires ou des raisons financières, les habitudes des entreprises, en termes de mobilité, risquent de changer. En tant que société de location, nous devrons encore plus qu’avant nous montrer agiles et flexibles afin de pouvoir accompagner nos clients sur des concepts un peu plus ‘sur mesure’. » 16
COVID-19
« Un modèle de télétravail alternatif améliorerait la mobilité sur le réseau routier luxembourgeois, mais également l’accès au pays. Bien entendu, les travailleurs frontaliers sont tenus de respecter le nombre de jours maximum de télétravail sans impact fiscal. ALD Automotive espère cependant que les pays de la grande région trouveront rapidement un accord pour réévaluer ces quotas pour le bien-être de tous. Un second aspect pourrait être l’augmentation de l’utilisation du vélo. Elle se révèle une bonne alternative aux moyens de transports publics en ville, mais également une activité bénéfique. Nous observons une augmentation du nombre de demandes de devis sur le leasing des vélos et des trottinettes. Bien entendu, la météo clémente des dernières semaines y est pour quelque chose. Plusieurs entreprises nous ont contactés depuis le début de la crise. Elles sont, comme la plupart, à la recherche de plus de flexibilité et de confort financier. ALD propose les solutions suivantes : Premièrement : une nouvelle solution mise au point récemment : ALD Flex. Il s’agit d’une formule flexible de location all-in allant de 1 jour à 24 mois, sans engagement. Deuxièmement : nous proposons l’extension des contrats de leasing en cours. Troisièmement : nous avons différé les paiements pour les clients momentanément en difficulté pour honorer leurs loyers. »
Frédéric Henry « Les entreprises s’organiseront probablement différemment en fonction des enseignements tirés de cette crise et de ses conséquences économiques. Cela aura également un impact durable sur la façon dont les entreprises s’organiseront à l’avenir. Le travail à domicile et les réunions à distance deviendront la nouvelle norme. Cela améliorera notre mobilité et aura un impact positif sur les embouteillages et l’environnement. La réduction du nombre de kilomètres parcourus permettra de réaliser des économies et donnera aux entreprises la possibilité d’investir davantage dans des solutions de mobilité alternative. Nous conseillons aux sociétés de cibler leur efficacité en numérisant et en automatisant leur processus, afin de maintenir ainsi des coûts aussi bas que possible. Plus que jamais, dans cette transition vers une nouvelle mobilité, nous nous positionnons comme le partenaire privilégié des entreprises. »
Joel Fernandes « Nous continuerons à voir l’importance du leasing renforcée, ainsi qu’une accélération de la tendance actuelle qui consiste à privilégier l’usage, et même l’abonnement, à la propriété. Cela avec un rajeunissement du parc automobile avec des véhicules plus sûrs et plus respectueux de l’environnement. La mobilité individuelle, de par son aspect pratique et rassurant, prend le dessus. Et nous verrons certainement un mix évolutif où la voiture reste un élément important du quotidien. La crise a apporté des développements en termes de digitalisation, de connectivité et de télétravail, et donc
des fondements nécessaires à la mise en place d’une stratégie pour notamment réduire les impacts environnementaux. Toutes ces évolutions apportent un nombre significatif d’opportunités liées à notre business : garantir une mobilité simple, efficiente et durable. Les solutions flexibles comme « FlexiPlan » (leasing de 1 à 24 mois) permettent de disposer rapidement de véhicules récents, entretenus, avec tous les services, et pour des durées adaptables selon les besoins. »
Laurent Gouverneur « Il est clair qu’il y aura un avant et un après Covid-19 au niveau du télétravail. Il faudra désormais trouver le bon équilibre et lever les obstacles actuels au télétravail. Cela pour faciliter ces nouvelles habitudes de travail, qui favorisent aussi, un meilleur équilibre personnel pour les collaborateurs. Au niveau de la mobilité, ce recours plus généralisé au télétravail aura également un impact positif. On estime généralement que les bouchons pourraient diminuer avec 10% de navetteurs en moins. En termes de mode de financement, il est clair que la crise renforce l’intérêt du leasing et d’une budgétisation mensuelle (avec les différents services) sans risque pour une société. Cela lui permet de conserver de précieuses liquidités pour faire tourner son activité principale. Ce qui est actuellement très important pour de nombreuses sociétés. Notamment au niveau des plus petites structures (PME) et des indépendants. Nous conseillerions également des durées un peu plus courtes afin de garder une certaine flexibilité. En tant que société de leasing captive, nous avons l’avantage de travailler en étroite collaboration avec le réseau et des vendeurs qui connaissent leurs produits mieux que quiconque. Ce qui leur permet de conseiller au mieux leurs clients. » n 1)
Athlon, Westlease et CarTrust ont également été contactés pour cet article mais n’ont pas donné suite à notre demande.
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COVID-19 ANALYSE
CHEZ LES PETROLIERS
Romain Hoffmann, administrateur délégué d’Aral Luxembourg
« Le défi principal ? Que le secteur se relève! » Des employés en télétravail ou à l’arrêt, l’interdiction de traverser la frontière pour aller faire le plein… Durant cette crise, les stations-service ont été fortement désertées. De plus, ce Covid-19 a provoqué une baisse des prix des carburants. Nous avons évoqué cette situation avec Romain Hoffmann, personnage bien connu au Luxembourg. Président du Groupement Pétrolier Luxembourgeois (GPL) depuis 2012, il est également depuis cette date, l’administrateur délégué d’Aral et de BP Luxembourg. AUTEUR
Fabrice Dabe
« Les activités de distribution de produits pétroliers génèrent quelque 3.000 emplois au Luxembourg. » ROMAIN HOFFMANN
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COVID-19
link2fleet : Quels impacts a laissé la crise Covid-19 sur votre activité ? Romain Hoffmann : Avec ce lockdown et les trois frontières fermées, les pertes ont été fatalement importantes. Outre les baisses de vente de carburants, il y a eu également une forte diminution du chiffre d’affaires lié au shop. Mais, comme les stations-service faisaient partie de l’activité essentielle, elles ont dû rester ouvertes. Il fallait servir notamment les services de soins et les camions transportant le matériel médical et les vivres. L2F : Quels sont les plus gros challenges rencontrés lors de ce redémarrage ? R. H. : Le défi principal est que le secteur se relève. Il est important dans l’économie nationale. Les entreprises pétrolières couvrent 2/3 de la consommation finale d’énergie du pays. Elles encaissent annuellement 1,05 milliard d’euros de taxes indirectes sur les ventes de produits pour le compte de l’État. Leurs activités de distribution de produits pétroliers génèrent quelque 3.000 emplois au Luxembourg. L2F : Quels changements/opportunités à long terme pensez-vous que cette crise pourra provoquer dans votre secteur ?
