LYON PEOPLE Avril 2022 by Lyon people

Les 10 Rendez-Vous

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

N°226 – Avril 2022

CAFÉ DES LYONNES

Interview

SOPHIE CRUZ

TRIBUNES VIP LOU RUGBY – BORDEAUX OL – PORTO OPEN 6E SENS

LA VOITURE SALON DE L’AUTOMOBILE

FERA TOUJOURS RÊVER

N°226 – Avril 2022

MOBILITÉ URBAINE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE I N N O VA T I O N

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DECOUVREZ, COMPAREZ ET ESSAYEZ LES NOUVEAUX MODELES ELECTRIQUES, HYBRIDES, ESSENCE, … DES PLUS GRANDS CONSTRUCTEURS. Envie de passer à l’électrique ? Des questions sur les nouvelles motorisations ? Nos exposants sont là pour vous répondre et vous faire essayer leurs derniers modèles.

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NOUVEAUTE 2022 :

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Adeptes de la seconde main, nous avons pensé à vous. Pour la première fois depuis sa création, le Salon Automobile de Lyon ouvre ses portes aux véhicules d’occasion. Retrouvez sur plus de 10 000m² de nombreux véhicules disponibles, sélectionnés et révisés par des professionnels reconnus. UN PROGRAMME D’ANIMATIONS POUR TOUS : Des expositions de voitures mythiques : Porsche 911, Ford Mustang, Alpine en compétition, Les 50 ans de la Renault 5, les 40 ans de la Fondation Berliet. Du sport automobile : Simulateurs de course, Pit Stop Challenge, et plein d’autres surprises…

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CIRCULATION AUTOMOBILE NOS PISTES POUR APAISER LYON A

lors que le Salon Automobile s’apprête à ouvrir ses portes à Eurexpo, Lyon People a décidé de se faire force de proposition. En effet, de tous les sujets qui hérissent les habitants depuis deux ans, l’automobile est celui qui génère le plus de tensions. Conducteurs et élus écologistes sont désormais front contre front : aucune des deux parties ne veut céder. Apaiser le débat, limiter les embouteillages ainsi que le stress et la pollution engendrées est-il réalisable ? Nous répondons par l’affirmative si les écologistes acceptent d’abandonner une voie sans issue : celle de l’écologie punitive. Il n’est pas question de remettre en cause le développement du vélo et de la marche à pied, mais la guerre contre les automobilistes doit cesser. Notre proposition consiste à promouvoir et encourager les acquéreurs de véhicules électriques auxquels nous accordons une large place dans ce numéro, de façon à envoyer un signal positif et à compenser la mise en place de la ZFE. À Lyon, les possesseurs de ces autos non polluantes — dont nous sommes* — ne sont en effet nullement récompensés de leurs efforts (budgétaire et d’usage). Ce serait (enfin) une véritable révolution que les Verts pourront mettre à leur crédit. Accrochezvous à vos selles, car c’est pour le moins inédit.

RÉCOMPENSER AU LIEU DE PUNIR, TELLE EST NOTRE PHILOSOPHIE Première mesure phare : les véhicules 100% électriques seront autorisés à emprunter les couloirs de bus TCL, un privilège réservé jusqu’à présent aux taxis diesel… Le passage de 80% des rues lyonnaises en zone 30 va faciliter la mise en place de cette mesure qui permettra de (re)fluidifier la circulation… notamment sur l’axe Jean Jaurès, Saxe et Foch, ainsi que les quais de Saône et la rive droite du Rhône qui sont devenus un cauchemar pour les automobilistes. Et pour encourager les Lyonnais à ne pas attendre 2026 pour remiser leurs véhicules diesel, voici notre seconde mesure forte : le stationnement gratuit pour ces mêmes possesseurs de véhicules électriques. Grâce à une vignette spécifique, les ASVP ne pourront plus les verbaliser ! Il en serait de même dans les parkings gérés par Lyon Parc Auto. Et pour fluidifier la circulation, voici notre troisième mesure : suppression des corona pistes dont l’utilité n’a pas été démontrée ou qui font doublon avec celles déjà existantes comme sur le quai Général De Gaulle (cité internationale) et l’avenue de Grande Bretagne (Lyon 6). Monsieur le Président de la Métropole, à vous de jouer ! * 40% du parc de véhicules de Lyon People roule à l’électrique

Marco Polisson Rédacteur en chef

Pôle Traumatologie

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Ouvert de 9h-18h du lundi au vendredi 04 78 94 50 10 cliniqueduparclyon.com/traumatologie 6 cours André Philip - Villeurbanne - Arrêt Charpennes

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d’une nouvelle agence dans le

Beaujolais Partie intégrante de la Grande Bourgogne le Beaujolais fait valoir sa beauté et sa richesse géologique sur l’ensemble de la région. L’immobilier dans le Rhône reste une valeur sûre et l’engouement pour le Nord du département se confirme. Monts des Lyonnais, Val de Saône, le haut Beaujolais, Villefranche-Sur-Saône offrent des biens de très grande qualité́ au sein d’un environnement qui mêle à l’envie de beaux paysages, une nature quotidienne, une proximité des commodités et une gastronomie reconnue avec l’AOP Beaujolais notamment. En constant développement, Lyon Sotheby’s International Realty a décidé́ de s’implanter plus fortement sur ce territoire, en ouvrant un bureau à Villefranche-sur-Saône au 57 rue pierre Morin. Idéalement situé, cette agence permettra au leader de l’immobilier de prestige d’enrichir sa proposition de bien toujours plus prestigieux et conforme aux projets de vie de ses clients. Sophie AKNINE, et son équipe du Beaujolais seront heureux de vous accueillir et de vous rencontrer.

Sophie AKNINE Directrice Fondatrice

SOMMAIRE

12 LA VIE LYONNAISE 14 LA VIE POLITIQUE

Avril

Gérard Collomb médaillé ! 16 LA VIE JURIDIQUE 18 LA VIE ÉCONOMIQUE 22 LA VIE CULTURELLE Expo Frédérique de Mortain

2022

P.14

28 LA VIE GASTRONOMIQUE 32 CAFÉ DES LYONNES

P.35 Sophie Cruz

DOSSIER SPÉCIAL

SALON DE L’AUTO

Anne-Marie Baezner

68 STYLE GASTRONOMIE 70 STYLE SHOPPING

PIAGET joaillier/horloger

72 PEOPLE SPORT P.72 LOU — Bordeaux féminin OL — Porto Open 6e Sens

79 PEOPLE EVENTS LES 10 ÉVÈNEMENTS

QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER P.82 94 CARNET MONDAIN Lyonpeople.com n°226 - Avril 2022

Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler Couverture : Image Adobe Stock Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com Directeur de la rédaction Marc Engelhard Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com Rédacteur en chef adjoint Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com Journaliste Eva Bourgin - eva@lyonpeople.com Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com Directrice annonces légales - TOP 500 Marine de Lannoy - marine@lyonpeople.com - 06 29 66 41 04 Chef de publicité Sophia Jeannot - sophia@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43 Assistante de direction Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com Assistante commerciale Pauline Payet - pauline@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com Photographes Saby Maviel, Fabrice Schiff, Didier Michalet, Jean-Luc Mège Ont collaboré à ce numéro Jocelyne Vidal, Sophie Guivarch, Emma Ressegaire, Laurette, Christophe Magnette, Jean-Marc Requien, Jacques Bruyas, Yves Espaignet, Philippe Lecoq, Nadine Fageol. Diffusion Agence Coyote Diffusion

Ce magazine est disponible gracieusement en version numérique à partir du site www.lyonpeople.com Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 177 160 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.

100 000 lecteurs tous les mois Etude Médiamétrie 05/2005

Lyon People est certifié par l’OJD BP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06 Tél. 04 72 82 97 78

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LA VIE LYONNAISE

TOURNOI OPEN PARC

LE PLUS GRAND MÂCHON DU MONDE 1500 personnes vont faire tourner les serviettes Le plus grand mâchon du monde revient pour une 3e édition dans l’enceinte réceptive du LOU Rugby. L’évènement reprend ses bonnes habitudes, avec quelque 1500 personnes conviées autour d’un copieux menu 100% lyonnais.

près deux millésimes difficiles, voilà donc ce retour à la liberté enfin acté, signe annonciateur d’un casse-croûte matinal gigantesque. « Libération », voilà en effet, le nom de baptême choisi par les instigateurs du plus grand mâchon du monde. Une rédemption aussi, pour cet événement que la pandémie avait mouché depuis 2 ans, laissant ses pionniers sur leur faim. De grignoter certes. Mais de partager, aussi, à en croire l’idée motrice de ce projet initié en 2017 par Maxime Caminale, Claude Barbet, Yannis Rousseau et Lionel Barrière. Dès lors, la table dressée, pour réussir un tel festin, les 200 bénévoles se doivent d’être aux petits oignons pour les 1500 convives : « Tout le monde doit avoir son plat chaud en même temps ». En coulisses, se dresse déjà le menu de demain, imaginé par Emmanuel Augagneur, Sophie Gauthey, Joel Salzi et le coordinateur,

Claude Barbet. De la terrine, du gratin à la joue de bœuf, du claqueret par le maître fromager Benoit Charon et la praline de la maison Victor. Que ce soit en termes de goût ou de solidarité, le plus grand mâchon du monde a pour ambition de remettre les petits plats dans les grands. Et ce jusqu’au dessert. Ou même l’après repas, tous les bénéfices, issus de la vente des billets (soit 28 euros par personne, ndlr), devant être reversés à l’association Résurgence Transhépate, spécialisée dans l’accompagnement des greffés du foie, et présidée par Muriel Tissier. EB Samedi 21 mai 2022 à partir de 8h Brasserie du LOU 353 avenue Jean Jaurès - Lyon 7e Tarifs : 28 euros par personne (pas de vente sur place) > Pour prendre son billet, rdv sur www.lourugby.fr

La 5e édition de l’Open Parc marquera le retour en fête du tennis, au parc de la Tête d’Or, du 15 au 21 mai prochain. Pour patienter, les premiers noms se dévoilent, suggérant ainsi un nouveau tableau sportif gonflé de talents. Il ne reste qu’un court mois à effacer en effet, avant de retrouver la chaleur du vélodrome Georges Prévéral, ses coups de soleil et surtout, ses envolées tennistiques. Il y eut bien quelques chanceux masqués, l’an passé, mais la fête ne peut être que totale cette année, les corps et les esprits enfin libérés… du masque, du Covid (peut-être) et des restrictions sanitaires en général. Si bien que dans un package grand luxe, signé Thierry Ascione, le public pourrait à nouveau retrouver un village dynamique, de folles soirées d’été et des oppositions de grand standing. La présence assurée du finaliste de l’an passé, Cameron Norrie (comme celle du Russe, Aslan Karatsev) et du Français Gaël Monfils tend à le confirmer. D’autant que d’autres surprises viendront entre temps, se greffer au paysage. Sur les réseaux, l’Open Parc s’est même amusé à titiller le prodigieux Espagnol, Carlos Alcaraz et le Canadien, Félix Auger Aliassime. Seront-ils de la fête ? Suspense ! Nous, on ne dit pas non ! MC

GUY LASSAUSSAIE

Bulle à Fourvière Le chef étoilé et meilleur ouvrier de France Guy Lassausaie s’installe sur le site de la Basilique de Fourvière à Lyon. Acronyme de Bistronomie Urbaine Légère Locale Ecoresponsable, Bulle – Restaurant de Fourvière accueillera ses premiers clients le 20 avril 2022.

LE DIFFUSEUR DU MOIS GOLF DU CLOU Route Départementale 1083 01330 Villars les Dombes

Photo © Coyote Diffusion

Textes : Eva Bourgin et Morgan Couturier - Photos DR Maria Monnet, directrice lyon people • avril 2022 • 12 •

LA VIE POLITIQUE

GÉRARD COLLOMB,

CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR

« Mes relations avec Emmanuel Macron ont repris un cours plus affectueux » Mardi 8 mars, palais de l’Elysée. Devant un parterre d’invités triés sur le volet, le Président de la République a remis les insignes d’officier de la Légion d’Honneur à Gérard Collomb. Lyon People était dans la place. Interview exclusive. Propos recueillis par Philippe Lecoq – Photos MP et DR

Philippe Lecoq : Vous venez d’être décoré de la légion d’honneur par Emmanuel Macron, est-ce le « geste d’amour » que vous attendiez de sa part ? Gérard Collomb : En tout cas c’était une belle cérémonie. Le président de la République a eu des mots très chaleureux à mon égard en rappelant combien j’avais été essentiel dans sa victoire lors de la présidentielle de 2017… « Je sais ce que je vous dois » a-t-il dit… Voilà ! En même temps il a salué l’action que j’ai pu mener à la ville de Lyon et comme ministre de l’Intérieur, donc pour moi c’était la reconnaissance du travail accompli. Vos relations sont-elles de nouveau au beau fixe ? Elles ont effectivement repris un cours plus normal, et je dirais même plus affectueux. Avec Brigitte Macron également ? Oui avec Brigitte aussi qui avait tenu à être présente. lyon people • avril 2022 • 14 •

Rien à voir donc avec l’affaire Benalla ? Cette affaire a été un épiphénomène, d’ailleurs j’ai quitté mes fonctions en octobre c’est-à-dire bien après. J’ai toujours dit que dans cette affaire je n’avais pas été informé de ce qui avait pu se passer, j’ai appris les choses disons un peu tard, et cela m’avait un peu agacé. Najet Jaouadi et Evelyne Haguenauer

Avec le recul, quels étaient les objets ou sujets de cette brouille ? Nous n’avions pas exactement la même ligne sur les questions de sécurité et d’immigration. Je crois que d’une certaine manière j’anticipais la ligne sur laquelle il est aujourd’hui en fin du quinquennat, en voyant bien que ces problèmes-là étaient tout à fait essentiels. S’il y a autant de gens qui se reconnaissent dans les problématiques soulevées par la droite extrême, c’est bien qu’elles existent, et qu’il faut que le président de la République s’y intéresse.

Allez-vous vous investir dans la campagne du candidat Macron ? Je pense qu’il n’a pas besoin du même soutien aujourd’hui que lors de la première campagne. On voit bien dans les sondages qu’il a passé un plafond, il domine totalement le débat. Mais oui je vais m’investir, mais sans donner autant que ce que j’ai pu donner dans la première campagne. Avez-vous profité de votre dîner en tête à tête pour lui donner quelques conseils ? Nous avons parlé de deux thématiques tout à fait essentielles. Je crois d’abord que c’est véritablement dans le prochain mandat qu’il sera nécessaire d’essayer de rassembler et

apaiser les Français, parce qu’on voit bien que l’équilibre social est encore fragile, et le président – s’il est élu - va se retrouver confronté à des situations compliquées. De quel ordre ? Il faudra par exemple rembourser la dette du Covid… Et puis il y aura les répercussions du conflit actuel sur le pouvoir d’achat. Le second point concerne l’Europe. L’épisode Covid a montré que nos industries pharmaceutiques ont été à la peine sur les vaccins, parce que nous avons laissé partir trop d’industries fondamentales. Le conflit en Ukraine, lui, montre qu’il va falloir que l’Europe redevienne une puissance scientifique, technologique, économique, mais aussi militaire.

« S’IL EST RÉÉLU, EMMANUEL MACRON VA SE TROUVER CONFRONTÉ À DES SITUATIONS COMPLIQUÉES » Lors de votre départ au ministère de l’Intérieur vous aviez tiré la sonnette d’alarme sur les quartiers, en disant notamment que les Français ne vivraient plus « côte à côte mais face à face ». Estce que vous le diriez encore ? À mon avis, on n’a pas encore résolu le problème. Quand je dis qu’il faut apaiser la société c’est aussi à cela que je fais allusion. Aujourd’hui, il faut plus que jamais pouvoir traiter de manière globale les problèmes migratoires en Europe. On voit bien que par le passé on avait un peu détourné le droit d’asile des buts que lui fixait la convention de Genève. Revenons à Lyon, allez-vous vous présenter aux élections législatives ? Je ne crois pas, non. Allez-vous alors imposer des candidats ? Oui, je soutiendrai forcément quelques personnes, des amis qui ont fait du bon travail. Question plus personnelle, est-ce que vous ne vous ennuyez pas trop ? Et attendez-vous qu’Emmanuel Macron fasse de nouveau appel à vous pour une nouvelle responsabilité ? Mais je ne m’ennuie pas ! J’essaie d’être encore actif sur le plan municipal et métropolitain, en essayant de partager les constats que je peux faire sur l’évolution de cette agglomération, constats pas obligatoirement positifs. Quand je vois sur le Brigitte Macron et Marc Engelhard, directeur de la rédaction de Lyon People

plan des entreprises par exemple, ce qui se passe avec Bayer, cela me fait quand même un peu mal au cœur. Et dans le domaine de l’immobilier ? Lorsque je constate qu’en matière de construction nous sommes à 3300 logements dans la métropole de Lyon alors qu’on en faisait 8000 par le passé, et qu’en revanche sur la troisième couronne on est passé de 1000 à 2000 logements l’année dernière… Avec des tensions fortes sur la mobilité. Quand je vois les voiries lyonnaises embouteillées, je me dis qu’il y a de vrais problèmes à régler, surtout avec le coût de l’énergie qui va exploser…

Les trois premiers enfants de Gérard Collomb : Thomas, Anne-Laure et Alexandre

Donc pas d’attente de nouvelle responsabilité ? Je ne suis pas dans cette attente. Mais le président fera ce qu’il voudra. Il se dit que vous préparez votre revanche aux municipales, est-ce vrai ? Non, je ne prépare pas une revanche, j’essaie de dire un certain nombre de choses pour que des gens puissent demain présenter des projets qui seront en concordance avec ce qu’on a fait depuis une vingtaine d’années. Dont les problèmes d’écologie, qu’il faut traiter d’une autre manière. On voit bien par exemple qu’on aura toujours besoin de mobilité, mais demain avec les voitures électriques ou à hydrogène les problèmes de pollution en ville seront totalement différents. J’ai toujours pensé que c’était dans l’alliance économie-écologie qu’on pouvait résoudre ces défis. Pour finir, vos invités à l’Élysée ont noté l’absence de votre épouse Caroline et de vos deux filles lors de la cérémonie… Nos filles sont à l’école et nous ne voulions pas qu’elles ratent les cours, surtout la grande d’ailleurs, qui est juste à quelques semaines de son bac… et mon épouse est restée avec elles.

Philippe Valentin, président de la CCI et Thierry Gardon, président du Tribunal de Commerce

Jean-Michel Aulas, président de l’OL et Delphine Borbon

Point à la ligne ? Point à la ligne. > Reportage complet sur lyonpeople.com /Les fêtes

Stéphane Pelletier (Broc Bar), Najet et Gérard Collomb

La réception s’est tenue dans la salle des fêtes de l’Elysée

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15 • avril 2022 • lyon people

LA VIE JURIDIQUE

LOU & CLARA HOCQUART

LAWSACTU

l’actualité juridique sur Instagram

n appelle cela taper dans le mille. Pour plusieurs raisons et de plusieurs formes. Parce qu’après cinq mois d’exercice, leur page Instagram Lawsactu semble avoir trouvé son public. Sa raison d’être. L’idée plaît, au point donc, d’afficher au décompte des abonnés, un envieux 1000 followers. Certes, bien des profils affichent un compteur identique, si ce n’est supérieur, mais pour ses génitrices, Lou et Clara Hocquart, la satisfaction se veut à la hauteur de ce chiffre symbolique. Parce qu’en choisissant l’actualité juridique comme base de leur activité, les deux jumelles de 27 ans, n’ont pas opté pour la facilité. Toutefois, à les voir parader devant le Palais de justice, les dessins de leur plateforme entre les mains, on comprend facilement que les deux Lyonnaises ont réussi leur pari, à savoir cumuler leurs savoir-faire respectifs pour développer cette page singulière. « Lors d’un stage, je devais faire de la veille juridique, de façon à compléter un magazine de droit. Je me suis dit que ça pouvait intéresser et qu’il fallait lancer Lawsactu », glisse Clara, fraîchement nommée juriste à temps plein. De fait, voilà cette dernière préposée au choix du contenu juridique, de cette actualité

touchant « le plus grand nombre », non sans une préférence assumée pour les étudiants, ou les jeunes avocats. « Les 1530 sont notre cœur de cible. On fonctionne par thématique de droit, avec un code couleur, de façon à identifier les questions de droit social, pénal ou de droit des familles. Le challenge, c’est de rendre intéressant le droit, que ce soit ludique, en utilisant les outils numériques d’aujourd’hui », poursuit Clara Hocquart, épaulée dans la mise en forme par sa sœur Lou, master de marketing communication digitale en poche. « Clara a le fond, moi, j’ai la forme. Gérer des réseaux sociaux, c’est mon travail. Grâce à cela, je peux moi aussi mettre mes qualités en avant », précise la jeune femme, en quête de reconnaissance sur le marché du travail. D’autant que si les deux sœurs « ont lancé leur page sans savoir si cela allait marcher », le résultat tend à séduire de nombreux internautes. Y compris chez les plus âgés, satisfaits par ce concept où la jurisprudence, les propositions de loi ou même l’actualité gouvernementale, sont expliquées avec une relative facilité. De fait, outre les posts et les stories, Lawsactu pourrait se laisser tenter par des vidéos. Des réels. Ou même se lancer sur des supports tels que Linkedin. Reste à adopter l’idée. En première instance ?

