LYONPEOPLE - AVRIL 2011

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LES 12 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater

N°107 - Avril 2011

7 grands Chefs se livrent sur un plateau !

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Mathieu Viannay

Christophe Marguin

Joseph Viola

Frédéric Berthod

Thomas Lemaire

Alain Vigneron

Hugo Czechowicz

La Mère Brazier

Restaurant Marguin

Daniel et Denise

33 cité

Itavola

Café-Comptoir Abel

Zinc Zinc

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LES 12 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater

N°107 - Avril 2011

DOMINIQUE LAFOY LA CAPITAINE DU QBOAT QUITTE LE NAVIRE

PRINTEMPS DE PÉROUGES Marie Rigaud dans la mélée

EXCLUSIF

e n ê h C k ic tr a P ITINÉRAIRE D'UN LYONNAIS GÂTÉ

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EDITO Avril 2011

VA ET VIENT es people, ça va, ça vient. Ce n’est pas Patrick Chêne revenu du diable vauvert pour remplacer Pierre Sled qui animait l’émission « ça va faire du bruit » sur LCP - La Chaine Parlementaire qui me démentira. Ce n’est pas non plus Dominique Lafoy qui, après avoir tenu avec le talent que l’on sait, la barre du Fish, met les voiles qui dira le contraire. Lyon People accorde plusieurs pages à l’un comme à l’autre. En revanche, quelques lignes suffisent pour annoncer la déconfiture de Dominique Perben, prototype de la médiocratie incompétente et malgré tout sûre d’elle et dominatrice, qui vient d’être déboulonné par le minuscule Jean-Jacques David. Une qui n’est pas près de disparaître du gotha people, c’est la belle Marie Rigaud qui, cette année, se met en quinze pour faire sortir de la mêlée des festivités locales son festival de Pérouges. Si vous êtes collectionneur, amusez-vous à feuilleter d’anciens numéros de Lyon People et repérez ceux pour qui les lumières vacillantes de la gloire éphémère se sont éteintes. Sic transit gloria mundi.

Justin Calixte

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Au Colombier

Lyonpeople.com n°107 - Avril 2011 Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

en bord de Saône

Couverture : © Saby Maviel Directeur de la publication Nicolas Winckler nicolas@lyonpeople.com Rédacteur en chef Marc Polisson marco@lyonpeople.com Graphiste Maquettiste Elodie Aguettant pao@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit francoise.petit@lyonpeople.com Webmaster Fabrice Schiff webmaster@lyonpeople.com. Ont collaboré à ce numéro Christophe Magnette, Stina Masson, Agnès Guillaume, Christian Mure, Lilou, Jean-Marc Requien, Yves Espaignet, Jacques Boucaud, Alain Vollerin, Jean-Alain Fontlupt, Barth et Jean-Jacques Billon.

Photographes Jean-Luc Mège, Fabrice Schiff, Julien Smati, Saby Maviel, Lionel Pinar et Alain Rico.

Chef de Publicité Séverine Ciampi severine@lyonpeople.com 06 11 19 04 43

100 000 lecteurs tous les mois Etude Médiamétrie - 05/2005

Frédéric Cote

Lyonpeople est certifié par l’OJD BP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06 Rédaction Tel 04.72.82.97.78 Publicité Tel 04.72.43.02.47 Fax : 04.72.43.92.05

Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 186 420 €.

RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772. Abonnement pour 1 an = 49 €.

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Ce numéro comporte le programme du Printemps de Pérouges et le catalogue Delpol.

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SOMMAIRE Avril 2011

Le Théodore

NEWS 8 La vie lyonnaise 10 La vie économique 12 La vie politique 14 La vie culturelle 16 La vie gastronomique 18 Brèves de comptoir P. 18

PEOPLE 38 Bijouterie Tellor 40 Le Printemps de Pérouges 42 Grégory Cuilleron

© Saby Maviel - Mandrak Studio

20 Patrick Chêne 28 Dominique Lafoy

P. 30

STYLE

44 Auto 48 Gastro 52 Shopping

P. 46

VU !

54 Mois par moi

56 Les 12 soirées qu’il ne fallait pas rater !

P. 60

ET AUSSI…

du lundi au samedi

19 euros

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(3 plats)

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entrée du jour + plat du jour + dessert du jour

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34, cours Franklin Roosevelt - 69006 Lyon Métro Foch - Tél : 04 78 24 08 52 AVRIL 2011

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NEWS LA VIE LYONNAISE Par Marc Polisson

BEAU GACHIS EN PERSPECTIVE UN SUPERMARCHÉ À LA PLACE DU NESS ?

COURRIER DES LECTEURS TOP 50 DES FEMMES LYONNAISES « Un petit bisou et un grand merci… Je viens de découvrir le classement et suis flattée, fière d’être lyonnaise ! A bientôt :), Alex pour les intimes. » Alessandra Sublet, le 26 mars 2011 « Avec Anne-Sophie*, nous sommes désespérées !

Nous n’avons pas bougé dans le classement ! Que faut-il faire pour être dans les 10 premières ? La tête en bas et les pieds en l’air, on sait faire ! » Sandrine Frih, le 9 mars 2011 * Condemine, ndlr

« C’est trop gentil !!! Je suis hyper touchée, émue, flattée, heureuse de ce très joli commentaire me concernant dans le TOP 50 des femmes lyonnaises. Mille mercis encore. Anne-Sophie Chatain se joint à moi pour vous remercier également, ainsi que Fabrice, pour la jolie photo de nous, prise lors du raout du Club de la presse (on a vraiment bien ri avec Françoise!!)

Sophie Turion, le 9 mars 2011

12 DANONERS AU SOMMET DU KILIMANDJARO Ils l’ont fait ! 12 salariés de Danone ont grimpé jusqu'au sommet du Kilimandjaro pour financer la construction d’un puits au pied de la montagne.

C'est via l'association humanitaire SOS Children's Village partenaire de Danone que le projet au Kilimandjaro a pris corps, étroitement lié avec la mission du Groupe : « apporter la santé par l'alimentation au plus grand nombre ». La lyonnaise Sophie Godet, directrice des achats pour Blédina, nous raconte cette épopée humanitaire sur notre site Internet. www.lyonpeople.com / rubrique Dernière minute

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AGENDA Le Trophée Golf IDRAC organisé par deux étudiants en 3ème année du programme Marketing et Gestion des Entreprises aura lieu vendredi 20 mai 2011 au Golf du Gouverneur. J J J L'Enfant Bleu, association luttant contre l'enfance maltraitée peaufine la 3ème édition lyonnaise de son gala de bienfaisance. Sous la présidence de JeanMichel Abou, cette soirée se déroulera le 20 mai 2011 au Casino Le Lyon Vert sous l'égide du chef doublement étoilé Philippe Gauvreau.

J J J Cécilia Norrthon, Alexandra Matton et Patricia Ginot accrochent leurs toiles aux cimaises de l’Orangerie du parc de la Tête d’Or du 12 au 31 mai 2011. J J J Lyon People dans la course contre le cancer ! Notre graphiste Elodie constitue une équipe de copines pour participer à « Courir pour elles » le 22 mai 2011 au domaine de Lacroix-Laval. J J J

Photo © Fabrice Schiff & DR

l y a des « logiques » qui nous échappent. Certaines plus que d’autres. Au début du boulevard des Brotteaux, l’ancien restaurant Helvétie racheté en 2001 puis entièrement reconstruit avant d’être rebaptisé Ness, se retrouve au centre d’une intrigue politico-administrative qui pourrait bien le conduire à sa perte. Ses propriétaires Thierry et Christine Di Litta ont formulé dans les délais une demande de terrasse sur les 5 places de stationnement sises devant leur établissement. Rien d’exceptionnel puisque la municipalité en accorde 2000 chaque année. Cette extension permettrait au Ness de mieux supporter la saison estivale, synonyme de baisse importante de son chiffre d’affaires en raison de la faible capacité d’accueil de sa terrasse actuelle. Et de faire de la limonade en ouvrant toute la journée en continu, avec l’embauche de deux serveurs à la clé. Mais les services de l’adjointe Marie-Odile Fondeur subordonnent l’extension «parking» à la réduction d’un tiers de la terrasse existante contre le resto. «Ce qui revient à déshabiller Pierre pour habiller Paul !» grince Thierry. Le créateur du Verdi ne peut s’empêcher de faire la comparaison avec les relations qu’il entretient avec la mairie de Villeurbanne qui les a accueillis à bras ouvert lors de la création du Lei. « Alors que nous avons été les premiers à nous installer et à faire bouger le boulevard des Brotteaux, à Lyon nous avons l’impression d’être transparents » souligne Christine. Dans ces conditions, le couple a stoppé les projets de rénovation de leur navire amiral. Dans la foulée, ils ont fermé Le Caldo, la sandwicherie mitoyenne où ils avaient prévu d’investir 500 000 euros pour la transformer en restaurant de pâtes. Une situation qui n’a pas échappé aux rabatteurs qui recherchent des moyennes surfaces en centre-ville, considérées comme le nouvel eldorado de la grande distribution. Chéquiers en main, plusieurs enseignes n’ont qu’un souhait : s’emparer des deux établissements pour installer leurs rayonnages de conserves et de produits surgelés. On peut rêver mieux pour le quartier déjà bien pourvu en la matière.

Désabusé, le couple résistera-t-il longtemps aux sirènes sonnantes et trébuchantes des fossoyeurs du petit commerce ? La balle est plus que jamais dans le camp des politiques. Banco !

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Par Yves Espaignet

ALAIN BONMARTIN, NOUVEAU PRÉSIDENT DE LYON I « LA RÉUSSITE NE PEUT ÊTRE QUE COLLECTIVE »

Au moment du bouclage du magazine, nous avons appris l’accident de santé d’Alain Bonmartin, actuellement en soins intensifs. Notre journal est avec lui dans cette épreuve.

« La capacité à répondre aux enjeux socio-économiques comme la mondialisation, les changements technologiques ou encore le vieillissement démographique, passe par l’établissement d’une société de la connaissance » : telle est la conviction d’Alain Bonmartin, une société de la connaissance dont l’université est le catalyseur.

L

e nouveau président de l’université Lyon I ne dissimule pas sa détermination à faire avancer vers cet objectif ce gigantesque ensemble comprenant 14 sites de recherche et d’enseignement. Pour cela, il va s’appuyer sur la dynamique créée par son prédécesseur Lionel Collet, son ambition étant de conforter cet élan en associant tous les acteurs à la prise de décision. Aussi est-il significatif de voir la composition du cabinet du président s’élargir à l’ensemble du personnel administratif et technique : « c’est une gouvernance participative et transparente ». Cet ancien rugbyman revendique un esprit d’équipe basé sur le respect et la solidarité. Il a un lien affectif avec l’université. En effet, il y a fait toutes ses études avant de devenir chef de service de médecine nucléaire au Centre hospitalier Lyon Sud et maintenant Maître de conférence des universités. Il se définit comme « un ardent défenseur du service public ». Ses priorités restent l’ancrage régional de Lyon I avec la volonté de favoriser une relation plus forte avec le tissu économique. « La fondation partenariale doit voir son action s’amplifier notamment en parvenant à associer les PME ». Son mandat visera à accentuer l’ouverture vers le monde économique sur la base d’une logique de développement entre recherche et innovation mais également par un renforcement des formations professionnalisantes. En effet, dans un délai de cinq ans, les apprenants actifs pourraient dépasser, en nombre, les étudiants… Une révolution silencieuse dont on ne mesure pas les effets tant dans la société qu’au sein même de l’université. « La formation « tout au long de la vie » constitue un enjeu déterminant, comme le sont les sujets du développement durable et de l’éco-innovation.

Nous allons nous investir dans ces orientations stratégiques d’avenir » souligne Alain Bonmartin avec une détermination non dissimulée. Il est vrai que dans ce domaine, Lyon I a su faire preuve de sens prospectif puisque des accords partenariaux ont été signés avec la CGPME et le MEDEF mais encore avec les pôles de compétitivité.

«J’ai une ambition, celle d’amener l’université à être au rendez-vous du premier quart du 21ème siècle». Un slogan non point. C’est un programme d’action pour une nouvelle présidence. Derrière la prudence des mots se perçoit la volonté d’un homme de mettre en œuvre un projet auquel il tient : «le moteur de cette dynamique est la confiance. La réussite ne peut qu’être collective». Alain Bonmartin veut voir Lyon I remporter la course à «l’Excellence», être dans le cercle des campus français à vocation mondiale (verdict en juillet prochain). Une idée à valeur de symbole ! Il a en projet une épreuve sportive de triathlon, le « TriathLyon I » afin de mieux affirmer que courir pour Lyon I demande de courir dans et pour Lyon.

TELEX Le Ninkasi voit grand. Christophe Fargier n’a jamais eu peur de l’audace. Une audace réfléchie. Le site «historique» de Gerland va être entièrement repensé avec une capacité d’accueil de 2500 personnes. Il profite du transfert de l’outil d’élaboration de la bière sur un site à Tarare lui permettant de multiplier par 4 sa production. Il envisage d’y créer une distillerie avec l’idée de concevoir du whisky et de la vodka (coût de l’opération, 7,2 millions d’euros). J J J 10

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L’ÉVÉNEMENT LE FORUM DE L’INTERNATIONAL « Les entreprises préparées et accompagnées sont celles qui réussissent le mieux à l’international ».Tel est le postulat (vérifié) que la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon développe lors de son forum de l’international.

L’édition 2011 témoigne d’une évolution comme le souligne Philippe Eyraud, le nouveau président de la Commission internationale : «Nous sommes une institution de proximité et nous nous devons d’être la porte d’accès à l’international pour tous les primoexportateurs. Cette priorité d’action sert de pivot à ce nouveau rendezvous». Les candidats à l’exportation seront retenus si leur entreprise est adaptée à cette démarche. «Nous voulons les préparer à aller à l’international pour réussir. Certains le peuvent tout de suite, d’autres se verront conseiller pour y parvenir». Le suivi se fera également lors du retour de la mission afin de concrétiser les contacts pris.

3ème édition du Forum de l’international de la CCI Lyon (dans le cadre de la Quinzaine de l’international des CCI de Rhône-Alpes) les 12 et 13 avril.

LES RACINES DE LA BANQUE RHÔNE-ALPES

Première présentation d’exercice pour le nouveau président de la Banque Rhône-Alpes, Bruno Deschamp arrivé il y a un à peine plus d’un an à la tête de la filiale du groupe Crédit du Nord. Si le produit net bancaire reste stable (132 M€), il y a lieu de noter une progression significative des encours de crédit et d’épargne. La carte de la proximité paye tant en direction des particuliers avec 80 agences que de la clientèle économique avec l’ouverture de deux centres d’affaires entreprises (Saint-Etienne, Macon) et d'une agence clientèle institutionnelle à Lyon.

Photos © Fabrice Schiff, J.Raynal et DR

NEWS LA VIE ÉCONOMIQUE

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NEWS LA VIE POLITIQUE Par Jacques Boucaud

ELECTIONS CANTONALES 2011 COMMENT DAVID A TERRASSÉ GOLIATH

LA SOIREE ELECTORALE EN PREFECTURE

Le temps de l’entente. Jean-Jacques David, Dominique Nachury et Dominique Perben lors de la cérémonie des vœux 2009.

Jean-Luc Da Passano n'est pas tombé dans le panneau. Les résultats affichés à 20h35 confirment ce qu'il sait depuis plus d'une heure: il est réélu à Irigny avec 64,40% des voix.

Arrivée triomphale de Jean-Jacques David à la préfecture, le soir du 27 mars 2011

L

a punition infligée par les électeurs est d’autant plus sévère que c’est celui qu’il installa dans le fauteuil de maire du 6ème qui l’a terrassé : Jean-Jacques David (divers droite). Le « traitre » soulignera l’ancien ministre, tout au long de la campagne des cantonales. Dominique Perben aura de quoi méditer sur ce qu’en disait Victor Hugo : « Une caresse préalable assaisonne les trahisons ». La câlinerie eut lieu le 15 novembre 2007, lors de l’accord entre Perben et millonistes - rangs dont est issu Jean-Jacques David - en vue des municipales. La droite remporta seulement deux mairies d’arrondissement sur neuf, le 2ème et le 6ème, dont elle confia les clés à Denis Broliquier et Jean-Jacques David. Le vers est dans le fruit. Première saignée à l’automne 2010 : est constitué à Lyon le groupe « Lyon Divers droite » vite devenu le poil à gratter de l’UMP. Puis les vieux démons d’une droite lyonnaise éclatée ressurgissent quand Denis Broliquier annonce sa candidature à la mairie de Lyon en 2014. Le patron de L’UMP dans le Rhône, Philippe Cochet a eu beau jeu de fustiger, au soir du second tour des cantonales, les divisions de la droite à Lyon, les ex-millonistes sonnent une nouvelle fois, à Lyon, l’hallali de la majorité présidentielle. Outre la cuisante défaite de Dominique Perben, ils barrent la route à la droite dans les IIIe et XIVème cantons. Le député UMP Michel Havard, candidat déclaré aux municipales en 2014 n’a pas fini de se ronger les sangs.

Plusieurs facteurs expliquent le choix des électeurs du VIème canton, car s’en tenir au seul fait que Jean-Jacques David est le maire du 6ème est insuffisant, au regard de la défaite de Dominique Bolliet (PS), maire PS de la CroixRousse, face à une candidate Europe Ecologie – Les Verts. Le rejet de Dominique Perben qu’on dit «trop éloigné des gens» est en effet patent. Ensuite, deux personnalités politiques influentes ont contribué à la chute de l’ancien ministre : l’ex député UMP Christian Philip d’abord. Ses réseaux son toujours actifs à Lyon et l’homme n’a jamais digéré d’avoir été contraint de céder sa place, aux législatives de 2007, à Dominique Perben. Aujourd’hui recteur de l’Académie de Montpellier, Christian Philip a été vu à Lyon entre les deux tours, en compagnie de Jean-Jacques David. Le maire socialiste de Lyon ensuite, Gérard Collomb, trop content de faire une nouvelle fois mordre la poussière à son adversaire de 2008. Certes, le PS a appelé à l’abstention au second tour, mais des électeurs du VIème canton reconnaissent avoir reçu un coup de téléphone de l’Hôtel de Ville, les invitant à voter David. Du coup, la question des législatives dans la 4ème circonscription est posée : Dominique Perben va-t-il se représenter, lui qui, avant les cantonales, exprimait sa fatigue d’une telle guerre picrocholine ? D’autant que Nora Berra pourrait lorgner sur sa circonscription. La 4ème est, dit-on, réservée à des membres du gouvernement. N’est-ce pas ce qu’expliquait l’ancien ministre à Christian Philip, il y a quatre ans ?

