LYON PEOPLE MAI 2016

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LES 16 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater  N°163 - Mai 2016

EDITION SPECIALE

LES LYONNAIS DE SHANGHAI


DÉCOUVREZ LA MEILLEURE PART DE LYON !

photographe © Saby MAVIEL

N°163 - Mai 2016


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Édito La Dame de Shanghai. Photo © Orson Welles

Mai 2016

5 0 / 18 Oui, Mai !

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n mai, fais ce qu’il te plaît. Mais, surtout, de grâce, coupe la télé ! Fais disparaître de ta vie les Barthes, Pulvar, Toussaint, Lapix, Cohen, Ruquier… et autres guignols de l’info, icônes de ce qui reste de la gauche boboisée. N’écoute plus tous ces experts de carton-pâte qui expliquent avec autorité l’économie ou la chasse au terrorisme islamique avant d’être démentis quelques jours plus tard par une actualité toujours surprenante. N’oublie pas que le temps est compté et que tu as mieux à faire que de te laisser intoxiquer par l’air vicié soufflé par la télé : pourquoi ne pas lire le livre de Luchini ou un vieux bouquin de Desproges, réciter quelques vers d’Aragon, rêvasser de « la Dame de Shanghai» en se prélassant sur une chaise longue, regarder jouer les enfants, se souvenir de ces vers de Jacques Brel : Voir la peur inutile / La laisser aux crapauds / Voir que l’on est fragile / Et chanter à nouveau…ou aller entre amis dans un de ces restaurants que le prochain numéro spécial de Lyon People mettra à l’honneur… et surtout cueillir le maximum de muguet qui, paraît-il, porte bonheur… Ça ne peut pas nous faire de mal en ces périodes tourmentées. Justin Calixte Lyonpeople.com n°163 - Mai 2016 Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler Couverture : Fabrice Schiff Directeur de la publication Nicolas Winckler - nicolas@lyonpeople.com Rédacteur en chef Marc Polisson - marco@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com Graphiste Maquettiste Valérie Barranco - valerie@lyonpeople.com Photographe webmaster Fabrice Schiff - fab@lyonpeople.com Ont collaboré à ce numéro Jean-Marc Requien, Yves Espaignet, Christian Mure, Baudouin Wisselmann, Ludivine Caporal et Laurette. Photographes Jean-Luc Mège, Saby Maviel, Anik M, Jonathan Cortes & Capsoleo Chef de Publicité Axelle Lamiche - axelle@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43 Comptable Valérie Vacher - valerievacher@lyonpeople.com Lyon People Global Jeff Savoye - jfsavoye@lyonpeople.com, Alexia Charlon - alexia@lyonpeople.com, Amandine Belluz - amandine@lyonpeople.com Agence Coyote Diffusion Bruce Mathieu - bruce@lyonpeople.com Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 178 030 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772. Abonnement pour 1 an = 49€. 100 000 lecteurs tous les mois Etude Médiamétrie - 05/2005

Lyonpeople est certifié par l’OJD BP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06 Tél. : 04.72.82.97.78 Fax : 04.72.43.92.05

Ce magazine comporte un encartage du Guide des bonnes adresses des Monts d’Or.

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LES LYONNAIS DE SHANGHAÏ p.72 p.98

www.33cite.com Midi & Soir jusqu’à 23h00 - 7/7 Cité Internationale / Parking P2 / Lyon 6

p.106 + d’infos sur www.lyonpeople.com

Tél. 04 37 45 45 45


NEWS

LA VIE LYONNAISE

LAURENT ARGELIER A la découverte du web

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’aventure parisienne de ce Lyonnais spécialiste du buzz se poursuit dans les bureaux de Purepeople. Evincé de la matinale de MFM Radio (Espace Group), le chroniqueur people reprend du poil de la bête. Avec plus de 1600 interviews à son actif, Laurent Argelier se lance dans une nouvelle aventure sur l’antenne de Purepeople, le site internet du groupe Webedia. En décembre 2015, après un petit passage à vide, il rencontre Ivan Nayfeld, directeur du pôle glamour, à la demande du PDG Cédric Siré. Il décrit cette rencontre comme une évidence : « On a tout de suite formé une espèce de binôme avec Ivan. Je suis arrivé dans son bureau avec mon idée, et il se trouve qu’il avait exactement la même, c’était magique. A savoir un concept d’interview filmée, retransmise sur le site. » Depuis février 2016, séquence « silence on tourne ». De Clara Morgane (photo) à JeanMichel Maire, en passant par Samuel Etienne, les entretiens de personnalités s’enchaînent. « Je sens que c’est parti pour durer », confie Laurent. Interviews télé en studio, ambiance tamisée et décor personnalisé : là est la recette magique pour qu’une star se confie à l’écran : « C’est comme une sorte de psychanalyse, pour eux, comme pour moi. Pour rendre l’interview plus intime, ne sont présents sur le plateau que la star, le cameraman et moi. À

la fin, j’ai l’impression de les connaître par cœur, et d’être leur meilleur ami. Bien sûr, ce n’est qu’une impression. » Si des interviews comme celles d’Ali Suna et d’Alia Chergui de Secret Story 9 ont été vues plus de 400.000 fois, le concept ne s’en tient pas aux stars de la téléréalité. « Je veux faire du haut de gamme tout en gardant du pointu et du pouët pouët. Je ne veux pas être assimilé à Closer ou à Public. Je veux être plus classe qu’eux sur le mode du buzz positif. Pas de mensonge, pas de scoop dérangeant, pas de sensationnel, mais de l’humain. Je travaille avec bienveillance et pertinence. Bien sûr, le but reste d’obtenir l’information que personne d’autre n’aura : un scoop professionnel, par exemple. »

« Un cœur à prendre » Après 11 ans de métier, Laurent Argelier confie « dans ma vie, il y a eu la télé, notamment France 3, puis la radio avec Radio Scoop, MFM radio… Mais il me manquait le digital. Je suis très heureux de l’avoir trouvé à travers et grâce à Webedia ». Même si sa nouvelle expérience vient tout juste de commencer, il ne perd pas de vue ses objectifs, définis avec son coach Philippe Vorburger, dit le Vobs. « Plus tard, j’aimerais rentrer dans l’écurie d’Endemol. J’ai eu un vrai coup de cœur pour Stéphane Joffre-Roméas, le directeur de

la création et des programmes, et j’espère un jour travailler avec lui. Après mes deux apparitions comme expert au débrief de Secret Story, cela me plairait beaucoup de rejoindre l’émission sur le long terme. » Mais l’animateur a également des objectifs politiques, et rêve d’être candidat aux municipales dans le 9ème arrondissement… en 2020. Pour l’instant, il s’en tient à sa nouvelle collaboration avec Webedia et Purepeople, dont il se dit « comblé ». Quant à son site Agence France Buzz, il verra enfin le jour en septembre 2016, après quelques mois de retard… Côté cœur, il se définit lui-même comme quelqu’un d’entier, avec une grande sensibilité. « Lorsque je suis impliqué dans une relation, je me donne à 100%. Je fais du bonheur de l’autre ma priorité. Forcément, cela m’a valu quelques déceptions. Mais je ne perds pas foi en l’amour, j’y crois encore. » Si sa vie professionnelle le passionne, il se rend bien compte que celle-ci ne lui permet pas de trouver sa moitié. « Paris est synonyme de travail. Je n’ai pas le temps de penser à l’amour car j’ai beaucoup de boulot. Pour le moment, je me nourris de toutes les rencontres que je fais. Lors de mes interviews, je crée souvent une relation privilégiée avec les artistes et cela m’apporte beaucoup, humainement parlant. » Vous l’avez donc bien compris, Laurent Argelier est un cœur à prendre… Ludivine Caporal

NATHALIE BERBERIAN DE NOUVEAUX LOCAUX POUR INNOVACTI

Le spécialiste de la gestion de biens neufs vient d’emménager dans des bureaux plus fonctionnels au 112 de la rue Garibaldi, Lyon 6. Confirmant son ancrage régional, l’agence indépendante Innovacti a installé son équipe lyonnaise et sa responsable du développement Nathalie Berberian dans un nouveau siège à la mi-février. Cette agence spécialisée est un acteur reconnu dans le domaine de la gestion de copropriétés neuves. Indépendamment du suivi régulier de la copropriété, Innovacti délivre un accompagnement qui affirme son identité d’action avec des professionnels dédiés et spécifiquement formés au secteur de l’immobilier neuf. Disponibilité, conseils, suivi depuis l’origine du projet, l’agence assume toutes les responsabilités de syndic de copropriété. Sa démarche de gestionnaire vise à valoriser le patrimoine confié (2500 lots à venir sur l’année 2017/2018). Aux propriétaires réalisant un investissement locatif, Innovacti sécurise également les revenus locatifs à hauteur de 100% par le « mandat sécurité Innovacti », assure la recherche des locataires ainsi que les démarches de gestion courante. Innovacti travaille en collaboration avec l’ensemble des promoteurs immobiliers, dans une démarche de proximité renforcée par son réseau d’agences (Lyon, Grenoble, Aix-les-Bains, Annecy, Thonon-les-Bains, Chambéry, Villefranche). YE

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LA VIE ÉCONOMIQUE / Par Yves Espaignet

Pascal Jacquesson (Directeur Général Keolis Lyon), Bernard Belletante (Directeur de l’EM Lyon), Benoit Soury (Président d’APICIL), Laurent Wauquiez (Président de la Région Auvergne Rhône-Alpes), Gérard Collomb (Sénateur – Maire de Lyon – Président de la Métropole de Lyon), Michel Delpuech (Préfet de la Région Auvergne Rhône-Alpes), Stéphanie Paix (Président du directoire de la Caisse d’Epargne Rhône Alpes), Vincent Carry (Président Arty Farty), Patrice Slupowski (Directeur innovation numérique Orange), Christian Missirian (Directeur régional commerce Rhône-Alpes Auvergne d’EDF)

PRINTEMPS DES ENTREPRENEURS

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i l’objectif est de créer une dynamique au sein du monde entrepreneurial lyonnais autour des enjeux du numérique, le MEDEF Lyon-Rhône peut revendiquer une pleine réussite de son rendez-vous de printemps, devenu au fil des éditions un événement attendu. En effet, les 3 200 chefs d’entreprise (de la TPE au grand groupe international) présents au Double Mixte de La Doua pour cette 5ème édition du Printemps des entrepreneurs, témoignent de l’intérêt soulevé par les débats abordés ; le « village des partenaires » s’est vite transformé en un lieu animé où tous les interlocuteurs ont convergé. Laurent Fiard, Président du MEDEF Lyon Rhône, en ouvrant cette journée de réflexions par un hommage à son prédécesseur Bernard Fontanel, fondateur de la manifestation, a souligné les ambitions du « PE 2016 » (1): être une source d’inspiration pour les chefs d’entreprise, affirmer l’influence de l’organisation patronale en cette période complexe. Il a rappelé également les priorités données à «la construction d’une dynamique d’attractivité, la transformation numérique des entreprises et l’innovation managériale». Mais le défi remporté par le « PE 2016 » est celui d’avoir organisé le premier débat public sur la métropolisation et ses enjeux. Si les intervenants économiques étaient nombreux, l’interrogation de cet échange était de comprendre comment Gérard Collomb, Président de la Métropole et Laurent Wauquiez, nouveau Président de la Région Auvergne-RhôneAlpes, allaient définir les règles d’action pour aider au développement économique. Fidèle à lui-même, Gérard Collomb a fait un exposé avec projection sur l’importance croissante des métropoles dans la dynamique d’activité internationale. Et de démontrer

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que Lyon avait su prévoir cette évolution, notamment en renforçant son attractivité, évoquant même la taille critique de capitale internationale atteinte avec le pôle métropolitain Lyon-Saint-Etienne. L’unité d’action avec la région est indispensable et Laurent Wauquiez a tenu à préciser le rôle économique attribué à l’instance territoriale qu’il dirige. S’il n’a pas présenté de diapos, il a bien marqué son pré carré en sachant tendre la main pour défendre une métropole forte dans un territoire fort. Derrière les sourires d’un jour, sont attendues des réalisations comme la liaison autoroutière A 45. Le Préfet de région Michel Delpuech se veut confiant sur ce projet.

Mobiliser toutes les énergies Des prises de position particulièrement suivies par l’assistance et les grands témoins économiques conviés. Il est significatif de voir Bernard Belletante, Directeur d’EM Lyon business school, affirmer combien l’attractivité de la métropole est la condition indispensable pour soutenir la démarche de son établissement universitaire. De même, Stéphanie Paix, Présidente du Directoire de la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes a confirmé l’importance de connaître son territoire d’action, de conforter son attractivité, tout particulièrement pour les entreprises, acteurs premiers du développement. Ce challenge de l’attractivité par le renouvellement du tissu économique et la qualité des services apportés est soutenu par les responsables politiques et économiques. Pour autant Benoît Soury, Président d’Apicil voudrait voir le rythme du politique mieux suivre celui de l’entreprise. Une position défendue sous une autre forme par Pierre

Gattaz, Président national du MEDEF, évoquant la loi travail lors d’une conférence de presse. Le mot d’ordre de « fuir l’immobilisme» s’est parfaitement traduit avec comme point d’orgue de la journée l’intervention d’Henri de Castries, PDG d’AXA depuis 17 ans qui a su faire progresser son groupe d’assurance un « géant mondial », par une mobilisation de toutes les énergies avec notamment comme outil l’innovation managériale. Une démonstration effectuée également par le « marathon » Waoup. 150 participants coordonnés par l’équipe de cet «incubateur d’idées » ont eu une petite journée pour concevoir des projets innovants. L’équipe de la CNR a remporté ce marathon avec un dispositif « Meetelectric » permettant de choisir le type et la provenance de l’énergie ; celles de la Caisse d’Epargne et du Parc Industriel de la Plaine de l’Ain montent sur le podium pour avoir défini respectivement un plateforme collaborative « Benki » permettant les prêts entre particuliers et un accélérateur industriel interentreprises. La preuve par l’exemple que des solutions peuvent être trouvées lorsque l’on allie audace et démarche collaborative.

Henri De Castries – PDG AXA (1)

Printemps des Entrepreneurs

Photos : R.Vezin

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NEWS

LA VIE JUDICIAIRE

« JE SUIS TOUJOURS EN PLACE, j’ai 180 détenus, 2000 dossiers, JE SUIS LE PREMIER CABINET PÉNALISTE DE LYON. »

DAVID METAXAS « Je n’ai jamais été l’indicateur de Michel Neyret ! » Mois de mai compliqué pour David Metaxas ! Impliqué dans l’affaire Neyret, l’avocat vedette s’apprête à vivre trois semaines rock n’roll dans le box des accusés pour le procès de l’ancien patron de la PJ lyonnaise, au tribunal correctionnel de Paris. A quelques jours de son grand oral devant les magistrats, nous l’avons passé à la casserole chez Olivier Paget, chef du restaurant l’Ame Sœur, à deux pas du Palais de justice. Propos recueillis par Ludivine Caporal et Marc Polisson - Photos © Fabrice Schiff

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ans quel état d’esprit êtes-vous ? Très sincèrement, parfaitement serein. Sur le fond comme sur la forme de l’affaire. C’est une épreuve que j’attends depuis maintenant plus de quatre ans. Donc c’est pour moi l’occasion unique de régler définitivement mes comptes. À la fois, avec Michel Neyret, pour que les choses soient mises au clair, mais surtout avec tous ceux qui ont parlé de moi dans cette affaire : mes confrères, parfois certains clients, les prisons. Après, je vous fais une confession importante, je n’ai jamais été prévenu devant un tribunal. Ce sera une grande première alors ! Oui, j’ai toujours été en défense. Et c’est vrai qu’il y a quand même une part d’appréhension même si je suis serein sur le fond. Cette affaire traîne depuis 2011. Que vous reproche-ton exactement ? En gros, on me reproche d’avoir été le copain de Michel Neyret, et d’être avocat. Ce qui, pour certaines personnes un peu sclérosées d’esprit, n’est pas possible. Quand je dis sclérosées d’esprit c’est que, pour le juge d’instruction, il n’était pas possible d’être à la fois policier et d’avoir un ami avocat. Moi, je ne suis pas de ce format-là, je peux être ami avec tout le monde du moment que la personne est humainement intéressante. En fait, on me reproche d’avoir reçu des informations de la part de Michel Neyret dans les dossiers où l’on intervenait tous les deux. C’est surréaliste. Une sorte de conflit d’intérêts ? Oui. On essaie de créer un conflit d’intérêts pour lui alors que pour moi l’exercice est parfaitement naturel. Je suis avocat donc c’est normal de recevoir des informations, encore plus d’un policier en charge de mon affaire. C’est à la fois normal, naturel, et puis c’est classique. Jusque-là personne n’a trouvé à redire, mais moi on me le reproche. On me le reproche en fait parce qu’il s’agit de Michel Neyret, très clairement, et c’est son procès à lui. Mais il fallait, je crois, agrémenter ça de la présence d’un avocat pénaliste. On dit à Michel Neyret : « vous n’auriez pas dû donner des informations à David Metaxas ». Mais ce qui est surréaliste, c’est qu’on me dise : « vous n’auriez pas dû les recevoir ». Mais une fois que l’information est lancée, comment puis-je la bloquer ? Donc c’est ça qui va être intéressant à l’audience. Je prends un exemple : il m’a envoyé un mail et on m’a reproché de l’avoir

reçu. C’est vraiment surréaliste, et c’est ce que j’ai expliqué au juge d’instruction. Mais en quatre ans, il ne m’a jamais écouté. Qui va vous défendre devant le tribunal correctionnel ? C’est d’abord moi. On dit souvent que plaider sa cause produit l’effet inverse. Mais je crois que c’est important que je sois là pour fournir des explications. Et puis j’ai un ami, qui est un ancien mentor, Alain Jacubowicz, un redoutable avocat qui a défendu Michel Noir. Vous avez choisi une carte de visite dorée sur tranche… C’est un avocat d’influence, mais ce n’est pas pour ça que je l’ai pris. Je l’ai pris parce que c’est mon maître de stage. Sachez que j’ai fait toute la garde à vue sans lui. Et même lorsque j’ai été présenté la première fois au juge d’instruction, je ne voulais pas d’avocat. Puis il s’est proposé et j’ai accepté sa proposition immédiatement parce que c’était naturel qu’il me défende dans la mesure où c’est lui qui m’a formé. Il a fait l’avocat que je suis, et même l’homme que je suis. Nous avons une relation qui dépasse l’amitié, elle est paternaliste. Il a toujours été un père pour la profession. Sera-t-il à la barre du tribunal à vos côtés ? Bien sûr. Il m’en voudra de dire ce que je vais dire, mais il le fait « pro bono » en plus. C’est d’abord une règle, entre avocats, on ne se facture pas. Mais lui, alors que j’avais proposé de le défrayer, de prendre en charge les honoraires, il a refusé. Son investissement dans le dossier, il n’est pas financier, il est affectif. Et ça je lui en saurai toujours gré. Quelle peine risquez-vous, alors que vous êtes mis en examen pour recel du secret d’instruction ? Je fais un rappel : cela fait quatre ans que je suis sous contrôle judiciaire, et c’est toujours le cas. J’ai interdiction d’entrer en contact avec Neyret et tous les protagonistes de l’affaire. Cela reste un contrôle judiciaire « light »… « Light », certes, mais avec quand même une condition particulière qui, pour le coup, est vraiment infamante. J’ai l’interdiction de quitter le territoire. C’est-à-dire que je n’ai pas le droit, depuis quatre ans, officiellement, de quitter la France. Pourtant on voit sur votre profil Facebook des photos de vous à Marrakech, au bord du lac de Côme, aux États-Unis avec Barack Obama (rires)… Ce que prévoit le Code de procédure, c’est qu’on peut demander l’autorisation au juge de partir à l’étranger. Mais il faut son autorisation, dans tous les cas. Et ils vous l’ont toujours donnée ? Bien sûr que non, parce que je ne l’ai pas demandée. C’était infamant, et moi je ne rentre pas dans cela. Au départ, le juge n’avait pas prévu de contrôle judiciaire. C’est uniquement parce que je lui ai dit qu’il n’avait pas le droit de me perquisitionner, de fouiller mon cabinet et mes dossiers, de me menotter, de me fouiller à nu, de me faire dormir au petit

dépôt à Paris, que là il s’est pris soudainement de me passer sous contrôle judiciaire. Ce juge, (le juge Gachon, ndlr) a également demandé ma suspension professionnelle, uniquement parce qu’il s’est soidisant entendu « dire sa vérité ». Il n’y a pas un problème, là ? Maintenant je sais ce que c’est que d’être incarcéré, menotté, placé en garde à vue et fouillé à corps. C’est sans doute ce qui a fait l’avocat que je suis maintenant. Comme ça vous savez exactement ce que vivent vos clients ! Pour le coup, c’est un aveu de prétention. C’est-à-dire qu’il a fallu que je le vive, pour l’intégrer. Et c’est vrai qu’on ne se rend pas compte quand une personne est en difficulté judiciaire de ce qu’elle endure. C’est en le vivant soi-même, qu’on le découvre. Mais il est certain que cela a profondément changé l’avocat que je suis. Qu’est-ce que vous encourrez ? De la prison, une amende ? Le Code pénal prévoit 75.000 euros d’amende et un an d’emprisonnement au maximum. On a l’impression que vous n’êtes pas très serein à ce niveau-là. Avez-vous peur de vous retrouver derrière les barreaux avec vos clients ? Quel accueil vont-ils vous réserver ? Un accueil radieux. Parce que déjà je l’ai vécu, quand j’ai été incarcéré. Vous étiez au petit dépôt à Paris, pas dans une centrale ! Mais c’est une prison. C’est une prison où je ne connaissais personne, et lorsqu’ils ont compris que c’était un avocat qui était enfermé, il y a eu vraiment une forme de solidarité de la part de ceux qui étaient là, et j’ajoute même de la part des gendarmes qui faisaient les escortes. Je pense que les gens ont été choqués du procédé. Si vous écopez de prison ferme, vous allez demander le quartier VIP de Corbas ? Je vais faire un aveu. Si un jour je devais aller en prison, et surtout pour cette affaire-là, ce que j’aimerais c’est « La Santé », simplement pour pouvoir faire ma peine avec Michel Neyret. Parce que c’est à lui que je dois ça, et ce serait assez marrant. J’avais déjà imaginé la possibilité, lorsque j’étais en guerre avec le juge d’instruction, que ça se passe comme ça. Ce serait assez drôle d’imaginer l’avocat et le policier en guerre déclarée à Lyon, se retrouver tous les deux en prison dans les mêmes cellules à Paris ! Vous côtoierez aussi vos clients du grand banditisme. Comment ont-ils réagi quand ils ont appris que vous étiez de mèche avec Neyret ? Ça, ça a été compliqué. Le problème c’est l’effet d’annonce par certains journalistes, ce n’est même pas le fond. Et cela m’a fait beaucoup de tort, car beaucoup de bêtises ont été racontées par ces journalistes, par exemple que j’étais l’indicateur de Neyret. Après, mes clients ont compris depuis quatre ans que je n’avais donné aucune affaire, aucun nom, et que mes rapports avec Neyret

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se limitaient à une sphère amicale, mais sans mélange des intérêts, puisqu’on était quand même adversaires professionnels. Et du coup les clients ont retrouvé la confiance. Vous n’avez pas perdu de clients à cause de l’affaire ? J’ai perdu un dossier, soyons clairs. Mais mon cabinet se situe dans le top 5 national. Je serais curieux de connaître le nombre de clients de Dupont Moretti. Par contre, je crois que j’ai fait le tour de la question sur le grand banditisme. Je n’ai plus l’âge pour ces conneries. Certes, c’est rock’n’roll, il faut être actif en garde à vue, actif devant les juges d’instruction, devant les cours d’assises mais il y a des jeunes qui arrivent. Je sens quelque part la roue tourner. Dans quoi allez-vous vous reconvertir ? Dans le business ? Il y a quelque chose qui me gêne, ce sont les étiquettes. Je me rends compte que j’ai supporté longtemps l’étiquette de l’avocat du grand banditisme. Vous l’avez cultivé, assumé. C’est votre bâton de Maréchal… Oui, à 25 ans. À 40 ans, on a envie de passer à autre chose. Peut-être faire de l’argent, oui, je le reconnais.

mal vécu. J’avoue que pendant 10 ans, j’ai eu droit à tout. L’affaire Neyret, c’est du pain béni pour eux ? En garde à vue, j’ai pensé : « je dois me faire étriller dehors ». Quand je vois un François Saint Pierre, mon confrère, raconter, ce qui est vrai, qu’il m’a vu menotté au Palais de Justice à Paris… Hasard des choses, il était dans les couloirs à ce moment-là. Il fait le tour de la place puis va dire à mon bâtonnier, « j’ai vu David Metaxas menotté ». A partir de ce momentlà, la délicatesse et la courtoisie n’existent plus. En plus de ça, il a répondu à des interviews, où il s’est autorisé à parler de moi à l’imparfait, en disant : « David Metaxas était un excellent confrère ». La présomption d’innocence ? Elle est où là ? Comment expliquez-vous sa réaction à votre égard ? C’est une question de jalousie, de concurrence ? Le problème du métier d’avocat, c’est que c’est un secteur très concurrentiel, et économiquement sinistré, il faut le savoir.

