LYON PEOPLE FEVRIER 2016

LES 13 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater N°160 - Février 2016

STADE DES LUMIÈRES

Les photos de l’inauguration

DU GARAGE CITROËN AU NEW DEAL

THIERRY BRAILLARD UN AGENDA DE MINISTRE

Édito

Photo : Fabrice Schiff

Février 2016

Ligne jeune

A

lors que, jour après jour, notre classe politique prouve à l’évidence qu’elle manque de classe et se montre incapable de faire une politique qui convienne aux Français (à gauche, on le voit ; à droite, on l’a vu ; et ne parlons pas des extrêmes dont il y a tout à craindre), nous voilà bien désemparés.

Certains croient que la nouvelle génération* fera mieux que la précédente.

On a le droit de rêver.

En tout cas on va voir ce que Laurent Wauquiez, dont les dents ne sont pas encore émoussées, va faire maintenant qu’il préside aux destinées de la Région. Ça ne peut être pire que Jean-Jack Queyranne qui fut lui aussi un jeune loup porteur d’espoir. Ce serait bien que ce soit mieux. Pour nous.

Mais aussi pour lui ! C’est peut-être notre chance. Car, chacun le sait, ici ou là et même ailleurs, des Mésopotamiens à aujourd’hui, en Corée comme en Corrèze, les hommes, tout comme les femmes, avides de pouvoir ne pensent qu’à leur nombril. A quelques très rares exceptions près. Va-s-y Laurent !

Montre-nous que tu es de ceux là.

Justin Calixte

*Thierry Braillard fait-il partie de cette nouvelle génération tant attendue ? Est-il vraiment un espoir pour les lyonnais ? A-t-il un avenir ? Réponse en page 20 de ce numéro.

Lyonpeople.com n°160 - Février 2016 Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler Couverture : Saby Maviel Directeur de la publication Nicolas Winckler - nicolas@lyonpeople.com Rédacteur en chef Marc Polisson - marco@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com Graphiste Maquettiste Valérie Barranco - valerie@lyonpeople.com Photographe webmaster Fabrice Schiff - fab@lyonpeople.com Ont collaboré à ce numéro Jean-Marc Requien, Yves Espaignet, Christophe Magnette, Jean-Alain Fonlupt, Christian Mure, Sophie Guivarch et Laurette.

Photographes Anik M, Saby Maviel, Val-fpg & Chris Chef de Publicité Axelle Lamiche - axelle@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43 Comptable Valérie Vacher - valerievacher@lyonpeople.com Lyon People Global Jeff Savoye - jfsavoye@lyonpeople.com, Alexia Charlon - alexia@lyonpeople.com, Amandine Belluz - amandine@lyonpeople.com Agence Coyote Diffusion Bruce Mathieu - bruce@lyonpeople.com Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu.

Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 178 030 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier.

Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772. Abonnement pour 1 an = 49€.

100 000 lecteurs tous les mois Etude Médiamétrie - 05/2005

Lyonpeople est certifié par l’OJD BP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06 Tél. : 04.72.82.97.78 Fax : 04.72.43.92.05

Ce magazine comporte un encartage du Guide des bonnes adresses d’Oullins.

Fondue Savoyarde tous les vendredi et samedi soir

sommaire Février 2016

p.16

p.10

p.18

dossier spécial p.20 THIERRY BRAILLARD JOURNÉE DE MINISTRE p.42 p.50 p.72

+ d’infos sur www.lyonpeople.com

NEWS LA VIE LYONNAISE / Par Marc Polisson

GUILLAUME GUTTIN

C

e Lyonnais-là carbure à l’entreprenariat. Depuis la création de Lyon People il y a 15 ans, nous accompagnons ce remuant garçon, devenu notre ami, dans ses pérégrinations professionnelles. Et pour cela, mieux vaut être équipé d’un système de navigation embarqué. Une idée à la seconde, démarrage en trombe, virage opportuniste… il est parfois difficile

Sa Kiwi Box à Las Vegas

de suivre celui qui a implanté les premiers panneaux d’affichage dans les toilettes lyonnaises au début des années 2000. Depuis, il a fait du chemin avec ses différentes boîtes de communication. Mais aujourd’hui, c’est sa Kiwi Box qui occupe la majeure partie de son temps de cerveau disponible. Il s’agit d’une borne de recharge qui peut, à partir d’une seule prise d’électricité, accueillir jusqu’à 6 smartphones.

Celle-ci est universelle de sorte à pouvoir fonctionner

avec toutes les marques de téléphones. Guillaume Guttin rêve d’inonder la planète avec son invention.

Il a fait évoluer son boîtier en média interactif, et c’est cette innovation qu’il est allé présenter début janvier au CES de Las Vegas. Objectif : avancer plus rapidement vers sa prochaine levée de fond.

Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron et le président du MEDEF Pierre Gattaz se sont connectés à son projet. A suivre…

L’IMMEUBLE DU PRINTEMPS VENDU 100 MILLIONS D’EUROS ?

Selon nos confrères de Tribune de Lyon, « la vente des murs du Printemps, rue de la République, s’est conclue à un tarif «astronomique», les émirats du Qatar et d’Abu Dhabi s’étant attachés à faire monter les enchères pour prendre le contrôle de cet immeuble haussmannien de 13 000 mètres carrés situé au 42, rue de la République. «En fait, ANF -l’ancien propriétaire des murs du Printemps, ex-Rue impériale de Lyon- n’était pas vendeur à l’origine, mais il a changé d’avis quand les enchères ont commencé à monter», explique un proche du dossier. Selon ce dernier, c’est l’émirat du Qatar qui aurait remporté l’immeuble. La transaction aurait été conclue autour de 100 millions d’euros. » Cela paraît insensé, car ça met le mètre carré à près de 8000 euros… mais plus récemment c’est l’immeuble du 62, rue de la République (H1M) qui s’est envolé à 40 millions d’euros chez un fond d’Abu Dhabi.

POLÉMIQUE UN MONOPRIX À LA PLACE DE FLAMMARION

Nous vous annoncions cette triste rumeur en mars dernier… et elle est en passe de devenir réalité. Monoprix va donc installer un supermarché dans ces locaux dédiés à la culture durant plusieurs décennies. Les héritiers d’Yves Bourceret, propriétaires de l’immeuble du 19, place Bellecour, vont échanger le commerce des livres contre celui des boîtes de conserve. La place historique de Lyon, déjà souillée par la présence du Mac Donalds poursuit doucement mais sûrement sa descente aux enfers. Imagine-t-on pareille bévue place Vendôme à Paris ou place Stanislas à Nancy ? Un comportement d’épicier à mettre au crédit des propriétaires et de la Ville de Lyon qui laisse faire…

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Lyonpeople / Février 2016

LA CHAMBRE DE MÉTIERS VA QUITTER L’AVENUE FOCH

Selon nos confrères d’Acteurs de l’Economie, l’immeuble appartenant à la Chambre des métiers et de l’artisanat du Rhône a été vendu à un trio d’investisseurs pour un montant dépassant les 8,5 millions d’euros. Situé au 58 avenue Maréchal Foch, dans le 6e arrondissement de Lyon, l’immeuble de 3600 m2 était affiché au départ à 11 millions d’euros. Ancienne propriété de la famille Saint Olive, il a accueilli dans les années 30 le siège de la société de soierie Devay et Paule (famille Isaac) puis la Société auxiliaire pour l’industrie lyonnaise. La CMA pourra désormais se consacrer pleinement au projet de déménagement de son siège à la Confluence où sera construite la grande maison des Artisans (Promoteur Cardinal, coût 18 millions d’euros).

ARTUR REVERSADE Les Planches sous compromis de vente Exclusif.

Artur Reversade lancera-t-il la saison 2016 du spot festif d’Albigny sur Saône ? Tout dépendra de l’issue du compromis de vente signé avec les propriétaires d’un établissement des bords de Saône…

LA BRASSERIE DE L’EST aura bientôt un petit frère

Comme Restaurant en Provence

A LIRE SUR LE WEB DE LYONPEOPLE.COM

Situé sur les bords de Saône

à Collonges au Mont d'or, Comme en Provence, élégante bastide du XIXe siècle, vous accueille dans un cadre d'exception 7 jours sur 7 midi et soir sauf le dimanche soir.

Exclusif.

Le groupe des brasseries Bocuse poursuit son développement avec un appétit d’ogre. Prochain arrêt cassecroûte et bar à vin dans les locaux de la maison Slabbinck qui jouxtent la brasserie dirigée par Marco Chopin...

Vous retrouverez dans un lieu privilégié et rare toutes les saveurs de la Méditerranée grâce à une cuisine simple, légère, fraîche aux milles parfums du Sud.

AGENCE FRANCE BUZZ Laurent Argelier attaqué par l’AFP Depuis la rentrée de septembre 2015, en congé de MFM Radio, Laurent Argelier développe ses chroniques people sur différents supports. Mais ce n’est du goût de l’étatique AFP…

MUSÉE DES TISSUS DE LYON Une longue agonie Le Musée des Tissus traverse une crise grave et pendant ce temps-là, le premier adjoint, en charge de la Culture, Georges Képénékian joue les inutiles soupapes. Maximilien Durand, son directeur, a-t-il une part de responsabilité ?...

LE CARTON FACEBOOK LYON PEOPLE La vidéo de la Marseillaise

Reprise par les 55 000 spectateurs lors de la soirée inaugurale du stade des Lumières, elle a été visionnée par 107 658 internautes sur notre page Facebook.

En bonus : 1066 like et 682 partages.

12h/13h30 Menu

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du lundi au dimanche 19h30/21h30 Fermé le dimanche soir

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à partir de 22 euros (hors boisson)

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NEWS LA VIE POLITIQUE / Par Marc Polisson

Un tandem amoureux pour la course à l’Elysée

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ans surprise, le vainqueur des élections régionales de décembre a été élu le 4 janvier dans le fauteuil occupé depuis 12 ans par JeanJack Queyranne. Sa muse et épouse Charlotte était aux premières loges.

Beaucoup de monde ce lundi après-midi sous l’immense verrière du palais de la région. C’est en moins chic et en moins civilisé, une pâle réplique des salons de Juliette Récamier : s’y croisent les parvenus du nouveau régime et les nostalgiques de l’ancien. Pas de suspense pour la formalité du jour, ô combien longue et fastidieuse, l’élection du nouveau président de la Région et de son exécutif. Il est presque 17h quand le doyen Michel Dulac proclame les résultats : Laurent Wauquiez fait le plein des voix sur les bancs de la droite (113) devant Jean-François Debat (PS) 42 voix, suivi de Christophe Boudot (FN) 34 voix, de JeanCharles Kohlaas (Verts) 8 voix et Cécile Cukierman (PC), 7 voix. A la proclamation des résultats, front contre front avec son épouse Charlotte pendant une poignée de secondes, Laurent Wauquiez prend le temps de savourer cette nouvelle étape franchie dans une carrière politique tracée au cordeau… jusqu’à l’Elysée.

Si Gérard Collomb a fait de Lyon son laboratoire personnel sans réussir à transformer l’essai au niveau national, lui compte bien faire dans la grande région Auvergne RhôneAlpes, la démonstration de son savoir-faire

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Lyonpeople / Février 2016

en matière de gestion. Et toute bonne gestion commence en ne dépensant pas l’argent qu’on n’a pas. Laurent Wauquiez a donc décidé de réduire l’armée mexicaine des vice-présidents au nombre de 15 ainsi que la commission permanente (61 membres au lieu de 68) ce qui met en rogne le maire socialiste de Bourg en Bresse Jean-François Debat… Et pourtant ce sont des économies substantielles qui vont être réalisées là (19 millions au total). No comment.

Toujours au niveau des dépenses, les élus vont devoir se passer de téléphone portable soit une économie de 1 million d’euros sur l’ensemble du mandat. Une mesure plus que symbolique dont le gymnaste Gwendal Peizerat, élu sur les bancs socialistes, porte la responsabilité.

Lors du dernier mandat, le journaliste Gérard Angel avait publié sa facture de téléphone portable : 2197,24 euros aux frais de la collectivité. L’ancien vice-président aux sports de Jean-Jack Queyranne n’a jamais voulu rembourser la somme en question…

Autre annonce du nouveau président : la création d’un campus numérique sur l’ancien siège du conseil régional à Charbonnières, pour faire « de la région la Silicon Valley européenne ». Il était temps de sortir de l’impasse ce magnifique site que la gauche avait promis aux bétonneurs, au grand dam du maire de Charbonnières et de sa population.

Comme annoncé sur notre antenne, la Lyonnaise Florence Verney-Carron hérite de la culture

DE NOUVEAUX VISAGES POUR DIRIGER AUVERGNE RHÔNE-ALPES

Suite à l’élection de Laurent Wauquiez à la tête du Conseil régional Auvergne Rhône-Alpes ce lundi 4 janvier 2016, le nouvel exécutif a été élu. Il comprend 15 vice-présidents.

1. Etienne BLANC, délégué aux finances, à l’administration générale, aux économies budgétaires et aux politiques transfrontalières 2. Brice HORTEFEUX, délégué à l’aménagement du territoire et à la solidarité avec les territoires auvergnats 3. Béatrice BERTHOUX, déléguée aux lycées 4. Eric FOURNIER, délégué à l’environnement, au développement durable, à l’énergie et aux Parcs naturels régionaux 5. Juliette JARRY, déléguée à l’économie de proximité, au commerce, à l’artisanat, aux professions libérales et au numérique 6. Martial SADDIER, délégué aux entreprises, à l’emploi et au développement économique 7. Patrick MIGNOLA, délégué aux transports 8. Emilie BONNIVARD, déléguée à l’agriculture, à la forêt, à la ruralité, à la viticulture et aux produits du terroir 9. Philippe MEUNIER, délégué à la sécurité, aux partenariats internationaux, à la chasse et à la pêche 10. Martine GUIBERT, déléguée aux politiques sociales, à la santé et à la famille 11. Yannick NEUDER, délégué à l’enseignement supérieur, à la recherche et à l’innovation 12. Stéphanie PERNOD-BEAUDON, déléguée à la formation professionnelle et à l’apprentissage 13. Nicolas DARAGON, délégué au tourisme, à la montagne et au thermalisme 14. Florence VERNEY-CARRON, déléguée à la culture et au patrimoine 15. Marie-Camille REY, déléguée à la jeunesse, au sport et à la vie associative

Photos : Fabrice Schiff

LAURENT ET CHARLOTTE WAUQUIEZ

À PARTIR DE 295€/MOIS.* 36 MOIS. SANS APPORT. ENTRETIEN INcluS.

Photos : Fabrice Schiff & DR

NEWS LA VIE ÉCONOMIQUE / par Yves Espaignet

YANN FÉMINIER ET DEEPIDOO L’ère des magasins connectés

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a jeune start-up lyonnaise Deepidoo veut contribuer au nouvel avenir du commerce de rue ! Attentif aux évolutions des modes de consommation, son directeur associé, Yann Féminier, définit son offre de marketing sensoriel comme l’outil du « shopping plaisir ». Commerce de proximité, commerce de rue, commerce traditionnel, peu importe l’élément de langage retenu, la conclusion reste la même : il se doit de refuser l’immobilisme pour défendre son attractivité et ne plus craindre la progression du « e-commerce » ! C’est la conviction du co-fondateur de l’entreprise Deepidoo (démarrage en 2014) qui veut « ré-enchanter le commerce dit traditionnel pour proposer des magasins « sympas » où l’on se sente bien, répondant ainsi aux attentes de la clientèle ». Cette logique d’action a été élaborée après la lecture d’une enquête montrant l’impact des sens sur les comportements d’achat. La délivrance de vidéos, de musiques, de senteurs a pour effet une progression des ventes avec une croissance à deux chiffres : « nous proposons de créer cette atmosphère multisensorielle en correspondance avec l’identité du magasin ». Avec son associé Alexandre Assous,

il mène une réflexion sur les solutions que doit développer Deepidoo autour du marketing sonore à partir d’une offre de création d’un environnement sonore personnalisé ; leur réflexion s’est prolongée sur la combinaison avec d’autres domaines (le visuel et l’olfactif) pour aboutir à une démarche globale.

Très vite s’est imposée l’idée d’une gestion à distance de l’ensemble par l’intermédiaire d’une plateforme «web» afin d’intervenir en réactivité immédiate sur les projections «vidéos», les écrans tactiles, la mise en route des diffuseurs de fragrance.

Marketing sensoriel Afin de définir une réponse personnalisée au type de commerce, en concertation avec le partenaire « nous recherchons son positionnement, la typologie de sa clientèle et ce pour chaque jour de la semaine si nécessaire. Un de nos partenaires ayant un profil type de clientèle (féminine à 80% âgée de moins de 35 ans), nous lui avons conçu une offre adaptée à son cœur de cible ». Deepidoo ambitionne de devenir un leader reconnu sur ce créneau du marketing sensoriel du retail. Aussi

RICHARD LOUIS THAVEL On dirait le Sud !

En quelques mois, il a réussi son pari de revivre un nouveau parcours professionnel avec le même objectif : s’imposer comme élément référent.

A 46 ans, Maître Richard Louis Thavel a intégré en août 2015 une des plus grosses études d’huissiers de justice niçoise, comprenant 5 associés. Collaborateur pendant plus de 20 ans de Jean-Pierre Zerbib, il s’affirme désormais en ambassadeur lyonnais sur la Côte d’Azur : « j’ai le regret de toutes mes relations professionnelles et amitiés laissées à Lyon mais je vis ici une magnifique expérience.

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Lyonpeople / Février 2016

2016 est-elle l’année d’un changement de cap pour Yann Féminier. Il a quitté l’équipe de direction du Medef Lyon-Rhône pour se lancer totalement dans ce projet. Un choix logique pour celui qui déclare avoir reçu au cours de ces dix années d’activité à la direction de la communication « une solide piquouze à l’entrepreneuriat ». Il n’est pas homme à se lancer dans une aventure non préparée. A 40 ans, fort de ses études à Sciences Po et Sup de Co, cet ancien élève des Minimes a accumulé les expériences professionnelles notamment à la CCI de Paris avant de rejoindre le syndicat patronal.

Son dynamisme se retrouve dans le démarrage de Deepidoo. En juillet 2014, Guillaume Mulliez (fondateur de Dimo Gestion) rentre au capital de l’entreprise. La start-up équipe aujourd’hui 11 enseignes, telles Alice Délice, Néoness et Shop Coiffure. Elle vient de signer un partenariat « Play Samsung by Deepidoo » lui permettant de proposer aux réseaux de commerces « une solution globale de communication digitale à un coût attractif ». Enfin, pour un partenaire majeur du domaine des jeux, elle vient de concevoir une animation interactive en temps réel de chacun de ses établissements.

En effet, avec la départementalisation de notre activité, j’interviens dans des domaines divers, me permettant d’exercer aussi bien dans des stations de ski comme Isola que dans des villes comme Monaco ».