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Les écologistes sont les grands gagnants du scrutin (Merci Fukushima !). Standing ovation pour Raymonde Poncet et Béatrice Vessilier qui expédient les socialistes Bolliet et Llung au tapis (vert).

François-Noel Buffet et Philippe Cochet viennent d’apprendre la défaite de Perben et ont le sourire un peu crispé. « Une page se tourne mais nous ne mettons pas une croix sur la circonscription » assure le président de l’UMP du Rhône qui conclut « C’est triste mais c’est la vie politique »…

Les 2 Michel. Mercier remercie Forissier. Sa victoire à Meyzieu face au frontiste Christophe Boudot lui permet de sauver de justesse sa majorité au Conseil général.

Photos © Fabrice Schiff et Smart Angel Média

Elu conseiller général en 2004 afin d’asseoir ses positions en terre lyonnaise en vue des élections municipales à Lyon, immédiatement nommé premier vice-président de l’assemblée départementale, sept ans plus tard Dominique Perben ressort par la petite porte.

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NEWS LA VIE CULTURELLE

avec

Par Jean-Alain Fonlupt

“GOUDJI” ET “INDIAN HIGHWAY IV” DEUX EXPOS, DEUX UNIVERS

LIANE FOLY “LA FOLLE PART EN CURE” On l’a connue voici quelques belles lurettes au studio lyonnais des “Producteurs”, déjà prête pour un succès annoncé et mérité.

On a beaucoup écouté ses premiers albums (Ah “Rêve orange”). On a suivi avec intérêt sa carrière fluctuante et même ses …“rectifications” esthétiques. Eh bien, aujourd’hui, on ne relâche pas notre affectueuse attention et on la trouve épatante dans son registre d’“entertaineuse” es “Vox Pipoli”, imitant à la perfection ses copines et copains du showbiz, les icônes de la politique, de la télé et du cinoche. Si le premier spectacle s’ouvrait en “Folle Parenthèse” ce dernier opus se referme sur l’intimité d’une cure d’amincissement qui vaut son pesant (!?) de situations cocasses… Du vrai divertissement, drôle, performant, culotté… On attend le troisième épisode !

Bourse du Travail le 21 avril.

BALLET DE L’OPERA DE LYON “GASPARD DE LA NUIT”

G

oudji, l’artiste aux “mains d’or et de feu” fête cette année ses 70 ans. Le Musée de Fourvière saisit l’occasion pour lui consacrer une exposition rétrospective enrichie de pièces exclusives. Créateur passionné, il travaille prioritairement l’or et l’argent et intègre aussi à ses pièces d’autres matériaux nobles : pierres rares, pierres dures, lapis-lazuli, jaspe rouge, œil-de-tigre, quartz... C’est toute l’évolution de ce cheminement artistique que le musée se propose de retracer autour de 4 thèmes. Les bijoux : objets précieux inspirés dans leur modernité par ceux retrouvés dans les fouilles de civilisations disparues. Les œuvres civiles : coffrets, plats, personnages et animaux fantasmagoriques. Les épées d’académiciens, chefs-d’œuvre de précision et d’élégance. 5 (dont celle de Raymond Barre) des 14 imaginées par l’orfèvre sont exposées. Les œuvres liturgiques de renommée mondiale qui répondent souvent à des commandes prestigieuses : le marteau d’argent avec lequel le Pape ouvre la porte de Saint-Pierre de Rome, le formal (agrafe du pluvial) de Jean-Paul II… Un livre et un film projeté sur place complètent cet hommage. Au Musée de Fourvière Jusqu’au 30 juin.

A découvrir également dans un registre bien différent, “Indian Highway IV”, qui, après Londres ou Oslo et avant Rome, Moscou, Singapour ou Delhi, s’est installée au MAC Lyon spécialement reconfiguré pour l’événement.

Une exposition “road movie”, portée par 31 artistes, qui dresse un panorama de l’art contemporain en Inde.

Sur 2000 m2, plasticiens du circuit international et jeunes créateurs moins connus présentent des œuvres monumentales inédites, des installations in situ... Pour cette étape lyonnaise on a demandé au Studio Mumbai Architects (primé à la Biennale d’architecture de Venise en 2010) de réaliser une expo dans l’expo et à son fondateur l’architecte Bijoy Jain de s’associer au designer Michael Anastassiades pour une installation inédite.

L’artiste Subodh Gupta y présente “Take off Your Shoes and Wash Your Hands”, une œuvre étonnante (25 m de long) réalisée avec… des ustensiles de cuisine. Et 9 artistes spécialement choisis pour Lyon s’ajoutent au noyau de l’expo et portent un regard personnel sur la création émergente en Inde...

Au MAC Lyon jusqu’au 31 juillet.

TELEX “FIN DE SEANCE ” Attention, nostalgiques du bon vieux rock des familles et de la mélodie made in France, l’inoxydable Monsieur Eddy viendra tirer sa révérence à la Halle Tony Garnier ce 13 avril J J J Autre registre (un peu geignard à notre goût), Grégoire, (le tubesque “Toi plus moi”) investit avec “ Le même soleil” le Transbordeur le 13 avril J J J Pour occuper votre hyperactive progéniture, le célébrissime chien poltron “Scooby Doo” tremblera de ses quatre pattes devant “les pirates fantômes” dans un spectacle adapté du dessin animé le 16 avril à la Halle Tony Garnier. J J J 14

Sous le titre générique de l’œuvre de Ravel, le Ballet de l’Opéra de Lyon (direction artistique Yorgos Loukos) réunit 3 chorégraphes aux univers qui se font écho sans jamais se confondre. Catherine Diverrès transmet pour la première fois à l’Opéra une de ses pièces : “San” (lointain), hommage, pour trois interprètes, à Oskar Schlemmer figure de la danse allemande de l’entre-deux-guerres… le Finnois Tero Saarinen reprend “Gaspard” (de la Nuit) créé en 1999 à Lyon : 5 danseurs pour un rituel étrange et mystérieux… Entrée dès 1989 au répertoire du Ballet, “Tabula Rasa” de l’Israélien Ohad Naharin explore, sur la ténébreuse partition d’Arvo Pärt, la complexité des relations humaines dans un vocabulaire ample et lumineux dansé par 5 couples… Beau programme !

Opéra de Lyon du 12 au 16 avril.

MANUEL PRATT “CARTE BLANCHE” Attention, quand Manu Pratt déboule, rien ne résiste à son humour dévastateur ! Car le Monsieur n’a peur de rien, aborde tous les sujets, les plus tabous si possible (la religion en tête, et Dieu sait si le thème est sensible par les temps qui s’affolent). Alors quand on lui accorde une “Carte Blanche” d’un mois entier, vous pensez bien qu’il va s’ingénier à faire le tour des questions les plus tordues ! Au programme : un “Best Of” et “Le meilleur du pire”, soit la reprise de quelques-uns de ses saignants morceaux de bravoure, le féroce et pourtant drôle “Le silence des pantoufles est aussi terrible que le bruit des bottes” et avec Isa Déon et Jean-Marc Santini, “L’Emission” : un brûlot impayable sur la téléréalité…

En avril à l’Espace Gerson.

Photos © DR

S’il est un domaine pour lequel la curiosité et l’éclectisme sont ardemment recommandés, c’est bien celui des arts plastiques. Précipitons-nous donc pour admirer l’élégante singularité de Goudji et l’étonnant foisonnement de la création contemporaine indienne !

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Par Jean-Jacques Billon

UN BOUCHON À LA MER ESCALE GOURMANDE À LA NAPOULE POUR JOSEPH VIOLA Avec son col tricolore de Meilleur Ouvrier de France pour lettres de créance, Joseph Viola se fait souvent l’ambassadeur de la gastronomie française : de Montréal à Shanghai, des Emirats aux Philippines… Mais c’est vers la Méditerranée, à quatre heures seulement de son port d’attache de la rue de Créqui, que le fringant patron de « Daniel et Denise », fleuron de la flottille des bouchons lyonnais, a récemment mis le cap.

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l’invitation des célèbres frères de la côte, Stéphane, Antoine et François Raimbault, cap’tain Joseph a hissé pour un soir les couleurs lyonnaises au mat de L’Oasis, sur le port de La Napoule, où bat depuis vingt ans un pavillon doublement étoilé. Deux macarons venus justement récompenser Stéphane Raimbault, un Vendéen qui a lui aussi pas mal bourlingué avant de jeter l’ancre en baie de Cannes. Un chef au long cours dont la cuisine, ode au terroir et à la mer, proclame sa passion des voyages et du Japon en particulier.

Double influence, servie par autant de créativité que de générosité, qui fait d’un repas à L’Oasis la célébration de noces gourmandes entre Asie et Occident. « Nougat équilatéral de foie gras des Landes aux fruits secs et mendiants de Provence » ou « soleil levant de poisson cru, souvenir d’Osaka », « capuccino de noix de St Jacques, vernis et couteaux à la citronnelle » ou « teppan yaki d’un filet de bœuf wagyu » en sont quelques délicieux témoins... « Céviche de belles huitres spéciales. Papin aux citrons et câpres », « langouste rose rôtie au feu d’enfer et wok de petits légumes au curry thai » : coquillages et crustacés sont bien sûr de la fête et la pêche locale en est l’invitée d’honneur, comme ce Saint-Pierre exceptionnel de fraîcheur, acheté frétillant le matin au pêcheur et servi au déjeuner ; respectueusement rôti entier avec la savoureuse complicité de fenouils poivrade et les sucs d’une bouillabaisse au vin rouge de Bandol : merveille d’harmonie et de naturel. Dans ce même registre, les pistes (tendres petits encornets) juste saisies à la plancha, jus à l’encre, sur un fondant risotto carnaroli millésimé, vous mettent d’emblée le soleil à la bouche. Magnifique Oasis où Stéphane Raimbault et ses frères Antoine, son complice en cuisine, et François, flamboyant chef pâtissier, ont souhaité faire profiter de leurs talents une clientèle plus large en ouvrant le bistrot L’Etage, au-dessus du restaurant gastronomique dont il partage les cuisines et l’équipage d’élite. Même causes, même effets : la dernière marée du guide Michelin a apporté à L’Etage un Bib Gourmand distinguant un remarquable rapport qualité-prix. « Etage » dont la carte a pris l’accent lyonnais lors du dîner élaboré par un Joseph Viola enthousiaste qui avait choisi quelques uns des plats emblématiques servis chez Daniel et Denise, autre Bib Gourmand. Une partition à laquelle le tablier de sapeur, le saucisson chaud truffé de chez Colette Sibilia et « la crème de lentilles à la mousse de lard fumé » servis en amuse-bouche donnaient le la ; avant le fameux « pâté en croûte au foie gras et ris de veau », champion du monde en 2010, puis la majestueuse « quenelle de brochet aux écrevisses sauce Nantua », alliant puissance et velouté, sans oublier ces «croustifondantes » pommes de terre au beurre clarifié plébiscitées par les habitués de la rue de Créqui. Saint-Marcellin de chez Renée Richard et fromage blanc aux herbes complétaient ce vrai menu de bouchon ; avant qu’un baba au rhum et une assiette de bugnes ne terminent en douceur ce festival de canuts qui a valu à Joseph Viola les applaudissements des convives… et la promesse d’une nouvelle affiche, en septembre, chez Daniel et Denise où Stéphane Raimbault servira sa fameuse bouillabaisse, en version originale.

L’Oasis. Rue Jean-Honoré Carle - 06210 La Napoule. 04 93 49 95 52. www.oasis-raimbault.com.

Menus à 70 €, 95 €,125 €, 155 € et 180 €. Carte. Bistrot L’Etage : menu à 29 €.

TELEX Après le Nord, le Sud, l’Est et l’Ouest, une nouvelle adresse lyonnaise pourrait prochainement augmenter le nombre des brasseries Paul Bocuse. Monsieur Paul étudie le rachat de la célèbre maison Winckler, superbe bâtisse du XIXè siècle, avenue des frères Lumière, à Monplaisir. L’inauguration pourrait se faire en décembre, pour la fête des… lumières ! J J J Bravo à Jordan Thomas : pizzaiolo chez Mamamia (69, rue de Gerland), le jeune homme vient de terminer deuxième lors de la finale du France Pizza Tour réunissant une cinquantaine de professionnels à Paris. Prochain objectif le championnat du monde en Italie, en mai. J J J 16

LA MAISON THAI VISA POUR BANGKOK… Bœuf au curry vert ou canard au curry rouge ? Vos papilles en verront de toutes les couleurs, et de toutes les saveurs, à La Maison Thai. Une nouvelle adresse qu’en tant que passionné de cette cuisine aux mille parfums nous recommandons chaleureusement pour l’authenticité des plats proposés par la jeune Vilai, aussi discrète que talentueuse en cuisine. Vigoureux tom yam kung (potage crevettes et citronnelle), délicieux pad thaï aux crevettes, belles St-Jacques au curry vert et noix de coco, goûteuse dorade en feuille de bananier et autres spécialités en version originale combleront les connaisseurs. Bel effort sur les desserts avec notamment une crème brûlée parfumée au pandanus. A découvrir.

85, rue Masséna - Lyon 6ème - 04 78 24 85 45 Midi: formules à 13 €, menu à 15 €. Soir : menu étudiant » à 18 €, menu « maison Thai » à 24 €, carte. Fermé samedi midi et dimanche.

LE BISTROT DU POTAGER TAPAS ET CÔTE DE BŒUF Planche de mortadelle à la truffe d’été ; pressé de joue de porc ibérique, saucisson corse, jambon de Parme, fromage basque aux cerises noires : fidèle à ses racines provençales, Franck Delhoum a semé des graines de soleil à la carte du chaleureux bistrot qu’il a greffé il y a quelques mois à son Potager des Halles. Résultat, il y pousse de ces petits bonheurs gourmands qui vous mettent aux papilles un avant goût de vacances.

Mêmes couleurs ensoleillées, mêmes saveurs méditerranéennes défendues par d’authentiques produits du terroir, servis façon « tapas », à toute heure. A déguster également des plats plus traditionnels comme l’andouillette artisanale ou la côte de bœuf majuscule (1,2 kg pour deux).

Joli potager arrosé de vins à la provenance tout aussi irréprochable, proposés à des tarifs d’une indulgence exceptionnelle (à partir de 10 euros la bouteille) qui n’exclut pas la modération.

Sympathique table d’hôte et ambiance assortie.

3, rue de la Martinière - Lyon 1er 04 78 28 29 61 59 Tapas à l’ardoise, de 3 à 8 €. Menu déjeuner à 16,50 €. Fermé dimanche et lundi.

MENUS DE LÉGENDE MUMM HONNEUR A FERNAND POINT Pour la troisième édition de ses « Menus de légende » la maison de champagne Mumm a proposé à neuf chefs étoilés, dont les rhônalpins Paul Bocuse et Patrick Henriroux, de rendre hommage à quatre figures majeures de la gastronomie française : François Vatel, Antonin Carême, Auguste Escoffier et Fernand Point.

Paul Bocuse et Patrick Henriroux ont tout naturellement choisi d’honorer Fernand Point dont le premier fut l’élève et dont le second a repris la célèbre Pyramide à Vienne. A partir du 1er avril, leurs deux maisons étoilées proposeront un menu de légende servi jadis par Fernand Point, associé à la prestigieuse cuvée R. Lalou millésime 1999. www.menusdelegende.com

Photos © DR

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NEWS BRÈVES DE COMPTOIR

Halles de Lyon

Paul Bocuse

avec

Par Marc Polisson

PRINCE ALBERT L’HOMME ARAIGNÉE Retour triomphal pour le patron du Café du Pond qui reprend tout doucement le travail après 6 mois d’interruption. Son premier déjeuner du samedi à la table de l’Amicale a été dignement arrosé de magnums de Sotanum à la sauce spaghetti. Lancement de la saison 2011 des Terrasses du Pond programmé le jeudi 21 avril.

Vidéo en ligne sur www.lyonpeople.com

LE SASS CAFÉ EN TAMBOUR ET TROMPETTE

DU TAC AUX TOQUES CHEZ MONSIEUR PAUL «Quand un Chef d’entreprise va à la rencontre d’un Chef de cuisine chez qui il a ses habitudes, ça donne des échanges savoureux... et sacrément assaisonnés !», tel est le n°2 « du Tac aux Toques », l’émission proposée par Carole Dufour avec pour invité Arnaud Gauduel, reçu par le chef Christophe Muller. A la réalisation, Nicolas Micha et Philippe Vorburger à la production exécutive, qui signe là son grand retour sur la chaine de ses débuts. Le n°3 rassemblera Pierre Nallet et Christophe Marguin aux Echets.

Après plusieurs mois de vacances, consécutives de la vente de La Voile, Olivier Farissier effectue un retour remarqué sur le devant de la scène festive.

Avec plusieurs amis, il a repris le Cabs Café de la rue Bugeaud, rebaptisé Le Sass. Avec Jérôme Bocuse en parrain, Maurizio en cuisine et la ravissante Julia Berthod en barmaid, l’endroit ne désemplit pas.

