link2fleet 249 - FR by link2fleet

2 49 - se pt embre - oc t ob re 20 22

» dossier Vous avez dit mobilité alternative? »

link2fleet experience EVent. Plus de 1.000 tests EV’s. » link2fleet awards 2022. Découvrez les candidats fleet-owners et start-up. » dossier carrossiers. Être rémunéré à sa juste valeur. » opinion leader. Olivier Sermeus, COO Astara Western Europe. » essai TCO. Volkswagen ID.5.

T H E

N E W

PLUGIN HYBRID.

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#joyelectrified by Informations environnementales (AR 19/03/04) : bmw.be

1,3-2,0 L/100 KM • 29-45 G/KM CO 2 (WLTP)

SO MM A I R E

2 4 9 - se ptemb re - oc t obre 20 22 2 4 9 - se pt emb re - o c t o b re 2022

E D ITO

Et maintenant, taxer la recharge à domicile!

» dossier Vous avez dit mobilité alternative? » link2fleet experience EVent. Plus de 1.000 tests EV’s. » link2fleet awards 2022. Découvrez les candidats fleet-owners et start-up. » dossier carrossiers. Être rémunéré à sa juste valeur. » opinion leader. Olivier Sermeus, COO Astara Western Europe. » Essai TCO. Volkswagen ID.5.

event

06 P l us d e

30 0 g e sti onn a i re s d e f l otte t e s t e nt 1. 0 0 0 E V 's a u p re m i e r l i n k 2 f l e e t ex p e r i e nce E Ve n t

Après l’annonce de la remise en question du principe de la carte carburant avant l’été, voilà qu’une nouvelle information vient faire

trembler le secteur fleet. Dans un article de l’Echo, SD Worx a laissé entendre que le gouvernement étudiait la possibilité de taxer les travailleurs qui

link2fleet awards

rechargent leur véhicule électrique de société à domicile.

1 4

Ce n’est pas ici le principe du remboursement par l’employeur de l’électricité

1 0 Q u i s e ra

l e n ou ve a u f l e e t- own e r o f t he ye ar 2 0 2 2 ? F l e e t & m o bi l i ty sta r t- u p a wa rd : q uand m o b i l i té r i m e a ve c c ré a ti v i té

dossier – mobilité alternative

utilisée à la maison pour recharger le véhicule de société qui est remis en cause. Mais bien le montant forfaitaire de cette indemnité, pourtant basé sur le

1 9 Budget

tarif émis par la CREG (Commission de Régulation du Gaz et de l’Électricité).

2 0

Le fisc estime ainsi que certains ménages qui ont installé des panneaux solaires et rechargent donc leur véhicule à partir de l’énergie produite par ceux-ci, bénéficient d’une compensation trop élevée comparée au coût réel de leur électricité.

d e m ob i l i té : e n f i n su r l a voi e d u s u ccè s ? M e tt re e n p l a c e u n e p ol i ti q u e d e m o b i l i t é : voi c i comm e n t vou s y p re nd re ! C as e -s t ud y L u m i n u s : « Fa i re e n sor te q ue no s co l l a b ora te u rs p re nn e n t g oû t à l a co nd u i te é l e c tr i q u e » K u r t B e cke rs (K BC Au tol e a se ) : « To ut e évol u ti on comm e n c e p a r un chang e m e n t d e m e n ta l i té »

2 4

2 8

carrossiers et assistance

Ce montant forfaitaire créerait donc une inégalité entre ceux qui disposent de

31 C arro ss i e rs

: « Ê tre ré m u n é ré à sa j us t e v al e u r » « Une vo i t u re comm e n e u ve , c ’ e st c e q u’ o n ve ut tou s »

panneaux solaires et ceux qui n’en ont pas. Le fisc souhaiterait donc mettre en

place un impôt sur la part excédentaire du montant forfaitaire à charge des

opinion leader

Voilà une mesure qui serait tout à fait contreproductive. Alors que le prix de

41 Olivier

Se rm e u s (Asta ra We ste r n E u ro p e ) : « Je p e n se q u e l e s p r i x d e s E V vo nt con ti n u e r d e g r i m p e r »

véhicules

44 Fleet

t e s t N i ssa n A r i ya : l ’ é l e c tr i q u e rass u rant e F l e e t t e s t Toyota b Z 4 X : e ff i c a c i té p ro uvé e K ang o o Van E -Te c h : l e m ê m e … e n é l e ct r i q ue E ss ai TCO Vol k swa g e n I D .5 : l e c h oi x rat i o nne l e t d i sc re t

47 48

premiers.

l’énergie ne cesse de grimper et que de nombreux ménages investissent dans une installation photovoltaïque, on viendrait ainsi les ‘sanctionner’ d’avoir posé un geste pour la planète, comme on le fait déjà indirectement avec le tarif prosumer... Au-delà de cette aberration, on déplore aussi que cette nouvelle attaque pointe à nouveau du doigt les conducteurs de voitures de société. Comme si l’état s’obstinait à viser sans cesse la même cible… Damien Malvetti - dmalvetti@link2fleet.com

24 06

41 3

COLOPH O N

CON T R IBUT IN G EX PERT

ed i t o rial te a m

Thierry Devresse MMBB (My Mobility Budget Butler)

Damien Malvetti. dmalvetti@link2fleet.com

Fort de son expérience dans le secteur du leasing, notamment chez Athlon, Thierry Devresse connaît et suit parfaitement les évolutions du métier de fleet/ mobility manager. C’est dans le but d’aider les entreprise à mettre en place leur politique de mobilité et de les conseiller qu’il a créé, en 2020, sa propre entreprise : My Mobility Budget Butler.

Jeroen Evens. jevens@link2fleet.com

sa l es & m arke ting te a m Sigrid Nauwelaerts. snauwelaerts@link2fleet.com Bram Scheers. bscheers@link2fleet.com David Carvalho Lonay. dclonay@link2fleet.com

p ro d uction Nombril Studio. hello@nombril.be

eve nts Annick Nemetz. anemetz@link2fleet.com

ed ito r Claudia Lilien. clilien@link2fleet.com Yannick Mathieu. ymathieu@link2fleet.com

link2fleet srl Chaussée de Theux 32, 4802 Heusy (Verviers) Phone: +32 16 66 14 75 info@link2fleet.com © Reproduction rights (texts, advertisements, pictures) reserved for all countries. Received documents will not be returned. By submitting them, the author implicitly authorizes their publication.

LA TENDANCE « Electrification : loading… » L’électrification est belle et bien en marche si on en croit le top 10 des véhicules les plus commandés au cour du 1er semestre chez Arval. 7 véhicules de ce top 10 sont des SUV électriques et 2 sont des PHEV. Un seul véhicule thermique est présent dans ce classement, la Golf essence, qui se classe tout de même, étonnamment, en seconde position.

4 » link2fleet 249

Les 5 articles les plus lus sur link2fleet.com » F iscalité automobile : comment gérer efficacement votre flotte en 2022 ? » l ink2fleet experience event : plus de 300 gestionnaires de flotte ont testé 48 véhicules électriques

»M oto de société : avantageux sur le plan fiscal » A ugmentation significative de l’ATN en 2022 car les émissions de CO2 de référence diminuent fortement

» U n centre dédié à la mobilité à ouvert ses portes à Liège

LA NEWS DATS24 met le focus sur l’hydrogène Si DATS24 a longtemps misé sur le CNG comme carburant alternatif, l’entreprise du groupe Colruyt investit aujourd’hui massivement dans une autre direction : l’hydrogène. Cet été, deux nouvelles stations hydrogène Dats24 ont ainsi vu le jour à Wilrijk et Haasrode en partenariat avec ALD Automotive, Hyundai, Toyota et WaterstofNet.

LE CHIFFRE 2 belges sur 3 à vélo au boulot Il ressort d’une enquête de Lease a Bike que près d’un belge sur 5 (18,7 %) se rend déjà au travail à vélo. Mais ce chiffre pourrait atteindre 62,8 % si le travailleur avait l’opportunité de combiner le vélo avec une voiture ou des transports en commun. De quoi donner tout son sens au budget de mobilité !

~ Grâce au Bridge lease, plus besoin d’attendre votre Audi. À la recherche d’une solution pour le renouvellement de votre flotte automobile ? En collaboration avec Volkswagen D’Ieteren Finance, Audi innove avec le Bridge lease. Proposée actuellement sur une large sélection de modèles Audi électrifiés, cette formule All-in-one met directement à votre disposition un véhicule neuf Audi de la même catégorie jusqu’à l’arrivée de la voiture souhaitée, à un tarif fixe et sans frais supplémentaires. Envie de supprimer les délais d’attente ?

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» li nk2fleet ex p er i enc e E Vent

1 » Chaque participant a eu l'opportunité de prendre part à plusieurs pools de 4 voitures. © Julie Matthys Photography

Revivez cette journée en visionnant notre aftermovie via ce QR-code :

Découvrez ici toutes les photos de cette journée :

6 » link2fleet 249

300 gestionnaires de flotte testent plus de 1.000 EV's Le 14 juin dernier, link2fleet organisait à l'Hôtel Den Berg de Londerzeel, la première édition de son link2fleet experience EVent, une journée consacrée à la conduite électrique. Au programme : workshops autour de l'électrification, rencontre avec les fournisseurs et acteurs du secteur, et, surtout, la possibilité de tester presque tous les modèles électriques disponibles actuellement sur le marché. Une majorité des constructeurs avait répondu présent, mais les gestionnaires de flotte s'étaient aussi déplacés en masse, faisant de cette première édition un succès incroyable ! par Damien Malvetti & Jeroen Evens Photos: Julie Matthys Photography, Jeroen Evens et LioPhotography

L’entrée en vigueur de la fameuse loi Van

Peteghem fin 2021 a donné un coup de boost incroyable à l'électrification du parc fleet belge. Les gestionnaires de parc doivent, dès aujourd’hui, adapter leur car-policy et leur shortlist pour y introduire des modèles full électrique. Reste à savoir lesquels ! Car, ces derniers mois, l’offre de véhicules 100 % électriques se développe à la vitesse de l’éclair. Impossible pour les gestionnaires de flotte d’organiser des essais avec l’ensemble des marques pour découvrir leurs modèles. Qu’à cela ne tienne, link2fleet est venu à leur secours en organisant, le 14 juin dernier sur le site de l’Hôtel Den Berg à Londerzeel, une grande journée d’essai de tous les modèles 100 % électriques actuellement disponibles sur le marché.

48 modèles à l’essai Plus de 300 gestionnaires de flotte, RH, CFO, mobility managers, et autres fonctions assimilées avaient répondu présent. Au total, 48 modèles électriques étaient proposés à l’essai, dans des pools de

2 » La météo a été de la partie tout au long de la journée.

» li nk2fleet ex p er i enc e E Vent

3 3 » Les participants ont pu échanger avec leurs pairs, mais aussi avec des fournisseurs du secteur. 4 » L'Hotel Den Berg, à Londerzeel, se prêtait parfaitement au set-up de l'événement. 5 » Presque toutes les marques avaient répondu présent. 6 » Les gestionnaires de flotte ont pu assister à des présentations d'experts de TotalEnergies, KBC Autotlease, Touring et Eurofleet Consult.

Élection du link2fleet EV of the Year 2022 Tous les véhicules particuliers qui ont été mis à l’essai durant cette journée participent automatiquement à l’élection du link2fleet EV of the Year. À l’issue de leurs essais, les gestionnaires de flotte ont ainsi été invités à évaluer chaque véhicule sur base de différents critères déterminés par la rédaction de link2fleet. Le véhicule vainqueur sera proclamé lors de la cérémonie des link2fleet forum & awards le 18 octobre prochain au Palais 10 de Brussels Expo.

Electric vehicle 5

4 véhicules, avec des départs en continu toutes les 15 minutes, donnant ainsi aux participants la possibilité de tester plusieurs pools au cours de la journée. Le ballet de voitures et de participants a été incessant et l’engouement était tel, que jamais une voiture n’est restée sur le parking plus de quelques minutes. « C’est une très bonne initiative et il est très intéressant de pouvoir apprendre à connaître toutes les marques et d’acquérir une expérience », se réjouissait un participant, tandis qu’une autre ajoutait : « Pouvoir essayer tant de marques en si peu de temps, c’est un gain de temps énorme pour nous. » Entre leurs essais, les gestionnaires de flotte avaient aussi la possibilité d’aller à la rencontre des partenaires qui proposent des services autour de l’électrification (fournisseurs de bornes ou de cartes de recharge, société de leasing, consultants…). De quoi répondre à toutes leurs questions sur le sujet et de repartir avec des contacts et des informations de qualité. Dans une salle, ils ont aussi pu assister à des présentations de spécialistes et d’experts parmi lesquels KBC Autolease, TotalEnergies, Touring et Eurofleet Consult. Et toutes ont fait salle comble. À la fin de la journée, partenaires et participants étaient unanimes : cette première édition était un incroyable succès, d’autant que la météo a été de la partie toute la journée. Face à un tel engouement, l’équipe de link2leet a donc déjà décidé de remettre le couvert en 2023. Et comme nous ne nous reposons jamais sur nos lauriers, l’édition 2023 apportera son lot de nouveautés. Restez connectés ! n

8 » link2fleet 249

PASSEZ À LA CONDUITE ÉLECTRIQUE AVEC ARVAL

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La durabilité est au cœur de la gestion responsable des parcs automobiles d’aujourd’hui. Arval vous aide à déﬁnir et à concrétiser vos ambitions en matière d’entreprise socialement responsable. Ensemble, nous réduisons l’empreinte carbone de votre entreprise et nous vous accompagnons dans votre transition vers les véhicules électriques.

