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LES 16 RENDEZ-VOUS
qu’il ne fallait pas rater
N°98 - Juin 2010
SPOTS D'ETE Les plus belles terrasses
LETTRE OUVERTE SAUVEZ LA NUIT
LE BARTHOLOGUE CLOVIS CORNILLAC CHEZ ICÉO
Isabelle Bernard et son petit-fils Philippe
70 PAGES D'ENQUETE EXCLUSIVE
BOULEVARD DES BELGES Ses hôtels particuliers, leurs habitants, leur histoire
la
montre du pilote
L’Oyster Perpetual Cosmograph Daytona est la référence des pilotes professionnels, sur les circuits ou en dehors. Emblématique depuis sa création en 1963, ce chronographe est l’instrument idéal pour mesurer un temps et calculer une vitesse moyenne. Considérée comme un équipement aussi important que les cadrans du tableau de bord, la Daytona s’est imposée comme la montre sportive et élégante du passionné d’automobile. L’histoire continue sur ROLEX.COM.
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EDITO Juin 2010
CHAMONIX MONT-BLANC
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4OUT LE -ONT "LANC g PORTmE DE MAIN
LE THEATRE DU BOULEVARD
E
n passant par le boulevard, qui ne s’est pas un jour posé cette question ô combien existentielle : « Quelles sont les personnalités attachées à ces belles demeures en bordure du parc de la Tête d’Or ? » Au début du siècle, la belle société connaissait évidemment la réponse. Tous les propriétaires étant alors des acteurs connus et reconnus de la vie lyonnaise, leurs affaires florissantes ayant pignon sur rue. Force est de constater que 100 ans plus tard, les choses ont bien changé. Pour le boulevard de la réussite comme pour ses habitants, la roue (de la fortune) a tourné. Les descendants des plus grandes dynasties industrielles, à de rares exceptions, ont quitté la scène et leurs successeurs, figurants anonymes, préfèrent souvent se planquer plutôt que de rayonner. Dans ces conditions, pas facile, à priori de mener à bien un tel projet éditorial. Pourtant, de 30 pages prévues au départ, ce dossier en comporte finalement près de 70 ! Plus de la moitié des hôtels particuliers nous ont ouvert leurs portes (un grand merci à leurs propriétaires) et nous avons pu retrouver les photos des « chers disparus », victimes non consentantes de la spéculation immobilière. Charge à vous, chers lecteurs, amoureux de notre patrimoine, d’inciter la municipalité à les protéger durablement contre l’avidité et le mauvais goût des promoteurs. Pour que Lyon ne rime plus avec béton ! Marco
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détente
alpinisme panora ama parapen nte
Lyonpeople.com n°98 - Juin 2010 Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler
Directeur de la publication Nicolas Winckler nicolas@lyonpeople.com - Rédacteur en chef Marc Polisson marco@lyonpeople.com - Graphiste Maquettiste Elodie Aguettant pao@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit francoise.petit@lyonpeople.com Webmaster Fabrice Schiff webmaster@lyonpeople.com. Ont collaboré à ce numéro Christophe Magnette, Julien Smati, Nadine Fageol, Pierre-Anthony Triollet, Ghislain Gerin, Adeline Grégoire, Gérard Corneloup, Alain Vollerin, Lilou, Jean-Marc Requien, Caroline Auclair et Yves Espaignet. Photographes Jean-Luc Mège, Fabrice Schiff, Saby Maviel, Yves Neyrolles et Lionel Pinar. Chef de Publicité Séverine Ciampi severine@lyonpeople.com 06 11 19 04 43 Attaché commercial Bruce Mathieu bruce@lyonpeople.com
100 000 lecteurs tous les mois Etude Médiamétrie - 05/2005
Lyonpeople est certifié par l’OJD BP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06 Rédaction Tel 04.72.82.97.78 Publicité Tel 04.72.43.02.47 Fax : 04.72.43.92.05
Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 186 420 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 19527772. Abonnement pour 1 an = 49 €. Abonnement à vie = 399 €.
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Couverture : © Jean-Luc Mège
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SOMMAIRE Juin 2010 NEWS 6 La vie lyonnaise 8 La vie juridique 10 La vie économique 12 Brèves de comptoir P. 16
DOSSIER SPÉCIAL
18 à 85 Boulevard des Belges P. 18
STYLE
89 Terrasses 94 Auto 96 Super Motard 98 Food 100 Shopping P. 98
VU !
106 Mois par moi 108 Les 16 soirées
qu’il ne fallait pas rater ! P. 122
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NEWS LA VIE LYONNAISE LYON SOUS LE JOUG DES TALIBANS VERTS (SUITE) MENACES SUR LA RUE GARIBALDI
Plutôt que de les détruire, il serait plus judicieux de végétaliser les trémies ou de les recouvrir entièrement, comme on l'a fait place Antonin Poncet
N
otre éditorial (mai 2010) sur les délires et outrances des élus verts a rencontré un certain succès. « Bravo pour votre billet sur les nouveaux ayatollahs, nous voilà sauvés de la pensée unique ! » nous écrit Eric, résumant à lui seul la teneur des messages reçus. Ce mois-ci, c’est la rue Garibaldi qui retient notre attention, et la vôtre, chers lecteurs, avant qu’il ne soit trop tard. Dans les cartons depuis 2001, le projet de requalification de cette artère - vitale pour la fluidité de la circulation automobile sur la rive gauche - s’est accéléré sous la poussée acnéique écologique. Sur le papier, la volonté de végétaliser cette rue bétonnée a tout d’abord séduit les agneaux que nous sommes. Mais le loup était dans la bergerie. Car il ne s’agit plus de planter des arbres et de créer une piste cyclable. Les talibans verts envisagent ni plus ni moins d’obstruer tous les tunnels qui la jalonnent ! Outre l’impact financier d’une telle décision – une fois de plus, c’est le contribuable qui va boucher les trous, dans les deux sens du terme – il s’avère que les petits nains verts font passer leur aversion pour la voiture avant toute considération de bon sens. Car inévitablement, la suppression des trémies et la remontée de la circulation en surface auront pour conséquence immédiate la formation de bouchons, surtout aux croisements Lafayette, Servient et Gambetta ! Le temps de parcours entre le parc de la Tête d’Or et l’avenue Berthelot sera au moins multiplié par deux et les arrêts aux feux, également (les fabricants se frottent les mains…). Entre les redémarrages successifs et les bouchons matin, midi et soir, c’est aussi la pollution qui sera multipliée par deux ! On ne peut donc que féliciter les écolos bobos pour ce magnifique résultat en termes d’effets de serre. Surtout qu’ils font le forcing pour réduire l’artère à deux voies de circulation ! Dans le Progrès, Pierre Abadie, vice-président à la Voirie, agite le spectre de «15 000 voitures se reportant chaque jour sur les voiries adjacentes» dans l'hypothèse des deux voies. Le maire du 6ème a bien émis des réserves, mais que pèsent-elles face à l’intransigeance dogmatique des (encore) alliés de Gérard Collomb à la mairie centrale. «S’en débarrasser pour retrouver de la sérénité sera l’un des enjeux de la prochaine mandature !» souligne un proche du sénateur-maire qui «n’en peut plus !». Comme les Lyonnais.
L’OL VU PAR DES PHOTOGRAPHES DE PRESSE Jean-Paul Thomas est à l’initiative d’une exposition photographique inédite. Le concept est simple : un collectif d’une dizaine de photographes dévoile ses clichés sur l’OL. Un regard à part, sur l’univers du football lyonnais. Au sein de ce collectif, l’on retrouve des photographes de tous horizons : Eddy Lemaistre (Panoramic), Pascal Fayolle (Sipa Press), Alex Martin (L’Equipe), Joël Philippon et Stéphane Guiochon (Le Progrès), Jean Pierre Clatot et Philippe Merle (AFP), Laurent Cipriani (Associated Press), Laurent Cerino en indépendant, et bien sûr Jean-Paul Thomas pour Thomas Pictures. Du 4 mai jusqu’à septembre 2010 - Grand Café de la Préfecture - 10, rue Servient – Lyon 3ème 6
JUIN 2010
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LYONNAIS QUI RIT BENOIT LICOUR UNE PROMOTION BÉTON L’ancien directeur des relations régionales de SFR vient d'intégrer le groupe Maïa comme Secrétaire général en charge du développement, des relations institutionnelles et de la communication, auprès de son président, Christophe Gruy. Maïa est un groupe indépendant français fondé en 1908 au capital social de 50 millions d'euros et spécialisé dans les métiers de la conception, de l'ingénierie, du financement, de la construction et de l'exploitation de projets d'énergie et d'infrastructure. Le groupe Maïa réalise un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros dont 30 dans la production d'énergie renouvelable. Il s'appuie sur un effectif de 350 personnes dont 60% de cadres et techniciens supérieurs. Benoit Licour reste par ailleurs actionnaire de Syntagme, l’agence de communication spécialisée dans les affaires publiques, les relations institutionnelles et la communication interne, dirigée par Erick Roux de Bézieux.
LYONNAIS QUI PLEURENT DÉLOCALISÉ À MONTPELLIER ADIEU GPTL ! C’est officiel depuis le 4 mai. Le tournoi de tennis en salle de Lyon, épreuve phare du circuit mondain, est délocalisé à partir d'octobre 2010 et pour les cinq prochaines années à Montpellier, a annoncé l'organisateur, Canal Plus Events. L'ATP, l'instance qui régit le tennis professionnel masculin, a donné son accord. La première édition montpelliéraine se tiendra du 25 au 31 octobre dans la nouvelle salle de l'agglomération héraultaise qui sera inaugurée en septembre. L'Arena pourra alors accueillir jusqu'à 8 500 personnes, contre 5 600 au palais des sports de Gerland où se déroulait l'épreuve depuis 1987. "Deux courts de tennis seront aménagés côte à côte, dans la même enceinte mais isolés par des cloisons permettant d'atténuer le niveau sonore, 7 500 personnes pourront suivre les matches sur le court principal dans des conditions optimales tandis que le court N.2 accueillera jusqu'à 1 000 spectateurs", détaille l'organisateur. La direction du tournoi a été confiée à Patrice Dominguez, ancien directeur technique national et ancien directeur des tournois de Monte-Carlo, Metz et Toulouse. Quant à Gilles Moretton (photo), ses démêlés judicaires sont loin d’être terminés. Le groupe Canal + a assigné par deux fois l’ancien tennisman et son associé Anthony Thiodet devant le tribunal de Commerce de Lyon. Total des dommages et intérêts demandés : 10 millions d’euros !
Photos © Fabrice Schiff et DR
Par Marc Polisson
Avril 1819, François Constantin se charge de l’expansion commerciale de Vacheron Constantin à travers le monde. Lors d’un voyage en Italie, ce visionnaire édictera la devise de la société issue d’une lettre adressée à la Manufacture : « faire mieux si possible, ce qui est toujours possible…».
Fidèle à cette devise et à l’esprit qui a forgé son histoire, Vacheron Constantin s’engage à repousser toujours les limites de l’horlogerie afin d’offrir à ses clients le plus haut niveau d’exigence technique, esthétique et de finition.
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ALCOOL AU VOLANT LES CONDITIONS DU CONTRÔLE
La conduite sous l’emprise de l’alcool est très sévèrement sanctionnée. En fonction du taux d’alcoolémie enregistrée, les peines s’échelonneront d’une amende à une peine de suspension de votre permis, voire d’une annulation automatique en cas de récidive.
E
n outre, une peine complémentaire d’emprisonnement est possible. Par ailleurs, quel que soit le taux retenu, vous perdrez 6 points sur votre permis si vous conduisiez un véhicule nécessitant l’obtention d’un permis de conduire. Néanmoins, il faut remplir un certain nombre de conditions pour être légalement poursuivi : - Il faut être aux commandes d’un véhicule : voiture, bus, camion, moto, cyclomoteur, vélo… - Que le moteur soit éteint ou allumé, la justice considérera que vous êtes au poste de conduite. Ainsi, si vous pensez dépasser le taux légal autorisé et que vous souhaitiez patienter dans votre véhicule en attendant un taxi ou que quelqu’un vienne vous chercher, il est préférable de prendre place à l’arrière du véhicule ou côté passager. - Les contrôles doivent être pratiqués sur la voie publique ou dans des lieux ouverts à la circulation (parking de supermarché, cour d’immeuble non fermée, aire de repos d’autoroute…) Les forces de l’ordre ne peuvent procéder au contrôle d’alcoolémie que dans certains cas : - En cas d’accident sur la voie publique. - En cas de commission d’une infraction susceptible de suspension du permis de conduire (excès de vitesse, conduite malgré annulation de permis…) - Dans le cadre d’une opération de dépistage préventif ayant pour but de contrôler l’ensemble des véhicules utilisant une portion de route donnée à un moment bien précis de la journée. En dehors de ces cas, on ne peut vous contraindre à souffler dans un éthylomètre. Attention, car si l’agent de police vous suspecte de conduire en état d’ivresse, parce que vous sentez l’alcool ou que votre élocution est douteuse, vous serez poursuivi pour conduite en état d’ivresse manifeste. Dans ce cas, et même sans mention du taux d’alcool, les peines encourues sont sensiblement similaires à celles de conduite en état d’ivresse. Sachez que rien n’oblige les forces de l’ordre à effectuer un deuxième contrôle. En revanche, ce deuxième contrôle ne peut vous être refusé. Enfin, les prescriptions d’usage des éthylomètres imposent aux forces de l’ordre de respecter un délai de 30 minutes entre l’interpellation et le contrôle afin de s’assurer que vous n’avez pas mangé, bu ou fumé dans la demi heure précédant la mesure. Ce cadre légal doit donc être respecté mais ne doit pas vous exonérer de toute prudence si vous avez consommé de l’alcool… O Maître Aurélie Cottendin Aurélie Cottendin Avocat - Droit routier - 54, cours Lafayette - 69003 Lyon - 04 37 45 42 45 Courriel : ac@cottendinavocat.fr - Site web: www.cottendinavocat.fr 8
JUIN 2010
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TELEX NAISSANCE DE LJ-ALISTER C’est fait ! La fusion des cabinets Lyon Juriste et OJFI-Alister donne naissance à une nouvelle entité, LJ-Alister. Une structure forte de 80 personnes, dont 40 avocats qui, plus que jamais, proposera une offre diversifiée aux entreprises, tant en conseil qu’en contentieux. «Mû par une ambition entrepreneuriale plutôt que par une juxtaposition de compétences inopérantes», dixit Laurent Vienot, LJ-Alister fait son apparition sur l’échiquier juridique lyonnais. Mais pas seulement. Présent entre Rhône et Saône donc, mais aussi à Paris et Avignon, c’est bel et bien sur un maillage géographique fort, sur lequel cette nouvelle entité pourra compter. Connaissance mutuelle de longue date, complémentarités techniques et géographiques, volonté commune de bâtir un «cabinet-entreprise», le tout animé par un sens aigu de l’efficacité et de la solidarité interne, Lyon Juriste et OJFI-Alister présentaient des atouts susceptibles d’envisager un mariage de raison. C’est chose faite. Si les deux cabinets affichent des similitudes quant à certaines de leurs spécialités – droit des affaires, fiscalité, droit social notamment – d’autres singularités les rendent complémentaires. Lyon Juriste s’avère ainsi parmi les cabinets les plus pointus dans l’Hexagone, en matière de droit rural et de fiscalité agricole tout en exerçant une forte activité de formation auprès des associations d’experts-comptables. OJFI-Alister peut, quant à lui, se targuer d’une expertise en droit de la propriété intellectuelle et des nouvelles technologies ainsi qu’en droit douanier, sans oublier l’activité de son bureau londonien, chargé d’accompagner les entreprises anglo-saxonnes enclines à s’implanter en France. La fusion en train d’être réalisée, restera le rapprochement physique des équipes lyonnaises à opérer. Opération prévue ? En 2011.