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On connaissait les cocktails sur Ipad de 17h30 à 1h du matin au Melhor, le bar du 8ème étage mitoyen au restaurant gastronomique Les Trois Dômes depuis le 28 janvier. Le Sofitel frappe un nouveau grand coup avec ses finger foods préparés par son chef étoilé Alain Desvilles au Light Bar au rez-de-chaussée. C'est une déclinaison de quatre mini plats sucrés ou salés aux saveurs renouvelées chaque saison dans une formule à 12 euros. Pour les accompagner, Mickael Plantoni, sommelier des Trois Dômes, a sélectionné plus de 20 crus français avec une majorité de Maisons de la Bourgogne et de la Vallée du Rhône, ainsi que de grands noms de la Champagne. Ils seront servis au verre (à partir de 5€) ou à la bouteille (à partir de 30€). Guacamole et crevettes roses en sauce thaï, brunoise de fruits de mer et mangue en vinaigrette d'agrumes, sushi de gambas et croustillante à la châtaigne au dessert combleront les plus blasés. Sans oublier le gaspacho de gambas et tacos servi en verrine. Soirées Live en musique les premiers et troisièmes mercredis de chaque mois. Le Light Bar est l'endroit idéal particulièrement raffiné pour épater votre petite amie ou vos amis de passage à Lyon... Christian Mure (Lyon Gourmand) 20, quai Gailleton – Lyon 2 - Tél 04 72 41 20 33 Ouvert tous les jours de 7h à 23h. Carte Finger Food servie de 11h à 23h 18

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Photos © Fabrice Schiff, Marco et Brice Genevois

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Patrick Chêne

ITINÉRAIRE D’UN LYONNAIS GÂTÉ

Les téléspectateurs avaient perdu sa trace. Les spécialistes du landerneau médiatique un peu moins. Patrick Chêne a profité du passage au nouveau millénaire pour franchir le Rubicon, celui de l’entrepreneuriat. Dix ans qu’il a quitté France Télévisions pour créer Sporever, en 2000, un groupe spécialisé dans l’édition et la production de contenus pour Internet, la téléphonie et la télévision. Depuis la rentrée, il œuvre également de nouveau sous le feu médiatique, aux commandes de « Politique Matin », sur LCP la chaîne parlementaire. Un retour discret pour un homme dont la faconde a séduit des millions de télespectateurs. Par Christophe Magnette 20

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Denis Jeambar, Jean-Daniel Lévy, Patrick Chêne, Gérard Leclerc et Bruno Masure.

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Comme un poisson dans l'eau avec ses invités sur le plateau de "Politique Matin". "Tous les jours, je commence avec un condensé d'intelligence. Ça change de Richard Virenque".

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ientôt trois décennies qu’il a quitté la capitale des Gaules pour embrasser une carrière journalistique peu commune en montant « à la capitale. » Un destin « capital » qu’il doit à une rencontre, dans les toilettes du Lido ! «C’était lors d’une cérémonie de remise de prix cycliste.

Depuis quelques années, je suivais le Tour de France pour Le Progrès. J’avais également écrit un papier avec pour thème les amphétamines qui n’était pas passé inaperçu. Noël Couëdel, alors rédacteur en chef adjoint de L’Equipe et rédacteur en chef de L’Equipe magazine m’aborde pour me signifier qu’il avait bien apprécié mon article [sic] et me propose d’intégrer le journal. Il y avait 1 200 candidats ! J’ai passé deux heures avec les patrons du groupe. En janvier 1982, à 25 ans, j’étais embauché pour m’occuper de trois rubriques, consacrées au cyclisme donc mais aussi au volley et au basket.» Un univers familier pour quelqu’un qui revendique d’avoir bu ses premiers pastis avec un certain Alain Gilles !

Surtout le début d’une carrière de journaliste sans anicroche qui verra Patrick occuper

quelques unes des places parmi les plus prisées : entré à la télévision trois ans plus tard, en 1985, il est une voix et un style qui auront marqué la présentation de Stade 2 (1992 à 1995), du 13 heures de France 2 (de 1995 à 1998), les longs après-midis du Tour de France (de 1989 à 2000), le tout agrémenté de quatre Sept d’or et cerise sur le gâteau, la direction du service des sports de France Télévision, de 1998 à 2000. Mieux, en 1994 il laisse passer son tour pour la grand’ messe du 20 heures que Jean-Pierre Elkabbach, alors président de France Télévisions veut lui proposer : « J’avais suffisamment de travail aux sports [sic]. » Quant à Marc Tessier, il n’a, semble t-il, toujours pas compris le départ du Lyonnais en 2000 pour créer le groupe Sporever : « Il m’a regardé et m’a dit : « Mais enfin Patrick, votre voie est toute tracée ! »

Un homme élevé au poulet de Bresse et au saucisson pistaché !

De ses années télé, il garde de nombreux potes, notamment de l’époque Stade 2, Lionel Chamoulaud, Nelson Monfort, Gérard Holtz

etc… et surtout le souvenir ému de son pygmalion, Robert Chapatte. « C’est lui qui m’a incité à faire de la télévision. Pourtant, je lui disais souvent : « Mais Robert, la télé je ne connais pas. » ; il me répondait : « Il n’y a qu’une recette, il faut aimer les gens ». Il a été mon patron ; j’ai été son successeur. Il m’a adoubé et peut s’enorgueillir d’avoir entrepris avec moi une transmission réussie. » En matière de transmission réussie, André Chêne, papa aujourd’hui disparu de Patrick doit se sentir le cœur léger lui aussi.

Ce fameux père, patron des sports du Progrès jusqu’au milieu des années 1980, qui a donné le virus au fiston. Un gone, un vrai de vrai. Il s’en amuse même : « J’ai été élevé au poulet de Bresse, au Saint Marcellin et au saucisson pistaché ».

Son grand-père Charvet était volailler aux Halles. Logique, par conséquent, de le retrouver cours Lafayette lors de ses retours, trop espacés à son goût, entre Rhône et Saône. Il n’a ainsi, jamais oublié Renée Richard et Colette Sibilia.

Tout comme il n’a nullement tiré un trait sur ses amitiés passées, si présentes : Jean-Claude Pellissier (cabinet Magellan Assurances), Alain

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1 1 - Patrick, 10 ans, avec son père André Chêne au Palais des Sports de Gerland. Il est né le 26 avril 1956 à 01h10 à Lyon dans le 3ème arrondissement.

2 - A l’arrivée du Tour de France 1987, séquence rock’n roll avec Gérard Holtz, Stephen Roche et Jean-François Bernard. 3 - Derrière sa machine à écrire dans son bureau du Progrès en 1979.

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EN COUVERTURE Cuissard à la tête du salon de coiffure éponyme, rue Masséna, Olivier Blanc (un ancien camarade des Maristes), et tous ses copains chefs, comme Christophe Marguin, Georges Blanc et Daniel Duverger, « les meilleures grenouilles du monde à Saint-Paul-de-Varax».

Il n’a pas encore reçu Gérard Collomb dans son émission mais le juge « bien dans la lignée de l’identité lyonnaise ». Ses ambitions nationales ? « On pourrait être surpris ! ». De Thierry Braillard, il salue « l’implication ». Quid de Claude Puel ? « Je le regarde avec une vraie souffrance ! J’aime bien le bonhomme. Dans son univers où il y a beaucoup de QI de bulot, il détonne ! » Et que dire de Monsieur Paul chez qui il a dîné au lendemain de son mariage avec Laurence en 2007. Ils ont passé un moment béni tous les quatre avec Georges, son oncle toujours lyonnais. Paul Bocuse à qui il voue «une vraie tendresse. Il fait presque partie de la famille.

Mes grands-parents habitaient en face du Pont de Collonges ! » et Jean-Michel Aulas dont il admire le parcours. Le patron de l’OL ?

Réminiscence de ses années Progrès. « J’ai connu Jean-Michel du temps de mon père qu’il

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connaissait bien d’ailleurs. Ils s’appréciaient et se respectaient. J’ai pris le relais».

Bientôt un cinquième enfant !

De son enfance lyonnaise, il conserve les mêmes souvenirs émus. Sans ambages, il se marre en indiquant qu’à l’époque, il aurait pu être chauffeur de taxi ! « J’ai habité partout : dans le 2ème (rue Vaubecour), le 9ème (montée de l’Observance), le 5ème, dans le 6ème (un 50 m2 boulevard des Belges), à Villeurbanne -».

Les Maristes, un diplôme de droit à Lyon III, difficile de faire plus local ! Même ses sept mois, alors âgé de 20 ans, passés aux Dépêches de Dijon, avant d’intégrer la rédaction du Progrès en 1977, n’ont pas altéré son pedigree. Mais aujourd’hui ses racines sont ailleurs. Gisèle, sa maman, qui a longtemps tenu l’Hôtel Morand, rue de Créqui, vit aujourd’hui des jours paisibles à Aix-en-Provence, tout près de Martine, l’unique et très complice sœur de Patrick. Quant à la fratrie Chêne, elle est parisienne. Juliette*, l’aînée de 28 ans est comédienne, Pierre, 25 ans, « une tronche », à en croire son père s’attelle à manager l’artiste brésilien Seu Jorge, Marie,

23 ans, fait ses gammes en qualité d’assistante metteur en scène. Quant à Antoine, le cadet de 18 ans, il passe son bac. Le p’tit dernier Antoine ? …Pas tout à fait en réalité : Patrick sera l’heureux papa d’un cinquième enfant dans les semaines qui viennent, fruit de son remariage en 2005 avec Laurence « qui n’est pas lyonnaise mais qui mériterait vraiment de l’être… » Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, tout porte à croire qu’on le retrouvera la saison prochaine aux commandes de « Politique Matin ». Être à la tête d’une émission politique, l’année d’une élection présidentielle, un défi de plus pour lui. Qui aspire à en relever un second, plus personnel : « Qu’est-ce qu’il est difficile de faire sortir les Lyonnais de leur ville ! On a l’impression que le TGV ne fonctionne que dans un sens (sourire) ! » O * Patrick Chêne a écrit et mis en scène sa première pièce de théâtre, « C’est pas gagné ! », avec sa fille comme actrice principale. Jouée de septembre à janvier 2011 à la Comédie Saint-Michel, elle l’est de nouveau, jusqu’au 1er mai avant de partir en tournée en province.

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4 - Invité par Aimé Jacquet, l’entraineur de l’OL, Patrick participe à l’entrainement de l’Olympique Lyonnais avec Serge Chiesa. 5 - Journaliste au Progrès, il accueille l’excellent (et regretté) gardien de but Topalovic, nouvelle recrue lyonnaise en compagnie de l’attaquant Nikolic. Il y a juste… trente ans ! 6 - Patrick Chêne et ses compères sur le plateau de Stade 2. 7 - Sa fille Juliette, révélée dans la série « Plus belle la vie » (France 3). 8 - Aux côtés de Bernard Loiseau et Paul Bocuse lors de la cérémonie de remise des insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur de Guy Savoye.

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EN COUVERTURE UNE MATINÉE À PANAME avec Patrick Chêne…

8h30 / ASSEMBLEE NATIONALE Pluie, froid, en ce lundi hivernal, la plus «belle ville du monde» se montre sous un jour maussade. Depuis la gare de Lyon, dix minutes en taxi suffisent pour rejoindre la rue de l’Université, dans le 7ème arrondissement.

Direction : le Palais Bourbon. C’est là, dans les sous-sols, que la chaîne parlementaire LCP-Assemblée nationale s’est installée. C’est aussi là que depuis le 6 septembre 2010, Patrick Chêne sévit de nouveau devant les caméras aux commandes de l’émission quotidienne «Politique Matin».

Signe du destin, le nouveau maître de cérémonie du morning succède à celui qui avait pris sa propre succession du temps de Stade 2, Pierre Sled.

L’émission débute, c’est parti pour une heure de direct. Deux temps forts ponctuent l’émission : le face à face puis le débat ouvert. On attend en régie aux côtés de l’équipe de Patrick (qui assure la production exécutive de son émission), placée sous la coupe de son chef d’édition, Dany Laforge, 29 ans, ex. EFAP Paris, écharpe et bonnet alors chevillés au corps : mieux vaut ne pas tomber malade dans ces studios-frigos..

9h30 / LE PLATEAU DE LCP L’émission s’achève à 9h27 : «Merci pour la précision, entend-on dans la régie.» «Est-il possible de laisser la lumière plateau ?», glisse subrepticement Marco à Dany. «Pas de problème», lui rétorque l’homme emmitouflé pour cause de clim. Justement, la lumière rouge du plateau laisse place au vert.

Très à cheval sur les codes couleurs (c’est bien connu !), notre rédac’ chef s’engouffre illico en terre promise. Autour de la table et de Patrick Chêne, un alliage de bien-pensants : Bruno Masure, Gérard Leclerc, Denis Jeambar et Jean-Daniel Lévy. Au menu, l’apprentissage de l’anglais, la Belgique, la Tunisie, la dernière course de Lance Armstrong et Céline : «Un immense écrivain mais un parfait salop !» dixit Gérard Leclerc. Saby shoote nos hôtes comme il peut. Quant à Marco, il profite du passage au démaquillage du quintet pour faire le pitre sur le siège de Patrick. Qui va à la chasse… Dans les méandres de l’Assemblée nationale, Bruno Masure me certifie que « Lille ne sera pas champion cette année», tandis que Patrick Chêne se désespère de l’élimination de l’OL, la veille, en coupe de France à Nice. Mais, se reprend très vite : « Tous les jours, je commence avec un condensé d’intelligence. Ça change de Richard Virenque ! » C’est vrai qu’on est loin des routes du Tour de France…

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10h00 / LE BOURBON Le Bourbon, place du palais… Bourbon. Patrick Chêne s’installe face à la porte et n’en perd pas une miette. On sent qu’il a ses habitudes. En éveil, à l’affût. Sympa, décontracté, il n’élude rien. Aborde tous les sujets. Son retour à l’antenne ? Une opportunité. « J’avais pas mal de propositions, en télé comme en radio. Politique Matin, outre la formule que j’adore me permet aussi d’assurer mon rôle de patron. Un costume qui me plaît vraiment. » Président de Sporever qu’il a créé en 2000 avec l’aide d’un fonds d’investissement américain, le Lyonnais veille sur une centaine de collaborateurs, dont une quarantaine de journalistes. Une entreprise qu’il dit gérer comme un bon père de famille. Il nous propose d’ailleurs de nous y rendre. Direction Clichy.

11h00 / CLICHY CHEZ SPOREVER

Photos © Saby Maviel

Il pleut toujours. Classe A, couleur noire, vitre teintée, tout signe ostentatoire est proscrit. En passant devant le Grand Palais qui abritait encore l’exposition Monet, il nous explique comment lui et ses convives ont préféré rebrousser chemin, le dimanche-matin à 3h30, face à la foule encore présente à cette heure-ci. Arrivée à Clichy. Angle rue de Paris/ rue Henri Barbusse, sur deux étages, depuis un an et demi, Sporever a pris ses quartiers dans une ancienne usine de jouets. 1 500 m2 dédiés aux nouvelles technologies. Deux métiers : éditeur, sous la marque media 365, et producteur pour Internet, la téléphonie et la télévision. Sporever c’est aussi un important client, Orange, le rachat d’une nouvelle société de production il y a un an – Bouyaka – pour élargir son offre, l’aventure des paris sportifs démarrée en octobre dernier sous la marque Paris 365, une équipe très jeune, autour de 28 ans et près de 15 millions d’euros de chiffre d’affaires. Patrick Chêne nous fait faire le tour du propriétaire, avant de finir dans son bureau pour un dernier brief. Hélène, son assistante depuis peu est aux petits soins. Comme toujours : c’est elle qui a tout organisé.

Au mur, entre autres, un maillot dédicacé de Zidane du temps du Real Madrid, une affiche de Steve McQueen, « mon idole » et un maillot de l’OL estampillé Novotel. L’OL sera-t-il champion de France cette année : « C’est tout à fait possible ! ». Nonchalamment posé dans un coin, un vélo de course prend la poussière, souvenir d’un temps révolu que Patrick ne regrette vraiment pas. En parlant de poussière, un de ses quatre Sept d’Or en est également bien pourvu. La nostalgie ne l’étreint pas.

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Dominique Lafoy

LE CAPITAINE QUITTE LE NAVIRE

Après 20 années dans le milieu de la nuit, Dominique Lafoy a décidé de tourner la page et de réorienter sa carrière professionnelle. Le quinquagénaire vient de céder son navire amiral le Q Boat à Jean-Luc Chapelle et l’Oxxo à un promoteur immobilier. Nous l’avons retrouvé sur les berges du Rhône pour recueillir ses souvenirs de traversée.

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Photos © Jean-Luc Mège

Cargo de nuit. A 50 ans, Dominique Lafoy tire un trait sur les années Fish.

Dans sa valise, une nouvelle vie perso et un projet techno.

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PEOPLE STORY

C

LE CAPITAINE QUITTE LE NAVIRE

apitaine Lafoy, quel est votre sentiment client. Aimant bien le côté spectacle et création, au moment où vous regagnez la j’ai organisé une soirée mémorable où j’avais terre ferme, après 14 ans à bord du réussi à faire participer l’ensemble du personnel Fish-QBoat, et quasiment 22 ans dans la nuit du Paradiso, agents de sécurité compris, un lyonnaise ? dimanche soir. C’était fabuleux, je me rappelle Très sincèrement, je suis content de ce du final avec la « salsa du démon» où l’ensemble changement de cap. Je m’étais toujours mis du personnel était en collant, torse nu, avec des dans l’esprit que j’aimerais bien arrêter cette chapeaux, des cornes, des capes et qui faisait un profession qui est particulière avant de perdre playback dessus. Ça avait énormément plu aux la foi… Et surtout pour ne pas devenir un clients habituels de l’époque. peu ringard, has been. Je pense qu’il faut Vous partez ensuite à l’Actuel chez Camel et avoir énormément de passion pour pratiquer Marc, toujours comme Dj ? Une vocation ? ce métier au quotidien, pour avoir des idées Mais j’ai commencé avant, vous n’avez pas tout permanentes. J’ai vu certains de mes confrères pour qui j’avais beaucoup de respect, terminer dans des conditions difficiles, délicates et certains même mourir accrochés à leur bar… donc je me voyais mal finir comme ça.

