LYON PEOPLE Mars 2024

CHARBONNIÈRES

Les 7 Évènements QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

CAFé DES LYONNES

EMMANUELLE JALLIFIER-VERNE

dossier

PARCOURSUP DÉNICHER LA PÉPITE

TRAMWAY DE L’OUEST LYONNAIS

ILS SE BATTENT

POUR SAUVER LEURS MAISONS

Centre

TRAVAILLE QUE VAILLE !

J’ai vécu une époque où l’on ne mesurait pas son temps, une époque où l’on s’épanouissait davantage à son bureau ou dans son atelier que sur les courts de tennis ou à faire la sieste, une époque où lorsque l’on faisait du syndicalisme, c’était le soir et non pas pendant les heures de travail, une époque où les stagiaires ou les jeunes embauchés se défonçaient sans se demander s’ils étaient ou non exploités, une époque où l’on savait qu’en échange d’un salaire on avait des devoirs vis-à-vis de la société qui nous employait, une époque où la retraite était attendue avec angoisse, comme une punition et non avec impatience comme une rédemption...

Aujourd’hui, nos enfants et nos petits-enfants toute honte bue, nous expliquent qu’il n’est pas question pour eux de travailler. Ce qu’ils veulent, c’est tout simple et on se demande pourquoi on n’y a pas pensé plus tôt : c’est gagner le maximum d’argent en ne faisant rien.

Rien d’étonnant lorsqu’on sait que les instituteurs et des professeurs contaminés par le discours soixante-huitard refusaient d’inculquer le goût de l’effort à des générations d’écoliers aujourd’hui sur le pavé, lorsque l’on sait que des intellectuels et des journalistes ont pondu pendant des années bouquins et articles laissant entendre qu’on produirait davantage en travaillant moins, lorsque l’on se souvient que François Mitterrand avait inventé un ministère du temps libre !

Qui a pu croire que l’on pourrait enrichir le plus grand nombre en créant moins de richesse ?

Qui a pu croire qu’on supprimerait la pauvreté en conduisant la France à la faillite ?

Qui a pu croire en un paradis terrestre où l’homme ne serait plus obligé de travailler ?

Ne comptons pas sur Mélenchon, Sandrine Rousseau et leurs amis Verts ou de la gauche « nupéisée » pour les réveiller et leur dire qu’il n’est pas de plus grande satisfaction que le sentiment d’avoir bien accompli son travail et pour leur redonner l’envie de se battre, le goût de l’effort.

Ne comptons pas non plus sur une classe politique d’une lâcheté inouïe qui, depuis plus de 40 ans, n’ose pas reprendre en main l’éducation nationale pour la faire redevenir ce qu’elle fut. Ne comptons pas non plus sur une femme ou un homme providentiel. On a vu ce que cela donnait dernièrement.

Moi, à la place de tous ces jeunes qui, par refus du système, ne veulent pas se commettre dans le travail, j’apprendrais rapido le chinois pour pouvoir communiquer avec leurs futurs maîtres qui les boufferont tout crus dans quelques années...

Jean-Marc Requien

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MARS

8 LA VIE LYONNAISE

16 LA VIE ÉCONOMIQUE

18 LA VIE JURIDIQUE

20 LA VIE POLITIQUE

24 LA VIE CULTURELLE

26 LA VIE COMMERCIALE

28 LA VIE GASTRONOMIQUE

34 DOSSIER SPÉCIAL PARCOURSUP

40 CAFÉ DES LYONNES

EMMANUELLE JALLIFFIER-VERNE

42 STYLE RENCONTRE

44 MEGÈVE PEOPLE

46 STYLE PATRIMOINE L’HISTOIRE DU CASINO DE CHARBONNIÈRES

60 TRAMWAY DE TASSIN PATRIMOINE SACRIFIÉ

68 STYLE GASTRONOMIE

70 PEOPLE SPORT OL — OM

LOU — LA ROCHELLE

74 ZOOM SÉMINAIRES

77 PEOPLE EVENTS

LES 7 ÉVÈNEMENTS

QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER

90 CARNET MONDAIN

Lyonpeople.com n°247 - Mars 2024

Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

Couverture : Jean-Claude et Chantal Schoepen par Alexandre Moulard

Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com

Directeur de la rédaction Marc Engelhard

Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com

Rédacteur en chef adjoint Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com

Journalistes Fanny Suteau, Christian Mure

Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com

Directrice des annonces légales Sophie Bardol - sophie.bardol@lyonpeople.com

Directrice de clientèle Sophia Jeannot - sophia@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43

Directrice du TOP 500 des Lyonnais Clémence Bricon - clemence@lyonpeople.com

Assistante de direction Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com

Assistante commerciale Adèle Rochas - adele@lyonpeople.com

Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com

Photographes Saby Maviel, Jean-Luc Mège, Alexandre Moulard, Karine Bourgain

Didier Michalet, Fabrice Schiff et Lola Pelotier

Ont collaboré à ce numéro Laurette, Alexandra Carraz, Joceline Vidal, Philippe Lecoq, Jacques Bruyas, Franck Girardet, Jean-Marie Nauleau.

Diffusion Agence Coyote Diffusion

Ce magazine est disponible gracieusement en version numérique à partir du site lyonpeople.com

Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 177 160 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.

100 000 lecteurs tous les mois

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Lyon People est certifié par 139, rue Bugeaud - Lyon 6e Tél. 04 72 82 97 78

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P.34

P.84

P.60

P.46

VILLES LES PLUS EMBOUTEILLÉES DE FRANCE LYON SUR LE PODIUM

LAlors que TomTom vient de dévoiler son baromètre 2023 des villes les plus saturées, personne n’est étonné de retrouver Lyon à la 3ème place derrière Paris et Bordeaux, deux villes gérées par une coalition écolo-gauchiste. .

Texte : Marco Polisson – Photos Lyon people

a presse lyonnaise a publié ces chiffres désastreux mais sans en donner la cause. « Les automobilistes ont perdu plus de trois jours dans les bouchons. Une situation qui empire », selon Actu Lyon qui précise : « En moyenne en 2023, les automobilistes ont perdu 89 heures dans les ralentissements à Lyon sur 10 km, soit 3 jours et 17 heures. Sur les 935 kg de CO2 émis par un conducteur moyen sur l’année, 205 kg sont dus aux embouteillages. » rapporte Théo Zuili. Le Progrès consacre une double page à ce phénomène en évoquant le stress que les bouchons génèrent chez les automobilistes, mais avec la même pudeur concernant le diagnostic. Idem pour BFM Lyon qui s’intéresse aux surcouts engendrés par les bouchons : « Sur le trajet type de 20 km par jour (10 km de distance entre le domicile et le travail), la dépense annuelle en carburant est de 751 euros pour les voitures à essence et 639 euros pour les véhicules diesel. Mais respectivement 165 euros et 130 euros sont dépensés pour être simplement dans les bouchons. »

LÀ ENCORE, LE CONSTAT EST FACTUEL, MAIS IMPOSSIBLE DE CONNAITRE LES CAUSES DU PHÉNOMÈNE. ÉTRANGE, NON ?

Si les médias locaux ne le font pas, leurs lecteurs, eux, ne se gênent pas. Il suffit de lire les commentaires postés sur leurs sites web ou leurs réseaux sociaux pour se rendre compte que les Lyonnais ne sont pas dupes de la situation générée par la guerre des écolos contre la voiture. La politique de mobilité désastreuse mise en place depuis 2020 par Grégory Doucet et Bruno Bernard est la première cause de cette aggravation des embouteillages, de la pollution et du stress qu’ils génèrent. La suppression de plusieurs dizaines de voies de circulation dédiées à l’automobile est la première raison de ce phénomène qui impacte tous les habitants de la Métropole contraints de prendre leur voiture depuis la fermeture des parc relais. Les entrées de Lyon que ce soit au Nord (boulevard de Stalingrad), ou au Sud (Gerland) sont entravées par des travaux sans fin. Les ponts ne sont plus praticables à certaines heures de la journée. Les écologistes communiquent à tout va sur la baisse du trafic automobile, mais personne ne vient leur rétorquer qu’avec la réduction drastique des voies, cette baisse n’a aucun impact. La qualité de vie à Lyon ne pas s’améliorer quand on connait leurs projets de fermeture de la Presqu’île et de la rive droite du Rhône.

LES ARTICLES LES PLUS LUS SUR NOTRE SITE WEB

> Catherine C. se fait arracher son Iphone. Apple le géocalise en... (Rubrique : Actualités people lyonnais)

> À Ma Vigne, dans le top 50 des meilleurs bouchons lyonnais (Rubrique : Bars Restaurants)

> Grégory Doucet à la soupe avec les activistes écolos (Actualités politiques)

> Micmac autour des Burgers de papa (Rubrique : Bars Restaurants)

> L’académicien Marc Lambron a perdu sa maman (Actualités people lyonnais)

AGENDA

MARCHÉ DE LA MODE VINTAGE

Samedi 16 et dimanche 17 mars 2024

Le festival historique du vintage en France revient pour 2 jours et transforme la Sucrière en temple du vintage !

NUMÉRO EN PRÉPARATION

SORTIE : MAI 2024

Rédaction : morgan@lyonpeople.com

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CHAMPAGNE-AU-MONT-D’OR CE COLLECTIF S’OPPOSE AU TRACÉ DE LA VOIE LYONNAISE N°4 SANS LE SOUTIEN DE SA COMMUNE

Depuis sa création en octobre 2022, le collectif des « commerçants et usagers de la voirie » de Champagne-au-Montd’Or est vent debout contre le projet de voie lyonnaise numéro 4 que veut imposer la Métropole de Lyon.

L’opposition continue de grandir partout sur le territoire de la Métropole face au projet des voies lyonnaises porté par les écologistes. Après les tensions sur la colline de Fourvière liées au tracé de la VL12, c’est à présent le tracé de la VL4 qui pose un problème à Champagne-au-Mont-d’Or. Cette ligne de 22 kilomètres est censée relier Lissieu à Villeurbanne d’ici 2026, en passant par Limonest, Vaise et le 6e arrondissement.

« Il faut privilégier le bien-vivre ensemble, pas seulement le bien-vivre à vélo »

En octobre 2022, la Métropole de Lyon et la Mairie de Champagneau Mont-d’Or ont organisé une réunion publique avec les Champenois et les commerçants pour présenter le projet de la VL4. Une concertation « rapide et éphémère », où « nous n’avons pas pu débattre ni nous exprimer », s’indigne Martine Lenel, présidente et fondatrice du collectif « des commerçants et usagers de la voirie de Champagne-au-Mont-d’Or ». Le collectif, composé aujourd’hui de 50 membres, a lancé une pétition dans les commerces de la commune et a déjà récolté 4 396 signatures. 2 055 pétitionnaires sont Champenois. « Ce qui représente plus de la moitié des habitants inscrits sur les listes électorales », indique Laurent Michelin, membre du collectif.

UN TRACÉ PROBLÉMATIQUE

Initialement, la voie lyonnaise numéro 4 devait transformer l’avenue de Lanessan en voie à sens unique et supprimer 126 places de stationnement. « Devant l’opposition du collectif, le tracé a été dévié sur le boulevard de la République qui passerait en sens unique. La VL4 reviendrait par la rue de la Mairie, la place de la Liberté et se raccorderait à l’avenue de Lanessan, soulevant toujours

les problématiques de stationnements et de transports en commun », explique la présidente. « En outre, le projet d’aménagement de la montée de Vaise à Champagne (25e RTS) s’apparente plus à une volonté de congestion du trafic qu’à un apaisement de la circulation », ajoute cette dernière. Le collectif reproche à la Métropole sa manière d’opérer, en favorisant uniquement le vélo au détriment de tous les autres modes de transport.

La mise à sens unique du boulevard de la République conduira notamment à un report de la circulation sur les autres axes, et les transports en commun seront automatiquement impactés. « Comment la Métropole va-t-elle obtenir la régularité et la rapidité des passages des bus, sachant qu’ils partageront sur certaines portions une voie unique avec les automobilistes ? », questionne Marie Fontanel, membre du collectif.

La VL4 n’apportera aucune solution aux personnes domiciliées hors de la Métropole qui doivent prendre leur véhicule pour se rendre au travail. « Il faut que celui qui veut prendre son vélo le fasse, mais que celui qui veut prendre sa voiture ou qui n’a pas d’autres choix puisse le faire aussi », insiste Martine Lenel, « on ne substituera pas le passage quotidien de 13 000 véhicules par 13 000 vélos ». Le collectif s’inquiète également du caractère accidentogène que va entraîner le réaménagement de la voirie et demande

que soient diligentées des études d’impact, nécessaires à tout projet. « Nous voulons amener à une réflexion. Le croisement des bus et des vélos en plein milieu de Champagne pourrait engendrer un fort risque d’accidents », souligne Laurent Michelin.

UNE ALTERNATIVE PROPOSÉE

PAR LE COLLECTIF

Le collectif a proposé un parcours alternatif à la VL4, le chemin des Rivières, « plus vert, plus court, moins coûteux et plus sécurisant ». Toutefois, cette option n’a pas été retenue par la Métropole. Le collectif a déposé une requête introductive d’instance au tribunal administratif de Lyon, le 26 mai 2023, en vue d’annuler la délibération portant sur l’approbation de l’aménagement de la voie lyonnaise numéro 4. Le dossier est en cours d’instruction.

« On ne baissera pas les bras, notre collectif est toujours en attente des études d’impact que la Métropole aurait dû fournir à l’appui du projet », précise Martine Lenel. Pour le collectif, réussir une évolution des modes de mobilité nécessite une réelle concertation en privilégiant la recherche de l’intérêt commun. « Le bien circuler et le bien-vivre ensemble s’obtiennent par l’adhésion d’une large majorité de nos concitoyens à des projets discutés et élaborés avec les acteurs concernés », conclut la présidente.

Avenue du 25e Régiment de Tirailleurs Sénégalais (RTS)

Texte

LA VIE LYONNAISE

Laurent Michelin, Martine Lenel et Marie Fontanel du collectif des « commerçants et usagers de la voirie » de Champagneau-Mont-d’Or

VCOUPE DE FRANCE LYON EN DEMI-FINALE

ainqueur de Strasbourg aux tirs au but (0-0, 4-3 aux t.a.b), l’OL s’est qualifié pour les demi-finales de la Coupe de France. Qu’importe le flacon, pourvu qu’il y ait l’ivresse. Alors tant pis si la manière laisse encore à désirer, tout un club se met à vibrer. À rêver aussi, alors que l’OL n’est plus qu’à 90 minutes d’une finale de Coupe de France. D’un Stade de France où naissent parfois les parfums d’Europe. Passées les peurs de la zone rouge, les Lyonnais avancent désormais avec de nouveaux espoirs. Ceux d’un titre, encore inimaginable il y a peu. Pour cela, les hommes de Pierre Sage peuvent remercier leur portier brésilien, Lucas Perri, auteur d’un arrêt décisif lors de la séance de tirs au but, devant un Groupâma Stadium enflammé. Place, désormais, à la frénésie des demi-finales. Rendez-vous le mercredi 3 avril prochain ! MC

MISS & PÂTISSIèRE

La double vie de Coline à la boulangerie-pâtisserie Malatier. En journée, elle s’active en coulisses dans l’atelier de pâtisserie de Sylvain et Mathilde Malatier, rue de Sèze (Lyon 6). Et le soir venu, elle revêt ses, habits de lumière pour répéter ses gammes sur scène. Coline Deana se présente à l’élection de Miss Beaujolais 2024, le dimanche 10 mars à 14h à La Pirogue, rue Montchervet à Saint-Georgesde-Reneins. MP

OSEZ JOSÉPHINE

La veille du bouclage de ce numéro, nous sommes allés casser la croûte avec Christian Mure et Jean-Marie Nauleau dans « la dernière auberge » de Michel Barthod, au 33 rue Molière (Lyon 6). « Osez Joséphine », un resto de broc déjanté avec trois vedettes : Michel, Chateaubriand et Bibiche > Reportage complet sur notre site web et dans le magazine d’avril.

BOCUSE SUR LES PLANCHES

Après le somptueux dîner du centenaire (lire page 30), séquence plus légère avec la pièce de Philippe Bulinge, intitulée « Monsieur Paul », librement inspirée de la vie du chef de Collonges. Une grande première pour les équipes de Vincent Le Roux qui se jouera à guichets fermés, mardi 9 avril.

SÉCURITÉ DES MAIRES

Réunie le 27 février 2024, la commission mixte paritaire (CMP) est parvenue à un accord sur la proposition de loi renforçant la sécurité des élus locaux et la protection des maires, déposée au Sénat dès le 26 mai dernier par François-Noël Buffet, et cosignée par près de 200 sénatrices et sénateurs. Le congrès des maires du Rhône se tiendra le 18 mars à Caluire & Cuire, chez Philippe Cochet

BIB GOURMAND X 2

Dans le millésime Michelin 2024, 56 nouveaux restaurants sont récompensés d’un Bib Gourmand. On parle ici de savoureuses adresses qui proposent de se régaler avec un repas complet (hors boisson) autour d’une quarantaine d’euros – une aubaine par les temps qui courent. Pour Lyon, les nouveaux élus sont Siprès (Lyon 7) et Le Cochon qui boit (rue Royale).

LES PETITS-DÉJEUNERS DE L’ÉCONOMIE X 100

Après Georges Fenech (n°99), Christophe Guilloteau aura l’honneur d’animer le 100ème petit-déjeuner de l’Economie organisé par l’ancien député Marc Fraysse, l’association France Unie et la société Capzen Services. Le président du Département du Rhône planchera dès potron-minet, vendredi 22 mars à 8h précises dans les salons de l’hôtel Métropole (Lyon 4).

OURS DE LA COM X 4

Pour sa quatrième édition, les OURS de la com souhaitent récompenser, promouvoir et mettre en valeur l’expertise communication de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les lauréats seront dévoilés lors de la cérémonie devant un parterre de 250 professionnels, le mardi 19 mars 2024 à la Chapelle de la Trinité (Lyon 2). Textes : Morgan Couturier et Marco Polisson –Photos Damien LG / OL et DR

NOUVEAU LEXUS

LBX

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LA CRISE DE L’IMMOBILIER

COMMENT LES ÉCOLOGISTES LYONNAIS AGGRAVENT

L’heure est grave pour le « secteur immobilier ». Et derrière ce vocable anonyme se cachent des particuliers et des professionnels qui se retrouvent dans des situations financières difficiles. Ils sont agents immobiliers, notaires, artisans, publicitaires, architectes, ou travaillent pour des promoteurs qui n’arrivent plus à écouler leur stock.

Texte

: Marco Polisson – Photo © Lyon People

Pour ma part, je pense à Franck, un ami très proche, courtier en crédits immobiliers depuis une dizaine d’années et dont la société de courtage a été contrainte de fermer ses portes à la fin de l’année. À 45 ans, il a dû se réinventer une nouvelle vie professionnelle après avoir gagné l’équivalent d’un SMIC mensuel sur le dernier exercice. Mais son histoire est inaudible d’Emmanuel Macron et de ses ministres, qui se réfugient derrière deux facteurs : la hausse des taux et la frilosité des banques. Mais c’est loin d’être complet, surtout à Lyon, où la crise est consciemment aggravée par les exécutifs écologistes de la mairie centrale et de la Métropole avec l’encadrement des loyers, mais pas que. Une situation dénoncée par les professionnels de l’immobilier : « C’est avec une profonde colère que l’UNPI 69, l’UNIS Lyon Rhône, la FNAIM du Rhône et le SNPI constatent que la Métropole de Lyon, malgré leurs nombreuses mises en garde, poursuit sa politique d’encadrement des loyers. Pour la deuxième année, un arrêté préfectoral relatif à la fixation des loyers de référence, des loyers de référence majorés et des loyers de référence minorés dans les communes de Lyon et de Villeurbanne a été pris. »

SELON LA FNAIM DU RHÔNE, 9000 LOGEMENTS SONT SORTIS DU MARCHÉ DEPUIS LE BLOCAGE DES LOYERS.

Car cet « encadrement » qui a totalement déstabilisé et asséché le marché locatif a été mis en place de la manière la plus floue possible (les rues concernées ne sont pas bornées) et ne tient pas compte des lourds travaux de rénovation énergétique engagés par des propriétaires. Qui sont contraints de sortir du marché leurs appartements non rénovés, aggravant ainsi la crise du logement. Nous vous parlions également en septembre de ces petits investisseurs qui ne parviennent plus à rembourser le prêt de leur appartement locatif depuis la baisse du loyer imposé par les écologistes : je pense notamment à Bérangère. Le montant du loyer est désormais inférieur à sa mensualité bancaire. Elle va être contraindre de revendre, mais les acheteurs — faute de prêts — ne sont plus au rendez-vous. Les investisseurs non plus, surtout à Lyon, du fait de l’encadrement des loyers et de l’IFI, mais aussi à cause de l’insécurité galopante et de

l’impossibilité de circuler dans des conditions acceptables. Sans oublier le coût des parkings, l’arrivée des voitures mouchardes LAPI et la discrimination au stationnement, nouvelle lubie écologiste. La suppression de la seconde vignette a également fait fuir de nombreuses familles du centre-ville de Lyon.

BÉRANGÈRE, FRANCK... VOILÀ DES EXEMPLES CONCRETS DE VICTIMES DU DOGMATISME

ÉCOLO.

Nous sommes heureux de ne plus être seuls à dénoncer, depuis 2020, cette « absurdie » Témoins des effets pervers de cette politique d’encadrement des loyers, Sylvain Grataloup, Président de l’UNPI 69, Patrick Lozano, Président de l’UNIS Lyon Rhône, Pascal Pancrazio, Président de la FNAIM du Rhône et Alain Dufoux, Président du SNPI, s’interrogent : « Comment est-il possible que la Métropole de Lyon maintienne un tel système techniquement erroné et dont l’inefficacité à l’aune d’une justice sociale que les bailleurs privés est avérée ? ». Et dont l’inefficacité sur le terrain est criante en sus d’être injuste.

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RÉUNIS DANS DE NOUVEAUX LOCAUX, LEASE PROTECT FRANCE ET VIGIFRANCE SÉCURISENT LES ACTIFS DE LEURS CLIENTS

Entités commerciales du groupe marseillais Finalease Group Security, les agences régionales de Lease Protect France et Vigifrance mutualisent leurs savoir-faire depuis le rachat de cette dernière. Complémentaires, les deux sociétés spécialisées dans les solutions de sécurité, ont ainsi décidé de se réunir en de mêmes locaux, basés à Villeurbanne.