Son enthousiasme communicatif lui a permis de reconstituer un réseau auquel il est très attaché. Il y accueille avec sa compagne nombre « d’exilés » lyonnais : « chaque jour, j’enfourche mon scooter trois roues pour circuler aisément et j’apprécie les corniches surplombant la côte ; J’ai le sentiment d’être en vacances. Cette atmosphère fait le charme de cette région». Une invitation non déguisée à venir le rejoindre.

Photos : Fabrice Schiff

NEWS LA VIE ÉCONOMIQUE / par Sophie Guivarch

ONLYSKI Tout schuss… à Lyon !

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uelle bonne nouvelle, plus besoin de charger la voiture et de s’entasser sur le périph pour chausser ses skis et travailler sa flexion extension. Ceux qui détestent la neige et rechignent à affronter le froid glacial des sommets se réjouiront aussi, le plaisir de la glisse n’étant plus réservé aux moins frileux. Tout cela aiguise votre curiosité ? Rendez-vous à Dagneux à seulement 20 minutes de Lyon pour découvrir un surprenant et ingénieux concept qui vous permet de skier au chaud et près de chez soi ! Une adresse qui ne vous est certainement pas inconnue. En effet il y a un peu

plus d’un an ouvrait un complexe indoor de karting électrique unique en son genre. OnlyKart. Sensations fortes et expériences de conduites garanties sur des pistes multi-niveaux en relief. Surfant sur son succès, le lieu poursuit son développement avec l’arrivée d’un nouveau concept innovant, OnlySki, dédié à tous skieurs qu’ils soient débutants ou confirmés.

L’idée étant de proposer un nouveau loisir ludique, complémentaire au karting qui puisse séduire particuliers et professionnels, notamment dans le cadre de séminaires d’entreprises ou d’évènements.

Il ne vous reste plus qu’à imaginer un tapis en polypropylène « sans fin », sur lequel 3 skieurs équipés prennent place pour une session d’une heure alternant séances de cours et récupération sous les conseils avisés de moniteurs diplômés BE ski. « Compte tenu de la proximité physique entre l’élève et ces derniers, les progrès sont considérables » ajoute Emeric Ruget, directeur OnlySki et OnlyKart. En fonction du niveau de chacun, l’inclinaison de la pente varie entre 5 et 20% et la vitesse de la piste modulée de 1 à 26 kms/heure… Du sur-mesure qui évite les déconvenues et les mauvaises blessures. Un atout non négligeable !

Un cours de ski à Lyon ? Et oui c’est

ainsi possible ! Tandis que les débutants font leur premier chasse-neige encadrés par des moniteurs qui enseignent la bonne posture, les plus aguerris s’entraînent et les athlètes se préparent physiquement pour la saison. Tout est prévu sur place pour éviter de transporter son matériel, OnlySki prête tout ce qu’il vous faut : chaussures, skis et même casques, et nul besoin de vous emmitoufler dans votre plus chaude combinaison, aucun risque d’attraper froid ou de vous retrouver les fesses humides après une malencontreuse chute dans la neige ! Avec des tarifs de 40€ par personne pour une heure de prestation et des formules attractives pour plusieurs sessions, voilà un concept qui tendrait à rendre abordable le plaisir de skier, activité il est vrai coûteuse au regard du prix des forfaits en station et des cours prodigués. Alors même si rien ne saurait remplacer nos majestueuses montagnes, voilà une judicieuse innovation qui nous permettra d’attendre patiemment la neige et de skier au mois de juillet.

Et loin de concurrencer les pistes enneigées, OnlySki est au contraire une bonne alternative pour faire découvrir les plaisirs de la glisse aux plus réticents et rendre encore plus addictifs les inconditionnels.

Les lyonnais vont encore faire des envieux.

Réservations au 04 30 33 33 33 OnlySki – 195, avenue de l’Industrie 01120 Dagneux www.onlykart.com/onlyski/ Lyonpeople / Février 2016

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Photos : Cyril Moreau & DR

NEWS LA VIE CULTURELLE / Par Jean-Alain Fonlupt

LA LEGENDE DU ROI ARTHUR Comédie musicale spectaculaire !

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ravailler avec des gens de talents... être sincère dans ce que l’on fait... inviter le public au voyage et au rêve...» c’est la trilogie indispensable à une bonne production de spectacle, nous confie Dove Attia qui n’en n’est pas, comme on le sait depuis les «10 Commandements», «Le Roi Soleil» ou «Mozart, l’Opéra Rock» à son premier triomphe. Et d’ajouter non sans une sincère fierté : « de tous mes spectacles, La Légende du Roi Arthur est certainement le plus beau, le plus esthétiquement abouti et comme il s’inspire du plus bouleversant des mythes amoureux, il touche tous les publics».

Le Roi Arthur, la Reine Guenièvre, le Chevalier Lancelot, Merlin le Magicien, la Fée Morgane, le Prince rebelle Méléagant... tous sont convoqués dans une foisonnante évocation de la légende.

Les chanteurs, les danseurs, les musiciens, les comédiens illustrent avec une généreuse implication les destins des héros du Royaume de Bretagne. On connaît évidemment l’intrigue qui, entre prophétie, amour et trahison, révèle les origines du Roi et le coup de foudre de la Reine Guenièvre pour le fidèle Lancelot et dévoile les manigances de la terrible Morgane pour confondre les amoureux... La machiavélique vengeance est enclenchée... Merlin

déjouera-t-il le maléfice ? Le roi pardonnera-t-il à son aimée ? A vous de le découvrir en partageant plus de deux heures d’un spectacle total qui fait appel aux plus performantes des technologies et investit d’impressionnants décors où évoluent plus de 50 artistes parés de somptueux costumes médiévaux revisités dans le style heroic fantasy... Au fil de l’intrigue, le voyage nous embarque du rocher d’Excalibur à la forêt enchantée de Brocéliande, du château de Camelot à la Table Ronde des Chevaliers, des scènes de combat à la tendre intimité royale...

Casting royal Côté distribution, Dove Attia a pioché avec bonheur dans ses précédentes productions et choisi Florent Mothe, le Salieri de «Mozart, l’Opéra Rock», pour interpréter le Roi Arthur et Camille Lou, remarquée dans «1789, les amants de la Bastille», pour jouer Guenièvre. Charlie Boisseau issu, lui, de «The Voice 3» chante un convaincant Lancelot. Quant à Zaho, auteur-compositeur-interprète sollicitée entre autres par Christophe Willem pour signer 12 titres de son album «Prismophonic», elle campe une ensorcelante Morgane. Elle nous précisait aussi être

PORTE A CÔTE Comédie romantique Aux trois coups frappés, «La porte à côté» s’ouvre sur l’intimité psychologique et amoureuse de deux voisins à la recherche de l’âme soeur, partageant certes le même étage mais à des «paliers» de compréhension mutuelle forts différents. Le ton est à l’échange conflictuel assumé entre ce chef de marketing d’une boîte de produits laitiers et sa voisine psychanalyste (tiens, tiens ?) dont la rigidité des réactions et des jugements devrait s’assouplir aux contacts quotidiens de cet homme à la fois irritant et troublant. Edouard Baer trouve évidemment ses marques en mâle egocentré conscient de son charme et donne à son personnage une désinvolture sentimentale

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Lyonpeople / Février 2016

intervenue sur la composition musicale de toutes les chansons du spectacle et qu’un véritable travail d’introspection lui a été nécessaire pour dessiner sa propre vision d’une Morgane implacable et pourtant en quête permanente d’amour. David Alexis, vu dans la version scénique du «Bal des Vampires» de Roman Polanski n’a pas hésité, nous dit-il, à sérieusement se documenter pour composer un Merlin moderne facétieux et amuseur, hors des clichés d’usage, pour lequel il a imaginé une démarche particulière induite par le poids de son imposant costume... Signalons également que Fabien Incardona, à l’affiche de «Roméo et Juliette», propose un très rebelle prince Méléagant.

Côté univers musical, il se nourrit des ambiances d’un Moyen-Age revisité où alternent instrumentaux médiévaux, ballades pop, chansons aux sonorités urbaines et celtiques dont certaines sont déjà dans toutes les oreilles («Auprès d’un autre», «Quelque chose de magique»...). Le travail du metteur en scène-chorégraphe Giuliano Peparini transcende les époques et apporte au spectacle une réelle ferveur dans l’intensité de l’action.

Du 11 au 13 mars 2016 – Halle Tony Garnier www.eldorado.fr

parfois proche d’un touchant désarroi. Quant à Léa Drucker, elle habite avec une élégante énergie son rôle de femme sur la défensive pourtant prête à dépasser les inhibitions de l’intellect pour jouer de la sensualité. Quand on sait que l’auteur de cette comédie romantique Fabrice Roger-Lacan est le petit-fils du célèbre psychanalyste Jacques Lacan, on n’est pas étonné que sous ses allures de marivaudage contemporain, une certaine filiation d’analyse et d’introspection dise ici la complexité et la subtilité des rapports homme-femme. Le résultat est d’une pertinente intelligence et la mise en scène de Bernard Murat donne du mordant et de la drôlerie à cette comédie amoureuse....

Radiant-Bellevue (Caluire) du 16 au 19 mars 2016

Photos : Fabrice Schiff & DR

NEWS LA VIE CULTURELLE / par Sophie Guivarch

CIRQUE IMAGINE

Un concept novateur et unique en France

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’est avec une certaine curiosité que les Lyonnais on vu s’installer il y a trois ans un étonnant cirque au cœur du carré de Soie aux portes de Lyon. A l’évocation du nom de ce nouvel arrivant, tous ont imaginé voir clowns au nez rouge et dromadaires investir les lieux ! Bien vite la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre, le Cirque Imagine n’est pas un cirque comme les autres… Non seulement celui-ci n’est pas itinérant mais son concept est singulier. A l’origine, la famille Massot, qui après avoir sillonné les routes d’Europe, décide de se poser à Lyon pour y créer un lieu pérenne entièrement dédié aux arts du cirque.

Trois chapiteaux sont montés afin d’y accueillir une école du cirque, des dîners spectacles, séminaires, mariages, soirées de gala… 1300 m2 d’espaces atypiques et modulables qui offrent à la fois confort, équipements techniques et décor unique ! Un univers décalé qui séduit notamment les entreprises friandes de proposer à leurs collaborateurs de nouvelles expériences. « Nous avons ainsi pu organiser de nombreux évènements pour Orange, Sanofi Pasteur, Veolia ou encore le Grand Lyon en leur apportant une organisation clé en main avec une prestation sons et lumières haut de gamme, des propositions artistiques surprenantes qui permettent une réelle personnalisation, le tout combiné à un accueil chaleureux. » C’est ainsi que le Cirque Imagine concocte à la carte spectacles et numéros : cerceau

aérien, magie, numéro d’humour, jonglerie, sangles aériennes, danseuses, chanteur… Privatisable, les chapiteaux peuvent accueillir jusqu’à 1000 personnes en cocktail et 500 personnes en dîner assis. Etant partenaire de traiteurs sélectionnés avec soin, Imagine propose également une personnalisation de l’offre restauration dans le cadre d’évènements privatisés. Et quoi de mieux que de partager acrobatie et trapèze pour créer de la cohésion d’équipe ? Les artistes du cirque proposent de transmettre leur savoir faire et de découvrir l’art circassien lors de séances de Team Building pour le moins surprenantes et mémorables. Dépassement de soi, challenge et bonne humeur sont au programme avec comme point d’orgue la fameuse pyramide humaine qui, n’est pas sans créer des liens entre les collaborateurs, solidarité oblige !

Le dîner spectacle, mariage des arts du cirque et du cabaret Oubliée la tarte à la crème, au Cirque Imagine le clown est un mîme et les danseuses sont parées de plumes et de bijoux avec élégance. Les artistes se succèdent sur scène lors d’un spectacle qui allie esthétisme et performances. Au choix le déjeuner ou le dîner spectacle, formules comprenant apéritif, repas animé, spectacle, rencontre avec les artistes et piste de danse ouverte à tous.

UNE ÉCOLE DE CIRQUE POUR FAIRE SES PREMIERS PAS D’ACROBATES

Et pourquoi pas vous ? Depuis sa création le cirque Imagine a clairement affiché sa volonté de transmettre son art en créant une école du cirque qui propose des cours pour adultes et enfants à partir de 3 ans et des stages d’une semaine en période de vacances scolaires pour les enfants.

Jonglerie, trapèze, tissu aérien, acrobatie... Tout au long de l’année, venez tester vos aptitudes et peut-être réaliser un rêve d’enfant !

Cirque Imagine – 5, avenue des Canuts Vaulx-en-Velin – Tel 04 78 24 32 43 www.cirqueimagine.com

Lyonpeople / Février 2016

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NEWS LA VIE GASTRONOMIQUE / par Marc Polisson

LES TOQUES BLANCHES LYONNAISES vont fêter leurs 80 ans

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l fait partie de ces chefs intemporels que nous affectionnons tout particulièrement.

Propriétaire du Faisan doré (Villefranche), Michel Cruz, parrain de la promotion 2016, a intronisé six nouveaux chefs dans la prestigieuse association lyonnaise fondée il y a 80 ans par Marius Vettard. Un anniversaire qui sera ponctué de façon magistrale dimanche 5 juin par le dîner de gala servi à la Sucrière.

C’est le photographe Didier Michalet qui a la tâche de réaliser le poster anniversaire qui sera offert aux 500 convives. Des convives qui repartiront avec notre édition spéciale «Patrimoine et Gastronomie» lancée en avant-première ce soirlà (lire encadré). Egalement dans les cartons, un long métrage proposé par le producteur Fred Garcia, cornaqué par Pierre-Yves Gas. Mais c’est le nerf de la guerre qui aura le dernier mot, le budget du film se situant dans une fourchette de 15 à 20 millions d’euros. La carte bleue de l’ami PYG n’y suffira pas… Les 300 personnes présentes à l’assemblée générale ont pu une nouvelle fois constater la montée en puissance des chefs lyonnais dont l’association bénéficie du soutien d’une cinquantaine de partenaires emmenés par un quarteron de marques internationales (Mumm, DS Citroën, Danone, Chapoutier, Castel, Brake, Kenwood…) et régionales (Banque Rhône-Alpes, …).

«Les Toques Blanches sont devenues un véritable label» s’est félicité le président Christophe Marguin, principal acteur du changement de dimension. Une puissance de feu qui permet à l’association de faire rayonner la gastronomie lyonnaise sur l’ensemble du territoire hexagonal

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(battle avec les chefs marseillais au salon, dîner de gala pour Vinexpo à Bordeaux…) mais aussi à l’international. Cette montée en puissance s’accompagne de nouveaux outils de communication.

Outre le très beau guide réalisé par Hervé et Martine Bal, les Toques Blanches disposent désormais d’un site internet flambant neuf conçu par Suite Logique (Mathieu Jarsaillon) relié à une page Facebook gérée par la bloggeuse Marjorie Fenestre (Faim de Lyon). Les chefs donnent aussi de leur temps pour des opérations caritatives comme le Don du Sang (27 au 30 avril au Palais de la Bourse) où ils confectionnent le casse-croûte des donneurs, ou lors des dîners de gala de la Croix-Rouge et de la Fondation Saint Irénée. Comme le veut la coutume perpétuée par le grand collectionneur qu’est Christophe Marguin, la réunion s’est conclue par les remises de plaques, gratifications et autres médailles, celle de l’association revenant à Fabrice Prochasson, président de l’Académie Culinaire tandis que Joseph Viola (3 bib gourmands pour ses 3 bouchons) repartait avec le splendide trophée du Chef de l’année. Des récompenses arrosées lors de la 3ème mi-temps chez Steff…

LES 6 NOUVELLES TOQUES Fabrice Bonnot (Cuisines et Dépendances) Olivier Canal (La Meunière) Olivier Couvin (Paul Bocuse) Cédric Sachet (La Régate) Frédéric Therriaud (Le Plato) Toto Livigni (Toto Livigni)

APPEL À TÉMOIN - NUMÉRO SPÉCIAL 80 ANS Lyon People consacre son édition de juin 2016 à cet anniversaire. Nous avons fait appel aux meilleurs chroniqueurs gastronomiques de la place pour réaliser ce numéro exceptionnel de 200 pages minimum. Mais nous avons besoin de votre aide pour réussir ce nouveau pari éditorial.

Nous sommes à la recherche de témoignages, photos et documents sur ces maisons disparues : Bourgeois – Priay Brasserie du Parc Brasserie Fritz Brasserie Thomassin Café de la Paix Café Neuf Vettard Grand Café de Monte-Carlo Farge Le Chapon Fin – Thoissey Les Fantasques Le filet de sole Friterie Marti Chez Gervais L’Helvétie La grande Marcelle Henry Le Knox La Mère Guy La Mère Vittet Nandron Le PasteurLe Puy d’or Le Régent Le Savoy LeTonneau Restaurant Gay - Fourvière Merci de contacter Marco au 04 72 82 97 78 ou par mail marco@lyonpeople.com

Sébastien Leguillou (Moreteau), Julie Demont (Chapoutier) et Philippe Billon (Moreteau)

Thierry Honoré (HDG Histoire de Glaces), Benoît Toussaint (Paul’O) et Jean-Charles Tétart (HDG Histoire de Glaces)

Delphine Dupont, Thibault Dusser et Sophie Castel (Château & Domaines Castel)

Rémy Verna (Cabinet Anabases), Hervé Bal (Editions HB), éditeur de l’Annuaire des Toques Blanches Lyonnaises et Stéphane Fernandez (Steff)

Doreen Quentel, Christophe Marguin, président des Toques Blanches Lyonnaises et Béatrice Grandgeorge

Michel Cruz remet sa plaque à Fabrice Bonnot (Cuisine & Dépendance)

Gilles Demange (Orosa) et Arnaud Languille (Clostan)

Christelle Cimetière (EMC), Marc Jean (Le Progrès) et Aline Germain (DS Automobile)

Julie Domerc, Sandra Marzo et Romy Platy (Brake France)

Joseph Viola (Daniel & Denise), Christian Têtedoie et Toto Livigni

Gilles Maysonnave (Comptoir Brunet) et Dominic Moreaud (Tout le monde à table)

Gilbert Reboul (Golf Club de Lyon), Jean Burdy (Champagne Mumm) et Frédéric Cote (Au Colombier)

Eric Vernusse (Banque Rhône-Alpes) et Cécile Verget (Les Alchimistes and Co)

Yohann Chapuis (Greuze) et Christophe Roure (Le Neuvième Art)

Elodie Garin (C Gastronomie) et Amandine Avidano (Kenwood)

Maurizio Bullano (Due By Maurizio) et Mathieu Viannay (Mère Brazier)

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Photos : Fabrice Schiff & Franck Trouvé

NEWS LA VIE GASTRONOMIQUE / par Christian Mure

CUISINE & DÉPENDANCES Le royaume de Fabrice Bonnot

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etrouvons les embruns du large de la Bretagne avec le chef Fabrice Bonnot (auteur de «Secrets et astuces dévoilés d’un toqué» puis actuellement «Une vie de chef») et son associé Sylvain Malland : deux amoureux du poisson frais de Bretagne qu’ils font venir chaque jour des petits ports de Loctudy, Carentec, Erquy, Guilvinec, Saint Guénolé... Ils sont à l’origine du succès grandissant de leur restaurant également réputé pour sa bouillabaisse sur commande. Ils se sont rencontrés dans le deuxième restaurant de Fabrice Bonnot : L’Entr’acte avant de s’associer rue de la Charité (60 couverts) qui avait connu diverses fortunes avant eux... Ils ont imaginé un décor ultra contemporain déménageant le bar autrefois placé dans l’entrée. Ayant des cartes de visite dorées sur tranche, ils ont très vite été connus des amateurs de poissons nostalgiques des fermetures des «Fantasques» et du «Fédora»... Fabrice Bonnot (45 ans) a débuté sa carrière chez Troisgros à Roanne puis treize ans à Paris chez Goumard

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Prunier (institution parisienne de la cuisine marine) où il rencontra Cédric Le Gouill avec lequel il s’installera à Lyon le 2 février 2004 dans le premier Cuisine & Dépendances (46 rue Ferrandière) de 37 couverts rebaptisé L’Entr’Acte. Sylvain Malland (35 ans) ayant fait ses classes deux ans avec Philippe Antonin, avant d’enchaîner au Domaine de Divonne puis au Château de Chapeau Cornu dans l’Isère.

