LES LYONNAIS DE TURIN dossier spécial
– 2024
La saga Vatel
N°249 – Mai 2024
FABRIQUÉE AVEC LA TECHNOLOGIE ROXKINTM
MAÎTRE DES MAT É RIAUX
NOTRE ART DE VIVRE EST-IL RÉAC ?
Il y a quelques jours, au cours d’un dîner improbable chez des amis communs, je me suis fait agresser par un ex-élu de gauche. À bout d’arguments, il m’a traité de dangereux réactionnaire. L’insulte suprême.
C’est vrai que je suis de ceux, comme beaucoup, qui constatent que l’évolution du monde dans lequel nous vivons ne va pas dans le sens du progrès.
C’est vrai que je pense que l’École est la mère de toutes les vertus et qu’il est dommage de l’avoir confiée à des maîtres idéologisés et de surcroît à la culture générale affligeante chez la plupart d’entre eux.
C’est vrai que l’écriture inclusive prônée par de nombreux universitaires et par les wokistes constitue un danger pour notre langue. Pire que tout, je soutiens le goût du savoir, le goût de l’effort, le goût de l’excellence qui se sont perdus corps et biens. J’ai, malheureusement pour moi, toujours préféré Camus à Sartre, Aron ou Revel à Piketty, Bonnard à Basquiat, Michel Audiard à Sébastien Jacquot, Jacques Brel à Nique ta mère et Aznavour à Grand Corps Malade, Sempé à Siné, Desproges aux « humoristes » de France Inter, Finkielkraut à Cohn Bendit, Gérard Collomb à Grégory Doucet, Israël au Hamas... À la différence de Jack Lang, j’ai toujours considéré les tags sur les murs des villes comme du vandalisme et non pas de l’Art Oserais-je dire que je préfère une côte de bœuf saignante à un insipide tofu aux carottes rôties ?
Si j’ajoute que les discours fumeux sur la voiture électrique ne m’ont jamais convaincu, pas plus ceux sur les éoliennes ou les panneaux solaires, mon compte est bon. Surtout, que je préférerai toujours, bien sûr, le bon sens et l’intelligence des agriculteurs à la bêtise satisfaite des petits hommes verts. Cerise sur le gâteau, je suis de ceux qui pensent que l’immigration sans véritable intégration emmène la France et accessoirement l’Europe à la catastrophe et, à la différence de mes conscrits soixante-huitards, j’ai toujours considéré que la drogue, la pornographie, la violence, accessibles aux plus jeunes allaient fabriquer un certain nombre de monstres.
Je déteste évidemment la formule « celles et ceux » et pense que les hommes et les femmes sont complémentaires et non pas équivalents.
Ça commence à faire beaucoup, vous en conviendrez. Il fut un temps où je me sentais bien seul ; aujourd’hui l’immense majorité des Français pensent ainsi. À l’exception, bien sûr, de ceux qui voient des réacs partout. Ainsi, les Français seraient-ils tous ou presque devenus réactionnaires !
Pour moi, un « réactionnaire », c’est tout simplement quelqu’un qui se méfie de « l’air du temps » que veulent nous faire respirer les beaux esprits de la bien-pensance d’aujourd’hui. De beaux esprits qui rêvent de nous faire prendre leurs lanternes pour des Messies.
Jean-Marc Requien
TOUS LES JEUDIS
SOIRÉE DJ, « on danse de 20h à minuit »
7, place Kléber - Lyon 6e T 09 86 47 13 30
Ouvert 6/7 de 7h30 à minuit (samedi 8h-21h, fermé le dimanche)
café - brasserie - After-work
Restaurant - brasserie
1 cocktail offert si vous dînez de la part de Lyon People
Formules dîner du mardi au samedi soir avec 10%* de remise sur votre menu complet entrée + plat + dessert (à choisir parmi l’ensemble de notre carte) et café ou thé offert en fin de repas
Tous les jours à déjeuner et à dîner Sole meunière selon arrivage 31, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e T 04 78 89 51 21
Ouvert 7/7 de 8h à 23h (lun : 8h-15h et dim : 8h-15h30) www.le-rivegauche.fr
LES LYONNAIS DE TURIN
Lyonpeople.com n°249 - Mai 2024
Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler
Couverture : Les Sebban, père et fille par Saby Maviel
Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com
Directeur de la rédaction Marc Engelhard
Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com
Rédacteur en chef adjoint Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com
Journalistes Fanny Suteau, Christian Mure
Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com
Directrice des annonces légales Sophie Bardol - sophie.bardol@lyonpeople.com
Directrice de clientèle Sophia Jeannot - sophia@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43
Directrice du TOP 500 des Lyonnais Clémence P.
Assistante de direction Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com
Assistante commerciale Adèle Rochas - adele@lyonpeople.com
Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com
Photographes Saby Maviel, Jean-Luc Mège, Alexandre Moulard, Karine Bourgain, Fabrice Schiff Bertrand Perret et Lola Pelotier
Ont collaboré à ce numéro Laurette, Jocelyne Vidal, Alexandra Carraz, Odile Mattei, Philippe Lecoq, Jacques Bruyas, Jean-Marie Nauleau et Christian Mure. Diffusion Agence Coyote Diffusion
Ce magazine est disponible gracieusement en version numérique à partir du site lyonpeople.com
Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 177 160 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.
100 000 lecteurs tous les mois
Etude Médiamétrie 05/2005 Lyon People est certifié par 139, rue Bugeaud - Lyon 6e Tél. 04 72 82 97 78
LE GRAND MACHON DU LOU UNE 5E ÉDITION ÉTOILÉE ET POPULAIRE
Cinq ans déjà que la sauce a pris, sans jamais n’avoir laissé les participants sur leur faim. Tous, ou presque, ont d’ailleurs leurs propres souvenirs et cette anecdote croustillante fascinant de nouveaux adeptes. « Il y a un mouvement positif qui est en marche », confirme Maxime Caminale, l’un des instigateurs de ce rendez-vous, initié en 2017, avec Claude Barbet, Yannis Rousseau et Lionel Barrière. Dans le sillage du plus grand mâchon du Monde, cette tradition culinaire semble même retrouver tout son prestige, en atteste l’engouement suscité par l’événement, pour lequel les 1500 tickets d’entrée s’arrachent comme des petits pains. En attendant de viser plus haut et de concrétiser le rêve d’un... grand mâchon organisé sur la pelouse du Matmut Stadium, l’événement va donc se concentrer sous le préau de la Brasserie du Lou Rugby, fort d’une recette immuable. Pour cette 5e édition, le plus grand mâchon du Monde entend mettre les petits plats dans les grands, avec pas moins de quatre meilleurs ouvriers de France réunis en cuisine : Gilles Reinhardt et Olivier Couvin de la maison Bocuse, mais aussi Christian Têtedoie et Jean-Paul Pignol, accompagné de son fils Baptiste. Le rendez-vous promet de combler
quelques papilles, avec un prix limité à 32€, dont le contenu ouvre pourtant la voie à une dégustation royale. Au menu : la fameuse quenelle de homard sauce champagne de l’Auberge Paul Bocuse, du poulet au vinaigre de la maison Têtedoie ou de la tarte écossaise de la famille Pignol, sans oublier les fromages de la Mère Richard. « L’année des Jeux Olympiques, on voulait des cols bleu blanc rouge », justifie-t-on, alors qu’un gros clin d’œil sera fait aux Olympiades. Les arguments culinaires étant nombreux, les organisateurs n’en occultent pas pour autant, le but ultime de ces dégustations matinales : reverser toutes les recettes à deux associations : Docteur Clown et 111 des Arts. Après avoir réuni près de 30 000€ l’an passé (pour les Étoiles Filantes et SOS Prema), le plus grand mâchon du monde aspire ainsi à nourrir de nouveau cette cagnotte solidaire et à améliorer le quotidien des enfants malades. Un « côté générosité », que l’on peut enlever aux réjouissances. Ici, tout le monde est à la fête ! MC
Plus grand mâchon du monde
Samedi 1er juin 2024, à partir de 8h Brasserie du LOU Rugby 353, avenue Jean Jaurès – Lyon Gerland Tarif : 32€ le menu
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AGENDA
Musée des Soieries Bonnet
Exposition Yves Saint Laurent
À partir du 14 mai 2024, le Musée des Soieries Bonnet (Direction : Anne-Sophie Secondi) accueille une exposition sans précédent dans l’Ain : « Yves Saint Laurent, L’Audace ! » L’occasion de plonger dans l’univers saisissant du grand couturier à travers une sélection exclusive de ses créations emblématiques (plus de vingt pièces exposées). Cette exposition révèlera en effet au public le style audacieux, libre et intemporel d’un couturier qui a consacré sa vie à magnifier la beauté des femmes.
Musée des Soieries Bonnet
55, rue Marcel Grillet - 01650 Jujurieux (Ain)
Le diffuseur du mois
BAROCCO RISTORANTE 13, rue du Garet- Lyon 1er
Difficile de parler d’une voiture qui laisse sans voix.
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Nouveau design, nouvelles performances, avec une autonomie allant jusqu’à 678 km. Pour des sensations encore plus électrisantes.
Centre Porsche Lyon Nord 4 Chemin des Anciennes Vignes 69410 Champagne-au-Mont-d’Or Tél. : 04 72 72 08 38 lyon-nord.centreporsche.fr
0 g CO2/km Taycan Turbo S (27/03/2024) – Valeurs WLTP : Conso. électrique combinée : de 17,9 à 20,5 kWh/100km. Plus d’informations sur le site www.porsche.fr
Pensez à covoiturer #SeDéplacerMoinsPolluer
LYON PEOPLE
PARTENAIRE DE LA LUTTE CONTRE LE CANCER
Chaque mois, notre magazine accompagne et médiatise des évènements caritatifs destinés à récolter des fonds destinés à la recherche contre le cancer ou Alzheimer. Voici les deux prochains rendez-vous que nous vous encourageons à soutenir.
Texte : Fanny Suteau et Marco Polisson - Photos Lyon People et DR
COURIR POUR ELLES RALLYE DU CŒUR
Pour célébrer son 15e anniversaire, la course solidaire contre les cancers féminins se tiendra pour la première fois au Grand Parc de Miribel Jonage, le jour de la Fête des Mères. Depuis 2010, l’association, fondée par Sophie Moreau, a permis de récolter 2,6 millions d’euros pour financer ses actions. D’abord ses actions de prévention avec la promotion d’activités physiques et sportives. Mais aussi ses actions de soutien aux femmes en soin, avec le financement de six programmes d’Activité Physique Adaptée (APA) et d’interventions psychocorporelles en unité de soins palliatifs. Courir pour Elles répond ainsi directement aux besoins de plusieurs centres hospitaliers et autres structures de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Nouveau site, nouveau parcours. Après de nombreuses années passées au Parc de Parilly, Courir pour Elles va s’installer cette année au Grand Parc de Miribel Jonage avec un tout nouveau parcours, dimanche 26 mai 2024. Le parc, situé à moins de 15 kilomètres de la Part-Dieu, est accessible à vélo, en transports en commun et en voiture, avec la mise à disposition de grands parkings. Les participants peuvent s’inscrire dès à présent pour participer à la course de 10 km ou à celle de 5 km, à effectuer en marchant ou en courant. Des formats mixtes audioguidés et connectés leur seront notamment proposés. « L’occasion de découvrir et de profiter d’un environnement unique et de nouveaux parcours au bord du lac où vous allez en prendre plein les yeux », souligne l’association. Pour rappel, 433 000 cancers sont découverts en France chaque année, à l’origine de 157 400 décès en 2023. L’OMS recommande donc de pratiquer au moins 30 minutes d’activité physique quotidienne pour limiter le risque de développer un cancer. FS
> Pour s’inscrire à la 15e édition de Courir pour Elles : www.courirpourelles.com
Plus de 250 équipages sont attendus pour la 3ème édition de ce grand rassemblement automobile dédié à la collecte de fonds pour la recherche sur les cancers pédiatriques. 100% des sommes récoltées vont à la recherche. Organisé le temps d’une journée, il réunit des enfants malades du cancer et des propriétaires de véhicules d’exception. Des équipages qui partent en duo, cheveux aux vents, pour une balade mémorable. Au niveau national, le concept existe depuis 2017 : 14 rallyes ont été organisés et 3 millions d’euros récoltés. Pour les petits guerriers et leur famille, cette journée hors du temps est une pause bienvenue dans leur combat quotidien contre la maladie. Et c’est gagnant-gagnant avec les pilotes qui partagent l’habitacle de leur Porsche ou Aston Martin pour une balade qui constitue « le plus beau moment de la journée ».
Un plateau de 250 véhicules anciens et modernes. Les pilotes engagés ne se contentent pas de mettre leurs joujoux à disposition des enfants. Ils sont les fers de lance de la collecte de dons, en sollicitant leur réseau et leur entourage pour qu’ils « investissent » ou parrainent l’équipage qu’ils forment avec leur petit guerrier. Très souvent, la relation perdure après l’évènement, le pilote allant parfois chercher son petit copilote à la sortie de l’école, comme ce fut le cas entre Bernard et Jules. Imaginez son smile... Après le château de Nicolas de Tavernost, l’an dernier, le Rallye du Cœur fera escale au château de Beauchamp à la Chapelle de Guinchay le samedi 1er juin 2024. La propriété du restaurateur Stéphane Jorcin (Les Enfants terribles) est une place forte de l’event automobile et accueille notamment chaque année le Beaujolais Car Events et le rassemblement européen Audi R8. Lyon People sera de la partie. MP
> Faites un don sur l’équipage de votre choix en cliquant ici : lerallyeducoeur.com/lyon/equipages/
LA MAROQUINERIE BARRET EMPORTE LA MARQUE SAMSONITE DANS SES BAGAGES
Depuis près d’un demi-siècle, la maroquinerie Barret travaille en partenariat avec la marque Samsonite, leader mondial sur le marché du bagage, qui propose des produits toujours plus innovants pour répondre aux attentes de tous les voyageurs.
Texte : Fanny Suteau – Photos © Saby Maviel
Innovation, légèreté, robustesse et durabilité », tels sont les mots employés par Alexandra Le Creff, directrice de la maroquinerie Barret, pour caractériser les produits Samsonite. Valises, accessoires de voyage, sacs à dos ou encore, portedocuments, la boutique, située à l’angle de la rue de Brest et la rue Grenette, offre à ses clients tout un espace de 100 m2, dédié à la marque. L’établissement de 300 m2 dispose ainsi d’un très large éventail des produits Samsonite, pour le voyage comme pour le business, mais aussi d’une gamme spéciale dédiée aux enfants, avec des petites valisettes.
LES INCONTOURNABLES DE SAMSONITE
Parmi les produits phares de la marque, la maroquinerie Barret propose à ses clients la gamme Proxis, conçue à base de RoxkinTM, un matériau multicouche exclusif développé par Samsonite. Cette gamme spécifique, fabriquée en Europe, est garantie 10 ans.
« C’est une nouvelle génération de bagage, c’est le meilleur produit actuellement sur le marché, très léger et très robuste », assure Alexandra Le Creff. Valise en coque rigide ou valise en toile, tout le monde pourra trouver son bonheur et repartir avec le produit adapté.
« Nous avons un large choix de bagages pour tous les types de voyageurs, puisque chaque voyage est différent d’un client à l’autre », indique la directrice.
DES PRODUITS DE QUALITÉ
« La marque Samsonite est leader sur le marché du bagage, parce qu’elle propose des produits toujours plus innovants et technologiques », souligne Alexandra Le Creff. Ils sont testés en amont pour garantir leur qualité, et leur prix varie en fonction du matériau utilisé. Il faut compter environ 180€ pour un bagage en toile, 700€ pour des valises en aluminium. Samsonite dispose également de plusieurs gammes avec différentes tailles, pour les petits, moyens et grands séjours. Une valise peut mesurer entre 45 et 86 centimètres.
UN DEMI-SIÈCLE DE PARTENARIAT
Si cela fait 100 ans que la maroquinerie Barret s’impose comme la spécialiste du bagage en Presqu’Ile, cela fait près de 50 ans que l’enseigne travaille en collaboration avec Samsonite. « De décennie en décennie, la marque propose des produits de plus en plus évolués », confie-t-elle. Année après année, ce partenariat s’est renforcé, faisant de la maroquinerie l’un des 5 ambassadeurs 2024 de Samsonite. « Il y a vraiment un travail commun entre nous, ce qui nous permet d’offrir quelque chose d’unique aux clients », conclut Alexandra Le Creff.
Audi SQ8 e-tron
Un écrin à l’atmosphère dynamique et élégante
Consommation électrique combinée : 28,9–26,6 kWh/100km. Émissions de CO2 mixtes : 0 g/km.
Nouvelle Audi SQ8 e-tron : consommation mini/maxi en cycle mixte (kWh/100 km)* : 28,9 - 26,6. « Tarif » au 06/02/2023. Valeurs susceptibles d’évolution. Pour plus d’informations, contactez votre Partenaire. Depuis le 1er septembre 2018, les véhicules légers neufs sont réceptionnés en Europe sur la base de la procédure d’essai harmonisée pour les véhicules légers (WLTP), procédure d’essai permettant de mesurer la consommation de carburant et les émissions de CO2, plus réaliste que la procédure NEDC précédemment utilisée.* Selon confi guration. Volkswagen Group France SAS, 11 avenue de Boursonne Villers-Cotterêts, RCS SOISSONS 832 277 370. Publicité diffusée par le concessionnaire CENTRAL AUTOS enregistré à l’Orias sous le n°7032704 en qualité d’intermédiaire en opération de banque à titre non exclusif de VOLKSWAGEN BANK. CENTRAL AUTOS - Société par Actions Simplifiée au capital de 1 024 200,00€ - 49 bis boulevard Lucien Sampaix - 69190 Saint-Fons.
Lyon
GALERIE
PHILIPPE BETTAN EXPOSITION
ELHAM ETEMADI
Aida Mojallal nous propose une exposition inédite à Lyon, consacrée à l’artiste Elham Etemadi.
Imaginer et y croire» est le titre de l’exposition qui résume parfaitement la philosophie de la directrice artistique de la Galerie Philippe Bettan. Aida Mojallal, née à Téhéran, prépare une maîtrise sur le marché de l’art après ses études à Téhéran, Manchester, à l’école Emile Cohl et l’université Lumière Lyon II. Elle redonne déjà de la couleur et de la vie aux murs de la galerie avec les œuvres en art moderne comme Bernard Buffet, Claude Venard, François Fiedler et en art contemporain comme JonOne, Sumsak Hanumas « L’actualité est triste. Il
faut redonner de la lumière et de la couleur à la vie » est son mantra... Issue d’une famille de musiciens et collectionneurs d’art, lors de son arrivée à Lyon en 2010, elle acquit son premier tableau signé Jean Fusaro. Actuellement, elle prépare le catalogue raisonné de toutes les œuvres pour ses cent ans de ce dernier ! Son élue pour sa prochaine exposition : Elham Etemadi, une artiste franco-iranienne née à Shiraz, près de Persépolis, en 1983. Arrivée en France en 2010, elle a poursuivi ses études supérieures à Strasbourg, où elle a obtenu son doctorat en arts plastiques en 2018.
ELHAM ETEMADI :
UNE PEINTRE
FRANCO-IRANIENNE
INTERNATIONALEMENT
47, rue Auguste Comte - Lyon 2 Tél. 06 14 05 11 58 «
Ses œuvres dévoilent un travail empruntant d’une extraordinaire poésie et d’une grande liberté, explorant des thèmes qui sont chers à la jeune femme. L’amour, le jeu, la nature... Elham rêve... Elham dit qu’elle peint ses rêves et se sent beaucoup plus à l’aise avec les grands formats lui permettant de s’éloigner
de la toile et en même temps de l’examiner de près pour découvrir les capacités et potentiels de l’image en marche. Elle se confie sur sa peinture : « C’est en lisant «Le Bestiaire Cobra» que j’ai trouvé le courage de ne plus dissimuler mes propres émotions et de me libérer à travers des animaux dans mes peintures. Cobra est un groupe d’artistes qui s’est réuni à la fin des années 1940 à Paris et a grandement influencé mes recherches picturales. À travers leurs œuvres et leurs idées, j’ai appris à profiter des métaphores animales pour représenter l’être humain et exprimer directement ses sentiments profonds »
Ses œuvres ont été exposées dans diverses villes à travers le monde, notamment à Paris, Dubaï, Bruxelles, Istanbul, Bâle et Abidjan, dans des galeries telles que la Mey Gallery et la Bavan Gallery à Los Angeles, la WS Galerie en Suisse, la Gallery LaLa Land à Paris, la Bavan Gallery à Dubaï, la Art Object Gallery en Belgique, et bien d’autres encore.
Du 23 mai au 13 juin 2024
Vernissage jeudi 23 mai avec la préséance de l’artiste à partir de 18h
Galerie Philippe Bettan
Tableaux et objets d’art
DANI LARY ET SES
ILLUSIONS REVIENNENT À LYON
Célèbre magicien de la démesure, Dani Lary revient cette année sur scène accompagné de son fils Albert avec un spectacle d’un nouveau genre, intitulé « Magic Versaire Comment faire disparaître son père », alliant théâtre et magie sur la scène de la Bourse du Travail.
Un père, un fils, un loft et une fête d’anniversaire... Rien ne va se passer comme prévu au cours de cette soirée. Magic Versaire promet d’être une pièce de théâtre magique et plus intime, écrite et mise en scène par Dani Lary et Julie Noyat. Entre chocs des générations, duels, surprises et imprévus, ce nouveau spectacle saura ravir petits et grands. Avec un père illusionniste et une mère assistante de magicien, Albert Lary avait toutes les chances de tomber dans la marmite dès son plus jeune âge. Il n’avait que 7 ans lorsqu’il est apparu pour la première fois à la télévision, dans un numéro du Plus Grand Cabaret du Monde. Dès ses 18 ans, Albert a commencé à travailler au côté de son père, mais a également monté son propre
spectacle « Urban Magic ». Après plusieurs représentations à l’étranger, le trentenaire est revenu dans l’entreprise familiale et partage désormais la scène avec son père, d’abord avec la pièce « Tic Tac », puis aujourd’hui avec cette nouvelle création magique et pleine d’humour « Comment faire disparaître son père ? ». Un spectacle unique de grande illusion, caractéristique de Dani Lary, qui livre une nouvelle facette du magicien... Vous allez être surpris !
