LYON PEOPLE MARS 2015

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ans

LES 9 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater

N°150 - Mars 2015

Marie Lopez

ENJOY PHOENIX

La lyonnaise aux 1,3 million d’accros sur YouTube

TOP 50 MEGÈVE PEOPLE

Le Groupe Sibuet va-t-il quitter Megève ?

FEMMES D’INFLUENCE LE CLASSEMENT 2015


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ans

N°150 - Mars 2015




Édito

Photo © Eric Legouhy

Mars 2015

Requiem pour l’AFP

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l y a deux mois, en guise de carte de vœux, notre regretté Justin Calixte – Paix à son âme tourmentée ! – nous glissait dans le cornet tout le bien qu’il pensait de l’Agence France Presse, fabricant mortifère de pensée unique pour cerveaux lobotomisés. Curieux hasard, quelques semaines plus tard, nous avons eu un échange musclé avec son directeur commercial qui nous accusait d’avoir volé un cliché du mis en examen Michel Moulin signé AFP. Son clapet vite refermé quand nous lui avons ressorti la facture acquittée... Et puis, le 28 février dernier, la même agence (de pompes funèbres) annonçait au monde entier via une dépêche béton le décès de Martin Bouygues. Information erronée reprise immédiatement en copier-coller et sans vérification par la quasi-totalité des medias français – dont les sites de TF1 et LCI ! – ainsi que ceux du Figaro, du Monde, de Libération, de Lyon Capitale… ceux-là même dont les journalistes passent leur temps à pérorer déontologie sur papier ou en télé, et à nous dispenser des leçons de journalisme. Qu’ils se les mettent au c.., une bonne fois pour toutes ! Marc Polisson

Lyonpeople.com n°150 - Mars 2015 Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler Couverture : © Gemey Maybelline Directeur de la publication Nicolas Winckler nicolas@lyonpeople.com Rédacteur en chef Marc Polisson marco@lyonpeople.com Journaliste Benjamin Solly benjamin@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit francoise.petit@lyonpeople.com Graphiste Maquettiste Valérie Barranco valerie@lyonpeople.com Photographe webmaster Fabrice Schiff fab@lyonpeople.com Ont collaboré à ce numéro Jean-Marc Requien, Yves Espaignet, Jean-Alain Fonlupt, Christian Mure, Catherine Lagrange, Agnès Guillaume, Nadine Fageol et Laurette. Photographes Saby Maviel et Anik Martin. Chef de Publicité Axelle Lamiche axelle@lyonpeople.com 06 11 19 04 43 Comptable Valérie Vacher valerievacher@lyonpeople.com Agence Coyote Pub Bruce Mathieu bruce@lyonpeople.com 06 15 55 20 52 Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 178 030 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772. Abonnement pour 1 an = 49€. 100 000 lecteurs tous les mois Etude Médiamétrie - 05/2005

Lyonpeople est certifié par l’OJD BP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06 Tél. : 04.72.82.97.78 Fax : 04.72.43.92.05



Sommaire Mars 2015

NEWS

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La vie lyonnaise La vie politique La vie économique

La vie culturelle Bruits de bouchons Brèves de comptoir La vie gastronomique

STORY 32 68 70 72 74 76

Megève People LOU Rugby - Racing Métro Grégory Cuilleron Cuisines Bernollin Tedd Connexion Page 32

Mois par Moi

DOSSIER SPÉCIAL

TOP 50

FEMMES D’INFLUENCE

~ 39 à 66 ~

VU ! 78 Les 9 soirées

qu’il ne fallait pas manquer Page 88

ET AUSSI... 94

Carnet Mondain

+ d’infos sur www.lyonpeople.com


NEWS LA VIE LYONNAISE / Par Marc Polisson

MUSIC AVENUE Le nouveau disquaire des Puces

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u milieu des années 2000, on connaissait l’entrepreneur boulimique multipliant les ouvertures de ses restaurants « Rouge Tendance » dans le quart Sud-Est de la France. Si Emmanuel Auton a depuis réduit la voilure côté restauration, c’est pour mieux accélérer sur sa passion secrète : la discophilie. Avec son fils Adrien, 25 ans, il a créé en 2008 une société de vente par correspondance de disques vinyles qui écoule pas moins de 30 000 unités par an. Nouvelle étape dans le développement de l’entreprise, l’ouverture d’un point de vente aux Puces du Canal à Villeurbanne, dédié aux mélomanes de tous âges et de tous bords. La clientèle – essentiellement composée de trentenaires et de quadras - plébiscite les éditions collector de Deep Purple, Pink Floyd, Michal Jackson, U2, Queen (de 5 à 100€ pièce)… mais aussi le matériel hi-fi vintage, les affiches de concert et les CD qui garnissent allègrement les 45m2 du local. A l’heure de l’internet omnipotent, nous applaudissons la réouverture d’un disquaire à Lyon. Alléluia ! Music Avenue – Puces du Canal (L’Ecole) Ouvert le dimanche matin et 06 45 48 56 53

NOS BUZZ FACEBOOK

RALLYE MEGÈVE – SAINT TROPEZ

Cyril Neveu sur la ligne de départ

Il a écrit les plus belles pages du rallye-raid. A 58 ans, Cyril Neveu a toujours la passion automobile chevillée au corps. Quintuple vainqueur du Paris Dakar à moto, organisateur pendant plus de 20 ans de rallyes en Tunisie et au Maroc, il a abandonné casques et bottes aux portes du désert pour reprendre les rênes du Rallye Maroc Classic, un évènement très apprécié des amateurs de voitures anciennes. Le cru 2014 a été un vrai succès avec 60 équipages au départ et des voitures extraordinaires comme la Jaguar Lister. La prochaine édition de ce rallye partira le 14 mars de Casablanca pour arriver le 21 mars à Marrakech, la ville rouge. « Comme les hirondelles qui à la fin l’hiver africain, migrent, au printemps, vers notre beau pays, j’avais depuis longtemps dans la tête le projet d’organiser en France avant l’été, un événement mixte « voitures

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anciennes et golf ». C’est chose faite avec le lancement du Rallye Megève – Saint-Tropez, ouvert à tous les véhicules construits entre 1945 et 1986. « Nous sillonnerons 800 km en empruntant des cols mythiques comme le col de la Madeleine, du Lautaret, de Vars. Nous passerons par la petite ville de Barcelonnette fondée en 1231 et celle de Briançon, pour ensuite rejoindre St Tropez après avoir traversé le célèbre Parc National du Mercantour et ses neiges éternelles ! » explique, enthousiaste, l’organisateur. Au programme 3 étapes, 2 parcours de golf, 12 grands Cols, des panoramas à couper le souffle, des étapes courtes, des hôtels luxueux, un pique-nique sauvage entre alpages et torrents… Du 26 au 30 mai 2015 En savoir plus : www.megevesttropez.com

MEGÈVE PEOPLE La présence des gendarmes sur les pistes de Megève a fait hurler de rire ou hurler tout court nos 5000 fans. Coyote de rigueur en descendant des restos d’altitude. LYON PEOPLE Personne ne s’est dévoué pour venir tenir compagnie à l’ancien maire de Paris qui a déjeuné seul au Caveau, rue des Marronniers. Même son « copain » Gégé l’a laissé tomber !

Faites-nous parvenir vos clichés amusants ou décalés en MP !



Photo : Fabrice Schiff

NEWS LA VIE POLITIQUE / par Benjamin Solly

Internat Favre

EMMANUEL HAMELIN CONTINUE LE COMBAT

L’élu de la Croix-Rousse reste mobilisé contre la fermeture programmée de l’internat Favre. Emmanuel Hamelin en appelle au ministre de la Ville, Patrick Kanner, pour sauver l’établissement. Mission impossible ?

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l ne rouvrira pas ses portes en septembre 2015. Construit entre 1888 et 1891 sur les hauteurs de la Croix-Rousse et légué à la Ville par Jean Chazière, l’Internat Favre est un symbole de l’humanisme lyonnais. L’établissement municipal à vocation éducative héberge, après les cours et à la demande des familles, une soixantaine d’enfants de 6 à 13 ans qui rencontrent des difficultés sociales ou familiales. « Le personnel est pluridisciplinaire et un éducateur accompagne chaque enfant autour d’un projet personnalisé mis en place également avec les familles », explique Christine, éducatrice à l’internat depuis 1995. Un outil préventif au décrochage, labellisé « internat de réussite éducative » en 2005, sous contrat urbain de cohésion sociale (CUCS). La patente assurait des financements de l’Etat jusqu’en 2009, à hauteur des 485 000 euros annuels, le reste du fonctionnement étant partagé entre la Ville de Lyon (1,2 millions d’euros/an) et le Conseil général (40 000 euros/an). Dès 2010, l’Etat maintenait exceptionnellement une subvention annuelle revue à la baisse, mais pérenne jusqu’en 2014. « En 2011, l’internat Favre devrait se transformer en internat d’excellence collège avec 70 places labellisées », expliquait Jean-Michel Blanquer, ancien directeur général de l’enseignement scolaire au ministère de l’Education Nationale, lors d’une réunion régionale à l’initiative du préfet Jean-François Carenco, le 31 janvier 2011. Une manœuvre impossible au regard de la

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nature même de l’internat, qui ne dispense pas d’enseignement scolaire. La Ville de Lyon réduisait alors la voilure de l’internat en termes de capacité d’accueil et de personnels, validant un plan d’établissement effectif jusqu’en 2017. Pourtant, le 18 décembre dernier, les personnels de l’institution ont été informés de la fermeture définitive de l’internat le 3 juillet prochain. Il manque 200.000 euros pour boucler le budget. « Après la vraie fausse fermeture de l’internat en 2011, Gérard Collomb savait qu’une solution devait être trouvée dès 2015 pour assurer le financement de la structure. Dans le même temps, le budget ‘Fêtes et Cérémonies’ de la Ville de Lyon augmente de 600 000 euros. Voilà à quoi sert la grande braderie sociale de Collomb ! » fulmine Emmanuel Hamelin.

Hamelin sollicite Braillard L’ancien député UMP de la Croix-Rousse a sollicité la Métropole de Lyon, qui a intégré la compétence sociale du Département, pour qu’elle prenne le relais. En vain. En janvier, le conseil municipal a voté la fermeture de l’internat. Dans un courrier reçu le 18 février par la Ville de Lyon, le préfet délégué à l’égalité des chances, Philip Alloncle, confirmait « que la subvention spécifique et exceptionnelle maintenue depuis 2010 pour votre internat municipal est arrivée à échéance et ne sera pas reconduite ». Dans la foulée, Emmanuel Hamelin prenait la plume pour écrire au ministre de la Ville, Patrick Kanner, et lui demander le maintien de « la

subvention de 200.000 euros pour assurer la rentrée prochaine. » Une missive en date du 23 février dont copie a été transmise au secrétaire d’Etat aux Sports Thierry Braillard. Dans son budget 2015, le ministère de la Ville ventile 76 millions d’euros « dans la continuité des programmes qui ont fait leurs preuves : le programme de réussite éducative pour les jeunes en échec scolaire. » La majorité des jeunes qui fréquentent l’internat Favre le sont. Seul hic, l’établissement ne figure pas dans la nouvelle géographie prioritaire de la politique de la Ville, qui remplace les anciens CUCS. Un abondement dérogatoire est-il envisageable ? « L’établissement en bénéficiait déjà depuis 2011 et un financement dérogatoire n’a pas vocation à durer », expliquent les services du ministère de la Ville. Du côté de la Ville de Lyon, le coût de la réforme des rythmes scolaires est évoqué pour justifier l’impossibilité de prendre en charge la part du financement laissée vacante par l’Etat. « Nous allons proposer un dispositif d’accompagnement à partir dès les mois de mai et juin. Sur ces sujets, nous avançons étape par étape avec l’accord des parents. Chaque enfant sera suivi par la cellule de veille éducative », promet l’adjointe à l’éducation Anne Brugnera. « Comment peut-on remplacer au quotidien, psychologues, orthophonistes et éducateurs formés ? Comment peut-on remplacer un tel dispositif ? » s’interroge Christine. Le comité technique paritaire prévu le 19 mars prochain avec les agents de l’éducation promet d’être électrique.



NEWS LA VIE ÉCONOMIQUE / par Yves Espaignet

www.lyon-actueco.com

ISABELLE MORTREUIL

« Matière Grise » et nerfs d’acier

Photos : Fabrice Schiff & DR

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es créations de meubles en acier de haut de gamme sont de plus en plus recherchées en France et en Europe. Sa marque « Matière Grise » dont le logo allie imagination et rigueur, témoigne de l’esprit de sa fondatrice, une marque synonyme de qualité et d’élégance. Isabelle Mortreuil, depuis son usine de Lentilly, cherche à répondre aux nouvelles attentes d’un marché dont le créneau demande toujours plus d’audace. « La marque exprime l’ADN de l’entreprise, elle donne une image claire, elle exprime la cohérence des gammes de meubles que nous concevons » explique-t-elle. La découverte de ses ateliers dévoile un univers d’ordre et de propreté. « Matière Grise industrie » peut revendiquer d’apporter du style y compris dans ses processus de fabrication. Il est difficile d’imaginer que cette petite unité employant dix personnes puisse répondre aux commandes personnalisées de chaque client, tant par le choix de la gamme, de la taille ou de la couleur de chacun des meubles proposés. « Nous arrivons à tenir des délais de 15 à 21 jours après réception de la commande » ajoute-t-elle avec une satisfaction non dissimulée. Preuve d’un esprit d’entreprise partagé et d’un fonctionnement maîtrisé. Sans doute aucun, la seule visite de l’entreprise constitue l’un de ses meilleurs atouts. Rares sont les femmes chefs d’entreprises dans le secteur de l’industrie, Isabelle Mortreuil appartient à cette catégorie d’entrepreneuse décidée ; elle a été désignée « Talent de la région Rhône-Alpes, prix femme dans l’industrie » pour la conduite avec succès de « Matière Grise industrie ». Plusieurs facteurs ont amené cette femme de l’univers de la communication à devenir chef d’entreprise. Son mari reprend aux débuts des années 2000, l’entreprise tararoise Poncin, une unité du domaine de la métallurgie dont le savoir faire technologique est affirmé, car les clients (exigeants) sont de grands constructeurs de véhicules et d’engins industriels. Elle, après avoir élevé son 3ème enfant, sait qu’un nouveau parcours professionnel s’engage. Sa volonté de retrouver le plaisir d’une activité se traduit « par une envie qui revient au galop de créer d’imaginer des développements à partir de cette activité industrielle ». Le soutien de son époux entrepreneur est rapide : « il me lance : pourquoi pas ? ». Le choix de réaliser dans une partie des locaux un mobilier de métal est rapidement fait. Isabelle Mortreuil mobilise son énergie pour être présente sur un premier salon à Paris. Elle n’a de cesse de définir un projet avec l’équipe de l’agence Avant Première « car il faut du conseil au démarrage d’une marque. » La conception d’une première gamme de meubles aux formes nouvelles et élégantes et aux coloris attractifs aboutit. Les commandes reçues constituent un feu vert économique. En 2004, elle dépose la marque « Matière grise ». Le développement de cette activité nouvelle à partir du métal découpé s’enclenche, des marchés se gagnent (1). L’aventure se poursuit en 2010 avec l’installation d’un site autonome à Lentilly pour réaliser le montage et la finition des éléments métalliques produits à Tarare. N’ignorant par la nécessité d’innover, elle fait appel à de nouveaux designers « pour s’adapter aux

exigences de la clientèle. » Son équipe commerciale qui prospecte auprès des réseaux de magasins sait analyser ces évolutions. Fuyant l’immobilisme, Isabelle Montreuil regarde désormais le continent nord-américain pour étendre la diffusion de ses meubles. (1) Matière Grise Industrie a dégagé un CA de 1,3 million d’euros (le marché français représente 80% de son activité).

