LUMINY
WORKSHOP S7 VILLE NATURE - 4ÈME ÉDITION
L’ÉCOLE BUISSONNIÈRE
LE PROGRAMME DU 9 AU 20 JANVIER 2017
Architecture, Ville et Territoires École Nationale Supérieure d’architecture de Marseille Parc National des Calanques 2016 - 2017
SOMMAIRE
Introduction
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Contexte
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Diagnostic
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Un peu d’histoire
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Qu’est-ce qu’un campus ?
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Le Plan Campus
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Mobilité
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Le Parc National des Calanques
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Scénarii
25 Présentation générale - Constats et outils
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Scénario croissance
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Scénario décroissance
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Le workshop
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Attendus pédagogiques
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Encadrement (équipe et réglement)
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Aspects pratiques
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Planning
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Visite de site
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INTRODUCTION Le workshop, une institution pédagogique
Depuis onze ans maintenant, l’Ecole d’Architecture de Marseille organise chaque année en janvier son workshop de deux semaines entre les deux semestres universitaires. Ce workshop fait partie du cursus universitaire de l’école : tous les étudiants en 4ème année ont obligation d’y participer. Le workshop est également ouvert à des visiteurs venus d’autres écoles en France et dans le Monde. L’effectif totalise environ 120 étudiants chaque année. Soit 12 équipes de 10, chacune encadrée par un enseignant ou une personnalité extérieure compétente. Afin d’offrir des thèmes de réflexion de qualité, l’atelier de projet de master 2 Assistance à Maîtrise d’ouvrage du département AVT est dédié à l’organisation du workshop. Pendant un semestre, les étudiants de cet atelier de master 2 réalisent une analyse poussée du site. Cette analyse permet l’élaboration d’un corpus de scenarii qui constituent des axes de projet qui seront développés ou non par les participants du workshop. À la fin des deux semaines de workshop, les étudiants de l’atelier récupèrent les travaux et les mettent en forme afin de permettre la production d’une publication et d’une exposition. Certains étudiants continuent à explorer les thèmes abordés pendant le workshop sous forme de projets de fin d’étude (ou PFE) voire de thèses encadrées par l’École pendant trois ans. Les premières éditions du workshop ont permis le développement de l’idée de Bateau-Bus, aujourd’hui partie intégrante du dispositif de transport de la métropole. Les années suivantes l’École a organisé le workshop en partenariat avec le Port Autonome de Marseille. Et depuis maintenant quatre ans, le workshop est réalisé en partenariat avec le Parc National des Calanques autour de la question de l’interface entre espaces urbains et parc naturel. C’est dans cette optique que nous vous proposons cette année la quatrième édition du workshop Ville/Nature.
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Luminy, l’école buissonnière
Workshop 2015
workshop ensam 2016
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CONTEXTE Point de départ et terminus Le workshop a pour ambition de développer une réflexion sur l’interface entre Ville et Nature. Pour cela, chaque édition du workshop se concentre sur un point de rencontre entre le Parc National des Calanques (PNC) et la métropole. Le statut métropolitain du parc et la diversité des points de contact qu’il possède avec la ville étant un terrain fertile à notre exercice. Après avoir exploré la vallée de l’Huveaune, les îles du Frioul, et le Mont Roze, le thème de cette année est le campus de Luminy.
Un second paradoxe concerne l’accès aux commodités sur le site. Malgré la présence de 3 000 personnes, comprenant les étudiants et le personnel qui vit sur place, aucun commerce ne se trouve à Luminy. Luminy est à la convergence de deux mondes : d’une part c’est un site naturel exceptionnel réputé et très fréquenté ; de l’autre c’est un pôle métropolitain d’excellence scientifique qui génère beaucoup d’activité et de développement.
C’est l’une des portes d’entrée majeure du parc (400 000 visiteurs/an) car elle permet l’accès à la Calanque de Sugiton ainsi qu’au Mont Puget. C’est aussi le point de départ de nombreux circuits de randonnée, notamment pour rejoindre la Calanque d’En-Vau. D’autre part, Luminy est un campus de grande importance à l’échelle de la métropole. Avec ses 10 350 étudiants et ses 1 500 chercheurs répartis sur les 150 hectares du site. dans 32 labos de biologie, de physique, de mathématique et d’informatique, c’est un des éléments principaux du réseau universitaire Aix-Marseille Université. Les réseaux de transport, récemment améliorés, permettent l’accès à Luminy mais sont cependant déjà saturés (14 000 passagers/jour) du fait de l’attractivité du site en comparaison à sa situation géographique.
Col de la Gineste
Les Baumettes
Coupe ouest-est
Coupe nord-sud
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Luminy, l’école buissonnière
Luminy
Luminy
Vue du campus depuis le mont Puget
Image satellite du site de Luminy workshop ensam 2016
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PREMIÈRE PARTIE
DIAGNOSTIC
UN PEU D’HISTOIRE De l’agriculture à l’éducation Luminy, du latin lumen (lumière), tient son nom de la belle lumière rouge qui se reflète sur les roches entre ciel et mer au coucher du soleil. Avec sa forme de cirque, le site de Luminy dispose de caractéristiques très favorables à l’agriculture. Le domaine, qui s’étend sur 1200 hectares, dispose de trois bassins versants rendant la terre particulièrement fertile. Avant de devenir le campus universitaire que l’on connaît aujourd’hui, ce site a été cultivé pendant plusieurs siècles. Territoire abbatial : 1050 - 1406 On y cultivait pour le vicomte de Marseille jusqu’en 1050. Le domaine est légué à l’Abbaye de Saint Victor puis, plus tard il deviendra la propriété de l’Abbaye du Mont de Sion. On y faisait pousser essentiellement de la vigne mais aussi de quoi sustenter les familles d’agriculteurs qui y vivaient. Le Domaine d’Ollières : 1406 - 1819 Au XVIème siècle, la propriété de Luminy sera acquise par le notaire marseillais Mathieu De George d’Ollières. Il se fera désormais appeler Seigneur de Luminy et construit un châtelet sur place. Le domaine reste agricole, on y cultive du blé, de l’avoine, des arbres fruitiers méditerranéens comme des oliviers, des amandiers… Mais la culture dominante reste la vigne pour la production de vin. La propriété sera transmise de génération en génération pendant environ 400 ans. Après un différent familial, Luminy sera vendu par Madame Baudoin, veuve d’Ollières.
L’activité reste principalement agricole et se perfectionne. On construit des canaux d’irrigation et un réservoir de 5000 m² pour améliorer le rendement des cultures. L’été, on profite du cadre de Luminy pour son paysage et son ambiance. On chasse, on se balade à cheval et on va se baigner aux calanques. C’est à cette époque qu’est aménagé le chemin jusqu’à Sugiton. En 1945, les Fabre sont expropriés par l’État après laSeconde Guerre Mondiale et Luminy entre dans le domaine public. Le campus d’Egger : 1945 - 1987 La ville de Marseille projette alors d’édifier un campus universitaire sur le site de Luminy dont le plan masse officiel sera élaboré par l’architecte René Egger. La construction du campus est entamée en 1964 mais doit s’interrompre en 1971, faute de moyens financiers suffisants. Seule la moitié des édifices dessinés par Egger verront le jour. L’édification du campus se fera dès lors au coup par coup, sans gestion globale ni coordination des projets, créant ainsi un ensemble relativement disparate et hétérogène.
Maquette du plan Egger
Développements actuels En 1985, l’association Grand Luminy est créée dans le but de promouvoir le Technopôle et de faciliter la création et l’implantation d’entreprises afin de favoriser le développement du campus. Enfin en 2008, Luminy, sous la bannière d’Aix-Marseille Université remporte un appel à projet, le Plan Campus, qui vise à faire de Luminy un pôle d’excellence, en renforçant son attractivité et son rayonnement à l’échelle mondiale. La bastide des Fabre
La propriété des Fabre : 1819 - 1945 En 1819 la propriété de Luminy sera vendue au grand armateur marseillais Augustin Félix Fabre qui va faire du domaine un lieu de villégiature pour lui et sa famille. Le châtelet est progressivement agrandi et transformé en bastide bourgeoise, afin d’accueillir toute la famille.
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Nous vous invitons à consulter l’Atlas pour une documentation plus exhaustive concernant l’histoire de Luminy.
Vue satellite de Luminy en 1950 Au centre, la bastide et autour, les champs.
workshop ensam 2016
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QU’EST-CE QU’UN CAMPUS ? Des cloîtres européens au plan libre américain Un campus est un type bien particulier d’organisation spatiale universitaire.
En 1969, Sophia Antipolis n’était à l’origine qu’une zone d’activité. En un an elle est devenu un technopôle.
La notion de campus est apparue pour la première fois au début du XVIIème siècle dans le New Jersey, aux États-Unis. Pour échapper à l’influence corruptrice de la ville, l’université du New Jersey déménage sur un terrain en pleine campagne situé à mi-chemin entre New-York et Philadelphie. C’est la naissance de l’université de Princeton.
L’ambition des universités aujourd’hui est de reproduire ce modèle : allier enseignement et recherche afin de constituer des technopôles.
Au fil du temps, bâtiment par bâtiment, l’université va s’agrandir et on va appeler cet ensemble de bâtiments indépendants et libres au milieu des champs : campus. Le terme s’est ensuite généralisé et a été adopté dans d’autres pays pour désigner n’importe quel complexe universitaire. Ce modèle de campus s’oppose au modèle des universités anglaises souvent conçue autour d’un cloître. Ce modèle est hérité des monastères que l’on trouve partout en Europe et où est né l’éducation au moyen-Âge. Dans ces espaces, on transmet le savoir d’élite à élite et on reste entre-soi. Le modèle américain au contraire propose un modèle ouvert avec des édifices librement disposés dans l’espace avec l’idée de la circulation des savoirs, on peux y voir une esquisse du plan libre du XXème siècle. Le campus de Princeton University a continué à se développer et à se densifier loin de New York et de Philadelphie. Mais pas isolé, une ligne de train directe la reliait et la relie toujours à ces deux villes. À Nice, l’université Sophia Antipolis, une université pluridisciplinaire reconnue au niveau international. Elle est implantée sur l’ensemble du département des Alpes Maritimes à Nice, Cannes, Menton, Grasse et constitue un acteur incontournable de la technopôle de Sophia Antipolis. Lorsqu’elle est créée en 1965 par Pierre Laffitte, ce dernier base la réussite de ce projet sur l’échange professionnel et sur la recherche scientifique promus pas l’échange culturel dans un environnement naturel. C’est ainsi que l’on dépeuple les centres villes pour une fertilisation croisée entre recherche et enseignement supérieur. Le rapport de l’université au végétal est l’un des éléments fondateurs dans l’idée de la création du campus : offrir un lieu de travail basé sur la synergie des acteurs, en offrant un site incomparable.