Avocat d’affaires ! C’est ça l’avenir radieux de David Metaxas, le Robin des bois des prétoires ? C’est l’évolution naturelle des avocats pénalistes. À Paris, ils ont tous fait ça. Thierry Herzog, Levy, tous. Ils ont tous commencé dans le grand banditisme pour passer après à la politique ou bien dans le monde des affaires. C’est triste… Non, ce n’est pas triste. Le contentieux des affaires ou le contentieux politique sont techniques. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de kalachnikov et de stups que ce n’est pas rock’n’roll. L’adrénaline au bout d’un moment, c’est fatiguant. Et puis d’être exposé comme ça, avec cette étiquette-là, il y a un moment c’est usant et j’estime que j’ai fait le tour de la question. Quand on a plaidé des affaires comme Global Cash, ou les plus grosses saisies de stups, on fait quoi après ? Il y a un moment où il faut savoir s’arrêter, et passer à d’autres contentieux peut-être plus techniques. Comment vos confrères ont-ils réagi au début de l’affaire Neyret ? En fait, le rapport à la profession est très compliqué, surtout quand on est avocat. Cela fait presque 15 ans que j’exerce ce métier, et j’ai commencé avec énormément d’ambition. C’est allé très vite avec une archi médiatisation des affaires. Le truc c’est que mes confrères ne l’ont jamais encadré. J’étais novateur sur la technique de communication, j’utilisais les réseaux sociaux, les médias, et les confrères m’ont regardé faire en disant « c’est scandaleux ». J’ai donc été cloué au pilori par rapport à ça, et je l’ai

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En vous voyant, on n’a pas cette impressionlà, Maitre… (Rires) Je ne suis pas forcément représentatif de la profession à tous les niveaux. Et le problème c’est qu’il y a beaucoup de jalousie. La réussite est suspecte en France, et elle l’est encore plus dans le milieu des avocats. Sont-ils jaloux de votre train de vie, de votre ravissante compagne ? De tout. Parce qu’ils ont le sentiment que la réussite d’un confrère signe leur échec. Je n’ai jamais pensé comme ça. Il y a simplement un renouveau générationnel qui arrive. Et je sais très bien qu’un jour je vais voir arriver un petit David Metaxas, qui va me dire : « Oh garçon, t’as fait ton temps, merci, au revoir ! ». C’est naturel ! Ça, je l’ai déjà intégré, eux ne l’ont pas fait. Sont-ils tous à mettre dans le même sac ? Il y a eu des soutiens aussi, bien sûr. Je veux le

souligner car je ne l’ai pas suffisamment fait. Lorsque l’on a demandé ma suspension professionnelle, mes confrères se sont prononcés à l’unanimité pour dire non. C’était le conseil de l’ordre. Lorsque j’ai été poursuivi devant le conseil de discipline, j’ai été relaxé par mes confrères, à l’unanimité encore une fois. Chez certains bâtonniers, j’ai trouvé du soutien. Je prends l’exemple de Philippe Meysonnier, qui, le jour où il a requis des poursuites disciplinaires s’en est excusé, le soir-même auprès de moi : « Je suis désolé de l’avoir fait ». Je ne devrais pas le dire, c’est une confidence qu’il m’a faite, mais j’y tiens car cela m’a beaucoup touché. J’ai trouvé ça d’une grande délicatesse, contrairement à Saint Pierre. Vous parlez de profession sinistrée. Combien gagnez-vous par mois ? Sincèrement, je prélève ce dont j’ai besoin pour vivre sur la trésorerie du cabinet. Entre 7.000 et 15.000 euros par mois, si je devais vous donner une fourchette. Ça ne vous a jamais posé de problème de conscience que l’argent de vos clients provienne du trafic de drogue ou de la traite d’êtres humains ? On n’en sait rien. C’est inhérent au métier, on n’y peut rien. Certes, il y a une sorte d’hypocrisie, surtout dans le pénal. Je l’admets. On peut avoir des cas de conscience, mais c’est difficile quand même. Il m’arrive également de faire des dossiers « pro bono », ou je ne facture pas d’honoraires, par exemple pour les cas du type « la veuve et l’orphelin ». Quand vous défendez des trafiquants de drogue ou des proxénètes notoires qui font travailler des gamines sur le trottoir, vous savez forcement d’où vient leur argent ! D’abord, le trafiquant ou le proxénète est interpellé, il est en prison. Donc lui ne peut pas sortir son argent, ce sont ses proches qui nous paient. Sa famille, ou des amis… On peut avoir des doutes. Se dire par exemple : « Comment ce mec qui est au RSA va-t-il payer des milliers d’euros d’honoraires ? ». Cela fait partie du métier, il faut défendre tout le monde. Il y a quand même des dossiers que je refuse, pas pour une question d’argent. Quels types de dossiers refusez-vous ? Par exemple, je refuse tout ce qui est atteinte sur mineur ou les histoires de mœurs, ainsi que le terrorisme. Et cela m’a valu d’ailleurs, lorsque j’ai pris cette posture, beaucoup de critiques, y compris de la part de mes confrères. Certains sont allés jusqu’à dénaturer mes propos en disant que je refusais une défense ou un procès aux terroristes. Ce n’est pas vrai ! Je dis simplement que je ne veux pas le faire, que je ne me retrouve pas dans ce combat-là et que je ne peux pas m’identifier au client.



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LA VIE GASTRONOMIQUE / par Christian Mure

LE DUVERGER EN MODE FESTIF

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ranck Sucillon avec sa verve à la Michel Audiard possède autant d’énergie que l’équipe de rugby des All Blacks pour un match de finale du Tournoi du Grand Chelem... L’infatigable restaurateur donne toujours le meilleur de lui-même préparant les planchas lors de ses soirées avec DJ du vendredi soir à partir du 3 juin de 20h à 2h du matin. Buffet à volonté à 10 euros (hors boisson) gratuit pour les heureux possesseurs des pin’s distribués à partir du vendredi 10 juin. «La vie doit être une véritable fête» selon Franck Sucillon qui ne fait que des heureux autour de lui comme le vainqueur de la

Twingo mise en jeu durant l’hiver : un habitant de la Haute Garonne : «Mes clients viennent de toute la France pour mes grenouilles» proclame fièrement le traiteur intraitable de Rillieux... Son Hôtel Restaurant de la Gare (5 chambres) va participer à l’émission «Bienvenue à l’Hôtel» qui passera sur TF1 à la rentrée du lundi au vendredi à 18h. Il espère bien en sortir gagnant avec son moral d’acier soutenu par son fils Adrien Sucillon (24 ans) et son chef Frédéric Boucaud (37 ans) qui est un véritable orfèvre dans la préparation des grenouilles comme il l’a appris pendant douze ans chez Paul Dubreuil à l’Auberge des Chasseurs...

Cuisine flambant neuve ouverte sur la salle et nouvelle terrasse couverte Son credo : «J’aime les gens» ayant un petit mot d’amitié pour chacun de ses clients littéralement conquis par ses grenouilles et son poulet de Bresse à la crème et aux morilles. Il ne cherche qu’à faire plaisir préparant pour cet été de grosses gambas avec mousse d’avocat. Ses aficionados de plus en plus nombreux viennent même en train puisque la gare est située juste en face... A l’apéro, des goujonnettes de carpe font frétiller nos palais avant de passer à table. Son menu carte à 27 euros permet de choisir les plats que l’on préfère dans toute sa carte : acras de carpes, ravioles de langoustine, salade de carpe fumée, filet de carpe à la parisienne timbale de riz, assiette du pêcheur purée de panais (rouget, saint jacques, langoustine, coques), rognon sauce vin rouge pâtes fraiches, filet de bœuf charolais et son jus de truffe sans oublier son assiette des Gones avec son duo d’écrasé de pommes de terre (andouillette, pied de cochon, boudin blanc au foie gras et trompettes)... «La vie est trop courte pour la passer à l’ombre» : allons retrouver le soleil et la joie de vivre sur la terrasse du «Duverger» qui revit une deuxième jeunesse depuis trois ans grâce au «punch» et à la bonne humeur permanente de Franck et Adrien Sucillon. Sans se ruiner… Le Duverger (Hôtel Restaurant de la Gare) 01240 Saint Paul de Varax - tél 04 74 42 51 97 Ouvert tous les jours. Déjeuner à 14 e (entrée+plat) ou (plat+dessert) et 18 e (entrée+plat+dessert). Menus à 27 e (Le Duverger), 35 e (Plaisir) et 45 e (Saveur). www.restaurant-leduverger.fr Nouvelle terrasse et soirées DJ tous les vendredi soirs à partir du 3 juin

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LA VIE GASTRONOMIQUE / par Justin Calixte

Photos : Fabrice Schiff

NEWS

GUIDE LYON GOURMAND 2016 Lancement au 9ème Art

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peine débarqué de mon petit village berbère où je passe la plus grande partie de l’hiver, voilà que je me retrouve au lancement de Lyon gourmand 2016 de Christian Mure qui fait toujours semblant de m’en vouloir pour l’avoir égratigné il y a quelques années. Voilà donc que je me retrouve avec la fine fleur de ce qui reste de la

Jean-Claude Lavorel (Lavorel Hôtels), Christophe Roure (9ème Art) et Gilbert Giorgi (Mandelaure)

Aline Germain (DS Automobile) et Nicolas Winckler (Lyon People)

Christian Mure (Lyon Gourmand), Christophe Roure (9ème Art) et Guy Bardel

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presse lyonnaise, c’est-à-dire pas grand-chose. Il y a là Maurice Fusier, grand reporter à France Info, ce cher Michel Godet, Pascal Auclair, Christel Reynaud du Progrès et bien sûr Marco et Nico qui désormais ne boit que de l’eau. Le cocktail était signé Christophe Roure : une merveille ! Ses deux étoiles sont amplement méritées. Étaient présents également, entres autre, les designers Alain et Dominique

Marco (Lyon People), Christian Mure (Guide Lyon Gourmand), Jean-Marc Requien et Jean-Marie Nauleau

Malya Zaïm (Lavorel Hôtels), Laye Diop (Marriott Hôtel) et Charline Bresse (Lavorel Hôtels)

Vavro, l’hôtelier Jean-Claude Lavorel, le miraculé Guy Bardel, le promoteur Gilbert Giorgi qui avait, semble-t-il, beaucoup de choses à dire à Marco et bien sûr Christian et Muriel Mure, tout sourire. Beaucoup de nouvelles adresses (60 pour être précis) et de jeunes talents sont à découvrir dans ce copieux 43ème millésime à consommer sans modération. Lyon Gourmand 2016-2017 – 290 pages – 7,50 euros

Danielle Pierrefeu (Les Gastronomes de Lyon), Laurent Bouvier et Françoise Pupier-Sibilia (Chez Moss)

Christophe Roure (9ème Art) et Samuel Perrier (Boucherie Centrale Halles de Lyon)

L’artiste peintre Gérard Puvis, son épouse Annick et Dominique Vavro (Vavro Design)

Caroline Auclair (Lord Nelson), Muriel Mure (Lyon Gourmand) et Françoise Romi

Jacques Gastaldi, son frère Serge et son fils Stéphane (Gastaldi SA)



Photos : Fabrice Schiff

NEWS BRÈVES DE COMPTOIR / par Marc Polisson et Christian Mure

BOUCHON COLETTE & HALLES MERCIÈRE

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rançoise Sibilia-Pupier vient de faire sensation en reprenant coup sur coup trois fleurons de la rue Mercière : «Chez Moss» a retrouvé une deuxième jeunesse avec sa fille Laurie offrant le meilleur de la marée avec ses fruits de mer sans oublier les spécialités du chef Laurent Bouvier comme son homard gratiné en cocotte (le meilleur de la ville). Sa terrasse devenue le nouveau «spot» à la mode de la rue Mercière l’a encouragée à reprendre sur sa lancée le «Bouchon aux Vins» et «Mercière Express»... Elle a rendu le plus beau des hommages à sa maman Colette Sibilia en baptisant «Bouchon Colette» le premier des deux.

«Un vrai bouchon lyonnais offrant de la qualité pour faire revenir les Lyonnais rue Mercière» En cuisine, un jeune chef Pierre Sallée (26 ans) et en salle la bourlingueuse Charlotte (fille de Marielle). La tête de veau roulée sauce gribiche pommes vapeur est onctueuse à souhait. On trouve à la carte tous les produits qui ont fait la renommée de la maison Sibilia comme la quenelle de brochet «à la cuillère» sauce homardine et risotto, le saucisson chaud pistaché sauce vin rouge, l’andouillette de veau tirée à la ficelle pommes sautées... Daniel

TELEX

Pépine et Mika mettent en vente la brasserie « La Rotonde » à Tassin mais pas le Chanteclerc à la Croix-Rousse. *** A Gerland, la maison Gamboni est désormais aux mains de Maxime Pignard. Le restaurateur qui a donné un coup de jeune à la pizzeria Carlo (rue du Palais Grillet) prend la suite de l’emblématique Daniel Abbatu. *** A quelques mètres de là, Jean-Pierre Denis pose ses valises au Carmelina après avoir exercé dans de nombreux établissements étoilés et après sa saison à Courchevel.

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Pupier (autre vedette des Halles) nous épate avec son pavé de saumon maison (vraiment sublime) à la crème de chorizo et risotto. Excellent vins dont un Pommard du Château de Santenay «Le Petit Clos» 2014, un Condrieu Domaine François Gérard «La Côte Chatillon» 2014 ou le Côte Rotie 2013 «Domaine François Gérard» très accessibles...

Bouchon Colette - 62 rue Mercière - Lyon 2 tél. 04 78 03 04 44

Implanter une petite ambassade des Halles de Lyon rue Mercière est le second challenge de Françoise. Elle a entièrement repensé l’ancien Mercière Express rebaptisé «Halles Mercière»... «Un lieu plus jeune avec des hamburgers et des planches de charcuterie ou de fromages qui fait bar à huîtres de Chez Moss le week-end avec le plat du jour du Bouchon Colette» confie-t-elle... Sa charmante fille Chloé propose un divin croque-monsieur au jambon à la truffe. On peut déguster à toute heure des planches de charcuterie, de fromages, de foie gras ou encore de saumon servies non-stop de 11h à 22h. Salade lyonnaise, salade César et salade de chèvre chaud. Burgers au choix comme le Burger Colette (saucisson chaud, cervelle de canut), smoked Burger (bacon sauce barbecue) ou Burger des Halles (saint marcellin). Mais également les huiles du célèbre Montegottero de Beaujeu, le pâté en croûte de Laurent Bouvier, le saumon fumé maison de Daniel Pupier, les vins Georges Duboeuf, les saint marcellin de la Mère Richard... Elle est pas belle la vie ! CM

Halles Mercière 64, rue Mercière - Lyon 2 tél 04 78 03 04 44

LA PREMIÈRE COUV’ DE PAUL BOCUSE JUNIOR Début avril, à l’heure du laitier, livraison du dernier magazine Lyon People chez Paul Bocuse à Collonges, ravi et ému de découvrir son petit-fils en couverture. Une dizaine d’exemplaires ont fait le voyage des USA dans la valise de la grand-mère du jeune Paul qui vit à Orlando. Merci à Vincent Le Roux et François Pipala, artisans de nos retrouvailles avec Monsieur Paul.

Fermé dimanche et lundi à partir du mois de novembre. Ouvert tous les jours en été. Plat du jour à 11 Euros. Menu déjeuner à 17,90€ (entrée+plat+dessert). Menu du Marché à 26€

Fermé dimanche et lundi à partir du mois de novembre. Ouvert tous les jours en été. Plat du jour à 11€. Bar à huitres le week-end. Planches de charcuterie, fromages et saumon servies non-stop de 11h à 22h

ÇA SWINGUE CHEZ MRS WYNN

Domo, Lips Café, Pop… depuis 15 ans, on a le plaisir de croiser sa jolie frimousse dans les plus beaux spots des nuits lyonnaises. Mais pas que. De ses périples à Los Angeles – où elle a vécu 5 ans - et à Saint-Tropez – en tant que manager du Key Largo durant 5 saisons – Sylvie Huynh a su tirer profit pour peaufiner son projet professionnel : restauratrice à son compte. C’est chose faite depuis un mois. Elle a posé ses valises dans l’ancien restaurant de Joëlle Garioud, Ynitial, dont elle a revisité la déco de fond en comble. La carte de Mrs Wynn fait la part belle aux tapas asiatiques préparés par le chef mauricien Patrick Ramsamy, ancien chef du Key Largo. Ambiance festive assurée tous les mercredis soir avec afterwork sonore et cocktails. Et tapas offerts ! Ouvert midi et soir. Fermé dimanche et lundi. 14, rue Palais Grillet – Lyon 2 – Tel 04 78 82 86 74 www.mrswynn.fr



NEWS

BRUITS DE BOUCHONS / par Françoise Petit

ALEXANDRA DE VAZEILLES Vie et vignes au château des Bachelards Le château des Bachelards est un domaine historique sur la carte du vignoble français. Il fut créé par les moines de Cluny donnant au terroir beaujolais une sacrée noblesse que reprend avec passion la comtesse Alexandra de Vazeilles. Photos © Jean-Luc Mège

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a nouvelle propriétaire du château signe à Fleurie son premier millésime : « je me suis organisée pour que la vigne soit forte, mon ambition est de faire de grands vins avec du gamay, le cépage qui doit se réconcilier avec Lyon ! » Quand elle était dans le business aux Etats-Unis, son crédo l’invitait à « faire du sur-mesure humblement ». Bachelière à 16 ans, diplômée d’un MBA obtenu à Chicago, dotée d’une intuition redoutable, Alexandra de Vazeilles applique aujourd’hui ses fondamentaux de chef d’entreprise et d’élégante nomade pour travailler la terre. Sa foi dans le terroir provient de la lumière qui l’a conduite jusqu’au château des Bachelards : « Dans le vignoble, on est héritier ou on ne l’est pas. L’autre façon de devenir vigneron passe par la volonté, la passion. J’ai trouvé ici le terroir que je cherchais ». On peut s’étonner de ce choix géographique car cette âme voyageuse, qui a lancé l’œnotourisme en Californie, semblait être, de retour en France plus à même de s’installer dans le bordelais ou en Provence. C’était sans compter sur sa détermination beaujolaise. La comtesse, faute de « s’acheter un grand-père », jouerait le rôle

de plusieurs générations pour imposer son style. Et le style Alexandra de Vazeilles passe par ce cri du cœur : « Je ne suis heureuse que si la vigne est contente ». La géologie est un élément déterminant comme le climat et l’humain dans la réussite d’un millésime et les astres ne sont pas en reste. Au pied du château, ici, les sols vivent, prennent l’air, ne craignent pas les asticots dévoilés sous les coups de bêche… cette façon de bichonner la vigne déclenche d’autres comportements comme l’exigence de vinifier sans macération carbonique et sans thermovinification. Exit les pesticides et autres levures chimiques, les vins du château sont « nature » et élaborés sous les conseils d’un grand professionnel Stéphane Derenoncourt. Côté cave, Alexandra de Vazeilles ne perd pas une goutte de la « construction » de ses appellations (lire encadré). Côté maison, le goût s’invite partout : la cuisine blanche est de taille à exhumer des saveurs de cordon bleu, les salons sont étoffés de meubles contemporains et de sièges ou rideaux signés d’éditeurs comme Rubelli. Sur une table basse que reflète un Murano, un livre en dit long sur ce qui fait vibrer cette femme d’exception : « Les vins de ma vie » d’Eric Beaumard.

GAMAY ET CHARDONNAY Le vignoble d’Alexandra de Vazeilles s’étend sur 10 hectares dont 6 hectares à Fleurie d’un seul tenant autour du château. Mais aussi 2 hectares de Saint-Amour, 1,25 hectares de Moulin-à-Vent et 2 hectares à Lancié. La propriétaire du château des Bachelards vinifie et élève également du Macon-Solutré, du Pouilly-Fuissé et du PouillyVinzelles.

LE CHÂTEAU EST À VOUS Le château est ouvert au public 7/7 sur rendez-vous pour les visites, dégustations et informations sur l’agriculture biologique et l’agriculture biodynamique. Tous les lundis de 16h à 19h, Alexandra de Vazeilles reçoit sommeliers et cuisiniers pour présenter ses vins (Fleurie, Moulin-à-Vent, Saint-Amour, IGP Comtés Rhodaniens) et blancs (Pouilly-Fuissé, Pouilly-Vinzelles, Macon Solutré). Dîners « hors les murs » au château: un chef lyonnais est invité à faire une master class et cuisine face à 8/14 convives. Concernant les accords mets-vins, le chef dispose de la cave du château qui compte 40 000 bouteilles provenant de l’ensemble des régions françaises et des 50 derniers millésimes. Il s’agit de mettre à l’honneur les accords mets-vins ainsi que de découvrir les vins à leur apogée. Cours de dégustation animés par Bernard Burtschy, critique de vin, chroniqueur au Figaro et pour des magazines étrangers. Informations complémentaires : www.bachelards.com Lyonpeople / Mai 2016

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De gauche à droite : Christophe Bisognin (Plan B), Marc Chabert (F&K), Cynthia Siaf (V.Y.U), Marwan Nadje (Cousins Cousines), Arnaud Tourrette (Juliette), Cédric Bernard (Barrio Club), Philippe et Audrey Chouquet (L’Argot), Pierre-Olivier Guerlain (Hôtel Best Western Richelieu), Jean-Pierre Cabusel (Le Boudoir), Marco Chopin (Brasserie de l’Est), Axel Bon Chabert (F&K), Clovis Khoury (Clovis, Clos Bis), Fabien Spinelli (Plan B). Photo © Saby Maviel

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Regrouper le meilleur des restaurateurs et hôteliers du quartier : tel est l’objectif du label Enjoy Brotteaux. Depuis septembre 2015, il est le porte-voix d’un quartier qui vibre au rythme des dernières tendances et propose une offre de qualité all day long, du café du matin jusqu’aux soirées festives qui mènent au bout de la nuit !

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Une offre « so trendy » Parce que les Brotteaux sont en constante ébullition, de jour comme de nuit, on voit se croiser ici toutes sortes de personnalités : hommes d’affaires et d’influence de toute la ville, jeunes actifs et autres excentriques noctambules… C’est une destination hétéroclite et prisée, un des meilleurs repères de la ville pour venir passer une journée, une soirée ou un week-end prolongé !

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es Brotteaux foisonnent de lieux tendances, de bars animés, d’excellents restaurants, de clubs branchés et d’hôtels tout confort… La garantie de trouver le meilleur quelles que soient vos attentes. Goûtez à ses tendances, son art de la fête et du bien vivre et découvrez son patrimoine, ses atouts architecturaux et son offre commerciale ! Situé à proximité des centres de business, des Halles Paul Bocuse et du Parc de la Tête d’Or, c’est le quartier en plein renouveau de Lyon qui séduit par son emplacement idéal et son offre « so trendy » !

3 questions à Marwan Nadje, Président d’Enjoy Brotteaux. LP : Pourquoi avoir créé Enjoy Brotteaux ? MN : Enjoy Brotteaux a été créé sous l’impulsion d’un certain nombre de restaurateurs et d’hôteliers du quartier des Brotteaux dans le but de communiquer sur les nombreux atouts du quartier : qualité de l’offre, accès, diversité… C’est aussi un moyen efficace de créer une synergie dans le dynamisme commercial de tous les acteurs : complémentarité des offres, mise en avant du quartier… Enfin, c’est une occasion unique pour les adhérents de mutualiser leurs moyens de communication pour se faire connaître et reconnaître plus vite, plus loin et plus fort ! On a fait appel à Mojo Comm’ et Big Party, deux spécialistes CHRD, qui nous ont suivi et accompagné pour construire le projet et sa communication. Nous comptons aujourd’hui une vingtaine d’adhérents, convaincus et motivés, qui ont envie de poursuivre la mutation de ce quartier et de le dynamiser. A qui s’adresse Enjoy Brotteaux ? Une de nos cibles privilégiées est le tourisme d’affaires et traditionnel car Lyon est une destination-clé qui draîne énormément de visiteurs. Nous voulons leur montrer que les Brotteaux sont un quartier tendance, qui bouge et qui répond aux nouvelles attentes : accessible, une offre qui va de l’aurore jusqu’au bout de la nuit… Idéale pour un city break. Mais nous voulons également nous adresser aux Lyonnais, pour leur donner envie de venir encore plus à la rencontre de ce quartier qui a su évoluer et prendre une place importante dans la vie lyonnaise. Quels sont les objectifs d’Enjoy Brotteaux ? Tout d’abord de faire découvrir nos offres à l’international, en France et à Lyon ! Les Brotteaux regorgent de bonnes adresses et de lieux incontournables à découvrir. Nous voulons que cela se sache et se voit ! Nous avons mis en place plusieurs actions de communication cette année et nous poursuivons avec notamment la participation des adhérents à l’organisation de la Fête des Lumières à la Gare des Brotteaux ! Notre site internet www.enjoybrotteaux.com, qui regroupe nos adhérents, constitue également une belle vitrine qui rencontre un beau succès, tout comme notre page Facebook que je vous invite à suivre !

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resto BRASSERIE DE L’EST Dans l’ancienne Gare des Brotteaux, cette brasserie française du groupe Bocuse, avec cuisine ouverte, fait référence au voyage dans les moindres détails. On découvre une cuisine raffinée qui fait honneur aux poissons mais également de belles spécialités qui offrent une balade gustative au bout du monde.

14, place Jules Ferry Tél. 04 37 24 25 26

LES SPOTS ENJOY BROTTEAUX bar

bar

resto

JULIETTE BAR & COCKTAILS Dans un décor chic et baroque, une nouvelle équipe vous attend, sous la direction de Sébastien Laumond. Le matin c’est Aliénor qui vous accueille pour le café, petit déjeuner dès 8h. A midi, Sébastien Amieux (chef de cuisine) et sa brigade rentrent en action pour vous concocter une carte qui s’adapte à chaque saison… Le soir place à François (nouveau chef barman) et son équipe pour vous faire déguster de savoureux cocktails accompagnés de belles planches à partager.

41, rue Juliette Récamier Tél. 04 78 52 83 80

bar

resto

BRASSERIE DES BROTTEAUX Dans un univers classé aux Monuments Historiques, la Brasserie des Brotteaux propose une véritable cuisine de brasserie, inventive et généreuse, une cuisine de marché aux produits bien faits, d’une fraîcheur irréprochable.

1, place Jules Ferry Tél. 04 72 74 03 98

resto

LE SPLENDID Face à l’ancienne Gare des Brotteaux, Georges Blanc rend hommage aux célèbres mères cuisinières dans cette belle brasserie : Le Splendid. Ses recettes traditionnelles rappellent l’époque où ces cuisinières ont écrit une des plus belles pages de la gastronomie française. Une véritable institution lyonnaise au cœur du sixième arrondissement. Aux beaux jours, la terrasse, orientée plein sud, est très agréable.

3, place Jules Ferry Tél. 04 37 24 85 85 Lyonpeople / Mai 2016

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MAISON CLOVIS Auréolé d’une étoile au Guide Michelin, la Maison Clovis, propose une cuisine savoureuse et originale qui invite au voyage grâce à l’association pointue de saveurs exotiques. La cuisine ouverte permet également de voir le Chef Clovis Khoury à l’œuvre.

19, boulevard des Brotteaux Tél. 04 72 74 44 61

PLAN B Café All Day long, Restaurant le midi, Bar-Tapas Musical (concert et mix electro live) le soir… À découvrir dés maintenant !

resto

25, boulevard des Brotteaux Tél. 04 72 83 54 79

bar resto

L’ARGOT A l’Argot, on passe directement de la vitrine à l’assiette ! Une sélection de viandes de grande qualité (bœuf de l’Aubrac, veau du Velay) à déguster sur place grâce aux talents du chef, ou à emporter chez soi !

