SEMINAIRES et EVENTS Les bons plans pour vos réceptions N°195 – Avril 2019
Sonny Anderson, Sydney Govou, et Sylvain Wiltord
DOSSIER SPÉCIAL
Stars de l’OL
Il y a une vie après le foot
N°195 – Avril 2019
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EDITO
LE
À LIMONEST
du
IL Y A UNE VIE APRÈS LE FOOT
F
ruit d’une enquête qui aura duré plus d’une année, notre volumineux dossier sur la reconversion des stars de l’OL est dans vos filets. Il s’agit là de son premier gros challenge éditorial, et je ne peux que féliciter notre jeune journaliste Morgan Couturier d’avoir mené de bout en bout ce reportage réhaussé par les photos de Fabrice Schiff et la mise en page dynamique de Ghislain Laîné. Lyon People est le seul magazine à vous offrir des enquêtes au si long cours et vous en fera une nouvelle démonstration dès le mois de juin avec un numéro de 296 pages consacré aux trésors immobiliers de... Caluire et Cuire qui aura nécessité deux ans d’investigation ! Mais revenons-en à cette édition qui remet sous les projecteurs les divas de Gerland de ces deux dernières décennies. Sur les 17 grands portraits publiés, la moitié des joueurs sont toujours liés au ballon rond, les autres ayant opté pour des univers surprenants : le vin pour Eric Carrière, la pizza pour JeanMarc Chanelet, le patrimoine pour Christophe Breton ou la politique pour Marc Fraysse. Et le big boss dans tout ça ? Jean-Michel Aulas parviendra-t-il un jour à décrocher ? Sujet tabou par excellence ! De façon inattendue, le président de l’OL a pour la première fois évoqué sa succession dans un entretien accordé à nos confrères de l’Equipe, passé inaperçu. Après avoir glissé un laconique « Lâcher l’OL, il le faudra bien ! », JMA évoque une possible passation de pouvoir avant 2023. Pour faire du tricot ? Marco Polisson
Château
Lyonpeople.com n°195 - Avril 2019
Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler Couverture : Didier Michalet - Studio DMKF Directeur de la publication Nicolas Winckler - nicolas@lyonpeople.com Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com Journaliste Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com Journalistes stagiaires Laura Noailly, Paul Bourret Direction artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com Graphiste Marine Coez - marine@lyonpeople.com Photographe maison Fabrice Schiff - fab@lyonpeople.com Photographes Saby Maviel, Fanny Bourg, Alain Rico Ont collaboré à ce numéro Christophe Magnette, Sophie Guivarch, Jacques Bruyas, Agnès Guillaume, Christian Mure et Laurette. Directeur du développement Jean-Philippe Niewenglowski - jpn@lyonpeople.com Directrice de clientèle Charlotte Borel - charlotte@lyonpeople.com - 06 09 54 11 74 Coordinatrice TOP 500 Natalia - natalia@lyonpeople.com Assistante commerciale Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43 Diffusion Agence Coyote Diffusion
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Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 178 030€. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.
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SOMMAIRE
Avril 2019
10 14 16 26
La vie lyonnaise La vie culturelle La vie gastronomique
EN COUVERTURE DOSSIER FOOT
La reconversion des Stars de l’OL
76 PEOPLE SPORT
ASVEL FÉMININ - GIRONE P.26 ASVEL - ANDORRE LOU RUGBY - CLERMONT LE BARTHOLOGUE DE JÉRÉMIE BRÉCHET OL - BARCELONE
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88 Style gastronomie 94 Style shopping
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96 DOSSIER SÉMINAIRES 103 PEOPLE EVENTS
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LA VIE LYONNAISE
LA CIMENTERIE EPHÉMÈRE Demandez le programme ! AVRIL Alors que la réhabilitation de la friche industrielle d’Albigny sur Saône est attendue à l’horizon 2021, Didier Caudard-Breille, Serge Mathieu et Jacques Chalvin entendent la ressusciter via une cinquantaine d’animations éphémères disséminées entre le 27 avril et le 31 juillet 2019.
Samedi 27 Marché Médicis (Antiquités, design) Dimanche 28 Brunch Un Dimanche, un chef Mardi 30 Opening Party
Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff et Alain Rico
A
vant de dévoiler les contours du futur restaurant, des espaces fitness ou de coworking à l’horizon 2021, le trio veut « commencer à faire vivre le lieu ». Et comme souvent, le plus tôt sera le mieux, à savoir le samedi 27 avril 2019, point de départ de ce « concept innovant », baptisé La Cimenterie Ephémère. « Beaucoup de choses vont se passer en extérieur, même si une tente de 800 m2 sera installée pour rapatrier les événements en cas de pluie », présente son instigateur, Jacques Chalvin.
« POUR L’HEURE, NOUS PARTONS SUR 50 000 PERSONNES SUR LES 50 DATES » La riche programmation de cette saison 1 table sur une cinquantaine d’événements, qu’ils soient gastronomiques, avec les brunchs dominicaux préparés à tour de rôle par les chefs de la région ; festifs, avec les afterwork du mercredi soir ; culturels via des festivals dédiés à la musique (les 22 et 23 juin), et au cinéma en plein air (le 17 juillet). « On a prévu tout ce qu’il fallait pour que les familles puissent passer un bon moment. C’était important que l’on ne fasse pas un amoncellement de soirées », poursuit Jacques Chalvin. Une manière réfléchie de basculer en douceur vers les premiers travaux (prévus pour le deuxième semestre 2020). Quelques animations éphémères pourraient perdurer, mais l’histoire tient déjà son épilogue : « Tout doit être terminé en 2021 » ! lyon people • avril 2019 • 10 •
JUIN Dimanche 2, 16 et 30 Brunch Un Dimanche, un chef Mercredi 5, 12, 19 et 26 Afterwork Les Mercredis de Ma Cimenterie Mercredi 5, 12, 19 et 26 Les folles soirées (réservées aux entreprises) Mercredi 5, 12, 19 et 26 Carte blanche à … Samedi 8, dimanche 9 et lundi 10 Beer, Wine & BBQ Festival Vendredi 21 Fête de la Musique Samedi 22 et dimanche 23 Cap Latino Festival Samedi 29 Marché Médicis (Antiquités, design)
MAI Dimanche 5, 12, 19, 26 Brunch Un Dimanche, un chef Mercredi 8, 15, 22 et 29 Afterwork Les Mercredis de Ma Cimenterie Mercredis 8, 15, 22 et 29 Les folles soirées (réservées aux entreprises) Mercredis 8, 15, 22 et 29 Carte blanche à… Samedi 25 Marché Médicis (Antiquités, design)
JUILLET Samedi 6 et dimanche 7 Yummy day Dimanche 7 Vide-greniers des Monts d’Or Dimanche 14, 21 et 28 Brunch Un Dimanche, un chef Mercredi 10, 17, 24 et 31 Afterwork Les Mercredis de Ma Cimenterie Mercredi 10, 17, 24 et 31 Les folles soirées (réservées aux entreprises) Mercredi 10, 17, 24 et 31 Carte blanche à… Mercredi 17 Festival Ciné Plein Air Samedi 20 et dimanche 21 Festival Vintage Bel Air Samedi 27 Marché Médicis (Antiquités, design)
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LA VIE LYONNAISE
LA TOUR ROSE
Droit de réponse de la SACVL
LES FOULARDS BLANCS DE SAINT-NIZIER Ont-ils une chance d’être entendus d’une administration métropolitaine de plus en plus autiste et déconnectée du quotidien des Lyonnais ? Seront-ils écoutés alors qu’ils manifestent pacifiquement armés d’un simple drapeau blanc ?
O
n peut saluer la détermination de Philippe Jaeger et de Bernard Colombaud, respectivement responsables des associations Amis de l’église Saint-Nizier et CIL Centre Presqu’île qui ne désarment pas pour obtenir la création d’un véritable parvis devant ce magnifique édifice gothique du XIVème, fleuron du patrimoine lyonnais. Dimanche 24 mars. Sortie de messe inhabituelle pour 400 personnes réunies devant l’église pour manifester leur opposition au projet d’aménagement de la métropole et de la mairie de Lyon. Denis Broliquier, maire du 2ème et Mme Fogiel, conseillère du 1er représentant Nathalie Perrin-Gilbert, sont venues apporter leur soutien. Les organisateurs ont également reçu l’appui de l’association Renaissance du Vieux Lyon, Régis Neyret, Yves Neyrolles, et Denis Eyraud, président de l’UCIL tous trois à l’origine du classement de Lyon au patrimoine mondial.
> La pétition lancée a obtenu 5525 voix moitié sur papier moitié sur internet (change.org un parvis pour l’église Saint Nizier à Lyon)
ÉCHOS DE LYON
UN IMMEUBLE STALINIEN POUR LE PC CHINOIS Cela fait plus de 5 ans que l’ancien immeuble du RSI, sis au 67, rue Duquesne, est en rénovation. Selon plusieurs sources, trois étages (6-7-8) auraient été réservés par la République Populaire de Chine qui y déménagerait son consulat de la rue Louis Blanc et servirait d’incubateur aux entreprises chinoises souhaitant investir à Lyon. La cohabitation s’annonce difficile avec les autres locataires...
BFM LYON va s’installer cours Charlemagne La télévision locale du groupe BFM qui va succéder à TLM aura ses locaux au 91, cours Charlemagne. Elle disposera de 400 m2 dans un nouvel immeuble édifié à 100 mètres de l’Hôtel de Région. L’installation se fera en avril-mai, le temps de préparer le lancement de la nouvelle chaîne cet été ou à la rentrée. Source : InterMedia lyon people • avril 2019 • 12 •
Vous avez bien voulu citer la SACVL dans votre mensuel de février 2019 dans une interview de Monsieur Alain Dinc représentant les sociétés gestionnaires exploitant l’hôtel restaurant de la Tour Rose et ce jusqu’à leur liquidation définitive. Nous regrettons que ce Monsieur accuse la SACVL sans que vous n’ayez pris notre avis. Pour la bonne information de vos lecteurs, nous vous remercions par avance de bien vouloir prendre en compte nos remarques à ce sujet : « La SACVL s’est rendue acquéreur de la Tour Rose en date du 27 juillet 2008 afin de conserver ce bâtiment remarquable dans le patrimoine de la Ville de Lyon qui détient 76% de notre capital. Au moment de l’acquisition, l’établissement disposait de deux locataires : la société « Bar restaurant de la Tour Rose » pour le restaurant et le bar et la société Kojo pour l’hôtel et les parkings. Il est apparu rapidement que Monsieur Alain Dinc représentait ces deux sociétés sans que nous connaissions avec précision les actionnaires desdites structures. Les impayés sont apparus dès 2009 aboutissant à deux jugements de redressement judiciaire le 12 octobre 2010. La SACVL n’a jamais cessé de réaliser des travaux dans cet établissement et ce, pour un montant cumulé de 460 000 € durant l’exploitation des sociétés précitées. Des travaux sur le chauffage, la toiture, les ascenseurs ont notamment été réalisés. Pendant cette période, les exploitants n’ont réalisé aucuns travaux d’amélioration ni même d’entretien, ce qui explique sans doute une part des difficultés qu’ils ont connues par la suite. Ils ont même tenté d’empêcher la SACVL de refaire la toiture et seule une décision du Tribunal obligeant les sociétés à une astreinte de 3000 € par action des exploitants empêchant l’accès aux toitures, nous a permis d’engager ces travaux. Les sociétés exploitantes ont intenté en date du 26 novembre 2010 un procès à la SACVL sur des travaux manquants. Les exploitants ont tiré argument de prétendues difficultés de travaux pour ne plus payer de loyer du tout. Au total, la dette cumulée des exploitants vis-à-vis de la SACVL s’est établie au terme de nos relations contractuelles à plus de 3 années de loyer ! La compensation sans cause entre des loyers impayés et des problèmes liés aux travaux a bien sûr été mise en cause par les tribunaux qui ont obligé les exploitants à consigner les sommes dues puis à les régler, ce qu’ils n’ont pas fait. Depuis lors, les procédures intentées par les exploitants ont été annulées et les sociétés liquidées pour défaut d’actif, à la demande des sociétés exploitantes. La masse des créanciers au moment de la liquidation s’élevait à plusieurs centaines de milliers d’euros. Concernant d’éventuels engagements pris par la SACVL, ils ont toujours été consignés dans les procédures et respectés. Monsieur Alain Dinc n’a évidemment jamais eu d’accord de la SACVL pour ne pas payer les loyers, ni de la part de Jean-Paul Clément, qui a quitté ses fonctions de Directeur Général en octobre 2011, ni de Michel Le Faou qui a quitté ses fonctions de Président en juin 2014, ni de Éric Lamoulen qui, en tant que Directeur Général, a mené les procédures jusqu’à leurs termes ».
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LA VIE CULTURELLE Les sœurs Rigaud en compagnie de JC Camus
PRINTEMPS DE PÉROUGES
Avec la bénédiction de Jean-Claude Camus Vingt-trois ans après avoir craqué pour Pérouges et sa cité médiévale, Marie Rigaud et ses sœurs ont su élargir leur panorama musical. Texte : Morgan Couturier - Photo © Fabrice Schiff
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a programmation 2019 réserve encore de belles pointures, confirmées ou actuelles. Et même si celle-ci s’est élargie en vingt trois éditions, le Printemps de Pérouges demeure fidèle à ses principes, à savoir « s’adresser au plus grand nombre ». « Le public vient chercher un environnement. Il y a une frénésie particulière », présente d’ailleurs Marie Rigaud. Le constat est implacable et vaut aussi bien pour toute performance exercée
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dans la cour du château de Chazey que dans la verdure du Polo Club de la Plaine de l’Ain. Le millésime 2019 ne dérogera pas à la règle, avec quelques grands noms de la musique réunis le temps d’une quinzaine (du 12 au 27 juin) entièrement dédiée au quatrième art. « Ce site est juste beau », soulignait Johnny Halliday il y a encore deux ans. Dans le sillage du taulier et sous le regard de son ancien producteur JeanClaude Camus, des artistes de la trempe
À LIVRES OUVERTS
« Les facéties d’un heureux disparu »
de Joëlle Vincent Naître en n’étant guère désiré est certes une tare dont se passerait plus d’un humain. Avoir ce sentiment diffus qu’on embarrasse plus ses semblables qu’on ne les comble fait certes les délices des écouteurs lacaniens de canapé et les freudiens à la petite semaine mais ne réjouit guère ceux qui traversent ainsi l’existence avec cette dualité chère à Benjamin Constant « d’avoir toujours été nécessaire mais jamais indispensable... » Joëlle Vincent, romancière aguerrie, du haut d’une vingtaine d’ouvrages se plait à imaginer un personnage Félix, au prénom prédestiné qui, dès sa mort, créé un manque autant insondable qu’inconsolable auprès tant de ses proches que de ses connaissances et même par ricochets d’anonymes au premier rang desquels se trouve le lecteur de ce roman assez «pancolien» dans sa construction. Chez Joëlle Vincent, le libre arbitre n’est qu’illusion et une force, un esprit, une divinité propose et dispose à sa guise et comme elle se complait à l’écrire : « Les facéties d’un heureux disparu » - Éditions Maxou - 18 euros lyon people • avril 2019 • 14 •
de Marianne James (le 15 juin au château de Chazey), de Soprano (le 22 juin), des ZZ Top (le 23 juin), des Beach Boys (le 26 juin) et de Pascal Obispo-Marc Lavoine (le 27 juin) défileront sur la scène du Polo Club. « Je suis bluffé », a confié l’illustre producteur, à la veille du printemps. Pour celui de Pérouges, c’est déjà demain. Programme complet sur www.festival-perouges.org
////////////////////////////////////// Textes : Jacques Bruyas
« Jean-Baptiste et Emile Guimet » d’Hubert Guimet Les Lyonnais d’un certain âge se souviennent de l’exceptionnel cabinet de curiosités de l’ancien musée Guimet de Lyon, appelé à devenir les ateliers et salles de répétition de la Maison de la danse. Ce futur proche de la transformation de ce bâtiment historique est en soi plaisant car le musée créé en 1879 (puis délaissé et repris trente ans après) fut pour Emile Guimet une onéreuse danseuse.... La fortune familiale fut faite par Jean-Baptiste Guimet qui, marié à une peintre délicate Zélie, rechercha des teintes artificielles dont le fameux «bleu outremer» lui rappelant les yeux oh combien expressifs de sa chère et tendre. Basé autant sur un état naturel que sur une illusion optique voulant qu’un bleu soutenu même éparpillé en paillettes dans une lessive blanche rende le blanc plus blanc que blanc, le « bleu guimet » exerça ses talents un peu partout dans l’industrie lyonnaise des teintureries Gillet en passant par les plaques photographiques Lumière. Jean-Baptiste et Emile son fils présidèrent aux destinées de «Pechiney» jusqu’en 1918... et cette stabilité économique permit à Emile, esthète, musicien, collectionneur compulsif de sillonner l’Orient, l’Extrême Orient... et de rapporter de quoi enrichir le Musée National des Arts Asiatiques fondé en 1889 à Paris et le musée lyonnais transféré aux Confluences doté d’un riche fond dû au célèbre mécène honoré en ce livre écrit par son arrière-petit-fils Hubert. « Jean-Baptiste et Emile Guimet » Éditions Lyonnaises d’Art et d’Histoire - 32 euros
NOUVEAU RANGE ROVER EVOQUE
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Le nouveau Range Rover Evoque est à lui seul une révolution pleine d’audace. Toujours plus avant-gardiste avec ses feux avant effilés à Matrix LED*, ses poignées affleurantes escamotables ou encore son double écran tactile*, il réinvente le concept du SUV compact premium. Et comme la modernité ne s’arrête pas au design, il bénéficie également d’innovations technologiques exclusives, qui feront de la jungle urbaine son nouveau terrain de jeu. Disponible dès le mois d‘avril, n‘attendez plus pour venir le découvrir chez votre concessionnaire : Automotion, Land Rover Lyon ZAC de Sans-Souci, Chemin de Paisy 12A Rue des Frères Louis et Emile Bertrand landrover-lyon.fr
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LA VIE GASTRONOMIQUE
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gare des Brotteaux À toute vapeur ! Désormais ouvert à midi, le restaurant festif de la gare des Brotteaux a pris son rythme de croisière. Embarquement immédiat.
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l aura fallu 7 mois aux associés Bruno Da Eira, Jean-Paul Donjon, Axel et Marc Chabert pour mener à bien le chantier hors norme du Choo Choo. L’ancien Boudoir est méconnaissable. Car non seulement la salle principale est remastérisée, mais elle est doublée d’un sous-sol entièrement aménagé. Les ouvriers ont décaissé de 50 centimètres les 280 m2 des anciennes caves ! « On n’est pas tombé sur la nappe phréatique ! » sourit Bruno, heureux d’être arrivé à bon port. Question ambiance, les amateurs de « Il était une fois en Amérique » ne seront pas dépaysés, car le voyage démarre dans les années de la prohibition, à une exception près, ici l’alcool coule à flot. Le thème choisi colle parfaitement avec le cadre historique de la gare. Dans la salle de restaurant au bleu Klein, piliers d’acier et sol mixant plancher et granito (réalisé dans les règles de l’art par la société Miroda) s’entremêlent jusqu’au bar, surmonté de luminaires design à l’opposé des habituels
copier-coller de la standardisation habituelle, postulat de l’architecte Colette de Jong.
CODE SECRET POUR CLIENTÈLE LOOKÉE À tout moment, on s’attend à voir débarquer Robert de Niro, entouré d’élégantes, car vous l’avez compris, ici vous n’êtes pas chez Mc Do, et vous ne venez pas comme vous êtes. Et ce sont les mieux lookés qui peuvent accéder au bar secret du sous-sol, très habilement dissimulé derrière un mur de consignes. A la tonalité très indus, mais façon speak easy, il dispose de sa propre carte et soigne son caractère
exclusif, voire confidentiel. Son code d’accès est une denrée rare, réservée à une clientèle choyée par le directeur Olivier Delmotte. À midi, ça reste sage, mais gentiment musical. Le soir venu, il est possible d’embarquer dès le dîner concocté par le chef Fabien Simon, un colosse de 33 ans, passé par les cuisines de Georges Blanc. Dans l’assiette, des plats bien maîtrisés (Noix de St Jacques à la provençale, Macaronis aux morilles, risotto crémeux aux gambas...), pour vous emmener jusqu’à la fête, inscrite dans les gênes hybrides du Choo Choo qui se métamorphose en club. En quelques secondes, les banquettes virevoltent pour se transformer en plateformes individuelles, tandis que toute la salle est plongée dans un jeu de lumières dernière génération.
13, place Jules Ferry - Lyon 6 - Tél. 04 87 65 04 65
Ouvert 7 jours sur 7 Déjeuner : prise de commande jusqu’à 14h30 Dîner : prise de commande jusqu’à 22h30 (dimanche au mercredi) et jusqu’à 23h (jeudi au samedi)
Textes : Marco Polisson - Photos © Fabrice Schiff et DR
VENTE AUX ENCHÈRES
L’ÉTOILE DE MARTIN L’Étoile de Martin organisait, pour la deuxième fois, une vente aux enchères au profit de l’Institut d’Hématologie et d’Oncologie pédiatrique du Centre Léon Bérard à Lyon. Parmi les 120 lots présentés le 12 mars chez Maître Claude Aguttes aux amateurs de sport, d’œnologie, de gastronomie, une œuvre de ZoulliArt en hommage à Paul Bocuse, proposée par l’artiste au profit de l’association a été acquise par l’Auberge de Collonges pour la somme de 10 000 euros. lyon people • avril 2019 • 16 •
BRÈVES DE COMPTOIR Mathieu Viannay à Dubaï. Retrouvez sur notre site lyonpeople.com les photos de l’inauguration de son restaurant « Rue Royale ». L’Alibi a fermé ses portes dimanche 30 mars après 48 ans de fêtes endiablées. C’est à ses fils que Michel Lyonnet a confié la destinée de la célèbre discothèque du quai Romain Rolland qui devrait renaitre sous un nouveau concept avant l’été. Les anciens adjoints de Georges Blanc poursuivent leurs courses. Après le Refuge (Megève), Antoine Maillon et Frédéric Demurs ont racheté O Café du Marché, tout juste rénové par Régis et Sophie Betoule.
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LA VIE GASTRONOMIQUE
C’EST UN (JEUNE) HOMME QUI PREND LA MER ! À 25 ans, Jules Durand créateur de la marque BPM (à Meximieux et Belleville-sur-Saône) s’est amarré il y a quelques mois au désormais BPM Lounge – Le Yacht. Le bâtiment en forme de bateau bien connu des Lyonnais à Saint-Germainau-Mont-d’Or, abrite donc un nouveau capitaine. Et à l’aube de prendre le large, il maîtrise son cap ! Texte : Christophe Magnette - Photos © Saby Maviel et Alain Rico (photo de nuit)
S
on architecture en forme de navire sur trois niveaux, ses 6 000 m² (dont 400 m² de roof-top), sa capacité (2 000 personnes et jusqu’à 3 000 avec les extérieurs), son histoire (construit en 1936, il abritait le siège social de l’association des Yacht-Club de Lyon), sa situation exceptionnelle (à quasi 180°), sa proue tel un éperon qui transperce la rivière, sa plage privée, son bas-port, tout concourt à faire du BPM Lounge – Le Yacht est un lieu exceptionnel. Un navire repris fin 2018 par Jules Durand, mû par l’idée de capitaliser sur les réussites de ses établissements made in BPM (pour battement par minute) bien connus des clubbers de Belleville-sur-Saône (d’où il est originaire) et Meximieux. Apparu dans le monde de la nuit il y a deux ans et demi avec la création du BPM Lougne du côté de Taponas, Jules a déjà le cuir tanné de ceux qui ont connu l’expérience d’une première vie riche en enseignements : ex. milieu de terrain de l’OL et de Sochaux en catégories jeunes (il a été le coéquipier d’un certain Corentin Tolisso), parti très jeune de chez lui et préférant lyon people • avril 2019 • 18 •
mettre fin à une prometteuse carrière suite à un passage qu’il qualifie pudiquement “de difficile en Franche-Comté”, le Caladois ne retient que du positif d’un parcours qui lui aura inculqué une idée simple : “entreprendre pour faire quelque chose de ma vie”.
DES AFTERWORKS TOUS LES JEUDIS ! Avec une idée tranchée : “Le concept BPM ? C’est intergénérationnel, ultrafestif, avec une entrée gratuite, des tapas, des cocktails, du vin au bar (!), une fermeture à 4 heures, un relationnel soigné et deux maîtresmots : proximité et fidélisation.” Un maelstrom d’émotions qu’il applique désormais au “Yacht”, aidé par son chef Emmanuel Valin, formé aux exigences des grandes maisons lyonnaises. Ouvert tous les soirs à partir de
mi-avril, d’aucuns pourront se restaurer de jour comme de nuit (jusqu’à 170 couverts), se divertir jusqu’au bout de la night, organiser séminaires, mariages et évènements en tous genres, sans oublier de profiter des afterworks tous les jeudis. En actant un rapprochement de marque avec Chapoutier (une fois par mois à l’occasion d’un concours de pétanque) et en faisant montre d’une volonté de s’inscrire dans la durée, Jules Durand démontre sa volonté d’imposer son bâtiment sur les rives de Saône. C’est sûr : de l’eau va couler sous les ponts. BPM Lounge - Le Yacht 16, avenue Jacques-Brel Tél. : 04 78 98 10 10 www.leyacht.fr
Opening
DES TERRASSES DU JEUDI LE 25 AVRIL ! Tapas et planchas offertes, plage privée, bar à cocktails, feu d’artifice, arrivées en bateaux, show artistique, écran led dos à la Saône, imposant line-up de dj, le 25 avril le “Yacht Club” met les petits plats dans les grands pour lancer sa saison estivale ! Rendez-vous à partir de 19h à Saint-Germain-au-Mont-d’Or !
