Fleet & Mobility Owner of the Year 2024 forum & awards 2024
» fleet management. Bornes de recharge: quel délai pour une installation ? » company car report 2024. Les tendances du secteur décortiquées. » opinion leader. Stijn Blanckaert (Directeur Général de Renta). » dossier. Télématique : l’analyse des datas pour réduire vos coûts. » véhicules. Comparatif TCO Mini Countryman E vs Volvo EX40. » lcv. L’hydrogène, pour quel profil d’utilisateur ?
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SOMMAIRE
260 - novembre - décembre 2024
link2fleet awards
06
L’innovation au cœur d’une soirée mémorable
09 Découvrez tous les vainqueurs de l’édition 2024
fleet management
16 Bornes de recharge : quels sont les délais d’installation ?
20 Company Car Report 2024: les grandes tendances décryptées
opinion leader
26 Stijn Blanckaert (Renta)
« Le secteur a besoin d’une stabilité fiscale »
dossier - Télématique
31 L’analyse des datas pour réduire vos coûts
32 Quand l’IA s’invite dans la gestion de votre flotte
34
Case-study : la télématique, un gamechanger pour Netconnect
38 Tous les acteurs du secteur de la télématique mobilité
44 Optimisez la mobilité de vos collaborateurs
46 Cartes et apps de mobilité : facilitateurs de mobilité véhicules
48 Comparatif TCO : Volvo EX40 vs Mini Countryman E
51 Premier essai Renault R5 E-Tech Electric
52 Ford Kuga PHEV: Perfectionnement d'un best-seller
53 Fleet test XPeng G9 : prometteur ! lcv
54 La gamme de LCV 100% électrique de Toyota à l’essai
57 Véhicules à hydrogène : pour quels types d’utilisateurs ?
EDITO
Chers
politiques, de la stabilité et une uniformité, s’il vous plaît!
»Au lendemain des élections régionales, fédérales et européennes et alors que les différents gouvernements prennent forme, une crainte émerge au sein du secteur fleet : l’arrivée de nouvelles mesures autour de la voiture de société ou de la fiscalité automobile.
Ces dernières années, les entreprises belges ont déjà lourdement peiné à s’adapter aux réformes successives en la matière alors qu’elles sont elles-mêmes le moteur de la transition énergétique.
Il faut reconnaître que les avancées politiques de ces dernières semaines ne sont pas de nature à rassurer.
Par exemple les annonces successives de la volonté de mettre en place à moyen-terme des vignettes autoroutières en Wallonie puis en Flandre, sans qu’aucune concertation préalable n’ait eu lieu entre ces Régions ou avec le secteur des entreprises.
Tandis qu’au niveau fédéral, le ministre sortant des Finances, Vincent Van Peteghem, daignait enfin apporter une demi-réponse à la question de l’usage ou non du tarif CREG pour le remboursement de l’électricité utilisée à domicile pour recharger les voitures de société. Réponse que le secteur réclamait depuis le mois de février et qui a créé de nombreuses interrogations…
En parallèle, cinq ministres européens - dont deux belges - adressaient début octobre une lettre à la présidente de la Commission, Ursula Von der Leyen, lui demandant d’instaurer des règles plus strictes pour contraindre les entreprises à accélérer encore davantage leur transition vers des flottes 100 % électriques. Une position face à laquelle la fédération sectorielle Mobia a réagi en demandant à l’Europe de « ne pas prendre d’initiatives inconsidérées ». Dans une interview publiée dans ce magazine, Stijn Blanckaert, le nouveau Directeur Général de Renta, la fédération des loueurs appelle, lui aussi, nos politiques à une stabilité fiscale dans les prochaines années.
« link2fleet se fait aussi le porte-parole de tout un secteur en demandant aux élus politiques, peu importe leur niveau de pouvoir, de faire preuve de stabilité et d’uniformité dans les mesures qu’ils comptent mettre en place à l’avenir. »
Avant de lancer de nouvelles initiatives ou de nouvelles mesures, une concertation urgente avec les acteurs du secteur s’impose pour assurer que la compétitivité des entreprises ne soit pas sacrifiée sur l’autel de la transition.
Damien Malvetti, dmalvetti@link2fleet.com
COLOPHON
editorial team
Damien Malvetti. dmalvetti@link2fleet.com
Jeroen Evens. jevens@link2fleet.com
Kevin Kersemans. kkersemans@link2fleet.com
Maxime Pasture. mpasture@link2fleet.com sales & marketing team
Sigrid Nauwelaerts. snauwelaerts@link2fleet.com
Bram Scheers. bscheers@link2fleet.com
Stijn Tersago stersago@link2fleet.com
Charlotte Balcaen. cbalcaen@link2fleet.com production
Bart Vanham est spécialiste en matière de TCO dans les secteurs du fleet et de l'automobile. Fort d'une expérience de plus de 20 ans, il dispose d'une connaissance approfondie sur la taxation internationale, l'électrification, le budget de mobilité, les plans cafétéria, etc. Il est aussi l'un des cofondateurs de la société Fleet360, spécialisée en solution de fleet management et de mobilité.
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LA TENDANCE : La Belgique très mature en
matière de VE
La Belgique occupe la quatrième place dans le classement des pays les plus matures en matière de conduite électrique, avec un score de 70/100. C’est ce qui ressort d’une analyse internationale menée par Ayvens, le plus grand acteur européen du leasing et de la mobilité. La Belgique doit cette position à sa large gamme de modèles électriques uniques et à ses coûts kilométriques inférieurs à ceux des véhicules à essence.
C’est le temps de trajet maximum que les conducteurs belges souhaiteraient passer dans leur voiture pour leurs déplacements domicile-travail. C’est en tout cas ce qui est ressorti d’une enquête menée par SD Worx. Actuellement, le temps de trajet moyen est de 53 minutes, soit un record en Europe.
LA NEWS
Tarif CREG : petite accalmie
L’incertitude régnait dans le secteur concernant le remboursement des frais de recharge à domicile depuis l’annonce de l’interdiction d’usage du tarif CREG début d’année. Lors d’une séance à la Chambre fin septembre, le Ministre Vincent Van Peteghem a toutefois annoncé que « tant qu’aucune application permettant des mesures concrètes de l’énergie utilisée ne serait disponible, […] son administration accepte l’usage du tarif CREG pour rembourser les collaborateurs ».
forum & awards 2024
L’innovation au cœur d’une soirée mémorable
L’édition 2024 des link2fleet forum & awards a mis en avant de nombreuses nouveautés, saluées par plus de 600 participants.
par Maxime Pasture - Photos : @Lio_Photography
» Les gestionnaires de flotte et de mobilité, ainsi que les experts du secteur fleet, se sont donné rendez-vous au Brussels Gate, le 24 octobre dernier, pour une soirée riche en nouveautés.
1 » Virginie Claes et Damien Malvetti ont animé la cérémonie.
2 » Le thème "Bohemian Chic" a été très apprécié.
Si les link2fleet forum & awards ont encore déménagé, c’est pour mieux accueillir plus de 600 invités, toujours plus nombreux et enthousiastes. Le choix de l’endroit, situé à Grand-Bigard, semble avoir fait l’unanimité. Les participants ont salué le thème « Bohemian Chic », l’acoustique et l’espace disponible.
Une cérémonie plus dynamique que jamais
Si le lieu faisait partie des nouveautés, le public a également découvert quelques innovations durant la cé-
rémonie de remise des awards. À commencer par un nouveau prix, celui du « Zero Emission Van of the Year ». Les participants du link2fleet ZE Experience Event en juin dernier avaient pu voter pour le meilleur utilitaire léger après de nombreux essais autour du Brabanthal de Louvain. Verdict ? Le Volkswagen ID.Buzz Cargo a remporté le titre ! Lors des link2fleet awards 2024, Damien Malvetti, Editorial Director de link2fleet, arrivait à son volant, marquant le début d’une cérémonie plus dynamique que jamais. De son côté, Virginie Claes, coprésentatrice, arrivait au volant de la BMW i5, élue « link2fleet Zero Emission Company Car of the Year 2024 ». À nouveau, ce sont les participants du link2fleet ZE Experience Event de juin dernier qui ont voté pour ce modèle.
De nombreuses nouveautés
Pour la première fois, l’innovation était également le thème principal d’une récompense. 5 concurrents ont pu se présenter en 1 minute lors de la cérémonie. Finalement, c’est Mbrella Charge qui s’est illustré en
remportant le « Fleet & mobility innovation award 2024 ».
Grande première également, marquant la transformation du secteur des concessionnaires automobiles, le « Fleet Dealer of the Year » n’a pas été élu par Région mais sur une base nationale, avec un Top 3 (voir pages suivantes).
La cérémonie a suivi son cours en dévoilant les résultats du dernier Company Car Report réalisé par Mobia et link2fleet, ainsi que les différents prix (voir pages suivantes) avec, en clou du spectacle, le « Fleet & Mobility Owner of the Year 2024 » attribué à Cindy Van Parijs et son équipe de la société Corilus. Trop de nouveautés pour vous ? Ce n’est pas terminé !
Cette année, le jury des link2fleet awards composé de gestionnaires de flotte et d’experts du secteur, a tenu à attribuer un « jury award ». Il est revenu à Laetitia Van Calsteren (Chaussures Maniet Luxus), récompensant ainsi le côté communautaire de son projet.
Tous les vainqueurs des link2fleet awards 2024 sont mis à l’honneur dans les pages qui suivent. n
5
3 » 19 nouveautés automobiles ont été exposées.
4 » Les résultats du Company Car Report 2024 ont marqué les esprits.
5 » Durant le repas, un magicien a animé un public sous le charme.
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Cindy Van Parijs (Corilus) est la nouvelle Fleet & Mobility Owner of the Year 2024
Cette année, 8 finalistes ont pu présenter
leur dossier devant notre jury composé de 18 professionnels du secteur. Huit dossiers forts, où les grands défis du secteur - électrification, développement de l’infrastructure de recharge, mobilité alternative - sont clairement ressortis. Mais certains ont su mieux que d’autres convaincre notre jury. Voici les vainqueurs !
par Damien Malvetti
» Cindy Van Parijs - Corilus
C’est donc Cindy Van Parijs, Compensation & Benefits Leads chez Corilus qui succède à Dries Dennequin (Fluvius) en tant que Fleet & Mobility Owner of the Year 2024. Une récompense que la jeune femme n’emporte pas seule, puisqu’elle est secondée dans ses tâches quotidiennes par l’équipe fleet de Corilus composée d’Els De Volder et Peter Halvoet. Corilus édite des logiciels pour le secteur de la santé.
Depuis deux ans, le département fleet de Corilus transforme complètement sa flotte pour la rendre plus verte, comme l’explique Cindy Van Parijs: « Nous venons d’une flotte 100 % diesel. Le projet de passer à une flotte entièrement électrique représentait un grand changement pour nous ». Aujourd’hui, 53 % du parc de l’entreprise est électrique (VE ou PHEV).
L’entreprise est aussi passée d’une gestion entièrement externalisée de la flotte à une gestion interne et
1 » Cindy Van Parijs, Compensation & Benefits Leads chez Corilus, et son équipe, accompagnés de Bart Van Rossen (Ford).
2 » Allesandra Ariu, Head of Mobility & Fleet Services d’Engie Belgium.
a réintégré les assurances dans ses contrats de leasing. Tout cela dans le but de mieux maitriser le TCO de la flotte.
Quelques options de mobilité sont aussi proposées au personnel (budget de mobilité, leasing de vélo via un flex-income plan). Car le but est « de satisfaire notre personnel tout en s’engageant en faveur de la mobilité verte. »
Et pour monitorer au mieux les véhicules de société et la mobilité du personnel, Corilus a implémenté la solution Headlight de let it fleet.
2° Sandra Eemans - Mediahuis
Sandra Eemans (Mobility Officer de Mediahuis) était la reine des trophées ce 24 octobre puisqu’elle est repartie avec 3 awards. Non seulement la seconde place du Fleet & Mobility Owner of the Year Award, mais aussi les premiers prix en matière de mobilité et de durabilité (voir les détails ci-après).
Une triple reconnaissance amplement méritée pour un travail de longue haleine et à tous niveaux qui avait déjà été mis en lumière en 2017, où elle avait déjà été sacrée Fleet-Owner of the Year.
Malgré cette victoire, la Mobility Officer ne s’est donc pas reposée sur ses lauriers et a continué à développer de nouvelles solutions de mobilité, à implémenter des logiciels et à suivre de près le comportement et les besoins de ses conducteurs pour rester à la page, tout en continuant à s’adapter efficacement aux changements de fiscalité et aux évolutions du marché.
3° Allesandra Ariu - Engie
Allesandra Ariu, Head of Mobility & Fleet Services d’Engie Belgium, repart avec la troisième place du Fleet & Mobility Owner Award 2024. Il faut dire que l’entreprise spécialisée dans l’énergie a été l’une des premières du pays à introduire, dès 2020, le budget de mobilité fédéral. En même temps, l’entreprise est passée de calculs sur base de budgets à des calculs sur base du TCO.
Dès 2018, elle lançait le projet ‘EV boost’ qui donnait aux collaborateurs le choix entre 4 modèles full électriques - les 4 seuls alors disponibles sur le marché -, via un leasing de 4 ans et la possibilité de ‘switcher’ vers une voiture thermique pendant 25 jours par an. Un beau projet sur papier, mais le succès n’a pas vraiment été au rendez-vous.
Aujourd’hui, la situation est toute autre puisque depuis le 1er juillet 2023, seules des voitures 100 % électriques composent la car-policy. La flotte, qui compte 3.979 véhicules est aujourd’hui déjà à 50 % électrifiée (moitié VE, moitié PHEV).
Mais la voiture n’est plus le premier moyen de transport des collaborateurs d’Engie. A l’heure actuelle, 75 % d’entre-eux préfèrent une autre solution pour se rendre au bureau et 1.400 collaborateurs ont même déjà adhéré au budget de mobilité.
Sustainable Project
Sandra Eemans - Mediahuis
Le Sustainable project award 2024 est aussi revenu à Sandra Eemans (Mediahuis). L’entreprise média travaille d'arrache-pied sur le développement durable. « Nous considérons qu'il est de notre responsabilité d'aligner nos objectifs sociaux, environnementaux et financiers afin d'assurer le succès de notre organisation de manière responsable et durable », indique Sandra Eemans, Mobility Officer. Mediahuis organise régulièrement des campagnes de sensibilisation afin d'inciter ses employés à réfléchir ou à participer à des actions en matière de durabilité. « Nous collaborons également avec des marques qui accordent une grande importance à la durabilité ».
Au niveau des motorisations au sein de la flotte, le diesel a quasi totalement disparu et les modèles essence et hybrides auront totalement disparu d’ici à 2026. Rien d’étonnant puisque seuls des modèles 100 % électriques figurent aujourd’hui sur la short-list de Mediahuis. En chiffres concrets, sur les 783 voitures que compte la flotte, 527 sont aujourd’hui déjà 100 % électriques, 102 plug-in hybrides, 73 hybrides et 66 à essence notamment. Tous ces efforts ont permis de réduire le taux moyen de CO2 de la flotte de 108 g/km en 2010 à 23 g/km aujourd’hui. L’objectif est fixé à 0 pour 2026.
Et pour permettre aux collaborateurs de pouvoir recharger leur voiture partout et à tout moment, 240 bornes ont déjà été installées au domicile des employés et les quatre sites principaux de l’entreprise ont aussi été équipés : 48 bornes à Anvers, 46 à Hasselt, 16 à Beringen et 2 à Wigmaal.
Avec l’implémentation de ces différentes mesures, PwC parvient à maintenir ses coûts d’assurance sous contrôle. Contrairement à 2023, où une hausse de 10 % des coûts avait été enregistrée après les 6 premiers mois de l’année par rapport à 2022, ceux-ci sont maintenus sous contrôle depuis le début 2024.
Alix Truyens - PwC
Chez PwC, Alix Truyens, Fleet & Mobility Manager tient minutieusement à jour les statistiques de dégâts de sa flotte et les coûts que cela engendre pour l’entreprise. Il faut dire qu’avec un parc de 1938 véhicules et une grande partie du personnel composée de starters, les dégâts sont monnaie courante. Pour tenter de les prévenir au maximum, les nouveaux collaborateurs reçoivent un cours pratique de 4 heures sur la sécurité automobile, complété par une formation en ligne de 3 heures sur la façon d’adapter sa conduite aux voitures électriques.