132, rue Bugeaud Tél. 04 78 24 57 88

hôtel HOTEL ROOSEVELT Charmant hôtel 4 **** situé au cœur du 6ème arrondissement, le Roosevelt vous propose ses 48 chambres à la décoration soignée réparties sur 6 étages. Le Bar à l’ambiance « Jazzy », vous accueille pour vos rendez-vous d’affaires ou tout simplement vous détendre autour d’un verre près de sa cheminée.

48, rue de Sèze Tél. 04 78 52 35 67

resto COUSINS COUSINES Cousins Cousines est un restaurant de cuisine traditionnelle où le chef propose ses plats lyonnais et sa cuisine de marché élaborée avec des produits frais. On profite également de la terrasse ensoleillée à toute heure de la journée pour un café, une boisson ou un repas !

L’HORLOGE Ce bar restaurant du quartier des Brotteaux est plébiscité par les Lyonnais pour son côté trendy et son esprit bon enfant. Lieu de rendez-vous incontournable du café du matin, des déjeuners d’affaires ou entre amis, des apéros prolongés...

3, avenue du Général Brosset 
 Tél. 04 72 74 28 56

34 bis, boulevard des Brotteaux Tél. 04 37 24 30 15

LE VERDI Le Verdi propose des pizzas au feu de bois, réalisées dans la pure tradition. Également à la carte, de belles spécialités italiennes hautes en saveurs et en authenticité.

13, boulevard des Brotteaux Tél. 04 72 74 29 53

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CLOS BIS Seconde adresse du Chef Clovis Khoury, le Clos Bis invite sélection de tapas. Un bar à vins qui fait la part belle aux avec une sélection soignée de flacons.

19, boulevard des Brotteaux Tél. 04 78 24 26 49


L’EPICERIE COMPTOIR Un cadre unique, convivial et chaleureux de bar à vins, pour des apéros tapas, des soirées festives, des repas de gourmets ou un simple grignotage au comptoir.

192, rue Cuvier Tél. 09 53 13 49 68

bar

resto

club BARRIO CLUB Ce club festif nous transporte en Amérique latine ! Lieu incontournable des nuits lyonnaises où le mojito est mis à l’honneur !

13 B, place Jules Ferry Tél. 04 72 37 17 33

RESTAURANT ALEX Lyonnais d’adoption et normand d’origine, Alex, le Chef du restaurant, pratique une belle cuisine de goût. Fidèle aux classiques qu’il revisite avec talent et travaillant des produits de saison rigoureusement sélectionnés, il aime surprendre avec des partitions aux saveurs étonnantes souvent méconnues qui font toujours mouche.

44, boulevard des Brotteaux Tél. 04 78 52 30 11

resto resto

STEAK AND CO Avec sa décoration contemporaine, chic et décontractée, Steak&Co invite à redécouvrir les bonnes viandes avec des pièces soigneusement sélectionnées et cuisinées dans le respect du produit.

67 bis, cours Vitton Tél. 04 78 89 03 54

13, place Jules Ferry Tél. 04 72 74 04 41

F&K Le F&K est le premier représentant d’une nouvelle génération de lieux festifs : le Bistroclub®. Un espace de liberté et de fête : un lieu convivial où l’on peut prendre l’apéritif, profiter d’une cuisine simple et de qualité dans une ambiance festive et danser jusqu’au bout de la nuit !

bar resto club

à découvrir une fine produits de qualité

LE BOUDOIR Dans une ambiance hype et lounge, le Boudoir est le lieu idéal pour partager un afterwork ou une soirée entre amis. Le restaurant propose une cuisine soignée et se transforme en club pour prolonger le plaisir jusqu’au bout de la nuit.

13 - 14, place Jules Ferry Tél. 04 37 24 19 46

HOTEL BEST WESTERN RICHELIEU Situé dans le quartier des affaires de Lyon, à 5 minutes à pied de la gare TGV de Lyon-Part-Dieu, l’Hôtel Best Western Richelieu invite à la détente avec des chambres élégantes et douillettes de beau standing. L’Hôtel propose également des petit-déjeuners et collations à toute heure de la journée.

25, rue Lalande Tél. 04 78 24 76 45

hôtel

bar resto club

bar resto V.Y.U Situé au cœur de la Gare des Brotteaux, le V.Y.U propose une cuisine de saison et se transforme le soir en bar à tapas avec une programmation dynamique !

13 ter, place Jules Ferry Tél. 04 37 24 30 52

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SAINT-GERVAIS PEOPLE

« SI VOUS FAITES UN DÉCOR À LA DISNEY que vous allumez le 15 décembre et que vous éteignez le 15 mars, VOUS AVEZ LA CLIENTÈLE QUI VA AVEC. »

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JEAN-MARC PELLEIX « Saint Gervais est plus authentique que Megève ! » Longtemps qualifiée de belle au bois dormant par la presse, Saint-Gervais connaît une croissance et une vitalité hors norme. La station thermale qui a accueilli pendant des décennies de nombreuses têtes couronnées s’est résolument projetée vers l’avenir et la jeunesse avec l’implantation de la Folie Douce et du futur Club Med. Des projets qui ont échappé à Megève, sa voisine. Rencontre avec le décapant Jean-Marc Pelleix, maire de la commune depuis 2001. Propos recueillis par Alexandre Graton - Photos © Saby Maviel

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omment faire exister SaintGervais, entre Chamonix, Megève, les Contamines... ? JMP : En gros, je dirais que dans le sud vous avez Sainte-Maxime, Saint-Tropez et Ramatuelle : on est Ramatuelle. L’endroit avec le plus d’authenticité, où les gens sont aussi importants qu’ailleurs mais ne sont pas des m’as-tu-vu, à montrer leurs exploits. Megève, on y va pour se montrer. Il y a à Saint-Gervais un côté plus vivant tout au long de l’année.

habitants. On a fait une piscine pour les gens du pays mais dimensionnée pour recevoir plus. Vous soutenez également les projets destinés à appuyer les racines saint-gervolaines : Haute Tour, réfection des églises... Si vous faites un décor à la Disney que vous allumez le 15 décembre et que vous éteignez le 15 mars, vous avez la clientèle qui va avec. Quand vous voulez une station paillettes, il faut avoir les moyens d’aller les chercher. Nous, on n’a pas du tout ça, tout est fondé sur de la réalité : on a rénové le château, l’église, construit un pont...

Quelle est l’évolution démographique de votre commune ? Il y a 5 800 habitants, pour 3 500 à Megève. Quand j’ai été élu au conseil municipal en 1983, il y avait plus d’habitants à Megève. Toutes les nationalités qui viennent ici sont des familles. À Megève, les gens viennent pour la réputation internationale. Chamonix s’est donné l’image d’une capitale du sport et maintenant du sport extrême. Quand mes prédécesseurs se sont acharnés à vouloir leur ressembler, ils étaient dans l’erreur. Nous sommes sur des poches de clientèle complémentaires. Le touriste qui La Folie Douce, symbole de l’attractivité et du dynamisme de Saint Gervais vient à Megève va aller faire un tour à l’Aiguille du Midi, le SaintGervolain ira voir les vitrines de Mais quand on voit le Mont-Blanc Megève... des Médias, le festival d’Humour, la Pourquoi cette inversion de tendance Folie Douce, le tournoi des Six Stations... Les paillettes ne vous font pas peur non avec Megève ? A Megève, il y a eu un gonflement artificiel de la plus ! Visez-vous à rattraper Megève ? valeur des choses qui a fait que les propriétaires Nous avons des « people » mais qui ne viennent se sont dit que ce serait dommage de ne pas en pas que pour se faire voir. Quand vous avez profiter : les Mégevans ont vendu et sont allés un produit à faire connaître, il est normal habiter ailleurs. Leur commune se retrouve avec d’essayer de faire en sorte qu’il soit connu. Avec la question de savoir comment reconstituer son le Mont-Blanc des Médias, l’idée était de faire socle de vie. On n’a pas une clientèle de zappeur redécouvrir un territoire qui était oublié au travers à Saint-Gervais, nos habitués recomposent ici leur de l’amitié de Gérard Holtz, Poivre d’Arvor, des vie familiale. Megève n’ayant plus de vie « hors gens qui vont faire parler de nous... On n’a pas décors » de décembre à mars et de juillet à août, les moyens de faire une campagne de presse qui vous ne pouvez plus avoir une clientèle fidèle, n’aurait d’ailleurs pas l’authenticité et le cœur car la vie locale est inexistante. Ici les gens se d’un article de journaliste qui est venu. fondent dans le village. Avant de penser à faire une politique touristique, faisons une vie pour les

Votre capacité à aller décrocher des

financements, notamment au conseil départemental pour le pont, ont pu agacer. Est-ce une critique ou un compliment ? Je le prends très bien, venant de gens qui ne sont pas capables d’aller chercher de l’argent. Ils ne sont donc capables que de jalousie. C’est une reconnaissance d’un talent ! Le pont, c’est 70 ans de bataille ! La politique ce n’est pas que régler les affaires courantes, un élu doit avoir de l’imagination et conduire les gens vers quelque chose, accomplir un projet. C’est une compétence qui va avec un caractère... Ce côté « grande gueule », c’est un choix parce que ça marche, ou simplement parce que vous êtes comme ça ? C’est une méthode et un caractère... que j’entretiens beaucoup ! Si vous voulez que les gens prêtent attention à vous, ne lisent pas les communiqués de presse en diagonale, c’est le poids des mots. Il faut qu’on fasse attention à vous. C’est une manière de s’exprimer mais c’est aussi moi. La vie est très courte, si c’est pour faire des ronds de jambe ou faire la cour... Si aujourd’hui je ne suis pas député ou ministre, c’est parce que je ne rentre pas dans un moule, que je n’ai pas ciré les pompes de Bernard Accoyer ou de quelqu’un d’autre. La vie publique a bouffé ma vie personnelle. Etes-vous un professionnel de la politique ? Je ne vis pas de la politique, je suis toujours administrateur de biens aux Contamines, je travaille 12 à 14 heures par jour a minima. C’est une passion. Vous rapprocher des Contamines, comme l’évoquait le sondage en ligne que vous avez lancé récemment, serait donc un moyen de joindre l’utile à l’agréable ? Je n’ai pas envie de fusion car on ne peut pas faire de politique de développement sans assise locale ni respect des gens et de leur patrimoine. Lyonpeople / Mai 2016

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SAINT-GERVAIS PEOPLE Je n’imagine pas que Saint-Gervais soit la commune et que les Contamines disparaissent. Dès 2010, je disais qu’il fallait faire des associations de communes en respectant leur identité comme à Lyon, Paris, Marseille, avec des mairies d’arrondissement. Chamonix est un bel exemple, une mairie centrale qui devient prestataire de services des trois autres qui n’ont pas les moyens. Mais pourquoi lancer ce sondage sans y associer le maire des Contamines, Etienne Jacquet ? Pour le buzz ? On a jusqu’au 31 décembre pour bénéficier d’un bonus financier de l’Etat. En 2014, le préfet est venu à Megève en communauté de communes et a parlé de réunir les communes, notamment Saint-Gervais et les Contamines. Son maire était là et il n’a rien dit. Le lendemain, je m’en suis pris plein la figure dans les médias car M. Jacquet pensait que si quelqu’un devait quelque chose, c’est Saint-Gervais qui était redevable aux Contamines et pas l’inverse. Mais je n’ai pas vu M. Jacquet depuis qu’il est élu ! On avait un projet de centre de biathlon avec financement du conseil général à 30%, on a dû annuler la subvention de 300 000 euros. J’ai financé 30% de la patinoire qu’ils ont faite cet hiver, il ne m’a pas invité à l’inauguration. Donc, aurait-il fallu faire ce sondage avec le maire des Contamines ? Bien sûr. Mais quand on est dans des raisonnements de gens normaux. Y a-t-il un contentieux entre vous ? Son beau-père et son oncle par alliance sont les gestionnaires du domaine skiable et créateurs de la station des Contamines. Ils sont gestionnaires des domaines skiables de Saint-Gervais. Il s’est présenté aux élections pour régler des histoires de famille. Il y avait aussi un projet de liaison entre domaines, un syndicat intercommunal a été créé à la demande des Contamines, qui est enclavé. En 2001 j’ai dit que ce serait normal de l’ouvrir à Megève et Demi-Quartier, on a donc modifié les statuts. Depuis 2014, il n’a de cesse de vouloir supprimer ce projet. Il ne siège pas et interdit aux deux autres représentants d’y venir. Comment voulez-vous poser la question d’un rapprochement à quelqu’un que vous ne voyez jamais ? A ce point-là ? Il faut savoir que le conseil municipal se déroule dans une ambiance très particulière. Quand il me traite de Poutine... Je ne suis pas Poutine ! On fait des réunions publiques et de quartier régulières. Mais j’en avais un peu assez que, quand je traverse le village, on me demande : « alors, quand est-ce que tu deviens maire des Contamines ? » Je voulais savoir si c’était les trois personnes que je connais qui le disent, ou si des gens le pensent vraiment. Là-haut c’est la terreur, personne n’ose s’opposer au maire ! Personne n’ose s’exprimer frontalement. Il s’agissait donc de savoir. Ce sondage a-t-il une valeur ? J’avais mis tous les conditionnels pour que personne ne soit heurté, et on a eu un résultat qui

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était plus qu’un échantillon : 660 personnes ont voté, 11% de la population. Soit aux Contamines 16 à 17%, et 6% à Saint-Gervais. Évidemment les gens ont coché eux-mêmes qu’ils sont des Contamines, de Saint-Gervais ou d’ailleurs. Mais lui a du mobiliser pour voter contre, or seul un tiers à peine des Contamines a voté non. Ça vaut ce que ça vaut. Je lui ai écrit, et à tous les élus. J’attends la réponse. Il ne répondra pas...

« Aux Contamines, c’est la terreur. PERSONNE N’OSE S’OPPOSER AU MAIRE » Pourquoi être également contre les communautés de communes ? Je suis contre les communautés de communes qui ne servent qu’à créer des conflits car ce sont forcément des alliances. On le voit en Pays du Mont-Blanc, j’ai été le premier président sollicité par les petites communes qui ne voulaient pas du maire de la plus grosse commune... Après une alliance entre les deux plus grosses (Sallanches et Passy, le maire de Sallanches Georges Morand étant l’actuel président, ndlr), en gros, les huit autres sont cocues. On fait du mariage forcé. Ce n’est plus de la communauté de projet mais de la répartition de postes. Quels sont les enjeux touristiques pressants de Saint-Gervais, les lits touristiques d’abord ? On s’est replacé aujourd’hui au niveau des grands, on n’est pas Megève ou Chamonix mais on joue dans une cour qui n’est pas loin. On est en train d’imaginer une destination MontBlanc de Vallorcine jusqu’à Praz-sur-Arly. Ce qui nous manque aujourd’hui, ce sont des structures d’accueil, des lits. Ceux qui sont obligés de fuir Megève et ses prix surfaits par quelques personnes, sont venus sur la couronne 1400m : Bettex, Communailles, Saint-Nicolas-deVéroce sur des chalets. Ils sont là. Ce qui nous manque pour le touriste, ce sont les lits d’hôtel. Il nous reste des familiaux, qui ne dépassent pas trois étoiles. Si on veut faire du séminaire, on n’est pas en capacité. Il nous manque des lits en 4 étoiles. Le 5, ce n’est pas pour nous. On annonce aussi l’arrivée de Christophe Lambert comme investisseur ! Oui, sur des terrains entre Bettex et Communailles, constructibles depuis 2005. On souhaite un petit village façon Fermes de Marie. On a quand même mis dix ans ! Mais les autorisations administratives se décident en mai. C’est aussi 80 chambres, un hôtel 4 étoiles, une centaine d’appartements en résidence hôtelière, 600 lits au total. C’est un projet qui doit démarrer et dont le gestionnaire pressenti est effectivement l’acteur Christophe Lambert qui a déjà un hôtel à Aix-enProvence.

Sur le tourisme, une échéance administrative tombe fin décembre : pas de Schéma de cohérence territoriale (Scot), pas d’Unité touristique nouvelle (UTN). Êtes-vous inquiet pour vos projets en cours ? Les UTN seront toutes dans les Scot, ça ne veut pas dire qu’il n’y aura plus d’UTN du tout. Mais on n’a même pas encore déterminé de périmètre de Scot en pays du Mont-Blanc. Et faire un Scot prend 4 ans... Ça veut dire plus de nouvelle remontée mécanique à Chamonix, Saint-Gervais, Combloux ou Megève. Cela met-il en péril votre souhait de voir s’installer le Club Med au Bettex ? C’est « chaud » car il faut trois mois d’instruction de dossier UTN et cela se termine au 31 décembre. Il faut donc que le dossier soit présenté à la commission avant la fin de l’été. Or les terrains sont privés et les propriétaires pensent avoir la 6ème merveille du monde, et ne comprennent pas qu’au 31 décembre, on ne pourra plus rien faire de leur terrain. Ils pensent trouver quelqu’un d’autre. La négociation avec le Club Med n’est donc pas finie. Interview à retrouver dans son intégralité sur www.megevepeople.com

LA MAISON DOUX BIENTÔT TRANSFORMÉE EN HÔTEL 4* « J’ai trouvé un bailleur social, la SEMCODA, et on a racheté une propriété à l’entrée de Saint-Gervais, la maison Doux, dont les travaux de transformation en hôtel 4 étoiles commencent en mai. On conserve la partie luxueuse de l’ancien bâtiment qui a accueilli l’Aga Khan, et l’on crée une partie moderne, remise en forme, chambres, restaurant. 80 chambres, dont l’immobilier est porté par cette structure, proches du centre-ville et du Tramway du Mont-Blanc. Un gestionnaire viendra ensuite, il y a trois candidats sérieux. L’ouverture est pour 2017.»

La Maison Doux va bientôt être transformée en hôtel 4 étoiles. RCA Architectes



MEGÈVE

PEOPLE

MONT D’ARBOIS L’Igloo attend le dégel

L

’Igloo, c’est la friche hôtelière située au sommet du Mont d’Arbois qui, depuis deux hivers, reste à l’état de limbe commerciale sans issue visible. Un beau gâchis. Au départ, il s’agissait d’un restaurant-hôtel 3 étoiles monté notamment par Pascal Chapelland à la fin des années 80, suite à un échange de terrains avec la commune de saint Gervais. Le projet, assorti d’un restaurant et uniquement desservi par les remontées mécaniques, était ouvert donc pendant une courte période de l’année et ne manquait pas de charme ni de clients conquis par la vue sur la chaîne du Mont-Blanc. Mais la décision de vendre marquera le début d’un long imbroglio. En première ligne, Laurent Foucher, un personnage sulfureux qui a gravité dans le sillage de Jean-Christophe Mitterrand, aujourd’hui ambassadeur de la République Centre-Africaine à Genève, mais curieusement le permis échoit à la SPV Megève 1, qui serait liée par un montage complexe à Swiss Development Group (SDG),

une société genevoise appartenant au Kazakhe Ilyas Khrapunov, lui-même abonné aux rubriques Justice des quotidiens genevois où il réside (à ce sujet, lire l’extrait d’un article du Temps dans l’encadré). Le permis de construire vise à la réhabilitation et l’extension vers un hôtel-restaurant 5 étoiles de haut niveau, bien que de taille relativement réduite. Les travaux commencent en 2013, mais l’extension n’est aujourd’hui toujours pas achevée. Ce qui existe sur place actuellement ne représente qu’un tiers du bâtiment final de 40 mètres de longueur. Tous les travaux sont désormais arrêtés depuis plus d’un an, faute de paiement des prestataires. Pendant cette période passent les temps administratif et judiciaire. Le constructeur GTM, filiale de Vinci, n’est pas payé, retire ses billes et prend une hypothèque de 2,6 millions. Une vente judiciaire a lieu à l’automne 2015, en vain. Pas d’enchérisseur au prix demandé. GTM n’ayant pas l’intention de racheter le bien pour 2,6 millions, il le retire de la vente. Le projet devrait être représenté aux enchères au printemps 2016. Mais au vu du prix de l’investissement, estimé à un total de 12 à 15 millions entre l’achat d’origine (9 millions d’euros), les travaux... Le maire Jean-Marc Peillex fait la moue : « Ou c’est la danseuse d’un très riche, ou c’est Le plan de réaménagement de SDG impliquait la transformation du bâtiment existant en refuge alpin de du blanchiment, mais luxe avec 32 chambres et suites, et un spa. La propriété sera exploitée par Six Senses Hotels Resorts Spas la commune n’a en

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tout cas pas beaucoup de moyens d’agir car c’est entièrement privé. Et ça embête aussi Megève car tout le monde pense que c’est sur Megève ! » Alexandre Graton

UNE COUR ANGLAISE ORDONNE LE GEL PROVISOIRE DES AVOIRS D’ILIYAS KHRAPUNOV « Bien connu à Genève, le gendre de Mukhtar Ablyazov est dans le collimateur de la banque kazakhe BTA, qui veut lui interdire de gérer l’argent de son beau-père. Genevois d’adoption, proche du PDC et homme d’affaires bien connu de la place, Iliyas Khrapunov est rattrapé par les affres judiciaires de son beau-père, Mukhtar Ablyazov, ancien président de la banque kazakhe BTA et ennemi juré du président Noursoultan Nazarbayev. Saisie par la banque, la Haute cour britannique vient de prononcer un gel provisoire des avoirs d’Iliyas Khrapunov. Une décision «interdisant toute manipulation des avoirs détenus par M. Khrapunov pour lui-même ou à la place de M. Abylazov», écrit la banque dans un communiqué. Aujourd’hui dans le giron du pouvoir kazakh, BTA accuse Mukhtar Ablyazov d’avoir détourné quelque 5 milliards de dollars entre 2006 et 2009. Poursuivi par la justice civile britannique, Mukhtar Ablyazov avait pris la fuite en février 2012, après avoir appris que sa sécurité était menacée en Angleterre. Arrêté en France le 31 juillet 2013, Mukhtar Ablyazov est détenu à la prison de Fleury-Mérogis depuis lors. » Le Temps – 13 novembre 2015



EN COUVERTURE

EDITION SPECIALE

LES LYONNAIS DE

SHANGHAI

Un dossier réalisé par nos envoyés spéciaux Baudouin Wisselmann (textes) & Fabrice Schiff (photos)

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SOMMAIRE Candice du Cheyla (Institut Franco-Chinois)

p. 46

Sylvie Caudriller (Air France)

p. 48

Alexis de Canck (UniversitĂŠ de Lyon)

p. 50

Mathieu Chavant (Dekra)

p. 51

Loic Guirao (Dachser)

p. 52

Jean-Maurice Hebrard (Adamas Consulting)

p. 56

Alexis Huile (Dagobear)

p. 58

Sylvain Laurent (Dassault)

p. 59

Ambroise Mathey (Norbert Dentressangle)

p. 60

Gregory Prudhommeaux (Next step)

p. 62

AurĂŠlien Souici (Elite Society)

p. 64

Pascal Vincelot (Bio Merieux)

p. 66

Les bons plans de Shanghai

p. 67

En partenariat avec

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LES LYONNAIS DE SHANGHAI

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Depuis 25 ans, l’IDRAC entretient des relations avec la Chine à travers différents programmes, les voyages d’été de découverte des entreprises et de la culture, les cours de chinois, les échanges académiques, et les séminaires. Cette année encore, Denis Broliquier organisait à Shanghai une semaine de séminaire pour les masters 2 des différents IDRAC de France. Lyonpeople / Mai 2016

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LES LYONNAIS DE SHANGHAI

LYON - CHINE

UNE RELATION CENTENAIRE

S

hanghai n’est plus à présenter, mais cette mégalopole évolue à un rythme infernal, et si vous vous y êtes rendu il y a 10 ans, vous ne vous y retrouveriez pas. Des quartiers entiers sont rasés, d’autres sortent de terre aussitôt ; le business est l’unique obsession de ses habitants, la circulation est létale, les faubourgs grouillent, les métros sont aux heures de pointe de véritables fourmilières. Mais derrière le côté brutal de ce Shanghai du « péril jaune », existe un cadre de vie de qualité, et même assez doux à certains égards. Bien qu’au cœur de cette ville et de son agitation, il règne dans certains quartiers comme l’ancienne concession française, un calme dépaysant, une certaine paix. C’est Dorothée Chareyron, lyonnaise expatriée depuis 12 ans, qui dès notre arrivée nous a fait découvrir ce coin encore essentiellement peuplé d’occidentaux et empreint de nostalgie coloniale. Un endroit resté figé dans une autre époque, ses imposantes bâtisses aux vastes perrons et jardins boisés, ou ses plus humbles maisons de plain pied en briques donnent de la nostalgie et du charme au lieu. Autre échappatoire ? Les quartiers mitoyens, Jing’an ou Xintiandi, ou encore « la berge des étrangers » : le Bund, une promenade longeant le fleuve Huangpu. Les somptueux édifices qui le bordent, sont redevenus après l’ère Mao des banques ou de prestigieux établissements. Ces restes de la présence anglaise font face à l’antinomique quartier d’affaires futuriste de Pudong, symbolisant le retour de la Chine au premier plan. Le retour d’une civilisation qui a traversé quatre millénaires. S’étant toujours estimés au centre du monde, les Chinois voient l’Empire du Milieu reprendre ses droits. La France est pour sa part privilégiée, son héritage hélono-chrétien et son art de vivre forcent le respect des Chinois très admiratifs de notre histoire, de Paris… et de ses monuments. C’est à la Route la Soie établie par l’Empereur Wudi que l’on doit les premiers liens entre la Chine son point de départ, et son extrémité occidentale, Lyon.

