LYON PEOPLE Janvier 2019

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Les 17 Rendez-Vous

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

N°192 – Janvier 2019

MARC JEAN 40 ans de Progrès en images

FÊTE DES LUMIÈRES Coup de projecteur sur les partenaires

BARTHOLOGUE La confession d’Anthony Lopes

PASSATION DE POUVOIR AU CHABICHOU

Jean-Claude LAVOREL et Michel ROCHEDY

Les maestros de Courchevel


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EDITO

BONNE ANNÉE ?

A

lors que nous abordons les rivages d’un monde que certains disent neuf. Souhaitons-nous curiosité, audace et... beaucoup de courage pour cette année deux mille dix-neuf. Car, ne nous cachons pas la vérité, ça devrait tanguer sévère dans les prochains mois ; entre les bonnets rouges, les gilets jaunes, les jupettes violettes, les chemises brunes, les salariés d’Orange en colère, les LGTB arc-en-ciel, les ayatollahs verts, les black block, un Mélanchon pas vraiment blancbleu, une Le Pen marine, un Wauquiez transparent, unis provisoirement pour exprimer leurs revendications populistes parfaitement contradictoires et évidemment inconciliables dans le seul but de faire marron notre Président bien pâlot ces derniers temps, cette nouvelle année devrait nous en faire voir de toutes les couleurs. Et par la même occasion, nous devrions connaître quelques nuits blanches et accessoirement pas mal de journées noires. Bonne année quand même !

Justin Calixte Lyonpeople.com n°192 - Janvier 2019

Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler Couverture : Saby Maviel Directeur de la publication Nicolas Winckler - nicolas@lyonpeople.com Rédacteur en chef Marc Polisson - marco@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com Journaliste Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com Journaliste stagiaire Laura Noailly Graphiste Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com Photographe maison Fabrice Schiff - fab@lyonpeople.com Ont collaboré à ce numéro Jean-Marc Requien, Sophie Guivarch, Christophe Magnette, Jacques Bruyas et Laurette. Photographes Jean-Luc Mège, Saby Maviel, Fanny Bourg, Alain Rico Directeur du développement Jean-Philippe Niewenglowski - jpn@lyonpeople.com Directrice de clientèle Charlotte Borel - charlotte@lyonpeople.com - 06 09 54 11 74 Coordinatrice TOP 500 Natalia - natalia@lyonpeople.com Assistante commerciale Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43 Diffusion Agence Coyote Diffusion - Bruce Mathieu Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 178 030€. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772. Abonnement pour 1 an = 49€.

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SOMMAIRE

PAGE

La vie lyonnaise La vie économique La vie gastronomique

EN COUVERTURE Jean-Claude Lavorel Michel Rochedy

32 MARC JEAN 40 ans de carrière PAGE 40 FÊTE DES LUMIÈRES PAGE

LE

À LIMONEST

du

Château

Club des Partenaires PAGE 44 MEGÈVE PEOPLE 46 Style gastronomie PAGE 54 PEOPLE SPORT PAGE

LE BARTHOLOGUE D’ANTHONY LOPES

62 DOSSIER SÉMINAIRES PAGE 69 PEOPLE EVENTS

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LES ÉVÈNEMENTS

QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER

O UV

D É

C

EAU

*N

O R Un large choix de viandes d’exception grillées, crues ou mitonnées. Des vins à prix cavistes...

MIDI, du lundi au samedi inclus SOIR, les vendredis et samedis

LE

du

Château

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Photos : ©Cherrystone

Janvier 2019

08 PAGE 12 PAGE 18 PAGE 28

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LA VIE LYONNNAISE

RESTAURANT PAUL BOCUSE

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Son nouveau décor en exclusivité !

n 50 ans de trois étoiles, cela ne s’était quasiment jamais produit. L’Auberge du Pont de Collonges ferme ses portes du 1er au 23 janvier 2019, pour permettre une rénovation complète de la cuisine et des salles à manger. Coup de pression chez Paul Bocuse. « La modernité, c’est la tradition en mouvement ! » explique le DG Vincent Le Roux, gendre de Françoise Bernachon, la fille de Monsieur Paul. En aucun cas, il ne s’agit de toucher à l’esprit qui habite l’Auberge. Nous n’avons jamais cru à l’histoire immobile mais il n’y aura pas de trahison ! » assure le directeur général du restaurant qui a fait appel aux designers Alain et Dominique Vavro. En concertation avec les chefs et la famille, il a choisi le mois le plus calme économiquement parlant pour mener à bien ces travaux qui coïncident avec la disparition de Paul Bocuse. Les délais sont serrés : la maison doit rouvrir ses portes le 24 janvier deux jours avant le Sirha, le rendez-vous mondial des métiers de bouche à Eurexpo. Les vainqueurs du Bocuse d’Or découvriront le nouveau décor de Collonges lors de la traditionnelle cérémonie des plaques dans la matinée du jeudi 31 janvier. Textes : Marco Polisson et Morgan Couturier - Photos © DR

transmis par alliance au baron de La Serve puis au baron d’Anglejan. accélère le passage frontière Merci de contacter la rédaction les festivités de ses 40 ans du magazine au 04 72 82 97 78 ou Dix SAS PARAFE (Passage Exclusivité lyonpeople.com par mail : marco@lyonpeople.com Automatisé Rapide de Frontières C’est à la Sucrière (Lyon) puis au Palais Extérieures) à reconnaissance faciale de la Mutualité (Paris) qu’Olivier viennent d’être installés à l’Aéroport Ginon et ses associés devaient faire la Lyon-Saint Exupéry. Ce dispositif fête, les 17, 19 et 20 décembre 2018 innovant permet de fluidifier le avec leurs salariés, clients, partenaires parcours des passagers en réduisant et amis. On imagine leur joie et leur les temps d’attente aux contrôles A près avoir vendu « Cousins fierté toute légitime. Leur petite boîte frontières. Le passeport biométrique Cousines », son restaurant des de services, créée rue Vaubecour est indispensable pour les utiliser. Brotteaux à la famille Chouraqui dans le 2ème arrondissement de Lyon (Kaffee Berlin), Marwann et sa en 1978, est devenue après 40 ans petite famille se sont installés à de croissance continue, le numéro 1 Gamarth. Ils réfléchissent à ouvrir mondial de l’évènementiel. Mais AVIS DE RECHERCHE ou reprendre un établissement justement, quand on est numéro 1 CHR dans la station balnéaire et qu’on emploie plus de 2500 Dans le cadre de notre dossier salariés dans l’hexagone, difficile de tunisienne. patrimonial sur les belles demeures faire abstraction de la conjoncture N elson Monfort de retour à de Caluire, nous recherchons un sociale et du malaise que vivent Lyon, le samedi 2 février. Pas contact et des informations sur : nos compatriotes depuis plusieurs pour commenter une compétition • La maison de soierie Marix semaines. D’où l’annulation de la fête, d’athlétisme ou de patinage, mais à (dont les dirigeants possédaient justifiée par le président du groupe : l’occasion d’une causerie musicale la maison coloniale du Vernay). « L’idée de manger du foie gras quand autour de « Jean Ferrat, sa vie et Nous recherchons des photos de la la France pleure ne m’amusait pas du ses chansons ». Une initiative de manufacture et de la villa. tout » nous a-t-il confié. notre ami ardéchois Marc Fraysse • L’échevin Pierre Jouvencel, qui assurera, guitare en main, la dont la propriété a été lotie par le première partie de la soirée. député Jean-Pierre Bissardon qui a donné son nom au quartier. Nous Réservations : angeline.altarac@capzen-services.fr recherchons son portrait en pied

L’AÉROPORT SAINT EXUPÉRY

GL EVENTS ANNULE

ECHOS DE LYON et d’ailleurs

SÉMINAIRES BUSINESS EVENTS Le salon fête ses 16 ans

Le plus important salon du Tourisme d’Affaires en région poursuit sa montée en gamme, à l’occasion de sa 16e édition. Plus de 170 exposants sont attendus pendant deux jours par Yves Rioton et son équipe, au Centre de Congrès de Lyon les jeudi 7 et vendredi 8 février 2019. Salon réservé aux professionnels, Séminaires Business Events offre une palette de plus en plus élargie de lieux de réception, réunions et autres idées de cocktails et événements, à destination de plus de 1500 visiteurs. Sera de nouveau présent cette année, le photographe Saby Maviel. MC lyon people • janvier 2019 • 8 •

CALUIRE & CUIRE



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L’ABERRATION DU MOIS

LA VIE LYONNAISE

Le légitime coup de gueule

DE STÉPHANE BERN

OPEN PARC DE TENNIS

Mise en bouche de l’édition 2019

A

vec Tsonga et Thiem inscrits sur les premières lignes de son palmarès, l’Open Parc bénéficie d’un prestige à faire pâlir nombre de tournois internationaux. Pour sa troisième édition, la compétition lyonnaise entend poursuivre sa montée en puissance. Finaliste malheureux face à Rafael Nadal, Dominic Thiem a prouvé que l’Open Parc pouvait être un formidable tremplin vers Rolland-Garros et sa Coupe des Mousquetaires. Reste à savoir quels joueurs voudront bien reprendre ce glorieux parcours, du 18 au 25 mai 2019, devant les 4 500 spectateurs attendus dans les gradins du court central.

Si la billetterie est ouverte depuis le 17 décembre, l’identité des futurs terriens demeure encore secrète, malgré la promesse faite par les organisateurs d’attirer à minima quatre joueurs du Top 20. Un argument de poids pour aguicher les partenaires au sein du village VIP, toujours installé devant le chalet du Parc. Ces derniers pourront opter cette année, pour une installation à ciel ouvert. Le restaurant, l’espace lounge et le lounge bar sont quant à eux évidemment reconduits, de même que la gamme de produits Open Parc, pour les aficionados du tournoi. L’an passé, plus de 1000 d’entre eux (t-shirt, polos, casquettes) avaient trouvé preneurs, dans les différents points de vente du tournoi. MC

Du samedi 18 au samedi 25 mai 2019 - Vélodrome du Parc de la Tête d’Or Billetterie à partir de 15€ sur www.openparc.com Partenariats & Places VIP : contact@openparc.com Textes : Marco Polisson et Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

AGENDA

LES 2 AUTRES SUR SCÈNE

Du 16 au 26 janvier, courrez applaudir Thierry Marconnet et Olivier Pariset au Complexe du Rire. Le duo primé 10 fois lors de festivals d’humour en France et en Belgique se reforme cet hiver (ensuite Olivier se lance dans l’immobilier). Séances mercredi, jeudi, vendredi à 20h30. Samedi à 20h et 22h. Réservations : 04 78 27 23 59

LES PETITS-DEJ’ DE L’ÉCONOMIE

Le 60ème petit-déjeuner de France Unie est programmé le vendredi 25 janvier 2019 à 7h45. Marc Fraysse recevra à cette occasion le général Philippe Loiacono, gouverneur militaire de Lyon, dans les salons du Sofitel Bellecour. PAF : 18 euros - Inscriptions : 04 37 47 83 23

LE TOUR DU MARCHÉ DE L’ART EN 7 JOURS

L’art de la vente est un exercice à part entière que maitrise sur le bout de son marteau, la société Aguttes. La maison de ventes explore sept jours durant, les différents univers du marché de l’art, avec au menu : conférences, journées d’expertises et d’expositions... Témoin privilégié, Claude Aguttes apportera ainsi son expertise du jeudi 24 au 31 janvier 2019, dans l’ancienne gare des Brotteaux. Programme complet sur lyonpeople.com/rubrique patrimoine

lyon people • janvier 2019 • 10 •

L’animateur lyonnais, roulé publiquement dans la farine par Emmanuel Macron et ses députés ne décolère pas, malgré sa médaille reçue le 1er janvier en guise de lot de consolation. Dans la nuit du lundi 17 décembre 2018, la majorité parlementaire de l’Assemblée Nationale a rétabli la taxation que le ministère des Finances prélève habituellement sur les jeux de hasard alors que le Sénat avait voté contre. Au total, ce sont donc 14 millions d’euros récoltés lors du « Loto du Patrimoine » qui n’iront pas au financement des travaux des monuments français en péril, contrairement à la promesse de départ.

BIJOUX BY ZIA

Made in France Après avoir travaillé plusieurs années dans la publicité, Agathe Lauriau-Baërd lance sa marque de bijoux en 2006. Depuis maintenant plus de dix ans, By Zia propose chaque saison des bijoux tendance et désirables qui séduisent les femmes chics et élégantes dans l’air du temps. Belles estampes, motifs art déco, feuilles stylisées, chaînes délicates, le tout doré à l’or fin et associé à des perles méticuleusement choisies, telle est la marque de bijoux stylée et trendy. Des créations à découvrir au MOB Hôtel de Confluence du 28 janvier au 10 février. Mob Hôtel Confluence - 55, quai Rambaud - Lyon 2

Trophées de la Nuit 2018

AZAR CLUB ET BUDDHA BAR, STARS DU LIDO À peine créés, déjà primés, telle est la destinée du Azar Club — propriété de Benjamin Lavorel, Sylvain Auclair et des frères Larose — et du Buddha Bar (Grand Hôtel Dieu) géré par Nicolas Guillermin — tous deux sélectionnés par leurs pairs, lors de la 24e édition des Trophées de la Nuit. Nominé dans la catégorie clubbing, le nouveau concept de la Confluence s’est imposé au détriment du Vog, tout nouvel établissement francilien. Le Buddha Bar remporte le Trophée de la mixologie, devant la Maison Souquet (Paris) et l’institution dijonnaise, La Jamaïque.

LE CHOO CHOO chasse le Boudoir Le Choo Choo rentre en gare des Brotteaux avec, aux manettes, un quatuor composé de Bruno Da Eira, Axel Bon-Chabert, Marc Chabert et JeanPaul Donjon. « Nous allons développer un lieu hybride, ouvert en journée et en soirée, où nous serons capables de faire la fête, tout en assurant une restauration de qualité », a dévoilé Axel BonChabert. On passe à table en février 2019.


Soldes MAGASINS

OUVERTS

DIMANCHE

S

13 & 20 JA NV.

Soldes du 09 janvier au 19 février 2019 suivant réglementation en vigueur sur articles désignés en magasin et dans la limite des stocks disponibles.


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LA VIE ÉCONOMIQUE

LA CANADIENNE 70 ans

et le cuir dans la peau

Lancée sur les bords du Rhône en 1949 par la famille Chabot, la Canadienne s’inscrit encore aujourd’hui, comme l’une des références en matière de vêtements cuir et peau lainée, dans le sillage de sa veste emblématique. Mais si la légitimité se fonde souvent sur l’âge, l’enseigne a su rajeunir son image. Pour continuer à plaire. Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

À

70 ans, La Canadienne cherche « à sortir des carcans de l’histoire » tout en légitimant sa force sur un implacable constat, que dresse sa directrice Aurélie Veilleux : « On a tous à Lyon, un grand-père ou un oncle, qui est venu acheter ici ». Le tout réside alors dans la nécessité de poursuivre l’histoire et d’écrire de nouvelles pages avec les plus jeunes. Pour habiller tout le monde, « du bébé de trois mois aux seniors de 90 ans », dixit JeanSébastien Veilleux, instigateur avec sa sœur de ce rajeunissement opéré dès 2003, lorsque sonna l’heure de la transmission, valeur ô combien importante dans les allées de cette enseigne familiale. Bien leur en a pris, tant ils ont su surfer sur l’émergence du web, quand beaucoup étaient alors sceptiques quant au fait de vendre une veste en cuir sur la toile. Avec 15 000 à 25 000 visites quotidiennes en hiver sur le site (prochainement développé en anglais, ndlr) l’entêtement fut foncièrement bon, comme il le fut pour leurs parents, au moment d’abandonner en 1981, la production de Saint-Marcellin, pour mieux se tourner vers ce segment de niche qu’est la peau lainée et le cuir. Deux produits cultes et intemporels, à l’image de cette veste emblématique, la canadienne, portée jadis par les aviateurs de la Seconde guerre, et toujours tendance 70 ans après, au jeu du retour au vintage. lyon people • janvier 2019 • 12 •

OBJECTIF AVOUÉ : VENDRE 100% DE PRODUITS EN PEAU LAINÉE SIGLÉE LA CANADIENNE « C’est l’ADN de la maison », et La Canadienne ne saurait s’en départir. Bien au contraire même si le duo a intensifié depuis 3-4 ans, sa stratégie de distribution. « 40% de notre chiffre d’affaires est réalisé dans le textile, mais celui-ci reste en lien avec l’ADN de la maison, révèle Jean-Sébastien Veilleux. On sélectionne que des marques de doudounes premium, avec garniture duvet et fourrure pour la plupart, et sur lesquelles on s’est positionné depuis 6 ans ». Il n’empêche, l’avenir passe encore et encore par la peau, avec cette volonté, dans les trois prochaines années, de n’écouler que des vêtements en mouton 100% griffés La Canadienne. Quant au cuir, « il y a quelques marques fortes qu’il est indispensable de présenter comme Schott, avec qui on a ouvert une boutique en Presqu’île, Belstaff ou Oakwood, mais nous devons en vendre déjà la moitié sous notre propre marque », glisse Aurélie Veilleux. Continuer à développer sa propre collection, tel est

donc le prochain pari de La Canadienne, forte aujourd’hui de dix boutiques dont deux éphémères à Paris et Annecy, lorsque surviennent les premiers flocons de l’hiver. Avec en parallèle, une indispensable pensée pour l’été, cible du développement de La Canadienne. « On va développer à partir de cette année, une gamme printemps/ été avec des imperméables, des coupevents. L’idée est que La Canadienne nous protège du froid l’hiver, et de la pluie et du vent l’été », conclut Aurélie Veilleux. Avec 2500 références en ligne et moitié moins en magasin, la panoplie reste large. De quoi éviter de se faire habiller pour l’hiver.



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LA VIE ÉCONOMIQUE

Ça plane pour

AÉROPORTS DE LYON ET VOLOTEA ! Avec l’arrivée de Volotea en avril dernier, Aéroports de Lyon avait vu juste. En multipliant par trois son nombre de sièges et par deux le total de destinations six mois après son implantation, la compagnie low-cost catalane s’appuie sur la politique d’excellence opérationnelle et de qualité de service voulue par l’aéroport Lyon-Saint Exupéry. Un partenariat gagnant-gagnant. Texte : Christophe Magnette - Photos DR “

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yon offre un marché avec de nombreuses opportunités, une clientèle exigeante et une zone de chalandise très importante : c’est un secteur unique à fortes valeurs ajoutées.” Pierfrancesco Carino, directeur des ventes de Volotea a le sourire. En annonçant le lancement de quatre nouvelles lignes en 2019 (Dubrovnik, Prague, Split et Valence), en multipliant par trois le nombre de sièges (135 000) et par deux le nombre des destinations au départ de Lyon (huit au total, avec les lignes initiales : Palerme, Palma de Majorque, Alicante et Cagliari*), la compagnie low-cost catalane (son siège est à Barcelone), créée en 2012, poursuit ainsi son développement sur le sol lyonnais. Une implantation récente (en avril 2018) dans la droite ligne de l’image rigoureuse et pragmatique qui colle à Volotea : “Nous avons pris le temps d’étudier le marché local, souligne Pierfrancesco Carino. Nous avançons step by step et sereinement. L’accueil que nous avons reçu et les résultats obtenus en six mois nous confortent dans notre choix de poursuivre notre déploiement, comme en atteste le doublement de nos lignes cette année, avec pour objectif de permettre aux habitants du territoire lyonnais d’accéder à une offre plus complète de vols directs à des prix attractifs.” Avec un taux de remplissage moyen de 94  % jusqu’ici (et même 100  % en août 2018), Volotea valide à merveille un process délibérément tourné vers le service-client et lyon people • janvier 2019 • 14 •

l’excellence opérationnelle. Une culture que l’avionneur partage avec l’aéroport Lyon-Saint Exupéry qui, depuis 2016 et son passage sous le giron de VINCI Airports n’en finit plus de grandir. La preuve par les chiffres : + 25 % de trafic depuis 3 ans ; le seuil des 11 millions de passagers bientôt atteint et 128 destinations en direct proposées (20 % de plus qu’à Nice ou Marseille).