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Luminy, l’école buissonnière
Sophia Antipolis est une copie du premier modèle de ce type : la Silicon Valley. Le 1er Octobre 1891, l’Université de Stanford ouvre ses portes dans la plaine de San Francisco, Californie. C’est à l’époque un grand espace agricole, réputé pour ses vergers et ses vignes. La vallée s’est énormément transformé au cours des années. Les anciennes forêts de chênes ont presque disparues, les prairies ont été converties en parcs de bureaux, les marais ont été nivelées et endiguées et sont aujourd’hui devenu des étangs de sel ou des secteurs de logements. La grande nouveauté qui naît avec Stanford et la plaine alentour, c’est une implication directe de l’université dans le capital des entreprises créées par les entreprises. Ces liens étroits favorisent l’innovation lorsque les start-up se lancent puis une fois économiquement viables l’école est financée par ses anciens élèves. Nos deux campus de référence, fondateurs par leur type dans la conception des universités partout dans le monde sont : - connectées, même si excentrées. Princeton a sa propre ligne de chemin de fer, la Silicon Valley est bardée d’infrastructure routière. - Impliquées dans la recherche et l’innovation. Un pied à l’université, l’autre dans les entreprises. Au regard de ces exemples, Luminy ne dispose pas de tous les éléments pour prospérer.
Modèle anglais : le quadrangle
Modèle anglais : le yard
Modèle américain : le plan libre Campus de Princeton en 1850
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Princeton
Image satellite du campus de Princetown workshop ensam 2016
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LE PLAN CAMPUS Tout va bien dans le meilleur des mondes En 2008, le Président de la République lance l’opération Campus, un plan en faveur de l’immobilier universitaire. L’idée est de faire « émerger des campus d’excellence qui seront la vitrine de la France afin de renforcer l’attractivité et le rayonnement de l’université française1 ».
Le projet se base sur une étude d’urbanisme de l’agence Hors-Champs réalisée en 2010. L’étude met en évidence l’existance de deux axes de circulation sur le campus : l’axe est-ouest du plan Egger et un second axe qui traverse le TPR2 pour rejoindre l’Hexagone.
La naissance d’Aix-Marseille Université
De façon concrète, l’opération consiste à améliorer les TPR 1 et 2, ces grandes barres modernes dessinées par Egger au cœur du Campus et qui contiennent la majorité des chercheurs de Luminy ; à réhabiliter l’Hexagone pour qu’il devienne la centralité de la vie étudiante à Luminy et à construire entre les deux un Technosport, lieu de rencontre entre la recherche et la pratique sportive. Le trajet entre ces trois pôles fait aussi l’objet d’un traitement pour en faire un véritable espace public et paysager. Tout une offre de parking a aussi été mise en place en prévision de la croissance de l’université.
Suite au lancement de ce projet, de nombreux campus universitaires de la région décident, en 2012, de se fédérer autour d’une même unité, l’AMU (Aix-Marseille Université), afin de pouvoir répondre au concours. Aujourd’hui, AixMarseille Université constitue la plus grande université francophone, et accueille plus de 75 000 étudiants, dont 10 000 internationaux, dans toutes les disciplines. L’université est composée principalement de cinq grands campus, situés à Marseille (dont Luminy) et à Aix-enProvence. L’AMU est aussi présente en plus petits effectifs en Arles, à Aubagne, Avignon, Digne-les-Bains, Gap, La Ciotat, Lambesc et Salon-de-Provence. Le statut et l’importance d’Aix-Marseille Université lui ont permis d’obtenir une place parmi les 11 campus français labellisés par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche dans le cadre de l’Opération Campus. Près de 500 millions d’euros sont injectés à l’AMU pour moderniser ses installations : La moitié est investie sur le campus d’Aix-Schuman et l’autre moitié est investie sur le campus de Luminy. Luminy - Plan Campus Luminy bénéficie ainsi d’importants financements permettant la réhabilitation de nombreux bâtiments, la construction de nouveaux équipement de pointe, le développement de la vie étudiante, la réalisation d’un technosport, l’extension de la surface dédiée aux entreprises et l’amélioration des infrastructures de desserte.
1. http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid56024/l-operationcampus-plan-exceptionnel-en-faveur-de-l-immobilier-universitaire. html
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En parallèle de l’investissement sur l’immobilier à Luminy, le plan campus et la ville de Marseille ont commencé les travaux pour amener un BHNS (Bus à Haut Niveau de Service) au cœur même du campus. Il passera sur l’axe central d’Egger, devant le TPR2. L’hexagone, lui-aussi dessiné par Egger, sera réhabilité par l’architecte Rémy Marciano. Le bâtiment, transformé en Learning Center, recevra la bibliothèque universitaire, les associations étudiantes, différents services de l’université liés à la vie étudiante ainsi qu’une cafétéria. Il sera l’espace central de la vie du campus.
Vue perspective projetée du travail d’Hors-Champs urbanisme. Mise en évidence d’un axe nord-sud aujourd’hui peu valorisé
Vue perspective projetée des réhabilitations du plan Campus L’hexagone au premier plan ; le TPR2 au second. workshop ensam 2016
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MOBILITÉ(S) L’enclave et la métropole
MOBILITÉ À L’ÉCHELLE DE LA MÉTROPOLE
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MOBILITÉ(S) L’enclave et la métropole
LA MOBILITÉ AU SEIN D’AIX-MARSEILLE UNIVERSITÉ
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MOBILITÉ(S) L’enclave et la métropole Déplacement jusqu’à Luminy La mobilité à Luminy est un enjeu majeur. Sa situation géographique ne facilite pas les choses. Marseille est caractérisée par un maillage d’infrastructures (bus, tramway et métro) qui lie le centre-ville aux différentes polarités. Dans ce réseau, la solution pour se rendre à Luminy se réduit à une route à double sens. Cette situation fait de Luminy un campus hors ville. Le site est un cul-de-sac, une enclave par rapport au centre-ville. Cet état de fait est d’autant plus problématique que chaque jour 14 000 personnes se rendent à Luminy (voiture et bus confondus). Ces déplacements sont liés à l’activité universitaire du site d’une part, au tourisme de l’autre. A cause des mouvements pendulaires, l’accès à Luminy est compliqué entre 8h et 9h30 puis entre 16h et 19h en semaine. Les touristes empruntent cette route de manière assez équilibrée dans la journée, avec un pic de fréquentation en fin de semaine. Afin de faciliter les transports, des projets de mobilités sont prévus d’ici 2025. Un prolongement de la ligne de tramway de Castellane à la Rouvière, le projet de BUS (Boulevard Urbain Sud) et le projet de BHNS (Bus à Haut Niveau de Service) qui arrive jusqu’à Luminy en empruntant le même parcours que les bus existants, mais en site propre. Nous pensons que ces éléments de réponse ne suffiront pas à résoudre les problèmes de mobilité dont souffre Luminy. Stationnement Aujourd’hui le stationnement est un problème, notamment pour les visiteurs du parc (voitures + cars) Il existe en effet une vaste offre de parkings, mais ceux-ci sont situés à l’intérieur de l’université et non accessibles au public.
Le PDU (plan des déplacements urbains) de MarseilleProvence-Métropole adopté en 2013 prévoit en outre la réduction de l’offre de parkings publics pour les sites desservis par des BHNS. La volonté est d’inciter les usagers à déposer leurs véhicules en amont du site pour désengorger Luminy. A noter que le projet du futur Terminus du BHNS prévoit la mise en place d’un dépose-minute à l’usage des cars de touristes.1 Vélos A Luminy, peu de choses sont faites pour les cyclistes, pourtant nombreux, qu’ils viennent à vélo centre-ville ou démarrent de Luminy pour aller explorer les calanques. Une dizaine de places de parking à vélo et une pompe à eau constituent l’intégralité des services dédiés présents à Luminy. La mise en place le long du tracé du BHNS de voies cyclistes dédiées risquent de saturer le peu d’équipement déjà en place. Piéton Qu’il s’agisse des touristes ou des étudiants, l’offre de services au piéton est sous-développée. Il n’existe pas d’aire de repos à l’entrée des calanques. Les directions sont peu aisées et les déplacements au sein du campus sont longues et difficiles. (pente, absence de rampes ou de revêtements adaptés aux handicapés et aux valises des étudiants, parcours contradictoires et inutilement longs). En conséquence, de nombreux sentiers spontanés sillonnent le campus. Parfois ils se connectent directement à des sentiers forestiers situés dans le Parc. A noter que la récente édification d’un espace public entre l’Hexagone et le TPR2 a amélioré les choses.
1. Le plan de ce projet est disponible dans l’Atlas
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St Antoine La Castellane
Vallon des Tuves
L’Estaque St-André St Joseph Le Castellas
Faculté et IUT de St-Jérôme
Technopôle de Château-Gombert
Ste Marthe La Rose Gèze Picon Busserine Bougainville
Arenc Joliette
St Charles
La Blancarde
La Fourragère
Les Caillols La Timone
La Pomme
4 Septembre Notre Dame de la garde
Castellane
Rond point du Prado
St Marcel
La Barasse
St-Loup
Ste-Marguerite Dromel
La Gaye
La Rouvière
Pointe Rouge Valmante
Roy d’Espagne Luminy
TCPS EXISTANTS Métro Tramway Bus à haut niveau de service Lignes SNCF/ gare
TCPS PROJETS Tramway Bus à haut niveau de service
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LE PARC NATIONAL DES CALANQUES Le seul parc naturel urbain d’Europe Un Parc National est un espace naturel dont les paysages, la biodiversité, la richesse culturelle et le caractère justifient une protection et une gestion qui garantissent, pour aujourd’hui et les générations futures, la pérennité de ces patrimoines exceptionnels.1 En 2012, le territoire des calanques est reconnu comme exceptionnel par la communauté scientifique internationale et l’État, au point de le classer Parc National et de lui offrir une protection et une gestion durable. Parc à la fois terrestre, maritime et insulaire, c’est aussi l’unique parc périurbain d’Europe. Malgré sa petite superficie, il est l’un des plus fréquentés avec 2 millions de touristes par an. Le territoire du parc est composé d’un cœur de parc de 52 000 hectares dont 8 500 en cœur terrestre, qui bénéficie d’une protection renforcée via une réglementation spécifique, ainsi que d’une aire d’adhésion.
