link2fleet 259 - FR

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259 - septembre - octobre 2024

» dossier

Au boulot, mais pas en auto !

» event. link2fleet ZE Experience Event : 700 participants et plus de 1.500 essais.  » link2fleet awards. Découvrez tous les candidats 2024.

» fleet management. Que valent vraiment les voitures chinoises ? » opinion leader. Thierry Koskas (Directeur Général Citroën). » véhicules. Comparatif TCO Nissan Ariya vs Volkswagen ID.4. » lcv. Essai Renault Master.

L’EQE SUV combine harmonieusement un design élégant et des technologies innovantes. Avec une autonomie électrique allant jusqu’à 616 km (WLTP)* et la capacité de se recharger à 80 % en 32 minutes, il est à la fois pratique et efficace. Idéal pour la vie professionnelle et les loisirs ! De plus, son entretien est compris à l’achat pendant six ans ou jusqu’à 90 000 km.* Découvrez aujourd’hui l’électromobilité de demain.

- septembre - octobre 2024

06

link2fleet ZE Experience Event: 700 participants et plus de 1.500 essais

link2fleet awards

09

Découvrez nos candidats fleet-owners

12 Les start-ups en lice pour cette édition

14

Découvrez les projets innovants des fournisseurs du secteur

fleet management

20 Voitures chinoises : que valent-elles vraiment ?

25 Leasing et assurances : attention aux mauvaises surprises !

dossier - mobilité alternative et partagée

29

Mobilité : où en est la Belgique ?

30 Quelle fiscalité pour votre mobilité alternative ?

34 Tous les fournisseurs de mobilité partagée

44 Essai Microlino : ceci n’est pas une voiture

opinion leader

46 Thierry Koskas (Citroën) : « Rendre l’électrique abordable et simplifier l’offre »

véhicules

48 Comparatif TCO Nissan Ariya vs Volkswagen ID.4

51 Fleet test Citroën e-C3

52 Fleet test Cupra Tavascan

54 Fleet test Ford Explorer

55 Fleet test Audi Q6 e-tron

lcv

56 Essai Renault Master

EDITO

Taxe sur les importations de VE chinois : du vent !

» L’Europe a donc mis ses menaces à exécution. Le 4 juillet, l’UE a annoncé la mise en place d’une surtaxe sur les véhicules électriques fabriqués en Chine. Le but est de freiner l’expansion de la croissance des constructeurs issus de l’Empire du Milieu chez nous, mais aussi de protéger les constructeurs européens historiques. Un droit de douane qui peut s’élever jusqu’à 36,3 % du prix catalogue du véhicule, en plus des 10 % déjà de vigueur, est donc désormais d’application (voir article en page 20).

Faut-il dès lors retirer toutes les marques chinoises de sa short-list ou de sa car-policy afin d’éviter la douche froide ? Bien sûr que non !

Car l’impact de cette mesure sera finalement très limité, en tout cas sur les groupes visés. Parce qu’en réalité, seules les marques qui ne produisent pas sur le sol européen seront touchées. Ces derniers mois - et bien avant cette annonce de l’UE, de nombreux constructeurs chinois ont annoncé leur volonté d’ouvrir au moins une usine sur le Vieux Continent. C’est le cas de SAIC (MG) qui a choisi l’Espagne, de BYD qui va implanter une usine en Hongrie et prévoit déjà une seconde ailleurs en Europe, de Chery, importateur d’Omoda, qui va inaugurer sa première usine à Barcelone, ou encore de Geely qui lorgnerait sur l’usine Audi de Forest.

« Tous pourront ainsi contourner la mesure - provisoire - de l’UE. Une mesure qui, finalement, impacterait davantage ceux qu’elle doit protéger.  »

Car des marques européennes comme BMW ou Dacia, qui construisent des véhicules en Chine à destination de l’Europe, vont être touchées de plein fouet par cette taxe. La VDA, qui représente les constructeurs automobiles allemands, a d’ailleurs vivement critiqué cette décision en soulignant le fait qu’elle « augmente encore le risque d’une guerre commerciale mondiale ». Etant donné que cette mesure était provisoire - et qu’elle a été votée quelques jours à peine après les élections européennes -, il y a donc de fortes chances qu’elle n’ait été qu’un coup dans l’eau ! Quoi qu’il en soit, il en faudra bien plus pour freiner le développement des marques chinoises sur notre territoire. D’autant que grâce à leurs tarifs souvent plus abordables, elles participent activement à la transition énergétique, tant voulue par cette même Europe…

Damien Malvetti dmalvetti@link2fleet.com

COLOPHON

editorial team

Damien Malvetti. dmalvetti@link2fleet.com

Jeroen Evens. jevens@link2fleet.com

Kevin Kersemans. kkersemans@link2fleet.com

Maxime Pasture. mpasture@link2fleet.com

sales & marketing team

Sigrid Nauwelaerts. snauwelaerts@link2fleet.com

Bram Scheers. bscheers@link2fleet.com

Stijn Tersago stersago@link2fleet.com

Charlotte Balcaen. cbalcaen@link2fleet.com production

Nombril Studio. hello@nombril.be events & trainings

Annick Nemetz. anemetz@link2fleet.com editor

Claudia Lilien. clilien@link2fleet.com

Yannick Mathieu. ymathieu@link2fleet.com

link2fleet srl Chaussée de Theux 32, 4802 Heusy (Verviers) Phone: +32 16 66 14 75 info@link2fleet.com

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LE CHIFFRE : 3,36 %

C’est le taux d’indexation de la taxe de roulage depuis le 1er juillet 2024. Une hausse moins importante qu’en 2023 (+5,1 %) en raison de la baisse de l’inflation. Retrouvez tous les détails et les nouveaux montants sur notre site internet.

CONTRIBUTING EXPERTS

Michel Willems Owner Mobilitas

Michel est actif depuis plus de 20 ans chez Mobilitas. Une entreprise créée en 2001, spécialisée dans le conseil fiscal, les formations et la consultance pour les secteurs fleet & automotive avec des branches en Belgique et en Allemagne.

Découvrez aussi nos dernières vidéos

» Fleet test Peugeot e-3008

» 10 conseils d’éco-conduite en voiture électrique » Fleet test Omoda E5

LA TENDANCE : Les speed-pedelecs perdent de la vitesse

Bien que le nombre de travailleurs qui optent pour le vélo pour se rendre au travail soit en constante augmentation, les speed-pedelecs perdent de la vitesse. Selon les chiffres de Traxio, le nombre d’immatriculations a baissé de 16,2 % sur les 7 premiers mois de 2024 par rapport à la même période de 2023, avec une chute encore plus prononcée pour les speed-pedelecs en leasing (-20,2 %).

LA NEWS : Ca bouge dans les fédérations !

Le mois de juin a été propice aux nouvelles nominations dans les fédérations sectorielles. Ainsi, Bart Massin (Stroohm) a été nommé à la présidence d’EV Belgium, dont il occupait le poste de Vice-Président et Philippe Vangeel au poste de directeur opérationnel. Frank Van Gool a quant à lui quitté Renta pour reprendre le poste de CEO de Febiac, laissé vacant suite au départ d’Andreas Cremer. C’est Stijn Blanckaert qui a repris le poste de Directeur Général de Renta, la fédération des loueurs.

A

La nouvelle Audi Q6 e-tron

100 % électrique

Portée par l’ambition

L’Audi Q6 e-tron marque le début d’une nouvelle génération de modèles électriques Audi. Avec une signature lumineuse innovante, une autonomie de 637 km (WLTP) et un écran MMI panoramique, ce SUV haut de gamme ouvre la voie au futur d’Audi. Prêt pour le niveau supérieur de la conduite électrique ?

Progress you can feel.

16,5 - 19,6 kWh/100 KM ◆ 0 G CO₂/KM (WLTP)

Plus de 700 participants et 1.500 essais en une journée

Le succès grandit d'année en année!

Le jeudi 13 juin 2024, le Brabanthal de Louvain a accueilli plus de 700 participants pour la troisième édition du Zero Emission Experience Event organisé par link2fleet. par Maxime Pasture - Photos : Lio Photography et Jeroen Evens

1 » Plus de 80 véhicules étaient proposés à l'essai.

2 » Cette année, l'événement avait déménagé au Brabanthal de Leuven.

» On le sait, depuis le 1er juillet 2023, seules les voitures 100 % électriques sont 100 % déductibles en Belgique. Pour les loueurs, entreprises, PME et autres indépendants, l’avenir de la mobilité sera donc électrifié. Ceci explique certainement, en partie, le grand succès rencontré par le ZE Experience Event 2024 by link2fleet.

Des chiffres qui ont doublé

Plus de 700 participants, plus de 80 véhicules à l’essai dont 7 utilitaires, des vélos de tous types (speed pedelecs, vélo-cargo, etc.), ainsi que des micro-cars et plus de 1.500 essais en une seule journée : du jamais vu en Belgique ! Ces chiffres ont quasiment doublé par rapport à l’édition 2023 du ZE Experience Event. Ceci a été

possible grâce au soutien de 50 partenaires liés à la mobilité électrique.

Des nouvelles tendances expliquées par des experts

Bien que les dernières nouveautés électriques étaient sous le feu des projecteurs - et d’un beau soleil ! -, les Expert sessions ont également attiré de nombreux participants. En effet, l’électrification implique de nombreux changements pour les loueurs, gestionnaires de flotte et indépendants. Ainsi, tout au long de la journée, les participants ont pu assister à des conférences traitant de différentes thématiques : la recharge (bureau, maison, publique), les bonnes pratiques, les nouveaux outils pour une gestion optimale de la charge et des coûts, l’accidentologie liée aux véhicules électriques ou encore le coût des réparations des véhicules électriques.

Lors de ces conférences, souvent exposées devant une salle quasiment remplie, on a pu identifier des tendances relativement nouvelles : le succès du leasing de vélos ou encore le lien évident entre kWh et kilomètre parcouru, comme l’a mentionné Piet de Maertelaere, Product Manager chez MobilityPlus : « Etant donné qu’une voiture électrique peut servir de batterie à la maison, peut charger des objets ou même charger d’autres voitures électriques, il est important pour les fleet managers de lier chaque kWh dépensé aux kilomètres parcourus. » De son côté, Bas Bullens, de DKV

Mobility, a comparé la gamme d’opérateurs à une jungle, en ajoutant que « les entreprises peuvent économiser jusqu’à 60 % sur leurs coûts de charge en comparant avec attention. »

Plus surprenant, lors d’un sondage effectué en direct en salle de conférence, on a pu identifier qu’environ 50 % du public opterait pour une voiture électrique neuve sur un leasing de 6 ans alors que l’autre moitié choisirait plutôt un véhicule électrique d’occasion en leasing sur 3 ans.

« Un besoin d’informations »

En fin de journée, nous avons pu échanger avec des participants comblés par cette initiative, comme nous l’expliquait ce jeune gestionnaire de flotte : « Cette journée était vraiment très intéressante. L’Etat pousse les entreprises vers la mobilité 100 % électrique mais il y a vraiment trop peu d’informations et d’accompagnement liés aux bonnes pratiques en matière de recharge, d’installation électrique, de facturation, etc. Voilà pourquoi des journées comme celle-ci sont essentielles pour nous. Merci link2fleet ! » n

Découvrez l’aftermovie en vidéo :

3 » Vélos, vélos cargos et autres types de vélos étaient aussi proposés à l'essai.

4 » Une journée chargée en essais et en informations, qui méritait bien aussi une pause lunch.

5 » La salle des Experts Sessions n'a pas désempli de toute la journée.

6 » Les gestionnaires de flotte présents étaient enchantés de pouvoir tester certains modèles encore exclusifs sur le marché.

7 » Le hall intérieur du Brabanthal accueillait les stands de plus de 50 partenaires.

8 » Comme pour les deux premières éditions, le soleil était à nouveau de la partie.

0,7-12,5 L/100 KM - CO 2 : 16-283 G/KM (WLTP)

Contactez votre concessionnaire pour obtenir des informations complètes sur la taxation de votre véhicule. Informations environnementales (AR 19/03/04) : landrover.be. Modèle illustré équipé d’options et d’accessoires. Priorité à la sécurité.

Quel Fleet-Owner a mis en place la politique la plus innovante ?

Le 24 octobre prochain aura lieu la grande cérémonie de remise des link2fleet forum & awards. Un événement qui déménage au Brussels Gate pour pouvoir encore mieux accueillir ses nombreux invités, mais qui sera surtout à nouveau l’occasion de mettre en lumière les meilleures pratiques du secteur, notamment en matière de gestion de flotte.

» A l’heure de boucler cette édition, 7 gestionnaires de flotte avaient posé leur candidature pour le titre de Fleet-Owner of the Year 2024. Lequel succédera à Dries Dennequin, gestionnaire de flotte de Fluvius, vainqueur l’an dernier ? Qui repartira avec

l’award qui couronne la meilleure politique de mobilité, lequel a mis en place une politique de sécurité qui sort vraiment de l’ordinaire, ou un projet durable qui a permis à son entreprise de se différencier ? Voici nos candidats 2024.

» Engie Motivation

La décarbonisation dans toutes les activités du groupe Engie a amené le Team Fleet & Mobility à relever un challenge important : celui de repenser sa politique de mobilité pour toutes les entités Engie en Belgique (22 sociétés) en innovant, optimisant les coûts et augmentant la flexibilité. Tout cela en maintenant la satisfaction des employés à son meilleur niveau. « La réduction des émissions de CO2 étant un pilier essentiel de la mobilité, nous avons amené chaque collaborateur à se poser en tant qu'individu socialement responsable. C'est pourquoi nous offrons aujourd'hui une car-policy purement électrique, une adhésion au budget mobilité fédéral et un plan

Allesandra Ariu, Sacha Weijs, Jochen De Backer

Fonction Allesandra Ariu, Head of Fleet Services - Engie Belgium

Sacha Weijs, Compensation & Benefits Manager - BU

Benelux

Jochen De Backer, Lead Buyer Fleet & Mobility

Solutions - Engie GBS

Secteur d’activité Energie

Localisation Bruxelles

Taille du parc 3.800 véhicules

de mobilité proposé à l'ensemble de nos collaborateurs. Tout ceci permet à chaque collaborateur de se déplacer selon ses propres besoins et envies. Nous pouvons ain si tous contribuer de manière significative à un avenir plus durable. Notre plus grande motivation est ici de pouvoir partager avec nos homologues les défis que nous avons rencontrés ».

A propos d’Engie

Engie est un groupe industriel énergétique français, dont l’actionnaire majoritaire est l’Etat français. Au sein du Benelux, Engie-Electrabel fournit de l’électricité et du gaz naturel à 6 millions de clients.

» Mediahuis Motivation

Sandra Eemans avait déjà remporté le fleet-owner of the year award en 2017, déjà en tant que Mobility Officer de Mediahuis. Depuis lors, elle n’a cessé de faire évoluer sa gestion de flotte pour la rendre toujours plus efficace, plus en phase avec la réalité de la société et pour encore mieux répondre aux besoins de ses collaborateurs.

La vision globale de la gestion de flotte repose sur les piliers traditionnels, mais elle va bien au-delà :

- éviter les déplacements : miser sur le travail à domicile/les réunions hybrides en tenant compte du bien-être de tous les employés.

- durabilité : coopération avec Olympus en tant que partenaire MaaS

- écologisation : 75 % de la flotte totale est déjà composée de BEV - anticiper les dates de remplacement pour accélérer le passage au full EV d'ici à 2025. Gérer la

Fonction Mobility Officer

Secteur d’activité Media

Localisation Anvers

du parc 850 véhicules

» Groupe Laiterie des Ardennes Motivation

« Contribuer à une vie meilleure », voilà l’engagement social du Groupe Laiterie des Ardennes. Un crédo que l’entreprise a aussi mis en pratique dans sa gestion de flotte. Désormais, seules des voitures 100 % électriques peuvent être commandées par les employés. Lors de l’entrée en fonction fin 2020 du responsable des Achats, Thierry Lacourt, la flotte était encore en achat sur fonds propres. Progressivement, il a fait basculer la flotte vers le leasing opérationnel pour réduire la charge administrative. En 8 mois, il a reconstruit complètement la car-policy en prenant notamment en compte le TCO3 et en basant l’offre de véhicules sur des listes fermées.

Fonction Responsable des Achats

Secteur d’activité Agroalimentaire

Localisation Libramont

Taille du parc 126 véhicules

» Corilus Motivation

L’innovation est au cœur du business-model de Corilus. Et quand il s’agit de sa flotte de véhicules, la société gantoise adopte la même stratégie. Elle collabore depuis deux ans déjà avec let it fleet pour rendre la mobilité de son personnel plus verte, notamment via l’adoption de voitures électriques. Pour répondre au cadre légal d’une part, mais aussi et surtout dans l’intérêt de ses collaborateurs. « Nous voulons leur offrir une flotte plus agréable et plus verte et surtout proposer à nos

Fonction Comp&Ben Lead

Secteur d’activité IT

Localisation Gand

Taille du parc 280 véhicules

vitesse d'électrification des flottes est un défi pour tout gestionnaire de flotte.

- dernier pilier en cours d’élaboration : la sécurité. Un projet est en cours d'élaboration autour de la sécurité à l'intérieur et à l'extérieur du lieu de travail au sens large. La prise en compte de la diversité et de l'inclusion en fait également partie. Chaque employé doit se sentir bien et en sécurité chez Mediahuis.

A propos de Mediahuis

Mediahuis est un groupe de presse belge avec des activités en Allemagne, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Irlande et en Belgique.

Chez nous, Mediahuis édite des titres tels que De Standaard, Het Nieuwsblad, Gazet van Antwerpen, Het Belang van Limburg, Metro ou encore De Gentenaar. Il exploite aussi des plateformes comme Zimmo, Vroom, Jobat ou des chaines de radio comme NRJ et Nostalgie.

Etant situé à Libramont, en province de Luxembourg, le Groupe Laiterie des Ardennes n’a pas mis en place de solutions de mobilité alternative ou la possibilité d’opter pour le budget de mobilité parce que l’accessibilité au site n’est possible qu’en voiture. Le télétravail est toutefois autorisé à raison d’un jour par semaine pour réduire les déplacements et une flotte de voitures partagées est à disposition du personnel.