Magic Versaire
Comment faire disparaitre son père
Samedi 25 mai 2024
Bouse du Travail
205, place Guichard – Lyon 3e > Plus d’infos sur www.dani-lary.com
À LIVRES OUVERTS
“NOS ÂMES SOMBRES”
de Sarah Bordy
Le pitch de ce roman se suffirait à lui-même... Dévoré par l’ambition, Julien Georget, lieutenant de gendarmerie, rêve de faire ses preuves dans une affaire de meurtre qui ébranle la tranquillité de sa petite ville. Son adjoint, Dylan, travaillant sur une autre enquête en apparence anodine, fait resurgir sans le vouloir des mensonges et des secrets jusqu’ici bien gardés. D’autres drames se jouent derrière les façades des belles demeures de la ville. Les dits, les non-dits, les silences plus cruels encore que les confessions ou les cris de rage... Une auteure rare et d’autant plus précieuse que son style percutant se joue d’un riche vocabulaire qui nous entraîne comme une romance ou plutôt une fredaine assassine. Éditions du Gros Caillou / 420 pages / 20 €
“MAYRA OU LE BONHEUR DANS LA SECTE”
d’Alfred De Loyarac
Cet ouvrage relate l’épopée d’un architecte tombant amoureux d’une femme sous l’emprise d’un gourou hindouiste, plongeant ainsi dans une romance enflammée. Au cœur de ce tourbillon s’entremêlent spiritualité orientale et héritage chrétien, suscitant des défis existentiels et passionnels qui captiveront les lecteurs jusqu’à la dernière page. Alfred de Loyarac témoigne d’une maîtrise rare, d’un style direct et vraiment efficace et nous oblige à lire ce gros livre d’une traite. Chapeau l’artiste !
Éditions Le Lys Bleu / 472 pages / 25 €
Texte : Fanny Suteau – Photos © DR
Textes : Jacques Bruyas
“LA TOILE DES FEMMES”
de Soleyne Joubert
Ah le petit bijou... que voici un beau livre, touchant, émouvant, captivant et tout en colères retenues, en amours tues, en silences forcément coupables puisque parlant de cette déprime du post-partum d’une femme qui, délaissée par le géniteur de son enfant, ne reconnaît pas ce dernier comme tel... Dépression même plus que déprime, ensevelissement en aval de sentiments passés, et souvenirs confus d’un bonheur espéré mais à jamais enfui... la rage d’une mère en devenir malgré son déni... Un chef d’œuvre assurément.
Éditions M+ / 294 pages / 19,90 €
“PARFUM DE MYSTÈRE
EN BEAUJOLAIS” de Stephen Lamouille
Engagé malgré ses réticences pour résoudre le mystère qui rôde autour du domaine de La Fresnières situé à VilliéMorgon en plein cœur du Beaujolais, Stan se trouve mêlé à une intrigue qui rapidement le dépasse. Confronté à des croyances ancestrales, il tombe en même temps sous le charme de la vigne et de ses traditions, des odeurs de caves et des plaisirs du palais, des paysages enchanteurs, et jusqu’aux fragrances envoûtantes et redoutables de sa belle commanditaire dont il doit affronter le dangereux pouvoir de séduction. Loin des histoires villageoises traditionnelles que nous sortent force de folkloristes, Stephen Lamouille nous entraîne dans une spirale forcenée et nous conte une bien singulière histoire avec un art assuré du récit. Éditions Les Passionnés de bouquins / 380 pages / 19,50 €
L'EXCEPTIONNEL COMME STANDARD
Gamme Nouveau Lexus LBX : consommations mixtes combinées (L/100 km) et émissions de CO2 combinées (g/km) selon norme WLTP : de 4,3 à 4,8 L/100 et de 100 à 110 g/km. *Vivez l’exceptionnel.
Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo. Pensez à covoiturer.
Au quotidien, prenez les transports en commun. #SeDéplacerMoinsPolluer
Lexus Lyon, partenaire officiel de L’Open Parc du 18 au 25 Mai
Lexus Lyon Nord
6 Chemin des Anciennes Vignes
69 410 Champagne Au-Mont-D’Or
Lexus Lyon Sud
16-20 Rue des Frères Bertrand
69 200 Vénissieux
Lexus Lyon Nord et Lexus Lyon Sud, des concessions du réseau
LES 3 DÔMES DE JÉRÉMY RAVIER
UN CHEF AU SOMMET
En plein cœur de Lyon, du haut du huitième étage, le restaurant gastronomique du Sofitel Lyon - Bellecour offre une vue panoramique exceptionnelle, unique. Son nom Les 3 Dômes fait référence aux trois dômes contemplés à travers les grandes baies vitrées qui enlacent la salle à manger : les deux de l’Hôtel-Dieu et celui du clocher de l’ancien hôpital de la Charité construit en 1617.
Texte : Odile Mattei – Photos © Cherrystone
Ici se savoure le panorama et le repas. Prendre de la hauteur. Prendre le large loin du tumulte et de l’agitation urbaine. C’est la fleuriste Martine Bayard d’Amarylice qui signe la décoration florale du Sofitel Bellecour et notamment celle du restaurant gastronomique Les 3 Dômes. Fleurs fraîches posées sur chaque table en bois clair, des plantes vertes naturelles en pots et suspendues, un univers végétal sur fond de murs blancs, une douce lumière naturelle : ambiance propice à larguer les amarres ! Dans ce navire, s’en remettre à l’équipage de la cuisine et de la salle qui dessine un moment suspendu. Aux commandes, depuis deux ans, le chef exécutif, Jérémy Ravier. Entouré de 20
collaborateurs dont le second Thomas Levy, il propose une cuisine qui lui ressemble, sincère, juste, sans esbroufe, gourmande et généreuse. Avec Baptiste Etievant, chef pâtissier, ils jouent la même partition créative, savoureuse et épurée. Enfant, Jérémy regardait ses grands-mères préparer le repas dominical. Il s’imprégnait des bonnes odeurs des plats mijotés et se régalait au milieu des grandes tablées familiales si chaleureuses. Sans doute, le point de départ de son souhait de devenir cuisinier. Ses formateurs : Yves Bouchacourt, Pierre Orsi et Christian Lherm ! Ce chef discret aime la pêche, le jardinage et les espaces naturels, les soirées entre « potes » ou en
famille. Un équilibre dans sa vie personnelle qui lui donne l’énergie indispensable pour s’exprimer en cuisine.
UNE CUISINE GÉNÉREUSE, DANS L’AIR DU TEMPS, “IDENTIFIABLE” COMME DIRAIT PIERRE ORSI
Les nouveaux plats naissent régulièrement de lecture, à l’occasion sorties, d’échanges, trop rares fautes de temps, avec les producteurs ou au marché de gros à Corbas, cher à Christian Berthe. Eric Cecconello ancien chef, gérant de la société Fraîcheur & Qualité, fournisseur de fruits et légumes : « Jérémy est d’une simplicité, d’une humilité exceptionnelle. Rigoureux, il sait rapidement ce qu’il veut et s’adapte à un produit manquant contrairement à certains qui vous mettent la pression ! » Et de poursuivre : « Je dîne souvent aux 3 Dômes. Les plats sont recherchés, parfaitement cuisinés et décorés. Quel plaisir à chaque fois de découvrir en salés ou sucrés mes produits sublimés gustativement et visuellement. » La fleuriste Martine Bayard complète : « La vue est féerique, la cuisine raffinée, artistique et les desserts sont dingues, jolis, délicieux. Toujours de très bonnes surprises dans les assiettes. Que des ondes positives ici ! » Gourmand, créatif, Jérémy Ravier — récemment adoubé par les Toques Blanches Lyonnaises — s’applique à transformer un produit, à le décliner, à le sublimer. Donner du bonheur aux clients. D’ailleurs pour lui, le plus beau compliment c’est « un client qui revient parce qu’il aime ma cuisine ». Et ils sont très nombreux à grimper vers ce lieu emblématique lyonnais. Directeur depuis 2 ans du Sofitel Bellecour, l’énergique et enthousiaste Vincent Galoche, est en symbiose avec ses équipes. Le chef exécutif confirme : « Il me comprend, me soutient. Nous allons dans le même sens, la qualité, le beau, le bon, pour faire plaisir aux clients ». Ce métier passion, Jérémy Ravier le fera jusqu’au bout. Et peut-être qu’un jour, il prendra le large pour ouvrir un petit restaurant en famille.
Restaurant 3 Dômes
Sofitel Bellecour
20, quai Gailleton – Lyon 2 Tel 04 72 41 20 97
Ouvert du lundi au samedi, midi et soir
RENAULT 5
GEORGES BLANC, BOBOSSE ET MONSIEUR PAUL UN CLICHÉ MYTHIQUE REVISITÉ !
59 ans après l’iconique photo prise à la table du restaurant Val d’Isère, la charcuterie Bobosse a souhaité raviver les souvenirs de ce moment. Les protagonistes ont évidemment changé, mais la passion pour la cuisine, elle, paraît inaltérable. Surtout lorsque la réplique se joue le temps d’un repas, dans les cuisines de l’Auberge Georges Blanc.
Le temps a filé, conviant même certains à rejoindre les étoiles, plus brillantes encore, que celles habillant leur établissement. Puis au détour d’un cliché, tous semblent être ressuscités, comme si l’appareil sut capter leur âme, un matin de 1965, à la table du Val d’Isère, ce bouchon installé non loin des Halles. Paul Bocuse, René Besson, alias « Bobosse » et Georges Blanc y avaient leurs habitudes, leurs franches discussions et leurs blagounettes.
« Chacun racontait une connerie », valide Georges Blanc, cinq décennies plus tard. Depuis, ses amis se sont envolés, laissant le MOF honoris causa, comme seul garant de ces moments. « À l’époque, je n’avais pas les cheveux blancs », rigole le gastronome triplement étoilé, à l’heure de revisiter cette antique photo, accrochée sur un pan de mur de son auberge. « Elle est belle cette photo, on sent bien la complicité. Elle a fait le tour du monde », glisse-t-il encore, alors que le présent le ramène aux délices de cet instant passé. Un moment magique, empreint de joie et de plaisirs, comme aime tant en partager Pierre Couturier, figure contemporaine de la charcuterie Bobosse. « C’est un rêve de refaire cette photo », explique ce dernier. « Je voulais garder le côté blagueur de l’époque », glisse-t-il encore. Une note d’humour pour un raccourci évident : le troisième larron ne peut être que Laurent Gerra, lui l’humoriste,
Texte : Morgan Couturier - Photos © Lola Pelotierpris de passion pour les bienfaits de notre gastronomie. L’intéressé s’en amuse et nourrit son public de ses galéjades. Bingo !
“À TABLE, L’HISTOIRE CONTINUE TOUJOURS”
« On a des métiers parallèles, on veut donner du plaisir », justifie d’ailleurs l’intéressé, né sous la bienveillance de son hôte. « Il m’a vu naître », confirme-t-il, ses jeunes années ayant même été bercées sur les bancs de l’école, par une amitié sincère avec Frédéric Blanc, fils du seigneur de Vonnas. Plus loin, sur la place du marché, sa mère Nicole, assurait le service,
avant de libérer le jeune Laurent, pour que ce dernier puisse rejoindre la poudreuse des Plans d’Hotonnes, surveillé par son patron. « C’était émouvant », se souvient Laurent Gerra, dont le patronyme habille, aujourd’hui, le cinespace vonnassien. L’alibi est donc trouvé : l’imitateur peut prendre place, la tasse levée, en guise d’hommage à Monsieur Paul. Un rôle de choix, pour un cliché enivrant, où gastronomie oblige, aucun détail n’est négligé. Sarah Goupy, la belle compagne de Georges Blanc, veille d’ailleurs, à s’en assurer. Rien ne peut perturber cette mise en scène. Pas même la visite impromptue de Patrick Poivre d’Arvor et son sens de l’actualité. Le verre, la théière, la position du coude, tout doit coller. On ne rigole pas avec l’histoire. Ou plus tard. Dans les cuisines par exemple, lieu privilégié, choisi par Georges Blanc, pour célébrer ce nouveau moment d’histoire. On y parle... du passé. Des angoisses de Laurent Gerra, à l’amorce de son nouveau spectacle. « J’ai la trouille, il est dense », confesset-il. Une réplique plus tard, le stress est oublié. Le trio vient à parler de Johnny, « un brave type », dont le tube à succès, « vivre pour le meilleur », vient idéalement résumer ce déjeuner. Au dessert, l’affaire est entendue et la sagesse de mise. À Georges Blanc le mot de la fin, pour une réplique qui fera date : « on est des marchands de bonheur » !
CASA LULA
L’ÉTÉ VENU, ENTREZ DANS L’ARÈNE !
Attachés à la cuisine romaine, Aurélie Formichella et Blerimo Ismali s’illustrent depuis un an et demi, à la tête du restaurant Casa Lula. Avec l’arrivée des beaux jours, l’établissement, niché dans le 8e arrondissement, s’embellit, ouvrant la dégustation de ses plats italiens à la verdure d’une terrasse de 400 m 2 .
S’il se fait encore prier, l’été est bien là, au pas des portes, arrivant avec ses éclaircies et ses chaleurs appréciables. Naît alors cette envie de voyages et d’évasion, à toucher du doigt en un clin d’œil. Soit, qu’il en soit ainsi ! Depuis la rue Edouard Nieuport, le restaurant Casa Lula ouvre la voie à une première escapade...culinaire. À un petit coin d’Italie aussi, où ses propriétaires, les Transalpins Aurélie Formichella et Blerimo Ismali servent le meilleur de leur pays. À éplucher les retours des clients, comme un parfait guide de vacances, les remarques laissent ainsi apparaitre un réel exode, certains relevant une « impression de retourner en terres romaines ». Les origines de deux comparses aident forcément, bien que la sensation soit à trouver ailleurs. Dans ces plats typiques d’Italie, où la dégustation de Lasagne, de Girasoli, Spaghetti alle Vongole et autres pasta, se fait amoureusement.
UNE
TERRASSE PRIVATISABLE À SOUHAIT
Texte : Morgan Couturier - Photos © Alexandre Moulard et DR« Vous pouvez y aller les yeux fermés », soulignent les aficionados faisant fi des aléas météorologiques. Car la Casa Lula se construit à l’image de ses propriétaires, souriants et rayonnants. Les beaux jours arrivants, le restaurant laisse en effet, briller tous ses atouts. En premier lieu, cette terrasse de 400 m2 où près de 200 personnes peuvent se laisser tenter par cette tradition italienne des « aperitivo », campées sur des chaises en osier et l’esprit libéré par la verdure du site et ses deux terrains de pétanque (ou de molkky). Dès lors, si le cœur vient souvent à balancer entre les antipasti, les focaccia et autres beignets de fleurs de courgettes, le décor invite surtout à se désaltérer. À s’asseoir le long d’un bar sur tonneaux, fraîchement conçu pour siroter un Spritz. Toutefois, écouter la pétillante Aurélie conduit à d’autres destinations et donc à ces tables installées le long d’une belle mosaïque... sicilienne. Mieux encore, les habitués de la maison connaissent déjà la chanson. Ou plutôt la chorégraphie : savourer un ravissant Blu Spritz, assis au fond d’une balancelle. « Détente, fiesta et dolce vita », telle est la recette des lieux. Une belle idée de sortie. Ou de voyage, en quelque sorte !
Casa Lula
3, rue Edouard Nieuport – Lyon 8
Du lundi au dimanche de 12h00 à 14h30
Et du lundi au samedi de 18h30 à 22h30 sur réservation uniquement.
Tél. 04 78 76 06 14 > Plus d’infos sur www.restaurant-casalula.com
La Saga Vatel
SI VATEL NOUS ÉTAIT CONTÉ, PAR ALAIN SEBBAN
Sa vie est un roman, à son image. Elégant et solaire, Alain Sebban, président-fondateur de Vatel évoque la saga du premier groupe mondial de l’enseignement du management de l’hôtellerie-tourisme.
Quatre décades prodigieuses, écrites à cinq mains : « celles de mon épouse Jocelyne, les miennes et celle de Dieu. »
Regard pétillant, humour à fleur de lèvres en ses bureaux traversés des fulgurances picturales de Yoel Benharrouche, Alain Sebban arbore un sourire aussi lumineux que les cieux d’Oran, sa ville natale. En route pour l’échappée belle... De Bangkok à Los Angeles, en passant par Lyon, retour aux sources et au cœur d’une communauté de 9 000 étudiants et 50 campus, où le soleil ne se couche jamais.
LP : Comment passe-t-on de la direction de l’Hôtel de Verdun à celle du premier groupe mondial de management de l’hôtellerie ?
AS : J’ai vécu une vie de transmission. De la même manière que mes parents m’ont transmis l’amour des métiers de l’hôtellerierestauration, je consacre toute mon énergie à la transmission des valeurs fondamentales de l’«Art de recevoir à la française» aux jeunes générations. Cette histoire de transmission commence en 1958, lors de l’arrivée de ma famille en France. Né comme moi à Oran, mon père dirigeait une boucherie industrielle, un métier que ma mère n’a jamais aimé. Tous deux ont choisi Lyon où ils avaient de la famille, pour point de départ de leur nouvelle vie.
Parlez-nous de votre marathon hôtelier
« On va devenir hôteliers », décréta ma mère. « Pourquoi pas ? » rétorqua mon père. À quinze ans, j’ai donc accompagné ma mère dans un marathon hôtelier qui nous a conduit d’un établissement de la rue Tupin, quartier alors peu recommandable, au Grand
Propos recueillis par Jocelyne Vidal - Photos © Saby Maviel
Hôtel des Terreaux dont le propriétaire a oublié notre rendez-vous chez le notaire. Peu après, notre route a croisé celle de l’Hôtel de Verdun, établissement de 50 chambres, avec douches et toilettes à l’étage ! Devenus hôteliers, nous avons mesuré dès 1962, les particularités d’un métier exigeant une disponibilité de 24 heures sur 24, 365 jours par an ! Entre un petit-déjeuner et un dîner à l’Hôtel de Verdun, mon frère Claude et moi rejoignions le Lycée des Minimes. Un passage éphémère. Elèves dissipés, nous avons obtenu les félicitations du proviseur à nos parents, le jour où ils sont venus nous chercher pour nous inscrire ailleurs, plus précisément au cours Pascal. Là, plus question de broncher !
Vous trouvez tout de même le temps de créer un groupe de rock ! Inséparable de mon frère Claude — j’avais redoublé ma 6e pour être dans sa classe —, nous avons créé lui à la guitare, moi à la batterie et un cousin chanteur, le groupe de rock Les Schtroumpfs. Un tour au Palais d’Hiver et notre carrière éclair était stoppée... Bac oblige ; ma mère avait jeté tout notre matériel par la fenêtre ! Diplôme en poche, j’entre en 1966 au Lycée Hôtelier de Thononles-Bains et je fête Mai 68 en séquestrant, avec des copains, le proviseur deux jours de suite. Mais attention ! Sans déroger aux règles de l’art hôtelier : nous lui avons servi ses repas matin, midi et soir ! Un an plus tôt, j’avais épousé Jocelyne qui me faisait réciter mes leçons et qui donna naissance en 1968, à notre fils Dov
Inauguration de Vatel Lyon en avril 1984, par le sénateur-maire de Lyon Francisque Collomb, Camille Georges, maire de Lyon 2, et Robert Batailly, maire de Lyon 8.
Vous vous intéressiez déjà à l’organisation de l’enseignement ?
Je venais de décrocher mon diplôme de Gestion Hôtellerie-Restauration. Au détour d’une conversation avec Serge Perrot, proviseur de l’Ecole Hôtelière de Paris, je comprends qu’il n’y a pas d’établissement d’enseignement supérieur dédié à l’hôtellerie-restauration. Qu’à cela ne tienne. Accompagné d’un camarade de promotion, j’obtiens un rendez-vous au Ministère de l’Education Nationale qui nous signe et tamponne le sésame de la création d’un BTS de Management de l’Hôtellerie-Restauration. Notre objectif était que les meilleurs élèves de chaque lycée hôtelier français rejoignent les rangs de la première école à délivrer un Bac+2 en hôtellerie et restauration.
Vous avez fait vos preuves à la tête de l’hôtel familial ? À l’heure de prendre leur retraite, mes parents avaient vendu l’hôtel de Verdun à un investisseur trop surbooké pour s’en occuper. Il m’en a confié la direction l’année de mon service militaire ! J’allais saluer le drapeau tous les matins et faisait tourner l’hôtel l’après-midi, avec mon épouse à la réception. « Quand tu donnes un ordre, bon ou mauvais, il faut qu’il soit exécuté ! » Message maternel reçu cinq sur cinq, de 1970 à 1975. La quatrième année, j’ai trompé l’ennui naissant, en créant le premier Club des Hôteliers Lyonnais puis, en 1975, l’Agence Hôtel Assistance qui allait devenir le premier groupe de recrutement de personnel hôtelier en France. C’est là que j’ai pris conscience que le secteur manquait cruellement de personnel qualifié.
Pourquoi avoir préféré ouvrir d’abord à Paris plutôt qu’à Lyon ?
BTS en poche, j’avais appris le management de l’hôtellerie, découvert la gestion, le marketing et l’informatique. J’étais fier de mon diplôme que j’arborais comme un doctorat de 4e cycle quand je postulais un emploi de direction ! Il fallait pourtant se rendre à l’évidence : mon épouse et moi, ignorions tout de la pédagogie, du recrutement des professeurs et de la création d’un emploi du temps. Une première expérience à Paris, où personne ne nous connaissait, nous accordait un droit à l’erreur qu’on ne nous aurait pas donné à Lyon. Alors nous avons ouvert la première école Vatel en 1981 à Paris, à l’angle du Boulevard Haussmann et de la rue de Rome, en pleines manifestations contre l’enseignement privé !
Comment l’ouverture de l’Ecole Vatel de Lyon a-t-elle été accueillie en 1984 ?