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For the many journeys in life

ARVAL BELGIUM NV/SA - Arval is a member of the Element-Arval Global Alliance ikaroslaan 99, 1930 ZAVENTEM - Tel +32 (0)2 240 01 99 - Fax +32 (0) 245 24 70 - E-mail: info@arval.be - RPR/RPM (BTW/TVA): 0436 781 102

» li nk2fleet aw ards

Qui sera le nouveau fleet-owner of the year 2022 ? Le 18 octobre prochain, link2fleet organisera ses traditionnels link2fleet forum & awards au Palais 10 de Brussels Expo. La compétition pour le titre de fleet-owner of the Year 2022 s’annonce rude. Face à un secteur qui connaît un enchainement de bouleversements ces derniers mois et qui doit sans cesse se réinventer, le métier de gestionnaire de flotte – voire de mobilité - devient de plus en plus complexe. Plus que jamais, le travail de ces femmes et de ces hommes mérite d’être mis en lumière.

Cette année, six gestionnaires de flotte figurent parmi les finalistes au titre de fleet-owner of the year. Mise en place d’une politique de mobilité sur-mesure ou basée sur le cadre légal fédéral, attention particulière portée à la sécurité ou encore politique stricte d’électrification, voire un mix de plusieurs de ces stratégies, chaque dossier est unique et montre à quel point le métier de gestionnaire de flotte – de mobilité - recouvre des réalités différentes. Qui succèdera à Caroline Ceustermans (SWIFT) ? Réponse le 18 octobre !

par Damien Malvetti

10 » link2fleet 249

CARREFOUR Stratégie

Ces dernières années, Carrefour Belgium a fortement investi dans une politique de mobilité durable, attrayante et "future proof". L’entreprise a mis en place un budget de mobilité qui s’adapte au profil et aux besoins spécifiques de chaque collaborateur. Carrefour encourage donc ses collaborateurs à opter pour des solutions de transport alternatives comme les solutions de mobilité partagées, le vélo ou la trottinette électrique ainsi que les transports en commun. Depuis le lancement du Budget Mobilité Carrefour en septembre 2020, 80% des voitures de société commandées par les collaborateurs Carrefour sont hybrides ou électriques. 20% des nouveaux engagés au sein de l’entreprise ne prennent pas de voiture ou préfèrent opter pour des solutions de mobilité alternative. Afin de sensibiliser ses collaborateurs à modifier leur comportement en matière de déplacements, Carrefour organise de nombreuses initiatives comme des séances d’informations, des formations, des essais routiers avec des véhicules électriques ou des solutions de mobilité alternative, etc.

1 » Caroline Ceustermans (SWIFT) était repartie avec le précieux sésame l'an dernier.

Carrefour en bref Carrefour est un groupe français du secteur de la grande distribution, pionnier du concept d'hypermarché en 1963. Devenu en 1999 le numéro un européen de la grande distribution en fusionnant avec Promodès, il se hisse en 2013 au 3e rang mondial de ce secteur par son chiffre d'affaires. Carrefour Belgique c’est 40 hypermarchés Carrefour, plus de 440 supermarchés Carrefour market, quelques 300 magasins de proximité Carrefour express et plus de 200 points de retrait Carrefour.

Marjon Kenis Fonction

Retail / Food

Secteur d’activité

Reward & Mobility Officer

Localisation

Evere

Composition du parc

• Voitures particulières : 1032 • PHEV : 223 • EV’s : 4 • Voitures de pool : 3 • Autres (vélos, scooters, etc.) : 33 vélos

ELECTRO-TEST Stratégie

Chez Electro-Test, le taux moyen de la flotte est passé de 91,85 g/km au moment de l’entrée en fonction de Winny Schools à 40,1 à l’heure actuelle. Pour arriver à E. Vandervorst ce chiffre, l’entreprise a déjà réussi à rendre 50% de sa flotte entièrement électrique. L’objectif sera d’arriver à 12,5 g/km de CO2 d’ici 2026. Un parc de bornes de recharge a ainsi été installé sur les sites de l’entreprise, tout comme des panneaux solaires. Un système a aussi été mis en place pour que les employés qui rechargent à leur domicile puissent également profiter de la production de leurs panneaux s’ils en disposent à la maison. Et ce même système permet aussi d’utiliser l’énergie de la façon la plus efficace en fonction du nouveau tarif capacitaire qui arrive en Flandre. Electro-Test n’est pas encore vraiment engagée dans la mobilité, mais un outil de planning a été mis en place afin de réduire les déplacements de 30%.

recommandées pour des particuliers et des sociétés. Ces contrôles portent sur les domaines suivants: électricité, gaz, CPE, PEB, appareils de levage et ascenseurs, installations d’eau et des égouts, thermographie, coordination de la sécurité et protection contre les explosions (ATEX).

Winny Schools Ellen Vandervorst Fonction

Fleet Manager Administratrice

Secteur d’activité

Inspection

Localisation

Melsbroek

Composition du parc

• Voitures particulières : 125 • PHEV : 62 • EV’s : 45 • LCV’s : 3 • Voitures de pool : 3 • Autres (vélos, scooters, etc.) : 1

Electro-Test en bref Electro-Test est un Service Externe agréé pour les Contrôles Techniques (SECT). Leurs techniciens effectuent des inspections et expertises obligatoires et

» li nk2fle et aw ards

ELIA

Stratégie

La mobilité n’est pas un vain mot chez Elia. L’entreprise a mis en place dès 2019 son programme ‘Orange is the new Green’ qui pose les jalons de sa nouvelle stratégie en matière de mobilité. Avec programme, Elia

Jennifer Vander Elst & André Simonart Fonction

Compensation & Benefits / Mobility strategy

Secteur d’activité

Energie

Localisation

Bruxelles

Composition du parc

• Voitures particulières : 754 • PHEV : 106 • EV’s : 64 • LCV’s : 398 • Voitures de pool : 5 • Autres (vélos, scooters, etc.) : 158

GSK

Stratégie

Avec quelques 2.800 véhicules en flotte, GSK était pionnier dans l’électrification. Dès 2017, l’entreprise incitait ses collaborateurs à faire le switch vers le 0 émission. Résultat : 60% du parc automobile est déjà électrifié à l’heure actuelle et la moyenne des émissions de CO2 est de seulement 86 g/km. Pour faciliter le passage à l’électrique à ses employés, GSK a investi dans plus de 400

Christelle Flamme Fonction

Reward Lead Belgium

Secteur d’activité

Pharmaceutique

Localisation

Wavre

Composition du parc

• Véhicules : 2.800

12 » link2fleet 249

espère atteindre son ambition de 75% de trajets domcile-lieu de travail neutres en carbone d’ici à 2025. A l’heure actuelle, plus de 70% des cadres commandent des voitures 100% électriques et 53% d’entre-eux ont déjà opté pour le budget de mobilité fédéral (soit 8% de la population totale d’Elia). Ces changements ont pu être mis en place grâce à un changement clair de stratégie. Pour arriver aux résultats obtenus, Elia a beaucoup misé sur la discussion avec ses partenaires sociaux et sur l’engagement du management. Le développement de la nouvelle stratégie se déroule selon les plans, voire au-delà des espérances. Elia espère aussi servir d’exemple à d’autres sociétés du secteur qui craindraient de faire le grand saut.

Elia en bref Elia est le gestionnaire du réseau de transport (GRT) d'électricité à haute tension (de 30.000 à 380.000 volts) en Belgique. L’entreprise gère le transport de l’électricité depuis les producteurs vers les gestionnaires de réseau de distribution, qui alimentent à leur tour les PME et les particuliers. Elia dispose également de contrats avec plusieurs grands utilisateurs industriels qui sont directement connectés à son réseau haute tension.

points de charge sur ses différents sites et mis en place une politique de voiture de société dynamique et compétitive, dont le budget véhicule est basé sur une approche Flex (upgrade ou downgrade lors de la commande). Les collaborateurs ont aussi la possibilité d’opter pour des solutions de mobilité alternative comme le vélo intégré dans leur budget voiture. Une voiture flex (plan cafétaria) est aussi proposée aux employés qui ne sont pas éligibles à une voiture de société. Représentants syndicaux, facilities, procurement, finance et management ont été consultés pour mettre en place une politique la plus adaptée possible.

GSK en bref GlaxoSmithKline, abrégé GSK, est une société britannique spécialisée dans la fabrication de produits pharmaceutiques, biologiques et de soins de santé. GSK fait partie des cinq plus grandes sociétés industrielles pharmaceutiques au monde et opère dans plus de 100 pays. Son siège est à Londres. L'entreprise compte plus de 90.000 employés et dispose de sites à Wavre, Rixensart, Glembloux et Mont-Saint-Guibert en Belgique.

KBC GROUPE Stratégie

KBC Groupe met depuis déjà un certain temps l’accent sur l’écologisation de son parc automobile et le développement d’une mobilité alternative pour son personnel. A l’heure actuelle, 63% des nouvelles commandes concernent des véhicules 100% électriques. Des bornes ont été installées sur le site de l’entreprise et celles-ci sont alimentées exclusivement par de l’énergie 100% verte. Au-delà, la mobilité n’est pas un vain mot chez KBC Groupe, qui a élargi les possibilités de télétravail ces derniers mois, mais propose également le leasing de vélo, des infrastructures vélos, ainsi que les transports en commun gratuit pour son personnel. Via un système de reporting, l’entreprise est capable aujourd’hui de mesurer à quelle point les déplacements de son personnel sont ‘verts’.

de la fusion en 1998 de Kredietbank, ABB-assurances et CERA ainsi que de sa société mère Almanij. C'est la 15e plus grande banque d'Europe par capitalisation boursière.

Wolfram De Ridder Fonction

Policy Advisor

Secteur d’activité

Banque et assurances

Localisation

Bruxelles

Composition du parc

• Voitures particulières : 4866 • PHEV : 19 • EV’s : 1116 • LCV’s : 0 • Voitures de pool : 20 • Autres (vélos, scooters, etc.) : 2580

KBC Groupe en bref KBC (KBC Groupe SA) est un groupe financier belge de banque et d'assurances qui est issu de la fusion en 2005 de KBC Bancassurance Holding, lui-même issu

KONICA MINOLTA Stratégie

Chez Konica Minolta, la sécurité est au cœur des préoccupations. Que ce soit au bureau ou sur la route. Via un projet ‘Car Prevention’, des activités sont ainsi organisées chaque année autour de la sécurité au volant. Régulièrement, les statistiques d’accidentologie du parc automobile sont analysées pour identifier les bons ou mauvais conducteurs. Sur base des résultats, certains conducteurs sont invités à suivre soit des cours théoriques, soit une formation pratique auprès de centres de formations reconnus. De cette façon, les ‘mauvais élèves’ prennent conscience de leurs erreurs, tandis que les bons conducteurs sont récompensés par des cadeaux ou des événements fun autour de la conduite. Cette méthode est bien reçue auprès des collaborateurs et porte ses fruits puisque les statistiques d’accident et les coûts baissent.

liales du groupe sont basées dans une cinquantaine de pays. Elle compte 43.299 employés. Ses produits et services sont distribués dans 150 pays.

Leen Hennebel Fonction

Manager People & Culture / Facility

Secteur d’activité

Services

Localisation

Diegem

Composition du parc

• Voitures particulières : 210 • PHEV : 6

Konica Minolta en bref Konica Minolta Co Ltd. est une société japonaise de solutions d'impressions et de services informatiques dont le siège social se trouve à Tokyo. Elle résulte de la fusion de deux sociétés, Minolta et Konica. Les fi-

» li nk2fleet aw ards

PARTENAMUT Stratégie

Ce n’est qu’en 2017, avec la nomination de Cédric Jennes que la gestion de flotte s’est professionnalisée au sein de Partenamut. Cédric Jennes venant du service Call Center de l’entreprise, il n’avait aucune connaissance spécifique du fleet et l’a donc abordé avec une vision nouvelle. Rapidement, une politique de mobilité a été mise en place afin de rendre le package salarial plus attractif.

Cédric Jennes Fonction

Benefits & Mobility Manager

Secteur d’activité

Santé

Localisation

Molenbeek-Saint-Jean

Composition du parc

• Voitures particulières : 284 • PHEV : 53 • EV’s : 5 • LCV’s : 2 • Autres (vélos, scooters, etc.) : 49

UMICORE Stratégie

La durabilité est profondément ancrée dans l’ADN d’Umicore depuis déjà plusieurs années. Dès 2019, et avant que le gouvernement ne contraigne les entreprises à opter pour l’électrique, Umicore prenait la décision d’électrifier progressivement son parc automobile. Sur cette base, une nouvelle car-policy entrait en vigueur dès le 1er janvier 2020, offrant aussi la possibi-

Michaël De Meyer Fonction

Comp&Ben Project

Secteur d’activité

Industrie des métaux non-ferreux

Localisation

Brussel

Composition du parc

• Voitures particulières : 550 • PHEV : 288 • EV’s : 62 • Autres (vélos, scooters, etc.) : 1.000 vélos en leasing

14 » link2fleet 249

En janvier 2020, Partenamut a instauré un plan cafétaria, ce qui a fait passer le nombre de voitures en flotte de 80 à 300 et a donné l’envie à 30 collaborateurs d’opter pour un vélo. La car/mobility-policy a été revue entièrement pour coller à cette nouvelle réalité. En complément, la gratuité des transports en commun a été proposée, de même qu’une indemnité vélo (0,25€/km), la gestion dynamique des parkings (via Commuty). La possibilité a aussi été offerte aux collaborateurs de tester un vélo sur une période de plusieurs semaines (1x/an), de louer un véhicule différent pour les vacances, etc. Tout cela dans le but de rendre l’usage de la mobilité le plus flexible possible. L’accompagnement dans le choix et la gestion du véhicule se fait de manière personnelle et privée pour chaque collaborateur.

Partenamut en bref Partenamut est la 1ère mutualité francophone libre et indépendante en Belgique. Active à Bruxelles et en Wallonie, Partenamut cultive la santé de ses plus de 1 270 000 membres. La mission de Partenamut ne se résume pas à rembourser des soins de santé, elle va bien au-delà. Partenamut donne à chacun les clés pour prendre en main sa santé au quotidien et développe pour cela des outils et services innovants et place la prévention au cœur de ses actions.

lité aux collaborateurs d’échanger leur voiture pour des solutions alternatives de mobilité. Cette politique a également considérablement simplifié l'offre de voitures de société : d'un choix totalement libre dans les limites du budget, à des voitures fixes et (largement) préconfigurées par catégorie où seule la couleur peut être choisie par le conducteur. De cette manière, Umicore garde le contrôle sur le TCO des voitures proposées, même si aucun budget n'est communiqué aux employés. Toute cette transition, à l’exception des infrastructures de recharge sur les sites d’Umicore, est financièrement neutre pour l’entreprise. Si en 2019, les véhicules thermiques comptaient encore pour 70 % de la flotte d’Umicore, ils ne représentent plus que 32 % aujourd’hui. Les PHEV comptent pour 43 %, les full hybrides pour 6 % et les full électriques pour près de 20 %.

