LYON PEOPLE Novembre - Décembre 2020 by Lyon people

N°212 – Novembre – Décembre 2020

DANS LE RÉTRO

CAROLE DUFOUR 40 ans de fêtes et de réceptions

SPÉCIAL FÊTES

IDÉES SHOPPING & GOURMANDISES

JAKÈ L’AMOUR À PAS FEUTRÉS

N°212 – Novembre – Décembre 2020

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EDITO

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LYON PEOPLE TOUJOURS SOLIDAIRE

ous avons dû attendre la 6ème intervention télévisée d’Emmanuel Macron avant de lancer l’impression de ce numéro double. Chat échaudé, craint l’eau froide. En effet, le reconfinement imposé brutalement le 29 octobre nous a déjà forcé à jeter à la poubelle les 120 pages de notre magazine de novembre, notre réseau de 1200 dépositaires et notre portefeuille d’annonceurs majoritairement constitués de commerces dits « non essentiels » ayant été contraints de tirer le rideau du jour au lendemain. Le même scénario cauchemardesque vécu à deux reprises par les restaurateurs alors que leurs frigos étaient remplis de denrées périssables. Comment en sommes-nous arrivés là ? Décideurs politiques, membres du conseil scientifique, médecins spécialistes abonnés des chaines infos… tous prennent et commentent des décisions pour lesquelles ils ne sont pas impactés financièrement. D’où ce décalage immense entre les décisions du gouvernement et le ressenti d’un tiers des Français qui ne sont ni des retraités, ni des ouvriers ou employés protégés, ni des fonctionnaires qui touchent leurs salaires et leurs pensions à la fin du mois.

Si nous nous réjouissons de la réouverture des commerces, nous n’oublions pas nos amis de la restauration, du spectacle et de l’évènementiel. Derrière leurs devantures aux rideaux toujours baissés se trouvent des femmes et des hommes qui sont cautions personnelles des prêts engagés et voient la valeur de leur fonds de commerce fondre à vue d’œil. Leurs revenus ayant dramatiquement chuté, ils risquent de tout perdre du jour au lendemain alors qu’à la crise sanitaire se greffent des mesures totalitaires ! Dans le milieu bancaire où le nombre de comptes débiteurs a été multiplié par 4 depuis la rentrée, on connait bien le profil de ces indépendants, restaurateurs, spécialistes de l’évènement, patrons de discothèques et de salles de sport qui n’ont pas dormi depuis des mois et qui songent à l’exil. Combien de vies brisées, combien de carrières détruites, combien de dépôts de bilan, combien de suicides faudra-t-il pour faire taire définitivement les spécialistes autoproclamés du Covid19 et leurs affidés statisticiens qui décomptent avec délectation les macchabées et théorisent à longueur d’antenne – sauf la nôtre – sur les courbes exponentielles de la pandémie ? Marc Engelhard Directeur de la rédaction

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SYNTAGME - Crédit photo : Sémaphore and Co, illustration : Aude Samain

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SOMMAIRE

Novembre Décembre

2020

P.16 P.38

NEWS 12 16 20 24 26 32

P.42

La vie lyonnaise La vie politique La vie culturelle La vie patrimoniale La vie économique La vie gastronomique

STORIES

42 JAKÈ ET MARION 44 ANAÏS ROUX 48 CAROLE DUFOUR

40 ANS DE FÊTES

Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

P.48

DOSSIER MONTAGNE

64 LES PLUS BEAUX HÔTELS DES ALPES

P.70

STYLES

P.82

78 Style Shopping 92 Style Pro 94 Style Beauté

EVENTS

Lyonpeople.com n°212 - Novembre - Décembre 2020

Couverture : L’artiste Jakè et Marion Schonert par Saby Maviel Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com Journaliste Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com Directrice de développement Charlotte Borel - charlotte@lyonpeople.com - 06 09 54 11 74 Assistante commerciale Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com Photographes Saby Maviel, Fabrice Schiff, Didier Michalet, Jean-Luc Mège Ont collaboré à ce numéro Sophie Guivarch, Christophe Magnette, Jacques Bruyas, Noëlle Bissuel, Nadine Fageol, Bernard Gouttenoire et Laurette Diffusion Agence Coyote Diffusion

Ce magazine est disponible gracieusement en version numérique. Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 178 030 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.

Lyon People est certifié par l’OJD BP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06 Service commercial : (Tél.) 04.72.82.97.78

100 000 lecteurs tous les mois Etude Médiamétrie 05/2005

Ce magazine comporte 2 encartages : Maison Pignol et Comptoir Mère Brazier

96 Mois par moi 98 PEOPLE EVENTS

PRÉCÉDENTS NUMÉROS EN VERSION PAPIER 8 € l’exemplaire ou 15 € les 2 (port compris)

LES ÉVÈNEMENTS

Adressez vos commandes à : marie@lyonpeople.com Tél. 04 72 82 97 78 Paiements en CB, chèques ou espèces

QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER P.110

110 Carnet mondain

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LA VIE LYONNAISE

ECHOS DE LYON FRANÇOIS GAILLARD Médaillé d’or

Le SOS des restaurateurs et des commerçants

e mois de novembre aura été ponctué par 4 manifestations de commerçants en colère. À l’initiative d’Anne Delaigle et de Carole Chateau, plusieurs milliers de personnes ont défilé dans les rues de Lyon pour protester contre la fermeture des commerces « non essentiels » et pour faire entendre leurs revendications à savoir le droit au chômage partiel pour les indépendants, le paiement des loyers des commerces fermés, et la prise en charge des pertes d’exploitation par les assureurs. Dans la foule, des personnalités du commerce local et des indépendants aux profils très divers, mais totalement impactés par les mesures de fermeture et de confinement. Ainsi, on pouvait croiser au coude à coude le fabricant de sirops et liqueurs pour CHR Joël Chalvet (Eyguebelle), le chroniqueur Laurent Argelier, privé d’interviews sans filtre, et Alexander Knoll, dont les 60 agents de sécurité habituellement affectés au gardiennage des boîtes de nuit sont au chômage partiel depuis mars.

Au menu des conversations, une question angoissante et lancinante : comment tenir sans revenus encore plusieurs mois ? Et ce ne sont pas les déclarations d’Emmanuel Macron qui vont rassurer Didier Dantzikian (Red Dog Café) et les chefs TBL Frédéric Berthod (33 Cité) et Laurent Bouvier (La Caborne) : la perspective de devoir attendre le 21 janvier pour la réouverture des bars et des restaurants est totalement démoralisante et anxiogène. « Vous comptez les morts du covid19, vous pourrez y rajouter les suicides qui vont frapper notre profession » a tonné au micro Laurent Duc, président de l’UMIH69. Le non-remboursement des PGE est désormais dans toutes les têtes. > Reportage complet sur lyonpeople.com

Textes : Marco Polisson - Photos © Saby Maviel

ATTENTATS DU 13 NOVEMBRE 2015

CAROLINE PRENAT, on ne vous oublie pas ! Cela fait déjà 5 ans que son beau sourire s’est figé pour l’éternité dans l’horreur de l’attaque islamiste du Bataclan. 5 ans que ses parents Yves et Florence, ses frères et sœurs Nathalie, Jessica, Maxime, Cédric, et son petit ami Hugo apprennent à vivre sans elle. 5 ans que les interrogations de son parrain et cousin Olivier Ginon résonnent sous les voûtes de la basilique Saint-Martin d’Ainay : « L’innocence croise la monstruosité, la terreur percute la douceur. Quelle option Caroline a-t-elle eu face à une telle atrocité ? Aucune. La mort au bout de cette journée, la mort au bout du chemin si court pour Caroline ». Sans réponse mais sans oubli. lyon people • nov - déc 2020 • 12 •

Le directeur général de l’Office de Tourisme de Lyon a reçu la Médaille d’Or du Tourisme et le précieux certificat qui l’accompagne paraphé par les ministres Jean-Yves Le Drian et Bruno Le Maire. « Puissent les qualités que vous me reconnaissez m’être utiles pour affronter mon plus gros challenge depuis 20 ans et accompagner la Destination Lyon vers des jours meilleurs. » a déclaré l’heureux récipiendaire en associant toute la team OnlyLyon à sa juste récompense. Vivement la fête qui ira immanquablement avec !

Pétition pour le prolongement

DU MÉTRO À CALUIRE ET CUIRE

Les maires de Caluire, Rillieux-la-Pape et de Sathonay Camp, militent pour le prolongement de la ligne de métro B en sous-terrain, de Charpennes à Rillieux, en passant par Saint-Clair, Montessuy-Foch et la gare de Sathonay, avec terminus à Rillieux Sermenaz, en bordure d’autoroute, où serait créé un grand parking relais. Avec un potentiel de 80 000 voyageurs par jour (chiffres Sytral/TCL), c’est autant de voitures en moins (plus de 50 000 selon les études d’impact) dans les rues de la métropole. > Cette pétition est accessible en ligne sur change.org

LES VÉHICULES DIESEL

bientôt interdits à Lyon Les talibans verts poursuivent leur guerre contre les automobilistes. Après les pistes cyclables déployées en dépit du bon sens, Bruno Bernard et Grégory Doucet préparent les nouveaux contours de la ZFE (Zone de Faible Emission), avec pour objectif l’interdiction des véhicules diesel dans la métropole d’ci la fin du mandat.

LA VIE LYONNAISE

ECHOS DE LYON Syndicats de l’immobilier. Sans surprise, Patrick Lozano a été réélu pour les trois prochaines années à la tête de l’UNIS Lyon-Rhône, sur fond de guerre froide face au projet d’encadrement des loyers porté par les Verts. Ça va être chaud !

COURS VITTON

Nouvel exemple d’écologie punitive

CIEL - Salon de l’Immobilier d’Entreprise. Les nouvelles décisions préfectorales ne permettant pas de maintenir la tenue de cet événement cette année, la CCI de Lyon donne rendez-vous aux professionnels en juin 2021 pour cette deuxième édition. Courir pour Elles. L’association présidée par Sophie Moreau est fière d’annoncer le montant de sa récolte 2020 malgré le contexte sanitaire : un chèque de 100 000 € pour apporter de la qualité de vie aux femmes touchées par le cancer.

SOLIDARITÉ AVEC LE LIBAN

Textes : Marco Polisson - Photos DR

ls sont tellement prévisibles que ça en est risible. Comme annoncé sur cette antenne au lendemain du second tour des élections municipales et métropolitaines, la secte verte s’est empressée de sortir le martinet (pas le bel oiseau, bien entendu) pour sanctionner les habitants du 6ème arrondissement. Le crime de ces – jusque là – bienheureux bourgeois ? L’avoir empêchée de faire le grand chelem à Lyon lors des municipales. Il était dès lors certain qu’elle allait frapper un grand coup... de pédale ! Dans la nuit du 15 au 16 octobre, le président écolo de la Métropole Bruno Bernard a envoyé ses peintres du bitume, pour tracer en catimini deux pistes cyclables sur le cours Vitton désormais réduit à une seule voie de circulation automobile. Ce sont les commerçants et les riverains qui ont fait la macabre découverte à l’heure des éboueurs. Et de sortir illico le maire Pascal Blache de son lit douillet. Mis devant le fait accompli, le maire du 6 – chemise blanche froissée et costar bleu azur délavé – a alors piqué une grosse colère relayée par nos confrères. Trois jours plus tard, attablé à L’Affaire du 6 en compagnie de son dauphin Samuel Soulier, il n’a toujours pas digéré « ce déni de démocratie ». Même les sourires de la belle Edith et ses chauds croissants n’y feront rien. « Pendant la campagne, les écologistes avaient promis de consulter les maires d’arrondissement et de les associer aux décisions. La preuve en image ! Je me demande si Grégory Doucet est encore maître chez lui ! »

« On en a des sévères ! » rumine à la Audiard le maire du 6 devant le « bordel » engendré par le nouveau traçage opéré au cœur de son fief à l’insu de son plein gré. Dans leur précipitation à faire un nouveau coup médiatique, les écolos n’ont rien prévu pour les camions de livraison. Sous nos yeux, c’est donc une belle anarchie entre les livreurs, les automobilistes à l’arrêt et un camion de pompier bloqué dans l’embouteillage désormais quasi-permanent...

e Warwick Reine Astrid et la société CRC Lyon qui est en charge, depuis janvier 2020, des travaux de rénovation de la résidence 4 étoiles du boulevard des Belges ont décidé de faire don du mobilier des Suites de la Résidence**** aux associations libanaises qui interviennent auprès des sinistrés de Beyrouth et dont les besoins en équipements sont énormes à l’approche de l’hiver. L’intégralité du mobilier de deux étages de la résidence seront expédiés dans des containers au Liban au mois de décembre.

Les commerçants du cours Vitton sont furieux. Avec en toile de fond la crainte du déclassement vécu par leurs collègues du cours Lafayette.

« En tant que représentant des commerçants, nous pouvons vous dire qu’en cette période très difficile pour tous les commerces, il nous semble qu’il y a des sujets bien plus importants à traiter en local que des pistes cyclables, d’autant plus que le 6ème est déjà très fourni. L’année dernière avec les travaux sur le cours Vitton qui ont duré plus de la moitié de l’année et 2020 avec le Covid, les commerces sont vraiment très fragilisés sans parler des bars et des restaurants. Nous n’avons vraiment pas besoin de ce genre de surprise qui perturbe l’écosystème des quartiers. C’est évidemment valable pour tous les quartiers. » tonne le bijoutier Bruno Alquier, président de l’Association des commerçants Vitton Actions.

De d à g : Samuel Jacob, directeur de CRC Lyon, son directeur administratif et financier Bassel Jawhar et Ali Afshar, directeur régional du groupe Warwick

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LYON

SÉCURISATION DE LA PRESQU’ILE Pierre Oliver veut sortir l’artillerie lourde

lors que les incivilités et autres agressions polluent le quotidien des habitants de la Presqu’île, Pierre Oliver et son équipe ont annoncé la mise en place d’un vaste plan de tranquillisation. Un projet ambitieux, pour lequel le maire du 2e arrondissement espère profiter de l’appui des autorités concernées. « La situation actuelle fait fuir les gens du centreville. Notre objectif est d’avancer pour le bien-être de tout le monde », a évoqué le maire républicain. Une attention louable que l’élu souhaite matérialiser rapidement, au gré de nombreux investissements, à commencer par l’installation de quelque 25 bornes escamotables, dont l’intérêt n’est autre que de fermer la Presqu’Île aux non-résidents, et ce, de 22h à 6h du matin (vraisemblablement du mercredi soir au dimanche soir, ndlr) avec l’instauration de passe-droits pour les résidents et les clients des hôtels et restaurants. « Il faut limiter grandement le nombre de voitures qui n’ont rien à faire dans la Presqu’Île », a complété l’adjoint délégué à la sécurité, Jean-Stéphane Chaillet.

DAVID KIMELFELD chez Syntagme

C’est sans doute le meilleur coup de com’ de la rentrée. Erick Roux de Bézieux a réussi à attirer un gros poisson dans les filets de son agence spécialisée dans le lobbying et l’influence…

e microcosme lyonnais de la communication accueille depuis cet été un nouveau venu : David Kimelfeld. En juillet 2020, après avoir perdu la présidence de la Métropole, il s’est retrouvé (presque) sans job, si l’on excepte son mandat de conseiller métropolitain. La proposition d’Erick Roux de Bézieux ne pouvait mieux tomber. Kim décide alors de monter sa propre structure « Kimelfeld Conseil » qui travaillera, en synergie avec Syntagme : « Erick m’a proposé de rejoindre l’équipe en juin dernier, après les élections, et j’ai accepté. Je connais le travail de Syntagme au service des entreprises, mais aussi de nombreuses collectivités territoriales. Je pense que nous avons une belle histoire à construire ensemble ! », assure David Kimelfeld qui occupa avant 2017 les mandats de maire du 4e arrondissement de Lyon, puis de 1er vice-président du Grand Lyon en charge du développement économique. LA RÉACTION DE GÉRARD COLLOMB

« C’est dément ! C’est incroyable ! » s’est exclamé l’ancien maire de Lyon en découvrant la teneur de notre article consacré à la reconversion de son meilleur ennemi.

UNE BONNE RECRUE POUR SYNTAGME ? Ceux qui connaissent bien Erick Roux de Bézieux peuvent l’imaginer frétillant comme un gardon à l’heure de mettre sur orbite son nouvel associé avec un plan marketing millimétré. En effet, c’est sur le papier un excellent coup de com’ pour son agence mais après ? Certes, Kim peut afficher un CV politique doré sur tranche mais ses talents de communicant ne nous ont jamais paru transcendants... surtout si l’on se refait le film des dernières élections métropolitaines. En attendant qu’il prenne ses marques et quelques cours en accéléré (premier exercice : que faire de ses mains devant le photographe), c’est surtout son carnet d’adresses qui sera mis à contribution par Erick Roux de Bézieux, tout comme « sa connaissance des territoires » et « son expérience de chef d’entreprise ». L’ancien président de la Métropole s’interdit toutefois, pour des raisons déontologiques, de travailler avec et pour la Ville et la Métropole de Lyon. Mais la France des RP de crise est vaste : avec Erick, ils ont déjà répondu ensemble à 3 appels d’offres publics. MP

En complément de ces bornes, la mairie du 2e arrondissement vise également à installer une dizaine de barrières, auxquelles viendraient s’ajouter une quinzaine de caméras de surveillance, l’installation d’un radar pédagogique sur le quai Perrache, et l’intronisation d’un véritable radar, quai Tilsitt. Le tout, pour un investissement total estimé à 1 671 000 €. Un programme qui devrait séduire les riverains du collectif « Presqu’île en colère ». Seul hic, son financement éventuel est entre les mains des élus écologistes de la Métropole et de la mairie centrale... MC

Textes : Marco Polisson et Morgan Couturier - Photos DR

L’URBANISME VERT

FRANÇOIS-NOËL BUFFET

Depuis son repaire du Sud-Ouest, Patrice Beghain reste attentif à la qualité de vie de sa ville d’adoption. Notre ancien adjoint à la culture (2001-2008) ne goûte guère le nouveau visage de nos rues désormais défigurées par des bornes et des marquages inesthétiques. Comment expliquer le silence des architectes des Bâtiments de France ?

À l’occasion de l’installation des commissions permanentes, après le renouvellement électoral, François-Noël Buffet a été élu président de la commission des lois du Sénat. Membre de cette commission depuis 2004, puis 1er vice-président, il a été élu par les sénatrices et sénateurs de la majorité pour un mandat de trois ans.

lyon people • nov - déc 2020 • 16 •

Président quand même !

Photo © Baptiste

vu par Patrice Beghain

LA VIE POLITIQUE

Jean-Louis Debré,

ancien président de l’assemblée nationale et du conseil constitutionnel

a devise de la France est ainsi faite depuis le 27 février 1848 : « Liberté, Egalité, Fraternité ». Depuis, des années ont beau s’être écoulées, l’égalité demeure tout aussi essentielle au bon fonctionnement de notre société. Une valeur fondamentale, qui, malgré son enclavement entre Liberté et Fraternité, n’en reste pas moins « la clé de voûte de l’édifice républicain », comme l’a souligné Jean-Louis Debré, éminent invité de cette 5e édition des Entretiens de Caluire et Cuire – Jean Moulin. Terme particulièrement vaste, à plus forte raison en ces temps de crise, où les inégalités ne sont que renforcées, l’égalité n’a donc pas manqué d’attirer l’attention des participants et autres invités, à l’instar du sociologue François Dubet ou Céline Spector, professeur de philosophie à la Sorbonne.

Les Entretiens de CALUIRE ET CUIRE

Et pour cause, la République étant « l’égalité des chances », cette 5e édition est venue rappeler que ce principe élémentaire inscrit à l’article 2 de la constitution « est facteur de cohésion sociale et donc de paix sociale », rajouta Jean-Louis Debré, dont l’engagement sur cette thématique a ravivé quelques souvenirs de son long passage à l’Assemblée nationale.

Tous « partisans de l’égalité » Après avoir défendu par le passé des valeurs fondamentales telles que la laïcité, la liberté ou la fraternité, les Entretiens de Caluire et Cuire – Jean Moulin ont fait honneur à une notion essentielle de nos jours : l’égalité. « Un exercice inédit de démocratie » qui, pour sa 5e édition, a rappelé « qu’action et réflexion sont indissociables ». Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

Philippe Cochet Maire de Caluire et Cuire

Un dynamisme et des prises de paroles enrichissantes, qui tendent à prouver en ces temps difficiles, que « ceux qui parlent et agissent sont parfois les mêmes », a évoqué pour sa part, le maire de Caluire, Philippe Cochet. À juste titre, l’histoire est là pour le prouver, l’égalité est amenée à progresser. Une chose est sûre, au Radiant-Bellevue, quelle qu’en soit la forme, « nous sommes partisans de l’égalité ».

lyon people • nov - déc 2020 • 18 •

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LA VIE CULTURELLE

CÉCILE CONAN

Rodin, une vente déjà sanctifiée Réputée pour ses ventes aux enchères, Maître Cécile Conan a encore fait parler d’elle ce dimanche 15 novembre, avec en toile de fond, une statue de Rodin écoulée à 670 000€. Un joli résultat qui vient prouver que même en ces temps difficiles, le monde des enchères semble épargné. Texte : Morgan Couturier - Photos DR

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ne véritable œuvre d’art, « un événement », comme le décrit Cécile Conan, animée par la découverte de ces « pièces exceptionnelles » que l’on peine pourtant à dénicher sur le marché. « C’est rare qu’il y en ait qui passent en ventes, en particulier à Lyon. D’autant que là, c’était une fonte demandée par Rodin de son vivant à son sculpteur Alexis Rudier. Ce n’est jamais passé sur le marché », évoque-t-elle. Le luxe étant la rareté, la pièce n’en fut que plus appréciée. Estimée à 400 000 €, l’œuvre s’est finalement envolée à 670 000 €, soit 837 500 € frais compris. Une belle cagnotte pour l’Hôtel des ventes d’Ainay, cette dernière ayant réussi à écouler la totalité des lots de ce jour pour près d’1,5 million d’euros, et ce malgré le contexte actuel, où pandémie oblige, les ventes se font par visioconférence, dans une salle réduite au silence du huis clos. « Il y a une explosion, on draine plus de monde que d’habitude. Là, il y avait plus de 1000 personnes connectées. C’est énorme ! », poursuit la spécialiste. Entre une vente de vins le 8 décembre, de mobiliers et autres œuvres d’arts issus de l’hôtel de La Messadière, le 10 décembre et une vente design, art nouveau, le 12 décembre, la hotte de Cécile Conan est manifestement bien garnie. Mieux, elle renferme un tableau du peintre chinois Chu Teh-Chun, promis aux enchères le dimanche 13 décembre prochain. Prix estimé : entre 160 000 et 200 000 €.

