LYON PEOPLE Mai 2023

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LES LYONNAIS miami

Évènements QU’IL NE FALLAIT PAS RATER ! DOSSIER SPÉCIAL NATUK LE GROOM BOCUSE VEUT DEVENIR PRÉSIDENT ! people story LE PEINTRE ALAIN CHEVRETTE AT HOME ART N°238 – Mai 2023
Les 10
N°238 – Mai 2023

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PARTIR AILLEURS ?

Je ne reconnais plus Lyon ! » De vive voix, comme sur les réseaux, c’est l’exclamation qui revient le plus souvent dans les conversations. Elle tourne en boucle depuis trois ans, et interpelle forcément tous ceux qui vivent la ville. Intensément quand elle brille de mille feux et douloureusement quand son étoile pâlit : vous, chers lecteurs, et nous ses chroniqueurs, désormais à son chevet. Chaque semaine accouche d’une nouvelle polémique qui frappe aussi bien les bouquinistes du quai de la Pêcherie, les propriétaires de SUV que les professionnels de l’immobilier insultés par la municipalité. Les images des destructions massives et des saccages systémiques que les commerçants et habitants subissent depuis deux mois en marge des manifestations contre la réforme des retraites n’ont fait que renforcer cette impression de malaise et de dégoût, « en un mot, l’impression que tout va à vau-l’eau » pour reprendre l’expression de Gaetan de Capèle, dans Le Figaro.

Très souvent, cette exclamation s’accompagne d’une suite logique : « je suis ravi de repartir au plus vite dans mon petit paradis ». Comprendre « loin de la capitale des Gaules » : Mireleft pour les uns, Pouzilhac pour les autres, mais aussi Saint Raphaël, le Cannet des Maures, le lac du Bourget ou encore beaucoup plus loin : Miami. C’est là que nous avons choisi de vous transporter le temps de ce numéro spécial consacré à ces Lyonnais qui ont fait le grand saut. Pas uniquement pour vous aérer le cerveau ou vous remonter le moral, mais avant tout pour vivre au côté de la dizaine d’entrepreneurs que nos envoyés spéciaux Morgan Couturier et Fabrice Schiff ont rencontrés, la grande aventure de leur expatriation, faite de doutes et de renoncements, de joie et d’exaltation. L’herbe y est-elle plus verte qu’à Lyon ? A vous de juger !

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Lyonpeople.com n°238 - Mai 2023

Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

Couverture : PaputekWallArt Adobe Stock

Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com

Directeur de la rédaction Marc Engelhard

Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com

Rédacteur en chef adjoint Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com

Journalistes Fanny Suteau, Christian Mure

Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com

Directrice des annonces légales Sophie Bardol - sophie.bardol@lyonpeople.com - 06 29 66 41 04

Directrice de clientèle Sophia Jeannot - sophia@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43

Responsable du dévelopement TOP 500 Clémence Bricon - clemence@lyonpeople.com

Assistante de direction Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com

Assistante commerciale Adèle Rochas - adele@lyonpeople.com

Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com

Photographes Saby Maviel, Fabrice Schiff, Didier Michalet, Jean-Luc Mège, Alexandre Moulard, Doud, Bertrant Perret

Ont collaboré à ce numéro Jacques Bruyas, Laurette, Alexandra Carraz, Jean Etevenaux, Philippe Lecoq, Jean-Marie Nauleau, Timothé Ner.

Diffusion Agence Coyote Diffusion

Ce magazine est disponible gracieusement en version numérique à partir du site lyonpeople.com

Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 177 160 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.

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SOMMAIRE lp
Etude Médiamétrie 05/2005
certifié
l’OJD 139,
Tél.
MAI 08
LYONNAISE 12 LA VIE ÉCONOMIQUE
LA VIE CULTURELLE 18 LA VIE GASTRONOMIQUE 22 PEOPLE AT HOME ALAIN CHEVRETTE DANS L’INTIMITÉ DU PEINTRE 26 PEOPLE STORY NATUK CANDIDAT À LA PRÉSIDENTIELLE 31 DOSSIER SPÉCIAL LES LYONNAIS DE MIAMI 74 STYLE MODE Boutique Le Tanneur 76 STYLE GASTRONOMIE 78 PEOPLE SPORT OPEN PARC Interview de Jo-Wilfried Tsonga OL — OM 83 PEOPLE EVENTS LES 10 ÉVÈNEMENTS QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER 98 CARNET MONDAIN P.26 P.78 P.31
000 lecteurs tous les mois
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LA VIE
16

RALLYE DU CŒUR

VERS UN NOUVEAU RECORD ?

Chaque année, cet évènement caritatif organisé à destination d’enfants malades atteints de cancer ou de de maladie chronique crève les plafonds, aussi bien en termes de dons que de bonheur partagé.

Offrir une journée inoubliable à des enfants embarqués, l’espace d’une journée, à bord de voitures de rêve, tel est le postulat des organisateurs bénévoles qui en sont déjà à leur 3ème opus. « Cet évènement nous permet de récolter des fonds pour la recherche sur la cancérologie des enfants. 237 000€ en 2021, 400 000€ en 2022 pour nos 2 premières éditions » souligne Franck Denoyel. Et à journée exceptionnelle, site exceptionnel ! Le millésime 2023, programmé samedi 3 juin, va investir le somptueux château de Vataneins, bien connu de nos fidèles lecteurs. La demeure du patron du groupe M6 Nicolas de Tavernost a, en effet, eu les honneurs de la couverture du magazine Lyon People, consacré au patrimoine de la Dombes. Son immense parc s’apprête à accueillir 250 propriétaires de voitures d’exception qui vont rencontrer et transporter 200 enfants malades ou en rémission, mais aussi leurs proches et leurs soignants. Plusieurs milliers de visiteurs sont attendus tout au long de la journée marquée par plusieurs temps forts : le concours d’élégance (11h), la balade en voiture sur une boucle de 55 kilomètres au plus près des étangs (13h30) et la remise des prix et du chèque à l’association APPEL (16h). Une cinquantaine de partenaires sont impliqués dans cette belle aventure. MP

Rallye du Cœur

Samedi 3 juin 2023 de 9h à 17h

Domaine de Vataneins – 01090 Francheleins

> Site internet : www.lerallyeducoeur.com/lyon

Quai de la Pêcherie

Après les bouquinistes, au tour des libraires…

Dans la triste lignée des bouquinistes chassés par les écologistes au profit d’une piste cyclable, ce sont les libraires qui vont totalement disparaître du quai de la pêcherie, notamment Philippe Lucas qui ne décolère pas depuis que les travaux visant à la fermeture de la Presqu’île ont commencé. « Ces travaux sur le quai sont une honte !

Est-ce légal d’empêcher les handicapés de pouvoir se garer et de descendre de leur voiture ? » interroge le libraire. « Aujourd’hui

c’est l’enfer, je ne peux plus ni monter ni descendre de ma voiture avec mon fauteuil d’handicapé devant ma librairie. » Mais pour le libraire le malaise est plus profond. Le quai de la pêcherie, l’un des plus petits quais de Lyon, était autrefois un lieu où les librairies rayonnaient. C’est grâce à elles que les bouquinistes se sont installés sur le quai avec le succès que l’on connaît contribuant largement au rayonnement de Lyon. De l’histoire ancienne. Merci qui ? ST

> Dossier complet dans la rubrique #Lyonécolo sur lyonpeople.com

LES ARTICLES LES PLUS LUS

SUR NOTRE SITE WEB

- Aux Cordeliers, le grand café « L’Institution » change de mains (rubrique Bars et Restaurants)

- Le marché Saint Antoine est menacé de disparition (Rubrique Indiscrétions)

- Les trompe-l’œil de la Boulangerie Marcel ne font plus illusion (Rubrique Gastronomie)

- Après les manifestations sauvages, scènes de désolation dans le 6ème et le 7ème (Rubrique Dernière minute)

AGENDA

• MUSÉE JEAN COUTY

Exposition « Les peintres de leur temps »

A partir du 26 mai 2023

• MUSÉE DE FOURVIÈRE

Exposition « Lumières célestes » Marcoville

Jusqu’au 1er octobre 2023

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LES LYONNAIS DE LA PROMOTION IMMOBILIÈRE

En partenariat avec la Soirée de l’immo SORTIE SEPTEMBRE 2023

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lp lyon people • mai 2023 • 8 LA VIE LYONNAISE
Textes : Marco Polisson et Serge Tonioni – Photos © Lyon People RUDY
lp
spécial
dossier

PROJET D’AUTOROUTE À VÉLOS LA VOIE VERTE FAIT DE LA RÉSISTANCE

Après son projet de piétonniser le Presqu’île lyonnaise, la métropole écologiste souhaite désormais transformer la voie verte de Caluire en autoroute à vélos. 14 531 personnes ont signé la pétition...

Chiens et marcheurs seront les plus impactés. Depuis le confinement, un groupe WhatsApp intitulé « Balade voie verte » a vu le jour, réunissant quelques promeneurs et leurs chiens. « On se retrouve à peu près tous les soirs, pour que nos chiens jouent ensemble », explique Véronique NovéJosserand, l’une des membres des Dogs & Girls. Au fil du temps, le groupe s’est agrandi et compte aujourd’hui une soixantaine de personnes. Une petite communauté solidaire, qui n’hésite pas à se rendre des services. « Garder nos chiens, se donner des vêtements, garder nos maisons l’été », indique Véronique. Résultat : un lien social s’est créé. « Cela permet aux gens qui sont seuls de se retrouver avec un groupe », souligne cette dernière. Si la voie de la Dombes était bétonnée, Véronique craint pour la sécurité de tous les usagers. « Quand on a un chien ou un enfant, on n’est pas au même rythme qu’un vélo. Les cyclistes iraient encore plus vite si c’était goudronné. Ce serait dangereux pour les vélos et pour les chiens », explique-t-elle. La Mairie de Caluire a lancé une pétition pour s’opposer au projet. Dès le premier jour, 1000 signatures ont été récoltées, explique Vincent Amaros, directeur de cabinet de Philippe Cochet, maire de Caluire. Le projet de la Métropole prévoit de bitumer la voie verte sur 1,6 km et l’élargir de 5 mètres, pour créer une autoroute à vélo, la 7e « Voie Lyonnaise ». La pétition a déjà récolté près de 14 531 signatures « Les vélos vont aller encore plus vite », s’inquiète le directeur de cabinet. Étendue sur 5 kilomètres, de Caluire-et-Cuire jusqu’à Sathonay-Camp, celle-ci est destinée en priorité aux piétons : 450 000 passages par an

sont recensés. Les Caluirards souhaitent que la voie verte reste inchangée. « Il y a beaucoup de personnes qui font de la course à pied et qui n’ont pas envie que ce soit bitumé parce que c’est bien moins bon pour les articulations », précise Vincent Amaros. La pétition papier a été ouverte samedi 25 mars avec le repas de l’amitié. « Il y avait plus de 1000 personnes âgées et 992 d’entre elles l’ont signée », ajoute ce dernier. La voie de la Dombes emprunte le tracé de l’ancienne ligne de chemin de fer de Lyon-Croix-Rousse à Trévoux, appelée à l’époque « la Galoche ». Son nom pourrait faire référence au bruit saccadé des roues sur les rails, semblable au bruit de sabots en bois sur les pavés, mais aussi aux ouvriers Italiens, chaussés de galoches, ayant œuvré à la conception de la ligne. Construite entre 1863 et 1882 et longue de 25 kilomètres, elle comptait à l’époque 15 stations pour 1h15 de trajet : de la Croix-Rousse à Caluire, en passant par Sathonay et Neuville, pour terminer à Trévoux. Cette ligne a fermé définitivement en septembre 1975.

L’association Histoire & Patrimoine monte au front

« Cette voie végétale composée de talus et de tranchées afin de garder un niveau sensiblement plat, est la colonne vertébrale de notre commune, symbole d’un environnement apaisé, où la population a plaisir à se retrouver. Il est donc inconcevable d’envisager une marche arrière, en recréant un axe pénalisant la quiétude des Caluirards.Tout projet visant de nouveau à modifier cet espace, est donc, de bon droit, et logiquement rejeté. »

lyon people • mai 2023 • 10 LA VIE LYONNAISE lp
Texte : Fanny Suteau – Photos Lyon People

COLLECTOR CARS AUCTION LE GRAND RETOUR À LYON DES VENTES AUX ENCHÈRES DE VÉHICULES DE COLLECTION

Quel est le rêve de nombreux collaborateurs de commissaires-priseurs ?

Très souvent de reprendre ou de créer leur propre maison de vente aux enchères. Ce rêve est devenu réalité pour Marion Quesne et Arnaud Faucon.

Encore ne suffit-il pas de rêver. Il faut également que les planètes s’alignent. Ce fut le cas à Lyon pour ces deux anciens salariés de l’étude de Claude Aguttes, gare des Brotteaux, quand leur boss et mentor a décidé de rapatrier ses ventes de véhicules de collection sur la capitale. « Il y avait donc une place à prendre, car les collectionneurs étaient contraints de faire monter leurs véhicules à Paris » glisse Marion Quesne. Diplômée des universités Lyon II et Lyon III en droit et histoire de l’art, cette titulaire d’un master de droit et fiscalité du marché de l’art en 2012, a travaillé pendant 5 ans dans l’étude des Brotteaux pour laquelle elle a organisé de grandes ventes de vins et spiritueux. C’est elle qui embauche, en 2014, son futur associé Arnaud Faucon, à l’issue de son Master en droit des assurances, alors que Claude Aguttes met en place des ventes aux enchères dédiées aux véhicules de collection. En 2017, quand l’étude se recentre sur Paris, les deux amis prennent des directions différentes (l’immobilier pour elle, la maison Artcurial pour lui) avant de se retrouver en 2022 pour créer Collector Cars Auction (CCA) en association avec le commissairepriseur Gérald Richard. Quand ce dernier tient le marteau, ses deux associés sont bien

occupés. Il faut aussi bien aller à la rencontre des collectionneurs que dénicher des lieux pour accueillir les ventes, puis les organiser. Le choix de ne retenir que des écrins insolites est l’une de leurs marques de fabrique. « Nos clients ont tout de suite adhéré à notre projet et confié leurs voitures » se réjouissent Marion et Arnaud qui affichent déjà 3 ventes à leur tableau de chasse. Après une première session réussie à l’aéroport de Bron, dans le hangar H14, les associés ont investi en mars dernier la magnifique halle de fer et de verre qui abrita pendant près d’un siècle les ateliers de réparation des locomotives de la SNCF à la Mulatière.

la voiture (via le catalogue et l’exposition) et de la confronter à son marché ». Un marché qui se rajeunit grâce à ses acheteurs et aux modèles proposés : « Les valeurs sûres restent les young timers* et les Porsche. C’est plus compliqué pour les avant-guerre, car elles

Au catalogue, des véhicules de prestige et des young timers. « On se positionne majoritairement sur le marché des voitures estimées jusqu’à 150 000 euros, même s’il nous est arrivé de vendre des véhicules plus chers » souligne Marion, fière d’avoir écoulé 32 lots sur 42 lors de la vente de novembre. « La mise aux enchères permet de mettre en valeur

Porsche 911 Turbo équipée d’un rare kit « Kremer » adjugée 106 800 euros TTC avec les frais

nécessitent des techniciens qualifiés pour les entretenir ou les réparer ». Une espèce en voie de disparition, malheureusement, et un pan entier de notre patrimoine en danger, faute de formations suffisantes pour que la jeune génération prenne la relève. Mais pas le temps de « psychoter » : place à la prochaine vente qui devrait réunir 30 véhicules à La Mulatière avec la mise en place d’un mini village exposants accueillant notamment le décorateur David Manien. Là encore, une spécificité CCA.

PROCHAINE VENTE

Dimanche 18 juin 2023 à 15h

Expo : vendredi 16 et samedi 17 de 10h à 18h Technicentre SNCF

25ter, quai Pierre Semard – La Mulatière Pour proposer un véhicule, contacter CCA (coordonnées ci-dessous).

Comment ça marche ?

• Pour le vendeur : la commission perçue par CCA est de 10% en moyenne « mais il existe une marge de négociation en fonction du modèle et de son pedigree ». Possibilité de fixer un prix de réserve sous lequel le véhicule ne sera pas vendu.

• Pour l’acheteur : la commission perçue est de 20% TTC, « mais cela reste très théorique et fluctue en fonction du marché et de la vente » Rien n’est perdu quand un véhicule n’est pas vendu. À l’issue de la vente, une troisième mi-temps dénommée after sale, offre la possibilité à certains acheteurs de faire une ultime offre au vendeur, tous frais compris.

Collector Cars Auction

Tél. 06 85 60 32 57 - Marion Quesne

Tél. 06 33 71 56 80 - Arnaud Faucon

www.collectioncarauctions.fr

*Youngtimers : ce sont des voitures d’occasion qui ont moins de 30 ans et ne sont donc pas considérées comme des véhicules de collection

lyon people • mai 2023 • 12 LA VIE ÉCONOMIQUE lp
Texte : Marc de Jouvencel - Photos © Quentin Decorps
“NOTRE SECOND RÊVE : UNE COLLECTION ENTIÈRE À VENDRE”

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JACQUES ROUGET

SOMMELIER GRAND CRU ARRIVÉ À MATURATION

Sommelier au parcours reconnu et salué par de grandes maisons, Jacques Rouget s’apprête à tourner une page importante de sa carrière.

à écrire son histoire en solitaire, au gré des activités de sa société The Rouget Company.

Puisque l’intéressé lui-même est un adepte du procédé, se joindre à sa compagnie ouvre la voie à ce plaisir délicieux de jouer avec les mots. Comme ici, à l’Eclat de Pierre (Saint-Didier-au-Mont-d’Or), où s’attabler avec Jacques Rouget nous invite à se souvenir de ces écrits d’Henri IV. Le « VertGalant ». Ou plutôt le Verre-Galant, lorsque le repas nous joint au sommelier. Et à ses bouteilles, inévitables complices du Lyonnais, toujours prompt à respecter cette citation du roi français selon laquelle « bonne cuisine et bon vin font le paradis sur terre ». À 38 ans, Jacques Rouget est bien placé pour le confirmer. Seize ans maintenant, que l’intéressé laisse sousentendre qu’un « vin bien choisi donne un meilleur goût aux choses ». De quoi apporter une touche de poésie à toutes ces notes de fruit que le Dijonnais d’origine sut tant proposer. Rares furent les erreurs. D’où un certain prestige accompagnant son nom, à l’évocation d’un parcours l’ayant emporté dans quelques belles maisons de France. De Monaco aussi, terre propice à l’éclosion d’un jeune homme bercé par les pains et les baguettes de ses parents boulangers. « Mais avec mon père ou ma grandmère, dès qu’il y avait une bouteille, c’était une bonne », souligne le Bourguignon. Une mise

PROPOSER UN VIN DE QUALITÉ AUX RESTAURATEURS

Mais qu’à cela ne tienne, Jacques Rouget se lassa rapidement. Direction Cambridge, en GrandeBretagne, en 2009, avant de regagner Dijon et la triplement étoilée Maison Lameloise. « Avec l’équipe du restaurant, on fait notre repas de fin d’année 2010 à l’Auberge Paul Bocuse. C’était le pied ! ». Un premier pied dans la maison.

en bouche insuffisante néanmoins, ce dernier s’essayant d’abord au trading. « J’ai vite arrêté, je ne me voyais pas rester derrière un ordinateur », explique-t-il aujourd’hui. Alors l’été, Jacques Rouget se laissa griser par le parfum de la gastronomie. Au Restaurant Derbord ou à la Gentilhommière. Une manière de récolter quelques deniers. « Je faisais le service, la salle. J’aimais le contact client », explique-t-il. Puis vint Monaco donc, théâtre, bac en poche, de ses premiers faits d’armes en sommellerie à l’Hôtel de Paris. « Je suis arrivé en 2007, comme un Rouget dans l’eau (rires). J’avais 20 ans et je servais de beaux flacons à Roger Moore, Tina Turner ou au Prince Albert II. C’était comme si j’avais fait ça toute ma vie », se souvient-il.

« On m’a dit : pourquoi ne postules-tu pas chez eux ? Alors un dimanche, j’ai pris mon portable et j’ai envoyé mon CV. Le lundi, on m’appelait pour me demander mes disponibilités. Et là, premier service, le 28 février 2011, repas de la Fondation Bocuse avec Alain Ducasse et Alain Mérieux... Ça a marché comme sur des roulettes », se réjouit cet homme de caractère. Las, le physique finit lui, par se dérober. Le genou aussi. Une glissade, quatre mois d’arrêt et voilà le chef sommelier contraint de s’arrêter. D’autant que la vie lui offrit la chance d’être papa une première fois, en même temps qu’elle retira celle de Monsieur Paul. « Je me suis dit, mais en fait, il n’y a pas que Paul Bocuse dans la vie. Et j’ai décidé de partir en janvier 2019 ». Direction le Léon de Lyon, avec Laurent Gerra, puis le restaurant Christian Têtedoie et la brasserie Fond Rose, en janvier 2022. « C’était génial de retrouver le groupe. Mais en décembre, c’est devenu compliqué. Je me suis séparé de la mère de mes enfants et j’ai plongé », livre-t-il. Jacques Rouget prit alors soin de se reconstruire. D’entamer un nouveau chapitre, dont l’introduction s’écrit depuis le 22 février 2023, au fil de cette signature : The Rouget Compagny, secrets de sommelier. « L’idée est de proposer des évents autour du vin et d’amener le prestige des dégustations chez les particuliers (de 30 € à 1000 € par personne selon les vins) », avance le jeune entrepreneur. Prêt à trinquer, ce dernier sait toutefois que pareille activité n’est qu’un aperçu de ses ambitions. « Mon projet, à terme, est de créer ma propre marque de vins, de spiritueux, de liqueurs, d’eau de vie et jus de fruits », explique-t-il. De fait, si Charles Baudelaire faisait dire que « boire du vin, c’est boire du génie », Jacques Rouget s’y engage, sa culture du vin promet de ravir restaurateurs et autres « cavistes de qualité ». Premier service fixé à la rentrée !

> Pour contacter Jacques Rouget

Tél. 06 35 50 91 79

sommelier@jacquesrouget.com

lyon people • mai 2023 • 14 LA VIE ECONOMIQUE lp
À 38 ans, le Lyonnais aspire aujourd’hui
: Morgan Couturier - Photos © DR

EH CHERRY FESTIVAL LA CERISE SUR LE GÂTEAU

Réparti sur trois communes, Eh Cherry Festival revient cette année les 6, 7, 8 et 9 juillet. Un évènement festif au cours duquel les amateurs pourront apprécier concerts, repas dansants, animations et défilés. Organisée à l’origine sur une seule journée, la Fête de la Cerise a pris de l’ampleur, sous l’impulsion des bénévoles du comité des fêtes de Bessenay, pour devenir en 2019 un véritable festival sur quatre jours, organisé en partenariat avec Bibost et de Saint Julien sur Bibost. Les 240 bénévoles des trois communes sont prêts à accueillir plus de 15 000 visiteurs pour leur faire vivre des moments de convivialité et d’échanges, dans la joie et la bonne humeur, le tout dans une ambiance festive ! La Fête de la Cerise a été créée par le comité des fêtes de Bessenay en

1977, un rendez-vous programmé tous les quatre ans qui rassemble des grands noms de la chanson française et internationale. Le nom du festival fait allusion à la gamme de cerises produites dans ces trois communes. Bessenay, capitale de la cerise, souhaite ainsi rendre hommage à ce fruit, à ses producteurs et à l’ensemble de la filière locale. Dès le premier jour, les spectateurs pourront profiter de grands moments de spectacle vivant, en plein air, à l’amphithéâtre de la cerise. Buvettes et restauration seront disponibles sur place, pour le plus grand bonheur des visiteurs. Au programme : Louane, Marc Lavoine, Claudio Capeo... et bien d’autres.

> Plus d’infos et billetterie : www.ehcherryfestival.fr

À LIVRES OUVERTS

“La dame de Pérouges”

d’Alain Larchier

de Gihé

Docteur en Histoire, émérite napoléonien, chercheur et professeur, Jean Étèvenaux s’aventure et vagabonde souvent en des voies singulières, que ce soit sa connaissance exégète de SAS (Gérard de Villiers) ou sa science incomparable en le domaine de la BD, du trait clair cher à Hergé, dont il est un des tintinologues avertis, à l’égal de Monseigneur Philippe Barbarin, incollable sur le contenu des phylactéres du capitaine Haddock et à qui cet ouvrage est dédié. Ainsi sous le pseudonyme de Gihé, Jean Étèvenaux publie donc cette approche spirituelle de l’œuvre d’Hergé, et à travers le cas plus spécifique du « Lotus bleu » de l’humanisme chrétien prévalant dans les albums du célèbre reporter du XXe siècle. Que ce soit au travers des croyances orientales dévoilées par force de citations, souvent mises en la bouche de l’ami Tchang, ou par le prisme d’un christianisme social prôné par les supports ayant accueilli les premiers dessins d’Hergé, Jean Étèvenaux nous apporte en moins de cent pages un éclairage nouveau et passionnant sur le moralisme de la BD encore balbutiante des débuts de Tintin. Un ouvrage incontournable.

