LYON PEOPLE Mars 2023

Venez rencontrer nos décorateurs d’intérieur en magasin. Que ce soit pour transformer une pièce ou l’intégralité de votre intérieur, ils sauront vous accompagner dans tous vos projets déco.

N°236 – Mars 2023

201 HEURES VOLÉES CHAQUE ANNÉE

Nouveau record pour Lyon qui pointe désormais à la 3ème place des villes les plus embouteillées de France. Les résultats du Tom Tom Traffic index 2022 n’étonneront personne. Lyon grimpe désormais sur le podium et gagne deux places tout juste derrière Paris et Bordeaux, elles aussi connues pour leurs politiques anti-voitures qui se soldent par une hausse des bouchons et de la pollution. Il faut désormais compter 20 minutes 40 secondes pour parcourir 10 kilomètres (contre 26 minutes à Paris) et l’écart se rapproche entre les deux villes. En seconde position, Bordeaux est désormais aussi connue pour ses sapins de Noël en palettes que pour ses embouteillages. Dans cette ville, les automobilistes perdent en moyenne 218 heures dans les bouchons (246 heures à Paris et 201 heures à Lyon). Dans les autres agglomérations de taille moyenne, les résultats sont similaires. À Grenoble, 141 heures sont perdues par les automobilistes, contre 137 à Strasbourg ainsi que 115 heures à Tours, elles aussi gérées par la secte verte. La facture environnementale de ces bouchons est énorme, tout comme le cout financier pour les automobilistes à cause de la surconsommation de carburant due au surplace. Soit, en moyenne un surcout de 154 euros par voiture qui vont dans les poches de l’Etat et des compagnies pétrolières.

201 HEURES PERDUES

POUR LA FAMILLE, LES EXPOS, LE SHOPPING…

La secte verte n’entend pas faire marche arrière et son dogmatisme ne va qu’amplifier ce phénomène de congestion et de thrombose que nous dénonçons sur cette antenne depuis trois ans. S’ils vont au bout, les projets des écologistes en matière de mobilité vont impacter la circulation aussi bien sur le pont Morand (une voie auto supprimée), l’avenue des Frères Lumière (piétonisation partielle), la rue Grenette (circulation interdite), la rive droite du Rhône... sans oublier la suppression de 1700 places de parking souterrain en presqu’Ile. Les Lyonnais auraient pourtant beaucoup mieux à faire de ces 201 heures qui leur sont volées chaque année dans les bouchons (comme dans les métros qui ne fonctionnent pas) ou à tourner pendant 20 minutes pour trouver une place de parking, avec le stress qui va avec : passer plus de temps avec leurs proches à la maison et/ ou chez leurs amis, aller au resto ou au ciné, faire du shopping chez les commerçants, visiter une expo, ou flâner en terrasse de café... En somme : passer du bon temps ensemble et faire tourner l’activité économique de notre ville préférée.

Marco Polisson Rédacteur en chef

Lyonpeople.com n°236 - Mars 2023

Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

Couverture : Isabelle Sabran par Jean-Luc Mège

Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com

Directeur de la rédaction Marc Engelhard

Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com

Rédacteur en chef adjoint Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com

Journalistes Fanny Suteau, Christian Mure

Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com

Directrice des annonces légales Sophie Bardol - sophie.bardol@lyonpeople.com - 06 29 66 41 04

Chef de publicité Sophia Jeannot - sophia@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43

Responsable du dévelopement TOP 500 Clémence Bricon - clemence@lyonpeople.com

Assistante de direction Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com

Assistante commerciale Adèle Rochas - adele@lyonpeople.com

Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com

Photographes Saby Maviel, Fabrice Schiff, Didier Michalet, Jean-Luc Mège, Alexandre Moulard

Ont collaboré à ce numéro Jocelyne Vidal, Laurette, Alexandra Carraz, Odile Matteï, Doud, Philippe Lecoq, Jean-Marie Nauleau.

Diffusion Agence Coyote Diffusion

Ce magazine est disponible gracieusement en version numérique à partir du site www.lyonpeople.com

Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 177 160 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772. 100 000

rue

- Lyon 6e Tél. 04 72 82 97 78

VOUS AVEZ ADORÉ

SUR NOTRE SITE WEB

- Villeurbanne, la capitale française de la culture est une déchèterie à ciel ouvert (rubrique Politique)

FRÉDÉRIC ET MARYLINE MERLIN

À LA CONQUÊTE DU BHV MARAIS DE PARIS

La Société des Grands Magasins poursuit son expansion tambour battant. En 2022, les Galeries Lafayette lui avait déjà cédé sept de ses magasins situés à Angers, Dijon, Grenoble, Le Mans, Limoges, Orléans et Reims à la SGM. C’est désormais le BHV Marais qui pourrait devenir la propriété de la foncière indépendante lyonnaise de Frédéric et Maryline Merlin. Le BHV Marais a été racheté par les Galeries Lafayette en 1991. C’est aujourd’hui un grand magasin, alliant maison, décoration, bricolage, design, loisirs, mode, beauté et restauration. Situé dans le quartier historique du Marais, celui-ci est apprécié par les Parisiens, Franciliens et les visiteurs internationaux.

« Avec la Société des Grands magasins, nous sommes convaincus que le BHV Marais serait entre de bonnes mains pour écrire un nouveau chapitre de son histoire au cœur de la capitale », a déclaré Nicolas Houzé, Directeur général des Galeries

Lafayette et du BHV Marais. Créée en 2018 par Frédéric Merlin, président, et sa sœur Maryline Merlin, directrice générale déléguée, la foncière lyonnaise est une entreprise familiale. Depuis sa création, le groupe SGM mène des transformations significatives sur les sites qu’il reprend pour renforcer leur attractivité, tout en répondant aux attentes de leurs clients fidèles. Le groupe exploite déjà 17 centres commerciaux en France. Le projet envisagé inclut également l’acquisition du second magasin installé dans le centre commercial Parly 2. Les deux magasins réalisent 300 millions d’euros de chiffres d’affaires avec 1300 salariés. La cession devrait intervenir courant 2023, le temps que le projet « soit soumis aux processus d’information-consultation habituels ainsi qu’à l’autorisation de l’Autorité de la Concurrence », précise le communiqué. La transaction est évaluée à 500 millions d’euros. FS

Jean-Michel Aulas SON AUTOBIOGRAPHIE À 4 MAINS

En cédant l’Olympique Lyonnais — son club — à l’Américain John Textor, Jean-Michel Aulas a tourné une page essentielle de sa vie professionnelle. Dans la foulée, il nous invite à tourner les pages de sa vie d’entrepreneur et de président, dans son autobiographie en librairie le 8 mars. Un exercice délicat qu’il a choisi de confier à l’un de ses plus proches conseillers. Qui était mieux placé qu’Olivier Blanc pour écrire la saga du patron de l’OL et du fondateur de CEGID ? Celui qui fut journaliste puis directeur de la communication de l’Olympique Lyonnais, avant de prendre en charge la section professionnelle féminine a lié son destin à JMA en 1989, soit 2 ans après sa prise de pouvoir, et a été le 5ème salarié du club. Ecrit à la première personne, l’ouvrage retrace de façon millimétrée l’enfance, l’adolescence et la vie d’adulte de JMA, une vie placée sous le regard de sa maman partie trop tôt. MP

« Chaque jour se réinventer » - 268 pages - Editions Stock

- Pizza Pino va-t-elle disparaître ? (rubrique Bars et Restaurants)

- Pour son coup d’envoi, The Ruck a envoyé du lourd (rubrique Business News)

AGENDA

• SALON HI-FI & ART

Samedi 11 mars 2023

NH Hôtel 4* - Aéroport Lyon Saint Exupéry

• 90e Petit-Dej’ de l’Économie

Marc Fraysse aura l’honneur de recevoir, Philippe Valentin, président de la CCI Lyon Métropole

Vendredi 24 mars 2023 à partir de 7H45

Hôtel Métropole

Le diffuseur du mois

BOUTIQUE LES GARCONS

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SORTIE AVRIL 2023

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Textes : Fanny Suteau et Marco Polisson – Photos © Didier Michalet et DR

Pierre Hollier (directeur)

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FESTIVAL LES MAUVAIS GONES

LE LOUP EST DE RETOUR DANS LA BERGERIE

Jamais rassasiés, les cinéphiles du festival Les Mauvais Gones reviennent pour une 5e édition à nouveau riche en grand banditisme. De Lyon jusqu’à Naples, en passant par Wall Street, l’événement promet d’envoyer du lourd.

C’est devenu un rituel, un rendezvous qu’Arnaud Thomas ne saurait manquer pour élaborer ses stratagèmes. En effet, à pareille date, et ce, depuis la création de son festival Les Mauvais Gones, le Lyonnais se réfugie dans la quiétude du Café des Jacobins pour exposer ses plans. Partager ses envies aussi, alors que son programme festivalier éclot, avec la même passion qu’un bandit dévoilant les contours de son casse. Pour la 5e année, l’instigateur de cet événement dédié au grand banditisme, a donc levé le voile sur son braquage XXL. Le lieu du crime ? Le cinéma UGC Ciné Cité Confluence pour majorité, bien que l’intéressé se garde pour assaut surprise, la Cité internationale, théâtre le mardi 4 avril, d’une soirée exclusivement réservée aux femmes, partagée entre le casino Le Pharaon, la projection du film « Les Baronnes », et un after gourmand au restaurant L’Acacia. Qu’à cela ne tienne, si cette délicate attention ne manquera pas d’attirer la gent féminine, Arnaud Thomas n’en reste pas moins attaché aux valeurs de son rendez-vous. Et à la mise en valeur des méchants du grand et petit écran (le festival a signé un partenariat avec la chaîne OCS, nldr). Reste que pour devenir un Mauvais Gone, l’apprentissage s’étend à nouveau sur cinq soirées. À commencer par un périple initiatique du côté du Liban, thématique choisie pour la projection du film franco-libanais, « Capharnaüm », en compagnie de la réalisatrice Nadine Labaki.

« LES TONTONS FLINGUEURS » POUR L’HISTOIRE, « IMMORTALE » POUR LA NOUVEAUTÉ

« C’est un film prenant au cœur. Il y en a de l’émotion dans ce festival », soutient le chef de gang. Et pour cause, dès le troisième soir, Arnaud Thomas risque d’enflammer la Confluence, avec l’irraisonnable « Loup de Wall Street » de Martin Scorsese. « Je veux que ce soit un gros événement. C’est un film de fou, ça fait longtemps que je voulais le mettre au programme », glisse le Lyonnais, alors que le film culte, interprété par Leonardo Di Caprio, fête ses 10 ans en 2023. Pour l’occasion, Claude Barbet devrait assurer le festin, quand l’acteur Franck Adrien se chargera, lui, de décrypter ce long-métrage déjanté. Mais alors qu’il est complexe d’assumer un lendemain de soirée, passée en compagnie de Jordan Belfort, Arnaud Thomas promet de repartir au combat dès le jeudi, avec les intemporels « Tontons Flingueurs », en présence du commissaire de police et essayiste français, Christophe Gavat (photo ci-contre). « Les Tontons Flingueurs, c’est un peu l’origine du festival. C’est le film que l’on regardait avec nos pères », formule le Mauvais Gone, en guise de clin d’œil à

son propre paternel, atteint d’une lourde maladie. Reste que les Mauvais Gones ne meurent jamais. Même le Covid ou la perte d’attractivité du cinéma, n’ont eu raison de ce rendez-vous. Comme un symbole, c’est donc au travers... d’Immortale, genèse de la série à succès « Gomorra », que le Lyonnais souhaite terminer son coup. « On va faire la fête et faire venir Naples à Lyon », dévoile-til, alors qu’une telle soirée devrait permettre d’honorer le parrain de cette édition 2023 dont l’identité est tenue secrète, histoire de maintenir une part de suspense. Et d’aguicher encore un peu plus les spectateurs. Le mot de la fin ? « Ce festival a un bel avenir. Il se passera des choses » !

Le programme complet :

Lundi 3 avril : Capharnaüm

Mardi 4 avril : Les Baronnes

Mercredi 5 avril : Le Loup de Wall Street

Jeudi 6 avril : Les Tontons Flingueurs

Vendredi 7 avril : Immortale

>Plus d’infos sur www.lesmauvaisgones.fr

Texte : Morgan Couturier – Photos © Fabrice Schiff et DR

ÉLECTION MISS GRAND LYON QUI VA SUCCÉDER À

CHARLOTTE MIRALLES-DUSSERT ?

Réunies dans l’ambiance feutrée du Café 203, les 14 finalistes au concours 2023 de Miss Grand Lyon ont pu prendre la mesure de l’aventure qui les attend. Une première mise en bouche, avant de basculer dans la préparation de l’élection, prévue le 26 mars prochain, à l’Espace Albert Camus de Bron, sous la houlette d’Éric Limoncini et de Sophie Lavieville. Le maire de Bron Jérémie Breaud, et Marco Polisson, notre rédacteur en chef, feront partie du jury.

Les candidates

1 Laura AMOUYAL, 23 ans, 1m75

2 Alexandra BURTIN, 23 ans, 1m74

3 Clémentine CEDAT, 20 ans, 1m79

4 Lili-Madeleine CUENOT, 1m82

5 Aurore DOUCET, 23 ans, 1m79

6 Lucie FRASCA-LOBO, 20 ans, 1m74

7 Julia GRID-COSTANTINO, 20 ans, 1m73

8 Maureen LALECOUPANDE, 26 ans, 1m72

9 Maëlys MACHURAT, 24 ans, 1m70

10 Sarah MAYALA-NKIESOLO, 19 ans, 1m79

11 Chloé MONTANGE, 22 ans, 1m73

12 Anaïs OKBA, 20 ans, 1m85

13 Raphaëlle RAVEL, 18 ans, 1m72

14 Victoire VALLIER, 21 ans, 1m72

> Pour voter, il faut envoyer MISS + vote au 72018 (0.75€+ prix sms)

Photos © MC et Christian Juillard

Parmi les quatorze finalistes, une seule héritera de l’écharpe de Miss Grand Lyon détenue par Charlotte Miralles-Dussert (au centre).

LE CABINET SOFRA

REJOINT PKF ARSILON

Né en 2021 de la prise d’indépendance de PwC pour les Entrepreneurs vis-àvis de PwC France, PKF Arsilon est un cabinet spécialisé dans l’accompagnement des dirigeants de TPE et PME, d’associations, mais aussi d’ETI régionales et de sociétés cotées sur des marchés boursiers. Acteur national de l’audit, de l’expertise-comptable et du conseil stratégique et financier avec plus de vingt-cinq bureaux partout en France, il est affilié au réseau international PKF, ce qui lui permet d’accompagner ses clients avec des filiales à l’étranger ou des groupes étrangers avec des filiales en France. Au-delà des missions traditionnelles d’expertise-comptable, la gestion sociale et le commissariat aux comptes, PKF Arsilon accompagne les entreprises dans les domaines juridique et fiscal, la consolidation, l’appui ponctuel aux directions comptables et financières, l’audit d’acquisition et l’assistance post-deal et le conseil en ressources humaines. « Le rapprochement avec SOFRA nous permet d’atteindre une taille critique à Lyon » explique Pierre Pégaz-Fiornet, Associé PKF Arsilon. « PKF Arsilon à Lyon est un cabinet de 35 collaborateurs très orienté sur l’activité de « commissariat aux comptes » et nous souhaitions rééquilibrer notre offre à l’image des autres bureaux de notre réseau, avec une

dominante en conseil et expertise-comptable. L’expertise-comptable offre en outre un meilleur ancrage local. L’activité de SOFRA est orientée TPE, petites PME, nous allons gagner en savoir-faire sur des dossiers que nous avions peu. Avec 80 personnes à présent, nous disposons d’une force de frappe significative, qui va nous permettre de développer d’autres offres à terme, dont les services liés aux transactions et la valorisation ». « Nous sommes ravis, au sein de SOFRA, de rejoindre le cabinet PKF Arsilon », confie de son côté François Baldini

« Dans un monde où l’expertisecomptable, par sa digitalisation, est en pleine mutation, rejoindre un cabinet à l’envergure nationale prend tout son sens ».

L’opération s’est faite avec le soutien de Crédit Mutuel Equity, entré au capital de PKF Arsilon en 2021, qui réinvestit à cette occasion. PKF Arlison n’est pas une fédération nationale de cabinets, il s’agit d’une seule entité forte de 730 collaborateurs et 71 millions d’euros de CA. « Notre ambition est d’atteindre la taille critique de 100 millions d’euros d’ici quatre ou cinq ans par croissance endogène et externe. SOFRA en est l’illustration ». Le groupe a

d’ailleurs mené d’autres opérations similaires sur le même modèle qui seront annoncées prochainement : rachat d’un cabinet, avec entrée au capital des nouveaux associés. La logique est de compter sur des professionnels de l’expertise comptable qui souhaitent vraiment s’investir dans PKF Arlison. Pour mieux connaître PKF Arsilon, il faut savoir qu’il est assez atypique dans la sphère de l’expertise comptable et du conseil aux dirigeants d’entreprises. D’abord parce que les associés ont créé leur propre entreprise nationale, avec un projet entrepreneurial qui les rapproche de leurs clients entrepreneurs dont ils partagent les problématiques. Ensuite, parce qu’ils ont fait rentrer dans leur capital le fonds d’investissement BECM (Crédit Mutuel), mais aussi les salariés. Et aussi parce qu’il offre depuis 2022 à ses salariés une réduction du temps de travail à 4,5 jours/ semaine pour la moitié de l’année sans perte de rémunération. Et enfin parce qu’il fait preuve d’une grande latitude sur le télétravail. « Nous sommes très libres sur le sujet, jusqu’au full télétravail pour certains collaborateurs sans lesquels la société ne serait pas grandchose » ajoute Pierre Pégaz-Fiornet. « Nous offrons également une grande flexibilité sur les horaires. » Tout l’art de fidéliser les collaborateurs... On signe quand ?

Créé en juillet 1989 à Lyon par François Baldini et Laurent Servettaz, le cabinet d’expertise comptable SOFRA, spécialisé auprès des TPE, commerçants et artisans, vient renforcer l’implantation locale et le savoir-faire du bureau lyonnais de PKF Arlison.

Texte : Philippe Lecoq – Photo DR

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RUE DE LA RÉPUBLIQUE ET RUE GRENETTE RIVERAINS ET COMMERÇANTS REFUSENT LA PIÉTONNISATION

D’ici 2025, la Ville de Lyon prévoit de piétoniser la rue de la République et de l’aménager avec du mobilier d’aire d’autoroute. Dans un courrier adressé à Grégory Doucet, 17 associations de riverains et de commerçants affirment leur opposition à ce projet, tout comme plusieurs pétitions déjà en ligne.

Toujours de belles trouvailles chez les écologistes. Quoi de mieux que de piétoniser la célèbre rue de la République, où les bus circulent, pour compliquer la circulation dans le centre-ville ? Commerçants, riverains, associations et fédérations se mobilisent et s’opposent à ce projet. Dans le cadre « de l’apaisement » du centre de Lyon intitulé « Presqu’île à Vivre », la mairie écologiste justifie sa mesure en s’appuyant sur une consultation auprès des Lyonnais, débuté depuis le mois de juin 2022. « Les Lyonnais sont à plus de 60% favorables à ce que l’ensemble de la rue de la République devienne piétonne », comme le prévoit le scénario B, a affirmé Grégory Doucet mercredi 4 janvier, lors de ses vœux à la presse. En Presqu’île, 174 000 déplacements quotidiens sont effectués en transport en commun. Malgré tout, les bus ne circuleront plus rue de la République. La solution des écologistes : dévier les transports en commun et les cyclistes par la rue Grenette qui sera dorénavant fermée à la circulation automobile. C’est pourtant un axe majeur pour permettre aux riverains de traverser la Presqu’île, entre Bellecour et l’Hôtel de Ville. De plus, la déportation des lignes de bus risque d’aggraver davantage les conditions de circulation sur les quais de Saône.

17 ASSOCIATIONS DE RIVERAINS ET COMMERÇANTS ÉCRIVENT À LA MAIRIE DE LYON

Le 8 février, 17 associations ont tenu à écrire à la Métropole ainsi qu’à la Mairie de Lyon. « Quelques 60% de 3000 participants ne permet pas aujourd’hui d’établir un plébiscite sur un projet qui impactera des milliers de Lyonnais

quotidiennement ». Elles soulignent le fait que les habitants et les commerçants de la Presqu’île sont sous-représentés dans cette étude. Les associations appréhendent la fermeture de la rue Grenette à la circulation automobile qui couperait le dernier accès Saône/Rhône du Nord de la Presqu’île et entrainerait de sérieuses complications pour les déplacements. Elles redoutent la mise en danger de l’équilibre entre riverains, commerces indépendants, enseignes et entreprises. « Durant la phase de concertation, nos nombreuses questions sur les enjeux ainsi que nos courriers sont restés sans réponse », peut-on lire dans leur courrier. Les associations espèrent se faire entendre et se disent favorables au scénario A qui présente moins de changements pour les riverains, commerçants et habitants de la Presqu’île que le scénario B. Sur leur flyer, elles écrivent : « favorables à la diminution de la voiture, nous souhaitons l’apaisement de la Presqu’île mais ces évolutions urbaines ne doivent pas être au prix d’une dégradation des mobilités et des conditions de déplacements au cœur de la ville de Lyon et de la Métropole »

LE PROJET DES ÉCOLOGISTES CONDAMNE LE SEUL AXE TRAVERSANT SAÔNE-RHÔNE

Antoine Nanterme, avocat Lyonnais, a lancé début janvier une pétition pour dire « Non à la piétonnisation complète de la rue de la Ré et à la fermeture de la rue Grenette à la circulation automobile ». Ce dernier espère ainsi mettre fin à l’aggravation des conditions de circulation et stopper les dépenses publiques inutiles de la ville. Il s’interroge sur la mise en place d’un tel projet. « J’ai beau regarder le projet dans tous les sens, je ne comprends pas comment les bus vont circuler », s’inquiète l’avocat. « Le projet participatif est biaisé puisqu’on ne nous a pas proposé d’autres alternatives. Demandons une vraie concertation », indique Antoine Nanterme. « La rue Grenette n’est pas large, les quais de Saône sont déjà très embouteillés, les temps de trajet vont être considérablement rallongés et les horaires seront intenables ». Une seconde pétition a aussi été ouverte par Jean-François Bailly, commerçant de la Presqu’île, intitulée « Non à l’interdiction de la rue Grenette aux voitures ». Pour ce dernier, ce projet « portera atteinte à la mobilité des visiteurs, travailleurs et riverains qui empruntent ces parcours de transport en commun très utiles et complémentaires de la ligne métro A ». La restitution officielle de la concertation devrait avoir lieu avant la fin du mois de février. Toutefois, commerçants et riverains espèrent faire entendre leurs préoccupations et souhaitent que ce projet soit abandonné par la Mairie de Lyon.

Texte : Fanny Suteau – Photos © Lyon People

> Les liens vers les pétitions sont en ligne sur www.lyonpeople.com / rubrique Politique

Antoine Nanterme, rue de la République.

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LYON HOCKEY CLUB LA MAIRIE SUPPRIME SA BUVETTE

Mis au courant par le bouche-à-oreille, le Lyon Hockey Club s’est vu confirmer par la mairie écologiste, la fin de toute utilisation de la buvette les soirs de match, soit un manque à gagner de 50 000 euros.

Dans la famille des clubs lyonnais pénalisés par la mairie écologiste, tirer la carte du Lyon Hockey Club a tout l’air d’être une bonne pioche. Au grand dam de l’association et de son président Fabrice Baravaglio, le LHC semble bien parti, en effet, pour rejoindre l’association LOU Rugby ou l’Association Sportive Bellecour Perrache, dans la triste liste des structures sportives sanctionnées par Grégory Doucet et ses élus. En cause, l’utilisation de la buvette de la patinoire Charlemagne les soirs de match, que la Ville de Lyon a trouvé bon de bannir dès à présent. Sans avertissement préalable.

« Au retour des vacances de Noël, nous avons reçu une lettre recommandée de la mairie disant que l’on occupait la buvette de manière illégale. C’est à travers ce courrier administratif que l’on a appris l’interdiction d’occuper les locaux de la buvette. Ils nous ont quand même menacés de nous envoyer devant le tribunal administratif », regrette le président, blessé par « ce coup bas de la mairie ». Plaqué contre les parois de la patinoire du jour au lendemain, le LHC pensait pourtant répondre à toutes les règles, en témoigne l’autorisation obtenue jusqu’alors d’utiliser la buvette, comme le bar, jusqu’à dix fois par saison. « Ce qui nous choque, c’est qu’en pleine saison, ils changent les règles », poursuit Fabrice Baravaglio, désormais contraint de jongler avec la perte de recettes estimées à 50 000 €. « Le bar appartient à la mairie, donné en gérance à une personne extérieure (l’association Club des Sports de Glace de Lyon, présidée par Monique Peizerat, ndlr).

Mais celui-ci était fermé jusqu’alors les soirs de match, pour laisser le club gérer ses spectateurs au bar comme à la buvette », précise ce dernier. Problème, ledit gérant serait, selon nos informations, en proie à certains problèmes financiers, de quoi l’inciter à réclamer la gestion du bar et de la buvette à temps complet, y compris lors des joutes du LHC. Une requête acceptée par l’adjointe aux sports, Julie Nublat-Faure « C’est nous qui attirons le chaland. On a près de 2000 personnes par match depuis 3-4 matchs. On a travaillé pour faire venir ces spectateurs. Alors proposer à une autre association d’ouvrir une buvette pendant nos matchs, c’est juste énorme. La mairie leur a donné nos droits dans notre dos », embraie Fabrice Baravaglio, pourtant ouvert à diverses alternatives, comme la location du bar les soirs de matchs ou la possibilité de s’accorder sur une gestion harmonieuse des équipements. « Il y a des passe-droits,

et on ne comprend pas pourquoi », souligne le hockeyeur, coupant néanmoins court à l’hypothèse d’une hausse du prix des licences. « Il est hors de question que les enfants en pâtissent », réagit-il instinctivement. Qu’à cela ne tienne, pareille coupe budgétaire ne sera pas sans conséquence. Bien placé pour monter d’une division, le LHC se garde ainsi le droit de refuser cette accession, de manière à éviter au club de revivre certaines déconvenues financières. Surtout, ce dernier pourrait revoir à la hausse le prix des places. « Ce n’est pas ce que l’on veut. On veut trouver une compensation. On va faire du lobbying tant qu’il n’y aura pas de discussion », dévoile Fabrice Baravaglio, une pétition ayant été lancée pour obtenir le retour de la buvette. Lancée début février, celle-ci enregistre aujourd’hui près de 2900 signatures. Pour quelle avancée ? Une fois encore, le suspense reste entier. Et les questions sans réponse.