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LA VIE GASTRONOMIQUE
CUISINES ET DÉPENDANCES Fabrice Bonnot en tête d’affiche
Capitalisant sur sa renommée à Lyon, Fabrice Bonnot profite de sa notoriété pour donner son nom à son restaurant de la rue de la Charité dont il préside l’Association des commerçants. Texte : Christian Mure (Lyon Gourmand) - Photos © Fabrice Schiff
B
onnot... un nom devenu inséparable de l’évènement caritatif «Soupe en Scène» (20.000 euros récoltés) qui mobilise chaque hiver 150 bénévoles et 25 artistes dont le célèbre musicien Michaël Jones associé aux plus grands succès de Jean-Jacques Goldman ! Le ton est donné dès l’entrée de son restaurant qui a gagné en luminosité et offre désormais une vraie perspective sur la rue. De quoi faire ressortir le mur de photos d’artistes : Adriana Karembeu, Clara Morgane, Pierre Gagnaire, Desireless, Shym, Anggun, Paul Bocuse, Patrick Fiori... Le décor s’est considérablement éclairci avec de grands tableaux de poissons signés Geneviève Troyes puisque nous sommes ici au royaume de la cuisine marine ! Fabrice Bonnot reçoit ses clients assisté de son associé Cédric Le Gouill et de son chef Sylvain Malland qui est un artiste de la bouillabaisse. « Nous remettons aussi la viande au goût du jour. Le choix du produit est essentiel dans les desserts puisque je mets beaucoup moins de sucre qu’à une époque : on doit retrouver le sucre dans le produit naturel.
SAINT-TROPEZ
Fuchs fait des petits Ouverture pour Pâques de l’Epicerie comptoir de la Ponche Doon’s dans l’ancienne épicerie de l’arrière-grand-mère d’Olivier Fuchs. Aux manettes Tropez et Luis Dounier, les fils de sa sœur Marie. Inauguration le 6 juin, à l’angle de la rue de la Ponche et rue des remparts.
lyon people • avril 2019 • 20 •
« J’ai la chance de faire le plus beau des métiers : donner du bonheur aux autres. » Arrosé d’un goûteux côtes du Rhône 2016 «Le temps est venu» de Stéphane Ogier, sa formule déjeuner est une petite merveille... Avec son moelleux de lotte émulsion de langoustine suivi d’une escalope de saumon à la plancha poêlée de légumes mousseline de pomme de terre pistou de roquette émulsion de parmesan ou d’une cuisse de lapin mijotée
en basse température risotto crémeux émulsion au vin jaune et champignons des sous-bois... Le pain perdu caramélisé marmelade de rhubarbe ou la douceur vanille poêlée de clémentines et ananas éclats de meringue termineront en beauté votre déjeuner ! C’est normal que son restaurant soit plein... à en juger par la saveur de ses risottos, émulsions, poêlées de légumes ou de champignons. Fabrice Bonnot se rend également indispensable en faisant la cuisine pour 6 à 12 personnes dans son Appart’68 au-dessus de son restaurant tout en s’occupant des accords mets-vins. «C’est un peu comme si j’ouvrais les portes de ma maison. C’est un vrai succès !»
68, rue de la Charité - Lyon 2 - tél. 04 78 37 45 02 Fermé samedi et dimanche. Service de 12h à 13h30 et de 19h à 21h30. Ouvert le samedi soir d’octobre à décembre. Formule déjeuner : Entrée+plat ou plat+dessert à 18 euros. Entrée+plat+dessert à 22 euros. Menu Saveurs à 42,90 euros. Menu Textures à 57,90 euros. Menu Prestige (six plats) à 95 euros.
CHRISTOPHE MARGUIN Miami fils
Escale à Miami pour Nicole et Christophe Marguin qui ont retrouvé dans la capitale de la Floride leur fils Victor, commis de salle au Four Seasons et la pétillante Karine qui vient de démarrer au Piment, le clone du restaurant branché de Saint Barth.
MATHIEU VIANNAY Chef de gare
Après avoir confié sa carte au chef Michel Rostang, le Train Bleu prolonge l’excellence du Buffet de gare, en invitant le premier chef étoilé d’une longue série : Mathieu Viannay. Toujours dans la continuité de la ligne Paris-LyonMéditerranée, il était donc naturel pour le restaurant mythique de la gare de Lyon de recevoir le chef de la Mère Brazier, pour un menu exclusif à découvrir du 26 mars au 26 avril.
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LA VIE GASTRONOMIQUE
Halles de
L’HÔTEL DIEU
Escales gourmandes du tout nouvel Hôtel-Dieu, les Halles offrent une large panoplie de produits, vendus sans concurrence entre les artisans. Résultat, quatre mois après leur ouverture, elles font le bonheur de leurs occupants et des fins gourmets de la Presqu’île. Textes : Morgan Couturier, Laura Noailly - Photos © Fabrice Schiff
FRUISY
VINS GUYOT
L
Q
a phrase est restée incrustée dans l’esprit de tout un chacun. Alors quand celui-ci vient à se tourner vers les nuances de couleur du stand Fruisy, il devient complexe d’écarter ce conseil diététique ô combien important. « Cinq fruits et légumes par jour », le message s’affiche comme une révélation, lorsque sonne l’heure du smoothie ou de la salade de fruits. Aucun ajout de produits laitiers, le succulent mélange se fait exclusivement à base de « fraîches découpes ». Et si l’idée vient d’accompagner ce rafraîchissant en-cas, les soupes et les jus de fruit The Berry Company s’associent volontiers à ce plaisir sucré. Ouvert du lundi au samedi de 9h à 19h30 Dimanche de 9h à 12h30
uatre et un qui font cinq pour la maison centenaire, basée à Taluyers. De plus en plus présente à Lyon (Vaise ou le quai Saint Antoine), la cave rhônalpine étend encore un peu plus son empire entre Rhône et Saône avec cette nouvelle boutique nichée au rez-de-chaussée des Halles de l’Hôtel-Dieu. Une véritable « opportunité » pour la maison, laquelle n’a pas hésité à installer ses plus belles bouteilles dans ce nouveau temple du vin et des spiritueux. Plus de 500 références décorent ainsi cet écrin boisé, parmi lesquelles de belles références régionales, de Bordeaux, du Val de Loire ou de contrées étrangères, comme le Chili ou la Nouvelle-Zélande. Ouvert du lundi au samedi de 9h à 19h30 Dimanche de 9h à 12h30
Anne-Gaël Le Roc’h
Thibaud Hahn lyon people • avril 2019 • 22 •
MAISON VIANEY «
LE BISTROT DES HALLES
Ç
a sent le poisson d’en face ! ». À la différence des compagnons d’Astérix, le poisson est bel et bien frais sur les étals de la maison Vianey. « C’est même de l’extra-frais », glisse-t-on du côté des étals créés en 1967, où la pêche de ligne, exercée par de petits navires, permet d’obtenir des poissons de grande qualité, sortis de l’eau à peine deux jours avant leur installation sur l’étal. Le client peut alors librement choisir son produit et le savourer sur place, de même qu’une dizaine de variétés d’huîtres, prêtes à être dégustées de 9h à 22h. Une véritable source en fer, que les clients peuvent compléter par des acras et quelques plats traîteurs.
O
n ne présente plus le Théodore, l’iconique restaurant tenu par Marco Chopin. Mais deux ans après la reprise de ce succulent établissement du 6e arrondissement, le Lyonnais a de la suite dans les idées, avec ce restaurant bistronomique de 50 places assises et 120 couverts l’été (80 places en terrasses, 40 sur les quais). Au menu, une cuisine de bouchon moderne, où le chef Romain Juttard revisite à sa sauce, des plats culte de la cuisine lyonnaise. Bien aidé par les produits de ses voisins, le gastronome propose une « cuisine bien faite, précise », pour un ticket moyen de 30€ le midi et « une peu moins de 40€ le soir ».
Ouvert du lundi au samedi de 9h à 22h Dimanche de 9h à 12h30
Ouvert du lundi au samedi de 9h à 22h Dimanche de 9h à 17h30 Tél. 04 78 82 38 49
Mohamed Henniene, Camille Bertier et Anthony Rodrigues
MAISON POZZOLI I
Denise Faja
PIGNOL
l est impossible de le manquer, même dans l’immensité des Halles. Le pain de famille, classique parmi les classiques de la maison Pozzoli, rayonne au sommet des ventes, quelle que soit la saison. Reconnaissable à sa croûte dorée et son fameux quadrillage, le pain de famille se laisse aller à quelques fantaisies pendant les fêtes de fin d’année. Un best-seller qui ne manquera pas d’égayer la quatrième boutique lyonnaise de Pozzoli. Alors que les fromages de la Mère Richard trônent à côté, les pains seigles auvergnats et ceux entièrement élaborés au levain (et exclusivement faits à la main) apparaissent également comme de parfaits accompagnements. Ouvert du lundi au samedi de 9h à 19h30 Dimanche de 9h à 12h30
A
vec son épouse Françoise, il a porté à bout de bras le projet des Halles, alors Jean-Paul Pignol ne pouvait faire autrement que se signaler au sein de ce carrefour des meilleurs produits culinaires. Le célèbre traîteur lyonnais conserve ainsi ses classiques iconiques, notamment en matière de charcuterie, où ses saucissons et ses pâtés en croûte aguichent inlassablement les visiteurs. Seule nouveauté, et pas des moindres, l’imposante boutique offre désormais la possibilité aux clients de consommer sur place, au travers des différentes tables disséminées çà et là dans les allées. Ouvert du lundi au samedi de 9h à 19h30 Dimanche de 9h à 12h30
Jennifer Prada •
23 • avril 2019 • lyon people
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LA VIE GASTRONOMIQUE Fred Francon
VOISIN S
CERISE ET POTIRON A
vec plus de 60 magasins à son actif dans la métropole lyonnaise, l’enseigne Cerise et Potiron « souhaitait revenir à notre métier de base : le conseil ». La maison se réjouit ainsi d’exposer sur ses étals des produits frais et de saison, ces derniers étant pour la plupart issus de l’agriculture raisonnée. Tous les fruits et légumes sont ainsi méticuleusement sélectionnés chez de petits producteurs locaux, mais aussi aux quatre coins du monde. « Nous proposons plein de spécificités qu’on ne voit pas ailleurs », assure son responsable Fred Francon, pour qui le sens de la qualité passe notamment par la proposition de références originales et exotiques aux clients. Ouvert du lundi au samedi de 9h à 19h30 Dimanche de 9h à 12h30
BOUCHERIE TROLLIET
elon Nathalie Bitton, les Halles sont un « retour de la gastronomie ». La mise en valeur du lieu passe inévitablement par l’installation de Voisin, dont le « démarrage exceptionnel » confirme le succès de cette maison réputée depuis 1897. Connu pour ses grains à moudre et ses cafés, Voisin l’est aussi pour sa large gamme de chocolats, lesquels trônent en bonne place dans la vitrine de la boutique. Les fèves étant sélectionnées un peu partout sur la planète, Voisin offre un véritable voyage gustatif, de l’Equateur au Mexique en passant par sa chocolaterie de Vaise. Une découverte que le chocolatier propose de partager avec ses clients, avec l’instauration d’un stand de dégustation de chocolats et cafés. « Notre intérêt, c’est que ça vive », conclut Nathalie. Ouvert du lundi au samedi de 9h à 19h30 Dimanche de 9h à 12h30
Mélanie Antonn et Nathalie Bitton
Estelle Defarge
I
nstallée depuis 25 ans au sein des Halles Paul Bocuse, il était normal pour la famille Trolliet d’ouvrir une nouvelle boutique dans sa réplique de l’Hôtel Dieu. « Le projet date de longtemps » confie Alexis Trolliet, lequel a jugé bon de se rapprocher des autres Meilleurs Ouvriers de France pour proposer ses viandes d’exception. Mûrement réfléchie pendant six ans, la boucherie des Halles de l’Hôtel-Dieu vient conforter l’envie de se perfectionner partagée par la maison, la provenance des produits étant minutieusement choisie à travers toute l’Europe. De quoi donner envie aux clients de s’épancher sur ces viandes, et ce, dès midi, avec un service de restauration ouvert jusqu’à 14h. Ouvert du lundi au samedi de 9h à 19h30 Dimanche de 9h à 12h30
LA MÈRE RICHARD F
igure du cours Lafayette, Renée Richard ne pouvait passer outre ce nouveau projet, elle qui sut installer ses fromages parmi les références culinaires de la région en cinquante ans d’histoire. La clientèle de la Presqu’Île la réclamait, la souriante fromagère s’est donc exécutée, ramenant au passage sa centaine de références de fromages et ses crémeries AOC. Des produits d’exception que la Mère Richard propose de déguster sur place, avec notamment un appétissant gorgonzola à savourer à la cuillère. Les fins gourmets peuvent également se laisser tenter par la petite touche nouveauté de la maison : la dégustation sur place de fondue. Un régal ! Ouvert du lundi au samedi de 9h à 19h30 Dimanche de 9h à 12h30
Brigitte Chambaud, Alexis Trolliet et Amandine Perra lyon people • avril 2019 • 24 •
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EN COUVERTURE - STARS DE L’OL
DOSSIER SPÉCIAL
STARS DE L’OL
Dossier réalisé par Morgan Couturier Photos Fabrice Schiff lyon people • avril 2019 • 26 •
IL Y A UNE VIE
après le foot SOMMAIRE Que sont-ils devenus ?...................................... Sonny Anderson ............................................... Jérémy Berthod................................................... Serge Bex ............................................................. Christophe Breton ............................................. Eric Carrière ...................................................... Jean-Marc Chanelet .......................................... Grégory Coupet ................................................. Fleury Di Nallo .................................................
28 36 38 40 42 44 46 48 50
Vikash Dorhasso .............................................. 52 Marc Fraysse ..................................................... 54 Joel Frechet........................................................... 56 Guy Genet............................................................ 58 Sidney Govou ..................................................... 60 Nicolas Puydebois ............................................ 64 Rémy Vercourtre ............................................... 66 Philippe Violeau ................................................ 68 Sylvain Wiltord.................................................. 70 •
27 • avril 2019 • lyon people
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EN COUVERTURE - STARS DE L’OL
ÉRIC ABIDAL Né le 11 Septembre 1979 à Saint-Genis-Laval Marié à Hayet Kebir, il a 4 enfants (Meliana, Camélia, Leyna et Kenya) 2000 : Débuts professionnels à Monaco. 2004 : Arrive à Lyon où il remportera 3 titres de Champion de France. 2006 : Finaliste de la Coupe du Monde avec les bleus. 2007 : Est transféré au Barca. 2011 : Remporte la Ligue des Champions quelques mois après l’ablation d’une tumeur au foie. 2012 : Rechute et doit se faire greffer du foie. 2014 : Retraite sportive après une dernière pige à l’Olympiakos en Grèce. 2017 : Est l’ambassadeur du Barca. 2017 : S’occupe activement de sa fondation (qui porte son nom) qui lutte contre le cancer. 2018 : L’ancien de l’OL est devenu médiateur central du Barça : rôle de conciliateur entre la direction et le vestiaire barcelonais.
SONNY ANDERSON Né le 19 septembre 1970 à Goiatuba (Brésil) Un frère Toninho, ancien footballeur, un fils Loic, footballeur et une fille depuis 2007, Elise. 1993 : Débarque en France à Marseille Août 1997 : 1ère des 7 sélections avec le Brésil 1999 : signe à l’OL contre 120 millions de francs 2003 : Il quitte l’OL avec deux titres de champion et 71 buts à son compteur 11 juin 2007 : à Gerland, il réalise son jubilé devant 30000 personnes et met fin à sa carrière 20062011 : Sonny Anderson est nommé entraineur des attaquants à l’OL 30 mai 2007 : inauguration d’un stade à son nom dans le 2e arrondissement de Lyon Depuis 2012 : Consultant sur Bein Sports, poste qu’il occupe encore aujourd’hui. 2018 : Prépare sa reconversion en tant que golfeur pro 2019 : Golfeur pro.
JÉRÉMIE BRECHET Né le 14 août 1979 à Lyon 1998 : Formé au club et natif de Lyon, Jérémie Brechet fait ses débuts à l’OL en 1998. Au club jusqu’en 2003, il remporte deux titres de champion de France. Dans une interview au journal L’Equipe, publiée en 2005, il avoue avoir refusé fin 2001, les avances du grand FC Barcelone. 2003 : Double champion de France, Brechet succombe aux sirènes italiennes et à la prestigieuse équipe de l’Inter Milan. Un changement d’entraîneur et une grave blessure ont finalement raison de son aventure. 2004 : Jérémie Brechet rebondit en Espagne du côté de la Real Sociedad. Mais les blessures sont récurrentes et son temps de jeu limité. 2006 : Le défenseur souhaite se relancer. La France lui fait les yeux doux, notamment Sochaux qui souhaite s’attacher ses services. Dans le Doubs, Brechet devient rapidement capitaine et remporte la Coupe de France en 2007. 2008 : Nouvelle tentative à l’étranger, cette fois du côté des Pays-Bas avec une signature au PSV Eindhoven. 2009 : L’acclimatation est délicate. Brechet a le mal du pays. Il revient à Sochaux, un contrat de 3 ans à la clé. 2012 : La dernière saison sochalienne est un calvaire. Les blessures s’enchaînent. Le défenseur souhaite quitter Sochaux. Il obtient gain de cause et signe à Troyes. 2013 : L’aventure troyenne commence bien, mais les blessures font leur retour. Le 26 juin, il signe à Bordeaux. 2014 : En Gironde, la carrière du Lyonnais tourne court. Une saison et le Français plie bagages. Direction la Corse et le Gazélec Ajaccio. Dès la première année, il participe activement à la montée en Ligue 1. Malgré la relégation l’année suivante, Bréchet poursuit au club et fait partie intégrante de l’équipe, en Ligue 2, à 38 ans. 2018 : le 8 mai 2018, il annonce qu’il mettra un terme à sa carrière à la fin de la saison. 2019 : Consultant pour OL TV.
JÉRÉMY BERTHOD Né le 24 avril 1984 à Tassin-la-Demi-Lune. Un frère, Alexandre 1995 : Intègre le centre de formation de l’OL 2003 : Signe professionnel avec son club formateur 13 septembre 2003 : premier match contre Auxerre 2007 : Quitte l’OL pour rejoindre Monaco 13 avril 2015 : Lassé du foot, il met fin à sa carrière, à tout juste 30 ans. 31 juillet 2016 : Devient consultant pour OLTV 2018 : il intègre l’organisme de l’Academy OL (staff U17 national au côté de Pierre Charrondier).
lyon people • avril 2019 • 28 •
CHRISTOPHE BRETON
PATRICE CARTERON
Né le 21 mai 1966 à Sainte-Foy-Lès-Lyon. Membre du CSEL.
Né le 30 juillet 1970 à Saint-Brieuc
1985 : Le gardien de but signe à l’OL. 1989 : Barré par Lemasson, Breton est prêté au Puy, alors en troisième division 1991 : Retour à l’OL pour un total de 24 matchs en première division et 18 en deuxième division. 1997 : Départ pour Toulouse, où Breton est réduit à garder les buts de la réserve. À la fin de la saison, il planche déjà à sa reconversion et crée une société de courtage d’assurance, Protect Sport, afin de proposer des contrats de prévoyance aux joueurs professionnels. 1998 : La carrière pro est derrière lui. Pour une saison, il enfile les gants à Villefranche. Depuis 1999 : Breton se consacre pleinement à sa société, qu’il oriente vers la gestion financière, une activité déjà bien maîtrisée lors de sa carrière professionnelle. 2019 : Conseil d’administration du club de course à pied des Speederian et arrivée d’un nouvel actionnaire.
1990 : Breton de naissance, Patrice Carteron perce au Stade Briochin. 1992 : Débuts professionnels, en D2 du côté de Laval. 1994 : Déjà pisté par Rennes au moment de signer à Laval, Carteron signe enfin pour les rouges et noirs. 1997 : Le Français débarque entre Rhône et Saône, pour poursuivre sa progression. 2000 : Après trois années sous le maillot lyonnais, Carteron rejoint l’ennemi, les Verts de Saint-Etienne. 2001 : Pris à partie par les supporters, Carteron s’exile, en prêt, en Angleterre, du côté de Sunderland. 2002 : Relégué en D2, Saint-Etienne compte enfin sur le défenseur, au point de devenir l’un des chouchous du club. 2005 : À 35 ans, Carteron joue peu. Il embarque pour Cannes en National. 2007 : Le défenseur met fin à sa carrière de joueur. Lors de la dernière journée, il est même propulsé comme entraineur de l’équipe. Mars 2008 : Rebelote, Carteron est nommé, à titre définitif, entraineur de l’AS Cannes. 2009 : Malgré une belle 4e place, le Breton est limogé. Mais l’entraîneur trouve une porte de sortie plus qu’honorable. Dijon alors en Ligue 2, fait appel à ses services. 2012 : Après une promotion en 2010, et une redescente l’année suivante, Carteron quitte Dijon pour prendre les commandes de l’équipe nationale du Mali. 2013 : La fédération malienne refuse sa démission. Mais il obtient gain de cause et entraîne le club congolais du Tout Puissant Mazembe. 2016 : Carteron enchaîne les destinations exotiques. Après le Congo, l’Egypte et le Wadi Degla ont ses faveurs. 2017 : Un an après, le Français signe un contrat de courte durée pour le club saoudien d’AlNasr. Son contrat terminé, il opte pour Phoenix et les USA, où il entraîne un certain Didier Drogba. 2018 : Entraîneur de Al Alky, club égyptien le plus titré. 2019 : Entraîneur du Raja de Casablanca.
CLAUDIO CAÇAPA Né le 29 mai 1976 à Lavras (Brésil) 1997 : Débute à l’Atlético Mineiro au Brésil 2000 : Arrive à Lyon en prêt avant de s’y installer définitivement 5 Octobre 2006 : Naturalisé Français. 2007 : Quitte Lyon pour Newcastle après 6 saisons et 6 titres de champion de France. 2009 : Retourne au pays en signant à Cruzeiro. 3 septembre 2012 : Il quitte l’OL pour la Turquie et Galatasaray 2011 : Il met un terme à sa carrière après une dernière pige au Brésil, à l’Avaì FC. Janvier 2016 : Il devient adjoint de Génésio à l’OL, en prenant en charge plus spécifiquement la défense. 2019 : toujours en fonction.
CRIS Né le 3 juin 1977 à Guarulhos (Brésil) Marié à la créatrice Tatiane de Freitas 1995 : Débute au Corinthians de Sao Paulo Aout 2004 : débarque à Lyon contre 3M€ 3 septembre 2012 : Il quitte l’OL pour la Turquie et Galatasaray 2014 : il met fin à sa carrière 2017 : Entraîneur de la réserve de l’OL après avoir coaché les U19 2018 : Il quitte le club rhodanien •
29 • avril 2019 • lyon people
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EN COUVERTURE - STARS DE L’OL
ÉRIC DEFLANDRE Né le 2 août 1973 à Rocourt (Belgique) 1991 : Il effectue ses débuts en pro au RFC de Liège 1995 : il rejoint le Germinal Ekeren pour une saison. 1996 : Le FC Bruges fait appel à ses services. En 1998, il obtient la consécration nationale suprême avec un titre de champion de Belgique. 2000 : Passage en France où il garnit les rangs de l’OL. À la clé, une Coupe de la Ligue et surtout, 3 titres de champion de France. 2004 : Après quatre saisons passées sur les bords du Rhone, Deflandre retrouve sa Belgique natale. Il signe au Standard de Liège. 2007 : Le titre national lui échappe de peu en 2006. En 2007, il signe au FCM Brussels au mercato d’hiver. 2008 : Le transfert est un échec. Direction FCV Dender, sans plus de succès. 2009 : Prié de partir, Deflandre embarque pour Lierse, alors en D2. Il participe à la montée en D1. 2010 : La fin de carrière approche, le défenseur signe en D3 dans le club de ses débuts, le RFC de Liège. 2012 : Fin de carrière. Il devient entraîneur au sein du centre de formation du Standard de Liège. 2013 : Deflandre s’essaye au cinéma, dans un court-métrage belge intitulé Franck&Dean 2015 : Il devient entraîneur principal du Standard de Liège. Depuis 2017 : Le défenseur est l’actuel entraîneur adjoint du Standard de Liège.
RÉMI GARDE Né le 3 avril 1966 à L’Arbresle 1988 : Débute sa carrière à l’OL. Il remporte la D2 avec le club. 1990 : Première de ses 6 sélections en Equipe de France. Il joue l’Euro 1992. 2011 : Devient entraineur de l’OL pendant 3 saisons 2012 : Coupe de France et Trophée des Champions avec l’OL 2016 : Devient entraîneur d’Aston Villa, alors dernier de Premier League. Mais il quitte le club au bout de quelques mois. 2017 : Il est recruté comme commentateur et consultant pour Canal+ pour les matchs de ligue des Champions. Depuis 2018 : Entraineur de l’Impact Montréal
CHRISTOPHE DELMOTTE Né le 9 juin 1969 à Comines (Belgique) 1991 : Après Wasquehal en amateur, Delmotte signe à Lens où il inscrit 2 buts en 14 matchs. 1993 : En quête de temps de jeu, Delmotte est prêté à Sedan. 1994 : Nouvelle saison et nouveau prêt, à l’AS Cannes de Micoud et Vieira. 1995 : Retour à Lens, où Delmotte parvient à se faire une place dans l’effectif. 1997 : Ses performances attirent l’œil de l’OL, où il reste 7 saisons avec trois titres de champion à la clé. 2004 : Les blessures à répétition l’empêchent de poursuivre l’aventure lyonnaise. Direction Reims en 2e division. 2006 : Après deux saisons, Delmotte quitte le monde professionnel pour l’équipe amateur de Saint-Priest. 2008 : les diplômes d’entraîneur en poche, il rejoint le RC Lens, où l’attend un poste d’entraîneur adjoint l’équipe une. 2010 : Delmotte devient superviseur des adversaires du RC Lens. 2011 : Nouveau retour dans le Rhône, où il prend les commandes des U19 de l’OL. 2013 : Le monde professionnel se manifeste une nouvelle fois. Il assiste Erick Mombaerts sur le banc du Havre. 2014 : Libéré de ses fonctions, Delmotte est recruté par Canal+ pour partager ses connaissances dans l’émission Les Spécialistes. Depuis 2017 : Trois années hors des terrains ont raison de sa patience. Le milieu de terrain signe à Valenciennes, où il gère actuellement l’équipe réserve. lyon people • avril 2019 • 30 •
LUDOVIC GIULY Né le 10 juillet 1976 à Lyon 1994 : Il remporte la coupe Gambardella des moins de 18 ans avec l’OL. 1995 : Premier match avec les pros de Lyon. 1998 : Il part à l’AS Monaco contre un montant record de 42 millions de Francs (6,5 millions d’euros). 29 mars 2000 : Première de ses 17 sélections en Equipe de France 1999-2000 : Il remporte le titre de champion de France avec Monaco. 2003 : Participe à la fameuse épopée de Monaco en ligue des champions, qui se termine en finale après une défaite face au FC Porto (0-3). 2004 : Signe au FC Barcelone, où il va tout gagner (du championnat espagnol à la ligue des champions). 2007 : Face à la concurrence d’un certain Lionel Messi, il quitte le club. 2010 : Crée sa société de conciergerie de luxe pour sportifs de haut-niveau, « Ultimate Player » 2016 : Finit sa carrière dans son tout premier club, Chasselay. 2017 : Consultant pour Bein Sports. 2018 : Consultant pour l’émission Le Mag de TF1 lors de la Coupe du monde.