R. H. : Tout dépendra des futures habitudes des consommateurs en matière de mobilité. Vont-ils prendre davantage leurs voitures, se déplacer à vélo, ou encore à pied par crainte de la foule dans les transports en commun ? Les gens vont peut-être délaisser les supermarchés et privilégier les shops des stations-service. En tout cas, il y aura certainement moins de déplacements professionnels pour tous les employés qui peuvent effectuer du télétravail. n
Enquête link2fleet: nos experts décryptent les résultats La diminution importante du budget carburant durant le confinement pourrait-elle conduire votre entreprise à réfléchir différemment sa stratégie de mobilité après la crise?
Autres
6%
Oui en s’orientant plus rapidement vers l’électrification
6%
Oui en limitant le nombre de kilomètres parcourus
6%
Oui en limitant la quantité de carburant remboursé Non
12% 71%
COVID-19 ANALYSE
CHEZ LES ACTEURS DE MULTIMOBILITE
Sébastien Berthelot, CEO de Moovee
« Cette crise doit conscientiser les gens sur leur impact CO2 » Outre des solutions pour faciliter la gestion de flottes, Moovee propose également toute une gamme de solutions de mobilité alternative : car-sharing, bike-sharing, parking management, co-voiturage, etc. Des solutions qui, bien qu’ayant été fortement impactées par cette crise, pourraient en ressortir gagnantes. C’est en tout cas ce qu’espère Sébastien Berthelot, CEO de Moovee.
AUTEUR
Damien Malvetti
« Après cette crise, je pense que les solutions de mobilité alternatives individuelles, comme celles que nous proposons, vont prendre tout leur sens. » SÉBASTIEN BERTHELOT
link2fleet : Quels impacts a laissé la crise Covid-19 sur votre activité ? Sébastien Berthelot : « Notre secteur a été fortement touché. Au niveau des voitures partagées, nous avons enregistré une diminution de 90% des distances parcourues. C’est forcément une des conséquences de la mise à l’arrêt complet de nombreux secteurs, et de la généralisation du télétravail pour ceux qui ont pu poursuivre leurs activités durant le confinement. Mais heureusement, tout le monde n’était pas à l’arrêt. Et le fait que la météo ait été clémente durant le confinement a aussi poussé ceux qui se rendaient au travail à opter pour d’autres moyens de transport que la voiture individuelle. On a ainsi noté un regain d’intérêt pour nos vélos et trottinettes partagés. » L2F : Quelles mesures avez-vous prises pour faire face à la crise ? S.B. : « Dès le début de la crise et l’annonce des mesures d’hygiène,
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COVID-19
nous avons mis l’accent sur la dimension sanitaire. En temps normal, nous avons déjà pour habitude de désinfecter de façon périodique l’habitacle de nos véhicules partagés. Pendant la crise, il nous aurait été impossible d’effectuer une désinfection après chaque usage, car cela aurait demandé une logistique très lourde. Nous avons décidé de mettre à disposition à l’intérieur de chaque véhicule tout le matériel nécessaire à la désinfection des parties que les clients sont amenés à toucher. Bien sûr, le client touche la poignée du véhicule avant d’y pénétrer, mais une fois à l’intérieur, il peut directement se désinfecter les mains. En ce qui concerne nos trottinettes et vélos partagés, des bornes de désinfection ont été installées à chaque station afin que nos clients puissent aussi désinfecter le guidon ou tout autre élément qu’ils ont été amenés à toucher avant d’en prendre possession. » L2F : Dans quelles conditions se déroule le redémarrage de vos activités ? S.B. : « Depuis le début du déconfinement progressif, notre activité de location de véhicules repart doucement, en corrélation avec le redémarrage de l’activité chez nos clients. Certains services spécifiques reprennent plus rapidement. C’est par exemple le cas de notre activité de nettoyage de véhicules. Nous disposions déjà d’un service de nettoyage qui peut se faire sur le lieu de travail ou à domicile. Celui-ci a été adapté pour proposer la désinfection des véhicules en plus du nettoyage traditionnel. Et cela rencontre déjà un beau succès. » L2F : Quels sont les plus gros challenges rencontrés lors de ce redémarrage ? S.B. : « C’est encore très difficile à dire pour l’instant (cette interview a été réalisée mi-mai, NDLR). La question majeure reste de savoir dans quel monde nous allons évoluer après la crise. Quelles seront les
conditions sanitaires que nous allons devoir respecter à long terme ? Nous allons en tout cas maintenir notre offre de service et de mobilité actuelle. Mais nous sommes aussi en train d’imaginer de nouveaux produits qui auront pour but de répondre aux besoins qui vont se créer dans ce ‘nouveau monde’. Au niveau mobilité par exemple, nous allons structurer des produits pour aider les entreprises à diminuer le coût de leur flotte. Cela via le partage de véhicules, la télématique, etc. Nous allons aussi mettre à disposition de nos clients nos solutions digitales, comme la commande de produits et services pour assurer la chaîne sanitaire et réduire les déplacements. » L2F : Quels changements/opportunités à long terme pensez-vous que cette crise pourrait provoquer dans votre secteur ? S.B. : « Nous espérons surtout que cette crise conscientisera les gens sur la réduction de leur impact CO2. Que ce soit en matière de mobilité ou de méthode de consommation : qu’ils réduisent leurs déplacements, qu’ils consomment local, etc. On espère que l’état d’esprit par rapport à la possession de la voiture va évoluer et qu’on migre vers la consommation d’un service de mobilité. Avec notre offre, nous voulons apporter une solution à long terme, montrer que l’usager peut prendre un véhicule pour différents types de période. Avec les contraintes de distanciation sociale, on risque aussi d’aller vers une réduction de l’usage des transports en commun. D’abord, parce qu’il y a plus de risques que dans une voiture individuelle, mais aussi parce que le nombre de places dans ces transports sera limité. Dorénavant, il faudra donc utiliser ces transports de façon plus intelligente. Je pense que les solutions de mobilité alternatives individuelles, comme celles que nous proposons, vont prendre tout leur sens. » n
Enquête link2fleet: nos experts décryptent les résultats
« Il faut soutenir légalement le télétravail » Cette crise risque d’apporter son lot d’opportunités multimodales une fois cette période critique terminée? Quelles sont celles qui font le plus de sens pour votre entreprise? Autres 4% Généralisation du télétravail 32% Utilisation plus fréquente de ‘flex offices’ 20% Accélération de l’implémentation d’une politique de mobilité 12% Organiser le covoiturage au sein de l’entreprise 12% Supprimer les places de parking sur le site de l’entreprise 4% Inciter les collaborateurs à opter pour un véritable budget de mobilité 4% Politique de diminution du nombre de kilomètres parcourus 8%
De notre enquête, il ressort que les entreprises souhaitent pousser davantage le télétravail après la crise. Parmi les solutions multimodales, c’est en tout cas celle qui recueille le plus de suffrages. Une situation qui n’étonne pas Sébastien Berthelot : « C’est aussi la meilleure façon de réduire son empreinte CO2 : rester chez soi. Mais le cadre légal actuel ne permet pas facilement le télétravail au Grand-Duché, notamment pour les travailleurs frontaliers. Espérons que cette crise permettra de faire changer ce cadre légal et facilitera sa mise en application. »
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COVID-19 ANALYSE
AUPRÈS DU SECTEUR DU FLEET MANAGEMENT
Sébastien Jacquet (Gérant F2M)
« J’ai peur d’un retour au ‘business as usual’ » Dois-je modifier certains éléments de ma car policy suite à cette crise ? Il y a-t-il des réflexes à avoir pour mieux maîtriser mon TCO ? Ce type de questions, nous les entendons fréquemment émanant de la communauté des fleet managers. Pour tenter d’y répondre, nous avons rencontré fin avril Sébastien Jacquet, conseiller indépendant en fleet management, qui nous donnait son avis sur la question.