« Lyon capitale de la gastronomie accueille la première école supérieure hôtelière » a titré Le Progrès. Ouvert dans les locaux d’une ancienne entreprise d’électro-ménager, le Campus de Lyon est rapidement monté en puissance. De 50 étudiants en 1984, nous sommes passés à 150, 300, avant d’arriver aujourd’hui à près de 800. En prise directe avec le monde professionnel dès leur première année de formation en gestion et management, nos étudiants ont séduit d’emblée les hôteliers avec leur sourire, leur aisance professionnelle et leur élégance tout terrain... Y compris dans la neige entourant les palaces de Courchevel où ils se présentaient en uniformes, cravates Vatel et souliers vernis !
Et voilà que Nîmes incarne en 1989 l’école hôtelière de vos rêves ?
Alors maire de Nîmes et président de Cacharel, Jean Bousquet m’appelle en 1987 pour construire une école Vatel en plein centre-ville. Un terrain de 14 000 m2 fut alloué à mon projet d’allier enseignement théorique et expérimentation : aux salles de classe, nous avons joint un restaurant gastronomique et un Hôtel & Spa Vatel 4 Etoiles qui accueillait de vrais clients. Une résidence étudiante est venue compléter l’équipement du Campus de Nîmes afin que nous puissions accueillir non seulement des étudiants français mais aussi des internationaux qui, aujourd’hui encore, suivent l’enseignement en langue anglaise. C’est ainsi que j’ai construit, pierre après pierre, l’école hôtelière de mes rêves. Vaisseau-amiral du développement de Vatel
à l’international, le campus multiculturel de Nîmes a vu affluer les étudiants chinois, vietnamiens, indous et malaisiens, aux lendemains de la participation de mon épouse et moi-même aux salons de recrutements internationaux de Bangkok et Singapour, l’attaché-case débordant de brochures Vatel !
Quelle est l’originalité du concept d’enseignement Vatel ?
Il consiste à associer depuis 40 ans, l’enseignement théorique du management que sont le marketing, la gestion, la finance,
les ressources humaines... à l’expérimentation dans nos structures d’application, au contact de vrais clients. Proposés en initial et en alternance, les cursus Bachelor et MBA forment des profils de Vatéliens aussi à l’aise pour défendre un business plan devant un banquier que pour gérer une entreprise ou animer une équipe multiculturelle. En Bachelor, le programme Marco Polo Multi Campus permet à l’étudiant, qui suit sa 1re année dans l’école Vatel de son choix, d’opter en 2e et 3e année pour l’un des 49 autres campus du groupe Vatel.
L’intérêt des professionnels pour ce concept d’enseignement nous a incités à le démultiplier sous forme de franchises. Tout d’abord en France, à Bordeaux en 1994. Mondialisation oblige... Le développement de Vatel s’est accéléré à l’international à partir de 2000, avec l’ouverture des campus de Tunis, Marrakech puis Bangkok qui fête ses 20 ans cette année. De Manille à Los Angeles, en passant par Lyon, Paris, Mexico, Madagascar, Kigali et Kinshasa, capitales du Rwanda et de la République Démocratique du Congo, toutes les écoles Vatel dispensent le même enseignement, délivrent les mêmes diplômes, unies dans une même exigence : préparer les jeunes à construire leur avenir dans le tourisme et l’hôtellerie mondiale.
Le cercle Vatel va-t-il s’agrandir ?
Dès la rentrée prochaine, une nouvelle école Vatel verra le jour à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Et nous avons des projets avancés en Asie et en Afrique. En 2026, les rives du Rhin accueilleront un Campus Vatel à Strasbourg où les cours seront dispensés en Français
et, pour la première fois, en Allemand. La grande famille Vatel s’élargit toujours plus, soudée par des valeurs communes. Ce sont le partage, l’ouverture, l’engagement, le respect et la bienveillance que nous avons gravés dans l’acier d’un Totem, exposé à l’entrée de nos campus.
VATEL QUATRE DÉCADES PRODIGIEUSES
Années 80 : La tête dans les étoiles — Chefs d’Etat, personnalités du monde politique et artistique se succèdent dans le sillage des chefs étoilés au 8, rue Duhamel, site historique de la 2e école du groupe Vatel ouverte à Lyon en 1984, trois ans après celle de Paris et cinq ans avant celle de Nîmes, pour répondre aux exigences et aux évolutions de l’hôtellerie-restauration.
Années 90 : « L’Art de recevoir à la française » en toute franchise... Le savoir-faire Vatel se situe au-delà d’un service de qualité. Il fait de ses étudiants les ambassadeurs de la culture française, dotés d’un précieux savoir-être. D’où l’originalité et l’attractivité des programmes de formation Vatel, transmissibles en franchises. La première ouvre en 1994 à Bordeaux. Elle sera suivie de nombreuses autres dans le monde entier.
Années 2000 : le cap internationalVatel prend le parti d’ouvrir des écoles dans des pays à fort potentiel touristique. Les premières voient le jour à Mexico, Tunis, Bangkok, Buenos Aires... jusqu’à constituer aujourd’hui un groupe de 50 écoles qui forment, dans leur zone géographique, des jeunes aux standards de l’hôtellerie internationale. A la fin de leurs études, ils sont prêts à contribuer au développement touristique et économique de leur territoire.
La fibre sociale
Années 2020 : la reconnaissance planétaire - Pour la 4e année consécutive, le prestigieux QS World University Rankings a classé, en 2024, Vatel 1ère école en France dans la catégorie Hospitality & Leisure Management. Avec 50 écoles, 9 000 étudiants et 45 000 diplômés dans le monde, Vatel s’avère aujourd’hui 1er Groupe mondial de l’Enseignement du Management de l’Hôtellerie-Tourisme. Tout naturellement, Alain Sebban a donc été invité, en 2019, à se joindre à la délégation présidentielle lors des voyages d’Emmanuel Macron en Chine et à l’Ile de la Réunion.
Le premier slogan d’un président à la fibre sociale ? « Pour une politique bien assise, votez Sebban ! » Ce jeu de mot de potache en campagne pour l’élection de délégués de classe donne le ton d’une existence tournée depuis toujours vers les autres, notamment dans le cadre des activités de la communauté juive en France. Ainsi, après 10 années de Présidence de la Communauté de la Duchère, Alain Sebban est-il élu Vice-Président puis Président en 2012 du Consistoire Israélite pour la région AuvergneRhône-Alpes, puis nommé Vice-Président du Consistoire Central, autrement dit de l’Union des Communautés Juives de l’hexagone.
SAGA VATEL
LA NOUVELLE GÉNÉRATION AUX COMMANDES
« La profession bouge, nous devons bouger aussi ! » Karine Sebban-Benzazon a succédé à son père Alain Sebban, à la présidence du groupe Vatel. Son ambition ? Poursuivre l’œuvre de ses parents et redonner leurs lettres de noblesse aux métiers techniques de l’hôtellerie et de la restauration.
Née à Vatel, je n’en suis jamais sortie », confie Karine Sebban-Benzazon, présidente du groupe Vatel depuis octobre 2023. Voici bientôt 30 ans que les enfants d’Alain et Jocelyne Sebban ont construit leur expérience sur le terrain, aux côtés de leurs parents. Dov Sebban dirige aujourd’hui les campus de Paris et Bruxelles. En lien avec les palaces de la capitale, Vatel Paris accueille plus de 400 étudiants dans le quartier très prisé des Batignolles. Et préparer les étudiants à un début de carrière internationale est l’objectif du campus bruxellois, ancré au cœur de la capitale européenne. Fidèles aux valeurs familiales qui ont fait le succès du groupe Vatel, Dov Sebban et Karine Sebban-Benzazon s’engagent à rester à l’écoute des professionnels : « La profession bouge, nous devons bouger avec elle ! ».
LP : Qu’avez-vous ressenti en succédant à votre père, à la présidence du groupe Vatel ? KSB : Un sentiment de fierté. Celui qui est
mon père avant d’être mon patron, m‘a fait confiance. Certes, je passe de la responsabilité de 3 à 50 écoles ! Mais cette transmission s’est préparée au fil du temps, le plus naturellement du monde. Mes parents m’ont tout d’abord transmis leur passion ; j’ai grandi avec l’idéal de construire un bel avenir aux étudiants. Puis j’ai fait mes classes à Vatel Lyon dont je suis sortie en 1994, sans vraiment la quitter.
Après une maîtrise de Ressources Humaines obtenue à l’ESDES Lyon Business School, j’ai commencé à travailler avec mon père à l’agence de recrutement Hôtel Assistance. En 1997, il m’en confie les rênes et, deux ans plus tard, il me déclare qu’il me verrait bien à la tête de Vatel Nîmes, pilier de la fréquentation internationale du groupe, avec 700 étudiants.
À 27 ans, j’ai donc quitté la maison pour prendre les commandes du vaisseau-amiral nîmois. En 2009, le départ en retraite de ma mère m’a amenée à la direction générale de Vatel Lyon, la plus importante du groupe avec 800 étudiants, puis en 2018, à sa création, j’ai pris la direction générale de Vatel Nantes. Cette prise de responsabilités a été préparée par des années de gestion en background, dans le bureau voisin de mon père. Il tenait à ce que je l’entende converser avec les banquiers tout autant qu’avec les chefs de cuisine. Immersion assurée ! Je baignais dans le quotidien d’un chef d’entreprise !
Depuis quelques mois, on entend parler de Vatel Academy. Pouvez-vous en dire davantage ?
Former des cadres de l’hôtellerie-restauration va de pair avec la volonté de redonner leurs lettres de noblesse aux métiers techniques. Pour répondre de manière efficace aux besoins des professionnels en chefs de cuisine, personnels de service, réceptionnistes... Vatel Academy proposera dès 2026 aux jeunes qui sortent du collège et aux adultes en reconversion, quatre formations : Cuisine, Service Restauration, Boulangerie-Pâtisserie, Hébergement et réception. Organisé sous contrat d’apprentissage et donc en alternance, ce concept de formation sera décliné dans toute la France, avec de premières implantations d’ici deux ans, à Dijon, Cannes et Lille... Accompagner des jeunes de 1516 ans sur la voie de la réussite, c’est un bel engagement, une chance !
Comment attirer les jeunes générations vers les métiers de l’hôtellerie-restauration ?
Il faut leur parler vrai. Certes les métiers de l’hôtellerie-restauration exigent de la disponibilité mais ils apportent aussi de nombreuses satisfactions : le plaisir de faire plaisir, la possibilité de travailler dans le monde entier, des rencontres formidables avec des gens exceptionnels, l’ouverture sur des secteurs aussi variés que la restauration, l’hôtellerie, les entreprises de services, le luxe... Avec un travail assuré, à la clé.
Quel est le secret de l’équilibre entre votre famille et une vie de multi entrepreneuse ? Mon mari me soutient beaucoup au quotidien et j’ai trois enfants magnifiques. Ma fille aînée, Eva, fait des études en communication et je garde l’espoir qu’elle rejoindra un jour le groupe. Ma fille Lily, la benjamine, a encore un peu de temps pour définir son projet professionnel ; elle est au lycée. Et mon fils Dan, qui a vingt ans, se dit très heureux d’être en 2e année à Vatel. Comme ses camarades, il part ce printemps en stage à l’international pour 6 mois, à Miami, parfaire son niveau linguistique et se confronter à une autre culture. Témoin du tandem que nous formons mon père et moi à la direction du groupe Vatel, il m’a ému en me demandant récemment « Et nous, tu crois qu’on fera un bon duo ? » Signe qu’il se projette déjà dans le futur !
Les directeurs des écoles Vatel dans le monde réunis en octobre 2021 pour le 40e anniversaire du groupe.
Mas Bouchy
MARIE-MICHELLE CAUDARD-BREILLE
SONNE LE RÉVEIL
D’UNE BELLE ENDORMIE DOMBISTE
La propriété photographiée en avril 2024
Le soleil matinal déroule un tapis doré sur les étangs dombistes, miroirs d’un renouveau de la pisciculture. Surgies telles un mirage, des paysages translucides de Dompierre-sur-Veyle, les tours Art Nouveau du Mas Bouchy affichent fièrement leur renaissance. Marie-Michelle Caudard-Breille en dirige la restauration dans l’esprit du manoir revisité par Tony Ferret, célèbre architecte aindinois de la Belle Epoque.
En cette radieuse matinée d’avril, Laurent Pradel, arrière-arrière-petit-fils de JeanMarie Carret, fondateur de la marque lyonnaise de pâtes Rivoire & Carret, s’apprête à vivre « le point d’orgue » de sa satisfaction d’avoir vendu à Marie-Michelle et Didier Caudard-Breille, la majestueuse demeure familiale. « Les hortensias ont rajeuni de quelques siècles », se réjouit-il depuis la terrasse aux dallages de pierre blonde assortis à la façade rythmée par l’architecte Tony Ferret (1) de larges fenêtres aux volets vert anglais. L’ancienne salle-à-manger s’ouvre sur une armoire bressanne à fusils. Côté salon, on surprend un dialogue insolite entre un monumental poêle alsacien et un duo de fauteuils contemporains. Une envolée de marches s’illumine d’une torsade de verre suspendue devant un délicat vitrail d’Auguste Morisot. « Marie-Michelle a réussi à donner une âme à cette maison », murmure Laurent en reconnaissant ici, une cage à oiseaux réalisée par son père, là une table marquetée
d’époque Louis XIV, fleuron d’une cuisine aux volumes embellis d’un boudoir, sur fond de céramiques griffées Chatelain.
LE DOUBLE DE LA PRINCIPAUTÉ DE MONACO
La signature du pacte d’associés pour la reprise de la Maison Pupier au Mas Bouchy, le 4 mars 2024. De g à d : Yannick Decelle, Marie-Michelle Caudard-Breille et Jean-Luc Vianey
Sélectionnés par Marie-Michelle chez des antiquaires de renom, tel Steve Tasinato, mobiliers, luminaires et sculptures animalières jouent la parfaite harmonie avec le décor originel de l’ancien relais de chasse acquis dans les années 1880 par Joannes Carret. Successeur de Jean-Marie, au côté de ses frères Francisque et Victor (2), à la tête de Rivoire et Carret, Joannes donna une touche d’exubérance au Mas Bouchy. « Se sentant un peu à l’étroit », ironise Laurent, Pierre Carret, fils de Joannes, étendit de 300 à 450 hectares, la superficie du domaine représentant alors le double de la Principauté de Monaco ! De l’ancien Ministre des Sports David Douillet aux business women iraniennes et ukrainiennes tendance New Age, les candidats au rachat d’un royaume piscicole aux cinq fermes entourées de neuf étangs, se bousculèrent au portillon du Mas Bouchy. La légitimité du projet de Marie-Michelle et Didier CaudardBreille l’a emporté haut la main en 2022.
« Stimuler l’économie piscicole de la Dombes, décrocher la certification bio et mettre en avant les black bass, brochets, sandres et carpes élevées en eau courante », telle est l’ambition de Marie-Michelle. Le temps de mener de pair les restaurations exemplaires du Mas Bouchy et de la demeure de Madame Pradel, mère de Laurent, Marie-Michelle largue les amarres d’une nouvelle aventure : la reprise de la Maison Pupier aux Halles de Lyon Paul Bocuse. L’idéal pour maîtriser l’amont et l’aval de la filière et réveiller la belle endormie de Bouchy. Sous le pavillon du « Poisson des Gones », Marie-Michelle, ses associés JeanLuc Vianey, Yannick Decelle, avec l’appui de Wilfrid Grarre et du pisciculteur Samuel Pomi, passent à l’abordage !
UN MANOIR DE CARACTÈRE
1. Côté salon, on surprend un dialogue insolite entre un monumental poêle alsacien et un duo de fauteuils contemporains.
2. L’iconique cuisine du Mas Bouchy, domaine étendu de 300 à 450 hectares par Pierre Carret, fils de Joannes.
3. Dans l’escalier, un très beau lustre art-déco chiné chez Steve Deco au Marché aux Puces, voisine avec ce vitrail signé Auguste Morisot.
4. Le domaine piscicole regroupe neuf étangs dont l’« Etang Neuf » de 9 hectares, aux airs de lac canadien.
5. Le calvaire érigé par l’épouse de Joannes Carret en bordure de l’Etang Neuf.
6 et 7. La pêche s’effectue de façon artisanale. Au menu : les perches, black bass, carpes, sandres et brochets... à retrouver sur l’étal de la poissonnerie Pupier (9).
8. Le pisciculteur Samuel Pomi et le responsable de l’entretien, Gérard Faraco, arborent fièrement les armoiries du domaine sur leur uniforme.
RIVOIRE & CARRET
La « Carrette » de la fortune
Fils d’un cultivateur de Civrieux d’Azergues, Jean-Marie Carret a la riche idée de créer en 1855, année de ses 26 ans, une entreprise de pâtes courtes, plus faciles à manier que les spaghettis italiens ! Le succès est au rendez-vous de l’inventeur de la première presse industrielle à pâtes alimentaires, la « Carrette », racontent Bernadette Angleraud et Catherine Pelissier dans leur ouvrage sur « Les Dynasties Lyonnaises ». Associé en 1860 à son cousin Claudius Rivoire, Jean-Marie lance la marque Rivoire et Carret, spécialiste de pâtes de qualité supérieure, réalisées à partir de semoule de blé dur, aux cargaisons acheminées en péniches, depuis l’Espagne, l’Algérie et l’Ukraine, sur les bords de Saône. Dans la foulée de leur première usine de la Guillotière, Jean-Marie Carret et Claudius Rivoire passent au stade industriel dans une unité de production de 24 000m2 aux Brotteaux. Médaille d’Or de l’Exposition Internationale de Lyon, JeanMarie Carret confie les rênes de l’entreprise à ses trois fils Francisque, Victor et Joannes (le gentlemanfarmer du Mas Bouchy). Aux lendemains de la mort du patriarche en 1913, la success-story de Rivoire et Carret se poursuit dans les nouvelles usines de Paris, Mulhouse, Marseille. Avec l’aide de leur beau-frère architecte Augustin Pouzet, les fils de Jean-Marie Carret construisent en 1909 à Saint-Rambert (Lyon 9), un bâtiment distingué du prix de « plus belle usine de France. » Elle ferme ses portes en 1968, année de l’association avec Lustucru. Après la cession de leurs parts à des minotiers oranais, les rois de la pâte alimentaire quittent la scène lyonnaise en 1972, après 117 ans de règne florissant. JV
de Jean-Marie
qui, outre son statut de chef d’entreprise, cumula les fonctions de maire de Civrieux d’Azergues, administrateur de la Caisse d’Epargne, membre de la Chambre de Commerce, administrateur de la Banque de France...
> L’usine Rivoire & Carret du quartier de l’Industrie (Lyon Vaise) a échappé à la démolition. Elle a été reconvertie en immeuble de bureaux.
/pers. À partir de 12 jours 9 nuits Le programme
J1 I France > Osaka
J2 I Osaka > Himeji
J3 I Himeji > Muyijima > Hiroshima
J4 I Hiroshima > Kyoto
J5 I Kyoto
J6 I Kyoto > Nara
J7 I Nara > Nagoya
J8 I Nagoya > Hakone / Kawaguchiuko
J9-J10 I Hakone > Kamakura > Tokyo
J11 I Tokyo > France
LES +
Bateau face au mont Fuji • Nuit dans un Ryokan • Découverte des temples et monuments inscrits à l’UNESCO • Plongée dans la gastronomie japonaise
Histoire à Hiroshima et Himeji • Hors des sentiers battus à l’île Miyajima Tokyo et Kyoto, entre tradition et modernité
DOSSIER VOYAGE Les lyonnais de TURIN
EN PARTENARIAT AVEC
38 Introduction
40 Itw Stéphane Guggino
44 Mathieu Jouvin - Opéra de Turin
48 Cyprien Ferrière
50 Danielle D’Apote
54 Julien Febvre
56 Amaury Jimenez
58 Pascal Mariotti
60 Luca Sangiuliano
62 Carnet d’adresses
Dossier réalisé par nos envoyés spéciaux Morgan Couturier et Alexandre Moulard (photos) avec Lola Pelotier
À Turin LES LYONNAIS
SE
SONT PRIS AUX JEUX
Souvent ignorée, voire déclassée par Rome, Milan ou Venise, Turin offre pourtant un cadre de vie séduisant, bien loin de l’image de « ville industrielle », que certains veulent lui coller. L’organisation des Jeux Olympiques d’hiver de 2006 aidant, la « Cité des Quatre Rivières » se veut désormais plus attractive, visuellement, gastronomiquement ou culturellement parlant, au point de séduire ses nombreux voisins lyonnais. On peut en témoigner : l’essayer, c’est l’adopter !
Texte : Morgan Couturier - Photos © Alexandre Moulard
Il est vrai, tout ne peut tourner autour du foot, même en Italie, où le ballon rond tient presque de religion. À sa décharge, passionnés comme néophytes ne peuvent obstruer un fait : la discipline déchaîne les passions. Et livre quelques vérités. Comme cette phrase, entonnée à gorge déployée,
sur laquelle le public de la Juventus résume romantiquement, l’atmosphère de la ville. Turin, « una storia di grande amore ». L’histoire d’un amour puissant, que tout un peuple fait rejaillir. Dans les travées de son stade. Mais surtout dans ses rues. Impossible d’y échapper, tant l’impression semble
embaumer les ruelles pavées de la métropole. La belle baroque est coutumière de cette élégance à l’italienne, où la séduction s’opère en un clin d’œil. Et pour cause, bâtie sur les ruines d’une ville industrielle, la réputation de la « Cité des Quatre Rivières » est aujourd’hui galvaudée. « Turin est 1000 fois plus
charmante que Milan », ose-t-on prononcer, une fois pleinement installés. Rencontrés sur place, les Lyonnais en conviennent unanimement. Mais il faut connaître, « ici, il y a une volonté de ne pas trop se mettre en avant », explique-t-on, alors que l’idéal transalpin ramène à Rome et son Colisée, à Milan et sa cathédrale ou à Venise et ses gondoles. Nousmêmes l’avons pensé. Puis vint la découverte du Piémont et le coup de foudre.