À LIVRES OUVERTS

“Voitures de stars”

de Marc Rabineau

////////////////////////////////////// Jacques Bruyas - Photo DR

“Almanach

du Beaujolais 2021”

Jacques Branstein nous avait gratifié d’un volume « cars et stars» sur les traces hollywoodiennes et voici la lecture française par Marc Rabineau des addictions des starlettes françaises aux gros bolides. Steve Mac Queen est remplacé par Johnny, Marylin par Catherine Deneuve... Picasso rencontre Montand à «la Colombe d’Or» à Saint-Paul de Vence et B.B cocufie Vadim avec Trintignant... que de l’essentiel en somme... mais le livre est beau , intelligemment écrit et superbement illustré.

Dans le pur esprit de son ancêtre publié alors aux éditions du Cuvier créées par Jean Guillermet voici la dernière mouture de cet almanach du Beaujolais réjouissant cœurs et esprits avec force articles sur le terroir, des portraits, des recettes, des poèmes, nouvelles....et des signatures prestigieuses : Georges Blanc, Romain Barthe, Michel Godet, Yves Pignard, Jean-Paul Greuzard... un avant-propos de Bernard Pivot et une préface de Carole Pietropaoli, docteur infectiologue à l’Hôpital de Villefranche.

“Voitures de stars” de Marc Rabineau / éditions ETAI / 160 pages / 39 €

“Almanach du Beaujolais”/ éditions Héraclite / 192 pages / 12,90 €

“L’héritière du Lotus Rose”

“Dialeko”

Après « la cité du Lotus Rose » et « la Vallée du Lotus Rose », voici le troisième volume d’une série romanesque magistralement écrite et qui enthousiasme un très large public faisant de son auteur une des plumes les plus lues et vendues en région et en France. En région car derrière ce pseudonyme très british ou américain se cache un écrivain oullinois bougrement doué.

Un livre singulier réunissant tous les ingrédients du polar et du roman d’espionnage en un Est soviétique à jamais, des filles sublimes et une vodka frappée. Le livre est rondement mené, bien installé et se lit avec délectation. Le pseudonyme de l’auteur cacherait un ancien espion qu’on n’en croirait pas moins.

de Kate Mc Allister

“L’héritière du Lotus Rose” de Mc Allister / éditions de l’Archipel / 300 pages / 23 € lyon people • nov - déc 2020 • 20 •

de Luc Fisher

“Dialeko” de Luc Fisher /éditions Le livre et la plume /200 pages /16 €

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LA VIE CULTURELLE Marie Rigaud et ses filles Quitterie et Ashley Bernollin-Rigaud

Reprogrammés l’été prochain, le festival du Printemps de Pérouges et son dîner-spectacle, Ze Blondes Circus, ont pour objectif de retrouver le devant de la scène. Un souhait formulé auprès du Père Noël.

a magie de Noël prouve chaque année que rien n’interdit de croire aux miracles, encore moins à ceux du Père Noël. Et pour cause, bien que son âge avancé en fasse une personne à risque, ce dernier ne rechigne devant rien, de façon à répondre à toutes les attentes des petits comme des grands. Y compris lorsque celles-ci semblent complexes, à l’instar des souhaits des sœurs Rigaud, Marie, Elsa et Anne-Lise, où trône en tête de leur liste, la possibilité d’organiser les 25 ans du Printemps de Pérouges, du 10 juin au 6 juillet prochain. Anniversaire oblige, le trio aimerait y glisser un vœu supplémentaire, à savoir l’organisation (du 18 au 20 juin 2021) d’un tout nouveau cabaret, destiné aux partenaires, et baptisé « Ze Blondes Circus ».

« ON NE VA PAS SE LAISSER ABATTRE ! »

PRINTEMPS DE PÉROUGES

Marie Rigaud fait sa liste au Père Noël

« On s’organise de manière classique, avec un plan A et un plan B, version Covid++. On espère organiser notre événement en grand format, avec nos grosses têtes d’affiche (Cabrel, Sting, Deep Purple ou Pomme, nldr). Mais aujourd’hui, il n’y a plus que le Père Noël pour nous sauver », assure Marie Rigaud, dont la nature joyeuse colle idéalement à la féerie des fêtes de fin d’année. En attestent les clichés tirés d’un dernier shooting, où la Lyonnaise pose nue, derrière... le Père Noël (une photo à découvrir sur lyonpeople. com). Une manière bien à elle de rejoindre le mouvement contestataire initié par les indépendants et les commerçants, qui, à n’en pas douter, n’a pas dû déplaire au principal intéressé. Si celui-ci est conquis, Marie Rigaud et son escouade peuvent nourrir de « grands espoirs pour 2021 ». En attendant, we wish you a Merry Christmas ! Textes : Morgan Couturier - Photo © Didier Michalet

CARDINAL PHILIPPE BARBARIN Son portrait installé à Rome

’est toute une délégation lyonnaise qui a été accueillie fin octobre à Rome par le recteur de l’église française de la Trinité des Monts, le père Paul de la Morinière, pour l’installation du portrait réalisé par le peintre lyonnais Gérard Gasquet. Un projet soutenu par le critique d’art Bernard Gouttenoire. « C’est, disait ce dernier, la toute première fois qu’un cardinal rentre de son vivant dans cet endroit prestigieux aux côtés des portraits de ses prédécesseurs les cardinaux Pierre-Marie Gerlier, Alexandre Renard, Albert Decourtray et Louis-Marie Billié, ce qui est une forme de renaissance, après toutes les attaques que Mgr Philippe Barbarin a dû subir. » > Reportage complet à retrouver sur lyonpeople.com lyon people • nov - déc 2020 • 22 •

Texte : Noëlle Bissuel - Photo © Danielle Gasquet

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LA VIE PATRIMOLIALE

LA VIE CONSULAIRE

JEAN-MICHEL DACLIN Consul honoraire du Burkina Faso

Pression et menaces sur les défenseurs de

L’ÉGLISE SAINT-BERNARD Dans le bras de fer qui oppose le pot de terre (l’association des Amis de Saint Bernard) au pot de fer (le promoteur immobilier Carré d’Or), le tension est montée d’un cran. Le promoteur accentue la pression pour faire plier les défenseurs du patrimoine. Texte : Marco Polisson - Photos © Fabrice Schiff

enaces verbales, intimidations, huissier de justice… ces voies de fait rapportées par notre consœur Sophie Majou (Le Progrès du 28 octobre 2020) qui déshonnorent leurs auteurs, sont utilisés par les dirigeants de Carré d’Or Promotion pour mettre la main sur l’église Saint Bernard et la transformer en centre d’affaires. Face à eux, l’association des amis du Bon Pasteur et de Saint Bernard qui s’est opposée, dès 2003, à la démolition de l’édifice religieux, poursuit sa bataille patrimoniale. Le sauvetage acquis, il s’agit désormais de rendre à l’église de la Croix-Rousse sa vocation cultuelle originelle, et honorer la mémoire des Canuts qui, de leur obole, ont financé sa construction. Faute de dialogue, les amis de Saint Bernard ont saisi le TGI de Lyon pour non-conformité aux volontés testamentaires de Frédéric Willermoz et demandé l’arrêt du projet en cours. L’an dernier, l’association a déposé un nouveau recours contre le permis de construire, ce qui lui a valu de nouvelles menaces de la part du promoteur. Lequel n’a toujours pas compris que la Ville de Lyon ne peut en effet rayer d’un trait de plume les volontés du donateur et de ses ayants droits.

RESPECT DE LA PAROLE DONNÉE « En effet, le propriétaire du terrain, a légué à la Ville de Lyon par testament olographe du 25 septembre 1850, une parcelle montée Saint Sébastien dans le but d’y construire une église afin y célébrer le culte catholique, et y concevoir une paroisse pour les canuts lyonnais. En contrepartie, celle-ci a accepté que soit célébrées dans ce même lieu, des messes à la fois pour le donateur mais aussi pour les membres de sa famille à perpétuité. Le conseil municipal de Lyon a approuvé dans son intégralité ces conditions par une délibération du 23 novembre 1858 » souligne la présidente Nicole Hugon. La Ville de Lyon ne peut s’assoir sur cette promesse. Propriétaire de l’édifice, elle n’est pas dans une impasse. Des demandes de rachat, d’acquisition, de bail emphytéotique ont été formulées par la Fraternité Saint Pie X, une communauté catholique traditionaliste forte de 500 familles, actuellement installée dans l’ancienne salle de billards du quai Perrache ! Un dossier sensible pour la nouvelle municipalité comme pour le nouvel archevêque de Lyon.

> La pétition demandant leur installation à la Croix-Rousse a déjà recueilli plus de 2800 signatures. http://www.mesopinions.com/petition/social/signez-mairie-lyon-rende-glise-saint/24617 lyon people • nov - déc 2020 • 24 •

n l’avait quitté fin juin dans son costume de directeur de campagne à la fin des élections municipales, consolant David Kimelfeld après sa défaite contre les Verts. On le retrouve cet automne, enthousiaste, à quelques heures d’étrenner sa nouvelle charge de consul honoraire du Burkina Faso. Une suite logique pour l’ancien publicitaire qui, après un riche parcours professionnel, avait pris à bras le corps son rôle d’adjoint aux relations internationales de Gérard Collomb, puis de président de Lyon Tourisme et Congrès. Des fonctions qui l’ont, à plusieurs reprises, conduit sur les pistes sinueuses du Burkina Faso, et plus particulièrement de sa capitale Ouagadougou avec laquelle Lyon entretient depuis une vingtaine d’années des relations d’amitié et de coopération dans le domaine de la sécurité, de la santé ou encore des transports. « J’ai beaucoup travaillé avec ce pays très attachant », raconte Jean-Michel Daclin. « Quand le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, est devenu ministre, il m’a proposé le poste de consul du Burkina Faso. J’ai accepté ! » Entérinée par la diplomatie burkinabé, le ministère des affaires étrangères et le corps consulaire lyonnais, sa nomination devrait être officialisée dans les jours qui viennent après réception de son exequatur. Au menu de ses nouvelles attributions, accompagner et aider 5 000 ressortissants dans leurs démarches administratives et de visa, et établir des liens étroits entre le Burkina Faso et les institutions politiques et économiques régionales. « Il y a de belles opportunités pour le secteur privé » assure Jean-Michel Daclin qui planche sur son plan de mandat et les premières actions à mener après la crise sanitaire. MP

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LA VIE ÉCONOMIQUE

APPIA IMMOBILIER Clémence Rivoire-Dupont logée à une nouvelle enseigne

Baignée dans l’univers immobilier depuis son plus jeune âge, Clémence Rivoire-Dupont a longtemps affuté ses armes au sein de la régie familiale. À 35 ans, la Lyonnaise veut désormais écrire sa propre histoire, avec la création de son cabinet spécialisé, Appia Immobilier. Texte : Morgan Couturier - Photos DR

TRANSACTION, GESTION, LOCATION ET AUDIT JURIDIQUE À LYON ET DANS SA RÉGION

omme Rome en son temps, Lyon ne s’est pas construite en un jour, si bien qu’y dénicher des trésors cachés y est encore un métier plaisant. Une passion familiale instaurée par son arrièregrand-père un siècle plus tôt et que la jeune femme de 35 ans développe depuis sa plus tendre enfance. Un parcours immobilier que Clémence Rivoire-Dupont n’a jamais rechigné à emprunter, et qui l’a mené plusieurs années durant à la tête de la régie familiale.

lyon people • nov - déc 2020 • 26 •

Un jeu de piste à consonance latine, que l’ancienne étudiante en droit immobilier à l’université Lyon III prolonge elle-même sous l’appellation Appia Immobilier, un titre dont l’étymologie vient souffler l’idée que la société marche sur les traces de la Via Appia, cette iconique route romaine parcourant l’Italie du Nord au Sud. Dupliqué entre Rhône et Saône, Appia espère désormais connaître un destin tout aussi glorieux, le cabinet éponyme cherchant aujourd’hui à prolonger l’héritage laissé par ses ancêtres. « C’est apparu comme une suite logique », glisse-t-elle. « Si je crée une société, c’est pour mettre en avant mes compétences juridiques et relationnelles. J’ai vu les choses se transformer, l’immobilier se complexifier, surtout d’un point de vue juridique. Voilà pourquoi je crois que ce métier doit être fait par des professionnels, les clients ont besoin d’être rassurés ».

METTRE EN AVANT LE PATRIMOINE LYONNAIS

Conquise par la beauté de l’immobilier lyonnais, Clémence Rivoire-Dupont se plaît ainsi à juger les biens, de manière à « remettre le bâti au cœur de son métier ». Telle est la force d’Appia Immobilier qui, malgré sa jeunesse, jouit d’ores et déjà de rapports privilégiés avec les propriétaires. « Je veux mettre l’humain, le relationnel au centre de mon activité. C’est pourquoi le cabinet s’oriente vers l’accompagnement et l’écoute de chacun de ses clients dans leurs projets immobiliers. Mon objectif est simple : je veux donner une image plus jeune et plus dynamique à la profession. Si l’entreprise est nouvelle, je ne suis pas récente dans le milieu de l’immobilier », soutient-elle. Une justification nécessaire pour celle qui aujourd’hui, se nourrit des rencontres aussi diverses et variées que les biens qu’elle accepte de vendre, louer ou gérer. Sans oublier l’influence de son service d’audit juridique. « Nous commercialisons une grande variété de biens, mis en valeur par les photos de Franck Aparisi, car pour moi, l’immobilier est une façon de valoriser son patrimoine », justifie-t-elle. La carte de Lyon étant déjà dressée, reste à emprunter cette fameuse voie promise au succès. Ainsi soit-il, pour trouver le logement de son choix, tous les chemins mènent à Appia Immobilier !

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LA VIE ÉCONOMIQUE

COUTURE

Au bonheur des dames Nous avons poussé la porte de la jolie boutique multimarques de l’Ouest lyonnais pour la découvrir sous toutes ses coutures ! Le jeu de mots est facile mais n’en est pas moins justifié pour décrire le grand nombre de marques et de modèles proposés dans cet espace dédié à la mode féminine. Texte : Sophie Guivarch - Photos © Saby Maviel

es collections sélectionnées avec exigence et un œil averti par Jessica, créatrice de Couture il y a deux ans. La jeune femme a choisi la commune chic et dynamique de Tassin-la-Demi-Lune, sa ville natale, pour donner vie à son projet. « Les enseignes multimarques sont de plus en plus rares, ce que je déplorais en tant que cliente. J’ai donc imaginé une boutique qui me ressemble, qui réunisse une vingtaine de marques, essentiellement françaises et italiennes proposant des collections sport chic, faciles à porter et confortables pour toutes les occasions. Et pour faire mon choix en

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toute connaissance de cause, j’essaye chaque modèle avant de le sélectionner pour la boutique ! » Inutile de vous dire que son jugement est sans appel et son goût très juste ! Un coup d’œil sur les collections harmonieusement disposées sur les portants suffit à être convaincue. Noblesse des matières, coupes irréprochables, tissu technique qui nous sied à merveille..., toutes ont un point commun, l’exigence de qualité. Sur les conseils avisés de Jessica, Marie et Françoise, il ne nous reste plus qu’à adopter le vêtement fait pour nous. Car ici, chaque cliente est unique et on la bichonne ! Style, morphologie, mode de vie, humeur du jour..., telles de bienveillantes marraines fées, elles vous habillent comme si elles vous connaissaient depuis toujours, que vous soyez rock, sport chic ou sophistiquée ! « Nous sommes ici pour conseiller et partager un bon moment. Et certaines clientes, très fidèles, viennent parfois de loin mais elles ont l’assurance de trouver une écoute attentive et de faire le bon choix. » Me voilà prise au piège ! Entre les incontournables collections Aeronautica Militare, Pinko, Mason’s et les lignes raffinées et créatives de High, la tête me tourne ! Ce seront finalement

un jean Seven For All Mankind et une veste en velours au caressant toucher de Majestic Filatures qui s’avèrent manquer cruellement à mon dressing, mais impossible de repartir sans les assortir à une paire de boots Free Lance ou une paire de sneakers Premiata. J’oubliais le manteau pour l’hiver ! Si la parka Parajumpers me fait toujours de l’œil, une peau lainée Ventcouvert me semble soudainement indispensable pour surmonter les premiers frimas ! Et comme je suis très prévoyante, la paire de bottines Rossignol finit dans mon coffre prête à m’accompagner à la montagne comme à la ville ! Trouver son bonheur, chez Couture, rien de plus facile, nulle cohue, accès difficile ou problèmes de stationnement mais une équipe de professionnelles rien que pour nous, des marques qui se complètent, des vêtements qui nous subliment... Mesdames, il est temps de vous faire plaisir !

Boutique Couture 48, avenue de la République 69160 Tassin-la-Demi-Lune Tél. 04 37 46 98 56

V I S E Z L’ E X C E L L E N C E

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LA VIE ÉCONOMIQUE

SANTÉ

LA CLINIQUE DU PARC soigne son image

Fondée au début des années 80, la Clinique du Parc s’appuie sur ses différents pôles d’excellence pour valoriser son image. Jadis réputé pour ses connaissances en matière d’orthopédie, l’établissement entend ainsi se positionner comme une « institution de santé », orientée vers la satisfaction client. Texte : Morgan Couturier - Photos © DR

out commence par une croyance », selon Albert Einstein, qui dans sa grande connaissance de l’Homme, avançait l’idée que « la plus grande force du corps humain est sa capacité d’auto-guérison ». Le corps et l’esprit étant souvent reliés, la Clinique du Parc tient donc à respecter cette valeur sainte, selon laquelle le client est roi. Un constat d’autant plus acceptable en matière de santé, où chaque patient aspire à repartir heureux. Conscient de cette implacable réalité, l’établissement du groupe C2S semble animée par la volonté de « créer un cadre bienveillant ». Une mission entamée au début des années 80, que la direction entend désormais optimiser au gré d’innovations et de développements aussi nombreux que ses séjours hospitaliers (estimés à 20 560 en 2019, ndlr).

« Le but est de créer un maximum de synergies et d’être complet dans l’offre de soins. On veut avoir de meilleurs résultats et une vraie satisfaction client », complète Camille Modica, la nouvelle responsable communication. À ce titre, le mal se soignant rarement par le mal, la Clinique du Parc souhaite apporter son lot de nouveautés, que l’on parle de l’introduction d’une nouvelle technologie de pointe en matière d’imagerie par rayons X (EOS, ndlr) ou d’un traitement plus personnalisé de la clientèle, valorisé par un personnel plus que jamais... aux petits soins pour ses patients.

Une offre de soins riche et diversifiée, articulée autour de cinq pôles d’excellence « Lorsque vous évoluez dans une ville réputée comme peut l’être Lyon, vous vous devez de proposer ce qui se fait de mieux en matière de santé et de confort hôtelier au sein d’une clinique », appuie ainsi Franck Zanibellato, directeur de ce site où cohabitent aujourd’hui cinq pôles d’excellence, de l’historique orthopédie à la neurochirurgie, en passant par la chirurgie plastique, ophtalmologique ou digestive. Le tout, agrémenté du centre ambulatoire Kléber (dédié à la chirurgie oculaire), du parc Laser Vision et du Mediparc 4, ce nouveau centre de consultations non-programmées de traumatologie, censé s’installer rue Jean Novel, au mois d’avril prochain. lyon people • nov - déc 2020 • 30 •

Des partenariats engagés avec des institutions lyonnaises « On est en train de développer le confort hôtelier. Nous avons désormais plusieurs types d’hébergement avec des chambres Prestige et des chambres Confort. Aujourd’hui, il est possible d’adapter la chambre aux souhaits de confort du patient », précise Camille Modica. Dans cette quête de changement, l’établissement lyonnais s’est donc adjoint les services d’une conciergerie, d’un service de voiturier, ou encore de meilleurs

ouvriers de France, de l’école Vatel ou des chocolats Sève pour la partie gourmande. « Nous essayons d’optimiser l’organisation générale et le parcours patients », assure la clinique, qui, dans sa quête de « clients détendus », s’efforce de diminuer l’attente et de garantir un maximum de dignité, à l’instar de cette possibilité offerte aux patients de se rendre debout au bloc opératoire, dès que leur corps le leur permet. Ainsi va la vie de modèle 2.0 où chaque détail a son importance. À juste titre. En guise de récompenses pour son opération développement, la Clinique du Parc jouit d’ores et déjà de nombreuses recommandations sur internet. Mieux, elle se positionne « comme la clinique qui a la meilleure note sur Google ». On appelle ça soigner son image.

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LA VIE GASTRONOMIQUE

L’équipe des Toques Blanches Lyonnaises autour de son président Christophe Marguin, lors de la manifestation du 16 novembre. À droite, David Massot (Cirque Imagine)

CHRISTOPHE MARGUIN

« On nous prend vraiment pour des imbéciles » Contraint et forcé, comme tous ses confrères restaurateurs, de ranger ses ustensiles de travail le temps du confinement, le président des Toques Blanches Lyonnaises craint le pire pour sa profession, au point de plancher sur un sujet prohibé jusqu’alors : celui des licenciements. Propos recueillis par Morgan Couturier - Photo © Saby Maviel

l a suffi d’une phrase, d’une interrogation formulée par Olivier Véran pour que Christophe Marguin émette son quolibet préféré, débutant étrangement par la même lettre que crise. « Que se serait-il passé si nous n’avions pas fermé les bars et les restaurants dans les Métropoles où le virus circulait le plus ? », a questionné le ministre de la Santé, lors de son intervention télévisée du jeudi 5 novembre. La réplique du président des Toques Blanches fut rapide et cinglante, à la hauteur du désespoir qu’est le sien : « C’est n’importe quoi. C’est vraiment un naze ce mec, il est vraiment dangereux. Nous, on ne peut pas faire plus, on a fait tout ce qu’on nous a demandé. On prend toujours l’exemple des grandes surfaces, mais qu’on ne nous dise pas que le virus circule moins dans les hypermarchés que dans les restaurants », peste le gastronome.