Vous venez de vendre la péniche à Jean-Luc Chapelle. Par lassitude liée aux difficultés du métier ou à cause de votre grand âge (51 ans, le 26 mars) ? Ou tout simplement car vous aviez un autre projet ?

Non je n’ai que 20 ans de carrière ! (rires) Au départ je n’étais pas du tout parti pour vendre, ça a été une approche de Jean-Luc Chapelle. Ça devait se concrétiser un peu de manière différente et puis au final il m’a proposé de reprendre la société donc je me suis fait à cette idée-là. Durant le temps des tractations, je me suis préparé psychologiquement. Je pars sans aucun regret, sans aucune lassitude.

Le QBoat a réalisé un chiffre d’affaires de 1,8 millions d’euros en 2009 avec un résultat net positif.

Vous partez donc la tête haute.

Il y a 2 manières de rentrer dans la légende, soit de mourir, soit de partir en haut de l’affiche ! (rires) Je n’ai jamais eu de prétention par rapport à ça, j’ai toujours fait mon métier avec envie et passion.

En revanche, l’Oxxo était en perte Avec Jean-Luc Chapelle , le repreneur du QBoat. de vitesse ces dernières années. Sa reconversion en Pop Café n’a pas été une réussite. La regrettez-vous ? mon historique ! Le premier club où j’ai mixé Non, je pense que c’est une erreur de croire que est le Drungly, cher ami ! Ensuite le Kings Car ce n’était pas une réussite. C’est un lieu dans Club, j’ai aussi fait des morceaux de saison dans lequel on a fait des investissements lourds et des établissements en montagne pour rigoler. l’activité, même si elle fonctionnait bien, liée à Ensuite, j’ai mixé aussi dans un établissement la crise nous a entrainé dans une spirale trop qui s’appelait le Saint Blaise à la campagne vers délicate pour pouvoir faire front. Travailler Belley, c’était très sympa. J’ai vraiment fait ça pour rien, ce n’est pas mon envie. au départ plus par amusement que par vocation Vous avez vendu son tènement à un promoteur car j’aimais bien la musique, le côté un peu qui va construire une résidence étudiante. C’est festif, les filles… comme si vous aviez gagné au loto !

Vous avez également sévi aux Terrasses de Pas tout à fait, le loto c’est quand tout est pour Macapa avec Thierry Lahon et Jean-Charles vous. Ici, ce n’est pas le cas ! (rires) Mataix.

Quel est le montant du billet gagnant ?

Oui, surtout avec Thierry Lahon avec qui on a Non, Marco ! Vous me connaissez… fait une expérience aux Terrasses et aux Caves Flash-back. Vous avez démarré dans la nuit de Macapa où on organisait des soirées assez comme DJ au Kings Car Club, Paradiso et à marrantes ! C’était la jeunesse… et l’époque du l’Actuel ? grand Max. Je n’ai fait qu’une soirée au Paradiso dont j’étais Mais le métier de DJ ne suffit pas à vous nourrir.

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A l’époque, le DJ était un employé au même titre que les autres, il n’y avait pas de starification des DJ ! Je le faisais vraiment par passion et par amusement car je travaillais la journée dans différents domaines d’activité.

En effet le soir, vous mixez et au petit matin, vous êtes livreur de saucisses pour les charcutiers…

(Rires) Pas livreur non ! Vous êtes mal renseigné une fois de plus ! J’étais commercial dans la salaison.

Je mixais le mercredi, jeudi, vendredi et samedi et le matin à 6h j’étais sur le pont, je travaillais.

Donc il m’arrivait des fois entre midi et deux de dormir dans ma voiture ! Quand on est jeune, rien n’est impossible !

Vous faites ensuite un break de trois ans pour vous lancer dans le prêt-à-porter avec les magasins Impérial Classic et Etincelle aux côtés de François Dumas.

François était un ami qui était en phase d’expansion, c’était quelqu’un de très dynamique.

On s’est associé, on a ouvert une première boutique Impérial Classic à Bourg qui a très bien marché. On en a ouvert une deuxième à Mâcon, et ensuite on a ouvert une boutique Etincelle à Bourg mais c’est à ce moment là que l’on s’est séparé car il était dans une phase d’ascension importante, il avait des investisseurs qui arrivaient. On était arrivé à un moment où nous étions moins en phase.

C’est à ce moment-là que vous faites votre retour….

En fait, j’ai revu Marc Chabert un peu par hasard et dans une discussion il me propose de monter un projet ensemble. A l’époque ça concernait déjà un bateau, le fameux Mistral qui était positionné en contre-bas de Lyon III. C’était pour monter un bar étudiant. Pour des circonstances diverses ça ne s’est pas fait. On s’est retrouvé à avoir une proposition de Camel Boutarfa pour reprendre en location gérance le Factory. Avec Marc, on avait des idées nouvelles pour le milieu de la nuit, on a monté ensemble le B52. C’est tombé au moment où il y a eu une vague importante de retour de l’esprit Rock et Harley Davidson. Nous avons surfé sur cette vague, peut-être contre l’attente générale de tout le monde… on est arrivé avec un ovni dans le monde habituel de la nuit qui fonctionnait un peu toujours de la même manière.

Il paraît que vous étiez un distributeur de flyers hors pair !

A l’époque où je promotionnais mes propres soirées, oui je l’ai fait ! Ça m’a permis de tisser un relationnel sympathique avec plein de gens.

J’ai organisé mes premières soirées avec notre ami Jérôme des Carnets d’Edouard à l’Actuel.

On les annonçait sur un carton où l’on mettait les logos Weston, Jaguar, un format tout simple, carton blanc écrit en vert sapin, marqué « Z

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PEOPLE STORY Z soirée de prestige » et c’était plein ! (Rires) Camel Boutarfa et Marc Chabert sont donc vos deux parrains dans la nuit lyonnaise. Vous étiez à bonne école avec eux…

Non pas du tout, vous vous trompez ! (Rires) La personne qui m’a mis entre guillemets « le pied à l’étrier » par rapport à la nuit et en tant que patron c’est Marc Chabert. J’ai travaillé pour Marc et Camel à l’époque de l’Actuel mais je n’ai jamais travaillé en collaboration directe avec Camel. Nous étions en rapport étroit puisque nous avions un lieu qui lui appartenait et que nous étions en location gérance mais mon travail s’est effectué avec Marc Chabert.

A l’époque, vous habitez rue du Docteur Mouisset où vous dormez dans un lit à baldaquin, entouré d’une collection des 7 nains en peluche…

Veillent-ils toujours sur vos nuits ? (Rires) J’ai eu un lit à baldaquin en bambous, c’est vrai ! (Rires) Blanche Neige et les 7 nains en peluche appartenaient à mes enfants mais ce n’est pas moi qui dormais avec ! (Rires) Le Fish que vous ouvrez en 1997 est la plus belle réussite de votre carrière nocturne. Avec vos collaborateurs Marco, Karim, Seb et tous les autres, vous êtes alors au sommet des nuits lyonnaises…

Je pense très honnêtement que le B52 a été une réussite magnifique et rapide car nous sommes vraiment arrivés avec un produit atypique par rapport à ce qui se faisait. On avait quelque chose de novateur, des concerts live, des animations... Le Fish est arrivé comme un produit très tendance, peut-être un peu trop par rapport à une partie du public lyonnais qui n’est pas toujours averti !

Mais qui a pourtant bien réagi ?

Oui, c’est vrai car ça a été la réussite la plus foudroyante que l’on ait eu en si peu de temps… En une semaine c’était plein à craquer ! J’ai vu ressortir des gens que je ne voyais plus sortir depuis 10 ans. Ça a été une réussite fabuleuse…

Les apéros du Fish ont été une trouvaille en or ! Du rosé bon marché sur un parking bondé et jackpot assuré !

Lors d’une discussion avec Marc Chabert, je luis dis que ce serait sympa par rapport au bateau de faire des apéros. Marc me répond : «Mais qu’est-ce que tu vas t’embêter avec ça ?». Je lui dis : «Laisse-moi faire !». Donc on a lancé les apéros du Fish avec pour ambition de créér un apéro emblématique un jour par semaine où l’on ouvrait plus tôt par rapport au fonctionnement habituel d’un Club et on permettait aux gens de profiter d’un cadre magnifique. Le produit a tellement bien fonctionné que l’on a été obligé d’ouvrir sur l’extérieur, on a donc pris une partie du parking car à l’époque il n’y avait pas les berges. Ça été la ruée…

Un véritable phénomène, en effet !

Je n’ai pas le côté prétentieux comme il a pu être dit mais c’est

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LE CAPITAINE QUITTE LE NAVIRE petit ! C’est vite devenu emblématique !

Emblématique au point que les gens venaient plus pour faire la fête que pour voir le tennis !

L’un était lié à l’autre. Je pense que le GPTL a été pendant toutes les années où il était à Lyon, l’événement numéro 1, en termes sportif, business, RP… et que tout le monde, que ce soit les entreprises, les adeptes de sport, y trouvait son intérêt. Le fait de mélanger les 3 c’est comme rapprocher les bonnes enseignes : tout va bien, et là ça vraiment été le cas. On était capable de décliner des soirées pendant 5 jours de suite. C’était très épuisant mais très sympa !

Le champagne coulait à flot. A combien se montait la recette de la semaine ?

Je pense que mon âge avancé me fait avoir des trous de mémoire ! (Rires) Le problème par rapport à la nuit c’est qu’elle génère toujours des phénomènes d’exagération et je le vois même encore aujourd’hui où je quitte entre guillemets «la scène», les gens pensent que nous sommes milliardaires ! Mais c’est totalement faux, comme dans tous les métiers, vous qui êtes chef d’entreprise vous le savez bien, on a un tas de contraintes, de charges. On dépense beaucoup d’argent pour le fonctionnement donc il ne faut pas croire que nous sommes dans des trucs surnaturels ! La nuit a toujours fait fantasmer les gens pour différentes raisons… Déjà c’est la nuit et pas le jour, la nuit on a l’impression que tous les fantasmes sont permis, entre l’alcool, les filles… il y a des gens qui changent d’attitude la nuit !

L’alcool et les filles… pendant toute cette période, avez-vous consommé avec modération ?

Moi, j’avais mauvaise réputation car je ne buvais pas et je ne fumais pas ! (Rires) Il paraît que vous vous lâchez bien ces derniers temps ?

Pas du tout ! Non, je ne me lâche "Je ne suis pas quelqu'un de bringueur, pas, j’ai peut être fait une ou deux ces derniers temps car j’ai ça ne correspond pas à ma philosophie" soirées un peu besoin de décompresser mais c’était plutôt des soirées dans un cadre que je qualifierais de sympathique.

Etes-vous enfin sorti de ce carcan ?

Très carré, très droit.

Je ne suis pas quelqu’un de bringueur, ça ne correspond pas à ma philosophie. Je me suis toujours fait une idée d’exercer mon métier sans boisson, sans cigarette et sans drogue. Ce n’est pas une manière de m’amuser. Mon métier était pour moi une représentation, un peu comme au théâtre : on vient, on met son costume, on fait son spectacle et ensuite on pose son costume. On redevient quelqu’un de différent.

A l’époque, n’aviez-vous pas le sentiment de rouler les mécaniques dans votre gros 4X4 ?

Ne manquait plus que la chaîne en or qui brille… (Rires) Non, je ne me suis jamais ni pavané dans la ville, ni mis en avant de quelque manière que ce soit… J’ai eu beaucoup de sollicitations à Z vrai qu’on avait créé un phénomène de société ! On a institutionnalisé le jeudi comme étant le jour de sortie à Lyon. C’est encore le cas aujourd’hui malgré l’apparition d’autres jours comme les mardis des Planches ou les mercredis de l’Imprévu, mais c’est vrai qu’à l’époque il fallait sortir le jeudi soir. Par la suite, les sociétés organisaient leurs soirées ce soir-là.

Le summum c’était de voir des seaux remplis de magnums de rosé à même le goudron, où on était délimité par une corde et avec des rangées de voitures impressionnantes, des Porsche, des Ferrari,…

Regrettez-vous l’abandon de la fête des guinguettes qui a aussi marqué l’histoire du Fish ?

Oui, je pense que la mairie de Lyon a eu une super bonne idée, mais l’événement a peut-être dépassé leur vision. Il y a eu une masse de gens tellement importante, des choses compliquées à gérer pour eux, qui les ont conduit, aussi en partie à cause de la nouvelle architecture des berges, à arrêter cette manifestation. On s’est retrouvé avec des gens, sans méchanceté aucune, qui n’avaient pas le professionnalisme pour gérer ce type d’événements.

Le First Circus, le Fish Mille et Une nuits, le First Ambiance… ont également marqué l’histoire du GPTL. Un véritable challenge, chaque année ?

Dans les années 90, Gilles Moretton me contacte et me montre un espace de 200m2 sur le Grand Prix. Il dit « chaque année, on met un bar en bois Moët et on fait des petites animations, mais cette année je te mets l’espace à disposition. Faismoi quelque chose ». Je pense que nous l’avons vraiment épaté et ce pendant les 14 années que l’on a passé ensemble ! C’est devenu vite trop

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PEOPLE STORY Z différentes reprises mais je n’ai jamais donné suite. Après, que je puisse avoir comme tout être humain des plaisirs personnels, j’ai toujours bien aimé les 4x4… A côté de ça, je n’ai jamais eu de côté ostentatoire, je n’ai jamais eu de bagues, de chaines…

LE CAPITAINE QUITTE LE NAVIRE

Je ne sais pas si je le révèle aujourd’hui car je n’ai pas fini ma carrière d’acheteur… mais pour moi ça a toujours été un jeu plus qu’autre chose.

J’étais là pour défendre les intérêts de mes associés et les miens. Je pense que j’ai toujours été un garçon de parole, une fois les tractations terminées, j’ai toujours "Le dépôt de bilan du Grand Stadium tenu mes engagements. Je ne me suis jamais défilé. est la tâche sur mon CV!" M’imaginer comme quelqu’un de prétentieux, c’est faux. Le problème c’est que la réussite entraine la jalousie. Dans la vie, on ne peut pas plaire à tout le monde, je n’ai pas le sentiment d’avoir fait du mal de manière délibérée, importante et répétée à des gens. J’ai peutêtre pu le faire de manière complètement involontaire, j’ai peut-être pu froisser des gens…

Après que j’ai de l’humour noir, oui, mais jamais pratiqué avec méchanceté mais plutôt dans un cadre de jeu. Quand je n’aime pas les gens, je ne leur parle pas, c’est plus simple.

Avec vos associés, Marc Chabert et Jean-Paul Donjon, vous avez connu de belles années d’embellie.

Alors, pourquoi la rupture en 2008 ?

On a passé avec Marc une quinzaine d’années ensemble, et il est arrivé un moment où nous avions chacun des visions différentes de ce que pouvait être l’avenir. Entre personnes intelligentes, on a pensé qu’il était plus raisonnable de se séparer avant d’en arriver à des déchirements ou des ruptures.

Il y avait deux philosophies en contradiction ? La vôtre et la leur ?

Non, ce n’est pas ça, c’est juste que pendant toutes ces années j’ai toujours été habitué à pratiquer par moi-même… A un moment, nous avons eu une vision de l’avenir différente.

Après, savoir qui avait raison ou qui avait tort… je ne me pose pas ce genre de questions.

Vous n’avez jamais pris la grosse tête ?

Marc et Jean-Paul avaient envie d’aller dans des J’aimerais simplement que les gens qui disent directions au niveau concept, artistique, qui ne que j’ai pris la grosse tête viennent m’en parler correspondaient pas à ce que j’avais envie de en face. Au tout début de ma carrière en tant faire. A partir de là, au lieu de se déchirer, d’en que dirigeant, c’est vrai qu’il y a 2 chemins qui venir à une tension inutile, nous avons décidé se sont présentés à moi, celui du bling-bling, des de ne plus collaborer ensemble, mais nous paillettes,… et le côté du chemin plus difficile, sommes restés en très bons termes. La preuve, plus long, mais qui vous permet de durer dans j’ai organisé des opérations il n’y a pas très le temps. Je me suis fait cette remarque à ce longtemps au First. moment-là : « Ne va pas dans la facilité ». A Le milieu de la nuit n’est pas un long fleuve partir de là, je suis toujours resté en adéquation. tranquille… Durant ces 20 années de nuit, la Je suis toujours resté le personnage de l’ombre. croisière Lafoy et Cie s’est-elle quand même Personnage de l’ombre, vous êtes perçu comme bien amusée ? cynique et dans le rôle de l’acheteur comme un Dans la vie il y a des hauts, des bas, mais ce qui tueur. Vous avez fait des stages dans la grande est important c’est ce qui va se passer demain, distribution ? pas ce qui s’est passé hier. Il faut avoir une 34

vision positive. De toutes les expériences que j’ai eu, bonnes ou mauvaises car j’en ai eu des mauvaises, j’ai toujours essayé de garder le côté positif. Globalement je pense que c’est passé vite…

Vous vous êtes également occupé de l’image de Grégory Coupet avec qui vous vous associez pour ouvrir Le Grand Stadium à Villeurbanne.

Etes-vous toujours proche du portier du PSG ?

Actuellement nous ne sommes plus trop en contact car il est parti à Paris, comme je disais il y a des moments dans la vie où l’on fait un bout de parcours avec des gens… Les occupations de chacun, la distance… font que nous sommes moins proches. Aujourd’hui c’est le cas.

Ce restaurant dans lequel étaient aussi associés Gilles Moretton et Jean-David Perthuis a déposé le bilan en 2009. Comment expliquezvous cet échec ?

Je dirai que c’est la tâche sur mon CV ! (rires) Ce projet a été monté d’une certaine manière et il y a un des ingrédients qui n’a pas fonctionné.

