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Interview du Club Photo de l’Ecole

Interview

Le Club photo fait ses débuts à l’École du Louvre ! Pour vous aider à mieux connaître le Club et ses projets, nous sommes allés à la rencontre de Lila Niel, sa présidente, et de Julie Hochenedel, sa trésorière...

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- Est-ce que vous pouvez vous présenter toutes les deux, qui vous êtes, ce que vous faites ? -

Lila : Moi c’est Lila, je suis présidente du Club photo et je suis en spé photo en deuxième année à l’École du Louvre. Je suis passionnée de photographie, forcément, à la base plutôt de la pratique, mais je suis entrée à l’École justement aussi pour la spé qui m’intéressait, et j’aime bien cumuler l’aspect pratique et l’histoire de la photographie, les expositions, les conférences, tout ce qui tourne autour du sujet.

Julie : Moi c’est Julie, je suis aussi en deuxième année, aussi en spé photo. Ce qui m’intéresse le plus dans la photo moi, c’est pas trop la pratique, c’est vraiment l’histoire de la photographie. Mais en même temps, je trouve que c’est compliqué de pouvoir vraiment aborder la photo sans la pratique. Je trouvais ça intéressant justement de créer un club photo pour permettre déjà aux étudiants de la spé photo de toucher un peu à la photo et de comprendre vraiment comment ça marche.

- Vous avez toutes les deux décidé de lancer le Club ? -

Lila : On est 4 - 5, un groupe d’amis de spé photo. Moi personnellement je suis arrivée à l’École en me disant « il y aura un club photo » et y’en a pas eu. Du coup j’étais au club ciné pendant un moment parce que les deux médias sont un peu similaires et je me suis dit que c’était l’occasion de créer un truc pendant ma deuxième année, et pourquoi pas ap-

porter un truc que j’aime bien à l’École. Après j’en ai un peu parlé aux gens de la spé, et des amis étaient motivés. On a commencé à essayer d’établir un projet un peu avant le confinement, puis après on a fait les démarches pendant l’été avec le BDE.

- Et pour l’instant, niveau membres, c’est surtout des élèves de la spécialité photo ? -

Lila : Il y a un peu de tout.

Julie : Mais on est toujours le même noyau qui a créé le club. Pour l’instant on sait pas trop comment ça va fonctionner cette année, ce qu’on va faire, comment on veut un peu organiser le club. Donc on n’a pas fait d’adhésion, on n’a pas non plus demandé aux gens d’être membres du club, en fait, on essaie de porter nous-mêmes des projets et de proposer aux gens qui sont intéressés des activités. Après on a créé un groupe de discussion pour les gens qui pourraient avoir envie de participer un peu plus activement.

Lila : Ils peuvent écrire des articles, pratiquer la photo ou faire l’expérience en groupe.

- Donc vous vous retrouvez par exemple une fois par semaine, tous ensemble ? -

Lila : Pour l’instant on n’en a pas trop l’utilité, en fait.

Julie : On a déjà organisé une visite d’exposition qui a eu pas mal de succès, toutes les places sont parties en même pas une heure. C’était une exposition sur la temporalité de la photographie dans une galerie du IIIe arrondissement de Paris. La commissaire d’exposition était d’accord pour nous la faire visiter et nous l’expliquer.

Donc notre objectif ce serait d’organiser d’autres visites d’expos, pour commencer. En plus de ça, hier on a testé entre nous une petite activité qu’on aimerait bien mettre en place une fois par mois, par exemple : se retrouver ensemble avec nos appareils, que ce soit argentique, ou numérique. On aimerait pouvoir se les échanger, faire des sorties pho-

tos avec un thème à photographier, se donner des techniques ou des conseils.

Lila : Parce que le club photo n’a pas pour but d’apprendre la photographie, c’est absolument pas ce qu’on a envie de faire, c’est vraiment juste partager nos pratiques entre nous, et puis ceux qui veulent se lancer, pour avoir des gens avec qui en discuter et autres. Les sorties photo, ça permettrait aux gens de faire ça, c’est-à-dire que un peu n’importe qui avec un appareil et de la motivation viendrait. Ce serait l’occasion de prendre des photos en petit groupe, sur un thème, donc de cadrer un peu le travail, et puis ensuite de les comparer, lors de cafés-photos. Ça peut permettre d’échanger je sais pas, des procédés, des machins, des techniques. Ceux qui débutent, savoir un peu comment on utilise tel bouton, tel appareil. De changer de style de photos aussi apprendre à faire autre chose que ce qu’on fait tout seul.

- Concrètement, quels sont vos prochains projets ? Le coronavirus ne va pas trop vous freiner ? -

Julie : Prochainement, on va faire des sorties photos. Ensuite, on aimerait prendre une salle à l’École pour regrouper tous les membres du club et s’échanger les techniques, faire un atelier question - réponse. Et dans l’idéal essayer de commencer la formation au laboratoire.

Lila : Nos plans ont été pas mal ébranlés par le coronavirus. On ignore si on va pouvoir continuer certains événements. Ça coupe aussi le projet de faire des ateliers, il nous faut un espace et pour l’instant ça ne va pas se faire à l’École, peut-être dans des bars ou des cafés ? On voudrait faire quelque chose d’assez convivial.

Retrouvez l’intégralité de l’interview sur notre site internet !

Anne Aumont et Aure Lapierre-Renard

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