Àphilosopher sur le présent et à se projeter un peu sur l’avenir, il serait parfois bon de s’inspirer de cette formule sacrée du positivisme : l’ordre pour base et le progrès pour but. Mais à mesure que ce dernier s’étend dans leurs couloirs, Lease Protect France et Vigifrance n’auront bientôt que faire de ces préceptes. Parce qu’à leur façon, les deux entités sont d’ores et déjà parées pour voir l’avenir. Côté face, Lease Protect France et ses solutions de lutte contre la démarque inconnue, à savoir ces pertes de marge liées aux vols et autres mauvaises gestions des stocks. Côté pile, Vigifrance et ses produits de télésurveillance et vidéosurveillance. De fait, lorsque Vigifrance vint à être rachetée en 2021 par Lease Protect France, le package détenu par la holding Finalease Group Security forma de suite un ensemble complémentaire, où mutualiser les ressources mène à plus de synergies, d’efficacité logistique et donc de délais de maintenance plus performants. Pour autant, pas question de fusionner. Les deux entités commerciales fonctionnent désormais main dans la main. En leur nom propre, mais avec cette force de coalition conduisant à un fort développement de leurs chiffres d’affaires respectifs. Si bien que la seule année 2023

Texte : Morgan Couturier – Photos © DR

permit à Vigifrance de présenter un bilan de 2M€ quand sa consœur affichait 1,7M€, au bénéfice du recrutement de nouveaux clients.

“AUJOURD’HUI, ON A DES LEVIERS DE CROISSANCE À TOUS LES NIVEAUX”

Une démonstration efficace d’un regroupement, dont l’illustration la plus marquante dans la région, s’esquisse depuis le 21 février dernier, dans l’inauguration de bureaux communs de 585 m2, sis au 35 rue Alfred Brinon (bâtiment A), à Villeurbanne. Une obligation, car les sociétés et leurs effectifs n’ont de cesse de grossir. Place à des locaux plus fonctionnels où les matières grises se joignent dorénavant à la construction de stocks et à l’expansion d’innovations technologiques. De bon augure pour la suite, alors qu’accaparer des parts de gâteau dans un tel marché ultra-concurrentiel permet de gagner en crédibilité. « Les deux sociétés confondues, on doit déjà être à 3500-4000

clients dans la région », dévoile le directeur régional d’exploitation, Jérémy Benaich, alors que 2024 doit introduire une « nouvelle phase de croissance ». Un millésime rondement choisi, tandis que Vigifrance souffle ses 20 ans ce 10 mars 2024. Ajouté à cela de nouveaux espaces, et voilà ce couple régional prêt à conquérir de nouvelles contrées. « Aujourd’hui, cela nous permet de bénéficier d’un grand showroom pour accueillir des clients ou même des collectivités et de réaliser des démonstrations en direct », poursuit Jérémy Benaich, déjà ravis de compter dans ses partenaires, de grands noms tels que l’OL Business Team, Onyx ou Axédia. Un échantillon de savoir-faire, dont le contenu impressionne une fois devant les yeux, alors que ces services s’adaptent facilement aux besoins et aux budgets. Tous ont leur charme et leur efficacité. Dans l’industrie, la vente ou même l’agriculture, les bénéfices sont nombreux, que Lease Protect France et Vigifrance se feront désormais de concert, un plaisir de sécuriser.

> Plus d’infos sur www.leaseprotect.fr et www.vigifrance-securite.fr

BARBARA LÉONARD PROFESSION DÉTECTIVE

Vous connaissez un détective ? Moi oui. Une détective. Barbara. Mais je ne vous montrerai pas sa trombine, imaginez qu’un jour elle vous suive... j’aurais juste spolié son identité. Plus sérieusement, vous devriez avoir le 06 de Barbara dans vos contacts. Car c’est fou l’étendue des services qu’elle peut vous rendre... Des services recevables en justice, ce n’est pas rien.

Texte : Philippe Lecoq – Photos © Alexandre Moulard

Vous êtes chef d’entreprise, responsable RH, vous avez des doutes sur un arrêt maladie longue durée, vous êtes DAF et courrez après un gros impayé suspect, ou encore vous êtes mari ou épouse, vous venez de divorcer et votre ex a organisé son insolvabilité ? Vérification de CV, respect des clauses de non-concurrence, enquête financière, enquête sur des vols, et même client mystère... Barbara Léonard est là. Créatrice de l’agence « Quaeritas », elle s’est lancée après un long parcours dans l’hôtellerie qui lui a beaucoup appris. Appris sur la vie de chef d’entreprise – elle a tenu deux hôtels simultanément – un non loin de Lyon, l’autre à Annecy – avec parfois des salariés indélicats ;

appris sur la relation clients avec des rêveurs qui « oublient » de payer leurs nuitées ; appris aussi sur les jeux de rôles puisqu’un directeur d’hôtel « entre parfois en scène » quand la situation l’oblige... L’hôtel c’est aussi la discrétion, voire le secret. L’hôtel c’est enfin le service apporté aux autres, à l’autre, avec un C majuscule au mot client. Bref, au bout d’une vingtaine d’années Barbara vend ses deux hôtels. Et comme elle ne « sait pas rester inactive », elle choisit vite de « faire quelque chose qui me plaise vraiment ». Et là, malgré ses quatre enfants, son mari avec un job chronophage, elle se forme pendant deux ans au métier de détective. Direction Montpellier, à l’IFAR, une des deux écoles françaises de

ce métier mal connu. Pourquoi ce choix ? « J’aime l’ordre, le respect de la loi, et je déteste l’injustice », plaide Barbara. Entendez par là que si vous êtes la victime d’un préjudice, quel qu’il soit, elle volera avec plaisir à votre secours. Parce que c’est dans ses gènes de lutter contre les contrevenants, les mauvais payeurs, les mauvais coucheurs, les menteurs. En plus, elle adore le droit, matière noble qu’elle trouve « passionnante » et dont elle se plait à suivre la moindre évolution de texte, une sorte de « veille législative ». Et enfin, comme évoqué un peu plus haut, puisqu’elle ne déteste pas « jouer un rôle », « monter un scénario », ce métier était fait pour elle.

Juste un aparté sur son job. Quand elle est en « filoche » comme dirait un lieutenant de police, Barbara se « dé-silhouette », entendez par là : elle ne ressemble à rien. Mieux, elle sait changer d’aspect ou d’apparence en un tour de main. Les cheveux en vrac deviennent chignon, ou se dissimulent sous un foulard, la veste est réversible, les lunettes apparaissent-disparaissent... « C’est du théâtre » s’amuse-t-elle, dans la mesure où il est possible de s’amuser à planquer cinq ou six heures dans une voiture, avec une histoire toute prête à raconter au cas où quelqu’un viendrait à trouver louche ce stationnement longue durée. Son métier c’est donc l’info. Et le renseignement. Pas comme un policier ou un journaliste, ni même comme les détectives des séries américaines pour lesquels tout est permis, mais comme cela se fait en France, dans un cadre légal très strict déterminé par le code de sécurité intérieure. Et le renseignement, elle le trouve souvent sur les réseaux ou sur internet, les « sources ouvertes » dit-elle. À part les grands pros de l’escroquerie, chacun d’entre nous laisse sans le savoir bien trop de traces sur la toile. Si elle fait chou blanc sur les réseaux ? Pas de problème, Barbara utilise les services de sociétés d’enquête civile, ou autres sociétés privées d’informatique. Mais elle ne joue jamais avec le respect de la loi, afin de conserver jalousement les trois agréments qui lui permettent de travailler. « Si on me demande de retrouver quelqu’un – un parent disparu par exemple – et que je le retrouve, je lui donne une lettre de la personne qui la recherche et me photographie lui donnant cette lettre. Pas plus. Disparaître est un droit en France si l’on est majeur ». Si elle retrouve un débiteur, ce n’est pas elle qui ramènera l’enveloppe triomphante à son client, mais l’huissier de justice, profession avec laquelle elle travaille au quotidien. Comme les avocats. Qui sont souvent ses clients pour leurs clients. « Souvent des entreprises pour l’instant », admet-elle. Pour mieux la connaître, ou du moins son job, allez chercher son profil sur LinkedIn. Elle y donne chaque jour ou presque un cours de détective en quelques mots. Étonnant, vous verrez.

Barbara Léonard

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Une trentaine de maires et d’élus d’opposition ont décidé de se réunir devant la mairie d’Oullins pour manifester contre les « agissements incontrôlables » de la Métropole de Lyon.

AMétropole de Lyon

NOUVELLE FRONDE DES MAIRES CONTRE LES ÉCOLOGISTES

lors qu’Oullins et la Métropole de Lyon s’écharpent sur le tracé de la voie lyonnaise numéro 6, une trentaine de maires ont souhaité apporter leur soutien au maire Jérôme Moroge et dire « stop à la Métropole autoritaire » en l’interpellant sur son absence de dialogue. Déjà, en 2021, de nombreux maires de la métropole s’étaient retrouvés clandestinement dans les salons de l’Auberge Fond Rose à Caluire à l’invitation de Philippe Cochet. Au menu des discussions qui avaient rassemblé des élus de tous horizons politiques (divers droite, Synergie, Les républicains...), les relations avec le président Bruno Bernard et ses vice-présidents écologistes et d’extrême gauche. Trois ans plus tard, ils se sont à nouveau réunis mercredi 7 février 2024, sur le parvis de l’hôtel de ville d’Oullins-Pierre Bénite, afin d’afficher leur désolation devant « l’autoritarisme » des écologistes. Un site loin d’être anodin, tant la commune pilotée depuis le 6 janvier 2024, par Jérôme Moroge, subit actuellement les affres de la politique des Verts. En cause la menace de la mise à sens unique de la Grande Rue d’Oullins, un scénario que la Métropole de Lyon tend à favoriser et à mettre en œuvre au plus vite. Le président écologiste prévoit en effet « la création d’un couloir bus-vélo sur la Grande rue pour améliorer la performance des bus et la sécurité des cyclistes », explique ce dernier sur Twitter, à l’heure d’initier des « expérimentations ».

Aucun maire ne supporte que les écologistes prennent des décisions dans leur propre commune sans avoir été au préalable concerté et écouté.

Le chantage de la Métropole face à la désapprobation du maire d’Oullins. Une soi-disant phase de tests que réfute le maire d’Oullins, lequel n’a pas hésité à prendre deux arrêtés successifs pour suspendre les travaux... débutés sans concertation par la Métropole de Lyon. « À un moment, on a l’impression que la Métropole veut agir très vite pour réaliser ses travaux alors qu’il y a aucune urgence », a ainsi évoqué le maire d’Oullins-PierreBénite, au micro de BFM TV, pointant également un chantage des élus écologistes et des menaces visant à ne plus verser un centime pour les prochains travaux de voirie de la commune. « Le scénario de la Métropole de Lyon, favorisant la performance des bus et la sécurité des cheminements cyclables, a reçu 54% d’approbation », se défend Bruno Bernard, malgré l’existence de nombreuses pétitions contre son projet, dont une mobilisant près de 4 400 signataires. Plus encore, alors que la commune oullinoise profite depuis peu du prolongement de la ligne de Métro B, la municipalité avait réclamé d’attendre les premières conclusions de cette installation avant d’avancer de nouveaux travaux. Celle-ci a alors décidé de réfuter, au moins temporairement, tous les scénarios de transformation imaginés par la Métropole, les scénarios retenus paraissant toutefois bien trop pro-cyclistes et piétons pour être imaginés par des commerçants, majoritairement opposés à ces projets. Mais Bruno Bernard veut passer en force, ce qui

exaspère les maires des communes impactées, nombreux, déjà, à pointer le « refus de dialogue et d’écoute » des écologistes, au même titre que leur « dogmatisme » et leurs travaux forcés, notamment à Tassin. « Rendez le pouvoir aux maires », ont ainsi exposé ces derniers, le long d’une large banderole. Après les réunions publiques pour le moins houleuses, le lancement de la plateforme faitesvosvoeuxpour2024 et la formulation de vœux particulièrement acerbes à l’encontre des Verts, l’affrontement prend une tournure plus agressive. Pour quelle conclusion ? Réponse en mars 2026.

“Depuis 2020 c’est la fin du modèle à la lyonnaise où toutes les collectivités savaient travailler ensemble pour l’intérêt général. Avec l’arrivée de l’ext-gauche EELV-NUPES les territoires subissent des décisions dogmatiques contre la volonté des Maires.”

Renaud Pfeffer, maire de Mornant

Texte : Morgan Couturier avec MP – Photo © DR

VŒUX DE CHRISTOPHE GUILLOTEAU

LE DÉPARTEMENT DU RHÔNE DOIT SE SERRER LA CEINTURE

TROUVER L’ÉQUILIBRE ENTRE LES DÉPENSES ET LES RESTRICTIONS

« Il y a des choses que l’on ne touchera pas. Le social, par exemple, ne sera pas impacté. C’est l’essence même de notre département », a promis le président, ce dernier mentionnant un soutien élargi en faveur de l’agriculture, en témoigne la participation de sa collectivité à la rénovation de l’abattoir de Saint-Romainde-Popey, près de Tarare. « On va quand même investir beaucoup. C’est une espèce de paradoxe », a poursuivi Christophe Guilloteau, dont les fonds disponibles doivent également permettre d’investir en faveur des routes du territoire et de financer des plans collèges neufs, avec deux nouveaux établissements, à Limas et à Annemasse.

Esquisse du futur collège Jacques Chirac, à Limas

Contraint de jongler avec un budget resserré, le président du Département du Rhône s’attend « à une année difficile financièrement ». La mine anxieuse, l’élu promet toutefois de continuer à investir autant que faire se peut.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Lyon People

Quand l’appétit va, tout va. Il en va sûrement de même avec l’argent. Mais lorsque les deniers viennent à manquer ou à se raréfier, force est de constater que le moral aussi, vient à chuter. Alors, les priorités viennent elles, sont chambardées. De fait, si Christophe Guilloteau dut se résoudre à formuler ses vœux de manière « un peu décalée », le président du Département du Rhône semble avoir d’autres priorités. Plus estimables. À commencer par l’équilibre de ses comptes, alors que le Département du Rhône s’attend à une « année extrêmement difficile ». « Jamais, nous n’avons été obligés de faire autant de choix sur les investissements », exposa le locataire de l’Hôtel du Département, contraint et forcé de s’adapter à « une baisse énorme des recettes » et par ricochet, de fixer un cap « de 10 millions d’euros d’économies ». La cause ? Une trésorerie amputée de recettes fiscales (1,5M€

de TVA en moins), de droits de mutation immobilière (DMTO) à cause de la crise de l’immobilier et une masse salariale en nette augmentation (+5,6M€, ndlr). Sans oublier une crise covid, dont les conséquences laissent encore de larges plaies, estimées à 14M€. « On a déjà diminué le train de vie de la maison. On va chercher des économies de partout », a ainsi avancé Christophe Guilloteau, prenant l’exemple de sa flotte automobile, où pour la première fois, le Département du Rhône s’est résolu à acheter un véhicule d’occasion. « Et pas une grande marque », a-t-il précisé, dans un soupçon d’humour. Une note d’optimisme dans un plan de bataille où l’institution départementale n’entend pas fermer à double tour, les vannes de l’investissement.

« La population du département augmente, quand celle de la métropole de Lyon diminue »

« On est un des rares départements à ne pas avoir d’internat public. On travaille avec le Ministère sur le sujet. Je pense que l’on va y arriver. Sur la partie haute de département, il y a des collèges où l’on a de la place. Je pense que l’on aura une réponse du Ministère de l’éducation nationale fin mars », a-t-il ajouté, se félicitant au passage, des quelque 2 millions de repas servis chaque année dans les écoles. Des plats équilibrés, distribués contre la modique somme de 2€, que le président du Département aspire à conserver, en dépit de la conjoncture actuelle et d’une « population en hausse, quand celle de la Métropole diminue ». Il n’empêche, la hausse du foncier laisse l’intéressé devant de rudes perspectives, et un nouveau millésime où « construire est de plus en plus difficile ». Gage à celui qui occupe aussi la casquette de président de l’OPAC et au Département du Rhône de fixer le cap pour l’année à venir et de trouver la juste balance entre économies et investissements. Le Président promet néanmoins d’anticiper, car l’avenir s’annonce sombre. D’ordinaire jovial, Christophe Guilloteau a ainsi laissé échapper une pointe d’inquiétude. « On dit que l’année 2025 sera encore plus difficile », formula-t-il. L’avenir le dira. En attendant, l’élu républicain n’entend rien lâcher.

PIANO À LYON

WILLIENCOURT, MALOFEEV ET GASTINEL

Piano à Lyon termine sa saison sur les chapeaux de roues. Avant de dévoiler le menu de sa vingtième édition, la programmation musicale dédiée au piano a concocté trois rendez-vous à marquer d’une pierre blanche.

Musicien aux multiples centres d’intérêt, Tanguy de Williencourt est un pianiste aux ressources illimitées dont le jeu orchestral exprime toutes les facettes du clavier. Les 11 et 12 mars, dans l’intimité du Musée Couty, il interprète Beethoven, Liszt et Ravel, une belle occasion d’apprécier toute la palette de son art quintessencié.

Le 7 avril, c’est au tour du transcendant virtuose Alexander Malofeev de faire ses débuts dans la grande salle de l’Opéra. À 22 ans, le prodige habitué du Festival de la Roque

d’Anthéron et de la « Folle Journée » nantaise, impressionne par son exceptionnelle maturité musicale et l’originalité de ses programmes qui couvrent quatre siècles de musique, comme en témoigne son récital conjuguant dans un même élan le répertoire baroque et le grand romantisme slave de Scriabine et Rachmaninov.

Les années de partage entre la violoncelliste Anne Gastinel et la pianiste Claire Désert n’ont pas émoussé leur enthousiasme pour le répertoire chambriste qu’elles défendent toujours avec bonheur. Des instants de musique pure sont à partager avec ce duo de rêve, le 19 juin, toujours à l’Opéra, dans des œuvres de Chopin et Grieg.

Réservations au 04 78 47 87 56 et sur www.pianoalyon.com

Lieux des concerts : Opéra National de Lyon, 1 place de la Comédie – 69001 Lyon & Musée Jean Couty, 1 place Henri Barbusse - 69009 Lyon

À LIVRES OUVERTS

“LE VIN DES POILUS”

de Éric Corbeyran et Lucien Rollin

La vallée de la Marne dans la guerre infernale de 1914- 1918 est un mouroir de glaise pour des milliers et des milliers de jeunes hommes. En attendant de remonter au front et d’aller esquiver une mort pourtant si proche et assurée, les hommes boivent... Les gradés du vin de Bourgogne et les « poilus » de la piquette... Alors un de ces gaillards, Gaston, interpelle le « mercanti » le marchand civil de denrées pour améliorer l’ordinaire des « poilus » et leur éviter le noah ou « vin qui rend fou »... alors que si près de ces champs morbides, dans des caves épargnées sommeille le champagne, le nectar des dieux. In vino véritas... pas sûr... Cet album est le quinzième bijou de la série Viniféra.

Éditions Glénat-BD Collection Viniféra / 48 planches / 14 ,95 €

“FAUX À MOURIR” de Gilles Pascal

Un romancier prétend toujours que son œuvre n’est pas autobiographique, mais chaque page, la plupart du temps, transpire le vécu où le fantasme de l’auteur et Gilles Pascal ne déroge pas à cette règle. Déjà dans son premier roman paru voici vingt ans « la philosophie du rappala », Gilles Pascal évoquait une vie antérieure de juge du tribunal de commerce et maintenant, artiste reconnu des cimaises lyonnaises, il échafaude une histoire d’un vieux peintre convertissant son infirmière en modèle, manipulé par la matière charnelle et spirituelle du dit modèle, devenant un faussaire aguerri dans un monde où perversion rime avec passion... C’est foisonnant de personnages comme de situations et Gilles Pascal a ressuscité, à sa manière, les « romans vrais » qu’affectionnait tant André Mure.

Éditions Mémoire des Arts / 214 pages / 19 €

Photos © JB Millot et Xenie Zasetskaya

Textes : Jacques Bruyas

“EN PREMIÈRE LIGNE” de Thierry Renard

Conversations avec Christophe La Posta, ce livre est une somme autant poétique que sur la poésie et nous offre un riche portrait de cet exceptionnel auteur, tout en chair comme esprit qu’est Thierry Renard, initiateur et organisateur du « Printemps des Poètes » en notre Région, éditeur infatigable, fondateur-animateur de l’espace Pandora et surtout auteur prolixe. Thierry Renard n’écrit pas de la poésie comme ces aimables versificateurs du dimanche, il est la Poésie, la transpire, l’exhale, la crie, l’invite à la révolte comme quelque démiurge interpellant les feux de l’enfer ou de la jouissance de la vie... Ce livre est un remède pour nos existences bousculées, un baume pour nos cœurs, un antidépresseur pour nos âmes.

Éditions LA Rumeur Libre / 288 pages / 18 €

“LE PENDU DE LA TÊTE D’OR”

de Bernard Jadot

Pour ce printemps 2024, le romancier, auteur dramatique et comédien, Bernard Jadot, propose un nouveau roman, « Le pendu de la Tête d’Or » dans l’esprit de ces précédents polars. L’action de ce thriller psychologique débute derrière la superbe porte des Enfants du Rhône. Des meurtres, coup sur coup, des quatre responsables d’une secte comme hélas il en existe. Crime crapuleux ? Vengeance ? Un ou plusieurs assassins ? Le commandant Gilles Devina, à six mois de la retraite, et l’inqualifiable capitaine Alexandra Lacoste, son adjointe, vont entrer dans ce mortel guêpier et mener une enquête peu banale... Après « Dix petits meurtres au GratteCiel » et « Meurtres en série à l’Université », Bernard Jadot exulte dans le crime entre l’écriture de deux pièces de théâtre. Éditions du Poutan /200 pages / 16 €

WESTFIELD LA PART-DIEU

UN LIEU DE VIE QUI REINVENTE LE VIVRE ENSEMBLE

Au fil du temps, Westfield La Part-Dieu est devenu un véritable centre de destination aux évolutions permanentes, où se mêlent shopping, restauration, loisirs et culture. Et cette année encore, de nombreuses enseignes verront le jour.