Le Parc possède 4 portes d’entrées principales : le Frioul, Callelongue, Cassis et Luminy. Le relief de Luminy se constitue du Mont Puget, du col de la Gineste et du col de Sugiton, véritable point de repère dans le paysage. Le campus universitaire est situé dans l’aire d’adhésion du parc. Sa limite a été dessinée très finement, ses contours sont réduits au minimum pour laisser davantage d’espace au cœur de parc. Le cas de Luminy apparaît donc très singulier, car réfléchi comme un morceau de ville en plein cœur d’un site naturel, desservi par une voie sans issue ² qui se découpe dans la pinède. Quelles relations tisser avec ce contexte extraordinaire ? Partout dans le monde, des références exemplaires de relations courtoises entre un contexte urbain et la nature sont mobilisables. Nous vous invitons notamment à regarder le campus Callaghan, à Newcastle en Australie, Une étude le concernant est disponible dans l’Atlas du workshop.
L’aire d’adhésion constitue le «territoire en solidarité écologique avec le cœur, sur lequel les communes s’engagent volontairement pour favoriser son développement durable, avec l’appui du Parc national.» 2Au cœur de la métropole Aix-Marseille Provence, ce territoire concentre tout ce qui constitue le climat méditerranéen et sa biodiversité, mais il subit de multiples pressions liées à l’anthropisation du site (pression urbaine, pollutions, sur-fréquentation, prélèvements excessifs, incendies de forêt répétitifs…), bouleversant les dynamiques naturelles et le rendant très fragile. Le massif littoral des Calanques s’étend sur plus de vingt kilomètres de côtes sur la mer Méditerranée entre le village de La Madrague et la commune de Cassis, en passant par Les Goudes et Callelongue.
1. http://www.calanques-parcnational.fr/fr/le-parc-national-descalanques/quest-ce-quun-parc-national/ 2. idem
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Callaghan Campus, Newcastle University, Australie Exemple de réflexion amène envers le contexte naturel
䘀刀䤀伀唀䰀
䰀唀䴀䤀一夀 䰀䔀匀 䜀伀唀䐀䔀匀
䌀䄀匀匀䤀匀
Carte du Parc National des Calanques
Calanque de Sugiton
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DEUXIÈME PARTIE
SCÉNARII
SCENARII Constats et outils de projet • CONSTATS
Réglementation des sols et rapport au PNC
Comme nous l’avons dit précedemment, ce workshop est le quatrième d’une série dédiée aux franges du Parc National des Calanques. Son thème majeur est une fois de plus la relation entre les espaces naturels et l’urbanisme de la métropole.
Le premier est une représentation schématique des zones réglementaires actuellement en vigueur sur site. Trois zones :
À Luminy, comme nous l’avons vu dans le diagnostic, ce rapport est complexe. Des grands thèmes sortent de ce diagnostic : - Le campus métropolitain qui continue à se développer - Une mobilité en deçà des besoins présents à Luminy - L’absence de structure institutionnelle pour coordonner les activités sur place
- Cœur de parc en vert foncé : zone de protection maximale, construction interdite, pas de camping, pas de feux, etc. - Zone d’adhésion en blanc : zone urbanisable en frontière de parc. Le PNC a un droit de regard sur tout ce qui s’y fait et la réglementation incendie y est très stricte. (100m élagués autour de chaque bâtiment) - La ville traditionnelle : zones constructibles où seuls les services d’urbanisme de la mairie de Marseille sont décisionnaires sur ce qui s’y fait.
- Un manque flagrant d’équipements liés à la pratique du parc et à la vie sur site - Une interface ville/parc ou tout est à faire (aménités, gestion du risque, etc.) Comme tous les ans depuis la création de ce workshop, la thématique qui sous-tend tous les projets est celle de l’équilibre développement urbain / protection des espaces naturels. Ce thème, très actuel, va produire deux orientations de projet : - Doit-on limiter le développement urbain, voire même rendre au parc certaines zones actuellement occupées ? - Doit-on privilégier les activités humaines et favoriser développement urbain quitte à sacrifier des espaces aujourd’hui protégés ? Ces deux directions constitueront les scénarii du workshop : Croissance de la ville sur le parc / Conquête du parc sur le campus • DES SCÉNARII ET DES OUTILS Nous avons mis aux points des outils afin de nous aider à mieux appréhender la complexité du site et pour nous guider dans l’élaboration des deux scénarii de développement pour Luminy,
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Luminy, l’école buissonnière
P.N.C. Zone d’adhésion Ville
Ce mode de représentation permet de visualiser les possibilités sur site et d’ajuster le réglement pour le mettre en cohérence avec les projets.
Courbe des projets en fonction de la densité / mobilité Le second outil est une échelle de développement basé sur la mobilité d’une part, sur la densité et la mixité programmatique de l’autre. État actuel : Aujourd’hui le site offre une mobilité limitée qui, selon nous, l’empêche de fonctionner dans de bonnes conditions. Il se trouve donc à la limite des situations non viables. Scénario de croissance :
Scénario de décroissance : Une autre solution consiste à adapter le programme à Luminy à la mobilité existante et à la diversifier. Cela n’implique pas les mêmes logiques financières puisque la mobilité reste la même. Zones des projets possibles : Une fois atteinte la courbe d’équilibre ressource foncière/investissement mobilité, deux zones de projets apparaissent. Chacune offre des projets aux mobilités et à la densité différentes.
Afin d’atteindre un projet fonctionnel, une des solutions possibles est d’augmenter la capacité de mobilité sur site. Pour financer ces travaux d’infrastructure, il est nécessaire d’augmenter la ressource foncière de Luminy. Un tissu mixte de quartier permet d’atteindre un bilan financier nul plus rapidement. transport
ÉQUILIBRE ZONE MONOFONCTIONNELLE
transport
ÉQUILIBRE ZONE MONOFONCTIONNELLE
ÉQUILIBRE QUARTER MIXTE
Besoin de mobilité
DÉCROISSANCE
T
T
LUMINY
0
LUMINY ACTUEL
D
densité
0
État actuel
D-
D
densité
Scénario de décroissance
transport
ÉQUILIBRE ZONE MONOFONCTIONNELLE
transport
ÉQUILIBRE ZONE MONOFONCTIONNELLE
Zone de projets croissants possibles
Courbe d’équilibre ressource foncière (densité) / Investissement mobilité
ÉQUILIBRE QUARTER MIXTE
ÉQUILIBRE QUARTER MIXTE
Zone de projets autofinancés impossibles
T+ CROISSANCE
Zone de projets décroissants possibles
-€
Niveau de transport actuel T
T LUMINY ACTUEL
0
Scénario de croissance
D
D+ +€
LUMINY ACTUEL
densité
0
D-
D
densité
Zones des projets possibles workshop ensam 2016
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CROISSANCE
HYPER LUMINY
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SCENARII Croissance • CONSTATS Enclavement René Egger avait prévu de desservir le site de Luminy par une autoroute de proximité. Il prévoyait alors une densité bâtie une fois et demi plus importante que celle qui a été réalisée aujourd’hui. De plus, il a identifié de multiples zones constructibles auxquelles il a attribué des usages supplémentaires. Cela permet d’affirmer que la mobilité été une question majeure dans la planification de cette extension urbaine. Aujourd’hui, Luminy est relié à la ville par une seule route à deux voies, manifestement sous-dimensionnée en regard du plan original de développement du quartier. Monofonctionnalité René Egger a prévu une grande diversité d’usages dans son campus. Le plan prévoyait une entrée sportive au nord-ouest du site, une place entourée de commerces au centre de Luminy ainsi qu’une série d’entreprises qui bordent le côté Est du site.
P.N.C.
Aujourd’hui, le campus est mono-fonctionnel à peu de choses prés, dû à une politique de zoning qui caractéristique des trente glorieuses.
Ville
Zone d’adhésion
L’urbanisation vient toucher la frontière du PNC - ceci est un schéma radical, vos projets devront bien évidemment prendre en compte l’interface avec le parc.
Ces choix politiques caractéristiques d’une époque qui misait tout sur la voiture fontqu’aujourd’hui Luminy n’est pas le morceau de ville qu’imaginait Egger. Ce n’est qu’un
Mobilité et désenclavement
campus universitaire excentré de la ville.
La réflexion sur la densification amène à une reflexion sur la mobilité.
• STRATEGIES Rapport ville/nature Ce scénario présente une relation particulière au parc. En fait, l’intensification de Luminy dans son périmètre permet d’éviter l’étalement urbain, de renforcer les limites du site par rapport au parc national des calanques tout en y améliorant la qualité de vie où se développeront des équipements et des services.
La création d’un moyen de transport alternatif permet la connexion de Luminy à la ville et d’en faire une polarité métropolitaine en lien avec les autres. La mobilité implique d’autres urbanités, densités ou façons d’habiter. Celles-ci dépendent du dimensionnement de cette alternative et des dispositions qu’elles permettent. Cette transformation et le recours à ce moyen de transport visent à répondre aux besoins du campus universitaire, de l’entrée du parc naturel dans l’environnement ou il s’inscrit. Nous avons envisagé trois modes de transport : le tramway, le téléphérique et le métro. Chaque mode induit un niveau de densification différent.
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Luminy, l’école buissonnière
Intensification Le mode de transport choisi implique une densité urbaine particulière. Le financement de chaque moyen de transport se fait par la vente ou la location des surfaces de bâtiments construits sur le site. Ceci dit l’échelle de densification par rapport à l’état actuel dépend du coût d’investissement de l’infrastructure.