Éditions « Les Acteurs du Savoir»/ 92 pages / 12 €

“Les Pusets” d’Olivier Kadi

Huit enfants, une forte et brutale autorité paternelle et une vie loin d’être rose. Mais une vie est-elle rose ? Bleue plutôt comme les coups à l’âme, au cœur et au corps... en une maison familiale dont la visite de chaque pièce tient autant de la chasse au trésor d’une nostalgie qui « n’est plus ce qu’elle était » comme disait Simone Signoret, et de la quête identitaire. Cette maison est hantée des simples souvenirs de ses habitants et ce roman est comme un dédale virtuel en un monde sans pitié et sans concession..

Éditions du Poutan / 83 pages / 14,50 €

Oh que voici une re-publication attendue ! Les éditions Héraclite ont osé l’aventure et ont eu grandement raison car les deux tomes réunis en un seul volume du roman médiéval d’Alain Larchier méritaient grandement ce retirage. Déjà écoulée à plus de 50 000 exemplaires, cette œuvre romanesque va enfin être redécouverte ou simplement découverte par de nouveaux lecteurs qui vont dès les premières pages s’immiscer dans un Pérouges plein de vie, commerçant et grouillant de personnages que n’auraient point reniés un Walter Scott ou le Victor Hugo des « Misérables »... Alain Larchier a du style et du panache et ce roman volumineux relève de la plongée virtuelle en plein XIIIe siècle.

Éditions Héraclite / 488 pages / 22,90 €

“Absinthe, l’affaire Gouffé”

de

Yann Botrel

Dieu que cette affaire de la malle sanglante de Millery aura occupé les esprits sur plus de 130 ans et fait couler de l’encre. Un misérable petit crime d’un minable petit huissier de justice parisien de la petite rue Montmartre par un crapuleux petit couple d’amants maudits et également minables et la cache sordide et crapoteuse du corps sur une malle à Millery et une valise à Saint-Genis Laval....formentils les ingrédients idéaux d’un grand roman policier ? On pourrait en douter... mais tout le talent de Yann Botrel (peut-être le futur chantre du sud lyonnais comme son homonyme Théodore Botrel le fut de la Bretagne) nous prouve que oui. L’affaire, faute d’être dans le sac et préférant prendre la malle se lit d’une traite comme se lisaient les livres d’Edmond Locard, Félix Benoit, André Mure, Gérard Chauvy sur ce même fait criminel... À croire que la soupe réchauffée est toujours meilleure et Christophe Hondelatte, « mitron criminologue vestibulaire des médias » signe la préface de cet ouvrage.

Éditions Le Gros Caillou / 264 pages /19 €

lyon people • mai 2023 • 16 LA VIE CULTURELLE lp
“Hergé et la religion, Le cas du Lotus bleu”
Texte : Jacques Bruyas Texte : Fanny Suteau - Photos © DR
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L’INCROYABLE ÉVOLUTION DES RESTAURANTS ANTONIO E MARCO MORREALE

Il y a trois ans, Antonio et Marco Morreale se sont lancé le défi d’ouvrir un restaurant italien à Tassin-la-Demi-Lune, en pleine période de confinement. Pari réussi puisque les deux frères s’apprêtent désormais à ouvrir leur quatrième restaurant dans la région lyonnaise.

La cuisine italienne, ils l’ont dans le sang. La famille Morreale est réputée à Lyon pour ses savoureuses pizzas siciliennes. Antonio, 26 ans, et son frère Marco, 23 ans, ont ouvert en 2020 leur premier restaurant, Pizzeria Famigliare, à Tassin-la-DemiLune. Un concept qui a remporté un grand succès et permis aux deux frères de voir toujours plus grand. Six mois plus tard, leur premier distributeur de pizzas voyait le jour à Sainte-Foy-lès-Lyon, suivi par l’ouverture d’un deuxième restaurant, Festa Love, aux Cordeliers, d’un autre distributeur à l’EM Lyon d’Écully puis d’un troisième restaurant, Fantastico, au Point du Jour (Lyon 5e), en octobre dernier.

BIENTÔT UN QUATRIÈME RESTAURANT ET UN CONCEPT FRANCHISÉ

En septembre, le quatrième restaurant Antonio e Marco ouvrira ses portes à Caluire. Mais les deux frères, aux fourneaux depuis leur 13 ans, ne comptent pas s’arrêter là. « On espère avoir des points de vente dans toute la France. Notre but est de rentrer dans la légende et notre modèle c’est un peu Paul Bocuse », indique Antonio. Le duo est très complémentaire. « Avec le restaurant, on a créé un lien unique, on se bat et on affronte les difficultés ensemble », raconte le frère aîné. Antonio et Marco ont le goût de

l’aventure et seront bientôt les premiers de la famille à développer leur concept en franchise.

« Le développement des points de vente nous tient vraiment à cœur. Dans six mois, j’espère qu’on aura une première franchise ouverte », explique Antonio.

ont la même spécialité : la cuisine italienne. Depuis trois ans, les deux jeunes diplômés de l’Institut Paul Bocuse marchent sur les pas de leur père Franco mais tiennent à se démarquer. « Grâce à notre famille, on connait bien le métier. Mais on essaye toujours d’apporter de la créativité et d’innover. On a senti qu’il y avait une carte à jouer dans la cuisine italienne un peu plus dynamique, plus jeune, plus dans le show-cooking », explique Antonio. « J’aimerais bien ouvrir des épiceries fines, des restaurants, un glacier, un bar à mozza. J’aimerais même créer une école de cuisine et de pizza italienne », indique l’aîné. Le restaurant, qui a fêté en mars ses trois ans, proposent déjà des cours de pizzas et de pâtisserie à Tassin, tous les mercredis et samedis, de 15h à 18h. « C’est ouvert à tous », précise Antonio. Les deux frères forment un duo ambitieux, à l’avenir plus que prometteur.

Antonio et Antonina Morreale ont rejoint leurs trois fils, Nicolo, Franco et Vito en France dans les années 80, après l’ouverture de leur première trattoria. Aujourd’hui, Vito tient le restaurant Casa Vito dans le 6e arrondissement et ses deux frères, Nicolo et Franco, sont à la tête de la Pizzeria Napoli dans le 2e arrondissement. Tous

lyon people • mai 2023 • 18 LA VIE GATRONOMIQUE lp
Texte : Fanny Suteau – Photos © DR
“GRÂCE À NOTRE FAMILLE, ON CONNAIT BIEN LE MÉTIER”
Antonio et Marco avec leur père Franco

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DEMETER NOUVEAU PARADIS DES VIANDARDS

De la barbaque haut de gamme cuite à la perfection sur des braises ardentes, que demander de mieux ?

Moi, vous me connaissez... » répétait Frédéric Dard au début de chaque chapitre de La rate au court-bouillon. Je suis Harry, un ami qui vous veut du bien. Et qui vous met en garde : il y a des restaurants où il faut aller, d’autres qu’il faut bannir. Parfois, cela dépend juste de la personne qui vous accompagne. Si par mégarde vous preniez le risque d’inviter Sandrine Rousseau à une table lyonnaise, évitez Demeter, nouveau temple de la barbaque : la miss en furie vous découperait au scalpel sur l’autel du féminisme végan. Bien m’en a pris, j’y suis allé un soir avec deux viandards invétérés, et on n’a pas regretté le déplacement. Chez Demeter, on salive rien qu’en passant devant l’antre des cuistots : un foyer de braises ardentes où sont saisies les viandes avant finition dans un four à flux d’air régulés. Une mécanique de précision qui vous garantit une cuisson impeccable, signée du chef Jonathan Alvarez

Ici pas de rate à la carte, et encore moins de courtbouillon, mais de magnifiques pièces de viande, de race normande pour le bœuf, parfois tarifées au kilo.

Telle la fiorentina : une entrecôte gigantesque présentée en T comme cela se fait à Florence (95 €/kg). A vrai dire, un pur bijou : dessus croustillant, chair gouteuse, tendre et juteuse à souhait. Et rehaussée, si besoin était, d’un jus de bœuf bien corsé. Quant à la « pièce d’agneau », il s’agit ni plus ni moins de deux côtes gargantuesques tout aussi réjouissantes au palais, assorties d’une sauce yaourt (26 € l’assiette). Le tout accompagné d’un remarquable côte-rôtie de Christophe Pichon tiré d’une carte des vins plutôt classieuse : le suave Saint-Péray blanc de Julien Pilon fait merveille sur les croquantes asperges et œuf poché choisies en entrée (12 €). On a tout de même grogné quelque peu en goûtant aux légumes, braisés eux aussi, mais du genre mou du genou.

Demeter, c’est aussi une (petite) affaire de famille : sobre et contemporaine, un peu froide le soir, la déco est signée par l’agence Fazenda Architecture de Caroline Ginon. Aux murs, vous ne manquerez pas de repérer

deux tableaux, aussi noirs que des outre-noirs, que vous pourriez spontanément attribuer à Pierre Soulages. Il n’en est rien, bien sûr : ils sont l’œuvre de l’oncle de Caroline.

Du lundi au samedi, midi et soir

Formules à midi : 20 € et 26 € 56, rue Tronchet - Lyon 6e Tél. 04 81 91 15 86

lyon people • mai 2023 • 20 lp LA VIE GASTRONOMIQUE
Texte : Harry Covert – Photos © Alexandre Moulard
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Alain Chevrette

L' APPEL DU LARGE

Il y a plus de 50 ans, que « nous » suivons l’évolution de l’itinéraire du peintre Alain Chevrette (né en 1947 à Lyon), artiste que Denise Mermillon (Galerie Saint-Georges, vieux-Lyon) présentait déjà avec une foi intacte et inébranlable à ses amis sanzistes.

lyon people • mai 2023 • 22 PEOPLE AT HOME lp
Texte : Bernard Gouttenoire – Photos © Jean-Luc Mège
23 • mai 2023 • lyon people

Notre jeune peintre Alain Chevette, s’est d’abord appliqué à suivre les traces de René Chancrin qui fut son professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Puis, Jacques Truphémus, lui-même « beau suiveur » de Pierre Bonnard, tant dans le geste que dans sa forme. Un vrai caractère bien trempé. Il ne se contentera pas d’être non plus un amateur d’ombre et de lumière, qui sied au « Nabis japonard ». Il va chercher et fournir les frissonnements de la partie plus obscure qui rode entre les feuillages... de même que les zones claires des paysages prennent de l’ampleur. Il s’adapte aux ambiances si chères à Jacques Truphémus quand celui-ci s’attardait au comptoir des bistrots avec aux premiers plans « la belle servante » chère et révélatrice du peintre du 11, rue Bizolon... Il peignait alors aussi bien les Pieds humides de la place Bellecour, que les « garçons bouchers » de la rue Vaubecour, que la brigade en cuisine de chez Léon de Lyon et son chef étoilé, Jean-Paul Lacombe. Il y avait une sorte de mimétisme flagrant avec la « Lyonnitude »

Comme le peintre de l’Ile Barbe Jean Couty, Alain Chevrette brossait dans son atelier des terreaux (il a pris la suite de l’atelier Henry Vieilly aux Terreaux) des grands formats pour « être vu » de tous et de très loin. C’est à cette époque, que le jeune commercial est sorti de l’anonymat, d’expositions en expositions avec

Denise Mermillon dans le vieux Lyon, puis, plus tard, chez Serge et Michèle Emliani (à la Bégude-de-Mazenc, Drôme). Et c’est le moment du véritable tournant dans sa vie quand il a été l’employé commercial du collectionneur Paul Dini, le patron de la Comareg. Une autre rencontre primordiale avec Régis Bernard quand celui-ci accède (de force), en 1990, à la présidence du célèbre Salon du Sud-Est (créé en 1925). C’est ce moment où Alain Chevrette fait l’objet d’une acquisition d’une belle toile « Les Pivoines » par Bernard Gouttenoire, missionné par le président du Conseil général Michel Mercier, pour l’achat des 250 tableaux de la collection « Département du Rhône ».

Bien plus tard, son actuel président Christophe Guilloteau se rendra acquéreur longtemps après, d’une très belle toile emblématique sur le thème de la grande guerre « jusque-là, tout va bien » représentant un hommage poignant, un « poilu de Verdun » (145 x 114 cm). Il y a eu ensuite un Lyonnais contemporain son ami Patrice Giorda. Une sorte d’échange à l’avantage, tour à tour, de chacun. Qui a pris l’un sur l’autre ? C’est très discutable.... Comme en son temps, Jim Léon et Max Schoendorff à Lyon, se tiraient l’affiche ! Toujours est-il que les deux amis, Patrice Giorda et Alain Chevrette s’en sont sortis, individuellement, et très

honorablement, chacun dans son coin ! Lui était soutenu par la galerie Désiré. Soucieux de vouloir tourner la page, c’est alors que Chevrette, mit un terme à sa façon. Après un passage au « Soleil sur la place » remarqué. Adieu figuration qui l’avait accompagnée jusque-là. Autoportraits expressifs, natures mortes à l’emporte-pièce, paysages lyonnais aux allures industrielles... Pour un plongeon dans littéralement dans l’inconnu. Tout en sauvegardant l’aspect traditionnel de la peinture dite de chevalet... huile sur châssis au pinceau. Il fallait tout changer mais garder l’essentiel !

Sur les traces de GERHARD RICHTER, JOAN MITCHELL

Besogneux, celui que l’on considérait — fort justement — comme « l’ombre des autres » (de Truphémus à Bonnard) a fait comme un « arrêt sur image ». Une pose salutaire dans son œuvre, déjà considérable, pleine de charme et de paysages familiers. Et surtout, voulant rompre avec les tableaux plus conventionnels, tout en gardant l’aspect peinture de chevalet classique. C’est à ce moment-là, que le peintre s’est remis en cause complètement et non sans un certain panache. Il a revisité ses gammes. Et accessoirement changé ses soutiens (galeriste compris). Il a osé traverser la rue, pour se retrouver auprès de Valérie Eymeric (33, rue Auguste Comte - Lyon 2ème). Et du coup, sa palette s’est embrasée d’une couleur éclatante, brodée et bordé de magnificence et d’implosions et d’explosions. C’est simplement, les « Nymphéas » revisitées. Il a pris à Claude Monet, mais pas seulement aussi à l’américaine Joan Mitchell, mais, aussi à l’Allemand Gerhard Richter, en réinventant ses couleurs jamais contenues (abstraites). Des couleurs « vivantes ». Il a « enfin » compris l’appel du large, et s’en rassasie. Il nous inonde de fastes et de bonheur ! L’immensité dévoilée comme un cosmos intime et ultime ! BG

Exposition Alain Chevrette

Du 16 mai au 26 juin 2023

Galerie Valérie Eymeric 33, rue Auguste Comte - Lyon 2e

lp lyon people • mai 2023 • 24
PEOPLE AT HOME

NATUK GROOM CHEZ BOCUSE ET CANDIDAT À L’ÉLECTION

C’est le premier visage que vous croisez en arrivant. Natuk est groom à l’Auberge du Pont de Collonges depuis 2017. Aujourd’hui, il souhaite s’engager davantage dans la vie politique des Comores en se présentant à l’élection présidentielle de 2024.

Né à Chezani au nord de l’archipel de la grande-Comores, Natuk Mohamed Mouzaoir a toujours baigné dans la politique. Son père a fait deux mandats en tant que député et un en tant que conseiller. « Quand mes copains allaient jouer, mon père me gardait toujours à ses côtés quand il recevait des politiciens pour ses réunions à la maison », raconte-t-il.

Natuk est arrivé en France après son bac en 2000, à Marseille. « J’ai intégré la faculté d’économie, Aix-Marseille II. J’ai une formation d’économie, politique et gestion publique », explique-t-il. Aujourd’hui âgé de 43 ans, Natuk marche sur les pas de son père et se présente aux élections présidentielles des Comores en 2024. « Mon premier conseiller politique, c’est mon père », précise-t-il.

SES AMBITIONS POLITIQUES

Natuk est le premier secrétaire du parti ULEZI, de tendance socio-démocrate, créé en 2013 sous forme de groupe de réflexion sur la situation aux Comores. « Il y a une révolution des mentalités qui doit être amorcée pour que le jeune comorien intègre l’idée de savoir se prendre en charge », explique-t-il. Avec son équipe, Natuk travaille sa candidature depuis 2016. Ce dernier veut limiter l’émigration et la fuite des cerveaux. Aux Comores, les jeunes ne disposent d’aucune garantie sociale. « Mon cheval de bataille, c’est d’inciter la jeunesse à rester aux Comores, vivre, travailler et investir dans notre pays. Les gouvernements successifs n’ont pas mis les outils en place pour les garder », indique-t-il.

Lui-même issu de la diaspora, il souhaite donner la possibilité à la communauté comorienne, dispersée dans le monde, de voter pour élire le président de leur pays. « La diaspora comorienne en France, ce n’est pas moins de 300 000 personnes. Aux Comores, vivent 900 000 habitants. 30% de la population comorienne est donc établie en France. Partout dans le monde, les expatriés sont environ 500 000 ». L’objectif de Natuk : faire en sorte qu’ils reviennent participer au développement économique des Comores. Enfin, le Comorien déplore le nombre considérable de morts entre Anjouan et Mayotte depuis l’instauration du visa Balladur en 1996, qui interdit à un ressortissant d’une autre île sans visa d’accéder à Mayotte.

PEOPLE STORY lp lyon people • mai 2023 • 26
PRÉSIDENTIELLE AUX COMORES
Texte : Fanny Suteau – Photos © Lyon People et DR

« Même si la France continue d’administrer à Mayotte, il devrait y avoir une libre-circulation pour avoir une cohésion et un équilibre de vie. De toutes façons, il y a un destin commun dans l’ensemble de l’archipel des Comores » Natuk prévoit également d’œuvrer contre la corruption, d’agir pour la place de la femme en politique, pour le droit à la santé et l’éducation.

SA VIE À MONTBÉLIARD

Natuk s’est marié en 2007 et est parti s’installer à Montbéliard avec sa femme. A cette époque, le jeune homme s’est engagé en politique en tant que militant du parti socialiste et a été embauché comme adjoint administratif

au service de l’état civil de la mairie de Montbéliard. Très vite, Natuk a voulu faire connaitre positivement les Comores et a alors créé l’association « Enfants des Comores en France ». En 2016, la municipalité en restriction de budget prend la décision de ne pas renouveler son contrat. Etant séparé de sa femme, Natuk quitte alors Montbéliard pour venir s’installer à Lyon. « Parce qu’il y a une forte communauté comorienne et parce que ma petite sœur vit ici avec son mari », préciset-il. Mais Natuk l’assure : « je savais dans ma tête que c’était passager ».

Natuk a trois enfants. Le premier est né en 2009 à Montbéliard d’un premier mariage. Les deux derniers sont des jumeaux âgés de 5 ans, un garçon et une fille, nés aux Comores, d’un second mariage.

27 • mai 2023 • lyon people
Fin mars 2023, Natuk a fait le voyage aux Comores pour préparer son retour et sa campagne électorale
Natuk, agent administratif de la Mairie de Montbéliard en 2010 Dans les tribunes pour encourager les Comores face à la Côte d’Ivoire, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2024

D’ADJOINT ADMINISTRATIF À GROOM CHEZ BOCUSE

À son arrivée, le père de famille est accueilli chez sa sœur. Il se trouve que cette dernière a une connaissance qui travaille chez Bernachon et qui côtoie Vincent Le Roux, directeur général du restaurant Paul Bocuse. « Le poste de second groom était vacant », raconte Natuk. En effet, Saïd a disparu mystérieusement du jour au lendemain en 2016, laissant son poste disponible. Finalement, Natuk a commencé à travailler à l’auberge de Collonges aux côtés de Daniel, également comorien, et a côtoyé Monsieur Paul pendant deux ans. « C’est un milieu que je ne connaissais pas. Après coup, je me dis que c’est une chance que j’ai eue. Ici, on ne reçoit pas des clients, on reçoit des convives qui viennent nous rendre visite dans notre maison familiale », indique ce dernier. Une famille qu’il va quitter fin mai pour rejoindre les Comores et son destin présidentiel ? Réponse en mai 2024 !

Politique et géopolitique des Comores

L’archipel des Comores se compose de quatre îles : La Grande Comore, Anjouan, Mohéli et Mayotte. Mais depuis 2009, Mayotte est officiellement devenu un département français. Les trois autres îles forment donc ensemble un territoire indépendant.

Azali Assoumani est président des Comores depuis 2016. Natuk parle d’un « coup d’état électoral » pour décrire les élections présidentielles de son pays en 2019, remportées par le président en place. Ce dernier avait remis son mandat en jeu car il avait « organisé un référendum pour manipuler la constitution », explique Natuk. Il souhaitait que chaque île puisse dorénavant rester dix ans au pouvoir au lieu de cinq.

En 2021, avec son parti ULEZI, Natuk a imposé un dialogue inter-comorien pour la réconciliation nationale qui a finalement eu lieu en février 2022. Le but pour le comorien : « apaiser les esprits et préparer une alternance démocratique pour 2024 ».

À Lyon, Natuk s’est rapproché de la député LREM Anne Brugnera, avec laquelle il a fait campagne pour les élections législatives de juin 2022 et dont il partage les idées socialistes.

« Au-delà du monde associatif pour lequel j’ai œuvré, il fallait que j’impose des idées novatrices, qui pourraient éventuellement amener un changement dans mon pays » Natuk a donc quitté l’auberge de Collonges et s’est envolé pour les Comores. « J’ai un an pour préparer ma campagne. » Natuk soutient le président Emmanuel Macron mais n’approuve pas sa manière de coopérer avec le président comorien actuel, « surtout au sujet des valeurs universelles de démocratie et de liberté d’expression », précise-t-il. « Je pense qu’il y a des leviers à mettre en place pour que certaines valeurs ne soient pas bafouées ». Natuk et son parti sont également opposés à l’opération dite « wuambushu w» et dénonce « la destruction des bidonvilles et les expulsions massives des citoyens « clandestins » comoriens résidant à Mayotte. Cette ile connait une crise structurelle très profonde que la solution de délogement et déplacement forcé des populations n’est autre qu’un déni de droit » conclut-t-il.

lp lyon people • mai 2023 • 28 PEOPLE STORY
Natuk en interview chez Lyon People, le 8 mars 2023, sous le regard attentif de son patron

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Dossier réalisé par nos envoyés spéciaux Morgan Couturier (textes) et Fabrice Schiff (photos)

31 • mai 2023 • lyon people Les experts Miami p 32 Stéphane Lamarrigue p 34 Annabelle Ballot Pottier .......................................... p 38 Aurélien Saint Gal p 40 Sophie Rolati p 42 Stéphanie Koloski ..................................................................... p 46 Christian Ville p 48 Maud Palavioux p 50 Charlotte Surand p 52 Matthieu Bettant p 56 Anthony Plazza p 58 Georges Berger p 60 Nicolas Legrand p 62 Jean-François Jard p 64 Marine Lavaud p 66 John Bailly p 68 Sabrina et Virginie p 70 Carnet d’adresses p 72
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Les Lyonnais CES EXPERTS À MIAMI !

Surnommée « la ville magique », Miami ne cesse de s’afficher en brillant eldorado pour de nombreux Français. Les Lyonnais ne dérogent pas à la règle, conquis par une qualité de vie difficilement contestable. Bercés par les palmiers et les plages, nombreux sont ces derniers, à avoir fait de la première ville de Floride, la terre nouvelle de leur quotidien. Avec ses avantages et ses risques. Rencontres.

on ne peut difficilement ignorer les charmes, le climat et sa capacité à exaucer nos vœux. Bordé par l’Océan, nombreux sont alors les locaux à souhaiter la consécration d’une nouvelle vie ou plus simplement, l’apparition d’un dauphin sur la baie. Mais pour juger de l’attractivité de la 44e ville des Etats-Unis, le plus simple à faire, reste encore de s’accorder un détour par l’une des réunions gourmandes

de la French Tech locale, sous l’égide de son dirigeant Stan Coignard. Miami captive. De plus en plus. À sa question « qui est là depuis moins de 3 ans ? », il n’est alors pas surprenant de voir la moitié de l’assemblée se reconnaître dans cet exode doré. Un eldorado à l’intérieur duquel il n’est pas rare d’entendre parler de Lyon, de « l’OL », ou de la « Capitale de la gastronomie », signe d’une population venue se greffer parmi les latinos, les New-Yorkais et autres Californiens, et goûter eux aussi, aux délices d’une terre aux multiples cultures. Un exode que la pandémie elle-même, ne sut freiner. Bien au contraire.

