LYONPEOPLE JANVIER 2011

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LES 15 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater

N°104 - Janvier 2011

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CAFFE MILANO

© JL Mège

EDITO Janvier 2011

VIVE LA RÉSOLUTION

A

près une trêve des confiseurs qui ne dure malheureusement que le temps de Noël, voici venir la période des vœux et des bonnes résolutions. On va donc se souhaiter une bonne année et surtout une bonne santé sans la moindre certitude de voir ces vœux exaucés. Chez Lyon People, Marco va nous promettre de ne plus boire, Nico compte une fois de plus se (re)mettre au régime, Françoise Petit nous a juré de se montrer moins indulgente avec nos happy few lyonnais, Elodie me proposera à nouveau de me faire le café, Séverine ne claquera pas toute sa paie dans les soldes de janvier, Fabrice mettra plus rapidement mes chroniques en ligne, Stina va acheter un Bescherelle, Nadine prendra la résolution de s’assagir, et moi de me réconcilier avec tous ceux que je me plais à détester et à critiquer…

Dans 15 jours, toutes ces belles promesses seront jetées aux oubliettes. Ainsi va la vie…

En attendant, croisons les doigts pour que nous traversions ces temps mouvementés sans trop de difficultés.

Justin Calixte

Lyonpeople.com n°104 - Janvier 2011 Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler Couverture : © DR Directeur de la publication Nicolas Winckler nicolas@lyonpeople.com - Rédacteur en chef Marc Polisson marco@lyonpeople.com - Graphiste Maquettiste Elodie Aguettant pao@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit francoise.petit@lyonpeople.com Webmaster Fabrice Schiff webmaster@lyonpeople.com. Ont collaboré à ce numéro Nadine Fageol, Christian Mure, Lilou, Jean-Marc Requien, Yves Espaignet, Jacques Boucaud, Julien Smati et Jean-Jacques Billon. Photographes Jean-Luc Mège, Fabrice Schiff, Saby Maviel et Lionel Pinar.

Chef de Publicité Séverine Ciampi severine@lyonpeople.com 06 11 19 04 43 Journaliste Stina Masson stina@lyonpeople.com 06 27 25 61 30 Ce numéro comporte l'encartage "Nos bons plats chez vous.com"

100 000 lecteurs tous les mois Etude Médiamétrie - 05/2005

Lyonpeople est certifié par l’OJD BP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06 Rédaction Tel 04.72.82.97.78 Publicité Tel 04.72.43.02.47 Fax : 04.72.43.92.05

Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 186 420 €.

RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772. Abonnement pour 1 an = 49 €.

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SOMMAIRE Janvier 2011 NEWS

PEOPLE

6 La vie lyonnaise 8 La vie économique 10 La vie politique 12 La vie culturelle 14 La vie gastronomique 16 Brèves de comptoir

20 Béatrice Denis 22 Brice Karel 24 Massacre de l'OTS 32 Rémy Vercoutre 34 Romée de Tarlé P. 12

VU !

STYLE

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38 Gastro 44 Auto 47 Beauté d’infos sur

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P. 26

46 Mois par moi

48 Les 15 soirées P. 39

qu’il ne fallait pas rater !

70 Carnet mondain P. 60

photos © Saby Maviel

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NEWS LA VIE LYONNAISE

SONDAGE WEB LA FÊTE DU 8 DÉCEMBRE ÉTAIT-ELLE RÉUSSIE CETTE ANNÉE ?

OUI 28,16 % NON 71,84 %

ELECTIONS À LA CCI PHILIPPE GRILLOT ARROSE LA VICTOIRE DE LA CGPME L’annonce du succès de la CGPME, grande gagnante des élections à la Chambre de Commerce de Lyon s’est propagée comme une traînée de poudre. Point de ralliement : le Comptoir d’Alice dans le 6ème.

En octobre 2009, Lyon People fait poser Philippe Grillot devant la CCI. Si ce n’est pas de la photo prémonitoire…

GÉRARD COLLOMB EN TUNISIE Du vendredi 17 au mardi 21 décembre, le sénateur-maire de Lyon et son épouse Caroline se sont envolés pour la Tunisie, où ils ont mixé travail et farniente. La délégation lyonnaise hébergée au Hilton Gammarth par Olivier de Kermel comprenait Fernand Galula, natif de Tunisie, Olivier Ginon (qui étudie la faisabilité d’un centre de congrès), Bernard Rivalta (pour un partenariat sur les transports en commun). Au programme rencontres au sommet puis visites de la Medina, et des sites de Carthage et Sidi Bou Saïd.

Laurent Argelier sur MFM Radio. Notre ami chronique "Les Buzz People" dans la matinale "Le réveil Malin" d'Yves Hecker tous les jours à 8h45. J J J Save the date : le 30 septembre 2011, Borhane Ben Ali, directeur régional de l’ONTT arrosera ses 50 ans dans les salons de la Reine Astrid. J J J Thierry Braillard, maire de Lyon. Gégé en vacances, c'est à son adjoint aux Sports qu'il a confié les clés de la ville du lundi 27 au jeudi 31 décembre. Depuis le temps qu'il en rêve, c'est déjà un début... J J J

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1 277 votants

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ue Duguesclin, à l’angle de la rue Duquesne.

Dans les enceintes, et en boucle, « Une autre histoire » le tube de Gérard Blanc. Au micro virtuel de ce karaoké improvisé les groupies de François Turcas. Au refrain, la belle Catherine Ricard et ses copines Nathalie Pradines et Myriam Rambaud : « Et on démarre une autre histoire. Et on prend un nouveau départ. » Une ambiance de fête qui prolonge celle qui a régné dès 20h dans le bureau de Guy Mathiolon, au Palais de la Bourse, une fois que le recomptage des voix, demandé par le MEDEF, ait confirmé la victoire. Autour du président sortant, ravi de la victoire de la CGPME, Philippe Grillot et ses fidèles soutiens (pas forcément les plus en vue). Le futur président de la CCI consulte ses textos de félicitation et répond au téléphone. En ligne, beaucoup de petits patrons mais aussi quelques grosses figures du patronat lyonnais qui l’assurent de leur amitié. François Turcas remonte de Valence pied au plancher. Toute la famille a rendez-vous avec le patriarche au Comptoir d’Alice pour fêter la victoire. Plusieurs dizaines d’amis de la CGPME ont déjà commencé à vider les réserves de champagne de l’établissement. Derrière le bar, Karine Turcas embrasse tendrement son papa, très ému. « C’était ma dernière bataille ! Et la plus belle de nos victoires ! » assure François sous les yeux de son épouse Hilda et de son fils Franck qui n’osent le croire… Philippe Grillot remercie ses partisans. Sa réserve bonhomme tranche avec les explosions de joie de ses fidèles. Comme si le futur président de la CCI prenait conscience de l’immense tâche qui l’attend désormais. « Il ne faudra pas les décevoir », commente-t-il. Tout en reconnaissant que son premier job sera de « donner de la visibilité aux actions de la CCI. Pour les prochaines élections, je veux au moins 40% de votants ! » Un beau challenge à relever pour les communicants lyonnais. Tandis que le champagne coule à flot, nulle trace d’agressivité envers les adversaires du MEDEF. Bien sûr, Benoit Soury se fait chambrer, mais cela reste au niveau des vestiaires du LOU Rugby, pas du virage nord de Gerland. D’aucunes saluent le fairplay de Jean-Louis Maier venu féliciter ses vainqueurs en préfecture. Chez les principaux animateurs de la campagne CGPME (Franck, Cyrille, Myriam…), on sent la pression qui redescend tout doucement. Pour ce qui est de l’ambiance, avec André-Claude Canova et Pierre Nallet, elle n’était pas prête de retomber !

LA QUESTION DU MOIS DE JANVIER

LA FRANCE PEUT-ELLE REMPORTER LE CONCOURS DU BOCUSE D'OR 2011 ?

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COURRIER DES LECTEURS Quand les contribuables remplacent les lecteurs (Jean-Marc Requien - Lyon People n°103) Posté par Rose-Marie, le 19-12-2010 Sert à rien - On sait maintenant à quoi sert Angèle : à pomper... l'argent des contribuables !

Posté par Marie, le 16-12-2010 Histoire de la paille et de la poutre…

Vous êtes assez mal placé pour vous poser en donneur de leçons. Vous n'avez même pas la reconnaissance du ventre vis a vis de votre ex employeur G. Collomb… d'une part! Et d'autre part, il me semble qu'à cette époque vous aviez vous aussi essayer d'abuser de votre position à la mairie pour tenter de faire embaucher votre épouse...

Posté par JMR, le 17-12-2010 A Marie - Petit rectificatif, chère Marie. Je n'ai jamais été employé par Gérard Collomb mais l'un de ses conseillers. C'est justement parce que je lui avais conseillé d'en finir avec ces subventions déguisées que Lyon Capitale a organisé sa cabale contre moi. Ils ont été condamnés pour diffamation pour avoir tenu des propos que malheureusement vous reprenez aujourd'hui avec bcp de légèreté.

Posté par Georges V, le 14-12-2010 Oubli - Cher Jean-Marc, vous oubliez de parler des abonnements achetés par centaines à ces journaux qui bénéficient là d'une double subvention.

Fête des lumières (Lyon People Internet – 10 décembre 2010) Posté par Sedat, le 13-12-2010 Madame - Je suis lyonnaise, mais après une très mauvaise organisation des TCL l'année dernière j'ai décidé de rester chez moi...dommage !

Posté par France, le 13-12-2010 Bof - 2010 ne sera pas un grand cru. On a l'impression que les concepteurs du festival ont de plus en plus de mal à se renouveler.

Photos © Fabrice Schiff et DR

Par Marc Polisson

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Par Yves Espaignet

JACQUES MARCOUT DU COACHING A L'HYPNOTHÉRAPIE Homme de communication, Jacques Marcout, président de Prisme International, se montre discret lorsqu’il parle de lui ; pourtant l’année 2011 démarre par une annonce qui retient l’attention : « j’ajoute désormais à mon activité conseil, le domaine de l’hypnothérapie».

L

a famille Marcout partage le même goût de l’audace. Son frère Pierre a conçu et réalisé l’événement inaugural de la plus haute tour du monde, le Burj Khalifa à Dubaï. Lui se veut un innovateur en terre lyonnaise dans le domaine difficile du coaching de dirigeants.

Pas question de lui faire dire quels sont les «compétiteurs économiques» qui font appel à lui. Sa règle de confidentialité fait sa force, surtout dans un domaine aussi sensible. Quel est le chef d’entreprise qui, de façon spontanée, va reconnaître son recours à un coach ? Les mentalités en France ne sont pas aussi avancées qu’aux USA ou en Grande Bretagne. Quand il parle de son métier, Jacques Marcout le présente comme une mission d’entraîneur à l’écoute : « Je me suis vite aperçu de l’intérêt d’apporter une aide par l’hypnothérapie, par un travail sur soi ». Mesurant les réserves existantes sur la fonction de coacheur, il insiste sur la nécessité d’avoir reçu toutes les formations diplomantes pour exercer : « Ce domaine m’a demandé de suivre les cycles dispensés par l’institut français d’hypnose ericksonnienne ». L’objet n’est pas de modifier la conscience de la personne (définition de l’hypnose) mais de favoriser sa prise de conscience des difficultés à surmonter, aussi bien celles liées à sa personnalité que celles liées à sa fonction. Comme le coaching porte de plus en plus sur les enjeux de la conduite des entreprises, Jacques Marcout a voulu offrir dans ses conseils, un atout supplémentaire. Cela ne fera pas taire les sceptiques estimant que cela ressemble au mieux à du bavardage sans intérêt réel, au pire à une mise sous influence. Il est vrai que la nébuleuse du coaching n’aide pas à la lisibilité de cette fonction. Il est significatif de voir que ce thème revient régulièrement dans les journaux économiques. C’est d’ailleurs le Nouvel Economiste qui annonce l’existence d’une cinquantaine d’organismes formant un millier de coachs par an. Même la prestigieuse Sorbonne a mis en place un cycle de formation. La réussite dans ce domaine particulier s’établit de façon irréversible par la satisfaction du client uniquement basée sur les résultats. Le bouche à oreille suit. Reste à convaincre à Lyon, ville où les audaces sont plus rares qu’à Paris mais il est certain que Jacques Marcout défendra avec conviction l’intérêt de cette nouvelle démarche. N’avait-il pas avancé en 2010 un conseil novateur « celui des nouveaux codes du savoir-vivre au bureau et en affaires » juste au moment où s’exprimait une attente sur de nouvelles valeurs dans le monde économique de l’après-crise !

TELEX « Menez votre carrière à bon port, avec GFI Informatique ». Le jeudi 13 janvier 2011 sur la péniche de Naviginter à Lyon, une «soirée recrutement sur les flots» est organisée pour découvrir les postes recherchés en «informatique de gestion, ingénieurs d’Etudes en nouvelles technologies, des leaders techniques, des chefs de projets débutants ou expérimentés.» http://www.gfi.fr/recrutement/lyon. J J J Le club de l’O.U.R.S., club économique, invite le 13 janvier à partir de 7h45 au Chalet du Parc, Alain Cottalorda, maire de Bourgoin-Jallieu et président de la Communauté d’Agglomération Porte de l’Isère (CAPI) pour parler de « la place du Nord-Isère dans l'aire métropolitaine de Lyon ». J J J 8

« LA CLÉ», ARME DE FUJITSU POUR GAGNER LYON C’est un croix-roussien, Hervé Garnousset, directeur-général de Fujitsu France qui brandit l’étonnante clé « zéro client » qui sera présentée à Lyon en 2011, pour développer les services aux entreprises du géant japonais de l’informatique. La fameuse clé de la taille d’une clé USB permet de sécuriser son travail à distance en autorisant un accès à son poste de travail resté dans l’entreprise. Cette démarche est au centre de la stratégie de la direction que Fujitsu vient d’installer entre Rhône et Saône. Fort de la puissance de ses centres de calculs intégrés, le groupe veut développer des partenariats avec les principales entreprises régionales et les laboratoires de recherche.

LE COUP D’AUDACE DE VÉRONIQUE SZKUDLAREK

La directrice de la Foire de Lyon a su réveiller la « vénérable institution » en amenant un large public lors de l’édition 2010 (300 000 visiteurs, une progression de 24%). Voulant toujours apporter un événementiel fort, elle a privilégié pour le rendez-vous de mars 2011 une exposition scientifique consacrée à l’Espace. Véronique Szkudlarek a réussi à convaincre la Cité des Sciences de Paris-Villette et le prestigieux CNES pour concevoir un événement grand public totalement inédit. Elle compte « enraciner » la Foire de Lyon en invitant notamment les écoliers et les collégiens lyonnais et ce, en partenariat avec les autorités académiques.

LE LYONNAIS EVER TEAM DANS LE « CARRÉ MAGIQUE » Le groupe lyonnais Ever Team, premier éditeur européen de solutions intégrées de gestion de contenu d’entreprise, s’affirme pour la cinquième fois dans le classement Gartner du très recherché « Magic Quadrant » où figurent les leaders IBM, Microsoft, Oracle. « Cette reconnaissance de notre travail par le Gartner est une motivation supplémentaire pour continuer à suivre la stratégie adoptée ces dernières années » commente Ziad Wakim, responsable VP solution.

En effet, Ever Team, implanté en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient cible désormais l’Amérique du Nord d’où l’importance de cette distinction.

Photos © Lionel Pinar - Fabrice Schiff et Elisabeth Rull

NEWS LA VIE ÉCONOMIQUE

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NEWS LA VIE POLITIQUE Par Jacques Boucaud

CHER PAPA NOËL,

EN BREF LE DÉPART DE SYLVAIN AUVRAY Directeur de cabinet de Gérard Collomb depuis mars 2010, Sylvain Auvray ira occuper les mêmes fonctions auprès d’Alain Rousset, président de la Région Aquitaine à compter du 1er février. Depuis un an, l’hôtel de ville ressemble à ces théâtres de boulevard où les gens entrent en scène par une porte et en ressortent par une autre. Fin décembre 2009, Gérard Collomb retirait sa délégation à son adjoint Vert Etienne Tête à cause d’une tribune parue dans Le Monde dans laquelle Tête critiquait ouvertement le maire de Lyon sur son projet de Grand Stade. En mars, il se séparait de son directeur de cabinet Jean-François Lanneluc pour « divergence d’opinion ». C’est donc au tour du successeur de Lanneluc de prendre ses cliques et ses claques, dix mois après sa nomination. Mais, assure son entourage, « il n’y a aucun malentendu : Auvray retourne travailler dans la région qui est la sienne ». Il était l’un des plus proches collaborateurs du maire de Lyon depuis très longtemps.

En descendant du ciel dans la nuit 24 décembre, as-tu pensé aux petits souliers des politicards de tous bords ?

Car s’ils ont pour la plupart mérité de ta bonté légendaire, force est de reconnaître que jusqu’à présent tu ne les as pas toujours gâté.

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egarde Françoise Grossetête : ce qu’elle souhaitait le plus l’an passé, c’était la présidence de la région avec la tête à coiffer qui va avec. Tu lui as apporté seulement la tête à coiffer. Et ce pauvre Thierry Philip : lui qui attendait que tu sortes de ta hotte un tapis route conduisant à l’Hôtel de Région, avec place de parking vice-présidentielle, il a dû se contenter du modèle avec stationnement pour conseiller délégué. Et ce malheureux Azouz Begag. Il rêvait d’une voiture de fonction radiocommandée. Il avait même choisi un «modem» peu courant de couleur orange. Fut-t-il cancre au point que tu ne lui accordas d’autre présent qu’un tabouret, un trépied d’ailleurs assez casse-gueule? En revanche, tu as particulièrement bien gâté Michel Mercier, Nora Berra et Jean-Jack Queyranne. Le premier qui s’attendait à recevoir encore cette année un camion de pompiers du SDIS 69 a réellement eu ce dont il rêvait : des pelles et des seaux qu’il est bien décidé à garder. Nora qui avait eu l’année dernière une maison de retraite en Lego, a reçu cette fois-ci la mallette de docteur. Quant à Jean-Jack, il a reçu le meccano qu’il attendait pour achever le nouvel hôtel de Région à la Confluence. Philippe Meirieu a lui aussi reçu le jouet de ses rêves : un jeu de massacre, avec boîtes à l’effigie des élus socialistes de la Région.

Alors Père-Noël, que leur as-tu apporté cette année à tous ces élus ? Sache que Thierry Philip s’est dit prêt à refiler à l'un de ses petits camarades son tapis route si tu lui offrais une panoplie de président de l’assemblée départementale. Je sais, il n’est pas le seul à la réclamer. Michel Mercier, Annie Guillemot et peut-être Dominique Perben la voudrait eux aussi et tu n’en as qu’une. As-tu par exemple été généreux avec Gérard Collomb ? Bon, c’est vrai, sa liste de cadeaux était particulièrement longue : le Monopoly lyonnais, celui dont le quartier le plus chic s’appelle Grôlée ; le Grand Stade en Playmobil et une panoplie de chef d’Etat. Ses camarades chuchotent que le second cadeau serait son préféré. Et qu’as-tu apporté à Havard, Brumm, Touraine, Fondeur, Gelas ?

Quel cadeau royal as-tu offert à Vallaud-Belkacem ? Laisse-moi deviner : Pour Michel Havard, le coffret Zorro en vue des municipales de 2014; une maquette de Ferrari à monter soi-même pour Richard Brumm ; la balance maraîcher « avec affichage optique électronique et sonnerie » pour Marie-Hélène Fondeur ; un vélo électrique pour Jean-Louis Touraine; la « Barbie vintage » pour Nadine Gelas ; et pour Najat Vallaud-Belkacem, un portepoupée Princesse Ségolène. Enfin, j’espère que tu auras une pensée émue pour Bernard Rivalta. En 2011, il ne sera pas à l’arbre de Noël du Conseil général. Il serait donc tout à fait judicieux de ta part de lui offrir dès cette année de nouveaux rails pour qu’il aille faire joujou dans l’Est lyonnais avec ses trains électriques.

DOMINIQUE PERBEN SE BAT CONTRE LES LOCATAIRES « ESCROCS » A l’Assemblée Nationale, Dominique Perben travaille et à Lyon il tient à le faire savoir. L’ancien ministre, député de la 4e circonscription du Rhône a récemment convié la presse lyonnaise à un petit-déjeuner au Grand Café de Genève afin de lui présenter la proposition de loi qu’il a déposée midécembre, destinée à lutter contre les locataires «escrocs» et non pas contre les locataires «mauvais payeurs». « La loi actuelle ne permet pas suffisamment de lutter contre ces locataires escrocs qui découragent les petits propriétaires à louer leurs biens. L’objectif est donc de rassurer ces propriétaires et de remettre sur le marché des biens à la location en toute confiance » a expliqué le député.

CLASH ENTRE MERCIER ET COLLOMB Le président du conseil général Michel Mercier (Union centriste) n’avait pas habitué la classe politique à pareil coup d’éclat: parce que Gérard Collomb et Bernard Rivalta feraient pression sur la communauté de communes de l’Est Lyonnais pour le prolongement des lignes du Sytral en contrepartie de leur adhésion à la future métropole lyonnaise, Mercier a proposé au conseil général la création d’une autorité des transports parallèle – ou concurrente - au Sytral. Les élus de gauche ont alors quitté l’hémicycle et devant l’insuffisance du nombre d’élus présents, Mercier a dû clore la session. Voilà une façon inattendue de lancer la campagne des élections cantonales.

Marie Guyon. Au nom du père et du maire. La langue de la candidate UMP aux cantonales à la Croix-Rousse, a fourché lorsqu’elle a salué le maire de Lyon dans une manifestation, l’appelant « mon père » au lieu de « mon maire ». Pas sûr pourtant que durant la campagne des cantonales Marie Guyon fasse preuve d’autant de dévotion envers Collomb qu'envers celui qu’elle appelle son « père ». J J J Gilles Buna, au fond de lui-même. Autre lapsus, celui de l’adjoint à l’urbanisme Gilles Buna (Les Verts) qui, en inaugurant la fresque de la rue de l’Annonciade dans le 1er arrondissement, a évoqué « Yann Anus » pour Yann Arthus Bertrand, auteur des photos reproduites par Cité Création. Certains raccourcis illustrent la profondeur de la réflexion politique locale. J J J

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Photo © Fotolia

Merci beaucoup pour eux Papa Noël et joyeuses fêtes !

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NEWS LA VIE CULTURELLE Par Jean-Alain Fonlupt

LES NAUFRAGÉS DU FOL ESPOIR UNE INCROYABLE ÉPOPÉE

avec “USHER” LA CLASSE ET LE CHARME Usher fait partie des superstars du RnB. L’élégant Texan (né en 1978 à Dallas), impeccablement looké (souvent dandy chic), sait ce que spectaculaire veut dire : excellent danseur, acteur à ses heures, il règle ses passages sur scène avec la rigueur des authentiques “showmen”. Auteur de chansons, producteur, il collabore régulièrement avec d’autres stars (Beyoncé, Alicia Keys, P. Diddy…).

Pour sa nouvelle tournée et pour ses (nombreux) fans, il interprétera ses hits planétaires “You Make Me Wanna” (son premier vrai tube), “Burn”, “Yeah”… extraits de ses albums “8701”, “Confessions”, “Here I Stand”… Voix de velours, physique de séducteur, mélodies percutantes et charmeuses… le public de la Halle Tony Garnier risque bien d’être majoritairement féminin ce 18 janvier…

“ART POUR TOUS” TRANSPORTE PAR L’AFFICHE

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nspirée par un mystérieux roman posthume de Jules Verne (“les Naufragés du Jonathan”), Mnouchkine nous embarque sur un navire de migrants qui s’échouera en Terre de Feu où les rescapés tenteront d’établir une communauté… Mise en abîme de l’histoire dans l’histoire, l’épopée de ce navire et de ses passagers (de la cantatrice au bagnard) partis de Cardiff en 1895 pour se fracasser du côté du Cap Horn durant l’hiver austral, sera allégoriquement tournée en 1914 par une équipe “d’un septième art encore balbutiant et parfaitement muet” dans une guinguette des bords de Marne transformée en studio amateur. Jean La Palette, le metteur en scène, sa sœur Gabrielle et leur bras droit Tomaso vont fixer sur la pellicule une fable optimiste, destinée à l’éducation des masses. “Le tournage commence le 28 juin 1914, date de l’attentat de Sarajevo qui met le feu aux poudres du Vieux Continent. Il s’achève avec l’assassinat de Jaurès et la mobilisation…”. Cette folle aventure débouchera sur un “fol espoir” et son tournage à un rythme d’enfer pendant cinq semaines engendre un spectacle “d’une virtuosité, d’une force, d’une poésie, d’une révolte et d’une drôlerie puissantes et rares…”

Depuis plus de quarante ans, Ariane Mnouchkine nous enchante avec son théâtre qui sait conjuguer notre part d’enfance avec son indéfectible besoin d’humanité et de tendresse et d’y mêler à travers aventures et grands récits épiques ses convictions politiques les plus profondes… Le résultat ? Des images d’une beauté formelle inouïe qui tient souvent (comme c’est le cas dans cet improbable tournage) autant de l’intarissable imagination que du génial bricolage. Toujours enthousiaste à l’idée d’entreprendre une œuvre collective, elle donne ici aux 31 comédiens l’occasion bien rare au théâtre d’investir le plateau avec une stupéfiante énergie. Laissons-nous emporter dans ce cinoche où il suffit d’une voile et de la roue d’une barre pour évoquer un navire dans la tempête, où la neige est soufflée par un ventilateur, où les draps agités sont la mer en furie… Laissons-nous submerger par ce flot d’images et ce flux généreux d’idées et remercions la grande Ariane de son talent et de son partage d’idéal… A voir évidemment !

Proposé par les Célestins au Palais des Sports de Gerland du 29 janvier au 20 février 2011.

TELEX GENERATION TÊTES DE BOIS ?

Les jeunes spectateurs peuvent encore découvrir jusqu’au 15 janvier 2010 le “Festival Ré-génération” et ses spectacles venus d’Italie, d’Espagne, d’Allemagne, du Québec et de la région Rhône-Alpes, au TNG (9e) J J J Autre festival dédié au jeune public (mais pas que), “Têtes de bois”, où se côtoient pendant un mois (du 18 janvier au 18 février) toutes les marionnettes et leurs singulier univers. A l’Espace Tonkin – Villeurbanne. J J J 12

VANESSA MUSE ET ICONE Après une importante tournée acoustique - qui a emballé ses fans et séduit ceux qui ne l’avaient jamais vue sur scène - terminée par un mémorable concert dans le petit Théâtre Royal de Versailles (disponible en un DVD), Vanessa “la muse” revient pour un soir à Lyon où elle s’est produite récemment à guichet fermé. Chansons revisitées, voix judicieusement mise en avant, musiciens de grande classe, l’icône Paradis sait s’entourer des meilleurs et imposer, mine de rien, son indéniable présence et son authentique plaisir de chanter et de partager un répertoire dont quelques “tubes” ont marqué notre mémoire collective ces 25 dernières années (déjà) ! Pour ceux qui auront la chance de se procurer une place, c’est le 21 janvier à la salle 3000 de la Cité Internationale (Lyon 6e).

Photos © Charles-Henri Bradier et DR

Une création du “Théâtre du soleil” est toujours un événement. “Les naufragés du Fol Espoir”, le nouveau travail collectif de la troupe d’Ariane Mnouchkine devrait, comme à son habitude, nous transporter, grâce à un spectacle total, dans une vertigineuse quête d’espérance.

A voir, la seule exposition hors du RoyaumeUni de 85 affiches qui ont orné le métro et les bus londoniens ainsi que les gares ferroviaires britanniques entre 1908 et 1960. Ces œuvres magnifiques viennent du prestigieux Yale Center for British Art (USA). Elles évoquent “un chapitre capital dans l’histoire du design graphique et un épisode majeur de l’art universel, intimement lié aux grands courants du modernisme et ont été créées par les plus grands artistes de cette foisonnante époque”. Un catalogue richement illustré rassemble les dernières contributions des grands spécialistes américains et britanniques de l’art, du design graphique et de l’histoire des transports… superbe et rare ! Jusqu’au 13 février au Musée de l’imprimerie (Lyon 2e) qui mériterait d’être mieux connu du grand public…

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Du 12 au 31 janvier

Ouvert dimanche 16 janvier

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NEWS LA VIE GASTRONOMIQUE Par Jean-Jacques Billon

COUP DE CŒUR LE MOMENT DE BONHEUR !

LE VIVARAIS WILLIAMS JACQUIER SUCCÈDE À ROBERT DUFFAUT

Accord parfait de saveurs que cette soupe de crevettes au lait de coco et coriandre aux arômes subtils, qui affrontait ce jour là la concurrence d’un parmentier de rutabaga et foie gras. Cruel dilemme dès les entrées, avant un choix tout aussi difficile entre un filet de plie crème de cerfeuil au curry et des travers de porc, miel et soja à se lécher les doigts ! Entre terroir et exotisme, tradition et imagination, la cuisine d’Emmanuel Dubuquoy nous a fait passer un excellent moment… qui en appelle d’autres ! Nous reviendrons donc volontiers dans cette sympathique maison, aux tarifs indulgents, goûter à la soupe de moules et pétoncles, au filet de bar crème de safran ou dévorer une majuscule entrecôte marchand de vin, en dégustant de jolis vins de propriétaires judicieusement sélectionnés par un Cédric heureux de faire partager ses coups de cœur.

33, rue de Saint-Cyr - Lyon 9 - 04 78 83 23 71.

Ouvert du lundi au vendredi à midi + le jeudi et le vendredi soir. Midi : formules de 15 à 19 € Soir : menu-carte à 29,50€

Même Guignol et Gnafron, dans leur petit castelet, avaient fini par prendre l’accent ardéchois !

C’est que le Robert Duffaud n’avait jamais perdu le sien, « hein » ?

« Porschiste » pratiquant, Jean-Paul Vincent a ouvert « Les Stands » en mai dernier en bordure de la route où fut couru le grand prix de l’Automobile Club de France en… 1914 et 1924 ! Mais que les profanes se rassurent, il n’est pas nécessaire d’être « accro » à la F1 pour faire un arrêt aux Stands. Avec son frère Gilbert, propriétaire des Garçons Bouchers aux Halles de Lyon, Jean-Paul Vincent partage la même filière viandes. Un gage de qualité pour les carnivores qui trouveront leur bonheur entre carpaccio, tartare ou côte de bœuf. Ici, la fraîcheur est en pôle position et les amateurs de poisson ne sont pas oubliés avec des arrivages quotidiens en direct des criées bretonnes. A la carte : salades, omelettes, pâtes ou burgers pour un ravitaillement express et deux plats du jour où le chef Michel Mandon varie les plaisirs au gré du marché ; à des tarifs qui ne montent pas dans les tours. Le jeudi : soirées à thème avec tapas offertes et carte bistrot.

Lieu dit "Les Sept Chemins" 6, rue du Général Brosset 69390 Vourles - 04.72 04.32.10 www.les-stands.com

ARRÊT GOURMAND AUX STANDS

1, place Gailleton - Lyon 2ème - 04 78 37 85 15 - Menus à 18, 25 et 35€ + carte. Fermé le dimanche.

TELEX Le 10 janvier, Georges Blanc inaugurera son nouvel établissement à Jassans-Riottier : « l’Embarcadère ». Une brasserieguinguette où le chef aux trois étoiles de Vonnas entend valoriser «une cuisine du Val de Saône, typique et originale, à prix modérés» Et de préciser : «le ticket moyen devrait avoisiner les 30€ avec une formule rapide, au déjeuner endessous de 20€ ! » J J J Il a fait de son Saint-Florent, cours Gambetta, l’ambassade gourmande de la Bresse à Lyon : juste récompense, Philippe Zagonel recevra le 13 janvier le prix spécial du jury du « Bressan de l’année » décerné par l’Académie de la Bresse. J J J Toujours à la recherche d’un gîte pour mettre le couvert dans la Presqu’île, Grégory Cuilleron ne devrait ouvrir son restaurant à Lyon que dans quelques mois. Mais en attendant le vainqueur de l’émission de M6 « Un dîner presque parfait » prend de la hauteur : c’est à Sainte-Foy-lès-Lyon, dans la Grand Rue, qu’il ouvrira fin janvier une épicerie-comptoir. J J J 14

AUX MONTAGNARDS LE CHEF, C’EST VOUS !

Sans prétendre tutoyer les sommets de la gastronomie, Les Montagnards cultivent la simplicité rustique, entre Saint Didier et Poleymieux : on s’y régale de plats du terroir dont de fameuses fondues et raclettes, devant la cheminée. Et si vous êtes « fondu »… de cuisine, les fourneaux sont à vous le lundi. Conditions : prévenir le patron et réunir une vingtaine de convives prêts à régler l’addition pour déguster une entrée et un plat de votre composition. Premier de corvée, assisté ou non d’un ami, vous faites les courses avant de passer en cuisine avec l’aide des «sherpas» maison. Pour le chef d’un soir et son éventuel second, le repas est offert.

6, avenue Ampère 69370 Saint-Didier-au-Mont-d'Or 04 78 64 53 33 - Menu du jour à 14,50 €.

Fondues : 17,80 €. Raclettes : 15 et 17€ Du dimanche soir au mardi midi inclus.

Photo © Fabrice Schiff

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e qui ne l’a pas empêché de défendre la cuisine lyonnaise pendant près d’un quart de siècle dans ce «Vivarais» où il avait succédé en 1986 à Pierre Gerbel, un «bedeau» lui aussi… Le Vivarais portait donc si bien son nom que Williams Jacquier n’a même pas imaginé changer lorsqu’il a repris en octobre ce vénérable établissement de la place Gailleton ; tout comme il s’est bien gardé de toucher à la façade, tendrement «vintage». « J’ai voulu garder l’esprit de la maison » souligne Williams qui a longtemps œuvré auprès de chefs de la pointure de Pierre Orsi, de Claude Gervais aux Fantasques puis de Jean-Paul Pignol. Tous «Meilleurs Ouvriers de France» ! Diplôme d’excellence que Williams Jacquier a décroché lui aussi en 1996 avant de passer maître à son tour pour les élèves de Jehanne de France. Enfin chez lui, à 46 ans, il s’est contenté d’éclaircir les murs et d’accrocher quelques éclairs de modernité aux plafonds. Les habitués sont d’autant moins dépaysés que c’est toujours le sourire de Stéphane, maître d’hôtel depuis 1994, qui les accueille. Changement dans la continuité également à la carte où Williams Jacquier a conservé le foie de veau au vinaigre de framboise, le rognon de veau sauté à la graine de moutarde ou le filet de bœuf à la ficelle. Fidélité ou timidité ? On encourage le chef à développer encore sa propre partition où nous avons remarqué une originale verrine de brandade de morue à l’œuf poché, élégamment servie dans un verre à cocktail, et apprécié de fraîches girolles en viennoise, croquantes et parfumées sous une délicate résille de parmesan ; avant une pastilla de pintade, jus court aux épices jouant harmonieusement entre le croustillant de la pâte et le fondant de la volaille. Joli plat où l’on aurait cependant aimé entendre davantage résonner les tonalités orientales, un peu trop discrètes à notre goût : Williams Jacquier veille à ne pas effaroucher les papilles casanières ! Sa pastilla remporte d’ailleurs un joli succès, tout comme ses profiteroles de sot-l’y-laisse de volaille aux écrevisses, un vol au vent où la pâte à choux remplace le feuilleté, agrémenté d’un nuage de chantilly : audace raisonnable ! Si les saladiers lyonnais sont toujours de la fête, la raie au beurre noisette et la célèbre tripière ont laissé la place à des compositions présentées en cocotte sur une ardoise chaude : joue de bœuf braisée, poitrine de veau farcie, gibelotte de lapin et autres recettes mijotées témoignent que l’esprit de la maison demeure bel et bien. Jusqu’aux desserts où, au fameux gâteau de riz à l’ancienne, nous avons préféré une création d’Audrey Jacquier, en cuisine aux côtés de son père : la macaronade aux marrons confits. Sucrée avec modération, une savoureuse gourmandise… à l’accent ardéchois !

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Au cœur d’un parc de 5 ha, en bord de Saône, à 20 minutes de Lyon

• Vue imprenable

• Ouvert 7j/7 midi et soir

• Parking facile

• Accès fluvial par l’embarcadère situé devant le restaurant

• Jeu de boules • Terrasse ombragée • Internet gratuit...

Cuisine de campagne au bord de l’eau Salle “côté Saône” jusqu’à 50 personnes pour réunion - Possibilité privatisation 15 Avenue de la Plage - 01480 JASSANS RIOTTIER - Tél. (33) 04 74 07 07 07 www.georgesblanc.com - embarcadere@georgesblanc.com

La Cuisine de nos Mères

Au cœur de Lyon, face à l’ancienne gare des Brotteaux Ouvert tous les jours 7J/7 - Service tardif jusqu’à 14 h 15 et 23 h 30 3 Place Jules Ferry - 69006 LYON - Tél. (33) 04 37 24 85 85 www.georgesblanc.com -lesplendid@georgesblanc.com LP JANVIER 2011.indd 15

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NEWS BRÈVES DE COMPTOIR

Halles de Lyon

Paul Bocuse

avec

Par Marc Polisson

REVUE DE PRESSE GAULTMILLAU, QUELLE EMBARDÉE !

Thierry Fontaine et Laurent Wolf accueillis par Samuel et Ludovic Campus entourés de leurs chefs Cédric Garin et Loïc Harmant

VICTORIA HALL DISCRÈTE RENAISSANCE

U

n mardi de décembre à l’heure du déjeuner. C’est full. En chevaliers servants, le DJ star Laurent Wolf et Thierry Fontaine, patron du Bloc et du Loft arrosent deux groupies sur table ronde. Plus loin, en carafe à côté de la cheminée (qui fait office de radiateur), les joyeux lascars Philippe Vorburger, Laurent Chabbat et Charles Couty (Hit & Sport) sirotent sagement un jus de tomate en attendant Serge Partouche, le PDG du Lyon Vert. Accoudé au bar, Nico avale les paroles d’Aziz Lamrani : « Avant, on buvait pour oublier, maintenant, on boit pour se souvenir ! » philosophe le directeur régional de Royal Air Maroc, en sirotant un somptueux Echézeaux 2006 du Domaine de la Romanée Conti. Dans le petit salon attenant, Eric Hubert chouchoute ces messieurs du GAN… Tout ceci confirme que le bel hôtel particulier d’Edouard Kéguny repris par Samuel et Ludovic Campus a retrouvé la belle assurance de ses débuts. Confirmation au moment de s’attabler autour de la belle assiette proposée par le chef Cédric Garin (ex Troisgros, La Pyramide et Le Nord – avec Frédéric Berthod), appuyée par le happy-end du pâtissier Loïc Harmant qui nous arrive du Fouquet’s (Groupe Barrière) et dont les desserts – comme les oreilles – brillent de 1000 feux. Et, délicatesse suprême, pas de coup de bambou au moment de l’addition.

33, rue du Repos (entrée par le 353, rue Garibaldi) – Lyon 7 – Tel 04 37 28 07 97

La grand’ messe de la restauration organisée par Marie-Odile Fondeur ne revient que tous les deux ans, alors hors de question d’en rater une miette. Lundi 24 janvier à 17h30 sur l’Espace des Chefs d’Eurexpo : Remise des prix de la Coupe du Monde de la Pâtisserie.

■ ■ ■ Grande première cette année, le monde de la Nuit invité au SIRHA. A l’invitation de l’UMIH, tous les patrons d’établissements de nuit (discothèques et bars d’ambiance) se retrouveront autour d’un cocktail mardi 25 janvier de 13h à 20h. ■ ■ ■ Le lendemain à 18h sur l’Espace des Chefs aura lieu la remise des prix du Bocuse d’Or. Dans la foulée, à la Halle Tony Garnier, se tiendra le très couru dîner de gala, préparé depuis trois mois par Carole Dufour. Tout au long de la semaine, plusieurs hommages seront rendus à Monsieur Paul.

LES ROIS MAGES À L’ àKGB Le cercle de la rue des Bons Enfants qui souffle ses 11 ans cette année a organisé sa traditionnelle galette des tzars le dimanche 9 janvier. Un moment unique au cours duquel le chef de cuisine David Mathon, le directeur Nuit Sofiane Gabel, Pierre Chambon et Thierry Lahon ont régalé leurs plus fidèles clients, partenaires et tous les VIP amis et complices de leur soviétique aventure…

Ce soir-là il y avait des tzars autour des galettes et des fèves russes que même les enfants ont pu déguster…

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MERCEDES DANS VOTRE GALETTE A l’heure où, plus que jamais, la gastronomie se mêle au design, Mercedes-Benz Lyon et la Maison Sève s’associent afin d’unir leurs talents et leurs savoir-faire pour la plus grande joie des collectionneurs gourmands. Preuve en est, la création de 24 fèves Mercedes «collectors» mettant à l’honneur le design automobile de la marque à l’étoile et reproduisant des modèles emblématiques tels que le SLS, le GLK, le ML, le SLK et la flèche d’argent.

Elles seront disponibles dans toutes les pâtisseries Sève à l’unité, en coffret de 24 pièces ou dans votre galette, à partir du 2

MINE DE DIAMANT (…) Pour ses 125 ans de création, Bulgari a vu grand.

Une coupe de Pommery à la main, des centaines d’invités longent les allées sous un gigantesque diamant noir suspendu à la verrière du Grand Palais.

Sous une lumière blanche, pierres et diamants scintillent derrière leurs vitrines comme un décor de conte de fées. (…) Vers la fin de la soirée, copieusement arrosée, des blondes moins pures que des diamants tournent en titubant dans leur manteau de fourrure. Elles ne cherchent pas la sortie mais un prince charmant.

"Sur invitation" par Bertrand Saint Vincent Samedi 11 décembre 2010

TELEX ■ ■ ■ On se régale de plus en plus au Lounge, le restaurant de la Reine Astrid. Le chef Nicolas Crepeau s’est lâché sur sa carte automne-hiver particulièrement gouteuse à l’image de cette épaule d’agneau « de sept heures » confite au citron séché et épices douces accompagnée de ravioles de fruits secs à la coriandre et jus d’agneau au thym citron (photo). Délicieux également, son médaillon de caneton de Chalans farci aux brisures de truffes et foie gras. ■ ■ ■ Il s’amuse comme un petit fou, son micro en bandoulière. Notre ami Jean-Marie Nauleau anime « Bruits de fourchettes et ronds de serviettes » chaque premier mercredi du mois de 13h à 14h sur Radio Pluriel 91.5 ■ ■ ■ Philippe Florentin et Bruno Metzle complètent leur réseau bistronomique en ouvrant L’Aile ou la cuisse, une rôtisserie à consommer sur place ou à emporter (77, cours Vitton – Lyon 6). Deux nouvelles ouvertures sont dores et déjà signées pour 2011 à savoir un nouveau BIEH et un Café Baptiste à la Confluence. ■ ■ ■

Photos © Fabrice Schiff

SIRHA 2010 LES TEMPS FORTS

Mine de rien, une sacrée révolution se joue dans les guides gastronomiques. Certains disparaissent, d’autres se tassent : l’Internet est passé par là. Ce qui arrive au guide GaultMillau est sans doute le plus symptomatique. En une saison, il est passé de 3460 tables à 5000 adresses, score impressionnant lorsqu’on sait le temps que prennent les enquêtes, les coûts qu’elles induisent. Même le Michelin, si vertueux en la matière, est bien obligé d’admettre dans les silences aménagés qu’il ne peut visiter toutes ses adresses au moins une fois dans l’année.

Si le GaultMillau passe à la vitesse supérieure, c’est qu’il est entré en phase hautement commerciale avec le groupe Smart & Co, leader mondial des coffrets cadeaux et propriétaire de la filiale LaFourchette.com, spécialisée dans les réservations de restaurants. Le restaurateur, en s’y abonnant, a de fortes chances de se retrouver l’année suivante dans le guide jaune et, qui sait hériter d’une toque. Sacrément malin, mais, doux Jésus, quelle accélération du genre ! Ce guide fut une école de critique et d’écriture gourmande, un nettoyeur impitoyable, change de vie. Rien de blâmable en soi, mais quel goût bizarre de voir de piètres tables caracoler avec des toques, récompenses magnifiques, il y a une dizaine d’années encore. Bah, l’avenir semble être passé ailleurs, on ne sait où.

Comme dans les vignettes de notre enfance. Il y a un lapin dans le paysage : sauras-tu le trouver ?

Le Croque-notes de François Simon Samedi 11 décembre 2010

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NEWS BRÈVES DE COMPTOIR Par Marc Polisson

Fabrice Bonnot (Cuisines & Dépendances)

1er Prix Mumm - Eric Metivier – Lenotre (75) 2ème Prix 6ème Sens - Jean-Michel Carrette – Aux Terrasses* (71) 3ème Prix Bernollin/Orosa - Alexandre Decruz – La Cour des Loges (69) Prix de la Confrérie du Pâté Croûte SAPE, Iliade, AnaHome Immobilier, Makheia - Olivier Canal – Les Oliviers (69)

Grande concentration chez les MOF du jury

ERIC METIVIER CHAMPION DU MONDE DE PÂTÉ CROÛTE 2010 La foule des grands soirs à l’Institut Paul Bocuse pour assister à la seconde édition du Championnat du Monde de pâté-croûte organisée par Gilles Demange, Arnaud Bernollin et Audrey Boutron qui a vu la consécration d’un Parisien…

Le jury du 2ème Championnat du Monde de Pâté Croûte - composé, entre autres, de Guillaume Gomez (MOF cuisinier), Christophe Roure (MOF cuisinier), Joseph Viola (MOF cuisinier), François Pozzoli (MOF Boulanger), Gilles Giroud (MOF Charcutier), Alain Le Cossec (MOF Cuisinier), et des journalistes et critique culinaire Sébastien Demorand, Luc Dubanchet et Maurice Fusier, réuni sous la présidence de Christophe Marguin, Président des Toques Blanches du Monde, a désigné Eric Metivier de la Maison Lenotre, Champion du Monde de Pâté Croûte 2010.

Le jury au grand complet

Le mot de bienvenue d’Hervé Fleury Arnaud Bernollin, Audrey Boutron et Gilles Demange (Fondateurs du concours)

Les nouveaux promus de la confrérie du pâté-croûte 2010 Jean-Claude Caro (Caro de Lyon), Françoise et Jean-Victor Janody

Jean-Christophe Ansanay-Alex (Auberge de l’Ile), Arnaud Bernollin, Chantal Trichard (Afnor), Nicolas Monnery et Kevin Gardien (Auberge de l’Ile)

Qui comprend aussi une section dames

Eric Metivier récompensé par Jean Burdy (Maison Pernod)

Au tour du député Christophe Guilloteau !

Nicolas Demazure (Délice en croûtes) et Joseph Viola (Daniel & Denise)

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Photos © Fabrice Schiff

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LES FINALISTES 2010

Le Théodore Nouveau tarif midi du lundi au samedi

Kevin Gardien – Auberge de L’ile** (69)

Cyril Boulais – Michel Rostang** (75)

16 euros

(3 plats)

(2 plats)

entrée du jour + plat du jour + dessert du jour

entrée du jour + plat du jour ou plat du jour + dessert du jour

Plat du jour seul le midi 10,50 euros Carte ou menus à 24,50 - 28,50 et 34 euros

34, cours Franklin Roosevelt - 69006 Lyon Métro Foch - Tél : 04 78 24 08 52 Guillaume Rizzo – Hotel Saint James Et Albany (75)

© Saby Maviel - Mandrak Studio

Eric Metivier – Lenotre (75)

19 euros

Alexandre Decruz – La Cour des Loges (69)

PRIX DE LA CONFRÉRIE

Olivier Canal – Les Oliviers (69)

Gilles Verot – Bar Boulud (New-York)

Nicolas Lafaurie – Etablissement Lafaurie (69)

Jean-Michel Carrette – Aux Terrasses* (71)

LAURÉAT 2010 : OLIVIER CANAL Damien Beineix – Hotel Ambassadeur (69)

Photos © Fabrice Schiff

Fabrice Bonnot – Cuisine et Dépendances Acte II (69)

Merci à Nicolas & Jean-Pierre Gagneux, David Garde, Pierre Nallet, Nicolas Trompille et Jean-Charles Béreyziat Nicolas Van Hemelrijck – Le Caro de Lyon (69)

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Béatrice Denis

Béatrice Denis entouré de Joëlle et Patrick Chapuis

Photos © Saby Maviel

PEOPLE AT WORK

COULEUR PURPLE

L’ouverture du Purple met à flot le quartier de la darse dans l’ultra moderniste Confluent. La famille Chapuis au grand complet avec un gendre nommé Anthony Réveillère a fomenté sa destinée et propulsé Béatrice Denis, capitaine d’un restaurant au long cour. Ancrage. Par Nadine Fageol

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om de code Purple comme pourpre, plus exactement le violet venant chatoyer le noir obsédant du tout premier restaurant à avoir investi le quai Antoine Riboud sur la rive sud du Confluent. Aller au Purple c’est rentrer dans le ventre du Confluent, découvrir une floraison architecturale soutenue dans la couleur des matériaux et contenue dans la hauteur. Indéniablement avec ses beaux atours, le Purple lance l’ère de la darse en tant que nouveau lieu de vie. Une longue et large promenade formant terrasse, annonciatrice de belles soirées, d’autant qu’ici tout a été pensé pour privilégier l’accueil. La destinée du Purple relève du jeu des 7 familles. Dans la famille Chapuis, demandez le père. Patrick, courtier en assurances, a eu vite fait de saisir l’énorme potentiel de l’endroit. Dès 2004, il passe au crible les plans du projet Confluent et fait le

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choix stratégique de la darse en investissant dans la quasi totalité des lots commerciaux disponibles de ce côté du quai. Aussi, quand les enfants imaginent de créer un restaurant, l’endroit est tout trouvé. Dans la famille Chapuis demandez le fils. Cyril, enfant de la balle a vécu le rêve du footballeur, attaquant de 1998 à 2009 essentiellement en Ligue 1 avec un intermède à mi-parcours à Leeds United.

De 2000 à 2002, Cyril plante 12 buts pour l’équipe de Rennes. Dans sa base arrière un certain Anthony Réveillère compte parmi sa garde rapprochée. Dans la famille Chapuis, demandez la fille. Caroline qui, allez donc savoir pourquoi, décide d’aller passer sa dernière année de psychologie à Rennes. Toujours est-il qu’un ange passe entre Anthony et Caroline et comme un bonheur n’arrive jamais seul, Paul Le Guen qui l’a titularisé à Rennes pour son premier match l’appelle à Lyon. Aujourd’hui,

Cyril et Anthony composent le tour de table du Purple à 80%, associés au père pour les 20 % restant. Dans la famille Chapuis demandez la mère. Joëlle, décoratrice férue de feng shui à la tête d’une boutique proche du château Lumière signe évidemment la décoration du restaurant dont le bloc cuisine apparente sépare la salle du bar à vin à midi, à champagne le soir perché sur de hauts fauteuils capitonnés raide violet.

