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7 NUMÉRO 13 20 15 MARS

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Photo : Hélè


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ême si à Genève,neige et verglas n’ont pas

découragé les visiteurs qui sont venus découvrir les offres des constructeurs automobiles au Salon de l’Auto et de l’accessoire, la vague de froid qui a surpris la France à l’orée du printemps, a fortement désorganisé l’activité. Sur les routes, la situation a été très tendue et certaines carrosseries s’en sont retrouvées froissées. Beaucoup de taxis ont dû faire face à des situations très délicates et de nombreux déplacements ont été désorganisés. Le coût pour les assureurs pourrait ainsi monter jusqu'à une centaine de millions d'euros indiquait la Fédération française des sociétés d'assurance. «On est surtout sur de petits sinistres mais il faut encore attendre d'éventuels sinistres tardifs liés au dégel dans les jours qui viennent», déclarait son directeur à l'AFP. Les routiers, eux, estiment «la perte de chiffre d'affaires, c'est-à-dire tout le travail qui n'a pas pu être effectué, à 20 millions d'euros par jour ce qui fait environ 60 millions d'euros pour ces trois jours», indiquait la FNTR également à l'AFP. Les négociations sur le transport de malades assis ont également fait les frais du mauvais temps car la réunion prévue avec le ministère de la Santé a été repoussée. Qu’à cela ne tienne ! Taxis et organisations professionnelles se représenteront au rendez-vous sans ciller, bien déterminées à faire aboutir les revendications de la profession. La patience dont doivent témoigner les taxis face aux revers de la situation économique actuelle souligne la détermination de ses chefs d’entreprises à permettre la pérennité de leur activité et de leurs emplois. « Si je veux me préparer un verre d’eau sucrée, j’ai beau faire, je dois attendre que le sucre fonde », cette leçon de bon sens, en mots simples, d’Henri Bergson, reste d’actualité. La patience nécessaire que nous rappelle le philosophe du début du vingtième siècle est parfois oubliée grâce aux vertus de la technologie électronique notamment. Optimiser le temps est un enjeu fort pour de nombreuses entreprises mais le temps nécessaire pour faire sérieusement les choses semble inéluctable. Et, à ne pas attendre le dégel, on risque la Bérézina ! La Rédaction

Publication : LNM communication Rédactrice en chef : Hélène Manceron helene.manceron [at] gmail.com Secrétaire de Rédaction : Laurent Thelliez Mise en page et couverture : Stanislas Marçais À collaboré à ce numéro : François Gilbert Photo : Merci à Hassan pour sa patience et collaboration !

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NUMÉRO 7 /// 15 mars 2013

Web journal indépendant et gratuit. Disponible par mail tous les 1 et 15 de chaque mois ers

Directrice de Publication : Hélène Manceron

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TAP : Une réelle volonté de négocier

La réorganisation du TAP risque de contraindre les taxis et de léser les malades. crédit : Stanislas Marçais

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e 10 janvier dernier, les taxis se sont mobilisés massivement contre l’application de l’article 44 de la loi de financement de la Sécurité sociale. Depuis les réunions de crise qui se sont ensuivies, les négociations n’ont toujours pas commencé et les taxis s’interrogent… Le point sur la situation avec Jean-Claude Françon, président de la FNTI, et Gérard Gabet, président de la FFTP. >>> suite de l’article page 4

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Salon de Genève 2013 : une offre sans grande surprise Des projets pour se développer

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e Salon international de l’auto de Genève clôturera sa 83e édition à la fin de ce week-end. Cette année encore, le gratin des constructeurs automobiles était au rendez-vous, mais les shows organisés sur les stands et l’accueil des charmantes hôtesses tout droit sorties de magazines de mode ne sauraient faire oublier la faiblesse de l’offre taxi. Quelques nouveautés ont néanmoins tiré leur épingle du jeu et attiré notre attention : le Skoda Octavia Combi, la nouvelle Dacia Logan, la Toyota Auris et, à tout seigneur tout honneur, la superbe Mercedes Classe E. >>> suite de l’article page 7

P Comme la Mercedes Classe E, certains modèle se sont fait remarquer.

ourquoi sont-ils, hélas, les numéros un de la taxe de stationnement ? Comment faire enfin respecter leurs stations ? Peut-on sérieusement envisager d’exercer le métier au volant d’un véhicule hybride ? Si le Syndicat des taxis marseillais ne prétend pas avoir toutes les réponses, les professionnels phocéens n’hésitent pas à monter au filet sur toutes les balles afin de faire évoluer l’exercice de la profession et la qualité >>> suite de l’article page 6 de leur service.