Passage incontournable pour les familles le week-end, pour le déjeuner des actifs, lieu de rencontres pour les jeunes... Chacun peut y trouver l’activité de son choix. Westfield La Part-Dieu propose une offre diversifiée unique dans toute la Région, réunissant les plus grandes marques, les concepts les plus plébiscités, à travers 289 commerces.

AU PLUS PRÈS DES TENDANCES

Située au pied de la Tour Crayon, l’extension de la « Lanterne » dispose d’enseignes mode premium, comme Maje, Claudie Pierlot et Dior, mais aussi de boutiques d’accessoires avec Jimmy Fairly. Le centre commercial propose aussi des boutiques incontournables au plus proche des tendances, telles que Stradivarius, The North Face, Snipes ou encore les Galeries Lafayette. L’offre est large, il y en a pour tous les goûts.

Texte : Fanny Suteau - Photos © Jérémie Morel et DR

Après avoir notamment ouvert près de 30 enseignes ces 18 derniers mois, dont la marque Jack and Jones, le store gourmand Lolly’s et ses 800 références de bonbons, la marque de bijoux Diamanti Per Tutti, Dan John et un second JD Sport, mais aussi des marques éthiques comme WOP et Cent façons, Westfield La Part-Dieu s’apprête à accueillir de nouvelles enseignes en 2024. Les visiteurs peuvent dès à présent découvrir la boutique de cosmétiques naturels pour homme Horace. Ils pourront bientôt retrouver la marque de nutrition sportive BioTech (fin avril), Poltronesofà (en mai), et en juin, les boutiques Skechers et Sixth June.

LIEU RÉFÉRENCE DES FOODIES

Destination lyonnaise incontournable, Westfield La Part-Dieu a tenu à apporter un grand soin à la diversité et à la qualité des enseignes de restauration proposées.

Les visiteurs peuvent venir manger dans l’espace des Tables au niveau 3, du lundi au dimanche : produits frais de qualité, bio, « fait maison », recettes sans gluten et vegan. Le centre répond aux nouvelles attentes de ses visiteurs et devient une place forte de la « food » et des expériences de partage associées. Très attendu, Quick a récemment fait son apparition, tout comme Moonbo pour une pause gourmande.

Et le centre continue de développer son offre avec l’arrivée prochaine de deux nouvelles enseignes : Sushi Way (en juin) et le restaurant mexicain Nachos (cet été). Avec les beaux jours à venir, les visiteurs pourront apprécier les nombreuses terrasses des restaurants au niveau 3, mais aussi le Westfield Rooftop et sa vue imprenable sur la ville. L’espace, situé au niveau des Tables, est composé d’une fresque monumentale de 758 m2, réalisée par l’artiste lyonnais Thomas Lateur

UN CENTRE FAMILIAL AUX MULTIPLES LOISIRS

Le centre continue de séduire les visiteurs en développant également plusieurs espaces de loisirs. La Tête dans les Nuages, leader français du jeu vidéo d’arcade indoor, a ouvert fin 2023 sur une surface de 2 200 m2 L’espace accueille les visiteurs avec plus de 90 jeux vidéo d’arcade, comprenant notamment toutes les nouveautés du moment, des exclusivités, des attractions à sensations mélangeant réalité virtuelle et roller coaster, un théâtre 3D interactif et un bowling.

Les visiteurs peuvent aussi profiter de la salle d’escalade Hapik. Plus de 700 m2 d’espace, accessible dès 4 ans : des murs d’escalade de 8 mètres de haut, un parcours d’acrobranche extérieur géant au milieu des massifs végétalisés du centre, un espace « première grimpe » et un espace snacking sur la terrasse sont à découvrir.

Enfin, le cinéma UGC Ciné Cité Part-Dieu, composé de ses 18 salles, vous accueille toute la semaine pour vous faire découvrir les derniers films à l’affiche.

UNE DESTINATION CULTURELLE

Depuis la création de la Lanterne, le centre Westfield La Part-Dieu se positionne comme un acteur engagé sur son territoire, à travers le développement de projets culturels ambitieux et propose des animations culturelles tout au long de l’année.

En 2024, le centre continuera à surprendre ses visiteurs. En mars, il révèlera pour une durée d’un an une œuvre magistrale, réalisée par Adélaïde Ferriot, en partenariat avec le Mac Lyon. Un appel à projet sera également lancé à la fin du premier trimestre pour une exposition dans la Lanterne. Enfin, plusieurs concerts y sont régulièrement organisés avec des artistes de dimensions nationales. En septembre, Westfield La Part-Dieu accueillera également un concert de l’Auditorium National de Lyon.

LES ÉVÉNEMENTS DU CENTRE EN 2024

Véritable lieu de vie des Lyonnais, le centre propose tout au long de l’année des événements et activités inédites pour faire vivre des expériences extraordinaires à ses visiteurs. En ayant pour objectif de devenir une référence en matière d’événements durables du 13 au 20 avril, Westfield La Part- Dieu organisera pour la seconde édition le Westfield Good Festival, ayant pour ambition de rassembler les enseignes et les citoyens autour du thème de la consommation responsable. Un événement convivial composé de stands d’informations et d’ateliers autour du mieux consommer. Le 13 avril, un défilé de mode avec des collections écoresponsables des enseignes se tiendra dans la Lanterne.

En tant que « Supporter Officiel » des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, Westfield La Part-Dieu souhaite devenir une destination sportive incontournable, démocratiser et promouvoir la pratique sportive pour la rendre accessible à tous. Ainsi, le centre accueillera la tournée « The Place to Play », les 24 et 25 mai. Au programme : démonstrations sportives, animations, jeux et billets pour les JO à gagner.

UN EMPLACEMENT IDÉAL

L’heure est à la multi modalité, à l’accessibilité, à la facilité... Les réseaux de transports actuels convergent tous vers le centre pour offrir le meilleur choix possible à ses visiteurs : à pied, à vélo, en voiture, en tram, en métro, en bus. Westfield La Part-Dieu dispose par ailleurs de parkings à vélo avec 250 places disponibles.

Du shopping aux restaurants, en passant par les loisirs, Westfield La Part-Dieu est plus que jamais une destination où il fait bon de partager un moment de vie.

Centre commercial Westfield La Part-Dieu 17, rue du Dr Bouchut - Lyon 3e www.westfield.com/france/lapartdieu

PELEN

LE CHOCOLAT AU GOÛT UNIQUE

L’artisan-chocolatier crée son propre chocolat à partir d’une sélection de fèves de cacao, qu’il transforme lui-même sur l’ensemble de ses créations. Pour Pâques, Arnaud Pelen et sa brigade ont imaginé un univers enfantin, tout en fantaisie, pour croquer la vie à pleines dents !

Depuis la Saint-Valentin, les chocolatiers s’activent pour préparer Pâques. Toujours avoir une longueur d’avance sur le temps présent, tel est l’adage de la profession... Dans l’atelier culinaire Pelen, les créations vont bon train. « Les premières idées et essais ont germé mi-février. Désormais, place à la fabrication », s’enthousiasme le patron, Arnaud Pelen. Installé à Lyon depuis 1934, Pelen est l’un des plus anciens chocolatiers de France à transformer luimême ses fèves de cacao en chocolat. Finement sélectionnées parmi sept variétés du monde entier (Venezuela, La Trinité, Indonésie, Madagascar, etc.), les fèves sont torréfiées dans les mêmes machines qu’il y a cent ans, puis concassées, broyées finement et conchées de longues heures. La recette, secrète et inchangée depuis la naissance de la chocolaterie en 1899 à Lons-le-Saunier (Jura), donne au chocolat Pelen son goût unique. « Il ne ressemble à aucun autre, on ne le trouve nulle part ailleurs. C’est notre goût et ce savoir-faire ancestral du chocolat, cette tradition sont très intéressants à voir et à connaître », confirme Romain, le jeune chef de la maison, passé par plusieurs palaces de France et de Dubaï avant d’arriver ici il y a quatre ans.

DES AS DE LA JUNGLE POUR LES ENFANTS !

Au chocolat lait ou noir, fourrés au caramel ou coulés façon mendiant sur des fruits secs et des fruits confits, les gros œufs, cloches, poules, lapins et autres tortues attirent le regard dans les boutiques de la rue Chenavard et de l’avenue de Saxe. Garnis de petits œufs au praliné et de friture délicate, ils font le bonheur des gastronomes toutes générations confondues. A leurs côtés cette année, les personnages du dessin animé Les As de la Jungle séduiront les enfants. Et oui, les chocolatiers Pelen ont relevé le défi de faire revivre aux petits gourmets les aventures de Maurice le manchot-tigre, Miguel le gorille bleu, Gilbert le tarsier ou encore Batricia, la jolie chauve-souris... Surprise, dans les vitrines des deux boutiques, un véritable univers de jungle s’est installé à pas de velours pour recréer l’ambiance safari de la série culte et fondre les gentils aventuriers dans leur environnement. Liane, feuilles de bananier, arbre géant et rochers ont été intégralement créés tout en chocolat ! Une façon, pour le patron Arnaud Pelen, de « mettre en avant le savoir-faire artistique et technique » de ses

équipes, et pour Romain, le chef du labo, de se faire plaisir en s’inspirant de sa jeunesse. « Ce thème très graphique plaira aux enfants, qui connaissent bien le dessin animé et seront ravis de tenir en mains leur personnage préféré. J’ai aimé la chasse aux œufs de Pâques lorsque j’étais petit et j’adore participer d’une autre façon aujourd’hui ! », assure le pâtissierchocolatier. Esthètes et fines bouches à la fois, les enfants hésiteront-ils longtemps à croquer dans ces beautés chocolatées ? Le dilemme s’annonce... terriblement gourmand !

Chocolaterie-pâtisserie Pelen

22, rue Paul Chenavard - Lyon 1er

Tél. 04 78 98 58 07

74, avenue du maréchal de Saxe - Lyon 3e Tél. 04 78 62 65 54 www.pelen.fr

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100 ANS DU RESTAURANT PAUL BOCUSE

LE DÎNER DU SIÈCLE

En 2024, le restaurant Paul Bocuse va fêter ses 100 ans à travers une série d’événements pour rendre hommage à Monsieur Paul. Et pour débuter les festivités, une première célébration était organisée jeudi 1er février autour d’un « dîner de légende ».

Texte : Fanny Suteau – Photos © Alexandra Battut – Agence Camille Carlier

Le restaurant de Collonges-au-Montd’Or fête cette année ses 100 ans. Le 1er février, plusieurs chefs renommés français et lyonnais ont dû recréer le menu Élysée du 25 février 1975, préparé à l’occasion de la remise de la médaille de chevalier de la Légion d’honneur à Paul Bocuse, par Valérie Giscard d’Estaing. Une journée et un déjeuner mémorable au cours duquel Monsieur Paul fut chargé de réaliser l’entrée : une soupe aux truffes râpées dans un ramequin recouvert de pâte feuilletée pour une cuisson à l’étouffée. Une recette devenue au fil du temps un incontournable de la gastronomie française, baptisée la soupe VGE.

UNE CARTE

RECRÉÉE PAR DES GÉANTS DE LA GASTRONOMIE FRANÇAISE

Les chefs Michel César et Léo Troisgros ont retravaillé l’escalope de saumon de la Loire à l’oseille. Michel Guérard s’est chargé de la volaille autour d’un plat d’aiguillettes de canard et foie gras, accompagné d’une gelée. Les chefs Olivier Couvin et Gilles Reinhardt

ont ajouté au menu une quenelle de sandre et homard sauce champagne et caviar. Les convives ont pu apprécier les savoureux fromages de Renée Richard, délicatement accompagnés par les mêmes vins qu’en

1975, sélectionnés par le sommelier Maxime Valéry pour recréer l’accord mets-vins de l’époque. Le chef Benoît Charvet a, quant à lui, confectionné un pré-dessert, avec des agrumes rafraîchis à la menthe poivrée et des baies de genévrier. Enfin, Philippe Bernachon a réalisé le célèbre dessert « Président », une génoise fourrée d’une ganache au chocolat et noisettes, réhaussée de griottes confites dans du cherry et recouverte de copeaux de chocolat.

LE CENTENAIRE DE L’INSTITUTION

Lors de cette belle soirée, Guillaume Gomez, ambassadeur de la Gastronomie de France, a remis à Françoise Bernachon Bocuse, fille de Paul et Raymonde Bocuse, la médaille de Chevalier de l’Ordre national du rayonnement gastronomique. Les 90 convives sont repartis avec une réplique du menu de 1975, ainsi qu’une assiette collector, réalisée spécialement pour les 100 ans du restaurant par le designer Alain Vavro. Toute l’année, un menu spécial centenaire sera proposé aux clients.

Les prochains événements de la maison auront lieu le 9 avril avec la représentation de la pièce “Monsieur Paul”, puis le 20 mai prochain avec une visite immersive au cœur des coulisses de l’institution.

PECORA NEGRA AVEC SES PIZZAS 3 ÉTOILES,

LE CHEF MAURO CALOGRECO VA-T-IL SÉDUIRE LYON ?

La pizzeria Pecora Negra suscite de grosses attentes du côté de la capitale de la gastronomie.

Créée par le chef triplement étoilé, Mauro Calogreco, celle-ci entend séduire par des pizzas digestes et un concept de recettes tournées autour de la cuisine durable.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Lyon People et DR

Le four n’avait pas encore grimpé d’un degré que l’histoire d’amour avait déjà écrit ses premières lignes. Il avait ainsi suffi d’une phrase pour allumer un engouement certain. Le chef aux 3 étoiles Michelin, Mauro Calogreco, dont le restaurant Mirazur à Menton fut nommé meilleur restaurant du monde en 2019, venait à s’installer à Lyon. Au 89 rue Bossuet précisément, en remplacement du DineDonG et ses fondues chinoises. Le chef argentin a investi les lieux pour ériger une troisième pizzeria au doux nom de Pecora Negra, savant mélange d’Italien et d’espagnol, à traduire par « mouton noir ». Ou plutôt « une brebis différente du troupeau », explique l’intéressé, conscient de la nécessité de différencier son restaurant gastronomique et ses pizzerias.

Des pizzas vendues entre 11,50€ et 18,50€. « On ne prétend pas être la meilleure pizza du monde, mais on veut proposer des pizzas très bonnes et très digestes », affirme-t-il d’ailleurs, le restaurateur arrivant en toute modestie entre Rhône et Saône. « Il faut que l’on s’intègre à la ville », confirme-t-il, six ans après avoir ouvert son premier Pecora Negra sur ses terres azuréennes de Menton puis conquis Strasbourg en 2021. « Lyon est une cité plus excitante que les autres. C’est une ville centrale sur la carte de la France, mais surtout, on arrive dans la capitale de la Gastronomie, avec une tradition et un certain amour pour la cuisine. Il y a une envie de plaire. On souhaite que les gens aiment nos pizzas », évoque le chef Mauro Calogreco, à l’heure de présenter sa douzaine de pizzas « style napolitain, auxquelles on a rajouté notre façon de faire » Et donc un savoir-faire étoilé, orienté sur les trésors que peuvent offrir notre belle planète.

Des burratas, des salades et des pâtes également au menu. « Il part du principe que la terre nous nourrit », confirme Marie-Aude Laurent, sa directrice de communication. Alors pour proposer des pizzas légères, faibles en protéines et donc plus digestes, Mauro Calogreco s’appuie sur une farine

italienne, produite dans un moulin turinois et des produits de qualité, tirés notamment de la production maraichère des Jardins de Vartan, à Décines-Charpieu. Plus encore, l’ambassadeur de l’UNESCO pour la biodiversité espère séduire le public lyonnais avec des recettes s’appuyant sur nos mets régionaux. Si la pizza 3 fromages reprend ainsi le Comté et le chèvre frais de la Mère Richard (en plus de la mozzarella), la « pizza du moment » s’entoure actuellement des fameux Saint-Marcellin de cette même fromagerie ainsi des lardons croquants fournis par le MOF Didier Massot (Boucherie Massot). Preuve que Pecora Negra aime Lyon. Et que son chef fera tout pour être aimé !

Pecora Negra

Ouvert du mardi au samedi, midi et soir et le dimanche soir 89, rue Bossuet – Lyon 6é Tél. 04 26 28 34 57

PARCOURSUP COMMENT DÉNICHER LA PÉPITE PARMI 23 000 CURSUS ?

Entré dans l’aventure Parcoursup, comment trouver l’inspiration parmi les 23 000 cursus de la plateforme ?

En explorant la mine d’infos dispensées par les 9 campus, les 40 grandes écoles de la Métropole de Lyon, second site d’enseignement supérieur français, avec plus de 175 000 étudiants dont 23 000 internationaux. Un grand nombre d’autres écoles et instituts élargissent les pistes d’orientation vers des études courtes ou longues ?

Des formations pluridisciplinaires ou spécialisées ?

Les préparations aux métiers les plus recherchés en Auvergne-Rhône-Alpes ?

Texte : Jocelyne Vidal – Photos © Fabrice Schiff et DR

Dénicher les pépites d’une mine d’infos suppose de faire le tour des journées

« Portes Ouvertes », d’échanger avec des professionnels comme Sébastien Arcos, directeur d’Eklya (1) , inscrite dans le Top 10 des écoles de management où il fait bon vivre. Business developers chargés de recrutement de grands groupes ou animateurs de réseaux de franchisés... Autant de débouchés offerts aux étudiants de ce cursus post-bac de trois ans, reconnu par l’Etat et assurés d’un taux d’insertion professionnelle de 100%.

Faire le bon choix exige aussi de visiter, consulter les écoles dont les enseignements semblent le mieux correspondre aux goûts personnels de l’étudiant, préconise pour sa part Jean-Marc Frecon, directeur du Campus EFAP - ICART - CREAD Lyon et responsable des Écoles du Groupe EDH Région Sud-Est.

Jean-Marc Frecon, directeur du Campus EFAP - ICART - CREAD Lyon et responsable des Écoles du Groupe EDH Région Sud-Est

LA VOIE ROYALE DES NOUVEAUX MÉTIERS DE LA COMMUNICATION

Créée au début des années 60 par Denis Huisman, l’EFAP (2) s’avère le vaisseau amiral du Groupe EDH. Leader national de l’enseignement supérieur privé en communication, management culturel, cinéma, journalisme, design graphique, architecture d’intérieur et développement web, EDH regroupe à Lyon 2 600 étudiants répartis en cinq écoles. Voie royale des métiers de la communication, avec 25 spécialités aux programmes Bac +5 stimulés par les problématiques de la R.S.E. et de l’Intelligence Artificielle, l’EFAP n’est pas devenue par hasard l’Ecole des Nouveaux Métiers de la Communication. Une pépinière de talents

particulièrement recherchés en Aura où les chefs étoilés font appel depuis deux ans aux jeunes pros de la spécialité « Communication et Gastronomie », tandis que les leaders de l’économie régionale, tel GL Events, boostent les secteurs de la communication événementielle et d’influence.

LE FIL ROUGE DE LA CRÉATIVITÉ

« À mi-chemin de l’Ecole du Louvre et d’une business school », précise Jean-Marc Frecon, l’ICART, autre établissement lyonnais du groupe EDH prépare 140 élèves au management de structures culturelles. De prestigieux partenariats, notamment avec le Festival d’Avignon, optimisent les placements des futurs « managers culturels » récompensé par un titre certifié. Ajoutez l’école d’architecture d’intérieur CREAD, l’établissement de création digitale Brassart et l’école de cinéma ESEC, aux décors et plateaux de tournage déployés face aux studios Pixel de Villeurbanne, pour dérouler le fil rouge de la créativité. Une valeur inscrite dans l’ADN du groupe EDH.

L’INTERDISCIPLINARITÉ FAIT ÉCOLE À

L’ESDES BUSINESS SCHOOL

Classé en 2023 par le Financial Times dans le Top 80 des meilleures écoles mondiales de management, le programme Grande Ecole (PGE) de l’ESDES Business School (3) est l’un des deux cents programmes accrédités par l’EFMD. « À l’heure où l’hybridation des compétences, l’interdisciplinarité, la recherche de profils uniques aux compétences croisées deviennent une priorité pour les entreprises, la création de double-diplômes ou de parcours en double compétence est facilitée, en lien notamment avec l’ESTBB Ecole

d’Ingénieurs en Biotechnologie, la faculté de droit, de philosophie ou l’Institut des Droits de l’Homme de l’UCLY », explique Vincent Mangematin, directeur de l’ESDES et doyen du Pôle Facultaire Sciences Economiques et Sociales de l’UCLY.

UN TAUX DE PLACEMENT DE 95%

À la sortie du bac ou après une licence, l’ESDES forme en Bachelor et Master des personnes à même d’affronter la complexité du monde. Un taux de placement de 95% en CDI dans les trois mois qui suivent la sortie de l’Esdes aligne l’employabilité des étudiants avec l’ambition de l’Ecole : « former les acteurs de la transformation écologique et sociale. » D’où la pertinence du nouveau MSc (Master of Science) consacré au tourisme soutenable à la rentrée prochaine sur le campus d’Annecy.

LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE EN LIGNE DE MIRE

Le temps de doter les étudiants lyonnais d’un nouveau MSc sur les Finances Responsables, l’ESDES enrichit le Programme Grande Ecole d’une option sur la transition écologique en lien avec l’ESQESE. Acteur majeur de l’accompagnement des grands groupes et des PME, PMI, ETI de la région, la business school de la fac catho met à profit l’expertise de son corps professoral pour apprendre aux étudiants à transposer dans l’ensemble des fonctions entrepreneuriales — du marketing aux ressources humaines, en passant par la finance d’entreprise — les enjeux de la transition écologique.

Sur le campus del’ESDES

SÉCURISER LE RECRUTEMENT DES APPRENTIS

Partenaire expert en matière d’alternance depuis près de 30 ans, le CFA Formasup Ain Rhône Loire (4) a développé une offre de services destinées à optimiser la stratégie de recrutement des apprentis. Ajouté au contexte de tension de recrutement sur certains secteurs d’activité et d’une relation spécifique des jeunes au travail, « cela convoque un changement de paradigme au sein des services de Ressources Humaines », souligne Olivier Marion, directeur général de Formasup. Le CFA se positionne donc comme un « cabinet conseil » spécifique pour accompagner les entreprises dans leur processus de recrutement de leurs apprentis et donc potentiellement de leurs futurs collaborateurs. À l’heure où un apprenti sur deux quitte son entreprise d’accueil en fin de formation, Formasup propose un parcours d’apprentissage enrichi pour sécuriser davantage cette relation. Ce CFA déploie à cet égard des dispositifs ludiques de formation et de sensibilisation en direction des maîtres d’apprentissage et des « primo apprentis » avec des Serious Game par exemple tels que « Map in Black » ou « Soft skills protocol » Autant d’outils d’appui pour une politique RH apprentissage plus efficiente.

