LES 18 RENDEZ-VOUS
qu’il ne fallait pas rater
N°135 - Novembre 2013
MEDEF – CGPME
La jacquerie lyonnaise BRASSERIE des BROTTEAUX Une centenaire bien fringante
DOSSIER SPECIAL
EPOQU’AUTO
Fous de belles anciennes
EXCLUSIF
FRANCK BÉJAT
Au volant de la voiture de Saint-Ex
Édito
© Saby Maviel
Novembre 2013
Voyants rouges
A
près avoir savouré le gouleyant bouquin de Gilbert Salmon, plein d’ «Expressions familières lyonnaises* », je m’interroge sur l’une d’elles, souvent utilisée par ma mère lorsque je cherchais désespérément sans le trouver. « Mon pôvr’, tu as de la peau de soss’ devant les yeux » répétait-elle sans cesse. Il y avait là, bien sûr, référence au fameux saucisson de Lyon. Je me demande si aujourd’hui, la peau de soss ne renverrait pas plutôt à ces pauvres socialistes aveuglés par la poudre aux yeux qui leur sert d’idéologie obsolète. Au pire, celle-ci conduit, les yeux fermés, aux dérives castristes ; au mieux, au parcours désastreux d’un Hollande englué dans ses contradictions et conséquemment condamné à l’impuissance. On me rétorquera qu’à Lyon, Gégé ne manque pas de vision. C’est vrai ! Mais Gérard Collomb est-il encore socialiste ? Faut voir ! *Editions Christine Bonneton
Justin Calixte
Lyonpeople.com n°135 - Novembre 2013 Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler Couverture : Saby Maviel Directeur de la publication Nicolas Winckler nicolas@lyonpeople.com Rédacteur en chef Marc Polisson marco@lyonpeople.com Journaliste Benjamin Solly benjamin@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit francoise.petit@lyonpeople.com Graphistes Maquettistes Valérie Barranco pao@lyonpeople.com & Cyril Tramblay cyril@lyonpeople.com Photographe webmaster Fabrice Schiff fab@lyonpeople.com. Ont collaboré à ce numéro Jean-Marc Requien, Yves Espaignet, Jean-Alain Fonlupt, Christian Mure, Alain Vollerin, Christophe Magnette, Lorène Papazian et Laurette. Photographes Saby Maviel, Val-fpg.com, Alain Rico & Lionel Pinar Chef de Publicité Elodie Aguettant elodie@lyonpeople.com 06 11 19 04 43 Assistante commerciale Vérane Letord-Vaché verane@lyonpeople.com Agence Coyote Publiciz Bruce Mathieu bruce@lyonpeople.com 06 15 55 20 52 Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 178 030 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772. Abonnement pour 1 an = 49€. 100 000 lecteurs tous les mois Etude Médiamétrie - 05/2005
Lyonpeople est certifié par l’OJD BP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06 Tél. : 04.72.82.97.78 Fax : 04.72.43.92.05
Sommaire Novembre 2013
Comme Restaurant en Provence
NEWS
Page 16
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La vie lyonnaise
12
La vie politique
14
La vie économique
18
La vie culturelle
22
La vie gastronomique
28
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Page 62
56
Le Barthologue de Bedimo
58
Sébastien Chabal
60
Anaf Fourrure
62
Brasserie des Brotteaux : 100 ans
68
Aurélie Cottendin
70
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itué sur les bords de Saône à Collonges au Mont d'or, Comme en Provence, élégante bastide du XIXe siècle, vous accueille dans un cadre d'exception 7 jours sur 7 midi et soir sauf le dimanche soir. Vous retrouverez dans un lieu privilégié et rare toutes les saveurs de la Méditerranée grâce à une cuisine simple, légère, fraîche aux milles parfums du Sud.
VU ! Mois par moi
Les 18 soirées qu’il
72
ne fallait pas manquer 74 Page 104
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ET AUSSI...
106 Carnet Mondain
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NEWS LA VIE LYONNAISE / par Marc Polisson TERRA FÉMINA Cœur à gauche
La capitale des Gaules déjà largement irriguée de ses trois fleuves et de ses multiples réseaux compte désormais un nouveau club lyonnais avec le lancement de Terra Femina. Geneviève Watine et Florence Verney-Carron, Céline Melon, Sylvie Bles-Gagnaire... et autres amazones dont le cœur est à gauche et « le portefeuille à droite » ont organisé un premier déjeuner au Cercle de l’Union (tout est dans la symbolique) autour de Véronique Morali, la créatrice de Terra Femina qui a essaimé à Paris, Bordeaux, Marseille, Lille, Bruxelles. Le thème : enchanter la ville.
APPEL À TEMOINS Rue Mercière
DENIS BROGNIART La balance de TF1 ?
Pour avoir osé protester contre la politique du chiffre du gouvernement en matière de répression routière, deux CRS de Sainte Foy les Lyon risquent de perdre leur emploi (deux ans de suspension requis)... Pour les besoins d’un reportage de TF1, les deux policiers avaient encapuchonné un radar dans un sac plastique. Après la diffusion du reportage, les tenanciers des machines à cash de la place Bauveau avaient diligenté une enquête éclair, aidés dans leur tâche par… Denis Brogniart himself, selon Richard Schittly. Interrogé par nos soins, notre confrère du Progrès soutient que lors de son audition « l’animateur a bien confirmé les noms des deux policiers en cause. Et Speedy Carenco, combien de mois de suspension va-t-il prendre pour son excès de vitesse sur le périph ? La suite sur www.lyonpeople.com – Rubrique Rumeurs
TONIC RADIO Un joli cadeau pour Juliette Tamet La centenaire caluirarde, imposable pour la première fois depuis 19 ans, a reçu un chèque de 444 euros de Tonic Radio, correspondant à la somme due au Trésor Public au titre de ses revenus en 2012. Chose promise, chose due. Sensibilisés au cas de Juliette Tamet, Charles Couty et Laurent Chabbat se sont rendus lundi 14 octobre 2013 au domicile de la presque centenaire pour lui remettre un chèque de 444 euros. Accompagnant le duo au grand cœur, le sénateur-maire de Caluire Philippe Cochet en a profité pour taper sur la politique fiscale du gouvernement. Il faut dire que, depuis le décès de son mari en 1999, Juliette Tamet n’était plus imposable. Cette dernière, qui aura 100 ans le 23 octobre prochain, a vu dans le geste de la radio lyonnaise « un beau cadeau d’anniversaire. »
© Fabrice Schiff
GRAND STADE DE L’OL
Vous résidez ou travaillez sur l’une des rues les plus emblématiques de la capitale des Gaules qui fut l’artère principale sur la rive gauche de la Saône jusqu’au XVIIIe siècle. Ses immeubles constituent des exemples uniques de l’architecture de la Renaissance. Un patrimoine que Lyon People va mettre à l’honneur à travers un dossier de 70 pages, comme il l’a déjà fait en juin 2010 avec les hôtels particuliers du boulevard des Belges, en juin 2011 avec les châteaux d’Ecully, en 2012 avec les immeubles de la place Bellecour et en 2013 avec les demeures de Sainte Foy-les-Lyon. Nous allons retracer l’histoire de la rue en détaillant, maison par maison, les partispris architecturaux mais aussi les biographies de leurs différents propriétaires et commerçants. La rédaction de notre journal, leader de la presse magazine lyonnaise, s’est enrichie pour l’occasion. L’historien Gérard Corneloup, l’architecte-historien Pierre Jourdan, les photographes Saby Maviel, Brice Genevois, les journalistes Nadine Fageol, Benjamin Solly et Christophe Magnette ainsi que le service des Archives municipales sont mis à contribution. Nous sommes à la recherche de lettres, articles de journaux, photos, dessins, des différents édifices (immeubles, boutiques, restaurants, appartements, escaliers, portes cochères,...) et de leurs propriétaires de 1800 à nos jours. De documents récents comme de plus anciens. Nous serions également ravis de venir vous rencontrer afin d’évoquer avec vous les différentes facettes de la vie et de l’histoire de la rue. N’hésitez pas à solliciter vos connaissances et à nous téléphoner pour nous faire part de vos suggestions.
Pour constituer un dossier exhaustif, nous avons besoin de votre participation.
JULIEN MATHON & ROMAIN BOMBAIL Pendaisons de crémaillère Mon premier est un jeune communicant en charge des Planches, du F&G… qui a posé ses valises au 25, rue de Capucins dans le 1er. Il partage les locaux de son cousin (agence web et appli). Un étage chacun. On attend toujours les invits pour la pendaison de crémaillère ! *** Celle de mon second a eu lieu le mercredi 30 octobre. Et c’est autour d’un joli buffet que le patron de l’agence WelcoMm a rassemblé clients et amis pour leur faire découvrir son nouveau bureau show-room, installé 24, rue Cuvier dans le 6ème.
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Lyonpeople / Novembre 2013
Marc Polisson - Rédacteur en chef BP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06 marco@lyonpeople.com et Tel. 04 72 82 97 78
TELEX
New Daly a vendu son fonds de commerce de prêt à porter à l’enseigne Trussardi Jeans (3 et 5, rue Jean de Tournes) à la société Somewhere (Tourcoing)pour 860 000 euros. *** GL Events dans les temps pour le Mondial. L’hôtel que construit le groupe d’Olivier Ginon à Rio sera inauguré en mai. ***
Prise de pouvoir de Pathé
A la suite de la démission de Gilbert Giorgi, le 31 août 2013, c’est désormais Eduardo Malone, n°2 de Pathé qui préside la Foncière du Montout, en charge de la construction et de l’exploitation du Grand Stade dont la première pierre est posée le 12 novembre. 400 ouvriers et ingénieurs travaillent déjà sur le chantier.
MICHEL ZARAGOZA
Sa mystérieuse disparition Le garagiste a été retrouvé mort à son domicile, lundi 14 octobre 2013, un fusil de chasse à ses côtés. Michel Zaragoza avait été mis en examen en même temps que Michel Neyret, fin 2011, pour « trafic de stupéfiants, blanchiment et association de malfaiteurs. » L’homme, âgé de 50 ans, dirigeait un commerce de véhicules près de Gerland. Il devait être entendu comme témoin, mardi 15 octobre, dans une affaire de détournement présumé de TVA dans des ventes de voitures de luxe. Suicide, assassinat ? Une enquête a été ouverte pour tirer cette affaire au clair.
VEOLIA GRAND LYON
Pour les habitants, la coupe est pleine Des pratiques commerciales à la limite de l’arnaque et des tarifs prohibitifs, un réseau mal entretenu et des fuites à gogo, il serait temps de fermer le robinet. Alors que le contrat de renouvellement de la concession des eaux est en discussion à la communauté urbaine (un juteux marché d’un milliard d’euros sur 10 ans), de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer les pratiques du sortant Veolia qui concourt pour conserver sa délégation de service public. La suite sur www.lyonpeople.com – Rubrique Rumeurs
NEWS LA VIE POLITIQUE / Par Benjamin Solly
Elisabeth et Jean-Jack Queyranne, Manuel Valls et Jean-François Carenco
JEAN-JACK QUEYRANNE La République à l’Honneur Photos : Alain Rico
U
n parterre de premier ordre et une émotion palpable. Devant près de 400 invités, Jean-Jack Queyranne a été épinglé par Manuel Valls. Le rouge au front et au veston pour le discret président de Rhône-Alpes, distinguant une vie d’homme consacrée à la République. « Lorsque vous avez assuré l’intérim de Daniel Vaillant au ministère de l’Intérieur, vous n’avez pas voulu occuper son bureau. Vous vous êtes installé dans l’antichambre comme le fit en son temps Gaston Deferre. Ce détail illustre votre sens de l’Etat », glisse dans son discours l’actuel résident de la place Beauvau. L’anecdote illustre également le tempérament de JeanJack Queyranne. Loin des flashs et des sunlights, il a tracé sa route dans le sillage de Lionel Jospin en devenant porte-parole du PS en 1985, n’abandonnant jamais son ancrage de terrain et ses mandats locaux. « Parce
Elisabeth Queyranne
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Lyonpeople / Novembre 2013
Le président du Conseil régional Rhône-Alpes a reçu des mains du ministre de l’Intérieur Manuel Valls les insignes de Chevalier de la Légion d’honneur dans les grands salons de la préfecture du Rhône, jeudi 10 octobre 2013.
que ce mot hideux de province n’existe pas », embraye Queyranne, paraphrasant la célèbre formule d’André Malraux. Le président de Région partage d’autres points communs avec l’auteur de La Condition Humaine. Des convergences culturelles, évidemment. Devant l’estrade, la présence de la directrice des Biennales Sylvie Burgat, du peintre Jacques Truphémus, de la directrice de la Maison de la Danse Dominique Hervieu et de l’adjoint à la Culture de la Ville de Lyon Georges Képénékian ne trompe pas. Sa thèse de doctorat en sciences-politiques,
Jean-Louis Gagnaire, vice-président du Conseil Régional, Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et Thierry Braillard, député du Rhône
Queyranne l’a réalisée sur les Maisons de la Culture. « La culture ne doit pas être un élément en plus des politiques publiques, elle doit innerver l’ensemble », rappelle Valls, pourtant membre d’un gouvernement qui a baissé de 2% le budget de la culture en 2014. « Il faut d’urgence, M. le Ministre, repenser l’Etat pour affronter les défis de notre temps. Le ‘repenser’, je l’écris à la fois avec un ‘a’ et avec un ‘e’ », rebondit Queyranne, profitant de cette tribune pour rappeler les valeurs profondes qui ont porté pendant toutes ces années son engagement politique.
Manuel Valls, ministre de l’Intérieur
Françoise Petit (Lyon People), Jean-Jack Queyranne, Antonio Mafra (Les Petites Affiches) et Elisabeth Queyranne
Les remerciements du nouveau légionnaire
Elie Cunat (BMW Gauduel) et Isabelle Salomon (Région Rhône-Alpes)
Maître Jean-Claude Anaf
Jacques Marcout (Prisme Consulting), Jean-Jack Queyranne et Fernand Galula
Aux premières loges, l’ensemble de la galaxie socialiste n’a rien manqué du protocole. Jacky Darne a précédé les députés du Rhône Thierry Braillard, Jean-Louis Touraine, Pierre-Alain Muet, Hélène Geoffroy ; les élus Richard Brumm, Anne-Sophie Condemine, Dominique Bolliet, Thierry Philip, Hubert-Julien Laferriere ; les conseillères régionales Farida Boudaoud et Sarah Peillon. Le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb, retenu à la Confluence pour l’inauguration du pôle M6 Web, est arrivé après la bataille. Un retard fort à propos au regard de l’aparté de Valls à l’attention de Jean-Jack Queyranne : « je ne m’adresse qu’à vous, vous qui avez montré la voie sur le non cumul des mandats. » A noter également la présence du candidat socialiste à la mairie de Mâcon, notre ancien collaborateur Jacques Boucaud. Egalement parmi les convives : les acteurs institutionnels Jean-Paul Mauduy (CRCI), François Turcas (CGPME), Bernard Fontanel (Medef), Philippe Grillot (CCI de Lyon), Gérard Auboeuf (OnlyLyon), Philippe Bernand (Aéroports de Lyon) et Jacques Comby (Lyon III) ; les journalistes Gérard Angel (Les Potins d’Angèle), Geoffrey Mercier (Le Progrès), Maurice Fusier (Radio France) et l’incontournable Laurent Argelier (MFM Radio); les communicants Jacques Marcout (Prisme International), Sophie Turion (Agence Sophie Turion) et Carole Dufour (Idées en tête) ; les gros porteurs lyonnais Patrick Iliou (OL Groupe), Benoit Licour (Maia), Elie Cunat (Gauduel), Romain Boucaud-Maître (Chocolats Voisin), JeanClaude Anaf et Jean Martinon (Anaf Auction). L’aréopage n’est pas exhaustif mais illustre bien l’importance de la cérémonie. La présence de Philippe Brunet-Lecomte n’est pas passée inaperçue. Il y a fort à parier que l’ex-Monsieur Lyon Mag devrait faire un retour en force à Lyon dans les prochains mois.
Michel Angé (Apicil), Jean-Jack Queyranne et Patrick Iliou (OL)
Bernadette Queyranne et Sophie Moreau, présidente de Courir pour elles
Manuel Valls et Bernard Fontanel, président du MEDEF Lyon Rhône
Jo Reina, François Turcas, Bernard Fontanel, Roland Tchenio, PDG de Toupargel, le soyeux André-Claude Canova et sa fille Clotilde, Cyril Amprino (CGPME), JeanLouis Joly (MEDEF) et Manan Atcheksai, président de la SFIP
Bruno Cabut, président de la Maison de la Boulangerie, Marie-Anne Maire (SNCF) et Jean-Jack Queyranne
Jean-Jack Queyranne, Manan Atcheksai (SFIP), Patrick Illiou, DGA de l’OL, Jean-Paul Mauduy, président de la CRCI, Bruno Dufour, consul d’Equateur, Jean-François Carenco, préfet de Région, et Christian Cadiot, conseiller à la Cour de Cassation
Hélène Geoffroy, député du Rhône et Jean-Jack Queyranne
Novembre 2013 / Lyonpeople
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NEWS LA VIE ÉCONOMIQUE / par Yves Espaignet
www.lyon-actueco.com Un demi de mêlée audacieux derrière un »pack »victorieux
NEWS/01
YANN ROUBERT consolide l’entreprise « LOU rugby » Photos : Fabrice Schiff & DR
G
agner les matchs constitue notre meilleur marketing ». Tel était le mot d’ordre affirmé par le président du LOU rugby, Yann Roubert. Le nouveau président, arrivé à la tête du club en décembre dernier, s’est trouvé confronté aux effets d’une période sportive catastrophique. Le pire était alors à redouter avec cette nouvelle saison. Or le début de championnat remarqué du LOU rugby en Pro D2 suscite l’engouement du public (plus de 6000 personnes en moyenne) et une retransmission de toutes les rencontres de l’équipe lyonnaise par les chaînes Canal+, Eurosport, France TV. De quoi réjouir Yann Roubert qui reste prudent car « une saison sportive est longue » et qui tient à rappeler ses objectifs premiers : « nous (esprit d’équipe oblige) avons la détermination de bâtir une équipe, de faire baisser nos coûts salariaux y compris au niveau des joueurs ». Le budget du club est effectivement descendu sous la barre des 15 millions d’euros mais il reste le premier de la Pro D2. Preuve que les partenaires sont fidèles malgré les résultats médiocres des deux dernières saisons. « Nous sommes
attentifs à satisfaire nos partenaires » précise-t-il, fort des résultats d’une enquête dévoilant que 88% d’entre-eux ont répondu positivement « pour la qualité de l’accueil au Matmut Stadium, l’intérêt des rencontres net-working, un ensemble renforcé par les valeurs liées à ce sport ». Cette approche éclaire sa logique d’action. Bénéficiant de la confiance d’Olivier Ginon, premier actionnaire du club, il se voit confier des responsabilités dans un univers de l’ovalie dont les arcanes sont complexes, alors qu’il ne venait d’intégrer la direction du club que depuis 6 mois. Mais à 36 ans, il est un homme expérimenté dans le domaine du sponsoring sportif. Repéré pour ses initiatives au sein des grands groupes de la téléphonie, il devient le responsable de GL Events Middle East à Dubaï, puis il prend en charge l’événementiel sportif au sein du groupe. De ce parcours, Yann Roubert a retenu « l’ouverture sur le monde, l’audace des pays à forte croissance » auxquelles il est possible d’ajouter l’atout d’être lui-même un sportif confirmé (alpinisme, voile), devant faire preuve d’humilité dans l’épreuve. La pratique d’un sport est un
NEWS/02
MACANDERS
« recrute » Nemrod La place économique lyonnaise s’affirme avec le rapprochement des cabinets MacAnders et Nemrod. Cette affirmation paradoxale s’explique par la constitution d’un acteur de dimension nationale dans le domaine de « l’Executive Search », plus simplement le domaine des « chasseurs » de « têtes bien pleines » pour les directions d’entreprises (1). Le cabinet lyonnais, créé par Denis Richard, vient de fêter ses 20 ans, et voit son importance reconnue et son professionnalisme recherché. L’éthique revendiquée par Denis Richard a permis la réussite du cabinet de conseil en recrutement, tant auprès des entreprises que des cadres : « Nous fédérons nos compétences pour arriver à une couverture nationale et une capacité d’analyses de tous les secteurs économiques ». Devenant le directeur exécutif du bureau de Lyon, auprès de Frédéric Clausier, PDG de MacAnders, il se félicite de l’esprit développé : « Nous allons agir avec la même culture d’excellence ». Cette stratégie s’appuiera sur ce qu’il qualifie « d’alliance générationnelle », lui apportant notamment son expérience à un PDG particulièrement audacieux, sans oublier l’enracinement dans des filières industrielles majeures en Rhône-Alpes. (1)
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L’objectif du nouvel ensemble comprenant 40 consultants spécialisés est de dégager un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros. Lyonpeople / Novembre 2013
élément référentiel, facilitant les rapports au sein même du club et des instances. Ainsi, son management s’inscrit dans cette logique: un club, une équipe, une entreprise. Lui coordonne l’action des trois grandes directions du LOU rugby, confiées à des responsables ayant une délégation pleine et entière (1). Si la clé de la réussite se trouve dans les succès sportifs, d’autres sont à créer. Une imagination libérée s’exprime dans l’action marketing. Les installations du stade s’ouvrent à des séminaires d’entreprise, des événements commerciaux « qui sont autant de relais de croissance à fort potentiel ». Une réalité d’autant plus importante car la maintenance du stade est à la charge du club : « le stade représente 25% de notre budget annuel ». Attentif aux évolutions rapides du rugby professionnel français, il tient à inscrire le LOU dans l’actuelle dynamique et affirmer la place de Lyon et du Comité du Lyonnais. (1) Le pack directionnel du club comprend Franck Isaac-Sibille, viceprésident manager général, en charge notamment du développement, Tim Lane, manager sportif et Sébastien Albanez, directeur financier.