AUTEUR
Marc Demoulin
« J’ai peur que l’ensemble du monde professionnel retombe dans un schéma de ‘business as usual’ dès que l’économie aura retrouvé son rythme de croisière. » SÉBASTIEN JACQUET
link2fleet : Quels sont les principaux impacts que cette crise Covid-19 a pu avoir sur les flottes des entreprises ? Sébastien Jacquet : Après avoir dû arrêter leur activité durant de longues semaines, bon nombre de sociétés se retrouvent aujourd’hui avec de gigantesques problèmes de trésorerie. Si pour certaines ce sera la faillite pure et simple, pour d’autres, le plan de survie passera par le licenciement de collaborateurs. L’effet collatéral consiste à voir les voitures excédentaires repartir vers le marché de l’occasion ou vers les sociétés de leasing en cas de location. L2F : Cela veut-il dire qu’on doit s’attendre à retrouver moins de voitures sur la route ? S.J. : Pas forcément, car cette diminution d’un côté va sans doute être compensée par le fait qu’une bonne frange des collaborateurs utilisant les transports en commun va probablement changer ses habitudes
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COVID-19
de déplacement. La peur de l’autre dans un train, un bus ou tram risque d’entraîner un retour massif de voitures personnelles qui emmèneront au boulot les habituels navetteurs. Je doute malheureusement d’une meilleure fluidité sur le réseau routier.
tout changement à effectuer, il faut veiller à ce qu’il y ait le moins d’impact possible sur la satisfaction du conducteur.
Arrêt sur image
L2F : Pensez-vous que cette crise aura un effet sur la stratégie d’électrification des flottes ? S.J. : Pas forcément. Pour pousser les entreprises à adopter des modèles plus écologiques, il faudrait des incitants fiscaux nettement plus appuyés que ceux qui sont en vigueur actuellement. La nouvelle fiscalité va dans ce sens, mais il ne faut pas oublier que les concessions regorgent de modèles de stock pas toujours les plus écologiques - qui attendent d’être immatriculés avant l’arrivée de la norme WLTP.
L2F : De notre grande enquête, il ressort que 54% des répondants n’allongeront pas le cycle de rotation des véhicules, et ce même si le marché, loueurs en tête, préconise d’allonger les contrats. Quel est votre avis sur la question ? S.J. : Le marché luxembourgeois restera un marché à part où la voiture constituera toujours un signe tangible de statut et de réussite. Les employeurs le savent bien et ils souhaitent conserver la voiture comme atout essentiel pour attirer les meilleurs talents. Les entreprises n’hésiteront donc pas à payer un peu plus cher afin que leurs collaborateurs puissent continuer à changer régulièrement de véhicule. L2F : Un allongement de la durée de vie dans la flotte s’impose-t-il selon vous ? S.J. : Difficile à dire de manière générale. Il faut faire du cas par cas. Il faut toutefois admettre que cette formule paraît logique puisque les véhicules roulent moins. Elle permet, dans la plupart de cas, de générer des économies qui peuvent être substantielles. L2F : Un autre conseil à donner pour les gestionnaires de flotte ? S.J. : Vu la baisse brutale d’activités, cette crise s’est apparentée pour beaucoup d’entre nous à un arrêt sur image. Un moment idéal pour repenser la stratégie de sa flotte. Je dirais que tout fleet manager devrait, à ce stade, avoir évalué la situation actuelle, défini ses nouveaux objectifs et reconditionné sa politique de flotte par rapport à l’atteinte de ces objectifs. Pour
Pas d’électrification sans incitants fiscaux significatifs
L2F : Les entreprises seraientelles tentées d’adopter une mobilité plus multimodale basée sur des solutions alternatives à la voiture ? S.J. : Je souhaiterais qu’il en soit ainsi, mais je pense que peu de choses vont changer une fois que l’économie aura retrouvé son rythme de croisière. Il y aura certainement plus de télétravail ce qui entraînera une sensible diminution du nombre de kilomètres parcourus, mais je ne crois pas dans un changement fondamental dans la manière dont les déplacements seront effectués. n
Enquête link2fleet: nos experts décryptent les résultats
« Une baisse significative du TCO attendue »
« Eu égard à l’immobilisation partielle ou totale d’un grand nombre de véhicules professionnels, les entreprises peuvent s’attendre à une baisse significative de leur TCO. Les entreprises ayant demandé à leur société de location de recalculer le loyer de leurs contrats en fonction d’une rentrée finale du véhicule plus tardive vont de surcroît bénéficier d’une diminution de leurs mensualités souvent calculée selon une matrice connue à l’avance par le client. » Quel impact pensez-vous qu’une modification des paramètres du contrat pourrait avoir sur le TCO budgété de votre flotte ?