Terrasse de la brasserie Ninkasi équipée de tables et bancs ZEF Matière Grise

UNE UNION POUR DÉVELOPPER LES RELATIONS ÉCONOMIQUES AVEC L’AFRIQUE Elle vient de fédérer au sein d’une même entité, 20 clubs d’affaires africains présents sur la métropole lyonnaise. Chacun de ses clubs comprend des entrepreneurs impliqués dans la vie économique des pays représentés. Kady

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Issabré est une présidente déterminée « car ensemble, on est plus fort pour mettre en œuvre des initiatives de développement ». Elle souligne les valeurs de solidarité, de transparence dans une démarche visant à favoriser un développement économique pérenne. Cette préoccupation est sienne depuis plusieurs années. En effet, chef d’entreprise, dirigeant un laboratoire de produits cosmétiques installé dans la métropole lyonnaise, elle a incité la création au Mali des coopératives employant de nombreuses femmes pour

la récolte de karité. Sa démarche est un exemple de ce qu’elle veut créer entre l’Hexagone et l’Afrique. L’union des CIDD (1) envisage de mener 5 projets d’action sur le continent africain pour l’année 2015 : « c’est notre feuille de route car nous voulons agir sur plusieurs pays dans des domaines divers comme la potabilisation de l’eau, l’environnement, les énergies renouvelables. » Union des CIDD (clubs pour l’investissement et le développement durable) en Afrique

(1)



Photos : DR

NEWS LA VIE ÉCONOMIQUE / par Benjamin Solly

PRIX ENERGIES CITOYENNES 2015 Le Vert talent

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l’initiative de Cofely (Groupe GDF Suez) et son Directeur des relations institutionnelles Marc Fraysse, la 6e édition des Prix Energies Citoyennes (PEC) récompensera les collectivités locales et territoriales qui développent des stratégies énergétiques ambitieuses. Réduire les émissions de gaz à effet de serre et la consommation énergétique, créer des modèles économiques verts et pérennes, développer l’emploi autour des stratégies environnementales… « Entre initiatives et esprit d’ouverture, beaucoup de communes ont déjà pris à bras le corps ces problématiques », se réjouit Marc Fraysse. Lorsqu’il intègre Elyo Sud-Est en 2006, qui deviendra Cofely en 2008, l’ancien député de Villeurbanne met en place les Rencontres Energies Citoyennes, puis en 2010 il crée le Prix Energies Citoyennes, dans la continuité du concept des REC qui existent toujours. « Il fallait une vitrine qui récompense les innovations locales et mettre en lumière les efforts que font les élus pour améliorer la qualité de vie au quotidien ». Les dossiers de candidature remis par les collectivités locales et territoriales sont examinés suivant trois angles : la maîtrise de l’existant, la vision stratégique et les actions exemplaires. « On ne change pas un concept qui gagne », sourit l’initiateur. Les prix sont décernés par catégorie de taille des communes : inférieure à 20 000 habitants, entre 20 000 et 100 000 habitants, supérieure à 100 000 habitants, intercommunalités et collectivités territoriales. Dans le Rhône, le Grand Lyon, Sathonay-Camp, Villefranche-sur-

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Saône et Lamure-sur-Azergues comptent parmi les collectivités récipiendaires. « Chaque année, nous sommes stupéfaits par l’avant-gardisme des projets qui nous sont soumis. » Au regard de la complexité du dossier de candidature, impossible de faire un procès en complaisance aux PEC. L’objectif est évidemment de créer une dynamique d’émulation entre les territoires pour prendre à bras le corps ces questions écologiques. Et trouver les réponses adéquates. Pour cette 6e édition des PEC, 14 jurés désigneront les nouveaux lauréats. Quelques grands noms, dont l’ancien Ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement et de l’Aménagement durables, Jean-Louis Borloo. Le jury sera présidé par Marc Teyssier d’Orfeuil, Délégué Général du Club des Partenariats Public-Privé (Club PPP) et « historique » du concours. « J’ai participé à l’ensemble des éditions depuis 2010 à la demande de Marc Fraysse. Je considère qu’il s’agit du plus bel observatoire français de l’évolution locale des économies d’énergies. Cela est d’autant plus passionnant que l’on découvre année après année les innovations et le volontarisme tant de la personne publique que des acteurs privés », expliquet-il. Une année décidément faste pour les PEC, qui pourraient bien trouver un écho international. En effet, la France a été officiellement nommée pays hôte de la 21e conférence climat (COP 21) qui se déroulera à Paris du 30 novembre au 15 décembre 2015. « Etre Président de ce Jury l’année de la COP 21 me pousse à inviter les organisateurs à communiquer davantage sur les lauréats et à faire en sorte qu’Anne Hidalgo, la Maire de Paris, convie les primés à la

COP 21 avec l’ensemble des maires du monde entier », s’engage Marc Teyssier d’Orfeuil. De son côté, la marraine des PEC 2015, la navigatrice Catherine Chabaud, prendra la mer pour la bonne cause. A bord d’un voilier conçu pour récolter des données scientifiques, elle s’apprête à effectuer un tour de France entre avril et juillet 2015. Au cours de ses escales, la navigatrice souhaite valoriser les lauréats des PEC. Un voyage pour écouter les habitants et élus des côtes françaises mais également rédiger un « livre bleu des solutions pour le climat » qui sera remis à chaque chef d’Etat de l’ONU à l’occasion de la prochaine COP 21. Entre prise d’initiative locale à travers les PEC et prise de conscience internationale portée par la COP 21, cette concomitance prouve qu’il faut accompagner et récompenser les territoires dans leurs initiatives écologiques. Les candidatures aux PEC closes depuis le 6 mars, le jury délibérera le 15 avril prochain pour une remise des prix prévue le 6 mai 2015 entre les murs du Conseil Economique, Social et Environnemental.

Marc Fraysse, créateur du Prix Energies citoyennes



NEWS LA VIE CULTURELLE / Par Jean-Alain Fonlupt

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PRINTEMPS DE PEROUGES «Work in progress !» Si une hirondelle ne fait pas le printemps, le festival de Pérouges annonce lui, immanquablement, tous les plaisirs de la saison du perpétuel renouvellement. Un événement qui assume son éclectisme avec ferveur et choisit de donner le «La» aux multiples registres de la voix. Qu’elles chantent en solo, en duo, en groupe ou en grande formation, qu’elles visitent la variété, le blues, le folk ou le bel canto, qu’elles disent l’humour décapant d’aujourd’hui ou la douceur des ballades d’autrefois... Les voix fleurissent ici dans une profusion de jungle et des harmonies de bouquet ! Photo : Saby Maviel

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e 19e rendez-vous se devait d’être le prélude à l’apothéose de la 20e édition et donner un alléchant avant-goût d’une programmation anniversaire que l’on nous annonce exceptionnelle. Le pari est réussi ! 2015 ouvre la voie à toutes les tessitures et tous les rythmes et se paye même le luxe de développer et d’enrichir son parcours de lieux de spectacle pour le moins originaux, en investissant deux sites industriels de la plaine de l’Ain particulièrement impressionnants : les locaux en activité du fabricant de pré-murs en béton Spurgin-Leonhart et l’Atelier industriel des cimenteries Vicat. Préparez vos casques de chantier et vos gilets fluo, c’est dans une ambiance «work in progress» entre machines géantes et bobines grand format que s’élèveront à hauteur de plates-formes et de passerelles les chants a cappella des «Naturally 7». Un «plateau expérimental» pour ce groupe considéré comme l’un des meilleurs de la planète dans son registre, invité à partager «arenas» et autres scènes gigantesques avec les plus grands (la tournée mondiale du chanteur jazz Michael Bublé par exemple). Avec eux, les couleurs du R’n’B et les tempi marqués du beatboxing, la subtilité et la puissance de la performance vocale vont résonner comme rarement dans cet univers de béton et d’acier. Et le public, bluffé, en reste systématiquement... sans voix ! Dans les volumes plus intimistes des ateliers Vicat, sous le grand lustre accroché au palan, le public installé autour du piano à queue et des chanteurs de l’ensemble Bel Canto, écoutera religieusement les plaintes déchirantes de «Traviata», les coloratures et autres envolées poignantes des plus beaux airs d’opéra et se recueillera dans l’intensité tragique des passions amoureuses. Le chant lyrique pourra livrer ici tout l’éventail de son amplitude... Hors ces deux environnements inédits, le Printemps de Pérouges investira pour la première fois la cour du château de Chazey-sur-Ain, et, au gré de sa programmation, d’autres lieux insolites et remarquables comme la Ferme de Rapan et l’église forteresse de Pérouges, confirmera son attachement à des salles prestigieuses comme l’Amphithéâtre de la Cité Internationale de Lyon et le Centre International

de Saint-Vulbas et s’installera également dans l’intimité du petit théâtre croix-roussien «Sous le Caillou» ou l’élégante salle/bibliothèque du restaurant «Caro de Lyon».

Mythique, Humoristique, Opératique...

Pour vous guider dans la diversité des spectacles et vous éclairer sur la pertinence de ses choix, nous avons rencontré, Marie Rigaud Bernollin la directrice du «Printemps de Pérouges», dans l’ambiance lounge d’un bar d’hôtel de la Cité internationale, où - entre olives cocktail, Crozes-Hermitage et Chablis - nous avons passé en revue la liste des invités. C’est toujours - et ceci dit sans aucune flagornerie - un réel plaisir que d’écouter Marie commenter et argumenter sa sélection. Entre fidélités, coups de cœurs, découvertes et prises de risque, elle évoque ses démarches, ses enthousiasmes, ses admirations et nous fait toucher

du doigt les difficultés et les bonheurs qui président à l’élaboration d’un tel événement. C’est une programmation plus «élargie» qu’elle a souhaité concocter pour cette édition. Une 19e «saison» qui démarre en fanfare avec LA formation de référence incontestée de la musique cubaine dans ce qu’elle a de plus authentique et de plus scintillant, le «Buena Vista Social Club». Révélé au grand public par le

beau film de Wim Wenders, inépuisable vivier de musiciens et de chanteurs de talent - Ibrahim Ferrer ou Compay Segundo en tête - il débarque à Lyon pour un concert unique à l’Amphithéâtre de la Cité internationale, avant de se produire à l’Olympia. «Je suis particulièrement fière que ce groupe mythique fasse la soirée d’ouverture du festival» précise Marie. «Moi qui ai une tendresse particulière pour les anciens et une sincère admiration pour les artistes phares de ce style musical, je suis comblée qu’ils aient accepté de faire le détour par Lyon pour leur «Adios Tour». Surtout que parmi les 18 membres (eh oui!) du groupe, la grande Omara Portuendo (85 ans), égérie et figure emblématique de la musique cubaine, sera là sur scène ! Mon rêve secret ? Faire un bœuf avec eux ?!». Après le «Buena Vista Social Club», c’est au tour de Didier Gustin de susciter son enthousiasme : «C’est notre chouchou, un peu aussi notre ambassadeur. L’année dernière il a créé la surprise. Il est à la croisée de tout ce qui me parle et m’intéresse, la voix bien sûr, la technicité, la performance et surtout, chose qu’on avait peut-être un peu perdu de vue, un talent de chanteur-imitateur hors pair. Cette année, comme en 2014, je lui ai commandé un spectacle sur mesure et comme il se produit à la ferme de Rapan, entre tracteur et bottes de foin, c’est à un spécial «ferme célébrités» qu’il s’attaquera... Il fait tout génialement bien... c’est un cadeau ce mec-là et un vrai talent ». Comme nous sommes dans le registre de l’humour, Marie nous confie : «J’ai eu également un excellent feeling avec Anne Roumanoff, elle est sympa, intelligente, accessible et d’un impeccable professionnalisme... C’est une belle découverte pour moi. En spectacle, elle m’a vraiment accrochée, et je n’étais pas la seule. Dans la salle, le rire était permanent, il faut dire qu’elle a un vrai public de fans... Peut-être que c’est symbolique, mais en plus, sa petite robe rouge est très raccord avec le «Printemps de Pérouges», non ?» A vérifier au Centre International de Saint-Vulbas. «Je suis ravie de retrouver aussi des «valeurs sûres». C’est toujours très agréable de travailler avec des artistes que le public plébiscite. Certains fidèles sont devenus au fil des collaborations de véritables amis. Lyonpeople / Mars 2015

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NEWS LA VIE CULTURELLE / Par Jean-Alain Fonlupt Comme Michel Jonasz, un vrai bon ! Je n’ai pas envie de m’en passer, je n’ai pas envie qu’il me manque... Avec l’âge et sa formidable expérience, il prend du velours dans la voix... Pourquoi se priver d’artiste comme ça... surtout quand le génial Jean-Yves d’Angelo l’accompagne au piano... et que le spectacle investit la cour du château de Chazey». Autre habitué de ce rendez-vous printanier «C’est un groupe «Chico & The Gypsies». emblématique qui possède un véritable imaginaire musical, un sens inné de la vraie musique populaire. On oublie parfois que Chico a été un des fondateurs des «Gipsy Kings», considéré aux Etats-Unis comme le plus célèbre des groupes français... Ils ont porté leurs chansons et leurs rythmes dans le monde entier... et quand les 12 guitares sonnent ensemble, on est cueilli par leur énergie et leur vitalité... Ce sont des gens pour qui j’ai de l’affection et de l’admiration.» Une formation Indémodable qui remplira sans aucun doute l’Amphithéâtre de la Cité Internationale. Intarissable, Marie poursuit l’éloge de «ses» artistes invités, en l’occurrence, de Serge Lama qui rejoint pour la première fois le festival : «Il est, dit-elle, un monument de la chanson française. Il a semé dans notre mémoire collective des dizaines de mélodies et de tubes. Qui ne se souvient de «Je suis malade», «Les ballons rouges», «Une île», «Les petites femmes de Pigalle», «Femmes, femmes, femmes» etc. C’est d’ailleurs ses 50 ans de carrière qu’il propose d’égrener au Centre International de Saint-Vulbas. Une tournée anniversaire avec, sur scène, un bel ensemble de cordes pour un florilège amoureux, un répertoire remarquable, une voix, une présence... Un spectacle souvenirs et émotions.» Sans se soucier de chronologie et de dates, Marie Rigaud Bernollin passe aux nouveaux venus et dans le

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désordre convoque : «Fréro Delavega», duo révélé sous les projecteurs résolument médiatiques de «The Voice». «Notre rôle est aussi celui de révélateur et de tremplin. Les «Fréro» chantent bien, sont séduisants, leurs chansons dessinent un univers de fraîcheur et de légèreté, ils ont donc toute leur place dans un festival qui se réfère aux ambiances printanières...» Nous les écouterons avec bonheur au Centre International de Saint-Vulbas» - Anaïs «l’atypique, qui compose et chante comme bon lui semble, chahutant les rythmes, triturant sa voix, modelant les mots... Elle joue, s’amuse, sort des codes avec une liberté de ton qui bouscule et séduit, révélant un univers bien personnel qui devrait joliment s’intégrer à celui très champêtre de la ferme de Rapan» – Yves Jamait, l’auteur-compositeur passionné des mots qui disent l’amour, les virées entre potes, la vie des gens simples, la solitude aussi. Interprète impliqué et généreux de chansons tendres, poétiques et réalistes, il ne passera pas «par hasard», contrairement à ce qu’il confie dans l’un de ses titres, du côté du Château de Chazey - L’orchestre symphonique Interpreti Veneziani «officie tous les soirs de l’année dans une église de la cité vénitienne où je l’ai découvert. Il y propose une interprétation virtuose des 4 saisons de Vivaldi que nous entendrons à l’église forteresse de Pérouges, dans un programme augmenté d’œuvres baroques dont une signée Marin Marais»… Dans le même lieu propice à la résonance et la juste propagation de la voix, les Polyphonies Corses déploieront toute la richesse et les accents envoûtants de leurs chants A Cappella – Les irlandais de «Irish Night» célébreront les rythmes celtiques dans un spectacle style «River Dance» imaginé tout exprès pour le «Printemps» et le cadre bucolique de la Ferme de Rapan – «Bel Canto» viendra, dans un répertoire éponyme, souligner la qualité du

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dîner musical préparé et dégusté au restaurant Caro de Lyon. L’alliance mets et voix a souvent donné de mirifiques délices gastronomiques : le tournedos Rossini, la pêche Melba... Pourquoi ne pas inventer une recette célébrant le festival ? - Ambiance culinaire et musicale que l’on pourra retrouver dans la cour du château de Chazey au cours d’un «Banquet Médiéval» composé de plats anciens et musiques d’époque interprétées par la troupe lyonnaise «Les Troubadours du Roi», deux garçons et une fille qui, entre chansons à boire et refrains populaires, feront revivre les bonheurs ripailleurs et «courtois». Enfin, last but not least, notre grande organisatrice des festivités, j’ai nommé Marie Rigaud herself, poursuivra, dans une ambiance cabaret, son exploration du répertoire de la chanson qui balance avec un épisode 3 de sa saga des «Cocorico Swing» justement intitulé «Sexy Songs». Piquante et mutine comme à son habitude, sur la petite scène du Théâtre sous le Caillou de Pascal Coulan, elle titillera avec humour et complicité le subtil érotisme de quelques textes impayables. Forcément charmant !

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4 DES VOIX, DES LIEUX, DES AMBIANCES…

FIDÉLITÉS

Si Marie a le privilège de pouvoir inscrire la programmation du «Printemps de Pérouges» dans un tel esprit de diversité et de qualité, elle le doit à sa pugna31 25 cité légendaire, son MARS JUIN sens du contact et sa Pérouges Plaine de l’Ain Lyon connaissance de plus en plus pointue de ce milieu www.festival-perouges.org de la production/diffusion (qu’elle n’hésite pas toutefois à comparer à une sorte de «jungle»). Mais elle ne peut s’empêcher de s’étonner et de s’émouvoir de la fidélité des bénévoles qui offrent généreusement, à la fois, leur temps et leur efficacité. Une fidélité qui ne se dément pas non plus dans les rangs de ses collaborateurs «fraternels» (Anne-Lise, Elsa, Rémi) et, sachant que le festival met un point d’honneur à exister sans les perfusions des subventions, dans ceux des partenaires/ supporters essentiels au bouclage financier d’un tel événement. La palme de la reconnaissance allant avec une sincère priorité au public qu’elle continue - après 19 années de fréquentation - de remercier pour son indéfectible confiance et sa judicieuse curiosité. A vos agendas, le «Printemps» est déjà là ! 19 FESTIVAL ème

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1. Anne Roumanoff 2. Serge Lama 3. Anaïs 4. les Polyphonies Corses 5. Fréro Delavega 6. Chico & The Gypsies

19e édition du Printemps de Pérouges Du 31 mars au 25 juin 2015 Tél : O 826 30 24 68 www.festival-perouges.org www.facebook.com/leprintempsdeperouges Billetterie : Points de ventes habituels



/ par

Benjamin Solly

Photos : Fabrice Schiff

NEWS BRUITS DE BOUCHONS

AGUTTES

La cave se rebiffe !

Reconnue pour son dynamisme et son expertise côté œuvres d’art, la maison de vente aux enchères Aguttes joue également du tire-bouchon. Sous la responsabilité de Marion Quesne, son département Vins & Spiritueux se bonifie année après année.

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u bachique chic sous le marteau de l’Etude Aguttes ? « Depuis quelques années, ce secteur est en pleine explosion », confirme Marion Quesne. Responsable du département Vins & Spiritueux, cette spécialiste ès flacons chiffre cette croissance exponentielle. « En 2014, notre département a enregistré une progression de 150% pour un chiffre d’affaires d’un millions d’euros. » La maison de vente aux enchères Aguttes a dispersé près de 6.000 flacons l’année dernière. Leader en Rhône-Alpes et dans le Top 10 national sur ce segment, Aguttes organise 4 à 6 fois par an des ventes de vins et spiritueux sur son site historique de la Gare des Brotteaux. « Ce sont des bouteilles qui proviennent essentiellement de caves de particuliers. Ils désirent se défaire de vins qu’ils jugent trop vieux ou trop chers pour être réellement bus. Les champagnes et les alcools sont également très courtisés », explique Marion. Rareté, production limitée ou ancienneté sont les atouts majeurs qui donnent une valeur réelle aux bouteilles. « Vous possédez peut-être des trésors chez vous ou dans votre cave, alors n’hésitez pas à nous contacter. » Comptez ensuite sur les alchimistes de l’Etude Aguttes pour transformer votre vin en or.

