LYON PEOPLE Octobre 2018

Les 17 Rendez-Vous

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

N°189 – Octobre 2018

e

musiqu

PIANO À LYON

Une saison d’exception politique

COLLOMB - DACLIN AUTOPSIE D’UNE TRAHISON

dossier spécial /

Salon du cheval

LES LYONNAIS EN SELLE

N°189 – Octobre 2018

LYON EUREXPO 31 OCTOBRE 4 NOVEMBRE 2018

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longines devient le partenaire titre d’equita longines, le salon du cheval de lyon

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de stands et espaces d’animations

5 11 2

jours de célébration du cheval

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EQUITA LONGINES, LE SALON DU CHEVAL DE LYON 2018 Ouvert tous les jours de 8H30 à 20H30 sauf le dimanche de 8H30 à 19H00 INFORMATIONS ET BILLETTERIE www.equita-longines-lyon.com e-mail : equita-longines-lyon@gl-events.com Points de vente habituels : Carrefour - Fnac - Géant - Magasins U Ou sur www.carrefourspectacles.com www.fnac.com - www.francebillet.com

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À LIMONEST

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SUPPORTERS INSUPPORTABLES

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uoi de plus c.. qu’un supporter ? Deux ! Bravo, vous avez gagné ! Je vous raconte pas quand ils sont des milliers.

Les nôtres, je veux dire ceux de l’OL n’échappent bien sûr pas à la règle. Frustrés de ne pouvoir rivaliser avec le PSG, certains et ils sont même beaucoup, se sont mis à chercher un bouc émissaire.

N’osant pas s’attaquer à Jean-Michel Aulas (encore que quelquesuns s’y essayent), ils en ont trouvé un de choix.

C’est Bruno Genesio (il est vrai qu’il n’a pas un grand charisme) qui a décroché le pompon. Prenant le relais des journalistes de l’Équipe et des chroniqueurs des chaînes d’info qui adorent critiquer l’OL, nos moutons de Panurge, à l’abri d’un anonymat sécurisant, balancent dans les réseaux sociaux les pires saloperies bourrées de fautes d’orthographe sur un entraîneur qui fait de son mieux.

Les plus débiles vont même jusqu’à taguer les murs des villas de leurs champions ou se transforment en agresseurs à la nuit tombée.

En 1998, l’Équipe et l’intelligentsia sportive avaient voué aux gémonies de la même façon Jacquet, le sélectionneur de l’équipe de France. Dans la foulée, l’opinion publique française toujours prête à suivre les médias que pourtant elle dit mépriser, avait évidemment participé au lynchage.

L’histoire aime radoter et ne sert jamais de leçon.

Justin Calixte Lyonpeople.com n°189 - Octobre 2018

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Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu.

Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 178 030€. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.

Abonnement pour 1 an = 49€.

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Directeur de la publication Nicolas Winckler - nicolas@lyonpeople.com Rédacteur en chef Marc Polisson - marco@lyonpeople.com Journaliste Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com Graphiste Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com Photographe maison Fabrice Schiff - fab@lyonpeople.com Ont collaboré à ce numéro Jean-Marc Requien, Yves Espaignet, Jean-Alain Fontlupt, Nadine Fageol, Jocelyne Vidal, Christophe Magnette, Christian Mure, Bernard Gouttenoire, Jacques Bruyas et Laurette.

Photographes Jean-Luc Mège, Saby Maviel, Fanny Bourg, Alain Rico Directeur du développement Jean-Philippe Niewenglowski - jpn@lyonpeople.com Directrice de clientèle Charlotte Borel - charlotte@lyonpeople.com - 06 09 54 11 74 Coordinatrice TOP 500 Natalia - natalia@lyonpeople.com Assistante commerciale Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43 Diffusion Agence Coyote Diffusion - Bruce Mathieu

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Couverture : Fabrice Schiff

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SOMMAIRE

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Octobre 2018

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La vie lyonnaise La vie politique La vie économique La vie culturelle La vie économique La vie gastronomique

35 EN COUVERTURE

LES LYONNAIS EN SELLE

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Style éco PERENE Top 20 adresses gourmandes Style gastronomie BERNOLLIN

PEOPLE SPORT

78 Style shopping PAGE 81 PEOPLE EVENTS

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LES ÉVÈNEMENTS

QU’IL NE FALLAIT PAS MANQUER 100 % NATUREL - RECHARGEABLE - LYONNAIS

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LA VIE LYONNAISE

À LIRE SUR LE WEB LYONPEOPLE.COM JEAN-BAPTISTE KAES

Adieu Mister Champagne !

Son nom est intimement lié à l’univers champenois, à l’époque où les précieuses bulles avaient toutes un visage sur la place de Lyon, et au Marché aux Puces dont il était la locomotive gourmande et festive.

Rubrique : Les Gens

822 000 E AU MARTEAU L’atelier de Jacques Truphémus bat tous les records

E

n cet après-midi du samedi 22 septembre 2018, la salle des ventes de Lyon-Presqu’ile était « noire de monde », pour l’ultime vacation de 181 œuvres de l’atelier du peintre lyonnais Jacques Truphémus (1922-2017). L’expert Oliver Houg et Maîtres Antoine Bérard et François Péron annonçaient plus de 1000 personnes présentes salle Nogaret.

Un public de fidèles et d’amis du peintre qui voulait « à tout prix » remporter un lot de celui qui — indiscutablement — restera pour la postérité avec Jean Fusaro, André Cottavoz et Henri Lachieze-Rey, (dont le Musée des Beaux-Arts prépare un bel hommage l’an prochain) comme le disciple inconditionnel, à Lyon, de Pierre Bonnard 1867-1947. Chez Truphémus, à Lyon, il y en avait pour tous les goûts et pour (presque) toutes les bourses. On pouvait remporter un très petit dessin (9 x 9cm) par exemple le n°11 portrait de Pierre Christin (mine de plomb de 1979, pour la coquette somme de 1700 euros), une huile sur toile Aimée assise devant un fond bleu de 1999 n°124, (120 x 90cm) pour 2000 euros. Des huiles petits formats recherchées de Venise

TOURNÉE DES STADES

Ed Sheeran en concert Record mondial battu par cette toile adjugée 41 000 euros

n°36 Gondoles 35x40cm, pour 4000 euros.

Des scènes luxuriantes de verdure, de sa campagne au Vigan (n°167, 96 x 73cm) pour 8000 euros et n°168 les lauriers sur la terrasse (116x89 cm) tout de même frappé au marteau à 8200 euros (plus les frais). La très belle nature morte n°136, (100 x 81cm) était adjugée 8850 euros. On était loin des prix très réguliers (avoisinant les 30 000 euros) de la galerie Claude Bernard, à Paris, il s’agissait de pièces de fond d’atelier, tout était à vendre, permettant au seul neveu héritier de Jacques Truphémus, de régler les droits de succession. Mais, le clou de la vente, restera dans les annales comme le tableau le plus cher vendu sous la signature de Jacques Truphémus, un record mondial pour l’artiste, N° 155 « intérieur de café, soir », 115 x 115 cm, daté 2010, adjugé, tenez-vous bien, la jolie somme de 41 000 euros (51 332€ frais compris). Des chiffres qui font dire à notre ami écrivain Jean Clair, dans un mail « Je trouve le résultat assez réconfortant pour la mémoire de notre ami Jacques ».

Textes : Bernard Gouttenoire et Marco Polisson - Photos DR

ASVEL BASKET Les supporters Verts de rage La présentation du nouveau maillot a tourné au fiasco. Elus, supporters et de nombreux journalistes n’admettent pas que le club villeurbannais, rebaptisé LDLC ASVEL abandonne ses couleurs historiques sous la pression de son sponsor principal.

Seconde raison de leur colère, sur le maillot des joueurs, LDLC inscrit en gros caractères écrase le nom du club qu’il est censé soutenir.... Pour Tony Parker, champion du sport business, il ne s’agit que d’une tempête dans un... vert d’eau. Bad buzz pour LDLC qui a investi des millions d’euros dans cette opération. MP - Photo DR lyon people • octobre 2018 • 8 •

En exclusivité, nous avons annoncé la venue du plus grand chanteur du moment à Lyon pour 3 méga concerts solo comme il en a le secret.

Rendez-vous les 24, 25 et 26 mai au Groupama Stadium, l’arène de l’OL. Rubrique : Spectacle

FABRICE LUCCHINI

Interdit de tournage à l’Hôtel de Ville

« Trente ans de carrière, un maire de Lyon épuisé, incapable de renouveler son discours », le scénario du prochain film de Fabrice Luchini n’est guère apprécié par le ministre de l’Intérieur qui a refusé d’accueillir le tournage à la mairie centrale. Pour le plus grand bonheur de Christophe Guilloteau et Pascal Blache.

Rubrique : Cinéma Vous êtes plus de 20 000 à suivre toute l’actu live sur notre page facebook lyon people

MEGEVEPEOPLE.COM CHRISTIAN DOUCHEMENT

Sa démission surprise

En exclusivité, le directeur de Megève Tourisme explique sur notre antenne les raisons de son départ, deux ans seulement après sa prise de fonction.

Rubrique : Les gens

« SI JE NE SUIS QU’UN CACHE MISÈRE, JE PARTIRAI » Stéphane Bern

L’animateur lyonnais, Monsieur Patrimoine d’Emmanuel Macron fera savoir en fin d’année s’il continue à jouer les potiches pour un président qui, avec la loi ALLUR, démontre qu’il se fiche des problématiques du patrimoine.

Le Progrès du 1er septembre 2018

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LA VIE LYONNAISE

VISITE IMPÉRIALE

Le prince héritier du Japon entre Rhône et Saône

A

près une première visite effectuée dans la peau d’étudiant en 1984, le prince héritier du Japon, Nahurito a retrouvé la capitale des Gaules, dans le cadre du 160ème anniversaire des relations diplomatiques entre nos deux pays. Un périple d’une journée partagée entre le Musée des Tissus, la Maison Berthy Albrecht et la gastronomie lyonnaise, avant de revêtir en mai prochain, le costume d’empereur. A sa demande, le chef Laurent Triquenaud s’est lancé dans la confection d’un menu sur-mesure dans les salons de la Préfecture, où étaient conviés Gérard et Caroline Collomb, Georges Képénékian, Dominique Hervieu, François Turcas, Alain Mérieux, le préfet du Rhône Stéphane Bouillon, Richard Brumm, Alain Audouard, et Christophe Guilloteau, président du Département. Au programme des réjouissances, assiette de charcuteries, omble chevalier, fromages et soufflé glacé au Grand Marnier. Des plats généreux, points d’orgue de cette connexion entre la France et son hôte. De quoi garder assurément, un savoureux souvenir de ce dernier voyage, conclu dans les draps du Sofitel Bellecour. MC

LYON PREMIÈRE...

...fait sauter le Bouchon ! « Après un combat acharné pour maintenir une ligne éditoriale axée sur l’info et éco, je pense qu’il est plus sage d’envisager un nouveau projet avec d’autres partenaires. » Contraint de rendre l’antenne de Lyon 1ère faute d’accord avec ses deux associés, Gérald Bouchon n’est pas resté aphone très longtemps. Dès le 1er octobre, il a lancé « Lyon Demain », une web radio d’info continue pour les Lyonnais qui font avancer la ville.

Branchez-vous sur www.lyondemain.fr

Le temps du cabaret est révolu, place au cirque, sous les sunlights du Black by Jack, avec en Monsieur Loyal Christophe Mahé, heureux acquéreur de cet établissement de la Confluence. Le Docks Circus va s’inscrire dans la continuité des spectacles du couple de créatifs Carine et Flo, les fondateurs du concept Black by Jack. L’établissement consacrera une grande partie de son temps aux événements d’entreprise, avant de s’ouvrir au grand public en fin de semaine.

70 KILOMÈTRES/HEURE

sur le périphérique !

A

près les vélos en sens interdits dans des rues étroites, comme la rue Auguste Comte, bien qu’il soit impossible pour une camionnette de croiser un cycliste à contre sens, voilà que David Kimelfeld, président intérimaire de la Métropole, vient de confirmer une nouvelle abbération contre les automobilistes. À partir du 1er janvier 2019, la limitation de vitesse sur le périphérique lyonnais sera abaissée à 70 km/h. Tout le monde espère que Gérard Collomb infléchira cette mesure à 80 km/h, comme sur les routes nationales. lyon people • octobre 2018 • 10 •

La marque de lifestyle britannique Superdry poursuit son expansion européenne en ouvrant sa 3ème boutique de sport à Lyon. Cet espace de 120 m² situé 52, rue de Brest dans le 2ème, offrira des concepts de merchandising visuel impressionnants afin de devenir la vitrine privilégiée de la ligne de sport de Superdry.

Pour fêter l’ouverture, l’agence Lusso (Damien Moutard) organise une journée d’animation le samedi 13 octobre avec de nombreux cadeaux à gagner.

LE RETOUR DE BARTH

DOCKS CIRCUS

L’ABERRATION DU MOIS

SUPERDRY SPORT

SILK IN LYON

La soie fait son festival avec ce nouveau rendez-vous qui réunit l’ensemble de ses acteurs industriels, culturels, patrimoniaux et touristiques.

Objectif : valoriser ce marqueur historique de Lyon et le dynamisme de toute une filière par un événement innovant, et ouvert à tous.

Du 15 au 18 novembre 2018 Palais de la Bourse

Toujours fidèle au poste du Barthologue sur Lyon People (lire page 74), JeanMarc Ruzza devrait très prochainement retrouver l’antenne d’OL TV en coloc avec Julie Vial qui officiait jusqu’à présent dans la petite lucarne de la télé girondine du Bordeaux FC. Un mercato rendu possible par les départs de l’animatrice Héloïse Basson et du directeur JeanYves Meilland, l’été dernier.

ALAIN LIBERTY QUITTE RADIO SCOOP

Le directeur général de la station régionale va rejoindre le Groupe 1981. Basé à Orléans, il fédère sept radios régionales et thématiques dont Latina, Swigg et Voltage. Alain Liberty prendra ses fonctions de directeur général exécutif au 1er janvier 2019. Il était depuis 11 ans à la tête de Radio Scoop.

InterMédia.fr - 27/09/2018

VIENNE FAIT SON SHOW

Sous l’impulsion de sa pétillante présidente Corinne Paris, l’association Vienne Atout Commerce organise une soirée de prestige le 9 octobre.

Tous les détails sur notre site web.

Textes : Morgan Couturier et Marc Polisson - Photo © Fabrice Schiff

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LA VIE LYONNAISE

LE SUD SE REFAIT UNE BEAUTÉ

DEMISSION EXPRESS

GÉRARD COLLOMB

rentre en gare de Lyon

À

l’heure où nous bouclons ce magazine, le feuilleton Gérard Collomb bat son plein. Après avoir vu sa démission refusée une première fois par Emmanuel Macron le 1er octobre, le ministre de l’Intérieur a récidivé le lendemain. Et d’annoncer sa volonté inaliénable de rentrer à Lyon, coûte que coûte. Dans la foulée, Georges Képénékian adresse sa démission au Préfet afin de lui redonner son fauteuil de maire dès son retour... qui intervient le 3 octobre après une passation de pouvoir glaciale avec Edouard Philippe.

Ce départ précipité a fait les gorges chaudes des médias parisiens qui méconnaissent la complexité de la situation politique lyonnaise. Il a provoqué un tsunami qui fragilise encore plus le gouvernement macroniste déjà amputé de François Bayrou, Nicolas Hulot et de Laura Flessel. Pour de nombreux

Exclusif. La grande brasserie de la place Antonin Poncet, point cardinal du groupe Bocuse depuis 1995, va s’offrir un délicat lifting. Histoire d’améliorer l’accueil clients et de maintenir son rang dans la course à l’armement que se livrent les enseignes gourmandes du Grand Hôtel Dieu, tout proche.

Quatre semaines de travaux à compter du 22 octobre (avec fermeture complète du 12 au 22 novembre) sous la houlette de l’architecte DPLG Caroline Ginon, à qui le groupe a déjà confié la réalisation du comptoir « Rendez-vous » dans l’enceinte de The Village à Villefontaine.

Ce qui va changer : un grand espace d’accueil va être créé. Le bar sera déplacé.

Ce qui ne change pas : sa cuisine méditerranéenne et son directeur Guillaume.

Paul-Maurice Morel qui a pendant deux ans dirigé ce restaurant suivra attentivement le chantier, qui sera une mise bouche des gros travaux de décoration programmés à l’Est début 2019.

proches du ministre démissionnaire, Gérard Collomb, lâché en pâture au cours de l’été et dégouté par la lâcheté d’Emmanuel Macron durant l’affaire Benalla, a décidé de se désolidariser de son protégé et de lui imposer son propre agenda. Un agenda dicté par l’urgence de reprendre le contrôle de ses troupes alors que les velléités de trahison apparaissent au grand jour (lire page 14).

Leur amitié de 3 ans n’aura pas résisté à l’exercice du pouvoir.

La planche tendance de Fazenda Architecture

Textes : Marc Polisson - Photos © Fabrice schiff et DR

ELTON JOHN CHOISIT LA FACILITÉ

OL. UN HUIS-CLOS TRÈS COUTEUX

CYBERCRIMINALITÉ LA CIBLE DES PME

Lyon ou Paris ? Gros dilemme pour la date française de la tournée d’adieu d’Elton John. À cette question existentielle, les producteurs du chanteur ont finalement opté pour le conformisme de la capitale...

Il leur a manqué un grain de folie pour surprendre et choisir le Printemps de Pérouges comme l’ont fait ces dernières années avec succès Johnny Halliday ou les Scorpions.

Billetterie, buvettes, loges, opérations promotionnelles... c’est au bas mot 5 millions d’euros de recettes qui ne sont pas rentrées dans les caisses lors du match de Ligue des Champions OL – Dontezk, joué à huis clos au Parc OL de Décines.

Jean-Michel Aulas rattrapera cette perte avec la 3ème date d’Ed Sheeran qui n’était pas inscrite dans son budget 2019.

La commissaire divisionnaire en charge du pole économique et financier à la PJ de Lyon annonce une hausse de 20 % des attaques virtuelles dans les entreprises en 2017. Dans un entretien accordé au Mag de l’Eco, Judicaëlle Ruby met en garde les TPE et PME face à la banalisation des actes de piratage comme le phishing.

lyon people • octobre 2018 • 12 •

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LA VIE POLITIQUE

DU CÔTÉ DES VASSAUX

Comment va réagir David Kimelfeld face au retour du ministre de l’intérieur ? Le président de la Métropole, conseillé par l’ancien journaliste Jacques Boucaud, est désormais placé face à un cruel dilemme : se ranger derrière Gégé ou faire sécession. Aura-t-il le courage que n’a pas eu André Soulier en 1989 face à Francisque Collomb ? Réponse dans les prochaines semaines…

Autopsie d’une trahison

DU CÔTÉ DES INDÉCIS

Pascal Blache a-t-il perdu une bonne occasion de se taire ? En critiquant l’intervention de Gérard Collomb dans l’Express, le maire DVD du 6ème a donné l’impression de hurler avec les loups – médiatiques et politiques.

A-t-il finalement choisi de partir avec la droite alors que le microcosme bruissait d’un ticket Blache-Collomb à la ville ou à la Métropole ?

Malgré la fougue de son bras droit Damien Gouy-Perret, il est urgent d’attendre que la situation s’éclaircisse à gauche.

COLLOMB - DACLIN : UNE VIEILLE HISTOIRE Texte Marc Polisson – Photo © Fabrice Schiff

T

out le monde ne connaît pas JeanMichel Daclin. C’est dommage ! Car il a un parcours intéressant. Ce fils de famille lyonnaise bien sous tous rapports a toujours penché à gauche. Il n’y a aucun mal à ça. Ça ne l’a d’ailleurs pas empêché de faire fortune dans la publicité. Au cours de sa longue carrière, il fut mis à contribution pour organiser des campagnes de pub pour ses amis politiques. À gauche bien sûr.