DES APPROCHES DE FORMATION LUDIQUES

Formasup construit un parcours de succès pour les parties prenantes. Ses deux outils ? Formasup Conseil, spécialiste des sourcings adaptés aux besoins de l’entreprise et On boarding, dispositif de préparation de l’apprenti à ses premiers pas dans l’entreprise. Dans une optique de « co-formation » des apprentis, Formasup a développé des approches ludiques de formation des maîtres d’apprentissage et de leurs futurs collaborateurs, tels « Serious Game » et « Map in Black », jeux vidéo qui boostent les politiques RH.

EPITA VISE L’IA

Réputée pour la qualité de sa formation d’ingénieur en Computer Science, son très haut niveau d’exigence et la maîtrise de ses diplômés dans toutes les dimensions du Software Engineering, Epita (5) élargit son offre de formation au-delà du diplôme d’Ingénieur reconnu par la CTI. Après avoir créé son pôle de formation continue, lancé son propre centre d’apprentissage, puis ouvert un Bachelor Cybersécurité, habilité Grade de Licence, elle se distingue avec l’IA & Data Institut by EPITA, formation post bac dédiée à l’Intelligence Artificielle.

(1) EKLYA

11, chemin du Petit Bois - 69130 Ecully www.eklya.fr

(2) Le temps d’accueillir sa nouvelle directrice en avril prochain, L’EFAP Lyon ouvrira à la fin de l’année, une trentaine de salles de cours, un grand amphi et des espaces de coworking dans son nouveau campus de 2700 m2 situé Boulevard Vivier-Merle.

(3) Esdes Business School

10, place des Archives - Lyon 2e Tél. 04 72 32 50 48 www.esdes.fr

(3) Formasup Ain Rhône Loire

66, avenue Jean Mermoz - Lyon 8e Tél. 04 78 77 04 56 www.formasup-arl.fr

(5) Epita Lyon

86, boulevard Vivier Merle - Lyon 3e Tél. 04 84 34 02 61 www.epita.fr Sur le campus d’Epita Lyon

Olivier Gendry, directeur délégué EPITA Lyon

FORMASUP

CFA DE L’EXCELLENCE ET DE L’INNOVATION

Formasup accompagne aujourd’hui avec les établissements partenaires (Universités et Grandes Ecoles) plus de 6000 entreprises dans leur stratégie de recrutement, de suivi et de fidélisation de leurs apprentis.

Texte : Jocelyne Vidal – Photos DR

La convergence d’intérêts des entreprises, représentées par les organisations professionnelles — consulairesMEDEF, CPME, CCI —, les universités et grandes écoles, pour le développement d’un apprentissage de qualité dans l’enseignement supérieur... Tel est l’acte de naissance en 1995 de Formasup Ain Rhône Loire. Avec près de 7000 apprentis et 251 diplômes proposés du Bac +2 au Bac +5 dans les domaines du commerce, du droit, du marketing, du numérique etc... la Manufacture de l’Alternance s’avère le plus important CFA de la région Auvergne Rhône-Alpes.

“UN APPRENTISSAGE MAÎTRISÉ, RESPONSABLE ET PÉRENNE”

Sous l’impulsion d’Olivier Marion, ancien directeur du CNAM AURA, Formasup exerce son expertise en lien avec des établissements emblématiques de l’excellence académique sur notre territoire (universités de Lyon et de Saint-Etienne, écoles de commerce et d’ingénieurs. Dans un contexte d’hyper concurrence, la mutualisation des stratégies et des moyens permet de relever le défi d’« un apprentissage maîtrisé, responsable et pérenne » défendu par Olivier Marion, entouré d’une équipe hautement professionnelle.

UNE RENTRÉE FERTILE EN NOUVEAUTÉS

Certifiée ISO 9001 depuis 2007, le CFA Formasup amplifie sa politique d’innovation en matière digitale avec son prologiciel Ofalink afin de fluidifier les procédures de gestion des contrats d’alternance. Autre nouveauté

de la rentrée 2024-2025, le déploiement de la plate-forme Odysseus Millenials, jumeau numérique du CFA, assurant la connexion 7/7 des apprentis avec le bouquet de services du CFA et l’accès même à des modules d’entraînement en réalité virtuelle s’appuyant sur de l’intelligence artificielle.

85% D’INSERTION PROFESSIONNELLE

Au-delà d’un niveau élevé de performance, traduite par un taux de diplomation de 95% et un taux d’insertion professionnelle à 6 mois de 88%, Formasup se veut « un CFA de l’éthique de l’apprenance, de compétence coconstruite et de la transmission inter générationnelle ». En apportant sa pierre à l’édifice d’une société plus sereine où les seniors accueillent et les « juniors » s’insèrent, nous contribuons d’une certaine façon, conclut Olivier Marion, « à solidifier notre pacte républicain soumis actuellement à de nombreuses turbulences ».

Formasup Ain Rhône Loire

66, avenue Jean Mermoz - 69008 Lyon Tél. 04 78 77 04 56 www.formasup-arl.fr

LA SOLIDARITÉ POUR VALEUR AJOUTÉE

EKLYA

SCHOOL OF BUSINESS

100% D’INSERTION PROFESSIONNELLE

Une forte dimension internationale et opérationnelle fait la différence dans cette institution à dimension humaine, classée dans le Top 10 des écoles de management où il fait bon vivre.

Texte : Jocelyne Vidal – Photos © Alexandre Moulard

Business developers chargés de recrutement de grands groupes ou animateurs de réseaux de franchisés... Bachelor d’EKLYA en poche, les étudiants de ce cursus post-bac de trois ans, reconnu par l’Etat, sont assurés d’un taux d’insertion professionnelle de 100%. Inscrite depuis trois ans dans le Top 10 des écoles de management où il fait bon vivre, EKLYA School of Business cultive la différence à partir de ses trois valeurs fondamentales : la proximité, la solidarité et l’expérimentation, souligne Sébastien Arcos, directeur de l’école créée par la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne.

EN PHASE AVEC LES ATTENTES DES ENTREPRISES ET DES ÉTUDIANTS

Un cursus en connexion permanente avec le monde professionnel permet de répondre aux enjeux présents et futurs des entreprises, en phase avec les attentes des étudiants. De futurs business developers à la culture internationale forgée par l’immersion dans un campus partenaire européen, américain ou asiatique. Le suivi des étudiants expatriés optimise leur autonomie, leur adaptabilité et leur maîtrise de la langue de Shakespeare, précise Sébastien Arcos, à la fois directeur et chargé de cours d’une institution à la dimension humaine.

L’EXPÉRIMENTATION DE NOUVEAUX MODÈLES DE MANAGEMENT

Loin des formats en surnombre, les 450 « Eklyens » du Campus d’’Ecully acquièrent une solide expérience professionnelle par le biais de stages et de cours en alternance. Un parcours valorisé chaque année par de fructueux séjours à l’étranger. L’expérimentation de nouveaux modèles de pensée et de management génère l’agilité intellectuelle qui façonne un tempérament de futur entrepreneur ou de responsable commercial de haut niveau. Dès la première année du cursus de Bachelor in Business Developement, réalisé en partenariat avec EM Lyon, un séjour en Allemagne entraîne les étudiants à la découverte du dynamisme industriel germanique. Aux visites des usines BMW et Hugo Boss succèdent des conférences sur la construction et la géopolitique européenne.

Ancrée en France comme à l’étranger, dans les réalités du monde de l’entreprise, la formation des « Eklyens » les rend opérationnels en privilégiant les cours applicatifs, les exercices de prise de parole en public, les challenges où l’esprit de compétition se vit dans la bienveillance.

À l’organisation d’une soixantaine d’évènements d’entreprise par an s’ajoutent de nombreuses missions associatives et humanitaires. Plusieurs dizaines de milliers d’euros ont été collectés par les étudiants d’EKLYA au profit de l’association Dr Clown et de l’ONG Tamounte qui vient en aide aux populations démunies du Maroc. La solidarité se vit aussi au quotidien, au sein des promos où l’entraide est de mise pour tout étudiant en difficulté. Ces engagements reflètent l’autre valeur ajoutée des futurs business developers. Ils auront à cœur de contribuer au développement des structures qui les recrutent, dans le respect des valeurs essentielles d’éthique et de solidarité.

EKLYA

11, chemin du Petit Bois - 69130 Ecully www.eklya.fr

Les nouveautés de la rentrée 2024

2 BTS en alternance s’ouvrent à EKLYA : BTS NDRC Le brevet de technicien supérieur Négociation et Digitalisation de Relation Clients est un diplôme de niveau bac+2 qui forme aux métiers du commerce et de la relation clientèle.

BTS MCO Le Brevet de Management Commercial Opérationnel a pour finalité d’apprendre à gérer et développer l’activité d’une unité commerciale.

TOUTES LES ROUTES DU NUMÉRIQUE MÈNENT À EPITA

LES MÉTIERS DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET DU DIGITAL SE TAILLENT LA PART DU LYON

Sur les routes du futur numérique, l’étape formation s’impose chez EPITA. Créée en 1984 à Paris, l’Ecole pour l’Informatique et les Techniques Avancées poursuit depuis 2017 sa success-story à Lyon. À deux pas de la gare de Lyon La Part Dieu, le campus de près de 4000 m 2 du boulevard Vivier Merle accueille 450 étudiants, après s’être ouvert en même temps que ceux de Strasbourg, Rennes et Toulouse.

16 MAJEURES INDUSTRIELS, SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES

Présente dans tous les domaines du numérique et des technologies de l’information, avec une forte ouverture à l’international, EPITA, école des nouveaux ingénieurs de l’informatique et de l’innovation délivre des diplômes d’ingénieurs habilités par la CTI. Après avoir validé les enseignements du tronc commun cycle préparatoire et première année du cycle d’ingénieur — les étudiants optent parmi les 16 Majeures industrielles, scientifiques et techniques d’EPITA, pour les spécialisations qui leur permettront de mieux choisir et réussir en cinq ans leur diplôme d’ingénieur.

LYON ACCUEILLE LA MAJEURE INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET INDUSTRIE DU FUTUR

Les métiers de l’industrie du futur en général, ceux de la digitalisation en particulier, occupent une place de choix dans le campus lyonnais d’EPITA où monte en puissance la Majeure SCIA-Graphes. Cette spécialisation

Texte : Jocelyne Vidal - photos DR

apprend aux futurs ingénieurs à transformer en applications industrielles, les résultats les plus récents de la recherche dans les domaines de l’Intelligence Artificielle et de la Science des Données, cela en se concentrant sur la création de modèles d’IA efficaces, pour résoudre divers problèmes du monde réel. De nouvelles majeures sont dans les cartons d’EPITA Lyon.

UN CYCLE ANGLOPHONE

À LA RENTRÉE 2025

Autre nouveauté très attendue à la rentrée 2025 : l’ouverture d’un cycle anglophone à Lyon, seule métropole avec Paris, à dispenser l’ensemble des cours d’EPITA en anglais. Un excellent passeport pour l’international, apprécieront les étudiants venus de tous les départements du quart Sud-Est de la France, se former à EPITA Lyon. La raison de cette attractivité ? « EPITA est l’une des écoles spécialisées en informatique, les plus généralistes », note avec humour Patricia Pompilius, responsable des admissions.

98% D’INSERTION

PROFESSIONNELLE

De la cybersécurité aux transports intelligents, en passant par le développement web, EPITA allie la diversité de ses formations à un très haut niveau d’exigence. Résultat : le placement de 95% de ses diplômés dans les deux mois qui suivent leur fin d’études. Six mois après, le taux d’insertion professionnelle atteint 98% pour ceux qui créent et imaginent le monde numérique de demain.

Journée Portes Ouvertes le 9 mars de 10h à 17h chez EPITA Lyon 86, bd Vivier Merle - Lyon 3e Tél. 04 84 34 02 61 www.epita.fr

“JE MILITE POUR

QUE LES FEMMES

S’INVESTISSENT DE PLUS EN PLUS”

EMMANUELLE JALLIFFIER VERNE

PRÉSIDENTE DES FEMMES CHEFS D’ENTREPRISES 69

Chaque mois, Alexandra CarrazCeselli, fondatrice de L’Equipe des Lyonnes, un réseau qui compte plus de 2500 membres et encourage les femmes à prendre leur place dans le débat public, vous propose de partir à la découverte d’une lyonnaise au parcours remarquable, au cours du « Café des Lyonnes ». Ce moisci, rencontre avec une personnalité attachante du barreau de Lyon, à la fois très investie dans sa profession d’avocat au sein de son cabinet en droit social et droit des affaires, mais aussi plus largement au sein des réseaux féminins. Découvrez le portrait d’Emmanuelle Jalliffier-Verne, présidente active, déterminée et plébiscitée par les membres de la délégation Rhône et métropole des « Femmes Chefs d’Entreprises » qui viennent tout récemment de lui renouveler leur confiance pour un nouveau mandat.

Propos recueillis par Alexandra Carraz-Ceselli Photos © Didier Michalet et DR

ACC : Pensez-vous être une femme engagée ?

EJV : Je suis une femme engagée, et j’espère être reconnue comme telle. C’est l’histoire d’une vie, c’est peut-être également un caractère. Actuellement, je suis engagée en tant que présidente de la délégation Femmes Chefs d’Entreprises Rhône et métropole, mais j’ai d’autres engagements, notamment comme administratrice de la CCI Lyon Roanne Saint-Etienne.

Comment se concrétise cet engagement ? Dans la vie quotidienne, j’essaie de cumuler les activités professionnelles et extra professionnelles, et d’une manière plus générale, je milite pour que les femmes s’investissent de plus en plus, c’est important. Nous sommes la moitié de l’humanité, donc il faut nécessairement que cette place-là soit investie. On ne peut pas simplement se cantonner à un exercice professionnel et à l’activité familiale, il faut parvenir à s’investir autrement.

Selon vous, les femmes sont-elles suffisamment présentes dans le débat public ?

Heureusement, les choses évoluent. Pas encore suffisamment à mon goût, mais à la faveur d’actions des réseaux féminins et d’associations comme la nôtre, ou comme

celle des Lyonnes, je pense que les femmes s’investissent plus. La particularité des FCE (Femmes Chefs d’entreprises), une association créée après la seconde guerre mondiale, est d’être apolitique. Donc nous ne prenons pas place dans le débat « politique » en tant que tel, en revanche cela nous donne une grande liberté et la possibilité de rencontrer des personnalités politiques de tout bord, et d’avoir des échanges constructifs essentiellement sur les aspects économiques et financiers, et je sens une véritable écoute, et une évolution des mentalités.

“IL FAUT QUE LES FEMMES SE FASSENT CONFIANCE, QU’ELLES OSENT ENTRER DANS LE DÉBAT“

Quand vous étiez petite, que souhaitiezvous faire à l’âge adulte ?

Ma première vocation était d’être vétérinaire et de prendre soin des animaux. Ensuite, j’ai voulu être comédienne, avec une véritable passion pour le théâtre. Finalement, à la faveur de rencontres, a émergé l’idée d’intégrer les métiers du droit à partir du lycée.

Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui nous écoutent et qui aspirent à une carrière d’avocat ?

Tout d’abord, ce n’est pas une carrière que l’on embrasse par hasard. Il faut avoir le goût des autres, le goût d’accompagner. Ce qu’il faut avoir à l’esprit, c’est l’intérêt du client

qui va primer. Il va donc falloir s’investir en termes de temps, aimer le travail de fond des dossiers, des recherches, il y a un travail intellectuel dense à fournir. La parole est également toujours d’importance.

Justement, est-ce que « plaider » s’apprend ou l’art oratoire est-il réservé seulement à certaines personnalités ?

Il y a ceux qui ont d’emblée une certaine éloquence et parviennent à bien articuler leur pensée. Quand cela n’est pas inné, on a la possibilité d’être formé. On peut aussi à la faveur des années qui passent, de l’expérience que l’on acquiert, se sentir plus en confiance et maitriser l’art oratoire un peu plus tard.

Si vous aviez une feuille blanche, quelle mesure prendriez-vous pour que les femmes soient plus présentes dans le débat public ?

Vous parlez d’une mesure, moi, je voudrais qu’il y ait une véritable évolution des mentalités des hommes, mais également des femmes. Il faut que les femmes se fassent confiance, qu’elles osent entrer dans le débat, et surtout qu’elles soient sûres d’avoir la capacité en termes de temps, mais sur ce point, cela s’organise. Sur les mesures plus directes, je milite pour une baisse du coût du travail, pour une raison simple, c’est que le poids des charges a son importance et cela peut grever certaines structures et empêcher certains recrutements. Donc il ne s’agit pas d’une mesure entièrement dédiée aux femmes, mais qui me semble être d’importance sur un plan économique.

> Retrouvez cet entretien dans son intégralité sur la chaîne « L’équipe des Lyonnes »

Grande soirée de L’équipe des Lyonnes au Barreau de Lyon “Quelle place pour le féminisme en 2024 ?” Évènement // 08.03.24

Après une édition 2023 remarquée, en présence de plus de 200 participants, autour de la mobilisation pour les femmes iraniennes, suivi d’un débat sur les femmes face à l’exercice du pouvoir, L’Equipe des Lyonnes organise un nouvel événement dédié à la Journée internationale des droits des Femmes. Des invitées exceptionnelles viendront témoigner, partager et échanger, autour de la situation des femmes à travers le monde, de l’importance d’un féminisme universel, mais aussi de la force des réseaux féminins en particulier à Lyon. À noter, la participation exceptionnelle de Véra Nikolski, qui signe l’essai très remarqué « Féminicène ». L’édition 2024 du Livre Blanc des Lyonnes sera également dévoilée et transmise à tous les décideurs publics.

AU PROGRAMME :

// Pour un féminisme universel - Droit international des femmes et Hommage aux femmes qui luttent à travers le monde ou sont victimes de féminicides.

Avec les témoignages de Sylvie Cozzolino, grand reporter pour Arte/France 3 en Afghanistan, Mitra Hejazipour, championne d’échecs d’origine iranienne et réfugiée en France, Me Johanna Kupfer, avocat aux barreaux de Paris et d’Israël, et les interventions de Nathalie Bianco, romancière, Michele Vianès, Présidente de Regards de Femmes et du Choeur Tempose mené par Zoélie Macaudière.

// Conférence sur le féminisme avec Véra Nikolski auteur de « Féminicène » : « Les vraies raisons de l’émancipation des femmes / les dangers qui la menacent »

// Table-ronde « Les réseaux féminins : gadget ou nouvel outil de puissance ? »

Avec Corinne Hardy (Alliance pour la Mixité en Entreprise), Michèle Vianès (Regards de Femmes), Vanessa Girardet (International Women Forum Lyon), Emmanuelle Jallifier-Verne (Femmes Chefs d’Entreprises Rhône), Séverine Mercier (LDigitales)

> Informations & inscriptions :

DEMAIN C’EST TOI

L’AGENCE MATRIMONIALE PREMIUM EN FRANCE ET À L’INTERNATIONAL

Découvrez l’interview de sa fondatrice — Valérie Robles.

Lyon People : Pourquoi avez-vous créé Demain c’est toi ?

Valérie Robes : En fait, la naissance de Demain c’est toi est d’une certaine façon l’aboutissement d’un parcours de vie. Après 24 années de femme mariée, j’ai dû faire face à la disparition de celui qui remplissait tous les instants de ma vie ! Face à cette douleur j’ai choisi le sursaut et j’ai donc pris la décision de refaire ma vie en empruntant le chemin initiatique de plusieurs agences matrimoniales. J’ai pensé à ce moment-là que confier ma destinée à une tierce personne qui prendrait en compte mes aspirations était la voie à suivre. Cette démarche m’a permis de me construire une nouvelle vie à deux et c’est donc inspirée par cette expérience qu’est né en moi le désir de passer de l’autre côté de la barrière en quelque sorte, mais à ma façon ! J’ai appréhendé en effet ce que nécessite comme efforts la démarche de se confier à une autre personne dans ce qui nous est de plus intime et de plus cher.

Demain c’est toi a donc pour priorité l’approche humaine qui doit entourer ce nouveau chemin.

Peut-on comparer une agence matrimoniale avec un site de rencontre ?

Poser cette question revient à essayer de comparer ce qui n’est pas comparable ! Car vous avez d’un côté une exposition sans aucune précaution et de l’autre côté une démarche toute en discrétion. Mais nous ne pouvons pas résumer la différence

entre ces deux mondes en quelque sorte au seul choix d’être discret ! Objectivement, s’inscrire sur un site de rencontre peut être la conséquence d’une forme de spontanéité, quand rejoindre une agence matrimoniale, à mon sens, tient plus de l’acte murement réfléchi. D’une certaine manière, vous avez d’un côté l’instinct et de l’autre la raison. Cette raison qui vous fait réfléchir sur vous-même et vous permet de définir vos aspirations. Ainsi vous restez maître de votre destin tout en le confiant à quelqu’un d’autre et disposez essentiellement du recul qui vous permet de choisir opportunément votre nouvelle vie ! C’est à mon sens tout ce que ne vous offrira pas un site de rencontre !

“La naissance de Demain c’est toi est d’une certaine façon l’aboutissement d’un parcours de vie.”

Valérie Robles Fondatrice de Demain c’est

Photos © DR

“J’ai le sentiment de donner aux autres ce que l’univers de l’agence matrimoniale m’a apporté c’est-à-dire à nouveau le droit au bonheur et c’est très gratifiant.”

Y-a-t-il un profil type d’adhérents ou d’adhérentes à Demain c’est toi ? Quelles sont leurs motivations ?

Je pense que nous ne pouvons pas parler de stéréotypes. En revanche, nous constatons effectivement que ce soit d’ailleurs pour les femmes ou pour les hommes que souvent leur démarche est consécutive à un passage sur d’autres supports dédiés à la rencontre et qui ne leur ont pas donné satisfaction. Il arrive également et de plus en plus que d’autres nous choisissent directement pour des raisons liées à la confidentialité de notre démarche mais pas seulement. Je pense également que l’accompagnement que nous leur procurons est un levier essentiel dans leur décision de nous rejoindre. C’est ce que nous pouvons aujourd’hui constater au travers des témoignages que nous recueillons !