Un processus de sensibilisation a été mis en place pour les récidivistes, les accidents majeurs et ceux où le conducteur est contrôlé positif. Les membres de la direction en sont informés. Un « wall of shame » avec le nombre de sinistres par département et les coûts liés leur est également présenté.
PwC mène aussi des campagnes de sensibilisation à la sécurité routière à des moments clés (fête du personnel, vacances d’hiver et d’été, semaine de la mobilité, etc.) et un contrôle semestriel des parebrises est effectué sur les différents sites de l’entreprise avant l’hiver et l’été.
Des campagnes de communication sont régulièrement menées auprès des collaborateurs et les Responsible Young Drivers sont appelés en renfort pour chaque fête du personnel depuis 2023 afin d’éviter aux collaborateurs de reprendre le volant s’ils ont consommé de l’alcool.
Grâce au support d’AON, des rapports statistiques de sinistres sont relevés régulièrement et sont intégrés dans le tableau de bord PwC Fleet afin que le haut management puisse en prendre connaissance. 3
Sandra Eemans - Mediahuis
La mobilité n’est pas un vain mot chez Mediahuis. L’entreprise a voulu mettre en place un maximum de solutions pour faciliter les déplacements de ses collaborateurs et leur éviter autant que possible d’utiliser leur voiture personnelle. Et comme la meilleure mobilité est celle qu’on ne fait pas, le télétravail est permis 60 % du temps. Une mesure mise en place bien avant la crise Covid. Mais Sandra Eemans reconnaît que « les journalistes préfèrent généralement travailler au bureau pour être en permanence au cœur de l’information. » Pour s’y rendre, ils peuvent utiliser l’application Olympus Mobility, leur budget de mobilité, échanger leur 13e mois contre un vélo de société ou d’autres avantages, etc. Un système de tiers payant a été mis en place pour les collaborateurs qui utilisent les transports en commun mais ne disposent pas d’une voiture de société.
Et pour inciter la pratique du vélo, un magasin vélo mobile est proposé deux fois par an sur le site de l’entreprise pour permettre aux collaborateurs de tester gratuitement toutes sortes de vélos. En termes de budget de mobilité, Mediahuis propose aussi bien le budget de mobilité fédéral qu’un budget sur mesure développé pour l’entreprise et chaque collaborateur peut choisir l’un ou l’autre ou de coupler
3 » Chez PwC, Alix Truyens, Fleet & Mobility Manager.
4 » Sandra Eemans (Mobility Officer de Mediahuis) était la reine des trophées ce 24 octobre puisqu’elle est repartie avec 3 awards.
5 » Laetita Van Calsteren, Mobility Manager chez Chaussures Maniet Luxu et An Van Waes (Luminus).
les deux pour disposer d’une plus grande flexibilité de choix.
Pour analyser les besoins et habitudes de déplacements des collaborateurs et leur satisfaction face aux solutions proposées, l’équipe mobilité de Mediahuis réalise régulièrement des enquêtes auprès de son personnel. L’app Olympus permet en plus de monitorer en permanence l’utilisation des solutions de mobilité alternative et de voir quelles sont celles qui fonctionnent bien ou non. En tout cas, le nombre de kilomètres parcourus avec les voitures de société est passé de 31.000 km/an en moyenne en 2019 à 26.000 par an aujourd’hui.
jury
Laetitia Van Calsteren - Chaussures Maniet Luxus
Le dossier de Laetita Van Calsteren, Mobility Manager chez Chaussures Maniet Luxus, s’est démarqué de tous les autres. Et à ce titre, le jury a décidé de lui décerner un ‘prix du jury’. Mais en quoi était-il si particulier ? Les bureaux de Chaussures Maniet Luxus sont situés dans le zoning de Nivelles, une zone assez peu desservie par les transports en commun.
La flotte compte 79 véhicules, majoritairement encore à moteurs thermiques, mais toutes les nouvelles commandes ne peuvent désormais être qu’électriques.
Depuis 2022, le budget de mobilité fédéral est aussi proposé aux collaborateurs, tout comme le leasing de vélos ou même des trottinettes. Et malgré des campagnes de communication interne, des ateliers, des formations, la voiture reste le moyen de transport préféré des collaborateurs.
Pour réduire l’impact CO2 des déplacements du personnel, Laetitia Van Calsteren a étudié l’option du co-voiturage voici déjà plusieurs années. Problème :
les collaborateurs venaient de zones différentes, n’avaient pas forcément les mêmes horaires… il était donc difficile de faire coïncider des profils au sein de l’entreprise.
Mais la jeune femme n’a pas baissé les bras et a imaginé étendre son projet à l’ensemble des entreprises du zoning. Elle a d’abord mené une étude pour connaître les habitudes de mobilité des travailleurs des entreprises avoisinantes. 86 % des répondants venaient en voiture.
Grâce à la plateforme Carpool, elle a proposé aux entreprises voisines d’inscrire leurs collaborateurs intéressés et de voir si des « matchings » étaient possibles entre travailleurs de différentes sociétés. « C'est une tâche que j'accomplis bénévolement, mais je suis convaincue que la mobilité est un sujet de société qui doit impliquer tout le monde et nécessiter un travail d'équipe », indique-t-elle. « Pour dynamiser ce projet de covoiturage, j'ai mis en place une ‘carpool policy’, avec la prise en charge d'un retour garanti en cas d'imprévu, des incentives carwash, des places de parking garanties au premier rang pour les covoitureurs, etc. ».
Résultat : aujourd’hui, la sauce commence à prendre au sein des différentes entreprises participantes et Laetitia Van Calsteren espère bien que 26 entreprises du zoning seront inscrites sur la plateforme à longterme et que 100 collaborateurs l’utiliseront régulièrement d’ici la fin de l’année.
D’autant que le coût pour les entreprises est faible. « Elles ne paient que l’abonnement à la plateforme, dont le coût - entre 150 et 450 euros - diminue au fur et à mesure que le nombre d’inscrits augmente. »
Si le jury a été séduit par cette initiative, c’est surtout par son côté communautaire. La Mobility Manager n’a pas seulement cherché des solutions pour améliorer la mobilité de son personnel, elle s’est investie pour l’ensemble d’un zoning.
innovation
Mbrella Charge
Cinq fournisseurs du secteur avaient déposé leur candidature pour défendre un nouveau produit ou service au titre de Fleet & Mobility Innovation Award. Ce sont les gestionnaires de flotte de notre jury, ainsi que les lecteurs de link2fleet qui ont pu voter online pour élire le vainqueur. Et c’est Mbrella avec son produit Mbrella Charge qui a remporté la compétition.
Après avoir analysé toutes les difficultés actuelles dans le domaine de la mobilité électrique, les équipes
NOTRE JURY
Pour analyser les dossiers des 8 finalistes, link2fleet fait appel à des experts du secteur : gestionnaires de flotte, fleet manager de marques automobiles, spécialistes de sociétés de leasing et experts en mobilité. Le jury s’est regroupé le 26 septembre pour assister aux défenses orales des 8 finalistes et déterminer les vainqueurs de chaque catégorie.
Voici les membres de notre jury : Gestionnaire de flotte/mobilité
• Veronique Bruneel - F.a.M.E.
• Dries Dennequin - Fluvius
• Steven Van Den Bosch - DHL
• Karin Van Reepingen - Isabel Group
• An Van Waes - Luminus Importateurs & Constructeurs automobiles
• Jean-François Mailleux - KIA
• Bart Van Rossen - Ford
• Steven Trentin - Volvo Sociétés de leasing
• Christophe Janssen - Arval
• Sven Timmermans - Alphabet
Experts fleet & mobilité
• Nick Bols - Mbrella
• Thierry Devresse - MMBB
• Bart Massin - EV Belgium/Stroohm
• Al Pijnacker - AON
• Bartje Van Gastel - TCOFleet
• Guy Van Hauwermeiren - Attentia Experts link2fleet
• Damien Malvetti - Editorial Director
• Annick Nemetz - Event Manager
de Mbrella ont pris en compte ces retours pour développer une nouvelle solution. Le résultat final est une carte de recharge qui offre toutes les fonctionnalités attendues d’une carte de recharge de flotte, avec en plus : une détection avancée des fraudes, le contrôle des coûts : désactivation des recharges à l’étranger, de la recharge rapide, des recharges au-delà d’un certain budget/prix, des frais d’inactivité, et possibilité de facturation partagée pour les recharges hors politique, le remboursement de l’électricité via la paie au lieu de factures, d’avoir une application connectée au véhicule et le suivi des kilométrages.
WeNow
Sur les 6 start-ups en compétition, WeNow a réussi à se démarquer, en live, lors de la cérémonie des link2fleet awards 2024. WeNow accompagne les entreprises en proposant des e-learnings et webinaires, entre autres, pour assister les conducteurs. Cet accompagnement vise à améliorer la conduite avec des programmes sur mesure qui permettent de réduire la consommation et d’optimiser l’autonomie réelle des véhicules électriques.
Les solutions de WeNow, inspirées de la psychologie positive et du gaming, ont particulièrement séduit le public des link2fleet awards 2024.
Aurélie Gillieaux, General Manager Benelux de WeNow : « C’est vraiment une belle reconnaissance et surtout, c’est un bon signal du secteur. Je suis très contente de voir que l’accompagnement des conducteurs avec la technologie est très important pour les gestionnaires, afin de rendre leur flotte plus durable. »
6 » Mbrella Charge
7 » Aurélie Gillieaux, General Manager Benelux de WeNow
Le secteur de la distribution automobile connaît une forte évolution ces dernières années avec le regroupement de nombreuses concessions au sein de grands groupes. Il devient de plus en plus difficile d’élire un dealer par Région puisque ces groupes sont généralement actifs dans plusieurs Régions du pays. Cette année, link2fleet a donc décidé d’élire un TOP 3 des dealers sur base nationale. Voici les vainqueurs :
1. Waasland Automotive
Concessionnaire Ford et Mazda installé à Beveren et Sint-Niklaas, Waasland Automotive met le client fleet au cœur de ses préoccupations. Une série de services dédiés ont été développés pour le servir au mieux. Les clients fleet y bénéficient par exemple d’un conseiller en mobilité personnalisé qui est leur point de contact unique pour toutes les questions autour de leur flotte.
2. D&O Mobility Group Ollivier
En 2e position, on retrouve D&O Mobility avec ses concessions Group Ollivier, installées à Alsemberg, Halle, Tubize et Waterloo. Le groupe propose les marques Peugeot, Citroën, DS Automobiles et Opel et ajoutera bientôt la dernière intégration du groupe Stellantis à son offre, Leapmotor. Ses showrooms attractifs, ses horaires étendus ou encore la possibilité de prendre rendez-vous en ligne sont autant d’atouts qui séduisent les clients fleet.
3. SAGA CentrEtoile
Sur la troisième marche du podium, on retrouve le groupe Saga CentrEtoile, installé à Huy et Hannut.
Concessionnaire Mercedes-Benz, CentrEtoile avait déjà remporté le Fleet Dealer Award 2023 pour la Wallonie. Depuis lors, le groupe a été repris par RCM, la maison mère du français Saga, qui détient bien d’autres concessions dans notre pays. CentrEtoile soutient ses clients fleet à tous les échelons, que ce soit pour la rédaction de leur car-policy, la formation ou en proposant des offres exclusives. n
Durant le link2fleet ZE Experience Event du 13 juin dernier, les gestionnaires de flotte participants ont eu l’opportunité de voter pour élire la meilleure voiture de société électrique et le meilleur véhicule utilitaire électrique testés durant cette journée sur base d’une série de critères établis par link2fleet.
C’est la BMW i5 en version berline qui a été plébiscitée en tant que ZE Company Car of the Year. Elle succède ainsi à la Volvo EC40 et la Polestar 2.
En matière de véhicules utilitaires légers, c’est le Volkswagen ID.Buzz Cargo qui s’est démarqué des autres modèles électriques proposés à l’essai.
TO ALL OUR PARTNERS THANK YOU SEE YOU NEXT YEAR
de recharge
Quels sont les délais d’installation ?
Ces derniers mois, les installations de bornes de recharge en Belgique ont atteint des sommets. Certains ont dû faire preuve de patience pour profiter de leurs bornes. Mais concrètement, où en sont les délais d’installation actuels ? On fait le point avec trois acteurs du marché.
par Maxime Pasture
L’European Alternative Fuels Observatory semble un peu plus « modeste » en recensant, sur notre territoire, 1
» Si on se base sur le dernier communiqué d’EV Belgium, fédération belge de la mobilité zéro émission, en 2023, « la Belgique a connu un doublement spectaculaire du nombre de points de recharge publics pour véhicules électriques (VE). En un an, pas moins de 36.000 nouveaux points de recharge publics ont été ajoutés, pour un total d'un peu moins de 72.000 points de recharge en Belgique à la fin du mois de juin (2024). »
Bornes
fin du troisième trimestre 2024, 63.173 points de charge AC (courant alternatif ; charge lente) et 3.921 points de charge DC (courant direct ; charge rapide). Dans tous les cas, la Belgique fait partie des bons élèves européens en matière de développement de l’infrastructure de recharge, bien qu’il y ait encore de trop gros écarts entre les trois Régions de notre pays, Bruxelles et, surtout, la Wallonie, étant à la traîne.
De moins d’1 mois… à 18 mois ! Comme nous l’explique Bart Massin, avec sa « casquette » de CEO de Stroohm, ça a été la course à l’installation jusqu’au 31 août dernier : « Beaucoup de projets d’installation de bornes ont été finalisés avant la fin août car, depuis le 1er septembre, la fiscalité a changé. C’est donc un peu plus calme en ce moment. Les utilisateurs et gestionnaires de flotte sont dans l’attente, notamment de voir ce que va mettre en place le futur gouvernement en matière de fiscalité liée aux bornes de recharge. » En effet, jusqu’au 31 août 2024, les entreprises pouvaient bénéficier de 150 % de déductibilité sur l’installation de bornes semi-publiques (répondant à certaines conditions). Depuis le 1er septembre dernier, c’est la déductibilité « classique » de 100 % qui s’applique.
Dans cette « course à l’installation », il nous est revenu que certains ont dû faire preuve de patience pour l’installation de leurs bornes. Selon Inge Brusselmans, Marketing Manager chez Electric by D’Ieteren (EDI), « Le temps d’installation sur site est très variable. Cela dépend des travaux préparatoires à effectuer. Et si l’on est en présence d’une cabine à haute tension, il faut compter 3 mois. » Ce délai de 2 à 3 mois a été confirmé par Bart Massin, CEO de Stroohm. En effet, pour installer une cabine à haute tension, il faut faire une demande de permis d’environnement, ce qui rallonge les délais. Sans l’installation de cette cabine, les deux experts parlent d’un mois de délai d’installation en moyenne, voire mieux. Inge Brusselmans, d’EDI : « Pour l’installation de bornes au domicile des conducteurs, nous pouvons intervenir dans les 2 à 3 semaines après la commande. » Stroohm et EDI sont déjà bien implantés en Belgique. Mais quel est le son de cloche chez un nouvel acteur comme Driveco qui, en plus d’installer des bornes, se charge également de leur production ? Victor de Vilmorin, Country manager de Driveco pour la Belgique : « Pour installer des bornes de recharge lente, l’entreprise doit s’y prendre environ 4 mois à l’avance. En revanche, pour des bornes de recharge
« Le temps d’installation sur site est très variable. Cela dépend des travaux préparatoires à effectuer. Et si l’on est en présence d’une cabine à haute tension, il faut compter 3 mois. »
Inge Brusselmans, Marketing Manager chez Electric by D’Ieteren (EDI)
rapide, le délai peut varier de 12 à 18 mois, notamment en raison des démarches administratives nécessaires pour obtenir des permis et installer des postes de transformation. Quoi qu’il en soit, le nombre de bornes commandées n'a pas d'impact direct sur les délais de livraison. »
Mieux vaut donc s’y prendre bien à l’avance, d’autant plus que « l'augmentation du nombre de projets en cours peut entraîner des congestions et des ralentissements », comme le précise Victor de Vilmorin. Comme nous l’expliquions plus haut, un changement de fiscalité peut également avoir de gros impacts sur ce marché. C’est aussi valable quand de nouvelles obligations entrent en jeu, comme ce sera le cas l’an prochain…
De nouvelles obligations en 2025
À partir du 1er janvier 2025, de nouvelles règles entrent en vigueur dans la Région bruxelloise. Chaque habitant d’une copropriété qui possède un véhicule électrique pourra demander au titulaire du permis d’environnement d’installer une borne de recharge à ses frais sur le parking, sur la place où il stationne son véhicule.