LES 20 ANS DE TRANSATEL
Le « call center » lyonnais dirigé par Marie-Françoise Bouché vient de fêter ses 20 années d’activité. Spécialiste de la permanence téléphonique pour les professions libérales et les PME, il tire sa force de la formation du personnel et de l’amplitude des horaires assurés (64 heures par semaine). « Nous avons plus de 300 clients fidèles dont des entreprises de plus de 100 salariés » souligne sa dirigeante fondatrice. L’atout de Transatel est de promouvoir la spécificité de chacun de ses partenaires avec un accueil téléphonique adapté, tant pour les cabinets médicaux que juridiques : « nous sommes attentifs à toutes les évolutions de la communication et nous prenons en compte les exigences de la téléphonie mobile et des réseaux sociaux ».
Télex Solutrans, le rendez-vous européen du transport routier se déroulera du 19 au 23 novembre à Eurexpo. Plus de 35000 professionnels sont attendus. *** Classe Export tiendra son salon de Lyon 2013, les 26 et 27 novembre. 320 experts de 47 pays seront présents pour ce traditionnel temps fort économique.
NEWS LA VIE ÉCONOMIQUE
2000 patrons-militants unis dans l’adversité
B
ernard Fontanel et François Turcas, main dans la main, devant près de 2000 chefs d’entreprise réunis à l’amphithéâtre de la cité internationale. La photo a valeur de symbole. Vent debout contre l’amateurisme du gouvernement socialiste, ravageur en matière de politique fiscale et d’emploi, les patrons lyonnais ont réussi leur mobilisation avec l’appui de leurs présidents respectifs. La manifestation relayée par les médias nationaux a permis aux chefs d’entreprise de faire passer leurs messages et d’adresser un carton jaune à François Hollande. Et les plus déterminés de songer déjà au carton rouge qui suivra si rien ne bouge. Qui pourrait prendre la forme d’une grève de la TVA. A suivre…
Texte : Marc Polisson Photos : val-fpg.com & Saby Maviel
MEETING CGPME - MEDEF La jacquerie lyonnaise
PIERRE GATTAZ
JEAN-FRANÇOIS ROUBAUD
président du MEDEF
président de la CGPME
« 57% de notre PIB est consacré à la dépense publique, contre 45% en Allemagne. Notre Code du Travail, c’est 3250 pages. En Suisse, ce document fait 60 pages et ce pays ne connaît que 3% de chômage. »
« Les étiquettes ne comptent pas, seules les valeurs de l’entreprise importent. »
EMMANUEL IMBERTON
GAUTHIER CASSAGNAU
président de la Cotonnière lyonnaise
président de Geolid
« Je ne demande pas de subvention, ni d’aide ! Je demande qu’on me laisse tranquille ! »
Romain Boucaud-Maitre (Chocolats Voisin) et Sophie Defforey (Aquasourca)
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Lyonpeople / Novembre 2013
« La fin des heures supplémentaires défiscalisées a été vécue comme une punition. »
Franck Morize (Secrétaire général CGPME), Jean-Christophe Larose (PDG groupe Cardinal) et Michel Havard
Jean-Paul Mauduy (Président de la CRCI Rhône-Alpes), Alain Mérieux, Gérard Collomb (Sénateur-maire de Lyon) et François Turcas (Président de la CGPME du Rhône)
Karine Chapochnik et Véronique César
Laurent Bouvier (Président des Toques Blanches Lyonnaises), Catherine Ricard (CGPME) et Laurent Villard
L’horloger Jean Louis Maier, Yann Féminier (MEDEF Lyon Rhône) et Alex Villard (Caffé Milano Marronniers)
Philippe Guerand, vice président de la CCI de Lyon (SIER) et Olivier Ginon, président de GL Events
Marion Puel, Christelle Cimetière (EMC), François Turcas (Président de la CGPME du Rhône), Mathilde Billon (EMC) et Franck Morize (Secrétaire général CGPME)
Jean-Claude Carquillat (Fiducial), Patrick Malgorn (Tisseray) et Alain Mussard (Sysale)
Ali Afshar (Reine Astrid), Guy Malher, ancien président de la CCI et Gilles Taraquois (Pal Zileri)
FRANÇOIS TURCAS
BERNARD FONTANEL
président de la CGPME du Rhône
président du MEDEF Lyon Rhône
« Christophe Colomb fut le premier socialiste : il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait… et il faisait tout ça aux frais des contribuables ! »
« Aujourd’hui, 147 taxes pèsent sur les entreprises françaises et notre taux de marge est le plus bas d’Europe. »
SANDRINE STOJANOVIC
BENOIT SOURY
(Elysea)
DG de la Vie Claire
« Nous dénonçons l’imprévisibilité réglementaire, fiscale et sociale dans laquelle nous sommes. Le vendredi, nous apprenons que l’EBE sera taxé et le lundi, c’est finalement l’impôt sur les sociétés qui augmente ! »
« J’ai fait un rêve. Celui d’entreprendre dans un pays où la liberté serait supérieure à la contrainte. »
(Chapcom Media) (IF2M)
Franck Morize (Secrétaire général CGPME) et Jean-Louis Joly (DG du Medef Lyon-Rhône)
Jean-Laurent Chamaly (Dialux), Bernard Fontanel (Président du MEDEF Lyon-Rhône) et Patrick Sautara (Evolutic)
Henri Meunier (UPA Rhône), Maryline Meunier (Attachée Relations extérieures CGPME), Michel Havard et Emmanuel Imberton (1er vice-président CCI Lyon) Novembre 2013 / Lyonpeople
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NEWS LA VIE CULTURELLE / par Alain Vollerin et Jean-Alain Fonlupt
Isabelle de Jouvencel, filleule de Georges Rouault, Bernard Berthod, responsable du Musée de Fourvière et Alain Vollerin, directeur de Mémoire des Arts, devant « La Loge », huile encre et gouache, vers 1940
NEWS/01
GEORGES ROUAULT
Photos : Gabrielle Crawford & DR
Un peintre éclairé de l’humanité
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œuvres, dont le «Miserere», et le «Cycle de la Passion». Rarement, artiste peintre fut aussi contesté que Georges Rouault (1871-1958). Né dans un milieu plus que pauvre, un jour de bombardement des Versaillais, pendant la Commune de Paris, Georges Rouault avait d’abord suivi les cours du soir aux Arts Décoratifs, puis, il s’inscrivit à l’école des Beaux-arts, en 1890. Tout commençait bien avec sa rencontre de Gustave Moreau, professeur à l’école des Beaux-arts. Comment ne pas être fasciné par Gustave Moreau, et son fabuleux atelier devenu musée, où André Breton aimait donner ses rendez-vous ? De lui, il conservera un art de l’orfèvrerie, une aptitude à sortir de la matière des sortes de diamants fabuleux. Là, il rencontra Henri Matisse, Albert Marquet et Henri Manguin. En 1894, il obtint le Prix Paul Chenavard, si important dans notre école lyonnaise, même s’il fit l’essentiel de sa carrière à Paris. Esprit libre, Georges Rouault ne pouvait échapper à l’influence déterminante des Salons, auprès des collectionneurs. Sur ses toiles, Dieu est là, en présence des plus humbles, exploités, tourmentés par la rigidité mentale d’un patronat complètement intransigeant, âpre aux gains. Une part méprisable de la
bourgeoisie. Cette opposition est très souvent inscrite dans ses œuvres, comme un témoignage, comme un acte de foi, et même de contrition. Georges Rouault partage la douleur des miséreux, et l’espoir incarné par la présence du Christ vêtu d’une aube blanche, symbole de pureté virginale. Il avait 41 ans, en 1912, lorsqu’Albert Gleizes, au Salon d’Automne, défendit les vertus du Cubisme. D’ailleurs, Georges Rouault épousa la fille de Le Sidaner, autre peintre de la Modernité. Mais, il ne fut jamais complètement abstrait. Ses compositions les plus touchantes sont des représentations du Christ, des images presque cultuelles inspirées par le Saint-Suaire. Il était partagé entre la spiritualité et l’humanité. Le bleu du ciel éternel est partout dans ses œuvres. Georges Rouault, ne fut pas très fidèle à Antoine Vollard, le galeriste dont Edgar Degas disait : « qu’on criait au Vollard, au voleur !... ». Il exposa dans toutes les galeries réputées de l’époque : chez Druet, chez Berthe Weil, etc… Georges Rouault produisit énormément. Le comte Etienne de Jouvencel, grand-père de notre rédac chef Marco, collectionnait la peinture Moderne. Il soutenait Emilie Charmy, et il entretint des rapports amicaux avec Georges Rouault qui devint le parrain de sa fille Isabelle, comtesse Philippe
NEWS/02
CIRQUE ELOIZE L’énergie de la rue
Après avoir conquis les scènes musicales, les théâtres à l’italienne et même les plateaux d’opéra, le hip hop se marie ici à l’univers du cirque. Et les noces ne pouvaient qu’être belles tant l’exigence circassienne est soeur de celle de la danse urbaine et l’origine des deux disciplines née du même terreau populaire. Le chorégraphe et danseur Mourad Merzouki, formé aux arts du cirque, directeur de la compagnie Käfig, a d’ailleurs participé à cet heureux mariage mis en spectacle et en scène par Jeannot Painchaud. Pour «iD», cette nouvelle création, seize artistes d’une énergie et d’une virtuosité à couper le souffle, multiplient les images chocs et investissent des disciplines aussi différentes que le VTT Trial, la break dance, le trampoline, le roller, les contorsions, la jonglerie, le mât chinois… pour illustrer l’affrontement des gangs, la violence mais aussi la permanence de l’amour, l’individualité des talents, la beauté du mouvement… La danse n’étant pas ici qu’un liant poétique mais bien la substance même de la vitalité. Spectaculaire ! Un rendez-vous au punch idéal pour mettre KO le désarroi ambiant et envisager de brillantes fêtes de fin d’année ! JAF Maison de la Danse jusqu’au 20 décembre
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Engelhard, qui nous accompagnait, très émue, véritablement admirative, pendant notre visite de cette remarquable exposition. Elle se souvenait de retrouvailles avec son père dans l’atelier-appartement de Georges Rouault, dans le quartier de la gare de Lyon. Merveilleuse exposition, une occasion de revoir « Bouquet I » un vitrail exécuté par Paul Bony, le célèbre maître-verrier parisien. Georges Rouault est mort en 1958. Cette année-là, moururent Marcel Michaud le galeriste, Henri Béraud le critique d’art et romancier, et Marius Mermillon autre critique d’art incontournable. Année maudite, donc, pour Lyon, et pour la famille de l’artiste. Il paraît que Georges Rouault rêvait d’exposer à Lyon, auprès de la Basilique de Fourvière. Le voici, à titre posthume, totalement exaucé, grâce à la vigilance de Bernard Berthod, médecin, historien et responsable du Musée d’Art religieux de Fourvière. Nos sincères compliments aux membres de la Fondation Georges Rouault qui prêta les œuvres et finança l’appréciable catalogue. AV Musée d’Art Religieux de Fourvière jusqu’au 5 janvier 2014 8, place de Fourvière - Lyon 5e - Tel : 04 78 25 13 01 www.lyon-fourviere.com
LES 111 DES ARTS La création adoucit les maux
111 créateurs exposent pour venir en aide aux enfants hospitalisés à l’Institut d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatrique de Lyon. Grâce à l’expo-vente imaginée par l’association «Les 111 des Arts» parrainée par Bertrand Tavernier, (111 artistes présentent chacun 11 œuvres originales au prix unique de 111 euros), le public découvre, entre peintures, dessins, gravures, collages, photos… toutes les tendances de l’art contemporain et participe au financement de la recherche et de l’amélioration de la qualité de vie en hôpital. A l’Atrium de l’Hôtel de Ville du 25 nov. au 3 décembre
CONCERTS AU FÉMININ
En novembre les scènes lyonnaises se déclinent au féminin ! Les mélodies folk de Rose résonnent au Transbo (le 13) alors que la folie enthousiasmante de Brigitte Fontaine (le 14), les «Arabesques» gainsbourgo-orientales de Jane Birkin (le 15) et les accents hip hop de la «baladeuse» Ayo (le 25) investissent la scène du Radiant et qu’à la Halle Tony Garnier Patricia Kaas rend hommage à Piaf (le 19) et Zazie tourne les chansons de son dernier album «Cyclo» (le 23).
NEWS LA VIE CULTURELLE / par Marc Polisson
JEAN-MARC REQUIEN
Ses zoizos nés au Maroc viennent nicher à la Galerie Gilbert Riou Si, comme beaucoup d’entre nous, vous n’avez pu voir, à Paris, l’exposition consacrée aux zoizos de JM Requien, vous avez droit à une séance de rattrapage, en novembre, à Lyon.
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n effet, Gilbert Riou qui a ouvert une magnifique galerie, il y a deux ans, à deux pas d’Ainay, a demandé à notre ami Jean-Marc Requien de rassembler, outre ses « zoizos » rescapés de l’expo parisienne, de nombreux collages et plusieurs peintures anciennes ou récentes afin de les présenter du 7 novembre au 8 décembre dans sa galerie. Jean-Marc Requien, alias Justin Calixte, qui écrit beaucoup moins que par le passé, consacre aujourd‘hui l’essentiel de son temps à ses « bri-collages » ou à la peinture, aussi bien dans son atelier de Saint Didier que dans son petit village du sud marocain où il vit près de la moitié de son temps désormais. Il aime préciser qu’il y réside moins de six mois et que conséquemment il continue de payer ses impôts en
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Lyonpeople / Novembre 2013
France. Il semble y tenir. C’est là-bas, à Mirleft, minuscule village berbère que nous l’avons retrouvé, presqu’aussi bronzé que son ex confrère Jacques Séguéla. Lassé des sempiternelles jérémiades des Français vautrés dans leur pessimisme chronique entretenu par des médias dont il a longtemps dénoncé l’inconséquence et qu’il ne lit (presque) plus aujourd’hui, et séduit par la qualité de vie de Mirleft et la gentillesse de ses habitants, il a choisi de venir régulièrement avec Françoise, sa compagne, se ressourcer ici, entre mer et montagne. Bien que récente, sa maison a un semblant d’histoire, puisqu’elle fut la première construite dans le quartier résidentiel de Mirleft, il y a une
dizaine d’années. Cernée de bougainvilliers luxuriants et multicolores, la terrasse est rarement vide car les amis eux aussi sensibles au charme de ce village viennent et reviennent sans discontinuer. Malgré l’effervescence qui y règne, Jean-Marc Requien travaille chaque jour dans son atelier ou sur sa terrasse ou encore sous la tente sahraoui qu’il a faite installer à côté de la piscine. C’est là qu’il réalise ses fameux zoizos et autres assemblages à partir de branches plus ou moins exotiques ou d’objets ramassés sur les plages ou les pistes du coin. Il prépare d’ailleurs une expo à Marrakech pour l’année prochaine.
Une nouvelle expo à Lyon
s’exposer et disons que je m’exposais suffisamment par ailleurs. Je le dis souvent : les rêves de l’artiste sont égoïstes, son travail ô combien égocentrique. Et pourtant, à la fin du compte, il y a bien partage. Partage ! C’est bien de cela qu’il s’agit lorsque l’on décide d’exposer. Offrir son travail au regard de l’autre. Partager des émotions ou même en créer d’inattendues. Avec le temps, j’y prends goût. » Même s’il est difficile d’être prophète en son pays, cette expo devrait être un succès car, il faut bien le reconnaitre, celui qui s’était fait beaucoup d’ennemis pour ses prises de position dépourvues de bienveillance et son goût pour la polémique, est en train de faire l’unanimité pour ce qui concerne son œuvre artistique.
Alain Vollerin et même Si vous passez Bernard Gouttenoire, dans le coin et que pourtant frères ennevous souhaitez le mis de la critique rencontrer, ce n’est étant pour une fois pas compliqué, d’accord. Et ce n’est demandez la maison que justice car ceux de « l’artiste » ; ici, qui le connaissent c’est ainsi qu’on savent bien que le surnomme. derrière cet esprit Vous pouvez aussi provocateur et vole croiser « aux lontiers caustique, se amicales », le bar cache « un véritable de la grande rue artiste sensible aux où chaque matin il Ici, même les arches ressemblent à ses «zoizos» ratages de sa généprend un café avec ration et inquiet les intellectuels du crû, tous tombés dans la marmite sur l’évolution d’une société assaillie par de multiples de la dialectique à la naissance. Les discussions n’en doutes, un artiste qui, sous la menace du temps, tente finissent pas. On y parle politique, religion, philosophie, de traduire ses émotions, ses convictions en usant éducation… et bien sûr cuisine et même football. de deux médiums réclamant pour atteindre leur intensité, Tout se termine la plupart du temps dans de grands le même don de soi .» Dixit Alain Vollerin, pourtant avare éclats de rire car les berbères font preuve d’un humour de compliments. indestructible et d’une impertinence surprenante qui évidemment ne peuvent que ravir notre Justin Calixte. Du 7 novembre au 8 décembre 2013 Lorsque nous l’avons rencontré, il réglait par internet Galerie Gilbert Riou les derniers détails de son exposition de novembre, 1, place d’Ainay. Lyon 2. à Lyon, où il n’a rien montré depuis 2007. Lorsqu’on lui demande pourquoi il est resté si longtemps sans exposer, PS. Si vous souhaitez rencontrer Jean-Marc il répond : « Deux expositions, la même année, je ne trouve Requien, il sera présent à la galerie tous les samedis pas ça si mal. Longtemps je n’ai pas exposé. Exposer, c’est après-midi pendant toute la durée de l’exposition.
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NEWS LA VIE GASTRONOMIQUE / par Christian Mure - Guide Lyon Gourmand
SELCIUS CONFLUENCE Le retour au sommet de Manu Viron Photos : Fabrice Schiff
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pisode 4. L’ancienne Rue Le Bec semble être repartie sur de bons rails avec le talentueux Manuel Viron (44 ans) en cuisine épaulé en salle par le sympathique Stéphane Fioc. La décoration a été entièrement repensée avec trois lieux cloisonnés par l’architecte Fabrice Golenor et le ferronnier Saga pour une ambiance beaucoup plus «cosy» le soir avec la rivière éclairée. Côté cuisine : leur carte de visite est le menu du jour à 24 euros servi midi et soir (sauf le samedi soir) qui est une véritable embellie avec un fût de poireau en vinaigrette de Balsamique aux truffes noires, chiffonnade de jambon blanc cuit à l’os suivie d’une grosse tranche de cabillaud vapeur et moules de bouchot sauce poulette, pommes grenaille. Le millefeuille aux fraises figues violettes et son milk-shake vous fera fondre de plaisir au dessert... Les «fous» de restaurants comme nous pourront déguster l’œuf de poule fumé cuit dans la cendre, haricots verts, fèves, miel de truffe d’Alba et Grana Panado (photo) suivi d’un faux filet Aberdeen Angus maturé sur l’os, grillé au charbon de bois, os à moelle, sel Maldon fumé, poivre
Œuf de poule fumé cuit dans la cendre, haricots verts, fèves, miel de truffe d’Alba et Grana Padano
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sauvage, moutarde E.Fallot. Deux plats d’exception. Il faut dire que Manu Viron a toujours été un chef iconoclaste en dehors des sentiers battus depuis ses débuts à Ampuis (12 ans) où il était l’enfant terrible de la région de Vienne puis à la Maison Borie (10 ans) de 2002 à 2012. Le nouveau nom du restaurant Selcius avec un «S» est extrait du mot Sel car nous sommes ici dans un ancien dépôt de sel avec les péniches venant des Salins du Midi, combiné à la température (degrés Celsius). Manu a composé une carte d’été (hémisphère Sud) au-dessous de Lyon et une carte d’hiver (hémisphère Nord). Il prévoit également des «battle of chiefs» avec deux chefs étrangers (un Italien et un Norvégien pour commencer) qui s’affronteront en décembre tout en nous faisant découvrir leurs pays, leur cuisine et leurs produits... Lyon a toujours été un lieu d’échanges avec l’Italie et les soyeux. Manuel Viron va également faire venir des produits exceptionnels comme des homards de Norvège d’un autre monde. Revenu en pleine forme de trois semaines de vacances en catamaran au Brésil, il est littéralement galvanisé par le lieu. Il s’y sent tellement bien qu’il ferme le restaurant vers deux-trois heures du matin : «J’ai carte blanche pour que ce lieu magnifique soit le phare de la Confluence. Je veux travailler le produit pour le produit sans aucune fioriture. Je m’éclate...» On peut manger au Chai devant
les tonneaux de vins. Le premier étage (trois salons + mezzanine) nous réserve une autre belle surprise avec un espace privatif avec une cuisine «comme à la maison» et une table d’hôtes (14 personnes maximum) régulièrement squattée par les acteurs lors des avant-premières de films dans la salle UGC. Les sommelières Laure et Laura qui vous emmèneront au septième ciel avec un Cornas 2011 « Les Chaillots » de Franck Balthazar (63€) ou l’Ame Sœur d’Ogier (65€), le barman Carlos venu de Saint Domingue et Stéphane Fioc qui voudrait avoir toujours 14 ans sont les maitres d’équipage de ce beau navire au bord de la Saône. SELCIUS 43, quai Rambaud - Lyon 2 - tél. 04 78 92 87 87 Fermé dimanche soir. Service jusqu’à 23h Brunch à 35 euros le dimanche de 11h30 à 17h Menu à 24 euros sauf le samedi soir Sur le pouce : pintos à 5 euros (16 euros les 4)
NEWS LA VIE GASTRONOMIQUE / par Christian Mure - Guide Lyon Gourmand
JOLS SAINT ANTOINE
Démarrage sur les chapeaux de roues Photos : Fabrice Schiff
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eulement ouvert depuis le 8 octobre dernier, en lieu et place du Mendo, Jols Saint Antoine vient d’effectuer un démarrage sur les chapeaux de roues avec une nouvelle décoration d’Yves Boucharlat signant une cuisine ouverte au fond du restaurant (quatre cuisiniers) face aux clients et décorée de magnifiques tableaux de poissons de l’atelier Guedj. Jean-Yves Carpentier et Patrick Mehu qui avaient entamé leur success story en 1992 avec l’ouverture d’Assiette et Marée (rue Servient) en sont les plus heureux : «Nous avons retrouvé nos clients du centre ville de nos débuts. Ayant décidé de vendre Mendo (quai Augagneur) au chef Kim Logassi et au directeur de salle Sébastien Jarretet qui tenaient celui-ci. Et nous avons transformé la Commanderie des Antonins en Jols.» Il faut dire que Jols (nom d’une friture de l’estuaire du Rhône) est une formule qui marche très fort avec Jols Gerland (ouverture fin 2000) et Jols Limonest (depuis 2008) offrant des prix abordables à l’époque où les restaurants de poissons comme Les Fantasques (rue de la Bourse) et le Fédora (Gerland) étaient plutôt réservés aux repas d’affaires vu leurs prix. C’était la fin d’une époque... La sympathique Flavienne qui aura fait toutes les ouvertures veille sur tout et sur tous. Le chef Olivier Guarisco (30 ans) venant de Jols Limonest après avoir été sous-chef à Jols Gerland est un véritable spécialiste du poisson comme le prouvent la lotte de Bretagne rôtie piquée à l’ail et au thym, la morue fraiche à la fleur de thym et l’encornet «pêche côtière de Bretagne» en tempura qui sont trois plats obligatoires pour les amateurs du genre. Le cœur de basse côte «pièce de bœuf origine Black Angus Kansas» est un clin d’œil puisque nos deux heureux restaurateurs
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ont ouvert en janvier 2013 le Grill du Château Sans Souci à Limonest spécialisé dans les viandes. Notre repas s’est terminé en beauté avec le gratin de framboises servi tiède et une gaufre au sucre chantilly et chocolat. «Jusqu’à notre dernier souffle, nous dirons merci à Monsieur Paul. Nous avons tous deux débuté au Pont de Collonges avant que Paul Bocuse nous confie l’ouverture du Maestro à Tokyo en 1986. Nous avions eu un tel succès pendant cinq ans que nous avons décidé de continuer l’aventure dans notre ville...» 30, quai Saint Antoine - Lyon 2 - tél. 04 78 42 42 62 Ouvert tous les jours. Service jusqu’à 23h Formule déjeuner à 19 euros (entrée+plat) ou (plat+dessert). Menu déjeuner à 22 euros. Service voiturier – Kiosque à huitres
Equipe de cuisine : Pedro Miguel, Olivier Guarisco, Hodari et Luis
Equipe salle : Flavienne Kouessi Flavessi, Patricia, Lionel, Catherine et Marie-Frédérique
NEWS LA VIE GASTRONOMIQUE / par Benjamin Solly
CHEF FACTORY
Le secret le mieux gardé de la gastronomie mondiale est-il à Lyon ?