Non 54%
Oui, allongement de la durée 33%
Oui, diminution du kilométrage et allongement de la durée 54%
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COVID-19 ANALYSE
CHEZ LES CONSULTANTS
Bruno Magal - KMPG
« La fin du confinement ne signifie pas la fin des difficultés financières » De par ses activités de consultance, KPMG peut facilement analyser l’impact de cette crise sur le secteur automobile et du fleet à Luxembourg. Bruno Magal décortique pour nous la situation. AUTEUR Damien Malvetti
« La crise sanitaire nous montre l’importance d’avoir une approche rationnelle et scientifique dans notre combat contre le virus. Le combat contre la pollution devra s’en inspirer pour être tout aussi rationnel et scientifique. » BRUNO MAGAL
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COVID-19
link2fleet : Quels impacts a laissé la crise Covid-19 sur votre activité ? Bruno Magal : La filière entière du secteur automobile, ainsi que tous les acteurs - équipementiers et sous-traitants - gravitant autour, a été durement impactée par le ralentissement voire l’arrêt complet de toute la chaîne de production et de consommation. Cela s’est rajouté à un contexte économique déjà difficile pour le secteur automobile qui a subi, en début d’année, une baisse du marché européen de 7.4%1. L’automobile va devoir s’adapter de manière structurelle aux nouvelles attentes de ce « monde d’après », pour y gagner en agilité afin d’améliorer sa résilience en cas de crise. Parmi les tendances qui se dessinent, on remarque le besoin d’être plus en adéquation avec les attentes écologiques, d’accélérer la transformation digitale et d’adapter l’expérience client aux normes sanitaires.
L2F : Quelles mesures avez-vous prises pour faire face ? B.M. : Pour les acteurs du secteur automobile, la priorité a été donnée à la promotion des aides financières mises en place par le gouvernement afin de s’assurer qu’ils maîtrisent et utilisent les leviers les plus adéquats à leur situation respective. Nous avons également relayé les études et conseils du réseau KPMG Global Automotive, dont le blog suivant « Auto sectors : plan in waves »2. Il est intéressant de voir que la reprise en Chine, depuis mi-mars, peut nous éclairer sur l’évolution du secteur, et à ce que nous pouvons nous attendre dans les prochains mois. Tant du point de vue de la demande et de la production que des attentes des consommateurs. Grâce au réseau KPMG, nous échangeons régulièrement avec nos homologues en Chine ou en Europe pour prendre le pouls du secteur et en dégager des tendances. L2F : Dans quelles conditions se déroule le redémarrage de vos activités ? B.M. : Le redémarrage se déroule dans un contexte déjà difficile pour le secteur automobile. Ces 18 derniers mois, nous avons pu constater que le cycle haussier entamé en 2010 s’est interrompu. Dès 2018, le recul de la demande chinoise couplée à un durcissement des normes d’homologation des nouveaux véhicules, notamment pour satisfaire les objectifs CO2, a fortement pesé sur les revenus du secteur. Dans ce contexte déjà difficile, la pandémie crée une crise dont l’ampleur n’avait jamais pu être observée. 95 des
103 usines européennes ont été mises à l’arrêt en mars et avril afin d’assurer la sécurité des employés. L2F : Quels sont les plus gros challenges rencontrés lors de ce redémarrage ? B.M. : Il faut rester vigilant, car la fin progressive du confinement ne signifie pas la fin des difficultés financières pour les entreprises et les consommateurs. Après cette première vague, l’activité de production va reprendre doucement son nouveau rythme de croisière. Mais si le rythme de consommation reste à un niveau significativement inférieur à la production, une récession plus importante pourrait survenir et des modifications profondes et fondamentales seront à réaliser pour s’adapter. Dans un autre registre, le télétravail s’est imposé partout où il était possible, y compris dans l’automobile. Au Luxembourg, une pétition a même été lancée pour intégrer le télétravail au Code du travail. Mais ce changement sociétal nécessite de repenser les procédures opérationnelles, les aspects RH, l’infrastructure IT pour les rendre efficaces dans la durée. L2F : Quels changements/opportunités à long terme pensez-vous que cette crise pourra provoquer dans votre secteur ? B.M. : La crise sanitaire a permis d’avoir un aperçu grandeur nature de l’impact d’un monde sans voiture. La pollution a diminué partout dans le monde. Mais l’arrêt du trafic routier n’a pas diminué proportionnellement la pollution. Des pics de pollution à l’ozone ont même été
relevés en Belgique le 9 mai, et une alerte pollution à Paris le 18 mars. En y regardant de plus près, il s’avère que dans ces 2 cas, les sources de pollution provenaient d’éléments beaucoup moins évidents : comme l’impact sur la pollution de l’air du chauffage domestique, de l’agriculture et de l’influence de la météo particulièrement peu venteuse ce jour-là à Paris. L’opportunité à saisir est de définir une nouvelle feuille de route basée sur des éléments rationnels et scientifiques plus poussés qui permettrait de jalonner les marches vers un monde plus responsable. Ces dernières années, deux principes se côtoyaient sans jamais se rencontrer : les défenseurs des énergies fossiles et les partisans des énergies renouvelables. Il fallait choisir l’un ou l’autre, chacun tenant un discours bien rodé avec des arguments pertinents et judicieux. Néanmoins, la transition vers 100% d’énergie renouvelable ne se fera pas du jour au lendemain. Il faudra sans doute faire coexister dans la nouvelle feuille de route les deux systèmes, l’un soutenant l’autre, du moins pendant une certaine période de transition. Le « monde d’après » ne pourra pas être différent s’il se base sur des concepts et théories du « monde d’avant ». La crise sanitaire nous montre l’importance d’avoir une approche rationnelle et scientifique dans notre combat contre le virus. Le combat contre la pollution devra s’en inspirer pour être tout aussi rationnel et scientifique. Ce qui était loin d’être le cas avant la crise... n
https://www.strategie-bourse.com/marche-automobile-baisse-fevrier.html https://home.kpmg/xx/en/blogs/home/posts/2020/04/automotive-two-recession-waves-ahead.html