Appartement privé Leur amour de la cuisine marine s’est concrétisé par l’ouverture de ce restaurant le 16 janvier 2007 à la place des «Olivades». Cet établissement qui avait autrefois eu son heure de gloire sous le nom du «Petit Col» bien connu des «vieux» lyonnais est reparti sur le bon pied après une dizaine d’enseignes différentes. Leur dernière trouvaille est l’Appart’68 que l’on peut louer au-dessus du restaurant où l’on vous fera la cuisine pour douze couverts... La formule déjeuner (21 euros) est une réelle opportunité avec émulsion de brouillade d’œufs, confit de canard, lait de noisette suivie d’un filet de merlan à la plancha, polenta crémeuse, sauce bourride dont ils ont le secret... Nos plats préférés sont la poêlée d’escargots, morilles et jambon blanc en persillade, œuf poché, velours d’artichaut suivie d’un homard rôti, raviole ouverte à l’encre de seiche et légumes croquants, sauce Cayenne. Un repas de rêve conclu en beauté avec deux desserts incontournables : Maxi Finger et dépendances, gelée de passion, glace cacahuète

et le gratin minute d’ananas poêlés à la vanille, sorbet pinacolada... La vie est merveilleuse dans ce restaurant en train de déguster leur bouillabaisse unique à Lyon avec un verre de condrieu Ogier.

Cuisine & Dépendances 68, rue de la Charité - Lyon 2 - tél. 04 78 37 45 02 Fermé dimanche et lundi. Service jusqu’à 14h30 & 22h30 www.cuisineetdependances.com Formule déjeuner à 21 E (midi).

Menu «Au jour le jour» à 29,90 E. Menu Textures et Saveurs à 39,90 E. Menu Prestige Mille et une Saveurs à 79,90 E. Menu Accord Mets et Vins à 44,90 E.

SOUP’ R BOL 2016

Cet évènement caritatif prend chaque année de l’ampleur. Fabrice Bonnot vous convie à la dégustation de soupes de prestige vendredi 4 et samedi 5 mars dès 17h00. De délicieux breuvages vendus au profit de l’association Notre Dame des Sans-Abri. Le chef a l’art de faire le buzz autour de sa fête en conviant pour l’ambiancer Michael Jones, Manau, Desireless et bien d’autres invités surprise.

Photos : Fabrice Schiff

NEWS BRÈVES DE COMPTOIR / par Christian Mure

O PLATANES Régis et Sophie font feu de tout bois

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ette adresse fait feu de tout bois à Champagne au Mont d’Or... Il faut dire que les bûcherons Régis et Sophie Betoule n’en sont pas à leur premier coup d’éclat. Des «Lyonnais» ouvert en 1993 à «L’Horloge» et «Cousins Cousines» en face de la gare des Brotteaux jusqu’«O Capot» à Caluire devenu l’un des plus beaux spots de l’été confirment leur réussite. Galvanisés par ces quatre véritables «cartons», ils continuent sur leur lancée avec l’ouverture d’O Platanes qui a retrouvé une deuxième jeunesse avec une salle rénovée de 100 couverts et 40 en terrasse. «Je connaissais ce restaurant qui marchait très bien il y a longtemps.

Comme il avait fermé en catastrophe... nous avons décidé de le reprendre avec ma femme Sophie qui assure le service chaque midi plus les vendredis soirs pour des soirées. Des clients viennent tous les jours depuis l’ouverture...» explique Régis Bétoule.

LA BIJOUTERIE Trio de bourlingueurs culinaires 18

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Au piano, nous avons retrouvé l’excellent Pascal Vautrey (assisté du jeune Jérôme Cuenca) spécialiste des risottos aux cèpes ou aux saint jacques et de l’aïoli de morue. Lors de notre déjeuner, il nous a régalés d’un œuf poché aux champignons, dos de lieu en papillote aux petits légumes, andouillette de chez Braillon à Anse suivi d’un gratin chaud de fruits frais. Quatre entrées + quatre plats + quatre desserts qui changent tous les mois et demi sont au programme. Vraie purée maison et gratin de macaronis à l’ancienne expliquent le succès de cette adresse. Régis Betoule qui fut l’un des vingt meilleurs tennismen français lorsqu’il était au Tennis Club de Lyon continue de nous épater... transformant une adresse oubliée qui avait connu des fortunes diverses en un restaurant très animé avec son excellente cuisine à prix abordables.

Pourquoi avoir baptisé ce restaurant «La Bijouterie» ? : « Parce que j’ai un surnom, Bijou et qu’entre l’art de la cuisine et de la bijouterie, beaucoup de similitudes existent...» affirme Arnaud Laverdin. Musique électro, grande table d’hôtes en bois et saveurs asiatiques composent l’ambiance choisie par ces trois flibustiers de la cuisine qui font un véritable malheur depuis qu’ils sont installés dans ce restaurant. L’Australien Ryan Dolan que nous avions connu comme espoir de Christian Têtedoie à «L’Arsenic» pour sa cuisine hors des sentiers battus avec ses mélanges de saveurs est revenu au mieux de sa forme après une année sabbatique : il est un spectacle à lui tout seul en train de préparer soigneusement ses plats étonnants coiffé d’un bandana... Il concocte des ravioles moules de bouchot super poulette, un Har Gow crevettes carottes et carvi, un gyoza champignons bouillon miso, ou encore un dim sum légumes de saison, shumai cochon gascon et pistache, mais aussi des bao buns bœuf façon carbonade.

Un programme très exotique ponctué par un sorbet maison

O Platanes - 38, avenue Lanessan 69410 Champagne-au-Mont d’Or - Tél 04 78 40 62 06 Ouvert du lundi au samedi de 7h30 à 16 heures plus les vendredis soirs jusqu’à 23 h.

Plat du jour + dessert : 15 E. Entrée + plat du jour : 15,50 E. Entrée + plat du jour + dessert : 18 E. fraise biscuit préparé par Noé Saillard... Sous-chef au 1 Lombard Street à Londres, Arnaud Laverdin a ensuite fait un break de huit mois pour se faire plaisir entre la Thaïlande, l’Indonésie et le Sri Lanka... Embauché par la Compagnie du Ponant pour des croisières gourmandes de luxe avec des chefs tels que Michel Roth et Jean-Yves Leuranguer, il avoue : «Le Ponant a été un tremplin pour moi... J’étais bien payé et j’ai pu mettre de l’argent de côté pour réaliser mon rêve : ouvrir La Bijouterie». Celui qui se définit comme un «bourlingueur culinaire» était sous-chef chez Christian Têtedoie lorsqu’il a rencontré ses deux associés avec lesquels il est tout heureux d’avoir tenté l’aventure. «Dès le premier jour, nous avons affiché complet. Et chaque soir, nous faisons tout pour envoyer 170 assiettes avec la même régularité» assuret-il sortant le grand jeu avec leur menu découverte (7 plats).

Un trio d’enfer qui a créé le restaurant le plus «incroyable» de la ville avec sa cuisine inventive et métissée...

La Bijouterie 16, rue Hippolyte Flandrin - Lyon 1 Tél. 04 78 08 14 03 Fermé dimanche et lundi Menus à 15 E (midi) et 35 E (soir). Vins au verre.

EN•COUVERTURE THIERRY BRAILLARD

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THIERRY BRAILLARD « Dans mes rêves les plus fous, je voulais être avocat et député » Il a enfilé ses habits de secrétaire d’Etat aux Sports il y a bientôt deux ans, avec un succès certain. Mais son job parisien ne l’empêche pas de continuer à garder un œil attentif sur Lyon, dont il est élu. Nous avons pris le TGV pour sonder son cœur et découvrir son ministère de l’avenue de France. Un entretien exclusif, façon billard à trois bandes, comme on les aime. Propos recueillis par Marc Polisson - Photos : Saby Maviel & Fabrice Schiff

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EN•COUVERTURE THIERRY BRAILLARD

U

ne fois le choc de votre nomination le 9 avril 2014, comment avez-vous endossé vos habits de ministre ? Ce fut un choc total ou non ?

J’ai compris que mon nom circulait le vendredi.

Durant le week-end, j’ai eu quelques échanges téléphoniques. Je savais que le remaniement allait avoir lieu le mercredi. Donc à l’Assemblée le mercredi on se dit, avec 2 ou 3 députés de mon groupe, que dès qu’on aurait la moindre information, on se la donnerait. Et à 11h du matin ma collègue, Annick Girardin, me dit qu’elle est pressentie au développement et à la francophonie.

J’envoie des textos à ma femme en lui disant que mes chances étaient à la hausse puis à la baisse, puis tout s’est accéléré. Et à 15h Manuel Valls et le Président ont tranché. A 16h, j’ai reçu un appel de François Hollande qui me confirmait que j’étais dans le gouvernement, chargé des sports. Ensuite j’ai eu un entretien avec le secrétaire général de l’Elysée.

On vous a beaucoup moins vu à Gerland ces derniers mois. Pour montrer votre indépendance par rapport à l’Olympique Lyonnais ?

Quand on est ministre, il faut quand même se dire qu’on est ministre de toute la France et pas simplement ministre des Lyonnais ! Donc quand j’ai l’occasion d’aller à Gerland c’est souvent parce que je ne suis pas pris. Si j’ai de l’affection pour Lyon, j’ai suis surtout un vrai passionné de sports, et je prends du plaisir à rencontrer des sportifs sur tous les terrains de France.

Comment vivez-vous la tutelle de Patrick Kanner ? Moins bien qu’avec Najat Vallaud-Belkacem, semble-t-il ? Ça se passe très bien avec Patrick Kanner, on communique beaucoup ensemble même si pour lui et pour moi ce n’est pas toujours simple d’avoir une tutelle. En effet, beaucoup de monde dans le sport voudrait qu’il n’y ait plus qu’un seul ministre qui s’occupe des intérêts du sport. On a réussi la performance, pour l’instant, de ne jamais être pris à défaut et de toujours tenir un discours identique sur tous les sujets qui sont abordés.

Dans vos rêves les plus fous, pensiez-vous accéder à de pareilles responsabilités ?

Non, dans mes rêves les plus fous, je voulais être avocat et député. En 2012, en étant député, je pensais avoir réalisé mon rêve de gamin. C’est une expérience extraordinaire à laquelle au départ je n’avais pas vraiment pensé.

Quelle est la journée type du secrétaire d’Etat aux Sports ?

Il n’y a pas de journée type. Disons que du lundi au vendredi, on est pris par l’agenda du ministre. Mais moi avec le sport, on me rajoute le week-end. Ça fait partie du job, j’avais déjà connu cette expérience en étant adjoint aux sports à Lyon. On est aussi extrêmement sollicité par les médias, matin midi ou soir, ce qui donne des amplitudes de journée de 15 heures à 16 heures.

France 2 a révélé que vous habitiez dans un logement des Hôpitaux de Paris.

Comme j’ai gardé ma maison à Lyon, je bénéficie d’un appartement de fonction choisi par l’administration. S’il relève du domaine public, c’est pour faire des économies. J’ai vraiment trouvé le reportage dégueulasse : il évoque mon métier d’avocat, mon patrimoine, qui n’ont rien à voir, et laisse à penser que c’est un logement de type social, que je suis un profiteur. C’est juste un logement de fonction. Ce reportage c’était vraiment du grand n’importe quoi, de l’incompétence.

La polémique a tourné court… Vous avez eu peur du syndrome Gaymard ?

Absolument pas. Ça n’a strictement rien à voir, je n’ai pas effectué de travaux dans cet appartement.

On a dit à mon chef de cabinet « c’est celui-ci et pas un autre », il était déjà utilisé par un autre ministre avant que je rentre au gouvernement.

Où passez-vous vos week-ends ? A Lyon ou ailleurs ?

Je ne rentre pas à Lyon tous les week-ends même si cela rendrait très heureux ma femme et ma famille.

Je passe de nombreux weekends dans des stades, salles ou institutions sportives.

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votre action gouvernementale ?

Oui, car elle apporte une réponse concrète aux sportifs de haut niveau pour leur seconde vie : c’est ce qu’on appelle le double projet. On les soutient pendant leur carrière et on les aide à intégrer une entreprise ensuite. C’est pour ça qu’en parallèle à ce texte de loi, j’ai mis en place le pacte de performance où des entreprises se sont engagées à soutenir financièrement les sportifs et à les incorporer après. Dans ce pacte, il y a eu un bon prisme lyonnais car le tissu économique lyonnais est riche de valeurs. De nombreuses entreprises lyonnaises participent. On peut les citer : Cegid, CNR, GL Events, Robopolis, 6ème sens, Cardinal, MDA, Chabanne, AnaHome, EM2C…

On va beaucoup vu dans le rôle de « ministre commentateur » mais quelles sont vos actions concrètes depuis votre nomination au ministère des sports ?

Concrètement, je termine un périple de 51 départements au cours duquel j’ai décliné le plan « Citoyens du sport » que nous avons nous-mêmes bâtis avec notamment des créations d’emploi d’éducateurs sportifs, un soutien aux structures sportives, le fait d’offrir des leçons de natation à des enfants qui ne savent pas nager, soit un élève sur deux, issus des quartiers populaires ou des zones rurales. Le sport est un formidable vecteur de cohésion sociale, de rencontres, de citoyenneté, il fallait accompagner son développement dans les quartiers. Ça, c’est la première action qui est marquante, parce que c’est du concret, tout comme est concrète la Loi du 27 novembre. On a créé un statut pour les sportifs de haut niveau qui n’en avaient pas, un statut social qui va leur permettre de bénéficier d’une protection sociale, d’avoir un suivi socio-professionnel qui n’existait pas, et de préparer leur avenir.

Cette loi Braillard, c’est ce qui va rester de

Dans l’affaire de la « sextape » de Valbuena, vous avez apporté votre soutien à l’attaquant lyonnais. Etes-vous surpris de l’attitude de Karim Benzema ?

Non, je suis surpris surtout de la façon dont le secret de l’instruction est piétiné, et ça me choque profondément. Là, c’est peut-être un défenseur des libertés publiques qui parle, mais à partir du moment où l’on décide d’avoir une procédure pénale avec une instruction, il y a le secret. Voir les procès-verbaux, les interrogatoires, des pièces comme des écoutes téléphoniques livrées en pâture, ça me choque profondément.

Votre soutien à Michel Platini pour présider la FIFA n’a pas pesé grand-chose ?

Michel Platini est un symbole important. Il faut faire attention aux donneurs de leçons. Je crois à son honnêteté, à son intégrité, et surtout à sa volonté de rénover profondément la FIFA. Dans ce gouvernement d’incapables, vous êtes sans doute le seul à connaître vos dossiers car vous êtes passionné de sport et bénéficiez de votre expérience en tant qu’adjoint aux sports de Gérard Collomb.

Cela vous permettra-t-il de conserver votre poste en cas de remaniement ministériel ?

Vous ne pouvez pas dire cela et je conteste absolument cette formulation. Ce gouvernement est composé de personnalités brillantes dont je ne doute pas que le bilan sera in fine reconnu. Concernant mon avenir, ce n’est pas moi qui décide, c’est le Président et le premier ministre, avec beaucoup de paramètres qu’ils doivent traiter quand ils font un remaniement.

EN•COUVERTURE THIERRY BRAILLARD

Il y a les hommes, mais aussi les partis qui composent la majorité puisque je suis au PRG. Je ne suis pas Nostradamus. Pour ma part, je fais mon travail, le « nez dans le guidon » - quoi de plus normal pour un ministre des sports - et on verra l’avenir. En tout cas, comme l’a redit l’autre jour le premier ministre : « Travaillez dans la durée » et c’est la raison pour laquelle j’ai mis en place une grande conférence sur le sport professionnel en demandant à ce qu’on me rende les préconisations et les conclusions au mois de mars 2016. Donc j’espère être encore là pour voir le résultat de ces travaux.

Mais siéger en conseil des ministres à côté de Myriam El Khomri n’est-il pas désespérant ?

C’est qui est désespérant c’est surtout le traitement médiatique de Myriam El Khomri. J’ai énormément d’estime et de respect pour son parcours, mais surtout beaucoup de confiance. Myriam El Khomri est une femme de dossiers, qui sait parfaitement identifier les freins, les blocages, et avancer vers le consensus. C’est une femme de convictions, une battante, qui ne mérite pas le procès en incompétence qui lui est fait. Il faut d’ailleurs faire attention à ce genre de jugement péremptoire, uniquement fondé sur une fausse image et pas sur la véritable action de fond d’un ministre. Cela contribue à éloigner les Français de leurs dirigeants politiques, et peut avoir des conséquences dangereuses.

Comment expliquez-vous la descente aux enfers de François Hollande ? Souhaitezvous qu’il se représente en 2017 ?

Je vous laisse la responsabilité de votre expression, mais j’ai toute de même l’impression que le Président de la République, notamment dans son attitude et son action face aux événements extrêmement grave

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que la France a connu, a plutôt bien répondu aux attentes de nos concitoyens. Quand à ce qu’il se représente, je le souhaite pour la France. J’ai la conviction que Francois Hollande est en train de changer la France, de moderniser le pays. Il a un cap, une vision sur la durée. D’abord redresser nos finances publiques et redonner de la compétitivité à nos entreprises, ensuite pouvoir ainsi réinstaller de la justice sociale, de l’espoir.

Ou préféreriez-vous Manuel Valls ?

