» dossier. Faites passer vos utilitaires au vert
» event. link2fleet ZE Experience Event : près de 1.500 tests en une journée.
» link2fleet awards. Qui sera le fleet & mobility owner of the year 2023?
» opinion leader. Johan Portier (ALD Automotive l Leaseplan). » mobility.
Comment bien rédiger sa bike-policy ? » essai TCO. Hyundai Ioniq6
Le nouvel EQE SUV 100 % électrique conjugue design sophistiqué et fonctionnalités pratiques.
À l’intérieur, vous profitez d’un luxe raffiné et de technologies innovantes telles que le système multimédia MBUX et l’Hyperscreen*. Avec jusqu’à 593 km d’autonomie, l’EQE SUV peut être rechargé à 80 % en 32 minutes. En outre, Green Charging de Mercedes-Benz vous permet de recharger de manière totalement neutre en CO₂ pendant 150 000 kilomètres. Découvrez aujourd’hui l’électromobilité de demain.
»Le monde autour de nous évolue à une vitesse vertigineuse, et avec lui, les défis et opportunités qui façonnent notre façon de nous déplacer.
Face aux défis environnementaux et aux réglementations gouvernementales, la mobilité alternative n'est plus une option, mais une nécessité impérieuse pour façonner un avenir plus durable.
En tant que média de référence dans la mobilité en entreprise, link2fleet a déjà amorcé le tournant de la mobilité voici une dizaine d’années en vous proposant régulièrement des contenus, outils, articles et formations sur des thématiques autour de la mobilité au travers de ses différents supports.
Mais nous sommes conscients que la mobilité alternative ne se limite pas à un seul mode de déplacement ou à une seule solution. C'est un écosystème complexe qui englobe des technologies variées, des approches individuelles, une collaboration multidisciplinaire et nécessite bien plus qu’une présence partielle dans les sujets abordés.
Que ce soit dans nos magazines, sur notre site internet, dans nos newsletters, mais aussi dans nos webinaires et au sein de notre mobili-time institute, la thématique de la mobilité alternative sera désormais systématiquement abordée au travers de dossiers, de case-studies, d’outils, d’analyses, d’essais, etc.
Chez link2fleet, nous croyons en la puissance de l'information pour inspirer le changement, pour guider les décisions et pour façonner le paysage de la mobilité de demain.
Ce changement de cap n'est pas seulement une évolution, mais aussi un engagement de notre part envers un avenir plus durable. Nous sommes convaincus que chaque kilomètre parcouru dans la direction de la mobilité alternative compte, et c'est avec vous, nos lecteurs et partenaires, que nous souhaitons tracer ce nouveau chemin.
Damien Malvetti dmalvetti@link2fleet.com
Traçons ensemble le chemin vers une mobilité durable
« link2fleet s’engage désormais à devenir votre guide incontournable pour naviguer dans cet océan de possibilités et vous soutenir dans le déploiement de solutions de mobilité alternative et complémentaires à la voiture de société. »
editorial team
Damien Malvetti. dmalvetti@link2fleet.com
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LE CHIFFRE : 0,4237€/km
C’est le nouveau montant maximum de l’indemnité kilométrique attribuée par un employeur aux collaborateurs qui utilisent leur voiture personnelle pour des déplacements professionnels. Celuici est dorénavant revu tous les trois mois. Ce montant a donc été fixé pour la période du 1er juillet au 1er octobre.
Michel Willems Owner Mobilitas
Michel est actif depuis plus de 20 ans chez Mobilitas. Une entreprise créée en 2001, spécialisée dans le conseil fiscal, les formations et la consultance pour les secteurs fleet & automotive avec des branches en Belgique et en Allemagne.
Dirk Baeyens BluetifuelBluetifuel s’est donnée pour mission de fournir un soutien aux fournisseurs et entreprises avec des programmes sur mesure pour la mise en œuvre de l'électrification: mise en place de stratégie, événements, formations sur le terrain, formations de conduite ou d’éco-conduite.
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Selon l’Arval Mobility Observatory, l’électrification du parc automobile avance à grands pas, bien que certaines entreprises soient encore réticentes. La dernière étude montre que 7 entreprises sur 10 compteront des voitures 100 % électriques, PHEV ou hybrides dans leur flotte d’ici à 3 ans. Découvrez tous les détails de l’enquête ici :
100 points de recharge électrique par jour !
Au vu de l’évolution du parc automobile belge, Mobia estime que 2 millions de voitures électriques rechargeables circuleront dans notre pays d’ici à 2030, ce qui nécessitera 200.000 bornes publiques de recharge. Aujourd’hui, notre pays en compte 30.000. Il en reste donc 170.000 à installer en l’espace de 7 ans, soit 100 par jour… « Il est grand temps d’agir », estime l’association de mobilité.
Vous vous posez mille et une questions sur les flottes électriques ? Rassurez-vous, Ethias Lease vous aide, vous et vos collaborateurs, à passer à l’électrique sans stress. Nous apportons des réponses claires aux questions de chacun au sein de l’entreprise, nous vous offrons un accompagnement optimal sur-mesure et nous facilitons la gestion de votre flotte et de votre infrastructure. La mobilité électrique ne sera ainsi que du pur plaisir pour vous et vos collaborateurs. En attendant, jetez déjà un coup d’œil sur ethiaslease.be
L’électrique sans stress.
Event a une nouvelle fois été un franc succès ! Comme l’année dernière, c’est sous un soleil de plomb que les visiteurs étaient attendus ce mardi 13 juin à Events Den Berg Londerzeel.
par Damien Malvetti
1 » Le set-up avait changé cette année pour intégrer les solutions de mobilité alternative.
2 » Invités et partenaires étaient enchantés par cette deuxième édition.
3 » Sur les stands, les participants ont pu échanger avec nos partenaires.
4 » Plusieurs types de vélos étaient proposés à l'essai, dont des vélos cargo.
Revivez cette journée réussie grâce à la galerie photos ci-contre, mais aussi à notre aftermovie disponible ici :
»Plus de 450 invités, plus de 1.500 tests de véhicules zéro émission si on comptabilise les vélos, les trottinettes et les scooters électriques. Et surtout des gestionnaires de flotte conquis par ce concept élargi à la mobilité alternative et des partenaires enthousiastes. En fin de journée, partenaires et participants étaient unanimes : cette seconde édition a fait encore mieux que la première. Au vu de l’engouement des participants et des partenaires, link2fleet vous donne déjà rendez-vous en 2024 pour une 3e édition qui comportera encore son lot de nouveautés. n
Les participants qui ont testé des véhicules particuliers avaient également la possibilité de voter pour élire celle qu’ils estiment être la meilleure voiture de société de l’année. Une centaine de votes ont été enregistrés. Le résultat, la ZE Company car of the Year 2023 sera proclamée le 10 octobre prochain lors des link2fleet forum & awards.
5 » Une cinquantaine de voitures électriques étaient proposées à l'essai.
6 » Les trottinettes électriques ont remporté un franc succès!
7 » La gestion du flux des participants était facilitée grâce à l'usage d'un QR-code.
8 » Des keynote sessions se sont succédées toute la journée dans la salle de conférence.
9 » Les participants ont pu discuter avec les partenaires sur leurs stands respectifs.
Qui succédera à Michaël De Meyer (Umicore) en tant que gestionnaire de flotte de l’année ?
7 candidats sont en tout cas en lice cette année pour espérer remporter ce titre très convoité.
par Damien Malvetti»
Un titre que link2fleet a fait quelque peu évoluer en 2023 en intégrant aussi la notion de mobilité pour davantage coller à la réalité du métier. Il devient ainsi ‘fleet & mobility owner of the year’. Cette logique a aussi été appliqué à nos autres prix qui mettront dorénavant en avant des projets spécifiques en matière de durabilité (sustainable project award), la sécurité (safety project award) et la mobilité (mobility project award). Découvrez ci-dessous les 7 candidats qui espèrent au moins repartir avec l’un de ces prix.
Lorsqu’Eleni Boufidis a endossé la fonction de Fleet Manager d’Actief People, l’entreprise ne comptait que 50 voitures au sein de son parc. Le défi a donc été de faire grandir cette flotte et d’adapter la car-policy en conséquence avec une approche personnelle, flexible et un ancrage local. Ceux qui bénéficient d’une voiture salaire peuvent faire leur choix dans une liste composée de différentes marques, modèles et types de véhicules et peuvent ajouter des options via un apport personnel. Mais une grande partie des 320 véhicules de la flotte actuelle est issue d’un plan cafétéria. Ceux-là disposent d’un choix limité avec un forfait d’options fixe. Une car-policy spécifique existe tant pour les voitures salaires que pour celles issues du plan cafétéria avec chacune ses règles. Si auparavant, le choix des véhicules était seulement basé sur le prix en leasing, le TCO a aujourd’hui été intégré par une gestion plus efficace des coûts et l’électrification est en marche.
La mobilité n’est pas en reste puisqu’Actif People propose des vélos de société et des abonnements de transports publics à son personnel qui a aussi la possibilité d’adapter sa journée de travail pour éviter les heures de pointe sur la route.
Née comme entreprise familiale en 1988, Actief s’est développé pour devenir un solide groupe de recrute-
ment sur le plan international. L’entreprise belge est aujourd’hui active dans l’intérim dans 4 pays et comme partenaire RH dans 5 pays d’Europe. En Belgique, Actief dispose de près de 90 agences locales et se donne pour mission d’aider les candidats à l’emploi et les entreprises à se développer durablement. Actief s’immerge dans l’univers de ses clients et est convaincu que ce sont les personnes qui font la différence au sein de chaque organistion.
Fonction
Fleet Manager
Secteur d’activité Secteur de l’intérim
Localisation Lummen
Nombre d’employés 480
Composition du parc
1 » Michaël De Meyer (Umicore) avait remporté le titre en 2022.
2 » Qui repartira cette année avec le trophée des link2fleet awards?
• Voitures particulières : 320
• PHEV : 1
• EV’s : 5
• LCV’s : 2
• Voitures de pool : 1
• Autres (vélos, scooters, etc.) : 26
Chez DHL, c’est via la stratégie internationale ‘Go Green’ que l’électrification du parc automobile s’est mise en place. L’entreprise a souvent joué un rôle de pionnière pour tester les nouvelles solutions de mobilité. Dès 2014, elle introduisait ainsi des véhicules utilitaires légers au CNG dans sa flotte avec le but de réduire son empreinte CO2. Quelques années plus tard, elle a aussi été l’une des premières à faire le grand pas de l’électrique pour sa flotte de véhicules utilitaires légers, permettant ainsi de réduire son taux de CO2
Fonction Fleet Manager
Secteur d’activité Transport
Localisation Diegem
Nombre d’employés 10.000
Composition du parc
• Voitures particulières : 590
• PHEV : 222
• EV’s : 66
• LCV’s : 302
• Voitures de pool : 0
• Autres (vélos, scooters, etc.) : 11
En tant que gestionnaire de réseau pleinement engagé dans la transition énergétique, Fluvius souhaite aussi assumer un rôle de pionnier et une responsabilité sociale avec ses véhicule de société. L’électrification totale de la flotte est donc en marche. Pour tenter de supprimer les réticences des collaborateurs à opter pour des EV, l’entreprise adopte une approche et un accompagnement très personnalisé du début à la fin du
Fonction Fleet Manager
Secteur d’activité Gestionnaire d’infrastructure électrique
Localisation Melle
Nombre d’employés 5.536
Composition du parc
• Voitures particulières : 1.117
• PHEV : 716
• EV’s : 74
• LCV’s : 2.486
• Voitures de pool : 105
• Autres (vélos, scooters, etc.) : 150
moyen de 130 g/km en 2019 à 101 aujourd’hui. L’objectif étant d’atteindre 18 g/km d’ici à 2026. Pour y arriver, DHL Express banni au fur et à mesure les motorisations polluantes de sa flotte de voitures particulières pour ne plus avoir que de l’électrique au plus tard en 2029.
A l’heure actuelle, 35% des véhicules opérationnels sont électrifiés et DHL Express souhaite que 100% de ses véhicules dédiés au last mile delivery soient électriques en 2027.
L’entreprise met également la sécurité au cœur de ses priorités et conscientise ses collaborateurs à cette problématique, via notamment des formations. Dans certains cas, l’entreprise prévoit des sanctions financières pour les conducteurs qui ne gèrent pas leur véhicule « en bon père de famille ».
Cela a déjà permis de réduire de 31% le nombre de dégâts sur 2 ans et de 34% leur montant total.
DHL en bref
DHL (Dalsey, Hillblom, Lynn – des noms de ses fondateurs) International GmbH est une société de transport de colis et courriers créée aux États-Unis en 1969 et détenue depuis 2002 par la Deutsche Post (poste allemande). DHL Group est la plus grande entreprise de logistique mondiale et opère dans 220 pays et territoires. DHL Express est son entité la plus connue, spécialisée dans le transport urgent de courrier et colis notamment.
processus et propose par exemple des journées d’essai à ses collaborateurs.
Ainsi, toutes les voitures de société seront électriques d’ici à 2028. Fluvius avait mis en place des budgets leasing plus élevés pour les véhicules électriques afin de stimuler ce choix ces dernières années. Depuis le 1er juillet de cette année, il n’est même plus possible de commander une voiture autre que full électrique. Et en ce qui concerne la flotte de véhicules de service (camions et camionnettes), l’objectif est de réduire son empreinte CO2 de 25% d’ici à 2030.
Fluvius a également mis en place un budget de mobilité et différentes options de mobilité alternative comme le vélos, les voitures de pool, les transports en commun ainsi que la possibilité de travailler 2 jours par semaine dans des bureaux plus proches de son domicile et jusqu’à 4 jours en télétravail par semaine.
Fluvius est née en 2018 de la fusion d’Eandis et Infrax et est le gestionnaire de réseau d’électricité et de gaz pour toutes les communes de la région flamande. Outre la gestion de l'éclairage public, Fluvius fournit également le réseau de télédistribution et d'assainissement dans une centaine de communes, et dans 15 communes, l'entreprise gère un réseau de chaleur.
Géraldine Valentini et Karin Van Reepingen sont à la tête d’une équipe transversale d’Isabel Group (Isabel, Codabox & Clearfacts) qu'elles ont guidé dans la mise en œuvre de la mobilité flexible, des voitures électriques et du budget fédéral de mobilité. L’entreprise a réalisé ses objectifs et mis en place un modèle de gestion de la mobilité durable tout en restant neutre en termes de coûts, attractive et diversifiée. En quelques années, elle a réussi à évoluer d'une flotte centrée uniquement sur la voiture à une flotte qui met le focus sur des solutions de mobilité alternatives. Tout cela en permettant à Isabel Group de rester un employeur compétitif (attractivité et rétention des talents) et tout en restant en ligne avec la stratégie ESG de l’entreprise. Pour ce faire, le plan cafétéria permet à de nombreux collaborateurs de disposer d’une voiture de société, tandis que le budget de mobilité a été mis en place. Les employés disposent d’un budget mobilité qu’ils peuvent utiliser chaque jour différemment, en fonction de leurs besoins. Le télétravail a été instauré à raison de 4 jours par semaine, alors qu’il n’existait pas du tout avant la pandémie.