Umicore en bref Umicore (anciennement Union minière jusqu'en 2001) est une entreprise belge de production et recyclage de métaux non ferreux, issue de l'Union minière du Haut Katanga, spécialisée dans la production de zinc et de produits avancés (pour les nouvelles technologies), métaux précieux, catalyseurs, etc.

» link2fleet aw ards

Start-up award

Quand mobilité rime avec créativité La mobilité d’aujourd’hui - et encore plus de demain - crée toute une série de nouveaux besoins et de questionnements au sein des entreprises. Pour y répondre, de nombreux entrepreneurs belges n’hésitent pas à créer leur propre entreprise et à proposer leurs propres solutions. Cette année encore, link2fleet mettra en lumière les projets de ces entrepreneurs innovants via son start-up award, dont voici les candidats 2022. par Damien Malvetti

Une solution complète pour la conduite électrique Vous recherchez une solution de recharge pour plusieurs voitures en même temps sur le site de votre entreprise, votre parc de vacances, votre centre commercial ou tout autre parking ? e-RS propose une solution unique et travaille en collaboration avec vous pour développer et mettre en œuvre un système complet de gestion des stations de recharge : du choix et de l’installation de bornes (AC et DC) avec un design sur mesure aux services de financement et d’entretien, en passant par un système de load balancing pour optimiser la recharge au moment le plus opportun. e-RS propose aussi la solution Charging as a Service. Il s’agit de la possibilité de s'abonner à la solution globale. Vous payez un abonnement mensuel pour une période fixe et un montant pour le nombre de sessions de charge et la capacité totale chargée pendant cette période. De quoi éviter les investissements trop conséquents puisque vous savez tous les mois à l’avance, de ce que vous coûtera votre abonnement.

» li nk2fle et aw ards

Des voitures neuves disponibles immédiatement Alors que toutes les marques automobiles doivent faire face à des délais de livraison extrêmement longs, Falcomotive se profile comme LA solution pour obtenir des véhicules neufs en un temps record. La plateforme online de Falcomotive, dénommée DirecDrive, propose ainsi des voitures d’occasion récentes toutes marques disponibles immédiatement et des voitures neuves (50 km) toutes marques également livrables en seulement quelques jours. Pour ce faire, la start-up limbourgeoise ne passe pas par les canaux traditionnels de concessionnaires et d’importateurs, mais offre tout de même la garantie constructeur sur l’ensemble de ses voitures. Les modèles peuvent être testés avant de passer commande. Et si un acheteur ne trouve pas son bonheur dans le catalogue en ligne, il peut toujours faire, via la plate-

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forme CarAgent, une demande pour un modèle spécifique que Falcomotive tentera alors de dénicher spécialement pour lui. La start-up met un point d’honneur à soulager le client jusque dans les moindres détails et propose également un service de financement. Une solution de A à Z donc.

Soutenir les entreprises dans leur transition électrique Sans l'expertise appropriée, le passage à une flotte électrique peut être un défi. Qu'en est-il des employés qui ne peuvent pas recharger à la maison ? Qu'en estil des capacités insuffisantes sur le site de l'entreprise ? Qu'est-ce qui est le mieux : louer ou acheter ses bornes ? Spécialisé dans l’infrastructure électrique, Go Watts répond à toutes ces questions et aide les entreprises à mettre en place leur stratégie, que ce soit en matière d’infrastructure sur leur propre site, au domicile des collaborateurs, ou encore pour l’installation de bornes sur le parking d’une école, d’une salle de sport, ou d’un bâtiment d’appartements. Chez Go Watts, le focus est toujours mis sur l’écosystème dans son ensemble. Il ne s’agit donc pas seulement d’informer les clients, mais aussi de les soutenir et les conseiller dans leur transition, en suivant les évolutions technologiques et dans le respect des législations en vigueur. Ainsi, l’équipe de Go Watts se déplace aussi en entreprise pour proposer des

Chez Mob Box, des spécialistes s’efforcent de tirer le meilleur parti des données des entreprises pour les aider à améliorer réellement leur mobilité. L’approche de Mob Box repose principalement sur la réduction des émissions de CO2 liées à la mobilité des collaborateurs, l’optimisation des coûts et la satisfaction des employés. Et tout cela passe par des outils de visualisation et d’analyse concrets et détaillés.

Une trottinette électrique belge révolutionnaire workshops autour de la conduite électrique, développés sur base de la réalité et des besoins de l’entreprise et de ses collaborateurs.

Faire passer la mobilité à un niveau supérieur Issue du Lab Box de D’Ieteren, Mob Box est une entreprise B2B et B2G qui aide les décideurs à prendre de meilleures décisions en matière de mobilité sur la base de données. La start-up combine un ADN orienté vers la technologie avec une large expertise de l'industrie de la mobilité. Son approche est structurée autour de l'analyse des données et elle développe des outils dédiés pour répondre aux défis spécifiques des entreprises en matière de mobilité. Ses connaissances en matière de mobilité couvrent les solutions de mobilité alternatives, l'industrie automobile et le cadre fiscal.

La start-up Gantoise Taito est partie d’un constat : les accidents avec les trottinettes sont trop nombreux, notamment en raison de leur configuration sur 2 roues. Pourtant, la trottinette peut représenter une excellente alternative pour les travailleurs dans le cadre d’un budget de mobilité par exemple. Les ingénieurs de Taito ont donc imaginé une trottinette électrique connectée et pliable sur 3 grandes roues (2 à l’avant, une à l’arrière), beaucoup plus sûre que les autres modèles disponibles sur le marché. Les deux roues situées à l’avant sont munies de suspensions, tandis que la roue arrière est équipée d’amortisseurs. Le plateau central, composé en bambou, est également doté d’un système d’amortissement, qui assure stabilité, confort et contrôle parfait de l’engin. L’originalité de Taito repose aussi sur son design durable puisqu’elle est 100 % réparable. La trottinette gantoise est capable de rouler jusqu’à 30 km/h et est commercialisée au prix de 1.750 euros. n

Déroulement de l'élection Les 5 candidats auront l'opportunité de présenter en quelques minutes leur concept devant le public présent dans la salle du Palais 10 de Brussels Expo le 18 octobre prochain lors des link2fleet forum & awards. Objectif: convaincre l'assemblée qu'ils ont développé le projet le plus original pour répondre aux besoins des gestionnaires de flotte et de mobilité. C'est le public qui, via une solution de votre online, pourra choisir en direct le vainqueur.

18 OCTOBRE I BRUSSELS EXPO I PALAIS 10

The networking fleet & mobility event

inscrivez-vous ! PROGRAMME 16:00 - 23:00 17:00 - 19:00

20:00 - 22:00 à partir de 22:00

Networking I link2fleet village Analyse des résultats du Company Car Report 2022 et des grandes tendances à l’horizon 2026 I Auditorium 2000 link2fleet forum & awards I Auditorium 2000 Apéritif, dîner & dessert I link2fleet village Open bar I link2fleet village

networking I learning I awards I fun www.link2fleet.com/forumandawards

» doss i e r

Budget de mobilité: enfin sur la voie du succès ? Introduit officiellement par le gouvernement Michel le 1er mars 2019, le budget de mobilité a suscité beaucoup d’interrogations au sein des entreprises et des travailleurs pour, finalement, assez peu d’intérêt. Mais la situation est en train de changer… par Damien Malvetti

Pour rappel, le budget de mobilité donne aux collaborateurs disposant d’une voiture de société la possibilité d’échanger celle-ci contre des solutions alternatives de mobilité réparties en trois piliers. Il faisait surtout suite à la suppression du système du ‘cash for car’ (échange de la voiture de société contre du salaire net) qui avait lui-même été, avouons-le, un échec cuisant. Lors de sa première année d’entrée en vigueur (2019), le budget de mobilité n’a pas franchement fait mieux puisqu’il n’a intéressé que 1 travailleur belge sur… 10.000 ! Les causes de ce démarrage raté ? Un cadre légal trop restrictif, réservé seulement à certaines catégories de travailleurs, une mise en place quelque peu laborieuse et administrativement lourde pour les entreprises et surtout un intérêt encore très limité de la part des travailleurs pour les solutions de mobilité alternatives.

Merci COVID ? Mais la pandémie de Covid-19 est passée par là et nous a contraints à revoir nos habitudes, notamment

en matière de déplacements, de télétravail, etc. Résultat, fin 2021, une étude menée par le secrétariat social Acerta sur 260.000 travailleurs occupés auprès de plus de 40.000 entreprises du secteur privé a montré une hausse de l’intérêt pour le budget de mobilité. Fin de l’année dernière, c’est un travailleur sur 200 (0,48 %) qui avait adhéré à la formule, soit trois fois plus que 2 ans plus tôt. Et les premiers chiffres relevés par Acerta en 2022 prédisent 4 fois plus de demandes par mois de travailleurs pour le budget de mobilité qu’en 2021. Une hausse d’intérêt que l’on doit certainement à l’annonce des restrictions concernant les motorisations thermiques dans les flottes d’ici à 2026. Mais aussi à la nouvelle mouture du cadre légal du budget de mobilité annoncée fin 2021 et qui élargit ses possibilités, réduit les limitations, ouvre le remboursement des frais de transport en commun aux membres de la famille du collaborateur, etc. Le gouvernement De Croo aurait-il enfin trouvé la formule qui ouvre la voie du succès ? n

» doss i e r

Mettre en place une politique de mobilité : voici comment vous y prendre !

QUICK-CATCH •6 5 % des Belges utilisent toujours leur voiture pour se rendre au travail •L e vélo gagne en popularité, mais trop peu d’entreprises ont mis en place une indemnité vélo • La stratégie à adopter dépendra de la taille de votre entreprise et des besoins de chaque collaborateur • Une application MaaS pourra vous aider dans la mise en place d’une politique mobilité • I l faut bien impliquer ses partenaires et faire tester les solutions de mobilité par ses collaborateurs pour réussir le switch

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Avec l’écologisation du parc fleet, la mise en place d’une mobilité plus durable est le second enjeu auquel vont devoir faire face les entreprises dans les années à venir. Gérer la mobilité des travailleurs, c’est bien plus complexe que de leur mettre à disposition un véhicule. Ici, il s’agit d’offrir une solution sur-mesure adaptée à la fois à la réalité de l’entreprise, mais aussi à celle de chaque collaborateur individuellement. En mai dernier, link2fleet a organisé un webinaire afin d’aider les entreprises à développer leur politique de mobilité. par Jeroen Evens

Comme de coutume, link2fleet a fait appel à des experts spécialisés pour permettre aux quelques 350 gestionnaires de flotte inscrits de repartir avec les clés qui leur permettront de passer plus facilement de la théorie à la pratique. Thierry Devresse, General Manager de My Mobility Budget Butler, a d’abord tenu à contextualiser la situation de notre pays. « La voiture reste la solution de mobilité la plus populaire auprès des salariés belges, puisque 65 % d’entre eux l’utilisent. Mais les embouteillages et les problèmes de stationnement restent des obstacles majeurs. Le vélo gagne en popularité, principalement grâce au Covid et à l’essor des vélos électriques. Cependant, la popularité des transports publics et de l’utilisation des bicyclettes dépendent fortement de l’accessibilité de l’entreprise par ces moyens de transport. » Notre sondage, réalisé en direct auprès des participants de notre webinaire, a montré que de nombreuses entreprises n’ont pas encore mis en place une indemnité pour les vélos et/ou le remboursement de l’abonnement aux transports publics, bien que cela soit exigé par la loi.

Chacun sa stratégie Thierry Devresse a poursuivi en expliquant que la stratégie de mise en place d’un budget ou d’une politique de mobilité va dépendre de la taille de l’entreprise. « Les petites et moyennes entreprises travaillent principalement de manière pragmatique. Elles mettent en place une allocation vélo, une politique de télétravail et un budget de mobilité (pilier 2 & 3). Les entreprises plus importantes ont besoin de plus de structure et organisent d’abord une enquête et une analyse des besoins, après quoi, elles mettent en place les politiques nécessaires et choisissent les fournisseurs les plus appropriés. » Selon lui, la meilleure façon d’organiser la mobilité alternative dans votre entreprise est d’utiliser une solution « MaaS » (Mobility as a Service), soit une application qui gère tout pour vous et vous décharge de toute la gestion administrative. En outre, la mise en œuvre du budget fédéral de mobilité peut

« La popularité des transports publics et de l’utilisation des bicyclettes dépendent fortement de l’accessibilité de l’entreprise par ces moyens de transport » Thierry Devresse, General Manager de My Mobility Budget Butler

« Notre projet ‘Orange is the new Green’ a pour objectif de rendre 75 % de nos déplacements neutres en carbone d’ici à 2025 » Marie Van Den Hove, Compensation & Benefits Manager d’Elia (photo De Standaard)

Les bons conseils de Marie Van Den Hove Pour réussir la mise en place d’une politique de mobilité au sein de votre entreprise, Marie Van Den Hove partage quelques-uns de ses bons conseils : • Il faut prendre le temps d’implémenter ces solutions • Bien impliquer ses partenaires • Impliquer d’autres départements de l’entreprise si nécessaire • Demander conseil à l’extérieur pour s’imprégner de ce que font les autres • Travailler en mode cocréation avec ses partenaires pour avoir un résultat adapté à son entreprise et disposer des bons outils • Faire tester les solutions de mobilité : c’est ainsi que les employés approuvent et deviennent addicts.

» doss i e r également offrir une solution à vos employés. Les employés disposent ainsi d’un budget prédéterminé qu’ils peuvent répartir comme ils l’entendent sur différentes formes de mobilité.