(...) Notre mission ? Minimiser le risque de l’investissement de notre partenaire en nous appuyant sur des équipes et des outils spécifiques, des indicateurs qualitatifs et quantitatifs, pour rassurer sur le potentiel de chaque ligne ouverte.” La preuve aussi à travers le spectre d’une politique efficace que défend Cédric Fechter, directeur général d’Aéroports de Lyon : “L’arrivée de Volotea, et surtout sa réussite crédibilisent à la fois notre travail en amont et les services que nous offrons. Nous avons su démontrer notre proactivité, accompagner notre partenaire pour valider le potentiel des lignes, lui offrir une ingénierie efficace en matière de communication, de marketing et de services, tant opérationnels que clients. Notre mission ? Minimiser le risque de l’investissement de notre partenaire

en nous appuyant sur des équipes et des outils spécifiques, des indicateurs qualitatifs et quantitatifs, pour rassurer sur le potentiel de chaque ligne ouverte.” Une posture qui a du bon : “En matière de qualité de services, l’étude ASQ (une référence dans le milieu de l’aviation) nous place premier aéroport de France, se réjouit Cédric Fechter, qui entend capitaliser au quotidien sur un maître-mot : l’excellence opérationnelle. Un ADN, une culture, une organisation, qu’il partage avec Pierfrancesco Carino. “Nous sommes dans un cercle vertueux, assure le DG d’Aéroports de Lyon, depuis deux ans chaque arrivée de compagnie s’est soldée par une réussite. Le fait d’échanger avec tous les acteurs, tout le temps, y est sûrement pour beaucoup au même titre que l’expérience client, sur laquelle nous œuvrons au quotidien.” Quid de Volotea alors ? “Doucement, sourit Pierfrancesco. Nous avons le souhait de créer une belle relation avec Aéroports de Lyon. Nous venons de célébrer notre vingt-millionième passager pour six millions de personnes transportées en 2018 (+ 30 %). Nous disposons également de douze bases en Europe dont cinq dans l’Hexagone. Notre base historique, à Nantes, recense plus d’un million de sièges par an. Je vous laisse imaginer ce que nous pourrions réaliser à Lyon...” Pierfrancesco Carino a toujours le sourire : Cédric Fechter et ses équipes ont fait de Lyon une destination à l’horizon dégagé... *Trois destinations sont exclusives : Alicante, Cagliari et Valence



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LA VIE ÉCONOMIQUE

THOMAS BROQUET CONSEIL

Intronisation de deux nouveaux associés Seul à la barre de Thomas Broquet Conseil (TBC) depuis qu’il l’a rachetée en 2010, Vladimir Da Silva Dias est depuis le 1er décembre 2018 épaulé par deux associés, ses collaborateurs Éric Butet et Pascal Larue. Un nouveau chapitre, histoire d’asseoir un peu plus le développement du leader régional en matière d’immobilier commercial. Texte : Christophe Magnette - Photo © Saby Maviel

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’ai toujours souhaité intéresser les collaborateurs qui mettent les voyants de mon entreprise au vert [sourire] ; mon management participatif s’y prête, l’engagement, l’état d’esprit, la vision et surtout l’envie manifestée par Éric et Pascal aussi.” En ouvrant l’exécutif de TBC à Éric Butet (directeur retail associé) et Pascal Larue (manager retail associé), Vladimir Da Silva Dias a envoyé un signe fort : les décisions stratégiques sont désormais abordées et validées à trois ! Une décision vécue comme une reconnaissance par deux associés qui perçoivent cette évolution comme une reconnaissance du travail accompli : “C’est valorisant et m’encourage à m’inscrire encore davantage dans la vie de notre entreprise, se félicite Éric, père de deux enfants (Ornella et Sandro), au côté de Vladimir depuis 2010. Même son de cloche pour Pascal, beau-papa d’Enzo et sportif pluridisciplinaire (escalade, course à pied, trail, vélo etc.), adepte au quotidien du dépassement de soi, la semaine comme le week-end donc ! Un goût pour l’effort partagé tous les 15 jours sur le pré, sous le maillot de l’équipe de football de TBC à l’heure d’affronter (amicalement) les équipes « partenaires » d’Omnium. En structurant son board, Vladimir confirme l’idée que lyon people • janvier 2019 • 16 •

TBC se trouve en plein développement. Pour preuve, la création en juin dernier de Retail Place, le premier réseau français en immobilier de commerce est un vrai succès, validé par les retours lors du récent MAPIC à Cannes en novembre dernier. “Le modèle prôné fonctionne : l’idée de s’appuyer sur un interlocuteur capable de gérer son développement au national en misant sur des leaders régionaux sensibilisés aux exigences locales séduit aux six coins de l’Hexagone”, souligne le directeur général de TBC.

UNE ÉVOLUTION VERS LE CONSEIL EN MATIÈRE COMMERCIALE Toujours en quête de nouveaux talents — “Des consultants retail, des professionnels du CHR, voire des analystes et des Asset manager” — enclin à élargir le spectre originel de TBC vers des activités connexes mais complémentaires (le conseil bailleur notamment), l’entité lyonnaise se veut en

adéquation avec son temps. Et au plus près de son territoire, comme en atteste la convention de partenariat avec les managers de centre-ville de la Métropole, regroupés sous une bannière commune. “Ce rapprochement nous permet d’être en première ligne pour (re)dynamiser ou développer légion de secteurs sur un plan commercial”, ajoute Vladimir Da Silva Dias, fier d’avouer être capable de commercialiser à la fois des emplacements premium (rue Grolée et Carnot par exemple) et d’autres plus en retrait, “nous avons les valeurs locatives de tous les territoires et la possibilité de travailler sur tous types d’installation”. Un savoir-faire qui a convaincu Bouygues Immo de confier à TBC la totalité de ses projets (le programme Sky Avenue à la PartDieu et ses 2 000 m² commercialisables notamment), tandis que d’autres sont bien avancés : les Thermes d’Aix-les-Bains ainsi qu’un programme dans le cadre de la refonte de la gare d’Annemasse. “En intervenant en amont en matière de conseils sur la partie commerciale, nous apportons une réelle valeur ajoutée qui ouvre le champ des possibles”, assure Vladimir. En cette rentrée 2019 le possible ne laisse plus de place au doute : avec Éric et Pascal, Vladimir est paré pour investir un vaste champ.



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LA VIE GASTRONOMIQUE

Service 5 étoiles en pause photo avec le soutien des élèves de l’Institut Paul Bocuse

Un an après la disparition de Monsieur Paul et l’organisation de sa première édition, le gala de la Fondation Paul Bocuse n’a pas manqué de souligner les valeurs inculquées par le chef de Collonges. En premier lieu, la transmission, dressée au firmament de cette soirée particulièrement gourmande.

T 2ÈME DINER DE GALA de la FONDATION PAUL BOCUSE

out est question d’étoiles en gastronomie. À plus forte raison dans la galaxie de la Fondation Paul Bocuse dont la naissance fut orchestrée sous le regard de la plus belle étoile qui soit, celle du pape de la gastronomie. Celui-ci s’en est allé mais son aura n’a pas fini de briller pour chapeauter ce deuxième opus du Gala de la Fondation, où Roger Jaloux avait lui aussi, pris soin de faire scintiller le ciel. « Une étoile de plus nous éclaire et nous soutient », n’a pas manqué de saluer son président, Paul-Maurice Morel, épaulé cette année, par deux nouveaux présidents d’honneur, que sont Vincent Le Roux et Olivier Ginon. Mais puisque les étoiles brillent en tout lieu au sein de l’Abbaye, celles-ci furent également présentes en salle comme en cuisine, avec la profonde impression que la galaxie Bocuse ne cesse de s’amplifier.

FORMER DE NOUVELLES ÉTOILES Tout sauf une surprise, tant Monsieur Paul avait fait du partage et de la transmission, les éléments clés de son succès. Ce dernier disparu, la Fondation éponyme a pris le relais, pour soutenir les étoiles de demain, à l’image d’Emiljano, lauréat du prix de l’apprentissage lors des derniers Trophées de la Gastronomie, Zakaridja, MAF 2017 et ancien pensionnaire de la Fondation, ou encore Rachid, Keven et Thalia. Dans cet esprit, Jacotte Brazier, que l’on ne présente plus, et Guillaume Gomez, chef de l’Elysée, ont été primés, tandis que Jacques Maximin, référence culinaire « technicien hors pair et formateur de nombreux cuisiniers », était couronné du prix de l’excellence remis par François Pipala, Françoise BernachonBocuse et Jérôme Bocuse. Une bien belle introduction en soit, avant les réjouissances du service et la traditionnelle conclusion, assurée par maître Cécile Conan. Une vente aux enchères productive, avec pas moins de 70 000 euros récoltés. De quoi faire rayonner encore un peu plus la Fondation. Et former de nouvelles étoiles... Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff lyon people • janvier 2019 • 18 •

Prix de l’excellence : Jacques Maximin remis par Jérôme Bocuse


Jérôme Bocuse, Fouziya Bouzerda (Sytral) et Paul-Maurice Morel (Bocuse)

Nicolas Radas (Mazars), Laurie Gourlin (Korloff) et Vincent Le Roux (Paul Bocuse)

Arthur Maier (Maier horlogerie), Jérôme Bocuse et Thibaut Gaudin (Brasserie L’Ouest)

Marie-Jeanne Duvert, Henri-Daniel Dumonal et Françoise Bernachon-Bocuse

Table des « Brasseries et Restaurants de Lyon Bocuse »

Maitre Cécile Conan et son père Loïk Conan

Thibault Sombardier (Restaurant Antoine), Camille Gonnet (Maisons Bocuse) et Yann Couvreur (YC Pâtisserie)

La réplique du lion multicolore s’est envolée pour 3 500€… Belle générosité MERCI !

Franck Isaac-Sibille (LOU Rugby), l’horloger Jean-Louis Maier et Brigitte Bel

La table de Renée Richard et de Françoise Bernachon-Bocuse

Cécile Remond, architecte du patrimoine et Marc Pigeroulet (Arioste Immobilier)

Prix de la transmission : Jacotte Brazier remis par François Pipala MOF

Jean-Paul Donjon (F&K), Olivier Farissier et Sylvain Auclair (La Maison) Les enchères commencent

Emiljano Rrapushi (Lauréat de la Fondation), Laetitia Gouttenoire (fondation Bocuse) et Paul-Maurice Morel, Président de la fondation Bocuse Christophe, Gilles et Olivier, les 3 chefs MOF de Paul Bocuse

Michel Pipala (Maison Jocteur), Jacotte Brazier et François Pipala (MOF Paul Bocuse)

Table du Restaurant Paul Bocuse

Table de Jérôme Bocuse

À l’année prochaine… Avec Gégorio et Philippe !


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LA VIE GASTRONOMIQUE

PEOPLE EN GOGUETTE 1 B elle surprise pour Françoise Pupier Sibilia et sa fille Laurie qui ont accueilli le chanteur David Hallyday chez Moss, mardi 4 décembre à l’heure du déjeuner.

AUTHENTIC by BÉATRICE COLLIN

2 L undi 17 décembre, la chroniqueuse Carinne Teyssandier a été reçue aux Halles de Lyon par Pierre-Guy Cellerier et Nataly Joubert pour deux directs Télématin sur France 2. 1

Décorer creuse l’appétit

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a décoratrice d’intérieur poursuit sa vie trépidante, faite de défis en tous genres. Le dernier en date relève de la restauration, avec un concept détonnant conjuguant la cuisine et la vente de mobilier et autres articles de décoration. « L’idée de ce lieu, c’est de pouvoir manger avec des éléments de déco que l’on peut acheter », décrit-elle. À côté des canapés, des luminaires et des bougies mis à la vente, défilent ainsi bon nombre de plats sortis de l’imaginaire de la chef Martine Mertens, recrutée pour l’occasion. « C’est une cuisine simple, mais de la super cuisine, avec des produits

BRÈVES DE COMPTOIR A près de nombreuses expériences dans de prestigieux établissements comme La Mangeoire (Courchevel), le « B » au Byblos Palace (Saint-Tropez), le Onzième Art (Nice), Bilal Alhusseini a rejoint Frédéric Fass au F2 comme chef de cuisine. Régalade ! O n reste place de l’Hôpital où Lionel Badier a racheté le Broc Café qui sera raffraîchi en mars. A lbert Dray lance officiellement “L’Affaire du 6”, jeudi 10 janvier, jour de son anniversaire. S ur l’agenda des gourmets : dîner Truffe et Champagne aux Trois Dômes, le resto gastronomique situé au 8ème étage du Sofitel. lyon people • janvier 2019 • 20 •

frais », soutient Béatrice Collin. Le tout à un prix raisonnable (15€, ndlr) pour des plats particulièrement copieux et savoureux, qu’ils s’agissent de poissons, de viandes, ou de poke bowl (association de crudités, de féculents et de protéines). Ouvert en août dernier, le restaurant ne désemplit pas et les 32 couverts trouvent rapidement preneur. Avis aux fins gourmets, il est préférable de réserver. Nombreux sont ceux à vouloir goûter à ce nouveau concept. 25, cours Vitton - Lyon 6e Tél : 04 78 93 60 05 Instagram : @authenticbybeatrice

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Textes : Morgan Couturier et Marco Polisson - Photos Fabrice Schiff et DR

FER À CHEVAL

Opération café suspendu

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e bar des Halles de Lyon a décidé pendant la période hivernale de renouer avec une coutume vieille d’un siècle venue de Naples : le « Caffè sospeso ». Le principe de cet acte de solidarité universelle est très simple, vous commandez un café ou un sandwich au Fer à Cheval et vous offrez un autre café ou sandwich « suspendu » à une personne démunie. Il suffit ensuite à cette personne de passer au Fer à Cheval et de regarder les tickets suspendus pour emporter un café ou un sandwich « suspendu ». « Nous comptons sur la générosité des Lyonnais mais qui nous semble déjà acquise pour que ce geste de partage soit ancré et renouvelé dans cette belle ville de la gastronomie française et internationale » assure son propriétaire Fabien Chalard.


Nouveau


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MEGÈVE PEOPLE - LA VIE GASTRONOMIQUE

CHAMPAGNE OU CHOCOLAT CHAUD ?

Elégance et douceur de vivre

À L’HÔTEL MONT-BLANC

Texte : Sophie Guivarch - Photos L.Di Orio et F. Ducout

En un siècle d’existence, l’hôtel Mont-Blanc, joyau des Maisons Sibuet depuis 1994, est devenu une institution ancrée dans la mémoire collective. Idéalement situé en plein centre de Megève, village haut-savoyard au charme

et à l’élégance soigneusement préservés, l’établissement créé par Georges Boisson, peut se targuer d’un passé digne des plus grands palaces parisiens. De nombreuses personnalités le fréquentent après-guerre, notamment Jean Cocteau qui surnomme l’hôtel « le XXIème arrondissement de Paris » et baptiste son restaurant « Les Enfants terribles » ! Lithographies, sculptures, fresque et dessins originaux, nous rappellent çà et là les pages d’un riche passé. Mais c’est

lyon people • janvier 2019 • 22 •

aussi tout un art de vivre qui se décline dans les deux hauts lieux festifs de l’hôtel : le chaleureux et élégant bar « Le Georges » et le restaurant « les Enfants Terribles » au décor cossu.

Mots doux susurrés ou roman dévoré au coin du feu, chocolat chaud

« maison » ou whisky d’exception se dégustent dans cet écrin cosy à l’ambiance feutrée des salons anglais. Les hôtes sont invités à prendre le temps de partager un doux moment gourmet et convivial, lovés dans les bergères et canapés moelleux. À l’heure du goûter, le bar « Le Georges » propose une carte qui incite inévitablement au péché de gourmandise ! Autour d’une tasse de thé accompagnée du fameux dessert Mont-Blanc ou en fin de journée avec le bar à champagne pour savourer un grand millésimé, le temps semble s’arrêter et nous replonge dans la douceur de vivre d’antan. Le soir venu, c’est au restaurant Les Enfants Terribles que la magie opère pour un dîner qui marie élégance et plaisir des sens. De l’irrésistible sole meunière à l’exclusif filet de bœuf, façon « Enfants terribles » et sa sauce au poivre vert, judicieusement complétée cet hiver des spécialités de la mer et produits Petrossian, la carte est aussi renommée que prometteuse et s’installer au cœur de ce lieu marqué par l’empreinte de Jean Cocteau est déjà un enchantement.

La décoration réinvente le luxe sans ostentation, réécrit l’histoire avec

modernité. Un souffle créatif et artistique présent depuis toujours à l’hôtel MontBlanc qui accueille cet hiver l’exposition temporaire de l’artiste illustrateur parisien Jean-Michel Tixier. Célèbre à travers le monde pour son coup de crayon net et ironique, il livre une vision décalée de l’actualité avec ses personnages comiques ou ingénus dans M, le magazine du Monde et collabore avec de nombreuses marques prestigieuses : Hermès, Le Bon Marché, Pierre Gagnaire, Vanity Fair...) Mises en valeur sur les murs chargés d’histoire de l’hôtel et du restaurant, les œuvres de JeanMichel Tixier nous offrent une nouvelle raison de pousser la porte de cet écrin de montagne que l’on quitte toujours à regret ! 24, rue Ambroise Martin 74120 Megève Tél. 04 50 21 20 02 www.hotelmontblanc.com


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LA VIE GASTRONOMIQUE

CHAMPIONNAT DU MONDE DE PÂTÉ CROÛTE La revanche de Daniel Gobet

S

i les Japonais et les Nord-Américains ont donné encore un peu plus de résonnance au championnat du monde de pâté en croûte, la victoire est revenue au Français Daniel Gobet, trois ans après sa première participation. Dix ans après son élaboration par Arnaud Bernollin, Gilles Demange et Christophe Marguin, le concours présidé par Pierre Gagnaire, s’est drapé d’une résonnance internationale, où les Américains, les Canadiens et les Japonais se livrent désormais bataille pour franchir le

L’assistance

seuil de la boutique de Michel Chapoutier. L’esprit convivial y joue pour beaucoup, de même que l’importance prise par le goût, dans un métier où le décor est généralement tenu en haute estime. « Ce pâté, c’est un patrimoine. C’est fait de façon sympa et chaleureuse et cet événement remet en scène un produit hautement français », dixit Pierre Gagnaire. Logique, dès lors, que le vainqueur soit cocorico ! Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

PALMARÈS 2018 Champion du monde : Daniel Gobet (So Good Traiteur)

Vice-champion du monde : Keiichi Tokita (Shinagawa Prince Hôtel à Tokyo)

Troisième place : Olivier Horville (Maison Verot)

Prix Mumm de la Confrérie : Margaux Moisière (l’O des Vignes)

Prix de l’élégance : Jérémy Pelossier (Pignol)

Prix du meilleur espoir : Toru Kawamura (Le Benaton)

lyon people • janvier 2019 • 24 •

Les chefs Christophe Marguin et Pierre Gagnaire


1

2

3

Daniel Gobet (So Good Traiteur)

Tokita keiichi (Shinagawa Prince hôtel)

Olivier Horville (Maison Vérot)

Prix Mumm de la Confrérie

Guillaume Richard (Le Floris)

Nicolas Rafa (Mandarin Oriental)

Albert Boronat I Miro (Ambassade de Llivia)

Prix de l’élégance

Thomas Laurier (Dames de Pic)

Jérémy Pelossier (Pignol)

Margaux Moisiere (L’O des vignes)

Antoine Corriveau (Ateliers & Saveurs)

Prix du jeune espoir

Timothy Foley (Le District)

Toru Kawamura (Le Benaton)

Pierrick Bougerolle (Charcuterie Bougerolle) •

25 • janvier 2019 • lyon people


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LA VIE GASTRONOMIQUE

CHAMPIONNAT DU MONDE DE PÂTÉ CROÛTE

Dominique Loiseau, Catherine Moliere (Garçons bouchers), Mercotte et Blanche Loiseau

Arthur et Jean-Louis Maier (Horlogerie Maier) avec Benoit Lecigne (Hublot)

Les fans du pâté croûte

Sébastien Le Guillou (Moreteau) et le vainqueur 2018 Daniel Gobet

Le MOF Mathieu Viannay et Flora Mikula

Les organisateurs et Pierre Gagnaire, président du jury

Alain Dinc, Maurice Fusier, Michel Neyret et Béryl Maillard

Prix de la Confrérie : Margaux Moisiere

Pierre Gagnaire intronisé dans la confr érie lyon people • janvier 2019 • 26 •

du pâté croûte


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EN COUVERTURE COURCHEVEL PEOPLE

Michel Rochedy a consacré sa vie au Chabichou, cet hôtel mythique niché sur les hauteurs de Courchevel qu’il a fait grandir pendant 50 ans. Las, l’histoire touche à sa fin, pour ce MOF, doublement étoilé, qui après avoir sondé ses enfants, s’est résigné à céder son emblématique établissement. Au cours de cet entretien exclusif, le chef savoyard n’a eu de cesse d’afficher une réelle complicité avec son successeur, l’homme d’affaires lyonnais, Jean-Claude Lavorel. Entre les deux hommes, « les bonnes ondes sont passées ». Courchevel People : Un demi-siècle après votre arrivée à Courchevel, vous lâchez votre établissement. Est-ce un crève-cœur ou une libération, à 82 ans ? Michel Rochedy : D’abord, j’apprécie le demisiècle, parce que c’est quand même pas mal. Du haut de ces pyramides, un demi-siècle nous contemple. Ce n’est pas de moi, mais quoi qu’il en soit, « lâcher » n’est pas le mot. C’est continuer. À partir de là, ce n’est pas un crève-cœur. Je ne serais pas dans cette humeur et dans cet état d’esprit si tel était le cas. Et dans quel état d’esprit êtes-vous ? MR : Monsieur Lavorel l’a bien résumé. Le Chabichou, sous son impulsion et ses nouvelles idées, va devenir encore plus blanc, encore plus grand et encore plus important. Je sais qu’il ne veut pas d’une réception où l’on tombe sur un mur. Nous avons fait avec nos moyens. Je ne me souviens pas être parti en vacances, parce qu’il y avait toujours à investir de l’argent. Pas pour le plaisir, mais c’est une nécessité pour que l’hôtel fonctionne.