Créé en 1995, Isabel Group a évolué au fil de temps. Premier prestataire de services multibancaires pour les
Liantis a travaillé très dur sur la durabilité et la mobilité au cours de l'année dernière. Une enquête et une analyse de la mobilité individuelle de chaque collaborateur a été effectuée puis a mené à la création de groupes de travail sur des sujets liés à la mobilité. En conséquence, une nouvelle politique de mobilité, incluant la voiture, a été développée. Les collaborateurs peuvent désormais opter pour une voiture en échange d’une partie de leur salaire et de nouveaux processus et procédures ont été mis en place dans la gestion opérationnelle de la flotte. Liantis a accompagné ses employés pendant la phase préliminaire, le lancement et la phase de transition vers cette nouvelle politique. Ceci au moyen de bulletins d'information hebdomadaires, de séances d'information en ligne, d'un site interne de minimobilité et, si nécessaire, d'un accompagnement individuel et d'un soutien pendant le processus de commande et de livraison. Pour Liantis, la durabilité et la mobilité ne se limitent pas à l'électrification de la flotte. L’entreprise veut faire partie d'un mouvement d'employeurs belges qui font la différence avec une politique axée sur les personnes et la mobilité durable. Dans ce cadre, Liantis s'engage pleinement à renforcer sa culture du vélo.
utilisateurs professionnels dès sa fondation, cette entreprise belge est aujourd’hui la principale fintech de Belgique. Fort d’une équipe de plus de 350 experts, Isabel Group représente un maillon fiable et solide entre le monde des affaires, les fiduciaires, les banques, les fournisseurs de logiciels et les consommateurs. Focalisés essentiellement sur les entreprises, elle propose à ses clients une gamme complète de solutions financières et les accompagne du début à la fin d’un projet grâce à ses services de consultance.
Fonction CHRO
Secteur d’activité Electronic banking
Localisation Bruxelles
Nombre d’employés 350
Composition du parc • Voitures particulières : 142
• PHEV : NC
• EV’s : NC
• LCV’s : NC
• Voitures de pool : NC
• Autres (vélos, scooters, etc.) : NC
Liantis en bref
Liantis existe depuis près de 100 ans en tant que secrétariat social. L’entreprise aide ses clients grâce à des informations claires, un soutien administratif précis, des conseils ciblés et un accompagnement concret. Du démarrage en tant qu’indépendant jusqu’à la réorientation d’un collaborateur ou au départ en pension d’un entrepreneur, en passant par l’embauche de travailleurs et l’administration du personnel requise, la mise au point d’une politique performante en matière de RH et de bien-être, la protection des entrepreneurs et de leurs collaborateurs contre les risques.
Fonction Mobility Manager
Secteur d’activité Secrétariat social
Localisation Lokeren
Nombre d’employés >2.000
Composition du parc
• Voitures particulières : 676
• PHEV : 667
• EV’s : 9
• LCV’s : 3
• Voitures de pool : 3
• Autres (vélos, scooters, etc.) : 152
Winny Schools a repris la gestion de flotte de Normtec voici un peu moins d’un an avec l’objectif de l’électrifier au maximum. A son arrivée, le parc était encore majoritairement composé de voitures diesel et dorénavant, toutes celles qui doivent être remplacées le sont par des modèles électriques. Résultat, le taux de CO2 moyen de la flotte est passé de 91 g/km à 60 g/km en moins d’un an. L’objectif est de le mener à 30 g/km d’ici à 2026. Fin 2022, tous les managers ont dû choisir une voi-
Fonction Fleet Manager
Secteur d’activité Organisme de contrôle
Localisation Berchem
Nombre d’employés 450
Composition du parc
• Voitures particulières : 354
• PHEV : 15
• EV’s : 25
• LCV’s : 68
• Voitures de pool : 11
• Autres (vélos, scooters, etc.) : 0
Depuis le 1er juillet 2023, une nouvelle car-policy a été mise en place au sein d’Orange. Le but ? Faire passer la flotte en full électrique le plus rapidement possible, ce que implique que seuls les modèles 100% électriques peuvent encore être commandés aujourd’hui.
Pour aider les collaborateurs à faire le grand saut et disposer d’une offre de véhicules la plus attractive possible, la limitation aux marques premium qui existait dans l’ancienne car-policy a été levée.
Le CO2 moyen de la flotte est ainsi passé de 106 en 2020 à 100 aujourd’hui et devrait atteindre 23 g/km en 2026 selon les estimations.
Fonction Payroll & Fleet Management Expert
Secteur d’activité Telecom
Localisation Evere
Nombre d’employés 1.449
Composition du parc
• Voitures particulières : 775
• PHEV : 108
• EV’s : 28
• LCV’s : 0
• Voitures de pool : 3
• Autres (vélos, scooters, etc.) : 0
ture électrique dans le but de montrer l’exemple au reste de l’entreprise.
Une liste de véhicules a été dressée en fonction du profil du travailleur, de son budget et du TCO. Des bornes de recharge ont été installées sur les 10 sites de l’entreprise en Belgique et chaque collaborateur qui doit/veut passer à l’électrique reçoit une borne à domicile. La sécurité fait aussi partie de l’ADN de Normtec et cela se retrouve évidemment dans la gestion de flotte. Les voitures de société doivent toujours comporter certains équipements de sécurité jugés comme essentiels de la part de l’employé et de l’employeur pour réduire les risques d’accident et les coûts en cas de sinistre. Une politique assez stricte de franchises a également été mise en place pour conscientiser au maximum les conducteurs à faire attention à leur voiture de société.
Normec BTV enquête sur la sécurité (du travail) chez les particuliers et les entreprises en effectuant les contrôles légaux des machines et des installations. Pour ce faire, l’entreprise dispose de près de 500 collaborateurs répartis dans 10 agences dans toutes les provinces. Sa mission est de prévenir les accidents en mettant l’accent sur la qualité.
Et si le recours à des véhicules électriques pèse plus lourd sur les budgets de l’entreprise, notamment lorsqu’on prend en compte le déploiement de l’infrastructure de recharge, Orange a décidé de passer ses contrats de leasing de 4 à 5 ans.
Côté mobilité alternative, le plan cafétéria introduit en 2019 donne la possibilité d’opter pour un vélo en leasing, mais Orange a surtout développé son propre budget de mobilité en 2021 et introduira même le budget fédéral à partir de janvier 2024.
En 2022, lors de la semaine de la mobilité, Orange a présenté son projet « Bike To Work » dont l’objectif est de pousser un maximum de collaborateurs à utiliser un vélo pour leurs déplacements domicile-travail. L’infrastructure nécessaire aux cyclistes (vestiaires, douches, parking, etc.) a été déployée sur le site d’Evere. Pour chaque jour où le membre de l'équipe se déplace à vélo (pour un trajet d'au moins 3 km), il reçoit 5 € de budget FIP (plan cafétéria).
Société française de télécommunications, Orange comptait fin 2019 quelque 266 millions de clients dans le monde. Orange Belgique, anciennement Mobistar, propose des offres de téléphonie mobile et fixe et est active sur les marchés résidentiels et professionnels. Orange Belgique est cotée à la bouse de Bruxelles. Récemment, Orange a racheté Voo, l’un de ses principaux concurrents sur le territoire belge.
L’électrification, le développement de l’infrastructure de recharge et la mobilité alternative sont clairement les défis actuels des entreprises. Pas étonnant que nos candidats start-up soient tous impliqués dans ces différents secteurs. Cette année, 5 entreprises fraichement lancées sont en lice pour remporter notre link2fleet fleet & mobility start-up challenge. Qui succédera à Mob Box ? Réponse le 10 octobre lors des link2fleet awards. En attendant, découvrez nos candidats ci-dessous.
par Jeroen Evens & Damien Malvetti» Des pods de bureaux connectés pour le télétravail
Fondé en 2022 par David Bintein, Jo Caudron et Gilles Missinne, le concept d’Annie Where a été imaginé durant les premiers jours de la pandémie de Covid-19. David et Jo ont perçu la nécessité de créer des espaces de travail à domicile. Le télétravail régulier a déjà prouvé ses avantages pour de nombreux travailleurs, mais il s'accompagne aussi de nombreux défis, tant pour l'employeur que pour l'employé. Annie Where est née de ce besoin d'un bureau adapté à domicile.
La mission d’Annie Where est de rapprocher le travail du lieu de vie des gens : à la maison, dans le jardin ou dans un lieu à proximité. Comment ? En louant des bureaux de jardin modulaires qui peuvent être montés et démontés rapidement et sont des unités ergonomiques et résistantes aux intempéries. Ces bureaux sont proposés dans un modèle-service, c'est-à-dire qu’ils sont loués tout compris, avec le mobilier, la climatisation et l'entretien/les réparations. Le pod de bureau est connecté et contrôlé via une app développée en interne. La combinaison d'une solution entièrement modulaire qui peut être proposée de manière flexible à l'employé et exploitée via une app et une plateforme rend ce concept unique sur le marché. Les premiers pods sont en service depuis un peu plus d’un an. L’ambition d’Annie Where est maintenant de s’étendre sur le marché belge puis dans d’autres pays afin de devenir numéro 1 en Europe.
Soutenir l'électrification grâce à la recharge intelligente
Certipower a pour mission de soutenir la transition vers un transport zéro émission. Pour ce faire, la start-up propose une solution globale aux entreprises et aux particuliers. L'équipe de Certipower apporte son aide à chaque étape de ce processus. En se concentrant sur la recharge intelligente, Certipower vise à accompagner confortablement ses clients vers une manière durable et rentable de gérer l'énergie. Certipower a été fondée en 2020 par un certain nombre d'entrepreneurs motivés, chacun ayant de l'expérience dans un domaine distinct. Par exemple, Geert Degroote (CEO de Certipower) est actif dans le monde de l'énergie depuis 20 ans et dans celui des carburants durables depuis 2015. La start-up dispose également d’une expertise en matière d'externalisation de profils techniques et de gestion de projets. Ensemble, ils ont créé une équipe de professionnels motivés.
Un service all-in et sur-mesure en matière de mobilité douce
Spécialiste de la mobilité partagée en entreprise, Hooba accompagne les sociétés et organisations dans la mise en place d’une flotte de mobilité douce en vue d’améliorer l’accessibilité de leur site, le bien-être de leurs employés et l’impact de leurs déplacements sur l’environnement tout en préservant les finances de l’entreprise.
Concrètement, Hooba propose une solution complète de vélos, vélos cargos et trottinettes électriques partagés grâce à son application mobile et ses cadenas connectés. L’app permet de réserver et de prendre facilement possession de ces solutions de mobilité et d’accéder aux parkings où ils sont stationnés. En plus d’implémenter la mobilité partagée au sein de votre entreprise, Hooba en assure aussi la gestion quotidienne et les services qui vont vous permettre de conserver ces véhicules dans un bon état de fonctionnement (assurances, assistance, maintenance, réparations, etc.).
La start-up peut également ajouter des services tels que la personnalisation des vélos à l’effigie de l’entreprise, la livraison d’accessoires, la digitalisation de vélos déjà en parc, la mise en place d’une zone de parking, etc.
Une flexibilité qui permet à Hooba de proposer un service sur-mesure à ses clients en fonction de leurs besoins.
Rendre la charge rapide plus simple pour tous Faciliter la recharge rapide, voilà la mission de Megacharge. Pour ce faire, l’entreprise installe ses propres stations de recharge rapide à des endroits où les utilisateurs peuvent passer utilement leur temps (supermarchés, restaurants, etc.) et propose des prix attractifs. En outre, Megacharge aide ses clients actifs dans le secteur de l'automobile et de la logistique à devenir plus durables. En proposant des véhicules électriques, les clients renforcent leurs activités, notamment en attirant des clients internationaux ayant des ambitions strictes en matière de développement durable, opérant dans des zones à faibles émissions, etc.
Grâce à la vision du CEO, Axel Van Lombeek, des discussions régulières ont eu lieu au sein de l’équipe sur les questions (futures) concernant la recharge des voitures électriques. "Nous avons décidé de prendre les choses en main car nous nous sommes rendu compte que peu ou pas de mesures étaient prises autour de la recharge rapide que ce soit du côté du gouvernement ou du secteur privé. »
Les clients font appel à Megacharge car l’entreprise les décharge complètement de la conception du projet d’installation de bornes à leur exploitation, mais aussi parce que Megacharge permet une maitrise des coûts et offre une approche personnelle, chaque installation étant adaptée aux besoins du client.
Un vélo électrique moderne, connecté et accessible
Specter a été créée par Maarten Baert, qui cherchait un vélo électrique mais ne trouvait pas son bonheur dans le budget qu’il s’était alloué. Architecte de formation, il s’est donc lancé dans le dessin d’un projet puis a cherché des investisseurs pour donner vie à son idée. Le projet final est un vélo de qualité composé de nombreux éléments en carbone, adapté à tous et connecté. Grâce à l’usage d’Androïd, de nombreuses app ont pu être intégrées au vélo qui pourra encore évoluer à l’avenir via l’ajout d’app ‘over the air’ et le bluetooth.
Le Specter 1 a été lancé sur le marché en novembre dernier, et l'intérêt a été très important. Le vélo affiche un design élégant et de très belles performances : 112Nm, 730W et 19,8kg.
Les 5 candidats seront invités à venir présenter leur concept devant le public présent au SILO de Bruxelles le 10 octobre prochain lors des link2fleet awards. Chacun disposera de quelques minutes pour convaincre le public que son concept est le plus innovant et surtout celui qui apporte la meilleure solution concrète aux gestionnaires de flotte et de mobilité dans leur travail quotidien.
Le public présent dans la salle aura ensuite la possibilité de voter en direct pour élire la fleet & mobility start-up of the year 2023.
« Bien sûr, nous savions depuis un certain temps que le marché des flottes avait besoin d'une grande autonomie et d'un moteur encore plus performant. C'est pourquoi le Specter 1 Long Range a été développé en très peu de temps. Avec notre nouveau fleuron, nous entrons immédiatement dans le segment des Pedelec à grande vitesse. Le vélo offre 1200W, 1200WH et ne pèse à nouveau que 26,5kg là où ses concurrents dépassent rapidement les 39kg. Avec l'arrivée du Specter 1 Long Range, Specter a tout ce qu'il faut pour servir le marché des flottes. » Les modèles sont distribués via 30 marchands en Belgique. n
Johan Portier (ALD Automotive | LeasePlan)
Depuis le 22 mai dernier, le rachat de LeasePlan par ALD est finalisé. Les deux entreprises vont maintenant pouvoir travailler à la création de la nouvelle entité qui porte toujours le nom provisoire d’ ‘ALD Automotive | LeasePlan’. Quand celle-ci sera-t-elle opérationnelle, à quels changements les clients doivent-ils s’attendre, quelle sera la stratégie de la nouvelle entreprise ? Johan Portier, directeur de cette future nouvelle entité, nous apporte quelques réponses.
par Damien Malvettine sera pas une nouvelle société de leasing, mais anticipera les besoins en mobilité des
»link2fleet : Johan Portier, vous avez été choisi comme directeur de cette nouvelle entité. Félicitations. Mais quand sera-t-elle vraiment opérationnelle ?
J.P. : « Merci ! C’est une bonne question. Pour faire l’historique, vous avez d’une part ALD et de l’autre LeasePlan. Le 6 janvier 2022, ALD a annoncé la reprise de LeasePlan, mais cela devait passer par quelques étapes légales. D’abord une validation du conseil de la concurrence au niveau international. Cette étape a été franchie, avec, pour conséquence, que 6 entités (3 LeasePlan et 3 ALD) ont dû être vendues dans différents pays où nous aurions détenu une trop grande part du marché. Ensuite, la Banque centrale européenne a donné son accord sur la reprise de LeasePlan par ALD, c’était en mai dernier. Depuis lors, la Société Générale, la maison mère d’ALD, détient donc deux sociétés de leasing. La gouvernance de ces deux entreprises est restée intacte et elles doivent donc être gérées séparément. En Belgique, nous avons par exemple deux équipes de management, une pour ALD et une pour LeasePlan. L’étape suivante, c’est que la BCE donne son feu vert pour l’intégration des deux entités en une seule. Ce processus est en cours et ce n’est qu’une fois qu’il sera terminé que nous pourrons effectivement débuter la mise en commun des deux entreprises. Cela signifie qu’on peut déjà aujourd’hui faire certaines choses ensemble puisque nous avons déjà la même société mère, mais on ne peut pas prendre des décisions structurelles qui auraient un impact sur l’avenir et ne pourraient pas être défaites. Par exemple, nous avons deux systèmes IT différents. On sait qu’ils vont fusionner en un seul, on peut préparer cette fusion, mais pas encore la rendre effective. Parmi les choses que nous pouvons déjà faire, il y a par exemple la formation des équipes commerciales de LeasePlan afin de vendre les produits de mobilité actuellement proposés par ALD. Bref, pour en revenir à la question de base, on espère qu’en 2025, la nouvelle entité sera pleinement opérationnelle. »
l2f : Et, pouvez-vous nous donner le nom de cette future entité ?