Elia, un cas concret Elia, groupe international de 2.700 employés, qui gère le réseau électrique en Belgique et y dispose de 750 voitures et 500 véhicules utilitaires légers est ce qu’on peut appeler un exemple en matière de mobilité durable. L’entreprise a commencé à travailler sur la mobilité en 2013-2014 et dispose ainsi, à l’heure actuelle, de 50 vélos de pool qui sont soit dispersés sur les différents sites belges, soit mis à la disposition des collaborateurs afin de les inciter à les utiliser pour se rendre au travail à vélo. 5 voitures de pool sont également mises à disposition afin de permettre aux travailleurs qui viennent en transports publics d’effectuer plus facilement leurs déplacements professionnels durant la journée. « On fait déjà beaucoup, mais on a décidé d’aller encore un pas plus loin avec le projet ‘Orange is the new Green’, lancé il y a 2 ans et dont l’objectif est de rendre 75 % de nos déplacements neutres en carbone d’ici à 2025 », indique Marie Van Den Hove, Compensation & Benefits Manager. « Ce projet est basé sur 3 piliers : 1. Éviter et réduire les besoins de mobilité ; 2. Stimuler le switch vers la mobilité alternative ; 3. Opter pour une mobilité verte quand on est vraiment obligé de se déplacer.

1 » L’an dernier, Elia a beaucoup travaillé sur le vélo pour le faire entrer dans la politique de mobilité de l’entreprise. Marie Van Den Hove montre elle-même le bon exemple. 2 » Le vélo est le moyen de transport qui gagne le plus en popularité. 1

En 2024/2025, l’entreprise terminera le switch vers une flotte full électrique, mais elle a aussi déjà mis en place le budget de mobilité légal depuis l’an dernier. 4 % des employés y ont adhéré en 2021 et l’objectif est d’arriver à 20 % d’ici 2025. Pour y arriver, Elia n’a pas attendu les règles Covid pour permettre le télétravail. Une politique de télétravail a été introduite dès 2013, tout comme des bureaux satellites qui évitent les longs trajets, la possibilité de prendre un abonnement de train, etc. « On a aussi beaucoup travaillé sur le plan vélo pour l’ensemble des 2

employés en 2021, car on veut que le vélo entre dans la politique de mobilité de l’entreprise », ajoute Marie Van Den Hove. La gestionnaire de flotte reconnaît que le trajet pour y arriver est complexe et qu’il faut aussi pouvoir faire adhérer les collaborateurs à ces nouvelles solutions de mobilité. « Aujourd’hui, le but est de faire entrer tout le monde dans le budget de mobilité légal. Grâce à notre partenaire Skipr, on a déjà ouvert les piliers 1 et 2, tandis que le pilier 3 sera accessible dès janvier 2023. Nous avons commencé par adapter notre car-policy. On est passé d’un budget leasing avec TVA à un budget TCO et on a intégré un outil pour gérer le pilier 2. On a aussi implémenté des partenariats très puissants. » n

KBC Vélolease facilite le leasing de vélo Le vélo de leasing est indéniablement la solution de mobilité alternative la plus prisée, notamment par ceux dont le domicile et le lieu de travail se trouvent à une distance raisonnable. En tant que leader sur ce marché, KBC Autolease fait sans cesse évoluer son offre KBC Vélolease pour la rendre toujours plus attractive. Récemment, KBC Vélolease s’est engagée dans la numérisation avec Move Smart, qui permet une connexion avec le système de caisse des concessionnaires vélos. Move Smart fonctionne avec un code-barres, et le processus peut être entièrement ou semi-numérique. Dans la pratique, l’employé se connecte à son portail et télécharge son code-barres. Il l’apporte chez le marchand de vélos et un devis est établi. Le concessionnaire envoie ces informations via son système de points de vente sur le portail de l’employé, qui peut ensuite comparer les offres chez lui. Via le même portail, l’offre pour le vélo choisi est envoyée à l’employeur. Celui-ci donne son accord et passe la commande à KBC, qui veille ensuite à ce que le concessionnaire livre le vélo à l’employé. Les salariés ont la possibilité de racheter le vélo après trois ans, et 80 % d’entre eux en profitent. Via l’application mobile KBC, vous trouverez également des applications pratiques concernant l’assistance, l’entretien et l’assurance.

Vous souhaitez revoir notre webinaire sur la mobilité alternative en intégralité ? Scannez ce qr-code :

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NOUVELLE

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Case-study - Luminus

« Faire en sorte que nos collaborateurs prennent goût à la conduite électrique » Aujourd’hui presque toutes les grandes entreprises sont occupées à réfléchir à la meilleure façon d’adapter leur politique de mobilité en fonction des réformes fiscales, des objectifs énergétiques et environnementaux ambitieux et des besoins en pleine évolution de leurs collaborateurs. Une entreprise qui a placé la barre très haut dans ce domaine est le deuxième plus grand producteur d'électricité et fournisseur d'énergie de notre pays, Luminus. Raison de plus pour frapper à la porte d'An Van Waes, responsable de mobilité et des avantages sociaux et moteur de la politique progressiste de son employeur. par Jeroen Evens Photos: Jeroen Evens

link2fleet : Madame Van Waes, lors des link2fleet forum & awards 2021, vous êtes repartie avec plusieurs prix sous les bras pour saluer l’implémentation de la stratégie de mobilité chez Luminus. Sur quoi cette approche met-elle le focus ? An Van Waes : « Elle se concentre sur 3 piliers complémentaires : éviter les déplacements, utiliser des formes alternatives de mobilité et rendre notre flotte plus verte. Cette approche s'inscrit dans le cadre de notre stratégie d'entreprise en faveur d'un avenir énergétique neutre en CO2, et correspond bien sûr à notre philosophie d'entreprise (qui privilégie l'énergie verte, ndlr) et à l'histoire que nous racontons à nos clients. Nous utilisons le moins de papier possible au bureau, nous évitons les déplacements en travaillant à domicile 3 jours par semaine, et nous encourageons l'utilisation de moyens de transport alternatifs. » l2f : Vous êtes depuis un certain temps déjà occupée chez Luminus avec cette mobilité verte et cette stratégie commence visiblement à porter ses fruits… A.V.W. : « En effet, depuis 2017, nous nous concentrons sur la mobilité alternative. Nous souhaitons que nos collaborateurs se déplacent davantage en train ou à vélo. C’est pourquoi nous avons aussi mis en place une indemnité vélo. Nous essayons également de pro-

mouvoir la mobilité alternative en utilisant une seule plateforme pour tous les déplacements, Skipr. Il ne s'agit pas seulement d'une application pratique pour les employés qui utilisent le budget mobilité, mais pour tous les employés. Il leur permet non seulement de planifier leur voyage, mais aussi d'acheter immédiatement un billet de train/tram/bus/métro, d'utiliser une trottinette électrique et de voir immédiatement le coût et l'impact CO2 de leur voyage. Les frais de stationnement à la gare peuvent également être saisis via cette application pour être remboursés. De cette manière, nous pouvons déjà clairement constater que les émissions de CO2 ont été réduites de manière drastique ! l2f : Quelle stratégie utilisez-vous pour stimuler les collaborateurs de Luminus à opter pour ces modes de transports alternatifs ? A.V.W. : « Nous consacrons beaucoup d'efforts à nos facilities. Par exemple, il y a des supports à vélos sur chaque site. D'autre part, nos employés peuvent également faire appel à différents systèmes de covoiturage tels que Cambio et Partago et nous disposons de vélos partagés sur un certain nombre de sites. Nous faisons aussi beaucoup d’efforts sur le plan financier. Il existe une indemnité pour les vélos, comme nous l'avons vu précédemment, et nous remboursons également les transports publics. Oui, même si vous avez une voiture de société. Pendant la semaine de la mo-

1 » C'est depuis 2017 qu'un focus a été mis sur la mobilté alternative chez Luminus.

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2 » Pour réussir le switch vers la mobilité alternative, Luminus tente de transformer ses collaborateurs en ambassadeurs afin de convaincre les autres. 3 » Aujourd'hui, 50% de la flotte de Luminus est déjà 100% électrique.

bilité, nous mettons également l'accent sur la mobilité alternative. Par exemple, nous organisons de petites initiatives telles que la vérification de vélos, ou nous organisons un événement pour tester les trottinettes électriques. Pour faciliter le passage à d'autres moyens de transport, nous proposons également depuis quelques années le leasing de vélos. Enfin, nous nous rendons compte que la communication est très importante. Par le biais de notre intranet, de notre canal de médias sociaux d'entreprise Yammer et, bien sûr, de notre direction. De cette façon, nous essayons de transformer nos utilisateurs actuels en véritables ambassadeurs, ou influenceurs. » l2f : En janvier de l’année dernière, vous avez introduit le budget de mobilité. Remarquez-vous un intérêt croissant ? A.V.W. : « Oui, quand même! Bien que ce soit relatif. Je sens qu’il devient de plus en plus populaire. Pour parler en chiffres, 42 employés sur les 522 qui ont droit à une voiture de société ont déjà opté pour le budget de mobilité. Soit quelques 8 %, ce qui est beaucoup comparé à d’autres entreprises. » l2f : Quelles sont généralement les solutions de mobilité les plus populaires auprès de vos collaborateurs ? A.V.W. : « Cela dépend fortement d’où les collaborateurs travaillent. Notre bureau de Bruxelles est très facilement accessible en transport en commun, d’autres sites sont moins accessibles de cette façon. Sur un site comme Gand, il y a beaucoup de vélos, tandis que les collègues de Wallonie préfèrent généralement la voiture pour venir au bureau. Cela dépend donc beaucoup de l’infrastructure. En Wallonie, il y a par exemple moins de pistes cyclables. Il y a bien des personnes (sportives) qui font le voyage sur un vélo de course, mais cela reste limité. Globalement, je peux dire que le vélo et le train semblent être les moyens de transport alternatifs les plus utilisés. »

« Concernant les voitures de société, la législation est encore un peu en retard sur la réalité » l2f: L'écologisation du parc automobile est un élément important de votre politique de mobilité. Quelle est votre position à ce sujet ? A.V.W.: « Depuis janvier de cette année, nos employés peuvent choisir parmi une large gamme de voitures de société entièrement électriques. L'objectif est de n'avoir que des voitures entièrement électriques dans notre flotte d'ici à la fin de 2025. Aujourd'hui, notre flotte comprend 480 véhicules, dont 244 sont des BEV déjà sur la route ou en commande. C'est un bon 50 %, et ce chiffre est en constante augmentation. Nous laissons le

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choix de la voiture à l'employé, afin qu'il puisse choisir un VE adapté à son profil. Certains ont besoin d'une voiture plus grande, en raison de la taille de leur famille ; d'autres préfèrent un véhicule électrique qui se recharge plus rapidement ou offre une plus grande autonomie. » l2f: Ressentez-vous une certaine réticence - ou un certain enthousiasme - chez les employés qui ont la possibilité de choisir une voiture électrique ? A.V.W.: « Eh bien, nous faisons beaucoup d'efforts sur le change management. La décision concernant l'électrification a déjà été prise en 2018, donc nos employés savaient déjà depuis quatre ans qu'à partir de janvier 2022, nous n'autoriserions que les VE... Notre personnel était donc prêt, l'idée avait déjà été lancée. En attendant, nous avons fait en sorte que nos collaborateurs soient enthousiasmés par ce projet. Nous leur avons donné l'occasion de tester des véhicules électriques, en pensant à notre projet "EV60". Les participants à ce projet, nos experts de la première expérience, ont contribué à informer et à convaincre les autres employés. En étant honnête, avant tout. Nous avons demandé à nos premiers conducteurs de VE d'enregistrer une vidéo sur leur expérience de conduite électrique, en mettant l'accent sur l'authenticité et l'honnêteté. En outre, nous avons également utilisé Yammer, notre site interne de réseau social d'entreprise, pour échanger des idées sur ce thème. Certaines préoccupations ont été abandonnées ou réduites dans l'intervalle. Pensez au souci de la recharge. Il y a maintenant beaucoup plus de points de charge disponibles qu'en 2019. » l2f: En parlant de recharge... Comment Luminus compte-t-il recharger toutes ces voitures électriques ? A.V.W.: « Nous avons beaucoup appris des expériences de notre projet EV60. Par exemple, une infrastructure de recharge a été installée sur tous nos sites. Ce sont des chargeurs lents ordinaires. Et si cela est techniquement possible, nous fournissons une station de recharge au domicile de notre employé. Lorsque l'employé charge à son domicile, il est remboursé de l'électricité utilisée pour charger sa voiture via le service de split billing. Nous proposons également une carte de recharge Luminus, qui permet de recharger dans quelque 250.000 stations de recharge en Europe. » l2f: Faisons un petit saut dans l’actualité. Que pensez-vous du cadre légal du budget de mobilité? Le gouvernement devrait-il encore l’adapter? A.V.W.: « Pour l’instant, c’est un pas dans la bonne direction. Certains points auraient par contre bien besoin d’éclaircissements, et il y a donc encore matière à

amélioration. Et c’est certainement le cas si on parle de voitures électriques. Prenez, par exemple, le manque de clarté concernant les tarifs de recharge. Il existe également une grande confusion autour de la borne de recharge domestique, ou de la question de la propriété ou de la mise à disposition. Je pense donc que l'on peut dire que la législation est encore un peu en retard sur la réalité. Comme souvent, le monde des entreprises semble être plus en avance que le législateur. »

« Nous remboursons les transports publics, même pour les collaborateurs qui bénéficient d'une voiture de société » l2f: Et que pensez-vous de la volonté du gouvernement de restreindre, voire de supprimer, la carte carburant ? A.V.W.: « Si la voiture de société existe, c'est parce que la pression sur les salaires est très forte et c'est un avantage intéressant tant pour l'employé que pour l'employeur. Je pense donc que nous devons regarder la situation dans son ensemble : Pourquoi le coût salarial est-il si élevé ? Limiter l'utilisation de la carte de carburant est donc plus ou moins acceptable d'un point de vue écologique... tant qu'ils ne touchent pas à la carte de paiement ! (rires) Ce que je trouve très positif, en revanche, c'est que nous savons depuis un certain temps que la taxation des voitures de société va changer à partir de l'année prochaine. Ainsi, nous avons eu le temps, en tant qu'entreprise, de prendre les mesures nécessaires pour nous adapter et ainsi non seulement limiter l'impact financier, mais aussi faire un grand pas vers la réduction des émissions de CO2 de notre parc automobile d'entreprise. » n

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« Nous constatons que beaucoup de nos clients ont des problèmes de mobilité, et nous voulons y réfléchir ensemble. » Kurt Beckers, Sales Director de KBC Autolease 1

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Kurt Beckers - Sales Director de KBC Autolease

« Toute évolution commence par un changement d'état d'esprit » Début mai, il a été annoncé que Kurt Beckers succédait à Ilse Vercammen au poste de Sales Director de KBC Autolease. Ce type de nomination implique souvent des focus différents, qu’il est intéressant d’examiner de plus près. Nous nous sommes donc rendus au siège de KBC Autolease, dans le quartier de la gare de Louvain, pour un exposé instructif sur la digitalisation, l'électrification et l'évolution rapide du secteur de la mobilité. par Jeroen Evens Photos: Jeroen Evens

link2fleet : Bonjour Mr. Beckers, allons droit au but : Pourquoi KBC Autolease vous a-t-il choisi comme

nouveau Sales Director ?