Quelle est la répartition entre hommes et femmes ?

De façon générale, la proportion de femmes qui s’inscrivent dans les agences matrimoniales est plus importante ! Peutêtre parce que de prime abord notre univers semble s’apparenter plus aux femmes qu’aux

hommes, nous touchons en effet à l’intime et toute la sensibilité qui doit l’entourer. Cela peut apparaitre comme une démarche plus accessible pour la gent féminine, mais pour ma part je considère que c’est un apriori. Car notre démarche d’accompagnement est parfaitement adaptée aux deux sexes.

À votre avis pourquoi les hommes sont-ils moins présents ?

Je parlais précédemment d’apriori, nous y sommes avec ce sujet ! Pour avoir enregistré bon nombre de témoignages, nous constatons curieusement que la gent masculine pense à tort, bien évidemment, que les hommes sont plus nombreux que les femmes au sein des agences matrimoniales. Sans doute s’inspirent-ils de la répartition existant sur les sites de rencontres alors que nous concernant c’est l’inverse. Nous offrons en effet un nombre important de possibilités de rencontre pour les hommes qui nous rejoignent. Ceci est un des aspects mais surement pas le seul ! On ne peut pas ignorer par exemple la plus grande difficulté des hommes à s’exprimer sur un sujet qui touche à leur difficulté sentimentale alors que notre univers leur offre d’une certaine façon un huis-clos bienveillant ! Je ne peux que les encourager à nous rejoindre car ils trouveront à nos côtés la réponse à leur démarche !

Trois ans après la création de votre agence, quelles sont vos constatations ?

Avant tout et à titre personnel, je ne regrette en rien d’avoir choisi cette voie ! En effet je peux dire aujourd’hui que Demain c’est toi a été construite à mon image et respire ma sensibilité. C’était pour moi essentiel et cela est un bel aboutissement ! Au-delà de cette satisfaction, les témoignages de nos adhérents et adhérentes, qu’ils soient écrits

ou simplement prononcés, sont une grande joie ! J’ai le sentiment de donner aux autres ce que l’univers de l’agence matrimoniale m’a apporté, c’est-à-dire à nouveau le droit au bonheur et c’est très gratifiant.

Quelle est votre ambition pour les années à venir ?

Aujourd’hui la présence de Demain c’est toi est assuré avec nos Ambassadrices sur une grande partie du territoire national. Originellement sur la Côte d’Azur, nous sommes désormais présents sur bon nombre de métropoles, Lyon, Bordeaux, Marseille et bien évidemment Paris. 2024 verra notre présence s’étendre aux villes de Lille, Nantes et Toulouse. Ce développement se fera en préservant les valeurs de Demain c’est toi et les ambassadrices qui nous rejoindront dans ces nouvelles destinations seront représentatifs de notre identité. Il en va de même pour la dimension internationale de notre agence, nous entendons par exemple conforter nos positions sur Genève ou Bruxelles mais aussi nous implanter sur d’autres destinations européennes ou résident des francophones et répondre ainsi à des sollicitations qui sont déjà d’actualités.

Au-delà de ce qui touche à notre développement géographique, ma priorité est de conforter ce qui nous différencie, en nous attachant encore plus à l’accompagnement personnalisé de nos adhérentes et adhérents.

Contact : Céline Bannert celine@demaincesttoi.com

Tél. 07 70 05 55 98

www.demaincesttoi.com

Céline Bannert L’Ambassadrice de Demain c’est toi pour la région lyonnaise.

en mars

MEGÈVE CHAUSSE LES SKIS

POUR UN PROGRAMME OLYMPIQUE

Si la France s’est approprié les Jeux Olympiques d’hiver de 2030, Megève n’entend pas attendre si longtemps. En mars, la station haute-savoyarde fait la part belle aux épreuves de ski, pour les grands et les petits.

Texte : Morgan Couturier - Photos © DR

Il est vrai, les médailles distribuées seront faites d’un autre bois. Ou plutôt d’autre métal. Elles ne seront pas de cet or si vif, que tous les grands champions de ce monde s’évertuent à le conquérir à chaque olympiade. Mais qu’importe, le plaisir sera le même. Peut-être sera-t-il exacerbé alors que la pression sera moindre et le stress abandonné au bas de la station. Car si Megève entend vanter les disciplines du ski au détour de différentes compétitions, le mois de mars sera surtout l’occasion de faire le show. De montrer au public aussi, que la station peut accueillir de talentueux athlètes sans bénéficier du décorum olympique. Et pour cause, Megève est faite pour briller et attirer avec elle, les étoiles des sports d’hiver.

Sur sa poudreuse que l’on espère épaisse, la station haute-savoyarde s’apprête ainsi à organiser deux compétitions coup sur coup, sans grand repos. Alors qu’il en soit ainsi. Place à la fête, avec pour délicieux départ, les acrobaties freestyles du Bact to Back Freeski International, cet événement laissant apparaître dans le ciel, des concurrents mêlant base-jump et back country. Les jumeaux Sandy et Andy Collet l’avaient créé. Megève s’en est amourachée. Alors 2024 ne dérogera pas à cette tradition, initiée en 2017. D’autant que le programme s’annonce chargé, du 23 au 24 mars.

DU SPECTACLE AÉRIEN…

Et si les riders devront avoir le cœur bien accroché pour réaliser tricks et drops, le domaine de la Côte 2000 s’annonce propice aux spectacles. À commencer par les amateurs, invités à se mesurer entre amis, à une délicate course de « banked slalom », cette discipline visant à dévaler la piste au fil de virages inclinés, sur un parcours à peine plus grand qu’une piste de bobsleigh. L’occasion de se chauffer et de se prendre à rêver, dans les traces des champions. Reste que ces derniers élèveront le niveau bien plus haut, à des hauteurs inatteignables, à l’occasion du concours officiel. À la clé, « 25 riders prêts à tout pour se partager les 6000€ de prise money », avant de célébrer cette victoire, le long des sets musicaux des DJ locaux, prévus lors d’une closing party électrique.

AUX CHAMPIONS DE DEMAIN

Seulement, la neige ne peut être résumée à ses adorateurs les plus âgés. Les plus jeunes aussi, méritent ces moments de gloire tant appréciables. Le stade de la Côte 2000 promet dès lors, de libérer la scène aux champions de demain. À ces quelque 1500 skieurs de l’ESF et autres licenciés, invités à participer à la 27e édition du Ski Open Coq d’Or, du 27 au 30 mars 2024. Du talent plein les spatules, des poussins de 10 à 11 ans et des benjamins de 12 à 13 ans, s’apprêtent alors à chasser les meilleurs temps, au gré d’épreuves de slalom géant et de slalom parallèle. L’aire d’arrivée

livrera ensuite son verdict. Mais autour de celle-ci, le public pourrait bien découvrir les futurs Jean-Baptiste Grange et autres Cyprien Sarrazin. Des skieurs en herbe, à qui les portes des Jeux pourraient s’ouvrir dans quelques années. La France les attend. En attendant, sur la voie du triomphe, Megève a déjà sa place. Aux visiteurs d’en être les témoins. Et d’apprécier le spectacle.

BACK TO BACK FREESKI INVITATIONAL

Du samedi 23 au dimanche 24 mars 2024, de 9h à 17h

Gratuit.

27E SKI OPEN COQ D’OR

Du mercredi 27 au samedi 30 mars 2024, au stade de la Côte 2000. Gratuit.

/imagine : la plus belle terrasse en montagne pour déjeuner

VIVEZ DES I NSTANTS A UTHENTIQUES

DU CASINO DE CHARBONNIÈRES AU PASINO GRAND

partie 1

Alors que Le Lyon Vert s’apprête à tourner une nouvelle page, Lyon People vous conte sa riche et sonnante histoire.

LE CASINO VERS 1928-1930

À9 km de Lyon, Charbonnières est restée longtemps un simple hameau avec des parcelles de terrains dépendants de la paroisse de Tassin-en-Lyonnais. Lieu de villégiature de quelques familles lyonnaises, attirés par le calme et la fraicheur, Charbonnières se fit vraiment connaitre qu’à partir de 1778 lorsque l’abbé de Marsonnat, curé de la paroisse, à la suite de longues et laborieuses recherches, mit à jour le jaillissement d’une eau minérale ferrugineuse, à deux cent pas seulement au-dessous du château de Laval.

Ce n’est qu’en 1789 que Charbonnières se trouve érigée en commune distincte. Elle sera désignée par la suite Charbonnières-les-Bains en 1897 sous la présidence de Félix Faure. Village pittoresque, elle deviendra enfin station hydrominérale climatique et de tourisme par un décret du 9 avril 1927, validant ainsi définitivement la présence du Casino.

Texte : Pierre Jourdan, architecte DPLG, historien – Photos © Archives BML - Lyon Vert – Lyon People Sources : Archives Départementales du Rhône / CHA-GRH

La source fait des miracles

La source et la fraicheur des bois du vallon, allaient faire la richesse de Charbonnières et modeler peu à peu le village. La renommée des eaux s’étendit comme une vague auprès des curistes et ses vertus furent rapidement validées. L’Académie de Médecine reconnut son utilité en 1827. L’année suivante, la préfecture du Rhône donnait à M. Lacroix Laval, l’autorisation de l’exploiter et le premier établissement de bains fut élevé en 1844, près de la source. Mais c’est en 1876,

alors que la bourgade accueille son premier train le 17 janvier, que la fréquentation de Charbonnières va être exponentielle. Dès 11h00 du matin, trente-deux trains par jour déversent des milliers de voyageurs à l’hippodrome de Sainte-Luce, petite merveille de verdure. Des courses d’ânes s’y déroulent et attirent une foule de personnes que l’on peut évaluer certain jour à 10 000 individus. Le public présent ne se borne pas à briller par la quantité. Tout comme aux

courses de Grand-Camp, le tout Lyon People est là, faisant ressortir l’éclat de ses toilettes d’un monde encore élégant. La tentation de vouloir profiter plus encore de cette manne est bien légitime, les idées fusent et les visiteurs réclament des jeux. Cette même année, Prosper Perrin [1834-1909], architecte lyonnais réputé et qui a le sens des affaires, présente déjà un projet de Casino, encadré par deux hôtels. Ce projet ne trouvera pas preneur auprès de l’administration locale.

* mot tiré de l’allemand et signifiant « salle de cure ». C’est un bâtiment de loisirs typique de l’architecture du nord de l’Europe. Articulé autour d’un hall central, le bâtiment comprend généralement une salle de bal, une salle de concerts et de théâtres, une salle de jeu et plusieurs restaurants. Par extension, en France, le terme deviendra Casino.

1778 - La Source de Charbonnières

Les eaux, source de jeux

D’une manière générale, établissement thermale et Casino, ont toujours eu une dépendance étroite, directe, en quelque sorte naturelle. Mais à Charbonnières, cette relation ne coula jamais de source. Pour planter le décor, disons d’abord que le premier « Kursaal » futur Casino fut construit aux confins de quatre communes sur lequel s’étendait le domaine de Lacroix-Laval. Tout débute en 1873, lorsque M. de LacroixLaval vend une partie de son domaine sur laquelle se situe la source et l’établissement des Eaux, à MM. Lucien et Félix Mangini. Ils en ont la nécessité pour le tracé du chemin de fer de Lyon à Montbrison et la construction d’une gare. Car ce n’est pas au bourg, mais à l’endroit du quartier des eaux que leur compagnie veut la construire. Mais à peine la ligne de chemin de fer achevée, vers 1880, les frères Mangini revendent sans bénéfice les terrains non utilisés, à Oscar Grenier. D’origine belge, il est ingénieur des Arts & Manufactures et associé à son beau-père Laurent Chevalier, constructeur de chaudières à vapeur. Directeur de la SA Etablissement Chevalier-Grenier, l’entreprise se situe sur le quai Perrache. Leur bâtiment nous est parvenu jusqu’à aujourd’hui. Il devient ainsi propriétaire de l’Etablissement des Eaux. Le domaine est grand, mais mal réparti : 1ha80ca sur Charbonnières, 17ha sur la Tour de Salvagny. Les curistes et visiteurs se logent déjà dans les Hôtel de l’Europe et celui de l’Univers, et se restaurent au Café Neptune, tous déjà construits sur sa nouvelle propriété. Dès décembre 1880, Grenier introduit une requête visant à adjoindre à l’établissement des eaux existant, un « Kursaal* » et un institut hydrothérapique. Il est préoccupé et cherche à bouger les limites administratives. Sa propriété se situant aux carrefours de quatre communes, ses bâtiments se trouveraient alors chacun édifiés sur des communes distinctes. Avec son projet, Charbonnières possède presque entièrement l’Etablissement des Eaux et l’hydrothérapie et La Tour de Salvagny a le « Kursaal ».

CASINO DE CHARBONNIÈRES

Construction : 1881

Commanditaire : Grenier Oscar

Architecte : inconnu

PROPRIÉTAIRES

1882 : Grenier Oscar

1884 : Momet Frères

1892 : SA Immobilière du Casino de Charbonnières

1896 : Godillot Etienne & Balouzet Auguste

1928 : Bassinet Georges & André

1974 : COFIPA & Paltobedrossian Charles

1977 : Worms & Cie Banque

1985 : Raineau Albert

1991 : Groupe Partouche

LE KURSAAL EN 1884

De haut en bas, l’aile gauche du pavillon, la véranda et le skating-ring

LE CASINO, SOURCE DE DISCORDES

Grenier propose un Kursaal vaste, dit-on, avec salles de café et de restaurant au rezde-chaussée, salle de fêtes, salon de lecture et salon de jeux au premier étage. Mais, les jeux ne doivent pas être liés aux hasards. Les autorités lui accordent tout de même une pratique : celle du jeu de l’écarté qui se joue avec 32 cartes. Les travaux débutent en 1881 et Grenier a entrepris la construction de son bâtiment, au nord de l’établissement thermal, à l’orée du bois de la Lune, sur la commune de La Tour-de-Salvagny. On pense que le premier bâtiment a été construit en partie avec des éléments métalliques provenant de la déconstruction d’un pavillon érigé pour l’Exposition Universelle de 1878. Il a confié cela aux frères Hugues et Louis Momet, entrepreneurs de maçonnerie et le bâtiment va ouvrir ses salons au cours du premier semestre 1882. Mais faute d’avoir pu construire son établissement quelques mètres en retrait de la limite communale de la Tour, va commencer une petite « Guerre de Cent Ans » entre les deux communes. En effet, cette même année s’ouvre pour la première fois la question de la perception et de la quotité de la redevance pour le droit des pauvres qui est prévue par le Cahier des Charges et

l’accord de construction. Elle consistait en un pourcentage des sommes perçues au titre des entrées au parc thermal et que le Kursaal reversait aux communes pour leurs œuvres de bienfaisance. Il va s’en suivre le contentieux bien connu des Lyonnais. Cette recette devint un sujet de différend qui trouvera seulement en 1984, une solution. À cette date, les

préfectoral no.2199-84, 19 décembre 1984) et en septembre 1988, l’établissement prendra l’appellation commerciale « Casino Le Lyon Vert ».

municipalités de La Tour-de-Salvagny et de Charbonnières se grouperont en Syndicat intercommunal pour la représentation des intérêts de la station, fixant son siège à la mairie de La Tour-de-Salvagny (arrêté

À l’origine, on trouve donc l’établissement thermal avec ses bains mais aussi une salle de fêtes, salon de lecture, salon de récréation, gymnase, un cercle de jeux et récréations de tous genres. Les extérieurs faits de larges prairies sont disposés tel un parc pour servir aux loisirs des enfants, à la promenade des adultes et aux causeries sur des bancs et chaises mises à disposition. On y vient en calèche et grande tenue, robes longues, costumes et canotiers sont des plus appréciés. Dans l’immense parc se trouvent un théâtre de verdure, un théâtre « Guignol », des tables du gouter. Partout de petits pavillons et kiosques sont répartis et proposent des apéritifs concerts. Il y a aussi le grand skating-rink, du tir aux pigeons, la laiterie, des ânes pour excursions ; Grenier a même organisé une « exposition permanente des arts industriels », sans doute pour mieux faire connaître son activité industrielle. Tout cela créé de l’affluence profitable à toutes sortes d’affaires.

Prosper PERRIN, architecte |1864-1909]

Il était l’un des plus anciens membres de la Société Académique d’Architecture de Lyon, lorsqu’il décédait subitement à l’âge de 75 ans. Il fût élève de l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon, sous Chenavard. Elève également de François Pascalon [1804-1860], son oncle maternel, il lui succéda à sa mort en 1860. Il réalisa une belle carrière de presque un demi-siècle, pendant laquelle il eut l’occasion d’édifier d’importantes constructions. Les plans du Groupe scolaire de la place Morel lui valurent à l’Exposition Universelle de Paris en 1889, une médaille d’or. Hôtels et Casinos n’avaient point de secret pour lui. Il affectionnait les charmes d’Aix-les-Bains et il y avait successivement édifié le Casino de la société de la Villa des Fleurs, et le Grand Hôtel de l’Europe, voisin du Casino. Le Grand-Hôtel des Anglais à Aix-les-Bains, le Grand-Hôtel et Brasserie Bellecour, la station hydrothérapique à Artemare, et le projet de casino pour Charbonnières-les-Bains, achevèrent de lui conférer une notoriété bien justifiée dans ce domaine des équipements immobiliers de villes de villégiature. On lui doit aussi de nombreuses maisons à loyer à Lyon et des constructions bien diverses dans le département : église, mairie, écoles, villas, etc. PJ

LE CASINO EN 1888

1. Vue générale

2. Entrée du Parc

3. Le Théâtre

4. Casino Jeux Petits chevaux

5. Grand Cercle Salle de Baccara

6. Un Théâtre de verdure dans le parc

7. Programme d’une courses d’anes en 1892

LE KURSAAL VIVOTE

Mais il en faut davantage pour amortir les frais engagés pour la construction et de plus, d’honorables lyonnais réclament un vrai Cercle de jeux. Une autre guerre s’engage alors, celle de l’autorisation des jeux de hasards. Anticipant la validation de sa demande déposée dès 1880, Grenier avait affermé pour 6 ans les salons à un dénommé Renard, pour qui les clauses financières qui lui sont imposées, l’empêcheront très vite d’un quelconque résultat. Faute de mieux, il prend le risque d’y tenir une table de baccara clandestine. C’est en fait Antoine Girard, docteur en médecine, alors maire de Charbonnières qui va recevoir le premier, en septembre 1883, la validation de son cercle de jeux dénommé, Cercle des Eaux Thermales de Charbonnières. Mais les membres de cette association vont très vite outrepasser les statuts du Cercle pour pratiquer des jeux de hasard. Une campagne de dénigrement de la population s’installe contre ceux-ci et ceux du Kursaal. Le commissaire chargé du dossier d’instruction finit par conclure que la clientèle qui anime Charbonnières, les dimanches et jour de fêtes, n’est pas celle des attractions légales. Sans la ressource des jeux de hasard, les dettes de Grenier sont trop importantes à rembourser. Deux ans après sa construction, on signale la liquidation du Kursaal. Le bâtiment grevé de 600.000 F d’hypothèques, est mis en vente en 1884. Grenier vend aux hommes qui ont construit et à qui il doit une partie de ces sommes : les frères Hugues et Louis Momet (entrepreneurs de maçonnerie). Ceux-là récupèrent l’essentiel de leur mise.

L’établissement sera réouvert en juin de la même année. L’écarté prend peu à peu de l’importance, le baccara est admis dans le Cercle et on installe d’autres jeux dans les annexes : tir à la carabine Flobert, Tour du Monde en chemin de fer (roulette déguisée dit le commissaire), petits chevaux, manège

de vélocipèdes. Le jeu de baccara passe de la tolérance à la clandestinité. Il va s’en suivre une série d’arrêts pris par la préfecture et des problèmes financiers inextricables. En 1885, il est donné ordre au président du Cercle de faire cesser cette pratique. Les refus d’autorisations de la part de l’administration sont justifiés par le fait que les habitants de Lyon viennent davantage à Charbonnières pour y trouver des éléments de distractions financières que pour y prendre les eaux. En 1888, il est même exigé de sortir le Cercle hors le Casino. Au final, un second Cercle des Eaux Thermales de Charbonnières sera formé en juillet 1888, dont le siège va se trouver cette fois à l’Hôtel des Bains (ex Hôtel de l’Europe). Baccara et petits chevaux y sont tolérés. Un noyau dur de ses membres décide même en janvier 1892 de fonder, la SA du Casino de Charbonnières. Elle sera détentrice des immeubles du casino mais indépendante et distincte du Cercle des Eaux Thermales.

Mélange des genres, amalgame entretenu entre les différentes structures juridiques, développent les querelles entre pro et anticasino. À l’ouverture de la saison 1894, le préfet ordonne au président du Cercle la fermeture définitive. Quant au Kursaal, son conseil d’administration décide de conserver l’Etablissement Thermal, l’orchestre et la troupe théâtrale. Mais en 1895, une dette mineure de 524 frs et 17 centimes et la requête de Jean-Marie Triomphe, blanchisseur du Casino (cela ne s’invente pas !) va entrainer la saisie immobilière et la vente en novembre 1896 en l’audience des criées du Tribunal civil de Lyon, pour un montant de 515 000 francs. Elle se fera au profit d’Etienne Godillot, entrepreneur de TP, demeurant alternativement à Saint-Raphaël et SaintDidier-au-Mont d’Or et Arnaud dit Auguste Balouzet, entrepreneur à Lyon, tous deux conjoint et solidaire, associés de fait pour cet achat. Godillot va s’atteler à reconstruire en 1897 l’Etablissement Thermal. Une nouvelle société est fondée, en avril 1899, par Antoine Girard avec Godillot, sous l’appellation Société des Eaux Minérales de Charbonnières-lesBains (SEM), au capital initial de 1 million de francs répartis en 2000 actions de 500 frs. Elle a pour objet l’exploitation des Eaux Minérales, l’exploitation de tous établissement de balnéothérapie, de traitements médicaux, de toutes maisons de vente pour les eaux minérales, et de tous casinos et leurs annexes, de tous hôtels et villas.