“ICI, UNE SORTIE, C’EST TOUS LES WEEK-ENDS”
Quelques heures suffisent, le temps de parcourir à pied, les longues artères d’une ville largement repensée depuis 2006. On rejoint alors son cœur et son poumon : la piazza Castello, son palais royal et ses belles façades. Un point central de ce que les locaux appellent le « Quadrilatero Romano » (le quadrilatère romain, ndlr), à l’intérieur duquel se rassemblent bars, restaurants et autres boutiques, nichés dans des immeubles néo-classiques. Ainsi doit s’incarner la « Dolce Vita ». Libre à chacun de l’expérimenter. D’en définir les contours et le parcours. Certains emprunteront la Via Roma, réplique de la rue Édouard Herriot, pour s’émerveiller devant les boutiques de luxe et rejoindre la piazza San Carlo et la statue... équestre du souverain Carlo Alberto. Un mimétisme troublant, dont les effets sont vite exacerbés, lorsque l’horizon laisse entrevoir les Alpes et ses pics enneigés. Lyon n’est jamais bien loin. Ses souvenirs aussi. Pour preuve, cette Via Po, où s’enfilent sous les voûtes, les kiosques de bouquinistes, ramenant en un coup d’œil, à nos quais de la Pêcherie. S’il est facile de s’y arrêter, pris de passion par la littérature, pousser jusqu’au terminus de l’allée, invite à d’autres réjouissances. À une arrivée sur les quais, leur vue reposante sur... le Pô et ses nombreux rameurs ou sur cette immanquable colline où jaillissent les plus belles villas de la cité.
“L’IMMOBILIER À TURIN, ÇA NE COÛTE RIEN. L’OFFRE EST SUPÉRIEURE À LA DEMANDE”
Néanmoins, s’aventurer à pareille promenade à l’heure de l’apéro, s’apparente à un véritable tour de force. Et pour cause, l’Aperativo est une tradition qu’il est facile d’honorer. Les Turinois en sont friands, l’instant se célébrant souvent un Spritz à la main, vite épongé par quelques « antipasti » « À Turin, les gens vivent dehors, ils sont très sociables. Vous retournez deux fois dans le même café, ils vous reconnaissent. J’aime à dire que les Italiens sont des Français de bonne humeur »,
en rigole Mathieu Jouvin, ce Lyonnais devenu directeur du Teatro Regio. La dégustation de pâtes, de pizzas et autres plats typiques vendus à moindres frais (souvent autour de 14€ le plat), aide forcément, si un tel festin est accompagné d’une rafraîchissante balade digestive, dans la verdure du Parco del Valentino.
Aux beaux jours, on y bronze, court ou jongle avec ballon, tout en cherchant des noises aux écureuils. Par temps plus nuageux, les chemins mènent ailleurs. Aux musées. Au célèbre Musée Egizio, considéré comme le deuxième plus grand réservoir d’antiquités égyptiennes du monde, après le Caire, ou au musée de l’Automobile, véritable paradis pour les amoureux de voitures de collections et de belles italiennes. Hélas, repartir avec une Fiat 500 ou une sublime Pagani, est impossible, bien que circuler en voiture soit chose aisée. Alors avant de s’armer de patience dans la file d’attente menant à l’emblématique Mole Antonelliana, cette ancienne synagogue devenue un musée incontournable du cinéma, le mieux demeure encore d’aller éveiller ses sens au Musée Lavazza. De succomber à la passion locale pour le café et les fameux « expresso ». Un boost avalé en deux gorgées, néanmoins bénéfiques à l’heure d’affronter des journées souvent rythmées. Et des nuits souvent animées. Il fait bon vivre de tout expérimenter. Au diable le mal de tête, Turin la remplit abondamment de joyeux récits. Torino per sempre sara’. A presto !*
Liaison Lyon - Turin
STÉPHANE GUGGINO
“POUR LYON, TOURNER LE DOS À L’ITALIE SERAIT INVRAISEMBLABLE”
Présidé par Jacques Gounon, par ailleurs Président du tunnel sous la Manche, le Comité pour la Transalpine fédère les collectivités publiques et les grands acteurs économiques mobilisés pour la concrétisation de la liaison ferroviaire dessinée entre Lyon et Turin. Délégué général de l’association depuis 6 ans, Stéphane Guggino fait le point sur les freins et, surtout, les dernières avancées du dossier.
Lyon People : Le projet de ligne ferroviaire entre Lyon et Turin date des années 90, mais a longtemps semblé au point mort.
Comment l’expliquer ?
Stéphane Guggino : C’est un projet d’une grande complexité, que ce soit technique, financier, juridique ou diplomatique. Pour autant, le projet n’a jamais cessé d’avancer, même si les gens ne le voient peut-être pas. Il y a tous les jours des progrès et des montées en puissance.
Malgré les chiffres, évoquant 25 millions de tonnes de marchandises transportées par an et les bénéfices environnementaux qui en découlent, la ligne Lyon–Turin ne fait pas l’unanimité. Pourquoi ?
Le Lyon-Turin est en réalité contesté par une petite minorité. Toutes les études d’opinion
montrent un soutien extrêmement fort des populations pour ce projet, de l’ordre de 85 à 90%, que ce soit du côté français ou du côté italien. C’est un peu normal. C’est le sens de l’histoire. C’est le plus grand chantier d’infrastructure de mobilité bas carbone pour les voyageurs et les marchandises.
Quels sont ses principaux points forts ?
Cette ligne permettra de proposer une alternative à la route pour les voyageurs et surtout pour les marchandises. Sur ce point, 80% de la liaison sera dédiée au transport de marchandises. L’objectif est de basculer un million de poids lourds par an vers le rail et de délester les Alpes du trafic routier. De l’adhésion, il y en a. Les gens ont compris que le train était le moyen le plus écologique pour se déplacer.
Comprenez-vous néanmoins les arguments des opposants, qui pointent à contrario « un impact environnemental important » et donc négatif pour la planète ?
Chaque argument est respectable dès lors qu’il concorde avec la réalité des faits. Il faut être clair : une infrastructure de cette envergure a toujours un impact sur l’environnement. Mais quand vous construisez une piste cyclable, il y a aussi un impact environnemental. Vous coupez des arbres, vous coulez du bitume. Les bénéfices environnementaux arrivent plus tard. À une autre échelle, le Lyon – Turin, c’est pareil. Il faut regarder les bénéfices sur le long terme, à 100-150 ans.
LA LIGNE ACTUELLE EST OBSOLÈTE
La balance est donc positive ?
Elle est positive dans tous les cas. Aujourd’hui, il faut comprendre que la France et l’Italie sont aujourd’hui reliées par une petite ligne qui date de Napoléon III et donc forcément obsolète en termes de capacité, de fiabilité et de performance. Elle ne répond plus aux exigences du transport ferroviaire international. Tous les opérateurs sont unanimes sur un point : sans le Lyon-Turin, pas de report massif des camions sur les trains. Il y a aussi les questions de sécurité, comme en témoigne l’éboulement en Maurienne en août dernier qui a entraîné la fermeture de la ligne historique pour plus d’un an.
Justement, cet éboulement du 27 août 2023 a remis de nombreux camions sur la route. Cet incident a-t-il permis de rappeler toute l’importance du projet ?
Il a mis en lumière la nécessité de réaliser une infrastructure moderne, à haute performance et sécurisée pour relier les deux pays. Cette ligne du XIX e siècle passe dans des zones géologiquement fragiles et qui le seront de plus en plus à cause du réchauffement climatique. Avec le tunnel sous les Alpes, le principe du Lyon — Turin, c’est de passer sous la montagne. Aujourd’hui, si le Lyon — Turin avait été réalisé, la circulation ferroviaire se ferait normalement.
Néanmoins, la modernisation de la ligne Dijon – Modane a été un temps la piste privilégiée par l’ancienne Première ministre, Elisabeth Borne. Avez-vous craint pour la survie de la Transalpine ?
Vous évoquez les voies d’accès françaises au tunnel sous les Alpes qui, lui, est irréversible. Il y a eu, il est vrai, des hésitations de l’Etat pour des raisons financières, avec une lecture du projet trop franco-française. Pour autant, l’Etat a redonné une impulsion au dossier en 2020. Il faut comprendre que Dijon – Modane, ce n’est plus le Lyon –Turin. C’est Dijon – Turin. Et cela n’a plus aucune cohérence, ni pour les Italiens ni pour l’Union Européenne et encore moins pour l’agglomération de Lyon.
Le contournement ferroviaire de Lyon (CFAL) est également un projet concurrent. La multitude de propositions n’est-elle pas de nature à perdre tous les acteurs ?
Le contournement ferroviaire de Lyon (CFAL) et les accès français du Lyon — Turin sont des projets distincts mais extrêmement complémentaires. On sait que le nœud ferroviaire est saturé. Or, pour que les accès du Lyon – Turin fonctionnent, il faut aussi réaliser le CFAL afin d’assurer une fluidité des trafics et la connexion aux grands réseaux européens.
Les deux projets peuvent-ils fonctionner de concert ?
La Transalpine a toujours été pour le CFAL, mais pas le CFAL tout seul. Le CFAL tout seul, c’est moins de report modal entre la France et l’Italie. Et ça voudrait aussi dire que la métropole de Lyon se débarrasse des trains de fret qui empiètent sur la qualité de vie des habitants, pour envoyer ces flux sur Chambéry. Mais eux aussi ont le droit d’avoir une qualité de vie. Donc le principe est d’avoir le CFAL et les accès du Lyon — Turin. C’est une question de volonté politique. Si tout le monde poussait dans le même sens plutôt que d’opposer les deux projets, ce serait plus facile.
N’a-t-on pas l’impression que ce projet est devenu d’une complexité absolue ? C’est un projet en effet très complexe. Il y a beaucoup d’étapes à franchir en permanence, avec un processus décisionnel national et international impliquant une multitude de rouages. Le principal écueil reste celui du financement, même si l’Europe est prête à financer la moitié. C’est un taux de cofinancement exceptionnel !
Le gouvernement et Emmanuel Macron ont traîné des pieds pour déposer ce fameux dossier de subventions auprès de l’UE. Pour quelles raisons ?
Le gouvernement a toujours été clair dans son soutien au Lyon — Turin, tout autant que les gouvernements précédents. Maintenant, on parle de la prochaine grande étape des études détaillées. Alors effectivement, il y a eu des discussions sur le financement de cette phase cruciale entre l’État, la Région et les collectivités locales, dont le Département du Rhône. Finalement, on est arrivé à un accord sur le fil et le dossier a été déposé.
La proposition de l’Union Européenne de cofinancer le projet ne date pas d’hier. Pourquoi avoir attendu les ultimes instants ?
Cette annonce de l’Union Européenne de participer à 50% au financement des accès, a été formulée pour la première fois lors de l’assemblée générale de la Transalpine, en 2019.
On a donc attendu 5 ans pour agir... C’est le propre de ces grands projets. Si la volonté politique est là, les lourdeurs technocratiques des administrations centrales pèsent parfois sur la dynamique du dossier.
Avez-vous échangé à ce sujet, avec le nouveau chef du gouvernement, Gabriel Attal ? Nous n’avons pas encore échangé avec lui, ni avec le nouveau ministre des Transports (Patrice Vergriete). Pour autant, ce dernier a réaffirmé publiquement que le Lyon — Turin était un chantier irréversible et qu’il se ferait.
Grâce à la participation de la Région AuvergneRhône-Alpes, le financement des études sur les voies d’accès est assuré. Est-ce un soulagement ? Evidemment. L’impulsion donnée par Laurent Wauquiez dans la dernière ligne droite, a été très positive. Les discussions avec le ministre de la Transition Écologique (Christophe Béchu), étaient de plus en plus nourries. Ce dernier avait assuré qu’un échec était inenvisageable. Au final, chacun des acteurs s’est montré à la hauteur des enjeux.
Concrètement, quel est l’impact de cette participation de l’Union Européenne sur l’avancée des travaux ?
Clé de voute de la future liaison, le tunnel de 57,5 kilomètres sous les Alpes est irréversible. Sous la conduite du maître d’ouvrage TELT, plus de 22% du projet global est réalisé. 35 kilomètres de galeries ont déjà été creusés, dont 13 kilomètres du tunnel définitif. Le chantier monte en puissance. Il mobilise 2500 salariés. Ce chiffre va encore augmenter. Le rythme de creusement aussi, à partir de cette année. Sept tunneliers vont progressivement arriver et le rythme de creusement va faire un bond spectaculaire. Les débats portent maintenant sur la programmation des indispensables voies d’accès françaises au tunnel. On n’imagine pas un tunnel sans voies ferrées d’un même niveau de performance pour y accéder.
Où en est-on à ce sujet ?
Ces voies d’accès, côté italien, sont programmées. Elles seront réalisées dans les temps. Côté français, on vient de franchir une étape avec ce dépôt de dossier de cofinancement à Bruxelles. Les financements attendus vont permettre de lancer la procédure des études d’avant-projet détaillé. Aujourd’hui, il y a un tracé, qui a été déclaré d’utilité publique, mais qui a été dessiné à gros trait. Là, on va passer à une étude d’ingénierie quasi-opérationnelle qui va permettre de définir la liaison de manière extrêmement précise, à quelques 10 centimètres près. C’est la dernière étape avant les travaux.
Outre Laurent Wauquiez, 42 des 59 maires de la métropole lyonnaise ont exprimé leur soutien au Lyon-Turin.
Cette mobilisation, à l’initiative de Gilles Gascon (maire de Saint-Priest), a évidemment été très positive. Elle a surtout été très entendue du côté italien. Dans Lyon — Turin, il y a Lyon. Depuis quelques années, c’est quand même curieux de voir que l’exécutif politique de l’une des extrémités de la liaison n’adhère pas au projet. Nos amis italiens envisagent cela de manière très pénalisante. Le fait qu’une très large majorité des maires de la métropole ait confirmé leur adhésion, a été très apprécié du côté italien. C’est un message de soutien qui est fort. Lyon ne peut pas tourner le dos à l’Italie, ce n’est pas possible. Au-delà de l’exigence écologique, il s’agit de renforcer les liens économiques, culturels, scientifiques, universitaires... entre nos territoires sur un axe européen stratégique.
Sur ce point, nos voisins italiens ont parfois semblé se lasser de l’immobilisme français. Les relations ont-elles vocation à se dégrader ?
J’ai eu l’occasion de discuter avec le maire de Turin il n’y a pas très longtemps : les relations entre les deux villes sont bonnes. Après, c’est vrai que chez les Italiens, il y a une certaine incompréhension. Notamment vis à vis des écologistes. Ils ne comprennent pas comment on peut s’opposer à une liaison qui est vitale et qui permet de relier deux des plus grands pays européens. Ce sont les deux seuls en Europe, à ne pas être reliés par des liaisons modernes. Donc oui, il y a eu une certaine forme d’interrogation et d’incompréhension, même si cela ne nuit pas aux relations institutionnelles.
Désormais, va-t-on avoir une idée précise du tracé définitif de la Transalpine ?
On connaît le tracé et où va passer la ligne. Maintenant, il va s’agir de la préciser très en détail. C’est donc une ligne qui partira de Lyon, qui ira sur le nord Isère, qui passera sous la Chartreuse pour filer vers la Savoie et le tunnel transfrontalier.
“DÈS
2032, IL Y A DÉJÀ LA POSSIBILITÉ DE
RACCOURCIR LES TEMPS DE TRAJET”
À combien est évaluée la facture globale, dont le coût a explosé du fait des retards ? On évoquait 12 milliards € en 2002, 26 milliards € en 2012, où en est-on ?
Il y a beaucoup de confusion sur le coût du projet. Chaque évaluation ne prend pas en compte les mêmes choses. Le Lyon — Turin, aujourd’hui, c’est une vingtaine de milliards. Compte tenu des financements européens et italiens, la part de la France est d’environ 5 ou 6 milliards d’euros sur 15 ans, ce qui représente deux fois moins que la liaison Bordeaux — Toulouse, pour avoir un ordre d’idée. C’est un investissement lourd, mais dont il faut évidemment mesurer les effets sur le long terme. Les Suisses ont réussi à réaliser 3 tunnels identiques au Lyon — Turin en les payant tous seuls. Leurs résultats en termes de report modal sont exceptionnels. Alors quelque part, il faut se poser des questions, et se demander si la France est toujours capable de réaliser des infrastructures de ce type-là. C’est quand même le témoignage de notre excellence industrielle et de notre capacité à mener des grands projets d’avenir. Aujourd’hui, la bonne nouvelle, c’est que le projet avance. Il faut maintenir la dynamique du projet.
Les élections européennes ont lieu en juin 2024. Leurs résultats peuvent-ils avoir des répercussions sur le projet ?
Sur le soutien au projet, c’est très peu probable. Depuis le début, c’est un projet prioritaire et stratégique pour l’Europe. Il devrait y avoir encore une majorité forte en faveur du Lyon —Turin au futur Parlement. En revanche, le prochain mandat sera déterminant pour la mobilisation des financements nécessaires. Il y a une grosse concurrence entre les pays qui veulent faire financer leurs projets. Il faut que les eurodéputés français et italiens qui seront élus, fassent preuve de vigilance mais aussi de combativité pour que ces financements soient sécurisés.
À quelle date, selon vous, le premier train quittera Lyon pour Turin sur la nouvelle infrastructure ?
Dès 2032, il y aura déjà la possibilité de raccourcir les temps de trajet. Le tunnel transfrontalier sera livré, de même que les voies d’accès côté italien. Rien que cela, ça nous fera gagner près d’une heure de trajet. Aujourd’hui, en moyenne, c’est quand même 4 heures de trajet. Lyon — Turin, c’est aussi plus globalement la ligne Paris — Milan. En réduisant ce trajet, on réduit aussi le trajet Paris-Milan. Pour avoir des gains de temps supplémentaires, il faudra que la section française soit livrée. Elle le sera hélas un peu plus tard. L’enjeu est de réduire, au maximum, ce laps de temps entre la livraison du tunnel et celle de la section française.
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OPÉRA DE TURIN
MATHIEU JOUVIN UNE VOIX QUI PORTE
Nommé directeur en avril 2022, de l’un des plus importants opéras d’Italie, Mathieu Jouvin est parvenu à relancer une institution en proie à de profondes difficultés financières. Reconstruit en 1973, après avoir été ravagé par les flammes, le Teatro Regio Torino a depuis retrouvé tout son attrait, dont l’illustration est à trouver dans le choix du titre pour la saison 2023-2024 : Amour Toujours.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard
La symphonie lyrique a souvent pour elle, cette force de transpirer l’amour. Depuis toujours. Dans cette ode partagée à travers les siècles, il n’y a sûrement pas échappé à Mathieu Jouvin cette capacité qu’a la musique, à devenir « la langue des émotions ». Il a même été dit que « l’on ne la vend pas, on la
partage ». Une maxime entendue et répétée, sur la piazza Castello, où les abords du Teatro Regio Torino laissent entendre quelques extraits des plus belles compositions de ce monde. Un prélude entièrement gratuit, dont l’écho résonne un peu plus loin, derrière les douze entrées de ce bijou architectural. Comme les douze mois de l’année. Cela tombe
bien, le premier à les emprunter est un ancien lyonnais, un chef d’orchestre apportant une touche de Molière au milieu de la langue de Dante, cette originalité accompagnant l’ancien pensionnaire de l’Opéra de Lyon, depuis sa nomination, il y a deux ans.
“C’EST
UNE SALLE HORS DU COMMUN, IL Y A UNE ÂME
DANS CE BÂTIMENT”
Recruté par Serge Dorny en 2008, l’homme aura occupé la place de la Comédie pendant 9 ans, exerçant en ces temps révolus, la fonction de directeur administratif, en hommage à une scolarité opéré... dans l’Hérault, sur les bancs de l’école de commerce. Ses terres natales. « Mais après Montpellier, Lyon est la deuxième ville où j’ai passé le plus de temps de ma vie », contextualise celui que les Turinois appellent le « sovrintendente » Dans le texte, le superintendant de l’Opéra. Plus concrètement, le directeur. Un poste attendu depuis longtemps, après avoir baigné dans des registres plus financiers. « J’avais toujours le mauvais rôle, cette figure de méchant qui fatigue un peu. Cela génère une vraie frustration », évoque avec sincérité, cet ancien directeur adjoint du Théâtre des Champs-Élysées.
L’OPÉRA, UNE PASSION ÉCRITE TRÈS JEUNE
Alors lorsque le printemps 2022 lui souffla à l’oreille, la possibilité de diriger l’un des plus importants opéras d’Italie, Mathieu Jouvin ne put s’empêcher de postuler. Avec réussite, en dépit d’un italien approximatif, appris au fil des représentations. Fort de son profil
de « Français très sérieux », l’ancien adepte du marché de la Croix-Rousse sut séduire. À commencer par le maire la ville, garant du processus de sélection. Une satisfaction encore prégnante deux ans après, le timbre de la voix, vibrant plus de coutume à l’heure d’évoquer une nomination en forme de consécration. Et plus encore, lorsque l’opéra représente une passion brûlante, découverte petit, au bras de ses parents. « Ils m’ont amené assez jeune à l’Opéra. Puis à 17 ans, je vois une représentation de Cavalleria Rusticana (de Pietro Mascagni) et je tombe amoureux de cette musique. Je l’écoute en boucle. De là, j’ai commencé à me passionner pour l’Opéra », livre-t-il.
Au gré des relations et des concours de circonstances, Mathieu Jouvin obtient alors raison. Jusqu’à s’installer ici, à Turin, « une ville magnifique », que l’intéressé « recommande mille fois ». Il en connaît déjà tous les rouages, toutes les rues, parfois mieux que les locaux. Même l’italien est devenu un réflexe naturel, que les nombreux appels reçus permettent d’entretenir. Ainsi sont les aléas d’un poste à responsabilités, où le directeur incarne à lui seul, le conseil d’administration. « Si ça se passe mal, c’est moi. Au départ, j’étais en première ligne sur tout », témoigne-t-il. L’homme préfère en rire, le stress des débuts étant passé, éliminé derrière une mission redressement pleinement perpétrée.