> Retrouvez la pétition sur lyonpeople.com / politique

Texte : Morgan Couturier – Photos © MC et DR

Fabrice Baravaglio, président du LHC

« Proposer à une autre association d’ouvrir une buvette pendant nos matchs, c’est juste énorme ! »

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TOURNOI OPEN PARC DEUX LÉGENDES DU TENNIS FRANÇAIS AU RENDEZ-VOUS

Fort d’une édition 2022 prisée du public lyonnais, l’Open Parc revient pour une 6e édition, qu’il espère tout aussi engagée. Première garantie, la présence du tenant du titre, Cameron Norrie, annoncé sur la terre battue du parc de la Tête d’Or, du 20 au 27 mai prochain.

Àpeine le temps de se remettre de nos émotions, et voilà la petite balle jaune, déjà prompte à frapper de nouveau à la porte de la capitale des Gaules. Une manière comme une autre de prouver que Lyon demeure une terre de sport. Et de tennis, cela va de soi. En effet, un mois après avoir pris soin d’accepter la cruelle défaite de Caroline Garcia en finale de l’Open 6e Sens (lire par ailleurs), le public lyonnais se voit offrir une nouvelle opportunité de vibrer. De rêver aussi, alors que l’Open Parc se livre doucement à la préparation de sa 6e édition. S’il faudra, comme le temps, attendre encore quelques jours pour se chauffer derrière les premiers coups de raquette (à partir du 20 mai prochain), l’enthousiasmant tournoi lyonnais s’avère déjà dans le match.

Texte : Morgan Couturier – Photos © DR / Open Parc

En coulisses, celui-ci s’essaie d’ailleurs à de premiers échanges. Des échanges encore numériques certes, mais ô combien emballants. Pour preuve, cette annonce faite sur la toile, dévoilant la présence prochaine du dernier roi de Lyon, le Britannique Cameron Norrie. Vainqueur l’an passé, finaliste en 2021, le 13e joueur mondial tente donc le pari de garder son bien, une prouesse encore jamais accomplie depuis la création du tournoi en 2017. Mais qu’à cela ne tienne, l’Open Parc ne semble pas contre de nouvelles prouesses. Ainsi est sa nature : de nombreux grands noms du tennis mondial (Thiem, Tsitsipas), et de la nouvelle génération (Holger Rune, Félix Auger-Aliassime), ont déjà pris soin de poser chaussures et raquettes sur la terre battue du vélodrome.

CAMERON NORRIE ATTENDU AU PARC DE LA TÊTE D’OR

Toujours est-il qu’à l’amorce du cru 2023, l’autre annonce faîte par Thierry Ascione et Jo-Wilfried Tsonga, n’aura sûrement pas échappé à Cameron Norrie. À savoir la présence d’un nom, bien connu du tennis français : un certain Richard Gasquet. Une allusion amusante à janvier dernier, où « Richard Cœur de Lion » s’offrait le scalp du Britannique, en finale du tournoi d’Auckland.

Et peut-être une fenêtre ouverte à une tournée d’adieu pour le Français, dont l’avenir s’écrit désormais en pointillé. Une chose est sûre, le Biterrois ne devrait pas endosser seul le fardeau des chances françaises. Et pour cause, selon nos informations, Gaël Monfils devrait également être de la partie. Une première en France pour le Parisien cette année. Et une nouvelle tête d’affiche pour l’Open Parc, à l’heure où le tournoi entend conforter sa renommée, après une édition 2022 particulièrement attractive.

Preuve en est, la signature de nouveaux sponsors, dont l’identité demeure encore secrète. Il en va de même de certains joueurs, dont les valises n’attendent qu’à être posées officiellement. En attendant, la fête sera belle et la semaine animée. Outre la présence de groupes scolaires en début de semaine et de 70 clubs locaux le mercredi, le tournoi lyonnais tend également à populariser le tennis fauteuil et à honorer ses meilleures joueuses. Une manière de toucher tous les publics, mais surtout, de donner raison à l’Américain Bill Tilden : « le tennis est plus qu’un sport, c’est tout un art » !

Open Parc 2023

Du 20 au 27 mai 2023

Vélodrome Georges Prévéral

Parc de la Tête d’Or –Lyon 6

> Plus d’infos sur www.openparc.com

Richard Gasquet a annoncé sa participation au tournoi de Lyon

Cameron Norrie remet sa couronne en jeu

Les journées So’ hybridES *

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OUVERTES

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Pensez à covoiturer. #SeDéplacerMoinsPolluer

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ASSOCIATION LOU RUGBY 300 000 € DE SUBVENTION SUPPRIMÉES

Privé de 300 000 € de subventions en deux ans par la Ville de Lyon, l’association LOU Rugby peine à comprendre. Si aucun motif ne lui a été avancé, l’association doit tenter de survivre avec un budget restreint. Ou par une augmentation des cotisations...

Il n’est que très rarement titulaire, dans les tribunes du stade de Gerland. Pour autant, depuis son bureau, Grégory Doucet, comme ses adjoints, semble maîtriser à la perfection l’art du plaquage. Quitte à faire tomber les colosses du LOU Rugby. De l’association LOU Rugby en l’occurrence, alors que celle-ci se voit pénalisée depuis deux ans, par celui qui occupe également le rôle d’arbitre des finances de la ville. Car si le monde de l’Ovalie impose à ses sujets et au plaqueur de lâcher le plaqué, l’édile de Lyon n’est manifestement pas de cet avis, en témoigne la baisse régulière des subventions accordées à l’association. Un soutien financier réduit de 300 000 depuis 2 ans (de 570 000 à 270 000 € cette année, ndlr), et l’arrivée de la majorité écologiste à la tête de l’exécutif. Depuis leur prise de pouvoir, celle-ci n’a jamais caché sa volonté de fermer les vannes à destination du club lyonnais, reprochant à celui-ci d’avoir trop souvent bénéficié de passe-droits de la part de la part de Gérard Collomb « Le LOU bénéficiait d’un ratio de subvention par adhérent totalement

Texte : Morgan Couturier - Photos DR

disproportionné », avait affirmé, l’adjoint au maire, Laurent Bosetti. Un an plus tard, jour pour jour, Julie Nublat en rajoutait une couche. « La subvention versée à l’association LOU Rugby, adossée à un club professionnel, était la plus élevée. On a voulu opérer à un rééquilibrage, qui profite au sport amateur ; à d’autres associations et à d’autres associations qui font le dynamisme de la ville », s’est défendue l’adjointe aux Sports.

“L’IMPRESSION DES MAUVAIS

Et si l’an passé, l’association assurait ne pas avoir eu d’explication à cette brutale », l’élue écologiste avoir reçu « le club pour rééquilibrer les subventions. On a échangé pas plus tard que la semaine , a-t-elle soutenu ce jeudi 19 janvier 2023, à

l’occasion du conseil municipal. « Il n’y a pas d’argumentation. À la rigueur, ça aurait pu se travailler sur le long terme. Mais là, on subit, on est dans l’incompréhension. On n’avait pas l’impression d’être des mauvais élèves. Mais il faut dissocier les pros de l’association. Par ces décisions, on va être obligé de rogner de partout », glissait-on pourtant du côté de l’institution rugbystique. De quoi inciter l’opposition, via Pierre Oliver, à questionner la majorité sur « l’impact sur le prix des licences », d’une telle coupe budgétaire, d’autant l’association s’est déjà résolue à augmenter leur prix de 15% pour l’école de rugby, de 20% pour le baby rugby et de 37% pour le rugby loisir, selon les chiffres publiés par nos confrères du Progrès. Une hausse difficile à assumer par certains parents, déjà confrontés à la problématique des prostituées stationnées derrière les terrains d’entrainement, mais aussi pour le club, victime comme beaucoup, de la hausse des coûts de l’énergie. « Forcément, ça nous fait mal d’être traités comme ça », conclut-on au sein de l’association. Laquelle va devoir se relever de cette défaite pour rebondir. Avec la perspective du Mondial 2023 organisé en France, ce pourrait être une ribambelle de jeunes louveteaux qui pourraient s’engager au sein du club lyonnais. Des futurs champions à façonner... avec un budget très serré !

Les jeunes du LOU Rugby ont de quoi déprimer...

PÔLE

DE COMMERCES ET DE LOISIRS CONFLUENCE

LE CENTRE DE PROXIMITÉ DES LYONNAIS !

Au cœur de la métropole lyonnaise, le Pôle de Commerces et de Loisirs Confluence, répartis sur 3 niveaux, invite pleinement à la détente et à la découverte. Installés au bord de l’eau, les grands espaces du Centre proposent ainsi à ses visiteurs une balade presque fluviale. Véritable lieu de vie, son offre riche qui allie loisirs atypiques à une trentaine de restaurants et 65 enseignes de shopping, permet de vivre une expérience unique et conviviale pour tous.

En dix ans, le Pôle de Commerces et de Loisirs Confluence est devenu une place incontournable du quartier, fortement appréciée pour son offre de proximité par les résidents et salariés de Confluence.

En 2023, le Centre sera un lieu phare et attractif de culture pour la métropole lyonnaise !

UN LIEU ATYPIQUE QUI FAIT LA PROMESSE D’UNE EXPÉRIENCE UNIQUE À LYON

Le centre de shopping Confluence très ouvert sur l’extérieur séduit non seulement par son architecture unique, imaginée par Jean-Paul Viguier, mais aussi par son cadre exceptionnel au bord de l’eau avec ses nombreuses terrasses à la vue panoramique. L’une des prouesses architecturales est sans conteste sa toiture-ciel de près de 2 hectares, qui permet de laisser pénétrer la lumière naturelle le jour. À la fois puissante et légère, aérienne et protectrice, cette architecture d’avant-garde allie créativité et modernité pour une promenade inédite entre terre et eau et une expérience client optimisée.

UN CENTRE TOUJOURS EN MOUVEMENT !

Confluence accueille près de 65 boutiques, 26 restaurants, un cinéma UGC de 14 salles et un hôtel Novotel de 150 chambres. Ces derniers mois, le Pôle de Commerces et de Loisirs a accueilli de nouvelles enseignes comme Planète Fitness, une salle nouvelle génération dotée des appareils dernier cri, Berliner, qui a su conquérir les cœurs des plus gourmands grâce à sa recette authentique de Kebab berlinois. Côté loisirs, le centre est fier de proposer une offre très riche avec notamment Climb Up, La Tête dans les Nuages ou encore l’emblématique

L’Horizon de Kheops, une expédition immersive en réalité virtuelle unique pour faire voyager les visiteurs à travers l’Égypte ancienne. En 2023, de nombreuses arrivées sont à prévoir, notamment en ce qui concerne la mode avec Aldo, un spécialiste dans la création de chaussures et accessoires tendances ou Only, l’enseigne de mode féminine danoise de référence.

Du côté des nouveautés, les visiteurs pourront aussi découvrir Xing Fu Tang, le bubble tea taïwannais qui a convaincu Paris et s’attaque désormais à Lyon avec des recettes originales, et enfin l’enseigne Shopcase proposant aux visiteurs de nombreuses coques de smartphone variées pour se donner un style unique !

CONFLUENCE PASSE À TABLE !

De la cuisine raffinée à la restauration rapide, en passant par les pauses gourmandes, une trentaine d’enseignes de restauration est installée au sein du centre de shopping et propose une large variété de cuisine du monde. Fuxia, Hippopotamus dans son nouvel écrin mode « Steak House », Hanoï Cà Phê, un « mi-bristot mi-café » offrant une expérience gustative unique dans un univers coloré made in Vietnam, Le Paradis du Fruit, Piada, Pokawa... sont autant d’adresses qui font saliver petits et grands gourmands.

Avec une offre culinaire aussi diversifiée, le Pôle de Commerces et de Loisirs Confluence a su s’imposer au coeur de la Métropole de Lyon comme un lieu unique où il fait bon s’attabler. La force de Confluence réside aussi dans sa dizaine de terrasses avec vue panoramique, offrant un cadre d’exception aux visiteurs. Véritables espaces où les saveurs du monde se côtoient, les Terrasses sont aussi des lieux de festivités tout au long de l’année.

UN CENTRE ACCESSIBLE DE TOUS PAR TOUS LES MOYENS !

Cœur névralgique du quartier Confluence, à mi-chemin entre le quartier de Perrache au nord et le confluent à la pointe de la Presqu’île au sud, le centre de shopping lyonnais bénéficie d’une accessibilité multiple. Permettant aux plus grands nombres de nous rejoindre via divers transports doux : à pied, à vélo, en voiture, en transport en commun, en bus ou encore en navette fluviale, tout est mis en oeuvre pour offrir une expérience client optimale de l’arrivée jusqu’à la fin.

De plus, depuis plusieurs mois, une partie du cours Charlemagne, situé face à l’entrée principale du centre, a été piétonnisé pour favoriser la déambulation des visiteurs dans un cadre convivial et sécurisé. Des aménagements publics (chaises longues, assises, tables hautes, etc) ont été installés, permettant de faire une pause avant l’escapade shopping.

- Le centre est desservi par le réseau TCL via deux lignes de tramways, le T1 et le T2, arrêt Hôtel de région Montrochet, ainsi que par la ligne de bus S1 reliant la Gare Saint-Paul au Quai Rambaud.

- Le cours Charlemagne ou encore les quais de Saône offrent une promenade conviviale aux visiteurs amoureux de la marche à pied. En effet, en moins de 30 minutes les visiteurs peuvent rallier la Place Bellecour au centre de shopping Confluence, tout en profitant d’un cadre bucolique.

- Le centre Confluence met à la disposition de ses visiteurs un parking de 1 500 places avec un système de guidage à la place. De plus, 16 places de stationnement sont équipées de recharge pour véhicules électriques (dont 9 au niveau -1).

Confluence propose à ses visiteurs, adhérents au programme de fidélité du centre, venus en voiture, de bénéficier de 2 heures de parking offert sous condition, à savoir une preuve d’achat sans minimum de montant.

- Un parking à vélos vidéosurveillé de 30 portants pour une capacité d’accueil de 60 vélos est disponible à l’entrée Montrochet. De plus, une station Vélo’V est accessible devant l’Hôtel de Région.

UNE ANNÉE PLACÉE SOUS LE SIGNE DE LA CULTURE !

Avec la folle envie de faire du Centre « un hub » vibrant de rencontres culturelles, le Pôle de Commerce et de Loisirs Confluence propose jusqu’à mi-mars différentes initiatives culturelles comme Punchlines Worldwide, une exposition ayant pris place en plein coeur du centre Confluence pour explorer les cultures du monde à travers l’art visuel, le numérique et la musique. En partenariat avec le Musée des Confluences, le Centre a aussi installé La Cabane à Histoires, un dispositif culturel accessible en continu pour tous. Dans la cabane, les visiteurs peuvent écouter des récits audios basés sur des objets emblématiques des collections du réputé Musée des Confluences. D’autres initiatives culturelles verront le jour en 2023, à commencer par la réalisation d’une grande fresque artistique par des artistes Lyonnais.

Pôle de Commerces et de Loisirs Confluence 112, cours Charlemagne, Lyon 2e www.confluence.fr

JUMP HABILLER LES PROFESSIONNELS, LA CHASSE GARDÉE DE RALPH ET SOPHIE CROLLA

Autrefois enseigne de prêt-à-porter, Jump brille aujourd’hui par ses gammes de vêtements exclusifs dédiées aux professionnels et aux chasseurs. Forte de la qualité de ses produits et d’une certaine réactivité, l’enseigne rhodanienne aspire ainsi à conquérir de nouveaux marchés. À l’image des uniformes écoliers, une cible rêvée par le tandem fraternel, Sophie et Ralph Crolla.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

En passant par la rue de la Croix du Meunier, au cœur de Vernaison, on se surprendrait presque à chasser. Non pas le gibier, comme le font bon nombre de clients de Sophie et Ralph Crolla. Mais bien ses certitudes. Car si un chasseur sachant chasser sans son chien est un très bon chasseur, il l’est rapidement moins, dépourvu de tout vêtement élaboré par Jump. « On est leader sur les produits haut de gamme en matière de vêtements de chasse », rappelle d’ailleurs le directeur commercial, Ralph Crolla, dont la passion pour cette pratique singulière, vient en partie expliquer la « hype » de sa société. Il faut dire que le Rhodanien et sa sœur, ont visé juste. Et simplement. Par « des collections très réfléchies », et foncièrement élégantes, au point d’inciter la gent féminine à rejoindre cette activité longtemps masculine.

« Aujourd’hui, j’habille l’homme, la femme

et les enfants. L’avenir, c’est d’aller chasser en famille », poursuit le Vernaisonnais, dont les produits sont dessinés sur-mesure et à la demande sous la marque Jumfil. Une exclusivité séduisante, à l’heure d’appâter un marché hexagonal d’1,2 million de chasseurs, pour qui le style vaut tout autant que la nature des cibles abattues. Le tout, fabriqué à Lyon, ou en France, de façon à garantir qualité et proximité, Ralph comme Sophie ayant opté pour un modèle de travail où le contact humain prime sur l’argent.

DEUX MARQUES

« Aujourd’hui, je suis un patron heureux. On ne court pas après le chiffre. On choisit nos clients », glisse l’intéressé, séduit par un fonctionnement plus direct qu’autrefois, où l’acheteur lui expose de vive voix le moindre de ses désirs. « Aujourd’hui, j’ai du temps pour mes clients », poursuit-il, épaulé dans son entreprise par cinq salariés et quatre ateliers de broderie dispatchés dans la région. Et tant pis si les affres du passé l’ont contraint à cet effectif exigu, Ralph Crolla y trouve son bonheur, autant que la satisfaction de ses clients. Des chasseurs donc, mais aussi et surtout, des professionnels de tous horizons, conquis par le caractère exceptionnel de leurs vêtements et la rapidité de leur confection. Une gamme à part, baptisée Prostyle, dont les collections exclusives viennent à séduire bon nombre d’acteurs de l’hôtellerie restauration (Daniel & Denise, Groupe CGH, Groupe Alpes Azur, Anne Sophie PIC), des pompes funèbres ou de l’industrie (dont Vinci Airports depuis peu). « J’ai les matières, des produits français de qualité, je dessine la collection, les styles. Et surtout, je suis réactif. On peut livrer en 48 heures. On n’est pas beaucoup en France à pouvoir leur faire » évoque Ralph Crolla, dont l’activité pro ne cesse de gagner des parts de marché.

UNE CENTAINE D’HÔTELS HABILLÉS EN RHÔNE-ALPES

Et pourtant, en dépit d’un chiffre d’affaires prévisionnel avoisinant déjà les 1,4M€, la société de distribution ne semble pas avoir brûlé toutes ses cartouches. Pour preuve, ce rêve formulé de concert par frère et sœur : booster le développement de la marque Jumfil School, créée il y a à peine 4 ans. Car si certaines écoles privées bénéficient déjà des uniformes dessinés par la famille Crolla, l’idée est d’anticiper le retour aux uniformes scolaires dans le secteur public. « C’est tout prêt, les collections sont prêtes. Je peux habiller toutes les écoles de la région. J’attends que ce soit obligatoire. C’est un projet qui me tient à cœur. J’aimerais que ça aille au bout », vante Ralph Crolla. Rarement habitué à manquer sa cible, ce dernier espère donc voir le gouvernement sonner l’ouverture de ce nouveau marché. Un marché populaire, au travers duquel Jump, viendrait prouver une fois encore, que la « vie est trop courte pour s’habiller triste » !

Atelier Jump

271, rue de la Croix du Meunier 69390 Vernaison

Tél. 04 78 46 10 01

contact@atelierjump.fr

> Plus d’infos sur www.atelierjump.fr

ICONIQUES : JUMFIL POUR LA CHASSE ET PROSTYLE POUR LES PROFESSIONNELS

FESTIVAL 26E PRINTEMPS DE PÉROUGES AU

« CHÂTEAU DU PETIT PRINCE »

Le Printemps de Pérouges revient cette année pour sa 26e édition, dans le parc arboré du château de Saint-Mauricede-Rémens. Au programme : musique et pâté-croute. Fondé par les sœurs Rigaud, le festival fait son grand retour dans un endroit unique : le château d’enfance de l’écrivain Antoine de Saint-Exupéry, réhabilité par la Région Auvergne Rhône-Alpes. « On repart de zéro avec ce changement de lieu, c’est un peu une nouvelle étape pour le festival », indique la fondatrice et directrice Marie Rigaud. Le parc sera complètement habillé avec la zone concert, sa fosse et ses gradins de 3500 places, des coins «photocall», des bars, des hamacs et des espaces «lounge» sur des nappes dans l’herbe. La façade du château

sera mise en lumière avec un mapping. Cette année, Marie Rigaud souhaite plus que tout mettre en avant le sens de la fête « avec une production francophone, dansante et vraiment intergénérationnelle ». Kyle Eastwood, fils de Clint Eastwood, ouvrira le bal et Juliette Armanet le clôturera. A leurs côtés, Bigflo et Oli, Michel Polnareff, Ibrahim Maalouf et -M- mettront le feu au château du Petit Prince. Le festival va également accorder une place importante à la gastronomie. « Le pâté croûte sera autant la star que Juliette Armanet ou -M- ». Enfin, le lieu va offrir aux visiteurs un cadre léger et agréable. « On arrive dans un lieu nouveau mais vraiment inspirant et enchanteur. C’est un parc de cinq hectares, tout va se passer en plein air. C’est un

parc très arboré avec une histoire », précise Marie Rigaud. En 2022, pour sa 25e édition, le printemps de Pérouges a accueilli 48 000 spectateurs.

Festival du printemps de Pérouges

Du 27 juin au 2 juillet 2023

Château de Saint-Maurice-de-Rémens

> Infos et réservations : www.festival-perouges.org/

À LIVRES OUVERTS

“Pop Music” de Jean-Yves Sécheresse

Oh que voilà un livre surprenant, inattendu et bougrement malicieux. Surprenant ? Ne serait-ce que par son auteur, Jean-Yves Sécheresse, fidèle et compétent adjoint de Gérard Collomb qui avoue soudainement une passion pour la popmusic et les interférences entre musique et société à l’aune du paysage anglo-saxon des années 60. Inattendu ? Car en cette période de wokisme et d’intellectuelles théories aussi fumeuses que les poêles à pellets, Jean-Yves Sécheresse étudie sérieusement mais non doctement une période du vingtième siècle où géopolitique, faits sociétaux et refrains de rock redessinaient notre monde. Malicieux ? Parce qu’au lieu de ces sempiternels dictionnaires amoureux, JeanYves Sécheresse nous livre un fort plaisant abécédaire que n’auraient point renié Philippe Delerm ou mieux encore Georges Perec. Un livre thérapeutique et non nostalgique à dévorer même sans ordonnance.

Éditions Le Mot et le Reste / 500 pages / 29 €

“1783, Le souffle rouge du volcan”

Émérite historien, Nicolas-Bruno Jacquet nous livre là un récit épique comme Jean-François Parot, et son héros romanesque Nicolas Le Floch, en avait le secret... Tout y est. Benjamin Franklin mène une enquête scientifique sur les effets désastreux d’une éruption volcanique au nord de l’Europe mais affectant tout le continent, tout en cherchant à convaincre les élites et souverains de cette même Europe de la juste cause des indépendantistes américains... La France connaît disette et famine quand, à la cour, on rivalise de complots éventés et de manigances courtisanes avortées et tous sont là, comme en un théâtre de marionnettes : Louis XVI, Marie-Antoinette, Mirabeau, la Princesse de Lamballe, Beaumarchais... Nicolas-Bruno Jacquet a un indéniable talent de conteur et nous nous laissons embarquer dans cette «Hermione» en pleine tempête, véritable «Titanic» avant l’heure. Ce livre devrait être prescrit dans les programmes scolaires ! Éditions L’Harmattan / 336 pages / 29,50 €

Quitter le haut-pays de Tarare pour le bas-pays de la Dombes tient autant du périple que la traversée du Hoggar ou du désert de Gobi... En les débuts des années 60, la famille Banon connaît donc cet exode jusqu’en la commune de Saint-Tavier où les terres grasses et meubles avalent autant d’engrais et de pesticides que d’eau de pluie et des débordements. Le fils cadet Gaspard rêve de syndicalisme paysan et de mécanisation de l’agriculture. Il en déchantera très vite et se souviendra de son grandpère qui lui, souhaitait qu’on respecte la terre à l’égal d’un partenaire indispensable à simplement produire de quoi se nourrir et non de surproduire de quoi se mourir. Maurice Chalayer, grand connaisseur du monde rural nous donne en ces pages, un roman captivant dans la veine des Anglade ou Signol, et nous offre une belle leçon de vie.