Il appartient au Président de la République de choisir si il souhaite être candidat. S’il fait ce choix, je ne pense pas qu’il soit opportun que des personnes de son parti politique se mesurent à lui dans le cadre d’une primaire. Ce n’est pas l’usage en tous les cas de la Vème République.

Vos rapports avec Gérard Collomb se sont-ils apaisés ? Le maire de Lyon a-t-il ravalé sa jalousie à votre égard ?

Il n’y a pas de jalousie. Nos relations sont saines et apaisées, et j’aspire à ce qu’elles le restent.

C’est la raison pour laquelle il ne vous a pas convié à l’Hôtel de Ville après l’ultime match de l’OL à Gerland auquel vous assistiez ?

Il ne s’agit assurément que d’une difficulté logistique, et le malentendu a été très vite dissipé. Il faut rester concentrés sur ce qui préoccupe les Français et les Lyonnais. Un Ministre et le Maire de la Métropole la plus attractive de France ne vont pas se chamailler pour de telles broutilles.

Comment expliquez-vous qu’il n’ait jamais décroché un ministère ?

Il y a beaucoup de données qui entrent en jeu dans

la confection d’un gouvernement. Gérard Collomb a souvent rappelé que sa priorité était Lyon. Cela l’a peut-être empêché de briguer un poste ministériel.

Pensez-vous que ce job de ministre soit un bon tremplin pour conquérir le fauteuil de maire de Lyon en 2020 ?

Je suis très triste pour Lyon People car je me suis rasé et je ne me suis pas coupé, mais je n’y ai pas pensé. (Rires) Non, je crois que nous sommes dans une génération, en tout cas moi je me sens dans une génération, qui n’a pas comme cela des plans de carrière. Comme je vous l’expliquais au début de l’interview, je voulais être député. J’ai eu la chance de vivre cette expérience exceptionnelle, d’être au gouvernement de mon pays, de travailler pour mon pays. Sincèrement je ne sais pas de quoi demain sera fait mais ce n’est pas mon objectif actuellement.

Mais il y a d’abord une élection importante à gagner : celle des législatives de 2017.

Où comptez-vous vous présenter ?

A ce jour, je suis le député sortant de la première circonscription donc je pourrais me présenter dans la première circonscription.

Les rumeurs de votre candidature sur la troisième circonscription sont donc fantaisistes ? Vous n’êtes pas un adepte du nomadisme électoral ?

Si pour des raisons de relations entre le parti socialiste et le PRG et d’accord électoral, on me demandait d’aller dans une autre circonscription comme la troisième, il se trouve que le 7ème arrondissement dont je suis l’élu, est pour moitié dans la première circonscription et l’autre partie est dans la troisième.

Ce serait un nomadisme tout à fait relatif.

EN•COUVERTURE THIERRY BRAILLARD D’après Gérard Angel, vous auriez accepté d’abandonner votre circonscription à Caroline Collomb pour prendre celle de Jean-Louis Touraine s’il ne se représente pas. Et laisser ainsi le champ libre à la femme du maire !

Je laisse Gérard Angel avec ses informations, moi pour l’instant je suis membre du gouvernement et je travaille. Je suis élu de Lyon, où il n’y a pas une, mais quatre circonscriptions. Mais pour l’instant on n’en est pas là, la circonscription ne m’appartient pas, on n’est pas propriétaire d’un territoire.

vous avez complètement zappé vos alliés naturels. Vous refusez de payer votre cotisation mensuelle au groupe Socialistes, Radicaux et apparentés… Les fins de mois sont-elles aussi difficiles que ça, Monsieur le Ministre ?

Je paye ma cotisation au PRG car il ne vous aura pas échappé que je suis membre du PRG, pas du Parti Socialiste. Ces choses là font partie des accords entre partis politiques sur les modalités de fonctionnement des groupes politiques durant les négociations précédant les élections municipales.

Auriez-vous à ce point peur de perdre votre siège de député en cas de vague bleue à la présidentielle, d’où votre déplacement sur une circonscription plus facile ?

A ce jour, aucun choix n’est fait, aucune décision n’est prise, et moi je n’aime pas faire des plans sur la comète. Vivons l’instant présent. Pour l’instant, je suis membre du gouvernement et je m’y plais beaucoup.

Pensez-vous que les électeurs de la première circonscription vont apprécier ce nomadisme électoral ?

Je pense que la loi sur le non-cumul des mandats qui va s’appliquer à partir de 2017 va imposer des choix aux uns et aux autres et qu’on ne pourra pas comme par le passé mener de front un mandat national avec un mandat exécutif local. A partir du moment où je suis député sortant, il m’apparait logique de continuer à m’investir sur ce mandat qui se veut national. C’est la raison pour laquelle je pense qu’on ne peut pas tout vouloir dans la vie. Et comme je vous l’ai déjà dit, élu du 7ème arrondissement, cela concerne aussi bien la 1ère ou la 3ème circonscription. Ce n’est pas du nomadisme.

Vous abandonneriez donc Lyon à David Kimelfeld pour faire plaisir à Gérard Collomb et pour conserver votre siège de député ?

Je n’abandonnerai pas Lyon. Ma priorité sera de me consacrer à mon travail de député, notamment pour y défendre les intérêts du territoire lyonnais, comme je le faisais depuis 2012 avant ma nomination.

On comprend mieux le sourire de Gérard Collomb quand il vous croise… C’est votre suppléante Gilda Hobert qui occupe votre siège de député à l’Assemblée. Fait-elle le job ?

Bien sûr qu’elle fait le job, elle est très présente, elle intervient à l’Assemblée dans les débats importants.

Elle a par exemple, ces dernières semaines, suivi le projet de loi « Culture & Patrimoine », tout comme la proposition de loi sur le statut des sportifs.

Nos confrères de Lyon Capitale ont évoqué ses débuts laborieux. Certains de vos proches pensent à une erreur de casting. Le costume n’est-il pas trop grand pour elle ?

Elle a toute ma confiance et ceux qui dénigrent sont souvent ceux dont la jalousie est telle qu’ils auraient bien aimé être à sa place.

Vous êtes toujours conseiller municipal lyonnais mais on a l’impression que

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vous redeviendrez simple conseiller municipal. Ne risquez-vous pas la dépression nerveuse ou avez-vous peur du syndrome Nora Bera ?

Le rythme que l’on vit fait qu’à un moment donné il faut quand même se préserver. Même si j’ai été député puis secrétaire d’état, j’ai un métier et de toute façon je retrouverai ce métier avec grand plaisir, parce qu’être avocat pour moi c’est une passion. Pour l’instant, ma carrière d’avocat est suspendue, je peux me réinscrire au barreau de Lyon sans aucun problème.

Le regard des autres a-t-il changé depuis votre nomination ? Avez-vous beaucoup plus d’amis qu’avant ?

Ceux qui m’appréciaient sont heureux pour moi, ceux qui me jalousaient me détestent encore plus.

Et c’est vrai que j’ai acquis une notoriété qui n’est pas toujours simple, c’est maintenant assez difficile d’être avec des amis sans avoir des regards qui se portent sur nous. A la rigueur, ça fait partie de la fonction et il faut l’assumer. Autrement non, je ne pense pas avoir changé, mes amis n’ont pas changé non plus.

Comment conciliez-vous votre agenda de ministre avec votre vie de famille ?

C’est le plus délicat, je crois que j’ai une femme qui est extrêmement compréhensive, et mes enfants doivent s’adapter. Ce sont peut-être eux qui pâtissent le plus de mes absences.

« Caro, touche pas à ma circo ! »

Cette histoire monte en ébullition à Lyon.

Qui sont encore vos soutiens dans notre ville à part Pierre Nallet ?

C’est une tempête dans un verre d’eau. J’ai toujours d’excellents rapports avec mes amis socialistes, il n’y a qu’à voir comme ils ont été à mes côtés dans la campagne des régionales.

A ce sujet, comment analysez-vous la défaite de votre ami Jean-Jack Queyranne ?

Je suis déçu pour Jean-Jack Queyranne qui avait un beau bilan, et je regrette que nos partenaires s’en soient d’ailleurs désolidarisés au premier tour.

Cette campagne s’effectuait dans un contexte très particulier. La surenchère de la droite et de l’extrême droite sur les enjeux d’immigration et de sécurité, n’a pas permis de réellement débattre des projets liés aux compétences régionales, sur lesquels JeanJack et son équipe avaient un temps d’avance.

Sans la force de frappe du PS lyonnais, pourriez-vous exister politiquement quand on connait les maigres troupes du PRG ?

Le PRG à Lyon a fait le choix de mieux s’ouvrir, ce qui n’est pas le cas de toutes les fédérations PRG de France. De nombreux militants nous ont rejoints, notre plan de développement est largement dépassé. Notre capacité de mobilisation sur les dernières élections a d’ailleurs été reconnue de nos amis socialistes, avec lesquels mes relations sont toujours excellentes.

Si vous perdez votre siège de député,

Avez-vous encore le temps de vous occuper de vos 4 enfants Bastien, Sacha + Claudia et Alexandra ?

Les grandes s’organisent toutes seules. Pour les petits, c’est vrai que ce n’est pas simple. Ils continuent de vivre à Lyon. C’est pourquoi j’essaie lorsque je le peux de ne pas enchainer plusieurs weekends de déplacements de suite, et de vraiment être avec eux lorsque je suis en vacances. C’est important pour eux, mais aussi pour moi d’être auprès de ma famille.

Le sacrifice en vaut-il la peine quand on sait que vous ratez les meilleures années avec eux ?

Ce qui prouve que tous les gens qui n’arrêtent pas de vilipender les politiques sur les réseaux sociaux, qui nous insultent, qui nous traitent de profiteurs ne se rendent pas compte que derrière tout ça il y a des sacrifices personnels importants. C’est vrai que mes enfants me manquent souvent.

On vous a connu aimant faire la fête à Lyon. J’imagine que la vie nocturne parisienne n’a plus de secrets pour vous ?

Malheureusement, on vieillit (Rires). On ne peut pas faire 16 heures par jour d’amplitude de travail et puis s’amuser. Au risque de décevoir la rédaction en chef de Lyon People, non c’est extrêmement difficile.

En outre, comme je le disais en début d’interview, l’agenda sportif déborde largement sur le soir, les weekends, et ce aux quatre coins de France et parfois plus loin. Je vous assure que cela laisse peu de temps pour les distractions personnelles .

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EN•COUVERTURE THIERRY BRAILLARD

Thierry Braillard est accueilli par Noël Le Graet au siège de la FFF

THIERRY BRAILLARD Vendredi 13. Une journée particulière Caler une journée complète de reportage avec un ministre, c’est souvent très compliqué. Une fois son poste de secrétaire d’Etat confirmé, nous avons donc pris date avec son équipe. Vendredi 13 novembre 2015, cornaqués par Soued Koussa, son attachée de presse et son chargé de mission Stéphane Chassignol, nous voilà partis pour un reportage… historique ! De nos envoyés spéciaux Marc Polisson & Saby Maviel 10H00 – FÉDÉRATION FRANÇAISE DE FOOTBALL

Première étape de notre journée parisienne, le très moderniste siège de la FFF sis 87, boulevard de Grenelle Paris 17. Kitchissime à souhait comme son homologue zurichois qui abrite la FIFA. Hôtesses siliconnées en front desk, couleurs criardes, media trainer surbadgé et lobotomisé… la caricature footballistique est parfaitement réussie.

C’est là que Thierry Braillard est accueilli par Noël Le Graet et par le Collège des Présidents de Ligue

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et de District, réunis en assemblée extraordinaire pour entériner les nouvelles directives du gouvernement en matière de réforme territoriale. A la tribune, le secrétaire d’Etat a sorti la pommade pour expliquer aux représentants du football amateur les bienfaits de la nouvelle organisation calquée sur les nouvelles régions. On le sent parfaitement à l’aise dans cet exercice préparé avec soin par ses équipes.

Le siège de la Fédération Française de Football

En tribune, Thierry Brailard, Noel Le Graet, Lionel Boland, président de la Ligue de Football amateur et Marie Barsacq, la directrice

11H30 - MINISTÈRE DES SPORTS

Après avoir traversé Paris en compagnie de son attachée de presse Soued Koussa, on découvre le bâtiment qui abrite le cabinet du ministre. A deux pas de la Bibliothèque François Mitterrand, un grand immeuble moderne où travaillent 900 fonctionnaires du Ministère de la Jeunesse et des sports ainsi que de la Mairie de Paris. Le site est éloigné du 7ème arrondissement qui concentre l’essentiel des ministères régaliens. Mais présente un avantage certain : Thierry Braillard y jouit d’une véritable autonomie, loin du regard de Patrick Kanner, son ministre (de la ville) et de tutelle.

Le 6ème étage concentre tous les membres de son cabinet installés dans des bureaux modernes et spacieux.

Le grand bureau de Thierry Braillard, avec coin salon, et grande terrasse. Au mur, des maillots des plus grands sportifs, des ballons ronds et ovales, le kimono que lui a offert l’équipe de France de judo ainsi que les gants de boxe du gala hommage à Alexis Vastine.

12H30 – SALLE À MANGER DU MINISTRE

Jocelyne Joseph et Mickaëlle Jean, les secrétaires particulières de Thierry Braillard

Repas avec un pool de chroniqueurs politiques dans la salle à manger du ministre. Autour de la table, journalistes de Mediapart, La Voix du Nord, RFI, le JDD… La conversation tourne autour du sort de Michel Platini – défendu bec et ongle, par le ministre, des élections régionales et la poussée annoncée du FN aux élections régionales.

Le principe du off est agréé par nos confrères venus faire connaissance avec Thierry Braillard.

Placé à sa droite, je me fais un plaisir de recadrer la biographie souvent très enjolivée que leur sert le secrétaire d’Etat. La mécanique est simple : la conversation est libre, tous les sujets sont abordables, mais rien ne doit émaner de la bouche du ministre si retranscription il y a.

L’entrée du ministère sis 97, avenue de France

La revue de presse de Soued

Le menu préparé par le chef Thierry Couchet.

Depuis l’arrivée de Thierry, le Moulin à Vent a détrôné les vins de Bordeaux. Bravo !

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EN•COUVERTURE THIERRY BRAILLARD

Thierry Braillard entouré des membres de son cabinet

15H30 – CENTRE SPORTIF D’EPINAY (93)

Un ministre en retard ? Impossible. C’est en trombe que j’embarque dans la 508 Peugeot du ministre.

Au volant son chauffeur Sylvain, et à ses côtés son officier de sécurité Ludivine, Gyrophare et sirène deux tons, direction le 9.3 pour deux signatures du Plan « citoyens du sport » mis en place après les attentats de Charlie Hebdo. Après un voyage éclair, nous arrivons au gymnase Léo Lagrange d’Epinay où nous attendent le préfet, le président de la Fédération Française de Basket et les responsables de plusieurs associations sportives. Thierry Braillard est venu signer l’embauche d’Alexandre, un éducateur sportif qui vient renforcer l’encadrement du club multisports d’Epinay sur Seine. Une quarantaine de jeunes basketteurs font la claque au ministre et à sa suite.

Gyrophare et sirène deux tons

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Echanges avec les jeunes basketteurs d’Epinay

Alexandre, l’éducateur sportif embauché dans le cadre du plan « Citoyens du sport »

Un entretien sérieux et (presque) sans langue de bois Visite des installations sportives du gymnase Alice Milliat

17H00 – ILE SAINT DENIS

C’est dans le gymnase flambant neuf de cette petite commune de 7800 habitants que Thierry Braillard passe la ligne d’arrivée d’un marathon qui l’aura conduit dans 51 départements, dans le cadre de son plan « Citoyens du sport ». C’est le site qui a été choisi pour implanter le village olympique des jeux de Paris en 2024. Le secrétaire d’Etat a apporté dans sa besace plusieurs contrats d’éducateur sportif. A l’issue de la séance de signature, la cérémonie se conclut avec la mise en place d’une convention avec l’association Sport dans la ville représentée par Philippe Oddou.

19H00 – INTERVIEW AU MINISTÈRE

Retour au ministère pour l’interview qui conclut notre journée avec le ministre. Actualité nationale, politique lyonnaise… Thierry Braillard répond au feu nourri des questions de nos reporters sans se départir d’un grand calme et d’une maitrise toute ministérielle. Alors n’hésitez pas à sortir vos décodeurs…

21H15 – STADE DE FRANCE

C’est avec un quart d’heure de retard que nous débarquons au Stade de France pour assister au match amical France-Allemagne. Thierry Braillard est arrivé sur place une demi-heure avant le coup d’envoi pour répondre aux questions de BFM TV et accueillir François Hollande. Installés sous la tribune présidentielle, après les trois explosions – que nous prenons pour de gros pétards – nous assistons à l’exfiltration du président de la République. La suite, vous la connaissez : de Saint-Denis au Bataclan, les terroristes islamistes ont entrepris d’ensanglanter Paris. C’est donc sur les scènes de panique et les mouvements de foule du stade que se conclut notre reportage, à jamais gravé dans nos mémoires, Thierry et nous. Nous ne le retrouverons que la semaine suivante à Lyon.

François Hollande et Thierry Braillard dans le salon présidentiel avant le coup d’envoi

1. Cinq minutes avant la première explosion, nous débarquons tout guillerets au stade de France 2. Un billet collector 3. Les unes de la presse pour notre petit-déjeuner au Warwick

Signature de la convention avec l’association Sport dans la ville Dialogue cordial avec les responsables des clubs sportifs de la Seine Saint Denis.

Le ministre n’est pas venu les mains vides

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EN•COUVERTURE

INAUGURATION DU STADE DES LUMIÈRES Le scénario parfait !

Une victoire, un spectacle à la hauteur de ce stade qui est juste une pure merveille. Jean-Michel Aulas peut être fier de son bébé qui est une enceinte à tomber. Retour sur la journée inaugurale du samedi 9 janvier 2016.

Les festivités ont débuté à 16h avec le traditionnel coupé de ruban sur la pelouse par Jean-Michel Aulas, le sénateur-maire Gérard Collomb, le secrétaire d’Etat aux Sports (lyonnais qui plus est) Thierry Braillard, et le président du conseil régional Laurent Wauquiez. Aucune des grosses légumes pressenties (Sarko, Hollande, Valls…) n’a fait le déplacement. Après les discours officiels dans la Président Box, vint ensuite le match opposant l’OL à la lanterne rouge Troyes.

Les Lyonnais ont livré une 1ère mi-temps sérieuse ponctuée par un but d’Alexandre Lacazette. La reprise de la seconde mi-temps fut plus compliquée avec un manque de rythme et une égalisation troyenne qu’on a vu arriver à la 64ème. Ce qui a eu le don de remettre les hommes de Bruno Genesio dans le bon sens avec une réalisation superbe de Ghezzal à la 72ème, puis un autre but du même acabit de Ferri à la 80ème. Beauvue a parachevé le feu d’artifice en signant à la 93ème le but du 4-1. Saluons le coaching gagnant de Genesio qui avait fait entrer Beauvue et Ferri peu avant. Seule ombre au tableau la blessure de Maxime Gonalons qui est problématique vu le programme à venir et vu la performance de celui qui a pris sa place en milieu défensif (pour éviter l’acharnement je tairai son nom). Sur le plateau de Canal +, JMA a évoqué 4 à 6 semaines d’indisponibilité pour Max à qui nous souhaitons un prompt rétablissement.