Kurt Beckers : « Appelez-moi Kurt. J'ai plus de 30 ans d'expérience dans le secteur bancaire, dont les 20 dernières années en tant que Sales Director au sein du groupe KBC. Pendant cette période, j'ai été très activement impliqué dans le changement et l'orientation client, et je pense que cela a certainement joué un rôle. »

1» Kurt Beckers a été nommé nouveau directeur des ventes chez KBC Autolease en mai.

l2f : Que signifie pour vous l'orientation client ? K.B. : « Le fait que le client soit au centre de cette approche est essentiel. Avec le client, nous voulons construire une relation à long terme. Il ne s'agit donc pas de lui fournir un seul véhicule, mais d'une coopération sur une longue période. Et ce, dans un contexte économique difficile - il suffit de penser à l'inflation et aux ajustements des taux d'intérêt - et sur un marché en pleine mutation. Cela crée des défis considérables, mais je suis heureux de constater que chez KBC Autolease, j'ai également retrouvé la même passion que celle que j'avais éprouvée dans les équipes précédentes de KBC. »

l2f : Compte tenu des nombreux changements qui affectent l'industrie, sur quoi allez-vous vous concentrer ? K.B. : « Nous voulons évidemment soutenir nos clients dans leur "fuel switch" (électrification), mais aussi dans leur "modal shift". Par exemple, nous étions pionniers du leasing de vélos et nous nous intéressons maintenant aux solutions de budget de mobilité (avec Olympus). Nous nous concentrons donc davantage sur la mobilité flexible, verte et abordable, avec la facilité d'utilisation numérique que vous êtes en droit d'attendre de KBC. L'accent est donc à nouveau mis sur le customer journey, afin de faciliter les choses pour nos clients professionnels, mais aussi pour les utilisateurs individuels. » l2f : Quels sont les plus grands défis auxquels vous êtes confrontés ? K.B. : « La numérisation en fait certainement partie. Comme KBC Banque, nous voulons répondre à cette évolution de manière intelligente, d'où notre slogan : "Move Smart together". Together met l'accent sur le chemin commun, sur l'histoire à long terme également. Nous constatons que nombre de nos clients sont confrontés à des problèmes de mobilité, et nous voulons y réfléchir ensemble. Les termes "verdir" et "décharger" sont essentiels à cet égard, et la numérisation s'inscrit aussi parfaitement dans ce contexte. » l2f : L'écologisation du parc automobile est en effet un sujet brûlant. Comment y faire face ? K.B. : « Nous nous concentrons sur les solutions de recharge intelligentes à la maison. Au sein de KBC, pas moins de 60 % des collaborateurs y ont déjà recours. Par rapport à un pourcentage de 35 % sur le marché global, nous obtenons donc un score supérieur à la moyenne. Ensuite, nous nous concentrons sur le changement modal. Outre le passage des combustibles fossiles à l'électricité, le vélo, par exemple, est devenu très important pour nous ; c'est le premier pas vers l'écologie. Nous devons également penser en

» doss i e r Il est de notre responsabilité de nous engager dans la durabilité, de prendre soin de notre planète pour les prochaines générations. termes de mobilité flexible. Les gens n'ont pas toujours besoin d'une voiture pour tous leurs déplacements. On assiste à un changement de mentalité, qui consiste à ne plus considérer la voiture comme un atout mais comme un élément plus global. »

l2f : Y a-t-il des objectifs concrets qui ont été fixés à cet égard ? K.B. : « Trois termes marquent nos ambitions dans ce domaine : référence, pertinence et mémoire. Nous voulons devenir une référence dans le domaine de la mobilité, grâce à nos innovations et à notre expertise. En outre, nous voulons jouer un rôle pertinent dans le secteur grâce à notre taille et à notre gamme. Grâce à notre expérience utilisateur sans souci et numérique, nous voulons que l'on se souvienne de nous pour que nous continuions à être le fournisseur de mobilité de choix pour nos clients, leur partenaire pour la mobilité au sens large. À cet égard, nous sommes ravis d'avoir été récompensés l'année dernière par link2fleet en tant que "most appreciated leaseco". Nous tenons à remercier toute l'équipe de KBC Autolease, qui a accompli un travail remarquable dans des conditions de marché très difficiles. »

2 » "Nous constatons que beaucoup de nos clients ont des problèmes de mobilité, et nous voulons y réfléchir ensemble." 3 » L'intérêt de la bicyclette est qu'elle combine les déplacements quotidiens et les loisirs.

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l2f : Comment voyez-vous l'évolution du rôle du vélo, et comment KBC Autolease va-t-elle réagir ? K.B. : « Il est de notre responsabilité de nous impliquer dans la durabilité, de prendre soin de notre planète pour les prochaines générations. Le vélo est une valeur sûre, qui contribue en outre à la forme mentale et physique de son utilisateur. Le verdissement et la santé vont donc de pair. L'intérêt du vélo est qu'il combine les déplacements quotidiens et les loisirs. De plus, on constate qu'il y a autant de passion dans le monde du vélo que dans celui de la voiture. Au sein de notre entreprise, nous voulons envisager la mobilité de manière large, et le vélo y jouera un rôle important. » l2f: Vous l'avez dit vous-même, le marché est en train de changer. Des éléments tels que l'électrification, la conduite autonome et le déclin de l'intérêt de la jeune génération à considérer la voiture comme un atout en sont quelques exemples. Comment envisagez-vous l'avenir du leasing ? K.B. : « Il y a effectivement beaucoup de mouvement, et cela rend mon travail extrêmement fascinant. Chez KBC Autolease, cependant, nous voulons être prêts pour ces changements. Dans notre vision, tout commence, dans une large mesure, par un changement de mentalité. Avec le temps, le concept de propriété évoluera vers une autre façon de penser la mobilité et la flexibilité. Il ne sera plus rare de se déplacer en voiture jusqu'à la périphérie de la ville, puis d'opter pour un vélo pliant ou une trottinette électriuqe, ou encore de choisir le train, le tram ou le bus. Les voitures partagées ou en pool joueront également un rôle plus important. En tant qu'entreprise, nous devons voir comment nous pouvons faire la différence, car nous voulons être prêts pour les aspects changeants du secteur de la mobilité » n

» c arross e r i es et ass i s t anc e

Le secteur face à des défis de taille

« Être rémunéré à sa juste valeur » Avec la généralisation des systèmes d’aides à la conduite (ADAS), l’arrivée de la voiture électrique et plus tard de la voiture autonome, le métier de carrossier est en pleine mutation. Il est contraint d’évoluer et de se diversifier pour continuer à exister, mais doit aussi, parallèlement, faire face à l’explosion de tous ses coûts. par Damien Malvetti

1 » La pénurie de semi-conducteurs touche aussi le secteur des carrossiers qui doivent parfois immobiliser un véhicule pendant plusieurs semaines.

Si les voitures d’aujourd’hui disposent d’une panoplie souvent complète de systèmes d’aides à la conduite (ADAS) qui réduisent les risques d’accident, leur présence sur les véhicules complique aussi fortement le métier de carrossier. « Les ADAS sont généralement positionnés à trois endroits du véhicule qui sont souvent sujets à dégâts, et donc à réparations : les rétroviseurs, le pare-brise et les pare-chocs arrière et avant, en ce compris la calandre », énumère Philippe Bovijn, directeur général du réseau de carrossiers indépendants Axial, qui compte près de 100 membres dans toute la Belgique. « Notre métier ne se limite donc plus seulement à réparer un dégât de carrosserie sur une voiture, mais aussi à remplacer ces systèmes si nécessaire, à les calibrer et à les tester en conditions réelles pour s’assurer qu’ils fonctionnent à nouveau correctement. »

» carross e r i es et ass i s t anc e

Et comme dans le reste du secteur, la pénurie de semi-conducteurs n’est pas sans conséquences chez les carrossiers. « Les ADAS étant composés de puces, il arrive que des véhicules restent bloqués dans nos ateliers pendant deux mois en attendant de pouvoir être réparés car les éléments nécessaires à la réparation ne sont pas disponibles », déplore Bernard Piron, Administrateur Délégué de la Carrosserie Piron S.A. à Thimister Clermont et Wanze. « Cela signifie que nous devons mettre à disposition du client une voiture de remplacement pendant 2 mois, mais cela devient vite ingérable si cette situation se pose pour plusieurs véhicules… Nous ne disposons pas d’une flotte infinie de véhicules de remplacement. Il m’est arrivé ces derniers temps d’être contraint de devoir louer des véhicules pour satisfaire mes clients. »

Un taux horaire juste ! Autre problématique à laquelle doit faire face le secteur, celle du recrutement. « Il devient de plus en plus difficile de trouver de la main d’œuvre qualifiée », estime Philippe Bovijn. « La réalité du marché d’aujourd’hui fait que notre personnel doit être formé non seulement pour les réparations, mais aussi pour tout ce qui concerne les ADAS. Il ne s’agit donc plus seulement de trouver des carrossiers, mais bien des personnes formées pour toutes ces nouvelles technologies. Qui dit ouvriers mieux formés rime avec salaires plus élevés. Pour pouvoir y faire face, il faut que nos taux horaires soient aussi revus à la hausse. » Car c’est bien là l’un des défis du secteur à l’heure actuelle : obtenir une revalorisation du taux horaire des carrossiers indépendants, qui n’est plus adapté à la réalité économique du marché. « Les garages travaillent à des taux horaires qui peuvent atteindre 80, voire 90 euros dans certaines régions. Nous, nous travaillons avec un taux horaire national qui oscille plutôt entre 50 et 55 euros. Le secteur tout entier souffre de cette situation. Nous avons lancé le débat avec Febelcar et l’ensemble des membres du groupe Axial avant l’été dans le but de trouver un accord sur un nouveau taux horaire acceptable. Maintenant, il va s’agir d’exposer la situation aux compagnies d’assurances afin qu’elles acceptent enfin d’ouvrir le débat et de négocier ces tarifs. Selon Febelcar, notre taux horaire devrait se situer entre 65 et 70 euros pour pouvoir faire face aux dépenses et aux investisse-

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ments nécessaires à l’évolution de notre profession. A mes yeux, on devrait plutôt déjà être aujourd’hui à 75 euros htva, et prévoir une augmentation dans quelques mois car on s’attend à une des plus fortes augmentation de notre histoire cet automne. On parle de 9 à 10 % d’augmentation des coûts », poursuit Bernard Piron. Car ce taux horaire ne couvre pas seulement le matériel et la main d’œuvre pour la réparation du dégât sur le véhicule, il couvre aussi tout ce qui tourne autour. « Notamment le coût de l’énergie qui explose ces derniers mois, mais aussi le fait que nous devons mettre à disposition des clients une voiture de remplacement. Aujourd’hui, les entreprises nous demandent de plus en plus de proposer des véhicules électriques ou tout du moins plug-in hybrides à leurs conducteurs. Cela implique que nous devons aussi investir non seulement dans ces véhicules mais aussi dans une infrastructure adaptée, recharger les véhicules, les laver, etc. » « Dans l’idéal, plutôt qu’un taux horaire classique, on devrait pouvoir appliquer un taux horaire basé sur le type de tâches que nous réalisons car chaque type d’intervention a une valeur différente : électronique, mécanique, calibrage », propose Philippe Bovijn, argumentant que c’est déjà ainsi que travaillent les ateliers dans les garages. Autrement dit, il est temps que la profession de carrossier soit reconnue à sa juste valeur. « Le métier de carrossier est un travail d’artisan. Nos ouvriers œuvrent avec passion pour réparer des véhicules et les ramener à leur état d’origine. Cela peut paraitre banal de réparer une carrosserie de voiture, mais ce qu’on oublie souvent, c’est qu’on demande à des hommes de reproduire ce qu’une machine avait construit initialement. Car aujourd’hui, les usines automobiles fonctionnement quasi exclusivement avec des machines. En cela, c’est un vrai travail d’orfèvre que nos équipes réalisent. Et il n’est malheureusement pas toujours valorisé à sa juste valeur », regrette Philippe Bovijn.

Devenir un one-stop-shopping Mais le métier de carrossier a-t-il vraiment encore un avenir face à la généralisation des ADAS qui rendent les voitures de plus en plus sures ? Philippe Bovijn en est en tout cas persuadé. « Notre métier a encore un

bel avenir devant lui. Et cet avenir passera par la diversification des activités. A l’avenir, les garages vont avoir de moins en moins besoin de mécaniciens. C’est clairement une opportunité à saisir pour nous, en nous diversifiant. Il ne faut pas rester cantonné uniquement à faire de la carrosserie, mais il faut aussi offrir d’autres services, comme la réparation des bris de vitres par exemple, que nous proposons déjà, ou le remplacement de pneumatiques. Se diversifier demande de l’investissement, mais cela sera à coup sûr bénéfique car proposer d’autres services nous permettrait de devenir un one-stop-shopping. Ainsi, on sera en mesure de répondre aux besoins des compagnies d’assurance et des sociétés de leasing. Evidemment, se diversifier demande des investissements et ceux-ci ne pourront être réalisés que si nos taux horaires sont revus à la hausse. » « Notre métier se trouve actuellement à un tournant de sa vie. Il faut nous donner les moyens de réussir la prise de ce virage », termine Bernard Piron. n

1 » Le taux horaire des carrossiers indépendants oscille actuellement entre 50 et 55 euros, mais il devrait être de 75 euros HTVA pour leur permettre de faire face à la hausse de tous les coûts.