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. Une crue exceptionnelle fait déborder la Saône par dessus le quai des Célestins. « C’est à cette époque que l’on retrouve la plus ancienne trace de la Chef Factory », murmurent à mots couverts les anciens du Vieux-Lyon. Les pieds dans l’eau et la cervelle (de canut) en ébullition, les jeunes chefs lyonnais inventent alors la célèbre recette des écrevisses à la nage. Tous ont un point commun. Ils ont été formés à la Chef Factory. Plus de quatre siècles après cet épisode, l’école la plus secrète de Lyon revient sur le devant de la scène. Sur ses bancs, Eugénie Brazier et Paul Bocuse ont, parait-il, usé leurs boutons de culotte avant d’y enseigner. On raconte même que c’est après une visite des lieux que le célèbre critique Maurice Saillant, dit Curnonsky, fit de Lyon la
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Paul Bocuse a vendu la mèche en révélant qu’une mystérieuse communauté lui avait « tout appris. » Mais que cache cette demi-confidence du pape de la Gastronomie ? Lyon People a mené l’enquête. Photos : Fabrice Schiff
capitale mondiale de la gastronomie. De la Chef Factory, les Lyonnais savent peu de choses. Elle serait située au détour d’une traboule, dans un lieu tenu secret. On a récemment croisé rue Saint-Jean Philippe Escaich, le Masterchef lyonnais, toque sur la tête et cuillère à la main. « Je ne dirai rien », a bégayé l’élève, lapidaire, en tournant les talons. Mis sur la piste par nos indics, nous avons également retrouvé une brochette de chefs, tous formés à la Chef Factory, en pleine réunion. Ce Yalta de la Gastronomie, qui s’est tenu discrètement au Collège Hôtel le 25 octobre dernier, réunissait Joseph Viola (Daniel & Denise), Christophe Marguin, Jean-Christophe Ansanay (L’Auberge de l’Ile), Philippe Gauvreau (La Rotonde), le chocolatier Sébastien Bouillet, Christian Têtedoie (L’Antiquaille),
Frédéric Berthod (33 Cité) et Mathieu Viannay (La Mère Brazier).
Du « storytelling » autour de la gastronomie lyonnaise Outil marketing pertinent et captivant, l’aventure « Chef Factory » a été imaginée par l’équipe d’OnlyLyon Tourisme et Congrès. L’organisme de « branding » territorial du Grand Lyon a décidé de mettre le paquet sur le « storytelling. » « Nous voulions appuyer sur ‘Lyon capitale de la gastronomie’ mais avec un angle neuf, différent », explique François Gaillard, directeur de l’Office du Tourisme. Une courte vidéo de 1’30’’, qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux et sur Euronews, présente le concept dans une mise en scène proche de celle d’Harry Potter. Des kits de communication qui reprennent les codes « Chef Factory » ont été envoyés aux journalistes et aux blogueurs culinaires. Des opérations de street-marketing, comme la distribution de 40 000 cuillères en bois estampillées « The Chef Factory », ont été réalisées à New-York, Paris, Bruxelles et Lyon. Les prochaines repasseront par New-York avant Osaka, capitale de la gastronomie nippone. Les réseaux sociaux sont également mis à contribution, avec la création des profils et avatars de professeurs et élèves de la Chef Factory. L’opération, qui a commencé à la rentrée de septembre, doit s’étendre sur quatre ans.
NEWS BRÈVES DE COMPTOIR / par Christian Mure - Guide Lyon Gourmand
NEWS/01
GUINGUETTE DE FOUCHER Le gendarme a réalisé son rêve à Montmerle Photos : Saby Maviel
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ontmerle sur Saône venant de fêter sa 408ème foire avec des chevaux le long des berges est la plus belle petite ville dont vous puissiez rêver pour sa tranquillité sur les bords de Saône avec son pont à l’ancienne, son port et ses jeux de boules ombragés. C’est justement devant ces magnifiques jeux de boules que Stephan Foucher a réalisé son rêve en reprenant «La Bonne Friture» anciennement Serrurier. Une adresse que tous les anciens connaissent depuis toujours et qui hébergeait il y a quarante ans Bourloux, fabricant de barques et de roulottes pour les gens du voyage... Foucher est un amoureux de la Saône ayant habité là une époque avant de s’installer toujours au bord de la Saône à Couzon au Mont d’Or où il a son bateau. Il a toujours côtoyé ce monde de la restauration aux «Planches» avec Jean-Louis Manoa et à
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l’Auberge de la Tour avec Christophe Bardet à Ambérieux en Dombes puis en coécrivant «Flâneries et Cuisine en Dombes» avec Jacques Bertinier, un livre de recettes des meilleures adresses de la Dombes. Se jetant donc bravement à l’eau à 55 ans avec Paola au service et son jeune chef Patrick Vidovic (31 ans) qui a fait son apprentissage durant deux ans chez Christophe Marguin, Foucher passe d’un seul coup de l’écriture à la pratique proposant la friture et les grenouilles fraîches selon la saison. Il peut servir 80 couverts dans ses deux grandes salles dont une terrasse couverte. Sa grosse quenelle de brochet sauce homardine de chez Pascal Bonhomme est son troisième point fort puisqu’il ne prend que des bons produits comme sa terrine de volaille de la Ferme de Collonges, l’andouillette de chez Bobosse et le saint Marcellin de la Mère Richard.
CHEZ NOËLLE Grenouilles et volaille à la crème à volonté Les amoureux de la cuisine du terroir adorent se rendre chez Noëlle (la patronne de restaurant la plus sympathique de la Dombes) pour ses grenouilles au beurre persillé et sa traditionnelle volaille fermière à la crème cuisinée à l’ancienne. Il faut dire que son fils Stéphane Bouchard (40 ans) possède une carte de visite dorée sur tranche puisqu’il a débuté chez Gérard Cortembert du temps de sa splendeur du Cep à Fleurie (deux étoiles Michelin) qui lui a enseigné la recette de l’ile flottante à la praline qui est un dessert unique... Il s’est ensuite perfectionné pendant dix-onze ans à la
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Foucher qui est un spectacle à lui tout seul derrière son bar va organiser des diners spectacles tous les premiers vendredis et samedis du mois avec son gendarme de toujours Philippe Gamel à partir des 5 et 6 décembre. Il propose également tous les jeudis midi un menu du jour régional à 14,50 euros qui change chaque semaine avec potée, pot au feu, tête de veau, blanquette, sabodet, tablier de sapeur ou moules frites, entrée, fromage ou dessert avec quart de vin et café compris. Pourquoi bouder notre plaisir et s’en priver tout en retrouvant l’ami le plus sympathique dont vous puissiez rêver ? Chez Foucher 53, rue de Macon - 01090 Montmerle sur Saône Tél. 04 74 69 31 12 ou 06 08 04 31 02 Fermé mardi et mercredi. Service jusqu’à 21h Menus à 14,50 euros le midi, 24 et 28 euros.
Tassée, véritable conservatoire de la cuisine lyonnaise. Ses stages chez Antonin au Pont de Loyettes autrefois était très réputé et à la Pyramide avec Patrick Henriroux (deux étoiles Michelin) lui ont permis d’atteindre les sommets. Ses aficionados comme Claude Polidori qui vient chaque week-end en ont fait l’une de leurs adresses préférées. La formule dombiste à 28 euros avec grenouilles fraiches au beurre persillé, l’ile flottante à la praline et un verre de Macon Vinzelles est une réelle opportunité. Sa formule bressane à 17,50 euros avec fricassée de sot l’y laisse à la crème a également ses partisans avec la formule bovine à 22 euros pour les amateurs de viande. Tout le monde trouvera son bonheur chez Stéphane qui vous étonnera avec son tartare d’écrevisses. La mousseline de carpe de Dombes sauce homardine prouvant son attachement au terroir, la fricassée de rognon déglacé au Madère, le dos de sandre rôti sur sa peau et l’escalope de foie gras poêlé sur lit de roquette ne vous feront pas regretter cette escapade dans ce petit village avec sa terrasse de rêve face au clocher de l’église.
Chez Noëlle - 01990 Relevant - Tél. 04 74 55 32 90 Fermé dimanche soir, lundi et mardi midi. Menus à 29 euros, 36 euros et 40,50 euros
NEWS BRÈVES DE COMPTOIR / par Marc Polisson
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Discret lifting à LA
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MÈRE BRAZIER
e 14 octobre 2008, Mathieu Viannay ouvrait les portes de sa Mère Brazier (presque) entièrement réhabilité par Alain Vavro. « Cet été, nous avons fait les ajustements et les finitions que nous n’avions pas pu faire il y a cinq ans », souligne le chef deux étoiles, ravi. Le mobilier du bar a valsé.
Place désormais à de confortables fauteuils en cuir noir Napoléon réédition d’Eileen Gray en duo avec des tables Alki. Rideaux et moquette réchauffent la pièce prisée des initiés. Un ensemble complet de meubles en loupe de frêne dans le style art déco égaye désormais salles à manger et salons tandis que
le mythique escalier a été rhabillé pour l’hiver d’une enveloppe de bois clair. A ne pas prolonger au-delà pour éviter l’effet tunnel et conserver la lumière des céramiques… Lifting réussi pour the place to be du centre-ville où se sont récemment retrouvés Gérard Collomb et Manuel Valls.
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NEWS/03
JOSEPH VIOLA Nouveau président des Bouchons Lyonnais
BAR À VIN CHEZ PLUMEAU En journée mais aussi jusque tard en soirée
Meilleur ouvrier de France 2004, Joseph Viola est à la tête de deux bouchons lyonnais sous l’enseigne Daniel et Denise dans le quartier de Saint-Jean et le 3e arrondissement de Lyon. Après avoir obtenu le label Les Bouchons Lyonnais en novembre 2012, il a été élu président du bureau de l’association pour trois ans. Il prend la suite de Christophe Marguin, président de la Commission Tourisme de la CCI de Lyon, qui a œuvré à la mise en place et au lancement de ce label et qui s’était engagé à passer les rênes de l’association à un propriétaire de bouchon. « Notre objectif est d’accueillir dans l’association plus de bouchons tout en préservant la rigueur de son label, créer des événements pour promouvoir chacun des établissements labellisés ainsi que Lyon et notre région. Tout le monde sera gagnant » assure Joseph. « Ce n’est pas une association de copains. Nous sommes actuellement 17 et espérons qu’une dizaine d’autres bouchons nous rejoindront. » Une fois l’union sacrée réalisée, il sera alors enfin temps d’engager des actions coup de poing contre les faux bouchons du Vieux-Lyon et d’ailleurs.
TÉLEX François Sonnière en Vendée. L’ancien directeur de la Reine Astrid a pris la direction des Jardins de l’Atlantique. *** Championnat du Monde de Pâté-Croûte. La grande finale aura lieu le lundi 2 décembre chez Chapoutier. *** Le retour des mardis du Plato à la Croix-Rousse. Une tradition remise à l’honneur par Frédéric Therriaud qui a racheté le restaurant à Pierre Molin après avoir déjà travaillé dans l’établissement et accompagné Benoit Toussaint lors de l’ouverture de chez PaulO à Vernaison. *** De son côté, Pierre Molin a racheté « L’Epicerie » à Champagne-au-Mont d’Or, un restaurant de midi rebaptisé « Le Patio ». *** Depuis le 9 octobre, le bar à huîtres de l’Ile (Raphaël St André) accueille les amateurs de fruits de mer.
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Photos : Fabrice Schiff
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Au départ, il y a Yvon, un briscard de la table et du comptoir lyonnais, qui a partagé sa vie et son labeur entre la restauration et le bar, les deux liés par sa pratique quasiment artistique du bien recevoir qu’il a pratiqué d’un établissement à l’autre, pendant quatre bonnes décennies. Sans détaler pour autant, il vient de se lancer dans une nouvelle aventure, avec la complicité d’Olivier, un autre animateur des bars lyonnais : la création d’un bar à vin, installé dans le sélect quartier des Brotteaux. Une équipée toute teintée d’humour avec le label choisi : « Chez Plumeau ». Ici, l’on peut boire, manger ou les deux à la fois. Avec un critère de base : une largeur des horaires allant de 10h à 1h du matin, le lendemain, du lundi au vendredi. Et de 18h à 1h, le samedi. Bref, l’occasion d’aller y savourer quelque cru, voir y manger un plat… à la sortie du spectacle. Rarissime dans la Mecque de la gastronomie ! Côté vin, la cave porte ses judicieux et délicieux choix vers le Bourgogne, le Côte du Rhône et jusqu’au Languedoc. Le simple et bien manger concocté avec la complicité de Jean-Marie Nauleau alterne omelettes, bruschettas et croque-monsieur, avec un autre credo : les produits sortent d’artisans locaux, le pain d’un boulanger du coin, la viande d’un boucher voisin, les fruits et légumes, uniquement de saison, c’est ici un principe, viennent du proche marché. Un exemple savoureux ? Les œufs rôtis avec ratatouille aux légumes frais d’été, ne peuvent laisser indifférent. De plus, chaque fin de semaine, une nouvelle composante apparait : un plat maison, également concocté et mitonné sur place, est servi selon la formule de la table d’hôte. Qui prend ici tout son sens, grâce à la convivialité du maître des lieux. Gérard Corneloup
Chez Plumeau, 64, rue Ney Lyon 6 - Tél 06 06 87 33 09
LE MARCHÉ AUX VINS D’AMPUIS LE rendez-vous des amateurs des vins de la Vallée du Rhône septentrionale se tiendra du vendredi 17 au lundi 20 janvier 2014. 200 vins de 60 domaines et maisons sont proposés à la dégustation : l’occasion unique de se monter une cave de rêve !
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Claude Polidori / Franck BĂŠjat / Nicolas Maublanc / Palace Garage / Auto-Rencard / Philippe Jacquet /
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En partenariat avec
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NEWS EN COUVERTURE
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CLAUDE POLIDORI
L’homme aux 35 Jaguar Il a eu mille vies, moult affaires, est entouré de légion de copains (et copines) et a conduit (voire piloté) des dizaines et des dizaines de bagnoles. Toujours partant, Claude Polidori a su garder le contrôle. Texte : Christophe Magnette - Photos : Saby Maviel
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NEWS EN COUVERTURE
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ommune de Relevant, dans la Dombes. Rendez-vous est pris avec le « patron » des commerçants des Halles Paul Bocuse. Au programme, sa dernière acquisition « auto », importée des States, une Porsche 356 de 1963. Quatre cylindres, 90 chevaux au garrot, une voiture mythique cotée autour de 50 000 €. Des instants rares qui se partagent. Comme toujours avec le président de l’Automobile club du Rhône (depuis 1996). Forcément donc, ses potes sont là. Franck Béjat, son voisin de Chatillon-sur-Chalaronne qu’il retrouve tous les samedis midi dans la cité médiévale pour un bon gueuleton et l’inénarrable Christian Mure, son meilleur ami. Celui qui, en aparté, en parle sans doute le mieux : « Claude, c’est trois trucs [sic] : l’Automobile Club, les Halles et Le Bellecour. Ado, il était beau comme Mick Jagger [sic] ; il a toujours eu ce qu’il y avait de plus beau ; il est toujours le même, toujours partant, dispo pour ses potes : c’est rare non ? » C’est vrai qu’il est singulier l’ami Claude. Dans le landerneau lyonnais, il connait tout le monde. Et tout le monde le connait. Sa passion pour les voitures a fait le tour de Lyon et même bien au-delà du péage de Villefranche-sur-Saône. Près de vingt-ans de compétition automobile, en rallye-raid donc
CLAUDE POLIDORI mais aussi sur asphalte en groupe B (compétition réservée aux voitures de tourisme modifiées) ont fini par asseoir sa légitimité en la matière. « J’ai fait l’école Elf avec mon ami Éric Giraud », plaide-t-il.
Le cursus du coureur automobile accompli Son premier rallye de l’Atlas en 1984 au volant d’une Lada, avec Marc de Clavière comme copilote, celui de Tunisie avec Franck Cellerier dans le baquet d’à côté, lui sont restés dans la mémoire. Au même titre que les six ou sept rallyes partagés avec Nathalie Bernard comme coéquipière, l’ancien élève de La Martinière a parcouru l’Afrique noire en long, en large mais jamais en travers. Toujours dans les bons coups, en 1987, c’est lui qui a le privilège de covoiturer durant la moitié du parcours Gilbert Sabine sur le Paris-Dakar, un an après la disparition de son fils, Thierry. Il prend aussi le départ de nombreux Baja, en Espagne comme au Portugal. Des virées coûteuses qu’il amortit notamment, grâce au soutien de Citroën Ecully et d’Alain Chartier, patron de la célèbre Maison de l’Entrecôte. De tout temps, il a su tracer sa route. « J’ai eu trente-cinq Jaguar dans ma vie », admet-il.
Et bien d’autres : des Range-Rover, des Mercedes et même la fameuse Bentley de Jean-Charles Lignel, l’ex patron du Progrès. Un fou de bagnoles quoi ! Jeune homme, il squatte chez Henri Peignaux, rue Danton, le concessionnaire de la marque anglaise. Il se rappelle encore de cette XKSS qu’il convoitait tant, « c’est Steve McQueen qu’il l’a achetée, tu te rends compte ! » La genèse de cette passion quasi extatique ? L’atavisme est à prescrire : son père, comptable de formation (sa mère est institutrice) n’a jamais eu le permis. Alors président de l’usine Berliet à Rouïba (à l’Est d’Alger), c’est en voiture - une 404 noire - avec chauffeur qu’il file au boulot. L’Algérie ? Un épisode peu connu de la vie de Claude Polidori : « On habitait à la cité Berliet, à Vénissieux et en traversant la Méditerranée nous découvrons la vie d’expat. Une vie de nabab. » Un intermède idyllique de trois ans durant lequel les gones deviennent des patos. Avant de rentrer à Lyon. Nous sommes en 1963. La famille se réinstalle. À la Croix-Rousse cette fois. Claude passe un DESS. Rencontre son premier (et unique !) patron de sa vie : Ivan Vial, à la tête d’Etude immobilière Rhône-Alpes. Mais difficile pour quelqu’un qui se définit lui-même comme un « anticonformiste
Sa Porsche 356 de 1963 acquise cette année. En provenance des USA
Au volant de son tracteur, un Someca 25E de 1958
Sa roulotte aménagée en nid douillet pour amoureux L’immatriculation de son Mercedes 280 GE de 1985 aux initiales de l’Automobile Club du Rhône
35 Jaguar au compteur de ce collectionneur invétéré
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La Citroën Visa 1000 pistes engagée sur le Rallye de l’Atlas 1986 et 1987 avec Michel Reybier comme co-pilote.
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NEWS EN COUVERTURE qui refuse de rendre des comptes à qui que ce soit » de courber l’échine. Une courte expérience donc. Claude file aux Antilles (1971-1974). Puis revient à l’aune du premier choc pétrolier. Se dessine alors les prémices de l’homme d’affaires : une autre facette du personnage.
L’art de la persuasion Il créé FFI (France Fenêtres Isolation). « J’ai été l’un des premiers à faire du double vitrage ». Ayant cédé FFI, il fonde Polyver, en 1983, spécialisée dans la fabrication et la pose de menuiserie aluminium. Et débauche son frère, Michel, 62 ans, de trois ans son cadet, plutôt enclin à embrasser une carrière en médecine. C’est simple, tout les oppose : « Il est la tête, je suis les jambes », rigole encore l’aîné. L’art de la persuasion, encore une arme redoutable du « grand » Claude. En 1985, accompagné d’autres potes, Daniel Dantzikian et Jean-Louis Manoa, il persuade « deux mémères [sic] » de lui céder leur bouclard. En deux temps, trois mouvements, l’affaire est signée : « On est sorti, je les ai amenées chez le notaire et
CLAUDE POLIDORI voilà ! » Voilà comment est né le bar Façade, adresse incontournable de la rue Mercière, entre 1985 et 1990. Une artère dont il devient, là aussi, un acteur majeur en étant à l’origine de sa configuration en mode piétonne. Après un quinquennat au Façade, et non sans avoir au préalable jeté son dévolu sur le Cintra – « Je le voulais vraiment mais au dernier moment je me suis fait devancer par Evelyne Charpiot alors que j’allais signer le compromis… » - il achète sa première boulangerie aux Halles de Lyon. D’autres suivront. A l’aune des années 2000, c’est grâce à la vente de contrôles techniques qu’il réalisera de belles plus-values. Puis en vendant Polyver à Thierry Bernard (fils de Nicole Chevassus), en 2007. L’homme a un sens inné des affaires, d’aucuns vous le diront. L’art de la persuasion toujours.