J.P. : « Honnêtement, je ne connais pas moi-même le nouveau nom. Il y a peut-être actuellement 5 personnes sur les 15.700 que compte l’entreprise qui sont dans le secret. On s’attend à pouvoir communiquer quelque chose dans le courant de la fin de l’année. Il s’agira à coup sûr d’un tout nouveau nom. Je suis moi-même très curieux de le découvrir. Il faudra aussi revoir toute la corporate identity puisque les deux sociétés actuelles ont des couleurs différentes par exemple… Mais tout cela se décide dans les bureaux de Paris. »
l2f : Pouvez-vous revenir avec nous sur la stratégie et les raisons derrière ce rachat ?
J.P. : « Si on regarde la situation au niveau mondial, pas seulement dans notre industrie, mais dans de nombreux autres secteurs, on voit qu’on essaie partout de faire des économies d’échelle et que des entreprises tentent de combiner leurs forces pour demeurer concurrentielles. La fusion d’ALD Automotive et LeasePlan s’inscrit clairement dans cette logique. Et je pense qu’on n’est encore qu’au début des fusions dans notre secteur.
Si on se penche sur le positionnement des activités de leasing, en Belgique, mais aussi en Europe et
au niveau mondial, on voit qu’on a besoin de cette envergure pour pouvoir financer les défis qui s’annoncent. Le premier défi est certainement la digitalisation, car elle va nous permettre d’apporter de nouvelles solutions à nos clients et de faciliter leurs processus.
Le deuxième défi, c’est l’innovation. On voit dans le monde entier qu’il n’y a pas qu’une seule sorte de mobilité. En Belgique, le leasing de vélo prend énormément d’importance ces dernières années, alors que ce n’est pas forcément le cas dans d’autres pays. On se trouve aussi dans une situation qui évolue très rapidement en matière d’électrification des véhicules, ce qui n’est pas non plus forcément le cas dans les autres pays. L’innovation n’est pas quelque chose d’uniforme. Elle se base sur des évolutions et des besoins locaux. Cela signifie qu’on doit pouvoir baser notre force d’innovation sur la diversité. Les économies d’échelle sont donc très importantes pour pouvoir créer des laboratoires pour développer ces solutions de mobilité diverses et les tester. Troisièmement, cette fusion va évidemment renforcer notre pouvoir d’achat. Elle va nous permettre d’acquérir plus facilement de nouvelles technologies et de nouvelles formes de mobilité, les intégrer à notre business model et ainsi les proposer à nos clients. Voilà selon moi les trois piliers qui expliquent parfaitement pourquoi nous avions, à l’avenir, toutes les raisons de travailler main dans la main. »
l2f : Et quels sont les avantages au niveau local ?
J.P. : « En Belgique, on a la chance de pouvoir prendre le meilleur de deux entreprises qui fonctionnent bien et d’en créer une troisième pour mieux affronter les
1 » Johan Portier a été choisi pour être le directeur belge de la future nouvelle entité.
« L’innovation n’est pas quelque chose d’uniforme. Elle se base sur des évolutions et des besoins locaux. On doit pouvoir baser notre force d’innovation sur la diversité. »
défis de demain. C’est vraiment ainsi que la situation est perçue en interne et pas comme le rachat d’une entreprise par une autre. C’est très motivant que les choses se passent bien entre les équipes. Depuis le 22 mai, nous avons eu la chance de pouvoir nous rencontrer et de voir quels talents composaient chacune des entités. Nous avons donc un planning pour mettre ensemble sur pied cette nouvelle entreprise. Cela va prendre un peu de temps et on se rend bien compte que pour tout le monde, cela va trop lentement, car on voit facilement les opportunités dans cette combinaison. Cela me donne beaucoup d’énergie dans mon poste actuel : je vois beaucoup de solutions et d’opportunités dans la combinaison d’ALD/LeasePlan.
Au-delà des trois piliers que j’ai cités avant, c’est très motivant de voir les opportunités sur le plan local.
C’est un très beau terrain de jeu. »
l2f : Combien de véhicules va représenter la nouvelle entité ?
J.P. : « En Belgique, 180.000 véhicules en gestion. Il y a évidemment des objectifs de croissance et des ambitions. Au niveau mondial, nous deviendrons la plus grande société de leasing, avec 3,3 millions de véhicules. »
l2f : Cette fusion aura-t-elle des conséquences au niveau du personnel ?
J.P. : « Il n’y aura pas de licenciements ou de réduction de personnel. Nous aurons besoin de toutes les forces vives actuelles, et sachez que les deux entreprises sont encore à la recherche de nouveaux talents. On compte actuellement entre 50 et 60 postes à pourvoir.
J’en profite d’ailleurs pour lancer un appel à ceux qui souhaiteraient venir travailler dans une entreprise pleine d’avenir, il y a énormément de possibilités d’emploi chez nous ! En tout, la nouvelle entité comptera plus ou moins 600 collaborateurs en Belgique. Il y a évidemment quelques fonctions qui existent en double dans les deux entités, mais cela ne concerne en fait que les fonctions de direction. À l’avenir, une fois l’accord obtenu de la BCE sur la fusion, il n’y aura qu’une seule équipe de management, contre deux actuellement. Les collègues qui ne feront pas partie de la nouvelle équipe de management en ont déjà été informés, mais nous leur proposons aussi des solutions afin que personne ne reste sur le carreau. »
l2f : Certains produits/services des portefeuilles actuels de LeasePlan et ALD Automotive vont-ils disparaître dans la nouvelle entité ?
J.P. : « Eh bien, comme vous le savez, nous faisons la même chose : du leasing opérationnel. À côté de cela, il y a toute une série de produits et services complémentaires qui sont proposés soit par l’une, soit par
l’autre. Mais tous continueront d’exister. Par contre, l’ensemble de nos clients pourra dorénavant accéder à l’ensemble des produits/services qui étaient auparavant proposés par les deux entités. ALD dispose par exemple d’une offre très forte en matière de mobilité alternative, alors que c’est moins le cas chez LeasePlan qui est toujours très concentré sur la voiture. Dorénavant, les clients ex-LeasePlan pourront aussi bénéficier de ces solutions.
D’un autre côté, on a affaire à deux entreprises qui sont très avancées en matière d’électrification. LeasePlan est peut-être un pas plus avancé. Ce n’est pas une compétition entre deux entreprises, mais bien de la complémentarité, des vases communicants. »
l2f : Quid des contrats avec lesquels vous travaillez ?
J.P. : « Pour l’instant, rien ne change. Pour la nouvelle entité, nous allons évidemment travailler à des contrats uniformisés pour les clients. Mais je les rassure : il ne faut pas s’attendre à de très grands changements. Il n’y aura pas d’impact commercial. Jusqu’au 22 mai, nous étions concurrents. Depuis cette date, nous sommes ensemble et on peut travailler à livre ouvert pour voir avec quels partenaires chaque entité travaille, quels sont les termes et conditions des contrats de chaque côté. Tout cela, ce sont des discussions à avoir avec nos partenaires existants. Et je ne répéterai jamais assez à quel point la relation avec nos partenaires est importante. Une société de leasing opère dans un écosystème. Il y a une grande partie des services que nous ne proposons pas nous-mêmes, mais bien via des partenaires. Nous ne fabriquons pas des voitures par exemple, nous ne montons pas de pneus, nous ne nous chargeons pas de dépanner nous-mêmes les conducteurs en panne, etc.
Il est donc important de s’appuyer sur le savoir-faire des bons partenaires et surtout de grandir ensemble. Seuls, nous ne pouvons pas faire grand-chose.
C’est d’ailleurs un point important : les personnes qui sont occupées sur le projet de la nouvelle entité ne travaillent pas sur le day-to-day. Car le day-to-day pour nos clients ne peut pas être impacté par ces processus de fusion. »
l2f : Vous avez parlé d’économies d’échelle. Est-ce que le client final pourra lui aussi profiter de ces économies d’échelle, via, par exemple, des tarifs leasing plus attrayants que ceux proposés actuellement ?
J.P. : « Les tarifs des deux entités ne sont actuellement pas alignés, mais nous allons évidemment y travailler pour faire profiter à nos clients du meilleur des deux mondes. » n
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LA RECHARGE EN UN CLIN D’ŒIL
ELLE BRILLE EN SOCIÉTÉ
Si 2022 avait été une année maussade pour le marché du véhicule utilitaire léger en Belgique avec une contraction de 21,6 %, les 7 premiers mois de 2023 montrent des signes plutôt encourageants avec une hausse cumulée de 24,6 % des immatriculations de LCV neufs.
par Damien MalvettiLe marché du véhicule utilitaire léger avait clôturé l’année 2022 avec 56.102 unités neuves immatriculées, soit une baisse de 21,6 % par rapport à 2021. Mais avec déjà 41.368 camionnettes neuves immatriculées depuis le 1er janvier, l’année 2023 semble plus prometteuse.
Janvier a été un mois particulièrement positif avec une hausse de 25 % par rapport à janvier 2022, tandis que les mois de juin et juillet ont battu des records avec respectivement +41,4 % et +37,9 % d’immatriculations selon les chiffres publiés par Febiac. Juillet est le douzième mois consécutif qui enregistre une croissance des immatriculations selon le SPF Mobilité & Transports.
Parmi les marques, Renault est le leader du marché belge avec 7.352 unités vendues, juste devant Ford (6.824 unités) et Mercedes qui ferme le top 3 avec un total de 4.836 véhicules immatriculés.
On notera que seules deux marques du Top 10 affichent des chiffres en baisse. Il s’agit de Peugeot (-8,87 %) et Citroën (-8,73 %), alors que les deux autres marques du groupe Stellantis ont le sourire : Opel gagne des parts de marché avec une hausse de 19,83 % de ses ventes d’utilitaires légers et Fiat fait même +89,88 % ! Notons aussi que Toyota a augmenté ses ventes de 2,20 % et qu’Iveco suit de près avec +2,75 % pour fermer le top 10.
L’électrique reste l’exception
Si l’offre de véhicules utilitaires légers électriques est en plein développement, on sent les entreprises encore très frileuses à opter pour ces modèles. Ainsi, sur les 3 premiers mois de cette année, seuls 604 des 17.865 nouveaux LCV immatriculés étaient 100 % électriques. C’est à peine plus de 3 % du marché neuf, mais c’est tout de même une hausse de 105,4 % par rapport au premier trimestre de l’année précédente. Voilà qui est plutôt prometteur… n
Les chiffres des pages précédentes le prouvent : la part de véhicules utilitaires légers électrifiés est encore assez mince dans le parc belge. Deux projets ministériels sont toutefois sur la table pour d’une part augmenter la déduction fiscale des investissements dans ce type de véhicules et d’autre part augmenter provisoirement de 3,5 à 4,25 tonnes la MMA permise par le permis B.
par Damien Malvetti & Michel Willems (Mobilitas)
Intégrer des batteries sur un véhicule utilitaire léger pour l’électrifier réduit généralement son volume de chargement, mais augmente également son poids sur la balance. Résultat, plusieurs modèles dépassent aujourd’hui la limite fixée de 3,5 tonnes de masse maximale autorisée (MMA). Il y a quelques mois, les équipes de Renault nous avouaient par exemple que leur version hydrogène du Master, le
Master H2-Tech, ne pourrait pas être commercialisé chez nous parce que sa MMA dépasse largement les 3,5 T.
Le ministre de la Mobilité, Georges Gilkinet, a donc mis en place un projet pilote qui vise à augmenter la MMA des véhicules électriques ou hydrogènes à 4,250 T. Dorénavant, tout détenteur d’un permis B peut donc prendre le volant d’un utilitaire léger qui fait jusqu’à 4250 kg s’il le fait dans le cadre de son travail. Le projet pilote concerne donc les entreprises belges et les indépendants et a une durée limitée de trois ans, au terme de laquelle il fera l’objet d’une analyse. « Cette expérience nous permettra de tester en situation réelle », expose Georges Gilkinet. D’ici trois ans, le ministre espère que les constructeurs auront trouvé le moyen de produire des véhicules électriques et hydrogènes plus léger afin de pouvoir redescendre la MMA à 3,5 T.
Le projet n’est pas encore devenu réalité, mais le ministre Gilkinet voudrait qu’il le soit avant la fin de cette année. Il faudra cependant d’ici-là qu’il donne des réponses claires sur les questions encore en suspens,
notamment du côté de la Febetra, la Fédération royale belge des transporteurs et des prestataires de services logistiques. Celle-ci s’inquiète notamment du fait que tout véhicule de plus de 3,5 T actuellement immatriculé chez nous doit être équipé d’un tachygraphe et donc respecter les temps de conduite et d’arrêt, et soumis au paiement de la taxe kilométrique, ce qui plomberait indéniablement le budget des entreprises qui voudraient utiliser ces véhicules et donc irait à l’encontre du but premier de la manœuvre….
Autre problématique citée par la Febetra, les limitations imposées par certains centres-villes aux véhicules de plus de 3,5 T.
Autre projet ayant pour but de booster l’électrification du parc de camionnettes : une augmentation de la déduction fiscale de l’investissement. La vice-première ministre Petra De Sutter (Groen) propose ainsi d’augmenter temporairement la déduction fiscale pour l’investissement des camionnettes neutres en carbones (électriques ou hydrogènes) de 8 % à 40 %. Parallèlement, les véhicules utilitaires légers équipés d’un moteur thermique (ou hybride) pourraient quant à eux voir leur déduction fiscale réduite progressivement à partir de 2028, un peu à l’image de ce qui a été mis en place avec les voitures de société thermiques.
Ces deux mesures n’en sont encore qu’au stade de projet et rien n’indique que les deux devraient être développées. La vice-première ministre a d’ailleurs précisé que la première - réduction de la déduction fiscale - doit être la piste privilégiée dans le but d’inci-
ter l’acquisition de véhicules plus verts, la seconde ayant surtout pour but de sanctionner les véhicules polluants. Il faudra évidemment garder à l’esprit que ces véhicules représentent un outil de travail quotidien pour de nombreuses entreprises et indépendants qui n’ont pas forcément les moyens d’investir rapidement dans une alternative plus écologique.
Une mesure encore très floue… Ces propositions suscitent également quelques réserves. En l’état actuel de la législation, la déduction pour investissement ne s’applique qu’aux indépendants et à certaines PME répondant à la définition fiscale. En outre, la déduction pour investissement ne s’applique qu’aux achats ou à toutes les formes de financement où l’achat figure à l’actif du bilan, comme dans le cas d’une location financière. Les formules de location et de leasing sont exclues. L’utilisation de la déduction pour investissement exige également que le véhicule utilitaire soit utilisé à 100 % à des fins professionnelles.
La question se pose de savoir si la mesure fiscale sera également étendue aux moyennes et grandes entreprises et si les contrats de location peuvent également bénéficier d’une déduction pour coûts majorés, étant donné que les grandes flottes de véhicules utilitaires légers sont souvent hébergées dans de grands groupes logistiques. Il n’est pas clair non plus si un cumul sera possible avec les mesures de subvention actuellement en place dans la Région bruxelloise lors de l’achat de véhicules utilitaires légers dans le cadre de la zone à faibles émissions. Bref, affaire à suivre… n
1 » Le ministre Gilkinet veut faire passer la MMA du permis B de 3,5 à 4,25 T.