“C’EST UN THÉÂTRE OÙ L’ON SE SENT BIEN, OÙ L’ON RESPIRE, AVEC L’UNE DES MEILLEURES ACOUSTIQUES LYRIQUES DU MONDE”
UNE MISSION : REDRESSER UNE INSTITUTION
EN PROIE À UNE
IMPORTANTE CRISE FINANCIÈRE
« J’arrive dans un théâtre qui a vécu une grosse crise financière, avec un personnel traumatisé. J’étais 100% opérationnel, mais je sentais qu’il y avait une forte attente pour relancer l’Opéra », confirme-t-il, le Teatro Regio Torino étant prêt à sombrer, comme aux heures sombres de 1936 et ce court-circuit qui fit brûler toute sa structure. Fort heureusement, Mathieu Jouvin, comme l’architecte Carlo Mollino en son temps, sut relancer la machine et dessiner un scénario plus optimiste. Doucement, mais sûrement. À sa manière. La nomination d’un directeur artistique aida, au même titre que la diffusion d’une programmation originale, prompte à « marquer les esprits ». « Aujourd’hui, on dit que Turin est reparti », se réjouit-il, l’Opéra enregistrant un taux de remplissage supérieur à 78%, les quelque 1600 places assises charmant même les jeunes
générations. « On est passé de 5500 à 20 000 entrées jeunes, grâce à la mise en place d’avantpremières accessibles pour 10€ pour tous les moins de 30 ans. C’est un succès au-delà de nos espérances. C’est devenu un truc à faire pour ces générations. Il y a un vrai engouement. Le but, ensuite, c’est de reconstruire le public. Il y a une époque où Turin, c’étaient 8, 9 voire 10000 abonnés. Là, on est plutôt autour des 4000. C’est un bon début, mais on aimerait maintenir la dynamique que l’on a créée », complète Mathieu Jouvin, bien décidé à convaincre les visiteurs des bienfaits de cet « art populaire ». À l’écouter, la simple visite de sa nouvelle maison emporte déjà vers de nouvelles poésies. Lui en est convaincu : « il n’y a pas de meilleur support de l’émotion que la musique » !
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CYPRIEN FERRIÈRE S’EST TRANSPORTÉ JUSQU’AU PIÉMONT
En mission professionnelle pour le constructeur turinois, Iveco depuis six mois, le jeune Cyprien Ferrière découvre une ville surprenante, bien loin des stéréotypes qui lui ont été donnés. Mais après un contrat VIE limité à une année, plus une en option, le Toussillard réfléchit déjà à l’après et un possible retour à Lyon.
L’envie était profonde, ancrée en lui depuis un bon moment. « J’ai toujours voulu travailler à l’étranger », rapporte-t-il. Alors Cyprien Ferrière prit le large. Pas étonnant, face à ce constat, de le retrouver sur les bords du Pô, attablé sur l’un des bars qu’il a appris à estimer : l’Imbarchino. Littéralement, « j’embarque ». À la première personne du singulier. Comme cet expatrié, originaire de Toussieu, décidé à s’installer ici, tout seul, en dépit d’une famille et d’une petite amie, Maria Fernanda, bien décidées à conserver leur ancrage régional. L’histoire aurait pourtant pu s’écrire autrement. Turin n’était qu’une option parmi tant d’autres, à défaut d’être un choix de prédilection. Mais au sortir d’une alternance dans les bureaux écullois du groupe SEB, l’ancien pensionnaire de l’IAE Lyon dut dessiner les contours d’une nouvelle vie. De sa... VIE (Volontariat international en entreprise) aussi, l’acronyme désignant ces contrats dont la forme originale permet aux jeunes de 18 à 28 ans de travailler à l’étranger entre 6 et 24 mois, sous la protection de l’Ambassade de France. « Je voulais rester assez proche de ma famille et de ma copine. Et Iveco fut la première société à m’accepter », expose-t-il, à l’heure de justifier son implantation piémontaise. « J’avais une petite appréhension. Mon père (Franck), m’avait dit : “Turin, c’est industriel” », poursuit-il. Mais en six mois, l’anxiété s’est effacée. « Finalement,
c’est complétement l’inverse. Tous les jours, je découvre de nouvelles choses. La ville est super belle et il y a un plaisir de vivre ici qui est assez fort », expose-t-il, comblé par ce poste en marketing au siège d’Iveco, campé au Nord de la ville. Un vrai quartier, dont les bâtiments blancs sont perceptibles avec un peu de hauteur.
À Turin, Cyprien Ferrière a donc appris à maîtriser un secteur complétement nouveau, attrait aux pièces détachées. « L’enjeu de notre service, c’est de vendre le plus grand nombre de pièces qui ne sont plus en stock, du fait du passage vers l’électrique », expose-t-il, les chiffres de vente parlant en sa faveur. De quoi valider cette expérience singulière dont les bénéfices semblent plus nombreux que les inconvénients. Et ce, malgré l’inconfort des retours vers Lyon, au cours desquels les autocars spécialisés font régulièrement l’objet de contrôles douaniers rallongeant un temps de trajet déjà excessivement long.
À 25 ans, Cyprien Ferrière se trouve donc propulsé à la croisée des chemins, pris entre une ville qu’il apprend à aimer et les revendications de ses proches. « Ma copine est Mexicaine, mais veut obtenir la nationalité française et donc rester en France. Puis il y a mon père, qui a sa boîte de location de climatiseur (Locaclim, basée à Toussieu) et qui me fait des appels du pied », dit-il en souriant. Chaque chose en son temps, pourrait-on dire, Lyon restant près du cœur, même loin des yeux. Alors en attendant, Cyprien Ferrière a tout intérêt à respecter ce proverbe italien : « a ben si appiglia, chi ben si consiglia » !
DANIELLE D’APOTE AU
MENU DE SON RESTAURANT, UNE GRANDE HISTOIRE DE FAMILLE !
Installés à quelques pas du Mercato Centrale, Danielle d’Apote et son mari Antonio dirigent, depuis huit ans, le ristorante Antica Bruschetteria Pautasso dont la cuisine, typique du Piémont, fait le bonheur des amateurs de gastronomie italienne. Une vraie prouesse pour ce couple, initialement tourné vers l’automobile.
Le mot est fort et bien accentué : se lancer dans la restauration fut « un défi immense », que le dressage des 120 couverts laisse imaginer. Et plus encore, lorsque ce même ristorante est implanté non loin du ventre de Turin, depuis maintenant 30 ans. Mais puisque les halles et le marché font gargouiller les estomacs, un léger détour par la piazza Emanuele Filiberto se défend facilement. D’autant que la bonne humeur de sa propriétaire, Danielle d’Apote,
Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulardfacilite le passage à l’acte. Place alors à une découverte insoupçonnée. La porte en bois vissée au rez-de-chaussée d’un immeuble des plus classiques s’ouvre, en effet, devant un décor déconcertant, où les quelques marches à dévaler, mènent à un incommensurable décorum. À un enfilage de tables aux nappes blanches et rouges, évoquant brièvement les bouchons lyonnais. La référence n’est d’ailleurs pas anodine.
“JE ME SENS
LYONNAISE,
MAIS L’ITALIE M’A ADOPTÉE”
Et pour cause, si Danielle d’Apote connait Turin comme sa poche depuis son installation en 1983, la charmante sexagénaire n’a jamais oublié ses terres. À savoir cette capitale de la gastronomie, et l’Hôtel-Dieu qui l’a vu naître, comme sa fille Laura. « Je me sens
Lyonnaise, ce sont mes origines, mais l’Italie m’a adoptée », confesse-t-elle, désormais pleinement installée dans un petit village de 800 habitants, à 15 minutes en voiture de ses fourneaux. Pour autant, Lyon n’est jamais bien loin, les appels quotidiens avec sa sœur, Stéphanie Plaza, aidant à se replonger dans de vieux souvenirs de cette vie d’avant. Dans les vieilles coutumes locales aussi, alors que la restauratrice s’amuse à célébrer depuis deux ans, le lancement du Beaujolais Nouveau, en présence du chef étoilé, Romain Barthe (Auberge de Clochemerle à Vauxen-Beaujolais) ou de notre collaboratrice gastronomique, la journaliste Odile Mattei
Le menu du dîner à six mains, préparé à l’occasion de la sortie du Beaujolais Nouveau en novembre 2023
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« Quand on fait la différence entre la vie que l’on a, à Turin et celle de ma famille, on sent que c’est plus agréable et sociable, ici. Les gens prennent plus de temps pour vivre », nuance-telle. Une manière aussi d’expliquer la réussite de cette affaire, bercée par l’envie de faire autre chose. « La restauration, on ne connaissait pas du tout », avoue-t-elle, l’intéressée comme Antonio, son mari, étant également propriétaires d’une société spécialisée dans la construction de moteurs. Si bien que depuis huit ans et la reprise du restaurant, le leur semble tourner à plein régime, malgré l’aide de quatre cuisiniers et de dix personnes en salle. Des jeunes pour beaucoup, que le couple aime à former et à éduquer au goût du travail. Tout cela, chapeauté par leur autre fille, Thérèsa (à laquelle s’ajoute Julia, ndlr), autrefois prédisposée à l’équilibre des comptes.
PRÉSENTATEURS TÉLÉ ET JOUEURS
DE FOOT VIENNENT APPRÉCIER
LES PLATS DE LA MAISON
« Elle avait été embauchée par notre comptable, qui avait également la gestion du restaurant. Par son biais, on a appris que l’ancien propriétaire cherchait à vendre. Et nous, on avait envie d’investir », poursuit Danielle d’Apote. Un placement risqué, que la quête de qualité aide à relever. Pas question de lésiner sur les saveurs, la famille s’imprégnant d’un fait irréfutable : « quand on mange bien, on ne va pas ailleurs ». Résultat, journalistes, présentateurs télés et même quelques joueurs de foot, se pressent pour déguster la recette maison du vitel tonnè (des tranches de veau, coupées très fines), les raviolis del plin au jus de rôti, l’incontournable Bagna Cauda (des légumes crus trempés dans une sauce à base d’ail et d’anchois) ou le Brasato al Nebbiolo et sa sauce au vin rouge.
« Nous proposons une cuisine simple et caractéristique », soutient la gastronome, dont les dires sont immortalisés sur la carte du restaurant. « La cuisine typique ne signifie pas seulement regarder vers le passé, mais savoir proposer des plats riches en histoire, revisités et conçus pour vous. Vous trouverez ici des produits qui valorisent nos agriculteurs. Notre philosophie est de faire connaître et découvrir les accords du territoire avec amour et passion à tous », peut-on lire, un bon verre de vin piémontais servi en accompagnement. Soit ! Mais à l’heure de régler la note, le plus apprécié demeure souvent le sourire de la Lyonnaise. Une joie de vivre revisitée à toutes les sauces dans la famille, mais dont les parfums aident nécessairement au succès de ce défi ! Un pari rappelant que l’appétit vient en mangeant ! Si c’est Lyonnais, on aurait tort de ne pas apprécier !
JULIEN FEBVRE
TÉLÉTRAVAILLER
À TURIN, UN NOUVEAU TRAIN DE VIE
Représentant et salarié d’un groupe d’édition de logiciels, Julien Febvre partage sa vie entre sa société milanaise, sa famille installée à Dardilly et son cocon turinois. Propriétaire d’un appartement à proximité de la gare de Porta Susa depuis 17 ans, ce chirurgien de l’informatique profite du télétravail pour apprécier les plaisirs de sa ville d’adoption.
Si le temps lui permettait, Julien Febvre passerait des heures et des heures à traverser la ville, d’établissement en établissement, soutenant l’un après l’autre, que s’y arrêter et un délice pour nos papilles. Alors on le suit, les yeux fermés, porté par cette exaltation transpirant en lui. À l’inverse, ses pupilles sont bien ouvertes, la flamme pour Turin brillant de mille feux à travers ses rétines. Même les mimiques sont italiennes, l’intéressé ayant appris à communiquer avec les mains. Pour peu, on le prendrait presque à lever la main jusqu’à la bouche, le pouce plié vers ses autres phalanges, pour dire « delizioso ». L’image est un peu cliché, mais ce n’est peu dire que sa vie est délicieuse.
« À Turin, tu es enfermé dans un restaurant à ciel ouvert. Pour 10-12€, tu as déjà un repas de roi », expose ce gourmand ayant traboulé un peu partout sur la planète, en Inde, aux EtatsUnis, et même en Malaisie. Il n’empêche, si Kuala Lampur, la capitale, a nourri son idylle avec une...Turinoise rencontrée à Orléans, Julien Febvre tient indubitablement l’Italie pour préférence. Avec Turin en tête de liste, en dépit d’un emploi chez EidosMédia, ce grand groupe milanais, dont les logiciels de gestion de contenu, permettent à d’innombrables médias de construire les pages de leur journal. Le Progrès en est friand, au même titre que de nombreux quotidiens parisiens.
“J’AI ENVIE DE DIRE MERCI LE COVID, IL A CHANGÉ MA VIE”
« On a entre 60 et 70 clients dans le monde », expose ce Grenoblois de naissance, chargé de la « bonne santé informatique des clients » Le Rhônalpin en est d’ailleurs à sa deuxième expérience au sein du groupe. Mais quand il fut rappelé il y a cinq ans, Julien Febvre mit quelques conditions. Pas question de s’installer à Milan, une « ville très sympa » mais rapidement ennuyeuse. « Turin, le week-end, c’est noir de monde, alors que Milan se vide dès le vendredi. Ici, il se passe plus de choses ». D’autant que le covid ayant popularisé le télétravail, l’informaticien trouva un argument supplémentaire à son déménagement. L’appartement turinois, acquis avec sa femme, en 2007, devint alors l’alternative idéale, Milan n’étant qu’à 45 minutes en train, quand Dardilly, où vit le reste de sa famille, est facilement joignable sur quatre roues.
« Je veille à ne pas dépasser 181 jours par an à Turin, mais si c’était plus simple, j’y serais plus souvent », confesse-t-il, alors que sa femme a bâti sa société à Lyon et que sa fille de 15 ans suit sa scolarité sur les bancs du Lycée
internationale de Lyon. « Pour travailler, c’est plus sympa ici. Turin, il se passe plus de trucs, une sortie, c’est tous les week-ends. Même si pour moi, Dardilly, c’est Disneyland. C’est bien d’avoir les deux. Ne me demandez pas de choisir », plaisante-t-il, alors que ce quotidien si singulier, l’invite à « switcher » entre trois langues : le français, l’anglais et... l’italien. Non sans quelques anicroches, à ses débuts.
« Au début, tu commandes une pizza et on te livre des pâtes. Puis tu apprends », se souvientil, grossissant volontairement le trait de cette transition vers la langue de Dante. « Turin est devenue une ville internationale », nuancet-il, comme pour inciter d’autres confrères à suivre sa route. Parce que « l’immobilier ne coûte rien ici », Julien Febvre est prêt à faire le guide. « Beaucoup d’employés Fiat sont partis en retraite et ont quitté leurs appartements. De fait, l’offre est supérieure à la demande », précise-t-il en chemin vers l’un de ces cafés favoris, le Caffé Mulassano et sa décoration, art nouveau. Un point de passage obligé pour cet aficionado, prêt à « demander l’asile politique pour le café ». Un petit plaisir de 30 secondes, façon expresso. Mais souvent le point de départ d’une journée bien chargée, où Julien Febvre travaille encore et encore son amour pour Turin. Il pourrait en écrire des pages. Via son logiciel ?
THE RUCK HOTEL
TERRASSE & PÉTANQUE
LE CADRE
Un cadre urban garden et un esprit lifestyle, bienvenue à The Ruck Hotel ! Notre établissement propose depuis maintenant plus d’un an et demi des espaces de vie chaleureux dans un cadre à la fois chic & sport. 134 chambres, 5 salles de séminaire et un restaurant bistronomique : L’Atelier du Ruck.
DANS L’ASSIETTE
Au commande de l’Atelier du Ruck, le Chef Alexis Courbière qui élabore, aux côtés de sa brigade, des plats gourmands et raffinés qui sauront vous régaler. Un menu au grès des saisons, des plats à la fois gourmands et raffinés qui ne pourront que vous séduire.
Sur notre magnifique terrasse ombragée ou dans notre patio ensoleillé, à vous de choisir où vous dégusterez votre déjeuner, votre dîner ou votre brunch du dimanche ! Prolongez votre pause avec une partie de pétanque, en dégustant un de nos cocktails signatures accompagné de nos tapas. Tous les jeudis, rendez-vous pour les Happy Hour à partir de 17h00.
SAVE THE DATE - JEUDI 16 MAI 2024 À PARTIR DE 18H00
À TURIN AMAURY JIMENEZ N’EN FAIT PAS TOUT UN FROMAGE
À 32 ans, Amaury Jimenez vit pleinement sa carrière de fromager de l’autre côté des Alpes. Arrivé dans le Piémont fin 2019, l’ancien protégé de Patrick Sourbès à Sainte-Foy-lès-Lyon, dirige une charmante échoppe, où il écoule ses fromages... français.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard et DRSous les voûtes de sa boutique, perchée sur la via Bogino, nombreux sont les passants à s’arrêter, alléchés par l’odeur. Le porche franchi, ces derniers lui tiennent d’ailleurs tous à peu près ce langage : « Et bonjour Monsieur, que vos fromages semblent beaux » ! Flatté comme le corbeau de La Fontaine, Amaury Jimenez se prend alors, lui aussi, à les lâcher. À une différence : le consentement est sincère et le plaisir certain. Car depuis la fromagerie portant son nom, l’artisan-fromager se délecte de ces rencontres. Sa force ? Écouler au pays du parmesan et de la burrata, les fromages de nos contrées. Un patrimoine séduisant, qu’il convient toutefois d’expliquer, la réputation de ces produits se heurtant souvent à la méconnaissance de leurs saveurs. Qu’importe, dans les rayons, le Saint-Nectaire, le Reblochon, le Comté, le Roquefort ou la Tomme de Savoie, apparaissent comme de précieuses gourmandises. Pour les Turinois, mais aussi pour quelques expatriés français, friands notamment, des immanquables raclettes. Amaury Jimenez se prend à ce jeu, visant à honorer des visites incessantes. « Je voulais recréer une fromagerie française et ça plaît énormément », expose-t-
il fièrement, quatre ans après avoir trouvé cette belle vitrine, où s’exposent en parallèle, des terrines de Brindas, de la confiture de Chaponost et quelques bouteilles de nos régions.
UNE VOCATION
NÉE SUR LE TARD
« J’ai eu de la chance », soutient-il, sa quête de local rimant avec les débuts de la pandémie Covid-19. Amaury Jimenez sut en profiter. Alors que sa compagne, Italienne, et son activité professionnelle l’ont poussé à découvrir de nouvelles terres, le Rhodanien mit néanmoins la main sur une boutique à son goût, le parquet et l’ambiance boisée de cette dernière, répondant à ses critères. « Mon projet initial était de proposer du vin et des fromages à des comités d’entreprise », expose toutefois l’intéressé, Turin s’appuyant sur de nombreux événements autour de la gastronomie. Depuis, ses plans ont évolué. Avec succès. Une habitude chez ce trentenaire, d’abord orienté vers les bancs de l’école de management de l’IAE. « J’en
ai eu marre. J’ai toujours été passionné de nourriture. Alors un jour, pour rire, j’ai envoyé un CV à la fromagerie Sourbès. Le lendemain, Patrick Sourbès me contactait. Résultat, le 1er septembre 2016, je commençais mon CQP (certificat de qualification professionnelle, ndlr) », raconte-t-il. Une vocation lactée venait d’être enfantée, que Turin ne pouvait enfouir. Mieux, la capitale piémontaise lui a permis de s’émanciper. Sachant la morale, l’intéressé n’en fait pas toute une histoire. Ses clients servis sur un plateau, le fromager aurait tort de s’enflammer. La leçon est retenue !
*En 8 semaines la peau est ra ermie et retendue, comme liftée, les contours du corps sont regalbés et gainés.
PASCAL MARIOTTI DIRECTEUR DU VINATIER ET DINGUE DE TURIN
Directeur du centre hospitalier Le Vinatier depuis 2017, Pascal Mariotti se plaît à entretenir ses racines italiennes, en entretenant une profonde histoire d’amour avec Turin.
À 59 ans, le Lyonnais s’imagine même profiter d’une retraite méritée sur les bords du Pô.
Texte : Morgan Couturier - Photos © Lola Pelotier et DR
C’est comme une maladie, dont il ne sera jamais guéri. Lui-même ne cherche pas à l’être, d’autant que les années passant, Pascal Mariotti a abandonné toute idée de remédier à cet amour fou pour l’Italie. En particulier pour Turin, que le directeur du Vinatier, comme son épouse Sylvie, ont pour habitude d’écumer toutes les deux à trois semaines, loin du quotidien des 571 lits du centre hospitalier. « Il y a une vraie douceur de vivre », justifie d’ailleurs la quinquagénaire, tombée sous le charme de la « capitale des Alpes », cette terre de repos où le couple dispose depuis cinq ans, un bel appartement dans le quartier de San
Salvario, à quelques encablures des espaces verts du Parc del Valentino. Un lieu propice à la détente et à l’évasion.
De fait, lorsque le mercure du printemps vient à exploser, le couple et leur petite Elena n’hésitent pas à s’y aventurer, loin du quotidien lyonnais et de leur maison de fonction. Un logement historique attribué au directeur du Vinatier, depuis son premier occupant, le docteur Joseph Arthaud, que la chapelle, sise à quelques mètres, vient embellir. Non pas que l’intéressé rechigne face au paysage brondillant, dont il connaît le moindre mètre carré, mais le Piémont relève d’un sentiment plus agréable. D’un béguin
dessiné aux confins de ses origines par une arrière-grand-mère originaire de la première capitale du royaume d’Italie.
Pascal Mariotti l’eut bien connue, appréciant même à l’adolescence, ces pauses-déjeuners du côté de Turin, après avoir rendu visite au reste de la famille, du côté de la Vénétie. Le détour était obligatoire, comme aujourd’hui. La joie d’être là était déjà intense, à la seule différence que le Lyonnais y perçoit aujourd’hui des beautés plus profondes. Il en a vu les changements. Les transformations aussi, cette grande « puissance industrielle », s’étant « progressivement convertie vers la culture ».
“TOUT
CEUX QUI SONT ALLÉS À TURIN EN GARDENT UN EXCELLENT
SOUVENIR ET VEULENT REVENIR”
« C’est une ville de plus en plus touristique. Elle reste dans son jus, avec son passé royal, tout en se dotant d’une modernité incroyable. La première fois que l’on s’est rendu à Turin, c’était pour visiter le centre historique, puis on s’est dit, on veut vivre dans cette ville. On a besoin de sa vie culturelle. Il y a des expositions de partout, alors on a toujours une bonne raison d’aller à Turin », dépeint le Grenoblois d’origine, titulaire de la double nationalité franco-italienne.