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La méthode ? Une expertise gracieuse par mail, à l’étude ou à votre domicile. Après cette première cotation, les spécialistes fixent les conditions et déterminent une date pour la vente. Avant d’enlever la précieuse marchandise. A Lyon, l’espace de stockage est situé à quelques kilomètres seulement de la Gare des Brotteaux. Un immense complexe de 1.000 m2, baptisé « La Cave », où les nectars reposent avant de passer sous le marteau des commissaires-priseurs de l’Etude. Une vraie valeur ajoutée pour ne pas déprécier les flacons, maintenus à bonne température dans un espace à l’hygrométrie parfaite. Les puristes pourront juger sur pièce lors de la prochaine vente de vins et spiritueux, prévue le 25 mars à 17h. Le matin même, les lots seront exposés de 10h à 12h à La Cave. Les enchérisseurs éloignés pourront, eux, consulter le catalogue en ligne. A saisir ? D’authentiques trésors avec, entre autres, 4 Petrus 1990, un Ausone 1947, un Hermitage 2010 du domaine Chave, un Château Yquem 1967 et quelques jolis millésimes en Dom Pérignon (1972/75/76/85). A vos enchères ! www.aguttes.com

UN RICHEBOURG GRAND CRU SOUS LE MARTEAU DENIS BERNARD, EXPERT EN VINS POUR AGUTTES « Une bouteille de Richebourg 1986 a été adjugée à 7680 euros frais compris le 3 décembre dernier à l’Hôtel des Ventes des Brotteaux avec la SVV Aguttes. Le domaine Henri Jayer fait partie des plus grands mythes de la Bourgogne. Le Richebourg en Grand Cru est l’un de ses fleurons devenu introuvable sur le marché. Un nectar unique, d’abord, par sa qualité. Les vignes en cépage Pinot Noir de l’appellation AOC Richebourg, situées en Bourgogne en Côte de Nuits, poussent sur une mince couche de terre qui force les ceps à chercher ses ressources loin sous terre, ce qui confère au vin une profondeur et une complexité exceptionnelle. Ce vin est également exceptionnel car Henri Jayer, mort en 2006, était une véritable légende dans le monde viticole. Cet orfèvre du vin produisait très peu de bouteilles par an et la rareté est un élément de haute valorisation. »



Dans les cuisines de la Mère Brazier, Jérôme Bocuse et Alain Ducasse sont venus saluer Gaspard Marguin, graine de grand chef

MEILLEUR OUVRIER DE FRANCE Le graal pour trois Lyonnais

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’édition du concours de MOF qui s’est tenue à Lyon, catégories « sommellerie » et « cuisine », a fait la part belle aux locaux de l’étape. Côté cuisine, la finale s’est déroulée les 4 et 5 février au lycée Hôtelier François-Rabelais de Dardilly. Trois épreuves au programme autour d’un salmis de pintade accompagné d’un chou farci et de bottillons de salsifis, une tarte tatin de coings parfumée au gingembre et un plat libre. Olivier Couvin, chef chez Paul Bocuse à l’Auberge de Collonges***, et Benjamin Patissier, second de cuisine de Patrick Henriroux à La Pyramide**, ont décroché la timbale aux côtés de six autres professionnels. En sommellerie, 60 candidats ont participé aux qualifications.

LES NOUVELLES ÉTOILES DU MICHELIN 2015 Paul Bocuse mène toujours la danse. L’Auberge de Collonges conserve ses trois étoiles. Une constante depuis 1965 et une 51ème année consécutive au firmament de la gastronomie française. Le néo-lyonnais Christophe Roure, installé depuis 2014 entre les murs du Neuvième Art à Lyon 6e, confirme les deux étoiles qui brillaient à sa toque ligérienne avant son déménagement dans la capitale des Gaules. Jean-François Malle, le nouveau chef de La Rotonde (Domaine le Lyon Vert) obtient sa première étoile. Dans la région, René et Maxime Meilleur, magiciens gastronomiques qui officient à La Bouitte, à Saint-Martinde-Belleville (Savoie), décrochent trois étoiles. L’Atelier d’Edmond (Val d’Isère, 73) reçoit deux belles étoiles des neiges signées Benoît Vidal. L’Auberge du Bois Prin (Chamonix-Mont-Blanc, 74), Le Clair de la Plume (Grignan, 26), L’Ekrin (Méribel, 73), Le Raisin (Pont-de-Vaux, 01), Le Vivarais (Vals-les-Bains, 07), L’Épicurien (Val-Thorens, 73) reçoivent leur 1ère étoile.

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Denis Verneau, MOF sommelier

Réception du jury MOF

Parmi les 12 retenus, un seul lyonnais, Denis Verneau (La Mère Brazier), qui présentait le concours pour la deuxième fois fait partie des heureux élus sacrés à Ecully. Comme les autres finalistes,

il a été jugé sur la dégustation, l’argumentation, la gestion de commandes, l’harmonie mets/vins et la culture œunogastronomique. Clothilde Voisin

LES ÉTOILÉS DANS LE RHÔNE Paul Bocuse***

Jean Brouilly*

Au 14 Février*

La Mère Brazier**

La Rémanence*

La Rotonde*

Le Neuvième Art**

Christian Têtedoie*

L’Alexandrin*

Guy Lassausaie**

Maison Clovis*

Les Loges*

Les Terrasses de Lyon*

Takao Takano*

L’Auberge du Château*

Pierre Orsi*

L’Auberge de Clochemerle*

Le Juliénas*

La Table de Lachassagne*

Le Gourmet de Sèze*

L’auberge de l’Ile*

Les Trois Dômes*

Collonges au mont d’Or Lyon 1 Lyon 6

Chasselay Lyon 5 Lyon 6

Lachassagne Lyon 9

Tarare

Lyon 1 Lyon 5 Lyon 6 Lyon 6

Vaux en Beaujolais Lyon 6 Lyon 2

Lyon 5

Charbonnières Lyon 3 Lyon 5 Bully

Villefranche sur Saône

Photos : Fabrice Schiff

NEWS BRÈVES DE COMPTOIR / par Marc Polisson



Photos : Fabrice Schiff

NEWS BRÈVES DE COMPTOIR / par Christian Mure et Jean-Marc Requien

CLOS...BIS Le nouveau bar à vins de la Maison Clovis

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lovis Khoury (43 ans) a réussi l’exploit de faire partie des meilleures tables lyonnaises avec sa «Maison Clovis» (une étoile Michelin) ouverte en octobre 2007. En digne élève de Philippe Gauvreau avec lequel il est resté huit ans à «La Rotonde», il s’est tout de suite distingué avec son pigeon de Challans, son oursin d’Islande dans sa coque risotto aux supions et ses coquilles saint jacques de la baie de Morlaix. Il continue de rechercher la perfection avec ses légumes biodynamisés qu’il va luimême cueillir dans un potager à côté de Roanne. Clovis continue son irrésistible ascension avec son nouveau bar à vins «Clos... bis» ouvert depuis le 8 décembre qui semble promis à un beau succès. Il souhaitait une ambiance un peu plus détendue et une cuisine différente de son restaurant attenant. Sa terrasse de 40 couverts sera un atout majeur pendant la belle

À MA VIGNE

Le goût de la tradition On pouvait craindre, après le décès de Patrick Giraud qui, depuis quelques années, avait pris les choses en main aux fourneaux du restaurant A ma vigne, malgré la funeste maladie qu’il a combattue avec un courage incroyable et qui l’a finalement emporté, on pouvait craindre, disais-je que ce bouchon créé en 1960 s’égarât dans une cuisine plus contemporaine.

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saison... Table d’hôtes pesant une tonne et bouteilles de grands crus marquent le côté convivial voulu par Clovis dans un décor apaisé de Jean-Michel Di Ambrogio... Nous y avons fait un déjeuner de toute beauté avec son menu du jour qui change tous les midis. Saumon confit servi sur une ardoise avec betteraves et condiments de courge au four et beurre des algues suivi d’un carré de veau, carottes rôties dans une émulsion digne des «tops»... Les desserts sont à l’unisson avec son financier au coing et son sorbet ou carotte cake et sorbet pain d’épices. Clovis peut être fier de son jeune chef anglais Marek Piotrowski (25 ans) ayant fait ses classes aux côtés d’Emmanuel Renaut (trois étoiles aux Flocons de Sel à Megève) et à «L’Atelier de Jean-Luc Rabanel» à Arles (deux étoiles). Une carte de visite dorée sur tranche... Son maitre d’hôtel Xavier Lamande qui avait fait l’ouverture de «L’Harmonie des Vins « (rue Neuve) est l’homme Il n’en est rien. Bien au contraire. Paul Bocuse en fit dès sa création, son havre de gourmandise. Après avoir fait son marché, il y cassait la croûte volontiers avec ses amis et Lucien Giraud. Louis Pradel, maire de Lyon de l’époque y venait régulièrement et apportait lui-même son cageot de pissenlits nettoyés, car Joséphine, la maîtresse des lieux détestait passer des heures à débarrasser cette salade de toute sa terre. Charles Béraudier comme René Déroudille, le critique d’art, s’y retrouvaient devant une andouillette ou des tripes gaillardes. C’est à cette époque, que je découvris, grâce à Paul Karachayas cette cuisine épatante qui me rappelait celle de ma mère. Ce n’est pas un mince compliment. Plus tard, Raymond Barre y eut sa table attitrée dans l’arrière salle. Il aimait se régaler de la terrine maison, des tripes à la mode de Caen et bien sûr de la tarte à l’orange de Joséphine. Après la disparition de Lucien Giraud, c’est la sœur de Joséphine qui officia aux cuisines. Patrick le fils, présidait à la découpe des pommes de terre et à la préparation des frites sans égal à Lyon et jouait les sommeliers à la bonne franquette. La cuisinière décédant au détour du siècle, Patrick prit la relève en cuisine pendant que Joséphine, octogénaire toujours vaillante, aidée de Denise, virevoltait toujours dans la salle. En janvier 2012, Joséphine, l’âme de la maison s’éteignit

de la situation avec une aussi belle carte des vins dont un remarquable Châteauneuf du Pape 2009 Domaine Pierre Usseglio. « On s’abime la vie à prendre n’importe quoi à la place du meilleur » pense-t-on après un dîner avec beaucoup plus de choix... Fricassée d’escargots, brandade de morue et pain libanais, gambas en tempura mayonnaise crustacés, mini tourte de sanglier chou rouge et son jus arrosés des vins qui s’accordent le mieux... comme il se doit dans ce genre de bar à vins de grand chef. CM 19, boulevard des Brotteaux - Lyon 6 Tél. 04 78 24 26 49 Fermé samedi et dimanche. Service jusqu’à 22 h Menus à 18 E (plat+dessert) ou (entrée+plat) et 24 E (entrée+plat+dessert) à midi. Formule découverte à 35 E le soir.

pratiquement à peine le service terminé. Depuis, absent de plus en plus souvent de Lyon, j’y vais moins. J’y suis retourné il y a quelques jours pour voir ce que donnait Stéphane, le fiston éminemment sympathique de Patrick. Il raconte qu’après avoir hésité à tout changer, il a finalement décidé de rester fidèle à la cuisine familiale de ses grands-parents. Comme il a eu raison ! Le gratin d’andouillette est toujours aussi excellent et le fameux steak au goût relevé par le beurre frissonnant est délicieusement fondant ; les frites sont toujours les meilleures de Lyon ; quant à la tarte à l’orange comme celle au citron, elles sont uniques et valent le déplacement à elles seules. Denise est toujours là, fidèle au poste. Il règne toujours ici (un peu comme au Café du peintre) une simplicité et une gentillesse qui manquent à beaucoup de restaurants. J’ai été heureux d’apprendre que Gérard Collomb et Laurent Gerra à qui j’ai fait découvrir cette adresse, y reviennent régulièrement. Même si c’est sans moi. Dernière bonne nouvelle : le restaurant était ouvert seulement à midi ; désormais, il est possible de réserver les vendredi et samedi soir. JMR 23, rue Jean Larivé - Lyon 3 Mutualité Tel 04 78 60 46 31



Photos : Fabrice Schiff & DR

NEWS BRÈVES DE COMPTOIR / par Marc Polisson

UN NOUVEL ÉCRIN POUR LE PLAN B

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près plusieurs mois de chantier, le bar festif de Fabien Spinelli et Christophe Bisognin situé à l’angle du boulevard des Brotteaux s’est offert un nouveau décor et une majestueuse façade après l’intégration du local attenant (ex Vigne et Gourmandises) et l’explosion complète des fenêtres du premier étage. En poussant la porte, on l’impression que le Plan B a pris de plein fouet le syndrome de l’incroyable Hulk : les lieux ont doublé de volume. Ce

qui donne au lifting opéré un aspect spectaculaire, surtout à l’étage, où le panorama embrasse littéralement toute la place Général Brosset. « Un lieu où on se sent bien ! » tel est le cahier des charges que les deux associés ont formulé à Hervé Moreau et à l’agenceur Tollot. Moyennant un chèque rondelet de 585 000 euros, l’architecte a réussi l’exercice imposé. Côté cuisine de saison, la montée en gamme est aussi bien marquée tant du côté des mets que des vins, mais les prix restent doux (compter 19 euros pour le menu

complet à midi). Le soir, on profite de la terrasse et du son autour d’une bonne bouteille et d’une dizaine de tapas. Plan B - 25, boulevard des Brotteaux - Lyon 6 Tel 04 72 83 54 79 Ouvert du lundi au vendredi de 11h à 1h. Samedi 17h-1h. Toutes les photos sur www.lyonpeople.com/Bars et restos

UN POT AU FEU GÉANT POUR LES 50 ANS DU 9ème

DOCKS 40

UNE CLOSING AU GOUT AMER Epilogue festif pour le restaurant musical de la Confluence qui a fermé ses portes samedi 7 mars après deux soirées de closing. Un clap de fin qui résonne comme le plus gros gâchis de la dernière décennie dans le monde de la nuit lyonnaise. Après plusieurs années de conflit larvé entre les principaux associés, le juge en charge du dossier a sifflé la fin de la récré. Le combat de coqs se termine sur un match nul, dans tous les sens du terme. Plusieurs offres ont été déposées auprès de l’administrateur, en provenance de la famille Lavorel, de Pépine et du personnel. A suivre…

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Grâce à l’appui de nombreux commerçants de l’arrondissement dont il est maire, Hubert Julien-Laférrière organise un déjeuner convivial autour d’un plat de choix et de saison : le potau-feu. Avec une particularité dont il n’est pas peu fier : tous les légumes proviennent de la dernière ferme de Lyon, tenue par la famille Perraud et sise à Saint Rambert. 400 personnes sont attendues. Samedi 14 mars de 11h à 15h – PAF 5 E Parc Roquette (rue de la Corderie et rue Roquette - Métro Valmy)

DÎNER DE GALA MBM MONSEIGNEUR BARBARIN

Une belle soirée qui non seulement a de la gueule mais aussi du sens. Organisé par Elie Cunat et Michel Lopez au profit des enfants trisomiques et cancéreux, le diner de gala de l’association MBM se tiendra à l’Abbaye de Collonges, lundi 27 avril 2015. Le parrain de cette édition est Monseigneur Barbarin, cardinalarchevêque de Lyon. Réservations : 04 72 53 50 01

PLÉTHORE & BALTHAZAR

Fabien Chalard s’exporte à Miami Le restaurant des gastronomistes de la rue Mercière a désormais un petit frère sur la côte Est des Etats-Unis. Fabien Chalard a signé avec le Hilton Bentley pour dupliquer son concept à damier sur Ocean Drive à Miami South Beach. Le propriétaire québécois de l’hôtel en a fait son associé à 50/50 dans la société de F&B en charge de la restauration. Les équipes de Fabien (60 personnes à terme dont la moitié de Français) s’occuperont donc aussi bien de la plage, du room service, des mariages, que du restaurant estampillé Pléthore & Balthazar. L’architecte Raymond Morel se charge du relookage des lieux, dont le concept « va être adapté au goût américain » souligne Fabien, surexcité. Une quinzaine de jours de travaux seront nécessaires pour mener à bien les travaux. La carte des mets a été imaginée par Diego Amat Lopez, le chef exécutif des P&B. Cette nouvelle aventure américaine contraint Fabien à alléger la voilure à Lyon. Le Ten Fingers a été vendu à Micka et à Pépine (l’Imprévu) mais le propriétaire du Comptoir de la Bourse conserve la marque pour la dupliquer ailleurs.



NEWS LA VIE GASTRONOMIQUE / par Christophe Magnette

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Au menu ? FOREST ! Lister les absents prendrait moins de temps. Philippe et Lionel Forest réalisent, entre autres, les menus des plus grands restaurants français. Un florilège de plusieurs milliers de noms. Pour une fois, retenez-le-leur : Forest. Photos : Saby Maviel

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a vie ? C’est parfois simple comme un coup de bluff, avec un petit coup dans le nez : une forme de culot qui consiste à envoyer à un restaurateur (Michel Cruz du Faisan Doré à Villefranche-sur-Saône quand même…) que son menu est naze (en mettant les formes). « Tu peux faire mieux ? » s’indigne mi-amusé, mi provocateur, le chef caladois. « Évidemment ! », répond du tac-au-tac l’agresseur devenu agressé. Sauf que Philippe Forest n’en a jamais fait… Nous sommes en 2000. Le destin de l’entreprise André Forest vient d’être chamboulé. Quinze ans plus tard, l’hôtellerie restauration s’érige comme le deuxième cœur de cible de l’entité familiale. Une histoire qui a commencé à s’écrire en 1963, avenue Thiers, à Lyon. Les parents de Philippe et de son frère, Lionel – tous deux cogérants aujourd’hui – ouvrent une imprimerie de quartier et réalisent des chemises photos pour les photographes, commerçants et artisans. Une p’tite entreprise qui ne connaît pas la crise. Qui déménage à Décines avant d’investir Chassieu en 1999. Et se diversifie donc à l’aube du nouveau millénaire, tout en conservant son activité d’origine auprès des photographes (en s’adaptant à l’apparition du numérique), dont Lionel s’occupe. Les deux frères annoncent un chiffre d’affaires régulier autour des trois millions d’euros (pour un effectif de trente personnes), une activité équilibrée entre les deux pôles.