UNE REQUÊTE SIMPLE, TRAVAILLER AU MOINS LE MIDI DU LUNDI AU VENDREDI La réalité est pourtant aussi triste qu’elle n’y paraît et invite inexorablement à contester la politique du gouvernement, censée protéger l’économie autant que possible, en dépit de la nécessité de lutter contre la propagation du virus. Mis hors du jeu du jour au lendemain, sans même avoir été prévenus, les restaurateurs se sentent ainsi lésés, avec pour lyon people • nov - déc 2020 • 32 •

seule compagnie, les marchandises récupérées la veille du confinement. « On nous prend vraiment pour des imbéciles ! C’est inadmissible qu’on nous ait fermés du jour au lendemain. Maintenant, ce qui est perdu, est perdu, et la tendance n’est vraiment pas bonne », poursuit le chef établi avenue de Grande-Bretagne, dans le 6ème arrondissement. Néanmoins, comme tout bon cuisinier qui se respecte, Christophe Marguin a appris à gérer la pression. A tête reposée, et ce, malgré quelques éreintantes séances à la Métropole de Lyon, ce dernier a donc pris le temps d’imaginer une nouvelle recette pour sauver ce qui peut encore être sauvé. « Je pense que les restaurants qui respectent les protocoles sanitaires devraient être ouverts du lundi au vendredi midi, puis instaurer un couvrefeu complet le soir et un confinement le week-end, mais au moins, tu as cinq jours où tu rentres un peu d’argent », suggère-t-il, s’appuyant sur les maigres résultats de la vente à emporter, largement pénalisée par la généralisation du télétravail.

« S’IL FAUT LICENCIER, ON LICENCIERA, ON N’AURA PLUS LE CHOIX » « Il y a moins de personnes dans les bureaux, du coup, les restaurants travaillent moins. Les prix sont plus bas, mais si tu veux garder la même qualité, à un moment, c’est compliqué.

Soit tu fais des plats de moins bonne qualité, soit... », tu licencies, un terme jadis tabou en gastronomie, mais qui tend aujourd’hui à prendre de l’ampleur, devant la triste réalité du terrain. « Nous, on demande à travailler, on veut préserver nos emplois. Seulement, là, tout le monde commence à penser aux licenciements et s’il faut licencier, on licenciera. On n’aura plus le choix », regrette le président des Toques Blanches. Une prise de position rare de la part de l’association, discrète jusqu’à présent sur ce sujet. Il n’empêche, le ras-le-bol arrivant à ébullition, les restaurateurs se sont engagés dans les manifestations hebdomadaires des commerçants en détresse. « On n’est pas là pour critiquer, on est là pour faire notre métier. Si on commence à manifester, c’est vraiment qu’on se fait du souci. », dévoile Christophe Marguin, car aussi vite et fort qu’il faut freiner le virus, il faut trouver une solution à la problématique des bars et des restaurants dont la réouverture est annoncée pour janvier 2021 !

BRÈVE DE COMPTOIR INTER RHONE L’assemblée générale d’Inter Rhône a élu son nouveau président. Conformément aux statuts de l’interprofession imposant l’alternance entre représentant de la production et du négoce, Philippe Pellaton succède à Michel Chapoutier, arrivé au terme de son deuxième mandat.

LA VIE GASTRONOMIQUE

ERIC JAMBON Chef de gare

L’ancien chef étoilé des Sequoias (Bourgoin) et son épouse Stéphanie se lancent dans un nouveau projet alliant patrimoine et gastronomie dans le Sud-Isère.

’est à La Salette Fallavaux (38) que le couple de restaurateurs s’est installé à la fin de leur aventure berjallienne. Dans cette commune empreinte de l’histoire familiale, Stéphanie gère les 4 chambres du gite « Les Sequoias » idéalement situé à 1200 mètres d’altitude sous le sanctuaire de NotreDame-de-la-Salette tandis qu’Eric étrenne avec enthousiasme sa nouvelle vie de chef consultant. Mais leur esprit entrepreneurial, toujours en éveil, les a menés l’été dernier sur le quai de la gare de Corps (à 5 kilomètres sur

la route Napoléon) aujourd’hui à l’abandon. Avec, en guise d’apparition, une furieuse envie de la restaurer en réveillant son buffet « en mode convivial » et en installant à l’étage 5 chambres d’hôtes. « Nous ne sommes pas encore propriétaires de la bâtisse et le compteur tourne. Il nous reste 30 jours pour réussir ce projet et son acquisition dans un premier temps. Nous avions obtenu un accord de prêt puis après le déconfinement, notre banque s’est rétractée (effet covid). Finalement, nous

avons cherché d’autres sources de financement et d’autres méthodes (nous demandons aux banques de nous financer l’acquisition qui se monte à 120 000 euros) puis nous ferons notre affaire des travaux » relate Eric Jambon. Leur projet est soutenu par la Région et par Jean-Pierre Barbier, président du Département de l’Isère, qui va mettre à leur disposition deux wagons historiques de 1880 pour que la gare retrouve sa vocation initiale. Il est encore temps de monter dans le train de cette belle aventure. Attention au départ !

> Pour participer à la levée de fond : https://dartagnans.fr/projects/devenez-chef-chef-de-gare Textes : Marco Polisson et Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel et DR

BRÈVES DE COMPTOIR L’ATELIER DU SQUARE Face aux nouvelles mesures sanitaires, l’Atelier du Square et son chef Guy Benayoun se réinventent. Du lundi au vendredi, les convives pourront emporter des marmites (vendues 10€, ndlr) ou des croque-monsieur revisités. Sans oublier la livraison à domicile de foie gras (35€ les 500g), de soupes (9€ le litre) et plateaux repas en bocaux (22€, le coffret entrée, plat et dessert). Des mets à récupérer directement au restaurant, rue Claudia (Lyon 2). MC

MAISON PERLA

BOCUSE D’OR EUROPE

En route vers la finale Cocorico ! Le cuisinier lyonnais Davy Tissot a décroché le Bocuse d’Or Europe du meilleur plat. La compétition s’est déroulée à Tallinn, en Estonie. Pour se préparer, Davy Tissot et son équipe se sont entraînés dans une maison de l’ouest lyonnais pendant le confinement. Désormais, le prochain objectif du cuisinier lyonnais est de gagner la finale du Bocuse d’Or. Elle se déroulera à Lyon les 1er et 2 juin prochain. Davy Tissot sera à nouveau fier d’y représenter la France. France 3 Auvergne Rhône-Alpes du 16 octobre 2020

lyon people • nov - déc 2020 • 34 •

Théodore Lafond et sa compagne Siam Peillon viennent de lancer Maison Perla. Le couple ambitionne d’exporter huîtres normandes, homards bretons et caviar de la Maison Perle Noire, directement au domicile des gourmets, à Lyon comme dans ses alentours (dans un périmètre de 15 km, ndlr). Le tout, arrosé de vins et de champagne sélectionnés par le sommelier Yann Eon. MC > Commande en ligne sur www.maison-perla.fr et par téléphone 04 87 61 38 52

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Vent d’optimisme dans le temple de la gastronomie En dépit de la crise sanitaire, les commerçants des Halles Paul Bocuse s’adaptent à leur façon, en attendant les fêtes et leurs promesses de jours meilleurs. Dans ce délice des sens, abandonner n’est pas à la carte. Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff et Saby Maviel pour Lyon People

our doubler le bonheur, il faut le partager », disait un grand homme, dont le patronyme orne la façade de ce chef-lieu de la gastronomie lyonnaise. Bien que le coronavirus en ait décidé autrement, les Halles de Lyon entendent respecter cette tradition. Entre vouloir et pouvoir, le partage s’écrit alors différemment dans ces allées habituées aux explosions de joie et aux bruyantes discussions. L’animation habituelle a baissé de plusieurs octaves et les tables des comptoirs se sont effacées, pour ne laisser place qu’à la vente à emporter. Bien qu’inédit, le tableau n’en est pas catastrophique pour autant. Ainsi, déambuler entre les étals procure toujours le même plaisir de croiser un peu de monde, et de s’exalter devant le parfum des produits exposés, prompts à charmer les clients les plus fidèles.

DES CLIENTS COMPATISSANTS ET FIDÈLES Un baume au cœur immuable, dont ne peuvent se passer ces derniers, galvanisés par ces incursions qui rendent leurs journées moins longues. Pas pour tout le monde. « Tu fais douze heures par jour, et à la fin, tu ne lyon people • nov - déc 2020 • 36 •

gagnes rien. Tu survis. Ce n’est pas le même business, mais on garde le moral. En revanche, les week-ends sont sympas. On a augmenté la gamme traiteur, du coup, le midi, les gens d’en face viennent s’approvisionner chez nous », assure Thomas Vedrine (3), dont la simple vue des grenouilles donne envie d’ôter le masque pour grignoter. Il en va ainsi des halles, et de leurs gourmandises qui ne demandent qu’à être avalées. À ce titre, si les boulangeries et pâtisseries connaissent une affluence honorable, les charcuteries ont également le vent en poupe, que l’on s’attarde devant l’échoppe de Gast, de la maison Cellerier ou de Sibilia. « Ça change un peu, mais le vendredi et le samedi, il y a toujours du monde », confirme Naoko, employée de l’enseigne dirigée par Bruno Bluntzer. Une impression confirmée par les poissonniers et les bouchers.

DES PRODUITS DE QUALITÉ POUR SAVOURER LES FÊTES DE FIN D’ANNÉE Quelques allées plus loin, l’incontournable Renée Richard (2) veille également au grain. Egérie de ce haut lieu de la gastronomie

lyonnaise, cette dernière s’attèle à éviter que tout ce joli monde ne verse dans la déprime. Un petit mot par-ci, un peu de réconfort par là, histoire de remotiver ses amis écaillers, la Mère Richard conserve un large sourire. Même privée de ses débouchés dans la restauration, la fromagère en a vu d’autres. Expérimentée, elle sent le confinement s’affiner et le vent tourner. « Je pense qu’on va quand même bien travailler en décembre. Je l’espère ! Les gens vont sortir faire leurs achats aux halles », anticipe-t-elle. L’idée se tient, d’autant que les restaurants étant toujours fermés, les clients ne demanderont qu’à se régaler les soirs de fêtes. Eric Giraud (1) et ses confrères écaillers Merle, Léon et Rousseau peuvent désormais préparer leurs huîtres, leurs pinces de crabes et autres bouquets de crevettes, le menu s’annonce copieux et alléchant. Monsieur Paul demandait à ce qu’on savoure la vie comme si chaque jour était le dernier. C’est d’autant plus vrai en cette année d’incertitude... Halles de Lyon Paul Bocuse 102, cours Lafayette - Lyon 3e > Informations et horaires de vos commerces sur le nouveau site www..halles-de-lyon-paulbocuse.com

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LA VIE GASTRONOMIQUE

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BOUCHERIE BELLO LYON

Au commencement… Autodidacte ayant appris le métier sur le tard, Frédéric Bello ne cesse de nourrir sa passion pour les bonnes chairs au gré de ses investigations menées au sein des fermes et des foires. Des viandes de qualité que l’on retrouve aujourd’hui dans ses boucheries.

’histoire est ainsi faite, il faut un début à tout. Même la Boucherie Bello ne saurait échapper à la véracité de cette évidence. Artisan et entrepreneur accompli, Frédéric Bello aura donc dressé son empire, ici, dans cette boucherie créée à son nom en 2010, où le boucher fut l’un des premiers esthètes du label BIO. Depuis, la

culture de la qualité ne cessant d’alimenter les recherches de ses clients, le Lyonnais y entrepose de précieuses chairs animales, telles que le Black Pearl ou le bœuf Simmental. Des viandes amenées à maturer de 3 semaines à 2 mois, qui en ces temps compliqués, drainent une grande partie des amoureux de beaux produits à la maison

Bello. L’inverse aurait été étonnant. Ici, la faim est proche. Saisie à point, l’histoire n’en est que plus belle. Pour le plus grand plaisir de nos palais. Boucherie Bello Lyon 54, rue de la Charité - Lyon 2e Tél. 04 78 37 04 20

Textes : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

BOUCHERIE BELLO MEGÈVE L’enseigne prend de la hauteur S

a culture du partage n’a donc aucune limite. Aucune frontière. Sans cesse animé par l’envie de partager l’appétence de ses bêtes, Frédéric Bello se sera donc résolu à prendre de la hauteur. Direction Megève, où bon nombre de ses clients jouissent de résidences secondaires. Un terreau idéal pour proposer depuis 2017, un « emplacement très respectable », dans lequel ses équipiers, dont son fidèle associé, Guillaume Delmotte, viennent alimenter la réputation de l’occupant. Même la saisonnalité de la station ne peut freiner la dynamique. Pour preuve, ses savoureuses barbaques vont même jusqu’à régaler le restaurant japonais du Four Seasons, et se dégustent également sur place, à la table d’hôtes, située au cœur de la Boucherie. Qu’importe le lieu, la viande est logée à la bonne enseigne.

Boucherie Bello Megève 914, route nationale - Megève Tél. 04 50 55 91 90 lyon people • nov - déc 2020 • 38 •

CHARCUTERIE CRAUSER | BELLO

L’union qui ne cesse d’épater Le ballon ovale lui a appris bien des choses. Comme à transformer l’essai. Alors quand Frédéric Bello tient une occasion de marquer des points, l’ancien avant ne s’en prive pas, preuve en est avec ce dernier projet aplati entre les poteaux : la création d’une charcuterie-traiteur, là, à quelques encablures de son restaurant attitré. Un énième projet gourmand dessiné à deux, par respect pour ce proverbe japonais « qu’aucune route n’est longue au côté d’un ami », assimilé lors d’un apprentissage rondement mené au pays du Soleil Levant. Un proche nommé Jérémie Crauser, invité à quitter le Nord de la France début septembre, pour installer ustensiles et planches à découper sur l’ancien terrain de jeu de Christian Montaland, charcutier apprécié de la rue Franklin depuis 1989. « On conserve pas mal de ses recettes, dont son mythique boudin blanc, auxquelles on ajoute les recettes de Jérémie. Les débuts sont prometteurs, la clientèle est restée fidèle », décrit Frédéric, conquis par les capacités de ce jeune Lorrain de 30 ans, dont le potentiel créatif ne cesse de l’époustoufler au fil des jours.

TRADITION ET CRÉATIVITÉ AU MENU DE JÉRÉMIE CRAUSER Pour autant, les traditions étant faites pour être gardées, Jérémie Crauser tient à respecter le passé, jeunesse et ancienneté prenant des airs d’accords parfaits, comme vient à le rappeler la complicité affichée entre le jeune chef et son compère. Le duo désormais idéalement installé dans une boutique de 25 m2 rajeunie du sol au plafond, celui-ci se laisse aller à un défi : sélectionner des produits de qualité pour redonner vie aux charcuteries locales, de la simple « terrine de grand-mère » au pâté en croûte, la spécialité du jeune charcutier-traiteur. « Jérémie est très doué », décrit son acolyte, ravi de cette affaire rondement menée. La charcuterie-traiteur Crauser-Bello en place, les deux associés jouent désormais la carte de l’offensive. La tactique est simple : régaler ! Crauser-Bello 42, rue Franklin - Lyon 2e Tél. 04 78 37 09 97

RESTAURANT B.L.O.

Un projet arrivé à maturation L

es apparences ont beau être trompeuses, certains détails aident à ne jamais se méprendre, voire à rassurer sur l’excellence d’un site. Outre l’envoûtant parfum des plats, distillé sitôt la porte du restaurant B.L.O franchie, le scalpel greffé dans l’épiderme du maître des lieux vient confirmer l’implacable vérité du lieu : ici bas, la découpe est un art à part. Et si le corps robuste de Frédéric Bello aide à alimenter les scénarios fantasques liés aux bouchers, son sens de l’hospitalité ramène rapidement à l’essentiel, se faire plaisir. Un principe sacré établi depuis deux ans, que le boucher propriétaire de la boucherie voisine (lire par ailleurs), complète pour une inévitable corrélation entre bien manger et qualité, quitte à ce que la sélection des pièces soit plus lente que la dégustation.

MANGER DE LA QUALITÉ « Les viandes, je les choisis entières et moi-même », assure ce rude gaillard, conquis sur le tard par la beauté des bêtes qu’il sélectionne. Bœuf Aubrac, bœuf Wagyu ou Salers, une dizaine de races viennent aujourd’hui garnir son frigo, une fois les fermes et les foires écumées. « Si le cuir est fin, c’est que la viande va être fine. Là, ce sont des viandes qui ne réduisent pas quand tu les fais cuire » glisse ce passionné, qui pour autant, se refuse à verser dans le cliché du steakhouse. « On en a pour tous les goûts. Voilà pourquoi on essaye d’avoir de vrais accords mets et vins, avec près de 120 références. Il y a également toute une recherche sur les entrées. Les desserts eux, sont faits maison. C’est un vrai restaurant » décrit Frédéric Bello, dont la carte se dessine chaque année au fil des saisons et des arrivages, avec la complicité du chef Gilles Mozziconacci, recruté en janvier dernier. Depuis, chez B.L.O, manger devient sacré. Mieux, c’est un vrai bonheur ! Restaurant B.L.O 37, rue de la Charité – Lyon 2e Tél. 04 72 31 76 95 •

39 • nov - déc 2020 • lyon people

LA VIE GASTRONOMIQUE

ÉPICERIE-COMPTOIR MÈRE BRAZIER

Elle vous ouvre ses bras pour les fêtes de fin d’année !

De gauche à droite : Gille Demange, Martin Lambert adjoint, Lorenzo Demange chef Boulanger, Jade Monnet sommelière, Maxime Sagnol, Marcella Acquarone, pâtissiers, Romain Boyer chef charcutier, Junior Nadje chef cuisinier, Jérôme Desbois, directeur et le chef étoilé Mathieu Viannay

C’est LE rendez-vous des produits de qualité. Un lieu d’excellence (forte de deux adresses aujourd’hui), porté et initié par Gilles Demange et le chef-étoilé, Meilleur Ouvrier de France, Mathieu Viannay. Boulangerie, charcuterie, épicerie, vins, traiteur, l’équilibre est parfait : rien ne manque. Chaque chef joue sa partition (Lorenzo Demange, Romain Boyer, Jade Monnet, Maxime Sagnol et Junior Nadje), signée du sceau de l’agriculture biologique et du très bon goût. Pour les fêtes de fin d’année, laissez-vous tenter : osez l’expérience Épicerie-Comptoir Mère Brazier. Texte : Christophe Magnette - Photos © Saby Maviel

PENSEZ AU CLICK & COLLECT ! VOTRE MENU À PORTÉE DE CLIC ! Je clique : je choisis, je paie en ligne, je retire ma commande à la borne dédiée !

Pour effectuer votre commande, rendez-vous sur : www.merebrazier-epicerie.com/boutique Click & Collect : commande jusqu’à 12h pour le jour-même : retrait à l’épicerie de 12h à 13h45. Le saviez-vous ? Livraison midi : 9 € sur l’ensemble du 9ème arrondissement de Lyon ! lyon people • nov - déc 2020 • 40 •

PAIN AU LEVAIN NATUREL : UN CHOIX VOLONTAIRE Il est LE symbole du comptoir boulangerie. Confectionné – par Lorenzo Demange — et cuit sur place, selon une recette artisanale, il accompagne avec bonheur, charcuterie, fromages et produits de l’épicerie fine Mère Brazier. “Nous faisons du pain tous les jours, se félicite Gilles Demange, avec de la farine provenant uniquement de l’agriculture biologique.” Un choix récompensé par le label “Bio” obtenu pour le pain de L’Épicerie Comptoir. Une certification – et une reconnaissance donc – fruit de l’utilisation de la farine Borsa de la minoterie Dupuy-Couturier située à l’Étrat, dans la Loire. “Cette farine est totalement naturelle, ajoute Gilles, sans OGM, ni améliorant, glyphosate ou désherbant. Résultat, sa productivité est trois fois inférieure et... trois fois plus chère. Pourtant, notre baguette est vendue un euro !” Toutes les créations de l’Épicerie-Comptoir Mère Brazier sont faîtes avec cette farine, y compris le pâté-croûte maison.

Le panier de l’Épicerie-Comptoir Mère Brazier, la quintessence des produits français, issus de terroirs hexagonaux et internationaux ! Les cuvées le Joyeux Vol - vinifiées, élevées et mises en bouteille par Gerben Tonkens sur le domaine de Cheylus à Flaviac — les terrines de la Mère Brazier, le Condiment Balsamique — cultivé, transformé et mis en bouteille en Ardèche par Myriam Oddon, l’huile d’olive de la Dame, récoltée, pressée et maturée près du Douro, dans la maison de famille d’Olivia et Laurent Daublain, les saucissons de la Maison Duculty etc.

En résumé : les meilleurs produits pour une cuisine de qualité ! • Créée spécialement pour les fêtes par le chef-pâtissier, Maxime Sagnol — et son équipe —, la bûche trois boules est appelée à faire fondre même les plus sceptiques : la base est un biscuit au citron ; un cœur praliné, du chocolat blanc, contribuent à la réussite visuelle et gustative.

• La charcuterie : l’ÉpicerieComptoir Mère Brazier adore ! La preuve avec L’Oreiller de la Belle Aurore, “pâté en croûte emblématique de la cuisine française, dixit Mathieu Viannay, que nous confectionnons uniquement avec des gibiers à plumes de la chasse française.”

L’Épicerie-Comptoir Mère Brazier 53, rue de Saint-Cyr - 69009 LYON Ouvert du lundi au vendredi, 8h - 15h et 16h - 20h ; le samedi, 8h - 20h et le dimanche, 8h - 14h. Tél. 04 72 20 05 05 46, cours Franklin-Roosevelt - 69006 Lyon Ouvert du lundi au samedi de 9h à 14h et de 15h à 19h30. et les dimanches de décembre, 9h - 14h. Tél. 04 26 78 78 25 www.merebrazier-epicerie.com

• En reprenant la Mère Brazier en mars 2008, l’établissement emblématique d’Eugénie Brazier, le chef doublement étoilé — Mathieu Viannay — a redonné ses lettres de noblesse à un restaurant à part dans le paysage gastronomique français. Meilleur Ouvrier de France 2004, il apporte une exigence similaire au sein des Épiceries-Comptoirs Mère Brazier. Y compris, lorsqu’il s’agit de choisir un bon accompagnement ! La cave de l’ÉpicerieComptoir Mère Brazier : un lieu à visiter. •

41 • nov - déc 2020 • lyon people

EN COUVERTURE

Ensemble dans la vie de tous les jours, le couple formé par Marion Schonert et Jakè, se complète idéalement dans la vie professionnelle

BRH AMÉNAGEMENT & JAKÈ L’union fait leur force

Trois ans après s’être rencontrés sur un projet commun, Marion Schonert et l’artiste Jakè laissent aujourd’hui leur union bonifier leurs vies personnelles et professionnelles. Pour leur plus grand bonheur. Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

’art est ainsi fait, certaines copies sont faites pour être revues, retouchées et améliorées, de manière à laisser transparaître les émotions. Un profond sentiment recherché de tous, et pourtant si complexe à retranscrire que de tels frissons se retrouvent rarement marqués dans les livres. Tisser sa toile importe mieux, par respect pour ces principes sacrés, selon lesquels, « le temps est de l’amour ». S’attarder allée des Séquoias à Limonest, suffit à s’en convaincre, là, dans ces bureaux où chaque escale offerte devant un tableau, amène à cette seule et même conclusion.

