La Revue des Montres N257 - March 2021

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N° 257 / FÉVRIER - MARS 2021

LAREVUEDESMONTRES.COM

DIOR GEM DIOR

L 19083 - 257 H - F: 5,90 € - RD

ISSN 1148 0483

08:00 WORLD Rolex ouvre, avec la maison Dubail, un nouveau flagship sur les Champs-Elysées

12:00 CHRONIQUE HISTORIQUE L’histoire des chemins de fer américains et leurs liens avec les montres Hamilton

16:00 CHRONIQUE HISTORIQUE Chronomètres de concours : zoom sur ces formules un du monde de l’horlogerie








WORLD NEWS

RDM / SOMMAIRE

14:15

16

MOUVEMENTS Dernières nouveautés du monde horloger

À LA PAGE Chanel adoube sa J12

20

21

RETAIL Rolex : nouveau flagship sur les Champs-Elysées

23

RETAIL Tudor s’invite chez Bucherer

COVER STORY

RETAIL Cartier : un concept inédit entre élégance et extravagance

18:19

RETAIL Watchfinder & Co : un espace parisien in ReaL Life

24:33

TECHNICS

GEM DIOR Cœur de pierre

23 SEIKO Presage Star Bar : à consommer sans modération

34:35 RICHARD MILLE Blancheur immaculée et haute technicité

36:37 JAEGER-LECOULTRE 2021, année Reverso

38:39 ROGER DUBUIS Passer en hyperhorlogerie


UN CARACTÈRE FORT SE MANIFESTE DÉJÀ AU POIGNET. L’Iron Walker de Wempe est l’essence d’une montre axée sur l’élégance intemporelle et la fonctionnalité sportive. Réduite à l’essentiel sans faire de compromis sur la qualité, elle satisfait les plus hautes exigences parce qu’elle a été fabriquée à un lieu qui est synonyme de l’excellence horlogère allemande : à Glashütte en Saxe.

Glashütte I/SA | chronographe à remontage automatique | acier | chronomètre certifié | 3.675 € Paris, 16, rue Royale, T 01 42 60 21 77 VOUS TROUVEREZ EGALEMENT NOS PLUS BELLES ADRESSES EN ALLEMAGNE, A NEW YORK, PARIS, LONDRES, VIENNE, MADRID – WEMPE.COM Gerhard D. Wempe Kg, Steinstraße 23, 20095 Hamburg


TECHNICS

RDM / SOMMAIRE

40:41 IWC Portugieser : trois couleurs puissantes

48:49 EBERHARD & CO Plongée dans le temps

42:43 URWERK Espèce en voie de réapparition

50:51 ZENITH Chronomaster Sport : performances augmentées

44:45 OFFICINE PANERAI Edition Guillaume Néry pour les 70 ans de la Luminor

52:53 LONGINES Le bronze prend de la profondeur

46:47 HERMÈS Collection dans la boucle

54:55 RADO Nautique par excellence

62:63 56:57

PEOPLE & STORY

ORIS L’esprit du Sud

58:59 MEISTERSINGER Décrocher la lune

66:71

60:61 MAURICE LACROIX Rétrograder pour aller de l’avant

72:73

VAN CLEEF & ARPELS L’émotion poétique faite complication

TAG HEUER Beau swing avec Tommy Fleetwood

76:79 CHRONIQUE HISTORIQUE Hamilton : la vie du rail

80:82 CHRONIQUE HISTORIQUE Chronomètres de concours : les formules un de l’horlogerie

TISSOT L’heure dans l’air du temps

64:65

LE FORBAN SÉCURITÉ MER  Contre vents et marées

74:75 SWATCH Collection Disney Mickey Mouse X Keith Haring : pop’heure


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RDM ÉDITO

TENTATION PHYGITALE Pandémie oblige, la Suisse n’accueillera pas, en ce début 2021, de grands salons horlogers sous la forme que nous leur connaissions depuis une trentaine d’années. Toutefois, pas question pour les principaux acteurs de l’industrie de ne pas présenter leurs nouveautés au printemps, comme ils en avaient l’habitude. Les organisateurs des deux grands rendez-vous horlogers, Watches & Wonders et Hour Universe, cherchent donc à adapter leur offre. Pas de stands prestigieux dans les bâtiments genevois de Palexpo pour le premier. Celui-ci aura néanmoins lieu, du 7 au 13 avril, en ligne, sur la plateforme watchesandwonders.com. Les maisons qui devaient s’y rendre – entre autres Cartier, Chanel, Chopard, IWC Schaffhausen, Jaeger-LeCoultre, Hermès, Patek Philippe, Rolex, Tudor et Ulysse Nardin – seront rejointes par de nouveaux arrivants tels que Bvlgari, Carl F. Bucherer, Hublot, Louis Vuitton, TAG Heuer et Zenith. Une première qui réunira près de quarante des plus prestigieuses marques autour de cette initiative. Quelques jours plus tard, en Chine, une quinzaine de marques se retrouveront pour la seconde édition de Watches & Wonders Shanghai, au West Bund Art Center, un salon plus traditionnel, organisé en présentiel sur invitation. Quant au Hour Universe, ex-Baselworld, le choix du mode présentiel laisse planer une incertitude quant à la date de son déroulement. À ce jour, seul le lieu, Bâle, est réellement validé. Pour pallier ces problèmes, les maisons horlogères devraient, pour la plupart, opter pour une stratégie d’échelonnement de la sortie de leurs nouveautés sur l’ensemble de l’année. Nous ne manquerons pas d’en rendre compte dans nos différentes éditions. Bonne lecture. Stephan Ciejka Directeur de la rédaction @StephanCiejka

LA REVUE DES MONTRES no257 – Février-Mars 2021 Directrice de la publication Marie-José Susskind-Jalou Directeur de la rédaction et directeur pôle horlogerie Jalou Media Group Stephan Ciejka (s.ciejka@jaloumediagroup.com) Secrétaire générale de la rédaction Sophie Bouillard (s.bouillard@jaloumediagroup.com) Graphiste Sylvain de la Porte (s.delaporte@jaloumediagroup.com) Direction de la production Joshua Glasgow (j.glasgow@jaloumediagroup.com) Ont collaboré à ce numéro : Vincent Daveau, Joël Duval, Hervé Gallet, Karmen Krü, Constantin Pârvulescu, Clark Zog lofficiel.com Rédacteur en chef Stephan Ciejka (s.ciejka@jaloumediagroup.com) Rédacteur spécialisé digital Thierry Gasquez (thierry.gasquez@gmail.com) DIRECTION – Gérants - Coprésidents des boards exécutif et administratif Marie-José Susskind-Jalou Maxime Jalou – Directeur général, directeur des boards exécutif et administratif Benjamin Eymère (b.eymere@jaloumediagroup.com) – Directrice générale adjointe, membre des boards exécutif et administratif Maria Cecilia Andretta (mc.andretta@jaloumediagroup.com ) – Assistante de direction Céline Donker Van Heel (c.donkervanheel@editionsjalou.com) PUBLICITÉ – Global Chief Revenue Officer Anthony Cenname (a.cenname@lofficielusa.com) – Directrice de publicité Marina de Diesbach (m.diesbach@jaloumediagroup.com) – Directrice commerciale - marché italien Carlotta Tomasoni (c.tomasoni@jaloumediagroup.com) – Traffic manager Adama Tounkara (a.tounkara@editionsjalou.com) – Global Digital Ad Ops and Media Planning Ilaria Previtali ADMINISTRATION ET FINANCES Tél. 01 53 01 10 30 - Fax : 01 53 01 10 40 – Directeur administratif et financier, membre du board administratif Thierry Leroy (t.leroy@jaloumediagroup.com) – Secrétaire général, membre du board administratif Frédéric Lesiourd (f.lesiourd@jaloumediagroup.com) – Directrice des ressources humaines Emilia Étienne (e.etienne@jaloumediagroup.com) – Responsable comptable et fabrication Eric Bessenian (e.bessenian@jaloumediagroup.com) – Diffusion Lahcene Mezouar (l.mezouar@jaloumediagroup.com) – Trésorerie Nadia Haouas (n.haouas@jaloumediagroup.com) ABONNEMENTS CRM ART – Editions Jalou – CS 15245 31152 Fenouillet Cedex – France Tél. +33 (0)5 61 74 77 73 abonnement.editionsjalou@crm-art.fr Vente au numéro France V.I.P, Laurent Bouderlique, tél. 01 42 36 87 78 New Export Press 87-89 quai-Panhard Levassor N°51501 75634 Paris Cedex 13 Jean Mary Eyquem, tél. 33 (0)1 49 28 73 28 INTERNATIONAL ET MARKETING – Director International Licenses, Business Development & Brand Marketing Flavia Benda (f.benda@jaloumediagroup.com)

– Global Media & Marketing Strategist Louis du Sartel (l.dusartel@editionsjalou.com) – Global Head of Digital Product Giuseppe De Martino (g.demartino@jaloumediagroup.com) – Global Digital Project Manager Babila Cremascoli (b.cremascoli@jaloumediagroup.com) – Project Manager Sarah Hissine (s.hissine@jaloumediagroup.com) – Global Head of Content and Event Experience L’Officiel Allegra Benini – Global Editorial Content and Archives Giulia Bettinelli – International Editorial & Archive Manager Nathalie Ifrah (n.ifrah@jaloumediagroup.com) – Chef de produit diffusion Jean-François Charlier (jf.charlier@jaloumediagroup.com) Publications des éditions Jalou L’Officiel de la Mode, L’Officiel Hommes Paris, L’Officiel Voyage, L’Officiel Art International, Jalouse, La Revue des Montres, The International Watch Review, L’Officiel Island, L’Officiel Peak, L’Officiel Jewels – L’Officiel Arabia, L’Officiel Hommes Arabia, L’Officiel Art Arabia – L’Officiel Argentina – L’Officiel Austria – L’Officiel Baltics – L’Officiel Belgique, L’Officiel Hommes Belgique, L’Officiel Art Belgique – L’Officiel Brasil, L’Officiel Hommes Brasil – L’Officiel China, L’Officiel Hommes China, Jalouse China – L’Officiel India – L’Officiel Indonesia – L’Officiel Italia, L’Officiel Hommes Italia – L’Officiel Korea, L’Officiel Hommes Korea, La Revue des Montres Korea – L’Officiel Latvia – L’Officiel Lithuania, L’Officiel Hommes Lithuania – L’Officiel Malaysia – L’Officiel Mexico – L’Officiel Maroc, L’Officiel Hommes Maroc – L’Officiel NL, L’Officiel Hommes NL – L’Officiel Poland, L’Officiel Hommes Poland – L’Officiel Russia – L’Officiel Singapore, L’Officiel Hommes Singapore, – L’Officiel St Barth – L’Officiel Switzerland, L’Officiel Hommes Switzerland – L’Officiel Thailand, L’Officiel Hommes Thailand – L’Officiel Turkey, L’Officiel Hommes Turkey – L’Officiel Ukraine, L’Officiel Hommes Ukraine – L’Officiel USA – L’Officiel Hommes USA – L’Officiel Vietnam www.lofficiel.com Dépôt légal : février 2021 Commission paritaire 0117 K 81107 ISSN 1148 0483 – Impression, suivi de fabrication et papier par : Roto3 Industria Grafica S.r.l. Via Turbigo 11/B 20022 - Castano Primo (MI) Tel. +39 0331/889.614 Fax +39 0331/889.618 – Distribué par les M.L.P FONDATEURS GEORGES, LAURENT ET ULLY JALOU (†) ÉDITÉ PAR LES ÉDITIONS JALOU SARL au capital de 606 000 € représentées par Mme Marie-José Jalou et M. Maxime Jalou, cogérants, filiale à 100 % de la société L’Officiel Inc S.A.S SIRET 331 532 176 00095 128, quai de Jemmapes 75010 Paris Tél. 01 53 01 10 30 Télécopie 01 53 01 10 40 Site Internet : www.editionsjalou.com Directrice de la publication Marie-José Susskind-Jalou



MOUVEMENT(S) Par Karmen Krü

PANERAI : VENTE AUX ENCHÈRES

Nomos Glashütte aux côtés de Médecins Sans Frontières

Le 2 décembre 2020, à New York, s’est tenue la vente aux enchères de trois grandes montres Panerai par Phillips, en association avec Bacs & Russo lors de la très attendue Racing Pulse, vente phare de la maison. Pièce maîtresse de cette vente, la célèbre Panerai Luminor PAM5218-201/A (lot 47), consignée par Sylvester Stallone en personne. La montre du multiple nominé aux Oscars et lauréat d’un Golden GlobeTM a été vendue pour un montant inédit de 214 200 $ en moins de 5 minutes d’enchères.

Que souhaitez-vous pour 2021, docteur Stöbe (ci-dessus, avec le modèle Nomos Ahoi) ? « Sauver des vies, sans frontières ! » Un souhait bien sûr, mais surtout une mission – Tankred Stöbe prépare d’ailleurs sa 23e, ce mois-ci. « La destination sera décidée dans un avenir proche. Nous envoyons des médecins, des infirmiers et infirmières, des médicaments et des unités hospitalières entières dans les régions les plus reculées. Nous formons, éduquons. Les dons, notamment les montres de Nomos Glashütte, nous aident à sauver de nombreuses vies. »

NOMINATIONS

• Depuis octobre 2019, Frank-Matthias Kuntermann a rejoint la holding du groupe Camille Fournet en tant que directeur général. Diplômé de Science Po Paris, il a fait ses armes dans la parfumerie en tant que directeur export de Zylangia en 1995, avant de partir chez Hermès en 2000. En 2013, il rejoint le groupe ABC, basé à Beirut, dont il devient le CEO en 2016.

• Antonio Calce est, depuis décembre 2020, le nouveau CEO de Greubel Forsey. Reconnu dans le monde horloger, il bénéficie d’une expérience de près de trente ans dans le secteur et a occupé plusieurs postes à haute responsabilité et de direction générale au sein de marques de haute horlogerie. Avec cette nomination, la marque entend écrire une nouvelle page de son histoire.

À VOS AGENDAS

1 WATCHES AND WONDERS

On line du 7 au 13 avril sur www.watchesandwonders.com, suivi du salon offline W&W à Shanghai

2 EXPO 2021 DUBAÏ Connecter les esprits, construire le futur

- Date : du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022 - Lieu : Dubaï www.expo2020dubai.com

3 HOMO FABER 2020

- Date : reportée en 2021 www.homofaberevent.com

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ESSAYEZ D’ABORD, PAYEZ ENSUITE Mis en place par Hegid, le service « Try Now, Pay Later » permet aux clients de commander plusieurs articles sur hegid.com, de les recevoir à domicile, de les essayer dans un délai de 7 jours à compter de la réception de leur commande (sauf retard dû à des informations erronées du client), et de payer uniquement le montant des articles qu’il souhaite conserver au terme du délai d’essai. À noter, tous les produits ne sont pas éligibles. Renseignements sur hegid.com/pages/terms-andconditions.

• Le 1er janvier 2021, Montblanc a nommé Laurent Lecamp, directeur général de la division Horlogerie. Ancien directeur des ventes internationales et membre du conseil d’administration de Carl F. Bucherer, il avait débuté sa carrière chez LVMH, avant d’assurer diverses missions entrepreneuriales et de leadership au sein de l’industrie horlogère.

• Guido Terreni a été nommé CEO de Parmigiani Fleurier, à la place de Davide Traxler, qui a quitté le groupe pour d’autres aventures professionnelles.