Affiche Kursaal de 1890

1. Ets Thermal Piscine Homme - 1896

2. Actions Eaux Minérales de Charbonnières - 1899

3. Pavillon de la Source - 1902

4. Gare Centrale CPA - 1903

I NOSTRI PRIMI

TORTELLI À LA RICOTTA ET ÉPINARDS, CRÈME DE PARMESAN ET TRUFFE FRAÎCHE

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Un patrimoine immobilier conséquent

La SA du Casino de Charbonnières, au travers de l’établissement thermal et du Casino, possédait alors de nombreux et divers immeubles, parcs et dépendances, mais le tout situé sur les quatre communes : Charbonnières, la Tour-de-Salvagny, Marcyl’Etoile et Dardilly. La désignation des biens vendus par adjudication prendra 88 pages. On y trouve un corps de bâtiment servant d’établissement dit thermal des eaux de Charbonnières. Il possède un étage et un grenier, couvert d’ardoises et formant dôme, construit en maçonnerie et pierres de taille. Le rez-de chaussée a un portique au centre

formant trois ouvertures cintrées supportées par quatre colonnes en pierre et quatre fenêtres de chaque côté ; Un autre bâtiment dit Hôtel de l’Europe (puis Hôtel des Bains), construit en maçonnerie avec principale façade au midi. Rez-de-chaussée, plus deux étages, le tout fait 24.00 de long sur 6.00 de large soit 144 m2, fois trois. À la suite de l’Hôtel, se trouve un bâtiment annexe à deux étages de 16.00 de long sur 10.00 de large soit 160 m2, fois deux, communiquant avec Hôtel de l’Europe et comprenant 40 chambres répartis sur deux niveaux. À la suite de l’Hôtel de l’Europe et de son annexe se trouve

le grand bâtiment d’hydrothérapie avec piscines (Hommes et Femmes), construit en maçonnerie qui a une longueur de 90.00m sur 12.00m de largeur. Il est couvert en fer et le cintre en vitrage, et au-devant de la partie réservée aux piscines se trouve une grande marquise en fonte encastrée dans le mur. À l’entrée des bâtiments hydrothérapique et à l’extérieurs se trouve trois pavillons en fer ouvragés de 2.00m de côtés.

De l’autre côté de la route de Charbonnières, sur un terrain quadrangulaire d’environ 370 m2 se trouve le Café Neptune bâtiment à un étage. Mais, c’est bien sur le plus vaste terrain d’un seul ténement d’une superficie de 17ha complanté d’arbres et sillonné d’une grande route et petits chemins servant de parc, coupée par la route de Charbonnières à la Tour de Salvagny que se trouve un vaste corps de bâtiment situé au levant du parc et qui sert de Casino. Il a une longueur d’environ 83,00m et une largeur d’environ17,00m. Il est composé de deux pavillons reliés entre eux par une grande galerie tout en fer et couverte en tuile de Bourgogne. Le fond est tapissé en toile grise damassée avec écusson de drap rouge portant l’inscription CC. Huit lustres bronze et dorés à trois becs de gaz, globe verre demi-opale éclairent le tout. Les pavillons sont construits en pierre de taille et maçonnerie et couverts en tuiles de Bourgogne. Ils ont comme ouverture, au levant et couchant, deux grandes fenêtres et au premier étage deux fenêtres cintrées et sur la troisième façade trois grandes fenêtres qui sont cintrées, elles aussi. Elle a sur ses deux grandes façades du rez-de-chaussée dix-sept ouvertures vitrées et au premier le même nombre.

LE CASINO TROUVE ENFIN SA PLACE

Depuis, l’établissement a connu de multiples situations humaines et financières rocambolesques et les éternelles escarmouches entre les deux communes rivales. Mais c’est enfin sous l’impulsion de Georges Bassinet, qui la dirigea de 1928 à 1955, puis de son frère André Bassinet, qui lui succéda à la présidence, que la société prit la grande extension que les Lyonnais lui ont connu et qui influença tant leurs vies. Il y aura jusqu’à près de 300 salariés au sein de la Société et les Thermes alimentés par la source Marsonnat débitant 16 800 litres par jour durant les périodes favorables. L’ère Bassinet est synonyme de rénovations complète des installations. En 1928, lorsque les frères Bassinet prennent la direction de la SEM, ils entendent bien faire de Charbonnières une station florissante. Ils proposent à la municipalité un cahier des charges d’aménagements et s’engagent à verser annuellement à la commune des pourcentages

sur les recettes brutes. La société s’engage aussi à exécuter un ensemble important de travaux : agrandissement et transformation du Casino, démolition et reconstruction du Pavillon de la Source, aménagement de l’hôtel des Bains, construction d’un champ de courses avec ses accessoires, tous travaux à terminer pour la saison 1929. Pour la saison 1930, devront être achevés les travaux de démolition et de reconstruction de l’Etablissement thermal pour le moderniser, la construction d’un hôtel grand style d’au moins 60 chambres sur la commune de Charbonnières, réouverture avec un nouvel aspect extérieur et une terrasse réaménagée. La galerie du 1er étage est fermée par des grandes baies, le kiosque à musique est détruit, le parc est désormais clos de grilles.

1928 - Le Pavillon de la Source Marsonnat

Action de la Société immobilière et hôtellière de Charbonnières-les-Bains. Bon au porteurs datant de 1931 et 1933.

Ci-dessus, le Casino en 1928-1930

Ci-dessous, la terrasse de la brasserie du casino

DU THÉÂTRE SITUÉ AU 1ER ÉTAGE, ILS FERONT

LE

GRAND CERCLE QUI CONNUT DES SOIRÉES PRESTIGIEUSES.

Appelé alors improprement le « Casino de Charbonnières », cette transformation connut un véritable succès et connaitra des soirées prestigieuses. La salle du skating est mise à disposition de la commune trois jours par mois. 1939, le Casino et les principaux hôtels de la commune se trouvent à nouveau réquisitionnés par l’armée française. Le Casino comptait alors 145 collaborateurs à titre permanent. En 1942, c’est l’occupant cette fois qui y installe les services de l’Abwher et de la Gestapo ainsi qu’un centre de repérage radio. Le 23 aout 1944, Charbonnières est libérée. C’est après cette seconde guerre mondiale, que le « Casino de Charbonnières » va apparaitre internationalement avec deux grands évènements : Le rallye Lyon-

Charbonnières en 1947, et le Festival de Lyon-Charbonnières en 1949. Fêtes, bals, soirées, galas, spectacles se succèdent tout au long de la saison qui dure six mois. Le RotaryClub donne une grande fête, tout comme le LOU dont Georges Bassinet est le Président. En 1951, de nouveaux et importants travaux vont modifier la façade méridionale : une rotonde semi-circulaire s’élève sur deux niveaux. Simultanément, l’entrée principale est déplacé coté Est. Georges décède, le 22 mai 1955, suite à un cancer foudroyant. André lui succède à la présidence de la SEM. Une nouvelle extension, à l’ouest de la rotonde va se faire. Le restaurant La Sangria est ouvert en 1963, empiétant sur le parc. André Bassinet se sépare de ses actions et démissionne en avril 1974. Son départ permet à deux actionnaires de faire leur entrée et de devenir majoritaire : la COFIPA et Garabed Charles Paltobedrossian, promoteur immobilier. Un projet immobilier hasardeux sur des parcelles de terrains appartenant à la Société des Eaux mais non constructibles va faire s’effondrer le plan de remboursement des emprunts. Les deux sociétés créancières vont provoquer la saisie et la vente aux enchères de la SEM. La Société Générale débitrice acquiert un quart

des titres et les trois quarts restants reviennent à la banque Worms, mais les dividendes ne seront jamais au rendez-vous. Elle se réalise d’abord avec la vente de terrains et propose l’établissement de jeux à Albert Raineau, repreneur providentiel, qui a fait fortune en Russie dans le commerce de la viande. Confiant et attentif aux évolutions législatives, la délivrance viendra de la loi du 5 mai 1987, promulguée sous le second gouvernement Chirac qui autorise l’exploitation des banditsmanchots, seulement dans les casinos.

L’ÉTABLISSEMENT VA SE MUER EN 1988 EN LYON VERT.

La SEM devient la Société d’Activités Thermale, Hôtelière et de Loisirs, dite la SATHEL. Le restaurant La Sangria disparait au profit d’une salle de 180 machines à sous. Si la particularité des machines à sous a profondément dénaturé le paysage ludique du Casino, cette transposition d’un modèle américain bouscule les projections

1950 - Les travaux de modification de la façade

1952 - L’établissement nouvelement raffraichit reçoit ses clients

économiques les plus optimistes et rapproche la station thermale du top des casinos nationaux. Mais une enquête judiciaire vient freiner cette belle perspective et Raineau se trouve incarcéré en février 1991 et devra céder ses parts de la SATHEL. Un candidat repreneur œuvre discrètement, et fort de son expérience, le casinotier Isidore Partouche devient actionnaire majoritaire en avril 1991. Fort de son expérience de 18 ans, le Groupe Partouche emporte l’accord des autorités et la bille d’ivoire se met à tourner à nouveau sous la direction d’Hubert Benhamou, neveu d’Isidore Partouche. En janvier 1993, le restaurant La Rotonde ouvre ses portes avec le chef étoilé Philippe Gauvreau. Se succéderont à la présidence du Lyon Vert : Hubert Benhamou, Richard Partouche jusqu’en 2002, Serge Partouche de 2002 à son décès prématuré en 2011 et Chantal Partouche depuis 2011 qui a supervisé les travaux d’aggrandissement.

Le casino en 2013

Le casino en 2021

Le casino en 1962

1950 Jetons et plaque

LE CASINO DEMAIN

La belle histoire du casino Lyon Vert va se poursuivre sous l’enseigne Pasino Grand que nous aurons le plaisir de vous faire découvrir dans un prochain numéro...

TRAM EXPRESS DE L’OUEST LYONNAIS PATRIMOINE SACRIFIÉ

Depuis leur abandon du projet de Métro E, le 24 octobre 2022, la Métropole de Lyon et sa majorité écologiste se concentrent exclusivement sur la construction d’un tram express reliant l’Ouest lyonnais au quartier de la Confluence. Problème, les trois tracés proposés en surface impliquent des démolitions et des expropriations à Tassin, sans que Bruno Bernard et ses élus ne s’en émeuvent.

La peur monte et les larmes coulent, à mesure que le temps s’égrène. Alors que la menace de la construction du Tram Express dans l’Ouest Lyonnais (TEOL) s’amplifie de jour en jour jusqu’à l’horizon 2032, les habitants impactés, eux, peinent à cacher leurs inquiétudes et leurs peines. « Je carbure aux anxiolytiques », témoigne ainsi Chantal Schoepen, dont la propriété familiale située sur l’avenue Général de Gaulle est menacée d’être expropriée et démolie. Alors lorsque le sujet vient à ressurgir sur la table de sa salle à manger, la Tassilunoise peine à retenir ses sanglots.

155 années de souvenirs de famille sont gravées à cet endroit et voilà que ces derniers s’apprêtent peut-être à s’envoler, par la seule volonté de la Métropole de Lyon. Oublié le projet de Métro E, largement plébiscité par les habitants de l’Ouest Lyonnais, dont les simples concertations auront coûté plus de 1,9 million d’euros aux contribuables. Place

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard et Sytral

donc à ce tramway semi-enterré, jugé moins cher (800M€ contre 1,5 milliard d’euros pour le Métro E) que Bruno Bernard et ses équipes semblent déterminés à ériger en dépit de l’opposition du maire Pascal Charmot.

LE MÉTRO E, UN PROJET PLÉBISCITÉ PAR LES HABITANTS ET ÉVINCÉ PAR LES VERTS

« Soit, c’est ça, soit il n’y aura pas de projet », a d’ailleurs affirmé clairement le président de la Métropole. Le deal est clair, inflexible, au grand dam des Tassulinois et des résidents du quartier de Ménival. Car si les réflexions des écologistes se mènent en sous-marin, les possibles tracés de ce TEOL sont eux, bien remontés... à la surface. À la clé, trois scénarios et tout autant de tracés, dont les impacts se comptent par dizaines. Avec

La maison de Jean-Claude et Chantal Schoepen est menacée de démolition

leurs degrés différents de répercussions. Sur la circulation, sur le stationnement (entre 60 et 100 places supprimées entre Ménival et Tassin selon le scénario), mais aussi et surtout, sur l’environnement des communes. Là résident les craintes. Et pour cause, si dans les bureaux du 20 rue du Lac, la philosophie de la Métropole de Lyon s’inspire du « tout détruire pour mieux reconstruire », le ciel semble tomber sur la tête des habitants. Voire même les écraser, dans le cas de nombreux résidents, menacés d’expulsion, comme Chantal Schoepen et son mari Jean-Claude

SUR 1 530 PERSONNES

INTERROGÉES, 81,2% SE DISENT DÉFAVORABLES AU PROJET

La donne est simple. Le scénario A, souhaitant emprunter la rue Joliot-Curie, expose Tassin à une suppression d’une à deux maisons, quand le scénario B livre 13 propriétaires, une station-service et deux garages face à la boule des démolisseurs. Plus récent, le scénario C s’avère lui, encore plus destructeur, avec 15 maisons effacées, une station-service, un garage particulier et deux garages entreprise. Et pourtant, sorti du chapeau des écologistes, celui-ci se veut de plus en plus prégnant, en point de se dégager comme le projet privilégié. Avant de remonter sur Ménival, la route de Brignais, l’avenue Général de Gaulle et l’avenue Général Brosset seraient ainsi concernées. Avec les démolitions qui en découlent. « J’ai appris le projet sur le marché, où le Sytral tenait un kiosque. Quand j’ai vu les variantes, je me suis inquiété... J’ai appris ensuite par la presse que la Métropole projetait de détruire notre maison. Mais l’on n’a jamais rien reçu », témoigne Jean-Claude Schoepen, inquiet sur le devenir de sa propriété de 270 m2, inscrite depuis 1869, dans le patrimoine de sa bellefamille : la famille Grange. Alors forcément, la forme interroge. Et l’avenir inquiète. À plus forte raison pour cette lignée, dont le XX e siècle a déjà occasionné une expropriation d’une partie du terrain. C’était en 1903, année choisie pour la construction de la voie de chemin de fer. Au fil des ans, cette dernière est devenue une ligne TER reliant Brignais à la gare Saint-Paul bénéficiant aux Tassilunois, par un arrêt à la gare d’Alaï. Temps de trajet jusqu’au Vieux-Lyon : 14 minutes selon la SNCF (contre 15 minutes pour le TEOL jusqu’à son terminus de la Confluence, avec une fréquence certes plus élevée, ndlr) !

UN TRAIN SNCF RELIE DÉJÀ ALAÏ ET LE VIEUX-LYON

L’installation d’une gare de tramway sur ce même quartier d’Alaï ressemble donc à nouvelle absurdie écologiste. Il en va de même pour la complexité des travaux liés au passage du TEOL sous la voie SNCF. « Notre quartier est très embouteillé aux heures de pointe, et nous redoutons l’impact du tramway sur la circulation, ainsi que ses nuisances (pendant les travaux puis l’exploitation). Le passage par Libération ne présente guère plus d’avantages. Il semble que la majorité se mure derrière les arguments du coût et de la densité », conteste de son côté, Clément Droin, président de l’association des Usagers pour l’Amélioration des Transports de l’Ouest Lyonnais (AUATOL), pour qui le projet n’est même pas viable, d’un point de vue technique. Sans oublier les frais supplémentaires, non enregistrés par les instigateurs du projet. De quoi tordre le cou aux arguments des

écologistes, convaincus de préserver la fluidité des flux automobiles et d’améliorer le cadre de vie, à commencer par l’avenue Général de Gaulle. « À la fin, tout le monde va se rendre compte que c’est une belle connerie », poursuit le jeune président.

Autant d’arguments soufflés à l’oreille de la Métropole, que son président ne paraît pas décidé à écouter, quitte à briser la vie de valeureux contribuables. « On montera un stand sur le marché, début mars, pour mobiliser les gens », annonce Jean-Claude Schoepen, responsable de l’association « TEOL non merci », aujourd’hui réunie avec sa consœur AUATOL. Manifester devant le siège de la Métropole n’est pas non plus exclu. Il en va ainsi de la mobilisation et du devenir de la ville. Pour que celle-ci retrouve le sourire. Et sèche ses larmes...

Le tracé du TEOL (Tram Express dans l’Ouest Lyonnais) et ses 3 options de circulation en surface dans Tassin-la-Demi-Lune

Option c

PARCOURS C

LES RÉPERCUSSIONS DU PARCOURS C

Projection de la trémie

La station Ménival est envisagée à hauteur du parking situé au 31 de l’avenue de Ménival, devant la MJC. C’est après cette station que sera construite la trémie du TEOL, censée permettre au tram d’emprunter les 3 à 4 kilomètres prévus en souterrain. L’ouvrage implique la mise à sens unique de l’avenue et une certaine paralysie de la vie de quartier. La pharmacie de Ménival et de la propriété mitoyenne semblent épargnées, le visuel du Sytral les laissant apparaître juste au-dessus de la trémie.

Avenue Brosset

35, avenue Général Brosset

Le supermarché tenu par l’enseigne Auchan va perdurer, mais pour les automobilistes, le plein devra se faire ailleurs. La station-service disparait du paysage sur les scénarios B et C. Les dessins montrent également un impact au Nord du parc de la Pomme.

27, avenue Général Brosset

À en croire les tracés des projets B et C, la résidence Demeure et Dépendance, proposant des chambres d’hôtes est vouée à disparaître. Selon le dessin du parcours, la propriété voisine, sise au 31 sera difficilement épargnée.

30, avenue Général Brosset

De l’autre côté de la rue, la copropriété faisant l’angle avec l’impasse Général Brosset fait l’objet d’une expropriation. La proximité avec le parc boisé de la résidence Les Séquoias laisse également songeur. Les écolos ferontils disparaître une partie ou la totalité de ce poumon vert ?

24, avenue Général Brosset

La propriété a beau se dissimuler devant de grands arbustes, celle-ci s’ouvre sur une vaste étendue de verdure, elle-aussi menacée de destruction.

3, avenue Général Brosset

Les demandeurs d’emplois vont être contents. Avec l’émergence du tramway, le parking secteur Libération sera indubitablement impacté, avec en prévision, la suppression d’une vingtaine de places de stationnement. France Emploi, la clinique vétérinaire, la pharmacie de la Libération, voire le restaurant Daddy Poule du chef Philippe Gauvreau devront revoir leur accès.

PARCOURS C

Avenue Charles De Gaulle

181, avenue Charles De Gaulle

Située au croisement de l’avenue Général

Brosset et de l’avenue Général de Gaulle, la maison dérange et ne peut subsister aux yeux de la Métropole. Elle ferait donc l’objet d’une expropriation

142, avenue Charles De Gaulle

De l’autre côté de la route, c’est une maison érigée sur 3 niveaux qui se retrouve menacée. Cette dernière loge pourtant plusieurs entreprises locales. On pense alors à la société Jamet, spécialisée dans la location de terrains et de biens immobiliers, mais aussi à July Cartouches et au salon de coiffure Les Hommes d’Abord.

150, avenue Charles De Gaulle

Impossible de passer outre cette propriété, aux murs ocres dénotant avec le voisinage. Une particularité vouée à disparaître si le scénario C est retenu.

162, avenue Charles De Gaulle

193, 195, 199 et 201, avenue Charles De Gaulle

Ce n’est pas une, ni deux, ni trois, mais bien quatre maisons voisines qui sont placées sous le coup d’une démolition.

168, avenue Charles De Gaulle

Coincée entre l’imagerie médicale de Tassin, iMvoc et le fleuriste Carré Fleurs, la propriété se fait discrète. Au point de mériter de disparaitre ?

172, avenue Charles De Gaulle

Maison de ville, dotée d’un grand jardin, la bâtisse se veut protégée de la voie de chemin de fer au bénéfice de grands sapins. Hélas, tout ce décor est voué à tomber si le scénario C l’emporte.

Quid de l’opération immobilière Clair de Lune au 193 ?

ASPERR

GRAND RETOUR DE NOTRE NUMÉRO SPÉCIAL PATRIMOINE JUIN

2024

MOLUT FUGITATQUIS

UPTATE NON PORENES EQUAT

LES SECRETS DE TASSIN

LA-DEMI-LUNE

PARCOURS C

221, avenue Charles De Gaulle

Les scénarios B et C sont formels, la propriété Grange et ses 1570 m2 de jardin sont sous la menace des ambitions écologistes. Jugée trop encombrante pour permettre au TEOL d’attendre son terminus, la Métropole de Lyon ne peut conserver le site déjà desservi par la ligne TER Saint-Paul > Brignais.

223, avenue Charles De Gaulle

Fermé depuis le printemps 2022, le garage d’Alaï, aux couleurs de la marque aux chevrons, va définitivement disparaitre du paysage tassilunois. Le bâti et son terrain sont déjà aux mains de la Métropole de Lyon.

Route de Brignais

2bis, route de Brignais

Cette belle propriété aux dessins contemporains et entourées de haies, semble pleinement installée sur le trajet du tram express imaginé par les écologistes

4, route de Brignais

Située en bordure de route, cette maison remarquable par son porche et sa pièce formant un triangle au-dessus du toit, paraît trop encombrante pour le TEOL.

6, route de Brignais

Difficilement visible depuis la route, en raison de son imposant conifère et de ses hautes haies, la propriété dissimule pourtant une charmante habitation.

14, route de Brignais

Baptisée « les Muguets », la maison se singularise par sa forme tout en hauteur et son assise à même le trottoir. Un emplacement qui semble condamner ses propriétaires. Collée à celle-ci, la propriété du 14bis ne paraît pas menacée, mais son environnement pourrait être fortement chamboulé.