À Courchevel, Passation de pouvoir entre

MICHEL ROCHEDY et JEAN-CLAUDE LAVOREL Propos recueillis par Marco Polisson et Morgan Couturier Photos © Saby Maviel

Quand et comment s’est déroulée votre rencontre avec JC Lavorel ? MR : (Moqueur) Nous jouions un match de pingpong et j’avais un coup droit déroutant. Puis j’ai pensé qu’il fallait que je le laisse gagner (rires). Non, plus sérieusement, nous avons fait, il y a 12 ans, une donation à nos enfants. Aucun hôtelier à Courchevel n’avait pensé à faire cela : quand ils devaient prendre leur retraite ou s’en aller, leurs enfants n’avaient pas les moyens de reprendre l’affaire. Nous avons deux garçons, l’un est parti à Paris. L’épouse du second est championne du monde d’aviron, et Courchevel n’est pas le lieu idéal pour pratiquer ce sport. Les enfants n’ont pas pu reprendre l’affaire. À partir de ce moment-là, du monde, on en a vu, vous savez ! À quel moment vous rencontrez-vous tous les deux ? MR : Il y a 3 ans ! J’avais entendu parler de Monsieur Lavorel avec le rachat de la Potinière.

lyon people • janvier 2019 • 28 •


Stanislas et Jean-Claude Lavorel, Michel Rochedy et Stéphane Buron

« Ce qui est important, c’est que l’histoire du Chabichou perdure » Qui fait le premier pas l’un vers l’autre ? JCL : Automatiquement c’est moi, parce que je savais que Monsieur et Madame Rochedy avaient des velléités de vendre, donc je suis venu les rencontrer. Nous nous sommes vus dans un cadre différent de l’hôtel, dans leur appartement en 2016. J’ai trouvé ça plutôt sympathique et convivial. MR : Les bonnes ondes sont passées ! Puis il y a eu une rencontre en 2017 et une autre en 2018. Qu’est-ce qui a attiré votre regard vers le Chabichou ? JCL : Dans une autre vie (rires), j’avais entendu parler de l’hôtel par un client qui m’avait dit : ‘‘Comment ça se fait, vous n’avez jamais entendu parler du Chabichou ?’’ Mais pendant longtemps, je n’ai pas eu les moyens de descendre au Chabichou ou même de venir skier à Courchevel. Il faut avoir un minimum de ressources. Et puis mes affaires n’ayant pas trop mal marché (sourire), j’ai pu me permettre de venir. Ensuite le hasard a fait que j’ai rencontré Jean Cattelin qui était propriétaire d’un hôtel au dessus, la Sivolière. Je suis tombé sous le charme de cet établissement que j’ai acheté en 2002. C’est votre première expérience hôtelière ? JCL : Pratiquement, oui. Par hasard, une fois de plus. Mais Courchevel, c’est sympa. C’est une station renommée. Je savais qu’on allait faire quelque chose de bien. Ensuite, il y a eu la Potinière que j’ai acheté à M. Michel. Là encore, c’est un hasard. Courchevel est la troisième ville de France en termes de restaurants étoilés. Cet argument, a-t-il orienté vos recherches ? JCL : Pour le Chabichou, oui, c’est certain. D’autre part, avec le réchauffement climatique, ça va être compliqué pour les stations de moyenne et basse altitude, alors qu’à Courchevel, il y a un domaine skiable unique, avec une station qui s’est embellie depuis quelques années.

Racontez-nous comment se sont déroulées les premières négociations ? Comment avez-vous déterminé le prix ? MR : Pour ma part, je n’ai jamais eu de prix et je ne vendais pas pour un prix ! On vendait à une personne qui était susceptible de faire perdurer l’hôtel. JCL : Ma version, c’est que tout d’abord, il y avait un intermédiaire. Le prix, je le connaissais. Mais vous ne nous amènerez pas à le divulguer parce qu’il n’intéresse que nous (rires). Comment fixe-t-on le prix d’un vaisseau de cette envergure ? JCL : Ce n’est pas être grand sorcier de savoir qu’en fonction de l’emplacement sur piste, près du centre, de la renommée et de l’image gastronomique, le Chabichou ne vaut pas 500 000 € comme il ne vaut pas 150 millions. Je sais en revanche combien se sont vendus les autres hôtels et je pense que Michel aussi, est au courant. Les prix, on les connait à peu près, si c’est tout neuf, s’il y a des travaux, pas de travaux. C’est un mixte. Fixer un prix d’hôtel, à mon avis, c’est très compliqué. Mais il y a bien un moment où vous vous dites tous les deux que vous faites une affaire ? (De concert) : On n’est pas d’accord ! Vous n’êtes pas d’accord ? Au début ? JCL : Au-delà du prix, je pense que Michel Rochedy ne souhaitait pas vendre à Accor, à n’importe quelle autre enseigne de ce type, ou même à un fonds. MR : Absolument ! JCL : Parce que ce sont des gens qui ne sont là que pour faire une opération financière. Ce qui était important, c’est qu’il y ait une garantie morale et que l’histoire du Chabichou, perdure. Et j’ajoute une deuxième chose, et il peut toujours me contredire, c’est qu’avec le chef Stéphane Buron et son épouse Sylvie, il y ait une histoire qui continue.

« JE NE VAIS PAS FAIRE DU CHABICHOU UN HÔTEL OSTENTATOIRE » Ça a été déterminant ? MR : Oui, ça a été déterminant. Et il fallait aussi que mes deux garçons, qui ne sont pas des faciles, y trouvent leur compte. Mais je crois qu’avec M. Lavorel, nous nous sommes bien entendus. Le courant est bien passé. JCL : Vous pouvez m’appeler Jean-Claude, je vous appelle Michel depuis tout à l’heure (rires) ! MR : Alors avec Jean-Claude, le courant est vraiment bien passé. Le prix est important mais ça n’a pas été ça, même si ça peut paraître surprenant. JCL : Bien-sûr qu’à un moment il faut mettre un prix, parce que pour Michel, c’était important pour ses enfants et ses petits-enfants. Du côté de la famille, le patrimoine, on ne peut pas le brader et bien-sûr que de mon côté, je ne vais pas acheter à n’importe quel prix parce qu’il faut aussi qu’économiquement, nous nous en sortions et ça, pour moi, c’est toujours un souci. Il ne fallait pas que je prenne de risques inconsidérés. Je ne suis pas comme certaines grandes fortunes qui n’ont aucun problème à investir dix millions de plus ou de moins. Aujourd’hui, le groupe Lavorel Hôtels s’articule autour de belles maisons comme celleci mais pas n’importe comment, pas à n’importe quel prix et en faisant n’importe quoi. Exactement comme je ne vais pas la transformer en hôtel ostentatoire. Ce n’est pas mon objectif. Vous n’allez pas en faire un Chabishow ? JCL : Ça restera le Chabichou avec un esprit famille. Je souhaite d’ailleurs agrandir le Kids Club, pour que les gens viennent en famille pour en profiter, comme moi je l’ai fait quand j’étais plus jeune dans des stations beaucoup plus modestes. Je veux garder toutes ces valeurs. •

29 • janvier 2019 • lyon people


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EN COUVERTURE COURCHEVEL PEOPLE

Vous êtes restés ouverts tous les étés M. Rochedy. Economiquement, le jeu en vaut-il la chandelle ? MR : Ça valait le coup même si ce n’était pas d’une rentabilité extraordinaire (JC Lavorel grimace). On rentrait dans nos frais et on s’est aperçu que l’on faisait d’excellentes réservations pour l’hiver suivant.

DOUBLE CHALLENGE : UNE CINQUIÈME ÉTOILE POUR L’HÔTEL, UNE TROISIÈME POUR LE RESTAURANT Michel et Maryse Rochedy : 100 ans de Chabichou à eux deux !

Sans refaire l’histoire, vous avez été approché par beaucoup de personnes ? MR : Pas mal, oui ! A quel moment vous êtes-vous dit ce sera JeanClaude Lavorel et pas un autre ? MR : On s’est réuni avec nos garçons et notre aréopage de conseillers et d’avocats. Après ça, je le répète, le courant est passé. JCL : Moi je n’en avais qu’un (rires) ! Ce n’était pas son objectif de mettre cet établissement sur le marché comme on dit, en cherchant le plus offrant. MR : Ça me désolait ! Quand on possède un portefeuille d’établissements aussi garni que le vôtre, M. Lavorel, peut-on conserver ce côté familial ? JCL : Oui, toujours ! Mon passé parle pour moi. J’ai créé LVL Médical, j’avais deux salariés, on est monté à 1000 salariés et l’esprit était toujours là, les valeurs étaient toujours les mêmes. J’avais les mêmes rapports. La première salariée que j’ai recrutée est toujours dans l’entreprise.

L’autre challenge est de gagner une cinquième étoile, comment allez-vous procéder ? JCL : Pour l’hôtel, c’est très facile ! Le challenge, il est plus pour le chef Stéphane Buron : à savoir gagner une troisième étoile. Je sais que c’est tellement dans sa tête que je le laisse faire. Ça fait partie de son projet de vie. Et j’ai un grand respect de mes associés, même quand ils sont minoritaires. Après ces six mois de travaux, qu’allons-nous découvrir dans ce nouveau Chabichou ? JCL : Je ne vais rien vous dévoiler (rires), pour la simple et bonne raison que les architectes qui s’occupent du projet, ont eu très peu de temps. Nous avons signé fin octobre. Ils ont commencé à venir début décembre, à faire des relevés et regarder ce qu’il fallait upgrader techniquement parce qu’il y a certaines choses qu’il faut remettre dans les normes. L’ascenseur est trop petit par exemple. Les architectes d’intérieur ont passé trois, quatre jours ici. Ils reviendront sûrement très discrètement.

lyon people • janvier 2019 • 30 •

M. Rochedy, quel regard portez-vous sur ces modifications annoncées ? MR : Mais je ne peux être que ravi de ces intentions. Il faut du renouveau. Jean-Claude sait ce qui va et ce qui va moins bien. C’est formidable. JCL : L’idée n’est pas de tout casser ou de tout refaire. C’est plutôt de trouver une décoration qui ressemble à l’histoire du Chabichou. C’est un lifting. Quel sera le sort du personnel que logeait en grande partie M. Rochedy ? Allez-vous conserver cette habitude ? JCL : C’est une évidence. A Courchevel, on ne peut pas faire venir des gens de qualité et leur dire ‘‘vous vous débrouillez pour le logement’’ sachant le prix moyen pour se loger ici. On le fait déjà pour les Suites. Bien évidemment qu’on va continuer. C’est un accord parce qu’il y a des salariés qui sont également logés au Sim’s, à côté, que nous avons également racheté, même si ça ne va plus être le Sim’s. Enfin, il y a une partie des salariés qui sont logés dans des appartements qui appartiennent à la famille Rochedy, si je ne me trompe pas (il lance un regard vers Michel) ? Ce sera donc au bon vouloir de la famille (sourire). MR : Généralement, quand on dit la famille Rochedy, ils sont d’accord (rires).

M. Rochedy, quel conseil donneriez-vous à M. Lavorel pour qu’il connaisse la même réussite que vous ? MR : Je n’ai pas de conseil à donner. Conseil, c’est un grand mot. Jean-Claude Lavorel ne serait pas venu au Chabichou s’il n’avait pas senti l’âme du Chabichou. Mais pour attirer des clients, il faut du renouveau. La première question que posent nos fidèles clients en arrivant est : qu’est-ce que vous avez fait de nouveau cette année au Chabichou ? « Avec Jean-Claude, le courant est vraiment bien passé ! » Cependant, si un jour, il a un conseil à me demander, il a mon numéro de portable (rires) et je serai à ses côtés. Et si M. Lavorel déconne, lui tirerez-vous les oreilles ? MR : (Rires) D’abord, il ne déconnera pas ! JCL : C’est une revue sérieuse ou pas ? (Rires) MR : La réciproque est vraie : je ne déconnerai pas pour qu’il ne me tire pas les oreilles !

Michel Rochedy, vous et votre épouse Maryse avez prévu de rester à minima un an. Quels seront vos rôles, dans cette période de transition ? MR : Le deal avec Jean-Claude, c’est d’assurer la saison et il y a de quoi faire dans un établissement comme celui-ci. Le Chabichou a la particularité d’être ouvert l’été. Allez-vous conserver cette spécificité ? JCL : Marco, c’est le roi de la question piège (rires). MR : Je vais répondre à sa place. Hélas, il ne pourra pas rester ouvert cet été, parce qu’il va faire des travaux. JCL : Je confirme : de gros travaux qui démarreront le 1er mai. Nous allons fermer jusqu’au 1er ou 10 décembre 2019. C’est un challenge.

guider, on sera plus dans ce que fait le K2 Palace, qui a un style, une empreinte. Je veux un hôtel où les gens se sentent comme chez eux.

Quelles consignes leur avez-vous donné ? JCL : Ne vous attendez pas à voir un hôtel peint en noir, et à un changement radical. Il y a un tas de choses qui vont rester. Il s’agit simplement de monter en prestation parce que la clientèle d’aujourd’hui n’est plus celle que nous avions il y a 20 ou 30 ans. Elle a d’autres attentes. Pour vous

Qu’avez-vous prévu de faire après la saison d’hiver ? MR : J’ai déjà prévu de déménager notre appartement. Ce qui va prendre un certain temps. Après nous nous retirons dans notre maison dans l’Ain, au dessus de Lagnieu. Je ne me vois pas prendre une retraite. On va trouver quelque chose à faire.



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RUBRIQUE PEOPLE STORY

« Mon refuge, mon lac, ma table d’hôtes et mon chat. On est tellement bien ».

MARC JEAN

Monsieur Progrès tire sa révérence Quarante ans après ses débuts au sein d’un Progrès flamboyant, Marc Jean tire sa révérence à l’issue d’une riche carrière, débutée au sein du service promotion puis poursuivie au sein du pôle événementiel du journal. Instigateur des plus gros événements de son employeur, l’animateur tourne la page du grand chapitre de sa vie pro. Mais l’ancien speaker de l’Olympique Lyonnais n’entend pas demeurer inactif. Fort de son expérience qu’il nous conte dans cette interview vérité, il s’oriente déjà vers de nouveaux défis. Propos recueillis par Marco Polisson et Morgan Couturier - Photos © Archives Lyon People et DR Lyon People : Votre carrière au Progrès s’est terminée le lundi 17 décembre 2018. Regrettez-vous d’avoir accepté ce plan de départ « volontaire » ? Marc Jean : Des regrets oui, parce que je pense que Le Progrès n’est plus ce qu’il était. Mais il faut vivre avec son temps. Un journal doit être proche de ses lecteurs et je pense qu’aujourd’hui, on s’en éloigne. Je ne veux pas paraître vieuxjeu, mais c’est l’histoire. Mon regret est là : notre journal est plus distant vis-à-vis de tout un tas de choses. Je vais donner un exemple... La disparition du chef Roger Jaloux a fait la Une de lyon people • janvier 2019 • 32 •

Lyonpeople.com une heure après sa mort, alors que nous avons annoncé son décès deux jours plus tard, ce qui, selon moi, est catastrophique. Racontez-nous vos débuts; Comment avezvous intégré le quotidien lyonnais ? J’étais scolarisé à Oullins, à Saint-Thomas d’Aquin. J’ai arrêté l’école à 17 ans et demi. Mon papa, Henri, m’a dit : « Ok pas de problème mais tu as trois mois pour trouver un boulot ». C’est ma maman, Georgette, qui a feuilleté les annonces et qui m’a dit : « Regarde cette annonce, ils cherchent des animateurs ».

Au Progrès ? J’ai répondu à l’annonce mais je n’ai pas été pris. J’étais le troisième candidat sur une short-list. À l’époque, Le Progrès organisait un concours, « Avez-vous le coup d’œil ? » et cherchait quelqu’un pour en faire la promotion. Ils ont appelé le premier candidat pour partir dès le lendemain en Saône et Loire. Il a dit non, le deuxième a dit non et j’ai accepté. Je me suis retrouvé avec mon petit sac et mon pyjama dans le hall du Progrès, rue de la République (aujourd’hui la FNAC, ndlr) et me voilà parti deux mois en Saône et Loire, à faire la promotion de ce concours.


Son service militaire au 93e bataillon d’artillerie montagne à Varces (contingent 79.10)

La carte scolaire de Marc Jean en 1967

Son premier patron, Jean-François Bordon, directeur de la promotion du Progrès, au Café de la Mairie, en novembre 1990.