Groupama Stadium « Là où battent nos cœurs » Scène de toutes les performances sportives et théâtre de toutes les émotions, lieu de rencontres de et business incontournable, le Groupama Stadium offre à l’entreprise Groupama Rhône-Alpes Auvergne une occasion unique de renforcer son rayonnement et son rôle d’acteur majeur du territoire régional, en parfaite cohérence avec ses ambitions stratégiques.
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igné pour une durée de 3 ans, le naming du stade « Groupama Stadium » est une première en France pour le groupe Groupama et l’aboutissement d’un partenariat au long cours avec le club lyonnais. Avec ce contrat, Groupama RhôneAlpes Auvergne a franchi une nouvelle étape qui lui offre une visibilité maximale auprès du grand public à l’extérieur du stade, dans l’enceinte et dans les zones sportives. Groupama Rhône-Alpes Auvergne dispose également d’une vaste structure de réception pour tous les événements organisés au Groupama Stadium, avec des espaces utilisables 365 jours par an. Les retombées médiatiques pour Groupama et sa Caisse régionale Groupama Rhône-Alpes Auvergne sont extrêmement positives en termes d’image et de notoriété. Comme l’assure Pascale Eymard, directeur Institutionnel et Partenariats de Groupama RhôneAlpes Auvergne : « On a dépassé pour la première saison tous les chiffes et indicateurs espérés. Tout est au vert. »
en place pour développer des synergies entre les deux partenaires. L’occasion pour Groupama RhôneAlpes Auvergne de lancer une offre d’assurance : Mon assurance OL by Groupama dédié aux supporters lyonnais. Avec des avantages et des cadeaux à la clé s’ils souscrivent une assurance Auto, Habitation, Santé ou Garantie Accidents de la Vie. Les nombreuses opérations d’hospitalité qu’organise Groupama Rhône-Alpes Auvergne les jours de match et lors d’évènements exceptionnels (concerts, séminaires) sont autant d’occasions de fidéliser et de conquérir des cibles de clients privilégiés : vip, entreprises, collectivités…
Le Groupama Stadium est aussi un formidable outil permettant à l’entreprise de promouvoir ses offres et services en s’adossant à l’image du stade. Une structure commerciale commune a d’ailleurs été mise
Groupama Rhône-Alpes Auvergne - Caisse régionale d’Assurances Mutuelles Agricoles de Rhône-Alpes Auvergne - 50 rue de Saint-Cyr - 69251 Lyon cedex 09 - 779 838 366 RCS Lyon. Emetteur des Certificats Mutualistes. Entreprise régie par le Code des Assurances et soumise à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution - 4 place de Budapest CS 92459 75436 PARIS Cedex 09.
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JUNINHO Né le 30 janvier 1975 à Récife au Brésil Juninho est aujourd’hui marié à Renata et est père de trois filles, Giovanna, Maria-Clara et Rafaëla. 1998 : Remporte la Copa Libertadores avec son premier club de Vasco de Gama au Brésil (équivalent de la Ligue des Champions en Amérique du Sud). 1999 : Débute sa carrière en sélection avec le Brésil. 2001 : Arrive dans le club de sa vie, l’OL avec qui il remporte les 7 titres de champion de France. Il est, depuis cette période, mondialement reconnu comme l’un des meilleurs tireurs de coup-franc de l’histoire du football. 2009 : Part avec émotion du club pour rejoindre le Qatar. 2013 : Après un passage aux ÉtatsUnis, il revient dans son premier club pour y terminer sa carrière, notamment à la suite d’une grosse blessure. 2017 : Après avoir été réticent, on l’annonce très motivé à l’idée de revenir à Lyon et d’un jour entraîner l’OL. 2018 : Consultant pour la chaîne brésilienne O Globo, dont il a démissionné en octobre.
PIERRE LAIGLE Né le 12 septembre 1970 à Auchel 1990 : Début sa carrière professionnelle au RC Lens 1996 : Première sélection en équipe de France. 1998 : Fait partie des « bannis », c’est-à-dire des 6 joueurs qui sont écartés du groupe pour la Coupe du Monde malgré leur pré-sélection. 1999 : Arrive à l’OL avec qui il remporte 1 titre de Champion de France et une Coupe de la Ligue. 2004 : Arrête sa carrière professionnelle à Montpellier. 2007 : Arrête sa carrière définitivement après une pige de deux ans en amateur à l’AS Saint-Priest. Depuis 2017 : Il travaille dans l’immobilier, en tant que marchand de biens et possède également une société de travaux 8 Laigle.
LISANDRO LOPEZ Né le 2 mars 1983 à Rafael Obligado (Argentine) 2003 : À 20 ans, Licha fait ses débuts professionnels en Argentine, au Racing Club 2005 : Meilleur buteur du championnat, Lisandro Lopez attire l’œil du FC Porto, souvent bien inspiré sur les jeunes joueurs. En 2008, il finit meilleur buteur du championnat portugais. 2009 : L’attaquant argentin débarque à Lyon contre 24 millions d’euros, soit le transfert le plus cher de la Ligue 1 à l’époque. En 168 matchs, le goleador inscrit 82 buts. 2013 : Au grand dam des pensionnaires du stade de Gerland, Licha quitte Lyon pour le club d’Al-Gharafa, en échange de 7M€. 2015 : Lopez résilie son contrat. Libre, il tente de percer au Brésil sous les couleurs du SC International. En décembre, l’Argentin quitte Porto Alegre pour retourner au pays et dans le club de ses débuts : Racing Club. 2017 : Gravement blessé au genou, Lisandro Lopez fait l’objet d’un vibrant hommage au Parc OL. Quant à sa carrière, il se laisse quelques mois pour juger de son niveau. 2019 : Champion d’Argentine.
FLORIAN MAURICE Né le 20 Janvier 1974, à Sainte-Foy-lès-Lyon. Il est marié à Géraldine Maurice et a trois enfants, une fille (Maë) et deux garçons (Tylan et Thiago). 1992 : Alors qu’on pense qu’il va devenir un futur crack, il débute à l’OL après son passage au centre de formation. 1997 : Après des saisons plus que réussies malgré une blessure, il s’engage avec le PSG pour pouvoir jouer la LDC et avoir une chance pour la coupe du Monde. 1998 : Il rate la liste alors qu’Aimé Jacquet comptait en faire son 9 titulaire, à cause d’une blessure qui l’a fait revenir tard et parce qu’il n’a pas eu le temps de retrouver son niveau face à Guivarch qui était en feu à la même période. 2000 : Il rate également l’Euro malgré son très haut niveau, à cause de blessures à répétitions. 2005 : Après une dernière pige à Châteauroux en Ligue 2, il arrête sa carrière. Depuis 2018 : Après avoir animé plusieurs émissions sur OL TV ou encore Foot +, il est aujourd’hui responsable du recrutement à l’OL.
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PATRICK MULLER TONY VAIRELLES Né le 17 décembre 1976 à Genève 1995 : Le Suisse fait ses débuts dans sa ville natale, au Servette FC 1998 : Trois ans après ses débuts professionnels, Muller rejoint Zurich, où il devient l’un des meilleurs défenseurs du pays. 2000 : Sa réputation traverse les frontières de la Suisse. Le défenseur rejoint l’OL contre 7,6M€. Il offre le premier titre du club depuis 1973, avec un but en finale de la Coupe de la Ligue. Le début d’une vraie moisson, avec 3 titres de champion de France en 2002,2003 et 2004. 2004 : Arrivé au terme de son contrat, le Suisse rejoint Majorque. Une aventure sans grand succès. 2005 : Au mercato d’hiver, Muller revient en Suisse, au FC Bale. 2006 : Frappé par une épidémie de blessures, l’OL rappelle le défenseur, avec à la clé, trois titres supplémentaires, de 2006 à 2008. 2008 : Souvent blessé, Patrick Muller n’est pas retenu et s’engage avec Monaco. Sur le Rocher, l’aventure tourne mal avec l’arrivée en 2009 de Guy Lacombe. Prié de quitter le club, le défenseur peine à trouver un autre point de chute. Il termine alors la saison, à l’écart du groupe avant d’être laissé libre en fin de saison. 2010 : Muller met fin à sa carrière. 2011 : Muller est recruté par l’UEFA, où il a pour mission d’organiser les matchs de Ligue des Champions et d’Europa League. 2017 : Des rumeurs font état d’un possible retour à l’OL en tant que directeur sportif. L’idée reste sans suite. 2019 : Toujours à l’UEFA.
Né le 10 avril 1973 à Nancy 25 janvier 1992 : Début avec Nancy, face au PSG 1995 : Tony Vairelles rejoint le RC Lens 1999 : L’attaquant signe à l’OL, refusant par ailleurs des offres de la Juventus, Monaco ou le PSG 2001 : Des rapports conflictuels avec Jacques Santini le poussent à rejoindre Bordeaux, en prêt. S’en suit un prêt à Bastia et Lens, sans grand succès. 2003 : L’OL finit par le vendre au Stade Rennais. Nouvel échec pour l’international français (8 sélections). L’attaquant enchaine alors les clubs, en France, en Belgique, aux USA et même au Luxembourg. 6 juillet 2009 : Il reprend le club de Gueugnon alors en National, où il continue en parallèle sa carrière de footballeur 8 avril 2011 : le club, touché par de graves problèmes financiers, est placé en liquidation judiciaire. La même année, un règlement de comptes à la sortie d’une boîte de nuit nancéenne l’envoie 5 mois derrière les barreaux. TV nie les faits qui lui sont reprochés. 2012 : Engagé avec Saint-Max-Essey, club de DHR, Vairelles atteint le 4e tour de la coupe de France. Il met fin à sa carrière à la fin de la saison, à 40 ans. 2013 : L’ancien lyonnais se met au slam, avec un titre « les gens biens » en hommage aux Lensois 2015 : Après plusieurs projets ratés, conséquences de la procédure judiciaire à son encontre, le buteur est engagé comme consultant sur la chaîne Girondins TV. 2018 : La procédure judiciaire est interminable.
ANTHONY RÉVEILLÈRE Né le 10 novembre 1979 à Doué-la-Fontaine 1998 : Formé au Stade Rennais, le latéral droit débute avec les pros le 3 février 1998 contre Bastia. 2003 : Au mercato d’hiver, Reveillère rejoint Valence pour six mois. À la fin de la saison, le Français débarque à Lyon, et remporte 5 titres de champion de France. 2013 : Après dix ans au club, et plusieurs transferts avortés, que ce soit à Paris ou Marseille, le défenseur s’engage pour huit mois à Naples, en Italie. 2014 : Non prolongé, Reveillère vise la Premier League anglaise. Sunderland le fait signer. Avec 17 matchs au compteur, il n’est pas prolongé. 2015 : Fin de carrière, à 36 ans. L’ancien Lyonnais décide de s’occuper de sa famille, sans se fixer d’objectifs de reconversion particuliers. 2018 : Consultant pour la chaîne Infosport + durant la Coupe du Monde en Russie. 2019 : Association des anciens de l’OL et formation de manager.
SYLVAIN WILTORD Né le 10 mai 1974 à Neuilly-sur-Marne. 1993 : Débuts au Stade Rennais après un passage au centre de formation du club. 1997 : Rejoint Bordeaux avec qui il remporta un championnat de France. 2000 : Est l’auteur du but égalisateur en finale de l’euro face à l’Italie, compétition qu’il remporte 2000 : Rejoint Arsenal en BPL. Fait partie des fameux « invincibles » de 2004, c’est-à-dire l’équipe qui ne perdra aucun match durant la saison. 2004 : Arrive à Lyon. Il y remporte 3 titres de champion de France. 2009 : Passe par Marseille où il sera vice-champion de France. 2012 : Après sa retraite, il devient consultant pour Eurosport. 2013 : Il commente la coupe des Confédérations sur TMC. 2014 : Devient ambassadeur du FootGolf 2017 : Il est aujourd’hui le parrain de l’Académie Rouge et Noir, pour marquer son attachement à son club formateur qu’est le Stade Rennais. Depuis 2018 : Consultant sur Eurosport 2019 : Professeur de tennis.
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Sonny signe à Lyon durant l’été 1999
SONNY ANDERSON
« On était vraiment une équipe de copains » Insatiable buteur, le Brésilien a marqué le club de son empreinte, lui la figure de proue du projet mené par Jean-Michel Aulas et Pathé. Conquis par la capitale des Gaules, Sonny Anderson est resté fidèle à Lyon, développant sa nouvelle passion sur les greens.
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e raccourci est vite tracé entre le Brésil et cette pelote de cuir que les Auriverde taquinent avec une agilité inégalable. Le foot est roi au pays du Corcovado et bien rares sont ceux qui échappent à sa magie. Avant de diffuser la sienne sur la pelouse du stade Gerland, Sonny Anderson y a rapidement succombé, comme tous les jeunes du coin, motivé, il est vrai par les exploits de son père et de son frère. « On ne parlait que de foot à la maison », raconte-t-il. Alors quand il n’aiguise pas son instinct de buteur, une boule de chaussettes en guise de ballon, le Brésilien s’échappe volontairement de classe pour affiner sa technique. « Au lieu d’aller à l’école, j’allais au foot. J’ai toujours pensé être footballeur », confie-t-il. L’acharnement lyon people • avril 2019 • 36 •
équivoque, Sonny Anderson finit par obtenir gain de cause et briguer le soutien de son père, lequel le forcera même à travailler son mauvais pied. « Pendant longtemps, il m’a tué avec ça. Tous les entraînements, il fallait que je tape du pied gauche », se remémoret-il. « La vie fleurit par le travail » écrivait Arthur Rimbaud. La carrière du Brésilien suivit le même parcours, pour le plus grand bonheur de Lyon, où l’ex-attaquant barcelonais pose ses valises à l’été 1999. « Le projet était de devenir l’un des plus grands clubs, se souvient-il. Il fallait que j’arrive à le faire changer, à bouger les mentalités, à ne plus jouer la 5e place. À la première réunion, je me souviens avoir dit : « moi, je suis là pour gagner ». J’étais très exigeant, parfois pénible. Je râlais sans arrêt
lorsqu’un joueur ratait une passe. J’avais demandé à arroser tous les terrains pour que le ballon aille plus vite. Ils n’avaient pas l’habitude de ça ».
À CHAQUE FOIS QUE J’AI GAGNÉ UN TITRE, CE N’ÉTAIT PAS POUR MOI, MAIS POUR LES SUPPORTERS L’effet lui, est immédiat. Le natif de Goiatuba empile les buts et les trophées, au sein d’un collectif aussi soudé sur la pelouse qu’en-dehors. « Je suis toujours en
Il sera 2 fois champion de France avec l’Olympique lyonnais
Avec Dominique Lafoy, créateur des stages de foot Sonny Anderson, à Dommartin à Pâques 2016. Parmi les stagiaires, Louis Engelhard
Au côté d’Alain Frechet (Moet & Chandon) lors de l’inauguration de Mon Brésilien, le 8 septembre 2005
Avec la Coupe de la Ligue, dans les grands salons de l’Hôtel de Ville de Lyon en 2001
contact avec Flo Laville, Greg Coupet, j’ai Pierre Laigle régulièrement au téléphone, Christophe Delmotte également. On a vécu des séquences d’amour fortes. On était vraiment une équipe de copains. Après les entraînements, nous allions boire des bières, on partageait des moments ensemble. Nous nous réunissions après les matchs. Aujourd’hui, on a gardé ça », assure celui qui partage désormais son quotidien entre Lyon et Paris, où il met son expertise au service de Bein Sport depuis 7 ans. Une manière comme une autre d’entretenir sa passion pour le ballon rond, avant d’embrasser si l’occasion se présente, la carrière d’entraîneur. « Je pense que je peux apporter énormément. Si un jour l’OL pense à moi, je suis disponible. Mais j’ai d’autres
options avec d’autres clubs ». La patience étant mère de sureté, Sonny Anderson se réfugie pour l’heure sur une toute autre étendue verte, les greens du Garden Golf de Mionnay. « Je ne viens pas au golf pour me promener, j’y vais pour évoluer. Je retrouve l’adrénaline du foot », assure le néo-passionné qui a peu goûté aux joies de la restauration. À tel point que chez lui, à côté des ballons, le goleador a fait installer un practice, « pour taper quelques balles ». Avec un espoir à peine caché : « J’ai été pro au foot, j’ai envie d’être professionnel au golf ». L’appétit du buteur est insatiable. Sonny Anderson sur le plateau de Bein Sports durant la Coupe du Monde 2018
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JÉRÉMY BERTHOD Football Manager
Formé à Lyon, où il a participé à la conquête de quatre titres de champion de France, l’ancien défenseur a connu une fin de carrière douloureuse, partagée entre manque de temps de jeu et chômage forcé. Une expérience néanmoins constructive que l’intéressé tente de mettre à profit dans son nouveau costume d’entraîneur. Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff et DR
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e temps a fait son œuvre, et semble effacer peu à peu les déclarations passées. L’envie de tout arrêter, évoquée en 2015, s’est finalement partiellement estompée. Parce qu’en débutant, dès le plus jeune âge, son histoire d’amour avec le ballon rond, Jérémy Berthod ne pouvait tirer un trait sur cet univers qui l’avait élevé au sommet du foot français quatre ans durant, de 2003 à 2007. Et s’il reste encore quelques traces de cette éphémère séparation sur la toile, l’homme a bien retrouvé le chemin de son terrain de jeu favori, lui qui, à bientôt 35 printemps, aurait encore l’âge d’arpenter les prés verts de l’Hexagone. Oui mais voilà, sa motivation ne correspond plus aux standards du haut niveau. L’esprit est tourné ailleurs et le cap fixé vers une tout autre tunique, celle lyon people • avril 2019 • 38 •
de manager. « C’est quelque chose qui me titillait et qui me donnait envie. Vers la fin de ma carrière, j’avais de plus en plus envie de passer mes diplômes », expose-t-il. Dans les pas de Paul Le Guen, l’homme qui l’avait lancé un soir de septembre 2003 contre l’équipe de l’AJ Auxerre, Jérémy Berthod se plaît à valoriser ses acquis footballistiques et ses expériences passées pour les partager avec les talents de demain. À Dommartin d’abord, où l’ancien latéral a parfait ses gammes pendant deux ans, au sein des équipes de jeunes. « Après cela, je suis rentré à OLTV en tant que consultant, ce qui m’a permis de parler tactique et technique. Et la saison dernière, j’ai échangé avec JeanFrançois Vulliez, le directeur du centre de formation. Il m’a proposé de rejoindre
La photo officielle de Jérémy Berthod pour l’OL à la rentrée d’août 2003
l’académie et d’occuper le poste d’entraîneur adjoint des U17 de l’OL », raconte le natif de Tassin-la-Demi-Lune. Un cocon propice pour reprendre goût au quotidien du foot, avant d’ambitionner de faire carrière sur le banc d’une équipe professionnelle.
« Après l’OL, inconsciemment, je me suis relâché, j’ai pensé que j’avais ma place sans faire d’effort » « J’apprends le métier étape par étape, mais tous mes entraîneurs m’ont inspiré, en bien comme en mal. Les entraîneurs que j’ai détestés en tant que joueur, je m’en suis servi pour faire l’inverse avec mes joueurs ». Comme quoi, le passé a foncièrement du bon, et un saut par celui-ci peut souvent être salutaire, à l’heure de se projeter. « Le champion tire les leçons du passé, concrétise le présent, pense le futur », conseille d’ailleurs Luis Fernandez, autre consultant de renommée. Jérémy Berthod en sait quelque chose, lui qui s’accommode encore aujourd’hui des impairs d’hier. L’ex-Monégasque a notamment appris « à se vendre », après avoir trop longtemps laissé le destin dessiner les contours de sa carrière, quitte à se perdre dans les méandres du chômage, dans le sillage d’une relégation contractée avec... l’AJ Auxerre. « Je partais du principe que si je méritais les choses, on allait venir me voir et malheureusement ça n’a pas été le cas », regrette-t-il. Alors après une dernière expérience en Norvège, couronnée d’un titre de meilleur latéral gauche, Jérémy Berthod a rangé les crampons. « L’idée était de faire une année ou deux et de me relancer. Et on ne m’a jamais rappelé, confie-t-il. Ça m’a usé mentalement qu’on ne m’ait pas redonné ma chance et j’ai préféré arrêter là-dessus. À partir de là, j’avais envie de me poser, de profiter de ma famille et de la vie ». Une retraite méritée après des années d’efforts et de sacrifice, mais ô combien anticipée pour être pleinement consumée. Le cœur a ses raisons que la raison ignore. Avec un tel amour du foot, il était écrit que ce Chazéen retrouverait les terrains. Un choix stratégique, sinon tactique. Digne d’un entraîneur.
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SERGE BEX Sud de Pub
Ephémère joueur de l’OL, Serge Bex nourrit pourtant d’une fidélité sans faille pour le club lyonnais. À bientôt 26 ans de carrière derrière son bureau de commercial, l’ancien attaquant a accompagné la montée en puissance de son équipe. Photos © Fabrice Schiff et DR
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on timbre chantant, typique du Sud, ne s’est jamais estompé, et il y a fort à parier qu’il ne partira jamais, malgré les années. Voilà 26 ans que Serge Bex vante les mérites de l’Olympique Lyonnais, lui le commercial, qui au temps de sa carrière, avait pourtant juré de plus vouloir y mettre les pieds. La force du destin est de déjouer les pronostics. À ce jeu, il y a fort à parier que le sudiste n’aurait pas misé une pièce sur une telle reconversion, à l’époque où il poussait ses premiers ballons, sur les terrains ensoleillés de l’Olympique d’Avignon. Ni même à l’autre bout du pays, à Strasbourg, lorsque l’attaquant débutait face au PSG, un soir d’avril 1980. D’autant qu’entre Rhône et Saône, Serge Bex n’a pas toujours ressenti ce même sentiment de plénitude, qui aujourd’hui, lui font dire à gorge déployée, qu’il ne « se voit pas ailleurs qu’à Lyon ». Un discours paradoxal, pour celui qui, à l’issue d’un passage éphémère sous le giron lyonnais (en 1984, ndlr), avait maudit cette ville qui s’était refusée à lui, au bout de deux minutes de jeu, lors d’un match amical sans grand intérêt. « Le club était hyper ambitieux, déjà à l’époque. L’objectif était la montée et moi pour le tout premier match de préparation, contre Gueugnon, pour l’inauguration du stade de Feyzin, je me pète le tendon. Six mois d’arrêt », raconte-t-il.
« LYON, J’EN AVAIS GARDÉ UN MAUVAIS SOUVENIR. POUR MOI, CETTE VILLE ÉTAIT NOIRE, ELLE N’ÉTAIT PAS FAITE POUR MOI ». L’histoire sait être cruelle, parfois jusqu’au paroxysme. Serge Bex en a fait les frais à son retour sur scène. Invité à revêtir la tenue de titulaire, le buteur lyonnais sombre lors d’un humiliant derby, perdu 5 buts à 1. « Ça a calmé mes ardeurs, alors à la fin de mon contrat, je revenu à la case départ, à Avignon. On est monté en deuxième division avec Laurent Paganelli, puis j’ai arrêté en 1988, à 30 ans », se rappelle-t-il. Le temps du foot consumé, l’homme a basculé dans l’inconnu, les incertitudes plus nombreuses que devant le but. Jusqu’à cette proposition du président d’Avignon, lui vantant les mérites de la publicité et du sponsoring. Conquis, Serge Bex répond par l’affirmative et se prend au jeu. « Il n’y avait presque pas de panneaux autour du stade, j’en ai mis partout », rigole-t-il. La suite prête à sourire, mais quand il évoque le dépôt de bilan du club, trois ans plus tard, le raccourci lyon people • avril 2019 • 40 •
Sa licence OL pour la saison 1984-85
L’équipe 1984-85. Serge est juste au-dessus du président Charles Mighirian Au côté de Marino Facioli à Gerland en 2007. L’ancien DAF de l’OL est aujourd’hui président de l’Association Olympique Lyonnais
La consécration Panini lors de son passage au RC Strasbourg en 1981
Avec Jean-Michel Aulas et l’équipe commerciale de Jean-Claude Darmon en 2001. De g à d : Jean-Marie Hebert, le body guard de JMA, JMA, Luc Bergeron, Vincent Gally et Serge Bex
vers le commercial est vite trouvé. Fidèle à son tempérament, Serge Bex préfère succomber aux joies de cette galéjade, lui qui a su rebondir à Montpellier puis à Lyon, sur les conseils de son mentor Jean-Claude Darmon. « Il y a deux personnes qui ont marqué mon business, Jean-Claude Darmon et Jean-Michel Aulas. Désormais, j’ai une équipe, un club qui me porte, glisse-t-il en guise de conclusion. Ça fait partie du rêve que de travailler pour un club comme l’Olympique Lyonnais ». Et dire qu’à une certaine époque, une telle phrase aurait été impensable...
Avec son épouse Cathy
Avec Thierry Braillard, secrétaire d’État aux Sports, ses partenaires et coéquipiers de la CSEL (Confédération Sportive des Epicuriens Lyonnais) lors du Trophée Montagnole organisé par Marc Jean en 2016
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Avec ses confrères, les agents de joueurs, David Venditelli et Jérémy Sutter
CHRISTOPHE BRETON
« Je n’ai eu qu’une envie, c’est de jouer à Lyon » Gardien de but, comme son père Jacques en son temps, Christophe Breton n’a pas eu la carrière qu’on lui prédestinait. Mais en dépit de son temps de jeu réduit, le natif de Sainte-Foy-lès-Lyon a marqué le club à sa manière. Texte : Morgan Couturier - Photos © DR et Fabrice Schiff
Christophe Breton avec son dernier maillot, porté lors de son ultime match, en 1997, face à Lille en Coupe de France
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ire que le foot est derrière lui serait faire offense à son activité. Le ballon rond demeure omniprésent dans ses bureaux de la rue du président Carnot, qu’il partage avec l’ancien avant-centre Jérémy Sutter et l’agent de joueurs, David Venditelli. Là, suspendus aux murs, les tuniques d’anciennes et actuelles vedettes du ballon rond rappellent que l’ancien gardien a mouillé le maillot, dès l’âge de 6 ans, sur les prés verts de Francheville. Son père Jacques y gardait déjà les buts de l’équipe locale. Alors dans un parfait mimétisme, Christophe Breton a embrassé ce poste ô combien concurrentiel. « Maintenant je suis calme, mais avant j’étais fracturé de la tête, rigole-t-il. Mais pour jouer à ce poste, il faut être fou furieux sinon tu es mort ». Educateur au sein du club lyonnais, Roger Vignat et son compère Gérard Drevet, entraineur des cadets nationaux, en avaient décelé les contours, au même titre qu’un lyon people • avril 2019 • 42 •
talent certain, que ce dernier n’a pas hésité à promouvoir dans les cages de son équipe. « Je me suis retrouvé devant 35 000 personnes, un après-midi de septembre 1980, lors d’un lever de rideau OL – Bordeaux. En l’espace de deux mois, je suis passé de rien du tout à plein de choses », relate-t-il pour décrire le point de départ d’une carrière dessinée par José Broissard. Et si sa carrière s’est souvent jouée à peu de choses, dont quelques choix contestables de ses entraineurs, l’homme préfère retenir ces quelques moments magiques que seul le ballon rond peut procurer, malgré un temps de jeu limité à une cinquantaine de matchs. En tête de liste, cette inoubliable rencontre de novembre 1991, où le jeune gardien, fraîchement revenu de prêt (au Puy, ndlr), fut propulsé titulaire par Raymond Domenech, face « à la plus belle équipe de Marseille ».