La chasse comme art de vivre Aujourd’hui, ce passionné d’architecture coloniale veille sur deux boulangeries aux Halles, Boulangerie Claude et Maison Victoire. Victoire ? Comme le prénom de sa fille, mariée
avec Julien Paret depuis 2008, née de sa relation avec Catherine Ricard ; quant à Barbara, sa compagne depuis une dizaine d’années, c’est une petite Sarah, 10 ans, qu’elle lui a donné. « J’ai bien vécu », avoue-t-il. Alors il peut s’adonner à son kiff : la chasse. Chaque année, le cérémonial est le même : une semaine en Irlande, une autre en Afrique. Dans la Dombes, ses potes chasseurs viennent surtout de la Loire. Ils ont de quoi faire : une propriété de 14 ha et près de 180 ha loués pour l’occasion, il est peu dire que le gibier n’est pas vraiment à la fête. La Merco, une 280GE acquise il y a sept ans ne sert d’ailleurs qu’aux pérégrinations de nos boucaniers made in Bresse. L’avenir ? Peutêtre rejoindra-t-il Serge Coulas à Madagascar lui qui a acquis toute une colline du côté de Nosy Be. On le sent pas très chaud [sic] : il prétexte le manque de stabilité politique. Ouais, à d’autres ! Reviennent alors comme une antienne, les dires de son ami Christian : « Claude, c’est trois trucs (…). » On n’exporte pas l’amitié : on la cultive cheveux aux vents.
La Citroën Visa 1000 pistes sur le Rallye de l’Atlas 1986 et 1987. Ci-dessous sa première Lada 4x4 Niva.
La Baja Montes Blancos de 1985 où il était engagé avec Dominique Chartier ne fut pas qu’une partie de plaisir… A l’époque, sa première supportrice est Catherine Ricard
Les honneurs du Progrès pour le rallye de l’Atlas 1987…
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…où sa copilote est Nathalie Bernard
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EXCLUSIF
FRANCK BÉJAT
Au volant de la voiture de Saint-Ex 40
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a De Soto S-3-SIX n’a pas de prix.Comme l’œuvre du créateur du Petit Prince. Dans le landerneau lyonnais, Franck Béjat est connu pour de multiples raisons : ex patron du mythique Moulin Rouge à Albignysur-Saône, créateur de multiples boutiques Casual, organisateur - au milieu des années 80 - de la Fête sans frontières (pour le compte d’Handicap International) et en qualité de pilote chevronné de montgolfière (en compagnie de ses fils Greg et Alexis). Des ballons décorés de dessins issus de l’œuvre de Saint-Exupéry, une compagnie qui porte le nom de Air Petit Prince, le doute n’est plus permis, Franck voue une admiration sans limite au Lyonnais, Antoine de SaintExupéry. Une réminiscence de sa jeunesse : « Je suis parti de nombreuses fois en colonie de vacances au château de Saint-Maurice-de-Rémens, la maison d’enfance (et la propriété familiale) de Saint-Ex. Rappelons que la Ville de Lyon a acquis cette bâtisse en 1932, avant que la commune de Saint-Maurice-de-Rémens la récupère après de multiples péripéties en septembre 2009. » On dit qu’un homme reste marqué par ses premières années ? Franck peut en témoigner, l’aura de l’écrivain-aviateur disparu au large de Marseille le 31 juillet 1944 semble le poursuivre inexorablement. Au point d’organiser les grandes festivités du centenaire de sa naissance en 2000 : changement de nom de l’aéroport de Satolas, édification d’un monument place Bellecour, impression d’un timbre, le pari insensé est un triomphe. D’autant plus que, sous une tente, une De Soto S-3-SIX est exposée…
Les héritiers de Saint-Ex l’ont authentifié
Elle a appartenu à Antoine de Saint-Exupéry durant trois ans, vraisemblablement entre 1937 et 1940, puis à sa famille jusqu’en 1948. « Planquée » dans une grange, quelque part dans le Var durant la Seconde Guerre mondiale, elle réapparait chez Marcel Charrière, un autocariste de la Drôme puis en Ardèche. En 2008, Franck Béjat - grand prince ! - l’a troquée (!) contre trois voitures ! Texte : Christophe Magnette - Photos : Saby Maviel
« Son propriétaire ayant eu vent de notre manifestation m’a sollicité. J’avoue que j’ai été particulièrement surpris d’apprendre qu’il possédait la voiture d’Antoine de Saint-Exupéry. C’est François d’Agay, neveu de Saint-Ex qui a authentifié le modèle. Un moment surréaliste ! » Désireux de l’acquérir, Béjat se voit opposer une fin de non-recevoir. Mais la patience est une vertu. Huit ans quand même… « En 2008, le possesseur de ce pan d’histoire [sic] me recontacte pour m’annoncer qu’il est ouvert à toute proposition en vue de la céder. Mais à quel prix ? Pff ! Que font deux collectionneurs patentés lorsqu’ils s’échinent à faire affaire ? Ils s’échangent leurs joujoux ! C’est ce que j’ai fait non sans once de folie. J’ai proposé un troc à mon interlocuteur : une Delage 1911 + une Rolls de 1933 + une Ford T de 1927 contre sa DeSoto ! Étais-je tombé sur la tête ? Sans doute ! D’ailleurs, lorsqu’il est venu récupérer mes voitures chez moi, je lui ai demandé de vite partir avant que je ne change d’avis (rires). » Et puis après tout, la folie n’est-elle pas le propre de l’homme ? Toujours est-il que Franck Béjat est parvenu à ses fins. Quoi que… « Depuis des années, je milite pour que le château de Saint-Maurice-de-Rémens accueille un musée dédié à Sait-Ex. Mais j’avoue une forme de lassitude quant aux vicissitudes liées à ce projet. Si j’exposerais la DeSoto ? Avec plaisir ! Elle restera toutefois la propriété de mes quatre enfants. C’est le présent que j’ai envie de leur laisser. » Un cadeau princier. Novembre 2013 / Lyonpeople
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SAINT-EX UN AS DU MANCHE COMME DU VOLANT !
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6 1. Franck Béjat et sa De Soto 2. Le Petit Prince n’est jamais très loin 3. Son 6-cylindres de 3,73 litres développe une puissance de 93 CV 4. Succès planétaire. Quand la voiture de St Ex est de sortie, elle ne passe pas inaperçue. 5. Le certificat de propriété établi après la disparition d’Antoine de Saint-Exupéry 6. La plaque du constructeur De Soto Detroit Michigan. Numéro de chassis 934578
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On dit qu’il roulait comme un fou sur les petites routes de campagne. Il aurait eu une Bugatti également. Pas matérialiste pour un sou, enclin à vivre une existence de nomade, Antoine de Saint-Exupéry faisait preuve de la même dextérité sur route, comme dans les airs, aux commandes de son P-38 Lightning. Mais quid de cette fameuse DeSoto de 1937 ? Produite à partir de septembre 1936 (86 540 unités le seront au total), elle est poussée par un moteur 6cylindres de 3,73 litres qui développe une puissance de 93 CV à 3 600 tr/min. Faite de fines barres horizontales, la calandre est en V avec une barre centrale verticale de séparation. Les phares sont fixés sur les côtés du capot tandis que le nom de la marque est inscrit verticalement en lettres séparées sur le centre de la planche de bord. De nombreux accessoires font aussi partie de l’équipement standard parmi lesquels les pare-chocs, la roue de secours et les glaces de sécurité… En 1937, DeSoto prend la 11ème place des constructeurs américains. En constant développement jusqu’au milieu des années 50, elle est durement frappée par la récession économique de 1958. Au point de disparaitre le 30 novembre 1960. Les concessions Plymouth et Chrysler sont alors chargées de vendre - souvent à perte - les derniers modèles produits.
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12 rue royale – 69001 Lyon / Tél. 04 78 23 17 20 / Email. merebrazier@orange.fr /w w w.lamerebrazier.fr Ouvert du lundi au vendredi • de 12h30 à 13h30 et de 19h45 à 21h30
BAR À VIN — CAVISTE — TABLE D’HÔTES 14 RUE ROYALE – 69001 LYON TÉL. 04 78 23 24 26 EMAIL. BRAZIERWINEBAR@ORANGE.FR OUVERT DU MARDI AU SAMEDI DE 12H00 À 14H00 ET DE 19H00 À 22H30
© crédit photo : Mat thieu Cellard
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Pierre, Nicolas Maublanc et Simon
NICOLAS MAUBLANC Autoplan en pole position
Faire gagner du temps et de l’argent aux automobilistes, tel est l’objectif de Nicolas Maublanc. Transactions, réparations, immatriculations... Le fondateur de Maublanc Autoplan s’occupe de tout. Efficace et pratique. Texte : Pascal Auclair - Photo : Fabrice Schiff
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inies les files d’attente à la préfecture, les visites à la chaîne d’acheteurs désagréables, les prises de rendez-vous pour réparer ou réviser votre véhicule... Conscient que la gestion d’une voiture est trop souvent source de petits tracas, voire de gros stress pour certains, Nicolas Maublanc a décidé de se lancer dans la grande aventure de l’entrepreneuriat, en 2011, en créant la société Maublanc Autoplan. «Je suis issu d’une famille qui gravite depuis des décennies dans l’automobile. Je me suis aperçu qu’il y avait beaucoup de demandes en matière de services mais finalement peu de solutions concrètes apportées aux entreprises comme aux particuliers. J’ai saisi l’opportunité...», explique le jeune dirigeant lyonnais, détenteur d’un master en marketing commercial (Lyon III), qui a fondé sa société à Lyon, dans le 3e arrondissement. Un pari d’ores et déjà gagné puisqu’en deux ans, l’entrepreneur s’est rapidement développé sur ce marché de niche en collant aux attentes d’une clientèle soucieuse de gagner du temps et de l’argent. «Nos missions de courtage sont très variées. L’essentiel de nos interventions concernent toutefois la revente et l’achat de véhicules en tant qu’intermédiaires avec les mêmes niveaux de garanties qu’un garage. Notre valeur ajoutée, c’est une parfaite connaissance du milieu automobile,
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qu’il s’agisse des concessionnaires, des centrales d’achat ou des marchands. Grâce à ce réseau, nous pouvons dénicher en quelques jours n’importe quel type de véhicule pour un acheteur, dans la région comme en France ou à l’étranger. On est aussi capable de trouver rapidement un acquéreur pour le vendeur d’une voiture au prix qu’il a fixé, notre rémunération étant calculée sur la base de 5% du prix de la transaction. Un deal gagnant-gagnant», explique Nicolas Maublanc.
Services auto clés en main Partenaire du Club Porsche Rhône-Alpes et de la Prévention Routière, le gérant de Maublanc Autoplan a aussi développé une activité de conciergerie qui consiste à décharger les propriétaires d’un véhicule de toute contrainte. «Une seule agence pour tous vos besoins automobiles, résume Nicolas Maublanc. Cela va de la création ou de la modification d’une carte grise jusqu’au convoyage d’une voiture en passant par les réparations, l’entretien ou le conseil en financement. C’est ce qui nous différencie des autres acteurs du marché focalisés sur la transaction». Ce concept innovant permet à Maublanc Autoplan de se positionner comme un partenaire et non comme un concurrent des concessions, quelles
que soient leurs marques. Il a aussi prouvé sa pertinence auprès d’une clientèle exigeante. «A l’origine, l’idée m’est venue à la suite de demandes de particuliers qui voulaient bénéficier de mon réseau et de mes connaissances du milieu automobile. Aujourd’hui, l’un de nos axes de développement, ce sont les PME régionales qui disposent d’une petite flotte de véhicules. Leurs salariés ont généralement des emplois du temps surchargés. En termes de rentabilité, ils ont tout intérêt à nous laisser assurer un convoyage, par exemple, plutôt que de perdre deux ou trois heures dans les bouchons...». Sécurité, sérénité, économie... Cette approche multi services contribue au succès et à la croissance rapide de Maublanc Auplan depuis son siège du cours Lafayette, à deux pas des Halles Paul Bocuse. Le business plan de la start-up lyonnaise s’inscrit dans une stratégie à long terme. «Notre ambition est de dupliquer le modèle avec la perspective d’autres implantations dans l’agglomération, puis sur les principales villes de Rhône-Alpes», conclut le jeune entrepreneur. Bref, une affaire qui roule... Maublanc Autoplan 74, cours Lafayette – Lyon 3 - Tel. 04 27 50 26 36 www.maublanc-autoplan.fr
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PALACE GARAGE
Conciergerie de luxe pour voitures de prestige Passionné d’automobiles, Pierre-Laurent Gallo a ouvert cet été à Lyon un haras d’un genre nouveau, destiné aux chevaux mécaniques des collectionneurs avertis. Texte : Benjamin Solly - Photos : Fabrice Schiff
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ne simple plaque portant la mention « Palace Garage 5*. » L’endroit est à l’image du bonhomme. Discret. Pierre-Laurent Gallo, 50 ans cette année, tient pourtant la dragée haute quand il s’agit de disserter « moteur. » Dans son bureau du Palace Garage, il évoque avec Claude Polidori, président de l’Automobile Club du Rhône, leur eldorado commun. Derrière les deux passionnés, deux cadres où s’exposent sur papier cartonné les stars du cinéma. Chacun des sujets s’affiche aux côtés d’une voiture de légende, contribuant à la notoriété réciproque du modèle et de sa machine. « Voyez James Bond et sa Lotus dans ‘Rien que pour vos yeux’, ou encore Brigide Bardot et sa légendaire Floride », s’émerveille Pierre-Laurent. Le quinquagénaire porte toujours un regard d’enfant sur ces grosses cylindrées. Et il n’est pas le seul. Les collectionneurs Serge Benedetti et Hubert Rousseau viennent de rejoindre le binôme au Palace pour un amical petit noir. Ici, on boit du petit lait automobile et le café entre potes ! Une équipée sauvage sans Marlon Brando et sur quatre roues. Tombé dans le réservoir dès son plus jeune âge, Pierre-Laurent a eu, comme tout bon petit garçon, son garage à auto. A la différence qu’il ne s’est pas arrêté aux Majorette. Né à Lyon dans le 3e arrondissement, le jeune homme a poussé à l’ombre d’un ponte rhodanien de la marque BMW, Pierre Maublanc. « C’est mon père spirituel et c’est lui qui m’a pris sous son aile », reconnaît-il. « Je t’appellerai Max », lui lance jour le concessionnaire, en référence au patronyme que Pierre-Laurent partage avec le célèbre historien. L’aventure démarre sur les chapeaux de roues. A 17 ans, Pierre-Laurent est vendeur en contrat de qualification dans une des nombreuses concessions du maître. Il apprend le métier à Rillieux et à Caluire, chez Daniel Nugue notamment. Le week-end, chez ses parents, il retape une vieille Triumph offerte par un ami. « Nous retapions le moteur avec mon père », se souvient-il. Il restera ensuite 7 ans chez Mercedes, avenue Foch à Lyon. Un garage patrimonial, à l’ancienne, « où il y avait encore une pompe à essence et un pompiste. » « Mon temps s’est arrêté à cette époque, celle de la passion de l’automobile », glisse-t-il. Un reliquat de ce temps béni – une pompe Shell – trône d’ailleurs fièrement au Palace Garage. Du jeune « Max » aux premières réussites professionnelles, Pierre-Laurent commence à se faire un prénom dans le milieu. A nous les petites anglaises ! Il rejoint en effet International Motors, la luxueuse concession de Jacques Bertoni et ses marques Rolls-Royce et Bentley. Ce n’est qu’en 1996 qu’il s’installe à son compte. Il ouvre au 45, avenue Lacassagne une concession Suzuki. Les stars de la gamme s’appellent alors Samouraï et Vitara, et préfigurent la montée en puissance des 4x4 urbains.
Lamborghini Diablo 1993 90 000 euros
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NEWS EN COUVERTURE Il devient concessionnaire de la marque Skoda en s’associant quelques années plus tard avec Olivier Delorme. D&G automobiles fera un petit rue Marietton, mais il est bientôt temps pour PierreLaurent de tourner la page de la grande distribution automobile. Comme un retour aux sources, il installe sur les terres de Montchat, où il a vu le jour, son projet de conciergerie automobile de luxe. Un parcours semé d’embûches avant la naissance officielle du Palace Garage, au carnet rose du 21 juin 2013. Car il aura fallu batailler pour aller au bout de l’aventure. Sur un tènement construit par Tony Garnier et classé, Pierre-Laurent repère un lieu idéal. L’immeuble porte encore les stigmates de ses anciennes activités. Une publicité d’un autre temps, « Yacco, l’huile des records du monde », s’affiche en lettres défraîchies sur la facade. « L’immeuble appartient à l’OPAC du Rhône et hébergeait le grand garage Trarieux, très réputé », confirme le nouvel exploitant. Après six mois de négociation, le bailleur lui donne les clés de son rêve. Un espace sur-mesure, habillé d’une peinture
PALACE GARAGE intégrale des murs et d’un sol en résine plastifié. Un environnement sain rénové spécialement pour la conservation des véhicules. Chaque voiture est soigneusement nettoyée à son arrivée et avant son départ. Entretien des cuirs, lustrage de la carrosserie à la cire de carnaube, dégraissage des moteurs et des châssis, la conciergerie propose des prestations haut-de-gamme, à la mesure de ses résidents à quatre roues. Et des services à gogo ! Notamment le convoyage, un service de transport sur plateau avec chauffeur pour récupérer ou livrer votre véhicule partout en France. Le Palace Garage sera ouvert 24h/24 pour ses clients, à telle enseigne que l’appartement situé au 1er étage du site sera rénové pour accueillir très rapidement un gardien. L’ensemble de l’offre est franchement accessible. Il vous en coûtera 135 euros mensuels pour un forfait annuel, les membres d’un club automobile bénéficiant même d’un tarif spécial. Autrement moins cher que Lyon Parc Auto et beaucoup plus qualitatif. Les places seront chères car le garage n’accueillera
Après la grande distribution, le temps de la passion
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volontairement qu’une trentaine de voitures. Protégés sous housse, trois véhicules jouent déjà les divas du Palace. Peu discrète, la Citroën Traction est trahie par ses pneumatiques si caractéristiques. Près du pont élévateur à deux colonnes, un rutilant Range Rover rouge Série 1 de 1975. Capot ouvert et muscles saillants, le quatre roues motrices fait friser l’œil de Claude Polidori. L’espace d’exposition-vente prend, lui, des allures de Fashion show. Dans le rôle des top-modèles, quelques pièces de collection. La Lotus Turbo de 007 voisine avec une Jaguar type E V12 de 1970. Pour peu, on s’attend à voir en sortir Emma Peel et ses bottes de cuir ! L’agressive Lamborghini Diablo de 1993 toise l’élégante Mercedes 190 SL de 1963. Choc des cultures ! Cette jolie bande d’effrontées du bitume roule des mécaniques sous l’œil protecteur de leur illustre aînée, une MG J2 de 1934. « Ce garage, c’est avant tout une immense boîte à jouets », glisse Pierre-Laurent. Une boîte à jouets grand luxe pour les joujoux de nos VIP lyonnais.
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1. Le Palace Garage a pris le relais du Grand Garage Trarieux 2. La nouvelle vie de Pierre-Laurent Gallo, c’est palace 3. Bruno Da Costa assure l’accueil et l’entretien des véhicules 4. Lotus Seven 50 years à vendre 45 000 E
4 5. MG J2 de 1934 6. Lotus Esprit Turbo 007 1984 30 000 E 7. Confidentialité oblige…
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Sathonay-Village
LES 15 ANS de L’AUTORENCARD Texte : Marc Polisson Photos : Fabrice Schiff & Marco
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algré une météo peu engageante, les collectionneurs de voitures anciennes ont investi dimanche 6 octobre le parc de la mairie de SathonayVillage pour fêter les 15 ans de l’Auto Rencard. Ce rassemblement, créé il y a 20 ans par le Nostalgie Car Club (NCC), avait alors lieu sur le parking d’un hypermarché et réunissait entre 30 et 50 véhicules. Toutefois, celui-ci prenant peu à peu de l’ampleur, les organisateurs ont dû envisager de le transférer dans un lieu plus adapté. C’est ainsi que sur proposition du Lyon 2CV Club, domicilié à Sathonay-Village, JeanPierre Calvel, maire de cette commune et lui-même amateur de véhicules anciens, a accepté avec enthousiasme d’accueillir cette manifestation. Chaque 1er dimanche de chaque mois de 9h à 12h30, le « rencard » est assuré à tour de rôle par les bénévoles des clubs membres de l’association présidée par Véronique Chevallier (8 à ce jour : Lyon 2CV Club, les 2CV indépendants, le CLVA, le scooter club lyonnais, les vieilles pots, le club volant). « L’accès au parc est gratuit pour tous (exposants et visiteurs) mais la capacité de ce site exceptionnel est limitée et nous a contraint à instituer depuis 2006, un système de carte d’accès pour les véhicules, délivrée gracieusement aux collectionneurs » explique Richard Bordet. Les amateurs isolés trouvent là un lieu d’échange et de rencontre. « Face à son succès, (plus de 3000 cartes établies), des critères plus restrictifs ont du être instaurés (véhicules antérieurs à 1980) mais le parc reste ouvert aux voitures d’exception (205 Turbo 16, Ferrari…), afin que nos visiteurs puissent se régaler de voitures de tous les styles et de toutes les époques » poursuit Véronique. Chaque année, l’auto rencard a sa journée complète en juillet, chacun pouvant alors apporter son pique-nique. Tous les véhicules sont regroupés par marques ou par catégorie, et les plus belles Jaguar côtoient sans snobisme des 4L ou des 2 CV rutilantes. Au détour des bosquets, on peut croiser l’horloger Jean Louis Maier du côté des belles Anglaises, l’avocat Hugues Ducrot et son Alpine ou encore l’animateur radio Philippe Jacquet qui débarque au volant de sa DS après avoir fermé les portes de l’Opéra Rock. La fidélité du public, qui fait son succès depuis toutes ces années, ne se dément pas (400 véhicules et plus de 1 000 visiteurs en moyenne).