A propos de Groupe

Laiterie des Ardennes

La Laiterie des Ardennes est une coopérative laitière située à Libramont, au cœur des Ardennes belges. Forte de ses 2.200 adhérents, ce ne sont pas moins de 1.15 milliard de litres qui sont collectés annuellement sur l’ensemble du territoire belge.

employés un service qui les aide à progresser dans leur travail et qui leur fournit rapidement les meilleurs conseils. Voilà pourquoi nous avons décidé de travailler avec let it fleet et d’implémenter sa solution Headlight », précise Cindy Van Parijs, Comp&Ben Lead de Corilus.

A propos de Corilus

Corilus est un fournisseur de logiciels médicaux de premier plan. L’entreprise se donne pour mission de développer un système de soins de santé intelligent et efficace en connectant les prestataires de soins, les patients et les parties prenantes.

Cindy Van Parijs
Thierry Lacourt
Taille
Sandra Eemans

» PwC

Motivation

Avec une flotte de près de 2.000 véhicules, PwC a un impact important sur la mobilité en Belgique. C’est pourquoi l’entreprise de consulting a mis en place depuis de nombreuses années déjà une politique pragmatique basée sur des faits et des chiffres. Le tout en veillant à maintenir la balance entre la satisfaction des conducteurs et le contrôle budgétaire dans un écosystème complexe et un environnement volatile. Le cabinet PwC avait déjà fait parler de lui en 2021 en investissant dans la plus grande flotte de véhicules PHEV au Benelux. 540 BMW X1 PHEV avaient alors

Fonction Fleet Manager

Secteur d’activité Consulting

Localisation Machelen

Taille du parc 1.950 véhicules

» SGS

Motivation

été mises sur la route et cette politique s’est encore accrue ces derniers mois, permettant ainsi de réduire substantiellement les émissions de CO2 de l’entreprise. Aujourd’hui, le cabinet est fier d’annon cer qu’il compense 100 % des émis sions de CO2 de sa flotte.

A propos de PwC

Au cours des deux dernières années, Bram Glorieux a travaillé d'arrache-pied en coulisses pour proposer des options de commande plus attrayantes aux conducteurs de son entreprise et pour rendre sa flotte plus écologique. Ce dernier point a permis, entre autres, de faire en sorte que la flotte de SGS devienne verte très rapidement. En 2023, environ 300 voitures auront été commandées, dont environ

Fonction Fleet Manager

Secteur d’activité Contrôle, inspection, etc.

Localisation Boortmeerbeek

Taille du parc 1.000 véhicules

» Maniet Luxus

Motivation

Les bureaux de Chaussures Maniet Luxus sont situés dans le zoning de Nivelles. Afin de réduire le trafic au sein du zoning, l’impact écologique des déplacements et le taux CO2 de sa flotte, Laetitia Van Calsteren a voulu mettre en place le covoiturage entre ses collaborateurs, mais elle s’est rapidement heurtée à une limite : le manque de volume. Il était difficile de trouver, au sein de l’entreprise, des collaborateurs dont les horaires coïncidaient et qui démarraient du même endroit pour venir au travail. C’est ainsi que lui est venue l’idée d’imaginer un grand projet de covoiturage multi-entreprises avec les autres sociétés installées dans le zoning de Nivelles. Le ré-

Fonction Mobility Manager

Secteur d’activité Retail Fashion

Localisation Thines

Taille du parc 85 véhicules

PricewaterhouseCoopers (PwC) est un réseau britannique d'enver gure internationale d'entreprises spécialisées dans des missions d'audit, d'expertise comptable et de conseil privilégiant des approches sectorielles à destination des entreprises. PwC est l’un des quatre grands cabinets d’audit et de conseil (Big Four) à travers le monde.

80 % étaient entièrement électriques. En outre, l’entreprise continue à encourager les employés à utiliser le plus possible le vélo pour leurs déplacements domicile-lieu de travail en proposant une formule intéressante de location de vélos.

A propos de SGS

SGS Belgium est le leader mondial du testing, de l’analyse, du contrôle, de l’inspection et de la certification. L’entreprise est reconnue comme la référence mondiale en matière de qualité et d’intégrité. Elle emploie en tout 99.600 collaborateurs dans le monde au sein de ses 2.600 bureaux.

sultat, c’est un projet commun où les collaborateurs de différentes entreprises situées au sein de ce zoning échangent leurs demandes et possibilités de co-voiturage sur une plateforme commune pour trouver les créneaux qui ‘matchent’. Un bel exemple de collaboration entre plusieurs entreprises qui permet non seulement de réduire les trajets, le CO2, mais qui crée aussi des liens entre les employés.

A propos de Maniet Luxus

Maniet Luxus est une chaine de magasins belge spécialisée dans les chaussures, créée voici 120 ans et qui est, depuis sa création, toujours aux mains de la même famille. Aujourd’hui, Maniet Luxus, ce sont quelques 29 magasins répartis dans tout le pays et pas moins de 270 employés.

Alexis Truyens
Bram Glorieux
Laetitia
Van Calsteren

Les start-ups regorgent d’idées !

Recharge au bureau, à domicile ou sur le domaine public, infrastructure de recharge, mobilité alternative, formation des conducteurs,… les start-ups ne manquent pas d’idées pour lancer de nouveaux produits et services autour de la mobilité électrique ou alternative. Qui succédera à Annie Where, vainqueur de l’édition 2023 ? Voici nos candidats en lice !

Processus

Six start-ups vont donc se disputer cette année le titre de link2fleet fleet & mobility start-up de l’année. Les 6 candidats seront invités à venir présenter leur projet en 2 minutes sur la scène lors de la grande soirée de remise des link2fleet forum & awards. C’est ensuite le public présent dans la salle qui aura l’opportunité de voter en direct via une plateforme online pour élire le projet le plus innovant, ou en tout cas celui qui apporte la meilleure réponse aux besoins des gestionnaires de flotte et de mobilité.

» Rendre la recharge à domicile intelligente pour tous

Lancée par l’opérateur Telenet, Blossom s’adresse uniquement aux entreprises et propose une solution innovante all-in pour l’installation de bornes de recharge au domicile des collaborateurs et la gestion intelligente de la recharge de VE. Via cette plateforme, le gestionnaire de flotte peut inviter un collaborateur qui a droit à l’installation d’une borne chez lui. Ensuite, c’est l’employé qui peut décider de chaque étape luimême, sans que le gestionnaire de flotte ne doive intervenir : des informations nécessaires pour le choix de la borne au rendez-vous pour son placement, en passant même par des solutions de recharge sur la route.

Pour fonctionner, Blossom travaille avec différents partenaires spécialisés dans la fourniture de bornes, la gestion des sessions de charge ou encore le contrôle intelligent de la borne.

La plateforme offre une interface pour l’employé sur laquelle il va pouvoir suivre ses consommations ou gérer ses remboursements d’électricité. Quant à l’employeur, il peut garder le contrôle sur les demandes de ses collaborateurs, sur leurs consommations, etc.

Blossom tient aussi compte de la présence de panneaux solaires au domicile ou du meilleur moment pour recharger pour diminuer les pics de consommations et ainsi éviter une explosion de son tarif d’électricité en raison du tarif capacitaire.

Le roi du câble et sa borne portable

EVChargeKing a fait du câble de recharge pour voitures électriques sa spécialité. Sur son site internet, la start-up belge commercialise tous les types de câbles existants, mais aussi des adaptateurs et les accessoires qui peuvent servir à la recharge des VE. L’entreprise propose également une série de câbles spécifiques pour les véhicules Tesla.

Mais pas seulement. EVChargeKing veut aussi révolutionner le monde de la recharge avec son concept de borne innovante.

Dénommée ETAPpro, il s’agit d’une borne de recharge qui peut être installée tout simplement au domicile des collaborateurs, mais dont la partie principale peut-être désolidarisée de l’appareil pour être emportée lors des voyages afin de pouvoir recharger sa voiture n’importe où. Elle est compatible avec toutes les prises de courant, toutes les voitures disponibles sur le marché et avec tous les opérateurs de bornes de recharge.

L’ETAPpro est reliée à une app smartphone qui permet de gérer ses sessions de recharge partout et à tout moment et tient compte

Société de leasing version premium

HertLease est née du projet de deux entrepreneurs issus du monde du leasing en 2021. Comme son nom l’indique, HertLease est une société de leasing. Mais pas n’importe laquelle. Elle se présente comme le partenaire One-Stop-Shop pour le leasing opérationnel premium et se différencie par son offre unique, son approche personnalisée, son vaste réseau de partenaires de confiance et sa prise en charge du client de A à Z en fonction de ses besoins.

HertLease se positionne dans le segment haut de gamme et peut même chercher des voitures de stock pour ses clients. Et bien sûr, les voitures électriques et hybrides font également partie intégrante de l’offre.

HertLease propose également à ses clients de personnaliser entièrement leur véhicule aux couleurs de leur entreprise. Par exemple via un covering spécifique directement intégré dans votre offre de leasing.

Le boitier qui transforme chaque prise de courant en borne de recharge

Imaginez : vous êtes invités chez des amis et vous devez absolument recharger votre voiture électrique pour pouvoir rentrer chez vous après la soirée, mais vos amis ne disposent pas d’une borne de recharge. Vous pourriez évidemment recharger sur une prise de courant traditionnelle, mais comment calculer l’énergie utilisée et

des pics de consommation pour vous éviter de charger quand le réseau est surchargé. Elle est également capable d’adapter la puissance de charge en fonction de l’électricité disponible sur votre réseau et tient compte de la présence de panneaux solaires. De quoi vous assurer de toujours recharger votre VE au meilleur prix. Pour les entreprises qui décident d’installer plusieurs bornes ETAPpro, elles sont aussi capables de communiquer entre elles.

La société de leasing affiche aussi ouvertement ses calculs pour assurer une transparence complète à ses clients et gagner leur confiance. Elle se propose aussi de les aider dans la rédaction de leur car-policy complète et la sélection de modèles ‘best-in class’ parmi une sélection de marques faites par le client en tenant évidemment compte de la fiscalité, du TCO, de la déductibilité fiscale pour optimiser la gestion des dépenses du client.

rembourser correctement vos hôtes pour l’électricité utilisée ?

Grâce au izibill-kit de The eCloud Company, composé d’une puce sous forme de stickers (izichip) et d’un boîtier (izibox) reliés à une ap plication smartphone, la question ne

se pose plus. Peu importe où vous vous trouverez et la prise dont vous disposez, il vous suffit d’introduire la puce izichip dans la prise murale et d’y brancher l’izibox, que vous allez pouvoir activer grâce à l’app smartphone dédiée.

Une fois le boîtier connecté, vous n’avez plus qu’à brancher votre véhicule dans la prise de la box, qui va enregistrer la quantité d’électricité utilisée pour la recharge et assurer automatiquement le remboursement de celle-ci au propriétaire de la prise de courant en tenant compte du tarif de la CREG.

Votre chauffeur privé à la demande

Troom n’est pas un énième service de taxis. La start-up originaire de Genk, propose un service de chauffeur privé pour tous vos déplacements, qu’ils soient professionnels, vers les aéroports du pays, mais aussi un service de valet de parking ou de shuttle. La spécificité de

Impliquez vos conducteurs dans la réduction de votre empreinte CO2

La réduction de l’empreinte CO2 des flottes est devenue l’un des défis majeurs des gestionnaires de flotte ces dernières années. Mais comment s’y prendre pour obtenir des résultats efficaces et les maintenir sur le long-terme ? WeNow accompagne les entreprises pour faire bouger les choses sur la mobilité via deux actions : des e-learnings et webinaires en ligne pour sensibiliser et former et une solution connectée pour accompagner les conducteurs dans leur conduite au quotidien.

Les entreprises peuvent choisir les thématiques dans un catalogue en fonction de leurs priorités et leur budget.

Pour suivre et analyser le comportement de conduite des collaborateurs, WeNow fonctionne avec une solution connectée - qui n’intègre pas la géolocalisation. Elle permet de collecter les données et de dresser, pour chaque conducteur, un programme sur mesure afin d’améliorer sa conduite, réduire ses consommations et optimiser l’autonomie de la batterie de son EV.

Avec izibill, les utilisateurs n’économisent pas seulement les coûts d’installation d’une borne de recharge ou d’un abonnement à une borne de recharge, la facilité d’utilisation est également inégalée. Quiconque reçoit la visite d’amis, de membres de sa famille ou de collègues possédant une voiture électrique peut proposer sa prise comme borne de recharge.

Via l’app izibill, le client accède directement à son historique de sessions de recharge et aux montants remboursés.

Troom, c’est que le chauffeur utilise votre propre voiture. Pendant votre rendez-vous, il peut aussi par exemple se charger d’aller faire laver votre voiture ou d’aller charger votre VE à une borne, et de vous récupérer une fois votre rendez-vous terminé. De quoi vous faire gagner du temps.

Vous ne payez évidemment le chauffeur qu’à partir du moment où il prend possession de votre véhicule. Le tarif est fixé à l’heure et dépend de différents types d’abonnements (Gold, Silver ou Bronze) avec un tarif horaire et un tarif au kilomètre parcouru.

Troom travaille principalement avec des étudiants qui sont engagés pour effectuer les trajets et propose une application smartphone pour faciliter la réservation d’un chauffeur.

Troom, c’est aussi la solution idéale pour vous éviter de reprendre la route après avoir consommé de l’alcool, par exemple après un restaurant ou un rendez-vous professionnel avec un client.

Pour inciter les collaborateurs à se prêter au jeu, WeNow base sa technique sur le gaming en challengeant les collaborateurs seuls ou en équipe.

La solution WeNow peut être connectée directement au véhicule, sans nécessité la connexion d’un boitier.

WeNow a d’abord lancé ses activités en France avant de s’implanter voici quelques mois sur le marché belge. Plus de 150 grandes entreprises ont déjà fait confiance à sa solution et ont enregistré, en moyenne, une réduction de 15 % de leurs émissions de CO2 n

L’innovation au service de la gestion de flotte

Le monde de la gestion de flotte et de mobilité n’a jamais autant évolué que ces dernières années. Et il se complexifie d’autant plus. Il est donc essentiel que des entreprises lancent des solutions qui peuvent aider les gestionnaires de flotte et de mobilité dans leurs tâches quotidiennes. C’est pour mettre en lumière ces projets et ces nouvelles solutions que link2fleet a décidé de lancer ce fleet & mobility Innovation Award, dont voici les candidats 2024.

» Une gestion plus efficace des dégâts grâce à la technologie et l’AI

La gestion des dégâts des voitures de société reste un point très sensible, complexe et souvent onéreux pour les entreprises.

Aktrion, société spécialisée dans les solutions étendues de fleet et remarketing à destination des sociétés de leasing, des gestionnaires de flotte, des constructeurs automobiles et des sociétés de location court-terme, a investi massivement dans des technologies et des applications qui rendent le remarketing plus efficace.

L’entreprise a notamment acquis un tunnel de scan doté d’une intelligence artificielle capable de détecter les dommages et défauts sur les véhicules neufs comme d’occasion. Ce scanner AI peut actuellement identifier jusqu’à 3 millions de types différents de dommages et s’enrichit continuellement de nouvelles connaissances.

Ce scanner est également formé pour identifier rapidement les dégâts causés par la grêle et décider s’il est plus avantageux de remplacer une pièce de carrosserie ou de la réparer.

Aktrion a aussi installé un scan de sous-châssis en interne, essentiel pour les packs de batterie et les unités de propulsions des véhicules hybrides et full électriques. Celui-ci est capable d’estimer l’état de santé (SoH) d’une batterie, offrant ainsi aux acquéreurs potentiels d’un véhicule électrifié d’occasion l’assurance de l’état de la batterie.

L’entreprise dispose également de nouveaux ordinateurs de peintures et de mélangeurs qui sont capables de reproduire une couleur à l’identique et dans une quantité minimale, suffisante pour effectuer une petite réparation. De quoi réduire les déchets et proposer des réparations spot aux meilleurs prix du marché. De plus, ils possèdent un centre EV et batteries en interne pour la réparation des packs de batteries et le remplacement des cellules.

Aktrion veut aller encore plus loin et poursuit sur la voie de l’innovation. La société est actuellement occupée à connecter sa solution AI à UBench et Informex dans le but de pouvoir immédiatement établir un devis des réparations à effectuer et faciliter le travail administratif des entreprises, tout en réduisant l’immobilisation du véhicule.

Challenger les conducteurs pour rendre leur conduite plus sûre et durable

Spécialisée dans la formation des conducteurs,

Drivolution propose des services sur-mesure pour améliorer le comportement des collaborateurs au volant et aider les entreprises à garder leur TCO sous contrôle. Drivolution est convaincue que de petites améliorations au volant peuvent avoir de grands effets, notamment en termes d’économie sur les frais de carburant et d’entretien, sur l’usure des pneus et la diminution du nombre de sinistres.

Drivolution ne propose pas seulement des formations aux conducteurs de voitures, mais aussi aux conducteurs de poids lourds et camionnettes et de vélos ou trottinettes.

L’entreprise a lancé un programme de formation innovant pour améliorer la sécurité de la flotte au sein de chaque organisation : le Drive Coach Journey. Grâce à ce programme, les employés sont sensibilisés lors de chaque trajet, pendant une année entière, à adopter un style de conduite plus sûr et plus durable, sans pour cela devoir suivre une formation intensive.

Une plateforme 100 % numérique et automatisée de gestion de flotte let if fleet avait déjà posé sa candidature voici quelques années pour le prix start-up. Cette fois-ci, c’est avec un service concret que la jeune entreprise tente sa chance pour remporter un award. Headlight, c’est son nom, est une plateforme de gestion de flotte développée par let it fleet et sur laquelle les gestionnaires de flotte peuvent configurer et gérer leur flotte de manière numérique, tout en ayant une vue en temps réel sur les véhicules disponibles dans chaque niveau de budget, permettant ainsi d’anticiper les changements de TCO.