MOUVEMENT(S) Par Karmen Krü

Joël Duval nous a quittés C’est avec stupeur et tristesse que nous avons appris la disparition, le 22 janvier dernier, de notre fidèle collaborateur Joël Duval, alias « Zen » sur forumamontres. Pilier de la communication horlogère, Joël est mort brutalement, à son bureau, chez lui – peut-être était-il en train de concocter sa prochaine chronique historique pour La Revue des Montres, une pépite toujours très attendue de nos lecteurs. C’est un ami que nous perdons, mais aussi une mémoire irremplaçable. Joël travaillait pour le magazine depuis plusieurs années, rédigeait des tribunes libres pour Business Montres, écrivait des livres – ses sommes sur Zenith, sa marque préférée, ou Omega sont aujourd’hui des références. Cet érudit insatiable avait, d’ailleurs, la confiance de nombreuses marques. En 2002, il avait créé forumamontres, une des rares voix indépendantes de ce milieu. Et Zen, puisque tel était son pseudonyme, avait réussi à fédérer autour de ce forum, toute une communauté d’amateurs qui dépassait les frontières de l’Hexagone. Il était un passionné de montres : aucune mécanique ne lui était étrangère. Il faut dire qu’il était tombé dans la marmite horlogère dès sa plus tendre enfance. Son grand-père était réparateur pour les services de chronométrie de la SNCF, et à 4 ans déjà, Joël s’improvisait lui aussi réparateur, tripatouilant secrètement les montres de poche confiées à son aïeul. Aujourd’hui, toute l’équipe de La Revue des Montres tenait à adresser à sa famille, à ses enfants, ses pensées les plus sincères.

WATCHES AND WONDERS GENEVA 2021 : VERSIONS ONLINE ET OFFLINE

Crise sanitaire oblige, le grand rendez- vous horloger s’adapte et adopte un format à la fois digital et physique ! Ainsi une quarantaine de maisons d’exception seront réunies pour la première fois, du 7 au 13 avril, sur la nouvelle plateforme digitale watchesandwonders.com. Au programme, échanges, networking et interactivité garantie pour découvrir en live les nouveautés 2021. Et ce n’est pas tout. L’événement digital sera suivi, quelques jours plus tard (dates n.c.) par le salon physique Watches and Wonders Shanghai, où seront dévoilées les nouveautés d’une quinzaine de maisons participantes.

Vendée Globe 2020 Après un voyage en solitaire mythique autour du globe, le Français Yannick Bestaven (maître coq) remporte le Vendée Globe en 80 jours, 3 heures, 44 minutes et 46 secondes. Troisième à franchir la ligne d’arrivée à bord de Maître Coq IV, il finira par gagner tout de même la course grâce à sa bonification de 10 heures et 15 minutes, pour le sauvetage de son compétiteur Kevin Escoffier, au large du cap de Bonne Esperance en décembre dernier. Charlie Dalin, à bord d’Apivia, fut le premier à passer la ligne d’arrivée hier soir en 80 jours, 6 heures, 15 minutes et 47 secondes, suivi par son compatriote Louis Burton à bord de Bureau Vallée 2. Yannick Bestaven et Charlie Dalin portaient tous les deux une montre Ulysse Nardin, respectivement une Diver chrono 44 mm bleue et une Diver X Cap Horn.


RDM WORLD / À LA PAGE

CHANEL ADOUBE SA J12

La montre J12 fête ses 20 ans ! Et la maison Chanel de célébrer un peu plus la légende de son garde-temps à travers l’ouvrage « Instant éternel ». Par Clark Zog

Signé Nicholas Foulkes et édité par Thames & Hudson, l’ouvrage Instant éternel de Chanel rend hommage aux codes de l’horlogerie traditionnelle et, plus particulièrement, à la J12, première montre ronde en céramique noire de l’histoire. C’est Jacques Helleu, alors directeur artistique des parfums, des produits de beauté, de l’horlogerie et de la joaillerie chez Chanel, qui imagine ce garde-temps étonnant, en s’inspirant des voiliers de l’America’s Cup. Sa particularité : la technique mise au service du design. La céramique devient alors un matériau précieux. Un bijou dont Chanel peut s’enorgueillir :

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« La J12 pose les nouveaux jalons de la montre de sport de luxe et devient la première icône horlogère du XXIe siècle. » Du blanc, du noir… toujours Ce livre célèbre le vingtième anniversaire de la montre, tout en retraçant l’histoire et les métamorphoses de cette pièce qui incarne la vision de Chanel : robe noire en 2000, robe blanche trois ans plus tard, tourbillon en 2005, second fuseau horaire en 2007 avec la J12 GMT, calibre haut de gamme AP 3125 – fruit d’une collaboration avec

Audemars Piguet en 2008, ou encore, en 2010, étanchéité portée à 300 mètres… Bref, il y a de quoi lire. À l’intérieur ? Les photos et illustrations finissent de dessiner les contours de ce classique by Chanel et honorent ceux qui l’ont sublimé. Par exemple, Claudia Schiffer et Jake Davies photographiés par Karl Lagerfeld à l’occasion de la campagne publicitaire de la collection prêt-à-porter Printemps-été 2008. Un mannequin de légende et un styliste de légende pour une J12 Calibre 12.1 en céramique noire et acier… de légende.


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RDM WORLD / RETAIL

ROLEX : NOUVEAU FLAGSHIP SUR LES CHAMPS-ÉLYSÉES

La maison Dubail et Rolex ont ouvert une nouvelle boutique, qui met à l’honneur les plus fameux garde-temps de la marque à la couronne et propose une rétrospective de son histoire. Cap sur l’avenue des Champs-Elysées. Par Clark Zog

Déjà bien présente dans la ville lumière, Rolex s’offre un nouvel écrin parisien en collaboration avec la maison Dubail, partenaire depuis 1984. Pour admirer les pièces emblématiques de la marque à la couronne, rendezvous au 71, avenue des Champs-Elysées. « Depuis la fin du mois de novembre, les dernières créations de Rolex sont mises en valeur dans ce lieu caractérisé par la recherche perpétuelle de l’excellence et de la qualité », se félicite Rolex dans un communiqué.

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Ce qu’on y voit L’espace d’abord. Pas moins de 300 m2 ! Les architectes ont imaginé ici un lieu tout en référence à la ville lumière et… à Rolex, forcément. À l’extérieur, des facettes couleur bronze recouvrent la façade et évoquent, « par un subtil jeu d’ombres et de lumière », les cannelures des lunettes des montres Rolex. À l’intérieur ? « Un stucco, créé spécialement

pour la boutique, révèlant un arc de triomphe gainé de cuir », un lustre de Vénétie reprenant la forme d’un bracelet éclair, des créations de la manufacture présentées sur un comptoir à structure, elle aussi cannelée. Partout, Rolex file la métaphore. La référence aux cannelures se retrouve ainsi sur le comptoir ovale. Conçue comme un pense-bête, une façade « Aqua Wall » – un panneau mural avec


motif de vagues – évoque l’univers marin si cher à la marque. Pense-bête qui « accompagne le visiteur tout au long de sa découverte jusqu’au premier étage ». Une bibliothèque, déployée sur les deux niveaux, invite à se plonger dans l’univers de la manufacture helvète, tandis qu’une galerie photos illustre les dernières initiatives de Rolex en matière de préservation de l’environnement.

Ce qu’on y trouve Côté instruments horlogers, la boutique dévoile un large panel des grands classiques des collections Oyster et Cellini. Un horloger du service après-vente effectue le rhabillage de la montre. « Après un service Rolex complet effectué par l’un des deux maîtres-horlogers agréés, le garde-temps est couvert par une garantie de service de deux ans. »


RDM WORLD / RETAIL

TUDOR S’INVITE CHEZ BUCHERER Avec l’ouverture d’une boutique via son réseau de partenaires privilégiés, la marque Tudor accélère son développement en France. Zoom sur son dernier espace parisien à découvrir chez Bucherer, au cœur du 9e arrondissement. Par Clark Zog

Malgré le contexte de pandémie, l’horlogerie avance un peu l’heure et anticipe déjà. Les annonces d’ouvertures de nouvelles boutiques pleuvent du côté des grandes marques. Dernière en date, la maison Tudor, cadette de Rolex, déploie son nouveau concept sur l’Hexagone. « Pour renforcer son image de marque et la rendre encore plus identifiable, Tudor a repensé l’architecture et le design de ses points de vente à grande échelle », introduit un communiqué. Développée en interne, cette nouvelle identité se caractérise par une identification claire des montres de la marque.

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À Paris, le nouvel espace est à découvrir chez Bucherer, au numéro 12 du boulevard des Capucines, dans le 9e arrondissement. Un espace noir, rouge et blanc, qui revendique d’emblée le triptyque de la marque. « L’aménagement contemporain met à l’honneur les lignes Black Bay et Royal, présentées cette année, ainsi que tous les meilleurs services de la marque. » L’occasion d’admirer la dernière version de la Black Bay, la « Navy Blue » qui a été lancée l’an passé. Au menu, un boîtier satiné et poli de 39 mm, un cadran bombé bleu marine, le calibre manufacture MT5402, un bracelet en tissu Tudor, un... Chut ! On ne vous en dira pas plus.

Un design repensé pour réaffirmer son identité visuelle. Ci-dessous, montre Tudor Royal.


RDM WORLD / RETAIL

CARTIER : UN CONCEPT INÉDIT ENTRE ÉLÉGANCE ET EXUBÉRANCE

La boutique Cartier rue du Faubourg-Saint-Honoré rouvre enfin ses portes. Un lieu totalement repensé, où architecture, aménagement intérieur et œuvres d’art illustrent le nouveau concept de la maison : une élégance teintée d’exubérance. Par Clark Zog

C’était il y a plus de vingt ans. Le 11 juin 1999 précisément, était inauguré l’écrin Cartier au numéro 17 de la rue du Faubourg-Saint-Honoré. Unique en son genre, cette boutique pilote visait un objectif simple : établir un dialogue entre tradition et modernité. L’architecture et l’aménagement intérieur contemporain, mais également les matériaux bruts, les jeux d’ombres et lumière, etc. étaient autant d’outils pour faire passer le message. Concept renouvelé Fermée en janvier 2020 pour travaux, la boutique a rouvert ses portes. Si la démarche reste la même, le concept a, en revanche, changé. « De l’aménagement aux services en passant par la programmation tout à fait éclectique, cette adresse entièrement repensée est l’expression d’une nouvelle vision des boutiques Cartier dans le monde. Une approche du luxe, où l’élégance peut se teinter par endroit d’une pointe d’exubérance », peut-on lire dans un communiqué. C’est l’architecte Bruno Moinard qui était aux manettes – visiblement, l’homme de la situation puisqu’il a déjà travaillé sur… 340 écrins de la marque à travers le monde. Pour exemples, la boutique des Champs-Elysées en 2015 ou celle de Cannes en 2017. Pour cette nouvelle mouture, Cartier a souhaité exprimer une dualité qui lui est chère : le nouvel espace oscille constamment entre contemporain et intemporel, simplicité et complexité, pluriel et singulier. « La boutique est dédiée à nos clients locaux et internationaux, ceux en quête d’héritage et de tradition », justifie le communiqué. Des plumes pour des montres Entre autres habitudes, Cartier aime confier à des artisans la réalisation d’œuvres pour habiller ses différentes adresses. Pour exemples, le panneau de verre gravé de Bernard Pictet, inspiré d’un bracelet de haute joaillerie, pour la boutique de la place Vendôme. Ou encore un bas-relief en référence à une broche perroquet de 1943, à Madrid. « Les motifs proviennent de dessins d’archives ou de créations contemporaines, tous emblématiques de la maison. Ainsi, ces œuvres, sublimées par des savoir-faire rares, participent à l’identité

visuelle des boutiques comme au raffinement de la décoration des espaces. » Et le 17 rue du FaubourgSaint-Honoré ne déroge pas à la règle ! Cartier a confié les clés de la déco à des partenaires plutôt inattendus : au rez-de-chaussée, deux tableaux de la maison Vermeulen qui s’inspirent « de deux bracelets Cartier, respectivement créés en 2009 et 2015, aux lignes fluides et formes graphiques, emblématique de l’attrait du joaillier pour les jeux de géométrie ». Petite particularité : ces pièces de haute joaillerie sont réinterprétées… en plumasserie.

La boutique Saint-Honoré entièrement repensée, où l’on pourra admirer des montres vintage : Pasha de Cartier (2009), Cristallor de 1978 et Vendôme de 1979 (collection Louis Cartier), Tank Bois (1978), Tank Louis Cartier Minute (1976, 2002), Tonneau (1985 et 1987).


RDM WORLD / RETAIL

WATCHFINDER & CO : UN ESPACE PARISIEN IN REAL LIFE

Plateforme spécialisée dans la vente en ligne de montres d’occasion, Watchfinder & Co. a ouvert sa première boutique parisienne, le 28 novembre dernier, au cœur du 8e arrondissement. Un pas de plus dans la vraie vie… Par Clark Zog Watchfinder & Co concrétise encore un peu plus son incursion in Real Life. Après l’ouverture d’un showroom privé rue de la Baume, l’entreprise pionnière de la vente d’occasion en ligne a enfin ouvert sa boutique parisienne – l’événement avait été reporté à plusieurs reprises en raison de la crise sanitaire. C’est rue Boissy-d’Anglas (8e arrondissement) que Watchfinder & Co a donc posé ses valises. Dans son plus vaste espace de vente international, les clients trouveront une sélection exclusive de garde-temps : des bestsellers iconiques, mais également des pièces vintages ou des éditions limitées très éclectiques. Du dématérialisé à la boutique Dans le précédent numéro de La Revue des montres, Adrien Fourlégnie, directeur France de WatchFinder&Co, nous confiait : «De par notre nature, nous sommes très axés sur le digital et la vente en ligne est notre force, d’autant plus en période de crise sanitaire. Mais ce n’est pas pour autant que WatchFinder & Co ne veut pas s’introduire sur des circuits plus traditionnels. » Par circuit traditionnel, comprendre : des boutiques. « Notre concept de base est d’être dématérialisés, mais nous avons senti que les consommateurs souhaitaient un espace physique pour pouvoir essayer les produits, les toucher. C’est quelque chose de fondamental pour eux », développait Adrien Fourlégnie. Primordial lorsqu’il s’agit d’occasion, « afin d’instaurer un climat de confiance », concluait-t-il. À noter que les acheteurs pourront continuer de réserver des rendez-vous et présentations privés dans le showroom rue de la Baume. En boutique, dématérialisé et IRL marchent de concert. Les clients pourront ainsi découvrir et commander un garde-temps parmi les 4 000 modèles disponibles sur le catalogue en ligne. D’ailleurs, la marque rappelle que chaque montre, avant son arrivée en magasin, est dûment examinée, authentifiée et préparée par une équipe d’horlogers. Et ce, au sein d’un centre de service indépendant. Et chaque pièce est accompagnée d’une garantie Watchfinder de 24 mois. Afin de s’adapter au contexte sanitaire, les modèles peuvent être livrés à domicile et en click & collect.

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LES DEUX DERNIÈRES ÉDITIONS LIMITÉES DE LA COLLECTION PRESAGE STAR BAR DONNENT ENVIE DE LEVER SON VERRE, MÊME SI LA PÉRIODE DE CRISE N’Y INCITE GUÈRE. QU’IMPORTE, CHASSONS LA MOROSITÉ… SANTÉ ! PAR VINCENT DAVEAU

Le Japon est un monde de subtilités où l’approche poétique se retrouve jusque dans l’élaboration des cocktails. Pour s’en convaincre, il suffit de suivre le parcours de Hisashi Kishi, le propriétaire du Star Bar et le premier barman à avoir reçu le prix de Maître artisan contemporain. Mixologue émérite, il a créé deux cocktails originaux qui, par leurs saveurs de thé vert et de hojicha de Kyoto, expriment la nature luxuriante de cette ville et son atmosphère historique à travers des ingrédients associés à la cité originelle de l’Empereur du Japon à l’époque Genji. Tea time Les créations très équilibrées de la collection Presage de Seiko sont à leur image. Les deux dernières nouveautés disposent de cadrans dont le motif s’inspire des célèbres feuilles de thé de Kyoto. Ces éditions spéciales offrent un prolongement visuel des saveurs et richesses gustatives de l’ancienne capitale japonaise, subtilement assemblées dans les cocktails de l’artiste susnommé. Les teintes, extrapolation des délicats arômes, se retrouvent ainsi dans ces deux montres Presage automatiques. La première (SRPF41J1) se démarque avec son cadran vert de la couleur du thé matcha, accompagné d’un bracelet en cuir vert pour un style élégant et confortable. La seconde (SRPF43J1) décline son cadran dans un brun dégradé évoquant le thé Hojicha et se rehausse d’un bracelet en cuir marron. Chacune de ces éditions limitées est présentée dans un coffret spécifique et possède un bracelet en veau épais à la finition vintage. Et parce qu’il s’agit d’horlogerie de haute volée, le fond transparent, portant les indications « Limited Edition » et le numéro de série, laisse visibles les principaux composants de ce mouvement de grande qualité.

