LYON PEOPLE JANVIER 2017

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Les 18 Rendez-Vous

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

N°170 – Janvier 2017

MEGÈVE Le Palais des Sports enfin inauguré RUBRIQUE

BARTHOLOGUE Jordan Ferri sur le dancefloor du Yes

Jérémy Delore CHAMPION DU MONDE DE PÂTÉ-CROUTE

Christian Janier MAÎTRE AFFINEUR DEPUIS 1949

SPECIAL SIRHA

traiteurs LE TOP 10 DES


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Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes – Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable, régie par les articles L512-2 et suivants et du Code Monétaire et Financier et l’ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires et aux établissements de crédit – Siren 605 520 071 RCS Lyon – Intermédiaire d’assurance – RCS : 495 289 399 – 16090277 – Novembre 2016 – Document publicitaire non contractuel N° ORIAS : 07 006 015 – Siège social : 4, boulevard Eugène Deruelle – 69003 LYON – N° TVA intracommunautaire : FR 00605520071 Crédit photos : Fotolia, GettyImages, Shutterstock – Crédit agence :

AUVERHONALPINS ?


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EDITO

I

Amusette désabusée

l faut vraiment que l’on se souhaite, En ces tristes temps de disette Où le n’import’ quoi fait recette Où l’ancien mond’ part en sucette, Une belle année deux mil dix-sept. Justin Calixte

Lyonpeople.com n°170 - Janvier 2017 Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler Couverture : Jean-Luc Mège Directeur de la publication Nicolas Winckler - nicolas@lyonpeople.com Rédacteur en chef Marc Polisson - marco@lyonpeople.com Journaliste Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com Direction artistique Nathalie Dupuy / Animal Créatif Graphiste Maquettiste Valérie Barranco - valerie@lyonpeople.com Photographe webmaster Fabrice Schiff - fab@lyonpeople.com Ont collaboré à ce numéro Jean-Marc Requien, Christophe Magnette, Jocelyne Vidal et Laurette. Photographes Jean-Luc Mège, Saby Maviel et Anik M Chef de Publicité Axelle Lamiche - axelle@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43 Comptable Valérie Vacher - valerievacher@lyonpeople.com Lyon People Global Jeff Savoye - jfsavoye@lyonpeople.com, Alexia Charlon - alexia@lyonpeople.com, Amandine Belluz - amandine@lyonpeople.com Agence Coyote Diffusion Bruce Mathieu - bruce@lyonpeople.com Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 178 030€. RCS Lyon 493 132 252 Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772. Abonnement pour 1 an = 49€.

100 000 lecteurs tous les mois Etude Médiamétrie 05/2005

Lyonpeople est certifié par l’OJD BP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06 Tél. : 04.72.82.97.78 Fax : 04.72.43.92.05

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UN

AUVERHONALPIN

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A DES RÊVES PLEIN LA TÊTE

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SOMMAIRE

Janvier 2017 NEWS PAGE 8 La vie lyonnaise LES 150 ANS DU 6EME ARRONDISSEMENT PAGE

10 La vie économique

SIRHA 2017 BMW. PASSATION DE POUVOIR ENTRE GAUDUEL ET ALTITUDE

PAGE

14 La vie politique

STEPHANE GUILLAND JEAN-LIN LACAPELLE

PAGE

16 La vie gastronomique

8EME EDITION DU CHAMPIONNAT PAGE

DU MONDE DE PATE CROUTE

18 La vie nocturne

GALA DE LA NUIT 2017 FOOD AND FASHION SHOW PAGE 24 EN COUVERTURE Les traiteurs lyonnais

JEAN-PAUL PIGNOL C-GASTRONOMIE JEAN-PAUL BORGEOT DAMIEN CONEJOS JACQUES LAFARGUE NICOLAS BRET GEORGES ET LAURENT REYNON PAGE

38 Megève People

INAUGURATION DU PALAIS DES SPORTS

PAGE

40 PEOPLE SPORT

Lou Rubgy Le Barth’ologue OL - Séville

PAGE

50 PEOPLE EVENTS

ZOOM SEMINAIRES MOIS PAR MOI

LES EVENEMENTS

QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER CARNET MONDAIN


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LA VIE LYONNAISE

ENCHERES

Un dinosaure à plus d’1 million d’euros

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LES 150 ANS ème DU 6 ARRONDISSEMENT C

entrent en gare !

’est aux Brotteaux que seront lancées de façon lumineuse et festive les festivités organisées par la Mairie du 6ème. Durant le week-end des 11 et 12 février, de 18h30 à 23h30, la façade de la prestigieuse gare classée Monument Historique sera transformée en écran géant le temps d’une projection racontant l’histoire du chemin de fer. Une animation payée par les restaurants et les clubs réunis au sein d’Enjoy Brotteaux et Lyon People. Notre magazine aura une seconde occasion de souffler les bougies de son arrondissement d’implantation en compagnie du maire Pascal Blache le

mardi 6 juin à l’occasion du lancement en avant-première de notre magazine de 220 pages consacré au patrimoine de l’avenue Foch. Tous les Lyonnais ayant participé à son élaboration seront conviés à cet évènement qui démarrera à 17h avec une conférence de l’architecte Pierre Jourdan suivi de l’historien Gérard Corneloup. Trois semaines plus tard, le 24 juin, un concours d’élégance réunira de somptueuses carrosseries à la cité internationale. Une quinzaine d’évènements ponctueront cette année spéciale. Agenda complet sur www.mairie6.lyon.fr

TELEX

PATRICK BRUEL AU PRINTEMPS DE PÉROUGES 2017

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oup de chapeau à Marie Rigaud qui a réussi à engager le chanteur pour un concert exclusif (hors tournée) dans le cadre du Printemps de Pérouges. Patrick Bruel viendra chanter tous ses tubes, à Saint-Vulbas, sur la belle pelouse du Polo club de Lyon, samedi 1er juillet 2017 à 21h, où 6 000 spectateurs sont attendus. C’est une nouvelle prise de taille pour l’équipe du Printemps de Pérouges qui a déjà signé sur le même site les Vieilles Canailles, au nez et à la barbe de tous les festivals subventionnés de la région lyonnaise (mardi 4 juillet à 21h). lyon people • janvier 2017 • 8 •

e squelette quasi-complet d’un dinosaure Allosaurus, prénommé Kan, et dont l’espèce s’est éteinte il y a 135 millions d’années, a été vendu samedi 10 décembre aux enchères pour 1 128 000 euros. La maison de ventes Aguttes était en charge de cette vente exceptionnelle en gare des Brotteaux. Découvert en 2013 et provenant de la Formation Morrisson (EtatsUnis), ce spécimen de plus de 7,50 m de long et de 2,50 m de haut «a été acheté par un Français et restera en France où il sera exposé durant l’été sur un site ouvert au public», selon la maison de ventes. L’acheteur, qui a passé son enchère par téléphone, souhaite garder la surprise de l’endroit où il sera exposé. Source : Lyon Première

Les Kids United sont attendus le dimanche 2 juillet à 18h. Cette journée sera spécialement calibrée pour les familles et les graines de star. Après le brunch, la première partie du concert sera assurée par un radio crochet d’une dizaine de jeunes chanteurs lyonnais. En partenariat avec Tonic Radio et Lyon People. A vos maquettes, les loulous !

Distinguée lors de la 37ème édition du « Grand Prix des Agences de l’Année 2016 », lundi 12 décembre, l’agence de relations publics Monet + Associés remporte le prix de la meilleure agence RP de l’année. L’OL ouvre son capital aux Chinois. Comme annoncé cet été, le fond chinois IDG a acquis 20% du capital d’OL Groupe moyennant 100 millions d’euros. Parallèlement JeanMichel Aulas s’est engagé à promouvoir le football en Chine. Wifi gratuit dans le TGV. Les usagers de la ligne Lyon Paris attendaient cette mesure avec impatience. Depuis le 15 décembre, il est désormais possible de se connecter aussi bien en première qu’en seconde classe.



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LA VIE ECONOMIQUE

L’ESSOR DU TERTIAIRE EST ARRIVETZ

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Laurent Fabius entouré de Gérard Colomb et de David Kimelfeld lors de l’inauguration du SIRHA 2015

SIRHA 2017

Le savoir-faire régional à l’honneur

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ne variation sur le poulet aux écrevisses, thème du Bocuse d’Or qui fêtera ses trente ans au prochain SIRHA… Rien de tel pour illustrer l’harmonie des saveurs de la terre et de l’eau vive où se ressource depuis des lustres, la créativité de nos métiers de bouche. La recette de l’alimentation de demain se concocte dans des entreprises lyonnaises leaders de l’agroalimentaire. Du charcutier au traiteur qui trouve les matières premières de ses délices à portée de panier, il n’y a qu’un pas, franchi avec bonheur par le groupe lyonnais Bonduelle qui déploie son savoir-faire sur 128 000 hectares de cultures commercialisées dans une centaine de pays. Produits sur un site de Haute Qualité Environnementale, les primeurs et les fruits gorgés de soleil des Vergers Boiron Frère font aussi florès sur les cinq continents tandis que les salades, smoothies de légumes et madeleines apéritives de l’entreprise iséroise Martinet font un tabac au Japon. Ajoutez le leadership national de Panzani, numéro un des pâtes alimentaires en France, pionnier de la semoule bio et premier producteur français de quinoa, pour faire d’Auvergne-Rhône-Alpes, la seconde région française des métiers de bouche après l’Ile de France… Mais « la première pour l’excellence et la diversité de ses produits

lyon people • janvier 2017 • 10 •

labellisés AOC, » souligne Marie-Odile Fondeur, directrice générale du SIRHA dont l’édition 2017 réunira à Eurexpo du 21 au 25 janvier prochain, plus de 3000 exposants, avec 50 marques encore en liste d’attente. « Notre industrie agroalimentaire a quarante ans d’avance et chacun sait que le food service est le secteur qui engendre le plus d’innovations pour l’alimentation de demain », constate-t-elle. Le futur, n’était-ce pas déjà hier pour Markal ? Née en 1936, cette entreprise récompensée par deux prix des « Meilleurs Produits Bio » de l’année 2016, est devenue un acteur majeur du monde des céréales biologiques après s’être distinguée dans la fabrication de boulgour. Le même esprit pionnier anime les jeunes dirigeants lyonnais de Jeanne-Antoinette, spécialiste de chocolats chauds grands crus proposés en dosettes à l’effigie de la Marquise de Pompadour. Inutile décidément de chercher ailleurs qu’à Lyon, la recette de l’alimentation du futur, directement inspirée de l’art de vivre à la Lyonnaise : « A better food for a better life ». Texte : Jocelyne Vidal - Photos : Fabrice Schiff

Concours du Bocuse d’Or Mardi 24 et mercredi 25 janvier Remise des prix : Mercredi à 18h

éputé pour ses meubles haut de gamme qui habillent bon nombre d’appartements lyonnais, Arrivetz a l’ambition d’étoffer courant 2017, sa partie tertiaire en développant son département dédié au mobilier de bureau. Pas de révolution mais bien l’approfondissement d’un projet porté par Julie et Marion Sansavini, lesquelles s’attachent depuis quatre ans à développer l’activité mobilier de bureau. Cette facette de l’enseigne, encore peu connue de la clientèle, devrait s’étoffer dans les mois à venir, sans interférer sur l’image accréditée à la partie habitat. « Cette activité tertiaire vise des cibles que l’on avait pas avant, détaille les intéressées amenées à prendre la suite de leur père Richard d’ici deux ans. Aujourd’hui, on vise aussi les immeubles de bureaux, les centres de formation, médiathèques et les restaurants ». En conséquence, le site internet devrait connaître une profonde refonte, afin de distinguer de manière claire ces deux secteurs. « On couvre désormais toute une palette de proposition » souligne Richard Sansavini. Arrivetz n’en oublie pour autant sa partie fétiche, l’habitat. La société lyonnaise part d’ailleurs en quête de nouvelles marques, toujours dans cette réflexion significative, de « sortir des sentiers battus ». Les Sansavini souhaitent séduire aussi une clientèle plus jeune. « On aime chiner des marques qui proposent des lignes différentes, au design accessible (Moooi, Moooi Carpets ou Edra…), précise Marion. Nous pouvons alors afficher des prix plus bas. Mais nous ne voulons pas vendre pour vendre. On entend conserver un gage de qualité ». Un leitmotiv imprégné dans la culture d’Arrivetz, pour de nombreuses années encore. Texte : Morgan Couturier



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LA VIE ÉCONOMIQUE

Le 1er janvier, Elie Cunat a transmis le flambeau à Pierre-Edouard Dieu

BMW

Passation de pouvoir entre Gauduel et Altitude Originaire de Grenoble, où il s’est épris pour la marque allemande, PierreEdouard Dieu vient d’acquérir les concessions BMW de Lyon et de Villefranchesur-Saône, rachetées au groupe Gauduel. Texte : Morgan Couturier - Photo : Nicolas Winckler

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riginaire de Grenoble, où il s’est épris pour la marque allemande, PierreEdouard Dieu vient d’acquérir les concessions BMW de Lyon et de Villefranchesur-Saône, rachetées au groupe Gauduel. Héritier d’une dynastie de concessionnaires, dont il incarne la troisième génération, Pierre-Edouard Dieu a toujours baigné dans ce milieu. Son père, concessionnaire pour Citroën, l’éduque d’ailleurs aux rudiments du métier, dans l’espoir à peine voilé de lui confier les clés. Mais le disciple voit son avenir autrement, loin de la marque aux chevrons. Avide d’indépendance, le Grenoblois contacte BMW pour rentrer dans son réseau. À tout juste 29 ans, il peut enfin tracer sa route. « Le plaisir de conduire » vante la marque bavaroise. Pour l’homme d’affaires, cette devise s’entend plutôt au sens de diriger. À Mâcon d’abord, où il fait ses débuts en 2003. En phase avec la vision du groupe, le concessionnaire acquiert rapidement deux points de vente supplémentaires : Vienne (Pellier) en 2009, suivi en un tour de main par Saint-Etienne (Heli Pack), l’année qui suit. « BMW est un groupe familial, très humain. Je suis très attaché à leur image et en totale adéquation avec les valeurs qu’ils véhiculent, comme l’éco-responsabilité ou la sportivité », annonce lyon people • janvier 2017 • 12 •

Un groupe familial tourné vers le client l’intéressé. PDG du Groupe Altitude, PierreEdouard Dieu partage également cette quête de l’excellence si caractéristique des véhicules dessinés Outre-Rhin. « Nous souhaitons toujours réinvestir, dans un optique de progression, poursuit-il. Nous avons comme objectif de se développer régionalement, de marquer le territoire de notre identité ». Une stratégie pleine d’à propos en cette nouvelle année, puisqu’Altitude s’est porté acquéreur des sites de Lyon et de Villefranche-surSaône, propriétés jusqu’alors du groupe Gauduel géré par son directeur général Elie Cunat. « Les discussions pour la reprise ont été très constructives, parce qu’il s’agit comme nous, d’un groupe familial » assure Pierre-Edouard Dieu. « On partage beaucoup de valeurs dont l’expérience client. Nous voulons la même satisfaction, surtout qu’il nous arrive régulièrement d’être récompensé pour notre niveau de recommandation. Nous n’allons pas renverser les tables, mais chercher à progresser tout en partant d’un très bon socle ». Le nouvel ensemble pèsera 130ME de CA et comptera 130 collaborateurs.

LE SALON DE L’AUTOMOBILE DE LYON

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revient en 2017

a nouvelle formule du salon de l’Automobile de Lyon, introduite en 2015, a manifestement comblé les organisateurs, satisfaits par la fréquentation enregistrée à l’occasion de ces cinq jours d’exposition. Organisé l’an prochain du 28 septembre au 2 octobre 2017, soit une semaine après le réputé salon de Francfort, l’évènement devrait, comme le veut la coutume, exposer les derniers modèles des plus grands constructeurs. Par souci d’équité, ces derniers bénéficient de stands identiques, occasionnant ainsi de moindres écarts entre les marques et des prix attractifs. Outre les emplettes, ce rendez-vous des amateurs de belles carrosseries devrait réitérer son programme d’animations, toujours tourné autour du sport automobile. Baptêmes en piste, circuit de karting électrique et simulateurs, le salon de l’Automobile de Lyon semble avoir trouvé sa vitesse de croisière. Salon de l’Automobile de Lyon Du 28 au 2 octobre 2017 à Eurexpo.

L’évènement organisé par GL Events a attiré plus de 55 000 visiteurs en 2015 ©Photo Fabrice Schiff



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LA VIE POLITIQUE

JEAN-LIN LACAPELLE

« Le FN possède une fenêtre de tir historique »

STÉPHANE GUILLAND Chef d’orchestre de la droite lyonnaise

Michel Havard ayant décidé de se mettre en retrait de la vie politique pour se consacrer à son aventure entrepreneuriale, le premier groupe d’opposition au conseil municipal de Lyon devait se doter d’un nouveau président. And the winner is… Texte : Marc Polisson - Photo : Fabrice Schiff

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e bataille, il n’y en a pas eu ! La décision de la députée Dominique Nachury de retirer sa candidature couplée au refus d’obstacle du maire du 6ème Pascal Blache a consacré le seul candidat en lice. Les conseillers municipaux du groupe Ensemble pour Lyon ont donc choisi Stéphane Guilland pour présider leur groupe politique. Contrairement à ce qu’on a pu lire ici ou là, ce Bugiste n’est pas un novice en politique. C’est du côté de Belley et précisément sous la coupe de Charles Millon, que dès 16 ans, il entre dans l’arène. Responsable des jeunes UDF de l’Ain, il intègre le Lycée du Parc (comme son grand-père et son père auparavant) puis la fac de droit de Lyon III dont il est élu vice-président sur les listes de la Corpo. En 2005, il s’installe avec son épouse Gaël (une coquetterie grammaticale) et leur nombreuse famille (4 enfants) à Monplaisir « terre de conquête pour la droite » et est élu conseiller d’arrondissement sur la liste Perben trois ans plus tard. En 2014, il gravit l’échelon supérieur en étant élu conseiller municipal et métropolitain.

Un sniper non dénué d’ambition A 46 ans, ce consultant en bâtiment spécialisé dans la gestion des malfaçons a fait des problématiques de logement et d’urbanisme son terrain de prédilection. Il s’est fait remarquer lyon people • janvier 2017 • 14 •

par sa pugnacité et ses interventions musclées au conseil municipal où la droite est aphone depuis 2001. Dernier coup en date, le prix de la réception offerte par Gérard Collomb à Emmanuel Macron dans les grands salons de l’Hôtel de Ville, début juin. 600 happy few avaient été nourris et abreuvés au frais du contribuable. Guilland, renvoyé dans ses 22 à plusieurs reprises par l’exécutif n’a pas lâché le morceau et Gégé a été contraint d’accéder à sa demande en fournissant les factures des petits fours. Désormais « chef d’orchestre » de l’opposition lyonnaise, il a la lourde tâche de réorganiser et mobiliser ses 43 élus et tous les militants de droite en vue de la prochaine échéance municipale. « En 2020, on sera sorti de la phase Collomb, il faut se retrousser les manches pour pouvoir proposer aux Lyonnais une alternance crédible. Son élection surprise ne fait pas les affaires de François-Noël Buffet. Le sénateur-maire d’Oullins voulait placer son amie Dominique Nachury de façon à préparer en douceur son parachutage à Lyon. Et il se retrouve face à un électron libre, de type sniper. En 2020, ce dernier sera-t-il celui qui mènera la bataille de la reconquête ? Prudent, Stéphane Guilland préfère botter en touche : « Il va se passer beaucoup d’évènements d’ici là… c’est encore trop tôt. On verra en 2019 qui est le mieux placé. Si personne ne s’impose de façon naturelle, nous organiserons des primaires comme en 2014 ». En la matière, Stéphane Guilland ne s’interdit rien. Pascal Blache et François-Noël Buffet non plus.