En 2002, avec Paul Bocuse, les champions olympiques de patinage Gwendal Peizerat, Marina Anissina et son boss Jean-Pierre Guillot

Ses parents, Henri et Georgette Jean, dans les années 50. « Maman est toujours là et papa nous a quitté quand j’avais 25 ans »

De quoi s’agissait-il ? On devait distribuer des tirés à part dans les boulangeries et les cafés. Tous les soirs, on dormait à l’hôtel, tous les midis, on mangeait au restaurant. Je me suis dit : « Mais c’est le paradis ! » Et j’ai fait ça pendant deux mois, avec une voiture de service. A l’issue de la tournée, Jean-François Bordon et le Colonel Dardaine m’ont embauché et j’ai intégré Le Progrès en novembre 1978, comme chauffeur de promotion. À l’époque, Jean-Charles Lignel vient de prendre les commandes du journal... En effet, c’est la fin de la guerre entre la famille Bremond et la famille Lignel. Jean-Charles Lignel vient de racheter Le Progrès aux enchères après une bataille épique. J’arrive dans un journal où tout le monde s’embrasse sur la bouche. Lignel assure : « je vais faire le Washington Post français ». J’ai donc un patron qui arrive en Rolls bordeaux tous les matins, avec son chauffeur, et là, je me dis, c’est exceptionnel ! 40 ans de carrière au sein de la même entreprise, c’est rare. Avez-vous eu parfois l’envie d’aller voir ailleurs ? Non, peut-être parce que j’ai manqué de courage. J’ai eu deux, trois opportunités. J’aurais pu monter à Paris, mais il y avait peut-être un petit manque de confiance en moi, une certaine timidité. Je suis quelqu’un d’assez réservé. Au final, je suis resté, j’ai connu un grand nombre de présidents et de directeurs différents. Le petit jeune qui débarque au Progrès s’attendait-il à rester aussi longtemps ? Quand je suis arrivé, j’ai dit à Jean-François Bordon : « Je serai à votre place dans 16, 17 ans, mais pas avec les mêmes fonctions ». Ce que je trouve triste dans la vie d’aujourd’hui, c’est le fait que les gens ne s’attachent plus aux marques ni aux entreprises. Maintenant, les nouvelles générations font cinq ans par ci, cinq ans par là. C’est un peu dommage.

De nombreux Lyonnais pensent que vous étiez le directeur du journal. En aviez-vous le salaire ? (Rires) Pas du tout ! (Sourire) Je n’ai jamais ambitionné d’aller plus loin que ce que j’avais. C’est peut-être un manque de confiance là aussi. On peut dire que c’est un manque d’ambition… Quels souvenirs les plus marquants garderez-vous du Progrès ? Il y a la visite du Président Giscard d’Estaing au Progrès, rue de la République, en 1974. Ensuite, il y a la demi-finale de la Coupe du Monde perdue par la France en 1982. On avait fabriqué deux journaux, dont un qui titrait « La France en finale ». On avait prévu d’être dans les rues à minuit, après le match, avec le journal imprimé. Un truc de dingue ! Puis la France a perdu et on a mis tous les journaux dans la benne à ordures. Ce sont des opérations que tu pouvais faire à l’époque, parce qu’on ne comptait pas. On ne parlait jamais d’argent ! Alors que maintenant, dès que tu as une idée, le premier truc qu’on te dit, c’est : « ça va coûter combien ? ». Au sein de cette maison, quels sont les hommes qui vous ont marqué ? Jean-Charles Lignel. Un homme inaccessible et accessible à la fois. C’était le symbole de la réussite. Quand tu es gamin, tu vois sa Rolls, le personnage, tu vis un peu sa vie de paillettes. J’ai également une amitié particulière pour

À la grande époque, Le Progrès possédait deux avions Photo © Albert Bellat

Christian Coustal, qui a su diriger le journal en bon père de famille. Jean-Pierre Guillot m’a également appris beaucoup de choses. Il m’a ouvert le portail et le jardin qui est derrière.

LE PROGRÈS, À L’ÉPOQUE, ÉTAIT UNE VRAIE MACHINE DE GUERRE Vous avez connu le Progrès flamboyant des années Bremond et Lignel. Vous disposiez alors de moyens considérables pour faire sa promo... Imaginez-vous qu’on avait deux avions. Je m’en rappelle parce qu’on offrait des baptêmes de l’air et que je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie (rires). On avait également deux cars podiums avec labo photo intégré. Lors des manifestations, on prenait les gens en photo et on leur offrait le cliché sur papier dans la foulée. C’était une vraie machine de guerre. On avait aussi une péniche, et on naviguait jusqu’à Mâcon pour des opérations. Sans oublier la colonie de vacances à Yzeron pour les gamins du personnel...


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PEOPLE STORY En 1981, sur le toit des Galeries Lafayette à Paris avec le tennisman Bjorn Borg et cinq petits Lyonnais

Dans son costume d’animateur de Radio Lyon, la station du Progrès, en 1983

... et la flotte de véhicules aux couleurs du journal ! Le Progrès avait son propre garage à Chassieu et ses propres mécanos. Parfois, quand j’étais un peu fatigué et que je devais aller sur un cross le samedi, je m’arrangeais pour que le camion soit en panne (rires). Je racontais que le garage était fermé, que je ne pouvais pas démarrer le camion. Et le lundi, le mec me disait : « Tu te fous de ma gueule ? » (Rires) Les patrons avaient tous leur chauffeur attitré et pour les seconds couteaux, il devait y avoir une dizaine de voitures de fonction. C’était un autre temps ! 391 000 exemplaires l’année de son centenaire, en 1959. 175 000 aujourd’hui. Comment expliquez-vous la perte d’attractivité du Progrès ? Votre service promotion a-t-il été à la hauteur ? Le service promotion a été supprimé il y a dix ans quand Jean-Claude Lassalle est arrivé de la rédaction alors que ce n’était pas son métier. Je pense que le mot « promotion » ne correspondait pas à son égo. Il a décidé de créer un service évènement/communication. La partie promotion a complètement disparu. Malheureusement, et peut-être volontairement, on s’est coupé du milieu associatif qui est notre vivier. Au-delà de la promotion, comment expliquezvous la chute du lectorat ? Nous avons été beaucoup moins proches de nos lecteurs. On est à Lyon, on n’est pas à Paris. Certains journalistes ont perdu la notion de proximité. Beaucoup d’entre eux écrivent pour se faire plaisir sur des sujets qui ne correspondent pas forcément aux attentes des lecteurs. Avez-vous tiré le signal d’alarme ? Je ne sais pas combien de fois ! Mais il y a une vraie distance entre la rédaction et les lecteurs. Pourtant il ne faut pas oublier qu’on est un quotidien régional ! Notre force, c’est l’actualité locale ! Quand, dans la rubrique sports, tu publies quatre pages sur les Jeux Olympiques que les mecs regardent à la télé, ça ne te fait pas vendre un canard de plus ! Par contre, quand lyon people • janvier 2019 • 34 •

1 000 personnes vont courir à Chassieu et que tu fais un truc comme ça (il mime un petit bout de papier)... Si tu fais une page, les gens vont aller acheter le journal. En l’achetant, ils vont voir autre chose dedans...

« Monsieur Progrès, mille mercis ». Quand nos lecteurs recevaient quatre places de cirque ou de cinéma, c’était signé Marc Jean ! Pendant toutes ces années, j’ai dû faire plaisir à des milliers de personnes.

En 40 ans, le Progrès a connu 4 propriétaires différents, avec des guerres qui ont été longues et dévastatrices. Ont-elles participé au déclin du journal ? Complètement ! Tu y laisses des plumes. On a connu quatre gestions complètement différentes.

C’est votre plus belle satisfaction ? Oui. Quand une femme t’écrit : « Grâce à vous, j’ai emmené mes enfants au cirque, car je n’ai pas les moyens », ça touche ! Je suis un sentimental donc tu te dis, au moins, j’ai fait quelque chose de bien.

À chaque fois, vous repartiez de zéro ? Le problème, c’est ça ! Il fallait toujours changer ce qui avait été fait avant. C’est dommage.

PENDANT CES ANNÉES, J’AI DÛ FAIRE PLAISIR À DES MILLIERS DE PERSONNES Comment avez-vous encaissé cela ? Je l’ai forcément mal encaissé ! Je me disais qu’on allait encore à la catastrophe. Quand tu fais de la promotion, tu le vis forcément mal. Sur le terrain, tu essayes d’expliquer, d’arrondir les bords, à la limite de mentir un petit peu pour qu’ils restent fidèles. D’autant que le lien se personnifie avec vous désormais… Pour tout le monde, je suis Monsieur Progrès ! Les secrétaires pourraient vous le dire, le nombre de lettres que j’ai pu recevoir avec

Animation lors de la Foire de Lyon, sur le quai Achille Lignon


Sur la scène de l’Actuel, avec les partenaires du Resto Foot

ON N’A PLUS DE PATRONS, ON A DES DIRECTEURS. L’HUMAIN A COMPLÈTEMENT DISPARU. Aucun des propriétaires successifs n’a réussi à redresser la barre. Pourquoi ? Le journal maintenant, c’est du business. On n’a plus de patrons, on a des directeurs. L’humain a complètement disparu. Que pensez-vous de la nouvelle orientation numérique de votre ex-employeur ? Aujourd’hui, on vit à 80% avec le papier. J’espère que les nouveaux dirigeants ne pénaliseront pas trop rapidement le papier au profit du numérique parce que je ne suis pas sûr que la bascule complète se fasse. Vous avez toujours été un animateur dans l’âme, mais vos amis vous décrivent comme quelqu’un de discret. Comment gérez-vous ces deux facettes de votre personnalité ? C’est très compliqué ! Quand j’étais speaker, j’ai présenté des matchs de Coupe du Monde ou de l’OL devant 50 000 personnes, et je n’ai jamais été aussi décontracté. Mais si tu me mets devant cinq personnes, je ne suis plus sûr de moi. Durant les dîners officiels, comment gérezvous la pression ? Je reste dans des banalités. J’essaye de la jouer modeste, je suis gentil avec tout le monde. Je suis resté simple, je ne veux surtout pas péter plus haut que mon c.. ! Je ne veux pas sortir de ma personnalité. C’est ce qui m’a permis de garder une certaine fidélité avec tout le monde.

Remise des prix du Resto Foot sur la scène de l’Actuel en 1985, avec le journaliste Thierry Roland

Y a-t-il plus stressant que ce métier d’organisateur d’évènement ? C’est compliqué, d’autant que ces dernières années ont été les plus terribles. J’ai travaillé avec un patron qui est jaloux de moi. Si je ne suis pas là, son truc s’écroûle et d’un autre côté, il fait tout pour que je me casse la gueule. C’est hyper compliqué à gérer. Vous avez organisé de très beaux évènements pour le Progrès. Lesquels d’entre eux vous rendent le plus fier ? Il y en a quatre ! Le premier, c’est le lancement du Beaujolais Nouveau au Sofitel puis à la Préfecture. Le deuxième, c’est le Resto Foot. Paul Bocuse en short à l’Abbaye, tout le monde a vu cette photo ! Des milliers de personnes ont participé. Le troisième, ce sont les Trophées de la Gastronomie avec Christophe Marguin. On est parti de rien. Sans prétention, je crois que cette très belle soirée valorise Lyon au niveau national. Le quatrième, dont je suis le plus fier, est le Trophée Montagnole.

Dernier trophée Christian Montagnole, le 2 juillet 2016. Pour ses 18 ans, Hugo reçoit un chèque de 15 257 euros de la part du CSEL, l’association réunissant les amis de son père.

En quoi consistait ce trophée ? En 2001, Christian Montagnole, directeur de la communication de Renault, nous invite pour un repas au casino de Charbonnières dans le but de monter le Club Progrès. A la fin du déjeuner, je le raccompagne : « On se voit vendredi pour le lancement de la Vel Satis ? » Il me répond : « Ce n’est pas sûr, parce que j’ai une petite intervention chirurgicale ». Il n’en est jamais ressorti. Il laisse sa compagne Muriel et Hugo, leur gamin de deux ans. Alors on a décidé de monter une association et d’organiser un tournoi de foot au profit de son fils afin de lui donner la recette pour ses 18 ans. On a tenu jusqu’au bout, et nous avons pu lui remettre un chèque de 15 000 euros en 2016, année de sa majorité. Racontez-nous la genèse des Trophées de la Gastronomie qui sont votre bâton de maréchal ! Après une première opération au cours de laquelle j’avais emmené les Toques Blanches chez Disneyland Paris, je vais aux Echets avec José Sanchez et je soumets l’idée des Trophées au président Christophe Marguin qui trouve l’idée excellente. Il appelle Monsieur Paul : « Je suis avec Marc Jean du Progrès, on va organiser les Trophées de la gastronomie. Acceptez-vous d’être le parrain ? », et là j’entends : « Allez-y les petits, c’est une excellente idée ! ». C’est parti comme ça !

Monsieur Paul en couverture de Lyon Poche à l’occasion du 10ème Resto Foot •

35 • janvier 2019 • lyon people


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PEOPLE STORY

Marc Jean, lors du match entre l’OL et Cannes, sa dernière rencontre en tant que speaker, en 1998.

Son badge pour la Coupe du Monde 1998.

En 1985, à l’exposition Sports dans la vie. De gauche à droite : Patrick Ferri, Marc Jean, Jean-Claude Bonnefond, adjoint aux sports, Charles Mighirian, président de l’OL, l’entraineur Robert Herbin et Marino Faccioli, DG de l’OL

Allez-vous lâcher cet événement ou l’organiser de votre côté ? L’évènement appartient au Progrès et j’ai toujours été respectueux de ma boîte. Il n’y a pas d’ambigüité, même si c’est moi qui l’ai créé. J’ai une manière de travailler un peu particulière, c’est peut-être pour ça, avec un peu de prétention, que ça a marché ! La gastronomie se traite par le haut, tu n’as pas le droit de faire de l’à-peu-près. Mais qui va organiser les Trophées 2019 ? Mes anciens patrons ne m’en parlent pas. Le plus compliqué, c’est de trouver un thème fédérateur. Pour l’année prochaine, j’ai une idée, mais je la garde pour moi. Mais sans les Toques Blanches, l’évènement n’existe pas. Celui qui va prendre la suite devra s’entendre avec Christophe Marguin. C’est un caractériel mais qui a un cœur d’or (sourire). Je suis un des rares, quand il dit non, à venir le revoir, à pouvoir lui expliquer et le faire revenir en arrière. Vous n’avez pas négocié pour rester consultant sur cet évènement ? Si on me le demande, il n’y a aucune raison que je ne le fasse pas. C’est mon bébé et ça me ferait trop de peine qu’il disparaisse ou parte en vrille. Après, nul n’est indispensable. Ils ont peut-être quelqu’un qui va le faire, mais sur cette question, je pense que Pierre Fanneau (actuel PDG du Progrès, ndlr) est loin de la réalité.

Les remerciements de Michel Platini à Marc Jean, après la Coupe du Monde 98 Remise des ballons du match en 2002, chez Paul Bocuse, avec Jean-Michel Aulas et Gérard Collomb, nouveau maire de Lyon

Quant à votre poste au sein du pôle évènement, qui va prendre la suite ? Le nouveau directeur évènementiel qui va être nommé s’appelle Patrick Maugé. C’est le patron de la Loire, un journaliste. J’espère que la personne qui me succèdera mettra autant de cœur que moi à pérenniser les événements que j’ai créés. Vous avez animé un autre monument de Lyon, le stade de Gerland, dont vous avez été le speaker de 1982 à 1998. Quelles sensations procurait le fait d’enflammer ce stade ? C’est la continuité d’un rêve. Quand j’allais voir l’OL, je payais mes 5 francs, je me mettais sous l’horloge en virage pour être à l’abri et, du jour au lendemain, je me retrouve dans le vestiaire avec les joueurs, avec une carte et un laissezpasser. C’est extraordinaire !

Vous débarquez pour rendre service, puis finalement vous vous prenez au jeu. N’y avait-il pas un peu de pression à passer derrière Noël Aymard, l’instigateur de ce poste à Lyon ? Pour lui succéder, l’OL avait embauché un mec et sa première prestation fut catastrophique. Il a été viré à la fin du match. Marino Faccioli, numéro 2 de l’OL, m’appelle. On se connaissait parce que j’avais inventé une opération qui s’appelait « Les ballons du match ». Le joueur le plus talentueux recevait une baignoire offerte par les établissements Crozet mais jamais un footballeur n’est allé la chercher. Je pense que les baignoires sont encore chez Crozet (rires). Du coup, Marino m’appelle en me demandant de lui rendre service et de prendre le micro. Je lui réponds : « Oui, avec plaisir ». Je débarque, je présente le match, puis un deuxième, un troisième... et je reste seize ans.

J’AI LANCÉ LES BALLONS DU MATCH. LE MEILLEUR JOUEUR RECEVAIT UNE BAIGNOIRE, JE PENSE QU’ELLES SONT ENCORE CHEZ CROZET !

lyon people • janvier 2019 • 36 •

L’article du Progrès, le jour où Marc Jean quitte le poste de speaker de l’OL, en 1998.


Avec les patrons de discothèque de l’association « Lyon la Nuit » à New-York

Au Détends toi encore, avec Chocho et Marc Asti

« Le Petit Paillet, c’était le RDV du vendredi et du samedi soir, avec René-Pierre Paillet. C’est comme mon frère ! »

Enterrement de vie de garçon de Dominique Lafoy, avec Maxime Bobbia, Grégory Coupet, Philippe Jocteur, Jérôme Carillon, Jean-David Perthuis, Marc Chabert et Florian Laville reçus chez Monsieur Paul Au 42, sur les quais de Saône avec son complice Jeannot « Xan, c’est une belle rencontre, un Marguin bis, inclassable ! »

Au côté de Nicole et Christophe Marguin, le jour de la remise de la Légion d’honneur à ce dernier, le 10 septembre 2012 Avec l’équipe de Lyon Poche dont Jean-Alain Fontlupt et le regretté Jackson, au Palladium

Avec Philippe Crozet, pilier du Café de la Mairie

Au tournoi de golf Ovalgreen, avec les chefs Frédéric Berthod (Nord), Mathieu Viannay (Les Oliviers)

37 • janvier 2019 • lyon people


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Première édition des Trophées de la Gastronomie avec Jean-Paul Pignol, Guy Lassausaie, Mathieu Viannay et Pierre Orsi, en 2007.

PEOPLE STORY

Trophée de la Gastronomie 2009, Marc Jean et Christophe Marguin félicitent Albert Dray, lauréat du Concept de l’année

Jean-Paul Pignol : « Un seigneur, un bourru mais un grand professionnel. J’ai toujours aimé travailler avec lui ».

Quels souvenirs avez-vous de ce long passage au micro de l’OL ? J’ai le souvenir d’avoir présenté Jean-Michel Aulas quand il arrive, en 1987. C’est moi qui ai organisé son tour d’honneur avec son prédécesseur Charles Mighirian, main dans la main. J’ai également le souvenir du match Iran — États-Unis pendant la Coupe du Monde 98, en plein milieu de la guerre. Toutes les télés du monde sont à Gerland. En tant que speaker, j’étais chargé de lancer les hymnes. Sauf que l’hymne iranien ne peut pas être joué par une fanfare, pour des questions religieuses, donc on devait l’envoyer sur CD. Toute l’après-midi, avec la CIA, on a vérifié que l’hymne partait bien. Tout le monde tremblait dans la cabine (rires) ! Avez-vous conservé des liens d’amitié avec Jean-Michel Aulas ? Je n’ai pas de lien d’amitié avec Jean-Michel Aulas. C’était le président, et indirectement mon patron. Combien vous rémunérait-il ? Je n’ai jamais demandé un centime, j’étais bénévole. Quand je suis parti, ils m’ont offert un maillot. Ce fut une petite pointe de déception ! C’est Alain Caveglia qui me l’a remis dans les vestiaires. Dans ma tête, je m’étais dit : « Ils vont m’offrir une semaine en Tunisie, je vais y aller avec ma femme ». Et ils m’ont offert un maillot... Vous passez le relais en 1998. À peu de choses près, vous auriez connu l’euphorie des titres… ! Je fais la Coupe du Monde, mais j’ai loupé les titres malheureusement. J’arrête parce que Le Progrès est un gros partenaire du club et a une loge en tribune Jean Jaurès. Je ne pouvais pas m’occuper de la loge et continuer de faire le speaker. A un moment donné, j’ai fait le choix du Progrès afin d’accueillir au mieux nos clients. lyon people • janvier 2019 • 38 •

Quel regard portez-vous sur vos successeurs au micro de l’OL ? Comment Dominique Grégoire vous succède-t-il ? Marino Faccioli me soumet le nom de Dominique Grégoire qui était speaker de la CRO Basket. J’ai validé et Dominique prend ma suite. Il a fait le job et a été très bon. Il a amené son style. C’est un super mec ! Le nouveau, je ne le connais pas. Mais aujourd’hui, ce n’est plus pareil. Ce sont des sonos d’un autre monde. Il fait bien ce qu’il fait. Ce n’est pas facile d’animer un stade ! À mon époque, Aulas montait dans ma loge pour que je fasse bouger le public alors qu’à côté, j’avais les délégués de la LNF qui me disaient que je n’avais pas le droit de le faire pendant les matchs...