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Métrologie,

D'Amérique du Nord ou d'Europe, les taxis n'ont pas les même exigences technologiques.

où en sont les taxis ?

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artenaire incontournable des taxis depuis plus de trente-cinq ans et présents sur plusieurs continents, ATA conçoit et distribue lumineux, taximètres, horodateurs, lecteurs de carte Vitale et autres équipements électroniques qui ont fait sa renommée dans l’Hexagone. Nous avons interviewé son présidentdirecteur général, François Sendra, afin qu’il nous fasse partager son expertise des différentes cultures taxi qu’il a rencontrées.

>>> suite de l’article page 5

crédit : Gilmic


100% NEWS numéro 7 /// 15 mars 2013

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TAP : Une réelle volonté de négocier D eux mois après la manifestation nationale ans, les hôpitaux de jour n’existaient pas tandis pour la suppression de l’article 44 de la qu’aujourd’hui, beaucoup d’hôpitaux sont ouvert loi de financement de la Sécurité sociale, de 7 h à 20 h et l’on ouvre des centres hospitaliers à d’aucuns commencent à trouver le temps long... des carrefours d’autoroutes pour être accessibles de « La réunion avec le ministère a été annulée en plusieurs départements », fait remarquer à juste raison des difficultés de titre Jean-Claude Françon. transport générées par la La mise en place des groupes Pec+ et les Un travail de fond sur le terrain vague de froid. Elle sera négo­ciations de la convention paritaire « La mise en place des groupes sûrement reprogram- nationale sont deux choses différentes. Pec+ et les négociations de la convention paritaire natiomée très rapidement. On sent une réelle volonté de se mettre au travail et nale sont deux choses différentes. Pec+ sera disde trouver une solution pour éviter le blocage », ponible pour tous les transporteurs de malades. tempère malgré tout Jean-Claude Françon, pré- En test auprès d’ambulanciers, ce dispositif qui sident de la FNTI. Qu’il s’agisse de tester Pec+ apporte une amélioration technique de l’inforou de négocier la réorganisation du transport de malades assis sur leur territoire, les taxis et leurs organisations professionnelles ne semblent pas avoir perdu de vue leurs objectifs. « Nous n’avons encore rien de concret à communiquer actuellement. Il est encore trop tôt pour médiatiser les solutions que nous désirons voir aboutir », répond Gérard Gabet, président de la FFTP, à ceux qui s’inquiètent de ce soudain silence après la tempête. Pas de doute, le combat est loin d’être abandonné, d’autant que l’on arrive dans le dur : la négociation de la convention qui encadrera les transports de malades assis pour les cinq prochaines années… Impliqués à double titre, à la fois comme partenaires de santé et assurés sociaux, les taxis ont proposé de nombreuses solutions d’améliorations pour réorganiser le transport de malades dans un objectif gagnant/gagnant. L’optimisation de la gestion des journées d’hospitalisation pourrait par exemple permettre de substantielles économies mais « il ne faut pas oublier l’augmentation mécanique des dépenses de transport à laquelle conduit la politique actuelle de Santé. Il y a vingt

Gérard Gabet, FFTP

Crédit photo : LNM communication

La convention paritaire nationale qui encadrera le TAP pour les cinq années à venir est le véritable enjeu des taxis.