L’ÉTUDE FRADIN TRONEL SASSARD accueille un nouvel huissier

Originaire d’Alsace, Simon Fernandez a effectué ses cinq années de droit à la Faculté de Strasbourg. Il obtient un Master 2 « Droit du contentieux » en 2015 et intègre l’Ecole Nationale de procédure en septembre 2016. Il débute son stage professionnel chez Me Laurent Lhomme, huissier de justice à Mulhouse (68). Simon obtient avec succès son examen en mai 2019 lors de sa première tentative. Afin de parfaire sa formation, il gagne ensuite la Haute-Saône (70). Désireux de relever de nouveaux challenges, Simon répond, en décembre 2020, à une offre de l’Etude Fradin & Tronel & Sassard et Associés – Groupe Implid. Moins d’un an après son entrée dans l’Etude, la confiance mutuelle entre Simon et les associés s’est concrétisée par sa nomination comme huissier de justice salarié en février 2022.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

CONSTITUTIONS, MODIFICATIONS ... Faites-le savoir sur lyonpeople.com lyon people • avril 2022 • 16 •

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Autour de Dany Morsilli : Pauline Jacques, Christelle Poirier, Bernard Buffard, Mathilde Piante, Axel Morsilli-Buffard et François Garcia

LA VIE ÉCONOMIQUE

DANY MORSILLI,

l’événementiel et les jeunes, une Sphère des Possibles Toute jeune trentenaire, l’agence de communication événementielle, la Sphère des Possibles, tend à se réinventer, contexte oblige. Pour « redémarrer avec espoir » après la phase COVID, sa fondatrice, Dany Morsilli ouvre la porte à de nouvelles idées, de nouvelles pratiques qu’elle aspire à construire avec les jeunes générations. Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

l vient un temps où l’âge nous rattrape et nous invite à faire le point pour continuer à avancer, après avoir pris soin de s’arrêter au carrefour du passé et du futur. Ainsi doiton tracer sa route. Et plus encore, lorsque notre activité professionnelle appelle à une remise en question perpétuelle. À une quête incessante de la nouveauté. « Dans la com’ événementielle, il y a beaucoup de choses qui bougent », valide d’ailleurs Dany Morsilli, dont l’optimisme naturel suffit toutefois à dissimuler l’empilement des années. Car sa Sphère des Possibles a beau avoir soufflé 30 bougies (1992-2022), l’agence de communication événementielle a toujours su vivre avec son temps. Quitte à se réinventer, comme aujourd’hui, où la demande appelle toujours à plus de créativité et donc « à se remettre en question ». « Il faut être conscient que la relève arrive. Mais moi, je veux toujours apprendre et m’adapter. J’ai déjà ouvert le dialogue avec certains clients. C’est pourquoi je veux avoir la vision des jeunes, savoir comment ils perçoivent le monde de la com’ événementielle de demain. Parce qu’avant c’était l’humain, le côté passion, être toujours là pour le client. Aujourd’hui, c’est l’humain et le digital », glisse la fondatrice,

lyon people • avril 2022 • 18 •

consciente de la nécessité de bien s’entourer pour perdurer et répondre aux besoins de ses futurs prescripteurs. De trouver aussi, un nouveau relais de communication, elle, la spécialiste « venue de nulle part », que les clients apprécient pour sa capacité à échanger et à partager ses idées.

CRÉER UNE COMMUNAUTÉ DE JEUNES TALENTS « Je veux trouver un lien avec les jeunes. J’ai des idées, mais je veux les construire avec eux », avoue-t-elle, en évoquant l’avenir et cette volonté d’initier « une communauté, une pépinière foisonnante de jeunes étudiants qui se destinent - au sens large - aux métiers de l’événementiel ». Une astuce censée concilier un impossible recrutement et une volonté croissante d’indépendance de ces jeunes talents. « Je suis très observatrice de ce qu’ils font. Ils me disent des trucs, ça me donne des idées. Tout ce que je ne connais pas, j’écoute », dévoile cette ancienne danseuse, dont les prochaines créations passent par une inévitable

coopération avec la toute… jeune agence de communication « Maison Esmée », dirigée par sa belle-fille Mathilde Piante. Un premier lien vers cette jeunesse tant convoitée donc, capable de « faire des choses avec un rien ». Avec un constat, limpide. « Tout me plaît. J’ai un esprit hyper positif et passionné. C’est ma force », dit-elle. Une force et une passion qu’elle aspire à transmettre à ces jeunes, mais aussi à ses futurs clients. Moins dans « la communication généraliste », plus dans la communication événementielle, en accord avec cet atelier de 2000 m2 de création de décors et son parc de matériel, campé à Villeurbanne Saint-Jean, dont les outils ne demandent qu’à reprendre leur activité. « Aujourd’hui tout le monde fait tout. La maîtrise de l’organisation d’événements de grande jauge est notre force. On veut avoir une identification claire, être l’agence de référence dans la communication évènementielle en RhôneAlpes », martèle Dany Morsilli. Cette dernière avançant l’idée que « toute chose déclenche quelque chose », il ne reste alors qu’à surfer sur une vague d’optimisme arrivée à point nommé : « je sens que ça bouge de nouveau. Il y a plein de choses à faire et nous sommes prêts » !

Emma Andreo, Mélanie Espagne et Manon Finet (EFAP)

Clara Poinçon, Eloise Matile et Alexia De Jésus Ferreira (ISG Luxury)

LA SPHÈRE DES POSSIBLES

Soirée d’échanges et de rencontres avec la jeune génération

Pauline Jacques (ISG Luxury), Doris Tagro (Sup de Pub, Maison Esmée), Celia Badoil (ISCOM) et Julie Nguyen (Brassart)

En écho à sa volonté de se rapprocher des étudiants en communication événementielle, Dany Morsilli accueillait bon nombre d’entre eux, dans ses locaux de la Sphère des Possibles. L’occasion d’échanger et de tisser de premiers liens, initiateurs de nouveaux projets.

e lieu peut prêter à sourire, comme pour illustrer sa volonté de faire maturer ses confrères de demain. Car si le caveau de la Sphère des Possibles est toujours prompt à accueillir bon nombre de réceptions et autres événements, c’est bien vers celui-ci que Dany Morsilli s’est dirigée pour accueillir ses hôtes d’un soir. Des étudiants lyonnais de la filière événementielle pour beaucoup, hébergés en pareil lieu dans une « démarche d’évolution et de transmission ».

Une première étape vers un projet plus innovant confié à l’agence Maison Esmée : « créer une pépinière de jeunes étudiants » et profiter de leur vision pour « se réinventer ». Pour répondre aux attentes de demain aussi, alors que la Sphère des Possibles tend à profiter de la reprise d’activité pour renforcer son expertise en matière de « communication événementielle festive, corporate ou grand public ». De grands crus en préparation, dégustés dès cette soirée ! Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

Estelle Vigouroux (EDF), Edouard Cassal (Evolving) et Dominique Delrieu (ISEFAC Bachelor)

Lucie Halbout, Eva Nouvellement et Luce Weisser (ISG Luxury) Mathilde Piante (Maison Esmée) et Dany Morsilli

Simon Marcialis (Groupe Rouge, Digital Collège) et Mikael Servajean (Groupe Magnolia, Digital Collège)

Stéphanie Boulisset (Boulisset), Dany Morsilli et Christelle Poirier (La Sphère des Possibles)

Capucine Page (ESP) et Nell Cotte (EFAP Lyon)

Dany Morsilli et Anais Morsilli-Buffard (La Sphère des Possibles)

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Camille Sacco, Arthur Richard, Cloée Vernay, Paul Danglenant et Lou Boesch (EFAP Lyon)

19 • avril 2022 • lyon people

LA VIE ÉCONOMIQUE

TIMECATCHER PHOTOGRAPHY

Sofiane Bouchard sort des clichés de la photo Autodidacte, le Lyonnais Sofiane Bouchard séduit par la beauté de ses clichés immortalisant un instant, une émotion, un visage ou un paysage. Une manière pour lui de figer le temps et de capter l’instant présent. Ainsi est le monde « tel qu’il le voit et l’imagine ». Texte : Morgan Couturier - Photos © Timecatcherphoto

e questionnement sur le beau est éternel. C’est ainsi. Il fit même dire à l’écrivain Paul Valéry, que « rien de beau ne peut se résumer ». Et pourtant… Caché derrière son boitier, Sofiane Bouchard tient une réponse bien à lui. Presque romantique, mais ô combien satisfaisante. Pour ses modèles. Et pour l’Homme en général. L’inviter à parler de sa passion lui fera ainsi dire que la « beauté est partout ». « Il faut juste regarder au bon endroit », soutientil, avec le poids de dix années d’expérience. Une décennie à arpenter le monde, à user l’obturateur de son premier D90, « à chasser les sourires », les visages, les humeurs, et même les paysages, qu’il immortalise d’un clic ou deux. « j’espère sincèrement que la photographie sera toujours une passion avant d’être un travail. C’est un terrain de jeu pour moi, je m’amuse, je découvre, j’entreprends et je me fais plaisir, même lorsque je sors de ma zone de confort photographique », expose-t-il ensuite, en avançant l’idée que la technique s’apprend tout autant que le traitement des images. « Mais pour moi, la photo, c’est tout ce que ça engendre. C’est un état d’esprit plus qu’un geste technique. Il faut mettre les gens en confiance. Il faut qu’il y ait un échange. Si le courant ne passe pas, tu peux avoir le plus beau mannequin du monde, ça ne le fait pas », poursuit-il. Ainsi soit-il. Ainsi soit la beauté de l’instant, de ces émotions qu’il engendre et de cette scène qu’il fige. On parle alors de voyages, nombreux à gonfler sa collection photo. lyon people • avril 2022 • 20 •

De rencontres. « Nous sommes prisonniers du temps, mais avec la photographie c’est le temps qui m’appartient, pour toujours », avance-t-il encore, comme pour introduire sa capacité à toucher à tout. À sortir de sa zone de confort. Réputé pour ses portraits, souvent d’inconnus, pour ses clichés événementiels, le voilà depuis peu aux affaires des photos de mariage, mais aussi des shootings en studio. Un plus, plus qu’un confort.

AVEC LA PHOTOGRAPHIE C’EST LE TEMPS QUI M’APPARTIENT « Je trouvais ça trop facile, mais finalement, pas tant que cela. Je me plais à me lancer là-dedans et je me dis pourquoi pas créer des décors, un univers. Avec le numérique, je peux créer le

monde imaginaire que j’ai dans ma tête. Il y a une histoire tout du long, du shooting jusqu’au tirage », commente ce passionné, attisé aussi, par l’univers de la vidéo, pour laquelle il prend « un plaisir monstrueux ». « Pourquoi pas faire des court-métrages à l’avenir ? C’est très complémentaire », glisse-t-il, garantissant toutefois la survie de son fidèle compagnon. De cet appareil qui depuis ses 17 ans, l’invite à « regarder une scène et l’immortaliser ». À esquisser de nouveaux tableaux aussi, Sofiane Bouchard soutenant l’idée de Sebastiao Salgado selon laquelle « photographier, c’est peindre avec la lumière ». Mais alors que Lyon regorge de potentiel, le Rhôdanien se dit prêt à de nouvelles aventures, de nouveaux projets, de nouvelles escapades. « En voyage, c’est l’appareil qui décide de tout. C’est lui le patron », s’en amuse-t-il, même si chaque « projet est une partie de lui différente ». Et puisqu’il y a tant à découvrir et à illustrer, Sofiane Bouchard en est persuadé : à 28 ans, lui et son appareil n’ont pas fini de shooter. Dans l’objectif, ce dernier vise loin. La photo, ce sera l’histoire d’une vie : « j’ai appris à regarder pendant des années, aujourd’hui, j’apprends à photographier » ! > Retrouvez ses photos sur www.timecatcher-photography.com ou sur la page instagram Timecatcherphoto

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LA VIE CULTURELLE

lyon people • avril 2022 • 22 •

FRÉDÉRIQUE

DE MORTAIN MESSAGES PARTICULIERS

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23 • avril 2022 • lyon people

LA VIE CULTURELLE

Il faut prendre le temps de visiter ses « Autels Particuliers » afin de trouver son nirvana Spécialisée dans la valorisation d’image, la communicante se réveille euphorique lors du premier confinement pour lancer un travail de création inouï, volubile régénérant le baroque. Révélation. Texte : Nadine Fageol – Photos © Jean-Luc Mège

l y a des gens qui ne savent pas, ne pas travailler. L’effet Covid s’est révélé ainsi positif pour Frédérique de Mortain qui se réveille au premier jour du confinement illuminée ! « Je ne connaissais pas du tout cet état »... de grâce car issue de la communauté de ces petits patrons à l’ouvrage dès potron-minet. Une créatrice overbookée qui imagine depuis longtemps concepts d’images à forte valeur ajoutée pour les grands noms du luxe dans la mode, les cosmétiques ou les alcools… Là, elle vient de finaliser un dossier pour Apérol qu’elle vous dit dans un immense sourire. Et soudain, la silhouette fine virevolte dans la jupe fleurie et le blazer de velours au vert exquis. Elle rayonne qui vous entraine dans son euphorie contagieuse. Le confinement a littéralement révélé la créatrice ; une autre, celle enfermée dans son for intérieur. Seule dans son appartement, elle se lance tous azimuts. Sort sa malle aux trésors, 20 kilos de bijoux dont une collection de croix ouvragées dénichées aux puces. Scrute les magazines dont elle découpe méticuleusement tout ce qui l’attire, visuels, dessins, graphismes et phrases inspirantes. Le salon devient atelier, à même le sol, elle découpe, assemble à tout va pour créer ce que l’on pourrait d’abord résumer par

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« des messages illustrés ». Comme des icônes qu’elle protège tout d’abord dans des boîtes dans une compulsive frénésie. « Il y a des mots comme joie, partage que l’on oublie souvent de dire » ; bref tous ces bons moments sabordés par les différents confinements ! Frédérique de Mortain communique différemment, laisse parler et s’évader son âme. Une artiste est née ; elle même étonnée et enchantée par « cette source de plaisirs gigantesques ». D’autant que quelques bonnes fées vont se pencher pour affiner et consolider l’œuvre émergeante. Des artistes parmi lesquels le peintre américain installé à Lyon Gordon Hart (photo cidessus) et l’autre ami sculpteur Hervé Hoffman. Ainsi au départ, le message issu de découpe de presse était directement posé sur l’assemblage. Désormais, il est imprimé sur l’arrière du cadre qui remplace les boitiers d’origine. Démarche qui ouvre les possibilités de lecture de ce qu’elle nomme désormais « Autels Particuliers ».

prolifique. Il faut prendre le temps de visiter ses « Autels Particuliers » afin de trouver son nirvana. Toujours est-il qu’elle installe un esprit baroque contemporain peuplé des classiques pépites du genre, la rose, la croix, les crânes de ses fameuses vanités tout en régénérant l’amulette. Déjà plus de 300 Autels mais attention, le jour où elle va évoluer vers les matériaux nobles, autant vous dire que sa cote va flamber. Et, il n’est pas invraisemblable d’imaginer un travail de mémoire autour des objets et passion d’un être cher disparu. Les Autels de cette fille épatante sont à découvrir fin avril lors du salon Mirabilia sélectionné par la valorisatrice de talents qu’est la galeriste Françoise Souchaud qui lui a conseillé de ne rien montrer d’ici là et de travailler sur de plus grands formats. Entre temps, une personne lui a acheté trois de ces Autels, et Frédérique la bienveillante communicante de réaliser un livre pour féliciter ce premier collectionneur. Joie et partage que l’on vous dit.

Une chose absolument évidente, Frédérique possède un sens inné du traitement de la couleur qu’elle déploie en monochrome tout en multipliant de matières à matériaux. À première vue, le travail est ébouriffant, peut même faire peur par sa densité

Du 26 avril au 1er mai 2022 Salon Mirabilia Palais de Bondy 10, quai de Bondy - Lyon 5 www.salon-mirabilia.fr www.autelsparticuliers.fr

LA VIE CULTURELLE

THÉÂTRE ESPACE 44 La dernière grimace

acques Bruyas a écrit, à ce jour, une quarantaine de pièces de théâtre et une soixantaine de romans et ouvrages historiques mais la programmation de sa « Dernière grimace » est effectivement exceptionnelle car ce texte traduit en 22 langues, joué en une vingtaine de pays, adapté à la télévision slovaque, au catalogue d’une douzaine de maisons d’édition, lu par Michel Le Royer, Patrice Kahlhoven, Jean Carmet... n’a jamais été interprété sur une scène française et encore moins lyonnaise. Ce sera chose faite du 8 au 17 avril (mardi, vendredi, samedi 20h30 / mercredi - jeudi 19h30 et dimanche 18h) avec Victor Bratovic dans le rôle unique

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de Smesny, clown forcé par ses bourreaux à emmener des enfants à la mort dans le camp de déportation de Térézin (Tchéquie). La mise en scène est signée Sandrine Bauer, la scénographie André Sanfratello, les lumières Antoine Fouqueau et les costumes Anne Dumont. Le texte de cette pièce, annoncée comme l’événement culturel de ce printemps naissant est publié aux éditions Domino. Du 8 au 17 avril 2022 Théâtre- Espace 44 44, rue Burdeau - Lyon 1er > Renseignements 04 78 39 79 71 et www.espace44.com

À LIVRES OUVERTS

////////////////////////////////////// Texte : Jacques Bruyas - Photos DR

“Les gifles du sel” de Jean-Pierre Chiron

“Une vie à tuer” de Damien Farissier

L’évasion garantie avec cette nouvelle enquête de l’infatigable Lou Grimaud, héroïne de papier chère à Jean-Pierre Chiron, professeur des écoles à l’âme bien vagabonde. De Mogadiscio et la Somalie brûlante aux Minguettes de Vénissieux, on se demande bien quel univers est le plus dépaysant et on se laisse porter au gré d’un style sûr, maîtrisé par cette enquête somme toute déconcertante du début à la fin. Jean-Pierre Chiron a du talent et sans le docte ton qu’on pourrait attendre professionnellement de lui, il nous assène une leçon d’écriture comme de vie.

Une vie à tuer, c’est celle qu’il vous reste à vivre quand la femme — phare de votre existence — est précocement emportée par une maladie incurable au moment même où elle allait donner la vie. Alors au gré de rencontres fugaces, de sentiments et de sensations éphémères, il faut se reconstruire. La tâche est ardue et la reprise du cours d’une vie n’est pas partie de plaisir... « Et pourtant, pourtant je n’aime que toi » dit une chanson d’Aznavour en une mélodie prégnante et la petite musique de Damien Farissier est comme une petite sonate qui s’incruste en votre esprit et votre cœur et ne vous quitté plus, car l’homme a du talent.

Éditions Complicités / 180 pages / 14 €

Éditions Encre rouge / 100 pages / 12 €

“Lettre à Camille”

“L’homme au bouquet”

de Amar Dib

de Sophie Muffat-Méridol

Que voici un beau et vrai roman. Amar Dib qui vient de publier coup sur coup deux précédents ouvrages se hisse là au niveau des grands, des plus grands. En un style concis et chaud comme quelque rose du sable rapportée par exotisme, ce roman sentimental évoquant une passion somme toute platonique entre un écrivain cinquantenaire et une jeune femme de trente ans sa cadette est autant une quête initiatique qu’une tentative, hélas vouée à l’échec, de saisir et retenir le temps qui passe. Après « Insoumission », sa cinglante réponse à Houellebecq et « Le bien aimé d’Allah », Amar Dib prouve, si besoin en était, qu’il est un authentique et sincère écrivain.

Nous avions déjà chroniqué un précédent ouvrage de Sophie Muffat-Méridol et dit tout le bien que nous avions pensé de ce «Pâtissier de la place Saint-Paul»... mais avec ce nouveau roman force nous est de constater que nous tenons entre nos mains une pure merveille. Les scènes esquissées semblent encore et toujours des photographies de Blanc et Demilly, l’écriture est maîtrisée et au cordeau comme un récit de Bernard Clavel et les personnages très «beckettiens» du vieux flic cabossé et du médecin usé et réprouvé semblent sortis d’un roman de Jean Reverzy ou René Belletto... que des références pérennes pour un auteur qui joue vraiment dans la cour des grands.