PRESAGE STAR BAR, ÉDITION LIMITÉE À 7 000 EXEMPLAIRES : BOÎTIER EN ACIER, 38,5 MM DE DIAMÈTRE – CALIBRE MÉCANIQUE À REMONTAGE AUTOMATIQUE, RÉF. 4R35, 41 HEURES DE RÉSERVE DE MARCHE – CADRAN VERT (POUR LA SÉRIE THÉ VERT) ET BRUN THÉ (POUR LA SÉRIE THÉ FUMÉ) – VERRE HARDLEX – FOND OUVERT – ÉTANCHE À 50 MÈTRES.

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SEIKO PRESAGE STAR BAR : À CONSOMMER SANS MODÉRATION_____________________


GEM DIOR : CŒUR DE PIERRE DES BOÎTIERS OCTOGONAUX ASYMÉTRIQUES, DES BRACELETS EN MÉTAL AUX MAILLONS SAVAMMENT DÉCALÉS, DES MATIÈRES PRÉCIEUSES, DES TEINTES VIVES : AVEC GEM DIOR, VICTOIRE DE CASTELLANE CRÉE UNE ÉTONNANTE COLLECTION TRANSVERSALE, OÙ L’HORLOGERIE ET LA JOAILLERIE SE RENCONTRENT, SOUS LE REGARD BIENVEILLANT DE LA COUTURE ET DE LA NATURE. AU TRAVERS DE CES MONTRES ET BIJOUX INNOVANTS, EXTRAVAGANTS, ÉBLOUISSANTS, NÉS DE MULTIPLES SAVOIR-FAIRE ET TALENTS, LA DIRECTRICE ARTISTIQUE DE DIOR JOAILLERIE EXPRIME SA FANTAISIE RAFFINÉE, SA PASSION POUR LES PIERRES PRÉCIEUSES ET SON AMOUR DES COULEURS. PAR HERVÉ GALLET

GEM DIOR : BOÎTIER À HUIT PANS EN OR JAUNE, 25 X 27 MM – CADRAN VERT EN MALACHITE – LUNETTE ORNÉE DE DIAMANTS ET DE TURQUOISE – BRACELET INTERCHANGEABLE AUX MAILLONS SERTIS DE DIAMANTS ET DÉCORÉS DE PIERRES ORNEMENTALES (ONYX, TURQUOISE, MALACHITE, LAPIS-LAZULI, ŒIL-DE-TIGRE, ARAGONITE, CORNALINE) ET DE NACRE BLANCHE – MOUVEMENT À QUARTZ – BRACELET ADDITIONNEL EN ALLIGATOR.


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LES SEPT MONTRES ET ONZE BIJOUX DE LA COLLECTION GEM DIOR L’effet est saisissant. La surprise, totale. En découvrant la nouvelle ligne Gem Dior signée Victoire de Castellane, on chercherait en vain une comparaison avec un modèle déjà existant, une pièce créée autrefois. Il est question ici de nouveaux territoires, d’architecture inédite, de style bouleversant les codes et les habitudes. Pour commencer, cette collection regarde autant vers le monde de l’horlogerie que vers celui de la joaillerie. Elle comprend, en effet, sept garde-temps et onze bracelets, bagues ou boucles d’oreilles, dont le point commun est une réinterprétation de la géométrie. Parler de bouleversement des formes classiques est sans doute trop faible. Probablement vaudrait-il mieux évoquer une éruption volcanique. « J’ai imaginé un ensemble de montres et de bijoux qui ne soit pas figuratif, confie la directrice artistique de Dior Joaillerie. L’esprit de cette collection est moderne, c’est un style que je qualifierais d’abstrait organique, un chahut organisé qui s’est révélé être un véritable défi technique pour nos ateliers. » Nouveaux territoires d’expression Défi. Voilà bien un mot adapté au langage et au mode de fonctionnement de celle qui inventa la joaillerie Dior en 1998 et créa sa première montre baptisée « La D de Dior » en 2003. Et qui s’est lancée dans l’aventure Gem Dior pour explorer de nouveaux territoires d’expression, mais aussi pour exprimer sa passion pour les gemmes. Ce qui est simplement une pierre fine, précieuse ou ornementale pour le commun des mortels revêt une tout autre importance pour Victoire de Castellane. « Indispensables, c’est le premier mot qui vient à Victoire lorsqu’on lui parle de gemmes », écrit Olivier Gabet dans son superbe ouvrage intitulé L’Abécédaire de Victoire de Castellane, paru aux Editions Rizzoli. « En joaillerie, tout tourne autour des gemmes, autant pour leur forme que pour leur couleur », lui a-t-elle également confié. Pour donner vie à cette collection, nul doute que les fragments de chrysoprase, de malachite, de lapislazuli, d’œil-de-tigre, de cornaline, de turquoise, d’aragonite et d’onyx ont été longuement observés, étudiés, analysés, avant d’être retenus. « Le boîtier original de la montre a été conçu d’après le design de minéraux, en l’occurrence des plaques de tourmalines brutes », confirme-t-on chez Dior. Et de préciser que pour le bracelet, Victoire de Castellane s’est inspirée de la façon dont Christian Dior épinglait sur des feuilles les échantillons de tissu de ses défilés de haute couture.

LE NOM DE LA COLLECTION ÉVOQUE À LA FOIS L’UNIVERS DES PIERRES BRUTES, CHÈRES À VICTOIRE DE CASTELLANE, ET LES MOTS « J’AIME DIOR».

« J’ai trouvé intéressant de faire une montre qui n’a pas de fermoir et que l’on peut porter comme un bracelet. » (Victoire de Castellane)

GEM DIOR : BOÎTIER À HUIT PANS EN OR JAUNE, 25 X 27 MM – CADRAN NOIR EN ONYX – LUNETTE ORNÉE DE DIAMANTS ET D’ONYX – BRACELET INTERCHANGEABLE EN OR JAUNE AUX MAILLONS POLIS, SERTIS DE DIAMANTS OU DÉCORÉS DE PIERRES ORNEMENTALES (ONYX) – BRACELET ADDITIONNEL EN ALLIGATOR NOIR, OR JAUNE ET DIAMANTS – MOUVEMENT À QUARTZ – BAGUES ET BRACELET COLLECTION GEM DIOR.


© Casper Sejersen

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LOREM IPSUM OPTAM AUQUUNTO DENTO ENIHIT OPTAM_______________________


© Casper Sejersen

LOREM IPSUM OPTAM AUQUUNTO DENTO ENIHIT OPTAM_______________________


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« TOUTES LES COULEURS DU MONDE SE RETROUVENT DANS LES PIERRES » Asymétrie : « L’asymétrie est bien plus difficile à travailler que la symétrie, les deux me fascinent, comme deux pôles contraires et complémentaires, mais d’entrée de jeu l’asymétrie est bien plus vivante. » Classicisme : « Évidemment, ça peut sans doute étonner certains, mais le classicisme est une notion qui me plaît, elle a quelque chose de très français, avec cette idée du juste équilibre, et moi qui n’imagine pas des choses à proprement parler classiques, je cherche pourtant toujours cette forme de justesse. »

DANS UN LIVRE EN FORME D’ABÉCÉDAIRE (*), VICTOIRE DE CASTELLANE DÉVOILE QUELQUES-UNS DES SECRETS DE SA CRÉATIVITÉ. EXTRAITS.

Couleurs : « (…) la base de mon travail, elles offrent une liberté totale, et toutes les couleurs du monde se retrouvent dans les pierres, pourquoi s’en priver ? (…) » Couture : « Je réalise avec le temps que je n’ai pas cessé de retravailler les termes de la couture à l’échelle de la joaillerie : le ruban, le nœud, la dentelle, la broderie, la coupe, la ligne, la corolle. » © Frederike Helwig

Gem Dior : « (…) l’envie d’une collection qui aille vers l’abstrait, une première pour moi. C’est comme une abstraction organique, elle n’a rien d’aride ni de sec, elle joue de formes simples, les assemble, les disjoint. » Inspiration : « Il m’est toujours difficile de définir mon inspiration, ou mes inspirations, c’est le moteur intérieur, ce sont beaucoup plus des sentiments que des choses factuelles. » Mélange : « Pour moi, l’idée de mélange est celle de la création même. » Naturel : « Les pierres naturelles, c’est une passion, et l’essentiel de mon travail, le règne du minéral dans toute sa splendeur ou sa modestie. Travailler avec (…), un cadeau de la nature, le comble du luxe en joaillerie. » Non : « Le mot que je n’entends jamais dans nos ateliers de joaillerie, car tout y est possible. » Or : « Le plus beau support, la plus belle matière pour concevoir un bijou. Je l’aime tellement que je lui ai donné toutes les couleurs. » Polychromie : « (…) un des leitmotivs de mes collections. Je dose les couleurs pour trouver l’équilibre qui ne les annulera pas mais qui, au contraire, les rehaussera les unes les autres. Je ne me refuse rien en couleur. »

Avec Gem Dior, Victoire de Castellane, directrice artistique de Dior Joaillerie, signe une collection mêlant intimement montres et bijoux.

Unique « C’est l’adjectif incontournable, je dirais même que c’est le principe absolu qui est à l’œuvre dans toute collection de haute joaillerie. » (*) L’Abécédaire de Victoire de Castellane - Dior Joaillerie. Par Olivier Gabet (Éd. Rizzoli Flammarion). Format 24 x 32 cm. 352 pages.

GEM DIOR : BOÎTIER À HUIT PANS EN OR ROSE, 25 X 27 MM – CADRAN EN NACRE BLANCHE – LUNETTE SERTIE DE DIAMANTS – BRACELET INTERCHANGEABLE EN OR ROSE AUX MAILLONS POLIS OU SERTIS DE DIAMANTS – BRACELET ADDITIONNEL EN ALLIGATOR NOIR, OR ROSE ET DIAMANTS – MOUVEMENT À QUARTZ – BAGUES ET BOUCLES D’OREILLES COLLECTION GEM DIOR.


DES CADRANS EN LAPIS-LAZULI, ONYX, MALACHITE, NACRE OU DIAMANTS

Sept. Elles sont sept montres appartenant à la collection Gem Dior. Sept à décliner ce concept d’asymétrie et cette palette de couleurs liées à des pierres précieuses ou ornementales. L’une des plus significatives à ce titre est probablement celle arborant un cadran d’un bleu intense réalisé en lapis-lazuli. Moucheté d’or ou tacheté de blanc, le lapislazuli, que l’on trouve aujourd’hui essentiellement en Afghanistan ou sur le continent américain, a été utilisé dès l’Antiquité pour confectionner des parures. La profondeur de sa teinte en fait toujours une pierre extrêmement appréciée autant pour sa beauté que pour les vertus qu’on lui prête en lithothérapie : elle serait, en effet, source de confiance en soi, de plénitude, de sérénité et faciliterait la communication et l’expression de ses émotions. Comme une fenêtre s’ouvrant sur un ciel bleu scintillant, le cadran de la montre Gem Dior est enserré au cœur d’un boîtier en acier et ceint d’une lunette associant or jaune et diamants. Le bracelet a été conçu par Victoire de Castellane dans un esprit de pureté et de sobriété : ses maillons renvoient les reflets métalliques et les coloris clairs, laissant la vedette au bleu du cadran. Insolence géométrique Une autre montre à la personnalité colorée explore une tonalité bien différente, celle du vert. Provenant du Congo et de Zambie, c’est la malachite, avec ses nuances claires ou foncées, ses striures et ses marbrures, qui devient ici cadran de montre. Un boîtier en or jaune, une lunette sertie de diamants et ornée d’un fragment de turquoise lui servent d’écrin, tandis que le bracelet joue cette fois la carte de la polychromie. Ses maillons rassemblent onyx, turquoise, nacre blanche, lapis-lazuli, œil-detigre, aragonite, cornaline, or jaune et diamants sertis. Liée au calme, à la transformation et à la protection, tout en étant réputée pour ses propriétés antidouleur, la malachite dope ses vertus en s’associant ainsi à d’autres pierres ornementales. Au-delà de ces deux expressions colorées, la collection horlogère Gem Dior propose des cadrans cultivant les harmonies de blanc et de

VICTOIRE DE CASTELLANE A DESSINÉ LES MONTRES DE LA COLLECTION GEM DIOR AUTOUR DE PIERRES AUX COULEURS VIVES ET AUX POUVOIRS MYSTÉRIEUX.

Un fragment de lapis-lazuli, d’un bleu intense moucheté d’or et tacheté de blanc, compose le cadran de l’une des montres les plus emblématiques de la collection. Gem Dior.

noir. Onyx sur or jaune serti ; nacre blanche sur or rose ou acier et diamants ; nacre noire sur acier ; ou encore pavage intégral de diamants sur or blanc. Dans ces différentes configurations, le bracelet asymétrique conserve son insolence géométrique, tout en exhalant un exceptionnel parfum de séduction.

GEM DIOR : BOÎTIER À HUIT PANS EN OR BLANC, 25 X 27 MM – LUNETTE ET CADRAN ENTIÈREMENT SERTIS DE DIAMANTS – BRACELET INTERCHANGEABLE EN OR BLANC ET MAILLONS SERTIS DE DIAMANTS, BRACELET ADDITIONNEL EN ALLIGATOR NOIR, OR BLANC ET DIAMANTS – MOUVEMENT À QUARTZ.


© Casper Sejersen

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© Casper Sejersen


Si chacune des montres-bijoux Gem Dior possède sa propre harmonie de couleurs, le concept du boîtier à huit facettes est scrupuleusement respecté. Et outre la créativité artistique liée aux choix de différentes pierres ornementales, l’un des principaux défis rencontrés dans le développement de la collection a été la création d’un bracelet unique. « Pour la première fois, nos équipes d’horlogerie et de joaillerie ont travaillé ensemble afin de créer un bracelet flexible et structuré », expliquet-on au sein de la maison. Ainsi, huit savoirfaire particuliers sont entrés en jeu, imposant une parfaite symbiose. Par exemple, toutes les pierres sélectionnées selon des critères particulièrement rigoureux ont été taillées individuellement pour s’adapter avec la plus parfaite précision aux dimensions des maillons. Pour mesurer l’ampleur du défi, ce bracelet, entièrement articulé et assemblé à la main, est composé d’une moyenne de 40 maillons de tailles et de géométries différentes et de styles variés (sertissage de pierres de couleur, de diamants, de nacre ou en finition poli miroir). Un challenge qui s’est poursuivi sur d’autres aspects techniques. Pas de place pour l’approximation La structure étant constituée d’une lame métallique, un traitement thermique a été mis en œuvre pour donner au bracelet sa courbe spécifique. Les concepteurs de la montre soulignent également la complexité revêtue par la fabrication d’un boîtier octogonal par rapport à une boîte ronde classique, par exemple en matière d’étanchéité. Nombre de composants ont ainsi été spécifiquement dessinés. « Comme dans tout produit horloger de ce niveau et encore plus avec son aspect asymétrique et joaillier, les contraintes de tolérance sont très importantes et il n’y a pas de place pour l’approximation », insiste-t-on du côté de l’avenue Montaigne. Conséquence de ce degré élevé d’exigence, il aura fallu plus de deux ans de développement pour mener ce projet à son terme et donner le jour à l’ensemble de la collection Gem Dior. Montre-bijou se portant comme une manchette ouverte, chacune des sept pièces horlogères nées de l’imagination de Victoire de Castellane adresse un ultime clin d’œil aux femmes : un

POUR LA COLLECTION GEM DIOR, CHAQUE PIERRE A ÉTÉ TAILLÉE INDIVIDUELLEMENT AFIN DE S’ADAPTER PARFAITEMENT AUX DIMENSIONS DES MAILLONS.