Je ne suis pas là pour faire le procès de qui que ce soit mais simplement il y a quelqu’un qui n’a pas joué son rôle et qui a déstabilisé le projet tel qu’il était prévu à la base. Quand Gilles Moretton m’a sollicité pour ce projet, j’ai été bien clair en lui disant que j’étais ok pour m’occuper de la partie décoration, communication, partenaires,… mais pas de manière permanente. L’un des associés n’a pas tenu son rang vis à vis de notre association, ce qui a fait boiter le truc. J’ai traversé une période qui était moins idyllique à différents niveaux de ma vie, il y a aussi le facteur de la crise… C’est un échec, mais je pense qu’aujourd’hui avec tout ce qui s’est passé ça ne se reproduirait pas. Si on pouvait recommencer à 0 avec l’expérience, ce serait génial !

On ne peut retracer votre parcours sans évoquer votre passion pour le football. Vous avez présidé l’AS Saint-Priest pendant quatre ans.

J’ai passé 4 ans à la tête du club de Saint-Priest, et j’ai rendu une copie que je peux considérer comme parfaite puisque les comptes étaient positifs. J’avais des engagements et je les ai toujours respectés.

Vos détracteurs prétendent que l’AS SaintPriest était un marchepied pour conquérir ensuite l’OL. Vous avez rêvé de remplacer un jour Jean-Michel Aulas ?

Très honnêtement j’ai toujours vécu les choses par passion, avant même d’être président de Saint Priest, j’ai été 3 ans président du Cascol il ne faut pas l’oublier. J’avais une idée peut-être un peu utopique mais quand on est passionné c’est ça, puisqu’à un moment je m’étais rapproché de Jean Michel Aulas qui pour moi est un exemple, que l’on aime ou non le personnage….

L’exemple à suivre et peut-être plus ?

Collaborer avec Jean Michel Aulas aurait pu et sera peut-être un plaisir. Si jamais il me tend la main pour venir avec lui, puisqu’il n’y a plus Marino, je veux bien le remplacer.

On était dans deux mondes différents. Moi je voulais me positionner comme le club filière formateur pour l’OL. C’était mon ambition, je suis toujours resté à mon niveau.

Et puis un jour, vous décidez subitement Z

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Les artisans maĂŽtres-sushi

Restez connectĂŠs avec votre Planet sur Facebook et Twitter

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PEOPLE STORY

Avec le graphiste du Fish, Marc Curial.

Z de lancer un magazine people… Vocation tardive ou provocation à notre égard ?

Vous avez toujours été mon exemple ! (rires) Ma vocation c’est plus la communication que l’exploitation d’établissements de nuit, et c’est pour ça qu’aujourd’hui je m’oriente vers de nouvelles choses qui seront dans la communication, sans vouloir vous faire concurrence, Marco ! Qu’il en soit bien dit ainsi (rires). A l’époque, comme j’essayais toujours de chercher des idées nouvelles dans le domaine de la communication, j’ai fait le constat qu’il y avait des magazines gratuits tels que Lyon People, dont nous étions les fonds de commerce car beaucoup de photos étaient prises dans nos établissements, mais aussi le potentiel annonceur car vous veniez nous démarcher pour nous vendre de la publicité, et les lieux de distribution privilégiés. On se retrouve donc à distribuer des magazines où il y a de la promotion effectuée par d’autres établissements. Ça fait quand même beaucoup.

Donc je me suis dit : « ça pourrait être marrant de monter un magazine », l’idée est partie là dessus. A la base, c’était plus pour promotionner prioritairement nos établissements. Ensuite, c’est monté en puissance, mais je n’ai jamais pensé à être concurrent de Lyon People. On avait chacun des cibles différentes.

Le dicton « Chacun son métier, les vaches seront bien gardées… » a eu raison de votre enthousiasme. Vous avez rendu les armes et cédé le magazine à Christian Coustal.

Non, je n’ai pas rendu les armes… j’ai répondu à l’appel du pied de certaines personnes pour

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LE CAPITAINE QUITTE LE NAVIRE qu’elles fassent un investissement au sein de la société d’édition en prenant le contrôle car il y avait des perspectives de développement au niveau national qui, en terme de communication, m’intéressaient.

Sachant que mon objectif était plus de passer dans l’avenir sur Internet.

Il s’est avéré que pour des raisons personnelles (on n'en dira pas plus…), je ne me suis plus retrouvé en phase avec l’équipe. J’ai préféré naturellement, en toute intelligence, prendre du recul. Si j’avais voulu, j’aurais pu remonter un magazine le lendemain… mais j’avais d’autres priorités dans ma vie.

A l’heure où vous quittez le navire, quel regard portez-vous sur la nuit lyonnaise ?

Je me fais du souci, j’ai le sentiment que nous sommes nous entrain de devenir un pays du tiers monde…

Contrairement à des puissances qui sont entrain d’arriver, d’émerger…

Je ne veux pas faire de politique mais la stratégie générale qui est aujourd’hui mise en place en France, fait que nous sommes là plus pour étouffer le développement économique, pour freiner les gens qui veulent évoluer qu’aider ceux qui veulent réussir. Ça se répercute dans notre profession comme dans plein d’autres. Aujourd’hui, il y a trop de contraintes, complètement aberrantes et inutiles. J’appréciais mon métier quand je passais 50% de mon temps dans la création, dans la communication, dans l’événementiel et 50% dans la gestion, le social et le reste.

Aujourd’hui, je passe 90% de mon temps à régler des problèmes administratifs, sociaux, comptables,… et 10% quand tout va bien pour faire de la création. Très honnêtement, ça ne me procure pas de plaisir.

Une nouvelle génération est en train de prendre le pouvoir. Quels sont les plus doués d’entre eux ?

Il y a deux écoles, c’est paradoxal. Il y a une école pour laquelle j’ai beaucoup de respect, c’est celle de notre ami Pépine qui tient l’Imprévu, qui est là depuis des lustres mais qui a un amour profond de son métier, peut-être plus que certains… C’est quelqu’un qui est toujours présent dans son affaire, il gère les choses, il a une vraie relation avec son public. Aujourd’hui, il bénéficie d’un retour positif à son égard qui est mérité. Donc je dis « chapeau » ! Il a fait tourner son affaire de manière intelligente, il a eu une magnifique réussite avec les mercredis donc c’est beau.

Quid de la seconde école ?

Ensuite, il y a des jeunes qui sont arrivés alors qu’ils n’étaient pas à la base destinés à ce métier comme Sylvain avec le Sound Factory, le Red Room… et des envies différents. Il amène quelque chose qui fait bouger la ville, je le trouve relativement percutant en termes de communication, de marketing. Il s’est fixé de faire passer les plus grands DJs de la planète

chez lui. C’est que nous avions fait à l’époque du Fish mais j’avais abandonné petit à petit car on rentre dans une démesure en termes financiers.

Après il y a des gens que j’aime bien, comme Thierry Lahon et Pierre Chambon (àKGB) qui ont une manière de communiquer et de fonctionner qui est un peu différente des autres.

Il y a toujours mes ex associés qui fonctionnent toujours bien par rapport à leur produit, avec la relève qui est assurée par Axel.

Comptez-vous conserver la présidence de «Sauvez la Nuit» ?

Pour l’instant oui, j’ai pris un engagement sur un an pour qu’on puisse laisser la liberté et la possibilité à tout le monde de participer à cette aventure. Je reconnais que des garçons comme Pierre, Thierry et Sedat (Tour rose) ont fait beaucoup de boulot. Il faudra leur tirer le chapeau par rapport à ça. Je pense qu’on a réussi, ce qui était une première, à fédérer un certain nombre de patrons avec nous. Il faut aller encore plus loin, il faut que les gens se rendent compte que le métier est difficile et c’est en étant unis que l’on arrivera à faire avancer la machine. Mon idée est donc de continuer à les accompagner si je le peux. On doit se revoir prochainement pour voir la continuité. Etant libre, ce sera plus facile pour moi de dire les choses…

Les pages nuit et magazine sont désormais tournées, mais on ne vous imagine pas rester inactif. Quels sont vos projets pour les 10 ans à venir ?

Très honnêtement, le projet qui m’aurait fait le plus plaisir aurait été de m’associer avec les grands de la communication que vous êtes Marco avec votre doublette Nico ! (Rires) J’ai monté un concept qui devrait voir le jour début avril, qui est un concept sur Internet avec un site qui sera à la fois vitrine et à la fois communautaire.

Vous pouvez nous en dire un peu plus ?

Le site va s’appeler «Such a star», l’axe principal de ce site est la starification des gens. Ça s’adresse à tout le monde, quelque soit le niveau social, la provenance, le métier, l’âge, c’est très large. A travers ce site, l’idée est de pouvoir permettre aux gens d’arriver à une reconnaissance, ce qui est le désir de chacun au quotidien. Nous sommes aujourd’hui dans une société de consommation rapide, les gens veulent aussi réussir vite.

C’est donc l’application sur Internet du concept de Warhol « un quart d‘heure de gloire pour chacun »?

Oui, mais on va essayer que ce soit plus d’un quart d’heure ! (Rires) Vous vous êtes associé dans cette affaire ?

Dans cette aventure, je suis associé avec Christophe Mahé du groupe Espace, à qui j’ai présenté mon projet et qui a trouvé cette idée intéressante. En bon homme d’affaires, il a dit peut être qu’il y a quelque chose à faire. Mise en ligne le 1er avril, j’aime bien le premier avril, ça a été le démarrage du Fish et ça nous a porté chance. o Propos recueillis par Marc Polisson

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FLASH BACK EN IMAGES 1

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11 1 - Jeff Buckley et ses musiciens avec la guitare que lui a offert Dominique Lafoy le soir de son concert au B52 2 - Sur la scène de l’Actuel, Dominique procède à la remise des prix du Resto Foot 1987 avec Thierry Rolland et Marc Jean 3 - Dominique accueillant Marlène Jobert à l’Actuel en 1988 4 - Serge Coulas présente le Team ATS Studios engagé sur le Dakar 2004 à bord du Fish 5 - En compagnie de Marc Jean et Jean-Pierre Guillot (Le Progrès) lors du sacre de l’OL champion de France, le 23 mai 2004 à Gerland 6 - Aux côtés de son directeur Marco et de Nico (Lyon People) lors du 8ème anniversaire du Fish, le 1er avril 2005.

7 - L’anniversaire de Cote Magazine, le 10 septembre 2000 avec le prince Jacques d’Orléans 8 - Attendue comme le Messie, la soirée d’ouverture du GPTL 2004 a tenu toutes ses promesses au Chineese First, le bar d’ambiance monté par Dom et Jean-Paul Donjon 9 - « Touche pas à mon ballon ! » au Trophée Christian Montagnole 2007 10 - Marc Chabert, Patrick Huguet, Bernard Rey et Dom à l’anniversaire du Fish, le 2 avril 2003 11 - Avec David Guetta en guest star.

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Photos © Mario Gurrieri – Marco – Fabrice Schiff

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My Tellor is…

Photos © Saby Maviel

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PEOPLE ECO

Que se cache-t-il derrière Tellor ? Un concept dédié aux pierres précieuses, unique dans l’Hexagone, visant à accompagner chaque client dans sa quête d’achat d’un bijou. Tout est réalisé sur-mesure, sur place à des prix défiant toute concurrence. La raison ? Bijoux et diamants sont vendus à prix fabricant. Par Christophe Magnette

«O

n monte un étage mais on descend en prix.» L’image fait sourire Stéphane Hazout. Et pourtant…

Fils et petit-fils de diamantaire est aujourd’hui considéré comme un iconoclaste au sein d’un landerneau ô combien conservateur, celui de la bijouterie. Niché en Presqu’île, au premier étage, son show-room permanent brille du lundi au vendredi (il est fermé le week-end).

Chez Tellor, on ne vend pas ; on écoute, on conseille puis on réalise dans des délais record, dix jours au maximum. « Notre idée de départ était simple, avoue Stéphane Hazout, accompagner nos clients de A à Z, c’est-àdire de la conception à la livraison de [leur] bijou. Pour ce faire, nous nous appuyons sur une méthode de travail unique et un process de fabrication inédit puisque tout est réalisé sur-mesure, dans nos locaux. » Choix de la monture puis de la pierre, modélisation en 3D, transformation de l’objet en cire, prototypage de ce dernier, avant qu’il ne soit remis entre des mains expertes pour être fondu, chaque étape est maîtrisée et optimisée.

«Le polissage de finition et le sertissage sont réalisés manuellement», souligne Stéphane Hazout, pas peu fier d’instiller une once de pédagogie dans l’esprit de ses visiteurs : «Tout est transparent : le prix de la monture comme celui de la pierre. Nous leur offrons une lisibilité totale sur leur achat. Acheter un

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bijou n’a rien d’anodin. Il ne s’agit pas d’un achat d’impulsion mais bel et bien d’une démarche mûrement réfléchie qui nécessite des conseils avisés.» Mais audelà de la qualité du service et l’accueil, Tellor se distingue par ses prix : imbattables ! La raison ? « Nos diamants proviennent des principales bourses mondiales, simplement, nous passons outre un intermédiaire, le bijoutier. » Résultat, Stéphane Hazout se plaît à afficher dans son show-room les prix de vente magasin. A ses clients de les diviser par deux ! «A titre d’exemple, un objet vendu 1 200 € en magasin le sera autour de 500 € chez nous ! » Alliances, bagues, pendentifs, boucles d’oreilles – et même la personnalisation d’objets – uniquement en or blanc (argent et rose), toutes les attentes sont susceptibles d’être comblées. Chez Tellor, on répond à n’importe quelle exigence. Tant que ça brille ! O Tellor 50, rue Président Edouard Herriot Lyon 2 Tel 04 78 92 85 32 www.tellor.fr

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Didier & Thierry Stefanini OPTICIENS 16 bis rue Gasparin, 69002 LYON. Tél : 04 78 42 39 92

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M Bellecour

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LE BARTHOLOGUE DE

Grégory Cuilleron

Photo © Saby Maviel

Chaque mois, un people s’allonge sur le divan de l’infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Le vainqueur de l’émission « Un dîner presque parfait » Grégory Cuilleron se prête au jeu ce mois-ci dans les cuisines de Fio à l'Iceo.

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J

e me suis toujours demandé ce que tu pouvais bouffer quand tu étais tout seul à la maison…

Par exemple, hier soir c’était une tartine de pain grillé à l’ail avec des légumes de saison, du chorizo et une belle tranche de comté, un vrai régal !

Ça serait un diner à 4, Umberto Eco, Juninho, Bertrand Tavernier et moi.

Depuis que tu es connu, quel est le truc le plus invraisemblable qui te soit arrivé ?

Peut-être lorsque j’ai mangé chez Paul Bocuse et que ce dernier est venu à ma table et a discuté avec moi près d’une heure. On a parlé cuisine et de toutes les émissions que j’avais faites, il les avait toutes vues apparemment, j’étais sur le cul !

C’est quoi une belle vie pour toi ?

(Il réfléchit…) Je reprendrai Rousseau : «L’ami fidèle et la femme idéale».

Quel est le meilleur restaurant à Lyon à part Icéo ? (Rires) Waouh je ne vais pas me faire que des copains… J’adore le côté bistrot des restos, par exemple le Potager des Halles rue de la Martinière, j’aime bien aussi le Hongha rue Saint Jean, un petit resto asiatique de très bonne qualité.

Tu es un vrai supporter de l’OL, ta passion remonte à quand ?

C’est comme pour la cuisine, tout ça vient de mon grand père. A l’époque il me demandait lorsque nous avions du monde à la maison de suivre les matchs à la radio et de lui donner régulièrement les faits de matchs et les résultats.

Quand tu es à Paris pour M6, quelle image renvoie Lyon ?

Pour les Parisiens il n’y a que Paris, ils se foutent un peu de Lyon comme des autres villes, mais côté foot, compte sur moi pour bien les charrier !

ICEO

restaurant paquebot 147, avenue Jean Jaurès Lyon 7 - 04 72 73 00 00

J’ai l’impression que ton handicap gêne plus les autres que toi, je me trompe ?

C’est vrai… Même si quand j’étais petit ça m'agaçait de toujours expliquer le «pourquoi du comment». Perso, je n’ai pas besoin d’en parler, je n’ai rien à exorciser, je m’en fous !

Aujourd’hui, tu es l’ambassadeur de l’AGEFIP, qu’est-ce que ça t’inspire ? Ça c’est un honneur ! Je suis très touché que l’on compte sur moi pour peut-être aider les autres, en tous cas je l’espère.

Pour quelle personnalité aimerais-tu cuisiner ?

Et que leur proposes-tu ?

Une jolie salade de poivrons pour Umberto, une feijoada pour Juninho et un beau gâteau lyonnais pour Bertrand.

Quels sont très projets professionnels ?

Ouverture ce mois-ci à SainteFoy-lès-Lyon d’un bistrot épicerie traiteur «Epicerie et compagnie».

J’aimerai beaucoup aussi en fin d’année ouvrir un resto en centre vile.

Aimer manger et être aussi mince ce n’est pas un paradoxe ?

Je suis un excité, je brûle énormément de calories, de plus je ne grignote jamais. C’est peutêtre là la clé du mystère… Mais crois-moi, je mange bien une fois par jour comme un cochon !

Quelle est la partie de ton corps que tu préfères ?

Peut être ma bouche (pas convaincu).

Quel a été le pire moment de ta vie ?

J’ai eu une année très difficile entre septembre 2008 et mai 2009, j’ai du tout remettre en question.

Professionnellement, j’étais à la rue. Je peux même te faire une confidence, j’ai failli tout plaquer pour aller vendre des crêpes sur les plages de Los Angeles. Avec le recul, j’ai bien fait de rester mais je n’étais pas loin du départ.

Tu es un garçon très speed, c’est de l’angoisse ou plus une nature ?

Je stresse pas mal c’est vrai, mais ça fait partie de moi, je n’ai pas de problèmes existentiels à régler.

C’est facile de vivre avec toi ?

Je peux être susceptible, c’est un truc de malade et très têtu. Mais globalement, sans me la raconter c’est plutôt simple de vivre avec moi.