DE L’ORDRE SUR LE PLAN SENTIMENTAL ET PROFESSIONNEL Mieux, « love is my law » (l’amour est ma loi, ndlr) chez BRH Aménagement, si l’on en croit l’inscription laissée sur place par l’artiste Jakè. Une présence loin d’être anodine tant le dessinateur lyonnais partage son temps depuis deux ans, avec la maîtresse des lieux, Marion Schonert. Une union fondée sur l’autel d’un hall d’immeuble, où le hasard faisant bien les choses, le millésime 2017 décida de joindre leurs talents. « C’est parti de là, on a commencé à travailler ensemble, on s’est mis ensemble et aujourd’hui, on travaille de manière conjointe », dessine la fondatrice de BRH Aménagement, cette société florissante que la séduisante jeune femme jugea bon de créer en 2011, histoire de partager son savoir-faire dans l’univers esthétique de la vente et de l’installation de mobiliers dédiés au secteur tertiaire (bureaux, restaurants/ hôtellerie et habitat) et aux particuliers.

Marion entourée de son équipe, Mara et Nathalie. (Absente sur la photo : Patricia)

projet Brigadeiros-byjake.com, cette société qu’il a édifié avec Marion, Chloé et JeanPhilippe Garcia, de manière à propager sur la toile, quelques centaines de produits dérivés sérigraphiés, accessibles au plus grand nombre (vaisselles, bougies et autres foulards).

Une vérité aujourd’hui chahutée par cette relation fusionnelle qui, selon les formes, vient dynamiser l’activité de l’un et de l’autre. « Ça donne un nouveau souffle » se réjouit l’ancienne Cannoise. Avant de poursuivre : « Depuis qu’on est en couple, BRH dirige un peu plus son savoir-faire vers les particuliers, ce qui nous permet d’aller vers des projets d’aménagement plus complets, plus décoratifs, où l’on propose des œuvres de Jakè, de beaux tapis, de beaux luminaires. On se complète l’un l’autre », assure-t-elle, visiblement conquise par la valeur ajoutée de cette association. Une œuvre à part entière, au travers de laquelle Jakè lui-même trouve son bonheur, la réciprocité des idées et des sentiments ayant permis à Marion Schonert de prendre part à cette quête incessante de développement de la structure Jakè Artwork, dont elle porte aujourd’hui la responsabilité du volet commercial. « On en est arrivé à travailler ensemble sur la commercialisation des œuvres originales. Maintenant, il faut passer par elle. En complément de l’activité d’aménagement, Marion gère les projets de A à Z », poursuit l’artiste contemporain, désormais pleinement concentré sur l’aspect créatif.

Une force nouvelle et stimulante que le peintre, exerçant depuis maintenant 20 ans, met au service de son inspiration, visiblement exaltée par un tel quotidien. Une effervescence autrement contagieuse, comme le laisse à penser cette somptueuse collaboration échafaudée avec AndréClaude Canova, au gré de laquelle le soyeux perçoit quelques poignantes manifestations de romantisme. Une simple commande de bisous inscrite à l’encre noire, des cœurs… Le résultat n’en est que plus brillant, et appelle à s’exporter au Musée des Tissus au mois d’avril prochain, au fil des motifs esquissés sur une centaine de tableaux. Après tout, aimer est tout un art. > Plus d’informations sur www.brigadeiros-byjake.com et www.jake-artist.com

LE MOMENT D’INVESTIR SUR JAKÈ « Le business a pris le pas sur les sentiments, mais ça me va bien. Au final, j’ai tout ce que je voulais : elle est venue mettre de l’ordre et valoriser les tableaux », dixit Jakè, pourtant déjà épaulé par sa fille Andréa. Il n’empêche, l’union faisant la force, le graffeur aux 2 000 œuvres, peut désormais profiter du temps alloué pour enrichir le •

43 • nov - déc 2020 • lyon people

PEOPLE STORY

Une Lyonnaise candidate à Miss France 2021

lyon people • nov - déc 2020 • 44 •

ANAÏS ROUX

Une princesse au grand cœur Vingt ans après le sacre de Sylvie Tellier, une Lyonnaise est à nouveau en position de décrocher la couronne de Miss France. Un exploit que la belle Anaïs Roux espère reproduire à l’occasion des 100 ans du célèbre concours de beauté. Une belle revanche pour cette jeune femme jadis introvertie. Texte : Morgan Couturier - Photos © Christian Juillard

ne belle femme plaît aux yeux, une bonne femme plaît au cœur, l’une est un bijou, l’autre est un trésor ». Aussi conquérant que conquis, Napoléon Bonaparte avait eu ces jolis mots pour décrire la compagnie d’une demoiselle. Deux siècles après sa mort, une telle pensée raisonne encore, plus vivante que jamais, alors qu’approche l’élection de la plus belle femme de France. De ce jeu, la Lyonnaise Anaïs Roux apparaît là, quelque part entre le bijou et le trésor aux yeux d’une région Auvergne-Rhône-Alpes qu’elle s’apprête à représenter, auréolée de grandes ambitions et de cette fameuse écharpe que l’on promet à la plus belle miss de son territoire. « Que du bonheur », pour cette pimpante jeune femme de 23 ans, que l’on espère voir propulsée plus haut, coiffée de la tant convoitée couronne de Miss France, vingt ans après le sacre d’une autre Lyonnaise, une certaine

Sylvie Tellier. L’histoire n’en serait que plus belle pour cette apprentie ostéopathe, embarquée dans ce parcours au seul motif louable de rendre fiers ses parents. « Je me suis prise au jeu. J’ai découvert le monde de la scène. Je m’épanouis là-dedans, d’autant que je suis de nature à relever des défis et aller de l’avant. C’est un grand honneur d’être là 20 ans après Sylvie Tellier. Ça me pousse à représenter au mieux ma région », expose-telle sans succomber à la pression.

DE NATURE DISCRÈTE, ANAÏS A « BEAUCOUP CHANGÉ » GRÂCE À L’ÉLECTION Agir autrement serait une erreur pour notre Lyonnaise à la notoriété grandissante, que

l’élection vient doper d’une inaccoutumée confiance en elle. Une belle revanche pour cette demoiselle pleine de vie, que la nature avait définie comme une personne renfermée et discrète, parfois moquée par quelques camarades de classe. « Petite, j’étais plus du côté de ceux qui recevaient des méchancetés que de ceux qui les lançaient. Je ne savais pas forcément répondre aux petites attaques qui m’étaient adressées », dévoile celle qui aujourd’hui, profite de sa popularité pour combattre le harcèlement scolaire. Depuis, les exemples ne cessent de s’additionner : les faiblesses d’hier font les forces d’aujourd’hui. Du haut de son mètre 74, Anaïs Roux a donc évolué. Grandi aussi, autant par ses nouvelles aptitudes à défiler en talons que par sa capacité à « passer audessus de sa timidité ».

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45 • nov - déc 2020 • lyon people

PEOPLE STORY

Ci-dessous, de gauche à droite : Anaïs sur les genoux de sa sœur Lætitia, Benoît, Alexis, sa mère Anne et Axel dans les bras de son père Silvere

UNE MISS COMPLÈTE, JOLIE ET QUI DÉFEND SES IDÉES « J’ai beaucoup moins d’appréhension. J’ai appris à m’apprêter, à me mettre en valeur. Avant, je le faisais d’une manière différente. Je me maquillais très simplement. Je n’avais jamais porté de talons. Grâce à l’élection, on a accès à un panel de tenues extraordinaires. Pour la confiance personnelle, c’est important », décrit celle qui, au-delà de sa beauté physique, bénéficie également du soutien d’une famille entière, de ses parents Silvere et Anne, à sa sœur Laetitia en passant par ses trois frères, Benoît, Alexis et Axel. « On est souvent remis en question. Heureusement, ils m’ont toujours soutenu. C’était une force », poursuit-elle. Une force indescriptible qu’Anaïs Roux compte mettre à profit le 19 décembre prochain, sur la scène du Puy du Fou, de manière à « tirer son épingle du jeu » au sein d’une « très belle promo ». En attendant, qu’importe la concurrence, la Lyonnaise peaufine sa préparation et profite à fond, quitte à mettre sa cinquième année d’ostéopathie entre parenthèses. « Le meilleur métier » à ses yeux attendra bien, car le jeu en vaut la chandelle. Ou du moins la couronne. La décrocher serait un rêve, d’autant qu’Anaïs Roux remplit les cases du profil type : « une miss complète, certes jolie, mais qui sait s’exprimer et défendre des idées ». Au risque de se répéter, la Lyonnaise a déjà les siennes. Les exporter serait alors grandement facilité par un triomphe national, de façon à entretenir un autre dicton : « la jeunesse d’aujourd’hui façonne le monde de demain » !

La famille d’Anaïs De gauche à droite, en haut : Anaïs, Benoît et Lætitia en bas : Anne, Silvere, Alexis et Axel lyon people • nov - déc 2020 • 46 •

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DANS LE RÉTRO

CAROLE DUFOUR 40 ANS DE FÊTES ET DE RÉCEPTIONS

lyon people • nov - déc 2020 • 48 •

Femme de communication, souvent proche des grands hommes politiques de la ville, Carole Dufour a régné pendant plus de quarante ans sur l’univers de l’événementiel lyonnais. Aujourd’hui, elle préfère prendre du recul. L’occasion de retracer les grands moments d’une carrière riche en rencontres et en anecdotes, et d’évoquer ses hommes de cœur. Sans filtre, ou presque... Propos recueillis par Marco Polisson et Morgan Couturier - Photos © DR

LP : Tout le monde vous reconnaît un sens aigu pour flairer les bons coups. Vous avez toujours su saisir les opportunités au bon moment. Dernier exemple en date, vous arrêtez votre société et vos activités fin 2019, deux mois avant le coronavirus… CD : C’est ma bonne étoile. Mais là, c’était dû à cette opération du dos qui m’obligeait à être hors-circuit pendant 3 mois et qui m’a fait penser que c’était peut-être l’occasion de mettre fin à mes activités. La société avait 30 ans et les collaborateurs ne voulaient pas poursuivre. Qu’en est-il de votre mal de dos ? Mon dos me fait encore beaucoup souffrir, le seul intérêt que je vois à cette opération c’est que cela m’a permis de prendre cette décision. Je l’ai prise par instinct. Quinze jours avant, je ne savais pas que je déciderai ça. Pour le reste, disons que j’ai un petit truc dans ma tête qui, à chaque fois, me dit : ‘‘c’est le bon moment, vas-y, fonce ’’ ! Je n’ai pas d’autres explications... À l’inverse de Gérard Collomb, vous avez refusé de faire le combat de trop... Oui et je pense que c’est très important. Il faut dire que je ne suis pas une femme politique. Le combat de trop est souvent le propos des hommes et femmes politiques, qui ne savent pas s’arrêter parce qu’ils ont le pouvoir et la gloire. Ils ne savent pas retomber dans l’anonymat du jour au lendemain. Vous qui avez eu l’oreille des maires Francisque Collomb et Raymond Barre, auriez-vous conseillé à Gérard Collomb de repartir au combat pour un 4ème mandat, si vous aviez été sa conseillère ? Bien sûr que non ! Il est évident que s’il l’avait annoncé dès le début de la campagne la décision qu’il a prise entre les deux tours, la situation aurait été complètement différente et les Verts n’auraient pas fait le résultat qu’ils ont fait.

Petit retour aux sources de votre vocation. Comment êtes-vous tombée dans la marmite de la communication ? Était-ce le métier de votre père, Pierre Pétrier ? Pas du tout ! Mon père était grossiste en pharmacie, rue de Créqui. Maman ne travaillait pas, elle avait été clerc de notaire, mais avait choisi de s’occuper de ses enfants. Où avez-vous grandi puis fait vos études ? On a toujours habité dans le 6e. Je suis née rue de Sèze. Ensuite, mes parents ont habité avenue Foch toute leur vie, et c’est là que mon père est décédé, il y a deux ans. J’ai fait mes études à l’institut Fénelon au bout de la rue Duquesne. J’ai eu une scolarité correcte, j’avais quand même pas mal de facilités. J’ai passé mon bac en 1968, un bac oral, ce qui m’arrangeait bien.

Vous démarrez votre carrière de journaliste au mensuel « Métropole » J’avais eu un prof de géographie, au cours de mes dernières années de scolarité, qui m’avait dit qu’un premier boulot était important sur un CV, qu’il fallait tout de suite avoir une première activité. Un ami de mon père Jean Matagrin, le frère aîné de Jacques Matagrin qu’on côtoie encore aujourd’hui, possédait un journal qui s’appelait « Métropole », et traitait de l’actualité lyonnaise. Il m’a proposé de m’embaucher.

Comme cette année avec le coronavirus ! Un bac un peu comme cette année, un peu particulier. Vous enchaînez avec Sciences-Po et Sciences éco qui mènent à tout : au journalisme et au mariage avec Bruno... C’est exact ! C’étaient des études très hétéroclites qui permettaient de faire un peu de tout, surtout Sciences-Po, qui donnait une ouverture d’esprit. C’est ce que j’ai retrouvé dans le journalisme, où l’on peut être amené à parler d’informatique, le lendemain de gastronomie puis de politique ou de tourisme... C’est cela qui me plaisait, je n’avais pas du tout envie de m’enfermer dans un domaine d’activité.

Carole présentant le nouveau numéro de « Résonnances » au maire de Lyon Louis Pradel en 1976

Mariage pluvieux, mariage heureux pour Carole et Bruno Dufour, le 29 septembre 1973 à la Rédemption

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Les parents de Carole en 1942

49 • nov - déc- 2020 • lyon people

PEOPLE STORY

LE PROCÈS BARBIE, L’UN DES GRANDS MOMENTS DE SA CARRIÈRE

Guy Darmet présente la maquette de la Maison de la Danse aux côtés de Carole Dufour et Régis Neyret

Carole dans la cour de l’hôtel de ville en 1980 après sa nomination en tant que rédactrice en chef de « Vivre à Lyon »

RÉGIS NEYRET, L’HOMME QUI FAIT DÉCOLLER SA CARRIÈRE Vous y restez un an avant d’intégrer en 1975, l’hebdomadaire « Résonnances ». Qui vous met en relation avec Régis Neyret ? Le monde de la communication et notamment de la presse est petit. Je fais rapidement connaissance avec Régis Neyret, dont j’appréciais beaucoup le côté humain, que je ne trouvais peut-être pas trop de l’autre côté. Quand Régis me propose l’aventure Résonnances, j’accepte tout de suite. Résonnances, c’est une petite famille. Je fais beaucoup de politique, de l’économie et du tourisme ce qui me vaut de faire des voyages. On profite bien de nos premières années de mariage, sans enfant, grace aux opportunités que nous offre le journal.

En 1980, vous quittez Résonnances pour intégrer le service communication de la Ville de Lyon et devenez rédacteur en chef du journal municipal « Vivre à Lyon ». Qui guide votre choix et vos premiers pas ? Le boulot était sympa mais nous étions quand même très peu payés. J’étais jeune mariée, j’avais envie de gagner un peu plus. La municipalité était venue me voir en me demandant si j’accepterais de rédiger le journal de la communauté urbaine « Courly informations ». J’ai demandé à Régis qui m’a dit qu’il comprenait que financièrement cela m’arrangeait donc il a dit oui. Ils ont été très contents et six mois après ils m’ont demandé de faire aussi « Vivre à Lyon », le journal de la Ville.

Quelle fut la réaction de Régis Neyret ? Là, il m’a dit : ‘‘Non, c’est too much, ce n’est plus possible, il faut faire un choix’’. Chez Résonnances, j’avais fait le tour, je voyais qu’il n’y avait pas de perspective d’évolution. J’étais rédactrice en chef, je ne pouvais pas faire mieux. J’ai donc accepté la proposition de la Ville, qui était de prendre la direction de la communication. À l’époque, le maire est Francisque Collomb ? En effet, et André Soulier est l’adjoint à la communication. Ce sont eux qui viennent me voir. Il faut savoir que Louis Pradel, le prédécesseur de Francisque Collomb à la mairie de Lyon, n’était absolument pas un communicant, mais il avait Le Progrès totalement à sa botte. On savait que c’était le journal du maire donc il n’avait pas eu l’idée de développer un service communication.

> Entre André Soulier et Régis Neyret en juillet 80 lorsqu’elle devient responsable de la communication de la Ville de Lyon

Peut-on dire que Régis Neyret est le premier homme de cœur de votre parcours professionnel ? Oui, je dirais même mon mentor. Régis était quelqu’un de formidable, il savait fédérer autour de lui. Il savait mettre les gens en valeur. Dans votre équipe, vous côtoyez un certain Guy Darmet. Quelle fonction occupe-t-il alors chez Résonnances ? Il est un peu mon homologue, il s’occupe de la pub. Avec Guy, on se connaissait déjà, puisque que lui était en Droit, et moi en Sciences éco, on avait milité ensemble dans les associations étudiantes. Après un premier boulot chez Norev, il est rentré à Résonnances comme directeur de la publicité et moi j’étais responsable de la rédaction, donc on a travaillé en parallèle tous les deux jusqu’à son départ pour créer la Maison de la Danse.

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Confrontation avec son patron Francisque Collomb, maire de Lyon.

Que représente le service communication de la Ville de Lyon à votre arrivée ? Il y a deux personnes : Michel de SaintEtienne et une secrétaire. Quand je le quitte 8 ans plus tard, il y a 20 personnes. On a quand même pas mal développé ce service. Car entre temps Le Progrès n’était peutêtre plus le journal du maire... Oui, mais cela correspond aux personnalités des maires en question. Francisque Collomb n’était pas non plus un communicant, mais en l’absence connivence avec le journal local, il avait du s’appuyer sur un service com’. Comment Francisque Collomb vous accueille-t-il dans sa mairie ? Il avait beaucoup de défauts, comme tout le monde, mais il avait une énorme qualité, c’est qu’il faisait confiance. Il savait qu’il n’était pas communicant. Quand il confiait quelque chose à quelqu’un, il le faisait entièrement. C’est ce qui m’a posé problème quand je suis partie, parce que j’avais des propositions pour d’autres mairies. Je me suis dit, comment puis-je me retrouver avec un « patron » omniprésent, comme pouvait l’être Charles Hernu par exemple, qui voulait absolument que l’on travaille ensemble, alors que j’ai eu une grande liberté pendant toutes ces années. Parmi vos faits d’armes, il y a l’organisation de la venue du pape Jean Paul II et le concert de Jean-Michel Jarre en 1986. Quel souvenir gardez-vous de ces journées extraordinaires ? On a eu une rencontre avec Jean-Michel Jarre, en lui demandant si l’on pouvait imaginer quelque chose pour la venue du Pape. Le problème principal de l’époque, c’était la sécurité. On savait que cela concernait des millions de personnes. Donc on a eu l’idée de faire le concert devant le palais de justice avec la voix du Pape portée depuis la basilique et les gens massés sur les quais de Saône. On a mis ça au point avec JeanMichel et son équipe. Mais on n’imaginait pas qu’il y aurait autant de monde. On a eu quelques grosses inquiétudes.

Le dessin de Plantu (Le Monde) offert à Carole Dufour à l’occasion du procès Barbie

Comment vivez-vous l’événement ? On a passé une soirée pas commode du tout. Il y avait des gens partout sur les toits avec les jambes qui pendaient dans le vide sur le quai Saint-Antoine. On avait surtout des soucis de passerelles. On a été obligé, en pleine soirée, de faire évacuer la passerelle Saint-Georges. Le préfet de police nous avait dit que c’était trop dangereux. Avec le recul, on se dit qu’il y aurait pu avoir de nombreux morts. C’était vraiment impressionnant !

Concert de Jean-Michel Jarre pour la venue du Pape Jean-Paul II en 1986. Charlotte Rampling, Jean-Michel Jarre et Carole Dufour

Pour les personnalités, vous étiez déjà aux petits soins… Comme on voulait faire une réception à la fin du concert, on avait loué un énorme bateau. Les VIP étaient installés sur le quai Saint-Antoine face à la basilique. A l’issue du concert, on les a fait monter sur ce bateau et on est parti jusqu’à l’hôtel Métropole, où on a donné une réception. Cela demandait une organisation démente. On a eu de la chance. On se dit, si on est un peu croyant, que c’est le miracle du Pape s’il n’y a pas eu d’incidents. Et puis bien entendu, le procès Barbie, un an plus tard… Le procès Barbie est quand même un grand moment d’Histoire. On a aménagé un centre de presse dans le palais Saint-Jean qui fonctionnait 24/24h, dans la mesure où il y avait des retransmissions dans tous les pays du monde. C’est vous en tant que directrice de la communication de la mairie qui vous en occupez. On aurait pu penser que c’était le job du ministère de la Justice... On a travaillé en parallèle avec le ministère de la Justice. Ça s’est très bien passé. Mes interlocuteurs étaient le procureur Truche et Pierre-Olivier Viout. On a reçu 700 journalistes de 45 pays pendant deux mois non-stop. C’était un événement assez extraordinaire. Le parking Saint-Jean devant le palais de justice, était transformé en espace d’accueil pour les camions de télévision.

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Vous vous êtes imposée dans un univers essentiellement masculin où vous êtes quasiment la seule femme. Vous avez toujours été à l’aise de ce côté-là. C’est votre côté garçon manqué ? Mon ami Richard Brumm me dit que je n’aime pas les femmes (rires). Ce n’est pas vrai ! Je me sens mieux en compagnie des hommes. Je ne sais pas pourquoi. Et puis moi, je n’ai jamais fait de différence. J’ai été la première femme présidente d’un Rotary en France et quand j’allais dans des clubs Rotary, on me disait : « pas de femme au Rotary, pas de femme au Rotary ». Cela devait bien vous chauffer les oreilles… Un jour, je vais dans un club à Roanne et il y avait un papy, à table, à côté de moi qui n’arrêtait pas de me dire qu’il était contre les femmes au Rotary. Il commençait à m’énerver. Au bout d’un moment, je lui Relais de course à pied organisé par le Progrès. Carole et Florence Verney Carron (GIRP) en 1978

ai dit : ‘‘Monsieur, le fait que vous soyez un homme et moi une femme n’aurait de l’importance que si j’avais envie d’avoir des relations sexuelles avec vous. Je vous rassure tout de suite, ce n’est pas le cas’’. Les gens se sont marrés et le type l’a écrasé. Terminé. Vous occupez une place en vue et enviée… En ville, on vous surnomme alors la « reine mère »… Savez-vous qui a lancé ce sobriquet ? Non ! Vos interlocuteurs masculins vous tennaient-ils la dragée haute ? Non, ils avaient peut-être peur du retour ! De toute façon, cela ne m’impressionne pas ce genre de trucs.