JE VAIS CRÉER MA PETITE STRUCTURE ÉVÉNEMENTIELLE Son mariage avec Virginie, le 30 octobre 2003.

Après les souvenirs, l’avenir. Comment allez-vous occuper vos journées à partir de l’année 2019 ? Je pense que je vais continuer à monter des événements. J’ai des idées. Je vais créer ma petite structure événementielle pour des opérations à taille humaine. J’ai deux trois idées : deux salons et des soirées. Allez-vous en profiter pour amplifier la fréquence de vos repas chez votre ami Christophe Marguin ou vos séjours au bord du lac du Bourget ? Le lac du Bourget, ce sera un peu plus souvent avec des amis, pour aller à la pêche. Mais je vais rester actif, je suis obligé de rester actif. Nous allons conclure avec votre discrète épouse Virginie. Comment s’inscrit-elle dans le dispositif Marc Jean ? Comment la décririez-vous ? C’est compliqué ça, d’abord parce que c’est la femme que j’aime. Elle a toujours été là pour moi et même dans ma décision de partir. Pourtant, Dieu sait que je suis attaché au journal. Elle m’a dit : « C’est toi qui décides ! Que tu partes ou que tu restes, je serais derrière toi ». Elle n’a jamais essayé de m’influencer dans un sens ou dans l’autre. Elle m’a toujours soutenu dans les moments difficiles ! Toutes les photos de son pot de départ au Selcius sur : www.lyonpeople.com/Les Fêtes Anniversaire de Marc Jean, avec ses amis du lac du Bourget. Assis : Muriel, Lydia, Axelle, Virginie et Sandrine. Debout : Marco, Marc, Laurette, Marco et Sirano.


- 500 394 978 RCS Lyon - Crédit photos : Fotolia

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8 DÉCEMBRE

LE CLUB DES PARTENAIRES DE LA FÊTE DES LUMIÈRES AUX CÔTÉS DE LA VILLE DE LYON Un partenariat public-privé unique en France

La Fête des Lumières a enchanté cette année, plus encore et toujours, ses quelques 1.8 millions de visiteurs venus de Lyon et du monde entier admirer une programmation artistique toujours inédite et de grande qualité. Une fête familiale, populaire et gratuite autour de 80 œuvres d’artistes français, européens et internationaux, rendue possible aussi grâce aux mécènes.

A

ux côtés de la Ville de Lyon, les entreprises participent concrètement à la Fête des Lumières et à sa réussite. Réunies au sein du Club des Partenaires depuis 2002, créé par les membres fondateurs, Groupe EDF et Le Mat’électrique SONEPAR France, ces 80 structures mécènes (privés, institutionnels, médias) accompagnent

les éditions de la Fête et financent 50 % de l’événement. Chaque mécène bénéficie en retour du rayonnement de la Fête des Lumières, de sa notoriété internationale et de contreparties selon le niveau de mécénat choisi. Chaque année, de nouveaux mécènes rejoignent le Club des Partenaires. Mais être mécène c’est aussi et surtout,

intégrer la famille des « bâtisseurs » de la Fête des Lumières, faire partie d’un écosystème et profiter d’événements exceptionnels du Club tels que les rencontres dans des lieux d’exception, networking, petit-déjeuner « pro », visites d’entreprises partenaires, découverte des coulisses de la Fête en avantpremière, rencontre avec les élus...

Photos © Fabrice Schiff, Saby Maviel, Muriel Chaulet

LA SOIRÉE DE REMISE DES TROPHÉES LUMIÈRES 2018 Les Anooki plébiscités par le public

Une soirée d’exception et de clôture de la Fête des Lumières qui a récompensé les parents des petits esquimaux, les Anooki. Moëtu Battle et David Passegand ont eu l’ingénieuse et rafraîchissante idée de transformer la plus grande place d’Europe en chambre d’enfants.

Trophée des Lumières - France 3 Ville de Lyon remis par Gérard Collomb, Maire de Lyon, et André Faucon, Directeur régional de France 3 Auvergne Rhône-Alpes à Moëtu Battle et David Passegand, pour « Les Anooki. Une petite place pour de grands rêves », Place Bellecour

André Faucon, Directeur régional de France 3 Auvergne Rhône-Alpes ; David Passegand, Les Anooki ; Yann Cucherat, Adjoint au Maire délégué aux Sports, aux Grands Événements et au Tourisme ; Moëtu Battle, Les Anooki ; Gérard Collomb, Maire de Lyon ; Laurent Louyer, Creatmosphere ; Anne Hirsch, Jeu de mains ; Christian Brabant, Directeur Général d’ESR-Récylum ; Nuno Maya, OCUBO ; Yves Theoleyre, Président du Club des partenaires de la Fête des Lumières.

Trophée des Partenaires remis par son président Yves Theoleyre à Ocubo, Carole Purnelle et Nuno Maya pour « Pigments de lumière », Cathédrale Saint Jean

lyon people • janvier 2019 • 40 •

Trophée Récylum des Lumières durables remis par Christian Brabant, Directeur Général d’ ESR-Récylum à Laurent Louyer, Creatmosphere pour « Lumières en soie », Place Gabriel Rambaud

Trophée du Workshop Mapping Emergence remis par Yann Cucherat, Adjoint au Maire délégué aux Sports, aux Grands Événements et au Tourisme remis à Anne Hirsch pour « Jeu de mains », Colline des Expés, Antiquaille, Lycée Jean Moulin (Lyon 5)

Prix Photo Ville de Lyon Sur 2000 photos postées par les photographes concurrents a été distinguée la photo d’Yvan Bronner, un touriste toulonnais qui a shooté les Anooki surplombant le pavillon du Tourisme place Bellecour. @smilelikechaplin / Yvan Bronner


LE VILLAGE LUMIÈRE

Photos © Geoffrey Reynard Dreamartmedia et Pascal Muradian

Un écrin de lumière dédié aux mécènes, artistes, invités internationaux et journalistes

L

e Village Lumière, accueilli à la CCIPalais de la Bourse, a proposé cette année une programmation économique dédiée aux mécènes de la Fête des Lumières, artistes, invités internationaux et journalistes. Rencontres professionnelles et économiques, petits-déjeuners « pro », inauguration, soirée des Ambassadeurs OnlyLyon, soirées prestiges, et soirées musicales et dégustation, autant de rendez-vous conviviaux proposés aux mécènes de la Fête pour se retrouver dans cet écrin de lumière. Une œuvre commune de la Direction des grands événements de la ville, de la Direction des relations Internationales, l’ADERLY, LUCI...

Georges Képénékian, 1er Adjoint au maire de Lyon et Yann Cucherat, Adjoint au Maire délégué aux Sports, aux Grands Événements et au Tourisme

Discours d’inauguration du Village Lumière 2018 de Gérard Collomb, Maire de Lyon

Les mécènes du Village Lumière

Discours d’inauguration du Village Lumière 2018 d’Yves Theoleyre, Président du Club des Partenaires.

Vente des Lumignons du Cœur au profit de l’association Docteur Clown

Les mécènes du Village Lumière

Après les discours d’inauguration du Village Lumière 2018 : (de gauche à droite) Agnès Chappelet, Vice-Présidente du Club des Partenaires, Patrick Rakotondranahy, Secrétaire Général du Club, Philippe Valentin, Vice- Président de la CCI Lyon Métropole, Saint Etienne, Roanne, Karine Dognin-Sauze, Vice- Présidente de la Métropole, Gérard Collomb, Maire de Lyon, David Kimelfeld, Président de la Métropole de Lyon, Yves Theoleyre, Président du Club des Partenaires, Jean-François Zurawik, Directeur des Evénements et de l’Animation de la Ville de Lyon, Jacques Longuet, Délégué régional groupe EDF Auvergne-Rhône-Alpes et Yann Cucherat, Adjoint au Maire délégué aux Sports, aux Grands Événements et au Tourisme

Soirée musicale et dégustation au Village Lumière 2018.

Village Lumière Photo Box

41 • janvier 2019 • lyon people


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8 DÉCEMBRE

FÊTE DES LUMIÈRES 2018

LE CLUB DES PARTENAIRES EN TENUE DE GALA

La « soie » comme thème de la soirée pour célébrer la Ville de Lyon

Réunis jeudi 6 décembre dans les salons de l’Hôtel de Ville, les partenaires de la Fête des Lumières ont pu déambuler dans les rues de Lyon magnifiées par la lumière. Une belle découverte, avant de déguster les mets du chef de la Cour des Loges, Anthony Bonnet. Photos © Fabrice Schiff et Pascal Muradian

L

a Fête des Lumières ne pourrait exister sans elles, ces entreprises partenaires et leurs dirigeants, conviés à la table de Gérard Collomb, pour leur traditionnel diner de gala organisé et financé par les mécènes, pour des invités venus de toute la France afin de faire rayonner Lyon, coup d’envoi des festivités du 8 décembre. La soirée placée sous le signe de la soie, a permis « d’honorer toutes les personnes qui ont déposé leurs lumignons et ceux qui ont contribué à faire de cette manifestation, un événement féerique », souligne Agnès Chappelet, la vice-présidente du Club.

Avant de déguster le dîner gastronomique du chef étoilé Anthony Bonnet, tout en raffinement autour du thème de la « soie », les mécènes ont pu découvrir quelques œuvres lumineuses de cette édition 2018, dont celles parrainées par chaque contributeur. L’Hôtel de Ville s’est illuminé à son tour, aux sons poétiques de la création « Tricolore » de Ralf Lottig, pour finalement s’ouvrir sur ses salons où un magnifique dîner attendait les 600 partenaires avec comme invités pour les papilles : truite marinée, coquillages, pousses de cresson de fontaine et desserts chocolatés de Ceylan.

Table d’honneur autour de Gérard Collomb, Maire de Lyon

Agnès Chappelet, Vice-Présidente du Club, Gérard Collomb, Maire de Lyon, Pascal Mailhos, Préfet de la région Auvergne-RhôneAlpes, Philippe Delpech, CEO Sonepar, Yves Theoleyre, Président du Club des Partenaires, Jacques Longuet, Délégué régional groupe EDF Auvergne-Rhône-Alpes.

lyon people • janvier 2019 • 42 •

Le général Philippe Loiacono, Gouverneur militaire de Lyon, Gérard Collomb, Maire de Lyon et Pascal Mailhos, Préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes


Table des invités du Crédit Mutuel

Colliers International autour de Gérald Hetyei son Directeur Rhone-Alpes-Auvergne

Jean- Michel Daclin, président Office du Tourisme, Anne-Sophie Condemine, adjointe au maire et Marc Bechet (Franceplay)

Yves Theoleyre, Président du Club des Partenaires

David Kimelfeld, Président de la Métropole de Lyon et Philippe Delpech, CEO Sonepar

Karine Gaudinet-Guerin (IEFT), Cyril de Gasquet (Korporate) et Antoinette Martin-Lise (IEFT Tourisme)

Scaprim – Grand Hôtel Dieu

Table des invités EDF autour d’Agnès Chappelet, directrice de la communication AURA

Karine Dognin-Sauze, Vice-présidente de la Métropole et Jean-François Zurawik, Directeur des Evénements de la Ville de Lyon et directeur artistique de la Fête des Lumières

Anthony Bonnet, Chef de la Cour des Loges

Michel Le Faou, adjoint à l’urbanisme et Gérard Auboeuf (ONLYLYON)

Les invités du Mat’Electrique Sonepar autour de Bruno Vernier, Trésorier du Club des partenaires

Stéphane Cao, Directeur Général Sonepar RhôneAlpes et Jacques Longuet, Délégué régional groupe EDF Auvergne-Rhône-Alpes

Jacotte Brazier et le député Thomas Rudigoz

Les invités Enedis autour de Patrick Rakotondranahy, Secrétaire général du Club

Frédérique et Thomas Allary (SNCF Réseau)

43 • janvier 2019 • lyon people


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MEGÈVE PEOPLE

ILLUMINATION DU SAPIN

CHRISTOPHE MAÉ Megève, c’est sa terre «

ion), Michel Fugier (Directeur d’exploitat Megève) Catherine Jullien-Brèches (Maire de du Mont-Blanc) et Mathieu Dechavanne (Compagnie

I

l est où le bonheur, il est où » ? Il est là le bonheur, il est là, à Megève, le temps d’une soirée et sûrement plus, tant la station a su combler ses visiteurs, à l’occasion de l’illumination du sapin de Noël, le premier marqueur temps de la saison. D’autant que la surprise fut totale pour les quelque 5 000 personnes massées sur la place du village, alors que la présence du chanteur français est restée secrète jusqu’au bout, au prix de nombreux efforts. « Le but était d’avoir un événement festif et joyeux », précise France Lengrand, l’attachée de presse de la station.

LA NEIGE EST AU RENDEZ-VOUS Mission réussie, avec la présence notable de quelques flocons, signe que la magie de Noël opère toujours à Megève. De quoi aborder sereinement les prochaines échéances, à commencer par La Grande Odyssée, le 16 janvier. Preuve qu’en l’attente de sa prochaine directrice, Megève Tourisme reste sur le qui-vive et met les bouchées doubles pour bichonner ses invités. Texte : Morgan Couturier - Photos © Luane et Ville de Megève

Toute l’actu de Megève sur megeve people Stéphane Pissard (BMW), Djan Mollenhoff (Rossi Automobiles) et Florian Thibert (Consultant Commercial)

Florence Bottolier (Mairie de Megève) et Jean-Claude Delile

Les ambassadeurs de Megève

Alain et Arlette Merelle (France Télécom) et Blandine Stramba (Casino de Megève) lyon people • janvier 2019 • 44 •


Nicolas Sibuet (Maison Sibuet), Chloé́ Boullet (Hibou Blanc), Thierry Bourdoncle (Propriétaire Hibou Blanc), Alexia et Stéphane Turpin (Events)

Séverine et Arnaud Leschemelle (Directeur Mont-Blanc Illuminations), Rachel Net (Groupe Mont-Blanc Illuminations) et Benjamin Delmas

Nicole et Cyril Ode, Alain Lorieux (Champagne Taittinger) et son épouse

Nadia Abbas, Élodie Bouffay, Caroline Pierot, Hélène Madec, Chloé́ Marignier et Christine Souriou (Équipe Megève Tourisme)

Laurence et François Fugier, conseiller municipal de Megève

Lucas Marchand, directeur général Les Portes du Mont-Blanc et Nadine

Marc et Christine Muffat-Es-Jacqu (Président des propriétaires fonciers es de Megève)

Nicolas Winckler (Megève People) et Alexis Olivier Sbrioglio (Journaliste culinaire)

Cathy et Jean-Michel Derobert, Katia Arvinberod, conseillers municipaux de Megève

Alexandra Monnin, Catherine Jullien-Brèches, Philipe Monnin, Marie-Christine Mecoen, Thérèse Blay et Philipe Robert (Équipe Hôtel du Soleil D’or)

45 • janvier 2019 • lyon people


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STYLE GASTRONOMIE

De gauche à droite : Le chef Mathieu Jullien, Arnaud Bernollin, Pierre Jullien, Dominique Roy (Pernod Mumm), le docteur Jean-François Millo et Jean Burdy (Mumm)

Les Cuisines Bernollin L

a coutume veut qu’à chaque entame de millésime, on s’entête à poursuivre quelques bonnes résolutions, choisies çà et là, au gré de nos envies. Mais après tout, aucun règlement n’en a fixé la forme, alors le jeune chef Mathieu Jullien, de la brasserie éponyme, s’est engouffré dans la brèche, à l’heure de proposer en guise de bienvenue, un perturbant, mais non moins succulent pot en croûte, un potau-feu revisité et glissé pour la première fois entre quatre croûtes, pour les besoins de ce repas festif. La perspective d’une nouvelle année est propice aux défis. Alors quand l’ancien pensionnaire du lycée Rabelais de Dardilly soumet son véritable pâté en croûte en guise d’entrée, à la table du cuisiniste Arnaud Bernollin, les convives ne peuvent s’empêcher de le confronter aux pâtés concurrents, dégustés quelques jours en amont, lors du dernier championnat du monde. Puis vint la dégustation, et le succès de la farce de volaille de Bresse, laquelle fait dire aux invités que Mathieu Jullien tient en son livre de recettes, un pâté susceptible de jouer la gagne. Le tout ficelé par les quilles au cordon rouge de Jean Burdy (Mumm), son père Pierre se réjouit à l’idée de ce somptueux projet, qui ne manquera

INVITENT MATHIEU JULLIEN Texte : Morgan Couturier - Photos : Saby Maviel

Arnaud Bernollin et le chef Mathieu Jullien

Pâté en croute de volaille de Bresse, salade de mâche à l’huile de noisette

Noix de riz de veau rôtie, sauce morille et pommes de terre grenaille

Le cigare Jullien, avec sa coque en chocolat, ganache caramélia et sa boule de glace vanille whisky

CUISINES BERNOLLIN - 198, ALLÉE VIADORÉE - ANSE - TÉL. 04 74 67 04 08 CUISINES BERNOLLIN - 5, PLACE PUVIS DE CHAVANNES - LYON 6 - TÉL. 04 78 93 00 61 lyon people • janvier 2019 • 46 •

pas d’exalter ses prochaines nuits. Mais qu’importe, le docteur JeanFrançois Millo, spécialiste des pathologies du sommeil, veille au grain, avant de s’envoler de l’autre côté de l’Atlantique, pour se ressourcer « d’un océan à l’autre ». Embauché au George V, avant même l’obtention de son bac, puis propriétaire de sa brasserie sur le boulevard des Brotteaux à tout juste 22 ans, Mathieu Jullien est pourtant loin de toutes ses considérations hasardeuses. Le chef préfère savourer son destin doré, dessiné au gré de ses préparations copieusement garnies. Ses noix de riz de veau rôties, sa sauce morille et ses pommes de terre grenaille placent d’ailleurs le repas sous les meilleurs hospices, avant le bouquet final, de circonstance à l’heure de basculer dans cette nouvelle année. Dans l’assiette, son dessert signature : un cigare Jullien, avec sa coque en chocolat et sa ganache poire caramel. 2018 part en fumée. Place aux nouveaux projets. BRASSERIE JULLIEN 44 BD DES BROTTEAUX - LYON 6E TÉL. 04 78 52 30 11


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buvez de l’eau écologique ! Conçue l’été dernier, la nouvelle marque du groupe Talassa veut apporter une alternative économique et écologique à l’eau en bouteille, grâce à ses fontaines améliorant la qualité de ce précieux liquide. Une nouvelle étape dans cette entreprise lyonnaise, spécialisée depuis 15 ans, dans la fabrication de matériel de traitement de l’eau pour l’habitat et les collectivités locales. Texte : Morgan Couturier Photos © Fabrice Schiff

L

e nom d’une marque trouve souvent sa source dans d’innombrables réunions, avant de couler de source, au gré d’un déclic. Pour Emmo, il faut alors puiser dans les grands espaces des pays nordiques et la nature. Le récit de cette appellation ne va guère plus loin, comme pour mieux concentrer l’attention sur le contenu, à savoir cette eau dénuée de toute impureté dont ce chlore, souvent si désagréable en bouche. Avec Emmo, Talassa tient ainsi sa fontaine de jouvence, quinze ans après la création de cette entreprise, spécialisée dans la conception et la fabrication de matériel de traitement de l’eau, qui au fil de... l’eau, a su imposer son savoir-faire et sa marque auprès des installateurs et des réseaux de distribution professionnels.