La magie est ainsi faite, on ne peut l’apprécier à sa juste valeur sans en connaître les ficelles. Il en va de même de Miami, la « Magic City » par excellence, où juger de ses beautés ne peut se faire sans en avoir visité le cœur. Et s’en être séparé. Car dès le vol retour, par le hublot du Boeing 777, apparaissent instantanément à l’esprit toutes les singularités d’une ville dont

Déconfinée avant bon nombre de ses voisins, Miami jouit en effet, d’une attractivité déconcertante depuis la crise (1000 personnes par jour s’installent en Floride), en témoignent les innombrables files d’attente visibles à l’aéroport (près de 50 millions de passagers en 2022). « Depuis le mois de décembre, j’ai une tonne de personnes qui m’appellent pour avoir un projet », valide Annabelle Ballot Pottier, directrice de la Chambre de Commerce

lyon people • mai 2023 • 32
Texte : Morgan Couturier – Photos © Fabrice Schiff et DR
LES LYONNAIS DE MIAMI lp
Comme de nombreux Lyonnais, Didier et Sophie Dantzikian ont tenté l’aventure en 2013.

Franco-Américaine (lire page 38), dont les bureaux, avec vue sur Bayside, suffisent à cerner les délices de la ville. Difficile de fait, de ne pas laisser la douceur du temps ou le sable de Miami Beach, influencer de quelque manière, l’écriture de sa carrière, à plus forte raison dans un État, où le marché du travail dépasse les moyennes nationales (+440 000 emplois en 2022). « Ici, il n’y a pas de limite, pas de préjugé. Il faut faire ses preuves, mais tant que tu es travailleur et honnête, les Américains aiment ça », poursuit la Lyonnaise.

NE PAS CONFONDRE BUSINESS ET VILLÉGIATURE

Reste que le tableau, comme partout, ne peut être idéal en tout point. De plus en plus développée et attractive, Miami subit naturellement les affres d’une hausse des prix de l’immobilier, en croissance pour la 11e année consécutive. « Le prix moyen a augmenté de 27% en 2022, mais par le passé, on a vu des augmentations jamais enregistrées d’une année à l’autre, de l’ordre de 35 à 50% », souligne Elisabeth Gazay, agent immobilier pour l’agence Douglas Elliman. Une aubaine pour les nombreux Lyonnais déjà implantés sur le carrefour des Amériques, pour qui la valeur des biens a facilement doublé.

Voire plus. « Miami reste l’un des marchés les plus dynamiques du pays. Il faut en moyenne 35 jours pour vendre un bien », complète Elisabeth Gazay. Reste qu’au-delà de ses qualités, la « ville magique » doit se percevoir sous deux aspects : le temps des vacances et du travail.

« Miami, ça ne plaît pas à tout le monde. Il faut venir explorer plusieurs fois. L’erreur, c’est de mal se renseigner, de vouloir aller trop vite. Les meilleurs conseils que j’ai eus, ce sont des conseils de prudence », reprend Annabelle Ballot Pottier. Dans une ville en perpétuelle évolution, une telle recommandation vaut en effet, son pesant d’or, qui plus est, dans un pays, où le visa et la « green card » régissent la vie. Devant un tel constat, on ne saurait trop conseiller aux visiteurs de profiter, de slalomer entre les cabanes de sauveteurs au coucher du soleil, avant de s’aventurer à la nuit tombée, dans les allées de la FTX Arena, siège de la légendaire équipe du Heat de Miami (3 fois championne de NBA, ndlr). Une expérience à part, comme partout dans une ville aux innombrables trésors. Il convient en effet, de laisser le vent nous emporter au choix audevant des alligators des Everglades, face aux toiles de Street Art sur Wynwood ou à travers les boutiques de luxe du fraîchement créé Design District.

Un cadre ultramoderne, idéal pour chiner entre les œuvres artistiques, la tenue adéquate pour trinquer à la santé d’Horatio Caine sur les bords de l’hôtel Mondrian (théâtre d’un épisode des Experts Miami), pour admirer la skyline depuis les pontons du Rusty Pelican ou pour s’offrir une virée nocturne sur Collins Avenue. Une vie chargée où l’ennui semble proscrit. Qu’à cela ne tienne, dans une ville où le culte du corps se fait remarquer, on se prendrait à ne regretter qu’une chose : « la bouffe ! », répondent-ils de concert. Venant de Lyonnais, on s’en serait douté. Là est le vice de Miami, la face cachée d’un tour de magie fait de rencontres et de révélations.

33 • mai 2023 • lyon people
Caroline Garcia en mars 2023 pour le Masters 1000 de Miami Marie Rigaud, fondatrice du Printemps de Pérouges, et ses starlettes à Miami en avril 2023 Le quartier de Design District Gilles Ghariani, cofondateur du Pago Pago met le cap sur les USA au début des années 90. Il pose avec Max Frotrero et Hervé Bal au Café de Lyon, Miami, en 1996

“2,6 MILLIONS DE CLIENTS ONT ÉTÉ TRANSPORTÉS PAR LE GROUPE

AIR FRANCE-KLM DEPUIS L’AÉROPORT DE LYON EN 2022”

STÉPHANE LAMARRIGUE

DIRECTEUR RÉGIONAL DES VENTES AUVERGNE-RHÔNE-ALPES AIR FRANCE

Libérée des contraintes du Covid, Air France retrouve progressivement ses standards habituels. Une bonne nouvelle pour la compagnie tricolore, laquelle s’apprête à célébrer en 2023, ses 90 ans d’existence entre Rhône et Saône. Une date anniversaire honorée en compagnie du directeur régional des ventes AuvergneRhône-Alpes, Stéphane Lamarrigue, dont le profil avenant colle idéalement avec les ambitions de la marque.

Vous avez pris vos fonctions en septembre 2021 en sortie de pandémie. Quel fut l’impact du Covid sur les activités d’Air France ?

SL : Le Covid nous a quasiment mis à l’arrêt. Mais nous préférons ne pas nous appesantir sur le passé et plutôt nous tourner vers l’avenir. Depuis le début de l’année 2022, nous observons une reprise très forte de nos activités, nous ramenant à une activité proche de 2019, notre année de référence. Alors, oui, ce furent deux années difficiles, mais durant lesquelles nous sommes restés actifs, notamment avec les opérations de

rapatriement de nos compatriotes à l’étranger, de transport de masques, de vaccins et de soignants.

S’est-on inquiété d’un possible changement des mœurs et de nouvelles habitudes touristiques de vos clients ?

Bien sûr ! La reprise de l’activité a toujours été associée à des interrogations. Nous étions tributaires des réouvertures de frontières donc, au fur et à mesure que les possibilités de voyager réapparaissaient et que les contraintes sanitaires étaient modifiées, nous devions faire preuve d’agilité. Notre objectif

: être capable de remettre le bon avion au bon horaire et au bon endroit. J’ajouterai que, malgré la crise nous avons maintenu nos investissements, notamment en termes de renouvellement de la flotte. Cette crise a renforcé notre capacité d’adaptation et de réactivité.

Fallait-il revoir ses habitudes par rapport à ce qui se faisait par le passé ?

Complètement. Pendant un moment, le nombre de passagers a diminué, alors il a fallu que l’on modifie notre niveau d’activité en conséquence tout en maintenant une

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Propos recueillis par Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard et Virginie Valdois / Air France
LES LYONNAIS DE MIAMI lp

approche volontariste, en offrant plus de sièges et de destinations que nos concurrents. Cette stratégie a permis de renforcer notre positionnement.

Les clients avaient-ils eux-mêmes changé leur façon de faire ?

La période Covid a eu pour effet de faire naître de nouvelles exigences de la part des voyageurs. A titre d’exemple, on a vu que nos clients n’anticipaient plus leur réservation voire ne réservaient qu’au dernier moment. Pourtant, on sait que dans l’aérien la règle qui prévaut, c’est l’anticipation pour accéder aux tarifs les plus intéressants. Depuis janvier, on constate que les clients retrouvent leurs anciens reflexes. Nous ne sommes pas encore revenus au niveau de 2019, mais nous nous en rapprochons.

Air France a-t-il retrouvé les fréquentations qui étaient les siennes ? Ont-elles augmenté ?

Pour schématiser, nous travaillons sur deux saisons annuelles : la saison été (d’avril à octobre) et la saison hiver (de novembre à fin mars). Dès l’été dernier, nous étions quasiment à 90% de nos capacités. Pour cet hiver, nous étions autour de 90-95%. Pour l’été 2023, nous devrions retrouver le niveau d’activité qui était le nôtre en 2019.

Les destinations ont-elles évolué ?

Tout à fait. Nous avons dû nous adapter aux réouvertures des frontières. Avec une offre importante sur l’Amérique du Nord, nous avons également beaucoup investi sur l’Afrique. À l’inverse, l’Asie aujourd’hui, est bien entendu en retard du fait, des réouvertures tardives des frontières sur la Chine. Mais au global, nous sommes au niveau d’activités de 2019.

Combien de passagers enregistrezvous au départ de Lyon ?

À l’aéroport de Lyon, au sein du Groupe Air France-KLM (Air France, KLM et Transavia, ndlr), nous avons transporté 2,6 millions de clients en 2022. Nous sommes très contents de notre performance.

L’Aéroport Saint-Exupéry est en pleine rénovation de son terminal 2. Doiton s’attendre à une amélioration des prestations fournies par Air France ?

Aujourd’hui, nous ne sommes pas encore en mesure de donner une réponse claire car la feuille de route est à écrire mais, comme je vous le disais c’est un point sur lequel nous travaillons en étroite collaboration. Nous sommes confiants sur le fait que nous saurons proposer une expérience client de qualité lors de notre retour au terminal 2.

Ce nouvel équipement peut-il booster la fréquence de vos vols ?

Notre offre, nous la calibrons en fonction des habitudes de consommation et de la demande.

L’infrastructure en tant que telle, peut aider à fournir un parcours plus agréable, mais le vrai déterminant, c’est vraiment ce que souhaitent nos clients.

prend l’avion pour aller à Amsterdam, l’autre pour profiter de nos connexions vers le reste du monde. Pour les vols intra-France, les destinations phares sont Bordeaux, Toulouse et Nantes.

Combien proposez-vous de destinations au départ de Lyon ?

Nous proposons 14 destinations avec Air France, 1 avec KLM et 28 avec Transavia.

La modernisation de l’aéroport Saint-Exupéry peut-elle permettre le développement de nouvelles lignes ?

À l’heure actuelle, je n’ai pas de nouvelles destinations à annoncer. En revanche, nous augmentons les fréquences vers Paris et Amsterdam. On augmente ainsi les opportunités de correspondances. À l’inverse, Air France, au départ de Charles de Gaulle, a ouvert récemment des vols vers Ottawa ou Dar es Salam (la capitale de la Tanzanie). À Lyon, notre volonté est d’augmenter l’alimentation du hub Paris-Charles de Gaulle pour offrir à nos clients lyonnais un accès à l’ensemble de notre réseau dans le monde.

Peut-on imaginer la mise en place de vols long-courriers ?

Nous évaluons en permanence les nouvelles opportunités. Ce qui est certain aujourd’hui, c’est que la région de Lyon est le deuxième bassin en France, en termes d’attractivité. Cela fait donc partie des choses que nous étudions. Maintenant, dire si nous allons le faire et quand, je ne peux rien graver dans le marbre. Néanmoins, tout cela fait partie des points sur lesquels on se penche régulièrement.

Pourquoi est-ce impossible à l’heure actuelle ?

L’explication première tient aux contraintes de flotte. Il faut avoir les avions disponibles puis, être sûr d’avoir une équation économique qui soit solide. Si on ouvre une ligne il faut que ce soit de manière pérenne.

Un mot d’écologie. Prendre l’avion estil mal vu en 2023 ?

Sur ce point, quelles sont les destinations préférées de vos clients ?

Si on regarde l’offre Air France-KLM, lié au programme que nous proposons, les destinations qui ressortent en premier sont celles de Paris et d’Amsterdam. Ces deux routes sont particulièrement fréquentées, parce qu’elles représentent nos plateformes de correspondance vers les vols long-courriers. C’est notamment le cas pour l’aéroport RoissyCharles de Gaulle (avec notamment 100 vols directs vers les USA). Pour Amsterdam, c’est différent, puisque la moitié des passagers

Notre tout premier chantier c’est celui de la responsabilité. Elle s’exerce à tous les niveaux afin d’apporter les solutions crédibles par rapport à notre empreinte carbone. Aujourd’hui, l’aviation, c’est 2,5% des émissions de CO2. On pourrait dire que ce n’est « que » 2,5%... Pour autant, si on ne fait rien, à l’horizon 2050, cela pèsera 20% de ces émissions. Il y a donc un vrai défi à relever et nous avons déjà bien avancé. Le gros de nos émissions, on sait déjà d’où il provient, à savoir la combustion du carburant. Air France met en place des actions concrètes en matière de décarbonation depuis de nombreuses années. D’ici 2030, notre ambition est de réduire de 30% nos émissions de CO2 par passager-kilomètre.

35 • mai 2023 • lyon people
“À LYON, CE QUE L’ON FAIT, C’EST AUGMENTER L’ALIMENTATION DU HUB CHARLES DE GAULLE POUR PERMETTRE AUX
CLIENTS QUI VEULENT ALLER LOIN DE POUVOIR LE FAIRE”

Comment allez-vous procéder ?

La stratégie d’Ar France, baptisée Air France ACT, a été lancée en avril 2022. Le programme est composé de trois axes : le renouvellement de notre flotte, un investissement lancé depuis 3 ans. Un avion de nouvelle génération permet une diminution immédiate de nos émissions de C02 de -15 à -25%. S’ajoute à cela, l’utilisation accrue des carburants d’aviation durables (Sustainable Aviation Fuel, SAF) qui permettent de réduire jusqu’à 80% les émissions de gaz à effet de serre tout au long de leur cycle de vie et enfin l’écopilotage. Au-delà de ces actions majeures, Air France soutient toutes les initiatives au sol comme à bord, pour accélérer sa transition environnementale. J’ajouterais qu’il ne faut pas oublier que nous sommes également là pour connecter les hommes entre eux, les cultures entre elles, donc finalement, avoir un impact social positif.

Peut-on imaginer un avenir avec des avions Air France 0 émission ?

Nous travaillons avec Airbus et les autres constructeurs pour trouver le plus de solutions possibles et ainsi réduire les

émissions. Nous sommes constamment à la recherche d’innovation et de manière de réduire nos émissions de CO2..

Voir apparaître des avions électriques dans notre ciel est-il imaginable ?

Ça fait partie des projets dont nous entendons parler. Après, savoir à quel horizon ce sera, c’est difficile de s’engager. D’autant que nous ne sommes pas les uniques décideurs sur cette thématique-là.

Lyon est la capitale de la gastronomie. Sur ce point, Air France semble très attaché à la qualité de ses mets ?

Exactement ! Dans Air France, il y a le mot France, une terre de gastronomie. C’est un point extrêmement important pour nous. On a mis Lyon à l’honneur sur ce sujet, encore récemment dans la cadre du Sirha 2023, où l’on a dévoilé le nom des 17 chefs étoilés qui vont signer les plats de nos cabines business et La Première dans les mois à venir. Régulièrement, ces talents gastronomiques

feront des créations à bord de nos avions. Parmi eux, nous avons deux chefs régionaux, Anne-Sophie Pic et Régis Marcon. Par le passé, Mathieu Viannay a également signé des plats pour nous. Ce qui montre que la gastronomie est importante pour nous, les chefs étoilés aussi.

Comment garantir cette qualité ?

Avec Servair, leader de la restauration aérienne, nous accordons une grande importance au choix des produits, ceci fait aussi partie de notre démarche en faveur du développement durable. Air France s’engage à proposer sur l’ensemble de ses vols et salons au départ de Paris des viandes, volailles, produits laitiers et œufs 100% d’origine française sans oublier des poissons issus de la pêche durable. Nous offrons également une offre végétarienne et les plats chauds sont systématiquement labélisés Nutri-Score A ou B dans nos cabines. Enfin, nos menus enfants et bébés sont élaborés qu’avec des produits issus de l’agriculture biologique.

lyon people • mai 2023 • 36 LES LYONNAIS DE MIAMI
“D’ICI 2030, NOTRE AMBITION EST DE RÉDUIRE DE 30% NOS ÉMISSIONS DE CO2 PAR PASSAGERKILOMÈTRE”
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Les chefs chargés de régaler les passagers d’Air France lors du dernier SIRHA

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ANNABELLE BALLOT-POTTIER

DIRECTRICE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE

FRANCO-AMÉRICAINE DE MIAMI

Chaque mois, le Café des Lyonnes, présenté par Alexandra Carraz-Ceselli, fondatrice de L’Equipe des Lyonnes, nous propose de partir à la découverte d’une lyonnaise au parcours remarquable. Ce mois-ci, à l’occasion du dossier spécial des Lyonnais de Miami, le Café des Lyonnes se met à l’heure américaine, et revient sur une rencontre antérieure qui prend tout son sens, avec Annabelle Ballot-Pottier, directrice de la Chambre franco-américaine. Lyonnaise jusqu’au bout des ongles, elle porte les couleurs de la France au pays de l’Oncle Sam et apporte une voix féminine dans le monde économique à Miami. Du lycée Ampère aux buildings de downtown Miami, fan de sa ville natale dans laquelle elle revient chaque fois que possible, retour sur le parcours d’une lyonnaise qui a crû en ses rêves et en sa bonne étoile.

ACC : Pensez-vous être une femme engagée ?

ABP : Une femme engagée, c’est juste quelqu’un qui ne craint pas de se mettre en avant et d’aider les autres. J’ai toujours eu ce rôle depuis mon enfance de me dire que j’étais un peu responsable de mes copines, puis de mes collègues. Je n’ai jamais eu trop froid aux yeux, et j’ai une tendance à y aller tête baissée si je sais que le cœur y est et que cela peut servir à faire avancer les choses. Donc être engagée, pas sur tous les sujets, mais quand je vois de l’injustice ou que je pense que c’est important, j’essaie de ne pas penser à ma vulnérabilité et d’y aller.

Cela demande-t-il beaucoup d’engagement de se retrouver à la tête d’une chambre de commerce franco-américaine ?

C’est très particulier, mais cela m’est tombé dessus un peu par hasard. J’ai un parcours plutôt corporate, avec 18 ans dans l’aviation.

J’ai travaillé chez Air France, Delta Airlines, puis au groupe Lufthansa. J’ai commencé à fréquenter et à aider la chambre mais en tant que sponsor. Ensuite, je suis venue aider l’ancienne directrice car elle avait besoin de femmes au bureau de la Chambre et de soutien logistique lors des évènements. Je me suis impliquée pendant 3-4 ans au sein du

bureau, pour apporter une voix plus féminine dans le monde des affaires à Miami. J’ai été appelée au départ de l’ancienne directrice, pour venir redynamiser la chambre et faire des évènements présentiels.

Est-ce facile pour une femme de réussir aux États-Unis ?

On parle souvent des États-Unis en évoquant les deux extrêmes, et c’est vraiment le cas, sur tous les niveaux. Il y a ce côté très puritain, où beaucoup d’Américains de l’Amérique profonde vont penser qu’une femme est faite pour s’occuper de ses enfants et où une

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Propos recueillis par Alexandra Carraz-Ceselli - Photos © Fabrice Schiff
LES LYONNAIS DE MIAMI lp

bonne majorité des femmes ne travaillent pas. Le système n’est pas facile, l’école termine tôt, cela coûte cher de faire garder ses enfants. Donc les femmes sont souvent amenées à prendre la décision de savoir si elles continuent leur carrière, au sacrifice de leur famille, ou si elles sacrifient leur carrière. L’autre extrême, c’est qu’il y a aussi beaucoup de respect pour les femmes, mais il n’y a pas de demi-mesure, il faut sur investir.

Petit retour en arrière, que rêviez-vous de faire quand vous étiez petite ?

En fait, j’ai un peu rêvé de tout. J’ai été élevée par un papa entrepreneur, qui avait un parcours atypique de bon homme d’affaires, qui avait une boîte de nuit à Lyon, et une maman espagnole avec un caractère très fort, mais que j’ai perdue très tôt. Mes parents m’ont toujours appris à travailler, je crois que j’ai fait tous les commerces du quartier, tous les petits métiers. On m’a appris le goût du travail, l’indépendance, et l’indépendance financière surtout. Ma maman m’a toujours dit que je devais être indépendante de mon mari. Et mon papa m’a toujours encouragé en tant que femme à être indépendante. J’ai commencé à travailler très jeune.

à Miami est importante. C’est vraiment très culturel. Les femmes françaises recherchent trop la perfection, se posent beaucoup de questions, et n’osent pas s’engager, de peur de décevoir. C’est très féminin, et un peu français aussi.

Quels enseignements retirez-vous de ce parcours ?

La balance est difficile à trouver, mais il faut bien communiquer avec sa famille et ses enfants. Mes filles savent ce que je fais et pourquoi je le fais. Je leur montre l’importance et le plaisir que je retire de ce travail, d’accompagner des entrepreneurs à s’installer, de tisser des liens. J’ai la chance extraordinaire d’avoir aussi un mari qui me soutient.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes femmes qui veulent se lancer à l’étranger ? Je pense que cela dépend vraiment des personnes. J’ai toujours eu une tendance à foncer et après à m’adapter. Avec l’âge, j’apprends un peu plus à réfléchir à l’impact que cela peut avoir. Il faut faire selon son caractère : êtes-vous capable de vous retrouver dans des positions moins confortables que d’autres, savez-vous être vulnérable ? Êtesvous prêt à repartir de zéro ? Personne ne vous attend, donc cela dépend de votre

capacité à se lancer à 100% dans votre projet. Il n’est jamais trop tard pour se réinventer. Il faut juste être conscient que cela ne va pas être simple. Il faut être capable de tout recommencer, et de se remettre en question. Pour ma part, j’ai trouvé cela extraordinaire. Mon mari et moi avons pu nous réinventer, évoluer et nous avons énormément appris en nous ouvrant à d’autres cultures. Après, vous aurez toujours le petit virus du voyage.

Si vous aviez une baguette magique, quelle mesure prendriez-vous pour permettre aux femmes d’être plus engagées dans la société ?

Ce qui est important, c’est l’éducation, parler à ses enfants dès le plus jeune âge. Il faut faire attention à ce que l’on dit et ce que l’on fait. J’aimerais que l’on parle de cela très tôt à l’école, et qu’on puisse expliquer aux petites filles qu’il n’y a pas de limite. J’ai mis un grand poster dans la chambre de ma fille qui a 8 ans, qui lui dit qu’elle peut être astronaute, ou pompier, ou ce qu’elle veut, et elle a des rêves plein la tête.

> Retrouvez l’intégralité de l’entretien, enregistré en 2022, sur la chaîne « L’équipe des Lyonnes »

A quel moment avez-vous quitté Lyon ?

J’ai rencontré mon mari il y a 25 ans à Lyon et nous sommes partis très jeunes. On voulait une expérience à l’étranger et mon mari a eu une opportunité à Miami avec le groupe Bolloré. Je l’ai suivi et fait tous les petits boulots possibles. J’ai vraiment connu le rêve américain, on m’a donné ma chance. Je suis allée avec beaucoup de culot chez Air France où j’ai été embauchée, sans avoir nécessairement l’expérience. J’aime bien faire les choses à fond, donc parfois c’est difficile de tout concilier entre vie perso et vie pro.

La question de la place des femmes dans la société vous préoccupe-t-elle ?

Avec plusieurs amies, nous avons réalisé que malheureusement en tant que femmes, on ne savait pas s’entraider ou demander de l’aide, à la différence de nos amis masculins. Les hommes savent mieux réseauter. Donc nous avons créé une association qui s’appelle “Elles’project”. Nous sommes une cinquantaine désormais (femmes dans le digital, avocates...) pour nous entraider, nous soutenir et en faisant du troc entre nous. C’est un projet qui me tient à cœur. Et avec la Chambre, nous n’avons pas encore suffisamment de femmes engagées. Nous avons un bureau d’une quinzaine de personnes, avec seulement 4 femmes. Pourtant la communauté française

39 • mai 2023 • lyon people
“ J’AI VRAIMENT CONNU LE RÊVE AMÉRICAIN, ON M’A DONNÉ MA CHANCE ”

AURÉLIEN SAINT-GAL

FISHER ISLAND, SON ÎLE AU TRÉSOR

lyon people • mai 2023 • 40 LES LYONNAIS DE MIAMI lp

Rompu aux métiers de l’hôtellerie depuis son plus jeune âge, l’ancien résidant du quartier d’Ainay s’est reconverti avec succès dans la gestion de patrimoine. Nommé au poste de directeur général d’un resort sur Fisher Island, le Lyonnais veille désormais au bon fonctionnement de cette île réputée pour abriter les plus grosses fortunes de la Magic City.

L’île a de quoi faire fantasmer, tant ses dessins sont inconnus du plus grand nombre. Depuis la côte, au bout de South Point, le commun des mortels doit se contenter de quelques brides. De quoi attiser la curiosité et encourager les investigations. On prendrait alors volontiers l’un de ces ferrys, yachts et autres hélicoptères trouvant le chemin de cette île gardée à double tour. Et pourtant, un Lyonnais en détient les clés : Aurélien SaintGal. Et même s’il faut que celui-ci abandonne l’herbe verdoyante de cette île fortunée pour témoigner de son expérience, l’homme est l’un des rares à en connaître les contours. Et pour cause, depuis juillet 2021, le voilà directeur général d’un complexe immobilier établi sur cette étendue paradisiaque nommée « Fisher Island ». Un poste pointilleux, dans la mesure où Aurélien Saint-Gal est amené à assurer la gestion de 28 propriétés, de 800 à 1000 m2, détenues sans exception, par de riches millionnaires.

« On deale avec des personnes qui ne comprennent pas forcément le système. Pour autant, on fait des rencontres incroyables, on voit des stars, dont quelques Français », livre cet as de l’hôtellerie. Là sont les bienfaits de cette île, dont Aurélien Saint-Gal peine aujourd’hui à en comprendre l’obsession. La faute à cette clientèle exigeante, parfois complexe. « Il y a énormément de jours où je me dis : ‘‘c’est terminé’’ », concède-t-il, charmé en parallèle, par une proposition de gestion de propriétés sur le quartier de Brickell. Un poste plus en adéquation avec la personnalité avenante du natif de Paris, passé par Miribel avant de découvrir la capitale des Gaules et le quartier d’Ainay. Dès lors, si la Presqu’île fut propice à son épanouissement, le Lyonnais en profita surtout pour dessiner les contours d’une passion détectée depuis l’enfance.

UN PUR PRODUIT DE LA MAISON CARLTON

« Mes parents adoraient recevoir et tout était dans le détail. J’ai commencé à faire le service à la maison. Je créais mes propres hôtels », avance celui qui officia, dès l’âge de 10 ans, au restaurant d’un golf parisien. L’homme visa juste. Et même si l’herbe est toujours plus verte ailleurs, Aurélien Saint-Gal fut rapidement conforté dans son choix. Après avoir traboulé vers l’Espagne pour ses études puis rejoint les bancs de l’Institut Paul Bocuse, le concierge multiplia les odyssées, gonflant son CV à l’hôtel la Maison du Monde de Saint-Tropez avant d’entamer une relation de 17 ans avec l’enseigne Carlton. Tour à tour, l’intéressé esquissa un tour du monde féerique l’ayant emporté sur les Iles Caïmans, à Abu Dhabi, à Porto Rico ou à Oman, au cœur d’un hôtel érigé à Mascate, dans l’ancien palais du Sultan.

« Une vraie beauté ! J’y suis resté deux ans (de 2011 à 2013). Je me suis marié là-bas. C’est l’une des meilleures parties de ma vie », glisset-il. Reste que dans un métier où circuler est monnaie courante, Aurélien Saint-Gal se résolut à quitter ce pays étonnant. Jusqu’à atterrir en Floride, en octobre 2016, en pleine rénovation du Ritz Carlton Coconut Grove. Une manière de rendre hommage à cet adage selon lequel « les défis rendent une vie intéressante ». Hélas, si les surmonter donne un sens à cette dernière, le Covid fut un adversaire trop compliqué à affronter. « Fin 2020, on m’a dit que ça n’allait plus être possible et tout s’est terminé », déplore-t-il. Dans une ville bercée par le soleil, l’homme sut néanmoins rebondir. Et continuer à apprendre. En conséquence, alors que Fisher

Island entame une nouvelle cure de beauté depuis un mois, fort d’un projet de 9 millions de dollars, Aurélien Saint-Gal se dit prêt à accoster d’autres terres. Dans le viseur de cet explorateur des temps modernes : la Californie ou le nord de la Floride. Des destinations alimentant le rêve. Encore et toujours.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Fabrice Schiff
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SOPHIE ROLATI

LA LUTTE CONTRE LE CANCER, SA VIE, SA BATAILLE !

En charge du laboratoire de recherches au sein du Miami Cancer Institute, Sophie Rolati s’épanouit depuis près de 5 ans, dans l’examen d’études cliniques. Consciente que le chemin vers la guérison est encore long, cette native de Grange Blanche n’en reste pas moins passionnée par ses recherches, animée par l’espoir de devenir le premier centre de lutte contre le cancer du pays.

Cela fait longtemps qu’elle est partie maintenant, au point qu’il soit facile aussi, de l’écouter détailler sa vie, en pleurant. Une légère larme, signe d’une émotion certaine. Parce que contrairement à certains, on ne peut pas dire et encore moins écrire, que son métier, c’est du vent. Certes, ses efforts seront peutêtre concrets dans « 15 ou 20 ans », mais Sophie Rolati le sait, ces derniers ne seront pas vains. « Il y a quelque chose au bout », expose-t-elle, en guise de motivation. Qu’à cela ne tienne, sa meilleure inspiration demeure ici, en Floride, au rez-de-chaussée du Miami Cancer Institute. Dans ces couloirs

où la maladie demeure encore un rude adversaire. La récompense d’un si dur labeur prend alors la forme singulière d’une cloche : la « bell of hope », sonnée à chaque guérison d’un patient. Une inspiration pour tous. À commencer par Sophie Rolati, récompensée de ses nombreux sacrifices et de ses innombrables journées à tester le bien-fondé de ses médicaments expérimentaux.

« Au quotidien, on se rend compte de pourquoi on fait cela », explique-t-elle, alors que la Lyonnaise s’applique à trouver un remède miracle à toute forme de cancer. De quoi l’envoyer sur le chemin de recherches multiples et variées, dans ce laboratoire sophistiqué où près de 80 médicaments

différents viennent alimenter ses tubes à essai. « Ce n’est pas un travail facile. Quand j’ai commencé, c’était des week-ends entiers à préparer les semaines suivantes. Cela étant, je le faisais vraiment pour une bonne raison. Il y a de belles avancées, des études qui marchent. Participer à ces dernières, c’est juste extra. Je me trouve extrêmement chanceuse de dire ‘‘j’aime mon métier’’ », expose la scientifique, bien que frappée par une pression inhérente à une maladie touchant sur place, près de 7 600 personnes, rien que sur l’année 2022. Il faut dire qu’à Miami, cette ancienne pensionnaire de la faculté de biologie à l’Université Claude Bernard, a trouvé un terrain de jeu idéal. Le cocon parfait pour magnifier de riches connaissances. Et diriger une équipe.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Fabrice Schiff
LES LYONNAIS DE MIAMI lp
“AU QUOTIDIEN, ON SE REND COMPTE DE POURQUOI ON FAIT CELA, JE SUIS CHANCEUSE DE POUVOIR DIRE J’AIME MON MÉTIER”
The bell of hope, sonnée à chaque guérison d’un patient

« Après mes études (dont un stage chez BioMérieux, ndlr), je voulais partir à l’étranger. L’Angleterre était mon choix premier. Mais mon copain de l’époque était FrancoAméricain. Ça a aidé. Surtout, les Etats-Unis me permettaient de me rapprocher de mes parents, retournés vivre en Martinique », relate la jeune trentenaire. Pour le reste, le sacro-saint « rêve américain » s’est chargé de tout. Ou presque. « Je n’ai pas eu de temps de flottement », se réjouit encore aujourd’hui Sophie Rolati, rapidement projetée sur le devant du marché de l’emploi floridien. À peine le temps de cogiter, de profiter de vacances, « en reconnaissance » sur la côte Est, que la Lyonnaise était embarquée sur les bancs de la faculté de médecine de l’Université de Miami. L’idéal pour oublier, un peu, ses racines lyonnaises, tant bien même ledit centre de recherches lui commandait alors de travailler sur la génétique de la maladie d’Alzheimer.

« Une super expérience. J’ai pu obtenir plusieurs revues à mon nom », expose-telle, le regard porté sur sept années passées sur place. L’occasion de perfectionner son anglais, compagnon indispensable à une vie plus épanouie sous les palmiers de Miami. « Socialement, ça a été un peu plus compliqué que professionnellement. Mais la beauté de cette ville, c’est que les gens viennent d’un peu partout. Alors ils sont plus patients sur l’anglais », expose-t-elle, désormais dotée d’un vocabulaire impeccable. De quoi lui faire répéter parfois, cette phrase symptomatique d’un exode réussi : « comment dit-on déjà en français ? ». Une question d’habitude. Car même de l’autre côté de l’Atlantique, Sophie Rolati ne peut s’empêcher de reconnaître l’apport de ses racines. « Je suis ici grâce à ce que Lyon m’a apporté », embraie celle qui sut obtenir, le grade de manager.

« Je commençais à stagner professionnellement à l’Université de Miami. C’était pour moi le moment de changer. Quand je suis allée voir la directrice, elle avait entendu parler d’une opportunité au Miami Cancer Institute. Elle m’a poussée vers ce poste et assez rapidement, j’ai été embauchée. Ce fut un super challenge. Il fallait développer le laboratoire, tout remettre à zéro. On n’est pas encore au niveau de Boston, mais on veut devenir le premier centre de lutte contre le cancer. Toute mon équipe travaille dans ce sens-là », expose cette maman de deux enfants. Deux filles nées sur les terres de l’Oncle Sam, à qui leur mère tente de fournir les fondamentaux de la langue de Molière. « À l’heure du dîner, on ne parle que français. Je les pousse vraiment », soulignet-elle, comme pour rappeler une ultime conviction : il ne faut pas toucher au fruit de ses entrailles. Car s’il fallait qu’elle s’en aille, Sophie Rolati se revendique toujours comme Française. Mieux : « Elle est Lyonnaise » !

lyon people • mai 2023 • 44 LES LYONNAIS DE MIAMI
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STÉPHANIE KOLOSKY TORAILLE LE YOGA, UNE BONNE POSTURE POUR RESTER ZEN

Arrivée en Floride en février 2011 après avoir s’être longuement établie à Cuba, Stéphanie Kolosky Toraille vit aujourd’hui de sa passion pour le yoga. Une activité réconfortante qu’elle dispense aux enfants à l’école comme chez elle, accompagnée d’un public plus âgé.

Puisqu’il faut profiter de l’instant présent, goûter à chaque minute lorsque la vie nous embarque sur des terres aussi exquises que Miami, s’offrir une parenthèse en compagnie de Stéphanie Kolosky Toraille, est assurément divertissant. Et pour cause, à s’éterniser sur Coral Gables, le long du canal enveloppant sa propriété, s’imprégner de son univers devient aussi limpide qu’une chanson de Zazie. Comme l’interprète française avant elle, la Lyonnaise tient pour elle, cette force de rester zen, « du calme à la vie comme à la scène, avec beaucoup d’amour et sans haine ». Une habitude de vie pour cette expatriée, tombée sous le charme de la capitale de la Floride. « C’est paisible ici », confirme cette enfant de Bron, dont les chakras profitent à Miami depuis douze ans. Mieux, l’ancienne enseignante en a fait son métier. La voilà professeure de yoga, « une philosophie de vie » découverte sur les bords de l’Atlantique, qu’elle entend désormais partager au plus grand nombre. Aux adultes, au bord de sa piscine, comme aux enfants de 3 à 11 ans, à qui elle inculque les postures essentielles depuis la rentrée 2023.

IMPLIQUÉE DANS L’ASSOCIATION LYONNAISE L’INVITATION À LA BEAUTÉ

« J’étais professeure de français à la Coconut Grove Montessori School. Puis je leur ai proposé d’arrêter pour proposer des cours de Yoga, par petits groupes de 15 à 20 personnes. Moi, j’ai découvert ça à 40 ans, mais c’est à 3 ans qu’il faut commencer cela. Je veux enseigner le yoga aux enfants », explique cette globe-trotteuse, passée par Singapour, Cuba, Los Angeles ou la plage Manuel Antonio au Costa Rica, décor féerique à l’obtention d’une « certification enfants » en 2018. Cinq ans plus tard, Stéphanie Kolosky Toraille ne s’interdit rien. Pas même repartir. À Lyon pour commencer, « d’ici 2 à 3 ans, pour se rapprocher de ses parents » et de ceux de son mari, Damien, rencontré sur les bancs du lycée, du côté de Décines. Ailleurs ensuite, au gré de leurs envies. Mais pour l’heure, la

Lyonnaise entend chérir chaque instant à Miami. « Les palmiers, le ciel bleu, c’est sympa. J’aime que ce soit une ville d’eau. C’est déjà ce que j’aimais à Lyon », expose-t-elle. Une raison de plus de succomber à la zenitude, tout en vaquant à d’autres occupations. Dont le doublage de voix, accompli pour le compte de télénovelas et autres dessins animés diffusés sur l’incontournable plateforme Netflix. « Il y avait un casting pour trouver des voix sans accent, afin d’assurer la traduction en français. J’ai toujours voulu faire du théâtre, et là, pendant deux heures, tu ris, tu pleures, j’adore ! », avance la Française, invitée à rejoindre les studios d’Universal une fois par semaine, à Doral, à vingt-quatre kilomètres à l’ouest de Miami. « Avant, on m’entendait sur France O », évoque Stéphanie Kolosky Toraille, décidément bien occupée. À 50 ans, la Lyonnaise a fait son nid. Une allusion à la posture de l’arbre qu’elle se plaît à enseigner. Avec ses racines et ses ailes. Prêtes à s’envoler pour de nouvelles aventures.

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Texte : Morgan Couturier – Photos © Fabrice Schiff
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CHRISTIAN VILLE SON BOUCHON EN PLEIN COCONUT GROVE

Depuis 25 ans, Christian Ville rayonne dans Miami, au travers de son restaurant, le Bouchon du Grove. Une véritable institution où le chef laisse entrevoir une personnalité unique et une cuisine française très appréciée. Son établissement fut même reconnu meilleur restaurant de la ville en 2018.

Il n’a pas pris la mer ni sorti la grande voile, et pourtant, le voilà depuis plus de 25 ans, à ravir les papilles des Américains, en harmonie avec les plus beaux tubes de la chanson française. Une mélodie réconfortante pour nous frenchies, une touche d’Hexagone pour eux, locaux, avec pour seul résultat final, un succès garanti. De quoi donner un peu plus de résonnance à ce refrain de Garou,

diffusé au restaurant : « Et si tu crois que j’ai eu tort, attends, respire un peu le souffle d’or qui me pousse en avant ». Et pour cause, ce courant doré, Christian Ville l’entretient sur Coconut Grove depuis 1998, faisant dire à l’intéressé, cette réalité typiquement locale : « aux USA, un restaurant qui dure plus de 10 ans, est une institution ».

Du haut de sa plaque et des magazines laissant apparaître son titre de meilleur restaurant de Miami en 2018, le Bouchon du Grove a sans doute mérité pareille reconnaissance. Mais pour ceux qui en douteraient, son panthéon des célébrités suffit à s’en persuader. Un « Walk of Fame » à l’Américaine, où s’affichent entre autres tableaux : Tony Parker époque Eva Longoria, Ramzy

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Texte : Morgan Couturier – Photos © Fabrice Schiff
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et de nombreux sportifs, de Thierry Henry à Amélie Mauresmo, en passant par JoWilfried Tsonga et les étrangers, Stéfanos Tsitsipas ou Maria Sharapova

DE NOMBREUSES CÉLÉBRITÉS SONT VENUES GOÛTER SA CUISINE

Tous sont venus ici, déguster la cuisine de ce chef atypique dont les rouflaquettes attirent autant que ses classiques de la gastronomie française. Une cuisine simple, fruit de

l’enseignement de Monsieur Paul en d’autres temps. Mais diablement efficace. « Avec un proche, on devait ouvrir en Californie. Puis on a trouvé ce restaurant. Ça a tellement bien fonctionné que l’on s’est dit pourquoi chercher ailleurs. On faisait 180 couverts juste sur le samedi soir », glisse le gastronome, le Bouchon du Grove comptant pourtant que 60 places assises (plus une trentaine en extérieur).

Une prouesse dans un État où manger à des tables resserrées est un brin surprenant. Et donc novateur, l’originalité du menu se chargeant ensuite d’attirer les clients, friands de sa fricassée de volaille, de son bœuf bourguignon ou de sa tarte tatin. Sans oublier son inévitable « tomate lotus », ce plat laissant entrevoir une tomate ouverte comme une fleur de lotus, le tout recouvert de fromage de chèvre et de jambon de Parme. « C’est un plat que les gens prennent l’été, ça cartonne. Certains clients me disent : tu devrais la breveter, on va te la piquer », confie-t-il, profitant de cette anecdote pour se rappeler aux bons souvenirs de la maison Troisgros. De Jean notamment, le chef roannais ayant profité de leur cohabitation d’un an et demi pour lui inculquer cette idée : « celui qui invente une recette devient un grand cuisinier » !

SA “TOMATE LOTUS”, L’EMBLÈME DE LA MAISON

Christian Ville se garde bien de revendiquer pareil statut. Mais qu’à cela ne tienne, le chef tricolore trouve son plaisir de la pratique de sa passion, ici, sous le soleil de Miami. « Je trouve ça très excitant de faire découvrir la cuisine française avec un peu d’histoire », ajoute-t-il, bien que l’appétit américain l’ait forcé à revoir ses proportions. Et à abandonner quelques recettes. « J’ai essayé de faire de l’andouillette, mais comme le ris de veau ou le boudin, ça n’a pas marché. C’est dommage pour un bouchon », confirme-t-il, confronté à une inéluctable différence de culture, au point de revisiter un classique de la philosophie grecque, cher à Socrate. « L’Américain mange pour vivre, alors que le Français vit pour manger », soutient le gastronome. Qu’à cela ne tienne, depuis le Bouchon du Grove, Christian Ville a trouvé son étoile et la suis depuis 25 ans. Sous le vent, ou sous le soleil, qu’importe. Avec Christian Ville, on veut (re) prendre la mer, pour revivre pareil instant.

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La tomate lotus, son plat signature Sa tarte tatin est un best-seller

MAUD PALAVIOUX SA MAISON MURA VEUT PRENDRE DE LA BOUTEILLE

Arrivée à Miami il y a moins d’un an, Maud Palavioux officie depuis peu au sein de la cave française, Maison Mura.

La Lyonnaise permet aujourd’hui à ce magasin de détail de faire son nid en plein Downtown.

L’écriteau donnait envie. Nous voilà servis. Mais alors que le Rhodanien Daniel Boulud se charge d’ores et déjà d’apporter un peu de « lyonnaiserie », avec son Boulud Sud Miami implanté sur Biscayne boulevard, la 3ème avenue voisine se laisse désormais aller à d’autres réjouissances. Et pour cause, sis de l’autre côté de cette artère ô combien réputée, la Maison Mura tient, pour slogan, cet adage : « chaque jour est une célébration ». Une philosophie alléchante prônée depuis octobre 2022, par deux Français, Matthieu Yamoum et Philippe Vasilescu, dont la logique trouve son illustration dans d’innombrables rayons de bouteilles. De grands vins français, italiens, espagnols et... américains, que l’enseigne se propose d’accompagner de nombreux spiritueux (Tequila, Bourbon, cognac, gin et autres liqueurs). Mais si Miami doit ce réservoir de chateauneuf, cote côtie, chardonnay ou pinot noir à ces deux anciens résidents new-yorkais, la Maison Mura doit, elle, son salut aux connaissances viticoles d’une Lyonnaise : Maud Palavioux, nommée directrice des opérations dans cette cave de 100 m2 « J’ai toujours été dans le vin »,

dévoile la gérante de 39 ans, débarquée en Floride depuis moins de neuf mois.

1500 RÉFÉRENCES DE VINS ET SPIRITUEUX À GOÛTER ET À ACQUÉRIR SUR PLACE

« Mon mari s’est fait muter ici », justifie cette ancienne Londonienne, conquise par ce défi stimulant et par ce commerce au design ultramoderne, fruit d’une entière rénovation de dixhuit mois. Il n’y a qu’à revoir l’inauguration de la maison, nantie d’un public très sélect, pour comprendre le potentiel de ce magasin. D’autant que si la vente au détail nourrit régulièrement l’activité de la cave, celle-ci voit son attractivité doublée par une salle privée de quatorze sièges. Une pièce parfaite pour découvrir les grands crus dégotés par Maud Palavioux et ses patrons. Qui plus est dans un immeuble aux traits encore naissants, du fait de sa création en 2017. De la même façon, si l’installation temporaire du célèbre gastronome Gordon Ramsay témoigne du cachet de l’établissement, Maud Palavioux espère convaincre les riverains de trépasser devant l’une de ses 1500 références. À voir les geeks de la French Tech Miami succomber devant ces dernières, jusqu’à tard dans la nuit, la Maison Mura semble promise à plusieurs années de grands crus. Une aventure dorée au doux parfum de Lyon et la promesse d’une poésie en bouteille, que Maud Palavioux n’a pas fini de conter. Avec goût !

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Texte : Morgan Couturier – Photos © Fabrice Schiff Tony Parker accueilli par les deux associés
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CHARLOTTE SURAND LA DÉCORATION, SON POINT FORT INTÉRIEUR

À seulement 33 ans, l’architecte d’intérieur voit son style plébiscité par de nombreux designers et maîtres d’œuvre de Miami. Une belle réussite pour la jeune lyonnaise, à qui la France n’a su lui donner sa chance.

La beauté a beau être suggestive, Miami s’accorde à dire que celle-ci s’écrit au féminin. En français comme en américain, nul ne vient douter de cette réalité. Encore moins aujourd’hui, depuis que Charlotte Surand s’évertue à parfumer la ville de ses créations. À sa façon, l’architecte d’intérieur participe en effet, à cette fameuse théorie de l’évolution, selon laquelle la « Magic City » s’embellit à mesure qu’elle se modernise. Sur ce point, la jeune trentenaire en connaît un rayon. Mieux, elle en fait sa spécialité, laissant

ainsi la métropole floridienne recenser ses chantiers depuis son arrivée. Une entrée remarquée au cœur de l’année 2018, lorsque l’enseigne californienne, Floritea, l’envoya manager seule, un showroom flambant neuf, du côté de Miami. Depuis, l’ancienne résidente du quartier Montchat et des Monts d’Or, s’est copieusement émancipée, créant sa marque, Charlotte Surand Design, au printemps 2021.

« Aujourd’hui, je gère entre 10 et 15 projets par an », dénombre-t-elle, les Airbnb

de luxe, les particuliers et autres hôtels succombant à son « style monochrome », très « moderne européen » « J’aime beaucoup le style suédois », précise la Lyonnaise. Quant à ceux qui oseraient emprunter le raccourci menant à l’enseigne bien connue du même pays, un simple coup d’œil à ses créations, suffit à relever la qualité de ses prestations. Comme ici, dans le centre de Miami Beach, où Charlotte Surand ouvre la porte d’une ancienne agence de mode, sublimement transformée en un appartement de luxe de

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Texte : Morgan Couturier – Photos © Fabrice Schiff
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1000 m2, répartis sur deux villas. Mieux, au rez-de-chaussée de ce logement dont on peine à énumérer les pièces, l’imposante table sur-mesure, avec son bois d’Indonésie incrusté dans la résine, suffit à témoigner des libertés accordées à la jeune femme. « J’ai carte blanche pour les Airbnb », livre-t-elle, en guise de reconnaissance à un travail salué par ses pairs, maîtres d’œuvre et designers. De récompense aussi, alors que Charlotte Surand sut trouver la force de donner vie à une passion viscéralement ancrée en elle.