Jin Ji, une chinoise venue étudier et travailler à Lyon, ou Adrien Boué, jeune trentenaire qui y a grandi et maintenant commercial chez IT Consultis, les 120 lyonnais s’organisent en réseau. Se réunissant chaque mois pour « le dîner des lyonnais », on compte parmi eux une vingtaine d’anciens « idraciens ». Depuis 25 ans, l’IDRAC entretient des relations avec la Chine à travers différents programmes, les voyages d’été de découverte des entreprises et de la culture, les cours de chinois, les échanges académiques, et les séminaires. Cette année encore, Denis Broliquier organisait à Shanghai cette semaine de séminaire pour les masters 2 des différents IDRAC de France. Nous

avons pu nous fier à sa connaissance du terrain pour jalonner notre reportage. Dévoué à ses élèves, le maire du 2ème s’est mué ces quelques jours en un véritable guide, encadrant les 84 étudiants pour leur expertise, allant d’entreprises en entrepôts, volant de business meetings en salles de conférence. Au total, près de 400 étudiants ont participé à ces voyages, et ont été séduits par la Chine puisque plus de 40 s’y sont installés. Forte de la présence de ses anciens, l’IDRAC assure un atterrissage en douceur et un solide réseau, vital pour les affaires en Chine, à ses élèves qui partent entreprendre à Shanghai. Baudouin Wisselmann

Peng Liyuan, chanteuse et épouse du Président, le Président Xi Jinping, Gérard Collomb, Jean-Jack Queyranne et Laurent Fabius, visitant l’Institut franco-Chinois le 25 mars 2014

De François Ier à Napoléon Bonaparte, nos rois feront de Lyon un haut lieu de la soierie, alimentant toujours plus cette voie marchande. En 1895, la CCI de Lyon envoie une mission commerciale en Chine, et est en 1913 la première à ouvrir une chaire de chinois. Les relations sinofrançaises vont alors s’accélérer avec l’initiative de Li Shizeng « travail-études », qui fait venir de jeunes chinois dans les universités et usines françaises. Notamment celles de Berliet à Lyon qui deviendra l’un des premiers groupes à commercer avec la nouvelle Chine 40 ans plus tard. Dans le même élan, l’Institut franco-chinois sera fondé en 1921 au fort de SaintIrénée où s’installe la première université chinoise à l’étranger. Berliet et Mérieux seront les acteurs de la reconstruction de nos liens, la région sera jumelée à Shanghai en 1986, Lyon et Canton en 88. Qu’ils le soient par le droit du sang ou par le droit du sol, comme Yi-

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Le premier train de fret reliant la Chine à Lyon est arrivée à Saint-Priest jeudi 21 avril 2016. 11 300 kilomètres parcourus en 15 jours.


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LES LYONNAIS DE SHANGHAI

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« L’HISTOIRE RACONTE QUE LES ACTEURS de l’ouverture de la Chine à la modernité dans les domaines comme l’architecture, la littérature, la poésie, les sciences naturelles ou la médecine, ONT ÉTÉ DIPLÔMÉS À LYON »

CANDICE DU CHAYLA

LE DOUX VISAGE DE LA CHINE À LYON

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ombée amoureuse de la Chine à 19 ans lors d’un voyage, Candice du Chayla est en charge depuis 2014, de nourrir les liens entre sa ville natale et sa patrie de cœur. Candice a grandi à Lyon où elle fréquente le Lycée Edouard Herriot puis l’Université Lyon II. Elle débute en 2005 une belle expérience dans les médias à Paris, en tant que responsable de la publicité des chaînes Voyage et National Geographic Channel du groupe Fox. Les budgets du géant américain lui offrent une grande marge de manœuvre ainsi qu’une belle créativité en termes de campagnes et d’achat d’espaces publicitaires. Trois ans plus tard, elle rejoint RTL pour prendre en charge les relations publiques du « Grand Jury » de Jean-Michel Apathie. Candice voit passer toute la classe politique française avec qui elle prépare en amont, les questions posées au cours de l’émission. Mais son envie d’international se faisant de plus en plus vif, elle décroche en 2009 au ministère des affaires étrangères le poste de directrice de la communication et du développement des Alliances Françaises dans le monde. Elle doit réaliser un travail de levée de fonds pour des projets, des évènements, et des reconstructions d’alliances. Loin de renier ses souvenirs de jeunesse et son affection pour la Chine, Candice du Chayla s’applique à dynamiser le réseau des Alliances Françaises. Elle va y multiplier les séjours et amorce finalement son retour vers la plus sinophile des villes

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de France… Depuis la route de la soie jusqu’à l’Institut Franco-Chinois (IFCL), Lyon et la Chine entretiennent une riche histoire commune. Fondée en 1921, l’IFCL est la première université chinoise créée hors de Chine, cela ne s’est encore jamais répété. Pendant 25 ans, au fort Saint Irénée, ont été formés des générations d’étudiants. « L’histoire raconte que les acteurs de l’ouverture de la Chine à la modernité dans des domaines comme l’architecture, la littérature, la poésie, les sciences naturelles ou la médecine, ont été diplômés à Lyon ».

La vitrine de la Chine en France En 2014, pour les 50 ans des relations diplomatiques entre la France et la Chine, la visite du président Xi Jinping créé l’effervescence. Mais contrairement au protocole habituel, elle débute à Lyon, un joli coup ourdi par Alain Mérieux qui entretient d’excellents rapports avec les autorités chinoises. Ses laboratoires ainsi que le musée de l’IFCL seront donc mis à l’honneur. La même année, en mai, dans cet l’élan, Candice du Chayla est approchée par Jacques De Chilly alors à la tête de l’ADERLY qui lui propose de prendre la direction du plan de renouveau de l’IFCL. Depuis 2 ans, il s’agit pour elle d’en refaire une vitrine de la Chine en France.

Mais tout est à reprendre. Situé rue des Sœurs Bouvier, l’Institut gère le musée du Fort Saint Irénée. Il est désormais doté d’une structure juridique associative, qui lui permet de mener des campagnes de levée de fonds et de donner au projet une vraie pérennité. L’opération est soutenue par la Métropole de Lyon ainsi que par des une douzaine d’entreprises du pays lyonnais qui ont acquitté un droit d’entrée de 50 000 euros. Candice a ainsi obtenu le mécénat de Thierry de La Tour d’Artaise, PDG de SEB, qui a inondé la Chine de ses rice-cooker. Mais également, EDF, BioMérieux, Véolia, ou de plus petites structures, comme Saint-Jean Industries et Dominique Piron, un producteur de vin en Beaujolais. « On compte aujourd’hui 3 500 étudiants chinois en région Rhône-Alpes, et ils sont très heureux d’être en France. Qui plus est à Lyon, la ville étant redevenue depuis la visite de Xi Jinping une référence ». Le Nouvel Institut Franco-Chinois est pour bon nombre d’entre eux un centre de gravité, ils aiment y passer du temps, que ce soit dans le parc, pour des soirées, ou lors des vernissages d’artistes contemporains chinois que l’institut promeut. Désormais doté d’une dimension universitaire, il est aussi en relation active avec le représentant de l’Université de Lyon, Alexis De Canck, et en partenariat avec deux universités de Shanghai, celle de Tongji et l’ECNU (East Chinese Normal University). BW



LES LYONNAIS DE SHANGHAI

SYLVIE CAUDRILLIER LYON IS IN THE AIR ! Depuis juillet 2015, Sylvie Caudrillier est le nouveau visage d’Air France à Lyon. Elle a succédé à Antoine Biton au poste de Directeur Régional Air France-KLM Centre-Est. A 50 ans, elle dispose d’une solide expérience au sein de la compagnie où elle est entrée en 1997 en tant que Chargée des grands comptes à Paris pour épouser ensuite un parcours international (Hongrie, Brésil, Russie). Sylvie Caudrillier est diplômée de l’Ecole Supérieure de Commerce de Grenoble. Elle évoque pour Lyon People les liens aériens qui unissent Lyon à Shanghai. Propos recueillis par Baudouin Wisselmann & Marc Polisson - Photo : Fabrice Schiff Vous êtes la première femme à diriger Air France sur la région Centre-Est. Comment abordez-vous ce nouveau poste ? J’arrivais de Russie et c’est une nomination qui m’a fait extrêmement plaisir, je pense que le dynamisme et la position centrale que nous avons ici est extraordinaire. Je suis de Toulouse, mais c’est ma région de cœur depuis longtemps, je suis en effet passée par l’EM Grenoble. En termes de chiffres d’affaires et d’emplois, que représente la compagnie nationale sur notre territoire ? Il y a d’abord tout ce qui est visible, notre présence et celle de nos marques, HOP! Air France, KLM et Transavia, à Clermont-Ferrand et à Lyon. Ce qui est moins visible, ce sont les 1400 personnes que nous employons et les 40 millions d’euros d’achats annuels auprès des entreprises régionales. Nous sommes aussi un ambassadeur de la région à l’étranger, notre réseau couvre 320 destinations, avec une implantation dans 114 pays, c’est inégalé. Combien de passagers s’envolent sur vos lignes depuis Saint Exupéry ? Ce chiffre est-il en progression ? 3 millions de clients prennent nos vols à Lyon-Saint Exupéry, et 300 000 à Clermont-Ferrand. Des chiffres qui progresseront avec le développement de Transavia et les nouvelles destinations ouvertes avec HOP! Air France.

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Notre équipe rentre de Chine. Quelle est l’offre d’Air France sur cette destination au départ de Lyon ? La Chine est extrêmement importante pour nous, nous y sommes depuis 1938. La majorité des destinations Air France sont desservies par des avions équipés de nos toutes nouvelles cabine Best et l’Airbus A380 est positionné sur Shanghai et Hong Kong. La Chine nous a d’ailleurs récompensés le 14 janvier dernier par le prix de la « meilleure première classe disponible entre la grande Chine et l’Europe ». Distinction remise dans le cadre des Hurun Best of the Best Awards. Nous desservons 9 destinations chinoises avec 89 vols hebdomadaires et plus de 120 avec nos partenaires chinois à l’été 2016. Les plus importantes étant Pékin, Shanghai, Hong Kong et Taïwan mais nous sommes aussi les premiers sur d’autres villes importantes comme Wuhan, Hangzhou, Xiamen ou Chengdu, que peu connaissent mais qui sont parfois plus grandes que Lyon. Peut-on imaginer dans un futur proche une ligne directe Lyon-Shanghai ? Nous ne sommes pas dogmatiques, davantage pragmatiques et la question restera ouverte avec nos partenaires Chinois de Skyteam. Tout est une question de rentabilité, quelle que soit la compagnie aérienne. Quel est le plan de bataille d’Air France face à Emirates et aux compagnies low cost ? On travaille toujours plus sur la qualité du service pro-

posé et la montée en gamme de notre offre « Best » de nos 4 Cabines : La Première « notre suite haute couture», la Business « Un cocon en plein ciel », la Premium Economy, et l’Economy. Face aux low cost, nous offrons des produits compétitifs sur notre réseau HOP! Air France et Transavia, notre compagnie low cost qui est en plein développement. Comment préparez-vous la privatisation de l’aéroport de Lyon ? Vous expose-t-elle encore plus à la concurrence ? Je ne commente pas le changement éventuel d’actionnaire des Aéroports de Lyon. Le cahier des charges reste le sujet de l’actionnaire. Simplement, je tiens à dire que nous travaillons très bien avec Aéroports de Lyon, ce qui nous permet de nous développer. Comment Air France envisage-t-elle de revenir durablement dans le cœur des Lyonnais ? Selon vous, Lyon is in the Air ? Nous n’avons jamais quitté le cœur des Lyonnais, pour preuve les nombreux partenariats noués dans domaines aussi variés que sportifs, culturels, et institutionnels. Le Groupe Air France KLM est de plus en plus présent avec HOP! Air France, qui a fait le choix de positionner son hub à Lyon et également avec Transavia qui considère notre ville comme une base stratégique où elle se développe et base un troisième avion. Nous offrons tout de même 48 destinations, dont 26 en vol direct vers l’international ! Donc, of course, Lyon is the air !


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ALEXIS DE CANCK

« SA MISSION : DONNER DE LA VISIBILITÉ ET ASSEOIR LA RENOMMÉE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR LYONNAIS

MONSIEUR UNIVERSITÉ

A

38 ans, Alexis de Canck n’a jamais quitté l’école ou plutôt l’université. Originaire de Seine-etMarne, il est diplômé en FLE (Français Langue Etrangère) et en sciences humaines à Paris III et Paris X. En parallèle de ses études, il donne des cours du soir de français à des travailleurs étrangers désireux de s’intégrer, ce qui l’amène à aborder la question de la migration et des minorités. En 2007, il devient son propre objet d’études en partant vivre au Canada, le temps d’une mission de recherche sur les minorités nationales pour le compte de l’université de Sherbrooke et de Laval. En Nouvelle-France, la problématique est inverse à la nôtre, les minorités sont indigènes et ont été remplacées par les vagues d’immigration allochtones. Très mal assimilées, ces populations subissent l’échec des politiques d’intégration successives menées depuis la révocation des traités royaux. L’enjeu est désormais de trouver de nouveaux recours pour sauver ces petites nations et leur identité, comme les Attikameks et leurs 3000 survivants, objets de l’étude, qui « cumulent tous les maux de la société moderne, alcoolisme, drogue, chômage, grossesses adolescentes, violences conjugales, suicide ». Cette expérience sur le continent américain le fait rebondir en 2009 à Paris chez CEA Study Abroad, un institut privé américain chargé d’épauler et de canaliser des étudiants en année sabbatique et dont l’expérience est parfois mouvementée. En 2010, avant

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de s’envoler pour la Chine, Campus France le nomme chargé de mission d’un bureau travaillant à la promotion de l’enseignement supérieur français à l’étranger. Depuis son arrivée à Shanghai, intervenue en 2012, Alexis a eu tout le temps d’établir les trois profils observables chez les expatriés : le jeune aventurier entrepreneur ; l’expatrié, au service d’une entreprise ou d’une ambassade ; et enfin le membre de la famille ou le conjoint des deux premiers profils. C’est justement la situation d’Alexis qui a accompagné sa compagne nommée au consulat de France à Shanghai.

Faculté… d’adaptation Ils partagent leur vie depuis 5 ans, et madame avait pour sa part déjà connu l’expatriation avec ses parents. Devenu « homme au foyer », Alexis se met au chinois et construit son réseau tout en renouant pleinement avec sa passion, le théâtre. Avec 15 000 ressortissants français inscrits et une grosse communauté francophone, les groupes de théâtre sont nombreux. Dans l’optique de monter un festival, Alexis contribue à mutualiser et réunir les moyens de ces troupes. Un projet abouti qui s’élargira même à la communauté anglophone. Une collaboration dont il tire une nouvelle fois une analyse sociologique : « j’ai observé deux manières de faire très différentes, fidèles à nos histoires et mentalités

respectives. Côté anglo-saxon, sans critiquer, ce sera fait plus à la manière protestante, très pro, avec une structure financière, une excellente communication, une réelle envie de réussite et d’engranger des bénéfices. Quant à nous francophones, avec notre vision très républicaine et sur le modèle de la loi 1901, on fera ça entre potes, presque en s’amusant, et en reversant les bénéfices à une association. Deux mondes très intéressants à confronter ». Après cette année d’acclimatation, il devient responsable de projets de coopération universitaire à l’Université de Tongji, lui permettant de comprendre le fonctionnement de l’enseignement supérieur chinois. Alexis signe un contrat local pourtant bien rémunéré pour la moyenne autochtone, à savoir un salaire avoisinant le SMIC français. Sa coopération avec l’AUF pour une exposition sur l’environnement, verra le passage du conseiller du Président de la République, Nicolas Hulot. Fort de cette expérience en interne et de sa connaissance du terrain, il est sollicité en 2014 pour reprendre le rôle de représentant de l’Université de Lyon à Shanghai, un emploi encore une fois sur la base d’un contrat local, mais cette fois plus alléchant, dont ERAI était le porteur depuis l’expo universelle de 2011. Sa mission : donner de la visibilité et assoir la renommée de l’enseignement supérieur lyonnais en tissant des liens avec d’autres établissements, des entreprises, des laboratoires et les institutions chinoises. BW

Photo : Fabrice Schiff

LES LYONNAIS DE SHANGHAI


Photo : Fabrice Schiff

LES LYONNAIS DE SHANGHAI

« SI TU NE SAIS PAS QUOI FAIRE DANS TA VIE, VIENS À SHANGHAÏ »

MATHIEU CHAVANT

LA FIÈVRE DE SHANGHAI

A

près un déjeuner mémorable au Bistro 321, nous retrouvons Mathieu Chavant au Temple de Jin’An, un faux vestige de la culture chinoise. Callée juste avant son vol pour le Japon, notre entrevue est donc rythmée, et son récit diablement énergique, nous donnant une idée plus précise de la fièvre shanghaienne. Celle qui a foudroyé Mathieu… Né en 1985, il grandit à Saint-Germain-sur-l’Arbresle, descend à Lyon pour son lycée, son BTS en alternance, et un master à l’IDRAC, promo 2009. Et ce n’est pourtant pas là qu’il sera épris de la Chine. L’infection viendra d’un patelin tout proche de chez lui, Chazay d’Azergues. Fort de ses expériences en entreprise, Mathieu décroche vite un travail et le voilà installé entre Rhône et Saône. Job, appartement, copine, voiture, potes, soirées… routine. A 26 ans, il sent que tout est trop bien rangé, « j’avais l’impression d’avoir 40 ans et de m’emmerder, de n’avoir plus aucun challenge ». Dans sa tête trottait la petite phrase de son pote de Chazay, Alexis Huille, qui l’a accompagné sur les bancs du lycée puis de l’IDRAC (lire page 56). « Si tu ne sais pas quoi faire de ta vie, viens à Shanghai ». Installé en Chine depuis 2009, Alexis revenait parfois au pays accompagné de sa conjointe hongkongaise, et lui racontait sa vie d’expatrié. Du coup, Mathieu finit par craquer. En une semaine, il pose sa démission, achète un aller simple et abandonne tout. « J’adore Lyon, mes potes, ma famille, mais je

faisais toujours la même chose, je ne rencontrais plus de nouvelles personnes, et me renfermais presque sur moi-même ». Il dort trois jours sur le canapé d’Alexis avant de s’installer en colocation avec des étudiants qui lui proposent dès son arrivée de se retrouver avec d’autres amis dans le parc de Jin’An. Mathieu traîne des pieds mais finit par accepter, c’est le déclic ; « je ne suis quasiment plus rentré chez moi. J’étais constamment dehors, je m’étais fixé comme objectif de rencontrer une personne par jour. Il faut se faire violence, ceux qui calquent ici leur mode de vie français, se prennent un mur ».

Le réseau des Lyonnais Il ne faudra donc pas longtemps à Mathieu pour rencontrer des managers, des commerciaux et toutes sortes de profils. Il est d’abord engagé dans une boîte de coaching, puis un an après par Expatrimo au service d’étrangers cherchant à investir en France. Il est depuis décembre 2014, manager chez Dekra, un des plus gros laboratoires de certification. La marque au fameux D vert est numéro 1 mondial du test automobile se penche sur un large panel de produits et donne ensuite son feu vert pour leur diffusion sur le marché. Un « Xiaomi » a la main, annoncé comme le futur leader mondial du smartphone, Mathieu se dresse en défenseur du

« made in China » : « si les produits chinois ont si mauvaise réputation, ce n’est pas en soit la faute de la Chine, mais de ceux qui cherchent à y produire à des coûts toujours plus dérisoires. Le made in China peut produire de la très bonne qualité, Xiaomi en est la preuve. » Sa nature très sociable et son expérience dans le « one day/one meeting », pratiqué activement ces deux premières années, vont le pousser, non pas à faire de nouvelles rencontres - il jure ne plus en avoir le temps - mais à les mettre en relation. Il a donc monté avec Grégrory Prudhommeaux et Romain Hostal le réseau des Lyonnais de Shanghai puis le Dej’Shanghai avec Manuel Ramos : « Celui de cette semaine se tient d’ailleurs chez Nicolas Le Bec, notre but étant d’aider des cadres à élargir leurs réseaux, car beaucoup d’expatriés sont DG, archis ou ingénieurs et leur job ne leur permet pas forcement de rencontrer beaucoup de personnes ». Et qu’est devenu son ami Alexis ? Tout simplement son beau-frère ! La sœur de l’épouse d’Alexis, Kelly, est fiancée à Mathieu. Chef dans différents restaurants de Shanghai, sa promise est désormais consultante pour des chaînes de restaurants et d’hôtels, et avait fait la rencontre de Mathieu dans le Beaujolais, alors qu’elle accompagnait sa sœur en vacances chez Alexis. La boucle est bouclée ! BW

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« LES CROCS SUR LE BOUT DE BOIS,

j’ai tout donné et j’y suis arrivé,

LOÏC GUIRAO

LA LOGISTIQUE DU REBOND Nous avons rendez-vous à 7h30 sur Wonding Lu devant le fameux Café des Stagiaires, son bar préféré. La destination nous est inconnue mais Loïc Guirao nous a promis la plus belle vue de Shanghai. Il ne nous a pas trompés. Après 15 minutes de taxi, nous grimpons 30 étages pour contempler la ville depuis un angle imprenable sur Pudong, le Manhattan chinois. Nous sommes en fait sur le toit de l’immeuble où se trouvait sa première collocation, terrasse sur laquelle Loïc nous avoue avoir passé de folles soirées. La ville et ses klaxons incessants se réveillent, nous avec, encore sourds de notre passage au MYST Club, nous faisons connaissance avec ce gaillard goguenard particulièrement sympathique. Natif de Montpellier, il arrive à Lyon en 2008 en master au CEFAM qui l’emmène découvrir San Diego, Pékin, Hong-Kong, mais il est finalement happé par Shanghai, son effervescence et les chances offertes aux jeunes. Il y rencontre le patron de Géodis Nicolas Tronel qu’il aborde sans complexe. « Je devais être le 20ème élève à lui demander sa carte et en riant je lui ai lancé, l’air de plaisanter, même si au fond j’étais très sérieux : « Retenez ma tête, dans un an je viens bosser pour vous ». Et il m’a répondu qu’il aimait mon approche et qu’il s’en souviendrait ». En M2 à l’IDRAC l’année suivante, Loïc prépare son insertion, jusqu’à un samedi de décembre 2010. Dégrisant, un appel de l’étranger le réveille au petit matin. C’est Géodis. Nicolas Tronel on the phone. Et de lui

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demander s’il est prêt à venir bosser à Shanghai. « Donnez-moi juste le temps de larguer ma copine, mon appart et de prendre mes billets » lui rétorque au pied levé Loïc. Des complications repoussent son arrivée en mars et une surprise l’attend… son lieu de travail est à une heure de route du centre-ville. A titre de consolation, il travaille avec de très grandes maisons : Hermès, Ritelle et LVMH. Deux ans et demi passent, l’ennui se fait sentir appuyé par la lassitude des allers-retours quotidiens qui l’exaspèrent, tandis que la revalorisation de son salaire est toujours dans les cartons. C’est alors qu’une entreprise basée en Indonésie fait appel à lui.

Le mirage indonésien Après 4 mois de négociations serrées, il finit par quitter Géodis pour Djakarta. L’histoire va durer une semaine. Le jour de son arrivée, après 10h de vol et sans le prévenir, son manager l’envoie directement assister à 5 heures de meetings avec différents partenaires. Il s’aperçoit là aussi qu’il aura encore 2 heures de trajet par jour, qu’on lui demande d’habiter 4 mois à l’hôtel et que l’entreprise ne tiendra pas ses promesses en termes de rémunération. Un canular. Loïc claque la porte. Lui et sa conjointe profitent quand même des lieux en y passant deux semaines de vacances avant de rentrer à Shanghai. Pendant un mois, Loïc va ratisser la ville et

JE REMERCIE MES BOSS QUI M’ONT VRAIMENT SOUTENU, DEUX TYPES GÉNIAUX » dénicher fin 2013 un poste chez le logisticien Dachser, toutefois sans grand rapport avec le précédent. C’est un premier challenge à relever auquel s’ajoutera vite un second : « Tout juste arrivé, j’ai fait une grosse erreur, un client que j’essayais de chasser m’a piégé, il m’a fait remplir une cotation avec un logo de Géodis. Une faute qui m’aurait valu un simple blâme en France, ici ils voulaient me virer, mais j’ai été défendu par mes dirigeants. Avec Djakarta, j’aurai vraiment passé une grosse année de m… (rires). » L’unique condition pour être sauvé, pragmatisme allemand oblige, réaliser en 6 mois les meilleurs résultats possibles. « Les crocs sur le bout de bois, j’ai tout donné et j’y suis arrivé, je remercie mes boss qui m’ont vraiment soutenu, deux types géniaux ». Loïc est donc maintenu et décroche même une promotion qui le met toutefois très mal à l’aise, il hérite du poste d’un de ses collègues et ami, que Dachser congédie. Ayant regagné l’entière confiance des dirigeants, Loïc et sa bien-aimée passent une année 2015 plus paisible, l’esprit libre pour envisager l’avenir : « Nous sommes ensemble depuis 5 années, mais étant Taiwanaise, ma belle-famille est imprégnée de la tradition, donc la question de notre mariage est encore en chantier. Concernant la venue d’un enfant… je me barre d’abord de Shanghai, je ne vois pas un gamin grandir ici » (rires). BW

Photo : Fabrice Schiff

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JEAN-MAURICE HÉBRARD

A LA VIE, À LA CHINE

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a Chine communiste, peu l’ont connu. Son ouverture à l’international a débuté lentement à la fin des années 70 et Jean-Maurice Hébrard est l’un des rares à pouvoir témoigner. Diplômé d’une licence de chinois à l’institut des langues orientales de Paris, il part en 1983 pour un certificat de fin d’étude à l’Université de Tinan, dans le cadre d’un programme boursier. « La Chine était miséreuse, l’économie totalement contrôlée, il n’y avait par exemple, aucun restaurant, mais des réfectoires où nous payions avec des tickets de rationnement. Très peu d’argent circulait et ma bourse s’élevait à 70 RMB (10 euros). » JM est un privilégié, en tant que membre de l’équipe de sport, des compléments alimentaires lui sont octroyés et manger de la viande lui est même permis. De tout son séjour, il ne connaitra pas de douche à l’eau chaude. JM relativise. A titre de consolation, les Chinois à cette époque étaient extrêmement accueillants, quelque chose qui s’est visiblement beaucoup perdu. De retour à Paris en 1986, il donne des conférences et organise des voyages vers la Chine jusqu’aux évènements de la place Tiananmen. Les Chinois ne parlant et n’écrivant alors qu’en mandarin, sa connaissance de la langue qu’il parle couramment, le catapulte à un poste de directeur commercial qu’il va exercer dans différentes entreprises. Appelé en 1996 par Thierry Bernard, JM prend la direction d’ERAI Chine qui devient le bras armé

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économique de la Région Rhône-Alpes et de la France au travers de prestations de consulting, qui connaitront une forte demande. JM atterrit donc à nouveau dans une Chine, désormais méconnaissable. « Tous les ans, Shanghai change, on ne voit pas le temps passer. » Il y rencontre une Shanghaienne francophone qui deviendra son épouse en 1997. Elle prend 2 ans plus tard une décision ô combien difficile. Les Chinois n’ayant pas accès à la double nationalité, elle abandonne sa nationalité chinoise pour la française. Un choix qui permet toutefois d’exonérer leurs deux filles du même dilemme.