La réalisation d’une montre Gem Dior fait appel à de nombreux métiers d’art recouvrant des savoir-faire très spécifiques.

système de changement de bracelet facile à utiliser permet, en effet, de passer d’un mode haut en couleur à un raffinement plus discret. Mais que l’on ne s’y trompe pas, le bracelet en cuir supplémentaire ne fera que souligner encore la forme incomparable du boîtier Gem Dior. Et son visage unique.

GEM DIOR : BOÎTIER À HUIT PANS EN OR JAUNE, 25 X 27 MM – CADRAN VERT EN MALACHITE – LUNETTE ORNÉE DE DIAMANTS ET DE TURQUOISE – BRACELET INTERCHANGEABLE AUX MAILLONS SERTIS DE DIAMANTS ET DÉCORÉS DE PIERRES ORNEMENTALES (ONYX, TURQUOISE, MALACHITE, LAPIS-LAZULI, ŒIL DE TIGRE, ARAGONITE, CORNALINE) ET DE NACRE BLANCHE – BRACELET ADDITIONNEL EN ALLIGATOR – MOUVEMENT À QUARTZ – BAGUES ET BOUCLES D’OREILLES COLLECTION GEM DIOR.

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DES PIERRES SUR MESURE POUR UNE ASYMÉTRIE ÉQUILIBRÉE



En découvrant, en 2019, l’ébouriffante collection « Bonbons », on avait pu vérifier la maîtrise de Richard Mille en matière de fabrication de boîtiers en céramique. Pas une céramique classique mais un matériau high-tech, dont la surface peut présenter tous les aspects voulus par les designers. Ainsi, les pièces de cette ligne gourmande avaient pris la forme, les couleurs et la texture d’un marshmallow, d’une sucette ou d’un cupcake. Si le rendu visuel est aujourd’hui différent, le savoirfaire de la maison s’exprime une fois encore d’une belle manière. Loin des tons pastel des « Bonbons », la nouvelle RM 037 Automatique affiche une blancheur immaculée. Un effet qui ne peut s’obtenir que par une technique de pointe, comme on l’explique au sein de la manufacture : « Cette céramique est constituée de poudre d’oxyde d’aluminium, laquelle, injectée sous une pression élevée de 2 000 bars, accroît sa rigidité de 20 à 30 % tout en réduisant au minimum sa porosité. » Cette céramique, dite « ATZ », est l’un des matériaux les plus durs au monde après le diamant, elle est anallergique et particulièrement résistante aux rayures, aux chocs et aux frottements. Sans compter que « sa blancheur éternelle s’avère idéale pour ce boîtier », concluent les créateurs de la montre. Ces derniers précisant que façonner les formes complexes de la lunette et du fond nécessite un long et délicat processus d’usinage et de meulage au diamant. Créativité esthétique et sophistication horlogère Une fois l’œil rassasié de cette douce blancheur, le regard pourra se concentrer sur les côtés et le cœur de la montre. La noblesse est, là aussi, au rendezvous puisque la carrure est taillée dans l’or gris satiné, tandis que le cadran est orné de nacre et de diamants. Comme toujours chez Richard Mille, la créativité esthétique s’accompagne d’une grande sophistication horlogère. À l’intérieur du boîtier bat un mouvement squelette automatique de haute volée. Illustration de sa complexité, le calibre CRMA1 dispose, par exemple, d’une platine et de ponts en titane grade 5, d’un rotor à géométrie variable en or rouge (visible à travers le fond saphir) et d’un balancier à inertie variable. Sur les côtés, deux poussoirs : celui à droite sert à sélectionner la fonction de la couronne (remontage, mise à l’heure ou position neutre, avec rappel indicatif sur le cadran à 4 h), tandis que le bouton à 10 h permet d’ajuster la date surdimensionnée. Blancheur immaculée et haute technicité…

PURETÉ ET DOUCEUR SIGNENT CETTE NOUVELLE PIÈCE TRÈS FÉMININE. HAUTE TECHNICITÉ ÉGALEMENT AVEC UN MOUVEMENT SQUELETTE AUTOMATIQUE, ABRITÉ DANS UN BOÎTIER EN CÉRAMIQUE. PAR HERVÉ GALLET

Animée par un mouvement squelette automatique, la dernière-née de la collection femme Richard Mille associe, pour la première fois, une lunette en céramique ATZ blanche et une carrure en or gris.

RM 037 AUTOMATIQUE : BOÎTIER EN CÉRAMIQUE BLANCHE ATZ (LUNETTE ET FOND) ET OR GRIS (CARRURE), DIMENSIONS 52,63 X 34,40 MM, HAUTEUR 13 MM – REHAUT SUPÉRIEUR EN FIBRE DE CARBONE – MOUVEMENT SQUELETTÉ MAISON CRMA1 À REMONTAGE AUTOMATIQUE AVEC ROTOR À GÉOMÉTRIE VARIABLE, RÉSERVE DE MARCHE DE 50 HEURES – PLATINE ET PONTS EN TITANE GRADE 5 – SÉLECTEUR DE FONCTIONS À 4 H, DATE SURDIMENSIONNÉE (RÉGLAGE PAR UN BOUTON À 10 H) – GLACE SAPHIR, FOND TRANSPARENT – ÉTANCHÉITÉ À 50 M – BRACELET EN CAOUTCHOUC BLANC.

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RICHARD MILLE : BLANCHEUR IMMACULÉE ET HAUTE TECHNICITÉ__________________



On s’en doutait, on l’attendait, on la guettait. Alors que la Reverso fête ses 90 ans d’existence, Jaeger-LeCoultre va consacrer, cette année 2021, à sa montre la plus emblématique. Voici donc la première édition spéciale commémorative de cette icône horlogère. Une série très limitée puisque seuls 190 exemplaires verront le jour. Depuis 1931, ce symbole du style Art-déco a prêté son boîtier rectangulaire réversible à toutes les audaces créatives, qu’il s’agisse de graver ou de décorer son bouclier de métal, d’intégrer diverses complications, d’adopter différents formats, ou bien de loger deux cadrans dos à dos. C’est en 1994 que l’on avait découvert le concept Duoface, permettant un double affichage horaire par deux cadrans opposés. On le retrouve dans cette nouvelle Reverso Tribute Duoface Fagliano Limited, affichant l’heure de deux fuseaux horaires, recto-verso. Cette complication est assurée par un mouvement mécanique à remontage manuel que les initiés connaissent bien, puisqu’il s’agit du calibre 845 à la fiabilité et aux performances éprouvées. Bracelet bimatière en veau et toile bordeaux Les charmes de la couleur rouge avaient également déjà fait leurs preuves de sublime manière, et on apprécie de renouer avec ces nuances bordeaux chaleureuses. D’autant plus que le second cadran cultive une toute autre harmonie, en l’occurrence des tons clairs, et un design très différent, plus classique. C’est au niveau du bracelet que se joue l’effet de surprise. Rouge lui aussi, il est en cuir cordovan et en toile, confectionné à la main par Casa Fagliano, un artisan argentin spécialisé dans la fabrication de bottes de polo. Un choix qui ne doit rien au hasard si l’on se rappelle les origines de la montre : La Reverso avait, en effet, été imaginée pour répondre aux attentes des joueurs de polo anglais appartenant à l’armée des Indes. En se retournant sur lui-même, le boîtier plaçait les verre et cadran à l’abri des coups et des chocs lors des furieuses cavalcades. Nous n’en sommes qu’au premier trimestre et l’on attend avec impatience les autres versions commémoratives. Que seront ces nouvelles déclinaisons ? Jaeger-LeCoultre conserve le mystère, mais gageons qu’il s’agira de complications particulières, d’expressions de métiers rares et de variations autour d’autres couleurs…

CRÉÉE EN 1931, LA MONTRE JAEGERLECOULTRE, AU CÉLÈBRE BOÎTIER RÉVERSIBLE, FÊTE SES 90 ANS AVEC CETTE PREMIÈRE ÉDITION LIMITÉE. PAR HERVÉ GALLET

Première série spéciale commémorative « 90e anniversaire », la Reverso Tribute Duoface Fagliano Limited se singularise par son bracelet bimatière cuir et toile bordeaux.

REVERSO TRIBUTE DUOFACE FAGLIANO LIMITED. SÉRIE LIMITÉE 190 EXEMPLAIRES. BOÎTIER EN OR ROSE 18 CARATS. DIMENSIONS 44 MM X 28,3 MM X 10,3 MM. MOUVEMENT MÉCANIQUE À REMONTAGE MANUEL CALIBRE 845. RÉSERVE DE MARCHE : 42 HEURES. CADRAN PRINCIPAL LAQUÉ SOLEILLÉ ROUGE BORDEAUX (FONCTIONS HEURES, MINUTES, PETITE SECONDE.) AU VERSO, CADRAN GRIS ARGENTÉ SATINÉ ET GUILLOCHÉ CLOUS DE PARIS (FONCTIONS DEUXIÈME FUSEAU HORAIRE, INDICATEUR JOUR/NUIT 24 HEURES). ÉTANCHÉITÉ 30 M. BRACELET ROUGE BI-MATIÈRE CUIR CORDOVAN ET TOILE, AVEC BOUCLE ARDILLON EN OR ROSE.

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JAEGER-LECOULTRE : 2021, ANNÉE REVERSO__



DÉCALÉE, RADICALE, DISRUPTIVE… DES TERMES SOUVENT ASSOCIÉS À LA MANUFACTURE SUISSE ROGER DUBUIS… ET QUI QUALIFIENT À MERVEILLE LA NOUVELLE EXCALIBUR DOUBLE TOURBILLON VOLANT. PAR VINCENT DAVEAU

Volontairement décalée dans ses choix, la manufacture suisse d’horlogerie Roger Dubuis cultive l’hyperbole en matière de pure mécanique à travers une approche disruptive du métier. Pour entretenir le mythe créatif, elle laisse libres ses ingénieurs et horlogers de développer des instruments résolument radicaux. Pour preuve, la dernière déclinaison de l’iconique Excalibur Double Tourbillon Volant Servant. Ici, l’esthétique est servie par les compétences techniques, la tradition réinventée grâce à une créativité débridée repoussant sans cesse les limites. Esthétique dynamique Pour ce nouvel opus, l’objectif était d’optimiser chacun de ses composants, afin d’offrir un gardetemps idéal en terme de design, de performance et de confort. Véritable manifeste architectural, l’ajourage est ici poussé à ses limites mécaniques, dévoilant deux tourbillons qui semblent léviter entre les deux glaces saphir de part et d’autre de la carrure minimaliste, libérée de son rôle fonctionnel au sein du mouvement. Logé entre bride et platine, entrecroisant des ponts placés à différents niveaux, ce dernier flotte désormais librement au-dessus du barillet, avec un effet des plus saisissant. Ce style dynamique est amplifiée par les décorations du Poinçon de Genève, chacune soigneusement choisie pour servir les aspects esthétiques et techniques du calibre. Pour séduire les puristes, la manufacture a poussé la réserve de marche jusqu’à 72 heures. Côté confort, la gamme de tailles de bracelet permet d’avoir une boucle toujours parfaitement centrée sur le poignet. En outre, le système de libération rapide des bracelets interchangeables offre une flexibilité maximale.

EXCALIBUR DOUBLE TOURBILLON VOLANT, PRODUCTION LIMITÉE À 8 EXEMPLAIRES : BOÎTIER EN OR ROSE, 45 MM DE DIAMÈTRE, 13 MM D’ÉPAISSEUR – ÉTANCHE À 100 MÈTRES – CALIBRE MÉCANIQUE À REMONTAGE MANUEL RD 108SQ LARGEMENT AJOURÉ, RÉGULÉ PAR DEUX TOURBILLONS VOLANTS, 72 HEURES DE RÉSERVE DE MARCHE – FINITIONS POINÇON DE GENÈVE – BRACELETS INTERCHANGEABLES ET SÉLECTIONNABLES EN FONCTION DU TOUR DE POIGNET.

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ROGER DUBUIS PASSE EN HYPERHORLOGERIE__________________



ON NE PRÉSENTE PLUS LE CHRONOGRAPHE PORTUGIESER D’IWC, UN PRESQUE PERSONNAGE DANS LE FILM ANTHONY ZIMMER DE JÉRÔME SALLE (2005). AUJOURD’HUI, IL PREND DES COULEURS POUR ÊTRE À LA FOIS DANS L’AIR DU TEMPS ET PLUS INTENSÉMENT IDENTIFIABLE. PAR VINCENT DAVEAU

La crise sanitaire qui sévit depuis l’an passé a parfois fait oublier que les manufactures avaient continué à produire leurs collections pour répondre aux demandes du marché. Certes ralenti, ce dernier est néanmoins resté actif dans certaines régions du monde, telle la Chine – une clientèle essentielle à la bonne marche des entreprises. Etant donné le contexte – aucune publication dans les magazines, fermeture des boutiques spécialisées –, les montres qui ont été lancées en avril dernier nous semblent aujourd’hui des nouveautés. Et la Portugieser, certes très connue, n’échappe pas à la règle. Style moderne et intemporel Dans le passé, c’était la taille du boîtier de ce chronographe, très supérieure à la moyenne, qui avait retenu l’attention. Des diamètres qui sont désormais devenus la norme. IWC devait donc trouver un nouveau détail pour distinguer ce modèle de grande qualité, équipé ici d’un calibre à remontage automatique de manufacture. Et ce sont les cadrans, plus précisément leurs couleurs puissantes, qui ne manqueront pas de retenir le regard. Ainsi les versions en acier sont disponibles avec un cadran vert intense ou un bordeaux du « meilleur tonneau ». Les adeptes de la couleur bleue devront, quant à eux, se rabattre sur l’édition « boutique », proposée par la manufacture en or rouge 18 carats. Pour ces pièces au dessin très efficaces, manquait un bracelet digne de magnifier les généreux volumes de ce boîtier ultraclassique et pourtant identifiable entre tous. Depuis septembre, c’est chose faite avec un bracelet métal présenté lors du salon Watches & Wonders, à Shanghai. Son maillon central poli lui confère un style moderne et intemporel. Une option très attendue grâce à laquelle cette référence devrait gagner une reconnaissance universelle.

PORTUGIESER : BOÎTIER EN ACIER, 41 MM DE DIAMÈTRE – CALIBRE DE CHRONOGRAPHE MÉCANIQUE À REMONTAGE AUTOMATIQUE DE MANUFACTURE VISIBLE PAR LE FOND TRANSPARENT – CADRAN VERT INTENSE ET BORDEAUX POUR LES MODÈLES EN ACIER, CADRAN BLEU RÉSERVÉ À L’ÉDITION BOUTIQUE EN OR ROUGE 18 CARATS – BRACELET EN CUIR NOIR POUR LES TROIS (EN OPTION BRACELET MÉTAL POUR RÉPONDRE AUX ATTENTES DES MARCHÉS ASIATIQUE OU NORD-AMÉRICAIN).

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IWC PORTUGIESER : TROIS COULEURS PUISSANTES__________________________



PAS BESOIN D’UN SAVANT FOU POUR RESSUSCITER LA PLUS DANGEREUSE CRÉATURE TERRESTRE. LA CRÉATIVITÉ D’UN HORLOGER TALENTUEUX COMME URWERK SUFFIT AMPLEMENT. DÉMONSTRATION AVEC LA NOUVELLE UR-100V. PAR VINCENT DAVEAU

Evolution logique du premier modèle T-Rex signé par la marque phare du futurisme horloger, cette nouveauté au caractère bien trempé saura retenir l’attention des connaisseurs capables de s’offrir l’un des 22 exemplaires. Ces collectionneurs exigeants apprécieront la puissance mythique du grand saurien. Une puissance que les ateliers maison ont su traduire avec maestria, tant sur le plan graphique que mécanique. Ballet cinétique Tout d’abord, un grand boîtier fabriqué dans un alliage spécifique de bronze, dont le relief usiné, sablé et patiné selon des procédés exclusifs, a permis d’obtenir une peau à la sensualité inattendue, agréable au toucher. Tout aussi visuelle sous le dôme de saphir, la complexité mécanique du calibre automatique UR 12.02, illustrée par le ballet cinétique des satellites rotatifs. Ces derniers indiquent l’heure lorsque le chiffre correspondant vient se coupler à la flèche rouge pointant les minutes sur le secteur à 120°, dans la partie inférieure du cadran. Toutes les 20 minutes, cette flèche entame un autre parcours dans un secteur à 9 h, pour afficher les 555 kilomètres effectués, dans ce laps de temps, par la rotation de la Terre sur elle-même au niveau de l’Equateur. À 3 h, un autre secteur permet de visualiser la distance que notre planète franchit sur son orbite autour du Soleil, également en 20 minutes, soit 35 742 kilomètres. Pour coller pleinement à l’identité Urwerk alliant design audacieux et sophistication technique, il fallait une dernière subtilité à cet instrument hors norme. Elle se trouve au niveau de la masse oscillante : celle-ci est dotée du système « Winfänger », qui évite tout remontage excessif susceptible d’user prématurément les composants.