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lors que gauche et droite se cherchent un chef de meute par primaires interposées, le FN avance tranquillement, axant ses priorités du moment vers une vaste opération de séduction. Le projet « Marine 2017 » ne débute qu’en février, mais ses fidèles préparent déjà le terrain, à commencer par la conseillère régionale Muriel Coativy et son pendant masculin, Jean-Lin Lacapelle. De passage à Lyon où Marine Le Pen lancera officiellement sa campagne les 4 et 5 février, le numéro 4 du FN souhaite tirer profit d’une « fenêtre de tir historique. Le FN concourt, pour la première fois, pour la gagne ». L’élu se veut confiant (trop ?) quant à l’issue de cette campagne, certain d’être en position de force, y compris pour les législatives. Pour justifier cette confiance, Jean-Lin Lacapelle rappelle que « Marine Le Pen n’a pas d’adversaire ». Selon lui, François Fillon, que beaucoup voient marcher sur les terres du FN, représente le « meilleur candidat pour Marine Le Pen. Il est complètement antipatriote. Nous ne craignons pas de l’avoir en face de nous. Quant à Manuel Valls, il est comptable du bilan Hollande ». Jean-Lin Lacapelle a exhibé le nouvel emblème du parti. Une rose bleue (le bleu pour les Républicains et la rose pour le PS, ndlr) volontairement piquante pour ses adversaires. Attention toutefois, à ne pas trop s’envoyer de fleurs… Morgan Couturier

POLEMIQUE EMPLOI FICTIF Le chef de cabinet de Collomb a démissionné pour rejoindre officiellement l’équipe présidentielle d’Emmanuel Macron, dont il organise l’agenda et les déplacements. Une tâche que Jean-Marie Girier a assurée pendant des mois tout en étant payé par la Métropole de Lyon… « Le contribuable lyonnais vérifiera que les 3 mois de salaire versés (à Jean-Marie Girier, ndlr) par la Métropole de Lyon pour un travail non effectué en totalité seront remboursés, en partie ou en totalité, par toute personne ou organisation qui aura directement ou indirectement bénéficié de ce travail dissimulé. Ne s’agirait-il pas d’ailleurs d’un financement potentiellement illégal d’une campagne électorale ? » Anticor 69 sur le site saladelyonnaise.com



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LA VIE GASTRONOMIQUE

JÉRÉMY DELORE CHAMPION DU MONDE DE PÂTÉ-CROÛTE 2016 Après avoir travaillé sans relâche pendant un an, ils avaient hâte de se retrouver chez Michel Chapoutier pour en découdre.

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es 13 finalistes du Championnat du Monde de Pâté-croûte se sont soumis à l’appréciation des chefs Meilleurs Ouvriers de France emmenés par Régis Marcon. Avec cette année, des sélections en Asie et en Amérique, le concours lancé il y a 9 ans par Arnaud Bernollin, Gilles Demange et Audrey Boutron-Merle a pris une ampleur certaine. Le millésime 2016, très relevé, a révélé Jérémy Delore, le jeune chef de partie de La Ferme du Poulet (Villefranche sur Saône). Une belle reconnaissance pour le poulain d’Olivier et Catherine Degand. LE PALMARES Champion du Monde 2016 : Jérémy Delore (La Ferme du Poulet) Médaille d’argent : Chikara Yoshitomi (L’Ambroisie) Médaille de bronze : Aymeric Buiron (Mère Brazier) Prix Mumm de la Confrérie : Raphaël Courtin (Les Trois Dômes Sofitel) 1er prix de l’élégance : Julien Viollet (Restaurant Petrossian le 144)

Photos : Saby Maviel lyon people • janvier 2017 • 16 •


Julie Demont (Chapoutier), Mercotte et Corinne Chapoutier

Amanda et Delphine en direct du Quotidien

Marie-Odile Fondeur (SIRHA), Françoise Sibilia (Chez Moss) et Florence Guyot (Champagne Marguerite) Sébastien Le Guillou et Philippe Billon (Moreteau)

Olivier Ginon intègre la Confrérie du Pâté-croute

Nicolas Winckler (Lyon People), Jean Burdy (Mumm) et Arthur Maier (Maier)

Antoine Westernann (Le Coq Rico), Gilbert Bouchet, sénateur-maire de Tain L’Hermitage, Laurent Wauquiez, président du Conseil Régional, Christophe Marguin et Michel Chapoutier

Amanda Clouzeau (Concepteur Vendeur), Mathieu Viannay (Mère Brazier) et Maitre Delphine Durand, Huissier de Justice

Le chocolatier Philippe Bernachon et Patricia Vareilles (TCO)

Florence Guyot (Champagne Marguerite) et Catherine Ricard (CGPME)

Frédéric Cote (Le Colombier) et Christophe Paucod (Lugdunum Tokyo)

Marc Poisson (Rolando & Poisson), Sébastien Le Guillou (Moreteau) et Paul Antoine Merle (Boutique Treca)

Nicolas Winckler (Lyon People), Albert Dray, son fils Raphaël et Laurent Morel (Café du Pond)

Guillaume Sarkozy (Malakoff), Gilles Demange et Maxime Levotre (Groupe Levotre)

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LA VIE NOCTURNE

FOOD AND FASHION SHOW

Matmut Stadium de Gerland

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DE LA

GALA DE LA NUIT VOTEZ POUR VOTRE ÉTABLISSEMENT PRÉFÉRÉ

2017

La première édition du Gala de la nuit aura lieu le lundi 6 mars 2017 au Black by Jack. Cette soirée réunira les professionnels, partenaires et amis de la nuit autour de 36 établissements sélectionnés. 12 d’entre eux seront récompensés au cours de la soirée qui servira de rampe de lancement en avant-première du Guide de la Nuit 2017. LES NOMINÉS PAR CATÉGORIE : TROPHÉE DE L’ACCUEIL Victoria Hall – Lyon 7 Monkey Club – Lyon 1 Casa Bianca – Lyon 7

TROPHÉE DU MEILLEUR COCKTAIL Comptoir de la Bourse - Lyon 2 Le Juliette – Lyon 6 Le Florian – Lyon 5

TROPHÉE DU MEILLEUR AFTERWORK Mama Shelter - Lyon 7 V.Y.U – Lyon 6 Plan B – Lyon 6

TROPHÉE DU RESPECT DE LA CHARTE DE LA VIE NOCTURNE Le Drungly – Pusignan Le Petit Salon – Lyon 7 Le Terminal – Lyon 1

TROPHÉE DU CONCEPT Poupées Russes – Lyon 2 Hard Rock Café – Lyon 2 Galopin – Lyon 4 Le Sucre – Lyon 2 TROPHÉE DU CLUB LE PLUS ANIMÉ SUR LES RESEAUX SOCIAUX X’ses – St Symphorien d’Ozon Yes – Lyon 2 Avenue 45 - Villeurbanne TROPHÉE DE LA PLUS BELLE TERRASSE La Maison – Lyon 7 Selcius – Lyon 2 Le 1838 - Brignais TROPHÉE DE L’INSTITUTION LYONNAISE F&K – Lyon 6 L’Alibi – Lyon 2 L’Imprévu – Massieux (01)

TROPHÉE DU DJ RÉSIDENT Manoo (Ambassade) Baptiste (X’ses) Aurélien (Selcius) TROPHÉE DU MEILLEUR COMMERCIAL NUIT Gil Kieffer (Lixir) Tony Goupil (Pommery) Sandrine Bonnat (Marlboro)

ans le cadre de la Biennale Internationale du Goût (BIG) et en partenariat avec le styliste Nicolas Fafiotte et le Village des créateurs, l’agence événementielle De Comm’ et d’Esprit organise, mardi 24 janvier 2017, un défilé de mode sur fond de gastronomie. Eric Limoncini a imaginé un défilé haut en couleurs, au fil conducteur tout désigné : la cuisine. Au menu, toques customisées - fruits de l’imagination des écoles de mode - accompagnées de leurs vestes et tabliers signés de la main des créateurs lyonnais. Autant de modèles mis en compétition, exposés au regard aiguisé de Nicolas Fafiotte et du Village des créateurs. À peine bercé d’envolées rugbystiques, le nouveau Matmut Stadium de Gerland se prend au jeu des processions de mannequins, escortées, comme l’impose ce rendez-vous gastronomique, d’un chef cuisinier. Côté repas, ce Food and Fashion show fait la part belle à un autre créateur en la personne de Grégory Cuilleron. Morgan Couturier Mardi 24 janvier 2017 au Matmut Stadium de Gerland Tarifs : place isolée : 180eHT/personne. Formule 5 places : 150eHT/pers pour les entreprises, 110eHT/pers pour les commerçants et artisans. Formule 10 places : 1430eHT/10 personnes pour les entreprises, 1050eHT/10 personnes pour les commerçants et artisans. Réservations sur big.fashionshow@gmail.com 06.62.49.69.70

COMMENT VOTER Vous pourrez voter et accéder à notre sondage en ligne sur la page Facebook du 13 janvier au 27 de Lyon la Nuit février 2017. 50% DES VOIX : INTERNAUTES ET GRAND PUBLIC 50% DES VOIX : JURY DE PROFESSIONNELS, JOURNALISTES ET PARTENAIRES DE LA

TROPHÉE DE L’ÉTABLISSEMENT COQUIN Bus Paradise – Lyon 6 French Kiss – Lyon 2 Le Sun – Lyon 1 TROPHÉE REGIONAL Rhône Alpes Auvergne Club 1810 - La Talaudière (42) Pop Plage Club – Annecy (74) Clé des Chants - Montrevel en Bresse (01)

2017

Un évènement Lyon People Global en partenariat avec Schweppes, Absolut, Chivas, les champagnes Mumm et Havana Club. (L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération)

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SPECIAL SIRAH

CHRISTIAN JANIER

LES FROMAGES MONASTIQUES L’histoire du fromage en France est intimement liée à celles des communautés monastiques. La transformation fromagère est un procédé ancestral maîtrisé et sauvegardé pendant des siècles par les religieux. Aujourd’hui encore quelques communautés (à peine dix) perpétuent cette tradition. Les fromageries appartenant au groupe des “fromageries monastiques de France” peuvent faire figurer le logo Monastic sur leurs produits. C’est une marque déposée qui certifie que l’essentiel de la confection du produit a été opéré dans l’enceinte d’un monastère ou sous la responsabilité des moines ou moniales. Dans la région, l’abbaye de Tarnié en Savoie est un bel exemple de production monastique : chaque jour, environ 400 kg de fromages y sont produits. [source : Le courrier du fromager – janvier 2015]

De tomes en tomes

Dans ce quartier de La Confluence qui tend à devenir de plus en plus feutré, il amène de la vie très tôt le matin : dès 5h30 du mat’ lui et ses collaborateurs déchargent et chargent des palettes de fromages. De tomes en tomes, Christian Janier, affineur-fromager, continue à écrire une histoire familiale débutée en 1880 sur les hauteurs du Jura. Texte : Christophe Magnette - Photos : Saby Maviel

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ûr qu’aux yeux de certains, il doit faire tâche au milieu de ce quartier que d’aucuns s’évertuent à bâtir comme un îlot iconoclaste et moderne : La Confluence. Tel le village des irréductibles gaulois au milieu d’impétrants promoteurs, les Établissements Janier perpétuent, depuis 1946 dans ce quartier, une tradition familiale séculaire, celle d’affineur fromager. Étonnant de voir ces gars, une petite dizaine en moyenne, affublés d’une veste Janier, préparer et charger des palettes de fromages. Une scène répétée tous les jours, toute l’année avec un pic au mois de décembre : l’an dernier, les Établissements Janier ont vendu 1 200 tonnes de fromages (uniquement à des détaillants, à l’exception de

la Brasserie Georges, des amis de la maison !) et détiennent un stock permanent de plus de 100 tonnes. Ce qui se vend le plus ? 140 tonnes de Comté, 50 tonnes de Reblochon, 45 tonnes de Beaufort et 10 tonnes de SaintNectaire et de Brie-de-Meaux. Les fromages rhônalpins représentent un quart du volume cédé. Les palettes sont envoyées aux six coins de l’Hexagone et même à l’export (10 % de son CA), principalement en Allemagne, en Belgique et au Japon. Un business qui pèse lourd : 10 millions d’€ cette année. Détonnant donc, d’assister rue Seguin, une artère parallèle au cours Charlemagne, face à la colline de SainteFoy-lès-Lyon, au chargement et déchargement de palettes, sans compter le bruit et les odeurs avec

Le dernier survivant d’une époque révolue : celle des fromagers à deux pas du marché-gare ! lyon people • janvier 2017 • 20 •


les grues comme témoins du ciel ! Il y a les élèves du collège Jean-Monnet aussi, juste en face, un établissement dans lequel notre interlocuteur du jour intervient parfois pour revaloriser l’image du travail manuel… C’est à cet instant précis que Christian Janier, Janier IV (pour la quatrième génération) entre à son tour sur la scène : “Dans le temps, la rue Seguin abritait une quarantaine de fromagers en raison de la proximité avec le marché gare. Chacun possédait des cases, des chambres frigorifiques, et sortait sa marchandise sur “le carreau” avant que cette dernière soit enlevée, expédiée ou livrée.” Les Établissements Janier font donc office de derniers des Mohicans. Mais pas des moindres. Christian ? Un épicurien assumé, passionné par son job. Pardon, par son métier. Un technicien aussi ! Il parle de chimie, de bactéries propioniques, de croûte

fromages de chèvres sont déballés et placés sur paillons, retournés chaque fois que la situation l’exige. C’est le produit qui décide ! Notre métier ? Il n’y a pas de révolution, juste de modestes évolutions.» L’affinage est un doux équilibre entre moult paramètres : il peut osciller de trois jours… à trois ans ! “Trois jours d’affinage suffisent pour un Rocamadour pour en faire soit un séchon soit l’emmener à la crème [sic] ; à contrario, pour un Parmigiano Reggiano, un affinage de trois ans s’avère un optimum.” Et de renchérir : “Un Emmental de Savoie

« UN EMMENTAL DE SAVOIE EST VENDU CHEZ NOUS APRÈS 6 À 8 MOIS D’AFFINAGE ; DANS LA GRANDE DISTRIBUTION, IL EST À LA VENTE AU BOUT DE SIX SEMAINES… » vermiculée, de la technique des croûtes lavées j’en passe et des meilleurs. Christian Janier est Meilleur Ouvrier de France en fromagerieaffinage, ceci expliquant peut-être cela. Signe du destin : il fait partie du premier concours ouvert à la profession, en 2000. C’est Gabriel Paillasson qui, un beau matin, sur le zinc, l’informe que le concours s’ouvre à la fromagerie. Le deal était explicite : “Soit ton père figure dans le jury, soit tu es candidat !” Christian s’est donc présenté ! Les candidats n’ont aucun référentiel et notre homme le seul grossiste à s’y coller. Heureusement, Gilles Giroud (MOF 1997 en charcuterie) l’accompagne jusqu’à Paris pour la compétition. Sans compter l’aimable encouragement de son père, dénué de toute pression : « N’oublie pas que tu représentes la Maison Janier. Nous avons une réputation à tenir… » Président du groupement du Rhône des Meilleurs Ouvriers de France depuis neuf ans, notre homme défend l’excellence au quotidien. À commencer chez lui, dans ses caves qui abritent cent-soixante références : 1 000 m² dont une cave en sous-sol de près de 450 m² que seuls quelques privilégiés connaissent ! Christian : «Elles favorisent un affinage spécifique et approprié aux sept familles de fromage. Treize ambiances différentes sont envisageables et envisagées : température, hydrométrie, équilibre gazeux, chaque fromage est en capacité de maturer dans les meilleurs conditions. Retourné, frotté, brossé, lavé, etc. Le produit est soigné et respecté. Tous les

est vendu chez nous après 6 à 8 mois d’affinage ; dans la grande distribution, il est à la vente au bout de six semaines…” Ne parlez pas des grands groupes laitiers à Christian Janier, ça lui file des boutons. On parle d’excellence rappelez-vous. Les cent fournisseurs avec lesquels il collabore font eux mêmes travailler 1 300 fermes. À titre d’exemples, comptez onze fermes pour le Charolais et treize pour le Rocamadour. “Tous mes producteurs doivent tenir un carnet de météo, censé relater les températures, l’alimentation et tous les éléments ayant un lien avec la fabrication du fromage : conduite du cheptel (respect des races autochtones, alimentation produite sur l’exploitation, monte naturelle), affinage,

condition d’affinage et même sélection de certains terroirs, jusqu’à la qualité du sel ou des alcools rentrant dans les compositions de solution de lavage pour les fromages à croûtes molles, je m’attache à tous les détails.” Question de traçabilité donc. On parle d’excellence, rappelez-vous… En 2010 (renouvelé en 2015), les Établissements Janier ont reçu le label EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant), la seule fromagerie en France à ce jour : de quoi parle-t-on déjà ? On parle de famille aussi ; de tradition et de transmission. Dès l’âge de quatre ans, Christian dévore toutes sortes de fromages : avec une préférence marquée pour le Roquefort. À six ans (ses premiers souvenirs), son père (Maurice) l’emmène fréquemment au “frigo”, terme qui désignait et qui désigne encore, au sein de la famille Janier, les entrepôts. De ces heures passées là-bas [sic], il garde deux souvenirs particuliers : l’un est visuel et relatif à la taille impressionnante des meules d’Emmental et de Comté ; l’autre, plus sensoriel, concerne l’odeur des lieux : prenante et magique à la fois ; de celle que portait son père sur ses vêtements quand il rentrait tard le soir du travail. Plus grand, l’autorisation lui est donnée d’aider les collaborateurs de l’entreprise familiale pendant les grandes vacances. À une condition : un carnet de notes irréprochable ! Ces travaux d’été le confortent dans son idée de devenir fromager. Son père, qui avait appris le métier “sur le tas”, en effectuant des stages de fabrication dans différents départements, le convainc de l’utilité

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Alice, 24 ans, a rejoint l’entreprise

de faire des études techniques dans le domaine laitier. Aidé par un de ses amis, son parcours est tracé. Ses formations successives à l’école d’agriculture de Sandar à Limonest (1984-1987) puis à l’école nationale d’Industrie Laitière de Poligny lui donnent les bases. Pas assez pour convaincre son père : “J’ai quitté trois fois la maison : une fois pour faire le tour du quartier, ensuite le tour de la ville, puis celui de la région [sérieux]. C’est mon titre de MOF, en 2000, qui m’a permis de m’émanciper et de gagner la confiance de mon père.” Il faut dire que la lignée est imposante, l’héritage à la fois lourd et encombrant. Son frère, Patrick, a préféré partir travailler à la RATP. À Christian le poids des responsabilités entrepreneuriales. Et familiales.

proximité du quartier de la Part-Dieu. Puis Noël (le grand-père de Christian) et Maurice (son père) ont assuré la suite de la dynastie. Maurice quitte hâtivement les bancs de l’école : dès l’âge de 15 ans, il travaille toute la semaine avec son père. Lors de tournées aux halles des Cordeliers, il fait la connaissance d’un certain Paul Bocuse, recruté à l’époque parmi les hommes-grenouilles bénévoles. En guise de formation, son père l’envoie en stage de fabrication chez plusieurs de ses fournisseurs. Il se frotte successivement à la fabrication des Bleus d’Auvergne puis à celle des Camemberts et divers autres produits. On connaît la suite : Maurice Janier s’attache rapidement à sélectionner de petits producteurs. Il dessine peu à peu SA carte de France fromagère, riche

Bientôt une cinquième génération ?

Flash-back : 1880. Son arrière-grand-père, Clément-Félix Janier, résidant dans la commune de Piards (dans le Jura), au lieu-dit “Les Janiers” est le premier de la dynastie à tenter sa chance. Comment ? En acheminant quelques pains de Comté sur Lyon avec sa propre carriole. Il renouvelle ce périple plusieurs fois avec succès. Un tour de force qui lui permet de s’installer dans la capitale des Gaules, avec sa petite famille et leurs effets personnels. La suite est frappée du sceau du succès : Clément-Félix ouvre un commerce de détail (93 rue Paul-Bert), à lyon people • janvier 2017 • 22 •

de plusieurs dizaines de références. Précurseur, il fait découvrir à la clientèle lyonnaise (non sans mal car réputée assez classique), légion de nouveaux fromages : Maroilles, Livarots, Munsters, Pyrénées, etc. Désormais, c’est Christian qui dessine les contours de sa carte fromagère. Mais pas seul : atavisme oblige. Sa fille, Alice (24 ans) est déjà dans l’entreprise et il ne désespère pas de voir Pierre (22 ans), revenir dans le cocon familial. Pour Jules, le p’tit dernier (11 ans) c’est un encore un peu tôt. Il en discutera avec, Fanny, la “femme de sa vie” depuis dix-sept ans. Il pourra toujours s’appuyer sur la sagesse de Gabriel Paillasson qu’il appelle quasiment tous les matins et de Pierre Pignat, sur la bienveillance de Jean-Paul Mauduy et l’amitié (de très bon goût) de Grégory Cuilleron. Christian Janier fourmille de projets. Il est né en mai 1968, pas sur les barricades mais dans un frigo. Il entend écrire de nouveaux chapitres. Pour l’heure, il les affine.