Éditions Héraclite / 250 pages / 18 €

“Le monde d’avant”de Marc Lambron

En moins de cent pages, Marc Lambron nous offre un florilège de réflexions posées et tellement fortes et enrichissantes qu’on pourrait, à l’égal de l’Ermite de Ferney, ou du Genevois promeneur solitaire imaginer l’auteur comme un philosophe des lumières. Que nenni, notre académicien rocker estime simplement qu’il est temps pour lui de payer sa dette et que «le petit garçon qui regardait est devenu l’homme qui se souvient» ou encore «qu’on croit parfois conquérir avant de comprendre que l’on retrouve» et se retrouve derrière la figure grandpaternelle. Ah ce grand-père, orphelin tout petit-enfant, puis placé chez une tante en une ferme de la campagne nivernaise du bord de la Loire, compagnon du Devoir, puis métallurgiste aguerri... qui eut son lot d’enfants dont la chère mère de Marc, la douce Jacqueline, il méritait bien ce livre intelligemment nostalgique et assez iconoclaste sous une forme pourtant très classique... Paul Léautaud aurait adoré cette forme courte du récit introspectif.

Éditions Grasset / 96 pages / 15 €

de Nicolas-Bruno Jacquet

“Les facéties de Gaspard” de Maurice Chalayer

Texte : Jacques Bruyas

Texte : Fanny Suteau - Photos © DR

CUIVRERIE DE CERDON EXPÉRIENCE IMMERSIVE TOTALE

C’est au cœur du village de Cerdon, dans l’Ain, que la Cuivrerie de Cerdon plonge ses visiteurs dans les secrets de ses ateliers. Après une campagne de réhabilitation, le lieu a réouvert ses portes pour la saison.

Il s’agit d’une ouverture très attendue, raison pour laquelle nous l’avons avancée. La période de février étant par ailleurs plus creuse en termes de sites culturels et de loisirs dans l’Ain, cela nous a semblé judicieux. », indique Anne-Sophie Secondi, Directrice générale du groupement d’intérêt public Cerdon Vallée de l’Ain depuis deux ans. La Cuivrerie restera donc ouverte jusqu’au 12 novembre. « La période de travaux s’est achevée à l’automne 2022, explique-t-elle. Les machines du XIV et XX e siècle ont été entièrement restaurées. » L’objectif aujourd’hui : faire de ce lieu un site culturel immersif aux nombreuses technologies numériques, composé de dispositifs spectaculaires et ludiques. Les touristes sont plongés au cœur d’une visite immersive et sensorielle, rythmée par le bruit des machines en fonctionnement. Les expériences interactives et les démonstrations effectuées enseignent aux spectateurs un savoir-faire unique. « Des démonstrations sur les machines d’époque sont réalisées tout au long de la journée par nos médiateurs. Nous allons également accueillir durant la saison de nombreux artisans d’excellence et Meilleurs Ouvriers de France, comme Bernard Frizza dimanche 12 février dernier », explique la directrice. « Au cours de la visite, plusieurs sens sont activés. À la Cuivrerie : on respire, on ressent,

on touche, on découvre et on expérimente certaines techniques, à commencer par celle de l’emboutissage. » À prendre en début de visite, les visiteurs peuvent en effet emboutir une pièce qu’ils garderont en souvenir. « Dans l’ancienne forge, place à la réalité augmentée qui permet notamment de visualiser la façon dont les ouvriers travaillaient à l’époque. L’immersion est totale », indique-t-elle. À cela s’ajoutent des dispositifs de vidéos-mapping ainsi que des écrans digitaux qui racontent l’histoire du site ou encore celle des propriétés du cuivre ». Ainsi, les visiteurs peuvent suivre l’histoire de la simple plaque de cuivre à l’objet fini, à travers une scénographie innovante.

150 ANS D’HISTOIRE ET UNE PROGRAMMATION QUI VALORISE L’EXCELLENCE

« La cuivrerie était l’un des plus grands fournisseurs de l’art de vivre à la française. Elle a transformé pendant plus de 150 ans de nombreux objets et fournissait de luxueux

hôtels et grands restaurants à travers le monde, de même que le marché du MoyenOrient en plateaux, étriers ou encore bruleparfums. Nous rendons justement hommage à cette fabuleuse époque avec une grande soirée orientale le 3 juin prochain », précise Anne-Sophie Secondi. Pour séduire le public, la Cuivrerie de Cerdon met en place des démonstrations de façon régulière. Au programme et à la suite du Lyonnais Bernard Frizza, bronzier d’art, orfèvre et Meilleur Ouvrier de France, ce sera par exemple au tour de Nicolas Pey, Compagnon, samedi 25 mars. Le site accueillera également la Fête du cuivre dimanche 9 juillet, sans oublier les incontournables Journées Européennes du Patrimoine les samedi 16 et dimanche 17 septembre, ou encore un événement autour des crêpes avec un grand Chef. Pour les vacances scolaires de la Toussaint, le site avait effectué une phase de test en ouvrant ses portes 15 jours. Et le public était au rendezvous puisque 2 200 personnes sont venues visiter les lieux. De quoi laisser présager une très bonne saison pour la Cuivrerie de Cerdon.

La Cuivrerie de Cerdon

Rue de la Cuivrerie – 01450 Cerdon Ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h

Texte : Fanny Suteau - Photos © Delphine Delamain

CLUB BOBOSSE UNE CARTE DE FIDÉLITÉ RONDEMENT FICELÉE

Depuis plus d’un mois, la charcuterie lyonnaise Bobosse s’ouvre à un système de fidélisation récompensant ses clients les plus dévoués. Une manière aussi de développer une communauté autour des valeurs historiques de René Besson et d’annoncer plus simplement, les nombreuses nouveautés de la maison.

C’est l’une des suggestions de la maison, inscrite en belles lettres un peu partout sur ses plateformes. Comme pour Monsieur Paul ou Georges Blanc en des temps plus anciens, la charcuterie lyonnaise propose « d’entrer dans la légende, avec Bobosse ». À ce titre, qu’importe si le temps a jugé bon d’effacer certains de ces personnages, rendant ainsi impossible, la fameuse dégustation d’un café à la table de René Besson, Bobosse avance aujourd’hui l’idée de revisiter cette scène mythique. Comment ? En adhérent simplement au Club Bobosse, cette communauté nouvelle que souhaitent initier Pierre Couturier et son associé Bruno Delattre, les têtes pensantes de l’institution. Depuis mi-février, voilà en effet la charcuterie lyonnaise ouverte au fonctionnement d’une carte de fidélité accessible à tous, où chaque écu dépensé occasionne une récompense, sur le principe d’un euro égale un point. « Il y aura plusieurs grades. Tous les

150 € d’achat, le client se fera attribuer un bon d’achat de 5 €, en plus de verrines offertes à l’adhésion », glisse Pierre Couturier. Dès lors, et alors que les habitués auront tout le loisir de s’amuser à grimper dans les différentes strates de loyauté (du porcelet à la grande canaille en passant par le cochon de lait, ndlr), l’historique maison entend profiter de cette symbolique pour animer « une communauté ». Une mesure vouée aussi, à entretenir la légende du « Bébel de la charcuterie » « En adhérant, le client rentre dans un club. Il y a un vrai sentiment d’appartenance à Bobosse. Ce nom attire la sympathie », poursuit le Montbrisonnais d’origine.

DE NOMBREUSES RECETTES EN PRÉPARATION

Un nom pour l’histoire et une idéologie que l’intéressé souhaite entériner pour l’éternité, la charcuterie désirant ressusciter la légendaire convivialité de son icône. Car si la réputation de Bobosse est née de son incontestable « esprit fraternel », la maison éponyme entend multiplier les attentions, au travers de cadeaux ou de remises disséminées tout au long de l’année. Sans oublier, l’aménagement probable d’une « Saint-Bobosse à la Saint-René ». Qu’à cela ne tienne, comme pour toute dégustation, bénéficier de ces avantages nécessite toutefois une certaine phase... d’embossage.

En commençant par remplir le formulaire d’adhésion, ce qui est réalisable en boutique (aux Halles Paul Bocuse ou à Villeneuve-lèsAvignon dans un premier temps) comme sur internet (voir le QR Code ci-dessus). Chose faite, la générosité bobossienne pourra alors s’illustrer librement sous de multiples desseins. Le tout, dans la plus pure tradition du personnage. « Cette carte permettra également d’alerter nos clients sur la sortie de nouveaux produits », souligne Pierre Couturier alors que des recettes aux goûts nouveaux devraient apparaître sur les étals. On pense à un intrigant parmentier d’andouillette, à un nouveau pâté en croûte, une sauce aux morilles pour les quenelles ou encore une recette revisitée des « mini boudins blancs ». De quoi patienter doucement jusqu’aux beaux jours, et au retour annoncé d’une gamme estivale, faite d’andouillettes barbecues et de saucisses de campagne. « De belles pièces », promet encore Pierre Couturier, à ceux qui oseraient en douter. « Farci de qualités », René Besson n’aurait pas dit mieux. Pour s’en convaincre, la lecture prochaine d’un livre à son effigie devrait suffire. Bien que le meilleur argument soit encore de passer à table. De goûter. Un premier pas vers Bobosse. Et son club de fidélité !

>Plus d’informations sur bobosse.fr

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard

Georges Blanc, Monsieur Paul et René Besson dit “Bobosse”

QUAND LE MAFIEUX ITALIEN EDGARDO GRECO CUISINAIT POUR LYON PEOPLE

L’arrestation, début février, du mafieux italien Edgardo Greco a fait les gros titres de la presse française et italienne. Recherché depuis 16 ans par la police, il a été interpellé à Saint-Etienne. Nous vous révélons son passage à Lyon.

Interpol se félicite. Les carabiniers aussi : « Fin de cavale pour Edgardo Greco, condamné pour meurtre et ayant des liens avec la #Ndrangheta. » C’est dans la capitale du Forez, où il menait la vie d’un pizzaiolo ordinaire qu’il a été débusqué, notamment grâce à la reconnaissance faciale, indiquent les carabiniers. C’est en effet à partir de deux photos publiées dans la presse que le mafieux, accusé d’un double meurtre, a été repéré en France. Si la seconde photo, prise dans son resto de Saint-Etienne, est signée du Progrès, personne n’a encore identifié la première, indiquent nos confrères. Nous ne sommes pas des auxiliaires de justice, mais comme il y a plusieurs milliers d’euros en droits d’auteur à récupérer... nous avons levé le mystère qui n’en est pas un pour nous. En effet, cette seconde photo, la plus « typée » représentant notre homme en veste blanche bras croisés avec des solaires est signée Fabrice Schiff, photographe de Lyon People. Elle a été prise en octobre 2014 dans les cuisines du Ness, boulevard des Brotteaux où Edgardo, qui se

faisait appeler Paolo Dimitrio, a régné en maitre pendant une année, s’étalant entre l’été 2014 et l’été 2015.

UNE PAGE DE PAPIER GLACÉ POUR LE PEOPLE PAOLO DIMITRIO

Nous avons consacré une page de notre magazine de novembre 2014 au portrait de ce personnage haut en couleurs arborant sur le col de sa veste l’anagramme FIC pour Fédération Italienne de la Cuisine. Et « Dimitrio » s’était allé à quelques confidences au micro de notre journaliste Benjamin Solly, dont on sait aujourd’hui qu’il s’agissait de propos très romancés. Se targuant de 33 ans de carrière, à l’époque, il annonçait tranquillement être originaire des Pouilles. Personne n’aurait pu imaginer son vrai pedigree, à commencer par la patronne du Ness Ristorante* Christine Di Litta qui se disait « ravie d’avoir déniché la perle rare » qu’elle avait associé, en cuisine, à son pâtissier Kevin. Il faut dire que Dimitrio assurait derrière son piano, comme nous avions pu le constater en dégustant son délicieux risotto aux cèpes avec Benjamin, Fabrice et Franck Girardet, notre consultant foot. C’est donc avec stupéfaction qu’elle a reconnu

son cuisinier, lors de son arrestation et après avoir berné les polices italiennes et françaises pendant 16 ans. « C’était un mec adorable, un bonbon » nous avoue-t-elle. « Il n’est resté qu’une année car son cancer démarrait, d’où son départ à Saint-Etienne ».

Or le restaurant italien, depuis transformé en bar à bières sous l’enseigne Barabaar n’est situé qu’à 3 kilomètres d’Interpol. Il est donc fort probable que des policiers lancés à ses trousses aient savouré les délicieux risottos et pizzas du « mafieux le plus recherché d’Italie » selon leur propre expression. Ce qui, avouons-le, constitue un premier pied de nez al dente. Le western spaghetti ne s’arrête pas là. Embastillé dans une « prison régionale », le tueur mafieux à la solde de la famille Perna-Pranno, âgé de 63 ans, était promis à une extradition menée tambour battant. Mais il semble qu’il y ait « une couille dans la pizza trois fromages » pour rester dans la trivialité carabinière, de mise dans les geôles italiennes, selon son avocat Maître Benoit Courtin. Toujours est-il que cette histoire rocambolesque amuse beaucoup nos internautes. Sur nos réseaux, et notamment Facebook, chacun y va de son commentaire drôle ou épicé. La palme revient à JeanFrançois Claudet qui assure, plein de bon sens, qu’Edgardo « a déjà purgé sa peine. 16 ans à Saint-Etienne, personne n’y va de son plein gré ». Tchao Edgardo et merci pour la régalade !

Texte : Marco Polisson – Photos © Fabrice Schiff

*En 2018, après 18 ans de loyaux services, le Ness (ex-brasserie l’Helvétie) a rendu son tablier italien pour afficher les couleurs du Barabaar.

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CONCOURS DU MEILLEUR FLAN PÂTISSIER

LA NOUVELLE RECETTE CARITATIVE DU CHEF FABRICE BONNOT

Le chef Fabrice Bonnot organise la première édition du meilleur flan pâtissier avec son association « Envie d’un sourire », le 10 avril prochain. Ce concours se déroulera « en l’honneur de nos aînés ».

Fabrice Bonnot met la main à la pâte et n’en fais pas tout un flan, mais presque. Co-organisé par Radio Scoop et par le chef Lyonnais, le concours du meilleur flan pâtissier compte bien mettre tout le monde d’accord. Pour lui, « le flan est un souvenir d’enfance qui parle à tout le monde et qui passe par toutes les générations, jusqu’à nos aînés » Pour la première édition de ce concours, les inscriptions se dérouleront sur le site internet de Radio Scoop. Chacun pourrra s’essayer à la confection de son meilleur flan : jeunes amateurs, amateurs mais aussi professionnels seront libres de concourir au sein de leur catégorie respective. Cinq candidats par catégorie seront présélectionnés sur dossier. Le jour J, chaque participant devra réaliser un flan en respectant la hauteur, le diamètre et la recette traditionnelle du gâteau. « Ce n’est pas uniquement le bon, mais c’est aussi le beau qui comptera », indique le chef pâtissier. Les gagnants de chaque groupe repartiront avec un lot. Le jury sera composé de Jacotte Brazier, une mère lyonnaise, Mercotte, critique gastronomique et Odile Matteï, contributrice de Lyon People et de Lyon Première « Trois femmes incroyables qui marquent la gastronomie lyonnaise », précise le chef du restaurant Cuisines et Dépendances. Benjamin Martinetto, influenceur propriétaire

du compte Instagram “La Flanterie”, fera également partie des dégustateurs.

UNE OPÉRATION SOLIDAIRE ET GOURMANDE

Fabrice Bonnot sera, quant à lui, président du jury. Il y a 6 ans, ce dernier a créé seul son association qui rassemble aujourd’hui environ 150 bénévoles. « J’ai un nom dans la restauration mais je suis aussi le président de ma propre association. Je suis un chef très actif, très engagé », explique-t-il. Après être venu en aide aux enfants malades, aux plus démunis et aux étudiants, le chef cuisinier et pâtissier met cette année à l’honneur les personnes âgées. « C’est une cause qui me touche beaucoup », déclare-t-il. Dans cette optique, une partie des flans préparés lors du concours seront offerts à une association.

« Cela va être une belle opération solidaire, gourmande et je pense, qui va rassembler toute génération confondue », conclut-il. Ce dernier espère pouvoir mettre en place cet évènement chaque année et le faire développer au niveau national. « On est au début de quelque chose », assure-t-il.

FABRICE BONNOT ACTIVISTE CARITATIF

Soupe en Sène. Un festival solidaire de concerts et d’animations, organisé au profit du foyer Notre-Dame des Sans-Abris et de l’IHOP centre Léon Berard. La 10e édition de l’évènement s’est déroulée en novembre 2022 et a rassemblé 30 milles personnes et plus de 40 artistes sur scène. 5 000 litres de soupe ont été servis.

On buche pour eux. Lancé en 2017, ce projet propose à la vente des bûches de Noël au profit des enfants malades du centre Léon Berard.

Le Kiosque des Chefs solidaires. 15 chefs se sont réunis en février 2021 pendant la période du Covid pour cuisiner des « menus solidaires », permettant de récolter 91000 €.

Ensemble unis pour nos étudiants. 1 500 paniers garnis et 1 500 boxes repas ont été vendus aux étudiants pour 1€ le 17 mars 2021, en pleine pandémie.

Soutien à Eden et Abel. L’association soutient la famille de ces deux enfants, atteints de la maladie de Sanfilippo

Texte : Fanny Suteau – Photos © Frédéric Durantet

SYLVIE TELLIER

Chaque mois, Alexandra CarrazCeselli, fondatrice de L’Equipe des Lyonnes, un réseau de plus de 1800 membres qui encouragent les femmes à prendre leur place dans le débat public, vous propose de partir à la découverte d’une lyonnaise au parcours remarquable, au cours d’un « Café des Lyonnes ». Ce mois-ci, rencontre avec l’une des Lyonnaises les plus connues des Français ! On ne présente plus Sylvie Tellier, ancienne Miss Lyon et Miss France, qui a dirigé la société Miss France (elle en est aujourd’hui la Présidente d’Honneur), avant de créer sa propre structure pour conduire d’autres projets.

ACC : Pensez-vous être une femme engagée ? ST : Oui, je me considère comme une femme engagée, même si j’aimerais l’être encore davantage. Pour moi, il s’agit d’une femme qui donne de son temps, pour une cause et pour les autres. J’ai créé il y a 7 ans l’association « Les Bonnes Fées » qui ouvre des maisons dans les centres de cancérologie pour offrir des soins de thérapies complémentaires, très utiles dans le cadre de la lutte contre le cancer. Nous en avons déjà financé 4, dont une à Lyon, au centre Léon Bérard. C’est important car l’engagement donne du sens à ce que l’on fait. C’est peut-être aussi une question d’âge, car on a peut-être envie de donner un peu plus et également de donner un peu de fond à nos actions. J’avais vraiment besoin de cela, surtout en étant issue d’un concours de beauté — j’ai eu beaucoup de chance dans la vie, j’ai été élue par les Français — je voulais utiliser la notoriété que l’on m’a offerte, au profit de quelque chose d’utile. Le concours Miss France a lui aussi une véritable utilité, car cela permet à des jeunes femmes de prendre la parole, de changer de vie, c’est un vrai tremplin dans leur vie professionnelle, mais je trouvais aussi important de mettre cette notoriété au service d’une association, ou d’une cause.

Vous avez été plongée dans un univers de femmes au cours de votre carrière professionnelle. Trouvez-vous que les femmes sont suffisamment engagées dans le débat public ?

On rentre dans un vaste sujet, celui de la parité, dans les salaires, les entreprises, le débat public... Je trouve que les femmes sont de plus en plus présentes. J’ai le sentiment que les femmes sont plus engagées que les hommes, parce que l’on aime s’engager et que l’on a cette volonté d’aider, de transmettre.

“ON PEUT ÊTRE UNE FEMME DE CONVICTION SANS ÊTRE UNE FEMME DE CONFLIT ”

Propos recueillis par Alexandra Carraz-Ceselli Photos © DR

Petit retour en arrière, que rêviez-vous de faire quand vous étiez petite ?

Toute petite, je voulais être hôtesse de l’air, puis ensuite avocate, car je me sentais investie d’une mission, celle de défendre la veuve et l’orphelin. J’ai commencé mes études de droit à Nantes, avant de me spécialiser en droit des affaires et de la fiscalité des sociétés et donc d’arriver à Lyon, jusqu’à commencer l’IEJ (Institut d’Etudes Judiciaires de Lyon). Et puis la vie en a décidé autrement, puisque je me suis présentée à Miss Lyon et j’ai été élue. Comment vous est venue l’envie de vous présenter ?

Je regardais Miss France depuis que j’étais toute petite, et je trouvais cela assez ludique. Donc avant de m’engager dans cette carrière juridique, j’ai eu envie de participer à Miss France pour faire comme une année de césure en quelque sorte. Je n’avais jamais voyagé, jamais fréquenté un hôtel de luxe, et le côté “princesse des temps modernes” m’attirait pas mal, sans imaginer un jour que je serai élue Miss France. Et puis, un alignement de planètes, nous sommes le 8 décembre 2001, soir de la Fête des Lumières, et Gérard Collomb, qui venait d’être élu, m’envoie un fax à l’hôtel des Miss à Mulhouse dans lequel il écrit “c’est la Fête des Lumières, j’espère que Lyon brillera jusqu’à Mulhouse”. Quand je me retrouve parmi les 12 finalistes et que JeanPierre Foucault me tend le micro, je parle de la Fête des Lumières, de mes études de droit à Lyon et de l’importance de pouvoir prendre la parole devant des millions de téléspectateurs, et j’ai été élue par les Français. Ce jour-là, ma vie a changé.

Comment évolue-t-on dans ce milieu des médias nationaux dans lequel vous vous retrouvez projetée à seulement 24 ans ? C’est très difficile de se faire sa place. Je me retrouve également parachutée à 29 ans, Directrice générale d’une société dans laquelle j’ai été élue moi-même quelques années auparavant. En étant une femme, blonde, d’1,72 mètres... comment on s’en sort ? On essaie d’expliquer qu’avant tout, on a des idées, on s’entoure, on construit une équipe, on manage, on fait des erreurs, on apprend, et on se met dans un rôle de leader. J’avais envie d’avancer, j’avais des idées et l’envie de les défendre. Et comme tout le monde, comme pour toute femme en entreprise, on rentre chez soi, on pleure un peu de temps en temps parce que ce n’est pas facile, mais surtout on ne le montre pas, et on avance.

Cela a été plus difficile en étant une femme dans ce milieu ?

Clairement, c’est plus difficile, surtout dans ces milieux de production, d’audiovisuel où il y a peu de femmes, et où celles qui s’y trouvent sont souvent cataloguées comme étant des femmes de caractère, mais avec un côté négatif ; on est toujours des “femmes de poigne”, “difficiles”, alors que nous ne sommes pas plus difficiles qu’un homme, on a besoin de s’affirmer et on dit non. Une femme qui

dit non est automatiquement une femme désagréable, alors qu’un homme qui dit non, est un homme de conviction et de pouvoir. C’est cela qui est compliqué. J’ai travaillé avec beaucoup de présidentes femmes, qui avaient souvent mauvaise presse dans le milieu de la production, mais pour ma part, je les admire, car ce n’est pas évident, elles managent des équipes, défendent des budgets. On peut être une femme de caractère, de conviction sans être femme de conflit. On confond trop souvent les deux notions.

“IL N’Y A PAS GRAND-CHOSE QUI

Vous n’avez jamais douté dans votre parcours ?

Présentez-moi des femmes de 40 ans qui sont chefs d’entreprise et qui n’ont pas le syndrome de l’imposteur ! Nous l’avons toutes ! Surtout en sortant d’un concours de beauté (rires). Heureusement, la résilience est mon deuxième prénom. Il n’y a pas grand-chose qui m’arrête, ni me décourage !

Quels conseils donneriez-vous aux femmes ? En ce qui me concerne, je ne me mets aucune limite. Je fais ce que j’ai envie de faire, et

les convictions que j’ai, je les assume. Et je continuerai à dire non, à le défendre, et sans doute à avoir cette réputation de femme de caractère. Je crois qu’il faut l’assumer et vivre avec. J’encourage souvent les femmes à entreprendre, même avec trois enfants, car on peut tout faire. Alors certes, on ne fait pas tout bien, mais tout s’organise. Nos carrières de femmes peuvent évoluer en fonction de nos besoins de mères et de ceux de nos enfants. On trouve toujours du temps ! Si vous avez envie de faire quelque chose, il faut oser. Si vous avez des convictions, allez taper aux portes, n’attendez pas.

Si vous aviez une baguette magique, quelle mesure prendriez-vous pour permettre aux femmes d’être plus engagées dans la société ? Je ferais reconnaître le métier de mère comme un métier justement. On n’a pas toutes envie d’entreprendre. En ce qui me concerne, j’adore élever mes enfants, mais je ne suis pas faite pour rester à la maison ; j’ai envie de créer. En revanche, je croise beaucoup de femmes qui ont envie de se consacrer entièrement à leur rôle de maman. Pourquoi ne pas reconnaître ce statut de maman ? D’autres pays savent le faire. On devrait avoir la possibilité de le faire.

> Retrouvez cet entretien dans son intégralité sur la chaîne « L’équipe des Lyonnes »

M’ARRÊTE, NI ME DÉCOURAGE !”

BACK TO BACK FREESKI À MEGÈVE, LE SKI S’ENVOIE EN L’AIR EN MODE FREESTYLE

Pour la cinquième année, la piste de la Cote 2000 promet de s’embraser au rythme d’un week-end 100% freeski, alliant figures acrobatiques et soirées animées. Du 31 mars au 2 avril, Megève accueillera ainsi quelques-uns des meilleurs riders de la planète, tout en ouvrant l’accès au ski freestyle à ses visiteurs.

Àceux qui en doutaient encore, Mère Nature est venue clore les débats. Pour le plus grand plaisir de Megève et de son domaine skiable. Alors que celui-ci coulait encore sous les flocons ces derniers jours, la station peut se réjouir d’un fait : « Il y a toujours de la neige à la Cote 2000 ». Un point essentiel, alors que dans moins d’un

mois, Megève s’apprête à renouer avec l’un des temps forts de sa fin de saison : le Back to Back Freeski Invitational. L’occasion de rendre un nouvel hommage à sa championne locale, Perrine Laffont, récemment titrée aux mondiaux de ski de bosses, dont la présence sur place, du 1er au 2 avril, ne manquera pas de galvaniser un événement déjà très mouvementé. Mais s’il faudra attendre le début du mois prochain pour fouler son « Winter Camp » et participer aux ateliers d’apprentissage de la médaillée olympique, Megève promet d’être animé dès la veille.