« AVEC ANDRÉ SOULIER, ON A UNE GRANDE COMPLICITÉ INTELLECTUELLE »

En janvier 1989, départ de la Mairie de Lyon entourée de Francisque Collomb et d’André Soulier. Deux mois plus tard, Michel Noir fait le grand chelem.

PORTRAITS ANIMALIERS Vous avez connu des personnalités hors normes, dont tous les maires de Lyon. À quel animal, les assimilez-vous ? Charles Béraudier : un renard, la malice et la ruse Charles Hernu : un aigle, la force et le prestige Francisque Collomb : un caméléon André Soulier : un loup, intelligence et liberté Michel Noir : un lynx, lucidité et discernement Raymond Barre : un éléphant Paul Bocuse : un coq, c’est lui qui l’a choisi, gentil et féroce Gérard Collomb : un écureuil, agilité et vivacité

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Vous resterez 8 ans à la Ville de Lyon. Cela aurait-il été possible sans la protection de votre mentor André Soulier ? On a une grande complicité intellectuelle. Je ne vais pas dire que j’aurais pu m’en passer, mais je ne pense pas que c’était indispensable. Cela a beaucoup joué, car on a beaucoup travaillé ensemble. Votre duo était remarqué à l’époque. Tout le monde parlait d’André et de Carole… Oui, j’ai un tempérament qui fait que je vais démarrer une phrase et je vais passer à autre chose. Je ne comprends pas que la personne en face n’ait pas pigé ce que j’ai dit à la première phrase. Et lui, il est exactement pareil, alors ça a bien matché. Ce genre de trucs, ça fonctionne. C’est devenu l’un de vos amis les plus proches ? Tout à fait.

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En 1989, la victoire de Michel Noir sonne le glas de votre carrière à l’Hôtel de Ville… Pressentiez-vous la victoire du jeune loup du RPR ? En décembre 1988, on se pose la question de savoir si Francisque Collomb va faire le mandat de trop. Va-t-il être candidat ? André Soulier, qui est son premier adjoint, est tenté d’y aller. Début décembre, il réunit 600 personnes à la brasserie Georges et c’est là qu’il doit prendre une décision : ‘‘Estce que je tue le père ou je ne le tue pas ’’ ? Quel est votre sentiment à l’époque ? Moi, je suis un peu partisane de tuer le père, parce que Francisque Collomb est quand même assez âgé. On est exactement dans le schéma de Gérard Collomb aujourd’hui. André Soulier hésite et ne le fait pas. À ce moment là, ma bonne étoile me dit qu’il faut partir avant la catastrophe. Regrettez-vous de ne pas avoir suffisamment accompagné et encouragé André Soulier dans sa tentative de putsch durant l’hiver 1988-89 ? Non, parce qu’André est « un loup solitaire », comme je l’ai dit autrefois dans une interview. Il m’en a voulu pendant des mois. Il n’a pas du tout aimé que j’emploie cette expression, mais c’est un peu ça. C’est quelqu’un qui finalement prend ses décisions tout seul. Il a pris cette décision, c’était son problème. Moi je me suis dit c’est le moment de m’en aller. Aviez-vous des sollicitations ? Charles Hernu me disait : « Viens à Villeurbanne ! », Jean-Michel Jarre me disait que l’on pouvait travailler ensemble à Paris. Mais comme je vous l’ai dit tout à l’heure, j’avais eu la chance avec Francisque Collomb d’avoir un patron qui me laissait complètement les mains libres et quand je voyais ce que faisaient mes autres copains directeurs de la communication, ils étaient beaucoup moins libres que moi. Je me suis dit que me retrouver avec un patron, ce serait compliqué. C’est là que j’ai décidé de me lancer ! Vous aviez donc anticipé la défaite de Francisque Collomb ? Je n’imaginais pas à l’époque que Michel Noir allait gagner les 9 arrondissements. Même si avec Michel, on s’est toujours bien entendu, beaucoup de gens ont réagi en disant que j’étais de l’ancienne équipe et que l’on n’allait pas travailler avec moi pour ne pas contrarier le nouveau maire. En tant que directrice de la communication de la Ville de Lyon et donc de son maire Francisque Collomb, prenez-vous une part de sa défaite sur vos épaules ? lyon people • nov - déc 2020 • 54 •

Ah non, pas du tout. Je pense que le bilan n’était pas mauvais. C’est comme avec Gérard Collomb, aujourd’hui tout le monde dit que son bilan est bon. On parle du plan Lumière, où l’on dit toujours que c’est Michel Noir qui l’a lancé, mais non cela a commencé sous Francisque Collomb. Il y a plein de choses qui ont commencé sous Collomb. Mais il avait une personnalité qui n’était pas extraordinaire, on va dire ça comme ça. De plus, il fait le mandat de trop. Il se présente une nouvelle fois alors que les gens ont envie de changement. Je ne me sens pas du tout responsable de ça !

« Moi, ce qui m’intéressait, c’était la communication, ce que l’on pouvait faire pour faire connaître Lyon. Le reste, je m’en fichais un peu » Lui avez-vous dit en frontal « n’y allez pas, vous ne devriez pas vous représenter » ? Non. Ce n’était pas le genre de personnes avec qui on avait ce genre de conversation.

On ne les compte plus ! (Rires) Il a failli tout perdre quand Michel Noir et Pierre Botton lui annulent ses contrats d’édition et de publicité. Avez-vous fait front commun ? Ah bien sûr, je ne l’ai jamais lâché. Mais on ne pouvait pas faire grand-chose. Pour vous donner une idée, quand j’ai quitté la mairie, mon collaborateur Michel de Saint-Etienne, qui a terminé sa carrière il y a 3 ans en restant à l’hôtel de Ville jusqu’au bout, s’est retrouvé dans un bureau sans téléphone et sans fenêtre. C’était la sanction de Botton pour tous les gens qui étaient déjà en place. Là encore, j’ai eu le nez creux d’être partie, même si les premiers mois ont été un peu compliqués dans la mesure où il y avait des gens qui disaient que je faisais partie de l’ancienne équipe, et que l’on allait contrarier le nouveau maire si l’on bossait avec moi. Vous rebondissez en créant ex-nihilo votre entreprise de communication baptisée Idées en Tête. Qui vous souffle le nom de baptême et le logo ? Le publicitaire Jean-Marc Requien ! C’est lui qui est à l’origine de tout ça.

Directrice de la communication mais pas conseillère politique… Moi ce qui m’intéressait, c’était la communication, ce que l’on pouvait faire pour faire connaître Lyon. J’ai toujours aimé cette ville. J’ai toujours envie de la vanter, de faire venir des gens pour la leur faire découvrir. Le reste, je m’en fichais un peu.

Carole décide de créer ID en Tête, un nom inspiré par le publicitaire Jean-Marc Requien

Lucien Chapat (directeur Sofitel), Fernand Galula et Carole Dufour

Un de vos amis proches, Fernand Galula, a été cloué au pilori à cette période… Pouvons-nous le classer également dans votre pochette « Hommes de cœur » ? Sans problème ! Moi, je l’ai connu parce que c’était mon fournisseur au niveau de la Ville pour les journaux municipaux. Cela a toujours fonctionné entre nous. C’était un homme à femmes, mais on a toujours eu une relation amicale. Il était mon confident, j’étais son confident. Il me racontait toutes les histoires qu’il pouvait avoir… (Rires)

Les 10 ans d’ID en Tête et inauguration des nouveaux bureaux en 1999. Carole Dufour, Jean-Paul Pignol et Paul Bocuse

enfants « Graînes de chefs » qui concernait chaque année 20 000 enfants à travers les restaurants scolaires. J’ai demandé à Paul de m’aider à monter cette énorme opération, il m’a dit qu’il ne pouvait pas, car Sodexo était partenaire de son école d’Ecully. Vis-àvis d’eux ce n’était pas possible. Mais il m’a ouvert partout les portes des grands chefs de France qui sont devenus les partenaires de l’évènement. C’était quelqu’un de totalement désintéressé par rapport à moi. D’ailleurs, quand j’ai inauguré mes locaux, il était là, à ma légion d’honneur, il était là. Il a toujours été très présent et très gentil.

Avec Paul Bocuse en 1985 et lors du dîner des grands chefs en 2011 (en haut à droite)

Quand Jean-Marc Requien vous a proposé le nom de votre société, vous vous êtes dit ça sera celui-là... Oui, ça m’a bien plu. Ayant vu tout le spectre de la communication lorsque j’étais à la mairie, je me suis demandée ce qui m’avait le plus plu. Et ce que j’ai préféré, c’est l’événementiel et tout ce qui était en rapport avec les relations presse et les relations publiques. Mais pas du tout l’achat d’espaces pub... À partir de là, Idées en Tête, cela m’allait très bien par rapport à ce que j’avais envie de faire.

« J’AI TOUJOURS EU UNE RELATION TRÈS AFFECTUEUSE AVEC PAUL BOCUSE » Quel est le premier gros événement qui vous est confié ? C’est le dîner de gala du Bocuse d’Or. Parmi les autres hommes qui ont compté pour moi, il y a Paul Bocuse. J’ai toujours eu une relation très affectueuse avec lui. Mon plus gros client pendant plus de 10 ans a été la société Avenance (aujourd’hui Elior) pour qui j’ai imaginé le concours de cuisine pour

Opération Graînes de Chefs dans le jardin des Tuileries à Paris

Le succès de votre agence fut immédiat... Ce ne fut pas facile au début quand même, par rapport au fait que j’étais considérée comme étant de l’ancienne équipe municipale. J’ai travaillé avec Charles Millon qui était président de la Région et j’ai fait des événements avec lui qui m’ont bien aidée. J’avais imaginé que mon premier client serait la Ville de Lyon, compte-tenu des antécédents. Et là je suis tombée des nues. Cela a changé quand Raymond Barre a été élu maire de Lyon en 1995. •

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Qui d’autre vous met le pied à l’étrier ? Des gens comme Bernard Rivalta, conseiller général puis président du Sytral. C’est assez drôle, parce que vous sortez d’une mairie de droite et les gens qui ont souvent été les plus gentils n’étaient pas forcément des gens de droite. Bernard m’a beaucoup aidé, Hervé Fleury (qui dirigeait le crayon), et Christian Lameloise ont également cru en moi.

« JE PENSE QUE JE N’AI PAS VOLÉ LE NOM DE MA SOCIÉTÉ » Comment faites-vous la différence avec vos concurrents ? Votre réseau ? Votre imagination ? J’ai la niaque, j’ai des idées. Je pense que je n’ai pas volé le nom de ma société. C’est vrai que j’ai pas mal d’idées et puis 10 ans de mairie, cela vous laisse un carnet d’adresses assez exceptionnel, il ne faut pas se raconter d’histoire. On n’a jamais fait un démarchage commercial en 30 ans. J’ai seulement utilisé mon réseau, le bouche à oreille. C’est assez exceptionnel quand même !

Avec Olivier Ginon, pour sa Légion d’Honneur en 2009

Avec Régine Goinère pour le défilé « Mannequin d’un jour » au profit de Vivre Avec en 2002 sur la scène du casino Le Pharaon dirigé par Guy Benamou. Gérard Collomb est entourée de son épouse Caroline et d’Anne-Marie Comparini, présidente de la Région Rhône-Alpes

De 2000 à 2020, Olivier Ginon a été actionnaire d’Idées en tête à hauteur de 33%. Quels étaient vos rapports ? Nous n’avions aucun rapport. Quand cet accord a eu lieu, on n’avait pas la même idée de la chose. Olivier, c’est quelqu’un avec qui on parle difficilement. Je crois qu’il pensait regrouper un certain nombre d’entreprises faisant la même chose au sein de son groupe et m’en confier la responsabilité. Mais ce n’était pas du tout mon truc. Pour quelles raisons ? Je suis faite pour une petite structure. Mes clients sont tous mes amis. C’est un climat de confiance qui fait que je n’avais pas du tout envie de faire de la gestion de personnel, d’avoir 150 personnes sous ma responsabilité et faire des RH toute la journée. Je crois qu’il s’en est vite aperçu

« PAS DE FAVORITISME AVEC GÉRARD COLLOMB » « Avec Gérard, on a toujours eu une relation amicale. Quand j’étais à la mairie, il n’était encore qu’un adjoint d’arrondissement avec sa moustache et ses lunettes. On a toujours eu de bonnes relations, on s’est toujours bien entendu. Les gens pensent que j’étais une privilégiée de Gérard Collomb, mais je n’ai jamais eu un dossier ni de la Ville ni de la Communauté Urbaine pendant que Gérard était maire. En revanche, chaque fois que je lui disais ‘‘j’ai un client qui inaugure, est-ce que tu peux venir ?’’, il se débrouillait pour venir même si dans les dernières années, c’était moins évident. Vous avez quand même souvent obtenu son aval… C’est vrai, quand j’avais besoin d’une autorisation de faire quelque chose, je l’obtenais mais je n’ai jamais eu de dossier en direct, comme ce fut le cas avec Raymond Barre. Je ne lui en veux pas mais je ne veux pas que l’on croie que j’étais favorisée. Quand on me dit que pour la campagne j’aurais pu m’impliquer plus, je réponds que je n’avais aucun compte à rendre, ni d’ascenseur à renvoyer. »

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mais je lui suis reconnaissante de m’avoir accompagnée durant toutes ces années. Un de vos points forts a toujours été de conjuguer action caritative et business. Comme avec les défilés au profit de l’association Vivre Avec, une opération que vous avez ensuite fait évoluer au Casino Le Lyon Vert de Serge Partouche avec le dîner de gala du Petit Monde. Lui aussi a beaucoup compté pour vous ? Oui, mais je l’ai moins connu. C’est quelqu’un que j’aimais beaucoup. Cela s’est fait naturellement, alors que j’ai bien connu les précédents patrons du groupe Partouche comme Hubert Benhamou. C’est vrai qu’avec lui, il y avait une affection un peu particulière. Je l’ai toujours dit à Chantal et elle le sait.

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Est-ce votre mari Bruno qui faisait la nounou tous les soirs quand vous étiez en mission pour la mairie ou pour Idées en tête ? Non, parce que j’ai un mari qui aime encore plus sortir que moi. Parfois, je lui dis : « il y en a marre, on s’en va ». C’est toujours le dernier à partir ! Heureusement, sinon on ne se serait pas beaucoup vu. Il adore ça. Par contre Bruno, il boit ! Ah oui, mais je ne l’ai jamais vu rond ! Il résiste bien... (rires)

La collection de bouteilles d’eau de Carole Dufour est désormais installée au restaurant « La Table des Maquignons » aux Estables (43) chez Pierre Chambon et Thierry Lahon

« JE N’AI JAMAIS BU DE VIN ! » Des centaines de réceptions, de cocktails et de dîners... et pas une goutte d’alcool, ni une coupe de champagne. Est-ce le secret de votre longévité ? Je ne sais pas. À quand remonte la dernière « cuite » de Carole Dufour ? Je n’ai jamais bu de vin ! J’ai bu un tout petit peu en trempant les lèvres dans du champagne, du temps de Charles Hernu. Il ne buvait que ça, mais vraiment, ce fut sans aucun plaisir. Je n’ai jamais pris de cuite et je n’ai jamais été tentée. Cela ne m’a pas empêchée de travailler pour Georges Duboeuf ou pour mes amis Pierre Chambon et Thierry Lahon du KGB.

En parallèle de ces multiples activités, vous avez la joie d’être la maman d’Olivia et d’Axel. Les avez-vous vu grandir ? Oui, je les ai vus grandir. Le peu de temps que je passais à la maison, je ne me consacrais qu’à eux. J’avais la chance d’avoir des gens qui s’occupaient de tout. Je pense qu’il vaut mieux peu mais du bon, qu’être la femme qui va être là toute la journée, qui va être énervée et qui ne va pas supporter ses enfants, parce qu’elle ne fait que des tâches ménagères. Il faut dire aussi qu’ils ont eu beaucoup de chance, ils vous le diront eux-mêmes, ils ont bénéficié de ma carrière. Nous sommes allés partout, on a beaucoup voyagé. On avait le droit à tous les spectacles lyonnais. Ils ont fait beaucoup de choses que d’autres enfants de leur âge n’ont pas faites. Ils en sont conscients.

Au côté de son époux Bruno, gestionnaire de patrimoine et très élégant consul d’Equateur

« J’AIME VIVRE DANS LE STRESS ! » Chaque événement est une grosse source de stress. Quel est votre secret pour gérer la pression ? Moi, j’aime vivre dans le stress, je ne suis bien que comme ça. Depuis le Covid, je suis assez malheureuse parce que ça ne bouge pas assez. Je n’aime pas l’immobilité. Mais comment gérez-vous le stress lors d’un gros event ? S’il n’y a pas de pression, je suis malheureuse. Et puis je joue au golf ! Je suis sur mon tee, d’un coup, je dis à Bruno : ‘‘ça y est j’ai trouvé une idée pour mon client’’ ! Et lui, me dit : ‘‘Mais comment veux-tu jouer comme il faut si tu penses toujours à ton boulot ? ’’ ! J’ai fréquenté beaucoup de kinés, de masseurs, aucun n’a réussi à me faire lâcher prise. Je suis comme ça, tout le temps ! C’est ma nature ! Alors physiquement, j’ai le contrecoup aujourd’hui de ce stress permanent : je le paye avec mon dos mais je m’en fous. J’ai aimé la vie que j’ai eue.

Axel Dufour en 1986 (Les Lyonnais marchent sous l’eau)

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Sommet du G7 à Lyon en 1996. Le centre de presse est géré conjointement par Isabelle Dejeux, Sophie Turion et Olivia Dufour (à droite)

« JE RECONNAIS QUAND MÊME QUE J’AI ÉTÉ GÂTÉE PAR LA VIE ! C’EST DONC NORMAL DE RENVOYER L’ASCENSEUR »

En 1995, Carole Dufour devient la première femme présidente d’un Rotary en France, celui de la Croix-Rousse.

En parallèle, vous intégrez le Rotary dont vous êtes la première femme présidente… Pour le réseau ou pour le caritatif ? J’ai toujours aimé m’engager ! Quand je m’engage, je vais jusqu’au bout. Ce qui m’intéresse, ce n’est pas forcément d’être présidente, même si cela arrive souvent. Là, c’est quelque chose de nouveau, alors cela m’intéresse de le faire. On a un but de services, ce qui n’est pas le cas du Prisme par exemple, où l’on fait du business. Je reconnais quand même que j’ai de la chance, j’ai été gâtée par la vie. C’est donc normal de renvoyer l’ascenseur et d’aller dans ce genre d’associations, où l’on va faire des actions au profit des gens qui ont eu moins de chance. Je trouve ça bien !

tu me parraines pour rentrer au Prisme, c’est quand même un gag ! » Il m’a répondu : « Toi, ce n’est pas pareil, t’es un mec ! » (Rires) Alors je ne sais pas si je dois bien le prendre ou mal le prendre, mais ça c’est Richard. Le cigare que vous affectionnez estil également un réel plaisir ou une provocation subliminale à l’encontre de la gente masculine ? Qui vous a émancipé à ce sujet ? Je ne me souviens pas. C’est Bruno qui fume le cigare à la maison ? On fume le cigare tous les deux mais je crois qu’on a commencé à fumer ensemble. On n’a jamais fumé de cigarettes, ni l’un ni l’autre ! Je ne sais pas pourquoi on s’est mis au cigare. C’est vrai que le fait de faire des choses un peu différentes, j’aime bien. Ce qui peut vous jouer des tours… J’ai un souvenir du début d’Idées en Tête : il y a 30 ans, je planchais devant des notaires

Grande amatrice de cigares…

pour leur communication. À l’époque, on fumait comme on voulait que ce soit dans les réunions, de partout. Je me souviens de leur verdict à l’issue de la consultation : « On ne va pas la choisir, non seulement c’est une femme mais en plus elle fume le cigare ! ». (Rires)

Lors de sa Légion d’Honneur en 2009 avec Véronique Morali, présidente de Force Femmes et Richard Brumm

On vous sent particulièrement à l’aise dans les milieux masculins que vous investissez avec force, comme avec le Prisme… dont vous avez rejoint le conseil d’administration. Le plaisir de casser les barrières ? Le Prisme est un formidable réseau. Sans qu’on ait l’impression de faire des affaires, par réaction, on fait travailler en priorité les gens avec qui on partage le club. Moi, il m’est arrivé certaines années d’avoir 70% de mon chiffre d’affaires réalisé par des membres du Prisme. Mais on n’y va pas pour ça. On y va pour sa grande convivialité, par amitié... C’est Richard Brumm qui m’a fait rentrer au Prisme. L’avocat Richard Brumm. Le met-on dans la pochette de vos « Hommes de cœur » ? Oui, on le met dans la pochette (rires) ! L’anecdote, c’est que quand je lui ai dit : « Toi qui es misogyne comme pas possible, •

59 • nov - déc 2020 • lyon people

RUBRIQUE

Sommet du G7 à Lyon. Les chefs d’Etat à la Roseraie du Parc. Jacques Chirac, Bill Clinton, Carole Dufour et Raymond Barre

m’intéresse pas. D’aller donner des infos à InterMédia, cela ne m’intéresse pas ! C’est lu uniquement par des concurrents. Ce qui m’intéresse, ce sont les clients. Aujourd’hui j’ai passé un accord avec Nathalie Pradines pour poursuivre mes activités en s’appuyant sur sa logistique. Je m’entends super bien avec elle ! On se téléphone presque tous les jours. Je n’ai jamais eu de conflit avec elle.

Les femmes de chefs d’Etat lors du sommet du G7 en 1996 avec Paul Bocuse. Elles viennent de recevoir une broche Augis

Vous présidez l’association « Force Femmes » en Rhône-Alpes. Vous reconnaissez-vous dans le combat des féministes aujourd’hui ? Je ne suis pas féministe à tout crin. Tous ces excès sur les plateaux télé, je trouve ça insupportable, mais Force Femmes, c’est

différent. Là, on s’occupe de femmes en difficulté. Ce sont des femmes qui ont des enfants à charge, en mode monoparental, et qui n’ont pas de boulot depuis des années... Avant de leur trouver un travail, on leur dit qu’il faut qu’elles se reconstruisent. J’ai démarré il y a 10 ans avec 6 bénévoles. C’étaient des copines. Aujourd’hui, il y a 130 bénévoles et des femmes et hommes tous aussi compétents les uns que les autres. On arrive chaque année à remettre plus d’une centaine de femmes sur le marché du travail ! C’est un énorme boulot ! De même que je travaille activement au sein de l’association IWF Rhône-Alpes pour la parité hommes-femmes dans les conseils d’administration.