« C’est une ville où il y a plus de musées que de clochers. C’est l’un des miracles de Turin. Sur l’échelle des capitales culturelles, Turin se
place très haut », complète Sylvie, tout aussi éprise par ces terres transalpines et leurs spots à couper le souffle. Dans le lot, lui se passionne pour le GAM, la Galerie d’Art Moderne et Contemporain. Elle, pour la Villa della Regina et « l’une des plus belles vues sur la ville ». Mais l’un comme l’autre, ne peuvent se résoudre à ne pas prendre un peu de temps pour apprécier l’instant et déambuler entre les rues.
« Il y a de la vie en permanence », poursuit Sylvie, bien décidée, comme son compagnon, à apprécier les joies de la retraite, du côté de cet immense vivier gastronomique. « C’est une des régions d’Italie où l’on mange le mieux, avec une cuisine très orientée terre et mer », assurent-ils de concert. Une once de chauvinisme que la réalité vient à peine confronter. Turin est déjà à eux. Per sempre ? Possible ! « Parfois, on se dit que l’on basculera en Italie », ose le duo, en guise de projection. Le scénario écrit, la fin peut néanmoins attendre : Turin n’a pas encore livré tous ses secrets !
LUCA SANGIULIANO
CHEF TURINOIS, CUISINÉ À LA SAUCE LYONNAISE
Turinois de naissance, débarqué entre Rhône et Saône en 1992, via les cuisines du restaurant L’Italien de Lyon, Luca Sangiuliano officie désormais à la Préfecture du Rhône depuis septembre 2021. Le chef, membre des Toques Blanches Lyonnaises, s’estime heureux de travailler en pareil lieu, sa cuisine ayant régalé le palais de grands noms de la politique française.
Trente-deux ans qu’il est ici, à Lugdunum, le tablier vissé autour de la taille. Pourtant, nul besoin de le travailler au corps, pour comprendre ses origines. À la première phrase, comme aux premiers mots, l’accent chantant de son Italie vient révéler une nationalité qu’il s’efforce pourtant de jumeler avec celle de notre pays. Les papiers sont prêts, en attente de validation. L’adoption, elle, est déjà faite depuis longtemps. Depuis 1992. Mais si la langue de Dante reste encore au menu de ses journées, le chef Luca Sangiuliano le doit surtout aux appels quotidiens de sa mère. Mieux, évoquer avec lui, l’esthétisme du Piémont, trahit irrémédiablement son attachement. « Pour le Turinois que je suis », aime-t-il d’ailleurs à répéter, mettant ainsi en évidence un amour impérissable pour l’Italie.
Dans les cuisines de la Préfecture du Rhône comme dans les différents salons, l’intéressé se laisse même aller à quelques mots dans sa langue maternelle. Avec du recul, ce dernier s’en amuse, d’autant que le patronyme de la préfète, Fabienne Buccio, ouvre la voie à quelques amabilités. « Il y a des phrases qui sortent de temps en temps. Parfois, on se répond même en italien, c’est assez drôle », livre le gastronome, venu remplacer le regretté Laurent Triquenaud, chef des cuisines pendant 29 années. « J’ai la responsabilité de tenir haut la réputation de la cuisine de la Préfecture », ajoute-t-il en
guise d’hommage à son prédécesseur, dont les mets ont propulsé le site, parmi les meilleures cantines institutionnelles de l’Hexagone. Mais la maladie emportant ce dernier en 2021, Luca Sangiuliano fut désigné pour le remplacer, le président des Toques Blanches Christophe Marguin soufflant son nom à l’oreille du préfet de l’époque, Pascal Mailhos. Une opportunité rêvée pour le quinquagénaire, goûtant avec joie avec cette cuisine protocolaire qui lui confère de belles rencontres. Devant ses assiettes, il eut ainsi tous les ministres d’État et quelques présidents d’aujourd’hui et d’hier, d’Emmanuel Macron à Nicolas Sarkozy en passant par François Hollande « On a la chance de les servir », glisse Luca Sangiuliano, dont les propositions de plats sont systématiquement validées par sa supérieure.
UNE ANNONCE DANS
LE JOURNAL DE TURIN L’INCITE
À REJOINDRE LYON
« Ce n’est pas la même façon de cuisiner. Ici, on a le temps de se préparer. On connaît les menus à l’avance », explique le cuisinier. Pas de mission impossible pour ce dernier donc, en dépit d’une sonnerie de téléphone réveillant les aventures mouvementées d’Ethan Hunt, alias Tom Cruise. Dans le cas contraire, de longues
fiches viennent à rappeler les préférences et les allergies de chacun. Un fonctionnement bien différent de ses services au cœur de son Sapori Ristorante à Tassin, à l’Antiquaille ou à la Mère Léa de Christian Têtedoie, mais aussi et surtout à l’Italien de Lyon, théâtre de ses débuts dans la gastronomie lyonnaise aux côtés de Jean-Claude Caro et Jean-Paul Lacombe « J’avais 20 ans et je ne parlais pas un mot de français. Mon meilleur ami à Turin, Gianlorenzo Tortella, avait vu une annonce dans La Stampa (le journal local, nldr). Il m’a appelé pour me dire qu’une brasserie italienne ouvrait à Lyon. À l’école hôtelière, on avait étudié Bocuse, Troisgros, alors j’ai dit : go ! », se souvient ce supporter de... l’Inter Milan. Par chance, à l’ouverture, quatre des 14 cuisiniers étaient Italiens. De quoi faciliter son intégration, en dépit d’une nostalgie pour Turin encore présente aujourd’hui. Dès lors, six à sept fois par an, Luca Sangiuliano se plaît à retrouver sa ville. « Je suis content de son évolution : la ville est propre, dynamique. Aujourd’hui, il fait bon vivre à Turin. J’ai vraiment plaisir à revenir », soutient-il, à l’heure de dire au revoir. En Italien, ce va de soi !
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TURIN, UNE BONNE ADRESSE
Si les expatriés lyonnais prennent autant de plaisirs à s’installer au cœur du Piémont, la raison est à trouver dans ce cadre de vie appétissant, où la gourmandise s’associe à d’innombrables sorties culturelles. La richesse de Turin est telle, que sa découverte est infinie.
Nous avons donc décidé de proposer un choix subjectif de quelques belles adresses.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard et DR
Restaurant
MERCATO CENTRALE
Le site idéal pour les fins gourmets. Un immense marché à ciel ouvert décore le parvis de ce temple de la gastronomie locale, où se réunissent des cafés-pâtisseries et les halles de la ville. Un point stratégique pour repartir les mains pleines de pâtes, de fromages et jambons italiens. Un vrai délice !
25 Piazza della Repubblica
L’AFORISMA
Pour les amateurs de bonnes pizzas, un détour par la via Tepice, ne sera pas une déception. « Ce sont des pizzas très élaborées avec des ingrédients exceptionnels », nous a-t-on conseillés. Sur place, la promesse est simple : « un véritable voyage sensoriel dans le goût ». Prommesse tenue. 8 via Tepice
RISTORANTE DEL CAMBIO
Restaurant haut de gamme, créé en 1757, le Ristorante del Cambio séduit par la cuisine du chef Matteo Baronetto. Les richesses de la cave à vin, sont un plus très appréciable. À côté, la Farmacia del Cambio charme par ses croissants en forme de cube (Crubik), ses pâtisseries et ses gâteaux en trompe-l’œil. Ce qui justifie parfois, une longue file d’attente. 2 piazza Carignano
TRATTORIA VINERIA DA ALE
Malgré ses nappes rouges très françaises, le restaurant fait bien la part belle à la cuisine italienne. S’il ne faut pas se fier aux tables parfois peu remplies, les plats sont savoureux et le personnel très agréable. Surtout quand une charmante serveuse vient à prouver l’efficacité de ses cours de français.
17 piazza Corpus Domini
ARCADIA
Le cadre de la Galleria Subalpina suffit déjà à lui-même. Mais pousser la porte de ce restaurant où s’associent les spécialités italiennes et des sushis haut de gamme, est autant un regal pour les yeux que pour les papilles.
16 Galleria Subalpina
RESTAURANTE SOLFERINO
Le cadre est élégant comme les assiettes, dans lesquelles les clients peuvent déguster des viandes ou des poissons piémontais. Preuve de sa qualité, le restaurant, basé en centre-ville, accueille sept jours sur sept, de nombreuses personnalités.
3/B piazza Solferino
LE VITEL ETONNÉ
Restaurant plus populaire, où l’on peut manger en continu de 12h à 23h, le Vitel Etonné saura ravir les amateurs de viande. Si les quantités peuvent être légères pour les gourmands, ces derniers apprécieront toutefois le Bollito Misto, un pot-au-feu typique du Piémont.
4 via San Francesco da Paola
SAVURÈ
Artère incontournable de Turin, la via Giuseppe Garibaldi ne peut laisser indifférent. Entre les différentes boutiques de vêtements, se cachent quelques pépites, dont ce restaurant mettant en avant l’emblème de l’Italie : les pâtes fraiches, que le public peut également emporter, en souvenir d’un bon repas.
38 via Giuseppe Garibaldi
BAR
CAFFÉ BARATTI & MILANO
Ouvert depuis 1875, le café profite lui aussi, du cadre de la Galleria Subalpina. Mais son décor très chic est également propice aux belles photos Instagram. Là n’est pas le but de cette institution, reconnue pour la qualité de ses viennoiseries et de ses « Bicerin », nom donné à des cafés très courts.
27 piazza Castello
PUNTOSETTE
À la nuit tombée, Turin est une ville particulièrement active. En particulier pour les jeunes. Dès lors, le décor très moderne de Puntosette fait du site, un agréable point de rendez-vous. Sur place, la collection de flacons de Gin fera le bonheur des aficionados de cet alcool.
28 via Sant’Agostino
CAFFÉ SAN CARLO
Depuis l’extérieur, le lustre sublime du café, donne envie de franchir le pas et de découvrir ce site très populaire. S’il n’est pas toujours très apprécié des visiteurs, en raison notamment de son affluence et de l’attente qu’elle suscite, le Caffé San Carlo mérite le coup d’oeil 156 piazza San Carlo
CASA BRIGLIA
Les « aperativos », étant monnaie courante à Turin, la façade en brique de ce bar et ses tables installées en terrasse, sur une charmante petite place, en font un agréable point de rendez-vous pour quelques antipasti et un bon Spritz.
13C via Torquato Tasso
Turin n’est pas qu’alcool et restaurants. Pour preuve, ce véritable temple dédié au thé. Dans une boutique d’époque, tout en bois, les clients sont rapidement placés devant une incroyable collection de thés, avec des parfums parfois insoupçonnés. Sans oublier les délicieux cafés à prendre sur le pouce.
2 via Corte d’Appello
En poussant la porte de Luogo Divino, ce bar à vins vient démontrer toutes les forces des bouteilles italiennes. Au comptoir ou sur les quelques tables installées en intérieur, les clients peuvent déguster les différents vins proposés au verre ou profiter des multiples appellations pour apprécier une bonne bouteille.
13 via San Massimo
Le café est une religion à Turin. Lavazza en est la preuve, le siège social de l’enseigne y étant basé. Créée en 1895, par Luigi Lavazza, la marque a su traverser les siècles. Les différentes étapes de fabrication du café, les campagnes de pub et les dégustations sont au rendez-vous de cette visite.
32 via Bologna
MUSÉE DES ANTIQUITÉS ÉGYPTIENNES
Après le Caire, la capitale piémontaise jouit de la plus belle collection de trésors égyptiens. La visite, organisée autour d’un véritable labyrinthe, ouvre ainsi la voie à la découverte de papyrus, momies et autres sarcophages. Petite subtilité très appréciée des enfants : la possibilité d’écrire son prénom en égyptien.
6 via Via Accademia delle Scienze
MUSEO NAZIONALE DEL CINEMA
Impossible de passer à côté du Mole Antonelliana, véritable emblème de la ville, considéré comme l’un des plus hauts édifices d’Europe. Destiné à l’origine pour la communauté juive, le site est devenu le berceau du cinéma national. S’il faut s’armer de patience pour apprécier le spectacle, le jeu en vaut la chandelle.
Mole Antonelliana, 20 via Montebello
MUSEO NAZIONALE DELL’AUTOMOBILE
Campé à 5 minutes des usines Fiat, le musée de l’automobile fait évidemment honneur aux constructeurs italiens, de la conception des premières voitures jusqu’aux conceptcars d’aujourd’hui. Sans oublier le clou du spectacle qu’est la découverte des plus belles F1 Ferrari.
40 corso unità d’Italia
50 Corso Gaetano Scirea THE
Tantôt photographe, architecte, pilote ou skieur hors-pair, Carlo Mollino aura marqué la ville de son empreinte et transformé en or, tout ce qu’il aura touché. Dans son ancienne garçonnière, une visite de 2-3h permet de « rentrer dans son univers ». « Un lieu pour le repos de l’âme », dit-on sur place.
2 via Giovanni Francesco Napione
MUSéE parc sport
Véritable poumon vert de la ville, le Parco del Valentino reste un indémodable point de rendez-vous des Turinois. Si certains profitent des beaux jours pour peaufiner leur teint, le site est surtout très apprécié des sportifs. Pour les autres, les guinguettes sont également une bonne raison de s’éterniser.
Corso Massimo d’Azeglio
MUSEO CASA MOLLINO PARCO DEL VALENTINO JUVENTUS STADIUM
Évidente ville de foot, Turin se partage entre deux clubs, le Torino et la Juventus. Mais en termes de popularité, la « Juve » n’a pas d’équivalent. L’accès facilité par de nombreux parkings gratuits à proximité, nombreux sont les amateurs de ballon rond à profiter de la chaleur du Juventus Stadium pour admirer les exploits de l’équipe locale.
« Fabrice Bonnot incarne l’âme d’un chef engagé, insufflant l’envie d’un sourire aux lyonnais.
À travers trois événements solidaires majeurs - Soupe en Scène, On Bûche pour Eux et le Meilleur Flan Pâtissieren partenariat avec les associations Les Sabots du Cœur, il offre un rayon de lumière aux plus vulnérables. De l’appui vital au Centre Léon Bérard à la chaleur réconfortante pour les familles de l’Hôpital Femmes Mères Enfants, jusqu’à la main tendue auprès du Foyer Notre-Dame des Sans-Abri, Fabrice Bonnot et sa grande famille de bénévoles tissent un réseau d’espoir et de soutien, symbole vibrant de solidarité et d’amour. »
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samedi 21 décembre place
DÉCALÉ
Emmanuel Faucon de bons plats accompagnés De bons vins
1, place Jules Ferry - Lyon 6e T 04 78 41 68 10
Mar-sam : midi et soir. Ouvert 7/7 à partir du 15 avril www.decale.rest restaurantdecalelyon
ZAPPO
Restaurant
DOLCE BY SICILIANS
Vito et Paola Morreale
CUISINE sicilienne
44, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e T 04 78 52 22 29
Ouvert du lundi au dimanche : 12h-14h40 et 19h-22h30 www.bysicilians.com dolcebysicilians
THE MAZE
resto-bistro-club
Amine Kortbi (Chef) the maze, l’instant partage ! 462, chemin de Champivost - Limonest T 04 89 41 07 40 Lun-ven midi : 12h-14h15 - jeudi 18h-1h - ven-sam soir : 19h-4h www.themaze.fr themazelyon
Trattoria
Georgy Sfez
pizza & biere (Pizza sicilienne, in pala et gluten free) 6, rue Challemel Lacour - Lyon 7e
Gourmandes TOP DES ADRESSES by
ASPERR MOLUT FUGITATQUIS UPTATE
T 04 72 71 79 88
Ouvert 7/7, midi et soir sur place, clickandcollect et livraison www.zappo.fr zappo-lyon
33 CITÉ
Frédéric Berthod
cuisine de saison / produits du marché
33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 37 45 45 45
Restaurant
NON PORENES
CHEZ ANTONIN
EQUAT
Eric Giraud restaurant de Fruits de mer & écailler Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e T 04 87 37 10 99
Mardi-samedi : 10h-15h - Dimanche : 10h-14h30 www.chez-antonin.fr
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LE PLATO
Restaurant
Restaurant brasserie
LE RIVE GAUCHE
Du mardi au samedi, déjeuner et dîner www.33cite.com 33 cité 33cite
LE BRUNCH
Partouche Hôtel
LES BRUNCHS DU PAVILLON HôTEL***** & SPA
3, rue Georges Bassinet - Charbonnières-les-Bains T 04 78 87 79 79
Ouvert le dimanche midi www.pavillon-rotonde.com pavillonhotelspa
Frédéric Therriaud cuisine créative, faite maison avec des produits de marché 1, rue Villeneuve - Lyon 4e T 04 72 00 01 30
Lun-ven : 12h-14h et 19h30-22h30 - Sam : 12h-14h et 19h30-23h restaurant-leplato.fr leplato.lyon
LES 3 DÔMES
Jérémy Ravier
Restaurant
Cuisine gastronomique avec vue panoramique (dès 32€ le midi)
Sofitel Lyon Bellecour - 20, quai Gailleton - Lyon 2e T 04 72 41 20 97
Ouvert du lundi au samedi, midi et soir www.les-3-domes.com @sofitellyon
Cyril Cornudet / Chef Guillaume Lepeltier
Cuisine créative, de saison et de tous horizons
31, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e T 04 78 89 51 21
Ouvert 7/7 de 8h à 23h (lun : 8h-15h et dim : 8h-15h30) www.le-rivegauche.fr
Jeremy Viale Champion du Monde de Pizza 2019 belle brasserie italienne
78, rue Vendôme - Lyon 6e T 04 37 42 16 97
Ouvert 7/7 midi et soir www.trattorianano.com Nano Trattoria Lyon
En partenariat avec Au Comptoir de la Caisse, leader de la location de matériel caisse T. 04 37 64 64 84 • www.aucomptoirdelacaisse.fr
L’ ACACIA
Julie Spitters (Chef)
cuisine traditionnelle DE SAISON
70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e
T 04 78 17 53 53
Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonpharaon
Joseph Saab (Chef)
Spécialité libanaise
25, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e
T 09 83 71 57 01 / 06 32 75 27 57
Du mardi au samedi : 12h-14h30 et 19h-22h30 www.samke.fr samkelyon
THÉODORE BISTROT DES HALLES
Marco Chopin
Cuisine lyonnaise à l’hôtel dieu
22, quai Jules Courmont - Lyon 2e
T 04 78 82 38 49
Lun-sam : midi et soir 12h-22h et dim midi
Le Théodore bistrot des Halles
Julien Ducoté
Restaurant Bistronomique aux nobles produits
Restaurant BAR lounge
L’ AFFAIRE DU 6
Edith Rosay
Cuisine traditionnelle (midi) et bar à tapas (soir)
63, cours Vitton - Lyon 6e
T 04 78 89 49 24
Tous les jours de 07h à minuit (sauf le dimanche)
CELEST
restaurant Gastronomique
Aude Andrillat & carte signée par Anthony Bonnet vue exceptionnelle, Suspendu à 150 m au-dessus du sol
Radisson Blu (32e étage) - 129, rue Servient - Lyon 3e
T 04 78 63 55 46
Mar-Sam : à partir de 19h, dernière commande 20h45 celest-bar-restaurant.com
Restaurant
Ô GÔNES DE SAÔNE
Jean-Claude Di Carmine
CUISINE gourmande DU TERROIR
58, rue Pierre Bouvier - Fontaines-sur-Saône
T 04 78 22 09 26
Ouvert midi et soir 7J/7 www.ogonesdesaone.fr ogonesdesaone
Catherine Dhinaun et David Mollard
Steakhouse - MaîtreS restaurateurS
BRASSERIE DES BROTTEAUX
Emmanuel Faucon
Tartare de boeuf dans la baVette d’aloyau
1, place Jules Ferry - Lyon 6e
T 04 72 74 03 98
Restaurant
Restaurant
Golden Tulip - 145, chemin de Paisy - Limonest
T 04 87 74 10 10
Du lundi au vendredi : 12h-21h30
https://lyon-ouest.goldentulip.com/fr-fr/hotel-restaurants/
Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e
T 04 72 40 08 59
Ouvert 7/7 midi, le soir sur réservation à partir de 40 pers. www.garconsboucherslyon.com
Lun-jeu 8h-22h. Ven 8h-22h30, midi et soir le week-end www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux
ANGELO
Antonio Salvati (Chef)
Cuisine de tradition italienne méditerranéenne
Restaurant italien
Boscolo - 11, quai Jules Courmont - Lyon 2e
T 04 87 25 72 10
Ouvert 7/7 : 7h-15h brunch - 12h-15h déjeuner 15h-19h aperetivo - 19h-22h diner angelorestaurant
Christophe Marguin
cuisine du marché / SALON PRIVATIF
11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e T 04 78 94 51 17
Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h www.restaurantlepresident.com restaurantlepresident Restaurant
LE CÈPE
Claude Barbet
Bouchon Lyonnais et Cuisine Familiale
bouchon
4, avenue du Général Brosset - 69390 Vourles
T 04 72 41 01 06
Lun-ven midi et jeu-ven soir - Week-end sur privatisation lecepebouchon-vourles
OPEN PARC
THIERRY ASCIONE : “LYON AURA
ENCORE
UN GRAND CHAMPION CETTE ANNÉE”
Lancé en 2017, l’Open Parc s’apprête à tirer le rideau, à l’occasion de sa septième et dernière édition, prévue du 18 au 25 mai 2024. Fidèle à ses habitudes, le tournoi prévoit de réunir un plateau de joueurs de haut niveau. Si le tennis doit dire adieu au Parc de la Tête d’Or, la petite balle jaune n’entend pas s’éloigner de Lyon trop longtemps. C’est la promesse du directeur, Thierry Ascione, dont les équipes planchent déjà sur un retour en force.
LP : Dans quelques semaines, l’Open Parc fêtera son 7e anniversaire. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
TA : On est impatient ! Pour nous, c’est un moment assez exceptionnel dans la saison. On a hâte parce que ça va encore être une très belle édition. On a un très beau plateau sportif. Il y a toujours la même excitation, la même énergie pour pouvoir faire un bon tournoi.
Cette édition 2024 est un peu particulière car elle marque la fin d’une histoire. Peuton s’attendre à une grandiose closing ?