En léger décalé, le regard est attiré par la valse des flammes dans le salon, un feu étrange, ni vrai, ni à l’éthanol voué à disparition, un feu avec de fausses bûches luminescentes. Dans les toilettes, un crocodile a laissé l’empreinte de ses écailles sur le sol en dalles chocolatées. Autre morceau de choix, les baies de la façade sud entièrement vitrée ouvrent l’espace directement sur la rive, no problem en cas de Purple rain ! On s’attable

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L'équipe du Purple autour de Mme Denis

Le Progrès en a déja fait sa cantine

pour le déjeuner et à raison. A 24 ans, Mathieu Mouchet annonce la prometteuse association du restaurant à la mode où bien manger n’est pas une sinécure. C’est que le jeune Auvergnat ex-kgbiste est allé parfaire la méthode chez Régis Marcon, le triple toqué qui vous structure le produit au plus que parfait tout en restituant la magie du goût authentique. Là, tout de suite, Mathieu qui apprivoise le piano récite ses gammes et laisse échapper un poulet rôti tellement miam qu’on laisse refroidir la purée maison. Aux antipodes du pipole en goguette ou non, Patrick Chapuis plaide rudement en faveur de l’efficacité. «On part toujours d’un principe dans la famille, on achète le meilleur emplacement». À ce titre, Joëlle hérite toujours sur le quai d’une boutique de décoration, Tribame -c’est son nom- ouvrira début mars. «Pour le restaurant, il était évident que nous n’allions pas l’exploiter, il nous fallait

En cuisine come en salle, ça ne rigole pas avec la Béa

Au service, Api, qui porte très bien son nom

donc trouver la personne compétente et notre choix s’est arrêté sur Béatrice Denis. C’était elle ou rien». Béatrice Denis ou la cerise sur le gâteau. La very chic fille, celle qui a fait les grandes heures du Grand Café des Négociants avant sa plongée dans l’enfer de la mentalité tiroir-caisse. Dans le grand livre du personnel gastronomique lyonnais, Béatrice c’est du grand cru, vieillissant éperdument bien dans le flacon, le sens imparable de l’étiquette, parfaite dans la gestion des flonflons du bruit de bouchon. In love with Raymond grâce à l’agence matrimoniale Michel & Fred, celle qui cause l’américain doit s’initier au patois usité par son directeur de salle, Emmanuel Prigent et le chef Mathieu. Ici tout semble réuni pour que ce Purple franchisse le cap de restaurant dans le vent pour atteindre le statut plus ferme d’adresse franchement bien. Indice de suivi, la fidélité du capitaine Béatrice. O

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Photos © Fabrice Schiff

PEOPLE STORY

Brice Karel

LE MEDIUM DES PEOPLE S’INSTALLE À LYON

Revenu depuis peu en terres lyonnaises, Brice Karel est un être à part, déroutant et atypique. Rencontre avec un homme qui souhaite avant tout « favoriser l’échange entre les êtres humains ». Par Stina Masson

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n parcours hors du commun.

Il a eu 1001 vies. Une enfance difficile, marquée par la maladie, un crochet par le cinéma en tant qu’acteur, et des rencontres en pagaille jalonnent la vie de cet homme étonnant. Et surtout un don, qui se déclare à l’âge de 7 ans suite à un choc émotionnel. Brice Karel est médium, c’est à dire qu’il a «des facultés extra sensorielles» qui lui permettent de «voir des choses» assure-t-il. Point de boule de cristal, de cartes de tarot ou de lignes de la main, Brice lit les gens et reçoit les infos sous forme de flashs.

Intime de la comédienne Anémone, conseiller de Gilbert Trigano (fondateur du Club Med) pendant une décennie, il travaille depuis plus de 25 ans avec des chefs d’Etat, des institutions et des personnalités haut placées. Et il regorge d’anecdotes croustillantes, comme lorsqu’il a conseillé à une richissime américaine d’éviter le placement de sa fortune entre les mains d’un certain Bernard Madoff. On n’en saura pas plus sur Isabelle Adjani, Sharon Stone, Francis Lalanne ou encore Christophe Lambert, si ce n’est qu’ils ont eu recours à ses services.

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De sceptique à plutôt convaincue…

«Pfff moi j’y crois pas de toute façon ». C’est la réaction la plus courante lorsque l’on évoque la voyance. Nous avions rencontré Brice Karel il y a quelques temps, un peu sur la réserve il faut l’avouer, et en étions ressorties troublées.

Notre seconde rencontre confirme la remise en question de nos principes cartésiens. Des faits avérés et extrêmement précis énoncés par le medium nous ont laissé sans voix. Le mystère reste cependant entier autour de la personnalité troublante de cet homme hypersensible. «Si j’avais été aussi bon en tant qu’acteur que médium, je serais Alain Delon !» dit-il en plaisantant.

Profondément humaniste, on comprend vite que ce sont les relations humaines qui le motivent, «tout ce que je recherche c’est aider les gens, les aiguiller» explique-t-il. Et on le croit. Mais on sent en filigrane chez l’homme de profondes fêlures et douleurs liées à ce don. Lassé par la société de consommation où «plus personne ne se parle, où on ne fait pas attention à son voisin», Brice semble mieux trouver sa place au Maroc où il consulte huit jours par mois. «Làbas, les rapports humains sont beaucoup plus

chaleureux et plus simples» estime-t-il. D’autre part, l’Afrique du Nord est une région du globe ou l’occulte est respecté et profondément ancré dans des traditions ancestrales. Ce qui est loin d’être le cas dans nos sociétés occidentales où le scepticisme est de mise. La réédition prochaine de son livre «L’itinéraire d’un voyant» va vraisemblablement aider notre homme et son don à être reconnu sur le sol français. En attendant, il travaille à la réalisation de petits films qui seront diffusés sur les écrans des salles de cinéma pour présenter son nouveau site internet. Autres chantiers, un roman dont l’intrigue se passera au Pérou et mêlera archéologie, occulte et psychiatrie, et enfin un projet avec une chaine de télévision, même si «la télé ce n’est pas mon truc, j’ai toujours le sentiment d’être mis au banc des accusés».

Certes la voyance est loin de faire l’unanimité et suscitera toujours des débats houleux. Mais lorsque Brice Karel promet de beaux jours à Lyon People, on a envie de le croire. Tout simplement. O Consultations à Lyon, Paris et Marrakech 04 78 05 37 32 - www.bkconseils.com

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15 ANS APRÈS LE MASSACRE DE L’OTS

Alain Vuarnet de retour au puits de l’enfer « C’est ici que la folie humaine a fait 16 victimes dans la nuit du 15 au 16 décembre 1995. » Voilà ce qu’il reste aujourd’hui, du massacre de l’OTS, quinze ans plus tard : au fond d’un trou, une plaque bringuebalante à près de 1 000 mètres d’altitude… Seize morts donc, dont trois enfants, six femmes et… deux policiers. Et toujours aucune réponse : suicide collectif ou crime crapuleux ? Pour Alain Vuarnet, de retour sur les lieux du massacre, aucun doute ne subsiste. Par Christophe Magnette 24

NOVEMBRE 2010

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HISTOIRE DE L'OTS

Edith Vuarnet en 1964

La plaque commémorative sur les lieux du drame

La dernière photo de Patrick Vuarnet (à droite) en juillet 1995. Il vient de gagner une compétition de golf avec son ami d’enfance Edgar Grospiron, champion olympique de ski de bosses en 1992.

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1976 - Rencontre entre Luc Jouret et Joseph Di Mambro (époux de la lyonnaise Jocelyne du Plessy).

1984 - Fondation à Genève de l’Ordre International Chevaleresque de Tradition solaire. Ses membres fondateurs ? Luc Jouret et Joseph Di Mambro. Il prendra plus tard, le nom d’Ordre du Temple solaire (OTS) 5 octobre 1994 - Crimes, suicides et incendies en série. Au total, 53 morts, tous membres de l'Ordre, dont 5 au Québec et 48 en Suisse. Ils sont découverts carbonisés dans des demeures incendiées, après avoir été poignardés à Morin Heights (Québec), tués par balles à Cheiry ou drogués à Salvan en Suisse. En Suisse, on recense 19 Français, 17 Suisses et 9 Canadiens. Parmi eux, 25 femmes, 17 hommes et six enfants. Au Canada : 3 Canadiens et 2 Suisses. Luc Jouret et Joseph Di Mambro, les deux gourous, périssent assassinés et brûlés à Salvan.

23 décembre 1995 - Découverte des corps dans le Vercors. Seize adeptes, dont trois enfants, sont retrouvés assassinés puis brûlés, près de la commune de Saint-Pierre-deChérennes. Le massacre s’est produit dans la nuit du 15 au 16 décembre.

22 mars 1997 - Nouveau « suicide collectif » à Saint Casimir au Québec : 5 morts. Au total les massacres de l’OTS auront coûté la vie à 74 personnes, dont onze enfants.

17 avril 2001 - Ouverture du procès de Michel Tabachnik devant le tribunal correctionnel de Grenoble poursuivi pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime. » 25 juin 2001 - Le chef d’orchestre, supposé numéro trois de la secte, est relaxé.

4 juillet 2003 - A Morzine, Alain Vuarnet fait procéder à l’exhumation des corps de sa mère et de son frère, Patrick.

20 décembre 2006 - Michel Tabachnik est relaxé une seconde fois. L'avocat général reconnaît toutefois qu’en alimentant d'écrits mortifères les victimes de la «tuerie-suicide» de 1995, le chef d’orchestre suisse «a participé à cet envoûtement facile et qu’il n'était pas dupe.»

Mai 2010 - Parution du dernier ouvrage de Maurice Fusier «L’impossible procès OTS» aux Editions des Traboules.

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EN COUVERTURE à qui profite le massacre ? De tout cela, Alain Vuarnet n’en a cure. Une seule question l’obsède : « Comment sont-ils morts ? »

Une famille comme les autres jusqu’au jour… Dans l’inconscient populaire, l’un des pires faits divers du XXème siècle est associé à son nom. Il le sait. Assume. Et parle comme pour extérioriser le drame. Vuarnet : un nom mondialement connu. Jean, le père, champion olympique de descente en 1960 – et inventeur de la position révolutionnaire de recherche de vitesse dite de l’œuf avec Emile Allais - fait fructifier ses titres dans les affaires. C’est à lui qu’on doit la création de la station d’Avoriaz et du domaine skiable des Portes du soleil, sans oublier sa marque éponyme qu’il développe dans le monde entier. Edith, son épouse, est aussi une championne de ski. Elle lui donne trois fils : Alain, Pierre et Patrick. Une enfance heureuse.

Un bonheur qui durera trente ans. Très vite, les deux premiers intègrent l’entreprise familiale, le premier à Genève, le second au Canada.

Patrick fait bande à part, en marge. « Il prenait des cours de golf et rêvait de devenir pro », se souvient Alain. Une vie de bohême, ses parents subsistent à ses besoins. Aucune inquiétude à avoir. Jusqu’à ce jour d’octobre 1994 où tout a basculé. Une amie de Patrick périt en Suisse dans les premiers massacres de l’OTS. Quelques semaines plus tard, la plongée dans l’horreur commence. Précis, concis, Alain s’en souvient

comme d’un mauvais film de série Z : «Nous revenions avec mes parents d’une cueillette aux champignons, et nous nous dirigions vers notre chalet. Deux inconnus s’étaient introduits dans notre jardin. Mon père leur ordonne de partir mais il s’agissait de deux journalistes qui souhaitent parler à Patrick du drame survenu en Suisse. Ils nous expliquent que mon propre frère a un lien avec ce qui s’est passé ! Abasourdi, je lui téléphone à Genève, pour le sommer de monter immédiatement au chalet. Il tente de se dérober quelques secondes, puis accepte. Maman tourne en rond dans le jardin, l’air soucieux… Patrick arrive. Assis dans le salon, les journalistes le questionnent de façon chirurgicale. Echange ahurissant. Ils sont très bien renseignés. Je découvre déconfit que Patrick l’est aussi. Il répond avec une incroyable précision, et se livre à la description minutieuse de la secte à laquelle... il appartient ! Il parle, avec la régularité d’un métronome, de leurs réunions, des cérémonies chevaleresques, des rites d’intronisation, de son rôle de messager entre certains membres. Je reste bouche bée. Il expose les fondamentaux de leur prétendue croyance, comme une leçon bien apprise. Au fur et à mesure que Patrick avance dans ses divulgations, je vois maman cligner des yeux, incliner la tête. Elle finit par nous faire comprendre que, oui, elle aussi fait partie de la secte ! Patrick et maman nous dévoilent soudain tout un pan de leur vie qu’ils nous ont dissimulé pendant cinq ans.» x

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urval Lardanchet, Français, 1 an : assassiné d’une balle dans la tête ; son frère, Aldwin Lardanchet, 3 ans : assassiné d’une balle dans la tête et d’une autre dans le thorax ; Tania Verona, Suissesse, 5 ans : assassinée d’une balle dans le front, un sac poubelle sur la tête ; Edith Vuarnet, 60 ans : assassinée d’une balle dans la tête et d’une autre dans le thorax, un sac poubelle sur la tête ; Patrick Vuarnet, 27 ans : assassiné d’une balle dans le front et de deux dans le thorax, un sac poubelle sur la tête… Dans le dernier ouvrage de Maurice Fusier, «L’impossible procès O.T.S», trois pages sont consacrées à cette triste litanie, celle recensant le calvaire des seize victimes du Vercors. Une plongée dans l’horreur, dans l’ineffable, l’indicible. Dans la nuit du 15 au 16 décembre 1995, seize personnes sont donc mortes, abattues froidement, sans aucune possibilité d’en réchapper. Selon les conclusions des expertises effectuées, treize des seize victimes ont absorbé avant de mourir des benzodiazépines, des substances hypnotiques.

Des éléments qui laisseraient à penser que les meurtriers se trouvaient parmi les trois autres membres de l’OTS… Une zone d’ombre parmi d’autres. Esotérisme, occultisme, délire collectif, ces candidats au «Transit», au passage vers Sirius «pour participer à la constitution d’un monde rénové après l’Apocalypse» étaient tous des «capes dorées» : les cadres de l’Ordre, son exécutif. La tête pensante de l’OTS décapitée,

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Photos © DR

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1 - Le dessin de la disposition des corps retrouvés calcinés, extrait de l’ordonnance de renvoi du juge Fontaine 2 - Pour les spécialistes, l’hypothèse du lance-flammes ne fait aucun doute 3 - La photo de famille de Noel 1991 à Morzine publiée dans Paris Match

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© Ville de Lyon - M. Chaulet

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Guillaume, diététicien

vous souhaite une bonne année LP JANVIER 2011.indd 27

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Depuis, Alain a reconstitué le cheminement de l’embrigadement. C’est d’abord sa mère qui tombe dans les griffes de la secte. Un soir (de 1989 ou 1990 difficile de savoir), elle se rend à Lyon, assister à une conférence donnée par Luc Jouret, «médecin», fondateur de l’Ordre et recruteur. Son fils, Patrick, rejoindra l’OTS peu de temps après. Chose incroyable, l’un et l’autre ne savaient pas qu’ils appartenaient à cette mouvance sectaire ! L’art du camouflage et de la dissimulation porté à son paroxysme.

Avec le temps, certains souvenirs prennent une autre tournure. Comme cette croisière en méditerranée en direction d’Ibiza : « Mes parents nous accompagnaient, moi et ma femme Véronique. Nous étions en mer depuis quelques jours déjà, tout se passait très bien, nous arrivions à destination et là, en un instant, ma mère a totalement changé d’attitude : elle devait rentrer, immédiatement, coûte que coûte. Mon père et moi avons essayé de lui faire entendre raison mais nous étions face à un mur. Ma mère a pris l’avion dans la foulée, direction Genève… » Sans doute un message reçu sur son Alphapage, l’outil de communication utilisé entre adeptes. Quinze ans plus tard, Alain Vuarnet, désormais PDG de l’entreprise familiale veut des réponses. Sur des éléments péremptoires.

La présence de phosphore d’origine exogène demeure inexpliquée. «En 2001, un expert de la carbonisation des corps gras (aujourd’hui

disparu), Gilbert Lavoué, a prélevé de la terre sur les lieux du crime, puis, des échantillons de peau sur la dépouille de ma maman et de mon petit frère.

Ses conclusions sont sans équivoque : il démontre la présence de phosphore d’origine exogène dans des proportions inexplicablement élevées, de plus de 21 à 40% que les normes habituelles.

Selon lui, ce phosphore n’a pu être utilisé que par le biais d’un jet directionnel et écarte de facto la thèse soutenue par l’instruction.» Un lance-flammes ? Voilà qui expliquerait le «coup de chaud» reçu par le chêne. Mais il y a pire : certains membres de six des seize victimes ont littéralement fondu ! Les os, les coudes et les genoux ont disparu. Une fusion qui ne peut-être expliquée par un «simple» arrosage d’essence des corps. « Si l’on se réfère à la thèse du juge, il aurait fallu près d’un semi-remorque de bois sec placé sur les corps pour expliquer leur état de carbonisation, souligne Alain Vuarnet. Or, sur les photos prises le jour de la découverte du drame, on constate la présence d’à peine un centimètre de cendres. Seul un jet directionnel dopé du combustible «phosphore» peut expliquer une telle carbonisation. On parvient à un tel résultat à partir de 1 300°C. Hors, toujours selon Gilbert Lavoué, compte tenu des éléments météorologiques connus, on dépassait à peine les 750°C le soir du massacre… »

Où sont passés les 93,2 millions de dollars de l’OTS ? A l’envi, notre homme

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réitère la même antienne : «Je me base sur du bon sens.» On comprend aisément son malaise que l’affaire n’a fait qu’empirer. Pudiquement, il parle du trou de 40 millions de francs dans les caisses de l’entreprise découvert en 1998 (sans aucun lien avec l’OTS) remboursé sur dix ans, de la découverte de sa stérilité diagnostiquée en 2001, de sa dépression l’année d’après, soignée à coup de stabilisateurs pendant un an, de son renoncement à adopter au Brésil, «trop compliqué, trop long». Il s’est découvert une force intérieure incroyable «aujourd’hui, je suis tranquille (sic)», protège son père et se félicite tous les jours d’avoir été à l’encontre de ses avocats au moment du drame : «Ils voulaient qu’on se taise, j’ai dit non ! Moi et mon père avions vécu dans le mensonge pendant cinq ans. Il fallait parler, expliquer.» Expliquer pourquoi la justice ne s’est jamais intéressée au volet financier de cette affaire : 93,2 millions de dollars perdus dans la nature. Cet horloger suisse qui donne 7 millions de francs suisses, la maman d’Alain qui «aurait» concédé entre 20 et 25 000 francs suisses.