UN SAVOUREUX COCKTAIL DE COMPÉTITIONS, DE DÉMONSTRATIONS ET D’INITIATIONS

Et pour cause, le 31 mars, la soirée opening, cumulée à un show freestyle du côté du Novotel Megève Mont-Blanc, risque de

rapidement plonger la station dans une ambiance renversante. D’autant que la suite s’annonce tout aussi animée, avec au choix, une ribambelle de riders backcountry réunis pour une compétition endiablée, et des sauts vertigineux de la référence mondiale du ski Base Jump, Matthias Giraud, prêt à sauter, spatules aux pieds, à plus de 2000m d’altitude. Le tout, conclut à la nuit tombée, pour une série de soirées hautement mélodieuses (hiphop, techno, disco), organisées sur la piste de l’ancien Stefano Forever. Soit la garantie d’un week-end de sensations fortes en somme, totalement gratuit, sans forfait ni ski à acheter ou louer. Une belle manière de clore une saison faite de hauts et de bas. Mais n’est-ce pas là, la définition d’un événement résumé en un terme : freestyle ?

Back to Back Freeski Invitational Soirée opening - Vendredi 31 mars 2023 de 18h à 22h

Animations et compétitions du samedi 1er au dimanche 2 avril, de 9h à 17h, sur la piste de la Cote 2000. Tarif : gratuit.

Texte : Morgan Couturier - Photos © DR / Simon Garnier

PROTOCOLE ET RELATIONS EXTÉRIEURES

Isabelle Sabran

LES SECRETS DE L’HÔTEL DE VILLE

De 1989 à 2022, elle a incarné l’art de l’accueil à la Lyonnaise, en créant puis en dirigeant le service du protocole et des Relations extérieures de la Ville de Lyon. Retirée des affaires publiques depuis le mois de juillet, Isabelle Sabran feuillette pour Lyon People ses 34 ans de carrière au côté de 5 maires très différents. Moteur !

Lyon People : Vous êtes une vraie Lyonnaise, née dans le 6ème arrondissement. Quel métier vos parents exerçaient-ils ?

Isabelle Sabran : Ma mère était femme au foyer et mon père mon père dirigeait une PME. Il était président du syndicat des grossistes de France. J’ai deux frères et trois sœurs.

Où avez-vous grandi puis fait vos études secondaires ?

J’ai grandi à Irigny et j’y habite toujours. J’ai fait mes études à l’Assomption Bellevue avec mes sœurs et mes cousines, j’ai d’ailleurs gardé mes amis de là-bas. Ensuite, j’ai fait une année à Lyon III en LEA, mais je faisais un peu trop la fête, du coup je suis rentrée à l’UCLY dont le règlement était plus strict. Je voulais absolument quitter Lyon donc je suis partie un an aux Etats-Unis, puis en Espagne, c’était dans le cursus. J’avais choisi le cursus de l’ESTRI, l’école supérieure des traductrices internationales. J’ai toujours aimé l’international.

Quel est le premier job que vous décrochez à l’issue de vos études ?

Je travaille pour le groupe BSN Danone qui venait de monter une usine hyper moderne à l’époque, semi-automatisée, inaugurée avec Antoine Riboud et Michel Platini qui sont

Au service de 5 maires de Lyon

Michel Noir 1989-1995

Raymond Barre 1995-2001

Gérard Collomb 2001-2017

Georges Képénékian 2017-2018

Gérard Collomb 2018-2020

Grégory Doucet 2020-2022

Maître André Soulier, distingué au grade d’officier de la Légion d’Honneur, le 18 octobre 2001. « Qui d’autre qu’André Soulier aurait pu avoir le privilège de réunir côte à côte, sous les lambris de l’hôtel de ville, Francisque Collomb, Michel Noir, Raymond Barre et Gérard Collomb » relate Frédéric Poignard, dans Lyon Figaro. Isabelle a travaillé avec les 3 derniers.

arrivés en hélicoptère. J’étais responsable des relations extérieures donc tous les clients de Danone venaient visiter cette usine modèle. Le groupe qui s’appelait alors BSN s’en servait comme outil de relation publique. Nous avons reçu de nombreuses personnalités comme Nicolas de Tavernost, j’aimais beaucoup ça. C’est là que j’ai commencé à organiser des évènements, je rédigeais également le journal interne.

Vous avez exercé pendant 34 ans un métier passionnant mais méconnu du grand public : le service du protocole. Avant de dérouler le fil de votre carrière, pouvezvous définir précisément votre job ?

Au départ en 1989, ce service s’appelait Service des Relations extérieures et je pense que c’était le bon intitulé car « protocole » reste assez réducteur, les gens ne savent pas à quoi ça correspond. C’est Raymond Barre venant des ministères qui l’a baptisé « service du protocole ». « Relations extérieures » est le vrai terme car le service est au cœur de l’actualité de la Ville de Lyon. Ses missions sont l’organisation des inaugurations d’équipements nouveaux : écoles, crèches, rues, places... Le service gère également les salons de l’Hôtel de Ville et tous les réceptifs : réceptions, dîners et conférences, les visites des salons, la gestion des cadeaux...

Propos recueillis par Eva Bourgin et Marco Polisson – Photos © Archives personnelles, BML, Lyon People et Jean-Luc Mège

Il y a également les cérémonies commémoratives...

Les commémorations représentent un gros volet du service. 14 juillet, 11 novembre, 8 mai... puis les commémorations durant l’année. Avec Michel Noir, on a créé la commémoration de la libération du camp d’Auschwitz Birkenau qui a lieu tous les derniers dimanches de janvier en lien avec Simone Lagrange, présidente des Anciens Déportés qui a été un témoin-clé du procès Barbie. Elle est décédée depuis. Elle était internée avec Simone Veil, elles étaient amies et se sont revues longtemps après.

Qui définit les règles protocolaires en France ?

En France, nous avons un décret qui régit l’ordre des personnalités, celui de 1989. Il a ensuite été revu par Jacques Chirac en 1995, qui a inversé les députés et les sénateurs. Quand on fait une manifestation, on se doit de respecter le protocole, c’est un ordre de préséance. Cet ordre doit être respecté sur les cartons d’invitation, le déroulé des cérémonies, l’ordre des discours, le placement à table et en tribune.

Petit retour aux sources de votre vocation. Comment êtes-vous tombée dans la marmite protocolaire ?

Au départ, j’ai appris sur le terrain. Lors de la visite d’un chef d’État, j’ai rencontré le chef du protocole du Ministère des Affaires Etrangères. Il faut savoir que l’Élysée n’a pas de service protocole, c’est le Quai d’Orsay

qui le gère avec une antenne à l’Élysée. On s’est très bien entendu et je lui ai directement demandé si je pouvais faire un stage au quai d’Orsay.

En 1989, vous avez 27 ans et vous quittez le groupe Danone pour intégrer le service protocole de la Ville de Lyon. Par quel intermédiaire avez-vous eu le job ?

J’étais salariée chez Danone et j’avais été repérée par le siège pour aller travailler à Paris avec la directrice de la communication. Elle voulait m’intégrer à ses équipes, j’avais toujours prétendu être mobile alors que je ne l’étais pas. C’était à l’époque de l’élection de Michel Noir. J’avais travaillé pour les quenelles Petitjean qui faisaient partie du groupe BSN. Nous avions accueilli leurs clients dans notre usine de Saint Just Chaleyssin. Le directeur général était Henry Chabert. Je lui ai envoyé mon CV au moment de l’élection. Il m’a dit : « Vous allez avoir un entretien avec Michel Noir ». Je ne m’attendais pas à tomber sur Pierre Botton

Comment se déroule votre entretien d’embauche ?

Épouvantable. J’arrive à l’Hôtel de Ville, je vois sortir Pierre Botton dans les couloirs. Je ne savais pas qui il était, c’était quelqu’un de surexcité. Il me fait rentrer directement dans le bureau de Michel Noir qui était assis avec des adjoints autour de lui. Il me dévisage avec ses lunettes demi-lune et Botton me dit : « Vous avez 5 minutes pour vous vendre, pas plus ! », complètement hystérique.

Pas trop décontenancée par cet accueil ?

J’étais debout et je me suis dit : « Mais où suisje tombée ? » Michel Noir me dit : « Asseyezvous ». Je réponds : « Ecoutez, le temps que je m’assoie puis que je me relève, l’entretien sera fini donc je ne sais pas si je m’assois ». Ça les a fait marrer donc je me suis assise, j’ai expliqué ce que je faisais. Je suis rentrée chez moi en me disant que je n’avais pas le job.

Aviez-vous le bon pressentiment ?

Le soir même, coup de fil de Botton qui me dit : « Oui, vous allez avoir le job mais de toute façon des peaux de banane vous en aurez partout, vous ne dépendrez que de moi ». Je me dis que je ne vais pas y aller, bosser avec des gens comme ça ce n’est pas du tout ce qu’il me faut... J’avais 27 ans et je me suis dit que je n’y arriverai jamais. Entre temps, j’ai eu un coup de fil de Michel Noir, alors que j’étais chez Danone. Il me dit : « Pierre Botton n’est plus avec nous, le poste est toujours vacant si ça vous intéresse ». Coup de bol. Je pense qu’Henry Chabert avait dû parler de moi en bien. J’y suis allée et Danone n’était pas très content de ce départ précipité.

Que représente le service protocole de la Ville de Lyon à votre arrivée ?

Il n’existait pas vraiment, il n’y avait qu’une personne d’un certain âge et une secrétaire à mi-temps. Tout de suite, elle me dit : « Ah bah vous arrivez, tant mieux car cette équipe je n’en peux plus, bonne chance ! ». Le service était logé dans le bureau qu’occupait Georges Képénékian, on l’appelle le salon blanc qui est désormais un bureau d’élus. Ils étaient en train de refaire les façades de l’Hôtel de Ville, il y avait des grandes bâches devant les fenêtres. Dans le bureau, il n’y avait rien, que des vieux dossiers. C’était vétuste à fond, pas d’informatique, rien...

Pas trop déprimant cet environnement ? Heureusement, dans le bureau d’à côté il y avait Jacques Marcout et André Maréchal, adjoint au Rayonnement International. Ils m’ont vraiment aidée et réconfortée. Puis, Annie Vuillerme a été déplacée de la direction de la Communication et envoyée en renfort au service, elle a été mon adjointe pendant plus de 30 ans. J’ai tout repris à zéro, c’était un métier d’enquêteuse. Je faisais venir les gens et je les interrogeais. J’ai également bénéficié de l’aide d’un major de garnison extraordinaire.

Le Premier Ministre Jacques Chirac accueilli à Lyon par Francisque Collomb

Valéry Giscard d’Estaing et Jacques Chirac reçus par Michel Noir à l’Hôtel de Ville de Lyon, le 9 juin 1989, 2 mois après l’arrivée d’Isabelle Sabran au protocole

Isabelle entourée de Monsieur Teullet, Jean Ricci et André Laroche, ancien déporté du camp de Dora et grand ami du Commandant Elie de Saint Marc. Isabelle a lu l’hommage de Michel Noir lors de ses obsèques en 2020.

On a démarré avec la « Journée nationale de la déportation », le père de Michel Noir était un ancien déporté, j’avais la pression. Puis mon premier dépôt de gerbes, je n’en avais jamais entendu parler...

Combien de temps vous a-t-il fallu pour prendre complètement vos marques ?

Avec Michel Noir, il fallait aller très vite, en trois, quatre mois j’ai dû m’adapter. Je suis arrivée autour du 15 avril et je n’avais même pas un mois pour tout faire. Il y avait des réceptions, l’inauguration de la place Béraudier à la Part-Dieu où j’ai d’ailleurs fait 40 000 boulettes. Je n’ai pas invité la députée

Bernadette Isaac-Sibille, elle s’est plainte à Michel Noir. Heureusement, je connaissais ses fils donc elle y est allée moins fort. Puis, le voile qui couvre la plaque inaugurale ne se défait qu’à moitié... ça a été le baptême du feu ! (Rires)

Quel est le premier gros évènement qui vous est confié ?

L’inauguration de la place Béraudier devant la gare de la Part-Dieu, je ne sais pas comment j’y ai survécu. Ensuite il y a eu la journée de la Déportation, avec un plan de placement à créer de toutes pièces... Heureusement un huissier de l’Hôtel de Ville m’a beaucoup aidée. Les gens se sont installés et Madame Noir est passée et m’a dit : « c’est pas mal ». Le 8 mai, j’ai été épaulée par le même major de garnison.

Votre expérience chez Danone a-t-elle été utile ?

Grâce à mes cinq ans chez Danone, il y a des choses que j’ai pu réappliquer ici. Par exemple, je faisais un bulletin hebdomadaire, j’ai tout de suite proposé à Michel Noir de créer un planning exhaustif des manifestations avec qui fait quoi, lieux etc.., il a donné son aval. Actuellement, ce planning est toujours utilisé et scruté par les élus. J’avais de l’expérience, ce qui m’a permis de retomber sur mes pattes. J’ai bossé comme une tannée, heureusement, je n’avais pas d’enfant à l’époque.

“MICHEL NOIR ÉTAIT UN LEADER D’ÉQUIPE, LES ADJOINTS TENAIENT PLEINEMENT LEUR RÔLE, ILS BOSSAIENT AVEC LUI.”

Quelle était l’ambiance autour du maire de Lyon ? Pouvez-vous décrire sa garde rapprochée ?

Michel Noir n’avait pas vraiment de garde rapprochée, il s’est appuyé sur ses adjoints très expérimentés, ce que je n’ai pas retrouvé après. Michel Noir était un leader d’équipe, les adjoints tenaient pleinement leur rôle,

Michel Noir, le soir de sa victoire. Le premier patron d’Isabelle est élu maire de Lyon, le 19 mars 1989 en battant les listes du maire sortant Francisque Collomb, et celles de Gérard Collomb. Ses listes réalisent le grand chelem en s’imposant dans les 9 arrondissements lyonnais. Photo © Marcos Quinones pour Lyon Figaro, fonds BML

ils bossaient avec lui. Ils étaient très sympas, l’ambiance était jeune et très dynamique, du coup tout le monde m’a aidé. On craignait Michel Noir car il était impressionnant, quand je traversais le couloir pour aller dans son bureau j’avais l’impression qu’il mesurait 100 mètres... alors qu’il est tout petit. Cependant, il était très bienveillant, il avait conscience que je débutais et appréciait la quantité et la qualité de travail fourni. Son chef de cabinet Pascal Parent était à mes côtés et nous avons formé un sacré duo.

Quelle personnalité accueillez-vous lors de votre première visite d’État à l’Hôtel de Ville ?

La première personnalité que j’accueille est Mary Robinson, la première femme présidente d’Irlande (du 3 décembre 1990 au 12 septembre 1997, ndlr). J’ai eu beaucoup de chance car elle était chaleureuse et détendue. Elle est venue avec son mari, il y a eu un très bon relationnel entre Michel Noir et Danielle Noir, elle et son époux. Nous avons offert à son époux un coffret de cravates en soie lyonnaise, c’était une bonne idée de Danielle Noir. L’inscription L de Lyon, qui orne les salons de l’Hôtel de Ville, avait été photographiée et ce motif a été repris sur les cravates puis décliné en plusieurs coloris. Dans le bureau de Michel Noir, l’époux de Mary Robinson a spontanément ôté sa cravate et a mis celle de la ville de Lyon. Puis, Michel et Danielle Noir et le couple présidentiel ont visité l’Opéra en cours de rénovation, malgré les gravats et les services de sécurité ! La visite s’est bien passée j’ai eu de la chance car les couples ont très bien fonctionné. Quand le relationnel se passe bien, ça aide le protocole.

Et ensuite ?

La deuxième fut Mário Soares, le président portugais. Là, pour le coup, on a été débordé. Le consulat nous avait donné une liste de la communauté portugaise à inviter. Le président était à peine rentré dans le salon que les invités voulaient monter sur l’estrade, c’était un dieu vivant. Ils chantaient, il y avait des fleurs... là le protocole a dû être un peu bafoué (rires)... On a été débordé mais c’était extraordinaire.

D’autres temps forts marquent le mandat de « votre » Michel. Lesquels sont-ils restés gravés dans votre mémoire ?

C’est par lui que j’ai tout appris et que l’histoire a commencé. J’ai organisé l’inauguration en cinq soirées de l’Opéra avec des ministres, des ambassadeurs... c’étaient des énormes réceptions, un boulot de fou, il fallait placer tout le monde à l’Opéra, puis le réceptif à l’issue du spectacle à l’Hôtel de Ville.

L’inauguration d’Interpol avec François Mitterrand ?

C’est la première fois que je voyais la Garde républicaine, elle était place des Terreaux, c’était extraordinaire. J’ai appris les règles protocolaires sur le terrain avec les visites présidentielles notamment celle de François

Mitterrand. Il a fallu fabriquer un pupitre orateur à la taille de Mitterrand, donc le pauvre Michel Noir, le pupitre était trop petit pour lui... C’est à ce moment là où j’ai découvert le rang du cardinal à Lyon, je me souviens très bien que le chef du protocole de l’Élysée m’a dit : « Ah lui, il est primat des Gaules et ça passe avant tout ». C’est comme ça que j’ai acquis cette culture du protocole. On absorbe des éléments qui permettent un jour d’assumer pleinement ses fonctions.

me ressaisis et annonce : « compagnon de la libération » et là il reprend, ravi, de sa voix si particulière : « compagnon de la libération ! », c’était incroyable.

Quelle était l’ambiance à l’Hôtel de Ville durant cette période ? Il y avait beaucoup d’enthousiasme à l’époque de Michel Noir. Je vous raconte les grands faits marquants mais le plus significatif pour moi était le nombre de squares et d’écoles inaugurées... Il y avait une appétence de la ville incroyable. Les adjoints étaient des gens jeunes, expérimentés, qui aimaient leur ville et qui voulaient que les Lyonnais vivent mieux. Ils voulaient qu’on soit heureux... le nombre de berceaux a doublé, le sport a éclaté... une grosse effervescence. Il y avait un amour de la ville incroyable, on ne comptait pas nos heures.

Puis est arrivée l’affaire Botton qui pollue la fin du mandat de Michel Noir et l’empêche de se représenter en 1995...

Là, ça a plombé l’ambiance. Michel Noir continuait à faire des déjeuners de chefs d’entreprise. Il partait le matin chez le juge d’instruction puis à midi traversait les salons en boitant... C’était compliqué mais il y avait une grosse solidarité, les élus étaient solidaires. Il n’y a pas eu trop de lâchage. La dernière fois que j’ai vu Michel Noir en tant que maire de Lyon était à l’appel du 18 juin. Raymond Barre est venu alors qu’il ne venait jamais, c’était le jour des élections. Il savait qu’il allait gagner. Au moment du dépôt de gerbes, ce qui ne se fait jamais, les gens ont applaudi Michel Noir. C’était une manière de lui dire au revoir. En tant que fonctionnaire, je suis restée neutre face aux applaudissements.

Pierre Botton, lors de son procès en 2003. Tout comme son ancien beau-père, il est condamné par la 5ème chambre du tribunal correctionnel de Lyon à dix-huit mois d’emprisonnement avec sursis et 15 000 euros d’amendes dans l’affaire dite « des comptes suisses »

établi une liste d’invités ensemble... organisé le déjeuner. Il me dit : « On va inviter untel » Je lui réponds : « Mais vous savez Monsieur le Maire (je ne l’ai jamais appelé Monsieur le Premier Ministre, ce n’était pas très protocolaire je sais mais je considérais qu’on était à Lyon), il va partir et c’est monsieur untel qui va arriver ». Il m’a répondu : « Ah oui, c’est vrai ! »

La rencontre avec André Laroche suite à l’inauguration du CHRD ?

André Laroche a connu Michel Noir enfant. Tous ces déportés se sont réunis en amicale quand ils sont rentrés, ils ne pouvaient pas expliquer ce qui s’était passé dans les camps, ils vivaient entre eux. Au moment de l’inauguration du CHRD, Michel Noir a tenu un discours incroyable, il pleurait, tout le monde était bouleversé. Il expliquait que pendant son enfance son père ne lui avait jamais parlé de sa déportation mais qu’à 15 ans, il l’a emmené en voyage à Mauthausen et à ce moment-là lui a raconté. Ça a été la trame de son discours, c’était émouvant.

Son discours n’a pas plu à tout le monde... Juste avant, Bruno Gollnisch, député européen du Front National s’est levé et a mis la salle en émoi en disant « c’est un scandale, c’est un rassemblement politique »... On a dû le faire évacuer, l’ambiance était très tendue. Celui qui conclut les discours était Jacques Chaban-Delmas. J’étais au micro donc j’annonce « Monsieur Jacques Chaban-Delmas, ancien premier ministre... », et je le vois lever la main en soufflant... Je

L’élection de Raymond Barre, en 1995, permet-elle de ramener de la sérénité à la mairie centrale ? Etiez-vous considérée comme une « noiriste » ?

Oui, j’ai été considérée comme une « noiriste » par le cabinet de Raymond Barre mais une complicité s’est installée très rapidement avec le maire, ce qui a fait qu’ils n’ont rien pu faire contre moi. J’ai eu beaucoup de chance parce que Raymond Barre était un gastronome, c’est lui qui choisissait les menus. Il a tout de suite voulu faire un déjeuner. Nous avons

Cette première mission vous a-t-elle sauvée ? Très rapidement, il a dit à son cabinet : « Je veux qu’elle reste ». Et il a tenu contre vents et marées parce qu’il y avait beaucoup de gens qui voulaient me déboulonner. Il y a eu des tentatives de m’envoyer à Nice en disant : « c’est bien pour votre carrière, « vous allez former le protocole de Nice, pensez-y Isabelle »... Moi j’avais déjà trois enfants à Lyon, mon mari ouvrait une pharmacie, autant vous dire qu’il était hors de question que j’aille à Nice. Les membres du cabinet du cabinet n’étaient jamais présents aux dîners du maire, donc j’étais seule avec Raymond Barre à attendre les invités. Un soir, je lui dis : « C’est très gentil à vous d’avoir pensé à moi pour m’envoyer à Nice », et là je vois le regard futé de Raymond Barre et je comprends tout de suite qu’il n’était pas au courant. Je lui dis : « Le souci, vous comprenez est que j’ai mes enfants, je ne peux donc pas partir ». Il me répond : « Madame Sabran, ne vous inquiétez pas ! » (Elle imite la fameuse voix de Raymond Barre en riant). D’ailleurs ça se voit sur les photos la complicité que j’avais avec lui.

Dans le métro avec Raymond Barre, maire de Lyon, Henry Chabert, Jean-Michel Dubernard, lors de l’inauguration du prolongement de la ligne B de Jean-Macé à Stade de Gerland, le 4 septembre 2000.

Photos : Marcos Quinones pour Lyon Figaro, fonds BML

Inauguration du Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation, par Jean-Jacques Chaban Delmas, Elie Wiesl et Michel Noir, le 15 octobre 1992

président russe se sont ainsi retrouvés dans les salons de l’hôtel de ville, le 29 janvier 2001, afin de poser leur paraphe au bas d’un « protocole de coopération et de développement », qui détaille les conditions de cette implantation. Le parapheur est présenté par Kamel, collaborateur d’Isabelle -

Quel souvenir gardez-vous de la personnalité de l’ancien Premier Ministre ?

C’était un gourmet, il aimait organiser des déjeuners et choisissait tous ses menus. Il était très affable. Ce qui à l’époque m’a surprise, c’est que Raymond Barre n’avait pas de garde rapprochée, de « compagnons de route » hormis Anne-Marie Comparini

Il était entouré par quelques bénévoles de sa permanence assez mondaine dont une qui rêvait de prendre mon poste ! Aussi, les postes de Directeur Général des Services et Directeur de cabinet ont été occupés par des personnes issues de la Marine qui n’avaient aucune histoire commune avec lui. En bref, il est arrivé sans équipe, rien à voir avec Michel Noir. Christian Philip était premier adjoint et avait pas mal de pouvoir, c’était lui qui gouvernait en quelque sorte.

Comment l’appeliez-vous, entre vous ?

Lui aviez-vous donné un surnom ?

Non, Raymond Barre n’avait pas de surnom, on disait Monsieur le Maire. On n’avait pas très envie de lui trouver un surnom... Ce n’était pas comme Gérard Collomb avec Gégé.

Son épouse Eve s’impliquait-elle beaucoup dans les réceptions de la mairie ou vous laissait-elle le rôle de maîtresse de maison ?

Elle me laissait le rôle de la maîtresse de maison, plus que Danielle Noir. Mais il y avait cette fameuse *bip bip* qui me mettait des bâtons dans les roues.

Son élection marque le retour de grandes réceptions baptisées « soirées des Lyonnais ». Quel était votre fonction ces soir-là ?

J’étais aboyeur. Raymond Barre se mettait à l’entrée du grand salon et moi je stoppais les invités sur le palier de l’escalier d’honneur. Je les présentais un par un à Raymond Barre. Madame Barre avait des gants, c’était

Mikhaïl Gorbatchev, Prix Nobel de la paix s’est rendu à Lyon pour installer officiellement la direction opérationnelle de la Croix-Verte internationale (Green Cross), créé en 1993 dans la foulée du sommet de la Terre de Rio, et dont le siège mondial est à Genève. Raymond Barre et l’ancien

Photo : Marcos Quinones pour Lyon Figaro, fonds BML

1. Elle accueille SAS le Prince Albert de Monaco le 8 décembre 2016 pour lancer la Fête des Lumières avec Georges Képénékian

2. Recevant le roi d’Espagne, Felipe VI

3. Le buffet des Halles sous haute surveillance lors de la visite du Prince Charles en 2018

baisemain, la grande classe. Les salons étaient garnis de sapins de Noël extraordinaires fabriqués par l’atelier du père Noël, c’était magnifique. Les salutations duraient facilement 1h/1h30, mes collaboratrices m’apportaient un verre d’eau. Coïncidence de la vie : je croise Gérard Collomb qui était dans la file d’attente et qui me dit en riant : « quand nous serons là, ça ne sera plus comme ça ! », moi j’ai ri car la victoire du PS à Lyon me paraissait improbable. On a ri tous les deux puis je suis remontée faire mon aboyeur. Et quelques années plus tard...