Ce serait une forme d’irrespect de dire que l’on va en faire beaucoup plus que les années précédentes. On a toujours essayé de faire le maximum. Et d’ailleurs pour nous, ce n’est pas du tout la fin d’une histoire, dans le sens où l’on travaille pour continuer à proposer du tennis de haut niveau sur Lyon.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Lyon People et DR
Des informations seront communiquées dans les mois à venir. Pour nous, c’est la fin de l’Open Parc, mais pas du tout celle du tennis sur la région.
On peut donc dire que Lyon ne fait pas ses adieux au tennis ?
Pas du tout !
L’inauguration de votre All In Country Club peut-elle être une piste ? Non. On organisera plutôt un magnifique ATP Challenger dans une période qui sera différente de l’Open Sopra Steria organisé par Lionel Roux (du 10 au 16 juin 2024 au TCL). Nous sommes amis, alors il est hors de question que l’on se concurrence en termes de timing. Après, bien évidemment, on a aussi créé un site comme celui-là pour ramener un magnifique tournoi à l’intérieur. C’est évident d’avoir une structure aussi belle et d’en faire
quelque chose de bien. Ce sera la première étape avant quelque chose d’encore plus beau.
Il y a aussi une salle de basket et multisports qui n’est pas très loin également...
Par exemple ! Il y a pas mal de choses qui se disent en ce moment à propos de l’avenir de cette salle. On va laisser Jean-Michel
Aulas finir ce qu’il a entrepris comme c’est apparemment écrit dans de nombreux médias. On interviendra après...
La LDLC Arena peut donc faire partie des pistes à explorer ?
Potentiellement, oui ! Mais c’est important d’attendre et de respecter les délais par rapport aux personnes qui mettent de l’énergie dans ce projet. On verra en fonction, pour discuter avec les différents acteurs, afin de pouvoir refaire un tournoi comme Lyon en a toujours eu.
Vous avez annoncé la présence de très beaux joueurs (Tiafoe, Auger-Aliassime, Monfils et Humbert). Le plateau semble déjà bien se construire...
Grâce au système de fonctionnement des tournois et avec Roland-Garros juste après, on a chaque année de très belles Wild-Card. On va donc continuer à travailler jusqu’à la dernière minute pour proposer ce qui se fait de mieux. Ces Wild-Card nous permettent de faire de bonnes surprises aux spectateurs.
Quand on regarde les éditions précédentes et le palmarès de l’Open Parc, on voit que le tournoi a toujours attiré de grands noms du tennis. Alors pourquoi cet arrêt ?
Nous louions une date. La personne avec qui on la louait et avec qui on devait prolonger cette location, est décédée il y a deux ans. Son fils, qui a voulu récupérer les rennes du projet, a décidé de mutualiser sa date avec un tournoi à Munich pour en faire un plus gros tournoi.
Etiez-vous sur la même longueur d’onde ?
Non, ce n’est pas du tout notre désir. C’est important de le dire. On n’a pas fait comme le tournoi WTA (le tournoi féminin Open 6e Sens) qui l’a revendu à Strasbourg. Nous, on ne voulait vraiment pas partir. C’est aussi pour ça que les autres tournois, nous en sommes propriétaires. Ici, nous étions un peu tributaires des désirs du propriétaire. Vous vous imaginez bien que pour nous, avoir construit le All In Country Club à Lyon, qui nous a demandé autant d’investissements, ce n’était pas pour faire disparaître le tournoi six mois après.
Ce n’est donc pas une histoire d’argent ?
Du tout ! Cela s’est joué à la dernière minute. Il y avait des rumeurs et ces dernières étaient compliquées à valider de notre part. Malheureusement, cette fusion entre deux ATP250 demandait un gros apport économique vis-à-vis de l’ATP. Jusqu’à la dernière minute, ils n’étaient pas sûrs de le trouver. C’est pour cela que tout s’est fait 10 minutes avant la réunion avec l’ATP.
Ce qui explique une communication un peu tardive ?
Oui, c’est pour cela que l’on ne pouvait rien annoncer. Rien n’était joué. Si la fusion ne se passait pas, on repartait sur une location de 5 ans pour l’Open Parc. On nous a un peu reproché cette communication, notamment les collectivités, sauf que jusqu’à la dernière seconde, on y a cru.
Malgré tout, la réalité nous ramène à une triste fin. Le public peine à comprendre. L’an passé, Jo-Wilfried Tsonga assurait que le tournoi pouvait encore durer 100 ans... À ce moment-là, le contrat pour une prolongation de 5 ans était encore sur la table. C’est comme cela... Ce n’était vraiment pas un souhait de notre part. C’est pour cela que l’on se bat, dès maintenant, pour continuer à développer le tennis sur la ville et dans la région.
“SI NADAL VEUT JOUER LE ÉVIDEMMENTTOURNOI, QU’ON LUI GARDERA UNE INVITATION !”
Revenons aux joueurs. L’an passé, un jeune Espagnol de 38 ans, du nom de Rafael Nadal, a failli poser ses raquettes au sein du Parc de la Tête d’Or. Peut-on se remettre à rêver ?
C’est une carte à jouer, oui ! L’an passé, à la même époque, on était en discussion avec lui pour potentiellement jouer le tournoi. Trois semaines et demie avant, j’avais son agent au téléphone pour discuter de la sécurité, etc. Aujourd’hui, il va jouer semaine après semaine pour voir dans quel état il est. En fonction, on pourra entrer en contact avec lui, si on sent qu’il a besoin de jouer. Malheureusement, on est très passif. Ça vient surtout de ses équipes. Il faut respecter la personne, le joueur. S’il a besoin de jouer, ce n’est pas notre appel qui fera la différence, ce sera son désir à lui. C’est ce qui rendra la chose encore plus belle ! S’il veut jouer le tournoi, évidemment qu’on lui gardera une invitation ! Et on fera le nécessaire pour qu’il se sente bien !
Qu’il vienne ou non, vous avez toujours su attirer de grands joueurs. Est-ce une fierté pour vous ?
C’était un vrai pari au début. Il y a eu un gros risque. Certaines personnes disaient que c’était impossible de le faire à cet endroitlà, à cette date-là. Mais on a prouvé, grâce à notre énergie, que l’on était capable d’avoir de très grands noms. On a eu une quinzaine de Top10, deux finalistes de Roland-Garros. On a fait ce qu’il fallait pour respecter nos partenaires, les collectivités. Nos vainqueurs, nos finales, l’engouement, les spectateurs, ont prouvé que c’était un tournoi assez important dans le tennis mondial.
Au lancement de l’Open Parc en 2017, pensiez-vous réaliser de telles éditions ?
Oui j’y pensais, parce que je faisais partie des joueurs et des gens qui avaient grandi avec le GPTL. Je connaissais cette énergie tennistique qui existait à Lyon, avec ses carences et ses besoins. J’avais plus de peurs dans la logistique au Parc de la Tête d’Or que dans l’engouement. C’est assez spécial de tout construire et tout détruire en moins d’un mois. Le Parc de la Tête d’Or est un site exceptionnel mais extrêmement compliqué à travailler. Mais je savais cette tristesse liée à la disparition du Grand Prix de Tennis de Lyon. Et encore une fois, c’est pour cela que l’on travaille tous les jours pour ramener un tournoi.
À l’aube de cette 7e édition, quels souvenirs gardez-vous de ce tournoi ?
Il y en a de très beaux. Après, c’est sûr, je repense à Jo’ (Jo-Wilfried Tsonga) qui gagne la première édition et son premier tournoi sur terre, avec toutes les difficultés que l’on avait eu, la pluie, les courts d’entrainement qui avaient explosé pendant le tirage au sort à la Région... On avait pris six heures de retard pour lancer les matchs. Elle était incroyable cette première édition ! Et que ça finisse en apothéose avec Jo’ qui gagne le tournoi en battant Berdych, c’était dingue ! C’était une sacrée première édition, même si elles ont toutes été magnifiques. On a toujours eu le beau temps, de beaux vainqueurs, de belles finales, un public au rendez-vous.
Preuve que ce tournoi a toujours été placé sous une bonne étoile...
On a fait tout ce que l’on pouvait. Et on est encore sur notre faim. D’où notre envie, dans l’avenir, de continuer d’organiser ce genre d’événement sur Lyon.
En attendant, on peut annoncer que Lyon aura encore un grand champion cette année ? Lyon aura encore un grand champion cette année. Quand on est dans les 40 meilleurs joueurs du monde, on est un grand champion. Ou un champion en devenir, comme on a pu l’avoir avec Arthur Fils, l’an passé. On a eu Thiem qui a été 3e mondial, Tsitsipas, Del Potro, Cameron Norrie ou Nick Kyrgios. On a eu beaucoup de chance et ce sera la même chose cette année.
Murielle Montagnole (Courir Pour Elles), Jean-Claude Pietrocola (OvalGreen) et Brigitte Giraudeau (2GM Propreté)
Sophie Moreau, présidente Courir Pour Elles et Didier Pariset, président SG Auvergne-Rhône-Alpes
LOU RUGBY — PAU LES TRIBUNES VIP
La semaine fut longue et la pression croissante, symbole d’un match à enjeu sur lequel le LOU Rugby ne pouvait faillir. Un mot d’ordre que Yann Roubert avait fréquemment répété dans la semaine, alors que le spectre d’une fin de saison angoissante se lisait sur son visage. Mais à l’image de son swing, le président n’a pas manqué son coup. En honorant avant le match, les 10 ans de la montée du club en Top14, ce dernier a rappelé toute l’importance de ce haut fait. Et de ne surtout pas le gâcher, en s’éternisant en fin de classement. Alors les Rouge et Noir y mirent du cœur, dans le sillage d’un grand Davit Niniashvili. Si friables à l’extérieur, ses partenaires élevèrent ainsi leur niveau pour décrocher le bonus offensif et une dixième victoire à domicile (38-20). Autre bonus, la défaite de Montpellier face à Perpignan, cette dernière offrant un peu d’air au club et à ses 17 000 spectateurs présents. Le duel du 1er juin 2024, aura valeur de jugement. En attendant, le LOU Rugby a son destin en mains avec deux matchs à domicile. Dans son jardin, terre de tous ses succès!
> Prochain match à Gerland
LOU Rugby – Racing 92
Samedi 18 mai 2024 à 17h
Jean-Marie Martino, DG du Département du Rhône, Vanina Nicoli, secrétaire générale de la Préfecture du Rhône et Yann Roubert, président du LOU Rugby
Damien Bodoy (Lacroix) et Guillaume Réquin (KPMG)
Hervé Chatail (Total Energies) et Marc-Antoine Ginon (Président de GL events Sports) Quentin Buisson (Groupe Larorel Hôtels) et Adrien Dalmais (Mazars) Alexandra Fratti (LOU Rugby) et Franck Isaac-Sibille (administrateur du LOU Rugby) Texte : Jean-Marie Nauleau avec Morgan Couturier – Photos © Saby MavielValerie Huet (VH Consulting) et Nathalie Lamoureux (Université Catholique de Lyon)
Yann de la Fouchardiere (Matmut) et Catherine Arbaud (LOU Rugby)
et
Marc Fraysse, président de CAPZEN, Jean-Marie Nauleau (Lyon People) et Jean-Claude Pietrocola (OvalGreen)
Brigitte Giraudeau (2GM Propreté), l’architecte Sébastien Chaput, Valerie Huet (VH Consulting) et Caroline Chaput (Oyonnair)
Apolline Charvin et Pauline Guerinot (Groupe SEB)
Samuel Soulier, adjoint au maire du 6ème arrondissement de Lyon, Sébastien Michel maire d’Ecully et Jean-Claude Pietrocola (Trophée OvalGreen)
Alexandra Mathiolon, PDG de Serfim, Hervé Montjotin (Socotec), son épouse Sophie (Fondation OVE) et Alexandra Fratti (LOU Rugby) Cosme Feroldi (Barnes) et Clara Herling (Studio H) Michel Vieira, président MDA Company, Soizic Abihanna (Agence Soizic), son époux Michel (IMVOC), le chirurgien Sébastien Le Page et le fiston Marceau Didier Courbon, l’architecte Albert Constantin et Franck Honegger (Netri) Hervé (Socotec) et Sophie Montjotin (Fondation OVE), Olivier Ferraton (GL Events) et Alexandra Mathiolon (Serfim)LDLC ASVEL - BARCELONE
LE MEILLEUR POUR LA FIN !
OASPERR MOLUT FUGITATQUIS UPTATE
NON PORENES EQUAT
Odipsum est plam ipiet re, serati ommolorupta sum comnienimus apero beatatur molo mos eat maiorunti inctas escillorum ius, sitatur, et facitat. Dunt. Igent moditation plaborem repeditisit quia dolenis alistori ut rendicto dollatum reribus at velliquam, sunt quiaeptaqui to tet am.
pposée au géant barcelonais, pour sa dernière rencontre de la saison à la LDLC Arena, l’ASVEL s’est offert un succès de prestige (76-72). La page européenne désormais détournée, le club villeurbannais doit désormais se concentrer sur son ultime objectif : briller sur la scène hexagonale. Une minuscule unité d’avance, une poignée de secondes à jouer et un ballon greffé entre les mains de ses joueurs : la LDLC Arena comprit. « Et oh » se sera-t-elle époumonée, comme pour rappeler à l’Europe du basket, que l’ASVEL a beau être tombée, elle s’est relevée, jusqu’à s’offrir l’une des grandes forces de cette Euroligue. Elle en fit son dessert, une cerise sur le gâteau, à l’heure de boucler sa première année de relation avec l’enceinte décinoise. Une Arena propice à la fête, comme l’eut promis Tony Parker, au moment de célébrer son ouverture. Alors au terme de la partie, cette dernière s’enflamma, goûtant aux joies des confettis d’une der’ réussie, arrosée de trois lancers francs supplémentaires (76-72 au final). Une délicieuse manière d’encenser les joueurs, menés par ses tours de contrôle, les géants Joffrey Lauvergne (20 pts) et Moustapha Fall (15 pts). Mais aussi et surtout de se laisser aller au célèbre « Ahou », qu’apprécia Jean-Michel Aulas, présent en tribunes et plus que jamais au cœur des tractations. En attendant le fin mot de l’histoire, l’ASVEL peut déjà penser à des lendemains qui chantent. À la LDLC Arena où les 11 532 spectateurs ont à nouveau validé la bonne acoustique des lieux. Mais surtout ailleurs, sur tous les parquets de l’Hexagone, où la bande à Nando De Colo doit désormais s’accrocher à un nouvel exploit : décrocher un 22e titre de champion de France !
Jean-Michel Aulas, entouré de Gaëtan Muller, président délégué et Tony Parker, président LDLC ASVEL
Gaëtan Muller, président délégué LDLC-ASVEL, Josep Cubells, directeur sportif du FC
Zannettacci, directrice des opérations chez Entreprise du Futur, Jessica Mas (Comadequat) et Marylène Brun
GRAND RETOUR DE NOTRE NUMÉRO SPÉCIAL PATRIMOINE
LES SECRETS DE TASSIN LA-DEMI-LUNE
Les 16 Évènements
QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !
PFESTIVAL GASTRONOMIQUE DRDLC DU ROCK DANS LES CUISINES
our la deuxième année consécutive, le groupe Pomona jalonne différentes villes de France pour faire vivre une véritable expérience culinaire à tous ses clients. L’événement professionnel, intitulé DRDLC (Du Rock Dans Les Cuisines), s’est arrêté cette année à Lyon, au H7 Confluence, le 10 avril dernier. A travers ses trois branches, PassionFroid, EpiSaveurs et TerreAzur, le groupe Pomona, groupe d’entreprises de distribution de produits alimentaires auprès des professionnels des métiers de bouche, a trouvé la recette du succès. Il réunit, le temps d’une journée, les professionnels de la restauration de chaque région autour de l’amour de la gastronomie et de la musique. À Lyon, le H7 a ainsi accueilli 518 établissements différents. Les 1550 visiteurs ont pu assister à 55 shows culinaires ainsi qu’à un concert de rock. « L’objectif c’est, à travers un événement différent et différenciant, faire vivre une expérience à nos clients, leur permettre de se rencontrer dans un cadre chaleureux et festif », souligne Marc Morandi, responsable des événements pour le groupe Pomona et organisateur de la tournée. « C’est une opportunité business sans comparaison. On travaille dans la bonne humeur, les équipes commerciales et les clients sont heureux, on s’amuse, on partage notre passion commune de la gastronomie et on vit des émotions incroyables », confie un fournisseur. Un client parle d’un événement avec « une ambiance géniale et de très belles découvertes produits ». FS > Plus d’informations sur www.drldc.fr > Instagram – Facebook – Youtube : Du Rock Dans Les Cuisines
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ESDES
L’ASSOCIATION TIM & COLETTE FÊTE SES 20 ANS
Tim & Colette a célébré 20 ans de cohabitation intergénérationnelle solidaire dans les locaux de l’UCLy. Depuis 2004, l’association met en relation des jeunes à la recherche d’un logement avec des personnes âgées disposant d’une chambre, et a ainsi initié plus de 800 binômes, se félicite la présidente Gaëlle Chevron de Villette. L’association lyonnaise peut compter sur ses nombreux partenaires, dont le groupe Apicil et la Fondation Saint Irénée, permettant ainsi de favoriser le rapprochement entre les générations. Pour le directeur de l’ESDES, Vincent Mangematin, Tim & Colette présente un double enjeu : « proposer un logement accessible aux étudiants dans un contexte de prix des logements chers et créer une solidarité intergénérationnelle ». FS
3
PASINO GRAND SÉQUENCE OUVERTURE
Après deux ans de travaux et un passionnant teasing historique que vous avez pu suivre dans nos colonnes (Magazines Lyon People de mars et avril 2024), l’heure était à la fête, en ce jeudi 18 avril, quand Chantal Partouche, Catherine Merli et Gilles Pillon, maire de La Tour de Salvagny ont très officiellement ouvert les portes du Pasino Grand, version XXIe siècle du défunt Lyon Vert. Les premiers visiteurs ont découvert, les yeux écarquillés, les espaces de jeux totalement réaménagés ainsi que le nouveau restaurant « Le Grandioz » à tester tous les jours pour le déjeuner, en version buffet le soir et en mode brunch, le dimanche MP
Monsieur Paul SUR LES PLANCHES POUR
LE CENTENAIRE DE
LA MAISON BOCUSE
Dans le cadre du Centenaire de la Maison Bocuse, mardi 9 avril, quatre cents personnes étaient conviées à l’Abbaye pour assister à « Monsieur Paul », une Fantaisie théâtrale librement inspirée de la vie de Paul Bocuse
Texte : Odile Mattéi – Photos © Saby Maviel
Une pièce de théâtre sur ma famille, jouée ici, je suis très fière, c’est notre histoire, mon histoire » me confie Françoise Bernachon Bocuse après la représentation. L’initiateur de cette soirée ? Vincent Le Roux, directeur général du restaurant gastronomique Paul Bocuse et de l’Abbaye. Après avoir vu la pièce de Maud et Philippe Bulinge, il a eu l’excellente idée de la faire jouer à l’Abbaye. « Ce fut une évidence, le lieu était idéal pour réunir nos clients, nos amis, toutes nos équipes des différents services, les anciens, à l’occasion
des 100 ans de la Maison de famille. » Ému, heureux, l’homme pudique ajoute : « J’ai versé ma larme. » Face au petit orgue, les comédiens ont raconté une partie de la vie et du parcours professionnel du grand chef. Damien Gouy, dans le rôle de Mr Paul était impressionné de jouer ici, face à toute la famille BernachonBocuse assise au premier rang, et devant ce public particulier : « La pression mêlée à la fatigue du spectacle puis cette dernière phrase de mon texte : oui j’ai fait tout ça pour toi, papa. Whaou ! Quelle émotion ! »
LES BEST OF DU CENTENAIRE
THÉÂTRE
« Monsieur Paul » une pièce de Philippe Bulinge Site internet : www.compagnie-intersignes.com
LIVRE
d’auberge et d’histoire(s) -
Bocuse maison de famille depuis 1924
Auteur : Christophe Magnette - Bocuse édition
MAGAZINE
Lyon People n°248 – Avril 2024 À commander auprès de Marie : marie@lyonpeople.com
CRÉDIT MUTUEL LYON MARÉCHAL LYAUTEY À BORD DE L’OFFICIEL, EMBARQUEMENT IMMÉDIAT POUR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Habitués aux cadres d’exception pour leurs assemblées générales, les sociétaires du Crédit Mutuel Lyon Maréchal Lyautey ont adopté les codes de l’univers du yachting en 2024. La première banque « entreprise à mission » put ainsi voguer sur le bateau l’Officiel le temps de présenter ses résultats. Le tableau était donc prémonitoire, idéalement peint par Jean Couty. Un an après avoir choisi le musée éponyme comme théâtre à son assemblée générale, le Crédit Mutuel Lyon Maréchal Lyautey s’est donc souvenu aux bons souvenirs de son exposition phare baptisée « Au fil de l’eau » L’idée est restée gravée, figée dans l’esprit du directeur Denis Duchesne et du président du conseil d’administration, Jacques Leval Résultat, les sociétaires furent agréablement
surpris, à l’heure d’embarquer sur le navire l’Officiel. Un cadre de choix, propice à justifier une 12e nomination en tant que « banque numéro 1, au podium de la Relation Client » et à pimenter cette nouvelle assemblée générale, bercée par la Saône. Les esprits détendus, sous le regard de Nathalie Noël, directrice générale du Crédit Mutuel Sud-Est, et de Bruno Miotti, Président du Conseil de Surveillance de la Caisse, le calme de la navigation permit ainsi de baigner les protagonistes dans la nécessaire constitution du bureau et l’habituelle présentation du bilan.
: Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel
Bruno Miotti, président du conseil de surveillance, Denis Duchesne, directeur de l’agence Maréchal-Lyautey, Nathalie Noël, directrice générale du Crédit Mutuel Sud-Est et Jacques Leval, président du CA Crédit Mutuel Maréchal-Lyautey
Thierry Esmilaire (Clinique du Parc) et son épouse Véronique
Alain Mutzig, ancien directeur du Crédit Mutuel et Nathalie Noël, directrice générale du Crédit Mutuel Sud-Est
Philippe Vorburger, administrateur, Bruno
président du conseil de surveillance, Jacques Leval, président du conseil d’administration, Denis
directeur de l’agence Maréchal-Lyautey, Isabelle Marechal, élue responsable formation, Serge
Les deux sœurs, Pernelle Rousselot et Amandine Manquant (Macolloque-lyon.fr)
CLUB DES CLUBS VIVA LA VIDA AU PRÉSIDENT !