UR-100V « T-REX », ÉDITION LIMITÉE À 22 EXEMPLAIRES : BOÎTIER GRAVÉ EN BRONZE, 41 X 49,7 MM – FOND OUVERT EN TITANE PVD NOIR – COURONNE À 12 H – ÉTANCHE À 30 MÈTRES – CALIBRE MÉCANIQUE À REMONTAGE AUTOMATIQUE UR12.02, MASSE OSCILLANTE RÉGULÉE PAR LE SYSTÈME « WINFÄNGER » AVEC HÉLICE ET ENGRENAGE PLANÉTAIRE, 48 HEURES DE RÉSERVE DE MARCHE – HEURES SATELLITES, MINUTES, INDICATIONS DES ROTATIONS TERRESTRES.

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URWERK : ESPÈCE EN VOIE DE RÉAPPARITION_



En 1950, apparaissait une montre Panerai qui se différenciait du modèle originel de1936, par son mode de luminescence. Conçue juste avant la Seconde Guerre mondiale pour les nageurs de combat de la marine italienne, la Radiomir vit donc la Luminor venir l’épauler, une fois la paix revenue. Pour baptiser ces deux versions, Officine Panerai utilisa tout simplement le nom des composés permettant aux aiguilles, aux chiffres et aux index de briller dans l’obscurité. Si le premier était obtenu à partir du radium à la radioactivité non négligeable, le second était inoffensif grâce au tritium (qui sera toutefois supplanté par le LumiNova inventé en 1994, lui-même remplacé par le Super-LumiNova en 2007). Le radiomir et le luminor ont disparu depuis longtemps des cadrans de montre, mais « la » Radiomir et « la » Luminor restent, aujourd’hui encore, deux icônes horlogères. Une garantie de 70 ans Et le 70e anniversaire de la collection Luminor est, pour la manufacture, une belle occasion de célébrer son passé et ses racines. Imaginée en 2020 – année à rayer de nos mémoires pour les raisons que l’on sait ! –, c’est donc aujourd’hui que l’on découvre la montre commémorative Luminor Marina 44 mm Édition Guillaume Néry. La référence au champion de plongée en apnée, dont la signature manuscrite est gravée sur le fond du boîtier, réaffirme le lien intangible entre la marque et le monde marin. Taillée dans le titane, cette pièce inédite abrite le mouvement automatique calibre P.9010, auquel deux barillets offrent une confortable réserve de marche de trois jours. Au-delà de son intérêt historique, on notera trois spécificités marquantes. Tout d’abord, le boîtier bénéficie de la technologie DMLS (Direct Metal Laser Sintering) qui permet de façonner le titane par l’intermédiaire d’un procédé d’impression 3D. Ensuite, cette Luminor se distingue par le caoutchouc qui recouvre la lunette (elle aussi en titane), la couronne et le levier du pont protège-couronne. Enfin, la montre, produite en série limitée de 70 exemplaires et disponible exclusivement dans les boutiques Panerai, bénéficie d’une garantie d’une durée exceptionnelle de… 70 ans !

CETTE SÉRIE SPÉCIALE CÉLÈBRE DEUX ÉVÉNEMENTS : LA NAISSANCE DE LA COLLECTION LUMINOR ET L’INVENTION DE LA MATIÈRE LUMINESCENTE POUR LA LISIBILITÉ DES CADRANS DES MONTRES PANERAI DANS L’OBSCURITÉ. PAR HERVÉ GALLET

Cette nouvelle Panerai offre, comme à l’accoutumée, une structure en sandwich avec chiffres arabes et index recouverts de matière luminescente Super-LumiNova®. Pour une parfaite lisibilité dans l’obscurité.

LUMINOR MARINA 44 MM, ÉDITION GUILLAUME NÉRY, SÉRIE LIMITÉE 70 EXEMPLAIRES : BOÎTIER EN TITANE SABLÉ DMLS – LUNETTE, COURONNE ET PONT PROTÈGE-COURONNE RECOUVERTS DE CAOUTCHOUC – CADRAN NOIR EFFET DÉGRADÉ – MOUVEMENT AUTOMATIQUE CALIBRE P.9010, RÉSERVE DE MARCHE DE 3 JOURS – ÉTANCHÉITÉ À 300 M – BRACELET NOIR EN PLASTIQUE (PET) RECYCLÉ, SURPIQÛRES BLANCHES (BRACELET ADDITIONNEL EN CAOUTCHOUC BLANC) – GARANTIE 70 ANS.

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OFFICINE PANERAI : ÉDITION GUILLAUME NÉRY POUR LES 70 ANS DE LA LUMINOR____



RÉINTERPRÉTER LES CODES GRAPHIQUES D’UN MODÈLE EN LUI GARDANT TOUTE SON INTEMPORALITÉ ET SON ACTUALITÉ. PARI RÉUSSI AVEC LA RÉFÉRENCE NANTUCKET, CRÉÉE VOICI TRENTE ANS PAR HERMÈS. PAR VINCENT DAVEAU

Indissociable d’Hermès, la signature d’Henri d’Origny constitue un patrimoine stylistique, dont la nouvelle génération de designers maison est l’heureuse héritière. Au-delà de leur créateur, les pièces dessinées par cet artiste semblent animées d’une destinée propre, se revivifiant dans chaque nouvelle déclinaison. Joyeuse inventivité Dans cette version, la Nantucket, lancée en 1991 comme sa grande sœur la Cape Cod, impose la force de ses lignes en se prolongeant sur un bracelet en chaîne de métal. Ce dernier évoque l’esprit du maillon « Chaîne d’ancre » inventé par Robert Dumas en 1938, et qui avait inspiré le dessin de son boîtier. Naturellement féminine dans son allure, cette édition l’est aussi dans ses dimensions étudiées pour en faire « La » montre-bijou des élégantes. Celles-ci pourront la choisir, selon leurs envies, en acier ou en or rose, sertie ou non de diamants. Le serti « en jeté » sur le cadran et la carrure du modèle acier, en particulier, combleront les plus audacieuses, qui trouveront dans cette version l’accord parfait entre le style maison, chic et identifiable, et une joyeuse inventivité toujours en mouvement.

COLLECTION NANTUCKET : BOÎTIER DE 17 X 23 MM ET BRACELET EN ACIER OU EN OR ROSE – SERTISSAGE JOAILLIER SUR LA VERSION OR ROSE ET SERTI « JETÉ DE DIAMANTS » SUR LA VERSION ACIER – MOUVEMENT À QUARTZ, HEURES, MINUTES – CADRAN EN NACRE BLANCHE – ÉTANCHE À 30 MÈTRES.

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HERMÈS : COLLECTION DANS LA BOUCLE_____



Les montres de plongée mécaniques, lancées entre le début des années 50 et les années 1960, ont marqué cette période de croissance connue sous le nom de golden fifties, qui était aussi l’âge d’or de la montrebracelet. Symboles horlogers d’une époque faste, elles sont aujourd’hui des pièces parmi les plus appréciées du marché. Efficaces, statutaires, robustes et emblématiques de l’état d’esprit de leur propriétaire, elles dégagent quelque chose de positif et d’impliqué. La Scafograf d’Eberhard & Co a, présentée en 1959, en fait partie. Ont suivi d’autres versions, comme la Scafograf 300 destinée à un public de plongeurs professionnels. Avec l’avènement des ordinateurs de plongée, la course à l’élaboration de montres dédiées à la discipline a connu un temps d’arrêt. C’était sans compter sur les amateurs d’horlogerie, désireux d’avoir au poignet un garde-temps représentatif de leur engagement dans la vie.

LES MONTRES DE SPORT ONT LA COTE, MÊME EN CES TEMPS TROUBLÉS. SANS DOUTE LE MANQUE D’ACTION… LA NOUVELLE SCAFOGRAF D’EBERHARD & CO – UNE ORIGINALE TAILLÉE POUR L’AVENTURE – DEVRAIT EN RAVIR PLUS D’UN. PAR VINCENT DAVEAU

Dessin rétrofuturiste En 2016, Eberhard & Co. a répondu à cette demande en rééditant la Scafograf 300 qui, dès l’année de son lancement, a été célébrée lors du Grand Prix d’horlogerie de Genève. Aujourd’hui bien implantée avec ses 43 mm de diamètre, cette référence, dotée d’une lunette tournante unidirectionnelle en céramique et soupape à hélium, méritait un petit focus. C’est chose faite avec l’édition commémorative baptisée « MCMLIX », soit la traduction en chiffres romains de l’année de création de cette ligne. Rétrofuturiste dans son dessin, l’instrument arbore un cadran noir et de puissants index ronds et triangulaires. Taillé pour l’action, le boîtier présente un fond plein gravé d’une étoile de mer, l’emblème de la collection. L’ensemble est mu par un calibre mécanique à remontage automatique efficace et endurant, avec spiral Anachron et balancier en Glucydur, et répond à la norme ISO 6425. Étanche à 300 mètres, il se porte sur un bracelet souple en caoutchouc qui favorise la respiration de la peau. Le modèle sera également disponible avec un bracelet en cuir au look vintage ou en acier. L’inscription MCMLIX sur le cadran symbolise plus de soixante années d’existence… sans une ride.

SCAFOGRAF 300 ÉDITION MCMLIX : BOÎTIER EN ACIER, 43 MM DE DIAMÈTRE – LUNETTE TOURNANTE UNIDIRECTIONNELLE EN ACIER ET CÉRAMIQUE – CADRAN NOIR AVEC INDICATION « MCMLIX » – CALIBRE MÉCANIQUE À REMONTAGE AUTOMATIQUE – ÉTANCHE À 300 MÈTRES AVEC VALVE À HÉLIUM – BRACELET EN CAOUTCHOUC, CUIR OU ACIER.

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EBERHARD & CO : PLONGÉE DANS LE TEMPS___



ÉQUIPÉ D’UNE ÉVOLUTION DU FAMEUX CALIBRE EL PRIMERO, MOUVEMENT DE CHRONOGRAPHE AUTOMATIQUE PRÉCIS AU DIXIÈME DE SECONDE, LE CHRONOMASTER SPORT DE ZENITH OPTIMISE SES PERFORMANCES. PAR VINCENT DAVEAU

C’était il y a maintenant un peu plus de cinquante ans : la manufacture à l’étoile, installée au Locle dans le Jura suisse, mettait au point le calibre de chronographe automatique de série le plus abouti du marché de l’époque. Aujourd’hui encore, ce cœur apprécié des puristes demeure indétrônable en matière de pure précision. Entre autres atouts : son groupe de régulation vibre à 36 000 alternances par heure, garantissant ainsi un affichage de lecture des temps courts précis au 1/10e de seconde. Affichage ultraprécis Toujours en mouvement pour construire l’avenir de l’horlogerie, Zenith s’est appuyée sur les bases du calibre El Primero, mais avec une nette augmentation des performances que l’utilisateur pourra directement percevoir. En effet, le nouveau calibre El Primero 3600, d’une autonomie de 60 heures de réserve de marche, assure un affichage ultraprécis des temps au 1/10 e de seconde, qui est ici rendu parfaitement lisible grâce à l’échelle graduée directement sur sa lunette en céramique noire. Digne héritière de la ligne Chronomaster, cette référence de 41 mm de diamètre, avec lunette céramique et poussoirs « pistons », se porte sur un bracelet en acier intégré au confort optimisé ou, en option, sur un lien en caoutchouc texturé à effet Cordura avec boucle déployante. Sportif, l’instrument est disponible en deux variantes : avec cadran noir ou blanc et compteurs chronographes tricolores en bleu, anthracite et gris clair… Tout comme la A386 de 1969.

CHRONOMASTER SPORT : BOÎTIER EN ACIER, 41 MM DE DIAMÈTRE – ÉTANCHE À 100 MÈTRES AVEC POUSSOIRS TYPE « PISTON » – LUNETTE EN CÉRAMIQUE NOIRE FINEMENT GRADUÉE – FOND OUVERT – CADRAN BLANC MAT OU NOIR – CALIBRE EL PRIMERO 3600, 60 HEURES DE RÉSERVE DE MARCHE, 36 000 ALTERNANCES PAR HEURES (5 HZ) – BRACELET EN ACIER OU CAOUTCHOUC.

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ZENITH CHRONOMASTER SPORT : PERFORMANCES AUGMENTÉES______________



EXTRAPOLATION D’UNE RÉFÉRENCE DE PLONGÉE ICONIQUE DES SIXTIES, LA LONGINES LEGEND DIVER WATCH SE PARE D’UN BOÎTIER EN BRONZE. UN GARDE-TEMPS DANS LA TENDANCE, QUI DEVRAIT MARQUER SON TEMPS. PAR VINCENT DAVEAU

Comme le disait la responsable du marché France, le bronze est une matière vivante, historiquement très associée au monde de la mer. En effet, avant la découverte de l’acier inoxydable, la plupart des équipements à bord des yachts à voile étaient en bronze. Ce métal, dont on sait la teinte évoluer avec le temps en fonction de la corrosivité ambiante, est connu depuis presque la nuit des temps. Longtemps les penduliers l’ont utilisé pour les sculptures de leurs magnifiques cartels ou celles des pendules allégoriques du début du xixe siècle. Depuis quelques années, un grand nombre de maisons horlogères proposent des garde-temps de poignet arborant des boîtiers en bronze (cupro-aluminium). Une pièce tout terrain Ce métal manquait à la panoplie de l’une des références préférées des amateurs de la marque au sablier ailé – premier logo à avoir été déposé dans le métier. Efficace avec son cadran vert – un clin d’œil à la teinte que prendra avec le temps le boîtier de 42 mm de diamètre au contact de l’eau de mer –, la nouvelle Longines Legend Diver Watch embarque à son bord un calibre de référence : le mouvement mécanique à remontage automatique L 888, doté d’un spiral en silicium. Tout terrain, la pièce est munie d’une lunette tournante interne mise en mouvement par une couronne dédiée, et se trouve hermétiquement protégée de la poussière et de l’eau jusqu’à 300 mètres, grâce à son fond plein vissé. Ce dernier, façonné ici en titane, porte un ex-libris en rond-de-bosse représentant un plongeur. Cet instrument au dessin classique entretient son inspiration vintage en se dotant d’un sobre bracelet en cuir brun orné de surpiqûres beiges. Moderne, ce modèle s’adresse à celles et ceux qui recherchent l’authenticité sans sacrifier à la qualité.

THE LONGINES LEGEND DIVER WATCH BRONZE : BOÎTIER EN BRONZE, 42 MM DE DIAMÈTRE – FOND EN TITANE PORTANT UNE GRAVURE DE PLONGEUR EN ROND-DE-BOSSE – ÉTANCHE À 300 MÈTRES – CALIBRE MÉCANIQUE À REMONTAGE AUTOMATIQUE AVEC TROTTEUSE CENTRALE, CALIBRE SANS DATE – CADRAN VERT AVEC INDICATIONS LUMINESCENTES – LUNETTE TOURNANTE INTERNE – BRACELET EN CUIR BRUN ET SURPIQÛRES BEIGES.