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Mercuri Cougar de 1972
Jean-Louis Maier in love avec sa Morgan
Michel Tournissoux (Maison de l’Entrecôte) et sa BMW 30 CSI de 1975 avec laquelle il va faire le Tour de Corse historique
Louis, Valentine et Charles. Opération pique-nique à l’Auto-Rencard Les motos sont aussi de la partie
Robert Haroutunian (RH Concept) et sa Lincoln Continental Mark 5 de 1979 Une collection de 2CV qui nous en font voir de toutes les couleurs
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PHILIPPE JACQUET
Texte : Benjamin Solly - Photos : Marco & DR
Un amour de DS
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uand il en parle, sa voix tremble à mesure que son regard s’illumine. L’animateur radio a pourtant eu des BMW et des Audi à foison. Mais son cœur est resté accroché au rétroviseur de sa DS de 1973. « Cette voiture, je l’ai eue pour mes 18 ans. Elle m’a été offerte en 1988 par mon parrain Patrick Paffumi. » Entre la légendaire Citroën et les Jacquet, c’est une longue histoire d’amour. Un temps où la marque au chevron faisait la fierté des familles françaises. « Pour moi, Citroën s’arrête avec la CX. Le rachat par Peugeot a foutu le bordel », regrette Philippe. Beaucoup de souvenirs d’enfance reviennent à l’évocation de la période bénie de l’automobile française. Comme cette casse-auto spécialisée dans les DS, située à Trévoux et tenue par Bernard Biers, où Philippe aimait trainer ses culottes courtes avec son parrain. L’époque également des départs en vacances dans la DS break de papa, sur la Nationale 7, pour rallier
Stock-car le 30 septembre 1984
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Le Pradet dans le Var et le camping de la Bayette. « Aux réunions de famille, chacun déboulait avec sa DS », se remémore-t-il. Philippe sort dès qu’il le peut sa madeleine de Proust, qui dort à Sathonay dans le garage de ses parents. Chromes rutilants et état neuf, il évite seulement de rouler par temps de pluie. Au volant, le patron de l’Opéra Rock a
Son parrain Patrick Paffumi au volant de sa DS décapotable
déjà visité l’Italie, la Sicile et compte bien garder le véhicule dans le patrimoine familial. « De génération en génération », jubile déjà son fils Loan, 10 ans au compteur. Réjouis-toi Loan, ton papa pourrait bien ajouter à sa collection une Citroën SM, qu’il rêve d’acquérir.
Le même Patrick au volant de sa SM. Le prochain cadeau que compte se faire Philippe
La DS de Philippe est entretenue chez Eric Madoyan, à Quincieux
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PEOPLE SPORT
LE BARTH’ OLOGUE d’Henri Bedimo
Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s’allonge sur le divan de l’infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Le défenseur camerounais de l’OL Henri Bedimo se prête au jeu ce mois-ci sur le divan d’Iceo. Photographe : Saby Maviel
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Lyonpeople / Novembre 2013
ICEO
restaurant paquebot 147, avenue Jean Jaurès Lyon 7 - 04 72 73 00 00
Q
u’est-ce que tu fais quand tu ne fais rien ? C’est très rare mais depuis peu je joue avec ma petite fille. Nous, les footballeurs, nous passons beaucoup de temps à être absents donc j’en profite pour jouer avec elle.
Grenoble à cause d’un joueur qui avait été écarté au regard de son comportement ; j’ai dû le remplacer à la dernière minute, c’est comme ça que j’ai quitté le Cameroun pour la première fois.
Quelle image penses-tu renvoyer de toi ? Ma femme m’a avoué un jour que lorsqu’elle me voyait et qu’elle ne me connaissait pas encore, j’avais l’air d’un fêtard, un mec pas sérieux. Le contraire de ce que je suis réellement en fait. C’est vrai que j’aime bien déconner, je suis un bon vivant mais cela ne veut pas dire que je ne suis pas sérieux.
Tu as un côté show-man, tu aimes la notoriété ? Ça ne me dérange pas mais il ne faut surtout pas que cela empiète sur ma vie privée mais je te l’accorde, j’adore mettre l’ambiance.
Quelle est la partie de ton corps que tu détestes ? Je ne préfère pas te répondre, j’ai trop peur de me faire chambrer. (Il se marre) Et celle que tu préfères ? Ce n’est pas vraiment une partie de mon corps mais j’aime bien mon sourire. Penses-tu souvent à la mort ? Depuis que ma fille est née, j’ai surtout peur de ne pas la voir évoluer, grandir. Ça, ça m’inquiète. C’est quoi une belle mort pour toi ? En réalité, je suis partagé. Comme ça, j’aurais envie de te dire mourir sans souffrir mais en réalité ce serait de pouvoir saluer tous mes proches avant de partir. Le dernier texto que tu as envoyé c’était quand et pour qui ? C’était à ma femme tout à l’heure pour lui dire que je mangeais avec toi à Icéo. Footballeur, c’est une belle vie ? Il n’est pas nécessaire d’être joueur de foot pour avoir une belle vie, contrairement à ce que les gens pensent. Je connais tellement de joueurs qui gagnent très bien leur vie mais qui sont très malheureux. Si je te donne le portable de Dieu, tu fais quoi ? Je n’appellerai pas, j’aurais trop de questions à lui poser. Nous sommes là pour apprendre que chaque être humain a son chemin, pas besoin de l’embêter avec toutes mes interrogations. Si tu n’avais pas joué au foot, que ferais-tu aujourd’hui ? Plus jeune, les maths me passionnaient donc peut-être prof de maths. Le foot c’est ton destin ou un concours de circonstances ? C’était écrit, je me suis retrouvé à faire un essai au dernier moment à
Qu’est-ce-qui te dégoûte le plus dans le monde du foot ? L’hypocrisie ! Nous, joueurs de foot, nous sommes condamnés à nous taire, si tu l’ouvres tu prends une étiquette de bad-boy qui peut nuire à ta carrière. Qu’est-ce qui te rend heureux dans la vie ? Voir mes proches remplis de bonheur. Dans 10 ans, tu te vois comment ? À Montpellier, tranquillement. Dans le foot ? Pas sûr… le foot m’a beaucoup offert mais m’a aussi beaucoup pris. Quel genre de fille te fait fuir ? Putain mais ma femme va lire ça ! (il se marre) Le truc pas possible ce sont les filles vulgaires ! Quel a été le pire moment de ta vie ? Le décès de mon papa, un coup de fil comme ça, 2h avant un match. Les années ont passé mais le coup de fil me hante toujours. Qu’est-ce-que tu aimerais changer chez toi ? Je râle toujours, tout le temps, c’est plus fort que moi, je ne suis jamais content, un enfer pour les autres. Ton dernier coup de blues, c’était quand ? Je vais revenir au décès de mon papa mais c’est à la naissance de ma fille, je me suis dit qu’il ne la connaitrait jamais. Que vont dire tes proches en lisant cette itw ? La plupart d’entre eux diront que je n’ai pas menti, enfin j’espère ! (Il rigole) Maintenant on change, c’est toi qui me poses une question… D’abord je voulais te dire que je regardais OL System quand je jouais à Montpellier. Être animateur, c’est une vocation ou tu as fais des études pour ça ?
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PEOPLE SPORT
SÉBASTIEN CHABAL
« Prolonger au LOU ? Je prendrai ma décision en fin de saison » L’ancien 3e ligne international, qui évolue depuis deux ans au LOU Rugby, revient sur le bon début de saison du club lyonnais, son installation entre Saône et Rhône et ses projets de reconversion au sein du groupe GL Events. Propos exclusifs recueillis par Benjamin Solly - Photos : Marc Galaor & Saby Maviel Lyon People : Sébastien, le LOU fait un excellent début de saison. Peut-on d’ores et déjà parler d’objectif Top 14 ?
club. Ce qui me botterait le plus, c’est d’installer ce projet sportif du LOU à long terme. Que le LOU Rugby reste durablement dans l’élite du rugby français.
Vous avez quitté votre Drôme natale pour vous installer dans le Vieux-Lyon. Vous êtes désormais un vrai Lyonnais ?
Sébastien Chabal : L’objectif Top 14, ce sont surtout les journalistes et les supporters qui en parlent (rires). De notre côté, nous essayons de construire notre jeu, notre groupe et d’être performants sur le terrain. Quand on fait ce que le staff nous demande, les résultats sont là et nous prenons du plaisir. Notre but, c’est de construire notre identité de jeu et de gagner. Il y a encore beaucoup de travail à accomplir. Et même si nous avons beaucoup d’ambition, on va y aller petit à petit.
Au regard de votre notoriété, vous visez plutôt un rôle d’ambassadeur de luxe de GL Events ?
Pas encore. Cela fait un mois que je suis installé. Je prends mes marques. Mes seules sorties pour l’instant, c’est de balader mon chien Happy, un shitsu. La promenade est réduite au tour du pâté de maison (rires). Je n’ai pas encore mes habitudes mais je compte bien faire le tour des restaurants car je suis un vrai gourmand. J’ai repéré quelques belles tables autour de chez moi qu’il faut que j’aille tester.
Votre contrat se termine à la fin de la saison. Si le LOU retrouve l’élite, seriez-vous tenté de prolonger l’aventure ? Quand je suis arrivé au club, j’avais pour objectif de jouer deux saisons. Cela fait deux ans que mon corps souffre. Je me suis fait opérer quatre fois en deux ans et demi. Et même si ce début de saison se passe bien, ça devient pour moi de plus en plus compliqué. Je ne vais pas vous dire « non, c’est ma dernière saison », parce que chaque fois que j’ai dit non à quelque chose, j’ai fini par le faire. Je prendrai ma décision en fin de saison. Lors de votre signature au LOU, une reconversion auprès de l’actionnaire majoritaire du club, GL Events, était évoquée. Est-ce toujours d’actualité ? Je n’en ai pas encore parlé avec Olivier Ginon. Quand on s’est croisé la dernière fois, on s’est dit qu’il fallait que nous déjeunions ensemble pour l’évoquer. Il y a tellement de métiers fantastiques dans le groupe GL Events. Alors pourquoi ne pas rester au sein du
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Même si nous n’avons pas fixé de cadre, les choses n’ont jamais été envisagées sous cet angle. Ma vie n’est pas dans la représentation. Ce n’est pas ce qui me plaît le plus et je le fais parce que je dois le faire. Si mon apport doit être vu uniquement à travers un rôle de représentation, je partirais très vite vers d’autres horizons. Quelles sont vos attentes si vous intégrez un jour GL Events ? Je veux apprendre un métier. Je suis comme M. et Mme Tout-Le-Monde. Je veux un vrai travail, avec de vraies activités et un vrai objectif. C’est ce que je fais à travers Chabal Sport, ma société qui commercialise des citystades, ou Ruckfiled, la marque de vêtements pour laquelle je signe des collections. Je ne suis pas là seulement pour montrer ma barbe ou mes cheveux longs. GL Events organisera la Coupe du Monde de rugby 2015 en Angleterre. La Coupe du Monde 2011 devait marquer votre dernier grand challenge international mais vous n’avez pas été sélectionné. Une belle revanche à prendre ? Vous parlez de « revanche », mais il ne s’agit pas de ça. Mon histoire d’amour avec l’équipe de France continue. C’est la même chose pour chaque joueur qui a porté le maillot frappé du coq, que l’on ait une ou 100 sélections. Le rugby m’a donné tellement de satisfactions. J’ai eu la chance d’être un privilégié.
Vous pourrez ainsi faire une présélection des meilleurs lieux pour les 3e mi-temps… Je ne fais pas la 3e mi-temps. Elle existe encore, mais de moins en moins. Aujourd’hui, ce sont plus les jeunes qui profitent des à côtés de la vie. Je suis père de famille, j’ai deux filles, je suis passé à autre chose. Ma jeunesse est derrière moi, même si ce que je dis risque d’en faire sursauter plus d’un ! J’ai 35 ans, j’ai de plus en plus de mal à récupérer, donc je me ménage. Mais cela arrive quand même une ou deux fois dans la saison. Et généralement, on ne sait pas où et quand ça finit (rires) !
Olivier Ginon, président de GL Events et Michel Noir, ancien maire de Lyon
Brigitte Honneger (TGV Mag), Jean-Michel Aulas, Marc-Antoine Ginon (LOU Rugby) et Olivier Ferraton (GL Events)
Marie-Agnès Boni et Virginie Pieters (Coiffure Métropole)
Christophe Muro (Ferrero France), Franck Isaac-Sibille (LOU Rugby) et Bertrand Peletier (Clinique du Tonkin)
Geoffroy Cormorèche, Julien Chapolard (Crédit Mutuel), Marcel Demange (EDF) et Gérard Cormorèche (Crédit Mutuel)
Eric Chaperon, Virginie Plaza, Philippe Casanova, Marie Samat et Laure-Anne Sicard (Nissan)
LOU RUGBY MONT DE MARSAN Le froid qui a soudainement enveloppé l’agglomération lyonnaise n’a pas calmé les ardeurs des hommes du LOU et de leurs supporters. La réception de Mont de Marsan fut l’occasion pour le club lyonnais de conforter sa place de leader et de démontrer que Bézier n’était qu’un incident de parcours. La première période n’a été qu’une formalité pour le LOU qui a enchaîné des actions au large et du jeu dur devant, mettant ainsi à la faute les Montois un peu dépassés par les évènements. Les deux équipes rentrèrent à la pause sur un score de 20 à 3 avec deux essais lyonnais. La seconde mi-temps fut comme la première avec une nette domination territoriale du LOU dans le camp adverse. Quelques étourderies lyonnaises profiteront aux Montois qui, tout au long de la rencontre, chercheront à revenir au score. C’est ainsi qu’à 5 minutes de la fin, les adversaires du jour marquèrent leur deuxième essai, ce qui priva les Lyonnais du bonus offensif pourtant bien mérité ! La fin du match sera sifflée sur le score de 34 - 17 en faveur du LOU. Texte : Julien Sanglier - Photos : Saby Maviel
Jacques Gaillard, Franck Isaac-Sibille (LOU Rugby) et Jean-Pierre Vacher (TLM)
Nicolas, Maxime, Alain, Christian, Patrice Monthe, président de la Fédération camerounaise de Rugby, Georges et Guy, invités d’Alain Soula (Ainhoa Promotion)
Jean-Robert Greslin (Lyon Bérard), Jean-François Carenco, Préfet de région et Muriel Greslin
Sandrine Frih, vice-présidente du Grand Lyon, Marion Chereul (Hospice Civile de Lyon) et Léandre Borbon (LOU Rugby)
Bernard Manaud, Alain Bertrand, Pierre Maillot (LOU Rugby) et son épouse Béatrice (GL Events)
Franck Delhoum (Le Potager des Halles) et Olivier Canal (Les Oliviers) Novembre 2013 / Lyonpeople
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NEWS PEOPLE ECO
ANAF FOURRURE
Un centenaire qui déménage !
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our devenir centenaire, il faut commencer jeune. » Le proverbe russe peut faire sourire sous ses airs de lapalissade grossière. Pourtant, lorsque le pionnier des Anaf, Nissim, fuit Constantinople et ses pogroms en 1904, il n’a que 17 ans. Ce pionnier a porté sur les fonts baptismaux la marque Anaf, secondé par ses fils Albert et Elies. « Réputé Fourreur » à Lyon, Albert et son épouse Reine donnent le virus à leur fils Charly. Depuis le décès du patriarche en 2012, il assure la régence de la boutique promise à Willy. « Je veux perpétuer le savoir-faire familial et l’exigence de qualité du luxe à la française », explique tout de go le jeune homme, qui représente la 4e génération des pelletiers lyonnais. Prochaines étapes : un nouveau site internet et une grande soirée d’anniversaire, prévue pour novembre. Première petite révolution, Anaf Fourrure a quitté son vaisseau amiral de la rue de Brest. Pas de panique, l’enseigne reste bien ancrée au cœur de la presqu’île lyonnaise. A deux pas de la place Bellecour, rue Gasparin. « Nous avons profité des vacances estivales pour faire les travaux nécessaires à l’aménagement de cette nouvelle boutique », précise Charly. Le résultat est bluffant et contribue à magnifier les collections exposées. En duplex, le nouvel espace de vente a été scénographié dans un style industriel chic. Portants sur mesure et escalier en colimaçon réalisés en acier brut, murs dont l’apparence rappelle le béton ciré, la décoration très architecturée d’Anaf Fourrure marque bien les nouvelles ambitions du fringant centenaire. Objectif ? Une boutique plus en accord avec son temps qui répond aux codes du design contemporain. Dans ce nouvel univers, très graphique, les collections
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Le « réputé fourreur », qui souffle cette année ses cent bougies, a quitté le n°36 de la rue de Brest pour prendre ses quartiers rue Gasparin. Texte : Benjamin Solly - Photos : Fabrice Schiff
s’exposent sous l’immense lustre art-déco. Renard, zibeline, vison, agneau retourné, manteaux, vestes, chapkas, écharpes, bonnets… Les créations Anaf jouent également sur les associations avec le cashmere, la laine et le jersey. La fourrure, qui donnait parfois l’impression d’une certaine lourdeur, devient aérienne. Avec un coup de cœur particulier pour les blousons en Rex façon Chinchilla, les pulls cashmerecol renard et les bombers aviateurs cuir alcantaraagneau retourné. Des créations moins classiques.
reste le laboratoire de création de la griffe. Formé à l’art de la coupe chez Moutal et au métier de pelletier chez Lavorel, Charly a fait de la transmission du savoir-faire un enjeu majeur. « Nos jeunes apprentis apprennent le métier à l’atelier d’Anne Delaigle », glisse-t-il fièrement. Une vision patrimoniale doublée d’une volonté de garder intact un savoir-faire intergénérationnel. « Aujourd’hui, même au niveau du prêt-à-porter, il n’y a que le luxe à la française qui nous permettra de perpétuer l’activité. » Cent ans plus tard, le sacerdoce est toujours tenace. Cette exigence de qualité et de créativité fait d’Anaf Fourrure une référence en la matière. Anaf Fourrure 29, rue Gasparin – Lyon 2 - 0478420531 Ouvert du lundi au jeudi de 10h à 13h et de 14h à 19h. Ouvert les vendredis et samedis de 10h à 19h non-stop
« Plus jeunes », n’hésitent pas à confirmer de concert Charly et Willy. Le tout servi à des prix défiants toute concurrence. Car chez Anaf, le savoir-faire est familial, ce qui réduit de fait les intermédiaires et les coûts de fabrication. « Notre atelier est resté rue de Brest, c’est là-bas que nous élaborons nos nouveaux modèles », rappelle Charly. Que les nostalgiques se rassurent, le cœur des Anaf bat toujours dans la boutique historique, qui
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NEWS PEOPLE STORY
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BRASSERIE DES BROTTEAUX
Une centenaire bien fringante
A l’ombre de sa marquise, dans son merveilleux décor inchangé depuis un siècle, elle a vu se succéder 4 générations de clients et de patrons. Emmanuel Faucon qui a repris le flambeau en 1996 veille aujourd’hui sur cette grande dame des Brotteaux. Texte : Marc Polisson - Photos : © Archives BB, LP & DR
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NEWS PEOPLE STORY L’Eden Bar ouvre ses portes le 18 avril 1913
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Texte : Marc Polisson - Photos © Archives BB, LP & DR
’est l’une des rares brasseries lyonnaises Jaurès (angle de la rue de la Guillotière) ou encore Henri parviendront à l’âge adulte. C’est Henri (1900 à avoir conservé son décor du début du place de la Comédie et rue Victor Hugo. Les Eden - 1978) qui prend la succession de son père en 1938, XXème siècle, date à laquelle le quartier bars vendent des consommations (cafés, bière Rinck mais le jeune homme « n’a pas la fibre commerciale des Brotteaux est en plein essor. De majestueux et beaujolais de chez Lambert) au prix unique de 10 de son père et il est contraint de revendre petit à immeubles sont alors construits face aux deux centimes mais ne proposent pas de restauration. Les petit tous les bars de la société » nous racontent sa gares (Genève en 1859 et fille Colette Beras et sa Brotteaux en 1908) dont petite-fille Clotilde qui ont eu la gentillesse de les hôtels Lugdunum (récemment rénové par nous ouvrir leurs archives. Sogelym Steiner) et PiolatAprès la seconde guerre Lutetia (à l’angle de la mondiale, la Brasserie rue Juliette Récamier) des Brotteaux est cédée à son tour. Passant entre les accueillent les voyageurs. En face, à l’angle de la mains des familles Blancplace Jules Ferry, les Brude, Simon, Daumas puis aux associés Passerat architectes renommés - Testard. Depuis 1991, Maurice Vilboeuf et elle est la propriété de A. Bobenrieth s’affairent la famille Faucon (Lise pour terminer un bel immeuble de 5 étages puis son fils Emmanuel en 2003). En 2000, la dont le rez-de-chaussée brasserie devient membre va accueillir un débit de des Cafés historiques et boissons baptisé « L’Eden patrimoniaux d’Europe au Bar ». Vilboeuf a réservé cet emplacement premium à même titre que la Brasserie son ami et associé Joseph Georges. Une façon de la protéger durablement Beras (1860-1938), gérant avant de la faire rentrer de la Société Anonyme de plain-pied dans le 3ème des Eden-Bars (cotée à Joseph Beras devant son fourgon de livraison aux couleurs des Rhums Fox-land millénaire. la Bourse de Lyon) qui va compter jusqu’à 25 établissements sur Lyon et sa périphérie. On trouve affaires sont prospères et Joseph qui roule en Berliet Sources alors des Comptoirs de l‘Eden à l’angle de l’avenue Torpédo fait construire sur la colline de Vassieux Plan historique et patrimonial du 6ème arrondissement Thiers et du cours Vitton, cours Morand, à l’angle du une luxueuse villa pour abriter son épouse Estelle Bistrots de Lyon - Histoires et légendes quai Saint Vincent et de la rue d’Algérie, avenue Jean Joubert et leurs 6 enfants. Mais seuls Henriette et Archives des familles Beras et Faucon
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BRASSERIE DES BROTTEAUX 100 ANS
Joseph Beras et ses enfants Henri et Henriette devant sa nouvelle maison de Vassieux Henri Beras
Les deux gares des Brotteaux, vers 1905. A gauche, construction de la nouvelle gare, à droite, l’ancienne gare de Genève. Au premier plan, sur la gauche : la brasserie du Parc, à l’angle de l’actuel cours Vitton et du boulevard Anatole France. Photo © Bibliothèque municipale de Lyon / P0546 SA 17/9
LES PROPRIÉTAIRES DEPUIS 1913 1913 - 1948 Joseph et Henri Beras 1948 - 1970 Famille Blanc-Brude 1971 - 1984 Famille Simon 1984 - 1989 Michel et Christina Daumas 1989 - 1991 Passerat - Testard 1991 Lise Faucon 2003 Manu Faucon
Le comptoir au début des années 1940
La carte de visite des co-directeurs de la S.A. des Eden-Bars
Emmanuel Faucon et Didier Rinck. En 2000, la brasserie des Brotteaux devient membre des Cafés historiques et patrimoniaux d’Europe comme la Georges.