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Dans votre prochain numéro… COLOPHON EDITORIAL TEAM Editorial Director: Marc Demoulin (mdemoulin@link2fleet.com) Editorial Manager: Damien Malvetti (dmalvetti@link2fleet.com) Content & Marketing Manager: Fabrice Dabe (fabrice.dabe@link2fleet.lu) Contributors: Félix Bouland, Eduard Coddé, Tony De Mesel, Charles Demoulin, Ken Divjak, Nicolas Morlet, Maxime Pasture. SALES & MARKETING TEAM Communication Specialists: Marleen Neukermans (mneukermans@link2fleet.com) Sigrid Nauwelaerts (snauwelaerts@link2fleet.com) Daan Van Heesvelde (dvanheesvelde@link2fleet.com) Sales Coordinator: Claudia Lilien (clilien@link2fleet.com) PRODUCTION Nombril Studio Production Managers: Gabrielle Pire & Christian Matriche EDITOR Claudia Lilien (clilien@link2fleet.com) Head of operations: Yannick Mathieu (ymathieu@link2fleet.com)
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Avec pour thème ‘Design your mobility’, la prochaine édition de link2fleet Luxembourg, à paraître début octobre, se présente comme un excellent prolongement du traitement de l’après confinement pour les entreprises. La crise de ce printemps 2020 aura en effet laissé apparaitre de nouvelles opportunités pour les entreprises de se tourner vers davantage de solutions de mobilité alternative. Notre enquête auprès du marché luxembourgeois, décortiquée en grande partie dans les pages 4 et 5 de cette édition, a aussi montré qu’une majorité de gestionnaires de flotte souhaitaient prochainement effectuer le switch d’une car policy entièrement dédiée à la voiture à une mobility policy, dans laquelle la voiture ne sera plus qu’un des nombreux modes de déplacements des travailleurs. En témoigne l’intérêt pour le vélo ou d’autres solutions de mobilité recensés durant la crise dans de nombreuses villes européennes. Les événements de ces dernières semaines risquent donc bien d’accélérer la stratégie des entreprises pour développer une mobilité multimodale, mais aussi certainement plus verte et plus douce. Peutêtre pas à court-terme, car la voiture individuelle va dans un premier temps assurer la distanciation sociale et rendre un certain sentiment de sécurité par rapport aux mesures sanitaires que n’offrent pas les transports en commun par exemple. Mais certainement bien à moyen, voire long-terme. Dans cette édition, link2fleet tentera donc au mieux de dresser la liste des solutions de mobilité alternatives qui sont déjà disponibles aujourd’hui sur le marché luxembourgeois, mais aussi de vous aider à y voir plus clair en ce qui concerne les mesures et règles fiscales entourant ces modes de déplacements du futur.
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Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule. (1) Dans le cadre d’une reprise économique durable et en vue d’atteindre les objectifs fixés dans le Plan national intégré en matière d’énergie et de climat, le gouvernement a décidé d’augmenter / de renforcer le régime de primes pour véhicules à zéro ou à faibles émissions, valables du 11 mai 2020 jusqu’au 31 mars 2021. Ainsi, une prime de 8.000 € peut être demandée par un conducteur éco-responsable auprès de l’Administration de l’environnement pour un véhicule neuf (voiture ou camionnette) 100 % électrique. Plus d’infos pour la procédure de remboursement de la prime sur clever-fueren.lu Modèle illustré : Nouvelle Renault ZOE INTENS R135 B-Buy. Prix catalogue conseillé options incluses : 29.655 € hTVA. Annonceur : Renault Belgique Luxembourg S.A., Chaussée de Mons 281,1070 Bruxelles, RPM Bruxelles - TVA BE403.463.679.
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Fleet Guide Qui sait encore quelle voiture prendre en leasing? Vous, après la lecture de ce magazine.
Hyundai Fleet Guide
10.000 questions, 7 réponses Ces derniers temps, les médias ont abondé de titres qui amènent beaucoup de questions et peu de réponses : « Les zones à faibles émissions fleurissent en Europe » , « Des limitations à 30 km/h dans les grandes villes », « Une voiture électrique est-elle plus propre qu’une voiture diesel moderne », et encore bien d’autres choses du genre. En outre, le 1er janvier 2020, les règles fiscales applicables aux voitures de société ont radicalement changé. Celles-ci étant en grande partie basées sur les émissions de CO2 des voitures, le nouveau cycle de mesure NECD 2.0 (en vigueur depuis septembre 2019) pour mesurer les émissions des voitures neuves a eu un impact important sur le budget des parc automobiles. En 2021, cette norme sera encore plus stricte au moment du passage vers le cycle de mesure WLTP.
« Hyundai dispose de 7 réponses à toutes vos questions fleet. »
Cela crée de l’incertitude pour beaucoup d’acheteurs, mais pas pour les clients Hyundai. Motorisations thermiques traditionnelles (diesel et essence), mildhybrides, hybrides, plug-in hybrides, électriques et mêmes voitures à hydrogène, Hyundai dispose de 7 réponses à toutes vos questions fleet. Reste à savoir comment déterminer laquelle de ces 7 réponses est la plus adaptée à vos collaborateurs ? Dans ce magazine, nous vous proposons des réponses et des suggestions qui vous permettront de faire un premier pas dans la bonne direction. Vous pouvez dès à présent compter sur nos concessionnaires ou sur un de nos 10 Business Centers, qui sont spécialement formés pour répondre aux questions que se posent les petites et grandes entreprises concernant leur flotte de véhicules. Un interlocuteur spécialement dédicacé se fera un plaisir de vous répondre sur toutes les questions concernant le TCO, le leasing, le type de propulsion, etc. Nous vous souhaitons une agréable lecture ! Votre team Hyundai
Contactez-nous pour connaître la réponse qui sied le mieux à votre entreprise : Manager Business Solutions Kaat Van Severen Account Manager Business Solutions Joeri De Boeck Tristan Dewael Eddy Van Hemelrijck Remarketing Coordinator Katrien Bakelants fleet@hyundai.be
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Hyundai Fleet Guide
FISCALITÉ
Primes et nouveau calcul pour l’ATN Dans les mois qui viennent, la fiscalité automobile luxembourgeoise va être quelque peu bousculée. L’introduction du nouveau test d’émissions et de consommation des véhicules (WLTP) implique de nouvelles valeurs de CO2 qui impactent directement le calcul de l’ATN. Au Grand-Duché de Luxembourg, l’avantage en nature (ATN) pour la mise à disposition à un employé d’un véhicule de société de catégorie M1 est déterminé en fonction de la motorisation et des émissions de CO2 de la voiture.
Primes à l’achat En plus de bénéficier d’un ATN très faible, les modèles à motorisations alternatives jouissent en plus de primes étatiques forfaitaires. Pour les véhicules 100% électriques, celle-ci est fixée à 8.000€*, tandis qu’elle est de 2.500€ pour les plug-in hybrides. Pour les PHEV immatriculés à partir du 1/06/2020, on utilise désormais le taux de CO2 obtenu grâce à la méthode WLTP pour déterminer l’obtention de la prime. Pour que le véhicule puisse en bénéficier, son taux de CO2 ne peut toujours pas dépasser 50 g/km (WLTP).