AVANT APRÈS

Projet de rénovation d’un loft au City Center de Miami Beach

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« Depuis que j’ai 13-14 ans, je sais que je veux faire ce métier. Mon père, Jacques, est maître d’œuvre, alors depuis que j’ai l’âge de marcher, je suis sur les chantiers. J’aime la créativité. C’est une autre façon de s’exprimer. Mais surtout, j’aime aider les gens à trouver leur intérieur, pour qu’ils se sentent bien chez eux », dévoile cette ancienne pensionnaire de l’École Supérieure d’Architecture Intérieure de Lyon.

« La deuxième année, j’ai même terminé major de ma promo », embraie-t-elle, malgré

BRICKELL, SON COCON PRÉFÉRÉ

« Je ne savais pas où c’était sur la carte (rires), mais mes parents m’ont dit : Roche Bobois, ça parle à tout le monde, c’est très bien pour la notoriété. J’étais partie pour un an, je me suis dit ok, on verra bien ce qui se passe après. Je travaillais avec des célébrités, des grands patrons, c’était très bien », se souvientelle. Insuffisant toutefois pour amadouer la designeuse, Charlotte Surand se voyant ailleurs, dans un décor plus attrayant que l’État de Géorgie. Après un détour d’un an par Rhône et Saône, la belle sut alors tracer sa route. Jusqu’en Floride donc, où ses réalisations lui ouvrirent les portes d’un ticket d’entrée extraordinaire : « le visa artiste ». Installée de plain-pied dans Miami, la décoratrice a désormais tout le loisir de s’exprimer librement, le teint exposé sous les sunlights des tropiques. Avec elle, « y’a rien à faire qu’à rêver », lui prendre la main et la laisser dessiner. Le avant/après risque d’étonner. Plus encore, sous sa conduite, Miami n’a pas fini de se sublimer.

la désagréable cicatrice d’un marché français fermé aux jeunes diplômés. « Personne ne voulait embaucher. La moitié de la promotion a dû se reconvertir », regrette-t-elle. Tout l’inverse de l’Oncle Sam, prompt à étudier les candidatures de la jeune Lyonnaise. « Ici, la mentalité est différente. Il y a de la place pour tout le monde. Le talent est plus reconnu », avance Charlotte Surand. L’enseigne Roche Bobois et la ville d’Atlanta, théâtres de ses débuts en 2015, peuvent en attester.

APRÈS

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LES LYONNAIS DE MIAMI
“C’EST TRÈS DUR D’AVOIR DES PERSONNES SUR QUI COMPTER, ALORS AUJOURD’HUI, LES GENS ME RECOMMANDENT”
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MATTHIEU BETTANT MÈNE MIAMI BEACH À LA BAGUETTE

Consacré « meilleur croissant de Floride » en 2022, Matthieu Bettant entretient la notoriété familiale, depuis sa boulangerie de Washington Avenue. Si le natif de Bron dut adapter ses recettes, ces dernières ont conquis aujourd’hui les particuliers comme les professionnels.

Dans un pays aussi croyant que les Etats-Unis, l’affiche a de quoi renforcer cette conviction selon laquelle la famille Bettant et la boulangerie, forment une association difficile à démanteler. Depuis son emplacement du 1043 Washington Avenue, la Bettant Bakery & Café invite en effet, à

d’autres prières. Ici, « in bread we trust », au fil de ces baguettes de 50 centimètres, dévorées contre trois dollars. Un prix que l’institution vient justifier au gré de ses produits, élaborés selon une recette tricolore vieille de 88 ans. Et pour cause, si ses propriétaires, Matthieu et Miriam Bettant font sensation sur Miami Beach depuis quatre ans, la Maison Bettant jouit d’une belle renommée depuis 1935, plus à l’Est, du côté de Villeurbanne. Qu’à cela ne tienne, si l’arrière-grand-père, Albert, initia cette dynastie familiale sur l’avenue Henri Barbusse, Matthieu comme sa femme, semblent progressivement convertir les Américains à leurs douceurs. À ces pâtisseries et autres viennoiseries dont les parfums ne laissent personne insensible. Pour preuve, ce titre de meilleur croissant de Floride décroché en 2022, dont le simple écho suffit à gonfler les commandes. Chez les particuliers, mais aussi et surtout chez les professionnels, une centaine d’établissements, hôtels comme restaurants, réservant chaque année, leurs préparations.

« On a adapté notre gamme de produits », livre Matthieu Bettant, alors que 1500 croissants quittent chaque jour l’atelier à destination des professionnels. « Les CHR représentent 70% de notre clientèle et pourtant, on n’a jamais démarché. On est entouré d’hôtels, alors ils recherchent. On est même obligé d’en refuser », avoue le boulanger, passé par des périodes plus compliquées. Car si Miami dresse aujourd’hui des louanges à la famille Bettant, le chemin du succès fut plus tortueux qu’il n’y paraît. La faute à une méconnaissance de la ville, en dépit de certaines attaches. « Miriam avait de la famille ici. On s’est dit avec nos enfants, c’était bien d’avoir des proches à proximité. Mais quand on est arrivé il y a huit ans, on était dans la naïveté. On a galéré. On n’avait pas beaucoup d’argent. D’autant que durant nos quatre premiers mois, on a passé notre temps à visiter des locaux et l’argent fondait à vue d’oeil. Mais au final, on est vraiment content d’être là », avance le fils de François Bettant, dont les attentes furent comblées par cette boutique datant de 1989.

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Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff
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IL Y A PLEIN DE VILLES DANS LA VILLE.

« Elle appartenait à un Péruvien qui tenait une boulangerie française. On savait que c’était à vendre, mais il a mis un an à la céder. On a su être patient », rapporte Miriam. Changer quelques recettes aussi, alors que le public floridien s’avère plus difficile que les clients villeurbannais. « Ce n’est pas évident de se lancer ici. Il faut connaître le goût des consommateurs. Un copier-coller de la France n’aurait pas marché. Il faut faire un peu plus latino à Miami. C’est une autre culture. On propose donc beaucoup de pains blancs légers. Typiquement, j’aimerais faire du pain au levain, mais les latinos n’aiment pas. Il faut adapter la préparation, la cuisson. On a donc une gamme pour la boutique, une gamme pour les hôtels. Mais de manière générale, les pâtisseries sont un peu plus sucrées et le temps de cuisson est plus long à cause de l’humidité », explique celui qui officie depuis ses 24 ans. Une évidence pour cet ancien pensionnaire de l’Institut Paul Bocuse, passionné par le pain, depuis le plus jeune âge. « À Villeurbanne, je jouais dans la boulangerie. J’ai grandi dans ce milieu », rapporte le neveu de Bénédicte Curan, fondatrice de Recettes & Cabas. En conséquence, si son paternel François Bettant aimerait qu’il reprenne la boutique familiale, le quadragénaire se laisse porter par son projet. « Reprendre la maison, ça nous a effleuré l’esprit avec Miriam, mais ce n’est pas évident, c’est une grande maison. Là, c’est un autre risque. On est content. On a tout de suite aimé le dynamisme de la ville. Nous aussi, on se développe. Alors on ne regrette pas notre choix », boucle le boulanger, dont le succès conforte les Lyonnais dans leurs ambitions. À savoir s’agrandir pour marcher dans les pas des générations précédentes. Le but : « avoir un outil de travail » digne de son père !

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“MIAMI,
POUR OUVRIR UN BUSINESS, ON S’EST DIT, C’EST PARFAIT”
Matthieu et Miriam Bettant La boulangerie se situe à Miami Beach

ANTHONY PLAZA SES MILLE ET UNE NUITS À

MIAMI, UN CONTE DE FÉE

Àl’entendre retracer sa carrière, comme autant de contes enchâssés depuis onze ans, on en oublierait presque que l’intéressé n’a que 34 ans et donc toute la vie devant lui. À parier sur l’avenir, Anthony Plaza en vient même à confirmer un poignant pressentiment : les chances sont grandes de voir le natif de Villeurbanne écouler encore bien des nuits à Miami. Le Rhodanien y est comme un poisson dans l’eau, fondu dans le décor comme sa chemise au cœur d’une allée de palmiers. À quoi bon changer dira-ton, lorsque le quotidien l’emporte le long de Biscayne Beach, les dauphins érigés en élégants voisins à ses promenades pédestres ? « Je pense peut-être faire toute ma vie ici », avoue-t-il ainsi. Sur la côte ouest tout au plus, mais aux Etats-Unis plus sûrement. Une façon d’honorer la citoyenneté américaine, dont les bienfaits doivent lui profiter très prochainement. Une bien belle reconnaissance pour ce Lyonnais, débarqué en Floride à seulement 23 ans, dans le sillage d’une première expérience à Orlando, aux côtés de Mickey et de Jérôme Bocuse. Si l’aventure ne dura qu’un an, celleci fut suffisante pour dresser les contours de son rêve américain. Un souhait profond dont les fondations sont toutefois à retrouver bien des kilomètres plus loin. En France. À Cannes, théâtre d’un crochet sur la Côte... d’Azur, au bord de laquelle Anthony Plaza put parfaire ses armes dans la restauration festive.

« Pendant deux ans, j’ai travaillé au Bâoli », retrace-t-il, profitant de l’occasion pour saluer la carrière de ses parents, Jeannot et Lili, rendus

célèbres entre Rhône et Saône, au fil du succès de leur emblématique établissement, Le 42. « J’ai vécu dans le monde de la nuit toute ma vie. J’ai commencé avec eux. À 14 ans, j’étais déjà derrière le bar », expose-t-il. Une expérience peu courante, mais ô combien avantageuse, à l’heure de doubler la concurrence. De se distinguer aussi, au point de persuader les directeurs de l’établissement cannois de l’envoyer sur leur franchise floridienne. « J’avais exprimé le souhait de revenir aux Etats-Unis.

Le Bâoli Miami venait d’ouvrir. Alors ils m’ont appelé pour travailler ici », évoque l’ancien salarié de L’Adresse, quai Pierre Scize. Un renfort de poids pour ce Bâoli à la sauce US, à qui Jeannot Plaza put apporter sa maîtrise du « dinner party », un concept inconnu jusqu’alors à Miami. « Les locaux ne savaient pas vraiment faire. Je leur ai expliqué comment ça fonctionnait », se souvient le Lyonnais. De quoi s’assurer une progression tonitruante, l’intéressé étant nommé manager en moins d’un an, assistant général manager deux ans plus tard, puis général manager au bout de septième année.

métropole. « Depuis le Covid, Miami a la plus grosse croissance au monde », assure-t-il. À ce jeu, le Lyonnais n’est pas très loin. De fait, si le Bâoli a bouclé son aventure en février dernier, l’intéressé est rapidement venu apporter un peu de piquant à sa carrière, en intégrant un autre dinner party, le Marion Miami. « Le meilleur de la ville en termes de chiffre. Tout le monde le dit. On peut faire jusqu’à 130 000€ par soir, avec plus de 500 réservations. C’est un restaurant/ club qui attire les personnes avec un gros pouvoir d’achat, grâce à ses produits nobles », expose celui qui occupe actuellement le poste d’assistant général manager. De cette manière, alors que la vie professionnelle, comme son idylle avec sa compagne colombienne, Laura, semble converger vers un bonheur parfait, Anthony Plaza aurait tort de s’extirper de son environnement actuel. Pour retourner à Lyon de temps à autre, à la rigueur. En effet, après une redécouverte de la capitale des Gaules, l’été dernier, le Villeurbannais pourrait être tenté de trépasser devant les revendications de sa promise. Car même depuis la plage, celle-ci est catégorique : « Lyon est la plus belle ville. Si on me dit demain, on va à Lyon, je dis ok, go » !

« Ici, si tu es bon, tu montes très vite. En France, on valorise un peu plus l’ancienneté », pointet-il. Alors Outre-Atlantique, Anthony Plaza n’a eu de cesse de gravir les marches, calquant son ascension sur l’expansion faramineuse de la

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Fils de Jeannot Plaza, emblématique propriétaire du 42 à Lyon, Anthony Plaza roule sa bosse du côté de la Floride. Visage très apprécié du Bâoli, le trentenaire se signale depuis peu, du côté de Brickell, au sein du très réputé restaurant club, Marion. Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff
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de partager son expérience, après avoir longuement arpenté le globe, de Hong-Kong jusqu’à l’Egypte, en passant par Londres et le Japon. Le septuagénaire vaguait d’ailleurs à d’autres occupations, lorsque celui-ci trouva le chemin de l’Institut.

« Je passais devant les locaux. Je suis quelqu’un d’assez humble, alors je n’ai pas dit que j’étais MOF (depuis 1979, nldr). Ils m’ont fait faire un test, avec la réalisation d’une tarte. À l’issue de celui-ci, on m’a demandé si je pouvais donner des cours, que j’enseigne en anglais

GEORGES BERGER

L’ ART DU REBOND

Depuis plus de trois ans, le MOF lyonnais, Georges Berger anime le Mariano Moreno Academic Institute avec ses cours de pâtisserie. À 73 ans, le gastronome entretient ainsi le plaisir, après avoir tenu tour à tour une boulangerie et un restaurant.

La passion ne s’explique pas, dira-t-on, elle se vit, qu’importent la forme et les âges. Et plus encore, à écouter Guy de Maupassant, lorsque la seule passion « respectable paraît être la gourmandise ». L’homme peinant à résister aux bonnes choses, Georges Berger n’échappe pas à la règle. Voilà près de 60 ans que le Lyonnais nourrit un amour profond pour la cuisine, après avoir intégré à tout juste 13 ans, le syndicat des pâtissiers, rue du Plat. Un autre temps. Une autre époque. Depuis trois ans, le pâtissier se signale différemment, niché

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LES LYONNAIS DE MIAMI lp

DÉJEUNER "AFFAIRE"

Un déjeuner d’exception signé par notre chef étoilé Jean-François Malle.

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NICOLAS ET THALINE LEGRAND SOUS LES PALMIERS, L’OLIVER’S BISTRO AFFICHE COMPLET

Anciens gérants du Fair Play du côté de Gerland, Nicolas et Thaline Legrand ont trouvé dans l’Oliver’s Bistro, le cadre idéal à l’exploitation de leur passion. Très apprécié des familles, l’établissement voit régulièrement ses 85 places afficher complet, pour le plus grand plaisir de ses propriétaires.

Il en va souvent de ces récits de chasse aux trésors, il faut accoster sur la plage et parcourir quelques mètres pour en découvrir le contenu. Ainsi va l’Oliver’s Bistro, ce restaurant très apprécié des locaux, séparé du sable fin de South Beach par une poignée de ruelles. Un emplacement de choix pour ce repère culinaire niché sous les palmiers, dont la tranquillité fait office de premier élément d’attractivité. Et pour cause, depuis huit ans, sur la carte de leurs expéditions gastronomiques, bon nombre de familles marquent l’établissement d’une incontournable croix rouge. La raison ? Le magot se cache autant dans l’assiette que dans la personnalité de ses gérants. Un couple, dont les origines lyonnaises, viennent apporter un peu plus de crédit à leur affaire. Celle-ci n’en avait guère besoin, l’ancien propriétaire, le septuagénaire allemand, Hagen Taudt, s’étant déjà chargé de couler les fondations du succès, au début des années 2000. Ajoutez à cela, l’opportunité de croquer un bout de la capitale de la gastronomie,

et voilà désormais l’Oliver’s Bistro prompt à profiter d’une riche renommée. À l’heure du déjeuner, celui-ci se retrouve même assailli de commandes, au point de devoir assurer la cantine du maire et le service de plus de 300 personnes, 365 jours par an. Une belle prouesse pour ce restaurant de 85 places, pilotés depuis huit ans, par le bien-nommé Nicolas Legrand et sa compagne Thaline.

“POUR LES LOCAUX,

« C’est devenu une petite institution, notamment pour les brunchs », glisse le Français, dont la maîtrise du métier permit d’assurer une idéale transition avec le passé. « Le restaurant avait une très belle réputation, alors on ne voulait pas perdre le

nom. Le propriétaire voulait vendre. Il avait fait ça toute sa vie. C’est rapidement devenu quelqu’un avec qui on a eu une connexion. Il a même assuré la transition et gardé le restaurant pendant que l’on faisait notre visa. Alors il fait partie de notre aventure », complète cet ancien pensionnaire de l’école hôtelière de Dardilly, formé aux rudiments du métier, dans les cuisines du restaurant familial, Le Rive Gauche, du côté de Gerland. « Mes parents ne voulaient pas que je travaille dans la restauration. Mais c’était ma vocation », avance Nicolas Legrand. Et si Thaline n’était pas du métier, l’ancienne responsable commerciale d’une salle d’escalade sut rapidement se faire la main au contact de son mari. Au Fair Play d’abord, en plein cœur du LOU Tennis, puis ici, sur West Avenue, où l’intéressée se plaît désormais à assurer le service de quelques plats français (escargots au bleu, moule marinière, bœuf bourguignon) et de multiples spécialités locales.

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C’EST VRAIMENT LE RENDEZ-VOUS FAMILIAL”
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« On a essayé le fromage et les plateaux de charcuteries, mais ça ne marche pas », regrette-t-elle, néanmoins satisfaite de la tournure prise par cette aventure américaine. « On a gardé le Fair Play pendant cinq ans (de 210 à 2015, nldr). C’était une belle réussite et malgré tout, ce n’était pas suffisant. On en voulait plus. On avait 34 ans, il fallait trouver le bon business. Alors en janvier 2015, on a vendu la maison et on est arrivé ici. Aujourd’hui, il y a un vrai retour sur investissement », expose de son côté, l’ancien serveur à l’Ambassade de France à Londres. Et tant pis, si les jours s’égrènent à une vitesse folle, le duo trouve dans ce complexe, l’idéal complément à leur épanouissement. À celui de leurs enfants aussi, complétement imprégnés de la culture américaine. « Ici, on a notre confort, nos enfants se sentent chez eux, mais pas nous. On aime rentrer à Lyon. On a ce petit truc dans la tête qui nous dit : « c’est pour quand le retour ? » C’est la maladie de l’expatrié. Alors quand on rentre, on a envie de prendre tout de Lyon : la rue Mercière, les Halles, l’OL ou le LOU Rugby. Et en même temps, ici, on a aussi nos projets », témoigne Nicolas Legrand. Car si la capitale des Gaules alimente régulièrement la nostalgie du Vieux Continent, le duo semble également se nourrir de l’Oliver’s Bistro. L’établissement rêvé. Un vrai trésor en somme.

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Le bistrot tout proche de la plage est situé à Miami Beach

JEAN-FRANÇOIS JARD

LE “JAMES BOND DE LA FINANCE”

Véritable expert en matière de renseignements d’affaires, Jean-François Jard s’épanouit à Miami depuis 18 ans. Cofondateur de Cristal Group International, le Lyonnais a su prouver le bien-fondé de ses enquêtes financières, au point d’étendre ses services à l’Amérique Latine et à l’Asie. Le tout, en profitant du climat chaleureux de la Floride.

On le sait expert en chiffre et pourtant, nul ne sait son matricule. L’intéressé lui-même, ne saurait choisir. Cela étant, Jean-François Jard s’amuse de ce sobriquet qu’il s’est lui-même donné : le « James Bond de la finance ». Une manière plus imagée de décrire sa profession. D’exposer au commun des mortels, ce qu’est cette étrange activité dans l’intelligence économique. Alors autant de se faire plaisir, là, sous le soleil de Miami. Ou plutôt dans ce restaurant italien nommé Soya e Pomodoro, où la présence d’un ancien coffre-fort vient renforcer la comparaison avec les célèbres blockbusters. Le tout revisité à la sauce américaine. Car si l’immatriculation 007 est libre jusqu’à nouvel ordre, Jean-François Jard se garde bien de postuler en Grande-Bretagne. Ou même en France, à Lyon, qu’il retrouve toutefois « deux à trois fois par an » « J’y ai toujours vécu, mais j’ai l’impression de ne plus rien connaître », expose-t-il, de façon à justifier un quotidien aujourd’hui partagé entre Miami et les terres de ses investigations, qu’il effectue un peu partout sur le territoire américain, au Mexique, en Amérique du Sud, et même en Asie (Hong-Kong, Malaisie ou Singapour). Ainsi se veut le métier d’espion. Ou plutôt d’expert en renseignements d’affaires. Alors

à le voir en élégant costume, le téléphone portable high-tech à l’écran pliable, on se prendrait presque à cautionner ce surnom osé. En attendant, si l’identité de 007 est un secret, Jean-François Jard lui, s’est fait un nom en dix-huit années de vie floridienne, au même titre qu’une riche carte de visite.

“ICI, ON PEUT VITE

« Au début, mon bureau, c’était mon salon, dans mon premier appartement. C’était un pari fou, mais avec mon associé, on se disait qu’il y avait une vraie niche à exploiter. Ici, le business va plus vite. On a mis 15 ans pour avoir des prestations au niveau de la concurrence. Pour autant, aujourd’hui, on fait jusqu’à 2-3000 enquêtes par mois », relate le cofondateur de Cristal Group International, entreprise d’une dizaine de millions de dollars de chiffre d’affaires en 2022. « En deux ou trois ans, tout seul, je faisais déjà un million de

dollars de chiffre d’affaires », précise cet ancien spécialiste du recouvrement international. Désormais titulaire du passeport américain, Jean-François Jard tient donc pour lui une réussite salutaire, qui plus est, dans un pays où l’obtention d’informations demeure particulièrement complexe. « Aux EtatsUnis, il y a beaucoup d’informations. Et trop d’informations tue l’information. Ici, on trouve plus facilement combien un Américain a acheté sa maison que les chiffres sur une société privée, qui ne va pas communiquer ses informations », souligne-t-il. D’où l’importance de recourir à ses services. À ses enquêtes, facturées entre 50 et 50 000$ selon la forme, qu’il s’agisse d’un simple check-up sur une entreprise ou d’une enquête d’acquisition plus poussée, mandatée par des cabinets d’avocats ou des cabinets d’intelligence économique. Sa mission ? Fouiner, partir en quête de documents faisant preuve de fraudes ou même de corruption. « On va nous demander s’il y a des choses cachées », déclare ce partisan de la vieille école. Celle d’une escouade de 5 salariés à Miami, où documents papiers et testimoniaux valent plus que les révélations du web. « J’aime bien la modernité, mais j’aime aussi le vintage », expose cet agent plus vraiment secret. Son nom ? Jard ! Jean-François Jard !

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff
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ACHETER À MIAMI, MARINE LAVAUD EN DÉTIENT LES CLÉS

Ancienne journaliste reconvertie dans l’immobilier, Marine Lavaud s’attache depuis 5 ans à aider ses clients à « bien acheter et bien vendre » à Miami. Aujourd’hui rattachée à l’agence Douglas Elliman, la Lyonnaise a vu la ville évoluer et les ventes exploser.

Ainsi va la raison, le beau serait la splendeur du vrai. Du réel. Du concret. Si bien que s’il est facile de succomber aux nombreux charmes de Miami, il est encore plus étonnant d’en découvrir les faces cachées. Et donc ses logements. D’autant qu’à croire les créateurs, Coco Chanel en tête, l’élégance prévaut quand « l’intérieur est aussi beau que l’extérieur ».

De fait, lorsque Marine Lavaud choisit un appartement sur South Pointe, l’eau turquoise à portée de balcon, on ne saurait trop douter de ses talents. La Lyonnaise n’a pas manqué à ses devoirs, comme à ce critère principal faisant prévaloir l’emplacement comme le fondement de tout achat. Miami n’est pas attractive par hasard, en dépit d’une onzième année consécutive de hausse des prix. Pour preuve, 2022 fut la deuxième année record en termes de ventes. De quoi profiter à cette ancienne chef de projet marketing, également assujettie à la recherche d’infos pour le compte de la presse.

« Il faut 35 jours en moyenne pour vendre un bien », expose l’ancienne pensionnaire de Sciences Po Lyon. Une autre vie. Une autre époque. Le temps a fait son œuvre. Miami s’est réformée, passant de simple ville de province à une métropole attractive en une vingtaine d’années. L’agent immobilier elle, en a profité pour s’ouvrir à cette carrière de chasseuse de biens, débutant à Nice avant de s’exercer à Singapour ou Saint Augustine. Son mari « avait la bougeotte ». Sa carrière aussi. Alors

Marine Lavaud se laissa (trans)porter. « C’était soit on divorçait, soit on voyageait », expliquet-elle. Direction la 44e ville des Etats-Unis, en 2018. « On s’était posé la question de vivre à San Francisco. Mais c’était très cher et pas très sécure », avance-t-elle. Alors comme beaucoup d’expatriés, la famille succomba devant les richesses de Miami. « Ici, on rencontre des personnes qui ont réussi ailleurs et qui veulent s’offrir la maison de leur rêve », relève d’ailleurs l’experte.