Marseille
Outre la densité urbaine, chaque moyen de transport implique une stratégie urbaine particulière. Implantation L’émergence d’un nouveau mode de transport exercera une influence urbaine et sociale particulière. Des stratégies d’implantation différentes seront adaptées aux différents types de transport. Les stations constitueront des centralités à l’intérieur du site autour desquelles des espaces publics et une nouvelle urbanité seront développés. Ces espaces communs constituent des pôles au cœur d’un ensemble de convergences, offrant de multiples possibilités.
Luminy
Connexion à la ville Luminy : un site attractif et rayonnant
Le mode de transport choisi peut avoir des conséquences sur le déplacement à l’intérieur-même de Luminy. C’est l’occasion d’explorer des alternatives de déplacement au tout automobile. Mixité d’usages Toutes ces modifications impliquent une nouvelle manière de vivre à Luminy. Une densification sous-entend le développement d’un ensemble d’usages, en complément ou en extension de ceux qui existent actuellement. Une partie des nouveaux bâtiments permettront par leur vente ou location le financement de l’infrastructure. D’autres programmes seront mises en place pour faire de Luminy un site attractif et rayonnant. Les aménagements envisagés devront tenir compte des différentes données propres au site et à ses usagers, ainsi qu’au contexte dans lequel ils s’inscrivent.
Mixité d’usages Luminy, un morceau de ville : une centralité workshop ensam 2016
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SCENARII Croissance • PREMIER DEGRÉ DE DENSIFICATION Tramway de la Rouvière à Luminy En liaison avec le projet de tramway de Castellane à la Rouvière. - Coût d’investissement au km : 20 millions d’€ - Distance La Rouvière - Luminy : 4 km - Coût d’investissement total : 800 millions d’€ - Sur la base d’un coût du foncier estimé à 800€/m² de SDP constructible, il faut en commercialiser 10 hectares. - COS urbain: 1,2. - Densité du bâti = 20 bâtiments de la cité universitaire = 3 Cités Radieuses.
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Luminy, l’école buissonnière
St Antoine La Castellane
Vallon des Tuves
L’Estaque St-André St Joseph Le Castellas
Faculté et IUT de St-Jérôme
Technopôle de Château-Gombert
Ste Marthe La Rose Gèze Picon Busserine Bougainville
Arenc Joliette
St Charles
La Blancarde
La Fourragère
Les Caillols La Timone
La Pomme
4 Septembre Notre Dame de la garde
Castellane
Rond point du Prado
St Marcel
La Barasse
St-Loup
Ste-Marguerite Dromel
La Gaye
La Rouvière
Pointe Rouge Valmante
Roy d’Espagne Luminy
Métro Tramway BHNS Ligne SNCF BUS Projet du tramway Prolongement du tramway
TRAMWAY DE LA ROUVIÈRE À LUMINY En liaison avec le projet de tramway de Castellane à la Rouvière workshop ensam 2016
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SCENARII Croissance • DEUXIÉME DEGRÉ DE DENSIFICATION Téléphérique de Mazargues à Luminy En liaison avec un tramway de Castellane à Mazargues. - Coût d’investissement au km : 10millions d’€ - Distance : 5 km de Castellane à Mazargues par le tramway et 4 km de Mazargues à Luminy par le téléphérique. - Coût d’investissement total : 140millions d’€ - Sur la base d’un coût du foncier estimé à 800€/m² de SDP constructible, il faut en commercialiser 18 hectares. - COS urbain: 1,36 - Densité du bâti = 36 bâtiments de la cité universitaire = 5 Cités Radieuses.
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Luminy, l’école buissonnière
St Antoine La Castellane
Vallon des Tuves
L’Estaque St-André St Joseph Le Castellas
Faculté et IUT de St-Jérôme
Technopôle de Château-Gombert
Ste Marthe La Rose Gèze Picon Busserine Bougainville
Arenc Joliette
St Charles
La Blancarde
La Fourragère
Les Caillols La Timone
La Pomme
4 Septembre Notre Dame de la garde
Castellane
Rond point du Prado
St Marcel
La Barasse
St-Loup
Ste-Marguerite Dromel
La Gaye
La Rouvière
Pointe Rouge Valmante
Roy d’Espagne Les Baumettes
Métro Tramway BHNS Ligne SNCF BUS Téléphérique
Luminy
Col Sugiton
TÉLÉPHÉRIQUE DE MAZARGUES À LUMINY En liaison avec un tramway de Castellane aux Mazargues workshop ensam 2016
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SCENARII Croissance • TROISIÉME DEGRÉ DE DENSIFICATION Métro du Rond-point du Prado à Luminy - Coût d’investissement au km : 150 millions d’€ - Distance totale Rond-point du Prado-Luminy : 8 km - Distance à financer : Valmante-Luminy = 4km - Coût d’investissement total : 600 millions d’€ - Sur la base d’un coût du foncier estimé à 1000€/m² de SDP constructible, il faut en commercialiser 60 hectares. - COS urbain : 2,2 - Densité du bâti : 140 bâtiments de la cité universitaire = 20 Cités Radieuses.
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Luminy, l’école buissonnière
St Antoine La Castellane
Vallon des Tuves
L’Estaque St-André St Joseph Le Castellas
Faculté et IUT de St-Jérôme
Technopôle de Château-Gombert
Ste Marthe La Rose Gèze Picon Busserine Bougainville
Arenc Joliette
St Charles
La Blancarde
La Fourragère
Les Caillols La Timone
La Pomme
4 Septembre Notre Dame de la garde
Castellane
Rond point du Prado
St Marcel
La Barasse
St-Loup
Ste-Marguerite Dromel
La Gaye
La Rouvière
Pointe Rouge Valmante
Roy d’Espagne Les Baumettes
Luminy
Col Sugiton
Métro Tramway BHNS Ligne SNCF BUS Projet de Métro
MÉTRO DU ROND POINT DU PRADO À LUMINY PASSANT PAR LES BAUMETTES workshop ensam 2016
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Luminy, l’école buissonnière
DÉCROISSANCE
UN LUMINY RAISONNÉ
workshop ensam 2016
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SCENARII Décroissance • CONSTATS
Des ressources naturelles
Un grand campus excentré
Luminy est un cirque entouré de montagnes. Cette situation topographique implique que tous les bassins versants descendent jusqu’au cœur du campus et fait de Luminy un endroit très riche en eau.
Comme nous l’avons vu, Aix-Marseille Université entreprend en ce moment de grands travaux pour moderniser ses installations. La logique est d’être compétitive au classement mondial des universités de Shangaï. Et de ce fait attirer des professeurs, chercheurs et étudiants internationaux. Nous pensons que l’implantation d’un campus de l’ampleur de Luminy à Luminy est une erreur. Nous sommes loin des portes métropolitaines (aéroport, Gare Saint-Charles et Sorties d’autoroute), ce qui rend le campus peu efficace dans sa capacité à attirer du beau monde. D’autant plus que la présence d’une université est synonyme de rencontres, de conférences et d’autres évènements qui participent à la vitalité culturelle d’une ville. Cette décision d’excentrer 10 500 étudiants a d’autres impacts négatifs sur le centre-ville marseillais. C’est autant d’individus qui ne consommeront pas en ville. Ces deux facteurs désignent l’implantation du campus à Luminy comme obsolète, dénué de sens. Mobilité saturée Le déplacement pendulaire de 14 000 étudiants + chercheurs et de 1 300 touristes/jour à Luminy est bien supérieur à ce que les infrastructures sont capables de supporter. Un urbanisme de limites A l’heure actuelle, il n’existe pas de points de rencontre entre les visiteurs du parc et les universitaires. Aucun programme fédérateur n’est présent à Luminy.
Nombre total
Diagramme des personnes présentes par jour sur le campus 40
Luminy, l’école buissonnière
D’autre part, Luminy possède une des rares forêts primaires (climax) du territoire des calanques. Elle se situe autour de la bastide du CIRM. Rapport ville/nature : Saturation La présence actuelle de l’université en limite de cœur de parc est un vrai enjeu. Aujourd’hui le campus fonctionne dans une stratégie d’isolement, tournée vers l’intérieur et fabrique des frontières. Et des franges débroussaillées à ras (100 mètres autour de chaque bâtiment) par réglementation anti-incendie. Pourtant la cuvette de Luminy est le point de départ de nombreux circuits de randonnée pratiqués non seulement par les visiteurs du parc mais aussi par les étudiants. Cette politique de l’autruche est d’autant plus problématique qu’elle génère de nombreux risques liés à l’anthropisation des milieux naturels. Incendies à répétition, pollution des espaces naturels, implantation d’espèces exogènes sur le site, etc. Nous pensons que la présence d’un campus de cette échelle en cœur de parc est une abérration dangereuse et pour le parc, et pour le développement de l’Université d’Aix-Marseille.
• STRATÉGIES Programme À l’instar de l’Ecole d’Architecture qui rentre en ville, nous proposons de rapatrier à Marseille l’essentiel du Campus de Luminy. Plutôt que de déplacer ce campus en bloc, nous imaginons un campus éclaté, où les pôles d’enseignement seraient regroupés par domaine et connecté aux universités existantes. (Biologie à la Timone + Hôpital Sud notamment) Nous ne vous imposons pas de programme spécifique à Luminy. L’accent de ce scénario est mis sur la décroissance raisonnée de Luminy : Changement d’usages, départ de l’université. Il vous faudra trouver des programmes adaptés à la capacité du site. Rendre Luminy au parc, développer de l’agriculture, du tourisme, des complexes sportifs et de loisirs, de la production, de la recherche, tout est envisageable. Le poids de l’Existant Toutefois, déplacer l’université n’est pas une décision anodine ni une solution miracle. Actuellement, le site possède un foncier bâti très étendu : 43 ha de surfaces de plancher, soit 430 000 m². Déplacer l’université implique de réfléchir au futur de ces espaces. Certains bâtiments sont vétustes, d’autres à peine rénovés. Il serait intéressant de réfléchir à des programmes qui tirent partie de cette ressource. Le poids de l’Histoire, c’est aussi réfléchir à l’impact qu’à eu la présence d’un pôle d’éducation et de recherche à Luminy dans la culture et l’imaginaire des marseillais. Quelles caractéristiques conserver ? Que peut-on condamner à l’oubli ? Mobilité(s) Nous conservons le système de voirie et le réseau de transport existant. Par une répartition plus égale du flux quotidien de voyageurs, il est possible d’éviter les engorgements présents aujourd’hui. C’est une recherche d’un équilibre entre quantité, qualité et fréquence de transport.