En attendant d’applaudir les concerts de Coldplay et Taylor Swift en juin prochain, Marc Jean et son Club des Clubs ont réuni 70 chefs d’entreprise au restaurant Le Président. Un cadre propice aux échanges et à l’intronisation de nouveaux adhérents.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Karine Bourgain
Encore un mois à tenir, avant d’entendre Chris Martin et son groupe Coldplay chanter « Viva la vida » dont les paroles demandent « qui n’a jamais voulu être roi ? » Peut-être personne, et encore moins au cœur du Club des Clubs, où se réunissent de nombreux chefs d’entreprise de Lyon. Alors en attendant les 22, 23 et 25 juin ou les 2 et 3 juin pour Taylor Swift, deux concerts où Marc Jean et son escouade joueront des vocalises, son instigateur est bien décidé à régaler. Au Président, pour commencer, où Christophe Marguin put faire honneur à sa fameuse volaille à la crème. L’occasion de remercier
les fidèles de ces rendez-vous gourmands, mais aussi et surtout d’accueillir de nouveaux adhérents : Evelyne et Bruno Burel de la maison Declerck Traiteur. À cela s’ajoutant les plus beaux produits de Laure Pinault et de Pernod Ricard, l’ambiance fut propice à une première mise en bouche des fêtes à venir. Au Groupama Stadium donc. Mais autour des « pétales de pizza » de l’italien, Nano Trattoria, pour commencer, le 27 mai prochain, rue Vendôme. Autant de rendez-vous prompts à générer un été particulièrement animé et loin d’être cruel, comme aime à l’entonner la nouvelle reine de la pop !
Claude Barbet (Maison Barbet), Sébastien et Laetitia Dufossé (Dufossé Immobilier)
Maître Thierry Braillard et Maître Philippe Veber
Félix Terrenoire (Cave Barbet), Claude Barbet (Maison Barbet), François Mazza (Allianz) et Jean-Philippe Dupuy, directeur de l’hôtel Bayard Bellecour
Olivier
PORSCHE LYON NOUVEAU TAYCAN : RÉVÉLATION EXCLUSIVE SOUS LES SUNLIGHTS DU LAC DE THE VILL AGE
Première concession tricolore à dévoiler le nouveau Taycan, les Centres Porsche Lyon ont opté pour le décor chaleureux de leur partenaire
The Village. Régalé par la cuisine du chef Gilles Reinhardt, le public put ensuite se nourrir des lignes électrisantes de cette belle sportive allemande.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel
Il aura pris son temps, ses lignes épousant les attentes des clients depuis maintenant quatre ans. Mais après le coup de foudre lié à sa découverte, le Porsche Taycan avait bien mérité son restylage, la berline allemande s’offrant de fait, une appréciable cure de jeunesse. « Il y a encore plus de technologies », insista d’ailleurs Jean-Rodolphe Guigonnet. Une fierté pour le directeur des Centres Porsche Lyon, conscient de la bonne fortune de dévoiler ce nouveau modèle en exclusivité française. Fort de ce constat, l’aubaine était trop belle pour manquer pareil lancement. Énergique sous tous ses angles, le nouveau Porsche Taycan devait être remarqué. Et marquer les esprits. Partenaire depuis 3 ans,
des Centres Porsche Lyon, The Village en fit alors son affaire, laissant la sportive se dévoiler sous sa fontaine, au cœur d’un show aquatique et lumineux. Un décor rêvé, alors que les modèles Turbo S et 4S Cross Turismo étalaient tous leurs atouts aux yeux d’un public conquis. Mieux encore, avec ses performances améliorées, le Taycan fut dépeint sous des traits élogieux : « 100% électrique, 100% luxe et 100% sport », dixit Jean-Rodolphe Guigonnet, en écho à la politique écoresponsable de son hôte. Le charme opérant au cœur de ce site où se regroupent 140 bornes de recharge, courant 2024, les 678 kilomètres d’autonomie seront bien suffisants pour la ramener à la maison. The Village se charge de l’emballer !
LES 40 ANS DES BATEAUX LYONNAIS CÉLÉBRÉS SUR L’HERMÈS II
C’est à bord de l’Hermès II, vaisseau amiral du groupe, que les Bateaux Lyonnais ont fêté leur 40ème anniversaire. Créée en 1984, la compagnie est devenue une référence dans son domaine, en proposant une découverte de Lyon sous un angle inédit, en journée ou en soirée, lors d’un repas croisière ou d’une privatisation. Rachetée en 2017 par Jean-Claude Lavorel, Les Bateaux Lyonnais (ex Lyon City Boat) comptent désormais 7 navires de toutes tailles, prisés par les organisateurs d’évènements corporate et de fêtes familiales.
PENDANT QUE VOUS VOUS RÉGALEZ,
LA VILLE DE LYON DÉFILE SOUS VOS YEUX
Parmi les nouveautés de la saison 2024, les brunchs dominicaux sont plébiscités par les lève-tard gourmets amoureux du patrimoine lyonnais, à raison d’un dimanche par mois. Buffet salé et sucré, boissons chaudes, eaux et jus de fruits à volonté... le temps d’une croisière de 3h30 avec, en bonus, l’animation culinaire du Chef qui prépare devant vous des œufs à votre convenance. Durant les vacances de Pâques, les Bateaux lyonnais organisaient des croisières pour les moussaillons et leurs parents. Au programme : jeux, chasse au trésor, rencontre avec le capitaine le temps d’une croisière qui s’amuse vraiment.
> Plus d’infos : www.lesbateauxlyonnais.com
HYBRIA COURONNE 70 DIPLÔMÉS
Demain est encore flou, propice aux doutes comme à l’incitation. Et si la cérémonie de remise de diplômes marque toujours le point de départ d’une nouvelle vie, tout encouragement est bon à prendre. À plus forte raison, lorsque ces mots invitent à l’optimisme.
Alors lorsque la marraine de la promotion 2023, Guillaumette Lecante, présidente de la société Sgame soutint que le monde professionnel « a besoin de profils comme les vôtres », les 70 diplômés purent entrevoir l’avenir autrement. « Osez faire et diriger les changements qui se profilent devant nous », exhorta aussi la chef d’entreprise.
L’école de la CCI Lyon Métropole SaintEtienne Roanne ne put que confirmer, après avoir dispensé « un parcours riche », où le sens du marketing, de la gestion et du management furent exacerbés. Majors de la promotion, Marine Sertorio et Axelle Reybier peuvent en témoigner, au même titre que Camille Rameaux et Jean-Baptiste Carpentras, primés pour leur « parcours exceptionnel ». Des profils forcément vendeurs pour une école d’ingénieur commercial prête à dynamiser... le monde de demain !
Texte : Morgan Couturier
Malva)
LYON PEOPLE ANNONCES LÉGALES UNE 3E SOIRÉE
SOUS LE SIGNE DE L’UKRAINE
Le département Annonces légales de Lyon People a organisé son 3e événement interprofessionnel mercredi 10 avril 2024 pour réunir avocats, notaires et experts-comptables, le temps d’une soirée conviviale. Après avoir organisé un tournoi de pétanque interprofessionnel l’été dernier et une soirée automnale au speakeasy
Le Secret, la directrice des annonces légales, Sophie Bardol, continue de rassembler les professionnels du chiffre et du droit. Et cette fois-ci, le rendez-vous était donné à Malva, restaurant ukrainien, installé rue Bossuet (Lyon 6e) depuis octobre 2023. Un lieu à l’ambiance chaleureuse, propice aux échanges entre professionnels, comme à la dégustation des spécialités franco-ukrainiennes. Dès 19h, les 45 invités ont pu apprécier les accords du violoniste de la soirée, tout en savourant les cocktails de la maison.
« Nous avons même fini par danser ! », plaisante Sophie Bardol, qui souhaite associer, plus que jamais, le business et le loisir. Une agréable manière de débuter le printemps. À quand le prochain événement ?
Réponse bientôt !
Texte : Fanny Suteau – Photos © Bertrand Perret
POUR DÉFILER, PRINTEMPS ET LES CENTRES PORSCHE LYON FONT
LA PAIRE
Réunis le temps d’un défilé en concession, les Centres Porsche Lyon et le magasin de mode Printemps Lyon ont mis en lumière leurs tendances vestimentaires du moment. Avec classe, évidemment.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel
Les beaux jours arrivant à pleine vitesse, nulle question de perdre du temps : nos dressings attendent de prendre un peu de couleurs. De se nourrir de nouveautés. Habitués à foncer, les Centres Porsche Lyon ont donc pris les devants, s’installant en première ligne, aux côtés de Printemps Lyon. Mieux, les deux ont pris soin de grimper sur le podium, les trophées se trouvant ailleurs, dans la révélation des tendances de la saison printemps-été 2024. Les Centres Porsche Lyon lancèrent ainsi les hostilités, levant le
voile sur leur gamme Lifestyle, dont les lignes sportives encouragent à foncer vers l’été. Puis le magasin Printemps Lyon prit le relai, épaulé par le styliste parisien Marc Ossedat, prenant alors soin d’apporter un peu de paillettes dans la vie de ses visiteurs, au gré d’histoire de style, baptisées « structural appeal », « metal sensory » ou encore « solarium ». Des silhouettes idéales pour les femmes, comme pour les hommes. Avec une tendance prête à se dégager : de tels looks promettent d’être remarqués !
POUR SES 10 ANS, LE GROUPE TOSEVENTS
EMBARQUE SES COLLABORATEURS AVEC APPÉTIT VERS L’AVENIR
Dix ans après sa création et le rachat de Magner le Moment M, le groupe Tosevents et ses 4 maisons traiteurs organisateurs de réceptions ont célébré leur réussite, à bord de l’Embarcadère et de l’Hermès II. Si cette décennie ne fut pas un long fleuve tranquille en raison de sa forte croissance et de la pandémie, l’entité pilotée par Nicolas Bret et Marion Mary s’affiche aujourd’hui comme une référence du métier.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard
C’est l’histoire d’une phrase résumant dix belles années. D’un voyage commencé en 2014 et la création du groupe.
Nicolas Bret abordait la capitale des Gaules en rachetant la maison Magner le Moment M. Avec ces mots : « plus qu’un traiteur, une expérience ». Dix ans plus tard, la formule n’a pas pris une ride, restant inévitablement invitée à la table de chaque événement. Repas d’affaires, cocktails d’entreprise, événements privés ou soirées de gala haut de gamme, l’idéologie a voyagé, jusqu’à conquérir de nouvelles contrées. Grenoble et la Fine Fourchette en 2015, Marseille et la Truffe Noire en 2017 et enfin Paris et la Maison Poirier en 2022. Qu’importent les crises et les craintes de la pandémie, le pari de
« transformer les événements en expériences uniques et personnalisées » est un succès, Tosevents étant passé de 8 à 32M€ de chiffres d’affaires en une décennie.
Mieux, 200 salariés ont désormais rejoint Nicolas Bret, à commencer par Marion Mary, auparavant directrice d’exploitation de Magner, devenue directrice générale au fil du temps. Un symbole de ce « M comme Magique », propre à la maison Magner le Moment M et au groupe Tosevents. Cela méritait une soirée exceptionnelle dédiée aux collaborateurs avec la démonstration d’un savoir-faire innovant. À la clé, une soirée gourmande signée Meloko, la nouvelle marque de Magner et une ambiance enflammée signée Little Family ! Tout sauf un hasard !
LE GROUPE SUMA 69
PILOTE L’INAUGURATION DE SA CONCESSION HONDA LYON SUD
En complément de son point de vente de Tassin, le groupe SUMA 69 compte une deuxième concession Honda depuis novembre 2023. Installée au 365 route de Vienne, à Vénissieux, celle-ci met désormais en avant les véhicules neufs et occasions du constructeur japonais.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Bertrand PerretOuvrir une concession, c’est un gros travail de recherche et une vraie aventure humaine ». Sept mois après l’ouverture des 1500 m2 ouvrant l’accès aux SUV CR-V et ZR-V, e:Ny1 100% électrique ou à la sportive Type R, le directeur du groupe SUMA 69, Laurent Charbinat ne cache pas sa satisfaction.
Depuis novembre 2023, la marque Honda est de retour aux affaires à Vénissieux, un emplacement stratégique pour le constructeur japonais, bien décidé « à se développer sur le Sud lyonnais ». Un choix d’ores et déjà payant pour la marque et Richard Vives, PDG de SUMA automobiles, alors que les premiers mois d’exploitation laissent entrevoir de belles transactions. De quoi justifier une inauguration divertissante où le public put (re)découvrir la gamme hybride ou électrique d’Honda, profiter des offres occasions perceptibles au cœur de la concession, mais aussi de prendre connaissance des marques utilitaires 100% électriques, Fest, Etesia ou K-Ryole. Soit l’assurance de s’aventurer dans un espace « dédié à la performance, à l’innovation et l’excellence automobile ». Un joli tableau, digne de l’œuvre du photographe Kevin Meynier, mise en jeu dans la soirée. Une invitation à l’escapade, en Honda assurément !
KARE LYON UNE SOIRÉE
SHOPPING
POUR UNE COLLECTION TRÈS COLORÉE
Le printemps est lancé, emmenant avec lui des envies de renouveau aux couleurs acidulées. Alors tant pis si le mois d’avril invite à ne pas se découvrir d’un fil, KARE Lyon n’a pas attendu le mois de mai, pour faire ce qui lui plait. Sandrine Pouquine et ses équipes continuent de nous surprendre par une sélection design toujours plus originale, mais aussi des produits sur-mesure, et une gamme étendue de fauteuils et canapés au large choix de tissus aussi chics qu’élégants. Très attendue, la soirée KARE Lyon a donc marqué la présentation d’une collection mobilier et déco haute en couleurs, avec des pièces singulières et tendance pour « mettre du pep’s dans son intérieur ». Un match parfait avec les pâtisseries trompe-l’œil de Marcel Boulangerie et son chef Mathieu Julien, venu pour une dégustation colorée qui s’est fondue dans le décor de la boutique KARE Préfecture. L’équipe dédiée aux projets d’aménagement d’intérieur est à la disposition de tous les clients dans les deux magasins KARE Lyon : cours de la Liberté et à Saint-Priest. L’occasion de se laisser aller pour apporter un coup de frais à son Home sweet Home !
CLOSING DU THÉODORE
MARCO CHOPIN SORT PAR LA GRANDE PORTE !
«
Ce n’est qu’un au revoir ». La soirée célébrant la cession du Théodore a tenu toutes ses promesses. Plus de 200 amis sont venus saluer le départ de Marco Chopin. Lyon People était dans la place. Comme annoncé en exclusivité dans nos colonnes, la vente de la brasserie du Théodore à Tabata Mey, sonne la fin de l’aventure de Marco Chopin, cours Franklin Roosevelt. Avant de se replier sur le Bistrot du Théodore (Hôtel-Dieu), le vibrionnant restaurateur, biberonné par Paul Bocuse et Jean Fleury, a convié clients et amis à une
folle soirée ambiancée par DJ Philippe Corti. La salle du restaurant était overbookée dès la fin du jour, et le capitaine Marco dut grimper sur le bar pour prononcer très officiellement son discours marquant la fin de sa traversée, à la barre du Théodore.
« Il y a eu plein d’anecdotes, de bons comme de mauvais moments, mais ce fut pour moi une aventure exceptionnelle. J’éprouve beaucoup d’émotions à partir du Théodore » a-t-il déclaré avant de remercier ses équipes et de nous donner rendez-vous à l’Hôtel-Dieu, avant sa prochaine aventure...
CENTRAL AUTOS AU
CIRQUE IMAGINE, LE VOLKSWAGEN TIGUAN RÉUSSIT SON ENTRÉE EN PISTE
Pour le lancement de la troisième génération du nouveau Volkswagen Tiguan, Groupe Central Autos a choisi les projecteurs du Cirque Imagine. Meilleure vente de la marque, le SUV allemand a ainsi profité du spectacle pour se dévoiler. Les premiers exemplaires n’ont été livrés que le mois dernier, mais le nouveau Volkswagen Tiguan est déjà prêt à tracer sa voie. Ses qualités parlent pour lui. Et pourtant, le SUV compact allemand maîtrise le sens du verbe. De la mise en valeur. « Les belles histoires commencent ensemble », avait-il exhibé en guise d’entracte. La suite suivit pareille trajectoire, avec une présentation poétique du cadet de la fratrie. D’autant que ce dernier
veut impressionner, en témoignent son design sportif et ses lignes dynamiques. Soutenus par les représentations du Cirque Imagine, Edouard Coquillat, Frédéric Bothorel et les équipes du Groupe Central Autos ont réussi leur coup : le nouveau Volkswagen Tiguan fait son effet. Son intérieur aussi, fort d’une imposante tablette tactile. Un idéal pour prendre la route, en version hybride (jusqu’à 128 km d’autonomie) ou thermique. Une chose est sûre, le SUV veut faire le spectacle. Place au show !
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DISPARITIONS
Dans nos intentions de prière, Monsieur Hervé Guighese (1), papa de Jade, Carla et Louis ; Monsieur Étienne Couvert ; Madame Elisabeth Gaydon ; Monsieur Didier Jeanguillaume, collaborateur de la Maison Maier ; Madame Marinette Hermann (2), maman de Patricia Tronel ; Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection.
COMMÉMORATION
CÉRÉMONIE DU GÉNOCIDE DES ARMÉNIENS
Lors de la « Journée Nationale de commémoration du Génocide des Arméniens », organisée place Antonin Poncet, Jérémie Breaud, maire de Bron, représentait Laurent Wauquiez « Pour se souvenir à jamais de quoi sont capables les hommes. Pour se souvenir du martyr d’un peuple innocent, du martyr du peuple arménien. Mais dans cette date, dans cette commémoration, dans notre présence commune, et même si c’est difficile, même si parfois tout semble nous pousser à ne plus y croire, je veux voir, aussi, l’espoir.
L’espoir, car l’Arménie est debout et qu’elle écrit son avenir et celui de son Peuple.
L’espoir de la paix et de la concorde, car nous y œuvrons sans compter, sans jamais renoncer. L’espoir de voir nos valeurs, ces valeurs communes de démocratie, de tolérance et de liberté l’emporter. L’Arménie a survécu aux drames, aux larmes, aux armes. Mais l’Arménie n’a jamais baissé la tête. Elle n’a jamais renoncé. Elle ne s’est jamais reniée. Elle n’a jamais accepté d’abdiquer ses valeurs. Elle se relève, toujours. Et elle tient son destin entre ses mains. »
NOMINATIONS
QUARTIER CHARITÉ BELLECOUR
L’Association Quartier Charité Bellecour est heureuse d’annoncer que Fabrice Bonnot a été reconduit pour un troisième mandat à la présidence de l’association. « Avec une vision claire et un engagement inébranlable, le chef continuera à diriger les commerçants du quartier vers de nouveaux horizons, tout en préservant l’essence conviviale et solidaire qui fait la force de notre communauté. »
FABRICE BONNOT
CHEVALIER DE L’ORDRE NATIONAL DU MÉRITE
Le chef du restaurant Cuisine et Dépendances, Fabrice Bonnot, a été élevé au rang de Chevalier de l’Ordre national du Mérite le mercredi 10 avril 2024. « C’était un moment très fort, très solennel », nous confie le chef cuisinier. Depuis plusieurs années, ce dernier s’illustre par son engagement caritatif à travers son association « Envie d’un sourire », avec laquelle il a organisé les actions solidaires, Soupe en Scène et le Kiosque des Chefs Solidaires. Fabrice Bonnot a choisi la préfète de la région Auvergne-RhôneAlpes, pour lui remettre sa distinction. « C’est une femme que j’ai eu l’occasion de rencontrer à plusieurs reprises, j’aime bien son discours et sa personnalité », explique-t-il. Ce soir-là, Fabienne Buccio a également remis les insignes de Chevalier de l’Ordre national du Mérite à trois autres récipiendaires : Nathalie Mezureux (déléguée régionale recherche et innovation), Catherine Prudhomme (directrice de l’IRA) et Laurence Borie-Bancel (présidente du Directoire de la CLR). « Trois femmes remarquables, avec un parcours remarquable », assure le chef cuisinier. « On ressent le poids de la médaille, de l’engagement. J’ai repensé à tout ce qui avait été fait pendant toutes ces années avec mon association, tous les engagements qui ont été portés », ajoute ce dernier. Famille et amis étaient présents au côté du cuisinier, membre des Toques Blanches Lyonnaises. « 70 personnes sont venues pour moi, des personnes qui m’ont accompagné et qui ont fait de moi l’homme que je suis aujourd’hui », insiste Fabrice Bonnot. Ce dernier a notamment pu compter sur plusieurs personnalités lyonnaises, dont son président Christophe Marguin, Carinne Teyssandier, Odile Mattei, Jacotte Brazier, Allan Théo, Baptiste Couilloud, Roméo et Jovan, mais aussi sur la présence de sa femme et de ses trois filles. « Ma maman était là aussi, ce qui a rendu ce moment très fort. Avec une pensée pour mon papa parti trop tôt, qui aurait aimé partager ce moment avec nous », ajoute-t-il avant de poursuivre la soirée avec tous ses proches dans le salon Beaujeu du Sofitel. Fabrice Bonnot a également reçu en cadeau la médaille de l’Assemblée nationale, des mains du député du Rhône Thomas Rudigoz.
Fanny
Triplement du nombre d’agents de sureté
Déploiement de 2300 caméras dans 129 gares
Équipement de 100% des rames en caméras de vidéoprotection
Création du Centre Régional de Sécurité des Transports pour visualiser en temps réel les images de vidéoprotection
Soutien aux communes pour sécuriser le périmètre aux abords des gares
La Région qui agit
Boitier ti-ceramitechtm
3 jours automatique
Etanchéité 50 bar (500 m)
* Instruments de survie pour héros modernes
NOUVELLE BOUTIQUE PANERAI
8, RUE DES ARCHERS - 69002 LYON