5 minute read

L’art et la fesse

Amis des belles fesses, approchez!

Que vous soyez en spé Grèce, Étrusque, PAM, Grandes Demeures et j’en passe, ce sujet vous concerne ! Si vous aimez les rondeurs des fesses grecques ou bien la musculature des fesses romaines (et là vous avez TOUS pensé à Marcellus), vous avez déjà pris part, avec vos amis, à ce débat ; car OUI un débat agite l’EDL depuis maintenant de nombreuses années. Les élèves sont partagés en deux camps, les pro-fesses romaines et les pro-fesses grecques. Ces deux camps se déchirent pour savoir quel type de statue a les plus belles fesses. Mais avant tout, il faut se demander : « qu’est-ce qu’un beau fessier ? » Il est impossible de répondre à cette question tant il en existe…

Advertisement

Commençons, si vous le voulez bien par la statuaire romaine et par cette iconique statue qu’est celle de Marcellus! Le problème avec Marcellus, c’est comment fixer autre chose que son fessier ? La question est vite répondue, puisque je dois, à mon plus grand désarroi (quel dommage), ne m’intéresser qu’à ses fesses…

Alors…comment vous dire… ses fesses peuvent être considérées comme la huitième merveille du monde! Le premier mot qui me vient à l’esprit est « rondeur », et quelle rondeur! Si parfaite et si délicate ; comme si le sculpteur s’était amusé à s’inspirer de la rondeur d’un croissant de Lune pour sculpter le fessier bombé de Marcellus. Et justement parlons de cet effet de bombage, cette chute de reins est tout simplement parfaite ; on est ni dans l’excès de la statue d’Othon que je vous invite à aller voir, c’est l’un des premiers Photoshop de l’Histoire, la taille est démesurée, à tout moment ces fesses peuvent exploser (peut-être un ancêtre lointain des Kardashian, allez savoir); ni dans les fesses aplaties d’une statue romaine dont le nom hélas m’échappe (je ne retiens que les statues aux belles fesses), je cite une de mes amies qui m’a accompagné lors de mon enquête de terrain : « il faut faire des squats Madame »….. Non ici on est dans de la fesse parfaitement galbée, dessinée avec magnificence et doigté. On sent que Marcellus a dû avoir du succès auprès de la gente féminine (et peut être aussi masculine qui sait ?) … En même temps qui pourrait résister à un fessier pareil ? Ce sont de véritables « petites brioches qui nous invitent à la caresse » pour reprendre les mots d’une amie (on a les fréquentations qu’on peut…). Il n’a nul pareil dans le monde de la sculpture romaine… La force de ses fesses réside dans cette musculature divine à faire trembler les dieux Olympiens! 19

Cependant une statue semble peut-être se démarquer des autres dans le monde grec : Aphrodite, du type dit du Capitole. Que vous aimiez les hommes ou les femmes, cette statue ne peut pas vous laisser indifférent ! Ce corps charnel, ces courbes délicates, ce dos parfaitement dessiné où se prolongent cette délicieuse paire de fesses, à tomber !!!! Ici on n’est pas tant dans la fesse musclée mais plus dans la fesse naturelle, on est purement et simplement dans de la fesse callipyge (on est dans une sorte de Fesseception) ! La fesse grecque semble être plus détendue et plus charnue, elle paraît tellement douce qu’on voudrait presque s’en servir comme coussin pour venir s’y reposer, enfin après vous faites comme vous avez envie !

Il faut aussi souligner cette taille voluptueuse qui vient délicatement souligner le bassin large de la déesse de la Beauté. De plus, il faut noter que ces fines jambes viennent souligner le creux de ses fesses, ce qui rend la statue encore plus attirante. On peut dès lors y voir un rebond beaucoup marqué voire beaucoup plus prononcé. S’il devait y avoir une comparaison fruitière, je dirais que les fesses grecques se rapprochent plus des poires alors que les fesses romaines ressemblent plus à des pommes. Avec les fesses grecques on atteint des sommets !!!! Enfin je veux dire regardez-moi ces fesses mais oh oh faites attention, on ne touche qu’avec les yeux, on ne touche pas aux œuvres d’art !!!

C’est alors qu’en arpentant les salles du musée, je suis tombé sur une statue de dieu grec… Mon sang ne fit qu’un tour : cette paire de fesses n’est pas à proprement parler masculine ou féminine, elle est universelle. Elle est faite pour tous ceux qui aiment les beaux postérieurs. Honnêtement, cette paire de fesses grecques peut faire de l’ombre à Marcellus et Aphrodite voire même peut-être, faire trembler le musée du Louvre tout en entier. Cette paire de fesses, c’est celle de d’Apollon vainqueur du monstre Python du type de « l’Apollon Lycien ». C’est bien simple, elle semble combiner tout ce que j’ai dit à propos des deux autres statues, à la fois la douceur et la volupté des fessiers grecs et à la fois la musculature des fessiers romains. Ici, le creux du dos accentue encore plus la rondeur ; Apollon dieu de la beauté masculine, nous montre ce qu’il y a de plus beau à voir chez l’homme : des belles fesses, à la fois tendres, charnues, musclées et généreuses. Il y a tout dans ces fesses, de l’idéal, de la réalité, de l’humain mais surtout du Divin ! On prend un malin plaisir à les regarder et on aurait tort de se gêner !

Reste à présent à départager les deux et je dois bien vous l’avouer que depuis le début mon choix est fait, étant en spé grecque, je porte mon dévolu sur les fessiers grecs. Cependant, il faut bien reconnaître du mérite aux fesses romaines, Marcellus reste un chef-d’œuvre de postérieur antique ! Je veux finir avec une citation de Jean-Paul Sartre qui disait : « La patrie, l’honneur, la liberté, il n’y a rien : l’univers tourne autour d’une paire de fesses, c’est tout », un fin connaisseur…...

Raphaël Papion

This article is from: