LYON PEOPLE Juillet/Août 2020

MEGÈVE

LE TUBE DE L’ÉTÉ dans les Alpes

N°209 – Juillet/Août 2020

SORTIE ESTIVALE

VIA RHÔNA

Les chemins de la liberté ANNIVERSAIRES

LES 30 BOUGIES DU COMITÉ

MISS RHÔNE-ALPES LES 40 ANS DE DESSANGE À LYON DOSSIER SPÉCIAL

GOLF & GASTRONOMIE

en Dombes

N°209 – Juillet/Août 2020

LYON EUREXPO 28 OCTOBRE 1 NOVEMBRE 2020

equitalyon.com

EQUITA LYON

L’événement Cheval 2020

140 000 m2

5

de stands et espaces d’animations

3 500

750

chevaux sur le site

exposants et éleveurs

175 000

1

11

1

visiteurs en 2019

1

jours de célébration du cheval

carrières animées en continu par des compétitions, des animations, des démonstrations et des shows d’élevage

Village des startups Hippolia by Equita Lyon

Pôle Western. RDV avec les meilleurs cavaliers européens d’équitation américaine

Pôle Santé animé par des professionnels de la santé équine et humaine

LONGINES EQUITA LYON

CONCOURS HIPPIQUE INTERNATIONAL

4

étapes Coupe du monde FEI de Jumping, Dressage Attelage et Poneys

2

soirées sport et spectacle : jumping de haut niveau et spectacle équestre.

Tous les niveaux de compétition, des Coupes du monde FEI aux épreuves club

INFORMATIONS PRATIQUES

BILLETTERIE equitalyon.com Points de vente habituels : Carrefour - Fnac - Géant - Magasins U Ou sur carrefourspectacles.com fnac.com - francebillet.com

*Jeudi 29 octobre : accès à la tribune de la carrière internationale à partir de 8H00 pour l’épreuve FEI Dressage World CupTM Grand Prix qui débute à 8H30

@equitalyon #equitalyon

equitalyon.com

© GL events - Photo : © Christiane Slawik

Du mercredi 28 octobre au dimanche 1er novembre 2020 Ouvert tous les jours de 8H30* à 20H30 sauf le dimanche de 8H30 à 19H00 e-mail : equitalyon@gl-events.com

COLLECTION CHANCE INFINIE

91, rue du Président Edouard Herriot, Lyon 2 ème

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EDITO

clinique du parc lyon

LA VICTOIRE DES BOBOS SUR LES RÉSEAUX E

lections municipales et métropolitaines. Pendant des semaines, nos confrères ont joué les oiseaux de bon augure au service des Verts dont ils annonçaient sans cesse la victoire en se montrant enchantés par cette perspective. La joie de voir le commandeur Gérard Collomb déboulonner de son piédestal et la droite se crasher a mis en transe même les plus réservés. Avec des expressions chocs : « fin de règne » « ancien monde »...

Lyon People aura été le seul média lyonnais à vous faire entendre une autre musique.

Bien entendu, ça n’a pas étonné nos fidèles lecteurs qui savent que nous ne biberonnons pas au politiquement correct, mais cela a interpellé de nombreux internautes qui ont fait notre connaissance durant la campagne (notre audience web a grimpé en flèche depuis le confinement). Certains d’entre eux ne se sont pas gênés pour nous sonner les cloches. Sans les fêler.

Les acteurs économiques en résistance

LA CLINIQUE DU PARC ET LE PARC LASER VISION PRENNENT SOIN DE VOUS Nous restons les mêmes !

Et pour cause, nous n’étions pas seuls. Durant toute la campagne, nous avons été les porte-voix des principaux réseaux et corps de métiers qui font la richesse et irriguent l’emploi de notre ville. Que ce soit chez les professionnels de l’immobilier, les acteurs du tourisme, les chefs et restaurateurs, les patrons petits et grands, le même rejet du bloc écolo-communiste.

Monsieur 20% des Lyonnais

« Après les chèvres LREM, les moutons verts » titrait Lyon People à l’issue du premier tour des municipales. La bestiole à la toison verte d’apparence inoffensive piaffait au pied des marches de l’hôtel de ville, au sommet duquel flottait encore fièrement le drapeau tricolore.

Nous constations que le phénomène grégaire qui avait émergé lors des élections législatives de 2017 et porté d’illustres inconnus sur les bancs de l’Assemblée nationale était sur le point de se répéter, avec les Verts et leurs alliés d’extrême gauche cette fois. C’est fait.

Le syndrome Gaby Caillet

Mis à la porte par le petit troupeau des bobos nouveaux Lyonnais — seulement 20% des inscrits —, en surnombre ce jour-là par la faute des abstentionnistes, Gérard Collomb aura désormais tout loisir de refaire le match... Il a été, à son tour, victime du syndrome Gaby Caillet, du nom de l’emblématique maire de la Croix-Rousse, dégagé de sa mairie en 2001 par les bobos qu’il avait lui-même installés sur les pentes. Les tristes tenants de la paupérisation et du repli sur soi ont investi son magnifique hôtel de ville pour les 6 prochaines années. De purgatoire pour Lyon et les vrais Lyonnais.

Marco Polisson Rédacteur en chef

Clinique du parc 155, boulevard Stalingrad Lyon 6e T. 04 72 44 88 00 www.cliniqueduparclyon.com

Centre Parc Laser Vision MEDIPARC 1 1A, rue Jean Nouvel - Lyon 6e T. 04 72 44 88 88 www.parclaservision.fr

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SOMMAIRE

Juillet 2020

NEWS

5 Édito 8 La vie lyonnaise

10 La vie politique

14 La vie économique

P.16

16 La vie culturelle

Justin éclipse le Buddha Bar P.12 Elections municipales Le dessin de Grégory Doucet

Magazine d’avril

École Iléri

Adieu Cardinal Philippe Barbarin / À livres ouverts

18 La vie gastronomique

Pierre Orsi / Le B complexe

22 Sorties Via Rhôna

24 Megève Le programme de l’été Magazine de mai

DOSSIER GOLF & GASTRONOMIE EN DOMBES

26

Carine Montet - Dombes Tourisme /

P.22

Golf de la Bresse / Golf du Clou / Golf du Gouverneur / Golf de Mionnay / Golf de la Sorelle / Ballades autour des étangs / Château des Creusettes / Domaine Boiron / Château de Versailleux / Activités été 2020 / Les tables de la Dombes

Magazine de Juin

68 Style gastronomie

NUMÉROS COLLECTOR EN VERSION PAPIER

TOP 20 des adresses gourmandes / Cuisines Bernollin P.48

72 PEOPLE SPORT

9,19 euros l’exemplaire ou 15,19 euros les 2 (port compris)

Retour du LOU Rugby et de l’OL à l’entrainement

76 PEOPLE EVENTS

Mois par Moi : Au revoir Françoise Petit

30 ans Comité Miss Rhône-Alpes 40 ans Jacques Dessange à Lyon

P.54

82 Carnet mondain

Lyonpeople.com n°209 - Juillet/Août 2020

Adressez vos commandes à : marie@lyonpeople.com Tél. 04 72 82 97 78 Paiements en CB, chèques ou espèces

Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

Couverture : © Batman 57 Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com Journaliste Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com Direction artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com Photographe maison Fabrice Schiff - fab@lyonpeople.com Photographes Saby Maviel, Pierre Jayet, Michael Zeilfelder Ont collaboré à ce numéro Pascal Auclair, Christian Mure, Christophe Magnette, Nadine Fageol, Jacques Bruyas, Bernard Gouttenoire, Emma Ressegaire (stagiaire) et Laurette Directrice de clientèle Charlotte Borel - charlotte@lyonpeople.com - 06 09 54 11 74 Attachée commerciale Sophia Jeannot - sophia@lyonpeople.com Assistante commerciale Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com Diffusion Agence Coyote Diffusion

Ce magazine est distribué chez vos 1200 diffuseurs Il est disponible gracieusement en version numérique Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 178 030 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier.

Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.

100 000 lecteurs tous les mois Etude Médiamétrie 05/2005

Lyon People est certifié par l’OJD BP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06 Service commercial : (Tél.) 04.72.82.97.78

Ce magazine comporte 2 encartages

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7 • juillet 2020 • lyon people

LA VIE LYONNAISE

ECHOS DE LYON

LE DERNIER MÂCHON

La Papéthèque à Paris. L’entreprise lyonnaise dirigée par Carole Chateau ouvre un 5ème magasin, situé dans une adresse prestigieuse : 26 rue Soufflot, entre le Luxembourg et le Panthéon. L’entreprise compte désormais une trentaine de salariés pour un chiffre d’affaires de 5 M€.

D

Enchères. Braque redonne le moral à Cécile Conan. L’Hôtel des ventes d’Ainay a reçu la visite de 2 braqueurs, qui se sont emparés de 400 000 euros de bijoux. « Je suis vraiment écœurée, six mois de travail anéanti » tempête la commissaire-priseur qui a pu se consoler avec la vente du samedi 13 juin qui a très bien marché.

Le tableau de Georges Braque qui faisait figure de lot vedette a été adjugé 270 000 euros.

de Lionel Barrière ans la galaxie lyonnaise, à l’écart des étoiles verdoyantes et des courants décroissants, rayonne une planète à part, la planète mâchon.

Elle pleure l’un de ses plus illustres habitants Lionel Barrière, dit Léon. À 46 ans, le directeur de division chez GL events audiovisual était « un créatif de l’ombre » selon l’expression de son ami Maxime Caminale, président du Mâchon fidésien. Après avoir côtoyé le groupe d’Oliver Ginon en faisant le « road » sur des événements, il est embauché en janvier 2000 par Xavier Moulin comme attaché commercial. « Il a ramené du business comme personne ! » raconte Serge Luc qui l’a rencontré sur le chantier du G7 en 1996 avec ses copains des « Cafards ». Un soir sans doute bien arrosé, alors qu’il festoie avec Yannis Rousseau, Maxime Caminale et Claude Barbet, il lance l’idée d’organiser le plus

grand mâchon du monde au stade de Gerland. Pas du genre « parole en l’air », le Léon ! Aussitôt dit, aussitôt fait, et les voilà qui rassemblent le 28 avril 2018 – avec l’aide numérique de Pierre-Yves Gas et le soutien d’une foule de personnalités – 1100 gourmands sous la grande tente du LOU Rugby. « Il s’est occupé de tout le monde et pas suffisamment de lui ! » En ce triste dimanche 28 juin, Léon s’en est allé, en toute discrétion, emporté subitement par un malaise cardio-vasculaire dans son appartement alors qu’il faisait des travaux d’embellissement. Ce papa poule attentionné laisse derrière lui ses deux jeunes princesses Justine, 10 ans et Marion, 6 ans… ainsi que leur maman Nathalie. MP

Koezio accueille à nouveau les gamers Le plus grand parc d’aventures indoor de Lyon a rouvert ses portes ! Son espace de jeu de 5000 m2 pour la mission agent d’élite, sa terrasse de 500 m2, ses terrains de pétanque et son espace bar restauration sont désormais accessibles.

LE DIFFUSEUR DU MOIS Cabinet vétérinaire du Point du jour 18, rue Joliot Curie - Lyon 5 Photo © Coyote Diffusion

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> Son portrait complet sur lyonpeople.com / Les Gens

ABONNÉS CANAL+ et BEIN SPORTS

La croisade de Vincent Durand Passionné de ballon rond, l’avocat lyonnais Vincent Durand a engagé une croisade sportive contre Canal+ et Bein Sports, les deux chaînes tributaires cette saison des droits du championnat de France de foot. Deux chaînes qui ne semblent pas décider à reverser le moindre centime à leurs abonnés, et ce, malgré la décision (contestable) de la Ligue de mettre un terme à la saison en cours. « Ils ne peuvent pas ne pas rétrocéder une partie des abonnements. C’est contraire à leur logique ! » Le coup de l’arroseur arrosé. MC

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CLAP DE FIN POUR LE BUDDHA-BAR

Avec Justin, les Guillermin tentent un nouveau pari à l’Hôtel-Dieu Après deux années passées sous le pavillon Buddha Bar, PierreOlivier et Nicolas Guillermin ont pris le parti de tourner la page de la célèbre franchise parisienne. Place à Justin, « un lieu qui vous veut du bien ». Ni plus ni moins. Le nouveau bar de Pierre-Olivier et Nicolas Guillermin se veut plus dans les mœurs actuelles, en témoigne le choix d’un sobriquet lui-même dans l’air du temps. « On veut que les gens se détendent et passent un bon moment », nous a confié Nicolas Guillermin, bel et bien investi dans ce nouveau projet, alors que certains bruits de couloirs laissaient entendre que l’aventure des deux frères était vouée à se terminer. MC > La suite sur lyonpeople.com / Bars et restaurants lyon people • juillet 2020 • 8 •

AGENDA GENTLEMAN PÉTANQUE Les Lyonnais de Megève se retrouvent le 18 juillet pour le traditionnel trophée 4ÈME TROPHÉE GOLF PAUL BOCUSE Lundi 7 septembre 2020 au Golf Club de Lyon

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À LIMONEST

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octobre 2020 dossier spécial

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Un large choix de viandes d’exception grillées, crues ou mitonnées.

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Les propriétaires de chevaux de course du XIXème siècle à nos jours

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Rédaction : Marco polisson

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LA VIE POLITIQUE

2ÈME TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES

ÉCULLY

Sébastien Michel succède à Yves-Marie Uhlrich

P

assé tout près de la victoire dès le premier tour, Sébastien Michel peut enfin souffler, sa prise de fonction est cette fois entérinée.

Malgré la crise du coronavirus, laquelle aurait pu rebattre les cartes, le premier adjoint, soutenu par le maire sortant Yves-Marie Uhlrich, a réussi à convaincre les électeurs

Les résultats

de confirmer les votes enregistrés au premier tour, tout en engrangeant plus de 300 voix supplémentaires. Sébastien Michel parvient à accroître sa suprématie, avec 2042 voix récoltées, soit 49,59% des suffrages, ce qui lui permet de disposer d’une confortable majorité de 25 sièges sur 33 au conseil municipal où A B C D

E

n ballottage favorable à l’issue du premier tour, le socialiste Jean-Michel Longueval, ne sera finalement pas parvenu à conserver la maigre avance qu’il avait acquise au premier tour. Après avoir remplacé Annie Guillemot au pied levé, le candidat de la gauche aura donc vu la tendance s’inverser en quelques mois, ce dernier échouant dans son entreprise pour seulement 194 voix. En revanche, le triomphe est total pour son opposant, Jérémie Breaud, dont l’alliance avec le candidat LREM, François-Xavier Pénicaud aura porté ses fruits. Le candidat des Républicains récolte 51,22% des suffrages exprimés. Le nouveau maire quadragénaire a remercié ses amis (anciens et nouveaux) très chaleureusement. La mairie change donc de couleur. Après 50 ans de socialisme, Bron bascule à droite.

Inscrits : 22 603 – Votants : 8 094 soit 35,81% des électeurs 3849 voix 4043 voix

48,77% 51,22%

SAINT-DIDIER-AU-MONT-D’OR La victoire pour MHM A

près avoir raté la consécration pour une poignée de bulletins en mars dernier, Marie-Hélène Mathieu peut enfin se réjouir, le succès est sien. S’il ne faisait guère de doute sur l’issue de ce deuxième tour, au regard de la large avance acquise en mars dernier par l’adjointe de Denis Bousson, la vérité des urnes fut finalement tout autre. Alors que la commune enregistre 51,71% d’abstention, les électeurs ayant fait l’effort de se déplacer, ont ainsi affiché un net regain d’intérêt pour Laure Velay, laquelle parvient à grappiller 159 voix de plus qu’au premier tour. Une ascension néanmoins insuffisante pour s’emparer de la mairie. Enfin, Ludovic Balmefrezol, candidat divers gauche, termine bon dernier. Inscrits : 5 788 - Votants : 4176 soit 47,46% des électeurs A Laure Velay (Sans étiquette) B Marie-Hélène Mathieu (DVD) C Ludovic Balmefrezol (Gauche) lyon people • juillet 2020 • 10 •

Inscrits : 12 366 – Votants : 4176 soit 33,77% des électeurs

Sébastien Michel (DVD) 2042 voix Damien Jacquemont (DVD) 1003 voix Florence Asti-Lapperrière (LREM) 598 voix Maximin Catineau (Union de la gauche) 474 voix

BRON Jérémie Breaud tourne la page du socialisme

A Jean-Michel Longueval (PS) B Jérémie Breaud (LR)

siègeront Maître Raphaël Berger, Damien Jacquemont (DVD, 4 sièges), Florence AstiLapperrière (LREM, 2 sièges) et Maximin Catineau (Union de la gauche, 2 sièges).

1017 voix 1336 voix 333 voix

37,44% 50,29% 12,26%

49,59% 24,36% 14,52% 11,51%

SAINT CYR AU MONT D’OR Malgré une belle campagne, marquée par son projet de préserver l’âme de sa commune, Christelle Guyot ne s’emparera pas de l’écharpe tricolore. La candidate de Saint-Cyr Avant Tout, doit s’incliner devant son homonyme, Patrick Guillot, l’adjoint du maire sortant Marc Grivel et candidat malgré lui. S’effacera-t-il au profit de ce dernier, telle est la question. Toujours est-il qu’avec 50,20% des suffrages, soit 291 voix de plus que sa concurrente, le représentant de Saint-Cyr Avenir s’impose assez confortablement. Troisième candidate en lice, Jacqueline Mantelin-Ruiz doit elle, se contenter de 12,67% des suffrages.

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LA VIE POLITIQUE

Un dessin vaut mieux qu’un long discours

LYON RÊVÉE PAR LES ÉCOLOGISTES L’affiche des nouveaux maîtres de Lyon en dit long sur leurs intentions et leur état d’esprit.

La tribune satirique de Marco Polisson

Le décor en arrière-plan et ses messages subliminaux.

Les personnages et l’image qu’ils renvoient

A L’opéra de Jean Nouvel : les écolos veulent qu’on comprenne qu’ils sont férus de culture. De patrimoine, c’est moins sûr !

1 Devant l’opéra, un groupe « familial » : La maman est voilée (sa petite fille pas encore) mais elle a des problèmes avec son gamin.

Heureusement, elle peut compter sur l’aide d’un éducateur socio de la ville.

B Le clocher de la charité : Férus de culture, mais pas de culte.

La croix du clocher de la chapelle de l’hôpital de la Charité a disparu...

C La basilique de Fourvière : Là aussi, les croix qui surplombent le chef d’œuvre de Bossan ont été remplacées par des antennes de téléphonie mobile… Et moi qui croyais que leurs ondes étaient nocives pour la santé !

D La passerelle suspendue nous conduit à l’église Saint Georges dont le clocher — lui aussi amputé de sa croix — ressemble à un crayon de couleur.

E Un immeuble sépare Saint-Georges de la grande roue : histoire de nous rappeler que 6000 logements sociaux vont être construits sur le mandat. À la place des immeubles patrimoniaux existants ?

F Une éolienne complète ce paysage : ses pales dépassent largement les autres édifices, symbole phallique de la toutepuissance écologique. On ne sait pas encore où elle sera implantée...

G Pourtant grosse consommatrice d’énergie, la grande roue de la place Bellecour a sauvé sa tête ! Message : les écolos ne supprimeront pas la fête des lumières, mais on la fera à la bougie !

H Et pour conclure un immeuble contemporain de la Part-Dieu : les écolos sont branchés et modernes et vivent sans animaux de compagnie, car ça fait des crottes et c’est trop cruel !

lyon people • juillet 2020 • 12 •

2 Une jeune fille se promène, portable à l’oreille : la ville écolo est safe puisqu’elle vient de passer devant une bande qui ne lui a pas volé son téléphone. Tout comme le vélo de sa copine. En revanche, comme tous les personnages féminins, elle est en pantalon. Pour ne pas faire dans la provocation ?

3 Les personnages de la bande : un binoclard rivé sur son portable entouré d’une ado (ses petits seins pointent tout juste) et d’un jeune black aux cheveux verts !!!! Il arrive de Saint-Etienne, ou quoi ?

4 Leur pote au gobelet : Il sort du Mc Do République avec un verre en plastique rempli de Coca. Mais il se demande comment il va le boire car les pailles sont interdites dans la ville écolo (on approuve, au demeurant).

5 Les jeunes amoureux : Vu leur expression enfarinée, ce doit être leur premier rendez-vous Tinder. Ne vous attendez pas à trouver des petits vieux en train de se balader, bras dessus bras dessous. La ville écolo est jeune, verte, et jeune !

6 La lectrice myope : Elle est plongée dans un livre d’horreur, c’est pour cela qu’elle s’agrippe au banc public. Tenant son bouquin à 10 centimètres de ses yeux, elle ne voit pas plus loin que le bout de son nez… comme tout bon électeur vert, finalement.

Au-dessus d’elle, un vol de corbeaux… de sinistre présage ?

Le progrès a du style.

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Rejets CO2 (g/km) min -demax : NEDC corrélé : 263 –de 268. base de la procédure d’essai harmonisée aumin niveau mondial pour les véhicules d’essai plusde réaliste permettant mesurer la consommation carburant et les WLTP : 268 de – 289. susceptibles d’être revues à la hausse. plus d’informations, votre Partenaire.

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LA VIE ÉCONOMIQUE d’Arabelle Chambre-Foa, puis à EM Lyon (durant huit ans), avant d’intégrer, il y a quatre ans, le réseau d’école Compétences et Développement regroupant plusieurs écoles, dont ILERI. L’ouverture à Lyon ?

“Une évidence pour nous, assure Aygun, tant le dynamisme, l’attractivité et le rayonnement de la Métropole constituent un atout précieux pour notre école.” Un institut qui peut s’enorgueillir de noms prestigieux, notamment en matière de président : on pense notamment à Edgard Faure, René Cassin, Raymond Barre (à la fin des années 1980) et Antoine Sfeir. D’où, en partie, la forte renommée d’ILERI (9 000 diplômés depuis sa création) qui s’emploie “outre des conférences multiples, y compris ouvertes au grand public, à recruter des intervenants quasi-exclusivement doctorants”, dixit Aygun.

CONCOURS D’ENTRÉE EN LIGNE DURANT TOUT L’ÉTÉ !

ILERI Pour comprendre le monde Le landerneau pédagogique lyonnais s’étoffe. Le 1er octobre 2020, l’Institut Libre d’Études des Relations Internationales (ILERI) ouvre ses portes à Vaise. Ses formations post-bacs (niveau Bachelor et Master) ont pour dessein de comprendre le monde. Et pour ses futurs élèves, de bien vouloir “essayer” de le changer…

Texte : Christophe Magnette - Photos @ Saby Maviel

D

e prime abord, Aygun Karimova, directrice de la nouvelle entité lyonnaise (l’école a été créée en 1948 dans la capitale française et ouvre son premier Campus hors-Paris) a le profil. Son accent laisse poindre des origines étrangères.

Son parcours aussi. “Je suis née à Bakou, en Azerbaïdjan, ai vécu dans différents pays (Russie, Turquie, Moldavie, Allemagne) et suis lyon people • juillet 2020 • 14 •

arrivée dans l’Hexagone en 2003 pour suivre des études à Paris-Dauphine.” Puis à Lyon. Et d’y rester. Citoyenne du monde (elle parle six langues : le turc, l’allemand, le russe, l’azéri et bien sûr, le français et l’anglais (!)), cette spécialiste en relation internationale, “avec une appétence particulière pour les dimensions interculturelles”, a notamment collaboré au sein de la Métropole auprès

Véritable alternative aux autres formations distillées (Sciences Po notamment), ILERI s’adresse “à de jeunes adultes responsables, souvent tournés vers le droit, l’histoire et la géopolitique, enclins à comprendre le monde et en capacité de se révéler” souligne la directrice du Campus de Lyon. Qui place la pratique des langues comme priorité : trois langues obligatoires dans le parcours de formation et ce, dès la première année ! “Apprendre une langue amène une réflexion différente et génère une ouverture d’esprit salutaire”, souligne-t-elle. À compter de la rentrée 2020, une quinzaine d’élèves (par promo) sont attendus pour suivre un Bachelor et un Master en relations internationales, sans compter des spécialisations en gestion de crise, défense et sécurité, cybercriminalité et géopolitique de l’environnement, les problématiques liées à l’eau, au pétrole et à l’hydrogène en toile de fond. “Nous offrirons notre cursus complet (de la première à la cinquième année, cette dernière en alternance), en octobre 2021”, précise Aygun Karimova.

L’adaptabilité étant le maître-mot au vu de la conjoncture actuelle : ainsi le concours d’entrée s’effectue en ligne (écrits et oraux) jusqu’à fin septembre et les visites du campus lyonnais se veulent individuelles.

Analystes, spécialistes en intelligence économique et en analyses des risques, lobbyistes, hauts-fonctionnaires au cœur des organismes supranationaux et des ONG, “nombreux au Quai d’Orsay” (ministère des Affaires étrangères), les ex-élèves d’ILERI sont pour l’essentiel les vigies d’aujourd’hui qui esquissent le monde de demain.

Un beau challenge pour la jeune génération.

Plus d’infos sur www.ileri.fr

NOUVEAU LAND ROVER DEFENDER

L’ICÔNE RÉINVENTÉE

Le nouveau Land Rover Defender concrétise 70 ans d’innovation et d’amélioration. Repensé pour les aventures du 21e siècle, il est équipé des technologies embarquées les plus avancées permettant un confort, une connectivité et une visibilité optimisés, au service de ses capacités inégalées. Entre clins d’œil aux traditions du Defender et subtiles nouveautés, la réinterprétation de ses lignes le rendent immédiatement reconnaissable, et parfaitement taillé pour l’aventure.

C’est certain, le nouveau Defender est capable de réaliser de grandes choses.

Il est arrivé dans vos concessions ! Découvrez-le chez votre concessionnaire Land Rover de Lyon.

Automotion, Land Rover Lyon ZAC de Sans-Souci, Chemin de Paisy 12A Rue des Frères Louis et Emile Bertrand

69760 Limonest 69200 Vénissieux

Tél. 04 78 66 62 90 Tél. 04 78 60 60 00

landrover-lyon.fr

ABOVE & BEYOND : Franchir de nouveaux horizons.

Les valeurs d’émissions de CO2 et de consommations indiquées sont susceptibles d’être impactées par le changement de normes d’homologation.

Consommation de carburant en cycle mixte l/100 km (WLTP) : 8,8 à 13,1 – Émissions de CO2 en cycle mixte g/km (WLTP) : 230 à 283. 430 392 746 R.C.S Pontoise.

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LA VIE CULTURELLE

CARDINAL PHILIPPE BARBARIN

Le peintre Gérard Gasquet signe son cadeau d’adieu Très émouvante et belle cérémonie en ce dimanche 28 juin 2020, en la primatiale Saint Jean, où un parterre de Lyonnais était venu — littéralement — célébrer le cardinal Philippe Barbarin, qui fut (osons le dire) carrément ovationné à la fin de la messe. Texte : Bernard Gouttenoire - Photo DR

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reuve que sa cote de popularité n’a pas été entachée par le terrible séisme médiatique, qu’il a su et dû affronter ces dernières années, avec beaucoup d’humilité, de courage et de dignité. De nombreux célébrants et parmi eux Mgr Michel Dubost, assisté de Mgr Emmanuel Gobillard. Au premier plan des participants à cette messe véritablement bouleversante, Alain et Chantal Mérieux, Philippe Desmarescaux, Président de la fondation de Fourvière, Jean-

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de Gérard CARRET

Un livre de circonstance en cette période de déconfinement où le monde d’après ne sera sûrement pas le monde d’avant et où la crasse, la lâcheté et les égoïsmes humains auront revêtu les habits neufs de l’empereur... à savoir la crudité et la cruauté de la vérité nue.

132 pages /14 euros/ Jacques André éditions

“Ice Crime”

de Mélanie FANTUZZO Annecy, sa vieille ville et son lac, un décor de carte postale. Le commissaire Leroux va pourtant rapidement découvrir qu’il ne faut pas se fier au calme apparent. Lorsque les sommets alentour dévoilent des secrets enfouis depuis plusieurs générations, il lui faudra garder la tête froide et les idées claires pour mener à bien une enquête sur le fil des crêtes enneigées.

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peintre Gérard Gasquet, auteur de son portrait qui sera déposé, (à mon initiative) en l’église de la Trinité des Monts, à Rome, dès octobre 2020.

Philippe Barbarin rentrera alors dans l’Histoire merveilleuse et fabuleuse des Prélats des Gaules, ses prédécesseurs à Lyon, en cette terre de missions.

Le site de ceux qui disent merci au cardinal > https://www.mercicardinal.fr/

À LIVRES OUVERTS

“Psychanalyse de l’infect”

200 pages/15 euros/ Éditions Les passionnés de bouquins

Félix Luciani et André Soulier, les avocats du cardinal, Bernard Perrut et Cyrille Isaac-Sibille, députés du Rhône, Bénédicte et Thierry de la Tour d’Artaise PDG du groupe SEB, l’historien Philippe Valode, Marc Fraysse, Jean-François Duchamp l’ancien Maître de Chapelle de la Cathédrale SaintJean, et Pierre Durieux, l’ancien directeur de cabinet du cardinal. Quelques jours auparavant, le cardinal Barbarin s’est rendu à l’atelier du

////////////////////////////////////// Jacques Bruyas - Photo DR

“Le cirque et Monsieur Loyal : Stéphan Gistau”

de Dominique BRAGARD

Un livre ambitieux et bougrement réussi en lequel on retrouve une histoire exhaustive du cirque des antiquités à nos jours, quelques principales pratiques du monde circassien allant des jongleurs aux clowns en passant par la figure centrale de Monsieur Loyal et non des moindres puisque cet ouvrage étudie, dissèque et met en lumière le meilleur de cette spécialité en la personne de Stéphan Gistau, actuellement présentateur et metteur en piste du cirque Amar (famille Caplot).

200 pages/ 20 euros / Éditions DoMiNo

Revue “Matières à penser”

Collectif d’auteurs

Selon certains chercheurs, l’avènement de la modernité aurait signé un recul des formes symboliques et du sacré. Le « logos » aurait ainsi définitivement chassé le « mythos » de nos sociétés prétendues rationalistes et matérialistes, et nos existences seraient prises dans un inexorable mouvement de désacralisation.

200 pages/22 euros/ Éditions Cosmogone

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LA VIE GASTRONOMIQUE

PIERRE ORSI, Le résistant

Placide, vivace quasi solaire, à 81 ans Pierre Orsi en impose dans la ténacité. Dignité.

Texte : Nadine Fageol - Photos @ Saby Maviel

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antalon de toile sable et chemise blanche révélant intérieurs de col et boutonnière finement rayés bleublanc-rouge, Pierre Orsi reçoit « en civil » et vous accueille à l’ancienne, devant sa maison fleurie de la place Kleber. On ne résiste pas à la pagaille de souvenirs magnifiques allouée par mémoire infaillible. Le teint halé, à 81 ans, il porte beau, magnifiquement beau, ne laissant rien paraître de la profonde blessure engendrée par la perte de l’étoile Michelin. De la dignité dans l’exigence, « la maison est belle, parfaitement entretenue, regardez ce bouquet d’hortensias ; nos clients le ressentent ». Il est vrai qu’à l’air post déconfinement, l’endroit tout de boiseries, miroirs et rideaux s’avère tellement rassurant. Indubitablement, le pire du confinement a été le choc de la fermeture un samedi dans la nuit, des clients en salle...

Remiser 1500 m2, fermer deux restaurants car il y a encore le Casenove de l’autre côté de la rue. « Vider les frigos, donner au personnel, renvoyer les fromages entiers... Cela a été très brutal, j’ai été choqué par la violence d’événements que j’ai probablement mal compris ».

Dès lors, il demeure place Kléber, prenant soin chaque jour d’aller aux nouvelles du personnel, des amis, des relations et des clients.

Tous les deux jours, Geneviève, son épouse de 74 ans, quitte la maison de Charbonnière ou vit leur fils handicapé pour le retrouver « et faire tourner les machines ». Pierre profite de l’heure de liberté autorisée pour marcher et découvrir au fur et à mesure ce qu’il n’avait pas le temps avant. Ici, le boucher Perrot de la rue Tronchet. Là, Matias de la rue Dugesclin et

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les primeurs du Jardin de Sandrine. Il avale un livre par jour, adore les apéritifs impromptus avec l’ami Jacky Marguin et se réjouit des intermèdes salvateurs que représente la venue des membres de la proche, territorialement comme affectivement, famille Bernachon / Bocuse. On l’interroge sur les changements d’après déconfinement ? Et de nous annoncer, « pas grand chose. Il existe déjà deux mètres de séparation entre chaque table, à l’exception du Casenove où nous sommes complets à 33 personnes au lieu de 48 ». Masques de vigueur en cuisine et visières au service ainsi que pour le voiturier. Certain de son fait encore qui ne modifie en rien sa carte, « nous avons été complets pendant 17 ans, notre pigeon est le meilleur de la ville, notre homard de 600 grammes servi en salade, grillé, à la crème ou en barigoule est généreux en portion. On vient aussi chercher chez nous le ris de veau, le turbot, le loup de mer ».

On a envie de dire, qu’à l’heure de la dérégulation, Monsieur Pierre ne se trompe pas qui maintient art de vivre à la lyonnaise, sa maison ouverte en août, là ou tout est fermé dans la ville internationale ! « J’ai bien vécu mais je suis peiné pour nos amis étrangers. Rien ne va redémarrer avant l’automne. J’ai vécu huit ans aux USA, vu des pillards en période de crise... Je suis soucieux de la crise sociale à venir, des jeunes qui lancent leur affaire. Etre propriétaire dans le contexte actuel nous donne de la force ». Maintenant aborder la délicate question de la vente étant donné l’âge mais encore d’un tènement de 1 500 m2 fort prisé dans le 6e arrondissement. « Que les choses soient claires, nous avons eu effectivement trois investisseurs sérieux. Inutiles de citer leurs noms. Mais étant donné les événements, nous avons décidé d’un commun accord de tout reporter à des jours meilleurs... » Ainsi va la vie au bord d’une histoire magnifique, comment être juge, il n’y a que Michelin qui s’arroge droit de détruire vie lyonnaise. Si l’on suit les codes culinaires en vogue aujourd’hui, Pierre Orsi est grand résistant dans la mouvance du Michelin à célébrer chefs mercenaires toutes marques hôtelières confondues.

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LA VIE GASTRONOMIQUE

B COMPLEXE et BAR DE GLACE

Diversification et écologie au menu Forcé de s’adapter, de façon à retrouver une activité plus en adéquation avec son potentiel, le B Complexe de Michel Vieira a choisi de se renouveler par touches successives, tout en travaillant pour la planète.

Une combinaison vouée à encourager la reprise de l’événementiel.

Texte : Morgan Couturier - Photo d’archives © Fabrice Schiff

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ichel Vieira et ses équipes se seraient volontiers passés de cette concordance rudimentaire entre la dénomination de son établissement et la… complexité de retrouver un rythme d’activités conforme à leurs standards. Après avoir fortement affaibli les comptes de la compagnie MDA, la covid-19 ne semble pas disposer à ménager le B Complexe. Et pour cause, habituée à exister quotidiennement au rythme des soirées qu’elle héberge, la salle de réception lozannaise vit actuellement au ralenti. Seul le restaurant échappe à ce constat, avec un fonctionnement plus ou moins raisonnable, malgré une diminution certaine des repas d’affaires. Pas de quoi emballer son propriétaire pour autant, ce dernier ayant « connu des jours meilleurs ». « Il faut que ça reparte et renouveler la clientèle », concède-t-il.

UN DRIVE ET UN SERVICE DE LIVRAISON ÉCOLOGIQUE MIS EN PLACE DANS LES JOURS À VENIR lyon people • juillet 2020 • 20 •

Pour ce faire, l’entrepreneur lyonnais ne manque pas de projets. Mieux, Michel Vieira veut « travailler pour la planète », avec notamment la mise en place pendant l’été, d’un service de livraison effectué par des vélos et des scooters électriques et l’instauration, d’une application dédiée aux commandes en ligne et aux nouvelles recettes du restaurant qui font la part belle aux productions locales. « On s’est rendu compte qu’il manquait des sushis. Aujourd’hui, on a créé une carte qui vaut le déplacement. Ça attire de nombreux gourmets », évoque le chef d’entreprise.

Un motif d’espoir qui s’accompagne d’une légère reprise de la partie événementielle, sous couvert que le gouvernement libère les foules.

20 chambres supplémentaires. Fidèle à ses principes de conserver toujours un coup d’avance, Michel Vieira s’attache également à planifier des jours meilleurs. Pour lui comme pour ses partenaires. Dans cette optique, le sponsor de l’OL s’est accordé avec le directeur général du club, Thierry Sauvage, pour reconduire le salon Innovtec au Groupama Stadium courant octobre, avant d’apporter son soutien à GL Events, en acceptant, après de nombreuses années d’absence, de répondre présent à la Foire de Lyon.

10 PERSONNES AUTORISÉES DANS LE BAR DE GLACE « On ne prend pas encore de gros événements, mais on recale des dates pour juillet », livre-t-il, alors que le rooftop du B Complexe a repris vie le dimanche de la fête des pères. Dans un esprit de civisme, le restaurant a décidé d’offrir son menu au papa. Des célébrations qui pourraient faire le bonheur du B Hôtel, embelli récemment par la construction de

B Complexe 37, rue de l’Entreprise - Lozanne Tél. 04 72 54 52 54 Restaurant ouvert tous les midis ainsi que les vendredis et samedis soir.

Ainsi que sur privatisation

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PEOPLE SORTIES

VIA RHÔNA

La voie de la liberté Projet initié par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et la Compagnie Nationale du Rhône au début des années 2000, la Via Rhôna peaufine ses derniers aménagements. Pour autant, la voie verte offre déjà une expérience unique aux cyclistes qui la sillonnent, lesquels font le bonheur des départements traversés.

Textes : Morgan Couturier - Photos © Camille Moirenc / CNR

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uand on partait sur ses chemins, à bicyclette. On était tous amoureux d’elle. C’est la force des tubes. Ils traversent le temps, à l’image de la Via Rhôna qui, depuis quinze ans, rend les cyclistes accrocs à ses tracés sécurisés. Il faut dire que l’attirant itinéraire s’embellit avec le temps, à mesure qu’il emmagasine les kilomètres, jusqu’à permettre à ses occupants de relier l’exaltant Lac Léman aux plages ensablées de la Méditerranée.

815 kilomètres de portions aujourd’hui « aménagées à 90% », dixit Clémence Aubert, la responsable du département pilotage stratégique de la CNR, où les

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amateurs de deux-roues arpentent les cours du Rhône, à travers des sentiers dessinés pour la moitié sur des voies vertes.

65% DE L’ITINÉRAIRE EST TRACÉ SUR LES TERRITOIRES DE LA CNR « Il reste quelques tronçons à aménager et quelques franchissements à faire pour avoir un itinéraire plus proche du Rhône, mais maintenant qu’on peut considérer que celui-ci est bouclé, l’enjeu est la mise en tourisme »,

précise la responsable, alors que les derniers chiffres connus, datés de 2017, font état d’1,1 million de touristes arpentant cette même Via Rhôna. « Il y a plusieurs objectifs : faire traverser les territoires et engendrer des retombées économiques pour ces derniers, car ces touristes à vélo consomment plus (66 € par jour et par touriste, en 2017, ndlr) », poursuit-elle.

Habitués à dîner au restaurant ou à loger dans les hôtels et les quelques logements « accueil vélo » dispersés sur le parcours, les occupants de cet itinéraire cyclable justifient dès lors, les quelque 51,5 millions d’euros investis pour sa conception.

ELISABETH AYRAULT, présidente de CNR

« Le coronavirus n’a fait que confirmer le bien-fondé de ce que nous faisions » En dépit de la pandémie et du confinement, la Compagnie Nationale du Rhône s’est efforcée de poursuivre sa mission de production d’énergies renouvelables. Concessionnaire du Rhône, CNR sort ainsi grandie de cette épreuve, confortée dans le bien-fondé de ses actions et animée par l’ambition d’insuffler certaines prises de conscience.

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UN MONTANT CONSÉQUENT VOUÉ À RÉPONDRE À DE MULTIPLES ENJEUX, À COMMENCER PAR LA MISE EN VALEUR DU RHÔNE. « La phase d’après, c’est comment dynamiser le parcours et comment rapprocher les vélos du fleuve », détaille Clémence Aubert. Un futur élaboré au fil de l’eau, où la Via Rhôna aspire à devenir « la vélo route du futur ». À son bord, de nombreuses innovations, comme le développement, du côté de Vienne, de vélos à hydrogène (financées par la Région), ou l’installation prochaine de bornes électriques. C’est là la vérité d’Yves Montand : « On se disait c’est pour demain, quand on ira sur les chemins. À Bicyclette ».

ombreux sont les éléments à nous le rappeler, la vie n’est pas un fleuve tranquille. Pire, certaines choses « ne vont pas bien », soutient Elisabeth Ayrault, dont le franc-parler suit toujours son cours. En pareille situation, la présidente de CNR ne saurait de toute manière, emprunter quelconque détour, tant l’urgence écologique est bien trop importante pour voguer sur des rives plus policées. Le raisonnement tient la route, quitte à se présenter sous des dessins volontairement provocateurs. « La pandémie va peut-être faire prendre conscience qu’il y a des choses qui ne fonctionnent pas sur cette planète », analyset-elle, certaine que la Covid-19 a révélé de nombreux désordres.

« CETTE COVID A QUAND MÊME FAIT REMONTER DES SUJETS IMPORTANTS » Et quelques forces aussi, comme celles relevées au sein de CNR qui, malgré la crise, a su surmonter les obstacles de façon à poursuivre sa mission de concessionnaire et de producteur d’électricité renouvelable. Pas une mince affaire en soit, tant la production d’énergie implique d’être au plus près de l’action. « On a été énormément impacté par cet épisode. Il n’a pas été facile d’assurer nos activités, en raison de notre présence obligatoire sur les sites », dépeint-elle. Mais dans l’adversité, certaines qualités rejaillissent. Elisabeth Ayrault en est convaincue, de la même façon

que la crise n’a fait que renforcer les missions menées par ses équipes. « On n’a pas attendu le coronavirus pour agir. Mais quand vous êtes chef d’entreprise, on se demande souvent si on est dans le juste. La Covid n’a fait que confirmer la pertinence de ce que nous faisions collectivement.

Pour autant, la crise ne nous pousse pas à agir plus, il y a 17 ans que la CNR travaille sur des projets environnementaux, il faut simplement accélérer », soutient la présidente.

LA DIVERSIFICATION D’ACTIVITÉS DE CNR Alors, au-delà de la production d’énergies renouvelables, de la navigation et de l’irrigation des terres agricoles, CNR tente d’agir à son échelle, en atteste sa volonté de développer ses techniques dites de dévitalisation écologique, un terme barbare voué à décrire ces patchs (d’origine naturelle) installés au pied toutes les espèces végétales envahissantes, de manière à les tuer et libérer les fleuves. « On a 90% de réussite », se réjouit Elisabeth Ayrault, laquelle mise également sur la permaculture, rebaptisée en « observation du génie végétale » par la présidente. « On utilise certaines plantes, en observant leur comportement face aux espèces invasives et la façon dont elles prennent le dessus », précise-t-elle. Libérée des soucis de la Covid, et des inquiétudes économiques, CNR cherche donc à libérer les fleuves. Non sans envoyer quelques signaux d’alerte : « Il faut trouver un équilibre, mesurer l’impact de nos actions ! ».

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23 • juillet 2020 • lyon people

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PEOPLE SORTIES

MEGÈVE Le tube de l’été 2020 Il y a un temps pour tout. Le temps des contraintes aujourd’hui révolu, l’été semble propice à de nouvelles libertés, la covid-19 elle-même, semblant vouloir tourner la page.

La saison chaude officiellement lancée, Megève espère ainsi en profiter.

Texte : Morgan Couturier - Photos © DR

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ieux, après avoir été privée d’une partie de sa saison hivernale, la station haut-savoyarde entend bien se rattraper, exhortée par les beaux jours de l’été. Mieux, son programme estival s’annonce chargé, à en croire les nombreuses animations concoctées par Catherine Jullien-Brèches et ses équipes. Et pour cause, faisant fi des quelques annulations inévitables, la Mairie veut souffler le show sur sa commune, en atteste sa décision de se laisser bercer par les ondes mélodieuses de la fête de la musique.

Une simple mise en bouche, alors Megève s’est décidée à danser au rythme des soirées musicales, à déguster et partager les richesses de son territoire et à vibrer

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au gré des événements sportifs. Megève ne peut rester inanimée, telle est sa nature.

Chacun sa route, chacun son chemin, la station semble partie pour embarquer sur la voie de l’animation. Reste à voir si comme les cyclistes du Critérium du Dauphiné (ci-dessus) ou les mannequins de la maison

Aallard, les touristes sauront défiler. Une chose est sûre, ici le temps est bon, le ciel est bleu. Avec plein de chose à faire dont être heureux.

Plus d’infos sur www.megevepeople.com et megevepeople

LE PROGRAMME > Dimanche 21 juin : Fête de la musique > Le samedi 4 et dimanche 5 juillet : Cuisine mon village, 1 place de l’Eglise.

> Du lundi 6 au mercredi 8 juillet et le samedi 29 et dimanche 30 août : Il était une fois… les explorateurs, de 10h à 17h, au jardin du musée de Megève, 66 rue du Comte de Capré.

Tarif : gratuit.

> Mardi 7 juillet et jeudi 6 août : Conférence sur la « collection Christopher Blocher – chefs d’œuvre suisses » par Martha Degiagomi, de 17h à 20h, à la Médiathèque, 247 route du Palais des Sports. Tarif : 5€.

>S amedi 13 juillet : Fête nationale, à partir de 21h, dans les rues de Megève. Feu d’artifice et concert à partir de 22h30 au pré Saint Amour >D u mardi 21 au vendredi 24 juillet : Les Petits Princes de l’été, sorties découvertes de la nature.

Réservations sur www.megeve.com ou par téléphone au 04 50 21 27 28.

Tarif : gratuit.

>S amedi 1 et dimanche 2 août : Megève Nature Trail.

Courses de 8 et 16km le samedi, et de 30km le dimanche.

Plus d’informations sur www.megevenaturetrail.com

>D u vendredi 7 au dimanche 9 août : Le Cheval à Megève >D imanche 9 août : Concert in Javen, au lacs des Javen.

> Du vendredi 10 au dimanche 12 et du vendredi 24 dimanche juillet, du vendredi 21 au dimanche 23 août et du vendredi 4 au dimanche 6 septembre : Tribute to Megève Jazz Contest, à 17h et 20h30 le vendredi et le samedi, 11h et 14h le dimanche, à l’amphithéâtre Megève Tourisme, place du village.

Tarif : gratuit.

>D u jeudi 13 au dimanche 16 août : 11e édition des Estivales de Megève, festival de musique de chambre, à 20h, à la salle des Congrès du Palais, 247 route du Palais des Sports.

Tarifs : 22€, 17€ en tarif réduit, 5€ pour les moins de 18 ans.

Pass 4 jours : 60€, 55 en tarif réduit et 15€ en tarif jeune.

> Du vendredi 14 août au dimanche 30 août : Le Savoy Truffle, festival culturel pluridisciplinaire organisé au Palais et à l’Eglise Saint Jean Baptiste.

Tarifs : de 20 à 45€. En vente à Megève Tourisme ou aux caisses du Palais > Samedi 15 et dimanche 16 août : 4 et 5e étape du Critérium du Dauphiné. Tarif : gratuit.

> Samedi 15 août : Défilé Aallard, à partir de 19h sur la place du Village, 1 placede l’Eglise.

Tarif : gratuit.

> Jeudi 10 et vendredi 11 septembre : Rallye voiture 31e Coupe des Alpes.

Arrivée des voitures de 14h à 20h le jeudi sur la place du Village et départ pour l’étape suivante de 8h à 10h.

Tarif : gratuit. > Du vendredi 11 au dimanche 13 septembre : l’essentiel > Lundi 14 et mardi 15 septembre : Rallye voiture Megève – Saint-Tropez

> Samedi 19 et dimanche 20 septembre : Journées du patrimoine

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25 • juillet 2020 • lyon people

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DOMBES GOLF & GASTRONOMIE

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éciA p s r e i s s o d

GOLF & GASTRONOMIE

en Dombes

lyon people • juillet 2020 • 26 •

Interview Carine Montet directrice de Dombes Tourisme ..............

Golf de la Bresse ........................................

Golf du Clou .................................................

Golf du Gouverneur .................................

Golf de Mionnay .........................................

Golf de la Sorelle .......................................

Ballades autour des étangs ..................

Château des Creusettes ..........................

Domaine Boiron Cordieux ...................

Château de Versailleux ...........................

Activités été 2020 .....................................

p. 28 p. 30 p. 34 p. 38 p. 42 p. 46 p. 50 p. 52 p. 54 p. 56 p. 58

LES TABLES DE LA DOMBES Auberge de la Tour ................................... p. 60 Auberge des Bichonnières ................... p. 60 Belles Rives ................................................... p. 62 Chez Noelle ................................................... p. 62 Le Clos de la Tour ..................................... p. 64 Le Duverger .................................................. p. 64 Restaurant des Dombes ......................... p. 66 Resto de Rancé ........................................... p. 66 Regina ............................................................... p. 67 Rolande ............................................................ p. 67

Dossier réalisé par Pascal Auclair, Morgan Couturier, Christian Mure et Marco Polisson En partenariat avec Dombes Tourisme et Ain Tourisme Photos Saby Maviel, Fabrice Schiff, Pierre Jayet, Michael Zeilfelder et DR

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27 • juillet 2020 • lyon people

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DOMBES GOLF & GASTRONOMIE

CARINE MONTET

« Le point fort de la Dombes, c’est d’être à proximité de Lyon » Originaire d’Alsace, la directrice de Dombes Tourisme fut embauchée en septembre dernier, avec l’ambition de développer l’attractivité du territoire. Une rude mission pour cette Luxembourgeoise, tombée sous le charme de Châtillon-sur-Chalaronne et de cette Dombes dont elle ne cesse de vanter les trésors.

Propos recueillis par Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

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a Dombes, comme toute la France, sort d’un inédit épisode de confinement. Quelles furent les conséquences pour le territoire ?

Comme dans tous les territoires qui ont une activité touristique, on a eu un arrêt quasitotal de l’activité. La reprise se fait en douceur.

Lors du déconfinement, on a eu beaucoup de demandes de personnes en quête de balades.

Celles-ci ont rencontré un réel succès. La Dombes a pu tirer son épingle du jeu par rapport à des stations touristiques du littoral.

De nombreux restaurateurs se plaignent d’une forte diminution de leur chiffre d’affaires. Dombes tourisme a-t-il prévu de les aider ?

Les restaurants se plaignent comme partout, on n’est pas épargné. Nous, on essaye de les soutenir par le biais de l’opération 100 000 € de chèques-vacances, lesquels pourront être lyon people • juillet 2020 • 28 •

dépensés dans les restaurants et prestataires d’activités du territoire. On lance aussi une action du même ordre avec la communauté de communes de la Dombes. Via notre site internet, on s’est efforcé de donner des informations sur les établissements qui faisaient de la vente à emporter, ceux qui avaient rouvert... Dès que l’information était connue, on la relayait.

le souhaitent pour, entre autre, avoir plus de visibilité numérique (page Google à jour) et une mise en réseau au travers notamment de la marque Saveurs de l’Ain.

Comment éviter que certains d’entre eux disparaissent ?

La Covid-19 ne fait qu’aggraver des difficultés prégnantes depuis plusieurs années et qui touchent la majeure partie de la restauration rurale. Le changement de mode de consommation, les difficultés à recruter du personnel et la paupérisation des classes moyennes sont des écueils déjà anciens. Après, dans les actions de redynamisation prévues, il y a un accompagnement des restaurants qui

Pour revenir aux balades, n’est-il pas possible d’en profiter pour attirer les touristes dans certains restaurants ?

C’est déjà le cas. Sur certains circuits, on fait en sorte que les touristes passent à côté d’un restaurant. Cela permet d’en parler sur la plaquette du circuit. On va essayer de travailler sur leur mise en réseau, grâce notamment à la marque Saveurs de l’Ain. Plus on labellisera de restaurants, plus on leur permettra d’avoir une visibilité.

DÉVELOPPER LA MARQUE SAVEURS DE L’AIN

Pour revenir aux balades, n’est-il pas possible d’en profiter pour attirer les touristes dans certains restaurants ?

C’est déjà le cas. Sur certains circuits, on fait en sorte que les touristes passent à côté d’un restaurant. Cela permet d’en parler sur la plaquette du circuit.

Les Français devraient rester en France cet été. La Dombes peut-elle en profiter ?

Oui, la conjoncture est très favorable et nous permettra sans doute une belle arrière saison.

Je pense que l’on va attirer les locaux ou ceux qui habitent à proximité des grands bassins de population (Lyon, Mâcon, Villefranche).

Ces personnes là, peuvent être intéressées par une excursion à la journée ou alors un court séjour.

« ICI, LES GENS ONT LA GARANTIE DE NE PAS ÊTRE LES UNS SUR LES AUTRES » Quels sont les points forts du territoire ?

Le point fort de la Dombes c’est d’être à proximité de Lyon ! Ici, les gens ont la garantie de ne pas être les uns sur les autres et de découvrir des endroits encore insolites, avec une large palette d’activités. On a des balades à cheval, de l’accrobranche. On peut faire du canoë, des vols en montgolfière, de la pêche, des balades, découvrir des oiseaux... Il y en a un peu pour tout le monde. L’autre point fort, c’est toute notre offre gastronomique. Elle est tellement large qu’il y a de quoi régaler toutes les papilles.

Quels sont les sites à ne pas manquer ?

Il y a bien évidemment le parc des Oiseaux, mais aussi les jardins aquatiques à SaintDidier-sur-Chalaronne, le site de la Nizière, pour passer une journée tranquille au bord d’un étang. Pour pique-niquer, il y a la chapelle de Beaumont. On a également l’abbaye de Notre-Dame des Dombes ou le domaine de la Dombes qui propose pleins d’activités aux adultes et aux enfants. Et évidemment, nous avons 5 golfs qui offrent la possibilité de s’initier facilement.

Quelle est la typologie de la clientèle visée par La Dombes ?

On a 50% de notre clientèle qui vient de la région. Pour le reste, il y a 11% des touristes qui viennent de l’Ile de France et 8% de Bourgogne-Franche-Comté. Nous ciblons surtout les urbains actifs en couple, les seniors avec leurs petits enfants, les familles et les groupes d’amis. Nous avons profité du confinement pour construire notre offre de séjours et de visites à destination de ces groupes.

On parle donc d’une clientèle de passage ?

Pas forcément de passage parce que cette clientèle-là n’est pas suffisante. Les habitants du territoire vont aussi faire des activités à la journée, aller dans les restaurants. On permet également aux Lyonnais de venir se ressourcer. On se doute bien qu’ils ne vont pas venir passer trois semaines de vacances, mais par contre, ils peuvent venir décompresser le temps d’un week-end ou d’un midweek.

Quelles sont les retombées financières ?

Le panier moyen de consommation touristique est de 35-40€, soit 4% du panier moyen départemental. En Dombes on a à peu près 10 000 emplois touristiques, soit 5% à l’échelle du département.

La Région encourage à « prendre son temps, à renaître ici ». Cela prend tout son sens en Dombes…

C’est vraiment quelque chose que l’on doit développer. On a 6 circuits à pied, qui permettent de prendre son temps et de renaître ici. À la rentrée, on va s’emparer de toute la stratégie liée aux circuits pédestres, cyclistes ou équestres. Il faut que l’on construise un maillage avec nos collègues de la grande Dombes et les offices du tourisme voisins. D’autant plus que l’on a des itinéraires cyclables idéals avec d’un côté la ViaRhôna et de l’autre côté la Voie Bleue.

« ON A TROIS FILIÈRES PRIORITAIRES À DÉVELOPPER : LES PRODUITS DU TERROIR, LA MISE EN TOURISME DES ÉTANGS ET LES GOLFS » Malgré ces éléments, sur quels points la Dombes peut-elle progresser ?

On sait vers quoi il faut qu’on aille. On a trois filières prioritaires à développer : les produits du terroir, le golf et puis les étangs avec leur mise en tourisme. Les balades commentées, les circuits que l’on met en place vont dans ce sens.

Sur ce point, travaillez-vous sur un projet d’entente avec les propriétaires de ces étangs ?

Il y a toute une collaboration à construire pour établir à une relation gagnant-gagnant.

Sans les étangs, la Dombes ne serait pas la Dombes. On est heureux que les propriétaires nous accueillent et en même temps, on se doit de respecter ces milieux naturels. Il y a tout un partenariat à construire et beaucoup de pédagogie à réaliser, que ce soit avec les touristes ou les propriétaires pour qu’ils puissent y trouver un intérêt.

Enfin, une aide financière accordée aux clients, peut-elle être une solution généralisable ?

C’est vrai que la clientèle est toujours friande de promotion... Mais si vous leur faites gagner des lots qui n’ont pas d’intérêt, ils ne viendront pas. Les jeux concours sont un moyen de mettre en lumière nos prestations et de développer notre notoriété. Ils fonctionnent car les lots à gagner sont de qualité.

Le développement du tourisme en Dombes semble encore jeune…

Oui, cela fait trois ans qu’il y a une volonté politique locale de le dynamiser. Après, on a quand même les deux sites touristiques les plus fréquentés du département avec le parc des Oiseaux et la cité médiévale de Pérouges qui recensent respectivement 280 000 et 360 000 visiteurs par an. Les jardins aquatiques accueillent 30 000 visites chaque année, l’abbaye Notre-Dame des Dombes, 22 000. En matière de nuitées, cela représente 5 à 6% à l’échelle du département.

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29 • juillet 2020 • lyon people

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DOMBES GOLF & GASTRONOMIE

GOLF DE LA BRESSE

Le paradis des birdies…

Classé régulièrement parmi les cent plus beaux golfs de France, La Bresse célèbre cette année son trentième anniversaire. Le bel âge pour ce parcours d’exception dessiné sur une ancienne réserve de chasse. Le cadre idéal pour collectionner les birdies…

Texte : Pascal Auclair - Photos © Saby Maviel et DR

C

ertes, il faut une petite heure pour rallier le golf de la Bresse depuis le centre de Lyon. Mais franchement, la destination mérite ce petit périple à travers les étangs de la Dombes. Loin de tous les grands axes de circulation, cette ancienne réserve de chasse s’est métamorphosée en terrain de jeu favori des golfeurs en quête de grands espaces. Ici, le bruit des fusils s’est tu, laissant place au claquement sec des drivers... pour le plus grand bonheur du gibier local ! À l’origine de ce « miracle », Jacques Dalloz, un Jurassien qui mis entre parenthèses sa passion de la chasse pour l’amour du golf. C’est ainsi que le Domaine de Mary se transforma en paradis du green par la grâce de son propriétaire et l’imagination de Jérémy Pern. L’architecte toulousain décela très vite le potentiel de cet environnement bucolique, entre plans d’eau, forêt de chênes centenaires, petits lyon people • juillet 2020 • 30 •

bosquets de bois vert et vastes prairies.

Nous étions en 1988.

Trente ans plus tard, le golf de la Bresse n’a pas pris une ride. Juste un peu de cette maturité qui renforce son pouvoir de séduction. « La famille Dalloz a beaucoup investi ces dernières années pour une montée en gamme du golf », assure Nicolas Besançon, promu directeur du club en janvier 2018, quelques mois après son arrivée en qualité de responsable de l’enseignement aux côtés de Nicolas Musy.

Un grand saut dans l’inconnu pour celui qui professa durant onze ans au golf du Médoc, avant de participer à l’ouverture du golf de Saint-Emilion. Mais en troquant les grands crus bordelais pour quelques volailles de Bresse, Nicolas Besançon n’y a pas perdu au change. « J’aime ce parcours qui exige de

la technique mais aussi beaucoup de réflexion.

Il n’est pas très long (Ndlr : un peu plus de 6 000 mètres), assez plat et large, mais il devient vite compliqué si l’on ne maîtrise pas l’art de l’approche et du petit jeu ».

De fait, les greens surélevés au relief tourmenté, avec de multiples pentes, mettent les nerfs des apprentis putters à rude épreuve... Après une entrée en matière plutôt facile, le parcours se corse sur le retour, d’autant que l’eau est en jeu sur plus de la moitié des trous. De quoi justifier d’investir dans une épuisette avant d’attaquer le green du 12, le trou signature avec un joli coup de fer à réaliser pour survoler l’obstacle d’eau et se planter à proximité du drapeau. « Le trou est d’autant plus intéressant qu’il change beaucoup d’aspect en fonction de l’orientation du vent », souffle Nicolas Besançon.

GOLF PRATIQUE Adresse : 2958, route de Servas - 01400 Condeissiat Accès depuis Lyon : Direction Bourg-en-Bresse. À Servas, prendre Condeissiat.

Téléphone : 04 74 51 42 09 Mail : secretariat@golfdelabresse.com Site web : golfdelabresse.fr Parcours : 18 trous 6034 m par 72 / 6 trous-1364 m par 22 / practice 30 poste dont 5 couverts Tarif green-fee (haute saison) : 81€ WE et semaine ; 65 € avec carte Golfy Indigo, 57 € avec carte Golfy Platine.

(1) La cotisation « Access », réservée aux nouveaux membres, propose une cotisation annuelle de 1 850 euros à temps complet et 1 250 euros pour un semainier, contre 2 250 euros (temps complet) et 1 550 euros (semainiers) pour la traditionnelle cotisation « Grand Golf ».

DES MEMBRES « COMME DES COQS EN PÂTE » Une subtilité bien connue des 300 membres (dont environ 60% de semainiers) qui contribuent à la vitalité économique et sportive du club. « Ils sont tellement bien ici qu’ils ne profitent pas beaucoup du libre accès au Gouverneur. Pourtant, on les incite à bénéficier des synergies entre ces deux clubs complémentaires », souligne Nicolas Besançon. Intégré au réseau Golfy, le golf de la Bresse attire naturellement des visiteurs en provenance de la Suisse voisine et des deux Savoie. Mais les golfeurs lyonnais contribuent aussi largement aux 7 000 green-fees enregistrés chaque année. Il est vrai que la cotisation « Grand Golf » permet aux membres du Gouverneur de venir

fouler à leur guise les fairways du Domaine de Mary (les deux golfs appartiennent à la famille Dalloz). Quant à la formule des « lundis de la Bresse », lancée en avril 2019, elle constitue un autre motif de déplacement pour les golfeurs épicuriens (voir par ailleurs).

Ces derniers sont au centre de toutes les attentions de la famille Dalloz. Après la réfection et la restructuration de l’accueil, ainsi que l’embellissement paysager autour du club-house, un gros travail a été effectué sur le terrain avec la remise à niveau du système d’irrigation.

Le green-keeper, Laurent Bertholio, s’est chargé de manucurer les greens et avantgreens. Quant aux fairways, ils ont été piqués et sablés pour bien passer l’hiver. « On a répandu plus de 700 tonnes de sable », confie le directeur d’un club désormais fin

prêt à souffler ses trente bougies. Dans le cadre de cet anniversaire, les joueurs nés en 1990 (l’année d’inauguration) qui veulent s’inscrire se voient offrir une réduction de 50% sur la cotisation annuelle. Les visiteurs, eux, bénéficient d’une ristourne de 30% sur leur green-fee ! Enfin, si vous n’êtes pas né la bonne année, vous pouvez toujours profiter de la cotisation « Access » qui permet de fouler à volonté les fairways de la Bresse à moindre frais (1). « Une formule idéale pour les débutants », vante Nicolas Besançon, soucieux de faire encore monter en gamme le club. « Notre volonté, c’est que l’expérience golfique comme gustative soit à la hauteur de nos ambitions. Nous savons que l’on a encore du travail, mais on s’y emploie chaque jour ! », conclut le directeur de la Bresse. Son prochain défi : faire entrer la Bresse dans le cercle fermé des 25 plus beaux golfs de France...

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31 • juillet 2020 • lyon people

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DOMBES GOLF & GASTRONOMIE

RESTAURANT DU GOLF DE LA BRESSE La tradition, ça a du bon !!

Grenouilles, poulet à la crème, carpe… Le chef Yoann Boisson a la recette pour sublimer les produits du terroir local. The best of the Bresse !

À

la Bresse, la table est à la hauteur des attentes des gastro-golfeurs les plus exigeants. Foi de Yoann Boisson ! Au pays de la volaille, ce jeune chef a été couvé par Georges Blanc, passant du statut de commis jusqu’à celui de chef à la Brasserie Place Bernard, à Vonnas. Son talent a fini d’éclore en terre gardoise, aux côtés du MOF (Meilleur Ouvrier de France) Jérôme Nutile, au Mas du Bourdan à Nîmes (deux étoiles Michelin à l’époque). Désormais, c’est donc dans les cuisines du restaurant de la Bresse que ce perfectionniste met son expérience au service des clients. « 80% sont des golfeurs mais on a aussi de plus de plus de visiteurs en provenance de Suisse, de Bourg-en-Bresse et de la région lyonnaise. Le bouche-à-oreille sans doute ! », sourit le chef.

Bien sûr, les grenouilles restent le bestseller de la maison. « En pleine saison, on en passe 30 kilos par semaine... », confie Yoann Boisson. Son arme fatale ? Le menu « grenouilles » composé d’une douzaine de pièces servies en deux plats, accompagnées d’un gratin dauphinois et suivies d’un fromage blanc ou d’un carpaccio d’ananas. lyon people • juillet 2020 • 32 •

Le tout pour la modique somme de 33 euros.

Autres plats plébiscités par les épicuriens locaux, l’incontournable poulet à la crème et la carpe de la Dombes. « On propose une cuisine traditionnelle à base de produits du terroir, frais et régionaux, résume le chef.

La volaille, par exemple, vient du Domaine de la Pérouse, à Péronnas. Le fromage blanc nous est livré chaque matin par la laiterie d’Etrez. On essaye de privilégier les circuits courts, l’assurance d’une matière première de qualité ».

Outre cette excellence culinaire, le restaurant de la Bresse bénéficie aussi d’un environnement enchanteur. Aux beaux jours, son immense terrasse d’une centaine de couverts permet de se délecter tout en applaudissant aux exploits des as du putting sur les greens du 9 et du 18. Quant au clubhouse, doté d’une imposante cheminée, il offre un vrai confort avec 80 couverts dressés dans une ambiance digne des plus belles fermes bressanes. Le tout agrémenté d’un grand bar et d’un coin détente pour s’assoupir dans un profond fauteuil club, à l’ombre... d’une tête de sanglier !

LA SPÉCIALITÉ Outre les grenouilles et le poulet à la crème, le chef Yoann Boisson a un sacré tour de mains pour préparer une surprenante goujonnette de carpe sauce tartare. Un plat que l’on peut commander en entrée dans le menu bressan ou en suggestion à la carte.

Tous les goûts sont dans la nature !

Ouvert tous les jours de 11h45 à 15h en semaine, jusqu’à 16h le week-end Réservations au 04 74 51 42 60 Menus de 25 à 42 euros, plat du jour à 14 euros

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DOMBES GOLF & GASTRONOMIE

GOLF DU CLOU

Atmosphère, atmosphère...

L’un des plus anciens clubs de l’Ain a su traverser les ans — et les épreuves — pour afficher aujourd’hui une santé resplendissante. Une vitalité entretenue par son ambiance et son sens de l’accueil.

L

es patronymes sont parfois trompeurs.

Maria Monet n’est pas une femme d’argent mais une passionnée. Sans cette passion qui l’anime depuis 1985, année de création du club, comment l’un des plus anciens golfs de la Ligue Rhône-Alpes, et le troisième plus vieux du département de l’Ain, aurait-il pu survivre ? « C’est vrai que l’on a connu des périodes difficiles. Après la création de Mionnay, la Bresse, le Gouverneur, le Beaujolais et Salvagny, le Clou a même traversé un sacré trou d’air. A la fin des années 90, les effectifs ont fondu, passant de 600 à 200 membres.

C’est l’ambiance qui nous a sauvé ! », explique en préambule la propriétaire-fondatrice du Golf du Clou, fidèle au poste depuis 35 ans. Il est vrai que le club de Villarsles-Dombes a toujours véhiculé l’image d’une destination accueillante et conviviale. lyon people • juillet 2020 • 34 •

Un site naturel, entre Lyon et Bourg-enBresse, où les premiers membres se sont contentés d’un practice et de sept trous jusqu’en 1987, année de l’ouverture des 18 trous.

LE CLUB S’EST BONIFIÉ AVEC LE TEMPS Depuis, le parcours a subi de profondes mutations. Avec le temps, comme le bon vin, il s’est surtout bonifié. Les arbres ont poussé, les abords des étangs ont été nettoyés, l’arrosage automatique a été généralisé sur tout le parcours... « Les huit premières années ont été difficiles. Certains sont restés sur une mauvaise image du parcours. Or, aujourd’hui, notre terrain est vraiment magnifique, été

comme hiver. C’est le fruit d’un gros travail d’entretien engagé il y a plusieurs années.

Et heureusement, ce travail a payé ! », se réjouit Maria Monet, consciente que la forte implication de Parcs & Sports, depuis 1991, a contribué à cette cure de rajeunissement.

La fondatrice du Clou évoque avec beaucoup de passion ce parcours « ludique, pas très long mais technique avec beaucoup de par 3. Un terrain esthétique, avec de l’eau et de la végétation, qui exige de la précision plutôt que de la puissance ». De fait, l’élément aquatique est présent sur plus du tiers du parcours, comme sur le 11. Le trou signature avec son adorable green en forme de cœur.

Un ventricule déconseillé aux... cardiaques, l’approche réclamant du sang-froid pour éviter le grand plongeon. Et l’infarctus !

Quant au 18 et son green en presqu’île, redouté par les joueurs peu expérimentés, il réserve un final à haute tension, surtout si le vent souffle de face… « En réalité, il n’y a pas de trou facile », résume Maria Monet.

GOLF PRATIQUE Adresse : Départementale 1083 - 01330 Villars-Les-Dombes Accès depuis Lyon : Départementale 1083 entre Lyon et Bourg-en-Bresse (40 mn depuis la place Bellecour) Téléphone : +33 04 74 98 19 65 Mail : golf@golfduclou.fr Site web : www.golfduclou.fr Parcours : 18 trous (4821 m) par 67 Practice: 30 postes Tarif green-fee : 59 € WE, 49 € semaine Formule green-fee + repas : 64 € le WE, 54 € en semaine (avoir de 15 € au restaurant)

(1) L’abonnement annuel est fixé à 1 530 € à temps complet et 1 120 € pour un semainier.

UNE FORMULE GREEN-FEE/ REPAS TRÈS DIGESTE Cet intérêt golfique, tout autant que la qualité du terrain, explique pourquoi ils sont de plus en plus nombreux à effectuer le déplacement jusqu’à Villars-les-Dombes. « Le nombre de green-fees ne cesse d’augmenter pour atteindre près de 7 000 sur l’année. On accueille beaucoup de joueurs indépendants ainsi que des groupes et des compétitions privées en semaine. Le terrain est plat, donc peu éprouvant. Nos aînés apprécient aussi... », confie la propriétaire. Et pour convaincre les derniers réticents, Maria Monet a une botte secrète : la formule green-fee/repas.

L’occasion de jouer pour 54 € (64 € le week-end) avec un avoir de 15 euros au restaurant.

Idéal pour concilier plaisir golfique et plaisirs gourmands de retour au club-house. Malgré tout, c’est bien le socle des membres qui constitue la pierre angulaire de la santé économique du Clou. « On compte environ 350 membres, dont la moitié de semainiers, ainsi que de nombreuses cartes affaires ». Qui sont tous ces membres fidèles au Clou ? « La moyenne d’âge est d’environ 50 ans. La plupart viennent de la région lyonnaise. Outre le parcours, ils aiment l’ambiance, la qualité de la table (Ndlr : voir par ailleurs), la bienveillance de l’équipe d’accueil, les nombreuses animations... et les tarifs attractifs (1) ! Ici, pas de droit d’entrée.

Et puis, tout le monde se connaît ». Une référence, une fois encore, à cette atmosphère si particulière qui semble régner dans ce charmant petit coin de la Dombes…

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35 • juillet 2020 • lyon people

lp

DOMBES GOLF & GASTRONOMIE

RESTAURANT DU GOLF DU CLOU Une cuisine de caractère

Depuis cinq ans, Johanna Dubost est heureuse comme une grenouille dans l’eau du trou numéro 3. Il est vrai que l’on a connu des cadres plus désagréables pour mettre en valeur certains talents culinaires.

L

umineux et cosy, le restaurant du Golf du Clou se révèle aussi agréable à l’œil que délicat au palais. De grandes baies vitrées éclairent de jolies tables toutes de blanc nappées. La plupart offre une vue sur le départ du trou 1 et le reste du parcours. Ici, le bois est omniprésent, jusqu’au plafond aux poutres apparentes.

Quant à l’immense terrasse, elle connaît l’affluence dès les premiers beaux jours, les places se révélant chères sous les grands parasols et la large toile de l’auvent.

Bref, un environnement privilégié pour inspirer Johanna Dubost et son équipe en cuisine. Formée à bonne école chez Pic, puis chez Orsi et à l’Oustau de Baumanière, cette passionnée passée par les cuisines des brasseries Bocuse (L’Ouest) ne rechigne pas à préparer – sur commande – une belle assiette de grenouilles au beurre persillé et autres plats en sauce. Sans renier la tradition locale, elle avoue toutefois un penchant pour une cuisine de caractère, plus « inventive ». Une cuisine du monde, variée et épicée, à l’instar de son poulet tandoori ou d’un énergisant wok de nouilles. À moins que vous ne préfériez du classique bien français comme un généreux boudin noir, une coquille Saint-Jacques au chou ou un paleron de veau cuit à basse température. Dans sa quête de la perfection, lyon people • juillet 2020 • 36 •

Johanna prend soin de changer le menu du jour chaque matin, alors que ses suggestions tournent toutes les 48 heures. Même le menu et la carte ne passent pas le cap des deux semaines, victimes de l’imagination débordante de Miss Dubost. La recette a du bon. La preuve ? La semaine, toutes les entreprises des environs et des hordes de seniors rappliquent pour goûter aux saveurs du jour, servies par une équipe en salle aux petits soins. Quant aux joueurs en visite, ils ne se gênent pas pour se sustenter à moindre frais grâce à une formule « green-fee + repas » aussi plébiscitée qu’un président de république bananière un soir d’élection.

LA SPÉCIALITÉ Difficile de faire un choix tant la cuisine cosmopolite de Johanna Dubost fait preuve de variété et de créativité. Alors, autant encenser la poêlée de gambas aux saveurs asiatiques de la cheffe du Clou.

Un plat aussi savoureux que relevé accompagné d’un risotto crémeux à souhait. Tout comme sa salade de poulpes (photo). Et dire que l’on n’a même pas eu la place de vanter le burger auvergnat et la terrine de pamplemousse…

Ouvert tous les jours, de 9h à 18h Réservations au 04 74 98 49 92 Formule « Le petit Clou » à 14 € (2 plats) et 17 € (3 plats) Menu du Clou à 26 €

DU 16 AU 19 OCT. 2020

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PHOTOS : ANNE-EMMANUELLE THION, PATRICK ROUGEREAU, COMMUNE DE MEGÈVE

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DOMBES GOLF & GASTRONOMIE

GOLF DU GOUVERNEUR

Bienvenue au « Paradis Nature » !

Un domaine de 330 hectares, deux magnifiques parcours de 18 trous, un parcours-école pour l’initiation, un hôtel de 53 chambres… Le plus grand resort golfique de la région Auvergne-Rhône-Alpes joue la carte de l’excellence au sein du nature préservée.

Texte : Pascal Auclair – Photos © Saby Maviel

N

e vous fiez pas aux apparences.

Malgré un environnement incitant à l’apaisement du corps et de l’esprit, l’histoire du plus grand domaine golfique de la région n’est pas un long fleuve tranquille. Elle débute au début des années 90. A l’époque, un mystérieux investisseur débarque en hélicoptère pour acquérir un vaste domaine de 330 hectares au cœur de la Dombes. Entre étangs et zones boisées se dresse une magnifique bâtisse en pierre apparentes datant du Moyen-Âge: le Château du Breuil et ses dépendances, ancien fief des gouverneurs de la Dombes.

Bientôt, des travaux pharaoniques transforment ce site protégé en resort à l’américaine. Deux parcours de 18 trous (Le Breuil et Montaplan), un parcours-école de 9 trous (La Soche), un hôtel, un restaurant lyon people • juillet 2020 • 38 •

gastronomique, un somptueux club-house, une piscine… Montant des travaux : plus de 40 millions d’euros.

Victime – comme d’autres – de la « guerre du golf », le Domaine du Gouverneur est placé en redressement judiciaire, avant d’être racheté en 1998 par Jacques Dalloz, déjà propriétaire du golf de la Bresse. Une belle acquisition pour l’industriel jurassien et son fils, Philippe, qui ont depuis prouvé la pertinence de leur investissement sur ce « Paradis Nature ». Un nom évocateur imaginé par le fondateur et repris assez récemment par la famille Dalloz. « C’est vrai que nous bénéficions d’un paradis naturel où cohabitent en totale harmonie le golf, la pêche et les oiseaux », note Laure Dalloz, directrice générale de l’ensemble

du domaine. Golfeuse « à temps perdu », cette jeune diplômée de l’Ecole Hôtelière de Lausanne (promotion 2018) contribue au quotidien au développement d’un club fort de près de 700 membres (1), dont un tiers de semainiers et beaucoup de Lyonnais de plus de 60 ans. « L’un de nos challenges, dans les années à venir, sera de rajeunir ces effectifs », confie Laure Dalloz, qui mise sur le dynamique Germain Ruste, directeur du golf, pour offrir une telle cure de jouvence. « La création d’une garderie s’inscrit dans cette perspective. Ouverte les week-ends, jours fériés et vacances, elle pourra accueillir jusqu’à dix enfants de 3 à 10 ans, encadrés par deux puéricultrices. Une offre inédite dans la région pour séduire les jeunes adultes et les familles », explique le directeur golf et pro du Gouverneur.

(1) La cotisation de la formule « Grand Golf » (Gouverneur + Bresse) est fixée à 2 250 euros pour un abonnement à temps plein et 1 550 euros pour un semainier.

GOLF PRATIQUE Adresse : Château de Breuil, 01390 Monthieux.

Accès depuis Lyon : A 46 sortie Les Echets, Saint-André-de-Corcy, Monthieux.

Téléphone : 04 72 26 40 34 Mail : golf@golfgouverneur.fr Site web : www.domainedugouverneur.fr Parcours : Le Breuil 18 trous (6578 m/par 72), Montaplan 18 trous (5880 m/par 71) / La Soche 9 trous (2365 m/par 34) Practice: 50 postes Tarif green-fee : 81€ week-end et semaine (61€ avec la carte Golfy Indigo, 57€ avec la Golfy Platine)

LE GOUVERNEUR JOUE LA CARTE JEUNE Autre atout dans la manche de Germain Ruste pour rajeunir les effectifs, une école de golf forte d’une centaine de golfeurs en herbe. « Ils n’étaient qu’une vingtaine il y a cinq ans. L’aspect sportif constitue l’une de nos priorités », souligne le directeur du golf.

Autre initiative, la création d‘un Business Club Bresse/Gouverneur pour mettre en réseau les dirigeants des deux clubs, tout en développant l’offre de cartes affaires vers une clientèle de chefs d’entreprise CSP+.

Reste que la qualité des installations, et notamment l’entretien des deux parcours, demeurent le meilleur moyen d’attirer les joueurs de 7 à 77 ans. Dans ce domaine aussi, le Gouverneur a consenti d’importants investissements depuis trois ans. L’an dernier, le parcours du Montaplan a focalisé l’attention des jardiniers avec la suppression d’une douzaine de bunkers, la réfection de tous les chemins et la mise en valeur de l’étang du trou 5. Cette année, sur le Breuil, une centaine de peupliers en fin de vie a été abattue à la tombée de drive du trou 9, remplacée par un bassin. De quoi renforcer l’intérêt golfique et la beauté esthétique d’un des plus difficiles trous du parcours. Même démarche esthético-golfique sur le 7 et le

8 avec un plan d’eau doublé de volume à droite du fairway. Attention au slice ! Quant à green du 15 et au départ du16, ils ont fait l’objet d’un soin particulier avec réfection des digues et nettoyage des abords. Résultat, un environnement apuré pour une vision à 300 degrés. Superbe !

HÔTEL AVEC VUE SUR GREEN Ces travaux d’embellissements ont contribué à doper la fréquentation extérieure du domaine. Le Gouverneur a ainsi franchi le cap symbolique des 10 000 green-fees à l’année, dont bon nombre de golfeurs indépendants en provenance de la région lyonnaise détenteurs de la carte Golfy. « Depuis les travaux d’amélioration, le terrain de Montaplan attire de plus en plus de joueurs, même si le Breuil concentre encore 60% des parties », précise Germain Ruste, ravi du succès des « mercredi du Gouverneur » lancés en 2019 (forfait green-fee + déjeuner pour la modique somme de 64 €). Enfin, le dernier levier de croissance du Gouverneur réside dans son offre hôtelière.

Un établissement quatre étoiles de 53 chambres devenu le cadre privilégié des événements d’entreprise de la région. Avec autant d’atouts, le Gouverneur peut dormir ses deux oreilles...

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39 • juillet 2020 • lyon people

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LA TABLE DU GOUVERNEUR

Le nouveau prince de la Dombes

Le plus grand resort golfique de la région Auvergne-Rhône-Alpes se devait de proposer une offre culinaire à la hauteur de ses ambitions.

La Table du Gouverneur a su relever ce défi.

N

iché au cœur d’une magnifique et imposante bâtisse d’architecture bressane, l’ancien fief des gouverneurs de la Dombes s’est imposé comme une destination gastronomique à part entière. « Si les golfeurs constituent l’essentiel de notre clientèle, on accueille aussi beaucoup de Suisses et de Lyonnais », explique Julien Guironnet, le responsable de la restauration. Dans la grande salle baignée de lumière ou en terrasse face au putting-green, tous les goûts sont dans la nature. De retour d’une partie d’enfer, le golfeur peut conter ces exploits sportifs en partageant le menu du jour inspiré de l’arrivage du marché, voire un onctueux tartare, un burger bien dodu ou un simple risotto de saison. Changement de décor à la nuit tombée. Le repaire gourmand des as du swing se transforme en destination bistronomique à part entière. En cuisine, épaulé par une brigade efficace, Fabrice Michel n’a pas son pareil pour préparer une dorade entière cuite à bonne température, pêche du jour accompagnée d’un tian de légumes.

Très apprécié également, le crémeux du Barry au caviar de saumon servi sur un carpaccio de betterave et une salade d’herbes au magret fumé. Quant à la pantagruélique côte de bœuf pour deux découpée en salle, elle demeure l’un des incontournables de la maison, au même titre que la très digeste couronne d’asperges aux

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deux saumons. « J’aime travailler les produits frais de saison et étonner le client avec des associations de saveurs », confie le chef Fabrice Michel. Ce dernier n’est pas un perdreau de l’année, formé à l’auberge Lamartine, près d’Aix-les-Bains, avant de poursuivre son apprentissage à Paris aux côtés d’Alain Senderens (Lucas Carton) puis dans les cuisines de plusieurs étoilés de renom. Un parcours de globe-trotter mis entre parenthèse depuis juillet 2015, date à laquelle l’ancien chef exécutif du Mont-d’Arbois (Megève) a posé ses valises en plein pays dombiste. Dans cet environnement champêtre, Fabrice Michel et Julien Guironnet ne manquent pas d’idées pour attirer de nouveaux convives à la table du Gouverneur. Ainsi, la formule brunch – à 42 euros – inaugurée l’an dernier fait déjà le plein chaque dernier dimanche du mois. Prochaine étape, le lancement de soirées musicales le premier jeudi du mois. On en salive d’avance.

Ouvert du lundi au vendredi, de 12h à 14h30 et de 19h à 21h30.

Le week-end et jours fériés, service de 12h à 15h et de 19h à 21h30.

Réservations au 04 72 26 42 00 Menu déjeuner à 25 € (trois plats) et 19 € (deux plats), plat du jour à 14 € Menu du Gouverneur, le soir, à 42 €

LA SPÉCIALITÉ De son passé de chef de cuisine de l’Aubergade (deux étoiles Michelin à Puymirol), Fabrice Michel a gardé l’affection du bon produit du terroir.

Une cuisine de tradition illustrée par un délicieux burger ou quelques ris de veau grillotés, rôtis au beurre, servis avec une poêlée de champignons à l’estragon et autres légumes oubliés (panais, topinambour...).

Le tout arrosé d’une sauce à l’ancienne aux agrumes, à base de jus d’orange et de moutarde à l’ancienne.

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UGOLF MIONNAY

Des lendemains qui chantent...

Repris en 2013 par le groupe UGOLF, le club de la Dombes a retrouvé une santé financière et des ambitions.

Sa recette ? Créer de nouveaux golfeurs avec une offre commerciale séduisante et des installations optimisées.

Texte : Pascal Auclair – Photos © Saby Maviel

B

ien loin de l’image apaisante reflétée par les nombreux obstacles d’eau qui jalonnent le parcours, l’histoire du golf de Mionnay-La Dombes n’a pas été un long fleuve tranquille. Inauguré en 1987, le club coula d’abord des jours heureux. Quelques people y avaient même leurs habitudes, voire un pied-à-terre au cœur du domaine.

Mais lorsque la « guerre du golf » éclata, Mionnay fut vite sous le feu de l’artillerie.

Au point de devoir déposer son bilan. Puis d’être racheté par André Zamora en 2008 qui entreprit de créer le plus grand centre d’entrainement de France, voire d’Europe : 12 hectares dédiés à l’apprentissage et au perfectionnement. Ainsi naissait, après dixhuit mois de travaux, GolfFlower. Inaugurée lyon people • juillet 2020 • 42 •

en novembre 2011, cette structure inédite allait vite plomber les comptes d’un club victime d’un autre impondérable. Une erreur de produit répandu sur les greens. Résultats, greens brûlés injouables. Une sacrée tuile, d’autant qu’avec les nuisances du chantier, les effectifs fondaient comme neige au soleil. « Lorsque UGOLF a remporté l’appel d’offres pour reprendre le fonds de commerce et récupérer la gérance, le club était en grande difficulté. Il ne restait que 272 membres », se souvient Eric Lacoux, directeur de l’UGOLF Mionnay depuis 2013.

UNE FORMULE DÉCOUVERTE À 79 €/MOIS Sept ans plus tard, cet ancien sportif de haut-niveau est parvenu à tripler les effectifs (811 membres) de l’ex-Garden Golf. Quant à l’école de golf, elle figure parmi les plus performantes de France avec 160 enfants encadrés par les cinq pros locaux et par Renaud Gris, l’entraîneur des équipes de France masculines et du Pôle France. « On n’a pas volé des membres aux clubs environnants. On s’est contenté de créer de nouveaux golfeurs », résume Eric Lacoux.

Pour cela, le groupe UGOLF (1) a d’abord

beaucoup investi – plus d’un million d’euros – pour rendre la mariée désirable, notamment au niveau de l’arrosage automatique et du drainage. Parallèlement, une politique commerciale agressive a séduit une nouvelle frange de golfeurs, avec une zone de chalandise concentrée sur le sixième arrondissement de Lyon, ainsi qu’un secteur allant de Villefranche-sur-Saône à la Plaine de l’Ain. Bras armé de cette offensive commerciale, un forfait annuel dédié aux néophytes. « Pour 79 euros par mois, on leur propose une heure de cours collectif par jour ».

En prime, une demie série et un sac ! Des arguments suffisamment convaincants pour signer en moyenne 150 forfaits découverte par an, avec un taux de transformation de 27%. Et pour ceux qui hésiteraient encore, l’UGOLF organise chaque dimanche matin deux heures d’initiation gratuite, ainsi que deux sessions anuelles de « portes ouvertes »(2). « C’est plus facile d’attirer de nouveaux golfeurs lorsque l’on dispose d’un centre d’entraînement comme GolfFlower et d’un parcours de qualité, ce qui est désormais le cas », sourit Eric Lacoux.

UN GOLF-ÉTUDES EN PROJET SUR LE SITE De fait, le dix-huit trous dombiste fait aujourd’hui le bonheur des membres mais aussi des 6 500 joueurs annuels qui viennent en green-fee. Des visiteurs obligés de serrer le jeu pour éviter de voir leur carte sombrer dans l’un des étangs du parcours ou perdre leurs dernières illusions dans

le hors-limite du terrible trou 17... Avec cette santé financière recouvrée, l’UGOLF Mionnay peut aborder l’avenir avec sérénité et ambitions. Parmi les projets à court terme, l’ouverture sur le GolfFlower d’un deuxième studio d’entraînement (doté d’un trackman et d’un atelier putting) et d’une salle de préparation physique avant la fin de l’année. À plus long terme, Eric Lacoux rêve d’accueillir le premier golf-études de France pour stopper l’exode de nos meilleurs jeunes outre-Atlantique. Une sorte de « Tony Parker Academy » version balle blanche dont l’avènement pourrait être associé à l’inauguration d’un hôtel sur le site. « Le projet initial, qui comportait 174 chambres, est aujourd’hui toujours suspendu à la recherche d’investisseurs. Mais une plus petite unité adossée au golf-études aurait vraiment du sens », conclut Eric Lacoux. À suivre...

GOLF PRATIQUE Adresse : 2900, chemin de Beau Logis, 01390 Mionnay Accès depuis Lyon : Autoroute A46 sortie Mionnay Téléphone : +33 04 78 91 84 84 Mail : acceuil@gardengolf-mionnay.fr Site web : https://jouer.golf/mionnay/ Parcours : 18 trous (5902 m) par 71 Pitch & putt (GolfFlower) : 18 trous (1165m) par 54 Practice: 145 postes dont 45 couverts Tarif green-fee (haute saison): 64 € WE, 54 € semaine

(1) UGOLF (ex-Nouveaux Golfs de France/NGF) possède 54 golfs en gérance en France, mais un seul en Auvergne-Rhône-Alpes… à Mionnay.

(2) La prochaine session aura lieu du 1er au 30 septembre avec une initiation quotidienne.

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LES TERRASSES DU GOLF

Pour Armand, c’est homard !

Chantre de la grenouille, Armand Méchali en pince aujourd’hui pour le homard. Même si on fait aussi la queue pour son menu du golfeur.

I

l a longtemps rassasié les amateurs de grenouilles à La Table des Dombes. Depuis quatorze ans, il comble de bonheur les gastronomes du golf de Mionnay. De fait, Armand Méchali n’a parcouru que quelques kilomètres pour quitter son fief emblématique des Echets et rallier les cuisines des Terrasses du Golf.

En chemin, il a fait main basse sur 10% du capital du club et acquis la propriété du fonds de commerce du restaurant. Une motivation supplémentaire pour faire de sa nouvelle adresse un authentique repaire gourmand. « On fait le plein tous les jours à midi, avec en moyenne une centaine de couverts par jour et près du double le week-end lorsque l’on assure deux services. Il est préférable de réserver... », assure le restaurateur dombiste. Bien sûr, on y croise tous les membres du club et les joueurs de passage, heureux de partager leurs exploits golfiques autour d’une belle tranche de foie gras ou d’une assiette de saumon fumé maison. « Mais il y a aussi mes

anciens clients de la Table des Dombes et les cadres des entreprises environnantes. Le boucheà-oreille a joué à fond ! », sourit le maître des lieux. Il est vrai qu’Armand Méchali connaît la musique. Apprenti à 13 ans au restaurant Les Soucoupes Volantes, sur l’aéroport de LyonBron, révélé aux Platanes à Limonest dans les années 80, l’ancien cuistot du groupe Holiday Inn a construit sa notoriété en rachetant La Table des Dombes à Roger Douillet, en 1999.

Aujourd’hui encore, il garde la passion de la cuisine chevillée au cœur, même si c’est désormais Sébastien Ducrot — assisté de Gilles Gobet — qui s’active au piano. « On doit être bien ici car il m’est fidèle depuis douze ans ! », lance Armand Méchali, élogieux à l’égard de son chef. Doté d’un grand vivier, le duo sert entre 2 500 et 3 000 homards par an (voir « la spécialité »). Mais le menu du golfeur (changé chaque jour) fait aussi frétiller les habitués, attablés dans la lumineuse véranda, face au green du 18, ou sur la table ombragée dès les beaux jours.

LA SPÉCIALITÉ Créé il y a vingt ans par Armand Méchali, le trio homard, saintjacques et gambas a toujours une grosse côte aux Terrasses du Golf.

Accompagné d’un émincé de petits légumes, le crustacé sorti du vivier est décortiqué, cuit au court bouillon et poêlé au beurre blanc et d’un beurre blanc monté en ciboulette.

Ouvert tous les jours, de 12h à 19h.

Réservations au 04 37 26 09 49 Plat du jour / Menu lyon people • juillet 2020 • 44 •

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GOLF DE LA SORELLE Plus qu’un golf !

En six ans, Philippe Venditelli a redonné ses lettres de noblesse au club de Villette-sur-Ain. Son prochain challenge ?

Créer un véritable resort golfique avec hôtel de vingt chambres et restaurant semi-gastronomique.

Texte : Pascal Auclair - Photos © Saby Maviel et DR

I

l est des idées reçues qui ont la dent dure.

Par exemple, il est fréquent d’entendre dans les milieux golfiques lyonnais que la Sorelle, « c’est loin !». Un préjugé contre lequel Philippe Venditelli, le propriétaire du club, s’inscrit en faux. Avec conviction. « Il faut 30 minutes pour faire le trajet depuis La Doua, 40 minutes pour venir de la place Bellecour. Montre en main ! ».

UN PARCOURS « NATURE » Le déplacement à Villette-sur-Ain via l’A42 (sortie Ambérieu) se révèle d’autant moins long que la destination est à la hauteur de vos attentes. Après une halte à l’accueil du club-house, à l’entrée d’une magnifique bâtisse du XVe siècle, le parcours de la lyon people • juillet 2020 • 46 •

Sorelle se dévoile. D’une beauté brute. Ici, dame nature a bien fait les choses. Les fairways serpentent dans un environnement vallonné, sans être escarpé. Des zones boisées, des obstacles d’eau, des greens bien défendus. De quoi combler les joueurs de tout niveau, encore sous le charme du trou numéro 2, un par 4 de 322 mètres en dogleg avec un green en île. « C’est notre trou signature que voulait notre ancien président d’AS, Pascal Rémy, décédé quelques mois avant son inauguration, en 2017 », confie avec une certaine émotion Philippe Venditelli. Issu du milieu des transports et de la logistique, cet investisseur né a cédé la plupart de ses affaires pour acquérir la Sorelle en 2014. « Je venais de me mettre au golf. J’ai trouvé cet univers passionnant.

Le club était en mauvaise santé financière.

Il fallait le redynamiser. Je l’ai repris avec une vision entrepreneuriale », explique ce joueur occasionnel, index 17.

LE FRUIT D’UN GROS TRAVAIL D’ENTRETIEN Depuis six ans, Philippe Venditelli a donc consenti beaucoup d’efforts, tant sur le plan financier qu’humain, pour stopper la lente érosion des effectifs. « J’avais trois priorités : 1/ remotiver le personnel, soit une vingtaine de salariés (green-keeper, jardiniers, administratifs, cuisiniers…) ; 2/ rassurer les membres et en attirer d’autres avec un parcours à la hauteur de leurs attentes ; 3/ augmenter le chiffre d’affaires pour retrouver l’équilibre

GOLF PRATIQUE Adresse : Domaine de Gravagneux, 01320 Villette-sur-Ain Accès depuis Lyon : Autoroute A 42 sortie 8 Ambérieu-en-Bugey.

Prendre direction Priay puis Chalamont et suivre fléchage.

Téléphone : + 33 04 74 35 47 27 Mail : secretariat@golf-lasorelle.com Site web : golf-lasorelle.com Parcours : 18 trous (5777 m) par 72 Practice : 20 postes dont 3 couverts Tarif green-fee (haute saison) : 68 € WE, 58 € semaine

et réaliser de nouveaux investissements ».

Aujourd’hui, cet audacieux pari semble gagné. Les comptes du club ont viré du rouge au vert. Quant aux dix-huit trous, ils déclenchent les louanges, au point d’attirer de plus en plus de joueurs extérieurs, en provenance de la région lyonnaise, mais aussi de Suisse et d’Europe du Nord. « On fait désormais plus de 6 000 green-fees à l’année, soit une hausse de 50% du chiffre d’affaires, se réjouit Philippe Venditelli.

C’est la récompense du gros travail d’entretien effectué sur le terrain. Certains trous ont été reconfigurés. On a refait l’arrosage, le drainage, doublé le stockage d’eau, installé une tee-line en synthétique sur le practice, remis en état les greens ».

Résultat ? En six ans, les effectifs de la Sorelle ont bondi de 220 à 300 membres, avec 45 enfants à l’école de golf en prime.

Une croissance accélérée par le rachat de Golf Only, dans l’Ouest lyonnais, rebaptisé Golf Lyon Tassin. Une structure de 800

abonnés qui génère entre 100 et 150 nouveaux golfeurs par an. Un vrai vivier… « 30% de nos membres ont opté pour le forfait mutualisé Sorelle-Tassin (1). Ils s’entraînent la semaine à l’académie et sur le pitch & putt, puis viennent mettre en pratique le week-end sur le parcours ». De quoi aborder l’avenir avec une certaine sérénité, d’autant que Philippe Venditelli a d’autres projets pour justifier le slogan de la Sorelle : « Plus qu’un golf ! ».

Son objectif ? Créer un véritable resort golfique doté d’un restaurant semigastronomique (voir par ailleurs) et d’un établissement hôtelier d’une vingtaine de chambres. Sept sont déjà disponibles, cinq sont inaugurées ce printemps, les autres seront livrées avant la fin de l’année.

La promesse de quelques beaux week-ends golfiques… à moins de quarante minutes de Lyon !

(1) Moyennant une cotisation annuelle de 1 450 €/an, les membres ont accès librement aux deux structures.

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HÔTEL RESTAURANT DE LA SORELLE Quand birdie rime avec gastronomie

Dans son projet de proposer « plus qu’un golf », Philippe Venditelli inclut notamment la cuisine semi-gastronomique du lieu. Et en matière d’attrait gustatif, le chef Florent Gourves à la recette...

P

our séduire une nouvelle frange de visiteurs, Philippe Venditelli mise évidemment sur la qualité de son parcours, mais aussi sur la notoriété de la table.

Dans cette optique, le propriétaire de La Sorelle compte sur les talents de son chef, Florent Gourves. Débarqué il y a un an à Villette-surAin après des escales à Cannes, en Normandie et à L’Alpe-d ’Huez, ce solide hipster breton a vite trouvé ses marques. Son credo ? Préserver la tradition en l’agrémentant d’une pincée de modernité dans la présentation des plats.

Fidèle à ses origines, le chef a un faible pour les poissons (filet de bar rôti sur sa peau, merlu, cabillaud, lieu jaune…) et le caramel beurre salé. Mais il sait aussi sublimer les autres produits du terroir lorsqu’il prépare sa terrine de foie gras maison, son feuilleté d’escargots du Bugey aux morilles, ses rognons au porto, son cochon pané farci au foie gras ou sa tarte citron revisitée. Sans oublier, évidemment, les incontournables grenouilles en persillade. Une cuisine semi-gastronomique accompagnée de quelques jolis flacons. En effet, la carte des vins recèle de sympathiques bouteilles en provenance du Languedoc, de Bourgogne ou des Côtes du Rhône, à déguster à l’ombre d’un parasol ou au coin du feu.

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À CHAQUE SAISON SA TABLE FAVORITE Pour tous les goûts, pour toutes les saisons, le restaurant de la Sorelle dispose ainsi de multiples atmosphères, imaginées par l’indispensable Valérie Venditelli : la salle « cheminée » pour un festin hivernal, la salle « bar » pour une

ambiance bistronomique après-golf autour d’un zinc circulaire. Enfin, la salle « verrière », idéale à l’intersaison pour déjeuner face au golf.

Quant aux beaux jours, ils sont attendus avec impatience pour tester la suggestion du chef sur la terrasse de 150 couverts orientée plein sud. A moins que l’envolée des températures ne vous incite à un repli « stratégique » sur la petite terrasse (30 couverts) ombragée face au practice, à l’arrière du club-house.

Ouvert de 12h00 à 14h30 du lundi au samedi, de 12h00 à 15h30 les dimanche et jours fériés et de 19h30 à 21h du mercredi au samedi soir.

Menus de 20 à 45 euros - Réservations au 04 74 35 49 49

LA SPÉCIALITÉ Certes, le chef Florent Gourves trouve souvent son inspiration dans les mers froides.

Mais notre breton — dombiste d’adoption — a aussi une affection particulière pour le filet de bœuf aux morilles. Une viande tendre à souhait (à commander de préférence bleue ou saignante) nageant « comme un poisson dans l’eau » dans une diabolique mare crémeuse.

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LA BALADE DES GENS HEUREUX Paysage atypique où la faune et la flore prennent encore le dessus sur l’homme, la Dombes jouit de nombreux sentiers balisés sur lesquels, mille et une histoires s’écrivent au fil de l’eau.

Une richesse culturelle à découvrir au fil de balades plus originales les unes que les autres.

Texte : Morgan Couturier - Photos © DR / Dombes Tourisme

C

’est là le charme de la Dombes, cette contrée paisible où, à peine ses frontières franchies, ses habitants se plaisent à vous offrir un titre formidable, « la balade des gens heureux », là, sur ces vieilles terres étoilées sur lesquelles, comme le chantait Gérard Lenorman, « toi aussi, tu brilles un peu ». Car ici, la campagne se suffit à elle-même. C’est là sa richesse, une chasse aux trésors insoupçonnée dont seuls les amateurs de nature détiennent la carte.

Un plan en plusieurs parties que l’office du tourisme de Châtillon-sur-Chalaronne prend plaisir à partager avec ses visiteurs. Avec les beaux jours, les fervents supporters de ce territoire se proposent même d’emmener les touristes au bord de leurs étangs, au gré des nombreux sentiers qui composent leurs contrées.

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UN APERÇU DES TRÉSORS DE LA DOMBES ET DE SES ÉTANGS Alors forcément, en pareils instants, la logique veut qu’on prenne son temps, qu’on se laisse aller. Tout commence ici, sur l’authentique place du Champ de Foire, d’où se réservent ces fameuses escapades (il est également possible de le faire sur internet, ndlr). En cet espace détonnant de modernisme, les choix s’y multiplient, comme un dilemme à plusieurs solutions, dans lequel les participants ont le choix de vagabonder au fil des saveurs locales, de se laisser bercer par le gazouillis des oiseaux, de lever le voile sur leurs talents d’artiste ou bien de jouer les explorateurs, de bon matin comme au soleil couchant. Telle est la règle ici-bas, le client est roi. Le chemin de son plaisir lui est alors dessiné et raconté, comme mille et un récits.

SEPT ESCAPADES AUX THÉMATIQUES MULTIPLES Après tout, l’histoire est faite ainsi, si elle sert à quelque chose, « c’est à ouvrir les yeux », soutenait l’historien Pierre Vidal-Naquet.

Une concordance avec les faits, puisqu’en ces lieux, chaque balade invite à élargir ses pupilles pour y découvrir les mystères de la forêt et observer les preuves de vie, à l’instar de ces empreintes d’animaux, ces nids d’oiseaux et autres essences d’arbres.

Puis vient aussi le temps des amoureux des plantes, où le paysage local a pris soin de leur dessiner des escapades, non sans la complicité d’un naturaliste, lequel les emporte au plus près des étangs, galvanisé par ce plaisir simple du partage — celui de la connaissance de cette flore que l’on trouve sur, autour et même sous l’eau —, et de la transmission.

DÉCOUVRIR LES MYSTÈRES DE CE TERRITOIRE Mais après tout, pourquoi la Dombes estelle habitée par autant d’étangs ? À quoi servent-ils et qui s’en occupent ? Tels sont les innombrables questions que ces sorties en pleine nature exhortent à se poser, encouragées par ces concerts de musique classique qu’interprètent les différents volatiles de la région. Petites pattes, grandes pattes, long bec et plumage coloré, ces virées offrent une opportunité rare de différencier toutes les espèces, de les admirer ou même de les redécouvrir, certaines d’entre elles ayant profité de la quiétude du confinement pour établir leur domicile. De nouveaux locataires qui contribuent à embellir la Dombes et ses trésors cachés. Ici les volatiles sont rois. Prière de ne pas les déranger. Seul les croquer est toléré... au moyen d’un coup de crayon, afin de repartir l’esprit léger et des souvenirs pleins la tête. Mais plus encore, avec l’envie un jour, d’y revenir…

BALADES ORGANISÉES DE JUIN À OCTOBRE

Ouvertes à tous. Leurs durées varient entre 1h et 3h.

Mille et un mystères de la forêt dombiste : 7,50€ pour les adultes, 5,50€ pour les enfants de moins de 12 ans.

Durée : 2h. Limité à 9 personnes.

Mille et une pousses des étangs de la Dombes : 7,50€ pour les adultes, 5,50€ pour les enfants de moins de 12 ans.

Durée : 2h. Limité à 25 personnes.

Mille et une histoires de la Dombes : 7,50€ pour les adultes, 5,50€ pour les enfants de moins de 12 ans.

Durée : 2h. Limité à 25 personnes Mille et une saveurs de la Dombes : 7,50€ pour les adultes, 5,50€ pour les enfants de moins de 12 ans.

Durée : 2h. Limité à 20 personnes.

Mille et une couleurs de la Dombes : 7,50€ pour les adultes, 5,50€ pour les enfants de moins de 12 ans.

Durée : 3h. Limité à 8 personnes.

Mille et une plumes au lever du soleil : 7,50€ pour les adultes, 5,50€pour les enfants de moins de 12 ans.

Durée : 2h. Limité à 15 personnes.

Mille et une plumes au coucher du soleil : 7,50€ pour les adultes, 5,50€ pour les enfants de moins de 12 ans.

Durée : 2h. Limité à 15 personnes.

Plus d’informations sur www.dombes-tourisme.com ou à l’office du tourisme, place du Champ de Foire, 01400 Châtillon-sur-Chalaronne.

Réservations obligatoires sur internet ou par téléphone au 04 74 55 02 27 •

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CHÂTEAU DES CREUSETTES Amour, gloire et beauté Christian Prost se plaît à renouveler les travaux d’embellissement du château, acquis à la fin des années 2000.

Sublimé, ce dernier peut désormais s’enorgueillir de sublimes jardins et de nombreuses annexes.

Bienvenue dans l’univers envoûtant des Creusettes.

L

’élégance d’une relation tient souvent à sa capacité à s’éterniser. Et même si le temps est souvent de l’argent, à en juger des nombreux investissements consentis ici-bas, on ne se lasse jamais de cette vue indescriptible. Un attrape-cœur sans pareille, qui à peine la pelouse foulée, conforte le propriétaire dans le bien-fondé de cette acquisition. « Je préfère le voir de l’extérieur que vivre dedans », en vient-il à raisonner, de quoi donner raison à ce proverbe asiatique selon lequel « la façade d’une maison n’appartient pas à son propriétaire, mais à celui qui la regarde ».