Un site Internet et un nouveau marché Menu donc, mais aussi porte-menu, livre de cave, porte addition, parure de bureau, sous-main, livre d’or… la palette est large. Surtout que de la conception et création graphique à la réalisation, tout est made in Forest ! Même l’application de la dorure voire la réalisation du gaufrage. Un travail d’orfèvre qui a convaincu les plus grands. À commencer par Monsieur Paul qui, en cette matinée hivernale dépêché sur place Vincent Le Roux, son directeur général à l’Auberge du pont de Collonges, pour découvrir le process de fabrication qui se cache derrière une carte de menu. Un mot pour résumer son passage : « Impressionnant…» Une référence à laquelle pléthore d’établissements (hexagonaux et étrangers) ont succombé, étoilés ou non. Georges Blanc, Joël Rebuchon, le Melhor (Sofitel Lyon Bellecour), Joseph Viola (Daniel & Denise), la brasserie des Brotteaux, le Boudoir, la pizzeria Dolce Vita, LA Brasserie à Chassieu, Guy Lassausaie, Le Caro de Lyon ; le Ritz ou le Raspoutine à Paris etc… Stop n’en jetons plus ! L’avenir ? « Depuis quelques temps nous nous positionnons sur un nouveau marché : les registres de conventions, assure Philippe. Nous venons ainsi d’en livrer deux cent cinquante à la Principauté de Monaco. Mais l’année 2015 sera surtout marquée par le lancement du site www.menu-restauration.com. L’idée ? Rendre accessible sur la Toile la création de menu à la carte ! Trois styles de porte menus sont possibles et la personnalisation (format, création, fabrication) offre une foultitude de variations. » Un menu à la carte offert par les Forest Brothers. Une habitude familiale. Lyonpeople / Mars 2015

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NEWS LA VIE GASTRONOMIQUE

MENU FOREST

Explication de texte pour Vincent Le Roux, directeur de l’Auberge de Collonges, venu réceptionner les livres de vins de Monsieur Paul

De l’avenue Thiers (photo ci-dessus) à Décines puis à Chassieu. L’imprimerie familiale a bien grandi.

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Trente personnes sont employées sur le site de Chassieu. Un travail minutieux pour un résultat cousu main.



Photos : DR & MP

NEWS MEGÈVE PEOPLE.COM

LE GROUPE SIBUET va-t-il quitter Megève ?

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e fief megevan des Sibuet (3 hôtels, 6 restaurants, 2 chalets de luxe) vat-il se réduire à peau de chagrin ? « Jocelyne Sibuet * est l’âme de ses maisons, Jean-Louis, son mari, le visionnaire- bâtisseur. Leur fille Marie (27 ans) vient d’intégrer le groupe et leur fils Nicolas (30 ans) a grandi avec l’entreprise familiale et occupé tous les postes » détaillait récemment le Figaro. Depuis la création des Fermes de Marie en 1989, le couple a multiplié les ouvertures et les acquisitions, mettant la main sur le restaurant d’altitude Les Alpettes, le mythique hôtel Mont Blanc (1994)… Mais aujourd’hui, l’heure est à la décrue. « A terme, ils ne garderont que les Fermes de Marie sur Megève » pronostique un ami de la famille. Il y a deux ans, le groupe s’est séparé du Coin du feu, l’hôtel 3 étoiles où leur aventure avait commencé en 1981. Le Lodge Park, leur boutique hôtel de 49 chambres et suites « à l’esprit trappeur » était encore récemment proposé à la vente. Aujourd’hui, Megève enneigée. Bientôt un paysage de carte postale ?

DANS 20 ANS, PLUS DE NEIGE À MEGÈVE ? 32

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c’est marche arrière toute : « Nous avons décidé de le conserver. Megève reste le berceau historique du groupe » tempère Georges-Eric Tischker nous assurant que les nouveaux projets du groupe ne nécessitent pas de nouvelle cession. « Nous avons la volonté de continuer à nous développer ! » martèle Nicolas Sibuet. Pas question de jouer les héritiers dorés sur tranche et de prendre une retraite dorée sous les cocotiers. Mais ce développement les amène à prendre de la distance avec Megève (dont ils sont le premier employeur) et de la hauteur. En avance sur les tendances et sur leur temps, la famille anticipe aussi… les effets du changement climatique. Ils refusent de s’exprimer sur le sujet mais à y regarder de près, leur business plan est intimement lié au climat. Dans 20 ans, y aura-t-il encore de la neige à Megève l’hiver ? « D’ici une décennie, maximum deux, toutes les stations dont les domaines skiables se situent en dessous de 1.800 mètres sont condamnées » affirmait récemment le glaciologue

Jérôme Chappellaz (lire encadré). Dans ces conditions, pas question pour les Sibuet de rester bloqués à Megève. Après avoir construit l’Altapura à Val Thorens (2300m), la plus haute station d’Europe, Maisons et Hôtels Sibuet a investi en juin 2014 plus de 2 millions d’euros dans le rachat du fonds de commerce de l’hôtel de Gérard Bremond « Les Dromonts » à Avoriaz (1800m). « Il a représenté un coup de cœur dans une station à fort potentiel, familiale et haut de gamme, en haute altitude, une occasion de mettre en avant un lieu de charme » expliquait Nicolas, à nos confrères du Dauphiné Libéré. Le groupe qui possède également des établissements à Lyon (Cour des Loges), dans le Sud de la France (Ménerbes et Ramatuelle) est sur le point de concrétiser un second projet sur les hauteurs d’Avoriaz. Histoire d’avoir encore une vue plus dégagée sur le business (45 millions d’euros de CA en 2013) des prochaines années. Marc Polisson

« Décrypter le changement climatique » telle était l’objet de la conférence organisée à Grenoble le 9 février dernier en amont de la réunion internationale sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre 2015. Les scientifiques n’ont pas pris de gants (de ski) pour pronostiquer le devenir du business de l’or blanc dans les Alpes. «Depuis qu’une station météo a été installée au col de Porte en 1960 (col de 1.326 mètres au nord de Grenoble), une diminution très nette de l’enneigement est constatée, atteste Jérôme Chappellaz, glaciologue et directeur de recherche du CNRS. Cette diminution causée par le réchauffement climatique s’exprime en durée mais aussi en épaisseur. La hauteur de neige moyenne est notamment passée d’1m20 à 50 cm en 55 ans ». Megève (1050 m d’altitude) comme toutes les communes de moyenne montagne est concernée. « D’ici une décennie, maximum deux, toutes les stations dont les domaines skiables se situent en dessous de 1.800 mètres sont condamnées. Elles auront

toujours droit à quelques épisodes neigeux mais elles ne pourront plus exister dans la durée. Il est malheureusement temps pour elles de penser à leur reconversion...» On n’a pas l’impression que la municipalité ait saisi cet enjeu. A suivre…

DOMAINE DU MONT D’ARBOIS

Ménage de printemps en plein hiver Propriétaire de plusieurs restaurants et d’un hôtel 5* au Mont d’Arbois, la famille Rothschild sous la houlette d’Ariane (l’épouse de Benjamin) est en train de faire le ménage parmi son personnel. Selon nos informations, le cabinet d’audit KPMG a débarqué dans plusieurs établissements du groupe (L’Idéal, Auberge de la Côte 2000) suite à des détournements d’argent supposés qui duraient depuis 7 ans. La suite sur www.megevepeople.com



NEWS MEGÈVE PEOPLE.COM

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LES FRÈRES MUFFAT Doux comme des agneaux Au pied de la Côte 2000, Jean-Luc et Jean-Marie Muffat comptent parmi les derniers exploitants agricoles de Megève. Dans leur domaine du Coulairon, les frangins donnent dans l’ovin et le renne. Parfois la châtaigne. Rencontre. Par Benjamin Solly - Photos : Fabrice Schiff

U

ne journée de janvier à Megève. La chapelle du Maz dans le rétroviseur et la piste nordique de la Livraz dans le pare-brise. Face au départ des fondeurs, un chemin serpente, plonge puis remonte. Tortueux et enneigé. Magnifique. Il dessert un chalet invisible depuis la route. En contre-jour, la silhouette de Jean-Luc. Petite et massive. Ancrée dans la terre. Un regard à vous transpercer doublé d’une poignée de main franche et virile. « Je vous laisse, j’ai du travail », glisse-t-il, sourire aux lèvres, avant de rejoindre la bergerie en contrebas. Avec ses faux airs de Thierry Frémont, son frère JeanMarie prend le relais. « Une mère va mettre bas », explique-t-il. L’agnelage a commencé depuis plusieurs semaines. Déjà 70 agneaux. « Sur la saison, cela représente 300 naissances », continue Jean-Marie. L’élevage compte 200 brebis tarasconaises et cinq béliers reproducteurs. Plusieurs dizaines de Bergamasque complètent la petite famille. Laine ou viande, la saisonnalité est le seul processus de fabrication chez les Muffat. « On travaille à l’ancienne, sans donner d’hormones aux bêtes ». Chaque parcelle des 14 hectares de l’exploitation est dédiée à l’achèvement d’un cycle, du pâturage aux fourrages. « Par mois d’hiver, on passe entre 80 et 100 tonnes pour nourrir les bêtes », précise Jean-Marie. Trois chèvres nourricières allaitent les petits. Lors des visites, ce sont les enfants des touristes qui peuvent donner le biberon aux jeunes agneaux. « Pour les gamins, c’est merveilleux de pouvoir leur faire découvrir ce qu’ils n’ont pas en ville. » Une pédagogie par la nature qui fait aussi la fierté des frères Muffat. Lyonpeople / Mars 2015

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NEWS MEGÈVE PEOPLE.COM Mais les éleveurs n’oublient pas pour autant la destination de leur activité. « Pour produire de la viande de qualité, il ne faut surtout pas surexploiter les bêtes, prévient Jean-Marie. Une production raisonnée et raisonnable, des circuits courts, une distribution à l’échelle du territoire.» Autant de préalables à la création d’un label « Agneau de Megève » ? « Pourquoi pas !», s’enthousiasme le cadet des Muffat. Cette tradition d’élevage ovin, les frères la tiennent de leur père Alain. « Il faisait également de la vache », rapporte Jean-Luc, revenu de l’agnelage. A l’époque, la ferme familiale des Muffat est située dans le village voisin du Tour. Leur grand-père Jean-Gustave, puis leur père gèrent l’exploitation. Le décès d’Alain en 1995 marque un tournant. La succession est un calvaire et l’héritage familial est finalement dispersé. « Quand vous êtes jeune et que vous voyez débarquer chez vous les tronçonneuses pour raser vos arbres, vous êtes marqué à vie », expliquent pudiquement les frères. Il faudra attendre 2003 pour que Jean-Luc et Jean-Marie retrouvent une terre d’attache, acquérant la propriété agricole du lieudit « Culleron » aux époux Chatraine via la Safer. Le GFA du Domaine du Coulairon est né. Mais un dialogue de sourd commence avec la municipalité mégevane. L’objet du litige ? La propriété est touchée par le passage de pistes de ski de fond. Une servitude telle que l’entend la loi Montagne ? « Elle ne fait pas partie de l’acte

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Lyonpeople / Mars 2015

notarié, elle n’a pas d’existence légale », tonne JeanLuc. Le permis de construire, déposé en 2005 pour l’édification des bâtiments agricoles, donne lieu à une première passe d’armes. « C’était la signature du permis de construire contre la signature de la convention de passage », se souvient Jean-Luc. Les deux parties se crispent. Le permis est finalement signé. La bergerie à peine sortie de terre, la hauteur du faîtage fait déjà débat. De référés en référés auprès du Tribunal de Grande Instance de Bonneville, la mairie de Megève est finalement déboutée sur le fond, par décision du 25 mars 2013, qui infirme l’existence d’une servitude légale ou conventionnelle. « Il y aura une suite à cette affaire (…) Dans ce cas précis, on nous reproche de ne pas avoir mis en place la servitude nécessaire. Nous y travaillons tout en respectant bien évidemment la propriété privée. Mais nous ne pouvons pas en rester là. Cette affaire risque encore de durer », menaçait l’ancienne maire de Megève, Sylviane Grosset-Janin, dans les colonnes du Journal des propriétaires du Mont-Blanc, en juillet 2013. « Qu’on nous laisse travailler tranquillement. J’ai besoin de mes terrains et il y a déjà peu d’agriculteurs à Megève », rappelle Jean-Marie. Pour faire respecter leur « droit à la propriété privé », son frère Jean-Luc a dû parfois montrer ses muscles. Il semble toutefois que la nouvelle équipe municipale joue l’apaisement. « Mme le Maire, Catherine Jullien-Brèche, est venue nous

LES FRÈRES MUFFAT voir pour échanger. Nous avons ouvert le secteur des Lanchettes au passage des skieurs, des dameuses et des scooters. » La conciliation plutôt que la mécanique des recours juridiques ? « Une bonne idée », sourient les frangins. D’autant que leur élevage de rennes est un vraie valeur ajoutée pour l’attractivité touristique de la station. « Nous avons eu deux naissances en 2014 et nous avons aujourd’hui neuf rennes sur le domaine. On m’a déjà demandé de mettre en place des attelages de promenade pour les touristes, et j’espère être en place pour la saison d’hiver 2015-16 », rapporte Jean-Luc, qui souhaite avant tout respecter le temps nécessaire à leur complète domestication. A la visite de l’exploitation agricole et aux rennes, le Coulairon propose également d’authentiques repas et goûters savoyards sous la yourte qui habille le domaine. C’est au feu du poêle qui réchauffe cet habitat mongol traditionnel que l’entretien prend fin. Un lieu tout désigné pour enterrer la hache de guerre et repartir du bon ski. DOMAINE LE COULAIRON 1850, route de la Côte 2000 - Megève Réservations : domainelecoulairon@free.fr ou au 06 80 57 21 94 Retrouvez le Domaine du Coulairon sur Facebook




TOP50 • FEMMES D’INFLUENCE

Le classement 2015 Page 36 • Hélène Lafont-Couturier Page 40 à 58 • Le classement 2015 Page 60 • Les espoirs 2015

Jury : Agnès Guillaume, Catherine Lagrange et Nadine Fageol • Photos : Fabrice Schiff, Saby Maviel & DR Lyonpeople / Mars 2015

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N°1

HÉLÈNE LAFONT-COUTURIER Sur un nuage

Samedi 20 décembre, c’est le grand jour. Le musée des Confluences ouvre enfin au public. Hélène Lafont-Couturier tient à déverrouiller elle-même les portes du grand nuage de verre et de métal. Dans l’entrée, les 92 membres de l’équipe du musée sont là, le souffle court. Texte : Catherine Lagrange - Photos : Saby Maviel

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EN•COUVERTURE TOP 50 FEMMES D’INFLUENCE millions au final. Difficile dans cette ambiance de susciter l’envie du public… Pourtant, le miracle a eu lieu. « Déjà, nous avons réussi à ouvrir à l’heure dite » se félicite Hélène Lafont-Couturier. Une ouverture saluée comme une prouesse devant l’ampleur et la complexité de la tâche. Et puis le public a répondu présent, ignorant les critiques. En un mois seulement, 100 000 visiteurs se sont pressés sous le dôme de verre et dans les salles d’exposition du musée, s’arrêtant particulièrement sur le camarasaurus, le mammouth, ou encore les hommes barbus. Sans compter ceux qui se contentent d’entrer pour en comprendre l’architecture. Ou encore simplement profiter des tables de ses restaurants. A ce rythme, l’objectif annuel de 500 000 visiteurs sera dépassé au début de l’été. Depuis ce premier mois prometteur, l’afflux continue, avec des pics de 5000 visiteurs par jour le week-end. Et puis le calendrier des événements et manifestations accueillis dans les salles du musée louées à cet effet affiche déjà complet pour 2015. Les restaurants refusent du monde…

A

l’extérieur, ils sont là aussi, piétinant dans le froid. Une file de visiteurs qui attendent déjà, fiers d’être « les premiers » à découvrir l’intérieur de l’objet. Il y une lyonnaise, une africaine, une jeune turque venue spécialement d’Istanbul, une petite fille avec sa mère... La fillette vient embrasser Hélène. « Tout le monde pleurait ! » se souvient encore émue la directrice du musée des Confluences. Après des années de tension qui ont fait vaciller le projet plus d’une fois, ce moment est vécu comme un petit miracle. Il est vrai que cette ouverture était attendue depuis une bonne décennie. Dix ans de doute sur le concept du projet, sur son utilité réelle en période de disette des finances publiques, de critiques virulentes surtout sur le montage financier d’un « désastre » annoncé : un chantier pharaonique sur lequel plusieurs entreprises ont fini par jeter l’éponge, un calendrier maintes fois retardé, et puis, une addition multipliée par cinq, passant de 61 millions programmés à quelques 300

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« Veillez toujours à rester sourde ! » Effet de la nouveauté ? La directrice du musée le sait, maintenant cette ouverture réussie, il faudra tenir sur la durée. Elle fait sienne la petite phrase que Michel Côté, son prédécesseur canadien : « Ce n’est pas un musée qui se visite, mais qui se fréquente ». Le public, séduit, semble l’avoir compris si l’on en croit le nombre de pass annuels déjà vendus au guichet. Alléché par la promesse des six expositions temporaires qui vont se succéder. Hélène, elle, passe tous les jours dans les salles, incognito, pour prendre le pouls du navire. Le week-end, il lui arrive même de conduire personnellement les visites. « Il est capital de ne pas se couper du public » considère-t-elle, « on a besoin de le comprendre et pour cela, il ne faut pas rester dans son bureau ». « Et puis, ça me permet d’avoir un retour immédiat, de tester les installations, et de modifier certaines choses ». Une jeune femme reste bouche

bée devant les vitrines des oiseaux et des papillons. « Je n’y connais rien, mais maintenant, je n’ai qu’une envie : commencer à m’y intéresser ». Hélène prend la petite phrase saisie au vol comme une victoire. « Beaucoup de gens doutaient avant l’ouverture » reconnaît-elle, « on ne comprenait pas très bien ce qu’on allait mettre dans ce musée. Allier la connaissance à l’art, c’est un concept nouveau et assez déroutant en France ». Malgré la houle et les mauvais augures, elle n’a jamais douté, gardant en mémoire le conseil que lui avait glissé son directeur des études à la sortie de l’Ecole du Louvre : « Veillez toujours à rester sourde ». « Dans ces moments-là, il faut rester connectée sur sa mission, se concentrer sur l’essentiel et ne pas entendre le reste » explique le capitaine du navire qui a réussi à tenir la barre ainsi pendant quatre ans. C’est en pleine crise, en 2011 qu’Hélène Lafont-Couturier a été sollicitée pour conduire l’embarcation. Michel Côté, à l’origine du concept de ce musée jusqu’alors inédit en France venait de retraverser l’Atlantique pour retrouver son Québec. Hélène venait, elle, de s’installer à Lyon pour prendre la direction des musées gallo-romains à la suite de Jacques Lasfargues. « Tout le monde me mettait en garde, mais j’ai saisi cette proposition comme une chance formidable, séduite par l’idée d’un musée qui ouvrirait les portes du monde ». Un véritable défi pour cette spécialiste de la peinture du XIXème qui, en sortant de l’Ecole du Louvre et de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, a construit son parcours de conservatrice à Bordeaux, au musée des Beaux-Arts, puis au musée Goupil, au musée d’art contemporain avant de prendre la direction, à la demande d’Alain Juppé, de l’ensemble des musées d’Aquitaine. Hélène Lafont-Couturier, dirigeait la Cité de l’immigration à Paris, lorsqu’elle a été appelée à Lyon, sa région d’origine (elle est née à Montbrison il y a 54 ans). Au premier jour de l’ouverture, Michel Côté a été l’un des premiers visiteurs du musée des Confluences. Emu par la naissance de celui qu’il avait conçu au début des années 2000, le directeur du musée des civilisations de Québec a même scellé un partenariat avec le musée lyonnais.