Crédit photo : Stanislas Marçais

Trop tôt pour le dire

Jean-Claude Françon, FNTI

mation administrative nécessaire au transport de malades se généralise petit à petit. Nous avons exigé d’en faire partie car il ne faut pas oublier que les taxis ont les mêmes droits que les VSL », souligne Gérard Gabet. De leur côté, à en croire leurs déclarations, les ambulanciers semblent vouloir faire cavaliers seuls. Dénonçant dans un communiqué daté du 28 février dernier « la pression exercée par l’Assurance maladie entraînant la dégradation du transport sanitaire  », la CNSA, Chambre nationale des services d'ambulances, précisait que « malgré les efforts réalisés par les ambulanciers,

l’Assurance maladie n’a pas tenu parole et a ouvert le marché du transport sanitaire à des transports non sanitarisés [sic] et beaucoup plus onéreux pour l’Assurance maladie et donc pour le contribuable. » Il est vrai que, désormais composées majoritairement de grosses entreprises qui disposent d’ambulances, de VSL et de licences taxi, les sociétés ambulancières ne manquent pas d’opportunistes pour décider « de la disponibilité de leurs véhicules selon le tarif le plus avantageux pour leur société », comme de nombreux taxis nous l’ont fait remarquer…


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Métrologie, où en sont les taxis ?

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rès impliquée dans le développement de la profession en France comme à l’international, ATA est une entreprise dynamique et éthique basée près d’Aix-en-Provence. Bien placés pour apprécier les opportunités que les technologies embarquées peuvent apporter aux taxis, ces spécialistes de la conception de lumineux, taximètres, horodateurs, lecteurs de carte Vitale et autres équipements électroniques proposent leurs produits aux taxis de plusieurs continents. Nous avons rencontré François Sendra, Président Directeur-Général de la société, qui nous dévoile de nouvelles facettes de la culture taxi.

sion de publicités à destination des clients. Quant aux pays du Golfe, comme les Émirats Arabes Unis ou le Qatar, les attentes des taxis sont encore différentes. En effet, leur organisation exige des équipements dotés d’un niveau très élevé de technologie. Le même appareil doit faire à la fois taximètre, dispatch, TPE, vidéosurveillance, navigation, etc. Le prix n’est pas un élément déterminant, ce qui compte, c’est la puissance technologique et les possibilités de contrôle du service.

En Amérique du Nord, les taxis attendent une très forte rentabilité de leurs équipements.

Quelles sont les tendances qui se dégagent chez les taxis français ?

En France, l’organisation des exploitants en artisans individuels ne permet pas facilement de montrer la même force de frappe qu’en Amérique du Nord mais je ne partage pas le point de vue négatif qui est parfois médiatisé. Les taxis de trente-cinq ans avec des produits que nous se regroupent efficacement et répondent aux concevons et fabriquons à 100 % en France et demandes de nombreux donneurs d’ordres tels dont la qualité est reconnue à l’international par que la SNCF, les sociétés d’assistance, etc. Pour nos clients. Globalement, on observe 3 niveaux faire face aux nouvelles contraintes qui leurs d’équipement des taxis à travers le monde. Dans sont imposées, ils devront sûrement changer les pays économiquement faibles, la réglemen- certaines habitudes de travail pour être encore tation taxi est en général quasi inexistante et plus efficaces. Pour accompagner nos clients et l’équipement se résume à un véhicule plus un les soutenir face aux problématiques du transchauffeur... Dans la deuxième configuration, port de malades assis, par exemple, nous avons la seule chose demandée aux équipements est développé des équipements tels que le Lecteur d’être capables de fixer le prix de la course. C’est de Carte Vitale qui leur permette de gagner du le taximètre a minima que L'organisation des taxis influence temps en évitant les rejets l’on retrouve au Maghreb de dossiers. Ce produit, qui leur niveau d'équipement. ainsi qu’en Amérique du Sud connait un vif succès depuis sa et Amérique Centrale. L’organisation des taxis y sortie commerciale il y a un an, se voit enrichi de repose sur l’attribution de licences et est en cours nouvelles fonctions : affichage du taux de prise de réglementation. Le troisième modèle est celui en charge réel des personnes transportée (65 % des organisations taxis « matures » que l’on ren- ou 100 %), compatibilité avec tous les logiciels de contre notamment dans la majorité des pays télétransmission et gestion des courses en série. d’Europe. Les chauffeurs disposent de nombreux équipements et utilisent les systèmes de répartition de courses dans leur activité. 100% News : Les taxis que vous rencontrez à travers le monde sont-ils autant équipés que les taxis français ? François Sendra : Nous travaillons depuis plus

Les taxis ont-ils tous les mêmes exigences envers la technologie ?