2 » L’utilisation de la déduction pour investissement exige que le véhicule soit utilisé à 100 % à des fins professionnelles.
L’offre de véhicules utilitaires légers électriques se déploie à vitesse grand V ces derniers mois. Désormais, il est possible de trouver un modèle électrique dans tous les segments du marché et chez (presque) tous les constructeurs. Faut-il déjà passer sa flotte en électrique ou est-il encore trop tôt ? On fait le point.
par Damien Malvetti
»Sur le plan légal et fiscal, aucune mesure ne contraint actuellement les entreprises à passer leur flotte de camionnettes en électrique comme c’est le cas pour les voitures particulières. Cependant, des discussions ont bien lieu au sein du gouvernement pour inciter fiscalement le choix de modèles zéro émission, ou à l’inverse pour rendre les modèles thermiques fiscalement moins intéressants. Voir notre article détaillé dans les pages précédentes. Toutefois, le contexte ne laisse que peu de choix aux entreprises pour leurs investissements futurs. Il y a d’abord la fin annoncée de la vente des moteurs thermiques - et hybrides - en Europe d’ici à 2035 qui concerne non seulement les voitures particulières, mais aussi les véhicules utilitaires légers. Il y a ensuite le déploiement de zones à faible émission (LEZ) dans de nombreux centres urbains qui interdit l’accès aux véhicules non zéro émission à ces espaces. Et puis, il y a ces déclarations de nombreux constructeurs qui annoncent ne plus vouloir produire de moteurs thermiques à brève ou moyenne échéance. Bref, d’ici à 2035, il est clair que les flottes d’utilitaires légers devront également passer au 100 % électrique.
Il y a évidemment des avantages à le faire dès maintenant. D’abord parce qu’opter dès aujourd’hui pour une flotte de camionnettes électriques jouera clairement en faveur de l’image de votre entreprise. Votre société sera perçue comme trendsetter et durable par vos clients et prospects.
Cela devrait également vous permettre de faire des économies. Car comme pour les voitures particulières, les véhicules utilitaires électriques présentent des coûts d’entretien et d’usage plus faibles qui compensent bien souvent leur prix d’achat plus élevé sur la durée. Non seulement le fonctionnement d’un EV sollicite peu d’éléments mobiles et donc moins de frottements, mais les frais de recharge électrique vous coûteront moins cher que vos frais de carburant sur un modèle équivalent au diesel. D’autant plus si vos véhicules peuvent recharger la plupart du temps à l’entreprise en bénéficiant du tarif préférentiel corporate sur l’électricité.
Et comme bien souvent quand il y a des avantages, il y a aussi quelques inconvénients à opter dès aujourd’hui pour une flotte 100 % électrique. A commencer par l’autonomie encore très limitée des modèles
actuellement proposés sur le marché. Si vos véhicules doivent parcourir de longues distances quotidiennement, l’électrique n’est clairement pas encore la solution idéale. Pareil s’ils circulent constamment avec une lourde charge de matériel à leur bord, leur autonomie fondra comme neige au soleil. Autre inconvénient : la présence des batteries réduit souvent - et parfois fortement - le volume de chargement. Tenez-en donc compte lors du choix de vos modèles.
De plus en plus de constructeurs sont occupés à développer des véhicules utilitaires légers à hydrogène. Le groupe Stellantis commercialise notamment ses fourgons moyen de gamme (Jumpy, Expert et Vivaro) en version hydrogène en France. Aucune date de commercialisation belge n’est encore connue à ce jour.
Mais Maarten Van Houdenhove, responsable communication du groupe DATS24 en est convaincu : l’hydrogène et l’électrique vont cohabiter à l’avenir. DATS24 investit d’ailleurs dans des stations hydrogène ces derniers mois et en compte déjà 6 sur notre territoire.
« Il est clair que le secteur du fret léger doit passer au vert, notamment pour respecter les objectifs climatiques, mais aussi en raison des limitations d’accès dans les centre-ville. Le moteur à combustion interne est clairement condamné. La politique de l’autruche n’est donc pas la bonne. L’électrification est une chose, mais il faut aussi prendre en compte la solution hydrogène. L’avenir ne sera pas fait de l’une ou de l’autre, mais bien d’une combinaison des deux, notamment pour éviter la surcharge du réseau électrique. Et puis l’hydrogène a d’autres avantages, comme par exemple son temps de ravitaillement quasi identique à celui d’un plein de carburant, ou encore son autonomie garantie, y compris en hiver. »
1 » D'ici à 2035, il est clair que les flottes de LCV devront aussi être 100% électriques.
« L’électrification est une chose, mais il faut aussi prendre en compte la solution hydrogène. L’avenir ne sera pas fait de l’une ou de l’autre, mais bien d’une combinaison des deux »
L’offre de modèles 100 % électriques s’est considérablement développée ces derniers mois, proposant un véhicule dans tous les segments de marché. Cela dit, un rapide coup d’œil au tableau ci-dessous vous fera vite comprendre que plusieurs modèles sont identiques et présentent les mêmes technologies batterie et les mêmes capacités. n
Pour une mobilité tournée vers le futur, parlons aussi des solutions de recharge, des possibilités de remboursements automatisés mais aussi de gestion de budgets de mobilité. Le résultat : une politique de mobilité pensée à l’épreuve du futur, pour vous et vos collaborateurs.
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Recharge de camionnettes électriques
Si vos équipes travaillent régulièrement sur chantiers, opter pour des véhicules utilitaires électriques ne peut se faire que si la recharge est possible sur ces chantiers. Impossible, pensez-vous ? Non, il existe bien des solutions pour recharger sur chantier. En voici quelques-unes.
par Damien Malvetti
» Si vous disposez sur chantier de prises domestiques, vous pouvez évidemment recharger vos véhicules utilitaires grâce à un câble Type 2. « Il existe sur le marché des câbles plus sécurisés que ceux fournis avec le véhicule. La marque BESEN propose ainsi un câble de Type 2 sécurisé qui peut charger à du 3,6 kW. Il faut bien faire attention à la certification
IP du câble qui doit résister à la poussière et la pluie », indique Dirk Baeyens de Bluetifuel. Si vous ne voulez pas encombrer vos véhicules d’un troisième câble, vous pouvez opter pour le kit de voyage de BESEN qui contient un boitier de contrôle et tous les adapteurs pour recharger sur toutes les prises en Europe.
Bornes mobiles
Il est aussi possible de louer des bornes mobiles de recharge de 11 kW ou 22 kW auprès de sociétés spécialisées comme Bulterys, Boels, Powerreel ou Gijsels. « En moyenne, il faut compter 50 euros par semaine pour un modèle doté d’une borne, 100 euros pour un modèle équipé de deux prises et jusqu’à 200 euros pour un modèle 4 bornes de 11 kW ». Ces mêmes solutions existent aussi à la vente à partir de 1.700 euros. Pour les petites infrastructures, une installation de 63A suffira, mais pour les plus grandes, il faudra disposer de 125A. »
Vous pouvez également louer des bornes intelligentes, dotées d’un système pour scanner un badge de recharge publique. La société Chargemakers en proposent au prix de 199 euros/semaine pour une infrastructure de 2x11 kW.
Louer des bornes mobiles rapides, c’est aussi possible ! « On en trouve par exemple chez Chargemakers avec une puissance de 30 kW pour un tarif aux alentours de 1000 euros/semaine », reprend Dirk Baeyens. « Aux Pays-Bas, on trouve aussi différents types de bornes rapides en location qui peuvent développer des puissances de 22, 40, 50, voire 75 kW. Évidemment, plus elles sont puissantes, plus elles sont lourdes à déplacer et demandent une installation puissante. Pour une borne 75 kW chez Eebc, comptez 140 kg par exemple et prévoyez une installation de 125A ».
Il existe également de nombreux prototypes en développement chez différents fournisseurs de solutions de recharge basées soit sur des installations photovoltaïques, soit sur du gaz ou de l’hydrogène par exemple.
En cas de panne de batterie d’un véhicule utilitaire léger électrique, il est évidemment possible de faire appel à son service de dépannage habituel. Touring et VAB sont équipés pour venir recharger sur place les véhicules immobilisés. Le premier dispose par exemple d’un appareil nommé ‘booster’ capable de recharger 1 km par minute pour permettre à votre véhicule de se déplacer jusqu’à la borne la plus proche. Et puis, il y a la start-up anversoise UZE Energy qui se déplace avec un chargeur embarqué sur un petit véhicule pour venir recharger vos véhicules en panne en DC à 30 kW. n
Entreprise belge bien connue active notamment dans le secteur maritime et offshore, Jan De Nul a mis en place une stratégie stricte en matière de durabilité.
L’électrification du parc automobile est déjà bien avancée et des bornes ont été installées au bureau et au domicile des collaborateurs. Mais pour ceux qui sont souvent en déplacement et qui travaillent dans des endroits isolés où il n’y a pas d’infrastructure fixe, l’entreprise a fait preuve de créativité en mettant au point un conteneur de chantier mobile doté de 4 bornes de recharge Stroohm intégrées. Le conteneur est alimenté par une connexion de 63A, qui peut être connecté au réseau local. Un arrêt d’urgence ainsi qu’une antenne GSM sont prévus pour communiquer la consommation avec le système de gestion central. Le conteneur est conçu de manière à ce que les points de charge ne soient pas endommagés et que les conteneurs puissent être empilés et transportés sans dommage. De quoi permettre aux gestionnaires de sites les plus éloignés de rentrer chez eux avec une batterie pleine sans devoir recharger en route.
1 » La start-up UZE Energy a imaginé un petit véhicule équipé d’un chargeur de 30 kW.
2 » Plusieurs fournisseurs, dont Boels, louent des stations mobiles de charge.
3 » Besen propose un modulateur et des prises adaptées pour tous les pays dans un kit de voyage pratique.
L'électrification et le passage à la mobilité durable dominent l'agenda d'à peu près tous les gestionnaires de flotte ou de mobilité de notre pays. Mais ce dont on entend peut-être moins parler, ce sont les LCV adaptés, indispensables au fonctionnement des entreprises et des professionnels. Nous nous sommes interrogés sur les obstacles et les difficultés liés à l'adoption et à la conversion des LCV électriques et avons consulté quelques experts du secteur.
par Jeroen Evens»Pourquoi les entreprises belges n’optent-elles pas encore massivement pour des LCV électriques ? « Ce que nous observons principalement, c’est que ce sont plutôt les grands clients fleet qui passent aux camionnettes électriques, mais pas encore le client final - par exemple l’électricien local, répond Nick Van Dessel, Business Development Manager chez Sortimo. C’est surtout le prix plus élevé qui joue ici un rôle, mais aussi le fait que la capacité de charge est légèrement inférieure, en raison notamment du poids déjà élevé des batteries. »
Différences dans la conversion des LCV électriques
Les professionnels ont souvent besoin que leur camionnette soit adaptée afin de transporter leur matériel facilement et en toute sécurité. Y a-t-il ici des différences majeures entre un modèle électrique et son équivalent thermique ? « Le montage est assez similaire, explique Nick. Bien sûr, il faut faire attention à ne pas percer le plancher, car c’est là que se trouve la batterie, mais c’est là aussi que peut se trouver le réservoir sur un modèle thermique. »
Et en matière de charge utile ? « Le poids de l’équipement joue effectivement un rôle, car la batterie réduit
souvent la charge utile, et cela affecte également l’autonomie. »
En ce qui concerne l’intérieur, il faut tenir compte du poids et prendre des précautions pratiques pour percer le plancher. Sur le plan technique, il y a aussi des modifications possibles au niveau du hardware du véhicule, comme la mise à niveau du bloc-batterie pour augmenter son autonomie ou améliorer ses performances. Ou modifier le moteur électrique pour améliorer son efficacité ou augmenter sa puissance. À ce niveau, y a-t-il des différences majeures entre les véhicules utilitaires légers thermiques et électriques ?
« Les composants d’un VE, tels que le bloc-batterie et le moteur électrique sont souvent conçus pour fonctionner ensemble comme un seul système, de sorte que les changements apportés à un composant peuvent nécessiter des changements aux autres composants. En revanche, les véhicules à moteur à combustion ont souvent des composants modulaires qui peuvent être plus facilement interchangés ou remplacés », précise Katrien Vananderoye de Q-Mobility Group.
Défis à l’adaptation d’un LCV électrique
Qu’il faille faire preuve de plus de prudence lorsqu’on modifie un véhicule utilitaire électrique, cela va de soi. Chez Q-Mobility Group, on distingue quatre différences majeures.
Tout d’abord, il y a la complexité du système. « Les véhicules électriques sont plus complexes en raison des différents composants qui travaillent de concert pour que le véhicule fonctionne correctement. Le moteur électrique, le bloc-batterie, l’électronique de puissance et le système de charge s’influencent mutuelle-
ment de manière complexe, et la modification de l’un de ces composants peut avoir des répercussions sur les autres. Cela signifie que la modification d’un véhicule utilitaire électrique nécessite des connaissances et une expertise spécialisées. »
Il y a également une différence importante en termes de sécurité. « Les véhicules électriques fonctionnent à des tensions élevées et nécessitent des mesures de sécurité spéciales pour s’assurer qu’ils ne présentent pas de risques pour l’utilisateur ou l’environnement. Les modifications apportées au système électrique ou au groupe motopropulseur peuvent compromettre la sécurité si elles ne sont pas effectuées correctement. »
Cet aspect est confirmé par Nick Van Dessel (Sortimo) : « Nos techniciens ont suivi une formation spécifique pour travailler sur les véhicules électriques. Sans ce diplôme, ils ne sont pas autorisés à travailler sur les VE. »
Et puis, il y a la grande question de la garantie. Katrien Vananderoye (Q-Mobility Group) : « Modifier un véhicule utilitaire électrique peut annuler la garantie du fabricant et potentiellement entraîner des problèmes futurs avec le véhicule. Cette garantie ne couvre généralement que les pièces d’origine et leurs performances, et les modifications apportées au véhicule peuvent ne pas être couvertes. »
Attention donc ! Et il en va de même pour les pièces détachées. « Les véhicules électriques sont encore une technologie relativement neuve, et la disponibilité des pièces de rechange pour les modifications peut être limitée. Il peut donc être plus difficile de trouver les pièces et l’équipement nécessaires aux modifications, ce qui peut également augmenter le coût du projet. » n
1 » Modifier un véhicule utilitaire électrique peut annuler la garantie du fabricant et potentiellement entraîner des problèmes futurs avec le véhicule.
2 » Sur un véhicule électrique, il faut faire attention de ne pas percer le plancher, car c’est souvent là que se trouve la batterie.
À une époque où les activités commerciales sont en constante évolution, les véhicules utilitaires sont devenus plus que de simples moyens de transport. Les véhicules utilitaires légers (LCV) en particulier, tels que les fourgonnettes, sont devenus des maillons essentiels de la chaîne complexe des entreprises modernes. Les exigences ont changé : la mobilité seule ne suffit plus. L'adaptabilité, l'efficacité et la fonctionnalité poussent désormais à transformer les LCV standard en espaces de travail polyvalents et personnalisés. C'est là que les entreprises de conversion spécialisées entrent en scène, transformant ces véhicules en outils sophistiqués pour répondre aux besoins spécifiques des professionnels modernes.
par Jeroen EvensTraditionnellement, les véhicules utilitaires étaient considérés principalement comme des moyens de transport de biens et de services. Aujourd'hui, cependant, les entreprises exigent davantage. Elles ont besoin de véhicules qui s'adaptent parfaitement à leurs exigences spécifiques en matière de travail et d'exploitation. C'est là qu'intervient l'expertise des sociétés de conversion spécialisées, qui transforment les LCV standard en véhicules personnalisés et polyvalents, capables de transporter bien plus qu'une simple cargaison. Dans la suite de cet article, nous allons nous intéresser à quelquesunes des principales entreprises dédiées à la transformation des LCV à des fins professionnelles diverses. De l'intégration de systèmes de stockage innovants à l'installation d'équipements spécialisés, ces entreprises vont au-delà des solutions personnalisées traditionnelles. Elles incarnent le passage à une nouvelle génération de véhicules utilitaires qui offrent non seulement la mobilité, mais aussi la flexibilité, la productivité et la commodité, le tout dans un seul et même ensemble.