Emmanuel Faucon et sa mère Lise
Dans les années 50, la famille Blanc Brude est propriétaire
Henri et Henriette Beras à Vassieux en 1914
Colette Beras et Emmanuel Faucon à la découverte des archives de la brasserie Novembre 2013 / Lyonpeople
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NEWS PEOPLE STORY
EMMANUEL FAUCON
« Le futur de la Brasserie des Brotteaux, ce sera peut-être à mes enfants de l’écrire ! » Propos recueillis par Marc Polisson - Photos : DR Depuis quand êtes-vous à la tête de la Brasserie des Brotteaux ?
et les plus beaux hôtels de la ville.
aujourd’hui un CA de 1,6 million d’euros TTC.
Ça se termine mal…
Ma mère a acheté la brasserie en 1991. J’ai fait mes premières armes en cuisine en 1996 pour remplacer un cuisinier absent et j’y suis toujours… (Sourire)
Crise de croissance et de jeunesse nous conduisent au dépôt de bilan en 1995. Ça a été très dur. Le projet était valable mais nous n’avons su gérer le succès. Certains soirs, nous décrochions le téléphone car nous n’arrivions pas à suivre.
Il existe toujours une enclave des Brasseries Bocuse au beau milieu de votre établissement, rue Juliette Récamier. Enclave qui bloque votre extension. Avezvous avancé sur ce sujet avec Monsieur Paul ?
Il parait que des Américains voulaient démonter la brasserie… En 1995, un architecte américain a harcelé ma mère pendant un an pour lui acheter le décor intérieur de la brasserie - céramiques et bar - et le démonter pour recréer l’ambiance à Washington pour un de ses clients japonais. On parlait de millions de francs de l’époque.
Quels enseignements tirez-vous de cette aventure ?
En effet, la brasserie ayant été conçue à l’origine sans cuisine, ce local vous permettrait de doubler sa surface existante.
Quelle a été la réponse de Lise ? « L’âme ne s’achète pas ! »
Oui, c’est ce dont je rêve depuis que j’ai pris les rênes. D’autant que j’adore Monsieur Paul et sa maison dans laquelle je me rendais une fois par mois avec mon père manger une poularde de Bresse en vessie et passer mes réveillons du nouvel an quand j’étais gamin. Tradition que je maintiens avec mes trois enfants.
Beaucoup de monde s’est intéressé à la brasserie à cette époque… Georges Blanc, Paul Bocuse, Mehut et Carpentier, Jean-Paul Lacombe… Robert Perret, à l’époque directeur de la Brasserie Georges, était également sur les rangs. En 2003, Jean-Paul Pignol se positionne au moment où je rachète les parts de ma mère. Maman était parfois vendeuse mais j’ai tout fait pour que ça n’aboutisse pas ! Une bagarre de tous les jours ! En vous voyant aujourd‘hui presque serein et bonhomme, on a du mal à croire que vous avez été un enfant terrible de la restauration lyonnaise… Quand vous m’avez connu, j’avais 25 ans et toutes les folies qui allaient avec. Sans aucun regret… On vous a connu fonceur et précurseur avec Caviarofil, le premier service de livraison de plateaux-repas haut de gamme… En 1992, à 21 ans, j’ai racheté les parts d’un certain Bazatole qui avait créé le concept avec Boris Dronjiak et développé la livraison de plateaux haut de gamme. En trois ans, nous avons convaincu 5000 clients (2500 particuliers et 2500 entreprises). Nous servions les plus belles boîtes de la région… Cegid, Infogrames…
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Sujet difficile, probablement parce qu’il y a eu trop d’intermédiaires et de fortes personnalités qui se sont opposées dans cette histoire. Je n’ai aucune responsabilité dans ce blocage mais j’en subis les conséquences. C’est dommage que nous n’ayons pas encore trouvé de solution car le manque de place me pénalise.
Quel est le programme des festivités pour le centenaire ? 1996. Premier jour de Manu en cuisine
Le travail et l’idée ne suffisent pas. Je bossais 7 jours sur 7. Mes réveillons, je les passais dans mon véhicule de livraison. Il faut savoir partager avec les bonnes personnes. Mon erreur a été de ne pas avoir fait rentrer des partenaires pour nous épauler. Aujourd’hui patron d’une institution centenaire, le Faucon se serait-il embourgeoisé ? Des institutions centenaires qui se cassent la gueule, il y en a tous les jours. Et j’ai une femme et trois enfants. Je n’aurais pas réussi cette aventure sans le soutien de ma mère et de ma femme Jo. Je prends du plaisir tous les jours grâce à l’équipe formidable qui m’entoure. De 2,2 millions de francs en 1996, nous réalisons
Nous avons fait réaliser plusieurs cuvées du centenaire : des Cornas avec Yves Cuilleron sur des vignes plantées en 1913, du Beaujolais avec Pierre-MarieChermette sur des cépages centenaires, et enfin une cuvée avec Louis Chèze en Saint-joseph baptisée « Joséphine » et dont j’ai réalisé l’assemblage avec Louis et Alexandre. Nous avons également sélectionné du chocolat pour éditer des tablettes avec la maison Buisson. Tout au long de l’année, nous proposons des plats représentatifs du siècle passé comme le vol-au-vent, les œufs mayonnaise aux truffes**, et le capuccino de cèpes et foie gras. Sans oublier l’assiette brasserie… Un livre de recettes et d’histoire paraitra en 2014 avec Sonia Ezgulian. Tous ces articles seront disponibles sur notre boutique en ligne fin novembre. Eprouvez-vous une responsabilité particulière par rapport à cet établissement historique ?
BRASSERIE DES BROTTEAUX 100 ANS L’équilibre de cet endroit a toujours consisté à respecter son passé, son histoire et son âme tout en le modernisant pour qu’il ne devienne pas un musée. Concernant son futur, ce sera peut-être à mes enfants de l’écrire… Il y a 5 ans, vous avez acquis avec votre épouse « le rendez-vous des amis ». Avez-vous d’autres projets de développement ? Aujourd’hui, mon objectif et de consolider les deux affaires. Pourvu que ça dure ! ** une tuerie ! La couverture de la carte Caviarofil et ses menus
Emmanuel et Joséphine Faucon en dégustation dans le caveau de la Romanée Conti en 2011
Jérémy, Nicolas et Gabrielle Faucon chez Monsieur Paul en 2011
UN DÉCOR DE CINÉMA D’Alain Prost à John Galiano, Charles Aznavour, David Halliday, Michel Serrault, Pierre Richard, les plus grands noms du cinéma, du sport et du show-biz se sont attablés un jour dans la brasserie centenaire. Une dizaine de long-métrage et autant de films TV ont été tournés entre ces murs.
LISE FAUCON L’ACHAT COUP DE CŒUR Marco : Comment êtes-vous devenue propriétaire de la brasserie en 1991 ? Lise Faucon : Il faut savoir que lorsque j’avais 8 ans mon père me conduisait à la brasserie souvent le dimanche matin pour rencontrer ses amis anciens combattants ou médaillés militaires et boire un petit blanc... Je restais à côté du piano mécanique et quelques fois le patron venait tourner la manivelle... J’entendais alors « Le gamin de Paris » de Mick Micheyl et bien d’autres chansons. Je disais à ma mère dès notre retour que je voudrais bien cette maison un jour car je la trouvais trop belle... puis les années ont passé et pour mes 18 ans je suis venue à la brasserie avec mes camarades de l’école d’infirmières. Nous avons fêté ça avec de la limonade menthe ! Ce jour-là, j’ai dit à la cantonade qu’un jour j’achèterais cette maison !! Mes amies m’ont dit que ce n’était pas la peine de continuer l’école ! Eclat de rire général ! C’est le destin qui a voulu qu’un soir, pour la crémaillère de la maison de Christian Martial, je me suis trouvée à table avec Pierre-Yves Passerat ! Un convive m’a demandé ce que je faisais dans la vie. Après avoir répondu que je venais de vendre la maison de retraite « La Combe »*, Passerat m’a proposé la brasserie. C’était un samedi. Le lundi, j’étais à la table 5, je regarde la brasserie et j’ai dit : « J’achète » ! Voilà, le reste, vous connaissez. Les soucis ont commencé mais ils me manquent… *104, quai Clémenceau à Caluire
Tournage de « Vieille canaille » avec Pierre Richard et Michel Serrault
Bari, auparavant chez Rocou, arrive à la brasserie au début des années 90. Maître d’hôtel et figure emblématique de la maison qu’il quitte en 2008 pour une retraite bien méritée
« Le coût de la vie » avec Vincent Lindon et Géraldine Pailhas Jean-Luc Petitrenaud en tournage en 2012 Le Beaujolais Nouveau fêté à la Brasserie des Brotteaux en novembre 2000 Novembre 2013 / Lyonpeople
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LA RÉGRESSION DU DROIT DE CONTESTATION DES AUTOMOBILISTES Il faut savoir que le tribunal administratif est la juridiction compétente si vous souhaitez contester des décisions administratives portant atteinte à votre permis de conduire. Ainsi en est-il des décisions de perte de points, de suspension ou d’annulation pour solde de points nul. Dans cette hypothèse, le tribunal administratif rend un jugement dont il était jusqu’alors possible d’interjeter appel devant la Cour Administrative d’Appel, laquelle procédait à un nouvel examen du dossier en fait et en droit. Ce décret du 13 août 2013 a pour conséquence de supprimer purement et simplement la voie de l’appel qui représentait une garantie supplémentaire pour les justiciables. En effet, il n’est pas rare que les tribunaux administratifs commettent des erreurs d’appréciation ou se fondent sur des documents erronés fournis par l’administration. La voie de l’appel permet alors au justiciable de faire corriger de telles erreurs. Désormais, le justiciable n’aura plus qu’à se résigner et à accepter à contrecœur l’éventuelle injustice… Le seul recours possible sera celui du Conseil d’Etat. Mais ce recours
BENTLEY RENFORCE SON IMPLANTATION À LYON
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Lyonpeople / Novembre 2013
Dans la plus grande discrétion, un décret du 13 août dernier a supprimé la possibilité de faire appel d’une décision de justice relative au contentieux du permis de conduire. Ce texte qui ne s’appliquera qu’à compter du 1er janvier 2014, constitue donc une atteinte claire et scandaleuse au droit des automobilistes… Photos : Andrey Burmakin - Fotolia.com & DR
est purement théorique : non seulement les délais de traitement sont extrêmement longs mais il vous faudra obligatoirement confier votre dossier à un avocat au Conseil d’Etat, ce qui peut s’avérer très coûteux. Il n’y a, à priori, aucune justification légitime à la suppression soudaine de cette voie de recours. En réalité, il semblerait que cette décision ait été prise pour enrayer le contentieux de masse relatif au permis de conduire et désengorger les tribunaux. En effet, ce contentieux a explosé en quelques années, conséquence inévitable de l’accroissement de la répression. Les juridictions administratives, noyées par ce contentieux, avaient déjà opté pour un durcissement de leur jurisprudence au fil des années : si le requérant avait auparavant la quasi certitude de faire reconnaître l’illégalité de ses retraits de points, cette reconnaissance est de plus en plus rare de nos jours. Dans cette même logique, l’on décide, aujourd’hui, de façon scandaleusement arbitraire que tel ou tel contentieux n’a plus lieu d’être. Or, ce raisonnement consiste à bafouer les conséquences Acquérir une Bentley à Lyon… Il y a encore quelques années, cela relevait de la gageure. Depuis 2011, c’est la société Passion Automobile Prestige basée à Dardilly qui commercialise les belles anglaises. La marque anglaise jouit désormais de son propre espace d’exposition. Une extension de 200 m2, construite à côté du siège de Passion Automobile Prestige, propose à la vente des Bentley neuves et d’occasion. Un service après-vente a également été mis en place. Cette implantation aura nécessité un investissement de près de 3 millions d’euros. Un choix judicieux pour Bentley, qui a vu les ventes de ses véhicules augmenter de 31% sur le marché français. Après Cannes et Neuilly-sur-Seine, il s’agit de la troisième concession Bentley ouverte dans l’Hexagone.
graves que peuvent avoir certaines décisions relatives au permis de conduire notamment sur l’activité professionnelle de certains. On ne peut donc que constater que, d’une manière générale, on s’oriente vers un durcissement du droit de contester des décisions administratives. C’est la raison pour laquelle il convient d’agir en amont afin d’éviter que ces décisions ne soient prises. Il s’agit notamment de contester l’infraction au moment où vous êtes verbalisé sans laisser expirer le délai de contestation. Les possibilités de pouvoir contester ultérieurement allant en s’amenuisant, il est indispensable de ne pas rater cette contestation et de bien respecter l’ensemble des obligations légales de fond et de forme qui s’imposent. A défaut, retenez qu’il vous sera difficile de faire valoir vos droits… Me Aurélie Cottendin 19, place Tolozan – Lyon 1 Tél 04.37.45.42.45 - Fax: 04.78.62.72.40 ac@cottendinavocat.fr
DE NOUVEAUX RADARS dans l’AGGLOMÉRATION Un nouvel appareil contrôlant la vitesse des voitures et des poids-lourds a été mis en place sur l’autoroute A46 Nord, descente de Sermenaz à Rillieux-la-Pape, dans le sens Paris/Marseille. Le radar, qui effectue les prises de vue par l’avant, est en service depuis le 25 octobre à minuit. Il s’agit du 35e radar contrôlant la vitesse mis en service dans le département du Rhône. Un autre radar, de feu rouge cette fois-ci, a été déplacé au carrefour de la rue de l’Epargne et de la ligne de tramway T4, dans le 8e arrondissement de Lyon. Il remplace celui installé en janvier 2012 à Caluire, placé à l’angle de la Montée des Forts et du quai Clémenceau. Depuis son déplacement et sa mise en service, cette machine à cash flashe en moyenne 18 automobilistes par jour.
STYLE
SHOPPING
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BOUTIQUE NUMÉRO 20
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Une adresse 100% dédiée aux hommes chics et modernes ! Au cœur du 6ème arrondissement, Kevin Bourgeois, qui a fait ses classes dans une grande maison lyonnaise, vous invite à venir découvrir sa vision de la mode masculine… Un côté « Sport Chic » qui donne le ton de suite quand vous rentrez avec des marques qui ne laisseront pas les aficionados sur leur faim… Marc By Marc Jacobs, Carven, Victor & Rolf, Lacoste Live et Colmar Originals… et pour les hommes qui recherchent le côté plus « dandy » à l’esprit couture, Kevin a sélectionné les marques Corneliani Trends et Canali. Une adresse qu’il va falloir rentrer dans votre Gps, messieurs !
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Ok la rentrée est passée... et alors ? Vos enfants ont certainement encore besoin d’une petite tenue pour cette fin d’année… et pourquoi pas compléter tout ça par une jolie paire de chaussures ? Dans quoi le Papa Noël va-t-il déposer ses cadeaux sinon ? Située en face l’une de l’autre tout près de la place Maréchal Lyautey, Fanny et Anne-Laure, sauront convaincre parents et enfants ! Avec des marques comme Scotch & Soda, Finger in the Nose, Pyrenex, Craie ou encore Philippe Model, Nimal, Mou, Gallucci… Il faudra faire un choix…. Ou pas !
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Lyonpeople / Novembre 2013
La manufacture suisse de Haute Horlogerie GirardPerregaux, partenaire du Festival Lumière, a honoré le cinéaste emblématique Quentin Tarantino, lauréat du cinquième Prix Lumière. Après la cérémonie de remise des prix, Quentin Tarantino a reçu une montre Girard-Perregaux 1966 Calendrier Annuel et Equation du Temps en présence de Xavier Markl, directeur monde de Girard-Perregaux et de Jean Louis Maier, le célèbre horloger lyonnais, concessionnaire exclusif de la marque en région Rhône-Alpes. « Quentin Tarantino a profondément marqué le cinéma, devenant l’un des réalisateurs les plus influents et originaux de sa génération. Son esprit créatif et audacieux a apporté un vrai coup de fouet au cinéma moderne », a déclaré Michèle Sofisti. Grâce à ce partenariat avec l’Institut Lumière, Girard-Perregaux soutiendra les efforts engagés par ce dernier pour promouvoir notre héritage cinématographique à tous. En vente chez Maier Vintage - 6 Rue Simon Maupin Lyon 2 -Tél. 04 37 57 54 50
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PEOPLE EVENTS
CHRONIQUE
Mois par moi Les jolies sorties et belles rencontres de Françoise Petit Photographes : Françoise Petit & DR
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aloma Casile… avec ce prénom couleur Picasso et ce nom de scène comme la divine Geneviève, la fille de Nathalie Chaize semble prédestinée à être sous les projecteurs. Encore trop jeune pour s’exprimer aux heures de Lyon Mode City, la future étudiante d’ESMOD se prépare très tôt à mener des défis dans la capitale des grands couturiers. Son destin passe par le chas d’une aiguille pour réécrire l’histoire de la lingerie. Très vite, depuis Paris, Paloma Casile étonne Chantal Thomass et accumule les awards. Sa marque naît de sa priorité à écrire sur des dessous féminins sensuels et graphiques. Son travail est une véritable réflexion sur les parures intimes du XXIème siècle. Bretelles, jarretelles, dentelles, une trilogie du style Casile qui s’impose, en passe d’imprimer la haute création de la lingerie dans le monde. Vous retrouverez ses modèles chez Nathalie Chaize et aux Galeries Lafayette Haussmann du 8 janvier au 1er mars prochains.
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palomacasile.com
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edesign » n’est pas destiné aux Desperate Housewives. Ce concept made in France est né d’observations pertinentes que Sébastien Sanchez a mises en scène. Ce spectacle vivant se joue à Lyon sur un scenario où la beauté est traitée dans sa globalité. Tout est pensé simplement et généreusement. Ici on arrive froissée d’une journée harassante en rêvant de fraîcheur et de détente. Pas de souci, les outils et l’humain sont au rendez-vous. Le corps, les cheveux, le visage, les mains, sont remis en forme et en élégance. Des afterwork se préparent, des thématiques sont prévues. Chez Sébastien Sanchez, oublié le chignon choucroute ou banane ; on préfère d’autres options de coiffage plus floues, plus vaporeuses. Un café, un massage, une écoute, des lumières une musique qui apaisent les tensions… et mieux encore. 9, rue du Plat (04 78 38 81 42)
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A
lors qu’il fallait être vue avec Quentin Tarantino, j’ai préféré poser pour Morgan Gresset, mon quincailler préféré sis quai de la Pêcherie. Depuis son ouverture à fleur de Saône, la petite droguerie affiche sourires et conseils. L’homme de la situation, ancien globe trotter de la déco et tête pensante du bricolage ouvre 7/7 son bar à vis accueillant chaque premier dimanche du mois Jérôme Airoldi. En deux roues, ce remouleur débarque avec sa meule convaincant des clients d’affûter leurs couteaux comme Michel auteur de la photo ! quincaillerie-gresset.fr
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Lyonpeople / Novembre 2013
atricia Perrin n’est pas uniquement une dermographe qui réalise de petits chefs d’œuvre pour réveiller vos traits de visage avec des pigments médicaux. C’est une femme qui s’implique dans de nobles causes. La Présidente de l’association « Talents Aiguilles » qui regroupe des femmes de cœur, de conviction et de professions diverses, s’est engagée à participer à « la journée glamour » vers celles qui ont subi des traitements pour le cancer. Chaque participante est accueillie individuellement et se voit chouchoutée par des spécialistes de la beauté, de l’hygiène alimentaire ou et du confort esthétique (Patricia sait par exemple redessiner une aréole mammaire). Cette journée prévue début février aura son point d’orgue à Château Perrache chez Marta Pardo-Badier.
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Pour tous renseignements : www.lajourneeglamcom. Patricia Perrin 04 78 38 18 18 - 105, rue président Edouard Herriot - Lyon 2
© Canali
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18Événements
PEOPLE EVENTS
VU !