LES AVOCATS FONT DE LA TÉLÉ… « On a tous au moins une question que l’on aimerait poser à un avocat. » C’est fort de ce constat de départ que le Conseil National des Barreaux (CNB), représentant la profession d’avocat, a souhaité valoriser le rôle que les robes noires peuvent jouer dans la vie quotidienne du commun des mortels, à travers une campagne de communication TV nationale inédite et décalée. Cinq spots TV, inspirés de situations du quotidien mettant en scène des questions auxquelles un avocat peut répondre ont ainsi été mises à l’écran. Une opération de deux semaines qui vient tout juste de s’achever.
… ET SE METTENT À L’HEURE DU NET ! Cette campagne s’accompagne d’un dispositif inédit sur le site internet www.avocats.fr, facilitant, dans un premier temps, le premier pas vers un professionnel du droit, grâce à un agent conversationnel qui répond aux questions des internautes ; et d’autre part, avec la création d’un annuaire interactif recensant 50 000 avocats qui permet de trouver l’as du droit compétent le plus près de chez soi. L’application i-phone de ce service sera disponible dès cet été.
Photos © Fotolia et Fabrice Schiff
NEWS LA VIE JURIDIQUE
NEWS LA VIE ÉCONOMIQUE LUMIVILLE LYON SOUS LES PROJECTEURS
Par Yves Espaignet
LE LYONNAIS GILLES COPIN MAÎTRE EN CRÉATION D’ENTREPRISE
La filière de la lumière est dynamique dans la métropole lyonnaise. Six mois après la tenue du forum international LED où le point sur les avancées technologiques a été réalisé, voici que le rendez-vous de «Lumiville» à Eurexpo (les 1,2,3 juin) confirme la première place européenne de Lyon dans ce domaine. La cheville ouvrière de cette réalité est JeanPierre Franceschetti qui organise les deux événements, il est également membre du nouveau cluster Lumière. « Lumiville » s’appuie sur une filière regroupant 300 entreprises en Rhône-Alpes employant 10 000 personnes: « 2010 marque l’arrivée des grands groupes internationaux comme Toshiba car l’enjeu du développement durable se confirme avec les nouvelles technologies LED ». Un enjeu pour les entreprises comme pour les villes ambitionnant de réduire leur budget « éclairage public » tout en développant les services rendus.
Lyon revendique le titre de « ville de l’entrepreneuriat » et la tenue du salon des entrepreneurs les 23 et 24 juin s’inscrit dans cette démarche. Pour Gilles Copin, cette cohérence se mesure par l’intérêt suscité et le nombre de personnes désireuses de s’engager dans cette voie.
TELEX
40 ANS EN OR POUR ZILLI
La grande maison d’habillement masculin créée par le lyonnais Alain Schimel avait fêté ses 39 ans avec l’ouverture d’une première boutique à New York, tout en présentant des comptes en progression de plus de 27%. Pour son symbolique 40ème anniversaire, elle poursuit sur sa lancée économique et dévoile pour cet été une ligne de trois modèles de lunettes soleil en or. 10
JUIN 2010
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ANTIDOT RÉVOLUTIONNE LE WEB Fabrice Lacroix, PDG d’Antidot a un atout : il sait prendre les décisions stratégiques avant les autres. Ce Lyonnais de 41 ans fête les 10 ans de sa société Antidot, spécialisée dans l’édition numérique de solutions de recherche et d’accès à l’information. Son chiffre d’affaires 2009 progresse de 34% (2,4 millions d’euros). Pour la 6ème année, son entreprise figure dans le palmarès Deloitte Fast50. Fabrice Lacroix a mesuré dès le début des années 90 les effets de la révolution internet. : «La recherche d’information allait être un facteur dans la compétitivité des entreprises». Son entreprise travaille pour de grands groupes comme TF1, France Télévision ou encore l’Inserm et le CNRS. Reconnu comme un expert du web2.0, Fabrice Lacroix se positionne sur le créneau de la recherche des données et de leur intégration, le web 3.0. Antidot va ouvrir une agence à Paris pour la rentrée.
RHODIA INNOVE Le groupe chimiste a inauguré son «Technyl Innovation Centre», pôle de développement de Rhodia consacré aux matériaux de la nouvelle génération répondant aux attentes d’un développement durable de l’économie. Ce centre à vocation mondiale comprend 50 personnes sur le site de Rhodia à Saint-Fons.
Photos © Fabrice Schiff et DR
"S
i des salons existent, c’est qu’il y a des créateurs. A Lyon, tout est en place pour les aider à créer ». Encore faut-il que ce processus soit alimenté : « Il est indispensable que des gens aient envie de se lancer dans un tel projet ». Cette réflexion est celle de l’un des «papes» de la création d’entreprise sur Lyon, professeur à l’EM Lyon, initiateur des incubateurs de jeunes entreprises, membre du Comité scientifique du Salon des entrepreneurs. « Ce salon, nous sommes allés le chercher à Paris avec le soutien de Marcel Deruy pour créer une dynamique autour de l’EM Lyon* car notre ambition était de lui faire obtenir la première place des Business school sur le créneau de la création d’entreprise » poursuit Gilles Copin. Aujourd’hui, il mesure le chemin parcouru avec une satisfaction réelle mais discrète. En effet, il sait qu’un bond est à effectuer pour parvenir à hisser Lyon au niveau d’autres grandes villes étrangères notamment américaines. La création d’entreprise est selon lui un problème culturel ; aussi, il est nécessaire d’insuffler «le vouloir entreprendre» notamment dans les grandes écoles et les universités : «Des études montrent que l’acte d’entreprendre demande un terreau culturel ; les anglo-saxons l’ont, aux USA, les entrepreneurs font partie du paysage quotidien». Le premier pas est aujourd’hui réalisé mais il s’agit d’avancer et ce, avec sa propre identité culturelle «à la latine». Il tient à défendre l’esprit de la formation développée à Lyon où l’académisme pédagogique a été évité pour une formation basée sur l’exemple avec la participation de chefs d’entreprise. Enfin, est souligné le fait que tout le monde ne devient pas entrepreneur… La ténacité est la première des qualités à posséder, estime Gilles Copin, peu importe le profil du diplômé ou de l’autodidacte : « Avant tout, il faut savoir bien s’entourer, développer une sensibilité client-marché et non pas seulement produit-service. De chacun des milieux professionnels se dégagent de bons créateurs d’entreprises ». Le Salon des entrepreneurs 2010 se tient dans une conjoncture délicate où la reprise est lente à venir. Il accordera une place importante aux jeunes créateurs de moins de trente ans et aux auto-entrepreneurs, véritable phénomène de société. « La crise est paradoxalement une période qui entraine la création », rappelle Gilles Copin ; pour lui, le dispositif Novelli sur les auto-entrepreneurs montre une évolution des comportements. Le contexte actuel reste difficile pour le créateur mais les projets prometteurs devraient être épaulés : « C’est plus simple à Lyon qu’en Île de France et nous avons la taille critique nécessaire pour le faire, notamment pour les jeunes entreprises High Tech ». * EM Lyon, école de management de Lyon à Ecully 7ème édition du Salon des Entrepreneurs Lyon Rhône-Alpes - Mercredi 23 et jeudi 24 juin 2010 au Centre de Congrès - Cité Internationale - 150 exposants, 100 conférences, 16 000 visiteurs attendus.
1860
Edouard Heuer fonde son atelier dans le Jura Suisse.
1916
Premier compteur mécanique précis au 1/100ème de seconde.
1969
Premier chronographe automatique.
2010
Grand CARRERA Chronographe Calibre 36 RS Caliper Le premier instrument automatique mesurantet affichant le 1/10ème de seconde
* Pionniers de l’horlogerie suisse depuis 150 ans.
NEWS BRÈVES DE COMPTOIR Par Marc Polisson
MONTS DU LYONNAIS ESCAPADE GOURMANDE
AUBERGE DE SAINT CLÉMENT En traboulant par les terres du marquis de Quinsonas, dominées par l’imposant château
« C'est avec une grande joie et une certaine fierté qu'Aude-Marie et Pascal Copin vous annoncent la naissance ou plutôt la renaissance de l'Auberge de Brullioles.» Faire-part en main, nous programmons notre GPS et prenons la route des Monts du Lyonnais, le Vobs et moi, par une belle matinée de printemps. A 30 kms de Lyon, et quelques encablures de l’Arbresle, nous découvrons le petit village de Brullioles. C’est là que le couple Copin a démarré une nouvelle aventure gourmande. Après trois ans de projet, dont un an de travaux acharnés, la "nouvelle" auberge a ouvert ses portes le 1er mars 2010. Une épopée que nous allons vous conter par le menu. Pascal Copin, fils d’un représentant industriel et du Point du jour, a connu la belle époque de l’intérim hôtelier haut de gamme. Son carnet de bal en témoigne : directeur de salle chez les frères Roux à Londres, à la Closerie des lilas, ou encore au Provence (Dublin), il a également bourlingué dans la com’ à Rennes et édité un guide de tables gourmandes tiré à 150 000 exemplaires… De retour chez les gones en 2003 avec les trois femmes de sa vie (Aude-Marie, Alicia et Inès), il reprend le Café de la Mairie (rue de Sèze) qui ne tarde pas à devenir un repère de gourmets. C’est là que sa jeune épouse connaît la révélation de sa vocation de cuisinière, sur les judicieux conseils de leur voisin Pierre Orsi. Mais le couple a la bougeotte et songe déjà à de nouveaux horizons, géographiquement situés du côté d’Oulan Bator. Alors qu’ils évoquent le projet mongol avec leur expert comptable Claude Joye, ce dernier leur suggère de rencontrer Pascal Fichet. Le maire de Brullioles recherche un couple pour redonner vie à l’auberge du village fermée depuis de nombreuses années et rachetée par la mairie pour la soustraire à la spéculation immobilière.
Trois ans plus tard, l’immeuble a été rasé et reconstruit. La collectivité a investi 1 500 000 euros dans le projet, abondé par les 500 000 euros du couple Copin. Le nouvel ensemble qui a fière allure accueille une salle de restaurant de 40 places, un petit salon plus intime de 16 places (équipé de vidéo et des tutti quanti réceptifs modernes), une cave de dégustation, une terrasse qui donne sur la piscine pour les beaux jours et 7 chambres de charme à thèmes (l’érotique a notre préférence) dans l'esprit des chambres d'hôtes, avec Eliane en fée du logis. Affilié à la chaîne Château-hôtel Collection d’Alain Ducasse, l’établissement a bénéficié d’un excellent bouche-à-oreilles et d’un « papier » très flatteur dans l’Occasionnel, l’incontournable gratuit du pays. «On a explosé le prévisionnel dès le premier mois !» se réjouit Pascal qui s’est entouré d’une équipe très « famille» avec en salle Sophie Vienney (sommelier) et Morgane. Il faut dire que la cuisine d’Aude-Marie y est pour beaucoup. Epaulée par Elisabeth, Audrey et Jordan, elle « s’éclate » sur des filets de rougets à la plancha, un pigeon rôti et ses légumes de saison ou de belles pièces de bœuf Highland, sauce foie gras, accompagnées d’une purée de pommes de terres à la truffe. Divin. Pestier, leur éleveur-fournisseur fait pâturer ses belles bêtes aux longues cornes à Pontcharra sur Turdine. Priorité aux approvisionnements locaux (légumes et fruits by madame Calaud, pain de Patrice Bertin, saint Marcellin et salers de la mère Richard, chèvre de la ferme de Zoé) pour cette jeune mère qui, parrainée par Joseph Viola et Pierre Orsi, a depuis peu intégré la grande famille des Toques blanches lyonnaises. Un adoubement amplement mérité. L'Auberge - Place Neuve - 69690 Brullioles - Tél 04.72.54.55.24 www.l-auberge.fr Menus : 17 – 23 et 45 € (3 plats) - Chambres : 90 et 100 € - Room service et petit-déjeuner en chambre Accès handicapés - Soirées étapes à 90 € (dîner - hors boissons - chambre et pdj compris) en semaine 12
JUIN 2010
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Photos © Fabrice Schiff
AUBERGE DE BRULLIOLES
de Saint Laurent de Chamousset, nous rejoignons le petit village de Saint Clément-les-Places, fief de France et de Michel Deschamps. C’est là que les anciens patrons du bouchon Chez Georges (rue du Garet) de 1989 à 2006, ont recréé depuis trois ans leur univers gourmand. On est ici comme à l’ancienne adresse. Nappes à carreaux, chaises et tables de bistrot, débarrassées de toute agitation urbaine. Michel au service, France au piano, et dans l’assiette les gourmands classiques des mères lyonnaises comme la salade lyonnaise, la blanquette de veau, le poulet fermier à la crème ou l’andouillette à la moutarde. A déguster en prenant son temps qui, ici, semble s’être arrêté. Auberge de Saint-Clément Le Bourg – 69930 Saint-Clément-les-Places Tel 04 74 26 03 83 - Ouvert tous les midis sauf le mercredi + vendredi et samedi soir Menu 17 € à midi, 21 € le soir et 24 € le dimanche
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J’aime son côté élégant
Joaillier par amour des femmes Depuis 1836
1 0 0 r u e E d o u a r d H e r r i o t 6 9 0 0 2 L y o n Té l . 0 4 7 8 2 8 1 7 7 7 w w w. b e a u m o n t f i n e t . c o m Distribue aussi les marques BAUME & MERCIER BOUCHERON BREITLING FRED GINETTE NY HERMÈS MESSIKA MORGANNE BELLO ORIS PIANEGONDA TIME FOREVER
NEWS BRÈVES DE COMPTOIR Par Marc Polisson et Christian Mure
En lieu et place de l’ancienne crêperie qui jouxte Loloquoi, Michel Barthod est en train d’installer un petit bar baptisé ATM (A Toi Mauricette), dont l’ouverture est annoncée début juin, pour la Coupe du Monde.
DROIT DE REPONSE MICHEL BARTHOD "Merci au magazine Lyon People de publier ces quelques lignes en réponse aux violents et mensongers propos que Monsieur Jean-Louis Manoa a tenu sur moi dans une interview que le magazine lui a accordé le mois dernier. Je n’ai qu'une chose à dire : la bave du célèbre viking n'a pas atteint la blanche colombe Michel Barthod. "
MON BISTROT ITALIEN
L’ÂME SŒUR
Olivier Canal qui avait repris Les Oliviers (20, rue Sully) à Mathieu Viannay le 8 décembre 2007 en a fait l'une des plus belles adresses de Lyon pour les produits du Sud comme la bouillabaisse... Il rêvait d'ouvrir son bistrot italien. C'est chose faite après avoir racheté l'ancien Cafélyss avec son poulain Nicolas Roux (23 ans) aux fourneaux. Un jeune chef prometteur qui a fait ses "classes" à l'Arc en Ciel et chez Mathieu Viannay, ayant même fait l'ouverture de La Mère Brazier. Le résultat est au dessus de toute critique avec d'excellents produits comme le pain rustique de la boulangerie Saint Vincent pour accompagner le lard di colonnata et le culatello zibello (24 mois) (cœur du jambon de parme) dans son assortiment de charcuteries italiennes... Côté cuisine : tout est magnifique comme le risotto carnaroli (séché un an) au speck et au safran ou ses conchiglionis farcis aux coquillages, émulsion iodée et crème de cresson. La saltimbocca de ris de veau, les lasagnes de langue de veau confites au vin rouge, mozzarella di buffala et asperges satinées de parmesan sans oublier le soufflé au limoncello comme dessert sont également à recommander. Le parmesan Reggiano (30 mois) est à la hauteur de ce nouveau bistrot italien à visiter en toute priorité... Très belle carte des vins sur l'ardoise avec un remarquable cornas. C'est la bella vita sur sa terrasse. Christian Mure – Lyon Gourmand 33, rue Malesherbes - Lyon 6ème - Tél. 04 72 44 37 29 - Fermé dimanche et lundi. Menu à 19€ à midi du mardi au samedi Service jusqu'à 22h.