Exclusivement. « Les résultats ne furent jamais véritablement concluants, mais on le sait, le marketing politique, ça n’est pas facile ! » se remémore son rival Jean-Marc Requien : « En 1997, Gérard Collomb me téléphona pour que je fasse réaliser un sondage afin de connaître ses chances par rapport à d’autres candidats potentiels de gauche socialiste, notamment Jean-Louis Touraine. Comme je m’étonnais qu’il s’adresse à un type comme moi, catalogué à droite plutôt qu’à un homme de gauche, socialiste grand-teint comme Daclin, il m’expliqua : « Ah ! Non ! Je n’ai aucune confiance en lui. Tu sais, ce qu’ils pensent de moi les socialistes. Ils me prennent pour un looser... Ils veulent Touraine et je crains qu’on ne me fasse un petit dans le dos avec un sondage bidonné ». Je fis donc réaliser le sondage. Il était bien sûr en tête. Les autres étaient de parfaits inconnus pour les Lyonnais. Dans la foulée, je lui fis même sa campagne. On connaît le résultat. »

IL A PRIS LA TÊTE DES FRONDEURS Visiblement inspiré par le sujet, Jean-Marc Requien poursuit : « 2001 : voilà Gégé devenu maire de Lyon. Embrassons-nous Folleville. Touraine, Deschamps and co se pressent au portillon. Collomb et Daclin filent désormais le parfait amour. lyon people • octobre 2018 • 14 •

L’idylle durera une douzaine d’années.

Je n’oublierai jamais le Daclin énamouré vantant les mérites de notre Gégé. Celui-ci, peu rancunier comme on le sait, ne refusant plus rien à ce fils prodigue. Et voilà t’y pas que j’apprends, Gérard Collomb revenant aux affaires, que Daclin sort de sa datcha pour porter le fer contre celui qui l’avait fait roitelet. Lui, que l’on croyait oublié, monte au créneau. À la tête de frondeurs bien discrets pour dénoncer le goût du pouvoir excessif de notre ex ministre de l’intérieur. Une lettre ouverte à Gégé circule actuellement sous le manteau pour lui demander de lâcher les rênes. Et de les confier à un des hommes ou des femmes de talent qui l’entourent. Diable !

Mais lesquels ? Je suppose que Daclin et sa clique de socialistes indécrottables ont leur petite idée. Moi, je ne vois pas. Même si je suis de ceux qui pensent qu’il n’est jamais bon de faire le combat de trop, je trouve pour le moins inélégant que ces conseils viennent d’un de ses ex affidés. Oserai-je dire que cela ne m’étonne qu’à moitié car je n’ai pas oublié le rôle qui fut le sien quand cet adjoint au maire ô combien zélé présidait dans le même temps l’association des amis de « Lyon Capitale » de feu Arfeuillère et Chaslot de sinistre mémoire. Comme quoi, cher Gérard Collomb, si vous lisez ces lignes, il vaut mieux choisir ses amis du côté de la droite que chez ceux qui ne vous ont jamais aimé mais ont su faire semblant quand la soupe était bonne... »

« Je suis content que le patron rentre à la maison ! » Richard Brumm, adjoint aux Finances

DU CÔTÉ DE LA DROITE

Car si putsch il y a, c’est l’opposition de droite lyonnaise qui sortira les marrons du feu.

Comme à Rillieux en 2014, la liste Collomb et la liste Kimelfeld vont se neutraliser, laissant le champ libre à la droite emmenée par Etienne Blanc de plus en plus assidu entre Rhône et Saône. Le premier vice-président de Laurent Wauquiez au Conseil régional reçoit un accueil très favorable dans les milieux patronaux. S’il parvient à fédérer les maires DVD du groupe Synergies, il pourrait emporter la Métropole…

DU CÔTÉ DE CAROLINE

Elle a été l’une des premières à réagir face à la tentative de putsch mise en page par JeanMichel Daclin. La patronne du parti LREM à Lyon sera vraisemblablement tête de liste dans le 5ème arrondissement dont elle veut faire son fief. Un camp de base pour partir à la conquête de la ville ? « Caroline n’a jamais attendu le feu vert de son mari pour avoir de l’ambition » confirme Gérard Angel dans son hebdomadaire. Michel Havard rejoindra-t-il son attelage ? « Il est le bienvenu ! » nous a assuré Gérard Collomb.

DU CÔTÉ DES COLLABOS

Nous l’écrivions déjà en 2014... mais Marc Grivel ne l’a découvert qu’en 2016. Le maire de Saint-Cyr au Mont d’Or et ses amis divers droite du groupe Synergies sont les dindons de la farce de la nouvelle donne métropolitaine.

Trahissant leurs électeurs en rejoignant la majorité de gauche en 2014, ils ont certes récupéré des postes de vice-président avec véhicules de fonction et chauffeurs, mais ils vont se retrouver à pied en 2020 car le nouveau mode de scrutin voulu par Gérard Collomb va les priver de leur siège automatique au conseil métropolitain.

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LA VIE ÉCONOMIQUE

Sur le marché de l’emploi,

AGLAÉ CRÉE L’ÉVÉNEMENT !

Organisatrice du Village des Recruteurs depuis trois ans, l’agence Aglaé se laisse bercer au gré d’un essor constant et étend son rayon d’influence sur l’ensemble de l’Hexagone avec en ligne de mire le marché des événements d’entreprise.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

LE VILLAGE DES RECRUTEURS S’EMPLOIE AU PLURIEL « La meilleure façon de lutter contre le chômage, c’est de travailler », recommandait en son temps Raymond Barre, l’ancien Premier ministre et édile de la capitale des Gaules, où Aglaé s’évertue depuis trois ans, à suivre ces préceptes plus actuels que jamais. La notoriété grandissante de son Village des Recruteurs va en ce sens, lui qui drainait encore l’an passé, quelque 102 entreprises et 7800 candidats à l’emploi. À tel point que ce rassemblement de l’offre et de la demande, initié à Villeurbanne, n’en finit plus de s’étendre par delà les frontières de sa ville originelle. Bellecour avait initié le mouvement, en dupliquant l’exercice au printemps 2016. Puis vint le tour de Bordeaux, où l’agence Aglaé a noué de précieux liens avec Alain Juppé. « L’année prochaine, nous avons dix villes en prévision (Lyon, Villeurbanne, Bordeaux, Reims, Saint-Etienne, Grenoble, Aix,

lyon people • octobre 2018 • 16 •

Orléans, Dijon, Strasbourg ou Montpellier), se réjouit son dirigeant Antoine Tallis. « Les mairies ont des budgets restreints et justement, mon concept est de faire intégralement financer l’événement par les entreprises. Nous sommes sur un format job dating pour que les visiteurs puissent trouver un emploi et que les entreprises puissent dénicher, à la fois des salariés sous statut CDI, intérim ou alternance ». Le résultat est saisissant, 90% des entreprises se satisfont de ce rassemblement, où le recrutement s’inscrit en porte-à-faux avec les tendances nationales. Si bien qu’à l’aube de la troisième édition organisée en collaboration avec la Métropole de Lyon (mercredi 17 et jeudi 18 octobre, place Bellecour), Aglaé a atteint sa vitesse de croisière. « 80 entreprises, c’est la taille idéale », évoque le dirigeant. Un modèle viable que ce dernier entend décliner sur divers secteurs d’activité (industrie, transports, etc). Une manière comme une autre d’entretenir le buzz autour de son agence.

Et surtout, de susciter l’espoir : celui de l’emploi.

Alain Juppé et Antoine Tallis

AGLAÉ, DÉESSE DES ÉVÉNEMENTS D’ENTREPRISE Plus jeune des trois Grâces, selon la mythologie grecque, Aglaé a longtemps incarné la vie festive. À juste titre. Fort des résultats de ces trois premières années, l’agence éponyme est en passe de suivre pareil mouvement, à l’aube du lancement de sa branche événementielle, baptisée Aglaé Events. « L’idée est de proposer des prestations annexes », soutient Antoine Tallis, en duo sur ce projet avec Stéphanie Kuperas, directrice associée. « Sur le Village des Recruteurs, nous travaillons avec près de 300 clients, de grands groupes, de belles PME régionales et nous avons des demandes d’organisation d’événements de type séminaires, conventions, dîners d’affaires, etc. Avec Aglaé Events, on se lance dans une nouvelle aventure ».

Tout en conservant ce « positionnement funky et original », propre au Village des Recruteurs.

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LA VIE CULTURELLE

JEAN-MARC REQUIEN Le kaléidoscope de la vie

Après ses abstractions terrestres, paysages imaginaires aux couleurs chatoyantes, Jean-Marc Requien nous propose pour cette nouvelle exposition intitulée, avec humour « Abstractions ou figures hâtives ? », une trentaine de collages et en écho quelques sculptures réalisées dans son petit village berbère du sud marocain où il se réfugie désormais chaque hiver. FT Texte : Bernard Gouttenoire - Photos DR

I

nspiré, Jean-Marc Requien l’est, assurément. Il est un voyeur, un goûteur, donc, il nous livre sa vie, ivre de ce qu’elle lui apporte intimement. Et ce n’est pas rien. Le voici dans une phase nouvelle, utilisant l’idée vieille comme le monde du kaléidoscope de son enfance. Une idée qui ne l’a jamais quitté, même si le support évolue. Papier, peinture, bois et ficelle, tôle découpée, émaillée, vernie ou au contraire plus mâte... On retrouve chez Requien ses origines revisitées. Le temps où aux BeauxArts de Lyon le jeune homme s’affrontait aux choses subtiles de la vie, auprès de ses

bien Philibert-Charrin (l’inventeur du mot Sanziste), qui lui apportera le plus. De la facétie, de l’inventivité et de la liberté. À regarder les collages, les pliages donner forme aux nuages, il abordera d’autres paysages. Des beaux rivages de l’inconnu, jusqu’à l’ivresse mirifique des mirages. Estce que ce sont les couleurs du Maroc qui décident pour lui ? Désormais il s’attaque volontiers au visage, dans des tonalités plus affirmées, tranchées, ciselées. La matière est domptée à partir de l’indomptable. Et c’est le chant des populations du Sud dans la région d’Essaouira qui l’emporte. Du coup, sa soif de vivre plus encore intervient dans des compositions qu’il veut joyeuses. Il n’a plus peur du vide laissé par le gris des ombres lyonnaises. Il épouse le sable et les maisons de terre qui donnent du corps à l’existence sous un ciel plombé par la pureté du bleu. Le vent chaud dicte sa couleur. Et il a vu grand !

Puisant chez les grands. Henri Matisse, Pablo Picasso, Arp, Brancusi, De Staël, Henry Moore et Serge Poliakoff. La consistance provient de la référence ! On a, au tréfonds de soi, comment on nait, ce que l’on est. Ce pourquoi on est fait. Pourquoi ne pas consolider l’idée que l’on a du

« Faire de l’ordre dans ses couleurs, c’est mettre de l’ordre dans ses idées » Matisse maîtres, le discret Henri Vieilly, Charles Machet, le sculpteur du Cerdon, Antoine Chartres bien sûr. Puis Sanner, puis Charrin, et toujours Charrin. Comment ne pouvait-il pas être talentueux ce Requien là, avec une base aussi solide ? Mais c’est lyon people • octobre 2018 • 18 •

monde dans ce qu’il a de plus beau, de plus palpitant ? L’essentiel vital. Requien n’a rien perdu de sa verve pleine d’humour, de son innocence, de la pureté de son enfance.

Du 23 octobre au 24 novembre 2018 Galerie Jean-Louis Mandon 3, rue Vaubecour - Lyon 2

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LA VIE CULTURELLE

AU CIRQUE IMAGINE

le show se joue aussi en coulisses

Le succès d’un spectacle tient à certains détails. À l’abri des regards, les coulisses du Cirque Imagine révèlent alors une scénographie tout aussi minutieuse que celle exhibée sur scène.

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’envers du décor peut être parfois fascinant, tant bien même il échappe au regard du public. L’invisible attise la curiosité, alors quand la scène ouvre ses rideaux pour en dévoiler ses coulisses, on découvre un tout autre spectacle, plus intimiste et tout aussi soigné. Il n’y a qu’à voir les artistes, conviés deux heures avant le début du show, se presser dans leur loge, dans un ballet déjà chorégraphié. Au pays des strass et des paillettes, la mise en beauté est alors tenue en haute estime. Le stress a lui, été dompté de longue date. Les numéros sont maîtrisés, si bien qu’aucun regard n’ose encore se river sur les quelques pense-bêtes, scotchés çà et là, sur le chemin de la scène. « On est plus concentré sur ce qu’on a à donner », livre ainsi Eddie, le chanteur. Un mot d’ordre collectif, respecté en cuisines, où les cuisiniers s’activent aux fourneaux, comme aux manettes. A chacun ses manies et ses rituels. Le directeur, David Massot, a conservé les siennes, au fil du temps. « Comme une croyance ou un toc, je m’assieds devant le miroir et hausse mes deux sourcils de façon indépendante, pour laisser place à mon personnage». Il en va de même des ultimes répétitions. Les dernières incertitudes y sont balayées, les corps étirés. Il y a un temps pour tout, alors, les galéjades vont bon train et effacent les dernières craintes. Soudée, la famille du cirque s’enferme dans sa bulle. Aux premières notes de saxophone, le spectacle peut commencer. Il est 20 heures, le Cirque, s’éveille.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff lyon people • octobre 2018 • 20 •

LYON 7 38, rue de la Thibaudière - Tél : 04 72 76 88 00 FRANCHEVILLE 15, avenue du Chater - Tél : 04 72 59 19 19 SAINT PRIEST 77, rue Aristide Briand - Tél : 04 72 28 96 96 www.centralautos.fr

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LA VIE CULTURELLE

PIANO À LYON

Une saison d’exception Ce qui est remarquable avec Piano à Lyon, c’est que chacune de ses saisons déploie avec exigence et curiosité tout l’éventail des propositions pianistiques. Ce 14ème opus tente et réalise avec brio une programmation « concertante » où chaque talent, qu’il soit reconnu ou éminemment prometteur, apporte sa singularité à la partition générale jouée d’octobre à juin dans l’ambiance délicieusement rococo de la Salle Molière. Texte : Jean-Alain Fontlupt - Photos © Marco Borggreve - Edouard Bress - Doutre

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our preuve, une ouverture de saison assurée par un fidèle des fidèles, Alexandre Tharaud autour des trois dernières sonates pour piano de Beethoven, enregistrées sur un CD événement sorti en septembre. C’est ensuite un passionnant dialogue qui s’épanouira entre le violoncelle du Norvégien Truls Mork et le piano de l’Ouzbek Behzod Abduraimov, sacré « maître du clavier » par le Times, avant d’apprécier l’intelligence de jeu d’une des plus grandes interprètes actuelles, autre habituée du rendez-vous lyonnais, Elisabeth Leonskaja. Jean-Philippe Collard invitera lui à un parcours slave autour d’œuvres enregistrées sur son dernier album, alors que l’éblouissant claveciniste, au look pour le moins décalé, Jean Rondeau, fera merveille dans les sonates de Scarlatti gravées récemment chez Erato.

Considéré comme un maître du piano, l’argentin Nelson Goerner apportera le légendaire naturel de son inimitable touché et le très rare Richard Goode, proposera la surprenante puissance intériorisée de son jeu. C’est le charismatique Michel Dalberto qui offrira ensuite aux âmes romantiques un récital de pièces apparaissant sur le récent coffret de l’intégral de ses enregistrements « The making of a musician ». Les solistes lyon people • octobre 2018 • 22 •

du Trio Les Esprits afficheront leur exceptionnelle pratique de leur instrument respectif : Adam Laloum au piano, Mi-sa Yang au violon, Victor Julien-Laferrière au violoncelle avant d’entamer un intense échange avec l’altiste Marie Chilemme et son frère violoniste Guillaume.

Jean-Paul Gasparian, pianiste hors caste, également philosophe, révélera son impressionnante maturité musicale. Quant au Serbe à l’indéniable présence scénique Ivo Pogorelich, il fera évidemment l’unanimité sur son atypique talent d’interprète. Un talent débusqué par Martha Argerich, incomparable et partageuse pour un quatre mains avec l’artiste habitée par la grande tradition russe, Lilya Zilberstein.

Invitée par les meilleurs chefs de la planète, la Géorgienne Elisso Virsaladze conjuguera justesse stylistique et virtuosité avant que Bertrand Chamayou ne clôture la saison avec un récital qui visitera des œuvres extraites de son nouvel album « Autour de Saint-Saëns ».

LE CHEF D’ORCHESTRE Jérôme Chabannes, auteur de ce périlleux exercice de synthèse et d’audace programmatiques, y révèle l’inépuisable diversité des choix artistiques. Une liberté qui découle de l’intarissable confiance que lui accordent Roland Bernard, président de Piano à Lyon et tous les généreux sponsors comme la Compagnie Nationale du Rhône. Et que le public lyonnais pourra partager dès le premier concert d’octobre.

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LA VIE CULTURELLE

BERNARD BUFFET JEAN COUTY

Rencontre au sommet Réunir deux figures mythiques de la peinture contemporaine est un pari fou. C’est pourtant ce que proposent Charles et Myriam Couty dans le remarquable musée qu’ils ont consacré à Jean Couty (1907-1991).

Texte : Bernard Gouttenoire

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insi — avec la complicité de Lydia Harambourg (commissaire d’exposition) — ils proposent à l’île Barbe un ensemble majeur de l’œuvre de Bernard Buffet (1928-1999) en regard à des pièces importantes de Jean Couty, comme les toiles du prix de la critique (qu’ils ont obtenu en 1948 pour Buffet et 1950 pour Couty). Les deux hommes se sont appréciés et respectés. Même si la vie de Bernard Buffet devait contrarier Couty, le mystique laborieux, qui plaçait les valeurs travail et famille au premier rang.

Nés à 20 ans d’écart, l’aîné Couty est installé à Lyon et Paris, quand Buffet tel un conquistador fougueux dans une figuration

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pointue et résolument paupériste annonce la couleur (souvent noir et blanc) pourfendant le tableau d’un trait aiguisé, une façon unique jamais, jusque-là, entrevue. Avec Buffet la figuration change brusquement de modernité. Il étire ses personnages dont il ne garde souvent que le faciès de sa propre image.

Buffet signe ses tableaux dans le jus de son geste, cursif, violent, et audacieux ne laissant jamais place à la pratique de la joliesse. Couty est de la génération qui fait le lien avec le Fauvisme et avec l’Expressionnisme gardant

« Parcours croisés Bernard Buffet et Jean Couty » Musée Jean Couty 1, place Henri Barbusse - Lyon 9 Du 13 octobre 2018 au 14 avril 2019. Visites guidées.

À LIVRES OUVERTS

« Tu t’appelais Maria Schneider »

de VANESSA SCHNEIDER Maria Schneider a été, bien malgré elle, l’objet de fantasmes et de désirs de quelques spectateurs libidineux voyant dans « Le dernier tango à Paris » de Bernardo Bertolucci un chef d’œuvre du cinéma alors qu’il était surtout une sorte de longue plainte sur la déchéance amorcée d’un Marlon Brando bouffi et le signe annonciateur de la longue désespérance du cinéma italien. Ce huisclos de sexe et de mal fut pour la jeune comédienne les premiers pas d’une longue descente aux enfers... Elle, qui, jeune fille trop tôt célèbre et reconnue sur un malentendu ne put jamais vraiment se reconstruire. Vanessa Schneider, sa cousine, s’est attelée à un lent travail de redéfinition de cette mémoire bafouée et a réussi le tour de force de nous entraîner dans cette folle et si éphémère vie de vedette de cinéma que rien n’avait préparé ni prédestiné à un tel parcours. Les frontières entre continents et capitales sont sans cesse abolies et les stars se rencontrent en leur intimité dans ce « roman » rare qui est certainement un des plus beaux livres de la rentrée littéraire. Éditions Grasset lyon people • octobre 2018 • 24 •

bien en avant, l’humanisme d’un Gustave Courbet. Mais tous deux se rejoignent dans l’idée même des peintres témoins de leur temps (à partir de1951), avec des portraits pour l’un et pour l’autre les grands travaux, montant l’humain qui accède au divin.