Pour un parking de bureau, 10 % des places devront être équipées de bornes de recharge, avec un minimum de deux bornes de recharge par parking. Pour les parkings publics ou de commerces existants, minimum 5 % des emplacements seront concernés. Et
« Beaucoup de projets d’installation de bornes ont été finalisés avant la fin août car, depuis le 1er septembre, la fiscalité a changé. C’est donc un peu plus calme en ce moment. »
Bart Massin, CEO de Stroohm
Charging infrastructure
Public Available CPs (BE)
pour tout nouveau parking, il faudra appliquer le quota prévu pour 2035, autrement dit, minimum 30 % des emplacements devront être équipés de bornes de recharge ! Ainsi en a décidé Bruxelles Environnement.
En Flandre aussi, d'ici le 1er janvier 2025, les bâtiments non résidentiels de plus de 20 places de parking devront être équipés d'au moins deux bornes de recharge.
La Wallonie demande également des efforts en la matière. À partir du 1er janvier 2025, les bâtiments non résidentiels comprenant plus de vingt emplacements de stationnement, soit dans le bâtiment ou juste à
« Pour installer des bornes de recharge lente, l’entreprise doit s’y prendre environ 4 mois à l’avance. En revanche, pour des bornes de recharge rapide, le délai peut varier de 12 à 18 mois. »
Victor de Vilmorin, Country manager de Driveco pour la Belgique
côté, devront disposer d’un point de recharge minimum, et de gaines/chemins de câbles pour 1 place de stationnement sur 5. Cette règle s’appliquera à tous les bâtiments, pas uniquement aux bâtiments neufs ou qui subissent de grandes rénovations.
Dernières recommandations
Le secteur des bornes de recharge a ses spécificités mais les experts sont là pour vous aider. Inge Brusselmans, d’EDI : « Choisissez une solution intelligente, simple, et qui s’inscrit dans le futur avec possibilité de recharger avec des cartes de plusieurs opérateurs sur la même borne. Cela est primordial, surtout à domicile si deux véhicules de deux entreprises différentes doivent recharger sur la même borne. N’installez pas des bornes sur site sans système de gestion. Enfin, optez pour une solution qui vous simplifie la vie, avec laquelle le remboursement aux employés se fait de façon automatique. »
En matière de remboursement, sujet parfois complexe, notamment pour la recharge au domicile des collaborateurs, continuez à nous suivre sur link2fleet. be où nous vous informons des dernières actualités. n
La meilleure des technologies dans un format compact
Dotée d'un design audacieux et de technologies de pointe, l'EV3 se positionne comme la KIA électrique la plus accessible et la plus performante de sa catégorie.
» La KIA EV3 a été conçue pour répondre aux besoins des clients fleet, mais qui ne veulent pas compromettre leurs besoins pratiques quotidiens. Développons. Avec 4,3 mètres de long, cinq portes et cinq places à bord, l’EV3 adopte des dimensions parfaites pour les villes modernes. Malgré son caractère compact, elle propose le plus grand espace de chargement de sa catégorie avec un frunk de 25 litres ainsi qu’un coffre de 460 litres. Mais, surtout, on retrouve sous sa robe une technologie de pointe avec une batterie de 81,4 kWh lui permettant de parcourir jusqu’à 605 km en une seule charge ! La version « Standard Range » n’est pas en reste puisqu’avec sa batterie de 58,3 kWh, elle peut déjà parcourir jusqu’à 436 km. De quoi effacer l’anxiété liée à l’autonomie des voitures électriques… Le tout, pour un prix d’accès ultra-compétitif situé, dans les deux cas, sous les 40.000 €. De quoi être éligible à la prime flamande pour les véhicules électriques jusqu’à fin 2024. Ces tarifs accessibles, combinés aux faibles consommations d’énergie, permettront également de réduire les coûts en leasing et plus globalement, d’offrir un TCO très avantageux sur le segment. Aucun compromis n’a été fait sur les performances. Avec 204 chevaux pour toutes les versions, le 0 à 100 km/h ne demande que 7,5 secondes.
Prête pour affronter le futur avec sérénité
Avec l'EV3, KIA est le premier constructeur à introduire la recharge Vehicle-to-Load (V2L) sur le segment des SUV compacts, offrant aux occupants la liberté et la flexibilité d'alimenter des appareils externes tels que des ordinateurs portables ou encore un vélo électrique. La clé numérique 2.0 élimine les tracas liés au transport de clés physiques en vous permettant de déverrouiller et de démarrer votre EV3 uni-
quement avec votre smartphone ou votre montre connectée. Les conducteurs peuvent également partager la clé numérique de l'EV3 avec les amis et la famille.
Démontrant encore toute sa modernité, la KIA EV3 est également prédisposée à fournir de l’électricité à la maison (Vehicle-to-Home ou V2H) ou même renvoyer de l’énergie dans le réseau (Vehicle-to-Grid ou V2G). Avec pareilles technologies, s’adapter à ce monde qui change extrêmement rapidement deviendra un jeu d’enfant ! n
Company Car Report 2024
Les grandes tendances actuelles et futures du secteur décryptées
Le secteur du fleet et de la mobilité évolue à la vitesse de l’éclair : modifications de fiscalité, transition énergétique, développement de l’infrastructure de recharge et de la mobilité alternative… Tant de défis auxquels les gestionnaires de flotte sont confrontés au quotidien et qui les poussent à revoir sans cesse leur politique et à innover. Quelle est la situation de leur métier aujourd’hui ? Comment perçoiventils l’évolution du secteur dans les années à venir ? Quelles seront les grandes tendances de demain ? 438 gestionnaires de flotte ont répondu à notre grande enquête Company Car Report 2024, dont voici quelques résultats.
par Damien Malvetti
»L’enquête Company Car Report 2024 a été menée par link2fleet en collaboration avec la fédération sectorielle Mobia auprès de 438 gestionnaires de flotte répartis dans tout le pays et qui représentent une taille moyenne de flotte de 522 véhicules, dont 82 % peuvent être utilisés à des fins privées.
Grands défis à venir
Depuis l’introduction de la « loi Van Peteghem » qui vise à rendre le parc fleet plus écologique, de nombreuses entreprises ont déjà électrifié leur flotte. En conséquence, c’est le développement de l’infrastructure de recharge qui arrive en tête des défis futurs pointés par les gestionnaires de flotte, peu importe la région où leur entreprise est située. L’augmentation du coût d’achat/TCO des véhicules revient aussi régulièrement parmi les préoccupations des participants à l’enquête.
Quels sont les plus importants défis auxquels vous vous attendez à devoir faire face dans votre gestion de flotte et de mobilité au cours des 6 à 12 prochains mois ?
Délais de livraison plus longs/incertains pour les véhicules neufs
Montée en puissance des voitures 100 % électriques/hybrides rechargeables (PHEV)
Reporting obligatoire des informations de développement durable par l'entreprise (Reporting ESG ou Environnemental, Social and Governance)
Choix du véhicule
Les entreprises belges ont bien compris l’importance du TCO (Total Cost of Ownership) pour maintenir les coûts de leur parc sous contrôle. 43 % des sociétés qui ont participé à notre enquête permettent à leurs collaborateurs de choisir un véhicule sur base d’un budget mensuel TCO. 37 % préfèrent proposer une liste prédéterminée de modèles et 10 % se basent uniquement sur le montant du loyer mensuel.
Sur base de quel(s) critère(s) vos conducteurs peuvent-ils choisir une voiture de société ?
Valeurs résiduelles des voitures électriques
Augmentation du coût d’achat/TCO des véhicules n Un budget mensuel TCO n Une liste prédéterminée de modèles n Le prix catalogue du véhicule n Un budget mensuel de location n Autre
Mix énergétique
En moyenne sur l’ensemble du pays, 92 % des entreprises interrogées ont déjà des véhicules 100 % électriques dans leur flotte. Seules 4 % des sociétés situées en Wallonie estiment que leur flotte ne sera jamais totalement électrique. Pour les autres, ce n’est qu’une question de temps. Et comme le montre le graphique ci-dessous, l’échéance fiscale de 2026 semble être marquée d’une croix rouge sur le calendrier des entreprises.
Quand disposerez-vous d’une flotte 100 % électrique ?
Ce sont surtout les aménagements à effectuer sur le site de l’entreprise qui freinent les gestionnaires de flotte dans le développement d’une infrastructure de recharge au bureau (64 % des répondants), suivi en deuxième position par le coût (51 %) et par le manque de place (36 %).
Quels sont les défis et problèmes rencontrés pour l’installation d’une infrastructure de recharge au bureau ?
n C'est déjà la cas n Ce ne sera jamais le cas n En 2024 - 2025 n A partir de 2026
Infrastructure de recharge au bureau
Pas moins de 88 % des répondants à l’enquête disposent déjà d’une infrastructure de recharge sur le(s) site(s) de leur entreprise. Une proportion qui est en nette progression puisqu’en 2022, ils étaient 72 % à répondre par la positive et en 2020, seulement 49 %. A noter tout de même que 5 % des gestionnaires de flotte interrogés ne prévoient absolument pas l’installation de bornes de recharge sur le parking de leur entreprise, alors qu’ils étaient seulement 2 % à donner cette réponse il y a 2 ans.
Y-a-t-il une infrastructure de recharge sur le(s) site(s) de votre entreprise ?
En 2022, la proportion de « oui » était de 72,8 % En 2020, seuls 49 % des répondants avaient déjà une infrastructure de recharge n Non, mais nous le prévoyons à l'avenir n Non, et ce ne sera jamais le cas à l'avenir n Oui, et l'infrastructure est suffisante pour l'instant n Oui, mais celle-ci doit être augmentée
n Aménagements du site de l'entreprise (terrassement, câblage, renforcement de l'installation électrique, etc.)
n Le réseau électrique dans la rue n'est pas assez dense / la puissance disponible est insuffisante
n Coûts élevés (achat, installation, raccordement, transformateur, renforcement du réseau, etc.)
n Délais d'attente et/ou de réalisation longs (travaux d'études, renforcement du réseau, livraison, mise en œuvre, contrôle)
n Manque de place sur le site de l'entreprise
Infrastructure chez les collaborateurs
Permettre aux collaborateurs de pouvoir recharger à leur domicile, quand c’est possible, est souvent l’un des meilleurs arguments pour les convaincre de passer à l’électrique. Les entreprises l’ont bien compris puisqu’elles sont 71 % à avoir déjà investi dans une infrastructure de recharge au domicile de leurs employés. 12 % prévoient de le faire prochainement et 17 % estiment que cela n’est pas nécessaire.
Votre entreprise a-t-elle investi dans des solutions de recharge au domicile de ses employés ?
n Non, et ce ne sera pas le cas dans le futur n Non pas encore mais ce sera le cas dans le futur n Oui
Le manque d’espace autour de la maison est le problème principal rencontré par les entreprises qui souhaitent installer une borne au domicile de leurs collaborateurs. En seconde position, on retrouve l’incertitude concernant le remboursement de l’énergie utilisée à domicile et en troisième la lourdeur des aménagements électriques à effectuer lorsque l’habitation n’est pas aux normes ou que le coffre électrique est trop éloigné de la borne par exemple.
Quels sont les problèmes et défis rencontrés lors de l’installation d’une borne au domicile des collaborateurs ?
Seuls 30 % des entreprises ayant répondu à notre questionnaire proposent actuellement le budget de mobilité fédéral à leurs collaborateurs. 33 % affirment que c’est en projet et 37 % ne considèrent absolument pas l’idée.
Offrez-vous à vos collaborateurs la possibilité d’opter pour le budget de mobilité fédéral ?
n Aménagements de l'habitation (câblage, renforcement de l'installation électrique, raccordement au réseau, etc.)
n Il y a déjà une borne de recharge privée à la maison ou une borne de recharge a déjà été installée par l'employeur du partenaire
n Le réseau électrique dans la rue n'est pas assez dense / la puissance disponible est insuffisante
n Coûts élevés (achat, installation, raccordement, transformateur, renforcement du réseau, etc.)
n Délais d'attente et/ou de réalisation longs (travaux d'études, renforcement du réseau, livraison, mise en œuvre, contrôle)
n Incertitude sur le remboursement des frais de recharge à domicile des salariés (à frais réels ou fixes ? cfr tarifs CREG)
n Manque d'espace autour de la maison (pas de garage ni d'allée, immeuble à appartements, en ville...)
n Réserves / refus du salarié d'installer une borne de recharge
Budget de mobilité
Le succès du budget de mobilité reste encore actuellement assez limité. Mais cela pourrait rapidement évoluer. Plus de la moitié des gestionnaires de flotte qui ont répondu à cette enquête ont en effet déjà reçu une demande spontanée d’un employé qui souhaitait remplacer sa voiture de société par un budget de mobilité.
Parmi vos collaborateurs, y-a-t-il des bénéficiaires de voitures de société qui ont spontanément demandé à remplacer leur véhicule par un budget de mobilité ?
n Oui
n Non
n Non, mais j'envisage de l'introduire à l'avenir
Parmi les options proposées par le cadre légal du budget de mobilité, c’est clairement le remboursement des frais de logement (crédit ou loyer) qui remporte le plus franc succès.
Quels sont les options du budget de mobilité qui ont le plus de succès auprès de vos collaborateurs ?
Budget restant payé en cash (taxé à 38,07 %; (pilier 3))
Remboursement des frais d'achat ou de location d'un logement situé à moins de 10 km du lieu de travail (pilier 2)
Achat / location / abonnement de deux-roues (électriques) (pilier 1)
Voiture de société à zéro émission (pilier 1)
n Oui, et cette tendance semble s'accentuer
n Oui, mais cela reste très marginal
n Non, nous n'avons pas encore reçu de telles demandes
Dans son édition détaillée, le Company Car Report 2024, ce sont pas moins de 84 pages qui analysent les résultats à ces questions et à bien d’autres, en tenant compte notamment de la localisation du siège social des entreprises, mais aussi de la taille de leur flotte.
Découvrez les résultats complets du Company Car Report 2024 via ce QR-code :
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(1) selon wltp (2) Google, Google Play, Google Maps, Waze et autres marques sont des marques déposées de Google LLC (3) selon la version. annonceur : Renault Belgique-Luxembourg s.a. (importateur), chaussée de mons 281, 1070 bruxelles, TVA BE 0403 463 679, IBAN BE76 0017 8828 2195, rpm bruxelles. informations environnementales [A.R. 19.03.2004] sur www.renault.be
Nouveau Directeur Général de Renta
« Le
secteur a grandement besoin d’une stabilité fiscale »
Depuis juillet dernier, Renta, la fédération des loueurs, a un nouveau Directeur Général en la personne de Stijn Blanckaert, un visage bien connu du secteur, qui succède donc à Frank Van Gool, devenu CEO de Febiac. L’occasion pour link2fleet de faire le point sur le secteur de la location et sur son avenir avec Stijn Blanckaert.
Stijn Blanckaert : « Depuis ma plus tendre enfance, j’ai toujours été attiré par le monde de l’automobile. Alors en 1997, lorsque je suis arrivé sur le marché de l’emploi, j’ai tout naturellement cherché à trouver un travail dans ce secteur. J’ai d’abord atterri chez LeasePlan en tant que sales. J’ai quitté en 2000 pour aller chez Artesia Autolease (entre-temps devenu Dexia puis Belfius Autolease, ndlr), où je suis resté 4 ans, avant de devenir Fleet Manager de Citroën. C’est l’époque où Citroën était numéro 1 sur le marché belge. La C5 avait été élue Lease Car of the Year et j’ai moi-même reçu le titre de Fleet Manager of the Year. En 2011, en collaboration avec deux associés, j’ai établi une entreprise de gestion de pubs sur des voitures et en même temps j’ai commencé à donner des formations commerciales et fiscales dans le secteur automobile, majoritairement via Eurofleet Consult. Formations que j’ai continué à donner jusqu’à ma nomination chez Renta, mais entre-temps, j’ai aussi travaillé comme journaliste pour Autonieuws et d’autres médias, dont link2fleet d’ailleurs. »
l2f : Et comment êtes-vous arrivé au poste de Directeur de Renta ?