Vous avez approché de près le gotha avec les visites du Prince Louis de Bourbon, du Prince Albert de Monaco, et plus tard du Prince Charles. Ont-ils été royaux à votre encontre ?

Il y a quelque chose qui m’a toujours étonnée : les entourages sont très coincés, protocolaires et difficiles à travailler alors que ces personnes sont d’une gentillesse et d’une proximité absolument incroyables. Quand on a accueilli le roi d’Espagne, j’avais très envie de parler espagnol, il parle d’ailleurs certainement mieux français que moi espagnol, il a été adorable. Il m’a parlé espagnol et je sentais que c’était pour me faire plaisir. Le Prince Charles a été d’une gentillesse incroyable. Je trouve qu’il y a un gros décalage avec les entourages, c’est la même chose avec les hommes politiques, c’est vraiment dommage... Le Prince Albert Monaco avait aussi une grande décontraction. Finalement, on se rend compte que ce sont des gens comme nous, du coup je n’ai jamais trop été impressionnée.

En 1996, lors du G7, Lyon devient le centre du monde. Quel a été votre rôle durant ce sommet international ?

J’ai complètement arrêté de travailler les dossiers de la ville, je n’avais plus le temps. On préparait le dîner des chefs d’État à l’Hôtel de

ville. La cour haute s’est transformée en grand jardin à la française, c’était magnifique. On a installé des cuisines en bas dans les sous-sols car il n’y a pas de cuisine à l’Hôtel de Ville. Je travaillais beaucoup avec l’intendance et la logistique de l’Élysée, il faut savoir que pour le service du protocole, la logistique et d’intendance, c’est 70% du boulot. Nous avons partagé les choix avec l’Élysée. Je raconte toujours l’anecdote du fauteuil du chancelier Helmut Kohl, on ne trouvait pas de fauteuil assez large pour lui, du coup on a fait venir son propre fauteuil d’Allemagne.

Avez-vous assisté au dîner des chefs d’Etat ? Malheureusement je ne suis pas restée pour le dîner, j’étais affectée à celui des femmes des chefs d’État à l’Opéra. Là aussi c’était un gros boulot parce que le dîner se faisait en haut, dans la salle de répétition des ballets or il n’y a pas d’accès direct, ni de cuisine. Pour les chefs, c’était extrêmement compliqué et pour nous aussi. Nous devions acheminer toutes ces personnes, prendre un premier ascenseur, un palier, des escaliers puis on prenait un deuxième ascenseur. C’était une gesticulation assez dure. Mais je me souviendrai toute ma vie d’Hillary Clinton qui descend de voiture, une star d’Hollywood avec son « Hello !! » (Elle l’imite). Je me souviendrai toujours aussi de la popularité de Bernadette Chirac Les gens étaient massés autour des grilles et l’appelaient Bernie, c’était chaleureux. Je m’attendais pas du tout à ça.

Deux ans plus tard, vous délaissez vos talons hauts pour chausser les crampons lors de la Coupe du Monde 1998. Quel souvenir gardez-vous de ces journées ? C’était extraordinaire, il y avait un écran géant place des Terreaux contre l’Hôtel de Ville. Mon bureau était en bas, on passait sous l’écran et on voyait la foule, c’était génial. C’était une grande fête populaire.

L’un des derniers temps forts du mandat de Raymond Barre est l’accueil du président chinois Jiang Zemin dans une ambiance très tendue. Votre hôte s’en est-il rendu compte ?

Non, le discours d’un dissident avait été diffusé par haut-parleurs sur la place des Terreaux au moment où le président chinois arrivait. La préfecture avait rusé et avait diffusé de la musique chinoise plein pot. J’étais très concentrée. J’étais très stressée car l’ambiance était stressante et que Raymond Barre était aussi stressé. Et là, heureusement, c’est lui qui avait choisi le menu : du canard laqué, ce n’était pas lyonnais, mais il voulait manger chinois. Manque de chance, il y a eu un problème dans les fourneaux et au milieu du dîner, le chef me dit : « c’est raté, mon canard n’est pas cuit » : toutes les assiettes reviennent. On raccompagne Jiang Zemin jusqu’à la porte donnant sur les Terreaux, il tombe des seaux d’eau, on referme la porte et Raymond Barre me dit : « c’était dégueulasse ! » Heureusement, c’était lui qui avait choisi le canard ! (Rires)

Le pot de départ de Raymond Barre, en 2001, entouré des membres de son cabinet. Repèrez-vous Isabelle ?

Réception du président de la République d’Arménie, Robert Kotcharian, à l’hôtel de Ville. Parmi les moments forts de ces visites officielles, l’échange de cadeaux. Mission confiée au service du protocole.

Photo : Dominique Barrier pour Lyon Figaro, fonds BML

En mars 2001, l’élection du socialiste Gérard Collomb, suite aux divisons fratricides de la droite, est-elle un choc thermique pour vous ?

On le sentait venir quand même. Moi j’ai une théorie, je sens le frémissement des salons. Quand une personnalité rentre dans un salon, je sens si ça va le faire ou pas... et là le frémissement était vraiment pour Gérard Collomb, je l’avais senti quelques mois auparavant.

Vous aviez un petit faible pour Henry Chabert mais la cabale au sujet des travaux de sa maison de campagne l’empêche de se présenter. Aurait-il fait un grand maire de Lyon ?

Oui, je ne fais pas de politique mais oui. Si je dois le résumer, c’était une idée à la seconde. Il était brillantissime et Gérard Collomb l’était aussi. À l’époque de Raymond Barre, on osait à peine dire bonjour à Henry Chabert

Un jour, j’ai été convoquée par le directeur de cabinet. L’adjoint à l’urbanisme rentrait

de déjeuner en même temps que moi, on s’était dit bonjour à l’entrée de l’Hôtel de Ville et le cabinet en avait conclu que j’avais déjeuné avec lui... Heureusement que Barre me protégeait.

les relations publiques ne sont pas dans notre culture socialiste, donc si vous voulez rester, j’en serai ravi ». J’ai trouvé ça très sympa de me dire ça, je suis restée interloquée. J’ai vu son chef de cabinet, il était très ouvert. Je suis restée et j’ai gardé toute mon équipe, il n’y a pas eu de chasse aux sorcières, ce qui n’a pas vraiment été le cas avec d’autres.

Racontez-nous les premiers pas de Gégé en tant que maire de Lyon... Lui avez-vous dispensé des cours de maintien, des séances de coaching ? (rires)

Avez-vous craint pour votre poste au moment où Gérard Collomb investit le beau bureau de Raymond Barre ? Oui, d’ailleurs avec toute l’équipe on s’est dit au revoir le soir des élections. On était persuadé que c’était fini. Très vite, Gérard Collomb m’a dit : « Vous savez, le protocole,

Il s’est très vite intelligemment mis dans la peau du maire, son maître-mot était : « continuité, pas de vague, continuité ». Il n’a pas voulu casser, il a eu l’intelligence de mélanger ses nouveaux collaborateurs avec les anciens. Il a eu l’intelligence de dire : « ces gens-là sont expérimentés, je vais m’appuyer sur leur expérience ». Et quand on vous fait confiance comme ça, vous donnez le meilleur de vous-même.

“LES MANDATS DE GÉRARD COLLOMB ONT ÉTÉ L’ APOGÉE DE MA CARRIÈRE, JE ME SUIS ÉCLATÉE.”

Belle complicité avec Gérard Collomb qui lui remet sa médaille du Travail, en 2009

Pour Lyon People, nous avons couvert les premières grandes réceptions de Gérard Collomb dans les salons d’honneur. C’était plutôt folklo au niveau des invités

Ah oui, on ne faisait plus la grande soirée chic des Lyonnais de Raymond Barre, on organisait les vœux de Gérard Collomb. Il ouvrait les salons, c’était sympa car il continuait d’inviter tout ce qui était protocolaire mais voulait une mixité. Chaque arrondissement donnait une liste d’habitants de Lyon, c’était drôle de voir les consuls costumes, cravates avec les gars en casquette et en Adidas. Quel contraste !

Vous parlez de ces 20 années au côté de Gérard Collomb comme l’apogée de votre carrière. Pour quelles raisons ?

De par ma formation, j’aime les relations internationales. Gérard Collomb était un maire international, il a vraiment ouvert Lyon au monde donc ça m’a beaucoup plu. On a reçu énormément de chefs d’État et de gros sommets. Il a même voulu faire la paix entre Israël et la Palestine, on avait eu un gros dîner un dimanche soir avec des représentants d’Israël et de la Palestine. Il était très exigeant, je retrouvais le rythme de l’époque de Michel Noir, ça me plaisait bien.

Isabelle Sabran accueillant Mark Andrew Schapiro, consul des USA et Marie-Christine Herrbach, lors des vœux de Gérard Collomb aux corps constitués, le 7 janvier 2013

Gérard Collomb remet à Sa Sainteté le pape François la médaille de la ville de Lyon traditionnellement offerte au primat des Gaules lors du Vœu des Echevins. « J’avais également glissé le CD de Glorious » rigole Isabelle, très investie à Sainte Blandine.

Accueilli sur le tapis rouge du perron de l’Hôtel de Ville par Gérard Collomb, son épouse et le prefet Michel Besse, le président de la République du Bénin, Mathieu Kerekou, en visite officielle à Lyon, le 12 décembre 2002. Et c’est Jean-Marc, du service protocole, qui porte... le parapluie.

Photo : Marcos Quinones pour Lyon Figaro, fonds BML

Au côté de Benjamin Orenstein après une cérémonie commémorative

La journée de la Libération de Lyon

Isabelle a organisé des centaines de réceptions avec le traiteur Jean-Paul Pignol

Parmi vos faits d’armes, l’organisation de l’accueil du Président chinois Deng Xiaoping en mars 2014. Cela s’est-il mieux passé que pour son prédécesseur ?

Oui, cela s’est très bien passé, tout était bouclé. Il n’y a pas eu d’incident. C’était un plus petit volume.

Vous fêtez vos 50 ans lors du Forum Libération organisé dans les salons de l’Hôtel de Ville avec Bernard-Henri Lévy.

Vous a-t-il offert son écharpe ?

(Rires) Non, il ne m’a pas offert son écharpe... Les Forums Libé étaient trois jours intenses dont le week-end, 2000 personnes accueillies ! On travaillait de 7h matin à tard dans la soirée et on reprenait le travail le lundi sans pause. Le dimanche soir, le staff de Libé faisait donc son petit pot de clôture dans les salons rouges et moi j’étais dans mon bureau. On m’appelle : « Collomb veut te voir ». J’étais crevée, j’avais mal aux pieds mais j’y vais. Et là, Collomb me dit : « J’ai pensé que pour vos 50 ans, vous seriez plus touchée que ce soit Bernard Henry Lévy qui vous offre ce beau bouquet, plutôt que moi... » C’était tout du Collomb, gentillesse et pudeur.

Isabelle annonce le programme aux officiels lors de la visite officielle du président chinois Xi Jin Ping, en mars 2014. De g à d : Jean-Louis Touraine, 1er adjoint de Gérard Collomb, Xi Jin Ping, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, Madame Ping, et le préfet Jean-François Carenco

Bernard-Henri Levy lui offre un bouquet de fleurs le jour de ses 50 ans, le 27 novembre 2011, lors du Forum Libération

Les colères légendaires de Gérard Collomb ont durablement marqué sa garde rapprochée. En avez-vous été victime ? La colère homérique a été celle de l’OL. Il faut savoir qu’on a été 7 fois champion de France, cette fois-là ça devait être la 3e fois je crois, en 2003-2004... Les joueurs sont arrivés tard, et j’avais fait ouvrir les buffets pour faire patienter les invités. Au dernier moment, on me dit que Gérard Collomb voulait accueillir l’équipe de foot dans un salon à part, je préviens le traiteur mais il n’a pas le temps de s’installer. Quand Gérard Collomb est arrivé dans le salon, le buffet n’était pas prêt... Il s’est senti humilié de ne pas accueillir les champions comme il le fallait.

“VIRÉÉÉÉÉÉÉÉÉE, VOUS ÊTES VIRÉE !”

Ça a dû chauffer pour votre matricule !!! Devant tout le monde, il a piqué une crise à tel point que le lundi matin, le directeur de la communication de l’OL, Olivier Blanc, m’a appelée. Durant sa crise, il y avait même un joueur Vikash Dhorasoo qui me caressait la main... (Rires) J’étais pétrifiée. Il avait raison, j’avais raté mon truc. Je me suis pris une sauce pas possible, le traiteur qui était un très bon ami m’en voulait aussi car il pensait que j’étais fautive. Et pour couronner le tout, quand les joueurs sont allés sur le balcon, un fil électrique a commencé à faire des étincelles, j’ai sauté par la fenêtre avec une fille de l’évènementiel, on a pris l’extincteur... Bref, le pire souvenir de ma carrière...

Que vous a-t-il dit ce soir-là ?

Il a crié : « viréeeeeee, vous êtes virée ! »...

A 3h du matin, j’étais encore dans mon bureau, je ne pouvais plus bouger. Je me souviens que c’était la fête des mères le lendemain et l’assistante de Gérard Collomb, Najet Jaoudi, très humaine, m’a appelé le dimanche en me disant : « Courage ». Après cela, je peux vous assurer que les années suivantes, tout a été reglé comme du papier à musique ! Toute mon équipe sur le pont ! C’était extra et une vraie fête !

La nuit du sacre pour l’Olympique lyonnais, champion de France le 30 mai 2004. Dans les grands salons, la cohue pour accéder au balcon est indescriptible. Un joyeux chaos qui vaudra à Isabelle sa plus belle « engueulade » de la part de Gérard Collomb

L’équipe du service protocole

Le bureau du service protocole au début des années 2000. Dorothée Seigneuret, Annie Vuillerme et Isabelle

Soirée de fête lors de la Légion d’Honneur de Mick Micheyl

Défilé du 14 juillet 2002, avec Kamel, Isabelle, Florence et Dorothée

Inauguration du Stade des Lumières (aujourd’hui Groupama Stadium), à Décines, le 9 janvier 2016

En 2017, Gérard Collomb est nommé ministre de l’Intérieur. Georges Képénékian est élu maire de Lyon. Quels souvenirs conservez-vous de son court mandat ? D’une bienveillance absolue. Nous connaissions bien ses qualités et étions rassurés. C’était quand même une situation inédite !

Comment vivez-vous, de l’intérieur, la démission de Gérard Collomb de la Place Bauvau et son retour à Lyon en octobre 2018 ?

J’étais contente de le voir revenir. Je l’avais croisé au ministère de l’Intérieur car le conseil d’administration de l’association des chefs du protocole, dont je faisais partie, s’était tenu à Beauvau. Notre rencontre avait été très conviviale. Mais à son retour, ce n’était plus le même, il était très méfiant.

La guerre fait alors rage au sein de la majorité macroniste entre Gérard Collomb, d’un côté, et le duo félon Georges Képénékian et David Kimelfeld. Comment êtes-vous parvenue à survivre et à organiser sereinement le protocole à ces momentslà ?

C’est le rôle du protocole, nous restons toujours neutres. Bien-sûr, nous avons des sentiments mais ils ne doivent jamais apparaître. La qualité du travail doit rester identique quelle que soit la personne. J’avais à cœur que ça se passe bien après ce qu’on peut ressentir relève du domaine du privé. Il n’y avait plus la même confiance, l’ambiance était un peu triste et tendue ces deux dernières années.

Un des derniers temps forts de son mandat est la réception, à l’Hôtel de Ville, du Cacique Raoni, en mai 2019. Qu’aviez-vous préparé comme attention pour le chef du peuple Kayapo ?

Ça a été un grand moment, nous avons retrouvé notre Gérard Collomb. Il était très heureux de l’accueillir, il faisait beaucoup d’humour, il fallait que la salle soit bien remplie. J’avais invité pas mal de jeunes, d’écoles, d’étudiants en agriculture... on a eu une très belle salle bien remplie, c’était important. Nous avons accueilli le Cacique dans la cour d’honneur avec une batucada, il a adoré, il dansait et ne voulait plus monter dans les salons. On a réussi à le faire regagner les salons, il y a eu de très beaux témoignages

de femmes amazoniennes, elles étaient très émouvantes. Le chef Raoni a parlé, on avait une traductrice portugaise. À l’issue des allocutions, il était fatigué, il était âgé, il s’est assis autour d’une table, Gérard Collomb était à ses côtés. Il avait faim et nous fait apporter des toasts aux poissons, c’était du pâté. Raoni a éclaté de rire et a dit : « chez nous, les poissons sont plus gros ! » C’était une très belle cérémonie. Gérard Collomb était redevenu comme avant, très heureux...

La suite, nous la connaissons et la subissons au quotidien : la victoire de Grégory Doucet en juin 2020 avec 17% des inscrits Les soirées électorales sont de grandes

manifestations, il y a toujours beaucoup de monde dans les salons. Cette fois-ci, je ne suis pas allée à l’Hôtel de Ville. Un proche de Grégory Doucet m’avait contactée quelques jours avant l’élection m’assurant que mon poste serait maintenu, j’étais rassurée. Puis, trois jours avant l’installation du nouveau maire, cette personne est venue au bureau : « Grégory Doucet est là, venez je vais vous le présenter ». Ça s’est très bien passé. Au début, je dois dire que j’étais un peu séduite.

Avez-vous aidé Gérard Collomb à faire ses cartons ? Non, ça s’est fait bien avant, il y a eu tout le temps de Covid. Najet avait tout géré.

Visite place Beauvau, dans le bureau de Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, avec Annie Vuillerme en 2017

Gérard Collomb qui vient de démissionner de son poste de ministre de l’Intérieur préside le centenaire de l’armistice, le 11 novembre 2018, place Bellecour. « Une magnifique cérémonie » dixit Isabelle.

Belle ambiance dans les salons de l’Hôtel de Ville lors de la visite du chef Raoni

Quelle était l’ambiance à l’Hôtel de Ville durant les 5 jours qui ont précédé l’installation de Grégory Doucet ?

C’était compliqué parce que le cabinet de Gérard Collomb était toujours en place. On avait des rendez-vous avec la nouvelle équipe à l’extérieur de l’Hôtel de Ville. C’était assez gênant car il y avait encore Collomb et on allait à l’extérieur rencontrer l’équipe Doucet. J’étais très mal à l’aise, j’aime la transparence et l’honnêteté, c’était compliqué pour moi. Après c’est l’éthique d’un service du protocole, on n’interfère pas en politique. Le jour de l’élection de Grégory Doucet par le conseil municipal, j’étais au mariage civil de mon fils, aussi, je n’étais pas présente...

Comment s’est-il comporté à l’égard de votre service, des huissiers et des chauffeurs à son arrivée ?

Il était très convivial, il passait au bureau et il visitait les salons. Et surtout, moi j’ai pensé que je pourrais l’aider dans tout ce qui était protocolaire afin d’éviter les écueils. Au début ça a bien fonctionné.

Quand cela s’est-il dégradé ?

À l’arrivée de sa nouvelle chef de cabinet. Elle n’avait pas du tout la même manière de fonctionner que moi... son management me semblait scolaire et autoritaire. Je m’ennuyais ferme et le train-train ne m’intéressait plus. Moi qui avais organisé de grands évènements, j’étais complètement démotivée...

En juillet 2022, vous décidez de faire vos valises... Triste ou soulagée ?

Je me suis dit qu’il fallait que je parte avec les bons souvenirs. Malgré tout, je ne regrette pas ces deux ans.

Que deviennent vos collaborateurs ?

Tout d’abord, je tiens à saluer cette extraordinaire équipe de 14 personnes « la Dream Team » que j’ai eu le privilège de diriger. Sans ces femmes et hommes professionnels et engagés, le service n’aurait pas pu atteindre

ce niveau d’excellence. Je sais qu’il y a des départs, que la situation est complexe et qu’il a un manque de communication. Avant de partir, j’ai alerté Grégory Doucet sur la dégradation du moral du personnel de la Ville de Lyon. J’espère qu’il m’aura entendue...

Des centaines de réceptions, de cocktails et de dîner et toujours une ligne impeccable. Quel est votre secret ?

Je n’ai pas de secret, je pratique du sport. J’aime beaucoup nager en été. C’est la nature après... je ne sais pas. Je ne bois pas beaucoup d’alcool, si je suis invitée chez des copains, je bois seulement un peu à l’apéro. Un verre de vin c’est tout, très peu.

À quand remonte la dernière « cuite » d’Isabelle Sabran ?

Alors au bureau, je m’en suis pris une bonne. Lors de la remise de la médaille du mérite d’Evelyne Hagguenauer. On s’est tous retrouvé après la réception dans un café de la place Louis Pradel, je ne sais pas comment je suis rentrée chez moi (rires).

Vous incarnez le chic à la lyonnaise. Disposiez-vous d’une indemnité pour avoir toujours une garde-robe à la page ?

Pas du tout, c’était sur mes propres deniers. Je suis d’ailleurs la reine du brushing, j’emmenais mes enfants très tôt à l’école. J’étais à 8h00/8h10 à l’Hôtel de Ville, beaucoup de gens m’ont vu me faire le brushing au bureau...

Quelles sont vos boutiques préférées en matière de prêt à porter ?

Je ne suis pas du tout une « shoppeuse », ça m’ennuie et je suis indécise donc je vais au Printemps, j’ai une carte. À Noël, on m’offre toujours des chèques cadeaux Printemps...

Vous avez, sans le vouloir, fait tourner de nombreuses têtes. Avez-vous subi, à titre personnel, des faits de harcèlement ou de sexisme ?

Non, pas vraiment. J’ai été courtisée par des hommes politiques, un acteur célèbre mais rien d’outrancier, peut-être 1 fois en 34 ans. Je pense que les gens ont compris rapidement qui j’étais. Moi, c’est ma famille : mon mari, mes enfants.

Défilé du 14 juillet 2020. Briefing du nouveau maire écologiste avec le gouverneur militaire Philippe Loiacono et la députée Anne Brugnera

Avec Evelyne Hagguenauer, À l’époque, adjointe à la Mémoire et aux anciens combattants, sous Gérard Collomb

Isabelle Sabran, le chic à la lyonnaise

En parallèle de ces multiples activités, vous avez la joie d’être la maman de 3 garçons. Les avez-vous vu grandir ?

Je ne travaillais pas le mercredi. Quand j’ai eu mes enfants, j’avais mon après-midi. Je travaillais le soir et le week-end mais pas le mercredi. Quand je suis revenue travailler, j’ai tenu à accorder ça à mes collaboratrices.

Est-ce votre mari qui faisait la nounou, tous les soirs, quand vous étiez en mission pour la mairie ?

Il faisait de son mieux mais lui-même menait à terme ses propres projets. J’ai donc jonglé avec les nounous et j’avais mes parents qui étaient à côté. Ils m’ont beaucoup dépannée, nous sommes très famille.

Chaque évènement est une grosse source de stress. Quel est votre secret pour gérer la pression ?

Je ris. Quand je ris beaucoup cela signifie que je suis très stressée. D’ailleurs mon équipe ne s’y trompait pas : « ça y est, le fou-rire, elle est stressée ! ». C’est comme les acteurs, on a le stress avant et une fois que ça se déroule, on est concentré et le stress disparaît. C’est le trac avant de monter sur scène. Mais j’adorais ça, une fois que c’était parti, j’étais très heureuse.

En toute discrétion, vous effectuez tous les lundis soir une maraude au profit des sansabri. Comment a démarré cet engagement au profit des plus démunis ?

J’ai toujours été comme ça. Collégienne, j’avais monté un petit club à l’Assomption Bellevue, pour aider l’hôpital Henri Gabriel.

Il y avait un ciné-club, tous les 15 jours donc on descendait les lits des personnes malades. Elles regardaient leur film puis on remontait les lits. J’organisais aussi la veillée de Noël pour les malades. Après je n’avais plus le temps, j’étais prise par mes enfants et ma vie professionnelle.

Il y a une dizaine d’années, j’ai découvert cette paroisse, extraordinaire, Saint Blandine. L’ancien curé David Grea avait souhaité que soient organisées des maraudes. Tout de suite, j’ai senti que ça me plairait. Nous avons démarré, peu nombreux, tous les lundis soir, place Carnot, il y a 8 ans. Depuis, nous sommes une trentaine de bénévoles, nous servons de 100 à 150 repas par soirée. Cette année, pour célébrer Noël, nous avons organisé une belle fête et accueilli 200 personnes dont de nombreux enfants. Grâce au partenariat et à l’engagement des élèves de l’école Saint Joseph de Tassin, nous avons offert 200 boites cadeaux. Il fallait voir les sourires sur les visages ! Lorsqu’une situation professionnelle était compliquée, politiquement tendue, m’investir dans les maraudes m’apportait sérénité et équilibre de vie.

Et pour conclure, la question que tout le monde se pose : qu’allez-vous faire de vos journées désormais ?

Justement, je voudrais développer cette association Fraternité Lyon Centre. Cette année, on a pour but d’acheter une petite camionnette pour ranger le matériel, accueillir des gens dans les périodes de froid ou s’ils ont des coups de blues. D’ailleurs, j’invite toute personne qui se rend sur la place Carnot le lundi soir à nous aider. Par ailleurs, dans mon village, Irigny, je suis conseillère municipale. Inscrite en cours d’anglais à Lyon II, je fais beaucoup de sport, j’ai mes petits-enfants, je lis beaucoup et suis une passionnée de cinéma. Dire que j’avais peur de m’ennuyer !