« IL N’Y A PAS QUE LE FOOT DANS LA VIE » Hélas, la vie est faite de hauts et de bas et la dernière année lyonnaise a pris des airs de chemin de croix, sur fond de désaccord sur la reconduction de son contrat, le tout cumulé à l’arrivée de Grégory Coupet. « Mais je n’avais aucune envie de partir », assure-t-il. De fait, l’aventure toulousaine conseillée par son agent, a tourné court. Et les gants furent raccrochés en septembre 1997. « D’un coup, tu te retrouves chez toi à 31 ans, tu n’as rien. Même si tu es préparé, c’est compliqué. Mais il n’y a pas que le foot dans la vie. Dès 1991, j’ai commencé à m’intéresser à plein de choses », relate l’ancien portier. « La partie assurance, finance, les marchés boursiers me passionnaient particulièrement ». Oubliées les vacances promises de longue date, le Lyonnais s’est rapproché de Christophe Mazzoleni, fondateur de la société ATG conseil, auprès duquel il se familiarise avec les marchés financiers. Mais l’assurance a ses faveurs et le pousse à développer sa propre société, Protec Sport, qu’il gère encore aujourd’hui. « En 2000, j’ai donc créé mon cabinet d’assurance, en m’appuyant sur mon portefeuille de joueurs ». Et l’histoire s’est mise en marche, sur fond de prévoyance puis par la force des choses, de gestion d’intérêts. « Mon activité s’est développée sur la partie patrimoniale et la gestion d’actifs », précise-t-il. En partenariat avec la structure Score Agencies de David Venditelli depuis 6 ans, Christophe Breton apporte des solutions de prévoyance ou patrimoniales à une quarantaine de joueurs, anciens et actuels. Mais la fin justifie les moyens et le but est clairement défini. « Grâce à mon ami et avocat, Thierry Braillard, je suis en contact avec des acteurs majeurs du marché pour aborder la suite des quinze prochaines années », glisse-t-il en guise de conclusion. Homme prévoyant, Christophe Breton a trouvé sa place. Celle-ci, personne ne pourra lui ôter.
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Du foot au vin
ÉRIC, UNE CARRIÈRE BIEN REMPLIE Jadis numéro 10 de l’Equipe de France, le meneur de jeu s’est construit un solide palmarès, caractérisé par trois titres de champion de France acquis sous le maillot lyonnais. Une belle revanche pour ce joueur de poche, à qui l’on a longtemps fermé les portes du haut niveau. «
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l n’y a pas de joie sans vin », entendon parfois, au gré des dégustations de passionnés. À 45 ans, Eric Carrière a rejoint cette caste, lui qui depuis son bureau dijonnais, surplombe quelque 3000 références viticoles et divers spiritueux. « C’est venu un peu par hasard », soutient celui qui, neuf ans après l’arrêt de sa carrière, a déniché un nouveau domaine où briller et distiller les bouteilles, comme on distribue les ballons un soir de match. L’outil diffère, mais la finalité demeure la même : procurer du plaisir. A soi-même et aux autres. Comme sur le terrain. « Ma société, Caves Carrière, je l’ai plus créée comme un particulier qui se fait plaisir, avec des vins qui sont compliqués à avoir », dépeint-il. Preuve que dans la complexité, jaillissent certains plaisirs. Un maître mot pour le meneur de jeu, longtemps opposé dans sa jeunesse, à ce mur infranchissable du haut niveau. Le comble pour ce joueur d’1,73m, fasciné depuis l’enfance par ce sport qu’il décryptait déjà en bordure de terrain, lorsque son père arpentait les pelouses de district. Mais voilà, à trop jouer avec ses nerfs, le football français
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Photos © Fabrice Schiff et DR
a failli occulter le talent de cet habile milieu de terrain, auréolé du mythique numéro 10, un mois de juin 2001, lors d’une Coupe des Confédérations remportée par les Bleus.
« QUAND TU AS DES HANDICAPS PAR RAPPORT AUX AUTRES, ÇA T’OBLIGE À BOSSER PLUS » Refusé en sport-études, le natif de Foix s’essaye ainsi au tennis à 14 ans, avant de laisser poindre un avenir dans l’éducation, et le rude métier de professeur. « Comme tous les jeunes, au collège, tu remplis tes vœux, se souvient-il. Je mettais footballeur professionnel ou professeur de français à
l’époque parce que j’étais bon en dictée. Cependant, j’étais meilleur en maths alors j’ai voulu faire professeur de mathématiques ». Un choix conforté par de nouveaux refus, à l’heure de toquer à la porte des sportétudes toulousains. Ses amis sélectionnés, Eric Carrière ronge lui, son frein à la fac, ainsi qu’à Muret, commune du HauteGaronne, où le jeune sportif vient assouvir ses pulsions footballistiques. « L’équipe une était en troisième division et la réserve en DH. Des places se sont libérées et j’ai joué en National. C’est comme ça que l’idée d’être professionnel est revenue », évoque-t-il, non sans oublier quelques anicroches, à l’image de ce premier match où, sur son premier ballon, le futur Lyonnais occasionne un penalty contre son équipe. « Le journaliste avait écrit : Carrière ne fera pas une longue carrière en National », se remémore-t-il. Mais des faiblesses, naissent souvent des forces insoupçonnées, lesquelles, ajoutées à un talent certain, conduisent au but voulu. À Nantes (1996-2001) d’abord, puis à Lyon (2001-2004), où le Dijonnais s’installe dans l’ancienne propriété de Didier Anav.
Séance de dédicaces avec Péguy Luyindula au Printemps en 2004. Derrière lui, Jean-Christophe Clech, dircom du grand magasin lyonnais.
Dans les vignes de Côte-Rôtie en avril 2011
Encourageant Romain Bardet sur le Tour de France en 2017
Au micro de RMC, en février 2003 à Gerland
DES PARCELLES DE CONDRIEU ACQUISES AVEC STÉPHANE OGIER
Commentateur sur Canal + avec François Marchal
Jusqu’à ce départ pour Lens, à l’été 2004, avant de raccrocher les crampons en Bourgogne, terre de son nouvel empire. « On a trouvé la ville sympa », rétorque-t-il, malgré ses attaches lyonnaises, dont Stéphane Ogier, avec qui il partage des parcelles de vignes. « À Noël 2002, Didier Anav m’a emmené chez Stéphane et on a sympathisé. Trois ans après, il m’a proposé d’acheter une parcelle de Condrieu et il a ajouté une parcelle de Côte Rôtie. On a créé notre
structure ». Impliqué dans la restauration, et comme consultant pour Canal +, Eric Carrière a donc mis le pied à l’étrier. Jusqu’à l’achat d’une nouvelle boutique en août 2016. Avec cet immuable avis tranché sur les affaires. Comme sur le plateau du CFC ou de J+1, voire en prime time, au moment de commenter les matchs du dimanche soir. La passion ne s’estompe jamais. Le plaisir du vin non plus, car après tout, « le bon vin réjouit le cœur de l’homme ».
Les Caves Carrière à Dijon
Dégustation avec son associé Stéphane Ogier
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Depuis ses bureaux de Vaulx-en-Velin, Jean-Marc Chanelet garde un œil attentif sur l’actualité sportive
Pour percer,
JEAN-MARC CHANELET
a mis la main à la pâte Le 11 titulaire lors de la « finale » du championnat face à Lens, en 2002.
À 50 ans, Jean-Marc Chanelet continue de porter un regard assidu sur le foot, dont il ne peut se détacher, jusqu’à y faire allusion dans son activité de grossiste en produits de pizza, baptisée Pizza Mercato. Une passion que le latéral lyonnais a vécu sur le tard, par souci de taille.
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n ne peut occulter seize ans de sa vie comme ça, d’un simple coup de baguette magique. Alors même au dessus de massifs pots de sauce tomate, Jean-Marc Chanelet n’a pu s’empêcher d’exposer quelques précieux maillots, souvenirs d’une époque qu’il prend plaisir à narrer, avec cette bonté si caractéristique du personnage. Pas un mot plus haut que l’autre, chez ce sportif à la carrière construite sur le tard, malgré d’évidentes prédispositions, soignées durant l’enfance, sur les portes du garage de la maison familiale. Ou sur les terrains stabilisés du Cascol, à Oullins, terre d’accueil de ce Parisien de naissance, qui observe depuis sa fenêtre, les projecteurs du stade Gerland, basé en contrebas. « J’étais loin de me douter qu’un jour, en fin de carrière, je serais sur ce terrain », évoquet-il avec humilité. D’abord parce que cette vue lointaine du monde professionnel a longtemps été une métaphore de la carrière de l’ex-latéral. « On me disait tu es bon mais tu n’es pas assez grand. Alors on ne me faisait pas forcément jouer en équipe
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première et à 16, 17 ans, j’ai failli arrêter », raconte-t-il. Mais le ballon est un ami fidèle, complexe à oublier ou écarter. À plus forte raison lorsque la croissance vient enfin étirer les corps et les muscles, pour ouvrir à l’ancien sportif, les portes du haut niveau. Pensionnaire de troisième division à Aixen-Provence, Jean-Marc Chanelet oscille pourtant entre le foot et les études de droit, avalées par deux fois sans grande réussite. « Ma mère m’a dit de me bouger. Pour elle, soit j’allais faire l’armée, soit j’essayais de frapper à la porte des clubs pros de la région ». Le choix fut limpide et sans surprise.
PREMIER CONTRAT PROFESSIONNEL À 23 ANS L’ancien isérois rejoint Istres, et enchaine les matchs, malgré les impératifs du... service militaire. « C’est vraiment à ce moment là que je me suis dit qu’il y avait une
opportunité », admet-il. Car l’élite est affaire de circonstances et d’occasions, comme cette proposition, à l’été 1995, de rejoindre le champion nantais, et de découvrir la prestigieuse Ligue des Champions. JeanMarc Chanelet y prend sous son aile un certain Eric Carrière, qu’il retrouve entre Rhône et Saône aux prémisses du « grand Lyon ». Les titres pleuvent. Jusqu’en 2003, et cette mise au placard, — sans explication – par Paul Le Guen, où le Lyonnais voit défiler ses dernières rencontres parmi l’élite. Et pointer les affres du chômage, découvert en 2005, à la conclusion d’une ultime pige à Grenoble.
« TU TE DIS QUE C’EST FINI ET LÀ, TU COMMENCES À TE DEMANDER CE QUE TU VAS FAIRE »
Jean-Marc Chanelet sous le maillot du Nîmes Olympique en 1993 Jean-Marc Chanelet et le maire Gerard Collomb lors de la célébration du titre 2002 à l’Hôtel de Ville.
Jean-Marc Chanelet à ses débuts avec le Cascol d’Oullins
« Tu passes à autre chose, tu te dis que c’est fini et là tu commences à te demander ce que tu vas faire », se souvient-il. Dans l’impasse professionnellement parlant, l’ancien footballeur mue alors au gré des propositions. À l’image de cette rencontre avec Mickaël Joita, pizzaiolo de formation et passionné de ballon rond. « On a sympathisé et en 2010, on a créé notre petite structure de grossiste, Pizza Mercato à Vaulx-en-Velin ». Reste qu’aujourd’hui, la question de continuer trotte inlassablement dans son esprit. Stop ou encore, une éternelle problématique de footballeur. Contacté au mois de décembre, l’ancien défenseur s’est laissé tenter par un projet du FC Nantes, son ancien club. « L’activité de grossiste continue sans que je sois présent » souligne le nouveau recruteur nantais, lequel poursuit en parallèle un alléchant projet de simulateur de foot qui vient pointer le bout de ses LED (ce dernier reproduit sur un petit terrain, plusieurs actions de jeu, ndlr). Un « complément idéal pour les centres de formation » que le principal concerné tente de populariser. Au four et au moulin, JeanMarc Chanelet s’avance en pionnier. Il était écrit que les derniers seraient les premiers.
L’arbitre Dani Koren lui adresse un carton rouge lors de la rencontre NantesArsenal en novembre 1999.
Avec Nantes, en demi-finale de la Ligue des Champions face à la Juventus de Del Piero en 1996
Jean-Marc Chanelet et le Président de la République Jacques Chirac lors de la finale de la Coupe de France 2000
Photos © Fabrice Schiff et DR •
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RUBRIQUE EN COUVERTURE - STARS DE L’OL Dans les airs, sous les yeux de ses coéquipiers Tony Vairelles et Marc-Vivien Foé face à Sedan en 2001
GRÉGORY COUPET Dans la cage à Lyon Personnage apprécié et appréciable, Gregory Coupet a longtemps gardé les cages de l’Olympique Lyonnais, lui le Ponot de naissance, formé chez les Verts de Saint-Etienne. Une particularité que le portier assume, conscient de « ses différences ».
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Inversion des rôles avec Juninho
«
J
’ai un enthousiasme naturel qui fait que ça fédère ou que ça saoule. Je dois saouler quelques mecs (rires) ». Le verbe n’est jamais trop haut, juste efficace, avant de s’effacer derrière une galéjade. À 45 ans, Grégory Coupet n’a rien occulté de sa personnalité. Il est trop tard pour cela après tout. Puis pourquoi changer, lorsque ce même trait de caractère lui a tracé la voie jusqu’au cœur des Lyonnais, joueurs et supporters, en dépit de ses racines stéphanoises ? « Il a fallu faire ses preuves, c’est clair, soutient-il. Dans le vestiaire, l’intégration s’est bien passée. Mais à Tola-Vologe, dès que je prenais un but, les supporters m’insultaient, en disant ‘‘ça c’est un but de Lyonnais espèce d’enc... de Stéphanois’’. C’est là que tu te dis, il va falloir prouver (rires) ». Un mot d’ordre pour le Lyonnais, rompu depuis tout petit au goût du sacrifice. « Un travail constant vient à bout de tout », conviait le poète Virgile. Cette pensée, le Ponot l’a cultivée toute sa jeunesse, lui dont le monde pr$ofessionnel s’est mué très vite en obsession. « Cela faisait partie de tous mes rêves, de mes prières, admet-il. De fait, c’était normal d’aller se coucher tôt, de faire de la musculation plutôt que de trainer dans les bars. Depuis, je me suis rattrapé (rires) ». Sans excès, là encore, à en croire les pectoraux encore saillants sous sa tenue griffée OL. Promu entraîneur des gardiens, Grégory Coupet est « le plus heureux du monde ». « Je suis fait pour ça, je le savais », ajoute-t-il, comme un énième pied de nez à cette réplique intenable, selon laquelle il aurait fait le tour de l’institution, un soir d’été 2008, lorsque les sirènes de Madrid l’avaient emporté de l’autre côté des Pyrénées. Dans le bus à impériale devant l’Hôtel de Ville pour fêter la Coupe de la Ligue en 2001
« GARDIEN ? JE ME SUIS APERÇU QUE J’AIMAIS ÊTRE DIFFÉRENT ! » « Si je suis revenu, c’est que j’ai encore plein de choses à découvrir. Mais à l’époque, avec ma femme, on avait pour projet familial de découvrir autre chose. A mon âge, c’était la dernière occasion de vivre quelque chose à l’étranger », confie-t-il. La vérité du terrain aura finalement raison de son exil, puis de sa carrière, trois ans plus tard, stoppée sous les couleurs du PSG. « La reconversion était anticipée. J’avais annoncé que c’était ma dernière saison avant que le calendrier ne sorte. Quand j’ai vu que le dernier match était un Sainté-PSG, j’ai dit voilà, c’était un signe. La boucle est bouclée ». Le corps a ramené à la raison, avant que la désagréable sensation du déclin ne finisse par emporter
ses dernières velléités. « J’ai pris un an pour mettre les choses en place, notamment pour découvrir l’univers des chaînes de télévision », raconte l’ancien consultant de Bein Sport et de RMC. L’homme est loquace. Seulement, restreint dans ses interventions, il a préfèré couper les ponts, aguiché par la perspective d’implanter une académie sur Marrakech. Las, le projet a tardé, avant de basculer dans l’oubli. « Il était impossible de faire une année blanche, j’allais devenir dingue ». Comme à la belle époque, le salut est passé par le terrain. Et l’OL. Le hasard s’est occupé du reste, à l’image de ce besoin soudain d’un entraîneur ou la prompte sortie de son mentor, Joël Bats. Grégory Coupet a donc signé son retour dans la cage, fort de son caractère et d’une idée bien à lui pour dresser ses jeunes portiers. « Je déconne beaucoup. J’aime qu’ils intègrent leur façon d’être, leur folie du moment ». Une manière d’être, inlassablement. Enterrement de vie de garçon de Dominique Lafoy avec Florian Laville, Grégory Coupet et un Paul Bocuse méconnaissable.
Applaudis par Thierry Braillard, Michel Mercier au Stade de France avec la Coupe de la Ligue remportée face à Monaco
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FLEURY DI NALLO
Le Petit Prince de Gerland Quarante-quatre ans après sa dernière apparition sous le maillot rhodanien, Fleury Di Nallo, demeure, avec 222 buts, le meilleur buteur de l’histoire de l’Olympique Lyonnais. Un titre que les mœurs actuelles du ballon rond ne devraient pas lui contrarier.
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«
our ne pas vieillir, le seul moyen, c’est de s’occuper un peu de foot et d’assister aux matchs ». Effaçant les affres de l’âge comme il éliminait les gardiens adverses, Fleury Di Nallo tient une formule bien à lui pour expliquer sa vivacité, quatre décennies après avoir raccroché ses crampons. La meilleure façon de le croire est encore d’y assister. Alors happé inexorablement par ce cuir qu’il a tant poussé au fond des filets, le retraité procède à quelques jongles. Les années ont beau passer, la passion demeure inébranlable. Et même derrière ses traits ridés, on décèle sans mal cet amour du ballon, perceptible dès son 10ème anniversaire. Captivé par les projecteurs du stade Gerland, le Lyonnais s’en allait déjà seul, à la recherche d’une âme charitable voulant bien l’aider à passer l’écueil des contrôles à l’entrée. Le « Petit Prince de Gerland », surnom que lui donnera le journaliste Jean-Philippe Rethacker, n’en démord pas : il sera footballeur. Rayé par son professeur, Di Nallo ne tarde pas à contredire les esprits les plus discordants. À 15 ans et demi, l’OL vient d’ailleurs frapper au domicile du jeune athlète. À la clé, un contrat de non sollicitation, proposé en l’échange de 200 000 anciens francs. « Ma mère m’a dit « Qu’estce que tu attends, signe ! », se rappelle-t-il. Une première étape dans sa riche carrière de buteur. Bien que doué, Fleury Di Nallo n’est pourtant qu’un footballeur lambda, tourneur à ses heures perdues. Jusqu’à cette année 1960 gravée à jamais dans sa mémoire. « On fait une opposition contre les pros. Camille Ninel me marquait et je l’avais tué. L’entraîneur Gaby Robert m’a dit : tu joueras samedi avec nous ».
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EN 1967, SAINT-ÉTIENNE EST PROCHE DE L’ENRÔLER Le 21 avril 1690, Di Nallo s’en va défier le grand Stade de Reims. L’OL s’incline 2-0 mais découvre un jeune prodige. L’attaquant inscrira finalement 222 buts en 495 matchs. « Sans tirer les penaltys », regrette le buteur le plus prolifique du club. « Je ne serai jamais battu. Les joueurs ne restent pas ». Une fierté pour cet amoureux de Gerland, dont les contrariétés de 1967 ont failli l’envoyer à... Saint-Étienne. « On avait gagné la Coupe de France, se souvient-il. J’avais demandé une petite augmentation (500F)
et la direction m’avait envoyé promener. Un ami a appelé le président Roger Rocher. Il m’a dit : « Je te prends tout de suite, je te donne 3 fois ce que te donne l’OL. Les Verts ont fait une proposition de 50MF plus trois joueurs. L’OL a refusé et m’a donné ce que je souhaitais ». Sept ans plus tard, Di Nallo finira par partir au Red Star, avant de succomber aux avances de Montpellier, à l’issue d’un dernier match joué... à Gerland, le jour de son anniversaire (le 20 avril 1975). Mais pris de cafard, il revient à Lyon en novembre 1977. Un poste de recruteur l’attend (il attirera un certain Jean Tigana, ndlr). Les prémices d’une carrière d’agent qui l’occupe encore aujourd’hui, assisté d’Hervé Cros. Sans oublier ses fidèles rendez-vous matinaux, avec Bernard Lacombe, dans l’intimité du restaurant Le Bureau. Preuve que les grands joueurs sont faits pour s’entendre. « Nous avons fait un match amical en Espagne en début de saison. D’habitude, je dormais avec (Jean) Baeza. Mais il était absent. Du coup, je lui ai dit, viens, tu vas dormir avec moi. Et on est resté ami ».
BIO EXPRESS
Né le 20 avril 1943 à Lyon. 1960 : P remier match avec Lyon en D1, à seulement 17 ans. 1962 : P remière sélection en équipe de France, à 19 ans. Il marque 2 buts. 1967 : I l se fait remettre la coupe de France par le général De Gaulle 1974 : Il quitte Lyon pour le Red Star. 1975 : D i Nallo rejoint son grand ami Louis Nicollin à Montpellier. 1977 : Fin de carrière.
PARCE QUE NOUS SOMMES FIERS D’ÊTRE DES GONES, NOUS SOUTENONS L’OLYMPIQUE LYONNAIS Caisse d’Epargne Rhône Alpes - 116 cours Lafayette 69003 Lyon - 384 006 029 RCS Lyon - Crédits Guiochon Le Progrès
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VIKASH DHORASOO
Une grosse tête bien faite Prodige annoncé, l’ancien international a connu des hauts et des bas du côté du stade de Gerland. Malgré quelques accrochages avec certains membres du vestiaire, l’ancien milieu de terrain garde de savoureux souvenirs de son passage entre Rhône et Saône.
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a vie est ainsi faite, comme une partie de poker. Chaque carte en sa possession peut alors bouleverser le cours de son destin. Aussi, Vikash Dhorasoo y voyait-il sûrement une métaphore de sa vie, au moment d’écumer les tables de jeu, à une époque post-carrière, où l’ancien joueur jonglait plus avec les jetons qu’avec un ballon de foot, quitte à s’attirer les foudres du fisc (Il a longtemps été accusé de fraude fiscale, avant d’être acquitté en 2017, ndlr). L’image tient à ses sérieuses prédispositions, que le natif d’Harfleur ne s’est pas prier d’exploiter, pour jouer crânement sa chance devant les éducateurs du Havre Athlétic Club. À 20 ans tout juste, le joueur de poche se signale ainsi par sa technique, mise à l’honneur lors d’une opposition de gala face aux Verts de Jacques Santini. Le score est vierge, mais la carrière de Dhorasoo s’embrase, jusqu’à susciter trois ans plus tard, l’intérêt de l’Atletico, le puissant club madrilène. « Je voulais partir, mais mon agent m’a conseillé de rester. Il m’a dit, une carrière, ça se construit, tu ne pars pas avec la première équipe qui te veut », se souvientil. Mais l’homme est d’un naturel pressé et ambitieux. Alors la pêche au gros devient une rapide obsession, pour celui dont le port du Havre devient rapidement trop exigu pour accueillir ses fulgurances. Elu meilleur joueur de la saison 1997-1998, Vikash Dhorasoo devient un sérieux atout, que les grands clubs veulent avoir dans leurs manches. Quitte à faire des folies et partir à tapis. Un pari que n’hésite pas à prendre le président Aulas, la bourse copieusement garnie de quelque 28 millions de francs. « L’année précédente,
l’OL me voulait déjà, la proposition était bonne. Mon agent était lyonnais, il m’a conseillé d’aller à Lyon. C’était un club qui grandissait », se souvient-il. Un cocon propice à l’éclosion de l’intéressé, jusqu’à s’attirer les grâces du sélectionneur. Las, la vie de footballeur n’est pas de tout repos. Un vestiaire non plus.
CHRONIQUEUR, CONSULTANT ET ÉCRIVAIN, DHORASOO EST PARTOUT À LA FOIS Une sévère brouille avec... Jacques Santini et quelques cadres dont Grégory Coupet le pousse à l’exil. Direction Bordeaux où une Coupe de la Ligue peine à atténuer la déception d’un premier titre manqué. Mais la machine est lancée, alors à son retour de prêt à l’été 2002, Dhorasoo reprend le cours de sa success-story. « L’OL a été un bon choix pour tout. J’ai connu l’équipe de France, j’ai aimé jouer pour Lyon, j’y ai passé cinq belles saisons, admet-il. J’étais installé dans le VieuxLyon, j’ai adoré ce quartier ». Ses sorties y sont d’ailleurs connues et appréciées. Jusqu’à son départ pour Milan en 2004, puis cette fin tragique au PSG. « Ce n’est pas facile
En action, lors de la saison 2003-2004, sa dernière sous le maillot lyonnais.
d’arrêter le foot, surtout pour moi, où ça a été soudain, j’ai été viré du club alors que ça n’avait pas été choisi. C’était un vrai vide et il faut du temps pour tout reconstruire ». Quitte à tâtonner pour trouver sa voie, après avoir naturellement trouvé la sienne, dans le « football circus ». Après le poker, le joueur change son fusil d’épaule. Place à quelques missions d’éducateur sportif pour le compte de Bertrand Delanoé, avant de se relancer, au fil de des livres et de ses missions de consultant. « J’aime bien écrire, j’avoue », consent-il. Les idées fusent, à l’instar de celles formulées par son association, Tatane, gardienne des valeurs pures du ballon rond. Car à 45 ans, ce dernier ne reste jamais bien loin, que ce soit sur le plateau de l’Equipe d’Estelle, émission phare de la chaine l’Equipe, ou dans les colonnes du magazine SoFoot ou de Yahoo. Voire même sur les antennes de RTL, où l’homme se joint aux Grosses Têtes de Laurent Ruquier. Une tierce gagnante, assurément.