«Absolu», la bible des MOF

CONCOURS MOF : EN ROUTE POUR LE 26E CONCOURS ! Les inscriptions sont ouvertes depuis le 26 octobre ! Bocuse, Orsi, Paillasson, Bourillot, Pignol, Viola, Viannay, Pignat, Salagnac, Peyrefitte, Le Ny, Béjaoui, Hiriart, Rolancy, Têtedoie etc. le florilège des Meilleurs Ouvriers de France made in Rhône est impressionnant. Seulement 467 professionnels dans le département depuis 1924 ! “Quatre-vingt métiers sont représentés au niveau de notre département en tenant compte des lauréats toujours en vie, souligne Christian Janier ; au plan national, et en comptant les options, le concours s’adresse à près de 150 métiers.” Vous êtes intéressés ? En sa qualité de commissaire départemental et régional (Auvergne - Rhône-Alpes) auprès du C.O.ET, notre serviteur demeure l’interlocuteur privilégié (c.janier@janier.fr portable : 06 80 14 31 08). À noter également en décembre 2013, la parution de l’ouvrage ABSOLU (édition Spirit Communication – 39 €), l’ouvrage de référence du groupement du Rhône des Meilleurs Ouvriers de France relatant l’histoire des MOF du Rhône, de 1951 (année de la création du groupement) à 2011.



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JEAN-PAUL PIGNOL La locomotive

À près de 70 ans, Jean-Paul Pignol dirige toujours son empire avec une passion inaltérée. Sa vie reste bercée par la cuisine dont il scrute sans cesse, les dernières subtilités. Jusqu’à son passage de flambeau, le traiteur ne vise qu’une chose : (être) le meilleur. Texte : Morgan Couturier - Photo : Jean-Luc Mège

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on histoire est aussi connue que le loup blanc. Pourtant, Jean-Paul Pignol la répète à qui veut l’entendre, avec un enthousiasme intact mêlé à cette aisance caractéristique pour les métaphores. C’est celle d’un cuisinier baigné par l’art culinaire depuis trois générations, reprenant l’affaire familiale pour la propulser vers les sommets de la gastronomie. En effet, ce Meilleur Ouvrier de France a su « prendre le bon train », quand ses aspirations d’enfance le poussaient à prendre le chemin de la médecine et de la chirurgie. Mais les longues études, très peu pour lui. « 14 ans d’études… Je suis allé au pragmatisme, sourit-il. Le chirurgien travaille avec ses mains et met ses capacités au service du corps humain. Comme mes capacités à travailler pour le corps humain se sont arrêtées, j’ai préféré travailler pour nourrir les corps. J’étais là pour les alimenter ». Leader naturel, il s’approprie l’entreprise familiale, avec cette envie farouche de surpasser son père, Vital, à la renommée déjà établie. « En tant que fils de, on veut toujours faire mieux que son père », concède-t-il. Coaché par

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son épouse Françoise, Jean-Paul Pignol étend son territoire. Loin de sa maison natale – et désormais boutique - du 8, place Bellecour, le Lyonnais d’adoption expatrie ses laboratoires à Brignais. Depuis, les affaires flambent, si bien qu’aujourd’hui, le traiteur entouré d’une brigade de 240 salariés réalise 23 millions d’euros de chiffre d’affaires. Des chiffres vertigineux, conformes aux quantités confectionnés dans ses fourneaux. Ce grand ami de Paul Bocuse, qu’il choite avec ses cakes au citron, s’est résolu à une chose : combler le client. Qu’il soit simple particulier ou président de la République.

« NOUS NE SOMMES PAS DIFFICILES,

NOUS NOUS CONTENTONS

DU MEILLEUR »

Une devise empruntée à Winston Churchill. Malgré sa position enviée, Jean-Paul Pignol

se refuse à baigner dans le narcissisme et l’arrogance. « Il faut avoir l’humilité de dire qu’on peut toujours s’améliorer, affirme-t-il. On ne peut pas se revendiquer comme le plus beau. On n’a jamais été le meilleur mais on essaye de rester parmi les meilleurs ». La concurrence, le chef cuisinier est d’ailleurs le premier à s’en délecter. Perspicace, il conçoit que l’innovation passe par les créations de ses confrères. Quitte à leur ressembler. « Picasso a toujours copié mais ne s’est jamais copié, compare-t-il. Pour nous, c’est pareil. On apprend en regardant les autres ». Malgré son empire et cette étiquette flatteuse de « traiteur fiable par l’expérience de l’entreprise », le gastronome rivalise de modestie. Sa satisfaction passe par la reconnaissance de ses clients. « Le plus grand bonheur, ce sont les remerciements que l’on obtient. C’est enrichissant et vivifiant de voir la réaction du public ». À ce jeu là, les convives n’ont de cesse de succomber, épris par les nobles produits du traiteur. « Le client veut manger ce qu’il y a de meilleur, pour pas très cher, avec des produits qui explosent en bouche, témoigne ce ‘‘Tarantino de la cuisine’’. Notre métier, aujourd’hui, c’est de sortir des plats avec un goût surprenant ». Cette révolution de l’art culinaire, le chef d’entreprise aurait apprécié la façonner plus tôt, mais surtout plus longtemps. Son fils Baptiste poussant à la porte de l’affaire familiale, l’artisan va pouvoir partager sa passion : « La retraite c’est quoi ? Se reposer ? Je ne suis pas fatigué ! ». L’aventure entrepreneuriale familiale est donc loin d’être achevée.


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C-GASTRONOMIE

Au nom de la qualité Sur l’échiquier des traiteurs, C-Gastronomie avance ses pions à une vitesse déconcertante, si bien qu’à l’heure de souffler sur une symbolique dixième bougie, son équipe est en ordre de marche pour renverser les rois du secteur. Texte : Morgan Couturier - Photo : Fabrice Schiff

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ne énergie débordante insufflée par la famille Darnault, actionnaire principal, et leur complice de toujours, le chef Christophe Foulquier. Sorti des premières promotions de l’Institut Bocuse, Charles Darnault ne pouvait échapper à cette case, après avoir vu mûrir, tout au long de ses études, sa vocation pour l’évènementiel. Une destinée confortée par sa femme, Isabelle, passée maître en la matière, avec une quinzaine d’années consommées sous le giron de GL Events. Sa formation terminée, le PDG de C-Gastronomie a pris le soin d’égayer sa destinée. Sa passion l’emporte alors chez Potel et Chabot, qu’il érige en référence, avant de croiser le fer avec la restauration russe. De ces expériences salutaires et formatrices, l’homme d’affaires perçoit les rudiments du métier, qu’il peine à retrouver à l’heure de débarquer entre Rhône et Saône. « Quand je suis arrivé Lyon, j’ai constaté qu’il y avait un gouffre entre l’offre parisienne et l’offre lyonnaise, en termes de traiteur évènementiel, détaille-t-il. Il y avait une grosse marge entre les différentes prestations que l’on pouvait voir se faire à Lyon et celles de Paris. Je voyais bien ce qu’il se passait, sur la scène et dans les coulisses. Je me suis dit, il y a quelque chose à faire ». Cette envie manifeste, Charles Darnault doit néanmoins la mettre sous silence. « Quand on est étudiant, on n’a pas forcément les armes », justifie

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l’intéressé, lequel bénéficie de l’activité de son grand-père, spécialisé dans le bâtiment, pour s’accorder une reconversion. Soutenu par son beau-père, ce grand admirateur de Monsieur Paul fonde son entreprise. Le succès suit, la maison mère faisant naître plusieurs petits.

TIRER VERS LE HAUT LA QUALITÉ DES PRESTATIONS LYONNAISES C-Gastronomie prend forme, dont le cap bien établi, l’oriente vers la qualité. « On a souhaité prendre pour modèle le traiteur parisien, Potel et Chabot. Notre ambition est de suivre ses traces et peut-être un jour, être au moins comparé », avance le membre fondateur de la fondation Bocuse. Avant de clarifier « on suit toujours cet exemple de qualité. On a un cap qui est celui-là et sur lequel on ne va jamais lâcher. A l’appel des sirènes du volume, nous répondons non. On a avant tout choisi de se diversifier. On est arrivé sur un marché où les acteurs étaient bien présents et cela, depuis

très longtemps. On ne déloge pas comme ça des protagonistes aussi implantés. N’étant pas lyonnais et inscrit dans le réseau, on n’avait pas d’autres choix que d’agir par la qualité ». Cette éthique s’avère payante, l’enseigne « frôlant les 10 millions d’euros l’année prochaine ». Pour forger cette solide réputation, le traiteur s’inspire du marché parisien, avec l’intime conviction de tirer vers le haut la qualité des prestations lyonnaises. « Il y avait une guerre des prix. On a essayé de se sortir de ça. Le prix n’est pas un argument pour nous. Si le client vient en commençant à nous parler d’argent, assez rapidement, on va se désintéresser de l’affaire. On veut avant tout qu’on nous parle de produits. S’il s’agit juste de nourrir des gens, on n’est plus dans l’évènementiel mais dans la restauration collective ». Afin de respecter ses engagements, C-Gastronomie réalise donc son marché sur les terres des chefs étoilés, histoire aussi de sortir de cette incommode image de « plats réchauffés ». « Ça me fait hurler ! », confesse l’entrepreneur. Jusqu’au pain, la société s’attache alors aux produits locaux. Une finesse qu’elle retranscrit dans son service et l’élaboration de ses évènements. À raison, si l’on en juge les chiffres, éloquent au regard de la relative jeunesse de l’entreprise, qui compte désormais 110 collaborateurs.


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JEAN-PAUL BORGEOT

50 ans de passion bien tassée Depuis 2000, date de l’ouverture de la « Boutique Traiteur », Jean-Paul Borgeot transporte l’âme et le savoir-faire du célèbre établissement familial, la Tassée. Soutenu par son fils Romain, le chef cuisinier se positionne comme restaurateurtraiteur. Texte : Morgan Couturier - Photo : Fabrice Schiff

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ne image de marque s’entretient, même quand celle-ci trône en bonne place dans la capitale de la gastronomie. Alors forcément quand l’âge pousse à prendre quelques distances, Jean-Paul Borgeot reste lui, très attaché à la qualité de ses services. Cette obsession de la perfection, le sexagénaire la nourrit depuis l’enfance. Il fait d’ailleurs ses premiers pas en cuisine, à l’âge de neuf mois. Ses qualités culinaires sont encore loin, mais la vocation vit ses premiers balbutiements, dans le sillage de ses parents, Roger et Gabrielle. À l’aube des années 50, ces derniers ouvrent leur restaurant phare, la Tassée, rue de la Charité. La réussite de celui-ci conforte le jeune homme à percer dans cette filière. Encouragée par son père, sa carrière démarre à l’âge de 16 ans sous les meilleurs hospices. Jean Vettard en fait son élève, avant que ce dernier ne poursuive son ascension au sein de grandes maisons. À Paris, Jean-Paul Borgeot s’installe derrière les fourneaux du Fouquet’s, en plein cœur des Champs-Elysées.

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Suivent Point à Vienne et l’ouverture du Sofitel entre Rhône et Saône. Après un intermède en Suisse, le chef retrouve le chemin de la Tassée. Alors âgé de 23 ans, il ne manque pas de projets.

la charcuterie mitoyenne de La Tassée. On l’a transformée en boutique traiteur dotée d’un petit laboratoire. L’activité s’étant développée, on a dû, pour des raisons sanitaires et techniques, déménager par la suite à Pierre-Bénite », racontet-il. Avant d’ajouter : « J’ai toujours aimé organiser des réceptions extérieures ». Cette attirance pour le métier de traiteur, Jean-Paul Borgeot la cultive pendant près de 20 ans à Eurexpo, où il gère une zone de restauration. En sort l’idée d’une société aussi bien revendiquée traiteur, que restaurateur. Ces cibles sont d’ores et déjà établies, orientées vers les réceptions d’entreprises (CCIR, Institut Mérieux), les collectivités, sans oublier les mariages de particuliers. « On a l’objectif de dupliquer en version traiteur, chez le particulier ou dans l’entreprise, la cuisine et la qualité de la Tassée », avance-t-il. Les plats renommés de l’établissement lyonnais se retrouvent ainsi sur chaque manifestation. Les convives peuvent savourer les fricassés de volailles au vinaigre, les quenelles aux écrevisses et autres jarrets de veau confit. Une cuisine gastronomique que le traiteur se charge d’adapter selon l’affluence et la nature de sa prestation. Fort d’une clientèle haut de gamme, la maison Borgeot ne peut en effet se résoudre à limiter ses offres. « On doit toujours s’améliorer », martèle-t-il. « La clientèle n’a plus le temps d’aller au restaurant le midi. Elle fait appel aux traiteurs pour ses prestations sur place. Ça peut être un plateau repas de qualité ou un déjeuner en entreprise ».

A l’orée des années 2000, les Borgeot créent l’activité traiteur Et multiplie ses établissements. Mais c’est bien dans les salles du restaurant familial que le Rhodanien écrit ses plus belles pages. Giscard d’Estaing, Mitterrand ou Jacques Chirac viennent s’y rassasier, laissant derrière eux l’image d’un haut lieu de la gastronomie. Pourtant, ce fils de meilleur sommelier de France ne sait s’en contenter. A l’orée des années 2000, les Borgeot créent l’activité traiteur « On a commencé par racheter

Cette diversité, l’homme fort de La Tassée en a toujours fait sa source d’aspiration. Elle entretient encore la passion, bien que le cuisinier ait rangé son tablier. Comme ses parents avant lui, l’heure est au passage de flambeau. Si le sexagénaire n’est jamais bien loin, son fils Romain a désormais du pain sur la planche. 200 manifestations l’attendent chaque année.


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JACQUES LAFARGUE Le Globe-trotter

De ses assiettes jaillit l’héritage de ses voyages. L’Allemagne, l’Angleterre ou les hôtels de luxe indonésiens… le traiteur Jacques Lafargue a puisé dans chacune de leurs spécificités culinaires pour se spécialiser dans la cuisine du monde. Le sien est basé à Chaponost. Texte : Morgan Couturier - Photo : Fabrice Schiff

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es cuisines ? Je ne sais pas où elles sont ! », s’amuse Jacques Lafargue en guise d’accueil. Cette touche d’humour, naturelle, le chef rhodanien la cultive. Un trait indissociable de sa société, basée sur la convivialité. Une valeur simple que l’on retrouve dans les assiettes, et accrue au gré de chaque périple. Ce fils de paysan en est coutumier, bercé dès l’adolescence par ce désir d’envahir les contrées étrangères. Quitte à s’assoir sur le salaire confortable d’un restaurant local pour rejoindre les rangs allemands. Au grand désarroi de son père, lequel voit ressurgir le souvenir douloureux de la guerre. Malgré cela, son épanouissement passe loin de sa campagne du Sud-ouest. La passion pour la cuisine a, quant à elle, déjà germé. Par la force des choses. Jacques Lafargue étant le dernier né de la famille, c’est à lui que revient la tâche de nourrir la fratrie. « L’été, ma mère partait en cure. Mon père gardait mes deux frères, parce que l’un était bon à la terre, et l’autre était bon en mécanique. Le dernier, il ne savait pas quoi faire, il restait en cuisine (rires). J’étais trop petit pour faire autre chose. Du coup, tu regardes des livres de recettes, et tu commences à y prendre du plaisir », confie ce passionné de Paul Bocuse. L’icône de la gastronomie lyonnaise n’est d’ailleurs pas étrangère au parcours du chef désormais basé sur Chaponost. Outre-Rhin, son CV attire

l’œil de Bernard Lantelme, un ancien de la maison… Bocuse. Jacques Lafargue ne sourcille pas et rejoint l’Allemagne, point de départ de son road-trip. Le Sudiste y reste quatre ans, avant de s’accorder un retour dans l’Hexagone. Il rejoint la capitale des Gaules et des établissements réputés comme la Tour Rose ou la Mère Vittet. Puis la fibre voyageuse reprend le dessus.

Jusqu’à 300 couverts/jour Direction l’Angleterre. Une escale de trois ans avant d’accoster les côtes asiatiques. Jacques Lafargue dépose ses ustensiles de cuisines en Thaïlande. Ses talents ne laissent pas insensibles, y compris la Reine, qui en fait son cuisinier. Seulement, l’Indonésie frappe à la porte où l’attend la gestion d’hôtels. Le Chaponois cède, avant un ultime come-back entre Rhône et Saône. « La Bourse » l’attend, un établissement qu’il conserve pendant 6 ans et où naissent ses premières prestations traiteur. Le pensionnaire

des Toques Blanches accroche, séduit par cette particularité de l’art culinaire. « En restauration, il me manquait quelque chose », confesse-t-il. Avant d’ajouter : « Le traiteur, c’est plus dur. C’est stressant. Tu es tributaire du matériel. Les infrastructures ne sont pas adéquates, mais une prestation, tu as envie qu’elle soit réussie ». Accompagné de son fils Nicolas et de sa femme Agnès, Jacques Lafargue transmet désormais sa passion au gré des commandes, que lui adressent La Métropole, la Région, la Chambre de Commerce ou le cabaret ansois «Voulez-Vous», en passant évidemment par les particuliers. « On est beaucoup dans l’originalité. Notre passion, on a envie que le client la ressente. C’est peut-être pour ça que les mariages marchent si bien », avoue-t-il. Ce globe-trotter ne croit pas si bien dire. 200 à 300 plats quittent ses cuisines chaque jour. Loin des standards de certains concurrents. Mais le chef s’en défend. « On n’est pas une usine de production. On reste dans le côté artisanal. Je n’ai pas la prétention de fournir 3000 couverts. Nous, c’est maximum 900 ». Mais forcément, le traiteur doit mettre la main à la patte. À 59 ans, le chemin de la cuisine passe avant les voyages.

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DAMIEN CONEJOS Jeunesse triomphante

La trentaine à peine entamée, le responsable de Feed Traiteur s’est imposé dans le microcosme des traiteurs lyonnais, à tel point qu’il vient concurrencer les pointures du secteur. Une véritable explosion pour cet ancien décorateur d’intérieur, dont la vocation est née dans le garage de la maison familiale. Texte : Morgan Couturier - Photo : Fabrice Schiff

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ien n’est trop difficile pour la jeunesse », théorisait Socrate. Derrière son style BCBG, Damien Conejos serait-il un fervent adepte du philosophe grec ? Quoiqu’il en soit, le traiteur décinois ne recule devant rien, conforté dans ses idées par son succès. Pourtant, la cuisine, le trentenaire a failli la renier, tiraillé par son autre passion : le dessin. À tel point qu’il entame un BTS d’architecte d’intérieur. Le graphiste est doué. Seulement, le béguin pour l’art culinaire ressurgit et titille le cuisinier, initié dès l’âge de cinq ans aux us et coutumes de la gastronomie. « Ma mère était dans la restauration. Du coup, j’ai baigné dans ce milieu depuis tout petit. Ça a été comme une évidence », confie-t-il. Les repas de Noël concoctés dans la chaumière familiale font naître un talent certain, choyé et poli dans l’école hôtelière de Jehanne de France. Le Bac glissé dans le tablier, Damien Conejos s’attaque à divers concours, qu’il marque de son empreinte. Le succès, déjà, accompagne son quotidien. Laconique, le chef cuisinier n’a besoin de très peu de mots. Son talent parle pour lui, jusqu’à charmer Nicolas Le Bec ou Bernard Mariller du Gourmet de Sèze. Le Décinois n’est pas comblé pour autant. « Il me manquait ce côté événementiel, raffiné et sur-mesure ». Ce clin d’œil du passé se retrouve encore aujourd’hui dans les assiettes de Feed lyon people • janvier 2017 • 30 •

Traiteur. « J’aime faire plaisir aux gens, et ce côté visuel inhérent à la cuisine », raconte-t-il. Réduit à peau de chagrin, le dessin revit dans l’assiette. « Le beau et le bon », le traiteur en fait même son slogan, apposé sur la façade de la maison familiale. Le traiteur n’a su s’en défaire, bien utile au moment de lancer sa propre aventure en 2009, après avoir repris le chemin de l’école – titre de meilleur apprenti de la région à la clé et emmagasiné de l’expérience chez la concurrence. Dans son garage, le jeune homme dynamique prépare ses premières commandes, et attire quelques curieux. Le concept fonctionne. Si bien qu’aujourd’hui, son « entreprise à taille humaine » joute avec les « grands noms » de la profession. En trois ans, Feed Traiteur multiplie par six, son chiffre d’affaires. Une effervescence que le principal intéressé n’avait lui-même imaginée. « Je grimpe de plus en plus de marches. Je suis quelqu’un qui sait où il veut aller, mais je ne pensais pas réussir autant ». Sa recette, le chef la gardera précieusement dans son for intérieur, bien que certains indices se devinent dans ses créations. « On fait tout de A à Z. On marche beaucoup en circuit court, exclusivement avec des produits frais », explique-t-il. Si bien qu’aujourd’hui, la société s’autorise quelques refus. « Tout événement qui a vocation à dénaturer notre

éthique, on dit non », enchaîne le Rhodanien, qui réalise tout de même la bagatelle de 500 événements et près de 110 mariages chaque année. Assisté de cinq cuisiniers, Damien Conejos suit l’air du temps. Comme un architecte d’intérieur détecte les dernières tendances, le traiteur s’adapte aux humeurs des clients.