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LONGINES : LE BRONZE PREND DE LA PROFONDEUR____________________



RÉPUTÉE POUR L’UTILISATION DE MATÉRIAUX ORIGINAUX OU AVANTGARDISTES, LA MAISON RADO LANCE LA NOUVELLE CAPTAIN COOK. AU PROGRAMME, DU BRONZE DANS UN DIAMÈTRE QUI RAVIRA LES AMATEURS DE GRANDES MONTRES. PAR VINCENT DAVEAU

Avec cette version de la Captain Cook, la maison Rado démontre, une fois encore, qu’elle excelle comme personne dans la combinaison des matériaux. Ici, « le maître des matériaux », comme on l’appelle parfois dans la profession, associe un matériau moderne, la céramique haute technologie – elle a été la première à l’employer pour ses créations –, à l’un des alliages les plus anciens utilisés par l’homme : le bronze. De cette alliance est né un garde-temps qui devrait séduire les fanatiques d’instruments à forte personnalité. Et il n’en manque pas avec son boîtier en bronze brossé, sa lunette tournante également en bronze et ornée d’un insert en céramique bordeaux, ou encore ses chiffres et marqueurs gravés au laser sur un cadran brossé soleillé d’un bordeaux intense. Look vintage Modèle sport oblige, ses index, chiffres et aiguilles sont recouverts de Super-LumiNova®, garantissant une visibilité optimale dans l’obscurité. De quoi entretenir le look vintage très tendance de cette pièce, dont l’esthétique est quasiment inchangée depuis l’originale de 1962. Cela dit, cette nouveauté de 42 mm de diamètre vit aussi à l’heure de son temps, puisqu’elle est animée par un mouvement automatique réf. 763 de 11 lignes et demi, doté d’une réserve de marche de 80 heures. La Captain Cook Bronze Burgundy répond à tous les critères d’une montre Rado et, parée de matériaux durables et révolutionnaires, elle s’impose comme un un outil tout terrain.

CAPTAIN COOK BRONZE BURGUNDY : BOÎTIER EN BRONZE (CUPRO-ALUMINIUM CUAL), FOND EN TITANE BROSSÉ AVEC 3 HIPPOCAMPES – ÉTANCHE À 300 MÈTRES – CALIBRE MÉCANIQUE À REMONTAGE AUTOMATIQUE CAL. 763 DE 11 LIGNES ½, RÉSERVE DE MARCHE DE 80 HEURES – CADRAN BORDEAUX –INDEX ET AIGUILLES AVEC SUPERLUMINOVA® – BRACELET NATO, BOUCLE ARDILLON ET PASSANT EN BRONZE.

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RADO : NAUTIQUE PAR EXCELLENCE________



EN MATIÈRE DE GARDE-TEMPS VINTAGE, ORIS N’A PAS SON PAREIL. POUR PREUVE, LA DERNIÈRE DIVERS SIXTY-FIVE. SON CADRAN DÉGRADÉ DANS UN MARRON PROFOND ÉVOQUE LES COUCHERS DE SOLEIL SUR LA CÔTE MÉDITERRANÉENNE. UNE BELLE ÉMOTION EN PERSPECTIVE. PAR VINCENT DAVEAU L’engouement pour les montres vintage ne se dément pas avec le temps. Et les marques n’ont de cesse d’assurer un perpétuel renouveau à leurs gardetemps. À la fin de l’année 2020, la maison Oris, réputée dans l’univers de la plongée pour ses pièces graphiques, efficaces et accessibles, a lancé un modèle très typé. Offrant tous les codes qui ont fait la force de ceux des années 1960 – comme son nom l’indique –, il affiche, en outre, des détails à même de le replacer dans notre époque. Ce grand écart en matière de design est difficile à réaliser, le risque étant de créer une référence qui ne répond à aucune attente. Pour cette édition, Oris a pris le parti de reprendre l’esthétique de sa première montre de plongée, lancée en 1965. À cette période, la marque implantée à Holstein, en Suisse, était déjà reconnue pour la robustesse de ses instruments, dotés alors de calibres à échappement à chevilles. Caractère rétrofuturiste La Divers Sixty-Five dont il est questio fait 40 mm de diamètre, possède une carrure en acier avec lunette tournante unidirectionnelle en bronze et métal noirci et se porte sur un bracelet acier à maillon central en bronze. Elle se pare d’un cadran marron dégradé clair vers le centre. Un élément très tendance depuis trois ans, ici associé à un jeu d’aiguilles et d’index ronds et rectangulaires chargés de SuperLumiNova®, plus précisément une couleur « light old radium » qui en souligne le caractère rétrofuturiste. Cette pièce emporte un calibre mécanique à remontage automatique réf. 733, régulé par un échappement à ancre suisse classique. En tirant la couronne vissée destinée à garantir une étanchéité jusqu’à 100 mètres, le porteur pourra ajuster la date, stopper la trotteuse centrale et caler avec précision l’affichage à l’heure donnée par un téléphone portable.

DIVERS SIXTY-FIVE : BOÎTIER EN ACIER, 40 MM DE DIAMÈTRE – LUNETTE TOURNANTE UNIDIRECTIONNELLE AVEC ÉLÉMENT EXTERNE EN BRONZE – GUICHET DE DATE À 6 H – ANNEAU DE LECTURE EN MÉTAL NOIRCI – CALIBRE MÉCANIQUE À REMONTAGE AUTOMATIQUE RÉF. 733 AVEC DATE ET STOP-SECONDE, 28 800 ALTERNANCES PAR HEURE, RÉSERVE DE MARCHE DE 38 HEURES, 26 RUBIS – BRACELET EN CUIR OU EN ACIER AVEC MAILLON CENTRAL EN BRONZE.

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ORIS : L’ESPRIT DU SUD________________



SIGNE DISTINCTIF DES MONTRES MEISTERSINGER : UNE AIGUILLE UNIQUE, DONT LA POINTE INDIQUE LES HEURES ET LES MINUTES. LA MAISON LUI ASSOCIE ICI UNE INDICATION DES PHASES DE LUNE. LE TOUT DANS UNE TEINTE ÉBÈNE POUR REHAUSSER LA CLARTÉ DU SATELLITE NATUREL. PAR VINCENT DAVEAU

Dans un ciel nocturne exempt de pollution lumineuse, la lune se révèle dans tout ce qu’elle a de fascinant. C’est sans doute cette impression qu’a voulu rendre Manfred Brassler, le créateur de la marque, en proposant une lune hyperréaliste et aussi grande que son cadran le lui permettait, dans une pièce adoptant un élégant habillage noir. Le cadran et le bracelet, mais aussi le boîtier de 40 mm de diamètre revêtu de DLC, se font oublier pour mieux mettre en scène notre satellite naturel, sobrement accompagné par la mono-aiguille et le chemin de fer blancs. Au rythme lunaire Pour lui donner tout son sens, la maison a équipé le calibre automatique d’un module de phases de lune d’une rare précision. Ainsi – sauf arrêt durant ce laps de temps –, l’affichage n’aura qu’un seul jour de décalage en 122 ans… À l’usage, ces modèles, édités à 25 exemplaires seulement et exclusivement pour la France, seront toujours à l’unisson du rythme lunaire, soit 29 jours, 12 heures, 44 minutes et 2,9 secondes, comme l’ont précisément défini les astronomes. Une création originale qui invite à la contemplation.

LUNASCOPE SPÉCIALE FRANCE FULL BLACK, ÉDITION LIMITÉE À 25 EXEMPLAIRES, CRÉÉE EN EXCLUSIVITÉ POUR LA FRANCE : BOÎTIER EN ACIER TRAITÉ DLC NOIR, 40 MM DE DIAMÈTRE – FOND TRANSPARENT – ÉTANCHE À 50 MÈTRES – CALIBRE AUTOMATIQUE ETA 2836, MODULE MEISTERSINGER DE LUNE ASTRONOMIQUE, HEURES, MINUTES, DATE À 6 H, 38 HEURES DE RÉSERVE DE MARCHE – BRACELET EN CUIR NOIR.

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MEISTERSINGER : DÉCROCHER LA LUNE______



CETTE ANNÉE, LA MAISON D’HORLOGERIE MAURICE LACROIX PASSE UN CAP EN PROPOSANT SA PREMIÈRE MONTRE TRIPLE RÉTROGRADE, AU SEIN DE LA CÉLÈBRE COLLECTION MASTERPIECE. PAR VINCENT DAVEAU

Depuis 2003 et le lancement de la collection Masterpiece Double Rétrograde, Maurice Lacroix s’est fait le spécialiste des affichages paradoxaux, qui séduisent autant par leur originalité que par leur technicité. Avec la nouvelle Masterpiece Triple Rétrograde, dont la complication a été développée et assemblée au sein de ses ateliers, la manufacture repousse encore une fois les limites en matière de complexité d’indication. Equilibre parfait Proposée en deux versions de cadrans, cette montre en acier, au généreux diamètre de 43 mm, joue sur la complémentarité des styles. La première pièce présente une allure classique et intemporelle avec un cadran argenté guilloché « clous de Paris », une surface microbillée, des décalques noirs et des aiguilles bleuies. La seconde, plus moderne, se pare d’un cadran anthracite avec finitions azurées « côtes de Genève », décalques poudrés argent et aiguilles en or 4N. Les deux sont animées par le calibre ML291 à remontage automatique, qui est la somme d’un mouvement Sellita SW200 et d’un module de complication développé à l’interne. Soigneusement fini, il est visible par le fond transparent et assure le parfait fonctionnement de cette pièce à l’excellent rapport qualité-prix. Sa particularité est d’afficher l’heure d’un second fuseau horaire sur 24 heures de façon rétrograde, la date et les jours de la semaine également sur un secteur rétrograde pointés respectivement par une aiguille. Le compteur de petite seconde est, quant à lui, placé à 9 h. L’ensemble, d’un équilibre parfait, se porte sur un sobre bracelet en alligator, arborant, incrusté, le logo de la marque. Cette montre de tous les superlatifs est sécurisée au poignet grâce à une boucle déployante.

MASTERPIECE COLLECTION TRIPLE RÉTROGRADE : BOÎTIER EN ACIER, 43 MM DE DIAMÈTRE – CALIBRE MÉCANIQUE À REMONTAGE AUTOMATIQUE, BASE DE CALIBRE SW200 AVEC MASSE SW400 ET COMPLICATION DE MANUFACTURE ML291, RÉSERVE DE MARCHE DE 38 HEURES, 28 800 ALTERNANCES PAR HEURE OU 4 HZ – AFFICHAGE DES HEURES ET MINUTES AU CENTRE, TROTTEUSE À 9 H, AFFICHAGE RÉTROGRADE DU SECOND FUSEAU HORAIRE, DE LA DATE ET DU JOUR DE LA SEMAINE – BRACELET EN ALLIGATOR, BOUCLE DÉPLOYANTE.

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MAURICE LACROIX : RÉTROGRADER POUR ALLER DE L’AVANT_____________________



PENDANT FÉMININ DE LA LIGNE GENTLEMAN, LA MONTRE T-MY LADY PROPOSÉE PAR TISSOT S’ADRESSE DIRECTEMENT À TOUTES LES ACTIVES ET ÉLÉGANTES. UN GARDE-TEMPS À LA FOIS BIJOU ET INSTRUMENT DE SÉDUCTION ÉVOLUTIF. PAR VINCENT DAVEAU

Pour la maison Tissot implantée au Locle, petite ville horlogère du Jura suisse, l’année 2021 sera éminemment féminine. D’ailleurs, elle attaque d’emblée la saison avec une nouveauté des plus attractive : la Tissot T-My Lady. Efficace avec son boîtier en acier de 29 mm de diamètre, cette pièce illustre sa propre vision de la femme dans l’air du temps. On la devine active, engagée, sensible et épicurienne. Des montres bijoux Accessoire de mode idéal pour parfaire ses tenues, cette ligne de montres bijoux, composée de cinq références à la fois chic et créatives, s’adapte, au gré des occasions, grâce à son bracelet en cuir fourni en supplément dans l’écrin. Les élégantes apprécieront sans nul doute l’efficace version à quartz dotée d’une lunette polie. Une édition qui confère relief et chaleur à la collection Tissot T-My Lady. Les raffinées, voulant affirmer leur caractère et leur originalité, seront tentées par les cadrans bleu soleillé, argenté, opalin ou anthracite soleillé. Fine et féminine, la T-My Lady a été pensée pour s’adapter à toutes les situations de la vie, y compris lorsqu’elles sont compliquées. Consciente de la nécessité de rester proche de ses fidèles admirateurs, la maison Tissot, réputée pour être attentive à chaque détail, propose en cette période troublée, cette collection d’une grande qualité horlogère à un prix exceptionnellement étudié.

T-MY LADY : BOÎTIER EN ACIER, 29 MM DE DIAMÈTRE – CALIBRE À QUARTZ – BRACELET EN ACIER AISÉMENT DÉMONTABLE, LIEN SUPPLÉMENTAIRE EN VEAU FOURNI DANS L’ÉCRIN – DIFFÉRENTS COLORIS DE CADRANS POSSIBLES, DONT LA NACRE – ÉTANCHE À 100 MÈTRES – EXISTE ÉGALEMENT EN VERSION AUTOMATIQUE.

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TISSOT : L’HEURE DANS L'AIR DU TEMPS____



INSPIRÉE PAR LE MONDE MARITIME, LA MARQUE RELANCÉE L’AN PASSÉ POURSUIT SON DÉVELOPPEMENT MALGRÉ LE CONTEXTE TROUBLÉ. ZOOM SUR « LA BRESTOISE », UN MODÈLE EN HOMMAGE À LA CITÉ DU LITTORAL BRETON. PAR VINCENT DAVEAU

Signature de niche, cette maison dirigée par JeanSébastien Coste, également propriétaire de la marque Triton, a su trouver son public, attiré par l’image positive du made in France et l’aura des instruments horlogers rares. Après le succès de la référence « La Malouine », l’entreprise dévoile son second opus : « La Brestoise ». Si le nom est féminin, la montre revendique clairement une certaine virilité, son design reprenant celui du garde-temps de 1969 conçu pour les plongeurs de la marine nationale. Une plongeuse très urbaine Sobre et classique, voire un tantinet vintage avec ses larges chiffres et ses aiguilles luminescentes en contraste sur le cadran noir, cette pièce en acier de 38,4 mm de diamètre dispose de finitions aux normes actuelles. Etanche à 150 mètres grâce à sa couronne et son fond vissés, elle possède une lunette tournante unidirectionnelle et est animée par un calibre mécanique à remontage automatique, fiable et robuste. Cette « plongeuse » sera également à l’aise en milieu urbain grâce à son bracelet, choisi en silicone pour son confort de porter. Chose rare au sein d’un marché horloger toujours en inflation, les concepteurs de ce produit à la forte personnalité et assemblé intégralement en France, ont réussi le tour de force de le proposer à un prix très raisonnable.

LA BRESTOISE : BOÎTIER EN ACIER, 38,4 MM – VERRE SAPHIR – LUNETTE TOURNANTE UNIDIRECTIONNELLE AVEC INSERT EN ALUMINIUM – ÉTANCHE À 150 MÈTRES – COURONNE ET FOND VISSÉS, FOND GRAVÉ ET NUMÉROTÉ – CALIBRE AUTOMATIQUE MIYOTA 8215, 40 HEURES DE RÉSERVE DE MARCHE – HEURES, MINUTES, SECONDES, DATE INSTANTANÉE AVEC CORRECTION RAPIDE (À 3 H) – BRACELET EN SILICONE – ASSEMBLAGE PAR LES ATELIERS PLANTIN À PARIS.

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LE FORBAN SÉCURITÉ MER : CONTRE VENTS ET MARÉES___________________________


VAN CLEEF & ARPELS : L’ÉMOTION POÉTIQUE FAITE COMPLICATION Entrez dans la danse, laissez-vous hypnotiser par le ballet régulier qu’offre la mécanique de la Lady Arpels Ballerines Musicales. Un nouvel opus dans cette famille horlogère, doté d’une complication poétique qui dévoile une scène originale. Quand la mécanique se fait ludique et enchanteresse.