Sur le plateau d’Estelle Denis... et sur celui des Grosses Têtes avec Pierre Benichou et Michèle Bernier
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MARC FRAYSSE L’élu du ballon rond Président de France Unie, chef d’entreprise, homme de réseaux, Marc Fraysse mène sa vie tambour battant, jusqu’à briguer un poste de maire à Villeurbanne, à l’horizon 2020. Mais derrière son costume d’homme politique affable, l’ancien député dissimule une tunique beaucoup moins connue : celle de gardien de but de l’Olympique Lyonnais. Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff et DR
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’OL, c’est comme une maladie, on n’en est jamais guéri, répète-t-on depuis des années dans les travées du stade Gerland et du Groupama Stadium. Du haut de son mètre quatre-vingt-quatre, Marc Fraysse en sait quelque chose, lui qui ne manque pas un match des Rouge et Bleu. Les symptômes sont bels et bien présents et l’intéressé lui-même n’a que faire du remède. L’OL est sa maison, sa famille. Une vérité d’hier et d’aujourd’hui, qui n’a pas toujours connu pareille évidence. En cause, cette tenue verte, portée durant sa jeunesse, que l’on répudie volontiers entre Rhône et Saône et fruit d’une enfance passée du côté de Saint-Etienne (ses parents y étaient commerçants, ndlr). Attiré alors par ce ballon que choyait son oncle Raymond Haond du côté de Geoffroy Guichard, Marc
Fraysse s’est donc résolu à porter du vert. « Je voulais être gardien de but, je ne sais pas pourquoi ». La tunique est souvent blanche ou noire, mais qu’importe, Marc Fraysse garde les buts de l’ASSE en cadet, en junior, avant de débarquer chez les « grands », auréolé d’une flatteuse réputation.
ANCIEN VERT DEVENU LYONNAIS Las, le coach lui préfère un Niçois. Le portier stéphanois se retrouve troisième gardien, jusqu’à ce départ pour le 22e RI, où il sympathise avec des joueurs du clan adverse. « On avait fait un match avec les militaires, et j’avais joué contre un joueur de l’OL. Il m’avait dit : ‘‘Marc, il faut venir à Lyon, tu es vraiment fort’’. Du coup,
je fais un essai et je fais un super match », se souvient-il. L’ancien député choisit son année et signe avec l’OL au mois de juin... 1969, en même temps de Jean Baeza et Serge Chiesa. « Quand j’ai signé, je gagnais trois fois le SMIC, on était logé dans un immeuble neuf de Villeurbanne. C’était une vie de bonheur ». D’autant que l’intégration occulte rapidement le passif stéphanois et le jeune Marc Fraysse s’impose derrière l’expérimenté Yves Chauveau. Malheureusement, de si belles idylles finissent souvent en eau de boudin. Le futur prothésiste dentaire se blesse. Et sa carrière s’envole, à tout juste 20 ans. « Sur une sortie, un joueur me retombe sur la main lors d’un corner, relate-t-il. Le kiné vient et tire sur mon doigt en croyant que c’était une luxation. À la fin du match, impossible d’enlever le gant. Ils ont été obligés de me faire une greffe, un médecin voulait carrément m’enlever l’auriculaire, alors que j’avais une prise de balle incroyable ». Laissé de côté, le Lyonnais pousse le vice du football jusqu’en 1983. A niveau moindre, avant de rebondir sur d’autres terrains... en politique. « Avec des amis à Dompierre, dans la Dombes, on discute politique. Et un vétérinaire, proche de Michel Noir, m’a dit : ‘‘T’es vachement bon ». On s’est revu quinze jours après et il m’a fait prendre ma carte au RPR ». S’en suivent les premiers mandats, comme conseiller municipal d’abord, puis conseiller régional en 1986, avant de conquérir le poste de député de Villeurbanne en 1993.
Marc Fraysse, dans ses bureaux de Capzen Services, entouré des clichés de ses exploits.
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Arrivé à l’OL, le jeune gardien se livre dans la presse, interviewé par le journaliste Paul Vital
Le 10 juillet 1969, Marc Fraysse est convié à la reprise des entrainements de l’Olympique Lyonnais.
Les jeunes de l’OL Valette, Ravier et Thomas font connaissance avec Nestor Rambert (à gauche), Serge Chiesa et le gardien Marc Fraysse. C’est le journaliste André Chêne (papa de Patrick) qui annonce dans Le Progrès l’arrivée de Marc à l’OL.
« JE VEUX RENDRE À VILLEURBANNE CE QU’ELLE M’A DONNÉ »
Marc Fraysse, gardien des équipes de jeunes de l’AS Saint-Etienne.
L’apogée d’une carrière, elle aussi freinée par les blessures, dont cette dissolution, orchestrée par Jacques Chirac en 1997, alors que Marc Fraysse brigue un poste de député de la Croix-Rousse et que la place Beauvau lui promet un rôle de secrétaire d’Etat, chargé de la politique de la Ville et de la sécurité. « J’ai trahi Villeurbanne pour rien, j’en ai voulu à Chirac », avouet-il encore aujourd’hui, animé par un esprit de revanche. Jusqu’à viser les municipales de 2020 ? « C’est possible ! », assure le président de Capzen et du site Parlement & Territoires. « Je ne viendrai pas pour diviser, mais pour rassembler, dans une campagne où on n’est pas là pour attaquer les autres ». Malgré son âge ? Et de sortir une parade dont il a le secret : « Je peux aussi mettre un jeune ». Réponse en 2020.
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RUBRIQUE EN COUVERTURE - STARS DE L’OL
JOËL FRÉCHET
La pêche miraculeuse
A peu de jours près, l’ancien milieu de terrain fut le plus jeune joueur à fouler les pelouses de l’élite. S’il n’éprouve aucun regret à propos de ce record, le Lyonnais s’évertue aujourd’hui à couver la classe biberon de l’OL, et à polir les futures stars de demain.
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a longue tignasse blonde de l’adolescent lyonnais, scotchée aux basques de Michel Platini, s’est évaporée, et il faut aujourd’hui, se replonger dans les anciens albums Panini, pour retrouver trace d’une telle coupe capillaire. Le temps a eu raison de ses cheveux, mais il n’a altéré en rien la passion de Joël Fréchet, inexorablement vêtu de sa parka OL. Y compris dans les terres retranchées de la Dombes où le convie par séquences Michel Janin-Bailly (ci-dessus). Alors quand il ne supervise pas la vidange de l’étang de son ami, l’ancien milieu de terrain est rapidement ramené au foot. Par téléphone, ou par les pêcheurs présents, ravis de l’entendre conter ses exploits. A commencer par celui de ses débuts, à tout juste 15 ans, 10 mois et 16 jours. 13 de trop. Treize petits jours qui pour l’histoire, l’empêchent d’effacer Laurent Paganelli du livre des records, lui le plus jeune joueur à fouler les pelouses de D1. Le regret n’est pas pour autant l’apanage du Lyonnais, réjoui à cette époque, de fouler à la surprise générale, les pelouses de lyon people • avril 2019 • 56 •
l’élite. « J’étais en stage à Valence avec la sélection régionale. Fleury Di Nallo m’a dit de rentrer à Lyon. Je pensais qu’il parlait de la réserve », raconte-t-il. L’entrejeu olympien est dévasté par les blessures. Faute de forces vives, Jean-Pierre Destrumelle lance donc le frêle Joël Fréchet dans la bataille du derby. Michel Platini en vis-à-vis.
DES DÉBUTS EN PRO À 15 ANS, 10 MOIS ET 16 JOURS L’OL s’incline 4-0 et le « Roi Michel » y va de son but. Et de ses félicitations, à l’égard de son jeune et téméraire adversaire. « C’est bien petit, mais tire un peu moins le short ! », lui glisse la vedette. À la fin du match, le short reste solidement agrippé aux cuisses du meneur tricolore. Mais les souvenirs sont gravés. Encore aujourd’hui. Si bien qu’ils apparaissent en bonne place sur l’armoire à souvenirs, installés au côté de cette saison
1989, conclue par un titre de champion de France de 2e division. L’épilogue heureux d’une carrière sous le maillot lyonnais. Son temps de jeu aléatoire, Joël Fréchet manque ses retrouvailles avec l’élite et file à Alès. Avant d’y regoûter, à force de persuasion, en 1992, sous le soleil montpelliérain. Viennent ensuite Valence et Laval, avant la sortie tant redoutée, une certaine année 1998. Comment se couper du foot ? Le short laissé pour compte, au profit du bas de survêtement, Joël Fréchet se recycle sur le banc de Laval, en qualité d’entraîneuradjoint. Puis l’OL refrappe à la porte, lui quémandant de mettre son expérience au profit de la jeunesse dorée olympienne. 2005, l’actuel entraîneur adjoint des U16 de l’OL intègre la préformation lyonnaise. La suite de sa carrière germe déjà. « Il y a des personnes qui sont faites pour être manager et d’autres pour être éducateur », dépeint-il aujourd’hui. Lui a saisi la seconde option, motivé par l’idée de façonner les jeunes pépites. Un juste retour des choses.
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EN COUVERTURE - STARS DE L’OL
GUY GENET
Intendant du spectacle Régisseur des Rouge et Bleu, Guy Genet en a aussi porté le maillot, aux prémisses de sa carrière. Amputée par les blessures, cette dernière n’a pas eu la trajectoire escomptée. Mais le Lyonnais demeure fidèle à ses couleurs.
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a couverture du terrain a pris une toute autre tournure depuis qu’il a raccroché les crampons, mais en regardant de plus près ses déambulations les soirs de match, on y revoit sa capacité à cumuler les kilomètres au temps des maillots et des crampons. Une tunique endossée dans le sillage de son père, luimême joueur professionnel puis dirigeant à Fontaines sur Saône, théâtre des premiers pas de Guy Genet. L’ancien défenseur et milieu de terrain y perfectionne sa technique et sa frappe de balle, aux côtés de Dominique Marais et d’un certain... Bernard Lacombe, qu’il emmène aux sélections. Le trio sort du lot, jusqu’à taper dans l’œil déjà avisé des recruteurs lyonnais. À 16 ans, Guy Genet enfile ses premières tenues blanches, barrées des bandes rouges et bleues. Seulement l’homme est de nature à anticiper, déjà ! Sa carrière à peine entamée, le voilà sur les bancs de l’Institut National du Foot, à évoquer les contours de sa reconversion. « Je suis parti passer le concours d’entraîneur. Nous étions 400 et ils en prenaient 40. Finalement, j’ai fini premier », décrit-il. Las, le service militaire
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est un rude adversaire, qui n’hésite pas à freiner les carrières. Envoyé en Allemagne, Guy Genet ne joue que sur ses permissions, avec le consentement d’Aimé Jacquet, qui le fait sortir à quinze minutes de la fin pour retrouver sa Germanie. Tout sauf innocente, cette preuve de sympathie se matérialise à nouveau en 1976, ce dernier voulant élever l’ex-militaire au rang de lieutenant.
« IL M’EST ARRIVÉ DE FLOQUER DES MAILLOTS À LA MAISON POUR VOIR MES ENFANTS » « Je suis devenu l’espoir d’Aimé Jacquet, se rappelle-t-il. Sauf qu’il a été transféré à Bordeaux. De là, je suis devenu le désespoir. Son départ a tué ma carrière ». Le jeune joueur d’alors, rebondit à Nîmes. Mais son corps lâche : rupture du long péronier latéral. Le verdict est sans appel, le foot prend ses distances et la carrière doit s’estomper. En théorie. À Alès puis Villefranche,
le Lyonnais retrouve ses sensations. Avant de chuter, de manière définitive. Le genou s’écroule, emportant avec lui la carrière du jeune Genet. Seulement la passion est intacte, et à ce propos, les journées passées dans la soierie de ses parents ne pèsent pas bien lourd dans la balance, à côté du poste d’intendant proposé par Guy Stephan. « D’un seul coup, c’était une vie totalement différente. Il y avait beaucoup de choses à faire, se remémore-t-il. Il m’est arrivé d’emporter la machine à floquer les maillots à la maison pour voir mes enfants ». Proche des joueurs (Delmotte, Coupet ou Maurice notamment, ndlr), Guy Genet vit l’euphorie des titres des années 2000, avant de quitter le survêtement pour le costume de régisseur, poste instauré par Claude Puel. « Il y a énormément de responsabilités, on n’a pas le droit à l’erreur ! ». Si celle-ci est humaine, Guy Genet maîtrise aujourd’hui toutes les ficelles de son métier. Toujours dans l’anticipation, celle des voyages, des stages et des revendications du coach. Un homme à tout faire, comme sur le terrain.
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SIDNEY GOVOU
« C’est tellement improbable ce que j’ai vécu »
Personnage attachant, Sidney Govou a laissé une trace indélébile à l’OL. Son but, un soir de mai 2002 a lancé la spirale victorieuse du club, où il remportera sept titres consécutifs. Aujourd’hui consultant pour Canal+, l’ancien attaquant vit toujours au rythme du foot, après l’avoir longtemps rejeté. Photos © Fabrice Schiff et DR
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n a tout dit sur lui, de telle façon que l’on pourrait passer des heures à le questionner sur une carrière remplie de succès. Et non des moindres. Alors forcément, quand sa bonne humeur naturelle vient se greffer aux discussions, l’échange se fait aussi aisément que sur un terrain. Y compris lorsqu’on évoque les sujets « borderline » qui ont bercé son parcours pro. Il n’y a jamais de fumée sans feu, alors inévitablement, le Ponot avoue quelques sorties nocturnes. Comme tout le monde. Mais sans exagération, du moins
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dans le nombre. « Moi le truc, c’est que je suis excessif, je le sais. Quand je sors, je me la colle, je vais me coucher et on en parle plus. Si c’est pour boire une bière, je reste chez moi », concède-t-il. Mais résumer l’homme à cette seule facette serait faire offense à son talent. D’autant que s’il a décidé d’en faire fi au temps de son apogée, Sidney Govou « l’accepte moins aujourd’hui ». Le sérieux de la vie de famille a emporté l’insouciance de sa jeunesse, dessinée autour du Puy. Et du
foot, avec modération là encore. « Je jouais comme tout le monde, mais je ne voulais pas en faire mon métier », accorde-t-il. Un discours sincère teinté d’arguments, comme le prouvent cette courte carrière de basketteur consommée à l’adolescence, ou cet essai accompli sans grande motivation du côté de Nantes. « Ils veulent me prendre, raconte-t-il. Mais c’était loin de chez moi, j’étais en terminale, j’avais déjà prévu de passer le BAC tranquille et d’aller à la fac avec mes amis. Je voulais être prof de sport, kiné ou chercheur (rires) ».
Mannequin éphémère pour la Smart Brabus à la cité internationale en 2008
Sur le balcon de l’Hôtel de Ville avec JMA pour fêter le titre de champion de France 2008 Son album Panini se referme en 2011 avec Evian Thonon Gaillard
« JULIEN CAZARRE, IL EST FORT. MAIS SUR AULAS, PARFOIS, ÇA ME DÉRANGE. S’ILS FILMENT MA TÊTE, DES FOIS, JE NE ME SENS PAS BIEN » L’amitié est le sel de la vie. Alors un an plus tard, lorsqu’OL vient aux nouvelles, la problématique demeure la même. « Avec mes potes, j’avais prévu d’être en chambre étudiante à Clermont », expose-til. Finalement décidé à tenter l’expérience, Sidney Govou éprouve toutes les peines
Une gazelle qui se joue du Troyen Rafik Saifi à Gerland durant la saison 2000-2001
à s’intégrer. « Pendant six mois, je galère. Je rentre chez moi à Noël et ne veux plus revenir. Mes amis m’ont dit ‘‘tu es con !’’. Puis j’y suis retourné et j’ai eu un déclic ». Govou retrouve ses jambes et sa technique. Avant la consécration, et un premier match avec les pros, en coupe, face au Red Star. L’envol est programmé. Jusqu’à l’Equipe de France. De 1999 à 2010, aux côtés de Greg Coupet, Florent Laville, Pierre Laigle ou Patrick Muller, le Lyonnais s’éclate et se lie d’amitié avec le photographe Stéphane Guiochon ou Julien Roig (Heineken). Jusqu’à ce départ pour la Grèce et le Panathinaikos d’Athènes, dans la continuité d’une Coupe du Monde 2010 traumatisante puis à Evian, théâtre d’une fin de carrière cataclysmique. « Je me pète le tendon d’Achille, puis le tendon rotulien. Je suis sorti sur civière et ne suis
plus jamais rentré ». Le Lyonnais développe un staphylocoque doré et manque de se faire amputer. « Je me suis fait opérer trois fois », dévoile-t-il, après avoir longtemps gardé le silence sur cette maladie. « J’ai perdu douze kilos. Ma famille a vu que j’étais vraiment malade quand je suis rentré chez moi ». Car l’homme n’est pas du genre à se plaindre, même dans l’adversité, y compris lorsque le corps lui refuse toute deuxième chance, même guéri. « J’étais bidon, j’avais mal tout le temps », assure-t-il. Seulement le foot n’est jamais bien loin de son esprit. À défaut du pré vert, l’étincelle est entretenue sous le blason du Canal Football Club ou de J+1, émissions phares de Canal +. « Ils ont l’air de bien aimer ce que je fais comme conneries (rires) ». En attendant mieux il s’est associé avec PierreYves Gas, le pygmalion des nuits lyonnaises Encore et toujours.
... des excès aussitôt effacés lors de l’étape lyonnaise du Kettler Tour au FCL Caluire
La fiesta à Munich avec son ami Vincent (Icéo) lors de la Fête de la Bière 2017... Avec ses potes chroniqueurs sur le plateau de J+1 en 2018 •
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EN COUVERTURE - STARS DE L’OL
SIDNEY GOVOU VS
JEAN-MICHEL AULAS On refait le match ! Dans la famille OL, je demande les fils turbulents ! Depuis son arrivée au club en 1987, Jean-Michel Aulas a biberonné plusieurs générations de joueurs avec plus ou moins de bonheur. Certains d’entre eux lui en ont fait voir de toutes les couleurs, n’est-ce pas mon Sid ? MP
Sidney, il faut qu’on parle !
Je vous assure, Président. Je suis sage comme une image !
C’est ça ! Fais celui qui n’a pas compris. Tu me prends pour une truffe ?
qu’est-ce que j’ai fait encore, Président !
Je sais que tu es encore sorti au First hier soir ! Et que tu as commandé 2 bouteilles !
Je t’en foutrai du 100%naturel ! Je vais te mettre mon poing dans la gueule !
2 bouteilles de jus de pomme, Président ! Pur jus 100%naturel !
Tu perds rien pour attendre, mon ptit gars !
A votre place, je l’ferais pas, Président. Y a Marco de Lyon People qui nous regarde ! lyon people • avril 2019 • 62 •
Composition/illustration : Ghislain Laîné (d’après les photos de Fabrice Schiff)
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RUBRIQUE EN COUVERTURE - STARS DE L’OL
NICOLAS PUYDEBOIS
Le gardien du patrimoine lyonnais Barré par Gregory Coupet, Nicolas Puydebois a eu peu d’occasion de s’exprimer. Mais après avoir endossé le maillot lyonnais dès l’âge de 8 ans, l’ancien gardien de but n’a su se détacher de son histoire olympienne. Un patrimoine riche que ce dernier fait fructifier au sein du groupe HCI, spécialisé dans la… gestion de patrimoine.
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uelques rides et un visage légèrement alourdi évoquent le poids du temps. Mais Nicolas Puydebois n’a pas changé pour autant, fidèle à sa marque de fabrique et ce sens de l’humour si singulier. Et tant pis si le président Aulas lui fait remarquer son amour de la bonne cuisine, l’ancien portier lyonnais n’a rien perdu de son sens de la repartie. Ni de l’autodérision d’ailleurs. « Quand tu es petit, c’est souvent
le plus nul, ou le plus gros qui va dans les buts. J’étais peut-être les deux », glisse-t-il ainsi au moment d’assumer ce poste atypique qu’est le gardien de but. Un poste que son père lui-même, avait tenté de révoquer, faisant fi de ce temps, où luimême, avait enfilé les manicles, sur le gazon des Brosses à Villeurbanne. « Il savait que c’était compliqué, qu’il n’y en avait qu’un par équipe », se souvient-il. Mais rien n’y
Après les prises de balles, Nicolas Puydebois capte les clients au sein du groupe HCI, spécialisé dans la gestion de patrimoine.
fait, le natif de Bron est un compétiteur, que les recommandations de son père n’ont pu occulter. « Lorsque l’entraîneur demandait qui voulait aller au but, il me disait de ne surtout pas lever la main et moi, je levais la main », se bidonne-t-il aujourd’hui, conscient d’avoir emprunté le bon chemin, ce sentier sinueux qui mène, malgré les embûches, au monde professionnel. Un univers singulier que Nicolas a longtemps admiré du coin de l’œil. Les aspirations étaient modestes, fidèles au caractère de l’homme. « Avec mon père, on s’était fixé d’arriver jusqu’en moins de 16 nationaux à l’OL. En général, quand tu arrives à ce niveau, tu peux jouer en CFA ou à un bon niveau dans la région, évoquet-il. Puis après, quand tu te prends au jeu, tu continues de progresser ». Jusqu’au Graal, et cette invitation à s’entrainer avec l’équipe première, endeuillée par la disparition de Luc Borelli. À 18 ans, le bac « mention ouf » en poche, Nicolas Puydebois découvre ainsi le plaisir des bancs, puis la saveur des chocs de première division, avec ce premier match face à Monaco en 2003.
CONSULTANT, ORGANISATEUR D’ÉVÈNEMENTS ET MAÎTRE DU PLACEMENT
Les premières parades sous le maillot de l’OL, en 1990. lyon people • avril 2019 • 64 •
Photos © Carla-Marie Gaillard, Fanny Bourg et Fabrice Schiff
Premiers pas sous les couleurs de l’OL Sur le terrain d’entrainement de Tola Vologe, en juillet 2001
Les gardiens du club, dont Pascal Omelta, réunis pour une photo souvenir en 1994. Fous-rires avec Johan Hartock et Grégory Coupet lors de la présentation de l’équipe 2004-2005 à Gerland
« Greg (Coupet) se blesse, je fais une bonne rentrée, mais à la fin du match, on perd, on est relégué à dix points et il y en a qu’un qui est content dans le bus, c’est moi », retracet-il. Reste qu’à la fin, le verdict demeure le même, les titres s’enfilent comme des perles et le jeune gardien se construit un palmarès doré. Dans l’ombre du numéro 1, « qui avait l’amitié et la grande franchise de me dire que le plus grand respect qu’il pouvait avoir pour moi, c’était de faire en sorte que je ne joue pas ». Nicolas Puydebois a donc rongé son frein pour mieux polir ses armes, avant de voler de ses propres ailes. « Peutêtre un peu tôt », regrette-t-il, apeuré par la peur du vide. En fin de contrat à Lyon, le choix de Strasbourg fut d’une logique irréparable. Puis vint Nîmes et le temps des adieux. « Sur la fin, c’était devenu un métier, ce n’était plus une passion. C’est là que j’ai compris qu’il était peut-être temps d’arrêter, ou de changer d’air », repenset-il. Faute d’animation sur le marché des transferts, le portier s’est retrouvé à quai. À 29 ans. « Ça ne s’est pas passé comme je le pensais », en rit-il aujourd’hui, solidement installé dans son fauteuil de conseiller en investissement pour le Groupe HCI, lui le sportif qui épiait déjà les faits et gestes de son courtier, comme happé par ces placements qui titillaient sa curiosité. Oubliés les échecs dans la restauration, première option de reconversion, le
consultant en chef d’Olympiqueetlyonnais. com se plaît désormais à échanger, obnubilé par l’envie que ses clients « aient une meilleure situation après l’avoir rencontré ». Avec en guise de conclusion, une dernière parade pour convaincre ses clients. « À partir de très peu, on peut faire de la gestion de patrimoine, mon objectif, c’est de mettre cette dernière à la portée de tous ».
Aux côtés d’Arnaud Friso et Stéphane Frizot lors du Foot Golf Legend Cup 2018
Dans son restaurant éphémère « Green is better » de Vaise en 2013
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RUBRIQUE EN COUVERTURE - STARS DE L’OL
Engagé comme consultant chez Canal+, Rémy Vercoutre n’est jamais bien loin des ballons
RÉMY VERCOUTRE
L’ancienne doublure joue les premiers rôles Longtemps contraint de ronger son frein, dans l’ombre de Grégory Coupet et d’Hugo Lloris, Rémy Vercoutre ne regrette rien de son aventure lyonnaise. Fraîchement retraité, après quatre années passées à Caen, l’ancien portier s’est affiché sur Canal +, en tant que consultant, avant de prendre le large, direction le Canada. Photos © Fabrice Schiff et DR
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n dit souvent que la raison tue la passion, mais quand celle-ci se montre trop conséquente, il parait inconcevable de la passer sous silence. Fan absolu de ce ballon rond qu’il a choyé jusqu’à ses 37 ans, Rémy Vercoutre n’a jamais su s’en départir, et ce, même lorsque les sirènes de la retraite laissaient poindre une vie aussi rangée que les gants, dans un bel appartement du centre de Lyon. Oui mais voilà, un lion ne tient pas en cage, et à peine a-t-il eu le temps de nous recevoir dans son fief de l’époque, le restaurant À la folie, que l’ancien Lyonnais repartait en quête de nouvelles aventures. Direction le Canada, où l’ont convié les visages bien connus du stade de Gerland, que sont Rémi Garde, Joël Bats et Robert Duverne. Un choix audacieux pour l’ancien gardien de but, lui qui venait tout juste de reprendre ses habitudes lyonnaises, en y ajoutant ce plaisir encore inconnu des choses simples. « J’ai pu faire la rentrée de ma fille », se satisfaisait-il, malgré une nuit passablement agitée de la petite dernière (née à Caen pour
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sa part). Mais l’homme est passionné et féru de foot, alors rien ne remplace l’adrénaline des jours de match. « Ils ont été persuasifs, parce que je n’étais pas destiné à faire ce job d’entraineur des gardiens. Mais je ne regrette pas, c’est génial ce que je vis depuis quatre mois », admet-il, d’autant que le reste de la famille, restée entre Rhône et Saône le temps de son dernier périple caennais, s’est autorisé une incartade à l’étranger. De quoi profiter pleinement de cette reconversion dorée, suite logique d’une carrière bien garnie, qu’il avait entamée loin des cages, à Gravelines, à l’âge de 4 ans. Puis le destin s’est emballé, comme il le fait si bien, à l’heure de bouleverser le cours d’une vie. « À l’âge de 8 ans, lors d’un tournoi, notre gardien s’est blessé et je l’ai remplacé. J’ai été élu meilleur gardien du tournoi », racontet-il modestement. Le portier a donc trouvé la parade, comme pour mieux plonger dans le haut niveau, à Dunkerque d’abord, en centre de formation, puis à Montpellier, où Louis Nicollin lui fait les yeux doux.