Éditions DoMiNo / 160 pages / 14 €

Éditions Calmann Levy/ Territoires/344 pages/ 18,90 €

lyon people • avril 2022 • 26 •

RANGE ROVER EVOQUE HYBRIDE FLEXFUEL E85

ROULEZ SANS COMPTER

ET SI VOUS ÉCONOMISIEZ PLUS DE 1 000 € / PAR AN ?(1) Avec son design unique et son raffinement de conduite sur routes comme en tout-terrain, le Range Rover Evoque hybride Flexfuel E85 est une invitation à la conduite. Capable de rouler aussi bien à l’essence qu’au Superéthanol E85, le carburant le moins cher du marché, il permet d’explorer en tout sérénité tout en économisant. AUTOMOTION by autosphere, Land Rover Lyon ZAC de Sans-Souci, Chemin de Paisy 69760 Limonest Tél. 04 78 66 62 90 12A Rue des Frères Louis et Emile Bertrand 69200 Vénissieux Tél. 04 78 60 60 00 landrover-lyon.fr Vos concessions du réseau autosphere ABOVE & BEYOND : Franchir de nouveaux horizons. (1) Range Rover Evoque Hybride FlexFuel E85 en comparaison avec le Range Rover Evoque P200 Hybride MHEV sur la base du prix des carburants enregistré sur https://www.prix-carburants.gouv.fr/ au 04/03/2022 et de la consommation moyenne homologuée du véhicule sur 20 000 km. La consommation réelle et les économies qui en découlent dépendent du mode de conduite et du type de parcours effectué. Consommation de carburant en cycle mixte l/100 km (WLTP) : 11.9 à 12.9 – 430 392 746 R.C.S Pontoise.

Au quotidien, prenez les transports en commun. #SeDéplacerMoinsPolluer

LA VIE GASTRONOMIQUE

Lui dont la passion lui fait réaliser toutes les expressions des climats (lieux-dits) que compte son domaine, il a élaboré une cuvée d’assemblage en Côte-Rôtie « par respect de la tradition de l’appellation » sur plusieurs millésimes, soigneusement conservés dans son caveau « afin de laisser le temps faire son œuvre dans l’expression des vins mis en bouteille ». Stéphane Ogier veut ainsi proposer aux amateurs la dégustation de vins plus anciens aux tanins plus fins et aux bouquets plus riches. 2022 sera une année de surprises vineuses…

WINE SPECTATOR

Avec la même fougue, il porte le dossier de reconnaissance des terroirs de la rive gauche du Rhône (le vignoble de Seyssuel) en tant que président de l’association Vitis Vienna (23 vignerons). Désormais la balle est dans le camp de l’INAO pour donner le feu vert à un classement en appellation Côtes-duRhône. Il a même réalisé avec Pierre-Jean Villa, une spectaculaire plantation du coteau surplombant le Théâtre Antique de Vienne et attend fébrilement le rendez-vous de Jazz à Vienne pour tester ce nouveau spot !

Stéphane Ogier

intègre le prestigieux Top 100 Puisant son énergie dans le travail de la terre, Stéphane Ogier n’a eu de cesse de travailler ses vignes pour en tirer des vins toujours plus ciselés. Texte : Yves Espaignet - Photos © Stéphane de Bourgies

es éprouvantes années 2020 et 2021 l’ont conduit à s’engager dans des travaux de réfection des chaillées (murets retenant le sol) dans une parcelle pentue de Côte-Rôtie au lieu-dit Lancement. Là où son cheval ne peut passer, il a fait treuiller la charrue. En effet, le secret des ses vins si bien notés se trouve en premier dans l’attention que l’on porte aux vignes. « Nous avons la chance d’avoir eu des millésimes remarquables depuis 2015 et les cuvées en élaboration des millésimes 2020 et 2021 s’inscrivent dans cette dynamique » confie l’un des talents de l’appellation de CôteRôtie qu’il est devenu. Il se veut optimiste et fait partager à ses amis restaurateurs

son état d’esprit de combat. Il fait face en se concentrant sur ses sélections pour préparer l’avenir. À Lyon, nous connaissons et apprécions son éternelle joie de vivre et son professionnalisme. Une reconnaissance qui s’exporte désormais à l’international. La bonne nouvelle est arrivée dans la hotte du Père Noël : la cuvée 2019 de son Côtes du Rhône « Le temps est venu » alliant grenache et syrah, a intégré le top 100 du classement « The most exciting wines of 2021 » établi par le prestigieux Wine Spectator. Respect !

De quoi lui donner l’audace de poursuivre le développement de son domaine et d’envisager l’agrandissement de son caveau pourtant flambant neuf... à l’horizon 2023. À l’occasion de ses prochaines portes ouvertes (lire encadré), il compte dévoiler des cuvées jamais encore présentées.

lyon people • avril 2022 • 28 •

PORTES-OUVERTES ET RESTAURANT ÉPHÉMÈRE Du 29 avril au 2 mai, pour le grand retour de la fête des vins d’Ampuis, qui accueille cette année 8 domaines supplémentaires (soit 67 vignerons pour 300 vins des Appellations Côte-Rôtie, Condrieu, Saint-Joseph, Cornas, Hermitage, Saint-Péray et Crozes-Hermitage, au total), Stéphane Ogier ouvre les portes de son domaine comme à son habitude pour des journées de découvertes. Il a invité cette année le chef Rémy Thomas, et l’a installé dans un restaurant éphémère dirigé par sa muse Laure Amoroso pour qu’il concocte de bons petits plats arrosés de vieux millésimes envoyés par ses amis vignerons de Bourgogne et de la Vallée du Rhône. Des chapiteaux seront dressés devant les chais pour accueillir les amateurs de bonne chère et de bons vins. 97, route de la Taquière à Ampuis Tél. 04 74 56 10 75

0 gCO2/km

LA VIE GASTRONOMIQUE

PERNOD RICARD FRANCE Caroline Grotowski,

femme pétillante apporte communication rafraîchissante Promue responsable marques et communication chez Pernod Ricard France depuis le 1er février dernier, Caroline Grotowski souhaite apporter une touche de nouveautés à la maison lyonnaise. Transfuge de l’univers de la gastronomie, la nouvelle recrue entend profiter de ce poste pour rapprocher ces deux métiers. Par passion et par envie de créer, tout simplement. Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

’il était permis de rebrousser chemin, de se jouer du passé pour rejouer quelques actions d’antan, alors aurions-nous dit que Caroline Grotowski a réussi le grand saut. Ce même saut, cette même acrobatie qu’elle répétait cent fois autrefois, pour le compte du Pôle France gymnastique. Alors des années plus tard, en s’extirpant de son ancien agrès de prédilection, le développement de la marque Chocolat Weiss, pour empoigner à pleines mains, le développement de la maison Pernod Ricard France, la nouvelle responsable marques et communication aurait aisément décroché les félicitations du jury. Décroché un sourire aussi, tant le sien apparaît indissociable du personnage. Caroline Grotowski le dévoile en parfait argument de vente. De sympathie, surtout, alors que la Lyonnaise aspire à apporter ses connaissances pour étoffer ce nouveau poste, conciliant gestion des événements (sportifs ou festifs) et promotion commerciale. « Chez Pernod Ricard France, on a vraiment la possibilité d’entreprendre, d’apporter une nouvelle vision, une personnalisation. Je vais apporter ma

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passion, ma sérénité, ma créativité », expose-telle ainsi, à l’heure de prendre la mesure d’une maison riche en marques et en produits.

« J’AI TOUJOURS EU UN COUP DE CŒUR POUR LA MAISON PERNOD RICARD FRANCE » « Le monde des spiritueux est un univers très pointu. Je commence à le découvrir, même si je sais qu’il reste beaucoup à apprendre. Il faut s’enrichir de tout cela », poursuit-elle avec l’ambition naturelle d’une ex-championne à qui l’on a promis la succession de Philippe Rousset et Jean Burdy. Une façon aussi de se challenger, encore et toujours, alors que la bascule de la gastronomie vers les spiritueux fut simplifiée par une profonde admiration pour la maison. Pour son « storytelling » et cet environnement « hyper passionnant », que

la jeune femme souhaite savourer. « J’ai été accueillie extraordinairement. Je me suis tout de suite entendue avec Alain (Potiron). Alors j’ai l’impression d’être là depuis 10 ans », dévoilet-elle. Reste qu’au-delà du scintillement des bulles, Caroline Grotowski se sait attendue pour sa… gymnastique de l’esprit, pour sa capacité à « relayer les bons éléments de communication », et par ricochet, à exalter et encourager la partie commerciale. Et donc à grignoter, un peu, sur de nouveaux secteurs, quitte à entretenir de vieux réseaux. Ceux de la cuisine évidemment, sujette à de nouvelles associations mets et bulles, champagne et gastronomie. Pernod Ricard France et mixologie. Ou même Pernod Ricard France et monde de la nuit. « Chez Pernod Ricard France, il y a des belles maisons, avec un ADN bien établi (Ricard, Suze, PerrierJouët, etc). Il y a vraiment de quoi s’éclater », soutient-elle, dans le bon sens du terme. Avec pour mot de la fin, un certain sens du partage et du collectif. Un cocktail détonnant, dont Lyon, ses lieux branchés et sa gastronomie, n’ont pas fini de se délecter !

CAFÉ DES LYONNES

SOPHIE CRUZ

« Il faut que les femmes aient confiance en elles, et cela passe aussi par l’orientation. » Chaque mois, Alexandra Carraz-Ceselli, fondatrice de L’équipe des Lyonnes, nous propose de partir à la découverte d’une lyonnaise au parcours remarquable, au cours d’un « Café des Lyonnes ». Ce mois-ci, direction l’agence régionale de l’orientation, au côté de sa nouvelle présidente, Sophie Cruz, également conseillère régionale, qui nous parle de la façon d’accompagner les jeunes femmes à intégrer certaines filières, notamment grâce à des initiatives innovantes, comme l’école Tumo. Elle évoque également son parcours et son engagement de femme dans le débat public, à travers son engagement politique. ACC : Pensez-vous être une femme engagée ? SC : Quand on est femme politique, on est forcément engagée. Pour moi, cela veut dire oser, oser être ce que l’on est, oser défendre ses idées, défendre les valeurs auxquelles on croit, parfois sortir des sentiers battus, et puis, même pour les femmes qui ne seraient pas engagées politiquement, c’est assumer ce que l’on est, exercer le métier que l’on a envie d’exercer.

de manière beaucoup plus flexible et d’intégrer tous les acteurs concernés. Dans certains métiers, notre objectif est de pouvoir dire aux jeunes, que même lorsque l’on est une femme, on peut se diriger vers ce type de métiers. C’est l’exemple de l’école Tumo que nous venons d’ouvrir sur le campus du Numérique, un programme très innovant sur la filière du numérique où nous encourageons les jeunes filles à venir vers ce type de formation.

C’est aussi la vie active d’une femme ; elles consacrent beaucoup de temps à leur famille. On essaie de tout concilier au mieux, mais c’est souvent très compliqué. En politique par exemple, les réunions sont souvent le soir. Lorsque j’étais adjointe à la mairie de Sainte-Foy-Lès-Lyon, nous avions fait modifier les horaires des réunions à 20h, car 18-20h n’est pas le créneau le plus simple à gérer lorsque l’on a des enfants en bas âge.

De quelle manière cet engagement se traduit-il dans votre carrière ? Avez-vous l’impression d’apporter quelque chose de particulier ? Aujourd’hui, je préside Auvergne RhôneAlpes Orientation, une agence qui permet d’aborder les thématiques de l’apprentissage

Les femmes manquent-elles de quelque chose de particulier pour réussir ? Peut-être de confiance en elles. Elles ont pourtant autant de compétences que les hommes pour réussir. On constate par exemple qu’il y a aujourd’hui de plus en plus de femmes maires ou chefs d’entreprise.

Aux origines de votre engagement, quel était son moteur durant votre enfance ? Que rêviez-vous de faire ? Dans mon enfance, je rêvais d’être archéologue. J’ai toujours été fascinée d’histoire, puis par la chose publique. Adolescente, j’aimais beaucoup regarder les

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débats télévisés comme « L’heure de vérité », mais je ne suis pas issue d’une famille engagée politiquement. Nous n’en parlions pas plus que cela à la maison, mais c’est vrai que c’est quelque chose qui m’a toujours intéressée.

« À partir du moment où l’on montre que l’on a envie de s’investir et que l’on est prête à travailler, les femmes ont les mêmes possibilités » Quel cursus universitaire avez-vous suivi ? J’ai suivi des études de sciences politiques — je suis diplômée de l’institut d’études politiques d’Aix en Provence — mais je ne concevais pas de m’engager politiquement sans avoir au préalable une expérience professionnelle, donc je suis partie travailler en entreprise dans un premier temps. L’engagement politique m’est finalement tombé dessus un peu par hasard, puisque j’avais un engagement associatif dans ma commune et en 2008, lorsqu’il a fallu instaurer la parité dans les exécutifs communaux, le maire de ma commune a fait le tour des présidents d’associations qui seraient intéressés par un mandat municipal. Au départ, on vous dit que cela ne prendra que deux après-midis par semaine, que l’on va rencontrer du monde et on se dit que cela va être une belle expérience. Et c’est comme cela que tout a commencé, sans chercher à être élue. Je note qu’à l’origine de votre engagement, il y avait quand même une démarche associative et une implication dans la vie de l’école, ce qui dénote un certain tempérament ? Oui, c’est vrai, j’ai toujours été impliquée : j’ai été déléguée de classe pendant 5 ans, j’ai présidé une association lorsque j’étais étudiante ; j’ai plutôt un tempérament à m’engager. Ce qui est étonnant parce j’ai plutôt un caractère réservé, mais j’aime beaucoup aller vers les autres et la politique permet d’aller à la rencontre de gens avec des personnalités très diverses, issus de mondes totalement différents, c’est ce qui fait la richesse de la fonction, outre les projets que l’on fait aboutir.

Avez-vous l’impression que l’on vous confie plus facilement certaines responsabilités ? Par exemple, si je suis aujourd’hui à la tête d’Auvergne Rhône-Alpes Orientation, c’est parce que durant tout un mandat, je me suis beaucoup investie sur tous les sujets liés à l’orientation, à l’éducation, l’apprentissage. Donc à partir du moment où l’on montre que l’on a envie de s’investir et que l’on est prête à travailler, on a des possibilités. Il faut être tenace, mais avec du travail on y arrive. vie politique, et on grandit dans l’échec, on en tire des leçons. On n’est pas vraiment engagé si on ne recommence pas. Quelque part, cela signifie que nous n’avons pas de véritables convictions. Moi, je défends des idées auxquelles je crois viscéralement. Donc ce n’est pas parce qu’à un moment donné les électeurs m’ont préféré un autre candidat, que je ne vais pas continuer à défendre ces idées auxquelles je crois profondément. Avez-vous l’impression qu’il est difficile, pour une femme, de réussir dans la vie publique et politique ? Au départ, j’étais plutôt contre la parité, car de mon point de vue, soit on était compétent soit on ne l’était pas, auquel cas on n’y accédait pas. Mais il est vrai que la parité a permis aux femmes d’accéder à des postes à responsabilités, et par exemple, on est venu me chercher parce qu’il fallait des femmes dans les exécutifs. Donc on a un peu forcé l’entrée, mais aujourd’hui on est là, de plus en plus présentes, nous sommes complémentaires avec les hommes, avec une façon un peu différente d’aborder les dossiers. Plus pragmatiques, on a tendance à aller à l’essentiel.

Si vous aviez une baguette magique, quelle mesure prendriez-vous pour permettre aux femmes d’être plus engagées dans le débat public ? Il faut que les femmes aient confiance en elles, et cela passe aussi par l’orientation. On a souvent pour habitude de rajouter des mesures aux mesures, or si on appliquait déjà la loi telle qu’elle existe, cela représenterait un pas en avant. En politique par exemple, la parité existe déjà au sein des exécutifs, mais il s’agit de faire en sorte que les femmes ne soient pas cantonnées aux affaires sociales ou scolaires. Elles peuvent aussi s’occuper d’urbanisme ou de finances. C’est aussi faire en sorte que l’égalité salariale, pourtant inscrite dans la loi, soit réellement appliquée dans les entreprises. C’est donc travailler en ce sens, et être intransigeant, avec des sanctions exemplaires lorsque les lois qui existent ne sont pas appliquées. Ce serait déjà un grand pas !

> Retrouvez cet entretien dans son intégralité sur la chaîne « L’équipe des Lyonnes »

80 personnes ont participé à la journée de lancement du Livre blanc des Lyonnes, le mardi 8 mars au Docks 40

Faut-il craindre l’échec en politique ? Non, ce n’est pas grave. On défend des idées auxquelles on croit. L’échec fait partie de la •

33 • avril 2022 • lyon people

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35 • avril 2022 • lyon people

DOSSIER SPÉCIAL AUTO

ANNE-MARIE BAEZNER

« Tout le monde a le droit de rêver ! » Directrice du Salon de l’Automobile de Lyon, Anne-Marie Baezner ne boude pas son plaisir, à l’heure de renouer avec l’un des événements phares du groupe GL Events. Forcément attendu, ce grand rendez-vous de la mobilité s’annonce riche en découvertes et en animations. Une façon de retrouver le goût du partage, de rêver à nouveau. Et de vendre, aussi. Propos recueillis par Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

LP : Le salon de l’Automobile de Lyon revient après deux ans d’absence. Comment avez-vous vécu cette période d’abstinence ? AMB : On a trouvé le temps très très long dans la filière événementielle en général. On a été l’une des filières les plus impactées. On s’est retrouvé 18 mois à l’arrêt et 16 mois de fermeture administrative. Ce fut difficile, mais finalement, on peut dire que les crises sont porteuses de solutions et de créativité. L’ensemble du groupe GL Events a su être suffisamment agile et on revient en force avec ce salon qui suit juste la Foire de Lyon, qui a inauguré les premiers salons grand public. lyon people • avril 2022 • 36 •

Vous revenez « en force », avec l’un de vos salons phares. Il était attendu ce salon… Ce salon était attendu pour fin septembre 2021. D’un commun accord avec nos grands exposants, on l’a déplacé en considérant que septembre 2021 n’était pas le meilleur moment pour un salon grand public. Ensemble, on a trouvé cette date, du 7 au 11 avril, qui finalement, s’est avérée être la bonne date. Il y a un alignement des planètes pour ce salon de l’automobile de Lyon. Ça tombe à un moment où la crise sanitaire est pour l’instant derrière nous. On va en profiter pour se retrouver.