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de photos sur lyonpeople.com
qu’il ne fallait pas manquer Photos : Fabrice Schiff & Alain Rico
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FESTIVAL LUMIÈRE 2013 Standing ovation pour Bébel et Tarantino Lancement de la 5ème édition sous une Halle Tony Garnier pleine à craquer. Avec un triomphe pour Jean-Paul Bemondo, arrivé avec sa belle gueule burinée et son éternelle jeunesse sous un tonnerre d’applaudissements et la musique du «Professionnel». A l’applaudimètre, le génial Quentin Tarentino (Prix Lumière 2013) devança Claudia Cardinale, Pierre Richard, Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Daniel Auteuil, Laurent Gerra au bras de sa fiancée Christelle, la princesse de Savoie, Georges Lautner, Jean-Michel Jarre, Claude Lelouch, Richard Anconina, Lambert Wilson, Francois-Xavier Demaison... qui grimpèrent sur l’estrade pour déclamer le festival ouvert. Reportage complet sur www.lyonpeople.com - Rubrique Les Fêtes
02 BAL DES SUPPLICES Ninkasi Kao 9 ans de succès pour le Bal des Supplices. Plusieurs centaines de fétichistes venus de France (30% de Lyonnais) et d’Europe ont convergé vers Gerland pour un match très spécial joué une fois l’an à fantasmes fermés. Après avoir pérégriné au Point G et à la Plateforme, ses organisateurs Julien et Maryline ont posé leurs accessoires de cuir et de latex au Ninkasi Kao depuis 3 ans. Le millésime 2013 était placé sur le thème du glamour rétro. Nous avons enfilé nos plus belles capes pour vous faire découvrir une soirée vraiment pas comme les autres et qui figure dans le TOP 3 français du genre, après « la nuit Démonia » à Paname. Ames sensibles s’abstenir. Reportage complet sur www.lyonpeople.com - Rubrique Les Fêtes
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Lyonpeople / Novembre 2013
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OL PEOPLE
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Stade de Gerland
Les tribunes VIP
d’OL - VITORIA SC Après avoir concédé un 0-0 flatteur à Séville face au Bétis en ouverture des phases de poule, l’OL n’a pu faire mieux qu’un match nul à domicile face au Vitoria Guimaraes (1-1), jeudi 3 octobre 2013 sous les yeux des animateurs vedettes de France Télévision. Les Portugais se sont offert le luxe d’ouvrir le score par Maazou, suite à une erreur d’appréciation de Gueïda Fofana (39’, 0-1). Au retour des vestiaires, Max Gonalons remettra les deux équipes à égalité d’une belle tête sur coupfranc (53’, 1-1). Gérard Collomb n’était pas là pour l’applaudir, car au même moment il faisait campagne sur le tapis rouge de la rue Auguste Comte. Photos : Fabrice Schiff Lionel Chamoulaud, Nelson Montfort (France Télévision), Anne-Marie Baezner (GL Events), Olivier Blanc (OL) et Christophe Tortora (France Télévision)
Jean-Michel Aulas président de l’OL entouré de Jean-Luc Da Passano, vice-président du Conseil général et Richard Brumm, adjoint aux Finances
Sylvain Martinez (Société Générale), Sébastien Le Guillou (Moreteau), Olivier Bernard (Société Générale) et Didier Kermarrec (OL)
Serge Bex (OL), Olivier Delorme, PDG de Delorme Automobiles et son épouse Catherine
Virginie (Noaho), Snej, Delphine et Virginie (OL)
Marc Fraysse (Cofely GDF Suez), Christian Philip et Henri Junique (Régie Chapot & Cie)
Thierry Philip, vice-président du Grand Lyon, Carlos Heyaca (Luis), Maître André Soulier et Fleury Di Nallo
Marco (Lyon People) et Jean-Marie Hebert (OL)
Vanessa Grellier (UGC) et Michel Janin-Bailly (O’net)
Soba Konate et Christian Bouix (Harmonies et Perspectives)
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Lyonpeople / Novembre 2013
Philippe Billon (Moreteau) et Stéphane Minvielle (Canali)
Maxime Mazuy (Mazars) et David-Emmanuel Meynet (Etude de Maître Meynet)
Florent Bonnet (Unibail-Rodamco) et sa sœur Faustine
Roland Tchenio, PG de Toupargel et Jacques Maisonneuve
LIQUIDATION TOTALE
AVANT CHANGEMENT D’ADRESSE du 12 novembre 2013 au 11 janvier 2014
Autorisation préfectorale n° 6913 L 110
12, place Maréchal Lyautey - 69006 Lyon - 04 78 52 33 62
Après la liquidation, le concept Royal Racer aura le plaisir de vous accueillir au 48, rue Mercière - Lyon 2
PEOPLE EVENTS
04
L’équipe de DCB International autour de Marie et Didier Caudard-Breille
Didier Caudard-Breille (DCB) et Patrick Miton (Soho Architecture)
Confluence
DCB INTERNATIONAL & SOHO ARCHITECTURE Inauguration de l’immeuble Empreinte
Situé au 30 quai Perrache, en bordure du Rhône, au cœur de La Confluence, « Empreinte » est le tout nouveau siège social du promoteur immobilier DCB International et de l’agence d’architecture SOHO, développeurs et concepteurs du projet. Ce bâtiment de 4 900m2 a été inauguré vendredi 25 octobre en présence de Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, de Didier Caudard-Breille, président de DCB International, et de Patrick Miton, architecte associé de SOHO. Il s’élève sur l’emplacement d’une ancienne carrosserie et du loueur CGVL. Une nouvelle aventure pour DCB et Soho qui ont respectivement quitté leur siège de Champagne et des Gratte-Ciel pour emménager dans cet immeuble super écologique qui dispose d’un jardin-rizière et dont la vue depuis le plongeoir-terrasse embrasse aussi bien Debrousse, Fourvière que le musée des Confluences. Son nom de baptême « Empreinte » est une référence explicite au parfum du couturier André Courrèges. C’est la société Partition (Blandine Brochier) qui a réalisé l’ensemble des aménagements intérieurs et confié à Arrivetz (Richard Sansavini) la fourniture du mobilier très design des étages occupés par DCB et qu’ont pu visiter les centaines d’invités à l’inauguration organisée par l’agence Ivanhoé. Texte : Marc Polisson - Photos : Saby Maviel
Nicolas Chomette (Arthur Loyd), Gilles des Fontaines (Jones Lang Lasalle) et Henri de Chefdebien (Lyonnaise de Banque)
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Lyonpeople / Novembre 2013
Céline (DCB International), Isabelle Koenig, Jean-Philippe Reffay (Altesis) et Marie Caudard-Breille (DCB International)
Didier Caudard-Breille (DCB International), Serge Mathieu (Sovitrat) et Jacky Cadario
Bertrand Madamour, Sylvie son épouse (Vendredi 4) et François Teste du Bailler (Vinci Construction)
Roland Bernard, vice-président du Grand Lyon, Jean-Paul Mauduy, président de la CRCI et Philippe Grillot, président de la CCI
Julien Rollet (DCB International), Nathalie Colombat (Régie des Célestins), Michel Demay (RC Prestige), Cécile Rollet (Real Blue), Sophie Demay (Traiteur Pignol) et Franck Marin (Fralene Promotion)
Max Vincent, maire de Limonest, Marinette Giguet et Didier Caudard-Breille (DCB International)
Empreinte, 30 quai Perrache 69002 Lyon
Pascal Zeller, Patrick Miton, Olivier Malapert et Olivier Tissot (les associés de Soho Architecture)
Gwennaelle Bureller, Fabienne Bertin, Sabrina Lounis et Alessandra Cargnello (Soho)
Jacky Montchanin (Honda Moto Lyon), Isabelle Cecillon, Minh Ly (DCB International) et Shirley Morgenorth (Sorovim)
Thierry Braillard, député du Rhône, son épouse Sophie, Marie et Didier Bruno (Caisse d’Epargne Rhône-Alpes)
Vue sur le grand jardin central avec sa fontaine «rizière» à débordement....
Thomas Durand (DDZ), Vincent Sanchez (Gerim) et Marc Genty (Axite CBRE)
Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, Patrick Miton (Soho Architecture), Didier Caudard-Breille (DCB) et Denis Broliquier, maire du 2ème
Geste inaugural de lâcher de 2000 ballons blancs dans le ciel de Lyon.... Novembre 2013 / Lyonpeople
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PEOPLE EVENTS
05
L’Institution
Afterwork « Collector »N°8
ONLYLYON TOURISME
La 2e mouture de « Collector », le guide urbain publié par Lyon Tourisme et Congrès en association avec My Little Lyon et Yelp Lyon, est sortie ! Une version automne-hiver qui regorge de bons plans et d’adresses de référence partagées par les Lyonnais eux-mêmes. Après le lancement du n°1 au Musée des moulages en mai dernier, « Collector » a pris ses quartiers dans le cadre so chic de L’Institution pour passer la seconde. A l’invitation du président de Lyon Tourisme et Congrès Denis Trouxe et de son directeur général François Gaillard, près de 150 invités ont pu découvrir le nouvel opus à l’occasion de l’Afterwork d’OnlyLyon. Toujours courus par l’ensemble des réseaux business de la ville, les Afterworks proposés par OnlyLyon - l’outil de « branding » territorial du Grand Lyon - permettent d’allier l’utile à l’agréable dans des cadres d’exception.
Olivier Ocelli, François Gaillard (Lyon Tourisme & Congrès), Frank Delafon (L’Institution) et Thomas Collet (Lyon Tourisme & Congrès)
Texte : Benjamin Solly - Photos : Fabrice Schiff Blandine Thenet et Valérie Ducaud (Lyon Tourisme & Congrès)
Laurent Jaumes (Roosevelt Hôtel) et Nicolas Vainchtock (L’Ermitage hôtel)
Julien Perret et Vincent des Touches (Concept Mobility)
Blandine Thenet, Denis Trouxe, président de l’Office de Tourisme et Morgane Lucas (Lyon Tourisme & Congrès)
Emilie Froideval et Alesia Kacem (Au Lyon Dort)
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Lyonpeople / Novembre 2013
François Gaillard (Lyon Tourisme & Congrès) et Nicolas Winckler (Lyon People)
Françoise Neubert, Marine Gadeaud (Only Bus) et Rebecca Munoz (Les Yachts de Lyon)
Thibaud Boisson (Kyriad Prestige Hôtel) et Alexandra Le Moigne (Roiret Conférence)
Virginie Mormiche (Lyon Tourisme & Congrès)
Caroline Croon (Astus) et Amélie MorinFontaine (Citronours Média)
Nadège Barthélémy (Château de Saint-Priest), Caroline Sublet et Anne-Charlotte Rigaudier (C Gastronomie)
Mathilde Richardot et Gaëlle Baton (Lyon Tourisme & Congrès)
Sophie et Sylvie De Lora (La Maja)
PEOPLE EVENTS
06
Golf Club de Lyon
AUDI DELORME Golf Cup 2013
Il y a tout juste 20 ans, Pierre Bouteille remettait les clés de son garage à Olivier Delorme. Un anniversaire fêté dans les salons du Golf Club de Lyon que Pierre a présidé de 1998 à 2002. L’occasion pour lui de saluer devant Gérard Collomb et les 250 participants de la Gof Cup la réussite de son successeur (qu’il considère comme son fils spirituel) pour avoir, en deux décennies, bâti un des premiers groupes indépendants de la distribution automobile. Texte : Marc Polisson - Photos : Lionel Pinar
Sylvie et Véronique
Franck, Gary et Véronique
Eric Giraud (Chez Antonin)
Catherine Delorme et Camille Artaud (Groupe Delorme)
Les gagnants Clémence et Marc-Antoine
Les gagnants Sedat et Jean-François
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Lyonpeople / Novembre 2013
Franck Suiffet
Jérôme Clamouse (Groupe Delorme) et Laurence Passet
Gilles Lefebvre (GCL)
Les gagnants Robin et Bernard
Pierre Bouteille, Gérard Collomb et Olivier Delorme
Eric Beckensteiner (Rio Grande), Nathalie Sisqueille (GCL), Christian Martin, président du GCL et Caroline Beckensteiner (Rio Grande)
Nathalie Sisqueille (GCL) et Caroline Beckenstein (Rio Grande)
Pascal, Nicolo, Sandrine, Franco, Pascal et Catherine
PEOPLE EVENTS
07
Vieux Lyon
SOIRÉE VÉNITIENNE
à la Cour des Loges Lors d’un magnifique cocktail dînatoire orchestré par le chef Anthony Bonnet aux saveurs d’une cuvée raffinée de Champagne Marguerite Guyot, Franck Sciessere et toute son équipe ont transporté leurs convives dans l’ambiance magiques des soirées masquées du XVIIIe siècle. L’occasion de découvrir ou re-découvrir le cadre exceptionnel de la Cour des Loges dans une atmosphère intemporelle au son des violons. Une soirée inoubliable en plein cœur du Vieux Lyon. Photos : val-fpg.com
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L’équipe de la Cour des Loges : Jordane Marsot (Responsable Restauration), Jennifer Brun (Responsable commercial), le chef Anthony Bonnet, Franck Sciessere (Directeur de la Cour des Loges), Gaëlle Brac (Maître d’Hotel) et François Mequinion (Concierge Clefs d’Or)
Pierre-Yves Gas (Proxicom), Nicolas Dupré (I Way), Florence Guyot, Franck Sciessere et Marie Sibuet
Pierre-Yves Gas (Proxicom), Grégory Cuilleron, Laurent Bouvier (Président des Toques Blanches) et Michel Lopez (Korloff)
Franck Sciessere (Directeur de la Cour des Loges) entouré de Sandrine et Laurent Jaumes (Hotel Roosevelt)
Pierre-Yves Gas (Proxicom) et Célie Laporte (Miss Lyon 2013)
6Ko (Comptoir de la Bourse), Florence Guyot (Champagne Marguerite Guyot) et Vincent Gilbert (Les Garçons Bouchers)
Le chef de la Cour des Loges, Anthony Bonnet et Franck Sciessere (Directeur de la Cour des Loges)
Delphine & Sébastien Tournissoux (Rhône-Alpes Distribution) et France Merlin (Agence Panama)
Lyonpeople / Novembre 2013
Sophie Rochas (Printemps), Mathieu Rochas (agence Since Studio) et l’avocate Cécile Bideau
Les musiciens Mickaël et Nicolas Seigle
Sarah Saifi (Tea), Alex Villard (Caffe Milano Marronniers) et Sandra Eysseric (MEDEF Lyon-Rhône)
Franck Sciessere (Directeur de la Cour des Loges), Florence Guyot (créatrice du champagne Marguerite Guyot), Fabien Chalard (Le Comptoir de la Bourse) et Julien
MIDI Champagne
4, rue des Aulnes 69 410 Champagne-au-Mont-d’Or 04 26 18 99 55 DU LUNDI AU VENDREDI
8H00 / 14H30
MIDI Dardilly 1, Place du Paisy 69 570 Dardilly 04 72 17 74 64
NOS 5 MENUS
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Sandwich + Boisson 33 cl • 4,90€ Wraps + Boisson 33 cl • 5,70€ Bagels + Boisson 33 cl • 6,90€ Salade + Boisson 33 cl • 6,90€ Plat chaud + Boisson 33 cl • 7,90€ •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
PEOPLE EVENTS
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Le photographe Cédric Roulliat, les comédiennes & modèles Marianne Pommier et Julie Morel
Mathilde Gallay-Keller (Opéra de Lyon), Charly Frenea et Elise Perpinial (Opéra de Lyon)
Maximilien Durand, directeur du Musée des tissus, le photographe Cédric Roulliat, Marie-Claire Noyerie (Musée des Tissus), le coiffeur & maquilleur Grégory Mastrostefano et Claire Berthommier (Musée des Tissus)
Bruno Ythier, conservateur de la Cité de la tapisserie à Aubusson et Francina Chiara, conservatrice du musée de la Fondazoné Antonio Ratti de Côme
La costumière Sophie Halloin, Zélia Smith et Mélisande Gauthier (Opéra de Lyon)
Musée des Tissus
Philippe Grillot, président de la CCI de Lyon et Bruno Lacroix, président du conseil économique & Social régional
Claire Chastanier, ministère de la culture et Florence Calament, conservateur du patrimoine au Musée du Louvre
Vernissage de l’exposition
ANTINOÉ, À LA VIE, À LA MODE
Cette exposition en partenariat avec le Musée du Louvre présente un ensemble exceptionnel de vêtements et fragments issus des fouilles archéologiques effectuées au XIXe siècle dans la ville d’Antinoé, en Moyenne Égypte. La Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon a financé régulièrement ces campagnes de fouilles jusqu’en 1908. Le musée des Tissus a ainsi bénéficié de l’envoi d’un matériel archéologique considérable. L’exposition dévoile la totalité de la campagne de fouilles de 1898, des vêtements complets (tuniques, manteaux, chemises, voiles, accessoires, ceintures) ainsi que des fragments de vêtements. Ces pièces révèlent les modes vestimentaires de la fin de l’Antiquité, du goût des élégants pour les étoffes de luxe, soieries ou lainages, des influences, aussi, d’un Orient mythique, la Perse, dont on adopte alors les typologies de vêtements ou le répertoire ornemental. Du 1er octobre 2013 au 28 février 2014 - 34, rue de la Charité - Lyon 2 Photos : Fabrice Schiff
Danielle Pichot, Acéne Boucherak (Ace Pro), Véronique de Montlivault (Fondation Emergences) et Carmen Sanchez, déléguée régionale de la Fondation de France
Jean-Michel Daly et Anaé Barthelemy (Opéra de Lyon)
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Lyonpeople / Novembre 2013
Stéphanie-Anne Pinet (Mairie du 2ème) et Dominique Dumont, conseillère déléguée à la culture du 2ème
Claude Cartier (Claude Cartier décoration) et Patricia Lasserre (Créad)
Catherine Rieu-Marcot (Lycée Camille Claudel) et Florence Goudjil, proviseure du Lycée Camille Claudel
Myriam Mazoyer, scénographe de l’exposition, Loretta Gaitis et Danielle Charrat (AFDAS)
Jannic Durand (Musée du Louvre) et le docteur Bernard Berthod (Musée de Fourvière)
PEOPLE EVENTS
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Sofitel Bellecour
Au cœur des Tendances avec le PRINTEMPS LYON A l’occasion d’une soirée privée, le PRINTEMPS s’est invité dans les salons du Sofitel Lyon Bellecour pour présenter les tendances mode de cet automne/hiver. Comme chaque saison, toute l’équipe du Bureau de Style et l’incontournable Marc ont fait découvrir aux nombreuses fashionista présentes les silhouettes féminines et masculines choisies parmi les nombreuses marques du magasin. Ne vous inquiétez pas, si vous avez manqué ce défilé et que vous ne savez pas quoi mettre dans votre garde robe cette saison, n’hésitez pas à aller demander conseil à toute l’équipe de personal shoppers du PRINTEMPS, ils sauront vous aider à trouver les pièces phares selon vos goûts et vos envies. Photos : Saby Maviel
Louise Mulot, Marc Ossedat, le styliste du Bureau de Style et Cécile Ponvianne
Eva Champelovier (Kiabi), Alain et Sophie Rochas (Printemps)
Camille Vautier (Sofitel), Laurent Bernardeau (Mercedes-Benz Lyon & smart), Elodie (Lyon People) et Stéphanie (Sofitel)
Samira Foucaud (Spa Sensation de soi) et son époux Laurent (Intequedis)
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Lyonpeople / Novembre 2013
Virginie Clerc, Diana Mansouri et Fotini Kalligialli (Thomas Sabo)
Mireille Imbaud, Nadia Alibay, Nicole Portail, Jeanine Marin et Josy Desmari (Association Docteur Clown)
Sophie Rochas (Printemps) et Maître Cecile Bideau
Karine Chapochnik (Chapcom Média), Marie-Laure Reynaud (FCE) et Caroline Giraud (Domaine du Mont d’Arbois à Megève)
Jacqueline Minassian, Alla Poédie (ANA Conseil), Jean Borges, directeur du Printemps Lyon et Rita Minassian
Sandrine et Pauline (Dior Printemps de Lyon)
PEOPLE EVENTS
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Michèle Gobba et Marithé Haricot
Pierre Doucet (JFK Média) et Gilles Bruyère (Création Contemporaine)
17, cours de la Liberté - Lyon 3
CRÉATION CONTEMPORAINE L’univers Knoll à la fête A l’occasion des 75 ans de la marque Knoll, messieurs Bruyère, père et fils, ainsi que toute l’équipe de Création Contemporaine ont été heureux d’inviter leurs clients et amis fidèles à venir découvrir ou redécouvrir une collection «Toujours intemporel. Toujours authentique». Une scénographie a été réalisée pour cet événement, mettant en scène tant l’espace personnel que professionnel. Pour fêter ses 75 ans de design contemporain, la marque a offert un fauteuil diamant chromé lors d’un tirage au sort organisé pendant la soirée.