« J’AI ÉTÉ COUVÉ PAR LES ANCIENS » « Il a racheté mon contrat en disant à mes parents : ‘‘ je ne sais pas s’il sera pro, mais votre fils aura le bac’’. J’ai eu mon bac et j’ai signé pro », s’amuse-t-il. L’ascension fut alors fulgurante, jusqu’à endosser régulièrement la tunique de numéro 1, en D1, sous le maillot héraultais, et puis celle des Bleus, lors des championnats d’Europe espoirs 2002. « En rentrant, Louis Nicollin m’a dit que le club avait des problèmes financiers et que je ne rentrais pas à Montpellier. Lyon cherchait une jeune doublure. Sur le coup, je n’avais pas envie de partir, j’avais toute ma vie à Montpellier. Mais le président n’en a pas démordu et je suis arrivé à Lyon à contrecœur ». Pris sous l’aile des anciens et de Sonny Anderson, Rémy Vercoutre a vite révisé son jugement, écumant pendant onze années la pelouse de Gerland, avec un rôle bien à lui, significatif de sa personnalité :
Rémy Vercoutre en compagnie de son ami et fan de l’OL, Alex Gauthier, le chef du restaurant À la folie.
Scène de joie, face à Valenciennes, en 2013
Barré par Anthony Lopes, Rémy Vercoutre partage le banc de touche avec Jimmy Briand, Naby Sarr, Nabil Fekir et Rachid Ghezzal
Dans la fontaine en 2009, place des Jacobins
conserver une bonne osmose au sein du vestiaire. Et ce, en dépit d’un temps de jeu longtemps réduit à peau de chagrin. « J’ai été la doublure de deux monstres et c’était un choix personnel de rester, avoue-t-il. Quand on est dans le club qui fonctionne, ça rejaillit sur tout le groupe ». Puis vient le temps de la raison, cette même raison, qui pousse à l’exil, pour goûter pleinement à ce bonheur incomparable du terrain. « Lyon m’a fait une proposition de deux ans, pour être la doublure de Lopes, mais j’avais envie de jouer et ne pas finir comme un vieux con aigri qui n’a pas joué ». Quitte à changer de monde, et découvrir cette peur Concentration de tous les instants, en 2012, face à Valenciennes
du vide, et de la relégation. « Mais je me suis amusé », retient celui qui s’est autorisé une parenthèse sur petit écran, du côté de Canal +. « La chaîne m’a proposé d’intégrer les émissions d’Infosport + lors de la Coupe du Monde en Russie. Puis ils m’ont incorporé sur quelques matchs, je me suis pris au jeu et mes performances n’ont pas trop déplu », témoigne le nouvel ambassadeur de l’Impact Montréal. Hélas, son savoir était attendu ailleurs. Et puisque le foot restera à jamais ce qu’il « connaît de mieux », Rémy Vercoutre veut tout naturellement s’imposer de l’autre côté de l’Atlantique. La conquête de l’Ouest peut débuter. •
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Philippe Violeau échappe au Parisien Stéphane Pédron, lors de la saison 2002-2003.
extraordinaires. J’avais été sollicité par Lyon avant la fin du championnat et le courant était très bien passé. J’avais envie de voir autre chose ». À raison. Les titres s’empilent.
SON FILS MALADE, PHILIPPE VIOLEAU MET FIN À SA CARRIÈRE
PHILIPPE VIOLEAU
La gestion de patrimoine, un juste milieu Leader naturel sur le terrain, Philippe Violeau a longtemps été perçu comme un entraineur en devenir. Ses problèmes familiaux en ont décidé autrement, alors l’ancien milieu de terrain s’est reconverti dans la gestion de patrimoine… à Bordeaux. Photos © DR
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a scène pourrait être contée des centaines de fois, tant elle est exquise. Il y a même fort à parier que celle-ci fut relatée à maintes reprises au pied du lit des jeunes supporters lyonnais. Le buste en parfait équilibre, Philippe Violeau entame une reprise de volée parfaite. Le cuir si glissant en cette après-midi de mai (2002, ndlr), vient se longer dans les filets lensois. Lyon fait le break et Bellecour s’embrase. L’OL entrevoit à travers les gouttes, l’extase suprême d’un titre de champion de France. « Il y avait tout pour que cette journée soit belle, et elle le fut, même au-delà de mes espérances, puisque je marque, alors que je ne marque pas souvent », se remémore l’intéressé, le timbre de voix toujours ému. Les années et les titres se sont succédés depuis, mais Philippe Violeau veille précieusement à la sauvegarde de cet instant magique, gravé pour l’éternité, dans les mémoires du club. Car l’histoire sait être bien faite, quand elle
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décide d’aligner les astres et chambouler les destinées. « C’était historique », raconte-t-il. À plus forte raison pour ce fils de fermier, qui du temps de sa jeunesse, avait songé à prolonger la dynastie familiale. « J’étais décidé à prendre la suite, détaille-t-il. J’étais même inscrit à l’école d’agriculture de la Roche-sur-Yon ». Mais le foot est une passion indélébile à même de terrasser tous les acquis familiaux. Les sollicitations ont fait le reste, pour convaincre ce jeune athlète surdoué. Le compromis tient en cinq lettres, Niort, et son audacieux centre de formation, installé à deux heures du domicile parental. Philippe Violeau y écume sept ans de sa vie, avant de prendre la tangente. Direction Auxerre et son Guy Roux national avec un titre de champion de France (en 1996) à la clé, avant de succomber aux avances du Président Aulas, à l’été 1997. « J’arrivais en fin de contrat, Auxerre m’avait proposé de prolonger, mais les conditions n’étaient pas
« Tout le monde s’entendait bien et je pense que cela nous a permis de faire ce que l’on a fait », admet celui qui raccrocha les crampons à 36 ans, après un ultime retour sur les bords de l’Yonne. L’homme est encore frais, mais les aléas de la vie de famille prennent le pas. « Ma femme était enceinte de jumeaux et nous savions depuis le cinquième mois de grossesse que mon fils avait un problème cardiaque, et qu’il allait se faire opérer à la naissance ». Du rire aux larmes, l’issue se joue parfois à de faibles détails. Alors quand celle-ci s’avère heureuse, l’ancien Lyonnais peut enfin se consacrer aux joies d’une deuxième vie. « Le jour où j’arrêtais, je savais que j’allais avoir une activité dans la foulée. À Auxerre, Guy Roux avait dit que je ferais un bon entraîneur, j’avais un contrat de cinq ans. Le fait d’avoir des enfants sur la fin de ma carrière, m’a fait changer d’avis, alors j’ai préféré arrêter et j’ai choisi la gestion de patrimoine ». Un choix limpide, pour celui qui du temps de sa carrière, maîtrisait déjà les rouages de l’économie, bien aidé par le regretté Patrice Lestage, lequel s’occupait alors de ses intérêts. « Il m’avait sollicité avant la fin de ma carrière, j’ai donc travaillé avec lui pendant trois ans. Puis les choses ont fait que j’ai rencontré et collaboré avec Romain Battiston, le fils de Patrick. À la mort de Patrice en 2010, on a décidé de monter notre cabinet. C’est comme ça qu’est né Battiston Violeau et associés », raconte-t-il. Parfait gestionnaire, comme sur le terrain, Philippe Violeau en a profité pour suivre les cours du vin. Après le Rhône et la Bourgogne, place aux Bordeaux de « la belle endormie », lieu de vie de Romain Battiston. Une manière aussi de retrouver sa chère côte Atlantique. De là-bas, Gerland paraît si loin. Et si proche à la fois.
Dans ses bureaux bordelais, Philippe Violeau gère le patrimoine de ses clients, dont quelques footballeurs.
Vous avez un savoir-faire ? Laissez-nous le faire savoir.
Présentation
Nos valeurs sont simples : Être à votre écoute et mettre en avant votre savoir-faire.
Le sur-mesure est notre priorité pour vous proposer une solution en adéquation avec votre demande. Capzen Services adapte ses présentations à vos besoins pour vous Animée par Marc Fraysse et ses collaborateurs, Capzen Services a pour mission d’accompagner les entreprises et les institutions dans le cadre de leur stratégie de développement et de formation. Portée sur les relations institutionnelles depuis près de 15 ans, Capzen Services vous propose désormais ses conseils de communications à 360°
Pôles d’expertises
Communication : Mise en relation. Du conseil en relations publiques, en relations institutionnelles et plus largement, toutes les activités permettant le développement et le rayonnement des entreprises. Conseil, séminaires, conférences : Les interventions de nos spécialistes vous accompagneront dans la mise en œuvre de vos projets. Construire pour vous des conférences ou des sessions de formation. Savoir communiquer, mettre en place une stratégie, maîtriser la communication digitale, structurer et exploiter vos réseaux. Événements : Créateurs de rencontres événementielles. Une organisation de A à Z de vos événements, notre expertise et notre expérience vous assurent créativité, réactivité, rapidité et disponibilité pour l’organisation de toutes vos manifestations. Formation : Se former, c’est comprendre le monde dans lequel on agit et être capable de mobiliser les connaissances dans l’action - Les salariés et dirigeants d’entreprises - Les collectivités locales et territoriales
Nos points forts
- Une connaissance régionale et nationale permise grâce à un réseau dense. - Polyvalence et maîtrise du terrain. - Une analyse assidue permise grâce aux regards de trois associés complémentaires, de générations différentes. - Adaptabilité et traitement de thématiques variées.
À votre écoute : 3 associés
Marc Fraysse, président de l’entreprise, élu national et régional pendant 22 ans tout en étant chef d’entreprise durant 34 ans ainsi qu’ancien directeur des relations institutionnelles d’Engie Cofely. Ayant travaillé dans les plus hautes sphères du territoire national, ce maître d’ouvrage vous permettra d’assurer un réseau solide avec de nombreux outils. André Soulier, ténor du barreau de Lyon, ancien élu lyonnais et européen, il apporte au quotidien toute sa sagesse et son regard sur l’Humanité et le reste du monde. Angéline Altarac, riche de plus de 20 ans d’expérience dans le monde de la communication et de la production événementielle en France et à l’international, elle sera le parfait chef d’orchestre pour répondre à vos envies.
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EN COUVERTURE - STARS DE L’OL
SYLVAIN WILTORD
De la pelouse à la terre battue Consultant pour la chaîne Eurosport, Sylvain Wiltord se signale également sur les terrains de tennis, où l’ancien attaquant entame une carrière de moniteur. Une belle reconversion pour l’ancien lyonnais, rendu célèbre un soir de match contre l’Italie, un certain 2 juillet 2000. Photos © Saby Maviel et DR
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a vie sait parfois être taquine, dans le bon sens du terme, au point de nourrir cette idée pas si saugrenue, que celle-ci serait définie d’avance. Lancé dans l’obtention d’un diplôme d’entraîneur de tennis, Sylvain Wiltord se plaît ainsi à repenser à ces instants anciens, où campé dans l’appartement familial, il révisait ses dribbles, une petite balle jaune vissée au pied en guise de ballon, par précaution pour le mobilier. « Je pense que je suis technique, et que c’est cette petite balle de tennis qui m’a aidé », rigole-t-il aujourd’hui du haut de ses 44 ans, que son corps encore svelte érigerait au rang de calomnie. On n’a rien sans rien, c’est bien connu, mais le sport étant une formidable source de vitalité, l’ancien attaquant semble être vacciné contre la vieillesse pour encore quelques années, le virus de l’activité physique étant lui aussi parti pour durer. « J’aime le tennis, mais j’adore le foot. C’est ma vie, ça fait partie de moi », livre-t-il. Depuis toujours, à commencer par cette cour de récréation où le jeune parisien glissait ses premiers cuirs au fond des filets. « Quand je jouais avec les copains, je me retrouvais souvent devant, avec une certaine facilité à marquer », dit-il. Un instinct de buteur naturel, rudement aiguisé, au point que l’équipe séniors de Joinville le désigne à tout juste 15 ans, comme le fer de lance de son attaque.
CLASSÉ 15/1, WILTORD SE RÉGÉNÈRE DANS LE TENNIS « J’avais un peu peur de tomber tout de suite sur des joueurs confirmés, c’était impressionnant pour un jeunot comme moi ».
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Mais comme souvent, le mal fut pris pour un bien et l’expérience bénéfique, au point de l’embarquer sur les pelouses verdoyantes de l’élite, que ce soit à Rennes, à Bordeaux ou dans l’enceinte mythique d’Highbury. « Avec Robert (Pirès), Pat (Vieira) et Titi (Henry), c’était le quatuor magique », se souvientil en repensant à Arsenal. Seulement voilà, être né sous le signe de l’Hexagone laisse parfois naître quelques moments de nostalgie, comme en 2004, où après quatre belles années sur les bords de la Tamise, le natif de Neuilly-sur-Marne s’est rappelé aux bons souvenirs de la Ligue 1. « Je voulais absolument rentrer. J’avais quelques touches en Espagne, mais quand Lyon s’est présenté, j’ai tout de suite dit oui ». Et l’OL a continué de grandir, empochant trois titres supplémentaires dans le sillage de son buteur. Las, toute idylle quel qu’elle soit possède une date d’expiration. Le temps de boucler un ultime rapprochement avec la famille Di Litta (avec qui il détient le Ness puis le Barabaar, ndlr) et Sylvain Wiltord s’est envolé, se laissant porté par les chants du départ, et ceux de la retraite cinq ans plus tard, à 38 printemps. « À un moment, on se dit que ça s’arrête et ce n’est pas évident, relate-t-il. Quand on prépare son dernier sac, automatiquement, on a une petite émotion. On se dit qu’on ne va plus se préparer, ne plus manger le petit repas sportif ».
Avec Christine Di Litta au Ness, en
« QUAND ON PRÉPARE SON DERNIER SAC, ON A UNE PETITE ÉMOTION... » Là est la conclusion d’une vie faite de football, mais comme une nouvelle prémonition, Sylvain Wiltord a su rebondir, déjà, comme cette balle qu’il enseigne à frapper, lui le vainqueur du tournoi des personnalités pour Roland-Garros 2018, assigné à un honorable classement. Les crampons à peine empoussiérés, Sylvain Wiltord a donc succombé aux sirènes de la télé, trouvant un exutoire doré chez Eurosport, cette chaîne reconnue ses atmosphères de coupe et ses retransmissions tennistiques. « Ça s’est fait naturellement. Je suis tombé dans une bonne structure, ce qui fait que je peux garder mon instinct de liberté, conclut-il. Être libre en travaillant, c’est ce que j’aime ». Alors qu’il s’agisse de foot ou tennis, le refrain est resté le même avec le temps : « alors, on r’met ça » ?
2005
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EN COUVERTURE - STARS DE L’OL
AU GROUPAMA STADIUM
SODEXO SPORTS ET LOISIRS au cæur de l’action Référence en matière de services de qualité de vie et de restauration, Sodexo Sports et Loisirs s’est mué en partenaire de premier choix pour l’Olympique Lyonnais, avec qui il collabore depuis près de 20 ans. Un rôle stratégique qui lui a permis de s’inscrire dans la conception de certains espaces de restauration du Groupama Stadium.
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n ne peut être présent sur la quasi-totalité des terrains de sport complètement par hasard. Dans un milieu aussi complexe, animé par la performance, cela réclame un certain sens de l’expertise. A ce jeu, Sodexo n’en manque pas, lui le groupe crée en 1966, dont on souligne la qualité des prestations, que ce soit sur les routes asphaltées du Tour de France, dans les travées de Roland Garros ou dans l’enceinte de quelques stades mythiques de l’Hexagone, à l’instar du Parc des Princes, du Stade de France ou du...Groupama Stadium, depuis son édification en 2016. « Sodexo intervenait déjà au stade Gerland, précise d’ailleurs Franck Chanevas, le directeur général de Sodexo Sports et Loisirs. Nous avons eu le plaisir de remporter le marché du Groupama Stadium et de pouvoir travailler conjointement sur la conception de certains espaces de restauration et même sur la création d’un laboratoire, afin de confectionner nos propres sandwichs sur le site même du stade ».
DU SUPPORTER AUX JOUEURS PROFESSIONNELS, SODEXO SERT 600 000 PERSONNES PAR AN lyon people • avril 2019 • 72 •
Un privilège pour Sodexo Sports et Loisirs, qui en une vingtaine d’années, a su nouer des valeurs communes avec l’OL, comme cet esprit de construction permanente chère à Jean-Michel Aulas. « Nous avons pour exigence de toujours faire mieux en termes d’expérience clients, d’être dans une démarche de progrès, en proposant de nouvelles choses pour répondre à toutes les attentes de nos visiteurs », poursuit le directeur général. Il faut dire qu’avec près de 4000 VIP réunis les soirs de matchs, sans compter les quelque 400 événements d’entreprises hébergés annuellement au sein de l’enceinte lyonnaise, Sodexo Sports et Loisirs se confronte à un défi tout aussi complexe que la rencontre elle-même, à savoir gérer des volumes très importants sur quelques heures, tout en gardant une même qualité de service . « Nous sommes présents sur la totalité des espaces de restauration du stade avec la même exigence, que ce soit sur l’ensemble des 110 loges et sept salons VIP, jusqu’aux food trucks présents sur le parvis, où nous proposons les dernières tendances culinaires du moment. Notre ambition est que chaque évènement passé au sein du stade soit un moment inoubliable », relate Franck Chanevas. Un objectif qu’il convient d’appliquer à tous les visiteurs du stade,
quels qu’ils soient, mais aussi aux joueurs professionnels, masculins comme féminins, qu’il convient d’alimenter quotidiennement, là, dans l’intimité du Groupama Training Center. Il en va de même au sein de l’OL Academy où Sodexo Sports et Loisirs veille à encourager la croissance des jeunes espoirs lyonnais. Tout réuni, le menu peut paraître copieux, mais fort d’un riche effectif pouvant grimper à plusieurs centaines de collaborateurs les soirs de match, l’entreprise est manifestement taillée pour ses objectifs. Qualité de services, accueil, restauration, le plan de jeu est défini. Avec pour seul mot d’ordre, le succès ! Texte : Morgan Couturier Photos © DR et Fabrice Schiff
Franck Chanevas, Directeur Général Sodexo Sports et Loisirs France et Espagne
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Boutique ROLEX * 79 rue du Président Edouard Herriot 69002 LYON 04 78 71 74 13
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* Rolex est présentée uniquement au 79 rue du Président Edouard Herriot et au 99 rue du Président Edouard Herriot. Tudor est présentée uniquement au 99 rue du Président Edouard Herriot.
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STYLE MOTOS
GROUPE VULCAIN
Le nouveau pilote de BMW Euro Motos Bastion historique de la famille Recchia, qui en a assuré le pilotage pendant 35 ans, la concession BMW Mororrad de Lyon 3ème tourne une nouvelle page de sa riche histoire. Son nouveau propriétaire, le groupe Vulcain, entend s’appuyer sur ces solides fondations pour élargir le cercle des passionnés.
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e plaisir de conduire est ainsi fait, le virus une fois attrapé, il devient complexe de s’en départir. Alors autant en profiter, que l’on escamote une belle bécane ou que l’on décide de dupliquer ce même plaisir dans sa version quatre pneumatiques. L’un ne va pas sans l’autre comme l’a constaté depuis ses premières échappées sur les sentiers du deux-roues le groupe Vulcain, historiquement ancré dans l’automobile. Tout est question de passion et de stratégie, pour cette société, laquelle y voit une belle occasion de diversifier son activité, à plus forte raison dans une métropole comme Lyon, où la circulation porte aux nues le potentiel de la moto. Après avoir acquis la concession Honda de Dardilly en 2017, le groupe Vulcain se laisse donc enivrer par la sonorité de belles allemandes, conforté par l’expérience de son directeur général délégué, Claude Winckler, biker dans l’âme depuis près de quatre décennies. « Je me suis intéressé à BMW, car je m’intéressais à cette marque depuis 10 ans », livre d’ailleurs l’intéressé, conquis par la clientèle premium du géant germanique.
DES PREMIERS CONTACTS NOUÉS FIN 2017 « L’envie n’a point de repos », comme l’évoque le proverbe oriental, alors les années ont passé et quand ce même désir s’est intensifié, Claude Winckler a su dénicher la bonne affaire, identifiée comme celle menant à la famille Recchia (Monique et Raphaël), propriétaire de la concession Euro Motos depuis 35 ans, un repaire de 900 m2 bien connu des motards de l’avenue Maréchal de Saxe. « Ils avaient eu d’autres propositions, mais je suis allé vendre mon dossier. Les premiers contacts datent de fin 2017 », précise celui qui détient lui-même quatre belles machines. « On a fait comprendre que l’on savait ce que l’on faisait, que nous n’étions pas que des investisseurs ». La première enclenchée, le groupe s’est alors efforcé de passer les vitesses au compte-gouttes, pour finalement atteindre la conclusion espérée au 1er mars 2019. Disposant désormais de « l’une des plus belles marques du marché », Claude Winckler entend « apporter de nouveaux outils de communication, tout en conservant l’esprit moto passion », l’idée étant d’ouvrir les portes du deux-roues au plus grand nombre.
LE GROUPE VISE UNE TROISIÈME MARQUE « AU PLUS TARD DÉBUT 2020 » « On a souvent pêché dans la capacité à faire découvrir la moto mais tout le monde peut avoir un deux-roues. Pour nous, il ne s’agit pas que la vente d’une moto, mais de donner l’accès à un univers tout entier », glisse-t-il en guise de conclusion. Ce dossier ficelé, le groupe planche désormais sur l’aménagement d’un deuxième point de vente BMW au sud de Lyon. Et puisqu’un bonheur n’arrive jamais seul, une troisième marque pourrait être ciblée, « au plus tard, début 2020 ». L’itinéraire fixé, il ne resterait alors qu’à rouler. Au fond, n’est-ce pas ça, le plaisir de conduire ? 148-150, avenue du Maréchal de Saxe 69003 Lyon Tél. 04 78 95 21 87 www.euro-motos.com Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff
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PEOPLE SPORT
Jean-Michel Aulas, président de l’OL, Marie-Sophie Obama, présidente déléguée de Lyon ASVE L Féminin et Guy Mathiolon, Président Directeur Général de SER FIM Groupe
A N O IR G IN IN M É F L E LYON ASV L Lionnes Dans l’antre des
Privé de ses joueuses stars, Alysha Clark et Clarissa Dos Santos, Lyon accueillait Girona, en quart de finale aller de l’EuroCup Women. En tête d’entrée de jeu, les Catalanes ont gâché la belle fête préparée par le club de Tony Parker et Marie-Sophie Obama. Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff
sub uno elogio i Frédéric Michalak (LOU Rugby) et son épouse Cindy Nicolas Monegat et Jean-Charles Pharose (Federaly)
Marie-Sophie Obama, Jean-Michel Aulas et la joueuse Ingrid Tanqueray lyon people • avril 2019 • 76 •
Alexandra Mathiolon (Serfim) et Alysha Clark
es tribunes de la salle Mado Bonnet étaient bien remplies, alors, en cette soirée déguisée, tous les regards étaient vissés vers le terrain, pour tenter d’identifier la Lionne qui endosserait le costume d’héroïne. Las, en l’absence d’Alysha Clark et Clarissa Dos Santos blessées, et malgré la présence de Batman, Jean-Michel Aulas et Guy Mathiolon, en tribunes, les Lyonnaises ont trop vite été réduites au silence, pour pouvoir concurrencer les Espagnoles leaders de leur championnat national. Sitôt l’entre-deux fictif opéré par Frédéric Michalak, la meneuse Nuria Martinez a fait donc tomber les masques, avec deux paniers primés dévastateurs. Les séquences suivantes n’étaient alors qu’une suite logique, en dépit des velléités des Lionnes, soucieuses de faire plaisir à leur public. Les quinze points d’Ingrid Tanqueray n’y changèrent rien, Girona se montrant bien plus adroit et tuait rapidement tout suspense (24-36 à la mi-temps), dans le sillage du duo Williams - Gomes (17 points chacune), avant de passer la démultipliée dans le dernier acte (14-24). À noter l’entrée des jeunes pousses du Centre de formation de Lyon ASVEL Féminin. Lyon s’inclina sur le score de 57-80, amenuisant ses rêves de périples européens.
Yann Cucherat, adjoint aux sports du maire de Lyon et Renaud Pfeffer, maire de Mornant
Victor Jaffres, Marie-Sophie Obama, présidente déléguée de Lyon ASVEL Féminin, Guy Mathiolon et Jean-Christophe Vincent (Serfim)
Michel Havard (Suez) et Christophe Just (LDLC ASVEL) La relève est assurée…
Frédérick Michalak donne le coup d’envoi du match
Olivier Ribotta (Lyon ASVEL Féminin), Gilles Blanchin (Célio) et Jérôme Reze (Sanofi)
Jean-Christophe Vincent (Serfim), Virginie Decia-Mathiolon (Prisme Consulting) et Frédéric Jean, adjoint au maire de Saint-Priest
Tony Parker Senior, Paoline Salagnac, la capitaine de Lyon ASVEL Féminin, Nathalie Pradines (Comadequat) et Marie-Sophie Obama
Marion Bellet (Rey agence Imprimeur), Jean-Charles Pharose et Séverine Poupin (Federaly)
Guy Mathiolon, Président Directeur Général de SERFIM Groupe, sa fille Alexandra, DGD Serfim et Sernin Marichal, président Association Lyon ASVEL Féminin
Les partenaires de la team Panama
Le traditionnel Ahou des Lionnes en fin de rencontre
Emilie Beial, Stéphane Mille et Valérie Belluard (Federaly)
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PEOPLE SPORT
Virginie Decia-Mathiolon (Prisme Consulting) et Pascale Chapot (Mairie de Mornant)
Anne-Sophie Panseri (Maviflex) et Nathalie Martinod
LOU RUGBY - CASTRES
Clara Sellez et Cynthia Pradel (Ville de Lyon)
Des tribunes VIP 100% féminines Texte : Jean-Marie Nauleau - Photos © Fabrice Schiff
P Lilou, sa maman Karine Marcon (la Cave Marcon) et Heidi
résentes comme chaque année en nombre en clin d’œil à la journée internationale des droits de la femme, les Lyonnaises ont assisté à la première… défaite de la saison du LOU Rugby dans son fief de Gerland. Ont-ils été déconcentrés ou intimidés face à ce sexy parterre placé sous la houlette de Catherine Arbaud ? Toujours estil que les hommes de Pierre Mignoni n’ont su rivaliser face au champion de France en titre (tout de même) et s’inclinent sur le score de 15-23. Une défaite qui ne remet pas en cause leur 3ème place sur le podium.