LE DESSIN, CETTE AUTRE PASSION « J’assimile ce métier au monde de la mode », précise-t-il. Pour lui, le millésime 2017 s’apparente d’ores et déjà à un retour au classicisme. Même si le penchant actuel bascule plutôt du côté des « fast-foods revisités ». Le jeune commis de la famille a lui, bien muri, entraînant toute l’entreprise dans sa croissance, grâce au vent d’originalité qu’il a su insuffler. La maison familiale va prochainement tripler de volume. Un signe qui ne trompe pas, Feed Traiteur a pris du poids.


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SPECIAL SIRAH

NICOLAS BRET

Une autre vision de la cuisine pour Serge Magner Ancien dirigeant d’entreprise, Nicolas Bret s’est tourné vers la cuisine en 2014. Le nouvel homme fort de la maison Magner a su s’adapter, en apportant une vision novatrice de la cuisine. Depuis, sa société ne cesse de croître. Texte : Morgan Couturier - Photo : Fabrice Schiff

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ouleverser les codes a parfois du bon. Nicolas Bret est de cette trempe. À la différence de ses confrères, le responsable de Serge Magner jouit de très peu d’attaches avec la gastronomie, hormis ce plaisir gustatif que partagent la quasi-totalité de ses clients. En 2014, le Lyonnais d’adoption a pourtant choisi de s’immiscer dans la profession, un choix motivé par l’envie de réaliser un rêve de longue date : reprendre une entreprise à son nom. Malgré son manque d’expérience, Nicolas Bret saute sur l’occasion, après une carrière bien chargée dans des multinationales. « Je suis un peu atypique, dans le sens où je n’ai jamais travaillé avec ce milieu. J’ai une maitrise de gestion à l’université Paris Dauphine. Puis à 40 ans, j’ai obtenu le MBA HEC », précise l’entrepreneur, passé par la sécurité incendie ou l’ingénierie. En reprenant la maison Magner, l’Irignois s’assoit néanmoins sur de solides fondations, elles-mêmes consolidées par sa vision novatrice. « Il a apporté un regard extérieur », témoigne la directrice générale Marion Mary, appelée à la barre pour défendre cette originalité. Pour ses débuts, le traiteur fait preuve d’humilité, certain de tenir dans ses rangs, les talents nécessaires à sa réussite. « Ce qui était marrant, c’était de se faire accepter, se souvientil. C’est rare de voir quelqu’un qui vient du monde extérieur ». La fibre culinaire finit par s’éveiller,

jusqu’à déteindre sur le reste de la famille. « Au moment où je reprends l’entreprise, mon fils a intégré l’institut Paul Bocuse », s’amuse-t-il, comme pour signifier une quelconque destinée.

La maison Magner prend un virage ascensionnel Sa vision très axée vers la clientèle, permet à la société de booster son chiffre d’affaires, estimé à 10 millions d’euros en 2016. Une croissance symbolisée par le rachat de l’établissement grenoblois, la Fine Fourchette. Serge Magner en profite pour s’exporter hors de Lyon, et s’invite à l’Euro de football ou dans les manifestations parisiennes et du sud de la France. La Suisse aussi, succombe à sa philosophie. « Notre credo, c’est de tenir compte de la demande des clients, souligne-t-il. On essaye de faire des thématiques, que ce soit bon et généreux. Et à la fin, on envoie un questionnaire de satisfaction ». Ces retours, Nicolas Bret y accorde la plus grande

importance, conscient que son salut passe encore par quelques ajustements. Le chef d’entreprise n’a pas abandonné ses habitudes. La société a beau réaliser près de 1300 manifestations par an et 11000 livraisons de coffrets repas, le traiteur persiste dans sa quête du progrès. Côté cuisine, ce grand voyageur mise alors sur les connaissances de son équipe. Un moyen de suivre les tendances, sans mettre la main à la pâte. « Quand j’ai repris l’entreprise, j’ai passé un peu de temps en cuisine, confie-t-il. Mais je les pénalisais plus que je ne les aidais (rires). Du coup, on a un responsable qui alimente les nouveautés, qui nous apporte de nouvelles visions ». À cela, l’Irignois a ajouté d’intenses périodes de tests, chaque nouveauté introduite étant expérimentée préalablement par des clients. Une cuisine participative en somme, qui permet à Serge Magner de demeurer parmi les ténors de la profession. D’autant que pour se démarquer, Nicolas Bret s’évertue à gommer les imperfections du métier. « Quand j’ai commencé, j’ai été heurté par tout ce que l’on pouvait jeter. C’est devenu un projet d’entreprise », souligne-t-il. L’homme d’affaires s’élève contre le gaspillage. Pour le plus grand bonheur des associations - auxquelles il reverse les excédents – et la bénédiction des clients. Ainsi soit-il.

31 • janvier 2017 • lyon people


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SPECIAL SIRAH

FRÉDÉRIC GRENOUILLER La Potinière championne de l’organisation

Son père en avait fait une institution. En y ajoutant une touche de gastronomie, Frédéric Grenouiller entretient la flatteuse réputation de la Potinière. Le traiteur, minutieux dans ses plats comme avec la logistique, mise sur l’originalité, quitte à laisser la tunique de chef à ses clients. Texte : Morgan Couturier - Photo : Fabrice Schiff

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es détails font souvent la différence. Dans les innombrables allées de sa production, Frédéric Grenouiller en a fait son leitmotiv, jusqu’à l’imprégner dans la pensée de ses cinquante employés. Cette doctrine, le traiteur l’a héritée de son père dont les pâtisseries avaient déjà mené la Potinière sur des chemins prospères. Le jeune commis qu’est Frédéric a beau rouler les truffes dès l’âge de 13 ans, cette spécificité de la cuisine n’est pas sa panacée. Il penche plutôt vers la gastronomie, laquelle lui permet de s’extirper de l’ombre paternelle. Son rayonnement passe par la Ville Lumière et les salles de classe de l’école culinaire Ferrandi. S’ensuit une plongée au sein des grandes maisons parisiennes que sont Potel et Chabot ou Marquetti, avant un périple d’une décennie à l’étranger. Le chef cuisinier y développe son obsession pour le détail, en témoigne sa logistique de pointe, tout droit tirée du savoir-faire américain. Aguerri, il choisit de revenir sur ses terres natales, motivé par l’idée de lyon people • janvier 2017 • 32 •

poursuivre l’épopée de la Potinière. Fils unique, Frédéric Grenouiller renoue avec l’affaire familiale. Il y ajoute la partie traiteur, tout en conservant la pâtisserie, emblème de la société.

LA POTINIÈRE VIT DANS LE DÉFI PERMANENT « Le traiteur, c’est le goût de l’aventure, avance-t-il. La créativité est différente. Nous, on est spécialisé dans le How-Know (savoir-comment). Cuisiner un canard, tout le monde sait le faire. C’est plus compliqué en grand nombre. Chaque événement à son comment ». D’où cette importance quasi-vitale que le chef cuisinier apporte à l’organisation. Sa société est amenée à réagir en temps réel, y compris quand d’importantes sociétés telles que l’hôtel le M à Paris ou Coca-Cola ne lui accordent qu’une poignée d’heures pour tout organiser.

D’autant que son directeur fait de l’originalité, son plat signature. « Chaque manifestation est dessinée, élaborée. Elle est vivante. Les gens ne veulent plus simplement manger un canapé. Moi, j’écris une histoire », enchérit-il. À griffonner l’organisation de sa prochaine soirée sur un papier, le chef cuisinier se plaît à revêtir la tunique de chef d’orchestre. « J’écris la partition et mes employés la jouent », déclare-t-il. Son public, ses clients, n’en sont pas pour autant réduits à apprécier le spectacle. Ces derniers ont carte blanche et restent maîtres de leurs désirs. « La clientèle, aujourd’hui, ne demande plus ce qu’on fait. On est obligé d’être à l’écoute. Les goûts et les couleurs, on ne peut pas les discuter. Il faut s’adapter. Nous élaborons une proposition de plats et une dégustation avec le client. Mais dans 90% des cas, c’est lui qui va créer son assiette. À la fin, il part avec ses menus ». Cette créativité, Frédéric Grenouiller y accorde la plus grande importance. Aussi bien dans ses plats que dans ses réceptions. L’organisation reste sans cesse le nerf de la guerre. Une nécessité lorsqu’on se revendique « institution lyonnaise ». « On n’est plus dans la grande bouffe. Les clients veulent de l’interaction, du participatif. Il faut sans cesse chercher des idées », assure-t-il. Ce penchant pour l’innovation trouve forcément un écho auprès de la clientèle, essentiellement composée d’entreprises. Dont quelques fidèles de la première heure (Enedis, Véolia ou le Crédit Lyonnais). La loyauté a foncièrement du bon. Frédéric Grenouiller peut s’en féliciter, du haut de ses 4000 livraisons annuelles. Comme quoi, le succès ne doit rien au hasard. À 56 ans, ce n’est pas à Frédéric Grenouiller qu’on l’apprendra.


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SPECIAL SIRAH

REYNON TRAITEUR

Les saveurs authentiques Véritable institution dans la capitale des Gaules, la maison Reynon fête ses 80 ans en cette année 2017. Une histoire de famille pour ces charcutiers de métier dont l’activité traiteur a naturellement enrichi le quotidien. Texte : Morgan Couturier - Photo : Fabrice Schiff

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e secret de la longévité, c’est savoir se renouveler. Alors que la maison Reynon célèbre ses 80 années d’existence, les générations se succèdent sans que l’institution n’y perde au change. Bien au contraire. Par touches successives, chaque cuisinier a su apporter sa contribution, participant au développement perpétuel de cette entreprise familiale, dont la renommée s’est étendue au fil des ans depuis les premières charcuteries de Michel Reynon à la fin du XIXè siècle. Pourtant, l’essor de la maison Reynon démarre véritablement sous la coupe de son fils Claudius. Auréolé du titre de meilleur ouvrier de France, ce dernier s’installe dans la désormais célèbre boutique de la rue des Archers en 1937. Le gastronome en profite pour développer son activité avec un rayon traiteur. Une ambition poursuivie à plus grande échelle par ses successeurs, Michel et Georges, puis par le rejeton de ce dernier, Laurent, à qui revient aujourd’hui la charge d’entretenir une société très appréciée des médias. Et pour cause, les

plus grands hommes politiques s’y sont accordé un détour gourmand, de Raymond Barre à François Fillon, en passant par l’humoriste Jean Amadou. Des clients estimés, que la maison Reynon captive par sa quête invétérée

depuis ses débuts, glorifiée depuis les années 50, par une préparation unique et très appréciée des Lyonnais à l’heure de célébrer les fêtes de fin d’année : l’Oreiller de la Belle Aurore, un pâté de 32 kg, à l’alléchante couleur marbrée, mélangeant plusieurs couches de gibiers, de truffes et de foies gras. Ce produit, dont la confection a été prolongée jusqu’au 20 janvier, traduit l’importance prise par la charcuterie dans l’esprit de la famille Reynon. Cette activité représente d’ailleurs 60% du CA de la maison, passée maître dans les spécialités lyonnaises. Pour le reste, Reynon s’attaque au très concurrentiel marché du traiteur. « On ne prospecte pas, on se limite, atténue Georges Reynon. On n’a pas la surface pour s’activer dans de grands volumes. On préfère en faire moins et les réussir ». Il n’empêche, l’entreprise s’accorde quelques prestations d’envergure, dont jouissent certains partenaires prestigieux, comme l’Hôtel de ville ou la Préfecture du Rhône. Quelques privilégiés qui bénéficient d’un traiteur complet, la maison Reynon se consacrant pour l’essentiel, à une formule plus conviviale, faite de plats cuisinés, commercialisés en magasin. « On est plutôt orienté vers les particuliers, bien qu’on réalise des cocktails, poursuit le gastronome. Nous livrons également des plateaux repas aux entreprises. Pour ce qui est du service traiteur, nous réalisons des prestations sur mesure. On se plie à la demande. Nous écoutons les besoins des clients, leurs idées afin de d’élaborer un budget qui répond à leurs

La charcuterie, une histoire de famille de l’authentique, symbolisée par ce label « acteur de la gastronomie française », fièrement apposé sur la façade du magasin. « Chez nous, c’est du vrai, martèle Georges Reynon, toujours ravi de contribuer au bon fonctionnement de l’entreprise. Tout est fabriqué sur place. C’est un atout considérable. Les clients voient et sentent. C’est une maison qui dure avec authenticité ». Une éthique que la maison Reynon entretient

aspirations ». Cette adaptabilité, Reynon traiteur en a fait un ultime élément de séduction, en témoigne la confection récente de pâtisseries, une particularité culinaire bien loin des us et coutumes de la charcuterie. Mais qui permet désormais, à cette maison réputée, de proposer des menus complets. Une affaire bien ficelée. Comme son saucisson.

33 • janvier 2017 • lyon people


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STYLE GASTRO

Florence Michel (Épicerie-comptoir La Mère Brazier), Cathy Berthod (33 TNP), Arnaud Bernollin, Nathalie Noël-Cote (Au Colombier), Patricia Vareilles-Demange (TCO), le chef David Guillermin (33 Cité) et Alain Potiron (Pernod-Mumm)

Les Cuisines Bernollin INVITENT LE 33 CITÉ

Quand l’art de la table rencontre le glamour, les mets deviennent forcément plus savoureux. Surtout quand le chef des cuisines du 33 Cité, David Guillermin, en prend les commandes. Et pour cette agape de janvier, le cuisiniste Arnaud Bernollin a féminisé le couvert qu’il dresse chaque mois dans son showroom d’Anse. Invitées de ce déjeuner gourmand, Cathy Berthod (33 TNP), Florence Michel (Épicerie-comptoir La Mère Brazier), Nathalie NoëlCote (Au Colombier) et Patricia Vareilles-Demange (TCO) ne sont pas seulement des expertes gastronomiques. Elles sont également des femmes chef d’entreprise accomplies qui connaissent la table comme un lieu de plaisir et de décision. Épicuriennes confirmées, ces drôles de dames ont toutefois relâché la pression pour partager ensemble un authentique moment d’amitié et quelques bulles de Mumm avec son directeur régional Alain Potiron (Pernod Mumm). Photos : Saby Maviel

le chef David Guillermin (33 Cité) et Arnaud Bernollin

Chou farçi à la pintade et au foie gras, jus réduit et morilles.

Cœur de saumon Salma mi-cuit à 50° et fumé maison, crémeux de betteraves, carottes, violettes et raifort.

Ananas rôti, poivre aqueux et baies roses, sorbet coco et dentelle de tuile.

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Précise, goûtue et savoureuse. La cuisine de David Guillermin est à l’image de l’homme, qui s’est construit dans la constance d’un parcours sans faute. S’il a blanchi sous la toque chez Paul Bocuse à Collonges, avant de continuer dans les brasseries du groupe, il a ensuite rejoint l’Hôtellerie Le Phébus dans le Lubéron pour parfaire son approche du métier. Depuis neuf ans, David Guillermin régale les palais lyonnais au 33 Cité. Son coeur de saumon Salma, mi cuit à 50° et fumé maison, servi en entrée aux convives du déjeuner Bernollin est un précis de son savoir-faire. Pour suivre, le chou farci pintade et foie gras… Merveille ! Quelques notes acidulées autour de l’ananas rôti, justement relevé au poivre aqueux et baies roses, pour finir. Un régal ! 33 CITÉ RESTAURANT 33, QUAI CHARLES DE GAULLE 69006 LYON 04 37 45 45 45





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MEGÈVE PEOPLE

MEGÈVE FAIT LA FÊTE à son Palais rénové

En inaugurant vendredi 16 décembre la nouvelle aile à 41 M€ de son « Palais », Megève a fait attention à garder tendus les fils de son histoire sans les briser. Texte : Alexandre Graton - Photos : Alexia Burille et Daniel Durand

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n donnant la parole à l’ancien maire Sylviane Grosset-Janin, initiatrice d’une rénovation qui a reçu son lot de critiques mais vise désormais à allier « le tourisme quatre saisons, la famille, à attirer le tourisme d’affaires », espérait le maire Catherine Jullien-Brèches. Mais aussi en comptant la présence de Francine Distel et son fils Julien. Francine avait avec Sacha inauguré le Palais des Sports et des Congrès en 1969. Le sculpteur Pierre Margara et le patriarche Jean-Paul Allard avaient aussi fait le déplacement. La députée Sophie Dion jouait la carte nostalgique, se souvenant « du Palais des Sports et des Congrès du temps où je venais faire des compétitions de natation. Mais aujourd’hui, c’est vrai, c’est un Palais ! ». Les chiffres font tourner la tête : plus grand espace forme des Alpes avec 1 200m2, 100 machines connectées, un espace balnéoforme intérieur-extérieur de 675m2, et un bassin inox le plus étendu de France… Le hall pouvait se permettre d’accueillir les plus de 200 invités présents, rapatriés au chaud lyon people • janvier 2017 • 38 •

pour éviter les perturbations d’une poignée de manifestants anti-pollution. Une majorité des élus de la vallée s’étaient déplacés, en tête desquels le président de la communauté de communes Georges Morand, Marie-Camille Rey, vice-présidente de la région Auvergne Rhône-Alpes, déléguée aux sports, jeunesse et vie associative, mais aussi le sous-préfet de Bonneville Bruno Charlot. Le skieur de bosses Anthony Benna jouait les parrains non loin

Le plus grand centre de bien-être des Alpes de Michel Vion, président de la Fédération française de ski. Egalement présent l’ancien hockeyeur désormais dans le groupe Casino, Marc Djelloul, le directeur sportif de Megève Gilles Fossoud, le directeur de Megève Tourisme Christian Douchement accueillis

par le directeur du Palais Renaud Vié, ainsi que de nombreux partenaires de la commune (BMW, le Groupe Barrière, Taittinger, Leblanc Illumination, Henry Cotton’s, les Loges Blanches) et les entreprises ayant œuvré aux travaux. Tous ont pu achever la soirée en visitant les nouveaux locaux dont l’entrée est désormais orientée vers le village, et son avenir.