Le nom du nouveau restaurant d'Oliver Paget peut s'interpréter de deux façons puisqu'il s'est appelé ainsi en hommage à l'excellente cuvée de vin rouge de Seyssuel /Terre de Vienne de Stéphane et Michel Ogier... ou bien l'âme sœur de son restaurant Le Fleurie, ouvert en 2003 à Gerland. Ce chef emblématique de la bistronomie fut en effet le premier à passer de la gastronomie -ayant tenu La Soupière (rue Molière) pendant huit ans- à un menu à 14,50€ qui change chaque midi dans son bistrot ainsi baptisé parce qu'il est né à Fleurie. Ce fut un véritable engouement. Galvanisé par leur succès, Olivier (un élève de Pierre Orsi) et son épouse Jacinthe jouent et gagnent sur les deux tableaux puisqu'ils continuent à faire le plein dans leur bistrot de Gerland tout en réussissant un démarrage sur les "chapeaux de roue" dans leur nouvelle adresse face au palais de Justice... Grâce à leurs aficionados qui suivent leur progression avec un remarquable menu à 18€ avec brochette de langoustines aux asperges vertes, brandade de poireaux à l'huile de truffe ou morceau de cochon fermier rôti, pommes de terre écrasées aux oignons verts. Trois desserts au choix de la jeune pâtissière Marie-Claire dont un original blanc manger à la passion et crémeux d'orange, sablé breton et sa glace "crème brûlée" concluront en beauté votre repas. Les plus gourmands pourront s'orienter sur un menu à 29€ avec rossini de grenouilles aux amandes torréfiées et un cabri rôti aux deux pois, les ris poêlés aux morilles fraiches. Somptueuse carte des vins sur ardoise comme au Fleurie avec crozes-hermitage "Clos des Grives" de chez Combier, côte rôtie de chez Ogier... Tout est excellent à un prix abordable : c'est ce qui explique leur succès actuel. CM 209, rue Duguesclin - Lyon 3ème - Tél. 04 78 42 47 78 Ouvert tous les jours à midi du lundi au vendredi plus les jeudis et vendredis soirs.
■ ■ ■ Homme de passion au dynamisme intarissable, rien n’arrête Guy Bardel (photo). Il signe aujourd’hui son grand retour en tant que consultant indépendant avec la création de Rhône Service Hôtellerie, spécialisé dans le recrutement de personnel en hôtellerie et restauration. Tel 06 13 61 10 23. ■ ■ ■ Au 2, place des Célestins, Les Comédiens ont changé de patrons contre un cachet de 380 000 euros. Les nouveaux propriétaires l’ont rebaptisé « Le Carré des saveurs ». ■ ■ ■ Save the date. 10 ans après sa fermeture, soirée revival 115 organisée par Olivier Farissier en partenariat avec Benjamin Lavorel et Jeannot, jeudi 1er juillet. Rendez-vous dès 19h aux Terrasses du Parc (115, boulevard de Stalingrad à Villeurbanne). ■ ■ ■ Après avoir vendu La Voile, Raphael Saint-André est de retour dans la restauration festive. L’entraîneur du LOU Rugby vient de racheter la guinguette qui jouxte Paul’O à Vernaison. ■ ■ ■ Le Beach Club est le nouveau spot estival qui s’est installé à Trévoux en lieu et place du défunt Baho. Ça mérite le détour (lire page 91). ■ ■ ■ Sylvain Cherubin (dit Nounours) vient de se séparer du Yes, le bar-discothèque qu’il avait créé quai Saint-Vincent. ■ ■ ■ Dans le cadre du tour de France gourmand organisé à l’initiative du chef Philippe Gauvreau, Michel Roth, chef du Ritz et du restaurant l’Espadon à Paris a régalé les convives du Pavillon de la Rotonde, fin mai. ■ ■ ■ Alain Vollerin peaufine la prochaine sortie de son guide gastronomique Bien Manger à Lyon. Une édition qu’on annonce beaucoup plus soft que les précédentes (la rubrique « L’exécrable » aurait disparu des rayons). Qu’en penser ? L’une des dernières plumes acides aurait-elle mis de l’eau dans son encre ? Sortie des buvards, début juin. ■ ■ ■ C’est à l’Ouest de Paul Bocuse qu’a été présentée l’opération « Tous au restaurant ». Du 7 au 13 juin 2010, dans toute la France, près de 900 chefs et restaurateurs vous font partager leur passion de la bonne cuisine. Plus d’infos sur www.lyonpeople.com – rubrique Dernière minute. ■ ■ ■ Transition toute trouvée pour vous annoncer qu’une brasserie bocusienne devrait voir le jour au rez-de-chaussée du futur siège social de GL Events au confluent. Histoire de ne pas laisser Le Bec pavoiser seul dans le nouveau quartier branché de Lyon… et plus si entente ! ■ ■ ■ 14
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NEWS BRÈVES DE COMPTOIR Par Nadine Fageol
Régis Marcon rayonne dans son interprétation d’un menu de l’Élysée servi à Gorbatchev en 1989. Une initiative de la maison Mumm pour célébrer sa tête de cuvée. Dégustez un moment d’exception. Des bonbons de saint nectaire en amuse-bouche au cygne déployé sur une nuée fruitée… Déguster pour 180€, champagne inclus, une adaptation du menu servi le 4 juillet 1989 à l’Élysée en l’honneur de Mikhaïl Gorbatchev, voilà la prouesse gustative proposée par Régis Marcon associé à la maison Mumm. Cette dernière a eu l’attrayante idée pour relancer sa tête de cuvée, fleuron purement et simplement rayé de la cave par les précédents propriétaires ayant manifestement confondu capital et patrimoine, d’inviter quelques chefs de haute volée – Bocuse et Marcon pour Rhône-Alpes - à réinterpréter quelques-uns des plus beaux repas servis aux grands de ce monde. À son habitude, Régis Marcon joue le jeu avec l’intelligence du terrien du Velay. Sa clientèle étant essentiellement française, il propose le menu à un prix quasi d’appel, 180€ là où d’autres chefs misent sur des prix prohibitifs, éliminant d’emblée la demande. Il y a de l’engagement chez Régis Marcon, qui n’hésite pas lors du déjeuner de gala, conduit par Dominique Roy et Thomas Lignier (Mumm), à guider journalistes et quelques invités triés sur le volet dont Arnaud Bernollin, dans un mémorable cours de cuisine qui voit le beurre épouser le goût du cep jusqu’à la lie. Additionnée de sel, d’œufs et de vinaigre, la pâte parfumée devient par la grâce du siphon maintenu au chaud un sabayon. Tandis que les ceps longuement séchés au four sont broyés avec du sucre formant un pralin, sources de prometteuses fantaisies chocolatées. À priori simple mais le fruit de longues recherches du montagnard qui, aux girolles et morilles, préfère les mousserons. Minuscules, ils distillent un incomparable goût de sous-bois à la selle d’agneau de Sauges. À la touche subtilement terrienne de Marcon, autre particularité, la présence du champagne durant tout le repas. Car des rafraîchissantes bulles fruitées de l’apéritif, le nectar choyé par le sommelier, via un rarissime carafage, évolue de manière solaire en gagnant en température. La cuvée s’affirmant comme l’expression même du terroir, assemblage à 50% de pinot noir et de chardonnay à partir d’une drastique sélection opérée sur les douze plus belles parcelles du domaine. Comble de chance, le millésime 1998 flirte avec la perfection de ces années divines où maturité et acidité atteignent la perfection. Paysages bruts de nature, il y a des moments relevant de la pure magie. À Saint Bonnet le Froid, la montagne est belle et le talent de l’homme fécond. Ne résistez pas à l’appel des cimes, ni au menu de légende. Régis et Jacques Marcon : Le clos des cimes Larsiallas, 43290 St Bonnet-le-Froid - Tél. 04 71 59 93 72 Menu de légende sur commande, 180 € champagne R. Lalou inclus. 16
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Les secrets du boulevard
Notre défi : vous présenter le boulevard et ses habitants tels qu’ils ont évolué du début du XXème siècle à aujourd’hui. Huit mois de travail ont été nécessaires pour concrétiser ce projet fou et pour vous offrir ce dossier de 70 pages consacré à l’une des plus mythiques artères lyonnaises. Une enquête minutieuse que nous n’aurions jamais pu mener à bien sans l’aide des nombreuses familles lyonnaises qui nous ont ouvert leurs portes ou leurs archives et confié des documents inédits et exclusifs. Grâce à eux, nous pouvons faire revivre les splendides hôtels particuliers qui faisaient la fierté du patrimoine lyonnais mais qui ont malheureusement sombré sous les pelleteuses des promoteurs et des spéculateurs. A quand le classement des survivants ? Marco 18
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Vous avez aimé notre travail ou souhaitez nous apporter des précisions complémentaires, écrivez-nous : marco@lyonpeople.com ou à Lyonpeople - BP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06
Dossier coordonné par Marc Polisson avec la participation active de l’historien Gérard Corneloup, de l’architecte DPLG Pierre Jourdan, du collectionneur Guy Borgé, du critique d’art Alain Vollerin et du comte Philippe Engelhard. Journalistes : Christophe Magnette, Nadine Fageol et Caroline Auclair.
des Belges
Photographes Brice Genevois, Yves Neyrolles, Jean-Luc Mège, Saby Maviel et Fabrice Schiff. Infographie : Elodie Aguettant. Remerciements Monsieur Alain Mérieux, Monsieur Alfred Hoffmann, Monsieur Michel Isaac-Tresca, Monsieur Eric Planat, Monsieur et Madame Michel Moreau, Madame Neel (née Moreau), Madame Bastien, Monsieur Guy Frappaz, Madame Paul Pasquier-Desvignes, Madame Lardy (Fondation Mérieux), Madame Amélie Guillet (Archives municipales), Madame Françoise Malfoy-Arguël et Monsieur Philippe Bettant. Clin d’œil amical à nos amis du Progrès (Philippe Lecoq, Geoffrey Mercier, Sophie Majou) et d’InterMédia (Jacques Simonet) qui ont diffusé nos recherches de témoins.
© Jean-Luc Mège
Un grand merci aux annonceurs qui ont appuyé notre démarche patrimoniale.
Isabelle et Jean-Patrice Bernard nous ont ouvert les portes de leur hôtel particulier.
Bibliographie - Histoire de l’architecture et de l’urbanisme à Lyon au XXème siècle par Alain Vollerin – Editions Mémoires des Arts - Façades lyonnaises – Nicolas Jacquet – Edition Les beaux jours - La vie privée des notables lyonnais – Catherine Pellissier – Editions ELAH - Le parc de la tête d’or – Olivier Perrin – Editions Alan Sutton - Le 6ème Brotteaux – Jean Pelletier– Editions ELAH - Dictionnaire historique de Lyon - Editions Stéphane Bachès En partenariat avec :
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Du boulevard du Nord
Photos © Archives Municipales
AU BOULEVARD DES BELGES
Parallèle au parc, d’où les entrées des villas et hôtels, cette artère a été établie à la fin du XIXème siècle sur l’emplacement des anciens fossés et fortifications de la rive gauche, et dénommé « boulevard de l’enceinte », puis « boulevard du nord ». Avant d’être rebaptisé pendant la première guerre mondiale.
«L
es constructions devront être des hôtels, des villas d’agrément ou des maisons bourgeoises d’une hauteur maximale de 3 étages». Le traité signé le 6 juillet 1895 entre le préfet Georges-Hilaire Rivaud, représentant de l’Etat français et le maire Antoine Gailleton, représentant de la Ville de Lyon scelle le véritable acte de naissance du boulevard du Nord, appelé à devenir boulevard des Belges, en l’honneur de la résistance belge à l’agression allemande, à l’aube de la Première guerre mondiale. C’est là l’aboutissement de plusieurs décennies de projets, de discussions, d’hésitations, de tergiversations… et l’établissement de règles qui sont toujours de mise à l’aube du 21e siècle – il y a des exceptions ! – sur la seule partie des numéros impairs, longeant le parc de la Tête d’Or sur une surface voisine de 5 hectares. Longtemps, la rive gauche du Rhône, lyonnaise depuis seulement 1852, ne possède pas les éléments du système défensif datant de la Renaissance, qui protégeait la presqu’île ou le Vieux-Lyon… mais n’avait point empêché les Autrichiens de pénétrer sans peine dans la ville, en 1814. Sous la Restauration, l’Etat décide d’élaborer un nouveau système défensif, lequel associera toute une série de forts enserrant la cité, afin de la protéger d’éventuels attaquants, de mieux contrôler le paiement de l’octroi, principale source des finances municipales, mais aussi, assurent certains, de surveiller les ouvriers lyonnais, prompts à la révolte, à commencer par les canuts.
La Monarchie de Juillet entame les 20
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travaux que le Second Empire mène à bien. Sur la rive gauche du Rhône, la nouvelle enceinte, en demi-cercle, égraine toute une série de forts et de lunettes – petits forts – reliés par des fossés associant une butte en terre et un fossé en eau. Depuis le fort de la Tête d’Or, en bordure du Rhône, au Nord, jusqu’au fort de la Vitriolerie, rejoignant le fleuve, plus au Sud. Achevé en une vingtaine d’année, l’ensemble est déjà critiqué : trop près de la ville assagie et gênant son développement ; vulnérable aux nouveaux modèles de canons ; déclinant des fossés puants et malsains autant que malfamés… Aux Brotteaux, la création du parc de la Tête d’Or a changé la donne : il est adossé aux fameux fossés, côté nord. L’apparition de la voie ferrée de la ligne GenèveLyon, passant justement sur des terrains militaires, l’a encore compliquée : il a fallu remblayer. En revanche, l’interdiction de construire en dur à proximité de la ligne de fortification, a permis l’ouverture, en décembre 1864, d’une première version «monocéphale» du boulevard du Nord, large de 15 mètres. Le déclassement de l’appareil militaire, signé par Jules Grévy le 21 août 1884, arrange bien des choses… et libère bien des terrains vite acquis par des marchands de biens et Pour partager cette page, allez sur www.hy.pr/620
revendus à prix d’or. La Société des Villas, qui traite avec l’Armée, les Domaines et la Ville y fait fortune. Des grands noms lyonnais de la finance, des affaires, de l’industrie, du commerce se précipitent, faisant volontiers appel aux grands noms de l’architecture locale. Obéissant au fameux précepte de la hauteur maximale, maisons, villas et même chalets s’élèvent, croissent et embellissent. Il est vrai que chaque parcelle en bordure du Parc – dont elle doit être séparée par une grille obligatoirement dessinée par l’architecte de la Ville, Charles Meysson – possède une entrée privée sur ce dernier. Alors… O Gérard Corneloup
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Tony Garnier Projet d’habitations en bordure du parc de la Tête d’Or, habitation E, Aquarelle 48x52
En 1895, l’Etat toujours propriétaire des anciennes emprises fortifiées de la Tête d’Or le long des numéros impairs du boulevard du Nord conclut un important traité avec la municipalité. Il les lui cède moyennant plusieurs servitudes. Récit.