Via la plateforme, les collaborateurs peuvent configurer leur véhicule de société et passer commande directement après avoir obtenu l’approbation du budget.

Le tout se fait via un processus entièrement automatisé.

Headlight propose des configurations flexibles, pilotées par l’IA, pour tous les processus liés à la flotte, adaptées aux méthodes de travail existantes. Avec des systèmes intégrés pour la gestion des tâches, les notifications et la communication, les entreprises

Sur base de chaque trajet, l’application attribue un score au comportement de conduite du conducteur qui permet de déterminer le niveau de sécurité et de durabilité de l’organisation entière pour l’employé, mais aussi pour le coordinateur.

Chaque comportement de conduite donne lieu à quatre scores : conduite défensive, conduite écologique, distraction par le téléphone portable et respect des limitations de vitesse. Par le biais de ce ‘challenge’ entre conducteurs, le comportement de conduite et ses scores deviennent rapidement un sujet de discussion au sein de l’entreprise, d’autant que l’application relie et compare les conducteurs entre eux pour inciter à un comportement encore plus sûr et plus durable. Dans les entreprises qui ont déjà adopté cette formation et en fonction de la culture d’entreprise de l’organisation concernée, Drivolution estime qu’une réduction des dommages de 15 % et de la consommation de 5 % sont tout à fait réalisables. De quoi réduire les coûts liés à la flotte.

peuvent gérer leur flotte de manière fluide depuis un seul endroit, où tous les intervenants sont intégrés à la plateforme. Les workflows efficaces de Headlight permettent d’économiser jusqu’à 70 % en ETP et jusqu’à 8 % sur les coûts totaux de mobilité grâce à des processus de commande optimisés (multi-bidding). Sans compter sur l’assistante virtuelle, Lucy, qui répondra à toutes vos questions et vous guidera dans les process.

De plus, Headlight garantit le respect total de votre car-policy et de vos process. Automatisez et numérisez les tâches clés et consacrez plus de temps aux décisions stratégiques.

Développé entièrement par l’équipe de let it fleet, Headlight intégrera bientôt des options de mobilité alternatives, entièrement intégrées au fleet, positionnant let it fleet de manière unique sur le marché avec cette plateforme innovante de gestion de flotte et de mobilité.

Faciliter la mise en place et la gestion du budget de mobilité

La mobilité alternative est un défi pour de nombreuses entreprises. Entre le choix des solutions à mettre en place, leur traitement fiscal, la meilleure manière de convaincre les collaborateurs d’y prendre part, les gestionnaires de flotte (et de mobilité) ne savent souvent pas par où commencer.

My Mobility Budget Butler (MMBB), société créée par Thierry Devresse, se donne pour mission de les aider. Comment ? Tout simplement en déchargeant complètement les gestionnaires de mobilité de l’administra-

tion liée au remboursement des dépenses de mobilité des utilisateurs du budget fédéral de mobilité.

Cela permet aux entreprises de tirer pleinement parti de toutes les possibilités légales du budget de mobilité auprès de 100 % des prestataires de services de l’Espace économique européen, sans augmentation des coûts pour l’entreprise, car les frais de traitement administratif de MMBB sont couverts par le budget de mobilité des utilisateurs.

Les services de MMBB sont disponibles et intégrés dans une plateforme online de gestion de la mobilité MaaS (Mobility as a Service), ce qui permet aux entreprises de recevoir une seule facture mensuelle pour toute leur mobilité, regroupant tous les utilisateurs et prestataires de services en Europe.

MMBB est l’unique fournisseur de ce service en Belgique.

Processus

Pour déterminer le gagnant de cet award, un vote online a été mis en place. Les participants doivent estimer le degré d’innovation de chaque projet présenté afin de déterminer celui qui remportera l’award. Seuls les votes émis par des gestionnaires de flotte et ou de mobilité, ou toute personne influençant les décisions de gestion de flotte ou de la mobilité au sein des entreprises seront pris en compte. Le projet gagnant sera dévoilé lors de la cérémonie de remise des link2fleet forum & awards le 24 octobre prochain.

Découvrez tous nos candidats online

A l’heure de boucler cette édition, 4 candidats étaient donc en lice pour le link2fleet Fleet & Mobility Innovation award 2024. Mais d’autres candidats se sont peut-être encore ajoutés depuis lors.

Découvrez-les tous en détails sur notre site internet :

CH

299 € / mois htva en renting financier(1) à partir de

jusqu’à 625 km d’autonomie(2)

jusqu’à 30 systèmes avancés d’aide à la conduite

90% recyclable(3)

100% déductible fiscalement RENAULT SCENIC

plus d’info

2024 car of the year

jusqu’à 545 L de volume de coffre(5) planificateur de trajet openR link avec Google intégré(4)

0-0 gr CO 2 /km • 16,3 - 17,3 kWh/100 km contactez votre distributeur pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule

(1)offre renting financier, option d’achat de 35% sur une durée de 60 mois pour un Renault Scenic E-Tech 100% electric evolution 170 hp comfort range. prix en renting financier 299€/mois htva, acompte de 15%, remise déduite, offre sous conditions. prix catalogue conseillé du véhicule: 33 017€ htva. offre valable du 30/08/2024 au 30/09/2024, valable uniquement à des fins professionnelles. sous réserve d’acceptation de votre demande de crédit par Alpha Credit s.a., prêteur, montagne du parc 8 boîte 3, 1000 bruxelles, TVA BE 0445 781 316, rpm bruxelles. votre revendeur Renault agit en qualité d’agent à titre accessoire. modèle illustré : Scenic E-Tech 100% electric iconic 220 hp long range, prix catalogue conseillé options incluses : 43 628,09 € htva. (2) selon wltp. (3) plus d’informations sur renault.be (4) Google, Android Auto, Google Maps, Waze et d’autres marques sont des marques déposées de Google LLC. (5) avec la banquette rabattue. annonceur : Renault Belgique-Luxembourg s.a. (importateur), chaussée de mons 281, 1070 bruxelles, TVA BE 0403 463 679, IBAN BE76 0017 8828 2195, rpm bruxelles. informations environnementales [A.R. 19.03.2004] sur www.renault.be

Voitures électriques chinoises

Que valent-elles vraiment aux yeux des loueurs et fleet managers ?

C’était l’un des feuilletons de cet été : l’augmentation des taxes européennes sur les véhicules électriques produits en Chine. Avec ce contexte en toile de fond, nous avons sondé une partie du marché fleet belge pour savoir comment la perception des voitures électriques chinoises a évolué ces derniers mois… par Maxime Pasture

» De moins d’1 % en 2019, les véhicules électriques (VE) chinois représentent aujourd’hui 8 % des ventes de VP et de VUL électriques en Europe. Si on y ajoute tous les véhicules de marques européennes produits en Chine, cette part grimpe à environ 20 % selon le cabinet Inovev mais aussi la fédération T&E Transport & Environnement. Ces chiffres ont été confirmés par l’association des constructeurs européens ACEA. Les projections annoncent même une part de marché grimpant à 25 % sur l’ensemble de l’année 2024 ! 1

En Belgique, les immatriculations de véhicules chinois (neufs) sont passées de 1 % en 2022 à plus de 2 % en 2023. À la fin du premier semestre 2024, cette part est même grimpée à 2,5 %. Force est de constater que le secteur automobile chinois est en pleine croissance. Comment l’expliquer ?

Les raisons de cette ascension

Elle est bien loin l’époque des véhicules chinois ne répondant pas aux attentes en matière de sécurité des Européens ! Cela va peut-être vous surprendre mais ceci ne s’explique pas uniquement par le progrès des Chinois… C’est l’Europe qui, en imposant toute une série de normes de sécurité obligatoires - toutes les assistances ô combien irritantes, surtout en 2024 ! -, ne laisse pas le choix aux Chinois : s’ils veulent vendre leurs modèles sur notre marché, ils doivent proposer les assistances de sécurité obligatoires. C’est aussi simple que ça. En plus, ils maitrisent la production des batteries et possèdent une grande majorité des matières premières pour les concevoir. Dès lors, ce n’est pas si compliqué pour eux de proposer des (bons) véhicules électriques…

Puis, il y a des prix de vente attractifs, rendus possibles par les subventions octroyées par le gouvernement chinois à ses propres constructeurs. C’est d’ail-

« Face aux nouvelles taxes européennes, soit la marque augmente ses prix ; le client final sera alors impacté. Soit elle assume cette taxe en rognant ses propres marges ou celles de ses concessionnaires. »

Philip Eeckels, Implementation Manager New Brands chez Hedin Automotive.

« Bien que je propose à chaque fois des voitures de marque chinoise à mes clients, il est difficile de les introduire dans les carpolicies de multinationales. »

Véronique Bruneel, Fleet & Mobility Manager indépendante.

leurs à ce sujet que l’Europe a enquêté et ceci a pour incidence provisoire les droits de douane suivants : 17 % pour BYD, 19,3 % pour le groupe Geely (Volvo, Polestar, Lynk & Co, Zeekr, Lotus, Smart, etc.), 36,3 % pour le groupe SAIC (MG, Maxus, etc.) ainsi que les entreprises qui n’ont pas voulu collaborer à l’enquête européenne et 21,3 % pour les autres entreprises qui produisent des VE en Chine. Ces taux s’additionnent

1 » Il est loin le temps où les voitures chinoises ne répondaient pas aux normes européennes en matière de sécurité.

2 » Pour une marque comme MG, le droit de douane est de... 36,3%!

« Le niveau de finition est vraiment très correct et la technologie est tout à fait au point. Les voitures chinoises que j’ai pu tester sont aux standards européens. »

Geoffrey Bouvier, Mobility Manager indépendant.

« C’est dans l’ADN de notre entreprise de couvrir l’ensemble du marché avec tous les modèles. Les marques chinoises sont qualitatives et elles peuvent amener une réelle valeur ajoutée sur le marché. »

Xavier Kervyn, Marketing & Communication Director d’ALD Automotive/LeasePlan.

aux 10 % de droits de douane déjà existants mais, en fonction des négociations en cours avec la Chine, l’Europe pourrait adapter l’ensemble de ces taxes en novembre prochain.

Comme nous l’explique Philip Eeckels, Implementation Manager New Brands chez Hedin Automotive (qui distribue Hongqi et vend Xpeng, entre autres), ceci peut avoir deux types de répercussion : « Soit la marque augmente ses prix ; le client final sera alors impacté. Soit la marque assume cette taxe en rognant ses propres marges ou celles de ses concessionnaires. »

« L’inconnu est mal aimé »

3 » Pour contrer cette taxe, BYD a par exemple déjà prévu d'ouvrir une usine en Europe.

Mais dans tous les cas, en planifiant de produire en Europe (BYD produira en Hongrie et en Turquie, Omoda à Barcelone, etc.), les marques chinoises auront vite fait de contourner ce problème…

Nous l’avons vu, la technologie des VE chinoises est globalement au point et les prix souvent attractifs. Mais qu’en pensent les loueurs, les gestionnaires de flotte et les collaborateurs ? Comme nous avons pu constater en préparant ce dossier avec différents intervenants, tout dépend des attentes des uns et des autres, mais aussi des modèles essayés. Pour Véronique Bruneel, Fleet & Mobility Manager indépendante, « Bien que qualitatives, les voitures chinoises que j’ai pu tester - et je n’en teste pas tous les jours ! - ont souvent une moins bonne finition et une moins bonne insonorisation mais ne sommes-nous pas trop gâtés par les marques européennes premium en la matière ? » A contrario, Geoffrey Bouvier, également Mobility Manager indépendant, trouve que « Le niveau de finition est vraiment très correct et la technologie est tout à fait au point. Les voitures chinoises que j’ai pu tester sont aux standards européens. » Mais il nuance : « Polestar et MG entrent dans les car-policies car ils ont un héritage européen. Seuls les spécialistes savent que ces deux marques sont principalement sous pavillon chinois. Pour les autres marques, vraiment reconnues comme chinoises en tant que telles, les employeurs avec qui je travaille n’y voient pas encore de légitimité. » Ceci rejoint les propos de Véronique Bruneel : « Bien que je propose à chaque fois des voitures de marque chinoise à mes clients, je constate, dans beaucoup de cas, que c’est difficile de les introduire dans les car-policies de multinationales. Parfois, c’est pour des raisons géopolitiques mais surtout parce que les marques premium restent des outils d’attraction pour les employeurs qui aident à at-

tirer de nouveaux talents. De plus, l’inconnu est mal aimé. » Ce que ne contredit pas Pieter Sanders, Senior Facility & Fleet Manager chez Delaware : « Nous constatons que les marques et les modèles les plus connus sont toujours préférés. »

Une image à travailler, un réseau à construire

En fait, ce qui handicape les voitures électriques chinoises, ce sont les préjugés, comme l’a également révélé l’étude « Dragon on wheels : l’avenir des marques chinoises dans la flotte automobile des entreprises » réalisée par Gfk et commandée par ALD Automotive/LeasePlan : « Malgré leur popularité croissante, les voitures chinoises doivent encore lutter contre de nombreux préjugés. La Chine est ainsi le pays le moins apprécié des conducteurs de voitures en leasing. Ceci est principalement dû à la réputation incertaine du pays (51 %), suivie par des inquiétudes concernant la qualité (41 %) et la rareté des concessionnaires automobiles (31 %). »

Mais cela n’empêche pas les sociétés de leasing, comme ALD Automotive/LeasePlan, entre autres, d’intégrer sans grande inquiétude des voitures chinoises dans leur portefeuille, comme l’explique son Marketing & Communication Director pour la Belgique, Xavier Kervyn : « C’est dans l’ADN de notre entreprise de couvrir l’ensemble du marché avec tous les modèles. Les marques chinoises sont qualitatives et elles peuvent amener une réelle valeur ajoutée sur le marché. Notre partenariat avec BYD au niveau européen en est la preuve : ça va réellement stimuler la mobilité électrique. Leur gamme de produits et leurs tarifs sont en accord avec nos ambitions. » En guise de conclusion, on ne peut que valider cette citation de l’enquête « Dragon on wheels » : « L'appréciation des voitures chinoises augmente lorsque les consommateurs ne savent pas que la voiture est chinoise. En d'autres termes, lorsque l'origine de la voiture n'est pas connue, les gens la considèrent comme sûre, bien équipée et technologiquement avancée. » Dès lors, les voitures électriques chinoises ne seraient-elles pas les voitures japonaises d’il y a 30 ans, ou encore les voitures coréennes d’il y a 15 ans ? Elles auront besoin de temps pour se faire un nom, se créer une notoriété. Mais si l’utilisation de la voiture électrique continue à être encouragée, les constructeurs chinois risquent bien de se tailler une belle part du gâteau en Europe…

L’avis de la rédaction

La rédaction de link2fleet teste régulièrement les dernières nouveautés automobiles, y compris les modèles chinois, et peut donc facilement et en toute neutralité, les comparer aux modèles européens.

Damien Malvetti, Editorial Director de link2fleet « Il est assez étonnant de voir l’évolution rapide des marques chinoises. Il y a quelques années, MG se lançait chez nous avec des voitures plutôt abouties. La qualité de finition n’était certes pas au niveau des premiums, mais n’avait pas vraiment à rougir face à certaines marques généralistes. Le comportement de conduite non plus. Mais MG faisait à l’époque figure d’exception. Je me souviens avoir testé l’Aiways U5 en 2021. La marque arrivait chez nous avec de grandes ambitions, mais le modèle était loin des standards européens en termes de qualité et de confort de conduite. Aujourd’hui, Aiways a quasiment disparu…

« Les prix cassés des voitures chinoises, c’est aussi, tout comme leur dangerosité ou leur mauvaise qualité, de l’histoire ancienne. »

Damien Malvetti, Editorial Director de link2fleet.

Alors, quand j’ai reçu une invitation pour tester en exclusivité 3 modèles BYD avant leur lancement officiel en Europe, à l’été 2022, j’ai pensé : « Encore une nouvelle marque chinoise qui disparaitra rapidement ». Mais je suis rapidement revenu sur ce préjugé. BYD présentait à la presse des véhicules aboutis, confortables, équipés de toutes les technologies modernes et même davantage que certains concurrents. Et surtout des voitures électriques efficaces à la conduite. Parce que BYD avait déjà une solide expérience sur son marché local.

Aujourd’hui, la majorité des nouvelles marques qui débarquent chez nous sont du même niveau, ou presque. Les constructeurs chinois ont réussi à cerner les attentes des clients européens et les ont parfaitement mises en pratique. Évidemment, cette montée en gamme a un coût. Et si vous regardez les catalogues de ces marques, vous remarquerez que leurs véhicules sont aussi proposés à des tarifs (quasi) équivalents aux modèles européens. Les prix cassés des voitures chinoises, c’est aussi, tout comme leur dangerosité ou leur mauvaise qualité, de l’histoire ancienne. »

Kevin Kersemans, Editorial Manager de link2fleet « Lorsque j'arrive avec une voiture d'essai chinoise, mes amis et connaissances secouent encore souvent la tête avec un certain désarroi. Mais cette attitude est de moins en moins justifiée. Bien sûr, il y a des modèles chinois qui misent sur leur prix et on le remarque, mais on ne

L’avis de la rédaction

« Les nouveaux constructeurs chinois représentés dans notre pays par de grands importateurs ou des groupes de concessionnaires, comme MG, BYD ou Xpeng, proposent des produits qui n'ont plus rien à envier aux modèles européens. »

Kevin Kersemans, Editorial Manager de link2fleet.

compare pas une Dacia à une Mercedes, n'est-ce pas ? Les nouveaux constructeurs chinois représentés dans notre pays par de grands importateurs ou des groupes de concessionnaires, comme MG, BYD ou Xpeng, proposent des produits qui n'ont plus rien à envier aux modèles européens.

D'ailleurs, je viens de terminer une semaine avec le Xpeng G9 à l’essai.

Je ne peux pas le cacher : c’était très agréable ! Il fallait vraiment se creuser la tête pour trouver des défauts et je suis sûr que la plupart d'entre eux seront corrigés lors de la prochaine mise à jour. Et d'après les enfants de ma rue, son look est pas mal du tout. Même en termes de design, les Chinois ont progressé.