S.B. : « Via mon métier de journaliste notamment et ma fonction chez Citroën, j’ai toujours eu beaucoup de contacts avec la Febiac, les sociétés de leasing et avec Renta. J’étais aussi impliqué dans le lancement, en 2019, de l’association Freesponsible, qui représentait les conducteurs automobiles. Malheureusement, la crise du Covid a tué l’initiative dans l’œuf. En tout cas, j’ai énormément de contacts dans le secteur et je trouvais très intéressant de relever un challenge comme celui de Directeur de Renta ».
l2f : Dites-nous, comment se porte le marché de la location aujourd’hui ?
S.B. : « D’abord, il faut préciser que nos membres représentent 90 % du marché de la location en Belgique, ce qui donne une très bonne estimation de la situation globale du marché. Aujourd’hui, le marché long-terme auprès de nos membres, ce sont 513.000 véhicules en gestion et le marché court-terme, 43.000 véhicules, soit plus de 550.000 véhicules au total. Concrètement, par rapport à fin 2023, cela représente une hausse de 2,7 % pour le marché de la longue durée et une diminution de 5 % pour le marché courtterme. »
l2f : A en croire ces chiffres, on peut donc dire que le marché du long-terme s’est remis de la crise Covid ?
S.B. : « Oui, la crise du Covid avait fait ralentir le marché et on pensait que la généralisation du télétravail qui en a découlé et qui est restée allait donner un mauvais coup au marché de la location. Mais on remarque aujourd’hui que même si les gens travaillent quelques jours chaque semaine depuis leur domicile, ils ont quand même toujours besoin d’une voiture pour les jours où ils se rendent au bureau et pour leurs autres trajets. C’est plutôt le kilométrage qui diminue, pas le besoin d’une voiture. Et c’est aussi lié au fait que notre pays est très spécifique en la matière. En dehors des villes, il est encore aujourd’hui très difficile de se déplacer autrement qu’avec une voiture personnelle. »
« Oui, les loueurs prennent aujourd’hui des risques sur les valeurs résiduelles des VE, exactement comme ils l’ont fait dans le passé avec les véhicules essence et diesel »
l2f : Tout cela, c’est plutôt une bonne nouvelle pour le verdissement du parc automobile ?
S.B. : « Evidemment ! On ne le répètera jamais assez : le secteur B2B est le moteur du verdissement du parc roulant belge. C’est grâce à lui si notre taux global d’émission est si faible. A l’heure actuelle, 80 % des commandes de véhicules sur le marché long-terme sont 100 % électriques. Et ce sont aussi ces voitures électriques de société qui, une fois arrivées en fin de contrat, viennent alimenter le marché de l’occasion et vont donc participer au verdissement de la flotte des particuliers. »
l2f : Vous abordez la question des VE. On lit aujourd’hui pas mal de communications sur le fait que les loueurs auraient peut-être pris trop de risques concernant les valeurs résiduelles des véhicules électriques ?
S.B. : « Dans le passé, les loueurs ont aussi pris des risques sur les valeurs résiduelles des véhicules essence et diesel. C’est leur rôle finalement. Aujourd’hui, le marché bascule. Il y a de plus en plus d’offre électrique sur le marché du neuf, mais le marché de l’occasion ne suit pas. Les particuliers ne sont pas encore prêts à passer à l’électrique. Résultat : la valeur des
1 » Stijn Blanckaert a succédé en juillet dernier à Frank Van Gool à la tête de la fédération des loueurs.
2 » Stijn connaît parfaitement le secteur puisqu'il a notamment été fleet manager de Citroën, travaillé comme journaliste automobile et donné des formations pour Eurofleet Consult.
véhicules électriques d’occasion est plus basse que ce qu’on avait estimé. Mais heureusement, il y a encore aujourd’hui en parc fleet beaucoup de véhicules essence et diesel qui arrivent ensuite sur le marché de la seconde main et ce sont ces véhicules qui permettent de compenser la baisse des valeurs résiduelles des 100 % électriques. »
l2f : Il est donc important qu’à moyen-terme, les particuliers adoptent l’électrique. Sinon, on risque un gros déséquilibre ?
S.B. : « Exactement. C’est pour cela qu’il est dans l’intérêt de tous que nos gouvernements, à tous les niveaux de pouvoir, stimulent l’adoption de la technologie électrique auprès des clients particuliers, que ce soit via des primes ou tout autre aide financière. Aujourd’hui, ce n’est pas encore suffisamment le cas ».
« Le secteur du leasing a un bel avenir devant lui, notamment parce qu’il devient de plus en plus difficile pour des entreprises d’acquérir des véhicules neufs avec des fonds propres. » 2
l2f : Justement, les nouveaux gouvernements sont en train - ou viennent - de se former à tous les niveaux de pouvoir. En tant que fédération, quel serait le message que vous voudriez leur faire passer ?
S.B. : « Ce que nous demandons, c’est de la stabilité fiscale! Et qu’on continue à avancer sur le trajet qui a été tracé, notamment au niveau européen. La position de l’Europe était claire avec l’annonce de l’interdiction de la vente des véhicules à carburants fossiles à partir de 2035. Aujourd’hui, certains politiques font pression pour que l’Europe prenne des mesures plus strictes et interdise encore plus rapidement aux grandes flottes d’acheter autre chose que du 100 % électrique. Cela signifierait que les loueurs ne pourraient plus proposer que des VE à leurs clients. Mais toutes les entreprises situées en Europe ne sont pas encore prêtes à faire ce grand saut. Et que vont faire les clients qui ne sont pas prêts si les loueurs ne proposent plus que des VE ? Acheter sur fonds propre ou faire crédit auprès de leur banque pour acquérir des voitures diesel, essence ou hybride et cela risque de nuire au secteur du leasing, qui a une forte plus-value et qui emploie énormément de personnes en Europe. Sans compter l’impact sur l’écologisation et le taux de CO2 du parc roulant car des véhicules achetés risquent d’être conservés plus longtemps en parc que des véhicules sous contrat de leasing. »
l2f : Comment voyez-vous l’avenir du secteur du leasing ?
S.B. : « Je dirais d’abord qu’une société de leasing qui n’évolue pas n’a pas de futur. Ces dernières années, les évolutions ont déjà été multiples si on regarde dans le rétroviseur : elles ont dû se lancer dans le consulting, s’adapter à l’arrivée des véhicules élec-
triques, proposer des solutions de mobilité pour offrir des options dans le budget de mobilité, proposer du leasing de vélo pour répondre à la demande croissante des clients en ce sens, etc. En fait, depuis toujours, le secteur suit l’évolution et les demandes du marché. Et il y a clairement à mes yeux un avenir pour les loueurs. Notamment parce que le prix des voitures ne cesse de grimper et il devient de plus en plus difficile, y compris pour des entreprises, de libérer les fonds nécessaires pour acquérir des véhicules neufs avec des fonds propres. Il faut aussi tenir compte du fait que, comme on l’a dit, il y a actuellement une incertitude des valeurs résiduelle sur les VE. En leasing opérationnel, le client ne prend aucun risque, c’est le loueur qui le prend à sa place. C’est certainement le meilleur atout des loueurs aujourd’hui. Enfin, le leasing ne réduit pas la capacité d’emprunt du client. Il ne paie que le montant de son leasing tous les mois - qui exclut la valeur de revente, garantie par le loueur - et garde sa solvabilité».
l2f : En tant que nouveau Directeur de Renta, avezvous des projets ou des idées que vous souhaitez mener à bien ?
S.B. : « Pour l’année prochaine, je voudrais procéder à une mise à jour de la norme Renta. Elle date de 2015 et n’est pas adaptée aux véhicules électrique ni aux
technologies de données. Je souhaiterais par exemple que l’état de santé de la batterie des VE soit intégré dans la norme et qu’elle contraigne les conducteurs à se déconnecter des applications connectées à leur véhicule. Cela pour éviter qu’un conducteur qui a remis un véhicule en fin de contrat puisse par exemple continuer à localiser son véhicule ou à en recevoir certaines informations. Parmi les autres projets, je souhaitais renouveler le site de la fédération et étendre les possibilités de reporting ».
l2f : Et comment voyez-vous évoluer le marché du leasing privé ?
S.B. : « Le private lease est une très bonne idée. On le voit d’ailleurs aux Pays-Bas où il rencontre un franc succès. Le problème, c’est que le Belge est très attaché à la possession de sa voiture et qu’il est très difficile de faire changer cette mentalité. Il est possible que cela évoluera avec le temps. Pour cela, il faut que les particuliers se rendent compte de ce que leur coûte leur voiture. Et qu’ils tiennent compte non seulement du coût d’achat, mais aussi des taxes, des assurances, des entretiens, etc. Ce n’est qu’alors qu’ils se rendront compte que le leasing est une excellente solution qui pourra leur coûter bien moins cher que l’achat d’une voiture, surtout face à la hausse constante des prix des voitures neuves. » n
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Luminus à l'écoute des besoins des gestionnaires de flotte
Le marché fleet est en pleine effervescence.
Les gestionnaires de flotte sont confrontés à de nombreux défis. Pour mieux comprendre leurs besoins et y répondre, Luminus a organisé une table ronde.
»Plus d’informations sur les solutions de recharge de Luminus ici :
Luminus veut toujours pouvoir répondre aux besoins de ses clients. Une table ronde est un moyen idéal pour découvrir ce qui les préoccupe. Cette table ronde a donc permis de leur donner des informations instructives. Quelles sont les questions les plus importantes que se posent les gestionnaires de flotte aujourd'hui et à l'avenir, maintenant que la voiture électrique a fait sa percée dans les entreprises ? Sans surprise, la plupart des questions ont trait à la recharge de ces véhicules.
La question s'est donc posée de savoir si les câbles de recharge intelligents pouvaient remplacer les bornes de recharge. Un tel câble mobile pourrait être intéressant, par exemple, pour les entreprises qui connaissent une forte rotation du personnel ou pour les employés
qui n'ont pas les capacités techniques nécessaires pour installer une borne de recharge. D'autre part, avec le CPO-Switch, Luminus peut facilement reprendre les solutions de recharge (fixes) existantes. Les câbles mobiles intelligents sont donc un complément intéressant aux bornes de recharge, mais les deux solutions continueront à coexister.
Une borne de recharge à domicile est-elle un must, où une carte de recharge peut-elle suffire ? La table ronde a montré que la recharge à domicile est intéressante à bien des égards, tant en termes de coût que de praticité. Les solutions de recharge à domicile resteront donc d'actualité, du moins tant que l'autonomie des VE n'aura pas augmenté.
Par ailleurs, il est apparu que les employés ne devaient pas nécessairement tous disposer de la même borne de recharge : il est plus important que les bornes de recharge communiquent par le biais d'un protocole ouvert. Grâce à un protocole de communication standardisé, elles peuvent échanger des données avec les systèmes back-end. Ainsi, la station de recharge peut être migrée vers la plateforme de gestion Luminus - en fonction du type de borne de recharge, cela peut même se faire à distance.
La réutilisation de la borne de recharge d'un ancien employé pour un nouvel employé ne pose pas non plus de problème, bien qu'il faille payer des frais de service pour la désinstallation, le test, la réparation, le nettoyage et le stockage temporaire. Luminus se concentre sur l'amélioration du processus de gestion des changements de conducteurs et du transfert des cartes de recharge et des stations de recharge. Enfin, le remboursement des frais de recharge à domicile reste une question épineuse. En principe, seuls les frais réels peuvent être remboursés à l'employé, mais pour de nombreuses entreprises, cela n'est pas possible. Toutefois, le ministère des Finances a récemment annoncé que les remboursements basés sur le taux de la CREG seront temporairement autorisés. Une circulaire approuvera en outre l'utilisation de solutions techniques telles qu'un second compteur, afin que des mesures précises puissent éventuellement être utilisées pour les remboursements. Bien entendu, Luminus adaptera ses systèmes en conséquence. n
La télématique
L’analyse des datas pour réduire vos coûts !
Utilisée depuis plusieurs années dans le transport utilitaire lourd et léger, la télématique embarquée devient de plus en plus un enjeu majeur pour les flottes de VP également. Mais de quoi parle-t-on exactement et quels sont les nombreux avantages ?
par Maxime Pasture
»La télématique comprend divers appareils de télécommunication qui permettent l'envoi, la réception et le stockage de données. Avec des véhicules de plus en plus connectés, l’échange de données devient de plus en plus aisé. On ne parle plus seulement d’outil qui permet de suivre les véhicules mais d’un outil de gestion essentiel pour les gestionnaires de flotte, capable de délivrer de nombreuses données utiles (vous trouverez des exemples dans les pages qui suivent) pour établir la stratégie du futur et réduire les coûts liés à votre flotte. D’ailleurs, la plupart des candidats aux link2fleet awards 2024 l’ont confirmé lors de leur défense devant jury ! Et comme nous l’expliquait François Denis, Country Manager de Geotab en France, « Plus il y a de données, plus c’est intéressant de les analyser. » La télématique est donc très utile pour les gestionnaires de moyennes et grandes flottes mais aussi pour les responsables RH qui ne sont pas spécialistes du fleet.
Un enjeu majeur pour les 5 années à venir
Selon une récente enquête de Webfleet auprès de 1.800 fleet managers dans le monde (dont 150 en Belgique), 91 % des gestionnaires de flotte prévoient d’augmenter leurs dépenses en solutions digitales de gestion fleet dans les 5 prochaines années. Avec quels objectifs ? 52 % le feront en priorité pour réduire les coûts opérationnels et 49 % pour améliorer la sécurité des conducteurs et réduire la sinistralité. Si on contrebalance ces chiffres avec le dernier Arval Mobility Observatory, on observe que 49 % des fleet managers belges interrogés feront appel aux véhicules connectés pour les localiser et augmenter la sécurité des
véhicules. En deuxième place (38 %), pour éviter des usages non-autorisés par la société, technique surtout utile, on présume, dans le secteur du transport lourd et léger. Ensuite viennent la sécurité des conducteurs (28 %) et la réduction des coûts (21 %).
Toujours selon l’Arval Mobility Observatory, 39 % des sociétés belges interrogées utilisent déjà les données de leurs véhicules de flotte connectés, dont 25 % en VP et 29 % en VU. Chaque année, ces chiffres ne cessent d’augmenter. En complément du véhicule connecté et de la télématique, l’intelligence artificielle (IA) vient s’ajouter aux enjeux des 5 prochaines années pour les gestionnaires de flotte. Nous vous invitons d’ailleurs à approfondir ce sujet dans les pages suivantes. n
La télématique
Quand l’IA s’invite dans la gestion de votre flotte…
Selon une récente enquête de Webfleet, la technologie qui aura le plus gros impact sur le fleet management dans les cinq prochaines années tient en deux mots : intelligence artificielle ! Mais comment ?
par Maxime Pasture
» Pour 32 % des 1.800 fleet managers interrogés dans le monde (dont 150 en Belgique) par Webfleet, solution de gestion de flotte, l’intelligence artificielle (IA) et « machine learning » (ML) auront le plus gros impact sur le fleet management dans les cinq prochaines années. D’ailleurs, lors de leur défense devant jury pour les link2fleet awards 2024, plusieurs gestionnaires de flotte ont confirmé cette tendance. Toujours selon le rapport de Webfleet, cette tendance arrive en première position juste devant les voitures électriques (30 %).