Un énième hommage aux investisseurs chinois impliqués dans ce projet, mais aussi à sa femme I-Fen et ses enfants, Roseline, Antoine et Victor, actifs participants à cette renaissance

aussi étonnante que sublime. Le château jadis endormi, s’est donc réveillé, et accueille en son sein ou dans son parc divers repas thématiques ainsi que de nombreux événements privés ou professionnels organisés par une clientèle régionale mais aussi expatriée, dont la beauté du site exhorte à toutes les folies (location à partir de 1 100 € pour la privatisation des salons du Château lors d’un repas, ndlr).

Il faut dire qu’en cinq ans, la demeure n’a fait que se sublimer, en atteste la création d’un jardin du sud, où viennent paître en contrebas, une quarantaine de vaches Highlands. Une vie de château parfaite pour cette faune dont le repos n’est perturbé que par les travaux de leur maître, incessamment attentif à la destinée des dépendances. Leurs restaurations impliquent la création de nouvelles chambres, aujourd’hui au nombre de 25. S’en suivent la réhabilitation d’ici 2022 de l’ancienne grange agricole et le projet de création d’une salle de réception de 300 m2 sous la terrasse principale. Le conte de fées n’est pas terminé.

988, route de Villars-les-Dombes 01240 La Chapelle-du-Chatelard Tél. 06 78 32 68 84 info@chateaudescreusettes.fr

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DOMAINE DE LA VERNOUSE Il avait promis d’en rester là.

Et pourtant, face à ces irrésistibles demeures dombistes Christian Prost peine à tenir ses engagements. Dernier exemple en date avec l’acquisition d’une ravissante maison bourgeoise endormie du XVIIe à Villars-lesDombes. L’homme d’affaires souhaite restaurer La Vernouze, de façon à y installer d’ici 2022, une salle de réception au rez-de-chaussée et 12 chambres, elles-mêmes complétées par une vingtaine de lits installés dans les dépendances. Selon l’acquéreur, la location de la bâtisse sera alors « plus accessible » que le Château des Creusettes.

LA PROTECTION DU DOMICILE CONTRE LES CAMBRIOLAGES, LES AGRESSIONS ET LE RISQUE D’INCENDIE.

Homiris est un service opéré par EPS – SAS au capital de 1 000 000 euros – Siège social : 30 rue du Doubs 67100 Strasbourg – Correspondance abonnés : 36 rue de Messines – CS 70002 – 59891 Lille Cedex 9. RCS Strasbourg n° 338 780 513 – Code APE 80.20Z – L’autorisation administrative délivrée par le Conseil National des Activités Privées de Sécurité en date du 16/04/2018 sous le numéro AUT-067-2117-04-16-20180359358 ne confère aucune prérogative de puissance publique à l’entreprise ou aux personnes qui en bénéficient.

Caisse Fédérale de Crédit Mutuel et Caisses affiliées, société coopérative à forme de société anonyme au capital de 5 458 531 008 euros, 4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen, 67913 Strasbourg Cedex 9, RCS Strasbourg B 588 505 354 – N° Orias : 07 003 758. Banques régies par les articles L.511-1 et suivants du code monétaire et financier. *EPS, N°1 de la télésurveillance en France (Source : Atlas 2019 En Toute Sécurité).

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DOMAINE BOIRON

Le charme à tous les étages Saisi par la beauté de ce couvent du XVIIe siècle, la famille Prost n’a su résister à l’opportunité de donner une nouvelle vie à l’ancienne propriété de la famille Mérieux.

Une exaltation conforme à ce cadre enchanteur proposé à la privatisation.

L

’amour ne s’explique pas, il se vit et se célèbre. Chacun à sa manière, si bien que le destin l’invite parfois à se prononcer dans des endroits insoupçonnés. Le domaine Boiron ne saurait échapper à ces desseins, tant sa vision suscite l’enchantement, là, dans la quiétude de la paisible commune de Cordieux.

Son actuel propriétaire, Christian Prost, ne sut lui-même, échapper à son charme, tant cet amoureux des pierres fut captivé par cet ancien couvent du XVIIe, que les Augustins déchaussés érigèrent en 1662. « Ce n’était pas prémédité.

Je voulais juste visiter la propriété pour avoir un élément de comparaison en termes de prix. Ce qui m’a plu, c’est qu’il y avait peu de travaux à faire », relate le repreneur, le verbe toujours galvanisé par cette acquisition d’octobre 2017. Ainsi va la vie et ses coups de cœur. Visiblement séduit, le

châtelain des Creusettes (lire page précédente) n’a pas tardé à sauter sur l’occasion. La nuit tombée, l’acquisition est entérinée. Le coup est parfait, à tel point que les représentants de la famille Mérieux s’accordent pour s’éclipser après 37 ans d’histoires, sans déshabiller leur demeure. « Quelques chambres, des anciennes cellules, ont été refaites, des lits remplacés, mais sinon rien n’a été changé. Le domaine de 320 hectares a été relativement bien préservé », assure Roseline Prost qui mentionne toutefois l’ajout d’un salon d’été, et le choix fait par les Mérieux d’ôter quelques boiseries ou de réhabiliter le grenier de manière à y adjoindre six chambres supplémentaire (aménagées en trois suites, nldr), portant le total à 14 chambrées. L’idéal pour se prêter au jeu des week-ends en famille/amis (anniversaires, mariages) ou séjours détente. Un instant inoubliable facturé 1650€ la nuit, dont la popularité ne cesse d’exploser. Pour les visiteurs, le moment est venu de lui dire oui !

650, chemin de Boiron - 01120 Cordieux Tél. 06 78 32 68 84 - info@domaineboiron.fr

LE PETIT BOIRON Campé à 500 mètres du couvent, le Petit Boiron fait office de parfait complément au couvent (ou possibilité de le louer seul). Idéale solution de repli en cas d’averse, cette ancienne ferme s’ouvre depuis quelques jours sur 13 chambres supplémentaires et une salle de réception de 100 m2 fraîchement refaites, de quoi porter à 70 couchages la capacité totale du domaine.

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Cet Eté, Tous les lyonnais s’arrêtent à l’Isle-sur-la-Sorgue

PROGRAMMATION

Estiv ale

PERFORMANCES ARTISTIQUES • JUILLET 2020 MARIANA GALLO & NOËLLE DE GRANDSAIGNE SUR UN AIR DE RUBEN PAZ Samedi 4 • 17h - 19h Vernissage de Mariana Gallo & Noëlle de Grandsaigne accompagné d’un apéro jazz cubain avec « Ruben Paz » en partenariat avec le Café du Village.

OUVERTURE DU JEUDI AU LUNDI DE 10H À 19H

EN CONTINU « NOUVEL ART » Jusqu’au 31 Août • Au 1er étage

Une exposition originale et pointue de 8 artistes, peintres et sculpteurs régionaux.

Commissaire Exposition : Edia Thoral 06 62 65 42 00

RICHARD LANOUX Samedi 4 & Dimanche 5 • 10h30 - 12h30 • 15h - 18h

« Les amis de Louis » Richard Lanoux présente son livre et propose des séances de dédicace samedi et dimanche.

« SHOOTING STARS »

LITTLE WENDY Samedi 11 • 18h - 19h

Une expo photo par le photographe américain officiel du festival de Cannes des années 80, Cory Maier.

Un Duo Chant et Piano pour un « Apéro Jazz ».

• Au 1er étage

Samedi 11 • 20h - 00h

Une soirée festive en partenariat avec le Café du Village.

LE FAUX LION DANSE POUR NOUS Samedi 12 • 15h - 17 Une performance sur contes sénégalais avec Badeni Kone.

DÉFILÉ MISS & MISTER FRANCE Samedi 18 • 16h - 17h

LE CAFÉ DU VILLAGE Mathieu et Annabelle vous accueillent en terrasse avec une nourriture du Sud généreuse.

Défilé de Miss & Mister France de chez Élégance DT Beauty Agent.

SANDY SAX, DJ REPLAY & MICHAEL LESTAT Samedi 18 • 17h - 00h

Sandy Sax & sa team DJ Replay et Michael Lestat descendent tout droit de Lyon pour faire leur Show. Une ambiance assurée en partenariat avec le Café du Village.

RENARD DES CHAMPS Samedi 25 • 15h - 17h Renard Des Champs chante Renaud sur orgue de barbaries.

BOBY PERU Samedi 25 • 19h - 00h

Boby Peru nous fait danser Disco en partenariat avec le Café du Village.

H-FRANÇOIS DUMONT Dimanche 26 • 15h - 17h Dédicace du livre « Brassens illustrations de 1954 » par Henri-François Dumont.

2 BIS AVENUE DE L’ÉGALITÉ • 84800 L’ISLE-SUR-LA-SORGUE

BEYROUTH KITCHEN & PLANET SUSHI Du 14 juillet au 15 août • À l’entrée du Village

ET DE BELLES SURPRISES ARRIVENT EN AOÛT & EN SEPTEMBRE Performances Street Art, défilé de véhicules de collection, soirées dansantes, vernissages annoncées sur la page Facebook et Instagram du Village très prochainement...

POUR LES RENDEZ-VOUS DU

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DOMBES GOLF & GASTRONOMIE

La future vie publique du

CHÂTEAU DE VERSAILLEUX

Tombés récemment sous le charme de l’un et l’autre, Stéphan Manchès et Marie Genette ont également été conquis par cette demeure du XIIe siècle, terrain de jeu idéal pour célébrer ses noces. À commencer par les leurs.

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e décor a beau évoluer, il pourrait conter pendant de nombreuses heures l’histoire de la bâtisse. Lui, c’est ce cèdre de 400 ans, érigé devant le château, en guise de maître de maison. Un monument du passé sur lequel la société COGIP, son nouveau propriétaire représenté par Stéphan Manchès (DG) espère s’appuyer pour sublimer ce château du XIIe siècle, acquis le 18 octobre dernier, après avoir fait le bonheur pendant 44 ans de la famille Frachon et des Bellon. Question plaisir, Stéphan et sa muse Marie semblent d’ailleurs servis, à en juger de la satisfaction perceptible sur leur Edifié au XIIe siècle, le château fort des seigneurs de Vassalieu est vandalisé à la Révolution. Son allure actuelle date de 1814, date de sa reconstruction par la famille Monicault.

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visage, lorsqu’advient le moment de décrire leur bien. « C’est notre bébé », soulignent-ils à l’égard de cette demeure érigée sur une moraine de 2000 m2, elle-même disposée à contenter tous les projets. Sur ce sujet, le duo semble d’ailleurs bien inspiré. Les planètes se sont alignées, à l’image de leur relation, et le coup de cœur fut instantané. Une simple prospection orchestrée par la Régie Saint-Pierre et son patron Patrick Duplessy et les projets furent emballés. Résultat, une quinzaine de chambres doivent désormais fleurir à la tombée de l’été, de même qu’une somptueuse verrière en verre, accolée aux murs

d’époque, de façon à y enraciner une salle de réception de 470 m2 « séparable en 3 parties ».

Une bien belle reconversion pour cette longère du XVIIIe, que les quelque 500 invités (1800 en format debout) pourront investir les soirs de noces, avant de s’adonner aux plaisirs du bar d’été, installé dans l’ancienne volière. Les éléments réunis, la fête peut commencer. Qui mieux que Stéphan et Marie pour débuter ?

Oui au château, oui pour la vie, d’ici la fin d’année, les deux amants ont promis de donner raison à ce proverbe : à cœur vaillant, rien n’est impossible.

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DOMBES GOLF & GASTRONOMIE

LA DOMBES

Ain réservoir d’activités Outre les balades dessinées par l’office du tourisme (lire page xx), la Dombes met à profit la richesse de son territoire pour proposer diverses activités insolites, sportives et enrichissantes culturellement. Autant de propositions de sorties que les touristes peuvent découvrir en cet été si particulier, où demeurer en France est devenu la règle.

Texte : Morgan Couturier - Photos © DR

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e dépaysement est parfois plus proche qu’on ne le pense, même en cette période estivale où le ciel couleur azur inspire plutôt à prendre le large en direction des plages du Sud. Mais l’Ain, et la Dombes en particulier, regorgent pourtant de joyaux insoupçonnés, établis là, à moins d’une heure de Lyon. Outre la promesse de belles balades, aménagées sur les bords des nombreux étangs du département, la Dombes se laisse en effet bercer par de multiples activités, en atteste du choix de son office du tourisme de mettre en avant ses plus beaux sites, et de participer, en partenariat avec ses confrères d’Aintourisme, à un jeu concours permettant de gagner jusqu’à 150 000 € de lots et 3 000 € de chèques cadeaux. lyon people • juillet 2020 • 58 •

UNE DIZAINE D’ACTIVITÉS AMÉNAGÉES POUR DÉCOUVRIR LA DOMBES AUTREMENT « Dombes Tourisme fait gagner 5 000 euros d’activités sur notre territoire, Aintourisme 6 710 €, ce qui nous fait un budget global de 11 710 € sur la Dombes », précise ainsi la directrice Carine Montet. Un joli présent à l’amorce des beaux jours, où les lauréats pourront se réjouir de décrocher ces quelques précieux pécules supplémentaires, de manière à s’envoler en montgolfière, à arpenter les rivières en

Canoé, se balader d’arbre en arbre lors de parcours accrobranches, ou encore de monter à cheval ou en calèche pour dévaler les sentiers dessinés en bord d’étang.

D’autant qu’à cette liste déjà très exhaustive, la Dombes n’en oublie pas de proposer quelques instants plus reposants, que ce soit les pieds dans l’eau, au bord de la piscine de l’hôtel-restaurant Le Clos de la Tour ou sur le terrain de Little Fish Land, ce véritable havre de paix niché à Civrieux, où les touristes peuvent s’initier le temps d’une journée aux arts si particulier de la pêche.

Sans oublier le Parc des Oiseaux (Villars les Dombes) et ses concerts programmés en septembre, conclusion idéale d’un été particulièrement musical, à en croire

CUIVRES EN DOMBES

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e festival organise deux concerts gratuits, avec Skookian Brass Band, le samedi 25 juillet, à 18h au Plantay et les Jimmy, le dimanche 26 juillet à 15h30 (horaire non confirmée), dans le Parc de la Maison de retraite publique de Châtillon-sur-Chalaronne.

Pour rappel, un concert de soutien avec le Mnozil Brass est également organisé le jeudi 12 novembre, à 20h30 à l’espace Bel Air de Châtillon-sur-Chalaronne.

l’organisation des deux concerts gratuits de Cuivres en Dombes (voir ci-contre).

Autant de petits plaisirs à s’octroyer dès que possible. N’est ce pas la véritable définition des vacances ?

Plus d’informations sur www.dombes-tourisme.com/fr/ et www.parcdesoiseaux.com •

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DOMBES GOLF & GASTRONOMIE

AUBERGE DE LA TOUR Ambérieux en Dombes

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hristophe Bardet ne s’en lasse jamais. Il faut dire qu’en grandissant ici, à travers les champs de cette ancienne ferme familiale qu’il trouva juste de réhabiliter en restaurant dans le boom des années 80, le sympathique gérant peine à se passer de ces compagnons uniques que sont cette lapine, ces carpes et autres cols verts peuplant son établissement de 200 couverts. Mieux, les jeudis soir, ce dernier s’autorise quelques folies, en venant

E

n amour, la beauté intérieure est souvent à privilégier. L’Auberge des Bichonnières ne fait que conforter dans cette idée, tant l’émerveillement est total, sitôt son enceinte traversée en direction d’une somptueuse cour intérieure. Celle-ci n’est que merveille, au point d’inciter les visiteurs à poser bagages pour profiter de ce coin de verdure. Un véritable havre de paix, dessiné par Carole Crétin, maîtresse des lieux depuis moins d’un an (le 3 septembre 2019, ndlr), dont la formation d’architecte intérieur ne peut être mise en doute. Il faut dire que cette Lyonnaise a mis toute son âme et ses économies (1,4M€) pour restaurer cet établissement créé il y a 40 ans par Pierre et Micheline, ses parents, autrefois réputés pour leurs talents culinaires. lyon people • juillet 2020 • 60 •

troubler la tranquillité des lieux. Au menu, un barbecue en table ronde, au bord de son étang fétiche, où près de 150 clients viennent se languir de « ce petit coin de paradis ». Le tout, en dégustant entre autres choix, un crémeux poulet fermier ou de croustillantes grenouilles préparées par le chef Bruno Levet, placé derrière les fourneaux depuis 6 mois malgré son statut de retraité. Habitué à cuisiner dans la région, ce dernier tient à entretenir

la flamme. Un dernier challenge, après avoir remplacé au pied levé sa prédécesseur, Laura, fille de Christophe, embarquée dans une folle aventure en Australie. À chacun sa destination paradis…

Auberge de la Tour 91, impasse Utrillo - Ambérieux en Dombes Tél. 04 74 00 85 41 - Héliport.

Ouvert du mercredi au dimanche midi.

En soirée le jeudi soir (barbecue dès 19h30), le vendredi et samedi soir.

Menus du jour à 15€, puis 29,50 € (terroir) et 39 € (gourmand). > Plus d’informations sur www.auberge-de-la-tour.fr

AUBERGE DES BICHONNIÈRES Ambérieux en Dombes

Alors quand la propriété échappa à la famille en 1990, le déchirement fût total, à la hauteur du bonheur de renouer aujourd’hui avec cette auberge trois étoiles. À bord, sommeillent 13 chambres et un tout nouvel espace bien-être (hammam, sauna et jacuzzi). Côté cuisine, l’héritage familial est entretenu au gré des demandes formulées par les hôtes. Reste que pour Carole, le soutien d’un chef serait le bienvenu. Avec un tel cadre, les candidatures ne devraient pas manquer.

Auberge des Bichonnières 545, route du 3 septembre 1944 Ambérieux en Dombes Tél. 04 74 00 82 07 Fermé lundi. Ouvert du mardi au samedi de 8h à 23h et le dimanche de 8h à 16h.

Hôtel de 13 chambres de 121 à 160 €. > Plus d’informations sur www.aubergedesbichonnieres.com

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DOMBES GOLF & GASTRONOMIE

Belles Rives - 376, avenue des Tuileries - Trévoux Tél. 04 74 00 22 07 Menus de la semaine à 21€, puis menus à 23€ ou à 34€ (à la carte) Salle de séminaire de 60 places tout équipée.

Fermé le lundi. Ouvert les midis du mardi au dimanche et les soirs du jeudi au samedi. > Plus d’informations sur www.bellesrivesdesaone.fr

BELLES RIVES Trévoux

«

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e verbe aimer est difficile à conjuguer ».

Pourtant, au Belles Rives, sis en bord de Saône, son emploi se fait naturellement. Au présent de préférence, depuis que Sébastien Jarret s’est imposé à la barre du navire trévoltien, lui l’ancien pensionnaire du groupe Jols, naturellement intéressé lorsque son capitaine, Jean-Yves Carpentier, chercha à vendre il y a deux ans. « C’est un coin que j’adore. Que du bonheur ! », soutient-il.

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e déchirement est total, tant la personnalité de Noëlle est appréciable, pour ne pas dire incontournable dans cette petite bourgade qu’est Relevant. Hélas, les rumeurs disent vrai. La folle histoire de cet hôtel bar restaurant va s’estomper.

Le compromis est signé. Dès cet automne, trois appartements viendront chasser des lieux ce trio magique composé de Noëlle, son fils et chef Stéphane Bouchard et de la belle Camille, serveuse bientôt tournée vers l’hôtellerie. Une fin regrettable pour ceux qui depuis 50 ans, se sont amourachés pour cet établissement d’où se dégage un doux parfum de recettes dombistes : la traditionnelle volaille à la crème ou le plus épatant tartare de queues d’écrevisses lyon people • juillet 2020 • 62 •

Ainsi va l’amour, paisiblement dépeint dans cet établissement où les beaux jours venus, les bateaux de plaisance viennent s’amarrer au ponton, escortés par les cygnes, de façon à profiter d’une large terrasse de 130 places.

Au menu, les bonnes ondes de la maison, alimentées par les taquineries du maître de maison à l’encontre de son chef Nuno Carvalho, ancien plongeur formé aux arts de la cuisine du côté de la Ville Blanche.

Une touche portugaise que l’on retrouve çà et là, par quelques touches d’épices et de coriandre. Place aux traditions néanmoins, ici poissons, viandes et grenouilles fraîches sont indéboulonnables, même lorsqu’une épaule d’agneau confit avec boulgour se glisse au menu. Le but, que les clients aiment le lieu. Encore et toujours.

CHEZ NOËLLE Relevant à l’avocat. Le changement est pour aprèsdemain. Sans regret. « Je ne suis absolument pas triste. Je l’ai construit, je l’ai ouvert et je vais le fermer. Cet établissement, il n’aura vraiment été qu’à moi », assure Noelle, même si en s’attablant, chaque client en acquérait un soupçon de propriété. De son vivant Gilles Morand l’aurait confirmé. Un temps intéressé par une reprise, ce dernier s’en est allé. Comme Noëlle...

Chez Noëlle Le Village - Relevant à cinq minutes de Chatillon-sur-Chalaronne Tél. 04 74 55 32 90 Hôtel de 7 chambres, ouvert tous les jours à partir de 8h. Restaurant fermé le lundi, le dimanche soir et le mardi midi. Ouvert du mercredi au dimanche midi de 11h à 13h30 et du mercredi au samedi soir jusqu’à 21h.

Menus à 26€, 31€ et 42€.

La gastronomie aux portes de la Dombes

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Venez découvrir la plus belle terrasse du nord de Lyon...