Je peux comprendre les objections géopolitiques ou morales de certains à l'égard des voitures chinoises, mais peut-on reprocher aux constructeurs chinois de tenter leur chance sur notre marché ? Et puis : j'en connais qui ne veulent pas d'une Tesla à cause de ses origines américaines, ou parce qu'ils ne sont pas fans du grand patron Elon Musk, et pourtant les modèles 3, S, Y et X ne sont pas vraiment rares sur nos routes... »  n

www.mhcmobility.be +32 9 397 08 90

Bijenstraat 4, 9051 Gent

Contrats de leasing et assurances

Attention aux mauvaises surprises !

Parmi les avantages du leasing, citons la sérénité de payer un loyer mensuel fixe. Mais attention, car il existe des exceptions…

» Comme nous le rappelait Louis Guttilla, Directeur Marketing, Assurance et Digital chez Stellantis Financial Services Belux, « En plus d’être fiscalement intéressant, le leasing offre de la sérénité au client en lui permettant de maîtriser totalement son budget et d’être à l’abri des indexations ». On ne vous apprend rien. Ceci est valable sauf si vous gérez vous-même, en tant d’indépendant ou gestionnaire de flotte, l’assurance du/des véhicule(s) de flotte. Nous y reviendrons 1

plus loin dans cet article. Mais même dans le cadre d’un leasing opérationnel, dans lequel tout est généralement compris, le loyer mensuel peut être amené à évoluer, comme le précise Bruno Waelbroeck Rocha, Director of Sales & Marketing chez Volkswagen D'Ieteren Finance : « La volonté des clients est de n’avoir aucune évolution du loyer. Donc, généralement, le prix est fixe durant toute la durée du contrat, sauf dans deux cas : si les conditions du contrat

1 » Si le nombre d'accidents dans la flotte augmente drastiquement, le tarif des contrats de leasing pourrait être revu à la hausse.

« En plus d’être fiscalement intéressant, le leasing offre de la sérénité au client en lui permettant de maîtriser totalement son budget et d’être à l’abri des indexations. »

Louis Guttilla, Directeur Marketing, Assurance et Digital chez Stellantis Financial Services Belux.

« Avec les véhicules électriques, on constate vraiment que le coût mensuel lié aux pneumatiques est beaucoup plus important qu’auparavant. »

Bruno Waelbroeck Rocha, Director of Sales & Marketing chez Volkswagen D'Ieteren Finance.

2 » Les coûts de réparation des véhicules électriques sont beaucoup plus importants : + 20 à 30 %.

3 » La prime moyenne d'assurance auto en Belgique est passée de 454 € en 2019 à 507 € en 2024.

changent durant le leasing (extension du kilométrage et/ou de la durée, par exemple, NDLR) ou si le nombre d’accidents dans la flotte augmente drastiquement. »

Gestion des accidents et de l’usure (des pneumatiques)

Il développe : « En effet, on fixe un niveau maximum de sinistralité. On peut aussi adapter le loyer si on constate une usure vraiment très rapide des pneumatiques, qui sort de la norme ». Ceci nous amène à (re) parler du comportement des collaborateurs, surtout au volant de véhicules électriques qui ne se conduisent pas de la même manière que des véhicules à moteur 2

thermique. « Nous encourageons vraiment les gestionnaires de flotte à offrir, aux collaborateurs, des formations de conduite aux véhicules électriques car gérer leur couple instantané et leur puissance n’est pas aussi aisé qu’avec une voiture à moteur thermique, notamment pour les jeunes collaborateurs, qui ont moins d’expérience au volant. », plaide Bruno Waelbroeck Rocha. On ne peut qu’aller dans son sens, sachant que les coûts de réparation des véhicules électriques sont beaucoup plus importants : + 20 à 30 %, selon l’institut de la sécurité routière Vias. Les pertes totales économiques sont donc beaucoup plus fréquentes, également, notamment dû au coût de la batterie (en moyenne 30 % de la valeur du VE). Pour maîtriser au mieux son budget, le fleet manager doit en tenir compte, tout comme l’usure des pneumatiques, plus importante avec les véhicules électriques : « Avec les véhicules électriques, on constate vraiment que le coût mensuel lié aux pneumatiques est beaucoup plus important qu’auparavant, explique encore Bruno Waelbroeck Rocha. Le montant de la provision pour les pneumatiques est plus important que le montant de la provision pour l’entretien ! » Diverses études le confirment : une voiture électrique use ses pneus, en moyenne, jusqu’à 30 % plus vite qu’une voiture à moteur à combustion.

À savoir, si vous gérez vous-même vos contrats d’assurance

Autre véritable point d’attention : les assurances, dont le prix ne cesse d’augmenter ces dernières années.

Selon le dernier baromètre du comparateur de produits financiers HelloSafe, la prime moyenne d'assurance auto en Belgique est passée de 454 € en 2019 à 507 € en 2024, soit une augmentation de 11,7 % en 5 ans. Des chiffres que confirme Al Pijnacker, Managing Director Commercial Risk Solutions Fleet Automotive / Mobilty & Marine chez l’assureur Aon : « Les prix des primes d’assurance ont augmenté d’environ 10 % sur les trois dernières années. Ceci s’explique par différents facteurs. Le coût du personnel a augmenté (+21,3 % entre 2019 et 2023 selon le baromètre HelloSafe, NDLR). Le coût des réparations et des pièces de remplacement a fortement augmenté aussi. De plus, le prix des voitures est globalement plus important. Toutes ces augmentations se reflètent dans la prime d’assurance. » Et malheureusement, il ajoute : « On pense que l’augmentation va continuer dans les 5 prochaines années. C’est une tendance internationale et pas seulement belge. Cependant, en Belgique, ça augmente davantage par rapport à certains pays voisins dû à l’indexation des salaires. » Comme mentionné plus haut, généralement, à moins que ce soit très clairement indiqué dans les conditions du contrat, les loyers des leasings ne sont pas impactés par ces indexations.

L’alternative « stop-loss »

En revanche, si vous gérez vous-même l’assurance du/des véhicule(s) loués, ou dans le cas de très grandes flottes automobiles (200 véhicules et plus, en moyenne), il peut être intéressant de demander une offre « stop-loss » à son assureur. Dans tel cas, l’entreprise prend elle-même en charge les éventuels sinistres jusqu’à un certain plafond (montant prédéterminé à mentionner dans les conditions particulières du contrat) et fait couvrir par une assurance omnium tous les sinistres dépassant ce plafond. n

« Les prix des primes d’assurance ont augmenté d’environ 10 % sur les trois dernières années. »

Al Pijnacker, Managing Director Commercial Risk Solutions Fleet Automotive / Mobilty & Marine chez l’assureur Aon.

Quelles

assurances pour ma borne et mon câble de recharge ?

Avec l’électrification de la flotte, de nouveaux « produits » liés aux véhicules électrifiés doivent être assurés. On pense au câble et à la borne de recharge. À ce sujet, il y a encore trop souvent de la confusion.

Le câble de recharge : il est lié à l’assurance auto. Mais il faut bien vérifier que ce soit mentionné dans les conditions du contrat. Avec une Omnium complète, il n’y a généralement pas de mauvaise surprise en cas de dégât. En revanche, attention si le véhicule est assuré par une mini-Omnium ou une simple RC (Responsabilité Civile) car, dans ces deux cas, l’assurance risque de ne pas intervenir en cas de dégât causé au câble de recharge.

La borne de recharge : elle n’est pas liée au véhicule mais à un bâtiment. Celle-ci doit donc être reprise dans le contrat d’assurance incendie. Cet élément n’est vraiment pas à négliger et, selon l’endroit, il y a parfois quelques complexités, comme le rappelle Al Pijnacker (assurances Aon) : « Idéalement, un audit de risques réalisé par l’assureur doit être fait avec des règles de sécurité à respecter. Par exemple, dans le cas d’une copropriété, il faut le signaler au syndic et faire venir les pompiers pour une inspection. Généralement, il faut que l’endroit, parking sous-terrain ou autre, soit accessible aux pompiers et qu’il soit équipé de sprinkler. Rappelons que pour un véhicule électrique, en cas d’incendie, il doit être plongé 48h dans un conteneur rempli d’eau… » Vous l’aurez compris, la gestion de ses contrats d’assurance ne se prend pas à la légère…

« De la possession à l'utilisation : l'essor de la mobilité partagée en chiffres »

La mobilité en Belgique est en train de changer et ce changement est plus que nécessaire. Avec la nécessité croissante de réduire les émissions de CO2 et de rendre la mobilité plus durable, la mobilité partagée est au cœur du débat sur l'avenir de nos déplacements. Non seulement la mobilité partagée contribue à décongestionner le trafic, mais elle offre également une alternative efficace aux voitures de société traditionnelles, contribuant ainsi aux objectifs climatiques de notre pays et de l'Europe.

La période est cruciale pour les gestionnaires de flotte et les responsables mobilité. Les entreprises doivent verdir leurs flottes et envisager des solutions de mobilité alternative. La mobilité partagée, en particulier les systèmes de voiture partagée, de covoiturage et de vélos partagés, offre une alternative durable qui est non seulement respectueuse de l'environnement, mais aussi financièrement avantageuse. En mettant en œuvre ces solutions, les entreprises peuvent réduire leur empreinte carbone et répondre à la demande croissante de durabilité venant autant des pouvoirs publics que de leurs employés.

Les avantages de la mobilité partagée sont évidents. Voilà pourquoi la voiture partagée a connu un essor important en Belgique, avec une augmentation du nombre d'utilisateurs et de véhicules en Flandre et à Bruxelles. Les systèmes de partage de vélos, tels que Blue-Bike et Velo, ont étendu leur réseau, augmentant ainsi la commodité et l'accessibilité. Même les trottinettes et scooters électriques trouvent leur place sur les routes belges, en particulier dans les zones ur-

baines où l'infrastructure s’est rapidement adaptée à ces nouvelles formes de mobilité. Pourtant, il y a encore des défis à relever. L'adoption de la mobilité partagée reste limitée par rapport à son potentiel. De nombreux belges utilisent encore la mobilité partagée de manière sporadique, malgré le développement de l'infrastructure et les avantages qui en découlent. Cela signifie qu'il existe un énorme potentiel de croissance, en particulier si les entreprises et les gouvernements continuent à travailler ensemble pour promouvoir et développer ces solutions. Vous voulez en savoir davantage sur la façon dont la mobilité partagée peut contribuer à un avenir plus durable pour votre entreprise ? Dans notre dossier complet, nous nous penchons sur les chiffres, les tendances et les avantages fiscaux qui soutiennent la mobilité partagée en Belgique. Découvrez comment votre organisation peut bénéficier de ces solutions innovantes et quelles sont les étapes à suivre pour implémenter la mobilité partagée avec succès. n

Lisez notre dossier complet en ligne sur l'état actuel de la mobilité partagée.

A quelle sauce fiscale allez-vous être mangé ?

En termes de mobilité, la Belgique est confrontée à de nombreux défis. Les études montrent qu'après la pandémie, le transport individuel a de nouveau augmenté, conséquence d'horaires de travail plus flexibles combinés au télétravail. Tout cela a diminué le recours au covoiturage.

La mobilité partagée est bien établie, principalement parmi les jeunes travailleurs dans les environnements urbains. Mais pour les entreprises, l’aspect fiscal de la mobilité alternative reste encore parfois bien flou. Faisons le point.

»Aujourd’hui, la mobilité partagée est souvent accessible via des applications smartphone individuelles ou des programmes comme Olympus ou Modalizy, qui combinent plusieurs fournisseurs de mobilité partagée et peuvent également intégrer la voiture de société. Le back-office fiscal reste complexe ou doit souvent être assuré en interne. Certaines situations sont très spécifiques et nécessitent des conseils sur mesure.

Notions de car-pooling et car-sharing

Il convient avant tout de bien différencier les notions de car-pooling et de car-sharing, dont la différence est parfois encore mal comprise au sein des entreprises et des usagers. On parle de car-pooling lorsque plusieurs personnes effectuent un même trajet ensemble dans une même voiture, et car-sharing (ou autopartage) lorsque plusieurs personnes utilisent un même véhicule à tour de rôle.

Covoiturage avec une voiture privée

Le recours au car-pooling pour les trajets domicile-lieu de travail avec une voiture privée est encore trop méconnu chez la majorité des employeurs. L'indemnité versée par l'employeur aux employés, tant le conducteur que les passagers qui font du covoiturage, est exonérée d'impôt à concurrence du prix d'un billet de train de 1ère classe pour la même distance. Ce plafond est assez élevé (par exemple, plus de 3.365,00 euros pour un trajet de 61 kilomètres sur une base annuelle ou 337,00 euros sur une base mensuelle). En principe, le remboursement payé par l'employeur pour les déplacements n'est pas imposable et

est considéré comme un remboursement de frais propres à l'employeur. Trois conditions doivent toutefois être remplies :

1. Le car-pooling doit être organisé au sein de l’entreprise dans le cadre d’un ‘transport collectif organisé’, et il doit y avoir un accord individuel ou collectif entre les employés et l’employeur. Cet accord, souvent repris dans un règlement, indique les avantages et les règles du covoiturage. Chaque ‘car-pooler’ signe une déclaration stipulant qu’il fait usage du car-pooling pour se rendre au travail.

2. L’employeur doit contrôler que ses collaborateurs pratiquent effectivement le covoiturage conformément aux règles convenues.

3. Le salarié doit déclarer ses frais professionnels sur une base forfaitaire.

Le covoiturage est repris dans la loi qui concerne l’assurance contre les accidents du travail. Cela signifie concrètement que le car-pooling est couvert par l’assurance accidents de travail et qu’une déviation pour aller chercher les co-voitureurs est permise pour le conducteur sur son trajet habituel domicile-travail.

Covoiturage avec une voiture de société En réalité, l’employeur ne paie généralement pas d’indemnité aux chauffeurs qui disposent déjà d’une voiture de société. Les passagers qui voyagent gratuitement sont exonérés d’un avantage de toute nature. Dans le cas où l’employeur verserait quand même une indemnité au conducteur, les conditions sont plus strictes pour profiter d’une fiscalité avantageuse sur cette indemnité.

1 » Intégrer la mobilité partagée au sein de votre entreprise peut être fiscalement avantageux pour vous et vos collaborateurs !

2 » Un employé ne paiera pas d’ATN sur l’usage d’un service de car-sharing pour ses déplacements professionnels.

Car-sharing

Principe fiscal: les coûts des services de car-sharing avec place de stationnement fixe ou en free-floating comme Cambio, Getaround, Miles, Poppy, etc. suivent les règles fiscales classiques des frais automobiles. C’est aussi le cas pour les véhicules partagés au sein de votre propre flotte.

Conséquences pour l’employé

Si un employé utilise une voiture partagée pour ses déplacements privés et/ou pour ses trajets domicile-travail, un avantage de toute nature est calculé selon le taux d’émissions de CO2 du véhicule.

L’avantage est calculé par jour d’utilisation sur base de 365/366 jours. Si le véhicule partagé est utilisé par l’employé uniquement pour des déplacements professionnels purs, il n’y a alors pas d’avantage de toute nature à payer.

Conséquences pour l’employeur

Aperçu des coûts fiscaux du car-sharing

Coûts déductibles pour l’employeur

S'il n'y avait que des trajets 100 % professionnels

Trajets domicile-travail et trajets privés 100 %

Récupération

TVA sous réserve d'une facture valide

En fonction du taux de CO2 du véhicule

En fonction du taux de CO2 du véhicule

Avantage de toute nature pour l’employé

Maximum 50 % Aucun

La déductibilité fiscale dépend du taux d’émissions de CO2 du véhicule. Il est rarement indiqué sur la facture. On peut parfois le trouver sur internet ou via l’entreprise de car-sharing.

Car-sharing dans le budget de mobilité

Maximum 50 % ou forfaitaire 35 %

Aperçu des coûts fiscaux des vélos partagés

Coûts déductibles pour l’employeur

Trajets professionnels

Combinaison trajets privés et domicile-travail

Utilisation exclusive pour trajets privés

Récupération

TVA sous réserve d'une facture valide

En fonction du taux de CO2 du véhicule et de son prix catalogue

Avantage de toute nature pour l’employé

100 % (*) Aucun

0 % Aucun

0 % Oui (**)

(*) La TVA sur l’achat et les coûts du vélo peuvent seulement être récupérées dans la mesure où le vélo est utilisé uniquement pour des trajets 100 % professionnels. Dans le cas où le vélo est utilisé seulement pour des trajets domicile-travail et des déplacements privés purs, la TVA ne pourra pas être récupérée. Pour un traitement comptable correct, il est nécessaire de scinder les trajets.

(**) Les coûts restent 100 % déductibles, mais l’avantage de toute nature est calculé sur le coût réel des frais de vélos partagés.

Le recours au car-sharing est aussi possible via le budget de mobilité, sous le pilier 1 pour les véhicules partagés de l’entreprise qui sont souvent utilisés par une même personne. Il s’agit de véhicules électriques partagés ou de véhicules équipés d’autres motorisations avec un taux de CO2 de maximum 95 g/km. Ces derniers sont acceptés jusqu’au 31 décembre 2025. Dans ce cas, les règles fiscales ci-dessus sont d’application. Le partage d’un véhicule est aussi possible via le pilier 2. Il s’agit ici de toutes les solutions de mobilité partagée avec ou sans chauffeur, peu importe le taux de CO2. Par exemple sous la forme d’une location de véhicule pendant les vacances, d’un camping-car, d’un mini-bus et ce pour un maximum de 30 jours calendrier par an. Au sein du pilier 2, il n’y a pas d’avantage de toute nature et les coûts sont 100 % déductibles.

Frais de taxis et de trajets Uber

Les frais de taxis et de trajets effectués via Uber sont déductibles à 75 %, peu importe le taux de CO2 du véhicule utilisé. S’il s’agit de déplacements professionnels, la TVA est 100 % récupérable.