Une peccadille. Et si tout le monde faisait fausse route dès le départ ? Et si le massacre de l’OTS n’était finalement qu’un crime crapuleux, une «banale» histoire d’escroquerie ? De tout cela, Alain Vuarnet s’en fout vraiment. Il a repris la route, la sienne, direction Genève, sa vie, ses proches, un autre chapitre de «son» histoire, loin de l’OTS. O

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et Saby Maviel Photos © Maurice Fusier

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Le jour de l’exhumation des dépouilles de Patrick et Edith Vuarnet, Alain Vuarnet au micro de Maurice Fusier Les fossoyeurs de Morzine ressortent les cercueils le 4 juillet 2003 Le cercueil de Patrick Vuarnet Amis et parents accompagnent la famille Vuarnet le jour de l’enterrement Les prélèvements de chair débutent sous la direction d’un médecin légiste et du professeur Gilbert Lavoué

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Sur les lieux du crime

UNE JOURNÉE PAS COMME LES AUTRES… Par une belle journée de l’été 2010, la rédaction de Lyon People s’est transportée dans le Vercors en compagnie du journaliste Maurice Fusier et d’Alain Vuarnet qui n’avait pas fait le pèlerinage depuis plusieurs années. Et a emboité ses pas au cœur du lieu du massacre. Ambiance. Par Christophe Magnette 11H00

Le petit village de Saint-Pierre-de-Chérennes a (presque) retrouvé toute sa quiétude

SAINT-PIERRE-DE-CHÉRENNES (ISÈRE)

Début juillet, il fait chaud, très chaud. Nous voilà pourtant perchés à près de 400 mètres d’altitude, à un peu plus de 120 km de route de Lyon. Porte d’accès au massif des Coulmes, ce village de quatre cents âmes s’étend de la plaine couverte des champs de noyers jusqu’à un massif boisé, là haut, à plus de mille mètres, le lieu du drame. Un paysage de moyenne montagne, classé dans le parc Naturel du Vercors, s’offre à nous, à tel point que même Alain Vuarnet reconnaîtra la beauté des lieux au moment de se séparer…

En arrivant, on cherche le maire, Alain Romey, déjà premier magistrat à l’époque du massacre. Aux fraises monsieur le maire ? «Non, il cueille des framboises», nous rassure la secrétaire de mairie. Le village est-il encore marqué par le drame ? On nous dit que non. La suite de la journée nous prouvera que certains protagonistes sont pourtant marqués au fer de rouge… Quant à nous, près de 7 kilomètres de montée plutôt corsée nous attendent…

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PARKING DU FAZ AU LIEU-DIT LE PASCOQUET

Pour les gens du coin, un endroit banal duquel partent plusieurs pistes de ski de fond. De là, deux chemins de terres escarpés mènent sur les lieux du massacre : l’un est carrossable, l’autre forestier. C’est là, qu’un témoin avait repéré quatre véhicules garés en épis dès le 16 décembre (comme sur la photo). Le trou de l’enfer se trouve à moins de deux kilomètres, soit une vingtaine de minutes à pied. Une impression bizarre nous saisit : on imagine ces seize personnes, dont trois enfants, s’enfoncer dans cette forêt lugubre, austère, pentue, une froide soirée d’hiver… Mais pas le temps de cogiter, le Ranger-Rover d’Alain Vuarnet arrive à toute berzingue.

Prise de contact succincte. Belle gueule, regard bleu délavé, tee-shirt et montre estampillés Vuarnet. L’homme est tendu. Embrassade avec Maurice. Déjà une certitude, depuis leur dernière venue, en 2004, les deux hommes s’accordent sur un point : la forêt a bien changé. Alain est venu, quant à lui, avec une idée précise, emprunter en 4x4 le chemin carrossable «pour voir si c’est réalisable.»

Oui, ça l’est mais impossible de retrouver l’endroit. A croire que la forêt a effacé les stigmates de l’indicible. Une pause est nécessaire. On redescend.

Nos véhicules disposés de la même façon que ceux des victimes

AUBERGE DU FAZ

En passant le matin même devant l’auberge, Maurice Fusier s’était laissé aller à la confidence : «Quand je suis arrivé dans la nuit du 22 au 23 décembre, le brouillard et la police nous avaient interdit de monter plus haut. Alors, je m’étais arrêté dans cette auberge. Il y avait une femme noire…» Quinze ans plus tard, elle est toujours là. Elle s’appelle Alice, vient de Martinique. Avec Jérôme, ils sont arrivés l’année du drame. En guise de présentation, Maurice lui présente son ouvrage : la connexion est immédiate. Un frisson la parcourt lorsqu’on lui présente Alain Vuarnet. On s’installe. Pas de vin, ni d’excès. Comme si la journée ne s’y prêtait pas. La discussion est lourde, pénible. Mais Alain se détend, se livre sans ambages. Il n’élude rien. Assume tout.

Les entrecôtes avalées, l’heure est à la recherche d’un guide pour nous emmener «là-haut». «Alain Rozand est toujours là ?» s’enquiert Maurice auprès d’Alice. «Oui, il est là, il fait les foins» dit-elle en pointant du doigt le gîte de ce témoin de l’affaire, distant de quelques centaines de mètres à peine.

Maurice va le chercher pour lui proposer de boire un café avec nous. Il fera bien davantage…

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A l’heure du déjeuner, la gorge nouée

Photos © Fabrice Schiff

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CAFÉ AVEC UN TÉMOIN CLÉ

Alain Rozand arrive dans la pièce comme venu de nulle part, appuyé sur sa béquille. Une vraie gueule. Un gars du pays de 57 ans, aujourd’hui agriculteur qui, au moment des faits, était chargé du déneigement. Un témoin clé de ce carnage auquel la justice n’a accordé que peu de crédits. S’il n’y avait que lui…

Au matin du 16 décembre 1995, c’est lui qui, le premier, repère les quatre véhicules sur le parking du Faz, aux alentours de 7h du matin : «Je me suis dit qu’ils étaient partis bien tôt pour une course en montagne» s’amuse t-il. Une façade de circonstance car l’homme est marqué, terriblement marqué même. Il n’a pas que découvert les véhicules. C’est encore lui qui prévient la Gendarmerie, six jours plus tard ; c’est dans sa ferme que ces mêmes gendarmes stockeront leurs matériels.

Pis, il sera un protagoniste clé de la reconstitution. En «montant» les porcs au puits Alain Vuarnet et Maurice Fusier retrouvent Alain Rozand, de l’enfer, puis en aidant témoin-clé du drame les appelés du contingent à «habiller» les mammifères avant de constituer les fagots pour mettre le feu (dans le but de comprendre la combustion des corps)… C’est aussi lui qui redescendra les porcs sur le parking du Faz pour l’équarisseur. Depuis, l’homme est seul dans le village. Les suspicions ne l’ont jamais quitté. Ses confidences, Alain Rozand nous les confiera en catimini, pour ne pas blesser Alain Vuarnet. En attendant, il nous propose de nous emmener «là-haut.» On le suit.

Alain Vuarnet, Alain Rozand et Maurice Fusier accompagnent notre équipe à la clairière du Puits de l’Enfer

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LE PUITS DE L’ENFER

«La combe de la femme» pour les gens du pays. Vingt minutes de marche.

Une approche qui nécessite un réel effort. Alors en plein mois de décembre, dans la neige, avec des enfants… Ni Alain, ni Maurice ne reconnaissent les lieux. «Il y avait une clairière, puis la doline» se rappellent les deux amis. Des souvenirs battus en brèche. La végétation a repris le dessus. Mais quand apparaît la doline… En réalité, un trou ! Impossible de s’en sortir. «Le petit chêne qui a reçu un coup de chaud» dixit Maurice est toujours debout ; la plaque commémorative aussi. Le regard de ce journaliste aguerri est saisissant : l’émotion l’étreint au plus profond. Que dire d’Alain : il mettra plusieurs minutes avant de «descendre». On regarde par terre, audessus de nous. On essaie de comprendre. Mais comprendre quoi ? Une chose est sure : c’était un rendez-vous certain avec la mort. Un vrai champ d’exécution. Quinze minutes dans ce trou nous suffiront. A peine remonté du puits de l’enfer, Alain Vuarnet jure à la cantonade qu’il ne reviendra plus. On se quitte peu après, devant la mairie. Alain voulait voir le maire. Cette fois, l’endroit est clos et le premier magistrat doit être vraiment aux fraises. Poignées de mains et dernière confidence de notre hôte : « Je n’avais jamais remarqué à quel point le paysage était magnifique ici… ».

MAURICE FUSIER « L’ENQUÊTE DE MA VIE » «On ne peut pas vivre avec des gens qu’on ne connaît pas. Ce que je fais depuis quinze ans, je le fais pour les enfants (ndlr : les trois petites victimes du Vercors), ce sont elles les vraies victimes de l’OTS, assassinées par des bourreaux. J’ai vu le cadavre de la petite Tania… Mais aujourd’hui, c’est fini. J’arrête. Ce troisième ouvrage sera le dernier.»

A 62 ans, Maurice Fusier, grand reporter à France Info* tourne donc la page. Lui aussi. Quinze ans de sa vie consacrée à une affaire «hors du commun.» Dès son arrivée en Suisse, à Chéry, sur les lieux des premiers massacres, il ressent comme un doute. Flash-back, début octobre 1994 : «J’étais de permanence, lorsque vers 4h du matin, une dépêche est tombée annonçant la découverte de beaucoup de corps, la plupart carbonisés.

Je suis arrivé sur place au petit matin pour découvrir un spectacle incroyable : les journalistes allaient ici-et-là, faisant fi des règles élémentaires à adopter sur une scène de crime. Les corps sont restés toute la journée, exposés en plein soleil sous leurs chasubles blanches, le sang perlait sur l’herbe…» Dès le départ, le juge suisse Piller parle de «suicides collectifs…» Quatorze mois s’écoulent.

22 décembre 1995 : « Une dépêche tombe en fin d’aprèsmidi stipulant que quatre voitures avaient été retrouvées dans le Vercors et qu’elles pouvaient appartenir à des adeptes de l’OTS. Immédiatement j’appelle Paris et je pars.

Instinctivement, je sens que quelque chose se trame…

Orage, froid, brouillard, les conditions sont dantesques.

Vers 21h, je parviens à l’auberge du Faz. Un barrage de police m’empêche moi et cinq de mes confrères d’aller plus haut. Je passe la nuit dans ma voiture. Au petit matin, vers 7h30, il fait beau. Au dessus de nous, l’hélicoptère a repris ses recherches. Et puis vers 8h45, alors que je converse avec le colonel de gendarmerie, celui-ci, l’air sévère, appose sa main sur son oreillette. Il se tait puis me dit : «Nous les avons trouvés, ils sont tous morts.» Immédiatement, je prends l’antenne sur France Inter pour un billet d’annonce de 40 secondes. Je ne me doutais pas alors que cet épisode tragique conditionnerait le reste de ma vie durant plus de dix ans. J’ai la fatuité d’avoir fait preuve d’intransigeance au cours de toutes ces années, entre manipulations et menaces en tous genres, je me suis escrimé à ne jamais me départir de mon impartialité et de mon libre-arbitre.

Un seul juge pour autant de cadavres ? Un seul enquêteur pour une telle affaire qui est tout sauf une histoire de secte mais un triste règlement de compte mafieux sur fond de blanchiment ? » Le regard de Maurice s’éclaire, au loin, il voit arriver sa fille, Mathilde, 10 ans «cette gamine, elle est exceptionnelle.» Le prochain chapitre de sa vie sûrement. * Entré à l’ORTF en 1974, ce Lyonnais pure souche a passé six années en Corse à FR3 où il se fait repérer par la direction nationale de France Inter en réalisant légion de papiers pour la radio. L’institution publique l’envoie «au bercail», entre Rhône et Saône, en tant qu’envoyé spécial permanent au bureau de Lyon. Depuis 1979, il est la «voix» de France Inter et France Info en région Rhône-Alpes.

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LE BARTHOLOGUE

© Saby Maviel

Rémy Vercoutre

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Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s’allonge sur le divan de l’infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Quatre an après sa première consultation, le gardien de buts Rémy Vercoutre se prête à nouveau au jeu sur le divan d’Iceo.

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011 démarre bien pour toi puisque tu es officiellement Lyonnais jusqu’en juin 2014.

Qu’est-ce que cela t’inspire ?

C’est à titre personnel la continuité d’une belle et grande aventure. En ce qui concerne la fin de saison 2011, j’espère qu’on fera un coup contre Madrid et qu’on sera champion de France, sans oublier la coupe de France qui est une compétition que j’adore. C’est vrai que ça fait du pain sur la planche mais je trouve ça très excitant. À la fin de ton contrat, tu auras 34 ans. Que va-t-il se passer ?

Une chose est sûre c’est que je serai toujours dans le milieu du foot, et que je resterai à Lyon et si possible à l’OL… Avec tous les projets du club, je pense notamment au grand stade, ça fait envie.

Que va dire ta femme en lisant cette interview ?

Je pense qu’elle va rire en voyant la photo, mais ne me parlera vraisemblablement pas de l’interview en tant que telle.

Pour quelqu’un qui n’aime pas les conflits, tu es parfois provocateur. N’est-ce pas paradoxal ?

Je ne suis pas quelqu’un de méchant et c’est vrai que je suis incapable de gérer les conflits, je le vis très mal. En ce qui concerne la provocation, je dirais plus que je suis un charrieur plutôt qu’un provocateur…

Tu peux me raconter une blague pourrie qui te fait rire ?

De quoi rêve une panthère ?

De porter un string en peau de salope !

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Quel est le joueur qui te fait le plus marrer à l’OL ?

Sans hésitation, Kim Källström !

Il a un humour plus que piquant, deuxième voire troisième degré !

Lui, il me fait vraiment marrer !

Quelle est l’émission de télé que tu ne louperais sans aucun prétexte ?

Je te jure que je ne regarde presque pas la télévision ! Une fois les enfants couchés, je reste tranquille avec ma femme dans le salon.

Qui aurais-tu aimé être ?

Une très grande star du basket !

Pour voir comment ça se passe dans un autre sport.

Quelle image as-tu de toi ?

Je sais que je renvoie une image très différente selon que l’on me connaisse ou non. Je dois déplaire à beaucoup de gens, c’est mon côté grande gueule.

Je dois sûrement intriguer aussi, avoir une carrière de remplaçant ou presque, ça peut déranger ou être incompris.

Si tu pouvais changer quelque chose de ta personnalité, que changerais-tu ?

J’aimerais être moins passionné, avoir plus de recul. Je mets trop souvent les pieds dans le plat et je sais qu’il ne faudrait pas.

Tu es célèbre, père de famille, riche et beau, il te manque quoi finalement ?

(Il réfléchit longuement) Je ne sais pas… Peut-être avoir de vrais week-ends ! (rires) Quel est le pire souvenir de ta vie ?

La perte de mes grands-parents.

Pourquoi l'OL n’arrive-t-il pas à gagner la Champions League ?

Parce que nous n’avons pas les meilleurs joueurs et je m’inclus évidemment dedans.

Tu aimes les journalistes ?

J’apprends à les aimer un peu plus, je mets de l’eau dans mon vin, même si parfois je ne comprends pas tout.

Ton dernier texto, c’était quand et pour qui ?

C’était il y a très peu de temps pour un ami qui voulait des places pour un match.

Quelle est ta phrase fétiche ?

(Il réfléchit) Je n’en ai pas vraiment.

Quel CD se trouve actuellement dans ta voiture ?

Je n’écoute que la radio ! Et je zappe comme un fou, le tout à fond dans ma caisse !

A toi, maintenant, de me poser une question…

Est-ce que l’OL va être champion de France ? O

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PEOPLE ECO

I Romée de Tarlé

RT CONSEILS OPTIMISE VOS COÛTS

l arrive, casque à la main et mèche au vent, entre deux rendez-vous, et reçoit, pressé mais affable dans ses bureaux de Marcy l’Etoile.

«Je suis un entrepreneur offrant des solutions à d’autres entrepreneurs et je suis très heureux de leur faire gagner du temps comme de l’argent parce que je sais que c’est ce qu’ils ont de plus précieux» assène ce perfectionniste dans un sourire, pianotant sur son Blackberry, en vous offrant un café… Conversation charmante. Et on l’écouterait des heures, lui qui n’aurait pas rêvé d’être un autre et se définit comme «un épicurien tendance escalope de veau ou quenelle de chez Hugon, amoureux de Goethe, Picasso et Baudelaire, dingue de Saint-Barth, de foot et des voyages en famille »… Ses héros ? «Les Bleus de 98». Ce qui frappe chez cet amoureux de Lyon – pure cervelle des Canuts ! - et de l’Italie, c’est autant la coupe impeccable du costume que le caractère chaleureux du bonhomme, charmeur et facétieux, qui vous met la main sur l’épaule avant d’éclater de rire. Une bonne onde ne l’a pas quitté, le menant de l’univers de l’audiovisuel (TLM, Radio Scoop, NRJ) à l’informatique «un peu par hasard, il faut bien l’avouer». Du sans fil au sans filet, l’homme s’est lancé «avec passion parce que l’entreprise, ‘c’est mon kif’ comme dit mon fils». Un carnet d’adresses à faire pâlir bien des ‘pipoles’, des rêves plein la tête…

L’aventure, c’est l’aventure !