Concrètement, le montant de l’ATN mensuel est un pourcentage de la valeur catalogue du véhicule (TTC) obtenu en fonction de ces deux données, avec un net avantage pour les véhicules à motorisations alternatives. Cette formule ne change pas, mais l’arrivée récente du nouveau test d’émissions et de consommation des véhicules (WLTP) bouleverse quelque peu les calculs. Ainsi, pour tous les véhicules immatriculés depuis le 1er janvier 2020 et jusqu’au 31 décembre, l’ATN reste encore calculé en 2020 avec les valeurs mesurées par l’ancien test (NEDC). Mais à partir du 1er janvier 2021, il faudra tenir compte des valeurs WLTP dans la formule de l’ATN. Celles-ci sont généralement plus élevées que les valeurs NEDC, et donc moins favorables sur le plan fiscal.
Le tableau ci-dessous permet de calculer rapidement l’avantage en nature de votre véhicule : CATÉGORIES D’ÉMISSIONS DE CO2
RÉFORME Pourcentage de la valeur du véhicule (neuf TVA comprise) / véhicules de la catégorie M1 véhicule avec motorisation essence (seul ou hybride) ou avec motorisation au gaz naturel comprimé (GNC)
véhicule avec motorisation diesel
0 g / km
véhicule 100% électrique 0,5
0 - 50 g / km
0,8
1
50 - 110 g / km
1
1,2
110 - 150 g / km
1,3
1,5
> 150 g / km
1,7
1,8
* Selon montant fixé par le formulaire de demande d’obtention d’une aide financière pour la promotion des véhicules routiers à zéro ou à faibles émissions de CO2 disponible via ce QR-code
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TCO
Une voiture pour chaque profil Pour une entreprise, le prix d’achat d’une voiture n’est pas tout. Lorsqu’une voiture est utilisée durant plusieurs années par un collaborateur, outre le montant de son loyer mensuel, il faut aussi tenir compte d’autres éléments parmi lesquels les frais d’entretien, les pneumatiques, les éventuelles réparations et les coûts de carburant – ou le cas échéant – l’électricité qu’elle consomme. Avec l’arrivée des modèles à propulsions alternatives, les éléments précédents sont bien plus variables qu’ils ne l’étaient auparavant. En effet, leurs émissions de CO2 plus faibles entrainent une plus grande déductibilité de tous les coûts qui surviennent encore pendant l’utilisation de la voiture. Dans un monde qui s’efforce de plus en plus de réduire les émissions de CO2, la valeur de revente de ces modèles écologiques sera également plus élevée.
COÛTS VISIBLES • Prix d’achat • Services supplémentaires (entretien, réparation, assurance) • Carburant
« L’expression ‘Total Cost of Owernship’ est de plus en plus essentielle pour pouvoir sélectionner la voiture adaptée au profil de chaque utilisateur. » Un exemple : une voiture purement électrique affiche un prix d’achat ou de location plus élevé, mais ses coûts d’usage sont réduits du fait qu’elle ne nécessite pas de remplacement d’huile ou de filtres ou encore que ses freins sont moins sollicités (l’effet du frein moteur est plus grand sur une motorisation électrique). Inversement, une voiture diesel peut paraitre moins intéressante d’un point de vue fiscal, mais pour une personne qui parcourt chaque jour de longues distances, la faible consommation d’un modèle diesel peut tout de même s’avérer plus avantageuse à long-terme pour l’employeur. Le terme ‘TCO’ (pour Total Cost of Ownership) devient donc plus en plus essentiel pour pouvoir choisir la voiture adaptée au profil de chaque utilisateur. Heureusement pour vous, Hyundai est l’une des rares marques qui offre une réponse adaptée à tous les profils. Dans ce magazine, vous trouverez un guide pour vous aider à choisir la bonne voiture. Et nous sommes bien sûr toujours prêts à vous aider à effectuer le choix adéquat.
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COÛTS CACHÉS • • •
Impact de la déductibilité fiscale Cotisation CO2 Avantage de Toute Nature
« Les émissions de CO2 plus faibles des voitures à propulsions alternatives entraînent une plus grande déductibilité de tous les coûts qui surviennent pendant l’utilisation de la voiture. »
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HYBRIDE
L’ami de tous Une voiture hybride dispose d’un moteur thermique et d’un moteur électrique. Lorsqu’elle freine, le moteur électrique fonctionne comme une dynamo et génère de l’électricité, qui est stockée dans une batterie. Cette électricité peut donc être envoyée ensuite vers le moteur électrique pour faire avancer la voiture. Une voiture hybride ne requiert pas vraiment d’adaptation de la part du conducteur : on fait le plein comme dans une voiture traditionnelle et c’est l’électronique qui gère le reste. De cette façon, l’hybride combine le meilleur des deux mondes : en ville ou dans les centres urbains, quand un moteur thermique consomme beaucoup, elle roule principalement en électrique.
A l’inverse, à des vitesses plus élevées et constantes (sur autoroute), elle utilise principalement son moteur à combustion interne, qui est alors le plus économique. Le résultat a un double avantage : le coût réel de consommation est plus faible car le moteur thermique et les émissions de CO2 diminuent, ce qui rend aussi les hybrides fiscalement intéressantes. Une hybride comme la Hyundai Ioniq, avec sa consommation extrêmement faible, son habitacle spacieux et son équipement high-tech est, en d’autres termes, la voiture idéale pour les conducteurs avec un profil très varié : des gens qui doivent circuler en ville et font de courts trajets mais doivent aussi régulièrement parcourir de longues distances.