Coupé de ruban

Julien Distel, Francine Distel et Catherine Jullien-Brêches, maire de Megève

Nadia Arnod, adjointe au maire, Richard Gay, champion Olympique ski de bosse et Edith Allard, adjointe au maire

Marc Bechet, ancien directeur OT Megève et Alain Delmas, président du Club des sports

Thomas Domenach, Anthony Benna, champion du monde de ski freestyle

Laurent Socquet, Georges Morand, maire de Sallanches et Yann Jaccaz, maire de Praz/Arly

Les adjoints Frédéric Goujat et Patrick Philippe, Benoit Ravix (Ville de Megève) Frédéric Goujat, adjoint au maire et Denis Worms, conseiller municipal

Alain Delmas, président du Club des Sports, Fabrice Estieu (Remontées mécanique, Laurent Socquet, adjoint au maire et Dominique Marin (vice-président du Club des sports)

Reportage complet sur www.megevepeople.com et

Diane de Mareschal, l’architecte Jean-Yves Guibourdenche et Laurence Guichard (Locomotion)

Christian Douchement, directeur OT Megève et Michel Naly, président des Ambassadeurs de Megève

Renaud Vie, directeur du Palais et le sculpteur Pierre Margara

Megeve People •

39 • janvier 2017 • lyon people


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PEOPLE SPORT

MATMUT STADIUM DE GERLAND Le nouvel antre du LOU Rugby

Titulaire d’un bail emphytéotique portant sur les 60 prochaines années, le LOU s’installe à Gerland. Un retour aux sources pour le club lyonnais, qui compte faire de son enceinte, un véritable lieu de vie. Le Matmut Stadium est mort, vive le Matmut Stadium de Gerland. Texte : Morgan Couturier - Photo : Fabrice Schiff

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n rugby, la terre promise se matérialise souvent par cette étendue d’herbes derrière les poteaux. Pour le LOU, cet Eden se veut bien plus grand, symbolisé par ce retour du côté de Gerland, théâtre d’un « nouveau chapitre » s’ouvrant devant ce club vieux de 120 ans. Olivier Ginon et les actionnaires du club ont pu compter sur le soutien et l’accompagnement de la municipalité, soucieuse de maintenir en activité ce stade historique, dessiné par l’architecte lyonnais Tony Garnier, après le départ de l’OL pour Décines. « Nous avons dans l’idée d’avoir trois grandes équipes avec trois grands stades », répétait encore le sénateur-maire Gérard Collomb en novembre dernier. Club de valeurs, le LOU a donc opté pour le… Matmut Stadium, fruit du prolongement du contrat de naming avec la même mutuelle, liée au projet pour les dix prochaines saisons. Après quelques essais – réussis – de délocalisations dans le passé, les hommes de Pierre Mignoni sont donc attendus dans leur jardin au mois de janvier, les Rouge et Noir devant croiser le fer avec Grenoble en Coupe d’Europe, le 21, avant de se confronter aux Racingmen de Dan Carter la semaine suivante, en Championnat. Pour cette affiche de gala, Gerland devrait entendre rugir plus de 18 000 personnes. « Le Club s’est prononcé pour une fermeture modulable des virages, recouverts

lyon people • janvier 2017 • 40 •

d’une bâche publicitaire aux couleurs de la Matmut et de certains partenaires. En cas de nécessité pour les grandes affiches, la capacité pourrait être portée à 25 000 places, une fois les travaux de rénovation terminés en août » précise le Président Yann Roubert. En effet, à compter du mois de mai, le LOU s’attaquera au réaménagement de son enceinte. Afin d’apporter une vraie convivialité autour du rugby, de nouveaux espaces seront créés, l’ancien Club des Cents sera agrandi et les tribunes seront rapprochées du terrain, le cabinet AIA ayant dessiné une nouvelle courbe de vision. Les fosses, construites en marge de la pelouse seront également couvertes, afin d’installer des sièges en bordure de terrain.

LE VILLAGE OUVERT LE 15 JANVIER En attendant, sous l’impulsion d’Olivier Ginon et Guy Mathiolon, les équipes de GL events et de Serfim s’activent déjà pour l’après-match, avec l’installation, le 15 janvier, d’un village flambant neuf de près de 3 000m2. « On veut en faire un vrai lieu de vie entre amis ou en famille,

une destination conviviale à Lyon, souligne le vice-président, Franck Isaac-Sibille, pour les spectateurs les jours de match mais aussi pour les Lyonnais qui veulent se restaurer, dans un esprit rugby dans un cadre dédié au sport, les jours de semaine, avec toutes les facilités d’accès et de stationnement que l’on connaît ». Et comme en sport, on ne change jamais une équipe qui gagne, le LOU reproduit à Gerland, ce qui faisait la force du Matmut Stadium premier du nom. Dans des dimensions plus en adéquation avec ce nouvel élan pris par l’équipe dirigeante pour rester dans les objectifs. Très attendue, la Brasserie est désormais en mesure d’accueillir – chaque midi en semaine et sans doute les soirs en fin de semaine - près de 180 couverts sur 600 m2. Xavier Fiard conserve les clés du camion avec la volonté d’enrichir encore sa carte pour ses différentes clientèles. Signe d’un vrai lieu de vie, le LOU a prévu la construction au cœur de ses espaces d’un parvis couvert de 800 m2, lequel confère à l’ensemble des allures de véritable place de village. À cet effet, la boutique du stade gagne en superficie. Installée en coin, celle-ci jouit d’une nouvelle gamme de produits, disposés sur 200m2. Une extension significative de cette nouvelle ère engagée par le club lyonnais. Pour un succès total, le LOU n’a plus qu’à confirmer sur le terrain.



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PEOPLE SPORT

Clovis Roussat (Jurilex), Delphine Berthet et Guillaume Robert-Delore (Mondial Protection)

Charles Gardette (Lyon at Home) et Glen Somerville (Rugby Solutions)

LOU RUGBY - NEWCASTLE Clémence Pignoly, Julie Venancio et Manon Girardot (Isefac Bachelor)

Vol sur un nid de faucons

Les rugbymen lyonnais poursuivent leur aventure européenne de la plus belle des manières en brisant les ailes et les petites pattes arrière de leurs adversaires. Texte : Jean-Marie Nauleau - Photos : Fabrice Schiff

C Thierry Liobard (Jean Rivière), son épouse Myriam, présidente Offica 6 et Christophe Frappe (Lyon Natation Métropole)

Laetitia Noblet (ABC Sophrologie) et son époux Frédéric (Novotel Gerland)

lyon people • janvier 2017 • 44 •

’est dans un froid glacial que le LOU s’est imposé avec le bonus offensif face aux Faucons de Newcastle 42 à 12 en challenge cup, devant 8 992 spectateurs sans doute ravis de découvrir un nouveau visage de leur équipe préférée. Le manager Pierre Mignoni ayant décidé de laisser ses cadres au repos en prévision du Top 14 c est donc une forte délégation de jeunes joueurs en manque de temps de jeu qui ont mis les rosbifs KO. Un succès qui leur permet de se mettre en valeur. C’est le cas de Sami Mavinga, Félix Lambey et de Dylan Cretin particulièrement impliqué dans cette victoire bonifiée. Mission réussie pour ce groupe qui peut désormais rêver d’une qualification pour les quarts de finale. Prochain rendez-vous européen, le week-end du 14-15 janvier face aux Anglais d’Ospreys au Liberty Stadium.

Yann Roubert, président du LOU Rugby et Bernard Modat (LOU Rugby)

Mathieu Renaud et Maître Dominique Bremens (Bremens & Associés)


Fanny Balazard (IAE) et Guy Mathiolon, président de Serfim

Mathilde Blanc (Cabinet Merlin) et Michaël Veler (I Fly)

Géraldine Caillet et Frédéric Chapuis (Starinvest)

Céline Buvat (Coté Immo) et Gilles Constantinian (Média Concept)

Daniel Perez, adjoint au maire du 8ème et Yasmina Larbaoui

Virginie Col (Welcome Events By Virginie), Marc Roirand et sa fille Solène (Fidal)

Mariette et Marc Fraysse, futur député de Villeurbanne

Virginie (Orpi) et Laurent Vicard (SLCI Promotion)

Yvan Patet (EM2C) et son fils Aldwin

Mathieu Renaud (LOU Rugby), Jean-Marie Nauleau et Bruce Jean (Chapoutier)

Petit & Grand Filou en compagnie de Maxence Rissoan

Pierre-Louis Barassi, 18 ans, 1.88 m, 93 kg. Un des jeunes espoirs du LOU placé sous la responsabilité d’Antoine Nicoud •

45 • janvier 2017 • lyon people


PEOPLE SPORT

Photo © Saby Maviel

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Jordan, tu auras 25 ans au mois de mars. Quelle image forte gardes-tu de ta carrière à ce jour ? L’année dernière, la réception de Monaco. L’année de rêve, le stade plein à craquer, on ouvre le score très rapidement, le public pousse a mort, il nous monte dessus ! 6-1 résultat final, mieux tu ne peux pas.

le barth’ologue de Jordan Ferri

Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s’allonge sur le divan de l’infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Le milieu de terrain de l’OL Jordan Ferri se prête au jeu ce mois-ci sur le dancefloor du Yes.

Tu donnes l’impression d’être assez discret alors que sur le terrain tu peux être teigneux… Il faut faire une différence entre le joueur et l’homme. C’est vrai que sur le terrain je suis très combattif, c’est mon jeu. Après, dans la vie de tous les jours, je suis beaucoup plus discret. Il faut dire aussi qu’avec l’expérience, ce qui tourne autour du foot m’a rendu méfiant et je suis attentif… Qu’y a-t-il de plus pénible dans ton métier ? Comme l’a dit Alex dernièrement, les gens ne se rendent pas compte de l’investissement qu’il faut pour être un joueur pro. Les réseaux sociaux, les médias, ça peut être d’une extrême violence. Alors attention nous sommes évidemment des privilégiés car nous gagnons beaucoup d’argent pour faire ce que l’on aime mais il faut beaucoup, beaucoup de sacrifices et ça les gens n’en ont pas conscience. A quand remonte ton dernier coup de blues ? Et bien quand tu ne joues pas beaucoup. Ma famille est dans le sud et quand tu te retrouves seul à la maison, il y a des soirs où ce n’est pas simple. Et ton dernier coup de rouge ? Là, ça va être compliqué car on joue tous les trois jours (il rigole) Les journalistes sportifs te fatiguent-ils ? Non, ils font leur taf. Ils ont besoin de nous et nous lyon people • janvier 2017 • 46 •

avons besoin d’eux. C’est un cercle parfois vicieux. En France, 70 % des femmes font le ménage dans leur couple. Et chez toi ? Je ne suis pas en couple (il rigole). Honnêtement, le ménage c’est ce que je déteste le plus au monde alors j’ai une femme de ménage. Vas-tu aller voter pour les présidentielles ? La politique ne me passionne pas. Est-ce qu’on te confond parfois avec un autre joueur ? Ah oui ! Avec la barbe c’est Nabil Fekir, quand je me rase c’est Anthony Lopes. J’attends qu’on me confonde avec Alexandre Lacazette (il éclate de rire) Y a t il un truc que tu fais souvent et que personne ne sait ? (Il réfléchit longuement) Franchement, j’aimerais bien te répondre mais je ne vois pas. Quel est ton plus gros défaut ? Je suis très casanier, vraiment. En ce moment il fait froid, si tu veux me voir, il faut passer à la maison. Quand tu étais petit, à qui voulais-tu ressembler ? (Il me coupe presque la parole) Mon père ! C’est mon héros, tu n’imagines pas toute l’admira-

tion que j’ai pour lui, ce qu’il a fait pour moi et ma famille, c’est remarquable. C’est un Monsieur ! Je lui dois tout (il a les yeux qui pétillent). Si tout était à refaire, que changerais-tu dans ta carrière ? Je serais plus sérieux au centre de formation, c’était du grand n’importe quoi. J’ai tout fait, le mur etc…

As-tu une meilleure opinion de toi aujourd’hui qu’il y a 20 ans ? Non, comme je te le disais précédemment, j’ai fait beaucoup de conneries mais je me suis tellement éclaté. En revanche, j’ai eu de la chance parce que ça a bien tourné. Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? Ca va te paraître un peu démago mais si tu veux me rendre service, mets tous mes proches à l’abri. Quel est le joueur le plus «merdier» à l’OL ? Oulàlà mais il y en a beaucoup (il rigole). Alex, Coco et moi, je peux te dire qu’on en tient une bonne mais Rachid c’est pas mal aussi ! (il sourit). Que vas-tu faire après le Barthologue ? Je file faire des courses. Ce soir, j’ai des potes à la maison, grosse soirée poker, j’espère bien les plumer. Qu’écoutes-tu en ce moment ? En ce moment c’est Gradur « Dans ma vie ». Que vont dire tes proches en lisant le Barthologue ? Que j’ai parlé avec sincérité. Maintenant on change, c’est toi qui me poses une question… Qu’est-ce qui te manque le plus depuis que tu côtoies moins les joueurs ?



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PEOPLE SPORT

-- Ligue des Champions --

LES TRIBUNES VIP D’OL - SEVILLE L’exploit n’a pas eu lieu au Parc OL, le FC Séville est venu défendre sa place qualificative pour les 8ème de finale de la Champions League en obtenant un 0-0. Texte : Franck Girardet - Photos : Fabrice Schiff Le sapin de Noël psychédélique du parc OL

Diana Ricoux (Ozone Lyon) et sa sœur Camille Chopin

Jocelyn Benat (Champagne Mumm), Gilbert Giorgi, vice-président de l’OL et David Ecomard (Champagne Mumm)

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I

l aurait fallu que l’OL l’emporte par deux buts d’écart mais les hommes de Génesio ont buté sur la défense sévillane et même touché deux fois les montants (par Tolisso et Valbuena) mais rien n’est rentré. Aux rayons des satisfactions, une nouvelle fois, le capitaine Maxime Gonalons qui a été omniprésent sur le terrain. Valbuena a encore démontré qu’il était sur une pente ascendante. Peu de déceptions à part Darder qui demande du temps de jeu mais ne saisit pas sa chance, il a manqué de niaque et surtout perdu

Jean-Charles Ducret (Renault) et son fils William

beaucoup de ballons. Sur des matches où le combat physique est présent, il est souvent «léger» et sa technique soyeuse ne l’aide pas à surnager. Les retrouvailles avec l’Europe auront lieu le 16 février 2017. La Ligue Europa est prenable pour l’OL et JeanMichel Aulas, dont l’art du rebond n’est plus à démontrer, a tout de suite fixé à son équipe l’objectif de la gagner. En attendant, cap sur le championnat pour engranger le maximum de points et remonter sur Nice, Monaco ou le PSG.

Carole Giorgi, Annie Manoukian et Raymone Carlut


DANS LES LOGES...

Michel Delpuech, Préfet du Rhône et Thierry Braillard, secrétaire d’Etat aux Sports

Christophe Bernard (Gespatrim), Bernard Saugey, Premier Questeur du Sénat et Dominique Bailly, 2ème Questeur du Sénat

Denis de Bénazé, président de Supdemod, Roland Tchenio, la championne du monde de ski Marielle Goitschel et Maitre André Soulier

La Loge Descours & Cabaud

Jean-Michel Aulas, président de l’OL et ses anciens co-équipiers handballeurs

La Loge Adequat

Gérard Vannier, Christophe Comparat et Jean-Paul Donjon

L’horloger Jean-Louis Maier, Serge Bex (OL) et l’architecte Bernard Aulagne

Tony Parker Senior et Gaëtan Muller, président de l’ASVEL

Stéphane Chassignol, conseiller de Thierry Braillard et Geoffrey Mercier, conseiller de Laurent Wauquiez

La Loge Vinci

La Loge Banque Populaire Les anciens joueurs de l’OL emmenés par Fleury Di Nallo •

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PEOPLE EVENTS ZOOM

Séminaires

HÔTEL MERCURE Charpennes ––––

7, PLACE CHARLES HERNU - 69100 LYON CHARPENNES 04.72.44.46.46 WWW.MERCURE-LYON-CHARPENNES.COM ––––

Situé au centre du triangle que forment la gare Part-Dieu, la Cité Internationale des Congrès et le Parc de la Tête d’Or, l’hôtel Mercure Lyon-Charpennes est à 10 minutes du centre ville et du vieux Lyon en métro ou tramway, mais en cas d’arrivée motorisée, le parking de l’hôtel couvert et fermé, compte 80 places. Les chambres entièrement rénovées sont climatisées et insonorisées, 400 m2 de salles de réunion éclairées à la lumière du jour avec couverture wifi offerte sont disponibles pour tous types de manifestations, réunions, colloques ou séminaires. Le restaurant-bar à vins «La Bascule» avec sa terrasse vous séduira avec la carte du chef de cuisine.

OMESCAPE Libéré, délivré… Un peu plus d’un an après sa création, Omescape apparait comme le lieu idéal pour améliorer la cohésion de groupe. L’homme est un loup pour l’homme, paraît-il, si l’on en croit les préceptes de Thomas Hobbes. S’enfermer dans une pièce en compagnie de ses collègues s’apparente pourtant au nec plus ultra des activités de team-bulding, si l’on en croit la popularité croissante des Live Escape. À défaut de s’enfermer dans leur bulle pour s’accorder quelques instants de réflexion, les entreprises succombent à cette activité importée tout droit du soleil levant qui s’affirme comme le concept idoine pour resserrer les liens. « C’est idéal pour la cohésion d’équipe. Le but est de ne faire plus qu’un cerveau et d’avancer ensemble », affirme Lou Béraud, gérante du site. La recette est simple mais diablement efficace. Par groupe de 3 à 8 joueurs, les concurrents ont une heure pour s’extirper d’un espace clos, en résolvant une série d’énigmes. A cette règle inaltérable, Omescape a choisi de complexifier l’aventure, en proposant à ses visiteurs de se déplacer de pièces en pièces. Jamais à court de surprises, la société dispose de 350m2 d’espace de jeu, répartis en quatre salles aux thèmes bien distincts. « De plus en plus de

Lancé au mois de juin dernier, le Rooftop 52 tient ses promesses. L’établissement flambant neuf a trouvé sa place dans le paysage verdoyant lyon people • janvier 2017 • 50 •

gens connaissent l’activité. Les sociétés commencent à s’y intéresser, le bouche à oreille fonctionne. D’ailleurs, les entreprises représentent 60% de notre activité », poursuit la directrice, précisant qu’une trentaine d’enquêteurs peuvent être réunis sur le même créneau. Une fois la partie terminée et la liberté retrouvée, les convives ont tout le loisir de s’accorder une période de relâchement. L’équipe d’Omescape peut, sur commande, agrémenter l’activité de buffets et autres cocktails. Un argument significatif si l’on en juge les résultats. L’enseigne compte environ 600 réservations tous les mois. Preuve que jusqu’à présent, le succès ne s’est lui, jamais échappé.

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OMESCAPE VOUS ACCUEILLE AU 36 RUE DU PLAT, À DEUX PAS DE LA PLACE BELLECOUR, DU LUNDI AU DIMANCHE DE 10 HEURES À MINUIT. WWW.OMESCAPE.FR contact@omescape.fr 04.72.15.71.19 –––– du quai Rambaud. Sa terrasse panoramique de 600m2 aménagée sur le toit du Pavillon 52, procure une vue immuable à 360° sur Lyon. Équipements haut de gamme & high-tech, 12 espaces personnalisables de 30 à 600 m2, avec un bar festif, un espace réception et des espaces de co-working (réservés exclusivement aux clients de Rooftop 52). Le Rooftop 52 a été créé pour accueillir des évènements d’entreprise, mais c’est aussi le lieu rêvé pour les événements privés. Le Rooftop 52 a déjà conquis des clients tels qu’Alten, Banque Populaire, BNP, CBRE, Citroen, Dr Haushka, Le MEDEF, Siemens … L’espace affiche un taux d’occupation flatteur de 80%.