D
ésormais elle peut revendre ces terrains pour des opérations immobilières pour y élever exclusivement des hôtels particuliers, des villas d’agréments, maisons pour habitations bourgeoises, limitées à trois étages au dessus du rez-de-chaussée, et dépourvues de toutes activités commerciales ou industrielles. Leurs propriétaires ou locataires jouissent du droit de vue sur le Parc pendant ses heures d’ouverture et disposent d’un accès libre à ce dernier à pied, cheval ou en voiture. Ce droit de vue oblige aussi la ville à n’élever aucune construction à l’intérieur du Parc dans une bande de 50m le long des villas. Dans une seconde bande contigüe de même longueur à se limiter à des bâtiments de services d’un étage au maximum. Enfin la troisième zone concerne tout le restant du Parc laissé librement constructible. Ce traité reste valable six ans à partir de la déclaration d’utilité publique. Si, à son expiration la totalité ou une partie ne reçoit pas d’acquéreurs acceptant les servitudes, l’Etat reprend sa liberté d’action pour aliéner ces emplacements aux conditions qu’il jugerait convenables. En fait, ces emplacements admirablement placés trouvent facilement preneurs par l’intermédiaire de l’étude notariale Delorme. Une dérogation en 1897 acceptée par l’Etat autorise l’édification des deux petits pavillons de garde à l’entrée Montgolfier, angle
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63 du boulevard.
A la fin de XIXème siècle, la voirie municipale lotit les numéros impairs
se consacrer entièrement à l’hôpital Edouard Herriot. Les troupes allemandes envahissent la Belgique alors neutre qui donne son nom au boulevard du Nord. Après la 2nde guerre, le consulat d’Allemagne s’installe au n°33. Depuis 1900, toutes les nouvelles constructions lyonnaises projetées doivent demander à la municipalité un permis de construire accompagné d’un dossier et de plans (cf n°63, page 75). Ainsi ces villas, par leur variété et leur élégance confèrent à cette bordure du Parc un aspect plaisant tel que le recherchaient les pouvoirs publics en 1895. O Guy Borgé
1 à 63 du boulevard en 35 rectangles, cessibles par deux contigus. Les premiers acquéreurs enregistrés sont un nommé Bourjaillat, adjudicataire des livraisons de fourrages militaires (au n°1) ; Simon, fabricant de parfums (n°7) ; Denis, fabricant de soieries (n°25) ; Andrié, liquoriste, aménageant un cours de tennis de simples dans sa propriété n°27. Puis on trouve côte à côte aux n°29 et 31 les Aynard, banquiers, père et fils. En 1913, quasiment tous les lots semblent attribués et habités sauf le n° 23. Le consul d’Allemagne Loewengard, aussi administrateur de la «manufacture Lyonnaise des Matières Colorantes», occupe les deux lots 35 et 37 jusqu’à la déclaration de la première guerre, en août 1914. Tony Garnier entre dans la danse et esquisse plusieurs projets de villas mais la Habitations A et B, perpective, 30 novembre 2004, municipalité ne donnera Aquarelle 45x57 pas suite, préférant le voir Pour partager cette page, allez sur www.hy.pr/622
Photos © Ecole des Beaux-Arts de Lyon
Les villas voisines du Parc UN PROJET PROTECTEUR DE SON ENVIRONNEMENT
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Parc de la Tête d’Or
Photos © Collection Guy Borgé
POUMON VERT DE LYON
Le nom même du plus grand espace vert de Lyon, avec ses 110 hectares, puise son origine dans une légende : à une date discutée mais lointaine, un trésor aurait été enfoui en ce coin de campagne très souvent inondé, comprenant parmi ses richesses un Christ avec une tête en or. La légende aura la vie dure : en 1855, on consultera encore un médium pour situer et récupérer le magot. En vain !
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n fait, le lieu, portant parfois le nom de «bois de la Tête d’Or», abrite longtemps un vaste domaine agricole, voisin de celui de la PartDieu, morcelé par toute une suite d’héritages et qui finit dans l’escarcelle des Hospices civils de Lyon, à l’aube du 19ème siècle. Il dépend alors de la commune de la Guillotière, voit son site coupé par les nouvelles fortifications commencées sous la Monarchie de Juillet, est absorbé par la ville de Lyon en 1852. Arrivé en poste l’année suivante, le sénateur Claude-Marius Vaïsse, préfet du Rhône et administrateur de la cité, émule de son confrère parisien Haussmann, décide de créer là un parc paysager à l’image de ceux ouverts dans la capitale… loin du centre ville (déjà) surpeuplé. On achète les terrains ; on nomme comme concepteur un paysagiste suisse, Denis Buhler ; on creuse un lac de 12 hectares, alimenté par les eaux du Rhône ; on rapatrie là le jardin botanique jusqu’ici logé sur les pentes de la Croix-Rousse ; on prévoit de grandes serres, de différentes températures ; on crée une pépinière destinée à fournir le parc en plantations… Sans compter un parc aux daims, une faisanderie… Les travaux sont rondement menés. L’ouverture a lieu en juillet 1857, mais Vaïsse a dû accepter la servitude visant à permettre aux régiments d’infanterie, allant et revenant des manœuvres ayant lieu au Grand-Camp voisin, de traverser le nouveau «poumon vert» de Lyon.
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Se pose ensuite le problème de clôturer cet espace arboré, l’absence de tout mur d’enceinte favorisant les vols de plantes, la contrebande de marchandises visant à éviter l’octroi et les ébats aussi nocturnes que polissons, que les quelques gardes du lieu s’essoufflent à essayer de verbaliser. En 1888, l’autorité municipale décide d’installer une clôture bien vite vandalisée par les habitués. En 1897, on passe à un muret, sans plus de résultat. En 1898, on finit par se décider pour une grille haute, ponctuée par trois entrées, dont, l’une, monumentale et très décorée, est placé en bordure du Rhône. L’édification de l’ensemble est confiée à l’architecte Charles Meysson. L’ensemble sera inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1982. En 1894, la partie orientale du Parc passe de la commune de Villeurbanne à celle de Lyon, alors qu’un vélodrome est installé sur le site, remplacé par l’actuel, en 1933. Parallèlement, sont successivement nées plusieurs générations de serres et les divers éléments d’un parc zoologique entrepris dès Vaïsse, qui acquière une nouvelle dimension en 2006, avec l’inauguration de la «Plaine africaine» de deux hectares et demi, où cohabitent plusieurs espèces animales, des zèbres aux girafes en passant par les antilopes. O Gérard Corneloup Pour partager cette page, allez sur www.hy.pr/624
Le palais de la Tunisie en 1894
L’EXPOSITION COLONIALE Pour accueillir l'exposition coloniale de 1894, on détruira les forts des Charpennes et de la Tête d'Or pour dessiner le boulevard du Nord qui deviendra le boulevard des Belges. On avait installé des villages "nègres" (selon l'appellation de l'époque) le long des berges du lac. Tout avait commencé avec la visite des marins russes. On chantait la Tzarine à tous les carrefours. La Chine était magnifiquement représentée au centre du parc. On voyait aussi le palais de la Tunisie et celui de l'Annam. Pourtant, la joyeuse fête qui semblait ne devoir jamais finir fut troublée, puis interrompue par un drame sanglant, le meurtre par l'anarchiste italien Casério du président Sadi Carnot, venu visiter l’exposition, le 24 juin 1894. AV
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Après le succès rencontré…
La nouvelle tournée de retour à Lyon du 7 au 16 novembre 2010 • Nancy • Strasbourg • Lille • Paris • Lyon • St-Etienne • Rouen • DPf Conseil - Edit. 06.2010 - Crédit Photo : PixéoMédia - Production DPF prod' Licences n° 2-102-82-54 / 3-102-82-55
Tous les dimanches midi et soir, pour nos gastronomes en herbe, le menu enfant est offert (jusqu’à 12 ans)
Parc de la Tête d’Or L'ASSASSINAT DES FRÈRES BUHLER
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omment Nestor Buna, notre maladroit et inconscient adjoint à l'Urbanisme a-t-il pu, agissant comme un chercheur d'or sans scrupules du centre de l'Amazonie, retourner à grands coups de bulldozers le chef-d'œuvre des frères Buhler qui avaient aménagé dans l'esprit du second Empire ce lieu longtemps livré à la puissance de la Nature, pour transformer son cœur en une savane africaine effrayante, avec ses barrières et ses barbelés gigantesques évocateurs de pénibles traumatismes. A Paris, jamais personne n'imaginerait ridiculiser ainsi le jardin des Buttes-Chaumont. Au contraire, il a été restauré dans le respect des choix de son concepteur Napoléon III, entre 2003 et 2006. Mais, qui étaient les frères Buhler Denis et Eugène ? Eugène étudia le paysagisme rapporté à l'architecture à l'Ecole royale d'architecture de Versailles. Et oui, déjà. Cette fameuse école, où enseigne Michel Corajoud -celui qui dessina notre quai Charles de Gaulle- autour du geste architectural de Renzo Piano. En 1857, les frères Buhler aménagèrent ce vaste territoire l'arrachant à un sol de marécages ou brotteaux. L'Orangerie descendue des pentes de la CroixRousse, le jardin botanique, les grandes serres, le vélodrome, le grand manège enrichirent ce concept novateur. Dans le même temps, à New York, on inaugurait Central Park. Les frères Buhler, auteurs de nombreux aménagements 26
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paysagers dans toute la France voulaient du au charme de leurs vénérables verrières ? Nos naturel autour de pelouses à l'anglaise avec étourdis les transformeront-ils en furoncles des prés pour les vaches, les moutons et des honteux par l'usage de matériaux inappropriés ? gallinacés dans toutes les variétés. Il en demeure Pourvu qu'ils ne s'en prennent pas à la encore la trace. Plus tard, on aménagera le zoo. monumentale porte des Enfants du Rhône Jusqu'en 1896, le parc n'était pas clos. La ferme conçue par l'architecte Charles Meysson. Lambert témoigne encore de la présence des Paraphrasant encore Léo Malet, et en pensant premiers propriétaires connus. En 1904, le aux souvent sombres résolutions de nos élus, génial Tony Garnier construira une de ses nous ne voudrions pas croire que " la vie est premières commandes municipales, la Vacherie dégueulasse" ni que "le soleil n'est pas pour qui sera transférée à Cibeins près du lycée nous", pour finir dans une incompressible peur Agricole en 1914. De Tony Garnier encore, pour nos espaces et monuments publics qui le monument aux morts de l'île aux cygnes, nous collerait " la sueur aux tripes". O Alain réalisé avec le concours du sculpteur Jean Vollerin Larrivé qui fut directeur de l'école des Beaux-arts. Comment ne pas évoquer les roseraies, la première étant née d'un don de Joséphine de Beauharnais qui permettent de passer de la poésie florale à la frénésie de la cité Internationale ? Véritable personnage à la Léo Malet, Nestor Buna étudie une restauration des petites serres en piteux état qui font l'admiration et le bonheur de tous. Combien de peintres parmi les plus Les plantations devant les grandes serres au début du XXème siècle renommés succombèrent Pour partager cette page, allez sur www.hy.pr/626
©Archives municipales
Comment a-t-on pu se permettre une telle marque d'irrespect pour notre Histoire ? Un des plus beaux parcs d'Europe, écrivait-on dans les journaux. Quel massacre !
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EN COUVERTURE plus élégant et le plus riche», nous dit dans son journal, Tuotiop en 1911. Il ne s’était pas trompé et quiconque s’intéresse à l’architecture y trouvera beaucoup de choses à glaner et moult observations à formuler. Il constatera les séductions et les déceptions causées par les réalisations des plans et façades de nos architectes, durant près d’un siècle. Ces villas élégantes et somptueuses feront non seulement l’objet d’attention toute particulière dans la sensation d’art qu’elle offre au passant, mais également dans l’arrangement de leur plan, l’utilisation de matériaux inventés et surtout «l’enchantement de la fée Electricité» qui alimente parfois, en leur intérieur, les premiers ascenseurs Edoux.
Photo © Yves Neyrolles
Ils ont été nombreux à participer à ces projets privés, et parmi eux, se trouve l’élite de l’époque, née au cours du 19ème
Mélange de styles UNE ARCHITECTURE FLAMBOYANTE La disparition des fortifications va libérer de nombreux terrains, rive gauche. L’Etat abandonne 60 hectares de forts auxquels s’ajoutent 108 hectares de terrains déclassés. Loin d’être gratuits, les travaux de démolition, de remblaiement, d’assainissement, de voirie et de plantations coûtent cher. Aussi, la ville en charge de ces travaux, se met à vendre…
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inq hectares libérés le long du parc seront achetés par la «Société des Villas» et gérés par traité en juillet 1895 en ces termes : «Les constructions devront être des Hôtels d’agrément ou maisons bourgeoises d’une hauteur maximale de deux étages, les activités commerciales interdites, le tout à jamais». La contrepartie fut que chacun des nouveaux propriétaires eut son propre accès au parc. Le 28
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tout fut loti en 23 parcelles régulières, mais inégales, les plus étroites se situant près de l’entrée de la rue Duquesne. Sur une largeur de 25 mètres, la partie de voie dite boulevard d’Enceinte, puis boulevard du Nord facile à réaliser en raison de la place disponible en bordure des fortifications, se concrétise en 15 ans. Une fièvre de construction va s’emparer de ce quartier qui «sans nul doute, pendant un temps plus ou moins long demeurera le Pour partager cette page, allez sur www.hy.pr/628
siècle : Bouilhères, Adolphe Coquet, Charles Meysson, Pras, Louis Rogniat, Thoubillon, Nicolas Vernon, Sainte-Marie Perrin, architecte-adjoint de Pierre-Marie Bossan (1814 – 1888) à la basilique de Fourvière, dresse les plans de deux hôtels particuliers, mais le record semble être détenu par Etienne Curny (1861-1945) qui réalise plus de 30 immeubles de rapport dans le quartier des Brotteaux et 7 villas en bordure du Parc de la Tête d’or. A l’occasion du concours de façades, ouvert entre tous les immeubles construits sur le territoire de la Ville, en 1909 et 1910, est terminé, le jury va en classer deux du boulevard du Nord. Au 19, celui de M. Paufique, 5ème prix et 2 000 frs et médaille d’argent à son architecte Curny et au 52, l’immeuble de M. Larrousse, réalisé par l’architecte M. Thoubillon, sur l’autre face du boulevard. Car ce boulevard a deux côtés bien différents que la numérotation précise. Côté nord et numéro impair, vers le parc, les villas, les « hôtels particuliers », de l’autre, côté sud et numéro pair, les immeubles de rapport, dont nous aurons l’occasion un jour prochain de vous parler. Reconnaissons, sans tarder, que chacun, architecte ou propriétaire, a essayé d’imprimer à l’édifice, une coquetterie, une signature ou un cachet artistique singulier voire ostentatoire, dont les modifications contemporaines sont parfois contestables. Mais cet endroit magique, sa position si avantageuse, autorisent les résidents et les badauds à les apprécier tous à leur manière. Toutes les formes d’architecture, tous les styles sont exprimés par une abondance de détails ou de matériaux. De l’exhaussement à l’extension hasardeuse, des pavillons «dans leur jus» aux immeubles en béton, armés de leur décoration plaquée, chacun réclame un exercice «de style» pour les identifier ! Nous vous laissons la satisfaction et le plaisir de démêler de vousmême les influences diverses qui ont dans le passé déterminé les modes, qu’on appelle des styles lorsqu’ils se sont définitivement installés en masse. Il est souvent difficile de déterminer exactement ce que représentent le néoclassicisme, le néo-gothique, le néo-renaissance, l’historicisme ou l’éclectisme ! Bonne balade le long de ce boulevard mythique et dans ces quelques pages que nous vous offrons. O Pierre Jourdan - Architecte DPLG
le sens du détail
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Photos © Brice Genevois - VisiterLyon.com
EN COUVERTURE Hôtels particuliers du Boulevard des Belges
Monument des enfants du Rhône
Les grilles du Parc
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ès la construction du parc, se pose très vite le problème de clôturer cet espace arboré, l’absence de tout mur d’enceinte favorisant les vols de plantes, la contrebande de marchandises visant à éviter l’octroi et les ébats aussi nocturnes que polissons, que les quelques gardes du lieu s’essoufflent à essayer de verbaliser. En 1888,
UneBugatti 57 devant les grilles du parc JUIN 2010
© Collection Guy Borgé
Photos © Yves Neyrolles et Archives municipales
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’est là, à la fois un monument aux morts associant les pompes et les œuvres du genre, dans le style académique de l’époque, comme l’expression d’un ardent désir de venger l’honneur bafoué des volontaires appartenant aux légions lyonnaises s’étant constituées, en 1870, pour combattre l’envahisseur prussien. A leur retour du front, ils ont remis leurs drapeaux au maire républicain Hénon, afin que ceux-ci soient gardés « comme des reliques précieuses ». Las ! En 1879, le préfet Ducros, as de l’ordre moral, champion du cléricalisme militant, à qui on prête une liaison avec le directeur du GrandThéâtre, fait saisir et brûler les drapeaux. Débarrassée de l’encombrant fonctionnaire, la municipalité achète au Génie militaire le terrain situé devant la grande entrée du parc de la Tête d’Or et lance un concours en vue d’y élever un «monument aux enfants du Rhône». Celui-ci ne débouche sur aucun premier prix. Désireuse d’éviter un second tour, toujours coûteux, l’économe maire Gailleton, demande à l’architecte arrivé en deuxième place, FrançoisAdolphe Coquet de se charger du travail. L’homme de l’art a imaginé un imposant ensemble monumental baptisé L’Action, et une colonne en hémicycle, Le Souvenir. Il s’adjoint les sculpteurs Etienne Pagny et Charles Textor, et l’ensemble est rapidement achevé… sauf le groupe en bronze de Pagny, que la municipalité pense faire payer par le ministère de la Guerre, mais qu’il faut se résoudre à acheter. Gailleton suggère des économies et propose de supprimer la colonnade. Coquet s’en offusque mais accepte de remplacer le marbre par le calcaire. Les choses traînent. Il faut voter une rallonge budgétaire…C’est finalement après cinq ans de travaux, de discussions et de tergiversations, que le monument est inauguré, en mai 1887. GC
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1 l’autorité municipale décide d’installer une clôture bien vite vandalisée par les habitués. Déjà ! En 1897, on passe à un muret, sans plus de résultat. En 1898, on finit par se décider pour une grille haute, ponctuée par trois entrées, dont, l’une, monumentale et très décorée, est placé en bordure du Rhône. L’édification de l’ensemble est confiée à l’architecte Charles Meysson. L’ensemble sera inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1982. Le 1, boulevard des Belges sous la neige
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mmeuble-hôtel de type haussmannien construit en 1902 par l’architecte Barthélémy Delorme contre l’entrée des Enfants du Rhône pour Bourjaillat ainé, membre du Cercle du Commerce. Très beaux communs côté parc. En 1916, il accueille de nombreux militaires. Divisé entre ses deux enfants Joseph et Perrine, épouse Jean de Goiffon. La fille aînée de Joseph, Germaine Bourjaillat, épouse de Jean Hoffman y a vécu 101 ans. Leurs descendants (familles Delannoye et Prost à la Denise ont encore des intérêts dans la maison). Parmi ses occupants connus, Henri Lumière y réside en 1959 et plus récemment le célèbre chirurgien Jean-Michel Dubernard, ancien député.