« Il devient de plus en plus difficile de trouver de la main d’œuvre qualifiée »,

Philippe Bovijn, directeur général du réseau de carrossiers indépendants Axial

« Notre métier se trouve actuellement à un tournant de sa vie. Il faut nous donner les moyens de réussir la prise de ce virage », Bernard Piron, Administrateur Délégué de la Carrosserie Piron S.A. à Thimister Clermont et Wanze

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Assistance

Touring s’adapte à l’arrivée massive des EV Si les voitures électriques contiennent moins d’éléments moteurs que les modèles thermiques, cela n’empêche qu’elles peuvent être sujettes à des pannes, souvent liées à la batterie. Afin d’aider les conducteurs qui connaissent ce type de pannes, Touring a investi dans un véhicule d’intervention adapté aux EV, véhicule qui est lui-même animé par un moteur… électrique, histoire de montrer l’exemple. par Damien Malvetti

1 1 » Le véhicule, une camionnette Peugeot, contient tout l’équipement nécessaire pour venir en aide aux conducteurs de véhicules électriques.

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Les sociétés d’assistance et dépannage sont formelles : le nombre d’interventions pour des pannes concernant des véhicules électriques sont en constante augmentation, conséquence évidente de la croissance du nombre de ces véhicules sur nos routes. Chez Touring, le nombre d’interventions pour des pannes sur des EV ou PHEV est passé de 2510 en 2015 à 3877 en 2021. Rassurez-vous toutefois, ce nombre n’a rien d’alarmant et est tout à fait comparable à celui des interventions sur véhicules thermiques. Raison principale : un problème de batterie, voire tout simplement une batterie plate. Pour être en mesure d’intervenir sur les véhicules électriques, les sociétés d’assistance/dépannage doivent aussi s’adapter. En collaboration avec Peugeot et la société de transformation Sortimo, Touring a donc équipé un fourgon électrique e-Expert de tout l’équipement nécessaire pour venir en aide aux conducteurs de véhicules électriques. « 600 kg d’équipements techniques et de matériel de réparation sont chargés dans ce véhicule qui nous permet de nous déplacer partout et à tout moment où notre aide sera requise », indique Patrick Van den Broeck, directeur des opérations de Touring. « Touring s’est donné pour mission de guider et de conseiller les usagers de la route dans la transition vers la mobilité zéro émission. Mais en plus de fournir des informations, nous voulons aussi donner l’exemple. Ce véhicule purement électrique est donc le premier d’une longue série. Nous sommes convaincus que l’expérience acquise profitera à nos clients. Après tout, ils envisagent et se préparent eux-mêmes à passer à la conduite électrique. En outre, nous utiliserons cette expérience pratique pour informer les autorités des obstacles que nous rencontrons et des pistes que nous entrevoyons pour rendre la conduite électrique encore plus accessible et naturelle, tant pour les personnes que pour les marchandises. Après tout, en tant qu’association de mobilité, notre mission ne s’arrête pas à l’écologisation de notre propre flotte. » n

Parce que se garer n’est pas toujours un jeu d’enfant...

Heureusement, les réparations chez AutoRepairGroup se déroulent toujours à la perfection. Appelez le 078 35 36 87 ou prenez rendez-vous via info@autorepairgroup.be www.autorepairgroup.be

Nous réparons tout, y compris votre humeur

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Les acteurs du secteur

« Une voiture ‘comme neuve’, c’est ce qu’on veut tous! » Vous souvenez-vous de la première fois que vous avez pris place à bord d’une voiture neuve ? Cette odeur caractéristique… Entrer dans une voiture flambant neuve, c’est enivrant ! Malheureusement, le temps fait son oeuvre sur votre véhicule et des dégâts (même légers) de carrosserie sont monnaie courante. Heureusement, il existe de nombreuses entreprises spécialisées qui sont capables de ramener votre véhicule à son état initial, voire de le transformer pour l’adapter à vos besoins. Dans ce magazine, nous vous présentons quelques-uns des principaux acteurs du marché du reconditionnement et de la carrosserie. par Jeroen Evens

ABS Belgium est un réseau national de 64 entreprises de carrosserie indépendantes multimarques. Depuis plus de 25 ans, ABS Carrosserie veille aux intérêts commerciaux de ses membres auprès de leurs clients (assureurs, sociétés de leasing, courtiers et grandes flottes, etc.) et aide leurs réparateurs à exercer une activité durable grâce à l'expertise de ses partenaires Sikkens et Acoat Selected. De cette façon, les dernières technologies - ADAS, radar, électrification, pour n'en citer que quelques-unes - et les besoins spécifiques de mobilité de tous leurs clients peuvent être optimisés.

Lorsqu’on demande à AutoRepairGroup ce qu’ils font, la réponse est très simple : ils aident les gens. Parfois de façon purement technique, parfois de façon plus personnelle. Mais généralement les deux en même temps. Faire ce qui est nécessaire au moment opportun, c'est ce qui compte. Veiller à ce que chaque contact soit précieux, avec un sentiment positif. C'est pourquoi leur approche repose sur trois grands axes : rapidité, sécurité et responsabilité. Vous pouvez vous adresser à AutoRepairGroup dans l'un de ses 15 ateliers de réparation répartis dans toute la Belgique, pour tous types de réparation de carrosserie.

» carross e r i es et ass i s t anc e

La réparation des dommages est un volet important de la gestion d’un parc automobile. Cela s'applique non seulement aux frais qui y sont liés, mais aussi à la charge administrative. Il est donc essentiel de pouvoir confier cette tâche à un partenaire fiable, efficace et de qualité. Avec une centaine de partenaires en Belgique et 700 collaborateurs, Axial est un acteur majeur et aussi le plus ancien réseau actif de carrossiers indépendants dans notre pays. Axial Belgium est un partenaire fiable et qualitatif, mettant l'accent sur les dernières technologies du secteur, afin d'assurer la réparation des dommages de votre flotte de véhicules et l'optimisation des coûts.

Carrosserie lacom est une entreprise moderne et de premier plan implantée à Heverlee dans le Brabant flamand. Stratégiquement situé dans la zone industrielle d'Heverlee (Louvain) et à quelques centaines de mètres seulement de la sortie 23 de l'autoroute E40, Lacom offre un excellent service à ses clients. Le personnel de la carrosserie, motivé et bien formé, garantit un déroulement fluide et une réparation professionnelle selon les normes les plus strictes. Le réseau Go Smart Repair, auquel ils appartiennent, garantit que chaque réparation de carrosserie est effectuée dans les règles de l'art, dans le respect des normes du constructeur et conformément au rapport de l'expert. Chaque réparation est effectuée en tenant compte de la manière la plus économique de réparer, avec une attention particulière pour la sécurité de fonctionnement et la valeur du véhicule. Les réparations sont également effectuées dans le strict respect des dernières législations en matière de traitement des déchets et de normes environnementales.

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Depuis 1944, Cryns garantit la qualité de la réparation des dommages. C'est dans leur ADN de rechercher en permanence les dernières techniques de réparation et d'offrir un service rapide et sérieux. Aujourd'hui, Cryns Carrosserie dispose de 9 centres à travers la Belgique : Gand, Courtrai, Zwijndrecht, Mortsel, Malines, Nivelles, Liège, Awans et Bruxelles. Cryns Carrosserie possède le label Réparation Durable et est reconnu par toutes les compagnies d'assurance belges. Ils ont également une connaissance et une expérience approfondies des véhicules électriques et hybrides et disposent d'un service numérique avec une gestion centralisée. Cryns est spécialisé dans tous les types de dommages causés à votre véhicule. De la réparation traditionnelle au smart repair, ils assurent des réparations de pointe dans les délais les plus courts possibles.

Depuis 1991, la société Michel Allaeys BVBA est l'importateur exclusif des kits de carrosserie Scattolini, tels que les bennes et les plateaux ouverts, destinés spécifiquement aux véhicules utilitaires légers. La zone de travail de Michel Allaeys BVBA couvre l'ensemble du Benelux. Ils mettent leurs années d'expérience à la disposition de tous les importateurs, représentants de marques de véhicules utilitaires légers et certainement aussi des utilisateurs finaux dans le secteur de la construction et du jardinage. Pensons, par exemple, aux pouvoirs publics, aux communes et aux services communaux. Michel Allaeys BVBA livre donc des véhicules utilitaires légers prêts à l'emploi et entièrement finis, et si nécessaire munis d'équipements supplémen-

taires tels que des porte-pelles et des porte-balais, des coffres à matériaux, des coffres intermédiaires, des caméras et en particulier des équipements de signalisation tels que des feux clignotants, des stroboscopes et des bandes réfléchissantes rouges et blanches.

Forte de 50 ans d'expérience dans la fabrication de serrures pour les bâtiments, Mul-T-Lock a adapté sa technologie à la protection des véhicules. Grâce au savoir-faire acquis, ils peuvent équiper à la demande tous les types de véhicules, anciens et nouveaux. La gamme de serrures garantit un verrouillage sécurisé des portes arrière et latérales de votre ou vos véhicules utilitaires. Il y a par exemple l'ArmaDLock, une solution de verrouillage avec une serrure de haute sécurité qui sécurise votre véhicule et dont le cylindre poussoir est à la fois robuste et léger. L'ArmaDLock est également doté d'un verrouillage multipoint certifié CNPP.

Orca Graphics est active dans le domaine du lettrage publicitaire et de l'impression grand format depuis octobre 1997. L'entreprise est spécialisée dans la conception, la production et la pose d'autocollants. Ils proposent des solutions dans différents domaines, allant de la personnalisation des voitures, des camionnettes, des camions et des remorques à la "couverture complète" d'une voiture, en passant par une couche de protection de la carrosserie et une protection solaire. Orca Graphics dispose d'un bureau d'études et de conception graphique, d'un service commercial à l'écoute de vos besoins et prêt à vous conseiller, d'un atelier de découpe et d'impression performant pour les grands formats, ainsi que d'une équipe de pose professionnelle maîtrisant les dernières techniques.

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En tant que client, chez Sortimo, vous pouvez compter sur une solution unique pour tout ce qui se trouve dans et autour du véhicule utilitaire léger. Sortimo fournit non seulement l'équipement des véhicules mais aussi les panneaux, les barres de toit, les compresseurs, l'alimentation électrique, le lettrage, etc. En outre, ils proposent également de nouveaux produits tels que des conteneurs de chantier mobiles, des sacs et des ceintures à outils, des incrustations personnalisées, etc. Tous ces éléments contribuent à réduire le TCO. Sortimo dispose également d'équipes de service mobiles dans toute la Belgique et possède des succursales à Kontich, Tessenderlo, Vilvoorde et Waregem. De cette manière, ils peuvent garantir un service rapide et efficace dans toute la Belgique.

Comme son nom l'indique, VebaBox Cool Solutions est le fabricant de la VebaBox, un caisson isolé (de grande taille) dotée d'une unité active de refroidissement/congélation qui fonctionne aussi bien sur 12V que sur 230V. Dans leur assortiment, ils ont des boîtes standard qui s'adaptent à toutes les marques et tous les modèles de fourgons. Parce que VebaBox Cool Solutions est le fabricant, il peut également livrer des produits sur mesure et ainsi adapter son produit aux souhaits du client. L'avantage du VebaBox est qu'en cas de changement de véhicule, le caisson peut facilement être installé dans un nouveau véhicule, ce qui permet au client de ne pas perdre l'investissement dans son système de refroidissement, comme c'est le cas avec le fourgon réfrigéré classique.

Wondercar est le plus grand réseau de carrosseries en Belgique et continue à s’étendre. En ville ou à la campagne, en Wallonie, en Flandre ou à Bruxelles, vous trouverez toujours une carrosserie Wondercar près de chez vous ! Cette proximité contribue au service impeccable que Wondercar vous offre. Nous réparons vos pièces endommagées grâce à notre savoir-faire et aux techniques que nous utilisons. Nous privilégions toujours une réparation à un remplacement de pièce! En cas d’accident, Wondercar s’occupe de tout : du contact avec votre assureur à la prise de rendez-vous avec un expert automobile jusqu’au véhicule de remplacement. Une griffe, un coup ou un crash? Avec Wondercar, c'est vite oublié !

» P ar tner C o mmu ni c at i o n

Carrosserie Piron (Thimister Clermont & Wanze)

La clé du succès ? Diversifier ses activités ! Le réseau Axial, c’est le plus grand groupement indépendant de carrossiers, répartis dans toute la Belgique et partageant tous savoir-faire et rigueur et utilisant les dernières technologies en matière de réparation de dégâts. La carrosserie Piron, située à Thimister et Wanze fait partie de ses membres les plus fidèles. Au cours des quatre dernières décennies, elle n’a cessé de diversifier ses activités pour s’adapter aux réalités du marché.

C’est en 1984, dans le garage familial, que Bernard Piron débutait son activité de réparation de carrosseries. Le succès a rapidement été au rendez-vous et dès l’année suivante, il s’installait dans un atelier à Clermont sur Berwinne, où il ajoutait une nouvelle activité : la peinture industrielle. En 2000, il étoffait encore ses activités en participant à la fondation de la concession automobile Constant Liège (aujourd’hui Altis Group). A cette même période, la création massive d’atelier dans les garages automobiles créait une forte concurrence pour les indépendants comme lui. « On s’inquiétait pour notre avenir face à l’arrivée de ces grands groupes », raconte-il. « Et c’est à ce moment-là que j’ai entendu parler d’Axial (alors dénommé ‘CrasH’, ndlr). J’ai directement cru au projet. Intégrer le groupement me permettait non seulement de me retrouver avec mes pairs et d’être pris en considération, mais aussi d’accéder au marché des flottes », poursuit celui qui a été administrateur d’Axial de 2001 à 2017.