SA PLUS GROSSE VENTE : UNE MAISON À 9M$ SUR L’ÎLE DE NORTH BAY VILLAGE

Aujourd’hui bien installée, celle-ci s’attache donc à dupliquer son expérience. À sa sauce, mais avec la complicité de l’agence et institution américaine, Douglas Elliman. « On est indépendant avec notre clientèle et la marque apporte une sécurité », précise-t-elle, épaulée dans son aventure par sa « business partner », la Française Elisabeth Gazay. « C’est sympa d’être une équipe », vante cette dernière, dont l’expérience des lieux et des coutumes locales fut propice à l’épanouissement de sa cadette.

À sa protection aussi, alors que l’absence de notaire expose l’agent immobilier à bien des dangers. Notamment juridiques. « Il y a tellement de procès, que moins tu en dis, mieux tu te portes. Si tu dis une connerie, ça retombe sur toi. Mais si tu fais ça, tu ne sers pas ton client. Donc ce côté contre-enquête, savoir si ce que tu achètes, c’est bien ou pas, je le fais quand même. C’est ce qui nous différencie de 95% des agents », avance la diplômée de l’ICH Paris. Une manière de se différencier. De capter l’attention de clients trop souvent déroutés par la culture locale, elle-même différente de « way of life » américain. De cette façon, si ses vidéos Youtube, nommées Buy and Sell in Miami, livrent un premier aperçu des erreurs à éviter à l’heure d’acheter, Marine Lavaud et sa comparse puisent leurs forces dans cette capacité à restreindre les inquiétudes de la clientèle. Le credo de la Lyonnaise se veut alors simple mais efficace : « Mieux tu es informé, mieux tu prends des bonnes décisions ». Outre le logement, l’agent immobilier prend ainsi le temps de guider. Y compris sur le choix de la scolarité des enfants. « L’immobilier ici, c’est sept jours sur sept. On peut passer deux heures au téléphone avec les clients pour leur expliquer comment fonctionne la ville. Il ne faut pas se précipiter », conclut-elle. Une bonne raison de tourner la clé et de tourner le dos à cet appartement de rêve. Lyon nous attend. Quant à Marine Lavaud, les affaires elles, ne patienteront pas.

lyon people • mai 2023 • 66
Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff
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EN FLORIDE COMME EN FRANCE JOHN BAILLY TISSE SA TOILE

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Professeur au sein de la Florida International University, John Bailly se plaît à mélanger les cultures, l’art et les droits de l’homme. Pour enrichir les connaissances de ses élèves, le Lyonnais n’hésite pas à les emporter entre Rhône et Saône, une terre propice aux récits sur la résistance.

Il a tant à dire, tant à raconter. Et pourtant, une fois chez lui, dans sa demeure cerclée de végétation, John Bailly l’avoue : l’homme qu’il est, a « toujours eu des choses à dire », sans vraiment savoir comment les prononcer. Alors bien souvent en pareil cas, le mode d’expression le plus simple, est à chercher plus loin. Sous d’autres formes. Le Lyonnais s’est alors adonné à la peinture, ce loisir si propice à l’illustration de toutes ses idées. De toutes ses connaissances, comme de toutes ses cultures. Le voir vanter son œuvre « Notre-Dame de Miami », comme démonstration de ses talents, n’a donc rien de stupéfiant. Depuis sa toile, John Bailly y évoque ainsi son passé français, ses premières années à Paris, avant de migrer sur Tassin de 5 à 10 ans, puis sa traversée de l’Atlantique en 1978, avec ses parents, désireux de découvrir le Nouveau Monde. Et donc Miami. « On était plongé dans les tropiques. Ce fut un choc. À l’école, moi, je disais Astérix, quand les enfants d’ici, disaient Spiderman. Il y avait une vraie différence de culture », expose l’artiste, aujourd’hui pleinement rompu à la vie américaine, en attestent ses adresses, telles que ce « Butcher Shop » cubain, véritable

incarnation gourmande de l’esprit local. Il faut dire que ce professeur de la Florida International University aime tirer profit de ses expériences, sources d’inspiration à bon nombre de ses cours. « Ce que j’enseigne, c’est un peu ma vie : tout se mélange. Lors de la première classe, je dis aux étudiants, attention, je vais parler de tout. Mais ici, c’est très sensible. Au début, les élèves sont très intimidés », souligne-t-il. Et pourtant, confronter les idées est devenu une spécialité, en atteste une passion dévorante pour les voyages. Scolaires, qui plus est.

UNE VIE INSPIRANTE, JUSQUE DANS LE 7E ART

Au-delà de ses cours, intitulés « l’art, la guerre et les droits de l’Homme », John Bailly se plaît en effet, à emporter ses élèves loin de leurs certitudes. De fait, si l’Italie fut longtemps une destination privilégiée, l’enseignant façonna rapidement un autre circuit. Direction la France, où l’attendent chaque année, la capitale et ses racines rhodaniennes. « À Lyon

ou à Paris, on peut prendre un café et parler d’art pendant des heures. À Miami, on prend juste un Starbucks », expose-t-il, appelant au passage ses étudiants à lire des ouvrages bien connus du Vieux Monde, tels que « Candide ou l’Étranger d’Albert Camus ». Une manière comme Voltaire, de rappeler que le travail évite l’ennui, à plus forte raison lorsque le chemin de cette escapade, l’embarque, lui et ses élèves, sur le chemin du mémorial national de Montluc comme au Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation, le tout rythmé par les témoignages de l’ancien déporté, Claude Bloch. Une rencontre ô combien bouleversante, que John Bailly ne manque jamais de rehausser par une halte gastronomique dans les salons de la Brasserie Georges. « J’essaye de leur proposer une expérience authentique. D’ailleurs, beaucoup d’étudiants se sentent mieux à Lyon qu’à Paris. L’architecture, l’ambiance... pour eux, c’est cela la France. Une année, certains m’ont même demandé de rester à Lyon et de ne pas aller à Paris », glisse l’intéressé. Une preuve parmi tant d’autres que la capitale des Gaules ne cesse de séduire, y compris à l’autre bout du monde. John Bailly en est la meilleure représentation. Sur toile ou dans son esprit, Lyon ne peut ainsi être effacée. Habitué à passer un « tiers de l’année en Europe », l’instituteur en profite alors pour redevenir lyonnais le temps d’un instant. Une bouffée d’air frais, avant de retrouver le confort de sa demeure. « Les contrastes, c’est sans cesse », expose-t-il. Une allusion supplémentaire à la peinture. À cette autre passion émerveillant les autres, y compris les cinéastes. À commencer par Jorge Graupera, séduit par la personnalité de l’artiste. Le Lyonnais y est filmé « In Situ », titre de ce court-métrage de huit minutes. Preuve que l’art fait parler de lui. Et John Bailly aussi.

69 • mai 2023 • lyon people
Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff John Bailly dans sa maison des années 50, au sud de Kendall

SABRINA CARRIVAIN & VIRGINIE ALAVERA DE MÈCHES SUR LITTLE RIVER

Depuis trois ans, Virginie Alavera se plaît à aiguiser ses ciseaux au sein de son salon, French and Fancy, niché dans le quartier très tendance de Little River. Véritable living room, à l’intérieur duquel la clientèle aime partager un moment ou découvrir les créations de la dirigeante, ce dernier héberge une autre Lyonnaise, Sabrina Carrivain, laquelle loue un fauteuil à sa compatriote.

Puisque le secret du bonheur tient dans notre capacité à rêver de notre vie en couleur, vagabonder dans la verdure de cette zone d’activités, planté en plein Little River, laisse la porte ouverte à bien des songes. À tel point que l’on se prendrait aisément à s’imaginer ailleurs. Dans un monde imaginaire, où trône en son cœur, un jeu d’échec grandeur nature. Un symbole parmi tant d’autres, de l’expansion de cet ancien village agricole, devenu par la force du modernisme, l’un des derniers quartiers huppés de la « Magic City ». Un soupçon de féérie pour certains. Le pays des merveilles pour d’autres, à l’instar de deux Lyonnaises : Virginie Alavera et Sabrina Carrivain, que l’échiquier américain semble avoir placées sur la voie du succès. À une différence près, ici, personne ne coupe pas de tête, comme put l’exiger la Reine Rouge en d’autres occasions. Bien au contraire. L’idée tient justement dans cet objectif quotidien d’embellir le visage des autres. Ou plutôt leur coiffe. Le tout, opéré à la sauce française, comme le suggère l’enseigne de la maison : French and Fancy

Car si l’intitulé trouve son explication dans les quelques créations fantaisistes (des bijoux notamment, ndlr) de la dirigeante, Virginie Alavera, le salon se veut bel et bien dédié à la coiffure. Un « studio » de 60 m2, ouvert voilà trois ans, à l’intérieur duquel sommeillent cinq sièges prêts à être occupés. Par des femmes pour beaucoup, promptes à entretenir un culte du cheveu très prononcé. « Nos clientes viennent toutes les semaines », expose la directrice, conquise par le complexe.

« Je voulais vraiment ouvrir ici et pas ailleurs. C’est vraiment un complexe adorable. Quand on découvre le lieu, on n’oublie pas », poursuit cette native de la Croix-Rousse, bercée depuis tout petite par le bruit des ciseaux. Alors qu’importent les inspirations locales, très imprégnées des looks de l’influenceuse Kim Kardashian, la Lyonnaise se plaît à entretenir sa passion de toujours. Quitte à enchaîner les heures, comme seuls les USA peuvent le permettre.

« On a une liberté de travail qui est complétement dingue. Je travaille 3,5 jours par semaine, mais jusqu’à 12 heures par jour. C’est totalement différent. Ici, personne ne t’interdit de travailler jusqu’à minuit », témoigne la quadragénaire, débarquée en 2002 dans une version de Miami bien différente d’aujourd’hui. « Quand je suis arrivée, je me suis dit, je ne vais pas y arriver. C’était trop classique », se remémore-t-elle, repensant au passage à ses débuts en Floride, motivés par l’enseigne Jean-Claude Biguine, convaincue du bien-fondé de l’envoyer en Amérique.

Et ce, malgré l’absence de vocabulaire anglais ou espagnol. D’où une certaine émotion à repenser à Lyon, cette ville qu’elle n’a pu retrouver depuis quatre ans. La faute au Covid. Mais surtout à la naissance de son fils, le bien-nommé... Sky Lyon

“Le plus difficile, c’est les premières années. Il faut être prêt à rater les fêtes, les anniversaires. Ce n’est pas fait pour tout le monde”

Maillot de l’OL sur le dos, celui-ci tient pour lui la conservation de ses racines. Et tant pis si sa mère l’imagine « en futur Mbappé », le Gone fait office de trait d’union. Entre le passé et le présent. Entre Virginie et Sabrina Carrivain de l’autre. Une « tata » d’adoption, plus qu’une collègue de boulot, louant son siège tous les mois. Un vrai duo réuni autour d’une passion et d’un parcours commun. « Nous sommes allées dans la même école de coiffure à la Croix-Rousse. La première fois qu’on s’est rencontré, je coiffais dans un salon. Plus tard, on m’a débauché ailleurs, dans un salon où Virginie travaillait », dévoile Sabrina, implantée en Floride depuis 15 ans. Aujourd’hui inséparables, les deux Lyonnaises prennent désormais plaisir à surfer sur la popularité de l’Hexagone. « Le côté french, ça joue », confient-elles. Un bon moyen d’avancer ses pions tout en évitant l’échec. Et dire que la partie ne fait que commencer...

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Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff
“AU BOUT DE TROIS MOIS, JE FAISAIS MIEUX QUE CE QUE JE RÉALISAIS EN FRANCE”
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MIAMI HITS

LES BONS PLANS DE LA MAGIC CITY

Les Lyonnais rencontrés sur place n’ont de cesse de le répéter : Miami est en perpétuelle évolution. La ville se développe et emporte dans son sillage, bon nombre d’entrepreneurs. De quoi permettre aux visiteurs, de jongler entre l’authenticité d’une métropole à forte influence latine et la modernité apportée par les expatriés. Voici notre sélection de bars, restaurants et autres sorties.

Y aller avec

Aller Lyon Saint-Exupéry > Paris Charles de Gaulle durée de vol : 1h10

Paris Charles de Gaulle > Miami International Airport durée de vol : 9h50

Retour Miami International Airport > Paris Charles de Gaulle durée de vol : 9h00

Paris Charles de Gaulle > Lyon Saint-Exupéry durée de vol : 1h05

SAVOURER, DÉVORER

Cvi.che 105

Restaurant péruvien installé en plein downtown, Cvi.che 105 affiche un cadre chic, très apprécié des clientèles branchées. Le public peut évidemment y déguster des ceviches, mais aussi des sushis, des risottos ou autres plats issus de la mer.

105 NE 3rd Avenue, FL 33132

+1 305-577-3454

Alabama Jack’s

Authentique guinguette floridienne, basée au bord de l’eau, sur Key Largo, ce restaurant de fruits de mer propose une véritable immersion dans la culture américaine, au travers de concerts et de ses innombrables plaques d’immatriculation aux couleurs des différents états du pays.

58000 Card Sound Road, Key Largo, FL 33030

Le Bouchon du Grove

Découvrir un bouchon en plein Miami a de quoi être surprenant. C’est pourtant ce que propose le Bouchon du Grove, établi sur Coconut Grove. Une manière de retrouver quelques classiques de la cuisine française.

340 Main Highway, Coconut Grove, FL 33133

+1 305-448-6060

Oliver’s Bistro

Les locaux viennent en famille pour apprécier les brunchs proposés par la maison. Pour autant, il est possible de se délecter des burgers maison et autres tartares.

959 West Avenue, Miami Beach, FL 33139

+1 305-535-3050

SIROTER, GRIGNOTER

Bettant Bakery & Café

Honorée du titre de meilleur croissant de Floride en 2022, la boulangerie Bettant permet de déguster les viennoiseries et les sandwichs de la maison.

1043 Washington Avenue, Miami Beach, FL 33139

+1 305-673-5522

VISITER

Kaseya Center

On ne peut aller à Miami sans s’accorder un détour par la salle de basket du Miami Heat. Une véritable plongée dans la culture NBA. 601 Biscayne Boulevard, Miami, FL 33132 +1 786-777-1000

Hard Rock Stadium

Construit contre 350M$, ce stade ultramoderne héberge tour à tour, les rencontres de foot US des Miami Dolphins, un Grand Prix de Formule 1 et un tournoi de tennis. 347 Don Shula Dr Suite 102, Miami Gardens, FL 33056 +1 305-943-8000

Design District

SORTIR, DANSER

Rusty Pelican

Le mur floral, à l’entrée, plonge les visiteurs dans l’ambiance. S’il est possible de se restaurer, le lieu invite surtout à la dégustation de cocktails, tout en profitant du coucher de soleil sur la Skyline de Miami.

3201, Rickenbacker Causeway, Key Biscayne, FL 33149

+1 786-686-1599

LIV

C’est assurément l’une des discothèques les plus branchées de la ville, à l’intérieur de laquelle les fêtards peuvent retrouver de nombreuses célébrités et VIP.

4441 Collins Avenue, Miami Beach, FL 33140

+1 305-674-4680

Imaginez tout un quartier à l’architecture avant-gardiste, où se retrouvent un nombre incalculable de boutiques et de restaurants de luxe.

Wynwood

Dédié au street art, le quartier de Wynwood est devenu l’un des plus tendances de Miami. Un musée à ciel ouvert où les plus grands artistes de rue rêvent de s’exposer.

DORMIR

The Guitar Hotel

Sa simple forme et son show lumineux, à la nuit tombée, méritent à eux seuls, le déplacement à l’extérieur de Miami. Il est alors possible de profiter des 638 chambres de l’hôtel, de son casino ou de son incroyable collection de tenues de stars.

5711 Seminole Way Suite 200, Fort Laudernale, FL 33314 +1 866-502-7529

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Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff
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Photos © G Perret

LE TANNEUR BIENVENUE DANS UNE BELLE MAISON FRANÇAISE !

Par amour du beau et au hasard d’une rencontre, Annabel Chérasse décide en 2021 d’ouvrir sa boutique Le Tanneur, l’une des plus belles maisons de savoir-faire maroquinier français. Entièrement dévouée à ses clients, elle les accueille un peu « comme à la maison », une maison qu’elle affectionne tel un petit écrin pour de belles collections. Texte : Sophie

Quelques années en arrière, elle n’aurait certainement pas imaginé se retrouver ainsi à la tête de sa propre boutique en plein cœur de Lyon. Entrepreneure aux côtés de son époux, c’est dans le Vaucluse qu’Annabel Chérasse s’installe jusqu’en 2016. Un événement dramatique bouscule le court des choses... Après la vente de ses quatre sociétés, elle décide de se réinstaller à Lyon avec ses trois enfants, se lançant dans une nouvelle activité professionnelle avec force et résilience. C’est alors qu’au hasard d’une discussion avec le directeur de la Maison Le Tanneur, un nouveau projet se dessine pour la jeune entrepreneuse dans l’âme ! « Je me demandais pourquoi une si jolie marque n’était pas présente dans la presqu’île de Lyon. C’était en réalité un projet sur lequel la marque travaillait et était, pour ce faire, en recherche d’un local. Je leurs ai proposé de me lancer avec eux dans cette aventure : je trouvais le local et devenais affiliée ». C’est ainsi qu’Annabel nous reçoit aujourd’hui, dans sa boutique Le Tanneur située au 3, rue des Archers dans le carré d’or de la presqu’île lyonnaise.

UNE BELLE ADRESSE POUR UNE MARQUE HISTORIQUE ET EMBLÉMATIQUE

« La maison Le Tanneur est reconnue pour ses matières nobles (cuir pleine fleur) et un véritable savoir-faire maroquinier français. Née de la collaboration d’un maître-maroquinier et d’un tanneur de la région de Belley dans l’Ain, la marque a vu le jour en 1898. En 1900, elle remporte le prix d’argent de l’exposition universelle avec son porte-monnaie sans couture (une seule pièce de cuir entièrement pliée et rivetée tel un origami). Au travers des décennies, après avoir équipé les soldats de la grande guerre en guêtres ou le bureau du Général de Gaule à l’Elysée en sous-main et porte-stylos, la maison propose aujourd’hui, des sacs, de la petite maroquinerie et autres accessoires. »

Fière de pouvoir proposer à ses clients de belles pièces de maroquinerie qui ont une histoire, Annabel aspire à faire partager à ces derniers un bon moment le temps de leur passage dans sa boutique. « Avec ma collaboratrice Natalia, nous nous attachons à accueillir chaleureusement tous ceux qui poussent la porte et les accompagner au mieux dans leur recherche, que ce soit pour faire plaisir ou se faire plaisir. Nous souhaitons que leur venue en boutique soit une agréable parenthèse dans leur journée ».

Envie de s’évader ? Les sacs de voyage seront là pour vous accompagner.

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Le Tanneur est désormais une adresse à conserver précieusement avec l’assurance d’être reçu comme on aime et de trouver certainement le bel objet qui nous manquait et qui nous accompagnera tous les jours.

Le Tanneur 3, rue des Archers – Lyon 2 Tél. 04 78 37 03 35

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Guivarch – Photos © Saby Maviel Annabel Chérasse et Natalia x

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34, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e

T 04 78 24 08 52

Lun-sam : midi et soir 12h-14h30 et 19h-22h45

Le Théodore

LA ROTONDE

Jean-François Malle (Chef)

Mets délicats alliant terroir et touche marine

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Restaurant

TOP 20 DES ADRESSES

3, rue Georges Bassinet - Charbonnières-les-Bains

T 04 78 87 79 79

Ouvert mar-ven : midi et soir - Sam : soir - Dim : brunch

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Restaurant – ecailler

L’ ACACIA

Alexandre Bonnefait (Chef)

cuisine traditionnelle DE SAISON

70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e

T 04 78 17 53 53

Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonpharaon

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Odipsum est plam ipiet re, serati ommolorupta sum comnienimus apero beatatur molo mos eat maiorunti inctas escillorum ius, sitatur, et facitat. Dunt. Igent moditation plaborem repeditisit quia dolenis alistori ut rendicto dollatum reribus at velliquam, sunt quiaeptaqui to tet am.

Trattoria

NANO

Jeremy

Champion du Monde de Pizza 2019

belle brasserie italienne

14-16, rue de la Navigation - Lyon 9e

T 04 74 01 75 67

Ouvert 7/7 midi et soir

www.trattorianano.com Nano Trattoria Lyon

Restaurant 33 CITÉ

Frédéric Berthod

cuisine de saison / espace mezzanine privatisable 33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e

T 04 37 45 45 45

Du mardi au samedi, déjeuner et dîner www.33cite.com 33 cité 33cite

Julian

Restaurant AVEC VUE SUR LE LAC

LES VOILES DU GRAND LARGE

Cuisine créative au bord de l’eau – Nouvelle Carte

81, rue Victor Hugo - Meyzieu

T 04 78 31 42 16

Ouvert du lundi au dimanche midi

www.lesvoilesdugrandlarge.com Lesvoilesdugrandlarge69

lyon people • mai 2023 • 76
STYLE GASTRONOMIE lp
Orduña (Chef) Viale
10
https://lyon-ouest.goldentulip.com/fr-fr/hotel-restaurants/
Restaurant BAR
Bouchon
4,
bouchon LE CÈPE
Cuisine
Restaurant italien ANGELO
Cuisine
Restaurant -
LE CAFÉ DU MARCHÉ
Du lundi au vendredi : 12h-21h30
LES OLIVIERS
lounge Claude Barbet
Lyonnais et Cuisine Familiale
avenue du Général Brosset - 69390 Vourles T 04 72 41 01 06 Lun-ven midi et jeu-ven soir - Week-end sur privatisation lecepebouchon-vourles
Michele Tarantino
de tradition italienne Boscolo - 11, quai Jules Courmont - Lyon 2e T 04 87 25 72 10 Ouvert 7/7 7h-15h brunch - 15h-19h aperetivo - 19h-22h diner angelorestaurant
Bénédicte
du Marché au fil des saisons 25, quai Saint-Antoine - Lyon 2e T 04 26 28 12 46 Ouvert du mardi au dimanche dès 7:00 du matin www.lecafedumarchelyon.fr Le Café du Marché
BAR

Restaurant

DOLCE by Sicilians

Vito et Paola Morreale

CUISINE sicilienne

44, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e

T 04 78 52 22 29

Ouvert du lundi au dimanche : 12h-14h40 et 19h-22h30 www.bysicilians.com

dolcebysicilians

CELEST

Benoît Charvet (Chef)

Restaurant gastronomique & Panoramique (32ème étage)

Tour Part Dieu - 129, rue Servient - Lyon 3e

T 04 78 63 55 46

Ouvert du mardi au samedi inclus - Service du dîner www.celest-bar-restaurant.fr Radisson Blu Lyon

L’ AFFAIRE DU 6

Albert

Cuisine traditionnelle (midi) et bar à tapas (soir) 63, cours Vitton - Lyon 6e

T 04 78 89 49 24

Tous les jours de 07h à 01h du matin (sauf le dimanche)

LE PRÉSIDENT

Christophe Marguin cuisine du marché

Restaurant

BRASSERIE DES BROTTEAUX

Emmanuel Faucon

Tartare de boeuf dans la baVette d’aloyau

11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e

T 04 78 94 51 17

Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h www.restaurantlepresident.com restaurantlepresident

ZAPPO

Georgy Sfez

pizza & biere (Pizza sicilienne, in pala et gluten free)

6 rue Challemel Lacour - Lyon 7e

T 04 72 71 79 88

Ouvert 7/7, midi et soir sur place, clickandcollect et livraison www.zappo.fr zappo-lyon

Restaurant

DÉCALÉ

Emmanuel Faucon de bons plats accompagnés De bons vins

1, place Jules Ferry - Lyon 6e

T 04 78 41 68 10

Mar-sam : midi et soir. Ouvert 7/7 à partir du 15 avril www.decale.rest restaurantdecalelyon

1, place Jules Ferry - Lyon 6e

T 04 72 74 03 98

Restaurant

Restaurant

LES GARÇONS BOUCHERS

Steakhouse - Maître restaurateur

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e

T 04 72 40 08 59

Lun-jeu 8h-22h. Ven 8h-22h30, midi et soir le week-end www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux

Restaurant

CUGINI

Tomas Parisini et Sébastien Fella

produits du marché, cuisine culinaire franco-italienne

13, place du Général De Gaulle - Jonage

T 04 78 39 54 56

Du lundi au vendredi 12h-14h et 19h30-21h30 www.cugini-restaurant.fr Cugini FrancoItalien

Restaurant

LE SELCIUS

Benjamin Lavorel et Sylvain Auclair BRUNCH LE DIMANCHE - espaces et salons privés 43, quai Rambaud - Lyon 2e

T 04 78 92 87 87

Mar-ven midi et soir. Samedi soir. Dim midi (brunch) www.selciusrestaurant.fr Selcius

Ouvert 7/7 midi, le soir sur réservation à partir de 40 pers. www.garconsboucherslyon.com

Restaurant

LE PLATO

Frédéric Therriaud

cuisine créative, faite maison avec des produits de marché

1, rue Villeneuve - Lyon 4e

T 04 72 00 01 30

Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h30 - Sam : 12h-14h et 19h-23h restaurant-leplato.fr leplato.lyon

restaurant

MAMA CHOW

Sylvie Huynh

Cuisine créative inspirée du continent asiatique

111, rue Duguesclin - Lyon 6e

T 04 37 72 94 57

Du mardi au samedi : 12h-14h30 et 19h-23h

www.mamachow.fr

77 • mai 2023
lyon people
BAR - Restaurant Dray et Raphaël Noblet Brasserie Nicolas Miege, Catherine Molière et David Mollard Trattoria

JO-WILFRIED TSONGA

Profitant de la visite du chantier du futur All in Country Club, Jo-Wilfried Tsonga évoque sans langue de bois, le prochain opus de l’Open Parc, organisé du 20 au 27 mai 2023. Une édition forcément particulière pour l’ancien tennisman qui aborde l’événement dans un rôle nouveau d’organisateur à part entière.