PORTRAITS ANIMALIERS

Vous avez côtoyé de nombreuses personnalités, dont tous les maires de Lyon. À quel animal les assimilez-vous ?

André Soulier ?

Un Saumon. Je l’ai connu sous Raymond Barre. Il utilise toujours l’exemple du saumon… Il revient toujours à la source.

Michel Noir ?

Un Lion. C’est le leader, il impose son autorité naturelle.

Raymond Barre ?

Un crocodile. On croyait souvent qu’il dormait alors qu’il écoutait et qu’il avait toujours des réponses pertinentes.

Gérard Collomb ?

Un renard. J’ai eu un renard dans ma maison, il humait tout le temps l’air pour reconnaitre et savoir où aller. Gérard Collomb hume l’air du temps, il est en phase. Il est intuitif et rusé. Le renard l’avait peut-être quitté la dernière année de son mandat …

Georges Képénékian ?

Un panda. Il symbolise la paix, il apporte la douceur et la puissance à la fois. Il va toujours vous aider à garder une attitude positive.

Grégory Doucet ?

Une libellule. Elle a des ailes multicolores, c’est joli mais léger.

Pierre Oliver ?

Un cheval. Il est fougueux, courageux.

En famille. Adrien, Isabelle, Robin, Frédéric et Baptiste, le jour du mariage de Robin en avril 2017

Isabelle Sabran et Nicolas Sarkozy lors de la finale de la coupe d’Europe

Chaque lundi, Isabelle organise une maraude fixe, place Carnot, au profit des sans-abri

DÉJEUNER "AFFAIRE"

Un déjeuner d’exception signé par notre chef étoilé Jean-François Malle.

Trattoria

NANO

Jeremy Viale Champion du Monde de Pizza 2019

belle brasserie italienne

14-16, rue de la Navigation - Lyon 9e

T 04 74 01 75 67

ouvert 7/7 midis et soirs www.trattorianano.com Nano Trattoria Lyon

Restaurant italien ANGELO

CHEZ ANTONIN

Eric Giraud restaurant de Fruits de mer & écailler Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e T 04 87 37 10 99

Mardi-samedi : 10h-15h - Dimanche : 10h-14h30 www.chez-antonin.fr

TOP 20 DES ADRESSES

Michele Tarantino

Cuisine de tradition italienne

LE THÉODORE

Marco Chopin

brasserie traditionnelle 34, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e

T 04 78 24 08 52

Lun-sam : midi et soir 12h-14h30 et 19h-22h45 Le Théodore

BAR - Restaurant

ASPERR MOLUT FUGITATQUIS UPTATE NON PORENES EQUAT

Boscolo - 11, quai Jules Courmont - Lyon 2e

T 04 87 25 72 10

Ouvert 7/7 7h-15h brunch - 15h-19h aperetivo - 19h-22h diner angelorestaurant

Gourmandes 2023

Benoît Charvet (Chef)

Restaurant gastronomique & Panoramique (32ème étage)

Tour Part Dieu - 129, rue Servient - Lyon 3e

T 04 78 63 55 46

Ouvert du mardi au samedi inclus - Service du dîner www.celest-bar-restaurant.fr Radisson Blu Lyon

Restaurant

LA TABLE DE CHONCHON

Tomas Parisini

cuisine bistronomique et familiale, franco-italienne Place de Poype - Montanay

T 09 73 50 18 50

Lun-ven : 7h-15h - Mer-ven 18h-1h - Dim : 8h-15h www.la-table-de-chonchon.fr Latabledechonchon

bouchon

LE CÈPE

Claude Barbet

Bouchon Lyonnais et Cuisine Familiale

4, avenue du Général Brosset - 69390 Vourles

T 04 72 41 01 06

Lun-ven midi et jeu-ven soir - Week-end sur privatisation lecepebouchon-vourles

L’ AFFAIRE DU 6

Albert Dray et Raphaël Noblet

Cuisine traditionnelle (midi) et bar à tapas (soir) 63, cours Vitton - Lyon 6e

T 04 78 89 49 24

Tous les jours de 07h à 01h du matin (sauf le dimanche)

Brasserie

Odipsum est plam ipiet re, serati ommolorupta sum comnienimus apero beatatur molo mos eat maiorunti inctas escillorum ius, sitatur, et facitat. Dunt. Igent moditation plaborem repeditisit quia dolenis alistori ut rendicto dollatum reribus at velliquam, sunt quiaeptaqui to tet am.

Restaurant - BAR

LE CAFÉ DU MARCHÉ

Bénédicte

Cuisine du Marché au fil des saisons 25, quai Saint-Antoine - Lyon 2e

T 04 26 28 12 46

Ouvert du mardi au dimanche dès 7:00 du matin www.lecafedumarchelyon.fr Le Café du Marché

restaurant

LA ROTONDE

Jean-François Malle (Chef) Mets délicats alliant terroir et touche marine

3, rue Georges Bassinet - Charbonnières-les-Bains

T 04 78 87 79 79

Ouvert mar-ven : midi et soir - Sam : soir - Dim : brunch www.pavillon-rotonde.com larotondelyonvert

Restaurant AVEC VUE SUR LE LAC

LES VOILES DU GRAND LARGE

Julian Orduña (Chef)

CUISINE CREATIVE AU BORD DE L’EAU

81, rue Victor Hugo - Meyzieu

T 04 78 31 42 16

Ouvert du lundi au dimanche midi www.lesvoilesdugrandlarge.com Lesvoilesdugrandlarge69

Restaurant

L’ ACACIA

Alexandre Bonnefait (Chef) cuisine traditionnelle DE SAISON

70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e

T 04 78 17 53 53

Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonpharaon

Restaurant

BRASSERIE DES BROTTEAUX

Emmanuel Faucon

Tartare de boeuf dans la baVette d’aloyau

1, place Jules Ferry - Lyon 6e

T 04 72 74 03 98

Lun-jeu 8h-22h. Ven 8h-22h30, midi et soir le week-end www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux

Restaurant

LE PRÉSIDENT

Christophe Marguin

cuisine du marché

11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e

T 04 78 94 51 17

Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h

www.restaurantlepresident.com restaurantlepresident

Restaurant

LES GARÇONS BOUCHERS

Steakhouse - Maître restaurateur

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e

T 04 72 40 08 59

Ouvert 7/7 midi, le soir sur réservation à partir de 40 pers. www.garconsboucherslyon.com

Restaurant Bar avec Rooftop

RN BEER

Philippe Gauvreau

Cuisine de saison et bières artisanales - parking 240 places

100, route de Paris - Charbonnières-les-Bains

T 04 28 70 45 88

Ouvert 7/7 au déjeuner, goûter, apéritif et dîner www.rnbeer.com RN Beer

Restaurant

BIANCA

Emmanuel Faucon

LINGUINE ALLE VONGOLE

1, place Jules Ferry - Lyon 6e

T 04 78 41 68 10

Lun-dim 12h-14h Lun-jeu 19h30-22h. Ven-sam 19h30-22h30 www.bianca.rest Bianca

Restaurant BAR lounge

LES OLIVIERS

Julien Ducoté

Restaurant Bistronomique aux nobles produits

Golden Tulip - 145 Chemin de Paisy - Limonest

T 04 87 74 10 10

Du lundi au vendredi : 12h-21h30 https://lyon-ouest.goldentulip.com/fr-fr/hotel-restaurants/

LE PLATO

Frédéric Therriaud

Restaurant

cuisine créative, faite maison avec des produits de marché 1, rue Villeneuve - Lyon 4e

T 04 72 00 01 30

Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h30 - Sam : 12h-14h et 19h-23h restaurant-leplato.fr leplato.lyon

restaurant

MAMA CHOW

Sylvie Huynh

Cuisine créative inspirée du continent asiatique

111, rue Duguesclin - Lyon 6e

T 04 37 72 94 57

Du mardi au samedi : 12h-14h30 et 19h-23h

www.mamachow.fr

Restaurant

33 CITÉ

Frédéric Berthod

cuisine de saison / produits du marché

33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e

T 04 37 45 45 45

Du mardi au samedi, déjeuner et dîner www.33cite.com 33 cité 33cite

Restaurant

DOLCE by Sicilians

Vito et Paola Morreale

CUISINE sicilienne

44, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e

T 04 78 52 22 29

Ouvert du lundi au dimanche : 12h-14h40 et 19h-22h30

www.bysicilians.com

dolcebysicilians

LE SELCIUS

BRUNCH LE DIMANCHE - espaces et salons privés 43, quai Rambaud - Lyon 2e

T 04 78 92 87 87

Restaurant

Mar-ven midi et soir. Samedi soir. Dim midi (brunch) www.selciusrestaurant.fr Selcius

Benjamin Lavorel et Sylvain Auclair

Nicolas Miege, Catherine Molière et David Mollard

OPEN 6E SENS IMMOBILIER LA FÊTE MALGRÉ LA DÉFAITE DE CAROLINE GARCIA

Profitant de la notoriété de sa marraine, Caroline Garcia, l’Open 6e Sens Immobilier a vu sa popularité croitre au fil des tours, au point d’enregistrer un nouveau record d’affluence.

Hélas, la fête ne put être totale, avec la victoire surprise de l’Américaine Alycia Parks en finale.

Ce devait être le bon millésime, le cru tant attendu. Après une année 2022 salvatrice, ponctuée d’un titre retentissant aux WTA Finals, l’histoire aurait même été parfaite. Malheureusement, celle-ci s’est enraillée. Et Caroline Garcia a trébuché. Au pire moment : en finale de SON tournoi. Une tragique conclusion à un parcours presque idéal, fait de suspense, de rebondissements, mais aussi et surtout de victoires, devant un public acquis à sa cause. Alors qu’elle n’avait encore jamais dépassé le stade du dernier carré, la Lyonnaise avait ainsi réussi à faire lever les foules, et à remplir un Palais des Sports de Gerland garni jusqu’à la dernière place. Reste qu’à l’heure du bilan et de la rédaction des récits

du passé, cette 4e édition de l’Open 6e Sens Immobilier reviendra à tout jamais à une Américaine. À la jeune joueuse de 22 ans, Alycia Parks, sacrée en deux sets accrochés (7-6, 7-5), au grand désarroi de Caroline Garcia, la voix tremblante au moment de féliciter son adversaire. « C’est une immense fierté de jouer dans la ville où je suis née », a néanmoins rappelé la numéro une française, vivement soutenue par le public tout au long de la semaine. « Une semaine de tennis exceptionnelle » en somme, à l’image des soirées festives organisées à la Villa Espaces Atypiques. De quoi donner envie aux Lyonnais de renouveler l’expérience l’an prochain et de célébrer enfin, le couronnement de leur championne ?

Texte : Morgan Couturier

Photos © Alexandre Hergott et Alexandre Moulard

Pascal Biojout, directeur du tournoi, Nicolas Gagneux, président de 6ème Sens Immobilier et Alycia Parks DJ Sarah Costa aux platines

Stéphane Morot Sir (LDLC ASVEL) et Arthur Maier (Maier Horlogerie)

Gregory Kuzma (Espaces Atypiques), Apolline Guinet (Capelli) et Thomas Kaempf (Espaces Atypiques)

Marc Pigeroulet (Arioste Immobilier), Mélanie Maraillet (Akesa Propreté) et Stéphanie Gagnaire (Cabinet L’immobilaire)

Mélanie Albanel (Étudiante), Alexandre Bissuel (Evolve Advice), Jeanne Guigal (GL Events)

La team Novali : Serge Mathieu (Président), Amor Boughzala, Rapahël Broust, Yvan Teyssier et Guillaume Doré

Nicolas Winckler (Lyon People), Ariane Guimet-Winckler, Franck Zanibellato (AÉSIO Santé), Caroline Zanibellato et Romain Thieffry (Cryo Advence)

Robert Payen (Toshiba), Mylène Ortiz (FIDUCIAL) et Eric-Louis Levy (Cabinet Lévy)

Marion Mary et Nicolas Bret (Le moment M Magner Traiteur)

Soundes Boujday (Lyon La Duchère), Jean-Christophe Vincent (6ème Sens Immobilier), Laetitia Protière (6ème Sens Immobilier) et Sonny Anderson (Conseiller du Président de l’OL)

David Marques (Eiffage), Daniel Marques (QIOS), Kevin Mignard (FBI), Jérémy Sol (FBI) et Grégory Turchino (Consultant)

Ghyslaine Beguin et Jacques Gaillard (Artellia) et Marc-Antoine Ginon (GL Events Sport)

Caroline Garcia, à deux sets du tournoi parfait !

Bérangère Charbonnière-Merle (Directrice IDRAC Business-school) et ses invités.

L’équipe BO Concept au grand complet

Les danseurs de Dance Concept Event ont ambiancé l’avant match

TOP 14

LOU RUGBY - MONTPELLIER LES TRIBUNES VIP

Vainqueur de Montpellier (31-21), le LOU Rugby s’est une nouvelle fois montré solide sur sa pelouse. Les partenaires de Baptiste Couilloud regretteront néanmoins l’absence de bonus offensif, échappé à la sirène.

C’est le propre des grosses équipes : ne pas se satisfaire du nécessaire. Triple champion de France et double champion d’Europe en tant que joueur, Xavier Garbajosa en connait un rayon sur le sujet. Alors l’ancien international tente d’inculquer pareilles valeurs à ses joueurs, quitte à plonger dans un trop-plein d’exigence. Y compris dans la victoire. « C’est comme ça que l’on devient meilleur », se sera-t-il justifié à l’issue d’une rencontre où le manager déplorait la perte du bonus offensif dans les derniers instants alors que le club lyonnais pointe aujourd’hui sur la troisième marche du podium. Mieux, la meute, emmenée par un Josiane Tuisova particulièrement performant, affiche désormais quatre succès d’affilée en championnat et huit de suite à domicile. Le tout, en s’offrant le scalp du champion de France devant 15 560 spectateurs.

Prochain rendez-vous au Matmut Stadium

LOU Rugby — Toulon Samedi 25 mars 2023

Pierre-Marie Feuille, son épouse Laurence et Yann Roubert, président du LOU Rugby

Roger Girardon et Philippe Manard (Thivel Notaire)

Romain Guitelmacher (Karantek) et François Noblet (Caisse d’Épargne)

Marc Fraysse (Capzen Service), Guy Mathiolon (Serfim) et Maitre André Soulier

Benoit Poinas (Patriarca) et ses filles Manon et Augustine

Sabine Mathivet, Marie Lasherme (IMPLID) et Nelly Macedo

Texte : Jean-Marie Nauleau et Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

Philippe Guillot, son épouse Sylvie (Gallo & Associés) et Dominique Vinay (Côte Électricité)

Julien Vuillemard, maire de Vernaison, Jérémie Breaud, maire de Bron et Xavier Odo, maire de Grigny

Roland Tchenio (TT Investissements) et André Frank (FA Conseils)

Julien Decherf Mathiolon (Wavo), Alexandra Mathiolon (Serfim) et Maitre Thierry Braillard

Gorica Garic (2GM) et Isabelle Bretin (Comtoo Solutions)

Jean-Marie Nauleau, Catherine Arbaud (LOU Rugby) et Yvan Patet (EM2C)

Maurizio Bullano (LOU Rugby Restaurant), Chrystele Sismond, Emmanuel Augagneur (Brasserie du LOU) et Christophe Allardon (Restaurant Allardon)

Serge Bruhat (LOU Rugby), Pierre Martinet (le Traiteur Intraitable) et Julien Bonnard (LOU Rugby)

Lily Nuger et son époux Nicolas (SG Auvergne Rhône-Alpes)

Olivier Araujo, maire de Charly et Jérôme Moroge, maire de Pierre-Bénite

Christophe Dutel et son épouse Isabelle (Cadea Solutions Aménagements)

Yves Gazil, Corinne Moissonnier et son époux Didier (Valentin Traiteur)

Stéphane Lamarrigue (Air France) et Marco Polisson (Lyon People)

Prochain dossier : SEPTEMBRE 2023

Contact : SOPHIA / 06 09 54 11 74

EXALTO 3 SITES LYONNAIS, 12 ACTIVITÉS !

Àla recherche de sites uniques et originaux alliant divertissement, cohésion d’équipe, restauration et espaces de travail ? Depuis, 2016, Exalto quadrille la région lyonnaise avec ses implantations à Dardilly, Villeurbanne et Décines (OL Vallée) pour pimenter et élargir vos possibilités de sorties d’équipe ! Pour travailler des notions d’entraide, de cohésion, de challenge... chaque activité saura répondre à un objectif ou tout simplement une envie de se retrouver. Les fans d’énigmes et d’enquêtes se laisseront tenter par les 3 scenarii d’Escape game ou par les 30 défis/cellules de Prison Island à la thématique carcérale façon « Fort Boyard ». Sortis de cet univers, certains mettront au défi leurs talents de chanteur dans l’atmosphère conviviale, privatisée – et insonorisée – des karaoké Box ou de la nouvelle activité This is BlindTest à la reconnaissance vocale (unique sur la région !). Enfin, chacun pourra libérer son énergie en se défoulant dans les différents jeux de Parcours Ninja, Trampoline et AirWarrior, en se défiant sur les 12 pistes de Bowling ou en rivalisant de roublardise au Laser game.

De la simple location de salle à l’organisation d’un évènement complet, formules clé en main ou personnalisées, le champ des possibles demeure infini... Que l’on évoque le sujet de la privatisation des sites, l’organisation d’évènements en dehors des horaires publics ou même directement dans votre entreprise, s’aventurer chez Exalto demeure une idée à explorer. Réservez et laissez-vous stimuler !

Exalto OL Vallée - Allée Nord Ouest - 69150 Décines Charpieu

Exalto Dardilly - 41, chemin du Moulin Carron

Exalto Villeurbanne - 5, rue Eugène Pottier

Tél. 06 98 85 12 41 - csoto@exalto-park.com www.exalto-park.com

CAPACITÉ D’ACCUEIL : 500 PERS/SITE

12 ACTIVITÉS DE LOISIRS SUR 3 SITES

SALLES DE RÉUNION DE 15 M2 À 200 M2

PARKING GRATUIT

OFFRE DE RESTAURATION

CONVIVIALITÉ, CHALLENGE, PARTAGE !

FORT DE VAISE, STUDIO 33, FORT DE FEYZIN TROIS LIEUX ATYPIQUES POUR VOS ÉVÉNEMENTS

Spécialisé dans l’accueil, l’organisation et l’accompagnement de vos événements d’entreprise, le groupe Studio 33 met à votre disposition son savoir-faire et ses prestataires d’exception pour vos séminaires, conférences, réunions, team building et cocktails d’entreprise de 2 à 600 personnes.

Le Studio 33

Le Studio 33 est un lieu unique d’échanges et de partages dédié à l’accueil de vos collaborateurs, clients et partenaires, en plein coeur de Lyon, proposant une large typologie d’événements. Ancien atelier de couture réparti sur deux niveaux, le Studio 33 vous accueille dans un cadre Art déco et une ambiance chaleureuse, idéale pour recevoir vos convives, former vos équipes, motiver vos collaborateurs ou présenter vos produits. Réfléchi et pensé pour accueillir vos différents formats d’événements, Studio 33 vous propose plusieurs espaces adaptés et entièrement équipés pour la réalisation de projets à la hauteur de vos ambitions.

33, quai Arloing - Lyon 9e www.studio33.fr

Le Fort de Vaise

Construit en 1834, le Fort de Vaise faisait partie de la première enceinte bastionnée entourant Lyon. Intégralement rénové fin 2019 par son propriétaire, la Fondation Renaud, ce nouveau lieu d’exposition et de conservation du patrimoine accueille dorénavant de nombreux événements prestigieux pour toutes les entreprises en quête d’un espace atypique alliant proximité urbaine, tranquillité, culture et convivialité.

27, bd Antoine de Saint-Exupéry - Lyon 9e www.fortdevaise.fr

Le Fort de Feyzin

Situé à 15 minutes de Lyon et entouré de 26 hectares de forêt, le Fort de Feyzin vous propose plusieurs espaces de réception modulables pour tous vos formats d’événements (séminaires, colloques, conférences, salons, expositions, lancements de produits). Il se compose notamment de plusieurs salles de conférence de 100 m2, d’une caponnière double de 600 m2 et d’un cirque de verdure (clairière) de 1000 m2.

8, route du Dr Jean Long - 69320 Feyzin www.fortdefeyzin.fr/privatisations/

Photos © DR

SÉMINAIRES BUSINESS EVENTS

20 ANS D’ÉVÈNEMENTIEL À LYON

L’année 2023 est l’occasion de fêter les 20 ans de la société Séminaires Business Events qui édite chaque année un guide et organise des salons regroupant les acteurs de la filière. Retour sur deux décennies d’évènementiel et de tourisme d’affaires avec son créateur Yves Rioton.

Lyon People : Comment a évolué Séminaires Business Events au cours de ces 20 années ?

Yves Rioton : Le premier guide est sorti en janvier 2004. Le but était d’avoir un vrai produit rhônalpin pour que les entreprises choisissent leurs prestataires, leurs lieux de séminaires ou d’évènements. Le premier salon s’est réalisé la même année au karting de Vénissieux grâce à Alain Martinez. Ensuite, on est allé à l’Espace Tête d’Or en 2005/2006. Puis, on est parti au Palais des Congrès parce que cela avait pris une belle dimension. Tous les salons dans ce domaine d’activité avaient lieu à Paris à l’époque.

Combien de lieux réceptifs sont-ils répertoriés dans votre guide ?

On en a entre 300 et 400, tout dépend des années. On doit être l’un des derniers à faire un guide papier, en complément de notre nouveau site internet. On a quelques adresses en PACA et Bourgogne mais on reste très Auvergne, Rhône-Alpes.

Envisagez-vous d’étendre votre zone d’influence ?

La dimension nationale est beaucoup plus dure à gérer. On préfère bien faire notre boulot ici, surtout qu’il y a une belle demande dans notre région hyper dynamique.

Comment avez-vous fait face à la crise sanitaire ?

On s’était déjà pris la crise de 2008 qui avait généré un gros ralentissement sur le monde de l’évènementiel et de la communication. C’est vrai que la crise sanitaire nous a mis à plat, puisque toutes réunions et salons étaient interdits. Le comble pour nous. Chiffre d’affaires de l’année : 100 000 euros, 10% du CA habituel. On a retrouvé des couleurs aujourd’hui. Depuis 12 mois, on revient dans un phénomène « normal » donc je pense que 2023 sera vraiment une année de belle reprise.

Le salon SBE ne cesse de croître. Combien d’exposants cette année ?

On a accueilli 153 exposants, ce qui est une belle moyenne. On pourrait vendre plus de stands, mais il faudrait quitter le village du LOU Rugby. Le Matmut Stadium nous va bien parce que la jauge est bonne, il y a des facilités d’accessibilité avec le métro et le parking. Cette année, avec une fréquentation de plus de 1200 visiteurs, c’est moins qu’une année avant Covid mais très honorable. Le plus important, c’est que nos exposants bossent bien.

Propos recueillis par Marco Polisson et Fanny Suteau - Photos © Eliott Skrzypczak

Vous avez été l’un des fondateurs de l’association « Event Again » durant le COVID. A-t-elle encore une utilité maintenant ?

Il n’y avait pas d’association régionale qui regroupe tous les professionnels de l’évènementiel. Event Again, créée pendant le Covid, a aidé à avoir une seule parole pour défendre la filière. Aujourd’hui, on organise des conférences tous les deux mois, des afterwork avec un intervenant, ou une conférence sur un thème. Les adhérents en profitent pour faire un petit networking entre eux et obtenir de l’information.

Y-a-t-il des pièges à éviter quand on recherche un professionnel ? Comment bien choisir son prestataire ?

Si l’entreprise gère en direct son évènement, il faut qu’elle effectue beaucoup de recherches. Si elle passe par une agence de communication évènementielle, c’est l’agence qui va s’en occuper. Il n’y a pas de piège mais cela est chronophage pour l’entreprise.

ON NE PEUT PLUS SÉPARER L’ÉVÈNEMENTIEL DE LA VIE DE L’ENTREPRISE

L’événementiel corporate se traduit aujourd’hui sous de multiples formes (séminaires classiques, conventions, incentive, voyages). Quelles sont celles qui rencontrent le plus de succès ?

Pour l’évènementiel B to B, 50% sont des séminaires à objectif stratégique, 20% sont consacrés à la formation et pour réunir les équipes, le reste c’est de l’évènementiel pur, de la communication (soirées, lancements, anniversaires, etc). Ceux qui rencontrent le plus de succès sont les séminaires où l’on réunit les équipes pour avoir une bonne cohésion et de bons résultats commerciaux. On ne peut plus séparer l’évènementiel de la vie économique.

Comment lutter contre l’impression du « déjà vu » ? Peut-on encore être original dans la préparation d’un séminaire ou d’une convention ?

On peut être original mais c’est vrai, c’est de plus en plus dur. Ou alors, on se dit que pour l’être, il faut un gros budget. Le challenge est d’être original avec un budget correct.

Les sociétés spécialisées dans l’évènementiel sont de plus en plus nombreuses. Comment peuvent-elles se démarquer ?

Le choix du lieu, c’est déjà le premier message. Le vrai séminaire, c’est quoi ? C’est faire sortir les gens de leur entreprise, de les emmener ailleurs et de combiner la partie travail et la partie « incentive ». C’est du teambuilding pour fédérer les équipes, faire des choses plus ludiques pour permettre aux salariés de bien communiquer entre eux et pour qu’il y ait une bonne cohésion dans l’entreprise.

D’un point de vue économique, quel est le poids de l’événementiel festif et corporate ?

Le marché de l’évènementiel c’est environ 33 milliards d’euros au niveau national et 3 milliards d’euros pour la Région AURA. Le secteur fait travailler entre 30 et 40 000 personnes. Cela regroupe les congrès, les salons, les évènements d’entreprise. Tout cela rentre dans le tourisme d’affaires mais c’est impossible de chiffrer plus précisément.

Lyon est-elle encore une destination propice à l’épanouissement du marché événementiel ?