François Sendra, , PDG d'ATA

Crédit photo : LNM communication

Loin de là ! Parallèlement au modèle européen existe celui que l’on trouve en Amérique du Nord. Les organisations taxis – généralement des exploitants qui disposent de nombreuses licences et gèrent des flottes de véhicules conduits par des chauffeurs salariés ou locataires – mettent l’accent uniquement sur le business du transport de personnes. Pour exemple, les véhicules taxis sont souvent d’anciens véhicules de police qui, après 300 000 km, s’offrent une nouvelle jeunesse « en jaune ». Les équipements doivent être conçus afin d’être d’abord efficaces et rapporter de l’argent. Ainsi aujourd’hui, de nombreux taxis disposent d’écrans tactiles qui permettent le paiement de la course et la diffu-

Crédit photo : Stanislas Marçais

À Paris, nous avons obtenu l’homologation de son reçu qui vient en substitution du Cerfa. Ainsi, le chauffeur de taxi peut faire signer le reçu par son client dès la fin de la course. D’autres conventions sont en cours afin de généraliser cette simplification administrative qui devrait bientôt être disponible pour les taxis de la Loire et ceux du Rhône. www.atagleike.com


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Des projets pour se développer

de ce dispositif dont bénéficie désormais la police municipale. Par ailleurs, une méconnaissance de la réglementation taxi a pu générer quelques quiproquos entre taxis et forces de l’ordre, comme sur le boulevard Baille où certains taxis se sont vus sanctionnés pour stationnement sur la voie de bus alors qu’ils étaient en attente de clientèle sans entraver la circulation. « Jusqu’à présent, les taxis ayant été verbalisés pour ce motif ont pu bénéficier de clémence. Il reste qu’une meilleure information sur notre profession est nécessaire. »

Boulevard Baille. La vidéo-surveillance a été installée pour faire respecter la circulation et le stationnement.

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es taxis marseillais ont le vent en poupe ! Bien décidés à ne pas rester en marge du développement régional que propose le projet Marseille Provence Métropole, les professionnels phocéens, par la voix de leur organisation professionnelle, le Syndicat des taxis marseillais, sont montés au créneau pour réclamer la révision de leur taxe de stationnement, protéger leurs stations toujours victimes d’incivisme et informer leurs collègues de l’alternative que représentent les véhicules hybrides. Nous avons interviewé Éric Bouclon, secrétaire général du STM, sur ces projets qui devraient être abordés lors du prochain conseil municipal.

N° 1 de la taxe de stationnement

Présenter des alternatives

taxis de la ville, l’édile a semble-t-il été freiné par le déséquilibre brutal qu’aurait dû assumer le budget municipal. En effet, la taxe de stationnement rapporte environ 430 000 € à une cité phocéenne ne disposant pas des mêmes ressources que Lyon qui bénéficie de la contribution de nombreuses entreprises sur son territoire. Voilà qui a de quoi renforcer l’attention des taxis au projet de Marseille Provence Métropole et de son PDU, Plan de déplacements urbains.

Des stations à défendre

De quels services bénéficient les taxis En outre, l’incivisme récurmarseillais A Marseille, comme ailleurs, les clients crient pour avoir une au "Y'a pas de taxi" sans se soucier des stations taxe de stationneutralisées par les véhicules particuliers nement aussi élevée ? Ponctionnés chaque année rent dont sont victimes de 382,91 € – à comparer aux 104 € leurs stations constitue un de leurs confrères de Lyon –, les taxis autre point noir pour les marseillais semblent avoir la plus forte professionnels. « Les Martaxe de stationnement de l’Hexagone seillais sont souvent une sans qu’existe une quelconque expli- attitude désinvolte et froncation. « C’est une situation qui dure deuse vis-à-vis de nos stadepuis longtemps et nous avons décidé tions. Malgré nos efforts, la d’inverser la tendance. Lorsque nous situation ne s’améliore pas. sommes allés rencontrer le maire de Aujourd’hui, on compte sur Marseille, nous avons demandé 50 % le développement de stations de réduction. Suite à notre entrevue, en site propre comme celle ce dernier a validé le principe d’une de la place Castellane mais première diminution de 35 % qui sera également sur la vidéoverbareconduite en 2014. Avant d’entrer en lisation qui va être possible vigueur, cette proposition devra, bien à certains endroits. » À ce sûr, être validée par le conseil muni- sujet, le STM entend égalecipal.» Conscient de la situation des ment participer à une visite