Carrefour avenue Charles de Gaules / route de Brignais

Restaurant

DÉCALÉ

Emmanuel Faucon

de bons plats accompagnés De bons vins 1, place Jules Ferry - Lyon 6e

T 04 78 41 68 10

Mar-sam : midi et soir. Ouvert 7/7 à partir du 15 avril www.decale.rest restaurantdecalelyon

BRASSERIE DES BROTTEAUX

Restaurant

LE PLATO

Frédéric Therriaud

Restaurant

cuisine créative, faite maison avec des produits de marché 1, rue Villeneuve - Lyon 4e

T 04 72 00 01 30

Lun-ven : 12h-14h et 19h30-22h30 - Sam : 12h-14h et 19h30-23h restaurant-leplato.fr leplato.lyon

ZAPPO

Georgy Sfez

pizza & biere (Pizza sicilienne, in pala et gluten free) 6, rue Challemel Lacour - Lyon 7e

T 04 72 71 79 88

Ouvert 7/7, midi et soir sur place, clickandcollect et livraison www.zappo.fr zappo-lyon

ASPERR MOLUT FUGITATQUIS

Emmanuel Faucon

Tartare de boeuf dans la baVette d’aloyau 1, place Jules Ferry - Lyon 6e

T 04 72 74 03 98

Lun-jeu 8h-22h. Ven 8h-22h30, midi et soir le week-end www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux

Restaurant

Restaurant

UPTATE NON PORENES EQUAT

Antonio Salvati (Chef)

Cuisine de tradition italienne méditerranéenne

Boscolo - 11, quai Jules Courmont - Lyon 2e

T 04 87 25 72 10

Ouvert 7/7 : 7h-15h brunch - 12h-15h déjeuner 15h-19h aperetivo - 19h-22h diner angelorestaurant

Odipsum est plam ipiet re, serati ommolorupta sum comnienimus apero beatatur molo mos eat maiorunti inctas escillorum ius, sitatur, et facitat. Dunt. Igent moditation plaborem repeditisit quia dolenis alistori ut rendicto dollatum reribus at velliquam, sunt quiaeptaqui to tet am.

LES 3 DÔMES

Jérémy Ravier

Cuisine gastronomique avec vue panoramique (dès 30 € le midi)

Sofitel Lyon Bellecour - 20, quai Gailleton - Lyon 2e

T 04 72 41 20 97

Ouvert du lundi au samedi, midi et soir www.les-3-domes.com @sofitellyon

Jeremy Viale Champion du Monde de Pizza 2019 Terrasse ombragée très agréable

16, rue de la Navigation - Lyon 9e (proche cinéma Pathé)

T 04 74 01 75 67

Ouvert 7/7 midi et soir www.trattorianano.com Nano Trattoria Lyon

Restaurant

DOLCE BY SICILIANS

Vito et Paola Morreale

CUISINE sicilienne

44, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e

T 04 78 52 22 29

Ouvert du lundi au dimanche : 12h-14h40 et 19h-22h30 www.bysicilians.com dolcebysicilians

Frédéric Berthod

33 CITÉ

cuisine de saison / produits du marché

33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e

T 04 37 45 45 45

Restaurant

LE BRUNCH

Partouche Hôtel

LES BRUNCHS DU PAVILLON HôTEL***** & SPA

3, rue Georges Bassinet - Charbonnières-les-Bains

T 04 78 87 79 79

Ouvert le dimanche midi www.pavillon-rotonde.com pavillonhotelspa

THE MAZE

resto-bistro-club

Amine Kortbi (Chef) the maze, l’instant partage ! 462, chemin de Champivost - Limonest

T 04 89 41 07 40

Du mardi au samedi, déjeuner et dîner www.33cite.com 33 cité 33cite

Lun-ven midi : 12h-14h15 - jeudi 18h-1h - ven-sam soir : 19h-4h www.themaze.fr themazelyon

Trattoria

Trattoria

En partenariat avec Au

Comptoir de la Caisse, leader de la location de matériel caisse

Restaurant brasserie

LE RIVE GAUCHE

Cyril Cornudet / Chef Guillaume Lepeltier

Cuisine créative, de saison et de tous horizons 31, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e

T 04 78 89 51 21

Ouvert 7/7 de 8h à 23h (lun : 8h-15h et dim : 8h-15h30) www.le-rivegauche.fr

Restaurant – ecailler

CHEZ ANTONIN

Eric Giraud

restaurant de Fruits de mer & écailler

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e

T 04 87 37 10 99

Mardi-samedi : 10h-15h - Dimanche : 10h-14h30 www.chez-antonin.fr

CELEST

restaurant Gastronomique

Aude Andrillat & carte signée par Anthony Bonnet vue exceptionnelle, Suspendu à 150 m au-dessus du sol Radisson Blu (32e étage) - 129, rue Servient - Lyon 3e

T 04 78 63 55 46

Mar-Sam : à partir de 19h, dernière commande 20h45 celest-bar-restaurant.com

Restaurant

LE THÉODORE

Marco Chopin

brasserie traditionnelle

34, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e

T 04 78 24 08 52

Lun-sam : midi et soir 12h-14h30 et 19h-22h45

Le Théodore

T. 04 37 64 64 84 • www.aucomptoirdelacaisse.fr

L’ ACACIA

Julie Spitters (Chef) cuisine traditionnelle DE SAISON 70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e

T 04 78 17 53 53

Restaurant

LE CÈPE

Claude Barbet

Bouchon Lyonnais et Cuisine Familiale

bouchon

Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonpharaon

L’ AFFAIRE DU 6

Edith Rosay

Cuisine traditionnelle (midi) et bar à tapas (soir) 63, cours Vitton - Lyon 6e

T 04 78 89 49 24

Tous les jours de 07h à minuit (sauf le dimanche)

Brasserie

4, avenue du Général Brosset - 69390 Vourles

T 04 72 41 01 06

Lun-ven midi et jeu-ven soir - Week-end sur privatisation lecepebouchon-vourles

Restaurant

LE PRÉSIDENT

Christophe Marguin

cuisine du marché / SALON PRIVATIF

11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e

T 04 78 94 51 17

Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h

www.restaurantlepresident.com restaurantlepresident

Restaurant

Ô GÔNES DE SAÔNE

Jean-Claude Di Carmine CUISINE gourmande DU TERROIR 58, rue Pierre Bouvier - Fontaines-sur-Saône

T 04 78 22 09 26

Ouvert midi et soir 7J/7 www.ogonesdesaone.fr ogonesdesaone

LES OLIVIERS

Julien Ducoté

LES GARÇONS BOUCHERS

Restaurant

Catherine Dhinaun, David Mollard et Nicolas Miège

Steakhouse - MaîtreS restaurateurS

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e

T 04 72 40 08 59

Ouvert 7/7 midi, le soir sur réservation à partir de 40 pers. www.garconsboucherslyon.com

Restaurant BAR lounge

SAMKÉ

Restaurant Bistronomique aux nobles produits Golden Tulip - 145, chemin de Paisy - Limonest

T 04 87 74 10 10

Du lundi au vendredi : 12h-21h30 https://lyon-ouest.goldentulip.com/fr-fr/hotel-restaurants/

Joseph Saab (Chef) Spécialité libanaise

25, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e

T 09 83 71 57 01 / 06 32 75 27 57

Restaurant

Lun-sam : 12h-14h30 et 19h-22h30 - Dim : 11h30-15h30 www.samke.fr samkelyon

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Les tribunes VIP OL — OM

Lyon domine le mythique Olympico

Texte : Franck Girardet - Photos © Alexandre Moulard

C’est devant un Groupama Stadium aux anges que l’OL s’est offert l’Olympico au dépend de l’OM en s’imposant 1-0 grâce à un but de Lacazette inscrit à la 37ème sur un centre de l’intenable Nuamah. A voir la joie de l’ensemble du groupe rejoint par le président John Textor et le nouveau directeur général Laurent Prud’homme au coup de sifflet final, cette victoire sera probablement décisive dans la saison. En Président Box, c’était soir de grand match avec la présence de nombreuses personnalités politiques comme Christophe Guilloteau, Bruno Bernard, Jérémy Breaud, Laurence Fautra, Pierre Oliver, Yann Cucherat ou encore Thierry Braillard

Des sportifs à la pelle, également, que ce soit Tony Parker accompagné de Gaëtan Muller

(souriant après la victoire de l’ASVEL aux dépens de Limoges), Jo Wilfried Tsonga (avec ses partenaires du All-In Country Club) ou le champion du monde de skate-board Aurélien Giraud, grande chance de médaille pour les Jeux Olympique 2024 cet été à Paris. Quelques chefs étaient de la partie dont Christophe Marguin et Greg Cuilleron, non loin de la team Mumm (Alain Potiron et Caroline Grotowski) et de l’adorable Benoit Lacazette. À noter également les présences de l’humoriste D’Jal, du Youtubeur lyonnais Zack Nani très très bon esprit, et du boxeur Kader Marouf qui va démarrer le tournage du second opus de « 36 quai des Orfèvres » d’Olivier Marchal. Il sera notamment chargé de coacher Benoit Magimel dans ses scènes de combat.

La conseillère régionale, Sophie Cruz, Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône, Emmanuel Clavaud, directeur du SDMIS de Lyon et Jean-Marie Martineau

Gaëtan Muller, président délégué de la LDLC-ASVEL, John Textor, président de l’Olympique Lyonnais et Tony Parker, président LDLC ASVEL

Jérémie Bréaud, maire de Bron et Yann Cucherat (Agence Nationale du Sport)

Hugues Deloche, PDG d’Arcole et Angélique Grasso (Avenir Investissement)

Jean Philippe Jal, directeur général de l’AMF 69 et Pierre Oliver, maire du 2ème arrondissement de Lyon

Alain Potiron (DR Pernod Ricard) Bernard Pellier-Cuit (DR Orange) et Christophe Marguin, président des Toques Blanches Lyonnaises

Sabri Belghith (BK INVEST) et le boxeur-acteur Kader Marouf

Alain Potiron (Pernod Ricard), Dominique Casagrande (Café Bellecour) et Jo-Wilfried Tsonga (All in Group)

Jean-Rodolphe Guigonnet, directeur des Centres Porsche Lyon et Matthieu Hébert (Harley Davidson Grand Lyon)

David Friio, directeur sportif de l’OL et Laurent Prud’homme, directeur général de OL.

Anna Boisson et Marion Viéban (OL)

La

Alexandra Mathiolon, directrice générale de Serfim, Didier Pariset et Gaëlle Lejoux (SG Auvergne Rhône-Alpes)

Arthur Maier (Maier Horlogerie) et l’avocat Nicolas Bourachot (Eclo)

Olivier Blanc (OL) et Jean-Claude Voituret

Serge Bex, directeur commercial de l’OL, Virginie Adnet (Sportfive) et l’avocat Thierry Braillard

Franck Girardet (Lyon People), le chef Grégory Cuilleron, Marco Polisson (Lyon People) et le youtubeur Nani Zack

Pierre Malochet, secrétaire général de la FRTP AURA, Stéphane Flex, directeur général du MEDEF Auvergne-Rhône-Alpes, René Coiro, président de la FRTP et Norbert Fontanel, président de la fédération du BTP du Rhône

Grégory

Mela (OM) et Virginie Adnet (Sportfive)

Thierry Ascione (All in Group) et l’ancien gardien de but, Dominique Casagrande (Café Bellecour)

Virginie Lacroix (Compétences & Développement), son époux Frédéric (Société Générale) et leur fille Margaux (Essca)

Maître Denis Di Leonardo, avocat, vice-président du LOU Rugby, son épouse Liliane et Maitre et Maître

Ghislaine Betton, avocat (Pivoine Avocats)

Yvan Patet, président groupe EM2C et Patrick Iliou (GL events)

LOU RUGBY — LA ROCHELLE LES TRIBUNES VIP

Les hauteurs du classement sont encore loin, à peine visibles, alors que le LOU Rugby flirte encore avec les tréfonds du championnat. Toujours est-il que les Lyonnais avancent et engrangent de précieuses unités. Contre l’une des fortes têtes de l’Hexagone, qui plus est, à l’heure où La Rochelle s’engouffrait sur la pelouse du Matmut Stadium. Face aux champions d’Europe en titre, le public crut d’ailleurs que la marche serait bien trop haute. Pendant 40 minutes, les Maritimes prirent même des allures de rive inatteignable. Puis le LOU se réveilla, pour sortir de sa tanière après la pause. Dirigés par Baptiste Coilloud, auteur de son 50e essai en Top 14 et les cannes de son phénomène fidjien, Semi Radradra, les Rouge et Noir revinrent ainsi avec d’autres ambitions. D’autres forces aussi, au point d’infliger un épatant 18-0 aux Rochelais (28-17 au final). Une source de motivation pour la suite et un motif d’espoir pour la bande à Paddy Jackson. Un groupe capable de viser plus haut. À condition de laisser le vide loin derrière elle.

> Prochain match à domicile

LOU Rugby – Castres Olympique Samedi 9 mars à 17h

Texte : Jean-Marie Nauleau avec Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

Yann Roubert, président du LOU Rugby entouré de Pierre Oliver, maire de Lyon 2, Blandine Rocca, directrice de cabinet de Laurent Wauquiez et Hector Destailleur (Recommerce Group)

Bernard Lacombe et Jacky Chiaramonti

Patrick Cattelin et José Magalhaes (Création et Tradition)

Franck Isaac-Sibille, administrateur du LOU Rugby, entouré de Catherine Arbaud (LOU Rugby), Jacqueline Ginon (Domaine de Panery), Brigitte Honegger et Alexandra Yiannopoulou-Frank, consul de Grèce

Pascale Mathiolon (Serfim) entourée de Olivier Deberdt et Arnaud Flèche (Mazars)

Marc Fraysse, président de CAPZEN, Khadaa Hraki (IAD Immobilier), Danielle et Michel Noir, ancien maire de Lyon

Karine Mohr et Olivier Camps (Groupe Chopard Mercedes)

Magaly et Didier Pariset, président SG Auvergne-Rhône-Alpes

L’architecte Albert Constantin, Yann Roubert, président du LOU Rugby, Guy Mathiolon Président Serfim et Olivier Ginon, président GL Events

Virginie Roux (MNH) et Olivier Fernandez (Radiotel Entreprises)

Catherine Arbaud (LOU Rugby) entourée de Maître Vincent Thomas, avocat (Cabinet Missio) et sa compagne Sophie Obama, présidente déléguée LDLC ASVEL Féminin

Franck Isaac-Sibille, administrateur du LOU Rugby, Marco Polisson, rédacteur en chef de Lyon People et Jean-Claude Pietrocola (Trophée OvalGreen)

Franck Isaac-Sibille, administrateur du LOU Rugby, Martin, petit-fils de JeanMarie Nauleau (Lyon People) et Jean-Claude Pietrocola (Trophée OvalGreen)

Evelyne Haguenauer et Franck Isaac-Sibille, administrateur du LOU Rugby

Richard Brumm, conseiller de la Métropole de Lyon et Michel Noir, ancien maire de Lyon

La percée des Loups sur la ligne rochelaise...

Mathieu Renaud (Actu Sport) et Alexandra Fratti (LOU Rugby)

Séminaires

LES LIEUX ÉVÉNEMENTIELS QUI FONT L’ ACTU

Prochain dossier : SEPTEMBRE 2024

Contact : SOPHIA / 06 11 19 04 43

Le Carré Fourvière est un lieu événementiel d’exception situé à Lyon, au sommet de la colline de Fourvière. Avec ces 800 m2 d’espaces événementiels et sa vue panoramique sur la ville, le site se compose de 7 salles équipées et modulables. Le Carré Fourvière comprend une verrière, une salle plénière, des salles de réunion et une terrasse extérieure, permettant d’organiser tous types d’événements.

Notre point fort est de vous accompagner au-delà de la simple réunion et de créer un événement qui vous ressemble.

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EXALTO TOUJOURS PLUS HAUT !

À la recherche de sites uniques et originaux alliant divertissement, cohésion d’équipe, restauration et espaces de travail ? Depuis, 2016, Exalto quadrille la région lyonnaise avec ses implantations à Dardilly, Villeurbanne et Décines pour pimenter et élargir les possibilités de sorties d’équipe ! Chaque activité saura ainsi répondre aux besoins de cohésion ou de challenge.

Texte : Morgan Couturier - Photos © DR

L’innovation est au cœur du jeu et un objectif pour toutes les entreprises. Y compris pour Exalto. Alors depuis peu, la référence loisirs indoor à Lyon s’affiche aussi, avec quelques nouveautés. La petite dernière ? Gameside, une nouvelle expérience immersive où par équipe de 3 à 5 joueurs, le public peut se challenger sur 20 défis différents répartis en 4 univers : Indiana Run, Magic School, Pirate Bay et Stars Zone. Épreuves sportives, d’adresse ou de réflexion... toutes demandent de la coopération pour exalter les parties et gagner tous ensemble. En pouvant accueillir jusqu’à 85 personnes en même temps, nul doute que cette nouvelle activité sera parfaite pour satisfaire et animer les teams building ! D’autant qu’Exalto n’est pas en reste, avec une véritable panoplie d’activités à la disposition de ses invités. Les fans d’énigmes et d’enquêtes se laisseront alors tenter par les 3 scenarii d’Escape game ou par les 30 défis et cellules de Prison Island à la thématique carcérale offrant une expérience immersive façon « Fort Boyard ».

QUATORZE ACTIVITÉS DIFFÉRENTES

À DISPOSITION DES ENTREPRISES

Sortis de cet univers, certains mettront au défi leurs talents de chanteur dans l’atmosphère conviviale, privatisée, mais surtout insonorisée des karaoké Box ou de This is BlindTest à la reconnaissance vocale. Enfin, chacun se libre de libérer son énergie en se défoulant dans les différents jeux de Parcours Ninja, Trampoline et AirWarrior, en se défiant sur les 12 pistes de bowling du groupe ou en rivalisant de roublardise au Laser Ball.

De la simple location de salle à l’organisation d’un évènement complet, formules clé en main ou personnalisées, le champ des possibles

ainsi demeure infini... Que l’on évoque le sujet de la privatisation des sites, l’organisation d’évènements en dehors des horaires publics ou même directement dans votre entreprise, s’aventurer chez Exalto demeure dès lors, une belle idée à explorer. Mais surtout à réserver, pour se laisser stimuler !

Exalto OL Vallée

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DOSSIER SPÉCIAL Les lyonnais de TURIN

Vous souhaitez communiquer dans ce numéro spécial !

Rédaction : Morgan Couturier • morgan@lyonpeople.com

Publicité : Sophie Jeannot • sophia@lyonpeople.com

Partenariats : Marco Polisson • marco@lyonpeople.com

Les 7 Évènements QU’IL NE FALLAIT PAS

L’UCLy INAUGURE

LA MAISON DES ÉTUDIANTS SAINT BERNARD

L’université catholique de Lyon a inauguré jeudi 15 février la Maison des étudiants Saint Bernard (Lyon 5). La réhabilitation de cette résidence va ainsi offrir des conditions optimales d’accueil à 152 étudiants, provenant de 27 nationalités différentes.

C’est dans un contexte compliqué pour le logement étudiant que l’UCLy et la Région Auvergne-Rhône-Alpes ont décidé de financer à hauteur de 5 millions d’euros la rénovation de la Maison Saint Bernard, située 28, rue de la Quarantaine. De nombreux outils sont mis à la disposition des résidents, dont des aspirateurs, une machine à laver et un sèche-linge, une imprimante et le Wifi gratuit. « Le loyer restera inférieur au prix du marché pour les nombreuses prestations proposées », a indiqué le recteur de l’UCLy, Olivier Artus. Les chambres ont été repensées pour permettre à chaque étudiant de bénéficier d’un maximum de confort dans un minimum d’espace. Elles sont toutes climatisées et équipées d’un lit, un bureau, une bibliothèque, un placard, un frigo et une salle de bain avec toilette. La résidence est conçue pour favoriser les échanges et la convivialité et est ainsi dotée de onze cuisines collectives, de salles de détente, de salles pour travailler, seul ou en groupe, d’un jardin privatif avec terrasse et d’une chapelle. Des animations et des ateliers sont également proposés aux résidents pour favoriser les rencontres. FS

GALERIE MÉMOIRE DES ARTS “PEINDRE, C’EST AIMER À NOUVEAU”

L’année débute en couleurs pour la galerie Mémoire des Arts (124, rue de Sèze - Lyon 6), avec l’exposition « Peindre, c’est aimer à nouveau ». Six artistes contemporains y sont exposés : Pauline Girod, Philippe Musumeci, Alain Pagliano, Gilles Pascal Roux, Danielle RequienPerge et Jean-Paul Schmitt. Tous leurs tableaux sont disponibles à la vente. Une deuxième partie est consacrée à quelques grands noms de l’école lyonnaise des années 1925 à 1950, qui appartiennent à différents mouvements d’art plastique. Les visiteurs peuvent notamment apprécier des œuvres de Georges Albert Tresh (Ziniars), de Jean Couty et Jean-Albert Carlotti (Nouveaux), Jean Fusaro et Jacques Truphémus (Sanzisme). L’exposition se terminera fin mars. La galerie accueillera également cette année le travail d’André Andreu, dit le Pivert, et ses sculptures en haut-relief (en chêne ou en tilleul). « C’est un travail totalement atypique », assure la galeriste Paule Martigny. FS

LE TEMPS EST VENU DE CÉLÉBRER LA CHANDELEUR

Une cinquantaine de personnes ont répondu présent à l’invitation du chef et propriétaire du restaurant « Le Temps est venu » à Tassin. Nicolas Michel a d’abord profité du cocktail pour adresser un mot de remerciement à ses convives, avant de leur servir un repas savoureux, concocté spécifiquement pour l’occasion. Partenaire principal de la soirée, le vigneron Stéphane Ogier était présent, accompagné de ses vins pour sublimer le repas. Et pour finir en beauté, Nicolas Michel avait préparé une galette des rois géante. Cette soirée marquait également le lancement d’une nouvelle dynamique pour Le Temps est Venu, qui souhaite se lancer dans une régularité évènementielle avec l’organisation de soirées à thème. Une manière de développer encore davantage la découverte et l’expérience culinaire à travers l’exploration des saveurs. Le prochain événement est prévu le vendredi 15 mars et sera sur la thématique de la truffe. À présent, le temps est venu... de se rendre au restaurant ! FS

Le Temps est Venu

77, avenue du 8 mai 1945

69160 Tassin-la-Demi-Lune

Tél. 04 78 34 45 84

Textes

2 3

DAMIEN CARTEL

ADOUBE 111 NOUVEAUX EXPERTS-COMPTABLES

Instant solennel ouvrant la voie à une carrière dans l’univers de l’expertise-comptable, la prestation de serment du 12 février 2024, a permis à 111 impétrants de rejoindre l’Ordre des ExpertsComptables. L’occasion pour Damien Cartel de s’illustrer dans son nouveau costume de président.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

Ils auront compté les années, notant millésime après millésime, les ingrédients nécessaires à une carrière réussie. Puis les voilà désormais, prêts à appliquer la recette aux yeux de leurs futurs clients, des entreprises et du public. Alors si le pâtissier et parrain de la promotion, Sébastien Bouillet, pourra toujours leur donner quelques secrets pour apporter un peu de saveurs à son quotidien, le nouveau président de l’Ordre des Experts-Comptables Auvergne-RhôneAlpes, Damien Cartel, fut lui, plus à même de distribuer les bons conseils, à l’heure d’honorer sa première prestation de serment. Et puisque l’Hôtel de Région AuvergneRhône-Alpes fut un cadre de choix pour accueillir l’événement, les 111 impétrants de la promotion 2023 purent s’ouvrir à un destin régional. Ou plus. Mais qu’à cela ne tienne, en prononçant les mots les plus importants de leur jeune carrière, « je jure d’exercer ma profession avec conscience et probité », ces derniers purent enfin savourer les parfums de la profession. Mieux, pour 53 Rhodaniens, l’heure est à la réalité du métier. L’histoire retiendra ainsi, que leur parcours débuta à leur sortie sur le cours Charlemagne. À la confluence de plusieurs chemins. À eux, dès à présent, de choisir leur voie. Celle menant à la réussite.