Sur site, il serait salvateur de favoriser les modes de déplacement piéton et cycliste du terminus de bus à l’entrée des calanques. Cela implique la mise à disposition de parkings voiture de grande capacité et d’équipements pour vélos. Usages Une volonté d’imperméabilité entre les différents usages présents anime aujourd’hui la production et l’organisation du site. Nous souhaitons prendre le contrepied de cette politique actuelle et travailler sur des espaces de rencontre, de mixité entre les différents programmes et acteurs de Luminy. Selon nous, le meilleur moyen d’atteindre cet objectif et de concevoir un site qui prend soin des piétons, quels que soient leurs usages, et leur permettent de se rencontrer : des cheminements et des espaces publics de qualité, des services amènes. Car s’il existe bien un point commun entre les différents acteurs du campus, c’est qu’il sont tous capables de se mouvoir dans l’espace public.PISTES Population : Réduire son nombre à Luminy tout en augmentant le nombre de touristes. Imaginer alors des structures permettant d’accueillir ces touristes. Enseignement : Maintenir les activités présentes sur le site tout en les tournant plus vers des enjeux locaux. Les grands thèmes à privilégier seraient : - des activités agraires et/ou douces - de l’agriculture (espèces indigènes en rapport avec la demande métropolitaine) + Apiculture - de l’éducation (Lycée agricole, Facultés liées à la nature) - de la recherche (liées aux plantes et à la nature en général) - une refléxion sur le parc (balade, escalade, footing, vtt, pêche, etc.) - tourisme (thérapeutique, loisirs, résidences artistiques, scientifiques, etc.)
Il faudrait selon nous augmenter le nombre de résidents pour diminuer le nombre de travailleurs qui font la navette tous les jours. Cela permettra une marge plus importante pour le déplacement des visiteurs du parc.
workshop ensam 2016
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SCENARII Décroissance • EXEMPLE - UNE FILIÈRE PPAM À LUMINY Postulat - programme Luminy est une poche se situant au sein du Parc National des Calanques. Cet exemple de projet vise à réduire l’aire d’adhésion au profit du cœur de parc. L’idée est alors de gommer les limites entre ces deux zones en proposant une «transition douce» à travers des activités plus en cohérence avec la situation géographique et le contexte du site, notamment la culture de PPAM (plantes à parfum, aromatiques et médicinales). Alors que la phytothérapie, et l’aromathérapie apparaissent de plus en plus légitimes face à la médecine moderne et aux médicaments de synthèse, nous peinons à nous fournir en matière première. L’herboristerie du Père Blaise (Marseille) la SCOP-TI (Gémenos) ou encore le Laboratoire des Tisanes Provençales (Aubagne) qui produisent à une échelle importante (voire même industrielle), ont des difficultés à se fournir localement et en bio, et doivent souvent malgré eux importer des produits afin de trouver un équilibre économique. Pourtant, nous vivons dans une région riche en plantes et épices, et Luminy, domaine anciennement agricole au cœur de la garrigue marseillaise, apparaît alors comme site idéal pour venir y implanter de la culture de PPAM. Favoriser la production de produit biologiques, c’est préserver le Parc National des Calanques et le territoire métropolitain, mais aussi privilégier les filières courtes en alimentant des structures locales.
L’herboristerie Le Père Blaise Faculté de médecine
La demande métropolitaine en PPAM.
Laboratoire des Tisanes provençales SCOP TI
Mixité programmatique L’idée ne serait pas seulement d’implanter une activité agricole sur le site de Luminy, mais plutôt de faire cœxister une multiplicité d’activités et d’usages qui puissent s’alimenter et se compléter les uns et les autres, afin de trouver l’équilibre le plus juste entre le PNC et le bâti existant. On décide alors de conserver une partie de l’enseignement, tout en l’orientant sur des disciplines relatives à l’agriculture, l’horticulture en se focalisant davantage sur les PPAM. On imagine que de nombreuses équipes de chercheurs pourraient être présentes également sur le site, comme l’INRA (L’Institut national de la recherche agronomique), L’IMBRE (Institut Méditerranéen de la Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale), l’institut Inspire (Initiative pour la Promotion d’une Industrie Réconciliée avec l’Ecologie et la société), Agro ParisTech, etc. Ainsi, les terres cultivées n’auraient pas qu’une seule ambition, mais prétendraient servir à de multiples acteurs. Une partie des cultures serait gérée par des petits producteurs agricoles, une autre serait dédiée aux étudiants, et une troisième servirait de terrain d’étude et d’expérimentation aux chercheurs. Outre ces trois activités, on envisage de mettre en valeur la dimension touristique du site, tout en l’orientant vers un tourisme raisonné, respectueux et conscient. On ne viendrait donc à Luminy plus seulement pour aller randonner à la calanque de Sugiton, mais également pour se renseigner sur la phytothérapie, mettre les mains dans la terre, participer à des balades de cueillette aromatique, etc. On pourrait également découvrir davantage les activités liées directement au Parc National des Calanques avec des locaux dédiés aux actions du dit parc. Il serait même possible de passer plusieurs nuits dans une des structures conçues pour accueillir les visiteurs. On combine ainsi production agricole, enseignement/ pédagogie, recherche, santé/bien-être et tourisme dans
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Luminy, l’école buissonnière
des proportions bien équilibrées afin de faire cohabiter en paix et en harmonie avec le parc tout ce petit monde. Pour plus d’informations sur les dimensions effectives de ces éléments de programme, se reporter à l’Atlas.
et donc potentiellement cultivables. Sur ces 110 hectares potentiellement cultivables, il est égalemen envisageable d’établir des tiers-zones entre la législation de cœur de parc et celle des zones d’adhésion. Ces espaces seraient capable d’accueillir des usages d’interface novateurs qui fassent le lien entre l’aire d’adhésion et le parc. Equipements temporaires, espaces publics à géométrie variable, espaces de regénération d’un climax de garrigue, tout est possible.
P.N.C.
L’exemple du projet pour le parc de la Villette - 1982 - OMA Lignes de «friction» et de créativite imprévues entre les programmes.
Mobilité(s) En terme d’infrastructure et de mobilité, il s’agit de conserver le système de voirie et le réseau de transport existant, tout en diminuant et répartissant les flux le long de la journée, pour éviter les engorgements présents aujourd’hui. L’enjeu est aussi de privilégier les modes doux afin d’opérer cette transition vers le cœur de parc. Tiers-zones Le site de Luminy (aire d’adhésion) représente aujourd’hui 150 hectares. 33 hectares sont en surface imperméable (soit 31% du site) et 110 hectares sont en surface perméable
Zone d’adhésion Ville
Le parc reprend ses droits sur certaines parties du campus. Création d’une tiers-zone capable d’accueillir des usages d’interface novateurs. - schéma radical : n’a pas la finesse d’un projet fini
L’existant Se pose alors la question des bâtis existants. On sait qu’en terme d’emprise au sol les bâtiments occupent 10 Ha (soit 6% du site de Luminy). Va-t-on conserver le bâti et le programme qu’il accueille ? Va-t-on le réhabiliter pour lui donner de nouveaux usages ? Conserver uniquement sa structure porteuse ? Le raser entièrement ? etc. Autant de stratégies à décliner au cas par cas pour chaque bâtiment afin de trouver la transformation la plus adaptée.
workshop ensam 2016
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SCENARII Décroissance STRATÉGIE DU PROJET
Exemple PPAM : quelques outils
Tabula rasa
Emprise conservée
Structure conservée
Bâti conservé
Bâti & programme
nouveau programme
conservés
Stratégies de projet à l’échelle d’un bâti existant
PLANTE
MATIÈRE VÉGÉTALE
Basilic
4 000 Kg/ ha
Cyprès de Provence
HUILE ESSENTIELLE
HYDROLAT
PRIX DE LA PLANTE
PRIX DE L’HUILE
PRIX DE L’HYDROLAT
1,09 mL/ Kg
1 000 mL
25,00 €/ Kg
876,60 €/ L
44,00 €/ L
10,0 mL/ Kg
1 000 mL
55,00 €/ Kg
466,70 €/ L
24,50 €/ L
Estragon
8 000 Kg/ ha
5,43 mL/ Kg
1 000 mL
130,00 €/ Kg
1310,00 €/ L
27,50 €/ L
Hysope
2 500 Kg/ ha
9,77 mL/ Kg
1 000 mL
60,00 €/ Kg
899,00 €/ L
35,00 €/ L
32,5 mL/ Kg
1 000 mL
50,00 €/ Kg
633,40 €/ L
22,50 €/ L
Lavande
400 Kg/ ha
9,23 mL/ Kg
1 000 mL
50,00 €/ Kg
400,00 €/ L
42,00 €/ L
Lavandin
800 Kg/ ha
Laurier
21,71 mL/ Kg
1 000 mL
12,00 €/ Kg
166,70 €/ L
25,00 €/ L
Marjolaine
5,4 mL/ Kg
1 000 mL
35,00 €/ Kg
633,00 €/ L
49,50 €/ L
Mélisse de Provence
0,16 mL/ Kg
1 000 mL
150,00 €/ Kg
1393,68 €/ L
22,50 €/ L
Menthe poivrée
32,00 mL/ Kg
1 000 mL
90,00 €/ Kg
600,00 €/ L
33,75 €/ L
600 Kg/ ha
2,17 mL/ Kg
1 000 mL
40,00 €/ Kg
534,00 €/ L
32,50 €/ L
Origan Romarin
800 Kg/ ha
1,00 mL/ Kg
1 000 mL
25,00 €/ Kg
240,00 €/ L
35,50 €/ L
Sarriette
600 Kg/ ha
8,6 mL/ Kg
1 000 mL
40,00 €/ Kg
600,00 €/ L
44,00 €/ L
Sauge officinale
800 Kg/ ha
27,13 mL/ Kg
1 000 mL
40,00 €/ Kg
534,30 €/ L
22,50 €/ L
Sauge sclarée
800 Kg/ ha
1,09 mL/ Kg
1 000 mL
50,00 €/ Kg
600,84 €/ L
36,40 €/ L
Thym
700 Kg/ ha
27,0 mL/ Kg
1 000 mL
39,00 €/ Kg
633,30 €/ L
42,00 €/ L
Base de calcul pour choisir des espèces à cultiver.