Le sens du rebond En 2000, le couple s’installe avec leur première enfant dans une charmante « nongtang ». Ce sont de petits quartiers typiquement shanghaiens où les maisons, serrées, avec leur propre jardin carré, restent à l’abri du vacarme de la circulation. « Platanes et acacias l’arborent et le magnolia, la fleur de la ville y germe ». Rassurant pour le développement de leurs filles, aujourd’hui âgées de 14 et 16 ans, à qui est offert ce cadre de vie, à la fois au cœur et en même temps déconnecté de l’hyperactivité de cette mégapole. Pour l’exposition universelle de 2010, ERAI Chine obtient de la municipalité de Shanghai que son pavillon, de construction essentiellement rhônalpine, ne soit pas démonté. Un traitement

« TOUS LES ANS, SHANGHAÏ CHANGE,

on ne voit pas le temps passer » d’exception qui permet d’en faire une précieuse vitrine de la région et de tout le savoir-faire français, par son incubateur d’entreprise, de beaux espaces showroom et le restaurant d’application de l’Institut Paul Bocuse. Les affaires vont ensuite prendre une autre tournure. Passé l’expo, le pavillon, excentré, se remplit difficilement et devient encore plus couteux pour ERAI. Ajouté à cela une gestion désastreuse et des conflits internes, ERAI coupe ses 250 000 euros de subventions par antenne et finit par déposer le bilan en juin 2015. La filière chinoise est reprise par Salveo, qui exploite le pavillon comme incubateur. Quid de Jean-Maurice Hébard ? Pas le temps de (trop) gamberger. Robert Guillaumond, président d’Adamas Attorneys, fait immédiatement appel à lui et à son carnet d’adresse, fort de près de 300 entreprises. Ce Lyonnais a été le premier occidental à obtenir du gouvernement chinois la licence d’avocat. Un temps à Pékin, il s’est étendu à Chengdu, Guanghzou, et Wuhan. JMH lance pour sa part une structure en parallèle, Adamas Consulting, dont l’activité ne fait que démarrer. L’aventure peut continuer à Shanghai, idéalement située pour s’adonner, à ce qui reste une passion, les voyages dans toute l’Asie, et notamment vers la Thaïlande et le Japon que Jean-Maurice Hébrard apprécie tout particulièrement. BW


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Un tantinet entremetteur, il l’est encore davantage avec sa marque DAGOBEAR, FACÉTIEUSE RÉFÉRENCE à la chansonnette « le bon roi Dagobert »

ALEXIS HUILLE

LA TÊTE À L’ENDROIT

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lexis est de ces entrepreneurs trentenaires qui ont fait le pari de Shanghai. Vous l’aurez compris, il s’agit bien de l’ami d’enfance et futur beau-frère de Mathieu Chavant, arraché à Lyon, et Alexis n’en est pas à sa première victime (lire page 51). C’est une bande entière du Beaujolais qu’il a attiré à Shanghai, dont un camarade de CE2 Florian Dutey qui va lui aussi marier une belle de Hong Kong. Un tantinet entremetteur, il l’est encore davantage avec sa marque « Dagobear », facétieuse référence à la chansonnette « le bon roi Dagobert » et à sa fameuse culotte. L’offre d’Alexis est assez originale, elle a démarré par un coffret en bois contenant une paire de chaussettes assortie au bandeau d’un caleçon devant rendre monsieur élégant et disposé « #ToGetHer ». « On avait remarqué que la lingerie était un achat plaisir essentiellement féminin, et que cela restait un achat utile pour les mecs. Mais c’est pourtant quelque chose que nos mères ou copines offrent de plus en plus. Elles représentent plus de 50% de notre clientèle ». La jeune entreprise de lingerie qui se développe entre la France et Shanghai, et de mieux en mieux, enregistre un chiffre d’affaires de 500 000€ qui a doublé depuis 2012. Un DagoShop a même ouvert à Paris et ses accessoires sont vendus chez nos voisins en Europe, en Corée, au Japon et donc en Chine où le marché est en train de naitre. Sa fibre de businessman

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s’est clairement révélée lors de son M2 à l’Université de Florida où il remporte deux concours d’innovation et d’entrepreneuriat. Parti d’une idée de start-up vendant des packages accueil pour étudiants étrangers aux Etats-Unis, il va finalement s’installer à Shanghai début 2009 pour tenter « SOS Expat » avec Bruno Koenig enseignant à l’EM Lyon. Le business model est révisé, Adrien Lemaire, son futur associé dans Dagobear arrive en renfort mais rien n’y fait, les commissions sur les services sont maîgres et les marges restent trop faibles. Pourtant la boîte ne passe pas loin du « casse du siècle » ; son concurrent direct de l’époque, aussi en difficulté, student.com, a levé en février dernier 50 millions de dollars…

Le système D Une leçon d’humilité pour Alexis qui réinvestit tous ses bénéfices et se rémunère en dernier. Bien-sûr, il faut nourrir baby Jacke, arrivé il y a 5 mois et sa mère, architecte chez Tai Ping Carpets, une marque de tapis de luxe. « Je m’accorde un millier d’euros donc pour l’instant je compte pas mal sur ma femme » nous confie-t-il amusé. Cet « argent de poche » lui permet d’entretenir sa collection de whisky. « Je me suis lassé des coûteuses soirées en boîte à siroter de mauvais cocktails, et puis je vieillis donc j’invite plutôt les gens

pour découvrir et boire de bonnes choses ». Il stocke ses pièces maîtresses chez lui dans le Beaujolais à Chazay-d’Azergues, « je suis un fan d’Islay, et comme j’aime les contradictions, j’apprécie aussi les bourbons, l’essence américaine qui me rappelle mes années US. Mon trésor ? Un Laphraoig de 18 ans d’âge, et pour garnir ma cave, à chacun de mes voyages je me permets de passer au Dutyfree pour m’offrir une nouvelle bouteille ». Bientôt trentenaire, papa qui plus est, Alexis a dû adapter ses sorties et choisi de se concentrer sur la myriade de concerts proposés à Shanghai. Classique, jazz, électro, rock la carte est très large, et les plus grands artistes y passent. « On a une session rock et métal dans les mois qui viennent et ici, pas besoin de prendre tes billets à l’avance, tu vas sur place, on te les vend au black à 20 €. Mais c’est quand même très spécial, il y a beau avoir Muse qui met le feu au stade, ça ne fait pas bouger les Chinois, à tel point qu’au concert de Metallica, le staff du groupe est venu nous chercher pour nous placer devant. On était seuls à mettre l’ambiance ». L’information étant surtout en chinois, les expatriés ne sont donc mis au courant que des plus grosses affiches, relayées par des sites occidentaux. La Chine n’a certes pas connu la culture rock, il n’en reste pas moins que des groupes comme The Rolling Stones, M, Rammstein, Iron Maiden viennent de temps à autres jouer au bord du Huangpu. BW

Photo : Fabrice Schiff

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Photo : Fabrice Schiff

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« CHEZ NOUS, on parle de construire une centrale nucléaire QUAND LES CHINOIS EN PROJETTENT 150 »

SYLVAIN LAURENT

LA CHINE VERSION 3D

I

nstallés dans le prestigieux Azia Center, les bureaux de Dassault Systems sont situés au cœur de la forêt de gratte-ciels de Pudong, le centre névralgique de la Chine. Une secrétaire nous invite à patienter dans une salle de vidéo conférence futuriste. Notre rencontre avec Sylvain Laurent s’annonçait très formelle, mais enchanté que venions de la part de son compère Guy Lassausaie, le ton est d’emblée cordial. Il nous avoue aussi être un ami d’un autre chef, Nicolas Le Bec, chez qui il dinait encore la veille. Le monde de la gastronomie lui est familier, plus jeune son rêve était de devenir chef, une idée qui ne plaisait pas à son père préférant faire de son fils un ingénieur. Toutefois il entretient cette passion et à l’occasion de ses venues à Lyon, il lui arrive d’épauler le chef de Chasselay en cuisine. Quant à une éventuelle reconversion dans le secteur, Sylvain Laurent est radical : « Je respecte trop ce métier pour y prétendre, on ne s’invente pas cuisiner, il faut naître dedans. C’est un métier extrêmement difficile à la fois artistique et militaire, ce n’est pas pour rien qu’un chef dirige une brigade ! ». Faute de quoi, ce sera une section qu’il va commander en tant qu’aspirant lors de son service national à Lyon : « J’ai pu découvrir une ville des plus fantastiques et originales et qui est devenu un port d’attache, ma femme étant lyonnaise ». Champenois d’origine, il est diplômé en 1985 chez ses voisins lorrains de l’Ecole Nationale d’Ingénieur de Metz, il

s’essaiera brièvement à la recherche scientifique sans s’y épanouir vraiment. Sylvain Laurent va alors avoir du flair, il sent que l’informatisation se prépare, et rejoint la même année la Business School d’IBM, le groupe avait d’ailleurs passé en 1981 une alliance avec DS. Il ajoute alors à ses qualifications d’ingénieur des compétences commerciales pour servir le groupe américain jusqu’en 1998. Il prend part ensuite à la création et au développement de PCO Innovation revendu à Accenture.

Une nouvelle dimension Dans son plan ambitieux pour l’Asie, la société DS, éditeur de logiciels de conception 3D décide d’y établir un centre de décision. De par sa position centrale et sa puissance, Shanghai est choisie, et Sylvain Laurent hérite en 2008 du poste de DG adjoint. DS y est aujourd’hui investi dans 12 industries différentes, qui ont la particularité mondiale de toutes connaitre une forte croissance. Pour nous donner une idée de la démesure du potentiel chinois et de ses ambitions, Sylvain Laurent image son propos : « En comparaison, en France quand nous allongeons une ligne de métro de 2 stations, ici ils inaugurent deux nouvelles lignes ». Précisons au passage qu’une station de métro shanghaienne ressemble davantage à une

gare de TGV qu’à un arrêt de métro lyonnais. « Chez nous, on parle de construire une centrale nucléaire par-ci, une deuxième par là, les Chinois en projettent 150. » Le défi est tout bonnement vertigineux, Shanghai comptera 50 millions d’habitants en 2050, une année que s’est fixée aussi la Chine pour doter sa flotte aérienne de 2 500 avions supplémentaires. Mais Sylvain Laurent ne fait pas l’éloge de la Chine qu’avec des gros chiffres, il s’émerveille de la qualité de vie à Shanghai, au demeurant conscient que la ville est incomparable au reste du pays, il assure ne jamais s’y ennuyer : « Il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir, que ce soit au niveau sportif, culturel, ou musical, de même, l’orchestre philarmonique est grandiose ! ». Encourageant les Lyonnais à venir, il insiste sur la sympathie des Chinois envers les Français : « Que ce soit dans les affaires ou à titre amical, ils nous estiment parfois davantage que les Américains par exemple, la grandeur de notre culture et notre longue Histoire a beaucoup de valeur à leur yeux ». Pour sa famille, cette expatriation est un bonheur, ses 3 enfants lui reprochent même de ne pas être venu plus tôt ! Du coup ils poursuivent l’expérience en étudiant à Montréal et à Bruxelles. Pour Christine, qu’il a épousée il y 27 ans, Shanghai est son « deuxième amour », très investie dans les cercles de femmes d’expatriés, elle a rédigé un guide touristique que Sylvain considère très sérieusement comme le « Guide Michelin de Shanghai. » BW

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LES LYONNAIS DE SHANGHAI

AMBROISE MATHEY

MONSIEUR MARCO POLO

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l’autre extrémité du bloc eurasiatique, à 7 fuseaux horaires, à 11h de vol de Lyon, la Chine paraît loin. Mais elle est encore plus éloignée pour celui qui s’y rend par voie terrestre, ou à vélo. C’est au détour d’une phrase qu’Ambroise Mathey évoque sa nature aventurière. En insistant un peu, nous découvrons que nous sommes assis face à un bourlingueur comme on en fait plus. Depuis 1996, il traverse le globe en long et en large et a posé ses valises dans quasiment tous les pays d’Asie et d’Europe. Mais aussi au Pérou et au Canada en passant par l’Afrique, comme il le raconte sur son blog dans des récits qui vous transportent réellement. Né de parents lyonnais à Besançon en 1976, il fréquente Saint Charles de Serin puis rejoint les bancs de l’IDRAC en 1995 qui lui fera découvrir la Chine dès la fin de sa première année. Un voyage de 2 mois à Pékin, le premier d’une longue série. Diplômé en 1999, il part en Malaisie pour un VIE chez Geodis jusqu’en 2002 où les choses sérieuses vont commencer. Avant de rejoindre Clasquin à Lyon, il prend 8 mois de break pour réaliser « The Trip », son projet de voyage. Fidèle à sa devise : « une grande action est un rêve que la réalité vole à l’imagination », extraite du Bréviaire de l’Homme d’action, il se lance avec son pote Brice dans un gigantesque aller-retour Paris-Pékin, Pékin-Lyon, par voie terrestre, par train, stop, bus, charrette cheval, side-car. Après avoir traversé l’Europe de l’Est, le transsibérien les dépose à Oulan-Bator, où ils improvisent et achètent un side-car Ural pour 600 $. Sans casque, ni assurance les deux baroudeurs traversent les steppes mongoles durant 3 semaines. Une fois Pékin ralliée, ils se dirigent vers Lhassa, le Tibet est alors très peu touristique, puis remontent l’ouest de la Chine vers Kachgar et ses régions musulmanes. « C’était quelque chose. On a fait 3 semaines de stop à 4000 ou 5000 mètres d’altitude puis traversé en bus le Kirghizstan, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, mais à Tachkent, on a été forcé de prendre l’avion jusqu’à Istanbul, pour entamer notre remontée vers Lyon par les Balkans ».

L’homme de Norbert Dentressangle en Chine

Photo : Fabrice Schiff

« UNE AVENTURE À LA FOIS EXTÉRIEURE ET INTÉRIEURE »

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Clasquin le renvoie à Shanghai en 2007, en tant que commercial, puis directeur de la zone centre Chine, mais le mal du pays le fait boucler ses valises en 2011. « Il fallait je rentre en France retrouver mes racines, faire mon come-back… et j’avais surtout en tête un autre voyage ». Une fois encore, Ambroise ne montera pas dans l’avion, il décide de se lancer dans sa « Back Home Silk Road ». C’est l’idée, et elle est fort belle : emprunter la route de la Soie pour rentrer à Lyon. Une partie du trajet lui est familière, celle de la traversée de la Perse antique, sans toutefois pouvoir passer par son berceau, l’Iran, en raison d’un problème de visa. Parfois rejoint par des amis pour des tronçons, son voyage en solitaire aura été « une aventure à la fois extérieure et intérieure ». Lors d’une soirée glaciale passée au bord du lac Karakul dans le Xinjiang, il demande en mariage sa bien-aimée, Hui-Hui. 146 jours d’efforts, 10 pays traversés, 13 700 kilomètres parcourus, racontés sur son blog dont nous vous conseillons la lecture, au risque de vous donner de folles idées… Installé à Paris en tant que directeur Europe de Touax, les sirènes chinoises auront à nouveau raison d’Ambroise. Approché fin 2013 par Norbert Dentressangle, il dresse donc une liste des plus et des moins entre Paris et Shanghai. La balance penche pour Shanghai, mais il prend cette fois-ci l’avion pour s’installer dans le quartier de Jin’An. Après le rachat du transporteur lyonnais en 2015 par le groupe américain XPO Logitics, Ambroise est promu directeur pays. L’activité y est bonne, et malgré la concurrence chinoise grandissante, il reste confiant : « Shanghai n’est plus aussi facile qu’avant pour monter son business, mais il ne faut pas avoir peur de la Chine pour autant, et se rappeler qu’il existe une vingtaine d’autres villes de plusieurs millions d’habitants, c’est d’une rare profondeur ». BW



GREGORY PRUDHOMMEAUX

HOMME DE RÉSEAUX

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regory Prudhommeaux a le dos large. Au sens propre, très clairement, et il en est de même au sens figuré. 37 ans, carrure de déménageur, le petit Greg a poussé entre Saint Genis et la Guillotière. Il ira chauffer les bancs de Lyon III en langue et civilisation chinoise. Désireux de mettre en pratique cette langue « autrement qu’en étant prof ou interprète », il embraye en alternance dans une école de management en hôtellerie. Un monde qu’il a côtoyé de près car ses parents tenaient alors « Le Créqui ». Il espère s’ouvrir la voie vers la Chine, mais c’était sans compter les évènements du World Trade Center et le ralentissement du secteur. Multipliant les rôles au Mercure de Charbonnières-les-Bains et au Kyriad de Perrache, le contexte de 2001 et son manque d’expérience l’empêchent de rallier l’Empire du Milieu. Hostile à l’idée de devoir gravir inlassablement les échelons de la hiérarchie hôtelière, Greg reprend humblement des études, mais cette fois-ci tournées davantage vers l’économie, en LEA anglais-chinois. Une adaptation qui va payer, il termine sa licence à Hong Kong en 2005, puis débarque à Shanghai pour monter un cabinet de conseil destiné à faciliter l’implantation d’entrepreneurs étrangers. Un réseau, module indispensable pour faire des affaires en Chine, Greg n’en a pas. « Je ne connaissais encore personne ici, j’ai donc monté en parallèle une boîte d’évènementiel business, et j’ai pu rencon-

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trer des tas de gens ». En 2007, NextStep » est lancé et monte plus de 200 meetings en moins de 3 ans. Encore assez unique, le concept connaît un franc succès « mais c’était trop beau pour être vrai ». En 2008, un évènement vient tout fragiliser : à l’approche des Jeux Olympiques de Pékin, le gouvernement Chinois se met à censurer massivement internet : « Toute notre communication passait par Facebook, et du jour au lendemain nous avons été complètement bloqués. Vu que nous n’avions pas de newsletter, il a été impossible de communiquer sur nos évènements ».

Système D, comme Dévouement NextStep survit, et Greg doit se préparer à ce que l’histoire se répète pour l’Exposition Universelle. Mais courant 2009, c’est le rebond, il est approché par Altios International, un cabinet lyonnais spécialisé dans le développement d’entreprise à l’étranger, qui lui propose de prendre la tête de leur bureau chinois. NextStep est donc laissé de côté jusqu’en 2015, quand il décide de s’y consacrer totalement en organisant de réelles formations pour entrepreneurs, parfois chinois mais généralement étrangers. Greg est constamment avec les expatriés, et il se dévoue à eux aussi de manière,

« JE N’AI PAS BESOIN DE GRAND CHOSE, je roule en scoot électrique, COMME TOUS LES CHINOIS » disons, associative. Il a fondé avec Mathieu Chavant et Romain Hostal, le réseau « Les Lyonnais de Shanghai », qui se réunit chaque mois dans de bons restaurants, et il ne manque pas de dégoter les meilleures adresses, ayant également fondé un groupe « Food & Beverage » où des pros se retrouvent pour discuter et partager leurs bars, hôtels et restos tendances du moment. Sa dernière sortie, sur le Bund, au Bar Rouge qu’il nous recommande, avec son bar préféré, le Luchador, pour de belles soirées « tacos y tequila ». « Ce que je fais, ce n’est pas pour l’argent, c’est d’abord pour aider les gens ». En témoigne son revenu, d’environ 2 600 € et inférieur de moitié à celui qu’il touchait chez Altios. « Mais je n’ai pas besoin de grand chose, je roule en scoot électrique, comme tous les Chinois » insiste-il, amusé. C’est sa conjointe, chercheuse de tête chez Compass Business, qui compense pour l’instant le coût de la vie à Shanghai. Ana, rencontrée en Chine, est son épouse depuis août dernier. Leurs noces, célébrées sous le soleil de Playa Del Carmen au Mexique, ont été l’occasion de revoir nombre de leurs amis expatriés. « Car les étrangers restent ici en général 3 années. Me concernant, cela doit faire 10 ans que je me dis encore 2-3 ans ». Et Greg n’exclut d’ailleurs pas de partir à la découverte des marchés prometteurs des pays d’Asie du Sud-est... BW

Photo : Fabrice Schiff

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Photo : Fabrice Schiff

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AURÉLIEN SOUICI

LE RÊVE SHANGHAIEN

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enis Broliquier, un de ses profs à l’IDRAC, nous racontait avoir connu un petit gars timide au fond de la classe… un petit gars qu’il a retrouvé en Chine, totalement métamorphosé : il est aujourd’hui président-fondateur d’un club de multimillionnaires. Pour faire court, il se charge de donner des leçons de bon goût et d’apprendre le sens du luxe à des fortunes chinoises. Notre entrevue se déroule dans le flamboyant lobby du JingAn Shanghri-La. Le ton est donné. Cheveux ras, costume sur mesure, Patek Philippe au poignet. Elégance. Et ce qui ne gâche rien, Aurélien a, comme on dit, « une bonne bouille ». Le récit de son périple chinois force le respect. Attiré depuis des années par l’étranger et l’Asie, il s’envole en 2008 pour un stage de fin d’études à Shanghai chez World Event Agency où il a pour mission de vendre des mètres carrés de stand pour des salons. Sa convention prévoyait 6 mois de stage, mais ses résultats sont si bons que son patron, l’embauche après 2 mois. L’ascension est fulgurante, moins de trois années plus tard, il est propulsé numéro 2 de la société. Son plus grand succès, l’International Business Aviation Show : un projet colossal et inédit dans une Chine où voyager en jet privé est encore très contrôlé. Parti de rien, mais à force de travail acharné et de bonnes idées, les plus gros avionneurs Dassault, Gulfstream, Bombardier, Cessna répondent présent pour les 20 000 VIP participants. Le retentissement est énorme,

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Aurélien pressent qu’il va être sollicité par d’autres agences, il démissionne donc et s’accorde un répit. Effectivement, China Rendez-Vous se manifeste très vite. Aurélien ne tarde pas à rejoindre le staff de cette société organisatrice de salons et planche d’emblée sur le « Hainan Rendez-Vous » à Sanya, « sûrement la seule station balnéaire chinoise, en soit médiocre ».

Au petit soin pour les millionnaires chinois Les quatre éditions 2012 et 2013 réunissent les plus grandes marques dans tous les secteurs du luxe : aviation, yacht, automobile, mode, alcools : the Place to Be pour le Chinois - ou même l’asiatique - fortuné. La préparation est dantesque mais le bureau chinois du tourisme y met du sien, misant à juste titre sur les retombées économiques que l’évènement va engendrer. China Rendez-Vous est aussi à l’initiative de salons d’automobiles de collection, avec des modèles que la Chine n’a jamais pu connaître. Ces grand-messes du luxe sont à chaque fois d’éclatants succès, jusqu’en 2013, quand des rumeurs grossissent au sujet d’une soirée qui aurait tourné en orgie. « Nous avons été victimes de l’inique loi du bouche à oreilles, alimentée par le jeu politique et sûrement de la malveillance de la part de nos concurrents…

La soit-disant soirée en question se serait tenue loin du lieu du salon ». Mais dans un contexte tendu lié aux campagnes anti-corruption, les fortunes chinoises finissent par délaisser ce genre de rendez-vous et évitent même d’afficher leur richesse. « La notion de luxe et d’exclusivité est complètement à repenser ! » analyse alors Aurélien. Fort de ses succès et de sa réputation, il rebondit en créant le club pour millionnaires chinois « Elite Society ». Quand cette élite se réunit, cela se fait maintenant dans le cadre le plus intime excluant tout média. L’objectif est alors de recentrer l’offre sur la rareté, le très haut de gamme. Sa conciergerie propose ce qui en principe n’a pas de prix : des pass pour les plus grands défilés de mode, des rencontres avec les meilleurs stylistes et conseillers en image, mais leur déniche aussi les plus belles collections, ou même les meilleurs médecins ou thérapies. En somme, l’inaccessible. Ces fortunes allant de 4 à 25 millions d’euros, désormais accompagnées de manière personnalisée, sont très enthousiastes à l’idée de renouer plus paisiblement avec le prestige. Tout cela est d’autant plus vertigineux que notre lyonnais n’a que 29 ans, et qu’il parvient à préserver sa vie de famille avec son épouse taïwanaise, et leur petit Marcel, âgé de 18 mois. Respect ! BW


A seulement 10 mn du centre ville de Lyon. Au cœur de l’île de la table ronde. Un cadre exceptionnel et une cuisine raffinée.

Retrouvez toutes nos aminations sur notre site ou sur facebook.com/Paulorestaurant.fr/events

OUVERT 7/7 MIDI & SOIR RÉSERVATION CONSEILLÉE Service midi de 12h à 15h Tél. +33 (0) 4 78 46 06 47 Service soir de19h30 à 23h00 paulorestaurant@orange.fr

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Photo : Fabrice Schiff

LES LYONNAIS DE SHANGHAI

PASCAL VINCELOT Ambassadeur Mérieux

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éritable missionnaire de BioMérieux, Pascal Vincelot sert le groupe lyonnais depuis près de 30 ans. Une idylle qui l’aura emmené d’un bout à l’autre du monde, d’un sommet à l’autre des relations Lyon-Chine. Pharmacien biologiste de formation, spécialisé dans les maladies tropicales, sa carrière se tourne immédiatement vers de plus chauds horizons que sa région native, la Touraine. C’est à Dakar qu’il effectue son service national en tant que VIE en infectiologie. Assurant, à son retour, des remplacements d’officines dans Paris, il postule pour un projet au Brésil où BioMérieux cherche à monter un laboratoire. Un rêve qui va se réaliser. Refusé une première fois, il est recontacté quatre mois plus tard, et malgré des conditions drastiques, Pascal signe : il n’est pas autorisé à se rendre sur place avant sa prise de fonction et sa rémunération est revue à la baisse. Sa conjointe, aujourd’hui son épouse, qui apprenait alors l’espagnol, accepte de passer au cours de portugais et d’aller poser ses valises dans un Brésil alors en développement et particulièrement dangereux. Depuis son entrée dans le groupe, il revendique le « droit du sang » : « je me sens complètement Lyonnais de cœur, même si je n’ai jamais longtemps travaillé à Lyon, ni en France d’ailleurs, je suis Lyonnais par BioMérieux ». Après 6 mois de formation à Lyon, le voilà parti pour Rio où il s’adonne à la recherche pendant un an et demi. Reconverti en directeur commercial suite à un départ précipité, il reçoit pour tâche d’établir des filiales en Amérique latine, et elle sera remplie avec succès.