EN•COUVERTURE TOP 50 FEMMES D’INFLUENCE

1

COMPRENDRE LE CLASSEMENT En hausse

La couleur verte indique que la personnalité est montée dans le classement depuis 2014.

TOP 50 2015

En baisse

La couleur orange indique que la personnalité est descendue dans le classement depuis 2014.

NEW

Si le symbole est violet, la personnalité vient d’entrer dans le classement.

Si le symbole est bleu, la personnalité n’a pas bougé dans le classement.

2

HÉLÈNE LAFONT-COUTURIER Directrice du Musée des Confluences 2015 sera son année avec l’ouverture du Musée des Confluences dont elle est The directrice. Un an de strass et paillettes sous les feux de la presse internationale. Chacun veut voir la « bête » dont les collections et la scénographie sont unanimement saluées. Le carnet de commandes pour l’organisation d’événements vire au noir et la file d’attente bat des records. Le plus dur sera d’éviter que le Musée ne tombe dans l’oubli et que ressurgisse la cohorte de scandales financiers qui colle aux vitres de cet OVNI culturel… Portrait complet à lire page 40.

3

ELISABETH AYRAULT Présidente de la CNR Nommée Présidente Directrice Générale de la CNR en 2013, Elisabeth Ayrault est souvent qualifiée de pragmatique et visionnaire. « La transition vers les énergies renouvelables et notamment l’hydraulique s’avère une nécessité pour les générations futures ». Les 80 ans de la Compagnie Nationale du Rhône ont été fêtés en grande pompe en présence de Ségolène Royal. Gageons que cette ancienne diplômée d’architecture, puis de l’IAE va piloter son navire dans le sens du vent.

CAROLINE COLLOMB Juge administrative Pendant que certains se perdent en conjoncture sur sa possible « édile » avec l’Assemblée Nationale en 2017, Caroline Collomb, épouse de l’actuel premier magistrat, a clôturé l’exercice 2014 sur les chapeaux de roue. Un bel « outing » politique en devenant secrétaire de section PS dans le 5ème arrondissement, couplé d’une réussite au concours interne de conseiller au tribunal administratif. Début 2015, elle a débuté sa formation statutaire au Conseil d’Etat.

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4 JACQUELINE GODET Présidente de la Ligue contre le cancer Depuis son élection à la présidence de la Ligue contre le cancer, le professeur Jacqueline Godet dépense toute son énergie, car elle est bénévole, pour rallier les esprits, fédérer les 13 000 bénévoles et lever des fonds en faveur des malades atteints d’un cancer et à l’autre bout du fil des chercheurs. Cette femme de bien parcourt la planète et rencontre tous les grands décideurs pour que la lutte contre le cancer ne soit pas juste des mots.

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VÉRONIQUE TRILLET-LENOIR Cancérologue Parce que chacun de nous, a été, est, ou sera un jour concerné par le cancer dans sa chair ou pour l’un de ses proches, le professeur Véronique Trillet-Lenoir, chef du service d’oncologie au CHU Lyon Sud, se devait de figurer dans le top 50. Les 7èmes Rencontres de la cancérologie française dont elle est présidente se sont tenues en décembre 2014 à Paris. Un temps fort pour les patients et les acteurs qui combattent cette maladie.


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STÉPHANIE PAIX Président du Directoire de la CERA Diplômée de l’IEP Paris puis d’un DESS fiscalité des entreprises à Dauphine, Stéphanie Paix a fait une grande partie de sa carrière au sein du groupe BPCE. En 2011, elle est nommée Président (sans e, elle y tient) du Directoire de la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes. En 2014, la CERA a ouvert une filiale à Genève baptisée Banque du Léman. Cette création audacieuse met les esprits en ébullition. Stéphanie Paix, Président du Conseil d’Administration, a le sourire, sûre de sa force de frappe.

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SYLVIE DESCLOZEAUX Présidente du CESER Etre la Présidente du Conseil Economique Social et Environnemental Rhône-Alpes n’a rien d’une sinécure. Le fauteuil est convoité et la mission titanesque. Le CESER regroupe une assemblée socio-professionnelle de 122 membres. Il se répartit la charge de travail au sein de 9 commissions plus une section prospective. La nouvelle carte de France des régions promet de donner du blé à moudre à Sylvie Desclozeaux et ses troupes. Cette maman de sept enfants a débuté sa carrière comme avocate, et ne s’en laisse pas facilement compter…

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CHRYSTELLE MÉNAGER Directrice Réseau et Banque Postale du Rhône LAURENCE JUNOD-FANGET Bâtonnier désigné Pour l’heure, son visage est encore inconnu du grand public, mais les choses devraient s’accélérer. Laurence Junod-Fanget est une avocate spécialisée en droit du travail. Elle est également enseignante à l’Ecole des Avocats de Lyon et à la Faculté Catholique. Elle vient d’être élue Dauphin du Bâtonnier Pierre-Yves Joly. Sauf tsunami, elle prendra ses fonctions en 2016 pour un mandat de deux ans. Sa mission : donner le ton à l’Ordre des avocats et porter la voix de ses confrères.

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Son visage a les traits délicats, mais l’esprit est en éveil et la volonté affirmée. Chrystelle Ménager a été dernièrement nommée Directrice Réseau et Banque Postale du Rhône. Cette titulaire d’un D.E.S.C.A.F. intègre le Groupe La Poste côté colis en 1999 puis rejoint les forces de vente. Après un détour chez Elior Avenance, elle retrouve La Poste en 2011 à la tête de la Direction Territoriale pour l’Isère. Aujourd’hui, 1 400 personnes mettent en application ses directives. La proximité est son credo.

MURIEL PERNIN Fondatrice des Atelières Le coup de ciseau de trop. Le tribunal de commerce de Lyon a prononcé la liquidation judiciaire des Atelières le 17 février dernier. Muriel Pernin aura livré la bataille jusqu’au dernier fil. Deux ans de rebondissements. Elle a déclaré au Progrès partir sans amertume. «Nous avons incarné l’espoir». Muriel Pernin reste un symbole de ténacité. La compagne de Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne, va retrouver son agence de communication à plein temps et finir un livre sur... les Atelières. Afin de tourner définitivement la page ?

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EN•COUVERTURE TOP 50 FEMMES D’INFLUENCE CAROLINE COURTIADE Présidente de la Chambre des notaires du Rhône

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Caroline Courtiade est à mi-course de son mandat « en » tête des notaires du Rhône. Cette présidence féminine permet de rappeler que sur les 282 notaires que compte le département 30% sont des femmes. Celle qui a été dernièrement promue chevalier de la Légion d’honneur veut soutenir ses confrères dont le statut est remis en cause par la loi Macron, et poursuivre la mise en place de l’acte authentique électronique.

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MARIE-ODILE FONDEUR Directrice Générale du SIRHA En janvier fais ce qu’il te plaît, certes, mais tous les Lyonnais ou presque vont au SIRHA. Marie-Odile Fondeur, directrice générale, a mis les petits plats dans les grands pour le gastroshow. 1 500 démonstrations par jour, 18 concours culinaires sans omettre les espaces d’animations et la première édition de la Biennale Internationale du Goût. La soirée d’inauguration, pour le plaisir des convives qui ont obtenu le sésame pour entrer, s’est déroulée sous le tunnel de la Croix-Rousse. Un concept porteur à affiner.

ANNIE GUILLEMOT Sénatrice du Rhône Le nom d’Annie Guillemot est accolé à de nombreuses fonctions politiques locales et nationales. Cet ingénieur de formation est l’une des rares femmes siégeant à Paris. La sénatrice du Rhône depuis septembre 2014 est aussi maire de Bron. Elle siège à la Métropole de Lyon en tant que 5ème vice-présidente Enfance Famille Collèges.

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DOMINIQUE HERVIEU Directrice de la Maison de la Danse Elle risque d’attendre longtemps le nouvel écrin promis par Gérard Collomb (la Maison 3e génération). Dominique Hervieu se donne les moyens de faire aimer la danse à tous les publics. L’image forte du défilé 2014 reste le final de la place Bellecour. 16 000 personnes à l’unisson avec les 40 tutus du « Lac des Cygnes » de Dada Masilo. En mai prochain, « Babel 8.3 » mettra en scène 200 habitants des 3ème et 8ème arrondissements. Une fresque chorégraphique fédératrice sur la diversité culturelle portée par la directrice associée à dix chorégraphes et l’Orchestre National de Lyon.

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14 SOPHIE DEFFOREY-CREPET PDG d’Aquasourça Sa société d’investissement pour PME et PMI a fêté ses 15 ans d’existence en juin dernier. Plus de 150 dossiers d’accompagnement dont Chapoutier, Eurotab Group, Jars, ou Mado et les Autres… Tout roule pour Sophie Defforey-Crepet qui poursuit sa route entre business et plaisirs. Elle fréquente avec assiduité et vigilance la Comédie Odéon dont elle est le principal investisseur. A l’affiche : Le Tour du monde en 80 jours.


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CATHERINE DE KERSAUSON Présidente de la Cour Régionale des Comptes La présidente de la Cour régionale des Comptes Auvergne et Rhône-Alpes, a un leitmotiv : « Que le personnel de la chambre puisse trouver du bonheur au travail ! ». C’est à espérer car la nouvelle carte des régions et la mise en place de la Métropole de Lyon ont dû amplifier la masse de travail de sa centaine de collaborateurs. Par ses rapports publics, la Cour contribue à l’information du citoyen sur la régularité, l’efficience et l’efficacité de l’usage des fonds publics. Fin d’année, elle a rendu son rapport sur la gestion de la Communauté urbaine de Lyon avant son passage au rang de Métropole.

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ANNE-MARIE BAEZNER Directrice de Destination Lyon La directrice de Destination Lyon au sein du groupe GL Events a de quoi se réjouir car le marché lyonnais des congrès et salons affiche une belle santé et a même connu une embellie qui devrait se poursuivre cette année. Au chapitre des naissances, signalons les salons Ville en Jardins et Japon Expo, et des manifestations à caractère médical comme le Congrès international du genou ou celui de la prothèse…

SYLVIE RAMOND Directrice du Musée des Beaux-Arts Il faudra bientôt lancer un catalogue des acquisitions du musée des Beaux-Arts tant Sylvie Ramond a su mettre à profit la loi sur le mécénat. La dernière souscription publique vise un portrait du peintre Corneille de Lyon, l’ « Homme au béret noir tenant une paire de gants ». Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, les chiffres 2014 attestent d’une fréquentation du musée en hausse de 6%.

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VALÉRIE DURAND-ROCHE Directrice de l’hôpital Edouard-Herriot

L’information est tombée en tout début d’année, Valérie Durand-Roche est la nouvelle directrice de l’hôpital Edouard-Herriot. Cette ancienne élève de l’École nationale de la Santé publique était auparavant directrice adjointe de l’hôpital de la Croix-Rousse. Une nomination qui intervient au moment où l’établissement entre enfin dans la phase concrète des travaux de modernisation.

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19 NAJET JAOUADI Secrétaire particulière du Maire de Lyon Najet Jaouadi incarne la porte d’entrée ou la muraille infranchissable pour tous ceux qui espèrent voir inscrire leur nom sur l’agenda de Gérard Collomb. Cette femme est pour quelques années encore La secrétaire particulière du Maire de Lyon. Pour le reste : mystère. Rien ne filtre de sa vie privée. En revanche, ses coups de sang seront bientôt aussi célèbres que ceux de son patron.


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LAURENCE EYMIEU Directrice régionale de la SNCF Originaire de Marseille, Laurence Eymieu a fait ses armes à Paris. Elle a exercé différentes responsabilités au sein du Groupe SNCF avant sa nomination à Lyon. Son actualité porte notamment sur la modernisation de la ligne LyonAmbérieu-Genève et l’équipement des gares en vidéosurveillance. « On espère que ce dispositif renforcera le sentiment de sécurité de nos voyageurs et de nos agents ».

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FRANÇOISE MOULIN-CIVIL Recteur Académie de Lyon A l’occasion de ses vœux, Françoise Moulin-Civil, recteur de l’Académie de Lyon a notamment insisté sur trois chantiers prioritaires pour 2015: la refondation de l’éducation prioritaire, la redéfinition du socle commun de connaissances et la lutte contre le décrochage scolaire. Les dernières mesures de la Ministre de l’éducation ont sans nul doute impacté son agenda.

NATHALIE CHAIZE Styliste Nora Boubetra, Najat Vallaud Belkacem ou Odile Matteï sont autant de fidèles de la marque qui se porte comme un charme. Nathalie Chaize associe son nom à de nombreuses actions caritatives comme Docteur Clown. En octobre dernier, elle était la marraine du défilé des petits malades du centre Léon Bérard et de l’Institut d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatrique de Lyon.

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Lyonpeople / Mars 2015

SIDONIE MÉRIEUX Directrice HeR Value En 2014, on a vu Sidonie Mérieux aux côtés de la famille de son époux Alexandre lors de la visite du couple présidentiel chinois. En juillet, elle représentait l’Olympique Lyonnais lors de la remise de l’Oscar du Mécénat de l’Admical. Elle a précisé que la Fondation poursuivra son engagement auprès du centre Léon Bérard. A titre professionnel, elle pilote son cabinet de recrutement HeR Value et tente toujours de féminiser les instances de gouvernance des grandes entreprises.

24 SOPHIE MOREAU Présidente de Courir pour Elles

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Depuis 2009, Sophie Moreau collecte des fonds et apporte toute son énergie pour la lutte contre les cancers féminins. La 5ème édition de « Courir Marcher pour Elles » au Parc de Lacroix-Laval a frappé fort avec 8 000 inscrites. Autres temps significatifs de l’association pour sensibiliser les femmes à la prévention des risques grâce à l’activité physique : « Danser pour Elles » et « Rouler pour Elles ». Toutes et tous en rose et en mouvement. www.courirpourelles.com



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KARINE DOGNIN-SAUZE Vice-présidente du Grand Lyon La vice-présidente de la Métropole de Lyon est en charge de l’innovation et des nouvelles technologies. Pari gagné : Lyon a été labellisé Métropole Frenchtech. Aujourd’hui, Madame est sur les rails de la Halle Girard, futur lieu icône du savoir-faire numérique. 3 000 m2 pour promouvoir la filière et aider les startups à se développer. Karine Dognin-Sauze est aussi 12ème adjointe au Maire de Lyon chargée des relations internationales où elle brille par sa discrétion...

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MARIE RIGAUDBERNOLLIN Directrice du Printemps de Pérouges Marie Rigaud Bernollin poursuit sa route artistique et récréative. Le Printemps de Pérouges va fêter ses 20 ans et affiche un éclectisme de bon aloi. Cette année, le public pourra chanter avec Serge Lama, se dandiner sur Orquesta Buena Vista Social Club, prendre de la hauteur avec Viva Vivaldi & Verdi, se divertir avec CoCorico Swing ou découvrir Fréro Delavega…

ISABELLE MORTREUIL Matière grise

Elle a démarré, dans l’usine de son mari, la production d’objets et mobiliers d’appoint en acier coloré. Depuis Matière Grise a dix ans et son usine dédiée à Lentilly. Une notoriété établie au niveau hexagonal grâce à une présence sur Maison & Objets. Le plus d’Isabelle Mortreuil, la ténacité dans la maîtrise totale, qualité, finition, délai… Récompensée du prix « Femme de l’économie pour l’industrie » par la Région, elle s’attaque à l’export.

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29 SYLVIE NÉGRIER Directrice du Centre Léon Bérard Sylvie Négrier a laissé son siège au Professeur Jean-Yves Blay à la direction générale du Centre Léon Bérard. Son départ est ourlé d’un bilan financier contesté. Professeur des Universités praticien hospitalier, cette femme reste une clinicienne et chercheuse mondialement reconnue. La lutte contre le cancer a besoin de personne de sa qualité et de son engagement. Elle reste dans le top 50.

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VÉRONIQUE GARNODIER PDG de Charlott’Lingerie Avec six collections créées chaque année par son bureau de style, Charlott’ coiffe toujours d’un bonnet ses concurrentes sur le marché des ventes à domicile de lingerie. Vingt ans après le lancement de sa société, Véronique Garnier a toutes les raisons d’être fière de sa « petite » entreprise, la plus rentable de France. Cette passionnée de vélo dévoile son parcours et ses coups de cœur sur un blog.


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CÉLINE MELON SIBILLE Dirigeante d’Arty Avec Arty, elle contribue à la connexion art et entreprises. Cette année, Céline Melon Sibille sera sur tous les fronts avec la création de la première foire d’art contemporain et de design africain au Carreau du Temple à Paris. On attend une récidive de l’opération « Femmes de Design » et un happening dans le secteur de la gastronomie. Enfin au printemps, elle dévoilera son nouveau et surprenant lieu d’activités.