Place ensuite à une très émouvante Marseillaise* reprise par tout le stade, préambule au spectacle son et lumière qui fut juste magnifique surtout en ce qui concerne les Pockemon Crew et les 1500 jeunes footballeurs qui les accompagnaient. Dur de faire mieux pour démontrer que ce stade est bien plus qu’un stade de foot. Le dessert a été concocté par Will I Am – le choix de cet artiste a été beaucoup commenté – servi par une très belle mise en scène lumineuse signée GL Events. Après avoir grignoté à la Brasserie des Lumières, la nostalgie nous a fait passer par Gerland (fantomatique) et nous a permis de réaliser qu’une page s’est bien tournée avec ce nouveau stade.

Chapeau bas à l’ensemble des équipes de l’Olympique Lyonnais pour cette inauguration qui a été un sans-faute. Nous avons déjà envie de revenir au plus vite au Parc Olympique Lyonnais. Pour ceux qui n’ont pu y aller, un seul conseil : foncez !

Le colonel Jérôme Feuillas, le général Pierre Chavancy, gouverneur militaire de Lyon et le colonel Gilles Coulougnon

Maitre André Soulier, Jean Perrot, ancien président de l’OL et son épouse Danièle

Aline Germain (DS Automobile), l’Architecte Marcello Julia et Stéphanie Ulrich (SDéco)

Marc Bechet (Rhône-Alpes Tourisme) et Anne-Sophie Condemine, adjointe à l’Emploi

Texte : Franck Girardet et Marc Polisson - Photos : Fabrice Schiff *Vidéo à retrouver sur notre page Facebook

Bienvenue au Stade des Lumières

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Frédéric Berthod (33 Cité), Sébastien Bouillet, Philippe Bernachon, Thomas, Giulia, Andréa et Antoine

Gilles Demange (Orosa), Alain Audouard, président de la Chambre de Métiers, François Turcas, président de la CGPME Rhône-Alpes et Emmanuel Imberton, président de la CCI de Lyon

Laurence Fautra, maire de Décines, Michel Delpuech, Préfet du Rhône, Thierry Braillard, secrétaire d’Etat aux Sports, Jean-Michel Aulas président de l’OL et Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon

Corinne Hernandez et Denis Broliquier, maire du 2ème

Lucas Tousart, Nabil Fekir et Maxwel Cornet

Bruno Bonnell (Robopolis) et Christelle Gesler

Thibaut Gaudin (L’Ouest), Benjamin Joubert (OL) et Marco Chopin (L’Est)

Victor Bosch (Le Radiant) et son épouse Dominique

Marc Fraysse (Cofely GDF Suez), Laurent Wauquier, président du Conseil Régional Auvergne Rhône-Alpes, son épouse Charlotte et Marie-Camille Rey, vice-présidente de la Région

Jean-Emmanuel Alloin et Denis Djorkaeff, mairie de Décines

Cédric Denoyel, Vincent Carry, sa fille Mathilde, Florence Verney Carron, vice-présidente du Conseil régional et Damien Beguet (Arty Farty)

Jérôme Bocuse et Mathieu Viannay (Mère Brazier)

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EN•COUVERTURE

Lydia Rolland (Chez Paul’O), Laurent Duc (UMIH), Aline Germain (DS Automobile) et Benoît Toussaint (Chez Paul’O)

L’horloger Jean-Louis Maier et Karine Fontaine (Floriot immobilier prestige)

Olivier Delorme, président du Groupe Delorme et son épouse Catherine

Jacques De Chilly (Métropole de Lyon)

Guy Mathiolon, président de Serfim

Benjamin Lavorel (La Maison) et William Senglet

Bienvenue à la Brasserie des Lumières

Vue des tribunes Club des 100

Xavier Pierrot, manager du grand stade

Philippe Grillot (Ifari) et son fils Aurélien (Fill Up Média)

Jean-Claude Voituret et sa petite-fille Camille

Alexandre Lacazette, premier buteur du Stade des Lumières

Stéphane Guiochon (Le Progrès), ses parents Betty et Pierre

Gazon maudit pour Trompette & Co

Laurence Fautra, maire de Déclines et ses élus

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Mathieu Jarsaillon (Webissime) et son fils Tom

NEWS MEGÈVE PEOPLE.COM

POLO MASTERS Brieuc Rigaud fait parler la poudreuse

Le Polo Masters de Megève a refermé ses boxes sur une superbe journée dimanche 24 janvier. C’était la seule et unique occasion de voir du polo sur neige en France en 2016. Pour cette 21ème édition, le tournoi de niveau 6/8 goals opposait 6 équipes de 3 joueurs qui se sont affrontées pendant 4 jours de compétition pour décrocher la boule de Megève du sculpteur Pierre Margara. L’équipe de Laurent Dassault (hcp 0) avec ses fidèles joueurs, Matthieu Delfosse (hcp 4) et Patrick Paillol (hcp 4), vainqueur de l’édition 2015 remettait son titre en jeu avec une confiance certaine mais la fougue et la jeunesse de Louis Costes, accompagné de Brieuc Rigaud (hcp 5) et de Thierry Vetois (hcp 4) l’a désarçonné. La nouveauté tenait à la présence, pour la première fois de deux équipes anglaises, chacune d’elle menée par des femmes, Freya Olivia Dawson (hcp 0) et Charlotte Chistodoulou (hcp 0) aux côtés de Raffa Singh (hcp 1).

Elles se sont retrouvées face à face dans la petite finale. Malgré l’absence de deux partenaires majeurs (Groupe Edmond de Rothschild et BMW), les organisateurs Jean-Yves Delfosse et Florence Pezet Bertrand ont maintenu la convivialité de ce bel évènement marqué par l’instauration des apéros givrés sous une tente nomade immaculée. Rendez-vous l’an prochain pour la 22ème édition. Texte : Marc Polisson - Photos : Saby Maviel

LE PODIUM 2016 1er : Equipe Ice Watch Louis Costes (0), Brieuc Rigaux (5), Thierry Vetois (3) 2ème : Equipe Fer à Cheval Laurent Dassault (0), Matthieu Delfosse (4), Patrick Paillol (4) 3ème : Equipe Megève Raffa Singh(1) / Charlotte Chistodoulou (0), Alec Banner Eve (2), Jonny Good (4) 4ème : Equipe Café Woody Freya Olivia Dawson (0), Grant Collelt (3), Michael Hendersen (4) 5ème : Equipe Fermes de Marie Cyrille Costes (0), Clément Delfosse (5), Clément Gosset (3) 6ème : Equipe Stalis Alexandre Sztarkman (1), Dario Musso (7), Sam Stzarkman (0)

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Trop chou. Le match de démonstration de poney polo avec de jeunes enfants sur leurs shetlands

Total look. Le gentleman farmer du tournoi

Les organisateurs Jean-Yves Delfosse et Florence Pezet Bertrand

Nicolas Bally (Youpijob), Edouard Apertet, service événementiel de Megève et Stessy Lanotte (Megève Esprit Sport)

Reportage complet sur www.facebook.com/megevepeople

Sophie et Jonny Good (Team Megève)

Pierre-Loe Million, Emilie Piriou (Maisons & Hôtels Sibuet) et Mélanie Calcei (Voyage Privé)

Marc Bechet (Rhône-Alpes Tourisme) et la journaliste Sophie Delahaye Guivarc’h

Nicolas Bally (Youpijob), Mister Depp (Beluga), Pauline Tual, (Pure Altitude) et Florent Boissi (Maisons & Hotels Sibuet)

Nicky Coquand, artiste peintre, Morgane Gaiddon (Megève Winter Golf) et Béryl Maillard, consul de St Domingue

Nathalia Cardis (JP Morgan), Ewa Cardis, son époux François

Gaëlle Purriez, Stéphanie Ayral (Mamies Cocottes) et Audrey Riguelle (Marimmo)

Jean-Louis Barnoin (Champagne Pommery) et Sébastien Tournissoux (Rhône-Alpes Distribution)

Thomas Siboni, Marc Amoyal et Maxime Florentin (Louis Dreyfus Commodities)

Karine Deletraz le Roy, son époux Damien le Roy (DLR Group)

Jean-François Guidon (Sibuet) et Laurent Houdart (Les Fermes de Marie)

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Photos : Saby Maviel & DR

NEWS MEGÈVE PEOPLE.COM

CÔTÉ LAC Mathieu Michel, poisson pilote

E

té comme hiver, il règne sur un biotope intemporel à seulement quelques kilomètres de Megève. Plus précisément dans le village de Combloux où la municipalité a créé un spot écologique avec vue imprenable sur les sommets enneigés. Le sourire de Mathieu Michel n’est pas inconnu pour les gastronomes et noctambules Lyonnais. A la fin des années 90, on pouvait croiser sa belle gueule burinée à la Seal sous les bibliothèques du Caro de Lyon, maître d’hôtel puis directeur. Il a enchaîné au 115, dont il a vécu de l’intérieur l’ascension fulgurante puis le crash retentissant. Dans la foulée à 28 ans, il remonte sur selle. Et de grimper à Megève avec une saison à l’hôtel Saint Georges.

Du Trappeur au Palace, il se retrouve ensuite les pieds dans le sable avec Jean-Louis Manoa aux

Planches, le temps d’un été. Retour dans la station haut-savoyarde. En 2004, il prend la gérance de Côté Lac, dont la piscine ne désemplit pas chaque été. L’hiver venu, on se sent particulièrement bien dans son cadre feutré, loin de l’agitation de la station. Dans l’assiette, confiée à Ayrton Alpire Ramirez, des classiques de la cuisine bistrot revisités en version épicée. Une cuisine « ouverte » où le jeune chef de 25 ans peut laisser librement parler son talent après le cadre très formaté des grandes maisons parisiennes et biarrotes où il a appris le métier. Nems à partager, royale de foie gras ou raviole de gambas pour lancer les hostilités.

Les carnivores se régaleront ensuite de bœuf bio, de côte de bœuf charolais ou encore d’un inattendu suprême de volaille label rouge façon blanquette tandis que pour les amateurs de poissons, foison

BEAR’S Le Groupe Rothschild se met au jazz

Après une sérieuse reprise en mains, consécutive au ménage du printemps 2015 (article sur le web de Megève People), le groupe Rothschild consolide ses positions au Mont d’Arbois. Après avoir racheté le chalet Idéal, son nouveau directeur Philippe Pichlak a inauguré le Bear’s, un club de jazz plutôt pointu, niché au rez-de-chaussée de la Taverne. Une programmation musicale live à découvrir tous les soirs (relâche dimanche et lundi hors vacances scolaires), de 22h à 2h du matin.

Ouvert jeudi, vendredi, samedi, dimanche et lundi midi Menu du midi en semaine 24€ (entrée + plat + dessert) - Menu 32€ - A la carte, compter 50€.

Soirée St Valentin ambiancée par le groupe Trio de Janeiro Plan d’eau de Plan Perret – Combloux Tel 04 50 58 94 27 www.cotelac-combloux.com

ELIA KUHN VOUS TIRE LE PORTRAIT

LE JAJA CLUB AMBIANCE LE CASINO

Géré par le groupe Barrière, le casino de Megève a confié son troisième bar au trio David, Véronique et Michael. Les associés, croisés l’été dernier au Bourget du Lac à bord de « La Frégate » sont bien décidés à réveiller ce bel endormi. Dans un cadre de chalet cosy, on peut bien entendu boire un verre tout en dégustant sur le pouce une palette de gourmandises (sushis, tapas, caviar). Tous les 3èmes samedis du mois, soirée à thème.

De son expérience de photographe-filmeur sur les pistes de Megève, les marches du Festival de Cannes ou les plages de la Croix Valmer, elle a conservé le don rare de savoir mettre ses « sujets » tout de suite à l’aise. Si son sourire et son joli minois font merveille, c’est le vôtre qu’elle va sublimer sur écran ou papier glacé. La jeune photographe a créé un studio chaleureux et modulable pour des séances photos familiales ou professionnelles. Durant toute la saison hivernale, vous pouvez chaque jour liker ses photos sur la page facebook de Megève People.

Rue Charles Feige - Megève - Tel 04 50 18 41 09

Elia Kuhn 06 45 02 27 95 – www.eliakuhn.com

2811, route Edmond de Rothschild - Megève - Tel 04 50 21 03 53

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de lottes, de saumon ou de Haddock. Et c’est vrai qu’il a un petit côté Tintin, l’ami Mathieu. Certes, depuis qu’il est papa (Mathys et Noah), il a posé ses valises, mais on le sent toujours sur le qui-vive, prêt à s’embarquer pour de nouveaux projets avec ses copains félins. Comme le célèbre reporter, c’est sa pugnacité qui nous plaît chez lui. Marc Polisson

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PEOPLE SPORT

LE BARTH’ OLOGUE

de Sidney Govou

Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s’allonge sur de l’infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Sidney Govou, champion de France avec l’OL, aujourd’hui consultant télé, se prête à au jeu sur le divan d’Icéo. Photographe : Saby Maviel Quel a été ton premier sentiment en rentrant dans le nouveau stade de l’OL ?

Le jour de l’inauguration, je suis arrivé à midi pour le plateau RMC et déjà, en voyant le stade vide, je trouvais ça énorme, grandiose. Ensuite pendant le match, et je suis sérieux, j’aurais tellement aimé remettre les crampons.

Gérard Houllier a été plutôt sympa avec toi dans son bouquin*. De ton côté, tu n’es pas tendre avec lui, pourquoi ?

Il ne s’agit pas d’être tendre ou non, je n’aime pas le personnage. Il est menteur, voilà tout.

Bruno Génésio a été chahuté sur les réseaux sociaux dès sa nomination, quel est ton avis ?

C’est plus compliqué que ça, les supporters ont été déçus du nom, il fallait selon eux l’arrivée d’un grand coach à réputation européenne. Je pense qu’ils ont surtout été déçus que personne d’autre n’ait accepté le poste, c’est différent.

A ton avis, Lyon arrivera-t-il à son objectif ? Au pire la troisième place ?

Très honnêtement, j’aimerais beaucoup. (Il réfléchit) Mais ça va être compliqué.

Avec le recul, ça te fait drôle d’être toujours aussi populaire ?

Grave ! (Il éclate de rire) Je ne comprends pas, j’ai même l’impression d’être plus reconnu aujourd’hui que lorsque je jouais, c’est très bizarre !

Quel est le jeune à Lyon qui te plaît le plus ?

J’aime bien le petit Ghezal et forcément Fékir.

A part le match du Bayern, les gens te parlent de quoi lorsqu’ils te croisent ?

On me parle beaucoup de l’équipe de France et notamment de mon doublé face à l’équipe d’Italie.

As-tu l’impression que ta carrière est passée trop vite ?

Non, pas du tout. Bien sûr que je suis fier de ce que j’ai pu faire mais je ne suis pas sûr de réaliser au final.

Seras-tu le coach d’un club un jour ?

(Il réfléchit) Je pense que oui, en pro ou chez les jeunes je ne sais pas, mais j’entraînerai.

Si tu te réveilles demain et que le foot n’existe plus, que fais-tu ?

Quoi ? Plus de foot ? J’aime tous les sports en général, alors je regarderai d’autres choses (il se marre).

Je commence à te connaître et je te trouve plutôt cohérent. Dans la connerie, tu l’es aussi ?

Pas du tout ! Dans la connerie je suis totalement

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le divan caméras sept fois nouveau

incohérent alors que dans la vie, je pense l’être.

Justement la dernière fois que tu t’es trouvé con, c’était quand ?

Il faut que tu saches que je me le dis très régulièrement. Ce qui commence vraiment à me fatiguer avec le temps, c’est que j’oublie tout, je perds tout, ça me casse les couilles.

Quelle image tes amis ont-ils de toi ?

Mes amis ? Une bonne image, je pense.

Et les autres ?

Elle ne doit pas être bonne, ils pensent me connaître mais ils ne me connaissent pas du tout.

Avec quel joueur pourrais-tu rendre un appart ?

(Longue réflexion) Rémy Vercoutre ou Toto Skilatchi, il y aurait je pense et même à coup sûr, une bonne complémentarité. Ça serait un sacré bordel, non ?

Et bien non justement ! L’équilibre est tout à fait possible avec eux.

Avec quel joueur évoluant actuellement en Ligue 1 aimerais-tu jouer ?

Verati du PSG, j’adore, je le kiffe, énorme !

Que feras-tu dans deux ans ?

Je ne sais pas. Je sais simplement que je serai sur un truc précis, aujourd’hui je gère, je tâtonne, je me disperse parfois mais c’est volontaire, dans deux ans, je serai fixé !

Tu fais beaucoup de télé, c’était un objectif ou un hasard ?

Un hasard ! Mais maintenant j’adore. Tout a démarré avec Nicolas Vilas en 2014 qui m’a proposé de couvrir la Coupe du monde sur MCS. J’avais déjà eu quelques expériences avec « Les spécialistes » sur Canal mais cette aventure m’a piquousé. Je me souviens c’était tous les matins pendant un mois, bon c’était un peu long (il se marre).

Que vas-tu faire après le Barthologue ?

Je vais me coucher, je suis mort de chez mort (il est 23h).