Peut-on considérer ce retour sur scène comme une libération ? Plus qu’une libération, je pense que c’est un retour à la vie normale. Finalement, ce Covid nous a appris que rien ne remplace le présentiel, le contact humain. Les réunions en visio c’est bien, mais ça va cinq minutes (rires). Le présentiel crée beaucoup plus de valeur ajoutée, de contact. Alors dans le monde de l’automobile, cela crée forcément plus de chances de concrétiser une vente que derrière un écran. Ressentez-vous l’engouement du public ? Je dirais que l’on sent déjà l’engouement des exposants ! Il y a vraiment une attente, une

euphorie et une envie de se retrouver. Cette envie, on l’avait déjà fortement ressentie en septembre 2021, à l’ouverture des salons comme le Sirha. On s’est aperçu pendant la crise que ça nous manquait, que rien ne remplaçait ces salons. Il y a eu un grand salon international qui s’est organisé en virtuel, et ça n’a pas du tout marché. Force est de constater que deux ans après le début de cette crise, c’est enfin le retour de la vie normale et du média salon. Et vive le salon de l’automobile de Lyon ! La philosophie des exposants semble avoir évolué. Ils donnent l’impression d’être plus dans le plaisir de montrer que de vendre absolument ? C’est vrai que le salon de l’automobile de Lyon, c’est un salon de vente. C’est ce qui fait sa force. C’est dans son ADN. Mais vous avez raison, aujourd’hui, la motivation première, c’est déjà de se retrouver. Pendant ces cinq jours, il y aura donc ce plaisir-là, de rencontrer les prospects, mais aussi celui de présenter leurs nouveaux modèles et de concrétiser des ventes. Le salon de Genève a été reporté à 2023, le Mondial de l’automobile de Paris n’est qu’en octobre. C’est la place du roi ? Je ne sais pas si c’est la place du roi (sourire), mais on a une ouverture qui nous plaît et dont on profite. Ça nous rend peut-être encore plus fiers. De fait, allez-vous sortir les grands moyens ? Je crois que l’on va continuer à faire ce que l’on fait. On a construit notre modèle dans le partage. On va continuer à écouter le marché. Je crois que c’est vraiment ce qui fait la force de notre modèle. Il y aussi la convivialité, la proximité et l’orientation business que l’on veut donner à notre salon. L’image, c’est bien, mais la vente, c’est bien également. La conjugaison des deux, avec un bon dosage, je dirais même, un ‘‘dosage à la lyonnaise’’, c’est parfait. D’ailleurs, on a déjà plein d’idées pour la prochaine édition, qui aura lieu dans 18 mois, fin 2023. On n’a même pas le temps de profiter qu’on se projette déjà. C’est ça notre plaisir. Vous avez parlé « d’édition prometteuse » chez certains confrères. À quoi doit-on s’attendre ? C’est une édition prometteuse à plusieurs points de vue. Pour la troisième fois consécutive, on réunit 100% des marques du marché. On est assez fier là-dessus. Vous aurez aussi des voitures de prestige. Tout le monde n’achète pas des Ferrari ou des Maserati, mais tout le monde a le droit de rêver. C’est important pour nous. Nous avons aussi deux nouveautés cette année, avec l’ouverture d’un secteur VO (Véhicules d’occasion), qui suit le marché. L’autre nouveauté, c’est que dès l’entrée du

salon, on aura une place zéro émission. Il y a deux ans, cette place était hybride. Cette année, elle devient zéro émission, et donc électrique ou hydrogène. L’ADN du salon, ce fut souvent l’univers de la mobilité. Vous allez continuer sur cette voie-là ? Tout à fait. On ouvre à la mobilité, aux vélos, à la trottinette. Il y a aussi la mobilité avec LPA qui propose ses solutions qui n’affrontent pas l’automobile, la mobilité, mais qui les complète. On a aussi un beau rapprochement avec le sport automobile, avec la présence du Grand Prix de France, pour la première fois, qui viendra sur plus de 200 m2. Le clou du salon aussi, ce seront nos belles expositions qu’on a prévues.

« IL Y AURA UN BEAU PROGRAMME, DE BELLES FESTIVITÉS » Ces expositions, quelles seront-elles ? On a notamment Alpine en compétition, avec toutes les Alpine qui courent sur circuit, mais également un showcar F1. Il y aussi une très belle exposition de Porsche 911 imaginée avec nos amis du centre Porsche de Lyon, une exposition de Ford Mustang et enfin pour terminer, l’iconique Renault 5, réalisé en partenariat avec Epoqu’auto. Le public peut donc s’attendre à un très beau programme ? Il y aura un beau programme, de belles festivités et animations. Il y aura également un déjeuner des pilotes, le vendredi 8 avril, où nous accueillerons René Arnoux, JeanClaude Andruet, Jacques Laffite ou Bruno Saby. Nous espérons aussi avoir des joueurs de l’Olympique Lyonnais, de l’ASVEL et d’autres vedettes encore… Les constructeurs vous ont-ils promis certaines surprises, quelques avantpremières ? Il y a la soirée avant-première. Je n’ai pas encore le droit de le dévoiler, mais on va probablement rêver sur deux belles marques de prestige. Le salon de l’automobile de Lyon aura-til droit à des exclusivités ? On en aura probablement (rires). Ce n’est pas sûr à 100%, donc on ne peut pas l’annoncer encore officiellement. Mais avec ces deux marques de prestige, on aura déjà l’occasion de rêver. Cet opus 2022 fait la part belle aux nouvelles énergies, électriques notamment. Prendre ce parti-pris est-il inéluctable ?

Aujourd’hui, on va vers les nouvelles mobilités, un secteur qui se développera encore plus en 2023. La transition écologique, est-ce un sujet qui vous tient à cœur ? Moi, ce qui me tient à cœur, c’est la mobilité en général. Lyon n’est pas Paris. Sortir de Lyon, c’est très vite fait. Les Lyonnais ont tous une voiture ou utilisent tous une voiture. Dans les grandes enquêtes qui sont menées à ce sujet, il ressort que 90% des Français qui ont une voiture vont continuer à l’utiliser. La voiture n’est donc pas l’ennemi. Il faut simplement vivre dans la transition écologique. Je suis persuadée que l’industrie automobile, avec les échéances qui sont devant nous, sera bien plus verte que d’autres industries.

« ON PROPOSE UN VRAI SALON DE LA MOBILITÉ » L’une des nouveautés de ce salon 2022 est la présence de véhicules d’occasion. Pourquoi ce choix ? On s’était toujours interrogé sur la création de ce nouveau concept, de savoir si on mettait du VN et du VO. Avec la crise des composants, et les difficultés d’approvisionnement pour certaines marques, on a décidé, finalement, d’ouvrir ce secteur. Manifestement, ça marche bien pour les exposants. On a rempli le secteur que l’on voulait remplir. Pour les visiteurs, on espère bien que ça va leur plaire. C’est un sacré parti-pris… Ça veut dire que c’est un vrai salon de la mobilité. On n’a pas encore changé le nom du salon. En 2023, je pense que l’on s’appellera le salon de l’automobile et des mobilités. Ce sera vraiment la mobilité au sens très large du terme. Finalement, vous ne nous laissez pas trop le choix de venir ! C’est impossible de rater le salon de l’automobile, d’autant plus que c’est le week-end des élections présidentielles. On espère que tout le monde sera présent. Ce sera un beau salon, un salon de printemps. On pense que ce sera une très belle édition ! Salon de l’Automobile de Lyon Du jeudi 7 au lundi 11 avril, de 10h à 20h à Eurexpo, Boulevard de l’Europe - 69680 Chassieu Tarifs. 8€ sur place, 7€ sur internet. 5€ pour les personnes à mobilité réduite. Entrée gratuite pour les enfants de moins de 12 ans. > Plus d’informations sur www.salon-automobile-lyon.com •

37 • avril 2022 • lyon people

LES HOMMES DE L’AUTO

ALPINE

GUILLAUME apporte sa PIERRE à l’édifice Clé de voûte du projet Alpine initié en 2015, Guillaume Pierre suit avec attention le développement de cette marque emblématique. Une voiture d’exception qui fait la fierté des Français. Texte : Morgan Couturier - Photo © Saby Maviel

’est aussi cela, Guillaume Pierre, cette capacité à démarrer aussi vite que les voitures qui décorent sa concession. Il lui suffit en effet, de traverser la route, de quitter ses bureaux de Renault pour rejoindre Alpine pour se plonger en deux temps trois mouvements, dans l’histoire de l’iconique marque française. Sitôt arrivé, le titiller sur les teintes de ses modèles, éveille ainsi quelques souvenirs d’antan. D’une publicité faisant la part belle à une Alpine toute de rose vêtue et joliment accompagnée. De quoi lui faire dire aussi qu’Alpine connut plus de 20 teintes différentes dans les 40 premières années de sa vie. Un habillage que les clients d’aujourd’hui peuvent à nouveau endosser. Pour se démarquer. Mais surtout pour entretenir la légende de cette « voiture d’exception ». « Alpine, ça parle à tout le monde. Alors l’histoire de la marque, il faut la connaître, parce que les clients la connaissent. C’est intergénérationnel », revendique le directeur du centre Alpine de Villefranche-sur-Saône. Celui-ci ne croit pas si bien dire, alors que son père, vendeur d’Alpine lui aussi, l’eut élevé aux carrosses bleu blanc rouge. Il garde même l’exemplaire paternel dans son garage, rangé au côté de son modèle plus actuel. « Je suis de 1967, la voiture est de 1969, on a presque le même âge (rires).

lyon people • avril 2022 • 38 •

Alors le matin, il y en a une qu’on caresse et une avec laquelle on prend plaisir à rouler », dévoile-t-il. Chose dite, il est évidemment plus facile d’expliquer cette vie consacrée à l’auto. Sur le tard certes, l’homme ayant choisi d’endosser un premier costume de banquier. À la BNP jusqu’en 1995, avant de « revenir naturellement chez Renault », par le biais de RCI Banque. Il en fera même la promotion au Brésil, avant de mettre concrètement, le nez dans le moteur. « J’ai été nommé directeur de concession à Lyon puis à Paris, avant de revenir chez Renault Saint-Etienne en 2008, via le groupe Thivolle », raconte le concessionnaire. Puis vint l’instant tant attendu. Le réveil d’un « joyau en sommeil ». À Villefranche donc, où le projet Alpine fut initié en 2015, avant une inauguration officielle de la concession en janvier 2018. « C’était un vrai pari de relancer la marque. On a construit la concession, on n’avait jamais vu la voiture, on ne connaissait pas les volumes. Mais il fallait faire partie de l’aventure. Relancer une marque, c’est assez rare ! », souligne-t-il. L’engouement fut tel, que les réservations se firent par centaines. « À ce jour, on a livré 530 voitures », se réjouit-il. Et dire que le meilleur est à venir… Guillaume Pierre n’a pas fini de nous conter son bonheur !

OFFRE ELECTRIQUE Depuis son retour sur scène, Alpine s’est largement modernisée, en « s’adaptant à son époque ». La marque tricolore ne compte pas ralentir. « La gamme va s’élargir », assure Guillaume Pierre. Et s’électrifier. L’occasion de rouler en Alpine électrique. Selon certaines sources, Alpine doit également commercialiser dès 2025 un SUV et une petite sportive typée GTI, elles aussi, 100% électriques. « L’ADN restera », rassure le directeur. L’an passé, Alpine avait également annoncé vouloir compter sur des batteries hautes performances. Et faire confiance à une start-up… grenobloise, Verkor, pour y parvenir.

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LES HOMMES DE L’AUTO

GROUPE CENTRAL AUTOS

EDOUARD COQUILLAT

L’évolution du marché, une question centrale Incarnation de la 3e génération du groupe familial, Edouard Coquillat entretient la dynamique de développement de Groupe Central Autos. Une quête incessante pour cet entrepreneur, attiré par l’innovation et un métier en perpétuelle évolution. Texte : Morgan Couturier - Photo © Saby Maviel et Samuel Moco

vec lui, tout est Fast sans être Furious. Toujours est-il qu’à regarder de plus près le déroulé de sa carrière, il serait facile d’emprunter quelques répliques à Dominic Toretto et sa bande. Pour une simple raison : comme ces fous du volant, Édouard Coquillat demeure un fervent passionné de la route, « ce meilleur endroit pour réfléchir, se rappeler d’où l’on vient et savoir où l’on va ». À la différence près, que le Lyonnais ne vit pas « 500 mètres par 500 mètres ». Mais bien plus loin, le regard fixé sur l’horizon et ces révolutions guettant un métier en réelle transformation. « La capacité d’adaptation est toujours remise en question. J’aime bien trouver des solutions, même si l’environnement reste complexe. lyon people • avril 2022 • 40 •

On ne doit pas rester spectateur, moi, j’aime que ça bouge. Le risque, il faut l’apprivoiser et sans cesse le mesurer », lance-t-il, fort d’une expérience construite de « grand-père en fils ». Quatorze années de prise de décisions désormais pour ce jeune décideur, auparavant appelé à d’autres métiers à l’étranger, dans la stratégie d’entreprise du côté du Mexique ou dans le digital, une transformation déjà enclenchée dans le groupe et sur lequel Edouard Coquillat attend une certaine modification de ses structures, dans le courant de l’année. Tout sauf une surprise, pour cet observateur invétéré, animé par ce besoin de « savoir ce qui se passe ailleurs pour développer ses connaissances ». « On est dans un job

plus que complet, qui est une synergie de plusieurs métiers différents. Nous sommes des distributeurs et des réparateurs automobiles, mais on allie au quotidien de la stratégie, des décisions en termes de ressources humaines et de l’anticipation », glisse Edouard aujourd’hui représentant de huit marques (dont la marque française de véhicules sans permis Ligier prochainement) sur dix-sept adresses. « Chez Groupe Central Autos, on est des ultras polyvalents. Il faut structurer les services et s’entourer. Le groupe a grossi, mais on a grossi dans notre périmètre pour agir vite. Notre rôle, c’est de clarifier l’offre client dans cet écosystème des nouveaux services de mobilité », assure-t-il, en atteste sa volonté d’accompagner ses clients vers des achats de plus en plus éco-responsables (lire encadré). Une façon aussi de rester acteur. Et de continuer à apprendre. Toujours.

1. Frédéric Bothorel, directeur des marques Volkswagen, Seat et Skoda 2. Patrice Naizin, directeur Audi 3. Edouard Coquillat, directeur général Groupe Central Autos 4. David Fréval, directeur Hyundai Lyon 5. Jessica Pons, directrice commerciale (Hyundai, Mitsubishi, Fiat Isère)

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OFFRE ELECTRIQUE Avec les marques Audi, Volkswagen, Skoda, Cupra ou encore Hyundai exposées en concessions, Groupe Central Autos affiche d’ores et déjà une large gamme de voitures électriques. Plus encore, le groupe familial s’est ouvert à de nouveaux métiers dans la réparation de batteries ou dans la distribution et l’installation de bornes de recharge Wellborne. Groupe Central Autos proposera d’ici la fin de l’année en libre-service ses premières stations d’hyper-chargeurs haute puissance autour de plusieurs concessions.

< David Fréval, directeur Hyundai Lyon, Edouard Coquillat, directeur général Groupe Central Autos, Frédéric Bothorel, directeur des marques Volkswagen, Seat et Skoda, et Patrice Naizin, directeur Audi. •

41 • avril 2022 • lyon people

LES HOMMES DE L’AUTO

BENTLEY – LAMBORGHINI

NICOLAS TARDY

Une vie pour l’automobile Général Manager des concessions Lamborghini et Bentley, Nicolas Tardy trouve en ces deux marques, l’accord parfait entre luxe et sportivité. Une complémentarité idéale pour cet amoureux de belles autos, façonné dès les premières heures, dans la concession familiale. Texte : Morgan Couturier - Photo © Saby Maviel

amborghini le suggère, alors Nicolas Tardy l’a écouté : « tout commence par un rêve ». Et un espoir : vivre au contact de belles autos. Dès le plus jeune âge, tant qu’à faire. Alors Nicolas Tardy fut entendu, au point de naître et de grandir dans cet univers idolâtré. Quand bon nombre de ses amis se contentaient de modèles réduits, le Lyonnais se réveillait en effet, au son des moteurs. « Mon père avait une concession. On vivait dans un appartement, au-dessus de celle-ci. Alors, tous les soirs, quand je rentrais de l’école, je traversais le showroom », relatet-il aujourd’hui, la passion intacte, si ce n’est intensifiée par ses clients. Des passionnés comme lui, à qui il revient de « faire vivre une expérience » et proposer une certaine notion de l’excellence, en écho à cet autre slogan de l’enseigne italienne : « Une fois que la perfection est acquise, tu peux juste la doubler ». Un conseil suivi à la lettre, ici, à Dardilly, où le Général Manager double les plaisirs, avec la gestion de Bentley. « Ce sont deux marques très différentes, mais je les apprécie l’une comme l’autre, pour ce qu’elles apportent de différent, d’autant que le client attend de nous, une réponse pointue. Bentley, c’est le luxe, le confort, la sportivité. Avec Lamborghini, on a un côté exclusif, avec des lyon people • avril 2022 • 42 •

lignes taillées au couteau », assure ce pur produit de l’automobile, exception faîte d’une courte tentative dans les nouvelles technologies, au début des années 2000. « L’automobile étant une vocation, j’y suis vite revenu. J’ai commencé chez NTL Motors, que j’ai créé en 2006 et géré jusqu’en 2012 », insiste-t-il. La suite fut pourtant écrite ailleurs, dans le groupe Delorme, avant que Tesla ne l’invite à introduire sa marque sur le marché lyonnais. « C’était le lancement, il y avait tout à faire, c’était très intéressant », relate Nicolas Tardy. Soit, « si le temps change, la qualité est constante ». Alors Nicolas Tardy prit le tremplin vers le luxe. Direction

OFFRE ELECTRIQUE La réglementation environnementale évolue et Lamborghini comme Bentley ne pourront y échapper. Cependant, « Lamborghini retarde un peu l’échéance. On commence à mettre le pied dedans », assure Nicolas Tardy. Le constructeur se dit même prêt à investir 1,5 milliard d’euros. La dernière Countach en est la preuve. D’autres devraient suivre d’ici 2024, avant « une électrification totale à l’horizon 2030 ». Bentley est plus avancée, en témoigne la sortie de la Bentayga et de la Flying Spur, en version hybride. Bentley et Lamborghini donc. « J’ai contacté le président du groupe, en lui souhaitant mes vœux, début 2016. Quelques mois après, il m’a recontacté. J’ai provoqué le destin ». Une parfaite conclusion que l’intéressé s’amuse à pimenter des dessins de son garage idéal. Laissez-vous emporter : « une Continental GT pour le quotidien et une Huracan pour le plaisir. Ah oui, et un SUV pour la famille » !

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ET (PIERRE-EDOUARD) DIEU créa le groupe Altitude

Formé aux rudiments du métier depuis l’enfance, Pierre-Edouard Dieu a rapidement élaboré sa propre vision de l’automobile. Promu concessionnaire à seulement 29 ans, le Boulonnais en a profité pour fonder en 2003, sa propre entité : le groupe Altitude. Texte : Morgan Couturier - Photo © Saby Maviel

ui ne descend pas de sa montagne à cheval. Quoi que.. À y regarder de plus près, Pierre-Edouard Dieu s’aventure régulièrement aux mains de dizaines et de dizaines d’équidés, tous réunis sous le capot de son carrosse et de ce logo à l’hélice venant lui insuffler, chaque jour, le « plaisir de conduire ». De vivre aussi, au rythme de ce monde de l’automobile inculqué autrefois par grand-père et père, avant que le natif de Boulogne-sur-Mer ne décide d’agir seul, en toute indépendance. Une façon bien à lui d’échapper à la facilité d’une succession familiale pour créer (sa) propre expérience et montrer que « j’y arriverai par moi-même ». Dès lors, si la dénomination de son groupe Altitude tient de son amour de la montagne, ce « Grenoblois d’adoption » y voit certainement la satisfaction de prendre de la hauteur sur ses pairs, à la force du poignet et un peu d’huile de coude. « S’est posé la question de savoir si je voulais reprendre la concession Citroën Grenoble de mon père. Mais c’étaient ses affaires. Je ne me sentais pas de le faire. Puis, à l’époque, les patrons de BMW avaient écrit dans le Journal de l’Automobile qu’ils recherchaient des investisseurs pour accroître leur réseau en France. J’ai postulé. lyon people • avril 2022 • 44 •

Une semaine plus tard, BMW me disait que mon profil les intéressait », témoigne PierreEdouard Dieu, propulsé concessionnaire BMW à Mâcon, le 1er avril 2003. « J’étais le plus jeune concessionnaire BMW en France. La marque voulait me tester avec une petite affaire », poursuit celui qui sut tout de suite s’emparer de l’enseigne sœur, Mini. « Elles sont complémentaires : Mini est plus citadine, quand BMW a une plus grande polyvalence », précise-t-il. De cette union, Pierre-Edouard Dieu sut alors exploiter le potentiel de chacun, au point d’effacer les craintes et de devenir « le 7e plus important groupe français distributeur BMW-MINI ». Une symphonie du succès pour cet homme à la carrure imposante, dont le patronyme n’est, en aucun cas, conforme à sa naturelle modestie. Et pour cause, si ce dernier sût rapidement évoluer, s’implantant tour à tour, à Vienne, le… 1er avril 2009, à SaintEtienne en 2011, à Lyon en 2017 et à Roanne en 2018, sa recette s’explique par ses racines automobiles. En plus ? Une petite dose de travail et une notable précision : « je n’en serais jamais arrivé là, sans des collaborateurs de qualité. Ce fut toujours le succès d’une équipe ! »

OFFRE ELECTRIQUE C’est par ces mots que Pierre-Edouard Dieu pose les bases de l’électrique façon BMW : « le constructeur a la meilleure stratégie d’avenir sur la mobilité ». Il faut dire que la firme allemande s’est démarquée dès 2013, par la création de la marque BMW i, dédiée à l’électrique. Les modèles i3 et i8 étaient alors les précurseurs. Neuf ans plus tard, 30% des véhicules commercialisés (20% pour Mini en 100% électrique) sont hybrides ou électriques. D’ici l’an prochain, 13 modèles seront même 100% électrique, à l’image du SUV iX3 sorti fin 2020, du coupé i4 et SUV iX vendus depuis peu ou du futur SUV iX1, annoncé pour le milieu d’année 2022.