Avec vos consœurs attachées de presse, on ne peut pas dire que cela a été le grand amour pendant toute votre carrière. Ce ne sont pas des amies ! Des amies non, mais nous ne nous sommes pas tapées dessus, non plus. Nous avons même collaboré sur de gros dossiers comme les relations presse du G7 ou de la Coupe du Monde de football. Je ne vais pas dire que je m’en fous un peu des autres, mais c’est vrai. C’est comme les associations de gens qui font le même métier, cela ne

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Aux côtés de Nora Berra, secrétaire d’Etat, et du préfet Jacques Girault en tant que présidente de Force Femmes (Le Tout Lyon du 14 mai 2010)

« L’ÉVÉNEMENTIEL AUJOURD’HUI, CE N’EST PLUS CE QU’IL ÉTAIT ». En décembre 2019, vous décidez de fermer votre entreprise qui réalise cette année-là près d’un million d’euros de chiffre d’affaires (938 000 euros et -71 000 euros de résultat). Pourquoi n’avez-vous pas confié les rênes à votre fille Olivia ou votre fils Axel qui travaillait au sein de l’agence à vos côtés ? C’est leur choix ! Avec Olivia, on a le même tempérament donc c’est un peu difficile de travailler ensemble, mais quand on l’a fait, cela s’est plutôt bien passé. Elle a voulu faire autre chose. Aujourd’hui, elle est très heureuse dans son travail. Avec elle, la question ne se pose donc pas.

Faire des trucs en digital, ce n’est pas mon truc. Quant à Axel, il a envie de faire autre chose que de l’événementiel, je ne peux que l’encourager dans cette direction. Vers quelle aventure se dirige-t-il pour le moment ? Il travaille sur un nouveau projet qui allie le tourisme et la gastronomie.

« CE QUI ME FRAPPE LE PLUS, C’EST QU’À LA MÉTROPOLE OU À LA MAIRIE, JE NE CONNAIS PLUS PERSONNE » Depuis juillet, un homme d’un nouveau genre occupe le fauteuil de maire de Lyon. Que vous inspire-t-il ? Je ne le connais pas. Je ne demande qu’à faire sa connaissance. Est-il Carole Dufour compatible ? Auriez-vous pu être sa directrice de la communication ? Il faut d’abord que je sache ce qu’il a dans la tête, ce qu’il a envie de faire. À priori, ce

n’est pas mon univers, mais les Lyonnais ont choisi et on va voir ce que cela va donner. Je pense qu’eux-mêmes n’ont pas mesuré la difficulté de la tâche. Moi, ce qui me frappe le plus, c’est quand je regarde les noms des vice-présidents à la Métropole ou des adjoints à la mairie, je ne connais personne !

Avec Marin, lors de la remise de son insigne de chevalier de la Légion d’Honneur par Emmnuel Macron en 2019

Du jamais vu ! (Rires) C’est assez saisissant ! À part Nathalie Perrin-Gilbert qui officiait déjà, je ne connais personne dans l’exécutif des deux collectivités. Cela veut dire que pour les personnes qui font mon boulot aujourd’hui et qui vont avoir des événements à organiser, il faut tout remettre à zéro, tout recommencer et refaire connaissance avec ces gens.

Stéphanie Paix, ex-présidente de la CERA, Gérard Collomb et Jean-Claude Condamin

En 2009, lors de la remise de son insigne de chevalier de la Légion d’Honneur, entourée de son mari Bruno et de ses enfants Olivia et Axel

Et pour votre fils ? Axel travaillait dans l’événementiel à Paris, chez Lenôtre. Quand il s’est marié, il est revenu avec sa femme vivre à Lyon et à ce moment-là j’avais un poste vacant chez Idées en Tête. Je lui ai proposé de venir travailler 6 mois en attendant qu’il trouve autre chose. Au final, il est resté, cela lui a plu. Avec Axel, nous n’avons aucun problème de caractère, mais simplement, nous sommes convaincus que l’événementiel aujourd’hui n’est plus ce qu’il était. Quel est votre regard sur ce marché ? On a le sentiment que vous preniez moins de plaisir ces dernières années. Ce n’est pas que je prends moins de plaisir, mais l’arrivée des réseaux sociaux, du digital fait que la présence physique, le contact humain existent beaucoup moins. Moi, je l’ai dit, ce qui m’intéresse c’est l’humain.

JEAN-CLAUDE CONDAMIN « Un promoteur au-dessus des autres »

« Dans les hommes qui ont compté dans ma vie professionnelle, je veux citer JeanClaude Condamin. On s’est connu par des amis communs et ça a tout de suite bien fonctionné entre nous. Dans le domaine de l’immobilier, il est au-dessus des autres. Il a un côté humain que malheureusement, on ne trouve plus beaucoup aujourd’hui. Au niveau d’Idées en Tête, il nous a fait souvent confiance. On a travaillé pour lui sur beaucoup de gros dossiers de la première pierre jusqu’à l’inauguration, que ce soit pour Oxygène, InCity (photo ci-dessus) ou encore l’inoubliable soirée des 40 ans de Sogelym. Il nous a toujours fait une confiance absolue. C’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup et qui dans ce monde de requins, est sur le plan humain, au-dessus des autres ».

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PEOPLE STORY

La famille au grand complet au Club Med de Punta Cana en 2019. Axel et Pauline, Laurent, Bruno et Olivia, Carole Dufour

Pour conclure, la question que tout le monde se pose : qu’allez-vous faire de vos journées désormais ? Je continue certains événements en m’appuyant sur la logistique de Nathalie avec Comadequat, mais en choisissant mes clients parce que j’ai des sollicitations. Ce sont des gens avec qui j’ai travaillé, à qui je dis que je peux continuer à travailler pour eux. L’envie que j’ai également, mais qui sera peutêtre remise en cause avec cette nouvelle municipalité, c’est donner du temps à l’office du tourisme. Le maire a l’air d’avoir des orientations différentes, mais pourquoi pas ? Je n’ai pas forcément envie d’accueillir que des Chinois et des Américains. J’ai pas mal d’idées pour le développement du tourisme de proximité. Et puis surtout, je vais avoir plus de temps à consacrer à ma famille, mon mari, mes enfants et mes trois adorables petites-filles.

Juliette, Clémentine et Charlotte, les filles d’Axel à Arêches-Beaufort

Carole Dufour en confession avec Marco Polisson, rédacteur en chef de Lyon People, pour la réalisation de cette interview collector.

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Enfants et petits-enfants à Punta Cana

Photos © Aude Lemaitre

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HÔTELS DES ALPES

DOSSIER

LES PLUS BEAUX

HOTELS DES ALPES

soit la saison, le lieu est plein de promesses. Si dehors les couleurs automnales me suggèrent de partir randonner du côté du massif de Rochebrune avant de me retrouver autour du feu sur la terrasse voir le jour qui décline, je m’imagine volontiers le savourer au cœur de l’hiver ou fouler les alpages lors d’un déjeuner d’été. Profitez de l’instant présent aux Fermes de Marie s’accompagne inexorablement d’une envie de revenir ! À peine quittée ma chambre que les profonds canapés réchauffés de peaux de moutons m’invitent à me poser au bar pour assouvir une petite faim. Prévenante, l’équipe est à l’image des lieux, chaleureuse, discrète dans son excellence, bienveillante sans être ostentatoire. Avant de découvrir la cuisine savoureuse et authentique du chef Nicolas Sintes qui met à l’honneur les bons produits de nos montagnes, je ne partirai pas d’ici sans avoir fait l’expérience ultime du Spa Pure Altitude !

LE BIEN-ÊTRE EN ALTITUDE

LES FERMES DE MARIE Refuge des sens

Son nom à lui seul est une évocation… Celle d’une hôtellerie singulière, d’un art de vivre à la montagne, d’un concept précurseur, parfois copié jamais égalé. Séjourner aux Fermes de Marie est bien plus qu’un dépaysement c’est une expérience. La partager, c’est une chose, la vivre en est une autre. Avant-goût… Texte : Sophie Guivarch - Photos © Tristan Shu, David André, L. Di Orio et DR

’en ai longtemps rêvé. Tant d’articles parcourus, de photos observées, de récits convoités… Le moment est venu pour moi de prendre la route du massif du Mont-Blanc et de découvrir les charmes de cette adresse emblématique de Megève et référence dans le monde entier. Une réputation qui ne date pas d’hier et s’ancre dans une histoire familiale, celle de la famille Sibuet. Voilà 30 ans que celle-ci a posé les jalons d’un nouveau genre hôtelier en imaginant un hôtel comme un petit hameau composé de 9 chalets, anciennes fermes d’alpage multi centenaires dans un

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parc de 2 hectares. Véritable refuge entouré de nature, Les Fermes de Marie propose 70 chambres et suites personnalisées dont le style distillé par Jocelyne Sibuet contribue à la singularité des lieux. Une signature qui n’appartient qu’à elle. Réussissant le pari de marier confort moderne et tradition, elle conjugue au présent un art de vivre inspiré du passé et des savoir-faire ancestraux. Belles matières, mobilier d’époque chiné, accumulation de draps de laine et de coussins, subtilité des éclairages… Le décor est posé pour que la magie opère ! Quelle que

1000 m2 m’attendent pour me ressourcer, un rendez-vous avec moi-même que je ne raterai pour rien au monde. Concept précurseur à l’époque de sa création en 1989, le Spa Pure Altitude des Fermes de Marie est l’un des premiers en France à être intégré à un hôtel, qui plus est, de montagne. C’est tout un art de réinventer le bien-être que la famille Sibuet décline dans un lieu inspiré par la nature, entièrement refait en 2014 qui associe le bois de sequoias centenaires, les écorces de bouleau et le côté minéral du granit et des galets. La philosophie Pure Altitude « Utiliser le meilleur de la nature pour se ressourcer » prend ici tout son sens. Après m’être délassée dans la piscine intérieure tout en profitant du paysage par les vastes baies vitrées, je m’apprête à tester le soin signature, l’Alp-Cells Repair à la Feuille d’Or, non sans avoir fait un passage par le bain nordique chauffé au bois, à essayer indéniablement sous les premiers flocons de neige !

SA au capital de 118 700 000 € – 338 318 470 RCS Paris – © Illustration : Antoine Magnien/3D et Jean-Marie Vivès/matte-painting

L’esprit de conquête depuis 1624

BANQUE RICHELIEU FRANCE I LYON Grand Hôtel-Dieu • 1, place Pascalon • 69002 Lyon • Tél. : +33 (0)4 72 41 60 00 • banquerichelieu.com

RUBRIQUE HÔTELS DES ALPES

LE GOÛT DES BONNES CHOSES Côté table, c’est un sans faute de goût. Je ne cache pas mon plaisir à me délecter de plats typiques entièrement revisités par un chef aux origines méditerranéennes qui invite à redécouvrir les perles du terroir. La cuisine montagnarde est son terrain de jeux et fait la part belle aux fromages bien sûr, mais aussi aux champignons et à la truffe, produits qui lui sont chers. Au restaurant traditionnel situé

au cœur du chalet principal, on retrouve avec bonheur une cuisine de produits authentiques et raffinés dont le suprême de poulet fermier rôti, sauce crème truffée et gratin savoyard au beaufort, la féra argentée plein beurre de fruitière, ou encore les traditionnelles coquillettes aux truffes et jambon du Sauget. En hiver, le samedi soir, la broche est à l‘honneur avec toujours la fameuse tarte aux myrtilles désormais légendaire ! Pour les inconditionnels des spécialités de nos montagnes, dont la « Meilleure fondue de Megève* » rendez-vous dès

la fin du reconfinement au Restaurant Alpin, la fromagerie des Fermes de Marie. Ici, la raclette au couteau, la fondue bourguignonne, la pela des Aravis où l’indétrônable gâteau Mont-Blanc se dégustent dans une ambiance savoyarde d’autrefois qui ne s’autorise aucun cliché ! En hiver, pour un déjeuner ou un dîner privatif c’est autour d’une table d’exception, la Salle à Manger, que Les Fermes de Marie met la truffe à l’honneur. Un moment gustatif et privilégié que vous et vos convives n’êtes pas prêts d’oublier !

Suite aux déclarations d’Emmanuel Macron, les hôtels du groupe Sibuet ouvriront le 20 janvier 2021

LES CHALETS DES FERMES ouverts pour Noël

l’occasion des 30 ans des Maisons & Hôtels Sibuet, Les Fermes de Marie propose à la location une collection de chalets, sélectionnés parmi les plus beaux de Megève. Une nouvelle offre qui comble une clientèle en quête d’exception et d’intimité. « Certains chalets sont très anciens, d’autres plus contemporains mais demeurent dans chaque chalet ce petit supplément d’âme et l’esprit des Fermes de Marie » précise Maxime Levôtre, responsable des Chalets des Fermes. Eté comme hiver, vous êtes chez vous, dans un cadre authentique et raffiné mais avec, en plus, les services haut de gamme des Fermes de Marie. Chaque chalet

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bénéficie d’un service de conciergerie pour des séjours entièrement sur-mesure et personnalisés : dressage du petit-déjeuner et du goûter, préparation du feu de cheminée, mise à disposition d’une gouvernante, d’un butler privé ou encore d’un chef à domicile… Les hôtes ne se soucient de rien et peuvent ainsi savourer pleinement leurs séjours en profitant des services exclusifs et haut de gamme des Fermes de Marie avec un accès au spa Pure Altitude, aux retraites exclusives et aux restaurants dont l’Alpage des fermes et la Ferme de Bacré. Aux chalets des Fermes, tous les vœux sont exaucés !

* Titre décerné en 2019 lors de l’évènement gastronomique Toquicimes

AVANT-GARDISTE toujours

Â© Photographies : Laurence jeanson - Istock - Shutterstock.

AVANT-GARDISTE un jour

M e g e v e . c o m

RUBRIQUE HÔTELS DES ALPES

LE LODGE PARK

L’esprit trappeur quatre étoiles Nul besoin de partir dans des contrées lointaines pour goûter au dépaysement et s’extraire de notre quotidien. Le Lodge Park à Megève est un écrin hors norme dont la décoration a le sens du voyage et le service celui de l’excellence. Texte : Sophie Guivarch - Photos © Tristan Shu, David André et L. Di Orio

assée la porte du chalet en rondin de bois traditionnel, je me prendrais volontiers pour un explorateur, un grand écrivain ou un aventurier ! L’hôtel situé au cœur d’un parc en plein centre du village est un lieu singulier qu’il me tardait à découvrir… Dès l’entrée, les raquettes de trappeur exposées au mur, les lustres en corne de gazelle et les tissus kilim d’inspiration ethnique donnent le ton, celui d’une invitation au voyage entre Grand Nord et savane africaine. Une décoration orchestrée par Jocelyne Sibuet, inspirée par ses propres pérégrinations aux quatre coins du monde. Le Lodge Park m’invite à parcourir un album de voyages, au fil des coups de cœur glanés ici et là et du mobilier chiné par la maîtresse des lieux. Tables en rondin, fauteuils relax en cuir tanné, plaids en fourrure, architecture en bois…, ici l’esprit trappeur règne en maître.

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Avec un soupçon d’imagination, on se croirait dans une cabane au Canada ou dans l’un de ses manoirs de la lande écossaise, pour peu que l’on ait un verre de whisky à la main !

Après le hammam, le sauna et un frileux passage par la fontaine à glace, Le Rituel Energétique des Alpes détoxifiant, soin signature du Spa Pure Altitude, efface les dernières traces de fatigue et de tension. Pour clôturer une journée gravée dans mes souvenirs, la table du Restaurant « Le Beef Lodge », 2 fourchettes rouges au Guide Michelin et 2 toques au Guide Gault & Millau m’attend pour une expérience gustative à savourer sans modération ! La soirée se prolonge dans le cadre chaleureux du bar Trappeur du Lodge Park avec ce doux sentiment d’une journée accomplie. Je pense déjà au lendemain, impatiente de repartir vaillamment sur les pistes enneigées du domaine Evasion Mont-Blanc après une bonne nuit de sommeil dans ce repaire d’exception. > Ouverture le 20 janvier 2021

Un plaisir que l’on partage au Lodge Park autour de la grande cheminée le soir venu car ce fleuron des Maisons & Hôtels Sibuet ne déroge pas à la règle, celle de cultiver un certain art de vivre à la montagne. Chaque heure de la journée, été comme hiver, s’égraine en douceur, ponctuée par la dégustation d’un Moscow Mule, le cocktail signature du bar, d’un thé du trappeur ou d’une délicieuse pièce de viande rouge signée Metzger Frères au Beef Lodge. Si le décor douillet des quarante neuf chambres dont dix suites et une suite « Plénitude » est une véritable assignation à résidence, le Spa Pure Altitude de l’hôtel mérite que je délaisse le temps d’un soin ressourçant le profond fauteuil en fourrure face au feu qui crépite. Arrivée dans ce temple de 500 m2 dédié au bien-être, la piscine nichée au creux du bois tel un immense puits naturel, et le Jacuzzi qui jaillit comme une source bouillonnante, me plongent dans une ambiance nordique des plus apaisante rehaussée par les tons miel doré du bois canadien.

BEEF LODGE Dans la digne lignée du Lodge Park, le restaurant de l’hôtel demeure fidèle à l’esprit trappeur, sauvage et chaleureux. Un lieu bien connu des initiés pour ses pièces de viande d’exception mais aussi pour son art de vivre empreint d’authenticité.

l faudra attendre le déconfinement des restaurants pour entamer ce voyage gourmand. À grand renfort de peaux de bêtes et de bois brut, le Beef Lodge nous immerge dans un décor inspiré du Grand Nord et de Davy Crockett, tandis que dans l’assiette les saveurs nous invitent à une expédition gustative... Reconnu pour sa sélection de viandes en provenance des meilleurs élevages, le steak house propose les morceaux de choix les plus exceptionnels des Frères Metzger : la côte de bœuf Black Angus ou de Bavière, l’araignée, le filet de cœur Simmental, le Tomahawk de bœuf... Et pour accompagner ces spécialités, le chef concocte des sauces et garnitures maison tout aussi prometteuses : jus au vin d’Arbois, au poivre de Madagascar ou encore chutney aux oignons rouges, purées maison au beurre de fruitière ou à la truffe, polenta verte au Comté, pousse d’épinards tombées à la minute... Vous êtes plutôt burger ou grillades ? Rendez-vous à l’heure du déjeuner au bar du Lodge pour conjuguer plaisir et légèreté. Sans concession !

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AU BONHEUR DES YEUX ET DES PAPILLES

HÔTEL MONT-BLANC Légendaire

Ancré dans la mémoire collective, ce joyau du siècle dernier, situé au cœur de Megève, tient toutes ses promesses sous l’impulsion de la famille Sibuet qui continue à écrire son histoire. Texte : Sophie Guivarch - Photo © Simon Garnier, David André et DR

chaque lieu, son institution qui traverse le temps... L’hôtel Mont Blanc à Megève, c’est un peu comme le Lutetia à Paris ou le Savoy à Londres, dont les murs sont chargés d’histoire et dont les couloirs ont vu défiler les personnalités d’antan... Fréquenté par Sacha Distel, Jean Marais, Joséphine Baker et Jean Cocteau qui surnomme l’hôtel « le XXI arrondissement de Paris », l’établissement a retrouvé ses lettres de noblesse, propriété de la famille Sibuet depuis 1994. Tout en conservant lyon people • nov - déc 2020 • 70 •

son âme et l’esprit de son fondateur Georges Boisson, Jocelyne Sibuet a imaginé une décoration dans un style raffiné, artistique et couture. Les 38 chambres et 11 suites rivalisent d’élégance, avec un brin d’exubérance qui nous rappelle les fastes du passé dans les suites Signature qui revisitent la quintessence du mythe de cet hôtel de caractère. Elles s’offrent le luxe audacieux de marier le noir et l’or, les motifs léopards aux volutes, les tissus Missoni au chaleureux tweed.

Une décoration inspirée que l’on retrouve également au sein du restaurant de l’hôtel baptisé par Jean Cocteau « Les Enfants Terribles ». La cuisine jubilatoire dans l’assiette fait écho à la magie des lieux marqués par l’empreinte de l’artiste. Tandis que l’on savoure l’incontournable filet de bœuf et sa sauce au poivre vert, les fresques et dessins originaux, lithographies, sculptures et citations gravées dans le bois captent notre attention. Nous voilà plongés dans les années 60 aux côtés de Jean Marais ! Un sentiment que l’on retrouve dans l’ambiance feutrée du bar « Le Georges » où l’on vient volontiers l’après-midi céder au péché de gourmandise autour d’une tasse de thé accompagnée du fameux dessert Mont-Blanc ou en fin de journée pour savourer un grand champagne millésimé.

UN SPA GIVRÉ POUR FRISSONNER DE PLAISIR ! Autre décor, autre univers..., le Spa Pure Altitude de l’Hôtel Mont Blanc nous rappelle que nous sommes à proximité du mythique sommet des Alpes et nous fait pénétrer dans un monde immaculé et polaire ! Inspiré par la banquise, l’espace bien-être se pare de cristaux de givre, de neige et de glace, les cabines de soin se transforment en igloo, tandis que le sauna et le jacuzzi promettent de nous réchauffer ! Une expérience unique. > Ouverture le 20 janvier 2021

COLLECTION

DE CHALETS D’EXCEPTION CHALETS PRIVATIFS AVEC PRESTATIONS HÔTELIÈRES 5 ÉTOILES & SERVICE DE CONCIERGERIE Les Fermes de Marie ont selectionné quelques-uns des plus beaux chalets de Megève et de ses environs, mêlant luxe et authenticité. Été comme hiver, service haut de gamme à la clé, louez l’une des propriétés de la collection « Les Chalets des Fermes ».

Photos : F. Paubel - L. Di Orio

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FOUR SEASONS

Les nouveautés tombent à Pic Dans le cadre du 100e anniversaire de l’installation de la famille Rothschild, le Four Seasons Hôtel de Megève s’accorde un lifting raffiné, marqué par de nombreuses nouveautés, dont l’installation en cuisine d’Anne-Sophie Pic. Texte : Morgan Couturier - Photos © Richard Waite et DR

oilà un siècle que l’empreinte de la famille Rothschild s’inscrit au ferblanc à Megève, sans que la neige, ni même les années, n’aient eu la force de l’effacer. Rien n’y fait, le temps n’y a aucune emprise, aucun rôle, si ce n’est celui de suggérer à cette institution de moderniser ses propriétés. Digne représentant de ce patrimoine, le Four Seasons Hôtel n’échappe pas à la règle. Mieux, il vient valoriser ce centième anniversaire, au cours duquel le palace dévoile ses nouveautés, à commencer par l’inauguration de la suite Mont Blanc, la plus prestigieuse de toutes, dont l’envergure lui accorde l’intégralité du 5e étage. « Nous avons choisi de nouvelles totalités plus claires. Le mobilier a également évolué, proposant un style plus moderne d’appartement à la montagne », souligne le décorateur Pierre-Yves Rochon, lequel s’est attaché, avec la complicité d’Ariane de Rothschild, à conserver l’empreinte historique de l’architecte Henry Jacques Le Même, ses œuvres d’art s’associant idéalement à l’atmosphère plus féminine et lumineuse de la suite.