IONIQ Hybrid 1.6 GDi 6DCT Feel (Essence) • CO2 : WLTP : 104 g/km - NEDC 2.0 : 85 g/km • Prix catalogue : 24.999 € • ATN : 1% → Forward Collision-avoidance Assist pour voitures, vélos et piétons → Radar de stationnement arrière et caméra de recul
KONA Hybrid 1.6 GDi 6DCT Twist (Essence) • CO2 : WLTP : 114 g/km - NEDC 2.0 : 90 g/km • Prix catalogue : 22.743 € • ATN : 1,3% → Ecran tactile 7’’ avec intégration smartphone → Smart Key (ouverture et démarrage sans clé)
« Une hybride est la voiture idéale pour des conducteurs avec un profil très varié. »
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PLUG-IN HYBRIDE
La tranquilité d’esprit Une plug-in hybride va un cran plus loin qu’une hybride. Sa batterie est plus grande et ne se recharge pas seulement à la conduite. On peut aussi la recharger via des bornes de recharge. Ce qui fait que les possibilités électriques sont beaucoup plus larges : les plug-in hybrides peuvent rouler plusieurs dizaines de kilomètres en mode zéro émission et sont souvent capables d’atteindre des vitesses beaucoup plus élevées sans que le moteur thermique n’ait à intervenir. Rouler davantage en électrique signifie consommer moins de carburant, et donc émettre moins de CO2. C’est le cas de la Hyundai Ioniq, qui est disponible tant en hybride qu’en plug-in
« Rouler davantage en électrique signifie consommer moins de carburant. »
IONIQ Plug-in Hybrid 1,6 GDi Feel BlueLink 6-DCT • CO2 : WLTP : 26 g/km - NEDC 2.0 : 26 g/km • Prix catalogue : 30.371 € • ATN : 0,8% • Prime état : 2.500 € TTC → Smart Cruise Control & Smart Key → Blue Link : Connected Car avec Live Services
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hybride. Tandis que la version hybride affiche un taux de CO2 déjà remarquable de 85 g/km, celui de la version plug-in hybride est de seulement 26 g/km grâce à sa consommation étonnamment faible de 1,1 l/100 km. Le conducteur plug-in hybride typique est quelqu’un qui fait surtout de très courts trajets et peut recharger régulièrement ses batteries. Si le conducteur doit quand même faire un long trajet de temps en temps, ce n’est pas un souci. Avec une batterie et un réservoir plein, l’Ioniq est capable de parcourir 1.100 km.
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FULL ELECTRIC
Convaincre en conduisant La voiture électrique fonctionne uniquement à l’électricité et n’a donc pas d’émission, ce qui la rend fiscalement intéressante. De plus, l’électricité coûte beaucoup moins cher que l’énergie fossile et une voiture électrique ne nécessite quasi pas d’entretien, ce qui diminue fortement son coût d’utilisation en comparaison avec celui d’une voiture classique ou hybride. Elle compense donc son coût d’achat ou de location plus élevé par un TCO très bas.
En dehors de ses avantages financiers, une voiture électrique convainc surtout à l’usage. Le moteur silencieux, le fonctionnement totalement exempt de vibrations et les réactions rapides comme l’éclair à l’accélération apportent une expérience de conduite détendue et sans stress à notre circulation trépidante. Surtout lorsque vous savez que grâce à l’autonomie de 449 km de notre Kona Electric 64 kWh, vous rentrerez toujours chez vous.
« Les coûts d’usage sont beaucoup plus faibles que sur une voiture classique ou hybride. »
Si vous pouvez recharger votre voiture à la maison ou au bureau, une Kona Electric est particulièrement économique à l’usage et offre également beaucoup de plaisir de conduite.
KONA Electric Twist 39 kWh • CO2 : WLTP : 0 g/km - NEDC 2.0 : 0 g/km • Prix catalogue : 32.231 € • ATN : 0,5% • Prime état : 8.000 € TTC* → Radar de stationnement arrière et caméra de recul → Intégration smartphone & DAB+
IONIQ Electric Feel Blue Link 38,3 kWh • CO2 : WLTP : 0 g/km - NEDC 2.0 : 0 g/km • Prix catalogue : 32.933 € • ATN : 0,5% • Prime état : 8.000 € TTC* → Système de navigation avec écran tactile LCD de 10,25” & Blue Link - Connected Car avec Live Services → Sièges avant chauffants
* Selon montant fixé par le formulaire de demande d’obtention d’une aide financière pour la promotion des véhicules routiers à zéro ou à faibles émissions de CO2 disponible via ce QR-code
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DIESEL
Pour les gros rouleurs Après un démarrage à froid, il faut beaucoup de temps pour qu’un diesel atteigne sa température de fonctionnement optimale. Il est si efficace qu’il produit peu de chaleur résiduelle pour se réchauffer. C’est pourquoi il convient particulièrement aux conducteurs qui parcourent principalement de longs trajets sur autoroute, où le moteur chauffe plus vite et est particulièrement économique en raison de la charge plus élevée. Dans ces conditions, un moteur diesel est particulièrement propre, surtout dans le cas de nos moteurs Euro 6 de dernière génération. En usage quotidien, le diesel se révèle surtout intéressant pour celui qui fait au moins 30.000 km par an. Et ce kilométrage doit être effectué de préférence sur autoroutes, là où le moteur diesel est le plus à son aise. Les conducteurs qui doivent parcourir beaucoup de kilomètres, le font dans un confort absolu avec la très sobre Hyundai Tucson Mild-Hybrid qui, grâce au soutien du petit moteur électrique est particulièrement économique. Et sous ses formes de SUV, il y a assez d’espace pour embarquer des collègues et du matériel professionnel.
Tucson Mild Hybrid 1.6 CRDi MT Feel (Diesel) • CO2 : WLTP : 143 g/km - NEDC 2.0 : 114 g/km • Prix catalogue: 27.148 € • ATN : 1,5% → Cruise Control avec limitateur de vitesse → Activation automatique des phares (capteur de lumière)
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i30 Wagon 1.6 CRDi Twist MT (Diesel) • CO2 : WLTP : 119 g/km - NEDC 2.0 : 105 g/km • Prix catalogue : 20.983 € • ATN : 1,3% → Radar de stationnement arrière → Feux de jours LED
« Une voiture diesel est intéressante pour ceux qui font au moins 30.000 km par an. »
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ESSENCE
La solution budgétaire Tous les employés n’ont pas besoin d’un gros budget de leasing. Parfois, la voiture sert simplement pour de courts déplacements et ne nécessite alors qu’un petit budget. C’est là que la voiture essence entre en scène.
Cela explique pourquoi ce sont surtout les petites citadines qui sont vendues avec un moteur essence : ça permet de réduire les coûts de production, ce qui laisse davantage de budget pour un équipement plus généreux.
Un moteur essence est un peu moins économique qu’un diesel et certainement qu’une voiture hybride. Mais parce que ce moteur est techniquement moins complexe, son développement et sa production coûtent moins chers. C’est ce qui explique qu’une voiture essence affiche un prix d’achat ou de location moins élevé qu’une diesel ou une hybride.
Un exemple typique est la Hyundai i10 : une citadine polyvalente dotée d’un moteur à essence 1.0 économe en carburant qui comporte aussi bien des systèmes de sécurité modernes que des modèles beaucoup plus coûteux, avec un régulateur de vitesse standard et une aide au maintien de la trajectoire.