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ARNAUD GAUDUEL En rouge et noir

Distributeur officiel du Cheval Cabré, le groupe Gauduel vit entouré depuis 2006, des supercars italiennes. Une concession rêvée pour Arnaud Gauduel, passionné d’automobile et donc de ces belles carrosseries rougeoyantes. Texte : Morgan Couturier - Photo © Saby Maviel

ui-même peine à s’en lasser, à masquer l’étincelle brillant dans ses yeux, lorsqu’advient le moment d’évoquer les bijoux rouges ou noirs, qui lui tiennent compagnie. Une passion indélébile, que la sonorité des moteurs vient amplifier instinctivement, dès les premières notes entonnées. Alors en un instant, ce qui est habituellement réservé à ses équipes devient le sujet d’une visite improvisée. Et d’un coup d’un seul, une porte s’ouvre devant lui, libérant ses émotions, autant que les modèles historiques ornés du Cheval Cabré. « Il y a 50 ans d’histoire dans cet atelier », raconte Arnaud Gauduel, heureux dirigeant de cette concession unique en France. « On est les seuls à avoir tous les agréments Ferrari officiels, que ce soit distributeur, réparateur, carrosserie ou classiche », poursuit-il, dans une affirmation laissant transpirer sa joie de travailler aux bénéfices d’une « marque symbolique ». « C’est assez exceptionnel d’être concessionnaire Ferrari », en vient-il à proclamer, lui le propriétaire de cet écrin de 3000 m2, qu’il partage avec son frère Xavier, à… cheval entre l’immobilier et cet univers si singulier qu’est l’automobile de prestige. Un héritage familial pour ces deux frères que les quatre roues surent bercer depuis l’enfance. lyon people • avril 2022 • 46 •

EN 2006, FERRARI LUI DÉROULE LE TAPIS ROUGE « On a vendu à peu près tout ce qui peut rouler », se souvient Arnaud, en mémoire d’un groupe familial autrefois distributeur d’une dizaine de marques. Puis 2006 est arrivé. Le sort aidant, le groupe Gauduel s’est accoquiné avec Maranello et sa candidature en tant que concessionnaire fut retenue. Pour le plus grand plaisir d’Arnaud, passionné de voitures de course, à l’image de sa « 308 Groupe 4 », qu’il cajole à l’atelier. « La course automobile, ça fait un peu partie de la fonction et de l’ADN de Ferrari », justifie-t-il, le regard aussi scintillant qu’aux premières années, passées à regarder les mécaniciens travailler. « Je ne me suis jamais posé la question de faire autre chose », finitil par affirmer, en avouant toutefois n’avoir aucune préférence pour ces bolides vendus entre 250 000 et 2 millions d'euros. Toutes le font rêver. Cela se voit, cela s’entend. Une fois le moteur démarré, Arnaud Gauduel peut alors conseiller à ses clients de suivre ses traces. Celles d’Enzo. Celles qui font dire que « si vous pouvez le rêver, vous pouvez le faire » !

OFFRE ELECTRIQUE C’est assez difficile à croire. À imaginer. Mais Ferrari et l’électrique, deux termes « antinomiques », en apparence, seront bientôt associés et compatibles. Une vraie révolution pour la marque italienne, réputée pour l’acoustique de ses moteurs thermiques. Si les Ferrari SF90 Stradale et 296 GTB, présentées en version hybride, assurent la transition, la presse spécialisée évoque la commercialisation d’un modèle 100% électrique d’ici 2025. « On verra bien, mais ça ne fait pas particulièrement rêver », soutient Arnaud Gauduel, néanmoins conscient de l’évolution du marché automobile.

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LAND ROVER – JAGUAR

THIERRY COCCO

D’une opportunité est née l’évasion Commercial de formation, le directeur des concessions Jaguar Land Rover Vénissieux et Limonest doit sa carrière à une opportunité professionnelle. Les années passant, celle-ci a laissé place à un certain attachement, renforcé depuis, par la découverte de l’univers premium.

tait-ce là une prophétie divine, sinon automobile, à ce que Thierry Cocco emporte son bâton de commercial vers la vente de véhicules ? Nul ne le sait encore, de quoi laisser le champ libre encore quelques années, aux croyances diverses et variées. Mais en attendant de profiter des plaisirs d’une deuxième vie, le directeur des concessions Jaguar Land Rover sur Vénissieux et sur Limonest, s’amuse pour l’heure, à percevoir dans ses années d’ancienneté, un chiffre sacré. « 33 ans, comme l’âge du Christ », expose-t-il ainsi, renforçant l’idée que sa carrière ne tient pas au hasard, mais à une certaine destinée. Et pourtant, l’homme n’a jamais grandi le volant entre les doigts, ni partagé une attirance manifeste pour ces bijoux de haute technologie. La passion pour l’automobile s’est alors développée simplement, au fil de l’eau, ou plutôt, au gré des différents métiers accomplis en concession. « Mais je n’ai pas fait mécanicien », s’en amuse-t-il, se détachant ainsi du slogan un brin provocateur de sa marque Jaguar. « C’est bon d’être méchant », dit-elle. L’opposé de Thierry Cocco, dont la bienveillance a su séduire son monde, de sa première expérience chez Ford Gauduel en 1989 à aujourd’hui, ce dernier s’amusant même à expérimenter ses qualités de persuasion tantôt chez les généralistes (Ford lyon people • avril 2022 • 50 •

Texte : Morgan Couturier - Photo © Saby Maviel

puis 15 ans chez Toyota) tantôt dans l’univers premium. Une terre d’accueil idéale pour ce concessionnaire à l’esprit d’évasion, charmé par l’attractivité de ce « challenge ». « C’était une nouvelle expérience, un domaine que je ne connaissais pas. Alors j’ai dit pourquoi pas », soutient-il, conquis par la proximité avec le client que peut exiger un tel secteur. Avant de préciser : « c’est une autre approche, une autre gestion et donc un autre plaisir ». Celui du « coup par coup » en l’occurrence, aux antipodes des notions de volume imposées autrefois. Une nouvelle stratégie plus en adéquation avec les qualités du Lyonnais, également séduit par ces « mythes » que représentent à ses yeux, Jaguar et Land Rover. « Ce sont les plus belles voitures du monde. Elles ont du cachet. Ce n’est pas du vu et revu. Et nos voitures, on les aime », dépeint le directeur, non sans un clin d’œil à ses concurrents allemands. Bien que passionné sur le tard, ce dernier ne se ferait donc pas prier pour en conserver une ou deux. Au choix : le coupé sport F-Type chez Jaguar et « la classe et le luxe du Range Rover ». Alors peutêtre, peut-il espérer que ces paroles soient entendues un jour. Dans « 5-6 ans », à l’heure d’honorer une retraite méritée ? Suspense ! Vous connaîtrez bientôt « la vérité, et la vérité (le) rendra libre » !

OFFRE ELECTRIQUE Comme pour beaucoup, la bascule vers les nouvelles technologies a « déjà commencé » chez Jaguar et Land Rover. Indissociables aux yeux du groupe et de ses collaborateurs, les deux marques semblent pourtant emprunter deux philosophies différentes. Chez Jaguar, toute la gamme devrait s’afficher sous une motorisation électrique d’ici 2025. Elle présente même un modèle électrique, le SUV I-Pace doté de 470 kilomètres d’autonomie. De nouveaux modèles pourraient être annoncés prochainement, à l’instar du Jaguar I-Pace 2022, prédit par la presse spécialisée. Quant à Land Rover, la marque semble d’abord se concentrer sur l’hybride rechargeable, avant d’entamer un potentiel virage électrique.

Ne perdez plus de temps, Prenez votre temps. Jeu des 7 erreurs

«C’est là que je me rends compte que malheureusement, je vous ai beaucoup moins bien réussie que le porc.» LE PÈRE NOËL EST UNE ORDURE

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MASERATI

JUSTIN DELORME

Par la force du Trident Issu du sérail de la distribution automobile via le groupe familial, Justin Delorme vole aujourd’hui de ses propres ailes au sein de sa concession Maserati. Distributeur indépendant de véhicules haut de gamme récents, il incarne depuis peu la marque au trident. Il en est même le premier vendeur national en termes de ventes. Texte : Morgan Couturier - Photo © Saby MavieL

la reprise du trident de Maserati, actée en 2020, quelques mois avant la crise. « Un jour, j’ai entendu dire que la marque était à prendre sur Lyon. C’était une belle opportunité et c’est très important de récupérer une telle enseigne, car Maserati m’a permis de franchir un cap plus vite que prévu », confesse-t-il, alors que l’ombre de son père, Olivier, n’est jamais très loin. « C’est aussi grâce à sa confiance et son soutien du début que j’ai pu construire de manière solide ces nouvelles activités et je l’en remercie ».

es chemins sont parfois sinueux et il faut savoir redoubler d’efforts pour arriver à bon port. À ce jeu, Justin Delorme pourrait être un formidable exemple, tant sa route fut sinueuse. Avec en point de départ, l’année 2016, théâtre de la vente du groupe familial. « J’ai connu ce que c’était d’être concessionnaire, d’avoir pignon sur rue et j’ai dû tout reconstruire : trouver un concept, du stock, pour retrouver de la clientèle. J’avais un contrat de non-concurrence et je faisais zéro de chiffre d’affaires », expliquet-il aujourd’hui, alors que la vie reprend un cours plus lisse et confortable, fort de lyon people • avril 2022 • 52 •

« ON A ENCORE DE BELLES ANNÉES DEVANT NOUS » Une activité encore largement conservée aujourd’hui, du côté de la concession transalpine comme du côté du showroom adjacent, Symbol Cars. « En peu de temps, on a augmenté notre chiffre d’affaires », raconte-t-il, son regain de forme épousant celui de l’enseigne italienne, en pleine reconstruction. Le tout, avec sobriété, à l’image du personnage et d’une concession qu’il veut avant tout conviviale. « J’ai toujours voulu développer le service client. On n’est pas parfait, mais notre client aura toujours

quelqu’un pour lui répondre. La preuve, le samedi, on accueille souvent quelques clients pour boire simplement le café et discuter voitures ou sport auto », affirme ce passionné de foot, un sujet évidemment propice aux discussions. Et facilement associable au monde de l’automobile. Revenu dans les hautes sphères du marché lyonnais, Justin Delorme ne s’interdit désormais aucun projet. « J’aimerais bien récupérer une autre marque », soutient-il. Une belle façon d’illustrer ce que les puristes du ballon rond appellent « la remontada ». Après tout, en toute chose, seule la fin est essentielle.

OFFRE ELECTRIQUE Après avoir connu une période difficile, Maserati appuie sur l’accélérateur dans le sillage de ses attractives Levante ou Quattroporte. La marque transalpine entend profiter de la vague électrique pour conforter son retour en force. Révélé au printemps prochain, le nouveau Maserati Grecale doit incarner « une nouvelle révolution du luxe ». Il en sera de même en fin d’année, avec la légendaire Maserati GranTurismo, annoncée en 100% électrique.

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MERCEDES

CHRISTOPHE BRAGARD Des étoiles plein les yeux Intégré au groupe Chopard depuis 2013, le directeur général de Mercedes Etoile 69 savoure son implication au sein de la maison Mercedes, la célèbre marque premium s’orientant de plus en plus vers l’univers du luxe. Texte : Morgan Couturier - Photo © Saby Maviel

nstallé sous une bonne étoile, Christophe Bragard n’est pas du genre à s’égarer. Qualité allemande oblige. « Le meilleur sinon rien », en d’autres termes, en référence au leitmotiv d’une marque que le directeur général de Mercedes Etoile 69 représente avec conviction, depuis maintenant 5 ans. Si bien qu’à l’audition des premières questions, ce dernier ne peut s’empêcher de livrer une vérité : « dans l’automobile, on allie le plaisir et le travail. Une voiture, ça véhicule beaucoup de passion », glisse cet enfant des années 80, bercé par les premières heures du ParisDakar et les mythiques affrontements entre Prost et Senna. « Je pense que mon amour pour l’automobile est né comme ça. Avec mon frère, lorsqu’on empruntait l’autoroute, on guettait tous les bolides », embraye ce pur produit d’école de commerce. Et pour cause, sitôt finie, le jeune homme ne mit pas longtemps à dessiner une carrière dans un univers rêvé, arrangé au côté de toutes ces voitures que « l’on est obligé d’aimer ». Une réflexion immuable, même après 26 ans d’expertise, partagée entre un généraliste, et ses flèches d’argent, « des voitures magnifiques, qui font rêver ».

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« On est dans un monde à part, c’est sûr ! Le soir, je suis fier de rentrer à la maison avec de belles voitures. On a une puissance de marque fantastique », se délecte le représentant de la firme allemande, pour qui le Lyonnais pilote sept concessions. Une robuste mission que Christophe Bragard s’applique à exercer, au bénéfice du Groupe Chopard, un « groupe humain », construit autour d’un ADN commun : « ce qui importe, ce sont les personnes avec qui l’on travaille ». Du haut de sa concession flambant neuve de Vienne, le directeur général évoque alors autant son personnel que ses clients. Des amateurs de belles carrosseries, comme lui, pour qui « une marque reste quelque chose de très attachant ». À plus forte raison, ces derniers mois, ces dernières années, où la firme à l’étoile semble avoir entrepris un virage vers l’hyperluxe. À l’image du carrosse que Christophe Bragard prendrait plaisir à piloter : une Mercedes-AMG GT 63 S E Performance de… 843 chevaux. Un alliage somptueux de sportivité, de confort et de… sécurité.

OFFRE ELECTRIQUE La firme à l’étoile n’a pas attendu la révolution énergétique pour acquérir « une conscience écologique ». « On avait déjà fait de gros progrès en termes de consommation », confesse ainsi Christophe Bragard. Pour autant, les moyens ont été mis pour continuer à progresser. 50% des véhicules à la vente sont déjà hybrides, et d’ici 2030, Mercedes affiche pour volonté de ne proposer que des modèles électriques. La gamme EQ en est la preuve actuelle, impliquant les modèles EQA, EQB, EQE ou encore EQS. Mieux, le conceptcar EQXX présenté en janvier dernier, lance l’idée d’une autonomie record de 1000 kilomètres.

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1. Emmanuel Courtet, Directeur de marque Peugeot et Opel 2. Sandrine Chanel, Chef des ventes Fiat, Abarth, Jeep et Alfa Roméo 3. Francois Guieysse, Directeur Central Lyon St Etienne 4. Thierry Houdement, Coordinateur Citroën 5. Christophe Raynaud, DS Automobiles et Stellantis &You Business 6. Paul Charoux Brieu, Directeur de marque Fiat, Abarth, Jeep et Alfa Roméo

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STELLANTIS &YOU

FRANÇOIS GUIEYSSE Un patron chevronné

Introduit dans l’univers automobile en 1991, François Guieysse occupe aujourd’hui le rang de directeur de plaque pour Stellantis &You Lyon Saint-Etienne. Un dénouement exquis, pour celui qui dut longtemps voyager. Texte : Morgan Couturier - Photo © Saby Maviel

a question demeure encore ouverte, bien des années après sa première élocution. Alors pour savoir si le hasard fait les choses, il y a parfois un intérêt particulier à s’arrêter sur le boulevard Irène Joliot Curie, à Vénissieux, histoire de quémander l’avis de François Guieysse. Non pas que l’intéressé goûte affectueusement au jeu des questions réponses, mais la carrière de celui-ci suffirait à elle seule, à donner du grain à moudre aux partisans du « oui ». À juste titre, tant le hasard sut épouser idéalement les formes d’un parcours réussi. D’un coup de poker gagnant. Encore fallaitil miser sur le bon cheval, et cette filière de l’automobile, sur laquelle François Guieysse trouva judicieux de placer ses billes et toutes ses connaissances. « J’avais 26 ans, je sortais de mes études et je cherchais du travail. Parmi toutes les possibilités, Citroën m’a donné l’occasion de rentrer dans le monde lyon people • avril 2022 • 56 •

de l’auto », dévoile ce pur produit de la firme aux chevrons, taillé dans l’acier des carrosseries depuis 1991.

LE TROISIÈME GROUPE MONDIAL EN TERMES DE VOLUME Autrefois contrôleur de gestion, puis chef de ventes ensuite, le Lyonnais capta alors rapidement de premières responsabilités. Et de premiers voyages. À Evreux, à Bordeaux ou à Rouen en 2001, avant que quelques bornes hors de nos frontières ne s’ajoutent au compteur. Un road trip grandeur nature, que Citroën, DS et Peugeot se chargèrent d’alimenter tour à tour, en imposant quelques arrêts en Suisse, en Italie, à Prague,

en Slovaquie en Hongrie, Pologne Croatie ou encore en Belgique, terre d’arrivée d’un périple étranger long de huit années. « En 2016, pour des raisons personnelles, j’ai souhaité revenir dans le Retail, comme directeur de Peugeot Lyon Saint-Etienne, puis de Citroën DS. En juillet 2021, nous avons racheté la concession Opel puis nous avons travaillé avec les équipes de l’ex-groupe FCA (Fiat Chrysler Automobiles) », révèle l’homme d’affaires, aujourd’hui propulsé à la tête de Stellantis &You Lyon Saint-Etienne et des huit entités que pilote « le troisième groupe mondial en termes de volume ». « Nous avons la chance et l’opportunité de disposer d’un portefeuille représentant toutes les marques européennes du Groupe Stellantis hors Maserati ce qui est unique en Europe. Alors il faut être bien organisé, et composer avec d’excellentes équipes », souligne François Guieysse. Le cœur grand.

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OFFRE ELECTRIQUE Avec huit marques à son actif, Stellantis &You Lyon Saint-Etienne possède naturellement un large éventail de produits. Une gamme qui s’aventure, de plus en plus vers l’électrique, comme le nécessite l’obligation de transition énergétique. « Stellantis va électrifier l’ensemble de ses marques et déjà nombre de nos véhicules sont en version Hybride ou full électrique », confirme d’ailleurs François Guieysse, ce dernier tablant sur 2027 pour une électrification complète. « Mais on y est déjà », poursuit le directeur lyonnais. Les preuves sont multiples. Pêle-mêle : les Peugeot 208, 308, 3008, les Citroën C4, Citroën C5 Aircross, les DS3, DS4 et DS7 Crossback, les Opel Corsa et Mokka et bientôt nouvelle Astra, la Fiat 500, la gamme Jeep ou encore l’Alfa Romeo Tonale qui arrive prochainement.

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PORSCHE

JEAN-RODOLPHE GUIGONNET

« Prendre possession d’une Porsche... un moment particulier » Directeur des centres Porsche Lyon depuis 2015, Jean-Rodolphe Guigonnet incarne « l’une des plus belles marques automobiles du monde ». Un idéal que l’intéressé partage avec ses clients, des passionnés, comme lui, de l’iconique marque allemande et de sa légendaire 911. Texte : Morgan Couturier - Photo © Saby Maviel

ne belle carrosserie couleur du ciel, un moteur hurlant et des consignes émanant du chef. « 911, police j’écoute ? ». Pas vraiment ! La scène se passe ailleurs, chez Porsche. 911 a beau être le chiffre demandé, il n’est pour l’heure, question de n’arrêter personne. Ni quelque chose. Encore moins la douce sonorité de l’orchestre du moment, de ces 6 cylindres illustrant la beauté l’instant. « Ça fait du bruit, hein ? », s’en amuse le pilote de la concession, JeanRodolphe Guigonnet. Propulsé directeur des centres Porsche Lyon depuis 2015, ce dernier est coutumier de tels concerts, sans jamais se lasser d’un tel spectacle. « Une Porsche ne laisse jamais indifférent, même lorsque l’on travaille tous les jours au-dessus de ce grand magasin de jouets pour grands enfants », soutient ce passionné d’automobile, formé aux rudiments du métier depuis 1997, et une première expérience chez ses confrères de la marque au losange. « Renault, c’est la meilleure école dans le monde de l’automobile. Ils ont toujours su former leurs collaborateurs. Ils vous apprennent à travailler dans le bon ordre », retrace ce passionné de belles autos et de rallyes, pour qui la reprise par Porsche Holding des affaires de Jacques Bertoni (en 2015, ndlr), fut l’occasion de bénéficier d’une promotion que l’on ne peut lyon people • avril 2022 • 58 •

refuser. « Porsche, c’est une marque qui est allée chercher la gloire partout, avec 19 victoires aux 24h du Mans, au Monte-Carlo, au Dakar... Tu prends toujours un plaisir énorme à la conduire. C’est une marque à part », explicite celui qui ressent tout autant de gaieté à s’extasier devant ces allemandes qu’à les suggérer à ses clients. « Quand je suis derrière une 911 au feu rouge, je ne peux m’empêcher de dire ‘‘cette voiture, qu’est-ce qu’elle est belle !’’ De la même façon, c’est à chaque fois une émotion différente, lorsque le rêve d’un client se réalise. C’est toujours un moment particulier de prendre possession d’une Porsche. En achetant une de nos voitures, la personne a l’impression d’entrer dans l’histoire de la marque », poursuit-il. Une histoire déjà riche, déjà magique. Dès lors, estce vraiment un crime, de faire de ces rêves, une réalité ?