Photo © P. Hervouët

«Une relation de confiance, d’entrepreneur à entrepreneur». Premiers clients et puis

Tel un blason, il a donné ses initiales à RT Conseils, « véritable machine à ‘optimiser’ les coûts informatiques, bureautiques, téléphonie, réseaux et vidéosurveillance des entreprises ». RT Conseils ou la promesse tenue d’une solution ‘tout-en-un’, originale et très économique pour les PME comme pour les grands comptes…. Rencontre avec Romée de Tarlé - à peine descendu de son Piaggio - l’homme qui va vous faire oublier les ‘vendeurs de photocopieurs’. Mots croisés. Par Marc Mondou 34

accélération de l’histoire. Créé en 2007, RT Conseils se fait un nom et connaît un succès grandissant… toutes voiles dehors ! Si «ce n’est pas un conte de fées, c’est en tout cas une très belle histoire» reconnait l’homme heureux dans un sourire. Il faut dire que non content d’être distributeur de la marque Canon en imprimante – le nec plus ultra - RT Conseils dispose de nombreux atouts… A commencer par le fait de pouvoir offrir «une solution à la fois réellement sur mesure et une offre extrêmement large allant de la bureautique et l’informatique, au réseau, à la vidéosurveillance et à la téléphonie et même aux terminaux de points de vente pour les restaurants et les boutiques». Qu’on se le dise… Son credo ? «Une solution technique innovante et le meilleur service au meilleur prix». Sa force ? «Un positionnement très original d’optimisateur de coûts» qui, dans la morosité ambiante, rencontre de plus en plus d’intérêt de la part des chefs d’entreprise «mais surtout une relation de confiance, d’entrepreneur à entrepreneur, et une vraie qualité de service ce qui n’est pas si courant dans notre activité.» Un exemple ? «RT Conseils offre, en exclusivité, de racheter votre parc informatique afin d’offrir le meilleur de la technologie actuelle… toujours au meilleur prix !» Tout bénéfice pour l’entreprise, «zéro immobilisation et un apport en trésorerie immédiat». On l’écouterait des heures… Une fibre commerciale et une faconde intarissable qui ne parviennent pas à masquer que ce père de famille encore juvénile et amateur d’humour – «j’aurais rêvé d’être Spiderman» - est un romantique au grand cœur dont l’héroïne est… «mon assistante !» et le meilleur souvenir, «mon mariage bien sûr !».

A rencontrer… O RT Conseils 1359, route de Sain Bel 69280 Marcy L'étoile - Tel 04 72 30 69 68 www.rt-conseils.com

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Photos © Fabrice Schiff

STYLE GASTRO

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LES CHEFS LYONNAIS LIVRÉS À DOMICILE

Acteur reconnu de la scène bistronomique lyonnaise, Philippe Florentin s’embarque dans une nouvelle aventure : la livraison à domicile. Sous l’impulsion de son fils Lucas, les deux hommes ont pour ambition de redorer le blason de l’ennuyeux plateau-repas.

L

a restauration, ça le connaît. A la tête du Zinc-Zinc et d’Itavola, situés rue de la Bourse, du bouchon lyonnais Chez Abel et du bistrot à l’américaine BIEH, Philippe Florentin, ancien communicant, poursuit sa belle aventure bistronomique. Avec toujours cette constante qui guide tous ses choix professionnels : « l’idée du plaisir, qui crée une vraie dynamique dans l’entreprise, et qui rend les gens plus heureux ». Tout un état d’esprit autour du relationnel, « qui va de pair avec une bonne table », complète l’épicurien. Et puisque l’amour de la cuisine semble inscrit dans les gênes de cette lignée, Philippe, lui-même élevé au poulet de Bresse, entraine tout naturellement son fils dans ses traces. Mais c’est bien Lucas, fraichement diplômé d’une école de commerce, qui est à la genèse du nouveau projet qui occupe nos fins gourmets. Le jeune homme part d’un constat sans appel : en quelques années, l’organisation hebdomadaire des entreprises a profondément évolué. Aujourd’hui, le facteur temps est devenu une denrée si précieuse qu’il ne faut pas en perdre une miette. Réduction du temps de travail oblige, la pause déjeuner a été grignotée. Les repas pris à l’extérieur dans un cadre convivial deviennent l’exception, souvent au détriment de la qualité. Entre déjeuner sur le pouce souvent tristounet et repas d'affaires,

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spécificité franco-française en perte de vitesse, la tendance de fond du plateau-repas se confirme.

Et puisque les changements structurels de la société vont dans le sens de la réflexion du jeune entrepreneur, il réussit à convaincre son père, pourtant sceptique au premier abord. « J’étais effrayé par la foule d’acteurs déjà présents sur le marché », confesse Philippe. La différentiation se fera par une qualité et un service au top niveau. « Tout ce qu’on a testé est affligeant en terme de qualité. Et avec 20 000 plateaux repas livrés par jour dans l’agglomération lyonnaise, on s’est dit qu’il y avait vraiment quelque chose à faire » assure le jeune homme.

L’idée de Lucas Florentin est d’associer le savoir-faire de grands chefs à l’élaboration des menus. Au-delà d’un simple argument marketing qui réduirait à faire cohabiter un patronyme étoilé sur un packaging design, le concept est ici de proposer des menus élaborés, créatifs et équilibrés. C’est Thomas Lemaire (ancien du Plaza Athénée et de l’Institut Paul Bocuse, entre autres) qui prend les commandes de la cuisine. Les chefs Mathieu Viannay, Joseph Viola, Christophe Marguin et Frédéric Berthod adhèrent au projet et élaborent chacun un menu. Caution de toques connues, esthétique et créativité culinaire,

utilisation de produits de saison, préparation des plats à la commande… la promesse, ambitieuse, est bel et bien de « livrer le restaurant chez vous, quand vous le voulez ». Si le contenu est extrêmement travaillé, le contenant l’est tout autant. Une astucieuse boite cartonnée qui se transforme en set de table, des bocaux en verre qui conservent les propriétés gustatives et la chaleur des aliments, le tout livré par des hommes en tablier tels d’efficaces serveurs, non, livreurs. Et quel prix pour ce service top niveau? Un ticket d’entrée à 11 euros pour un coffret de sandwiches et des menus de Chefs qui varient entre 25 et 39€. « Côté pratique, les commandes s’effectuent en ligne, via un site dont un soin extrême a été apporté à l’ergonomie et l’esthétique » conclut Lucas. L’offre s’adresse aux entreprises bien sûr, mais tout autant aux particuliers, « pour un diner en amoureux ou pour faire plaisir à une grand-mère esseulée » nous explique Philippe avec un grand sourire.

Toujours et encore cette idée de transmettre du plaisir, via de bons petits plats de chez nous… chez vous ! O Stina Masson www.nosbonsplatschezvous.com Zones de livraison : Lyon intra-muros, Monts d’Or et Vaise.

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STYLE GASTRO

Photos © Nico

Journée Truffes DE RICHERENCHES

A l’invitation de Pierre Nallet, président d’AnaHome Immobilier, une soixantaine de bons vivants a convergé vers Richerenches, capitale de la truffe, à deux heures de route de Lyon. Premiers pas cours du Mistral, où les Lyonnais se mêlent aux visiteurs du célèbre marché aux truffes. Par Marc Polisson

A

tmosphère de complot.

Regards en biais, chuchotements, les échanges verbaux et liquides entre rabasseurs et grossistes valent le détour. Une discrétion qui tranche avec la bonne humeur qui règne ensuite au Provençal quand, après un méga apéro concocté dans leur mas provençal par Catherine et Nicole, les convives, enfin attablés, se chambrent et se truffent plusieurs heures durant. C’est bien le temps qu’il faudra pour déguster à la verticale velouté de potiron aux truffes, huitres chaudes aux truffes, saucisson chaud du Tricastin, brouillade truffée entrecoupé d’un trou normand (sorbet aux truffes) puis rôti de veau en rognonade et sa purée truffée, brie truffé sur salade de mesclun… et dessert.

Et la joyeuse troupe de se donner rendez-vous à Courchevel le 22 janvier pour les 40 ans de Stéphane Berger. Là encore, ça ne va pas être triste !

Voici l’objet de leurs convoitises

Négociations au cul du camion en toute discrétion

Brigitte Ayzac et Brune Nallet jouent à la marchande

Nico (Lyon People), Pierre Nallet, Marc Soullier (le Tremplin – Courchevel) et Philippe Maggert

Catherine et Nicole Nallet sous les flashs de Gisèle Lombard

Maître Caroline Occhipinti, PN et Serge Coulas, PDG d’ATS Studio

Stéphane et Karine Berger

Marc Jarillot (L’Artisan Cuisinier) et son épouse

Jean-Michel (Cars Berthelet) et Nadine Mercandino (Anahome)

Pierre Nallet et son fournisseur André Valayer

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Maître Jacques-Louis Alcaix et Bertrand Malher (Merial)

L’équipe du Provençal autour de Patrick et Jean-Luc

Brouillade aux truffes par Caroline et Nicole

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STYLE GASTRO LES CUISINES BERNOLLIN INVITENT

La Table de Lachassagne

Chez Arnaud Bernollin, c’est table d’hôte ! Une bonne bande de copains, un peu de vin, beaucoup de convivialité et un Chef surtout !

Anthony Fusco nous a vraiment surpris sur les saveurs !

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Photos © Saby Maviel

Retour aux sources pour les Cuisines Bernollin puisque pour la première fois, nous étions dans leur show-room de Anse entièrement refait il y a quelques semaines d’ailleurs, pour réaliser ce reportage. C’est ici qu’Arnaud a appris le métier au sein de cette entreprise familiale où les valeurs du travail et du savoir-faire se transmettent de père en fils depuis près d’un siècle !

Photos © Jean-Luc Mège

En compagnie d’Anthony et Maeva Fusco (La Table de Lachassagne) Arnaud Bernollin, Marie Rigaud-Bernollin et Jean Burdy (Champagne Mumm –Blanc de Noirs)

Cuisines Bernollin - 27, rue du 3 septembre 1944 - Anse - Tél. 04 74 67 04 08 - Cuisines Bernollin - 5, place Puvis de Chavannes - Lyon 6ème - Tél. 04 78 93 00 61

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Anthony Fusco et Arnaud Bernollin : un cuisinier, un cuisiniste avec la même passion pour la cuisine !

Le produit au meilleur de sa forme pour le travailler au meilleur moment, c’est la devise du couple Fusco. Une carte qui se renouvelle chaque semaine pour une qualité optimum.

Une salle de 20 couverts avec une charmante terrasse, une bonne idée pour le week-end.

Aux portes du Beaujolais à 20mn de Lyon, ouvert tous les jours sauf lundi et mardi.

La Table de Lachassagne, 850, route de la colline 69480 Lachassagne 04 74 67 14 99.

Tartare de Saint-Jacques sur gelée de pommes vertes

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ESSAI AUTOMOBILE

POINT PAR POINT Avec le nouveau BMW X3

David Raffin (Responsable commercial et communication du pôle GT)

David Raffin travaille chez Actua depuis plus de deux ans ! Avec son dynamisme et sa fougue, son big boss le PDG d’Actua Christian Demigneux lui a confié la responsabilité du Pôle GT et de la Mini’s Cool. Il organise des stages de maitrise et de perfectionnement sur des Mini en collaboration avec le Groupe Gauduel (demijournée à partir de 250 euros). A la fois pédagogique et ludique, cette formation vous permettra de mieux maîtriser votre Mini au quotidien. David a testé le nouveau BMW X3 2.0d 184cv BVA Luxe. En fin pilote, il a débranché toute l’électronique sur le circuit histoire de pousser la machine dans ses derniers retranchements ! La tête plaquée contre la vitre à gauche ou sur les genoux de Kenza à droite, la voiture conserve une tenue de route incomparable ! de

© Nico

Pepito, David (Actua) en compagnie de Kenza (BMW Gauduel). Ce mois-ci pas chrono car il est trop difficile de battre David sur son terrain !

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VU ! CHRONIQUE

MOIS PAR

moi

Les jolies sorties et belles rencontres de Françoise Petit.

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Marie-Laure Reynaud est à la tête d’une bien belle Maison comme l’on dit. « Giraudet » fête en sa compagnie 100 ans de créations tout en quenelles. Bourg-en-Bresse, demeure la place historique de cette saga gourmande grâce à Henri Giraudet qui fit gonfler dans les chaumières la recette de Joseph Moyne. Aujourd’hui, la quenelle classique ou revisitée partage ses rayons avec de succulentes soupes dégustées au bar ou chez soi. Un livre vient illustrer ce centenaire, il est préfacé par Jacotte Brazier , écrit par Sonia Ezgulia et Michel Porfido, chef des cuisines Giraudet. Les photos sont signées Emmanuel Auger. www.epure-editions.com (Photo 2)

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C’est un salon de coiffure pas comme les autres.

Léa, belle italienne aux accents sardes accueille une clientèle très « j’aime la Croix Rousse ». Autour, ambiance village avec des cafés qui fleurent bon l’arabica, des passants qui distribuent des petits bonjours quand d’autres font coucou à travers la vitrine. Inconnus et personnes plus en vue se côtoient à l’instar d’O.M qui tente de se cacher derrière un magazine très couru ! Léa fait la loi du talent à coups de brushings efficaces et couleurs de la vie. La scène se passe chez Lilly Ambre, 23 rue Pailleron. Si vous passez par là, entrez sans frapper ! (Photo 3) Les élèves de l’Institut Paul Bocuse offrent chaque année aux heures carillonnées leurs brassées d’idées. Sur le thème «la matière au service des arts de la table», ils présentaient devant un jury présidé par Alain Vavro la meilleure déco pour accompagner un dîner en tête à tête. Yann Fabès, directeur des Etudes

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endez-vous à KGB pour un cocktail détonnant avec Nadine Fageol, Agnès Guillaume et votre serviteur. A table, dans un salon propice aux interrogatoires, Sandrine Chambon en maîtresse des lieux (www.akgb.fr) prit la commande et ne pipa mot respectant l’omerta demandée d’office par Marco Polisson. Le rédac chef du trio plumitif de Lyonpeople assista presque impuissant (sic) à la mise à jour du Top 50 des femmes faisant rayonner notre capitale. Inutile de préciser que la délibération fut très longue et très discutée voire disputée pour savoir qui va entrer, qui va sortir et surtout qui faire monter, descendre sur l’échelle des valeurs d’influences ? Bref, le podium est acté, c’est parti pour 2011. Qui sera la plus «elle» pour aller danser en tête d’affiche ? Réponse en mars. (Photo 1)

5 de l’Ecole Supérieure d’Art et Design de Saint-Etienne et Frédéric Fass, directeur Pavillon la Rotonde, encadraient ce concours qui récompensait une table professionnelle, (notre photo) une table créativité et un prix du jury.

(Photo 4) Vavro encore bravo pour la déco, la rime est facile, le lieu docile. Chez Guy et Marie-Annick Lassausaie, il fait bon déjeuner, dîner, déguster (magnifique carte des vins) sous les lumières, galets et effets de matières. Tout est doux, le service efficace, discret, les recettes sont suaves et élégantes comme cette vapeur de barbue tartare d’huîtres et Saint-Jacques, crème iodée au cresson ou ce filet de canard de l’huppe rôti, cuisse confite au poivre de Séchouan. Deux étoiles à Chasselay, un couple qui orchestre la musique des saveurs et l’art au sommet d’un Fusaro… Tout cela a été divinement filmé et commenté par Odile Mattei dans un Goûtez voir France 3 partagé avec Françoise Deydier (absente sur la photo), François Pipala et Jean-Jacques Billon. (Photo 5) BONNE ANNÉE À VOUS

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Photo © Fabrice Schiff

STYLE BEAUTÉ

nge sa es D n lo sa au ve ou N LA CROIX-ROUSSE SE PARE D’UN ÉCRIN DE BEAUTÉ Dessange, la référence incontournable du luxe capillaire, a ouvert un salon intimiste et VIP en plein cœur de la CroixRousse. A la tête de cet emplacement magnifique, Jean-Régis Raberin, un passionné du cheveu, affiche un but simple : «donner le sourire aux femmes». Une thérapie idéale pour rebooster son capital séduction. Par Stina Masson

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ne belle success-story à la française.

Que de chemin parcouru depuis l’ouverture en 1954 par Jacques Dessange du premier salon situé avenue Franklin Roosevelt dans le très chic 8ème arrondissement parisien ! Très rapidement adopté par de nombreuses stars notamment actrices, le fondateur séduit par son savoir-faire et son élégance à la française. Petit à petit, à force de travail, de professionnalisme et d’un goût inné pour la beauté du cheveu, la Maison Dessange s’impose comme le leader en matière de coiffure haut de gamme, avec aujourd’hui plus de 450 salons dans 40 pays. Visionnaire, Monsieur Dessange sent très tôt le besoin des femmes de pouvoir disposer de différentes prestations réunies en un seul et même lieu. Il introduit alors le concept de beauté globale, largement copié par la suite, et propose des services de manucure et maquillage, avec notamment, en plus de sa propre marque de produits capillaires, une ligne de produits de beauté haut de gamme à son nom.