L’équipe de Création Contemporaine
Photos : Fabrice Schiff
Florence Laterrade, Danièle Hue et Laura Colombo (Knoll)
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Lyonpeople / Novembre 2013
Arnaud Charpentier (Orange) et son épouse Jeanne (Amazones RH)
Aurélie Bonnafous (Garage d’Attoma) et sa sœur Victoria
Antoine Roblot (Les Cinq) et Cyril Tramblay (Agence 82)
Jean-David Regnero-Regent (Rraiddstudio) et Pascal Pierre (Création Contemporaine)
Pauline Jalibert (Thierry Jalibert) et Clément Chatard (Oxxilight)
Francis Hagelstein et Annick Denizou (Martin Immobilier)
Renaud Chevalier (Cabinet Germain & Maureau), Myriam Wozniak (Wozniak Décoratrice) et Yannick Barraud (Barraud entreprise)
Bernard Habibou (France Eco Logis) et son fils Mickaël
L’artiste peintre muraliste Catherine Arnould
1908 maputo mozambique
l’Horloge
Sky room only lyon
Casino Joa Montrond
© Agence82.com
installation
la solution technique de vos evenements et installation pérenne
PEOPLE EVENTS
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Philippe Gauvreau (Restaurant Philippe Gauvreau), Philippe Tisseront et son épouse Anne-Marie (Bijouterie Joaillier)
Paul-Henri Watine, son épouse Geneviève et Yves-Marie Uhlrich, maire d’Ecully
Frédéric Fass (La Rotonde), Geneviève Blanchard et Pierre-Jean Merli (Casino le Lyon Vert)
Christian Mure (Lyon Gourmand), l’horloger Jean-Louis Maier et Nico (Lyon People)
Charbonnières
CASINO LE LYON VERT Séquence inaugurale avec les maires de Charbonnières et de la Tour de Salvagny
Perrine Dumas, Chantal Partouche et Sarah Cely (Casino Lyon Vert)
Annick Lambert (Casino le Lyon Vert), Christian Coulot (Renault Lyon Ouest), Chantal Plasse (Société Plasse) et Philippe Carré (AEC Service)
Lucilda, Virginie, Lola, Nina et Angélique
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Lyonpeople / Novembre 2013
Le couturier Michel Penen et Jacques Marcout (Prisme Consulting)
Inauguration des nouveaux espaces de jeux et 40èmeanniversaire du groupe Partouche Après 6 mois d’intenses travaux, le casino du Domaine de Lyon Vert a mis le paquet pour présenter ses nouveaux décors aux 800 invités de Chantal Partouche. Une grande soirée dans la tradition du Groupe Partouche (propriétaires depuis 22 ans du casino de Charbonnières) qui soufflait ce soir-là ses 40 bougies, en présence de son fondateur Isidore Partouche. Photos : Fabrice Schiff, Anik Martin & Saby Maviel
Nicole Neyret et sa fille Charlotte
Guy Benhamou et son épouse Cathy (Casino Le Pharaon)
Frédéric Fass (La Rotonde), l’attachée de presse Nathaly Joubert et Alain Comboroure (R3AP)
Isidore Partouche, son épouse Colette, Alain Merieux et Chantal Partouche
Cathy Billon (Carlson Wagon Lit), Eric Amoros (Casino le Lyon Vert), son épouse Karine et Josiane Vanel
Le couturier Nicolas Fafiotte, Monique Vernoux, son époux Rémy (Kheops) et José Vincent Saez
Albert et ses lapines
Julien Legier, Frédéric Thomas, Bruno Poncet (Chronostock) et Laurent Bernardeau (Mercedes-Benz Lyon & smart)
Eva, Colette et Isidore Partouche
Sylviane Panhalleux (FNAIM), Jean-Pierre Charras et Philippe Gauvreau
Anne-Marie Tisseront (Bijouterie Tassin La Demi-lune) et Françoise Marchini (Mairie de Charbonnières)
Séverine Maisonneuve, Philippe Mazmanian L’écrivain Claire Carthonet (Solvay) et Annick Lambert (Casino le Lyon Vert) et Christian d’Aubarède (Tonic Radio)
Albert Dray (Café du pond), Nico (Lyon People) et Michel Lopez (Korloff)
Jean-François Savoye (Ema Com), Elodie et Charles Couty (Tonic Radio)
Philippe Rejany (NRJ) et Guillaume Guttin (Com’Unique)
Philippe Vorburger, Marion Gervais et Stéphane Casez (La Comédie Odéon)
Ignacio Rodriguez, Laye Diop (Hilton) et Ari Sebag (Groupe Partouche)
Jocelyne et Yves Theoleyre (Le Mat’ Electrique)
Caroline Lafaure (Casino le Lyon Vert) et Stéphane Albrègue (Ferrari)
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PEOPLE EVENTS
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Lyon Cité internationale
Inauguration de
PARK & SUITES***
Lyon Cité internationale Ouvert en février 2013, le 5e établissement lyonnais du réseau d’appart-hôtels Park & Suites a été inauguré le 10 octobre dernier. Situé à deux pas du Centre des Congrès et de la Cité Internationale, l’établissement 3* propose 158 chambres et appartements hautde-gamme calibrés pour une clientèle business et famille. Près de 500 convives ont répondu à l’invitation du groupe et du directeur du site Romain Deneau. L’occasion pour les VIP de découvrir le restaurant de l’appart-hôtel, « Le Borgia », configuré pour la soirée autour de multiples ateliers : bar à huitres, bar à cocktail, jambon ibérique tranché par un maitre-cortador, glacier, musiciens… Le tout servi par une équipe de grande qualité, à l’image du lieu. Park&Suites - 157, grande rue de Saint-Clair - 69300 Caluire et Cuire Information/réservation : www.parkandsuites.com tel : 04 26 700 250 Photos : val-fpg.com
L’inauguration officielle à l’heure du couper de ruban par Philippe Cochet, député-maire de Caluire et Jean-François Pech, Directeur Général Park & Suites
Franck Manna, président du Groupe Park & Suites et Tony Parker Senior
Nora Berra et Jean-François Pech, Directeur Général Park & Suites
Frédéric Taghavi, Chef Park & Suites Lyon Cité Internationale, Gilles Marcoz (Stratèges Organisation) et Romain Deneau, Directeur Park & Suites Lyon Cité Internationale
Jean-Christophe Larose, PDG du Groupe Cardinal et Thibault Champenier, Directeur Général Délégué du Groupe Cardinal
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Lyonpeople / Novembre 2013
Franck Manna, président du Groupe Park & Suites, Bertrand Hervé, Directeur du développement Park & Suites Lyon Cité Internationale et Gaëtan Müller, Président Agence GMSPORTS Consulting
Marc, Céline et Sonia (Agence GM Sports Consulting), Isabelle (Park & Suites), Nathalie et Kevin (Agence GM Sports Consulting)
Sandrine et Pierre Hollier (Les Garçons)
Osman Tinas (Next Lounge), Mel, Fée, Enzo, Alex, Martine et Sarah
Samuel Frauilich (Park & Suites), Alex et Laurent Argelier (MFM Radio)
Richard Thavel (SCP Zerbib) et la coach Marie-Claire Petit
Guy Bardel (Rhône Service Hôtellerie) et Romain Deneau, Directeur Park & Suites Lyon Cité Internationale
Olivier Muzas, Directeur Espace Tête d’Or et Yves Rioton, Président Séminaires Business Events
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Lyon 2
VICOMTE A. impose son style à Lyon
La marque française de prêt-à-porter, fondée en 2005 par Arthur de Soultray, a ouvert sa première boutique lyonnaise. Vicomte A. s’est installé au cœur de la presqu’île lyonnaise, rue Jean de Tournes, dans le 2e arrondissement. L’inauguration du show-room, le 10 octobre dernier, a réuni près de 200 lyonnais(es) autour des nouvelles collections automne-hiver 2013-14. Un univers so british, où les costumes croisés Prince de Galles en flanelle en imposent aux côtés des cardigans en laine et cachemire. Côté femmes, les manteaux déstructurés à gros chevrons, les capes en flanelle et les pantalons larges à pinces jouent sur l’élégance, marque de fabrique de la griffe Vicomte A. Boutique Vicomte A. 7, rue Jean de Tournes - Lyon 2e - 04 72 65 67 94
Nico (Lyon People), Arthur de Soultrait (Fondateur Vicomte A.), Thierry Andruetan et Jean-Daniel Monneret (Grosfilley)
Texte : Paul Delagnaux - Photos : Lionel Pinar
Jean-Daniel Monneret (Grosfilley) et Philippe Donadieu (Seremis)
Gaétan Simard et Guillaume Ricard (Aviseo conseil)
Laura Villard et Axel Germain (Planet Pilote)
Arthur de Soultrait (Fondateur Vicomte A.), Monsieur et Madame Pras
Virginie Lanier (Max Mara) et Linda Kabbachi (Max Mara week-end)
Yoann Baudy, Arthur de Soultrait (Vicomte A.) et Laurie Brottes
Rémi Morand, Laetitia Aimone (Cerf optique) et Thierry Andruetan (Grosfilley)
Anne-Marie et Jacky Chevasson (Sculpteur) et leur fils Antoine (Designer – Lyon)
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Anne-Laure Estachy et Julie Muller
Laurence Campodonico et Laetitia Aimone (Cerf optique)
Frédéric Poncin (Idrac) et Nojoud Charfi (Responsable boutique Vicomte A.)
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Saint-Priest
KARE Souffle sa première bougie A l’occasion de son 1er Anniversaire, Sandrine Pouquine et toute l’équipe du magasin Kare de Saint Priest, ont invité clients et amis à une nocturne exceptionnelle pour découvrir les dernières collections et tendances Design. Une mise en scène des 12 univers (Authentico, Malibu, Montagne, Soho, White Diva …) de la marque allemande où il y a toujours quelque chose à découvrir : des produits tendance pour concevoir son intérieur à sa façon et au bon prix. Kare - 53 route de Grenoble RN6 - 69800 Saint Priest - Tél. 04 78 67 15 73 Photos : Alain Rico
Rémy et Julien (Mini Gauduel)
Sandrine Pouquine (Kare) et son équipe
Sandrine Pouquine (Kare) et Damien Moutard (Lusso)
Christine Voiron en mode détente
Julien et Alexandra Cohen (Boutique Officielle.com), Alexandre Acarie (MSM), Nadine Acarie (directrice du magasin KARE)
Nathalie Cot (cot contemporain), Gilles Jurado (La Tour Rose)
Richard Thavel (SCP Zerbib) et Béryl Maillard (Consul de saint-domingue)
Le photographe Lionel Pinar et Alla Poédie (Guide Lyon Russe)
Marc Verdier et sa fille Sandra (Versus style)
Valérie et Christophe Allardon (restaurant Allardon Toques Blanches)
Guillaume (Ps palettes) et Emilie (Enjoy immobilier)
La joie de vivre chez KARE
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Lyonpeople / Novembre 2013
Sandrine Pouquine (KARE) avec Anna Prost (Prost organisation) et Yann Chapalain (GCC)
Lyon Part Dieu 04 72 84 40 40 / Lyon 8ème 04 78 00 15 15 / www.rougetendance.fr
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Villeurbanne
PUCES du CANAL Inauguration du village des containers
Second marché aux puces de France avec 7 000 m2 et 400 exposants, les Puces du Canal ont soufflé leurs 18 bougies le week-end du 5-6 octobre 2013. La nouvelle équipe avait sorti le tapis rouge. Deux jours de festivités avec en point d’orgue, dimanche, l’inauguration d’un nouvel espace d’exposition du site : le « Village des containers » dans lesquels se sont installés une quinzaine de nouveaux exposants. Mentions spéciales pour ceux d’Aurélie Peignaud (Froufrous et Merveilles) particulièrement coquet, et de Myre (mobiler rétro design). Gros succès pour le container guinguette de Jean-Baptiste Kaes qui nous a régalés de saucisson chaud et d’un petit rouge velours sorti de derrière les fagots. Texte : Marc Polisson - Photos : Fabrice Schiff
Jacques Chalvin, président des Puces du Canal, Philippe Florentin, représentant le président de la CCI et Didier Vullierme, adjoint au maire de Villeurbanne
Aurélie Peignaud (Froufrous et Merveilles)
Yves Markarian (Art’s Vice) et son épouse Candice
Brigitte Durieux (Industrial Chic)
Olivier Uguen (La Cave des Puces du Canal)
Eloy Duval et Damien Meyrieux (L’Attrape Rêves)
Vérane Letord-Vaché (Lyon People) et Stéphane Blanchet (Puces du Canal)
Pierre-Jacques Brivet (Marché de la Mode)
Georges Sermet, François Monnet, Christian Dybich et Patrick Mouisset
Les grapheurs Jakè et Kalouf
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Lyonpeople / Novembre 2013
Jean-Baptiste Kaes, roi du saucisson chaud
Annie Presle et Jean-Claude Pietrocola (Média Sport Promotion)
Alain Vermont et Mickaël (Galerie Du bleu d’Outre-Mer à la feuille d’or)
Florent Dessus (Vox Rhône-Alpes) et Marco (Lyon People)
Pierre Berger, Nathalie Pradines, Nathaly Joubert (Bonne Réponse) et Christelle Champion (Les Audacieuses)
La France a un incroyable voyant
EN DIRECT du lundi au jeudi de 23h à 00h
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Boulevard des Brotteaux
THIBAUT LAUVERGNE
Défilé psychédélique au Ness Trois mois après avoir foulé la plage du Nikki Beach, Thibaut Lauvergne a retrouvé la terre ferme et ses amis du Ness, pour un défilé psychédélique rythmé par Sara Costa. L’ancien élève de Karl Lagerfeld et Thierry Mugler a désormais trouvé sa place dans les dressings des belles de la capitale des Gaules aux côtés des créations de Max Chaoul et de Nicolas Fafiotte. La 3ème dimension, ce sera sa téléportation à Paris. Photos : Saby Maviel
Le couturier Thibaut Lauvergne, entouré de Nicolas, Aurélie, Stéphanie et Caroline (Movndance)
Marie-Odile Fondeur, adjointe au Commerce et le couturier Thibaut Lauvergne
Gladys, Sylvain Wiltord et Franck Khalifa (Airstream France)
Catherine Devin (Lauca), Christophe ChabrY (CH International), Nathalie Chignard (Conseil en Image) et Guy Antonio (CPR)
Caroline et Shirley (DHL International Express)
Mathieu Renoud (Poker Star), Julien Bourgeois (Dynamic View) et Bruno Joly (Girardon)
Léo Trespeuch, champion du monde universitaire en snowboard border cross et sa sœur Chloé, vicechampionne du Monde junior et Jérome Leniaud
Eric Verheecke (Phycare) et David Durand, ancien champion du monde junior de snowboard (Phycare)
Caroline Rossini et son époux Gérard (Franck Provost)
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Lyonpeople / Novembre 2013
Thierry di Litta (Ness), Emanuel Cuilleret (Aviva Assurance), Christine di Litta (Ness) et Daniel Kopian (Le Verdi)
Cisco Semedo (Comptoir de la Bourse) et Thierry di Litta (Ness)
Laura Bennacer (L’Oréal) et Georges-Manuel Deschamps (Georges-Manuel & Co)
Au Colombier
D É CO U V R E Z LES SAVEURS AUTOMNALES OUVERT sur la saône, vous apprécierez le calme et la plénitude des lieux en savourant de nouvelles saveurs de saison. FERMÉ le dimanche soir, le lundi, le mercredi soir, sauf sur réservation privative. PENSEZ À RÉSERVER VOS REPAS DE FIN D’ANNÉE . SALLE DE RÉUNION DISPONIBLE
Au Colombier - 126 allée du Colombier - Pont de Saint-Bernard 69480 ANSE - Tél : 04 74 67 04 68 - Fax : 04 74 67 20 30 info@aucolombier.com Ponton pour sports nautiques et pétanque À 20 minutes de Lyon – École de cuisine
PEOPLE EVENTS
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Kap’s et Jérôme Auclair (Azur Hélicoptères)
Jean-Claude Lavorel (Château de Bagnols) et Delphine
Tony Kaï, Maxime Lavorel et Lili Kaï (Les Coulisses)
Jean-François Joskowiak et Victoria (Olly Boutique)
Philippe Montanay, Franck Girardet (Invefi) et Claire Giraud
Laurie (Optical Discount), Alexandre d’Aubarède, Rosalie (IBT gestion) et Bouly (Le Riva Café)
Aurélien Bosmans (Le Riva Café), Sébastien Duffaussé (Groupe Mercier Immobilier), Claire Giraud, Nicolas Vial et des amis
Maxime Lavorel (L’Horloge) et les Party Makers de La Folie Douce - Val d’Isère, Fluo, DJ Lyrics et Kap’s
Boulevard des Brotteaux
A l’heure où
L’HORLOGE fête son premier anniversaire
Le temps s’est arrêté le temps d’une soirée afin que clients, partenaires et amis puissent venir souffler joyeusement au côté de son jeune patron Maxime Lavorel sa première bougie, au son des Party-Makers de la Folie Douce Val Thorens. Les aiguilles ont tourné de plus belle jusqu’à l’heure indue où le temps a repris son cours ! Texte : Bruce Mathieu - Photos : val-fpg.com
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Lyonpeople / Novembre 2013
L’équipe de L’Horloge
Caroline (Au delà d’une fleur) et Olivier Lardin (6e sens Immobilier)
DJ Lyrics
Audrey Bresset (MAJE) et Yasmina Boudjema
Maxime Lavorel a racheté l’Horloge il y a un an
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Carré de Soie
Cirque Imagine En piste pour une seconde saison
L’école du cirque, c’est aussi l’école du risque ! Un an après avoir planté leurs trois chapiteaux au Carré de Soie, David et Serge Massot ont offert un tour de piste festif à 200 clients institutionnels, partenaires et amis. « On se croirait au Moulin Rouge » minaude notre associée et consœur Françoise Petit, conquise. Enrobé de rouge pourpre, le cirque Imagine a remplacé les traditionnels gradins par de jolies tables où l’on peut dîner tout en assistant à un spectacle de haute volée. Les numéros s’enchaînent entre la neige de tourteaux à la citronnelle et le magret de canard préparés par les équipes du traiteur Declerck. Jongleurs, trapézistes, pour nous émerveiller, magiciens et clowns pour nous amuser… Une belle soirée pour oublier la morosité ambiante. « Un jour sans rire est un jour perdu ! » affirmait Charlie Chaplin. Mission réussie pour les invités du Cirque Imagine.
Serge et David Massot (Cirque Imagine) entourés de Camilla et Alexandra
Cirque Imagine - 5, avenue des Canuts 69120 Vaulx-en-Velin - 04 78 24 32 43 Accès métro Carré de Soie (100m) et tramway T3 arrêt La Soie (100m) Informations et réservations par téléphone, sur le site www.cirqueimagine.com ou sur les réseaux sociaux (Facebook & Twitter)
Texte : Marc Polisson - Photographe : val-fpg.com Julie Masson (Office de Tourisme de Lyon), David Massot (Cirque Imagine) et Catherine Romeyer (Office de Tourisme de Lyon)
Lionel Badier (Paul Bocuse) et son épouse Marta Pardo-Badier, directrice du Mercure Château Perrache
Esther et Lorenzo Massot, les parents de Serge et David
Le magicien Gus
Soraya, Coraline, Warda et David Massot
Anne-Laure Beaudoin (Grand Lyon) et Christophe Dercamp (Fondation pour l’Université de Lyon)
Bruno et Evelyne Burel (Traiteur Declerck)
Brigitte et Philippe Takacs (Groupe Accor)
Serge Bex (OL Sport Five) se fait sonner les cloches
Olivier Fischer (Sienne Design) et Jacques Chalvin (Les Puces du Canal)
Thierry Paillet (Pitance), Jacques Marcout (Prisme), Adeline Valent (Pitance) et le couturier Michel Penen
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CARNET MONDAIN Corps consulaire
PASCAL COUTURIER SUCCÈDE À GÉRARD HERRBACH Après six années à la tête du corps consulaire lyonnais, le consul du Luxembourg a transmis le flambeau à l’avocat Pascal Couturier. Le choix du consul de Malte, pressenti depuis plusieurs mois, a été consensuel. L’ensemble des consuls lyonnais (professionnels et honoraires) devant choisir un nouveau boss au profil jeune et dynamique, denrée plutôt rare dans le vivier. Ont également été élus un nouveau trésorier (Régis Van Liefland, consul de Malaisie) et une responsable des relations extérieures (Pascale Vanneaux, consul de Guinée), postes jusqu’à présent occupés respectivement par Jean-François Perier (Brésil) et Béryl Maillard (Saint Domingue).
Ordre National du Mérite
Disparitions Dans nos intentions de prière Monsieur Léopold Gindre, Madame Turion, Monsieur Jacques Neyrand, Monsieur Matthieu Petrucci, Monsieur Jacques Gindre.
Nominations
Mireille Imbaud épinglée Dans les salons d’honneur de l’Hôtel de Ville de Lyon, la présidente-fondatrice de l’association Dr Clown a reçu des mains du professeur René Mornex ses insignes de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite, lundi 7 octobre 2013. Au chevet des enfants malades depuis 1995, les 14 clowns de l’association visitent près de 12 000 enfants par an, contribuant à adoucir leurs maux et leurs angoisses. « Le clown prend soin de l’enfant qui subit le soin », explique Mireille Imbaud, infirmière de profession, qui a dû faire face à la circonspection du corps médical aux débuts de l’association Dr Clown. « Votre action dépasse le cadre de la distraction, elle a une portée thérapeutique », embraye René Morner devant les 250 invités présents. Texte : Benjamin Solly - Photographes : Fabrice Schiff
Il présidait la Lyonnaise de Banque depuis 2002. Remy Weber, 56 ans, a été nommé président du directoire de la Banque Postale en remplacement de Philippe Wahl devenu PDG du groupe La Poste.
Agenda caritatif
Le professeur René Mornex, Mireille Imbaud, présidente de Docteur Clown et le député Jean-Louis Touraine, 1er adjoint au maire de Lyon
Michel Dupin, Michèle Jeleff (Docteur Clown) et Pascale Mezie (Renault Trucks)
FOYER NOTRE-DAME DES SANS-ABRI Grande brocante annuelle Cette brocante, attirant plus de 10 000 visiteurs chaque année, permet de contribuer activement au financement des activités sociales de notre association (le budget annuel du Foyer s’élève à 15 millions d’euros, 52 % de ce budget provenant de subventions). Plus de 300 bénévoles seront mobilisés à cette occasion, pour vendre les plus beaux articles donnés au Foyer. Ces dons ont été triés au préalable par des bénévoles et des personnes en insertion dans les deux centres de tri que compte l’association. Palais des Sports de Gerland Samedi 9 et dimanche 10 novembre 2013
Le professeur Jean-Pierre Pracros Carole Richaud (Harley Davidson) et Rolande Miraillet, trésorière et Jean-Philippe Livio (Quadriplus) de l’association
Dominique Nachury, député du Rhône, Mireille Imbaud, et Michel Havard
Yves–Marie Uhlrich, maire d’Ecully et Roger Novel
Michel et Mireille Imbaud, et le chef d’orchestre Philippe Fournier
CROIX-ROUGE FRANCAISE Dîner de gala Pour sa sixième édition en partenariat avec les Maîtres Cuisiniers de France, la Soirée de Gala de la Croix-Rouge française de Lyon, aura lieu à l’Hôtel de Ville. Elle sera animée par Denis Vincenti, producteur. A l’issue du cocktail musical de bienvenue, les convives sont invités à se rendre dans les prestigieux salons pour un diner concocté par Christian Têtedoie, Olivier Paget (L’âme sœur), Dominic Moreaud (Tout le monde à table), Alex Tournade (Chez Alex) et Olivier Degand (La ferme du poulet). Le service comme à l’accoutumée, sera effectué par l’Institut Paul Bocuse. Jeudi 28 novembre 2013 Prix d’une place 200 euros. Réservations : 04 78 35 65 98
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Lyonpeople / Novembre 2013
Mireille et Michel Imbaud entourés de leur famille Reportage complet sur www.lyonpeople.com – Rubrique Les Fêtes