Ils construisent le monde qui est le nôtre, fait de fulgurances et de vertiges, nous régalant de la rigueur de leurs fantasmes.

Ils confirment un avenir neuf du monde de l’Art, mais -tous deux- nous rassurent, d’un même destin de l’humain.

////////////////////////////////////// Textes : Jacques Bruyas

« La vallée des dix mille fumées »

de PATRICE PLUYETTE Patrice Pluyette réussit là un récit bien singulier que ne saurait renier Sylvain Tesson qui, l’âge en moins, a bien des ressemblances avec le héros de ce livre, Monsieur Henri. Tombant d’un toit comme un œuf tombe du nid, il redécouvre les joies simples, les appétits modestes puis les aspirations plus profondes pour des univers plus lointains. L’œuf tombé ne donne pas moins naissance à un oiseau volant et aux volcans des îles secondaires se substituent les cheminées si peu fumantes des Monts d’Auvergne et le Mont Blanc se fait Himalaya quand on ne peut plus aller audelà ! Patrice Pluyette est un grand auteur qui sait transfigurer le quotidien et faire des moindres rêves des épopées incertaines.

Chaque mot est comme un foulard de magicien faisant naître une autre chose que l’on n’attendait pas. Ce roman est une sorte de kinétoscope de Méliès transformant l’ordinaire en extraordinaire. N’est-ce point le propre de la littérature ? Éditions du Seuil

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LA VIE SHOPPING

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FRED

a Maison FRED ouvre sa première boutique au cœur de Lyon, dans le « Carré d’or ». Dans ce nouvel écrin, la lumière joue un rôle essentiel car elle a toujours été le fil conducteur de la vie et des créations du fondateur Fred Samuel.

La façade à la teinte blanchie, légèrement dorée, rappelle la luminosité de la Riviera.

Ses arches font elles, référence à la structure des petites places méditerranéennes. Quant aux vitrines, elles donnent l’illusion de persiennes laissant filtrer les rayons du soleil à son zénith ou se couchant.

À l’intérieur là encore, tout rappelle la lumière, le soleil... La pureté nacrée des murs en plâtre strié évoque les reflets du soleil sur l’eau. L’or rosé, brillant d’un éclat particulier, souligne la structure des meubles comme celui dédié à Force 10, la collection iconique de FRED inspirée par l’univers marin.

Rendez-vous dans cette nouvelle boutique FRED... élégante et chaleureuse, qui devient l’écrin des collections emblématiques FRED telles que Force 10, 8°0 et Pain de Sucre, des pièces joaillières d’exception.

Boutique FRED à découvrir à partir du 10 octobre 2018 91, rue du pdt Edouard Herriot - Lyon 2e T. 04 87 24 39 80

Collier multiple Force 10 moyen modèle en or blanc et diamants Bracelet multiple Force 10 moyen modèle en or blanc et diamants lyon people • octobre 2018 • 26 •

Collier Ligne diamants grand modèle en or blanc Manille Force 10 moyen modèle en or blanc et diamants, câble ligne diamants en or blanc

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LA VIE GASTRONOMIQUE

HALLES PAUL BOCUSE

Le nouveau navire de la

MAISON CELLERIER

Fermé pendant plus d’un mois cet été, la maison Cellerier en a profité pour rafraîchir son espace écailler, entièrement mis à nu puis rénové dans une atmosphère contemporaine. Agrandi, le restaurant fait la part belle aux nouveautés, y compris en cuisine. L’étage, très peu exploité jusqu’à alors, a ainsi donné naissance à une mezzanine à part entière, où cohabitent seize couverts, dans une « ambiance Cap Ferret », avec de subtiles allusions aux codes nautiques. La Maison Cellerier, bien aidée par les inspirations architecturales de Julie et David Fleury, a donc hissé la grand’ voile, le cap soigneusement orienté vers la nouveauté avec l’arrivée d’un nouveau chef, débauché de Bretagne. « Le client pourra choisir directement dans la banque, le produit qu’il souhaite consommer », assure le maître des lieux, Pierre-Guy Cellerier qui n’a pas hésité à débourser 500 000€ pour rajeunir l’établissement familial. Chose faite, place aux dégustations. MC Restaurant l’écailler Cellerier - 102, cours Lafayette - Lyon 3e

LAURENT RIGAL

L’Alexandrin new look Texte : Christian Mure - Photos © Fabrice Schiff

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aurent Rigal a complètement rajeuni son Alexandrin avec des tons orange et gris et des lustres en feux d’artifice : une décoration signée Anne Verger du cabinet Eskisse... Sa nouvelle disposition des tables lui permet d’accueillir 40 gourmets au lieu de 22 auparavant. Laurent et son second Mathieu Vullierme (24 ans, Ecole Rabelais) misent sur une carte plus épurée avec ses menus à thèmes autour du gibier,

Laurent Rigal et son équipe

des champignons et des légumes qui bénéficient d’un menu spécial « Tendances Légumes » comprenant une cocotte aux figues rôties, pieds de mouton et son sorbet figues, qui cousinent avec une grosse raviole de girolles selon l’exemple du célèbre chef Alain Passard (trois étoiles) qui sublime les légumes dans son restaurant parisien L’Arpège. Pour ceux qui choisiront « Plaisir d’Instinct Partagé », les têtes d’affiche sont les noix de Saint-Jacques juste rôties aux cèpes poêlés, risotto arborio, copeaux de parmesan et son crémeux sont un petit sommet... « Esprit de Lyon » met à l’honneur la mousseline de brochet en quenelle et son crémeux d’écrevisses suivie de sa volaille de Bresse aux morilles rattes rôties au thym frais, asperges et fèves. Ses fromages comme le Brillat Savarin et son dessert au chocolat terminent en beauté

votre repas. Sa table d’hôtes en cuisine prouve sa convivialité. « Aujourd’hui, je suis reconnu sur mon propre nom et je me fais beaucoup plus plaisir » confie Laurent Rigal depuis qu’il a repris à son compte cet Alexandrin dont il a été le chef d’Alain Alexanian pendant dix ans... « Dès que j’y suis rentré, j’ai su que je voulais l’acheter ».

Laurent Rigal a été au bout de ce rêve grâce à son respect des bons produits qu’il achète aux Halles Paul Bocuse à cinq minutes à pied de son restaurant riche de 350 références de vins.

L’Alexandrin 83, rue Moncey - Lyon 3 - Tél 04 72 61 15 69 Fermé dimanche et lundi Menus à 60€, 75€, 95€ et 115€. Menus à 28 et 38€ du mardi au vendredi midi. lyon people • octobre 2018 • 28 •

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LA VIE GASTRONOMIQUE

MATHIEU VIANNAY

Sa Mère Brazier

tradi-branchée

D

ix ans après la reprise de la Mère Brazier, Mathieu Viannay a opéré un délicat lifting à l’institution de la rue Royale. Un budget de 500 000 euros pour 4 semaines de travaux estivaux confiés à Alain et Dominique Vavro qui avaient la responsabilité de faire rimer luminosité et gaité avec tradition et modernité. Pari gagné.

Le chef devant le nouveau bar recouvert d’une mosaïque Bisazza (La Carothèque) en totale harmonie avec sa couverture LP de septembre.

Au mur, appliques de la maison Baccarat choisies par Catherine Condamin.

Texte : Marc Polisson - Photos © Saby Maviel

Mur constellé de corniches et papier peint « Arty » de Pierre Frey pour le salon d’angle doté des fauteuils « Conférence » de Knoll.

Les céramiques du grand salon en mode recadré grâce aux corniches de chêne blond imaginées par l’ébéniste Frédéric Audier (Aare)

Nouveau mobilier pour le salon rose et le salon Marquis aux décors céramiques réhaussés par les nouvelles tonalités murales

lyon people • octobre 2018 • 30 •

Ambiance années 30 dans les salles du rezde-chaussée habillées du papier peint au motif « ananas » de la maison Pierre Frey.

Fauteuils tulipes Knoll (Arrivetz) assortis aux tables. Lustres Magic Circus dénichés par Marine chez Claude Cartier.

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RUBRIQUE LA VIE GASTRONOMIQUE

AUBERGE DE L’ILE BARBE

JEAN-CHRISTOPHE ANSANAY-ALEX Capitaine, mon capitaine !

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lle a bien grandi la maison bourgeoise de ses parents Jean-Louis et Renée depuis leur arrivée en 1967.

Vingt-cinq ans que leur fiston est à la manœuvre ! Et collectionne les distinctions Michelin et Gault Millau. L’assiette au top, le chef Ansanay-Alex s’attelle à rendre l’expérience de ses clients encore plus dépaysante. Depuis septembre, les gourmets ont la possibilité de rejoindre l’Auberge à

bord d’une vedette mise à disposition par JCA. Le transfert programmé au moment de la réservation est accessible à l’heure du dîner du mardi au samedi depuis Vaise (30€), le centre de Lyon (45€) et la Confluence (60€). À l’abordage ! MP Du mardi soir au dimanche midi Tél. 04 78 83 99 49 www.aubergedelile.com

MEGÈVE

TOQUICIMES, une affaire de grande cuisine Chef mégevan triplement étoilé, Emmanuel Renaut préside cette première édition gourmande.

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egève entend fêter cette cuisine de montagne qui lui sied tant, elle qui du haut de sa station, héberge trois chefs étoilés et quelques dizaines de mets d’exception, depuis plus d’un siècle.

Après avoir encouragé les premiers pas culinaires de Monsieur Paul, la capitale de la gastronomie alpine continue d’exalter

la cuisine de montagne, avec l’organisation de Toquicimes, du 19 ou 21 octobre 2018, le nouveau grand rendez-vous culinaire de la gastronomie d’altitude. « C’est du jamais vu en termes de mobilisation, se réjouit Christian Douchement, le directeur de Megève tourisme qui a monté l’opération avant de partir pour de nouvelles aventures.

TOQUICIMES du vendredi 19 au dimanche 21 octobre 2018 Au Palais, dans le village et les restaurants de Megève Plus d’informations au 04 50 93 29 29

lyon people • octobre 2018 • 32 •

Texte : Morgan Couturier - Photo NW

« Cet évènement va sublimer la cuisine de montagne, ses circuits courts et évoquer ses problématiques. » Pour ce faire, Toquicimes et son président Emmanuel Renaut ont mis à profit ces trois jours d’exposition, avec l’organisation d’un salon professionnel Horeca’lpes, des concours de cuisine, de multiples conférences, un défilé des chefs, un imposant marché le samedi 20 octobre et bien d’autres surprises. « Nous souhaitons parler autant des chefs que des produits et la manière de les sublimer », poursuit Christian Douchement. « Premier d’une longue série », promet le maire Catherine Jullien-Brèches, Toquicimes prend déjà de la hauteur. Le menu n’en est que plus appétissant.

Plus d’infos sur www.megevepeople.com

DOSSIER SPÉCIAL

LYONNAIS EN SELLE

EN PARTENARIAT AVEC

Sommaire Les temps forts d’Équita Lyon ........................................................................................................... p. 36 Les lyonnais qui montent ..................................................................................................................... p. 38 Dominique Bremens ................................................................................................................................ p. 40 Anne Caudard-Breille ............................................................................................................................. p. 42 Kirsten Fontanel ......................................................................................................................................... p. 44 Laurie Pupier ............................................................................................................................................... p. 46 Laura Abou .................................................................................................................................................... p. 48 Michel Barthod ........................................................................................................................................... p. 50 Ludovic Finet ................................................................................................................................................ p. 52 Lauranne Guilloteau ................................................................................................................................ p. 54 Xavier de la Fraissinette ........................................................................................................................ p. 58 Michele Boyer de Zordi ......................................................................................................................... p. 60 Laurha Krakovinsky ................................................................................................................................ p. 62

Dossier réalisé par Jocelyne Vidal et Morgan Couturier •

35 • octobre 2018 • lyon people

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DOSSIER ÉQUITA LYON

EQUITA

La nouveauté dressée au firmament Rendez-vous incontournable du monde équestre, le salon du cheval de Lyon repart de plus belle en cette année 2018.

Une 24e édition riche en innovations pour l’équipe de Sylvie Robert, qui conforte l’image prestigieuse de l’évènement.

Texte : Morgan Couturier - Photos © DR

A «

ucune heure passée en selle n’est gaspillée », prônait l’ancien Premier ministre britannique Winston Churchill. Et puisque le bon sens anglais ne doit jamais être révoqué, Equita Lyon a cru bon de s’inspirer de ces sages paroles, à l’heure de lâcher les équidés dans l’arène d’Eurexpo. À quoi bon faire différemment, quand près de 170 000 passionnés et visiteurs viennent admirer chaque année la « plus noble conquête de l’Homme » ?

Le plaisir ne s’étiole pas au fil du temps, alors le salon du cheval ne s’est pas fait prier, à l’heure d’ancrer encore un peu plus le spectacle dans la journée. Résultat, l’amplitude horaire s’est élargie (le salon ouvre ses portes à 8h30 contre 9h par le passé, ndlr), preuve qu’Equita vise un succès encore plus vaste, vingt-quatre ans après ses débuts. Passionnée de la première heure, Sylvie Robert n’est pas une grande adepte de la marche au pas, alors le salon lyonnais poursuit à grandes enjambées son développement, celui-là même qui lui octroie aujourd’hui une place parmi les références européennes, voire mondiales en matière d’événements équestres.

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LA NOUVEAUTÉ, L’INTRODUCTION D’UNE MANCHE DE COUPE DU MONDE FEI D’ATTELAGE À QUATRE !

Alors que la bougie du quart de siècle scintille à l’horizon 2019, la directrice n’a pas lésiné sur les nouveautés, à commencer par l’incorporation d’un nouveau hall, le 7, ce dernier permettant aux équidés de parader sur 9000 m2 supplémentaires.

Une première pour Equita et Eurexpo, qui s’attend à vivre cinq jours intenses en émotions. À commencer par les incontournables épreuves de Coupe du Monde FEI, où défilent les plus grands cavaliers du monde. Le succès tricolore de

Simon Delestre en Jumping, l’an passé, est encore dans toutes les têtes, alors que la cavalière allemande Isabell Werth briguera assurément un historique triplé en dressage. À moins que les regards se tournent du côté des Pays-Bas, terre d’accueil de l’Australien Boyd Exell, icône de la Coupe du Monde FEI d’attelage à quatre indoor, la grande nouveauté de cet opus 2018. « Discipline à couper le souffle », selon les organisateurs, l’attelage à quatre confirme l’idée qu’un bon cavalier fait le bon cheval. La pensée fait son chemin, en compétition comme en spectacle, car si la Coupe du Monde et les épreuves de Reining valent leur pesant d’or, la Garde républicaine n’a pas fini d’enthousiasmer les visiteurs — quatre ans après son dernier passage —, avec deux soirées pleines de grâce, les vendredi 2 et samedi 3 novembre.

Un gala tout en surprises, comme Equita en a le secret.

Du mercredi 31 octobre au dimanche 4 novembre 2018, à Lyon-Eurexpo Ouverture de 8h30 à 20h30 sauf le dimanche 4 novembre, avec une fermeture programmée à 19h.

Tarifs : 21€ en plein tarif, 17€ en tarifs réduits et 13€ pour les enfants de 6 à 12 ans.

Pass 5 jours 60€ et Pass Famille (2 adultes, 2 enfants de moins de 16 ans) à 55€ Soirées « sport et spectacle » les vendredi 2 et samedi 3 novembre, de 35 à 60€ Plus d’informations et réservations sur equitalyon.com

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En propulsant Equita Lyon au sommet des salons équestres, Sylvie Robert a suscité de nombreuses vocations

LYONNAIS EN SELLE Texte : Jocelyne Vidal - Photos © Gilles Fillot photographe

Dominique, Jean-Claude, Geoffroy, Hugues, Elisabeth, Olivier et les autres...

Une chute de cheval et de standing... est si vite arrivée.

On comprend la discrétion des Lyonnais sur leur pratique de l’art équestre.

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éritée de la transhumance aristocratique et bourgeoise qui chaque été, voit migrer les élites vers un château ou une ferme de la Belle Epoque, la pratique de l’équitation s’impose dans des propriétés aux écuries communes. Les chevaux des capitaines d’industrie, des juristes et des joailliers se mélangent dans une sorte d’indivision, pour une fois sans nuage, note en connaisseur Dominique Bremens. Un parrain militaire du Cadre Noir ne tarde pas à mettre le pied à l’étrier au futur notaire lyonnais. Le temps de faire ses classes à la Vitriolerie, Dominique Bremens traverse Lyon à cheval à quinze ans, lors du transfert des écuries de la Part-Dieu et de Gerland au Parc de Miribel Jonage. Sitôt passés ses examens de second degré, ce jeune « homme de cheval » enchaîne les compétitions de concours complet jusqu’à ses études de droit.

Concours hippique de Megève 2017 Laura Abou et Ueleme du Bochar lyon people • octobre 2018 • 38 •

Laurane Guilloteau et Sopleasure Balliere

LES JOIES DU CHEVAL-PARTAGE Diplôme de 2ème cycle en poche, Dominique Bremens répond à l’appel des grands espaces, de l’Arizona au Colorado en passant par le Mexique. Après deux ans de service militaire à l’Ambassade de France de Mexico, le futur notaire et son épouse retrouvent Lyon et ses clubs hippiques. À commencer par celui de Francheville. Trois petits tours de poney avec les enfants et c’est parti pour de nouvelles aventures équestres avec Aurélie. « D’un très bon niveau à 14 ans, avec un Galop 8, ma fille aînée m’a incité à reprendre la compétition

avec elle. Des concours régionaux aux Championnats de France par équipe, nous avons vécu tous les week-ends, de grands moments de cheval-partage. » Une période propice aux belles rencontres : « croisé près du Lac de Paladru, Bruno Bouvier, l’un des cavaliers de concours les plus expérimentés, m’a vendu mon premier cheval Uredo, qui savait tout faire et m’a tout appris, je lui aussi acheté Calypso, une jument délicate, même si elle m’a envoyé dans le décor avec une fracture ouverte du tibia. »

CLÉMENT FRÈREJACQUES

LES TERRAINS DE JEU DES V.I.P. Entre un concours international du Cercle de l’Etrier et deux stages avec Michel Robert et Hubert Bourdie, Dominique Bremens retrouve les fidèles de la Reprise Bourazel, un club de d’avocats cavaliers et d’hommes d’affaires né dans le sillage de L’Escadron du Grand Parc. Yves Dolard, Jean-Pierre Forestier troquent chaque semaine la robe pour la tenue d’équitation. Hugues Genin, fils du commissaire-priseur lyonnais Xavier Genin, se découvre une vocation d’éleveur.

En galopant aux côtés de Bertrand MorelJournel, héritier de la plus ancienne famille de soyeux lyonnais, Jean-Claude Bouret, président de l’entreprise de textile technique iséroise Sofileta se sent la fibre d’un propriétaire de chevaux de course.

Geoffroy Bouret, son fils n’a pas tardé à gagner ses galons de cavalier international, avant de prendre les rênes du haras de Fuyssieux. Ancien fief du comte Maurice du Parc Locmaria, le Haras de Tire-Gerbe a désormais adopté le nom du hameau où il se situe pour se faire une place dans le monde très fermé du Concours de Saut d’Obstacle où excelle Geoffroy Bouret. Rendez-vous incontournable de grandes familles très à cheval sur les traditions et codes de leur rang, l’Escadron du Grand Parc est aussi le terrain de jeu d’Elisabeth Latouche, l’héritière du groupe Fiducial, introduite par Dominique Bremens à l’Escadron « juste avant qu’Olivier Ginon ne m’annonce le rachat d’Equita Lyon, moyennant un franc symbolique, pour sa sœur et ses bourrins » !