Une aide pour analyser toutes les données
Pour mieux comprendre comment l’IA peut devenir votre meilleur compagnon dans la gestion de votre flotte, nous avons interrogé deux spécialistes. Chacun travaille pour une plateforme de gestion de flotte. D’un côté, Webfleet a lancé, en octobre dernier, son « AI Assistant », en phase de test, disponible en anglais avec son logiciel OptiDrive. De l’autre, Geotab propose, depuis 2023, une application d’IA conversationnelle et générative qu’on peut combiner à la plateforme de gestion de flotte Geotab. Les deux outils fonctionnent un peu comme ChatGPT : vous posez une question dans la fenêtre de conversation, et l’IA vous répond, comme nous l’explique François Denis, Country Manager de Geotab en France : « Ça fonctionne un peu comme ChatGPT mais uniquement basé sur les données de l’entreprise. La question peut être complexe en nécessitant de croiser de nombreuses données et c’est dans ce cas précis que l’IA aide vraiment car les gestionnaires de flotte ne sont pas tous des ingénieurs de la data ! »
Mais concrètement, que peut demander un fleet manager à cet outil ? « Donnez-moi les statistiques du temps de conduite et du kilométrage total pour mes conducteurs, agrégées sur les six derniers mois » ou « Quelle est la tendance de la consommation de carburant sur les trois derniers mois ? » Les gestionnaires de flotte peuvent ainsi obtenir des aperçus précis en quelques secondes. Ils peuvent également accéder à des questions prédéfinies (ou « prompts ») et à des questions de suivi suggérées. Raghunath Banerjee, Vice-Président Data Solutions de Webfleet nous en dit davantage : « L’IA peut être utilisée pour plusieurs raisons. Je pense à la planification idéale d’itinéraires, par exemple, ou encore à l’optimisation de la gestion du carburant ou de l’énergie. Au lieu de consulter des rapports, le fleet manager peut poser une simple question à l’application. Par exemple : « Donne-moi la distance moyenne de mes conducteurs sur ces 7 derniers jours. » Il peut aussi demander : « Nomme-moi les conducteurs les plus distraits ou ceux qui devraient suivre une formation en sécurité. » et ce, afin d’éviter les accidents et de diminuer la sinistralité. En résumé, sur base d’une simple conversation avec l’IA, il y a deux approches : la première permet de répondre à des questions et la deuxième de fournir des graphiques ou des rapports. »
« L’IA aide à donner un aperçu et des réponses ultra rapidement. Mais, à l’heure actuelle, il n’y a pas encore assez de confiance envers l’IA. »
Raghunath Banerjee, Vice-Président Data Solutions de Webfleet
« N’ayez pas peur d’être remplacé par l’IA » De là à remplacer les gestionnaires de flotte dans quelques années ? Pas vraiment, d’après nos deux experts. Raghunath Banerjee, de Webfleet : « L’IA aide à donner un aperçu et des réponses ultra rapidement. Mais, à l’heure actuelle, il n’y a pas encore assez de confiance envers l’IA. Il y a donc des vérifications à faire de la part des fleet managers ou d’autres collaborateurs dans la société. Mais plus l’IA va recevoir des demandes, plus elle va devenir efficace, précise et rapide. Dans 5 ans, l’IA deviendra un fleet manager virtuel. » Mais ce « fleet manager virtuel » doit être vu comme un assistant ou un compagnon, comme le précise François Denis de Geotab : « Actuellement, il y a deux profils : ceux qui ne veulent pas de l’IA et ceux qui l’utilisent. Ces derniers deviennent, de facto, meilleurs que les autres. Il ne faut pas avoir peur d’être remplacé par l’IA mais avoir peur d’être remplacé par des gens qui l’utilisent de manière efficace. Bref, utilisez-la et vous serez toujours au top ! Même quelqu’un qui ne maîtrise pas forcément le fleet management, du département RH par exemple, peut devenir très efficace avec l’aide de l’IA comme assistant. » En résumé, l’IA peut vous faire gagner énormément de temps en analysant, pour vous, toutes les données liées à vos véhicules connectés. Avec une analyse optimale, vous pourrez ainsi réduire vos coûts opérationnels, veiller à la sécurité de vos collaborateurs en diminuant la sinistralité ou encore organiser un passage optimal aux véhicules électriques. Tous les feux ne sont pas au vert pour autant car faudra-t-il encore faire accepter tous ces échanges de données aux collaborateurs, l’Européen moyen veillant beaucoup au respect de la vie privée… n
« Actuellement, il y a deux profils : ceux qui ne veulent pas de l’IA et ceux qui l’utilisent. Ces derniers deviennent, de facto, meilleurs que les autres. »
François Denis, Country Manager de Geotab en France
Netconnect
La télématique, un gamechanger pour Netconnect
Chez Netconnect, société de gestion de réseaux de premier plan, une flotte bien organisée est essentielle pour les opérations. Avec plus de 80 véhicules en parc, il était temps de faire un pas vers une gestion de flotte moderne. En collaboration avec Ford, ils ont mis en œuvre une solution télématique (Ford Pro) qui les aide non seulement à mieux planifier la maintenance, mais aussi à accroître la sécurité et l'efficacité de leur équipe. Tom Van Looy, Sales Director, et Bart Crocaerts, Operations & Project Manager, partagent leurs idées et leurs expériences dans cette double interview.
par Jeroen Evens
Découvrez aussi notre vidéo sur l’intégration de la plateforme Ford
Pro chez
Netconnect :
»
link2fleet : Messieurs, entrons directement dans le vif du sujet. Quelles ont été les raisons qui vous ont poussé à introduire la télématique dans la gestion de flotte de Netconnect ?
Tom Van Looy : « Netconnect est actif depuis plus de 25 ans et depuis lors, notre entreprise ne fait que croître. Notre flotte suit la même courbe et compte aujourd’hui plus de 80 véhicules, dont ceux de notre filiale. La gestion d’une telle flotte nécessite une planification et un suivi méticuleux. Outre l'entretien et les contrôles réguliers que nous effectuons nous-mêmes, nous devons également faire face à des problèmes tels que les accidents, les pannes et les amendes. Voilà pourquoi nous avions besoin d'une plateforme centrale qui nous permette de gérer l'ensemble de notre flotte de manière ordonnée ».
Bart Crocaerts : « Nous ne voulions pas seulement disposer d’une vue sur les conducteurs et les immatriculations, mais aussi disposer de données sur le véhicule, sa localisation, sa consommation de carburant et le comportement de conduite. En outre, tous nos fourgons de chantier et une grande partie de nos voitures particulières sont de marque Ford, de sorte que le choix de la plateforme Ford Pro s'imposait. Ce système est indépendant de la marque, ce qui était important pour nous car nous avons également des véhicules d'autres marques dans notre flotte. Grâce à la télématique, nous pouvons mieux surveiller nos véhicules et créer un environnement de travail plus sûr, plus durable et plus efficace. »
l2f : Quels types de données collectez-vous via ces solutions de télématique ?
TVL : « Eh bien, nous collectons un large éventail de données. Par exemple, nous associons chaque conducteur à une plaque d'immatriculation et recueillons des données importantes sur le véhicule, comme le numéro de châssis. En outre, nous pouvons suivre l'emplacement de nos véhicules en temps réel et recevoir des notifications sur les besoins d'entretien et les alertes de sécurité. La plateforme fournit également des informations sur la consommation de carburant et le comportement de conduite, ce qui nous aide à améliorer l'efficacité. Enfin, nous pouvons savoir exactement quand les véhicules arrivent et quittent le chantier, ce qui nous aide à planifier les opérations. »
« L'un
des défis que nous avons rencontrés est que certains collègues considèrent la plateforme principalement comme un outil de contrôle. »
Tom Van Looy, Sales Director chez Netconnect
l2f: Comment les données collectées contribuent-elles à améliorer vos activités quotidiennes ?
TVL : « Les données nous aident surtout à anticiper les problèmes. Nous pouvons mieux planifier la maintenance des véhicules, ce qui permet d'éviter les temps d'arrêt imprévus. La géolocalisation nous aide aussi à réagir rapidement aux situations sur le terrain. Nous pouvons immédiatement faire appel à l'équipe la plus proche d'une intervention, ce qui permet d'économiser beaucoup de temps et de moyens logistiques. De même, si plusieurs équipes sont proches les unes des autres, elles peuvent collaborer plus facilement, par exemple en échangeant du matériel. En outre, en cas d'incidents ou de problèmes, nous pouvons rapidement savoir quel chauffeur était impliqué et vérifier la localisation exacte, ce qui constitue une grande valeur ajoutée pour nos processus internes. »
BC : « Nous utilisons également les données pour surveiller et améliorer le comportement de nos employés au volant. Nous encourageons les bons comportements au volant en les récompensant, tout en faisant en sorte que les comportements indésirables, tels que les excès de vitesse ou le non-port de la ceinture de sécurité, fassent l'objet d'une discussion. Cela contribue non seulement à la sécurité, mais aussi à l'image de notre entreprise sur la route. »
l2f : Quels sont les avantages de la mise en œuvre de votre système télématique ?
BC : « L'un des principaux avantages est que nous avons désormais une bien meilleure idée de l'état de nos véhicules. Auparavant, nous dépendions des rap-
« Un bon exemple est l'entretien de nos véhicules. Certains conducteurs ne sont pas toujours attentifs lorsque leur véhicule a besoin d'être entretenu. »
Bart Crocaerts, Operations & Project Manager chez Netconnect
ports des conducteurs, mais maintenant nous pouvons voir nous-mêmes en temps réel quand un véhicule a besoin d'un entretien ou d'un contrôle. Cela permet d'éviter des problèmes plus importants et de maintenir notre flotte en parfait état. Nous avons également une vision claire du comportement de nos employés au volant. Nous pouvons nous pencher immédiatement sur les points à améliorer, ce qui contribue à la fois à la sécurité et à l'efficacité de notre flotte. »
l2f : Pouvez-vous nous donner des exemples concrets de la manière dont la télématique contribue également à la réduction des coûts et à l'efficacité ?
BC : « Un bon exemple est l'entretien de nos véhicules. Certains conducteurs ne sont pas toujours attentifs lorsque leur véhicule a besoin d'être entretenu. Grâce au système télématique, nous pouvons voir par nousmêmes quels véhicules ont besoin d'être entretenus et nous pouvons prendre des mesures avant que des problèmes plus importants ne surviennent. Nous économisons ainsi des coûts qui pourraient être plus élevés si l’entretien a été négligé. Ce système nous aide à optimiser la planification, car nous avons toujours une vue d'ensemble de l'emplacement de nos véhicules et nous pouvons agir rapidement en cas de situations inattendues. »
l2f : Y a-t-il des inconvénients ou des difficultés que vous avez rencontrés lors de l'utilisation de la télématique ?
TVL : « L'un des défis que nous avons rencontrés est que certains collègues considèrent la plateforme principalement comme un outil de contrôle. Ce n'est évidemment pas le but recherché. Lorsque cela se produit, nous leur en parlons personnellement et leur expliquons à nouveau les objectifs de la plateforme, à savoir l'amélioration de l'efficacité et de la sécurité. »
l2f : Comment la solution télématique a-t-elle été acceptée par les employés ? A-t-il été difficile d'obtenir l'adhésion de tous ?
BC: « En fait, cela n'a pas été trop difficile. Nous travaillions déjà avec un système Track & Trace, le passage à la télématique n'a donc pas été si important. Ce à quoi il a fallu s'habituer, c'est que les conducteurs peuvent désormais voir leur comportement au volant et être jugés en fonction de celui-ci. Pour certains, c'était un retour à la réalité, mais dans l'ensemble, le système a été bien accueilli. »
l2f : Quelles mesures avez-vous prises pour vous assurer que le personnel était à l'aise avec la nouvelle technologie ?
BC: « Nous avons choisi de ne donner accès à la plateforme qu'aux cadres intermédiaires, afin que les données soient utilisées de manière responsable. Cela garantit que le système est principalement utilisé pour améliorer les processus, sans que les conducteurs ne se sentent inutilement contrôlés. » n
Plus de kilomètres et des coûts réduits
Découvrez les nouveaux
Ford Explorer et Ford Capri
Depuis déjà un moment, le choix d’un nouveau véhicule de société ne se résume plus au seul prix d’achat initial ou à l’autonomie. Les entreprises et les gestionnaires de flotte prennent de plus en plus en compte du coût total de possession (TCO) pour prendre une décision éclairée. Le nouveau SUV Ford Explorer 100 % électrique offre une combinaison étonnante de performances puissantes et de faibles coûts d’exploitation, ce qui en fait une option extrêmement attrayante pour le marché des entreprises.
» Avec une impressionnante autonomie électrique de 602 kilomètres, le Ford Explorer laisse derrière lui des concurrents tels que la Tesla Model Y et l’Audi Q4 E-Tron. Cette autonomie généreuse le rend adapté non seulement aux trajets quotidiens, mais aussi aux trajets plus longs sans recharge fréquente. Cela garantit moins de temps perdu et plus d’efficacité - un avantage précieux pour tout employé.
Faibles coûts de consommation grâce à une technologie intelligente
Outre son autonomie impressionnante, le Ford Explorer excelle également en matière de consommation réelle. Avec une consommation moyenne de seulement 13,9 kWh aux 100 kilomètres, il est l’un des plus économes en électricité de sa catégorie. Cela signifie des économies directes sur les coûts énergétiques, surtout si l’on considère la concurrence. Des modèles tels que l’Audi Q4 E-Tron et le Kia Niro ont une consommation nettement plus élevée, ce qui signifie que les coûts d’exploitation augmentent rapidement.
La valeur résiduelle pour renforcer le TCO
La valeur résiduelle d’un véhicule est un facteur important du TCO. Ford a opté pour un équipement de série complet avec des technologies avancées et des finitions luxueuses sur l’Explorer, ce qui rend le véhicule encore plus attractif sur le marché de l’occasion. La valeur résiduelle reste ainsi élevée, ce qui a un effet positif sur le coût total pendant toute la durée d’utilisation. L’Explorer n’est donc pas seulement un choix intelligent, mais aussi un choix d’avenir.
La Capri: la polyvalente compacte
La Ford Capri n’est pas en reste. Ce SUV compact allie d’excellentes performances à une consommation très faible. Avec une consommation de seulement 13,3 kWh aux 100 kilomètres et une autonomie impressionnante de 627 kilomètres, la Capri est un choix idéal pour les entreprises à la recherche d’une solution compacte mais efficace. La Capri offre les mêmes avantages que l’Explorer, mais dans un format plus compact - parfait pour les environnements urbains animés ou les petites flottes.
Découvrez-en plus sur les Ford Explorer et Capri
Vous souhaitez en savoir davantage sur les avantages des Ford Explorer et Ford Capri pour votre entreprise? Visitez notre site internet et découvrez comment ces modèles peuvent rendre votre parc plus durable et plus efficace! n
Télématique
Pour la sécurité et l’efficacité
Quand il s’agit de gestion de flotte moderne, la connectivité télématique et la géolocalisation sont devenues indispensables. Dans cette édition du magazine link2fleet, nous vous offrons un aperçu des entreprises qui proposent des services dans ce secteur pour rendre votre flotte plus efficace, plus sûre et mieux protégée.
par Kevin Kersemans
Le Norvégien Abax a débuté son activité de suivi de flotte en 2007. Depuis l’acquisition (en octobre 2020) de Ram track-and-trace, qui était actif dans le secteur de la construction pour le suivi des véhicules, des employés et des équipements, Abax est également présent en Belgique. Il cible principalement les entreprises ayant des travailleurs mobiles et des actifs tels que des véhicules commerciaux, des machines et des outils. Par l’intermédiaire de partenaires d’assurance sélectionnés, Abax propose également des assurances basées sur l’utilisation (UBI) en fournissant des données sur les comportements de conduite.
Actia a été créée en 1986 en France en tant que spin-off d’une division de Bendix et est maintenant présente dans 17 pays à travers le monde. L’entreprise familiale compte quatre divisions, dont Mobility. Cette division développe des équipements électroniques pour les fabricants d’équipement d’origine (OEM) et offre des services étendus dans les domaines de la connectivité, de la sécurité et de la transition énergétique, tant pour les véhicules légers que lourds ainsi que pour la micromobilité. Actia possède plusieurs centres de R&D et sites de production propres pour les composants électroniques.
Basée à Kontich, All-Connects est spécialisée dans les solutions de suivi et de traçabilité pour la localisation, la sécurisation et la gestion des véhicules, des flottes, des actifs commerciaux et des équipes mobiles. L’entreprise a été fondée en 2002 et a repris en 2020 les activités de l’entreprise anversoise Intersat. Elle cible les secteurs de la construction, du transport et de la logistique, de l’automobile, des services publics et des entreprises ayant des flottes et des parcs de machines, ainsi que le secteur public.
Basée à Anvers, ARC existe depuis 1973 et s’est spécialisée au fil du temps dans l’installation de systèmes de suivi des véhicules et de gestion de flotte qui peuvent être facilement intégrés dans des logiciels d’entreprise existants. L’entreprise propose également des solutions IoT pour la gestion des équipements, ainsi que des systèmes de sécurité pour les espaces de chargement, des dispositifs de démarrage sécurisé et des systèmes anti-carjacking. ARC installe également des systèmes électroniques embarqués, des caméras d’angle mort et de recul, ou des éthylotests antidémarrage, et est partenaire premium de Webfleet Solutions.