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Luminy, l’école buissonnière
PHYTOTHÉRAPIE
PRATIQUE TRADITIONNELLE
PRATIQUE SCIENTIFIQUE
MÉDECINE TRADITIONNELLE NON CONVENTIONNELLE
RECHERCHE D’EXTRAITS ACTIFS DANS LES PLANTES
Tisanes
EPS (extraits actifs fluides standardisés)
Huiles essentielles Phytomédicaments Cataplasmes
CULTURE
INDUSTRIALISATION
TRANSFORMATION
ENTREPOTS DE STOCKAGE DE MACHINES ENTREPOTS DE STOCKAGE DE PRODUCTIONS
LABORATOIRES PHARMACEUTIQUES USINES DE COSMÉTIQUE
SÉCHOIR DISTILLERIE
INDUSTRIE COSMÉTIQUE
DISTILLATION CHAMPS CULTIVÉS
EXTRACTION BROYAGE
INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
SÉCHAGE Plantes séchées
EPS Extraits extraits naturels de plantes aromatiques standardisés + Gélules
Huiles essentielles + Hydrolats
VENTE
Le processus de production de la filière PPAM workshop ensam 2016
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TROISIÈME PARTIE
LE WORKSHOP
ATTENDUS PÉDAGOGIQUES Le workshop de S7 auquel vous participez est un exercice pédagogique court mais intense. Nous pensons qu’il constitue un contrepoint essentiel aux ateliers de projets du reste des études. Ici, pas de temps long, pas d’options et autres séminaires à gérer en parallèle. Pendant deux semaines vous allez travailler à l’école, en continu.
Dans le workshop, nous vous demandons de réaliser tout ça dans un temps court. Les encadrants et intervenants sont là pour vous aider à éviter les raccourcis et amalgames et à garder un regard global qui intègre toutes ces dimensions.
Vous êtes répartis en équipe de 10 étudiants + un encadrant professionnel. Ce que l’on attend de vous, ce sont des positions affirmées, une capacité à prendre en main ces situations nouvelles où la réalité est plus prégnante. Nous considérons que votre formation en licence vous donne la capacité à prendre position de manière franche et à débattre de ces enjeux complexes. Notre objectif pédagogique dans ce workshop est de vous amener à proposer des projets pertinents à une échelle territoriale extrêmement réaliste. Pour ce faire vous allez devoir miser sur le travail d’équipe. Deux outils fondamentaux : Le débat en groupe et la complémentarité des compétences. Cela veut dire apprendre à s’organiser collectivement et à gérer avec bienveillance les situations de conflit. Vous serez capable en fin de workshop de restituer en public votre synthèse. Et de la défendre. • ABORDER LES TERRITORIALE
ENJEUX
DE
L’ÉCHELLE
Le workshop est l’occasion de se confronter à la complexité des projets territoriaux. C’est une autre manière d’aborder le projet où les échelles sont multiples et où des notions telles que la mobilité, les infrastructures, la programmation, la politique, la réglementation, le paysage et les volontés habitantes sont très présentes. C’est avec votre regard d’architecte, sensible à la forme et aux espaces qui organisent la vie sociale, que vous allez transcender ces problématiques. Comment intégrer par le dessin ces enjeux territoriaux ? Comment faire converger le récit historique, la culture, la géographie, l’économie et la sociologie d’un territoire ? Comment saisir et mettre en ordre les différentes volontés qui transforment la métropole dans un projet fédérateur ? Dans la réalité, ce processus prend beaucoup de temps.
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Luminy, l’école buissonnière
• ENGAGER LE PROJET EN ÉQUIPE Vous allez travailler en équipe à partir de supports numériques et d’éléments de programme préparés en amont par nos soins, de sorte que l’engagement soit immédiat. Une visite de site, des tables rondes et des conférences dynamiseront votre réflexion. Une des difficultés que vous rencontrerez est l’assimilation d’un grand nombre de données et d’informations dans un temps court. Pour surmonter ce défi, vous allez avoir besoin de travailler en équipe. En général, les étudiants architectes ne sont pas formés à la conception collective. Ce workshop sera une initiation au projet en groupe : mettre sa compétence et son envie au service d’un collectif, maîtriser son égo et prendre des responsabilités pour le bien commun. Le projet en équipe est une tâche éprouvante qui demande de la patience et du recul. La fatigue aidant, des tensions naissent. Des débats d’idées peuvent tourner au conflit doctrinal, la bonne volonté de certains peut friser l’abus de pouvoir, la timidité des autres peut conduire au repli. La bienveillance envers les volontés de chacun et le maintien d’une ambiance positive sont nécessaires à la résolution pacifique de ces tensions.
Les équipes sont assez grandes (10 personnes)pour qu’un partage du travail puisse s’organiser et que des groupes d’affinité se constituent sur des parties du projet collectif. Reste qu’une intention collective forte doit être mise en place dès la première semaine pour que le travail puisse être réparti en confiance la deuxième semaine. Pour faciliter l’organisation, quatre rôles doivent être définis. Un secrétaire, un scribe, un maître du temps et un manager. Les trois premiers sont membres à part entière du groupe et continuent à participer au débat collectif (idées et production documentaire). Le manager a un statut un peu particulier. Il aura un rôle d’encadrement de l’équipe, une attention au bien-être de chacun et devra être capable de prendre du recul dans les discussions et débats afin d’être capable d’arbitrer dans le cas où le ton monte. Vous trouverez le détail de ces rôles dans le règlement. • L’ENCADREMENT DES ÉQUIPES Le rôle de l’encadrant est ici essentiel pour faciliter et pacifier le travail collectif. Il est à la fois stimulateur de l’équipe, mais aussi référent dans l’organisation de celle-ci. Toutefois, à la différence d’une situation professionnelle, il n’est pas chef d’agence même s’il fait appel à ses compétences organisationnelles. Les encadrants sont de générations différentes, créant ainsi l’occasion d’échanges de points de vue et de positionnement. La présence d’acteurs institutionnels, de scientifiques, d’ingénieurs, d’urbanistes et d’architectes est aussi une ouverture à la maîtrise d’ouvrage et aux compétences expertes avec lesquelles l’architecte sera amené à collaborer. Pour les étudiants, c’est une façon de rencontrer le monde professionnel dans sa diversité. Dans cette transposition de la réalité, les étudiants doivent apprendre à s’assumer collectivement.
• S’EXPOSER AU DÉBAT PUBLIC Une présentation publique diffère des présentations de projet et de mémoire devant un jury restreint. Les dix projets seront présentés et commentés dans l’amphi Puget durant toute une journée devant un public ouvert d’étudiants, de techniciens, de politiques et d’associations. Il s’agit d’une transposition de ce que l’on pratique aujourd’hui sous le terme de concertation. Il conviendra au sein de chaque équipe d’être solidaire, convaincant et, en même temps, capable d’écoute. C’est une autre dimension de l’exercice que de savoir communiquer un projet et en débattre pour le faire évoluer, l’enrichir. D’ailleurs, au-delà de l’exercice pédagogique, les 10 projets entreront dans le débat public. Ce débat se prolongera par le biais d’une exposition publique et d’une publication sous forme de livret. Dès lors, le workshop s’intéresse à une prise de position citoyenne de l’architecte : Celle qui engage le projet architectural et urbain comme un moyen pour agir sur la société dans laquelle il vit. • UNE AVENTURE HUMAINE Un workshop prend en grande partie son sens par la dynamique qu’il crée entre les étudiants directement concernés mais aussi envers ceux des autres années. C’est alors l’occasion de donner vie à l’école en l’habitant par le débat et par le plaisir de travailler ensemble sur place. C’est aussi l’occasion de connaître de façon différente ceux que l’on croise déjà depuis 3 ans sans les avoir vraiment rencontrés. Selon les années, les moniteurs organisent des moments ludiques entre équipes. Un grand repas commun est prévu.
Les enseignants Julien Monfort et Susanne Otto ainsi que l’équipe d’encadrants de master 2 seront à disposition des équipes pour apporter des précisions et aider les uns et les autres à jouer leur rôle. Des réunions pédagogiques seront tenues pour débattre des problèmes que rencontreront les encadrants et les managers de chaque équipe.
workshop ensam 2016
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ENCADREMENT L’équipe Nous sommes les visages derrière l’organisation de ce workshop. N’hésitez pas à nous solliciter en cas d’ambiguïté sur le programme, de problèmes d’organisation du travail ou de difficultés personnelles à suivre le workshop.
• RESPONSABLES ENSEIGNANTS
Julien Monfort architecte
Susanne Otto architecte-urbaniste
Responsable du workshop
Responsable du workshop
Francis Talin Parc National des Calanques
• RESPONSABLES ADMINISTRATIFS
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Véronique Roblin Directrice-adjointe ENSAM
Yannick Sady Responsable des bâtiments
Éric Zenatti Responsable SI
Responsable des questions administratives
Chef logistique
Chef informatique
Luminy, l’école buissonnière
• ENCADRANTS MASTER 2
Justine Arsene
Marilou Baldo
Sophia Bensat
Imène Eleuch
Elsa Clérin
Rémi El Jadaoui
Aude Ghirardi
Majdi Harbaoui
Augustin Grave
Ahmed Hmidi
Safa Ben Kheder
Swann Mistral
Coline Thevenet workshop ensam 2016
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ENCADREMENT Le réglement • ORGANISATION 1. Déroulement : voir le planning ci-joint. 2. Les équipes doivent travailler sur place, dans les ateliers 3 et 4. 3. Les étudiants disposeront du code du portail d’entrée. Il est interdit d’escalader et de pousser le portail à cause des risques de dégradation.
de chaque équipe auprès de Tony BINSA. Une maquette de site au 1000ème sera disponible. Vos maquettes seront complémentaires. Des modalités précises seront données en atelier. 11. Constitution des équipes (en moyenne 10 étudiants) selon les règles suivantes : - mixité garçons/filles
4. Locaux et équipements mis à disposition des équipes :
- répartition égalitaire des étudiants Erasmus
- Connexion informatique WIFI
12. Les échanges d’étudiants entre équipes ne sont pas autorisés sauf cas de force majeure.
-Code d’accès (voir moniteurs) - Salles informatiques - Atelier maquette et matériaux - Postes de travail et imprimantes A4/A3 NB
13. Répartition des encadrants par équipe : - Tirage au sort - Une équipe n’a qu’un encadrant et réciproquement
- Par équipe : crédit de A0 couleurs
- En cas de défaut d’un encadrant, Julien Monfort prendra sa place.