UNE MISE AU VERT Car l’idée était d’aller encore plus loin, de « passer au vert », dixit Jean-Christophe Meynand. « Il faut que l’on accélère le tournant écologique de la société, révèlet-il. Tous nos produits sont désormais pensés en prenant compte de leur impact écologique : le recyclage des composants, leur provenance ou les performances énergétiques. Il en va de même pour nos choix de développements stratégiques ». À commencer par l’utilisation de plastique, fléau de notre belle planète. « Nous voulons amener une alternative écologique et économique à l’eau en bouteille. Grâce à un système de filtration, on part de l’eau issue du réseau local pour proposer de l’eau purifiée, sans éliminer pour autant les oligo-éléments, décrit le directeur. Puis grâce à nos fontaines, nous pouvons alors proposer une eau fraîche, tempérée ou gazéifiée ». Outre le plaisir à la dégustation, le discours environnemental trouve ainsi une résonnance non-négligeable auprès

lyon people • janvier 2019 • 48 •

des clients, et notamment des entreprises, intriguées par ce concept environnemental, et la perspective d’accomplir un acte citoyen tangible. On leur propose alors d’installer une fontaine, tout en leur apportant des contenants recyclables et/ou réutilisables », assure-t-il.

UNE EAU DE QUALITÉ, ÉCONOMIQUE VIABLE ET ACCESSIBLE AU PLUS GRAND NOMBRE Alors forcément, l’idée suit son cours, jusqu’à s’immiscer au sein des écoles et des collectivités locales, alléchées, à l’idée de consommer ce « cristal des fontaines » de manière saine et éco-responsable (le bénéfice pour une collectivité est estimé entre 2 000 et 17 000€/an, ndlr). Et que dire des restaurateurs, évidemment intrigués par ce volet économique, objet de toutes les attentions. Avec une eau évidemment moins chère et beaucoup moins contraignante que celle mise en bouteilles, l’idée met

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l’eau à la bouche. Fraîchement lancée après l’été, la marque Emmo s’établit alors dans une trentaine d’établissements de la région lyonnaise, à commencer par le 1838 ou le Château de Montchat, les deux premières enseignes à avoir cru en ce projet. Le succès d’ores et déjà rassurant, Talassa peut alors aborder sereinement l’avenir et celui de son prochain. La promesse est prise : à chaque nouvelle fontaine vendue, Emmo prévoit de réserver une partie des recettes pour le financement d’une association caritative. Sur le thème de l’eau, évidemment. Pour que celle-ci ne soit plus à terme, une denrée rare. www.emmowaterforlife.fr


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44, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e T 04 78 52 30 11 Mar-sam : midi et soir et dimanche midi www.brasseriejullien.com brasserie jullien

lyon people • janvier 2019 • 52 •


Restaurant

Restaurant

bar - café - Restaurant

FOND ROSE

LE F2

MARGUERITE

Luc Abadie (Chef de cuisine)

Frédéric Fass

Guillaume Brevet (Chef de cuisine)

Cuisine des Bords de Saône

Mi-cuit de thon en croûte de sésame

Une cuisine entre tradition et modernité

25, chemin de Fond Rose - 69300 Caluire et Cuire T 04 78 29 34 61 Ouvert tous les jours, midi et soir Restaurant Fond Rose - Bocuse www.brasseries-bocuse.fr

2, place de l’Hôpital - Lyon 2e T 04 78 82 22 22 Mar-sam : midi-14h et de 19h30-22h00 www.lef2.com leF2 café Comptoir

57, avenue des Frères Lumière - Lyon 8e T 04 37 90 03 00 Ouvert tous les jours, midi et soir www.brasseries-bocuse.fr Restaurant Marguerite - Bocuse

bistrot chic

Restaurant

Brasserie

LE RIVE GAUCHE

DADDY POULE

SUD

Famille Guillermin

Franck Barrouilhet (Chef de cuisine)

Philippe Gauvreau

Banc d’écailler

cuisine du soleil

Lieu Atypique, Parking de 70 places en sous-sol

31, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e T 04 78 89 51 21 Lun-dim : midi et soir (sauf lundi et dimanche soir) www.le-rivegauche.fr Le Rive Gauche

11, place Antonin Poncet - Lyon 2e T 04 72 77 80 00 Ouvert tous les jours, midi et soir www.brasseries-bocuse.fr Brasserie Le SUD - Bocuse

173, avenue Charles De Gaulle - Tassin T 04 74 70 07 07 Ouvert tous les jours 10h30-1h daddy poule

bistrot italieN

restaurant

LE GRILL DU CHÂTEAU

ZAPPO

Restaurant

LE PRÉSIDENT

Daniel Large

Georgy Sfez

Christophe Marguin

viandes d’exception grillées, crues ou mitonnées

pizza et bière

Volaille de Bresse Mieral à la crème d’Etrez

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6, rue Challemel Lacour - Lyon 7e T 04 72 71 79 88 Ouvert tous les jours de 12h à 14h et de 19h à 22h30 www.zappo.fr Zappo

11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e T 04 78 94 51 17 Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h @restaurantlepresident www.restaurantlepresident.com

Restaurant

Restaurant

LE THÉODORE

33 CITÉ

Restaurant

CAFÉ DE LA GARE

Marco Chopin

Frédéric Berthod

Claude Barbet

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34, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e T 04 78 24 08 52 Lun-sam : midi et soir 12h-14h30 et 19h30-22h45 Le Théodore

33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 37 45 45 45 Ouvert tous les jours midi et soir (sauf le dimanche soir) www.33cite.com 33 cité

11, rue Général De Gaulle - 69530 Brignais T 04 78 05 17 53 Ouvert du lundi au samedi midi - Jeudi et vendredi soir Le Café 2 La Gare

53 • janvier 2019 • lyon people


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PEOPLE SPORT

Glen Somiaville, Roger Cesa, président d’honneur, Yann Roubert, président du LOU, Didier Deal et Joël Chopinaud (LOU)

Gilles Farah (Maestria) et Laurent Bertin (Bertin & Associés)

LOU RUGBY - PAU

Chouchou (Brasserie du LOU) et Patrick Celma, président de la ligue Aura de rugby

Béarnais aux visages pâles Texte : Jean-Marie Nauleau - Photos © Fabrice Schiff

V Mathieu Renaud (LOU), Alexandra Dornstetter et Charles Mussard (UPS)

Le speaker Maxence Rissoan

lyon people • janvier 2019 • 54 •

ainqueur de Pau sur le score de 3010, les équipiers du LOU Rugby s’imposent pour la quatrième fois consécutive sur la pelouse de Gerland. Avec de de surcroit le bonus offensif leur permettant de capitaliser à domicile 20 points sur 20 possible. Les hommes de Pierre Mignoni font donc la bonne opération de la 11ème journée du TOP 14 pour se repositionner dans le haut du tableau. Après la défaite cinglante subie à Clermont, dimanche 25 novembre, le groupe a su se ressaisir et la solidarité a permis au collectif de prendre l’équipe de Pau a la gorge, ne lui laissant que quelques miettes à se mettre sous la dent. Le fait marquant de la soirée est à porter au crédit de l’ailier néo-zélandais Toby Arnold qui a offert son 50ème essai sous les couleurs lyonnaises aux 11 500 spectateurs présents. Prochain match : LOU Rugby - Racing 92 Weekend du 26/27 janvier

Henri Carrillon et Bruno Gignoux

Steve Chevassus (Berthet) et Pierre Gaudy (Suez)


Frédéric Vernay (Chapoutier) et Philippe Dupont (Lise Charmel)

Benoit Poinas (Patriarca) et sa fille Manon

Isabelle Bretin (Prisme Consulting), Stéphane Barral (Eiffage Construction) et Jacqueline Helterlin (Matmut)

Gilles Tichadou (Vicat) et Philippe Bovier Lapierre (Médipôle de Savoie)

Danielle et Michel Noir, ancien maire de Lyon avec Guy Mathiolon, président de Serfim

Loan Goujon, Pierre Bouteille, Catherine Arbaud et Delon Armitage (LOU Rugby)

Olivier Deberdt (Mazars) et Jérémy Decia (Serfim)

Eric Paquien, Virginie Decia-Mathiolon (Prisme Consulting) et Gérard Barrero (Eiffage Construction)

Franck Isaac-Sibille (LOU Rugby), Bertrand Fialip (LOU Rugby), Didier Desplanche (ECAM Lyon) et Yann Cucherat, adjoint aux sports

Pascal Vitalis (Exsales) et Julien Roig (Heineken)

Fabienne Pluvinet et son époux Renaud (Mérieux Nutrisciences)

Olivier Ginon, président de GL Events, Chantal et Pierre-Yves Baratin, le docteur Jacqueline Ginon et sa fille Caroline Ginon (Fazenda Architecture) •

55 • janvier 2019 • lyon people


RUBRIQUE PEOPLE SPORT

Photo © Alain Rico

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Le Barth’ologue d’Anthony Lopes « Je ne mets jamais de masque ! »

À 28 ans et près de 200 matchs en Ligue 1, quel est ton objectif à court terme ? J’en ai plusieurs pour être sincère avec toi, mais si je pouvais atteindre les 300 matchs rapidement, ce serait une belle satisfaction.

Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s’allonge sur le divan de l’infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Le gardien de but de l’OL se prête au jeu ce mois-ci au bar du Kopster.

J’ai l’impression que l’image du gardien trop impulsif s’est calmée… Un peu, oui, c’est vrai, on parle plus de mes performances et tant mieux. À un moment, ça m’a un peu gonflé mais je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Quelle est la première qualité de Greg Coupet en tant qu’être humain ? Il a beaucoup de qualités, mais la première c’est la déconne. Il a une soif de vivre incroyable. Greg est un kiffeur bosseur et ça transpire sur nous les gardiens de l’OL. Quel et le joueur le + merdier du groupe ? Je ne peux pas dire qu’il y ait un joueur plus merdier qu’un autre, en revanche il y a beaucoup de personnalités fortes (il sourit). Qu’est-ce qu’il y a de plus casse-pied dans ton métier ? Mais ça ne va pas non ... il n’y a rien de cassepied dans mon métier ! C’est le plus beau métier du monde, je m’épanouis tous les jours. A quand remonte ta dernière cuite ? Il y a un an pour les fêtes de fin d’année... mais, je tiens à signaler que je n’ai jamais pris une reculée sévère... Boire plusieurs verres oui, mais rouler par terre ne m’intéresse pas. lyon people • janvier 2019 • 56 •

Quand tu étais petit, à qui voulais-tu ressembler ? À mon père, il était lui-même gardien de but. J’ai passé toute mon enfance au bord des terrains. Avec le recul, je sais que tout cela a inspiré ma vie. Tu préfères un contrat en béton avec l’ASSE à la fin de la saison ou finir en Ligue 2 ? Je n’ai même pas besoin de répondre, tout le monde connait ma réponse ! Ton dernier sms, c’était quand et pour qui ? A l’instant avec ma femme, je viens d’apprendre que nous sommes invités cet après-midi chez des amis. Dans la vie, que détestes-tu par-dessus tout ? Les hypocrites, les tricheurs, même si je suis beaucoup plus calme maintenant, je peux vraiment me fâcher avec ce genre de personnage. Il y a un journaliste que tu ne supportes pas ? Non, franchement non. Parfois je suis en désaccord, mais de là à dire que je ne supporte pas, c’est trop fort...

Et celui que tu préfères ? Je lis parfois les journaux sportifs, je respecte leur travail, mais je n’ai pas de journaliste chouchou.

Que vont dire tes proches en lisant le Barthologue ? J’espère qu’ils diront que c’est bien moi, je ne mets jamais de masque, je suis comme je suis. Maintenant on change, c’est toi qui me poses une question ? Quel a été le choix positif qui t’a permis de revenir sur OLTV ? Propos recueillis par Barth Ruzza, au KOPSTER

Question Kospter posée par Maxime Lavorel, Directeur de la restauration ML : Anthony, comment trouves-tu l’hôtel ? AL : Il y a une belle décoration, une belle ambiance, tout ça me parait positif, et le resto me donne envie ! (il sourit)


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PEOPLE SPORT

Ligue des champions Jean-Michel Aulas, président de l’OL et les président des ligues & des districts

LES TRIBUNES VIP D’OL - MANCHESTER CITY Texte : Franck Girardet - Photos © Fabrice Schiff

P Michel Vieira, président de MDA Company, Marino Faccioli, président Association OL, Maître Thierry Braillard et Serge Manoukian, vice-président OL

Pascal Voituret (Lojato) et Thierry Voituret (Le Verdi)

Marcel Prolange (Setreal) et Christophe Marguin, président des Toques Blanches Lyonnaises

lyon people • janvier 2019 • 60 •

our le dernier match de la phase de poule de Ligue des Champions, l’OL accueillait l’ogre Manchester City dont la valeur des joueurs est estimée à 1,05 milliards d’euros. Cela n’a pas empêché les Gones de se battre comme des lions et

de prendre finalement le point du match nul. Les 56 039 spectateurs ont applaudi un excellent spectacle, avec une intensité réelle, qui s’est soldé par 2-2, score flatteur pour les Anglais vu la physionomie de la rencontre.

Les tops

Les flops

-M axwel Cornet pour ses 2 buts et surtout son implication. Enfin un attaquant côté droit qui est à la hauteur du poste. -H oussem Aouar a de l’or dans les pieds, géant tant sur le terrain qu’humainement. Prestation XXL. -B runo « Pep » Genesio qui a pris 4 points contre « le génie » Pep Guardiola. Ceux qui l’avaient affublé ironiquement de ce pseudo doivent boire du vinaigre.

Hervé Bal (Editions HB), Alain Potiron (Champagne Mumm) et Frédéric Côte (Au Colombier)

- Ces 2 points perdus dans les dernières minutes contre Hoffenheim par deux fois puis Manchester City. - Les grillages installés devant chaque virage. - La victoire du Chakhtior Donetsk qui nous a contraint à un déplacement compliqué en Ukraine. Résumé complet sur lyonpeople.com

Maitre André Soulier et l’ancien député Marc Fraysse (Parlement & Territoires)


DANS LES LOGES...

Rima Saliba (Proxim) et Vanessa Rousset (AMDG)

Florian Maurice (OL), Albine Chambon (OL) et Maxime Gonalons (FC Séville)

Didier Caudard-Breille, président de DCB International, Nicolas Bailly et Laurent Moretti (Lagardère Sports)

Serge Bex (Olympique Lyonnais) et l’horloger Jean-Louis Maier

La loge Viessmann

La loge GSF Orion

Pierre-Emmanuel, Maître David Metaxas et Bruce Abastado (Audi)

Laurent Fiard, président du Medef Lyon Rhône, Jean-Louis Joly, DG du Medef Lyon-Rhône et Patrick Iliou, DG OL Groupe

Gérard Collomb, maire de Lyon, Gérard Houiller (OL) et Pascal Mailhos, préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes

Julien Sanglier et Mathieu Dechavanne (Compagnie du Mont Blanc)

Le colonel Serge Delaigue (SDMIS), Jean-Yves Sècheresse, adjoint à la sécurité, Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône et David Clavière, préfet délégué à la sécurité

Olivier Blanc, DG OL, Marco Polisson et Jean-Philippe Niewenglowski (Lyon People)

La loge Green

Style

La loge L’Ile

61 • janvier 2019 • lyon people


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Les 17 Rendez-Vous

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER ! Textes : Morgan Couturier Photos © Thierry Guyon - Thierry Pierre et Fabrice Schiff

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BRASSERIES BOCUSE INAUGURATION DU SUD

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«

n dirait le sud... et c’est joli ». Comme une résonance aux paroles de Nino Ferrer, la brasserie de la place Antonin Poncet, point stratégique de la maison Bocuse a inauguré ses nouvelles couleurs ce jeudi 13 décembre 2018. Refait entièrement, sous la coupe de l’architecte Caroline Ginon, le restaurant s’est drapé d’une atmosphère typique du sud. Avec succès. « C’est qualitatif, on se sent naturellement bien ». Venu en voisin, le maire Denis Broliquier n’a pas mis longtemps à adopter les nouveaux contours de la brasserie Le Sud, dont le rafraîchissement s’est conclu après dix jours de fermeture et cinq semaines de travaux. Il faut dire que le travail opéré a porté ses fruits. Depuis, la brasserie du groupe Bocuse s’en trouve naturellement rajeunie. Objet d’une profonde refonte stylistique, cette dernière tranche véritablement avec ses traits passés. + de photos sur lyonpeople.com / Bars et restaurants

2

3

LYON PARC AUTO

LA PRINCESSE HÉLÈNE DE FRANCE

Vernissage en mode peplum

invitée d’honneur de la Sidi Brahim à Lyon

Comme un retour aux sources dans la ville qui l’a vu naître et imposer sa grandeur, l’Empereur Claude est mis à l’honneur à Lyon avec l’exposition qui lui est consacrée au musée des Beaux-Arts « Claude, un empereur au destin singulier » et en résonance l’exposition présentée au parc LPA République « L’Empereur Claude, de Lyon à Rome ». Ce nouveau partenariat entre Lyon Parc Auto et une institution culturelle majeure de la métropole lyonnaise va permettre au plus grand nombre, au travers de photographies et de mises en scène originales et décalées, de découvrir un personnage peu connu qui fut pourtant le plus lyonnais des empereurs romains.

Le 18 novembre dernier, la Princesse Hélène de France, comtesse Evrard de Limburg Stirum, était l’invitée d’honneur de la cérémonie organisée à Lyon par les Chasseurs pour commémorer le combat de Sidi Brahim contre l’émir Abdel Kader en 1845. La sœur du Comte de Paris, marraine de l’Amicale du 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins, a assisté d’abord à la messe célébrée en la basilique Notre Dame de Fourvière, puis à la prise d’armes, à la remise de la gerbe et enfin au déjeuner au côté du colonel Jacques Brunet et de Denis Broliquier, maire du 2ème. La princesse a conservé des liens très forts avec le 7ème BCA, bataillon dont elle fut la marraine, et qui fut le bataillon de son frère le Prince François mort au combat le 11 octobre 1960.

Louis Pelaez, président de Lyon Parc Auto, et Geneviève Galliano, commissaire générale de l’exposition

« L’Empereur Claude, de Lyon à Rome » Du 4 décembre 2018 au 4 mars 2019 Parc LPA République / place de la République - Lyon 2

Source : La couronne.org •

69 • janvier 2019 • lyon people


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PEOPLE EVENTS

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Promotion 2018-Programme Grande Ecole

IDRAC Business School la remise des diplômes une

V

endredi 14 décembre, près de 3000 personnes étaient présentes pour féliciter et applaudir les 1400 diplômés 2018 des écoles du réseau IDRAC (IDRAC Business School, SUP’ DE COM, IET, IEFT). Familles, tuteurs d’entreprises, corps professoral et institutionnels étaient tous conviés à ce moment incontournable de fin d’année, pour saluer la réussite de leurs enfants, étudiants

consécration

et/ou salariés. Cette année la cérémonie s’est déroulée avec les présences de Catherine Puiseux Kakpo, directrice RSE - Groupe TF1, marraine de la promotion 2018 et de Richard Brumm, adjoint délégué aux finances et à la commande publique, représentant la Ville de Lyon. Les diplômés ont finalisé avec fierté leur parcours de 1 à 5 ans en initiale, alternance ou formation continue.