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A tel point qu’en 1993, la même mission lui est confiée pour les pays d’Europe de l’Est, le rapatriant donc à Lyon ; il va y connaitre un séjour mouvementé par des voyages permanents et une vie familiale rendue très compliquée. Trois années passent quand Pascal, inspiré par l’émergence de l’Inde, réussit à convaincre ses supérieurs de se rendre sur place en repérage. Avec femme et enfants, c’est à Delhi qu’il met un premier pied en Asie. Il sera aspiré tout entier. Parti pour un an, il y restera 7 autres piges, stabilisant sa vie conjugale et accueillant un troisième enfant.

Au plus haut niveau de l’Etat En 2004 il est appelé à prendre la tête de BioMérieux Asie-Pacifique dont le siège devait alors passer de Hong Kong à Shanghai. Un départ qui vient à point nommé pour les petits Vincelot qui craignaient de devoir changer de système scolaire, étant donné que l’école française de Delhi s’achevait après la seconde. L’excellence du lycée de Shanghai, leur aura donné « un argument de poids pour le post-bac mais aussi un gout de l’effort très chinois » nous explique leur père, satisfait. Rappelons que Paul Berliet, beau-père d’Alain Mérieux était très investi dans les programmes de l’institut Franco-Chinois, et son père Marius, avant lui, si bien que Zhou Enlai ou Deng Xiaoping passeront

par les usines du groupe. Une expérience que retiendront les apparatchiks, en témoigne le pèlerinage à Lyon de Deng Xiaopong en 1975, qui sonnait le gong d’une nouvelle ère des relations Lyon-Chine. Paul Berliet poussa son gendre à investir en Chine, et Alain Mérieux put bénéficier de toute la considération des dirigeants chinois. Pascal Vincelot n’a alors pas hésité bien longtemps : « quand j’ai reçu cette proposition, j’ai sauté de joie, je savais que BioMérieux était très proche du gouvernement, ce qui allait m’ouvrir un large champ des possibles ». Le Tourangeau avait vu juste. Très vite, il en vient à côtoyer des réseaux d’influence, à noter celui du clan des Shanghaiens, (groupement politique au sein du parti) qui lui présentent en 2004 à l’occasion d’un diner au sommet, un homme resté discret, et qui deviendra 8 ans plus tard président de la Chine, Xi Jinping. En 2007, avant même d’être officialisé ministre de la Santé, Chen Zu, en tant que francophone et francophile, convie Alain Mérieux et Pascal Vincelot pour leur présenter son ambitieux plan de réforme d’une Chine encore très en retard médicalement. Lyon est honorée à son tour en 2014 ; choisie à titre privé par Xi Jinping, brisant alors le protocole, comme première étape de son voyage en France. Chapitre au cours duquel notre interlocuteur se mue en véritable diplomate entre le Quai d’Orsay, et le cabinet du président chinois. BW


UN JOUR J’IRAI LÀ-BAS...

LES BONS PLANS DE SHANGHAÏ

Exceptées les deux semaines du nouvel an chinois, rien n’arrête le rythme de Shanghaï, de nuit comme de jour. Constamment en sortie, les Shanghaiens sont rarement chez eux, et sûrement pas pour y cuisiner ou boire le café ! Voici en centre ville, notre sélection de bars, restaurants, cafés, sorties.

Savourer, dévorer Villa Le Bec / Bistrot 321 A défaut de nous avoir accordé une interview, Nicolas Le Bec a su se faire pardonner et nous a fait oublier le mal du pays… De loin le meilleur repas de notre séjour, et pas tant français que cela, tous les produits sont chinois. 321 Xinhua Road, Changning District +86 021-62419100

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LES LYONNAIS DE SHANGHAI Unico L’établissement de Mauro Colagreco a reçu tous les compliments de Sylvain Laurent, qui sait de quoi il parle… Service jusqu’à de 23h avant que le restaurant ne se mue en bar de nuit. Au 3 sur le Bund - 3 Zhongshan East 1st Rd Tél : +86 21 5308 5399

Mr & Mrs Bund Un autre restaurant français sur le Bund, mais c’est celui de Paul Pairet avec sa cuisine moderne et populaire, réputée pour être la meilleure de Shanghai. Au 18 sur le Bund - 18 Zhongshan East 1st Road +86 21 6323 9898

The Oriental Pearl TV Tower Haute de plus 460 mètres, son buffet géant, la vue ainsi que sa salle à manger tournant autour de l’axe de la tour valent vraiment le détour. 1st ShiJi Avenue, DongFang MingZhu TV Tower 021-58797138

Yè Shanghai Dans une des maisons typiques de Xintiandi, on trouve des plats typiques shanghaiens, en version gastronomique. Un magnifique piano à queue accompagne une chanteuse de jazz, pour un moment de grande qualité. 338 Huang Pi Nan Road +86 21 6311 2323

La Maison Gourmande Gérée par Marc Micallef, un ancien de l’Institut Paul Bocuse, la maison attire les Chinois qui raffolent de ses côtes de bœuf et plateaux d’huitres, à juste titre.

198 Jinxian Lu, Huangpu +8621 5280 8261

Bar Rouge

Barbarossa

Du monde, et du beau monde, chaque soir ! Le bar à expat’, montez avant 23h pour profiter de la vue sur Pudong, illuminé.

Une étonnante bâtisse à l’architecture d’inspiration marocaine, son restaurant lounge et bar à chicha sont repartis dans 3 étages.

18 Zhongshan East 1st Rd, Huangpu +86 21 6339 1199

1376 Nanjing Rd, Jing’an, +86 21 6318 0220

Must grill Des grillades, des burgers, à table ou au bar, une viande de qualité et de du vin, du bon. Voilà comment remplir le ventre mou de la semaine avec le Tuesday Burgers : one buy, one free ! 881 Wuding Rd, Jing’an +86 21 6176 1378

Southern Barbarian

2F, Area E, Ju’Roshine Life Art Space, 169 Jinxian Lu (near Maoming Lu, +8621 5157 5510

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Un petit café/salon de thé, calme mais convivial, sur un fond de soul, c’est le repère d’Alexis De Canck qui aime y bosser avec une tasse de thé au jasmin, que nous recommandons.

Siroter, grignoter

246 Anfu Rd, Xuhui +86 21 6417 9819

Spécialiste de cuisine du Yunnan, qui à certains égards nous rappelle la France : son jambon, son fromage de chèvre, ses purées de pommes de terre. On trouve également une belle sélection de bières et de whiskys, et pour une expérience plus exotique, essayez leurs insectes grillés !

House 198

The Cottage La bonne adresse de Dorothée Chareyron au cœur de l’ancienne concession française, de bons thés et de sacrés paninis dans un joli décor vintage européen. 25 Taojiang Lu +86 21 6466 0753


Sortir, danser Le Café des Stagiaires Trois enseignes au même nom sont réparties dans Shanghai centre. De véritables repères à Français, notamment celui de la Yonkong Rd, surnommée par ces derniers, la Rue de la Soif. 54 Yongkang Rd · Tel : +86 21 3425 0210

Myst Club

Le Tour Traveler’s Rest Youth Hostel Situé dans un de ces lilongs, c’est une auberge de jeunesse très convenable pour de plus petits budgets, idéalement placée entre le quartier de l’ancienne concession française et le quartier de Jing’an. 319 Jiaozhou Road, JingAn District +8621-62671912

Visiter Musée de Shanghai

Le Jardin Yuyuan Vieux de plusieurs siècles mais gravement endommagé par les occupations successives, le Jardin de Yuyuan a été remis en état dans les années 50. Fait de pavillons chinois, de petits canaux et de bassins, sans être purement authentique le lieu a beaucoup de charme. 218 Anren Lu, Huangpu +86 21 6326 0830

Une très grosse boîte de nuit aux abords du quartier de Jin’an, un beau décor et un public assez « select ». NB : les photographes n’y font pas long feu… vos tympans non plus.

Les traditions chinoises ayant mal survécu au communisme, Shanghai n’est pas très riche en « monuments historiques », toutefois des nombreuses traces du passé sont présentes au musée d’art chinois ancien sur la Place du Peuple. Entrée gratuite.

Aller : vol du matin 10 h 35 - 11 h 45 Lyon Saint-Exupéry à Paris Charles de Gaulle

1123 Yan’an Zhong Lu,
near Fumin Lu +8621 6437 9999

201 Renmin Ave, Huangpu +86 21 6372 3500

13 h 25 - 07 h 00 Paris Charles de Gaulle à Shanghai Pudong

La Pétanque

Le quartier Xintiandi

Ou vol du soir - En A380 sauf le mardi et samedi : 19 h 00 - 20 h 10 Lyon Saint-Exupéry à Paris Charles de Gaulle

Ambiance typique du sud de la France, le bar tenu par les mêmes propriétaires que les Café des Stagiaires, un couple de… Stéphanois !

Celui qui vit naître PC chinois. Encore un quartier très pauvre il y a 20 ans, la municipalité a su redonner vie aux maisons en briques grises merveilleusement bien restaurées, et qui accueillent désormais musées et commerces. Débutez au 76 de la Xingye Lu, devant une superbe maison d’époque, celle de la création du parti.

139 Tai’an Lu, près de Huashan Lu +86 21 6281-4891

Y aller avec Air France

21 h 20 - 14 h 40 Paris Charles de Gaulle à Shanghai Pudong

Retour 11 h 00 - 16 h 55 Shanghai Pudong à Paris Charles de Gaulle 19 h 20 - 20 h 30 Paris Charles de Gaulle à Lyon Saint-Exupéry

Kommune Les « Kommunist » s’y retrouvent pour des soirées « Wine » ou « Beer democracy » plongées dans un décor ironique de propagande communiste. The Yard, No.7, Lane 210 Taikang Rd +86 (021) 6466 2416

El Luchador Ambiance caliente garantie, joli choix de tequila et de cerveza, à accompagner de leurs très bons tacos ! 85 Yong Kang Rd, Xuhui District. +86 21 6422 8653

JZ Club Un véritable institut du jazz. D’excellents artistes européens, américains ou même chinois assurent le show. 46 Fuxing W Rd, Xuhui, Shanghai, Chine +86 21 6431 0269

Dormir Grand Hyatt Shanghai Situé du 53e au 87e étage de la vertigineuse Jin Mao Tour, l’étincelant Grand Hyatt est un des plus prestigieux établissements du pays. Reste à choisir à quelle altitude ou par quel angle vous contemplerez la ville depuis votre chambre.

Jin Mao Tower, 88 Century Avenue, Pudong Tel:+86 21 5049 1234

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PEOPLE SPORT

LE BARTH’ OLOGUE

de Florian Maurice Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s’allonge sur le divan de l’infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Six ans après son dernier passage, l’ancien international Florian Maurice, aujourd’hui responsable de la cellule recrutement à l’OL, se prête à nouveau au jeu ce mois-ci sur le divan d’Iceo. Tu t’es fait allumer ces derniers temps sur les réseaux sociaux. Comment l’as-tu vécu ? Pas très bien, ce n’est jamais agréable mais ça fait partie de mon taf. Quand j’étais joueur, c’était la même chose. En revanche, j’ai toujours été soutenu par le club et ça, c’est important. Franchement, tu as douté ? Tu doutes toujours un peu et tant mieux. Pour prendre l’exemple de Darder, je savais que ça allait le faire, je sais que c’est un bon joueur mais il fallait du temps. Toutefois, il ne fallait pas non plus que ça dure encore trop longtemps. (Il rigole) Te dis-tu parfois « le foot c’était mieux avant » ? Non, c’est une évolution naturelle, c’est tout. Quand j’étais jeune, les anciens devaient aussi se dire « ils sont bizarres ces nouveaux », c’est comme ça. Aujourd’hui, ce qui a vraiment changé, c’est la vitesse à laquelle vont les informations sur les réseaux sociaux. Tu quitteras un jour le monde du foot ? Je vais être sincère, parfois je me pose la question, et même encore ce matin si tu veux tout savoir. Je suis dans le foot depuis que je suis né et de toute façon, je ne sais rien faire d’autre (pensif).

Photo : Saby Maviel

Quelle est la personne la plus connue dans ton répertoire téléphonique ? Zinedine Zidane. Depuis le début de l’année 2016, combien de coups de fil d’agents as-tu reçu pour te refourguer un joueur ? (Il éclate de rire) Entre 50 et 100 sans problème. Quel est le plus bel endroit pour toi à Lyon ? Je suis un vrai lyonnais mais un lyonnais de la campagne, j’aime Lyon dans sa globalité. Tu as entre 41 et 43 ans, que t’a appris la vie ? A me méfier de tout le monde, j’étais, je suis et je reste un grand naïf. En revanche, j’aimerai bien qu’elle m’apprenne à vivre des choses simples, paisiblement et avoir aussi un peu plus de temps. Que ne supportes-tu pas chez toi ? Mon impatience, c’est vraiment pénible. Et chez les autres ? Les fausses personnes, les gros mythos.

Si tu avais un budget illimité pour acheter un seul joueur, qui prendrais-tu ? Messi !

Penses-tu avoir réussi ta reconversion ? Absolument, c’est ce que je rêvais de faire quand j’ai arrêté ma carrière.

Qui est la révélation de la Ligue 1 cette année pour toi ? (Il réfléchit très longuement) Boufal, c’est un joueur qui vient presque de nulle part et aujourd’hui il s’éclate à Lille, une vraie révélation.

Quel est le plus grand joueur avec lequel tu as évolué en club ? (Il réfléchit) Laurent Blanc.

Tu es un grand déconneur, ton dernier fou rire c’était quand ? C’est faux de dire que je suis un déconneur. En réalité, j’aime bien me marrer mais des blagues des autres, c’est différent. Mes gosses, par exemple, me font bien marrer.

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Quel est le joueur le plus drôle avec lequel tu as évolué ? Nisa Saveljic.

As-tu une phrase fétiche ? (Sans réfléchir) Non ! Quel est le programme télé que tu ne rates jamais ? J’adore « J+1 », en live ou en replay, je ne le rate jamais.

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Où seras-tu dans 5 ans ? Oh putain merde !… Je n’espère pas dans une tombe, franchement je suis incapable de répondre. Je ne sais pas, je vis trop au jour le jour. Que vont dire tes proches en lisant « le Barthologue » ? « Oh putain, toi tu as fait une interview ! » Je n’en fais presque jamais. Maintenant on change, c’est toi qui me poses une question… Quand te revoit-on à la télé, Barthouille ?


Retrouvez le blog de Barth sur

ICEO

restaurant paquebot 147, avenue Jean Jaurès Lyon 7 - 04 72 73 00 00

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PEOPLE SPORT

LOU RUGBY - PERPIGNAN Les femmes dans la mêlée S

oirée de gala au Matmut Stadium avec ces dames mises à l’honneur tout au long de la soirée qui a débuté par un diner de gala réalisé par Jérémy Galvan, jeune chef lyonnais qui, à l’âge de 30 ans, a reçu le titre de chef espoir de l’année 2014. Côté terrain, on a assisté à un match un peu fou, mené sur un rythme incroyablement intense maintenu durant toute la rencontre de la part des deux formations. Le fait du match étant le doublé de Jérôme Porical, ex Perpignanais de 2006 à 2012. La moyenne des essais marqués durant le championnat de pro D2 est maintenue soit quatre en moyenne (six contre Perpignan) pour le plus grand plaisir des 8492 spectatrices et spectateurs. La défaite de son dauphin Bayonne face à Montauban, le lendemain, a consacré le LOU champion de France de pro D2. Ne pouvant désormais plus être rejoint en tête du classement les Lyonnais rejoindront les cadors du Top 14 dès l’année prochaine.

Texte : Jean-Marie Nauleau - Photos : Fabrice Schiff

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Virginie Col (Welcome by Virginie), Sandrine Girard et Chrystel Billon (Medac)

Laurine Thueux (SCAT) et Samia Serroukh (LOU Rugby)

Corinne Paris (Assurances Paris Gerbaud) et Amèle Carat (Algorys)

Camille Ravix, Laura Rousseau et Marion Bresson

Maitre Ghislaine Betton et Sandrine Frih, vice-présidente du Grand Lyon

Laurence Masson (Eurexpo) et Sophie Chabond (Rampa TP)

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Jacqueline Ginon et Sylvie Savey (RS Plastiques)

Sylvie Cacciatore (Société Générale) et sa fille Laurie

Christine Barbarin (RS Plastiques), Sophie Gelu et Sandrine Pessia (Le Rotarien)

Delphine Boivin (Brailly) et Christine Clément (Bacon Luxe Communication)

Evelyne Haguenauer, Nathalie Albregue (Galerie Lafayette) et Laurence Renaudin

Patricia Tronel (La boite aux idées) et Valérie Fetaud (LOU Rugby)

Marie-Pierre Brunet (IMS) et Nicole Lavocat (Crédit Agricole)

Brigitte Honegger (BH2G) et Marie-laure Reynaud, présidente High Garden

Laura Bouchillou (Crédit Agricole) et Marie Bussery (Université Lyon I)

Audrey Monnot et Arielle Velon (Groupe Bernard)

Lydia Delbosco (Codesucces management) et Marguerite Granjon (Crédit Agricole)

Frédérique Heron (GL Events) et Hélène Guinand (Club Med)

Aurélie Baratin (RélocaLyon) et Anne-Gabrielle Paillard (CIC)

Florence Verney-Carron, vice-présidente du Conseil régional

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STYLE

DECO

Photos : Fabrice Schiff

Villefranche-sur-Saône

LE PLUS GRAND HABITAT DE LA RÉGION à Villefranche-sur-Saône

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l nous vient souvent l’idée de réaménager notre intérieur. Mais où chercher afin de trouver notre bonheur ? L’heure du renouvellement a sonné… avec Habitat Villefranche. Fort de ses 2 400m², le plus grand Habitat de la région dédié à la décoration et l’ameublement d’intérieur va forcément vous combler. Depuis plus de 2 ans, sont exposés tous les univers : fauteuils & canapés, meuble, literie, arts de la table, accessoires de décoration, luminaire et textile. L’enseigne est un ensemble de création au style design et contemporain qui n’en reste pas moins chaleureux. Le fondateur Terence Conran inspire un esprit et des valeurs fortes à son enseigne en la distinguant comme « l’utile peut être beau, le beau accessible ». Habitat est positionné comme Le fabricant de design depuis 1964 mais n’a

pas oublié d’évoluer avec son temps. Le designer Pierre Favresse (Directeur du studio Habitat) y veille en représentant toutes les tendances, toutes les époques dans la conception de ces créations aussi bien par le design, les matières, les jeux de couleurs tout en conservant la fonctionnalité et le confort des produits. En complémentarité au design, Habitat villefranche sait répondre aux attentes des «habitants». Le magasin vous fait bénéficier de tous ses conseils avisés en aménagement et décoration d’intérieur. Habitat Villefranche va toujours plus loin dans le service et vous propose même de pouvoir créer vos listes de mariage. Rapide d’accès en étant à 15 min de l’ouest lyonnais, c’est une équipe jeune et dynamique qui vous attend pour vous conseiller. D’ailleurs, l’équipe Habitat Villefranche vous

conseille d’opter cet été pour du mobilier de couleur jaune sous toutes ses nuances ! De manière plus joyeuse en canari, elle sait aussi se faire chaleureuse en couleur safran, acidulée en citron, ou plus douce en couleur vanille. Associés à des couleurs telles que le bleu marine, le prune ou le gris, elle saura apporter une touche lumineuse à votre intérieur, pour revitaliser le tout. Le bleu, quant à lui, couleur plus classique, est également en vogue. Il s’utilisera dans des tonalités douces et chics pour son côté apaisant. Ludivine Caporal 123, avenue Théodore Braun 69400 Villefranche-sur-Saône - Tel 04 74 07 25 80 A 15min du Nord de Lyon Rapide d’accès par l’autoroute A6 en direction de Paris Sortie 31.2 (Jassans-Riottier, Villefranche centre) www.habitat.fr

FERMOB EN GUEST

Nouveauté cette année, Lauren Cot, Directrice du magasin Habitat Villefranche, a invité pour l’été la marque Fermob afin de parfaire sa collection de mobilier outdoor. Fermob, fabricant français, présente des meubles de jardin innovants, malins, faciles à vivre et riches en couleurs conçus pour profiter pleinement de son extérieur. Fermob, c’est aussi un nuancier de 23 couleurs métal : la palette la plus large sur le marché du mobilier de jardin. S’accordant parfaitement avec la ligne éditoriale de la marque Habitat, Fermob apporte sa petite touche de design Outdoor. Même si le fabricant est principalement spécialisé dans le mobilier jardin, on pourra également retrouver des articles de luminaires et de décorations, au plus grand bonheur des amateurs de design.

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AUTO

Photos : Saby Maviel

STYLE

NISSAN NP300 NAVARA

Le baroudeur tout terrain à l’essai

L

e rendez-vous est donné à quelques kilomètres de Lyon aux portes de l’Isère… A mesure que l’on s’approche de notre point de ralliement, le paysage perd de son hospitalité, sentiment étrange de terre inconnue ! Un chemin pour le moins accidenté nous mène au site d’Objectif Terre et donne d’emblée le ton de la journée qui nous attend. Le Centre 4x4 tout terrain de la Vallée Bleue constitué pour une partie d’anciennes carrières de pierre de taille et de chemins en sousbois offre aux amateurs de sensations fortes une expérience unique de conduite. Alignés, prêts à aborder les pentes les plus ardues, les Nissan NP 300 Navara n’attendent que nous. Organisées par le Groupe Bernard Nissan

w w w . a u t o b e r n a r d . c o m

Lyon sud, les journées d’essai du dernier né d’une longue lignée de Pick-ups Nissan permettent aux professionnels et aux particuliers d’expérimenter les qualités de ce baroudeur hors-normes. Jean-Charles Osmandjian, directeur de la concession Nissan Lyon Sud prend le volant de ce modèle sorti en décembre dernier qui mixe judicieusement les qualités de l’utilitaire à celles du crossover. Mais pas question de me laisser conduire… Je comprendrais bien vite pourquoi ! Alors que nous prenons place dans l’habitacle, je suis agréablement surprise par le niveau de confort digne d’une berline. Si à l’extérieur c’est un vrai 4X4, à l’intérieur le nouveau Nissan NP300 Navara ressemble davantage à un Crossover Premium. Design ergonomique, qualité des matériaux, sièges avec support lombaire, boite automatique, suspension arrière à 5 bras… difficile d’imaginer que nous sommes dans un pick-up capable de tracter 3 tonnes et demi en bénéficiant d’1 tonne de charge utile ! « C’est le modèle le plus abouti dont la capacité de charge et le niveau de confort et d’équipement haut de gamme ont été augmentés. Un confort inédit sur ce genre de segment et un vrai utilitaire qui, cerise sur le gâteau, « a l’avantage ne pas être soumis au malus » précise Jean-Charles Osmandjian.

Mais il est temps de passer aux choses sérieuses, le pick-up traverse un point d’eau sans le moindre patinage et s’apprête à descendre une pente dont le dénivelé avoisine les 40%. Le terrain accidenté ne lui facilite pas la tâche. Afin de démontrer la parfaite maitrise de la reprise, il effectue un arrêt mi-pente et le redémarrage se fait sans effet de recul ni patinage. Bluffant ! Avec des équipements tels que l’aide au démarrage en côte et le limiteur de vitesse à la descente, le NP300 Navara semble pouvoir relever tous les défis. Jean-Charles Osmandjian, familier de la conduite dans le désert marocain, renoue avec un plaisir non dissimulé avec ces sensations uniques. « C’est un modèle très agréable à conduire sur route, idéal pour les loisirs et transporter son quad par exemple mais il a tout l’ADN du 4X4, à l’aise sur tout terrain avec 3 modes de conduite : 4 roues motrices avec une transmission intégrale permanente, 4 roues motrices avec rapports courts pour du tout terrain extrême et 2 roues motrices pour parcourir les routes goudronnées » conclut le directeur de Nissan Lyon Sud. Dernière côte à franchir, vertigineuse… Tels des enfants sur un manège, nous n’avons qu’une envie refaire un dernier tour ! Sophie Guivarch

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STYLE

GASTRO

Pierre-Henri Morel (To Hands Wine Australia), Jean-François Rivierre (Pernod Mumm), Sébastien Le Guillou (Moreteau), Arnaud Bernollin, le chef Frédéric Côte et Julie Demont (Maison Chapoutier)

LES CUISINES BERNOLLIN invitent Frédéric Côte

Entre Arnaud Bernollin et le chef Frédéric Côte, l’amitié se mesure à l’aune de la passion. Celle du beau produit parfaitement mis en valeur. Celle de l’émotion gustative provoquée par des accords parfaits et gastronomiques. Pour Frédéric Côte, lauréat du Prix de la Bistronomie 2015, le palais est une véritable salle de jeu. Passé par les cuisines de Francis Chauveau, Georges Blanc et Daniel Boulud, la Toque Blanche du restaurant Au Colombier propose une cuisine pleine de saveurs, où l’exotisme maitrisé invite au voyage. Une découverte ou une confirmation pour les convives du déjeuner Bernollin, déjà rompus pour certains au savoir-faire du chef d’Anse. Sébastien Le Guillou (Moreteau) et sa compagne Julie Demont (Maison Chapoutier) confirmeront ! Pour Pierre-Henri Morel (To Hands Wine Australia) et Jean-François Rivierre (Pernod Mumm), cette première « en appellera beaucoup d’autres », confirment-il de concert. Vivement la repasse ! Photos © Saby Maviel - Mandrak Studio

Cuisines Bernollin - 198, allée Viadorée - Anse - Tél. 04 74 67 04 08 Cuisines Bernollin - 5, place Puvis de Chavannes - Lyon 6 - Tél. 04 78 93 00 61 La cuisine de Frédéric Côte est profondément addictive. Blanchi sous le tablier au Caro de Lyon, le chef déploie une technique parfaite au service d’une créativité sans limites. Son menu servi à l’occasion du déjeuner Bernollin l’illustre parfaitement. Une approche acidulée, avec ce saumon mariné et fumé au citron d’Iran. Parfois explosive, comme ce duo d’asperges avec son œuf, copeau d’Iberico et bresaola sur une vinaigrette César. Toujours maitrisée, en témoigne ce risotto à la menthe et ananas avec son homard confit au paprika tout simplement bluffant. Souvent innovante, autour d’un velouté de crème légère, énokis à la vanille, fraise, framboise et son émulsion au chocolat blanc, toast brioche brûlée. Roannais d’origine, Frédéric Côte s’est amarré avec succès Au Colombier, son restaurant sis face au château de Saint-Bernard. Accessibilité fluviale, terrasse réaménagée, nouvelle carte, terrain de pétanque et friture fraîche, l’établissement respecte tous les codes des bords de Saône. L’inventivité culinaire en plus !