L’importance de connaître ses clients Pour Bernard Piron, être membre du groupe Axial est clairement un atout, tant pour lui que pour ses clients. « En faire partie, c’est bénéficier de la force et de la dynamique d’un groupe et pouvoir bénéficier de remises grâce à l’effet de masse. Le groupe Axial n’impose rien, mais il nous amène des affaires, tout en nous

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permettant de rester indépendant. C’est important dans ce secteur car ainsi nous sommes proches de nos clients et connaissons leur besoins et attentes, qui sont différents dans chaque région du pays. De plus, faire partie d’un groupement comme celui-là rend la relation avec nos collègues plus transparente. »

Investir sans cesse TInstallé depuis 20 ans dans un nouvel atelier moderne dans le zoning des Plénesse à Thimister et plus récemment avec un second site à Wanze, la carrosserie Piron offre un service professionnel complet de réparation de dégâts mécaniques et de carrosserie à ses clients, dans le respect des directives constructeurs et de l’environnement. En matière d’environnement justement, l’entreprise analyse les solutions existantes pour réduire au maximum son empreinte écologique. « J’étudie actuellement la possibilité d’équiper mon atelier avec des pompes à chaleur et d’étendre mon installation photovoltaïque pour couvrir la consommation des pompes à chaleur. Je veux toujours optimiser, chercher de nouvelles solutions et investir dans de nouveaux projets », termine Bernard Piron, qui a encore lancé en 2019 une activité de transformation de véhicules utilitaires légers (‘Modul System’) et plus récemment une activité de location court-terme sous l’appellation Altis Mobility. n

» o pi ni on le ader

« L’électrification commence souvent par les modèles les plus haut de gamme. Alors que, finalement, qui peut se les offrir ? » Olivier Sermeus est désormais le COO d’Astara Western Europe couvrant 6 pays.

Olivier Sermeus (Astara Western Europe)

« Je pense que les prix des EV vont continuer de grimper » Ne dites plus ‘Alcomotive’. Désormais, le groupe né de l’alliance entre Alcopa et Bergé Auto se nomme Astara et représente l’un des plus grands groupes mondiaux de services automobiles et de mobilité : présent sur trois continents et dans 17 pays. À la tête de sa division Western Europe, on trouve le Belge Olivier Sermeus qui gère ainsi 6 pays : la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Suisse et la Pologne. Une occasion pour link2fleet d’aborder avec lui les défis futurs du secteur automobile. par Damien Malvetti

» opi ni on le ader

link2fleet : Monsieur Sermeus, dites-nous-en un peu plus sur le groupe Astara et notamment sur sa division Western Europe ? Olivier Sermeus : « Il s’agit du nouveau nom de la joint-venture entre Bergé Auto et Alcopa qui dispose d’une présence internationale et d’un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros en 2021 pour un peu plus de 200.000 véhicules vendus. Dans toute l’Europe, nous comptons 711 points de vente, dont 300 au Benelux. Si au Benelux, nous commercialisons 6 marques (Hyundai, Maxus, SsangYong, Suzuki, MG et Isuzu), d’autres marques font partie de notre portefeuille sur d’autres marchés comme Aiways en Suisse par exemple. Le secteur automobile étant actuellement en nette évolution en raison des nouvelles tendances et des besoins des clients, nous devons nous concentrer sur nos points forts. Ainsi, la combinaison du savoir-faire, du soutien et des capacités mondiales d’Astara, avec l’expérience et les connaissances locales de notre équipe, nous permettra d’offrir à nos clients les meilleurs produits et solutions de mobilité. Ensemble, nous continuerons à travailler sur cette croissance, avec, pour objectif, un volume annuel de 40.000 véhicules. » l2f : Cela signifie-t-il qu’Astara pourrait proposer à l’avenir des marques supplémentaires au Benelux ? O.S. : « Nous ne fermons aucune porte. Qu’il s’agisse de nouveaux acteurs sur le marché, mais aussi de marques déjà présentes au Benelux via d’autres importateurs. Il y a en permanence des discussions entre importateurs. » l2f : La naissance d’Astara change-t-elle quelque chose à la stratégie des concessionnaires ? O.S. : « Non, la vente et le marketing restent séparés pour chaque marque. Cela signifie que chaque dealer conserve son portefeuille de marques. On ne demandera pas à un concessionnaire de vendre des marques qu’il n’a pas. Mais son rôle sera d’essayer de convaincre le client de choisir d’autres marques du groupe et de renvoyer ensuite le lead à notre équipe fleet qui sera alors chargée de renvoyer le client vers le concessionnaire le plus adapté. Chez Astara, toutes les ventes fleet passent automatiquement par le réseau. Notre fleet team local propose par contre l’ensemble de nos marques, tout comme nous nous profilerons dorénavant sur les événements en tant que groupe ‘Astara’ avec l’ensemble de nos marques. »

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« Intégrer de nouvelles marques à notre portefeuille ? Nous ne fermons aucune porte. » Vente par internet ? « Oui, mais… » l2f : Certains constructeurs ou importateurs misent aujourd’hui beaucoup sur la vente (exclusivement) par internet. Vous y croyez ? O.S. : « C’est effectivement une tendance en plein développement, mais ça reste encore embryonnaire. Chez nous aussi, beaucoup de clients cherchent et configurent leur véhicule online. C’est ce qui explique la baisse de fréquentation des showrooms, mais je ne vois pas forcément cela d’un mauvais œil, car les visites dans les showrooms sont, de ce fait, beaucoup plus qualitatives ! Les personnes qui y entrent ne viennent pas pour flâner ou chercher leur prochain véhicule, elles savent déjà exactement ce qu’elles veulent. Je ne pense pas que la vente par internet fera disparaître le métier de concessionnaire, mais nous devons le faire évoluer et augmenter le niveau de connaissance de nos vendeurs sur des thèmes tels que la fiscalité, les bornes de recharge, les solutions de mobilité, etc. Le concessionnaire aura davantage à l’avenir un rôle de conseiller face aux solutions de (e-)mobilité pour les entreprises et encore davantage pour les PME. Cette évolution va se jouer très rapidement et je suis certain que celui qui ne voudra pas évoluer aura un avenir difficile… » l2f : D’autant qu’avec les véhicules électriques, on sait aussi que les revenus liés à l’après-vente et aux entretiens vont considérablement chuter… O.S. : « Tout à fait. Mais cette perte, les concessionnaires devront pouvoir la compenser en proposant par exemple la vente de produits et services périphériques, comme des bornes de recharge ou des solutions de mobilité. En Espagne, le groupe Astara dispose déjà d’une offre de car-sharing. En Belgique, ce genre de service a encore un peu de mal à s’installer, mais cela viendra, comme Netflix ou Hello Fresh y sont parvenus. Qui aurait cru il y a 5 ans qu’on pourrait éviter de se déplacer en magasin et se faire livrer ses repas à domicile ? Dans la société d’aujourd’hui, tout ce qui peut nous faire gagner du temps est promis au succès. L’automobile passera aussi par-là, car les gens veulent gagner du temps pour leurs temps libres et la voiture n’est plus la seconde chose qu’on veut posséder après une maison comme c’était le cas avant. Aujourd’hui, la nouvelle génération cherche plutôt le meilleur moyen de se déplacer. »

L’électrique pour tous ? l2f : On voit aussi de plus en plus de constructeurs ou d’importateurs se lancer dans le marché de la mobilité alternative. Est-ce une des pistes que vous étudiez pour l’avenir ? O.S. : « Le groupe Astara va développer ses services de mobilité sous les divisions Astara Store (plateforme de vente digitale), Astara Connect (data), Astara Move (pay-per-use mobility) et Astara Intelligence (solutions de mobilité sur-mesure pour entreprises). Il est clair que nous devons investir dans ce secteur pour répondre à la demande des usagers. À l’avenir, la voiture sera une des solutions d’une proposition globale de mobilité. D’autres produits et services vont donc voir le jour sous le label ‘Astara’. Cependant, il faudra s’adapter à la réalité de chaque pays, car les besoins de mobilité en Allemagne ou aux Pays-Bas ne sont certainement pas les mêmes qu’en Belgique ou au Luxembourg. L’opérationnel sera différent, mais les plateformes seront identiques. Je ne pense pas que nous allons racheter des magasins de vélos comme le fait D’Ieteren avec Lucien par exemple, mais on pourrait imaginer de vendre des vélos chez nos concessionnaires. On voit aussi des constructeurs travailler sur des projets de livraison d’objets via des drones. Je ne pense pas que nous allons développer ce genre de services. Par contre, on pourrait développer les plateformes qui permettront l’utilisation de ces services. »

l2f : L’électrification pour tous, c’est vraiment l’avenir ? O.S. : « Je suis convaincu par l’électrification, mais la stratégie de la majorité des constructeurs n'est, à mon sens, pas la bonne. L’électrification commence souvent par les modèles les plus haut de gamme, et donc les plus chers. Alors que, finalement, qui peut se les offrir ? MG va à l’inverse de cette tendance en essayant de rendre l’électrique accessible à tous. Contrairement à ce qu’on répète beaucoup, je ne pense pas que le prix des véhicules électriques va diminuer dans les années à venir. J’aurais même tendance à dire que leur prix va continuer à grimper. Tout simplement parce que l’offre ne pas va cesser de croître suite aux nouvelles technologies qui y seront développées. » n

2 » L’ambition d’Astara est claire : développer des solutions sur mesure, adaptées à tous les besoins. 3 » Astara Western Europe importe 7 marques : Maxus, Isuzu, SsangYong, Hyundai, MG et Suzuki, ainsi qu’Aiways (en Suisse uniquement).

» vé hi cule s

11 ans après la Leaf, Nissan lance son second modèle 100 % électrique, l’Ariya. Un modèle qui s’est fait attendre puisque la voiture avait été présentée à l’été 2020, mais l’Ariya compense ce retard par ses capacités et performances.

par Damien Malvetti

Nissan Ariya

L’électrique rassurante

1 » Son design, tout comme sa couleur de lancement, est plutôt audacieux! 2 » L’habitacle est minimaliste. Le tableau de bord est surmonté d’un grand écran qui prolonge le combiné d’instrumentation digital.

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La Nissan Ariya se distingue par son esthétique audacieuse. Rien que sa couleur de lancement - bronze - la rend directement reconnaissable, tout comme sa face avant avec ses petits feux dont le prolongement vient souligner l’imposante calandre. La face arrière est un peu plus sobre avec sa ligne de feux traversante et sa ceinture de caisse haute. La vitre arrière est réduite, mais Nissan compense cela en donnant la possibilité de transformer le rétroviseur intérieur en une caméra. L’habitacle est minimaliste. Le tableau de bord est surmonté d’un grand écran qui prolonge le combiné d’instrumentation digital, tandis que la console centrale, entièrement séparée, est ajustable électriquement d’avant en arrière. Un tableau à commandes haptiques permet de contrôler l’air conditionné. Grâce à son empattement de 2.775 mm et son sol entièrement plat, l’Ariya affiche un espace intérieur généreux qui se révèle aussi très confortable. Nissan a clairement mis le paquet en matière de choix des matériaux et de finition. La marque japonaise a développé un tout nouveau moteur électrique plus compact et plus efficient ainsi que des batteries 33 % plus fines que sur la Leaf. L’Ariya est disponible avec deux versions de batteries : la 63 kWh promet 403 km d’autonomie,

tandis que la 87 kWh en annonce 533 en version 2 roues motrices et 500 km en version AWD. Nous avons testé la première (63 kWh). Et bonne surprise, le compteur affichait une consommation de 13,7 kWh/100 km et une autonomie de 450 km en fin de parcours, alors que Nissan annonce respectivement 17,8 kWh et 403 km. Une prouesse obtenue grâce à l’usage de l’e-Pedal, qui permet de régénérer la batterie durant les phases de décélération. La voiture offre une conduite souple, n’est pas vraiment dynamique, mais se montre tout de même réactive. Cette Ariya est aussi particulièrement bien insonorisée grâce à un renforcement des vitres.

Bilan fleet Avec son bel espace intérieur, sa finition haut de gamme et ses technologies de pointe, l’Ariya a de beaux atouts pour convaincre les clients fleet. Sa capacité de récupération et son autonomie réelle lui donnent un côté rassurant. Côté tarif, la version d’entrée de gamme se négocie à partir de 41.000€ avec un niveau d’équipements élevé. n Niss a n A r iya A dva nc e 6 3 k W h Puissance Prix de base HTVA Autonomie TMC (Bruxelles, Wallonie, Leasing) / Flandre

218 ch 41.405 € 403 km (WLTP) 61,5€ / 0€

Taxe annuelle (Bruxelles, Wallonie, Leasing) / Flandre

92,93 € / 0€

Déductibilité fiscale

100 % 27,24 € 685 € HTVA

Cotisation CO2 Loyer mensuel moyen

» vé hi cule s

Pionnier de l’hybride dès la fin des années 90 avec sa Prius, Toyota aura mis du temps avant de faire le grand saut vers le full électrique. C’est désormais chose faite grâce à son bZ4x. 1

par Damien Malvetti

Toyota bZ4x

Efficacité prouvée

1 » Le bZ4x est basé sur la nouvelle plateforme eTNGA et est proposé en versions traction et transmission intégrale. 2 » Une finition Dynamic Business est disponible au catalogue avec tous les équipements nécessaires aux clients fleet.