Blandine Vignon (CCI Lyon), Brigitte Honegger (Magazine Nouveau Lyon), Catherine Arbaud (LOU Rugby) et Evelyne Haguenauer
Prochain rendez-vous :
Chantal Boulens (Keolis), Virginie Chartier (Welcome Events by Virginie), Marion Giraud (Enterprise) et Chrystel Billon (Medac)
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LOU Rugby - Perpignan Samedi 13 avril à 18h Isabelle Maschio (L’Oréal) et Evelyne Fournier
Marie-France Ziliotto (Legi Avocats) et Carole Falcoz (CC Ecully grand ouest)
Aline Monnier (AMH Avocat) et Sylvie Monjanel (AIA Architectes)
Aline Gilmant et Marjorie Barret (GL Events)
Tosca, sa maman Marie Vital-Durand et Jeanne Guigal (Agence Profil)
Corinne Paris (Assurances Paris Gerbaud) et Véronique Romo (Galeries Lafayette)
Brigitte Aubry et Ophélie Jugan (GL Events)
Le modèle Emilie Arrault, Sarah Peillon (Métropole de Lyon) et le modèle Fanny Delaye
Méryl Lantier (MLD) et Nathalie Barbot (Sorovim)
Catherine Arbaud (LOU Rugby) et Lydia Delbosco (Codesucces management)
Aude Portet (LOU Rugby) et Noémie Burtin (Galeries Lafayette Bron)
Caroline Da Lage (Delsol), Claire Defranoux (Unilians) et Brigitte Goos (BASF)
Marta Pardo-Badier (Château Perrache), la championne de Bobsleigh Lesa MayesStringer et Hélène Hannah (CPME)
Christine Ollier (Oletal) et Isabelle Reverdy (Immo de France-Ain)
Maria Nielsen et Diane Roubert (Positive Nudge)
Jacqueline Ginon, Joëlle Berjon (Centre Pilates) et Anne Lhermite •
79 • avril 2019 • lyon people
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RUBRIQUE PEOPLE SPORT
Le Barth’ologue de Jérémie Bréchet « J’ai toujours été un mauvais négociateur »
vais me faire charrier, mais Quel est le joueur le plus j’assume ! (Il se marre) merdier avec lequel tu as évolué ? Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s’allonge sur le divan Tu es religieux ? (Il réfléchit) Il n’y a pas de l’infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras (Il me coupe) Ah non ! J’ai un joueur qui me vient et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. L’ancien défenseur de l’OL des idées très arrêtées sur directement... Ah si ! Paulo la religion. Martinez qui joue encore et consultant pour OL TV se prête au jeu ce mois-ci sur le divan du Kopster. à Strasbourg actuellement, Propos recueillis par Barth Ruzza, le 21 mars 2019 - Photo © Alain Rico Quelle est la chanson un vrai fou ! Quand je française que tu as le jouais avec lui à Ajaccio, plus écoutée dans ta vie ? on réclame une prime de (Il réfléchit) Jackpot 2000 du 113 ! Je peux te très éphémère ! De plus, je crois de manière très match au président. Le président ne veut rien dire que celle-ci, je l’ai écoutée pendant des mois concrète au karma. La rancune ne sert à rien. savoir mais comme il savait que ce dernier avait (Il a l’air pensif) entiers et en boucle ! J’adore. des boulangeries, il a négocié des baguettes gratuites ! Un sacré personnage. Pour quel défaut as-tu le moins d’indulgence ? Que vont dire tes proches en lisant le La radinerie ! Ça, ce n’est pas possible. Celui qui Barthologue ? Ta boisson préférée pour t’enivrer ? ne partage pas n’a rien compris au sens de la vie Je ne sais pas s’ils vont le lire comme je ne vais le (Il n’hésite pas une seconde et me montre même sur et finira, à mes yeux, malheureux. montrer à personne... (Il sourit) son portable la recette) La margarita ! Le milieu du foot te dégoûte-t-il parfois ? Jamais ! (De manière ferme) Il y a beaucoup de belles personnes dans ce milieu, joueurs, intendants, dirigeants, bénévoles, etc… Sauf que bien évidemment on ne parle que du reste, ça fait vendre. Les quotidiens, les réseaux sociaux aiment le sang, les histoires simples et bienveillantes n’intéressent pas grand monde, malheureusement.
Que fais-tu quand tu es seul ? D’abord, j’adore être seul ! La solitude est le berceau de la créativité. Je réfléchis tranquillement et beaucoup, surtout. Un vrai moment de plaisir !
Tu as joué notamment, à l’OL, à l’Inter, à la Real Sociedad, au PSV Eindhoven… Financièrement, tu es à l’abri ? Non. J’ai toujours été un mauvais négociateur. Mes choix de vie ont été ceux du foot et du confort de vie, pas du chéquier. J’aurais pu gagner bien plus. L’avantage avec tout ça, c’est que j’ai une bonne réputation dans le milieu. De toute façon, je ne regrette rien.
Et ta principale qualité ? J’espère être bienveillant.
Es-tu rancunier ? Je pense que c’est une faiblesse, mais je ne suis pas du tout rancunier. Ou alors, j’ai une rancune
Quand as-tu pleuré pour la dernière fois ? Devant Coco de Walt Disney il y a à peine deux mois, très émouvant ! Je sais qu’en disant ça je
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Quel est ton pire défaut ? Je ne suis pas du tout organisé, je perds un temps fou avec ça. Ça me pénalise parfois, vraiment c’est chiant.
Tu es amoureux ? Oui de ma femme, et depuis 22 ans ! Ce n’est pas de la démagogie. J’ai de la chance, ça va te paraître paradoxal par rapport à mes autres réponses mais je peux être très égoïste dans mes relations. Elle me ramène à la réalité des sentiments.
Maintenant on change, c’est toi qui me poses une question. Comment fais-tu pour être autant supporter de l’OL et en même temps avoir cette objectivité ?
La question « Kospter », Déborah Cochard, adjointe de direction : Si tu pouvais choisir entre un saucisson lyonnais, une paella ou des spaghettis, que privilègierais-tu ? Direct, sans discussion possible et sans aucune hésitation, le saucisson lyonnais !
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PEOPLE SPORT
LDLC ASVEL - ANDORRE
Eurocoupe de basket //////////
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enée de huit points à la pause, LDLC ASVEL a su faire preuve de caractère pour se défaire d’une vaillante équipe d’Andorre (79-75), en quarts de finale aller de l’Eurocoupe. Dans les salons VIP de l’Astroballe, il suffisait d’écouter le cœur de Gaëtan Muller battre la chamade pour comprendre que l’ASVEL avait joué avec ses nerfs et ceux du public. La faute à une première mi-temps au cours de laquelle les hommes de Zvezdan Mitrovic ont passé leur temps à courir après le score. « On n’a pas gagné la guerre, mais c’était une belle première bataille », évoquait d’ailleurs le président délégué, entouré dans l’espace VIP des amoureux du ballon rond que sont Jean-Michel Aulas, Sidney Govou et Bruno Génésio. David Kimelfeld, Jean-Claude Lavorel et Didier Caudard Breille n’étaient eux, jamais bien loin, signe que l’Europe attire du beau monde.
Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff
Patrick Iliou, DG Olympique Lyonnais, Nathalie Echinard et Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais
Jean-Marc Brun (Adequat), Gaëtan Muller, président délégué LDLC Asvel et Serge Mathieu (Groupe Novaly)
Gaëtan Muller, président délégué LDLC Asvel et Isabelle Bourgade, DG Lyonnaise de Banque lyon people • avril 2019 • 82 •
Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais et T Parker Senior
Frédéric Mouton (Sopra Steria) et Raphael Torro (Travelys)
Christian Donzel et Laurent Fiard, co-présidents de Visiativ, Jacques Blanchet (Groupe Blanchet) et Thierry Bouchet (Champagne De Venoge)
Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne, Gaëtan Muller, président délégué LDLC Asvel et Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais
Geoffrey Mercier (Région Auvergne RhôneAlpes) et son fils Paul
Les invités de Coiro TP et Christophe Just (LDLC ASVEL)
Pierre Nallet, président AnaHome Immobilier et Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais
Sidney Govou et Maître Thierry Braillard
Philippe Ribotta (Legrand), Catherine Pradere (Harmonie Mutuelle) et Gaëtan Guiller (Legrand)
Gaëtan Muller, président délégué LDLC Asvel entouré de Delphine et Jean-Claude Lavorel, président de Lavorel Groupe
Laurent et Olivier de la Clergerie (LDLC)
Tony Parker en duplex de Charlotte (Caroline du Nord)
Patrick Iliou (OL) et Jérôme Aguesse (Dalkia)
Stéphane Morot-Sir (LDLC Asvel), Bertrand Rudigoz et Didier Caudard-Breille, président DCB International
Maître Thierry Braillard, avocat, David Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon, Gaëtan Muller, président délégué LDLC Asvel et Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne
Les invités de Gaëtan Muller Le guitariste Michael Jones et Mathieu Cochard (Hard Rock Café Lyon) •
83 • avril 2019 • lyon people
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PEOPLE SPORT
Championnat de France
LES TRIBUNES VIP d’OL - TOULOUSE
Michel Neyret, Fred Garcia (En avant Productions), l’acteur Clovis Cornillac et Dominique Casagrande (En avant Productions)
Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff
E
Michel Viera (MDA), Jean-Michel Aulas, président de l’OL et Jean-Paul Revillon (OL)
Philippe et son frère Jean-Claude Voituret (SEKSAS)
François Turcas, président de la CPME et Jean-Claude Arena (Mapex)
lyon people • avril 2019 • 84 •
nfin réaliste face à une équipe supposée plus faible, l’OL a corrigé Toulouse sur sa pelouse (5-1) dans le sillage d’une attaque retrouvée. Avec cette victoire, Lyon assoit sa position sur le podium de la Ligue 1. Les Espagnols ont pour coutume de baptiser une telle démonstration d’un sobriquet malicieux : la « manita ». En attendant de conquérir les terres hostiles de Catalogne, pour une nouvelle bataille que l’on espère épique, l’expression imagée est pleine d’à-propos pour ces Lyonnais revigorés. Cinq buts comme les cinq doigts
de la main et c’est bien d’un revers de cette dernière, que l’OL semble avoir balayé ses tourments du passé. Jadis faibles contre les faibles, les hommes de Bruno Genesio ont donné l’impression, le temps d’un match, d’avoir guéri leurs maux, ces mêmes maux, qui les empêchaient jusqu’alors de viser les sommets et d’occuper la place qu’ils méritent (et méritaient). Libéré de ses tourments, Lyon s’est donc vengé sur de pales Toulousains, très vite rendus au rang de sparing partner.
Prochain rendez-vous au Groupama Stadium Samedi 20 avril 2019 : OL-Angers
Raymone Carlut et Annie Manoukian
L’ancien député Marc Fraysse (Parlement & Territoires) et Serge Manoukian (OL)
DANS LES LOGES...
Rémy Sabatier (Porsche), son épouse Anne et leur fils Côme
Romain et son père Pascal Blache, maire du 6ème
Emilie Jones (Le B complexe), Sébastien Le Guillou (SLG Habilleur) et Mathilda Durand (MDA)
Philippe Billon (Moreteau) et Sébastien Chautemps (Un jour Ailleurs)
La loge Pathé
La loge MDA
Marcel Prolange (Setreal) et son fils Corentin
Philippe Salle (Sofagec) et Stéphane Guilland, conseiller municipal
at & M I Prom
l, Noaho, Ajeb
La loge Fontane
Christian Canty (Installux), ses petits-enfants Emilien et Simon
Alexandre Vincendet, maire de Rillieux la Pape et Patrick Grundmann
Eddy Fernandes et Marie Charnavel (Banque Rhône-Alpes)
Bertrand Dalle (Voyou) et son fils Marco
La loge EM2C
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85 • avril 2019 • lyon people
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cuisine de saison / produits du marché
1, place Jules Ferry - Lyon 6e T 04 72 74 03 98 Lun-ven : 8h-22h30 et sam : 12h-15h et 19h30-22h30 www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux
1, place Jules Ferry - Lyon 6e T 04 78 41 68 10 Lun-sam : midi et soir 12h-15h et 19h30-22h www.bianca.rest Bianca
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lyon people • avril 2019 • 88 •
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34, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e T 04 78 24 08 52 Lun-sam : midi et soir 12h-14h30 et 19h30-22h45 Le Théodore
11, place Antonin Poncet - Lyon 2e T 04 72 77 80 00 Ouvert tous les jours, midi et soir www.brasseries-bocuse.fr Brasserie Le SUD - Bocuse
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25, quai Saint-Antoine - Lyon 2e T 04 26 28 12 46 Ouvert 7/7 - Service en continu de 7h à 18h Possibilité de manger tous les jours, à toute heure
43, quai Rambaud - Lyon 2e T 04 78 92 87 87 Lun-sam midi et soir - Dimanche 11h-17h www.selcius.fr @selciusrestaurant
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Cuisine Traditionnelle
57, avenue des Frères Lumière - Lyon 8e T 04 37 90 03 00 Ouvert tous les jours, midi et soir www.brasseries-bocuse.fr Restaurant Marguerite - Bocuse
18, rue Neuve - Lyon 2e T 04 72 10 69 69 Ouvert tous les jours, midi et soir www.brasseries-bocuse.fr Brasserie Le NORD - Bocuse
63, cours Vitton - Lyon 6e T 04 78 89 49 24 Tous les jours de 07h à 01h du matin (sauf le dimanche)
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11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e T 04 78 94 51 17 Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h @restaurantlepresident www.restaurantlepresident.com
31, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e T 04 78 89 51 21 Lun-dim : midi et soir (sauf lundi et dimanche soir) www.le-rivegauche.fr Le Rive Gauche
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89 • avril 2019 • lyon people
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STYLE GASTRONOMIE
GEORGY SFEZ
« Je suis très content du chemin que nous avons parcouru avec mon équipe » Descendant d’une longue lignée de restaurateurs reconnus et fondateur de l’enseigne Zappo, Georgy Sfez s’est entouré d’une équipe familiale, experte dans la confection de pizzas. Réunie au sein du quartier de Gerland, celle-ci met tout en œuvre pour apporter un véritable moment de plaisir et de dégustation. À la façon d’un ballet, cuisiniers, pizzaiolos et chefs de rang se relaient pour livrer un produit aux mille saveurs et mille couleurs. Une grande famille qui entend encore s’agrandir, au sens propre du terme, avec la naissance d’un deuxième établissement, établi sur le quai Bondy, dans le quartier Saint-Paul. Photos © Fabrice Schiff
Georgy, nous vous avions rencontré il y a deux ans, lors de l’ouverture de Zappo. Comment la pizzeria a-t-elle évolué depuis ? Zappo a beaucoup grandi, tel un enfant. Nous avions énormément travaillé sur le concept, sur l’orientation que nous voulions prendre, sur nos choix et notre volonté de travailler un produit unique. Nous souhaitions apporter à nos clients une très bonne pizza. C’est pour cela que nous avons collaboré avec Alex Monterosso, champion du monde de la discipline et expert en la matière. Sa pâte, dans les deux sens du terme, est unique. Il faut plusieurs farines, levains et jours avant que ladite pâte lyon people • avril 2019 • 90 •
à pizza ne voie le jour. Tel un bon fromage, celle-ci mûrit et pousse en chambre froide. On ne peut pas produire du jour pour le lendemain. Tout est soigneusement calculé et maîtrisé, au gramme et à l’heure près. En outre, nous travaillons avec des produits frais, que nous dénichons de part et d’autre d’Italie. Nos charcuteries, nos fromages, nos légumes apportent ainsi un goût authentique à la pizza. Vous parlez d’un produit unique, mais vous l’associez à la bière. Pourquoi ce choix ? Parce que la bière et la pizza, c’est top (rires) ! La bière est une boisson rafraîchissante
et c’est comme cela que j’imagine un bon moment entre amis ou en famille : en buvant une bière et en mangeant une pizza ! Au-delà de cette association, quel bilan faites-vous de votre activité, vous qui fêtez vos 2 ans d’activité le 5 avril ? Je suis très content du chemin que nous avons parcouru tous ensemble, avec mon équipe. Nous rentrons tous les jours sur scène, tels des acteurs, pour apporter le meilleur à notre clientèle et dans l’assiette. Nous aimons satisfaire nos clients et qu’ils ressortent heureux et comblés d’avoir passé un moment avec nous.
GERLAND grignoter, boire un verre puis vaquer à leurs occupations. Le Zappo Saint-Paul n’ouvre qu’en fin de journée, à partir de 18h30, comme beaucoup de bars et restaurants des environs.
Vous élargissez votre champ d’activité au quartier Saint-Paul. Est-ce une opportunité ? Une envie de s’agrandir ? C’est exactement ça, une envie d’élargir la zone géographique, de s’installer dans le Vieux-Lyon, un quartier pittoresque et atypique. Nous voulons toucher une autre clientèle et faire chauffer un second four (Rires) ! Nous sommes partis sur un restaurant plus petit, d’avantage sur le principe d’un corner, que d’un restaurant traditionnel, en soignant le décor et en reproduisant au mieux Zappo 1, comme nous aimons l’appeler, en format réduit! En termes de fonctionnement, comment ce « corner » s’organise-t-il ? Les clients de passage, peuvent s’arrêter,
La pizza s’emporte très bien, c’est aussi ce qui a motivé votre décision ? C’est vrai ! Ce n’est pas une nouveauté, mais les services de livraison à domicile (UberEats et Deliveroo), eux le sont. Ils ont pris une place importante dans le changement de consommation du client. Le développement est énorme. Cette démarche est de plus en plus adoptée par la population française. La croissance est exponentielle. Alors forcément, nous sommes impactés par ce changement de comportement. En tant que restaurateur, nous nous sommes adaptés au mieux pour répondre à cette nouvelle demande. Désormais, de par notre position, nos produits sont livrés dans le 1er arrondissement de Lyon, dans le 2e, mais aussi le 4e, le 5e et le 6e. Deux ans, deux restaurants, quelle est la suite pour Zappo ? Notre objectif est de toujours donner notre maximum, de maintenir notre qualité et de toujours soigner notre accueil pour apporter du bon à nos clients. D’ici septembre 2019, nous envisageons ainsi d’élargir encore
notre secteur de la livraison, avec une présence sur Villeurbanne et Lyon 3e. Pour finir, Vous insistez énormément sur la notion de famille. C’est-à-dire? Eve est ma femme. Alex et Andréa sont frères, mais sont aussi les amis d’enfance de Luca, Pippo et Piero. Francesca est la femme de Piero, Salvatore est le cousin de Pippo, et Suru, la femme de Salvatore. Gaby est un ami d’enfance d’un ami. Kunal, Nils et Marine travaillent avec nous depuis 7 ans. Léhart et Tony sont amis d’enfance. Annick est une amie d’Eve. Isabella est la petite amie d’Alex, Nacho vient d’intégrer le groupe, et Fanny, c’est un peu notre maman de cœur! Tous apportent leurs différences, leur humour, leur savoir, leur spontanéité et leur joie d’être là. Ils sont guitaristes, pécheurs, chanteurs, footballeurs, fashion addict. La plupart d’entre eux sont expatriés et retrouvent dans ce schéma familial, un équilibre, au-delà du travail. C’est ce qui fait la qualité de Zappo !
Zappo Gerland 6 rue Challemel-Lacour - Lyon 7e Tél. 04 72 71 79 88 Zappo Saint-Paul 17 quai de Bondy - Lyon 5e Tél. 04 78 98 82 01 w w w. z a p p o . f r #zappo_lyon
SAINT-PAUL
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91 • avril 2019 • lyon people
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STYLE GASTRONOMIE
De gauche à droite : Benoit Cosi (C&Co Aménagement intérieur), Jean Burdy (Mumm), Dominic Moreaud (Une Faim d’apprendre), Arnaud Bernollin, Christian Lavault (Une Faim d’apprendre), Marc Jean, Dominique Roy (Pernod Mumm) et Eric Verbrugge (EuroCave)
Les Cuisines Bernollin
A
INVITENT CHRISTIAN LAVAULT et DOMINIC MOREAUD
pprendre à bien penser, c’est apprendre à bien vivre dit-on, mais peut-il en être autrement lorsque cette faim de savoir se lit dans l’assiette au point d’ériger la culture en gourmandise ? Avec Christian Lavault et Dominic Moreaud, il devient même complexe, si ce n’est impossible de ne pas avoir une faim d’apprendre, du nom de ce restaurant d’application où le duo s’évertue à véhiculer leur passion auprès de jeunes adultes en quête de gourmande reconversion. La simple contemplation d’une préparation suffit ainsi à titiller l’envie de mimétisme, alors on imagine sans mal comment un repas complet en leur compagnie a pu séduire ces étudiants d’un certain âge, lancés depuis avril 2018 dans des périples éducatifs de six mois. Le cuisiniste Arnaud Bernollin ne s’y est pas trompé d’ailleurs, à l’heure de convier cette association de saveurs, que sont le tempérament épicé de Dominic Moreaud et le calme à la sauce Christian Lavault. Mais la cuisine est ainsi faite, et tout bon plat réside dans une juste association des ingrédients. À ce jeu, Eric Verbrugge (EuroCave) n’est pas en reste avec ses divines bouteilles des vignes voisines, imité
Texte : Morgan Couturier - Photos : Saby Maviel
Arnaud Bernollin et les chefs Dominic Moreaud et Christian Lavault
Rémoulade de chair de crabe au saumon fumée, gelée de tomate
Filet de bar réduit sur peau, au coulis de cinq légumes
Duo de crêpes au chocolat blanc, coulis de caramel abricot Grand Marnier
CUISINES BERNOLLIN - 198, ALLÉE VIADORÉE - ANSE - TÉL. 04 74 67 04 08 CUISINES BERNOLLIN - 5, PLACE PUVIS DE CHAVANNES - LYON 6 - TÉL. 04 78 93 00 61 lyon people • avril 2019 • 92 •
par un exquis Sotanum de 2015 de la collection personnelle de Benoit Cosi (C&Co Aménagement Intérieur) ou les incontournables bulles pétillantes du duo Jean Burdy - Dominique Roy (Mumm). Et puisque tout événement de ce genre mérite d’être relaté, il parait naturel d’y convoquer un certain Marc Jean, figure historique du Progrès, aujourd’hui pleinement tourné dans l’organisation de sa deuxième vie active. Fort heureusement, son temps se faisant moins précieux qu’à une époque pas si reculée, l’as de l’événementiel peut s’autoriser un délicat détour par la boulangerie voisine, et saupoudrer le repas de bugnes délicieuses, lesquelles s’avalent sans mal au détour des galéjades du chef Moreaud. L’ambiance est à la fête, le tout égayé par à une rémoulade de chair de crabe au saumon fumé, un filet de bar et de succulentes crêpes au chocolat blanc. La messe est dite et la note salée : 20/20 ! UNE FAIM D’APPRENDRE 24 RUE JOANNÈS MASSET - 69009 LYON TÉL. 09 62 60 92 68
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Un nouveau de mode et plus encore
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ébastien Le Guillou est une figure incontournable de la presqu’ile, indissociable de la maison lyonnaise fondée en 1872 : Moreteau. Depuis 1995 à la tête de cet écrin entièrement dédié au prêt à porter haut de gamme et surmesure masculin, Sébastien Le Guillou est un entrepreneur dans l’âme. Aujourd’hui, il nous accueille avec son épouse Julie dans son nouveau concept store inauguré en novembre dernier.
Dès l’entrée, la décoration intérieure nous interpelle. Et ce n’est que le début d’une agréable découverte. Les 185 m2 imaginés par Home Design et Franck Hernandez sont joliment végétalisés avec des matériaux et des revêtements qui accentuent un thème jungle assumé. Feuillage et perroquets des papiers peints panoramiques habillent les murs, tandis que la mousse s’invite par petites touches et que les plantes investissent la vaste verrière au-dessus de nos têtes. Le confort n’est pas en reste avec de spacieuses cabines d’essayage regroupées comme dans un salon et une banquette conversation qui incite à patienter ! Un séduisant décor qui pourrait presque voler la vedette aux collections présentées. Mais il n’en est rien car la sélection des modèles et des marques capte notre attention. Côté hommes, le chic italien signé Eleventy se partage la vedette avec le look habillé ou outwear de chez Strellson avec la collection Swiss cross. Une nouvelle collection made in France avec le logo arborant les cercles olympiques s’octroie une jolie place aux côtés de vestes et teeshirts Barbour et de la collection iconique Karl Lagerfeld. Marque que l’on retrouve pour les femmes qui n’ont rien à envier à la gente masculine. SLG les chouchoute et soigne leurs looks !
Trois lettres qui n’évoquent pas grand-chose à prime abord... Vous manquez d’indices ? Prenez les trois initiales de son nom, rendez-vous rue du PrésidentHerriot et nul doute, inconditionnels de la mode masculine vous serez rapidement sur la bonne piste !
Jeans Tramarossa, Paul Smith, Bombers colorés, maillots Pain de Sucre, jolie collection ultra féminine de Max & Moi avec ses shorts en daim et ses délicats cachemire... constituent toute la garde-robe pour la saison. Et pour compléter notre visite, un coup d’œil s’impose sur les coups de cœur lifestyle de SLG : terrariums, huiles d’olive, whisky japonais, couteaux personnalisables Deejo et bougies d’intérieur. Pour Sébastien Le Guillou, ce nouveau concept-store amorce le développement de l’enseigne SLG. Une suite ne devrait pas se faire attendre. Prometteur. 21, rue Édouard Herriot - Lyon 2 Tél. 04 37 26 16 50 Ouvert du lundi au samedi 10h-19h slgconceptstore Texte : Sophie Guivarch - Photos © Saby Maviel
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95 • avril 2019 • lyon people
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e tableau est tout aussi exquis que les toiles exposées çà et là au sein du musée. Et pour cause, depuis trois ans, le Hub de l’Ile Barbe profite de la féérie de ce triptyque déjà culte, fait de cette cohabitation ô combien originale entre l’événementiel (Domaine de l’Ile Barbe), la culture (Musée Jean Couty) et les médias (Tonic Radio). En bord de Saône, le domaine s’ouvre ainsi aux privatisations et cocktails, élaborés en matinée, en journée ou en soirée. Que ce soit sous les arches voûtées du Domaine de l’Ile Barbe ou sur sa terrasse privatisée, le Hub rivalise de charmes pour se plier à tous types d’événements.