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Lundi au vendredi 9h-12h & 14h-17h

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ZOOM

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AU COLOMBIER Restaurant en bord de Saône PRIVATISATION PARTIELLE OU TOTALE POUR VOS ÉVÉNEMENTS

Ouvert du mardi soir au dimanche midi Plat du jour à partir de 16,5€ Menu Bib Gourmand 34€

CONTACT

Charlotte Borel - 06 09 54 11 74 charlotte@lyonpeople.com

126, allée du Colombier Pont de Saint-Bernard 69480 ANSE Réservation : 04 74 67 04 68 ou par mail info@aucolombier.com Plats à emporter en ligne sur www.aucolombier.com

photos © Jean-Luc Mège, Saby Maviel, Le Fotographe

SEPT. 2020

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DOMBES GOLF & GASTRONOMIE

CLOS DE LA TOUR

Chatillon-sur-Chalaronne

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hacun cherche son coin de paradis pour enchanter sa bien-aimée ou ses meilleurs amis... nous l’avons trouvé au Clos de la Tour, une maison provençale qui sent bon la lavande, le thym et le laurier ! Les treize chambres méritent à elles seules votre voyage de noces... Le brunch du dimanche à 29 euros de 10 à 17h au bord de la piscine vous réconciliera forcément avec la vie. Magnifique jardin à l’ombre d’un cèdre du Liban pour se

régaler de l’ardoise du jour à 19,50 euros : saumon gravlax au wasabi, croquant de veau au tandoori ou dorade minute à la plancha nous ont permis d’apprécier le talent du chef Olivier Cormorèche (Toque Blanche Lyonnaise) : un élève de Jean-Paul Lacombe chez lequel il est resté deux ans au Léon de Lyon. Tradition et qualité peuvent résumer sa cuisine comme l’atteste sa volaille de la Dombes mijotée aux morilles. Frédéric

et Nathalie Rassion ont voulu un restaurant jardin comme dans une maison avec toutes les saveurs de l’Ain. Le maitre d’hôtel Laurent Kawecki depuis trente ans avec eux est dans le ton de la maison : fidélité et discrétion... Que de chemin parcouru depuis 2000 où ce n’était qu’une pièce habitable à l’abandon sur de la terre battue : un moulin sur des douves avec l’eau qui se jetait dans la Chalaronne pour en faire un petit paradis à quarante minutes de Lyon !

Clos de la Tour 135, rue Barrit - 01400 Châtillon-surChalaronne - Tél. 04 74 55 05 12 > Plus d’informations www.hotel-latour.com/hotel-clos-de-la-tour

LE DUVERGER

Saint Paul de Varax

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a gare a beau être à deux pas, il n’est jamais question d’avoir un train à prendre, lorsqu’on s’installe à l’hôtelrestaurant Le Duverger. La raison tient à peu de choses. Une fois attablé en intérieur (120 couverts) ou en terrasse (80 places), impossible de ne pas succomber à la vitalité de Franck Sucillon, à plus forte raison depuis que cet infatigable animateur a décidé d’enfiler l’écharpe de maire. Une double casquette qui n’empêche pas ce passionné de venir épauler son fils Adrien et le chef Frédéric Boucaud, une fois sonné les douze coups de midi, de façon à entretenir la flamme de cet établissement lyon people • juillet 2020 • 64 •

réputé pour ses grenouilles, son poulet de Bresse et ses javas du vendredi. Mais maire oblige, Franck Sucillon a pris le parti de réduire les frais. « On va partir sur une soirée par mois, plus lounge », révèle-t-il.

Côté cuisine, la qualité elle, demeure la même, avec même quelques travaux de modernisation du restaurant prévus à la carte de l’an prochain. Un geste noble voué à dessiner les contours du futur. En 2022, le tablier sera rendu. Adrien prendra la suite.

Quant à Franck, l’avenir s’écrit en politique.

Le Duverger Hôtel Restaurant de la Gare Saint Paul de Varax - Tél. 04 74 42 51 97 Ouvert du mardi au samedi de 12h à 14h et de 19h à 21h et les dimanches midis.

Menu du jour en semaine à 14 euros (entrée + plat ou plat + fromage blanc ou dessert) et 18 euros (deux plats + dessert).

Menus à 29e (Le Duverger) 36e (Plaisir) et 42e (Saveur). > Plus d’informations sur www.restaurant-leduverger.fr

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OUVERTURE EXCEPTIONNELLE MARDI 14 JUILLET 2020

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*soldes suivant règlementation en vigueur du 15 juillet au 11 août 2020 sur articles signalés en magasin par étiquettes spéciales, dans la limites des stocks disponibles. photos non contractuelles.

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DOMBES GOLF & GASTRONOMIE

feuilleté de carpe à l’oseille ou un innovant burger au foie gras. Le tout, sans échapper aux quelques préparations insoupçonnées de Tom, dont l’or glissé dans les mains, permet à ce jeune pâtissier d’à peine 13 ans de retenir les visiteurs sur la nouvelle terrasse du restaurant. Exquis !

RESTAURANT DES DOMBES Saint André Le Bouchoux

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a cuisine étant un art à part, tout y est souvent question de précision.

D’associations aussi, en atteste ce jeu incessant auquel s’adonnent le chef Jérôme Bayoux et sa femme Stéphanie, impliqués depuis 2006 dans une quête perpétuelle d’accord parfait entre conservatisme et modernisme. Un défi prenant qui, dans les mauvais jours, éveille quelques désirs de départ, lesquels, fort heureusement,

disparaissent une fois le tablier enfilé, de façon à se ranger derrière l’envie de jongler entre la nécessité de concocter des mets traditionnels et le souhait « d’apporter des choses qui sortent de l’ordinaire ». Ainsi, si la grenouille et le poulet, mis en avant jusque dans la décoration, n’échappent en aucune manière à la carte du Restaurant des Dombes, les clients favorables à la nouveauté peuvent déguster un savoureux

Restaurant des Dombes Le Village - Saint André le Bouchoux Tél. 04 74 42 50 91 Fermé le lundi. Ouvert le soir les vendredis et samedis soir de 18h à 23h et les mardis, mercredis et jeudis soir, sur réservation, à partir de 15 personnes.

Menu du jour à 14,50€ le midi du mardi au vendredi.

Menu grenouilles à 29€ (fromage ou dessert) et 33€ (fromage et dessert).

Menus Terroir et Dégustation à 36€.

RESTAURANT DE RANCÉ «

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’avantage ici, c’est qu’on est bien ». Cette phrase, Jean-Marc Martin et son épouse Evelyne pourraient allégrement l’installer sur l’une de leurs tables, là, à côté des innombrables citations qui viennent embellir la décoration maison et alimenter les discussions. Une fois ces dernières entamées, plus question de s’éclipser de cet agréable établissement, érigé en bien familial depuis 1977. « Les clients, ils viennent et après, ils ne partent plus », sourit le chef local, dont l’amabilité est tout aussi appréciée que ses plats respectueux de la tradition dombiste (grenouilles, carpe et lyon people • juillet 2020 • 66 •

Rancé

poulet à la crème). « On n’essaye pas d’être moderne », ajoute-t-il, bien que le restaurant ait à l’esprit un petit rafraîchissement.

Léger, comme l’esprit de ce restaurant propice à la détente, où même les chefs d’entreprise pressés par le temps, finissent par s’éterniser dans la salle de réunion de 25 places prévue à cet effet (ou les repas de famille). En ce lieu, le temps est précieux.

Sur une table, un message le rappelle : « Partir, c’est mourir un peu ».

Restaurant de Rancé à Rancé - Tél. 04 74 00 81 83 Fermé le lundi.

Ouvert les midis du mardi au dimanche et les soirs, le vendredi et le samedi.

Menus à 16€ (le midi du mardi au vendredi), 25€, 32€, 40€, 45€ et 60€. > Plus d’informations sur www.restaurantderance.com

les « amoureux de paysage », dixit l’enfant du pays, le Régina s’est donc laissé aller à de multiples retouches, dont un récent agrandissement des espaces extérieurs, enrichis de 50 couverts. L’objectif ? « Rester une maison familiale ».

LE RÉGINA

Ars-sur-Formans

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oilà plus d’un siècle que l’appellation transalpine creuse l’appétit, en éveillant l’idée de déguster une spécialité italienne du même nom. Pourtant, dans les pas du saint curé d’Ars, les nombreux gourmets à s’y établir bénissent plutôt une cuisine locale, où la quenelle fait office de spécialité, soutenue sur la carte de la chef Annick Degive, par un attrayant gâteau de foie, une andouillette ou un incontournable poulet à la crème.

«

E

lle est mondialement connue », osent certains clients. Elle, c’est Rolande, infatigable propriétaire des lieux, dont la sympathie séduit tout autant que les somptueuses grenouilles, qu’elle sert en double ration. « C’est une recette, un tour de main », décrit-elle en toute modestie, quand cette dernière est invitée à trahir son secret. Ainsi est ce lieu unique, où même soutenue par sa fille Freddie, Rolande reste à « Rolande », une tradition initiée en 1973, que même les Anglais, les Américains et les Russes viennent vérifier. « C’est très important que les clients soient à l’aise »,

« On est le royaume de classique », prévient Luc Hyvrard, gérant depuis 2008, de cet hôtel-restaurant, jadis propriété de la famille Pollet. « Le lieu me plaisait », assure encore aujourd’hui l’ancien président de l’office du tourisme, jamais avare en retouches pour embellir cet hôtel de 43 chambres et 200 couverts repartis en trois salles. « On améliore sans cesse le confort », poursuit l’accueillant restaurateur. Voué à captiver

Le Régina Ars-sur-Formans - Tél. 04 74 00 73 67 Restaurant ouvert tous les jours de 12h à 14h et de 19h à 21h.

Menu du jour à 13€, servi le midi du lundi au vendredi. Menus entrée, plat et dessert à 20€, 24,50€ et 29,50€.

Chambres à partir de 44 euros. > Plus d’informations sur www.regina-ars.com

ROLANDE Condeissiat soutient la gérante, dont le souci de la qualité se dessine jusque dans une incompressible question sur la qualité des mets. Ces derniers sont pourtant exquis, que l’on flanche pour un bar, un sandre ou un foie gras poilé. Un plaisir que Rolande et sa fille « essaient de faire pour tous les prix ». Après tout, « le restaurant, c’est notre vie », admet Freddie.

Forcément, un tel ressenti suppose que l’on soit reçu comme à la maison. Les liens s’y créent. La légende aussi.

Restaurant Rolande Condeissiat - Tél. 04 74 51 43 08 Ouvert tous les jours de 12h à 14h30 et du mercredi au dimanche de 19h à 22h.

Menus à 22€ (de la Cheffe), 30€ (des Dombes), 37€ (Terroir) et 43€ (Bressan) plus les plats à la carte. > Plus d’informations sur www.restaurant-rolande.com •

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STYLE GASTRONOMIE

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EN PARTENARIAT AVEC LE CABINET

eosConseil LEADER DU RAPPROCHEMENT CHR www.eos-conseil.com 04 72 40 40 40

DES ADRESSES GOURMANDES DE LYON

Bar - Café Restaurant Hôtel

Restaurant

L’ACACIA

LA CABORNE

Restaurant

LE PRÉSIDENT

Matthieu Prud’homme

Laurent Bouvier et Laurie Pupier

Christophe Marguin

cuisine traditionnelle DE SAISON

Terrasse avec vue sur les monts du Lyonnais et du beaujolais

cuisine du marché

70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 78 17 53 53 Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonlepharaon

455, avenue Général de Gaulle - Limonest T 04 78 35 12 10 Ouvert du lundi au samedi de 7 heures à minuit www.lacaborne.fr

11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e T 04 78 94 51 17 Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h www.restaurantlepresident.com restaurantlepresident

Restaurant

LE THÉODORE

Restaurant

Restaurant

BRASSERIE DES BROTTEAUX

BIANCA

Marco Chopin

Emmanuel Faucon

Emmanuel Faucon

brasserie traditionnelle

Tartare de boeuf dans la baVette d’aloyau

linguine al cartoccio

34, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e T 04 78 24 08 52 Lun-sam : midi et soir 12h-14h30 et 19h30-22h45 Le Théodore

1, place Jules Ferry - Lyon 6e T 04 72 74 03 98 Lun-ven : 8h-22h30 et sam : 12h-15h et 19h30-22h30 www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux

1, place Jules Ferry - Lyon 6e T 04 78 41 68 10 Lun-sam : midi et soir 12h-15h et 19h30-22h Bianca www.bianca.rest

Restaurant

Restaurant

restaurants

FOND ROSE

JOLS

33 CITÉ

Luc Abadie (Chef de cuisine)

Flavienne Kouessi

Frédéric Berthod

Cuisine des Bords de Saône

Restaurants de poisson et fruits de mer

cuisine de saison / produits du marché

25, chemin de Fond Rose - 69300 Caluire et Cuire T 04 78 29 34 61 Ouvert tous les jours, midi et soir www.brasseries-bocuse.fr Restaurants et Brasseries Bocuse

Jols Gerland - T 04 78 72 10 10 - fermé dimanche Jols Limonest - T 04 37 58 02 02 - fermé dim. soir www.jols.fr Jols

33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 37 45 45 45 Ouvert tous les jours midi et soir (sauf le dimanche soir) www.33cite.com 33 cité

lyon people • juillet 2020 • 68 •

Restaurant - bar à vins

Restaurant - BAR

Restaurant

LE PLATO

SILEX

LE CAFÉ DU MARCHÉ

Christophe Garnier

Frédéric Therriaud

une cuisine décomplexée inspirée de nos voyages

Cuisine du marché avec une pointe de créativité

23, rue Saint-Pierre de Vaise - Lyon 9e T 04 78 83 70 50 Lun-ven : midi-14h - Afterwork jeudi et vendredi jusqu’à 23h www.silex-lyon-vaise.eatbu.com silex.lyon

1, rue Villeneuve - Lyon 4e T 04 72 00 01 30 Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h30 - Sam : 12h-14h et 19h-23h restaurant-leplato.fr lePlato.lyon

Terrasse ensoleillée CUISINE DU MARCHé AU FIL DES SAISONS 25, quai Saint-Antoine - Lyon 2e T 04 26 28 12 46 Ouvert 7/7 de 6h à minuit Possibilité de manger tous les jours, à toute heure

Restaurant

BAR - Restaurant

CELEST

bar - café - Restaurant

LA TASSÉE

LE F2

Fabrice De Flue (Chef)

Romain Borgeot (Toque Blanche Lyonnaise)

Frédéric Fass

Restaurant Panoramique (32ème étage)

Spécialités lyonnaises - cuisine gastronomique de saison

cuisine De saison / ardoise du marché

Tour Part Dieu - 129 rue Servient - Lyon 3e T 04 78 63 55 46 Ouvert tous les jours, midi et soir www.celest-bar-restaurant.fr Celest Bar & Restaurant

20, rue de la Charité - Lyon 2e T 04 72 77 79 00 Du mardi au samedi - midi et soir (Salons privatifs) www.latassee.fr La Tassée

2, place de l’Hôpital - Lyon 2e T 04 78 82 22 22 Lun-ven : 12h-14h30 et 19h-22h30 - Sam : 12h-15h et 19h-23h www.lef2.com leF2 café Comptoir

restaurant

LE GRILL DU CHÂTEAU

Restaurant

Restaurant

MAISON BARBET

CHEZ MOSS

Daniel Large

Claude Barbet

Philippe Antonin (Chef)

viandes d’exception grillées, crues ou mitonnées

SPÉCIALITÉs lyonnaises et viande

restaurant de fruits de mer

260, allée des cyprès - Limonest (Château Sans Souci) T 04 37 59 80 65 Lun-sam midi - vendredi et samedi soir www.legrill.chateausanssouci.fr

6, avenue du Général Brosset - 69390 Vourles T 04 72 04 32 10 Ouvert tous les jours sauf dimanche Maison Barbet

2, rue Ferrandière - Lyon 2e T 04 78 42 04 09 Ouvert tous les jours excepté mardi et dimanche soir www.restaurant-chezmoss.fr

Restaurant

bistrot italieN

Brasserie

DADDY POULE

L’AFFAIRE DU 6

ZAPPO Gerland

Philippe Gauvreau

Albert Dray

Georgy Sfez

Lieu Atypique, Parking de 70 places en sous-sol

Cuisine Traditionnelle

pizza et bière

173, avenue Charles De Gaulle - Tassin T 04 74 70 07 07 Ouvert tous les jours 10h30-1h daddy poule

63, cours Vitton - Lyon 6e T 04 78 89 49 24 Tous les jours de 07h à 01h du matin (sauf le dimanche)

6, rue Challemel Lacour - Lyon 7e T 04 72 71 79 88 Ouvert tous les jours de 12h à 14h et de 19h à 22h30 www.zappo.fr Zappo

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69 • juillet 2020 • lyon people

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RUBRIQUE STYLE GASTRONOMIE

Georges Matias, Guillaume Targe (Miroiterie Targe), Arnaud Bernollin, Valérie Cristina et Medhi Brahim (Restaurant 2 La Gare)

Les Cuisines Bernollin «

S

i on n’a pas le plaisir de manger et de boire, on meurt ». Telles sont les fondations de la vie esquissées par Valérie Christina, cette restauratrice pleine d’enthousiasme, anciennement attirée par l’édification de belles constructions. Mais la vie est faite pour être vécue, quitte à embarquer dans le premier train du changement que ses aléas nous soumettent, pour descendre sur le quai du restaurant 2 La Gare, cet établissement dont elle a par deux fois, acquis les droits de propriété. Lâché une fois, l’erreur fut retenue. Aujourd’hui, le restaurant s’est mué en bien précieux, que même ce satané virus ne pourra faire disparaître. La crise est passée et le train-train quotidien est invité à reprendre son chemin, de façon à compenser les nombreux investissements consentis avant la crise, car un tel lieu ne peut disparaître, et ce, même lorsque la menace d’un redressement judiciaire souhaite se convier à la fête. Mais « l’adversité grandit ceux qu’elle n’abat point ».

Depuis sa campagne paisible de Saint-Romainde-Popey, la charmante gastronome passée par les cuisines du groupe Bocuse, a donc retenu la leçon, épaulé par son compagnon et maître d’hôtel Mehdi Brahim, dont le soutien farouche l’invite à ne pas se lamenter sur son iconique mur des contemplations, objet depuis sa création, de toutes les interrogations. Alors même abandonnée à son sort, seule en cuisine, dans l’attente de commis prêts à sublimer ses bons produits, Valérie Cristina trouve son

INVITENT VALÉRIE CRISTINA Texte : Morgan Couturier - Photos : Saby Maviel

Arnaud Bernollin et la chef Valérie Cristina

Pâté Croûte aux cèpes

Ballottine de volaille, risotto vénéré, sauce aux écrevisses

Tiramisu spéculoos

CUISINES BERNOLLIN - 198, ALLÉE VIADORÉE - ANSE - TÉL. 04 74 67 04 08 CUISINES BERNOLLIN - 5, PLACE PUVIS DE CHAVANNES - LYON 6 - TÉL. 04 78 93 00 61 lyon people • juillet 2020 • 70 •

bonheur dans le pré. Ou plutôt dans ce potager attenant à son établissement, où les légumes embellissent la carte maison et les plats concoctés sur le feu des cuisines d’Arnaud Bernollin. À bord, le coup de cœur 2018 de Lyon Resto récite ses gammes, et dresse ses assiettes avec une précision d’orfèvre. Ou d’architecte. Un choix plus à-propos pour Guillaume Targe (Miroiterie Targe), pour qui le bâtiment est sans conteste, « une histoire d’Hommes ». Ou de femme en l’occurrence. De quoi justifier les difficultés rencontrées par le Lyonnais à l’heure de résister devant ce crémeux de légumes servis en amuse-bouches et ce savoureux pâté croûte aux cèpes dévoré en entrée. La panse enchantée, le spécialiste des produits verriers se fige dans le silence, laissant à son voisin de tablée, un certain Georges Matias, le soin de commenter la qualité du met suivant : une ballottine de volaille, merveilleusement élevée sur un lit de risotto vénéré. Un appel au voyage que ne peuvent éluder les convives. À quelques semaines des vacances, ces derniers ont composté leur billet. Au contrôle des assiettes, tout est en ordre. Celles-ci sont vides. Preuve que le déplacement valait le détour.

RESTAURANT 2 LA GARE 351, ROUTE DE SARCEY - SAINT-ROMAIN-DE-POPEY TÉL. 04 74 05 81 79

CUISINES BERNOLLIN - 198, ALLÉE VIADORÉE - ANSE - TÉL. 04 74 67 04 08 CUISINES BERNOLLIN - 5, PLACE PUVIS DE CHAVANNES - LYON 6 - TÉL. 04 78 93 00 61

www.bernollin.com

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PEOPLE SPORT

président, particulièrement satisfait de son recrutement. Outre les noms déjà annoncés (Mathieu Bastareaud, Léo Berdeu, Colby Fainga’a et Joe Taufete’e), Yann Roubert s’est également réjoui d’attirer le troisième ligne toulousain Gillian Galan et la pépite australienne, Izack Rodda, cinq matchs au compteur des Wallabies. À cette liste devrait prochainement s’ajouter l’ancien Clermontois Rémy Grosso, dont le recrutement devrait, selon nos informations, être officialisé en juillet, alors que la venue de l’international anglais Maro Itoje avait, un temps, été espérée. Mais toujours selon nos informations, la crise étant passée par là, son recrutement a été abandonné, en dépit de discussions entamées avant le confinement.