« Nous avons élaboré avec Toyota des ateliers sur les véhicules hybrides afin de faire découvrir à nos collègues en station ces nouvelles motorisations. Il est nécessaire de présenter des offres alternatives aux carburations que nous utilisons actuellement. Le tout-électrique n’est pas encore possible pour une utilisation taxi mais il existe désormais des offres hybrides tout à fait cohérentes avec notre activité », déclare Éric Bouclon. Une initiative intéressante qui fait écho aux recommandations du PDU. « Nous n’avons aucun intéressement aux ventes qui pourraient être réalisées. Le coût du carburant sur nos entreprises est un frein à leur développement et, en tant que producteurs de CO2, nous devons assumer nos responsabilités écologiques. » En complément de ces opérations d’information prévues pour maijuin prochain, le STM a également rédigé et motivé un dossier pour solliciter auprès de la Mairie et du Conseil général la création d’un soutien financier à destination des chauffeurs souhaitant passer à la carburation propre. Une idée déjà mise en place dans d’autres collectivités, comme à Paris notamment, et qui devrait rencontrer un certain succès.


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100% événement Salon de Genève 2013 : Une offre sans grande surprise.

Nous avons pu néanmoins admirer les Volvo XC 70 et V 70 break, l'Infiniti Q50, La Lexus et l'Auris de Toyota, la Mercedes classe E, la Seat Toledo, l'Opel Combo, le Doblo de Fiat et bénéficier d'une dédicace 100% Huyndai !

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radition oblige, la 83e édition du Salon international de l’auto de Genève, fut comme la précédente, très « bling bling ». Pendant 10 jours en effet, du 7 au 17 mars, les visiteurs auront pu assister à un véritable défilé de voitures de sport agrémenté de superbes mannequins. Sans surprise, la Golf 7 a été élue Voiture de l’année 2013, une récompense dont peut se réjouir le groupe Volkswagen – VW autos et véhicules utilitaires, Audi, Seat, Skoda – qui a vu par ailleurs son chiffre d’affaires progresser de 26,3 % sur les 3 premiers mois de l’année pour s’établir à 47,3 milliards d’euros ! Malheureusement pour les taxis, pas grand-chose à se mettre sous la dent. Quoique… Skoda, le «  petit  » constructeur tchèque du groupe VW, a présenté l’Octavia Combi. Plus long et plus large que son prédécesseur – respectivement 9 cm et 4,5 cm –, l’Octavia Combi offre encore plus d’habitabilité, grâce notamment aux 11 cm gagnés à l’empattement. Quant au coffre, il est tout bonnement impressionnant, avec un volume variant de 610 à 1 740 dm3 selon les configurations !

Un rapide tour des stands nous a permis également d’apprécier la Dacia Logan MCV qui bénéficie d’un restylage plus sportif des feux et de la calandre, la Ssangyong

Enregistrant près de 80 000 visiteurs par jours, le Salon de l'auto de Genève est un grand rendez-vous des constructeurs. Rodius, à mi-chemin entre le 4x4 et le monospace, et le break Toyota Auris, baptisé Touring Sports. Cette familiale moderne et spacieuse pourra bénéficier de la propulsion hybride comme le reste de la gamme du géant japonais. Enfin, sur le stand Mercedes, la vedette fut incontesta-

blement la Classe E, présentée en avant-première à Paris au dernier Salon des taxis. Entièrement remodelée, la partie avant arbore de nouveaux blocs optiques abritant sous un seul verre tous les éléments fonctionnels. En outre, les Classe E berline et break sont proposées pour la première fois avec deux styles différents : soit l'étoile classique sur le capot, soit une étoile grand format au centre d'une grille de calandre sport.

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