« C’EST TOUCHANT DE VOIR L’ÉMOTION D’UN CLIENT »

OFFRE ELECTRIQUE « L’histoire est en marche » chez Porsche, comme le confesse Jean-Rodolphe Guigonnet. À l’exception de la 911, que l’entité allemande souhaite conserver avec un moteur thermique « le plus longtemps possible », la gamme s’électrifie petit à petit. « Porsche a sorti la première voiture hybride en 2011. Depuis, 100% de la gamme 5 portes est hybride », glisse le directeur. Commercialisée depuis 2020, le Taycan fait figure de pionnier en matière d’électrisation complète. Porsche promet 404 kilomètres d’autonomie avec la batterie Performance Plus. Pour 2023, le SUV Macan doit lui emboîter le pas, avec près de 700 chevaux embarqués à bord, selon certaines indiscrétions.

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RENAULT

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« Fier de travailler pour le groupe tricolore » Nommé directeur de la plaque de Lyon chez Renault Retail Group le 1er décembre 2021, Arnaud Rimbert se voit récompensé de vingt-quatre années de fidélité pour le constructeur français. Une belle reconnaissance pour ce manager convaincu de l’attractivité de la marque au losange. Texte : Morgan Couturier - Photo © Saby Maviel

e message lui avait été soufflé à l’oreille, comme pour enhardir ses premières années d’étudiant et une école de commerce prompte à l’introduire dans la maison. Renault présentait alors sa Twingo et sa Clio, en suggérant à ses admirateurs « d’inventer la vie qui va avec ». Et l’histoire commença. Arnaud Rimbert trouva un stage de vendeur et découvrit ce monde si singulier. Un monde pour lui. Un nouveau stage de fin d’études, en 1998, finit alors de lancer la machine. De l’installer chez Renault et de lui suggérer de reprendre à son compte, un slogan votant une « vie avec passion ». « Ce fut une révélation ! C’était le secteur dans lequel je souhaitais travailler. Depuis, je suis resté fidèle au groupe Renault, souligne le nouveau directeur de plaque de Renault Lyon, ce dernier appuyant sur la nécessité de ne pas négliger « le satellite Dacia ». « J’ai eu l’occasion de faire différents jobs depuis 20 ans. J’ai commencé comme chef de région puis coordinateur. Et petit à petit, on prend de l’âge, de l’expérience et on devient directeur », poursuit celui qui dirigeait encore en 2021, la concession de Lyon Nord. Propulsé à la tête de la stratégie locale, Arnaud Rimbert se plaît depuis à entretenir à son échelle, près de 120 ans d’histoire. « Aujourd’hui, c’est une entreprise lyon people • avril 2022 • 60 •

qui a une renommée internationale. Elle suit le cours de l’histoire, avec des valeurs morales et sociales. Avec Renault, il y a un esprit famille et la satisfaction client est essentielle », assuret-il, non sans certaines convictions. Parce qu’on ne touche pas à cette entité fétiche, que les avancées technologiques tendent à embellir d’année en année, là, à la frontière entre son histoire passée et son futur : « Il faut que nos activités restent pérennes et que l’on reste dynamique », motive-t-il. Une ambition profonde, qu’Arnaud Rimbert ne manque pas de souligner, lorsqu’advient l’instant d’évoquer son modèle préféré et sa notion de plaisir. Sans hésitation : une Mégane 4 RS. La « French Touch » incarnée et cette justification : « cette voiture, c’est un peu la synthèse de Renault. Un véhicule grand public, qui peut se transformer en voiture de course » !

OFFRE ELECTRIQUE Ne lui parlez pas d’un constructeur américain bien connu. Pour Arnaud Rimbert, « c’est la Zoé qui a révolutionné le marché ». Depuis, Renault demeure sur courant continu, à l’image de la sortie prochaine de la Mégane E-Tech 100% électrique et ses 470km d’autonomie. Le retour de l’iconique Renault 5, commercialisée en 2023 en électrique, doit apporter une offre supplémentaire, alors que le prochain SUV Austral, remplaçant du Kadjar apparaîtra lui, en version hybride. Des modèles possiblement exposés au Salon de l’automobile de Lyon. « Il y aura des surprises, des véhicules en avant-première », promet-on.

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SUZUKI

RICHARD DREVET

La ténacité comme moteur de ses actions Embarqué dans le milieu automobile depuis 30 ans, Richard Drevet s’est construit à la force du poignet. Son activité ayant été, un temps menacée, l’affectueux Lyonnais doit son salut à sa ténacité. Un parti-pris récompensé, pour celui qui s’affiche aujourd’hui comme l’un des derniers concessionnaires de Lyon intra-muros. Texte : Morgan Couturier - Photo © Saby Maviel

ous sommes en 2022 après JésusChrist. Toute la Capitale des Gaules est vidée de ses concessions. Toutes ? Non ! Un garage peuplé d’irréductibles gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur. Et la vie n’est pas facile pour les légionnaires voisins. La raison ? Richard Drevet, chef de file de ce « village gaulois », qui ne compte pas lâcher, fortifié par une potion magique vieille de 30 ans : la fidélité des clients. « Pour autant, rien n’est gagné, je me remets toujours en question », expose ce carrossier de formation, aujourd’hui reconnu comme le 4e distributeur Suzuki de France, sur quelque 200 que compte la marque. Une reconnaissance méritée pour cet acteur lyonnais au grand cœur, qui en 2019 rachète des affaires du groupe Suma : Valvert sur Tassin et Evasion sur Villefranche. « Je suis quelqu’un de juste. Je fais du social tous les jours. Mais avant tout, j’aime ce que je fais », expose-t-il en premier lieu, comme pour rappeler que collaborateurs et clients sont naturellement les plus importants. « J’ai fondé mon entreprise en août 1992 lyon people • avril 2022 • 62 •

à Villeurbanne, il a fallu que je me fasse tout seul dans un milieu déjà très concurrentiel ». « J’ai aussi connu des moments difficiles » se rappelle-t-il avec la perte brutale et injustifiée de la marque Hyundai, locomotive de son commerce de 2007 à 2014. « J’aurais pu déposer le bilan. Ce fut un vrai traumatisme, mais je suis un combattant », assure-t-il. Rue Louis Becker à Villeurbanne, ses « bébés Drevet », comme il aime appeler ses jeunes collaborateurs qu’il a formés au fil du temps, peuvent en témoigner. Richard Drevet n’est pas près d’abandonner, que l’on parle de sa concession, de ses salariés, ou de ses clients, qu’il ne manque jamais de rappeler au moindre avis défavorable. « J’ai toujours aimé le contact client, faire du commerce », poursuit celui qui pilote aujourd’hui les marques Citroën, Peugeot, Fiat et donc Suzuki. En attendant l’arrivée prochaine d’Opel. « À Villeurbanne, on vend près de 1000 voitures à l’année », revendique-t-il alors. Preuve que les fondations Richard Drevet ne sont pas près de tomber. Irréductibles, ces Gaulois !

OFFRE ELECTRIQUE Distributeur de la marque Citroën AMI et de ses voitures électriques sans permis, Richard Drevet le sait, « le métier est en pleine mutation ». Peugeot et Fiat lui ont également permis de mettre le pied à l’étrier, avec quelques modèles 100% électrifiés, mais pour l’heure, le chef d’entreprise se veut prudent. Et voit dans l’hybride rechargeable, le bon compromis du moment. « Je m’éclate depuis 3 ans sur l’hybride. Chez Suzuki, 60% de mes ventes sont d’ailleurs des Swift qui sont toutes hybrides », exposet-il. Mais surtout, le concessionnaire propose une autre formule de vente qui séduit de plus en plus de clients : la location ! « 70% de mes ventes, c’est de la location avec option d’achat. C’est la solution parfaite », soutient-il !

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LA DISTRIBUTION AUTOMOBILE une affaire qui roule

Le groupe Vulcain s’appuie sur une pléiade de marques automobiles pour enrichir une histoire initiée en 1996. Un choix payant, alors que le distributeur affiche des résultats confortables en termes de ventes. Texte : Morgan Couturier - Photo © Saby Maviel

es fêtes de fin d’année lui ont imposé une légère marche arrière et un changement de pilote. Soit ! Fort de son expérience passée à la tête du groupe, ce dernier dira sûrement qu’il faut parfois reculer pour mieux avancer. Et plus encore, alors que les véhicules qui lui sont confiés sont de plus en plus performants, de plus en plus attractifs aussi, le distributeur automobile ayant aujourd’hui quinze marques automobiles et deux marques de motos à garer dans ses 30 concessions, dont les incontournables Volvo, Mazda, Kia, Opel ou « la nouvelle aventure Suzuki » entamée voilà deux ans. Tellement porteuses, que le directeur des opérations peut s’accorder un brin d’anonymat et rester dans l’ombre

lyon people • avril 2022 • 64 •

pour mieux partager le volant avec ses copilotes, à savoir ses directeurs, Jérôme Vachez, Nicolas Parent ou Laurent Giraud. Des hommes forts, dynamiques, à l’image d’un « groupe sain et familial », dont le développement suit manifestement une voie dorée.

« UN GROUPE SAIN ET FAMILIAL » Près de 10 000 véhicules neufs écoulés en 2021, 7452 voitures d’occasion et quelque 1004 deux-roues, Vulcain semble bien parti pour entériner sa puissance régionale, en dépit des rumeurs infondées évoquant une vente éventuelle. À ce titre, ces forces vives tiennent leur part de réussite dans cette success-story. Celle d’une équipe conquise de longue date par la force d’action de la maison, comme par les véhicules proposés. « Suzuki répond aux attentes du public. C’est une marque dynamique qui fait la part belle aux valeurs humaines », dixit ainsi Laurent Giraud, directeur de la marque japonaise, aussitôt suivi par son confrère Jérôme Vachez, directeur des plaques de Lyon, de Vienne, de Bourgoin et d’Annecy pour Kia et Mazda. « Aujourd’hui, avec Kia, on est sur une très belle collection », avoue-t-il. Il en va de même des attirants véhicules électriques de Volvo et de son directeur, Nicolas Parent,

introduit dans le groupe depuis maintenant 3 ans. La preuve que le groupe Vulcain regarde déjà à l’horizon. Avec confiance. Du haut de ses concessions, l’avenir est déjà tout tracé !

OFFRE ELECTRIQUE Depuis février dernier, le groupe Vulcain s’est doté d’un pôle écomobilité faisant la part belle aux moyens de transport électriques. Une façon, aussi, de basculer complétement dans l’univers des nouvelles technologies. D’autant que dans ses show-rooms, le distributeur affiche déjà de nombreux véhicules hybrides, sinon électriques. Parmi eux, la Kia EV6 100% électrique a récemment été élue voiture européenne de l’année 2022. Présenté en avant-première nationale au salon de l’automobile de Lyon, le Nouveau Kia Niro pourrait s’inscrire dans cette lignée. Pareil pour Mazda, où l’électrique MX-30 sera dupliqué dès septembre prochain, avec une version hybride rechargeable avec prolongateur d’autonomie. Suzuki suit également la même tendance avec une gamme 100% hybride, dont le SUV Vitara, présent lui aussi, au salon de Lyon. Enfin, chez Volvo, les amateurs de la marque auront déjà remarqué les modèles électrifiés que sont le XC40 et le C40.

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Le dictionnaire de l’automobile Aux manettes de sa concession West Motors depuis 8 ans, Kevin Parsa prend plaisir à écouler ses véhicules sportifs et premium au fil des histoires que ces dernières ont à conter. Une quête incessante d’originalité dont le rendu ne cesse d’être vanté. Et salué. Texte : Morgan Couturier - Photo © Saby Maviel

insi va la vie, « la jeunesse est un art ». Un art contesté, qu’il convient de justifier et de révéler, comme toute œuvre qui se respecte. À l’instar de tout bon artiste, Kevin Parsa se plaît ainsi à exposer dans sa galerie quelques-uns de ses beaux tableaux. Alors bien que la lumière s’éteigne à l’Ouest, West Motors ne cesse jamais vraiment de briller. Non pas par d’hypothétiques croquis automobiles que le gérant eut un temps envie de dessiner, mais bien par l’esthétisme des voitures composant son garage. Des véhicules premium, tous plus beaux les uns les autres, savamment embellis d’une note d’histoire. Unique, évidemment. « On veut aller chercher le produit avec la plus belle histoire, la plus belle configuration. Il nous est arrivé de refuser des voitures pour ces raisons. Parce que l’on recherche l’histoire plus que l’appât du gain », affirme-t-il.

« LE CLIENT DOIT VIVRE SON MOMENT » Un conte de fée rempli de voitures modernes, « passion pour le week-end ou daily un peu sportives », à l’intérieur desquelles chaque particularité se scrute avec l’œil aiguisé d’un lyon people • avril 2022 • 66 •

spécialiste, rompu aux métiers depuis 15 ans. Si ce n’est plus. « J’ai commencé très jeune. Petit, je connaissais la marque des voitures avant même de prononcer certains mots que peuvent dire certains enfants », s’amuse Kevin Parsa, auréolé du titre de « dictionnaire de l’automobile », par ses équipes. Car si les traits encore juvéniles de l’intéressé ont souvent été un frein au démarrage, West Motors carbure aujourd’hui à plein régime, au gré d’une connaissance d’un marché qu’il tend à éplucher comme les magazines spécialisés. « Ma devise, c’est être sérieux, sans se prendre au sérieux », avoue-t-il. Et pour cause, le Lyonnais prend un malin plaisir à casser les codes, à accompagner la vente d’une supercar d’une sortie sur route ou sur circuit. « Ici, on est plus sur le partage. On peut passer 4 heures au garage avec le client pour parler automobile. Mais c’est normal, il doit vivre son moment. On ne vend pas qu’une voiture, on vend une expérience », poursuit le jeune homme. Si bien que la vente effectuée, nombreux sont ceux à rejoindre la « communauté » West Motors et ses petits avantages, dont des sorties uniques (lire page 92). À l’image du gardiennage, que Kevin Parsa tient en haute estime. « Plaisir ne doit pas rimer avec contraintes », martèlet-il enfin. Tout un art ! Pour que le plaisir de conduire continue de se vivre… à fond.

OFFRE ELECTRIQUE West Motors n’y échappe pas, « il faut vivre avec son temps ». Dans un garage fort d’une cinquantaine de voitures, quelques modèles électriques ont déniché une place. Par réponse au marché, même si « vendre de l’électrique pour de l’électrique, ce n’est pas possible. Il faut que ça passionne les clients ». Reste que le virage est déjà pris. À faible vitesse néanmoins. « Je me battrai jusqu’à la fin pour vendre des véhicules thermiques. Dans notre métier, on a encore de très belles années devant nous ».

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34, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e T 04 78 24 08 52 Lun-sam : midi et soir 12h-14h30 et 19h-22h45 Le Théodore

14, rue Royale - Lyon 1er T 04 87 37 10 99 Du lundi au vendredi - Midi & Soir www.comptoir-bourguignon.com

Restaurant

Restaurant - BAR

Brasserie

LE SELCIUS

LE SPLENDID

L’AFFAIRE DU 6

Benjamin Lavorel et Sylvain Auclair

Albert Dray et Raphaël Noblet

Aurélien Liveneau

Cuisine méditerranéenne - espaces et salons privés

Cuisine traditionnelle (midi) et bar à tapas (soir)

cuisine de saison - service continu 12H-1h

43, quai Rambaud - Lyon 2e T 04 78 92 87 87 Lun-sam midi et soir. Privatisation de 40 à 1000 pers. www.selciusrestaurant.fr Selcius

63, cours Vitton - Lyon 6e T 04 78 89 49 24 Tous les jours de 07h à 01h du matin (sauf le dimanche)

3, place Jules Ferry - Lyon 6e T 04 37 24 85 85 Lun-ven 8h-1h - Sam-dim 10h-1h splendidrestaurant.fr Le Splendid Lyon

Restaurant

Trattoria

Restaurant – Cave à vin

L’ACACIA

MAISON BARBET

NANO

Alexandre Bonnefait (Chef)

Claude Barbet

Jeremy Viale Champion du Monde de Pizza 2019

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Cuisine du marché et viande

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70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 78 17 53 53 Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonpharaon

6, avenue du Général Brosset - 69390 Vourles T 04 72 04 32 10 Lun-ven midi et jeu-ven soir - Week-end sur privatisation Maison Barbet

14-16, rue de la Navigation - Lyon 9e T 04 74 01 75 67 Ouvert tous les jours midi et soir Nano Trattoria Lyon www.trattorianano.com

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BIANCA

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CELEST

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Tour Part Dieu - 129 rue Servient - Lyon 3e T 04 78 63 55 46 Ouvert du mardi au samedi inclus - Service du dîner www.celest-bar-restaurant.fr Radisson Blu Lyon

1, place Jules Ferry - Lyon 6 T 04 78 41 68 10 Lun-dim 12h-14h Lun-jeu 19h30-22h. Ven-sam 19h30-22h30 www.bianca.rest Bianca e

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1, place Jules Ferry - Lyon 6e T 04 72 74 03 98 Lun-jeu 8h-22h. Ven 8h-22h30, midi et soir le week-end www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux

Bar - Café Restaurant Hôtel

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3, rue Georges Bassinet - Charbonnières-les-Bains T 04 78 87 79 79 Ouvert mar-ven : midi et soir - Sam : soir - Dim : brunch www.pavillon-rotonde.com larotondelyonvert

1, rue Villeneuve - Lyon 4e T 04 72 00 01 30 Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h30 - Sam : 12h-14h et 19h-23h restaurant-leplato.fr lePlato.lyon

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LA CHOPINETTE

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L’ATELIER DU SQUARE

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100, route de Paris - Charbonnières-les-Bains T 04 28 70 45 88 Ouvert 7/7 au déjeuner, goûter, apéritif et dîner RN Beer www.rnbeer.com

78, route du Bruissin - 69340 Francheville T 04 72 41 33 85 Ouvert lun, mar, mer midi et jeu, ven midi et soir la-chopinette.fr

10, rue Claudia - Lyon 2e T 04 78 71 00 25 Lun-ven les midis et du mer-ven les soirs L’Atelier du Square www.latelierdusquare.com

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LES GARÇONS BOUCHERS

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42, rue Duguesclin - Lyon 6e T 04 78 89 35 22 Lun-sam 12h-15h Mar-mer 19h30-22h30 Ven-sam 19h30-00h30 La Table de Charles

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69 • avril 2022 • lyon people

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PEOPLE SPORT

Annie Bresson, Catherine Arbaud et Margaux Vital (LOU Rugby)

Isabelle Dutel (Cadea Solutions Aménagement), son époux Christophe et Brigitte Giraudeau

RUGBY FÉMININ

LOU RUGBY - STADE BORDELAIS Patricia Tronel, présidente de Région, Emmanuelle Jalliffier-Verne, présidente FCE Rhône et Sylvie Bles-Gagnaire (FCE)

Les tribunes VIP

Texte : Julien Sanglier - Photos © Fabrice Schiff

Catherine Nadobny et Serge Bruhat (LOU Rugby)

Léandra Buchet (Cegid), Nathalie Pradine (Groupe Vertical) et Loriane Girod (Cadea Solutions Aménagements)

lyon people • avril 2022 • 72 •

près les footballeuses de l’OL et les basketteuses de l’ASVEL, le paysage sportif lyonnais compte désormais une valeureuse équipe féminine de rugby. Les féminines du LOU ont gagné le cœur des Lyonnais dans le cadre de la 13ème journée du championnat féminin. Sous la présidence d’Anne-Sophie Panseri, les membres de l’association « Les Elles pour le Lou » étaient bien entendu en tribune ! Il faut savoir que les féminines LOU sont pour la plupart étudiantes, salariées, en profession indépendante et mamans… Les Elles du LOU œuvre au quotidien pour fédérer autour des valeurs du rugby à travers les joueuses, les femmes des joueurs de Top 14 et les Femmes chefs d’entreprises lyonnaises. Côté terrain, les joueuses de l’entraîneur Jean-Matthieu Alcade auront été valeureuses tout au long de la rencontre malgré l’écart qui les sépare du Stade Bordelais. Les Féminines du LOU terminent le match en s’inclinant sur le score de 3-26. Côté spectateurs, nos joueuses lyonnaises ont gagné en montrant que le rugby se jouait aussi au féminin. Enfin, elles ont respecté et porté haut les valeurs qu’elles défendent du début jusqu’à la fin du match ! Bravo à vous toutes !