Frédéric Côté et Arnaud Bernollin

Saumon mariné et fumé au citron d’Iran

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Restaurant Au Colombier – 126, allée du Colombier – 69480 Anse Tél. 04.74.67.04.68 www.aucolombier.com Du mardi midi au dimanche midi (fermé le dimanche soir et lundi)

Duo d’asperges avec son œuf, copeau d’Iberico et bresaola, vinaigrette César

Risotto menthe et ananas avec son homard confit au paprika

Velouté de crème légère, énokis à la vanille, fraise, framboise, émulsion au chocolat blanc, toast brioche brûlée


AUBERGE DE LA TOUR

RESTAURANT LE ST JEAN

Impasse Utrillo AMBERIEUX EN DOMBES 04 74 00 85 41 www.auberge-de-la-tour.fr

Le Bourg SAINT JEAN DE THURIGNEUX 04 74 00 81 78 www.restaurantlesaintjean.org

AUBERGE DES BICHONNIÈRES

RESTAURANT LA COLONNE

545, route du 3 septembre 1944 AMBERIEUX EN DOMBES 04 74 00 82 07 www.aubergedesbichonnieres.com

Le Village SAINT MARCEL EN DOMBES 04 72 26 11 06 www.restaurantlacolonne.com

RESTAURANT DES DOMBES 86, route du Gouverneur AMBERIEUX EN DOMBES 04 74 00 82 57 www.restaurantdesdombes.fr

AU PETIT MOULIN SAINTE EUPHEMIE 04 74 00 60 10 www.aupetitmoulin01.fr

AUBERGE DE MONTESSUY Route de Marlieux CHATILLON/CHALARONNE 04 74 45 01 51 www.auberge-de-montessuy.fr

LE RÉGINA

ARS SUR FORMANS 04 74 00 73 67 www.regina-ars.com

RESTAURANT DU COMMERCE

LE THOU

Le Village BOULIGNEUX 04 74 98 15 25 www.lethou.com

FERME AUBERGE LE BERGER DES DOMBES 2670, route de Lyon CIVRIEUX 04 78 98 31 75 www.lebergerdesdombes.fr

RESTAURANT L’ESTRAGON 1, place du Marché CHALAMONT 04 74 61 77 09 www.restaurant-estragon.fr

RESTAURANT LES PLATANES le Village LA CHAPELLE DU CHATELARD 04 74 24 50 42 www.restaurant-les-platanes.com

AUBERGE ROUGE 11, montée de la Paroche SAINT MAURICE DE BEYNOST 04 78 55 01 35 www.aubergerouge.fr

Place du champ de foire CHATILLON SUR CHALARONNE 04 74 55 00 33 www.hotel-restaurantducommerce.fr

RESTAURANT LE DUVERGER

LA BICYCLETTE BLEUE

RESTAURANT DU GOLF DU CLOU

Le pont - JOYEUX 04 74 98 21 48 www.labicyclettebleue.fr

LE COMPTOIR DES DOMBES Le village - LAPEYROUSE 04 72 88 50 69 www.lecomptoirdesdombes.com

RESTAURANT DE RANCÉ Le Bourg - RANCE 04 74 00 81 83 www.restaurantderance.com

CHEZ NOËLLE

Le Village - RELEVANT 04 74 55 32 90 www.cheznoelle.fr

SAINT PAUL DE VARAX 04 74 42 51 97 www.restaurant-leduverger.fr

VILLARS LES DOMBES 04 74 98 49 92 www.restaurant-golfduclou.fr

L’ECU DE FRANCE 105, rue du commerce - VILLARS LES DOMBES 04 74 98 01 79 www.lecudefrance.fr

HOTEL RESTAURANT EMILE JOB 12, rue du Pont - MONTMERLE SUR SAÔNE 04 74 69 33 92 www.hotelemilejob.com

LE RELAIS DE LA GARE 257, route de Villefranche - VILLENEUVE 04 74 00 71 05 www.le-relais-de-la-gare.com

L’association des Cuisiniers de la Dombes fête ses 10 ans !

LES CUISINIERS DE LA DOMBES www.lescuisiniersdeladombes.fr


AGENDA Printemps-été 2016 SORTIE NATURE ETANG Samedi 21 mai 2016 de 10h à 12h30 Office de Tourisme de Villars-les-Dombes (01330) Les étangs, ce n’est pas que de l’eau, c’est tout un petit monde ! Venez découvrir toutes ces richesses qui font de la Dombes une région unique avec ses 1000 étangs accompagné par un passionné. Gratuit.

Hôtel RestauRant le DuveRgeR Rue de la Gare - 01 240 St Paul de Varax Tél. 04 74 42 51 97 / 04 74 42 02 84 contact@restaurant-leduverger.fr

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VOYAGE EN TRAIN VAPEUR 08/04/16 11:17

Dimanche 22 mai 2016 de 11h59 à 17h00 Gare de Villars-les-Dombes (01330) La gare de Villars-les-Dombes accueille le train spécial tracté par une locomotive à vapeur de 1947 : la 241P17, classée Monument historique. En provenance du Creusot et Bourg en Bresse, le train fait étape à la gare de Villars de 11h59 (heure d’arrivée en gare de Villars) à 17h (heure de départ pour Lyon) ». Trajet simple de Villars à Lyon : 8 euros Tel 03 85 55 80 03 FESTIVAL CUIVRES EN DOMBES

AUBERGE DE LA TOUR 91, impasse Utrillo - 01330 Ambérieux-en-Dombes

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BBC PARTY

TOUS LES JEUDIS AU BORD DE L’ETANG

(de juin à mi-septembre)

Auberge de la Tour-agenda dombiste.indd 1

28/04/16 11:33

Du samedi 2 juillet au samedi 30 juillet 2016 « 20 concerts pour les 20 ans ! Concerts de cuivres qui se déroulent dans des hauts lieux du patrimoine dombiste (églises, châteaux, Abbaye Notre Dame des Dombes...). En parallèle du Festival, concerts gratuits organisés en Centre Dombes. Programmation complète : www.cuivresendombes.org BALADE EN CALÈCHE ET VISITE DU CHÂTEAU DE BOULIGNEUX Dimanche 14 août 2016 de 14h30 à 18h00 Centre-ville de Villars-les-Dombes (01330) Balade en calèche sur les petites routes de la Dombes jusqu’au château de Bouligneux. Puis visite commentée du château. Places limitées. Organisée en partenariat avec les Attelages de la Dombes et le comte de Villeneuve, propriétaire du château. Tarifs : Adulte : 15 euros. Enfants de + de 5ans : 15 euros. Enfants de 2 à 5 ans : 7 euros TOUR DE FRANCE 2016

Restaurant Chez Noëlle Le Village - 01990 Relevant

Tél. 04 74 55 32 90

Formule tout compris à 28 € • Grenouilles fraîches • Ile flottante aux pralines • Un verre de Mâcon Vinzelle

Accès libre

Fermé dimanche soir, lundi et mardi midi

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Chez Noelle-agenda dombiste.indd 1 Lyonpeople / Mai 2016

Samedi 16 juillet 2016 Parc des Oiseaux à Villars-les-Dombes (01330) L’arrivée de la 14ème étape sera jugée au bout d’une ligne droite de plus de 3 km qui marquera l’entrée de la Grande Boucle dans l’Ain auquel elle consacrera 2 jours. Le Parc des Oiseaux devient ainsi le 1er parc animalier à recevoir cette prestigieuse.

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DOMBISTE LES MUSICALES DU PARC DES OISEAUX LAURENT GERRA Lundi 27 et mardi 28 juin à 21h00 Un spectacle humour et musique à ne pas manquer ! MICHEL DRUCKER Samedi 2 juillet à 21h00 «Seul... avec vous». « J’avais cette envie depuis longtemps : d’être seul avec vous l’espace d’une soirée, pour évoquer mes souvenirs accumulés au cours d’une carrière, dont la longévité n’en finit pas de m’étonner. J’espère vous étonner, vous émouvoir, mais aussi vous faire rire. » FRERO DELAVEGA Dimanche 3 juillet à 21h00 Ces deux musiciens ont créé un buzz conséquent sur la toile grâce à leurs reprises acoustiques de tubes à succès. En 2015, ils ont sorti leur 2e album et obtiennent la récompense du meilleur groupe français de l’année aux NRJ Music Awards.

AU COLOMBIER

www.parcdesoiseaux.com - 04 74 98 05 54

Photos : Saby Maviel

CHATILLON SUR CHALARONNE VISITE COMMENTÉE DE LA CITÉ MÉDIÉVALE En juillet : Mercredi 13 et 20, Dimanche 24, Mercredi 27. Mercredis 3 et 10 août 2016 à partir de 10h. L’Office de Tourisme n’a pas oublié les férus d’histoire et de découvertes patrimoniales. L’occasion de découvrir grâce à un guide les richesses historiques de Châtillon. Tarifs : Adultes : 4,50 euros. Enfants de 6 à 12 ans : 2,50 euros L’AUBERGE DE LA TOUR À AMBÉRIEUX EN DOMBES vous accueille pour ces BBC Party au bord d’un étang. Tous les jeudis à partir de 19h00, du 2 juin à mi-septembre : entrée, BBC, fromage, dessert 25€ (buffet à volonté)

126, allée du Colombier Pont de Saint-Bernard 69480 ANSE

LE DUVERGER À SAINT PAUL DE VARAX vous accueille à partir du 2 juin jusqu’à fin septembre pour ses soirées du vendredi, à partir de 19h00, entrée 10€ (buffet à volonté)

Réservation : 04 74 67 04 68 ou par mail info@aucolombier.com Menu en ligne sur

L’ASSOCIATION DES CUISINIERS DE LA DOMBES accueillera pas moins de 500 convives pour son repas de gala, le 30 juin sous les Halles de Chatillon/Chalaronne

www.aucolombier.com Nouvelle terrasse Tables d’hôtes

CONCERTS EN SOIRÉE

Les «Nuits Saône Or»

David Guerrier et le Brassband des Savoie : samedi 23 juillet à 21h au Château de Versailleux

du 15 mai au 15 septembre avec une pianiste les jeudis, vendredis et samedis soir

Orchestre d’Harmonie de la Garde républicaine : dimanche 24 juillet à 16h à Châtillon sur Chalaronne Soirée Celtique : mardi 26 juillet à 21h à St Trivier sur Moignans Spanish Brass Luur Metalls : jeudi 28 juillet à 21h à la Chapelle du Châtelard Carte Blanche à Stéphane Labeyrie : vendredi 29 juillet à Bouligneux German Brass : samedi 30 juillet à 21h à Villars les Dombes

Ambiance «Frenchy jazzy» Soirée privée avec orchestre le mardi 14 juin

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PEOPLE•EVENTS

par

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ois oi

Les jolies sorties & belles rencontres de Françoise Petit Photos : F.P, DR & Harcourt En mai, on oublie avec bonheur ses vêtements chauds en hydratant sa vie de bonnes résolutions. Quand le soleil se fait caresse, l’envie de plaire et de se plaire est aussi pétillante qu’une coupe de champagne. Comme un rafraichissement, les formules pour exprimer son printemps sans complexes peuvent être de deux ordres : avoir du style en Nathalie Chaize et doper son apparence physique en prenant rendez-vous au nouveau Centre Esthétique Lyon Tête d’Or.

N

athalie Chaize voyage, lit, est curieuse, aime Lyon, les bonnes choses et les belles personnes, elle a aussi un cœur grand comme ça. Sa collection printemps-été est un feu d’artifice avec des couleurs signifiantes qui parlent d’humeur, de joie, d’ambiances. La styliste que les Coréennes adorent, que les Chinoises découvrent est avant tout une citoyenne qui, chaque saison, écrit sa vision du monde. Ses codes de mode la conduisent à offrir bien plus que de la « couture », mais quelque chose de singulièrement affectif. Dans toutes ses boutiques et bien entendu rue Gasparin, Nathalie Chaize exprime ses univers par couleurs, formes, matières comme des puzzles textiles. Des livres, de la musique, de la lingerie (Paloma Casile) cohabitent avec des petits endroits dédiés à d’autres créateurs. Pour l’heure, dialogue direct avec Rosanna Spring qui fait rêver les accros de déco.

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B

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oulevard des Belges. Sur cette artère prestigieuse du 6ème arrondissement, vient d’ouvrir le « Centre Esthétique Lyon Tête d’Or » ou CELTO. Cette adresse qui s’ajoute à celles qui « donnent bonne mine » dans le quartier développe une approche originale et pertinente de la prise en charge des patients. Ici sont regroupées les techniques de pointe avec du matériel et appareils dernière génération. Chaque acte et protocole sont prodigués par des chirurgiens. La médecine esthétique sous haute surveillance, c’est l’originalité du concept, il s’agit en fait pour les praticiens de mettre leur jeunesse et leur expérience au service du plus grand nombre. C’est ainsi que la première consultation est gratuite et que des tarifs raisonnables

sont consentis pour mieux appréhender cette médecine bien plus complexe que sa simple définition « esthétique ». Au CELTO, l’expertise des chirurgiens va de pair avec leur renommée car chacun possède un cursus de haut niveau. Le Centre installé dans un écrin chaleureux et luxueux, privilégie la confidentialité de part la configuration du lieu et l’accueil. Outre les injections classiques, se pratique tout ce qui peut apporter des résultats durables avec les technologies et gestes adaptés, que ce soit pour le visage ou pour le corps. Cryothérapie, soins LED de rajeunissement, soins pré et post opératoires, peeling, mésothérapie, pause de fils tenseurs, injections de Plasma Riche en Plaquettes (PRP) etc… A cette adresse, pas de chirurgien « vedette », c’est un travail d’équipe et de coordination qui préside au fonctionnement du Centre. Une inauguration est prévue début septembre.


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16Événements

PEOPLE•EVENTS

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de photos sur lyonpeople.com

qu’il ne fallait pas manquer Photos : Fabrice Schiff

02 01 GALERIE DE LA CHARITÉ LE CHARME DU NU Beaucoup de monde à la Galerie de la Charité ce jeudi 14 avril pour fêter Jean Claverie, Jean-Marc Requien et Alain Roche qui présentent de superbes dessins de nus. En dehors des modèles et autres muses présentes pour ce vernissage, on a pu croiser la garde rapprochée des trois artistes : Albert Constantin, Fernand Galula, Eric Giraud, Renée Richard, Jean-Claude Gauthier, Robert Sivilia, Frank Levôtre, Françoise Petit et Björn Blomberg, Valentin Traversi, Jacques Taffignon, Jean-Michel Labaty, Mehdi Khodja… ainsi que de nombreux peintres et sculpteurs venus témoigner leur amitié à ce trio d’artistes « intemporains », soucieux de défendre bec et ongles, cette magnifique discipline qu’est le dessin.

FRANCIS HUSTER FAIT « AIMER MOLIÈRE » AUX LYONNAIS

A l’invitation de Pascal Blache et de Florence Darbon, l’acteur et metteur en scène Francis Huster a fait le show sur la scène de la mairie du 6ème dans la soirée du 21 avril. Sa conférence promotionnelle sur Molière a rencontré un succès inattendu. Ses fans à crinière blanche étaient présents dans la salle des mariages dès 5h de l’après-midi. « On vous ment depuis des siècles ! » Molière n’est pas celui qu’on croit être. Pour Huster, il est avant tout un acteur politique qu’on a transformé en auteur truculent. « Don Juan ou le Misanthrope, ce n’est pas drôle ». Huster, dressé derrière son pupitre, veut réhabiliter Molière et c’est l’objet de son livre à paraître dont il vient présenter l’imposant manuscrit. Son discours est admirable, historique, factuel et appuyé de documents d’archives. Particulièrement éloquent, l’auteur nous plonge dans le théâtre de la fin du XVIIIème. Son travail de recherche sur cette période donne à l’exposé une saine fraicheur, brisant à l’occasion les jugements anachroniques et idéologiques du roman national républicain sur Louis XIII et Louis XIV. BW

LES ACTEURS ÉCONOMIQUES DU 9ème À L’HONNEUR

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Lyonpeople / Mai 2016

« Les coups de cœur 2016 de l’éco du 9ème arrondissement », choisis par le journal VOX Auvergne Rhône Alpes, la CCI Rhône Alpes, le CIC, et EDF, ont été décernés en présence de François Turcas président de la CGPME Rhône Alpes et du maire d’arrondissement Hubert Julien-Laferrière. L’élu a renouvelé son soutien à l’initiative et félicité les acteurs économiques qui ont su impulser le dynamisme que connaît le 9ème, qui à son arrivée en 1995 en tant qu’adjoint de Gérard Collomb, était économiquement encore en « friche ». BW


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PEOPLE•EVENTS

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Benoit Soury (La Vie Claire), Jean-Paul Mauduy (CCIR Rhône-Alpes), Pierre Gattaz (MEDEF), Laurent Fiard (MEDEF Lyon-Rhône) et Philippe Guérand (SIER)

PRINTEMPS DES ENTREPRENEURS MEDEF Lyon-Rhône

La performance économique était à l’ordre du jour de l’événement organisé par le MEDEF Lyon-Rhône le 5 avril au Double Mixte. Son président Laurent Fiard veut témoigner de l’ouverture de son mouvement professionnel à la « dynamique d’un écosystème » pour les entreprises s’appuyant sur un territoire attractif comme l’est l’espace métropolitain représenté par Gérard Collomb et Laurent Wauquiez. L’autre temps fort de la journée fut constitué par le débat sur l’innovation managériale avec comme grand témoin Henri de Castries, pour quelques mois encore Président Directeur Général d’AXA et la conclusion de Pierre Gattaz, Président national du MEDEF. Texte : Yves Espaignet - Photos : Saby Maviel & R.Vezin

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Laurent Wauquiez (Président de la Région Auvergne Rhône-Alpes) et Gérard Collomb (Sénateur - Maire de Lyon, Président de la Métropole de Lyon)

Hervé Kleczewski (Waoup), Paul Rolland, Président de Metallurgie rhodanienne et Laurent Fiard, Président du MEDEF Lyon-Rhône

Adrien Aumont (Co-fondateur KissKiss BankBank) et Julien Callède (Co-fondateur et Directeur des Opérations de Made.com) lors de la plénière dédiée à l’économie digitale

Discours de l’invité d’honneur Henri de Castries, PDG AXA

Mot du Président du MEDEF, Pierre Gattaz

Mot de clôture de Laurent Fiard, Président du MEDEF Lyon-Rhône

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Plénière d’ouverture sur le thème de la Métropole de Lyon

Laurent Gesse et Benoit Duranson (Axial)

Mirella Launay et Sylvie Madamour (Syllaprod)

Christian Donzel (Visiativ) et Christophe Bouyer (ISS propreté)

Valerie Escot (Banque Populaire Loire et Lyonnais) et Elodie Aguettant (MEDEF Lyon-Rhône)

Valentine Lassalas et Thomas San Marco (CNR)

Magali Cuoq, Véronique Galdin et Maya Raimbaud (April)

Table APICIL pour le marathon WAOUP

Sylvie Madamour (Syllaprod), Philippe Hassel (Apicil), Laurent Fiard, Président du MEDEF Lyon-Rhône et Benoit Soury, DG de La Vie Claire

Jean-Louis Joly, Directeur Général du MEDEF Lyon-Rhône, Paul Rolland, Président de Métallurgie rhodanienne et l’équipe du MEDEF Lyon-Rhône : Cécile Da Silva, Cédric Diogon, Carole Mathieu, Elodie Aguettant et Julien Duvierre

Stéphanie Paix, Président du directoire de la Caisse d’Epargne Rhône Alpes

Gérard Collomb – Sénateur – Maire de Lyon – Président de la Métropole de Lyon et Michel Delpuech – Préfet de la Région Auvergne Rhône-Alpes

Thibault Leroy (ALF Illuminations), Stéphane Crapiz, Frédéric Soriano (BEIC), Régis Provignon (Mute) et Jérôme Consti (FBI)

Christophe Catoir – Président du groupe Adecco France, Franck Cammas - Navigateur et Skipper français et Bruno Dubois - Team Manager de Groupama Team France

Pascale Dumas, Présidente France HP Inc.

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PEOPLE•EVENTS

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CRÉDIT MUTUEL Inauguration de l’agence Lyautey

La caisse du Crédit Mutuel Lyon Maréchal Lyautey a reçu ses sociétaires et clients pour présenter ses nouveaux locaux, entièrement rénovés. Avant l’inauguration, l’assemblée générale s’est tenue à la terrasse du Café du Pond. Le Président du Conseil d’Administration Jacques Leval a commencé par féliciter et remercier ses équipes pour leur adaptabilité lors de cette année de travaux, qui ont malgré tout, maintenu l’activité à un rythme soutenu. Le directeur Philippe Maisonneuve a ensuite présenté à l’auditoire les résultats de l’année 2015. La Caisse de Maréchal Lyautey réalise une progression globale permettant le renfort de ses fonds propres ce qui sécurise l’activité à venir. Bruno Tronel pour le Conseil de Surveillance validait les présentations chiffrées ce qui a conduit à la validation de l’ensemble des résolutions. Après une visite des locaux de la caisse, accueillants et chaleureux, avec de nombreux espaces de confidentialité, le ruban était enfin coupé permettant aux participants de rejoindre la terrasse du Café du Pond pour la partie conviviale de cette soirée. Texte : Baudouin Wisselmann - Photos : Saby Maviel

Frédérique Gama (Clinique Charcot), Jacques Leval, président du Crédit Mutuel Lyautey et son fils Samuel

Bruno Miotti et Geneviève Marguin (Koguis)

Viviane Haro et Philipe Beaupoil

Gérard et Daniel Maarek

Corine Garçon (Restaurant la Doua), Brigitte Magonet (Le Bureau By Brigitte) et Yseult Sicallac

Armand Bahadourian et Albert Dray (Café du Pond)

Pierre Silvestre (Kairosens) et Michel Gauthier (Organon Conseil et Développement)

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Perez Chimony (ES Line) et Sandra Claire (Ambulances oullinoises)


Nicolas Winckler (Lyon People), Aurélie Berrodier (Crédit Mutuel), Charles Couty et Laurent Chabbat (Tonic Radio)

Philippe Vorbuger, vice-président du Crédit Mutuel Lyautey, Béatrice Bessard, docteur vétérinaire, Maître Thierry Jullien, notaire et Isabelle Maréchal (Dyomedea)

Bruno Tronel, adjoint au maire du 6ème, son épouse Monique Tronel-Ducher, avocat, et Luc Lafond, premier adjoint au maire du 6ème

Brigitte Achard (CMCIC Services), Christian Compigne, architecte et Sandrine Bourcet (agence Compigne architecte)

Corine Garçon, Patrick Sauvage (restaurant la Doua) et Yseult Sicallac

Charly, Christophe Berrodier (XXL Factory) et René Sorensel, ex. Conseil de surveillance Crédit Mutuel

Gérard Minard, fondateurs, Jean-Pierre Bessard et Jacques Magat

Céline Bret-Morel et sa fille Anne-Sophie

Maître Christophe Cottet-Bretonnier, avocat et sa compagne Hélène Hebrard, mezzo-soprano

Murielle Billard (Hôpital Edouard Herriot), Gipso-Therapeut, Jeanine Gérardo, Mevludé Sgjici (pressing Cours Vitton)

Christiane Debreyne (Art Photo) et Christiane Eyraud

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PEOPLE•EVENTS

Jérémie Bataille (Flexjob)

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Capucine Delannoy (Customary) et Bernard Gindre (Ethikentêt)

Julien Gautier (Le bouchon Sully) et son épouse Caroline (tableonline.fr)

Philippe Liucci (Ivanhoé) et Nicolas Winckler (Lyon People)

SOIRÉE HELLO ! CUSTOMARY Agence de communication digitale

Customary est l’agence de conseil en communication et marketing digital fondée et dirigée par Thomas Douvillez. Elle créé et déploie notamment la stratégie digitale de grandes marques comme Gü, Bioderma, Ducros, Vahiné, Evian Resort, Bion3, Apaisyl, ou encore Esprit de Picardie. La soirée « Hello ! » est un rendez-vous annuel dont l’objectif est de créer du lien et de connecter « in real life » tous les acteurs de l’écosystème Customary : partenaires experts, start-uppers, régies médias, photographes, réalisateurs et investis-seurs. L’édition 2016 du 31 mars dernier était donc l’occasion d’inaugurer les nouveaux lo-caux dotés d’un studio de production audiovisuelle et de présenter les différents investisse-ments portés par l’entreprise.