à bonne école...

Tombé tout petit dans la potion magique, ce fils de cavalier de haut niveau a foulé très tôt les terrains de concours.

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omme de nombreux jeunes cavaliers, Clément Frèrejacques, familier des paddocks, s’oriente rapidement vers les championnats. N’est-il pas à bonne école ?

Champion de France de concours complet, son père Pierre Frérejacques lui met le pied à l’étrier à quatre ans. 9 ans plus tard, il lui offre une petite jument, Hulotte de la Rose. « Avec elle, j’ai commencé à tout gagner ! » Les amis de Pierre, Michel Robert et Marcel Rozier avaient très vite repéré le potentiel de Florent, formé de A à Z par son père. Catherine ReynoChappaz, Jean-Paul Patrat et Gérard Lenorman apportent un soutien sans failles au futur champion, engagé comme cavalier soigneur par Michel Robert.

« Il m’a beaucoup appris », confie Clément propulsé en 2012, vice-champion de France PRO2 avec Naïade du Rondeau, lors de sa première participation au Master Pro. Un coup de maître prolongé de nombreuses autres victoires dans l’hexagone et à l’international, pour le cavalier trentenaire installé dans le Nord Isère où il vit entouré de ses montures fétiches, Naïade et Ohara. Les projets de cet habitué d’Equita Lyon ? « Me lancer dans le grand bain, participer aux grands et beaux concours, obtenir de plus en plus de sélections à l’étranger, mais aussi en France, comme à Grenoble Jarrie, où je me sens comme chez moi ! »

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DOMINIQUE BREMENS

L’équitation, une affaire de famille

Au fil des générations, un dénominateur commun s’affirme au sein de la famille Bremens : l’équitation. Après Dominique, sa fille Aurélie entretient auprès de ses filles une passion plus imprégnée que jamais. Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

L

’hymne est à la joie, sur les hauteurs d’Anneyron, petite bourgade de 4000 habitants perchée dans la Drôme. La nature dressée au firmament, la famille Bremens retrouve la quiétude de leur tour du monde, effectué de cela un an.

La liberté a du bon, alors une fois goûtée, il devient ardu de s’en passer. À pareil tableau, Aurélie Bremens a choisi d’y joindre des chevaux, incarnations de cette passion familiale insufflée par son père, Dominique, notaire réputé sur la place lyonnaise. « Même en voyage, on a acheté cette maison parce que l’on voulait avoir des chevaux, des points d’eau et des champs clôturés », dévoile l’ancienne psychologue.

Un souhait formulé par-delà les océans, que la famille met à profit aujourd’hui sur cinq hectares de terrain, partagés entre les bassins, la bambouseraie et ces prés où s’épanouissent Vroum, jeune poney de 9 ans et Kerguelen d’Urfé, étalon de 19 ans rompu aux exercices de dressage.

L’amour est dans le pré. Littéralement, pour Faustine, Rose, Bertille et la petite Zélie. « Mon idée, c’est vraiment de pouvoir transmettre cette passion à mes filles, dans un cadre qui leur permet de monter et de s’illustrer », poursuit Aurélie, laquelle revit à travers ses instants, une part d’enfance choyée par son père, au centre équestre du Findez, à Francheville. « Quand j’ai eu lyon people • octobre 2018 • 40 •

mes enfants, je les ai mis très tôt sur un poney. Aurélie a progressé rapidement.

Marie-Clémence aussi. Guillaume n’aurait fait que ça. Mais quand on progresse trop vite, il nous faut un cheval à soi », soutient Dominique Bremens.

ÉCOLE LE MATIN, ÉQUITATION L’APRÈS-MIDI Alors le notaire est parti en quête d’Uredo, cheval très apprécié au sein de l’escadron de Saumur, camp de base de la famille, à l’époque où celle-ci se signalait sur les épreuves de concours complet. « On partageait une passion tous ensemble », se souvient la figure paternelle, lui-même atteint par ce virus équestre, attrapé à l’âge de 13 ans, chez les militaires du quartier Général-Frère. « On faisait les concours le week-end, en équipe. On a adoré ». Mais même en équitation, rien n’est tout beau ni tout rose. Dominique Bremens en sait quelque chose. « Le cheval, il faut qu’il soit soumis », revendique-t-il. Alors comme dans un couple, lorsque l’un des protagonistes s’emballe, la fracture devient irrémédiable et douloureuse. Comme ce tibia, réduit en pièce sous le poids d’un chandelier, après une folie de Calypso, l’autre protégée du

Lyonnais. « J’ai été placé dans le coma, j’ai marché avec des béquilles pendant un an », se remémore-t-il. Une frayeur de plus au cœur d’une fascination sans faille, seulement perturbée par l’éducation de ses enfants. Un parti-pris que n’a pas suivi Aurélie, convaincue du bien fondé d’une telle pratique. Cours à domicile le matin, équitation l’après-midi, la famille y trouve son compte. Y compris Bastien, le mari, séduit par ces forces de la nature. « On en rêvait ensemble », affirme Aurélie. Et puisque la fille ainée, Faustine, projette d’y consacrer son temps sur le marché de l’emploi, il est impossible que le récit prenne fin. Les plus belles histoires sont celles qui durent.

Dominique Bremens et Uredo en 1995

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À l’âge de 8 ans, Anne découvre les joies et les frissons de l’équitation.

ANNE CAUDARD-BREILLE «

en amazone

« Je suis la seule cavalière de la famille », s’amuse Anne Caudard-Breille en glissant sa tenue d’équitation dans la valise des vacances. Texte : Jocelyne Vidal - Photos © DR

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haque été, j’organise des balades rando - baignade dans le sud de la Corse avec des copains, histoire de varier les plaisirs d’un sport plutôt solitaire ».

Ce sport, Anne l’a découvert à huit ans dans un centre équestre de la Vallée d’Azergues : « J’ai bien accroché mais il m’a fallu vite arrêter, pour me concentrer sur mes études qui ne marchaient pas très fort ».

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Devenue autonome grâce à son activité de marchand de biens, Anne Caudard-Breille s’est remise en selle en 2015. Une aprèsmidi par semaine, elle file au centre équestre de Mâcon – Chaintré, « à l’ambiance et aux équipements exceptionnels avec ses deux carrières extérieures, ses trois manèges polyvalents. » Deux ans de cours particuliers ont fait progresser très vite la jeune cavalière, passée du niveau Galop 1 à Galop 4 l’an dernier, après un superbe « sans faute » en avril, à son premier concours de saut d’obstacle. « Un beau défi, un sacré challenge » confie la blonde amazone. À cheval comme dans l’immobilier, l’important pour elle, « c’est la gagne, l’envie d’aller toujours plus haut et plus loin, avec un sport-détente qui permet de tout oublier. »

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En trois temps trois mouvements... Claire Fontanel et Unser Prinz KRF se sont imposés au CSI de Valence, au Grand National de Cluny dans une épreuve de 1m45 et au Grand National à Lure dans un Grand Prix 1m50.

KIRSTEN FONTANEL

Le Haras

KRF à bride abattue

Meilleure éleveuse de France des « 4 ans » en 2017, Kirsten Fontanel lance son équipe à l’assaut du Grand National et sa ligne de vêtements d’équitation By KRF. Texte : Jocelyne Vidal - Photos © DR

Aux côtés de son époux Norbert, Kirsten Fontanel félicite Julien Gonin, cavalier primé au BTP Jumping 2016

Claire Fontanel et Unser Prinz KRF lyon people • octobre 2018 • 44 •

Viktoria Fontanel est aux petits soins pour cette Poulinière par Lando

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oute notre vie tourne depuis vingt ans autour du cheval ! » lance l’universitaire devenue gérante du Haras KRF à Dommartin. Epouse de l’entrepreneur Norbert Fontanel, Kirsten s’est lancée à bride abattue dans l’élevage équin depuis que la jument de ses filles Viktoria, Claire et Lou a donné naissance en 2008, au magnifique poulain Unser Prinz KRF. La famille équestre des Fontanel s’étant agrandie les années suivantes, avec d’autres poulains de sport, Kirsten rêve de créer un haras ultra moderne sur un terrain déniché à Dommartin. Du rêve à la réalité, il n’y eut qu’un pas franchi à pied plutôt qu’à cheval par un entrepreneur peu emballé par la gente chevaline. Kirsten et ses filles ont pourtant tout tenté pour faire partager à Norbert Fontanel, leur passion de l’équitation. En vain. Son mari n’en partage pas moins depuis 2012, avec Kirsten et ses filles, l’aventure du haras sacré Champion de France des juments de quatre ans avec Cosma Diarado, pouliche du Haras reconnu pour le travail de qualité déployé auprès des futurs cracks du saut d’obstacles et du dressage.

Casino Royal Batlly entame une carrière prometteuse au Haras KRF, sous la selle de Lou Fontanel

CLAIRE FONTANEL, CHAMPIONNE D’EUROPE DES ÉCOLES D’ÉQUITATION Le titre de Meilleure Eleveuse de France des « 4 ans » n’a pas été décerné par hasard l’an dernier, à Kirsten Fontanel, dont le haras bénéficie aussi du label « écurie de compétition » par la qualité de ses installations étendues sur quinze hectares. Un beau terrain de jeu pour les élèves et stagiaires de sa fille cadette Claire Fontanel, championne d’Europe des Ecoles d’Equitation. Diplômée de l’Ecole Nationale d’Equitation du Cadre Noir de Saumur, la fille de Kirsten et Norbert Fontanel exerce le métier d’instructeur au Haras KRF où s’est ouverte en 2016, une section Études et Sport en Equitation avec le lycée Sandar de Limonest, et qui permet à une pépinière de jeunes talents de s’illustrer en épreuves « amateur ».

Le temps de lancer cette année son équipe composée

de Claire, Lou Fontanel, David Melin — et sponsorisée par les cuisines Bernollin —, à l’assaut du Grand National, le Haras de Dommartin appose la griffe by KRF sur une ligne de vêtements sports et chics dessinée et créée par Kirsten, à porter à toute heure du jour et de la nuit.

À 18 ans, Côme Archinard inscrit déjà de belles performances dans le circuit Amateur Elite et Amateur Gold Tour, avec sa jument Psyché.

Etudiante à l’IDRAC, Caroline Aurelle, 20 ans, prépare aux épreuves « amateur», sa jeune jument Cachotière.

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45 • octobre 2018 • lyon people

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LAURIE PUPIER

Centaure de père en fille Placée sur un cheval avant même de marcher, Laurie Pupier a embrassé la même passion que ses parents.

Le virus imprégné, elle partage aujourd’hui son temps entre les écuries de l’Ouest à Dommartin et Chez Moss, le restaurant familial.

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aut-il y voir une métaphore de la vie, dans ce rituel journalier qu’est de se lever à l’aube, pour passer quelques précieuses minutes en compagnie de Gaya, jeune pouliche de deux ans, dont le sobriquet fait référence à la Déesse Mère ?

Le diable se cache dans les détails, mais ces derniers n’ont rien de diabolique, tant ils ramènent inexorablement à l’enfance.

Aux premières lueurs de la journée, Laurie Pupier vient ainsi nourrir ce virus attrapé les premiers jours de sa vie, sur les chevaux de son père Daniel. « Il était joueur de polo, et il me prenait à cheval avec lui avant de m’apprendre à marcher », révèle-t-elle.

Depuis, les souvenirs équestres ne manquent pas, tant celle qui officie Chez Moss fut constamment entourée de ces équidés. Une manière comme une autre d’entretenir cette passion familiale — également partagée par sa mère Françoise Pupier-Sibilla —, que son père avait initiée plus jeune. Lui aussi, partageait cette habitude héréditaire que de se lever au petit matin, pour « faire les box et nourrir les chevaux ». « Mon père, quand lyon people • octobre 2018 • 46 •

il est passionné, il y va à fond, dévoile-t-elle.

Il en a fait pendant 30-40 ans au point de posséder jusqu’à dix chevaux. Mais avec la poissonnerie, il a fatigué ». Au contraire de Laurie Pupier, laquelle agrippait déjà les rênes des chevaux paternels, sitôt les matchs finis, pour accomplir « des tours de terrain au galop ».

« J’AIME QUE MON CHEVAL PUISSE TOUT FAIRE » On ne retoque pas une passion, même handicapée par les impératifs de l’emploi. Si sa sœur Chloé n’a jamais su se passionner pour ces animaux, Laurie ne s’en est jamais passée. « Ce qui me plaît, c’est le cheval en lui-même. Je prends autant de plaisir à m’en occuper qu’à le monter. Avant d’aller travailler, même si je ne monte pas, j’aime bien venir ici. Tu passes dix minutes, tu descends dans le pré, tu vas voir les chevaux.

C’est calme. C’est relaxant ». Faute d’avoir du temps à consacrer pour l’entraînement, Laurie Pupier goutte ainsi chaque seconde passée en présence de son compagnon, tantôt sur le parcours d’obstacles, tantôt sur les sentiers environnants. « J’aime bien que mon cheval puisse tout faire : du saut comme du dressage », décrit-elle, bien que la jeune Gaya, du haut de ses deux printemps, ne soit pas encore en mesure d’être montée.

Déjà « speed », celle-ci attend son heure. « À partir de ses 3 ans, je pourrais commencer à la monter », assure la cavalière. Gaya pourra ensuite suivre sa destinée, celle d’enfanter de nouvelles créatures. Comme sa mère Lilou avant elle, décédée tragiquement quelques mois après la naissance de sa pouliche. « À ses dix ans, elle y passera aussi pour avoir un autre poulain », assure la propriétaire. Une manière comme une autre de perpétuer cette passion. De père en fille ou de mère en fils. Pourvu que cela ne s’arrête jamais !

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

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LAURA ABOU

s’envole en Ueleme

Au Grand Prix de Fontainebleau, le 11 mai 2018

Dix-neuf printemps au compteur, et pourtant Laura Abou affiche toute la dextérité d’une cavalière aguerrie.

Avec sa jument Ueleme du Bochar, la jeune Lyonnaise truste les concours internationaux. Et veut encore aller plus haut.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

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e raccourci est limpide, alors la jeune femme s’en amuse, le sourire étiré jusqu’aux oreilles. « C’est un véritable petit avion », glisse-t-elle en guise de justification du patronyme de son équidé, fraîchement réveillé de sa sieste. D’ailleurs, le faciès gracieux de la charmante Lyonnaise n’y fera rien ce jour-ci, la jument n’est pas d’humeur à s’afficher. Les oreilles rabaissées, Ueleme exhibe son caractère. « Ce n’est pas facile tous les jours », dépeint-elle. Il en va ainsi des histoires d’amour, les relations tumultueuses contribuent à leur éclat, une fois les planètes alignées. Dans pareil cas, la connaissance de l’autre est primordiale, pour surmonter les obstacles, à plus forte raison dans une discipline où ces derniers se dressent sur chaque épreuve. Et tant pis si les premières rencontres ont remis à plus tard ce concept sacré du coup de foudre, le récit n’en est que plus beau aujourd’hui.

Tomber, pour mieux se relever, c’est la raison de vivre de ce duo. « Quand je l’ai eue, il y a trois ans, ça ne se passait pas bien lyon people • octobre 2018 • 48 •

du tout. Je tombais à chaque fois que je la montais, avoue-t-elle. Maintenant, je sais ce que je peux faire et ne pas faire ». Le contact avec l’animal est ainsi fait, un pour tous et tous pour un. « On est deux. Plus je vais lui donner, plus elle va me donner en retour », dresse-t-elle du haut de ses 19 ans.

« CE QUI ME PLAÎT, C’EST LE CONTACT AVEC L’ANIMAL, ON EST DEUX » « La jeunesse est un art », écrivait Oscar Wilde, que Laura Abou a su magnifier au fil des ans, forte d’une expérience à toute épreuve. Installée sur l’une de ces sublimes créatures à quatre pattes dès l’âge de 4 ans, la Lyonnaise a très vite succombé au virus du cheval, importé par sa grand-mère Arlette,

et entretenu par sa mère, Véronique, son soutien de toujours, qu’il pleuve ou qu’il vente, sur les différents concours de la jeune femme. « J’ai été baignée très tôt làdedans », évoque la protégée du réputé cavalier Thomas Lévêque. Depuis, la passion a fait son chemin, pour se muer en appétit féroce une fois perçue l’odeur des concours. D’autant, qu’à ce jeu, Ueleme se révèle être une parfaite compagne. « Elle est hyper concours, moi aussi, alors quand on y est, elle donne tout », se réjouit-elle. Avec succès, si l’on en croit les trophées rapportés çà et là, en dépit des cours, de Cagnessur-Mer à Fontainebleau. Mais à gagnante, tempérament équivalent. Alors Laura Abou aspire à voler plus haut, pour tutoyer les barres des grands de la discipline, quitte à briser son duo sur l’autel de la compétition. « À un moment, elle ne peut plus, et moi, j’ai envie d’avancer. J’attends de voir jusqu’où elle peut aller ». Propulsée en bout de piste, Ueleme a donc tout intérêt à s’envoler.

L’histoire n’en serait que plus belle.

© Photo Didier Michalet © Photo Didier Michalet

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MICHEL BARTHOD

La vie au grand galop

La Quarter Horse Smart Lena del Cielo s’apprête à croquer la Grosse Pomme à belles dents

L’holy’ Day Ranch de Villette d’Anthon, c’est déjà l’Amérique

Le restaurateur au cœur volcan va faire trembler Big Apple.

Sa nouvelle conquête l’accompagnera à New York, port d’attache de son 17ème restaurant.

L

es parfums d’ambre et de cuir du cheval de labour comtois qui a travaillé aux champs toute la journée, la main glissée dans la crinière blonde puis le long de l’encolure pleine d’écume, l’odeur de corne brûlée de l’échoppe du maréchal ferrant... Des sensations gravées à jamais dans la mémoire de Michel Barthod. « Entre huit et douze ans, j’ai passé tous mes étés dans la ferme de mes grands-parents maternels, bien avant que le tracteur ne pointe son nez à Saint Thiébaud. Ce village de 48 habitants est le creuset de ma passion des chevaux », confie le restaurateur qui a dynamité la rue Mercière et revendu son restaurant « Les Barbares » au printemps dernier.

CLAQUEMENTS DE CHAMBRIÈRE Pour avoir monté seize restaurants, Michel n’a pas les pieds dans le même sabot. Inscrit dès l’âge de huit ans, dans un centre équestre militaire de la région parisienne où résident ses parents, le futur Premier Prix de Cuisine de l’Ecole hôtelière Vieux Bois de Genève, se met en selle sur fond de hurlements et lyon people • octobre 2018 • 50 •

de claquements de chambrière. « Tous mes potes faisaient du foot ou du tennis, et moi je passais des journées entières à cheval, pour décrocher mon Galop 7 à seize ans » se souvient le restaurateur titulaire d’un Master de philosophie. À chaque ligne de fracture de sa vie, les chevaux et la philo sont venus à la rescousse. Sitôt vendu le Salmon Shop, Michel repère entre Megève et Prazsur-Arly, une ferme du XIXème restaurée de ses mains pour y installer Pretty, une jument Quarter Horse de quatre ans, parée pour l’initier à l’équitation Western : « Après la discipline de fer de mes premiers cours, j’ai découvert l’enseignement tout en douceur du Reining, l’ivresse des spins, stop and go, la patine des selles Billy Cook...»