Il y a très belles choses qui se passent à Lyon et de plus en plus, parce qu’on a de nombreux lieux d’accueil. Grâce à GL events, on dispose de lieux de grandes jauges mais nous avons aussi des lieux plus intimistes et de beaux hôtels. Il y a de très belles structures, des lieux atypiques, appartements, bâteaux à privatiser... Tout cela fait que Lyon attire.

Manque-t-il encore d’espaces de grande superficie entre Rhône et Saône ?

Il manque des grandes surfaces, c’est évident. Bien sûr, on a le Palais des Congrès, la Halle Tony Garnier, souvent occupée par des spectacles, L’Espace Tête d’Or, le Double Mixte... des nouveautés seraient bienvenues.

La municipalité écologiste est hostile à l’aérien, circuler est de plus en plus compliqué, et les polémiques se succèdent. Peut-on craindre pour le marché de l’événementiel et l’aura internationale de Lyon ?

Les Verts et le Tourisme d’affaires ne font pas forcément bon ménage, bien que l’évènementiel « RSE » soit à la mode. Il faut rester dans de bonnes logiques au risque que Lyon devienne moins attractive. Ne serait-ce que par la gestion de la circulation et la sécurité de la ville. On est en train de perdre des places – notamment par rapport à Toulouse – et c’est dramatique.

Après le covid, place à l’inflation ! A-t-elle un impact sur les acteurs de votre secteur ?

Tous les acteurs du secteur augmentent les prix à cause de l’énergie. Les traiteurs sont confrontés à la hausse des prix des matières premières. L’inflation touche tout le milieu de l’évènementiel.

Pour conclure, de votre propre avis, quelle est la plus belle ouverture d’hôtel à laquelle vous ayez assisté ? Pourquoi ?

Sur les deux dernières années, la plus belle inauguration d’hôtel c’est le Golden Tulip de Limonest, l’été dernier. Tous les ingrédients étaient réunis.

Yves Rioton entouré de son équipe

LE PAVILLON DE LA SOIE LES TERRASSES DU PARC

2 LIEUX DE STANDING

Situés au cœur de quartiers d’affaires dynamiques, découvrez deux lieux atypiques et de standing

« Les Terrasses du Parc », face au parc de la Tête d’Or, et « Le Pavillon de la Soie », surplombant le Carré de Soie. Deux espaces évènementiels parfaitement adaptés à toutes vos réceptions.

Grâce à plus de 15 ans d’expérience dans l’évènementiel, la société a su s’imposer dans ce secteur, comme un acteur incontournable du paysage lyonnais. C’est une équipe passionnée et dynamique qui a à cœur d’accompagner ses clients dans la réussite de leurs projets. Séminaires, cocktails, soirées de gala, lancements de produits, remises de diplômes ou mariages, autant de réceptions qui participent à la richesse du secteur.

Bénéficiant de lieux modulables, les Terrasses du Parc et le Pavillon de la Soie accueillent de 40 à 690 personnes. Alliant modernité et convivialité, ces espaces entièrement privatisés proposent des salles spacieuses et lumineuses. Vous bénéficierez de matériel audiovisuel performant et d’équipements confortables pour vos réunions et dîners, ou de mobilier lounge pour vos soirées festives jusqu’à l’aube ! Tout a été pensé pour

faciliter l’organisation de vos évènements et permettre à vos invités de passer un agréable moment. Chacun de ces deux lieux offre de superbes terrasses privatives : esprit rooftop au Pavillon de la Soie ou ambiance nature et conviviale aux Terrasses du Parc. Deux espaces où profiter d’un moment privilégié avec vos convives autour d’un verre ou de savoureux buffet dînatoire. En effet ces établissements sont réputés pour leur cuisine variée, raffinée et locale dans une démarche éco-responsable et soucieuse de l’environnement. Leurs clients vous parleront d’ailleurs avec gourmandise de leurs fameuses ravioles du Royan ! Une recette bien gardée par leur Chef exclusif ; vous ne pourrez en profiter nulle part ailleurs ! Leur succès passe aussi par une situation géographique idéale, à proximité des transports en communs, de la gare Lyon Part-Dieu et de nombreux hôtels. Pour faciliter votre stationnement, un parking public est juste sous-terrain aux Terrasses du Parc. Quant au Pavillon de la Soie, le grand parking de 1800 places gratuites du Carré

de Soie est directement attenant au lieu. De nombreuses stations vélos et des bornes de recharges électriques sont à disposition à proximité de chacun des lieux. Ces espaces de standing ont su allier qualités environnementales et sociales grâce à la performance énergétique des bâtiments mais également grâce aux aménagements et équipements adaptés aux personnes à mobilité réduite. Laissez-vous porter par l’équipe commerciale qui vous proposera une offre personnalisée, sur mesure et clés en main pour la réussite de tous vos évènements ! Les marches des Terrasses du Parc ou du Pavillon de la Soie vous mèneront vers un moment inoubliable !

Les Terrasses du Parc

Tél. 04 37 420 820 contact@lesterrassesduparc.fr

Le Pavillon de la Soie

Tél. 04 72 81 69 70 contact@lepavillondelasoie.fr

CAPACITÉ D’ACCUEIL DES SITES : DE 40 À 690 PERSONNES

AU GROUPAMA STADIUM OU À LA LDLC ARENA , NOUS VOUS FAISONS LA PROMESSE QUE LA MAGIE OPÉRERA

KOEZIO LE

PLUS GRAND PARC

MULTI-ACTIVITÉS DE LYON

KOEZIO, c’est le plus grand parc multi-activités indoor de la région avec plus de 5000 m 2 d’activité, une salle de réunion pouvant accueillir plus de 200 personnes pour vos congrès, réunion d’équipe, accueil de nouveaux collaborateurs, lancement de projet... Le parc lyonnais ouvert depuis 2019 propose des expériences innovantes et adaptées à tous.

Koezio devient un véritable partenaire de la stratégie de votre entreprise avec des solutions sur mesure et clé en main.

NOTRE MOT D’ORDRE “RÉUNIR LES GENS POUR RENFORCER LES LIENS”

Plus qu’une expérience unique, Koezio c’est surtout le partage autour d’une expérience commune entre collaborateurs. La mission Agents d’élite, le jeu d’aventure qui fait le succès de Koezio depuis maintenant plus de 15 ans dans toute la France vous permettra de vous surpasser en équipe et de vous immerger dans une expérience inédite.

Votre mission : traverser en équipe les 4 districts de la mission Agents d’élite pour devenir les prochains agents spéciaux. Travaillez ensemble votre cohésion d’équipe, entraide et dépassement de soi afin de parvenir au bout de la mission.

DU TEAMBUILDING SUR MESURE !

Parce qu’aucune équipe ne se ressemble, les équipes Koezio mettent aussi en place des activités de teambuilding adaptées à votre

typologie de groupe, vos objectifs et vos besoins. L’expérience Discover My team vous permet alors d’apprendre à (re)découvrir vos collègues d’une autre façon.

Les ateliers collaboratifs et icebreakers sont définis en amont avec vous pour co-construire un événement mémorable qui restera gravé dans les souvenirs de vos collaborateurs.

NOUVEAUTÉ 2023 : LES LUCKY DARTS ARRIVENT !

Le concept ? Un jeu de fléchettes interactifs qui dépoussière le genre et un mix parfait entre jeu vidéo et jeu d’adresse. Les Lucky

Darts c’est le nouveau rendez-vous convivial chez Koezio. Après une réunion ou lors d’un afterwork, quoi de mieux de se retrouver autour d’un apéritif convivial et créer un moment de partage ?

Si vous êtes plus pétanque, aucun souci ! Réservez un (ou plusieurs) des 7 terrains de pétanque du parc pour organiser un tournoi ou simplement profiter de la terrasse extérieure.

Vous avez un projet ?

lyon@koezio.co

Tél. 04 28 29 15 16

50, ancienne route de Grenoble

69800 Saint-Priest

www.koezio.co/lyon

AQUARIUM DE LYON UN UNIVERS À PART

Lieu atypique, l’Aquarium de Lyon est une adresse incontournable de la culture lyonnaise. Plongez pour un événement unique au milieu de 300 espèces marines et d’eaux douces !

Situé à proximité du centre-ville, l’Aquarium de Lyon est idéal pour organiser séminaires, conférences (amphithéâtre de 192 places), petits-déjeuners, cocktails ou diners assis entourés de nos poissons ! Visites guidées ou rencontres thématiques pour découvrir la biodiversité de nos fleuves et océans, mais aussi activités ludiques avec nos partenaires : de nombreuses possibilités vous sont offertes afin d’agrémenter votre événement au sein de ce lieu immersif.

L’équipe de l’Aquarium de Lyon est à votre écoute pour vous conseiller et vous accompagner afin de créer votre événement.

Aquarium de Lyon

7 rue Stéphane Dechant 69350 La Mulatière

Accessible TCL et parkings gratuits

Contact : Murielle Meynard

m.meynard@aquariumlyon.fr

Tél. 04.72.66.65.60

www.aquariumlyon.fr

LA SOLUTION TECHNIQUE DE VOS ÉVÉNEMENTS ET INSTALLATIONS PÉRENNES

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Parc d’Yvours, bat. B9

2, rue d’Yvours - 69540 IRIGNY

GROUPE EUROSONO ANNECY

55, route de la filière - 74370 Charvonnex

Tél. 04 72 44 34 34

Fax 04 78 17 27 54

eurosono@eurosono.com

Photos © G Perret

Les 12 Évènements

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

LE FESTIVAL LES LUMINEUSES

LES PERFORMANCES FÉMININES

Six jours pendant lesquels les femmes sont mises en lumière, à travers le sport, la culture, l’économie, l’entrepreneuriat, l’action sociale, la jeunesse et l’éducation. Le but : « fédérer, porter et servir de caisse de résonnance à toutes les initiatives organisées en faveur de la question de la mixité, de la place de la femme dans la société », explique Marie-Sophie Obama, co-fondatrice de l’association Les Lumineuses et présidente déléguée de l’ASVEL Féminin. Cette dernière a créé l’association Les Lumineuses en 2018 avec Nathalie Pradines, fondatrice du groupe Comadequat. Ce sont elles qui piloteront le festival, accompagnées par Esther Bottalico, directrice adjointe de l’ASVEL et Carole Dufour, très impliquée dans l’association International Women’s Forum (IWF). Cette année encore, l’évènement peut compter sur son président engagé Tony Parker et sa marraine Sylvie Tellier FS > Programme complet sur www.lyonpeople.com

LE CABINET BERGER S’ÉTOFFE

Le cabinet Berger Avocats, spécialisé en droit immobilier et droit patrimonial change de nom et devient Berger et Associés Lyon-Paris. « Afin de toujours renforcer l’excellence de nos domaines d’expertise, nous avons l’honneur d’accueillir, sur notre site de Paris et Lyon, deux nouveaux associés spécialisés et leurs équipes : Laurence GuéganGélinet, dirigeante du cabinet Guégan-Gélinet, spécialisé en droit immobilier à Paris et Pascale Burdy-Clément, dirigeante du cabinet Burdy-Clément, spécialisé en droit immobilier à Lyon » annonce Raphaël Berger MP

UNE NUIT POUR 2500 VOIX

Pilotée par Angélique Grasso et son association Liv et Lumière, la soirée de gala « une nuit pour 2500 voix » a permis de récolter 115 000 € au profit des enfants atteints du cancer. Animé par l’iconique Julien Lepers, ce dîner, organisé au Selcius, devrait grandement contribuer à la recherche en faveur de traitements efficaces. Et s’il revient au réseau de chercheurs React4kids de parvenir à ce rêve, les 300 convives de la soirée surent apporter leur pierre à l’édifice via leur participation à la vente aux enchères dont la star était une gigantesque paire de Air Jordan (1,50 m) réalisée par l’artiste Rodolphe Lathuilière. MC

> Reportage complet sur www.lyonpeople.com

Textes : Fanny Suteau, Morgan Couturier et Marco Polisson Photos © Sébastien Clavel, Sofian Bouchard et DR

PALAIS DE LA BOURSE 105 EXPERTSCOMPTABLES ADOUBÉS

Àchacun sa manière de profiter de l’instant. Mais à regarder de plus près, le visage des nouveaux arrivants, il revient souvent à l’idée qu’une telle cérémonie oscille entre la libération et le rêve. « Nous avons la chance d’effectuer un métier d’excellence », osa même la présidente, Odile Dubreuil, à l’heure de célébrer « l’aboutissement d’un parcours de formation » « Une soirée d’exception », au cours de laquelle l’Ordre des Experts-Comptables s’est enrichi de 105 professionnels. 55 hommes pour 50 femmes, tous prêts à embellir les rangs d’un « métier d’intérêt général avec une vraie action citoyenne » « Ensemble, nous sommes plus forts. Nous avons besoin de vous pour faire vivre l’Ordre. Alors ne l’oubliez jamais, vous êtes des personnes remarquables », leur rappela Odile Dubreuil, épaulée sur scène du chef MOF,

Christian Têtedoie. Un parrain de goût aux conseils avisés : « Il faut remettre de l’humain dans notre société », suggérat-il à une promotion désormais placée sous le joug de la « déontologie, de l’intégrité et de la transparence ». Et puisqu’il y a toujours un avant et un après la prestation de serment, comme l’évoqua Géraldine Peter, présidente du CJEC Rhône-Alpes, tous ont pu s’accorder sur la définition de leur bonheur : « ça y est, je suis expertcomptable ! »

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

Jacques Maureau (SADEC AKELYS), Carole et Damien Dreux (DV Expert), Octavie Vericel, vice-présidente de l’Ordre des ExpertsComptables AURA et Virginie Maureau-Regaldo, secrétaire général de l’Ordre des Experts-Comptables AURA

Serge Bottoli (Cabinet Escoffier), Kathie Werquin-Wattebled, directrice régionale de la Banque de France Auvergne-Rhône-Alpes et

Odile Dubreuil, présidente de l’Ordre des Experts-Comptables AURA et le chef Christian Têtedoie, chef étoilé, M.O.F, parrain de la promotion

Christophe Besson, Emmanuel Gauzy et Cyrille Schneider (Ordre des Experts-Comptables AURA)

Le chef Christian Têtedoie, chef étoilé, M.O.F, parrain de la promotion, entouré de Patrick Velay, Odile Dubreuil, et Gilles Claus (Ordre des Experts-Comptables AURA)

Bernard Cotte (Banque de France Auvergne-Rhône-Alpes)

Jean-Brice Joly (Ekylis), Géraldine Peter (CJEC) et Nicolas Débiolles, vice-président de l’Ordre des Experts-Comptables

Séverine Panetta et Françoise Robert (Fulll)

Nathalie Clemaron (IFAURA) et Christophe Besson, Ordre des Experts-Comptables

Sylvain Badina (Agaura) et Guillaume Collin, Ordre des Experts-Comptables

Maître Serge Deygas, ancien Bâtonnier de l’Ordre des avocats au barreau de Lyon et Jean-Marc Morel (Ordre des ExpertsComptables)

Jacques Maureau (SADEC AKELYS) et Maître Hubert de Boisse, avocat

Idéalement situé à Lyon 6ème, à quelques pas du métro Masséna, le salon de coiffure Coralie Aumaitre Expert Coloriste met un point d’honneur à embellir et sublimer votre chevelure.

Diplomée Maître coloriste expert, la passion de Coralie pour la couleur n’a pas de limites. Appuyée par sa formation en visagisme/morphopsychologie, ses spécialités sont : Le rattrapage (de carnage), les colorations des plus profondes aux plus chatoyantes, le « back to natural » pour retrouver un effet naturel, les nuances fortes telles que les violets et autres flashy et le blond dans toutes ses nuances, que vous l’aimiez chaleureux, vanillé ou froid...

59, cours Vitton - LYON 6e

T. 04 37 47 95 51 Du mardi au samedi de 9h à 18h

www.coralieaumaitre.fr

LANCEMENT DE L’ÉMISSION LEADERS DRIVER

C’est dans le studio du photographe Erick Saillet, transformé en showroom, qu’une soixantaine d’invités, principalement des gentlemen drivers, ont découvert un nouveau concept d’interview mobile corporate.

Leaders Driver, kesaco ? Premiers éléments de réponse avec son fondateur, le consultant Pierre-Eric Bethoux « Il s’agit d’un entretien avec un leader inspirant dans une voiture de collection afin de mettre en valeur les leaders et le leadership. » Dans la vie civile, PEB dirige le cabinet Sommets, spécialisé dans le conseil pour les experts-comptables, assureurs et notaires. Il a eu l’idée de créer un entretien à huis-clos, dans une voiture de collection choisie en fonction de la personnalité de l’invité principalement issu du monde de l’entreprenariat. « Cela permet de sécuriser l’invité(e), de créer une ambiance intime et d’oublier les caméras grâce au déplacement. » Selon lui, le meilleur moyen de capter « les leçons de vie » des leaders invités dans l’émission. Les trois premiers épisodes de la Saison 1 ont réuni Laurent Constantin, PDG de l’agence ACTI (sur Porsche 911 Carrera 3,2), Franck Denoyel, vice-président Oracle et animateur du Rallye du Cœur (dans une Ford Mustang), et le président de la CPME François Turcas (à bord d’une Bentley Arnage). Fondatrice de Courir pour Elles, Sophie Moreau sera la prochaine à tester cette nouvelle forme d’interview.

> Les entretiens sont diffusés sur www.leadersdriver.com

Texte : Marco Polisson – Photos © Saby Maviel

“J’ai toujours aimé les automobiles. Ce sont des objets d’art et des instruments de liberté. Je vous emmène en balade avec un leader inspirant !”

Le photographe Erick Saillet (partenaire officiel) et Pierre-Eric Bethoux, fondateur et animateur de Leaders Driver

Rolls Royce Bentley Club de Lyon : Bernard Lhuillier, Marco Polisson, Thierry Cottet, Lana Lanska, astrologue et Fabrice Mejias

Pierre-Eric Bethoux (Leaders Driver), Sophie Moreau (Courir Pour Elles) et Matthieu Kessler, Commandant de la base Aérienne 942 du Mont-Verdun

Anne Delaigle (IzziTown), Jean-Pierre et Michelle Rivière

Laurent Pourprix (Titan Aviation), Franck Denoyel (Oracle) et Alexis Bellamy-Brown (Rallye du Cœur)

Le producteur Ivan-Axel Vial (Ravage Automobile)

Laurent Pourprix (Titan Aviation) et Vincent Moncorgé (MCG Managers)

Christine Bethoux et Christophe Minicillo (Crédit Agricole Centre Est)

Clara-Marie Migliore (CPME Rhône) et Laurent Constantin (Agence Acti)

Franck Denoyel (Rallye du Coeur), Marco Polisson (Lyon People) et Sébastien Billiottet (Garage Elity Car)

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Les lauréats

EKLYA SCHOOL OF BUSINESS CÉLÈBRE SES 220 DIPLÔMÉS AU PALAIS DE LA BOURSE

Spécialisée dans la formation de développeurs commerciaux, l’école de la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne a remis ses diplômes à plus de 220 diplômés, issus des campus de Lyon-Ecully et de Saint-Etienne.

Le palais de la Bourse, majestueux et emblématique en impose. Et son éclat se réverbère dans les yeux des étudiants et les smartphones de leurs parents. Une fierté partagée par Sébastien Arcos et ses enseignants. « Vous êtes ici chez vous ! » les a accueillis le directeur d’EKLYA. Et pour cause, l’école de commerce est une émanation directe de la CCI Lyon Métropole SaintEtienne Roanne.

Cette soirée de remise des diplômes — Bac +3 (Bachelors) et Bac +5 (Masters) — était placée sous la thématique de la liberté, « celle qui permet d’entreprendre, celle qui permet de faire des choix et d’avoir son libre arbitre. La liberté de pouvoir vous engager dans la vie professionnelle que je vous souhaite la plus belle possible » a déclaré Sébastien Arcos, en saluant les représentants des institutions, écoles et entreprises partenaires de l’école.

EKLYA EST À L’ORIGINE D’UNE ALLIANCE INTERNATIONALE D’ÉTABLISSEMENTS D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE RECHERCHE.

Les 220 étudiants diplômés constituent « les nouvelles forces vives de notre pays », saluées par Philippe Valentin « Soyez libres et un peu piquants ! » les a exhortés le président de la CCI, avant de laisser la parole au parrain de la promotion 2022, Guy Mathiolon, pas vraiment dépaysé. Le président du conseil de surveillance de Serfim Groupe, a présidé la CCI de 2007 à 2011 et est à l’origine du rassemblement des écoles de commerce de Lyon et de Saint-Étienne, qui a donné naissance à EKLYA.

Au cours de la soirée, 5 étudiants ont été mis à l’honneur. « Ils représentent la promotion dans sa globalité et nous récompensons : L’engagement, l’audace et la persévérance. Nous ne remettons pas des prix aux majors, mais plutôt à des profils qui représentent les promotions par leurs parcours, leurs personnalités... » dévoile Sébastien Arcos.

Texte : Marco Polisson - Photos © Fabrice Schiff

Pascale Solona (Eklya), Guy Mathiolon (Serfim) et Sophie Cruz, conseillère Régionale

Sébastien Arcos, directeur Eklya Guy Mathiolon, parrain d’Eklya 2022

Sébastien Arcos, directeur Eklya, Erik Peretti, président Eklya, Guy Mathiolon, président du Groupe Serfim et Philippe Valentin, président de la CCI de Lyon Métropole

Gaëlle Delecourt-Trin et Amélie Rolland

Sarah Grace et Oumarani Brabant

Filière Commerce BAC+2

Filière Commerce BAC+3 Formation Initiale

Filière Commerce BAC+3 Formation Alternance

Filière Commerce Distribution & Recrutement BAC+3

Filière Commerce BAC+5

Les partenaires internationaux d’EKLYA et les officiels

Philippe Valentin, président de la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne

Thomas Curtil, Audrey Crouzier et Théo Fejoz

Victoire Guiry, Marie-Victoire Issartel et Juliette Robert

GROUPE CENTRAL AUTOS LANCEMENT DE LA NOUVELLE HYUNDAI IONIQ 6

Surprenante de par son design, la nouvelle Hyundai IONIQ 6 a dévoilé sa silhouette dans l’écrin du Selcius à la Confluence. Les invités du Groupe Central Autos ont découvert ce streamliner 100 % électrique, dont les lignes et les capacités ne laissent personne indifférent.

C’était l’effet escompté : le design de la maîtresse de maison en aura électrisé plus d’un. Il faut dire que la nouvelle Hyundai IONIQ 6 avait de sérieux arguments à présenter. Le dernier bijou du constructeur coréen n’avait d’ailleurs pas attendu que ses invités poussent les portes de l’établissement pour afficher ses forces. Comme ces 614 kilomètres d’autonomie que ce streamliner 100% électrique vantait en grosses lettres le long de sa carrosserie. Des lignes

aérodynamiques dont le dessin n’aura pas manqué d’embarquer le regard des visiteurs vers la coupe arrière sportive de la berline. Un look atypique auquel celle-ci parvient à ajouter d’innombrables éléments futuristes, de ses sièges avant « zéro gravité », à ses rétroviseurs extérieurs caméra, en passant par le double écran intérieur. Le tout, garni de 325 chevaux et d’une recharge rapide d’à peine 18 minutes. Autant d’éléments faits pour surprendre. Mission réussie ?

Texte : Morgan Couturier – Photos © Doud

Nouvelle Hyundai IONIQ 6

Edouard Coquillat (Directeur Général GCA)

Nathalie Brun (Brun), Ludovic Dessertine (BPW), Pascal Guignier (Carel), Maxence Guignier (U’mob)

David Fréval (Directeur Hyundai GCA Lyon), Yvan Gaborit (Enedis)

Coralie Fages (Osez Planter ça Pousse), Anne-Laure Grüner-Coquillat (Directrice Marketing GCA)

Loïc Moreira (CN Event), Frédéric Bothorel (Directeur Exécutif GCA), Jeanick Bothorel (Leaseway), Patrice Naizain (Directeur Marque Audi GCA)

La team GCA : Pauline Jeanjean, Corentin Gouchon, Simon Amany, Anne-Laure Grüner-Coquillat

Baptiste Chassagne (Champion d’Ultra-Trail), Camille Abily (Olympique Lyonnais Féminin), Jessica Pons (Directrice Hyundai GCA Isère), Frédéric Bothorel (Directeur exécutif GCA), Edouard Coquillat (Directeur Général GCA), Anne-Laure Grüner-Coquillat (Directrice Marketing GCA)

Muriel Olympe-Grinand (123-Media), Didier Grinand (Opinion)

Maëlle, Clotilde Coquillat, Delphine Eysseric (GCA), Maryne Coquillat (Joyeux Bordel)

CABINET BONAPARTE

LYON - PARIS - MEGÈVE - ST TROPEZ

LA MAISON BONAPARTE, UN HÉRITAGE POURVU D’ÉLÉGANCE ET DE DISTINCTION.

Bonaparte en histoire

L'art de vivre à la française, c'est avant tout l'authenticité et le goût pour le détail. Ainsi, nous plaçons au coeur de notre accompagnement un savoir-faire unique et une envie certaine : mettre vos attentes et désirs au centre de nos priorités. Depuis 2021, la maison Bonaparte suit une double trame ; celle de recherches minutieuses de biens exclusifs et celle de vouloir satisfaire les envies et besoins de ses clients. L'ensemble de nos Bonapartistes façonne vos souhaits pour satisfaire l'aboutissement de votre projet de vie. Grâce à un patrimoine d'exception propre à la France, nous vous proposons des biens uniques qui sauront répondre à vos espérances.

Presbytie - Myopie Hypermétropie - Astigmatisme

Un début d'année prometteur, le Cabinet Bonaparte se démarque grâce à son service de conciergerie !

Valentin LORENTE (Directeur Général) :

“Nous réalisons un super début d'année avec déjà 5 ventes sur le mois de Janvier ! Nos collaborateurs rentrent en moyenne 2 nouveaux produits/ semaines avec plus de 50 % d'exclusivité. Nous sommes ravis !”