Maintenant on change, c’est toi qui me poses une question…

Quand est-ce-que tu viens au grand stade avec moi, bordel ! * « Je ne marcherai jamais seul » - Editions Hugo Sport. Paru en octobre 2015

Retrouvez le blog de Barth sur

ICEO

restaurant paquebot 147, avenue Jean Jaurès Lyon 7 - 04 72 73 00 00

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PEOPLE SPORT

LA CHARGE VICTORIEUSE DU LOU RUGBY face à Narbonne L

e LOU Rugby a sorti ses griffes en remportant son duel contre Narbonne 36 à 10 sous les applaudissements des 6443 spectateurs ayant bravé le froid hivernal. Après la déception de la défaite la semaine précédente à Perpignan, le LOU a fait parler la puissance et l’efficacité de son pack pour inscrire les trois premiers essais grâce à des ballons portés, en faisant preuve de discipline en mêlée et au sol. Dans son antre du Matmut stadium, le LOU a été peu inquiété. Après la puissance des avants ce fut au tour des arrières de se faire remarquer pour planter deux essais complémentaires synonymes de bonus offensif. Ce qui permet au club lyonnais de conforter sa place de leader, laissant son dauphin à 14 points pour l’accession directe en top 14. Texte : Jean-Marie Nauleau - Photos : Fabrice Schiff

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Yann Roubert, président du LOU Rugby et Bernard Manaud (LOU Rugby)

Christian Laroche (Science Po) et Mathieu Renaud (LOU Rugby)

Jean-Claude Parunakian (Maedis pôle santé services) et Laetitia Brunet (Crédit Agricole centre–est)

Maitre Eric Gauvin et Frédérique Berthet

Michel Panseri (Tosem), son épouse Anne-Sophie (Maviflex) et leur fille Emma

Christophe Gerbaud, Corinne Paris (Assurances Paris Gerbaud) et Ronel Zenon (UFF)

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Noémie Lechiara, Melody Bertrand et Gaëlle Joubay (Couleur Rugby)

Paki et Nico (Ô Rugby)

Jérôme Lardon (Matebat), Virginie Col (Welcome by Virginie) et Jean-Yves Billon (Ascorel)

Catherine Arbaud et Julien Bonnard (LOU Rugby)

Pascale Mathiolon, Françoise Lirola (Swixin Immobilier) et Evelyne Haguenauer

Marc-Antoine Ginon (LOU Rugby) et Marie Capucine (GL Events)

Anthony Deygas (AD Résine) et Xavier Antressangle (Hankook France)

Joëlle Sapin (Groupama) et son époux Bruno

Yann Cucherat, adjoint aux sports et le général Pierre Chavancy, gouverneur militaire de Lyon

Pierre Benoit, Franck Isaac-Sibille (LOU Rugby) et Jérôme Schmidt (GL Events)

Franck Roulin (Livewall) et Benoît Licour (Maïa)

Xavier Moullin (GL Events), Olivier Ginon, président de GL Events, Myriam Soulas (GL Events) et Yvan Pattet (EM2C)

Alain Bertrand, Yvan Pattet (EM2C) et Jean-Pierre Poncet Montange

Laurence et Jean Renaudin, Patricia Houg (GL Events)

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STYLE

GASTRO

Sébastien Gutty (Château Gaillard), Arlette Hugon (Chez Hugon), Arnaud Bernollin, Eric Hugon (La Hugonnière) et Jean Burdy (Pernod Mumm)

LES CUISINES BERNOLLIN invitent Eric Hugon

La transmission du patrimoine familial ? C’est d’abord celui des savoir-faire ! Arnaud Bernollin, Eric Hugon et Sébastien Gutty en sont les dignes héritiers. Mon premier représente la 5e génération d’un artisanat haut de gamme, spécialisé dans la cuisine sur-mesure et implanté depuis 1884 en Beaujolais. Mon second a été biberonné aux saveurs canailles de la cuisine lyonnaise sous la haute autorité gourmande de ses restaurateurs de parents, Arlette et Henri Hugon. Mon troisième bichonne ses crus (Morgon, Fleurie, Moulin à Vent) au Domaine de Château Gaillard à Villié-Morgon, perpétuant une tradition viticole familiale pour la 7e génération consécutive. Accompagnée par l’inénarrable Michel Gutty et le pétillant Jean Burdy (Pernod Mumm), la fine équipe aura placé ce déjeuner Bernollin sous le signe de la camaraderie et du goût. Oreilles chastes et végétariens s’abstenir ! Une ambiance au diapason des plats réalisés par Eric et des vins servis par Sébastien… Fraternelle et beaujolaise.

Photos © Saby Maviel - Mandrak Studio

Cuisines Bernollin - 198, allée Viadorée - Anse - Tél. 04 74 67 04 08 Cuisines Bernollin - 5, place Puvis de Chavannes - Lyon 6 - Tél. 04 78 93 00 61 Les nappes à carreaux rouges, le crépitement du beurre en cuisine qui s’entend jusqu’en salle, des babines qu’on pourlèche à pleine langue et des assiettes qu’on sauce… Bienvenue Chez Hugon, monument de la cuisine lyonnaise ! Aux fourneaux, Arlette Hugon régale sa clientèle fidèle depuis 1985. Au comptoir, son mari Henri se chargeait de l’ambiance en pots de 46 cl. Le patron nous a quittés en 2013, mais il a pris soin de transmettre cet état d’esprit à son fils. La maman, elle, s’est chargée du savoir-faire culinaire. Bon sang ne saurait mentir ! Chef du restaurant La Hugonnière, Eric Hugon a repris le flambeau de cette cuisine de bouchon, savoureuse et généreuse. Ses œufs meurettes façon beaujolaise, son poulet aux écrevisses et sa tarte aux pralines en témoignent. Très attaché au Beaujolais, Eric a même acquis une parcelle de vignoble au cœur du Château Gaillard à VilliéMorgon. Là où furent dispersées les cendres de son père Henri un matin de juin 2015. Un symbole fort.

Arlette Hugon, Arnaud Bernollin et Eric Hugon

Œufs meurettes façon beaujolaise

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Lyonpeople / Février 2016

Chez Hugon - 12, rue Pizay - Lyon 1 - 04 78 28 10 94 La Hugonnière - 13, rue Neuve - Lyon 1 - 04 78 28 58 79

Poulet aux écrevisses

Tarte aux pralines

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PEOPLE•EVENTS

CHRONIQUE

par

M

ois oi

Les jolies sorties & belles rencontres de Françoise Petit Photos : Emmanuel Auger & DR

U

ne semaine avec des « Grands Chefs lyonnais » vient de se terminer à la Voute chez Léa.

Chaque soir, un cuisinier légendaire retiré des fourneaux renoua avec son outil de travail pour concocter un dîner aux clients de la maison éponyme reprise par Christian Morel (nous reviendrons sur ce passionné de gastronomie dans notre numéro spécial de juin) et Christian Têtedoie. Ainsi Philippe Rabatel, qui n’était pas dépaysé, exalta son pâté-croûte lièvre et foie gras, Roger Douillé quant à lui sublima ses grenouilles poêlées comme en Dombes. La quenelle de brochet sauce Nantua de Christian Bourillot souffla tout le monde. Ce fut le tour de Daniel Leron de recélébrer son filet d’agneau en croûte, farci d’une rognonnade, ratatouille chorizo avec pommes sautées. En bonus j’ai pu déguster, mon péché mignon, le gâteau de riz, marmelade d’orange de Robert Duffaud ! Si vous avez raté ces moments cultes de la cuisine lyonnaise, pas de souci, à la Voute, les chefs Eric Chamarande (notre photo) et Yann Mauger perpétuent la tradition, Christian Têtedoie, étoilé aujourd’hui en atteste (son premier souvenir de grand restaurant c’était là, chez Léa !). Aujourd’hui Lolo est en salle, et ça, c’est la deuxième assurance de comprendre que la maison possède une sacrée personnalité.

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G

eorges Dos Santos ne craint pas la concurrence surtout quand celle-ci est du niveau de ce qu’il souhaite pour faire aimer les vins.

C’est pourquoi le flying sommelier de Saint Jean et créateur du Georges Five n’hésite pas à partager sa façon de concevoir le métier avec le couple Erika-Blaise Vavro et Damien Gateau, dénicheurs de cépages et de vignerons à la page. Un soir de fête, rue du Bœuf, se sont joints à la proposition gourmande et gouleyante de Jojo : Anaïs Podvin (www.bijoux-explosif.com), Benoit Dupré (I-WAY) et Björn Blomberg. Dégustations singulières et projets communs en 2016 !

F

ranchement drôle ce Julien Santini. Le public n’avait pas hésité à se déplacer à l’Espace Gerson entre Noël et le jour de l’an.

Julien s’étonne toujours d’afficher complet.

Pourtant le prétexte justifiait l’engouement.

Envie de rire ? Pas de tout, plutôt de petits riens anodins enrobés dans de savantes choses comiques. Via ce registre, Julien joue aussi bien l’amoureux maladroit que le fonctionnaire adroit dans ses bottes ! Son spectacle est une somme d’univers. Ce garçon, presque lyonnais (de Villeurbanne) est à suivre sans modération. Luc Hernandez, rédacteur en chef du magazine Exit, dénicheur de vedettes potentielles, est formel : Julien Santini ira loin !

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A

voir absolument chez Fréderic Jean une exposition nommée « Origin » réunissant 14 artistes osant nous faire vivre la matière inerte !

Un catalogue édité pour cet événement artistique affiche la préface de JeanLoup Chrétien, premier astronaute français. Céramistes, sculpteurs, peintres traduisent ici le mystère de la création de notre univers. Sont impliqués ans cette histoire Guillaume Couffignal, Dorothée Delornoir, Christine Fabre, Odile de Frayssinet, Alexandrine Guérin, Isabelle Leclercq, André Le Mauff, Mélanie Nitting, JeanMarc Paubel, Pierre Riba, Maurice Sage, Pierre Souchaud, Monique et Georges Stahl, Bénédicte Vallet.

Souchaud Art Project aux galeries de la Tour, 16 rue du Bœuf jusqu’au 28 février 2016

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PEOPLE•EVENTS

VU !

13Événements +

de photos sur lyonpeople.com

qu’il ne fallait pas manquer Photos : Fabrice Schiff

VŒUX DU MAIRE Le tout Lyon au chevet de Gérard Collomb

A

ffluence record dans les salons de l’Hôtel de Ville à l’occasion des vœux de Gérard Collomb aux corps constitués. Tout ce que la cité compte de décideurs est venu prendre le pouls du sénateur-maire qui sortait de l’hôpital. Il y a un petit côté « Tonton » chez notre Gégé.

La ferveur qu’il inspire à ses nombreux admirateurs me fait penser à la une du magazine Globe avant la déclaration de candidature de François Mitterrand à la présidentielle de 1988. « Ne nous quitte pas ! » c’est en substance ce que les Lyonnais qui l’aiment lui ont susurré à l’oreille lors de sa cérémonie des vœux et plus tard sur sa page Facebook. Gérard Collomb, piquousé à mort, a tenu son rôle devant ses prestigieux hôtes (certains plus que d’autres) qui détaillaient les traits de son visage sous toutes les coutures (surtout ses dauphins auto désignés Thierry Braillard et David Kimelfeld). Son discours, axé autour des attentats de 2015 et des thématiques nationales fut très «ministériel». Gégé rêve toujours de dupliquer son modèle lyonnais au niveau hexagonal... mais c’est fort peu probable qu’il y parvienne. A la tête de l’exécutif, l’heure est au renouvellement et aux nouvelles têtes. Après l’annonce de son hospitalisation à Grenoble en fin d’année, tout le monde s’imaginait que la cérémonie serait annulée voire ajournée. Mais Gérard Collomb, couvé par Caroline, est sur le chemin de la guérison. Son embolie pulmonaire n’est que la suite logique d’un rhume démarré mi-décembre et non soigné, qui a dégénéré en bronchite, pneumopathie puis embolie. Convalescent, il a allégé son emploi du temps, essentiellement en matière protocolaire. Nous lui adressons à nouveau nos vœux de prompt rétablissement.

Marc Polisson Reportage complet sur www.lyonpeople.com / rubrique Les Fêtes

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Lyonpeople / Février 2016

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PEOPLE•EVENTS

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New-style pour

LE NEW DEAL !

S

ous l’impulsion du promoteur 6ème Sens Immobilier, l’emblématique garage Citroën de la rue de Marseille retrouve une seconde jeunesse. Rénové tout en gardant la quintessence historique de ses origines, voilà Le New Deal en accord avec son temps…

En mettant la main, en 2011, sur ce vaisseau amiral de béton et de verre de style Art déco, le PDG de 6ème Sens, Nicolas Gagneux n’a pas seulement gagné devant quelques-uns des plus importants groupes français et internationaux, mais bel et bien acquis puis revisité un pan de l’histoire de Lyon. Rien que ça ! Un chantier tel que Jean-Pierre Gagneux, par ailleurs DG du groupe, “voit dans cette aventure entrepreneuriale le point d’orgue de sa carrière.” Il faut dire qu’au-delà de l’aspect patrimonial, les chiffres donnent le tournis. Jugez plutôt : 135 mètres de long, 52 mètres de large, 6 niveaux, 31 500 m² de surface au sol rénovée – « la tour Oxygène couchée », dixit le chef d’orchestre de cette rénovation – dont 16 500 m² de bureaux et 4 500 m² de commerce pour Citroën et DS-store, un hall grandiose de 15 mètres de haut (duquel découle dorénavant un lustre de 5 mètres de diamètre !), une porte monumentale à battants (rue Salomon Reinach) reposant sur des pivots asymétriques de 140 m² et…

16 tonnes (!), deux rampes de 220 mètres chacune - une pour monter, l’autre… pour descendre, 161 places de parking, jusqu’à 3 000 personnes susceptibles à terme d’être présentes sur le site, les 26 mois de travaux de l’ex garage Citroën ont accouché d’un bâtiment à l’aura unique. « C’est un lieu qui va conserver son activité et ses caractéristiques historiques, assure Jean-Pierre Gagneux. Ses rampes frappées des chevrons de la marque, les volumes, les plafonds en béton armé - peints simplement de blanc et les ferronneries façonnées par le célèbre designer Jean Prouvé contribuent à la singularité d’un bâtiment qui fut en 1932, la plus grande station-service du monde : son immortelle modernité.»

Nicolas Gagneux et son père, Jean Pierre Gagneux (6ème Sens Immobilier)

Thierry Teodori (Halle Tony Garnier) et son fils

Jacques Louis Alcaix (Alcaix et Associés) et Catherine Nallet (Anahome Immobilier)

Stéphane Passaquet, Sophie Saby, Nicolas Bayel, Arnaud Girier, Dominique Vivant et Eric Redondo (6ème Sens Immobilier)

Sébastien Guilbaud (6ème Sens Immobilier) et Shaheelah Guilbaud

Une immortelle modernité Iconoclaste par excellence, Le New Deal séduit d’ores et déjà à plus d’un titre : la marque au chevron a donc investi la « rue centrale » au rez-de-chaussée, l’Inseec (école de management, commerce et communication) accueille 1 700 personnes au 3e étage, quand l’assureur et mutuelle pour animaux (Santé Vet) œuvre à l’étage au-dessus. Une évidence ? On se bouscule pour les rejoindre… Car ce projet de réhabilitation, qui a nécessité 35 millions d’€ d’investissement, certifié Breeam Excellence* et piloté par les cabinets lyonnais Sud Architectes et Alep Architectes attire autant qu’il fascine. Flash-back : inscrit Monument historique depuis 1992, la construction de ce qui deviendra le garage Citroën démarre en 1930 : un projet voulu par André-Gustave Citroën et porté par l’architecte Maurice-Jacques Ravazé qui poursuivent pour ambition, « de montrer l’activité interne de l’édifice et ses pulsations ».

Un navire de béton unique au monde, achevé en 1932, qui fera les beaux-jours de la firme française puis de PSA Peugeot-Citroën jusqu’en 2011. Jusqu’à ce que 6ème Sens s’attèle à sa renaissance. Histoire d’écrire un nouveau chapitre de cette ancienne succursale magistrale. Une œuvre… magistrale, à coup sûr !

Texte : Christophe Magnette - Photos : Saby Maviel, Anik M & Guillaume Perret Photographies *un des plus hauts niveaux de certification internationale de performance environnementale

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Lyonpeople / Février 2016

Guy Desvignes (6ème Sens Immobilier) et Anne Caudard-Breille (Société Keys)

Une belle brochette de potes !

Nicolas Gagneux (6ème Sens Immobilier), Marion Fabre et son équipe de l’INSEEC

Aristote Germain (Habitat Foncier), William Koëhl (Koëhl et Associés) et Julie Jacquot (Boiron)

Anne Sophie Targe (6ème Sens Immobilier) et Guillaume Targe (Miroiterie Targe)

Marc Pigeroulet (Arioste) et Cécile Remond (Architecte du Patrimoine)

Bernard Senglet (6ème Sens Immobilier) et Thierry Glories (Floriot)

Gérard Colomb (Sénateur Maire de Lyon), Stéphanie Paix (Président du Directoire de la CERA), Nicolas Gagneux

Camille Thevenet, Charlotte Miquet et Julie Fernandes (6ème Sens Immobilier)

Michel Maza, Benjamin Schlicklin et Sébastien Belmont

Thierry Malartre (Aires d’Entreprise) et Gilles Buna, ancien adjoint à l’Urbanisme

Julie Gagneux

Fathia Almaouch (AFA Conseils), Corinne Colombet, Natacha Datcheva et Alain Cheuzeville (6ème Sens Immobilier)

Sophie Braillard (Arlim), Pierre Nallet (Anahome), Nicolas Gagneux (6ème Sens Immobilier), Stéphanie Paix (CERA) Denis Guyennot (Robopolis), Thierry Braillard et Didier Bruno (CERA)

Philippe Allart (Alep Architectes) et Yannick Pascal (Sud Architectes)

Stéphanie Paix (CERA) et Thierry de Vincenzi (CERA)

Anne-Sophie Targe (6ème Sens Immobilier), Chantal Gagneux et Anne Caudard-Breille (Société Keys)

Guillaume Targe (Miroiterie Targe) et Romain Valery (6ème Sens Immobilier)

Lyonpeople / Février 2016

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New-style pour

LE NEW DEAL !

Nicolas Gagneux (6ème Sens Immobilier), Myriam Picot, Maire de Lyon 7ème, Gérard Collomb, Stephanie Paix (CERA), Thierry Braillard et Michel Delpuech, Préfet du Rhône. Réalisation Glitter Painting by Boris Normand

Stéphanie Paix (CERA), Michel Delpuech, Préfet du Rhône, Thierry Braillard, Ministre des sports, Gérard Collomb, Sénateur Maire de Lyon, l’artiste Pimax et Nicolas Gagneux

George Kepenekian, Fouziya Bouzerda, Richard Brumm et Anne-Sophie Condemine

Florence Dolomier-Rollin (DRAC) et Régis Vermorel (DRAC)

Denis Guyennot (Robopolis), le soyeux André Claude Canova et Monsieur Teixera

Paul-Henry Watine et son épouse Geneviève

Petite mère (Grand-mère de Nicolas Gagneux) et Gérard Colomb

Frédéric Berthod (33 cité)

Marie Caudard Breille (DCB), Didier Caudard Breille (DCB) et Anne Caudard Breille (Société Keys)

Michel Lefaou et David Kimelfeld (Grand Lyon)

François-Régis et Frédérique Ory et Renaud Seiller (Le présentoir Seiller)

Mme et Mr Genthon, Sarah Valéry (Agence oh!), Geoffroy Valery (M2a) et Hervé Colin (6ème Sens Immobilier)

Jean Marc Palluis (Arioste), Pierre Nallet (Anahome), Nicolas Gagneux et son fils Vladimir

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Jean-Marc Gagneux, Jean-Michel Gagneux et Jean-Pierre Gagneux (6ème Sens Immobilier)

Pierre Miquet (Eiffage), Jean Marc Palluis (Arioste), Arnaud Gauduel (Concession Ferrari/Maserati) et Christophe Marguin (Président des Toques Blanches Lyonnaises)

Sabine Bonnet (OGIC), Stephanie Seneterre Durand et Carole Glapa

Marie-Hélène Valéry Vialette, Grégoire Sergent (Investissement Pierre) et Alexandra Bichot

Philippe Goetzmann et Laurent Loire (CERA)

Jakè (Artiste) et Nicolas (Lyon People)

Fred Venturini (Miroiterie Targe) et Mickaël Siksik (Les Terrasses du Parc)

Louise et Charlotte Malartre, Bruna et Vladimir Gagneux et leur arrière-grand-mère : petite mère

Laurence Derobert (CERA) et Isabelle Ardaïl (CERA)

Mur des remerciements

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PEOPLE•EVENTS

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COMPAGNIE NATIONALE DU RHÔNE

Des vœux sous le signe des énergies du futur Accueillie au Palais du Commerce par Emmanuel Imberton, président de la toute nouvelle CCI métropolitaine, Elisabeth Ayrault a présenté ses vœux dans le contexte particulier de la transition énergétique. La présidente de CNR a développé devant le préfet de région Michel Delpuech, David Kimelfeld, représentant Gérard Collomb, et les nombreuses personnalités du monde économique, la feuille de route de CNR, 1er producteur d’énergies100 % renouvelable en France. Connue pour son activité tout au long du fleuve Rhône où elle exploite une vingtaine de barrages hydro-électriques, la Compagnie Nationale du Rhône se développe aussi dans le photovoltaïque, l’éolien et l’hydrogène vert, avec pour ambition « d’être un laboratoire des énergies du futur ».