L’expertise Dessange déclinée dans un écrin d’élégance. Fidèle aux codes de la marque, le nouveau salon regroupe sur 100

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m2 tous les ingrédients chicissimes qui font des salons Dessange des espaces intimistes et rassurants : tonalités blanches, noires et champagnes, éclairages apaisants, fauteuils en cuir et bois de Yacht de luxe avec massage shiatsu, mobiliers italiens raffinés et finitions parfaites.

Une bulle de luxe qui faisait cruellement défaut à la Croix-Rousse. Mais un petit quelque chose en plus se passe dans le salon situé sur la grande rue de la colline. Cela tient probablement à la personnalité du directeur associé, Jean-Régis Raberin, «pur produit Dessange», (il travaille dans le groupe depuis 1983), un homme de contact et d’échange, qui compare son métier à celui d’un cuisinier «qui donne de sa personne pour transmettre du plaisir». Récemment rentré d’une escapade de 5 ans qui l’a mené de NewYork à Miami, il a la «niaque» de ceux qui ont su redémarrer de zéro et gravir les échelons au mérite, à l’américaine. Des années passionnantes, faites de débrouilles et de rencontres, mais également sources de frustrations pour Régis, «les Américaines sont peureuses en terme de style, elles ne font que reproduire ce qu’elles voient sur les stars dans les magazines. Les femmes que je coiffais me sollicitaient pour mon savoir-faire à la française, sans laisser de

place à ma créativité». Et si Salma Hayek, Inès de la Fressange ou Ivanka Trump lui confient leurs précieuses chevelures, notre homme, qui a pleinement profité de son «american dream», décide de rentrer sur le sol français. Bien lui en a pris, les Lyonnaises peuvent désormais profiter de ses doigts de fée depuis octobre 2010, date d’ouverture du salon. «Retrouver le professionnalisme, l’esprit d’équipe, l’accès à la formation continue et le luxe d’une belle maison comme Dessange me remplit de joie» nous avoue t-il. D’une gentillesse rare et d’un goût plus que sûr, Jean-Régis s’est entouré d’une équipe de cinq personnes, dont un coloriste de talent. Et s’il affectionne tout particulièrement les cheveux longs (influence de ses années américaines), il sait embellir tout type de chevelure, avec un don indéniable pour la confection de sublimes chignons, subtilement décoiffés ou plus classiques.

Les services maquillage et beauté des mains sont également proposés dans cet espace lumineux qui réussira à remonter le moral des plus déprimées de l’hiver… O Salon Dessange – 90, grande rue de la Croix-Rousse –Lyon 4 – 04 78 28 10 10 Du mardi au vendredi de 9h à 19h samedi de 8h30 à 18h30

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VU ! PEOPLE EVENTS

LES 15 ÉVÉNEMENTS

qu’il ne fallait pas rater + de photos sur

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SAGES, CKTAILS, BEFORE, AFTER, VERNIS RETROUVEZ CHAQUE MOIS LES CO QUI ONT ILLUMINÉ NOTRE CAPITALE. PETITS FOURS ET BEAUX ATOURS

1

FÊTE DES LUMIÈRES I-WAY

Photos © Fabrice Schiff et Saby Maviel

Complexe comprenant 18 simulateurs professionnels de course automobile, un restaurant, un bar et un spa, l’I-Way a ouvert ses portes aux noctambules le vendredi 10 décembre. Pierre Nicolas et Benoit Dupré se sont associés à Pierre-Yves Gas (Agence Proxi'com) pour parer le lieu de décorations lumineuses mettant à l’honneur la manifestation artistique qu’est la Fête des Lumières. Transformé en boite de nuit le temps d’une soirée lumineuse, l’I-Way en a vu de toutes les couleurs avec de nombreuses animations surprises et les mix des DJ Chris Guetta et Philippe Jacquet.

Diakaté, Kallstrom, Kareen Phelippe (directrice marketing Korloff ) et Gomis

2

KORLOFF VOYAGEUR L’HORLOGE

Pour lancer son dernier joyau, à savoir la montre « Voyageur », la marque d'origine lyonnaise mondialement connue Korloff a organisé le 1er décembre 2010, en collaboration avec l'agence WelcoMm une soirée autour de son ambassadeur Rémy Vercoutre, doublure de Lloris dans les buts de Olympique Lyonnais. Quelques 120 "beautiful" convives ont bravé la neige et le froid pour partager ce moment glamour et convivial à l'Horloge, régalés de mets spécialement conçus pour l'occasion par Sébastien Bouillet.

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3

VERNISSAGE JANINE RIMET LCL – CRÉDIT LYONNAIS

Malgré la folie des forains adhérents du Cid-Unati qui avaient décidé de prendre la ville en otage, malgré un match de l'OL plein d'incertitudes puis de regrets, les vrais mordus de peinture spiritualisée sont venus rejoindre Alain Vollerin, Raymond Benamran, Pascal Pétris, Jean-Luc Copéret, Alain Treckart, l'équipe première de LCL pour honorer quarante-sept années de création picturale.

Jusqu'au 11 mars 2011 au Siège historique du Crédit Lyonnais LCL - 18, rue de la République - Lyon 2e

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OL PEOPLE

+

LES 15 RENDEZ-VOUS

avec

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Albert Ponceblanc (Brochex), Bruno Vernay (Le Progrès) et Michel Masoero (Lamy-Lexel)

Isabelle Lepers (SFR) et Gaëlle Duranton (Grand Lyon Habitat)

LES TRIBUNES VIP D’OL - TEL AVIV

Lyon s'est classé deuxième du groupe B de la Ligue des champions après avoir concédé le résultat nul devant le club israélien d'Hapoël Tel-Aviv (2-2), sur son terrain de Gerland en match de la 6e et dernière journée de la 1re phase (Groupe B). En 8ème de finale, l’OL rencontrera le Real Madrid.

Raymone Carlut, Annie Manoukian et Anne Revillon

Raphaël Buttin (La Tour Rose) et Michel

Thierry Mathieu (Duferco) et Gilles Goldberg (Banque Rhône-Alpes)

Jean-Pierre et Patricia Michaux, Bruno Dufour (Patrimoine Consultant)

Laye Diop (Hilton) et Nelly Rousset

Marco (Lyon People) et Stéphane Morot-Sir (Canal+ Events)

Patrice Tiercelin (Sport 2000) et Stéphane Leotier (Boomerang)

Pierre Chambon (àKGB) et son fils Jules

Gérard Loulelis (Tradiqual), Arnaud Gauduel (Ferrari Maserati) et Julien Paret (Cadeau Privé.com)

Schiff Photos © Fabrice

4

LIGUE DES CHAMPIONS

Silivo Iacovino (Sofitel Bellecour) et Thierry Le Bozec (Info Logement) Mathilda Durand, Michel Vieira (MDA), Fabrice Martineau, Morgan Marzin (Finenco) et Hervé Berthomieu (MDA)

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VU ! PEOPLE EVENTS

Elodie Humeau, Erick Roux de Bézieux, président de la Maison de la Francophonie et Roland Roux de Chavanes, président de l’Union des Consuls Honoraires en France

Thierry Beaumont et Ludovic Finet (Beaumont & Finet)

qu’il ne fallait pas rater

Le général Jean-Pierre Nivet, son épouse Marie-Hélène et Jean-Marc Le Gars, président de la cour administrative d’appel de Lyon

Guy Mathiolon, président de la CCI de Lyon et son épouse Pascale

Christian Lerognon (CarpeDiem Invest SAS), Rima Saliba (Byblos group) et Aziz Lamrani (Royal Air Maroc)

Mehmet Meric (Meric) et son épouse Gulay

Raymond de Courville (Barclays premier) et son épouse Magali (Couleurs d’enfant) Monseigneur Thierry Brac de la Perrière et Régis Collin (Lyon International)

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5

Photos © Fabrice Schiff

Antonio Bellver, consul général d’Espagne, son épouse Cristina, Gérard Herrbach, consul du Grand-Duché de Luxembourg et son épouse Marie-Christine

LES 15 RENDEZ-VOUS

Le Préfet Jean-François Carenco

DÎNER DE GALA DU CORPS CONSULAIRE GRANDS SALONS DE LA PRÉFECTURE

« Si tu vas à Rio… », une sérénade que n’ont pas fini de susurrer aux oreilles du député Dominique Perben. Le vice-président du Conseil général a en effet gagné deux billets aller-retour pour les plages de Copacabana au Brésil. Et il n’est pas le seul chanceux… De son côté, Pascale Mathiolon est repartie avec un collier sautoir offert par la maison Beaumont & Finet, le procureur général Olivier Viout avec un coffret de vodka. Quant au président du MEDEF Rhône-Alpes, Patrick Martin, il pourra se reposer de sa rude bataille électorale à l’île Maurice. Le dîner de gala annuel du corps consulaire de Lyon présidé par le garde des Sceaux Michel Mercier et le nouveau préfet Jean-François Carenco a donc tenu toutes ses promesses. Tant au niveau de la tombola (nous l’avons vu), que de l’assiette préparée par Jean-Paul Borgeot, que de la qualité des participants. Qui arborent décorations et smoking comme trop rarement le reste de l’année. MP 52

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Marie-Chantal Cassagnou, consul d’El Salvador et Marie-Claude Delaveau (Kezia)

Philippe Cochet, député-maire d’Ecully et son épouse Laetitia

Le député Michel Havard et son épouse Bénédicte

Alexander Ronz (BMG), Delphine Demichel (Profil) et Maitre Pascal Couturier, consul de Malte

Patrick Martin, président du Medef Rhône-Alpes, Marjolaine Koopman (EM Lyon) et Guy Malher, ancien président de la CCCI

Dorick et Sybille de Brosses (Château de Saint Trys)

Marie Privat-Savigny, conservateur du Musée des Tissus et Jean-Jacques Rinck, consul des Philippines

Le député Dominique Perben et son épouse Corinne

Ali Afshar, directeur de la Reine Astrid et Béryl Maillard, consul de St Domingue

Jean-Jacques David, maire du 6ème et son épouse Françoise

Catherine Valassopoulos-Imbert, consul de Grèce et sa fille Lela, vice-consul

Laurence et Yves Hunckler, Elisabeth et Hervé Fleury (Institut Paul Bocuse)

Jean-Paul Borgeot et sa brigade JANVIER 2011

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VU ! PEOPLE EVENTS

Thierry Cottin, meilleur travail professionnel Formation Continue, Cyril Amprino (CGPME) et Hedwige Moyne

Charlotte Venet, major de la promotion MME

LES 15 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater

Jad Benhaijoub, meilleur travail professionnel MME et Thierry Bourgeron

Les nouvelles tenues pour 2011

Carole, Vincent, Delphine et Jean Frucquet Karine Leclerc, Jean-Luc Coperet et Marion Di-Luch (LCL)

Nicolas et Lise

Dominique Spohn-Villeroy, Jean-Luc (SFR) et Capucine

Bénédicte Poncet, Christel Bedrines et Christelle (Bio Farina)

Denis de Bénazé, directeur général de l’IDRAC et ses partenaires

Coralie Petit et Séverine Durbano (IDRAC) Romain Tomczak, Johan Belina, Guillaume Lafosse, Myriam Scoul et Laurence Lyonnet (Aliance)

6 REMISE DES DIPLÔMES IDRAC 2010 Instant de vie très particulier que cette cérémonie de remise des diplômes IDRAC. Le moment comme le lieu sont solennels. Sur le podium du Palais des Congrès, étudiants et professeurs se retrouvent en groupe, sans doute pour la dernière fois, après avoir passé plusieurs années côte à côte. Devant leurs parents et amis, les jeunes diplômés – heureux d’être réunis mais déjà la tête ailleurs – ont écouté l’ultime conseil du parrain de la promo Jacques Edouard Carret : « Faites de grands rêves » leur a susurré le Président du Groupe Quick avant de les laisser partir danser jusqu'au bout de leur nuit de gala. Au petit matin, c’est une nouvelle vie qui les attendait… MP

Gabriel Faysse, Major MMA et Eric Jeantet, président de l’IDRAC

Photos © Fabrice Schiff

Mathilde Pastorelli, meilleur travail professionnel MGE

Jacques Edouard Charret, président du groupe Quick

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VU ! PEOPLE EVENTS

LES 15 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater

Chloé Berlioz (Park & Suites Lyon Part-Dieu)

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SÉMINAIRES BUSINESS EN CUISINE !

L'ATELIER DES CHEFS

Gaétan Delesalle (NH Lyon Aéroport)

Yves Rioton et l’équipe de Séminaires Business Events ont accueilli les directeurs d’hôtels présents dans le guide 2011 pour une soirée originale à l’Atelier des Chefs. Dans une ambiance conviviale, les invités ont enfilé les tabliers pour mettre en pratique leur talent culinaire aux côtés du chef. L’art des cocktails et de la cuisine faisait l’objet de deux ateliers dans lesquels certains ont brillé. Dégustation oblige, un diner autour d’une grande table a conclu cette soirée.

Richard Cuello et Armelle Baudrier (Hilton)

Valérie Kern et Ali Afshar (La Reine Astrid)

Isabelle Monceau (Hôtel de la Cité Concorde) et Jean Duc (Groupe Concorde)

Anne-Sophie Gardille (Best Western Saphir Lyon) et Jacques Despaux (Séminaires Business) Franck Bourgerie (Barman), Charles Henri Latard et le chef Fabien Viricel (Atelier des Chefs)

David Helena (Métropole), Emmanuelle Magliano (Groupe Métropole), Christophe Vinter (Hôtel des Congrès) et Michel Lecomte (Groupe Métropole)

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Jocelyne Berodier (Groupe Rezidor Radisson) et Chantal Corgier (Collège Hôtel)

Photos © Saby Maviel

Maité Berrier et Lise Leger (Cour des Loges)

L'équipe de Séminaires Business

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Alain Chevrette (l'amant) et Patrcia Demange

Monsieur et Madame Drazen Babic (Grange) Pas facile d'avoir un petit moment d'intimité !

Karine et Philippe Bernachon en compagnie de Patricia Demange.

Deux femmes dans le lit de Philippe, elle est pas belle la vie ?

Marie Rigaud-Bernollin, Quitterie et Arnaud Bernollin, en route pour le deuxième !

Prise de tête pour Géraldine Manivet et Paul Antoine Merle. Ciel mon mari !

Patricia et Gilles Demange (Orosa) Avec son mari c'est mieux !

Jérôme Schmider et Géraldine Manivet, une relation "plateau-nique"...

Karine et Philippe Bernachon avec le chef Christophe Marguin

8 Bernard Michel (BMF) s'est bien régalé !

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Photos © Alain Chevrette

Philippe Jarniat (VIA) et Aure Leneutre Un chef dans votre lit, ça c'est du room service !

ROOM SERVICE CHEZ OROSA DANS “LA CHAMBRE DES DÉSIRS”

Dans le cadre de l’événement Lyon Design en Ville et du thème : "Le design met en appétit", OROSA Exclusive Rooms présente dans son magasin de Vaise une scénographie originale intitulée “La Chambre des Désirs” et un souper fin nommé “Room- Service”. Cette mise en scène s’inspire du thème mythologique de la Caverne remarquablement évoqué et mis en scène dans le film Stalker de Tarkovski, avec une pièce, “La chambre des désirs” où toute personne qui y pénètre, voit ses désirs se réaliser. Conçus et réalisés par le Chef Christophe Marguin et le designer Jérôme Schmider.

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VU ! PEOPLE EVENTS

Véronique, Jean-Michel Abou (L’Enfant Bleu) et Laura

Romain Dennetiere et Laure Navech (Esprit des Sens)

qu’il ne fallait pas rater

Alexandre Perly (Paul and Joe), Mary-Sophie Lacourt et Franck Genthon (Ferrari)

Adrien Antoine, Barbara (L’Arnaque) et Georges Cellerier, président des Vitrines de Lyon

Safia Haddou et Mélissa Boutron

Claire Faure et Dalil Merad (DComMédia)

Sylvain Volay (Salsi) et Sandrine Glasian (Zara)

C’est de la bonne !