Modul-System est l'un des plus grands fabricants mondiaux d'équipements pour véhicules utilitaires. Basé en Suède, il possède 10 filiales en Europe et en Asie. Ils ont également une couverture mondiale grâce à leur réseau de partenaires, et les produits sont vendus dans 50 pays à travers le monde. Modul-System fait partie du groupe Lifco, qui est coté à la bourse suédoise. Les appareils sont produits dans leur usine ultramoderne en Suède. Les produits sont fabriqués à l'aide de certaines des technologies de production les plus avancées d'Europe. L'innovation, la qualité, la sécurité et l'environnement sont des concepts fondamentaux de la philosophie de Modul-System.
Chez Sortimo, vous pouvez trouver une solution tout-en-un pour tout ce qui se trouve dans et autour de votre camionnette. Sortimo
fournit non seulement l'équipement à l'intérieur du véhicule, mais aussi la signalisation, les galeries de toit, les compresseurs, l'alimentation électrique, le lettrage, etc. Cette année, Sortimo fête son 50e anniversaire. En 1973, tout a commencé avec la première version du célèbre boîtier métallique bleu et en 1990, le premier équipement embarqué Sortimo a été lancé sur le marché en Allemagne (Zusmarshausen). En 1996, Sortimo Belux a été fondée à Tubize, quelques années plus tard, le siège social a déménagé à Vilvorde. En 2008, la succursale "Station West" à Waregem a été ouverte pour mieux atteindre les clients de Flandre orientale et occidentale. Elle a été suivie par l'agence "Station East" à Tessenderlo (Limbourg) en 2012 et par l'agence "Station North" à Kontich (Anvers) en 2019. En outre, Sortimo travaille avec des partenaires reconnus en Wallonie ainsi qu'avec quelques équipes mobiles pour le service dans toute la Belgique. Sortimo emploie actuellement 47 personnes. En 2022, Sortimo Belux aura équipé environ 2.300 véhicules utilitaires.
Au sein du groupe Q-mobility, Q-Fleet, qui fait partie de Q-Conversions, conseille les clients des flottes sur le choix du véhicule et sur les transformations à apporter au véhicule pour en tirer le meilleur parti. Dans les ateliers de Malle et de Merchtem, les experts de Q-Fleet transforment les véhicules de manière professionnelle afin que les clients puissent tirer le meilleur parti de leur véhicule en fonction de leurs activités professionnelles. Q-Fleet propose les services suivants : peinture, lettrage & striping, éclairage, transformation des doubles cabines, homologation et contrôle technique, installation d'équipements modulaires pour fourgons et montage de divers accessoires.
Transporter en toute sécurité. C'est ce que Roll & Fix représente. Fixer solidement un équipement sur le toit d'un véhicule n'est pas toujours évident. Chaque année, la perte de marchandises sur les routes entraîne d'importants embouteillages et des accidents aux conséquences parfois dramatiques. C'est pour résoudre ce problème que Roll & Fix a été créée. L'utilisateur professionnel dispose enfin d'un porte-bagages avec système de fixation qui répond à ses attentes. Roll & Fix propose une gamme de porte-bagages, des sangles universelles et une échelle télescopique.
Alfa Equipments est spécialisé dans l'aménagement de fourgons depuis 1992. Elle travaille avec toutes les marques et tous les types de fourgonnettes. Depuis leur siège à Saint-Trond (Limbourg), ils garantissent un service national grâce à leur service d'enlèvement et de retour. Ils viennent également chez vous avec leur camionnette de démonstration pour la conception. Alfa Equipments est une entreprise familiale flexible et saine, avec déjà la deuxième génération aux commandes. Alfa Equipments s'est développée pour devenir un guichet unique pour la préparation complète du travail de toutes les marques et de tous les types de véhicules utilitaires. En collaboration avec un partenaire externe, le service s'est même étendu aux autocollants et au lettrage en 2019.
VebaBox est l'innovateur mondial de la chaîne du froid. Leur philosophie directrice est le refroidissement actif ou passif du support de charge. Ce faisant, ils préviennent les ruptures de la chaîne du froid et rendent chaque étape de la chaîne plus efficace, plus flexible et plus durable. Grâce à VebaBox, plus besoin de véhicules spéciaux ni de chambres froides, les moments de transfert se font toujours avec refroidissement, le degré de chargement des véhicules est toujours maximal en combinant congélation, refroidissement et ambiance, et vous êtes toujours assuré d'avoir la bonne température constante. VebaBox garantit une flexibilité et une sécurité maximales de manière efficace, grâce à ses solutions modulaires.
Un atelier sur roues est une valeur ajoutée pour tout professionnel. Chez Workshop on Wheels, ils sont spécialisés dans la personnalisation totale des véhicules utilitaires, avec des éléments modulaires de haute qualité. Des barres de toit aux tiroirs en passant par les marches d'entrée : vous aménagez votre véhicule selon vos préférences personnelles jusque dans les moindres détails, afin que les outils nécessaires soient rapidement et efficacement à portée de main. Avec la marque de haute qualité BOB-System, ils transforment votre véhicule utilitaire en un atelier de conduite. Grâce à la combinaison légère d'aluminium et d'acier, vous économisez également du poids, ce qui se traduit par une plus grande charge utile.
Snoeks Automotive est le principal partenaire des constructeurs automobiles pour élargir leur gamme de produits en proposant des concepts de modification innovants qui améliorent encore l'utilité et les opportunités de marché des fourgonnettes. En se concentrant constamment sur l'amélioration et l'innovation, ils visent à surprendre et à dépasser les attentes de leurs partenaires. Dans le respect de l'environnement, ils atteignent leurs objectifs ambitieux en encourageant la passion, le talent et la coopération de leurs collaborateurs pour toujours trouver une meilleure voie.
Depuis 2005, Syncro System aménage les camionnettes et les pickup dans son atelier de Fernelmont (Région de Namur). L’équipe Syncro est composée de 16 personnes et aménage +/- 2800 véhicules par an. Sa position centrale à la croisée de la dorsale Wallonne et de la E411 lui confère un accès aisé aux clients professionnels wallons et Bruxellois.
La marque Italienne Syncro System existe depuis 1960 et s’est internationalisée depuis une vingtaine d’années avec des filiales réparties en Europe mais également en Australie, en Amérique du Nord et du Sud, en Islande et jusqu’en Nouvelle-Zélande. Depuis toutes ces années, les aménagements et accessoires Syncro System ont évolués et ont été améliorés sur base des avis récoltés auprès des utilisateurs. Cette politique d’amélioration permanente à contribuer à sa notoriété et réputation de qualité. Aujourd’hui, on peut affirmer avec certitude que les concessionnaires Syncro System vendent et installent les aménagements les plus robustes et les mieux adaptés aux utilisateurs de camionnettes.
S'il est un domaine qui fait appel à la flexibilité, à l'adaptation et aux exigences spécifiques, c'est bien celui de l'adaptation des véhicules. Quel que soit le modèle de véhicule ou le secteur professionnel, l'équipe de l'Amecam a toujours appliqué cette philosophie. De plus, l'entreprise bénéficie d'une longue expérience. En effet, les ateliers pour camions, l'aménagement de camionnettes et de véhicules utilitaires légers font partie de leurs activités quotidiennes depuis de nombreuses années. Un grand nombre de projets très diversifiés témoignent de l'expertise de l'Amecam.
VTC est un acteur majeur de l'aménagement des véhicules utilitaires depuis plus de 20 ans. Grâce à leurs années d'expertise, ils peuvent trouver la meilleure solution pour vos besoins quotidiens, quel que soit le secteur. Chaque entreprise a ses propres méthodes de travail et ses propres besoins. Grâce à la large clientèle de VTC, ils ont déjà aménagé différents types de véhicules utilitaires et dans différents secteurs d'activité. Leurs employés sont également devenus de véritables conseillers et spécialistes. L'objectif de VTC est d'apporter une satisfaction maximale à ses clients avec une solution globale durable et un service exceptionnel. Afin d'offrir un service optimal et rapide, VTC a toujours 90% de ses produits en stock dans l'entrepôt et l'atelier de Mouscron.
La mission de Vehikit est de rendre l'aménagement des véhicules utilitaires facile et pratique pour tous : « utilitaire bien équipé, gain de temps assuré ». Depuis sa création, Vehikit est actif en Belgique avec l'idée de rassembler, sur un seul et même site, tous les produits dont les professionnels peuvent avoir besoin pour équiper leur utilitaire. Vehikit est une filiale du groupe Van Den Born Carrosserie, une société familiale fondée en 1840. Fort de leurs 183 années d’expérience, ils sélectionnent des équipements de qualité pour leurs clients : habillages bois, aménagements utilitaires, barres et galeries de toit, antivols utilitaires, housses de siège, et bien plus encore. Vehikit compte aujourd’hui une vingtaine d’employés, est présent aux Pays-Bas, en Belgique, en France, en Allemagne et en Autriche, et a pour objectif de devenir le leader européen de la vente d’équipements utilitaires en ligne.
Piron Aménagement, fort des 35 ans d’expérience de la Carrosserie Piron, département du groupement de garages Stellantis « Altis Group » et « Carrosserie Piron » réalise depuis bientôt 5 ans des aménagements ultra personnalisés et entièrement sur mesures pour les véhicules professionnel, loisir (4x4) et remorques (entretien, réparation et bientôt vente neuve). Ce département grandissant, la direction a décidé de créer une nouvelle entité dédiée au développement de ces activités.
Chez Utill, nouvelle dénomination de l’ancien département « Piron Aménagement » vous retrouvez un interlocuteur professionnel qui est à votre écoute pour faire de votre véhicule aménagé un outil indispensable. Que ce soit du portage extérieur, des rangements intérieur, de l’autonomie en énergie, des éclairages ou signalisation, du chauffage ou frigos, des accessoires pour votre 4x4,… Ils sont là pour écouter vos besoins, créer ensemble un projet et vous conseiller sur le meilleur rapport qualité/prix/usage.
Le secteur de la carrosserie a longtemps eu cette image d’un monde exclusivement masculin. Mais cette époque est révolue.
Au sein du réseau Axial, près de 30 % des 92 carrosseries indépendantes sont gérées soit exclusivement soit en partie par des femmes. Nous avons eu l’opportunité de partager un dîner avec cinq d’entre elles afin qu’elles nous exposent leur parcours, leur vision et la façon dont elles sont vues dans leur métier.
1 » En haut de gauche à droite: Hilde De Herdt (Carrosserie Kontakt – Rumst), Conny Stuer (Carrosserie Stuer – Tamines) et Philippe Bovijn, Directeur Général d’Axial.
En bas: Astrid Kervyn (Carrosserie De Backer – Schoten), Inge De Schrijver (Carrosserie De Schrijver - Aalter) et Sharon Van Dyck (Carrosserie LCB - Lint).
tôt parce que je passais du statut de collègue à celui de patronne et que j’adaptais à ma façon la stratégie de l’entreprise. Certains ont eu un peu de mal à l’accepter parce qu’ils travaillent là depuis parfois plus de 30 ans »
Inge De Schrijver a vécu la même situation en reprenant la Carrosserie De Schrijver de ses parents en 2014. « Les employés m’avaient connue enfant et soudain, je devenais leur patronne, c’était une situation particulière. »
« Le patron ? C’est moi ! »
»
Nos cinq ‘leading ladies’ ont des parcours bien différents. Si Sharon Van Dyck et Hilde De Herdt ont toutes deux rejoints leur mari pour gérer respectivement la Carrosserie LCB de Lint et la Carrosserie Kontakt de Rumst, Conny Stuer a repris la Carrosserie Stuer à Elversele de ses parents avant d’être rejointe dans l’aventure par son mari. Inge De Schrijver a aussi repris la Carrosserie De Schrijver de ses parents en 2014 et Astrid Kervyn a racheté la Carrosserie De Backer quand son ancien patron a remis le commerce. Ces deux dernières gèrent seule leur entreprise.
« Quand j’ai repris l’affaire, j’ai bien senti une différence dans le comportement du personnel, avoue Astrid, mais ce n’était pas lié au fait que j’étais une femme, mais plu-
Il y a quelques années encore, certains clients pouvaient avoir des réactions cocasses en voyant une femme dans une carrosserie. « Il est arrivé qu’on me prenne pour la secrétaire », sourit Conny. Tandis que Sharon ajoute : Des clients se sont déjà présentés à moi en me demandant à voir le patron. Ils ont été étonnés quand je leur ai répondu que c’était moi. »
Heureusement, ce genre de situation ne se produit plus aujourd’hui.
Nos cinq leading ladies avouent même souvent préférer travailler avec des hommes. « D’ailleurs, je n’ai jamais travaillé qu’avec des hommes », précise Inge De Schrijver. Et Hilde De Herdt d’ajouter : « je travaille plus volontiers avec des hommes qu’avec des femmes. Je trouve cela plus facile, d’autant que nous avons de bons contacts. Je ne vois personnellement aucune différence dans le comportement de mes équipes si c’est moi qui leur demande quelque chose ou si la demande vient de mon mari. »
Et pour Conny, être une femme dans un monde d’homme a aussi ses avantages : « S’il faut communiquer quelque chose aux équipes, j’ai souvent davantage de tact que mon mari. »
« On n’a pas la même approche qu’un homme et dans certains cas, cela peut aider le client, renchérit Astrid. Par exemple, lorsqu’un client se présente après un accident, je discute avec lui autour d’un café, je le rassure, j’essaie de comprendre comment l’accident est intervenu. En général, les femmes ont davantage d’empathie. » « Une femme sait effectivement mieux écouter et a, en général, plus de patience qu’un homme », confirme Hilde. Et cela peut parfois être bénéfique pour le client. Il n’est d’ailleurs pas rare que nos leading ladies reçoivent un bouquet de fleurs ou une bouteille pour les remercier pour leur oreille attentive. n
Retrouvez notre reportage complet sur notre site internet:
Qui ne connaît pas les camionnettes jaunes de DHL Express ?