Texte : Marc Polisson - Photos : Fabrice Schiff

Georges Reynon et son oreiller de la belle aurore

Michel Le Ray (Le Progrès), Béatrice Gelly (Dentsu Aegis) et Bruno Colas (Le Progrès)

Suzanne Dimichele (Engie) et Magali Courtial (Opéra de Lyon)

Gérard Angel (Les potins d’Angèle), Bernard Fontanel, ancien président du Medef Lyon-Rhône et Christian Gelpi, président du Comité des fêtes de la Ville de Lyon

Emmanuel Imberton, président de la CCI métropolitaine et Elisabeth Ayrault, présidente de la CNR

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Lyonpeople / Février 2016

Hervé Diaite (Préfecture du Rhône), Marco (Lyon People), Sylvain Colas (CNR), Anne-Cécile Colas (RFI) et Thomas San Marco (CNR)

Nicolas Bret et Frédéric Bessard (Serge Magner)

Jean-Paul Mauduy, président de la CCIR, Elisabeth Ayrault, présidente de la CNR, François Turcas, président de la CGPME Rhône-Alpes, Michel Margnes, président du conseil de surveillance de la CNR et Jean-Michel Aulas, président de l’OL

Thomas San Marco (CNR), Jean-Michel Aulas, président de l’OL, David Kimelfeld, vice-président de la Métropole de Lyon, Elisabeth Ayrault, présidente de la CNR, Roland Bernard, vice-président de la Métropole de Lyon, Jacques de Chilly (Aderly/Invest in Lyon) et Sylvain Colas (CNR)

Marie-Annick Depagneux (Acteurs de l’économie) et Bruno Bonnell (Robopolis)

Danny Morsilli (La Sphère des Possibles) et Jérôme Maleski, conseiller municipal de Lyon

Béatrice Ailloud (CNR), Jean-Michel Aulas, président de l’OL, Marie-Cécile Grisard (CNR) et Olivier Bernardeau (OL)

Jean-François Zurawik (Ville de Lyon) et Jean-Pierre Vacher (TLM)

François Garcia (La Sphère des Possibles) et Philippe Montanay (Maniac Média)

Patrick Vauterin (Dreal), Monique Novat (VNF), Philippe Magherini (CNR) et Thierry Saegeman (CNR)

Bruno Lechevin (président de ADEME) et Nordine Boudjelida (ADEME Auvergne Rhône-Alpes)

Pascale Ammar-Khodja (Métropole de Lyon), Myriam Picot, maire du 7ème et Dominique Hervieu (Maison de la Danse)

Jean Bonnet, consul du Nicaragua et Frédéric Dohet (RTE)

Michel Delpuech, Préfet de région et Elisabeth Ayrault, présidente de la CNR

Olivia Cuir (Esprit & Sens) et Jean-Louis Joly, DG du Medef Lyon-Rhône

Nathalie Serre (Bref Rhône-Alpes Auvergne) et Gérard Auboeuf (OnlyLyon)

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Laurie Cayol (Miss Rhône 2015)

Bruno Allenet, Sandra Vivier et Clayton Stanger (Consulat des États-Unis)

Les vœux Belle époque de

L’HÔTEL CHÂTEAU PERRACHE Marta Pardo-Badier a un sens inégalé de la mise en scène. La truculente directrice du Mercure Château Perrache a ravi ses nombreux clients et partenaires autour de délicieuses galettes des rois. Propriété du groupe Turenne, le grand vaisseau art déco, désormais intégralement rénové, perpétue les grandes fêtes costumées qui ont fait sa réputation au début du siècle. Photos : Chris

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Bruno Bluntzer (Maison Sibilia) et Marta Pardo-Badier (Château Perrache)

Béatrice Clarard, Stephanie Calixte, Laurent Gall (Ideal Cyanolit) et Laure Coubé (Château Perrache)

Tess Ravassard, Anthony Lyannaz et Ludivine Bartoli (Le Petit Carré)

Le photographe Pascal Muradian en action

Séverine Coiffet et Anne-Marie Geeneng (Akzonobel)

Alla Poedie (An conseil), François Royer, conseiller municipal et Marta Pardo-Badier (Château Perrache)

Rachel Grégoris (Rhône-Alpes Tourisme), Edmund Hazlewood et Blandine Thenet (Only Lyon)

Lionel Flasseur (Only Lyon) et Jean-Claude Lassalle (Le Progrès)

Chantal Proust, Isabelle Gleize et Evelyne Haguenauer

Chantal Pierre (Apicil) et Dominique Romano (Areva)

Lyonpeople / Février 2016

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PEOPLE•EVENTS

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Pierre Nallet, Thierry Braillard, Dylan Rocher, Champion du monde de pétanque, Marc Fraysse et Bernard Paget

Pierre Nallet (Anahome Immobilier) avec les vainqueurs du Gentleman Pétanque : l’équipe Delta Service Location, au côté de Diego Rizzi

Jean-Paul Carillon (Acnis International) et Romain Patouillard (Media Sport Promotion)

Pierre Nallet, président d’AnaHome Immobilier lors de la cérémonie d’ouverture de la finale

Christian Fazzino, élu joueur du siècle par ses pairs

Michel Couble, président du Comité Bouliste Départemental du Rhône

Laurent Pietrocola (Media Sport Promotion), Bernard Paget, adjoint aux Sports Ville de Dardilly et Jean-Jacques Selles (Grand Lyon)

Jean-Claude Pietrocola (Media Sport Promotion) et Pierre-Emmanuel Lefebvre (Bouygues Construction)

Plus de 2 000 personnes étaient présentes durant les 3 jours de compétition

Pour l’occasion Media Sport Promotion avait aménagé le temple de la boule lyonnaise en véritable pétanquodrome

Triplette féminine vainqueur de la Grande Finale : Cindy Peyrot - Alison Rodriguez - Florence Schopp et leur entraîneur

Vainqueurs de la Grande Finale PPF : Kevin Philipson, Diego Rizzi et Robin Rio

GRANDE FINALE PPF

Un événement Media Sport Promotion Media Sport Promotion a co-organisé les 22, 23 et 24 janvier 2016, la Grande Finale Passion Pétanque Française by AnaHome Immobilier, au Boulodrome départemental de Dardilly. Un plateau de rêve s’est réuni durant trois jours avec les meilleurs joueuses et joueurs mondiaux de pétanque. Le jeudi soir, partenaires, personnalités, joueurs et passionnés étaient rassemblés aux côtés du Secrétaire d’Etat chargé des sports, Thierry Braillard à l’occasion du premier Gentleman PPF by AnaHome Immobilier.

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Marc Fraysse (Cofely), Pierre Nallet (AnaHome Immobilier), Thierry Braillard, secrétaire d’État aux Sports, Jacques Santini et Jean-Claude Pietrocola (Media Sport Promotion)

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PEOPLE•EVENTS

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VŒUX 2016 DU MEDEF Laurent Fiard : « une France qui gagne grâce à ses entreprises »

A l’occasion de la présentation des vœux du MEDEF Lyon Rhône, les salons du Mariott accueillaient la fine fleur de l’entreprenariat lyonnais. Un événement qui sonne la rentrée des classes pour les chefs d’entreprise heureux de se retrouver autour des équipes de Laurent Fiard. Dans un speech très offensif, le président du MEDEF Lyon Rhône a rappelé aux nombreux élus présents (Laurent Wauquiez, Christophe Guilloteau, David Kimelfeld) les bases de la passion qui anime tous les patrons à savoir « l’entreprenariat, créateur de richesse, créateur de croissance, créateur d’investissement, créateur d’emploi et par conséquent véritable acteur de l’attractivité du territoire. » Des entrepreneurs « unis par une vision fédératrice et une stratégie offensive : une France qui gagne, qui gagne grâce et en confiance avec ses entreprises. Pierre Gattaz nous l’a rappelé lors de sa venue à Lyon, en novembre dernier : les combats sont nombreux, mais ne lâchons rien ! » Et de souligner qu’en dépit de ses multiples atouts et de la dynamique entrepreneuriale ressentie par tous, le redressement de l’économie française passerait obligatoirement par une baisse des charges et des impôts, par la simplification du code du travail et de la réglementation. « La croissance économique ne tombe pas du ciel, nous devons agir et aller de l’avant.

Nous avons besoin d’un environnement de confiance » a-t-il déclaré en conclusion de cette feuille de route 2016 bien chargée.

Texte : Marc Polisson - Photos : Fabrice Schiff

L’équipe du MEDEF Lyon-Rhône

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Yann Roubert, président du LOU Rugby, Laurent Fiard, président du MEDEF Lyon-Rhône et Lionel Flasseur, directeur du programme ONLYLYON

Emmanuel Imberton, président de la CCI de Lyon Métropole, Nathalie Degardin (Le Progrès) et Laurent Fiard, président du MEDEF Lyon-Rhône

François-Noël Buffet, sénateur-maire d’Oullins, Laurent Fiard, président du MEDEF Lyon-Rhône, Sophie Cruz, conseillère régionale et Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône

Thibaut Aufort (Ailleurs Voyages), Rima Saliba (Proxim Propreté) et Ali Hannas (IDRAC)

Nadège Delmas, Laurent Novel et Valérie Sarrazin (Banque Populaire)

L’horloger Jean-Louis Maier, son fils Arthur (Maier Développement) et Elodie Aguettant (MEDEF Lyon-Rhône)

Lyonpeople / Février 2016

Jacques de Chilly (Métropole de Lyon) et Olivier Bernardeau (OL)

Stéphane Slama-Royer (Bouygues), François de Saint-Seine (Total) et Jacques Marcout (Prisme Consulting)

Arnaud Guignon-Vidal (BFM TV & RMC) et Valérie Fallion (Effet Papillon)

Photo de famille, avec le MEDEF Lyon-Rhône, la CCI de Lyon Métropole, la CGPME et la CCIR

Jean-Louis Joly, DG du MEDEF Lyon-Rhône et le général Pierre Chavancy, gouverneur militaire de Lyon

Marion Dupaigne Scotton (Opéra de Lyon) et Marie-José Quentin-Millet (Sanofi)

Jean-Paul Mauduy, président de la CCIR et Gérard Cormorèche, président du Crédit Mutuel Sud-Est

Bruno Rousset, président d’April et François Turcas, président de la CGPME Rhône-Alpes

Bruno Vernay (Le Progrès) et Anne-Marie Baezner (GL Events)

Béryl Maillard, consul de St Domingue, Jean-Louis Joly, DG du MEDEF Lyon-Rhône, Laurent Wauquiez, président du Conseil Régional Auvergne Rhône-Alpes et Laurent Fiard, président du MEDEF Lyon-Rhône

Maître Richard Brumm, adjoint aux Finances de la Ville de Lyon et le général Jean-Jacques Borel, commandant la défense aérienne

Laurent Jouisse (Caisse d’Epargne RhôneAlpes) et Nicolas Winckler (Lyon People)

Benoit Soury, DG de La Vie Claire, Jean-Paul Mauduy, président de la CCIR et David Kimelfeld, 1er vice-président de la Métropole

Laurence Balas, conseillère municipale et Jean-Michel Aulas, président de l’OL

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PEOPLE•EVENTS

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MAÎTRE CHRISTOPHE COTTET-BRETONNIER

Chevalier dans l’ordre national du Mérite Installé depuis 16 ans à Lyon, l’avocat pénaliste haut-savoyard a été élevé au grade de chevalier dans l’ordre national du Mérite dans les salons de l’Abbaye de Collonges. « Tu es le contraire de la froideur ! » Cette remarque de son parrain le bâtonnier Philippe Meysonnier résume parfaitement le caractère de Christophe Cottet-Bretonnier. Des courts de tennis aux cours d’appel, ce grand gaillard de 44 ans, « a choisi le plus noble des métiers » selon la formule de Voltaire après une incursion remarquée dans le monde sportif. Papa de deux jeunes filles Doriane et Charlotte, il a appris l’éthique de sportif et d’avocat aux côtés de plusieurs mentors dont le général Bernard Ratel, présent à la cérémonie où 130 invités étaient réunis. Remarqué pour sa défense de Toni Musulin, dont il a fait le robin des bois des temps modernes, Christophe Cottet-Bretonnier consacre son temps entre ses cabinets de Lyon et d’Annemasse. C’est Gérard Collomb qui lui a appris sa nomination à l’ordre national du Mérite par téléphone. L’heureux récipiendaire a tenu à partager sa distinction avec ses parents, ses filles et leur maman, et ses collaborateurs. Des hommages touchants dans le cadre d’un discours émouvant qui ont conféré à cette cérémonie – très souvent protocolaire – une ambiance particulière. En mode mezzo-soprano….

Texte : Marc Polisson - Photos : Saby Maviel

Jean-Pierre et Sylvie Challier (IDHD), Christelle Balland (Euler Hermes) et Alain Buconjic (carton.fr)

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Marie Canzano (Marie Canzano décoration), Jean-Luc Muzy et Claire-Alix (Marie Canzano décoration)

Marie-Laure et Vincent Gelloz, Maître Ségolène Duchez, avocate

Annick Pansu, Maître Dominique Pansu, Maître Isabelle Gandonnière et Maître Damien Condemine (Cabinet ACH)

Maître Christophe Cottet-Bretonnier entouré de ses parents

Maître Elsa Neuschwander (Cabinet Cottet-Bretonnier), Stéphane Carreres (Air France) et Maître Sophie Velasco (Cabinet Cottet-Bretonnier)

Maître Frédéric Doyez, avocat, Hong-Hai et Jacques Hamy, magistrat, conseiller honoraire près la Cour d’appel de Lyon

Fabrice Nocera, ostéopathe, Marine Marcilhacy, psychologue et Maître Florent Picot, notaire

Lyonpeople / Février 2016

Manon Cubizol (Sidev) et Maître Eddy Navarrete (Cabinet Cottet-Bretonnier)

Eric Destarac (CFE-CGC) et le commissaire divisionnaire Jean-Marc Rebouillat

Maître Christophe Cottet-Bretonnier entouré de ses filles Charlotte et Doriane

David Helena (Lyon Métropole), son épouse Caroline

Cédric Duruz et Vera Tchakanova

Maitre Christophe Cottet-Bretonnier et sa compagne la mezzo-soprano Hélène Hebrard

Le général de division Bernard Ratel et sa compagne Dorothée Bonhomme

Maître Abdelhakim Drine (Cabinet Cottet-Bretonnier) et Marc Kotelon (Le Mont-Blanc Hôtel)

Maître Jean-Félix Luciani, avocat, et son épouse Dominique

Arnaud Rozand et Lucy Dupré (Cabinet Cottet-Bretonnier)

Maître Philippe Meysonnier, ancien bâtonnier du Barreau de Lyon, Maître Christophe Cottet-Bretonnier, Hélène Hebrard et Maître Jean-François Arrue, ancien bâtonnier du Barreau de Lyon

Stéphanie Favier et Eric Hubert (Hubert Assurances)

Maître Pascal Fradin-Dubois, huissier de justice et Bruno Vial, consultant

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PEOPLE•EVENTS

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VŒUX EDF

Passation de pouvoirs entre Jacques Longuet et François Corteel Depuis le 1er janvier 2016, Jacques Longuet occupe la fonction de délégué régional EDF en Rhône-Alpes. Il succède au truculent François Corteel qui a fait ses adieux au groupe devant plusieurs centaines de décideurs réunis dans les salons du Mariott. « Je serai retraité mais pas inactif ! » A 65 ans, François Corteel peut se targuer d’avoir ancré de façon durable EDF sur le territoire rhônalpin. Arrivé à Lyon en 1997, il laissera le souvenir « d’un homme attachant et humaniste, apprécié pour son attention à l’autre » a assuré Jacques Longuet, soulignant ses qualités de créateur et de développeur « de l’EPR à la cafetière ». La page EDF se tourne pour François Corteel qui s’investit désormais dans une nouvelle aventure conjointe avec Gilbert Coudène autour des murs peints, de la lumière et de l’humanitaire. Son successeur Jacques Longuet, 58 ans, a débuté sa carrière au sein de la direction de la Distribution d’EDF en 1980. Une entreprise qu’il ne quittera plus et pour laquelle il a occupé de nombreuses fonctions aussi bien en Corse qu’à Paris avec une incursion en Haute Savoie en 1997. C’est à lui désormais de mettre en œuvre le plan Cap 2030 du groupe EDF dont les priorités s’articulent autour de la proximité clients, la transition énergétique, le développement économique de ses territoires et ses missions de service public.

Texte : Marc Polisson - Photos : Fabrice Schiff

Jacques Longuet remettant à François Corteel la médaille pour 42 ans de travail à EDF

Daniel Martin, maire de Blyes, Jean-Claude Lassalle (Progrès) et Nordine Boudjelida (ADEME Auvergne Rhône-Alpes)

Les invités bien installés

Florent Dessus (Vox) et Hubert-Julien Laferriere, maire du 9ème

Alain Berlioz-Curlet (CRMA), Gilbert Limandas, président de la Chambre d’agriculture de l’Ain et Gérard Cormoreche, président du Crédit Mutuel Sud-Est

Photo de famille des délégués régionaux EDF en Rhône-Alpes : Jean Fluchere, Jean Roger Regnier, François Corteel et Jacques Longuet

Marc Bechet (Rhône-Alpes Tourisme), Gérard Angel (Les Potins d’Angèle) et Maître Richard Brumm, adjoint aux Finances

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Les discours dans une des salles d’UGC Ciné Cité

Les directeurs d’EDF en Rhône-Alpes : Nicolas Marchand (Commerce), Alain Litaudon (Bugey), Cécile Laugier (SEPTEN), Jacques Longuet (Délégué Régional), Francis Nietto (Saint Alban/ Saint Maurice), Dominique Asselot (Emploi), Sylvie Richard (Tricastin), Jérôme Aguesse (Dalkia).