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CLAUDIA STAVISKY Co-directrice du Théâtre des Célestins La première de la pièce « En roue libre » de Penelope Skinner mise en scène par Claudia Stavisky a eu lieu le 7 janvier. Un moment fort pour la directrice d’origine argentine qui a choisi la France il y a 40 ans comme une évidence. « Jouer ce soir-là avait un sens. Dans un autre pays, on aurait jamais pu monter cette pièce qui s’attaque avec audace au tabou de la sexualité féminine ».

CÉCILE CONAN Commissaire-priseur Le déménagement de son Hôtel des Ventes à proximité des antiquaires de la rue Auguste Comte avait les atouts pour séduire vendeurs et acheteurs. Adjugé. Cécile Conan est désormais seul maître à bord du vaisseau amiral, après le retrait de sa sœur Marie et la passation de pouvoir de son père. Titulaire d’un DEA de Droit et d’une licence d’histoire, Madame le commissaire-priseur a fait ses armes à Paris et New York.

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DOMINIQUE NACHURY Député du Rhône Sa biographie indique un doctorat en droit et un goût prononcé pour l’engagement associatif. Son entrée en politique date de 1995. Aujourd’hui, elle est conseillère métropolitaine dans le groupe politique UMP divers droite. Gageons qu’elle portera un œil critique sur les actions menées par cette collectivité dont elle aurait bien pris la présidence. C’est enfin l’une des rares lyonnaises siégeant à l’Assemblée Nationale.

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34 NATHALIE GOURBEYRE Directrice de Koto Parfums Si son nom vous est encore inconnu et si Koto Parfums ne vous évoque aucune effluve, demandez à vos enfants, ils iront tout droit dans la salle de bains. Nathalie Gourbeyre est aujourd’hui une référence dans les senteurs 100% Made in France. Ses parfums sous licence et produits make-up embaument le marché international. Qui a dit que le succès n’avait pas d’odeur ?



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BLANDINE PEILLON Dirigeante de Jours de Printemps Les années « Charlestown » sont derrière elle, Blandine Peillon a ouvert une nouvelle page avec une entreprise de services. La conciergerie s’est rapidement fait un nom. Ses anciens clients ont été les premiers à sonner à la porte. Cette femme de conviction milite pour de nombreuses causes. Elle donne encore et toujours le « la » à la Fondation Emergences, à Activ’Entreprendre et à Xuan, son association d’aide aux enfants vietnamiens.

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JACOTTE BRAZIER Présidente des Amis d’Eugénie Brazier Jacotte Brazier utilise tous les ustensiles de son piano pour promouvoir la présence féminine dans les arts culinaires. Son association aide financièrement des jeunes filles inscrites en CAP au Lycée Hélène Boucher de Vénissieux. Pas de saupoudrage mais un suivi régulier pour que ses protégées intègrent l’Institut Paul Bocuse. Autre credo : le prix Eugénie Brazier pour un ouvrage de cuisine réalisé par une femme ou sur des recettes 100% féminines.

FLORENCE POIVEY Présidente du Prisme Elle l’attendait de pieds fermes, elle est enfin arrivée, la réforme de la formation professionnelle. Florence Poivey, la négociatrice du MEDEF, se réjouit de cette avancée qui impactera les entreprises et les salariés. Patronne du Prisme, cette lyonnaise d’adoption est aussi la Présidente de la Fédération de la plasturgie. Un parcours sans faute pour une autodidacte convaincue que chacun a le droit d’évoluer dans sa carrière professionnelle.

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MARIE-PIERRE DOMINJON Avocate

Cette femme engagée, avocate depuis 25 ans, est la présidente de la commission des mineurs au Barreau de Lyon. Instance qui a organisé les 15ème Assises nationales des avocats d’enfants. MariePierre Dominjon attend la concrétisation pour cette année d’un Code des mineurs. Derrière les effets d’annonces parisiens, elle souhaite un rapide passage à l’acte.

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39 MYRIAM PICOT Maire du 7ème arrondissement L’écharpe tricolore sied à merveille à cette avocate spécialisée dans le droit des personnes, et parallèlement engagée en politique auprès de Gérard Collomb. La vice-présidente Culture à la Métropole est aussi maire du 7ème arrondissement. Elle a exprimé ses priorités dans la presse : « en terminer avec le logement insalubre à la Guillotière, installer des commerces autour de la nouvelle Zac des Girondins de Gerland et penser le réaménagement des places Jean Macé et Gabriel-Péri ».



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NATHALIE PERRIN-GIBERT Maire du 1er arrondissement En 2014, Nathalie Perrin-Gibert a été élue sans souci majeur maire du 1er arrondissement de Lyon. Une victoire qui avait irrité Gérard Collomb en son temps. En 2015, la jolie brune a adouci le ton et déclaré privilégier désormais le dialogue avec la mairie centrale. L’avenir dira si l’amabilité reste de mise concernant le dossier de reclassement de l’ENBA… ou la fermeture de l’internat Favre. En janvier, elle n’a pas voté le budget de la Ville. Elle siège aussi à la Métropole.

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LOTTA SCHELIN Attaquante OL Née en Suède en 1984, Lotta Schelin joue très vite dans l’équipe nationale. En 2008, elle rejoint l’Olympique lyonnais. La redoutable attaquante a connu une année 2014 exceptionnelle. Elle a notamment reçu son 5ème « Ballon de diamant ». Son coup de pied fait trembler les stades et, à 30 ans, la superbe sportive n’a pas fini de marquer l’histoire du football féminin et du ballon rond.

SANDRINE MINI Directrice du Toboggan Bien que son entrée sur la scène culturelle locale ait été très discrète et peu médiatisée, saluons la nouvelle directrice du Toboggan de Décines. Sandrine Mini a présenté sa première saison construite autour de la danse et du théâtre. Elle a décidé de s’ouvrir au cirque et de faire une place plus importante à la musique. Cette franco-sicilienne a travaillé quatorze ans dans les musées nationaux. Après un passage à l’ambassade de France à Rome, elle retrouve Paris pour la réouverture du Musée Picasso. Une annonce dans Télérama changera le cours de sa vie.

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FRANÇOISE BERNACHON Madame chocolat

Cette figure lyonnaise fille de Paul Bocuse, épouse de Jean-Jacques Bernachon le réputé chocolatier, est aussi la maman de Stéphanie, Candice et Philippe qui ont repris les rênes de l’entreprise. Françoise Bernachon est au centre de la réussite familiale. Elle veille aux fèves et à la bonne marche des troupes en toute discrétion. Cette femme de caractère a été promue chevalier de la Légion d’honneur en tout début d’année. « Respect ! » comme se plait à l’écrire Marco.

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FLORENCE VERNEYCARRON Consul des Seychelles La présidente de l’agence Communiquez a reçu les insignes de chevalier dans l’Ordre National du Mérite des mains d’Eric Brassart. Une larme d’émotion dans les colonnes de Lyon People pour cette icône de la communication, dont le caractère impétueux est aussi légendaire que son habileté à déjouer les pièges de ce microcosme bien peu charitable.


APERITIVO•du•mercredi•soir T e r r a s s e • o m b r a g é e S e r v i c e • v o i t u r i e r


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47 FLORENCE PERIER Mère lyonnaise

A midi, son restaurant stratégiquement situé entre Part-Dieu et Brotteaux est un repère de décideurs. Pourtant, Madame n’a cure des discussions. Son credo chante dans des assiettes qui fleurent bon la cuisine lyonnaise. Cette autodidacte est devenue Toque Blanche en 2013. Au Café du Peintre, les seuls hommes ayant voix au chapitre sont ses deux fils qui travaillent à ses côtés.

FRANÇOISE PETIT Adjointe au maire du 5ème

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Entre politique et gastronomie, son cœur balance. Françoise Petit s’autorise à être là où on ne l’attend pas et cela lui réussit plutôt bien. Aux côtés du maire Thomas Rudigoz, la robe tricolore lui va à ravir. La nouvelle adjointe Tourisme, Patrimoine et Egalité femmes-hommes s’active dans un arrondissement à fort potentiel culturel. Fin 2014, elle a présenté son dernier ouvrage « Saveurs Rhône-Alpes » dont la préface est signée Anne-Sophie Pic.

48 ISABELLE GLEIZE Directrice du Village des Créateurs Isabelle Gleize a perdu son mandat électoral mais pas son bon allant. La directrice du Village des Créateurs aime à être ambassadrice des jeunes talents de la mode, et arbore très souvent des tenues issues de leurs ateliers. Vous pouvez tout à loisir l’imiter en poussant la porte des boutiques du Passage Thiaffait. Aujourd’hui, la mode s’est élargie au design et à la déco. Des idées à picorer.

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MARIA CARMEN VEGA Chanteuse

Grosse actualité pour la belle et racée chanteuse lyonnaise qui tient le rôle-titre de la comédie musicale « Mistinguett, reine des années folles ». Après le Casino de Paris, Dijon, Nantes, Strasbourg... elle va faire le tour des grandes salles françaises. Escale entre Rhône et Saône programmée à la Halle Tony Garnier le 16 mai.

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CATHERINE ROUX & FLORENCE JOUX Mères lyonnaises De nombreux chefs d’entreprise ont fait du Comptoir d’Alice leur cantine, enfin quand ils n’ont pas oublié de réserver. On vient pour l’ambiance conviviale et la cuisine chaleureuse et juste de Catherine Roux. Cette « fille lyonnaise » est membre des Toques Blanches, une belle reconnaissance de ses pairs. Odile Matteï lui a consacré un « Goûter voir » en 2014. Parfait pour en savoir un peu plus sur ces deux super nanas.


A seulement 10 mn du centre ville de Lyon. Au cœur de l’île de la table ronde. Un cadre exceptionnel et une cuisine raffinée.

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EN•COUVERTURE JEUNE ESPOIR

ENJOY PHŒNIX La youtubeuse millionnaire… en abonnés

La savoureuse petite histoire de la jeune fille qui dépasse ses problèmes d’ado en envoyant petites vidéos de conseils sur le net. La suite, une communauté de 1,3 millions d’abonnés qui Enjoy Phœnix. Envol d’une luciole lyonnaise. Texte : Nadine Fageol

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éjà 300 vidéos au compteur, on s’accroche ! Du haut de ses 19 ans, Marie Lopez allias Enjoy Phoenix, « youtubeuse » de son état affiche une communauté de 1,3 millions d’abonnés !!! Sans faire un fromage de toute cette notoriété. La petite qui réside chez ses parents dans le 9ème est du genre prudente et aguerrie aux réactions d’incertaines à triviales qui alimentent les réseaux sociaux. C’est arrivé en réaction à un certain mal de vivre d’adolescente. Allez savoir pourquoi, au lycée sa tête, sa façon d’être ne plaisaient pas au point de susciter harcèlement. La veille de ses seize ans, elle s’enferme dans sa chambre avec le caméscope de maman et démarre une histoire qu’elle va maîtriser progressivement de bout en bout. Elle balance de petites vidéos de conseils Life style, make up, fringues, nutrition… Bref toutes ces petites choses qui alimentent la vie d’une jeune fille d’aujourd’hui à l’exception « des bouquins qui ne plaisent pas ». Et voilà comment à force de se sentir rejetée, la calme et

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pausée Marie a imposé l’univers d’Enjoy Phœnix, ravissante blondinette en toute générosité, pas que dans le sourire. Pour sa 100eme vidéo, Enjoy (sa devise), Phœnix (la renaissance) décide d’expliquer qui elle est, l’humiliation et l’incompréhension qu’elle a dû affronter.

Des galères dans lesquelles se retrouvent les filles qui la suivent Et la communauté de grandir, grandir. You Tube s’intéresse à son cas et lui propose financement contre bandeaux de pub devançant ses vidéos. Elle accepte pour garder son autonomie et la liberté de faire ses vidéos à sa guise. Très vite les offres de chroniqueuse TV tombent qu’elle refuse systématiquement avec une réponse qui vaut son poids de lucidité : « Pour avoir passé du temps en backstage en tant qu’invitée sur des émissions, je me suis rendue compte que j’étais bien

trop jeune ». Et de poursuivre son chemin, elle a suffisamment à faire, gérer l’assaut des marques, sa communauté, certaines « insultes inutiles » sur le thème « vous n’avez pas honte ? » De quoi au juste ? De partager des instants charmants, de créer des liens entre jeunes filles avides de se rassurer en se retrouvant entre elles par vidéo interposée… « Le cinéma, la rue, les copines, je m’inspire à droite et à gauche. Je veux faire ce qui me plaît pour changer les idées des gens et faire du bien ». Marie est le juste reflet de cette génération maîtrisant parfaitement les outils numériques à la seule différence qu’elle a su trouver son compte en exploitant la notion de partage. Et comme les chiens ne font pas les chats, Enjoy a trouvé copain sur le Net, qui opère tout pareil mais dans le monde plus répandu du jeu vidéo… Toujours est-il que si Marie aime à se balader en ville, elle ne sort plus le samedi, c’est que, Enjoy Phœnix est trop connue. Peut-on lui reprocher d’avoir abandonné ses études de lettres pour s’adonner à l’image qu’elle monte avec délice ?


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EN•COUVERTURE JEUNE ESPOIR

DELPHINE LANSAC à toute volée

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’adore la sensation de taper dans le volant et puis je me défoule dans un environnement plutôt familial sans trop de tension ». A 19 ans, la native d’Oullins sévit dans les deux disciplines du badminton, 71e mondiale en simple dame, et 60e en double. Celle que l’on présente comme un grand espoir de la discipline trustée au plus haut niveau par les Asiatiques s’entraîne à l’INSEP Paris deux heures durant matin et soir dans un engouement total. Année pré-olympique, 2015 s’annonce rugueuse. Une seule française qualifiée pour les Olympiades de Rio, elle assume son statut de principal outsider comme un défi. Avantage, sa jeunesse, ce petit gabarit d’1,65 m tout de puissance qui aime à envoyer de « gros smatches » ne lâche rien. C’est qu’elle n’a rien à perdre. Après les championnats de France, ceux d’Europe par équipe entraînant la sélection pour les championnats du monde toujours par équipe, elle enquille les compétitions en vue d’obtenir le pass pour Rio. Pas grave si ça ne passe pas, elle n’aura que 24 ans pour les jeux de 2020 sur une carrière pouvant courir jusqu’à 30 ans. Delphine assure l’avenir via un BTS de tourisme, cuisine, et ronronne mélodies à ses chats à la guitare. Un univers, un mental gagnant… Delphine pourrait bien nous surprendre du haut de sa belle simplicité. NF

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PEOPLE SPORT

LOU - RACING MÉTRO 92

Le Matmut accueillait samedi 31 janvier pour le compte de la dix-septième journée de Top 14 le Racing Métro 92. Un match capital pour le maintien côté lyonnais. Malgré l’extrême fraîcheur du climat, plus 9500 spectateurs sont venus voir ce match. Parmi eux on pouvait noter la présence de Jean-Michel Aulas au côté d’Olivier Ginon, Yann Roubert et Jacky Lorenzetti respectivement présidents du LOU et du RM92. La première période fut nettement en faveur des lyonnais qui n’arrivaient pas à conclure avec beaucoup de fautes de mains. Les hommes de Tim Lane mirent à mal leurs adversaires du jour avec une pénalité transformée sur deux tentées. C’est à la trente-quatrième minute, suite à un raid solitaire et un essai cadeau que les racingmen passèrent devant à la pause avec un score de 3 à 7. La seconde période ne fut qu’une succession de réussite et de déchet au pied. Les hommes de Laurent Labit et Laurent Travers exploitèrent au maximum les limites lyonnaises. Les joueurs du LOU n’ont pas été récompensés de cette rencontre où des erreurs ont gâché les quatre points de la victoire pour ne retenir que celui du point de bonus défensif. Score final 11 à 13. Prochaine rencontre : 13/03: LOU - Toulon Texte : Julien Sanglier - Photos : Saby Maviel

Romain Loursac, Mathieu Renaud et Vincent Colliat (LOU Rugby)

Maître Philippe Veber, Franck Isaac-Sibille (LOU Rugby), JeanMichel Aulas, président de l’OL et Léandre Borbon (LOU Rugby)

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Jean-Michel Aulas et Olivier Ginon. Il y a du rapprochement dans l’air ...


Yann Roubert, président du LOU Rugby, Louis Bilao et Sébastien Blavier (SFR)

Laure Casanova et Vincent Colliat (LOU Rugby)

Denis Loison, (Expert et Finance), Laure Casanova (LOU Rugby), Thierry Bouchet (Champagne de Venoge), Philippe Petitseigneur (SR Conseil) et Gilles Gusmerini (Gusmerini sarl)

Jacky Raqin (Renault), André Lamouille (Lustucru), Farida et Jean-Claude Pietrocolla (Media Sport Promotion)

Olivier Sonnet (Foyer Notre Dame des Sans Abri), Patrick Perret (Mounier) et Thierry Veyrenc-Souchon (EM Lyon)

Jérôme Riondet, Franck Isaac-Sibille (LOU Rugby), Nicholas (New York Athlétique Club) et David Kelaher (Sanofi)

Léandre Borbon (LOU Rugby) et Jean-Marie Nauleau

Le général Pierre Chavancy, gouverneur militaire de Lyon et le colonel Paul Sanzey, commandant du 27ème bataillon des Chasseurs Alpins d’Annecy

Marco (Lyon People), Jean-Pierre Poncet-Montange et Marc Fraysse (Cofely GDF Suez)

Jean-Jacques Selles, maire de Chassieux, son épouse et Gérard Arnaud

Christophe Gerbaud (Assurances Paris Gerbaud), Emilie Henaut, et son époux Fabrice (Muter Loger)

Marie-Agnès (Coiffure Métropole), Françoise Lirola (Serpollet) et Sabine Moisand (UFF)

Melissa Adoum (BNP) et Mathieu Castaldo (La Rotonde)

Marc-Antoine Ginon, Bertrand Bourgeron (Agence-tousrisque) et Olivier Ferraton (GL Events)

Domitille de Dieuleveult et Cyrille Reymond (GL Events)

Eric Sanchez (Caisse d’Epargne) et Claude Sanchez

Charlotte Landmann et Lucie Gleizes (LVR 13)

Patrick Hanglade (Descours & Cabaud) et Vincent Duport (Bureau Veritas)

Françoise et Thierry Lirola (Serpollet)

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PEOPLE SPORT

LE BARTH’ OLOGUE

de Grégory Cuilleron Chaque mois, une personnalité s’allonge sur le divan de l’infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Le cuisinier Grégory Cuilleron se prête à nouveau au jeu ce mois-ci sur le divan d’Iceo. Photographe : Saby Maviel

Que vas-tu manger ce soir ? Franchement, je ne sais pas, j’ai de la route à faire, ça risque d’être Mac Do ! Un Mac Do ? Oui, je l’assume totalement même si ce n’est jamais plus d’une fois par mois. Dans ta nouvelle émission sur France 5 « La tournée des popotes », tu découvres la cuisine du monde. C’est vrai que tu as mangé des yeux de mouton ? Oui, entre autres. Quand tu croques, la texture c’est pas possible ! (Il a l’air dégoûté) Il y a eu aussi le pâté de testicules de mouton au petit lait, incroyablement dégueu. Quel est le joueur ou le coach de Ligue 1 que tu ne supportes plus ? René Girard, il imprime un comportement agressif à ses équipes et ne se remet pas en cause, même si je salue sa formidable performance à Montpellier en 2012. En tant que grand supporter de l’OL, avec quel joueur, actuel ou ancien, aimerais-tu dîner ? Oulala il y en a plein. Je vais prendre le joueur dont j’ai été le premier fan, Alain Caveglia. Et ou l’emmènes-tu manger à part chez Icéo ? (Rires) Je l’invite au Carnegie Hall manger une côte de bœuf. C’est facile d’être ton pote ? (Il réfléchit longuement) Je suis plutôt facile d’accès, après l’amitié, ça se mérite. Avec la notoriété, c’est plus facile avec les filles ? Putain qu’est-ce-que ça serait si je n’étais pas connu alors ! Franchement, ce n’est pas l’éclate mais il faut dire que je suis très timide. Quelle est l’émission de cuisine que tu ne supportes plus à la télé ? Top Chef, complètement coupé du public, beaucoup trop élitiste. Je ne peux plus regarder. A quand remonte ta dernière cuite ? Hier soir, c’était pas mal ! (Au salon de l’Agriculture à Paris) Cela arrive-t-il qu’on te confonde avec quelqu’un d’autre dans la rue ?