UN ÂNE ET DEUX CHEVAUX BARBES Le rêve américain s’éclipse en 2002. La tentation de folles randonnées dans l’Atlas est la plus forte. Adieu chevaux et dames de Haute Savoie ! Le gentleman farmer revend sa propriété pour installer un Loloquoi bis à

Marrakech. Le temps d’« acheter un âne et deux chevaux Barbes à 4 heures du matin, dans un marché aux bestiaux », Michel multiplie les balades, sans pouvoir acquérir la ferme repérée sur la route de Lourica. Le temps de confier ses montures à un club hippique local, le restaurateur vend le fonds de commerce du Loloquoi marocain et s’envole à Séville. Vivre la Semaine Sainte à cheval, s’immerger dans la majestueuse chorégraphie de l’école d’équitation espagnole... De quoi nourrir l’inspiration du créateur d’une vraie bodega lyonnaise, le Café Leone, tandis que se profilent de nouveaux moments difficiles. « Retrouver mes chevaux s’est avéré une fois de plus, la seule solution » confie le cavalier remis en selle western par la famille Pourras à l’Holy’ Day Ranch de Villette d’Anthon.

La nouvelle conquête de Michel, la belle Smart Lena del Cielo, l’accompagnera donc à New York, jusqu’au bout de son nouveau rêve américain : « Si l’équitation est un art qui peut aider à aimer les hommes, conclut-il, leur compréhension passe par la philosophie ».

Texte : Jocelyne Vidal - Photos © DR

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LUDOVIC & ANAËLLE FINET Orfèvres

en la matière

« Le temps passé à dessiner, réaliser artisanalement un bijou, suppose la même quête esthétique que les heures consacrées à son cheval par le cavalier, pour réunir avec lui, tous les codes de l’élégance équestre » Texte : Jocelyne Vidal - Photos © DR

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n 1836, Agricol Beaumont ne pouvait avoir voyagé qu’à cheval entre Avignon et Lyon, pour installer quai Saint-Antoine, son atelier de joaillerie en étage. Lorsque son fils Jean lui succéda et mit le pied à l’étrier à son gendre Ludovic Finet (premier !), il ne croyait pas si bien dire. « Aussi loin que m’emporte ma mémoire, confie Ludovic (deuxième !), je revois les chevaux de mon grand-père, Robert Finet, dans sa propriété de Saint-Cyr-auMont-d’Or ». Pierre Finet a naturellement épousé le parcours professionnel et équestre de Robert, son père. « Après avoir rejoint un régiment de Spahis dans le Sud Oranais lors de la guerre d’Algérie, il s’est offert à son retour, une première jument ». Joaillier de la cinquième génération du tandem Beaumont-Finet, Ludovic égrène les souvenirs, en sortant de l’album familial sa photo de baptême à cheval, à douze jours, dans les bras de son père ! De quoi inscrire la passion de l’équitation dans l’ADN familial.

Anaëlle monte Alaia du Bois du Prince, Holsteiner Caruso, Selle Français, pour Ludovic lyon people • octobre 2018 • 52 •

ANAËLLE FINET EN PISTE POUR LE CHAMPIONNAT DE FRANCE DE PONY GAMES Après avoir reçu un troisième cheval comme cadeau de départ en retraite, Pierre Finet, PDG de la société, a passé le relais au duo Thierry-Ludovic. Ce dernier découvrit dès l’âge de cinq ans, une passion transmise très tôt à sa fille Anaëlle. « Elle part pour la cinquième année consécutive, disputer le Championnat de France de Pony Games »,

confie Ludovic Finet. En attendant, le joaillier piaffe de retourner s’entraîner au dressage, au club hippique de l’Escadron du Grand Parc où il se rend chaque semaine depuis 1985. « J’ai beaucoup pratiqué le saut d’obstacles mais le dressage est ma discipline de prédilection, en raison de sa haute précision et du contact particulier établi avec le cheval, souvent imprévisible et déroutant ».

La remise en question permanente liée à la pratique de l’équitation exige des facultés d’adaptation inhérentes à l’activité de joaillier : « Nous devons systématiquement nous adapter aux demandes des clients », souligne Ludovic Finet en évoquant de subtiles correspondances entre les univers de la joaillerie et de l’équitation. « L’importance du soin apporté à la réalisation d’un bijou raffiné, comme à l’apparence d’un cheval patiemment pansé et brossé, révèle un même idéal de beauté : « Le temps passé à dessiner, réaliser artisanalement un bijou suppose la même quête esthétique que les heures consacrées à son cheval par le cavalier, pour qu’il réunisse tous les codes de l’élégance équestre. »

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LAURANE GUILLOTEAU Le pied à l’étrier

Baignée dans le monde équestre depuis son plus jeune âge, Laurane Guilloteau a rejoint les rangs de GL Events, où elle participe activement, à l’organisation… d’Equita Lyon. Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

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ien n’a changé ou presque, dans le regard de Laurane Guilloteau, à l’heure de poser ses mirettes marron sur des chevaux, ces mêmes animaux qui ont bercé son enfance dès l’âge de 4 ans. À l’époque déjà, la Lyonnaise vaquait des heures durant dans les boxes du centre équestre attenant au domicile familial.

Aujourd’hui, la passion s’est exportée dans l’Ain, mais le rituel reste le même, un week-end entier à s’amouracher de la plus noble conquête de l’homme. « Ce qui était pratique, c’est qu’on pouvait me déposer le samedi matin et me récupérer le soir », se souvient-elle avec humour.

Des années ont passé, mais la cavalière a conservé ses vieilles habitudes. Sitôt la journée du vendredi avalée, cette dernière prend la route, pour se jeter elle-même sur son étalon, Sopi, bichonné depuis sept ans et cette incroyable virée dans la capitale en compagnie de son coach de l’époque. « J’avais deux poneys que je n’arrivais pas à vendre, se souvient-elle. L’ancien éleveur de ces poneys m’a appelé pour me dire qu’il voulait absolument les récupérer. En contrepartie, un de ses amis m’a fait essayer

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cinq, six chevaux et on s’est arrangé ». Son choix se porte sur le plus petit d’entre eux, une force de la nature d’1,55 m, « partisan du moindre effort » mais doté « d’un cœur énorme ». « C’est un faux calme. Quand on le voit, il est tout tranquille, mais il a un côté assez sensible. Quand il ne veut pas jouer, inutile d’insister. C’est pour ça que dans les résultats, la régularité, ce n’est pas le top chez moi (rires) ».

BÉNÉVOLE SUR EQUITA DEPUIS SES 15 ANS À plus forte raison depuis que la jeune femme partage son temps entre son cheval et son employeur. Bien que monté par des cavaliers aguerris dont le propriétaire des lieux Vincent Feuillerac, Sopi a naturellement revu ses exigences à la baisse, oscillant entre des obstacles d’1,15 m et 1,25 m, après avoir longtemps sauté à 1,30 m. « Avec lui, c’est tout ou rien, c’est soit un sans-faute

soit un refus », atteste la récente diplômée en master de stratégie d’entreprise. Une stratégie développée au côté de sa voisine de boxe Sylvie Robert, qu’elle côtoie depuis 4 ans dans les couloirs de GL Events. Une belle reconversion pour celle qui eut, un temps, la vocation de travailler à plein temps dans le monde équestre. « Je n’étais pas assez douée pour le faire, mais j’ai choisi de conserver l’équitation en tant que passion. J’ai donc préparé un IUT pour les sportifs de haut niveau. J’avais besoin d’un stage en entreprise et je suis arrivée chez GL Events. Puis Sylvie Robert m’a proposé de rester en alternance ». Le pied à l’étrier, Laurane Guilloteau s’est rompue au quotidien d’Equita Lyon, elle qui y participait à sa manière depuis ses 15 ans. Oublié le bénévolat, elle est montée en grade, au point de gérer l’arrivée des chevaux, la logistique du salon, la carrière internationale et « les droits par rapport aux fédérations ».

Un planning chargé ponctué par l’organisation du dîner de gala “Le Rêve des Lucioles” et entrecoupé de sorties... à cheval.

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DOSSIER ÉQUITA LYON

XAVIER DE FRAISSINETTE reprend les rênes du Jeu des

Rois

Ancien champion de France de Polo, le sculpteurjoaillier a gravé en lettres d’or et de bronze, sa passion pour un sport découvert au côté de Guy Marchand.

Texte : Jocelyne Vidal - Photos © Fabrice Schiff

Des Championnats de France remportés haut le maillet La «passionata» au Polo Club de l’Ouest Lyonnais

« Ma jument Barossa m’a tout appris »

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«

ouler pendant des heures, avaler des kilomètres pour passer 150ème d’une épreuve de trois minutes et se faire éjecter », très peu pour Xavier de Fraissinette. Le sculpteur-joaillier s’ennuyait ferme en balade équestre comme en compèt’, jusqu’au jour où tout a changé : « je suis tombé sur un match de polo à la télé et me suis dit voilà exactement ce que je veux faire ! » Sitôt diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon, Xavier déniche en 1984, un stage de polo au Château Giscours, en Gironde, partage sa « passionata » de débutant avec un certain Guy Marchand. « J’ai acheté l’année suivante ma jument Barossa qui m’a tout appris ». Formé en Catalogne par Tito Gomez, le passionné de polo multiplie les stages au Royal Polo Club de Barcelone avec l’ami belge Patrick Degryse, alors directeur de la compagnie aérienne Sabena. La fiesta se poursuit de plus belle au Polo Club de l’Ouest lyonnais.

Sponsorisé par Clémentine, Max Chaoul, le Bistrot de Lyon et le conseil régional, Xavier loue ses chevaux la veille des compétitions, remporte haut le maillet, les championnats lyon people • octobre 2018 • 58 •

de France de 1988 et 1989. Le sculpteurjoaillier a vécu ses années de polo avec une telle intensité qu’il a le sentiment d’y avoir toujours joué.

DU POLO CLUB DE LYON AU HARAS DE GASSIN Après des années d’interruption due à la réalisation de nombreuses sculptures monumentales et d’imposants trophées pour de grands noms du luxe et du sport, Xavier profite d’un déménagement pour retrouver ses sensations de joueur, intactes. « J’ai retrouvé ma pile de maillots de polo et mes copains du Polo Club de Lyon dans la Plaine de l’Ain, Christophe Levrat, Bruno Mettral, tout cela m’a redonné une irrésistible envie de taper la balle avec Aurélien, mon fils, déjà vice-champion champion de France de street hockey.

Clémentine appose sa griffe sur les maillots des vainqueurs

La réalisation des Trophées de bronze du Polo Master International de Saint-Tropez, les sculptures de la Danse du Cheval pour le Club des Habits Rouges et d’un imposant joueur de polo emporté par le mouvement de son maillet, pour le Haras de Gassin...

Les folles cavalcades de ses poulains... autant d’œuvres où le chevalier des Arts et Lettres a gravé dans le bronze et la résine, sa passion pour un Jeu des Rois dont il s’apprête à reprendre les rênes.

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MICHÈLE BOYER DE ZORDI Le couple princier Coachée par le cavalier tricolore Romain Lavigne, la jeune Michèle Boyer de Zordi prend plaisir à surmonter les obstacles en compagnie de son étalon de toujours, Prince de la Vallée. Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

À

c h a q u e concours, la même attention portée aux détails et à l’apparence de son équidé. Prince oblige, ce dernier se doit de briller, sur les parcours comme en dehors, alors la jeune femme le bichonne avec le pragmatisme d’un vieux couple, construit voilà quatre ans, sur les plaines de la commune des Chères, en bordure d’Azergues.

D’ailleurs Michèle Boyer de Zordi ne peut s’empêcher d’esquisser un savoureux sourire, en guise de témoignage pour cette passion absolue qu’elle partage depuis dix ans. Car si l’amour est un sentiment parfois inexplicable, cette amoureuse de la nature entretient avec ses équidés, une relation unique et ô combien enrichissante. « J’ai toujours aimé les chevaux, le fait que ce soit un animal énorme, mais qu’en même temps, tu puisses créer une complicité magnifique, que tu n’as pas avec les autres animaux », confie-t-elle. « Avec le cheval, il faut créer un truc », cette petite étincelle, ce lien indéfectible, que l’on bâtit au gré des obstacles et des spécificités de chacun. « C’est un sport individuel qui se pratique à deux », martèle-t-elle. Et tant pis si les deux compagnons partagent un gros caractère, la Lyonnaise s’est imprégnée des humeurs de son « Loulou », le Prince de la Vallée. L’inverse vaut tout autant. Le temps a fait son œuvre, car lyon people • octobre 2018 • 60 •

comme Paris à son époque, la complicité ne s’est pas construite en un jour. Le travail porte ses fruits et les peurs du passé ne sont aujourd’hui qu’un lointain souvenir.

« LES PREMIERS CONCOURS, IL M’AIDAIT, IL ME SAUVAIT AUSSI » « On a mis du temps. Le premier mois, je ne l’ai pas monté, parce qu’il fallait qu’il s’habitue à moi, se souvient-elle. Il était déjà très bien dressé et moi, je passais du poney au cheval, alors c’est lui qui m’a tout appris ». Preuve que dans ce couple, chacun se nourrit des expériences de l’autre. Malgré l’obtention d’un titre de championne de France de Pony Games en 2012, Michèle Boyer de Zordi a donc parfait sa technique auprès de son étalon, avant que celui-ci ne lui rende les rênes, une fois la cavalière rompue au difficile exercice du saut d’obstacle. « Les premiers concours, il m’aidait, il rectifiait mes erreurs. Il me sauvait aussi, soutientelle. Ou bien, il me disait non là, je n’y vais pas, et c’était le refus. Maintenant, c’est moi qui décide ». Toujours escortée par sa mère Viviane, contrainte de jouer les grooms pour les besoins de sa « princesse », la jeune femme sillonne désormais la région au gré des concours et des performances de son étalon, 9e sur 100 en Coupe des As il y a deux ans, dans ce qui pourrait être l’un de ses derniers exploits. Du haut de ses quinze printemps, Prince doit affronter le poids des âges et guette alors les prés luxuriants de la retraite, qu’il pourrait partager avec la ponette Seventy, premier amour de la cavalière élancée. « Je ne vais pas le pousser, je lui donne un ou deux ans », regrette-telle. Mais que cette amatrice de Disney se rassure, Spirit a dressé la voie de son étalon : « on ne pourra jamais m’abattre, mon cœur n’a pas cessé de battre ».

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DOSSIER ÉQUITA LYON

aussi compliqué soit-il, mais monter à cheval n’est pas chose aisée. Pas de quoi rassurer la Lyonnaise sur ce sport qu’elle avait déjà fui petite, repoussée par l’odeur des équidés, avant de revenir sur son jugement à l’âge de 9 ans.

« SANS MES AMIES, JE PENSE QUE J’AURAIS ARRÊTÉ DEPUIS LONGTEMPS »

LAURHA KRAKOVINSKY Rox et rookie

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Entre Laurha Krakovinsky et les chevaux, l’histoire d’amour a connu de nombreux soubresauts. Mais de cette relation compliquée, la jeune Lyonnaise en a profité pour évoluer, aussi bien sur elle-même que dans la pratique de sa passion. Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

la voir s’attendrir sur son cheval, « sa vie » avec le regard rempli d’amour, on peine à croire que la jeune cavalière fut un temps écœurée par ces animaux majestueux, dont elle ne peut aujourd’hui se détacher. Comme quoi, en amour, rien n’est impossible, avec un peu de bonne volonté, et une bonne dose de conseils avertis. Y compris quand le caractère l’emporte souvent sur la raison. Dans un couple, tout est histoire de concession, tant bien même fut-il avec un cheval. Alors dans cette bataille d’égos, Laurha Krakovinsky fut la première à rompre. « Pendant trois mois, je descendais du cheval en pleurant », se souvient-elle, au moment d’exposer sa relation avec Roxan, étalon de 12 ans que son père Igor avait eu la bonté de lui offrir à sa majorité. « Je n’arrivais à rien avec lui, poursuit-elle. C’est un cheval extrêmement peureux et au moindre truc, c’était un écart, ou il essayait de me faire tomber. Le saut d’obstacle, j’étais tout le temps en position de sécurité. Il me marchait dessus, il essayait de me manger ». Un test comme un autre, lyon people • octobre 2018 • 62 •

Encouragée par ses amies cavalières, Laurha va se tourner vers le dressage d’équidés.

« Des amies montaient, alors j’ai suivi de nombreux stages la première année et j’ai vraiment eu envie d’en faire. J’ai arrêté les autres sports (la gymnastique et le patinage) et je me suis mise à l’équitation ». Une « grande passion » que cette sportive de 19 ans a pourtant failli lâcher, une fois encore, lassée par les réactions de son partenaire. « Sans mes acolytes, Pauline Saint-Paul et Chloé Signoret, je pense que j’aurais arrêté depuis longtemps. Grâce à elles, il y a eu une grosse remise en question. C’était la faute du cheval et jamais de la mienne. Mais j’ai vite compris que c’était de ma faute », finitelle par avouer. Le point fait, Roxan s’est montré plus conciliant, à force d’éthologie, cette pratique intense qui consiste à gagner la confiance de son étalon. « Au fur et à mesure, ça s’est arrangé. Maintenant, c’est l’amour de ma vie ». De quoi retrouver le plaisir de monter, et ce sentiment incroyable de liberté que la jeune femme ressent au moment de s’éclipser en balade, en « harmonie avec son (ton) cheval ». Qui veut aller loin, ménage sa monture, dit-on.

Réuni sur la même longueur d’onde, le duo peut envisager l’avenir sereinement. Place au cours de dressage, le nouveau béguin de Laurha. Après tout, aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder dans la même direction.

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L’agencement d’intérieur, une activité

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Longtemps résumé à son activité de cuisiniste, Perene a évolué depuis une dizaine d’années vers l’agencement d’intérieur.

Une philosophie plus conviviale, destinée à rapprocher l’enseigne de ses clients. Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

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e client n’est pas la source de l’innovation, pensait Schumpeter et pourtant, il se peut que celui-ci ait son mot à dire, à l’heure où les grands esprits s’entremêlent et s’accordent sur les contours du progrès. Maison cinquantenaire, Perene s’en est accommodé voilà dix ans, aux prémices d’une nouvelle ère, plus complète, et moins orientée sur la cuisine. Le terme désuet de « cuisiniste » n’est d’ailleurs qu’un souvenir d’un glorieux passé, avant que la décoration d’intérieur ne repousse les frontières de la cuisine. « Perene faisait déjà ce métier de manière non identifiée », évoque Vincent de Jaureguiberry, gérant de la « boutique » érigée rue Vendôme. Car là résident la nuance et l’innovation. Les petits détails font souvent de grandes différences, un crédo que maîtrise l’entreprise annécienne, habituée au sur-mesure et à la délicatesse d’un travail minutieux. La demande était présente, alors l’offre s’est adaptée et Perene s’est paré d’une nouvelle signature : agencement d’intérieur. « Il fallait appréhender un besoin de la part de la clientèle », soutient encore Vincent de Jaureguiberry. La cuisine est un fait, mais les tendances actuelles vont à un agencement plus ample, dupliqué aux pièces voisines. lyon people • octobre 2018 • 64 •

DES PROJETS LIVRÉS CLÉ EN MAIN Salles de bain, rangements, living, vinothèque, Perene a donc élargi sa palette, naturellement, et de manière plus affirmée, sans jamais se départir pour autant de cette idée d’une livraison de projet “cousu main”. « On prend en charge l’aménagement entier, le client ne s’occupe de rien », livre-ton en substance. Perene a saisi l’importance de l’écoute et de la proximité, en témoigne la mise en place de rendez-vous découverte, en amont des premières esquisses, pour cerner au mieux les envies, les goûts et les couleurs du prospect. « Ce rendez-vous, c’est la clé. L’idée est de créer un modèle unique. À la fin, l’important, c’est de voir l’étincelle dans les yeux des clients quand ils découvrent le projet », poursuit Karine Rossi, gérante de la boutique de la CroixRousse. Tout est affaire de plaisir, dans ces aménagements aux budgets parfois conséquents. L’idée, subtile, réside alors dans cette capacité à affiner les envies au fil de retouches astucieuses. « Nos idées se doivent de refléter les attentes

premières de nos clients », détaille Vincent de Jaureguiberry. Une philosophie dans l’air du temps, qui satisfait aujourd’hui des grands noms de la… cuisine (Paul Bocuse, Alain Ducasse, Christophe Michalak ou Anne-Sophie Pic). Les habitudes sont pérennes, bien qu’en matière d’agencement, le changement d’air est souvent essentiel.