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LES PISTES À PORTÉE DE SKIS Un parti-pris enivrant, dont les vertus devraient aider les hôtes à récupérer de leurs incartades en piste, elles-mêmes facilitées par un accès direct à ces dernières. Jusqu’alors assuré par des traîneaux à chevaux, le transport est aujourd’hui promis au téléski de la Cry, censé permettre aux occupants du Four Seasons de rejoindre la piste des mandarines, « skis aux pieds », les chaussures préalablement chauffées à la ski-room. Un atout supplémentaire, qui perpétue le prestige de l’hôtel, pourtant déjà particulièrement garni en la matière, à l’instar de son restaurant (lire par ailleurs) et son spa, où sont proposées de nouvelles marques de soins anti-âge (Olivier Claire, Swiss Perfection ou encore Well CBD). De quoi entretenir la forme, passé 100 ans. C’est aussi cela, une expérience hôtelière inégalée. > Ouverture le 20 janvier 2021

Le 1920 mise sur la « Dame de Pic »

aris, Londres, Singapour et maintenant Megève. Saisie par l’authenticité de la station, AnneSophie Pic vient apposer sa patte au restaurant « La Dame de Pic – Le 1920 », ce somptueux écrin, où le chef triplement étoilé souhaite concilier la puissance des goûts aux produits locaux de la Ferme des Trente Arpents (propriété de la famille Rothschild, ndlr). Alléchante, la carte ne manquera pas de ravir les invités, autrefois habitués aux mets du chef Julien Gatillon. La page tournée, la Valentinoise invite à une promenade gourmande, dessinée au fil de ses inspirations. Départ programmé le 20 janvier.

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HÔTELS DES ALPES

GRAND HÔTEL COURCHEVEL 1850 Nouvelle pépite de Lavorel Hôtels

Rebaptisé Grand Hôtel Courchevel 1850, l’ancien Grand Hôtel du Rond Point des Pistes vient garnir depuis cet été, la collection d’établissements détenus par Jean-Claude Lavorel. Idéalement rafraîchi, l’hôtel 4* peaufine son entrée en piste… en janvier !

a question ne se pose même plus, l’air de montagne lui convient si bien, que Jean-Claude Lavorel se plaît à y engranger les pied-à-terre, comme conquis par cette ambiance unique que suscitent ces monts et leurs merveilles immobilières. Il en va ainsi de Courchevel, où le charme savoyard vient renforcer un peu plus cette réplique culte, selon laquelle « la montagne vous gagne ». Sur place, le cœur du groupe hôtelier n’est donc plus à prendre, à la différence de certains hôtels de la station. Alors comme dans toute histoire d’amour où la réciprocité est un concept inéluctable, Jean-Claude Lavorel s’efforce à nourrir l’idylle qu’est le sien. Après le Chabichou et les Suites de la Potinière, le voilà donc maître d’un nouveau navire, le Grand Hôtel Courchevel 1850, un vaste établissement 4* de 38 chambres, anciennement baptisé Grand Hôtel du Rond Point des Pistes, acquis en juillet dernier.

pour s’octroyer une pause gourmande et/ou rafraîchissante bien méritée. L’instauration d’une carte snack et goûter va en ce sens, bien que le cadre enchanteur de l’hôtel réclame une escale bien plus prolongée.

ESPRIT MONTAGNARD ASSEZ COSY, ORIENTÉ FAMILLE

Le hall d’accueil, les salons et le bar rénovés par l’agence Eroz d’Emilie Rollet, le Grand Hôtel Courchevel 1850 s’oriente sur « un esprit famille plutôt cosy », dixit les nouveaux occupants. Une atmosphère prometteuse, que les chambres reprennent à leurs comptes une fois la nuit tombée, quelle que soit leur taille (de 25 à 100m2) et leur catégorie (l’hôtel propose 8 catégories de chambres, ndlr). Promises elles aussi à un léger relooking, programmé dès l’an prochain, le bénéfice de leurs balcons et/ ou de leurs terrasses saura faire patienter

C’est le potentiel de l’hôtel qui l’a fait saliver. Idéalement situé au pied des pistes, le Grand Hôtel Courchevel 1850 a entamé sa mue cet automne, animé par l’envie de mettre en avant ses multiples atouts. Au premier rang, trône ainsi sa terrasse extérieure, dont la capacité d’accueil ne manquera pas de séduire ses convives, invités à s’y arrêter lyon people • nov - déc 2020 • 74 •

les plus intrépides, sûrement conquis par l’une des plus belles vues de la station. En cadeau bonus, un accès à l’un des plus grands spas de la station, propriété exclusive du Chabichou. Sorti du sauna du Grand Hôtel Courchevel, le palace de la rue des Chenus propose de tirer profit de la piscine intérieure, du bain polaire et autre douche sensorielle. Ouverture le 20 janvier 2021 > Plus d’informations sur www.legrandhotelcourchevel.com

ACCÈS AU SPA ET AU KIDS CLUB DU CHABICHOU

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MEGÈVE PEOPLE

Mercotte, René Meilleur (La Bouitte), et Emmanuel Renaut (Le Flocon de sel)

TOQUICIMES MEGÈVE

Les vaches de race Abondance traversent Megève pour le plus grand bonheur des passants

La cuisine de montagne est dans son assiette

a troisième édition de Toquicimes aura été celle de la consolidation et de la maturité. En témoigne la présence de nombreux chefs étoilés venus honorer la cuisine de montagne. Véritable rendezvous gourmand, l’événement culinaire a su régaler ses visiteurs, à la faveur de l’éclosion de nouveaux concours, dont le meilleur pâté en croûte de montagne. Le président-fondateur, Emmanuel Renaut et ses parrains de prestige, Régis Marcon et le chef de la Bouitte, René Meilleur, auront veillé à gaver leurs hôtes de réjouissances en tout genre. Mention spéciale pour le journaliste épicurien Alexis Sbriglio qui anima avec grand professionnalisme ces 4 journées. MC Photos © Nicolas Winckler

Régis Marcon dans le jury du meilleur pâté-en-croûte de montagne

Le chocolatier Sébastien Bouillet, Frédéric Bello et Jérémy Crauser tout juste installé à Lyon.

Colin Lach, gagnant du Chartreuse Toquicimes Contest

Marie-Odile Fondeur, DG du Sirha et Frédéric Pouydebat, directeur des hôtels du Groupe Sibuet à Megève

Emmanuel Renaut, Mercotte, Catherine Jullien-Brèches, maire de Megève, Alexis Sbriglio et Hélène Madec, directrice de l’office de tourisme de Megève

Jérémie Lobbies (L’Alpage) Meilleure fondue de Megève

Alexis Sbriglio, animateur de Toquicimes et Damien Raymond (Meilleur Pâté en croûte de montagne)

PALMARES 2020 Colette Ouvrier-Buffet (Meilleure soupe de montagne)

Meilleur Pâté en Croûte de Montagne Damien Raymond (So Good Traiteur) Megève Catherine Jullien-Brèches, maire de et Christophe Marguin, président des Toques blanches lyonnaises

lyon people • nov - déc 2020 • 76 •

Meilleure soupe de Montagne Colette Ouvrier Buffet Meilleure fondue de Megève Jérémie Lobbies pour le restaurant l’Alpage (Fer à cheval) Meilleur Cocktail Chartreuse Contest Colin Lach (Monsieur Moutarde Dijon)

Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne Rhône-Alpes et Davy Tissot, candidat de la France à la finale du Bocuse d’Or

STYLE SHOPPING

OUVERTURE

BOUTIQUE BREITLING LYON

L’horlogerie se joue des éléments Air, Terre et Mer, tels sont les nouveaux terrains d’expression de la marque Breitling qui entend plonger ses clients dans une ambiance élégante, où l’esthétique des montres se retrouve mise en avant depuis le 1er décembre. Photos ©DR

’objectif de Breitling a toujours été très clair : créer des montres instruments au fonctionnement irréprochable et à l’esthétique remarquable. Dès 1884, Breitling s’est affirmée comme une pionnière, notamment en déterminant la forme et la fonction du chronographe moderne, porté au poignet et actionné par deux poussoirs.

est enthousiaste à l’idée de perpétuer une longue tradition dont les origines remontent jusqu’au petit atelier de Saint Imier, en 1884.

La marque a rapidement tissé des liens avec l’aviation en fournissant des instruments de bord aux plus grands constructeurs d’avions. Des liens qui se sont encore renforcés en 1952 avec la Navitimer, le chronographe des pilotes par excellence, doté d’une règle à calcul innovante qui permettait d’effectuer tous les calculs nécessaires à la navigation. Mais Breitling ne s’est pas limitée à l’aviation. Les différents mondes dans lesquels évolue Breitling définissent sa gamme de produits : pour les Airs, la Mer, la Terre, et les Professionnels.

Depuis deux ans maintenant, Breitling présente son concept de boutique au style urban loft dans le monde entier, qui rencontre un franc succès. Chaque lieu propose ainsi à ses clients une ambiance détendue et élégante, moderne et rétro, qui permet de découvrir les montres dans un écrin décontracté et un univers qui leur est dédié. Les nouvelles boutiques reflètent à merveille l’univers de Breitling d’aujourd’hui. Etalé sur 40 m2, cet espace ouvert sur l’extérieur donne une impression d’ouverture sur la rue, tout à fait dans l’esprit de la marque, accueillant et décontracté. Avec une décoration qui se fond parfaitement dans la configuration du lieu, les éléments du concept rappellent les univers Air, Terre et Mer, désormais terrains d’expression de la marque. Les architectes

En mai 2017, Breitling a intégré CVC Capital Partners, et en juillet de la même année, Georges Kern en est devenu le CEO. Avec son équipe, Georges Kern, qui jouit d’une carrière illustre dans l’industrie horlogère, lyon people • nov - déc 2020 • 78 •

« UNE EXPÉRIENCE CLIENT INOUBLIABLE »

des boutiques créent et repensent chacun des points de vente Breitling pour en faire un lieu magnifique que les amateurs de montres ne veulent plus quitter mais aussi, pour vous permettre de vivre une expérience client inoubliable. Boutique Breitling Lyon 102, rue du Président Edouard Herriot Lyon 2e Ouvert du lundi au samedi de 10h15 à 18h45 Tél. 04 87 64 61 30 > Plus d’informations sur www.maier.fr

Photo Michel Gibert, non contractuelle. Flowered by Thierry Féret.

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Ouvert dimanche 6 décembre

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REPENSER L’EXPÉRIENCE DU HOME CINÉMA AVEC BANG & OLUFSEN Découvrez une expérience cinématographique tellement immersive qu’elle vous transporte au-delà des simples images ou du son, en vous donnant véritablement la sensation d’être ailleurs, sans quitter votre salon. Découvrez pourquoi un système home cinéma signé Bang & Olufsen ne ressemble à nul autre, mais aussi comment profiter du summum de l’expérience cinématographique chez vous.

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OUVERTURE

BOUTIQUE TAG HEUER LYON L’heure de se montrer ! Fabricant réputé dans l’univers des montres de luxe et de sport, TAG Heuer s’attaque au marché lyonnais, fort d’une nouvelle boutique où l’enseigne helvétique souhaite imposer ses valeurs : innovation et performance. Photo ©DR

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ans d’histoire, et toujours ce même slogan, « ne pas craquer sous la pression ». À l’heure d’ouvrir sa première boutique entre Rhône et Saône, TAG Heuer ne prétend pas changer ses habitudes. Cet écrin, niché 102 rue du président Edouard Herriot et dédié à l’univers de l’horloger de luxe, a ouvert ses portes fin novembre. Poursuivant le développement de son réseau commercial en France, TAG Heuer ouvre une 6ème boutique, à Lyon. Une première pour l’horloger suisse qui offre ainsi à la clientèle lyonnaise une immersion dans son univers et sa riche histoire.

UNE BOUTIQUE AVANT-GARDISTE Cette boutique de 40 m2, dont le concept a été complètement développé en interne, reflète les valeurs et territoires privilégiés de la Maison : l’innovation, la performance et les sports de vitesse et de précision. lyon people • nov - déc 2020 • 82 •

L’agencement et les matériaux choisis font écho à l’esprit d’avant-garde propre à TAG Heuer. Un nouvel espace immersif où les matières naturelles se mélangent harmonieusement aux matières techniques pour offrir, dans une ambiance chaleureuse, une expérience unique à une clientèle avertie. Les nouveaux chronographes TAG Heuer Carrera seront disponibles aux côtés des iconiques TAG Heuer Monaco et Autavia, de l’innovante Connected et des lignes Aquaracer, Formula 1 et Link. « Après le succès de notre projet à Monaco, ouvert en 2017, nous souhaitions poursuivre notre croissance dans une ville française attractive, Lyon rassemblait tous les critères pour que TAG Heuer s’y implante durablement : un partenaire de qualité pour nous soutenir dans ce développement, une clientèle de connaisseurs et amateurs de belle horlogerie et une activité locale et touristique dynamique ». En somme, tous les ingrédients pour se montrer entreprenant. Et ne pas craquer sous la pression.

Boutique TAG Heuer Lyon 102, rue du Président Edouard Herriot Lyon 2e Ouvert du lundi au samedi de 10h15 à 18h45 Tél. 04 87 64 61 31 > Plus d’informations sur www.maier.fr

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Les distributeurs se font une beauté

Leader européen dans le milieu de la création de pièces en plastique, la société Moulage Technique Soufflage (MTS) a su tirer profit de la crise sanitaire pour mettre en œuvre sa propre gamme de distributeurs de gel hydroalcoolique. 100% français, le Clean Terminal se veut plus design que ses concurrents. Texte : Morgan Couturier - Photos DR

ans la noirceur du moment, est apparue la lumière. Un phare, né dans l’esprit d’Ermete Masciotra, habituellement reconnu pour sa capacité à inventer toutes sortes de pièces en plastique. Seulement voilà, la crise bouleversant les habitudes, le président de MTS aspire à une nouvelle direction, un cap voué à échapper à la tempête. « On était soucieux de l’avenir de l’entreprise et un week-end, j’ai vu des bornes de gel hydroalcoolique plus ou moins laides. Je me suis dit pourquoi pas créer les nôtres », raconte le dirigeant. Et si le phare illumine les mers, la société aindinoise tient à éclairer ce marché naissant, au gré de son distributeur ultrafonctionnel, nommé Clean Terminal et dessiné en forme... de phare. Un sobriquet soigneusement mûri, fruit de la capacité de cet objet à respecter sa vocation originale : limiter la propagation du Covid19.

« ON L’A CONÇU EN PENSANT AUX COMMERÇANTS »

« On a fait appel à nos partenaires locaux », soutient-il. 100% français, le Clean Terminal tend désormais à séduire le public et les entreprises, sa différence se faisant sur les détails, comme ce réceptacle destiné à récupérer les surplus, ce tampon antidérapant, cette pédale de fonctionnement ou encore cette capacité à héberger six litres de gel, soit l’équivalent de 2000 utilisations. Facilement rechargeable, la borne, vendue à moins de 150 €, se veut également aisément personnalisable, bien que son design et ses couleurs originales (vert, orange, bleu, jaune, ndlr) soient déjà très attractives. « On a apporté un visuel qui interpelle dans le bon sens. Là, il y a de la couleur qui attire l’œil », souligne Ermete Masciotra. Alors certes, la beauté est subjective, mais depuis l’arrivée du Clean Terminal, se protéger devient attrayant. > Plus d’informations sur contact@clean-terminal.com

lyon people • nov - déc 2020 • 92 •

STYLE BEAUTÉ

RENATA FRANCA Une méthode anti-cellulite et anti-age appliquée avec soin Drainage manuel lymphatique - Palper rouler remodelage manuel - Miracle face

eorges Clémenceau avait vu juste, le Brésil et donc bien l’éternel pays d’avenir. Sur le fond, mais surtout dans la forme, dans cette contrée où les silhouettes s’exposent et se déhanchent au rythme de la Samba. Une passion pour le beau que le Brésil apprend à partager au rythme de ses trouvailles. La dernière en date présente ce nom : la méthode Renata Franca, un drainage manuel lymphatique développé il y a 5 ans, que la France découvre depuis peu, au rythme de ses bienfaits sur les stars parisiennes. Une popularité croissante que ce massage combinant beauté et santé tend à généraliser dans l’Hexagone, la technique n’ayant pas échappé à Corinne Machefert et son enseigne Lovely Minceur, première du nom à proposer ces soins révolutionnaires au cœur de ses boutiques. Une jolie découverte pour cette reine du bien-être qui, depuis la création de son enseigne (à Lyon et à Oullins ndlr), réunit les meilleures et les plus performantes technologies à ce jour.

donc à mes clientes de pratiquer ces deux méthodes en alternance sans coût supplémentaire », ajoute Corinne Machefert.

ou encore d’amélioration de son immunité, de régulation du sommeil et de gestion du stress. Difficile dès lors de résister à cette méthode à la fois drainante et resculptante, où chaque pression réalisée du bas vers le haut permet à tous les déchets malvenus de s’effacer. « On n’est pas dans le drainage bien-être classique », souligne la directrice. Une requête qui tombe à pic pour la méthode Renata Franca, qui au-delà de son action bénéfique contre l’inflammation des tissus graisseux, enchante ses patients de par sa capacité à réduire les œdèmes, à améliorer la circulation sanguine et à éliminer tout stockage d’eau superflu.

Qu’importent le temps et la saison, découvrir un corps moins gonflé sinon regalbé et redessiné en moins d’une heure, est toujours une sensation fabuleuse, un don du ciel qu’offre le déplacement des adipocytes (cellules dédiées au stockage des lipides et des liquides) au bon endroit, et ce, par un astucieux concours de malaxages, de pincements et de glissements. Un laps de temps amené à se réduire de moitié, lorsque cette même méthode vient à s’appliquer sur le visage. Baptisée « miracle face » celleci stimule la production de collagène, draine, accentue les contours du visage, retend les traits de façon spectaculaire. Chez Lovely Minceur, les proverbes sont donc amenés à être revus : la beauté n’est pas qu’une fleur de l’instant. Et pour cause, ces trois nouvelles méthodes viennent renforcer des soins déjà ultra performants. Croyez-nous ou non, mais on tient là une méthode miracle à tester au plus vite. Photos © Saby Maviel

LE PALPER ROULER SELON RENATA FRANCA PREMIER CENTRE À OFFRIR CES TROIS MÉTHODES Un tout exclusif qui fait le bonheur de ses clientes ravies de profiter de cette méthode et de ses trois techniques fabuleuses aux multiples bénéfices, que l’on parle de silhouette affinée, de cellulite éliminée, de raffermissement de la peau lyon people • nov - déc 2020 • 94 •

« C’est incroyable » poursuit-elle, alors que la visibilité des résultats à peine la première séance accomplie, tend à entretenir la success-story du soin. « Cette méthode a révolutionné l’esthétique. Toute l’équipe a été formée. Désormais, nous ferons un bilan par bioimpédancemétrie à chacune de nos clientes (mesure de la composition corporelle, ndlr) et en fonction de celui-ci, nous pourrons alterner drainage manuel lymphatique et palper rouler selon Renata franca. Nous stockons souvent de l’eau, mais également des graisses. Je propose

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MOIS

PEOPLE EVENTS

par moi

sur la Riviera

LES JOLIES SORTIES & BELLES RENCONTRES DE FRANÇOISE PETIT

Les adieux à Lyon

Journaliste, auteur, élue… avec son compagnon Björn Blomberg, elle forme un couple à part d’invétérés gourmands rivé dans le partage. Avant les influenceuses cornaquées, il y a eu Françoise Petit et son libre arbitre. Alors que le couple s’éclipse dans le sud, leur collection de souvenirs est à retrouver sous le marteau de Cécile Conan le 13 décembre prochain. Tout l’art de la différence.

DE FRANÇOISE PETIT

’est la fin d’un cycle en général et en particulier ! » À 70 ans Françoise Petit, surnommée « Baronne » avec cette affection teintée de respect par ses proches, tire sa révérence en se délestant au passage d’une partie de son passé. Vider l’appartement du quai Saint Vincent n’a rien d’une sinécure mais tout d’une invitation vivifiante là-bas dans la petite maison des Issambres à cent mètres de la Méditerranée. Auparavant, il faut vider le nid d’aigle, décoré au fur et à mesure des coups de cœur partagés avec son viking Björn Blomberg, Suédois tombé en amour des délicatesses et délicatessen lyonnaises au point d’avoir initié la création de l’équipe de Suède au championnat du monde des chefs du Bocuse d’Or. C’est leur second appartement dans le bel immeuble du quai proche du mur des Lyonnais et de l’ami Paul Bocuse accueilli en agapes en ses murs. L’histoire d’un couple hors du commun qui, dans sa quête du bien manger, ajoute le savoir vivre pour imposer une faconde sans pareille de créateur de liens entre communautés d’artistique à gourmande.

D’une jeunesse vacante dans plusieurs pays d’Afrique du Nord, elle mémorise l’itinérance comme les goûts et parfums d’ailleurs. lyon people • nov - déc 2020 • 96 •

Devenue rédactrice en chef d’un quotidien provençal couvrant joli territoire entre Avignon et Nîmes, elle remonte le Rhône pour trouver à Lyon son repaire mère. Aux grandes heures du Figaro Rhône-Alpes, elle se distingue, rebondit et traverse les ubuesques aventures de la presse régionale. Toujours est-il que Françoise Petit sait aller de l’avant. Qui signe entre autres quatre ouvrages, et avec le journaliste Jacques Paté de France 3, imagine le tout premier annuaire régional des producteurs de qualité... qu’il faudrait juste entretenir par une mise à jour régulière ! Surtout elle forme avec son compagnon Björn entiché de Lyon un couple savoureux dont la générosité favorise le mélange des genres de Monsieur Paul à Sapna, en passant par le fougueux Georges dos Santos qui alimente en dive flacons ce gotha de fieffés gastronomes.

C’est une grande partie des souvenirs de cette histoire qui sera mise aux enchères par maître Cécile Conan le 13 décembre prochain.