Olivier Mazeran, représentant départemental Rhône à l’Ordre des Experts Comptables Aura sud, Guillaume Collin, conseiller régional et Patrick Velay, trésorier de l’Ordre des Experts-Comptables AURA

Aurélie Fayet, Nicolas Debiolles, vice-président et président de la commission communication, Virginie Maureau Regaldo, secrétaire général et Paul Chabrillat, vice-président et président de la commission attractivité (Ordre des Experts Comptables Aura)

Murielle Perrin, Marie-Joel Chevallier, Céline Murat, Nathalie Battaglia et Elise Fustinoni (Ordre des Experts-Comptables)

Damien Cartel et Augustin Bertucat (Laplace)

Damien Cartel président de l’Ordre des Experts Comptables Aura et le pâtissier Sébastien Bouillet

Olivier Sucrot (Cabinet Quintens), le pâtissierchocolatier Sébastien Bouillet et Sylvain Aigloz (Orial)

Octavie Vericel, vice-présidente de l’Ordre des Experts-Comptables AURA et présidente de la commission du Tableau, Françoise Berger-Golez, Jonathan Berger-Golez, son épouse Laetitia (Sofagec) et Claudia BergerGolez (Expiditors International)

AVEC CALOGERO

LES CENTRES PORSCHE LYON

CONDUISENT LES PETITS PRINCES À LEURS RÊVES

LJamais avares d’efforts pour concrétiser les rêves des enfants malades, les Centres Porsche Lyon ont récolté 18 700€ au profit de l’association Petits Princes.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

a route est longue et périlleuse jusqu’à la guérison, mais qu’importe, les Centres Porsche Lyon entendent foncer. Ainsi est l’esprit de la maison et de ses bolides. Alors pour accompagner l’association Petits Princes et apporter un peu de confort aux enfants malades, Jean-Rodolphe Guigonnet et ses équipes n’hésitent pas à mettre les bouchées doubles. Ou même à demander main-forte à des chanteurs de renom.

Deux ans après avoir illuminé le regard d’une petite princesse grâce aux chansons de Christophe Maé, les Centres Porsche Lyon

auront à nouveau révisé leurs classiques, grâce au concert privé de Calogero. Et si celui-ci chante qu’à « force de trop hésiter, l’occasion va passer, on s’empêche d’avancer », la soirée aura permis d’accélérer dans la réalisation des rêves de ces petits anges.

À commencer par Constance, invitée à échanger en coulisses, avec son idole et interprète de « Face à la Mer ». S’en suivirent une riche vente aux enchères sous le célèbre marteau de maître Jean Martinon, avec quelque 18 700 € récoltés et un cocktail étoilé signé par le chef bocusien Gilles Reinhardt. En apesanteur !

Le chef Gilles Reinhardt, chef exécutif du restaurant Paul Bocuse et ambassadeur Porsche, Jean-Rodolphe Guigonnet (Porsche Lyon), Anaïs Garnier (Association Petits Princes), Fabrice Wodey (Porsche Montélimar) et Maître Jean Martinon

Sébastien et Julie Le Guillou (SLG Habilleur) et Jean-Rodolphe Guigonnet (Porsche Lyon)

Pascal et Nelly Thomassin (Dbi Systems), Yves et Nadège Maret

Ludivine Bertholet, chirurgien-dentiste, Margaux Nivollet (Porsche Lyon) et Stéphanie Chastel (Les Clés d’Alexia)

Jérome Grymonprez, Augustin Deschamps, Achille, Stéphanie Deschamps, Constance Grimonprez et Florence Tardit de l’Association Petits Princes

Nicole et Christophe Marguin (restaurant Le Président)

Le concert de Calogero

Isabelle, Sandra, Catherine et Sophie

Armand Mechali (Golf Club de Mionnay), Gérard Cormoreche, président du Crédit Mutuel et Fabrice Wodey (Porsche Montélimar)

Stéphanie Catimel (Cour des Loges), Frédérique Dutel (Porsche Lyon) et Aude Montserrat (Aude Montserrat SAS)

Le chef Gilles Reinhardt, chef exécutif du restaurant Paul Bocuse et ambassadeur Porsche, accompagné de Mathieu Hebert (Harley Davidson) et sa famille

Rémy Valette et Véronique Dorvidal (Dorvidal), Maxime Genin (Delcourt Collection) et Olivier Datry (Addsecure)

Lot 12, TAG HEUER Lyon, horloge Monaco

Patrick et Marie-Pierre Yavordios et Jacques Revello (Porsche Lyon)

Nicole Marguin (restaurant Le Président), Nicolas Winckler (Lyon People) et Ludivine Bertholet, chirurgien-dentiste

Camille Bruyère Wormser (Roche Bobois) et Christian Lafaye (Sainte Foy Immobilier)

3e édition de la soirée économique

VIENNE ATOUT COMMERCE EMBARQUE SUR LE CHEMIN DU SUCCÈS

Corinne Paris voulait « donner envie ». À travers cette 3ème édition de la soirée économique organisée par Vienne Atout Commerce et bénévole passionnée depuis plus de 25 ans, elle clôture son mandat de présidente avec une conférence dynamique

animée par Michaël Aguilar. Expert en vente et motivation, le conférencier a livré aux 400 entrepreneurs présents à la salle Le Manège « 7 clés pour booster son activité ». Celui-ci aura « suscité un vif intérêt parmi les participants ». Une preuve parmi tant d’autres,

Maryline Silvestre (Adjointe au Maire – Vienne), Christophe Carron (Président de la CCI Nord Isère, Corinne Paris (Présidente d’honneur Vienne Atout Commerce), Hervé Peyrache (Président Vienne Atout Commerce), Thierry Kovacs (Maire de Vienne) , Hélène Papadopulo (Vice-présidente CCI Nord Isère, Virginie Novotny (Directrice générale de CCI Nord Isère), Daniel Paraire (Adjoint en charge de l’économie et de l’emploi à la mairie de Vienne)

Christophe Carron, président de la CCI Nord Isère, Thierry Kovacs, Maire de Vienne, Hervé Peyrache (nouveau président de Vienne Atout Commerce), Corinne Paris (présidente d’honneur Vienne Atout Commerce), Martine Faïta (vice-présidente en charge du développement économique de Vienne Condrieu Agglomération)

L’événement a été rendu possible grâce au soutien de ses partenaires : BNI France Isère, Savoie & Haute-Savoie, Medef Isère, BMW MINI Altitude 38, Orpi, CPG Assurances, Boullu & Associés, Perform Academy, la Ville de Vienne, Vienne Condrieu Agglomération et la CCI Nord Isère et des adhérents en métiers de bouche : Maison Privas, Bagelstein Vienne, La Fromagerie Viennoise, Les Manottes, Gateaux Etc, Le Comptoir de Mathilde - Vienne, Apériklub, Traiteur Declerck, Au Comptoir de La Caisse, Cavinéa - Caviste.

du bon sens de cette soirée économique et des actions de l’association Vienne Atout Commerce. Alors après la théorie, place à la pratique. Le paysage économique viennois n’en sera que plus stimulé.

MC – Photos © Cédric Tremelo

Philippe Copin (Orpi), Benjamin Lespinasse (BMW et MINI Groupe ALTIDUDE), Corinne Paris (CPG Assurances), Georges Ferreira (BMW et MINI Groupe ALTIDUDE)

Maud Ferranda (PFG services Funéraires), Gisèle Guinet (La Fée Marabouté), Hervé Peyrache (L’opticien Bailly Peyrache), Bianca Clapot (Directrice régionale BNI Isère, Savoie et Haute-Savoie), Michaël Aguilar, Corinne Paris (Présidente d’honneur Vienne Atout Commerce), Marine Franiatte (CPG Assurances), Lucie Barge (Perform Academy), Philippe Masson (Boullu&associés), Emmanuel Breziat (Délégué général MEDEF Isère) et Amandine Gorgy (Responsable antenne Nord Isère - MEDEF Isère)

Corinne Paris (Présidente d’honneur Vienne Atout Commerce), Michaël AGUILAR (conférencier expert en technique de vente et motivation), Virginie Briard (Animatrice réseau Vienne Atout Commerce)

Michaël Aguilar, conférencier

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SOIRÉE DE LA CHANDELEUR SOFITEL BELLECOUR

Relancée en 2023, la soirée de la Chandeleur a de nouveau mobilisé plus de 500 gourmets dans les salons du Sofitel Bellecour.

Pour sa 2e année, l’événement a retrouvé son atmosphère d’antan, avec élégance et gourmandise.

Texte : Morgan Couturier

Photos © Alexandre Moulard et Benjamin Roy

Il faut certes veiller un peu tard et user des breuvages de circonstance, pour voir la soirée de la Chandeleur retrouver la folie de ses grandes années. Mais après tout, Vincent Galoche l’avait annoncé en introduction, la véritable Chandeleur se célébrait officiellement aux douze coups de minuit. Alors le directeur général du Sofitel Lyon Bellecour fut pris aux mots et la soirée monta doucement en pression, jusqu’à libérer les acteurs les plus joyeux. Une preuve parmi tant d’autres d’un événement renaissant idéalement de ses cendres, avec la complicité de Marc Jean,

de Club des Clubs, les crêpes de la Maison Barbet et les belles carrosseries des Centres Porsche Lyon. Tenues chics obligent, l’élégance fut alors une invitée remarquée, les quelque 500 invités en ont profité pour souffler les 60 bougies de l’enseigne Sofitel.

président

Christelle Bardet (Léon de Lyon) et le couturier Nicolas Fafiotte

Vincent Galoche, directeur général du Sofitel Lyon Bellecour, entouré des rugbymen du LOU Rugby, Xavier Mignot et Baptiste Couilloud

Marc jean organisateur de la soirée et Vincent galoche, directeur général du Sofitel Lyon Bellecour

Frank Mattouk (MB Group), Vincent Galoche, directeur général du Sofitel Lyon Bellecour et Rose Grieco

Vincent Galoche, directeur général du Sofitel Lyon Bellecour, Franck Morize, président de la CPME du Rhône et Marc Jean (Agence Com1Conseil)

Vincent Galoche entouré de la décoratrice Cécile Siméone et de l’ancien gardien de but Dominique Casagrande (Café Bellecour)

LA CHANDELEUR A RETROUVÉ SON

LUSTRE

Et pour apprécier le spectacle, alors que le maire Pierre Oliver, prié de s’adjoindre au périlleux jeté de crêpe en public, réussit le geste avec classe et pour la deuxième année consécutive. Alors tant pis, si son confrère, Jérémie Breaud devra renouveler l’expérience l’an prochain, pour réussir pareille prouesse au premier essai, le maire de Bron sut se rattraper sur la piste, avec la complicité de son équipe et d’Olivia Hamelin qui fêtait son grand retour en terres lyonnaises. Il n’en fallait pas plus pour libérer les corps, lancer les premières danses, le déhanché de Cristelle Bardet ou la fameuse chenille qui redémarre.

Car oui, la Chandeleur semble partie pour repartir de plus belle, s’offrant même le luxe d’honorer le chef maison, Jérémy Ravier, fraîchement intronisé au cours de la soirée au sein de la confrérie des Toques Blanches Lyonnaises et les 60 ans de la maison. Autant d’ingrédients donc, pour une soirée vraiment réussie. Vivement la 3e édition, pour une note supplémentaire d’assaisonnements. Sur la piste de la recette parfaite, les organisateurs Vincent Galoche, Marc Jean ne sont plus très loin du but. À savoir un retour vers un futur endiablé en partenariat avec Lyon People.

Karine Benzazon (Vatel), Frédérique Mathy (Sofitel) et Delphine Cinquin (Vatel)

Vincent Galoche, directeur général du Sofitel Lyon Bellecour, entouré du joaillier Michel Lopez (Korloff) et de Caroline Tronel (IDRAC Business School)

Claude Barbet (Maison Barbet) entouré de Barbara Tixier, directrice communication et marketing Sofitel Lyon Bellecour et de Vincent Galoche, directeur général du Sofitel Lyon Bellecour

Marc Jean (Agence Com1Conseil) entouré de son épouse Virginie Jean et de Corinne Paris (CPG Assurances) > Vincent Galoche, directeur général du Sofitel Lyon Bellecour, Joel Chalvet et Marc Jean (Agence Com1Conseil)

Tirage de la tombola avec Jean-Rodolphe Guigonnet, directeur des Centres Porsche Lyon et l’heureux gagnant du week-end Porsche

SOIRÉE DE LA CHANDELEUR AU SOFITEL LYON

Stéphane Morot-Sir, DGA LDLC- ASVEL, Marie-Odile Fondeur, déléguée générale de la fondation pour la cuisine durable by Olivier Ginon et Yann Roubert, président LOU Rugby et Stéphanie Gagnaire

Meryl et Sophie Bardol (Lyon People Annonces légales) et la notaire Karine Gidon (Leginot’)

Sylvain Voto (Edenwork) et Éric Verbrugge (Eurocave)

Le chef Jérémy Ravier (Les 3 Dômes au Sofitel Lyon Bellecour), Christophe Marguin, président des Toques Blanches Lyonnaises et Guillaume Gomez, ambassadeur de la gastronomie française, entourés de la brigade du Sofitel Lyon Bellecour.

Nicholas Gronier, Marketing Sofitel, DJ Mosey (Pierre Sarkozy), Borie Levy, Directrice marketing France Sofitel, Vincent Galoche, directeur général du Sofitel Lyon Bellecour et Vincent Louis, vice-président Sofitel France

Claudia, Martine Bal (Michaël Zingraf Réal Estate), Hervé Bal (Editions HB) et Chrystèle

Christine Chabert (Adisco) et Jonathan de Palatis (FCH)

Odile Mattéi, journaliste culinaire et l’animateur Franck Presti (Zappy)

Claire Le Meur et Laurent Bourgeot (Fifty Bees)

Laure Pinault (Pernod Ricard), Caroline Grotowski (Pernod Ricard), Marie-Anne Laucagne (Mojo Comm) et Andy Fuentes (Nuisibles Solution Experts)

Michaël Fils (Le Nelson), Caroline Grotowski (Pernod Ricard), Vincent Galoche, directeur général du Sofitel Lyon Bellecour

Pierre Sarkozy, alias DJ Mosey, Vincent Galoche et Laëtitia Pepino (Avec Joie)

Jérémie Bréaud, maire de Bron et son chef de cabinet, Léo Di Pasquale

Sonny Anderson, Pierre Nollet et Sydney Govou

Benjamin Ontanon Groffe, Stéphanie Parisot (CPME du Rhône), Fanny Barmine et Didier Parisot (Groupe Huissiers Réunis)

Magali et Guillaume Doré (NOVALI)

Intronisation du chef Jérémy Ravier (Les 3 Dômes) dans l’association des Toques Blanches Lyonnaises par Christophe Marguin (président), sous le regard de Guillaume Gomez, ambassadeur de la gastronomie française

Nicolas Winckler (Lyon People) et Jean-Rodolphe Guigonnet (Porsche)

Vanessa Arcos et Sébastien Arcos (EKLYA School of Business)

Serge Bex (OL), son épouse Catherine, Sonny Anderson et Sandra Chiritian

L’équipe Lyon People : Nicolas Winckler, Sophia Jeannot, Clémence Bricon et Marco Polisson

Selfie réussi pour Justine Appere (Nuage d’Images), Morgan Couturier et le photographe Alexandre Moulard (Lyon People)

Erik Murgier, président du groupe Murgier et son épouse, Isabelle

Serge Boscher, DG de la CCIR AURA, Pierre Oliver, maire du 2ème arrondissement de Lyon, Olivier Jurquet, directeur des relations institutionnelles de la CCIR et Vincent Galoche, directeur général du Sofitel Lyon Bellecour

Marie-Élisabeth Achard et Riccardo Villani (The Village)

Gaëtan Muller, président délégué de la LDLC ASVEL et Marco Polisson, rédacteur en chef Lyon People

Sébastien et Laetitia Dufossé (Dufossé Immobilier)

Alexandra Vericel (OPAC du Rhône) entourée de Jean-Philippe Niewenglowski et du yachtman Stéphane Siranossian (Delta Nautic)

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DISPARITIONS

Dans nos intentions de prière, Madame Simone André (1), ancienne adjointe au Maire de Lyon

Monsieur Henri-Roger Thivel, ancien PDG de Thivel & Béreziat

Madame Jacqueline Lambron, maman de l’académicien Marc Lambron

Monsieur Pierre Masia, époux de Nicole Chevassus

Monsieur Hervé Morel, créateur du cabaret Au Pied dans l’Plat.

NOMINATIONS

TRIBUNAL DE COMMERCE

Âgé de 56 ans, Bruno Da Silva a succédé à Thierry Gardon à la tête du tribunal de commerce de Lyon pour un mandat de quatre ans. L’ancien dirigeant de Retail Global Solution (RGS) avait remporté la primaire en juin 2023, face à Delphine Maurin (35 voix contre 31). Compétent pour régler les litiges commerciaux, le tribunal de commerce est composé d’un président, d’un vice-président, des présidents de chambres et de juges non professionnels appelés juges consulaires, issus du monde des affaires et élus par leurs pairs.

BARREAU DE LYON

À l’issue d’une élection très serrée, les opposants au duo Jean-François Barre – Valérie Giet, maîtres Alban Pousset-Bougère et Sara Kebir ont été élus bâtonnier et vice-bâtonnière de Lyon avec 51,81% des voix (1 318 voix sur 2 544 suffrages exprimés). Ils ont pris leurs fonctions le 1er février 2024.

COMITÉ MISS RHONE

Double écharpe pour Sophie Laviéville La présidente du Comité Miss Grand Lyon a été nommée également co-directrice de l’élection de Miss Rhône avec Chantal Ledent du Comité Miss Beaujolais. L’élection Miss Rhône aura lieu le vendredi 7 juin 2024 au cabaret Voulez Vous à Anse. L’année prochaine, elle aura lieu à Saint-Priest.

LA DISPARITION DE PIERRE MASIA

Ancien vice-président de la CRO (Croix-Rousse Olympique) Basket et du LOU Rugby, Pierre Masia, est décédé ce vendredi 16 février 2024, à 90 ans. Entouré de son épouse Nicole Chevassus, de sa fille, de ses trois petits-enfants et ses trois arrière-petits-enfants jusqu’au dernier instant, il aura connu mille vies.

Texte : Fanny Suteau - Photo © Fabrice Schiff

CORPS CONSULAIRE

Le Corps Consulaire de Lyon est heureux d’accueillir en son sein deux nouveaux consuls honoraires :

Florine Perri, Consul honoraire de Norvège qui succède à Jean-Louis Duclos Anne Prost (2), Consul honoraire du Pérou qui succède à Xavier Moullin

Pierre Masia a publié en décembre 2022 un livre autobiographique intitulé « Papy, dit le Sarde » « Ma belle Sardaigne, mes origines, mes racines », c’est ainsi que débute son récit qui évoque l’histoire de sa famille et de son pays. Au fil des lignes, le nonagénaire retrace sa vie, de sa plus tendre enfance jusqu’à aujourd’hui et rend hommage à ses parents tout en déclarant son amour à ses origines italiennes. Ce dernier est pourtant né à Lyon le 7 mars 1934. Ses parents, originaires de Sardaigne, se sont installés en France en 1925. Au cours de sa vie, le nonagénaire a obtenu trois CAP (Soudeur, Traceur et Tôlier-Chaudronnier) avant de créer et de diriger trois entreprises. Il évoque aussi sa relation avec sa fille Dominique Guillon, issue de son premier mariage avec Andrée, surnommée « Dady », mais aussi le décès de cette dernière, victime d’un cancer dans les années 2000. En février 2002, Pierre Masia épouse Nicole Chevassus, la pétillante maire du 6e arrondissement de Lyon de 2001 à 2008, qu’il avait rencontrée 40 ans plus tôt, la veille d’une campagne électorale. Ils partagent la même passion pour la politique. Pierre Masia revient aussi sur son engagement dans la francmaçonnerie (il a été initié au GO en 1966) et sur sa joie d’avoir reçu en 2008 les insignes de Chevalier de l’Ordre National du Mérite. « J’aurais tant aimé que mes parents soient présents à la cérémonie », dévoile-t-il, son père lui répétant sans cesse : « Pierre, n’oublie jamais qu’avant tout, tu es Français » Tel un testament, Pierre Masia termine son ouvrage avec un petit encadré intitulé « Lorsque l’heure aura sonné... » dans lequel il précise sa volonté de se faire incinérer à Lyon, au son de « Mamma » de Luciano Pavarotti. La raison ? « J’adressais souvent cette chanson à ma mère qui, chaque fois, y allait d’une larme ».

La rédaction de Lyon People présente ses affectueuses condoléances à son épouse Nicole, sa fille Dominique, aux membres de sa famille et à ses proches.

Triplement du nombre d’agents de sureté

Déploiement de 2300 caméras dans 129 gares

Équipement de 100% des rames en caméras de vidéoprotection

Création du Centre Régional de Sécurité des Transports pour visualiser en temps réel les images de vidéoprotection

Soutien aux communes pour sécuriser le périmètre aux abords des gares

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