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PEOPLE EVENTS

HÔTEL CHÂTEAU PERRACHE L’accueil, tout un esprit

Construit au début du XXe siècle, l’hôtel Château Perrache a de tout temps, ciblé une clientèle d’affaires. L’établissement, auréolé de quatre étoiles, est passé maître dans l’univers des séminaires, lesquels ont d’ailleurs profité des rénovations achevées l’an passé. Texte : Morgan Couturier

The place to be depuis plus d’un siècle Il est de ces lieux qui au premier regard forcent l’admiration, happé par un charme naturel, vous pousse à en découvrir les moindres recoins. Niché au cœur de la gare éponyme, l’hôtel Mercure Château Perrache fait partie de ce gotha, son cachet et son authenticité lui conférant cette enviable réputation de lieu prisé des hommes d’affaires, lyonnais et étrangers. Pouvait-il en être autant pour ce château sorti à la lumière du jour à l’aube du XXe siècle, voué à remplacer, dans l’esprit de ses créateurs, la station voisine ? Son inscription aux Monuments Historiques, magnifiée par ce style art nouveau si caractéristique, lui ont évidemment conféré un attrait que peu de concurrents sont en mesure de contester. Depuis, les années ont passé, sans ce que cette facette unique n’ait été occultée. Château Perrache figure désormais dans le peloton de tête des organisateurs de séminaires. « C’est notre segment prioritaire, décrit Marta Pardo-Badier. Château Perrache a été conçu avec une orientation très marquée affaires, pas seulement loisirs. Nous avons douze salles de réunions réparties 800m2. On est l’un des seuls hôtels à avoir une capacité si importante. Dans un

même lieu, nous pouvons accueillir jusqu’à 600 personnes pour un cocktail, d’un seul tenant. On peut même monter jusqu’à plus de 800 personnes dans la capacité globale ». Un créneau naturel pour cet hôtel étiqueté Mercure, bercé depuis son éclosion, par la réception d’entreprises, à commencer par celles du PLM, dont les employés venaient égayer les allées de l’établissement jusqu’au milieu des années 30. « C’est là que se tenaient tous les évènements de la ville », renchérit la directrice. Avant d’enchaîner : « Les clients nous disent ‘‘on ne pensait pas qu’il y avait ce type d’hôtel à Lyon’’. On veut capitaliser là-dessus en 2017 ». À ce titre, le château s’est offert une seconde jeunesse, débutée en 2015 par la rénovation des chambres et la création d’un bar lounge, le « 12.2 ». « Une partie des salons ont été refaits, avec l’installation d’une climatisation individuelle. Ils sont désormais équipés en vidéoprojecteurs et sonorisés. L’an passé, nous avons poursuivi cette rénovation avec la construction d’une terrasse extérieure et d’un terrain de pétanque, de manière à pouvoir booster toute cette partie séminaire et apporter autre chose aux clients ». Jonglant

désormais entre l’antique et le contemporain, le château Perrache entame un millésime intense en évènements, sa directrice voulant en faire « the place to be au niveau de l’évènementiel ». Qu’importe le flacon. Quatre étoiles obligent, l’hôtel veut exceller, de la traditionnelle soirée aux cocktails en passant par les conférences, une spécialité de la maison. « Nous avons une réelle expertise en la matière, y compris dans les conférences à l’international, avec des traducteurs simultanés. Nous avons lancé une formule salon, à l’intérieur de notre espace séminaire, où nous pouvons créer des salons façon work shop comprenant différents stands ». Un siècle est passé mais la frénésie ne s’est jamais estompée. Les soirées s’enchaînent sans que les salles ne se dégarnissent, y compris les week-ends, délaissés par le passé. Pour rester au sommet, l’hôtel a su s’adapter. C’est aussi ça, l’esprit Château Perrache.

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Séminaires

CHÂTEAU DE SANS SOUCI

Le calme aux portes de la ville Basé à Limonest, le Château de Sans Souci mise sur la tranquillité du site pour garantir un cadre atypique à ses clients. Non sans disposer d’importants moyens de desserte. Le tableau ferait déplacer les peintres les plus inspirés. Un château daté du XVIIe enrichi de son étang et d’une propriété d’un hectare. Un havre de paix situé à quinze minutes de Lyon, que les entreprises s’arrachent depuis sa rénovation en 2010. Et pour cause, si le calme est une donnée très appréciée des entreprises, le Château de Sans Souci séduit surtout par sa capacité d’accueil, en témoignent ses 1200m2 de salles de réunion et son restaurant, le Grill, dont les mets restent très appréciés des amateurs de viandes. Huit salons, dont la salle Maestro (300m2 de superficie et 150m2 de véranda), prêts à accueillir sur un jour, ou plus si affinité, séminaires et événements d’entreprises. Idéalement desservi par l’autoroute et les transports en commun, le Château de Sans Souci accueille plus de 200 événements par an. « L’accessibilité est

un des points forts du Château, souligne la responsable commerciale, Catherine Descours. Nous ne subissons aucune nuisance sonore. La climatisation et le wifi sont présents dans toutes les salles. La « jauge », dans l’idéal est de 100 personnes, mais il reste possible d’en accueillir 300. Ancienne propriété de la famille Roux de Bézieux, l’édifice offre donc le luxe de la vie de château aux portes du centre-ville.

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CONTACT COMMERCIAL : VANESSA FONGARLAND CONTACT@CHATEAUSANSSOUCI.FR TÉL : 04 37 59 80 62 / 06 03 66 19 47 CHÂTEAU DE SANS SOUCI 260 ALLÉE DES CYPRÈS 69760 LIMONEST WWW.CHATEAUSANSSOUCI.FR ––––

WARWICK REINE ASTRID-LYON ème un havre de paix au cœur du 6

Avec son entrée face au parc de la Tête d’Or, le Warwick Reine Astrid enchante par sa parcelle de verdure unique au cœur du 6ème. Ses quatre salles de réunion en font un repaire très apprécié des évènements à taille humaine. Au Warwick Reine Astrid, tout est affaire de saison. Parce qu’aux beaux jours, l’établissement prend une toute autre dimension, embelli par son aimable écrin de verdure. L’hiver venu, les déjeuners en terrasse s’estompent, sans que les quatre salles de réception n’aient à subir les affres du vide. La résidence 4**** bénéficie d’un emplacement de choix, en raison de sa proximité avec le plus illustre espace vert de la ville. Accessible facilement depuis les axes autoroutiers, le Warwick Reine Astrid jouit également de sa proximité avec la gare PartDieu. De fait, l’établissement s’avance en véritable havre de paix, spécialisé dans l’accueil de manifestations « à taille humaine », dixit la Directrice Commerciale et Marketing Valérie Kern. Bien que dans sa version cocktail, l’institution reste en mesure d’accueillir plus de lyon people • janvier 2017 • 52 •

200 convives. Une particularité qui n’entache en rien cette volonté de privilégier la réception de petits comités. L’établissement a d’ailleurs fait du suivi personnalisé, une priorité. De cette philosophie, le Warwick Reine Astrid voit ses semaines garnies de journées d’études et de séminaires. De quoi profiter pleinement de ce cadre intimiste où rayonne le chef Nicolas Crepeau. Axes prioritaires de la stratégie commerciale de l’hôtel, les séminaires se délectent aujourd’hui de la fidélité de leurs clients.

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WARWICK REINE ASTRID-LYON 24 BLD DES BELGES 69006 LYON CONTACT COORDINATION SÉMINAIRE : MARION DIETRICH TEL : 04.72.82.10.35 - SEMINAIRE.RA@WARWICKHOTELS.COM WARWICKHOTELS.COM/FR/REINE-ASTRID/ ––––


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PEOPLE EVENTS

LYON CITY BOAT

La croisière amuse Lyon City Boat offre un cadre unique de réceptions, avec ses six navires prêts à écumer les fleuves pour la satisfaction de ses clients. Casser les codes, c’est rebattre les cartes. Depuis quelques années, les navires de Lyon City Boat se sont installés dans le paysage lyonnais, naviguant au gré des demandes entre Rhône et Saône. Si les particuliers raffolent de ces croisières touristiques, l’enseigne veut étendre sa gamme aux entreprises, encore trop terre à terre. « Nous avons une vraie volonté de développer les séminaires, souligne Laurence Cerclier, responsable commerciale. Pour ce type d’évènement, on pense rarement à réserver

un bateau. Il faut que ça devienne spontané. Nous sommes ouverts toute l’année. De fait, nous essayons de casser la saisonnalité inhérente aux croisières ». Avec réussite si l’on en juge la fréquentation des embarcations, à commencer par l’Hermès, une capacité d’accueil de 280 personnes au compteur, enrichi du savoir culinaire de son chef attitré, Alexis Michel, largement recommandé sur TripAdvisor. Derrière le fleuron de la flotte, la péniche Ville de Lyon, tient le cap des réceptions de petits comités (autour d’une cinquantaine de personnes, ndlr), accueillis par les créations du traiteur Serge Magner. Ces deux références en appellent bien d’autres dans l’appontement bondé de Lyon City Boat. À ce titre, le Navilys et ses 100 places, est rejoint en cette nouvelle année, par son frangin, le Navilys II. Avec un tel paquetage, Lyon City Boat s’assure aujourd’hui l’organisation, à minima, de dix évènements par semaine. La possibilité de créer des parcours sur-mesure vient s’ajouter du charme aux excursions, d’autant que

l’enseigne a prévu d’accroître ses commentaires historiques sur la capitale des Gaules. Un détail toujours appréciable au sortir d’une réunion. Pour en profiter, un seul moyen : se jeter à l’eau. ––––

LYON CITY BOAT 13 BIS QUAI RAMBAUD (LYON 2E) 04.78.42.96.81 – WWW.LYONCITYBOAT.COM ––––

KYRIAD PRESTIGE

Un emplacement stratégique Implanté au cœur des parcs technologiques de la porte des Alpes et de Technoland, l’hôtel quatre étoiles est ceinturé d’un important vivier d’entreprises. Pour répondre à leurs attentes, il va entamer d’importants travaux d’agrandissement. Etabli à Saint-Priest depuis 2012, l’hôtel Kyriad Prestige a soigneusement choisi son emplacement, campé au cœur des parcs technologiques de la porte des Alpes, de Technoland et d’Eurexpo. Soit le premier pôle économique de la région. Avec une telle clientèle à portée de main, ce gîte étoilé n’a pas lésiné sur les moyens afin de contenter ses visiteurs. Les arguments ne manquent pas, à en juger par le dispositif mis en place : six salles de séminaires - dont une de 300m2 -, toutes pourvues d’équipements dernier cri, 147 chambres (sept suites) et une imposante terrasse débouchant sur la piscine. Insuffisant toutefois, pour répondre favorablement à toutes les demandes, bien que l’hôtel soit susceptible d’héberger 300 convives dans sa configuration maximale. « Même si les salles sont grandes, les séminaires ont pris de l’ampleur, de sorte que

l’on était parfois contraint de décliner certaines demandes », décrit Thibaud Boisson, responsable commercial d’un établissement dont 30% du chiffre d’affaires est assuré par les séminaires. Le Kyriad Prestige connaît un essor tel, qu’il consent à d’importants travaux au printemps prochain. L’hôtel va se doter d’un spa, couvrir la piscine et surtout aménager une nouvelle salle évènementielle de 300m2. L’établissement jouit d’une desserte sans commune mesure. Une navette privée prend en charge les transferts vers l’aéroport Saint-Exupéry, le tout à 20 minutes du centre de Lyon, et 10’ du Parc OL. Pas étonnant dès lors, que les adversaires des Gones y établissent leur camp de base.

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KYRIAD PRESTIGE SAINT-PRIEST 9 RUE AIMÉ COTTON (SAINT-PRIEST) 04.37.25.80.00 WWW.KYRIAD-PRESTIGE-LYON-EST-SAINT-PRIEST-EUREXPO.FR seminaire.lyon.saintpriest@kyriadprestige.fr –––– •

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PEOPLE EVENTS

LES JOLIES SORTIES & BELLES RENCONTRES

de

Françoise Petit

MOIS par moi

francoise.petit@lyonpeople.com

A

Photos : Fabrice Schiff

VOYAGE

lla Poedie intrigue et séduit d’une manière singulière. Native de Kiev, elle épouse la nationalité française en 2006 pour vivre pleinement son statut de femme libre! Cette juriste de formation affiche des aptitudes à mener des négociations ou à jouer un rôle titre dans l’approche interculturelle des affaires. Quand on parle avec la plus lyonnaise des ukrainiennes dans des dîners en ville ou chez Orsi (photo), on apprend que la belle est aussi à l’aise à l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale que sur un terrain de foot avec l’équipe d’Ukraine pendant l’Euro ! Son Guide de Lyon en russe est salué, sa société de consulting ANConseil est au cœur de l’événementiel. Fière d’être un visage radieux placardé lors de la première campagne « addicted to Lyon », Alla Poedie fait voyager sa passion de Lyon en toutes circonstances. Mais au fait qui êtes vous ? J’ai réussi à développer ma petite entreprise depuis 10 ans sans aide de quiconque et malgré les répercutions directes des éléments géopolitiques, notamment l’agression de l’Ukraine par son voisin russe. Aujourd’hui par choix déontologique je ne travaille plus avec les clients russes, ce qui a mis l’activité de ma société en situation assez complexe entre 2014 et 2015. J’ai du tout réorganiser, mais je suis accrochée à l’idée de ne jamais perdre ma liberté. Pour moi, une déracinée, native soviétique qui me suis retrouvée à faire partie de la première vague de l’immigration de l’époque

de pérestroïka, ce n’était pas facile. L’art vous est cher, qui vous donne envie de vous cultiver sans cesse ? «La lecture ! C’est ma seule drogue, je lis beaucoup et tout le temps, mes choix littéraires sont éclectiques, auteurs français comme le jeune Gaël Faye, David Foenkinos ou Jean d’Ormesson, puis mes incontournables Franz Kafka et Stefan Zweig. Je suis aussi une fidèle de Tchekhov, et du japonais Haruki Murakami, et les auteurs ukrainiens comme Kourkov ou Maria Matéos. Avec ces derniers, j’ai repris le goût de parler ma langue natale riche et mélodieuse. L’Art contemporain et la musique

classique sont mes autres passions essentielles.» Vous êtes aussi très attachée à votre condition physique, « pour une slave c’est inné », dites vous, comment rester lumineuse et en forme ? «Priorité au sport, ancienne gymnaste de haut niveau, je continue à m’entraîner plusieurs fois par semaine avec un coach de pilates et je commence à me défouler avec la boxe, qui me libère de toutes les tensions. Après la quarantaine, il faut redoubler d’intérêt pour soi pour camoufler les dégâts de nos désillusions (elle rit). Le visage, reflet de l’âme certes, mais quelques astuces et techniques apportent aux femmes ce supplément d’assurance. Ainsi, le Centre de médecine esthétique Celto, boulevard des Belges, est à mes yeux l’adresse de référence pour booster le moral ! Celto est un magnifique espace qui propose des soins de pointe prodigués par des chirurgiens professionnels. De la « haute esthétique » en quelque sorte, non invasive avec entre autres appareils révolutionnaires, comme LED ou la radiofréquence qui donne du corps à la peau ! J’ai testé, j’ai aimé !» Votre fils est celui à qui vous avez transmis votre devise : « rêve ta vie, vis tes rêves ». Ça marche pour lui ! «Oui, mon fils Matvei est compositeur de musiques électroniques, c’est mon Sam Gellaitry à moi… Avec son BAC mention Très Bien il aurait pu intégrer les plus grandes écoles en France. Cependant, je le soutiens dans sa voie artistique, pas toujours simple, mais oh combien épanouissante.”

SCULPTURE « Galaxie Gazelli » aurait pu être le nom de la dernière exposition du sculpteur le plus emblématique du 6ème arrondissement. La modestie de Marco (son prénom) fait que l’artiste préfère des rendez-vous éphémères comme s’il s’excusait d’avoir du talent : trois petits tours et puis s’en va… mais Lyon People suit depuis longtemps Marco Gazelli et accompagne ses oeuvres prenant naissance dans un loft de l’Ain en pleine campagne. De l’atelier aux vernissages furtifs (à moins de savoir que chez Minakian, avenue de Saxe, il y a du Gazelli toute l’année) ce faiseur d’argile créé des personnages solides qui hantent et subliment l’être. Pour apprécier cet univers que le jeune Yann Cabezas a récemment découvert (c’est un signe d’intemporalité), nous vous invitons à contacter ce lyonnais aux racines corses afin de savoir où se trouve sa forêt de sculptures ! (marco.gazelli@gmail.com) lyon people • janvier 2017 • 54 •


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Les 18 Rendez-Vous

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER ! 1

THÉÂTRE DES CÉLESTINS ET BANQUE RHÔNE-ALPES Une fructueuse convention de mécénat La fidélité est une noble valeur dans une relation. Celle impliquant le Théâtre des Célestins et la Banque Rhône-Alpes est à souligner. Initié en septembre 2006, le partenariat conclu entre les deux protagonistes a connu une nouvelle prolongation avec la signature d’une quatrième convention, portant sur les trois prochaines années. Au-delà de ce partenariat, l’espace culturel et Banque Rhône-Alpes ont créé une « véritable amitié », dixit Eric Vernusse, directeur de la communication au sein de la banque rhônalpine. Si le montant de ce mécénat n’a pas été dévoilé, cette dernière jouit en contrepartie, d’une importante visibilité sur les affiches du théâtre lyonnais. Celui-ci autorise également l’organisation, par son partenaire, de quatre soirées chaque année. L’occasion d’inviter bon nombre de clients, à assister aux représentations effectuées dans l’enceinte de ce prestigieux établissement, avec à sa disposition, un salon privatif. La signature de cette nouvelle convention de mécénat a d’ailleurs permis d’apercevoir quelques partenaires de la Banque Rhône-Alpes, comme les clubs de rugby du LOU et du FC Grenoble, le Musée de Valence ou encore le tout récent Open de tennis Auvergne Rhône-Alpes. MC

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INAUGURATION DU PARVIS RENÉE RICHARD

Le Pôle Jeunes récolte 4300 € pour N_OLI_MIT

Beaucoup de monde autour de Gérard Collomb pour inaugurer le Parvis Renée Richard en présence de Renée Richard, sa fille. La réhabilitation du parvis des Halles Paul Bocuse finalise la transformation de la rue Garibaldi sur une première section comprise entre la rue Vauban et la rue Bouchut. Réalisé entre avril 2016 et novembre 2016, il a été conçu comme une esplanade dédiée aux piétons, ouverte et sécurisée, avec installation de salons accueillants, composés de bancs et de tables et agrémentés de plantation d’arbres. Le Parvis a pris le nom de cette charismatique mère lyonnaise, commerçante des halles des Cordeliers puis du cours Lafayette, devenue très vite une figure de la gastronomie lyonnaise pour la qualité de ses fromages. C’est elle qui a fait du Saint Marcellin une marque à part entière. lyon people • janvier 2017 • 56 •

CGPME DU RHÔNE

Après le « Noël solidaire », le Pôle Jeunes de la CGPME du Rhône s’est une nouvelle fois fait remarquer pour son engagement auprès des personnes malades ou handicapées en organisant début décembre au casino Le Lyon Vert, un gala caritatif à destination de l’association N_OLI_MIT fondée par Olivier Gentilini. Celle-ci œuvre pour l’accès aux personnes en situation de handicap, à la pratique de tous les sports, à des niveaux professionnels. Au cours de ce gala, le Pôle Jeunes a su séduire les donateurs, composés pour la majorité, d’entrepreneurs du territoire. Grâce à cela, l’association est parvenue à récolter 4 300€ dont 1 300€ issus d’une vente aux enchères. De quoi apprécier plus amplement le diner préparé par le chef étoilé Jean-François Malle. Et de participer à la réalisation des rêves de ses pensionnaires. Sans limite. MC



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PEOPLE EVENTS

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LA START-UP LANCEY LAURÉATE DU GRAND PRIX EDF PULSE L’ENERGIE INTELLIGENTE

Pour la cinquième année, les équipes d’EDF Commerce Auvergne RhôneAlpes, emmenées par Christian Missirian, ont choisi de récompenser les cinq start-up les plus ingénieuses en termes d’innovations.