Fondée en 1999, Bump est une entreprise belge qui, depuis 2009, exerce également ses activités en France. Partenaire de Webfleet Solutions, elle est spécialisée dans la localisation et la gestion des véhicules, des équipements et des travailleurs. De manière plus générale, Bump aide les PME dans la digitalisation de leurs activités en proposant des solutions qui contribuent à la réduction des coûts et à l’augmentation de la productivité.
Basée à Bruxelles, Captrack a été fondée en 1993 et s’est consacrée, depuis 2006, aux services personnalisés de géolocalisation pour la gestion des véhicules et des équipes mobiles. En plus de cela, elle propose également des caméras embarquées (dashcams) et des systèmes d’assistance au stationnement.
Fondée en 1990 au Royaume-Uni, Chevin Fleet Solutions se vante que ses solutions logicielles FleetWave soient aujourd’hui utilisées dans plus de 180 pays. Elle ne cible pas uniquement les entreprises privées et les OEM, mais aussi les entreprises publiques, les ONG et les œuvres caritatives. Depuis cette année, les utilisateurs peuvent créer eux-mêmes des formulaires dans la plateforme FleetWave, sans avoir à recourir à des logiciels externes et à des frais de licence supplémentaires grâce à la fonctionnalité SmartForms.
Pour ses solutions de gestion de flotte, de localisation et de sécurité, Echoes, dont le siège est en France, utilise du matériel OEM dans les véhicules connectés, ce qui élimine le besoin d’acheter ou d’installer du matériel externe. Les données collectées sont harmonisées dans un format universel, permettant aux fournisseurs de services de mobilité de les exploiter en quelques minutes. En relativement peu de temps, Echoes est devenu un partenaire clé pour les constructeurs automobiles, les entreprises de location, les importateurs et les partenaires de mobilité.
Lors de sa création en 1998, l’entreprise canadienne Fleet Complete se concentrait initialement sur les services de messagerie avec une solution sur mesure pour la gestion des flottes, des équipements et des employés mobiles. Aujourd’hui présente dans 16 pays à travers le monde, elle a développé une plateforme télématique évolutive pour toute entreprise, automatisant des processus commerciaux importants. L’entreprise propose également une solution CheckInAtWork pour l’enregistrement des présences dans le secteur de la construction, ainsi qu’un système de suivi des véhicules avec dongles pour les indépendants possédant moins de cinq véhicules.
Originaire de Belgique, Fleetmaster fait partie depuis 2021 du groupe américain Cox Automotive. FleetMaster se concentre sur les entreprises de location, les sociétés de leasing et les concessionnaires. Son logiciel à architecture ouverte et flexible permet de suivre, analyser et améliorer les opérations grâce à des solutions sur mesure dans les domaines de la gestion de flotte, des devis, de la planification, de la facturation, des coûts et des rapports.
Ford Pro Telematics comprend une gamme d’outils de productivité, d’alertes et d’analyses de véhicules combinés à une interface configurable. Les solutions de Ford Pro Telematics, conçues pour répondre aux besoins des flottes, comprennent le suivi GPS et le geofencing, qui peuvent être intégrés dans les anciens modèles Ford sans modem FordPass Connect intégré ou dans des véhicules qui ne sont pas de la marque Ford, via un modem à brancher.
Frotcom a lancé son premier système de gestion de flotte en 1997. Aujourd’hui, l’entreprise se concentre sur le suivi intelligent des véhicules et la gestion de flotte, en s’appuyant sur un système SaaS avancé basé sur le cloud, comprenant différents modules permettant aux clients de choisir ce dont ils ont besoin pour gérer leur flotte. L’entreprise propose un ensemble complet de services télématiques pour les flottes dans 40 pays, y compris l’installation, la formation et le support pour tous les types de flottes - voitures, camionnettes et camions.
Spécialiste des systèmes d’information géographique, GEO Solutions a été fondée en 2007 en tant que partie d’un écosystème plus large d’entreprises axées sur la localisation. En plus de la mobilité, l’entreprise travaille sur des thèmes tels que les télécommunications, l’eau, la nature, les services publics, l’industrie, la gestion des bâtiments et du logement, la construction, la vente au détail, etc. Elle aide à développer une approche et une stratégie basées sur les données et combine, visualise et intègre des données de localisation pour en faire des informations exploitables.
La société télématique française Kuantic, fondée en 2003, faisait partie du groupe Valeo depuis 2018, mais a été rachetée fin 2023 par Free2Move, un fournisseur de services de mobilité, avec sa filiale Axodel. Le portail Connect Fleet de Free2Move utilise directement les données OEM des véhicules connectés modernes (qu’ils soient ou non de la marque Stellantis) pour offrir divers services, tels que la géolocalisation, l’analyse du comportement de conduite, des rapports de données de consommation, etc.
Depuis 2004, GeoDynamics développe des solutions logicielles basées sur la localisation. Elle offre une solution complète pour les secteurs de la construction, de l’installation, du transport et du secteur public. Les services vont du suivi et traçabilité, au contrôle d’accès, en passant par la gestion de flotte et d’équipement, jusqu’à l’enregistrement du temps, des activités ou des présences, avec intégration dans des systèmes ERP existants. Tout est développé en interne, de la conception au support après installation dans les véhicules.
Michelin Connected Fleet est née de Masternaut, une entreprise fondée en 1996 en France et rachetée par le groupe Michelin en 2019. Michelin Connected Fleet travaille en étroite collaboration avec divers OEM, notamment Citroën, Peugeot, DS, Renault, Opel, Ford et le fabricant de remorques Schmitz Cargobull, ce qui rend inutile l’installation de matériel séparé sur les modèles de ces marques, et offre des solutions complètes de gestion de flotte pour les secteurs du transport, de la logistique et des services sur le terrain.
MyCopilot est une société bruxelloise qui propose un suivi GPS pour les véhicules ainsi que pour les objets. En ce qui concerne le matériel, il existe des traceurs qui se connectent directement au port OBD des voitures, camionnettes ou camions, ainsi que des modèles autonomes (avec ou sans alimentation 12 ou 24 volts).
Les données peuvent être consultées et gérées via une plateforme en ligne ou une application mobile.
RouteVision Belgium a été fondée en 2009 avec l’ambition de développer un enregistrement efficace des kilomètres et des trajets pour le marché belge. L’entreprise sert à la fois des indépendants, des PME et de grandes entreprises. En plus du suivi des véhicules et d’un outil en ligne pour la gestion des flottes, RouteVision propose également le suivi des équipements, et permet aux conducteurs de démarrer, arrêter et payer automatiquement des sessions de stationnement dans des zones de stationnement en Belgique et aux Pays-Bas.
Samsara, aujourd’hui cotée en bourse, a été fondée en 2015 à San Francisco avec pour mission de numériser le monde opérationnel et de le rendre plus sûr, plus efficace et plus durable. En 2018, l’entreprise s’est étendue à l’Europe et propose, outre la télématique des véhicules, la surveillance des équipements et des solutions de sécurité basées sur des enregistrements vidéo utilisant des caméras embarquées dotées d’intelligence artificielle. Samsara se concentre sur les secteurs du transport et de la logistique, de la distribution alimentaire et des boissons, de la construction, du transport de passagers et des services sur site.
Fondée en 1990 en tant qu’entreprise de cartes de carburant, Radius a évolué pour inclure plusieurs divisions principales, dont Radius Telematics. Elle propose des systèmes de suivi de véhicules et de télématique pour toutes sortes d’entreprises, allant de celles ayant seulement quelques véhicules à des flottes plus importantes. L’offre comprend Atom (un système simple de suivi des véhicules à installer soi-même), Kinesis (une solution de gestion de flotte et de conducteurs pour les petites et moyennes entreprises) et Kinesis Pro (pour le suivi des grandes flottes).
La solution de suivi et de traçabilité des véhicules de l’entreprise luxembourgeoise Securilux, fondée en 2002, s’appelle Securifleet. Ce package peut être complété par des modules personnalisés pour se connecter aux ERP existants, et la fonction de suivi peut être désactivée en dehors des heures de travail pour garantir la confidentialité des employés. Securifleet propose également des traceurs pour suivre les expéditions, ainsi que des solutions pour la sécurité des employés.
Shell Fleet Insights est une solution intégrée qui combine des données sur les transactions des cartes Shell et sur la télématique des véhicules via une plateforme unique et facile à utiliser. Avec tout au même endroit, le travail administratif est réduit, l’entreprise peut économiser ses coûts, et il est simple d’accéder à toutes les informations via un portail et une application conviviaux.
Verizon Connect a été fondée en 2018 en tant que division du géant américain des télécommunications Verizon. Elle propose des services de suivi des équipements et des véhicules, des tachygraphes numériques et des caméras embarquées dotées d’intelligence artificielle pour les entreprises des secteurs de la construction, de la distribution, du transport, des services publics, des gouvernements et du transport de passagers.
Sofico est une société de logiciels gantoise fondée en 1988 et qui a installé ses systèmes dans plus de 30 pays à travers le monde. Avec sa plateforme Miles Microservices, elle promet des solutions flexibles et intuitives pour les services de mobilité et d’automobile.
En plus des logiciels d’entreprise, Traxgo propose le suivi des données et des véhicules, machines et équipements. L’entreprise de Waregem a été fondée en 2003 sous le nom Lecatecs et a changé de nom en 2008 pour Traxgo. Elle offre des solutions sur mesure pour les flottes de location et de leasing plus importantes, leur permettant de mieux gérer leurs parcs. Traxgo fait partie depuis 2022 du groupe Clifford International, qui est devenu en 2023 une filiale du groupe suédois Addsecure.
Viasat Connect est une société bruxelloise devenue en début 2023 une filiale de Targa Telematics. Elle est spécialisée dans la télématique, la gestion des incidents et la récupération de véhicules volés. Les solutions de Viasat Connect s’adressent aux petites et moyennes entreprises dans les secteurs du transport et de la logistique, de la construction, des services techniques, des collectivités locales, du nettoyage et d’autres industries.
Webfleet Solutions, autrefois connu sous le nom de TomTom Telematics, faisait partie du groupe TomTom. En avril 2019, l’activité a été rachetée par Bridgestone Europe. L’entreprise fournit des solutions télématiques avec un accent sur la gestion de flotte, la télématique des véhicules et les services de voiture connectée. Elle s’adresse principalement aux sociétés d’assurances, de location et de leasing, aux importateurs automobiles et aux entreprises qui desservent à la fois des organisations et des consommateurs.
Ubiwan a été fondée en 1991 sous le nom de DMIC. Le nom Ubiwan a été introduit en 2016 pour ses solutions logicielles, mais il est devenu le nom de l’entreprise en 2019, qui est aujourd’hui une filiale du groupe français Coyote. Ubiwan est spécialisée dans la géolocalisation pour la gestion de flotte et cible les secteurs de la construction, du transport et de la logistique, des services et de la maintenance, ainsi que de l’industrie et de la chaîne d’approvisionnement.
Zero-One, basé en Flandre-Occidentale, propose des solutions pour l’enregistrement du temps et des trajets, la gestion de flotte, la sécurité et la surveillance de la température, ainsi que des systèmes de suivi pour les matériaux. L’entreprise a été fondée en 2007 et utilise une application basée sur le web ; aucune installation de logiciel spécifique n’est donc nécessaire. n
0,7-12,5 L/100 KM - CO2 : 16-283 G/KM (WLTP)
Contactez votre concessionnaire pour obtenir des informations complètes sur la taxation de votre véhicule. Informations environnementales (AR 19/03/04) : landrover.be. Modèle illustré équipé d’options et d’accessoires. Priorité à la sécurité.
Take-away webinaire
Optimisez la mobilité de vos employés
Lors de notre webinaire du mois de septembre, nous avons examiné de plus près le budget de mobilité, la mobilité des employés et la manière de faciliter leur mobilité alternative. Une tâche qui n’est pas aisée, vu la complexité du budget mobilité. Les experts que nous avons invités à s’exprimer n’ont donc pas hésité à nous aider à clarifier les choses.
par Kevin Kersemans
»Budget mobilité : un atout pour attirer et retenir les talents
Bart Vanham (Fleet360) a ouvert la session en partageant les dernières tendances et expliqué le budget mobilité avec ses différents piliers, ses aspects fiscaux et les différences avec un plan Cafétéria. Un sujet intéressant, d’autant plus que dans le sondage réalisé auprès des participants pendant le webinaire, plus de la moitié des répondants ont indiqué que leur entreprise n’offre pas (encore) de budget de mobilité à ses employés.
Pour commencer, Bart Vanham recommande de recenser les besoins et les souhaits des employés afin de créer des profils - ceci afin d’éviter d’intégrer une complexité inutile dans l’entreprise, alors que des solutions simples pourraient déjà satisfaire la majorité des employés. Après tout, le budget de mobilité est un cadre juridique, social et fiscal assez restreint dans lequel des conditions strictes doivent être respectées (uniquement pour ceux qui disposent d’une voiture de société ou qui y ont droit, politique de mobilité à coût neutre, etc.)
Quelques chiffres tirés d'enquêtes récentes :
• 1 personne sur 3 considère les trajets domicile-travail (53 minutes en moyenne) comme une perte de temps > résoudre ce problème représente un grand pas en avant pour la satisfaction des employés
• 7 % des PME veulent se lancer dans un budget de mobilité alors que ce chiffre est de 25 % dans les grandes entreprises
• 80 % déclarent déjà offrir une forme de mobilité alternative (principalement sous la forme d’un vélo ou de location de vélos, et de transports en commun).
Mais comment calculer un tel budget de mobilité ? Il existe différentes méthodes, que Bart Vanham a expliquées plus en détail au cours du webinaire. Pour conclure, il a donné un conseil important : veillez à constituer un dossier fiscal en cas de contrôle.
Applications et cartes de mobilité
C’était ensuite au tour de Maxime Pasture, Editorial Manager de link2fleet, de donner un aperçu d’une dizaine d’applications et de cartes de mobilité disponibles dans notre pays, qui peuvent aider les gestionnaires de flotte à gérer encore mieux la mobilité de leurs employés. Vous trouverez un comparatif de ces apps dans les pages suivantes.
TotalEnergies Charge+ Business
La parole a ensuite été donnée à Bart Jacobs de TotalEnergies. Il est venu parler de la nouvelle carte Charge+ Business, une carte réservée aux VE et destinée au marché B2B (bien qu’il y aura également une version B2C l’année prochaine). Cette carte permet de recharger dans les stations TotalEnergies ainsi que
dans les stations de recharge publiques, sur les lieux de travail et au domicile des employés. Elle a été conçue dès le départ comme une véritable carte de mobilité, avec la possibilité d’enregistrer le kilométrage, de gérer les budgets via le Business Customer Portal, d’appliquer des restrictions, etc. L’application utilisateur Charge+ qui l’accompagne peut être reliée à la voiture de l’employé, ce qui, grâce aux données connectées du véhicule, permet également un suivi direct de la consommation, facilitant par exemple la détection d’une fraude ou de chiffres anormaux.
Best practices : Isabel Group
Le dernier intervenant était Kenny Weytens d’Isabel Group, qui a remporté le Mobility Project Award lors du link2fleet Forum & Awards 2023. Isabel Group a lancé son projet Mobi en 2021, avec quatre objectifs clairs :
• Rester compétitif et être en mesure d’attirer des talents
• Être en mesure de proposer des solutions de mobilité alternative
• Neutralité budgétaire
• Réduire les émissions, conformément à la stratégie ESG d’Isabel Group
Cette stratégie a été lancée avec l’identification des différents profils de mobilité au sein des collaborateurs.
Les différentes mesures :
• Introduction de l’app de mobilité Skipr (> l’offre flexible entraîne un changement d’habitudes)
• Passage aux VE uniquement (avec mesures transitoires)
• introduction du budget fédéral de mobilité
• Flex Income Plan (Plan Cafétéria)
Enfin, link2fleet tient à remercier ses partenaires pour cette session :
• TotalEnergies
• Kia n
1 » Selon une récente étude, 80 % des entreprises assurent offrir une forme de mobilité alternative.
2 » En 2023, Isabel Group avait remporté le Mobility Project lors des link2fleet forum & awards.