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De gauche à droite : Jean Burdy (Mumm), Fabrice Bonnot, Arnaud Bernollin, — le nouvel habillage des magnums Mumm cuvée Cordon Rouge — Gilles Francez (Maisons et Domaines), le chanteur Bastien Lanza et Dominique Roy (Mumm).

Les Cuisines Bernollin L

e raccourci est tenace, et ce n’est pas son nouveau faciès, dissimulé sous une barbe de trois jours, qui annihilera cette association. Même dernière les fourneaux, le chef Fabrice Bonnot ne sait travailler sans sérénades. « La vie sans musique est tout simplement une erreur » suggérait Nietzche, alors le chef d’orchestre de Cuisines et Dépendances n’est pas du genre à laisser les sons s’étioler, à plus forte raison, en ce début d’automne, où les corps ne demandent qu’à se réchauffer. La bière de l’Oktoberfest attendra, pour Arnaud Bernollin, grand amateur de cet enfièvrement bavarois. Le temps d’un repas, le cuisiniste se laisse volontiers porté par les talents musicaux de Bastien Lanza, petit protégé de Francis Cabrel, auteur-compositeur et interprète de chansons françaises, à dominante folk.

Deux cents dates ont suffi au succès de ce Lyonnais d’adoption. Alors depuis, ce dernier écume les salles et les soirées privées, la guitare en guise de compagnon, pour fredonner ses douces mélodies. 2h du mat’ (du nom de son premier album), ou en pause déjeuner, le Provençal régale, en s’inscrivant en parfait accord avec les mets du gastronome.

L’alliance est subtile mais rodée, puisque travaillée par le passé sur les planches de « Soupe en Scène », l’évènement

INVITENT FABRICE BONNOT Texte : Morgan Couturier - Photos : Saby Maviel

Arnaud Bernollin et le chef Fabrice Bonnot

Magret de canard rôti, fenouil confit et jus réduit au cassis

Poêlée d’escargots, fondue de roquette, pain perdue de foie de volaille, œuf poché au cecina de Léon

Brioche perdue à ma façon

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phare du cuisinier. Alors on chante, en parodie des tubes de Stromae, que le chanteur se complaît à imiter.

Et qu’importe si le timbre est arrosé des quilles crépitantes et redessinées de Jean Burdy et Dominique Roy, ou de boissons rougeaudes de Gilles Francez (Maisons et Domaines), la voix mélodieuse de l’artiste sert de parfaits interludes aux préparations.

D’autant que le menu s’avère tout aussi savoureux. On bûche pour eux et pour ses invités du côté du chef Bonnot. Le voyage culinaire débute délicieusement avec une poêlée d’escargots, fondue de roquette, pain perdu de foie de volaille, œuf poché au cecina de Léon. Puis place au magret de canard rôti, son fenouil confit et son jus réduit au cassis, avant le clou du spectacle, une brioche perdue à sa façon. Histoire de couper avec « Tous les mêmes », de Stromae. Une dernière note improvisée, pour clore la partition. Non sans une dernière bouchée des friandises chocolatées de Bernachon. Il en va ainsi, « octobre endormi aux fontaines, il y aura certainement, sur les tables en fer blanc, quelques vases vides et qui traînent ».

CUISINES ET DÉPENDANCES 68, RUE DE LA CHARITÉ - LYON 2E

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PEOPLE SPORT

Yann Chapalain (Moon Safari Architecture), Anne Prost (ABC) et Mathieu Renaud (LOU Rugby)

Camille Brevel (Bioaster), Virginie Chartier (Welcome Events by Virginie) et Philippe Cohet (Matebat)

LOU RUGBY - MONTPELLIER Sandrine Rossi (Club Med) et Sylvain Larose (Selcius)

Gerland en fête

Texte : Jean-Marie Nauleau - Photos © Fabrice Schiff

L Nathalie (Sorovim), Nicolas Trompille (Iliade Ingénierie), Lucas et Julien Hyardet (Calinoubox)

Emeline Paradis (Actual) et sa fille Mely

lyon people • octobre 2018 • 70 •

e LOU a pris une éclatante revanche en s’assurant une large victoire 55 à 13, bonus offensif en prime sur la pelouse du stade de Gerland dans le cadre de la 4ème journée du Top 14. Après une première mi-temps serrée au cours de laquelle Lyonnais et Montpellierains se sont rendus coup pour coup, les joueurs de Pierre Mignoni regagnent les vestiaires avec cinq points d’avance sur leurs adversaires. Que s’est-il dit durant la pause ? Mystère. Toujours est-il que dès l’entame de la seconde période, les Lyonnais font cavalier seul, laissant sur place les finalistes de l’an dernier.

Total : huit essais inscrits, résultat d’une domination de notre paire de seconde ligne Lambey Roode bien relayée par le demi de mêlée Coilloud, impressionnant d’aisance pour mettre nos trois quarts Ngatai et Nakaitaci sur la rampe de lancement. Le tout étant brillamment transformé par notre ouvreur Wisniewski, auteur de cinq transformations. Ce résultat est sans doute le match référence attendu par le président Yann Roubert pour lancer la saison.

Renaud Pfeffer, maire de Mornant, Thibaut Gaudin (Brasserie L’Ouest) et Francis Berthon (Segeco)

Chouchou et Nicolas Portier (LOU Rugby)

L’architecte Claire Brevet et Romane Beau

Robert Pariset, maire de Valencin, Arnaud Berger (Groupama) et Mathias Copy (Ademe)

Guy Benayoun (L’Atelier du Square), Julia et Don Marco (Lyon People)

Raynald Stamm, président GVS et le député Hubert-Julien Laferrière

Marie Doyat (Hays), son époux Laurent (Icade) et Diane Roubert

Jacotte Ginon en famille

Carole Schemla (Adamia) et Sylvie Gontier (Datadess)

Ludovic Vasseur, Paul Maurice Morel et Cédric Boutroux (Paul Bocuse)

Christophe Gerbaud, Corinne Paris (CPG Assurances), Séverin Berthelet (Berthelet) et Valérie

Frédéric Chapoutier (Erma 38), Jean-Claude Pietrocolla (Média Sport Promotion) et Rémi Bessieux (Ovale Performance)

Dominic Moreaud (Une faim d’apprendre), Franck Isaac Sibille (LOU Rugby) et Christian Lavault

Yann Roubert, président du LOU Rugby, Paul Vranken (Champagne Pommery), son équipe de choc et Franck Isaac Sibille, VP du LOU Rugby •

71 • octobre 2018 • lyon people

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PEOPLE SPORT

LOU RUGBY – IDRAC BUSINESS SCHOOL Partenariat gagnant

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Frédéric Michalak, membre du club professionnel

e vendredi 14 septembre, IDRAC Business School et le LOU Rugby ont eu le plaisir de signer une convention de partenariat. Celle-ci a pour objectif de proposer aux joueurs des modalités “sur mesure” pour réussir leur parcours sportif et scolaire dans des conditions optimales. Les joueurs évoluant au LOU Rugby pourront ainsi concilier sport de haut niveau (SHN) et poursuite de leurs études supérieures ! Ce sont désormais cinq joueurs qui se partagent entre le LOU Rugby et IDRAC Business School dont deux désormais champions du monde (U20) !

Frédéric Michalak, Yann Carret, responsable pédagogique IDRAC BS, les 5 joueurs, et Sylvain Cordier, chargé de dev IDRAC BS

Signature de la convention : Jean-Philippe HAGER, président de l’association LOU Rugby, Yann ROUBERT, président du LOU SASP et Virginie LACROIX ALTUNA, directrice IDRAC BS

Les 5 joueurs en formation : Dylan Cretin, Pierre Louis Barassi, Adrien Seguret, Hamza Kaabeche et Malo de la Bretesche (accroupi)

Laurent Espine, DG réseau IDRAC BS, Jacques Lapree, administrateur du club et président commission scolaire LOU, Yann Roubert et Virginie Lacroix Altuna

lyon people • octobre 2018 • 72 •

Laurent Espine, DG réseau IDRAC BS, Frédéric Michalak, Yann Carret, responsable pédagogique IDRAC BS et Yann Roubert, Président du LOU SASP

Signature par les 5 joueurs inscrits à lDRAC Business School de la charte SHN (Sportifs de haut niveau)

Sylvain Cordier, chargé de développement IDRAC BS, Stéphane Vere, directeur du centre de formation LOU Rugby, Bertrand FIALIP, DG Association LOU et Aurélie SERRE, responsable pédagogique LOU Rugby

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RUBRIQUE PEOPLE SPORT

Le Barth’ologue de Patrick Timsit

Photo © Alain Rico

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« Ne vous inquiétez pas, je me saoule aussi ! »

penser, non ? Il y a encore Que fais-tu à Lyon, 10 ans, la fin, c’était un truc Patrick ?

Chaque mois, une personnalité s’allonge sur le divan de l’infirmier Barth, impensable. Genre le truc, Je me retrouve à Lyon. ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras ce n’est pas pour moi !

Ici, j’ai des rendezet micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. vous humains. Lyon, Le comédien Patrick Timsit se prête au jeu ce mois-ci au V.O.YO.U. Quelle est la chanson c’est toujours chargé française qui te fait en émotions pour moi. pleurer à chaque fois ?

C’est ici que tout a Francophone plutôt, commencé, l’Accessoire Si je te dis que tu es un animateur TV « Voir un ami pleurer » de Brel reprise par d’en Face a été le début de tout. Avec Philippe en puissance, que réponds-tu ?

Arnaud. « Dans les yeux de ma mère » toujours et Henri Giangreco, Bruno Gaccio, Charlotte Que non ! (Il répond fermement) Je ne suis pas d’Arnaud, celle-ci me bouleverse, vraiment. de Turckheim, j’ai commencé par d’abord bon quand je suis embauché. Ce n’est pas mon visiblement vider la salle, ce n’était pas métier. En revanche, j’aime bien aller chez Penses-tu avoir mérité tout ce qui t’est arrivé ? vraiment mon public. (Il sourit) Ruquier ou chez Ardisson. On a le temps de Ça fait partie de mes progrès, je l’accepte partager, de creuser et d’aller au fond du sujet. Je aujourd’hui plus volontiers. Au début, je Pourquoi es-tu toujours en costard ? me sens moins obligé d’être le rigolo du plateau. trouvais cela injuste, je pensais par exemple que J’adore me saper. Sur scène, je n’ai pas de décor alors d’autres acteurs étaient bien meilleurs que moi. costard et belles chaussures parfaitement cirées. J’ai Sur quel sujet manques-tu d’autodérision ?

On fait partie de son destin, je suis concerné même joué en Smoking ! Nous les hommes, notre (Il a un moment d’hésitation) Le rapport à la par mon destin. Si je devais en faire un dessin, coquetterie c’est ça, avec les montres. famille, c’est tellement sensible. Je ne suis pas ça serait un arbre. Les racines, le tronc, les vraiment bon public pour cela. branches sont des choix. Ça s’est passé comme Quand tu étais petit, à qui voulais-tu dans mes rêves ; il faut tout provoquer.

As-tu déjà prétexté avoir la migraine ? ressembler ?

Dans mon métier, sans doute... beaucoup À personne en particulier. Je voulais exister, Que vont dire tes proches s’ils tombent moins qu’avec une femme ! (Il sourit) Dans être aimé, j’étais très timide. La célébrité ne sur cette interview ? Je ne me pose pas la le taf, je peux dire quand je me fais vraiment m’a jamais intéressé, c’est seulement une question mais je leur demanderai leur avis. chier « Oh putain j’ai un mal de crâne » pour conséquence de mon métier. Je me protège de me barrer. (Il me joue la scène) tout le plus possible. Mais je reconnais acheter Quelle est la question qui t’a le plus toute la presse people chaque été pour le bord embarrassée ? Aucune, j’adore ce genre Quelle partie de ton corps détestes-tu ? de la piscine. C’est tellement bien quand c’est d’exercice. C’est un vrai échange. On a le temps.

Je suis assez content de mes mains. J’ai arrêté de les autres ! me détester. Je progresse, c’est le seul avantage Maintenant on change, c’est toi qui me de prendre de l’âge. Le manque de confiance Que détestes-tu chez toi ? poses une question. ou la colère m’ont empêché de profiter de (Il réfléchit longuement) Je parle beaucoup trop...

Comment vas-tu faire pour retenir tout ce que jolies choses pendant trop longtemps. et je le dis aux gens : « Ne vous inquiétez pas, je t’ai dit ? (Il a dû halluciner car je travaille je me saoule aussi ! » Parfois le lendemain de sans dictaphone : papier & stylo à l’ancienne) Qui as-tu envie d’épater le plus ? soirée, je demande à mes proches : « Ça va ?

Mes enfants. Les enfants te condamnent au succès.

Je n’ai pas étouffé tout le monde ? » Ça me Propos recueillis par Barth Ruzza, le 1er septembre 2018 fatigue. Pour peu que je sois en pleine écriture Quel don de la nature voudrais-tu avoir ? alors là, tu deviens carrément mon cobaye, L’immortalité... Et à notre âge on commence à y je teste tout. lyon people • octobre 2018 • 74 •

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PEOPLE SPORT

Les tribunes VIP d’OL – OM

UN SEUL OLYMPIQUE SUR LA PELOUSE...

Texte : Morgan Couturier et Franck Girardet - Photos © Fabrice Schiff

A En Président Box, duo champagne Mumm et Buddha Bar

Sonny Anderson et Fleury Di Nallo

Franck Beasse (Banque Rhône-Alpes), Dominique Casagrande (Le 1838) et Emmanuel Charnavel (Mazars)

lyon people • octobre 2018 • 76 •

près son exploit en Ligue des Champions et sa victoire sur le terrain de Manchester City, c’est dans un Groupama Stadium garni de 57 287 âmes (donc quelque 5 000 VIP) que l’OL a confirmé avec aisance son regain de forme en étrillant un OM palot sur le score de 4-2.

Une superbe victoire de l’OL pour clore une mauvaise semaine pour les adeptes du Génésio Bashing. Ils doivent être proches de la déprime mais celui-ci a le triomphe modeste alors qu’il pourrait aisément les confronter à leurs accusations.

Les tops

Les flops

-B ertrand Traore qui a fait la misère à toute la défense marseillaise.

- J ason Denayer, très solide comme défenseur central qui apporte de la vitesse et de la stabilité.

- Le duo Ndombele AouaR, l’un dans la percussion et l’autre dans la soie. Énormes au milieu du terrain.

Le colonel Gilles Coulougnon, le général Philippe Loiacono, nouveau gouverneur militaire de Lyon et Jean-Louis Joly, directeur général du MEDEF Lyon-Rhône

- Le tract anti-OM sous l’intitulé « Edito du Kop Virage Nord » qui est juste ignoble.

-D iop qui n’a pas confirmé son match de Manchester City.

-M emphis Depay qui n’a pas pesé sur le match mais qui reste malgré tout un diamant brut.

Alain Potiron (Mumm Champagne), Thibault Laurent (OL) et Nicolas Guillermin (Buddha Bar)

DANS LES LOGES...

L’acteur Clovis Cornillac et Jean-Michel Aulas, président de l’OL

Julien Lopizzo (Apollo), Gérard Vanier (Florian) et Yves Guillermin (Buddha Bar)

Jean Burdy (Mumm Champagne) et Arthur Maier (Maier)

Victor Lafond (Sesam Transport), Laurence Bremens et Aloys De Charry (L2G)

La loge Everest One

La loge Duarig Transports

L’horloger Jean-Louis Maier, Nicole Brun (Adéquat Interim) et François Turcas, président de la CPME Rhône

David Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon, Hervé Bal (Éditions HB) et Christophe Marguin (Le Président)

Maître Richard Brumm, 1er adjoint au maire de Lyon et Didier Caudard-Breille, président de DCB International

Michaël Peters (Euronews) et maitre Xavier Ginon

Etienne Blanc, 1er vice-président Région Auvergne Rhône-Alpes et Jean-Louis Joly, directeur général du MEDEF Lyon-Rhône

Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône et Julien Jal (Caisse d’Epargne)

-Evco

La loge Equinox

La loge Bouygues Immobilier/Malerba

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77 • octobre 2018 • lyon people

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STYLE SHOPPING

à l’honneur chez

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MAIER

u 1er octobre au 31 décembre 2018, la Maison Dior est mise à l’honneur au sein de la boutique Maier.

L’exposition alliant horlogerie précieuse et joaillerie d’exception vous fait découvrir la délicatesse des collections joaillères imaginées par Victoire de Castellane ainsi que le savoir-faire horloger Dior.

Fondée en 1947, la maison de Haute Couture parisienne présente plusieurs pièces en édition limitée réalisées dans ses ateliers

suisses, notamment La D de Dior Précieuse et des créations Dior Grand Bal Plume avec leurs masses oscillantes tout en légèreté.

Dans ses collections joaillières, Victoire de Castellane réinvente les codes de la Maison avec un twist créatif unique. Rose des Vents, Rose Dior Bagatelle, Rose Dior Pré Catelan et Archi Dior sont toutes inspirées par la passion de Monsieur Dior pour les portebonheur, les jardins et l’architecture.e.

101, rue du pdt Edouard Herriot - Lyon 2e T. 04 78 42 08 81 maier.fr lyon people • octobre 2018 • 78 •

Bienvenue au Spa Clarins à l’hôtel Côté Sable Cap Ferret

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LES APÉROS DE BÉNÉ

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En octobre, venez profiter d’une évasion douceur dans notre hôtel spa, avec une vue unique sur le bassin d’Arcachon. à deux heures de Lyon

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PEOPLE EVENTS

Les 17 Rendez-Vous

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

Photos © Fanny Bourg et Fabrice Schiff

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LES LUMINEUSES

LYON GAGNE AVEC SES FEMMES

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orté par Marie-Sophie Obama, Nathalie Pradines et Laetitia Pepino, le festival a investi la confluence pendant 3 jours pour mettre à l’honneur la performance féminine sous toutes ses formes. Au travers de différentes animations, expo photo de Fanny Bourg (ci-dessus), rencontres, atelier innovation, projection, cours collectifs de boxe, matchs... la ville s’est animée pour mettre en lumière une véritable dynamique sur le territoire lyonnais. Toutes les conférences et tables rondes ont fait le plein, accueillant des personnalités dans des prises de paroles qui ne leur sont pas toujours familières : Caroline Collomb, Véronique Garnodier (Charlott’), Axelle Parker, Valérie Poinsot (Boiron), Isabelle Bourgade (CIC), Naïma Baladi (SDIS) se sont prêtées au jeu, tout comme Nathalie Péchalat et Florence Servan-Schreiber venues partager leurs expertises avec le public.

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Nicole Lemoine, Yves-Marie Ulhrich, Sébastien Michel, Madou Bouquin et Bernard Gindre

TROPHÉE DE PÉTANQUE

PAVILLON DE LA CONDAMINE

Les Lyonnais du Cap Ferret

Écully soigne sa mémoire

Organisée le 8 août dernier au Cap Ferret par Régis Bétoule, Pierre Artru et Jean-Michel Abou, cette première édition (en partenariat avec le Café Segafredo et l’hôtel Côté Sable) a rassemblé 120 Lyonnais en villégiature autour du Bassin d’Arcachon. Gérard Collomb, fidèle du trophée megevan, aurait prévu de participer à l’édition 2019…

Yves-Marie Ulhrich l’avait solennellement promis lors du lancement de notre édition spéciale consacrée au patrimoine d’Écully*, son premier adjoint Sébastien Michel s’est chargé de la mettre en œuvre : la réhabilitation complète de l’ancien pavillon de garde de feu le château Barety-Malrocher a été joyeusement fêtée le 15 septembre. Comme il s’y était engagé, le maire d’Ecully a remis les clés du bâtiment aux responsables du Groupe d’Histoire et d’Archéologie qui vont pouvoir y organiser leurs réunions et entreposer les précieuses archives rassemblées par Charles Jocteur...