Gilbert Coudène (Cité Création) et François Corteel (EDF)

Alain Berlioz-Curlet (CRMA) et Nordine Boudjelida (ADEME Auvergne Rhône-Alpes)

Maurice Fusier (France Info), Marie Rigaud-Bernollin (Printemps de Pérouges) et Jean-Pierre Vacher (TLM)

Christophe Botteta (Vesta), Claude Vota (EDF Immobilier) et Ludovic Boucaud (EDF DPIH)

Le club des partenaires de la Fête des Lumières est un catalyseur...

Stéphane Tao (SONEPAR), Agnès Chappelet (Vice Présidente), François Corteel (EDF), Florence Richard (Club), Yves Théoleyre (Président).

SONEPAR et EDF partenaire fondateur de la Fête des Lumières aux côtés de la Ville de Lyon. Roger Monnami (fondateur) entouré de François Corteel et d’Yves Theoleyre

Maitre Ouarda Tabouzi, François Turcas, président de la CGPME Rhône-Alpes et Maitre Olfa Ben Younes

Gérard Auboeuf (OnlyLyon), François Corteel (EDF) et Lionel Flasseur, directeur du programme OnlyLyon

Guy Mathiolon, président de Serfim et Alain Desvignes

Henri Krausse, lieutenant-colonel dans l’Armée de l’air et son épouse Corinne

Elodie Guiguen et Pascale Savey (EDF)

Christian Gelpi, président de France U.S.A, Cécile Daclin (EDF) et son époux Jean-Michel Daclin, président de l’Office du Tourisme et des Congrès de Lyon

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Union sacrée à

LA FÊTE DE L’ENTREPRISE Près de 3000 entrepreneurs ont participé à la 11ème fête de l’Entreprise organisée conjointement par la CGPM et le Groupe Progrès, marquée par une idylle improbable, celle de Laurent Wauquiez et Gérard Collomb. En ouverture de l’événement, trois intervenants d’exception, Jean-Michel Aulas (Président de l’Olympique Lyonnais), Jacques de Chilly (Directeur Général Adjoint de la Métropole de Lyon), et l’écrivain Alain Renaud ont échangé sur les atouts phares de Lyon lors d’une table ronde animée par le journaliste Vincent Rocken et particulièrement suivie. Après les discours des personnalités politiques, place à François Turcas. Le président de la CGPME Auvergne Rhône-Alpes est un tribun né. Après avoir offert une standing ovation et rendu hommage « à ceux qui, en première ligne, nous permettent de vivre en Hommes libres », il a plaidé pour « un faire ensemble régional qui dépasse tous les clivages possibles pour construire une unité d’intérêt général ! » A nous de nous organiser, de nous concerter, de nous rapprocher pour profiter pleinement de toutes les opportunités offertes par notre nouvelle région, plus puissante ! Plus diverse ! Plus complète ! Et là, je veux particulièrement m’adresser à toi, Gérard et à toi, Laurent, pour vous dire notre attente et notre espérance de voir s’initier et se concrétiser entre vous une entente efficace sur tous les terrains ! » Message reçu ?

Texte : Marc Polisson - Photos : Fabrice Schiff et Victoria Nowak

Pierre Fanneau, DG du groupe Progrès et François Turcas, président de la CGPME du Rhône

Laurent Wauquier, président du Conseil Régional Auvergne Rhône-Alpes et Jean-Michel Aulas, président de l’OL

François Turcas, président de la CGPME du Rhône, Michel Delpuech, préfet du Rhône et Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon

Jacques de Chilly (Métropole de Lyon), Bernard Buisson (Crédit Agricole Centre–Est) et Emmanuel Imberton, président de la CCI de Lyon

Applaudissement pour nos généraux

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L’écrivain Alain Renaud, Jean-Michel Aulas, président de l’OL et Jacques de Chilly (Métropole de Lyon)

Les généraux

Trophée de l’international remis à Bernard de Mulatier (Diatex) par Laurent Wauquier, président du Conseil Régional Auvergne Rhône-Alpes et Juliette Jarry, vice-présidente déléguée au numérique

Trophée de la transmission d’entreprise remis à Alain Bernard, ses fils Félix et Vincent (Bernard Ceramics Carothèque), par Pascal Jacquesson (Kéolis)

Trophée de la femme chef d’entreprise de l’année remis à Marie-Pierre Dumaine (Valtex Group) par Bernard Buisson (CA Centre-Est)

Trophée de l’innovation économique remis à Christophe Palfi (Gismartware), par Marie-Claude Foucré (Orange)

Trophée de la TPE de l’année remis à Christian Janier M.O.F (Fromagerie Janier), par Jean-Marc Jaumouillé (Fiducial)

Trophée de l’environnement remis à Didier Allouis (Allouis-Face Intec) par Christian Missirian, directeur EDF Commerce Auvergne Rhône-Alpes

Trophée du chef d’entreprise de l’année remis à Fabrice Faure (Groupe LIP) par Christophe Gruy, président du groupe Maia

Trophée Made in Rhône-Alpes Auvergne remis à Christophe Fargier (Ninkasi) par Laurence Eymieu, directrice régionale de la SNCF

Tirage au sort avec Sylvie Caudrillier (Air France).

Christophe Palfi (Gismartware) remporte un vol long-courrier pour deux personnes

Trophée du meilleur espoir remis à Vanessa Kaplan (KIUPE) par Ali Hannas (Idrac)

Un coursier du cirque Medrano apporte le trophée « Made in Rhône-Alpes Auvergne »

Trophée de l’innovation sociale remis à Léna Geitner et Enora Guerinel (Ronalpia), par Simon Hoayek (Byblos Group)

Trophée Coup de Cœur du jury remis à Nicolas Coquet (Koklico Production) et Marisol Abella par Philippe Bernand, directeur des Aéroports de Lyon

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ORDRE DES EXPERTS COMPTABLES

Vœux gourmands et convention des bénévoles aux Halles de Lyon A l’occasion de sa cérémonie des vœux, le Conseil Régional de l’Ordre des Experts-Comptables Rhône-Alpes recevait, cette année, l’ensemble de ses bénévoles afin de les remercier de leur engagement auprès de la profession. Photos : Fabrice Schiff

Le Duc de Gourmandise, son épouse et sa maitresse (Compagnie Mademoiselle Paillette)

Stéphane Maton et Gilles Sartre (BPLL), Jacques Maureau, président Ordre des Experts-Comptables Rhône-Alpes, Bertrand Magnin et Christophe Ducoulombier (BPLL)

Jacques Maureau, président de l’Ordre des Experts-Comptables Rhône-Alpes

Virginie Regaldo, secrétaire général adjoint de l’Ordre des Experts-Comptables et Jacques Maureau, président de l’Ordre des ExpertsComptables Rhône-Alpes

Gilles Claus, trésorier de l’Ordre des Experts-Comptables, Laetitia Pepino (Avec Joie) et Maître Richard Brumm, adjoint aux Finances Ville de Lyon Philippe Bernard (Phil Evènementiel) et le Duc de Gourmandise, son épouse et sa maitresse (Compagnie Mademoiselle Paillette)

Franck Rigaud (Ordre des Experts-Comptables) et Nathalie Raimbault (Carrefour)

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Pascal Richard, secrétaire général, Virginie Regaldo, secrétaire général adjoint, Jacques Maureau, président, Jean-Marc Morel, Odile Dubreuil et Olivier Mazeran, vice-présidents (Ordre des Experts-Comptables)

Philippe Lacoste (Biomérieux), Claire Claus (Audicis Conseils), Didier Caudard-Breille, président de DCB International et Gilles Claus, trésorier de l’Ordre des Experts-Comptables

Daniel Ceccaldi (CRCC), Jacques Maureau, président de l’Ordre des Experts-Comptables Rhône-Alpes et Pascal Richard, secrétaire général de l’Ordre des Experts-Comptables

Nicolas Winckler (Lyon People), Ariane Guimet (Le Tout Lyon), Gilles Gallego (Alpha Compa), Sandrine Blatrix (Le Tout Lyon) et Serge Canale (BNP Paribas)

Jacques Maureau, président de l’Ordre des Experts-Comptables Rhône-Alpes et Luc Tomati, Vice-président de l’Ordre des Experts-Comptables d’Auvergne

François Royer, adjoint au maire du 2ème , Georges Siaux (BTP Siaux) et Denis Broliquier, maire du 2ème

Joseph Viola, Odile Dubreuil, vice-présidente de l’Ordre des Experts-Comptables et Christophe Marguin, président des Toques blanches Lyonnaises

Gilles Claus, trésorier de l’Ordre des Experts-Comptables, Jean-Michel Aulas, président de l’OL et Jacques Maureau, président de l’Ordre des Experts-Comptables Rhône-Alpes

Bertrand Simon (Orial), Luc Mettetal (Primmo Immobilier) et Hervé Faivre (Crédit Mutuel)

Arnaud Languille (Traiteur Clostan), Pierre Jean Ferry (Lamy & Associés) et le chef Joseph Viola (Daniel & Denise) A bientôt !

Anne Richard, Candice Mettetal (Primmo Immobilier) et Isabelle Simon (Jean-Antoinette)

Eric Chaloin (ECOSI) et Jocelyn Rivoire (Ordre des Experts-Comptables)

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CONFLUENCE La galette de tous les records

Evénement exceptionnel le vendredi 8 janvier 2016 à Confluence ! Plus de 5000 personnes sont venues déguster une incroyable galette de 30 mètres de long, réalisée par Les Toques Blanches Lyonnaises ! Christophe Marguin, Philippe Bernachon, Sébastien Bouillet et Jean-Paul Pignol ont préparé la galette pour le plus grand bonheur de nos papilles !

Photos : val-fpg & Jöel Philippon

Le traiteur Jean-Paul Pignol, le chef Christophe Marguin, les chocolatiers Philippe Bernachon et Sébastien Bouillet et Jérémy Desprets, directeur de Confluence

Sébastien Bouillet, Philippe Bernachon, Christophe Marguin et Jean-Paul Pignol

Marc Jean (Le Progrès), Stéphanie Cerrone, Michel Lopez (Korloff) et Lætitia Pepino (Pack Events)

3600 parts de galette des rois distribuées en moins de 15 minutes !

Jérémy Desprets, Directeur de Confluence, Marc Rizos (vainqueur concours amateur de cuisine 2014), Christophe Marguin, président des Toques Blanches lyonnaises, Stéphanie Cerrone (vainqueur concours amateur de cuisine 2015) et Sébastien Bouillet

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Charles-Henri Rossignol (cabinet Rossignol) et Adrien Alcaix (Alcaix et Associés notaires)

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Romain Boucaud Maitre (Chocolats Voisin) et son épouse Alexandra (agence PLM)

Christophe Marguin et Chantal Partouche entourés par les sœurs Sibila

Ludivine Sapin (AJ Partenaires) et Stanislas Roux (étude notariale Bugeaud)

Caroline Brumm Godet (Brumm & Associés) et Bertrand Godet (orthodontiste)

Pauline Rey-Coquais (Dentressangle) et Sébastien Ginon (notaire)

Ludivine Prenot (Sorovim) et René Cabon (Amollia)

Blaise Vavro (Cave Vavro) et son frère Baptiste (Vavro Immobilier)

Justin Delorme (Delorme Automobile) et Pernelle Garcia Bourgeois (Caisse d’Epargne)

Cécile Conan (commissaire-priseur) et Christophe Neyret (avocat) Carole Dufour (Idée en Tête, organisatrice), Philippe Montanay (Maniac Media), Chantal Partouche et Charles Leroy (Casino Lyon Vert)

LA ROTONDE

Stéphanie et Stanislas Canova (Exponentiel)

Stéphane et Céline Targe (miroiterie Targe), Hugo et Eléonore Charbonnel

accueille les fils et filles de…

Il n’est pas toujours facile de se faire un prénom quand on est le fils ou la fille d’une personnalité connue. Les 60 « fils ou filles de » invités à dîner à la Rotonde par Chantal Partouche ont donné l’impression de tout à fait assumer leur rôle, reconnaissant que si cette filiation avait en certaines circonstances été vécue comme un handicap, elle constituait la plupart du temps un véritable atout, grâce notamment au « réseau » que leur apporte leur environnement familial. Cette génération montante de la vie économique lyonnaise a pu, au cours de ce dîner très convivial, découvrir les talents du jeune chef étoilé Jean-François Malle (35 ans) à l’avenir prometteur. La jeune génération a promis de se revoir et pourquoi pas de se réunir au sein d’un club. Photos : Anik M Lyonpeople / Février 2016

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LE RIVA CAFÉ fête ses «5» ans

Ambiance très festive pour les 350 amis venus souffler les 5 bougies du Riva avec la complicité de Havana Club. Dans son établissement métamorphosé pour l’occasion, Aurélien Bosmans était entouré de nombreux clients et amis autour des «5» éléments qui ont fait de cet anniversaire une soirée exceptionnelle : Buffet dînatoire à discrétion, animations et dégustations de nos partenaires, Monsieur «Philippe Jacquet» aux platines et un grand chapiteau pour boire un verre et fumer une cigarette à l’abri By MEETINGS. Texte : Marc Polisson - Photos : val-fpg

Jocelyn Benat et l’équipe Pernod soutenus par Tony Bellavia (Belladrinks)

Roxanne, Emmy et Elodie

Axel Chabert (F&K) entouré de Vanessa, Alex et Angie

Stephan (Carré d’Or Immobilier), Maud, Pierre-Emmanuel, Fanchon et Camille (Noaho)

Stéphanie Giroud Garces (Fortem Avocats) et Thomas Giroud (Tom’s Chaussures enfants)

Julien, Marion, Sonia et Marion

Charlotte Navarro (SOS Akoma), Priscilla et Marie-Ange Mesny (Idéal)

Tony Bellavia (Belladrinks), Pierre-Yves Gas (Proxicom) et Benjamin (Cafimm)

Victoire Paret (Aesope), Elodie Ferraro, Laura Lange (lauralange.fr) et Emmanuelle Camier-Plasencia (Cision)

Philippe Jacquet (Opéra Rock) et Aurélien Bosmans (Le Riva)

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Lyonpeople / Février 2016

Charlotte Gaillard, Charles Flavignard et Alexandre Pourima (AssurImmo) et Caroline

radio scoop présente

louane joyce jonathan

mercredi 24 fév.  dès 13h au centre de shopping

la part-dieu

émission en direct et en public

RCS LYON 324872894. Photos : DR

les 3 mousquetaires  loïc nottet

CARNET MONDAIN Disparitions

Dans nos intentions de prière, Monsieur Alain Bonmartin, ancien président de l’université Lyon I (photo); le commissaire Charles Javilliey ; Madame Elisabeta Pellet ; Madame Marie-Rose Nicol ; les lycéens Thelma et Léo, emportés par l’avalanche des 2 Alpes, Gérard Lobietti, figure emblématique des Halles de Lyon avec sa maison «Gast».

JACQUES GONTARD Le décès de Jacques Gontard est survenu à Lyon vendredi 15 janvier 2016 à l’âge de 80 ans. Comme nous l’avions évoqué dans notre édition spéciale consacrée à la Dombes (Lyon People – Juin 2015), l’ancien président des Docks lyonnais était par ailleurs un amoureux du golf et de la chasse, passions qu’il avait racontées dans ses mémoires «Ecoute au vent».

Sur votre agenda

Vœux du Gouverneur militaire L’esprit de Résistance de Pierre Chavancy

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00 personnes étaient rassemblées ce mercredi 6 janvier 2016 pour assister aux vœux du général de corps d’armée Pierre Chavancy, dans les salons de l’hôtel particulier du baron Joseph Vitta, avenue Foch. C’est le thème de la Résistance qui a constitué le fil d’Ariane du discours du gouverneur militaire de Lyon, la personnalité la plus gradée du quart sud-est de la France. Son titre – hérité du régime monarchique – n’est pas une survivance honorifique. Il agit comme un aimant tant sur le plan opérationnel que moral. C’est la raison pour laquelle, ses interventions – rares et calibrées – font autorité. Incorrigible optimiste – comme il se définit lui-même – un an après la tuerie de Charlie Hebdo, il a donc disserté sur le mot Résistance : « Il ne suffit pas d’être vigilant, car nous le savons avec Thucydide depuis l’Antiquité : le principal rempart d’une cité n’est pas tant l’épaisseur de ses murs que le caractère de ses citoyens. Davantage que simplement nous défendre, il nous faut aussi riposter. (…) Le vrai combat nous concerne tous. Il nous faut aussi résister en s’attelant plus que jamais à l’éducation à la citoyenneté de nos jeunes… et des moins jeunes ! ». Tout un programme….

Texte : Marc Polisson - Photos : Fabrice Schiff

Florence Chavancy, Jean-Yves Sécheresse, adjoint à la Sécurité et Dominique Mancini (Ville de Lyon)

Emmanuel Imberton, président de la CCI de Lyon et son épouse Marie-Hélène

Gérard Gavory, préfet de police et son épouse Isabelle

Florence Chavancy, Hervé Brun, adjoint au maire du 6ème et son épouse Jeanne

Marc Cimamonti, procureur de la République et Thierry Polle, président du tribunal de grande instance de Lyon

Florence Darbon, adjointe au maire du 6ème, et son époux Jean-Christophe

Le général Jean-Jacques Borel, commandant la défense aérienne, son épouse Cécile et ses collaborateurs

Le général de gendarmerie Christian Dupouy et son épouse Christine

13ème SALON SÉMINAIRES BUSINESS EVENTS Le salon de l’évènementiel reprend ses quartiers au Palais des Congrès de la Cité internationale en compagnie de 130 exposants (agences, traiteurs, hôtellerie, salles de réception, offices de tourisme). Durant deux jours, des conférences viendront ponctuer ce rendez-vous professionnel proposé par Yves Rioton.

Jeudi 11 février (9h-19h) et vendredi 12 février (9h-18h) Palais des Congrès – Quai Général De Gaulle – Lyon 6 Inscription sur www.seminaires-rhone-alpes.com LE PRINTEMPS DES DOCKS Formule enrichie pour la nouvelle édition du salon ID d’Art, rebaptisé Printemps des Docks.

Le rendez-vous art de vivre et déco imaginé par les amazones investit La Sucrière pour la deuxième année avec 200 exposants (déco, art, mobilier, jardin, mode, accessoires, bienêtre, univers de l’enfant) répartis sur 2800 m2. 10 000 visiteurs sont attendus.

Du 1er au 4 avril 2016 La Sucrière 49-50, quai Rambaud – Lyon 2 Pass 4 jours 6€

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Retrouvez ce reportage dans son intégralité sur www.lyonpeople.com – Rubrique Les Fêtes Lyonpeople / Février 2016