En 1905, le clocheton a été rasé suite au procés intenté par ses voisins Simon et Joannard
Jean-Michel Dubernard JUIN 2010
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Les remises ont été transformées en garages avec des studios à l'étage. Le plan cadastral de 1928
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errain acquis par Joseph Bourjaillat, négociant en grains mais longtemps laissé en terrain vague. A l’arrière, sont situées les grandes remises qui accueillaient les calèches et les chevaux de la famille. Passionné de courses hippiques, Joseph Bourjaillat a été pendant 50 ans président de l’hippodrome de Villeurbanne avant de laisser les rênes à Alain Nebon-Carle. Il suffisait de pousser la grille pour aller galoper dans le parc. L’immeuble actuel date des années 50 et ne présente aucun intérêt architectural. Parmi ses occupants, la famille Vidal (Les Câbles de Lyon), Louis-César Gay et Maurice Houel, ancien directeur du Crédit lyonnais.
© Archives municipales
l’angle du boulevard, se dresse un immeuble construit par l’architecte Curny et séparé du 1 dans les années 1960. Y résidèrent Jacques Ballet, PDG d’Ilford Lumière, et les Bavoillot (Outillages). Au 1ter, le terrain est acquis par Jean Goiffon. Entrée sur les communs par le 1ter.
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Joseph Bourjaillat
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ôtel particulier de style Louis XVI de 4 niveaux édifié par l'architecte E. Curny en 1912 pour Paul Cahen qui le vend à messieurs Genoud, Vautheret, Crozier et Gontard. Les frères Crozier (Jules et Joseph) sont les créateurs d’un atelier de tissage mécanique de velours à Tignieu (38) qui fusionnera en 1910 avec JB Martin, dont la famille a construit le n°58 qui abrite aujourd’hui la Chambre des notaires du Rhône (lire page 70). Divisé en trois appartements, il a été successivement occupé par Martial Chomel de Varagnes et Hubert Seutet. Aujourd’hui, il abrite le domicile de Sophie Defforey (PDG d'Aquasourça) et de Fernand Galula (lire page 62).
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ôtel particulier de style Louis XV sur trois niveaux avec son jardin côté parc, édifié par l’architecte M. Géry en 1899 pour Antoine Simon, fabricant de la crème Simon, membre du Cercle du Commerce, puis occupé par François Brossette et son épouse Denise, fille de Charles Gillet. Leur gendre, l’assureur Maurice Balaÿ et son épouse Joëlle y résident en 1959. Ex domicile de Pierre Roberieux, ancien associé de Jacques Domas, fondateur de Maxi Livres. Le 7bis, créé à la place de l’entrée de service pour accéder à un appartement dans les combles est occupé par le commissaire-priseur J. et C. Chenu ainsi que par M. et Y. Dayet.
Le croquis de M. Géry
La crême Simon a fait la fortune de son inventeur
Côté parc
L'entrée du 7bis JUIN 2010
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mmeuble dénommé « La résidence du Lac », construit par l'architecte Perrin-Fayolle dans les années 60 et surnommé le « ci-gît » en raison de sa forme de pierre tombale où ont résidé les Wertheimer, les Gacon, les Mérieux, les Boccard, le préfet Olivier Philip (père de Christian et de Thierry), Jean-Charles Lignel, avant son déménagement au 55. Avant sa destruction, le 9 & 11 accueillait l’hôtel particulier du comte Raoul Baguenault de Puchesse (ci-dessous), petit-fils d’André Descours. Issu d’une vieille famille orléanaise, le comte, membre du Riding Club, fit fortune dans le négoce de fer. En 1937, les annuaires mentionnent qu’il est rentier. La société dans laquelle il était associé est depuis devenue la multinationale Descours et Cabaud, où travaille toujours son petit-fils Hubert, par ailleurs président de la Fédération des Courses du Centre-Est. Au lendemain de la guerre, il passe entre les mains de la famille Godenin qui le cède à un promoteur. Au 9, se trouvait la villa de Madame Joannard démolie et intégrée à la propriété Baguenault. Au numéro 11, résidait en 1976, Philippe Foriel-Destezet, co-fondateur (avec Albert Artiaco) de la société Ecco, devenu Adecco, leader mondial du travail temporaire.
© Archives municipales
Charles Cabaud (1858-1939)
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Au premier plan, l'hôtel du Comte Raoul Baguenault de Puchesse JUIN 2010
Le Comte Raoul Baguenault de Puchesse (1876-1945)
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1- Hôtel de style Louis XVI 2- Laurent Vibert 3- La Talbot d'Edouard Cozon dans les allées du parc 4- Guy Frappaz 5- Edouard, Pierre et Jean Cozon avec leurs parents avant la guerre de 14-18
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Collection © Guy Borgé et Société d'architecture de Lyon
rès majestueux hôtel-château dont la construction qui s’étalera sur deux ans (1906-1908) est confiée à l’architecte François Rostagnat. Les pierres de taille qui le composent proviennent des anciennes fortifications. Remise et écuries par Paul Victor Bruyas, architecte de la villa Berliet. Il s’agit d’une commande du droguiste François Vibert, importateur de Pétrole Hahn en 1896 qui occupe l’étage noble à savoir le rez-de-chaussée, les trois étages supérieurs étant mis en location, et le dernier accueillant les chambres des bonnes. A sa mort, l’immeuble passe entre les mains de son fils adoptif Robert Laurent-Vibert qui décède d’un accident de voiture en 1925. La maison devient alors une copropriété partagée entre les Cathelin, Chaverot, Levet et Edouard Cozon (dont Pierre, Jean et Edouard, grand amateur d’automobiles Talbot). Se succéderont ensuite dans la maison le vicomte Robert Palluat de Besset, Marguerite Balaÿ, Benoit Levet-Arnaud et la famille Haulotte. Depuis 1960, l’étage de réception est occupé par l’industriel Guy Frappaz, gardien du temple.
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ôtel particulier construit par l'architecte L. Rogniat en 1904 pour le soyeux Jean Gorse, puis occupé par la famille Dubost, avant d’être racheté en 1966 à ses descendants par Charles Mérieux, fils de Marcel Mérieux, qui l’a entièrement « restructuré » pour y installer une salle de cinéma et les bureaux du consulat d’Autriche. Occupé ensuite par l’entreprise américaine Marine Consulting. En 1990, les frères Giorgi (RIC) achètent les 3 hôtels des 17-19-21, restructurent et remettent en vente. Bruno Rousset, PDG d’April Group a entièrement réaménagé la maison en la dotant d’une piscine en sous-sol et d’une plaque tournante pour caser ses véhicules dans le garage.
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1 et 2- L'hôtel du 17 avant sa restructuration 3- Bruno Rousset 4- Le docteur Charles Mérieux dans son bureau côté parc
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rès bel hôtel construit en 1909 par Etienne Curny pour Jules Paufique puis occupé par la famille Veron de la Combe. Magnifique vitrail en façade. Domicile de l’assureur Henri Pérouse et de son épouse, née Geneviève Roux de Bézieux qui l’ont occupé de 1973 à 1991. On se souvient de la folle soirée donnée par le petit dernier Emmanuel en 1985 à l’occasion de la réception de son rallye du Marais. Il fut ensuite divisé en appartements et même le garage a été transformé en studio. Il n’y a pas de petits profits.
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emplaçant vers 1920 la villa du soyeux Francisque Mérieux (oncle de Charles), édifiée par l'architecte Nicolas Vernon, hôtel particulier de style néo-renaissance reconstruit par l’architecte parisien Pierre Parent pour les Baverey (François et son fils André, administrateur de Zenith-Solex, avant de se diversifier dans l’agro-alimentaire). Dans le cadre de l’opération immobilière « Villas Eugénie de Montijo », initiée par RIC, il a été lui aussi divisé en appartements avec le malheureux ajout d’une grosse verrue post-moderne côté boulevard. L’immeuble, où ont été propriétaires Michel Reybier, Jean-Claude Lavorel et Jean-Michel Aulas, est toujours un fief de l’OL.
La salle à manger
L'architecte Pierre Parent
Emmanuel Perouse et Géraldine Puvis de Chavanne en 1985 Parmi les danseurs du 19, Jérôme Jeannerod
Le 21 avant sa reconstruction La Reine Astrid
© Collection particulière
Le grand salon
C'est sur un terrain appartenant à la famille Baverey qu'a été édifié au n°24 "la Reine Astrid". Cet hôtel du groupe Warwick dispose d'un très beau jardin terrasse arboré.
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harles Gillet, fils de Joseph, achète le terrain auprès de la famille Denis. Fin 1936, l’architecte Gabriel Deveraux (avenue Foch) présente pour le compte de Michel Gillet, futur président de Gillet-Thaon, le projet de construire un chalet suisse. Prévu à l’origine pour être démonté au bout de 12 ans, il restera l’une des figures architecturales atypiques du boulevard pendant près d’un demi-siècle. Après la seconde guerre mondiale, il accueille le consulat du Canada avant d’être acquis en 1949 par les EtatsUnis pour servir de résidence à son consul général. C’est là que le 4 juillet se déroulait la très prisée fête de l’Independance Day. Il est cédé en 1980 à un promoteur qui le détruit pour construire deux immeubles insipides baptisés « Le Lac d’or ». QUAI TÊTE D'OR - 1903
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eux immeubles (1968-1969), baptisés «La Roseraie», sis sur l’emplacement d’une maison d'inspiration toscane, de 27 pièces, construite en 1900 par le soyeux Paul Denis (Cheneviere et Denis), membre du Riding Club, et grand-père de Gilles, ancien président du Cercle de l’Union. Architecte : N. Vernon. De 1946 à 1951, la villa fut un dispensaire pour les enfants juifs. Dans son soussol, se trouvait un bassin nuptial rempli d'eau du Jourdain. Occupée ensuite par l’industriel Albert Moreau et sa nombreuse famille (7 enfants) à partir de 1952. En 1966, son fils Michel se marie avec Christiane Verzier dans la maison avec 650 invités. Deux ans plus tard, les époux Moreau vendent la maison à un promoteur qui la détruit pour édifier les immeubles dans lequel les anciens propriétaires emménagent, côté parc. Marcel et Lucienne Mathieu ont longtemps accueilli là enfants et petits-enfants. La galerie du hall d'entrée
Rassurez-vous, il ne s’agit pas des enfants de Michel Gillet s’ébrouant dans leur plus simple appareil, non loin du chalet. Simplement un petit clin d’œil à la seule famille qui n’a pas souhaité nous fournir la photo de sa maison du boulevard. Ce n’est pas pour demain que les invisibles Gillet se mettront à nu ! Qu’on se le dise !
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errière ce banal immeuble des années 60, se cache côté parc une cossue villa XIXème, prénommée Marguerite, construite par le liquoriste Paul Andrié, membre du Riding Club. Elle est là depuis l’origine, seul son jardin côté boulevard a été défiguré par un immeuble construit par Maillard et Duclos. Parmi ses occupants connus, Marcel Canat de Chizy et son gendre le vicomte François Roy de Lachaise.
© Archives municipales et collection particulière
Les villas Denis et Marguerite au début du 20ème siècle
La villa Marguerite, côté parc La villa Denis avant sa destruction en 1968 JUIN 2010
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ôtel particulier de style Louis XV s’élevant sur trois niveaux construit pour Francisque Aynard, fils du banquier Edouard Aynard qui fit aussi construire le n°31. Ses descendants – Madame Raymond Villiers, famille de Georges - habitent toujours la demeure. Pierre Botton a séjourné dans cette maison au temps de sa splendeur, son frère Michel, également. Dissimulée par une haute haie, elle est divisée en appartements dont celui de Roland Tchenio, PDG de Toupargel. Son aspect extérieur n’a quasiment pas bougé depuis sa construction (cela mérite d’être souligné) et il a conservé son pavillon de gardien à droite et ses anciennes écuries à gauche, dont les portes sont revêtues d’inesthétiques rideaux métalliques. Dommage.