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Sans arrêt, et ce depuis toujours en fait. Il y a toujours quelqu’un qui me demande : « t’es pas le frère d’untel, le cousin de l’autre ? » Pourtant, je suis reconnaissable, j’ai une main en moins ! (rire) Justement des vannes sur ton handicap, on t’en fait souvent ? Non, les gens n’osent pas, parfois même ils essayent de se rattraper en ayant l’impression d’avoir fait une gaffe, moi ça me fait rire. Quel a été ton dernier achat compulsif ? Si je te le dis, tu ne vas pas me croire. Un clip à balai (Il m’explique précisément le concept). Tu penses souvent à la mort ? Oui souvent… Petit, ça aujourd’hui ça m’intrigue.

m’angoissait,

As-tu une phrase fétiche ? Je dis ce que je fais et je fais ce que je dis. Que vas-tu faire en sortant d’Icéo ? Je pars dans l’Ain, à Polliat précisément, je suis jury d’un concours avec Georges Blanc demain. Te souviens-tu de ton repas chez Icéo lors de ton premier Barthologue en avril 2011 ? (Il réfléchit) Une milanaise, non ? (C’est ça !) Ton rêve le plus fou à Lyon, c’est quoi ? J’adorerais prendre l’apéro au milieu de la place Bellecour dans un grand canap’ en fin de journée en été, en regardant le coucher de soleil sur la colline de Fourvière. Si tu avais un message à passer à tous les lecteurs de Lyon People, que dirais-tu ? Aimez-vous, aimez les autres, partagez ! Ça fait peut-être un peu bidon mais ça me fait du bien de dire ça. As-tu menti durant le Barthologue ? Je te jure que non. Que vont dire tes proches en lisant l’interview ? (Il hésite) Mais pourquoi Greg ne remplace-t-il pas Barth ! (Il sourit) Maintenant on change, c’est toi qui me poses une question… Quand reviens-tu à la radio, bordel !


ICEO

restaurant paquebot 147, avenue Jean Jaurès Lyon 7 - 04 72 73 00 00

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STYLE

GASTRO

Baudouin Darras, Pierre-Yves Gas, Jean Burdy, Yannick Decelle, Arnaud Bernollin, Marie Rigaud-Bernollin et Alain Barge

LES CUISINES BERNOLLIN invitent Yannick Decelle

Dans le jeu du cuisiniste Arnaud Bernollin ? L’as et le roi du Caro ! Le chef Yannick Decelle, 1er prix de la Confrérie du pâté-croûte lors du Championnat du monde 2014, et le restaurateur Baudouin Darras ont quitté temporairement la rue du Bât d’Argent pour la place Puvis de Chavannes. Aux commandes du déjeuner Bernollin, la paire gourmande du Caro de Lyon a régalé les fins palais lyonnais invités à la dégustation. Parmi les gastronomes du jour, la fée du Printemps de Pérouges Marie Rigaud-Bernollin, qui viendra poser sa voix d’or au Caro de Lyon pour un Bel Canto d’exception, le 27 avril prochain. Alain Barge est, lui, venu en voisin depuis son Grand Café de Genève dont il fêtera les 145 ans l’année prochaine. Le communicant lyonnais Pierre-Yves Gas et « Monsieur Mumm » Jean Burdy, accompagné d’un joli magnum de Brut Sélection, ont complété l’équipe. Une tablée sur le Caro pour une agape de gourmets ! Photos © Saby Maviel - Mandrak Studio

Cuisines Bernollin - 198, allée Viadorée - Anse - Tél. 04 74 67 04 08 Cuisines Bernollin - 5, place Puvis de Chavannes - Lyon 6 - Tél. 04 78 93 00 61 Repris en septembre dernier par Baudouin et Juliette Darras, le patrimonial Caro de Lyon compte toujours parmi les tables emblématiques de la capitale des Gaules. Son chef Yannick Decelle est une valeur sûre des Toques Blanches Lyonnaises. S’il a conservé à la carte les classiques de la maison, comme la salade lyonnaise ou la quenelle maison, Yannick Decelle a joué une partition entre tradition et création lors du déjeuner Bernollin. Un démarrage en amuse-bouches autour du pâté-croûte primé en 2014 et de vol-au-vent aux escargots et beurre d’ail. Un marbré de foie gras et sa gelée de Sauternes pour aiguiser les appétits, suivi d’une pluma de Pata Negra, sauce chorizo iberico et sa purée montée à l’huile d’olive. Après les fromages truffés, place à la tuile présentée en canneloni et fourrée de crème brûlée, nappée d’une sauce chocolat. Autant de délices à déguster au Caro de Lyon. Arnaud et Yannick en pleine préparation des amuse-bouches : vol-au-vent aux escargots et beurre d’ail

Marbré de foie gras à la gelée de Sauternes et sa compotée de pommes

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Le Caro de Lyon - 25 Rue du Bât d’Argent – Lyon 1er – 04 78 39 58 58

Pluma de Pata Negra, purée à l’huile d’olive et sauce chorizo

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STYLE

SHOPPING

TEDD CONNEXION La vie en Bose Vraiment ? Vous pensiez que deux enceintes placées dans un coin de salon suffiraient à le sonoriser ? Plutôt qu’une paire de baffles, TEDD Connexion propose de mettre en place, à vos côtés, un véritable projet acoustique. Par Benjamin Solly

C

ibler les besoins, diagnostiquer les contraintes. Puis définir un projet acoustique personnalisé. « C’est en mettant à votre disposition des offres complètes, entièrement prises en charge par nos propres spécialistes, que nous affirmons faire partie des meilleurs dans les métiers du son », explique Thierry Mestrallet. Le patron de l’enseigne Tedd Connexion n’est pas du genre à donner dans l’autosatisfaction. Plutôt dans l’exigence qualitative. « De notre point de vue, la parfaite connaissance de nos clients, particuliers ou entreprises, est le point de départ de tout bon projet. » La douzaine de collaborateurs que compte l’enseigne lyonnaise maîtrise ce cahier des charges à la note près. « Nous nous faisons un point d’honneur à étudier et identifier les points de faisabilité et les contraintes liées à l’installation d’un système audio. Notre équipe se consacre à créer pour vous la solution audio parfaite et parfaitement adaptée à vos besoins. » Dans son showroom, le spécialiste lyonnais de l’offre high tech intégrée présente les plus grandes marques : Waterfall, B&W, Athom, Devialet,Tivoli, Jarre, Sonos, Yamaha… La liste n’est pas exhaustive. Manque à l’appel les gammes de produits Bose, qui jouissent d’une excellente réputation auprès des clients.

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La filiation entre Tedd Connexion et Bose relève d’ailleurs de l’évidence. La boutique de l’avenue de Saxe a vu le jour en 1957 quand le spécialiste des systèmes audio naissait aux Etats-Unis en 1964. « Aujourd’hui, nous sommes dans le top 5 des revendeurs Bose en France », glisse Thierry Mestrallet. Dépositaire de nombreux brevets, la marque et son distributeur lyonnais partagent deux fondamentaux : l’innovation et l’expertise. « Professionnel ou grand public, Bose propose une large variété de produits qui permet d’apporter des réponses personnalisées à des besoins bien spécifiques. » Des systèmes de musique d’ambiance, des enceintes, des caissons de basses, des enceintes d’extérieur, des systèmes portatifs, des contrôleurs, des amplificateurs, ainsi que beaucoup d’autres produits et accessoires pour créer des systèmes audios complets et pérennes. L’assemblage de ces différentes technologies, au regard de leur pertinence pour votre projet acoustique, permet d’apporter des solutions sur mesure. « Pour tous vos projets en audiovisuel, pour des installations fiables, performantes et durables, pour répondre à toutes vos attentes, et pour vous satisfaire pleinement, la qualité Bose et le service reconnu de Tedd Connexion vous accompagneront quelles que soient vos envies », assure Thierry Mestrallet.

Des solutions acoustiques intégrées et personnalisées L’esthétique fait également partie intégrante de l’offre clé en main proposée par Tedd Connexion. « Les produits Bose sont des objets design qui peuvent améliorer l’esthétique d’un lieu, mais certains clients préfèrent des solutions intégrées. Design, harmonie et élégance sont les maîtres mots de notre service d’intégration. » Le must de la technologie devient ainsi invisible en s’adaptant à votre intérieur. Dans son showroom du 6e arrondissement, Tedd Connexion présente à travers son espace « In Wall » ce concept unique dans la région. « C’est la salle de XXIe siècle, un concept tout-enun et clés en main que l’on peut reproduire chez soi. L’assurance d’une qualité de son et d’image exceptionnelle, sans le moindre fil apparent, le tout piloté par la domotique. » Pour votre domicile ou vos bureaux, les experts de Tedd Connexion mettent les watts ! Etes-vous prêts à franchir le mur du son ?

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LE MEILLEUR ÉQUIPEMENT DE MUSIQUE AU MONDE CHEZ TEDD CONNEXION Distributeur exclusif de Devialet à Lyon, Tedd Connexion va bientôt proposer à la vente la dernière petite bombe de la marque française. Une enceinte baptisée « Phantom. » Toute la technologie Devialet concentrée dans un volume de 12,15 litres, un poids de 11 kilos, pour près de 105 décibels. Phantom est censé remplacer toutes les chaînes, home cinéma et autres enceintes existantes et se veut accessible à tous: on branche et ça joue. Depuis n’importe quelles sources comme un smartphone, une tablette ou un ordinateur, via Wi-Fi, le système traite le signal à travers toutes les technologies maison et le restitue avec une profondeur dans les graves assez troublante. La conception sphérique de Phantom constitue l’architecture acoustique parfaite pour assurer une émission omnidirectionnelle, avec un son homogène quel que soit l’angle d’écoute. « La Phantom sera disponible chez nous fin mars, début avril », lance Thierry Mestrallet. Un conseil ? Passez d’ores et déjà votre pré-commande, car le bijou devrait s’arracher !

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PEOPLE•EVENTS

CHRONIQUE

par

M

ois oi

Les jolies sorties & belles rencontres de Françoise Petit Photos : Chris, Sébastien Piegay et DR

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L

e chantier se termine, un feu dans la cheminée se consume, un arbre encore plié dans son emballage viendra végétaliser le fond de la salle, le bar sent encore le hêtre, la machine à petits noirs est déjà rutilante. Dans quelques jours vous pousserez la porte du « Café des mauvais garçons » ! Ils seront deux à jouer les bad boys pour mieux séduire leur future clientèle : Julien Sonnet dit « Babouche » en référence à son ex-job rue du Bœuf (le souk marocain) et Bertrand Raffin détaché de Bordeaux pour les beaux yeux de Lyon. Déco vintage, vieilles pierres, objets chinés ou revisités : une ambiance pour servir du pâté de Trièves et des bières de pays, du vin qui parle, des trucs à grignoter et même du thé rare ! Ici ce sera comme ça: comptoir pour papoter, tables pour déguster, zinc pour s’accouder et regarder sortir les mariés de la mairie du 5ème et + (2, place du Petit Collège).

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02

T

alents gourmands » est un concours qui fait la part belle à l’univers des paysans, des artisans et des chefs. Cette deuxième édition confirmait la nécessité de valoriser de concert les métiers qui nourrissent les hommes et ravissent les palais. Cette idée initiée par le Crédit Agricole prit ses aises cette année chez Georges Blanc. Durant toute une matinée les candidats se mettaient à nu pour étoffer leurs arguments face à un jury qui prenait en compte la motivation de chacun et dégustait les produits bruts ou les créations des 9 concurrents. A Vonnas, on avait bien fait le choses- ce n’est pas une surprise-, Raphaël Appert, Directeur Général du Crédit Agricole Centre-Est ou Jacques Ducerf, président, entouraient Georges Blanc pour mener le bal des saveurs. Pascal Desamais, Jean Chaudet, Gilles Belle, Mathieu Viannay, Sidney Govou, Grégory Cuilleron faisaient partie du jury apportant leur pertinence sous le regard éditorial de David Bachoffer et Philippe Quintin, rédacteurs en Chef du Bottin Gourmand, magazine partenaire du concours. Dans la catégorie « agriculteurs », la palme revenait à Dominique Josserand (01), le coup de cœur à Marine Seckler (71). Sébastien Bouillet avait mis la barre (de «chokola ») très haute et remporta le premier prix dans la catégorie artisans. Côté cuisine c’est André Taormina, chef de l’Ambroisie à Saint Didier de la Tour (38), qui fit recette auprès du jury. A l’heure des congratulations, des cadeaux et des remises de chèques (5000 euros par lauréat !) l’on s’attardait aux buffets signés du grand seigneur de Vonnas et je saluais personnellement Nanou Gerra (le papa de..) qui ne déjeuna pas ce jour-là à Mézeriat.

T

A

utre concours remarqué au sein de l’Ecole de Cuisine Gourmets Institut Paul Bocuse où officie Philippe Jousse. Les candidats devaient plancher sur les légumes oubliés et eurent 1h30 pour élaborer une recette originale et servir quatre assiettes, en tenant compte d’un budget de 40 euros. Dans le jury, Mercotte, que l’on ne présente plus côtoyait François Gaillard, Directeur Général chez ONLYLYON. Hervé Fleury orchestrait ce moment culinaire qui consacra Sébastien Groux, un étudiant lyonnais originaire de Perpignan.

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ous à Megève le week-end du 14 mars. Deux raisons de s’y retrouver :

*pour le Boarder Cross des Lyonnais organisé par Guillaume Chalvin et Béryl Maillard, (infos sur Megève People.com)

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*pour ma séance de dédicaces “Saveur Rhône-Alpes” (Glénat), entre 17h30 et 19h30 chez Scarlett. Marc Béchet, directeur de Rhône-Alpes Tourisme fut un guide précieux à Megève lors de l’écriture de mon livre, en témoigne cette photo souvenir !



PEOPLE•EVENTS

VU !