Texte : Vincent Daveau

Transcender l’histoire en mécanique Au gré des invisibles roues du mouvement mécanique à remontage manuel que les horlogers ont mis près de sept ans à développer, se dessine l’histoire d’un lien étroit. Celui qui lie Van Cleef & Arpels à l’univers de la danse depuis les années 1920. Pour la petite histoire, Louis Arpels, passionné de ballets, emmenait parfois son neveu Claude à l’opéra Garnier, situé à quelques pas de la boutique historique de la place Vendôme. Au début des années 1940, portés par les chorégraphies aériennes des danseuses, naissent les premiers clips ballerines. Des bijoux envoûtants qui vont devenir l’une des grandes signatures de la maison. L’affinité de Claude Arpels pour le monde du ballet s’accroît encore lorsqu’il rencontre, en 1960, le célèbre

© Van Cleef & Arpels - Jessica Lia

Depuis longtemps déjà, Van Cleef & Arpels puise dans la danse une partie de son inspiration. Depuis les années 1920, cette maison a su trouver dans cet art, le moyen graphique d’exprimer sa quête d’excellence, son goût du beau et de l’harmonie. Proposée en trois précieuses déclinaisons de couleurs différentes, la nouvelle Lady Arpels Ballerine Musicales entend célébrer la magie du temps en mouvement et en musique. De quoi offrir aux passionnées une expérience unique que l’on croyait trop souvent réservée aux garde-temps masculins à complications. Tradition oblige, la maison a conjugué prouesse horlogère, métiers d’arts rares et savoir-faire joailliers pour recréer l’enchantement de la danse et de la musique. Et ce, à l’échelle d’une scène tout en équilibre aux poignets féminins. Pour elles, les horlogers de la manufacture se sont une nouvelle fois surpassés.


© Van Cleef & Arpels - Clément Rousset

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Lady Arpels Ballerines Musicales Rubis, faces ouverte et fermée.


© Van Cleef & Arpels - Jessica Lia

Lady Arpels Ballerines Musicales or blanc, émeraudes et diamants, faces ouverte et fermée (page de droite).

chorégraphe George Balanchine, cofondateur du New York City Ballet. De leur passion respective pour les pierres précieuses naît une complicité artistique qui va se cristalliser dans le ballet de Balanchine intitulé «Joyaux » et présenté à New York en 1967. Ce triptyque figuratif associe chacun de ses actes à une gemme et à un compositeur. Ainsi, le premier, baptisé « Emeraudes », rendait hommage à Gabriel Fauré. Le second, « Rubis », célébre Igor Stravinski et le dernier, « Diamants », honore Piotr Ilitch Tchaïkovski. La maison Van Cleef & Arpels a fait le choix de reprendre les trois motifs de ces actes pour créer une collection numérotée, et très colorée, de Lady Arpels Ballerine Musicale. Lever de rideau Rejoignant la collection Complications Poétiques, ces trois créations évoquent chacune l’un des chapitres de « Joyaux ». Le défi a été de parvenir à recréer à l’identique la poésie des costumes et de la musique, grâce à une animation visuelle et musicale. On l’aura compris, la nouvelle création de la maison n’est pas une simple montre de haute joaillerie où le boîtier célèbre l’art du sertissage. L’intégralité de la montre,

du calibre mécanique aux complications, rend hommage à la magie de l’art. Une seule pression sur la couronne dédiée et le cadran prend vie, tandis que des notes de musique se font entendre. En un instant, la montre devient un corps de ballet et un orchestre, transportant sa propriétaire dans un monde féerique. À la demande, comme cela se dit dans le métier, le cadran s’anime d’un formidable lever de rideau. En vérité, ses pans délicatement travaillés s’effacent sous le cadran principal pour faire place à cinq ballerines peintes sur un disque tournant – tutus et couleurs évoquent les écoles de ballet et les gemmes ayant inspiré George Balanchine. Dans le même instant et comme lancée par un chef d’orchestre invisible, une douce mélodie se fait entendre. Véritable prouesse technique, chacune des trois courtes musiques attestent du talent des horlogers à toujours repousser les limites de la construction dans l’infiniment petit. Cristallines, elles sont jouées par deux instruments pour plus de richesse : une boîte à musique et un carillon. La combinaison et l’harmonisation inédites de ces éléments permettent ainsi à l’oreille de reconnaître, pour chaque série de pièces, les thèmes de Gabriel Fauré, Igor Stravinski et Piotr Ilitch Tchaïkovski. Conçu comme un instrument de musique, le boîtier a la faculté d’amplifier les sons issus de la boîte à musique et du carillon et de les laisser s’échapper à travers le pavage de diamants au dessin très étudié. Pour accentuer l’expérience sonore, chaque montre est livrée avec un coffret en marqueterie de bouleau et noyer, conçu en partenariat avec des luthiers et acousticiens et doté d’un amplificateur électronique. Né il y a une dizaine d’années, ce projet a nécessité un patient travail de recherche et développement. Il aura ainsi fallu sept années de mise au point pour fiabiliser le mouvement mécanique à remontage manuel et son animation actionnable à la demande. Si ces créations exceptionnelles méritent d’être qualifiées de pièces rares, il ne faut pas oublier que leur fonction première est de donner l’heure. Perpétuant une tradition chère à la maison, elles la donnent à l’aide d’un affichage rétrograde. Sur le haut du cadran, une


© Van Cleef & Arpels - Clément Rousset

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étoile – hommage aux danseuses éponymes – indique le passage du temps sur une échelle graduée de 12 heures. Et comme la magie ne peut être réduite en termes de minutes, aucun indicateur ne vient les donner pour garantir au temps de sembler toujours suspendu.

Afin de simplifier les partitions orchestrales et de les adapter à deux instruments seulement, la maison a travaillé en étroite collaboration avec Michel Tirabosco. Ce musicien concertiste suisse, né à Rome et réputé notamment pour sa maîtrise de la flûte de pan, a suivi de près le développement des créations. Au cœur de chacune d’elles, la richesse des tonalités du carillon et de la boîte à musique permet de transmettre l’harmonie des mélodies avec exactitude et finesse. Par exemple, le mouvement de la montre Lady Arpels Ballerine Musicale Rubis retranscrit le morceau de Stravinski en 92 notes : 69 jouées grâce au clavier et 23 par le carillon. Perpétuant sa vision poétique de l’horlogerie, Van Cleef & Arpels s’est fait une spécialité du rêve et de l’émotion faite mécanique. Alliant inventivité et onirisme, ses œuvres interprètent la mesure du temps et invitent au voyage et à l’émerveillement. Afin de traduire cette vision artistique à chaque instant, la maison puise dans sa propre histoire et ses sources d’inspiration emblématiques. S’ajoutent ici de nouvelles histoires d’amour, où fées et ballerines égrènent les heures, tandis que le rythme de la nature côtoie celui du cosmos…

© Van Cleef & Arpels - Jessica Lia

Lady Arpels Ballerines Musicales diamants, faces ouverte et fermée.

Entrechat mécanique La mélodie est produite par une boîte à musique comportant un clavier à dix lames, lesquelles sont soulevées par des picots situés sur la face cachée du disque rotatif de l’animation visuelle. À cela s’ajoutent les quatre timbres du carillon, frappés par autant de marteaux. Les deux instruments ont été minutieusement accordés, à l’instar d’un piano, afin de garantir la justesse des mélodies durant un laps de temps allant de 20 à 25 secondes. Rythme oblige, un système de régulation par force centrifuge assure la bonne vitesse lorsque chaque mélogie est jouée, et ce quelle que soit la réserve disponible dans le barillet d’animation. Le morceau peut ainsi être écouté trois fois d’affilée, sans rien perdre de sa qualité, avant de réarmer le barillet dédié. À la prouesse technique de réunir deux instruments dans un boîtier horloger, Van Cleef & Arpels ajoute un autre défi, celui de reprendre les mélodies complexes de trois thèmes musicaux : Pelléas et Mélisande, Op. 80 de Gabriel Fauré (1898), Capriccio pour piano et orchestre d’Igor Stravinski (1929) et la Symphonie n°3 de Piotr Illitch Tchaïkovski (1875).


© Van Cleef & Arpels - Clément Rousset

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TAG HEUER : BEAU SWING AVEC TOMMY FLEETWOOD Le golfeur professionnel Tommy Fleetwood devient le nouvel ambassadeur de la TAG Heuer Connected Golf Edition. Un partenariat qui devrait contribuer à optimiser l’application TAG Heuer Golf. Explications.

Texte : Clark Zog

L’horloger TAG Heuer poursuit sa percée dans le milieu du sport en empruntant un nouveau parcours justement : la marque réalise, en effet, un beau swing en accueillant le golfeur Tommy Fleetwood dans son écurie. Pour les non-initiés, un petit rappel s’impose. Le principal intéressé est le plus jeune joueur à avoir remporté – à seulement 19 ans – le Challenge Tour, en 2011. Six ans plus tard, il s’offre le prix Seve Ballesteros et enregistre le meilleur score jamais réalisé à l’US Open, l’année suivante. En 2018 toujours, il signe un record pour ses débuts en Ryder Cup au Golf National, en remportant quatre points sur quatre possibles avec son comparse Francesco Molinari. À tout juste 29 ans, le golfeur compte déjà cinq victoires sur le Tour européen. Il est classé dixième dans le top 10 mondial et numéro un en Europe. Bref, un champion. Application et… Un champion qui connaît son métier. Et Tag Heuer l’a bien compris. « En tant qu’ambassadeur de notre montre TAG Heuer Connected Golf Edition, Tommy Fleetwood travaille en étroite collaboration avec nos ingénieurs logiciels de l’équipe TAG Heuer Connected à Paris », développe

l’horloger. À travers cet échange, il partage son expertise de golfeur professionnel afin d’optimiser l’application TAG Heuer Golf « et de la faire évoluer de façon passionnante. Discipline exigeante tant sur le plan physique que mental, le golf requiert des outils adaptés. Ainsi, l’application va encore plus loin grâce à cette nouvelle collaboration, offrant à chaque sportif la possibilité d’améliorer son jeu. » Une expertise qui n’a rien d’anecdotique, puisque ladite application ne compte pas moins de 200 000 utilisateurs dans le monde, depuis son lancement en 2019. Elle propose des fonctions visant à aider les golfeurs à peaufiner leur niveau de jeu sur quelque 40 000 terrains à travers le monde. Cartographie 3D, distance des obstacles, suivi des coups, cartes de score, statistiques personnelles, fonction « Driving Zone »… Elle peut être, en outre, utilisée sur la TAG Heuer Connected et la TAG Heuer Connected Golf Edition. Golf Edition au poignet Côté montre justement, le golfeur n’a pas caché son enthousiasme : « Je suis ravi de rejoindre la famille TAG Heuer et fier d’avoir été choisi comme ambassadeur de l’application de golf et de la montre TAG Heuer Connected. Cette pièce est impressionnante sur le plan technologique, avec des fonctions faciles d’utilisation. [Sans compter son] design affirmé qui se démarquera sur le terrain et en dehors. » Concrètement ? Outre l’application proprement dite, le garde-temps se pare d’un boîtier en titane ultraléger avec finition mate et d’une lunette en céramique avec couronne exclusive. Le tout est porté sur un bracelet en caoutchouc double : le premier en caoutchouc noir, le second, blanc, reprenant les motifs d’une balle de golf. Le cadran, ou plutôt, les cadrans, dévoilent un affichage Oled 1.39 et une résolution de 454x454 pixels (326ppi). Bref, une nouveauté high-tech qui s’impose sur les parcours.


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SWATCH COLLECTION DISNEY MICKEY MOUSE X KEITH HARING : POP’HEURE Gaies et pop, les nouvelles Swatch se replongent dans les codes originels qui ont fait le succès de la marque.

Texte : Vincent Daveau

Trois versions pour un clin d’œil aux eighties La marque Swatch, dont l’identité repose sur la même démarche – proposer un art accessible grâce à des collaborations inspirées –, rend aujourd’hui hommage à ce créateur en éditant une ligne reprenant le motif de Mickey dessiné par Keith Haring. Trois modèles composent cette collection. Leurs couleurs franches et vives ne manqueront pas d’évoquer les Swatch des eighties, qu’elles aient été signées ou non par l’artiste : ceux qui furent enfants ou ados à l’époque n’ont pas oublier le boîtier en plastique disponible en deux tailles, s’articulant sur un bracelet de même matière. La version baptisée « Eclectic Mickey » est réalisée en taille maxi. Haute de deux mètres dix, elle fera office de pendule murale dans le salon d’un amateur inconditionnel. Des nouveautés appelées à devenir des collectors.

© Disney © Keith Haring Foundation

En 1986, Keith Haring fut l’un des premiers artistes à s’associer à Swatch, créant des décors de pièces aujourd’hui particulièrement recherchées par les collectionneurs. Ce maître du graphisme avait trouvé que cette montre, abordable entre toutes, était un support de choix pour lui qui désirait diffuser l’art auprès du plus grand nombre et le faire sortir des galeries et des musées. Très tôt, il s’était emparé de l’image populaire de la célèbre souris en l’intégrant à son bestiaire de figures stylisées et de formes abstraites.


© Disney © Keith Haring Foundation

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SWATCH COLLECTION DISNEY MICKEY MOUSE X KEITH HARING BOÎTIER ET BRACELET EN PLASTIQUE – MOUVEMENT À QUARTZ, HEURES, MINUTES – TROIS MODÈLES : « MOUSE MARINIÈRE », « MICKEY BLANC SUR NOIR », « ECLECTIC MICKEY » (VERSION ÉGALEMENT DISPONIBLE EN PENDULE MURALE ).


HAMILTON : LA VIE DU RAIL Quand l’étendue d’un pays impose de le diviser en six fuseaux horaires, on comprend que sa traversée relève du périple. Et ceux qui y ont laissé parfois leur santé ou leur vie pour offrir des moyens de déplacement et de transport des marchandises, forcent l’admiration. Les Etats-Unis d’Amérique font partie de ces immenses territoires, où chaque kilomètre parcouru par voie de chemins de fer renvoie à l’histoire.

Texte : Joël Duval

Pour une lecture intuitive et immédiate, une double aiguille montée sur un même axe indique les deux fuseaux voisins : la bleue pour le premier fuseau, l’autre en rouge pour le second décalé d’une heure. Détail du calibre 992, conçu par Hamilton.

L’histoire des chemins de fer est aussi celle des hommes. Celle, bien sûr, de ces premiers voyageurs qui ont inauguré ces trains, monstres d’acier tirés par des machines qui suaient la graisse et crachaient leur vapeur dans une fournaise incandescente. Celle aussi de ces hommes qui ont conçu les lignes et ont tissé, telles des araignées, des liens d’acier pour que machines et voitures relient villes et Etats. D’est en ouest, du nord au sud, chaque kilomètre conquis raconte une épopée : soit parce qu’il fallut « pacifier » ces terres traversées, soit parce qu’il fallut défier les éléments naturels pour, ici construire un pont, là creuser un tunnel. Pas une frontière ni un obstacle que le chemin de fer n’ait surmonté. Les rails alignés dans la continuité suivent leur route. Cette continuité est le fruit d’efforts et de sacrifices pour le confort et la sécurité des voyageurs et des biens.