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issimulé derrière une rangée d’arbres, très bel hôtel particulier construit pour le banquier Edouard Aynard, fondateur de la banque éponyme - dont la fusion avec la Banque suisse et Française a donné naissance au CCF - qui a été l’un des premiers à s’installer sur le boulevard. Edouard, connu pour avoir réhabilité l’Abbaye de Fontenay - est le grand ami de Joseph Gillet à qui il vend la maison. L’industriel s’y installe en 1914. Sa fille Marguerite, Madame Henri Balaÿ, en hérite à la mort de Joseph en 1923 et s’en sépare avant son décès. Il est alors divisé en 6 appartements. Il est resté dans son « jus » et dispose toujours de sa maison de gardien et de très belles remises. JeanCharles Lignel avait acquis par viager la remise de gauche. Parmi ses emblématiques habitantes, Madame Paul-Emile Duroux et sa belle-soeur Marguerite Ducharne, malheureusement décédée durant l’automne 2009. Epouse du soyeux Jean Ducharne, elle était la mémoire de la maison.
La famille Aynard
Pierre Botton Joseph Gillet
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L Le 29 et le 31, côté parc Jean Ducharne
e terrain a été acquis par l’industriel Auguste Isaac, président de la Chambre de Commerce qui y construisit deux hôtels (architecte Sainte-Marie Perrin). Au 31 bis, il loge son fils Humbert Isaac, soyeux (Tulles et dentelles Dognin) et sa fille Pauline (épouse Perrin) au numéro 33. Humbert le cède à Monsieur Marrel (Aciéries de Rive de Giers) qui ne l’a jamais occupé. Pendant l’occupation, se sont succédé des militaires allemands et français. En 1947, il est acquis par la Société civile immobilière des quotidiens régionaux au prix de 1 800 000 anciens francs (Ernst Marx, beau-père de Guy Frappaz, actuel copropriétaire du n°15). Acquis par trois amis Georges Olivier, Raymond Romary et Jean Condet, il est divisé en 1977. Aujourd’hui, résidence de Nicolas Balaÿ (petit-fils d’Edmond Balaÿ, longtemps propriétaire du 59) et de son épouse Victoire Mérieux (à la place de Gilles Moretton et de Jacques Badin qui a préféré les Belges de Bruxelles), et d’Alain Veilleux, propriétaire des magasins de cuirs et peaux La Canadienne (lire page 68).
A Une rétrospective sur la maison de soieries Ducharne aura lieu courant 2011
Marguerite Ducharne dans sa propriété du Cap Nègre, voisine de celle de Carla Bruni
u 33, villa d'inspiration rustique italo-normande à façade de pierres dorées, construite en 1902 par Antoine Sainte-Marie Perrin (architecte adjoint de Fourvière avec Bossan) pour le compte de Pauline et Paul Perrin, chasseur alpin, directeur d’un atelier de tulle après avoir quitté l’armée. Ce couple aisé y aménagea avec ses nombreux enfants. En 1932, elle est transmise à Daniel Isaac, frère de Pauline, dans laquelle il s’installe avec ses 10 enfants, dont Michel Tresca, l’ex beau-père de Caroline et père de Carole, réalisatrice. Daniel Isaac, adjoint au maire de Lyon, le cède au consulat général d’Allemagne (auparavant place Bellecour) en 1954 (lire page 66).
Un couple de hiboux veille sur le 33. Animal protecteur de la Savoie dont Paul Perrin était originaire.
Au 31bis, ce sont des tourterelles, symbole de la famille, qui roucoulent en façade.
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laqués marbre avec balcons dorés, ces deux immeubles de 1963 font partie des verrues qui dénaturent le boulevard. Avant sa démolition, s’élevait l’hôtel gothique d’Eduard Loewengard, consul d’Allemagne jusqu’en 1914, cédé ensuite au commissionaire en soieries Louis Wegelin puis à son beau-frère Walter Edelmann. Pendant l’occupation, cette parcelle fut déclarée territoire suisse et bénéficia de la neutralité due à la nationalité helvétique de son propriétaire. Il est détruit dans les années 70. Dans ces immeubles modernes, résidèrent côté parc, Jean Mérieux et son épouse, née Ghislaine de Boudemange avec leurs filles Sophie, Christel, Olivia et Victoire. Ainsi que Jean Gallois, ancien président du Progrès. En 1959, résidence de François Taponier, directeur de la Bank of America. Actuellement domicile de Maître Jean-François Arrue et de Michèle Bufferne (MOF). Construit sans architecte par le BTC, c'est le paradis des initiales et de l’anonymat.
L'hôtel gothique d'Eduard Loewengard
Le must pour les anonymes : jouer la carte de l'anonymat !
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eux pavillons, c’est tout ce qu’il subsiste de l’hôtel particulier de style Louis XVI, construit par le parisien Henri-Paul Nérot, architecte de la nouvelle Sorbonne et de l'hôtel Meurice pour Edmond Gillet, fils de Joseph. Après sa mort, sa veuve le cède à Henry Villiers. Il passe ensuite entre les mains du docteur Charles Mérieux (lire page 58) qui le vend aux Cartonneries de Sainte Marguerite (Vosges). Lesquelles s'empressent de le faire raser. Démoli en 1953 pour l’édification d’un immeuble aussi triste qu’insignifiant, qui fut le domicile de Madame Marius Berliet, de Madame Winckler Berliet, de Maurice Trarieux (petit-fils de Louis Lumière, PDG des anciens brevets Lumière rachetés par Sarbach). En 1953, Daniel Isaac s’installe au 41 après avoir cédé le 33 et y résidera jusqu’à sa mort en 1975. Son gendre Jean Balaÿ y résida également. Ont également vécu ici Nicole Mérieux, épouse Patrick de Beublain, fille de Charles ; Joseph Veron (jouets Norev), Paul Peillon (fonderies Florence et Peillon), Paul Teste et Jean Maja.
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© Collection Fondation Mérieux
Edmond Gillet
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ôtel particulier de style Louis XVI construit en 1904 par l'architecte Pras pour le soyeux Louis Marcet s’élevant sur deux niveaux. Il passe ensuite à la famille de Lazare Wolf, président des Câbles de Lyon, associé gérant de la banque Cottet. Sa fille Anne-Marie, marié au banquier Marcel Bié en hérite. Les Bié ont eu trois enfants : Noëlle (1919-1919), Mireille (1925-1961) et Suzanne (« Suzy » ,1922) qui épouse en 1945 Henri Passot (1913-2000), associé-gérant de la banque Cottet, absorbée par la Société Lyonnaise de Banque, dont il est nommé vice-président. Le couple a 5 enfants dont Céline qui occupe toujours la maison avec son mari chirurgien. Lors d’un premier repérage, il nous avait semblé totalement à l’abandon. Eléments décoratifs (boiseries, plafonds…) pillés. Depuis, des travaux de restauration ont démarré et de nouvelles fenêtres ont été posées. Très jolie remise restaurée côté parc.
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illa d'agrément de style Art nouveau construite par l’architecte G. Bouilhères en 1908 pour le docteur Condamin, professeur agrégé à la Faculté de médecine. Cette maison est l’une des rares à avoir conservé ses éléments d’époque comme ses grilles et son portail très typé qui ont fait l’objet de descriptions et de publications dans la revue Construction lyonnaise. Elle passe en 1966 à Louis Roche, médecin légiste. Son gendre, Maître Yves Dolard, vit toujours dans la maison.
Le portail photographié par la revue construction lyonnaise
Au début du siècle, l'hôtel disposait d'une terrasse, recouverte en 1927 Le 43, côté parc
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rès belle villa de style Louis XIII, construite vers 1911, bordant l’entrée DuquesneMontgolfier du parc de la Tête d’Or. Propriété de Joannès Paufique dont la famille le conserve jusqu’en 1975. Il est ensuite morcelé en deux lots répartis entre le docteur Dauvilaire et Sylvaine Chevreau. Désormais divisée en 5 appartements dont celui de l’industriel Pierre-Yves Béné (Inox-Benthor éviers inox). Sylvaine Chevreau occupe toujours le haut de cette villa, l’une des plus belles du boulevard, immortalisée par le peintre Damin (lire page 84).
La maison a été immortalisée par Damin
Pierre-Yves Béné dans le grand salon JUIN 2010
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Photos © Brice Genevois - VisiterLyon.com
EN COUVERTURE Hôtels particuliers du Boulevard des Belges
L’entrée du parc de la Tête d’Or eux charmants pavillons de style Louis XVI bordent l’entrée du Parc au carrefour Duquesne – Tête d’Or, abritaient des logements de fonction destinés auxgardiens du parc de la Tête d’Or. Au début du siècle, le tramway desservait le boulevard du Nord. (photo ci-dessous)
Photos © Archives municipales
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rès mal restaurée, cette maison (famille Mathieu en 1911 puis Soulet) est sans doute la moins gracieuse du boulevard. A se demander comment les Bâtiments de France, connus pour leur rigueur - ont autorisé la construction de sa véranda en alu. Les boites aux lettres sont à l’image de l’ensemble, très cheap. Parmi ses propriétaires successifs, René Veyet (Ford), le chirurgien Georges Spay, Roger Michud et Jean-Michel Paret (Laboratoire du Parc).
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etit hôtel particulier dans le style Louis XVI sur deux niveaux, avec mansardes au 3ème. La famille Lauvergne l’occupe en 1911, puis Georges Briens, officier d’académie et membre du Cercle du commerce ; l'industriel Jean Didier (associé de Jean Isaac, frère de Daniel et Humbert – 31bis et 33) le transmet à sa fille Marie (épouse Chavand), après la seconde guerre mondiale. Plus récemment, il a été occupé par les familles Deschamps et Paquelet. C’est l’un des plus gracieux du boulevard.
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e petit hôtel néo XVIIème de trois niveaux construit pour Auguste Boutant a un certain charme. Propriété de la famille Chatin depuis les années 30, il a été très bien réaménagé par l’architecte Basderef pour le compte de Joseph Chatin. Au rdc, réside toujours son fils Guy Chatin, au premier étage mademoiselle Martine Cormary, médecin dermatologue et au 3ème, une de ses soeurs, madame Pascal de Montaigne, compositeur. La famille Chatin pourrait fêter ses 80 ans de présence sur le boulevard. Un record.
Détail de la porte d'entrée Côté parc
Côté parc
Côté parc JUIN 2010
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illa toscane divisée en deux, pour Paul Valayer et son épouse, née Andrié (dont la famille a construit le 27), et la sœur de cette dernière, Madame Edouard Chantre. Le 55 passe à Madame Paul Sédallian, née Valayer. Occupé après guerre par la famille de Robert Martin (corsetier, société Della), il est acquis par la société Delaroche (éditrice du Progrès), famille Brémond et Lignel. JeanCharles Lignel, ancien directeur du Progrès (1979-1985) faisait sensation en arrivant chez lui au volant de sa Rolls Royce. Le 55 abrite désormais une clinique de chirurgie esthétique. Au 57, JeanPatrice Bernard, PDG de Bernard Automobiles et son épouse Isabelle ont établi leur résidence principale (lire page 82).
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etit hôtel particulier dans le style «Petit Trianon» construit en 1919 par l'architecte parisien Maurice Coulomb pour Louise Souchon, veuve de Louis Perrin (directeur commercial de la maison Gillet) et beau-frère de Joseph Gillet. Sans postérité, il passe à son petit-neveu Edmond Balaÿ, fils d’Henry Balaÿ et de Marguerite Gillet (que l’on retrouve au 31 et au 15), qui l’habite des années 50 à son décès en 1992, faisant de lui un des propriétaires les plus anciens du boulevard. Vendu en 1997, il est entièrement réaménagée par Monsieur Martin, PDG d’Inaltera après son rachat aux descendants de Monsieur Balaÿ.
Jean-Charles Lignel
L'Hôtel particulier a été réquisitionné par la Wehrmacht durant l'occupation
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265m2 pour l'étage de réception. A l'étage, 7 chambres et 7 salles de bains
25, rue Vendôme - Lyon 6ème
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arcelle issue de la propriété de Louise Perrin (voir numéro 59). Maison de briques rouge, construite en L en 1928 pour Lucien Frachon (oncle d'Antoine Riboud, Danone) époux d'Hélène Balaÿ, soeur d'Edmond (1959) et petite-fille de Joseph Gillet, qui l’occupe jusqu’en 1980. Rachetée par le promoteur Romary, elle est divisée en trois. Le docteur vétérinaire Jean-Paul Soulebot, qui a fait toute sa carrière chez Mérieux, et son épouse Marie-Louise occupent l'étage de réception depuis 1982 (lire page 78). Les deux étages sont occupés par des couples de médecins-pharmaciens.
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ôtel particulier de syle néo-renaissance imaginé par l'architecte J. Chevallet pour Emmanuel Maurel (soieries Maurel et Chabert), membre du Riding Club puis Martin, dont la veuve l’occupe jusqu’en 1942. Dès 1948, y réside Daniel Martin, puis en 1975, Maurice Monnet, fondateur du Comptoir Lyonnais d’Electricité. Plus récemment, il fut la résidence du biologiste Jean Oger qui racheta en 1997 le laboratoire d’analyses médicales Marcel Mérieux à la fondation Mérieux et qui fut également actionnaire de plusieurs cliniques privées dont celles du Tonkin et de la Sauvegarde.