A

cteur majeur de la transition énergétique, EDF offre un tremplin aux lauréats, lesquels profitent désormais du réseau et des laboratoires d’EDF afin de poursuivre leur développement. L’innovation est essentielle, y compris pour les sociétés du pedigree d’EDF, n’a manqué de rappeler Jacques Longuet, le délégué régional. Le prix EDF Pulse n’omet jamais, depuis 5 ans, de mettre en valeur les idées les

plus brillantes. Cette édition n’a pas dérogé à la règle, haussant même le curseur technologique à un niveau jamais atteint auparavant. Le directeur commerce Auvergne Rhône-Alpes, Christian Missirian peut se réjouir, les lauréats présentent de palpitants projets pour l’avenir. Récompensée du prix principal, la start-up Lancey n’ira pas nous contredire. Photos : Saby Maviel – Texte : Morgan Couturier

Thierry Debarnot, Président du Jury et Co-fondateur de DigiSchool, Karine Dognin-Sauze, Vice-Présidente de la Métropole de Lyon en charge de l’Innovation-Métropole intelligenteDéveloppement numérique et Christian Missirian, Directeur d’EDF Commerce Auvergne Rhône-Alpes Valérie Mas, Fabien Carimalo (WeNow), Prix du Numérique et Energie remis par Roland Crimier, maire de Saint-Genis-Laval et Vice-Président de la Métropole de Lyon en charge de l’Action foncière - Projets Carré de Soie et Grand Montout Raphaël Meyer (Lancey), Grand Prix EDF Pulse L’Energie Intelligente remis par Karine Dognin-Sauze, Vice-Présidente de la Métropole de Lyon en charge de l’Innovation-Métropole intelligente- Développement numérique Maxime Forster, Kilien De Renty (UpOwa), Prix Coup de cœur du public remis par Christian Missirian Directeur d’EDF Commerce Auvergne Rhône-Alpes Hugo Durou (EHTECH), Prix Design & Nicolas Bardi (Sylfen), Prix Spécial du Jury remis par Thierry Debarnot, Président du Grand Jury et Co-fondateur de Services remis par Isabelle Guillaume, Déléguée Générale CEO Minalogic DigiSchool Lethicia Rancurel, Directrice du TUBA Lyon, Roland Crimier, Maire de Saint-Genis-Laval et Vice-Président de la Métropole de Lyon en charge de l’Action foncière - Projets Carré de Soie et Grand Montout et Christian Missirian, Directeur d’EDF Commerce Auvergne Rhône-Alpes Les Lauréats et finalistes de la 5e édition du Concours EDF Pulse L’Energie Intelligente Auvergne Rhône-Alpes avec Gilles Cerardi, animateur des strat-up du Concours EDF Pulse Christian Missirian, Directeur d’EDF Commerce Auvergne Rhône-Alpes, Sadrine Audrain, journaliste-animatrice, Jacques Longuet, Directeur de la Délégation régionale EDF Auvergne Rhône-Alpes L’équipe de Direction d’EDF Commerce Auvergne Rhône-Alpes Karine Dognin-Sauze, Vice-Présidente de la Métropole de Lyon en charge de l’Innovation-Métropole intelligente- Développement numérique, Thierry Debarnot, Président du Grand Jury et Co-fondateur de DigiSchool, Christian Missirian, Directeur d’EDF Commerce Auvergne Rhône-Alpes, Sophie Jullian DRRT Auvergne Rhône-Alpes L’équipe organisatrice EDF et l’agence Out of Box Les invités au Concours EDF Pulse lyon people • janvier 2017 • 58 •


Soirée Spéciale de la

Saint Valentin Mardi 14 Février 2017

au cœur de cOurcHeVeL Entièrement rénové avec des matériaux authentiques comme la pierre et le bois, entrez dans la lumineuse pièce à vivre de ce magnifique appartement avec son espace salon-Tv avec cheminée, et sa cuisine équipée ouverte ouvrant sur une salle à manger avec de grandes baies vitrées donnant sur une belle terrasse ensoleillée privative sur la forêt et les animaux qui passent ! Côté nuit, une chambre en-suite baignée de soleil avec sa salle de bains et douches, et une chambre familiale avec lit double et lit superposé avec salle de douches et toilettes. Rejoignez le ski-room pour récupérer vos skis dans votre casier et dévalez la piste pour rejoindre « la Croisette » et le front de neige. Résidence cosy, avec concierge, parking privatif à la résidence.

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PEOPLE EVENTS

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Gilles Argod, directeur de Meilleurtaux.com Vaise

Stéphane Goulevitch et son épouse Valérie

MEILLEURTAUX.COM

Le saxophoniste Willy et la chanteuse Krystel

S’EST HISSÉ HAUT

Dimitri Coglitore (Mejody Solutions), Melik Benghedfa et Geoffrey Santana Laurence Pouchoy, Gilles Argod, Eric Danho et Régine Guyot (Meilleurtaux.com Vaise)

Chez Meilleurtaux.com, soirée rime avec succès. Leader sur le marché du courtage, l’agence de Vaise connaît un succès fulgurant deux ans après son ouverture, de quoi surpasser les espérances de son directeur, Gilles Argod.

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Gilles Argod (Meilleurtaux.com) entouré de Fiorello Colatosti et son épouse Christiane (ICEO)

Régine Guyot (Meilleurtaux.com), l’infographiste Mathieu Ferreira et Marie-Christine Jandard (ACI Immobilier)

e tels résultats méritaient bien une parenthèse culinaire, pour une birthday party orchestrée dans les locaux du restaurant Iceo. L’occasion de savourer les fortes retombées et de trinquer à un avenir qui s’annonce radieux. Nouveaux emplois, conquête de nouvelles parts de marché, Meilleurtaux.com veut entretenir sa dynamique. Avec une telle croissance, l’agence de Vaise aurait tord de s’en priver. Si l’heure est à la fête, les objectifs sont eux, déjà ficelés : doubler l’activité sur les trois prochaines années. À cette vitesse, tout porte à croire que Gilles Argod et son équipe devraient rapidement remettre le couvert. Texte : Morgan Couturier - Photos : Anik Martin 41, quai Jayr – Lyon 9 – Tel 04 72 53 00 00 lyonvaise@meilleurtaux.com

lyon people • janvier 2017 • 60 •


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Le Directeur Frédéric Marchal, Cécile Baudoux, Directeur Région et Sébastien Thomas (Nexity)

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PEOPLE EVENTS

NEXITY

AGENCE CONNECTÉE A LYON 6 Inauguration de l’agence connectée Nexity avec les commerçants de Lyon 6ème

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erminées les discussions informelles dans un rebutant bureau fermé, la société immobilière Nexity opte pour un accueil plus amical de ses clients, avec une nouvelle agence de 130 m2 campée sur le cours Vitton et totalement repensée. Celle-ci fait la part belle à l’ouverture, avec des discussions menées désormais au détour

d’un canapé ou d’un espace tisanerie. Le but ? Avoir une plus grande connaissance des désirs de la clientèle. Une attention particulière que Nexity enrichit par l’aménagement d’écrans connectés permettant de repérer l’implantation des biens ou de personnaliser son intérieur. Cette volonté de faire gagner du temps aux clients, le directeur Frédéric Marchal,

Benjamin Canzano (Lifestyle Hospitality), Marie Canzano, Claire Alix (Marie Canzano décoration) et Maud Morand (Nexity)

Viviane Bourillot (Fabienne Geliot), Gilles Humbert-Basset (L’Authentique) et Fabienne Geliot, joaillier-créateur

Texte : Morgan Couturier - Photos : Fabrice Schiff

Maitre Johanne Berger Bonamour, Catherine Chabanis (IF Contemporain) et Anne-Laure Gallay (Tous les trios design & Brasserie Gallay)

Louis Martin et Chrystelle Mondonneix (Gemme Bijouterie) Claude Monnet, son épouse Fabienne (FC Consulting)

Cécile Baudoux Directeur Région et leur équipe la cultivent jusqu’à son paroxysme, avec la possibilité unique, de visiter en réalité virtuelle, l’ensemble des appartements disponibles en mandat exclusif. Ce qui devrait à terme, éviter de longues et infructueuses visites.

Chloé Faidy (Elior Entreprise), Maud Morand (Nexity) et Florence Amsler (B2R & Associés)

Régis Poly (Fédération le 6) et Nicolas Winckler (Lyon People)

Laurent Roudil (Pixel)

Sébastien Thomas (Nexity), Luc Lafond, 1er adjoint au maire du 6ème et Frédéric Marchal (Nexity)

Nadia Bedri (Cabinet Paret) et Gilles Zemma (Entre Corse & Provence)

Marc Maysonnial (Béatrice Collin) et Marie-Catherine Dupuy (Boutique Marie-Catherine)

Vanessa Rousset (Appart à Lyon) et Nathalie Afiane (Nexity)

Sophie Penhoat et Marie le Goffic (Pharmacie Roosevelt)

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PEOPLE EVENTS

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SUPDEMOD 2016 UN DÉFILÉ DE DIPLÔMÉS

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a remise de diplôme reste un passage mémorable dans la vie d’un étudiant. Si à Supdemod, beaucoup rêvent de paillettes et de défilés haute-couture, cette date marque assurément le point de départ d’une nouvelle vie. Entre embauches et créations d’entreprises, les quatre-vingt diplômés ont désormais tout loisir de prouver leurs aptitudes. Design de mode, bachelor styliste-modéliste et marketing de la mode et du luxe, ces trois spécialités ont révélé une nouvelle cuvée de talents. Sous le regard admiratif du directeur Jamal Hammouch, les meilleurs éléments ont également prouvé que leurs compétences dépassaient le cadre de la mode. Une pointe de chants, accompagnés d’une note de danse, les bacheliers ont définitivement plusieurs cordes à leur arc.

Photos : Fabrice Schiff - Texte : Morgan Couturier lyon people • janvier 2017 • 62 •


Denis de Bénazé, président de Supdemod, Gérard Ravouna, président des Industries Mode et Habillement Denis de Bénazé, Rhône-Alpes et Ali Hannas (IDRAC) président de Supdemod, Jamal Hammouche, directeur de Elijah Owusu, Camille Supdemod et les partenaires Althea Mantilleri et Soizic Naquin (Supdemod) Paramita, Rifqi Aulia et Faradilla Yulianti (Supdemod) Alison Burel, Feriel Cheriet et Natacha Marti (Supdemod) Juliette Amoros, Justine Lacoste, Zélie Collet, Isabelle Althea Paramita, Zélie Itoua et Tiara Dewi (Supdemod) Btari Kesumanegoro Collet et Isabelle Itoua (Supdemod) Les anciennes élèves, et Faradilla Yulianti (Supdemod) Nadège Pioton, Isabelle Roux et Sandrine Thevenet Tiara Dewi et Juliette Amoros (Supdemod) (Devernois) Laurent Nallet (CIC Confluence) et Jamal Hammouch Pierrick Etellin (Boorbool), Pierre-Jacques (Supdemod) Brivet, président du comité du perfectionnement de Justine Pascal Supdemod et Tanguy Bugand (Boorbool) Clémence Kauffmann et et Soizic Naquin (Supdemod) Denis de Bénazé, président Laura Faure (Supdemod) de Supdemod, Jamal Hammouche, directeur de Supdemod Jamal Hammouche, directeur de et le corps professoral Supdemod et ses diplômés. •

63 • janvier 2017 • lyon people


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PEOPLE EVENTS

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DAMIEN DREUX ÉLU

PRÉSIDENT DE L’ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES RHÔNE-ALPES

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lu à l’unanimité, Damien Dreux succède à Jacques Maureau à la tête du Conseil Régional de l’Ordre des Experts-Comptables Rhône-Alpes. Si sa nomination ne fait l’objet d’aucune contestation, Damien Dreux reste surpris par son parcours. Devant une centaine

d’invités, réunis dans les salons de la Maison d’Anthouard, ce grand passionné d’ovalie s’impose comme le nouveau dirigeant du Conseil Régional des Experts-Comptables, succédant pour les deux prochaines années, à Jacques Maureau. De fait, Damien Dreux entrevoit une continuité avec quelques

ajustements. Sous sa présidence, le numérique doit s’affirmer dans la profession, à l’aune du rapprochement avec l’Auvergne. Un défi que ne pourra raffuter le nouveau leader. Photos : Fabrice Schiff

Joseph Tricoli, Contrôleur Principal du Stage et son épouse Corinne Anne-Hélène Mathieu et Gilles Claus (Elus à l’Ordre des Experts-Comptables) Isabelle Siaux Marie Alloin (Maison d’Anthouard) et Jean Segaud (Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables) Stéphanie Gresle et Thierry Brun (Elus à l’Ordre des Experts-Comptables) et Jacques Maureau, Président sortant de l’Ordre des Expert-Comptables Rhône-Alpes Patrick Velay (Elu à l’Ordre des Experts-Comptables) et Philippe Jacquemet (Conseil Supérieur Stéphane Van Hoof (Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes de Lyon) et Guillaume Collin (Elu à l’Ordre des Experts-Comptables) de l’Ordre des Experts-Comptables) Jean Janjic-Rosset (Générali), Christophe Vittecoq (Sage) et Bernard Herbaut (Interfimo) Signature du livre d’or entre Jacques Maureau, Président sortant et Damien Dreux, nouveau Président La nouvelle équipe des élus de l’Ordre Rhône-Alpes Virginie Meunier-Regaldo (Secrétaire Général, Directeur juridique de l’Ordre Rhône-Alpes) et Antoine Wattinne (Cegid) Pascal Tonnard (Elu à Ordre des Experts-Comptables) et Franck Morize (CGPME) Laurent Millet (EBP), Christian Dié (Cegid) et Patrick Jouin (Dynabuy) lyon people • janvier 2017 • 64 •


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PEOPLE EVENTS

Guy Darmet et Anne-Marie Bussinet

Annie Guillemot, présidente du Sytral et Roger Mazana

MAISON DE LA DANSE

Eric Bultel, Georges Képénekian et Hélène Guilquero

Maitre Jean Garreau, Jean-François Moutte, président du Tribunal Administratif de Lyon, et Régis Fraisse, président de la cour administrative d’appel de Lyon

FONDATION BNP PARIBAS, 30 ANS DE FIDÉLITÉ

Réunis depuis 1986, la Maison de la Danse et la Fondation BNP Paribas ont célébré les 30 ans d’un partenariat couronné de succès.

Michel Pebereau, président de la Fondation BNP Paribas, Céline Barel, M et Mme Auberton, Etienne Barel (Directeur régional BNP Paribas)

E

n danse, la beauté d’un duo se juge à sa complémentarité, à cette aisance admirable d’accomplir ses pas dans le même tempo que son partenaire. Entre la Maison de la Danse et la Fondation BNP Paribas, cette chorégraphie est maitrisée depuis des années et répétée depuis 30 ans. Une longévité salutaire que les deux associés ont tenu à célébrer autour d’une grande soirée évènement. Directrice de la Maison de la Danse, Dominique Hervieu s’est alliée à Michel Pébereau, président de la Fondation, afin d’offrir à plus de 1000 invités, la possibilité d’apprécier les spectacles hip-hop Correira et Agwa rythmés par la compagnie Käfig et son compère Mourad Merzouki. Avec un tel programme, les deux partenaires ne sont pas près de se lâcher.

Georges Kepenekian, 1er Adjoint au Maire de Lyon en charge de la Culture

Michel Noir, ancien maire de Lyon en compagnie de son épouse

Laurence Junod Fanget (Batonnière du Barreau de Lyon), Etienne Barel (Directeur régional BNP PARIBAS) et Christelle Cerf ( Présidente des Représentants du Jeune Barreau)

Photos : Smart Angel Media & D.Rault Georges Kepenekian, 1er Adjoint au Maire de Lyon en charge de la Culture

Johan et Anne Revillon (Acti Pôle Immobilier), David Gries (BNP Paribas)

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PEOPLE EVENTS

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Jean Martinon (Anaf & Associés) et Guillaume Serret (Centre Porsche)

Catherine Condamin (Baccarat) et sa fille Scarlett

Le couturier Max Chaoul, Morgane Metaillier (Sofitel), Geneviève Watine et Nicolas Winckler (Lyon People)

Jean-Pierre Foraz, Charlotte Bourdy, Sylvie Sergent (Axodiet) et le docteur Thierry Fumet

Nicolas (Lyon People) entouré de Paul-Henry et Geneviève Watine Catherine Condamin (Baccarat) et Nicolas (Lyon People)

Anne Delaigle et son époux Guy Beneyoun (Anjugy)

Christelle Cimetière (EMC) et Morgane Metaillier (Sofitel)

Sandrine Pouquine (Kare), Pascal Cot (groupe Cot) et Véronique Devinaz (Gemme)

BACCARAT AU SOFITEL QUE LA LUMIÈRE SOIT !

Tiphanie, Margaux et Capucine (Décoplus parquet)

La bijouterie Baccarat a étincelé l’hôtel Sofitel, en ouverture de la Fête des Lumières.

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Jean-Philippe Niewenglowski (Solocal Habitat), Thierry Delbosco (Bionatis), Michel Lopez (Korloff) et Elie Cunat

Nicolas Winckler (Lyon People), Audrey Monnot (Groupe Bernard) et Jean-Claude Anaf (Anaf & Associés)

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Nicolas Winckler (Lyon People), Sophia et Emilien (Jeannot Sport Domicile)

Le docteur Thierry Fumet, Sylvie Sergent (Axodiet) et Anne Delaigle (Delaigle)

accarat aime la lumière, laquelle scintille de mille feux à travers les cristaux de sa boutique lyon-naise. Alors quand sonne le retour de la Fête des… Lumières, l’enseigne n’a pas oublié de célébrer cet évènement phare de la vie lyonnaise. Comme elle en a pris l’habitude, Baccarat s’est invité au 8e étage du Sofitel, pour faire rayonner ses produits, la veille du lancement des festivités. Un moment festif partagé en compagnie d’une centaine de convives, amis et clients, pour éclairer ce qui devient le Baccarat bar. L’enseigne illumine la pièce, avant que la ville ne brille à son tour. C’est ce qu’on appelle cristalliser l’attention. Photos : Anik M


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PEOPLE EVENTS

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TOYOTA

LANCEMENT DE LA FUTURISTE C-HR La marque japonaise a présenté au public lyonnais son dernier modèle de crossover. Nom de code : C-HR.

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our rajeunir son image de marque, Toyota se donne les moyens de réussir. Entre un retour attendu en rallye et le lancement, au Hard Rock Café, de son dernier crossover, baptisé C-HR, la marque japonaise attire l’attention. Avec sa silhouette coupée,

Laurent Germain et Thierry Fischer, directeur du site Toyota Sivam Lyon Sud

sa ligne futuriste, jeune et dynamique, ce nouveau modèle possède de sérieux atouts. Véhicule hybride et branché, la Toyota C-HR s’est dès lors, fondue dans le décor du moderne établissement lyonnais. Un choix tout sauf anodin. La clientèle correspond idéalement à

Jessica Chaumet et Sylvain Bouchard (Merial)

celle ciblée par les ingénieurs nippons. Cette alliance attrayante n’a pas manqué de rappeler la philosophie de ce crossover : « dessiné pour qu’il ait toujours l’air en mouvement ». Photos : Saby Maviel

Cécile Smith (Toyota Sivam Lyon Sud) et Hervé Soares (Toyota France)

Céline et Olivier Chazallet (Sport Biz Connection)

Catherine de Filippis (Chambre de Commerce de Lyon), Denis Chazelet (Heden) et Anne Prost (ABC)

Arnaud Martinet (Toyota France), Thierry Fischer, directeur du site Toyota Sivam Lyon Sud, Eric Varo-Bonfils (Toyota France)

Laurent Moinet (Alphabet) et Wilfried Vernhes (Solucar)

lyon people • janvier 2017 • 68 •

André Lechner (Toyota Financement), Hervé Soares (Toyota France) et Serdar Pinar (Toyota Sivam Lyon Sud)


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PEOPLE EVENTS

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LOFT 83 BÂTIT SON SUCCÈS AU FIL DES ANS S’il a su construire sa carrière à lui tout seul, c’est que Frédéric Blanc s’y connaît en fondations. Pour s’assurer un avenir viable, autant que celles-ci soient solides.

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ue ce soit sous la casquette de bâtisseur ou dans le costume plus léger de boute-en-train qu’il affectionne, le Limonois est dans son élément. Ce grand amoureux de sport n’a pas dérogé à ses principes. Sa traditionnelle soirée de fin d’année, organisée pour l’occasion à la Gentilhordière, a une nouvelle fois permis de resserrer les liens et de consolider sa relation avec les fournisseurs et clients. Jusqu’à tard dans la nuit. Photos : Fabrice Schiff

lyon people • janvier 2017 • 70 •

Karine Penot (HSBC), Mehdi Boussaid, Frédéric Blanc (Loft 83), Aurélien Faucon (Centre Atom préparation physique Frédéric Blanc (Loft 83) et Max Vincent (Maire de Limonest) Gilles Rousset Lyon 6), Réjane (HSBC) et Bénédicte L’architecte Laurent Guillaud-Lozanne et Frédéric Blanc (Loft (OL), son épouse Valérie et Mathieu Roustand (Loft 83) Johann Bordet (IDMM), Christophe Barone (Barone & Co), Laurence Gamboni (Terre de Roses) et Frédéric Blanc 83) Stéphane Tardivel (Ayming), Frédéric Blanc (Loft 83) et Jean-Michel Druère (Mercedes Villefranche) (Loft 83) Françoise Neubert (Les Yachts de Lyon) et Michel Antunes (Aviva assurances) Frédéric Blanc (Loft 83) et Nicolas Barbosa (Carré d’or promotion)


VOICI LES NOMINÉS

à vos votes !