Dans le nid d’aigle, une collection inclassable mais parfaitement significative de la création durant ces cinquante dernières années. « J’ai fait tellement de choses avec Björn », ici chaque objet, le moindre tableau retrace une rencontre, un moment d’intensité entre le verre et le couvert. Il y a ce surprenant ensemble de paysages kosovars, extraits de la peinture biélorusse superbement encadrés, témoignages de leurs voyages dans les pays de l’Est. Les inquiétantes voir lucides représentations humaines de Fabrice Thomasseau proche de la figuration allemande actuelle dans la veine d’un Anselm Kiefer. Les toiles oniriques toutes de transparence opaque du grand voyageur qu’est Eric Roux-Fontaine, poulain de la Galerie Olivier Houg. Le périple régional continue dans une lithographie de l’unique Cathelin capable de rendre les couleurs incroyables de la Drome des lavandes, maquillée comme une voiture volée. Fabriquer les couleurs pour peindre l’émotion et retrouver les sensations premières, des toiles signées Gangloff, frère du non moins merveilleux vigneron en côte-rôtie. D’une virée « Ain’Pertinente », ils reviennent avec une pièce de Dan Poncet, peintre figurative, architecte de formation. Plongée entre ombre et lumière cette fois dans l’introspectif trait d’un Georges

Pecoud digne représentant de l’école lyonnaise. Coups de cœur encore pour un autodidacte aux longilignes sculptures enrubannées de terre de Marco Gazelli. De leurs vagabondages, reste encore à authentifier ces chevaux qui ont tout l’air d’un exceptionnel ensemble de sculptures chinoises.

« CE N’EST PLUS MON LYON ! » À l’aube du déménagement devant un Stéphane Pacaud, transporteur dont on ne peut que souligner l’implication, Baronne assène, « J’ai fait mon chemin épique comme journaliste et politique aussi (NDLR* : en tant qu’élue du cinquième arrondissement sous la mandature de Gérard Collomb). J’ai eu une vie joyeuse et colorée mais là, ce n’est plus mon Lyon. Bien que ce soit difficile, il faut savoir se détacher des choses. Nous allons vers une vie plus zen ; j’ai mon petit jardin non loin de la mer. » Mais surtout nous aurons de ses nouvelles via sa chronique « MéditéranéMienne » dans Lyon People. En termes de sagesse, on ne peut s’empêcher de penser à la conclusion du Candide de Voltaire. > Vente collection privée le 13 décembre. Plus d’info sur www.conanauction.fr •

97 • nov - déc 2020 • lyon people

RUBRIQUE

Les 7 Rendez-Vous

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

MEYZIEU

POSE DE LA PREMIÈRE PIERRE DU LYCÉE SAINTE MARIE

lors que le nombre d’habitants ne cesse de croître dans l’Est lyonnais, les Maristes ont entrepris la construction d’un nouveau lycée privé à Meyzieu. Une bonne nouvelle pour la commune rhodanienne, laquelle s’apprête à accueillir près de 500 lycéens. En effet, sous l’égide de Sainte-Marie Lyon, la ville dirigée par Christophe Quiniou a débuté, ce vendredi 2 octobre 2020, la construction d’un nouvel établissement scolaire, voué à héberger dix-huit salles de cours, deux réfectoires et deux bibliothèques. Une initiative soutenue par Laurent Wauquiez et la Région AURA qui, depuis plusieurs mois, doit jongler avec un manque criant de structures éducatives dans l’Est lyonnais. Construit sur quatre niveaux, avec l’aide du cimentier Vicat, le lycée entend contribuer « au rayonnement et à l’attractivité de la commune ». Montant de l’opération : 16 millions d’euros pour une ouverture annoncée en septembre 2021.

1 MAILLOT POUR LA VIE fête ses 20 ans 200 convives dont une dizaine de sportifs de haut niveau ont contribué à la réussite de cet événement parrainé par Sonny Anderson et organisé par la photographe Barbara Tournaire, Marilyne Dieuze, Virginie Michaud Delhomme, Elisabeth Niogret et Sam Essediri au profit de l’association 1 Maillot pour la Vie qui vient en aide aux enfants gravement malades. La vente aux enchères de maillots et accessoires prestigieux a permis de récolter 61 500 euros.

lyon people • nov - déc 2020 • 98 •

RALLYE STUTTGART LYON CHARBONNIÈRES La deuxième édition du Stuttgart Lyon Charbonnières a réuni une quarantaine d’équipages à bord de voitures anciennes mais également de GT modernes. Les concurrents ont parcouru 1137 kilomètres en 3 jours, avec un circuit par jour et 3 zones de régularité au programme. Philippe Tournier et Pascal Perroud au volant de leur Corvette C6 2007 montent sur la 1ère marche du podium suivis du vainqueur de la première édition, David Mathieu et Marie-Odile Mathieu sur Porsche 911 3L Gr. 4. En 3ème position, on retrouve l’équipage de Jim Mathon et Franck Cellerier sur Opel 1900 GT. Les organisateurs avaient choisi cette année de mettre en avant l’association «France Choroïdérémie». La Choroïdérémie est une maladie génétique de l’œil, particulièrement de la rétine qui empêche une vision nocturne et qui, avec le temps, entraîne une cécité partielle ou totale. S’il n’a pu prendre place dans la Porsche N°28 de son père Franck, copiloté par son frère Alexandre, c’est du côté Organisation que Grégoire Honegger, atteint de cette maladie, a mis en place un portail de dons en ligne grâce à la plateforme Alvarum et récolté 7000 euros afin d’aider un projet de recherche en thérapie génique à L’INSERM de Montpellier.

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PEOPLE EVENTS

TROPHÉE OVALGREEN Le virus de la compétition toujours intact La 17e édition d’Ovalgreen a finalement survécu aux soubresauts de la crise sanitaire. Reportée en automne, cette grande fête du golf et de l’Ovalie n’a rien perdu de ses valeurs. Même en l’absence des Anglais… Texte : Morgan Couturier - Photos © Barbara Tournaire

nal rugby, Dominique Gaby, ancient internatio ert, président Roub Yann ts), Even (GL gnat Erick Rosta Finances) (MG ian Goriz ael Mick y, du LOU Rugb

Charles-Henry de Calonne (STEAM Multiservice), Etienne Oosthuizen (LOU Rugby), Guillaume Lafosse, Rémy Gaillot

ne recette maîtrisée à la perfection par Jean-Claude Pietrocola, organisateur de l’Ovalgreen depuis 17 ans. Faisant face à l’adversité de la crise, le président de Media Sport Promotion a donc eu raison du COVID-19, ce rude adversaire qui l’avait renvoyé dans ses 22 en juin dernier. Un trophée malheureusement amputé de son traditionnel Crunch, l’équipe d’Angleterre, lauréate des quatre dernières éditions ayant été retenue de l’autre côté

de la Manche. Qu’importe, les Bleus ont su profiter de l’aubaine pour faire le show, sur le green du Golf du Gouverneur, comme à table, en compagnie des quelque 200 invités. Le tout, dans le plus grand respect des gestes barrières et pour le plus grand bonheur de l’association Le Petit Monde, pour laquelle 9 250 € ont été récoltés. Essai validé, en avant pour la prochaine édition (non masquée) le 18 juin 2021 !

PALMARES 2020 Classement brut 1er : Arthur Gomes et Yann Delaigue 2ème : Paulin Goument et Pierre Troncy 3ème : Sébastien Rance et Clément Parmentier Classement net 1er : Arthur Gomes et Yann Delaigue 2ème : Pascal et Lynda Abry 3ème : Sébastien Rance et Clément Parmentier

Brunch Ovalgreen : Le chef Christophe Muller et son épouse Pakita, Karim Adbellaoui (EPRC), Eric Crolla lyon people • nov - déc 2020 • 100 •

Olivier Goni (Sté Ferraton), Stéphane Hegron (Bouygues), Philippe Mousset (Sté Ferraton), Gérard Benhamou (La Foncière du Grand Lyon)

Les internationaux de rugby dont Alain Carbonel, Eric Champ, Jean-Michel Aguirre et Yann Delaigue entourant Vinciane Neyret (Association Le petit Monde) Remise du chèque du trophée Ovalgreen à l’association « Le Petit Monde » représentée par Vinciane Neyret

Franck Syda (6éme Sens Immobilier) et Franck Isaac-Sibille (LOU Rugby)

Les anciens internationaux Jacques Ruste, Jean-Claude Soula et Jean-Michel Aguirre

Equipe victorieuse du tournoi de pétanque : Eric Crolla, le chef Christophe Muller (Bocuse) avec Karim Abdellaoui (APRC)

La photographe Barbara Tournaire et Cécile Curto

Olivier Cassan (3A Assurances), Dominique Bellaud, avec l’équipe Fiducial

Arthur Gomes et Yann Delaigue, vainqueurs de la compétition en brut

Jean-Claude Pietrocola, président de Media Sport Promotion et le sénateur Bernard Fialaire

Gaetan Her, international rugby, Catherine Ollivier-Dehaye (EDF), Jean-Claude Pietrocola, président Média Sport Promotion, Jean-Pierre Romeu, ancien international rugby

Paulin Goument (Groupe Danone)

Partenaire BMW 6ème avenue Lyon

Erick Rostagnat (GL Events), Yann Delaigue (Water Rugby), Gilles Delaigue, ancien international rugby

Yvan Patet, président Em2c, Etienne Oosthuizen (LOU Rugby), Yann Roubert, président du LOU Rugby

Pierre Troncy, Paulin Goument (Groupe Danone), Alexandre Peclier, Jean-Pierre Clet, ancien international rugby

Marc Macaluso et l’équipe Pernod Ricard - Lillet

Cocktail de nos partenaires STEAM Multiservice

Frédéric Sartou (Zone 25), Yann Roubert, président LOU Rugby, Eric Champ, ancien international rugby, Jean-Claude Pietrocola, président Média Sport Promotion Vinciane Neyret (Le Petit Monde), Catherine Laforet (Région Auvergne Rhône-Alpes), Jean-Claude Pietrocola (Media Sport Promotion) , Julien Smati (1er adjoint au Maire de Rilleux-La-Pape), Bertrand Madamour (PDC Constructions)

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101 • nov - déc 2020 • lyon people

PEOPLE EVENTS

RN BEER CHARBONNIÈRES

Le rooftop plaisir du chef Philippe

Gauvreau

Philippe Gauvreau, Laure et Laurent Lecompte (RN Beer Restaurant)

Antoine Ingrassia (Toa Sushi), Gérald Eymard, maire de Charbonnières-les Bains et Michel Rossi

près Memphis, voilà les fines bouches placées sur la route de... Paris. Une route nationale glissée en plein cœur de Charbonnières qui, depuis le mercredi 21 octobre 2020, donne son nom à la dernière création du chef Philippe Gauvreau. Initialement destinée à emporter les Lyonnais sur la route des vacances, la voie héberge aujourd’hui au premier étage des Halles de l’Ouest un restaurant de 870 m2 abritant 110 couverts en terrasse et 170 en intérieur. Au menu, « une cuisine conviviale, de saison et de partage », dixit le chef Laurent Lecompte, à laquelle viendront s’ajouter 14 bières pression et une quinzaine de bières locales bio. Un joyeux cocktail, magnifié par la sublime décoration imaginée par l’architecte Stéphanie Lapendry (cabinet Mustang). Dans les yeux comme dans leur assiette, les clients devraient en avoir pour leur argent dès le 20 janvier.

Jean-Luc Coperet (LCL) et Marc Escoffier (Abscisse Compta)

Nathalie Rousselin et son époux Pascal (Foncière de l’Ouest)

Aurélien Brise (Maison Vessiere) et Daniel Vessiere (Maison Vessiere)

RN Beer - Les Halles de l’Ouest 100, route de Paris Charbonnières-les-Bains Jean-Philippe Desmarescaux et François Claise (FC Immobilier)

Sébastien Thoulé et Frédéric Fass (Le F2)

Flavien Nicolas (Cerise & Potiron) et Antoine Ingrassia (Toa Sushi)

lyon people • nov - déc 2020 • 102 • Les gestes barrières ont été respectés durant cet opening en petit comité. Merci aux participants d’avoir ôté leur masque le temps d’une photo souvenir.

Philippe Gauvreau, son épouse Valérie (RN Beer), leurs enfants Andréa (Teachizi) et Flora

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PEOPLE EVENTS

14 TRAVERSÉE DE LYON ÈME

en voitures de collection

Contre vents et marées

Laurette et Charlie

Le millésime 2020, prévu au printemps dernier a dû être repoussé de six mois en raison de la crise sanitaire. Près de 170 équipages se sont lancés dans la découverte de Lyon en dépit d’une météo peu engageante. Texte : Lucas Mollard - Photos © Fabrice Schiff, JP, Joce et JP Raynaud

UNE AVENTURE DE COPAINS PASSIONNÉS

ébut octobre, le passage de la région lyonnaise en zone de d’alerte renforcé a donné des sueurs froides au créateur de l’événement Jean-Pierre Benozillo, mais les négociations courtoises et fructueuses avec la Préfecture du Rhône et la Ville de la Tour de Salvagny ont permis la tenue de cet évènement annuel dans le respect des règles sanitaires. Une vieille histoire pour ce passionné de voitures (à droite sur la photo ci-contre) qui rencontra sa future femme, co-pilote de rallye, au plus fort des années 70. « C’est elle qui m’a transmis la passion des vieilles autos, puis j’ai acheté ma première voiture en 1972, une Ford Capri 2006 en RS », se remémore l’organisateur. Quelques années plus tard, il organise même plusieurs courses de rallye dans la région du Beaujolais.

lyon people • nov - déc 2020 • 104 •

« L’ESPRIT EST RESTÉ LE MÊME » « Finalement, nous nous sommes tous retrouvés le 22 avril 2007, au volant de nos vieilles bagnoles, mais cette fois-ci à Lyon », relate-t-il. Une idée inspirée de la Traversée de Paris et soutenue par Jean Jacques Guibal, pour faire de cette sortie « un rendez-vous simple, sans engagement ». « Ce jour-là, on était 65 à partir du parking du casino Le Lyon Vert pour aller arpenter les ponts de Lyon. Mais voilà que 14 ans plus tard, cette balade entre copains est devenue l’événement incontournable des passionnés de voitures rétros, venus — en période normale, bien entendu — des quatre

coins de l’hexagone pour l’occasion : « On a acquis une certaine notoriété, certaines personnes font le voyage d’Aix en Provence, de Paris, ou encore de Mulhouse ». Le rendezvous était donné à 8h30 à l’hippodrome de la Tour de Salvagny, direction la Presqu’île. Moins garni que d’habitude, le cortège auquel participait Franck Béjat dans la Do Sotto d’Antoine de Saint-Exupéry (photo ci-dessous) a notamment traboulé par la place Bellecour, l’avenue Berthelot, le boulevard des Belges, avant de retourner sur le site de la Tour de Salvagny, pour la plus grande joie des badauds et des enfants.

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PEOPLE EVENTS

TRAVERSÉE DE LYON

ROLLS ROYCE BENTLEY CLUB DE LYON

artenaire de l’évènement, le RRBC a aligné 4 voitures sur cette traversée de Lyon. Les équipages ont démarré la journée par un solide breakfast dans le

merveilleux cadre du Golf Club de la Tour de Salvagny (ci-dessous) avant de rejoindre la caravane. Pendant deux heures, ils ont traboulé dans Lyon avant de rejoindre

la Saône & Loire pour la visite d’un petit musée privé Rolls Royce puis déguster les délicieuses spécialités de Georges Blanc au Maritonnes (Romanèche-Thorins).

> Plus d’infos : www.rrbclyon.com lyon people • nov - déc 2020 • 106 •

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PEOPLE EVENTS

MANIFESTATION DES INDÉPENDANTS

3ème vague de colère, place Bellecour

Albert Dray (L’Affaire du 6), Myriam, Véronique (Gemme) et Marco (Lyon people)

Les frères Crolla, société Jumfil

Bertrand Dalle (Bario) et Bruno Da Ira (Choo Choo)

David Massot (Cirque Imagine) et Pierre-Yves Gas (Plein Gas)

A l’organisation, Elie Cunat et Alexandre Jeannerod (Euro Sono)

P Claude Barbet (Maison Barbet)

Gilles Demange (Comptoir Mère Brazier), Sylvie, fleuriste, et le chef Frédéric Cote (Au Colombier)

lus de 2000 commerçants, restaurateurs, patrons de salles de sport, de clubs et indépendants ont crié leur colère, de la place Bellecour jusqu’à la Préfecture du Rhône. Objectif : la réouverture des commerces « non essentiels ». Le mouvement de protestation initié fin octobre prend de l’ampleur et se structure autour d’Anne Delaigle et Jean-Sébastien Vieilleux (Fédération Nationale de l’Habillement), épaulés à l’organisation par Elie Cunat et Alexandre Jeannerod (Euro Sono). La CPME de François Turcas et l’UPSE de Brice Etienne ont rejoint les institutions déjà présentes sur le second acte (Toques Blanches Lyonnaises, UMIH, Mode Habillement Rhône-Alpes). Alain Audouard, président de la Chambre de Métiers était également présent.

Nicolas de Lyon People assurait les live sur les réseaux sociaux

Texte : Marco Polisson - Photos © Saby Maviel François Turcas, président de la CPME 69, Catherine Molière (Les Garçons Bouchers) et Claude Polidori, président des Halles de Lyon

Fabrice Bonnot (Cuisines et Dépendances)

Magali et Pierre Hollier (Les Garçons)

Isabelle Bretin, Raphaël Noblet (L’Affaire du 6) et Didier Dantzikian (Red Dog Café)

Anne Delaigle, créatrice du collectif #UrgenceIndependants

lyon people • nov - déc 2020 • 108 •

Wilfried Drevon-Balas (Café du Pond), bien entouré

Frédéric Fass (Le F2)

Le chef Christian Têtedoie

Le chef Mathieu Jullien, DJ Philippe Jacquet, DJ Budha

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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé

Consommons les produits du Rhône

RUBRIQUE CARNET MONDAIN

NAISSANCES 04/10/2020 – Gustave chez Pauline Jalibert et Arthur Maier 18/10/2020 – Lou chez Manon Blache et Arnaud Barbosa 06/11/2020 – Augustin chez Fanny Collomb et David Berchoux

MARIAGES 26/09/2020 – Camille Chatelain et Aloïs Tronel 12/11/2020 – Saphy Mey et Gilles Coulougnon

DISPARITIONS

Dans nos intentions de prière, Monsieur Bernard Jandard (1), agent immobilier ; Monsieur Henri Barioz ; Monsieur Jean-François Zurawik ; Monsieur Roger Dechelette ; Madame Hélène Martin-Payen ; Le comte Fernand de Regnauld de Bellescize ; Monsieur Fernand Rioton, papa d’Yves Rioton-Lafarge ; Monsieur Paul Arminjon ; Monsieur JeanPierre Perrot (2), papa de Caroline Auclair-Goulier ; Monsieur Bernard Sauze, papa de Philippe Sauze ; Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection.

Monseigneur OLIVIER DE GERMAY

Nouvel archevêque de Lyon

NOMINATIONS OPAC DU RHÔNE De retour par la grande porte. Xavier Inglebert a pris mi-octobre ses fonctions de directeur général de l’Opac du Rhône. Il a été nommé par le conseil d’administration du 17 septembre 2020, présidé par Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône et de l’Opac du Rhône.

ASSOCIATION DES PETITES VILLES DE FRANCE À l’occasion de l’assemblée générale de l’association des petites villes de France qui s’est tenue jeudi 22 octobre, Sébastien Michel, maire d’Ecully, a été élu au conseil d’administration de l’association regroupant les communes entre 2 500 et 25 000 habitants.

SOIRÉE DE L’ESPOIR AU PROFIT DE CLUBHOUSE LYON Organisée au Musée des Beaux-Arts, la Soirée de l’Espoir a levé 178 600 € de dons au profit de l’association Clubhouse Lyon, lieu de vie innovant pour l’insertion de ceux que la maladie psychique a exclus. Animé par Maître Anne-Catherine Munsch, l’événement original par son format inédit de levée de dons a permis de présenter 7 projets concrets portés par les membres du Clubhouse Lyon, et de récolter des dons pour les soutenir.

lyon people • nov - déc 2020 • 110 •

Le pape François a nommé Monseigneur Olivier de Germay, archevêque de Lyon, après l’acceptation de la démission du cardinal Philippe Barbarin, le 6 mars 2020. Photo DR

onseigneur Olivier de Germay était jusqu’à présent évêque d’Ajaccio. « J’ai reçu un appel du nonce le jour de mes 60 ans ! c’est-àdire le 18 septembre. Je l’ai ensuite rencontré à Paris où il m’a annoncé que le Pape m’avait nommé archevêque de Lyon », précise Mgr Olivier de Germay. Monseigneur Michel Dubost demeure administrateur apostolique de l’archidiocèse de Lyon jusqu’à son installation. Ordonné prêtre le 17 mai 1998 pour l’archidiocèse de Toulouse, Monseigneur Olivier de Germay fut vicaire puis curé de Castanet (1999-2006) ; aumônier diocésain des Guides de France (1999-2001) ; doyen de la zone « Banlieues-Sud » de Toulouse (2003-2006) ; vicaire épiscopal (2004-2012) ; curé de Beauzelle (2006-2012) ; doyen de Blagnac (2009-2012).

AVANT D’ÊTRE ORDONNÉ PRÊTRE, OLIVIER DE GERMAY ÉTAIT OFFICIER PARACHUTISTE Au sein de la Conférence des évêques de France, Monseigneur Olivier de Germay est membre de la Commission pour la catéchèse et le catéchuménat ainsi que du groupe de travail Église et bioéthique. Aux Corses, Mgr Olivier de Germay adresse le message suivant : « Je ne quitterai pas la Corse sans un vrai pincement au cœur ! J’ai beaucoup reçu et appris au cours de ces 8 années passées sur l’Ile de Beauté. La culture corse est pétrie de christianisme, et la laïcité est vécue ici sans crispation. » Le nouvel archevêque de Lyon confie sa joie d’être envoyé servir l’Eglise qui est à Lyon : « J’ai tout à découvrir de ce beau diocèse dont je pressens déjà toute la richesse humaine et spirituelle. Je compte sur les fidèles de ce diocèse pour m’aider à le découvrir. Je compte aussi sur leur prière ! » L’installation de Monseigneur Olivier de Germay aura lieu le dimanche 20 décembre en la cathédrale Saint-Jean-Baptiste. L’heure reste à préciser. Une messe d’action de grâce a été présidée par Mgr Dubost le vendredi 23 octobre à la cathédrale Saint-Jean-Baptiste à Lyon.

LA RÉGION DE L’INDUSTRIE

AUVERGNE-RHÔNE-ALPES,

1ÈRE RÉGION INDUSTRIELLE DE

FRANCE AVEC 500 000 EMPLOIS

#laregiondelindustrie auvergnerhonealpes.fr