Lyon People : Vous annonciez votre retraite, il y a un tout petit peu moins d’un an. Comment vivez-vous cette deuxième vie ?

JWT : Honnêtement, je la vis à cent à l’heure. J’avais initié pas mal de projets vers la fin de ma carrière. Avec les blessures, j’avais eu le temps d’entreprendre. Alors la transition s’est faite assez rapidement. Je n’ai pas vraiment eu le temps de faire de coupure. Je me suis directement lancé dans mes nouvelles fonctions chez All in Group.

Comment se dessine le Jo-Wilfried Tsonga entrepreneur ?

On est là-dessus, c’est vrai ! Même si en tant que joueur de tennis, on entreprend déjà. Peut-être différemment, mais c’est déjà une petite entreprise, dans le sens où tu te dis, je vais faire ceci, cela et si je suis bon, j’en récolterais les fruits. On met énormément d’énergie, de moyens en construisant nos propres équipes. Alors on s’habitue à donner pour recevoir.

De fait, pour l’Open Parc, allez-vous conserver le seul costume d’ambassadeur ou êtes-vous plus dans le rôle d’organisateur ?

Je fais les deux ! Ambassadeur, je le suis par mon image de joueur de tennis. À côté de cela, je suis aussi organisateur. L’Open Parc est un des aspects de notre groupe, dont je suis majoritaire. Alors forcément, c’est notre bébé.

Est-ce plus simple, désormais, de se concentrer sur son élaboration ?

Aujourd’hui, je suis capable de changer une ampoule (rires). Maintenant, j’y passe la semaine, quand en tant que joueur, je passais peut-être une demi-journée et puis je filais.

Prenez-vous plaisir dans ce nouveau rôle ? Avoir un peu plus de responsabilité dans l’organisation, c’est génial. Le métier de l’événementiel, c’est le rêve. Et il faut faire rêver les gens !

Est-ce plus simple de convaincre les joueurs, maintenant que vous bénéficiez de plus de temps ?

Pour être transparent, ce n’est pas mon rôle. Je ne suis pas le directeur du tournoi, je ne démarche pas les joueurs. Je suis actionnaire, je peux donner des coups de main, mais c’est Thierry (Ascione) qui s’occupe de ce volet.

lyon people • mai 2023 • 78 PEOPLE SPORT lp
“L’OPEN PARC EST UN TOURNOI FABULEUX !”
Texte : Morgan Couturier - Photos © Alexandre Moulard et DR
“IL FAUT FAIRE RÊVER LES GENS”
Cameron Norrie vainqueur de l’édition 2022

L’Open Parc fête sa 6e édition. Peut-on dire que le tournoi est arrivé à maturation ?

Non, dans le sens où un tournoi peut durer 100 ans (rires). On pourra dire qu’il arrive à maturation lorsqu’il aura dix ans. Aujourd’hui, on est encore sur un léger déficit d’infrastructures. On doit tout construire de nous-mêmes. Les terrains, on les fait et on les défait. Je trouve ça un peu dommage. On sait aussi que pour certaines collectivités, c’est plus dur aujourd’hui de nous subventionner. Même s’il a son charme, qu’il est différent des autres, je sais que dans le monde du tennis, on peut faire mieux que ce que l’on fait aujourd’hui. En termes de business, on peut aller encore plus loin.

Est-ce une solution de repli possible ?

C’est pareil, il faut avoir les capacités d’accueillir le public. En termes d’infrastructures, on en est capable. On a pensé le site pour qu’il soit éventuellement une solution. Il y a des certifications à avoir, des autorisations qui ne dépendent pas que de notre seule volonté. On pourrait les mettre les économies réalisées sur le recrutement de joueurs. Quand tu as de l’argent, tu es en mesure de recruter les meilleurs joueurs du monde.

UN RÊVE NOMMÉ RAFAEL NADAL

Que pensez-vous du plateau sportif pour cette édition 2023 ?

J’ai tendance à dire que pour l’instant, il nous manque une ou deux têtes d’affiche, même si dans ces tournois-là, on sait qu’il y en a généralement une ou deux, maximum.

N’est-il pas un peu moins bling-bling que certaines années ?

Il faut savoir que sur les inscriptions, on n’a pas toujours ces fameuses têtes d’affiche. Ça peut venir après. Mais en dehors de cela, on a un plateau qui est très dense. Pour moi, c’est un tournoi de Masters Series sans les Top10. C’est hyper fort (le joueur le plus bas est classé 67e). Il y a une grosse densité. On va avoir du beau jeu ! Et à côté de cela, il y a potentiellement les futurs très bons. Il reste encore un peu de temps avant le début du tournoi, mais on ne sait jamais... Il y a des joueurs qui ont besoin de jouer. Ou auront besoin de jouer (rires).

Justement, il y a un petit Espagnol, nommé Rafael Nadal, qui a besoin de certitude avant Roland. Le public lyonnais est-il en droit de rêver ?

Il faut le lui demander (rires) ! Ce serait trop bien ! Mais pour qu’il vienne, ça ne dépend pas que de nous. C’est dur, ça coûte très cher. Mais s’il a envie de venir, on serait ravi de l’accueillir. Je peux même faire sparringpartner s’il le souhaite (il se marre) !

All in Country Club

Un projet à fort potentiel

L’hypothèse d’un départ de la Tête d’Or existe. Mais l’Open Parc peut-il réellement quitter la verdure du parc ?

On n’est fermé à rien. Avoir un super tournoi dans le Parc de la Tête d’Or, c’est inespéré entre guillemets. On fait tout à pied, les joueurs viennent avec leur famille avant Roland. Moi, j’ai adoré jouer là. Mais à un moment, si le business ne peut pas suivre... Comme pour toute chose, si on n’est plus en mesure de payer, on est obligé de se déplacer. Tout cela dépend des acteurs locaux, de notre capacité à faire aimer notre tournoi. Il y a beaucoup de facteurs qui font que l’on est fermé à aucune hypothèse.

Votre groupe est en pleine construction de son All in Country Club (lire ci-contre).

Le compte à rebours est lancé, laissant les jours s’égrainer sur le site internet comme dans l’esprit des créateurs, Thierry Ascione, Patrick Bouchet et Jo-Wilfried Tsonga. Et pourtant, qu’il s’agisse d’aujourd’hui ou de sa future ouverture, prévue en juillet 2023, All in Country Club semble avoir déjà trouvé sa voie. Le complexe multisports n’a pas attendu les premières frappes de balle pour vendre du rêve. Une simple visite du chantier aura suffi, les 3,5 hectares du All in Country Club, faisant déjà saliver les visiteurs. À juste titre, tant le projet apparaît unique dans la région. « Il va y avoir quelque chose d’assez extraordinaire dans la zone », a promis Thierry Ascione, évidemment fier de ces infrastructures dernière génération, pensées avant Covid. Voué à héberger de jeunes talents, 20 courts de tennis — dont huit couverts — et trois pistes de padel, le site entend surtout respecter sa dénomination. « Ce n’est pas une académie. On est vraiment dans un country club », a réaffirmé Thierry Ascione. En effet, si la petite balle jaune a vocation à animer les lieux, le lieu reste promis à d’autres plaisirs. Gastronomiques d’abord, alors qu’un restaurant public, de près de 280 couverts (terrasses comprises, ndlr) promet de galvaniser le complexe, à plus forte raison depuis son attribution au restaurateur lyonnais, Aurélien Liveneau (Le République et le Splendid). L’installation à ses côtés, d’un club house et d’un All in Store de 200 m2, sont autant de raisons d’attirer le public. Reste que pour « trouver un rythme de croisière d’ici 3 ans » et rentabiliser les quelque 34 millions d’euros d’investissement, la majorité des activités n’est accessible que sur présentation d’une carte d’adhérent (autour de 190€/mois). Un financement conséquent en apparence, mais finalement assez raisonnable au regard des différentes activités, qu’il s’agisse de l’accès aux différents courts donc, mais aussi des 670 m2 dédiés au centre de sport santé (avec espace fitness, nutritionnistes, kinés et médecins), du spa (avec piscine chauffée, sauna et hammam) ou de la piscine semi-olympique.

« On a vraiment pris le temps de tout mettre sur ce site », a appuyé, ce dernier tablant à terme, sur « 1200 à 1500 adhérents ».

79 • mai 2023 • lyon people
“LES TERRAINS, ON LES FAIT ET ON LES DÉFAIT. JE TROUVE ÇA UN PEU DOMMAGE”
Visite du chantier du futur All In Country Club avec Thierry Ascione, Patrick Bouchet et Jo-Wilfried Tsonga Le Français Gaël Monfils, l’une des têtes d’affiche de l’édition 2023

Odipsum est plam ipiet re, serati ommolorupta sum comnienimus apero beatatur molo mos eat maiorunti inctas escillorum ius, sitatur, et facitat. Dunt. Igent moditation plaborem repeditisit quia dolenis alistori ut rendicto dollatum reribus at velliquam, sunt quiaeptaqui to tet am.

Les tribunes VIP OL — OM

Cruelle désillusion pour l‘OL dans un Groupama Stadium incandescent avec une défaite 2-1 dans les dernières secondes. En préambule de ce match, les Bad Gones ont rendu un hommage XXL à Paul Bocuse avec un magnifique tifo à son effigie. Durant la rencontre, les Bad gones ont souhaité un joyeux anniversaire au petit prince de Gerland Fleury Di Nallo (80 ans) sous les yeux d’un quatuor de buteurs : Bernard Lacombe, Sonny Anderson, JeanPierre Papin et le lord Thierry Henry présent pour Amazon Prime et de l’ensemble du nouveau conseil d’administration de l’OL réuni physiquement autour du propriétaire de l’OL John Textor

Tout ce petit monde guidé par JeanMichel Aulas et accompagné de Pablo Longoria le président de l’OM a diné avant match à la Brasserie des Lumières avant de retrouver en tribune les happy few lyonnais présents avec notamment l’horloger JeanLouis Maier, Marco Chopin (Le Théodore),

Christophe Marguin (Le Président), le sémillant Thierry Fontaine président de l’UMIH, Eric Macri (La Maison), la charmante Caroline Grotowski (Pernod Ricard) et Marc Boissieux de l’Inattendu qui nous a régalés avec une mousseline d’esturgeon.

lyon people • mai 2023 • 80
Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel Texte : Franck Girardet – Photos © Alexandre Moulard Le président Jean-Michel Aulas et Thierry Frémaux (Institut Lumière)
lp PEOPLE SPORT
John Textor (propriétaire de l’OL- Eagle Football)
81 • mai 2023 • lyon people
Michele Kang (Washington Spirit) et Jacques Mottard (Sword group) Fabrice Baillif (Banque SG), Hubert Janicot (La Vie Claire) et Didier Pariset (Délégué Général SG Auvergne-Rhône-Alpes) Saber Desfarges (Amazon Prime Vidéo) et Guy Stéphan (Entraineur adjoint de l’Equipe de France) Arthur (Etudiant), Thierry Gardon (président du tribunal de commerce) et Patrick Iliou (OL) L’horloger Jean-Louis Maier et Frédéric Merlin (SGM) Yohan Combert (Adidas), Cyril Groll (OL), Virginie Adnet (OL), et Marco Chopin (Le Théodore). Marion Vieban et Harry Moyal (OL) Christophe Marguin (Le Président), Frédéric Merlin (SGM) et Andreas Garabedian (Maestro) Alexandra Mathiolon (PDG Serfim), Julien Decherf Mathiolon et Pierre-Henri Dentressangle (DG Dentressangle) Eric Macri (La Maison), Marco Polisson (Lyon People) et Christophe Crepaldi (Würt France) Serge Delaigue (ancien Dir. SDMIS), Nicolas Jacquet (Procureur de Lyon) et Emmanuel Clavaud (Dir. SDMIS) Franck Girardet (Invefi Lyon) et Caroline Grotowski (Pernod Ricard) Anthony Fournier (MDA), Mathilda Durand (MDA), Jérémy Clerc (Thales) et sa fille Elina André Soulier (avocat) et Marc Fraysse (Cap Zen Services) David Venditelli (Président FBBP01) et Jérémie Sutter (conseiller sportif Score Agencies) Thierry Braillard (avocat) et Jean-Claude Voituret Le chef Marc Boissieux (l’Inattendu)
Création : © Jeremy Charlot Informations et réservation sur LESHIPPODROMESDELYON.FR 16h00 MAI 20 16h00 JUIN 3 16h00 JUIN 17 16h00 MAI 13 16h00 JUIN 10 17h00 Grande Nocturne MAI 27
Hippodrome de Lyon-Parilly

Les 10 Évènements

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

Les Dignitaires de l’institution historique de Lyon légalisée en l’an 1320 par la Charte Sapaudine se sont réunis le 6 avril dernier à l’invitation du général de corps d’armée Gilles Darricau pour la prestation de serment du nouveau consul des Etats-Unis nommé à Lyon, Richard Johns, et celle du général Vincent Pech de Laclause qui ont ainsi rejoint l’institution lyonnaise. Cette institution accueille traditionnellement en son sein les corps constitués de Lyon, les représentants des grandes entreprises, les syndicats, de nombreux chefs d’entreprises ainsi que les diplomates nommés à Lyon. La prochaine célébration de la Charte Sapaudine aura lieu le mercredi 10 mai 2023, place des Terreaux sur les marches de l’Hôtel de Ville de Lyon, la Fête Renaissance aura lieu les 13 et 14 mai dans le vieux Lyon pour célébrer le 500ème anniversaire (1523-2023) du passage à Lyon du roi François 1er, en départ pour l’Italie. Ce jour-là, les invités d’honneur seront les lanceurs de drapeaux de la ville d’Asti. CG

LA MAIRIE DE LYON 6ÈME REND HOMMAGE AU CHEF PIERRE ORSI

La veille de la fermeture de son restaurant gastronomique, le chef iconique de la place Kleber a été reçu dans la mairie de son arrondissement avec les honneurs dus à son rang. Parmi les personnages qui ont marqué la rive gauche et plus particulièrement le 6ème arrondissement de Lyon, Pierre Orsi tient une place à part, comme l’a amicalement rappelé son maire Pascal Blache, entouré de 3 de ses prédécesseurs : Dominique Nachury, Nicole Chevassus et Jean-Jacques David, et d’adjoints d’hier et d’aujourd’hui. À l’heure du goûter, entre deux services, amis (Christian Janier, Nicole Perriquel, Michel Neyret) et figures de la restauration lyonnaise du 6 (Christophe Marguin, Christophe Roure, Bernard Mariller, Gérard Senelar, Frédéric Berthod, Takao Takano...) sont venus applaudir celui qui fait rayonner le 6ème depuis 1975. Un parcours hors norme raconté par une autre figure du 6 : Hervé Brun, le très élégant coiffeur de Raymond Barre et toujours adjoint de Pascal Blache. Si l’heure était à l’émotion, nulle tristesse car le chef reste fidèle au poste : sa brasserie Le Cazenove ne désemplit pas. Nul spleen non plus pour Pierre Orsi, très entouré : Le 30 mai prochain, ce sera au tour des commerçants du 6ème de célébrer leur pair à l’invitation d’Isabelle Burtin, présidente de la Fédération Le 6. MP

LE GRAND NATIONAL DU TROT A FAIT SON GRAND RETOUR À PARILLY

La 3e étape du Tour de France des trotteurs s’est déroulée mercredi 12 avril 2023 à l’hippodrome de Parilly. Au programme : des courses et de nombreuses animations.

La dernière édition de ce grand rendez-vous turfiste à l’hippodrome brondillant remontait à 2017. Malgré la pluie, l’évènement créé en 1982 a rassemblé près de 850 spectateurs venus applaudir la victoire de Gaspar D’Angis drivé par Eric Raffin (1476 courses au compteur). À cette occasion, l’hippodrome de Parilly a accueilli le maire de Bron Jérémy Bréaud, le président de la Société-Mère Le Trot Jean-Pierre Barjon, le secrétaire général de la Fédération nationale des courses hippiques Pierre Préaud, le directeur général de la chaîne Equidia Pierre Robert, Gabriel Zeitlin (PMU), le président de la fédération des courses du centre Est Jean-Jacques Saunon et plusieurs représentants de la police des jeux. FS

> Reportages complets sur lyonpeople.com

83 • mai 2023 • lyon people
Texte : Fanny Suteau et Marco Polisson Photos © Michel Godet, Jean-Michel Tempier et Alexandre Moulard
PENNONS DE LYON DEUX NOUVEAUX DIGNITAIRES INTRONISÉS CHEZ LE GOUVERNEUR MILITAIRE 2 3 1

L’OPTIMISME AU CŒUR DE « ÇA MATCH ! LA RENCONTRE DES ENTREPRENEURS » du MEDEF LYON-RHÔNE

lyon people • mai 2023 • 84 PEOPLE EVENTS 4 lp
ça match !
David Kimefeld (Kimefeld Conseil) et Bernard PellierCuit (Orange) La rencontre des entrepreneurs à la Sucrière Pauline Balleydier (Endrix), Josephine Peix (Endrix) et Edouard Cassal (Evolving) François Guison, Franck Imbert, Eugénie Misse Bozon (Banque populaire Aura) Sophie Caclin (CCI), Nicolas Berret, Rémy Chevrier (Engie solutions) Jean-Marc Jancovici, co-fondateur de Carbone 4 et président-fondateur de The Shift Project Simon Adjedj (Book my Music), Quentin Nowak et Nathalie Bitton (Voisin) Gilles Courteix et Emeline Baume (Métropole de Lyon) avec les jeunes à l’issue de la rencontre de l’après-midi Geoffroy Roux de Bézieux (Président du MEDEF) sur scène Marie Drucker et Gilles Courteix (Président du MEDEF Lyon-Rhône) Guillaume Poupard (DGA Docaposte), Gilles Babinet (co-président du CNNum), Jean-Luc Raunicher (Président du MEDEF AURA), Patrick Martin (Président Délégué du MEDEF), Didier Bruno (Membre du directoire de la Caisse d’Epargne RA), Gilles Courteix (Président du MEDEF Lyon-Rhône) & Philippe Barret (DG d’APICIL)

Conscient des défis auxquels sont confrontés les entreprises actuellement, le MEDEF Lyon-Rhône a organisé la deuxième édition de leur journée d’échanges « ça match ! » le jeudi 27 avril dans le bâtiment historique de la Sucrière.

1500

entrepreneurs ont été accueillis par le slameur Olivier Tonnelier, alias Eurêka, sur la thématique de cette rencontre : « 2030, et après ? ». Une fois le refrain en tête et le message passé, « confiance et résilience », le public « était là pour s’écrier ça match, alors place à l’action ». Sur ces paroles, le président du MEDEF Lyon-Rhône, Gilles Courteix, a pris le relais. « La place de l’entreprise sera centrale dans le monde de demain. On va être les acteurs de ce changement ». Ces dernières années, face à l’impulsion d’une numérisation accrue de la société, de la crise climatique et économique, les mutations dans le monde de l’entreprise sont nécessaires.

TOUS LES PRÉSIDENTS DU MEDEF ÉTAIENT PRÉSENTS : NATIONAL, RÉGIONAL ET DÉPARTEMENTAL

« Il y aura des défis à relever mais chacun sait que les entreprises sauront les relever, dans leur intérêt et l’intérêt collectif », déclara Patrick Martin, président délégué du MEDEF et candidat au poste de président national. Lors de cette rencontre, animée par la présentatrice Marie Drucker, les intervenants se sont succédé autour de plusieurs tables rondes pour aborder les sujets de la cybersécurité, de l’intelligence artificielle ou les mobilités positives. Jean Marc Jancovici, co-fondateur de Carbone 4 et président-fondateur du think tank The Shift Project, est notamment intervenu en fin de matinée pour encourager les entrepreneurs à prendre le chemin de la décarbonation et la résilience et à agir face à l’urgence climatique.

Le président national du MEDEF, Geoffroy Roux de Bézieux, a poursuivi cette matinée d’échange par un discours rempli d’optimisme.

« Je crois qu’on peut faire une croissance sobre, qui continue à permettre aux gens de voyager, faire du loisir, mais en consommant moins d’énergie ». Un beau message d’espoir transmis aux entrepreneurs qui doivent à présent agir collectivement pour bâtir le futur de leur métier. Laura Lange a clôturé cette matinée passionnante par une réflexion philosophique autour du mot-clé de la matinée : l’optimisme ! La journée s’est poursuivie avec des ateliers de networking entre des entrepreneurs et des étudiants. « Jeunesse & entreprise : la rencontre » a fait écho à l’évènement du 8 novembre 2022 et a permis la rencontre de centaines de jeunes et de dirigeants.

85 • mai 2023 • lyon people
Texte : Fanny Suteau – Photos © Bertrand Perret et DR François Noblet, Grégory Blanc, Matthieu Vanberkel, Arthur Dadet (Caisse d’Epargne) Mélanie Bidaud, Léa Carrasco, Floriane Vintras, Rose Gallo, Valentine Berthier (Groupe APICIL) Salle comble en plénière Jean-Luc Raunicher (président du MEDEF Aura), le général Darricau (Gouverneur Militaire de Lyon) et Philippe Guérand (président CCI Auvergne Rhône Alpes) François de Montaignac, Eric Cotte, Vanessa Beaufrère Cercueil, Rémi Di Gregorio, Dorothée Paviot (CIC Lyonnaise de Banque) La présentatrice Marie Drucker avec Marc Halévy (philosophe et prospectiviste) et Fanny Letier (co-fondatrice de Geneo Capital Entrepreneur) Photo des intervenants et principaux invités sur scène Marie Drucker (Présentatrice, réalisatrice et productrice) et le slameur Eureka Bruno Rousson, Sophie Caclin (CCI Lyon Métropole Saint-Étienne Roanne) Laure Schrepfer (KPMG), Jean-Louis Maier (Maier horloger) et Nicolas Winckler (Lyon People) Olivia Eutrope et Clément Leschelet (Martin Belaysoud)

LE CRÉDIT MUTUEL LYON

MARÉCHAL

LYAUTEY

DRESSE LE TABLEAU DE L’ANNÉE 2022

Sevré de réunion du fait de la crise sanitaire, le Crédit Mutuel Lyon Maréchal Lyautey a pu renouer avec la convivialité de son assemblée générale. Théâtre de cette réunion, le Musée Jean Couty fut le cadre idéal à l’exposé des résolutions 2023 et à l’élection des administrateurs.