- Documents disponibles sur le cloud de l’école : www. nuage.marseille.nuage.fr
14. Les fonctions au sein de l’équipe :
- par étudiant : 1 tirage du dossier programme et du règlement
Chaque équipe choisira un secrétaire, un manager et désignera chaque jour un scribe.
5. Les locaux sont placés sous la responsabilité des étudiants. Il est évidemment interdit de fumer à l’intérieur et de boire de l’alcool.
15. LE SECRÉTAIRE s’occupera de toutes les interfaces avec les moniteurs, l’administration et l’atelier maquette. Il gèrera les ressources communes de l’équipe (impressions, feuilles, matériel de maquette,...).
6. La musique et le bruit peuvent gêner les voisins de travail. Faites-y attention.
16. LE MANAGER sera en charge :
7. Chaque étudiant est responsable de son matériel et notamment de son équipement informatique qu’il convient de ne pas laisser sans surveillance.
- de faire ressortir les points de vue et proposera une synthèse.
8. Jours et heures d’ouverture des ateliers 3 et 4 : - de 8h à minuit la première semaine - de 9h à 20h le samedi de la première semaine - Fermeture le dimanche - de 8h30 à 20h la deuxième semaine - atelier maquette en jours ouvrables de 08h30 à 18h - jeudi à la veille du rendu : ateliers fermés à partir de 22h - vendredi du jury: présentation, exposition des travaux et pot commun 9. Réseau informatique accessible par WIFI pour les ordinateurs portables. 10. Maquettes : Fournitures à retirer par un représentant
52
Luminy, l’école buissonnière
- d’organiser les discussions.
- de coordonner des tâches et veiller à ce que tous les membres de l’équipe soient au travail. - de provoquer les réunions d’arbitrage avec l’équipe, l’encadrant et éventuellement un enseignant responsable en cas de conflit. Le manager n’est pas le leader de l’équipe, c’est plutôt un facilitateur. Les membres de l’équipe lui reconnaitront cette fonction mais pourront en référer à aux enseignants si le manager ne joue pas son rôle. La fonction de manager peut être organisée de manière tournante par l’équipe.
18. L’ENCADRANT : Il n’est pas là pour faire le projet à la place de l’équipe. Il intervient comme conseil pour : - diagnostiquer les enjeux de projet - s’organiser pratiquement - résoudre les conflits et les tensions internes - structurer la stratégie et le parti du projet - structurer l’oral et le rendu 19. LE MONITEUR : C’est un étudiant de cinquième année qui a préparé le programme en atelier. Il n’intervient pas dans le projet et n’interfère pas avec l’encadrant. Il est une ressource sur la connaissance du site et du programme. 20. LES EXPERTS : Ce sont des personnalités invitées au regard de leur expertise sur le sujet traité. Ils sont à disposition des équipes sur des créneaux horaires qui seront précisés. 21. LES ENSEIGNANTS RESPONSABLES : Julien Monfort, pilote et Stéphane Hanrot, renfort, sont à disposition des équipes, des encadrants et de l’administration pour toute question d’organisation, de gestion et de contenu pédagogique. Ils coordonnent les moniteurs, les encadrants et les managers à l’occasion de réunions pédagogiques ou techniques. Ils apportent leur expertise de projet, du site et du programme aux équipes. Ils interviennent pour aider à la résolution des conflits. 17. LE SCRIBE : chaque équipe est redevable d’un compte rendu quotidien concernant : - l’avancement du travail de l’équipe - la gestion des conflits - le management de l’équipe - des observations sur les acquis Celui-ci sera constitué d’une page A4 selon le modèle délivré dans sur le Cloud de l’école faisant figurer : - le nom de l’équipe - le jour - le nom du scribe - le nom du manager de l’équipe Une image du jour témoignant du travail du travail effectué sera jointe. Chaque membre de l’équipe sera scribe d’au moins un compte-rendu. Le compte-rendu et l’image du jour seront quotidiennement déposé sur le cloud.
workshop ensam 2016
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ENCADREMENT Le réglement • ETAPES DE RENDU 22. Le vendredi 13 Janvier (première semaine), chaque équipe devra présenter au groupe de suivi l’état d’avancement de ses réflexions et son parti général en 10 minutes suivies de 10 minutes de commentaires d’experts. L’équipe s’appuiera sur ses propres documents vidéoprojetés. Le but de cette présentation est que l’équipe aborde la 2ème semaine avec un discours clarifié et une idée claire du travail à mener jusqu’au rendu. Les encadrants sont évidemment les bienvenus. 23. Rendu final le vendredi 20. Le jeudi 19, la veille de la présentation finale, il faudra déposer les rendus sur le Cloud à 20h au plus tard. ATTENTION : La remise de ces éléments au-delà de 20h invalide le travail de l’équipe. La présentation au jury ne sera pas autorisée et les 4 ECTS ne seront pas attribués aux membres de l’équipe. Éléments à remettre : - Les rapports quotidiens des scribes regroupés en un même document. - Un diaporama PDF, éventuellement une vidéo qui serviront de supports à la présentation de vendredi. - Une brochure A4 qui servira à la publication du projet dans le catalogue du workshop. - 2 panneaux A0 de présentation du projet pour une exposition à la suite du workshop. - Les fichiers Indesign des 3 présentations seront stockés avec les liens originaux dans un dossier LINKS (assemblage). 24. Les étudiants ne travaillent plus sur les projets le jour de la présentation mais suivent le déroulement des exposés dans l’amphi PUGET dès 9h. Chaque équipe est prête à présenter son projet. 25. Organisation du jury : Les équipes sont présentes à partir de 9h dans l’amphithéâtre Puget avec leur encadrant. - L’ordre de passage n’est pas connu à l’avance. Les équipes sont appelées au fur et à mesure après tirage au sort. - Chaque équipe dispose de 20 minutes de présentation et de 20 minutes de questions et de discussion avec les membres du jury. - La présentation est réalisée par support numérique et à l’aide des maquettes placées sur l’estrade.
54
Luminy, l’école buissonnière
- La journée est animée par un des enseignants responsables. - L’équipe, les encadrants ainsi que les experts et invités sont les protagonistes de la discussion. - Une synthèse est présentée en fin d’après-midi par les étudiants moniteurs de S9. - Les enseignants, les encadrants et les experts donnent leurs points de vue. 26. Prix des encadrants : - Chaque étudiant est invité à se prononcer par vote sur le projet qu’il préfère, hormis celui de son équipe. - Le résultat est annoncé en fin d’après-midi. 30. Pot de conclusion. Le pot est offert par l’école pour conclure le workshop. • NOTATION 27. L’attribution des ECTS aux étudiants est conditionnée par : - Les comptes rendus quotidiens - Le rendu de l’ensemble des documents - L’émargement de chaque étudiant, le jeudi précédant le jury. - L’exécution de la soutenance devant le jury. - La présence et la participation effective de l’étudiant au travail de l’équipe. 28. La note d’équipe sera constituée de la moyenne des notes des encadrants avec avis des moniteurs présents le vendredi.
Workshop 2020 workshop ensam 2016
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PLANNING du 9 au 20 janvier
Mercredi 4
Lundi 9
Mardi 10
Mercredi 11
Jeudi 12
Vendredi 13
9h00 ‐12h00
Atelier 42 Moniteurs S9 ENSP 2ème années
Répét Présentation Générale en présence ENSP
Matin 9h00 ‐ 9h15 9h15 ‐9h45
lieu A. Puget A. Puget
objet Présentation Générale Introduction
Après‐Midi 14h00 ‐ 15h00
lieu Ateliers
9h45 ‐ 10h15
A. Puget
dir. Jean‐Marc Zuretti Julien Monfort Francis Talin Encadrants
14h00 ‐ 15h00
Salle Profs Encadrants
Commission Pédagogique Encadrants
10h15 ‐ 11h45
A. Puget
étudiants S9
Présentation des Encadrants Tirage au Sort des Equipes Présentation Diagnostic Présentation Scénarios
15h00 ‐ 18h00
Ateliers
11h45 ‐ 12h00 12h00 ‐ 12h30
Premiers travaux encadrants Lecture Programme Préparation visite du site
A. Puget
18h30
A. Puget
Francis Talin
Conférence: le PNCal
12h30 ‐ 12h45 13h00 ‐ 14h00
A. Puget S. Profs
20h00
Marseille
Encadrants Intervenants Moniteurs
Diner
Matin 9h00 ‐ 12h30
lieu Ateliers 3 & 4
Après‐Midi 14h00 ‐ 16‐00
lieu dir. Salles Moniteurs 30, 31, 32
16h15‐17h45
Ateliers 3 & 4
Encadrants
18h00
A. Puget
Francis Talin Moniteurs
Table Ronde: Conférence / Débat Ryo Abe Gabriel Duarte
objet Luminy : Visite Déjeuner au Restau Universitaire?
Après‐Midi 14h00 ‐ 17h00 17h00 ‐ 18h00 19h00
lieu
dir.
objet Visite Pot à l'Ensam (participation) Fermeture
dir. Encadrants Moniteurs
Après‐Midi 14h00 ‐ 18‐00
lieu dir. Salles Moniteurs S9 30, 31, 32 ENSP Enseignants
objet Tables Carrées Scénarios
18h30
A. Puget
?