Photos © Saby Maviel

Antoinette Martin-Lise, directrice IEFT, Catherine Puiseux-Kakpo, directrice RSE-TF1, Virginie Lacroix-Altuna, directrice IDRAC Lyon et Pascale Laverriere, directrice IET

Laurent Espine, directeur du réseau IDRAC ; Antoinette Martin-Lise, directrice IEFT ; Pascale Laverriere, directrice IET ; Richard Brumm, adjoint au maire de Lyon, délégué aux Finances ; Eric Jeantet, président de l’AIPF ; Virginie Lacroix-Altuna, directrice IDRAC Lyon ; Nicolas Bertrand, directeur Général du Réseau C&D ; Bénédicte Favre, directrice développement international C&D ; Joan Zhou et Henry Hui, directeurs Abundance

Marie Erkel, organisatrice et Stéphanie Pavoine, professeur permanent IDRAC

Promotion 2018-Programmes Bac+4/5 Laurent Espine, directeur du réseau IDRAC et ses équipes

Promotion 2018-Programmes BTS

Promotion 2018-Programme Bachelor

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PEOPLE EVENTS

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La table Présidentielle : Valérie Decamp (Mediatransports), Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône, David Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon, Marie Lextrait (Association TFA), Gérard Collomb, maire de Lyon, Guy Mathiolon, président directeur général de SERFIM, Anne-Sophie Condemine, présidente de la Maison Lyon pour l’Emploi, Fouziya Bouzerda, présidente du Sytral, Marie-Sophie Obama, présidente déléguée du Lyon ASVEL Féminin, Elyes Fakhfakh, ancien ministre.

SERFIM

habille de bleu la CCI pour son dîner de gala

Pollutec

SERFIM a fêté ses 30 ans de présence Pollutec lors d’une soirée orchestrée par Prisme Consulting et le chef étoilé Jérémy Galvan Une manière gourmande et harmonieuse de mettre en lumière les métiers du groupe. «

Gérard Collomb, maire de Lyon, Guy Mathiolon, président-directeur général de SERFIM et Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône

T

err’eau fertile, sur la route du foie gras, le viaduc du lac, source d’énergie et canalisation gourmande ». Invité à partager sa créativité, pour le compte de SERFIM, Jérémy Galvan, chef étoilé du restaurant éponyme, a pris un malin plaisir à revisiter les différents corps de métier de l’entreprise présidée par Guy Mathiolon, et passée maître dans ses différents secteurs d’activité depuis plus de 140 ans. Outre les intitulés, le gastronome a donc glissé quelques ingrédients du succès de SERFIM dans ses assiettes, emportant les convives

au gré des saveurs, sur les enjeux de l’environnement, des travaux publics ou des T.I.C. Clients et partenaires s’en sont délectés et ces derniers se révèlent chaque fois plus nombreux. De bon augure pour SERFIM, qui n’a pas fini d’agrandir sa tablée. « S’ils continuent de se développer, le prochain dîner de gala se fera au LOU Rugby », a glissé le Maire de Lyon Gérard Collomb. Rendez-vous dans deux ans ! SERFIM Mécénat a également mis à l’honneur lors de cette soirée l’association TFA (Thelma for Anna), « du répit pour une meilleur vie ». Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

Pierre-Emmanuel Martin (Terre & Lac) et Alexandra Mathiolon (SERFIM Énergie) lyon people • janvier 2019 • 72 •


Gilles Catala (SERFIM Eau), Jacques Poncet (SERFIM Ouvrages d’art) et Olivier Julien

Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône, Virginie Decia-Mathiolon (Prisme Consulting), Guy Mathiolon, président-directeur général de SERFIM, Alexandra Mathiolon (SERFIM Énergie) et Gérard Collomb, maire de Lyon. André Roibet (Tebior), Laurent Costaz (SERFIM), Yves Barbier (Foncière Vauban), Virginie Decia-Mathiolon (Prisme Consulting), Pascal Protière (OPEF), Laëtitia Protière (Mairie de Meyzieu), Erick Roux de Bezieux (Syntagme), Thomas Rudigoz, député du Rhône, Nicolas Forel (Forel immobilier), François Gindre.

Guy Mathiolon, président-directeur général de SERFIM, Marie Lextrait (Association TFA) et David Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon

Violaine Rodriguez et Alexandre Fourtoy (1Kubator)

Marie Lextrait (association TFA) et Paméla Sabatier (SERFIM)

Didier Déal (SERFIM T.I.C.) Frédéric Foschia (SERFIM Route) Marie-Sophie Obama (Lyon ASVEL féminin) et Victor Jaffres (Eiffage Construction)

Virginie Paquien (Département du Rhône), Christine Guillen (SERFIM Real Estate), Guy Mathiolon (président-directeur général de SERFIM), et Véronique Benmoyal (SERFIM Real Estate)

Renaud Pfeffer, maire de Mornant et Raphaël Gas (SERFIM Recyclage)

Gaëtan de Sainte Marie (PME Centrale) et Pascal Blache, maire du 6ème arrondissement de Lyon

Emilie de La Roche (BPI France), Fabien Ripert (SERFIM) et Anne-Gabrielle Paillard (CIC)

Victor Jaffres (Eiffage Construction), Mickaël Sabatier, adjoint au maire du 9ème arrondissement de Lyon, Slim Mazni (Région AURA), Lotfi Ben Khelifa, conseiller municipal de la Ville de Vénissieux, Jean-Christophe Vincent (SERFIM), Gérard Angel (Les Potins d’Angèle), Virginie Paquien (Département du Rhône), Jérôme Payen (Mairie de Lyon), Mohamed Tria, président Lyon-Duchère AS.

Alain Etievent (ESF)

Jérémie Noyrey (ESF)

Jérémy Galvan, chef étoilé de la soirée

Raphaël Gas (SERFIM Recyclage) et Alain Dumestre (SERFIM Dépollution) •

73 • janvier 2019 • lyon people


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PEOPLE EVENTS

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© Jean-Francois Marin

Cédric Fechter, directeur général Aéroports de Lyon et Tanguy Bertolus, président du directoire Aéroports de Lyon

EASYJET

Depuis 10 ans, fait décoller le

Laurent Michaud (Alyzia), Sophie Schutzmann (Alyzia) et Azzedine Masseri (EasyJet)

tourisme régional B Lionel Flasseur et Laurent Cormier (Auvergne Rhône-Alpes Tourisme)

David Thompson (Aéroports de Lyon) et Sandra Coronel

asée sur le tarmac de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry depuis dix ans, la compagnie low-cost a grandement participé au développement du tourisme lyonnais et régional, en témoignent les 3 millions de passagers transportés cette année à bord des iconiques avions orange. Présente sur le territoire rhodanien depuis l’an 2000, la première compagnie aérienne en matière de court et moyen courrier « a donné le goût de prendre l’avion », si l’on en juge ses 20 millions de passagers transportés depuis 10 ans. Accompagnée par les équipes de Tanguy Bertolus et Cédric Fechter respectivement Président du directoire et Directeur Général d’Aéroports de Lyon, la compagnie entend poursuivre son développement à Lyon. Six nouvelles lignes ont été ouvertes cette année (Corfou, Fuerteventura, Rennes, Tel Aviv, La Canée et Agadir) et EasyJet met déjà le cap sur de prochaines destinations.

Photos © Saby Maviel

Céline Teboul (Apave) et Séverine

Valérie Germanon (EasyJet) et Pierre Grosmaire (Aéroports de Lyon) lyon people • janvier 2019 • 74 •

Cédric Fechter, directeur général Aéroports de Lyon, Tanguy Bertolus, président du directoire d’Aéroports de Lyon, François Bacchetta, directeur général d’EasyJet France, Lionel Flasseur, directeur général Auvergne Rhône-Alpes Tourisme et Jean-François Gaillard, directeur général ONLYLYON Tourisme

Pierre Bogart (EasyJet), Reginald Otten, directeur adjoint d’EasyJet France et Tanguy Bertolus, président du directoire Aéroports de Lyon

Isabelle Paumier et Mathieux Bachellerie (Havas Voyage)

.... pendant les discours Cédric Fechter, directeur général Aéroports de Lyon, Reginald Otten, directeur adjoint d’EasyJet France, François Bacchetta, directeur général d’EasyJet France et Tanguy Bertolus, président du directoire d’Aéroports de Lyon


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PEOPLE EVENTS

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Christèle Blache, Laurent Abitbol et Karima Héritier

EFAP LYON Une nuit au musée

Laurent Abitbol (PDG du groupe Marietton)

Justine Rateau, Aurélie Moreau et Jade Renault (EFAP)

pour les diplômés 2018

Roxanne Archambeau, Laurent Abitbol et Karima Héritier

Mathilde Sabatier, diplômée aux côtés de Karima Héritier et Laurent Abitbol

Photos © Fanny Bourg

Les élèves de l’école de communication ont bouclé leur parcours, diplôme en main. Un premier temps fort avant de s’envoler vers de nouveaux défis, professionnels ou universitaires dans d’autres spécialisations.

T

out est histoire de transmission, au sein de l’EFAP, la prestigieuse école de communication lyonnaise. Après le maire du 6ème Pascal Blache en 2017, un autre ancien élève Laurent Abitbol a assuré à son tour le parrainage des différentes promotions et des MBA spécialisés. Diplômé de la promotion 1990, le plus important voyagiste de France a pu transmettre tout son savoir-faire. Un bel exemple de réussite pour les étudiants de Karima Héritier.

Camille Plesiat, Laurianne Pinto et Elina Bacchiolelli

Karima Héritier, Alain Moreau, Aurélie Moreau, Cecile Dubuisson, Alice Rey, Théo Cécile Dubuisson, Alice Rey, Laurent Abitbol, Karima Héritier et Aurélie Moreau Antonella Desneux, Audrey Mazalairas, Alice Rey et Aurélie Moreau (EFAP)

lyon people • janvier 2019 • 76 •

Elina Bacchiolelli, major de promotion aux côtés de Vincent Montet et Laurent Abitbol



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PEOPLE EVENTS

8 Violaine Walckenaer (Laboratoire Sicobel) et l’architecte Carole Guyon

L’équipe de Maserati Gauduel

Gilles Bruyère (Création Contemporaine), Muriel et son époux l’architecte Thierry Jalibert

Depuis

20 ans,

CRÉATION CONTEMPORAINE assoit son style

Margaux Fouletier et Eric Aguera (Cubik Architecture)

C

Pierre Doucet (JFK Média) et Philippe Lamberet (Krone)

Pascal Daurat (Action Logement), Nicolas Winckler (Lyon People) et Thierry Combe (Asia Voyages)

Ingrid Andres (Cabinet Rouillon & Piralla) et Pierre-Henri Pacaud (Pyramide Conseils)

réée en 1998 par Gilles Bruyère, dans le but de valoriser les plus belles marques d’ameublement, Création Contemporaine a soufflé sa 20e bougie. La volonté est la même depuis le commencement, et il est fort probable qu’elle ne s’estompe jamais, tant l’histoire d’amour entre les marques d’ameublement et la famille Bruyère semble bâtie sur de solides fondations. Vingt ans après avoir traduit dans les faits cette passion du design, Gilles Bruyère et son fils Alexis entretiennent ainsi cette adoration farouche pour les belles marques que sont Knoll, Vitra ou Cassina, en témoigne la présentation de la version rééditée de la chaise Eames en fibre de verre ou du fauteuil LC2 de Le Corbusier revisité par Cassina avec des piétements en canon de fusil. Preuve qu’à 20 ans et sous le regard de la Maserati Ghibli (Gauduel), Création Contemporaine n’a altéré en rien sa philosophie : « continuer à meubler les salons des belles familles lyonnaises ». Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

Marie-Christine et Alain Casery (Michel & Cie)

Cyril Dussert (Espace 39) et Eric Ziliotto (Ez structures) lyon people • janvier 2019 • 78 •

L’équipe de Création Contemporaine

Patricia Genin, Alexis Bruyère (Création Contemporaine), son épouse Laury et Elisabeth Bruyère

Nicolas Winckler (Lyon People), Alain et Dominique Vavro, Gilles Bruyère (Création Contemporaine)


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PEOPLE EVENTS

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Miho Matsumoto, photographe, Taishin Somyo, (le temple zen de la falaise verte) et Tomoko Murakami (Ajinomoto)

Christiane Caparros (Lyon International), Thierry Vitoz (Université Lyon III) et Martine Bleton (Lyon International)

Hidekazu Nagasawa, consul du Japon, son épouse Keiko et Marta Pardo-Badier, directrice du Mercure Château Perrache

CHÂTEAU PERRACHE fête les 85 ans de l’Empereur du Japon

Michel-Pierre Deloche, secrétaire général du corps Consulaire de Lyon, et Christian Gelpi, président du comité des fêtes de la ville de Lyon

P Solenne (Cité Internationale de la Gastronomie) et Ivan Livolsi (Livolsi production)

Marta Pardo-Badier, entourée du vice-consul du Japon Misaki Egashira et son épouse Mika

arfums d’orient dans les salons de réception de l’hôtel Mercure Château Perrache, fin novembre. Accueillie par sa directrice Marta Pardo-Badier, la communauté nippone de la Région Auvergne Rhône-Alpes et son consul Hidekazu Nagasawa ont soufflé les 85 bougies de sa Majesté l’Empereur du Japon. Cette réception a pris cette année un relief particulier car elle coïncide avec les festivités du 160ème anniversaire des relations diplomatiques entre le Japon et la France. Grâce aux nombreux stands présents, les invités et les membres du corps consulaire ont pu profiter des délices et bienfaits de la gastronomie nippone, et découvrir la culture traditionnelle du Japon.

Julie (Château Perrache), Yuriko Nishikawa et Miki Imagawa (Bureau Consulaire du Japon)

Kristina et Jacques Valla, consul de Finlande, Soon Park (Association France Corée) et Jo Reina (CPME)

Texte : Marco Polisson - Photos © Saby Maviel

Gérard Herrbach, consul du Grand-Duché de Luxembourg, son épouse Marie-Christine et Carole Dufour (Id En tête) Atsuko Onuma (service aux expatriés), Yuka et Masato Fujiwara, professeurs de Japonais à l’école Ombrosa et Marta Pardo-Badier

Marco Polisson, rédacteur en chef de Lyon People, Marta Pardo-Badier, directrice du Château Perrache, Béryl Maillard, consul de Saint Domingue et Bertrand Thibert, consul du Monténégro

Jean-Charles Foddis (Aderly), Julien Rolland et Christophe Meunier (Métropole de Lyon) lyon people • janvier 2019 • 80 •

Hidekazu Nagasawa, consul du Japon, son épouse Keiko, Bruno Dufour, consul d’Equateur et Carole Dufour (Id En tête)

Miki Imagawa (Bureau Consulaire du Japon) et Marta Pardo-Badier, directrice du Château Perrache



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PEOPLE EVENTS

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Sidonie et Guillaume Serret (Porsche), Cécile et Gildas Bonhomme (Capio Médical)

Sophie Liminana et Gilles Clément

Pour finir l’année,

MILLÉSIME PATRIMOINE

se laisse bercer par

Sandy et Jean-Pierre Roux

Elodie, Brice, Mylène et Michel Mancuso, Emmanuelle et Jean-Guillaume (Millésime Patrimoine)

l’illusion

L’année fut riche pour Mylène et Michel Mancuso. Entre un déménagement au pied de l’Hôtel-Dieu et une activité de plus en plus prospère, le duo atypique spécialisé dans la gestion de patrimoine, a pris le temps d’inviter 140 personnes à Abbaye de Collonges. Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

U Michel Mancuso (Millésime Patrimoine) et Guillaume Vincent (AFS)

Scarlett Dufour et Christian Dechant (Avisio)

lyon people • janvier 2019 • 82 •

ne fois encore, pour boucler l’année, Millésime Patrimoine a pris soin de « mettre les petits plats dans les grands » au sens propre comme au figuré en se distinguant de ses confrères à l’occasion de ces fêtes de fin d’année dans ce lieu symbolique de notre région. Au menu, un savoureux repas de Noel, voulu « festif et surprenant » des cadeaux pour les invités, mais aussi les illusions de l’excellent mentaliste et magicien Pierre Manu, ont contribué à la réussite de cet événement. Fort de leur succès, mais aussi parce que c’est le moment pour Millésime Patrimoine, Mylène a profité de la soirée pour présenter son projet philanthropique : la création d’un fonds de dotations pour aider de manière permanente, 3 à 4 associations par an soutenant les enfants malades, battus, et mal logés. Elle s’est engagée à ce que son cabinet soit le premier donateur avec un budget 2019 de 50 000 €. Accompagnée d’une dizaine d’amies bénévoles, membres du conseil d’administration, elles rendront systématiquement compte aux autres donateurs personnes physiques ou morales de l’affectation des dons et des actions menées.

Cédric Carducci, Thierry Mestrallet (Tedd), Françoise Paris et Philippe Charvier, chirurgien ophtalmologiste

Sophie et Régis Bétoule (Café du Marché)

Christian Lafaye et Marie-Adeline Pitance (Sainte Foy Immobilier), Michel Mancuso (Millésime Patrimoine) et François Lafaye (Sainte Foy Immobilier) Robert et Claude Coponat (Coponat) et Stéphane Abitbol (Groupe Marietton)



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PEOPLE EVENTS

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76 nouveaux experts-comptables en Rhône-Alpes

76 nouveaux EXPERTS-COMPTABLES en Rhône-Alpes ! Thomas Peraldo, Banque Populaire AURA, Damien Dreux, Président de l’Ordre, Frédéric Panigot, Banque Populaire AURA, Odile Dubreuil, Vice-présidente de l’Ordre, Henri Baudoin, Banque Populaire AURA, Patrick Velay, Trésorier de l’Ordre et Grégoire Petit, Banque Populaire AURA

Damien Cartel et Anne-Hélène Mathieu, Vice-Présidents, Patrick Velay, Trésorier, Jean-Claude Lavorel, parrain de la promotion 2018, Damien Dreux, Président, Odile Dubreuil et Gilles Claus, Vice-Présidents

S

ous la présidence d’honneur de Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, représenté par Anne Pellet, conseillère régionale de la Métropole de Lyon, en présence de Damien Dreux, président de l’Ordre des Experts-Comptables Rhône-Alpes, 33 femmes et 43 hommes, composant la promotion 2018, ont prêté serment le mercredi 12 décembre 2018 devant leurs familles, les personnalités régionales et l’ensemble du Conseil Régional de l’Ordre. Ils ont juré solennellement « d’exercer leur profession avec conscience et probité, de respecter et faire respecter les lois dans leurs travaux ». Cette cérémonie a été parrainée par Jean-Claude Lavorel, président du groupe Lavorel Hôtels, qui a souligné son plaisir et sa fierté d’être parrain de la promotion.