Vélos partagés

Le traitement fiscal pour l’employeur des coûts de vélos partagés (par exemple JUMP, Villo, etc.) est le même que pour les véhicules de société ou de leasing. Le type de vélo n’impacte pas la fiscalité : un vélo tra-

ditionnel, un vélo pliable, un vélo de course, un vélo tout-terrain, un vélo-cargo, un vélo électrique ou un speed-pedelec.

Vélos partagés dans le cadre du pilier 2 du budget de mobilité

Les vélos partagés peuvent être repris dans le budget de mobilité, sous le pilier 2 - transports durables. Dans ce cas, il n’y a pas d’avantage de toute nature, pas de cotisation ONSS et les coûts sont 100 % déductibles, peu importe l’usage.

La mobilité partagée avec d’autres moyens de transports

Le traitement fiscal pour l’employeur des coûts de mobilité partagée avec des scooters (par exemple Felyx, Go Sharing, etc.), des trottinettes électriques, des monowheels, des unicyles, des segways etc. diffère de celui des vélos. Voyez le tableau ci-dessous.

Autres solutions de mobilité partagée dans le pilier 2 du budget de mobilité

Les scooters, les mobylettes, les trottinettes électriques, les monowheels, les unicyles, les segways, etc. (jusqu’à 45 km/h max) peuvent être repris dans le pilier 2 du budget de mobilité - trajets durables. Dans ce cas, il n’y a pas d’avantage de toute nature, de cotisation ONSS et les coûts sont 100 % déductibles, peu importe l’usage. Pour les mobylettes (plus de 45 km/h), cette règle vaut si elles sont 100 % électriques. A partir du 1er janvier 2026, tous les véhicules motorisés du pilier 2 devront être ‘zéro émission’. n

3 » Si un employé effectue du co-voiturage avec sa voiture de société, l’employeur ne lui paiera pas d’indemnité.

4 » Les coûts d’un service de scooters partagés seront déductibles à 100 % pour l’employeur.

Aperçu des coûts fiscaux de la mobilité partagée avec des scooters, trottinettes électriques, monowheels, segways, etc.

Coûts déductibles pour l’employeur

Trajets professionnels purs

Combinaison de trajets 100 % privés et de trajets domicile-travail

Récupération

TVA sous réserve d'une facture valide

Avantage de toute nature pour l’employé

100 % 100 % (*) Aucun

100 % 0 %

Oui (**)

(*) La TVA sur l’achat et les coûts du vélo peuvent seulement être récupérées dans la mesure où le vélo est utilisé uniquement pour des trajets 100 % professionnels. Dans le cas où le vélo est utilisé seulement pour des trajets domicile-travail et des déplacements privés purs, la TVA ne pourra pas être récupérée. Pour un traitement comptable correct, il est nécessaire de scinder les trajets.

(**) Les coûts restent déductibles à 100 %, mais l'avantage en nature est calculé sur la base du coût réel par kilomètre multiplié par le pourcentage de déplacements domicile-travail et de déplacements privés. En principe, les cotisations de sécurité sociale doivent également être payées sur l'avantage.

Un secteur en mouvement

Les voitures, vélos, scooters ou trottinettes partagés peuvent être intéressants non seulement pour les employés disposant d'un budget de mobilité, mais aussi pour les entreprises et les autorités. Notre pays compte aujourd'hui un grand nombre de fournisseurs différents, même s'ils ne sont pas représentés de manière égale dans toutes les régions. La concurrence est tellement féroce que les opérateurs se succèdent les uns aux autres.

»L'époque où la mobilité était indissociable à la possession d'une voiture est révolue. La forte augmentation du coût de possession et d'utilisation d'une voiture, ainsi que les embouteillages de plus en plus importants, poussent les gens à chercher des alternatives. Parmi eux, on trouve également les employés qui ont normalement droit à une voiture de société. Le budget de mobilité leur permet en effet de choisir une voiture de société plus petite, voire d'y renoncer complètement, et d'utiliser une partie de leur budget pour des déplacements en transports publics ou avec des véhicules partagés. Si le concept d'autopartage existe bien sûr depuis longtemps (Cambio, très connu, s'est installé dans notre pays dès 2002, d'abord en Wallonie, puis à Bruxelles et enfin en Flandre), le secteur du partage et de la micromobilité a pris de l'ampleur avec l'essor

Mobilité partagée

du smartphone. En effet, la plupart des fournisseurs proposent une application qui permet de localiser, réserver et utiliser leurs véhicules.

Ainsi, vous pouvez facilement utiliser une voiture, une trottinette ou un vélo, sans planification préalable, pour parcourir le fameux dernier kilomètre. C’est également utile en cas d'imprévu (bus ou tram manqué, grève des transports publics, etc.) ! Une distinction importante à cet égard est que certains fournisseurs travaillent avec des stations fixes, tandis que d’autres sont dispersés dans une ville ou une zone (free-floating). Après utilisation, certains véhicules peuvent être laissés à un endroit autre que celui où vous les avez pris, tandis que dans d'autres cas, le véhicule doit être ramené à sa place d’origine, en station.

Des défis différents

Les trottinettes partagées, en particulier, n'ont pas toujours eu une réputation irréprochable. Il a fallu un certain temps pour que leur utilisation soit encadrée par la loi. Entre-temps, dans le code de la route, elles ont été placées dans la catégorie des engins de déplacement. Depuis le 1er juillet 2022, il n'est plus permis de les conduire sur le trottoir et il faut être âgé d'au moins 16 ans pour les utiliser. Il est également interdit d'y transporter un passager, que l'on soit majeur ou non.

En outre, dans de nombreuses villes, les trottinettes partagées constituaient une nuisance car les utilisateurs irresponsables les laissaient souvent à des endroits où elles pouvaient constituer un obstacle pour les autres, comme par exemple au milieu d’un piétonnier. Pour y remédier, des zones de dépôt spécifiques ont été créées dans plusieurs villes. En dehors de ces zones, il n'est donc plus possible de clôturer son trajet. Plusieurs opérateurs exigent également que vous preniez une photo via l'application après avoir utilisé la trottinette pour prouver que le véhicule garé n'est pas un obstacle. Aussi, grâce au geofencing (géo-repérage), la vitesse maximale des trottinettes électriques peut être automatiquement réduite dans certaines zones, telles que les zones piétonnes ou les parcs. De plus, le comportement de conduite des utilisateurs peut également être surveillé. Bolt, par exemple, qui propose des vélos et des trottinettes partagés dans plusieurs villes de notre pays, a introduit le « Reckless Rider Score » en mars 2023. L’objectif ? Améliorer la sécurité des utilisateurs en encourageant un comportement de conduite responsable. Les utilisateurs qui, de manière répétée, ne se garent pas correctement, freinent brutalement ou réalisent des dérapages,

peuvent être suspendus pendant un certain temps. Fin 2023, Bolt a même introduit la fonction ParkAssist+ qui, grâce à l'intelligence artificielle (IA), devrait permettre de s'assurer que les trottinettes sont garées correctement. D'autres opérateurs ont également déjà été contraints de mettre en place des mesures. Comme Poppy, lorsqu'en 2018, quelques mois après son lancement à Anvers, a dû faire face à des « joyriders » qui avaient provoqué plusieurs accidents spectaculaires en peu de temps. Au passage, la filiale de D'Ieteren a également annoncé il y a quelque temps qu'elle introduirait l'IA pour contrer les comportements de conduite dangereux ou asociaux avec ses trottinettes.

Répartition inégale

Tant la popularité que l'offre de véhicules partagés ont considérablement augmenté ces dernières années (Cambio a franchi pour la première fois le seuil d'un million de trajets effectués en 2023, par exemple), mais pas dans la même proportion sur l'ensemble du territoire. À l'exception des villes plus touristiques comme Dinant, Liège ou Namur, l'offre est beaucoup plus limitée en Wallonie qu'en Flandre et à Bruxelles. C'est un peu la même histoire que pour l'infrastructure de recharge des voitures électriques. Cette situation est peut-être liée à la plus faible densité de population dans le sud du pays, ce qui rend la rentabilité des fournisseurs de mobilité partagée plus complexe. Ou le Wallon serait-il tout simplement plus attaché à sa voiture personnelle ?

D’ailleurs, la mobilité (partagée) en Wallonie est presque limitée à celle des voitures uniquement, avec Cambio en tête (qui, comme mentionné, s'est d'abord installé dans le sud du pays). Cela est probablement lié aux dénivelés plus variables, ou au fait que l'infrastructure cyclable est moins bien développée, deux éléments qui rendent le vélo moins populaire pour les déplacements. La grande exception est Liège, où plusieurs fournisseurs de trottinettes et vélos partagés sont également actifs. Néanmoins, les Wallons semblent également percevoir l'utilité de la mobilité partagée, comme en témoigne le « Forum Ouvert : Développer la Mobilité Partagée en Wallonie » organisé en octobre 2023 avec le soutien du SPF Mobilité et de l'Union européenne.

Adaptations constantes

Le secteur de la mobilité partagée est encore relativement jeune et il y a une forte concurrence. Un certain nombre de fournisseurs ont déjà fait leur apparition,

1 » Les services de car-sharing Poppy et Cambio gagnent en popularité dans les villes.

Aperçu des acteurs présents en Flandre

Voitures partagées

Battmobility, Cambio, claus2you, Coopstroom, Cozywheels, Dégage, Getaround, Klimaan, Miles, Mobilize Share, Poppy, Stapp.in

Vélos Blue-bike, Bolt, Cargoroo, Dégage, Donkey Republic, Dott, Gfietst, Hoppy, Lime, Mobit, Monkey Donkey, Velo

Scooters Felyx, Go Sharing, Hoppy

Trottinettes Bird, Bolt, Dott, Hoppy, Lime, Poppy

Aperçu des acteurs présents à Bruxelles

Voitures partagées

Cambio, Cozywheels, Dégage, Getaround, Miles, Mobilize Share, Poppy, Wibee

Vélos Billy Bike, Blue-bike, Bolt, Dott, Gfietst, Lime, Monkey Donkey, Remorquable, Villo!

Scooters Felyx, Go Sharing

Trottinettes Bolt, Dott, Gliize, Lime

Aperçu des acteurs présents en Wallonie

Voitures partagées

Cambio, Mobilize Share, Cozywheels, Poppy, Wibee

Vélos Blue-bike, Bolt, Dott, Kameo, Pony

Trottinettes Bolt, Dott, Pony, Poppy

2 » Les fournisseurs de vélos partagés sont beaucoup plus nombreux en Flandre qu'en Wallonie.

puis se sont retirés ou ont changé d'orientation ou de domaine d'activité. Par exemple, GreenMobility proposait à l'origine ses voitures partagées (électriques) dans notre pays à Anvers, Bruxelles et Gand, mais ayant déjà quitté ces deux dernières villes, l'entreprise danoise a récemment annoncé qu'elle disparaîtrait complètement de notre pays. De même, Poppy, filiale de D'Ieteren, a déjà jeté l'éponge à Gand, Louvain et Malines, et se limite désormais à Anvers, Bruxelles et Liège (y compris les aéroports de ces villes, complétés par celui de Charleroi).

Mais Bruxelles, en particulier, semble rester un cas complexe. Les fournisseurs de voitures partagées ZipCar et ShareNow, entre autres, ont quitté notre capitale il y a quelques années. Et pour contrer la prolifération des fournisseurs de trottinettes (à un moment donné, il y en avait jusqu'à sept en activité), le gouvernement bruxellois a voulu limiter leur nombre à deux (à savoir Bolt et Dott). Une décision qui a été annulée par le Conseil d'Etat, laissant Gliize et Lime encore disponibles (pour l'instant ?). Poppy, cependant, a déplacé ses trottinettes bruxelloises à Anvers et à Liège, et Pony a également abandonné à Bruxelles, tandis que la licence du Suédois Voi a expiré cet été. En octobre, la licence de Bird à Anvers expirera également. Dans les pages suivantes, vous trouverez un aperçu aussi complet que possible des acteurs actuels du secteur de la mobilité partagée, avec une brève présentation de chacun. n

Fournisseurs de mobilité partagée

Sharing is caring

Il existe aujourd'hui dans notre pays un certain nombre de fournisseurs de voitures, vélos, scooters ou trottinettes partagés, électriques ou non. Ci-dessous, nous avons fait un tour d'horizon des acteurs présents sur le marché belge.

Via son app smartphone, la société gantoise BattMobility propose des voitures électriques partagées. Il est aussi possible de louer un véhicule à l’entreprise et de le mettre à disposition d’autres usagers lorsqu’on ne l’utilise pas. BattMobility Pro s’adresse plus spécifiquement aux indépendants, aux entreprises et aux organisations. BattMobility est principalement actif à Gand, mais aussi en Flandre Orientale et à Leuven.

Que ce soit dans le centre de la Capitale, mais aussi dans 13 autres communes bruxelloises, on trouve quelques 600 vélos électriques Billy Bikes dotés d’un panier bien pratique sur leur guidon. Vous payez un droit de déverouillage et ensuite un tarif à la minute, mais il existe aussi des abonnements mensuels ou des pass où aucun droit de déverouillage n’est facturé. Dans certaines zones, vous pouvez même localiser les vélos à l’aide de votre smartphone.

Bird a été créée en 2017 et est active dans le monde entier. Dans notre pays, vous trouverez les trottinettes électriques Bird dans différentes villes et communes, dont Anvers, Courtrai, Ostende, Schoten ou Saint Nicolas. Vous payez un droit de déverrouillage et un prix d'utilisation, mais il existe également des cartes de trajets ou un abonnement mensuel qui ne nécessitent pas de droit de déverrouillage.

Le projet de vélos partagés Blue Bike a été lancé en 2011 par la SNCB holding et l’asbl FIETSenWERK. En 2018, De Lijn en est devenu actionnaire principal et depuis lors, le TEC dispose aussi d’une petite participation. Rien d’étonnant donc que les plus de 2.500 vélos partagés (électriques ou non) de Blue Bike se trouvent souvent dans des hubs de mobilité et de transport partout en Belgique. Pour pouvoir les utiliser, vous devez vous acquitter d’un membership annuel et d’un tarif à l’usage par 24 heures. Les entreprises peuvent également prendre un compte pour leurs collaborateurs ou utiliser des vouchers de fournisseurs MaaS.

Dans d'autres pays, Bolt propose des voitures partagées, mais chez nous, la société estonienne s'en tient à des services de taxi dans plusieurs villes et à des vélos et des trottinettes électriques partagés. Ces derniers sont disponibles à Bruxelles, Dinant, Gand, Ypres, Liège et Namur, tandis que les vélos ne sont disponibles qu'à Bruxelles et Namur. Avec Bolt, vous ne payez qu'un droit de passage, sans frais de déverrouillage. Pour les entreprises, il existe Bolt Business, qui permet de gérer et de payer tous les trajets professionnels à partir d'un seul compte.

Cambio est le plus ancien et le plus connu des fournisseurs de voitures partagées présent dans tout le pays. Ici, vous payez un abonnement mensuel, avec lequel vous avez le droit d’utiliser à l’heure ou au kilomètre soit une petite ou une plus grande voiture (essence ou électrique), un break, un monovolume ou une camionnette. Il n'est cependant pas possible de prendre ou de laisser les véhicules où bon vous semble, puisque Cambio travaille généralement avec des emplacements de parking fixes.

Vous avez besoin d’un vélo partagé pour aller faire vos courses ou emmener vos enfants ? A Anvers, Leuven ou Malines, vous pouvez louer un vélo-cargo électrique via l’app de la société néerlandaise Cargoroo. Il faut d’abord choisir un abonnement mensuel, puis vous paierez un tarif à l’heure pour l’usage effectif. Les vélos-cargo de Cargoroo sont équipés d’un banc, de ceintures de sécurité et d’adaptateurs Maxi-Cosi pour le transport des enfants.

En Flandre, à Bruxelles mais aussi dans quelques communes wallonnes, grâce à Cozywheels, vous pouvez utiliser des voitures, des camionnettes ou des vélos(-cargo) (électriques) de particuliers, d'indépendants, d'entreprises ou d’institutions. Inversement, les entreprises peuvent partager leur flotte avec les résidents locaux ou leurs propres employés via cette plateforme. Les particuliers paient un abonnement annuel, tandis que les entreprises, les indépendants et les pouvoirs publics bénéficient d'une offre sur mesure.

Dans différentes villes et communes de Flandre Occidentale, il est possible de louer des citadines (électriques ou non), mais aussi des camionnettes Fiat Doblo via l’app Claus2you. Ici, pas de frais d’abonnement. Vous ajoutez un crédit sur l’app et ne payez que pour la durée et la distance de votre trajet.

Coopstroom est une coopérative d’électricité située à Bruges, qui propose également des voitures électriques dans différentes villes de Flandre Orientale et Occidentale et à Anvers. Puisqu’il s’agit d’une coopérative, que vous soyez un particulier, une entreprise ou un indépendant, vous devez d’abord acquérir une part de l’entreprise pour pouvoir utiliser ses services. Ensuite, vous payez un abonnement mensuel, ainsi qu’un montant pour les kilomètres réellement parcourus.

Dégage est une asbl qui compte plus de 450 voitures partagées, 25 vélos partagés et plus de 6.000 membres en Flandre et à Bruxelles. L’organisation s’adresse exclusivement aux particuliers et n’achète pas elle-même des voitures. Les véhicules restent la propriété d’autrui et sont intégrées dans la flotte et mises à disposition pour tous les membres. Après un coût d’entrée unique, les utilisateurs ne paient qu’un tarif au kilomètre pour emprunter une voiture, ou un tarif au temps pour emprunter un vélo. Avec l’app MaaS Olympus Mobility, le paiement peut également être organisé via le budget de mobilité de l’utilisateur.

Fondée en 2014, l'entreprise danoise Donkey Republic est présente dans plus de 70 villes en Europe et aux États-Unis avec plus de 20.000 vélos en libre-service. En Belgique, il s'agit notamment d'Anvers, La Panne, Gand, Coxyde et Veurne, ainsi que de la région du Waasland et de la région de Malines. Il s'agit de vélos ordinaires et de vélos électriques que l'on trouve à des points d'attache fixes. Vous pouvez les louer pour une courte durée ou souscrire à un abonnement, même en tant qu'entreprise.