Le train fut aussi fondateur de lieux de vie. En témoignent les villages oubliés des ouvriers qui ont construit les premières voies, des villages parfois abandonnés lorsque les stations et gares en furent éloignées. Les chemins de fer ont ainsi forgé un tissu humain de populations se rapprochant des voies de communication. Ils furent générateurs de vie économique et sociale, et devinrent des éléments moteurs de l’expansion des villes. Chaque gare a favorisé l’installation dans son périmètre de familles et d’entreprises, dont la survie et la prospérité dépendaient de la proximité de ces voies. Le xixe siècle fut ainsi celui du maillage ferroviaire américain. Le train transitait par des villes préexistantes et allait générer de nouvelles implantations démographiques, à commencer par celle des ouvriers le temps de travaux. Si au xxe siècle, l’avion a réduit les distances, le


L’erreur comme adversaire La perception théorique d’une gestion des trains dans la rigueur temporelle n’avait, à la fin du xixe siècle, que deux adversaires sans doute sousestimés : – l’erreur humaine, les paramètres de certitudes des ingénieurs reposant sur la perception, – le temps, ou plutôt la mesure de celui-ci. L’erreur humaine engendra nombre d’accidents que l’on crût résoudre en changeant les hommes qui les avaient provoquées, comme on change les pièces d’une machine. L’erreur dans la mesure du temps fit prendre conscience que la sécurité des transports ferroviaires dépendait du fonctionnement d’un seul instrument : la montre du conducteur de machine ou celle du chef de gare. L’accident qui fit prendre conscience que la montre était un enjeu majeur survint le 19 avril 1891, à Kipton, près de Cleveland, dans l’Ohio. Ce jour-là, deux trains se télescopèrent sur une voie unique, tuant neuf voyageurs. L’enquête démontra que le mécanicien de l’une des machines s’était engagé trop vite sur la voie unique à cause de sa montre qui avançait de 5 minutes. La précision de la mesure du temps, un atout majeur Les compagnies américaines comprirent qu’il fallait, non pas doubler les lignes – ce qui était économiquement inaccessible –, mais équiper le personnel de montres précises. Elles sollicitèrent donc Webb C. Ball, un horloger de Cleveland, pour qu’il rédige un cahier des charges fixant des normes très strictes de montres de service. Dès lors, les montres des chemins de fers furent encadrées par un règlement draconien, qui imposait des calibres de 19 ou 20 lignes à échappement à ancre, comptant au moins 17 rubis et ayant au moins une précision de 30 secondes par semaine, soit une précision de chronomètre. Baptisées Railroad Watches, elles devaient, en outre, bénéficier au minimum d’un réglage aux 5 positions et aux températures de 30 à 95° Fahrenheit » (soit -1 à +35°C), d’une raquette de réglage fin, d’un double plateau, d’un cadran bien lisible avec heures arabes

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train a conservé sa part de rêve et de magie. Il est un moyen fantastique d’admirer les paysages qui composent l’Amérique, des terrains accidentés des glaciales Rocheuses aux grands déserts arides de Californie. L’hostilité des éléments naturels est au rendez-vous autant que la beauté, et l’on mesure la difficulté d’avoir posé ce maillage ferroviaire dense et complexe. Le souci d’économie a conduit les ingénieurs des compagnies ferroviaires américaines à privilégier la circulation sur des voies uniques, exploitées à double sens. Le déplacement des trains relevait alors d’une optimisation savante pour que ceux-ci se croisent sur des zones prévues à cet effet, à savoir les voies de déport. Toute la stratégie de mise en sécurité des voyageurs est alors basée sur le respect d’horaires stricts qui garantissent que deux trains circulant en sens opposé ne se retrouveront pas sur la même voie ou que des trains circulant à des vitesses différentes ne se percuteront pas.


De gauche à droite : Hamilton, Railway Special, 21 rubis, inox / Publicité Hamilton/ Train aux USA, en 1960/ Hamilton, Railway special, calibre 992 B.

et de fortes aiguilles. Egalement indispensable, un remontoir au pendant à 12 h et donc un calibre de type Lépine, un nombre de 3 chiffres correspondant au grade gravé sur le mouvement (exemple le calibre 992 conçu par Hamilton). En outre, un contrôle des montres tous les six mois fut imposé aux cheminots. Les montres Hamilton au service des trains Ce règlement adopté, trente-sept firmes américaines furent agréées pour fabriquer ces montres standard, dont Hamilton qui lança la « Hamilton Railways Special ». Ce modèle de poche Lépine, calibre 19 lignes, ajusté aux températures dans cinq positions, disposait d’un régulateur à vis micromécanique et d’un balancier Breguet. Ces montres bénéficiaient d’un service après-vente drastique, géré par les chemins de fer. Chaque gare terminus avait alors un inspecteur des montres auprès duquel les employés devaient se présenter une fois par semaine avec une carte de comparaison. Leur montre était comparée à un chronomètre étalon proche du chronomètre de marine anglais, lui-même réglé une fois par jour via un signal porté par la T.S.F depuis l’Observatoire naval de Washington et diffusé sur la radio de Boston. La tolérance était réduite et toute variation de chaque garde-temps supérieure à 3 secondes devait être corrigée. Si la marche hebdomadaire dépassait

30 secondes, la montre était immédiatement remplacée, le temps d’être réglée et entièrement contrôlée. En dehors de cette hypothèse, une révision générale de chaque garde-temps avait lieu chaque trimestre et un rhabillage complet était obligatoire tous les dix-huit mois. Le service était assuré par un horloger des chemins de fer et les réparations plus lourdes confiées à un rhabilleur officiel agréé par Hamilton. Chaque montre faisait l’objet d’un rapport d’inspection, dont une copie était remise au directeur général des transports et l’autre à l’inspecteur en chef de l’heure, chargé de surveiller plusieurs réseaux. Hamilton Watch était informée de la teneur des rapports, ce qui lui permettait d’intervenir au stade de sa production et d’améliorer les calibres si des faiblesses ou défauts récurrents étaient constatés. Montre unique à double fuseau horaire La marque n’a eu de cesse d’améliorer ses montres pour davantage de fiabilité. D’autant que la plupart des voyages s’opéraient sur des territoires traversés au moins par deux fuseaux horaires, une simple erreur de lecture d’une heure pouvait donc être fatale, surtout si le train effectuait des allersretours et passait d’un fuseau à l’autre. La création d’une montre de type GMT aurait été facile, mais elle imposait une manipulation de la part des personnels, et donc un risque d’erreur. En outre,


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elle aurait généré des surcoûts de fabrication avec la mise en place de complications qui auraient fragilisé les mouvements. La réponse d’Hamilton fut beaucoup plus simple : l’idée fut de remplacer l’aiguille des heures par une double aiguille indiquant les deux fuseaux voisins. Pas question ici d’avoir deux fuseaux horaires d’écart. L’affichage concerne simplement une double aiguille montée sur un même axe avec un canon commun : l’une est peinte en bleue pour le premier fuseau ; la seconde en rouge pour le second fuseau décalé d’une heure. Quand il est 4 heures dans l’espace du premier fuseau, il est 5 heures dans le second. L’erreur de réglage est impossible, tout comme le décalage accidentel. La lecture est intuitive et immédiate. La montre comporte sur le cadran la mention « Railway Special », comme les modèles classiques, et la version des années 1960 dispose d’une boîte en acier inoxydable, remplaçant celles en plaqué or jaune ou blanc. Les cadrans sont désormais peints mais ont conservé des versions anciennes, les gros chiffres arabes à la lecture confortable. Tout est privilégié pour minimiser les risques d’erreur de lecture. La manufacture Hamilton était déjà présente dans les chemins de fer de la fin du xixe siècle. La maison a vu le jour en 1892 à Lancaster, en Pennsylvanie. Elle a quasiment connu ses premiers battements

d’oscillateurs à bord des trains. Les Railways Special s’inscrivent dans la continuité des pièces de précision que concevait et fabriquait Hamilton. L’interchangeabilité des pièces et le niveau d’industrialisation – la marque était très en avance sur son temps – furent déterminants dans son positionnement, autant dans le domaine militaire que maritime et ferroviaire. Hamilton Watch C° avait, dès la première moitié du xxe siècle, l’image d’une maison quasi-universelle et ses productions lui ouvraient les portes de tous les univers concernés par le temps. Posséder une montre Hamilton signifiait avoir la certitude de détenir une heure précise, une heure de référence vitale, autant en mer que dans les airs ou sur terre, notamment sur les rails des chemins de fer. Tout l’art et le savoir-faire d’Hamilton furent de n’abandonner aucun terrain et d’être reconnue autant des pilotes que des marins ou des conducteurs de locomotives. La maison a exploité cette maîtrise dans ses publicités ciblant les publics les plus demandeurs. Ainsi Hamilton fut omniprésente dans la presse américaine, affichant son image dans tous les univers professionnels où l’heure juste était fondamentale. Le train fut l’un de ses secteurs d’activité privilégiés. La sécurité ferroviaire américaine puis celle des pays du monde entier furent ainsi considérablement améliorées.


CHRONOMÈTRES DE CONCOURS : LES FORMULES UN DE L’HORLOGERIE Les premiers concours de réglage sont nés avec la fabrication industrielle des montres, en 1860. Objectif de l’Etat fédéral suisse : développer des instruments toujours plus précis et fiables en stimulant l’innovation et la création. Le classement des meilleurs fabricants et régleurs avec, à la clé, la remise d’un prix, a incité nombre de maisons à se lancer dans la course pour obtenir la position de leader. Une quête qui imposait un total dévouement des chronométriers à la cause du réglage de précision. Avec l’angoisse de ne pas occuper la première place… puisque des autres, jamais on ne parlait.

Texte : Joël Duval

Ulysse Nardin : chronomètre de concours en or.

La sélection des montres en vue des concours de réglages – appelés aussi « concours de précision », puis « concours internationaux de chronométrie des observatoires astronomiques » – est basée sur des critères très variables d’une manufacture à l’autre, voire au sein d’une même maison, avec le même régleur ! Ainsi, il arrive que les pièces relèvent, dès les premières étapes de fabrication, de la catégorie des chronomètres de compétition – une sorte de pedigree, à l’instar du cheval pur-sang qui atteste d’une souche parfaite et contrôlée. Parfois, ce sont les performances exceptionnelles d’une montre

lors des opérations de contrôle, qui permettent de la repérer et de la placer au rang des pièces remarquables. Cela dit, c’est plus souvent à l’occasion d’une série spéciale que la manufacture va qualifier un mouvement en lui appliquant les meilleurs dispositifs et savoir-faire pour en faire un « chronomètre » digne d’être candidat à un concours. Il ne suffira pas à la pièce d’être bien construite, il faudra encore que le règleur lui donne ses lettres de noblesse. Son expertise est fondamentale pour préparer le mouvement aux


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épreuves. Objectif : repousser les limites de la précision jusqu’à une quasi-perfection, parfois contrarié par les propriétés intrinsèques du mouvement. Quelques dixièmes de seconde de dérive impossibles à corriger et la pièce sort de la liste de candidat potentiel, devenant juste une très bonne montre. Le mouvement atteint ainsi ses limites physiques et s’il approche de la perfection, il en reste trop distant pour prétendre à une compétition internationale. Le régleur, maître absolu L’appréciation du régleur est sans appel, son jugement fait loi. Toute la manufacture, ses ateliers, ses ingénieurs, développeurs, calibristes et horlogers, s’en remettent à l’expertise de ce personnage tout puissant. C’est lui qui tient entre ses mains la réputation de la maison et détermine son rang face aux autres maisons et régleurs en compétition. Il ne suffit pas d’être bon ou excellent, il faut tutoyer la perfection et donc traquer le moindre défaut. La mesure du temps prend du temps, beaucoup de temps, souvent des mois pour atteindre la précision ultime à 3 ou 4 décimales. Au-delà de son savoirfaire, l’homme engage son honneur et celui de sa manufacture, suspendue à la performance que la montre affichera le jour du concours – que ce dernier se tienne à Neuchâtel ou Genève, à KewTeddington (Angleterre), à Washington, à Besançon, ou dans n’importe quel observatoire du monde…

Chaque observatoire met en œuvre un règlement avec des épreuves drastiques, qui ne laissent passer aucune imperfection, dysfonctionnement ou fragilité susceptible d’altérer le réglage. Le mouvement est testé dans toutes les situations, de l’étuve à la glacière, d’un remontage à fond à une mesure avec le ressort de barillet détendu. Rien ne lui est épargné pour le prendre en défaut, le déclasser et le contraindre à l’abandon, un peu comme un athlète préparé de longue date et soumis aux épreuves préparatoires à une compétition olympique. Destin d’une montre concours L’avenir de ces pièces de concours, qu’elles soient ou non gagnantes d’un premier prix ? Certaines maisons les parent d’habillages en or ou argent et les font ainsi rentrer dans le circuit commercial. D’autres les laissent dans leur habit de concours : une carrure carrée en bois ou en aluminium vitré pour laisser visible le cadran et le mouvement, et d’où seule la couronne dépasse. Elles seront ensuite rangées sur les étagères d’une sombre armoire, avec les pièces des précédents concours. Et seule la fantaisie d’un chef d’atelier fera ressortir l’une d’entre elles pour en faire sa montre d’établi. La montre de concours vit sa minute de gloire lors de la proclamation des résultats par le Conseil d’Etat de Neuchâtel. Son seul intérêt réside ensuite dans son numéro de série apposé sur un papier épais, qui atteste du prix attribué à son fabricant et son


Ulysse Nardin : chronomètre de concours en or, cache poussière gravé serré.

régleur, mais ce dernier est déjà en train d’imaginer son futur millésime. Cela dit, il reste le seul possesseur de ce numéro d’ordre de fabrication, et cette pièce est attachée à jamais à son nom et au concours de l’année dont il fut le héros. La montre reprend sa marche, interrompue le temps du concours, pendant que s’écrit la suite des exploits de la manufacture et de son glorieux horloger. Il en fut ainsi jusqu’en 1968, quand le quartz rendit obsolète la poursuite du centième de seconde mesuré par la micromécanique. Ces compétitions avaient 108 ans d’existence – l’âge de raison dans la vie d’une montre, un chapitre entier dans l’histoire de l’horlogerie. Le bulletin de marche de la gloire En 1913, la manufacture Ulysse Nardin qui s’illustre, depuis sa création en 1846, dans sa quête de précision, fabrique une série de six pièces, six mouvements de type savonnette portant les numéros de séries de 18219 à 18224. Ces pièces sont portées à l’inventaire des stocks de la manufacture en juin 1913. Les mouvements sont des 19 lignes. Les registres conservent la trace de deux d’entre eux, qui ont reçu un bulletin de marche de première classe de l’Observatoire astronomique de Neuchâtel. L’un des deux, celui portant le numéro 18 222, réapparaît en 1919. Il est déposé à ce même observatoire, dans la catégorie des montres de poche de première classe, en vue du concours international de précision dont les résultats seront proclamés en 1920. On l’y retrouve effectivement avec son premier prix de première catégorie. Le déposant est naturellement la maison Ulysse Nardin. Les régleurs sont Henri Rosat et Henri Gerber au Locle, deux grands spécialistes de l’atelier spécifique de réglage installé par Paul David Nardin, qui a pris la succession de son père depuis 1876. Fait rare, la montre raconte elle-même la prestigieuse

histoire de son mouvement. Habillée d’or massif 18 carats, la fine gravure du cache-poussière indique « Chronomètre 18 222 primé par l’Etat, premier prix, première classe au concours de l’Observatoire Astronomique de Neuchâtel, Ulysse Nardin Locle et Genève ». Il s’agit donc d’un premier prix de chronométrie, ce qui en fait la meilleure montre, la plus précise du concours de 1919. Les registres la mentionnent ensuite le 29 juillet 1924, pour une livraison sans doute au commerçant qui la vendit au client final. Ce détaillant était un certain F. Berthoud, à Fleurier. Il est probable qu’il ait pris possession de la montre directement à la manufacture, car il en accuse réception le jour même. Visiblement, c’était une « urgence » : la montre mentionnant le nom de celle qui l’offrirait à un homme, à Berne, le jeudi 31 juillet 1924. Soit deux jours plus tard, pour un anniversaire, des fiançailles, en tout cas, un événement suffisamment important pour justifier un cadeau de cette valeur. Peu probable qu’il s’agisse d’un mariage car les noms de famille des deux protagonistes sont clairement encore portés par chacun. La montre a ainsi livré presque tous ses secrets. On sait le passé prestigieux de son mouvement qui en fait une pièce à part : un chronomètre auréolé d’un premier prix, conservé au sein de la manufacture jusqu’à ce qu’un épais habit d’or de 18 carats ait été jugé digne de l’héberger. De telles pièces sont extrèmement rare. Elles expriment cette recherche de perfection qui a marqué l’histoire de l’horlogerie à une époque où une montre était, avant tout, un instrument de mesure du temps et pas encore un bijou. Ce chronomètre illustre pourtant la volonté de combiner les deux, avec l’or à haut titre et un mouvement de haute précision. Une réunion d’exceptions qui rappelle que la mesure du temps est un art et exige un grand savoir-faire.


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