Table Ronde intervenant à définir
Après‐Midi 14h00 ‐ 18h30
lieu A. Puget
19h00‐19h30
Salle 21
dir. Encadrants Moniteurs Enseignants ENSP idem
objet Présentation Intermédiaire Orientations de projet 10 mn présentation /équipe 10 mn Commentaires / équipe Réunion Pédagogique
Matin 7h40 & 8h50 9h30 ‐ 13h00 13h00 ‐ 14h00
lieu
Matin 9h00 ‐ 12h30
lieu Ateliers 3 & 4
Matin 9h00 ‐ 12h30 9h00 ‐ 10h30
lieu Ateliers 3 & 4 ENSP
Pause Stéphane Hanrot & Julien Monfort Yannick Saadi Encadrants Intervenants Moniteurs dir. Encadrants Moniteurs
Règlement Gestion de conflits Informations Pratiques déjeuner à l'Ecole
objet Travail d'équipe
dir.
objet Travail d'équipe
dir. objet Encadrants Travail d'équipe Moniteurs 3 moniteurs S9 CR analyse Luminy ENSP 1 représentant / équipe
WorkShop Ville / Nature n°4: Luminy Planing du 4, et du 9 au 20 janvier 2017 dir.
tous
objet Installation des équipes
objet Tables Carrées contraintes règlementaires patrimoine (bati et naturel) ‐ Travail d'équipe
Matin 9h00 ‐ 12h30
lieu Ateliers 3 & 4
dir.
objet Possibilité Travail en Atelier
Après‐Midi 14h00 ‐ 18h30
lieu Ateliers 3 & 4
dir.
Samedi 14
objet Possibilité Travail en Atelier
Matin 9h00 ‐ 12h30
lieu
dir.
objet Relâche...
Après‐Midi 14h00 ‐ 18h30
lieu
dir.
Dimanche 15
objet Relâche...
Lundi 16
Matin 9h00 ‐ 12h30
lieu A. Puget Ateliers
dir.
objet Présent. travaux ENSP 3éme année
Après‐Midi 14h00 ‐ 18h30
lieu Ateliers 3 & 4
dir.
objet Travail d'équipe Courte visite encadrant
Mardi 17
Matin 9h00 ‐ 12h30
lieu Ateliers 3 & 4
dir.
objet Travail d'équipe
Après‐Midi 14h00 ‐ 18h30
lieu Ateliers 3 & 4
dir.
objet Travail d'équipe Courte visite encadrant
Mercredi 18
Matin 9h00 ‐ 12h30
lieu Ateliers 3 & 4
dir.
objet Travail d'équipe
Après‐Midi 14h00 ‐ 18h30
lieu Ateliers 3 & 4 Cafet
dir.
objet Travail d'équipe Courte visite encadrant Repas Collectif Apporter appareils à Raclette (sanglier?) Ecole fournit ingrédients
lieu Ateliers 3 & 4
dir.
19h30
56 Jeudi 19
Luminy, l’école buissonnière Matin 9h00 ‐ 12h30
lieu Ateliers 3 & 4
dir.
objet Travail d'équipe
Après‐Midi 14h00 ‐ 18h30
Encadrants Intervenants Moniteurs
objet Travail d'équipe Courte visite encadrant
Mercredi 11
Jeudi 12
Vendredi 13
Matin 7h40 & 8h50 9h30 ‐ 13h00 13h00 ‐ 14h00
lieu
Matin 9h00 ‐ 12h30
lieu Ateliers 3 & 4
Matin 9h00 ‐ 12h30 9h00 ‐ 10h30
lieu Ateliers 3 & 4 ENSP
patrimoine (bati et naturel) ‐ Travail d'équipe
16h15‐17h45
Ateliers 3 & 4
Encadrants
18h00
A. Puget
Francis Talin Moniteurs
Table Ronde: Conférence / Débat Ryo Abe Gabriel Duarte
objet Luminy : Visite Déjeuner au Restau Universitaire?
Après‐Midi 14h00 ‐ 17h00 17h00 ‐ 18h00 19h00
lieu
dir.
objet Visite Pot à l'Ensam (participation) Fermeture
dir. Encadrants Moniteurs
Après‐Midi 14h00 ‐ 18‐00
lieu dir. Salles Moniteurs S9 30, 31, 32 ENSP Enseignants
objet Tables Carrées Scénarios
18h30
A. Puget
?
Table Ronde intervenant à définir
Après‐Midi 14h00 ‐ 18h30
lieu A. Puget
19h00‐19h30
Salle 21
dir. Encadrants Moniteurs Enseignants ENSP idem
objet Présentation Intermédiaire Orientations de projet 10 mn présentation /équipe 10 mn Commentaires / équipe Réunion Pédagogique
dir.
objet Travail d'équipe
dir. objet Encadrants Travail d'équipe Moniteurs 3 moniteurs S9 CR analyse Luminy ENSP 1 représentant / équipe
tous
Matin 9h00 ‐ 12h30
lieu Ateliers 3 & 4
dir.
objet Possibilité Travail en Atelier
Après‐Midi 14h00 ‐ 18h30
lieu Ateliers 3 & 4
dir.
Samedi 14
objet Possibilité Travail en Atelier
Matin 9h00 ‐ 12h30
lieu
dir.
objet Relâche...
Après‐Midi 14h00 ‐ 18h30
lieu
dir.
Dimanche 15
objet Relâche...
Lundi 16
Matin 9h00 ‐ 12h30
lieu A. Puget Ateliers
dir.
objet Présent. travaux ENSP 3éme année
Après‐Midi 14h00 ‐ 18h30
lieu Ateliers 3 & 4
dir.
objet Travail d'équipe Courte visite encadrant
Mardi 17
Matin 9h00 ‐ 12h30
lieu Ateliers 3 & 4
dir.
objet Travail d'équipe
Après‐Midi 14h00 ‐ 18h30
lieu Ateliers 3 & 4
dir.
objet Travail d'équipe Courte visite encadrant
Mercredi 18
Matin 9h00 ‐ 12h30
lieu Ateliers 3 & 4
dir.
objet Travail d'équipe
Après‐Midi 14h00 ‐ 18h30
lieu Ateliers 3 & 4 Cafet
dir.
objet Travail d'équipe Courte visite encadrant Repas Collectif Apporter appareils à Raclette (sanglier?) Ecole fournit ingrédients
19h30
Jeudi 19
Vendredi 20
Matin 9h00 ‐ 12h30
lieu Ateliers 3 & 4
Matin 9h00 ‐ 13h00
lieu A. Puget
13h ‐ 14h00
S. Profs
dir.
dir. Encadrants Moniteurs Invités Enseignants Invités Encadrants
objet Travail d'équipe
objet Présentation Orale Projets 15mn / présentation 15mn / discussion ‐ critique
Après‐Midi 14h00 ‐ 18h30
Encadrants Intervenants Moniteurs
19h00 ‐ 21h00
lieu dir. Ateliers 3 & 4 Salle Profs Salle Profs
objet Travail d'équipe Courte visite encadrant Rendu Projets: DVD, maquettes émargement (présence Obligatoire)
Après‐Midi 14h00‐19h00
lieu A. Puget
objet Présentation Orale Projets 15mn / présentation 15mn / discussion ‐ critique
20h00
Cafêt
dir. Encadrants Moniteurs Invités Enseignants
Repas à l'école Pôt de fin
workshop ensam 2016
57
14 h
VISITE DE SITE Parcours et points d’intérêts notables
18 h
parcours de la matinée parcours de l’après-midi points d’intérêt majeur 58
Luminy, l’école buissonnière
h
9h 12 h
10h30
workshop ensam 2016
59
VISITE DE SITE Programme de la journée L’objectif de la visite est d’amener les étudiants à rencontrer le site. Deux étapes : La matinée pour visiter la partie est très construite, l’après-midi pour la partie ouest plus naturelle. Ces deux étapes présentent deux paysages différents intéressants en termes de relation entre le bâti et la nature. 09h00 : rendez-vous au terminus de bus de Luminy Les étudiants parcourent l’itinéraire tracé pour parcourir toute la partie est du site. Ce parcours piéton leur permettra de bien appréhender les bâtiments sur site, et de se rendre compte du contexte avec lequel ils devront travailler. Les étudiants seront divisés en deux parties. Ils feront deux parcours en boucle différents qui seront inversés plus tard : le premier parcours vers le haut (les bâtiments de l’université, la recherche et les entreprises) et le deuxième en bas (les résidences universitaires du CROUS, l’hexagone et la halle sportive, etc.) 10h30 : rendez-vous à la chaufferie C’est le deuxième point de rassemblement. Les deux groupes seront amenés à visiter le toit de ce bâtiment à partir duquel on a une vue magnifique sur tout le site. Ce point de vue permet d’appréhender la limite entre la partie construite et la partie naturelle de Luminy. A partir de là, les étudiants empruntent le parcours qu’ils n’ont pas encore effectué. Cela leurs permettra de visiter l’intégralité du campus est. Les différents points d’intérêts sont : - L’université des sciences - Le CIRM - Hexagone - Les résidences universitaires - La halle sportive - La bastide - Le jardin partagé Des intervenants seront judicieusement postés aux différents points d’intérêt pour renseigner les groupes et leur donner des informations nécessaires à la compréhension du site.
60
Luminy, l’école buissonnière
12h00 : rendez-vous à l’entrée du restaurant universitaire pour un déjeuner commun Le repas est offert aux étudiants par la ville de Marseille. Un premier bilan de la visite sera établi, et des échanges avec les étudiants auront lieu quant à la visite du matin. 14h00 : Départ tous ensemble pour la piscine de Luminy Après la pause déjeuner, nous partons tous ensemble visiter la partie ouest du campus. Nous passerons par les Estudines, l’école de commerce KEDGE jusqu’à la plaine sportive. La visite continue en prenant un sentier du Parc National des Calanques qui nous ramènera à l’école d’architecture. Sur le chemin, des vues sur le paysage et découverte des espaces naturels du campus. 18h00 : rendez-vous à l’école d’architecture Apéritif dinatoire pour se remettre de cette journée de marche et discussions informelles.
Pensez à prévoir des chaussures de randonnée, un gros blouson coupe-vent, des gants, de l’eau et de quoi se requinquer en cours de route (noix, fruits, snacks).
workshop ensam 2016
61
NOTES
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Luminy, l’école buissonnière
workshop ensam 2016
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OLE BUI
SS
W
O
7
•
•
IÈRE
LUMIN
NN
Y,
ÉC
O
L’
RK SHOP
20
1