La société franco-néerlandaise Dott a été lancée en 2019. Début 2024, elle a fusionné avec Tier, ce dernier nom disparaissant progressivement. Dott compte actuellement plus de 40.000 trottinettes électriques et 10.000 vélos électriques (cargo) dans 40 villes d'Europe et d'Israël. En Belgique, il s'agit d'Alost, de Bruxelles, de Charleroi, de Gand, de Liège et de Namur. Les utilisateurs paient un droit de déverrouillage et un droit d'utilisation.

Le danois :Dribe, propriété de Semler Gruppen, le plus important groupe de dealers du Danemark, fait ses premiers pas chez nous. L’entreprise se décrit elle-même comme un service d’abonnement auto et propose aux concessionnaires et importateurs d’utiliser sa plateforme comme des franchisés. :Dribe se différencie des autres sociétés fournisseurs de car-sharing par le fait que les utilisateurs peuvent conserver la voiture sur une plus longue période. Ils peuvent choisir une autre voiture chaque mois ou mettre leur abonnement en pause ou le stopper.

Dans son pays d’origine, les Pays-Bas, Felys est active dans 18 villes, mais chez nous, c’est uniquement le cas à Bruxelles etdepuis cet été, à Anvers. Pas de vélos ou de trottinettes, Felyx, ce sont des scooters électriques, sans place de stationnement fixe. Les cyclomoteurs sont équipés d’un topcase dans lequel se trouve également un casque (obligatoire). Vous pouvez payer à la minute (plus des frais de déverrouillage), mais il existe aussi des forfaits prépayés.

Via la plateforme Flexigo, les collectivités locales peuvent mettre leurs voitures de service (électriques) à disposition des citoyens lorsqu’elles ne les utilisent pas. Les concessionnaires peuvent également proposer leurs VE pour du car-sharing. Pas seulement à leurs propres clients comme voiture de remplacement par exemple, mais aussi à d’autres usagers. Ici pas d’abonnement, on paie à l’usage.

Avec Getaround (auparavant Drivy), les utilisateurs peuvent choisir au sein d’un catalogue de véhicules de propriétaires particuliers ou professionnels dans les environs. Le choix va de citadines à des voitures familiales en passant par des SUV ou des camionnettes. Chez nous, Getaround est disponible à Alost, Anvers, Brugges, Bruxelles, Geel, Gand, Courtrai et Malines. Le paiement se fait à l’heure ou à la journée.

Avec Gfietst.be, G-Sport Flandre a lancé une plateforme via laquelle les personnes handicapées peuvent louer ou emprunter des vélos adaptés, avec ou sans chauffeur. L'offre va des vélos à trois ou quatre roues aux vélos-pousse, vélos en fauteuil roulant, en passant par les handbikes et les tandems. Les points de partage, répartis dans toute la Flandre, peuvent être trouvés sur le site web.

Gliize est une société 100 % bruxelloise qui est aussi exclusivement active dans la capitale. Les trottinettes électriques peuvent être prises via l’app Gliize et payées par trajet, mais il y a également des solutions d’abonnement disponibles.

En tant qu'entreprise néerlandaise, GO Sharing, fondée en 2019, est principalement active chez nos voisins du nord, mais elle propose également ses scooters électriques partagés dans quatre villes italiennes, à Istanbul et dans notre pays, plus précisément à Anvers, Bruxelles et Schoten. Vous payez à la minute (plus des frais de déverrouillage) ou vous choisissez un forfait prépayé. Il n'est possible de laisser le scooter après utilisation que dans des zones définies.

Hoppy est une start-up belge qui propose tant des vélos classiques qu’électriques et des scooters et trottinettes électriques. Petite originalité : en collaboration avec l'hôtel de luxe La Réserve à Knokke, l'entreprise proposait également... des voiturettes de golf à partager. L'entreprise opère dans plusieurs villes flamandes. Les véhicules peuvent être réservés via l'application, mais aussi via le site web. Ils sont également disponibles pour les entreprises en location à long terme, éventuellement avec un marquage personnalisé.

La société allemande Miles a investi Gand en septembre 2022 et Bruxelles le mois suivant. En mars 2023, des voitures particulières (essence) et des camionnettes (diesel) en free-floating ont également fait leur apparition dans les rues d'Anvers. Vous payez au kilomètre, à l'heure ou à la journée.

Outre la vente régulière de vélos aux particuliers et aux professionnels, Kameo propose un programme de vélos en libre-service destiné exclusivement aux entreprises. L'entreprise liégeoise place les vélos et l'infrastructure sur les sites de ses entreprises clientes. Les employés de ces entreprises peuvent ensuite utiliser les vélos partagés quand ils en ont besoin à l'aide d'une application.

La coopérative énergétique Klimaan propose des voitures partagées entièrement électriques à Malines, Willebroek, Putte, Bonheiden, Zemst (Hofstade), Haacht et Duffel. Les utilisateurs choisissent soit un budget prépayé sans abonnement, soit une formule d'abonnement. Dans les deux cas, il faut cependant d'abord devenir coopérateur. Pour les entreprises, il existe des formules distinctes. Elles peuvent également demander le placement de leur propre voiture partagée, qui est mise à la disposition de leurs employés à tout moment.

Les vélos électriques partagés et les trottinettes de Lime sont présentes dans 120 villes sur les cinq continents. Dans notre pays, c'est le cas à Anvers et, jusqu'à nouvel ordre, à Bruxelles. Vous pouvez les trouver via l'application et pour les utiliser, vous devez payer des frais de déverrouillage et un prix par minute.

Mobilize Share (auparavant Share Mobility) est la plateforme d’autopartage du groupe Renault. L’activité opérationnelle est gérée par des partenaires locaux du réseau Renault-Dacia. Mobilize Share est proposé dans plus de 100 municipalités, mais les véhicules doivent obligatoirement être ramenés à l’endroit où ils ont été pris.

Les vélos en libre-service de Mobit sont disponibles dans une quinzaine de villes et communes flamandes. Ils ne sont pas électriques, mais sont équipés d’un porte-bagages pratique au-dessus de la roue avant. Ils ne doivent pas être stationnés sur des espaces fixes, mais il existe toutefois des restrictions en matière de parcage de vélos dans certaines villes. Le paiement se fait par tranche de minutes d’utilisation.

Depuis mai 2021, Monkey Donkey offre, grâce au soutien de Bruxelles Mobilité et de BeCircular, la possibilité de louer des vélos-cargos électriques et des long tails à Bruxelles. Ils sont à disposition dans ce qu’on appelle les Monkey Points (magasins, écoles, etc.). Via l’app, on peut réserver le vélo souhaité, d’une demi-heure à une journée complète ou même pour un week-end.

Basée à Angers, en France, Pony offre des vélos partagés électriques et des trottinettes. Via le programme ‘Adopt a Pony’, vous pouvez également les acheter et les partager ou non avec les utilisateurs de l'application, ce qui permet de récupérer le coût d'achat. En Belgique, Pony n'est plus disponible qu'à Charleroi et à Liège.

Poppy est une filiale du groupe D’Ieteren qui a débuté ses activités à Anvers en janvier 2018. Depuis lors, ses voitures partagées sont aussi disponibles à Bruxelles, Liège et autour de plusieurs aéroports. Elles n’ont pas de place de stationnement fixes, et vous pouvez également prendre une voiture dans une zone et la déposer dans une autre zone. L’offre comprend aussi des camionnettes, tandis qu’à Liège et Anvers, Poppy dispose également de trottinettes électriques. C’est vous qui choississez de payer à la minute ou au kilomètre, en sus du coût du déverouillage.

Les cyclistes qui habitent à Bruxelles peuvent utiliser Remorquable lorsqu’ils doivent déplacer des objets encombrants. Avec le soutien de Bruxelles Environnement et Bruxelles Mobilité, l’organisation met à disposition des remorques pour vélos. Le système fonctionne comme une bibliothèque : vous payez seulement un abonnement (par mois ou par an) et ensuite, vous pouvez emprunter votre remorque gratuitement.

D’origine néerlandaise, l’entreprise Stapp.in a été lancée en 2014 avec un service d’autopartage. Dans notre pays, elle propose des voitures électriques (ou non) dans différentes communes de Flandre, tant aux particuliers qu’aux entreprises. Il n’y a pas d’abonnement, vous payez uniquement à l’usage (à l’heure ou au kilomètre).

Les Velos rouges du groupe Clear Channel font partie du paysage urbain d'Anvers depuis 2011. À l'heure où nous écrivons ces lignes, il y en a environ 4.200, répartis dans 306 endroits de la ville et de ses quartiers. Il s'agit de vélos non électriques qui ne peuvent être utilisés que pour aller d'une station Velo à l'autre. Pour emprunter un vélo, il faut s'inscrire à la borne située dans chaque station, ou utiliser l'application. Il n'y a pas de tarif horaire : Velo fonctionne avec des cartes journalières ou hebdomadaires, ou un abonnement annuel. Il est également possible de souscrire un compte d'entreprise.

Le réseau Villo!- Bruxelles, exploité par le groupe JCDecaux, compte 360 stations. Les vélos partagés de couleur grise, équipés d'un garde-boue arrière jaune portant le logo de Bruxelles, peuvent être utilisés pour de courts trajets ou dans le cadre d'un abonnement mensuel. Dans ce dernier cas, vous pouvez également opter pour l'option eVillo, après quoi vous recevrez votre propre batterie. Avec l'offre Villo ! Business, l'employeur et son employé partagent les frais : l'entreprise paie l'abonnement annuel, tandis que les frais supplémentaires et la caution sont à la charge de l'employé.

« L’auto des voisins », voilà le slogan très clair de Wibee. L’idée est de partager une voiture avec les personnes de votre voisinage. Les membres de l’organisation peuvent réserver les voitures via une app dédiée, où ils ne paient qu’un tarif à l’heure et au kilomètre. Il n’y a donc pas de frais d’abonnement. Wibee est notamment disponible à Louvain-la-Neuve, Bruxelles et Liège. n

La Microlino, importée chez nous par D’Ieteren, est avant tout un produit marketing. Idéale par exemple pour les entreprises qui souhaitent faire leur publicité en rue.
Mais que vaut-elle vraiment sur la route ? Nous l’avons testée…

Essai Microlino

Ceci n’est pas une voiture

» Avant tout, il convient de préciser que bien qu’entièrement électrique et affichant une vitesse de pointe de 90 km/h, la Microlino n’est pas considérée comme une voiture au sens de la loi. C’est un quadricyle de catégorie L7e, qui nécessite d’être en possession d’un permis B. A noter qu’il existe une ‘Microlino Lite’ limitée à 45 km/h et accessible dès 16 ans.

Longue de 2,52m et large de 1,47m pour 1,5m de haut, la Microlino peut tout de même embarquer deux occupants et offrir 230 litres de coffre, ce qui n’est pas mal du tout vu son format compact. Pour pénétrer dans le véhicule, la portière se situe à l’avant et s’ouvre vers l’avant. C’est amusant, mais pour le côté pratique… on repassera. Il faut littéralement grimper dans la voiture puis se retourner dans cet espace étriqué entre la portière et la banquette pour pouvoir s’asseoir.

De 93 à 228 km d’autonomie

Trois versions sont disponibles : avec une batterie de 5,5 kWh et une autonomie de 93 km, avec batterie de 10,5 kWh et jusqu’à 177 km d’autonomie ou dotée d’une batterie de 15 kWh bonne pour 228 km. Au volant de cette Microlino, la première sensation est de se sentir… observé ! Son capital sympathie est indéniable. Au-delà, le comportement du véhicule est satisfaisant, mais n’égale pas celui d’une voiture. L’amortissement et la direction sont durs, tout comme les pédales d’accélération et de frein. Et l’assise ne fait guère mieux.

Contrairement à une voiture électrique, la Microlino n’est pas silencieuse. Son moteur émet en permanence un bruit de moulin, accentué lors des accélérations. Et le positionnement et la forme des rétroviseurs ne facilitent pas la vision.

Excepté ces petits défauts, la Microlino fait le job. Sobre, fun à conduire, pratique et habitable grâce à son coffre, elle se faufile partout dans la jungle urbaine. Bien que ce soit autorisé, nous n’avons pas eu l’audace d’emprunter l’autoroute à son volant.

1 » La Microlino est une version moderne de l’Isetta de BMW datant des années 50.

2 » Pour prendre place derrière le volant, quelques acrobaties sont nécessaires.

Une fois installé derrière le volant, c’est le côté épuré de la Microlino qui surprend. Un volant basique, un petit écran positionné devant le conducteur pour les informations de conduite et un petit panel tactile au centre du tableau de bord pour gérer le chauffage, la température, le dégivrage ou les réglages du véhicule. Et c’est tout ! Ne cherchez pas de radio, si vous souhaitez écouter de la musique ou lancer une navigation, il faudra encocher votre smartphone dans le support accroché au tableau de bord et le connecter à l’enceinte Bluetooth fournie avec le véhicule.

En conclusion, la Microlino est un véhicule parfait pour des déplacements en ville, par exemple pour des employés citadins qui ont parfois besoin d’un véhicule pour conduire les enfants à l’école ou à des activités, ou encore comme support de pub puisque tout le monde se retourne sur son passage. Reste la question de son tarif : à partir de 19.990 euros TVAC. C’est plus de deux fois le prix d’une Citroën Ami par exemple. Elle affiche un TCO sous la barre des 440€/mois. En Flandre, la Microlino est éligible à la prime de 5.000 euros. n

La nouvelle Tourer Le break 100 % électrique

La nouvelle ID.7 Tourer, break 100 % électrique, redéfinit les performances du plaisir de conduire électrique : elle combine espace, confort et efficacité. Grâce à sa ligne aérodynamique, elle vous offre jusqu’à 688 km d’autonomie, ce qui en fait le partenaire idéal pour vos longues aventures familiales.

De plus, l’ ID.7 Tourer est disponible en version Business, spécialement conçue pour répondre à vos exigences d’un niveau de confort et d’équipement premium, avec une valeur résiduelle imbattable dans sa catégorie.

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14,2 - 19,3 kWh /100 KM • 0 G CO2 /KM (WLTP)

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volkswagen.be

« Rendre l’électrique abordable et simplifier l’offre »

Après quelques années à vivoter au sein de la stratosphère Stellantis, Citroën semble enfin avoir trouvé sa stratégie pour les années à venir et le développement de ses modèles futurs. La nouvelle C3, que nous avons déjà pu tester (voir page 51), porte fièrement ce nouveau positionnement. L’occasion pour link2fleet de faire le point avec Thierry Koskas, Directeur Général de Citroën et Directeur des ventes et du marketing de Stellantis.

»link2fleet : Avec cette nouvelle ë-C3, Citroën fait sa réelle entrée dans le monde des voitures électriques avec un modèle abouti, une nouvelle identité visuelle forte, mais surtout un tarif très concurrentiel. Est-ce la nouvelle stratégie de la marque ?

Thierry Koskas : « On disposait effectivement déjà de la ë-C4, ainsi que de l’Ami et d’une gamme de véhicules utilitaires 100 % électriques. Mais avec cette ë-C3, on lance une toute nouvelle offensive avec un modèle phare de notre gamme désormais disponible en version full électrique et à un tarif en-dessous de la concurrence. La C3, c’est 30 % des ventes globales de la marque et 5,6 millions de voitures vendues depuis le lancement de la première génération en 2002. Voilà pourquoi il était important pour nous d’électrifier spécifiquement ce modèle, qui fait notre succès depuis toutes ces années. Historiquement, Citroën a longtemps été une marque pionnière et révolutionnaire, tant au niveau technologie que design. Avec notre nouvelle (ë-)C3, nous voulons revenir à ces fondamentaux. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la voiture affiche la nouvelle identité de la marque basée sur la réappropriation de notre logo historique de 1919. Il est temps de rendre la conduite électrique accessible au plus grand nombre et de simplifier l’offre. D’ailleurs, le catalogue de la nouvelle (ë-)C3 se base sur cette philosophie : il n’y a pas de configurateur en ligne. Le client choisit simplement sa motorisation, sa couleur et un niveau de finition parmi les deux choix disponible. Et c’est tout. »

l2f : Pour autant, vous n’arrêtez pas encore les motorisations thermiques puisque cette nouvelle C3 est notamment aussi déclinée en version thermique ?

T.K. : « Effectivement, elle est aussi disponible en version essence et prochainement en hybride. Car il faut bien reconnaître que tout le monde n’est pas encore disposé et prêt aujourd’hui à passer au 100 % électrique. C’est d’ailleurs pour cette raison que notre gamme propose aussi, sur d’autres modèles, l’ensemble des motorisations disponibles sur le marché : thermiques, mais aussi hybride, mild-hybride et plugin hybride. »

l2f : On voit beaucoup de constructeurs faire marche arrière sur le tout à l’électrique. Quelle est votre position sur cette question ?

T.K. : « Citroën a prévu de devenir une marque 100 % électrique à l’horizon 2030. On peut bien sûr toujours

revoir notre objectif. Mais en 2025, on devra par exemple afficher un taux de CO2 maximum de 81 g/km et la position de l’Europe est claire : on ne pourra plus vendre de moteurs thermiques à partir de 2035. Je ne pense pas que cette position-là changera. Il est donc temps de prendre les mesures nécessaires. Et je suis persuadé que notre ë-C3 sera un excellent atout dans la réalisation de nos objectifs. Grâce à son tarif attractif, sa recharge rapide et son autonomie, elle va aider beaucoup de clients à faire le pas vers la conduite électrique. »

l2f : Vous la voyez comme un outil de conquête de nouveaux clients ?

T.K. : « Bien sûr. Certains clients actuels de C3 vont forcément opter pour la version électrique et c’est tant mieux. Mais je suis persuadé que ces atouts vont convaincre des clients non-Citroën. Il n’y a, à l’heure actuelle, aucune voiture concurrente 100 % électrique dans ce segment. Elle va donc ouvrir un nouveau segment de marché. Avec la nouvelle C3, on table sur un mix de 1/3 de ventes pour la version full électrique au niveau mondial. Pour les entreprises, elle va permettre de proposer un modèle électrique, même pour les budgets les plus serrés, et ainsi les aider vraiment dans leur transition énergétique. »

l2f : Pour convaincre les clients, il faut aussi les inciter à changer leurs habitudes et notamment les soutenir dans la recharge.