5, quai Jayr - Lyon 9

Valentin, Cédric, Aïcha (Customary) avec les cardboards Customary

Photos : AnikM

Thomas Douvillez (Customary), l’horloger Jean-Louis Maier et Blandine Peillon (Jours de Printemps)

Fabien et Jérémy (Customary)

L’équipe de Hockey : Véronique Pierson (Okedito), Thomas Douvillez et son épouse Bénédicte (Pédiatre), Nicolas Peres (Rolling Cantine) et Paul Perdrieu (Okedito)

88

Lyonpeople / Mai 2016

Erwan Bagot (Wait For It Production Video)

Clélia Hutin (Communication Food) et Véronique Cohen (Licence E-Business université Lyon 1)

Jean-Jacques Bernard (Photographe), Eric Chaix (Actitouch), Julien Gautier et Nicolas Garet (CoSpirit MediaTrack)

Damien Delannoy et son épouse Capucine (Customary) et Jean-Frédéric Passot (Cher Ami)

Margaux Uzel et Samuel Dechomets (Customary)


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PEOPLE•EVENTS

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GALA MBM Abbaye de Collonges

81000 € récoltés au profit des enfants atteint de trisomie 21 et du cancer et une affluence des grands jours le 4 avril lors de la très belle soirée annuelle du Gala MBM. À son habitude, Elie Cunat grand ordonnateur assisté du précieux tandem Michel Lopez et Thierry Monneri, a su parfaitement géré une affluence record. 470 convives pour 353 l’an dernier. Un gros succès « qui nous a obligé a poussé les murs de l’Abbaye de Collonges » explique Elie, très touché par « l’implication et la générosité de chacun ». La projection d’un reportage diffusé sur TF1 portant sur 6ème Sens Immobilier a mis l’accent sur le parrain de la soirée, Nicolas Gagneux « qui s’est toujours montré très présent dans cette aventure ». Temps fort parce que forcément touchant, le témoignage des enfants malades entourés de membres de l’association Giest 21 et de Perrine Bérard et Marion Beaufron représentant l’unité IHOP du centre Léon Bérard. Les fonds recueillis seront consacrés à l’amélioration des conditions de vie en milieu hospitalier et l’organisation d’ateliers et de sorties afin d’animer le quotidien des enfants. Texte : Nadine Fageol - Photos : Fabrice Schiff

Le parrain de la soirée Nicolas Gagneux, président de 6ème Sens Immobilier

Colette Sibilia et Katia Fonseca (Maison Sibilia)

Raymond Gaspart et Béatrice Denis

Yvon Léa, président de la Banque Rhône-Alpes), Xavier Gauduel, PDG du Groupe Gauduel et son épouse Alicia

Frédéric Cote (Au Colombier), Paul Merle (Luxury Bed) et Gilles Demange (Orosa)

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Lyonpeople / Mai 2016


Vincent Le Roux et les chefs de la Maison Bocuse

Xavier Gauduel, acquéreur du maillot du Barça

Papy Rock and Roll met le feu à l’abbaye

Maitre Pierre Martin (Legi Avocat), Romée de Tarlé (RT Conseils) et son épouse Claire (Midi)

Philippe Florentin (Bieh) et Frédéric Fass-Thoule (Le F2)

Serge Gradante (Ckleen), Charlotte Neyret (CWF), le soyeux André-Claude Canova et Sabine Perretto (Biomérieux)

Les invités de Lyon People

Richard Sansavini (Arrivetz) et Pascale Rabouin (EBS diffusion)

Philippe Billon (Moreteau), Julie Demont et Frédéric Rome (Chapoutier)

Arnaud Bernollin (Cuisines Bernollin) et Sébastien Leguillou (Moreteau)

Les invités de Thierry Del Bosco (Bionatis)

Sonny Anderson et les enfants

Lyonpeople / Mai 2016

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PEOPLE•EVENTS

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HABITAT VILLEFRANCHE LA NOCTURNE

Villefranche-sur-Saône

Lancement de la collection Fermob 2016 et Jardin Habitat Cet été, en exclusivité, la collection Fermob 2016 et son mobilier Outdoor s’invitent chez Habitat Villefranche-surSaône. Pour fêter l’événement, le magasin a tenu à organiser une soirée « nocturne et buffet cocktail » le mardi 19 avril 2016, en compagnie de ses 9 partenaires et de ses nombreux invités. Autour d’un verre, c’était donc l’occasion de découvrir la nouvelle collection du fabricant de mobilier jardin Fermob et la collection Jardin Habitat.

Espace FERMOB Habitat Villefranche

Texte : Ludivine Caporal - Photos : Fabrice Schiff Pascal Cot (Habitat Villefranche) et Bernard Perrut, député-maire de Villefranche sur Saône

Lauren Cot (Habitat Villefranche), Richard Castronovo (BMW Gauduel) et Nathalie Cot (Habitat Villefranche)

Géraldine Contet (GC Architecte d’intérieur) et Marion Roudant (Roudant Affichage)

Les partenaires : Les Jardins de la Chartonnière, Camille Albane Villefranche, Floriot Immobilier Prestige, Acqua Piscines & Alentours

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Lyonpeople / Mai 2016

Françoise Liogier et Laurence Besacier (Gafer)

Sébastien Tournissoux et son épouse Delphine (Rhône-Alpes Distribution)

Julie Bernadou (Nincar), Lauren Cot (Habitat Villefranche) et Amélie Reboul (Day l’Atelier)

Maitre Bruno Briatta (Brumm & Associés)

Gaël Rollet et son épouse Delphine (Pectine)

Catherine Perrier (Multiservices) et Julie Bernadou (Nincar)

Philippe Lery et son épouse Pascale (Lery Immobilier)


09

Le professeur Jérôme Honnorat, le professeur Sylvain Rheims, et le professeur Stéphane Thobois (Neurologie CHU de Lyon)

PEOPLE EVENTS

Anne-Marie Baezner (GL Events), Bernard Guth (UCBL) et Marion Beaufront (IHOP)

Pascal Danger (CCI Beaujolais), Vincent Roiret et le professeur Rémi Gervais (Université de Lyon)

Philippe Masson (KBL Richelieu), Olivier Rigaud (CIC) et Gérald Rios (GR Groupe)

Le professeur François Mauguière, président de la Fondation Neurodis, Jacques Lambert, président de l’Euro 2016, Juliette Jarry, vice-présidente du Conseil régional et Gérard Houllier (Red Bull Monde)

Cyriaque Rios (Resolving), Véronique Duez, son époux Maitre Philippe Duez (Delsol)

Le professeur François Mauguière (Fondation Neurodis) et Jean-Michel Aulas (OL)

Jacques Lambert, Président d’honneur de la Fondation Neurodis, Président de l’Euro 2016

Alain Duvert et son fils Guillaume Duvert (Le Passage)

François Turcas (CGPME) et Jean-Paul Mauduy (CCIR)

Georges Képénékian, premier adjoint au Maire de Lyon

Thierry Frémaux (Institut Lumière) et son épouse Marie Le Gac

Dîner de Gala de la

FONDATION NEURODIS

Créée en 2007, la Fondation Neurodis soutient en région Rhône-Alpes et Auvergne plus de 800 médecins, chercheurs et ingénieurs mobilisés pour comprendre le fonctionnement du cerveau et trouver de nouvelles voies thérapeutiques aux nombreuses maladies neurologiques, telles qu’Alzheimer, Parkinson, ou l’épilepsie. Elle organisait donc son premier dîner de gala le 26 avril 2016 dans les salons de l’Hôtel de Ville de Lyon. Ce bel évènement fut l’occasion d’en faire apprendre davantage sur « les prodigieuses capacités de notre cerveau » en présence du Président de la Fondation, François Mauguière, son Président d’honneur Jacques Lambert, de ses trois parrains : Thierry Frémaux, Bruno Bonnell, Gérard Houllier, et de Georges Képénékian, premier adjoint au Maire de Lyon.

Texte : Baudouin Wisselmann - Photos : Saby Maviel & Nathalie Roux Lyonpeople / Mai 2016

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PEOPLE•EVENTS

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Chloé Duteil, Aurélie Bellemin, Olivia Cuir, Laurène Cuchet et Charline Alzial (Esprit des Sens)

François Royer, adjoint au maire du 2ème, Sandrine Bettant (Recette & Cabas) et Denis Broliquier, maire du 2ème

Alexia Charlon (Lyon People Global), Fanny Trescartes (LCL) et Léa Defaix (Agence Aktor)

Bérangère Fournier (6ème Sens Immobilier) et Virginie Adnet (OL Média) chez Oxidée

Steven Dillenschneider (Acti) et Marion Viguier (L’Estanco)

Anne-Sophie Condemine, adjointe à l’Emploi, Marc Bechet (Rhône-Alpes Tourisme) et Djamila Calla (Ccom Calla)

Vital Ledru (Bugaboo), son épouse Diane (Infirmerie Protestante) et Serge Rombi (Euronews)

Cyril Meaudre (DomoDéco) et Franck Rioux (Code)

Succès confirmé pour le

PRINTEMPS DES DOCKS 10 400 visiteurs ont parcouru les allées du Printemps des Docks regroupant près de 200 exposants déco, mode, enfants et saveurs, début avril. Le rendez-vous art de vivre et déco, organisé par ID d’ART pour la troisième année consécutive à La Sucrière Confluence, s’inscrit désormais dans les événements incontournables à Lyon. Le « cru » exposants 2016 était en parfaite adéquation avec le positionnement « lifetsyle » du salon, renommé cette année « Le Printemps des Docks » par l’agence Esprit des Sens. Photos : Fabrice Schiff

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Romain B. (Les happycuriens)

Bruce Mathieu (Agence Coyote) et Rochele Adams (Grant Thornton) chez Infinytoon

Pauline Saltarelli (L comme Lyonnaise)

Marie Imberton (Réversible éco Design), à la recherche d’Agathe Bacconnier

Jean-François Savoye (Lyon People Global), Jérôme Brune (Les Carnets d’Edouard) et Franck Cellier (Château du Mont d’Or)

Florian Baratier et Maryll Guilloteau, conseillère du 2ème

Lyonpeople / Mai 2016


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PEOPLE EVENTS

WELLNESS SPORT CLUB

Deux soirées riches en énergie et en convivialité Les jeudis 7 et 28 avril dernier, se tenaient deux inaugurations des centres de sport Wellness.Respectivement au 100 cours Gambetta et au 56 de la rue Paul Verlaine à Villeurbanne, les voilà rénovés de fond en comble pour le plus grand plaisir de leurs adhérents, conviés à découvrir leurs nouveaux lieux d’entrainement et de remise en forme. Mais pas question d’entamer l’équilibre nutritionnel de ces sportifs, non seulement venus festoyer, mais surtout venus se motiver pour la dernière ligne droite avant l’été. Au programme de la soirée, des cocktails Fun & Sport, des danses fitness et des démonstrations sportives.

L’équipe des coachs sportifs Wellness Sport Club

Photos : Capsoleo & Alain Rico

Les espaces Wellness Sport Club Villeurbanne et Gambetta

Gérald et Laurent Clamaron, dirigeants Wellness Sport Club et Aurélie Sérol (Wellness Sport Club)

Ashaanty Project Cie

Bruno Moreno (chanteur) et son agent Davy Anders

Patrice Bonnet (Passocetto),Laurence Garcin (pharmacie Gambetta), Patrice Garcin (Renault Trucks) et Nadia Cousini (Clinique Notre Dame)

Sindy Pion et Doriane Zalewski (Wellness Villeurbanne) et Audrey Amaral (Wellness Gambetta)

Laurent Clamaron (Wellness Sport Club), Claude Valley (Imprimerie Valley) et Sultana

Djamel Famara (Medical), Michel Collom (France Television) et Jacky Touche (Office des Sports de Lyon)

Oscar Baquedano (Wellness Sport Club), Marie Baquedano (Odalys), Virginie Luquet, Fatia Fanni (Ag2r La Mondiale) et Victoria Bacconnier (Diététicienne)

Lyonpeople / Mai 2016

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PEOPLE•EVENTS

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L’habitacle de la nouvelle Q30

Maxence Rissoan (Assurances Allianz) et Charlène Héritier (LIP)

Franck Isaac-Sibille (LOU Rugby), Arielle Velon (Groupe Bernard) et Catherine Arbaud (LOU Rugby)

Julie Maryniak et Marc Gendreau (1,2,3 Média)

Yves Rioton (Séminaires Business) et Nicolas Winckler (Lyon People)

Nicolas Molle, Anaïs Bardelli (Prosed) et Benjamin Pradier (Nissan Groupe Bernard)

LANCEMENT INFINITI Q 30 Le nouveau cross-over franco-japonais

Pour le lancement de la nouvelle Infiniti Q30, Vincent Cartry-Salé et Audrey Monnot ont convié mercredi 30 mars au Sofitel Bellecour environ 150 personnes pour leur faire découvrir le dernier cri du constructeur franco-japonais en matière automobile. Un cross-over élégant et confortable aux allures de berline se fondant dans le décor urbain et dont les couleurs extérieures, les jantes et les finitions intérieures sont à personnaliser. C’est tout le message de la Q 30 : « il s’agit de votre expression, soyez audacieux ». Photos : Fabrice Schiff

Julien Ploton (Terre Adélie) et Hervé Bal (Editions HB)

Frédéric Gaudot et Johanna Palluy (Segula)

Christelle Cimetière (Agence EMC), Marion Ploton (CGPME), Axelle (Lyonpeople), Karine Turcas et Audrey Monnot (Groupe Bernard)

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Lyonpeople / Mai 2016

Giacomo Zignego (Infiniti Europe) et Vincent Cartry-Salé (Infiniti Lyon)

Vincent Cartry-Salé, Laure Baralle, Christophe Clary, Arielle Velon (Groupe Bernard), Giacomo Zignego (Infiniti Europe) et Audrey Monnot (Groupe Bernard)


S

LES 20 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater N°164 - Juin 2016

EDITION SPECIALE

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Le bistrot du 6ème

Restaurant bar à vin ouverture de la terrasse le 1er mai Ouvert du lundi au vendredi midi et, soir

ouvert tout l été

22 Rue Cuvier, 69006 Lyon

04 72 83 59 02


PEOPLE•EVENTS

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PLAZA LOUNGE

Lancement des Summer Sessions Affluence record au Plaza pour la soirée d’ouverture des Summer Sessions du Plaza. Une belle réussite, mesurée de façon très chirurgicale par Pépine et Mika : plus de 3000 fêtards ont convergé vers Massieux pour lancer la saison des mercredis. Au regard de l’affluence constatée, des dizaines de voitures de sport alignées devant l’entrée, de la hauteur des talons, de la dose de gel, de parfum, de maquillage et de dentelle qui a pu être déployée, les noctambules préparaient ce rendez-vous de longue date. Les couches de nuages fines et diffuses ont permis, à la tombée du jour, de donner au ciel des couleurs présageant le retour des beaux jours. Mais les regards étaient rarement tournés vers le firmament ; davantage sur les assiettes d’amuse-gueules que la centaine de serveurs, organisés en légions, envoyaient par vagues. Le même flot et la même abondance étaient de mise concernant la boisson : rosé, champagne, cocktails, puis soft et spiritueux, les verres et les bars aux couleurs de Mumm ont été pris d’assaut. Texte : Baudouin Wisselmann - Photos : Fabrice Schiff

Jeff, Philippe, Pépine, Valérie, Marco et Franck

Le Bureau des Sports NRV de l’IDRAC

Charlotte, Maryne et Mégane Sophie Chassagne (Le Fer à Chevel, Megève) et Aurélie Ceillier (Crédit Agricole)

L’équipe Mumm

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Lyonpeople / Mai 2016

Marie Venditelli et Margaux Sibarita (Glady’s)


Lily Kai (Les Coulisses) et ses copines

Noémie Grolet (Carrion TP), Justine Tournabre (Mécano Car), Jenny Léonelli et Maude (Le Petit Bistrot)

Marie Venditelli et Salomé Louï

Aurélie Perret (Santex), Laura André (SNCF) et la photographe Claudine Bruyat

Sandra et Justine (Factory la Réunion)

Fabienne, Fabrice et Jeanne

Charlène Marcaud (Eric Favre), Marina Dandel (Espace Regard), Amandine Beraud (CJC Seon) et Romane Perret (Noaho)

Benoit Savoye (Cabinet Savoye) et Alexia (Lyon People Global)

Emilie et Camille

Val (Lyon People) et Benjamin

Doriane Gimet et Océane Romand (Université Lyon III)

Lyonpeople / Mai 2016

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PEOPLE•EVENTS

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F&K, INAUGURATION FESTIVE Guinguette de la gare

Le jeudi 28 avril 2016, ça a swingué aux Brotteaux. Des centaines de personnes se sont rassemblées à l’occasion du lancement de la guinguette chic et éphémère installée sur les terrasses du F&K bistroclub du mercredi au samedi, pendant les 4 mois d’été. Pour célébrer l’événement et le début des beaux jours, paniers pique-nique, babyfoot et musique étaient au rendez-vous… Photos : Jonathan Cortes & Fabrice Schiff 13, 14 place Jules Ferry - Lyon 6

Le staff du F&K

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Sophie, Wilfried et Jocelin

Samuel (Ninkasi), DJ Maggy Smiss, Vincent (Big Party Mojo)

Audrey et Philippe (L’Argot)

Le caricaturiste Robert Chausse

Le groupe Gypsy Valentine

L’équipe Pernod Mumm

Mélissa (Geoa), Cassandra et Mali (Solvimo Francheville)

Marie et Elodie (EY)

Marion (Boulangerie Joubert), Marie-Astrid (René Furterer) et Elena (Firmalliance)

Sarah, Chloé (GL Events) et Cécilia (F&k)

Emmanuel et Florian (Moët & Chandon), Jean-Paul (F&K), Gérard Vannier et Jeff (Lyon People Global)

Lyonpeople / Mai 2016



PEOPLE•EVENTS

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Marina Maljkovic (Coach du Lyon Basket Féminin et de l’équipe nationale de Serbie)

Denis Broliquier (Maire du 2ème arrondissement)

Gregory Cuilleron et Marie

Olivia Cuir (Esprit des Sens), Jeremy Desprets (Directeur du Pôle de Commerces et de Loisirs Confluence), David Ken le photographe et créateur de LOL PROJECT, Bruno Bonnell (Robopolis) et Gérard Auboeuf (Aderly Lyon)

WE LOL LYON

Jeremy Desprets (Directeur du Pôle de Commerces et de Loisirs Confluence), Gérard Collomb (Sénateur-Maire de Lyon) et David Ken (LOL Project)

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Thierry Brailllard (Secrétaire d’Etat aux sports)

Hubert Julien-Laferrière (Maire de Lyon 9ème)

Marie-Odile Fondeur (Directrice Générale du SIRHA)

Andy Raconte (1ère Youtubeuse de France)

François Turcas (Président de la CGPME)

Charles Kahudi (ASVEL)

Lyonpeople / Mai 2016

Etre à l’aise lors d’un shopping, être photogénique, poser en restant naturel… Rien n’est moins évident, mais David Ken sait y remédier. Portraitiste reconnu, il est une figure incontournable de la photographie dans le monde. Son projet : le LOL project ou comment, même dans un contexte morose, réussir à créer de la bonne humeur. Son pari : celui du lâcher prise pour susciter des fous rires communicatifs dont il tire les meilleurs clichés. Après une exposition dans le métro parisien cet hiver, c’est au Pôle de Commerces et de Loisirs Confluence qu’a fait escale le LoL Project. Le photographe a ainsi délocalisé son studio au coeur de la capitale des Gaules pour photographier personnalités et anonymes lyonnais. Parmi les personnalités s’étant prêtées au jeu, citons Gérard Collomb, Guillaume Decitre ou Charles Kahudi. Grâce au financement du Pôle de Commerces et de Loisirs, la LOL Box a également investi la Clinique de la Sauvegarde, le 18 avril, pour une journée de fous-rires et de lâcher-prise des soignants et patients de l’établissement. Résultat à découvrir début juin dans les rues de Lyon, ainsi que sur une grande fresque au sein de la Clinique. Parce que Lyon sait rire, et parce que We LoL Lyon. Photos : David Ken LOL Project


Guide des terrasses Date de sortie : mai 2016 Diffusion : 25 000 exemplaires

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PEOPLE•EVENTS

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Marco, Nounours (Le Pop) et Jeff bien entourés

Elie, Steve, François et Sandra (Bus Paradise)

LANCEMENT DU GUIDE « LYON LA NUIT » La Maison

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Accueillis par Benjamin Lavorel et Sylvain Auclair, professionnels de la nuit et personnalités institutionnelles se sont retrouvés au premier étage de La Maison à Gerland pour arroser le cru 2016 du Guide de la Nuit. Un beau bébé de 84 pages consacré aux meilleures adresses de la nuit lyonnaise, de la plus sage à la plus coquine. Elaboré par Amandine Belluz et Fabienne Dumas, sous la houlette de Jean-François Savoye (Lyon People Global), il est disponible à l’Office de tourisme et dans 200 établissements référents de la Métropole de Lyon. Prochain rendez-vous dans les salons de l’Hôtel de Ville, mi-mai, autour de la charte de la vie nocturne élaborée en partenariat avec l’UMIH Nuit. Photos : Anik M

Eric Macri et Benjamin Lavorel (La Maison)

Alexandre Jeannerod (Euro Sono) et François Gaillard (Office de Tourisme Lyon)

Pierre Chambon (àKGB), Brice Bousta (Le Petit Salon) et Thierry Lahon (àKGB)

Aurélie Curt (X’Trême Center), Jean-François Savoye (Lyon People) et Elodie Innes (Couleur Voyages)

Jean-Charles Glomaud (B52) et son épouse Jennifer (Centre lyonnais de pigmentation)

Jeff et Sam (American Bar)

Carole et Laurent Toureix (Xses)

Jean-Pierre Cabusel (Le Boudoir) et Alain Dinc (La Tour Rose)

Pierre Chambon, président de l’UMIH Nuit, Jean-Yves Sécheresse, adjoint à la Sécurité et Sandrine Frih, adjointe au Tourisme

Sarah Gimenez et Fanny Delaye (Les Jum’s), Valérie Cumin (ERCD)

Fetri (Barrio Club) et Bertrand Dalle (Barrio Club et Voyou)

Lyonpeople / Mai 2016



CARNET MONDAIN Naissances

19/04/2016 - Martin chez Jeanne et Pierre-Marie Nauleau 01/05/2016 - Charles chez San et Alexandre Mathieu

Disparitions Dans nos intentions de prière, Monsieur Georges Penato, consul émérite du Mali ; Monsieur Georges Chalandon ; Monsieur Bernard Courbon de Marthezey et le notaire Jacques Ravier.

Nomination JOANNA ELBAZ Anciennement directrice de centre pour le groupe Casino, Joanna Elbaz est depuis le 4 janvier la nouvelle directrice du Centre Commercial Ecully Grand Ouest et du Centre Commercial Courier à Annecy (groupe Klépierre). Originaire de Bordeaux, elle est titulaire d’une licence en Gestion Immobilière doublé d’un Master 2 Management et Stratégie d’entreprise.

Agenda culturel PRINTEMPS DE PEROUGES

Ils avaient fait le voyage par amitié pour Björn et Françoise : Pierre Jarlier et Odile Mattei, Nadine Fageol, et Hervé Megard, Bruno et Carole Dufour, Elisabeth et Jean-Jack Queyranne. Au centre, SE l’ambassadeur de France en Suède Jacques Lapouge

Légion d’Honneur de Björn Blomberg La folle histoire d’amour food

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avril, Stockholm, du jamais vu à la résidence de l’ambassadeur de France que ce déluge de charcuteries Bonnard, de foies gras du Layon, de pâté-croûte Moinon, de fromages Mons arrosés de vins Ogier et guigalesques ; l’incroyable pont aérien entre Lyon et la Suède a bouleversé l’ambassade qui a du solliciter personnel supplémentaire à l’occasion de la remise de la légion d’honneur au viking Bjorn Blomberg. L’élégant compagnon de notre associée journaliste, élue du 5e, Françoise Petit, doit sa notoriété à sa dévorante passion pour la gastronomie et les vins français au point d’avoir contaminé sa ville native de « cet art de vivre à la française » comme l’a souligné l’ambassadeur de France à l’origine de la demande de médaille. La vie du mathématicien polyglotte, gestionnaire d’entreprises puis consultant financier aux quatre coins du monde, s’est focalisée à Lyon au contact des précieux flacons du malicieux Georges dos Santos. Surenchère. Avec Françoise Petit, il engage fécond dialogue à la vie, à la ville et dans les vignes des côtes-rôties aux crozes-hermitage… Pourquoi la Suède truste-t-elle les places d’honneur au Bocuse d’or ? Au cœur de Stockholm, il faut voir, à ce propos, la cuisine d’entrainement du postulant suédois sans équivalent ici. Celui qui a établi bastion au Potager des Halles et à la Bijouterie a eu, en homme éclairé, l’intelligence de partager connaissances avec la Suède. La visite du fils du roi au Sirha…, la présence de la quenelle revisitée avec talent au pays du saumon et du hareng, c’est encore lui pour avoir embarqué Joseph Viola chez Per Nordlind, restaurateur désormais abonné à « L’hôtellerie Restauration» qui vous demande, « c’est bien chez Tabata ? ». Per Nordlind intronisé le lendemain membre de la confrérie de la quenelle par la présidente Arlette Berger venue de Nantua, dans le sein du sein des centres commerciaux de Stockholm célébrant à chaque recoin la notion de bistrot. Durant trois jours, Bjorn n’aura de cesse de partager avec ses amis français, Élisabeth et Jean-Jack Queyranne dont on attend rebond, Odile Mattéi et son compagnon Pierre Jarlier, maire de Saint Flour enfin disponibles, Carole et Bruno Dufour libres… une interprétation de l’art de vivre à la suédoise. De notre envoyée spéciale Nadine Fageol - Photos © Rolf Kolmodin & DR

A Pérouges où la magnifique église forteresse servira d’écrin idéal aux célébrissimes «Quatre saisons» de Vivaldi, interprétées par l’excellent Orchestre de Chambre d’Auvergne, reconnu comme l’un des meilleurs spécialistes de l’œuvre emblématique du célèbre compositeur vénitien. Le 23 juin, les «baroqueux» et tous les mélomanes avertis ou amateurs devraient communier en musique avec vénération sous les voûtes de ce très beau site historique. Un site qui offre une acoustique tout à fait propice à la musique instrumentale, que l’archet juvénile mais déjà expert de la violoniste franco-suisse Camille Berthollet (photo), fera sonner le 24 juin. Gagnante de la première édition du télé crochet «Prodiges» diffusé sur France 2, nommée aux Victoires de la Musique Classique, elle sera accompagnée ce soir-là par sa sœur aînée Julie, également violoniste virtuose. Toujours dans le registre classique, le Bel Canto retrouvera, le 20 juin, l’élégant espace du restaurant Caro de Lyon où les dîneurs apprécieront le chant lyrique dégusté à l’unisson de la gastronomie. Et dans l’ambiance insolite de l’atelier des Cimenteries Vicat, le grand lustre accroché au palan central, jettera tous ses feux sur le drame et la passion des grands airs et des belles voix dans un Viva l’opéra déambulatoire et jubilatoire, le 16 juin. Tél : 0 826 30 24 68 www.festival-perouges.org Billetterie : Points de ventes habituels

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Lyonpeople / Mai 2016

Jean-Jack Queyranne et Carole Dufour ravis d’accueillir Björn Blomberg dans le cercle des « légionnaires »

Birgitta et Anna, les deux filles de Björn, et Françoise Petit

Nadine Fageol, Françoise Petit, Odile Mattei, Elisabeth Queyranne et Carole Dufour

La Confrérie de la Quenelle sauce Nantua honore deux membres suédois

Reportage complet sur www.lyonpeople.com – Rubrique Les Gens


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