Vous avez manqué ce webinaire ? Visionnez-le en vous inscrivant sur notre plateforme online :
Cartes et app de mobilité
Facilitateurs de mobilité
Cela fait déjà un moment que la mobilité des employés ne se résume plus à la simple voiture de société. Le budget consacré à la mobilité, d’une part, et la congestion accrue du trafic, d’autre part, rendent la mobilité alternative de plus en plus populaire, tant pour les trajets domicile-travail que pour les déplacements professionnels et privés. Mais comment limiter la paperasse que toute cette nouvelle mobilité entraine ?
par Kevin Kersemans
»De nos jours, il existe une application pour à peu près tout. Il en va de même pour gérer la mobilité alternative des employés et leur permettre de prendre les transports publics ou d'utiliser une voiture, un scooter ou un vélo partagé, sans avoir à acheter un billet à chaque fois, avec toutes les implications comptables que cela implique.
Nous énumérons ci-dessous quelques-unes de ces applications disponibles en Belgique. Il s'agit donc d'applications dotées d'une fonction de paiement intégrée et d'un décompte central périodique qui peuvent ainsi contribuer à réduire la charge administrative. Toutes, sauf une, offrent également la possibilité de gérer les budgets de mobilité et les indemnités de dé-
C'est la seule application de notre liste qui ne permet pas de gérer les budgets de mobilité et les indemnités de déplacements. Floya ne s'adresse donc pas forcément aux professionnels, mais plutôt aux particuliers.
Développée par la STIB avec le soutien de la Région bruxelloise et de Bruxelles Mobilité, l'application comprend un calculateur d'itinéraires qui propose le mode de transport le plus adapté.
Gaiyo
Gaiyo est une société néerlandaise, mais l'application est également disponible en Belgique depuis septembre 2023. Outre la possibilité de payer ses billets de transports publics ou ses vélos partagés, l'application et/ou la carte offrent également des fonctions liées à la voiture, notamment le ravitaillement en carburant, la recharge et le stationnement.
Mbrella
Fondée fin 2021, Mbrella fait partie du groupe D'Ieteren. Initialement axés sur les transports publics et la mobilité partagée, ses services se sont récemment élargis pour inclure la capacité de gérer les parcs de VE et les cartes de recharge. La carte prépayée Mbrella Pay peut être utilisée pour établir un lien avec les fournisseurs de mobilité qui ne sont pas directement intégrés dans l'application.
Modalizy
Modalizy existe depuis 2015 et propose toute une gamme de services, non seulement pour la mobilité partagée et les transports publics, mais aussi pour les questions liées à l'automobile, tant pour les VE que
Floya
pour les véhicules à carburant. Modalizy a des partenariats avec plusieurs sociétés de leasing qui utilisent cette plateforme. Outre les cartes prépayées ou de post-paiement Modalizy Pass et Modalizy Flex, Modalizy propose également la carte HybridCard (pour le ravitaillement et la recharge) et une carte EVCharge.
Moveasy
En 2020, Moveasy a été fondée par Mobly, une filiale de la Bâloise basée à Anvers, et par Europe Assistance. Mais l'année dernière, elle a été entièrement rachetée par cette dernière. La plateforme se concentre uniquement sur les transports publics et la mobilité partagée. L'originalité réside toutefois dans le fait que Moveasy s'adresse également aux pouvoirs publics et aux (clients des) concessionnaires et opérateurs de voyage, en plus de permettre aux parents de réserver un montant pour leurs enfants dans l'application.
Olympus
Olympus a démarré en 2015 en tant qu'initiative de VAB, Cambio et Taxistop. Depuis 2018, elle est également disponible pour les particuliers qui sont clients de CBC, grâce à une intégration dans CBC Mobile. En outre, la plateforme, qui sert à payer les transports publics, la mobilité partagée ou le stationnement, est utilisée par plusieurs autres partenaires. Olympus vise principalement les entreprises de plus de 10 employés, mais bientôt les plus petites entreprises et les indépendants pourront également l'utiliser.
Optimile
Le fournisseur de logiciels Optimile, basé à Gand, a été fondé en 2016. L'appli offre la possibilité de calculer des itinéraires idéaux et d'indiquer les modes de transport les plus adaptés. Les fournisseurs intégrés se limitent à la SNCB et à De Lijn d'une part, et à Bluebike et Velo Antwerp d'autre part, mais l'appli propose également la recharge des VE chez plusieurs grands fournisseurs.
Skipr
Fondée en 2018, Skipr a pour actionnaires Lab Box, D'Ieteren, ALD Automotive|LeasePlan et Belfius. La plateforme est utilisée sous différents noms, comme Belfius Move ou Pluxee, et offre la possibilité de payer la mobilité partagée et publique, ainsi que les frais de stationnement et d'essence.
XXImo
Le nom XXImo signifie "mobilité au 21e siècle". L'entreprise a été fondée aux Pays-Bas en 2011. Elle a également conclu des partenariats en marque blanche avec diverses sociétés de leasing. En plus de payer pour le ravitaillement et la recharge, la mobilité publique et partagée, l'application offre des conseils de déplacements basés sur le calendrier, l'emplacement, les préférences et les informations sur le trafic. XXImo cible les grandes entreprises ainsi que les PME et les indépendants. n
Confrontation équilibrée malgré deux caractères opposés
La toute nouvelle Mini Countryman rencontre l’une des stars du fleet, la Volvo EX40 (anciennement XC40 Recharge). On embarque dans un comparatif plein de surprises ! par Maxime Pasture et Damien Malvetti
Mini Countryman E vs Volvo EX40 Single Motor
»La Mini Countryman a fait son entrée sur le marché début 2024. Par rapport à la génération sortante, elle a encore grandi ! Plus longue de 13 cm, plus haute de 6 cm, elle mesure maintenant 4,43 m de long et 1,66 m de haut, ce qui en fait de très loin la plus grande Mini de l’histoire.
Au moment de l’arrivée de la nouvelle Countryman sur le marché, la Volvo XC40 Recharge changeait son appellation en EX40 pour simplifier la compréhension de la gamme, « EX » équivalant aux SUV 100 % électriques. Un an plus tôt, ce modèle bénéficiait d’une mise à jour technique améliorant l’autonomie.
Produites (près de) chez nous
La suédoise est l’une des stars du marché fleet belge. Au premier semestre 2024, la XC40 (tous moteurs confondus, donc, et pas seulement la version électrique EX40) occupait le Top 3 des ventes fleet dans notre pays. Et puis, même si elle parait plus compacte, ses dimensions sont très semblables à celles de la Countryman. Pour preuve : elle mesure 4,44 m de long. Leurs proportions, ainsi que leur fiche technique, en font donc de parfaites rivales. Et puis, la Volvo est « Made in Belgium », à Gand, alors que la Countryman prend vie à Leipzig, en Allemagne.
Personnalisation et design : avantage Mini
En observant nos deux protagonistes, on pourrait presque se dire que personne n’hésiterait entre ces deux véhicules, tellement leurs caractères sont opposés. C’est d’autant plus vrai, côté stylistique, avec la
robe sportive « John Cooper Works » de la Mini. Il faut dire que la marque a - encore - mis le paquet en matière de possibilités de personnalisation. Mais en entrée de gamme, les finitions « Essential » ou « Classic » se rapprochent davantage de la sobriété de la EX40 proposée ici en finition « Core », soit le deuxième niveau de finition.
La rigueur scandinave rencontre le brin de folie Mini
Dans l’habitacle aussi, les deux caractères ne pourraient être plus opposés. En matière d’habitabilité, les deux modèles sont très proches même si la garde au toit, surtout aux places arrière, est meilleure dans la Volvo. La Mini égalise avec plus d’espace dans le coffre : de 460 à 1.450 litres contre 441 avec frunk à 1.295 litres pour la Volvo. La position de conduite se veut plus sportive dans la Mini, en étant assis un peu plus bas. Mais pour le reste, la qualité des matériaux et de l’assemblage Volvo rencontre le brin de folie Mini avec des matériaux originaux qu’on aimera, ou pas, et des finitions pas toujours exemplaires. Certes, il y a plus de couleurs dans la Mini. C’est plus original que la sobriété scandinave. Mais nous avons préféré l’habitacle de l’EX40, notamment en matière de possibilités de rangements, plus nombreuses que dans la Countryman, et d’ergonomie. Il faut dire que le nouveau système d’info-divertissement Mini est ultra-complet et divertissant mais il y a trop d’opérations tactiles à effectuer et beaucoup de gadgets. Sur les versions de base de la Countryman, de notre point de vue, l’affichage tête haute est une option indispensable ! Sans ça, vous devrez détourner le regard pour lire toutes les informations sur l’écran central.
Match nul la route
Nos deux versions sont équipées d’un seul moteur qui anime les roues arrière. La Mini offre 204 ch et 250 Nm contre 238 ch et 420 Nm pour la Volvo. Les
1 » Nos deux versions sont équipées d’un seul moteur qui anime les roues arrière.
2 » Ambiance plus sobre dans l'EX40 mais avec beaucoup d'espaces de rangement à bord.
3 » Sur les versions de base de la Countryman, de notre point de vue, l’affichage tête haute est une option indispensable !
accélérations sont donc meilleures avec l’EX40. Mais sur papier et lors de notre essai, les consommations se sont montrées quasiment identiques avec les deux véhicules : aux alentours des 20 kWh/100 km pour 17 kWh/100 km annoncés. Comptez donc 330 à 350 km d’autonomie réelle mixte, pour 462 (Countryman) à 479 (EX40) km sur papier. En matière de recharge aussi, on constate une égalité. Pour vous décider, à vous de voir si vous préférez le comportement dynamique avec amortissement plus ferme de la Mini ou le confort assez remarquable de la Volvo.
Bilan TCO
On en vient aux tarifs… Et là, c’est la surprise. À équipement égal (et encore plus avec les versions de base), Mini propose des prix très intéressants. Ceci explique donc que son TCO mensuel moyen coûte une soixantaine d’euros de moins que celui de la Volvo. Pour l’employé, on observe un ATN brut annuel inférieur de 70 € pour la Countryman. Objectivement, la Mini Countryman remporte donc ce match. Mais, à notre sens, la production belge ainsi que le choix des matériaux intérieurs de la Volvo EX40 pourraient facilement inverser la tendance. n
ATN brut/an (indicatif)
(Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre)
de roulage (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre)
Vue détaillée par mois
Loyer mensuel moyen (HTVA)*
d’impôts liés aux dépenses non-admises
* Offre ALD Automotive l LeasePlan sur base d’un contrat 48 mois et 80.000
** Calculé grâce au Car Cost Advisor d’Eurofleet Consult
Découvrez notre essai comparatif détaillé en vidéo en scannant ce QR code
S’il y a bien un véhicule qui était attendu sur le marché cette année, c’est la Renault 5 E-Tech Electric. C’est sur les routes de la région de Nice que Renault nous avait invité pour les premiers tours de roues.
par Damien Malvetti 1
Renault R5 E-Tech Electric
Quand la conduite électrique devient fun !
» En réinterprétant dans un style moderne et pop le look de la R5 d’époque, les designers de Renault ont réussi un coup de maître. La nouvelle venue regorge de clins d’œil au modèle d’antan, mais affiche une vraie personnalité. Malgré son format compact (3,92 m de long), elle affiche un look plutôt robuste avec des ailes amples et est posée, de série, sur des jantes 18’’.
Face au conducteur, le combiné d’instrumentation digitale de 10,1’’ permet d’accéder à toutes les informations nécessaires à la conduite. Il se prolonge par une dalle digitale et tactile de 10’’ qui permet de gérer le multimedia via le système OpenR Link avec Google intégré.
Grâce à son empattement de 2,54 m, l’espace intérieur est généreux aux places avant et le coffre affiche un très correct 326 l de volume. Les places arrière sont un peu plus étriquées.
Renault a développé un véritable compagnon de route sous la forme d’un petit avatar nommé Reno. Alimenté par l’intelligence artificielle, il est capable de répondre à un vaste champ de questions de culture générale, en plus d’aider le conducteur à utiliser au mieux son véhicule. Reno agit d’ailleurs de façon proactive.
Jusqu’à 410 km d’autonomie
La R5 est disponible avec une batterie de 52 kWh et un moteur de 110 kW (150 ch), qui lui permettent une autonomie de 410 km. Elle est équipée de série d’un chargeur AC de 11 kW et peut recharger en courant continu (DC) à une puissance max de 100 kW.
Elle est aussi la première Renault équipée de la charge bidirectionnelle. Grâce à un adaptateur, il est possible d’utiliser sa voiture pour brancher un appareil électrique ou renvoyer de l’électricité vers le réseau. En matière de prestations routières, la R5 est à la hauteur des attentes. Fait rare sur ce segment, elle dispose d’un train arrière multibras qui lui confère
une excellente tenue de route. Son châssis est bien calibré, la direction est directe et le confort des passagers est assuré en permanence grâce notamment aux sièges baquet livrés de série.
La voiture est dynamique et se montre même un brin joueuse dans les virages. Un comportement que l’on doit à son centre de gravité très bas et à son faible poids annoncé à moins de 1.500 kg.
Nous avons relevé une consommation moyenne de 14,9 kWh/100 km sur notre parcours mixte, sans avoir eu le pied léger sur l’accélérateur. Un très bon point puisqu’il s’agit de la consommation officielle annoncée par le constructeur.
Bilan fleet
Avec un tarif en leasing sous les 600 euros/mois HTVA (4 ans - 80.000 km) et grâce à ses consommations maitrisées, la R5 affiche un TCO2 aux alentours de 750 euros/mois HTVA. Pour le conducteur, l’ATN net se limite à 71 euros/mois. Un bilan fiscal qui la rend plutôt attractive pour les entreprises.
Avec cette R5 E-Tech Electric, Renault pourrait bien réussir le tour de force de BMW avec la MINI ou de Fiat avec le renouveau de la 500 il y a quelques années. n
1 » Sur route, la R5 se montre très convaincante !
En début d'année, Ford a présenté la version rafraîchie de son célèbre Kuga. Il était disponible à la commande depuis un certain temps, mais après avoir testé la version PHEV, nous avons pu évaluer si le SUV est suffisamment armé pour la seconde moitié de sa carrière.
par Kevin Kersemans
Perfectionnement d'un best-seller
»
Le Kuga n'a pas donné de répit à Ford. Par exemple, sa variante PHEV était l'hybride rechargeable la plus vendue en Europe en 2021, 2022 et 2023. Une position qu'il a dû abandonner en 2024. Il est donc grand temps de procéder à un rafraîchissement qui, comme il est d'usage de nos jours, s'accompagne également d'une extension des systèmes électroniques d'aide à la conduite. À l'extérieur, le changement se manifeste principalement par une face avant entièrement remaniée. À l'arrière, les évolutions se limitent aux blocs optiques. Outre la version sportive ST-Line, le Kuga est désormais également disponible en version Active, qui affiche une allure un peu plus robuste avec ses parechocs spécifiques et s'adresse aux clients qui osent déjà s'aventurer sur les chemins de terre.
Sync 4
1 » Le nez du Kuga a été entièrement retravaillé, avec notamment une bande LED entre les nouveaux phares et le logo de la marque désormais placé au milieu de la calandre.
2 » À l'intérieur, la plus grande nouveauté réside dans l'introduction du système d'infodivertissement Sync 4 avec un écran central plus grand.
À l'intérieur, le nouvel écran central attire l'attention. D'un diamètre de 13,2 pouces, il est non seulement beaucoup plus grand, mais il utilise également la dernière génération du système d'infodivertissement de Ford. Ce Sync 4 n'est pas seulement plus convivial que l'ancien Sync 3, il est aussi deux fois plus puissant et offre de nouvelles fonctionnalités. Dans la pratique, le saut générationnel est clairement perceptible.
La gamme de moteurs se compose désormais de l'EcoBoost 1.5 mild-hybrid de 150 ch, d'une version hybride autorechargeable de 180 (FWD) ou 183 ch (AWD) et enfin du PHEV de 243 ch. Ce dernier a
besoin de près de deux secondes de moins (7,3 désormais) pour passer de l'arrêt à 100 km/h grâce à une nouvelle boîte de vitesses, une différence que nous avons pu constater sur les routes ardennaises où nous avons mis l'hybride rechargeable à l'épreuve.