Ce qu’on sait peut-être moins, c’est qu’une grande partie de ces camionnettes est électrique ! DHL a en effet été précurseur à ce niveau en intégrant, voici déjà 8 ans, des utilitaires électriques. Steven Van Den Bosch, Fleet and Purchase Manager, tire avec nous le bilan de son expérience.
par Damien Malvetti
« L’électrique nous a contraints à nous adapter »
»Au sein du groupe DHL, cela fait déjà plusieurs années qu’on prend l’environnement à cœur et qu’on met en place des solutions pour réduire l’empreinte écologique de l’entreprise. « Notre stratégie internationale ‘GoGreen’ prévoit que l’ensemble de nos processus soit neutre en CO2 d’ici à 2050 », intervient Steven Van Den Bosch, Fleet and Purchase Manager. « Dans cette optique, il était tout à fait logique de prendre aussi des mesures pour notre flotte de camionnettes. Nous essayons toujours de suivre les tendances du marché et de trouver de nouvelles solutions. Il y a 10 ans, nous intégrions les premiers modèles équipés au CNG dans notre flotte, et il y a 8 ans déjà, les tout premiers utilitaires légers 100 % électriques. »
L’occasion pour DHL Express de tester ces deux technologies et d’en tirer rapidement des conclusions. « Aujourd’hui, nous n’avons plus aucun modèle CNG, mais certains des premiers modèles électriques sont toujours en flotte et la part de camionnettes électriques ne fait que grandir. En 2021, nous avons intégré 17 Volkswagen e-Crafter et l’an dernier nous avons ajouté 85 Ford E-Transit. Aujourd’hui, 35 % de nos 360 véhicules opérationnels sont électrifiés. Le but est d’arriver d’ici à 2027 à une flotte 100 % électrique pour nos véhicules dédiés au last mile delivery. »
Opérer un tel switch vers une flotte de camionnettes électriques ne s’est évidemment pas fait sans heurts. « Au début, on a reçu beaucoup de questions de nos courtiers. Nous y avons répondu et ils ont ainsi suivi différentes formations pour appréhender correctement le véhicule, notamment via Ford, ainsi que des formations de sécurité et de conduite écologique. »
La question de l’autonomie a évidemment été centrale, d’autant que l’offre actuelle en matière de LCV électriques est encore restreinte. « Quand on passe d’une flotte de camionnettes diesel avec 600 km d’autonomie à des véhicules électriques qui annoncent 300 km, il faut forcément s’adapter. Cela réduit notre flexibilité. D’autant que nous avons préféré jouer la carte de la prudence en estimant l’autonomie des E-Transit à 160 km, car celle-ci peut varier en raison de nombreux paramètres : le volume chargé, le style de conduite, le type de routes, les conditions météorologiques, etc. Nous avons donc adapté nos plannings quotidiens pour que chaque véhicule parcoure au maximum 160 km/jour. Certains conducteurs arrivent à faire bien plus, mais nous ne voulions pas prendre de risque. Les premiers jours, nous avons d’ailleurs eu quelques cas de conducteurs qui poussaient leur véhicule jusqu’au bout et se retrouvaient en panne d’autonomie. Heureusement, ils ont appris de leurs
erreurs et cela ne s’est plus jamais produit. Mais en cas de souci, nous avons aussi prévu quelques véhicules en back-up. »
Recharge uniquement sur site
Car DHL a mis en place une politique stricte en matière de recharge. Les camionnettes ne peuvent recharger que sur les sites de l’entreprise où une infrastructure a été installée. « Cela nous permet de maintenir le TCO sous contrôle, car on sait que la recharge publique peut coûter cher, sans compter le temps d’immobilisation du véhicule et du courtier pendant ses sessions de recharge. Mais cela implique aussi de l’organisation. Tous les véhicules doivent donc revenir chaque soir au site de l’entreprise.
L’avantage, c’est que nos bornes sont utilisées de façon optimale : la journée pour les voitures de société de notre personnel et la nuit pour nos utilitaires. »
L’infrastructure de recharge ? C’est justement le nouveau défi auquel va être confronté Steven Van Den Bosch. « Actuellement, nous disposons de 140 bornes réparties sur 6 des 9 sites de DHL Express en Belgique. Mais il va falloir étendre cette infrastructure pour disposer d’autant de bornes que de véhicules électriques lorsque toute notre flotte sera électrifiée. Nous ne sommes pas propriétaires de tous nos bâti-
ments, cela implique donc de trouver des accords avec les propriétaires ou avec des investisseurs pour installer l’infrastructure de recharge nécessaire. Car sans cette infrastructure, il ne sera pas possible de continuer l’électrification de notre flotte. »
Steven Van Den Bosch est aujourd’hui capable de tirer un premier bilan de son expérience électrique. « Globalement, nous sommes très satisfaits de notre choix. Nous avons été pionniers et nous ne le regrettons pas. Bien sûr, cela a demandé des adaptations dans notre travail quotidien, mais nous avons pu les mettre en place sans trop de difficulté. Nous avons aussi pu maintenir notre TCO sous contrôle. En moyenne, un véhicule électrique nous coûte 75€/mois de plus qu’un équivalent diesel, sans tenir compte de l’investissement dans l’infrastructure. Mais nous avons aussi conscientisé nos courtiers sur le fait qu’ils disposaient aujourd’hui de véhicules d’une valeur plus élevée et avec un équipement d’un plus haut niveau.
C’est d’ailleurs en partie ce qui explique cette augmentation du TCO. Le Ford E-Transit est par exemple le premier utilitaire qui dispose d’une caméra à 360 degrés. Cela nous permet aussi de réduire nos frais de sinistralité. Il est important à ce niveau de travailler avec les bons partenaires et de privilégier l’ancrage local pour disposer d’un service efficace et rapide. Nous travaillons avec 7 ateliers du réseau Axial. Nos véhicules doivent rester immobilisés le moins longtemps possible, mais les réparations doivent être de qualité. »
Si actuellement un quart de cette flotte est encore en achats propres, le but est de passer à l’avenir, tous les contrats en leasing. « Cela facilitera notre gestion quotidienne. Nos véhicules sont sous contrat leasing de 5 ans (35.000 km/an) et le poste assurances a été unbundlé. Lorsque de nouveaux modèles arriveront sur le marché avec une autonomie élargie, nous repasserons certainement nos contrats leasing à 40.000 km/an.
Cette stratégie du tout à l’électrique a aussi été appliquée à la flotte de voitures personnelles. Depuis 1 an et demi, toutes les commandes de nouveaux véhicules concernent uniquement des modèles full électriques. Les employés reçoivent une wallbox à domicile et un badge pour la recharge publique. « Ils sont conscientisés sur le fait que la recharge publique doit être l’exception. Ils doivent privilégier la recharge au bureau et à la maison, ce qui nous permet de garder les coûts sous contrôle. À l’avenir, lorsque nous disposerons d’une plus large flotte de bornes, nous souhaitons y donner accès à nos employés qui ont une voiture privée ou un véhicule dans un plan cafétéria. »
Le Fleet & Purchase Manager espère évidemment, que la gamme de modèles électriques et surtout leur autonomie va évoluer rapidement dans les mois à venir et tient aussi à l’œil l’évolution de la solution hydrogène. « Je crois vraiment aussi en cette solution d’avenir, en tout cas pour les grandes distances », termine-t-il. n
Qui a dit que livrer des colis devait toujours se faire avec une camionnette ? Chez DHL Express en tout cas, on est persuadés du contraire. Depuis plusieurs années déjà, l’entreprise teste différents moyens de transport alternatifs qui peuvent faciliter le travail des courtiers au quotidien. Ainsi, des vélos cargos sont déjà utilisés depuis plusieurs années pour les livraisons dans le centre-ville d’Anvers. « Avec une autonomie de 50 km et une recharge sur une prise domestique traditionnelle, ils sont très pratiques pour se faufiler dans la circulation dense des villes, intervient Steven Van Den Bosch. D’ailleurs, ils feront bientôt aussi leur apparition à Gand. Et nos courtiers reçoivent évidemment une formation spécifique pour les utiliser correctement et en toute sécurité. »
Aux Pays-Bas, le groupe DHL a même développé son propre vélo cargo imaginé pour répondre en tous points aux besoins de ses courtiers. « Sept ont été commandés pour notre pays et arriveront prochainement », se réjouit encore le Fleet & Purchase Manager. Mais ce n’est pas tout. DHL effectue par exemple aussi des tests avec un mini véhicule autonome qui est capable de suivre les vélos cargos pour augmenter les capacités de chargement. L’entreprise effectue aussi actuellement des tests avec un petit avion 100 % électrique. Avec ce projet dénommé ALICE, DHL veut aussi révolutionner le transport aérien de marchandises.
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Vélos de société
Proposer des vélos de société à votre personnel nécessite quelques adaptations au sein de l’entreprise. Que ce soit des aménagements à mettre en place pour faciliter le quotidien des travailleurs qui viennent à vélo (douche, vestiaire, casiers, parking à vélo, etc.), mais aussi la rédaction d’une bike-policy. Voici quelques éléments à prendre en compte dans celle-ci.
par Damien MalvettiModalités d’octroi
Comment le vélo est-il octroyé à chaque membre du personnel ? À ce niveau, vous avez la possibilité de le proposer dans un budget de mobilité (fédéral ou sur mesure), dans le cadre d’un plan cafétéria ou tout simplement via un échange de salaire brut.
Vous pouvez décider de récompenser les travailleurs qui utilisent régulièrement leur vélo en leur octroyant une indemnité kilométrique pour leurs trajets domicile-travail.
Référez-vous à cet article pour les détails d’octroi et les montants de cette indemnité.
Il faudra évidemment veiller à ce que vos collaborateurs qui s’y sont engagés viennent régulièrement travailler à vélo, par exemple au moins 20 % du temps. Cela pourra se faire par exemple via un tableur Excel partagé. Cette moyenne devra être effectuée sur l’année et non chaque mois. Le travailleur peut donc décider de ne pas venir à vélo durant les rudes mois d’hiver, mais utiliser quasi exclusivement son vélo durant les mois d’été.
Précisez dans votre bike-policy auprès de quels revendeurs vos collaborateurs pourront se rendre pour choisir le vélo de leur choix. Tout comme pour les voitures, vous pouvez dresser une liste de modèles ou laisser le libre choix en fonction du budget de chacun. Le vélo est généralement mis à disposition pour une durée de 36 mois. Vous pouvez proposer au travailleur d’acquérir ce dernier à la fin du contrat pour un montant prédéfini à l’avance, par exemple 16 % de sa valeur neuve.
Il existe aujourd’hui une panoplie de types de vélos adaptés à tous les usages : du simple vélo de ville, au vélo pliable, en passant par le VTT ou encore le vélo cargo. Pensez à préciser dans votre bike-policy quels types sont acceptés et lesquels ne le sont pas. Par exemple les BMX, les modèles pour enfants, les tandems.
Pour raison de sécurité, vous pouvez également fixer une limite concernant la vitesse du vélo s’il s’agit d’un modèle électrique.
Fixez également un tarif maximum pour chaque type de vélo afin d’éviter les abus.
Certains accessoires sont nécessaires à la pratique du vélo en toute sécurité et doivent être inclus dans votre contrat et donc dans le montant mensuel payé par l’employé: un casque, de l’éclairage, etc.. D’autres peuvent être ajoutés pour des raisons de confort : système d’accroche pour sacs, panier, cadenas, sonnette, etc.
Quelques conditions d’usage doivent être notifiées dans votre bike-policy, et notamment les obligations légales de sécurité comme le port du casque. Vous pouvez y ajouter par exemple le port d’une veste autoréfléchissante ainsi que l’utilisation de l’éclairage.
L’employé seul, ou également les membres de sa famille ? Peut-il l’utiliser en dehors de ses déplacements
professionnels ? Le prendre avec en vacances ? Peuton transporter une seconde personne sur le vélo et à quelles conditions ?
Vous devrez également prévoir les modalités de rupture de contrat si l’employé ne respecte pas les conditions d’usage et notamment l’obligation d’utiliser son vélo régulièrement pour venir travailler. N’oubliez pas de préciser qu’en tant qu’usager de la route, le cycliste doit respecter le Code de la route et qu’il sera redevable des éventuelles amendes en cas de non-respect.
Assurance et assistance
Si vos vélos sont en leasing, l’assurance et l’assistance seront généralement incluses dans le contrat. Si vous optez pour l’achat, pensez à souscrire à une assurance et une assistance.
Voici quelques éléments auxquels il faudra penser :
• L’assurance et l’assistance sont-elles d’application uniquement durant les trajets professionnels ou également durant les trajets privés ?
• Sont-elles aussi d’application lorsque le vélo est utilisé par un tiers ou utilisé à l’étranger ?
• En cas de sinistre, couvrez-vous uniquement les dégâts au vélo ou également aux accessoires, vêtements et les dommages corporels, ou bien le travailleur doit-il faire intervenir son assurance familiale ?
Prenez conseil !
Avec les éléments ci-dessus, vous devriez déjà être en mesure de rédiger une bike-policy complète. Mais tenez compte de la réalité de vos collaborateurs et de votre entreprise. Et n’hésitez pas à demander conseil à votre société de leasing de vélos, votre partenaire en mobilité, votre revendeur ou même votre secrétariat social si vous avez des interrogations. n
1 » Certains accessoires doivent être automatiquement mis à disposition avec le vélo.
2 » Il est important de définir quels types de vélos sont acceptés. Par exemple les vélos cargos.
Pouvoir stationner ses vélos électriques en toute sécurité, tout en les rechargeant et en recevant des informations sur leur usage, c’est ce que propose la start-up belge eDock. Une solution idéale pour les entreprises, dont les collaborateurs deviennent de plus en plus adeptes de la petite reine.
par Damien Malvetti»« On est partis d’un double constat : d’une part, 600 vélos sont volés chaque jour en Belgique, et 35 % des interrogés n’utilisent pas leur vélo par crainte d’un vol. Les vélos électriques, dont la valeur est plus élevée, renforcent encore cette crainte », expose Christophe Peeters, co-fondateur avec son frère Sébastien. « D’autre part, 28 % des utilisateurs potentiels n’utilisent pas leur vélo parce qu’ils manquent d’espace sécurisé pour le stationner. »
Pour y remédier, les deux frères ont créé eDock, une infrastructure robuste et intelligente qui permet de stationner en toute sécurité grâce à un cadenas, et de recharger des vélos et des trottinettes. Sa conception lui permet d’être adaptée à tous les vélos et de pouvoir assurer la recharge des plus importantes marques de batteries. La station est modulable, peut accueillir de 1 à 8 vélos et est connectée. « Via l’app, l’usager peut localiser et réserver un emplacement, verrouiller et déverrouiller le cadenas et accéder à un historique complet de ses sessions de stationnement. Des informations qui pourront aussi être récoltées par le gestionnaire de flotte via notre système de back-office pour lui permettre de suivre sa flotte de vélos et de dresser des statistiques. »
La station peut soit être payante, soit gratuite, soit réservée à des usagers préenregistrés au sein d’une entreprise par exemple. « Le point fort d’eDock, c’est que nos stations peuvent aussi être utilisées pour mettre des vélos en libre-service », reprend Christophe, qui ajoute que le produit est 100 % belge, de la conception au matériel utilisé. »
« Notre focus est sur le marché B2B, car nous souhaitons offrir une solution pour aider les entreprises dans le développement d’une mobilité alternative et durable. Nous avons déjà actuellement des clients comme Delhaize ou Interparking », termine Christophe. Les stations eDock peuvent être achetées ou louées.
« En location, il faut compter entre 550 et 600€/mois tout compris, ce qui représente le budget leasing d’un véhicule de classe B pour sécuriser jusqu’à 8 vélos de société. » n
Dès le premier coup d’œil, la Taito S1 étonne par sa conception à 3 roues, qui procure un sentiment de sécurité et de stabilité. Le cadre imposant et les pneus respirent la robustesse et donnent une impression de fiabilité. Le choix des couleurs (avec le noir mat et le gris olive, par exemple) ajoute une touche d’individualité au design épuré.
Grâce à sa puissance de 500W et sa puissance crète de 1000W, la S1 est puissante, surtout en environnement urbain où nous l’avons testée. Les freins réactif et sa capacité à gravir des pentes allant jusqu’à 20 degrés rendent sa conduite fluide et insouciante. Ce qui la démarque vraiment, c'est son système de suspension innovant. Grâce à la suspension brevetée et à la plateforme flottante en bois, même les routes cahoteuses sont confortables. Les bosses sont efficacement absorbées, ce qui garantit une conduite en douceur. Le sentiment de sécurité est encore renforcé par les feux supplémentaires, les clignotants et un feu arrière qui éclaire non seulement la route mais aussi le conducteur lui-même, améliorant ainsi la visibilité dans la circulation.