9Événements +

de photos sur lyonpeople.com

qu’il ne fallait pas manquer Photos : Alain Rico & Franck Trouvé

01 SOUP’R BOL 2015 Place de la République Gros succès pour la troisième édition du «Soup’R Bol» organisée par le chef Fabrice Bonnot, Frédéric Garcia, Patricia Ferrand et parrainée par Michael Jones. Petit clin d’œil au Super Bowl américain, ce rendez-vous lyonnais de la solidarité a rassemblé plusieurs milliers de personnes place de la République. Trois soupes de prestige, imaginées par le chef Fabrice Bonnot (Entr’acte / Cuisine et Dépendances) ont été vendues au profit du Foyer Notre Dame des Sans Abri. Un « live » présenté par Laurent Argelier et Philippe Jacquet est venu ponctuer ce temps festif, convivial et solidaire, en présence de nombreux artistes (Mickael Miro, Manau, Desireless, Les Aristo’, Greg Ceven, Sellig, Mercotte…)

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INAUGURATION DE LA SCULPTURE RENAISSANCE Place Marc-Aron - Lyon 3ème

Installée et inaugurée le 24 janvier à l’initiative de l’Association pour le Don d’Organes et de Tissus humains du Rhône (ADOT 69), cette grande sculpture en inox brossé de 4 mètres de hauteur et 3 mètres d’envergure, a été réalisée par l’artiste suisse Christian Puaux. « C’est une manière pour le Docteur Michel Corniglion, président de l’ADOT 69, et lui-même le plus ancien transplanté du cœur de la planète, de montrer la reconnaissance des greffés et transplantés aux donneurs, mais aussi aux chercheurs et médecins. Pour la ville de Lyon, c’est une manière d’honorer la longue tradition de greffe et de transplantation lyonnaise », assure Colette Basset-Dias (médaillon). En effet, de Mathieu Jaboulay à Jean-Michel Dubernard, l’histoire de la greffe d’organes à Lyon est particulièrement riche.


bar restaurant terrasse

Comme Restaurant en Provence

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Restaurant • Apéritif dinatoire • Salle privative • Repas de groupes


O L •P E O P L E

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LES TRIBUNES VIP D’OL-PSG

Une statue pour Anthony Lopes ! Fut un temps où Gerland chantait « Lemasson, c’est du béton » en hommage à son gardien de but bétonneur. Il faudra rapidement que les différents groupes de supporters se penchent sur le cas d’Anthony Lopes. Monstrueux face aux attaquants du PSG, le portier lyonnais ne s’est incliné que sur un pénalty d’Ibrahimovic (69’), arrêté dans un premier temps mais donné à retirer par l’arbitre de la rencontre Clément Turpin. Privé de son sniper maison Alexandre Lacazette, l’OL s’en est remis sa jeunesse fougueuse, récompensée au terme magnifique action collective conclue en force par Clinton Njie (31’) sur un caviar de Nabil Fékir. Au regard de la physionomie du match, le partage des points est équitable. L’OL reste seul maître de la L1 et conserve ses deux points d’avance sur le PSG et l’OM. Texte : Benjamin Solly - Photos : Fabrice Schiff

Jean Burdy (#Ballsao), Julie, Anne-Laure et Cyril (Bario Club)

Anne Revillon, Jérôme Seydoux, PDG de Pathé, son épouse Sophie et Nathalie Echinard

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Jean Djorkaeff, ses fils Denis, Youri et Georges Képénékian, adjoint au maire

Max Vincent, maire de Limonest, Myriam Picot, maire du 7ème et Guy Barral, vice-président de la Métropole en charge des Sports

Guy, son épouse Iréna (Hume Lab) et Marc Fraysse (Cofely GDF Suez)

Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon et son épouse Caroline

Roland Tchénio et Renée Richard

Pierre Botton et Jérôme Bocuse

Guy Mathiolon, président Serfim et Frédéric Bouillet, DG Mercedes-Benz Lyon

Jean-Paul Charbit (Solvimo Ecully) et Charles Le Roy (Casino le Lyon Vert)

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Jean-Michel Aulas, président de l’OL

Silvio Iacovino, directeur général Sofitel Marseille, son fils Stéfano et l’horloger Jean-Louis Maier

Jean-Jacques Selles, maire de Chassieu, Henri Lachmann (Schneider Electrique) et son petit-fils Clément

Romain Salles (Idego), le fleuriste Franck Hernandez et Franck Colombani (CCN)


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PEOPLE•EVENTS

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Fest Noz de la chandeleur

SOFITEL BELLECOUR

Des crêpes salées et sucrées par centaines… les heureux invités de Jacques Bourguignon ont pu savourer la palette gourmande très éclectique du chef du Sofitel Bellecour, et de ses équipes. Christian Lherm avait appelé en renfort et sorti des halles de Lyon l’ami Eric Giraud (Chez Antonin) dont le banc d’huîtres n’a pas désempli. Thématique bretonne parfaitement maîtrisée sur le plan gourmand comme sur le plan festif grâce aux fines bulles de la maison Taittinger pour cette soirée joyeuse et conviviale qui reste l’un des must du début d’année. Photos : Fabrice Schiff

Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon et Jacques Bourguignon, directeur général Sofitel Lyon Bellecour

Comité de direction du Sofitel Lyon Bellecour

Jean-Pierre Lorente (Bleu Voyage) et son épouse Cécile

François Corteel (EDF), Jean-François Mermet et Eric Vernusse (Banque Rhône-Alpes)

Loïc Breton (Equipe Cycliste de Bretagne Sêche Environment), Christelle Bardet et l’humoriste Laurent Gerra

Le soyeux André-Claude Canova et Pascal Auclair (FMI)

Xavier Bourit (Moët & Chandon), son épouse Inès (La boîte aux idées) et Pierre-Yves Gas (Agence Proxi’com)

Maître Richard Brumm, adjoint au maire délégué aux Finances, Carole Dufour (Idées en Tête) et Jacques Bourguignon, directeur général Sofitel Lyon Bellecour Camille Vautier (Sofitel Marseille), Nicolas Winckler (Lyon People) et Christelle Bardet

Eric Giraud (Chez Antonin)

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Catherine Condamin (Baccarat), le docteur Christine Dubost, Jacques Bourguignon, directeur général Sofitel Lyon Bellecour, Paul-Henri Watine et son épouse Geneviève



PEOPLE•EVENTS

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BUENOS AIRES

Le meilleur de l’Argentine en dégustation « Mi Buenos Aires querido ! » Carnivores, affûtez vos lames ! Car c’est dans l’assiette que vous allez rejouer la déclaration d’amour du ténor Carlos Gardel. Oui, « Buenos Aires » débarque à Lyon. Aux manettes du restaurant, le néo-lyonnais Jean-Cédric sert copieux le bœuf argentin qu’il travaille en noix d’entrecôte (bife ancho), en faux-filet (bife angosto), filet de bœuf (lomo) ou bavette (vacio). Une merveille du genre. L’immense barbecue argentin qui trône dans la cuisine s’occupe du reste et la sauce chimichurri parachève le voyage. Forcément, le restaurant Buenos Aires a fait le plein de gauchos pour sa soirée d’inauguration, le 2 février dernier. Comme un air de Bombonera dans l’ambiance électrique et une franche convivialité toute latine, l’heure du dernier tango est loin d’avoir sonné pour le nouveau spot carnassier de la rue Neuve. A découvrir d’urgence. Photos : Anik Martin 12, rue Neuve - Lyon 2 - Tél. 04 72 00 91 57

Jean-Cédric Deguy (Buenos Aires) et Jean-Luc Chavent (TLM)

Frédérique Zacharie et Hugues Mancipoz (Mancipoz Groupe)

Olivier Meix (Informaticien indépendant), Josselin Krivocheine (chef cuisinier F&K) et Jean-Cédric Deguy

Gabby (chef cuisinier Buenos Aires) au milieu de Fetri Bououchma et Bertrand Dalle (Barrio Club)

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Steph Scelers (Le Baraban 3e) et Eric Bernard (Formule Homme magazine)

Manu Esteves (second cuisinier), Carolina, Jean-Cédric Deguy et Gabriel (l’équipe Buenos Aires)

Axelle Lamiche (Lyon People) et Jean-Cédric Deguy (Buenos Aires)

La décoratrice Lorena, Jean-Cédric Deguy et sa compagne Marine, Patrice Danton (Publicité Truche)

Bernard Poizat et Fabien Labrosse (l’Entre Pot) Sepulveda Renzo et Sandoval Alejandro entourent Stéphanie Lhuillier (L’Harmonie des Vins) (S&S Associés), Vincent (Icéo)

Chaussons, empanadas, fourrés à la viande ou au thon, et chipotle (épices mexicaines), épinards ou maïs



PEOPLE•EVENTS

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SOIREE IDRAC BUSINESS CLUB

Pour sa 4e édition, Ali Hannas, directeur et le département Entreprise de l’IDRAC Business School ont réuni, lundi 2 février pour leur grande soirée annuelle, les acteurs de la vie économique locale et partenaires privilégiés de l’Ecole, sur le Campus René Cassin. Un événement où culture technologique, innovations pédagogiques et découvertes gustatives ont été les ingrédients d’une soirée haute en couleurs et en saveurs. Photos : Saby Maviel

Ana Rocha, Virginie Lacroix-Altuna, Ali Hannas, directeur et Catherine Bonnel (Idrac)

Ali Hannas, Directeur

Yvon Bacquer (SNCF), Marie-Claude son épouse (Opcalia), Evelyne Leyendecker (Opca Defi) et Antoine son époux (International)

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Léon-Michel Sester (La Banque Postale), Virginie Lacroix-Altuna (Idrac) et Yves Lebastard (Toupargel)

Stéfanie Cochet, Dorothée Leiseing, (Jeune Chambre Economique de Lyon), Stéphanie Leroy, Laure Michel (Addev) et Barbara Emonard-Leclercq (Fiducial Bureautique)

Félix Bernard (Bernard Céramics) et Jiawen Ye

Yves Blehaut (Gravity Europe), Franck Morize (CGPME du Rhône) et Hervé Champalle (Solendi)

Isabelle Chailloux et Bruno Dasilva (Retail Global Solutions)

Lionel Delmaire (Iddest), Pierre-Edouard Goullioud (Vivertis) et François Chapel (Square Way)

Denis de Bénazé, Développement et partenariats IDRAC, Laurence Lyonnet (Idrac Alumni) et Thierry Bourgeron (GL Events)

Philippe Chuzel (Awabot) et Ali Hannas (Idrac)

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Fabien Aubeuf (SACVL) et Sylvain Chapelan (Techny SERV)

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Emilie Nicolas et Corinne Murgia (Soft Paris)

50 NUANCES DE GREY Le Selcius fait monter la température

A l’occasion de la sortie du film événement, le Selcius et Pierre-Yves Gas proposaient une soirée érotiquechic estampillée « 50 nuances de Grey », le 12 février dernier. Quelques degrés de concupiscence et de désir pour réchauffer la nuit lyonnaise ! Emoustillés par le thème, les invités ont tous joué le jeu de l’élégance coquine dans une ambiance joueuse. Sara Costa et MisterYan aux platines, des animations sensuelles signées Soft Paris et un photo-call dans l’univers du film réalisé par Studio Carré… Une seule question brûle les lèvres de tous nos amis noctambules. Quel couple aura le mieux rejoué la partition d’Anastasia Steele et Christian Grey ? Chut… Ce qui se passe au Selcius reste au Selcius. Photos : Anik Martin

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Soazig Lidurin et Michel Farkouh (Or Brun)

Pascale Landouin (Boutique Ophélie) et Jean-Luc

Xavier Topalian (Studio Le Carré) et Kamelia Pourzand (Expert’Air)

Sylvie Maniglier (sculpteur) et Jocelyne Caty (Transports Gomez)

Virginie Meskel, Laurent (Selcius) et Caroline

Baptiste Collomb (MBway), Shirley Moulin (CA) et Jean-Francis Charrondière (MBway)

Nathalie Cot (Cot Contemporain), Corinne (Adell) et Karine Fontaine (Floriot Immobilier Prestige)



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NOUVELLE JAGUAR XE

La berline sportive sort ses griffes Descendante de l’emblématique MK2, la nouvelle XE est la berline sportive la plus technologique, la plus efficiente et la plus raffinée jamais construite par Jaguar. Une merveille dévoilée en avant-première aux addicts lyonnais de la marque lors d’une grande soirée, le 27 février dernier. A l’invitation de Thierry Cocco, directeur de la concession Jaguar Lyon, les convives ont pu découvrir l’architecture légère et les lignes raffinées de la XE, présentée dans le showroom Automotion de Limonest. Son extérieur profilé au style de coupé, associé à son habitabilité, en font une authentique Jaguar, immédiatement reconnaissable. La XE s’appuie également sur une structure ultra-légère en aluminium, mariant puissance et réactivité, élégance et beauté du design. Forte de son moteur V6 suralimenté, la Jaguar XE est déjà prête à bondir ! Photos : Fabrice Schiff

Gérald Cachelet et Thierry Cocco (Automotion)

Benjamin Despres et son épouse Nathalie (Bandai Namco)

Jean-Paul Ferrer (Prysmian) et son épouse Marie (Roset)

Julien Battut (Jaguar), Sébastien Budka (Inpha Plus) et son fils Brandon (Lycée St Marc)

Carlos Carvalho, son épouse Maude et Mathieu Noury (SeiCar)

Axelle Appolonio (Automotion) et Axelle (Lyon People) Franck Thuillier (Vendôme Concept) et son fils Thomas

Muriel Lajous (GL Events) et son époux Thierry (Rey Commmunication)

Thierry Cocco (Automotion) et Nicolas Winckler (Lyon People)

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Jacques Viollet (JEC London)

Vincent Targe (Régie Vincent Targe) et son frère Stéphane (Miroiterie Targe)

Olivier Kowalski (Facsi) et son amie Odile Guillaud

Gérard Ronzat et son épouse Françoise (R-Mex)

Sébastien Mallia (SNCF) et son fils Thomas


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PEOPLE•EVENTS

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Jean Gachassin, Président de la Fédération Française de Tennis, Estelle Verney-Carron et Jean-Claude Pietrocola (Media Sport Promotion)

5ème OPEN GDF SUEZ 42

Jean-Claude Pietrocola et Estelle Verney Carron (Media Sport Promotion) accueillent le Parrain de l’Open GDF SUEZ 42, Guy Drut, Champion Olympique, ancien Ministre des Sports et Membre du CIO

250 entrepreneurs ont répondu présent à la soirée de lancement du 5ème Open GDF SUEZ 42

Media Sport Promotion

Le rugby, le golf et maintenant...le tennis! MEDIA SPORT PROMOTION ne cesse de mettre à profit ses connaissances de l’événementiel sportif en gérant l’organisation de grandes manifestations. Ce fut le cas en janvier avec l’Open GDF SUEZ 42 d’Andrézieux-Bouthéon, tournoi international de tennis féminin, doté d’un Prize Money de 25000 $. Des matchs de haut niveau, de nombreuses réceptions (comme la Soirée des Entrepreneurs à la Cité du Design de Saint-Etienne) ont permis aux 12000 visiteurs de passer un moment sportif, ludique et intense ! Le soutien de nos partenaires institutionnels et privés comme GDF SUEZ, BNP PARIBAS, COLAS, COFELY AXIMA, ou encore EIFFAGE, ont contribué à la réussite de cet événement tennistique Rhône-Alpin, que MEDIA SPORT PROMOTION compte bien faire grandir dès 2016… Photos : Grégory LEMAIRE, Frédéric GIRON & Stéphane BASSON

Inauguration du Village en présence de JeanClaude Schalk, Maire d’Andrézieux-Bouthéon et Vice-Président de Saint-Etienne Métropole, et Gaël Perdriau, Maire de Saint-Etienne et Président de Saint-Etienne Métropole

Sandrine Testud, marraine de l’Open GDF SUEZ 42, à la Soirée des Entrepreneurs – Cité du Design de Saint-Etienne, accompagnée de Gaël Perdriau, Maire de Saint-Etienne et Président de Saint-Etienne Métropole

Déjeuner officiel de l’Open GDF SUEZ 42, en présence du Parrain, Guy Drut, et des partenaires de l’événement : Guillaume Normand (GDF SUEZ) et Guillaume Curnier (BNP Paribas)

Chloé Paquet (372e mondiale) en quart de finale

Guy Drut, Jean-Claude Schalk et Gaël Perdriau lors de la finale simple

1200 spectateurs pour la finale au Tennis Club d’Andrézieux-Bouthéon

Finale du double du 5e Open GDF SUEZ opposant Jelena Ostapenko et Jioia Barbieri, face à Ana Vrjic et Lesley Kerkhove

Guy Drut entouré des 2 finalistes Margarita Gasparyan (187e mondiale), gagnante du tournoi, et Elitsa Kostova (196e mondiale)

Virginie Razzano (190e mondiale)

Amandine Hesse (258e mondiale), la dernière française en lice, éliminée en demi-finale

Stéphanie Foretz (194e mondiale) éliminée en quart de finale face à Amandine Hesse

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CARNET MONDAIN Naissance 05/02/2015 – Charles chez Émilie et Fabrice Henaut

Disparitions

Pennons de Lyon Hôtel de Ville Du spectacle et des couleurs flamboyantes dans les grands salons de l’Hôtel de Ville, à l’occasion de la réception de la Compagnie des Pennons par Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon. Le Connétable Christian Gelpi en a profité pour annoncer le programme de la Fête Renaissance qui se tiendra dans le Vieux Lyon, samedi 25 avril, à l’occasion du 500ème anniversaire de l’entrée royale de François 1er en 1515. Cette manifestation s’inscrit dans le cadre des fêtes de Lyon qui se poursuivront le 21 mai lors de la célébration de la Charte Sapaudine. Anouk Berthod, maman du chef Frédéric Berthod (33 Cité)

Stéphane Viannay, papa du chef Mathieu Viannay (La Mère Brazier)

Dans nos intentions de prière, Madame Anouk Berthod (photo ci-dessus) ; Monsieur Stéphane Viannay (photo ci-dessus) ; Monsieur Loys du Marais ; Madame Danielle Zambeaux ; Monsieur Raymond Goléo, président de la Fédération des Courses du Centre-Est ; Monsieur François Nourissat ; Monsieur Gabriel Ponchon de Saint André ; Monsieur le préfet Gilbert Carrère.

Nominations

Par décret en conseil des ministres, Xavier Inglebert, administrateur civil hors classe, directeur général délégué aux ressources du CNRS, a été nommé préfet-secrétaire général de la préfecture du Rhône. *** Xavier de la Selle, 49 ans est nommé directeur des Musées Gadagne – Musée d’histoire de la ville de Lyon. Il coordonnera également le Musée de l’imprimerie et le Musée de l’automobile de Rochetaillée. Actuellement Directeur du Rize, Centre mémoires et société de Villeurbanne, il prend ses fonctions début mai. *** Jean-François Carenco a été nommé Préfet de Paris lors du Conseil des Ministres du 4 mars 2015.

Texte : Marc Polisson - Photos © Michel Godet & DR

François Mayor, consul général de Suisse, Klaus Ranner, consul général d’Allemagne et Christian Gelpi, Président du Comité des Fêtes de la Ville de Lyon

Georges Képenekian, 1er adjoint chargé de la Culture, Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, Christian Gelpi et Jean-Jacques Renaud, pdt de la Fondation Renaud

Philippe Bordier, consul de Russie

Yves Chavent, pdt du Tribunal de Commerce et Christian Gelpi

Christian Penel et Denis Broliquier, maire du 2ème

Evelyne Haguenauer, Gérard Auboeuf (Only Lyon) et Laurence Eymieu, directrice régionale de la SNCF

Exposition ALFRED MANESSIER Le Musée d’art religieux de Fourvière propose une exposition exceptionnelle consacrée au peintre Alfred Manessier. Parmi les œuvres exposées, on appréciera la série de sept lithographies sur le thème de Pâques réalisées en 1949, et qui constituent ses premières créations avec cette technique. Toujours sur ce thème, sera également exposée la série de quinze lithographies réalisées 30 ans plus tard, accompagnées de documents et d’esquisses particulièrement émouvantes. Du 13 mars au 14 juin 2015

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Albert Doutre, Directeur de la Police Nationale et Christian Gelpi « Les Pèlerins » Musée national d’art moderne

Christian Gelpi, Henri Meunier, Pdt de l’UPA (Union Professionnelle Artisanale) du Rhône, Gérard Collomb, Bruno Cabut, Pdt de l’UPA Régional et Jean-François Farenc, directeur régional de la Poste

Reportage complet sur www.lyonpeople.com – Rubrique Les Fêtes




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