Finalistes 2018 : Jean-Michel Abou, Jean-Philippe Caille et Olivier Sarrand Vainqueurs 2018 : Jean Louis Vila, Stéphane Sanchez et Christophe Marouzo

*Lyon People n°109 – Juin 2011

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81 • octobre 2018 • lyon people

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PEOPLE EVENTS

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TROPHÉE DE GOLF PAUL BOCUSE Les frères Gauduel décrochent Christophe Muller et Vincent Le Roux

une

deuxième étoile

La deuxième édition du Trophée de golf Paul Bocuse a mis en lumière les talents, club en main, des frères Xavier et Arnaud Gauduel, vainqueurs pour la deuxième année consécutive de cette compétition, où les chefs se sont montrés aussi adroits qu’en cuisine. Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff et Barbara Tournaire Virginie Du Gardin, Isabelle Neyret, Jim Schneider et Fabienne Richette

Pascal Auclair, Pascal Blache, Hervé Bal et Laye Diop

Emmanuel Gontier, François Canard, Pierre Bosvert et Jean-Paul Lacombe lyon people • octobre 2018 • 82 •

Denis Roman Moreno, Nathalie Roman Lempereur, Jean-Louis et Pascale Manoa

Alain Chiron, Christian Martinez, Coriandre Pleynet et Nicolas Priest

Gilbert Reboul (restaurant du Golf) et Francesco Santin (Paul Bocuse) Eric Blanchet, Jean-Yves Di Martino, Daniel Léron et Adrien Lacombe

ent, Richard Suscillon, Jean-Pierre Laur Gilles Escande et Jacques Pédrini

Eric Tande, Philippe Comoy, Albert Constantin et Gilles Fuzellier

Fabrice Wodey, Philippe Laurent, Gary Stal et Francesco Morreale

Dylan Badier, Lionel, Sébastien Jeannet et François Pin

Dorothée Paillard, Pépita Muller, Katy Chirot et Rébecca Barras

Quentin Veyrat, Damien Pichard, Romain Collomb et Maxime Delangle (Paul Bocuse)

Franck Jourdan, Corinne, Jean-Pierre Diot et Raphaël Bouchez

Frédéric Blanc, Eric Buiron, Olivier Degand et Olivier Couvin

Jacques Douillet (Maison Jocteur), Renée Richard (La mère Richard) et David Cornier (Maison Jocteur)

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n cuisine ou sur les greens, le geste reste tout aussi précis, prouvant à qui osait encore en douter, que le hasard reste proscrit de la maison Bocuse. Pour s’en assurer, il suffit d’admirer les chefs, comme on s’émerveille devant leurs plats, drive, fers ou fouet en main. Car la conclusion demeure la même : délicieuse. L’application elle, est totale, à l’image du chef Christophe Muller, consciencieux, à l’heure de confectionner une omelette au caviar digne de ce nom, avant de repartir avec le sentiment du devoir accompli, briguer une place sur le podium du classement net.

La classe des MOF assurément, à ranger au même rayon que le savoir-faire de cette institution culinaire, capable de proposer une dégustation de homards ou de quelques quilles de la maison Chapoutier, en guise de répit d’une âpre compétition, où se joignent affamés, l’architecte Albert Constantin, le maire Pascal Blache ou le journaliste Pascal Auclair. Las, le Trophée de golf Paul Bocuse se joue à deux, et à la fin, la victoire revient inlassablement aux frères Gauduel, Xavier et Arnaud, intouchables sur le classement brut. Pas de quoi les rassasier pour autant, si ce n’est par la dégustation du repas final, concocté par la brigade des cuisiniers de Collonges, en présence de l’humoriste Patrick Timsit. La cerise sur un gâteau qui, pour la deuxième année, est toujours aussi savoureux.

Les vainqueurs Xavier et Arnaud Gauduel entourés de Christophe Muller et Vincent Le Roux

Sylvie, Baptiste Gabriel et Cyril Guilaume (Business Relation Développement)

Classement brut : 1er : Xavier et Arnaud Gauduel 2e : Marc Topiols et Charles Misrahi 3e : Laurent Tartière et Christian Cachet Classement net : 1er : Eric Blanchet et Jean-Yves Di Martino 2e : Richard Cornevin et Christophe Muller 3e : Jean-François Celerier et Régis Zagula

Candice, Philippe, Françoise et Stéphanie Bernachon Yann Eon, Hervé Suat, Jean-Marc Cartal et Patrice Aurensan

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83 • octobre 2018 • lyon people

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PEOPLE EVENTS

5 Patrice Blandin (Roth), Christian Dutel (Upergy) et Jacques Maureau (Sadec-Akelys)

Mélanie Fourquez (Videlio) et Lionel Giai-Gischia (BPI France) Adeline Arnoux (Arthaud & associés) et Romain Ciolfi (Halles 9) Olivier Arthaud (Arthaud & Associés), Pierre Devis (CMS Francis Lefebvre Avocats) et Edouard Eliard (Duteil Avocats)

Soirée de rentrée pour ARTHAUD ET ASSOCIÉS

Damien Gassies (Capitem), Cédric Jacquet (Arthaud & Associés) et Stéphane Gres (Capitem)

Deux ans et demi après sa création, le Cabinet Arthaud et Associés a réuni clients et partenaires dans le cadre gourmand de la Brasserie Halles 9 menée par Romain Ciolfi. L’occasion de faire le point sur les nouvelles orientations du cabinet d’audit et de conseil.

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raîchement rentrés de séminaire à Aix-les-Bains, Olivier Arthaud, ses associés et leurs équipes ont prolongé la rentrée dans l’enceinte de la Brasserie Halles 9, l’un des fiefs culinaires de Tassin.

Tout sauf une surprise pour ce Cabinet régional historiquement « très ancré sur les valeurs humaines ». Deux ans et demi après sa création, la philosophie d’Arthaud et Associés n’a guère évolué, en témoigne

Maitre Nathalie Nguyen et Frédéric Dupont (Lamy Lexel)

cette soirée de rentrée, placée sous le signe de la convivialité avec clients et partenaires.

Une opportunité unique de présenter les évolutions du Groupe, lequel développe, de longue date, des spécialisations en évaluation, audit d’acquisition, apportfusion. Force est de constater que la stratégie semble déjà fructueuse, à en juger les récents recrutements. La patte de l’expert.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

Philippe Ducreux et Jérôme Hanriat (Crédit Mutuel)

David Buffelard (Upergy) et maitre Lionel Gomet

Xavier Chappelon (Siparex), Arnaud de Lisleroy (Gendarmerie Nationale) et le colonel Hervé Petry

Annick et Hervé Guitaut (Guito and Co) et Murielle Rapiné (Arthaud & Associés) lyon people • octobre 2018 • 84 •

Fabien Delmas (Legi Avocats) et Yann Berthaud (Arthaud & Associés) Laurent Gelpi (BP AURA), Valérie Devaublanc (Groupe Apave) et Olivier Arthaud (Arthaud & Associés)

Grégory Rojkoff, Alban Villard (Segaud Associés) et Frédéric Dupont (Lamy Lexel)

Laure Pardon et Marlène Laudet (Arthaud & Associés)

Gauthier Rubiconi (Koden), Hervé Henry (Sileane) et Denis Cocquet (Arkenaos)

Olivier Arthaud et ses associés

Cédric Forest (Arthaud & Associés) et Sybille Audet (Lamy Lexel)

Laetitia Tabouelle, Estelle Madec et Véronique Trétiakoff (Arthaud & Associés)

Maitre Edouard Eliard (Duteil Avocats), Xavier Chappelon (Siparex) et Pierre-Jean Ferry (Cornet Vincent Segurel)

Marie Charnavel (Banque Rhône-Alpes), Jérôme Galissaire (Meeschaert) et Estelle Audouard (Banque Populaire) Pierre Devis (CMS Francis Lefebvre Avocats) et Carole Troncy (Arthaud & Associés)

Benoît Favre (Favre Avocats) et Bertrand Ghez (CM CIC Investissement)

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PEOPLE EVENTS

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Muriel Larreché (Le Progrès), Thierry Atuyer (Carrefour) et Laurence Moro (Sude)

La team Kiwee Rouge : Frédérick Delai re, Marion Paradis, Emma Perrin, Christophe Corneau, Mallaury Donne et Agnès Naton

ANNIVERSAIRE

KIWEE ROUGE Une décennie,

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff et Sébastien Clavel

première party Une soirée vitaminée, la première organisée pour son propre compte et Kiwee Rouge a célébré son ascension fulgurante, entamée en 2008. De belle manière.

Agnès Naton (Kiwee Rouge) et Julien Deschamps (Julien L’Opticien)

Catherine Saignes (Marrel Group), François-Xavier Fousse (3C Cartier), Florence Lehec (Emball’iso)

Jean-Francis Charrondière, Claudine Pascalis et Laurence Guérin (Pigier) et Frédérick Delaire (Kiwee Rouge)

À

la tête d’une équipe de six personnes, Frédérick Delaire a pu prendre la mesure du chemin parcouru en compagnie de ses clients venus nombreux sur le rooftop du Docks 40. Au programme de cette première Kiwee Party, immanquablement tournée autour de la créativité : graffiti digital, photobooth, house londonienne, barbe à papa, licorne géante et punch au kiwi (rouge, bien sûr).

Victoria et Frédéric Adam (NRJ)

Emma Perrin et Mallaury Donne (Kiwee Rouge), Victor Marion et Charlie Piancatelli (Deligume), et Elsa Meillour

L’agence de communication lyonnaise n’entend pas s’arrêter en si bon chemin.

Kiwee Rouge souhaite consolider son image d’agence tout terrain : « Logo, plaquette, packaging, community management, PLV, site web, goodies... Nous n’avons aucune limite dans notre métier ». Une formule prometteuse et tonique.

Gaëlle Crétinon et Jade Rockenstrocly (Joséphine Prod)

Natalia Canicatti (Cedage)

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Elsie Apprin (Bernachon) et Marie Claret (Université Lyon III)

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PEOPLE EVENTS

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BIENNALE 2018

Lyon Parc Auto entre dans la Danse

À quelques jours de l’ouverture de la 18e Biennale de la danse, le parking LPA de Cordeliers fut le théâtre d’une mise en bouche artistique. Après les différentes expositions orchestrées à République ou Grolée, la société présidée par Louis Pelaez demeure fidèle à sa devise : l’art de la mobilité.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

Dominique Hervieu, directrice de la Maison de la Danse, Louis Pelaez, président de LPA et Sylvie Burgat, directrice générale de la Biennale de Lyon

T

imecode, le court-métrage primé au dernier festival de Cannes en a apporté la preuve, un parking peut être un formidable espace d’expression artistique, que se sont empressés d’embellir les acteurs et danseurs du film, Nicolas Ricchini et Lali Ayguade. La Biennale de la Danse n’avait pas encore esquissé le moindre pas, mais « cet apéritif », dixit Myriam Picot, eut le mérité de conforter le potentiel artistique de Lyon Parc Auto porté par son président Louis Pelaez, lequel se plaît « à créer et casser les codes », en témoigne cette « effraction artistique », confiée à Dominique Hervieu.

Défi relevé avec brio, par la réalisatrice en chef de la Biennale de la Danse, laquelle a su donner « un départ surprenant » à ce qui est « l’épicentre mondial de la danse », osa le maire de Lyon, Georges Képénékian. « C’est une tradition de choisir des lieux inédits et de les poétiser », présenta-t-elle.

Des valeurs partagées par Lyon Parc Auto, en pointe dans le domaine de l’art. Après Grolée, République et son exposition Andy Warhol, la société lyonnaise s’est trouvé un nouveau « lieu culturel éphémère ». « C’est dans ces espaces que peuvent naître de nouvelles rencontres », a promis Georges Képénékian. Idée primée, idée renouvelée ?

Elisabeth Tugaut, Arthur Laurent et Dominique Hervieu (Biennale de la Danse)

Marie-Hélène Genthon, Louis Pelaez, président de LPA, Christine Vaisse (Urdla) et Mathieu Diez (Lyon BD) Les 2 anonymes de la soirée

lyon people • octobre 2018 • 88 •

Louis Pelaez, président de LPA

Georges Képénékian, maire de Lyon, Louis Pelaez, président de LPA et Myriam Picot, maire du 7ème

François-Pierre Salamand (Plus2sens), Isabelle Bertolotti (Musée d’art Contemporain) et Gérald Bouchon (Lyon Demain)

Sylvie Carlier (Musée Paul Dini) et Agnès Cipriani (Musée des beauxarts de Lyon) Dominique Hervieu et ses 2 danseurs Nicolas Ricchini et Lali Ayguadé

Anne-Sophie Masson (Plus2sens), Anthony (Who- Cares.fr) et Sakina Bounif (Groupe instagram Igers Lyon)

Avec les félicitations du maire de Lyon

Louis Pelaez, président de LPA et ses collaborateurs Didier Vallier, Ariane Réquin, Marie-Hélène Genthon et Georges Eymery

Sylvie Burgat, directrice générale de la Biennale de Lyon et Samuel Bosc, cabinet du maire de Lyon

Philippe Fontana et Charlotte Delaitre (Perluette & Beaufixe)

Louis Pelaez, président de LPA et Isabelle Bertolotti (Musée d’art Contemporain)

Toscane et Isabelle

Jean-Claude Deschamps et son épouse Diana

Christine Giraudon Charrier (LPA), Charles Coutelier (Crédit Agricole) et Aude Cadoz (LPA)

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89 • octobre 2018 • lyon people

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PEOPLE EVENTS

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4 édition, LE DRIVE DE L’IMMOBILIER Avec sa

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a fait son trou

Arnaud De Mazenod, Rodrigue-Steve Lacom et Patrice Rosier

Nicolas Tournier, Rachel Carre et Emilie Pernelle

Betty Faure, Brigitte Franchet et Catherine Rosier

R

éunis sur le parcours du Golf Club de Lyon, les as de l’immobilier ont affiché de solides aptitudes. Quatre ans avec sa création, le Drive de l’Immobilier est de plus en plus relevé. De fait, que ce soit sur les greens pour les habitués ou sur le practice pour les novices, les ambassadeurs de la FNAIM, de l’UNIS et la Chambre des Notaires se sont montrés redoutables club en main, à l’image du président Jacques Pédrini ou d’un Eric Gobet, imperméable à la pression et maître du suspense. « C’est le Drive de l’Immobilier, on n’est pas là pour rigoler », a-t-on répété à l’envi. Un sérieux de mise jusqu’au dénouement final et les réjouissances du déjeuner. La conclusion exquise de ce rendez-vous inconditionnel de la rentrée.

Nicolas Pedrini, Olivier Levrat et Clément Jimbert

Pascale Pedrini, Sylvie Pappas et Jocelyne Caty Gomez

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

Mathieu Pedrini, Maxime Mifsud et Aymeric Laurent

Gilles Pappas, Jacques Pedrini et Lionel Leifer

Cédric Girardon, Bruno Horesnyl et Grégory Girardon Laurent et ses fans

Christian Bloch Escoffier, Bernard Frachon et Pascal Pancrazio lyon people • octobre 2018 • 90 •

Roger Girardon, Jean Chavot et Anthony Hassler

WELLNESSEXPÉRIENCE Découvrir de nouvelles sensations

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PEOPLE EVENTS

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Trophée Golf BANQUE RHÔNE-ALPES Une 12e édition

toujours aussi solidaire Chaque année, la date est cochée par les golfeurs de la banque. Un enthousiasme à toute épreuve, qui s’explique par la qualité de l’événement, rodé depuis maintenant douze ans, et par l’attrait de ses partenaires. Un gage de compétitivité. Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

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es sourires veulent dire bien des choses, mais quand ceux-ci s’affichent sur bon nombre de visages, il y a fort à parier qu’ils traduisent un vrai plaisir. Sur les greens du Lyon Salvagny Golf Club, les réjouissances ne furent pas feintes, au moment d’entamer les premiers putts de cet événement incontournable de la rentrée, toujours encadré de fidèles et prestigieux partenaires, que sont Emirates, Sofitel ou Paul Bocuse. Dès lors, les swings prennent une tournure bien plus sérieuse,

afin de briguer l’un des lots promis par ces derniers.

Vol aller/retour pour Abu Dhabi, séjour sur place assuré par Sofitel, repas gastronomique chez Monsieur Paul, l’offre est alléchante. Et la course à la victoire ardue. Cette dernière est finalement revenue au duo Martial Vincent et Eric Malval. À noter l’issue toujours aussi solidaire de ce rendezvous, puisqu’un chèque de 4500€ a été remis à l’association “Imagine for Margo”, laquelle s’investit dans la lutte contre les cancers des enfants.

Bruno Dufour et Hervé Suat

Laurent Torossian, Guillaume Coquerelle, Benoit Moreau et Philippe Rispal

Vincent Arnaud, Jacqueline Huiller, Philippe Delacarte et Eric Fougère

2ème net: Edwige Alliot et Mathieu Buttin

Nathalie David (Emirates) et Suzie Cappellacci (Banque Rhône-Alpes)

1er brut : Romain Baudier et Jean-Sébastien Fiorini

1ER NET: Martial Vincent et Eric Malval

lyon people • octobre 2018 • 92 •

Dimitri Chevalier, Morgane Metaillier, Jacques Bourguignon, Maxence Musy et Baptiste Etievant (Sofitel Lyon Bellecour)

Remise de chèque par la Banque Rhône-Alpes à l’association « Imagine For Margo »

Le chef pâtissier des 3 Dômes Baptiste Etievant (Sofitel Bellecour)

Gagnant du repas chez Paul Bocuse : Yann Roubert, président du LOU Rugby

Vincent Le Roux et Lionel Badier

Stéphan Blanchet et Yann Roubert

Gagnant du séjour avec logement au Sofitel : Jean-Pierre Benier

Bruno Bluntzer, Thibault Ruchon, Samuel Coester et Maud Billard-Coester

Marta Badier et Yann Eon Christian Weltmann et Valérie

Fabrice Gacon et Jean Taboni 3ème net : Anne-Flore Seringe et Damien Baron

Baptiste Lombard et Lawrence Defay David Aubenas, Sébastien Dumas et Jean-Jacques Schmitt (Banque Rhône-Alpes)

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93 • octobre 2018 • lyon people

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PEOPLE EVENTS

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Georges Képénékian, maire de Lyon, Nathalie Berberian et Michel Le Faou, adjoint à l’urbanisme

Icade Ailleurs Business avec Pascal Blache, Benjamin Lavorel et Jean-Christophe Larrose

L’avenir...

SOIRÉE DE L’IMMO 800 participants

Crédit Mutuel & CIC Immobilier

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

Les Winners

à la Confluence

Maxime Baudrand, Provim, acquéreur de la création Jaké, au profit d’Habitat et Humanisme

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our la deuxième édition, les acteurs locaux ont investi le Azar Club, à la Confluence. Un écrin de prestige, pour cet événement organisé par Nathalie Berberian en collaboration avec PierreYves Gas qui séduit de plus en plus.

Preuve du succès grandissant de ce rendezvous annuel de l’immobilier lyonnais, les politiques ont pris soin de s’immiscer parmi les 800 invités. Pascal Blache, l’ancien député Thierry Braillard et évidemment le maire de Lyon, Georges Képénékian accompagné de son adjoint à l’urbanisme Michel Le Faou ont ainsi fait table commune avec les constructeurs de la ville.