Si vous avez une impression de ‘déjà vu’, c’est normal : le bZ4x n’est autre qu’un clone de la Subaru Solterra, les deux marques ayant décidé d’allier leurs forces pour produire leur premier véhicule électrique. Et avouons que le mariage est plutôt réussi. En tout cas sur le plan technique. Le design de la voiture, très audacieux, sera plutôt une question de goût… Le bZ4x est basé sur la nouvelle plateforme eTNGA et est proposé en versions traction et transmission intégrale, affichant respectivement 204 et 218 ch. Grâce à sa batterie lithium-ion de 71,4 kWh, le bZ4X offre une autonomie officielle (WLTP) allant jusqu'à 516 km pour la version traction (470 km pour la 4x4). La charge rapide jusqu'à 80 % de capacité peut être réalisée en 30 minutes environ. Une finition Dynamic Business est disponible au catalogue avec tous les équipements nécessaires aux clients fleet. Toyota a particulièrement soigné les matériaux de son bZ4X et l’a agrémenté de nombreux espaces de rangement, qui compensent l’absence d’une boîte à gants. Petit bémol : le positionnement du combiné digital dans l’axe du haut du volant qui rend sa lecture compliquée. Grâce à ses proportions généreuses, le bZ4X offre une belle habitabilité et un grand coffre, bien que la garde au toit des places arrière soit insuffisante pour les (très) grands gabarits.

Pour cette première prise en main, nous avons testé la version tout terrain (218 ch - 411 km d’autonomie). La voiture étonne clairement par ses capacités 4x4 et sa tenue de route sur sol mouillé. À l’essai, le bZ4X se montre efficace, ultrasilencieux et confortable. On regrettera peut-être une suspension perfectible et un peu ferme. Côté consommation, notre véhicule d’essai affichait 17,4 kWh/100 km de moyenne, et cela sans avoir le pied léger !

Bilan fleet Toyota marque un grand coup : un modèle efficace au design qui ne laisse pas indifférent, à l’autonomie suffisante et sobre à l’usage. Pour les clients fleet, Toyota propose ‘Kinto One’, un leasing full service (48 mois - 120.000 km), disponible uniquement auprès de ses dealers et qui peut être arrêté sans frais (excepté les dégâts éventuels) à n’importe quel moment. La version Business Dynamic du bZ4X est proposée à 699 euros HTVA. n Toyot a b Z 4 X Puissance Batterie

218 ch 71,4 kWh

Prix HTVA Autonomie TMC (Bruxelles, Wallonie, leasing) / Flandre Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, leasing) / Flandre Déductibilité fiscale Cotisation CO2 ATN employé ATN employeur Loyer mensuel moyen

49.983 € Jusqu’à 516 km 61,5 € / 0 € 92,93 € / 0 € 100 % 28,17 € 2073 €/an 352 €/an 699 €

» vé hi cule s

Kia présente la deuxième génération du Niro et apporte ainsi une réponse à la demande croissante de voitures spacieuses au sein du segment C. Pas surprenant dès lors que l'efficacité, la durabilité et le confort ont guidé le développement de ce nouveau Niro.

par Jeroen Evens

Priorité au confort

Kia Niro

Un C-SUV en phase avec son temps

Dans cette nouvelle version du Niro, qui est disponible en trois modes de conduite électrique (hybride, hybride rechargeable et full électrique), le constructeur asiatique met clairement l'accent sur une mobilité confortable et économique.

Une silhouette épurée

1 » Esthétiquement, tout a été fait pour minimiser la consommation grâce à des interventions astucieuses. 2 » La trappe pour la recharge est située au centre de la calandre.

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Le nouveau Niro, crossover SUV construit sur la troisième génération de la plateforme K de Kia, met l’accent sur l'aérodynamisme. Ainsi, un "Aero-CPillar" a été ajouté juste devant les feux arrière. Un élément esthétique contrasté qui améliorerait la pénétration dans l’air. Avec l'Active Air Flap, un barrage d'air dans la calandre ayant le même objectif, une forme de toit fluide et un spoiler avec un troisième feu de freinage, tout a été fait pour minimiser la consommation grâce à des interventions astucieuses. Esthétiquement, le Niro est agréable à regarder, bien qu'aucun changement majeur n'ait été apporté à son apparence. L’autonomie électrique du Niro atteint 460 km (WLTP) sur la version EV et 65 km sur la version plug-in hybride, grâce respectivement à des batteries de 64,8 et 11,1 kWh. Parmi les nouveautés, notons le mode de conduite Green Zone, qui permet de passer efficacement de l'essence à l'électricité et d’enclencher la conduite purement électrique à proximité des quartiers résidentiels, des écoles et des hôpitaux.

L’intérieur est soigné, spacieux et minimaliste, grâce à un nouveau design de haute qualité. La voiture est également plus silencieuse, grâce à l’introduction d’éléments supplémentaires d'insonorisation et à une transmission moins bruyante. À l'intérieur, un large éventail de matériaux respectueux de l'environnement a été choisi, et le Niro est équipé de sièges arrière réglables et d'un pratique pare-bagages rabattable pour exploiter au mieux l'espace de chargement de 475 litres (version BEV). Deux écrans de 10,25’’ offrent la navigation, les options multimédia et la connectivité attendues d'une voiture de cette gamme de prix.

Bilan fleet Conduire le Niro est un véritable plaisir. Ses performances sont satisfaisantes. Par ailleurs, les amateurs d’accélérations puissantes ne seront pas déçus par cette voiture coréenne. Dans l'ensemble, le nouveau Niro offre une expérience de conduite sereine et confortable, qui séduira sans nul doute de nombreux clients fleet. n Kia Niro ( 2 0 2 2 ) EV Puissance Batterie Autonomie (WLTP) Consommation moyenne Prix de base HTVA Déductibilité fiscale TMC (Bruxelles, Wallonie, leasing) / Flandre

204 ch 64,8kWh 460 km 16,4 kWh/100 km 36.355 € 100 % 61,50 € / 0 €

Taxe annuelle (Bruxelles, Wallonie, leasing) / Flandre

92,93 € / 0 €

ATN employé

1.508,23€ 474,46 €

Dépenses non-admises

» vé hi cule s

Elu « International Van of the Year 2022 », le Renault Kangoo Van complète son offre d’une version électrique revendiquant une autonomie de 300 km en cycle WLTP, un record dans la catégorie. 1

par Pascal Binon

Renault Kangoo Van E-Tech

Le même… en électrique » 10 ans après le Kangoo Z.E., la fourgonnette électrique de Renault fait peau neuve. Grâce à sa batterie implantée sous le plancher, le volume utile du Kangoo Van E-Tech (3,9 m3 ou 4,9 m3) est identique à celui des versions thermiques. La charge utile est de 600 kg (800 en version longue) et la capacité de remorquage atteint 1,5 tonne. L’astucieuse ouverture latérale « Sésame ouvre-toi par Renault » est elle aussi toujours de la partie (1.210 € HTVA en option), de même que la galerie intérieure repliable permettant le chargement d’objets longs en hauteur, sans oublier les nombreux rangements et fonctionnalités dans l’habitacle.

3 modes de régénération Le Kangoo Z.E. était né avec une batterie de 22 kWh, upgradée par la suite à 33 kWh. Le nouveau modèle progresse considérablement avec une réserve électrique de 45 kWh autorisant une autonomie de 300 km en cycle WLTP. Le moteur électrique développe 90 kW (122 ch) et 245 Nm. De quoi assurer un bon agrément de conduite, comme nous avons pu nous en rendre compte lors d’un essai sur des routes variées. Point positif, 3 modes de freinage régénératif sont prévus, de B1 à B3.

Le Kangoo E-Tech embarque au choix un chargeur interne de 11 ou 22 kW. En option sur les versions 22 kW, il est possible de disposer d’un chargeur supportant jusqu’à 80 kW en courant continu. Dans ce dernier cas, 170 km d’autonomie peuvent être récupérés en 30 min. Côté confort, la climatisation automatique avec pompe à chaleur est de série. Au terme d’un essai de 51 km sur des routes variées en respectant scrupuleusement les limitations de vitesse, l’ordinateur de bord renseignait une consommation moyenne de 15,6 kWh/100 km. Nous avions 275 km d’autonomie au départ et 230 à l’arrivée, soit un gain de 6 km obtenu grâce à la régénération. Les 300 km promis semblent donc tout à fait réalisables.

Bilan fleet Le Kangoo Van E-Tech est un fourgon très agréable, que ce soit pour son silence de fonctionnement, la douceur de son amortissement ou encore l’agrément de son moteur, sans oublier la possibilité de moduler l’intensité de la régénération, et puis surtout, il offre les mêmes fonctionnalités que les versions thermiques. Les prix varient de 29.925 € (Start 11 kW) à 35.925 € pour le haut de gamme Extra 22 kW avec porte Sésame. n

1 » La galerie intérieure repliable permettant le chargement d’objets longs en hauteur est toujours disponible.

» vé hi cule s

Troisième né de la famille électrique ID de Volkswagen, l’ID.5 est en fait une version coupée de l’ID.4, autrement dit un cousin germain du Skoda Enyaq Coupé. À la différence que son prix de base débute 3.000 euros au-dessus des deux autres. Qu’estce qui explique cette différence ? 1

par Damien Malvetti

Volkswagen ID.5

Le choix rationnel et discret »

Sur le plan du design, l’ID.5 est très semblable à l’ID.4 : les faces avant, très sages, sont presque identiques, à l’exception du bouclier et des jantes, tout comme l’intérieur. La différence se marque par la ligne de toit plongeante à partir du montant C, qui donne à sa face arrière davantage de personnalité, notamment grâce à l’ajout d’un becquet. Malgré cette ligne de toit plongeante, les places arrière de l’ID.5 restent accueillantes, même pour les grands gabarits. La planche de bord est identique à celle de l’ID.4 et partage donc ses matériaux. En revanche, les parties basses de la planche de bord sont en plastiques durs. Quant au coffre, il propose 549 litres, soit 6 litres de plus que l’ID.4, et est facilement accessible grâce à sa grande ouverture. Comme sur les derniers modèles Volkswagen, les commandes physiques ont laissé place à un grand écran tactile positionné tout en haut de la planche de bord. Le conducteur bénéficie quant à lui d’un (petit) écran de 5,3 pouces pour l’instrumentation digitale, qui se contente donc de délivrer le minimum d’informations nécessaires, comme c’est le cas sur les Skoda et ID.4 d’ailleurs.

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Jusqu’à 510 km réels Sur le plan technique, l’ID.5 est disponible avec une batterie d’une capacité nette de 77 kWh et une puissance de 174 ch en version Pro et 204 ch en version Pro Performance. C’est cette seconde que nous avons pu mettre à l’épreuve durant une semaine. L’ID.5 fait montre d’un confort à toute épreuve, mais fait souvent ressentir son poids et prend pas mal de roulis, notamment dans les virages. La conduite dynamique n’est clairement pas son fort, mais c’est en ville que cette ID.5 développe tout son potentiel. La voiture ne présente pas de palettes pour récupérer l’énergie, mais bien un mode B sur la boîte, ainsi que 4 modes de conduite, dont un mode Eco qui limite les performances, tout en réduisant la consommation. Les trois autres modes n’influencent pas vraiment le comportement. Côté consommation, notre véhicule d’essai affichait 17,4 kWh/100 km au terme d’une semaine de test. Officiellement, Volkswagen annonce 543 km, nous avons réussi à en parcourir 510 avec une seule charge, ce qui suffira pour la majorité des usages.

Pas de petite batterie Si le Skoda Enyaq Coupé revendique un faciès plutôt agressif avec sa large calandre, l'ID.5 plaira plutôt à ceux qui souhaitent se faire discrets, tout en privilégiant un look un peu plus sportif que l’ID.4. La grande différence entre les modèles coupés est à chercher du côté technique puisque l’ID.5 ne propose qu'une seule batterie de 77 kWh disponible en deux puissances, là où le cousin germain - ou plutôt tchèque - débute sa gamme avec une batterie 58 kWh, forcément plus abordable. Mais à batterie équivalente, la Volkswagen est légèrement plus abordable que la Skoda !

Bilan fleet Avec son tarif sous la barre de 45.000 euros, la version Pro Performance essayée affiche un loyer mensuel moyen de 740 euros et vous vaudra un ATN annuel sous la barre de 1.700 euros. Elle devrait donc être accessible à de nombreux conducteurs fleet qui souhaitent - ou doivent - passer au 100 % électrique. Grâce à sa consommation maîtrisée et à sa fiscalité avantageuse, le TCO mensuel moyen restera sous la barre des 735 euros*. n

Volk s w a g en I D .5 P ro Pe r for m a nc e Puissance Consommation Déductibilité fiscale Prix de base HTVA ATN brut/an (indicatif) TMC (Bruxelles, Wallonie, Leasing) / Flandre

150 kW 16 kWh/100 km 100 % 44.628,10 € 1.684,83 € 61,5 € / 0 €

Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, Leasing) / Flandre

92,93 € / 0 €

Loyer mensuel moyen (HTVA)

740 € 89,86 € 28,17 € 14,04 €

Budget énergie moyen Cotisation CO2 Surcoût d’impôts liés aux dépenses non admises Économie d’impôts TCO mensuel moyen

-239,69 € 733,12 €

* TCO réalisé grâce à l’outil Car Cost Advisor d’Eurofleet Consult et sur base d’une offre leasing online de DirectLease.

1 » La ligne de toit plonge vers l’arrière, qui se pare également d’un becquet pour ajouter un côté sportif 2 » La face avant se différencie de l’ID.4 par un bouclier spécifique 3 » La petite taille du combiné d’instrumentation contraste avec la grandeur de l’écran central.

» age nda

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Ford E-Transit Bien plus qu’une simple grande batterie

UPDATE EXPERTS GUIDE Steve Nys, nouveau Fleet Manager de Toyota et Lexus BeLux Steve Nys (ex-Kia) a entamé début août sa fonction en tant que nouveau Fleet Manager de Toyota et Lexus BeLux, faisant suite au départ de Stef Holemans, parti rejoindre les équipes de Scania.

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Koen Maes, nouveau Managing Director de Belcar Depuis le 16/8/2022, Koen Maes a pris la tête de Belcar. Koen Maes succède ainsi à Jan Devos qui a décidé de se lancer un nouveau défi professionnel après 3 années passées chez Belcar.

Eddy Haesendock chez Hedin Mobility L'ancien président et directeur général de BMW Group Belux, Eddy Haesendonck, est nommé nouveau directeur général de Hedin Automotive B.V. et chef des opérations de Hedin Mobility Group au Benelux

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