Augustin GAUTIER (CEO-Fondateur) :

“Nous avons réussi à recruter 14 collaborateurs avec déjà 2 salariés ! Notre équipe présente des capacités d'accompagnements de qualités et représente parfaitement le Cabinet dans ses valeurs d'excellences !”

56, rue Smith, 69002 Lyon

Du lundi au vendredi de 9h à 18h30

24h/24h avec service de conciergerie 04 81 65 45 89

contact@cabinet-bonaparte.fr

Inauguration de l’agence

ORPI LOZANNE

CAROLINE MORGE RÉCUPÈRE LES CLÉS DE LA MAISON

Spécialiste de l’immobilier dans l’Ouest Lyonnais, Orpi Lozanne Azergues Transactions s’affiche depuis peu, sous un visage nouveau. Désormais dirigée par Caroline Morge, l’agence en a profité pour renforcer ses liens avec une clientèle fidèle, présente depuis plusieurs années et ses partenaires. Le point de départ d’une nouvelle aventure. Ce fut un peu le résumé de la soirée : la forme change, mais le fond se veut indélébile.

Ainsi, même si l’agence Orpi Lozanne Azergues Transactions a fait peau neuve, après plus d’un mois de travaux courant décembre, la philosophie de la maison n’a pas changé : c’est l’humain qui l’emporte avant tout. Preuve

en est avec une soirée inaugurale qui a fait le plein d’anciens vendeurs, acheteurs, notaires et professionnels de l’immobilier, dont les liens consolidés au fil des transactions ont perduré au-delà du domaine professionnel. Près de 130 convives sont venus renouveler leur confiance à la nouvelle directrice, native de Lentilly et qui connaît le secteur sur le bout des doigts. De plus la présence du directeur sortant, Jean-Luc Fermaud, fut l’occasion de raviver quelques souvenirs, de s’appuyer sur de solides fondations pour dessiner le futur. Un avenir séduisant, où tout le monde y trouve son compte. Son logement. Son projet de vie !

Photos © Fabrice Schiff

Caroline Morge et son équipe (Orpi Lozanne)

Gabriel Vacher (OL), Héloïse Basson (Orpi) et Guillaume Gache (9 Milliem)

Caroline Morge (Orpi), Alexandre Babin (Etude Cadran Notaires) et Rachel Nove-Josserand (Notaire à Chazay)

Laurent Poncet (Maisons de Pays), Mélanie Alfon (Iconic Studio) et Stéphane Castel (Negocial Finance)

Aurélia Arnaud (Tonic Radio), Caroline Morge (Orpi), Angélique Kieffer (SLC Pitance) et Héloïse Basson (Orpi)

Caroline Morge (Orpi), Anthony Ropars (SLC Pitance) et Angélique Kieffer (SLC Pitance)

Caroline Morge (Orpi) et Sélim Tiar (Salle Urban Tonic)

Ghislain Houtin (Orpi), Nicolas Cultet (Riding Finance) et Thierry Reynaud, commissaire de Justice

Mattea Ongaro, Fabien Grollemund et Sandy Lapierre (SCP Grollemund et Associés)

Maitre Nathalie Ducarouge, Mélanie Alfon (Iconic Studio) et Nathalie Gonthier (Selectour Bleu Voyages)

Maitres Gauthier Doligez et Jérôme Guillarme

Marine Lachal (Hostly Conciergerie) et Sébastien Germain (Henri Germain entreprise)

VŒUX DU COMITÉ DES FÊTES DE LA VILLE DE LYON

AVEC LES PARTICIPANTS DE LA FÊTE DES BANNIÈRES DU MONDE, LES CONFRÉRIES DE LA RÉGION

AUVERGNE RHÔNE-ALPES ET LA COMPAGNIE DES PENNONS DE LYON

Le président du Comité des Fêtes de Lyon, Christian Gelpi, a rassemblé dans les salons de l’Hôtel de Région, les confréries de la région, les associations étrangères qui participent à la Fête des Bannières du Monde, ainsi que les pennonages des quartiers lyonnais.

Photos © Saby Maviel

Tenues traditionnelles hautes en couleur et bannières multiples sont venues accompagner cette soirée de célébration. Danse et chant se sont invités aux festivités, pour le plus grand bonheur des convives. En l’absence de Laurent Wauquiez, c’est Pierre Oliver, maire du 2e arrondissement, qui représentait le Président de la Région pour cet évènement. « C’est l’âme de notre ville que vous représentez tous aujourd’hui », a-t-il déclaré aux invités. C’est ensuite le président Christian Gelpi qui s’est exprimé. Il a rendu hommage à toutes les confréries, les pays présents pour l’occasion ainsi que les Pennonages des quartiers lyonnais. Il a rappelé que les traditionnelles Fêtes Renaissance auront lieu les 13 et 14 mai prochain dans le Vieux-Lyon pour fêter le 500ème anniversaire du passage de Francois 1er à Lyon lors de son départ en Italie.

Sera également célébrée la bulle pontificale du 14 mai 1480 par laquelle le pape Sixte IV affranchit l’hôpital du pont du Rhône le futur Hôtel Dieu de toute juridiction ecclésiastique — et laisse toute l’autorité au consulat. Un comité d’organisation a été mis en place avec le rectorat, le lycée Hervé Gaymard, les HCL et l’école de santé militaire sous la houlette des directeurs des Archives municipales et départementales. La Fête des Bannières du Monde est prévue le samedi 16 septembre prochain. Cependant, la Mairie de Lyon a informé qu’il serait difficile d’organiser leur village place Bellecour puisque la coupe du monde de Rugby aura lieu à la même période.

Christian Gelpi et les associations des Bannières espèrent qu’il sera possible d’avoir un espace en centre-ville, pourquoi pas place des Terreaux.

Pierre Olivier, Maire de Lyon 2ème et Christian Gelpi

président de la CCI Lyon Métropole, Hubert Czerniuk, Consul Général de Pologne à Lyon et Christian Gelpi, Connétable de la compagnie des Pennons de Lyon

Anca Opris, Consul Général de Roumanie et Doyenne Ecole Consulaire de Lyon entourée de l’association de la Roumanie

Hélène et Paul Maurin, Joséphine-Marie et Celestin Rezza (Les Compagnons du

Anca Opris, Consul Général de Roumanie et Doyenne du Corps Consulaire de Lyon, Christian Gelpi, Connétable de la compagnie des Pennons de Lyon, Marie-Christine Herrbach, Consul du Luxembourg, Hubert Czerniuk, Consul Général de Pologne à Lyon et Michel-Pierre Deloche, Consul du Danemark

Hélène Salles, Didier Olle, Monique Sahuc et Alain-Jean Montaigne (Confrérie des Chevaliers du Taste Caillette de Chabeuil)

Jean-Claude et Renée Crespy, Bernard Moine, Michel Noel et Daniel Marchisio (Confrérie des Talmeliers du Bon Pain)

Paul

Christian Gelpi, Connétable de la compagnie des Pennons de Lyon, entouré d’Albert Doutre, Inspecteur Général Honoraire du DDSP du Rhône, Jérôme Rabier, Général de Brigade, ancien Commandant de la base aérienne 942 du Mont-Verdun, Matthieu Kessler, Commandant de la base Aérienne 942 du Mont-Verdun, Bernard Clouzot, Commandant en second de la Gendarmerie Rhône-Alpes-Auvergne, Pierre Olivier, Maire de Lyon 2ème, le Général Philippe Morales, Commandant de la défense et opérations aériennes et Philippe Grillot, ancien président de la CCI de Lyon, président de IFARI

L’Ambassadeur ministre conseiller du Laos à Paris, Asoka Rasphone, Michel-Pierre Deloche, Consul du Danemark entouré de l’association du Cambodge

Michele Devaud et Rodolphe Collomb (Pennons de Lyon quartier Baraban) Vatou, Michel et Joëlle (Pennons de Lyon, quartier les Chemins de Vienne)

Jean-Claude Arena, Jean-Michel Coquard, Gérard Minard, dignitaires Pennons et Jean-Louis Joly, Chevalier de la Compagnie des Pennons de Lyon

Bugey)

La Thaïlande

L’Ukraine

L’Inde

Monterrat,

Le Comité des Fêtes de Saint Pierre de Chandieu

Philippe, Jean-Yves, Suzanne, André, Anne-Marie, Michel, Marie-Claude, Alain et Roger (Confrérie du Bleu de Solaize)

Marc Rongat, Jean-Paul Rampon, Jean-Paul Champagnon, Jean-Paul Chemarin et Patrick Chemet (Les Compagnons du Beaujolais)

Philippe Valentin,

CONFRÉRIE DES FRANC-MÂCHONS DE LYON REMISE DES DIPLÔMES CUVÉE 2022

Tradition respectée pour les adeptes de la Confrérie des Franc-Machons de Lyon. Ses membres ont investi l’hémicycle du Conseil régional AURA pour la conviviale remise des diplômes.

Reconnaissables à leur taste-vin et à leur long tablier noir constellé de pin’s gourmands et autres décorations vineuses, les mâchonneurs sont de cette espèce gourmande qui fait du casse-croûte matinal l’un des moments-clés de leur journée. Ils perpétuent et encouragent cette belle tradition lyonnaise encore vivace dans une trentaine de restaurants de la capitale des Gaules, du Mâconnais et du Beaujolais.

« La Confrérie des Francs-Mâchons est une société philanthropique pour la défense et l’encouragement de la tradition du mâchon » souligne Félix Pinard-Bertelletto, le nouveau président. Le principe en est très simple, la confrérie visite en 6 et 8 restaurants par an lors d’un mâchon traditionnel, note la qualité de l’accueil, des vins et des plats. Traditionnellement c’est un plat chaud et un fromage. Chaque année, réunis en assemblée générale, les membres de la confrérie décernent ou non le Diplôme des Francs Mâchons.

LES DIPLôMES 2022

LA BARTAVELLE

Fabien et Fabiola Debetaz 132, rue tête d’Or - Lyon 3e

LE COMPTOIR DES LONES

Corinne Garçon et Patrick Sauvage 73, rue Francis de Pressensé - Villeurbanne

LE CROUTON DES GONES

François-Xavier Perrard et Dwavid Puthet 27 bis, avenue Paul Dumer - Chaponost

AU PETIT BOUCHON « CHEZ GEORGES »

Nicolas Framinet et Romain Camous 8, rue de Garet – Lyon 2e

Camille

93,

L’ECHALOTE

Texte : Marco Polisson – Photos © Fabrice Schiff

Reuze et Pierrick Delamare

rue de Gerland – Lyon 7e

Maxime Caminale (Le plus grand mâchon du Monde), Jérôme Moroge, conseiller régional et maire de Pierre-Bénite, Christian Preton (Confrérie des Francs-Mâchons)

Arlette Hugon (Chez Hugon), Tonton Haribo et Bibi

François-Xavier Perrard et David Puthet (Le Crouton des Gones)

Claude et Andrée Godeau (Confrérie du Cardon) et Claude Barbet (Maison Barbet)

Corinne Garçon et Patrick Sauvage (Le Comptoir des Lônes)

Fabiola et Fabien Debetaz (La Bartavelle)

Camille Reuze (L’Échalote) et Félix Pinard-Dertelletto, président des Franc-Mâchons

Yann Mamane et David Blachere (Confrérie des Franc-Machons)

Karl Lhopital, Mathilde Tonti et Guy Dumortier (Les Mâchonneurs du Marché de la Croix-Rousse)

Nicolas Framinet et Romain Camius (Au Petit Bouchon « Chez Georges »)

Marie-Hélène Mathieu, conseillère régionale et maire de Saint-Didier au Mont d’Or, Félix Pinard-Dertelletto, président des Franc-Mâchons

Denis Broliquier (IDRAC) et Mado Renoud-Guerguy (La Tornade Blonde)

500 GOURMETS RÉSSUSCITENT LA SOIRÉE DE LA CHANDELEUR

Un retour de flammes et de tradition qui fait carton plein. Plus de 500 personnes se sont retrouvées pour savourer crêpes et champagne dans les salons du Sofitel garnis de splendides Aston Martin.

Pari réussi pour Vincent Galoche, directeur général du Sofitel Bellecour, et Marc Jean, patron de l’agence évènementielle Com 1 Conseil. Après 7 ans d’absence, l’une des soirées les plus prisées des people lyonnais a retrouvé tout son faste grâce à une organisation millimétrée et l’implication de nombreux partenaires. Et comme le veut la tradition, c’est le maire de Lyon... (2ème) Pierre Oliver « ravi de retrouver une belle soirée et de belles voitures en centre-ville » qui a fait sauter la première crêpe en compagnie de Christophe

Guilloteau, président du Département du Rhône « enchanté de ce beau moment de convivialité retrouvée ». Au cours de la soirée, et entre deux crêpes confectionnées par le chef Jérémy Ravier (Les 3 Dômes) avec la complicité de Gaspard Marguin et Bruno Bluntzer, le Louis d’or offert par le joaillier Michel Lopez a été remporté par Éric Verbrugge d’EuroCave tandis que Claude Barbet va savourer un week-end à bord d’une Aston Martin gagné lors du tirage au sort. Rendez-vous est pris pour un second opus en 2024 !

Texte : Marco Polisson - Photos © Saby Maviel

Vincent Galoche, general manager Sofitel Bellecour, Pierre Nallet, président du CAFAL, et Marc Jean, organisateur de la soirée

Vincent Galoche (Sofitel) et Caroline Grotowski (Mumm)

Jade Gonzales (Avec Joie), Sylvie Penas (L’Enchantement) et Laëtitia Pepino (Pack Event Organisation)

Sophie Vaisselet (The Village), Manon Simonnet (Guy Hoquet), Nicolas Rudancic (The Village), Carole Buissonniere (Allianz) et Delphine Molle

Serge Mathieu (Novali) et Alexandre Jeannerod (Groupe EuroSono)

Guillaume Doré (Novali), Patrice Artigue (Sovitrat) et Serge Mathieu (Novali)

Christophe Ribeiro (Accor Invest) et Stéphane Sonnet (Accor)

Elie Cunat et Élisabeth Chow (Maison Garel)

Claire Lemeur (Fifty-Bees) et Marc Jean, organisateur de la soirée

Vanessa et Olivier Charbonnel (Salon 47) et Vincent Galoche (Sofitel Lyon Bellecour)

Guy Bardel et Denis de Benazé, surpris en flagrant délit de gourmandise

Maître Marine Liogier (Archers Notaires) et Johann Sponar (Noesis Art)

Sophie Bardol (annonces légales Lyon People), Francois Baldini (Sofra) et son épouse Pascale

Vincent Galoche (Sofitel) entouré d’Ivan Patet (em2c) et son épouse

Albert Dray (L’Affaire du 6), Isabelle Bretin (Comtoo Solutions), Claude Barbet (Maison Barbet), le chef Fabrice Bonnot (Cuisine & Dépendances) et le chef sommelier Jacques Rouget

Sébastien Arcos (EKLYA), Guy Mathiolon (Serfim) et Michel Lopez, joailler

Marco Polisson (Lyon People), Pascal Auclair (France Médias International), Laurence Donat (Valmavi), Catherine Blanchin et Paul-Etienne Carrillon (Acnis International)

Arthur Maier (Maier Horlogerie), Frédéric Blanc (Aston Martin) et Pierre Oliver, maire de Lyon 2

L’équipe du Sofitel Bellecour

Claude Polidori, président des Halles Paul Bocuse et Maître Serge Morell (Morell Alart)

L’équipe Aston Martin Lyon autour de Frédéric Blanc

Maître Clémence Maire et Maître Karine Gidon, notaires (Leginot’)

Maître Jessie Dedessieres, avocate et Olivia Heilpern (Avril Avocats)

Antoine Chenet (Groupe Apicil), Marc Jean, Vincent Galoche, Gaspard Marguin (Le Président), Laure Amoroso (Domaine Stéphane Ogier) et Pierre Nallet (Anhome Immobilier)

Jean-Philippe Dupuy, directeur Mercure Saxe Lafayette et Marie Goldbach (Lutsa Torréfacteur)

Maître Negharine Fazlly et Marion Le Marchand (MLM Avocats)

Maître Florence Segura et Maître Ugo Gilbert (Cédrat Avocats)

Le chef barman Ludovic Gaillard (Sofitel Lyon Bellecour) et le chef Jérémy Ravier (Les 3 Dômes)

Eric Pecoud (Café Folliet), Joël Chalvet (Eyguebelle) et Patrice Garde (Margal)

Le couturier Nicolas Fafiotte, Christelle Cimetière (EMC), Pierre Oliver, maire du 2ème arrondissement de Lyon et Catherine Condamin (Catherine Concept Store)

Serge Venditelli (Aléo Ascenseurs), Marco Polisson (Lyon People) et Yves Rioton (Séminaires Business)

Rémy Picot (Blue Events), Anne-Claire Viémont (Humans Matter) et Antoine Chenet (Groupe Apicil) Nicolas Winckler (Lyon People) et son épouse Ariane

Ciska Guichard, Véronique Dagois, Fréderic Blanc, Clémence Osswald et Martine Baillard (Amarilyce)

Sophie Bardol (annonces légales Lyon People), Maître Julie Legoff, avocat et Raphael Cottin, avocat (Pomelaw)

Virginie Maureau Regaldo et Damien Cartel (Ordre des Experts-Comptables)

Eric Verbrugge (EuroCave), heureux gagnant du Louis d’or offert par Michel Lopez

Corinne Paris (CPG Assurances), Maître Thierry Braillard, avocat et Christelle Bardet

OL FÉMININ — MAIER JOAILLIER JEAN-MICHEL AULAS RÉCOMPENSE SES CHAMPIONNES

Championnes de France et d’Europe en 2022, les joueuses de l’Olympique Lyonnais ont été récompensées de leur formidable saison. Leur président Jean-Michel Aulas leur a offert un éclatant bracelet dans les salons de Maier Joaillier, partenaire historique du club.

Brillantes sur la scène européenne et nationale, les joueuses de l’OL ne cessent de scintiller. Et pourtant, les voilà un peu plus étincelantes en ce mois de mars. Et si leur première place au classement suffit à justifier de tels propos, l’explication tient pourtant à d’autres faits. Plus festifs. En effet, depuis le 1er mars dernier, les protégées de Jean-Michel Aulas scintillent autrement, par la beauté d’un bijou signé Maier Joailler. Partenaire historique du club et de l’équipe féminine depuis plus d’un an et demi, l’enseigne chère à Jean-Louis Maier fut ainsi sollicitée par le Président pour honorer la belle saison de ses joueuses, à la fois championnes d’Europe et championnes de France 2021-2022.

Ce « palmarès absolument unique », valant son pesant d’or, la bande à Amandine Henry, Wendie Renard ou Delphine Cascarino méritait pareille attention.

« On va symboliquement vous remettre un bracelet », complimenta Jean-Michel Aulas, avant de récompenser tour à tour ses protégées. Non sans une mention spéciale à leur coach, Sonia Bompastor, dotée d’un étincelant collier. « C’est bien mérité ! », poursuivit le président, avant d’intimer aux nouvelles venues de faire aussi bien. Et ainsi décrocher de nouveaux bijoux. De quoi prendre goût au succès, et rappeler que les reines du foot sont bel et bien Lyonnaises. Cela méritait bien le lancement d’une collection spéciale dédiée à ces championnes, décidément rayonnantes !

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

Amandine Henry (Olympique Lyonnais Féminin) et Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais

La coach Sonia Bompastor et Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais

Olivier Blanc, dirigeant de l’Olympique Lyonnais Féminin et la coach Sonia Bompastor (Olympique Lyonnais Féminin)

Delphine Cascarino (Olympique Lyonnais Féminin) et Jean-Michel Aulas

Andréa Durozard, Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais entouré de Laura, Arthur, Margaux et Jean-Louis Maier

L’horloger Jean-Louis Maier, Wendie Renard (OL Féminin) et Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais

80 % SUR TOUT

DU 19 AU 23 MARS de 10h à 18h (non-stop) Des produits prestigieux à prix d’usine 19, RUE LITTRÉ  LYON 9E

OL FÉMININ — MAIER JOAILLIER

Vicki Becho, Melvine Malard, Inès Benyahia, Selma Bacha et Delphine Cascarino (Olympique Lyonnais Féminin)

Margaux Uzel Maier (Maier) entourée de Daniëlle van de Donk et Janice Cayman (Olympique Lyonnais Féminin)

Damaris Egurrola (OL Féminin) et Jean-Michel Aulas

Serge Bex (Olympique Lyonnais), Olivier Blanc, dirigeant de l’Olympique Lyonnais Féminin, l’horloger Jean-Louis Maier et Nicolas Chevalier (Maier)

Christiane Endler (OL Féminin) et Jean-Michel Aulas

Griedge Mbock (OL Féminin) et Jean-Michel Aulas

L’équipe Maier

Joséphine Aulas entouré de Laura et Margaux Uzel Maier (Maier)

Ada Hegerberg (Olympique Lyonnais Féminin) et Laura Uzel Maier (Maier)

Eugénie Le Sommer (OL Féminin) et Jean-Michel Aulas

Arthur Maier (Maier Développement) entouré de Eugénie Le Sommer et Dzsenifer Marozsanán (OL Féminin)

SUPERCARS / HYPERCARS / GT

NAISSANCE

02/02/2023 - César chez Fanny Collomb et David Berchoux

DISPARITIONS

Dans nos intentions de prière, Monsieur Daniel Combre, papa de Virginie Jean ; Monsieur James de Missolz, papa de Rodolphe, Cassilda et Geoffroy ; Monsieur Robert Vernet, papa de Dominique et Stéphane ; Madame Marie-Hélène Marze, maman de Patricia, Violaine, Arnaud et Romain ;

Monsieur Ariel Aguettant, ancien PDG du Laboratoire Aguettant ; Madame Martine Bleton, ancienne présidente de Lyon international ;

Monsieur Maurice Debrosse, ancien patron du restaurant La Meunière Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection.

NOMINATIONS

OLIVIA HAMELIN

Après avoir dirigé la communication du Département du Rhône pendant 7 ans, Olivia Hamelin rebondit depuis le 1er mars à la Métropole du Grand Paris présidée par Patrick Ollier. Cette collectivité tentaculaire englobe Paris et 130 communes, soit 209 élus pour 7,2 millions d’habitants. Olivia Hamelin a été nommée directrice de la communication et des relations presse.

FÉDÉRATION BTP RHÔNE

Norbert Fontanel, 59 ans, a été élu le 31 janvier 2023 pour un mandat de trois ans président de la fédération BTP Rhône et Métropole. Il succède à Samuel Minot. Norbert Fontanel a par ailleurs été président de l’Office du Bâtiment, membre de la commission technique de l’UMGO (Union de la Maçonnerie et du Gros Œuvre), président de la chambre de Maçonnerie Béton Armé, et a siégé dix ans à la CCI de Lyon.

ANNIVERSAIRE

Figure tutélaire des Halles de Lyon, et amie de Paul Bocuse, Colette Sibilia a fêté ses 90 bougies, entourée de ses 5 filles.

LE CHEF

BENOIT TOUSSAINT

AU SECOURS DE L’HABIT ROUGE

Hospitalisée en urgence, Huguette, patronne iconique de L’Habit Rouge, a dû laisser portes closes son beau navire intemporel de la rue Lieutenant-Colonel Prevost, dans le 6e.

Texte : Philippe Lecoq - Photos © Fabrice Schiff

Entrepreneurs de travaux publics, élus du conseil départemental et autres fidèles gourmands attachés à la tradition et à la bonne humeur de l’endroit ont fini par se passer le mot. Leur charmante et dynamique mère lyonnaise allait rester un peu plus longtemps que prévu alitée, L’Habit Rouge ne pourrait plus les recevoir pour un bon moment. C’était sans compter sur les amis... Du côté de Solaize, Benoit Toussaint, a décidé de laisser quelques semaines les services du midi de son célèbre et très couru « Chez Paul’O » aux mains de son chef Pierre Simeone pour voler au secours de l’institution.

« Je le fais pour Huguette, elle est comme ma mère », explique cette figure des Toques Blanches Lyonnaises. « Je l’adore, non, je l’aime. Ce restaurant c’est sa vie, cela fait plus de trente-cinq ans qu’elle le tient » « Je ne change rien, je ne viens pas pour cela, les clients sont des habitués, ils doivent retrouver ce qu’Huguette propose d’habitude. Ils retrouveront le chariot des entrées, les grands classiques en plats, et puis ses célèbres tartes maison et autres crèmes caramel »... Chose faite depuis le mardi 28 février 2023 au service de midi. Mais après ? Après le coup de main, coup de cœur de Benoît ? « J’en appelle à mes amis des Toques Blanches, et plus largement à tous les chefs qui apprécient, connaissent et ont envie de s’investir à l’Habit Rouge. Mon intervention est bénévole parce que pour moi il s’agit d’une affaire de famille, mais si un chef veut faire une pige, surtout qu’il m’appelle » conclut Benoit Toussaint. « Il ne faut pas laisser tomber l’Habit Rouge » !

Pour finir sur cette belle histoire de cœur, quelques mots bien écrits d’un habitué du lieu et de Lyon People : « L’Habit rouge, pour la majorité des hommes d’un certain âge, pour ne pas dire d’un âge certain, est un parfum un peu démodé de Guerlain qu’ils ont aimé et pour certains, qu’ils aiment encore. Pour les Lyonnais initiés à la gastronomie dans les années 70, c’est un restaurant, que dis-je ? C’est le restaurant le plus accueillant, le plus convivial de Lyon » dixit Jean-Marc Requien.

César dans les bras de son grand-père Gilles Collomb

Je préfère les produits de ma région

Quand Brigitte achète les légumes de Sébastien, producteur de notre région, elle partage avec lui le goût du bon et du local.

Retrouvez les produits MA RÉGION, SES TERROIRS dans vos magasins et sur vos marchés.

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