A toi, maintenant, de me poser une question...

Tu mets combien de temps le matin pour te préparer (rires) ? O

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PEOPLE STORY

15h00 / maquillage

15h15 / Brief avec le LOU Rugby

15h20 / Ambiance vestiaires

Le printemps de Marie dans la mêlée LE TOP XV DE PÉROUGES 15h33 / La séance photo débute

L'imagination toujours aussi fertile et malicieuse, la pimpante Marie Rigaud jette désormais son dévolu sur le rugby pour cette quinzième édition. Un chiffre mythique qui ne pouvait que plaire à son nouveau partenaire sportif, le Lou Rugby. L'occasion d'explorer les voies spirituelles et ovales de ce sport de voyous joué par des gentlemen...

Par Julien Smati

15h45 / Vérification des photos sur écran

16h15 / Paki, la fine fleur du LOU Rugby

16h25 / Le Haka bientôt au Printemps de Pérouges !

16h00 / Première bosse pour Marie !

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u côté de la plaine de l’Ain où se déroule une partie importante du festival, on ne manque pas de prés verdoyants qui rappellent autant de pelouses de stades, sur lesquelles s'égayent les artistes du ballon ovale.

C’est donc tout naturellement que Le Printemps de Pérouges fête son Top XV cette année, avec le LOU rugby club qui vise l'accession au Top 14.

Un partenariat profitable puisque Marie s'est déjà offert une séance photo choc avec les athlètes vedettes de l'équipe du LOU dans les studios d'Erick Saillet pour la com' du festival ! Les photos instantanées de touches, de mêlées, de passes à l'attaque... prouvent bien, s'il en était besoin, que Le Printemps de Pérouges et le XV du LOU font équipe en cette année 2011 pour transformer l'essai ! Les athlétiques et sympathiques joueurs du LOU rugby, amateurs de bonne musique pour la plupart, sont d'ailleurs invités sur une des soirées du festival, à venir exécuter un Haka vocal (importé des îles du Pacifique par ses joueurs fidjiens) en première partie d’une des nombreuses têtes d’affiche.

lée

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Festival du Printemps de Pérouges du 9 mai au 24 juin 2011 www.festival-perouges.org

16h35 / Séance dédicaces

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16h38 / Photo de famille

16h41 / Apéro fruité, esprit sport oblige !

PAKIHIVATU Laurent 1m84 / 130 kg / Pilier DORIER Arnaud 1m90 / 110 kg / 3ème ligne ABRAHAM Luke 1m88 / 104 kg / 3ème ligne THOMAS Lee 1m85 / 105 kg / Demi d'ouverture WAKANIVUGA Vinaya 1m88 / 100 kg / centre RIGAUD Marie 1m60 / 47 kg / Talonneur au Printemps de Pérouges...

Photos © Erick Saillet et Julien Smati/SMART ANGEL MEDIA

rie me eau

La programmation s'enrichit cette année encore et s'articule autour du mythique chiffre quinze. Une quinzaine de dates et une quinzaine d'artistes se relaient de mai à juin pour assurer un show hétéroclite et une exploration complète de la voix pour fêter les quinze ans du festival. Chaque voix a son écrin et un site exclusif adapté. Le Parc des Oiseaux de Villars les Dombes reçoit William Sheller et Craig Adams, la Ferme de Rapan accueille Nilda Fernandez et la nuit celtique «Dervish», l'Eglise Forteresse de Pérouges dédie une soirée à Mozart, Abba Generation revient au Centre International de St Vulbas, Michel Jonasz investit la très moderne gare TGV de l'aéroport Saint Exupéry, l'Amphithéâtre 3000 de Lyon accueille l'inclassable Bobby Mc Ferrin, Chico and the Gypsies, le séducteur Dany Brillant, la pianiste chanteuse Patricia Barber et le médiatique André Manoukian. Et même plus. Chacun peut y trouver son bonheur à condition de réserver au plus tôt ! O

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ESSAI AUTOMOBILE

POINT PAR POINT Mini Cooper 122 cv Stéphane Andlauer est le Directeur Général d’Actua, il est associé à Christian Demigneux depuis 20 ans. A eux deux ils ont réussi à faire de ce lieu un endroit incontournable pour pratiquer la conduite sportive sur circuit. Très proche de Lyon, plus de 40 000 personnes passent chaque année entre leurs mains expertes pour le plus grand plaisir des passionnés d’automobile, entreprises, séminaires, pilotes du Championnat d’Europe de Karting et élèves de l'école de conduite comme la Mini’s Cool. Le circuit est reconditionné en fonction de chaque évènement.

Stéphane Andlauer, directeur général d’Actua

© Nico

En compagnie de Julien Mougeole (Vendeur Mini – Gauduel) et Stéphane Andlaueur qui entre parenthèses a carbonisé le temps de Allo Taxi en : 1’09’’09 mais comme il était chez lui, il ne monte pas sur le podium !

LE NOUVEAU PROGRAMME MINIYOURS.

La Mini cooper, nouvelle phase depuis septembre 2010, moteur 100% BMW, feu arrière à LED, éclairage d’ambiance multicolore dans l’habitacle, Mini connected avec Faccebook et Twitter via l’IPhone – Toit ouvrant et jantes sympas…

Une Mini urbaine – pour les Geek connected !

MINI YOURS est la dernière innovation MINI pour les personnes qui souhaitent que leur MINI se distingue de la masse. Dès cet été, vous pourrez rendre la vôtre aussi unique.

Le programme complet de personnalisation MINI Yours vous proposera de nombreux packs d’options et équipements spéciaux. Un tout nouveau monde de possibilités s’offrira à vous pour personnaliser votre MINI selon vos goûts grâce à des designs époustouflants, des tattoos et des matériaux haut de gamme. D’ailleurs votre MiniStore Gauduel à Lyon Vaise vous propose au mois d’avril le MINI clubman Hampton aux couleurs sportives de Reef Blue.

Venez le découvrir au MINISTORE Gauduel 6, rue Joannes Carret - 69009 Lyon Vaise www.MINI-gauduel.com

1 2 Stéphane a poussé la Mini Cooper dans ses derniers retranchements, le moteur est agressif, les pneumatiques d’origine maintiennent le véhicule dans l’axe, le tout dans un univers ludique et pour des grands enfants !

Roger-Frederic (Allo-Taxi) 1’ 10’’7’’’

Hervé (Alpes Nettoyage) 1’11’’5’’’

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Philippe (Gravexia) 1’11’’0

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ESSAI AUTOMOBILE

I

l est arrivé « direct » de la Mère Brazier à la rencontre du p’tit dernier de la marque sochalienne. Un nouveau-né qui se porte bien. Animée par une réelle volonté de rivaliser avec l'image statutaire des grandes berlines allemandes, la 508 affiche des mensurations respectables : 4,79 m de long (4,81m en break) pour 1,85m de large, la plaçant très exactement entre la 407 et la 607, auxquelles elle va succéder. Son style marque également une vraie rupture avec celui de toute une lignée de Peugeot ; l’accent est donc mis sur l'élégance et la simplicité des lignes. La nouvelle routière française a puisé une partie de son inspiration dans le concept SR1 avec une «bouche flottante», des flancs sculptés, une ligne de caisse surélevée et des surfaces vitrées réduites. La 508 se dote de projecteurs travaillés avec des feux à LED visibles de jour comme de nuit et trois rangées de six LED à l'arrière.

Au rayon des nouveautés, Peugeot propose un affichage tête haute (comme sur le 3008) mais cette fois-ci en couleur. Ce dernier regroupe désormais les consignes de navigation. On note également l’apparition d’une climatisation quadrizones, d’un Wifi on board, d’un frein de parking électrique, d’un démarrage sans clé, de sièges chauffants et massant, etc. A noter également, des projecteurs bi-xénon dotés d’une fonction de commutation automatique feux de route/feux de croisement. Cet équipement basé sur une petite caméra au niveau du rétroviseur intérieur surveille en permanence les conditions de circulation et adapte le flot lumineux.

Photos © Saby Maviel

La qualité perçue des matériaux utilisés et le soin accordé à la finition la placent parmi les meilleures berlines de la catégorie. Côté

Une allure statutaire pour la 508 La marque au lion sort à nouveau ses griffes ! Vouée à remplacer coup sur coup 407 et 607, la 508 se distingue par ses qualités de routière et son niveau de confort. Conçu pour rivaliser sur les plates-bandes des C5, Laguna, A4, Série 3 et autre Passat (le segment M2), le dernier-né de Peugeot, construit sur les chaînes de Rennes-la-Janais, a tout d’une grande. Un avis partagé par un chef étoilé, Mathieu Viannay. C’est dire !

Par Christophe Magnette 46

motorisation, si les puristes regretteront l’absence du V6 3.0 Hdi de 240 chevaux - que Citroën ne s’est pas privé d’implanter sous le capot de sa C5 - et patienteront jusqu’à l’an prochain pour voir apparaître LE haut de gamme made in 508 avec la Hybrid4 : version à quatre roues motrices utilisant une propulsion hybride diesel/électrique, la gamme est pourvue. Jugez plutôt. En essence, la 508 est commercialisée avec les moteurs 1.6 litre VTi 120 ch à boîte pilotée à 6 vitesses (BMP6), 1.6 litre THP 156 ch à boîte manuelle à 6 vitesses et 1.6 litre THP 115 156 ch à boîte automatique à 6 vitesses. Quant à la gamme diesel, elle comprend quatre moteurs dont celui de notre modèle d’essai (version GT) : un 2.2 litres HDi de 204 ch à boîte automatique à 6 vitesses. « Elle est très silencieuse, le tableau de bord se veut sobre mais fort bien agencé, la voiture est agréable au toucher, le couple intéressant » souligne, conquis, Mathieu Viannay.

Avec une entrée de gamme à 22 900 € (37 850 € quand même pour la version GT), la 508 présente des attraits qui devraient lui permettre d’atteindre les objectifs prônés par le constructeur : «Au niveau local, nous tablons en 2011, sur cinq cents ventes», admet Edouard Gigleux, directeur de SLICA Peugeot. Une concession qui, répartie sur ces cinq sites, a réalisé l’an dernier, un chiffre d’affaires de 210 millions d’€ (pour 350 personnes), vendu 9 256 VN et 5 650 VO. En attendant l’arrivée d’un coupé (2012 ?), Mathieu Viannay roule déjà vers d’autres horizons. Pense-t-il déjà à l’ouverture, le 11/11/2011 de sa prochaine brasserie au TNP avec ses fidèles complices, Christophe Marguin et Frédéric Berthod ? O

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REPLAY STORE - 1 rue de l’Ancienne Préfecture - LYON 2 - Tél. 04 78 92 92 55 LP AVRIL 2011.indd 47

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STYLE FOOD

Halles de Lyon Paul Bocuse

Les mini Ciabattas Clostan puise son inspiration en Italie pour sa dernière création, mettant ainsi en avant ses mini ciabattas. Ces petits pains se consomment sans modération en apéritif ou dans les cocktails.

Ciabatta fariné au jambon blanc, ciabatta au sésame aux olives garni de caviar d’aubergines, ciabatta au curcuma et cervelle de canut, ciabatta nature au saumon fumé ou ciabatta tomateromarin et tapenade noire. Ces petits délices assurent un voyage au pays des saveurs. Vendus en assortiment dans un élégant coffret, c’est l’occasion de tous les tester ou de ne pas arriver les mains vides lors d’une prochaine soirée.

Maison Clostan – Halles de Lyon 04 78 62 93 03 Cybelle – Halle de Lyon – 04 78 60 10 55 www.clostan.fr

t Les meilllleurs accompagnements gras pour savourer un foie Confits d'oignons aux piments d'Espelette Confiture de Figue violette Sel Marin aux épices Mélange de 5 baies Chutney aux figues et aux épices Confit d'oignons aux épices à foie gras Confiture mi figue-mi raisin Confit de vin blanc Sauvignon aux fruits confits Pain d'épices 30% miel Maison Bahadourian - www.bahadourian.com Halles Paul Bocuse - 04 72 84 86 86 20, rue Villeroy - Lyon 3 - 04 78 60 32 10

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Calamars à la Provençale

Gambas grillées à la plancha

Pour les beaux jours le traiteur Thomas Védrine, spécialiste de la cuisine du sud, propose ses calamars à la provençale accompagnés d'un riz safrané. Ces calamars provenant de Galice en Espagne s'accompagnent d'une sauce tomate pimentée à base de courgettes, aubergines, poivrons, oignons, thym, lauriers et safran.

Idéalement servi avec un riz américain au safran vous pourrez déguster ce plat estival sur place Chez Thomas aux Halles de Lyon ou à la maison en optant pour la formule à emporter. La recette ayant un certain succès, n'hésitez pas à réserver !

Préparez l’été sous la paillote de l’écailler Cellerier avec la fraîcheur maritime des derniers arrivages. L’occasion de succomber aux gambas grillées à la plancha accompagnées d’une sauce vierge, mélange de tomate, vinaigre, huile d’olive et échalotes. Servies avec un riz basmati elles s’accompagnent d’un vin blanc sec de Bourgogne, idéalement d’un chablis. Un air de vacances sans quitter la ville !

Ecailler Cellerier – 04 78 62 36 68 www.cellerier-hallesdelyon.com

Cuisines du Sud – Chez Thomas 04 78 60 30 94

Tagine de poulet aux citrons conf its 6 cuisses de poulets, 500g d'oignons, 6 citrons confits, 4 cuillères à soupe de purée de gingembre, 1 pot de safran de 2 g (poudre ou pistil), 1 botte de persil.

Laver les cuisses de poulet, préparer la marinage avec : les oignons coupés en dés, 6 cuillères à soupe d'huile d'olive extra vierge, 4 cuillères à soupe de purée de gingembre, 4 cuillères à soupe de purée de coriandre fraîche, le safran, sel, poivre, persil, épice tagina. Faire mariner les cuisses pendant 2 heures puis faire dorer les cuisses à feu doux et couvrir d'eau. A mi-cuisson, rajouter les citrons confits coupés, les olives et la cannelle.

Maison Bahadourian - www.bahadourian.com Halles Paul Bocuse - 04 72 84 86 86 20, rue Villeroy - Lyon 3 - 04 78 60 32 10

Saucisson pistaché aux morilles et sa sauce crémeuse La charcuterie beaujolaise Bobosse réputée depuis quarante ans pour ses andouillettes, sabodets et saucissons vous propose le saucisson pistaché aux morilles et sa sauce crémeuse aux morilles pour bien aborder le printemps. Une recette à la portée de tous et des ingrédients (morilles séchées, saucisson pistaches morilles) disponibles en boutique. Il est possible de récupérer la fiche recette au magasin Bobosse ou sur le site Internet. Un plat à servir très chaud accompagné de pommes vapeurs ou haricots verts, pour le vin autant rester dans le Beaujolais avec un chiroubles ou un Saint Amour également distribué par Bobosse.

Charcuterie Bobosse – 04 78 62 66 10 www.bobosse.fr

Textes : Julien Smati - Photos © SMART ANGEL MEDIA

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Menu Printanier

Onglet de Charolais

Carré d’Agneau Rôti au Plat

Unique restaurant de viandes aux Halles Paul Bocuse, la maison tenue par Gilbert Vincent se veut spécialiste de la génisse charolaise. Le rassiement de 10 à 15 jours est une règle de la maison pour offrir des morceaux tendres et savoureux. Le tartare coupé au couteau reste un best seller. Lancé timidement le burger au foie gras a rapidement obtenu une deuxième place sur laquelle il s’est durablement ancré. L’onglet de bœuf charolais (photo ci dessus) remporte un joli succès, accompagné de pollenta ou de purée maison. Les amateurs y reviennent toujours !

Carré d’agneau rôti dans son plat au four.

Accompagnement de rognons et ris d’agneau poêlés à la fleur de thym. Avec un agneau de lait de Pauillac, du Limousin ou Pré salé de la baie du Mont Saint Michel. La boucherie Trolliet accompagne ses viandes de fiches de cuisson avec température du four, temps de cuisson et temps de repos.

Boucherie Trolliet - 04 78 62 36 60 Commande en ligne : www.boucherietrolliet.com

Les Garçons Bouchers – 04 72 40 08 59

Terrine de printemps Idée de printemps et de fraîcheur, cette terrine réalisée à partir de caillé de chèvre, des premières tomates de saison et des petits poireaux tendres s'accompagne d'huile de noisettes et de quelques gouttes de vinaigre balsamique. A consommer en entrée ou en fin de repas, elle se marie parfaitement avec un Lubéron blanc 2010, La Ciboise de Chapoutier, distribué comme le chèvre chez Mons Fromages. La terrine se déguste au comptoir à midi ou en vente à emporter. Demandez la fiche recette au MOF Etienne Boissy qui ne perd jamais le sourire !

Mons Fromages - 04 78 62 36 77 www.mons-fromages.com

Pain perdu

Les mini babas

Les liqueurs insulaires

Ingrédients pour 4 personnes : 2,5dl de lait, 3 oeufs, 75 g de sucre de canne, 6 tranches épaisses de pain de campagne «Claude» ou pour les plus gourmands du pain de mie.

Fouettez les oeufs avec le lait et le sucre. Trempez les tranches de pain. Les égoutter légèrement et les cuire à la poêle dans le beurre bien chaud sur les deux faces. Lorsqu'elles sont bien dorées, les retirer et les saupoudrer de sucre de canne.

Retrouvez les pains spéciaux au levain, à l'ancienne, campagne, platine, 6 céréales, pavot ou sésame à la Maison Victoire ou chez Claude boulangerie de la Halle

Le traiteur Clostan vient de mettre au point avec son chef pâtissier Jérôme Langilier, champion du monde de pâtisserie 2009, les mini babas.

Une création qui explore les voies sucrées en verrines mettant à l’honneur des déclinaisons chocolat, orange, rhum, passion et fraise. Pour tous les goûts avec toutes les couleurs. Dessert ou gourmandise, chacun y trouve son compte.