Le Crédit Mutuel l’a érigé depuis longtemps en tête de ses principes : servir les clients passe par cette règle simple imposant de donner du sens à toutes les actions. A les mettre en valeur tant qu’à faire. Si bien que pour retrouver la chaleur d’une assemblée générale organisée en présentiel, le Musée Jean Couty fut le cadre artistique idéal à la mise en avant des idées de l’agence Lyon Maréchal Lyautey et de son directeur Denis Duchesne. Ainsi, le Crédit Mutuel put illustrer et exposer ses raisons d’être, à savoir être ensemble, « dans le partage des valeurs », écouter les

revendications et les évolutions du monde et enfin... agir. À commencer par l’élection des membres du Conseil d’Administration, présidé par Jacques Leval, et du Conseil de Surveillance. Un passage obligé dans la poursuite des objectifs de la première banque entreprise à mission. Le temps d’un soir, le Crédit Mutuel Lyon Maréchal Lyautey en a ainsi dressé le tableau, avant que ses sociétaires ne repartent avec une reproduction d’une œuvre de Jean Couty. Une soirée... au fil de l’eau. Comme l’exposition actuelle. Et la philosophie du Crédit Mutuel.

lyon people • mai 2023 • 86 PEOPLE EVENTS 5 lp
Texte : Morgan Couturier – Photos © Fabrice Schiff Musée Jean Couty Philippe Vorburger, administrateur du Crédit Mutuel et Laurence Chabat (Domaine de l’Ile Barbe) Laurent Chabbat (Tonic Radio), Denis Duchesne (Crédit Mutuel) et Charles Couty (Musée Jean Couty) Christophe Ansermaud, Jacques Leval, Denis Duchesne et Stéphane Namsi (Crédit Mutuel) Stéphanie Morghese (Crédit Mutuel), Thierry Esmilaire (Clinique du Parc) et son épouse Véronique (Soins et Santé) Marco Asti, Philippe Vorburger (Crédit Mutuel), Lucie Braconnier (Partage) et Christian Wagner (Artis Moda) Pierre Crouzoulon et son épouse Claude-Hélène
87 • mai 2023 •
people
lyon
Yves Malherbe et Serge Bouvier Bernard Cœur et son épouse Gabrielle Vincent Kahlouche (Foncière Bossuet), Nicolas Winckler (Lyon People) et Laurent Chabbat (Tonic Radio) Jeremy Briard (Crédit Mutuel), Isabelle Marechal (Biogroup) et Gérard Carrez, ancien président du Ski Nautique Club de Collonges Jacques-Marie Lefrere (GRTgaz) et son épouse Emmanuelle (L’Enjoliveuse) Annie Anav (SFAA), Gérard Maarek et son épouse Danièle Nicolas Stempffer (Dify Immobilier) et Jean-Bernard Garcia (F2I) Marie-Frédérique Petit et Brigitte Roussey (Le Tout Lyon) Remy, l’artiste sculpteur Edith Simonnet et Alejandro Stéphane Namsi (Crédit Mutuel) et Jacques Roussey (RMCI) Bésca Boe Bosale, Thérèse Maemble (Amazone Sécurité Privée) et maitre Bernard Anav Viviane Haro et Philippe Beaupoil (SDMIS) Mickael Perret (Crédit Mutuel), Christine Arsac (Miss Cri) et Bernard Tavella (Miss Cri) Michel Consigli (France 3) et son fils Bertrand (BGCI) Denis Duchesne et l’équipe du Crédit Mutuel Maréchal Lyautey

LA MYTHIQUE PORSCHE 911 SOUFFLE SES 60 BOUGIES

Modèle emblématique de la firme allemande, la Porsche 911 fête ses 60 ans d’existence en cette année 2023. L’occasion pour les Centres Porsche Lyon d’honorer l’histoire de ce véhicule iconique, dont les différentes évolutions sont venues sublimer le temps d’un soir, la concession de Champagne-au-Mont-d’Or.

Ses courbes ont beau avoir fluctué avec le temps, selon le bon vouloir de la marque, la Porsche 911 demeure intemporelle. Une voiture à part, reconnue de tous au premier coup d’œil, dont la beauté suffit à écrire la légende de la firme allemande. Grâce à son charme incontestable, la 911 reste un modèle unique.

En cette année 2023, voilà le bijou dessiné par Ferdinand Alexander Porsche fêter son 60e anniversaire.

Une date sacrée pour la marque, comme pour les Centres Porsche Lyon, animés par l’envie de célébrer cet heureux événement. Comment ? En réunissant simplement, avec la participation de quelques clients, les huit générations de la Porsche 911, de la premièrenée, la Type F à la dernière de la fratrie, la sublime 911 Type 992. « Il y en a qui sont plus belles que d’autres », avouèrent certains invités. Reste que tous furent unanimes, le chef et ambassadeur, Gilles Reinhardt en tête, la Porsche 911 fait rêver, qu’importent les années. Copilote de François Delecour sur la Rallye du Var, à bord d’une 911 type 991 GT+, Jean-Rodolphe Guigonnet peut en témoigner, la belle en a sous le capot. Voiture sportive la plus vendue au monde, son attrait risque encore de perdurer !

PEOPLE EVENTS 6
lp
Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel
lyon people • mai 2023 • 88
Jean-Rodolphe Guigonnet, directeur des centres Porsche Lyon entouré de Raymond Boutinaud, le pilote de rallye François Delecour, Michel Morey (MDL), le chef Gilles Reinhardt (Restaurant Paul Bocuse), Romain Joffroy (Joffroy Automobile), Patrick Pappalardo, président de l’Automobile Club de Marseille -Provence, Dan Amsellem (John Nathan) Le chef Gilles Reinhardt, ambassadeur Porsche (Restaurant Paul Bocuse) Le pilote de rallye François Delecour et Jean-Rodolphe Guigonnet, directeur des centres Porsche Lyon Fabrice Wodey (Porsche), entouré de Julie et Sébastien Le Guillou (Moreteau)
89 • mai 2023 • lyon people
Sophia Jeannot, Nicolas Winckler (Lyon People) et son épouse, Ariane Guimet-Winckler (Cœur d’Élites) Guillaume Chardes (Drivalia) et Thierry Groualle Mathieu et Odile Hebert (Harley-Davidson Grand Lyon) et le chef Gilles Reinhardt ambassadeur Porsche (Restaurant Paul Bocuse) Marc-Antoine Ginon (GL Events Sport) et Cosme Feroldi (Sotheby’s) Raymond Boutinaud et Romain Joffroy (Joffroy Automobile) Camille Balestra et Audric Pellegrini (Maier Lyon Tag Heuer) Maître Cécile Conan-Fillatre, commissaire-priseur, Angèle Belleville (Crédit Agricole Centre-Est) et Ariane Guimet-Winckler (Coeur d’Élites) Xavier Berling et Alexandre Blein (Porsche Lyon sud) Julie et Sébastien Le Guillou (SLG Habilleur) Jean-Rodolphe Guigonnet et Fabrice Wodey (Porsche) Odile et Mathieu Hebert (Harley-Davidson Grand Lyon) en compagnie d’Harmony Valiente (Rovitex) Francis Porter (Schneider Electric) et Corinne Peyron Isabelle Pillon et Julie Loison (Loison Gérard’s)

THE VILLAGE EMBARQUEMENT POUR LE CLUB MED

À l’invitation de Nicolas Rudancic, directeur de The Village, le Club Med a profité de cette association pour exposer son concept d’Exclusive Collection. Le tout enrichi de la présence de la championne de ski cross, Ophélie David. Une manière de faire perdurer l’hiver, alors qu’approchent les premières escapades printanières.

S’échapper hors de Lyon, à la recherche des bonnes affaires de The Village est déjà une escapade vivement recommandée et assumée par de nombreux lyonnais. Mais lorsque The Village laisse entrevoir d’autres contrées, aussi paradisiaques que la gamme luxe, Exclusive Collection, du Club Med, une telle rencontre ne peut qu’initier un savoureux rendez-vous. Et si les plus beaux endroits de la planète attendront encore quelques jours ou semaines, le Club Med aura trouvé dans les salons privés du Village de marques,

un idéal aperçu de ses qualités. Le tout, en laissant à ses clients, le soin de profiter des lieux, autant que de la présentation de la marque Montagne Expérience de l’ESF.

Sur fond d’un cocktail orchestré par la maison C-Gastronomie et de dégustations de chartreuse ou de génépi présentée par la boutique Ishere, tous les invités purent ainsi imaginer leurs futurs voyages, The Village et le Club Med leur soumettant quelques idées ! Des lieux d’exception par nature.

PEOPLE EVENTS 7 lp
privée
Soirée
lyon people • mai 2023 • 90
Texte : Morgan Couturier – Photos © Bertrand Perret Marc Fraysse (Président Parlement & Territoires, ancien député), Virginie Jean (Université Lyon III), Marc Jean (Com 1 Conseil) Tanguy Auclair (Mandarine Promotion), Karine Gaudinet-Guerin (Projexia), Pascal Auclair (Ma Santé) Sophie Vaisselet (ambassadrice The Village), Jean Rodolphe Guigonnet (directeur Porsche Lyon), Hugo Toubin (Instituts Carlance), Sophia Jeannot (Lyon People) Vanessa Bermudez (Institut de beauté Estetik), Stéphanie Durand (cabinet dentaire de Jonage) et Maria Simonetti Virginie Desportes (Club Med) René Lambert (Ancien maire de Francheville), Jacqueline Dray et Manuel Carrion
91 • mai 2023 • lyon people
Charlotte Lamundo, Franck Hernandez, Cyrielle Aulagne (Franck Hernandez) Christopher Nania, (Team Tex), Julie Nania (Babyshop Online), Carine Toubin, Hugo Toubin (Instruit Carlance) Xavier Leguillermic (Club Med), Sophie Vaissellet (ambassadrice The Village), Ophélie David (Championne de skicross), Virginie Desportes (Club Med), Nicolas Rudancic (directeur The Village) Jean Rodolphe Guigonnet (directeur Porsche Lyon), Harmony Valiente (Rovitex), Valérie et Franck Savolle (FKS Consulting) Monique et Lionel Gautier Chloé Billier (immo.billier) et Valérie Billier-Vourlat (Valimmogestion) Lou Brosse (Kaporal) et Sabrine Perrier (Maison Perrier) Xavier Leguillermic (Club Med) Franck Chapon (Give Sens), Christophe Gerbaud (CPG assurances) Jennifer Weber (PCB) et Stéphanie Guin (Métropole de Lyon) Olivier Rimbault (pôle marque ESF) Corinne Sassot-Bottoli (Experial immo), Corinne Paris (CPG assurances), Sophie Geordy (Air France), Karine Chapochnik (Chapcom Media), Stéphanie Gagnaire (L’Immobiliaire) Le photographe Pascal Fayolle (Bestimage), Catherine Levivier Élodie Catallo (Easy Jet France) et Djamilla Chakri (Axima)

LES COMMERÇANTS DE VIENNE FONT

LEUR SHOW

SOUS LES SUNLIGHTS DES TROPIQUES

Plus d’un an après avoir enthousiasmé la salle Le Manège, l’association Vienne Atout Commerce était de retour pour la 4e édition de « Vienne fait son show ». Un cru placé sous le soleil des tropiques.

On savait l’événement propice à la chaleur humaine, aux échanges et à la mise en valeur de l’économie locale. Mais après plus d’un an d’absence, l’association Vienne Atout Commerce animée par la présidente Corinne Paris aura largement rehaussé le curseur, de façon à faire monter la température. En effet, après avoir abordé les thématiques du cinéma ou du cirque, l’événement « Vienne fait son show » a choisi de se laisser porter par les premières chaleurs du printemps. Mieux, l’association et ses 200 adhérents ont décidé

Merci à nos partenaires

d’emporter les invités « sous les sunlights des Tropiques ». Une thématique radieuse pour cette 4e édition à nouveau placée sous le signe du divertissement. Et puisqu’en ces temps-là, comme put le chanter Gilbert Montagné, « ça fait quelque chose de magique », d’assister à ces deux jours de festivités, au travers desquels la soirée de gala comme la soirée événement furent propices aux défilés de mode et autres démonstrations du savoirfaire des artisans. De quoi réchauffer la salle et respecter ces paroles. En pareil instant, « y’a rien à faire qu’à rêver ».

Apéri’Klub / Boullu & Associés / ByMyCar / CPG Assurances / Depil’Tech / Faure Tourisme / Ibis Hôtels / Internet Rocket / La Scarpetta / Le Coin du Pain / Lidl / L’Opticien Bailly Peyrache / Numerik’s / Perform Academy / Toutatissimmo

Avec la collaboration

Actua Drone / Cavinéa / Hanene Beauté Création / Centre de danse Jeanmougin / Cirque

Imagine /Declerck Traiteur / Eclat singulier / Eric Lee / Flore Nature / Graph & Lign / Gwen

Dumoulin Photographe / Havana Club / Histoire de Glaces / Inflorescence / Intermarché / Le Boudoir d’Addict’R / Le Dauphiné / M. Chapoutier / Miss Curvy / My événement Signature / Onya Communication / Pago / Terre de Running / Trype / Vitis Vienna / Burotech / Amicale HCR

Avec le soutien de : Ville de Vienne / CCI Nord Isère / Vienne Condrieu Agglomération

lyon people • mai 2023 • 92 PEOPLE EVENTS 8 lp
Texte : Morgan Couturier - Photos © Alexandre Moulard et Laurent Licari Thierry Kovacs, maire de Vienne, entouré de Corinne Paris (CPG Assurances), et de Daniel Paraire (Ancien président CCI Nord Isère) Le magicien Eric Lee

Fabien Kraehn, maire d’Echalas, entouré d’Ingrid Chapuis (Sigma Architecture), Marilyne Silvestre (Adjointe au maire de Vienne), Corinne Paris (organisatrice, CPG Assurances), Martine Faita (Maire de Pont-Evêque), Pascale Besch (DG adjointe CCI Nord Isère) et Virginie Novotny (Directrice générale CCI Nord Isère)

Les partenaires de la soirée de gala autour de Corinne Paris, présidente de Vienne Atout Commerce, Thierry Chalencon (Internet Rocket), Jérôme Trémouillhac (buy mycar), Nicolas Satin (ApériKlub), Lucie Barge (Performancademy), Philippe Masson (Boullu associés), Thierry Yerdamiam (Toutatissimo), Nafa amalou (Coin du pain), Bérenice (Faure tourisme), Hervé Peyrrache (Optique Bailly Peyrache), en présence de la députée Caroline Abadie

et Virginie Novotny

• mai 2023 • lyon people Rolland Thomas, Bruno Burel (Declerck traiteur), le magicien Eric Lee, Jean-François Ganan et Bergio de la commission show

93
Marjorie Brocal et Yasin Topa (élus CCI nord Isère), Thibault Richard (Président de la Fédération du BTP Nord Isère), Corinne Paris (organisatrice, CPG Assurances), Christophe Carron (Président CCI Nord Isère), Emmanuel Breziat (Délégué Général MEDEF Isère)

LES MAUVAIS GONES

VINCENT ELBAZ, PARRAIN DU FESTIVAL

Àl’occasion de la 5e édition de son festival

Les Mauvais Gones, Arnaud Thomas a emporté son public sur les traces du Loup de Wall Street. Un film culte et déjanté, propice à l’enrichissement de sa communauté. L’homme aura douté, exprimé quelques inquiétudes sur le bien-fondé de la diffusion de ce film hors norme. Le Loup de Wall Street est-il vraiment un film de gangsters ? À n’en pas douter ! Le public présent à la projection pourra en témoigner : l’escroc notoire Jordan Belfort et sa bande sont bien des bandits

déjantés. « C’est un film qui m’a marqué », se sera ainsi justifié Arnaud Thomas, à l’heure de lancer l’une des plus belles réussites de Martin Scorsese, « son réalisateur préféré ». « Voir un de ses films sur grand écran, c’est toujours une fête pour moi. On est dans l’aboutissement du bon cinéma », poursuivit le fer de lance des Mauvais Gones, parrainés cette année par le comédien Vincent Elbaz. 700 spectateurs ont été accueillis durant 5 soirées au cinéma UGC Confluence.

PEOPLE EVENTS 9 lp
lyon people • mai 2023 • 94
Texte : Morgan Couturier Photos © Saby Maviel et Fabrice Schiff Le festival est soutenu par la Région Auvergne Rhône-Alpes, représentée par Pierre Oliver, maire de Lyon 2 Nathalie Salado (NS Lapidaire) et Franck Trichot (SNS 69) Nicolas Ciolfi (le Blindcat), Frédéric Noblet (Novotel Ibis Gerland) et Fabrice Ariza (le Blindcat) Chiara Thomas, Greg Defaveri (Green Star Services) et Maud Fuentes (Mode F Coiffure) Jean-Michel Monjal, Claude Barbet, Grégory Chambrial, Martin Barbet, Claire Desboudard et Damien Bastianini (Maison Barbet) Anaïs Burnichon, Rémi Simon, Coralie Cardon et Ghyslaine Guillermin (Agamy Vilavigne) Sophie David et Esther Serclerat (Les Voiles du Grand Large) Nicolas Gallet (Voilà Voilà) et Renaud Burloux (Radio Scoop) Maitre Marie Frisch (Frisch Avocat), Johann Guillet et Alexane Nguyen (Novances)
ÉVÈNEMENT À LYON FERMETURE DU MAGASIN DESTOCKAGE L’activité continue... Retrouvez nous sur notre site WWW.BILLARDS-RIVET.COM BILLARDS RIVET - Fabricant depuis 1913 36, rue Auguste Comte - Lyon 2e T. 04 78 37 39 51 contact@billards-rivet.com DÉCORATION ACCESSOIRES Queues, Bouliers, Luminaires, etc.
PEOPLE EVENTS 10 lp lyon people • mai 2023 • 96
Alexandre Jeannerod (EuroSono) entouré de son équipe, Humphrey, Fred, Alexandre, Stéphan, Joris, Nolwenn et Arthur Simon Medina (Musée des Confluences), Alexandre Jeannerod (EuroSono) et Simon Adjedj (Book My Music) Maylis Aussedat et Elise Dupuy (L’Embarcadère) Catherine Descours (Descours Events) et Anne Prost (Anne Prost Organisation) Lucas Tournelle, Adrien Blandin et Romain Durand (Le Permis Libre) Agathe Trignat (Inextenso), Sébastien Steyaert (Auvergne Rhône-Alpes Entreprises) et Stéphanie Thery (Inextenso) Nathalie Vallet (Diabolo), Valérie Kern (Warwick Reine Astrid) et Laura Gerbet (GL Events) Catherine Parmentier et Manella Goulamaly (IAE Lyon III) Emilie Levi (Les PEP) et Julie Viloing (Evolem) Anne Prost (Anne Prost Organisation), Valérie Kern (Warick Reine Astrid) et Marylène Burin (Magner Le Moment M)

Musée des Confluences

UNE NUIT SANS FAUSSE NOTE POUR

EUROSONO

Événement à la fois musical et culturel, la troisième édition de Résonances a sublimé une nouvelle fois le décor du Musée des Confluences. Une performance artistique rendue possible par l’association de Book My Music et du groupe EuroSono.

C’est un fait, la vie, c’est plus marrant, c’est moins désespérant, en chantant. En chanson aussi, pourrait-on dire, à mesure que les éditions des soirées “Résonances” viennent à prouver la magie de la musique. Car si à ce jeu, Book My Music et son maître d’orchestre, Simon Adjedj, sont de formidables créateurs d’ambiance, leurs choix musicaux ne cessent d’être exaltés par ce cadre somptueux qu’est le Musée des Confluences. Un décor de choix, bercé par les notes de guitare, de violon et de piano, que le groupe EuroSono d’Alexandre Jeannerod sut sublimer à sa façon, surélevant notamment la scène centrale sur deux niveaux, en plein centre de l’espace Cristal. De quoi prouver la force de ce mariage à trois, dont l’association vient renforcer la... résonance de l’événement.

97 • mai 2023 • lyon people
Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel Simon Medina (Musée des Confluences), Alexandre Jeannerod (EuroSono) et Simon Adjedj (Book My Music) Adrien Askew et Amélie Heydecker (Rooftop 52) Simon Medina (Musée des Confluences), Sandrine Richard (Banque Populaire AuvergneRhône-Alpes et son époux Stéphane Julien Berbottino (Extravagance Traiteur) et Stéphanie Barge (La Fée Soirée) Isabelle Paris et Florent Viala (Groupe La Poste) Gustavo Morelo (Book My Music), Justine Chieze, la pianiste Clara Cahen et Thomas, musiciens (Book My Music) Corentine Fleury (L’Ascensoir), Benjamin Davy (Mapièce), Anouk Atlan (L’Ascensoir) et Lisa Soucha (Fin Pallet) Edouard Pellet, Ambre Tibonnier (Fin Pallet), Baptiste Pignol (Pignol Lyon), Lisa Soucha et Charlotte Trichelieu (Fin Pallet) Chloé Floriot (Aliris Events), Gaëlle Erbmann (Groupe My Music) et Anne Lavoillotte (Conservateur) Marie-Pierre et Dominique Sabot (Air-France)

MARIAGE

15/04/2023 – Ghislaine Delille et Salvatore Li Vigni (dit Toto)

DISPARITIONS

Dans nos intentions de prière, Monsieur Florian Laurent Colatosti (1), fils de Fiorello Colatosti et frère de Vincent (ICEO) ; Madame Jacqueline Cuilleron, maman du chef Grégory Cuilleron ; Madame Gisèle Duhil de Bénazé, maman de Denis, fondateur de l’IDRAC Lyon ; Monsieur René Richard du Montellier, papa de Catherine et Franck ; Madame Daphné d’Arcy, ancien président du conseil d’administration du Laboratoire Aguettant. Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection.

NOMINATIONS

GENDARMERIE NATIONALE

Après avoir fait son adieu aux armes et transmis son commandement au général Christophe Marietti, le général Laurent Tavel a pris ses fonctions au sein du groupe Vicat ou il a désormais la charge de la sécurité et des RGPD. Il va ainsi retrouver au sein du groupe cimentier le général Philippe Loiacono, ancien gouverneur militaire de Lyon, actuellement en Mauritanie.

UNION DE LA SOMMELERIE FRANCAISE

L’Union de la Sommellerie Française (UDSF) et ses adhérents ont le plaisir d’annoncer la nomination de Fabrice Sommier en tant que président de l’association. Ancien DG du groupe Georges Blanc, Fabrice Sommier succède à Philippe Faure-Brac, à la tête de l’association depuis 7 ans.

DISTINCTION

JACQUES CHANUT

Figure du monde du BTP, Jacques Chanut s’est vu remettre les insignes d’officier de la Légion d’honneur par Patrick Bernasconi en présence de nombreux entrepreneurs et présidents de fédérations. Le groupe SMA BTP s’est dit « fier de cette distinction qui honore un entrepreneur engagé au service de la construction et du logement qui porte notre mutuelle d’assurance au cœur de l’écosystème. »

TRAVERSÉE DE LYON LE SHOW DES VÉHICULES DE COLLECTION

La 17e édition de la Traversée de Lyon s’est déroulée dimanche 16 avril et a retrouvé son lustre d’avant covid. L’occasion pour les passionnés de se rassembler. 530 voitures « old school » et une quinzaine de solex et mobylettes du club « Sol’ex Roll » étaient au rendez-vous. Pour intégrer le défilé, les engins devaient afficher 25 ans minimum mais Jean-Pierre Benozillo a également accepté les véhicules de prestige. Le thème de cette édition : les murs peints de Lyon. Les participants se sont donc élancés depuis la Tour de Salvagny dès 9h30 et ont parcouru une quarantaine de kilomètres à travers la capitale des Gaules. Les automobilistes ont d’abord pris la direction de Tassin et sont revenus place Bellecour pour traverser le pont Lafayette, le quai Victor Augagneur puis le quai Claude Bernard. Ils ont ensuite remonté l’avenue Berthelot jusqu’au boulevard des Tchécoslovaques, avant de descendre le cours Franklin Roosevelt et le pond Morand. Enfin, les participants sont montés jusqu’à la Croix-Rousse pour redescendre du côté de Vaise et rentrer à la Tour de Salvagny, aux alentours de midi, pour participer au concours d’élégance. « C’est un coupé Volvo p1800 S de 1967 qui a remporté la première place », indique le fondateur de la TDL. La 2e place a été attribuée à une Devinci, la 3e à une Citroën Le Patron, la 4e à une Floride de 1960 et la 5e à une Ford de 1937. Une vingtaine de voitures ont défilé pour tenter de se retrouver sur le tapis rouge.

> Reportage complet sur lyonpeople.com

lyon people • mai 2023 • 98
MONDAIN
CARNET
lp 1

Je préfère les produits de ma région

Quand Brigitte achète les légumes de Sébastien, producteur de notre région, elle partage avec lui le goût du bon et du local.

Retrouvez les produits MA RÉGION, SES TERROIRS dans vos magasins et sur vos marchés.

maregionsesterroirs.fr

La Région Auvergne-Rhône-Alpes 2022 ©Photo : JB Gautier | Dilo
BOUTIQUE TAG HEUER LYON 102 RUE DU PRÉSIDENT EDOUARD HERRIOT, 69002 LYON *Photographie retouchée
LA COURSE NE S’ARRÊTE JAMAIS

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