Candice Augugliaro (Elle’S Chalenge), Catherine Arbaud (LOU Rugby) et Elise Vicenzi (Zone 25)

Aude Cury, Pascal Nadobny et sa fille Louise (Addev Materials)

Amélie Schirrer et Ludivine Danger (Addev Materials)

Les joueuses du LOU Rugby : Lauryne, Laurinane, Maëlle, Marie, Yaëlle, Aminata et Margaux

Najet Jaouadi et Evelyne Haguenauer

Lydia Del Bosco (Codesucces Management), Catherine Arbaud (LOU Rugby) et Isabelle Salomon (Habitat & Humanisme)

Annie Gaudon (Prismaflex) et Cathy Gros (Gaillard Formation)

Virginie Boissimon (My Formality) et sa fille Violette

Cécile Rabaud (Village By CA) et Juliette Jarry (CDS)

Isabelle Ius (Sport Connect Lyon) et Isabelle Bretin (Comtoo Solutions)

Elise Vicenzi (Zone 25), Marc-Antoine Ginon (GL Events Sports), Olivier Ginon, président de GL Events et Marco Polisson (Lyon People)

Valentine Bertollin et Amélie Dupré (Métro France)

Les Elles du LOU

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73 • avril 2022 • lyon people

PEOPLE SPORT

Ligue Europa

LES TRIBUNES VIP d’OL - PORTO

Loge Valority

Ils l’on fait ! Les joueurs de l’OL se sont qualifiés pour les quarts de finale de l’Europa League et auront le droit d’aller défier West-Ham à Londres le 7 avril 2022, pour un match retour le 14 avril dans un stade qui sera probablement en fusion comme face à Porto. SUR LA PELOUSE Le match nul (1-1) obtenu au forceps contre les Portugais aura permis de voir une fois de plus une équipe aux 2 visages. Séduisante dans les 30 premières minutes puis dans le doute durant les 60 restantes. Tout avait commencé de la plus belle des manières avec un jeu direct qui mettait le FC Porto sur le reculoir. L’ouverture dans la profondeur de Léo Dubois, qui a retrouvé des couleurs sur ce match, pour Moussa Dembélé permettait à l’avant-centre lyonnais de crucifier le portier adverse dès la 13ème minute et de donner de l’air aux hommes de Peter Bosz. Hélas les Portugais égalisaient par Pépé dès la 27ème minute et l’OL retomba dans le doute. Le coup de sifflet final fut vécu comme une délivrance. Espérons que cet OL offre un visage plus séduisant et conquérant contre les Anglais...

DANS LES SALONS En Président Box comme en Club des Cents, c’était soir de grande affluence avec de nombreuses personnalités du monde de l’entreprise et quelques sportifs. Gérard Collomb sémillait après sa remise de la Légion d’honneur par Emmanuel Macron à l’Elysée la semaine précédente, Marc Fraysse malgré la fatigue gardait sa vista habituelle au bras de son ami André Soulier. L’avocat Thierry Braillard était comme un poisson dans l’eau et passait de discussion en discussions, tout comme Marco Chopin (Le Théodore) et Christophe Marguin (Le Président) qui ont retrouvé Jérôme Bocuse et sa maman avec plaisir. Jean-François Domergue était également présent pendant que son fils commentait le match pour W9 au côté de Barth. Du beau monde et une belle ambiance pour ce premier match sans masque et en totale liberté.

Gérard Collomb, ancien maire de Lyon et Serge Bex (OL)

LES TOPS

- Tanguy Ndombele qui est toujours aussi puissant et déstabilisant. - Thiago Mendes qui a été défensivement très solide. - Karl Toko-Ekambi qui fait sans cesse des appels, garde le ballon et défend son couloir.

LES FLOPS

- Romain Faivre un peu moins percutant pour la 1ère fois depuis son arrivée. - Castello Lukeba pour une fois moins « brillant ».

lyon people • avril 2022 • 74 •

Invité par JMA en tribune présidentielle, le jeune réfugié ukrainien Dima Manko, 16 ans, va s’entraîner avec les U17 de l’OL

GES... O L S E L S N A D

Emmanuel Perez (Stanley) et Marcel Prolange, président Setreal

Emmanuel Imberton, ancien président de la CCI et Olivier Blanc (OL)

Loge Serfim Matthieu Faure (Dott), Virginie Adnet (OL) et Alexandre Chanal (Dott)

Marie-Aline Scappaticci, Thibaud Boisson et Sylvie Scappaticci (Kyriad Prestige)

Nelly Michou (Ville de Décines) et Vladimir Da Silva (Thomas Broquet Conseil)

Daniel Valéro, maire de Genas et Pascal Blache, maire de Lyon 6ème

Loge Cisco Loge Tecnyx

Thierry Viollet (Only Real Estate) et Marc Fraysse (Capzen Services)

Paul-Antoine Merle (Treca) et Sébastien Le Guillou (Sébastien Le Guillou Habilleurs)

Noël Brunet, Victor Bosch (Le Radiant) et Roland Tchenio (TT Investissement)

Marco Chopin (Le Théodore) et Roland Campoy (RC Piscines)

Maitre Frédéric Gutton et le chef Christophe Marguin (Le Président) Renaud Pfeffer, vice-président de la Région AURA et maire de Mornant en compagnie de Guy Mathiolon, président de Serfim

> Paul-Maurice Morel, DG des Brasseries Bocuse, Gérard Vanier (Le Florian), Raymonde Carlut, Gilbert Giorgi (OL), Jérôme Bocuse et Serge Manoukian (OL)

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75 • avril 2022 • lyon people

OPEN 6 SENS E

PEOPLE SPORT

Jean-Claude Pellissier (Magellan assurances), Frédérique Mathy (Sofitel) et René Coiro (Coiro TP)

CLUB DES CLUBS La soirée business

Bénédicte Scattolon (Café du Marché), Laetitia Pepino (Avec Joie) et Catherine Lyonnet (Good Bouchons Lyonnais)

P Franck Presti (Zappy), Maurice Vita (Objet Pub) et Philippe Rousset (Etang Aux Iris)

rofitant du cadre divertissant du village de l’Open 6e Sens, Marc Jean a pu dévoiler à ses pairs, l’exemplaire 2022 de son annuaire Club des Clubs. Une mise en bouche animée, avant un calendrier festif des plus garnis. « J’ai été surpris par la qualité du village. Je tiens à féliciter Gaëtan Muller et Stéphane Morot-Sir », n’a-t-il pas manqué de souligner. Au programme du Club des Clubs : la privatisation de la Mère Léa, du restaurant Bulle de Guy Lassausaie le 29 avril au déjeuner, « deux grandes soirées d’été » en juin prochain, avant le clou du spectacle, un Authentique repas des chefs en fin d’année. Photos © Fabrice Schiff

Carole Buissonnière (Arlim Prestige) et Delphine Molle (Lyon Aéroports)

Marc Rizos (Akesa), Laetitia Pepino (Avec Joie) et Michel Lopez (Michel Lopez Joaillier)

Valérie Bathelet (Paul Crée) et Jean-Henri Tubert (LOU Rugby)

Anne-Valérie Duvand (Bernachon) et Dominic Moreaud (Une faim d’apprendre)

lyon people • avril 2022 • 76 •

Alexandra Fiorelli, Estelle Ronchetti (Byblos Shine) et Emilie Arrault (6e sens Immobilier)

Joël Chalvet (Managos) et Rémy Picot (Blue Events)

Patrice Garde (Margal) et Eric Verbrugge (Eurocave)

Johann Bordet (IDMM), Marc Jean (Com 1 Conseil) et Christophe Mouret (Clip)

Thierry Delbosco (Bionatis), Christian Lafaye (Sainte-Foy Immobilier) et Christophe Breton La famille Allianz Rissoan réunie au complet

OPEN 6E SENS

Gaëtan Muller, organisateur de l’Open e 6 Sens, Sara Costa, la DJ de la soirée et Stéphane Morot-Sir (LDLC ASVEL)

Géraldine Sorlin, Adeline Cavagna (Groupe IGS) et Michel Cavagna (Adecco Training)

SARA COSTA FAIT DÉFILER LES HITS et danser les corps

Nicolas Priest (Inelys) et Jean-Marc Palluis (Foncimo)

rès attendue, la soirée de l’Open by Head a été l’occasion de renouer avec la légendaire ambiance des tournois de tennis lyonnais. Alors que DJ Sara Costa s’est assurée d’enthousiasmer les invités, la directrice du Printemps de Pérouges, Marie Rigaud ne s’y est pas trompée, comme bon nombre des acteurs présents, de Stéphane Morot-Sir à Nicolas Gagneux, en passant par Kevin Parsa ou Arthur Maier, il s’agissait là sûrement d’une des meilleures réceptions de ce tournoi 2022. À plus forte raison, lorsque plus tôt dans la journée, la Lionne Caroline Garcia s’était chargée de lancer les hostilités, au même titre que l’Ukrainienne, Dayana Yastremska. Photos © Fabrice Schiff

Corinne Leonardi (Crea-Sol), Thibaut Aufort (Ailleurs Voyages) et Nathalie Gauthier (Groupe IGS)

Elsa Pellegrinelli (Head) et Jean-Rodolphe Guigonnet (Porsche)

Mathias Portheret (Mimesis), Virginie Adnet (OL) et Jacques Rival (Archizip)

Frank Syda (6ème Sens) et Frédéric Volpon (Maison Volpon) Les invités de Cup Service autour de Loïc Bocqueret

François Tirard (Golf de Salvagny), son épouse Sabine et Jean-Pierre Gagneux (6ème Sens Immobilier)

Fabienne Violet (CIC Lyonnaise de Banque) et Stéphanie Marquez (Mihotel)

Fred Sartou (New Way Mobility), Franck Isaac-Sibille, vice-président du LOU et Hugo Mealares (Zone 25)

Les Spice Girls de Coco

•

77 • avril 2022 • lyon people

Les 10 Rendez-Vous

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

Textes : Emma Ressegaire, Morgan Couturier et Marco Polisson Photos @ Fabrice Schiff et Alexandra Battut

TROPHÉES GAULT & MILLAU Halles Paul Bocuse

e célèbre guide jaune a remis plusieurs trophées dans le cadre du palmarès Gault & Millau Auvergne-Rhône-Alpes 2022. Et comme un symbole, ce sont les deux chefs du restaurant gastronomique de Paul Bocuse, « L’Auberge du Pont de Collonges », qui ont remporté le Gault & Millau d’Or. Ainsi, les Meilleurs Ouvriers de France, Gilles Reinhardt et Olivier Couvin se sont vu décerner la plus haute distinction régionale. Une nouvelle récompense au compteur pour la famille Bocuse qui vient gratifier le savoir-faire unique d’une maison porteuse de valeurs fortes telles que l’excellence, la générosité ou encore le sens de l’accueil. L’établissement de « Monsieur Paul » n’est pas le seul Lyonnais à avoir été récompensé. Le chef cuisinier du « Gourmet de Sèze » (Lyon 6), Bernard Mariller, a reçu le trophée Techniques d’excellence, tandis que Lolita Chevreau du nouveau restaurant de la Presqu’île, « Regain », a décroché la distinction Sommelier. ER > Reportage complet sur lyonpeople.com / Gastronomie

LA CAVE DES LUMIÈRES

TOUTES À MOTO

100 ans de vinification

Elles défilent contre l’intolérance écolo

nstallée derrière la Palais de la Mutualité, la Cave des Lumières vient de fêter ses 100 ans d’amour du vin. Si la boutique a connu de multiples dénominations, elle n’en reste pas moins un lieu très apprécié des Lyonnais et des restaurateurs voisins. Depuis le 10 novembre 1922, le sang de la terre coule à flots, ici, au 11 rue Aimé Collomb, dans le 3e arrondissement. Et si bien avant cela, les pans de murs traduisent une autre vie dédiée au théâtre, c’est bien par sa capacité à héberger les bons crus, que le lieu s’est fait connaître hier. Et encore aujourd’hui, par l’entremise de Philippe Husser, ancien cuisinier apprécié du groupe Jean-Paul Lacombe. Sous sa coupe, entre « 300 et 350 références » entretiennent ainsi l’histoire du site, baptisé Cave des Lumières à sa reprise en 2016, en écho au Stade des Lumières (devenu Groupama Stadium, ndlr), au côté duquel le caviste devait initialement s’installer. MC

es adhérentes de l’association « Toutes à moto » ont des rituels. Chaque année, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, elles enfourchent leurs bécanes pour parader — à petite vitesse — dans les rues de Lyon. Mais depuis leur holdup électoral de 2020, les écologistes ne l’entendent pas de cette oreille et ont décrété l’interdiction de leur défilé. Nos Lyonnaises ne se sont pas laissé intimider. Elles ont débarqué avec casques et bagages dans le bureau du préfet qui, au nom de l’Etat et de la liberté de manifestation, leur a délivré les autorisations nécessaires. Dans l’après-midi du dimanche 13 mars, elles furent près de 600 à rallier la place Jean Jaurès et à braver l’interdit écolo, dans une ambiance bon enfant. Un nouveau camouflet pétaradant pour la secte verte. MP > Reportage complet sur lyonpeople.com / Les fêtes •

79 • avril 2022 • lyon people

PEOPLE EVENTS

Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône et Jean-Michel Aulas, président de l’OL

Cassandre Berbottino, Laurent Abitbol et Eden Lewandowski

HÔTEL DU DÉPARTEMENT Pierre Oliver, maire de Lyon 2ème, Laurent Wauquiez, président de la Région AURA et Nicolas Sarkozy

LAURENT ABITBOL Chevalier

de la Légion d’Honneur Pascal Blache, maire de Lyon 6, Laurent Wauquiez, président de la région AURA et Vincent Le Roux, DG restaurant Paul Bocuse

u beau monde dans les grands salons de l’Hôtel du Département du Rhône à l’occasion de la venue de Nicolas Sarkozy. L’ancien président de la république s’est déplacé tout spécialement à Lyon pour remettre les insignes de chevalier de la légion d’Honneur à l’entrepreneur Laurent Abitbol, figure du secteur touristique hexagonal. Un déplacement qui en dit long sur les liens d’amitié qui lient les deux hommes. L’entrepreneur de 56 ans

Stéphane Durand, Cécile et Jean-Pierre Lorente

lyon people • avril 2022 • 80 •

François Pipala, Renée Richard et Michel Barthelet

Photo de famille

cumule les casquettes : il préside le groupe familial Marietton Développement auquel se rajoute celle de président d’Havas Voyages et de président de Selectour (une coopérative qui regroupe 1 200 agences de voyages). La force de caractère et la résilience dont il a fait preuve pendant les deux années de crise sanitaire forcent l’admiration. De l’ancien président comme des 300 invités qui lui ont réservé une ovation. Texte : Marco Polisson - Photos © Fabrice Schiff

Christophe Marguin, président des Toques Blanches Lyonnaises et Emmanuel Hamelin

Françoise Bernachon et sa fille Stéphanie Le Roux

« Tu as cru dans cette industrie parce que le tourisme est une industrie. Tu as cru dans ce secteur, et avec toute ton équipe tu lui as donné ses lettres de noblesse ! »

Blandine Rocca et Sophie Cruz

Guillaume Delorme, Christèle Blache et David Bernin

Nicolas Sarkozy Catherine et Annie de Starodoubsky

Philippe Jocteur et Nathalie Berberian

Olivia Hamelin (Département du Rhône) et Nicole Marguin (Le Président)

Bathilde Dalloz et Gérard Angel

Pour l’occasion, Aldo a repris du service

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Laurent Abitbol épinglé par Nicolas Sarkozy

81 • avril 2022 • lyon people

PEOPLE EVENTS

30 ANS DE LA CPME François Turcas, l’adieu aux larmes

En marge du salon Made in PME, la CPME du Rhône a fêté ses 30 ans d’existence. Une date symbolique mise à profit pour célébrer le départ en retraite de son président, un certain François Turcas. Avec émotion, évidemment.

Daniel Villareale, François Turcas, François Asselin et Franck Morize (CPME) François Asselin, président de la CPME a remercié François Turcas pour ses 30 ans d’investissement

oute la journée, il aura gardé sa stature fière, conservé sa voix grave et sa prestance de président. Il aura tenté de retenir des émotions qui ne demandaient pourtant qu’à déborder. Mais trop, c’est trop, François Turcas finit par craquer en fin de soirée, les yeux humidifiés sous les poids des hommages qui lui furent formulés. Et pourtant, avant d’officialiser son départ, le président de la CPME Auvergne-RhôneAlpes a tenu à honorer son costume, de façon à porter à bras-le-corps la première édition du salon Made in PME. « Un vrai succès », de son propre avis, alors que 500 exposants du bâtiment, du numérique ou de la sécurité économique, étaient venus incarner le savoir-faire

régional. « Cette journée a été formidable. Ce Made in PME a été une révélation de ce que les entreprises peuvent faire », s’est-il exclamé, chaleureusement applaudi par François Asselin, le président de la CPME nationale, et Olivier Ginon, président de GL events. Restait alors à embellir ce moment, comme pour mieux passer le témoin à Franck Morize qui lui succèdera officiellement en juillet 2022. De nombreux souvenirs furent ressassés, des félicitations formulées, avant qu’amis et associés ne lui offrent une statue de lion, décorée par l’artiste Jaké. De quoi laisser à François Turcas le mot de la fin : « ce qui me fera le plus de chagrin, c’est de ne plus vous voir » !

lyon people • avril 2022 • 82 •

Gérard Collomb et Jo Reina (CPME)

Christophe Girardet (Boulangerie Victor & Compagnie), Sophie Cruz (La Région) et Christophe Bernollin, président de la chambre de métiers Lyon Rhône

François Turcas et les pionniers de la CPME

Daniel Karyotis, DG Banque Populaire Aura, Jean-Luc Raunicher, président MEDEF Aura et Christophe Marguin, président des Toques Blanches

Philippe Guerand, Président CCIR et Olivier Ginon, président GL Events

Vincent Girma (RAS Intérim) et Natalia Zelenkova (CPME)

Jacques Studer (URSSAF) et Yvan Patet, président EM2C

Marc Jean (Com1conseil), Marco (Lyon People) et Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône

Antoine Quadrini et Gregory Morel (CESER)

Gérard Auboeuf (Only Lyon) et Alain Mérieux

Pierre-Yves Gas (Plein Gas) et Guy Bardel

Le député Cyrille Isaac-Sibille et Emmanuel Imberton, président Cotonnière Lyonnaise

Le nouveau président de la CPME Franck Morize et François Turcas

François Turcas, sa femme Ilda et leurs enfants Franck et Karine François Turcas, l’artiste Jaké et son œuvre

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Laurence Doumba Kinda, Virginie Lacroix et Stéphanie Dalle (Apec)

Charles Millon, ex ministre de la Défense et l’ancien député Marc Fraysse (Capzen)

83 • avril 2022 • lyon people

PEOPLE EVENTS

VAVRO IMMOBILIER

L’œuvre d’art de Baptiste Vavro Depuis six ans, Vavro Immobilier apporte une vision plus intimiste du métier, structurée autour de jeunes collaborateurs et d’un réseau conséquent. Fort de ses nombreux « biens atypiques », son gérant Baptiste Vavro revendique alors une invention : « le premium décontracté ». Texte : Morgan Couturier - Photos DR

n ne lui apprendra pas le métier, tant il en maîtrise la moindre superficie. Alors en se laissant bercer par son courant de pensée, on s’accordera sur l’idée que l’immobilier est sujet à bien des sentiments. Comme il tend à l’écrire sur sa façade numérique, « un projet immobilier est un exhausteur d’émotions fortes » catapultant ses bénéficiaires dans « une autre dimension ». Un tableau idéaliste, comme pourrait en esquisser son père et artiste, Alain, que Baptiste Vavro tente de dépeindre depuis la conception de son agence, voilà six ans. Un épilogue logique pour ce chasseur d’appart d’expérience, poli par 20 ans d’ancienneté et une vie antérieure passée dans l’univers de la maîtrise d’œuvre. « Elle m’a permis de mieux connaître l’immobilier et d’accroître ma passion du commerce », expose-t-il. Alors le Lyonnais s’est posé, a installé et vidé ses cartons à Collonges-au-Mont-d’Or, pour investir finalement une orangerie en pisé de 200 m2. Un lieu cosy, séduisant en intérieur, mais volontairement discret en extérieur, Vavro Immobilier se refusant à succomber aux « agences vitrines ». « On n’en a pas besoin. On est assez discret, parce qu’on a une clientèle assez discrète », soutient-il, en accord avec ce qu’il décrit comme « une offre premium décontractée », sans cravate, où seule l’émotion des clients semble prévaloir. « Si les gens nous aiment, c’est que l’on est à taille humaine (15 collaborateurs, lyon people • avril 2022 • 84 •

ndlr). On est une équipe très jeune. On est classe, fun et pro. On n’est pas souvent en costume, c’est vrai, mais on est hyper bien formé », rappelle-til. Bien équipé aussi, son arsenal de nouvelles technologies et ses photos en haute définition servant idéalement la mise en valeur des biens, à l’achat, comme à vente, en attestent les quelque 850 biens déjà adjugés.