T.K. : « C’est pour cette raison que via Free2Move, nous proposons des solutions pour la recharge à domicile avec l’installation d’une wallbox ainsi que la mise à disposition d’une carte de recharge qui permet de recharger sur des réseaux partenaires et notamment des chargeurs rapides. On remarque en tout cas que les clients qui optent pour des voitures électriques osent de plus en plus se lancer dans de longs trajets. Le développement important de l’infrastructure de recharge rapide le long des grands axes routiers ces derniers mois n’y est pas étranger. Cela reste évidemment plus cher que de recharger à la maison, mais

moins cher que le coût d’un plein de carburant. Les entreprises ont déjà compris l’importance de prendre en compte le coût d’usage. Il faut maintenant faire comprendre cela aux particuliers pour assurer le succès de la voiture électrique. Le développement de nouvelles technologies au niveau des batteries, notamment la batterie LFP (Lithium-Fer-Phosphate, ndlr) comme celle qui équipe notre ë-C3, va aussi aider à développer le marché puisqu’elle permet de réduire le coût du véhicule et d’assurer des performances identiques à un VE équipé d’une batterie NMC (Nickel-Manganèse-Cobalt, ndlr).

l2f : Aujourd’hui, quel est le pourcentage de ventes 100 % électriques de Citroën ?

T.K. : « Les ventes de modèles full électriques représentent entre 7 et 8 % à l’heure actuelle. En sachant évidemment que notre offre est très limitée puisqu’en termes de véhicules particuliers, seule la ë-C4 est disponible dans cette motorisation. L’arrivée de cette ë-C3 devrait donner un coup de boost dans les mois à venir et n’est que le premier jalon d’une nouvelle gamme. Les futures C3 Aircross et C5 Aircross proposeront aussi des versions à motorisations 100 % électriques. »

l2f : Vous avez parlé de votre gamme de véhicules utilitaires électriques. Les entreprises sont-elles réceptives à cette offre ?

T.K. : « C’est évidemment un segment plus compliqué à électrifier que les voitures particulières parce que les professionnels ont des besoins spécifiques, notamment en termes d’autonomie et de volume de chargement. Notre gamme a cependant récemment été entièrement revue avec des versions améliorées et des autonomies plus larges. Je pense que cette mise à jour va nous ouvrir de nouvelles opportunités et qu’on devrait voir les ventes de nos Berlingo, Jumpy et Jumper 100 % électriques se développer dans les mois à venir. En Belgique, en 2023, on était en tout cas numéro 1 sur le segment des véhicules utilitaires légers électriques. C’est très encourageant » n

1 » Thierry Koskas estime que le 100 % électrique représentera bientôt 1/3 des ventes de Citroën.

2 » Avec la (ë-)C3, Citroën veut revenir à ses fondamentaux : offrir des véhicules pratiques et avant-gardistes à un tarif abordable.

Nissan Ariya e-4orce vs Volkswagen ID.4 4Motion

Le tarif - et le TCO - ne font pas tout !

A

priori, la Nissan Ariya et la Volkswagen ID.4 n’ont pas grand-chose en commun, excepté qu’elles évoluent toutes les deux sur le même segment. Toutes deux sont aussi disponibles en version 4 roues motrices.

C’est justement pour cette raison que link2fleet a décidé de comparer ces deux modèles et de tirer leur bilan TCO.

& Maxime Pasture

1 » Extérieurement, la Nissan joue la carte de l’originalité, là où la Volkswagen privilégie la discrétion.

2 » Pour cet essai, nous disposions des versions à 4 roues motrices des deux voitures.

3 » La Nissan propose une grande tablette composée de deux panels de 12,3 pouces.

4 » Grâce à une récente mise à jour, la VW voit son écran central passer de 11 à 13 pouces.

» La Volkswagen ID.4 a débuté sa carrière en 2020 et vient de bénéficier d’une mise à jour principalement technique. La Nissan Ariya devait initialement investir le marché en 2021, mais en raison de la pénurie de puces, elle a finalement fait son entrée en 2022. Il est donc encore trop tôt pour qu'elle bénéficie d’une mise à niveau.

Dans le cadre de la prime flamande à l’achat d’un VE pour les particuliers, les deux modèles se sont vus attribuer des versions d’entrée de gamme positionnées sous la barre des 40.000 euros afin de les rendre éligibles au cadre légal de la prime. Une aubaine pour l’Ariya qui enregistre 40 % de ventes à des clients particuliers ces derniers mois.

Design :

le noir et le blanc

L’une se nomme e-4orce, l’autre 4Motion, le résultat est le même : ces deux voitures électriques sont animées par 4 roues motrices. Et c’est à peu près tout ce qu’elles ont en commun. Car en matière de design par exemple, là où la Volkswagen ID.4 a plutôt décidé de se fondre dans la masse avec un dessin très consensuel, à l’image des autres modèles de la gamme ID, la Nissan Ariya joue la carte de l’originali-

té en adoptant des lignes exclusives qu’on ne retrouve sur aucun autre modèle de la marque. Si on lui retire son blason, difficile d’ailleurs de l’identifier comme une Nissan. La signature lumineuse est par exemple exclusive et se caractérise par des feux en forme de boomerang entourant une calandre fermée entièrement noire. Sur la Volkswagen, on retrouve les feux en amande typiques de la gamme ID. Sur ce point, c’est donc la Nissan qui remporte la manche.

Habitacle : les rois de l’espace !

A l’intérieur, c’est un peu le même constat : la Nissan affiche une planche de bord originale avec deux écrans de 12,3 pouces positionnés côte à côte, des commandes haptiques uniques sur le marché pour gérer quelques opérations, et surtout une console centrale coulissante d’avant en arrière - disponible uniquement sur certaines finitions - et un rangement à l’ouverture électrifiée dissimulé dans la planche de bord.

Dans l’ID.4, on retrouve le côté un peu austère des voitures allemandes et un côté un peu épuré, pour ne pas dire dépouillé. Comme sur les autres modèles ID, le combiné d’instrumentation est réduit à 5,3 pouces

mais affiche toutes les informations nécessaires à la conduite. Quant à l’écran central tactile positionné en haut de la planche de bord, il passe de 11 à 13 pouces sur cette version 2024 qui bénéficie de quelques mises à jour, notamment d’un tout nouveau système d’exploitation développé en interne.

Côté matériaux et finitions, l’avantage va à la Volkswagen dont le choix des matières est plus valorisant que sur la Nissan, pour laquelle on regrette un usage de plastiques durs un peu trop généralisé. Heureusement, une garniture en daim qui traverse le tableau de bord de part en part rehausse légèrement l’impression générale dans la japonaise.

Au niveau de l’espace intérieur, les deux voitures offrent une très belle habitabilité, y compris aux places arrière. Celles-ci sont un peu plus accessibles sur l’Ariya grâce à une ouverture de portières plus large et une meilleure garde au toit.

En matière de coffre, la Nissan propose 466 litres et réduit son volume à 416 litres sur notre version d’essai e-4orce, alors que la Volkswagen offre 543 litres et même jusqu’à 1.575 litres avec la banquette rabattue, peu importe qu’elle soit dotée de la transmission intégrale. Difficile de départager les deux SUV sur ce point, qui aboutit donc à un match nul.

Technologie

Sur le plan de la technologie, la Volkswagen a donc bénéficié d’une mise à jour récente qui a vu son autonomie améliorée, son moteur devenir plus puissant et plus coupleux et sa recharge plus efficace. Résultat, elle présente des nouvelles valeurs : une batterie de 77 kWh, une puissance de 286 ch - contre

265 précédemment -, un couple de 545 Nm, une autonomie de 522 km et une consommation sous la barre des 17 kWh/100 km (WLTP).

Sous la robe de la Nissan, on trouve une plus grande batterie (87 kWh), un double moteur plus puissant (306 ch), un couple de 600 Nm, mais une autonomie qui plafonne à 516 km et une consommation qui fleurte avec les 20 kWh/100 km (WLTP).

En ce qui concerne la recharge, c’est un peu la même histoire : l’allemande est capable de recharger à une

Nissan Ariya e-4orce Evolve Volkswagen ID.4 PRO 4Motion Business Premium

Puissance 215 kW / 306 ch 210 kW / 286 ch

Autonomie 515 km 522 km

Recharge AC/DC 22 kW / 130 kW 11 kW / 175 kW

Consommation officielle 19,7 kWh/100 km 16,8 kWh/100 km

Prix de base HTVA 53.636,36 € 46.033,06 €

ATN brut/an (indicatif) 2.024,79 € 1.743,43 €

TMC (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre) 74,29 €, 61,50 € / 0 € 74,29 €, 61,50 € / 0 €

Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre) 100,98 € / 0 € 100,98 € / 0 €

Cotisation CO2 40,58 €/mois 40,58 €/mois

Vue détaillée par mois

Loyer mensuel moyen (HTVA)* 957 € 821 €

Budget véhicule 1.087,63 € 933,07 €

Budget énergie moyen 89,43 € 76,27 €

Budget taxes 40,58 € 40,58 €

Surcoût d’impôts liés aux dépenses non-admises 16,87 € 14,53 €

TCO mensuel moyen** 1.234,52 € 1.064,44 €

* Offre ALD Automotive l LeasePlan sur base d’un contrat de 48 mois et 80.000 km

** Calculé grâce au Car Cost Advisor d’Eurofleet Consult

puissance de 175 kW, tandis que la nipponne se contente de 130 kW. Dans la pratique, la première recharge donc 365 km en 28 minutes, là où la seconde en récupère 300 en 30 minutes. En courant alternatif par contre, la Nissan est équipée de série d’un chargeur 22 kW, là où la VW ne propose que du 11 kW.

Désormais, nos essais comparatifs vous seront également proposés en vidéo sur notre chaine Youtube. N’hésitez pas à vous abonner pour retrouver l’ensemble de nos essais vidéo, mais aussi nos tutoriels et nos autres formats.

Découvrez notre essai comparatif détaillé, nos impressions de conduite des deux voitures et notre bilan en vidéo ici

plus d’informations,

Tarif : l’importance de tout comparer !

Reste la question du tarif. Pour notre essai, nous disposions donc de versions 4 roues motrices aux finitions haut de gamme assez comparables. Ainsi équipée, la Nissan affiche un tarif de base HTVA de 53.636 euros contre 46.033 euros. Une différence de taille, mais qui s’explique aussi par l’équipement, mieux valorisé sur la nipponne : toit panoramique ouvrant, caméra en lieu et place du rétroviseur intérieur classique, console centrale coulissante électriquement ou encore pompe à chaleur de série.

Bilan TCO

Cette différence de tarif se répercute immanquablement sur le TCO et l’ATN de la Nissan, qui accuse aussi un budget « recharge » plus onéreux en raison de ses consommations plus élevées que la Volkswagen. Résultat, elle affiche un TCO en moyenne 170 euros plus cher que sa concurrente allemande et coûtera aussi quelques 300 euros supplémentaires par an à l’employé qui la choisira. En tenant évidemment compte que celui-là bénéficiera d’un niveau d’équipement plus haut de gamme et d’un véhicule plus original en matière de design. n

1

» Oubliez les rondeurs qui caractérisaient les précédentes C3, la version 2024 adopte des lignes saillantes et une face avant toute en verticalité arborant le nouveau logo Citroën. De nombreux éléments en plastiques noirs et sa hauteur surélevée de 10 cm lui donnent de faux-airs de baroudeuse. A l’intérieur, Citroën inaugure le C-Zen Lounge, une réinterprétation de l’i-cockpit de Peugeot.

L’habitabilité est en hausse et la garde au toit surélevée permet à deux adultes de prendre place confortablement sur la banquette arrière. Les sièges Advanced Comfort offrent une bonne assise, même si on aurait aimé que le dossier arrière soit un peu plus incliné.

Les plastiques durs sont généralisés, mais la présentation globale est satisfaisante et rehaussée par quelques touches de plastiques noirs laqués et de tissus pour casser la monotonie.

Simplification !

Citroën a choisi de conserver quelques boutons physiques pour la gestion de l’air-conditionné. Tout le reste se passe via l’écran tactile de 12,25’’, en tout cas sur la finition haut de gamme Max. Sur l’entrée de gamme, Citroën propose une connexion NFC pour connecter son smartphone à la voiture grâce à l’app Citroën pour gérer la radio, la navigation et d’autres commandes de base.

Car oui, dans cette nouvelle C3, tous les choix ont été opérés pour maintenir les coûts sous contrôle. Ainsi, vous ne trouverez pas de configurateur online, ni de catalogue d’options.

A l’essai

La petite ë-C3 se défend plutôt bien sur la route et est facile à manier. Ses 83 kW suffisent amplement à entrainer son poids plume (1,36T). On aurait apprécié un peu plus de couple à l’accélération. La voiture encaisse avec confort les aspérités de la route. La suspension se montre parfois ferme. On a relevé une consomma-

Avec sa nouvelle ë-C3, Citroën voulait révolutionner le secteur de la voiture électrique en proposant une citadine complète à moins de 25.000 €.

Pari réussi !

Un VE complet à moins de 25.000 euros !

tion moyenne remarquable de 12,7 kWh/100 km, là où Citroën annonce 16,4 kWh/100 km.

De série, la voiture propose une charge AC à 7,4 kW et DC à 100 kW, de quoi récupérer de 20 à 80 % de batterie en 26 minutes.

Bilan fleet

Avec un tarif cassé et un ATN sous les 140€/mois pour des prestations correctes et un look loin d’être passe-partout, cette ë-C3 va ouvrir de nouveaux segments de marché. On pourrait la comparer à la Dacia Spring, avec qui elle partage son positionnement tarifaire, tout en offrant plus d’équipements et surtout une meilleure habitabilité.

L’ë-C3 n’apporte certes aucune révolution en matière de conduite ou d’équipement, mais elle fait parfaitement le job, tout en offrant toutes les fonctions qu’on attend d’une voiture électrique moderne à un prix qui lui permettra de trouver sa place dans toutes les car-policies. n

Citroën ë-C3 YOU

Puissance

83 kW / 100 ch

Capacité de la batterie 44 kWh

Autonomie officielle 320 km

Consommation moy. relevée 12,7 kWh/100km

Prix de base HTVA 22.975,21 €

TMC (Bxl., Wal., Leasing / Flandre) 74,29 € / 61,5 € / 0 €

Taxe de roulage (Bxl., Wal., Leasing / Flandre) 100,98 € / 0 €

Loyer mensuel moyen HTVA* 444 €

ATN brut mensuel 133,33 €

Dépenses non-admises 13,33 €

Cotisation CO2 40,25 €

1 » La nouvelle C3 adopte un look radicalement opposé de ses devancières.

*48 mois / 80.000 km

Citroen ë-C3
Cupra lance son deuxième modèle 100 % électrique : le SUV coupé Tavascan. Avec ce dernier, les ambitions de la marque sont claires : le propulser au rang de best-seller chez

Cupra Tavascan VZ

Design non-conventionnel

»

Avec le Tavascan, Cupra veut tout simplement dépasser le nombre de ventes annuelles de sa compacte électrique, la Born. Pour la Belgique, Cupra - marque positionnée à 90 % fleet - parle d’environ 2.400 Tavascan par an. Pour y parvenir, ce SUV coupé donne vraiment le ton en matière de style, avec un design audacieux, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur.

Bon compromis entre dynamisme et confort Cupra veut déclencher des émotions avec son design audacieux mais aussi, sur la route. Pour ce faire, deux versions seront proposées. « Endurance », simple moteur, roues arrière motrices, 286 ch et 568 km d’autonomie. Et « VZ », bimoteur avec transmission intégrale, 340 ch et 522 km d’autonomie. Bien que la première version sera sans aucun doute la plus vendue en Belgique, nous n’avons pas encore eu le droit de l’essayer. C’est donc au volant du Tavascan VZ que nous avons pu constater ses excellentes prestations en matière d’amortissement et d’isolation. Globalement, sur la route, ce Tavascan est donc une réussite.

1 » Ce Tavascan a gardé une allure de concept-car.

*48 mois / 80.000 km

Un seul bouton physique à bord À bord, il reprend le meuble de bord aux allures déconcertantes du concept-car présenté en 2019. On y voit une pièce structurelle centrale courir de la planche de bord vers l’accoudoir central. Cupra l’appelle la « colonne vertébrale ». Pas très utile mais, visuellement, ça fait son effet. Cette « colonne vertébrale » accueille d’ailleurs le seul bouton physique présent à bord : les feux de détresse. Pour le reste, tout est contrôlé via les touches tactiles à retour haptique au volant, l’écran central tactile de 15 pouces (le plus grand jamais vu chez Cupra) et la commande vocale. Les touches au volant pour naviguer dans le tableau de bord et l’affichage tête haute, déjà vues dans la famille ID de VW, font toujours autant débat. Pourquoi ? Car leur utilisation n’est pas simple et pas toujours très fonctionnelle. On préfère de loin des boutons physiques normaux. En revanche, la navigation dans le nouveau système multimédia est plutôt simple et intuitive. On y retrouve des raccourcis faciles d’accès et, surtout, plusieurs possibilités pour couper des assistances à la conduite envahissantes.

Bilan fleet

Les performances et autonomies entre une Cupra Tavascan (VZ) et une VW ID.5 (GTX) sont quasiment identiques. En revanche, Cupra justifie son statut de marque « near-premium » avec des tarifs plus salés : à partir de 48.694,21 € HTVA avec simple moteur et 62.975,20 € HTVA en version VZ bimoteur. Le prix d’un design audacieux… n

Cupra Tavascan VZ

Puissance 340 ch

Capacité de la batterie 77 kWh

Autonomie officielle 522 km

Consommation moyenne 16,5-16,8 kWh/100 km

Prix de base HTVA 62.975,20 €

TMC (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre) 74,29€, 61,50 € / 0 €

Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre)

100,98 € / 0 €

Loyer mensuel moyen HTVA* 1.110 €

ATN brut 2.377,31 €/an

Dépenses non-admises 237,73 €/an

Cotisation CO2 483 €/an

Tous les services sous un seul toit

Aktrion Benelux est un acteur relativement jeune, mais le groupe est actif mondialement dans le secteur automobile depuis déjà 30 ans. L’entreprise est un onestop shop qui propose tous les services nécessaires aux fleet managers et aux sociétés de leasing.