Une exclusivité que l’on peut retrouver dans les boutiques Clostan et Cybelle aux Halles de Lyon.

Axel Albertini, Corse pure souche, vient de réaliser une sélection des meilleures liqueurs de l'île.

Châtaigne, cédrat, figue, myrhte, clémentine, mûre sauvage, toutes les saveurs de liqueurs sont à son comptoir où 100% des produits battent pavillon corse. Des douceurs ensoleillées qui proviennent de Calinzana près de Calvi. La liqueur du maquis, produit phare dont le secret de fabrication est jalousement gardé, révèle un caractère sauvage qui arrose parfaitement glaces et crêpes. Idée cadeau ou dépaysement, la Corse dévoile ses plus beaux atours au comptoir !

Maison Victoire - 04 78 62 39 79 « Claude » Boulangerie de la Halle 04 78 62 95 64

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STYLE GASTRO

Photos © Saby Maviel

LES CUISINES BERNOLLIN INVITENT

l’Elleixir et le chef Laurent Bouvier Autour de la table d’hôtes du show-room Bernollin à Anse, il fût beaucoup question de décentralisation. Le chef Laurent Bouvier a en effet trouvé son élixir de jeunesse en la personne de Géraldine Carret qui l’a boosté pour sortir du Puy d’Or. Leur nouveau restaurant du bois des côtes ne désemplit pas. Tout comme le carnet de commandes de l’associé de Max Chaoul, Patrick Orliange, qui nous arrive tout bronzé de Valmorel. Quelques jours de repos avant de reprendre la route. Leur marque de robes de mariées « I love you by Max Chaoul » est désormais distribuée dans 23 pays. Quant à notre hôte cuisiniste, il délaisse peu à peu l’Ukraine pour l’Irlande. Avec son épouse Marie Rigaud-Bernollin, ils viennent tout juste d’acquérir un cottage non loin de Dublin. Et Arnaud réfléchit déjà à exporter le savoir-faire familial. Dans ce sens-là, la délocalisation, ça a du bon !

Soupe de grenouilles aux morilles et pointes d’asperge

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Suprême de pigeon en croûte et tatin de pommes de terre

Panacotta de fruits rouges et meringue au chocolat

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CULTURE

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Chaque jour, ma Région agit pour rester en tête.

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STYLE SHOPPING

Tentations

Le panier beauté de notre chroniqueuse à tête chercheuse.

Par Françoise Petit Pour une regard stylé !

C’est une approche globale du regard, c’est une histoire d’harmonie, d’équilibre pour homme comme pour femme. Joss Devilleneuve pionnière du beau sourcil à Paris partage maintenant son savoir faire hors capitale. Son beau frère Marc Demars s’est installé à Lyon dans le 6ème avec la même éthique professionnelle. Maquillage semipermanent, épilation, pigmentation, extensions de cils, Rehaucils®, cours de maquillage, soins spécifiques composent une mise en beauté de l’expression essentielle du visage. Dans un décor boudoir, spacieux, chaleureux, l’Atelier du Sourcil attise tous les regards ! Un vrai pari et parti pris plus efficace dans sa gamme de prestations qu’un coup d’éclat d’institut. l'Atelier du Sourcil - 18 rue Bugeaud - Lyon 6 04 78 52 04 83 - www.atelierdusourcil.com

Opération fermeté !

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Visage, cou, buste retrouvent confort, luminosité, fraîcheur.

Focus sur la crème bras nus, spécifiquement conçue pour affiner, redessiner, redonner galbe et tonus au bras. Les tissus sont drainés, les fibres de collagènes protégés, la matrice-extracellulaire re-densifiée. Il est rare qu’une marque offre autant de possibilités pour atténuer le vieillissement de la peau et redonner du tonus à la peau.

Grand classique ensoleillé Née en 1962 « bien-être » demeure intemporelle et compagne de nos gestes propreté et fraîcheur du quotidien.

Cette eau de cologne résiste à toutes les modes. Toujours vendue en grande distribution, « bien-être » se pare d’autres senteurs ensoleillées dont une Fleur d’oranger aux notes hespéridées et jardins méditerranéens. Indispensable flacon dans la salle de bain ? Petit prix pour grand bonheur : 4,88 € le 250ml !

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Miam miam mincir Premiers rayons de soleil, envie de plage et de se glisser dans un bikini … opération belle silhouette recommandée ! Je me suis donc adressée à Aline, diététicienne chez Gayelord Hauser qui lors d’un entretien téléphonique très argumenté m’a rédigé un programme minceur, avec conseils pertinents, autour du rééquilibrage alimentaire. Maîtriser ses envies, boire beaucoup et adopter la gayelord attitud sans frustration entrent dans le protocole diététique que j’ai adopté comme un jeu de calories. Une gamme de produits ; substituts de repas, barres protéinées, plats uniques, m’ont permis d’alterner avec des déjeuners traditionnels et d’obtenir le résultat escompté !

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VU ! CHRONIQUE

MOIS PAR

moi

Les jolies sorties et belles rencontres de Françoise Petit.

A

lors que Château-Grillet, ce must 100% viognier d’Isabelle Baratin-Canet, vient d’être racheté par Artémis, holding de la famille Pinault, le Wine&Business Club de Lyon accueillait Marcel Guigal, le plus célèbre vigneron du monde. Un bonheur ne venant jamais seul, au pays gouleyant de Bruno Alart il y avait parmi les invités, Gérard et Jean-Louis Chave, dieux d’autres cépages. C’est la dernière fois que se réunissaient aux Trois Dômes les membres de ce Club fondé en 1991 par Alain Marty. A Paris, ville de création, les dîners se déroulent dans des trois étoiles. Le président s’est tourné vers un autre chef charismatique Philippe Gauvreau pour ses prochains festins. Petite larme à l’œil du côté du Sofitel et applaudissements nourris adressés à la maison : Silvio Iacovino, Alain Desvilles et sa brigade, Franck Nicolas et son équipe, Mickaël Piantoni, chef sommelier… Le Wine&Business prend de la bouteille, même Michel Havard lâcha prise politique pour déguster avec modération : condrieu «La doriane» 2006, hermitage blanc «ex voto» 2005 et 2007, côte rôtie : La Mouline, la Landonne, la Turque 1998… (Photo 1, 2 et 3)

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J’avais perdu de vue Jean-Luc Jourdain chargé de communiquer avec un département phare de Bretagne. Petit bonheur de le retrouver au Potager de Halles pour parler d’un Finistère où les sardines sont millésimées ! L’envie de respirer des embruns (vacances de Pâques qui se profilent) m’invite à ce clin d’œil avant un reportage in situ. Petit inventaire savoureux pour une mise en bouche : huitres de Belon ou de Prat Ar Coum, langoustines du Guilvinec et de Loctudy, homards et ormeaux, fraise de Plougastel, cidre AOC Cornouaille, gâteaux tout au beurre, crêpes et paysages, saveurs de l’Atlantique, tables étoilées… A pied, à cheval, en vélo, en bateau, de manoirs en chambres d’hôtes, de châteaux en thalasso du pays des Abers à Concarneau, le Finistère a le désir de plaire… vite ouvrez son site www.finisteretourisme.com - Lyon Brest direct avec Easy Jet (Photo 5)

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© B.Galeroncdt29

Partir c’est se nourrir d’autres manières de vivre…. pendant 5 ans Jean-Régis Raberin a épousé les us et coutumes américaines. C’est évident, l’ex Hairstylist and professor at Julien Farel Group porte en lui ce « plus » des gens qui partent pour grandir et reviennent pour dire que la France demeure la patrie de toutes les élégances. A portée de rideau du théâtre,le salon Dessange qu’il dirige à la Croix Rousse dégage sous sa houlette des ondes singulières. La méthode Raberin se ressent illico et se traduit en dose d’humanité, de professionnalisme, d’optimisme. La coiffure ici est une mise en lumière. Le livre d’or de JeanRégis Raberin est noirci de noms célèbres avec une réserve de pages blanches pour chaque cliente accueillie en vedette. Père de trois enfants, deux filles et un garçon resté en Floride, cet expert sorti de Miami retrouve ses repères à Lyon. Puissance Dessange et rage de créer de la satisfaction. Du bout des ongles aux pointes du cheveu, rendez-vous beauté coiffure assuré passionnément. (Photo 4) 90, Grande rue de la Croix-Rousse.

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6 En bref : Le Château de Pizay a servi de lieu de tournage d’un épisode de la série Interpol (TF1) avec Corinne Touzet comme interprète principale. Effervescence pour tout le monde. Les employés du Château ont joué leur propre rôle. www.chateau-pizay.com (Photo 6)

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VU ! PEOPLE EVENTS

LES 12 ÉVÉNEMENTS

qu’il ne fallait pas rater + de photos sur

www.lyonpeople.com

ES, KTAILS, BEFORE, AFTER, VERNISSAG RETROUVEZ CHAQUE MOIS LES COC E. ITAL CAP RE QUI ONT ILLUMINÉ NOT PETITS FOURS ET BEAUX ATOURS

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LES 25 ANS D’ATS STUDIOS CLUB PERNOD

L’artiste peintre Alain Roll, Alain Vollerin, Pascal Petris et Alain Trescartes (LCL)

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DÎNER DE BIENFAISANCE ASSOCIATION XUÂN

L’association Xuân « Les enfants de l’avenir » qui vient en aide aux enfants des rues du Vietnam depuis 19 ans doit construire en 2012 une nouvelle maison pour abriter 47 enfants à Cantho au Vietnam. 260 personnes ont participé le 18 mars à un dîner vietnamien de bienfaisance organisé dans la nouvelle salle de l’Ellipse de Ste Foy, gracieusement mise à disposition par la mairie. L’association qui avait envisagé 7 000 € de recette pour cette construction a été très heureuse de collecter 15 200 € ! Auxquels s’ajoutent 10 000 € offert par Vietnam Espérance et 5 400€ par la Fondation Saur. Sa présidente Blandine Peillon remercie tous les participants pour cette soirée chaleureuse et pleine d’émotion « Un peu de parfum demeure toujours sur la main qui vous donne des roses ».

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Photos © Michel Duong – Alain Rico et Fabrice Schiff

Chaque année, nous sommes plus d’un milliard à patienter agréablement au téléphone grâce à ATS Studios, n°1 français de l’attente téléphonique. L’entreprise de Serge Coulas fête cette année 25 ans de réussite et d’innovations. Avant de prolonger les festivités toute l’année dans les régions françaises auprès de ses partenaires et clients, Serge Coulas a souhaité remercier ses équipes lors d’une soirée très festive au Club Pernod ! Happy Birthday ATS !

VERNISSAGE ALAIN ROLL LCL – CRÉDIT LYONNAIS

Né à Lyon en 1938, Alain Roll a fait sa carrière à Paris. Les Lyonnais le connaissent pour sa participation régulière au salon du Sud-Est. Très tôt, il a compris qu'en matière de peinture, il fallait prendre du recul. Qu'il n'était plus possible de peindre comme certains de ses aînés. Qu'il fallait prolonger le progrès de la Modernité cézannienne, et se tourner vers les acquis apportés par le Bauhaus, les Cubistes, etc. Alain Roll traduit avec sensibilité tous les états d'une forme issue de la Nature. Il structure. Il architecture. Il revitalise en revisitant. Nous passons par l'usage de roses frémissants, de verts intenses, de violets baudelairiens d'un réel amorphe au sublime le plus enthousiasmant. L'art d'Alain Roll est alors à son apogée. AV A voir jusqu’au au 24 juin 2011 - LCL – Crédit lyonnais 18, rue de la république – Lyon 2

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En transe pour Tramps...

Un Sociologue se penche sur une boutique de prêt-à-porter :

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D’abord le décor : chaleureux, élégant, des couleurs apaisantes dans une ambiance sécurisante.

Ensuite l’accueil : boutique de 25 ans d’âge, synonyme de maturité, de sérénité ; les 2 associés, Patrick et Alain, ont su s’entourer d’une équipe compétente, souriante, à l’écoute de la clientèle.

Enfin, la mode masculine se dévoile en une diversité de tissus, de styles et de coupes, allant des vestes vintage (UNITY), aux élégants costumes PAUL SMITH et NEIL BARRETT, du sportswear branché (AERONAUTICA, STONE ISLAND), aux coupes épurées de KARL LAGERFELD ou BILL TORNADE. ceux qui cherchent des jeans trouvent ici chez ARMANI ou PAUL SMITH de quoi concilier confort et décontraction. Toute une collection de costumes, vestes et chemises STRELLSON complète parfaitement la gamme de cette boutique de luxe nichée au coeur de la Presqu’île Lyonnaise.

Patrick PELEGE Docteur en sociologie maître conférencier

A noter également, trente mètres plus loin, dans la même rue, un assortiment créatif en chaussures qui complètera parfaitement la silhouette avec tous les «must» de PACIOTTI, BARBATO, PAUL SMITH, BIKKEMBERG, KENZO etc...

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OL PEOPLE

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LES 12 RENDEZ-VOUS

avec

qu’il ne fallait pas rater

de photos sur

www.lyonpeople.com

Philippe Vorburger (TLM), Béatrice Bessard (Cabinet Vétérinaire), Victor et Jean-Pierre Bessard, président du Crédit Mutuel Maréchal Lyautey

Marie-Christine et Jean-Michel Gonnet (ETG), Guillaume Massart (GL Events)

Jean-Michel Aulas, Danièle et Jean Perrot, ancien président de l’OL de 1981 à 1982

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CHAMPIONNAT DE FRANCE LES TRIBUNES VIP D’OL – ARLES AVIGNON

Lyon s'est facilement imposé aux dépens d'Arles-Avignon (5-0), dimanche 6 mars sur son terrain de Gerland au terme d'un match de la 26e journée de Ligue 1 marqué par le retour tonitruant de l'Argentin Lisandro Lopez auteur d'un triplé et d'une passe décisive.

Daniel Tauber (ECMD), Mathilde Durand et Frédéric Leroudier (MDA)

Photos © Saby Maviel

Laure-Marine, Ludwig et Marco (Lyon People)

Maé et Laye Diop (Hilton) Henri Daniel (Audi-France), Sidonie, Gaëlle Borg, Alain Jeannot (Conseil Général) et son épouse Danielle

Romain Blanchin (Mairie de Tassin) et Maurice Picard (AJ Partenaires)

Jean-Paul Revillon, Jean Fourney-Fayard et Serge Manoukian

Vincent Sciandra (Boucherie Sciandra), Annie et Jean-Claude Duchêne (RBC) et Thierry Dupont

André Contreras (Filying 2010) et son épouse Sandra

Samuel Soulier, Jean et Danielle Perrot, André Soulier

Anne Revillon, Annie Manoukian et Chrys Morel

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Olivier Bernardeau (OL), Emannuelle Sarrabay (OL) et Serge Bex (OL Sport Five)

Jean-Michel Aulas et Philippe Vorburger (TLM)

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46, rue Président Edouard Herriot - Lyon 2 - Tél. 04 78 37 37 21 Ouvert de 10h à 19h du lundi au samedi non-stop LP AVRIL 2011.indd 59

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VU ! PEOPLE EVENTS

LES 12 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater

Les fans se pressent devant l’OL Store quelques minutes avant l’ouverture des portes

Barth envoie la sauce avec DJ Wick

Barth et Philippe, son plus grand fan

Mattéo, Christelle et Lydia

Maxellente, Hugo et Christopher

Patrick et Michel

Remy Vercoutre et Steven

Alizé et son papa Barth

Christopher et Lloris

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de photos sur

www.lyonpeople.com

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Photos © Fabrice Schiff

Barth forever

Séance dédicaces à la chaine

LANCEMENT OFFICIEL DU T-SHIRT DE BARTH OL STORE DE GERLAND

« L’Olympique Lyonnais est une formidable raison d’être heureux ». Tous les soirs, Barth conclut son émission sur OL TV avec cette phrase mythique désormais déclinée en tee-shirt disponible dans les boutiques OL Store. Hugo Lloris, Rémy Vercoutre, Sonny Anderson ont accompagné notre ami lors du lancement-dédicaces sur fond musical de DJ Wick. Ses supporters étaient au rendez-vous. MP 60

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LES GARCONS

CC COLLECTION CORNELIANI

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VU ! PEOPLE EVENTS

LES 12 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater

Olivier Ginon, Florence Verney-Carron (Groupe Communiquez) et Nadine Gelas

Le général André Helly, gouverneur militaire de Lyon, Gérard Collomb, sénateur-maire, Olivier Gion, PDG de GL Events, David Kimelfeld, vice-président du Grand Lyon et Michel Mercier, président du Conseil général

6 EUREXPO

INAUGURATION DE LA FOIRE DE LYON

« Une vieille dame à la pointe de la modernité ». C’est ainsi que l’on peut qualifier la Foire de Lyon, qui fête ses 93 printemps. Constamment dynamisée et renouvelée, la Foire 2011 qui s’est tenue du 18 au 28 mars à Eurexpo, était placée sous le signe du cosmos et de l’astronomie avec une très belle exposition organisée en partenariat avec le CNES, l’ESA, la cité de l’Espace... Quant au pavillon du monde, c’est le Maroc qui en était cette année l’invité d’honneur.