Côté parc
Sous la neige, côté boulevard Le hall d'entrée avant la division
Une très belle remise côté parc JUIN 2010
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illa anglo-normande de "week-end cottage", construite en 1905 par l’architecte E.Thoubillon, pour Simon Plissonnier, fabricant de machines agricoles et député radical de l’Isère. Elle fut ensuite occupée par la direction régionale d’EDF dont MM.Kuhn de Chifelle puis Louis Dupré de la Tour entre autres, avant d’être rachetée en 1981 par le docteur Corniglion, chirurgien esthétique qui y installa son cabinet au rez-de-chaussée et son domicile dans les étages (lire page 74). Le praticien, qui est le plus ancien greffé du cœur, est également président de France Adot 69 qui milite pour le don d’organes. La villa achevée au début du siècle
La croquis initial
La villa en construction en 1901
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Les Grandes serres de Gustave Bonnet
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plante et arbres rares, volontiers exotiques sous la conduite de FrançoisLouis Gaulin. Elles regroupent aujourd’hui cinq éléments dont le pavillon central, avec ses 21 mètres, fut longtemps le plus haut de France, encadré par deux serres jumelles de 13 mètres de hauteur, elles-mêmes bordées par deux serres plus basses de 9 mètres. En 1980, dans l’obligation de procéder à la restauration du pavillon central, l’architecte de la Ville s’est permis de remplacer la délicate structure en ferronnerie d’art de la toiture par d’indiscrètes poutrelles métalliques qui accablent fâcheusement l’infortunée cathédrale de verre et de fer, néanmoins inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1982. GC
© Archives municpales & Marco
ès sa créaton, le parc de la Tête d’Or accorde une place de choix à la culture des espèces végétales de plus en plus nombreuses et diversifiées. Le déplacement là du Jardin botanique et de son orangerie, dès les débuts, précède la création d’un jardin alpin (1861), de plusieurs roseraies et de toute une série de serres requérant chauffage et isolation. Si les débuts sont modestes, avec une première serre haute de 5,5 mètres seulement, en bois et fonte sur un soubassement en maçonnerie (1857), si une autre vite baptisée «serre Victoria Regia» est dévolue aux plantes aquatiques (1887), la fin du 19e siècle voit l’édification d’un superbe ensemble des grandes serres destinées à abriter et mettre en valeur les
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Fondé en 1796, le jardin botanique est le plus riche jardin municipal de France
Une végétation luxuriante
Le botaniste Bernard de Jussieu
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© Fondation Mérieux et Collection particulière
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Bal costumé chez Humbert Isaac et son épouse, née Marie-Louise Tresca, au 31bis boulevard des Belges
Mondanités et filiations à l’infini UN CONCENTRÉ DE LYONNAISERIES A la Belle Epoque, les Brotteaux sont le quartier le plus riche de la ville, concurrençant durement Ainay, l’aristocratique. L’industrie est triomphante, et les plus dynamiques représentants de la nouvelle bourgeoisie possèdent des usines tout autour de l’agglomération. Et l’aisance financière qu’elles procurent. Par Marc Polisson 52
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e soir venu, industriels, banquiers et soyeux regagnent le boulevard du Nord, considéré comme «le petit Neuilly lyonnais », notent Bernadette Angleraud et Catherine Pelissier dans leur ouvrage «Les dynasties lyonnaises»*. On retrouve donc des Gillet, Balaÿ, Aynard et leurs alliés à tous les numéros impairs. Et vice-versa. On est dans le même salon ! «Leurs différents descendants auront dans la première moitié du siècle, occupé neuf immeubles différents dont six dans la partie la plus cotée longeant le parc. L’entrecroisement des liens de parenté et de voisinage est très fréquent*». «Vers le parc, conformément aux dispositions originelles, les constructions ne peuvent avoir plus de trois étages ; elles font alterner deux types de bâtiment. Les édifices anciens sont des « villas » souvent de dimensions énormes, ostentatoires, comme la fortune de leurs propriétaires, par opposition à la discrétion des demeures aristocratiques d’Ainay» confirme l’historien Jean Pelletier. Les villas ne sont séparées du parc que par une grille et possèdent leur propre jardin. Dans chaque maison, s’active une dizaine de domestiques (6 pour les plus modestes) avec cuisinière, chauffeur, femme de chambre, lingères, jardiniers… Le personnel masculin loge dans les pavillons situés à l’entrée des propriétés. Les employés féminins dans les chambres de bonne du dernier étage. Ces messieurs, industriels ou banquiers (pas question de professions libérales !) vaquent à leurs occupations professionnelles puis sociétales (Cercle du Commerce, Jockey Club...) ou sportives (Tennis Club de Lyon) tandis que leurs épouses se rendent ou reçoivent leurs amies, à jour fixe, de façon mensuelle ou bimensuelle. Une mention qui figure dans la notice de l’annuaire du Tout Lyon, consacrée à chaque famille. «Surchargé et varié, tel est l’emploi du temps de la parfaite maîtresse de maison. En effet, il lui faut diriger les domestiques, surveiller les fournisseurs, s’occuper des enfants, recevoir, broder *».
La vie mondaine connaît son apogée en automne et en hiver (carême excepté), car dès les beaux jours, les familles s’installent à la campagne. De très beaux bals costumés sont donnés dans les salons des hôtels particuliers (celui d’Edmond Gillet mesure 18 mètres de long), la jeunesse dorée fait ainsi plus ample connaissance en cirant les parquets après avoir essuyé ses culottes de flanelle sur les bancs de l’école Nazareth, du Lycée du Parc, de la Trinité ou d’Ampère. A leur majorité, ces jeunes messieurs ne se contentent plus de chasser le col vert en Dombes. Nombreux sont-ils à enterrer leur vie de garçon dans les cabarets du quartier Célestins... et ensuite «aller à confesse» à la Rédemption ou à Saint Joseph des Brotteaux, les deux
paroisses se partageant la Foi et la générosité des catholiques du boulevard. Une des dernières belles réceptions est le mariage de Michel Moreau et de Christiane Verzier en 1966. 650 personnes sont reçues dans l’hôtel et les jardins du 25, propriété de l’industriel Albert Moreau. Cette sociabilité a disparu peu à peu après la seconde guerre mondiale. Seconde cassure dans la vie du boulevard. La première a eu lieu dans les années 30 avec la disparition de la première génération à avoir construit. «Il y avait un esprit boulevard des Belges, mais il a disparu !» regrette l'une des dernières figures emblématiques qui préfère garder l'anonymat pour ne pas se fâcher avec ses nouveaux voisins. «Désormais, c’est chacun pour soi… et chez soi !» Alain Mérieux qui a grandi au 39 partage le même sentiment (lire son interview page 58). Les deux guerres successives puis la spéculation immobilière ont vidé de leur substance la vie de quartier. « Le boulevard a amorcé son déclin à la disparition de ses figures emblématiques et lors de la construction des clapiers. » Certes, il y a encore beaucoup d’argent mais ce n’est plus la même vie sociale. Les habitants historiques ont d’ailleurs baptisé certains nouveaux arrivants «les barbares». O * « Les dynasties lyonnaises » de Bernadette Angleraud et Catherine Pelissier – Editions Perrin – 2003
Un soldat allemand monte la garde devant l’entrée du 39 – Photo extraite de « Lyon sous la botte »
L’occupation de juin 1940 Pendant la seconde guerre mondiale, les hôtels particuliers du boulevard ont été occupés par la Wehrmacht qui a privilégié ceux qui accueillaient un piano et des caves remplies de champagne et de grands crus classés. La majorité des propriétaires est partie se réfugier dans les maisons de campagne (Beaujolais, Ain…) Presque toutes les villas sont donc vides. Les officiers allemands s’installent et déménagent le mobilier des unes dans les autres, au gré de leurs goûts. Au retrait de l’armée allemande, tout le monde retrouve son bien éparpillé. Ce qui donne lieu à des scènes de déménagement cocasses sur le boulevard : chacun de rapporter chez son voisin le tapis de la grand-mère en prenant soin de récupérer la crédence de la vieille tante. MP
Dîner très chic chez Charles Mérieux au 17, boulevard des Belges qui a pour voisine Simone André. Au premier plan, Guy Malher, futur président de la Chambre de Commerce.
L’Olympia du temps de sa splendeur. Sur son emplacement, s’élève désormais un garage.
L’avocat André Soulier, 1er adjoint du maire Francisque Collomb, est également de la partie.
L’Olympia C’est l’impresario Paul Bonhomme, déjà exploitant du fameux music hall de L’Horloge (cours Lafayette), fameux pour ses revues aussi grivoises que dénudées, qui installe en 1906, sur un terrain de 3 500 mètres carrés, sur la rue Duquesne, presque à son arrivée boulevard du Nord, un autre music-hall, estival celui-là : L’Olympia. Le point central est une immense salle de spectacle entourée de verdure et de terrasses fleuries, comprenant un café, un restaurant et une vaste véranda à l’étage, offrant une vue imprenable sur le parc de la Tête d’Or. La saison s’ouvre généralement fin mai et s’achève à l’automne. L’après-guerre est plus incertain, les recettes baissent. En 1925, au décès du fondateur, les frères Lamour rachètent l’établissement mais ne peuvent redresser la barre : l’Olympia disparaît quatre ans plus tard, après avoir reçu la fameuse Revue nègre et sa vedette : Joséphine Baket. GC
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EN COUVERTURE Ces bucherons ont tous une adresse et des liens familiaux sur le boulevard : Bernard Frachon, Jean Isaac (n°33), Charles Frachon, Georges Cozon (n°65), Jacques Isaac (n°33), Jean Cozon (n°15) et Henri Isaac (n°31 bis)
1948 : dont Marguerite Balaÿ-Gillet (qui vient du 31 BDB). René Painvin (1889-1978), industriel, dont le fils Stany Painvin épouse 1949 Anita Frachon (59bis BDB), petite-fille de Marguerite Balaÿ.
N°17
BOULEVARD DE LA REUSSITE
Liens familiaux
Les grandes familles du boulevard des Belges (BDB) sont toutes liées entre elles, grands-parents, parents et enfants passant, au cours de leur existence, d’un hôtel particulier à l’autre. Nous avons demandé à l’un des plus fins connaisseurs du boulevard de démêler cet enchevêtrement saisissant. Un exercice complexe et passionnant pour un résultat étonnant !
1957 : Henri Lumière (1897-1971), dont le gendre Maurice Trarieux a habité au 39 BDB.
N°3 Maurice Houel (1914-2010) épouse Anne Monique Martin au 37 BDB en 1974 et 1984 (voir 5 BDB). Belle-famille au 2, 10, 40, 58, 98.
N°5 René Crozier (1920-2007) épouse Axelle Balaÿ (1929), dont la sœur Chantal épouse Raymond Villiers (29 BDB). Yann de Kertanguy, fils de Christiane (1922-1958, née Martin, 2 BDB puis 10 BDB, fille de Jean Martin (1890-1983, 98 BDB puis ses dernières années 37 BDB, luimême fils d’André Martin 1860-1947, 58 BDB, vendu à la Chambre des notaires). Christiane est la sœur d’Anne-Monique Martin (Mme Maurice Houel, 3 BDB puis 37 BDB) et de Gilles Martin (98 BDB puis 40 BDB). Marie, sœur de Jean Martin, épouse Emile Larrousse : 52 BDB.
N°7 1950 et 1974 : François Brossette (1906-1964) épouse 1931 Denise Gillet (1906-1995). Denise Gillet est la fille de Charles Gillet (1879- 1972), 54
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qui achète le terrain du 23 BDB. Petite-fille de Joseph Gillet (31 BDB). Michel Gillet (19091989), frère de Denise, construit le chalet du 23 puis part au 65 BDB.
N°9-11-13 : RESIDENCE DU LAC Dans l’immeuble, dans les années 80 : François Mérieux, cousin de Charles Mérieux (17 BDB). Au 13, a également habité Jean-Charles Lignel avant de partir au 55.
N°19 1924 : Jules Paufique (1861-1931), frère de Joannès Paufique (voir 47 BDB).
N°21 1916 et 1921: Francisque Mérieux (1864-1921, qui part en 1917 (soieries Peillon et Mérieux, oncle de Charles (17 BDB) : sa villa est rasée, puis François Baverey (1873-1956) réunit deux parcelles et construit l’actuel 21 (construit aussi le 67). Son fils André Baverey (1906-1989), part au 67, et ses enfants restent sur le BDB : Gérard au 23 BDB, Christian et Florence (ep Damiron) au 67 BDB.
N°23 Terrain acquis par Charles Gillet, fils de Joseph (31 BDB), père de Denise Brossette (7) et de Michel Gillet, qui construit le chalet du 23 ; Charles Gillet a ensuite habité au 65 BDB.
N°25
N°15 André-Guy Cathelin (1896-1978), époux de Jeanne Aulois (1898-1989), dont la tante Louise Souchon (Mme Louis Perrin) construit le Petit Trianon du 59 BDB ; Jeanne est aussi la nièce de Mme Joseph Aynard (31 BDB), Mme Félix Balaÿ (frère d’Henry Balaÿ, 31 BDB), de Mme Pierre Gillet (neveu de Joseph Gillet, 31 BDB). Edouard Cozon (1874-1945, soieries 5 quai de Retz) ep 1901 Jane Tresca (1877-1972, dont : - Germaine (1906) ep 1927 Jacques Dubost (17 BDB) en 1936. - Jean (1910-1987) : 15 BDB puis 10 BDB. Jane Tresca (1877-1972) est la sœur de Germaine Tresca ep Daniel Isaac (33 BDB), de Marie-Louise Tresca ep Humbert Isaac (31bis BDB) et de Mme Georges Cozon (65 BDB). Pour partager cette page, allez sur www.hy.pr/654
1902 et 1935 : Paul Denis (soieries) dont : - Anne Denis, épouse en 1911 Edouard Mital (1, rue Garibaldi puis 40 BDB), dont la petitefille Catherine Mital épouse Gérard Balaÿ (40 BDB), fils d’Edmond Balaÿ (59 BDB). - Michel Denis, épouse en 1923 Lison Chatin (25 BDB puis 10, avenue Verguin).
N°27 Paul Andrié frère d'Hélène Andrié épouse Edouard Chantre (57 BDB) et de Marguerite Andrié épouse Paul Valayer (59 BDB).
N°29 Francisque Aynard (1869-1954) (fils d’Edouard Aynard, voir au 31 BDB), dont
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Joseph Dubost (1869-1943, soieries), dont Jacques Dubost (1902-1990) épouse en 1927 Germaine Cozon (15 BDB), nièce de Daniel Isaac (33 BDB), d’Humbert Isaac (31bis BDB) et de Georges Cozon (65 BDB). Puis Dr Charles Mérieux (1907-2001 ; deux de ses enfants ont habité le BDB : Jean (19301994) et Nicole (1931-2007) épouse de Patrick David de Beublain (décédé en 2009). Outre Charles Mérieux, qui habitait au 52 BDB en 1939, puis du 39, plusieurs membres de la famille Mérieux ont habité le BDB au cours du siècle : son oncle Francisque Mérieux construit le 21, cédé à Baverey. Son cousin François Mérieux (1901-1983) a habité l’immeuble moderne du 13 BDB.….
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EN COUVERTURE - Florence (1903-1935) épouse en 1924 Georges Villiers (1899-1982, fils d’Henry Villiers (qui achète le 39-41 BDB à Mme Edmond Gillet) dont entre autres Raymond (1930, Pdt des ascenseurs Kone) épouse Chantal Balaÿ (29 BDB), dont la sœur Axelle épouse René Crozier (5 BDB).
Liens familiaux Apparté dans les allées du parc entre cousines
N°31 Construit pour Edouard Aynard, dont entre autres : - Raymond (1866-1916) ep 1899 Marthe Garin (1877-1968), dont la sœur Marcelle épouse Charles Gillet, (voir 7, 23, 31 et 65 BDB) - Francisque (1869-1954) dont : - Florence (1903-1935) ep 1924 Georges Villiers (1899-1982), dont entre autres Raymond (1930, 29 BDB) - Joseph (1875-1948) ep1) Louise Aulois (18841915, tante de Jeanne Aulois épouse Cathelin, voir 15 BDB) Edouard Aynard cède le 31 à Joseph Gillet et part au 29 BDB. Joseph Gillet (1843- 1923), industriel, dont : - Edmond Gillet (1873-1931) qui construit le 39-41 BDB (voir au 39-41) - Charles Gillet (1879-1972) (voir au 7 et 23 ; un temps au 65 BDB) - Marguerite Gillet (1866-1959) épouse en 1887 Henri Balaÿ (1860-1925), qui habite le 31 entre 1930 et 1935 puis part au 15BDB. Marguerite Gillet et Henri Balaÿ ont eu entre autres enfants : - Anne-Lucie (1891-1972) ep Philippe Isaac (1887-1915), frère d’Humbert et de Daniel Isaac (31bis et 33). - Hélène (1895-1980) ep Lucien Frachon (67 puis 59bis BDB) - Edmond Balaÿ (1902-1992), 59 BDB. - Paul Balaÿ (1904-1999), un temps au 65 BDB. Dans les années 2000, au 31 : Nicolas Balay (petit fils d’Edmond, voir 59 BDB) épouse Victoire Mérieux (petite-fille de Charles Mérieux, voir 17 BDB et 35 BDB), qui partent au 31bis BDB. Idem pour Axel Duroux (famille Duroux au 31 BDB) qui épousera Sophie Mérieux (37 BDB).
N°31bis 1930 : Humbert Isaac (1878-1975) ep MarieLouise Tresca (1883-1943), sœur de Germaine Tresca (ep Daniel Isaac, voir 3 BDB), de Jane Tresca (ep Edouard Cozon, voir 15 BDB) et de Marie Tresca (ep Georges Cozon, voir 65 BDB). Humbert Isaac est le frère de Philipe (18871915) épouse Anne-Lucie Balaÿ (1891-1972), fille d’Henri Balaÿ et de Marguerite Gillet (voir 31 BDB). Nicolas Balaÿ ; petit-fils d’Edmond Balaÿ (59 BDB) épouse Victoire Mérieux, fille de Jean Mérieux (voir 37 BDB).