RENDEZ-VOUS LE VENDREDI 13 JANVIER SUR NOTRE PAGE POUR DÉCERNER LES 12 TROPHÉES

LYON LA NUIT

V.Y.U GALOPIN HARD ROCK CAFÉ CLÉ DES CHANTS CASA BIANCA MAMA SHELTER PLAN B X’SES MONKEY CLUB LES POUPÉES RUSSES AVENUE 45

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JULIETTE YES LE FLORIAN LE PETIT SALON

LE TERMINAL LE SUCRE LIXIR LE 1838 POMMERY BUS PARADISE 1810 CLUB LE SUN COMPTOIR DE LA BOURSE POP PLAGE CLUB LE FRENCH KISS 2017

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PEOPLE EVENTS

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Patricia Gonthier et Jean-Christophe Pic Céline Moille (Yellaw Clinic)

Solenne Baldini (Yellaw Clinic), ses parents François (Sofra) et Pascale

Laura Lange (LauraLange.fr)

Nicolas Winckler (Lyon People), Véronique Devinaz (Gemme Bijouterie) et Elie Cunat

Les étudiants de Yellaw clinic

Christophe Flachy et Céline Couval (Nexity)

Stéphanie d’Ornano (Bandai Namco) et Céline Moille (Yellaw Clinic)

YELLAW

LA CLINIQUE LYONNAISE DU DROIT APPELÉE À LA BARRE

Benjamin Couturier et Maitre Christophe Buttin (Yellaw Clinic)

Céline Moille (Yellaw Clinic) et Pascal Chouzy (IJCOF)

Fondée par les avocats Pascal Couturier, Céline Moille et Christophe Buttin, la Clinique lyonnaise du droit a officiellement vu le jour, sous le regard de ses premiers pensionnaires.

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e Droit n’est pas un long fleuve tranquille, si bien que de nombreux étudiants peuvent parfois échouer lors de l’étape cruciale qu’est le concours d’avocat ou celui similaire, de la magistrature. Ces élèves en fin de cycle n’en demeurent pas moins avides d’expériences professionnelles que leur propose la toute nouvelle Clinique lyonnaise du droit, inaugurée dans les salons de l’hôtel Mama Shelter. Inspirés par les cliniques anglosaxonnes, Pascal Couturier, Céline Moille et Christophe Buttin, ont donc décidé d’offrir une Ecole du Droit au format professionnalisant, dont l’expertise s’appuie sur le soutien aux victimes réunies en collectifs, aux chefs d’entreprises en difficulté ou encore, aux primo exportateurs. Autant de filières sur lesquelles les étudiants seront amenés à plancher au cours de l’année. Au même titre que la philosophe en entreprise et youtubeuse Laura Lange, invitée à philosopher sur la complexité d’être avocat. Photos : Fabrice Schiff lyon people • janvier 2017 • 72 •

Geoffroy Tronel (Mazars) et Hubert Louis (Couturier Associés)

Pascal Couturier et sa Yellaw Clinic Dream Team


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PEOPLE EVENTS

SOIRÉE HUBLOT CHEZ MAIER JOAILLIER

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À quelques heures de la rencontre cruciale face à Séville, Jean-Louis Maier a décidé d’arrêter le temps pour une soirée privée entre partenaires prestigieux, que sont Hublot et l’Olympique Lyonnais.

uelques joueurs ont honoré de leur présence cette première, malgré l’exigeante préparation que demande un tel rendez-vous. Accompagnés de nombreux dirigeants et invités, ils ont eu

Alexandre Lonza, Laura Uzel Maier et Nicolas Lechevalier (Maier)

le privilège d’avoir accès aux collections du célèbre horloger. Celui-ci a pu en profiter pour donner quelques conseils en termes de longévité. Jean-Louis Maier est un fidèle de longue date. Avec de telles réunions, Hublot

Jean-Louis Maier, Abdel Redissi (ASVEL) et Kamel Hamadou (Hermès)

ne peut lui, qu’affiner sa jeune entente avec l’Olympique Lyonnais. Photos : Anik M

Bruno Colas (Le Progrès), Serge Bex (OL) et Thierry Theocharis (Sotis)

Laurent Chabert (Tonic Radio) et son épouse Laurence (Bosphore) Virgile Vandel (OL) et Gilles Christophe (Aristor)

Jean-Paul Charbit et son fils Jérémy (Avenir Investissement)

Geoffrey Valery (M2A), Coralie Teboul (Hublot), Laura Uzel Maier (Maier) et Jean-Louis Maier

Laura Uzel Maier, Abdel Redissi (ASVEL) et Jean-Louis Maier

Christophe Pallu (LMI recrutement et associés), son épouse Corentine (Eurocave) et Paul Lauriau (Coutot-Roehrig)

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PEOPLE EVENTS

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OSCAR DÉVELOPPEMENT ET CAPELLI INAUGURENT « LE 29 »

Réaménagé en résidence haut de gamme, l’ancien bâtiment administratif de la Faculté catholique de Lyon dispose désormais de 47 logements étudiants.

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ne résidence étudiante à caractère social », telle est la nouvelle vocation de l’immeuble de caractère niché au 29 de la rue du Plat. Bâti sur les ruines des hammams de Lyon, ce bâtiment des années 1900, accueille 47 logements, dont la majorité a déjà trouvé preneur. Baptisé « le 29 », l’immeuble respecte le cachet original de l’édifice, le charme des parties communes ayant été conservé. Rénovée par Oscar Développement, représenté par Christophe Cocquerel, en association avec le Groupe Capelli, cette résidence fait le bonheur de Denis Broliquier, maire du 2e arrondissement, motivé à l’idée d’un centreville dense. Le « 29 » n’en oublie pas les professionnels. Un cabinet d’avocats et une clinique esthétique viennent aussi participer à l’écriture d’une nouvelle histoire de ce bâtiment. Photos : Fabrice Schiff

Christophe Cocquerel (Oscar Développement) et son équipe

lyon people • janvier 2017 • 74 •

Michel Le Faou, adjoint à l’urbanisme, Christophe Cocquerel (Oscar Développement), Laetitia Cocquerel et Denis Broliquier, maire du 2ème


Christophe Lachau (Nue Pro Select) et Eric Wesse (Banque Cantonale de Genève)

Olivier Bouty et Nathalie Maggia (Capelli)

Marie-Christine Chevalier (BECM) et Lucien Rivoire (Luri)

Christophe Cocquerel (Oscar Développement)

Studio témoin meublé

Les 5 étages vus d’en haut

Denis Broliquier, maire du 2ème

Frédéric Llorens et son épouse Virginie (Invest Immo Conseil)

Gérald Grange (ICF Immobilier) et Brice Sorgues (Advance)

Laurent Volay (Archipat) et Stéphanie Caille, architecte du projet

Marc Pigeroulet (Arioste Immobilier), Cécile Remond, architecte du Patrimoine et Emmanuel Imberton, président de la CCI de Lyon

Margaux Reycoquais (BECM), Le gagnant est Virginie Suffet (BECM) Emilio Aradas et Khomra Sao (Oscar Développement)

Michel Le Faou, adjoint à l’urbanisme, Le gagnant Denis Broliquier, maire est du 2ème et Inès Aradas de Lavernée,Emilio conseillère métropolitaine

Anne Canova (Ville de Lyon), Michel Le Faou, adjoint à l’urbanisme et Christophe Cocquerel (Oscar Développement)

Christophe Bauvey (Bauvey Immobilier), Nathalie Berberian (Innovacti) et Maitre Guillaume Rossi (AGIS)

Christophe Cocquerel (Oscar Développement) et ses invités

Nathalie Biagi (NBCD), Laurence Rambaldi (Rambaldi Immo) et Michel Mancuso (Millésime Patrimoine)

Inès de Lavernée, conseillère métropolitaine, Maryll Guilloteau, élue du 2ème et Florian Baratier

Michel Le Faou, adjoint à l’urbanisme

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PEOPLE EVENTS

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Nicolas Bertrand, administrateur délégué général Groupe IDRAC et Laurent Lespine, directeur général adjoint Groupe IDRAC

Virginie Lacroix-Altuna, directrice des relations employeurs et Marie Erkel, organisatrice de l’évènement

IDRAC UN DIPLÔME POUR L’AVENIR

Les diplômés SUP’DE COM et Stéphanie Patfoort, responsable pédagogique

Les diplômés du Programme Grande Ecole

ET UNE SOIRÉE POUR LE PASSÉ La Salle 3000 accueille la cérémonie de remise des diplômes du Groupe IDRAC

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e vendredi 2 décembre, plus de 2 500 personnes étaient présentes pour applaudir et encourager les diplômés 2016 des écoles du groupe IDRAC (IDRAC Business School, SUP’DE COM, IET et IEFT) : parents, proches, tuteurs d’entreprise, tous tenaient à assister à la réussite de leur enfant ou de leur collaborateur.

La promotion 2016 du Programme Grande Ecole

Christian Barqui, directeur général de Florette, président international de l’APM et parrain de la promotion 2016

Bertrand Collongy et Roland Jacquemont, bureau des Alumni Les diplômés Bac+5 et Executive Education

Cette cérémonie a marqué pour les 1236 diplômés la réalisation de un à cinq ans d’étude, en initial, alternance, en formation continue. Christian Barqui, directeur général de Florette et Président International de l’APM, parrain de cette promotion, est un exemple de réussite dont les diplômés pourront s’inspirer pour leur avenir professionnel, accompagnés par le réseau des ALUMNI de l’école.

Damien Roux, directeur marketing, communication et services, Eric Jeantet, président de l’AIPF, Hedwige Moyne, directrice Executive Education (IDRAC Business School) et Jean Charroin, directeur général Groupe IDRAC

Les diplômés Bachelor et Yann Carret, responsable pédagogique

Une dernière soirée, riche en émotions que les diplômés ne sont pas prêts d’oublier avant « l’appel du large ». Félicitations à toutes et à tous ! Photos : Saby Maviel Les diplômés BTS et Antoinette Martin-Lise, directrice pédagogique

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Les diplômés IET (métiers de l’environnement) et IEFT (métiers du tourisme)


DOSSIER SPECIAL

PATRIMOINE DOSSIER SPÉCIAL

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Les secrets des lyonnais pour

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PEOPLE EVENTS

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Bernard Fromentin (Dôme Construction), Sébastien Faitot (Porcelanosa) et Serge Arakelian (Dôme Construction)

Fermin Zorrilla (Porcelanosa), son épouse Antonia (Targe), leurs familleAmélie, son époux David (Novaltis) et Laetitia (MAAF)

PORCELANOSA UNE INAUGURATION GRAVÉE DANS LE MARBRE

L’arrivée de Porcelanosa à Champagne-au-Mont-d’Or n’est pas passée inaperçue. Près de 900 invités sont venus découvrir les équipements d’intérieur proposés par l’enseigne espagnole.

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Christine Bertulessi (Porcelanosa) et sa famille

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Giovanni Giambrone (Dôme Construction), Eryck Timsit (Maison Février) et Cédric Vitrier (Villa Création)

e directeur Silvestre Segarra et son épouse Maria-José Soriano ont fait le déplacement, en personnes, depuis Villareal, siège du groupe. Un signe fort pour les équipes de Porcelanosa qui affiche sa volonté de se développer sur toute la région. L’opération séduction a eu l’effet escompté, magnifié il est vrai, par un écrin colossal, et la présence du pâtissier Sébastien Bouillet et des danseurs-chanteurs de la troupe Porvenir. Une inauguration en grande pompe, à la hauteur de son image de fabricant de céramiques parmi les plus influents du monde. Photos : Fabrice Schiff


Thierry Duprat (Porcelanosa) , Jacqueline et son époux Régis Polosse (Demeures Caladoises)

Michele Coque (Alteo Promotion) et Sabrina Poncet (Maison de Pays)

Nicole Dubois (Dedale) et Christine Bertulessi (Porcelanosa)

Nicolas Poilleaux, Jocelyne Boilley et Daniel Poilleaux (Cristal Development)

Plus de 900 invités…

Sandrine (Atelier Archi), son époux Christophe Prost (CP Design)

L’équipe de Porcelanosa, vous attend à Champagne au Mont d’Or …

Audrey Arnaud (Anthema), Christophe Renard (Maison Idéales) et Stéphanie Braud (Volumes & Création)

Paëlla a volonté

Le gagnant est Emilio Aradas

Charles Neury (Home Renov), Isabelle Issartel (Cosy Loft) et Jean-Michel Lacour (JML Carrelages)

Le photographe Arthur Hagopian, Abdel (OL) et l’artiste peintre Dominique Grégoire

Franck Carilli (Copieur System), Christelle Couturet (Grandeur Nature) et Alain Carilli (Immosol)

Les grands Chefs de la soirée

Syviane Tognari (Tognari), Salvador Godo (Porcelanosa) et Ameline Tognari (L’eau Vive)

Jérôme Milleron, Catherine Emery et Thierry Jas (Sélection Artisanale)

79 • janvier 2017 • lyon people


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PEOPLE EVENTS

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LANCEMENT DU GUIDE INTERMÉDIA ECOLE EMILE COHL

La barre symbolique des 35 ans bientôt franchie, InterMédia aborde un nouveau virage stratégique.

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oujours attendu par les professionnels de la communication, et tout aussi disséqué par les annonceurs, le guide InterMédia a choisi de faire peau neuve, alors qu’approchent les 35 ans de l’institution. Sans que les œuvres d’art de l’école Emile Cohl ne l’aient influencé, Jacques Simonet veut insuffler un nouvel élan. Cela passe par une meilleure exposition. Si cette soirée de

lancement incarne annuellement la réunion de communicants, InterMédia brigue la fin de l’entre-soi. Une philosophie louable qui s’inscrit au-delà des frontières de la région. Cap à l’Est, halte par l’Ile de France comprise, où « le + » s’exporte à 7000 exemplaires. Le début d’une nouvelle aventure. Photos : Fabrice Schiff – Texte : Morgan Couturier

Olivier Denéchère (Ultimum) et Dany Morsilli (La Sphère des Possibles) Antoine Rivière (École Émile-Cohl), Gilbert Coudène (EcohlCité) et Emmanuel Perrier (École Émile-Cohl) Aurélien Capdeville et Jean-Pierre Buchaille (La Poste) Emily Renaux, Laurine Moro-Garcia (Sogelink) et Laure Gardette (Oraveo) Philippe Montanay (Maniac Média) et Anne-Sophie Negroni (Negroni & associés) Philippe Bublex (Bublex & Co) et Claire Romanet (Elaee) Marianne Prin (GL Events), Bernard Buffard (La Sphère des Possibles) et Valérie Dreyer (Ocre Jaune) Julie Noirard (INSEEC), le magicien Pierre Manu, Fabienne Billat (FYI) et Laurent Pelazzo (INSEEC) Jacques Simonet (InterMédia) et Emmanuel Perrier (École Émile-Cohl) Claire Labaune (ISCPA), Hélène Delaval (Les Envahisseurs) et Sylvie Chenivesse (INSEEC) Gloria Bandello (Ville de Lyon) et Cécile Foucoin (Groupe MKG) Isabelle Desmures, Damien Corsant et Isabelle Thiollier (Agence Melbourne) Delphine Médeci (MediaTrack), Christophe de Jandin (Moonshot) et Lucie de Courtivron (Lulu & Co) lyon people • janvier 2017 • 80 •


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CARNET

Carnet mondain NAISSANCE 21/10/2016 – Charlotte chez Marie-Astrid et Gautier Delabrousse-Mayoux

DISPARITIONS Dans nos intentions de prière, le docteur Alain Morgon ; Monsieur Ange-Marie Teodori, papa de Thierry, directeur de la Halle Tony Garnier, Monsieur Jean-Paul Fanjat, co-fondateur du chapiteau Viva Bodega, Madame Béatrice Guillotte, Mademoiselle Nathalie Degardin et Maître Christian Avet.

DISTINCTION Anne-Sophie Condemine, adjointe au maire de Lyon en charge de l’emploi à l’insertion professionnelle et à l’égalité des chances, a reçu les insignes de chevalier de la Légion d’Honneur, vendredi 2 décembre dans les salons de l’hôtel de ville des mains de Jean-Vincent Placé, secrétaire d’état à la simplification et à la réforme de l’état, en présence de Gérard Collomb.

NOMINATIONS

COMMEMORATION

Messes en mémoire de Louis XVI Samedi 21 janvier à 10h30 en l’église de la Rédemption sous la présidence de Monseigneur François Duthel et en présence de S.A.R. Le Prince Rémy de Bourbon Parme avec la participation des trompes de chasse des Echos du Lyonnais. A l’appel de l’association Présence du Souvenir Bourbonien en Rhône-Alpes. Place Puvis de Chavanne – Lyon 6 Renseignements : www.psbenlyonnais.fr et 06 76 79 63 60

Samedi 21 janvier à 18h30 Chapelle Saint- Irénée - 23, quai Perrache - Lyon 2

VOTRE CARNET DE BAL Mardi 3 janvier à 19h - Vœux du Sénateur-maire de Lyon Mercredi 4 janvier à 18h30 - Vœux du Maire du 2ème Mercredi 4 janvier à 19h - Vœux du Gouverneur militaire de Lyon Jeudi 5 janvier à 19h - Vœux du Préfet du Rhône Vendredi 6 janvier à 19h30 - Vœux du Maire du 5ème Vendredi 6 janvier à 19h - Réveillon du restaurant Paul’O (Vernaison) Lundi 9 janvier à 19h - Vœux du Président du MEDEF Lundi 9 janvier à 19h - Vœux du Maire du 6ème Jeudi 12 janvier à 19h - Vœux du Président du Conseil régional Lundi 30 janvier à 19h - Vœux du Président de la CGPME

SUR VOTRE AGENDA L’inauguration du Musée Jean Couty aura lieu vendredi 17 mars 2017 à 18h30 à Saint Rambert - l’Ile Barbe lyon people • janvier 2017 • 82 • lyon people • janvier 2017 • 82 •

ILS IRONT CRACHER SUR NOS CRÈCHES La tribune libre de Justin Calixte

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aurent Wauquiez qui, on le sait, ne déteste pas la provocation et accessoirement a un goût certain pour les sunlights, a choisi de faire un coup médiatique, histoire d’occuper pendant quelques jours le devant de la scène sans être obligé, il en a l’habitude, de bousculer tout le monde. Quoi de mieux que d’exciter le journaliste en mal de copie ou l’élu de base en mal de notoriété que d’installer une crèche dans un bâtiment public. Ça n’a pas raté ! Les réseaux sociaux accompagnés par les médias bien-pensants ont foncé dans le panneau, assurant ainsi la pub de notre président auveralpin. Qui n’en espérait pas tant ! Il faut dire que Noël, fête chrétienne célébrant la naissance de Jésus, a tendance à donner des boutons à notre intelligentsia déboussolée. Cette fête est pourtant adoptée depuis longtemps par tous, croyants ou pas ; en France comme dans le reste du monde ; y compris dans les pays arabes ou asiatiques. « Diable !! » hurlent encore les libres penseurs et autres laïcards à la vue de la plus petite crèche installée dans un lieu public. Comme si la vie de la nation était en jeu ; ils font semblant d’ignorer que cette tradition perdure en France depuis des centaines d’années sans qu’elle n’ait jamais dérangé personne. A croire que les Jaurès, Ferry et autres Renan étaient moins sectaires que nos nouveaux maîtres à penser. Des islamo-gauchistes que le ramadan (par exemple) émoustille alors qu’ils font silence sur le carême chrétien. Moi, à leur place, je me battrais bec et ongles pour supprimer carrément la fête de Noël (ils y pensent très fort, me dit-on). Dans le même temps, j’interdirais les cadeaux de Noël, les vacances de Noël, les sapins de Noël et je ferais fusiller tous ceux qui ont la malchance de se prénommer Noël. Pendant que j’y suis, je supprimerais évidemment dans le dictionnaire toutes les expressions contenant le mot Noël. Fini les Noël-au- balcon-Pâques-auxtisons, croire au Père Noël, les bûches de Noël… comme on a interdit les têtes de nègres ou autres nègres en chemise. Dans la foulée, j’interdirais la galette des rois de l’Epiphanie mais aussi les œufs de Pâques et même pourquoi pas dans un autre registre, le brin de muguet du 1er mai républicain qui conforte les masses populaires dans leur goût pour la superstition puisque, paraît-il, il porterait bonheur. Ce monde qui prêche la tolérance devient jour après jour plus intolérant. Et bizarrement, cette intolérance vient toujours des mêmes : les ennemis de la culture bourgeoise qui voulaient que l’on interdise d’interdire en 1968. Depuis, ces jeunes gens devenus vieux et ventripotents hantent encore les allées du pouvoir et influencent toujours les nouvelles générations qui, à force de se débattre dans leurs contradictions, s’enfoncent dans les sables mouvants d’une réalité qu’ils refusent d’accepter. Enfin moi ce que j’en dis.




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