Edmond Nagabbo, Caroline Rigondet (Nagabbo) et l’horloger Jean-Louis Maier

Damien Moutard (Lusso), Laetitia Vivarelli (Ulteam) et Grégory Cuilleron

Photos © Fabrice Schiff

Anne-Elisabeth Canades (Mauboussin Joaillier) et Valentin

LES 15 RENDEZ-VOUS

Charles (Comptoir de la Bourse) et Audrey (Nagabbo)

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9

TOMBE LA NEIGE CHEZ NAGABBO

Edmond Nagabbo, Caroline Rigondet et leur team

Emmitouflés dans leurs doudounes, bottes fourrées et chapka, plus de 250 branchés lyonnais se sont retrouvés au milieu d’une forêt de sapins enneigés. Un ton parfait pour profiter des nouveautés de l’Opticien Nagabbo. La première collection Alain Mikli pour Vuarnet, les casques de l’italienne branchée Carrera, les derniers masques Gucci en exclusivité Europe… de quoi parfaire l’attirail du skieur fashion avec un regard archi looké. Belle réussite pour cette soirée goupillée par Lusso où neige artificielle, vin chaud et cocktail à la chartreuse du Comptoir de la Bourse, chalet à huitres et amuse-bouches de nos montagnes par le Chef Grégory Cuilleron en dédicace pour la sortie de son premier ouvrage, ont achevé de nous transporter directement de la rue Emile Zola à Courchevel. SM 58

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SOLDES

A PARTIR DU 12 JANVIER

Nous souhaitons une excellente année 2011 à nos fidèles et futurs clients

Timberland - New Balance - Palladium - Serafini

Nike - Jim Rickey - Diesel - Blauer - Fred Perry

Pyrenex - Franklin & Marshall - Replay

Ralph Lauren - Adidas - Scotch and Soda

24, rue de Brest - 69002 Lyon - 04 78 42 16 51

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LES 15 RENDEZ-VOUS

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INAUGURATION DE VAPIANO L’ITALIEN QUI BOUSCULE NOS HABITUDES

Cette nouvelle enseigne de restauration vient de s’implanter à Gerland avec un concept novateur qui renouvelle technologiquement le genre du restaurant traditionnel. Produits frais de qualité, cadre élégant design et carte à puce en guise d’addition ! 500 Lyonnais se sont pressés le soir de l’inauguration goupillée par les agences Proxi' Com et EMC. SM

Joachim Gladel et Jérôme Sadé (Groupe Delorme automobile)

Stéphanie Campin (Crédit Immobilier de France), Sophie Lopez (6ème Sens Immobilier) et Amandine Bernat (Crédit Immobilier de France)

Dalil Merad (DComMedia), Claire Faure et Fabio (DJ Service)

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Maitre Catherine Fourment et Maitre Frédéric Pras

Eloi Derlorme, Claudia Driver et Franck Lavis (Vapiano)

Christian Lafaye (Sainte Foy Immobilier), Pierre-Yves Gas et Jean-François Savoye (Ema Com)

DJ Sarah Costa

Gaëlle, Mcho, Chloé, Benjamin, Marie et Emmanuelle

Chrystelle et ses boys

Pierre-Yves Gas (Agence Proxi’com), Chrystelle Cimetiere (EMC), Franck Lavis (Vapiano), Mathilde Billon (EMC) et Eloi Delorme (Vapiano)

Corinne Basset (Multi Active), Béryl Maillard, consul de St Domingue et Florence Beylat (Short Line)

Anne et Jean-François Bochard (Design Bois)

Pascal Auclair (Objectif une) et Ali Afshar, directeur de la Reine Astrid

14, avenue Tony Garnier – Le quatuor Bat 4C - Lyon 7 - 04 37 37 80 80 – ouvert 7/7 de 10 h à minuit 5/01/11 14:27:45

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Photos © Fabrice Schiff

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qu’il ne fallait pas rater

CONCOURS D’ART FLORAL FRANCK HERNANDEZ

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Le fleuriste lyonnais Franck Hernandez et son bras droit Romain Salles sont à l’origine du cours d’art floral géant « La magie des fleurs » organisé à l’I-Way lundi 13 décembre. Plus de 100 personnes, parmi lesquelles des personnalités lyonnaises, ont manié l’art délicat du bouquet de Noël. SM

Aurélie Rampin (Lily Rose), Nora Imerzoukene (Feuillazur) et Nadia Chibikh (La Caottine)

Eric Limoncini (De Com & d’Esprit) et le fleuriste Franck Hernandez

Damien et Frédéric Berthod (33 Cité) réunis par Franck Hernandez

Sonia Fontanel (Fontanel BTP), Magali (Jim Deli) et Hanen (L’Oréal)

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LES 15 RENDEZ-VOUS

Julie Vinot (Yellow Doll) et Laure Jeannerod (Les petites Cousettes)

Le couturier Nicolas Fafiotte

Laye Diop (Hilton)

Serge Bex (OL Sportfive)

Elie Cunat (BMW Gauduel) et Philippe Perez (Radio Scoop)

Eric Limoncini (De Com & d’Esprit) et Fabrice Hoolbecq (Noaho Immobilier)

Christophe Aussenac (ATC), Virginie Mounier et Antoine Coulloudon (Newzealand)

Dalil Merad (DComMedia) et Mam (Radio Sun)

Isabelle Amalfitano (Le tablier des saveurs), Pascale Hoolbecq (Noaho Immobilier) et Catherine Vanessian Gradante (C’Kleen)

Sonny Anderson Thibault Gaudin (L’Ouest)

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LES 15 RENDEZ-VOUS

VU ! PEOPLE PARTY

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Christine et Sylvain (Le Leï)

Marion et Jessie (Peroni)

12 DOLCE VITA AU LEI Villeurbanne, un jeudi soir de décembre neigeux. Il suffit de pousser la porte de Christine et Thierry Di Litta pour prendre un coup de show. Sur le podium central, les corps à corps langoureux de la compagnie US Latino Dance se synchronisent avec la bande son des grands maîtres italiens de cinecitta. Dans la salle archi comble, les clients en redemandent. De la peroni comme des spaghetti. C’est le coup de feu en cuisine. Tout guilleret, Sylvain Wiltord drible entre la salle et la caisse, n’hésitant pas à mettre la main à la pâte. Mais quoi de plus normal dans un restaurant italien ! MP

Christophe, Isabelle, Alexandra et Estelle

Isabelle, Amandine, Nicolas et Julie

Papou et Anne-Fleur

Marie et Sophie

Stéphane et Julie

Estelle et Philippe

Lisa et Julien

Audrey, Fabrice et Julie L’équipe du Leï

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Photos © Lionel Pinar

Anissa, Christiane et Pauline

Fr (Pr

Delphine, Deborah et Pauline

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Thomas Collomb, Rebecca Desnoyers (Miss Lyon Montchat 2010) et Pascal Armata, président du Comité Miss Lyon

Steve Ciardi, Sophie, Thierry Fontaine et Charles Couty

Frédéric Llop (France 3), Marie-France (Prisme International) et le couturier Michel Penen

Thierry Pinget (Lamure Blanco) et Jacques Marcout (Prisme International)

François Artaud et Guillaume Minard (L’autre cercle)

Dominique François (Nexia) et le chanteur Michel Monaco

INAUGURATION DU KOODETA

13 ACTE III

Mathieu Renaud (LOU Rugby), Christian Triol (CNR) et Jean-Pierre Poncet

Thierry Vitoz (Université Lyon III) et Maitre Loïc de Thugny

Yves Rioton (Séminaires Business) et Françoise Deydier (Lyonresto.com)

Damien Moutard (Lusso), Amélie Granger et son époux Olivier (AEO)

6, rue Lavoisier – Lyon Part-Dieu - 04 78 59 32 70 Ouvert du lundi au vendredi midi, et le jeudi, vendredi et samedi soir

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Fred Dauphin (Emerson), Kari, Jessica et Mickael

Anne-Emmanuelle Basset (IF2M), Gilles Le Chatelier (Conseil régional) et Natacha Segaud

Photos © Lionel Pinar

Jean-Claude Aversa (Le Bloc) et ses bodyguards Yassine et Marc

Existence mouvementée que celle du Koodeta qui a déjà vécu plusieurs vies. En début de saison, Kamel a confié les clés de son hacienda cubaine au trio Thierry Fontaine, Steve Ciardi et Jean-Claude Aversa qui ont également relevé le challenge de faire bouger le Bloc. Leurs destins liés, le restaurant et la discothèque de la rue Lavoisier vont mettre en place des évènements couplés histoire d’offrir aux noctambules un 2 en 1 festif et gourmand de qualité. MP

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LES 15 RENDEZ-VOUS

VU ! PEOPLE PARTY

Laetitia Pepino (Pack Events) et Delphine Rollet (Pectine Evènements)

Le chef Philippe Gauvreau et son épouse Valérie, Frédéric Fass (Pavillon de la Rotonde)

Céleste Desdier (MDA), Vilian Corzani (SFG), Stéphane Cedelle (Indesit), Isabelle Bretin (MDA), Christophe Martins (Volvo) et William Bereault (Cœur de cibles)

Emilie Jones (Jones by MDA), Philippe Corti et DJ Sarah Costa

qu’il ne fallait pas rater

Thierry Sauvage (OL) et Yann Visintainier (MDA)

Nicolas Fafiotte, Jean-Michel Aulas, Michel Vieira et Philippe Bettant

Jean-Pierre Duvillier, Mathilda Durand (MDA) et Edouard Gonzalez (Champagne Laurent Perrier)

Alain Veilleux et son épouse Jacqueline (La Canadienne)

Anne Revillon

La Canadienne Griffes

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Nicolas Fafiotte et ses models

Olivier et Catherine Delorme (Delorme Automobile), Michel Vieira (MDA)

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Pierre-Yves Gas, Denis Chomarat, Marco, Marie Bugnet, Yves Rioton et Romain B.

14 SPECTACULAIRE INAUGURATION BAR DE GLACE MDA

Chiens de traîneaux, manchots, défilés de mode, shows DJ… le moins que l’on puisse dire c’est que l’équipe MDA a mis le paquet pour inaugurer son Ice bar.

Et les quelques 300 privilégiés conviés à dîner par Michel Vieira et Emilie Jones à cette avant-première ne sont pas restés de marbre. Entre eux, la glace a rapidement fondu puisque la fête s’est terminée vers 7h du matin. A vous de venir vous chauffer à ce concept unique en Rhône-Alpes ! MP

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Photos © Fabrice Schiff

Romain B. (WelcoMm), le chocolatier Philippe Bernachon et le pâtissier Sébastien Bouillet

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LES 15 RENDEZ-VOUS

VU ! PEOPLE PARTY

qu’il ne fallait pas rater

15 LES BONNES RÉSOLUTIONS DE 2011 FIRST ET APERIKLUB

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Graphisme : Camille Delbecq

Photos © Alain Rico

A l’initiative de Jean-Paul Donjon et de Marc Chabert, la très sélecte discothèque des Brotteaux peaufine son organisation pour entamer 2011 sous les meilleurs auspices. Axel Bon Chabert supervise désormais les deux établissements en s’adjoignant les services de Vincent, le nouveau responsable de l’ApériKlub. Objectif : améliorer encore l’accueil et le service tout en développant les évènements et les défilés. Ce qui n’exclue pas de conserver les rendez-vous incontournables comme la soirée des moniteurs de l’ESF Courchevel qui dévaleront le dance-floor, jeudi 20 janvier. Tout schuss. MP

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CARNETin

monda NAISSANCES

MARIAGES

09/12/2010 Louise (ci-contre) chez Aurélie Condamin et Pierre-Guy Cellerier 31/12/2010 Paul chez Agnès Viallet et Pascal Petrucci

04/12/2010 Delphine Valette et Damien Donguy 11/12/2010 Carole Perrat-Charles et Xavier Charles 31/12/2010 Chloé Mariotte et Dimitri Janin

DISPARITIONS Dans nos intentions de prière la baronne Alfred de Jerphanion ; Madame Georges Dechelette ; Monsieur Jacques Moulinier et Monsieur Xavier Hamelin (lire ci-contre). Nous nous associons à la douleur de leur famille et leur présentons nos sincères condoléances.

LE NOEL DE NOS SOLDATS Dans les montagnes afghanes, les soldats français dont de nombreux Lyonnais engagés dans l’action civilo-militaire au sein de la FOB de Tagab ont fêté Noël et réveillonné avec la population locale, loin de leurs familles. Nous avons une pensée pour eux.

IN MEMORIAM XAVIER HAMELIN UNE FIGURE DU GAULLISME S’ÉTEINT… Connu pour ses valeurs humaines et son sens de l’intérêt général, Xavier Hamelin s’est éteint à l’âge de 88 ans, le lundi 6 décembre 2010. La droite lyonnaise perd une de sess grandes figures gaullistes. « C’est une grande perte, l’UMPP t, est très affecté de sa disparition » déclare Philippe Cochet, président départemental de l’UMP avant de poursuivre « chacunn peut s’inspirer de son exemple, avec une attention portée à tous, du plus faible au plus grand, il avait toujours un grandd le sens de la proximité. Ce gaulliste historique était un modèle on politique remarquable ». Ingénieur chimiste de formation, son re engagement politique commença avec la deuxième guerre mondiale. Conseiller général du canton d’Oullins, puis de Sainte Foy à l’issue d’un redécoupage, il fut également vice-président du Conseil régional et député du Rhône de 1973 à 1981. Michel Forissier, secrétaire départemental de l’UMP, appréciait particulièrement ses qualités humaines : « Il avait le sens de l’intérêt général et aidait tout le monde sans distinction politique. Il m’a beaucoup aidé quand j’étais dans l’opposition à Meyzieu, je n’appartenais pourtant à aucun parti. Il suscitait aux jeunes l’envie de s’engager et leur accordait sa confiance ». Michel Havard, 18 ans à l’époque, le confirme : « il représentait pour nous un symbole, un grand en politique. Orateur passionné, il faisait briller les yeux des jeunes ». Jean Girma, ancien secrétaire départemental de l’UMP sous Michel Terrot, est encore sous le charme : « un être d’exception doté d’une diction extraordinaire et d’une élégance naturelle et rare. J’ai éprouvé une tristesse inouïe à l’annonce de la nouvelle. Cet homme sensible, fin et intelligent était proche des gens. Sa porte restait ouverte et il y avait toujours une assiette pour les amis de passage. Sa maison était un centre d’accueil ! ». Discret sur son passé, il ne mettait pas en avant ses actes courageux datant de la deuxième guerre mondiale. Il reçut la Croix de Guerre 19391945, la médaille des évadés et fut promu Chevalier de la Légion d'Honneur et Chevalier de l’Ordre du Mérite. Beaucoup pour un seul homme ! Il aimait tout le monde et particulièrement sa famille et ses six enfants. Sa fille Dominique a été élue maire d’Auriac du Périgord, berceau de la famille où il repose désormais. Emmanuel a repris le flambeau lyonnais, après une députation et un actuel mandat dans l’opposition municipale lyonnaise. Il a hérité de son élégance d’esprit et de la proximité qui lui semble toute naturelle. Un patrimoine humain qui se transmet… Nous nous associons à la douleur de sa veuve et des ses enfants et leur présentons nos sincères condoléances. Julien Smati L’enterrement a eu lieu à Auriac du Périgord (Dordogne) le jeudi 9 décembre.

Un hommage lui sera rendu en l'église Saint Pothin à Lyon le samedi 15 janvier 2011 à 9h.

NOMINATIONS Pierre Chambon, co-fondateur de l’àKGB a été élu viceprésident national de l’UMIH en charge des établissements de nuit. J J J Maria-Anne Privat Savigny est depuis le 3 janvier la nouvelle directrice du Musée Gadagne.

MESSE POUR LOUIS XVI M L’ L’Association Présence du Souvenir B Bourbonien en Lyonnais, Forez et B Beaujolais, fait célébrer une messe en s souvenir de Louis XVI et pour la France.

S.A.R le Prince Rémy de Bourbon Parme se déplacera à Lyon pour cet office. A cette occasion, nous prierons pour Monseigneur le Prince Louis de Bourbon et sa famille, notamment son père, le Prince Alphonse II de Bourbon, dont nous fêterons la 22ème année de sa disparition.

Samedi 22 janvier 2010 à 10h30, en l’église SaintPothin - Lyon 6ème - www.psbenlyonnais.com

Cet homme intègre nous a quittés brutalement. Ancien sénateur du Rhône, adjoint chargé de l'urbanisme sous Francisque Collomb, puis Raymond Barre, vice-président de la Communauté Urbaine, Chevalier de la Légion d'Honneur, Jacques Moulinier ne servit jamais qu'un seul maître, sa Cité, et bien entendu ses concitoyens. L'Urbanisme fut pour lui une véritable passion. Il en connaissait toutes les problématiques qu'il étudiait avec subtilité. Jacques Moulinier était devenu une référence absolue. Il avait conçu avec son frère Pierre Moulinier, journaliste et correspondant du Monde, le journal Lyon Forum avec Bernard Villeneuve. Toujours fidèle à la parole donnée, il était apprécié de tous. Jamais, il n'aurait rien entrepris pour une mandature, seules ses qualités profondes lui valurent d'être honoré.

Il doit rester comme une personnalité exemplaire pour les postulants à de hautes responsabilités municipales. Jacques Moulinier était un chrétien engagé, président de l'Espace Culturel du Christianisme à Lyon où figurent le père Emmanuel Payen et Jean-Dominique Durand. Jacques Moulinier était aussi fortement engagé dans la lutte contre les inégalités, il présidait la Fédération Habitat et Humanisme aux côtés de Bernard Devert et Xavier Naegelen. J'avais mis à contribution ses compétences et son sens de la communication Ses obsèques ont été célébrées le 23 décem bre lors de la rédaction de l’«Histoire de à Saint Bonaventure en présence de nomb reuses personnalités l'Architecture et de l'Urbanisme à Lyon au XXe siècle». Je me souviens de sa détermination pour la présence et la participation de notre ville dans le processus des Eurocités. Il milita beaucoup pour l'inscription de Lyon au Patrimoine de l'Humanité. Jacques Moulinier absent, une part de notre patrimoine collectif entre dans le silence. Nous présentons à son épouse, à ses deux enfants, à toute sa famille, à ses nombreux amis, nos très sincères condoléances. Alain Vollerin

Photos © Smart Angel Media, Fabrice Schiff et DR

LE BRUTAL DÉPART DE JACQUES MOULINIER

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