Durabilité et conscience environnementale
Taito Mobility mise sur la durabilité, et cela se ressent dans la Taito S1. Le cadre, fabriqué en aluminium de haute qualité et en acier inoxydable, est non seulement robuste mais aussi léger. La batterie, fabriquée en Belgique avec des cellules Samsung, est non seulement fiable mais aussi respectueuse de l'environnement en raison de l'impact limité du transport. Cette batterie offre une autonomie de 30 km, ce qui est largement suffisant pour la majorité des trajets. Mais l'aspect de durabilité le plus impressionnant de la Taito S1 est sa conception modulaire, qui permet non seulement des réparations rapides, mais aussi des mises à niveau faciles. Les nouvelles pièces sont adaptables, ce qui permet aux modèles plus anciens de bénéficier des dernières innovations, de prolonger leur durée de vie et de réduire les déchets électroniques.
Après avoir testé la S1, nous sommes convaincus qu'il ne s'agit pas d'une trottinette électrique comme les autres. C'est un pas en avant innovant dans le monde de la mobilité durable. L'accent mis sur la sécurité, la durabilité et le service, associé à sa technologie de pointe et à son design réfléchi, font de la S1 un choix intéressant pour les entreprises qui s'efforcent de trouver des solutions de transport plus écologiques et plus efficaces à leurs collaborateurs. n
En tant que fervents amateurs de mobilité et de technologies durables, nous avons eu l’opportunité de tester la Taito S1. Cette trottinette électrique promet non seulement un nouveau niveau de sécurité et de durabilité, mais aussi une expérience de conduite exceptionnelle. Développé par l'entreprise belge Taito Mobility, la S1 s'est imposé comme un game-changer dans le paysage des trottinettes électriques.
*Les distances parcourues sur base d’une charge complète (jusqu’à 536 km pour une batterie de 87 kWh) sont calculées selon la méthode WLTP. La procédure de mesure WLTP (Worldwide Harmonized Light Vehicle Test Procedure) a pour but de tester les véhicules dans des conditions de roulage les plus réelles possibles, afin que les valeurs calculées soient les plus réalistes. Plusieurs facteurs peuvent influencer l’autonomie tels que le style de conduite, le revêtement routier, les conditions météorologiques (température extérieure, force du vent) et l’utilisation de la climatisation/chauffage. **Offre Renting Financier avec option d’achat de 35% sur une durée de 60 mois pour un Nissan ARIYA Engage 63kWh. Prix en renting financier 419€/mois hTVA, acompte de 15%, remise déduite. Prix catalogue conseillé du véhicule: 43.057,85€ hTVA. Offre valable du 01/09/2023 au 30/09/2023, valable uniquement à des fins professionnelles. Sous réserve d’acceptation de votre demande de crédit par Alpha Credit s.a., prêteur, Montagne du Parc 8C, 1000 Bruxelles, TVA BE 0445.781.316, RPM Bruxelles. Annonceur : Nissan Belux s.a. (Importateur), Bist 12, 2630 Aartselaar - TVA BE0838.306.068 - IBAN BE81 2930 0778 6024 - RPM Anvers - beluxfr@nissan-services.eu. Votre revendeur Nissan agit en qualité d’agent à titre accessoire.
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»Derrière son look très musclé, le Vern Adventure Power 8.1 est le modèle le plus puissant de la gamme O2Feel. Son imposant cadre en aluminium cache élégamment un puissant moteur Shimano EP8 250W équipé d’une transmission 10 vitesses ainsi que la batterie dont la version standard (432 Wh) offre 155 km d’autonomie en mode Eco et jusqu’à 240 km pour la grosse batterie de 720 Wh. Si le Vern Adventure Power 8.1 paraît très imposant et robuste, son poids est tout à fait dans la moyenne puisque notre modèle d’essai pesait 27 kg. Une fois le mode électrique enclenché, son poids n’est plus qu’un chiffre sur papier, car le vélo se montre très dynamique et semble d’une légèreté déconcertante !
Trois niveaux d’assistance sont disponibles selon vos besoins, mais attention à l’autonomie si vous abusez du niveau le plus élevé. Le mode Eco suffit largement dans la majorité des situations. Lors de notre essai, nous avons uniquement activé le niveau le plus élevé pour grimper une côte ardue que le Vern Adventure Power 8.1 a franchi avec la plus grande facilité.
À l’usage, le Vern Adventure Power 8.1 se montre donc extrêmement pratique, dynamique, maniable et confortable grâce notamment à ses larges pneus et à sa tige de selle suspendue. Même sur routes cabossées, il encaisse les chocs et les aspérités sans les faire subir à son conducteur. Ce confort à toute épreuve, c’est aussi ce qui fera son atout majeur pour les randonnées, tout comme ses pneus Maxxis Ardent crantés anti-crevaison qui lui assurent un excellent grip.
Une première prise en main en douceur est nécessaire pour comprendre la combinaison de son changement de vitesses et des modes de conduite sur son petit écran. Mais une fois ce système maîtrisé, le conduire devient un vrai jeu d’enfant. La position de conduite haute et le guidon très maniable et robuste renforcent le sentiment de sécurité à son bord.
Bilan
Avec son look attrayant de baroudeur accentué par la couleur verte de son cadre et ses pneus beiges, le Vern Adventure Power 8.1 sait y faire sur tous les terrains et l’affiche fièrement. Mais il n’en oublie pas pour autant les accessoires nécessaires à un usage en ville comme les garde-boue ou le porte-bagages de série. Un panier peut également être ajouté à l’avant moyennant supplément. Voilà qui en fera un allié parfait pour ceux qui comptent utiliser leur vélo de société pour se rendre au travail la semaine, mais aussi pour le plaisir de découvrir des routes un peu moins asphaltées les week-ends ! Côté tarif, il est proposé à 4.199 euros TTC. n
Avec son cadre imposant et ses pneus larges et épais, le modèle Vern Adventure Power 8.1 d’O2Feel annonce directement la couleur : il n’est pas un simple vélo de ville. Et pour cause, ce vélo à assistance électrique made in France cache de réelles capacités tous terrains en plus de proposer une belle autonomie électrique et un confort à toute épreuve. En selle !
Vous voulez plus de moments inoubliables, plus de temps avec votre famille ou tout simplement plus de qualité de vie ? N’attendez pas pour façonner votre avenir idéal. Nous sommes heureux de vous aider, avec des matériaux durables par exemple. Admirez-les dans l’habitacle de l’IONIQ 6. Et découvrez aussi les technologies intelligentes, la puissance et l’autonomie allant jusqu’à 614 km de ce modèle résolument tourné vers l’avenir. Charge rapide comme l’éclair avec 351 km d’autonomie en 15 minutes seulement. Faites connaissance avec le futur de vos rêves dès aujourd’hui.
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** Les garanties Hyundai s’appliquent uniquement aux véhicules Hyundai vendus initialement à un client final par un distributeur Hyundai agréé, comme indiqué dans les termes et conditions du livret de garantie. 8 ans garantie de la batterie ou jusqu’à 160.000 km sur la batterie électrique. Pour en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur hyundai.be ou chez un distributeur Hyundai tout près de chez vous. Annonceur : Korean Motor Company
environnementale (A.R. 19/3/2004). Hyundai.com
L’électrification est clairement en marche au sein des flottes d’entreprise. Et si le choix des véhicules représente à lui seul un grand défi pour les gestionnaires de flotte, il en est un autre tout aussi important si pas plus : celui de la recharge de ces véhicules. Pour les aider dans cette tâche, Luminus a mis en place la Luminus Fleet Platform, une plateforme online unique sur le marché qui facilite grandement la mise à disposition de l’infrastructure de recharge pour l’employeur.
»La mise à disposition d’une infrastructure de recharge représente un travail administratif conséquent pour les gestionnaires de flotte, d’autant que chaque cas de collaborateur est différent en fonction de son lieu et de son type d’habitation, de son installation électrique à domicile, etc.
Pour gérer cela au mieux et soulager autant que possible le gestionnaire de flotte, Luminus a développé une plateforme unique de commande des bornes de recharge par et pour les employés. Celle-ci est destinée aux entreprises qui optent pour des solutions de recharge Luminus. Concrètement, le gestionnaire de flotte configure la plateforme avec les éléments importants à prendre en compte, les types de bornes disponibles, les services inclus, etc. Sur base des besoins du client, Luminus personnalise la plateforme.
Ensuite, c’est l’employé lui-même qui peut accéder à cette plateforme via une invitation et qui peut compléter ses informations personnelles et commander en ligne sa solution de recharge sur base du catalogue proposé par son employeur au sein de l’offre de Luminus.
Installation de la borne à domicile, mise à disposition du Luminus Powerpass pour la recharge publique sont également gérés directement depuis la plateforme. Et comme certaines situations peuvent parfois nécessiter des informations supplémentaires ou la visite d’un expert au domicile pour vérifier l’installation, les équipes de Luminus se chargent d’appeler le collaborateur si nécessaire.
Le processus est donc entièrement dans les mains du collaborateur et de Luminus, tandis que le gestionnaire de flotte n’a plus qu’à valider l’offre finale en fin de parcours. La plateforme lui permet évidemment de conserver un œil sur les commandes en cours et les coûts liés. Exclusive sur le marché belge, la Luminus Fleet Platform permet un gain de temps et une réduction conséquente du travail administratif pour l’employeur.
Oleon a été l’un des premiers clients de Luminus à adopter cette plateforme et en tire un bilan très positif, comme l’expose Cindy Desmet, Fleet Manager. « La possibilité d’installer une borne de recharge à domicile a été perçue comme un atout majeur par nos employés. Il n’y avait dès lors plus de raison de ne pas passer à une voiture électrique ». Et « Grâce à cette plateforme, nous pouvons assurer correctement le suivi de toutes nos activités liées à notre flotte de voitures électriques. » n
»Depuis 1983, le Renault Espace est longtemps resté fidèle à son concept originel de monospace. Avant de se transformer en crossover en 2015, et dorénavant en véritable grand SUV. Le segment des monospaces étant tombé en désuétude, la démarche de Renault apparaît compréhensible même si elle implique quelques sacrifices.
Techniquement très proche du récent Austral dont il reprend d’ailleurs l’excellente interface Google, ce nouvel Espace aurait même pu être appelé Grand Austral. Par rapport à celui-ci, il s’allonge de 21 cm afin d’offrir une meilleure habitabilité. On perd cependant la modularité offerte par les trois sièges arrière individuels typiques des générations précédentes. Quant aux deux places proposées en option gratuite, elles seront à réserver à des enfants. Le volume de coffre plafonne à 159 l en version sept places, mais il peut monter à 777 l en configuration cinq places.
Plus court de 14 cm que l’Espace précédent, il ne peut prétendre aux mêmes capacités. Mais cela offre aussi ses avantages. Ce grand SUV est ainsi 215 kg plus léger, de quoi diminuer sa consommation et ses émissions de CO2 jusqu’à une homologation de 4,6 litres pour seulement 104 g/km (WLTP). Voilà qui intéressera certainement les gestionnaires de flotte qui profiteront de la meilleure déductibilité fiscale sur les marchés essence, diesel et hybride (hors plug-in) du segment D-SUV.
Malgré cette consommation très raisonnable, le choix de la motorisation du Renault Espace ne s’est pas
par Nicolas Joanneseffectué au rabais. Sous le capot avant, on retrouve une cavalerie d’une puissance combinée de 200 ch. Elle se compose d’un moteur essence 3 cylindres de 130 ch et d’un moteur électrique de 70 ch alimenté par une batterie de 2 kWh. Un petit moteur électrique secondaire de 25 ch fait office de démarreur électrique.
L’hybridation poussée de cet Espace permet de rouler la majeure partie du temps dans le silence de l’électrique. Bonne surprise : dans des conditions favorables, il est même possible d’atteindre la consommation officielle de 4,6l/100 km. Un excellent résultat pour un SUV de cette taille ! En cas d’accélération poussée, on reprochera seulement certaines lenteurs à la boîte à crabots.
Bilan fleet
On pourra reprocher à ce nouvel Espace de rompre avec les qualités d’habitabilité de ses prédécesseurs. Mais si on le considère pour ce qu’il est, un grand SUV hybride, il représente une excellente proposition sur le marché qui se distingue par sa consommation raisonnable. n
Renault Espace E-Tech full hybrid Techno Puissance 200 ch
Émission de CO2 104 g/km
Consommation moyenne relevée 4,6/100 km
Prix de base HTVA 38.760,33 €
TMC (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre) 495,00 € / 92,90 €
Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre) 230,87 € / 167,06 €
Déductibilité fiscale 71 %
Loyer mensuel moyen HTVA* 667 €
Dépenses rejetées 492,56 €
Cotisation CO2 80,35 €
*48 mois / 80.000 km
La sixième génération de Renault Espace fait fi de son héritage de monospace pour se transformer en SUV. Dans la tendance du marché, cette mue s’accompagne d’une motorisation hybride qui lui permet d’obtenir la meilleure déductibilité fiscale de son segment.
Jouant à fond la carte de l’intégration, BYD gère lui-même toutes les composantes de ses produits. En particulier, il bénéficie d’un savoir-faire exceptionnel au niveau des batteries « Blade » au lithium qui se passe de cobalt et de nickel. Elle offre en outre un encombrement réduit, une sécurité maximale et une grande rigidité. Conçue autour de cet élément central et d’une pompe à chaleur maison, la Dolphin débarque en Europe pour convaincre une nouvelle cible: la famille « early adopter » qui veut passer au full électrique dans un budget relativement serré.
À ce prix, la Dolphin propose une technologie de pointe et un espace plutôt généreux. Elle se positionne ainsi à côté de la MG4, à un tarif très compétitif face aux références européennes (Volkswagen ID.3 ou Renault Megane E-Tech). Le design intérieur, lumineux et biton présente plus de personnalité que la silhouette extérieure et la qualité de finition est rassurante. L’ergonomie est plus discutable et il faut trouver son chemin dans le grand écran central rotatif que les enfants vont adorer. La cartographie de la navigation est par contre un exemple de lisibilité. Sur la route, il faudra s’habituer à une direction qui n’offre aucune sensation et des suspensions qui privilégient le confort à un comportement dynamique.
À 29.990 € TTC, l’entrée de gamme (Active) se contente d’une batterie de 45kWh pour un moteur de 70 kW. Elle arrivera sur notre marché début 2024, alors que la version supérieure (Design, pour 60 kWh et 150 kW) est dès à présent disponible. En déboursant 35.990 €, vous aurez droit à un équipement particulièrement complet, dont le chargement smartphone sans fil et le toit panoramique. On applaudira par ailleurs la garantie de 6 ans, et même 8 ans pour la batterie.
Bilan fleet
C’est le rapport technologie - habitabilité - équipement/prix qui constitue à l’évidence le point fort de cette Dolphin. De quoi lui trouver une place dans la short list des juniors-chefs de famille. Il leur restera toutefois à vaincre certains préjugés. n
Puissance 204 ch
Batterie 60 kWh
Autonomie électrique 427 km
Consommation moyenne relevée 16,7 kWh/100 km
Prix de base HTVA 24.785 euros
TMC (Wallonie, Bruxelles, Leasing / Flandre) 61,50 € / 0€
Taxe de roulage (Wallonie, Bruxelles, Leasing / Flandre) 92,93 € / 0€
Déductibilité fiscale 100 %
Loyer mensuel moyen* 580 euros
ATN utilisateur 1.540 euros/an
Dépenses non admises 261,80 euros/an
Cotisation CO2 31,34€/mois
*48 mois / 80.000 km
Si le nom de BYD vous est encore inconnu, il va pourtant falloir compter avec lui. Ce constructeur chinois est tout simplement le leader mondial des voitures électriques, dont il a livré près de 2 millions d’exemplaires en 2022, loin devant Tesla. Après avoir taquiné celui-ci par le haut de gamme (la Han), il proposera bientôt sur notre marché sa Dolphin, juste sous la barre des 30.000 € TTC.