Anne-Hélène Mathieu, Vice-Présidente de l’Ordre, Philippe Masson, élu de l’Ordre et Renaud Lancon, ACD Groupe

Damien Dreux, Odile Dubreuil, Bertrand Mie, expert-comptable ayan t prêté serment et Serge Bottoli, Compagnie des Expe rts de Justice de Lyon

Texte : Morgan Couturier - Photos © Jean-Luc Mège

Manon Duchesne, ANECS Rhône-Alpes et Grégory Masy, CJEC Rhône-Alpes

Norman Fabry, expert-comptable ayant prêté serment, Stéphane Van Hoof, Secrétaire Général de la CRCC de Lyon et Guillaume Collin, élu de l’Ordre

Virginie Meunier-Regaldo, Secrétaire Général de l’Ordre, Octavie Véricel, Marc Jolivet, élus de l’Ordre, Carole Dreux et Jacques Maureau, Président du CREF

de Lavorel Jean- Claude Lavorel, Directeur Général , Hotels et parrain de la promotion 2018 la Métropole Anne Pellet, Conseillère Régionale de l’Ordre de Lyon et Damien Dreux, Président de lyon people • janvier 2019 • 84 •

Laurent Millet, EBP et Nathalie Clemaron, Directeur du CREF

Anabel Marjollet, Sofraco, Christelle Marini, Vice-Présidente Déléguée Haute-Savoie Sud de l’Ordre, Jean-Marc Cottendin et Fabien Comte, Sofraco, Marie-Joëlle Chevallier, Vice-Présidente déléguée Haute-Savoie Nord de l’Ordre


PRÉSENTE

Aguttes vous propose une semaine d’exposition et de conférences ouvertes à tous du jeudi 24 au jeudi 31 janvier 2019 à la Gare des Brotteaux autour des 6 domaines qui constituent son cœur d’activité. Venez explorer les univers majeurs du marché de l’art avec nos spécialistes et experts et profitez de leur présence pour faire estimer vos objets, tableaux, dessins, bijoux, etc. Programme complet de cette semaine exceptionnelle sur aguttes.com > Calendrier e

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PEOPLE EVENTS

Anne Brunet, Marie Lentzen et Margot Bertrand (Agence Maatch)

Eric Vernusse (Banque Rhône-Alpes), Jean-François Granat (Les Vergers Boiron) et Jacques Simonet (InterMédia)

Fabienne Dumas (Docks 40), Pierre-Yves Gas (Plein Gas) et Julie Royer (COM to ME)

Lancement du 31ème

Guide INTERMÉDIA N

ouvelle année et nouveau lieu pour InterMédia, qui célébrait le 31e anniversaire de son guide sempiternel, rassuré par la bonne santé financière des annonceurs. Les fidèles en ont pris l’habitude. Chaque lieu, théâtre du lancement du nouveau guide, est soigneusement déterminé et réfléchi. Après s’être envolés au cœur d’Ifly, Jacques Simonet et son équipe ont donc choisi le Docks 40 à Confluence, connue pour sa concentration de sociétés de communication. L’occasion d’annoncer pour un avenir proche un site web modernisé et une nouvelle version de son hebdomadaire.

Jacques Simonet (InterMédia) et Djamila Calla (EG Active)

Mathieu Ozanam (InterMédia) et Frédérick Delaire (Kiwee rouge)

Louise Targe (Terre de Roses) et Roxane Archambeau (Bioderma)

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

Mathieu Maréchal (Agence Elvis) et Arnaud Thomas (Izi Event) Dany Morsilli (La Sphère des possibles) et Olivier Denéchère (Ultimum Advertising) Fabien Auboeuf (SACVL) et David Massot (Cirque Imagine)

Mélissa Jean, Charlotte Lorenzi, Cathy Guénard et Shirley Renet (Agence Parakalo)

lyon people • janvier 2019 • 86 •

Geoffrey, Cyrielle et Eric Digonnet (iFLY) Tiphaine Lamblin (Radio Espace) et Emma Clarey (Imagine et Sens)


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PEOPLE RUBRIQUE EVENTS

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Jacques Antoine et Lydia Férent

Julien Morin et Lucien Collet

eXclusive BMW ALTITUDE Soirée

à l’Abbaye Paul Bocuse

Photos © Fanny Bourg

M

ardi 27 novembre, BMW ALTITUDE 69 LYON célébrait dans la prestigieuse Abbaye de Collonges le lancement de ses 2 nouvelles créations : les BMW X5 et BMW Série 8 Coupé. Les 300 clients présents ce soir-là ont pu admirer le SUV leader mondial de son segment, la Nouvelle BMW X5. Plus grande, plus puissante, plus luxueuse et plus innovante, cette quatrième génération ne laissera personne indifférent tant elle est riche en nouveautés et innovations technologiques. Quant à la Nouvelle BMW Série 8 Coupé, on est subjugué par ses lignes ! Mariage parfait entre le luxe et la sportivité pour ce nouveau coupé de luxe. Les équipes d’ALTITUDE 69 Lyon sont désormais à votre entière disposition en concession pour vous accompagner dans la découverte et l’essai de ses nouveaux modèles.

Nathalie et Thierry Beaumont

Laurent et Sabah Neyret

L’équipe Altitude BMW autour de Pierre-Edouard Dieu

lyon people • janvier 2019 • 88 •

Pierre-Edouard Dieu, PDG Groupe ALTITUDE


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PEOPLE EVENTS

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Les commerciaux de Limonest : Jérôme, Nicolas, Daniel et Julien

Jérôme Sade, Responsable de la concession de Limonest et son équipe

LAND ROVER AUTOMOTION Evoque la nouveauté I

Photos © Fabrice Schiff et Fanny Bourg

Huit ans après le lancement de son ainé, la seconde génération du SUV Compact Evoque s’est dévoilée dans les concessions Lyon Nord et Lyon Sud d’Automotion. Avec au passage, un florilège de nouveautés.

l était attendu, huit ans après le succès engendré par son prédécesseur. Le nouveau Range Rover Evoque n’a pas manqué ses présentations, au sein des concessions Vénissieux Lyon Sud et Limonest Lyon Nord d’Automotion, où les amoureux de la firme britannique ont pu découvrir sa ceinture de caisse haute, sa ligne de toit plongeante, ses arrêtes de porte gommées et son effet SUV Coupé qui n’empêche pas pour autant le dernier-né de

Land Rover, d’agrandir le volume de son coffre de 10 %. Si ses phares LED Matrix n’auront pas manqué d’attiser la curiosité des clients, sous le regard du Directeur Thierry Cocco et du Responsable de la concession de Lyon Nord, Jérôme Sade, les visiteurs auront pu apprécier la toute nouvelle technologie d’hybridation légère incorporée au sein de ce SUV Compact et la praticité de son système « Terrain Response 2 », lequel permet au véhicule de s’adapter à tous

types de terrain de jeu, tout en bénéficiant d’une habilité intérieure accrue, et ce, malgré une longueur de véhicule inchangée (Il est possible de commander un intérieur éco-responsable en tissu à base de Fibre d’Eucalyptus, ndlr). Et si cela n’était pas suffisant, le Range Rover Evoque embarque le révolutionnaire « Ground View », lequel permet de voir virtuellement à travers le capot.

LAND ROVER AUTOMOTION ZAC de Sans-Souci, Chemin de Paisy, 69760 Limonest - Tél. 04 78 66 62 90 12A Rue des Frères Louis et Emile Bertrand, 69200 Vénissieux - Tél. 04 78 60 60 00 www.landrover-lyon.fr jaguarlandroverlyon

L’équipe de Vénissieux, Thierry Cocco Directeur, José Pinto et Olivier Foisset, les commerciaux

lyon people • janvier 2019 • 90 •


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- 19h : Accueil et apéritif animé - 20h : Repas animé par notre chanteur - 22h : Spectacle « Cabaret Cirque » - 23h30 : Piste de danse ouverte jusqu’à 1h00

79 € Repas + Spectacle (boissons incluses) Menu sur demande

Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 19h et le samedi de 9h à 18h. 113 avenue Charles de Gaulle - Tassin la Demi-Lune Tél. 04 37 46 50 47 contact.unmondeapart@orange.fr

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PEOPLE EVENTS

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WEST MOTORS

L’automobile sport et premium a son nouvel écrin

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fanny Bourg

C Valérie Courtin et Hervé Martial

Rémy Sabatier, Kevin et Nicolas Tardy

Franck et Julien Favre (Les Trois Chênes)

Philippe Faugier (Le Dressing), Elodie et Jean-Baptiste Aguettant (Light Air)

(Bentley)

Julien Monet (Monet RP) et Emeric Ruget (Only Kart)

réée en 2013, West Motors vient d’emménager à Dardilly pour promouvoir les lignes de ses plus belles marques. Les amateurs de belles carrosseries s’en frottent encore les yeux, tant ces bolides semblent se sublimer, au sein de cette nouvelle concession de 800m2. Ici, le sport automobile règne en maître, sur chaque espace du site, où se distinguent de belles italiennes, anglaises et autres allemandes du secteur premium. Une passion partagée par Kevin et Corentin Parsa, depuis leur plus tendre enfance, lesquels ont trouvé opportun de basculer sur Dardilly, et son chemin du Moulin Carron. « Nous sommes dans une configuration atypique, décrit Kevin Parsa. On veut du beau, que le client découvre des modèles que l’on ne trouve rarement ailleurs ». Le tout sans importation, avec des autos dont l’origine est garantie française. Quoi qu’il en soit, le rêve est désormais à portée de main et de volant. Ne reste plus qu’à essayer. West Motors 51, chemin du Moulin Carron - Dardilly Tél : 04 78 21 96 47

Stéphane Siranossian (Delta Nautic) et Nicolas Winckler (Lyon People)

Kevin Parsa et son épouse Audrey

Salvator (La Casa), Manuel et David (Groupe Nivatis)

lyon people • janvier 2019 • 92 •

Alexandre (Mercedes Etoile 69) et David (Aston Martin)


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PEOPLE EVENTS

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Leslie Lewis quartet

Philippe Martel et Kristin Marion (Groove Side Story & Réseau Jazz éducation Network France)

Groove Side Story Jazz fever au

Amandine Roussel et Yohann Fourcade

NOVOTEL LYON CONFLUENCE Dans la continuité du lifting du Gourmet Bar, le Novotel Lyon Confluence ambiance ses clients, via des soirées jazz et boogie-woogie, fiertés du directeur Thierry Roussel.

Olivier Paudet et son épouse Violaine

Cyril Gaillot et son épouse Caroline

« Le jazz, c’est ce qui nous permet d’échapper à la vie quotidienne », écrivait le compositeur Stéphane Grappelli. Le message a bien été compris du côté du Novotel Lyon Confluence, où son directeur Thierry Roussel a initié les soirées Groove Side Story, tous les premiers mercredis de chaque mois, en plein cœur de son attrayant Gourmet Bar. Outre le jazz, le lieu verse ainsi la nuit tombée au rythme du swing, du rockabilly et du boogie-woogie.

Rabia Chtiba et Louisa Hamani

« Nous voulons donner une autre ambiance, avec un côté plus festif, plus convivial aussi, avec l’organisation de quiz », décrit ainsi le directeur. Et le concept plaît, à en juger la centaine d’invités présents chaque mois, avec une formule attractive à 29 €, mêlant concert et buffets. D’autant que les artistes sont de qualité. Après la voix californienne de Leslie Lewis en décembre, Suzy Randria, Hervé Meschinet et Kirk Macdonald monteront sur scène à compter du mois de février. Alors quand la musique est bonne... Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

Bruno Schaeffer, Thierry Roussel et Stéphane Sonnet (Accorhotels)

La 1ère gagnante de la soirée

Danielle Perrodin et Corinne Feltrin Marie Sturm, Apolline Dron et Elise Gaudin (Centre Commercial Confluence)

lyon people • janvier 2019 • 94 •

Jonathan Majewski et son équipe


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PEOPLE EVENTS

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SUPDEMOD LYON Diplômés et stylés !

Denis de Bénazé, fondateur IDRAC Lyon et président de Supdemod, Jamal Hammouch, directeur de Supdemod et Pierre-Jacques Brivet, président Modalyon

La délivrance est intervenue avant les fêtes, comme un premier présent glissé sous le sapin. Après trois ans de labeur et de formation, les diplômés de Supdemod ont été mis à l’honneur dans l’amphithéâtre du campus René Cassin. Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel Marie-Ange Guichon, Emilie Guichon et Manon Brisebard (Supdemod)

André Creismeas (Lucien Pagès Communication), Frederic Guillermin, (Champagne Ruinart) et Nathan Millet-Ursin (Supdemod)

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a créativité a donc une récompense, qui tient en très peu de chose, une pochette noire, à la valeur pourtant inestimable. Il suffit d’ailleurs de constater la joie des étudiants pour saisir l’importance de cet appréciable certificat, clé de voute quasi-obligatoire pour basculer dans la vie professionnelle ou pour envisager la poursuite d’études. D’autant que le cru 2018 fut particulièrement prolixe, avec pas moins de 37 élèves diplômés dans la promotion Bachelor Marketing de la Mode et du Luxe, 21 en Bachelor Styliste–Modéliste et 6 en BTS Design de Mode. Dans pareil cas, la lumière est évidemment revenue aux majors de promotion, dont Caroline Dovis, figure de proue de sa session Styliste-Modéliste, Pierre-Jacques Brivet, président Modalyon, Jacques Buccino, Henri Fabre (Supdemod) et Anne Buccino (ABM Loc)

lyon people • janvier 2019 • 96 •

récemment embauchée par la société new-yorkaise Koshka Mashka. Parrain de l’événement, le président du CEO d’Ines de la Fressange Paris, Fabrice Boe, a cerné le talent de ces diplômés, façonnés par le directeur Jamal Hammouch et son président Denis de Bénazé. À commencer par Margo Herssens, major de la promotion BTS Design de Mode et Yang Yang, jeune major de la promotion Marketing de la Mode et du Luxe, d’origine chinoise dont la maîtrise courante de quatre langues étrangères devrait lui assurer un bel avenir. Gage à leurs confrères et consœurs de suivre le même parcours, pour demeurer fidèles à ces paroles de Coco Chanel : « Je ne fais pas la mode, je suis la mode ».


Vincent Di Caro (Veolia), sa fille Giuliane (Supdemod), son épouse Karine et Julien Di Franco (Ineo)

Henri Fabre, Giuliane Di Caro et Maxime Secalot (Supdemod)

Sandra Forestier (Supdemod) et Mickael Ros (Vulpes) Denis de Bénazé, président de Supdemod

Louise Coponat (Supdemod), son frère Maxime (Esprit), Sandrine et François, les parents (Plastalver) et Innes Garcia (IDRAC) Ayash Houssin, Corinne Houssin (Supdemod) et Mathilde Tallin Caroline Dovis, Major du Bachelor Stylisme Modélisme. En CDI international pour la société Koshka Mashka, elle rentre d’une mission à New York. Denis de Bénazé, président de Supdemod, Caroline Dovis, Major du Bachelor Stylisme Modélisme, et Annie FARA, Responsable Pédagogique du Bachelor Styliste-Modéliste

Jamal Hammouch, directeur de Supdemod, entouré de la famille Secalot, Maxime (Supdemod), Frédérique et Thierry (Pro Contact Solution)

Catherine (Etude Pivoine) et Florence Guerreau (Carsat), Charlotte Sagnes (Supdemod) et Emmanuel Hoarau (Les compagnons du devoir)

Pierre-Jacques Brivet, président Modalyon et Yang Yang, major du Bachelor Marketing Mode & Luxe

D’origine chinoise, Yang Yang est la major du Bachelor Marketing Mode & Luxe.

La promotion 2017-2018 de Supdemod

97 • janvier 2019 • lyon people


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CARNET

Carnet mondain

À LIVRES OUVERTS

//////////////////////////////////////////////////////////// Textes : Jacques Bruyas

NAISSANCE

« L’Hôtel-Dieu, une passion lyonnaise »

25/12/2018 - Victoire chez Laure Amoroso et Stéphane Ogier

DISPARITIONS Dans nos intentions de prière Madame Christiane Nicolas ; Monsieur Edmond Rog, papa de Laurence Chabbat dont nous partageons la peine ainsi que celle de sa famille et de ses proches ; le journaliste Florent Dessus, éditeur du mensuel Vox Rhône-Alpes (photo ci-contre avec son grand ami Jean-Paul Borgeot, chef de La Tassée).

NOMINATIONS MÉTROPOLE DE LYON Suite à l’éviction de Jérôme Payen et d’Arabelle Chambre-Foa recasés au cabinet de Gérard Collomb, la Métropole de Lyon vient d’officialiser l’embauche de Cédric Grail et Pascal Protière, respectivement directeur de cabinet et conseiller technique infrastructures, transports et mobilités.

LAVOREL HOTELS Entrée dans le groupe hôtelier lyonnais en 2015 au poste de directrice commerciale, puis au développement, Charline Bresse vient d’être nommée directrice générale adjointe par Jean-Claude Lavorel.

COMMÉMORATION Messe en mémoire de Louis XVI Samedi 19 janvier 2019 à 10h30 au sanctuaire Saint Bonaventure (place des Cordeliers) sous la présidence du frère Louis-Marie de Jésus et en présence de S.A.R. Le Prince Rémy de Bourbon Parme avec la participation des trompes de chasse des Echos du Lyonnais. À l’appel de l’association Présence du Souvenir Bourbonien en Rhône-Alpes. Renseignements : www.psbenlyonnais.fr et 06 76 79 63 60

VOTRE CARNET DE VOEUX 2019 Lundi 7 janvier à 19h ....................................... Vœux du Maire de Lyon Mardi 8 janvier à 19h ..... Vœux du Gouverneur militaire de Lyon Mardi 8 janvier à 18h30 ................................... Vœux du Maire du 2ème Mardi 8 janvier à 19h ......................................... Vœux du Maire du 6ème Jeudi 10 janvier à 18h ........... Vœux du Président du Département Jeudi 10 janvier à 18h ................................. Vœux du Préfet du Rhône Lundi 14 janvier à 18h ...................... Vœux du Président du MEDEF Mardi 22 janvier à 12h ....................... Vœux du Président de la CNR Mercredi 30 janvier à 19h ............. Vœux du Président de la CPME

COURIR POUR ELLES Le 19/05/19, Sophie Moreau compte réunir pour sa célèbre course 19 000 femmes engagées contre le cancer ! Save the Date ! Inscriptions : www.courirpourelles.fr lyon people • janvier 2019 • 98 •

Q

ue voici un livre bien venu à point nommé ! Au moment où l’Hôtel-Dieu revêt sa parure de fêtes pour entrer en une nouvelle ère, que savaient réellement les Lyonnais de ce majestueux bâtiment longeant les rives du Rhône avec autant de prestance ? L’Hôtel-Dieu, c’est une enfilade harmonieuse et architecturalement heureuse de vingt bâtiments qui, depuis le bas Moyen-Age, accueillirent les pèlerins puis les plus brillants médecins et servirent autant de maternité pour nombre de Lyonnais que de centre de soins, de réparations chirurgicales. Certains d’entre eux naquirent et rendirent l’âme en ces mêmes locaux. Didier Repellin, architecte en chef des Monuments Historiques veilla avec l’architecte Albert Constantin et de nombreux maîtres-artisans (MariaGabriella de Monte, Luc Vaganay... au nouveau devenir de ce joyau de Soufflot (entre autres) et de ce haut lieu de la mémoire lyonnaise qui vit défiler de Rabelais, Pouteau, Petit, Gensoul, Bonnet, Poncet, Ollier, Jabouley, Carrel, Mérieux, toute l’intelligence médicale de quatre siècles. Ce livre, fruit d’un collectif d’auteurs (dont Aline Duret, Bénédicte Georges, Gilles Fabien... sous la direction de René Raffin est un trésor de témoignages, d’anecdotes et d’une iconographie rare. Éditions Le Progrès/133 pages/19,90 euros

« Enflammée »

d’Emilie Sablon

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e premier livre d’une jeune auteure s’aventurant dans le domaine de l’« héroïc fantasy »… Rose est une adolescente perpétuelle menant une existence routinière et solitaire à l’exception de la compagnie de son chien Moon avec lequel, en dehors des heures d’un travail uniquement alimentaire et sans intérêt, elle arpente les chemins buissonniers d’une campagne aussi esseulée qu’elle. Jusqu’à ce qu’un jour… car c’est toujours ainsi que cela débute, le jour où tout bascule. Le genre « Fantasy » plait énormément à un lectorat jeune et connait à Lyon quelques plumes délicates au premier rang desquelles on se doit de signaler Valérie Simon. Elle se retrouve l’élue pour affronter de puissants égrégores qui ont décidé de freiner, si ce n’est d’éradiquer l’existence humaine sur Terre. Ce parcours initiatique de combattante d’abord immature puis aguerrie va pousser Rose à rencontrer Julian aux pouvoirs aussi déroutants que les siens mais somme toute complémentaires. Et si c’était la vie que le mal voulait et une nouvelle humanité, une nouvelle civilisation dont deux jeunes gens seraient alors porteurs. Ce livre au style maîtrisé et assumé sera un excellent compagnon pour les soirées d’hiver et un expédiant assuré pour un printemps revigoré. Éditions E.S/333 pages/20 euros.

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Š Vincent Delesvaux

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Tristan et Romain, Jardiniers



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