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VIE ASSOCIATIVE
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énévoles discrets ou stars affichées ont greffé leur témérité à une sacrée chaîne de chercheurs, professeurs et médecins. Olivier de Ladoucette, psychiatre, gérontologue est de cette équipe admirable au service d’Alzheimer avec la fondation qu’il a créée en 2004. Lors du 14ème gala donné à l’Olympia, hommages et applaudissements furent rendus aux personnes de l’ombre au même titre que celles qui attirent la lumière. Choisis par Pierre Souchon, les artistes chantaient en solo, duo ou trio des moments nostalgiques et joyeux en respectant le thème : « 2 générations chantent pour la 3ème ». Jean-Louis Aubert, Robert Charlebois, Carla Bruni, Vincent Delerm, Sandrine Kiberlain, Ours, Ben Ricour, Alain Souchon, Vanille ont séduit l’auditoire par leurs interprétations mosaïque. Véronique de Villèle en maîtresse de cérémonie, Pierre Arditi en parrain, Rémi Larrousse en divin mentaliste, et Chantal Ladesou en humoriste décapante partageaient cette belle affiche. L’Olympia côté public accueillait une Brigitte Macron jalousant peut-être la liberté de chanter de l’ex première dame de France ! Une tombola, des partenaires généreux, le tout Paris était prêt à mettre Alzheimer K.O (une devise traduite en photos pour les invités du cocktail, d’où ma pose gants de boxe aux côtés de Martine de la Pommeray, directrice du conservatoire de Montrouge.) Au pavillon Cambon Potel et Chabot, l’after réunissait une kyrielle d’autres vedettes dont Anthony Delon, Catherine Jacob, Agathe Natanson-Marielle ou Martin Lamotte. À Lyon, le 30 septembre, lors des Entretiens d’Alzheimer, les scientifiques viendront rendre compte de l’avancée de la recherche sur cette maladie. Faute de traitement, reste l’espoir de penser que la prochaine décennie pourrait être décisive pour la prévention d’Alzheimer.
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Françoise Petit, Agathe Natanson-Marielle et Catherine Jacob
Anthony Delon et Véronique de Villèle
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Les 10 Rendez-Vous
QU’IL NE FALLAIT PAS RATER ! 1
Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff et DR
GUIDE DES MAÎTRES CUISINIERS DE FRANCE Lancement chez Cuisines & Dépendances
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éritable bible des gastronomes, le guide des Maîtres Cuisiniers de France a dévoilé les contours de son chapitre 2019-2020. Chaque année, le rituel est identique. Epié comme un plat gastronomique, l’ouvrage révèle la gourmandise des membres qui le composent. Pour son exemplaire 2019-2019, le président de l’association, Christian Têtedoie s’est donc attelé à retoucher son livret référence, devenu plus épais, bien que plus étroit. Le guide imprimé à 180 000 exemplaires livre ainsi quelque 330 belles adresses françaises et « quasiment autant à l’étranger » (dont 32 nouveautés au total et 38 maisons en Auvergne-Rhône-Alpes, ndlr), à raison d’un chef par page.
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MAISON FORTE DE VOURLES
RUE MERCIÈRE
Vernissage florentin
Au nom de la femme !
Plus de 130 tableaux et dessins illustrent l’exposition intitulée « Les peintres du Rhône, influences et paysages d’Italie », depuis JeanClaude Bonnefond et Pierre Bonirote qui découvrent, à travers les paysages, la lumière de la botte au début du XIXe siècle. Une promenade à travers les époques et les styles jusqu’aux peintres voyageurs Jean Couty, Jacques Truphémus, André Cottavoz et Jean Fusaro qui vont être séduits par les couleurs et les atmosphères de la Toscane et de Venise la Sérénissime ! Le vernissage a eu lieu samedi 16 mars, en présence de Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône, Serge Fages, maire de Vourles et son adjoint à la culture Michel Régnier, Anna Pastore, directrice de l’Institut culturel italien à Lyon, représentant le Consul général d’Italie, ainsi que de nombreuses personnalités du monde politique et des arts.
Sans elles, sans leurs charmes, la rue Mercière ne serait plus la même et sans doute pas l’une des artères les plus attractives de la Presqu’île. Elles, ce sont ces femmes qui animent cette rue gourmande où le charme se trouve aussi bien dans l’assiette que derrière les fourneaux. Il n’y a qu’à voir toute cette troupe féminine, réunie le 8 mars dans les salons du restaurant Chez Moss pour admirer les trésors de cette artère. À plus forte raison lorsque la belle Pauline Ianiro, élue Miss Rhône-Alpes 2018 sert d’étendard à cette gente féminine multigénérationnelle, incarnée par Colette Sibilia, Laurie Pupier ou Françoise Pupier-Sibilia. De toute beauté !
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103 • avril 2019 • lyon people
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PEOPLE EVENTS
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Olivier de la Roussière, président de Vinci Immobilier, David Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon, Gérard Collomb, maire de Lyon, l’architecte Jean Nouvel, Michel Le Faou, adjoint à l’urbanisme, Jean-Christophe Larose, président du groupe Cardinal, Stéphane Reymond, directeur régional de Vinci
GROUPE CARDINAL Trois ans après le démarrage du projet, l’architecte Jean Nouvel tient enfin son premier immeuble d’habitation lyonnais.
À
64 mètres de hauteur, la vue est à couper le souffle. « C’est beau, c’est même exceptionnel ! », glisse Gérard Collomb, sitôt débarqué au sommet de ce nouvel immeuble au look remarquable et remarqué. Outre sa taille, c’est en effet par le dessin unique de sa façade, faite de blancs et d’écailles de verre qu’Ycone se singularise. Un souhait assumé par Jean Nouvel, qui n’a jamais caché son envie de se détacher du clonage d’immeubles « que l’on faisait dans les années 70 ».
Au 7ème ciel pour l’inauguration
Ycone by Jean Nouvel
d’
Alain Audouard, président de la CMA du Rhône et Roland Bernard, président du groupe Axotel
Didier Allouis, PDG d’Allouis Face Intec, et son épouse Karima
JEAN NOUVEL : « L’IMMEUBLE S’OUVRE SUR LE CIEL » Ycone débarque donc « avec un certain panache » dans le quartier de Confluence, pour reprendre les termes de Jean Nouvel qui a su jouer sur la mixité, entre logements sociaux (au nombre de 27, du 2e au 7e étage, ndlr) et demeures luxueuses (soixante-cinq), lesquelles ont déjà toutes trouvé preneurs. Le charme du lieu n’y est pas étranger, avec notamment cette vue imprenable sur Lyon qui a pour effet d’adoucir la facture du mètre carré, chiffrée entre 4 500€ et 10 000 euros. Un prix qui s’explique par le caractère exceptionnel du projet piloté par Jean-Christophe Larose (Groupe Cardinal) et Stéphane Reymond (Vinci). Les deux partenaires ont été récompensés de leur audace car la tour a été plébiscitée par les particuliers et les investisseurs.
Manon Siri et Estelle Longerey (RocStone)
Michel Le Faou, adjoint à l’urbanisme et Fouziya Bouzerda, adjointe au commerce
Compagnie les Impondérables
Olivia Cuir (Esprit des Sens) et Thibault Champenier (Cardinal)
Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel lyon people • avril 2019 • 104 •
Jérôme Demonte (Alliade) et Romain Boucheny (Vinci Immobilier)
Florence Verney Carron, vice-présidente chargée de la culture à la Région Auvergne-Rhône-Alpes et Jean-Patrice Bernard, président du Groupe Bernard
Jean-Luc Arnaud (Alliade), Cédric Fontbonne et Florent Martinez (Fontbonne Métallerie)
Olivia Robert (Omnium), Julien Chavry (MCT) et Sophie Mezin (Omnium)
Jean-Christophe Larose, président du groupe Cardinal
« 35% des logements ont été achetés par des investisseurs »
Guillaume Masset (Groupe Cardinal) et Claire Takizawa (La Banque Postale)
Laurent Vallas (JLL), Nicolas Magalon (Métropole de Lyon) et Jean-Yves Gateau (Rives & Développement)
Sylvie Richard (Vinci Immobilier) et Nathalie Berberian (Innovacti)
Le cube orange de Cardinal et la tour Ycone, deux emblèmes de la Confluence
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105 • avril 2019 • lyon people
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PEOPLE EVENTS
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Jean-Rodolphe Guigonnet, directeur des centres Porsche de Lyon
Romain Boucaud-Maitre (Chocolat Voisin), Céline Romera et Frédéric Lacroix (Société Générale Private Banking Lyon)
PORSCHE Décollage réussi de la nouvelle 911 Modèle iconique et intemporelle de la firme allemande, la nouvelle Porsche 911 type 992 s’est dévoilée sous des traits futuristes, à l’occasion de sa présentation sur le tarmac de l’aéroport de Bron.
Michel Mancuso et son épouse Mylène (Millésime Patrimoine) et Arthur Maier (Horlogerie Maier)
M
ême tapie sous un voile, la Porsche 911 ne peut s’empêcher d’attirer par sa singularité, là, au milieu des jets privés du hangar H14 qui lui servaient de décor. La belle de Stuttgart ne pouvait rester indéfiniment dans l’ombre. Au centre de ses sept devancières, la dernière-née ne s’est pas fait prier pour se faire entendre, une fois lancée sur le tarmac de l’aéroport de Bron.
Quelques tours de roues lui suffisent pour attiser la curiosité des 1500 passionnés et donner à ces derniers l’envie d’admirer les lignes et les ailes plus larges de cette nouvelle 911. « Lancer une machine intemporelle n’est pas une chose simple. La meilleure des 911 est toujours la dernière ». Alors aussitôt l’habitacle offert au public, la formule n’a pas tardé à se vérifier. Jadis modèles légendaires, ses devancières n’ont pu que s’incliner. Au tour de la 992 de décoller...
Maître Richard Brumm, adjoint aux Finances, et amateur de belles sportives
Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff Eric Piana (Renault), le pilote François Delecour et Marie-Anne Guigonnet
Rémy Sabatier (Porsche), Christian Mermet (BM Développement) et Alexandre Rea (Coaching Sportif)
Roger Girardon, Thomas Moretti (Trident) et maitre Christophe Belleville (Bremens Belleville) lyon people • avril 2019 • 106 •
La star de la soirée la nouvelle Porsche 992, dévoilée par François Delecour Vice Champion du monde des Rallyes
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PEOPLE EVENTS
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Accueil dans le décors du Musée Lugdunum, l’année prochaine un nouvel univers vous attend....
David Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon, Giulia Mensitieri, Pierre-Jacques Brivet, président Modalyon et Nadine Gelas
EN 2019
LE GRAND PRIX DU LIVRE DE MODE consacre
“Le plus beau métier du monde” Le titre rend évidemment grâce à la mode, mais c’est pourtant par le biais de sa description parfois funeste des coulisses de ce monde unique, que l’ouvrage « Le plus beau métier du monde, dans les coulisses de l’industrie de la mode », a décroché le Grand Prix 2019 du Livre de mode. Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff
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Muriel Ronteu (Princesse Punk), Guillaume Clerc (Bellecour Ecole d’Art) et Johanna Benedetti (Les Poupées)
Claire Iselin (Lugdunum Musée & Théâtres Romains) et Esclarmonde Monteil (Musée des Tissus)
Denis de Bénazé, président de Supdemod et Denis Broliquier, maire du 2ème lyon people • avril 2019 • 108 •
a mode est affaire de goût et à ce jeu, Pierre-Jacques Brivet semble être particulièrement pourvu, qu’il soit questionné sur la profondeur des écrits ou remarqué par le lieu toujours réfléchi de ses remises de prix. Après avoir pris ses quartiers l’an passé dans un Musée des tissus tout juste ressuscité, Modalyon s’est donc octroyé une nouvelle odyssée temporelle, cette fois dans les coursives d’un Musée Lugdunum évidemment propice aux récits, et donc aux allégories de Giulia Mensitieri. Auteur de « Le plus beau métier du monde, dans les coulisses de l’industrie de la mode », publié aux éditions Les étudiants de l’Université de la mode Lyon II
La Découverte, Guilia est la lauréate de ce 23e Grand Prix du Livre de Mode. Dépourvu d’images, fait assez rare pour être souligné dans la littérature de la mode, ce recueil a su se détacher de ses quatre concurrents et fasciner le jury, composé d’étudiants en Master 2 de l’université Lyon II filière mode et communication, grâce à sa description profonde des coulisses de la précarité de la mode. « Ce livre est un outil que je mets dans les mains des futurs ouvriers », a assuré la lauréate, avec en filigrane, un espoir à peine voilé, que les tomes futurs soient plus romancés.
La soirée était organisée en partenariat avec les Galeries Lafayette Lyon-Bron
Gérard Ravouna, président des Industries Mode-Habillement Rhône-Alpes et Catherine Laforêt, conseillère régionale
Lionel Bernard (LB consulting) et David Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon
Yvo Deprelle (Boutique Carrie Bradshop), Christophe Montfort (Prisme Consulting) et Patrick-Pierre Olinger (Boutique Carrie Bradshop)
Pierre-Jacques Brivet, président Modalyon et Laurent Schimel (Zilli)
Damien Delille (Université Lyon II), Renée Valet-Huguet (Modalyon) et Jean-Jacques Picart (Mode & Luxe) La comédienne Elsa de Breyne et Daniel Boudaille (Dinamoh)
Olivier Augagneur (Gras Savoye) et son fils Godefroy
Marie-Hélène Balli (Esmod) et Marie Parouty (Wuha)
Gérald Avakian (Carla Raffi) et Yvon Champalle (Des impressions des Hommes)
Guy Casanova et son épouse Josy Franck Meunier (Rose Carbone) et Isabelle Hourtoule (Supdemod)
Philippe Billon (Moreteau) et Sébastien Chautemps (Un jour Ailleurs)
Martine Augrandjean et Christien Aben (Ministère des affaires étrangères néerlandais)
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109 • avril 2019 • lyon people
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PEOPLE EVENTS
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Eric Langelier (responsable Lexus Lyon), Xavier Riva (Directeur Lexus France) et François Le Creff (Directeur Sivam Rhône-Alpes)
LEXUS UX 250H hybride
Nouveau Lancement officiel au Musée des Confluences Les invités avant la révélation du nouveau Lexus UX
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amais une voiture n’avait jusqu’à présent divulgué ses formes au sein du Musée des Confluences. C’est désormais chose faite avec le Lexus UX 250h hybride auto-rechargeable, le dernière-né de la firme japonaise. D’un coup d’un seul, le musée a pris vie, comme dans un remake moderne d’une nuit au musée. Mais les temps ont changé, et les œuvres d’art ne sont plus les seuls objets à s’animer. Il y eut bien sûr les tours de prestidigitation de Gus pour tenter de démystifier la magie du moment, mais celle-ci se résuma finalement à cet instant unique où un véhicule s’anima dans les allées du Musée des Confluences. Et pas n’importe lequel : le Lexus UX 250h, présenté comme « le lancement de la décennie » par la firme japonaise et son responsable dans les concessions Sivam Lexus de Lyon Eric Langelier. Il faut dire que la belle nipponne hybride auto-rechargeable a de quoi séduire avec ses courbes en pointe de flèche et sa silhouette athlétique. Un modèle déjà star, qu’il s’agisse de la version luxe ou F Sport Executive. Photos © Fabrice Schiff et Franck Fleury
Karine Serafin-Zabal et Simon Medina (Musée des Confluences)
Sydney Maléo ( 123 media ), Gus, Julie Maryniak ( 123 media ) et Eric Langelier ( Lexus Sivam Lyon ) lyon people • avril 2019 • 110 •
La team Sivam Lexus Lyon et Xavier Riva ( Directeur Lexus France )
Emmanuel Perret et Laetitia Gonin (Elyotherm)
Christian Petit (Dimo Software), le magicien Gus et Denis Bigot (Hengel Industrie)
Hélène Bigot (Hengel Industrie), Maïlys Petit (Upstep) et Véronique Petit Sébastien Tram (Atomworks) et son épouse Michelle Lexus UX 250 H Hybride et ses futurs acquéreurs...
Tony Parker, un des visages lyonnais du TOP 500
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Partenaires officiels du Bar de Glace
Partenaires majeurs LOGOTYPE VOLUME FOND ROUGE
ÉQUIVALENCE QUADRICHROMIE MAG. 100 % + JAUNE 100 % À MAG. 10 % + JAUNE 10 % OMBRE : MAG. 100 % + JAUNE 100 % + NOIR 40 %
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PEOPLE EVENTS
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Thierry et Christine Di Litta
Nicolas Legros, Tristan Jalodin (Duvel Moortgat France), David Vernay, Côme et Enzo Di Litta (Barabaar)
BARABAAR Une première année bien arrosée Un an après avoir tourné la page du Ness pour développer un concept de bar à bières, Thierry et Christine Di Litta se réjouissent de leur choix. Mieux, ils envisagent de le dupliquer, avec le consentement de Mouss, la nouvelle divinité du Barabaar.
À
Marie, Jessy, Stella, Gaelle et Antoine
Thierry Tournier (MBM), l’artiste Valérie Kebe et le chanteur Louis Delort (MBM)
Franz, Dannis, Betty, David et Tristan Jalodin (Duvel Moortgat France)
la question « to beer or not to beer », Thierry, Christine Di Litta et Sylvain Wiltord ont choisi de répondre par l’affirmatif. Et plutôt trois fois qu’une, à l’heure de célébrer la fin du premier millésime du Barabaar, ce bar à bières au look tendance, rentré dans les mœurs du 6e arrondissement en à peine un an. Après une soirée inaugurale animée au rythme de Desparados, le trio s’est donc laissé tenter par les arômes de la St. Stefanus avant de clore trois jours de festivités par une adhésion remarquée à la confrérie de la Chouffe. « Notre but était de remercier les clients fidèles avec des soirées très animées », a évoqué Christine Di Litta. Mission réussie avec la bénédiction de Mouss le nain, érigé en nouvel emblème du lieu, lequel aura sûrement validé la remise d’un tableau de Valérie Kebe à l’association MBM représentée par Thierry Tournier et le chanteur Louis Delort. Un beau geste pour les enfants malades du centre Léon Bérard et une manière constructive de célébrer ce « virage réussi » du Barabaar, dont le succès en appelle d’autres. Avec une conclusion toute trouvée : « on a l’intention de faire des petits ». Texte Morgan Couturier - Photos © Fanny Bourg
lyon people • avril 2019 • 114 •
4, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e Tél. 04 78 24 31 81
Tristan Jalodin (Duvel Moortgat France), David Vernay, et Enzo Di Litta
Marine et Morgan (Lyon People)
SE (RE)PENSER
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Crédit image : servanilyne - Création : melbourne.fr
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PEOPLE EVENTS
Les Toques Blanches Lyonnaises font du ski….
50 ans LA FOLIE DOUCE
de
Corinne et Luc Reversa (La Folie Douce)
Val d’Isère
Texte : Nico - Photos © Saby Maviel et Folie Douce
L
Devant la Folie douce, la très belle œuvre de Virginie Borlet avec des skis recyclés rentrant dans une démarche RSE (virginie.borlet@lapresski.com)
a famille Reversade recevait les Toques Blanches Lyonnaises avec la complicité de la maison Mumm, dans sa toute nouvelle Cave à fromage la plus perchée d’Europe. Une centaine d’invités ont eu l’immense plaisir de fêter l’intronisation de Luc Reversade chez les Toques blanches, le créateur des « Folie Douce » qui cartonnent dans nos stations de ski des Alpes depuis 50 ans ! Une journée de folie en compagnie des artistes, danseurs et chanteurs de ce concept fort qui vous réchauffe même à très basse température.
Frédéric Côte (Au Colombier), Mathieu Viannay - Chef MOF (La Mère Brazier), Alain Potiron (Champagne Mumm), Pierre Gay - MOF Fromager (Fromagerie Gay), Luc Reversade (La Folie Douce), Christophe Marguin (Le Président) et Patrick Chevallot - MOF Pâtissier (Val d’Isère)
Alain Potiron (Champagne Mumm), Mathieu Viannay (La Mère Brazier), Luc Reversade (La Folie Douce) et Nicolas Winckler (Lyon People)
La cave la plus perchée d’Europe, cette cave entièrement dédiée au fromage à plus de 2400 mètres, est une invitation au voyage et à la découverte. Ce concept de folie pure dans un cadre de douceur, est privatisable et totalement modulable selon vos envies.
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Passage par la Véranda Mumm pour célébrer l’intégration de Luc Reversade chez les Toques Blanches Lyonnaises
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PEOPLE EVENTS
DS 3 CROSSBACK s’affirme au pied des pistes Escorté par les Toques Blanches Lyonnaises, le dernier SUV de la firme française s’est dévoilé au pied des pistes de la station savoyarde. Une belle promotion pour le dernier-né de chez DS Automobiles, véritable « icône du style high tech ».
I
l en va de la nature des chefs, d’être gourmands, alors en matière de goût, ces derniers savent se montrer exigeants, qu’il s’agisse de plats, leur spécialité, ou d’automobile, cette passion qu’ils associent volontiers avec leur cuisine. Réunies sur les pistes de Val d’Isère, les Toques Blanches Lyonnaises ont donc été servies, avec au menu, une présentation exclusive suivie de
l’essai du tout nouveau SUV compact DS 3 CROSSBACK, dont les lignes ne cessent de séduire, depuis ce titre de « meilleure voiture de série », obtenu au dernier Salon de l’Automobile. Si certains clients privilégiés, invités des DS STORE voisins, ont pu découvrir le dernier fleuron de la marque en compagnie de quelques-uns des meilleurs représentants de la gastronomie hexagonale,
DS en a profité pour réaffirmer ses valeurs de raffinement, de luxe et de savoir-faire à la française. Au pied du Relais & Châteaux Les Barmes de l’Ours, le DS 3 CROSSBACK a donc définitivement posé sa griffe. Avec comme les chefs, la créativité comme performance ultime. Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel
Après avoir découvert l’univers du DS 3 CROSSBACK, les chefs des Toques Blanches Lyonnaises aux côtés de Luc Reversade (figure emblématique de Val d’Isère) et d’Antoine Dénériaz (médaillé olympique descente) se sont adonnés à un challenge de golf “ludique et exclusif”.
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117 • avril 2019 • lyon people
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CARNET MONDAIN
MARIAGE 23/03/2019 - Marine de Mauroy et Rudolph di Giorgio
DISPARITIONS Dans nos intentions de prière le père mariste Bernard Peillon, Monsieur Emmanuel Dumas ; Monsieur Fernand Saint Olive ; Monsieur Jean Bégule. Nous assurons leurs familles et leurs proches de toute notre affection.
DISTINCTIONS Le jeune héros de la Part-Dieu Marin Sauvageon, a reçu les insignes de chevalier de la Légion d’Honneur des mains du président de la République Emmanuel Macron. Ce soir-là, l’animateur lyonnais Stéphane Bern a également été élevé au grade d’officier.
MONASTÈRE DE LA CROIX-ROUSSE
Le chantier des bonnes volontés Texte : Agnès Guillaume - Photos © Fabrice Schiff et DR
À la rentrée 2019, les petites sœurs de la Communauté de l’Agneau investiront le 124, rue Hénon à la Croix-Rousse. Rencontre avec des religieuses consacrées et portées par une vie sororale qui va droit au cœur.
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AGENDA CARITATIF VENTE AUX ENCHÈRES Mario et Johnny À la suite de l’exposition « Hommage à Johnny » de Mario Gurrieri, la Mairie du 2ème pilotée par Denis Broliquier organise la vente aux enchères des photographies de l’artiste au profit de l’association APPEL, Association Philanthropique de Parents d’Enfants atteints de Leucémie ou autres cancers, le mercredi 10 avril à 19h. Expo à la mairie du 2ème (rue d’Enghein), du 1er au 9 avril 2019
e petit monastère « Lumière de l’Immaculée » accueillera une dizaine de religieuses pour qui l’hospitalité́ est au cœur de l’Evangile. « On tiendra table ouverte une fois par semaine » explique sœur Priscille. « On a hâte d’entrer dans ce quotidien rythmé par les offices, les services, la formation, les repas et ce temps consacré à la mendicité́ et à la rencontre avec tous les hommes, croyants ou non, riches et pauvres ». En attendant, les pages de l’histoire s’écrivent avec ses acteurs principaux et ses seconds rôles. Les petites sœurs s’émerveillent de l’élan collectif. « On est parfois sur la corde raide*, mais la providence nous accompagne comme lors de la bénédiction de la première pierre par le cardinal Philippe Barbarin ». Un parterre de personnalités et de citoyens, une météo clémente, une
communion palpable. Un prêtre se réjouit : « Une Eglise qui bâtit est une Eglise vivante ». Le diocèse a mis à leur disposition un terrain de 1100 m2 sur l’emplacement de l’ancien presbytère de l’Eglise Sainte Elisabeth. Le permis de construire obtenu en 2017, l’arbre classé préservé́, les travaux ont débuté́ au printemps. L’architecte JeanFrançois Grange-Chavanis est à la manœuvre : « On aura besoin de toutes les bonnes volontés pour réussir l’atterrissage de la Jérusalem Céleste ici ». Les entreprises ont accepté́ de jouer le jeu pour tenir des devis serrés et 900 donateurs sont déjà̀ identifiés. Des jeunes gens participent même à des ateliers animés par les sœurs et les frères pour construire le mobilier**. « Sans eux, rien ne serait possible ».
NOMINATION DIOCÈSE DE LYON Le père Yves Baumgarten assure l’intérim du cardinal Philippe Barbarin dont la démission a été refusée par le pape François, mais qui a préféré se mettre en retrait en attendant le procès en appel de sa condamnation à 6 mois de prison avec sursis pour non dénonciation d’agressions sexuelles. lyon people • avril 2019 • 118 •
*25% du budget reste à boucler. Pour participer : www.communautedelagneau.org. T. 04 78 27 86 52. **Tous les samedis, journée menuiserie pour construire le mobilier.