AFIN D’ÉVITER LA CONCURRENCE DU TOUR DE FRANCE, LE LOU POURRAIT DÉBUTER À DOMICILE LE 5 SEPTEMBRE

Top 14

LE LOU RUGBY

veut jouer le titre l’an prochain C’est un brin déçu que la saison actuelle n’ait pas pu aller à son terme que Yann Roubert a dessiné les contours de la saison prochaine.

Fort de la confiance emmagasinée, le président du club lyonnais l’assume, l’an prochain, il espère jouer le titre.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff pour Lyon People

L

e masque protège, mais il ne cache pas tout, surtout quand différents sentiments traversent l’esprit. Ainsi aurait pu être décrit Yann Roubert, qui malgré la satisfaction de parler rugby, avait du mal à cacher sa frustration, au moment de retrouver la pelouse inanimée du Matmut Stadium pour évoquer les ambitions prochaines du club lyonnais. « J’aurais préféré parler d’une éventuelle demifinale. On est triste de ne pas être allé jusqu’au bout. Gageons que la frustration décuplera l’envie. On est très attaché au fait de continuer à avancer, à progresser », a-t-il fini par lâcher, de manière à tourner la page. lyon people • juillet 2020 • 72 •

« Ça nous fait un recrutement ambitieux qui nous donne des espoirs pour la saison prochaine », soutient le club. De quoi donner envie aux supporters et aux abonnés de revenir au stade, alors que les Lyonnais ont annoncé la mise en place d’un nouvel abonnement en virage, facturé… 69€, soit « moins de 5€ par match ». De la même manière, les abonnés s’estimant lésés par la fin anticipée du championnat pourront bénéficier d’un avoir, matérialisé par « un cadeau et 4 places à utiliser la saison prochaine ». « Revoir des images de fêtes, une Matmut Stadium plein », tel est le rêve du LOU et de ses dirigeants. Voué à débuter le 5 septembre, le Top 14 pourrait les contenter dès la première journée, de manière à éviter les doublons avec les cyclistes du Tour de France. En attendant, les Rouge et Noir n’attendent qu’une chose : passer la ligne et lever les bras !

UN RECRUTEMENT AMBITIEUX, À L’IMAGE DE LA PÉPITE AUSTRALIENNE IZACK RODDA Le rideau est tombé, place à la saison prochaine, où malgré un budget en baisse, lié aux diverses économies faites par le club, le LOU Rugby ne souhaite pas revoir ses ambitions à la baisse. Mieux, l’envie de jouer le titre est formelle. « On a de plus en plus de talents. On est sur plus de stabilité et une certaine forme de stabilité », a décrit le

Le LOU affrontera le Racing, vendredi 21 août en match amical à Bourgoin-Jallieu

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PEOPLE SPORT

LIGUE 1

L’OL À NOUVEAU PIQUÉ par le virus du football

Bien que le Conseil d’Etat ait décidé d’entériner l’arrêt du championnat de France, l’OL a repris doucement le chemin des terrains d’entraînements. Une petite victoire pour les joueurs, alors que le président Aulas a affiché sa volonté d’organiser un tournoi amical de façon à préparer au mieux le match retour face à la Juventus en coupe d’Europe.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

C

e fut une éclaircie au sens propre, comme au figuré. Dans une journée globalement morose, teintée de couleurs grises, le ciel s’est soudainement illuminé, comme pour encourager les joueurs à reprendre le chemin de leurs prés magnifiquement verdoyants.

Un geste coutumier pour Dembélé, Aouar, Lopes et compagnie, que le coronavirus nous avait presque fait oublier, au même titre que leurs faciès, globalement bronzés par ces vacances forcées. De fait, fouler la pelouse fut presque une délivrance pour ces sportifs.

Pour la presse aussi, exceptionnellement autorisée à assister à cette rentrée des classes, masque obligatoirement disposé sur le nez, sous peine de se faire tacler par la sécurité.

lyon people • juillet 2020 • 74 •

LA RECRUE TINO KADEWERE PRÉSENTÉE, DEPAY BIEN CACHÉ Et si cette reprise n’eut rien de transcendant, les joueurs se contentant de reprendre les gammes par petits groupes de dix, ces quelques gestes suffisaient à dessiner le sourire sur le visage de tous. « On a trouvé le temps très très long pendant ces trois mois sans ballon, et même si ce n’est pas encore du vrai football, au moins maintenant, on se voit, on se parle et on est ensemble », se réjouissait ainsi le coach Rudi Garcia. Soudés, on est plus fort. Une bonne nouvelle donc, pour les Lyonnais, alors que le club court encore après le rêve d’une épopée en Champions League.

Selon plusieurs informations, l’OL pourrait même être amené à valider sa qualification en quarts de finale le 4 août prochain, date retenue pour créer un nouvel exploit face à la Juventus de Ronaldo. « Mon petit doigt me dit qu’on va être en coupe d’Europe l’année prochaine et peut-être pas où vous l’imaginez.

Ce n’est pas prétentieux, c’est une question d’état d’esprit », a d’ailleurs titillé JeanMichel Aulas.

UN TOURNOI AMICAL À 8 ÉQUIPES EN PRÉPARATION Mais faute de championnat, le club doit bricoler. Après un stage du côté d’Evian, le président Aulas souhaiterait redonner vie à son enceinte du Groupama Stadium.

Au programme, un tournoi amical façon Emirates Cup, en référence au nouveau sponsor maillot du club, organisé vraisemblablement la semaine du 25 juillet. « On envisage un tournoi sur une ou deux semaines ici au Groupama Stadium, probablement en huit équipes reparties en deux groupes. Et on envisage la même chose avec l’équipe féminine », a présenté le président.

Le PSG pourrait se joindre à la fête. Une mise en bouche avant de se retrouver au Stade de France ? Au menu, une certaine finale de Coupe de la Ligue !

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PEOPLE EVENTS

LES JOLIES SORTIES & BELLES RENCONTRES

de

MOIS par moi

Françoise Petit francoise.petit@lyonpeople.com

Photos © Astrid Delort

CLAP DE FIN

pour mon mandat d’élue Il y a six ans, je ne pensais pas que je pourrais un jour célébrer des mariages, porter une écharpe tricolore et prononcer des discours.

R

estons modeste, ce n’est pas moi qu’ils avaient choisi le 30 mars 2014 mais une équipe et ses projets. Mon histoire dans le 5ème c’est Caroline Collomb qui me l’a inspirée lors d’un déjeuner où je lui expliquais mon souhait de servir une cause citoyenne à l’âge mature d’une belle vie professionnelle et personnelle. S’en est suivi une série d’auditions auprès d’un directeur de casting dans les bureaux imposants de l’Hôtel de Ville. Pour moi la campagne fut dense car j’avais sur le feu, la finalisation de mon dernier livre « Saveur Rhône-Alpes » en partenariat avec la Région que dirigeait Jean-Jack Queyranne. Dans le 5ème arrondissement même en position éligible l’élection n’était pas gagnée d’avance ! C’est souvent avec Yann Cucherat, dont je subodorais l’avenir politique, que j’arpentais sportivement traboules, pavés du Vieux Lyon ou cages d’escaliers du côté de Ménival. La liste « Évidemment Lyon » de Gérard Collomb s’imposa, mes délégations en tant qu’adjointe furent Patrimoine, Tourisme, Égalité Femmes/Hommes. Ces univers m’invitaient à créer des événements ou à suivre les missions de mes deux « ministres » de tutelle, Jean-Dominique Durand et Thérèse Rabatel dont je salue le travail remarquable.

Flash-back sur « mes » JEP (Journées Européennes du Patrimoine) sous forme d’un spectacle titré « on ne badine pas avec le patrimoine gastronomique du 5ème ». Dans la salle Laurent Terzieff de l’ENSATT, un petit film gourmand sur les pépites de l’arrondissement est projeté grâce à David Paillet avec la complicité de Fabien Rouvière. Sur scène, des comédiens égrènent des textes aussi gouleyants que variés signés de Marcel Proust ou Beaudelaire en passant par Nadine Fageol (article sur Nardone) ou François Mailhes, merveilleux critique culinaire. C’était en 2015.

Lors de la Journée internationale des Droits des Femmes en 2017, je donne la parole à de sacrées nanas dans le cadre enchanteur de Fourvière Hôtel.

Appuyer le trait d’Eugénie Brazier avec Jacotte c’était ouvrir via les mères lyonnaises la saga contemporaine des cheffes évoquant le monde macho de la profession. Audrey de Pouilly ou Tabata Mey témoignaient de leur combat gagnant soutenues par des figures emblématiques des halles Paul Bocuse telles Renée Richard ou Colette Sibilia.

Toutes les recettes ne fonctionnent pas quand on est élu-e. Des dossiers vous arrivent comme des scuds et il faut savoir dénicher les bons ingrédients et lyon people • juillet 2020 • 76 •

services pour satisfaire les « clients » mécontents. Début de mandat. J’avoue ne pas avoir pu obtenir un résultat concernant Sergio Ferro. « Songe d’Elie » son œuvre est installé depuis les années 90 dans le jardin du Rosaire mais... « J’ai le cœur brisé à l’idée qu’une de mes œuvres soit ainsi mise à l’écart par manque d’entretien et cette négligence m’étonne dans une ville soucieuse de son image culturelle et me blesse » écrit l’artiste dans un courrier adressé à la Mairie. La direction des affaires culturelles lui signifie que l’on ne retrouve pas trace dans les archives de sa commande, donc impossible d’accéder à sa demande de dépose de sa création pour restauration !

Il y a quelques jours, à l’heure de remettre mon écharpe tricolore, je reçois un message d’Ediane Lobão Ferro, son épouse : « nous avons retrouvé les reçus de paiement dûment signés par Henry Chabert ». Eureka. Fin de mandat... une solution trouvée pour Sergio Ferro ? À la personne qui va me succéder de prendre le relais. Bon vent le 5ème !

photo © Studio Cabrelli

SÉLECTION 2020 NOUVEAUX PORTRAITS Sylvie Tellier, un des visages lyonnais du TOP 500

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PEOPLE EVENT

30 ans

COMITÉ MISS RHÔNE-ALPES

Andrée Michon a fait défiler ses souvenirs Trente ans ont passé depuis la création du Comité Miss Rhône-Alpes. Autant de souvenirs pour sa fondatrice, Andrée Michon, que le comité n’a pas manqué de célébrer à l’occasion d’un ultime défilé organisé au casino Le Lyon Vert, en compagnie des dix dernières miss sélectionnées.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Thierry Potvain

«

E

lire une miss, c’est un spectacle », raconte-telle, le timbre de la voix toujours ému au moment de ressasser les innombrables souvenirs que lui a procuré son comité. Elle, c’est Andrée Michon, la présidente de comité lyon people • juillet 2020 • 78 •

Miss Rhône-Alpes, qui trente ans après sa création, partage toujours la même passion d’honorer les plus belles femmes de la région.

Car si cette date symbolique ne manqua pas d’être célébrée avant la crise de confinement,

en compagnie de Sylvie Tellier ou de Nicolas Fafiotte, habilleur officiel des dix dernières miss répertoriées, la dynamique octogénaire n’a pu s’empêcher de conter les plus belles histoires du comité.

Andrée Michon, l’animateur Michel Monaco et Sylvie Tellier

pes, l A e n ô h « Miss R vie. a m e t u o t c’est e ça, v è l n e ’ m Si on ir » r u o m t i a on me nfdrée Michon A

Le gâteau d’anniversaire

30 ROBES DESSINÉES POUR L’OCCASION PAR NICOLAS FAFIOTTE À commencer par le commencement, ce fameux mois de janvier 1990, où ne connaissant personne, Andrée Michon avait profité de l’aura de Geneviève de Fontenay pour séduire André Maréchal, alors adjoint au rayonnement de Lyon, sous la mandature de Michel Noir. « Il a vu cette petite bonne femme. Il a tout de suite compris qu’il fallait l’aider », relate-t-elle. Miss Lyon était née, emportant Miss Rhône-Alpes dans son sillage, non sans quelques jeunes élues, aujourd’hui symboliques, à l’image de Stéphanie Bouchoy, jeune fille malentendante sélectionnée en 1995 ou encore une certaine Sylvie Tellier, sacrée Miss Lyon en 2001 puis devenue la directrice générale de Miss France Organisation.

« LE COMITÉ MISS RHÔNEALPES, C’EST MON ENFANT » « Les miss sont friandes de mes petites histoires », évoque-t-elle désormais, alors que certaines d’entre elles, parmi les belles, furent à nouveau évoquées lors de cette soirée anniversaire. Toujours est-il que l’histoire n’est pas finie. Même épaulée par Patricia Recanati (ex-miss Pays de l’Ain 2001, ndlr), promue co-présidente en janvier dernier, la « belle demoiselle » aborde désormais les prochaines élections avec une énergie inébranlable. Le rendez-vous est donc pris au 25 octobre prochain (probablement à Ambérieu-en-Bugey, ndlr). À n’en pas douter, la présidente saura profiter de l’occasion pour trouver une nouvelle reine. Et lui démontrer toute « son intelligence de cœur ».

Virginie Dechenaud

Anais Roux

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79 • juillet 2020 • lyon people

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PEOPLE EVENTS

En séminaire à St

Vallier en 1991

40 ans des Salons de coiffure

DESSANGE à Lyon

40 ans jour pour jour après avoir ouvert son premier salon de coiffure à Lyon, quai du Général Sarrail, la maison Dessange a tenu à honorer cette date historique.

L’occasion de replonger dans les souvenirs du passé.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

J

acques Dessange ne manquait jamais de le rappeler : « l’excellence, c’est être toujours en quête du meilleur ». Une ambition valable hier comme aujourd’hui, que la maison entretient soigneusement partout où elle s’installe. Comme ici, à Lyon, où la marque s’est établie un certain 25 juin 1980.

Une date inoubliable pour Eva et Bernard Decorps qui, avec leurs associés, 40 ans plus tard, ont tenu à célébrer ce moment d’histoire, dans l’effervescence de la place Maréchal Lyautey.

Anniversaire des 10 ans du salon de la Place du Maréchal Lyautey : Monsieur Jacques Dessange avait à l’époque 64 ans, il est décédé en janvier dernier.

Une façon aussi de rendre de manière festive, un ultime hommage au célèbre coiffeur parisien, que le duo lyonnais avait rencontré en 1977, et qui avait été conquis par leur projet d’extension de sa renommée entre Rhône et Saône. Un pari rapidement gagnant, marqué par l’introduction d’un premier salon, sis quai du Général Sarrail, dans cette ancienne teinturerie de 80 m2, aujourd’hui transformée en boutique de 400 m2, un des trois plus grands salons de coiffure du Groupe en France. « Les clientes étaient heureuses de profiter de la qualité Dessange à Lyon », se remémore Bernard Decorps.

Quatre décennies plus tard, la réussite est totale, avec la création de trois salons supplémentaires (rue Jarente, rue Grenette et Grande rue de la Croix-Rousse) et d’une école de formation. Le message de Jacques Dessange est entendu.

Pour ne rien laisser au hasard, les coiffeurs qui ont travaillé place Maréchal Lyautey et qui participent depuis plus de 15 ans au développement des salons Camille Albane dans la Métropole, la seconde marque du Groupe Dessange International, avaient été invités eux aussi. Il était important dès lors de remercier les équipes qui par leur travail, leur enthousiasme et savoir-faire ont participé à la réussite du salon Lyautey dirigé pendant toutes ces dernières années par Danielle Berne et Jean Yves Trapenat et aujourd’hui aidé de Louis Marchand.

lyon people • juillet 2020 • 80 •

Cela justifiait bien la prise d’une petite coupe avec toutes les équipes des salons lyonnais qui ont permis cette aventure !

Le Salon Dessange vous attend...

Les invités assis à la terrasse pour fêter les 40 ans

Anthony Simonet et Jean-Pierre Martin (Dessange)

Eva Decorps, fondatrice du premier salon Dessange à Lyon

Guillaume Couturier et Fanny Valentin (Dessange)

Danielle, Arnaud, Sonia, Eva et Jocelyne

Flora Benmiloud et Louis Marchand (Dessange)

Bettina Mostert (Perruques Ellen Wille) et Eva Decorps (Dessange)

Sonia Roy, Renaud Pramayon (Camille Albane), Marie Devanz, Jocelyne Marazza (Dessange)

Pierre-Alain Arnaud, Danielle Berne-Decorps, Aurélie Sinanian, Priscilla Sobreira et Jean-Yves Trapenat

Bernard Adnet, expert comptable, son épouse, et François Decorps (Dessange)

Sofia Mabel, Dorothée Bailly et Flaviane Dormio (Dessange)

Valérie Desbos, Sébastien Grandjean, Eva et Bernard Decorps (Dessange)

Priscilla Sobreira, Lionel El Kechai et Aurélie Sinanian Danielle Berne-Decorps (Camille Albane), Jean-Yves Trapenat, Bernard Decorps et son épouse Eva (Dessange)

Régis Raberin et Marc Girard (Dessange)

Zak Assas et Cathy Girard

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81 • juillet 2020 • lyon people

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RUBRIQUE CARNET MONDAIN

1

NAISSANCES 10/06/2020 – Pierre-Jyô chez Naoko et Jacques Rouget (1) 17/06/2020 – Orso chez Joséphine et Alexandre Aulas

MARIAGE 11/07/2020 – Audrey Bourguignon et Baudouin Wisselmann

DISPARITIONS Dans nos intentions de prière Monsieur Laurent Gouy ; l’architecte DPLG François Ortis ; Lionel Barrière, dit Léon, co-fondateur du Plus grand mâchon du monde. Sans oublier le petit ange de la place Maréchal Lyautey. Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection.

MARCEL MARÉCHAL QUITTE LA SCÈNE Marcel Maréchal nous a quittés cette nuit du 11 au 12 juin et c’est grande tristesse pour tous ceux qui vécurent l’aventure du Théâtre du Cothurne (où débutèrent Pierre et Catherine Arditi) rue des Marronniers...

Marcel Maréchal était un lyonnais pour jus puisque né le 25 décembre 1937 à Lyon 4ème et sa vocation naquit sûrement dès sa venue au monde puisqu’il incarna le Jésus bébé de la crèche vivante de l’Hôpital de la Croix-Rousse cette année-là. Nous lui devons la découverte d’auteurs notoires comme Vauthier, Audiberti... et ce « beckettien » exceptionnel savait aussi se mouler dans les habits de Molière avec grâce et la malignité d’un Sganarelle. Directeur ensuite du Théâtre du VIIIe devenu Maison de la danse... il quitta Lyon pour Marseille puis les Tréteaux de France. Auteur dramatique il écrivit entre autres « une anémone pour Guignol » ou « Falstaff’s Stories ». J’eus la chance et l’honneur de découvrir un de mes textes revisité par lui et son talent allait de paire avec sa gentillesse et son empathie naturelle.

C’était un homme vrai et un immense artiste. Jacques Bruyas

EXPOSITION CHÂTEAU DE ROCHEBONNE Nid d’artistes Pour la 12ème année, Jean-Louis Mandon prend ses quartiers d’été dans le magnifique château de Rochebonne, à Theizé en Beaujolais où il présente les œuvres des peintres et plasticiens qu’il expose régulièrement dans sa belle galerie de la rue Vaubecour. Parmi la vingtaine d’artistes présentés, on aura plaisir à retrouver les œuvres de Raoul Bruckert, de Pierre Montheillet et de Jean-Paul Pichon-Martin, mais aussi les dernières réalisations de Jacques Peizerat, Victor Caniato, Joël Barbiero, Eric Gouttard, Natalina Micolini, Vincent Dargent...

Et les collages et assemblages de notre ami Jean-Marc Requien. lyon people • juillet 2020 • 82 •

L’ENFANT BLEU CONTRE LA MALTRAITANCE INFANTILE

Un combat toujours d’actualité Texte : Emma Ressegaire

Pendant le confinement, le travail de l’association l’Enfant Bleu ne s’est pas arrêté. La bataille contre la maltraitance infantile fut même renforcée, le confinement ayant souvent contraint les enfants à se retrouver avec leurs bourreaux.

Toute l’année, l’Enfant Bleu est sur le qui-vive. La crise du coronavirus n’a hélas, nullement changé la donne. L’association poursuit ainsi ses missions au profit des enfants maltraités ou des adultes qui l’ont été durant l’enfance.

La maltraitance physique, psychologique ou encore sexuelle n’ayant pas connu les joies d’une trêve pendant le confinement. L’aide aux victimes demeure donc une priorité, une victime accompagnée étant souvent une personne sauvée. Dès lors, soucieuse d’aider ces enfants, l’association requiert néanmoins certains actifs.

LA SOIRÉE BLEUE, SOURCE IMPORTANTE DE FONDS REPORTÉE À 2021 L’Enfant Bleu entend ainsi maximiser sa récolte de fonds, via notamment l’organisation de son incontournable Soirée Bleue, où l’argent récolté sert notamment à apporter un soutien juridique, psychologique ou faire de la prévention. Hélas, les rassemblements étant pour l’heure interdits, l’association s’en trouve privée cette année. L’Enfant Bleu ne compte pas laisser sa cause s’endormir pour autant. Le rendez-vous est pris pour 2021, car si 80 partenaires sont d’ores et déjà engagés tous les mois, l’association espère surfer sur la solidarité post-confinement. « En contrepartie, les entreprises partenaires valorisent leur image. C’est du gagnant-gagnant.

Nous avons déjà reçu beaucoup de dons. Nos partenaires engagés continuent de nous soutenir », évoque Jean-Michel Abou, son président, lequel devra pour l’heure, piocher dans la trésorerie de l’association.

Il n’empêche, la promesse d’un avenir meilleur demeure accessible à portée de clics.

Un lien suffit : www.enfantbleu-lyon.fr/faire-un-don/

Région Auvergne-Rhône-Alpes 2020 © Laurence Barruel

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