« UN SERVICE HAUTE COUTURE, BIENVEILLANT ET ENTHOUSIASTE QUEL QUE SOIT LE PROJET PROPOSÉ »

« Des biens de prestige, atypiques », que Baptiste Vavro et son escouade chassent dans leurs Monts d’Or favoris, à Lyon, à Paris ou même dans le Sud de la France. Non sans une certaine réussite, que l’agence doit un « réseau hyper important ». « On développe beaucoup la vente via notre réseau, sans forcément avoir besoin de diffuser d’annonces. D’ailleurs, 90% de nos biens, c’est notre réseau qui nous le donne », décrypte le Lyonnais, lui-même atypique, si ce n’est décalé. Artiste aussi, Baptiste Vavro proposant de compléter par moment, son activité d’agent immobilier par « un savoir-faire hyper pointu en matière de rénovation ». « On peut proposer un package hyper complet », souligne-t-il, alors que Vavro Immobilier réunit déjà « achat, vente, chasse, investissement, gestion location, expertise, accompagnement juridique » et donc rénovation, en un seul point. Ainsi s’exhibe Vavro Immobilier, dans une combinaison de techniques alliant échanges et accompagnement. Tout un art pour cette agence Next-Gen décidément riche en sensations. Christophe Maé demandait où était le bonheur ? Sur ce sujet aussi, Baptiste Vavro a son idée ! Vavro Immobilier 35, rue Georges Clemenceau Collonges-au-Mont-d’Or Tél. 04 74 72 54 42 > Plus d’infos sur www.vavro-immobilier.com

PEOPLE EVENTS

Vincent Le Roux (Restaurant Paul Bocuse), Jean-Yves Carpentier (Jols), James François (La Mémoire des Vins) et le chef Gilles Reinhardt (Restaurant Paul Bocuse)

VAVRO IMMOBILIER

Apéro de printemps

Agnès Viallet, Baptiste Vavro (Vavro Immobilier), Dora D’Ambrosio, son frère Daniel (Valority) et Jérémie Bittoum (Vavro Immobilier)

à l’Abbaye Paul Bocuse

Laetitia Berry (Vavro Immobilier), Eric Clapot (Pop Machine) et Carol Le Blanc

Comme le veut sa tradition, Baptiste Vavro et ses équipes ont profité du décor de l’Abbaye Paul Bocuse pour inviter les clients les plus fidèles. Une soirée fun et animée, à l’image de la société. Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

P Evelyne Chevalier (Univers Sport Formation Lyon) et Arnaud Glogowiec (Summum Crossfit)

Sonia Frioll (Cabinet Sonia Frioll) et Jérémy Bittoum (Vavro Immobilier)

aul Bocuse n’est plus, mais à chaque fois que Baptiste Vavro franchit le porche de l’Abbaye, le pape de la gastronomie semble ressusciter et valider ses choix. À ce titre, il n’y a qu’à voir sa statue de cire, sourire en coin, le regarder poser avec toute l’équipe, pour comprendre que Baptiste Vavro n’a rien perdu du soutien de « son parrain de cœur ». Bien chapeauté, le chasseur d’appart a donc pu se laisser aller à son traditionnel apéritif de printemps, dans des salons du l’Abbaye Paul Bocuse garnis de 250 convives. Un cadre

royal donc, pour accueillir les meilleurs clients et apporteurs d’affaires en toute intimité, au cours d’une soirée riche en « découverte et en remerciements ». Le tout, entrecoupé de quelques shows, à l’instar des tours de passe-passe du magicien et mentaliste, David Kleiner. Un numéro d’illusion venu couronner une réussite bien réelle, concrétisée par quelques ventes et achats tout simplement… magiques !

Pascal Meilheurat, l’artiste peintre, Gérard Puvis et le dessinateur, Jean-François Joachim

Baptiste Vavro (Vavro Immobilier), Erica, Alain, Dominique et Blaise (Les Canons)

Baptiste Vavro (Vavro Immobilier) et le chef Gilles Reinhardt (Restaurant Paul Bocuse)

Myriam (Musée Couty), Charles Couty (Tonic Radio) et leur fille Candice

Karima Fatnassi Larbi (Métropole de Lyon), Baptiste Vavro, Soundousse Wiss (Vavro Immobilier) et Ousmane Diop (Métropole de Lyon) •

Sylvie Canadas (Alfred Services à la personne), Alexa Mortier et Magali Cordier (Change Your Home)

Yohan Pegon, Xavier Laperrousaz, Thibaud Garnier (NOTAEM Notaires) et Baptiste Vavro (Vavro Immobilier)

85 • avril 2022 • lyon people

PEOPLE EVENTS

Frédéric-Jean (Galerie de la Tour) et son père Paul Sonier

GALERIE DE LA TOUR

Vernissage de

JEAN-MARC REQUIEN

Jean-Paul Pignol, son épouse Françoise et Maitre André Soulier

Jean-Marc Requien et son autoportrait

atières à réflexions ». Brillant vernissage pour une non moins brillante exposition de collages et sculptures signés Jean-Marc Requien. La galerie de la Tour (16 rue du Bœuf) a accueilli pendant quinze jours les œuvres et les amis de l’ancien publiciste, disciple du maître absolu du « collagisme », Paul Philibert-Charrin. Ces collages de Jean-Marc Requien sont insolents d’audace et disons-le, de talent. Les œuvres d’art sont toujours comme des miroirs reflétant qualités comme défauts de leurs contemplateurs béats et il y a forcément dans la création quelqu’esprit ironique (et Jean-Marc Requien n’en manque pas), un sourire affectueusement moqueur, rieur comme le regard aguerri aux travers de notre société de Laurent Gerra, présent à ce brillant vernissage organisé au profit de l’association « France Alzheimer RhôneAlpes ».

Anne-Marie Stable et sa sœur Françoise Thievon

Michel de Saint Etienne

Hélène Puy Guilhot, Alain Guihot et Renée Richard (La Mère Richard)

« Soldat revenant de Scierie »

Gérard Herrbach, président France Alzheimer Rhône et son épouse Marie-Christine, consul du Luxembourg

Isabelle Kébé et Marco Polisson (Lyon People)

Eliane et Jacques Bruyas, président de l’UERA

« New York »

lyon people • avril 2022 • 86 •

Chantal et Denis de Benazé, fondateur d’IDRAC Lyon

Marc Peverelli (L’image de Marc), Jean-Marc Requien et Nicolas Winckler (Lyon People)

En partenariat avec

octobre 2022 dossier spécial

LA GASTRONOMIE

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Pour communiquer dans cette édition spéciale : Sophia Jeannot - 06 11 19 04 43 - sophia@lyonpeople.com

PEOPLE EVENTS

Mathieu Hanachowicz, son épouse Andréane (Afigec) et Etienne Piquet-Gauthier (Fondation Saint-Irénée)

GESTION DE PATRIMOINE Les 10 ans du cabinet

Ambroise Motte, Laurent Masson et Maxime Maurice (LM&CO Gestion Privée)

LM&Co Gestion Privée

Laurent Masson (LM & CO Gestion Privée), Marie et Alain Guenet

cteur reconnu du paysage Lyonnais en matière de conseil en gestion de patrimoine, le cabinet LM&Co a profité du cadre élégant du navire Hermès, pour réunir près de 150 personnes, et célébrer son 10e anniversaire. Laurent Masson le dit lui-même, son métier s’inscrit « sur le temps long ». Alors des mots jusqu’aux actes, le fondateur du cabinet LM&Co a pris soin de laisser les courants de la Saône bercer la soirée d’anniversaire de sa société. Quoi de mieux en effet, que d’embarquer à bord de l’Hermès II, et voguer à travers Lyon, son histoire et son patrimoine, précisément l’objet de l’activité de ce cabinet, spécialisé en conseils de gestion de… patrimoine, de stratégies et d’optimisation patrimoniales. Un message de remerciements envers ses clients et partenaires, nombreux à lui accorder leur confiance depuis la création du cabinet. « Ce sont dix ans d’aventure humaine », compléta ainsi Laurent Masson, bien que le cabinet ait déjà amorcé sa 12e année. Une subtilité, liée aux récentes restrictions sanitaires, néanmoins vite effacée, à l’heure de célébrer ce moment de partage. À l’heure aussi de réaffirmer, sur l’eau ou sur terre, cette intangible et irréfragable réalité : « votre patrimoine est unique, & l’expression de votre histoire… » !

Thomas Lemasle (Oé) et Laurent Masson (LM & CO Gestion Privée) Thomas Pollin (Compagnie Nationale du Rhône), Sophie Copin (Etude Alcaix), Maître Mattieu Barthelemy, notaire (Notara) et Maître Frédéric Boscher, notaire (Notara)

Ségolène Heraud (Mon Chasseur Immo), et son époux Louis Heraud, avocat

Raphaëlle Brac de la Perriere (Cridon Lyon), son époux Maître Mayeul Brac de la Perriere, avocat (Delsol), et Maître Emilie Joasson (Notaires Foch)

Véronique (Edition la Caverne) et son époux Maître Santiago Muzio, avocat

Patrick Louis, ancien député européen, son épouse, Jérôme Révy (NCI), Laurent Masson (LM & Co Gestion Privée)

Jérôme Revy (NCI), Maître Martin Bretagne, notaire (Bazaille & Associés), Frances Vivanco et Alix Bretagne Christian Janier, MOF maître fromager affineur et Laurent Masson (LM & CO Gestion Privée)

lyon people • avril 2022 • 88 •

Benoit (L’Atelier Graphique) et Agnès Marion (Reconquête)

Ambroise Motte (LM & CO Gestion Privée), Rémi Crassous (Moyne et Associés), Maître Anne-Claire Perrigue, avocate et Geoffroy Delacommune (Cabinet Lepine)

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PEOPLE EVENTS

LES ENCAVÉS Un parfum de nouveauté Les cuisines du restaurant fraîchement allumées, le restaurant Les Encavés a tenu à célébrer ses premiers coups de fourchette. Une soirée d’inauguration riche en découvertes, pour cet établissement porté par les valeurs de l’Ovalie. Et a fortiori, du partage. Texte : Morgan Couturier - Photos © Barbara Tournaire

’avenir dira si cette victoire d’un soir fut le commencement d’un tout, d’une longue série. Mais pourquoi en douter, alors que les grands joueurs font les grandes équipes. Et donc les bons restaurants. Une chose est sûre, postés en première ligne, les deux gérants, Julien Bonnard (également gérant de la société d’événementiels sportif Full Sports) et son petit-cousin, le cuisinier en chef, Grégoire Mignot, vont tout tenter pour transformer l’essai. À la clé, une forte clientèle pour leur nouvel établissement, Les Encavés, campé sous les arches du 12 rue Juiverie, dans le 5e arrondissement. Une belle promesse

d’avenir pour ce restaurant de 50 couverts, idéal refuge, à travers les pierres apparentes, pour le gastronome de la maison, formé autrefois par Guy Savoy et dernièrement en poste à la Villa Florentine. « On veut faire de la cuisine conviviale à partager avec des produits frais, en circuit-courts », a présenté de son côté Julien Bonnard. Ce fan d’Ovalie ne conseillera alors que trop aux clients de prendre l’intervalle pour s’attabler au cœur du restaurant, de ses trois salles dont ses 2 caveaux, et ainsi prendre le temps d’apprécier l’impressionnant rafraîchissement du lieu. 6 mois de travaux pour une victoire. Place au Grand Chelem ?

Sébastien Chabal, Jean-Louis Alloin (Château Petit Val), Pascal Papé, Julien Bonnard (Full Sports), Pierre Martinet (le traiteur intraitable) Lionel Nallet, Yann Roubert (Président LOU Rugby), Julien Bonnaire, Fabrice Estebanez

Bur, l’artiste qui a réalisé le tableau des Encavés, Marc-Stéphane Beau et Claire Brevet les architectes du projet des Encavés, Olivier Cassan (3A Assurances) et Mathieu Renaud (LOU Rugby)

Jean-Pierre Dabreteau (Foncia) et son épouse avec Laurent et Valérie Lelievre (Saint-Exupéry Avocats)

Aurélien Berthelet (Cars Berthelet), Grégoire Heron (LOU Rugby)

Yvan Patet et Nurdan Martinet La team des Encavés

Sébastien Chabal et Lionel Nallet en compagnie de la première Ligne des Encavés Gregoire et Marius

lyon people • avril 2022 • 90 •

Gorica Garic (2GM propreté), Barbara Tournaire (Photographe), Marc Allamano, Charles Neury (Key We Nove)

Les associés des Encavés : Gregoire Mignot le chef, Julien Bonnard co-gérant et leurs associés Stéphane Pourcher (P4 development) et Mehdy Laghrissi (Infobip)

PEOPLE EVENTS

Olivier Dufour, Christian Demigneux et Kevin Parsa

WEST MOTORS

Une F1 d’escapades

Marco Colafrancesco, Philippe Porcheur, Léa Porcheur, Catherine Colafrancesco

Fidèle à ses initiatives automobiles, le spécialiste lyonnais des véhicules sportifs et de luxe, a délocalisé quelques-uns de ses clients sur les routes du sud de la France. Un road trip ensoleillé, voué à atteindre un terminus, le circuit Paul Ricard, au Castellet. Texte : Morgan Couturier - Photos © DR

endez-vous au premier virage. Cette phrase prononcée chaque dimanche de grand prix, a donc une réplique sur Lyon. Ou plutôt à Dardilly, où West Motors tend à faire sien, cet énoncé d’une certaine chaîne cryptée. Le spécialiste lyonnais des belles autos s’accoutume en effet, de plusieurs expéditions loin de son showroom, dont la dernière fut autrement plus athlétique. Pour une raison, le point d’orgue de ce nouveau road trip fut ni plus ni moins que le circuit

du Castellet, habituel point de rendezvous des Formule 1. Et pourtant, par cette nouvelle sortie, ce sont bien les clients de Kevin Parsa qui surent profiter du tracé varois pour libérer le plein potentiel de leur voiture. Une manière aussi, d’entretenir l’esprit « club » de West Motors, avec cette escapade sportive et épicurienne, embellie d’un déjeuner à Bordes et d’une nuit à l’Hôtel et Spa du Castellet. L’occasion de prendre du bon temps, même en chassant le chrono !

Jérémy Chomarat, Clélia Potelle, Arllan Parsa, Thibault Martinais

Jean-Philippe Carlat et sa compagne, Corentin Parsa

lyon people • avril 2022 • 92 •

RUBRIQUE CARNET MONDAIN

DISPARITIONS Dans nos intentions de prière, Madame Claude Billioud, maman de l’abbé 1 2 Jérôme Billioud ; Madame Brigitte Balaÿ, maman d’Olivier, Véronique et Chrystèle ; Monsieur Alain Graillot, vigneron emblématique de l’appellation crozes-hermitage ; Monsieur Charles Grischy, papa de David et Sandrine Grischy ; Monsieur Jean Manguelin, ancien directeur d’Amonter ; l’antiquaire Jean-Claude Deyagère, figure du Marché aux Puces ; Monsieur Dovy Elmalan (1), architecte d’intérieur ; Monsieur Philippe Magnin du Sauzey (2), architecte et designer ; Monsieur Michel Lecoq, papa du journaliste Philippe Lecoq ; Monsieur Jean-Christian Gerra, papa de l’humoriste Laurent Gerra : Monsieur Gérard Coquillat.

NOMINATIONS GROUPE CARDINAL À l’occasion du MIPIM, le Groupe Cardinal a annoncé le tournant stratégique qu’il prend à l’égard de tous ses actifs : hospitalité, services et mobilité en sont les maîtres mots. Pour cela, le groupe dirigé par Jean-Christophe Larose est rejoint par un spécialiste de la question, Jean-Christophe Castillon, ancien directeur des opérations Europe du Groupe Mama Shelter.

GASTRONOMIE

RENÉE ANSANAY-ALEX

DIOCÈSE DE LYON Le père Yves Baumgarten, ancien vicaire général du diocèse de Lyon, a été nommé évêque du Puy en Velay. Agé de 57 ans, ce prêtre lyonnais ordonné en 2004, a d’abord travaillé une dizaine d’années comme fonctionnaire au sein de l’administration. Son ordination épiscopale célébrée par le cardinal Olivier de Germay a eu lieu le 27 mars à la cathédrale du Puy.

DISTINCTION PRIX DÉPARTEMENTAL DU CIVISME Sous le parrainage et le soutien de Julien Smati, Premier Adjoint au Maire de Rillieux-la-Pape, le jeune Rilliard, Loris Preveral-Pons, s’est vu décerner le deuxième Prix Départemental du civisme et de la jeunesse par l’association des membres de l’Ordre National du Mérite dans les salons de la préfecture du Rhône. Ce prix récompense des actions citoyennes remarquables réalisées par des mineurs. “Un encouragement au civisme nécessaire dans une société qui a besoin de repères” souligne Julien Smati.

AGENDA COURIR POUR ELLES Marche ou course solidaire Dimanche 22 mai 2022 au Parc de Parilly > Inscriptions : courirpourelles.com lyon people • avril 2022 • 94 •

Le dernier banquet à Lyon Ile Barbe “Elle a préféré rejoindre son mari au ciel, pour fêter son anniversaire” ont joliment déclaré ses amis de l’île Barbe où Renée Ansanay-Alex, avec son mari, avait acheté « l’Auberge de l’ile ». Une institution que son fils Jean-Christophe conduisit au firmament des étoiles. Texte : Patrick Lohr - Photo DR

enée Ansanay-Alex vient de disparaître, la veille de ses 92 ans. Une vie en forme de roman fleuve pour cette Vendéenne. Son père l’avait retirée de l’école à 11 ans pour qu’elle l’aide aux travaux des champs. À sa retraite, il la « place » comme bonne à tout faire, dans une ferme voisine, un parcours qui n’est pas sans similitudes avec celui des Mères lyonnaises. Renée voit son avenir dans l’hôtellerie. Elle débutera au bas des escaliers en faisant courageusement des ménages dans plusieurs hôtels de la région. On lui confie des responsabilités jusqu’à la faire courir à Paris où elle travaille au Colisée, un hôtel-restaurant proche des ChampsÉlysées. Elle y rencontre son futur époux Jean-Louis, fils d’un hôtelier de Notre Dame de Bellecombe. Au décès de son père, il ne reprend pas l’hôtel familial et, avec Renée, il s’établit au Jaillet, dans un restaurant d’altitude de Megève. « Il est des lieux où l’on se sent bien, d’emblée, sans savoir pourquoi », affirmait Renée qui y vivra une formidable première saison mais très vite en connaîtra une seconde calamiteuse, sans neige, mais avec des dettes. Renée et Jean-Louis changent alors de région et s’installent au Yacht Club de Saint-Germain-au-Mont d’Or qui leur est proposé en gérance. Ils vont sympathiser avec Louis Orsi (le père de Pierre), qui leur présente Claude Bouvier, propriétaire de l’Auberge de l’ile. Affaire conclue et début d’une belle séquence gourmande dans un restaurant fréquenté par les notables dont l’humoriste Félix Benoit. Celui-ci imaginera un canular resté célèbre, un débarquement sur l’île Barbe avec ses amis pour en faire une République libertaire dont il devint le Gouverneur. Toujours conviviale et généreuse, elle invitait chaque année à déjeuner tous les habitants de son île. Qui aujourd’hui partagent l’émotion de sa famille.

RÈS SOL ÉT I OT

La Région la mieux gérée de France

ERY STR DV O TE

Aucune augmentation d’impôts

Économies faites sur le fonctionnement administratif

Maîtrise totale de la dette y compris pendant la crise Covid

Une Région qui peut agir pour relocaliser les emplois

* Seule Région de France notée AA avec une qualité de crédit intrinsèque aa+ et perspective stable.

CERTAINS JOUENT SUR UN TERRAIN, D’AUTRES LE CRÉENT.

BOUTIQUE TAG HEUER 102 RUE DU PRÉSIDENT ÉDOUARD HERRIOT, 69002 LYON Valeur DAS « membres » pour la montre TAG Heuer Connected : 0,844 watt/kg *Le frisson du progrès / Photographie retouchée