La borne de recharge intelligente, le design en plus.
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»Plus courte et plus tassée que sa devancière, cette nouvelle Prius affiche un design qui a fortement évolué pour devenir presque sportif.
Ce changement d’accoutrement s’accompagne d’évolutions dans l’habitacle. Le poste de conduite est directement inspiré du bZ4X. Compacte et SUV partagent le même petit volant de 35 cm de diamètre surplombé d’un écran de 7’’ à la manière du i-Cockpit de Peugeot. Du coup, être bien installé tout en conservant une vue dégagée sur le compteur demande quelques compromis en termes de position de conduite. Au centre, on retrouve un grand écran de 12,3’’ compatible Android Auto et Apple CarPlay. Toyota a également conservé vrais boutons et molettes pour commander le volume ainsi que la climatisation. Et ça, on apprécie !
Ce qu’on apprécie moins en revanche, c’est la présence de certains plastiques qui ont tendance à se rayer, et surtout le manque d’habitabilité. Les grands gabarits auront la tête dans le toit à l’arrière alors que le volume de coffre de 284 l n’est pas des plus conséquents…
La Prius existe aussi bien en version hybride autorechargeable qu’en PHEV. Sauf en Belgique où elle n’est disponible qu’avec une prise. Son 4 cylindres de 2 litres est combiné à une batterie de 13,6 kWh et produit un total de 164 kW (223 ch). Il permet à la Nipponne d’atteindre 100 km/h en 6,8 s tout en lui autorisant une autonomie de 72 km en tout électrique.
Les bonnes surprises continuent de s’enchaîner, car non contente d’être (très) agréable à l’œil, elle est aussi agréable à conduire ! Grâce à ses 223 ch, elle affiche de belles relances ainsi qu’un châssis équilibré et une direction précise. C’est simple, lorsqu’un enchaînement de courbes apparaît à l’horizon, on sourit. Malheureusement, pour pratiquement éliminer toute prise de roulis, l’amortissement de cette Prius est ferme, ce qui dessert son confort… Heureusement, elle se rattrape grâce à une bonne insonorisation et un moteur silencieux.
Bilan fleet
En Belgique, la Prius ne profite que d’une seule motorisation, mais également que d’une seule finition. Baptisée Premium Plus, elle dispose d’une belle dotation de série et est affichée à 48.020 € TVAC. Posée sur ses jantes de 19’’, elle ne rejette que 19 g/km de CO2 et conserve donc une fiscalité attrayante. On ne pensait pas dire ça d’une Prius, mais cette 5e génération est agréable à conduire et surtout à regarder ! n
Toyota Prius PHEV
Puissance 223 ch
Autonomie électrique 72 km
Consommation moyenne (WLTP) 0,7 l/100 km
Prix de base HTVA 40.314 euros
Déductibilité fiscale 100 %
TMC (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre) 1.239 euros / 53 euros
Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre) 511,24 euros / 242,85 euros
ATN employé 137,14 euros/mois
Dépenses non admises 279,77 euros/mois
Cotisation CO2 36,19 euros/mois
Loyer mensuel moyen* 825 euros/mois HTVA
*48 mois / 80.000 km
Voici la 5e génération de Prius. Si, si, ceci est bien une Toyota Prius !
Et comme vous pouvez le voir, beaucoup de choses ont changé…
»Cette enquête, menée par Shell, offre un aperçu unique des opinions, des attentes et des comportements des conducteurs de VE. Cette enquête ne révèle pas seulement les changements cruciaux dans l'attitude des consommateurs à l'égard de la mobilité électrique, mais donne également un aperçu des expériences et des considérations réelles de ceux qui ont déjà opté pour les VE.
Pour mieux comprendre les résultats de cette étude et la manière dont ils peuvent façonner le paysage actuel et futur de la mobilité, nous nous sommes entretenus avec Wim Detobel. En tant que responsable de Fleet Solutions BeLux et directeur de Belgian Shell, Wim a une perspective précieuse sur la révolution des véhicules électriques et le rôle de Shell dans le soutien à la mobilité durable.
Link2fleet : Bonjour Wim, d'après l'enquête sur les conducteurs de véhicules électriques, quels sont, selon vous, les changements les plus notables dans la façon dont les conducteurs envisagent les véhicules électriques ?
Wim Detobel : Le changement le plus frappant est sans aucun doute le fait qu'en Belgique (et aux PaysBas), la conduite d'un véhicule électrique s'inscrit davantage dans le mode de vie général des conducteurs. Les conducteurs de VE sont généralement plus préoccupés par le développement durable. Conduire un
véhicule électrique correspond donc aussi à leur vision de la vie. Cela se traduit par la recherche de solutions efficaces sur le plan énergétique, telles que les panneaux solaires. Les conducteurs de VE font également d'autres efforts en matière d'écologie, par exemple. Par ailleurs, il convient de noter que près de la moitié de ces 25 000 personnes interrogées ont acheté un nouveau véhicule électrique au cours des 12 derniers mois. L'accélération est donc substantielle, on parle même d'une toute nouvelle population de conducteurs de VE. On le sent partout... l'évolution est rapide".
l2f : Qu'est-ce qui fait que la confiance des conducteurs de VE dans l'autonomie de leur véhicule électrique progresse à pas de géant ? Pouvez-vous nous éclairer sur cette évolution frappante ?
W.D. : En effet, dans l'enquête sur les conducteurs de voitures électriques, nous constatons une diminution significative et positive des inquiétudes concernant l'autonomie des voitures électriques. En 2022, seuls 19 % des répondants ont répondu par la négative à la question de savoir s'il fallait recharger la voiture tous les jours. Aujourd'hui, ils sont 44 %. Cela signifie que les consommateurs ont davantage confiance dans l'autonomie de la voiture et qu'ils sont donc moins inquiets à ce sujet. Bien entendu, l'autonomie accrue des voitures favorise une attitude plus détendue. Le développement du réseau public a également joué un rôle, car plus il y a de bornes de recharge, moins il y a de stress. n
À une époque où la transition vers la mobilité durable devient de plus en plus importante, les voitures électriques s'avèrent jouer un rôle important dans la définition de l'avenir des transports. Les récents résultats de l'enquête EV Driver Survey 2023, l'une des plus grandes enquêtes sur les conducteurs de véhicules électriques en Europe, mettent en lumière l'acceptation et la confiance croissantes dans les véhicules électriques.
»Selon la taille de la batterie, des jantes ou la présence ou non d’une transmission intégrale, l’autonomie de la Hyundai Ioniq 6 s’étend de 429 à 614 km. Cette dernière valeur la place plutôt dans le haut du marché. Mais pour atteindre ce niveau, Hyundai ne suit pas la recette habituelle qui consiste à équiper la voiture d’une grosse batterie flirtant parfois avec les 100 kWh. Non, Hyundai se contente d’une batterie de 77,4 kWh , prenant le parti de soigner l’efficacité et la consommation de l’Ioniq 6. De toute évidence, cela passe par un design ultra-aérodynamique qui dicte les lignes originales de l’Ioniq 6. Ce dessin digne d’un streamliner lui permet ainsi de fendre le vent sans forcer et d’économiser de la sorte son énergie. Cerise sur le gâteau, cette Ioniq 6 se montre en plus capable de charger ultra-rapidement, à 240 kW. En théorie, la Hyundai Ioniq 6 est donc parfaitement prête pour voyager, voyons maintenant ce qu’il en est en pratique !
En route !
Batterie chargée à 100 %, nous mettons le cap depuis Bruxelles vers les Alpes françaises pour un trip déjà réalisé en Tesla Model 3, en Kia EV6 ou encore en
Audi Q4. Pour atteindre l’arrivée à 950 km, faudra-t-il s’arrêter deux fois, trois fois ou plus ? Le premier relais donne un élément de réponse : plus de 400 km ont déjà été parcourus et la batterie passe seulement sous les 10 % ! C’est le moment de marquer un premier arrêt et de brancher l’Ioniq 6. Le temps d’acheter à boire ou à manger et de passer aux toilettes, et une demi-heure s’est déjà écoulée. Assez pour permettre à la batterie de passer de 7 à 92 %. Nous nous élançons alors pour un nouveau relais de 340 km à la fin duquel la batterie ne descendra finalement qu’à 17 %. Un second arrêt permet de grimper à 80 % de batterie en 25 minutes et l’arrivée est finalement atteinte avec une réserve de batterie de 35 %. Au retour, le choix sera fait de s’arrêter trois fois pour des raisons de confort et le temps total nécessaire aux charges sera encore meilleur qu’à l’aller : 45 minutes. Cette Ioniq se montre prête à repartir encore plus rapidement que ses occupants !
Alors que l’année dernière la Kia EV6 avait également permis de ne s’arrêter que deux fois, en concédant de rouler pendant quelques portions d’autoroute à 110 km/h, cela n’a pas du tout été nécessaire avec l’Ioniq 6. Même en la menant à 130 km/h sur autoroute et en profitant allègrement de ses 228 chevaux en montagne, le bilan consommation s’établit ainsi à seulement 17 kWh/100 km après 2.000 km. Un excellent résultat qui souligne l’utilité de son design.
Grâce à sa longue autonomie et ses recharges ultrarapides, la Hyundai Ioniq 6 permet d’aborder sereinement les longs voyages en électrique. D’autant plus que les stations de charge se multiplient rapidement.
Et si les voyages en électrique étaient devenus aussi faciles qu’en thermique ? Bilan après 2.000 km parcourus vers le sud de la France.
Enfin, terminons par une note sur le budget nécessaire pour voyager avec l’Ioniq 6. Avec un prix au kWh moyen de 0,60€ lors des charges rapides, le coût au 100 km revient à 10€. Une voiture thermique équivalente demanderait finalement presque le même budget. En chargeant à domicile ou au bureau avec un tarif plus avantageux, l’équation serait toutefois différente et davantage en faveur de l’électrique.
Hormis Tesla, jamais une voiture électrique ne nous avait paru si simple à emmener en voyage. Grâce à son autonomie réelle très confortable en vertu d’une consommation ultra-maîtrisée, mais aussi grâce à sa vitesse de charge et à un réseau de bornes rapides qui s’étend à vitesse exponentielle. D’autant plus que ces qualités sont assorties d’une excellente habitabilité et de belles performances. Pour cette version dotée de la batterie de 77,4 kWh en finition Core, il faut compter un budget de 45.866 euros HTVA. Notez qu'une version avec batterie de 53 kWh est aussi disponible à partir de 41.000 euros. En leasing, notre version équipée de la grande batterie et très bien équipée se négocie autour des 850 euros HTVA. Et grâce à sa déductibilité de 100 % et ses consommations très faibles, l’Ioniq 6 affiche un ATN d’à peine une centaine d’euros par mois. n
Outre les qualités de la voiture, ce nouveau trip en électrique aura également permis de constater la multiplication des bornes sur les aires d’autoroute en France. En un an, leur nombre a triplé frôlant aujourd’hui les 3.000. Prévoir un voyage en électrique devient ainsi beaucoup moins anxiogène. FastNed, Engie, Total ont ainsi rejoint Ionity et on apprécie de s’arrêter à des stations proposant parfois plus de 10 à 20 bornes permettant de faire face à l’afflux de voyageurs. Certains pays comme la Belgique feraient bien de s’inspirer de ces évolutions rapides.
Hyundai Ioniq 6 Core 77,4 kWh
Puissance 229 ch
Consommation moyenne relevée 17 kWh/100 km
Déductibilité fiscale 100 %
Prix de base HTVA 41.734 €
ATN brut/mois (indicatif) 144,30 euros/mois
TMC (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre) 61,5 euros / 0 euro
Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre)
Calculé par mois
97,68 euros / 0 euro
Loyer mensuel moyen (HTVA) 851 euros/mois
Budget énergie mensuel moyen 102,97 euros/mois
Cotisation CO2 36,19 euros/mois
Dépenses rejetées 294,34 euros/mois
Économie d’impôts 276,58 euros
TCO mensuel moyen* 1.103,33 euros/mois
* Calcul sur base d’une offre DirectLease (48 mois/80.000 km)
et du Car Cost Advisor d’EuroFleet Consult.
1 » En un an, le nombre de stations sur les autoroutes françaises a explosé.
2 » La planche de bord de l’Ioniq6 est fortement inspirée de celle de l’Ioniq5.
3 » Extérieurement, l’Ioniq6 affiche un design ultra sportif.
SORTIE : NOVEMBRE 2023
dossier
» Sécurité de vos collaborateurs et de vos véhicules
- Comment mettre en place une politique de sécurité à long-terme ?
- Les applications conducteurs
- Suivi des conducteurs
- Assurances et formations de conduite
link2fleet awards
» Découvrez tous les vainqueurs de l’édition 2023
- Fleet & Mobility owner of the year
- Mobility project
- Sustainable project - Safety project
- Fleet dealer
- Innovative Leaseco
- Fleet & Mobility Start-up
véhicules
» Premier essai: Hyundai Kona EV
» Essai TCO de la link2fleet ZE Company Car of The Year
mobilité
» Le car-pooling est-il fait pour mon entreprise ?
lcv
» Après les micro-cars, les micros…LCV !
» Essai : Renault Trafic Van E-Tech Electric
» Mobili-Time Institute
• Plateforme d’informations et de formations
autour de la mobilité en entreprise • Self learning disponible online toute l’année • 4 webinaires thématiques pour apprendre la théorie • 2 sessions live pour mettre ses connaissances en pratique • Infos et inscriptions : www.mobilitime.link2fleet.com
» 10/10/2023 (16h00 - 23h00). link2fleet forum & awards 2023
SILO Bruxelles. The networking fleet & mobility event
• Cérémonie de remise des awards • Networking
• Keynote speakers • Informations : www.link2fleet.com/ forumandawards
Maxus MIFA9 Hep, taxi !
Peugeot 508
Remaniement familial Renault Clio 2023
Parée pour reprendre sa place de numéro 1
Tesla Model X Plaid HyperSpace Mountain sur roues !
Jeep Avenger
On a testé la Car of the Year 2023
Ronny Van Gerwen chez Autovista Group/Eurotax
Country Manager Belgium de JATO Dynamics depuis 2008, Ronny Van Gerwen a débuté une nouvelle carrière chez Autovista Group/ Eurotax en tant que Sales Director Benelux depuis le 1er mai.
Freddy De Mulder, nouveau président de Febiac
Après deux mandats de trois ans à la présidence de Febiac, Philippe Dehennin a remis son titre à Freddy De Mulder. Agé de 67 ans et détenteur d’un Master en économie, il affiche un riche parcours au sein du secteur, notamment chez GM et Opel Europe.
Jeu de chaises musicales chez Athlon
Au 1er juillet, Athlon a regroupé les activités d’Athlon Nederland et Athlon BeLux. En conséquence, Marchel Koops a été nommé Managing Director d’Athlon BeNeLux, Niels van den Hoogen a été nommé Chief Commercial Officer et Emiel van Onzenoort a quant à lui été nommé Chief Operations Officer du cluster.
L’Audi Q4 e-tron 100 % électrique
Toujours aller de l’avant et se lancer de nouveaux défis… c’est tellement vous. Et aussi, tellement l’Audi Q4 e-tron. Affichage tête haute en réalité augmentée, système audio SONOS qui transforme l’écoute en une expérience acoustique Premium, autonomie allant jusqu’à 520 km (WLTP)… Ces technologies innovantes la propulsent au rang des avant-gardistes. Tout comme vous.
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