Commande de babouches pour Thizy

Olivier Ginon, PDG de GL Events et Thomas Pesquet, astronaute de l’Agence Spatiale Européenne

Evelyne Haguenauer, Alain Audouard et Philippe Grillot sur le stand de notre consœur photographe Michèle Wolff

Les artisans boulangers

Le consul général du Maroc Saâd Bendourou, Michel Mercier, garde des Sceaux et Anis Birou, ministre de l’artisanat du Maroc

Philippe Bordier, consul général de Russie et l’astronaute Thomas Pesquet

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Muriel Larréché (Le Village) et Isabelle Nicolas (Version Automobile)

Bernard Genin, maire de Vaulx-en-Velin, Sophie Turion, Simon Meyer, directeur du planétarium et Nass Hassani, conseiller municipal délégué à la culture

L’astronaute Thomas Pesquet sur l’espace du Planétarium de Vaulx-en-Velin

Photos © Fabrice Schiff

Le Maroc, invité d’honneur

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VU ! PEOPLE EVENTS

Laurent Bernardeau (marketing Mercedes-Benz Lyon & smart), Gilles Chanut, son épouse Françoise (Les Incorruptibles) et Frédéric Blanc (smart & Mercedes Lyon)

Pauline Wisdorff (Lyon People)

Laurence Grisey (Balas Textile) et Christelle Serer (Mercedes Vienne)

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LES 12 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater

Mickaël Barbosa, Pierre-Antoine et Stéphane Servant (smart & Mercedes Lyon)

Damien Moutard (Lusso), Florence Laffin (Citizpot) et Cédric Lecerf (Agence Ernest)

Dalil Merad (DComMedia), Chrystelle Cimetière (EMC) et Pierre-Antoine (smart & Mercedes Lyon)

Audrey Jaillard et Marine Volle (Carita)

Valentine et Camille

DJ Sarah Costa

smart WHITE EDITION VAPIANO

Le 17 mars, l’équipe smart a organisé une soirée de présentation de la « chiquissime » smart fortwo, série spéciale white édition. La « White » débute sur le marché italien en série limitée à 300 exemplaires. C’est donc tout naturellement chez Vapiano, à deux pa(te)s de la Halle Tony Garnier, que la soirée s’est déroulée autour de la dégustation d’antipasti, pizzas, salades et dolci et coupes de Champagne. Ne manquait que la météo pour une soirée 100% dolce vita. PW

Frédéric Bouillé (smart & Mercedes Lyon), Laurence Devallouit (Citizpot) et Laurent Bernardeau

Anne Sabatier (Médicis Patrimoine) et Laetitia Ginoux (Happy)

Photos © Fabrice Schiff

Jessica Bellet (One Cut Coiffure) et David Masson (MD Auto)

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www.lyonpeople.com Géraldine Carret (Elleixir), le chef Laurent Bouvier (Restaurant Laurent Bouvier) et Delphine Gonin (smart & Mercedes Lyon)

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VU ! PEOPLE EVENTS

Jean-Michel Daclin, adjoint au rayonnement international, Robert et Irène Batailly, Silvio Iacovino, directeur général Sofitel Lyon Bellecour

Le consul américain Mark Andrew Schapiro, Yolande et Christian Gelpi, président de France U.S.A

Sandra Charmetton (Pianos Hanlet) et Claire Lesprit (Formalités Rhône-Alpes)

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LES 12 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater

Roland Roux de Chavanes, président de l’Union des Consuls Honoraires en France et son épouse Raphaëlle

Sourakké Ndiaye (Consulat du Sénégal) et le lieutenant-colonel Alexandre Bonnet

Julie Baranova (Palladium Moscou) et Alain Duflot, consul du Guatemala

Amel Hachani, directrice ONTT France et Sabri Bachtobji, consul général de Tunisie

Sabri Bachtobji, consul général de Tunisie et Saâd Bendourou, consul général du Maroc

Yvan Lalanne Berdouticq, consul de Géorgie, Jacques Bruyas, le député Dominique Perben et Jean-Michel Daclin

Borhane Ben Ali (Office du Tourisme Tunisien), Habid Gaida (CTFCI) et Michel Lopez (Korloff)

LE TOURISME TUNISIEN SE RELANCE

Le club des moineaux

SOFITEL BELLECOUR

Photos © Fabrice Schiff

Du beau monde dans les salons du Sofitel pour assister à la renaissance du tourisme tunisien. En l’absence du ministre Medhi Houas, c’est au consul général Sabri Bachtobji qu’est revenue la tâche d‘exposer aux personnalités politiques, aux consuls et aux agents de voyage le nouveau visage de la Tunisie post-révolutionnaire. Opération séduction réussie. MP

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© Grand Lyon - J. Leone

Les berges ?

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© S4M 2011

* 12 infos différentes...

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LES 12 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater

Nicole et Richard (Marion)

Miroslov, Marina, Ludmila et Richard (Quartet cabaret)

Madame Kilochitskiy, sa fille Eugénie et Andrée Michon, présidente du Comité Miss Rhône-Alpes

Claude Chabot, adjoint au maire du 6ème, Magali Cerisier-Guillaume, présidente du Comité Escrime Rhône et le Philippe Bordier, consul de Russie

Juliette, Annick et Evelyne

Sophie et Amandine

Salomé, Flora et Marine

Sophie et Marina Irma et Alena

LA RUSSIE FÊTE LA FEMME

9 COMPTOIR DE LA BOURSE

Izabella, Tchelina, Aram et Christophe

Si la journée de la femme prend en France un ton officiel, revendicatif et barbant, il en va différemment chez nos amis russes. Au pays des tzars, cette manifestation est une vraie fiesta. Et s’il y en a un qui colle parfaitement à ce concept, c’est bien Philippe Bordier, le consul de Russie. Mise en pratique au son des violons chez Fabien Chalard, patron du Comptoir de la Bourse. MP

Eugénie Kilochitskiy, 1ère dauphine Miss Pays de l’Ain et le chanteur Michel Monaco

Photos © Lionel Pinar

Sandra et Nadia

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www.lyonpeople.com Lyonnel Ferrari-Segato et Franck, directeur du Comptoir de la Bourse

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LES 12 RENDEZ-VOUS

VU ! PEOPLE PARTY

qu’il ne fallait pas rater

Paul Morlet (Lulu Frenchie), Ophélie Carré (Pernod) et Pierre-Arnaud (Lulu Frenchie)

+

de photos sur

www.lyonpeople.com

Jérôme Maleski, 1er adjoint au maire du 3ème, Cédric Le Déaut (Conseil régional) et Guillaume Guttin (Com’Unique)

Jean-Christophe Grosshans (Nostalgie Lyon), Fabrice Poncept (Com’Unique) et Frédéric Adam (NRJ Global Régions)

Marine Schildknecht (Symbiose Nature Bois) et Bérengère Roure (Fondation Fourvière)

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Philippe Rejany (NRJ) et Philippe Vorburger (TLM)

LES 10 ANS DU GROUPE COM’UNIQUE ER

Pauline Bailly et Stéphanie Moreno (Com’Unique)

C’est sur le toit terrasse du Docks 40 que Guillaume Guttin et ses collaborateurs ont accueilli clients, partenaires et amis pour souffler les 10 ans de leur groupe de communication dont les supports les plus connus sont Com’Unique, Cart’Com, MobiVille et Insert. Fort de son succès, le communicant qui monte a décidé de coupler son birthday avec le 1er Printemps de la Com, un rendez-vous appelé à revenir tous les ans avec les beaux jours. MP

Aurélie Chaboud (Rhône Tourisme), Guillaume Guttin et Sarah Chaboud (Aderly)

Virginie Hirsch (Pilipili) et Emmanuel Roye (Vente Ciblée solutions)

Julie Raquet et Jérémy Zoppi (1839 Events) Pierre-Yves Gas (Agence Proxi’com) et Mathieu Renaud (LOU Rugby)

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Schiff Photos © Fabrice

Stéphane Albrègue (BMW Gauduel), Guillaume et Dominique Lafoy (Such a star)

PRINTEMPS DE LA COM’

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LES 12 RENDEZ-VOUS

VU ! PEOPLE PARTY

qu’il ne fallait pas rater

Myriam, Noël et Marine

Paulo (Le First), Trompette et Maurizio (Le Sass)

PLAYBOY TOUR 2011

11 FIRST & APERIKLUB

Si le succès de cette tournée se confirme d’année en année, cela tient surtout au fait que son promoteur Guillaume se creuse le cerveau pour mieux faire. En 2010, il avait servi sur le plateau de la jeunesse dorée des Brotteaux 4 jolies filles aux grandes oreilles.

Mais cette année, c’est une dizaine de créatures qui ont fait la joie de nos jeunes chauds lapins. Cette sympathique prolifération se poursuivra-t-elle en 2012 ? MP

Julien et Sonia

Tiphaine et Clémentine

Géraldine, Michel et Aurélia

Florence, David et Sébastien

Mel, Mehdi, Alissa et Mel

Greg et Gilles (Champagne Piper)

Simeo et Guillaume

Augustin, Anaïs et Mike

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Aurélien et Sylvain

Emmy et François

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Photos © Saby Maviel et Stéphane Aït Ouarab

Marlène et Aurélie

de photos sur

www.lyonpeople.com

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Lancement de la terrasse d’été

Le 21 avril 2011 dès 19h

L’équipe du Pond fête le retour d’Albert

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LES 12 RENDEZ-VOUS

VU ! PEOPLE PARTY

qu’il ne fallait pas rater

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de photos sur

www.lyonpeople.com

Charlotte, Arthur, Sam, Louise et Amélie

Constantin, Marco et Marc-Antoine

Sara, Clémentine et Elise

Marie et Nicolas

Camille et Amélie Anne

12 AU 42

RALLYE BURGONDE

Marine, Pierre, Sarah et Anne-Charlotte

Anna-Kay, Paulina et Gregg

Arnaud et Alexia

Sarah, Charlotte, Camille, Arthur, Louise et Amélie

Photos © Fabrice Schiff

Depuis 17 ans, le Rallye Burgonde réunit à la fin de l’été près de 1000 jeunes venus de toute la France parcourir la Bourgogne dans une ambiance conviviale et festive. Le 27 août prochain, les participants sillonneront les routes du Morvan, connues pour la richesse de son patrimoine.

L’équipe organisatrice, présidée par Tanguy de Lachaise a pour objectif de donner plusieurs coups de projecteur sur ce rallye hors norme au cours de plusieurs rendez-vous. Première étape réussie un soir de février au 42. MP

Marc-Antoine, Quentin et leurs amis

Aude et Jean-Charles

Lucas et Lou

Pour tous renseignements : contact@rallye-burgonde.com

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16/04/11 Marie-Bénigne Rousset et Frédéric Hoppenot

Alexandra Maria Lara, héroïne du fillm "je n'ai pas oublié" de Bruno Chiche aux côtés de Gérard Depardieu, porte une robe Max Chaoul.

LA BAGUE AU DOIGT INAUGURATION DE MAUBOUSSIN Alain Némarq, président de Mauboussin et Edouard Frojo ont inauguré le jeudi 24 mars leur nouvelle boutique de Lyon, sise 97, rue Président Edouard Herriot.

Edouard Frojo, son épouse Valérie, Alain Nemarq, Corinne Merlin et Richard Frojo

DEFILE PRINTEMPS SUPRÊME Le grand magasin de la Presqu’île a présenté à ses plus fidèles clientes les tendances du printemps-été 2011, marqué par un retour du classique et de l’esprit bohême chic, au cours d’un défilé privé.

Djamila, Nathalie, Valérie, Jean Borges, Sophie, Sabrina, Laurence et Mathieu

DISPARITIONS Dans nos intentions de prière Maitre Alain Milliarède, commissaire-priseur ; Monsieur Armand Fontanel ; Monsieur Jacques Paoli, ancien maire de Chassieu et ancien conseiller général ; Monsieur Guy Delubac.

Nous nous associons à la douleur de leur famille et leur présentons nos sincères condoléances.

NOMINATION C’est par un communiqué qu’Alain Schimel, président de Zilli, a annoncé la fin de la collaboration de sa maison avec Benoît de Valicourt, son directeur de la communication depuis 7 ans. Une nouvelle équipe est chargée de la communication, des relations publiques, de la publicité et du marketing direct. A sa tête Alexandra Schimel-Fila, entrée en 1995 dans l’entreprise familiale créée il y a 40 ans. Alexandra a développé la marque à l’export et notamment dans le travel-retail, avant de prendre en charge la direction de l’Image en 2010, qu’elle conserve. Quant à l’ancien directeur du Passage Thiaffait, il rebondit en créant son agence de conseil en communication, baptisée CCCP (Conseil en Communication Corporate et Personnelle).

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IN MEMORIAM JEAN-JACQUES BERNACHON 1ER ANNIVERSAIRE DE SA DISPARITION Un an déjà que le plus célèbre des chocolatiers lyonnais disparaissait. Alors que son souvenir est toujours aussi vif dans nos mémoires, nous avons choisi de publier l’hommage que lui a consacré Bernard Pivot au Salon du Chocolat de l’automne dernier. « Wladimir Nabokov raconte que, pour lui, rien n’égalait le chocolat au lait suisse qu’il avait mangé en 1910. Selon lui, le goût s’en était perdu à tout jamais. Evidemment, ce n’est pas ce chocolat au lait suisse qui n’existait plus, c’est le jeune Nabokov tel qu’il était quand il a savouré ce chocolat.

Ce souvenir gourmand était lié à sa jeunesse et sa jeunesse avait disparu. Eh bien, moi, c’est tout le contraire. La première fois que j’ai mis un palet d’or de Bernachon dans ma bouche – c’était il y a bien longtemps –, j’ai été subjugué par la volupté du chocolat. Mais cette volupté n’a pas disparu avec le temps. Dieu sait que, depuis, j’en ai dégusté des palets d’or de Bernachon !

Et je suis toujours aussi ravi. Comme le jeune homme que j’ai été et qui renoue chaque fois avec une gourmandise qui se perpétue d’année en année. A Clermont-Ferrand, il y a les Michelin. A Sochaux, les Peugeot. A Valence, les Pic, à Lyon, les Bernachon.

Chocolatiers de père en fils. Une famille. Le début d’une dynastie.

Les Bernachon sont les plus célèbres chocolatiers de la ville de Lyon. Je me permets de rappeler que Lyon est considérée comme la capitale de la gastronomie française, et qu’en conséquence il est autrement plus difficile d’être le numéro 1 à Lyon pour les plaisirs de la gueule que de l’être dans n’importer quelle autre ville de France.

Le fondateur, c’est Maurice Bernachon. Il a compris très vite qu’il n’y avait d’avenir pour lui que dans la qualité, l’exigence, la subtilité, la perfection. Pour avoir l’ambition de créer les meilleurs chocolats de Lyon, il fallait qu’il puisse travailler les meilleures fèves de cacao du monde, en les sélectionnant impitoyablement, qu’elles viennent d’Amérique latine ou d’Afrique. (…) Dans la réussite exemplaire de Maurice Bernachon, un autre Lyonnais a joué un certain rôle. C’est Paul Bocuse. Paul a tout de suite repéré le talent de Maurice. Il l’a aidé à se faire connaître. Il l’a associé à sa propre gloire. Tout en continuant de se vouvoyer, ils sont devenus très amis.

D’ailleurs, quand Valéry Giscard d’Estaing a remis la légion d’honneur à Paul Bocuse, et qu’à cette occasion, le grand chef de Collonges au Mont d’Or a créé sa fameuse soupe VGE aux truffes, il a associé Maurice Bernachon à ce jour de liesse et de gourmandise. Il lui a demandé de créer pour l’occasion un gâteau. Ce gâteau, au chocolat évidemment, c’est « Le Président ». Qui comprend au départ une génoise, une ganache, un punch. Et qui se termine par un dôme composé d’un assemblage de lamelles, d’éventails très fins en chocolat.

Un jour, Jean-Jacques, le fils de Maurice et de Simone, est allée chez Paul Bocuse. Pas pour déjeuner ou dîner. Pour lui demander la main de sa fille, Françoise. Vous croyez que Paul Bocuse aurait donné sa fille à un mauvais chocolatier ? A un pâtissier sans goût ni saveur ? Evidemment non ! Qui se ressemble s’assemble. Et c’est ainsi que le 19 juin 1969, par le mariage de Françoise et Jean-Jacques, fut scellée publiquement la grande alliance lyonnaise, gastronomique et gourmande des Bocuse et des Bernachon ! Jean-Jacques avait hérité le talent, l’exigence de son père. Il fut lui aussi un chocolatier classique, précis dans ses tris, ses mélanges et ses cuissons. Ce n’était pas facile de succéder à Maurice Bernachon, mais Jean-Jacques, plutôt discret, timide, moins extraverti que son père, a réussi magnifiquement à maintenir au plus haut la réputation nationale, et même internationale, du savoirfaire de la marque Bernachon. Avec Jean-Jacques auquel j’allais rendre visite dans son laboratoire chaque fois, trop rarement, que je « descendais » à Lyon, nous parlions football. Je suis plutôt un supporter des Verts de Saint-Etienne, lui, surtout depuis 15 ans, un supporter de l’Olympique Lyonnais.

Mais nous savions évoquer les derbys avec sportivité. Un sort cruel l’a fait mourir le 21 avril, à la mitemps du match Bayern de Munich-Lyon. J’aimais beaucoup Jean-Jacques parce que, en dépit du nom prestigieux qu’il portait, il était resté un artisan modeste, un humble artiste du chocolat. Heureusement, la tradition continue, Bernachon demeure. Avec Candice, avec Stéphanie, avec Philippe, les enfants de Françoise et de Jean-Jacques. C’est Philippe Bernachon qui est maintenant en charge de ce que Michel Serres appelle « l’Académie du chocolat ». C’est maintenant Philippe qui signe le Président, le Succès, le Roosevelt, le Carla, l’Ardéchois, tous les chocolats qui garnissent les ballotins, toutes les tablettes, et surtout ces merveilleux palets d’or qui, j’en suis convaincu, auraient enchanté Wladimir Nabokov. » Bernard Pivot

Photos © Nico et Fabrice Schiff

CARNETin

Retrouvez cet hommage dans son intégralité sur www.lyonpeople.com / rubrique Les Gens, le 21 avril 2011.

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Breguet, créateur.

L’art et le style Breguet, 1775 Décidé à renouveler l’esthétique horlogère traditionnelle de la fin du 18e siècle, Breguet substitua aux fioritures d’alors un dessin raffiné, épuré et intemporel. À l’image du modèle Classique 5157 extra-plat, qui perpétue aujourd’hui le style Breguet en interprétant ses caractéristiques : profil élégamment affiné, boîtier cannelé, aiguilles Breguet “à pomme” ou cadran en or finement guilloché à la main. L’histoire continue ... www.breguet.com/inventions

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