K&B

Vinci Immobilier

Sophie Braillard (Arlim Immobilier), Maîtres Thierry Braillard, Sarah Achahbar (Cabinet Braillard) et Pierre Nallet (AnaHome Immobilier)

Ogic & Lindea lyon people • octobre 2018 • 94 •

Un grand merci aux partenaires de la soirée : Ailleurs Business / Audi Central Auto / B2ebike/ Beaumont & Finet/ Lightair/NPS/Cadeaux Prives/ RRR

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PEOPLE EVENTS

11 Jean-Charles Osmandjian et son équipe (Nissan Groupe Bernard)

GROUPE BERNARD Inauguration

Thibaut Regard, Félix Lambey et Romain Loursac (LOU Rugby)

Nissan-Infiniti Lyon Sud

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

Chrystelle Broquedis (Espace Group) et Marie Samat (Groupe Bernard)

Christophe Marguin (Le Président), Jean-Patrice Bernard, président du Groupe Bernard, Marie-Sophie Obama et Tony Parker (ASVEL)

Nicolas Forel, son épouse Stéphanie (Groupe Forel Immo) et Nicolas Priet (Serfim TIC) lyon people • octobre 2018 • 96 •

Philippe Calandrini (Groupe Bernard) et Marcel Prolange (Setreal)

Arnaud Charpentier (Nissan Europe), Raoul Picello (Infiniti Europe), Michele Picard, maire de Vénissieux et Jean-Charles Osmandjian (Nissan Groupe Bernard)

Les 3 chefs de la soirée, Mathieu Viannay, Christophe Roure et Frédéric Berthod L’artiste Bur

Cédric Bernard (Groupe Bernard) et Jessica Bernard

Arthur Maier (Maier), Cédric Bernard (Groupe Bernard) et Marcel Prolange (Setreal) DJ Alexandre Billard et le saxophoniste Thibault Cohard

Antoine Millot (Physiconcept), Gérald Gambetta (LOU Rugby) et l’artiste Bur

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ntièrement repensées par le groupe Bernard, les concessions Nissan et Infiniti Lyon Sud ont dévoilé leurs nouveaux dessins à un public venu en masse pour l’inauguration. De bon augure, alors que le groupe se montre de plus en plus connecté. « Le résultat vaut les efforts consentis », s’est réjoui Jean-Charles Osmandjian. Difficile de lui donner tort, tant Nissan et son voisin Infinti ont réussi la mise en beauté de leur concession, sur la rue des Frères Louis et Emile Bertrand. Le changement est saisissant, du propre avis du directeur, qui bien aidé par les talents architecturaux de Marcel Prolange (Setreal), a su insuffler une nouvelle dynamique à ces concessions entièrement remodelées, avec en toile de fond, un « parcours client repensé ».

Et ce, dès l’extérieur, avec l’implantation d’un parking client. Reste que l’essentiel se joue en intérieur, avec un habitacle lumineux et connecté.

Elodie, Anna et Héloïse (Izi Event)

Sébastien Le Guillou (Moreteau), Mathieu Viannay (La Mère Brazier) et Marcel Prolange (Setreal)

L’horloger Jean-Louis Maier, Isabelle (OL Féminin), Jean-Patrice Bernard, et Cédric (Groupe Bernard) et Arthur Maier (Maier)

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97 • octobre 2018 • lyon people

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PEOPLE EVENTS

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Nina Coste et Fabrice Boé, président de la société Inès de la Fressange, Inès de la Fressange et Stéphanie Vander Gucht

Inès de la Fressange entourée de Virginie Convert et Claire Romarie Poirier (Le Printemps des Docks, Market Prod)

Inauguration

INÈS DE LA FRESSANGE Un top à Lyon !

Texte : Nadine Fageol - Photos © Saby Maviel et DR

À

61 ans, l’iconique mannequin poursuit son aventure mode en femme d’affaires accomplie qui ouvre seconde boutique à Lyon dirigée par l’ex notaire Stéphanie Vander Gucht. « Je cherche à créer des vêtements intemporels sophistiqués comme un pantalon relativement classique que l’on porte avec T-shirt et baskets. L’ouverture de Lyon est surtout due à une rencontre avec Stéphanie qui affectionne particulièrement la marque. » nous a déclaré Inès de la Fressange en marge de la journée inaugurale.

Stéphanie Vander Gucht entourée d’Ulysse et Thérésa Gharbi (La fromagerie du château)

Stéphanie Vander Gucht, directrice de la boutique Inès de la Fressange entourée de Mathieux Brison, Luc Voisin (Atelier KumQuat), Zak (Dessange Lyautey) et Charlotte Masson

Inès de la Fressange 4 cours Franklin Roosevelt, Lyon 6e

Albert Dray (L’Affaire du 6) et Inès de la Fressange

lyon people • octobre 2018 • 98 •

Laura Lecurieux, Stanislas, Marie-Ange Perié, Apolline, Stéphanie Vander Gucht et Achille

Interview d’Inès en ligne sur www.lyonpeople.com

Stéphanie Vander Gucht entourée de Pascal Cornaz (Alcaraz) et Luis Mendizabal (Agence Curis Architecte)

Clémence Garcias (IDRAC Lyon), Isabelle Grosboillot, Jean-Philippe Garcia (Dessange), Stéphanie Vander Gucht, directrice de la boutique Inès de la Fressange et Chloé Garcias (Meet Your Beauty)

Stéphanie Vander Gucht entourée de Marie-Charlotte Cherblanc et Vanessa Ronez (BNP Paribas)

Nadine Fageol (Lyon People) et Myriam Massy, association l’OEM

Fabrice Boé, Stéphanie Vander Gucht et José-Antoine Aparisi (Vivarte Suisse)

La culture rayonne, la Métropole rassemble

412

sites ouverts durant les Journées européennes du patrimoine 2018

421

projections lors du festival Lumière 2017

121 représentations aux Nuits de Fourvière 2018

250 000

spectateurs au défilé de la Biennale de la danse 2018

336 585

visiteurs à la Biennale d’art contemporain 2017

109 782

www.grandlyon.com

Romain Etienne / Item ©

visiteurs à Lugdunum - Musée & Théâtres romains en 2017

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PEOPLE EVENTS

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is et Justine (Groupe Lavorel Hotels)

Anne Sophie, Charlène, Laye, Artém

Frédéric Frèrejean (Assurances Frèrejean) et Benoit Licour (Sphère Publique)

Pascale Rabouin (E B S Diffusion), Pascal Petrucci (Le Dressing), Eliane Serve (Your Events

by Eliane Serve) et Philippe Faugier (Colmar)

Bruno Brouzes (Aoste), Thierry Pahon (Lafarge)

Lionel Partaix, Vincent Besson (Golf O Max), Nicolas et Thibault Touchant (Publicité Touchant)

Guy Belliard (Promoserv), Marie-Noelle Pedrini Capucine Bressand (Antidote Com-munication) et Vincent Pidoux (Squali)

Axel Dufour (ID en Tête), Alexandre Danjo u (SIMI E Sécurité Incendie), Yanis Cottin (Seventy Nine), Yves Mottin (Médecin)

1

Yves Rioton (Séminaires Business) et Pascal Auclair (France Communication International)

er

Trophée du Tourisme d’affaires

et de l’Evénementiel

MICE GOLF

Antony Bezin (Value State), Charline Bresse (Lavorel hotels), Alexandre Portier (Sanofi Lyon), Eric Barone (Crédit Foncier)

e des prix, Présence de JC Lavorel, pour la remis ls) avec Charline Bresse (Lavorel Hote Pascal Auclair et les organisateurs Yves Rioton et lyon people • octobre 2018 • 100 •

Photos © Fanny Bourg

Ludovic Bouffanet (Aktiv Real Estate), Jean-Pierre Nemoz (Vinci Energies), Gilles Du Gardin (Prisca), Wilfred Vaity (Zodiac Pool Care Europe)

P

our la première fois, Yves Rioton (Séminaires Business Events) et Pascal Auclair (France Communication International) ont pris l’initiative de réunir au Golf Club de Lyon les principaux acteurs du marché du Tourisme d’Affaires et de l’Evénementiel lors d’une compétition inédite sur le magnifique parcours des Sangliers. À la veille du coup d’envoi de la Ryder Cup, plus de soixante-dix participants se sont ainsi retrouvés sur les greens pour chasser les « birdies » à l’occasion de ce tournoi amical parrainé par Groupe Lavorel Hotels, alors que les novices découvraient les subtilités du swing lors d’une séance d’initiation animée par le pro JeanNicolas Billot (JNB). Fort du succès du Salon de l’Evénementiel et du Tourisme d’Affaires, décideurs, hôteliers, restaurateurs et autres acteurs prestataires ont répondu à l’appel avec enthousiasme. Bravant la chaleur grâce à la complicité du traiteur Serge Magner, tous se sont retrouvés en fin de journée sur la terrasse du club-house pour échanger et partager leurs exploits lors d’une généreuse remise des prix. Les moins adroits ont pu se consoler en remportant l’un des nombreux lots (séjours, dîners, brunchs, green-fees…) mis en jeu par les partenaires lors du traditionnel tirage au sort. Rendez-vous est déjà pris en septembre prochain pour la deuxième édition ! MC

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PEOPLE EVENTS

14 Thierry Glories (TGL Groupe) et Laurence Duchamp (Emergence)

Pierre-Olivier Guillermin, Edouard Coquillat (Central Auto Audi), Patrice Naisain (Central Auto Audi), Nicolas et Yves Guillermin (Buddha-Bar)

CENTRAL AUTOS lève le voile sur la nouvelle Audi Q8 L

’histoire retiendra que c’est au Buddha Bar que Central Autos a dévoilé les lignes dynamiques de l’Audi Q8, le fleuron de la marque à l’anneau en matière de SUV. Un véhicule premium qui a déplacé les foules. Le dernier carrosse siglé des quatre anneaux était encore bâché, titillant la curiosité des clients, que Central Autos se réjouissait déjà du succès de la dernière Audi Q8. « La voiture plaît, la marque plaît, l’endroit plaît, on est content », s’est réjoui la concession lyonnaise, laquelle doit prochainement s’établir sur Saint-Fons, près du périphérique Laurent Bonnevay.

Julie Maryniak et Marc Gendreau (123 Média)

Coraline (MACSF) et Michel Djordjalian (Aviva) Delphine Eysseric (Central Auto Audi) et sa fille Victoire

Yves Guillermin et Nicolas Winckler (Lyon People)

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

Nicolas Guillermin (Buddha Bar) et Alain Potiron (Mumm Champagne)

Maitre Xavier Bouvet, Adrien Coquillat (Central Auto) et Sébastien Laubier (Agence le Home) Monique et Jean-Patrick Coquillat (Central Auto Audi), Catherine et Philippe Gaussorgues

>>> Show musical, présence exclusive d’Iron Man, Central Autos s’est plié au luxe de son dernier bolide. Un voyage dans la huitième dimension, avant d’entamer un nouveau bal des présentations, annoncé lui aussi, comme tout aussi remarquable (l’Audi A1 fin novembre, l’Audi Q3 début janvier).

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Jean Burdy, Alain Potiron et David Ecomard (Champagne Mumm)

Frédéric Bothorel (Central Auto) et son épouse Janick (CGI)

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PEOPLE EVENTS

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Les partenaires & collaborateurs chs

Les dirigeants et leurs coa

Pour la rentrée,

L’APPART FITNESS montre Aurélie Mazerot, Micheline Mazerot et Aurelia Pinon (L’Appart Fitness)

Georges Gaudillot et Laurent Lecoeur (L’Appart Fitness)

Frédéric Poty, David Mazerot (L’Appart Fitness), Luc Vicenzotti et Marthe-Sophie Bouvart (BPI)

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Claire Chabrier (Amundi), David Mazerot (L’Appart Fitness), Fabienne Martini et Pierre Falcone (LCL)

les muscles

’Appart Fitness a mis l’été à profit pour poursuivre son développement.

La levée de fonds, initiée auprès d’Amundi Private Equity Funds a permis à l’enseigne rhodanienne de racheter Amazonia, Gigagym et Wideclub. « On est en train d’écrire une page d’histoire », dixit Sébastien Davray dans les travées du Groupama Stadium. Avec une croissance multipliée par 36 en huit ans, l’enseigne villeurbannaise rejoint aujourd’hui le club très fermé des cinq plus grands réseaux de fitness en France. « On a un projet magique qui marche partout », s’est réjoui de son côté Frédéric Poty, le directeur développement.

Avec ses trois formules d’abonnements sans engagement, ses cours collectifs et son accompagnement, l’Appart Fitness surfe en effet sur un modèle à succès, lequel n’a pas fini de croître. « C’est une vraie révolution du fitness moderne que nous sommes en train de construire », s’est félicité le PDG, Patrick Mazerot, propulsé à la tête de 120 clubs.

Emilie Pagano, Fehed Gafsi et Laurie Pierre-Louis (L’Appart Fitness)

Emmanuelle Thomas (La Dégaine) et Luc de Magneval (Bleupiment)

© Photos Fabrice Schiff

Guillaume et Patrick Mazerot (L’Appart Fitness)

Romain Rouge, Claire Chabrier (Amundi) et Julian Dykert (Tangodev)

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PEOPLE EVENTS

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De gauche à droite : Jean-Louis Bancel, adjoint au maire de Lentilly, Nicole Vagnier, maire de Lentilly, François-Noël Buffet, sénateur du Rhône et Agnès Rifflart, adjointe au maire de Lentilly

FAITES DE L’ART à Lentilly Chantal Payet, plasticienne

Victor Caniato, sculpteur

Le plasticien Cédric Jolivet

Une galerie à part entière

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our la troisième année, la commune de Lentilly a renouvelé son événement culturel, Faites de l’Art. Avec un certain succès, si l’on en juge l’affluence, de plus en plus nombreuse. Nicole Vagnier, maire de la commune a inauguré le vernissage dimanche 23 septembre, accompagnée du sénateur François-Noël Buffet, du président de la MAPRAA (Maison des arts plastiques Auvergne Rhône Alpes) Alain Lovato, de Jean-Louis Bancel adjoint à la communication responsable de l’évènement et Agnès Rifflart, adjointe à la culture. Pour le plus grand plaisir des visiteurs, lesquels ont pu arpenter, pendant dix jours, ce parcours artistique hors du commun. Si bien que l’événement pourrait encore s’étendre et bénéficier d’une toute autre projection.

En effet, Faites de l’Art pourrait peut-être s’inscrire dès l’an prochain, en résonnance avec la Biennale d’Art contemporain de Lyon.

Les organisateurs :

Alain Lovato, président de la Mapraa, Agnès Rifflart, adjointe au maire de Lentilly, Nicole Vagnier, maire de Lentilly et Jean-Louis Bancel, adjoint au maire de Lentilly

Jean-Michel Debilly, sculpteur

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

Le peintre Alain Pouillet

Le sculpteur Simon de Saint- Martin Sébastien Valin, plasticien Le peintre graveur Gilbert Houbre Emilie Zanon, plasticienne couture Dominique Seon (Agori) et le peintre Jean Zanetti

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Le peintre WLK et Emmanuel Granjard (Sotexpro)

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PEOPLE EVENTS

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Marc Mounier (La vie en rose), Jean Jean (Boulangerie du Palais), Christian Mure (Lyon Gourmand)

Françoise Sibilia et les parents de Laurent Bouvier

LAURENT BOUVIER

50 ans

La garden-party de ses Les Chefs

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Laurent Bouvier et Pierre Orsi

Valérie Touati, Isabelle Rochemaure, Lisbeth Rodo et Fabrice Garabédian

adre bucolique pour l’anniversaire de Laurent Bouvier. Dans la magnifique ferme bressane de Françoise Pupier-Sibilia, le chef de la brasserie Chez Moss a régalé sa famille, ses potes cuisiniers et ses amis le temps d’une garden-party remplie de soleil et de bonne humeur.

Photos © Fanny Bourg Chefs by chef

Bénédicte, Laurie, Florence, Daniel et Emma

Photo de famille

HB chef !

Christophe Marguin, Laurent Bouvier et Pierre Orsi lyon people • octobre 2018 • 108 •

Daniel Pupier, Emma et Laurent Bouvier

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Plus qu’un chocolat, un hommage à la gastronomie lyonnaise

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CARNET

Carnet mondain NAISSANCES 05/09/2018 — Annela-Céleste chez Alexandre et Sana Mathieu 15/09/2018 — Apolline chez Marie et Yannick Dray

MARIAGE

GEORGES KÉPÉNÉKIAN

29/09/2018 – Cédric Bernard et Jessica Gacon

DISPARITIONS Dans nos intentions de prière Monsieur Pierre Sapey Triomphe ; Monsieur Jean Fontlupt, papa de notre contributeur Jean-Alain, ancien rédacteur en chef de Lyon Poche ; Madame Jacqueline Perradin, maman de Claude, Yves et Nicole. Nous les assurons de toute notre affection.

Le grand Charles était un fidèle de Lyon où il comptait de nombreux amis. Ici en 1973, en compagnie du maire Francisque Collomb

NOMINATIONS

Chevalier de la Légion d’Honneur Texte : Gérard Angel - Photos © Fabrice Schiff

A

vant même de parler de lui, de ses convictions, le chirurgien qu’il est a rendu un hommage émouvant à la dynastie familiale de son parrain. Il n’a pas choisi Alain Mérieux par hasard pour lui remettre sa médaille. Il a voulu par ce geste dire son admiration pour l’histoire d’une famille qui de Marcel à Christophe, en passant par le docteur Charles et son fils Alain, « a su mettre la puissance industrielle et le génie scientifique

au service de l’humanité ». Tout est dit en quelques mots. Quand on écoute Alain Mérieux, on constate rapidement que l’admiration est réciproque. Avant de passer de l’autre côté du miroir comme élu à la mairie de Lyon, Georges Képénékian a été un grand médecin. Il était apprécié autant pour ses qualités professionnelles que pour l’humanité dont il a toujours fait preuve vis-à-vis de ses patients.

Alain Mérieux remet la légion d’Honneur au maire de Lyon Georges Képénékian

Olivier Ginon, Dominique et Maître Richard Brumm, 1er adjoint au maire de Lyon, Renée Richard et le docteur Jacqueline Ginon

Hugues Labrosse, président de l’association Infirmerie protestante, Etienne Tissot, église protestante et le cardinal Philippe Barbarin

Caroline Collomb, Charles Couty (Musée Jean Couty) et Geneviève Képénékian

Stéphanie Paix rejoindra le Groupe BPCE dans les prochaines semaines pour prendre de nouvelles fonctions de direction auprès de Laurent Mignon, président du Groupe BPCE. La Caisse d’Epargne Rhône Alpes annonce la nomination d’Alain Denizot à la présidence du directoire. Il succèdera à Stéphanie Paix à compter du 12 novembre prochain. Source : Le Tout Lyon Affiches Âgée de 45 ans, Esclarmonde Monteil a été nommée au poste de conservateur du Musée des Tissus dans lequel la Région Auvergne Rhône-Alpes, présidée par Laurent Wauquiez, va injecter 50 millions d’euros.

COURIR POUR ELLES Cérémonie chaleureuse jeudi 27 septembre dans les salons de la Métropole de Lyon autour des acteurs intervenant dans la prévention des cancers féminins. Grâce au succès rencontré par la course de mai 2018 à laquelle 16 000 femmes ont participé, Sophie Moreau a pu redistribuer 200 000 euros à destination de la Prévention et du Soutien des femmes en soins... L’association fêtera ses 10 ans, le 19 mai 2019 au Parc de Parilly.

L’association «

La tête haute je soutiens Marin » a désormais un parrain !

Marin a lui-même « fait sa demande » à Benjamin Biolay qui a accepté sans hésiter ! lyon people • octobre 2018 • 110 •

Georges Képénékian entouré de sa famille Reportage complet sur www.lyonpeople.com - rubrique Les Fêtes

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