« Une voiture essence a souvent un prix d’achat ou de location plus faible qu’une diesel ou une hybride. »
En d’autres termes, le conducteur essence typique est quelqu’un qui parcourt surtout de courtes distances et qui souhaite optimiser son budget d’achat ou de location.
All New i10 1,0i MT Twist (Essence) • CO2 : WLTP : 114 g/km - NEDC 2.0 : 101 g/km • Prix catalogue : 12.395 € • ATN : 1% → Forward Collision Avoidance Assist → Lane Keeping Assist
KONA Twist • CO2 : WLTP : 142 g/km - NEDC 2.0 : 121 g/km • Prix catalogue : 17.767 € • ATN : 1,3% → Caméra de recul → Lane keeping assist → Système mains libres Bluetooth
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FUTURE & GREEN MOBILITY
Hyundai travaille depuis plus de 20 ans sur le futur Tout le monde n’a pas toujours cru au potentiel d’avenir de l’hydrogène en tant que carburant pour les voitures, mais Hyundai est fermement convaincu depuis 1998 que cette technologie est une bonne solution pour rendre nos modes de consommation plus durables. Dans sa stratégie à long-terme, la marque a prouvé qu’elle est capable d’assurer une production annuelle de 700.000 voitures à hydrogène par an d’ici 2020. Avec plus de 20 ans d’investissements dans cette technologie, Hyundai est aujourd’hui le leader mondial incontesté dans la production de voitures à hydrogène.
En 2013, Hyundai a lancé la première voiture à hydrogène produite en série. Quatre ans plus tard, en 2017, Hyundai présentait sa voiture à hydrogène actuelle : la Nexo. Celle-ci utilise déjà la 4e génération de technologie à hydrogène de la marque. Il suffit de 5 minutes pour faire le plein et rouler 600 kilomètres en mode 0 émission. Cela ne signifie pas que Hyundai va se concentrer uniquement sur l’hydrogène, car les voitures électriques et les autres formes de propulsion hybrides reçoivent aussi beaucoup d’attention. L’avenir ne sera pas fait d’une seule technologie, mais bien d’une combinaison de différents types de modèles de voitures à faibles émissions.
« Hyundai est convaincu depuis 1998 que la technologie hydrogène est une bonne solution pour rendre notre mode de consommation plus durable. »
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FINANCEMENT
Et si vous louiez votre Hyundai ? Avez-vous déjà songé au leasing pour vos véhicules de société ? Cette formule de plus en plus répandue au GrandDuché de Luxembourg compte un grand nombre d’avantages, tant pour l’employeur que pour les collaborateurs qui jouissent du véhicule. Explications.
Si vous disposez de contrats avec certains prestataires qui vous offrent des tarifs vraiment imbattables, vous pouvez toujours choisir de sortir certains services de votre contrat de leasing pour en laisser la réalisation à ces prestataires de confiance. Tout cela peut donc se faire « à la carte ».
Le leasing opérationnel, c’est bénéficier de vos véhicules de société en échange d’un loyer mensuel fixé à l’avance et pour une durée déterminée dès la signature du contrat. Grâce au volume important qu’ils réalisent avec les constructeurs, les loueurs disposent d’une force de négociation très importante, que vous pourriez rarement concurrencer en tant qu’entreprise. Tout bénéfice pour vous donc, mais aussi pour vos collaborateurs qui verront leur ATN réduit par la même occasion.
Et les frais de fin de contrat ? C’est souvent le point noir lorsqu’on parle du leasing : les frais de fin de contrat. Pour éviter les mauvaises surprises au moment de la remise de vos véhicules, veillez à bien les suivre tout au long de leur usage, à en vérifier régulièrement l’état et surtout à faire réparer les dégâts éventuels survenus en cours de route. Veillez aussi à bien conscientiser vos conducteurs sur la nécessité de gérer leur véhicule en « bon père de famille », exactement comme si c’était le leur. Un collaborateur avisé en vaut deux et vous ferez certainement des économies au moment de rendre vos véhicules.
Dans ces contrats, tout est compris : le véhicule, mais aussi les entretiens, taxes, pneus, l’assistance, l’assurance, etc. Il vous est même loisible d’ajouter une carte carburant directement dans le contrat. Non seulement vous n’avez jamais de mauvaises surprises quant à une dépense inattendue, mais en plus vous épargnez le temps passé à négocier vos différents contrats (assurance, assistance, pneus, etc.) auprès de plusieurs fournisseurs. Le leasing, c’est donc la tranquillité d’esprit.
Alors, convaincu ?
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Nous changeons l’avenir pour que vous puissiez en faire autant. Découvrez la seule marque qui propose cinq motorisations électrifiées différentes.
Chez Hyundai, nous construisons le progrès. C’est pourquoi nous proposons cinq motorisations électrifiées dans nos voitures, toujours à la pointe du progrès : le KONA - le premier SUV entièrement électrique au monde, également disponible en version hybride ; l’IONIQ - disponible en version électrique, hybride et plug-in hybride ; le Tucson Mild Hybrid. Et pour aller encore plus loin, nous proposons également la technologie hydrogène avec le Nexo. Et tout ça, est disponible dès aujourd’hui. Et ce n’est que le début. Découvrez les toutes chez votre distributeur Hyundai ou sur Hyundai.lu
ANS
GARANTIE KILOMÉTRAGE ILLIMITÉ
GARANTIE DE L A BAT TE RIE
0 - 6,9 L/100KM • 0 - 180 G/KM CO2 (WLTP)
Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule. * La garantie de 5 ans sans limitation de kilométrage s‘applique uniquement aux véhicules Hyundai vendus initialement à un client final par un distributeur Hyundai agréé, comme indiqué dans les termes et conditions du livret de garantie. **Sur la puissante batterie lithium-ion-polymère, Hyundai offre une garantie de 8 ans ou 200.000 km pour tous les véhicules électrifiés, selon première échéance (excepté pour la kona EV: 8 ans ou 160 000 km et Tucson Mild Hybrid - la batterie n’est pas garantie). Pour plus d‘informations et de détails sur les termes et conditions, veuillez visiter Hyundai.be ou vous référer à votre distributeur Hyundai. Annonceur: Korean Motor Company S.A. (importateur), Pierstraat 229 . B-2550 Kontich TVA BE 0404.273.333 RPM Anvers - BELFIUS IBAN BE36 5503 3947 0081 - BIC: GKCCBEBB. Photo non contractuelle. Information environnementale (A.R. 19/3/2004): hyundai.lu