» La profusion de points de contact différents est l'un des principaux problèmes auxquels sont confrontés les gestionnaires de flotte à l’heure actuelle. Cela rend la situation complexe pour les gestionnaires de flotte et détourne l'attention de l'utilisateur final, le conducteur de voitures de société.

Aktrion réagit à cette situation et souhaite décharger complètement les gestionnaires de flotte, avec une approche où un seul partenaire est le point de contact pour tous les services et surveille attentivement tous les indicateurs clés de performance (KPI). Jannes Jacobs, directeur général d'Aktrion Benelux, nous en dit plus sur l'entreprise, qui est en pleine expansion.

Quelle est l’histoire d’Aktrion ?

Jannes Jacobs : « En tant que membre du groupe OCS, qui opère sur quatre continents avec plus de 120.000 employés, nous disposons d'une base solide dans le secteur automobile. Le groupe Aktrion est spécialisé dans les inspections de qualité, l'entretien des ateliers de peinture, le triage et la reprise. Aktrion BeNeLux a été créé suite à une demande spécifique d'un OEM renommé, inspectant et réparant plus de 40.000 voitures par an. Au total, nous avons effectué plus de 3,5 millions de réparations. Après quelques années, nous avons décidé de construire un réseau de centres de services automobiles dans toute l'Europe. »

Comment Aktrion se démarque-t-elle des autres acteurs ?

Jannes Jacobs : « Chez nous, le client est toujours au centre des attentions. Le service et l'assistance sont au cœur de notre activité, c'est pourquoi nous adaptons toujours nos processus au client. Beaucoup de nos clients disent que c'est la première fois qu'ils ont pu participer eux-mêmes à l'élaboration des processus pour leurs véhicules. »

Quels services proposez-vous par exemple ?

Jannes Jacobs : « Tous les services possibles pour les gestionnaires de flotte, de la réception et de la livraison de nouvelles voitures à la facilitation de la vente et de la livraison de voitures vendues. En outre, nous disposons d'équipes d'inspection internes qui se rendent également sur place chez les clients. Nous proposons un studio photo à 360 degrés, des stations de lavage automatiques, un atelier de carrosserie et de peinture entièrement équipé, un atelier de mécanique et d'électricité et un centre de réparation de batteries de véhicules électriques à part entière. D'ailleurs, nous travaillons également à la conversion des batteries des véhicules en fin de vie afin de les utiliser pour le stockage d'énergie verte. »

Comment réagissez-vous aux évolutions du marché ?

Jannes Jacobs : « Comme nous offrons tous les services sous un même toit, nous pouvons investir dans les dernières technologies. Par exemple, nous disposons d'un scanner IA pour faciliter les inspections, nous avons introduit la robotique dans notre département carrosserie et peinture et nous utilisons la réalité virtuelle pour nos cours de formation. Nous suivons les tendances du marché en introduisant des innovations de haute technologie dans nos services. Vous pouvez attendre beaucoup de nous dans les années à venir. » n

L'Explorer a été pensé et développé pour le marché européen.
Mais Ford a-t-il réussi à le différencier suffisamment des modèles ID. de VW, avec lesquels il partage sa plate-forme ?

Ford Explorer

Conçu

1 »Ford a donné à l'Explorer un look robuste, quelque peu américain, tout en modifiant les réglages de la plate-forme MEB partagée avec VW.

2 » L'écran tactile réglable qui commande le système d'infodivertissement Sync est l'un des éléments qui attirent l'attention dans l'habitacle.

*48 mois / 80.000 km

pour l’Europe

» Contrairement au Ford Tourneo Connect, par exemple, pour l'Explorer, seule la plateforme provient de Wolfsburg. En effet, les réglages de la suspension ont été ajustés à Lommel pour que le conducteur ait vraiment l'impression d'être sur la route avec une Ford.

La carrosserie de 4,47 mètres de long est également très différente de celle de l'ID.4, son homologue chez VW (plus longue d'environ 11 cm). Ford a opté pour un design plutôt robuste, un peu à l'américaine, et avec un peu plus de caractère.

Une gamme connue

Comme l'ID.4, l'Explorer est proposé avec des puissances de 170, 286 ou 340 chevaux, avec des batteries de 52, 77 et 79 kWh respectivement. Les versions de 170 et 286 chevaux disposent d'un seul moteur électrique entraînant les roues arrière (RWD), tandis que la version haut de gamme est équipée d'un moteur supplémentaire sur l'essieu avant et dispose donc d'une transmission intégrale (AWD).

La charge rapide peut au mieux atteindre 185 kW (pour la version AWD), tandis que la version RWD se contentera de 135 kW. Cette dernière offre une autonomie de 602 km avec sa batterie de 77 kWh, tandis que la charge en courant continu de 10 à 80 % devrait prendre moins d'une demi-heure dans tous les cas.

Une vraie personnalité

À l'intérieur, le petit tableau de bord derrière le volant et le « levier de vitesses » sur la colonne de direction

proviennent bien de chez VW, mais le meuble de bord est différent, avec par exemple le système d'info-divertissement Sync propre à Ford, dont l'écran peut être réglé en inclinaison. Et bien que l'Explorer soit légèrement plus compact que le VW ID.4, il est lui aussi extrêmement spacieux, surtout à l'arrière.

La conduite de l'Explorer est légèrement plus ludique que celle de l'ID.4, mais évidemment pas comparable à celle d'une Focus ou d'un Kuga en raison du poids des batteries. En termes de consommation, nous avons opté pour la version RWD Premium, avec laquelle nous avons effectué le plus long trajet, avec une moyenne d'environ 16,5 kWh/100 km.

Bilan fleet

L'Explorer présente des arguments convaincants. Il se distingue suffisamment du VW ID.4, et son prix est également plus intéressant. La version RWD 52 kWh est proposée à 37.148,76 € HTVA, tandis que la version RWD 77 KWh figure au catalogue pour 40.454,55 €. La version AWD ne nous semble pas valoir le surcoût d'environ 10.000 €. n

Ford Explorer RWD Extended Range

Puissance 286 ch

Capacité de la batterie 77 kWh

Autonomie officielle 602 km

Consommation moyenne relevée 16,5 kWh/100 km

Prix de base HTVA

TMC (Bruxelles / Wallonie, Leasing / Flandre)

Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre)

40.454,55 €

74,29 € / 61,50 € / 0 €

100,98 € / 0 €

Loyer mensuel moyen HTVA* 769 €

ATN brut 1.616,72 €/an

Dépenses non-admises 161,64 €/an

Cotisation CO2 483 €/an

L’Audi Q6 prend place dans la gamme des SUV 100 % électriques d’Audi entre le Q4 et le Q8. Mieux, ce nouveau modèle

flirtant avec les 640 km d’autonomie inaugure la plateforme PPE partagée avec Porsche, garante de vitesses de recharge très élevées.

» Le Q6 e-tron se remarque avec des feux OLED de nouvelle génération capables d’afficher une signature lumineuse active mais aussi de communiquer avec l’environnement du véhicule (Car-to-X).

Ses proportions sont très proches de celles du Q4 mais il s’en distingue par une longueur accrue de 19 centimètres. S’étirant sur 4,77 mètres, il laisse encore suffisamment d’espace au Q8 pour occuper le haut de la gamme des SUV 100 % électriques Audi.

Habitabilité familiale

Ses proportions lui permettent d’afficher une très belle habitabilité. Secondé par un frunk de 64 litres, le coffre offre 526 litres et les passagers arrière ne manquent pas d’espace. On retrouve à l’avant une combinaison d’écrans de 11,9 et 14,5 pouces dans un format incurvé bien positionné pour le conducteur. Le passager profite aussi d’un écran de contrôle face à lui qui s’avère invisible pour le conducteur dès que la voiture se met en mouvement.

En route, on apprécie directement l’insonorisation. De plus, le conducteur profite des performances déjà très élevées proposées par ces premières versions de l’Audi Q6. Avec 388 chevaux, le Q6 quattro ne demande que 5,9 secondes pour passer de 0 à 100 km/h tandis que le SQ6 et ses 516 chevaux s’approche des 4 secondes pour le même exercice. Malgré le poids important, les sensations sont donc ébouriffantes même si on ne peut pas qualifier ce SUV de dynamique pour autant.

Prêt pour les longs voyages

Sur un rythme moins soutenu, on appréciera un freinage régénératif très bien géré. Modulable à souhait et très puissant, il permet au Q6, entre autres, de ne pas voir sa consommation s’envoler comme son

Audi Q6 e-tron

Voyageur au long cours

grand frère Q8. Lors des itinéraires les plus favorables, nous avons ainsi relevé 20 kWh/100 km au cours de cet essai.

Combinée à une batterie d’une très grande capacité (100 kWh), cette consommation permet aux différents Q6 d’afficher une autonomie WLTP de 598 à 637 km.

Très confortable, ce rayon d’action est, de surcroît, associé à une architecture 800 V permettant au Q6 de charger jusqu’à une puissance de 270 kW. De quoi passer de 10 à 80 % en seulement 21 minutes.

Bilan fleet

Positionné à partir de 57.272,73 € HTVA, l’Audi Q6 quattro se montre 20.000€ moins cher que le nouveau Porsche Macan électrique avec lequel il partage sa plateforme. Cette dernière permet à ce grand SUV de voyager loin et de ne s’arrêter qu’un minimum de temps pour recharger. n

Audi Q6 e-tron

Puissance 388 ch

Capacité de la batterie 100 kWh

Autonomie officielle 598 km

Consommation moyenne 16,7 kWh/100 km

Prix de base HTVA 57.272,73 €

TMC (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre) 74,29 €, 61,50 € / 0 €

Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre)

100,98 € / 0 €

Loyer mensuel moyen HTVA* 1.026 €

ATN brut 2.162,04 €/an

Dépenses non-admises 216,20 €/an

Cotisation CO2 483 €/an

1 » Ce Q6 e-tron partage sa plateforme avec le nouveau Porsche Macan.

2 » L’écran devant le passager devient invisible pour le conducteur une fois le véhicule en marche.

*48 mois / 80.000 km

Le

nouveau Renault Master arbore un nouveau look et une ergonomie améliorée, mais surtout une ligne aérodynamique qui rend la version tout électrique beaucoup plus intéressante.

Plus moderne et plus économique

» La quatrième génération du Renault Master repose sur une nouvelle plateforme développée dès le départ en tenant compte des différentes sources d'énergie. L’E-Tech tout électrique se décline en deux versions de batterie et de puissance : 40 ou 87 kWh et 96 ou 105 kW. La plus puissante, malgré une capacité de batterie relativement limitée mais grâce à une ligne épurée, affiche une autonomie WLTP de 460 km.

Avec la petite batterie, l'autonomie devrait être légèrement inférieure à 200 km. La recharge rapide est possible jusqu'à 130 kW, et la recharge via wallbox jusqu'à 22 kW. En Belgique et au Luxembourg, la gamme diesel se décline en trois versions de puissance : 130, 150 et 170 ch, en option avec une transmission automatique ZF à neuf vitesses.

Plus de confort

1 » Le nez du nouveau Master se rapproche de celui des derniers modèles de voitures particulières Renault.

2 » Le tableau de bord est beaucoup plus moderne et l'ergonomie générale s'est considérablement améliorée.

Grâce à sa calandre, le nouveau Master ressemble un peu plus aux voitures particulières de la marque. Dans les versions à carrosserie fermée (fourgons), la largeur d'accès par la porte coulissante a été augmentée de 40 mm, ce qui facilite le chargement ou le déchargement d'une europalette. Dans l'habitacle, la planche de bord beaucoup plus moderne avec le système multimédia OpenR Link de Renault est remar-

quable, tout comme l'ergonomie améliorée. Par exemple, la colonne de direction est désormais réglable en profondeur.

Pendant la conduite, l'amélioration du confort et de l'agilité nous a agréablement surpris. Le nouveau système de freinage dynamique avec assistance électrique garantit une sensation de pédale toujours constante et, par conséquent, une efficacité accrue, quelle que soit la charge. Avec la version diesel, la consommation était légèrement supérieure à 10 l/100 km après notre essai. Avec l'E-Tech, nous avons obtenu 24,2 kWh/100 km (WLTP : 21 kWh/100 km). En termes d'autonomie, à notre départ, avec une batterie complètement chargée, l'ordinateur de bord donnait une fourchette de 389 à 420 km (contre 460 km WLTP).

Bilan fleet

Le Master progresse dans tous les domaines. Mais c'est surtout le cas de la version E-Tech, qui est devenue beaucoup plus polyvalente. Bien sûr, son prix reste plus élevé que celui de son homologue blue dCi (diesel). Ce dernier est proposé à partir de 33.355 € HTVA. La version électrique coûte au moins 44.850 € HTVA avec la batterie de 40 kWh et 48.850 € avec celle de 87 kWh. n

L'électrification en toute sérénité

En cette période d'électrification, les gestionnaires de flotte sont confrontés à de plus en plus de défis. Luminus en est conscient et réfléchit avec eux à des solutions globales qui répondent à tous leurs besoins.

» La percée de la voiture électrique pose de nombreux défis aux gestionnaires de flotte. Luminus travaille depuis cinq ans déjà à l'électrification de sa propre flotte d’entreprise. Elle sait donc mieux que quiconque que cette transition n'est pas une mince affaire et connaît parfaitement les obstacles à surmonter. An Van Waes, Mobility Manager, et Elien Ottoy, Product Manager B2B Energy Solutions, sont heureuses de partager leur expérience.

Comment avez-vous personnellement abordé la mise en place de votre flotte électrique ?

An Van Waes: « Chez Luminus, il y a eu un engagement fort en faveur du change managment. En 2019, nous avons décidé de passer à une flotte neutre en carbone. Nous avons également annoncé qu'à partir de 2022, tout le monde devrait choisir une voiture électrique. Ceux qui l'ont fait plus tôt ont bénéficié d'un budget plus élevé et d'une borne de recharge à domicile. Cela a permis à certains de franchir le pas plus rapidement. Sur le marché des véhicules électriques, Luminus veut aussi signifier quelque chose à ses clients en termes de produits et de services. Nous avons donc dû nous mettre à l'épreuve afin d'aider nos clients à tirer parti de cette expérience.. »

Quels sont les principaux défis que doit relever un gestionnaire de flotte aujourd'hui ?

An Van Waes: « Les préoccupations majeures sont, par exemple, le remboursement de la recharge à domicile et de la recharge publique, ou l'installation d'une station de recharge. Puis-je recharger n'importe où ? Et si ma carte ne fonctionne pas ? Et ainsi de suite... »

Elien Ottoy: « Avec l'augmentation du nombre de voitures électriques, des questions plus spécifiques se posent. Par exemple, il arrive qu'un

nouvel employé dispose déjà d'une borne de recharge. Nous veillons alors à ce qu'elle puisse être transférée dans le système de l'entreprise. Ou si le conjoint d'un employé roule lui aussi en VE ? Il n'est alors pas nécessaire d'installer deux stations de recharge : nous pouvons modifier la carte de recharge pour que quelqu'un d'autre puisse utiliser la même borne. »

Comment Luminus peut aider les gestionnaires de flotte?

Elien Ottoy: « Grâce à l'électrification de notre propre flotte, nous avons beaucoup d'expérience en matière de solutions de recharge pour les employés. Mais aussi des solutions permettant aux gestionnaires de flotte de gérer leur parc et de contrôler les différentes sessions de recharge. Grâce à la Luminus Fleet Platform, ils peuvent facilement commander en ligne des stations de recharge pour leurs employés. Actuellement, Luminus travaille également sur un système de gestion de l'énergie via une application. Un autre défi est le remboursement de la recharge à domicile. Nous travaillons donc à une solution permettant de le faire au tarif réel, tant pour notre propre flotte que pour celle de nos clients B2B. Vous voyez : chez Luminus, nous faisons vraiment tout ce qui est en notre pouvoir pour décharger les gestionnaires de flotte du début à la fin. » n

En savoir plus sur les produits de Luminus en matière de conduite électrique:

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Le nouveau Ford Explorer 100% électrique

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13,9-16,7 KWH/100 KM (CYCLE

MIXTE) WLTP

Informations environnementales (A.R. 19/03/2004) : www.fr.ford.be/environnement. Les véhicules Ford sont homologués selon la norme WLTP (“World Harmonised Light Vehicle Test Procedure”), qui permet de mesurer l’autonomie électrique/le rayon d’action du véhicule de manière standardisée dans un laboratoire d’essai. Les valeurs WLTP ne sont pas une représentation exacte à 100 % de l’autonomie. Les équipements en option, le style de conduite, les conditions de circulation ou certains facteurs environnementaux tels que la température extérieure peuvent affecter la consommation et l’autonomie. Par conséquent, la consommation ainsi que l’autonomie réelle du véhicule (en particulier la distance que vous pouvez parcourir entre deux recharges) peuvent différer (parfois de manière significative) des valeurs WLTP. Le distributeur vendeur et Ford déclinent toute responsabilité à cet égard. En outre, l’introduction du test WLTP a des conséquences sur la taxation de l’achat et de l’utilisation du véhicule. Annonceur : Ford Motor Company (Belgium) SA, Avenue du Hunderenveld 10, 1082 Bruxelles, TVA BE0404.955.204, RPM Bruxelles - Banque : Fortis 220-0040000-72 - Tel. 02/482 20 00 - custfobe@ford.com. Contactez votre distributeur Ford ou visitez notre site web www.fr.ford.be pour en savoir plus sur la fiscalité du véhicule, sa consommation, ses émissions de CO₂ ou son autonomie. DONNONS LA

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