L'autonomie en tout électrique est désormais de 60 à 69 km, voire jusqu'à 88 km en ville. Sauf qu'en 2024, ce n'est plus si exceptionnel : le Volkswagen Tiguan eHybrid, par exemple, dépasse largement les 100 km en électrique aujourd'hui. Cependant, le Kuga PHEV tient ses promesses. Notre parcours d'essai était long de 66 km, et nous avons réussi à parcourir environ 55 km uniquement à l'électricité. Et nous savons par expérience que le moteur à essence du Kuga PHEV est économe en carburant, même lorsque la batterie est déchargée.
Bilan fleet
Les mises à jour apportées au Kuga lui permetteront de poursuivre encore un peu sa carrière. Y compris dans le fleet, car la version PHEV s’avère idéale pour ceux qui ne sont pas encore prêts au 100 % électrique. Avec un prix de départ de 37.500 € HTVA, le Kuga PHEV est moins cher que des rivaux comme le Volkswagen Tiguan ou le Volvo XC60. n
Parmi les marques chinoises qui inondent l'Europe, Xpeng est l'une de celles qui pourraient rester. En tout cas, la version AWD Performance du G9, un SUV tout électrique, nous a laissé une impression positive.
par Kevin Kersemans
»Avec ses 4,89 m, la Xpeng G9 est à peu près aussi longue qu'un Mercedes EQE SUV. La gamme commence par une variante à propulsion arrière avec une batterie de 78,2 kWh. Elle développe 313 ch et 430 Nm, a une autonomie WLTP de 460 km et coûte 47.925 € HTVA. La version RWD Long Range coûte 51.231,40 € et présente les mêmes caractéristiques de puissance et de couple, mais son autonomie monte à 570 km grâce à sa batterie de 98 kWh. L'AWD Performance utilise la même batterie que la Long Range, mais peut se targuer d'une puissance de 551 ch et d'un couple total de pas moins de 717 Nm grâce à un moteur supplémentaire sur l'essieu avant. Pour cette version haut de gamme à 59.495,87 € HTVA, Xpeng annonce une autonomie de 520 km.
Spacieux
Les trois versions utilisent une architecture de 800 volts, ce qui se traduit par d'excellentes capacités de charge rapide. Par exemple, la version AWD Performance absorbe jusqu'à 300 kW, ce qui devrait permettre une charge de 10 à 80 % en 20 minutes. Autre point intéressant : la G9 est autorisée à tracter jusqu'à une tonne et demie, et une pompe à chaleur et une fonction V2L sont de série, tout comme de nombreux éléments de confort. L'espace est un autre point fort de la G9. Tous les occupants disposent d'un espace plus que suffisant et il en va de même pour les bagages, grâce à un coffre allant de 660 à 1.576 l avec les sièges arrière rabattus, complété par un frunk avant de 71 litres. La troisième rangée de sièges n'est toutefois pas proposée en option. La finition est de bon niveau et on ne peut reprocher à la G9 que quelques petits problèmes d'ergonomie.
Rapide et confortable
Grâce à sa suspension pneumatique, la G9 AWD Performance est comparable aux modèles équivalents des marques européennes établies en termes de ma-
Xpeng G9
Prometteur !
niabilité et de confort. La version haut de gamme accélère en seulement 3,9 sec. de l'arrêt à 100 km/h et, compte tenu de son poids de près de 2,4 T, offre un plaisir de conduite même sur routes sinueuses. De plus, elle est relativement économe en électricité : nous avons enregistré une moyenne d'un peu plus de 21 kWh/100 km au cours de notre semaine d'essai, ce qui signifie en pratique une autonomie d'environ 450 km. Sur autoroute, notre consommation a tendu vers 24 kWh/100 km.
Bilan fleet
La Xpeng G9 n'est pas désagréable à conduire, elle offre des fonctions EV intéressantes et son prix est beaucoup plus avantageux que celui de ses concurrentes européennes, qui sont également moins bien équipées de série. En revanche, les options de personnalisation de Xpeng sont très limitées et il y a encore de petits points à améliorer ici et là. n
1 » Le G9 présente un design élégant et mesure à peu près la même longueur que le Mercedes EQE SUV, beaucoup plus cher.
2 » Le tableau de bord comprend, outre l'écran tactile central, un écran tout aussi grand pour le passager.
Grâce à sa collaboration avec Stellantis, Toyota a pu développer sa gamme de véhicules utilitaires et dispose désormais d’un modèle dans chaque segment de marché. Tous sont aussi disponibles en variante 100 % électrique, que nous avons pu tester.
par Damien Malvetti
Essai gamme LCV Toyota
Une gamme désormais 100 % électrique
» Toyota ne cache pas ses ambitions : devenir l’un des acteurs majeurs sur le marché des véhicules utilitaires légers. La marque totalisait un peu moins de 2 % des parts de marché en Belgique en 2018, mais espère grimper à 5 % en 2025. Pour y arriver, elle se dote donc d’une gamme complète de modèles répondant aux besoins de tous les professionnels.
A côté du « petit » ProAce City et du moyen ProAce, Toyota propose désormais ainsi un grand ProAce Max. Le choix d’ajouter un grand LCV n’est pas anodin puisque ce segment représente à lui seul 36 % des ventes de véhicules utilitaires en Belgique et est donc le premier du marché sur les 7 premiers mois de 2024, devant les modèles de moyenne gamme (29 %), les petits modèles (26 %) et les pick-up (9 %).
20 % de ventes BEV en 2025
Avec l’arrivée de cette nouvelle gamme, Toyota conserve des motorisations thermiques, mais tous les modèles sont désormais aussi disponibles en version 100 % électrique. Il faut dire que le constructeur vise une part de 20 % de ses ventes d’utilitaires BEV en 2025.
Si tous les trois sont des jumeaux techniques des modèles équivalents du groupe Stellantis en raison de l’accord entre le groupe français et le constructeur japonais, les modèles de ce dernier disposent bien d’une face avant spécifique.
ProAce Max
Outre 3 versions diesel offrant des puissances de 120, 140 et 180 ch, le nouveau grand ProAce Max est donc proposé en version électrique avec une batterie de 110 kWh, bonne pour une puissance de 272 ch et une autonomie de 420 km. Il offre un volume de chargement de 10 à 17 m3 selon les versions, jusqu’à 1.500 kg de charge utile et 2.400 kg de capacité de remorquage. Il est disponible en trois longueurs et 3 hauteurs (2 hauteurs et 2 longueurs sur la version électrique).
Pas moins de 9 variantes de carrosserie sont disponibles directement d’usine (van fermé, van double cabine, tripper, châssis-cabine simple ou double, plateforme, etc.), tout comme une large gamme d’accessoires pour répondre aux besoins d’un maximum de clients.
A l’intérieur, on retrouve un tableau de bord moderne avec tous les équipements nécessaires, une kyrielle d’aides à la conduite et de nombreux espaces de rangement. Les versions diesel sont équipées de série d’un écran central de 5 pouces et d’un combiné d’instrumentation noir et blanc de 3,5 pouces. En option, il est possible d’opter pour un écran central de 10 pouces et un combiné digital en couleurs de 7 pouces, tous deux équipés de série sur la version électrique.
Côté consommation, lors de notre essai, nous avons enregistré une moyenne de 29,5 kWh/100 km sur un parcours de 35 km mêlant autoroutes et routes nationales.
Au niveau des tarifs, la version thermique débute à 37.000 euros HTVA, l’électrique à 55.000 euros HTVA.
ProAce
Nommé tout simplement ProAce, le modèle de moyenne gamme offre aussi 3 variantes diesel à son catalogue, avec des puissances de 120, 145 et 180 ch. La variante électrique est équipée d’une batterie de 75 kWh qui promet désormais 350 km d’autonomie, soit 20 km de plus que la précédente génération. Ici, c’est une optimisation du véhicule qui a été opérée pour augmenter l’autonomie puisque la batterie reste identique à celle de la version d’avant facelift. Le très polyvalent ProAce développe 136 ch et offre jusqu’à 6,6 m3 de volume de chargement et jusqu’à 1,25 T de charge utile. Lors de notre essai, nous avons atteint une consommation moyenne de 28,8 kWh/100 km sur un parcours de 62 km en routes mixtes.
Enfin, côté tarif, le ProAce se négocie à partir de 32.300 euros HTVA en version thermique et à partir de 48.450 euros pour la variante zéro émission.
ProAce City
Le petit frère ProAce City est quant à lui disponible en 2 versions diesel (100 et 130 ch) et une version essence (110 ch), en plus de la variante 100 % élec-
trique. Cette dernière s’équipe d’une toute nouvelle batterie de 50 kWh qui lui permet d’étendre son autonomie de 50 km pour atteindre 330 km. La pompe à chaleur est disponible en option. Modèle parfait pour de nombreux petits indépendants qui n’ont pas besoin de transporter du matériel lourd ou encombrant, le ProAce City affiche un volume de chargement jusqu’à 4,4 m3 et une charge utile de 800 kg.
Notre essai de la version électrique a permis de relever une consommation moyenne de 15,6 kWh/100 km sur un parcours de 23 km, soit moins que la consommation officielle annoncée par le constructeur. Il faudra compter 22.400 euros minimum pour acquérir ce ProAce City en version thermique et 32.900 si vous optez pour sa version électrique. n
1 » Le ProAce Max vient compléter la gamme pour offrir une solution à tous les professionnels.
2 » Le ProAce propose un volume de charge jusqu’à 6,6 m3
3 » Le compact ProAce City électrique s’offre une nouvelle batterie pour étendre son autonomie à 330 km.
Toyota Professional Centre
Pour être à la hauteur de ses ambitions sur le marché de l’utilitaire, Toyota a développé toute une gamme de services dédiés comme l’assistance, des solutions de financement, un service express en atelier, une flotte de véhicules de remplacement, etc. Tout cela sera disponible via des centres dédiés aux véhicules utilitaires avec du personnel spécifiquement formé.
500 Toyota Professional Centres sont prévus dans toute l’Europe pour 2025, dont 20 au Belux.
19.06 08:30 18:00 2025
Brabanthal 1
3001
Louvain
link2 eet organise son 4ème événement de test drive
où plus de 500 gestionnaires de otte peuvent tester di érents modèles ZE (zéro émission) et bien plus encore.
Au programme
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Véhicule à hydrogène
Pour quel profil d’utilisateur ?
Pour le transport utilitaire et lourd, l’hydrogène n’est pas à mettre au placard. Nous l’avons encore observé
au Salon IAA Transportation de
Hanovre.
par Maxime Pasture
1 » L'autonomie grimpe à 700 km, préservée par temps froid.
2 » La recharge ne prend que 5 minutes.
» N'en déplaise à certains experts, l’hydrogène continue à être dans la course aux propulsions « zéro émission ». Toyota et BMW ont d’ailleurs annoncé qu’ils renforçaient leur partenariat en la matière. Idem entre Hyundai et Skoda.
Mais là où, d’après nous, l’hydrogène va devenir vraiment incontournable, c’est sur le marché du VU (véhicule utilitaire) et du camion. Pourquoi ? Car l’utilisation des utilitaires légers et lourds s’y prête assez bien là où la technologie du 100 % électrique à batterie continue à rencontrer quelques obstacles.
2 profils d’utilisateur
Pour mieux comprendre, il faut s’intéresser aux différents profils d’utilisateur, comme nous l’expliquait Sébastien Crochemore, VP LCV & Pick-up Product Performance chez Renault : « Le premier profil, ce sont les gens qui effectuent de longs trajets, à la recherche d’optimisation du temps de charge. Le deuxième profil concerne les clients qui n’ont pas de bornes de recharge électrique sur le lieu de travail
comme les chantiers par exemple. Si vous allez recharger un VE loin du chantier, c’est une perte de temps. »
En effet, l’hydrogène réunit deux avantages : un temps de recharge quasiment équivalent à celui d’un plein de carburant et une autonomie totale très intéressante. La preuve, avec le nouveau Renault Master H2, dont le prototype a été présenté au IAA Transportation 2024 : il annonce jusqu’à 700 km d’autonomie WLTP, préservée par temps froid, et se recharge en 5 minutes.
Coûts et recharge
Alors oui, comme souvent, rien n’est parfait. La pile à combustible, qui permet de transformer l’hydrogène en électricité avec, comme résultat à l’échappement, de la vapeur d’eau, est encore chère à produire. Mais « Les progrès techniques et l'augmentation des volumes de production contribuent à réduire les coûts de plus d'un tiers », comme l’affirme Toyota. Et puis, Renault Group et son partenaire Hyvia spécialiste en hydrogène misent sur la location des véhicules pour réduire les coûts. Mentionnons également que, pour encore diminuer la facture, Renault produira son Master H2 sur la même ligne d’assemblage, en France, que les Master diesel et E-Tech 100 % électrique.
Enfin, il y a le problème de l’infrastructure. On compte pour l’instant seulement 8 stations à hydrogène en Belgique. Sur ce plan-là, il y a encore du boulot. Car bien qu’installer sa propre station de recharge à hydrogène ne soit pas si complexe en milieu péri-urbain, seules les sociétés avec des grandes flottes de véhicules pourront se permettre cette dépense… n
DANS NOTRE PROCHAIN NUMERO
SORTIE : JANVIER 2025
gestion de flotte
» Fiscalité : à quoi faut-il s’attendre en 2025 avec l’arrivée des nouveaux gouvernements ?
mobilité
» Comment assurer la sécurité de vos collaborateurs lorsqu’ils utilisent des solutions de mobilité alternative
véhicules
» Toutes les nouveautés à attendre sur le marché fleet en 2025
company profiles
» Les acteurs principaux des secteurs fleet & mobilité présentent leurs activités, leur actualité et les contacts importants à connaître dans norte guide des company profiles.
listing de A à Z
» L’Experts Guide, c'est aussi un listing de A à Z de toutes les entreprises du monde du fleet et de la mobilité classées par secteur d'activité.
Nos prochains rendez-vous
» link2fleet webinar.
30/01/25 • Les nouveaux modèles fleet 2025 et la fiscalité
24/04/25 • La gestion de flotte & (e)-Car Policy
15/05/25 • La recharge des VE & la fiscalité de la recharge
18/09/25 • La mobilité alternative
13/11/25 • Les best practices & link2fleet forum & awards
18/12/25 • La gestion dynamique de votre TCO & le reporting des coûts
Plus d’infos : www.academy.link2fleet.com
» link2fleet ZE experience event and more…
19/06/2025. 08h30-18h00
• Tests de véhicules écologiques
• Découverte de solutions de mobilité alternative
• Rencontre des experts du secteur
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Infos et inscriptions : www.academy.link2fleet.com
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Mazda CX-80
Plus qu’un CX-60 XL?
Kia Sorento PHEV Air de famille
Polestar 4 GT plutôt que sportive
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Et bien d'autres encore en vidéos sur notre chaine Youtube:
Laurent Mélignon, nouveau Corporate Sales Director d’Arval Belgium
Laurent Mélignon (39 ans) est le nouveau Corporate Sales Director d’Arval Belgium depuis le 1er octobre 2024. Laurent Mélignon a débuté sa carrière chez Arval en 2007 en tant qu’Account Manager et est également un visage connu et reconnu de l’entreprise de solutions de mobilité.
Paul Verkinderen rejoint Targa Telematics Targa Telematics - l’un des principaux acteurs mondiaux dans le domaine de l’IoT et du développement de solutions et de plateformes numériques pour la mobilité connectée - a annoncé la nomination de Paul Verkinderen au poste de directeur des ventes pour les comptes internationaux.
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LʼEQE.
Autonomie impressionnante. Recharges rapides. Confort remarquable. Technologies avancées. La voiture de société idéale pour le travail et les loisirs. Et avec Green Charging, vous rechargez avec de l’électricité verte pendant les 150 000 premiers kilomètres. 16,0 - 23,3 kWh/100 KM • 0 G/KM CO₂ (WLTP). Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule. Informations environnementales AR 19/3/2004 : www.mercedes-benz.be - Donnons priorité à la sécurité. 1 L'EQE SUV offre une autonomie électrique jusqu'à 616 km, et l'EQE Berline jusqu'à 686 km (WLTP). 2 Plus d’infos sur mercedes-benz.be. 3 Ou 90 000 km. Il est possible d’étendre ce pack à des kilométrages plus élevés ou à d’autres Programmes de service. Entretiens inclus dans le prix catalogue.