N°33 Construit par Auguste Isaac pour sa fille Pauline Isaac (1876-1975) qui épouse Paul Perrin (1874-1930) et pour son fils Daniel Isaac (1886-1975) qui épouse Germaine Tresca (1884-1944), sœur de Marie-Louise, épouse Humbert Isaac (voir 31bis), de Jane, épouse Edouard Cozon (15 BDB) et de Mme Georges Cozon (65 BDB).
N°37 Années 80 : Jean Mérieux, fils de Charles (17 BDB) et frère de Nicole (39 BDB, immeuble moderne).
N°39-41 Construit pour Edmond Gillet (1873- 1931), fils de Joseph Gillet (31BDB), frère de Charles Gillet (7, 23, 65) et de Marguerite Balay (31 BDB puis 15 BDB) puis Henry Villiers (18681959), dont un fils Georges (1899-1982) épouse Florence Aynard (voir au 29 BDB). Puis Charles Mérieux (bien avant 17). Nouvel immeuble : En 1962 : Maurice Trarieux-Lumière (gendre d’Henri Lumière, voir 1 BDB) Années 60 et 80 : Daniel Isaac (33 BDB) et son gendre Jean Balaÿ, Patrick David de Beublain, époux de Nicole Mérieux, fille de Charles (17 BDB).
N°47 Joannès Paufique (1862), frère du 19 BDB.
N°53 1930 et 1980 : Joseph Chatin (1899-1981), petit-
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neveu de Joseph Gillet (31), sa fille Odette épouse Michel Isaac-Tresca (a été au 5 BDB), fils de Daniel Isaac (33).
N°51 Au début du siècle, la vicomtesse d'Hennegel, née Marie Aynard, soeur d'Edouard Aynard (31 BDB)
N°55 1931 et 1936 : Paul Valayer épouse en 1900 Marguerite Andrié (voir 27 et 57).
N°57 1927 et 1935 : veuve Edouard Chantre, née Andrie (voir 27 et 55).
N°59 « LE PETIT TRIANON » Construit par Louise Souchon, veuve de Louis Perrin et tante de Jeanne Aulois, épouse Cathelin (15 BDB). Elle est la belle-sœur de Joseph Gillet (31) et la tante d’Edmond Gillet (39-41), Charles Gillet (23 et 65), Marguerite Balaÿ (31 puis 15 BDB). Puis le 59 passe à son petit-neveu Edmond Balaÿ (1902-1992), fils d’Henry Balaÿ et de Marguerite Gillet (31 BDB et 15 BDB).
N°59bis Louise Perrin (59 BDB), puis sa petite-nièce Hélène Balaÿ (1895-1980), sœur d’Edmond Balay (59 BDB) et épouse de Lucien Frachon (1896-1941). O
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Le 39, boulevard des Belges où ont grandi Jean, Nicole et Alain Mérieux
Alain Mérieux « LE BOULEVARD DES BELGES A ÉTÉ MASSACRÉ ! » Après la création de l’Institut français de la fièvre aphteuse qui signe les débuts de la bio-industrie, Charles et Simone Mérieux s’installent boulevard des Belges. Ils occuperont successivement les hôtels particuliers du 17 et du 39. En exclusivité pour Lyon People, Alain Mérieux a ouvert ses archives familiales et nous raconte son boulevard. Défunt. Propos recueillis par Marc Polisson
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uand la famille Mérieux s’installe-t-elle sur le boulevard des Belges ? Quand je suis né, nous habitions le 52, boulevard des Belges, à l’angle de la rue Tête d’Or, côté parc et nous y sommes restés des années 37-38 jusque dans les années 55. Entre temps, mon père avait acheté le 39 boulevard des Belges. C’était un hôtel particulier magnifique, avec deux pavillons d’entrée, qui sont toujours là, l’un accueillant le gardien, l’autre l’entrée du garage. Le 39 a été acheté par mon père dans les années 50, mais il ne l’a pas gardé car c’était un peu trop lourd, ça lui a fait un petit peu peur. Quel souvenir gardez-vous du 39 ? On a vécu au 39 un petit bout de temps. J’ai fait ma communion là-bas, mes parents avaient organisé un goûter à cette occasion. 58
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Je me souviens d’un salon magnifique, de 18 mètres de long, qui est resté dans ma mémoire d’enfant. Puis, plus tardivement, mon père est allé au 17 boulevard des Belges. Il l’a acheté aux descendants du notaire qui l’habitait, puis a transformé la maison en faisant un certain nombre de travaux. C’est lui qui a coupé le clocheton, je m’en rappelle très bien. Il a fait installer une salle de cinéma en sous-sol, il y avait un accès au parc… Quelle a été votre relation avec le 17 ? Le 17 n’a jamais été magnifique pour moi. Je n’ai jamais aimé le 17. Maman n’y a jamais été heureuse et moi non plus. Ce n’était pas du tout familial. Et maman ne s’y plaisait pas du tout, ça c’est un fait. Maman n’a jamais aimé, c’était très froid. Beau mais froid. Pour partager cette page, allez sur www.hy.pr/658
Le 39 a été vendu à des promoteurs qui l’ont rasé… Le 39 était magnifique à cette époque. Il a été un peu massacré par ce qu’ils ont construit à la place. Franchement, ça a été un massacre. Je pense que c’est le drame de cette génération, on a construit des cubes partout, et je sais que le 39 a été emporté à l’époque de mes parents. Que vous inspire l’évolution du boulevard des Belges ? Je trouve que le boulevard des Belges, par rapport à mon enfance, est devenu excessivement triste. J’ai connu un boulevard des Belges irrigué. Quand j’étais gosse, la rue Tête d’Or était bourrée de commerces. Il y avait des petits marchands partout où je laissais des petites dettes… Maintenant tout a disparu, et c’est devenu très triste, avec ces deux
grandes autoroutes que sont la rue Duquesne et le Boulevard des Belges. C’est désormais coupé du reste du monde. J’ai complètement déconnecté. Non, c’est vrai le boulevard des Belges a été massacré par l’urbanisation. Est-ce la raison pour laquelle vous n’y habitez plus ? Nous avons choisi, ma femme et moi, il y a 35 ans, d’habiter Sainte Foy. On est près de la place des commerces, on y est très heureux. Et quand j’allais voir ma sœur Nicole, qui était restée sur le boulevard, elle-même trouvait ça horriblement triste à vivre. Il est devenu ce qu’il est quand il y a eu le tunnel de la Croix Rousse, quand la rue Duquesne est devenue un axe routier. C’est ça qui a changé. Les grandes familles sont parties et les commerces aussi. Avec la spéculation immobilière, on a construit de façon complètement déshumanisée et sans vie de quartier. Donc c’est un quartier que je trouve sinistre, personnellement. Les seuls quartiers qui restent sympathiques à vivre à Lyon, c’est autour de la place Morand, qui est encore sympa, la Croix-Rousse, et puis Sainte Foy. Des coins qui sont encore chaleureux. Avez-vous la nostalgie du boulevard de votre enfance ? Non, je n’ai jamais eu la nostalgie du boulevard des Belges. La rue Duquesne et le boulevard des Belges étaient des havres de paix, ce n'est plus le cas. Puis, les temps ont changé, on n’est pas très « bling-bling » dans la famille. C’est normal qu’il y ait un renouvellement, mais je trouve, qu’architecturalement parlant, le boulevard a été massacré. Les nouveaux occupants, je ne les connais pas. A la fin, j’y allais juste pour voir Nicole, ma sœur, mais depuis un an je n'y suis pas retourné. Je n’ai pas gardé de relations. A part les enfants de Nicole, mes neveux, nièces… mais sinon, c’est terminé. O
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Charles et Simone Mérieux s’installent dans un appartement du 52, boulevard des Belges au début de leur mariage, avant d’acquérir l’immense hôtel particulier d’Edmond Gillet, sis au 39, jusque dans les années 50. Après avoir vendu l’hôtel à son ultime propriétaire, Charles et sa famille s’installent provisoirement au 17, avenue de Grande Bretagne pendant les travaux du 17, boulevard des Belges où s’élève un petit hôtel qu’ils viennent de racheter. Une adresse qui accueillera, outre le domicile du docteur, les locaux du consulat d’Autriche, le siège de la Fondation Mérieux et de l’Association des Amis de l’Université, ainsi que la première promotion de l’école de l’humanitaire, Bioforce. En 1973, l’épouse de Charles Mérieux décède au 17. Le docteur continue d’y habiter mais le cœur n’y est plus. Il ne tardera pas à déménager au 16, place Bellecour puis rue Bourgelat dans l’hôtel particulier construit par Marcel et Henri Mérieux. Le 17 est vendu au début des années 90 au promoteur RIC. MP
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Photos © Collection Fondation Mérieux
LES MÉRIEUX ET LE BOULEVARD DES BELGES
1 - Le docteur Charles Mérieux entouré de ses deux fils Alain et Jean qui vécut longtemps au 37. 2 - Le 17 avant sa restructuration par Charles Mérieux… 3 - …qui a toujours été un grand collectionneur de tapisseries 4 - Charles et Simone Mérieux au début de leur mariage. Ils résident alors au 39. 5 - A l’exemple de Francisque Collomb, le tout Lyon est venu dîner dans l’hôtel Mérieux du 17. Le docteur y a fêté ses 80 et ses 90 ans.
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Du boulevard au quai
Photos © Marco et Saby Maviel et Arcives municipales
LES GARES DES BROTTEAUX
Si le tout nouveau chemin de fer arrive à Lyon, via le tout jeune quartier de Perrache, en 1832, ce n’est qu’en 1853 qu’est constituée la Compagnie du chemin de fer de Lyon à Genève, laquelle obtient la concession de la ligne ferroviaire appelée à réunir les deux cités.
C
e n’est toutefois qu’en juin 1859 qu’est inaugurée la gare de Genève, parfois appelée gare des Brotteaux I, édifiée le long des fossés d’enceinte, sur un site triangulaire aujourd’hui délimité par le boulevard des Belges, le boulevard des Brotteaux et la rue Juliette-Récamier. Le lieu choisi, sur les terrains militaires, impose d’obéir aux normes imposées par le Génie : l’utilisation de matériaux légers tels le bois et la brique, en vue de permettre un rapide démontage de l’édifice – 24 heures –, en cas de conflit. Ce n’est d’ailleurs qu’un modeste bâtiment d’un seul niveau, de plain-pied, associant deux petits pavillons reliés par un espace couvert. Au fil des années et du trafic progressant, apparaît l’inconvénient de voies posées au niveau du sol et coupant les rues alentour à l’aide de passages à niveau, qui ralentissent la circulation de plus en plus dense, voire provoquent des accidents et – déjà – des bouchons. La ville s’en inquiète et signe, au début du 20e siècle, deux conventions avec la compagnie du PLM qui a racheté la ligne et entreprend de vastes travaux. Les voies ferrées sont surélevées sur l’ensemble de la rive gauche et une nouvelle gare des Brotteaux – l’ancienne est alors détruite – est construite par l’architecte parisien Paul d’Arbaut et inaugurée en mars 1908. Ce vaste et imposant bâtiment, quoique désaffecté en 1983 et aujourd’hui toujours debout mais cruellement privé de son immense verrière d’origine. Il abrite une salle des ventes, des bureaux et plusieurs restaurants. O Gérard Corneloup
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1. Arrivée des grands blessés à la gare des
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2. Sur le promontoire de pierre, s’étale désormais l’ApériKlub 3. C’est au commissaire-priseur Jean-Claude Anaf que l’on doit la réhabilitation de la partie principale de la gare. 4. Haut lieu de la nuit lyonnaise avec le First, l’ApériKlub et le Boudoir 5. Sauvée de la démolition, la gare accueille des restaurants emblématiques comme feu le Gourmandin, l’Est de Paul Bocuse, les bureaux et jardins du Consulat de Malte Pour partager cette page, allez sur www.hy.pr/660
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Fernand Galula FÊTE SES 10 ANS DE BOULEVARD Parmi les personnalités lyonnaises qui résident sur le boulevard, impossible de passer à côté de Fernand Galula, homme de presse récemment reconverti dans l’immobilier. Le président de la Foncière Cardinal réside dans une garçonnière luxueuse où livres et tableaux sont rois. Par Caroline Auclair 62
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Photos © Jean-Luc Mège et DR
Le papivore possède l'une des plus impériales salle de bains du boulevard, d'où il peut discrètement observer les gazelles du parc...
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cullois durant 27 ans, Fernand Galula a déménagé boulevard des Belges en juin 2000. " J’habitais une maison devenue trop grande après le départ de mes filles. J’ai décidé de ma rapprocher du centre ville", raconte l’ancien patron des Petites Affiches lyonnaises et de Tribune de Lyon. Son amie Sophie Defforey lui propose alors de lui louer un appartement qu’elle possède juste au dessus de chez elle. Une décision qu’il pensait provisoire... mais qui dure depuis 10 ans. Au troisième étage d’un immeuble datant de 1912, à deux pas de l’entrée du parc, côté Rhône, l’homme avoue ne vouloir changer de quartier pour rien au monde. Et on le comprend. En tout, son appartement s’étend sur 135 m2. Avec une cuisine et un salon donnant sur le boulevard et sa chambre, sur le très convoité parc de la Tête d'Or. La pièce à vivre est dotée d’un magnifique plafond à la française recouvert de peinture ivoire. Sur la table basse, les livres sont partout, formant de
périlleuses piles. «Je me suis toujours méfié des gens dont le dressing est plus important que la bibliothèque», commente-t-il. Aux murs, on reconnaît une toile signée Jean Couty. Deux immenses canapés en cuir beige bordent la table studieuse. On reconnaît la place du maitre des lieux à la lampe de lecture.
A côté, surprise, une cuisine à rendre jaloux plus d’un chef lyonnais. « C’est mon ami Albert Constantin qui l’a conçue, comme toutes les pièces de l’appartement. Elle est superbe. Mais c’est dommage car je ne cuisine jamais ». Celui qui avoue savoir à peine faire cuire deux œufs sur le plat ne s’est jamais servi du fameux piano. « En revanche, le microonde n’a aucun secret pour moi » s’amuse le roi du microcosme. Au sol, l’architecte a pris le parti, réussi, de conserver les carreaux de ciment d’origine, d’où un effet bistrot garanti. Côté chambre, l’homme d’affaires a vu les choses en grand. Au mur, au dessus de son lit
un somptueux nu signé Rosenthal. Et en face, un collage d’un autre de ses amis, Jean-Marc Requien. Trois femmes nues aussi, dont l'entrejambes est habillé d'une pince à linge… A côté, un dressing monacal puis la fameuse salle de bain en rotonde. Luxe suprême, on peut se doucher au sein de la cabine de verre tout en apercevant, à travers une immense vitre de forme ovale, les joggeuses passer... Seul bémol, impossible de manœuvrer sa Bentley Continental dans le garage. La divine berline a trouvé refuge dans les sous-sols du Hilton voisin. Mais qu’importe, une quiétude absolue se dégage du lieu. Elle explique en grande partie l’engouement pour ce boulevard si prisé. Car ici, pas de vie de quartier. C’est chacun chez soi. Fernand Galula ne cite que deux amis habitant sur le boulevard : les Tchénio et bien sûr Sophie Defforey. En cela, sa vie d’avant à Ecully, n’a en aucun cas été bouleversée. O
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1 - Un immense salon dans lequel Fernand Galula adore se perdre… 2 - … tout comme sa chambre, connue pour être un must. Sa cuisine un peu moins.
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Un homme, un père...
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’hommage n’est pas feint : «Ils [ndlr : le personnel du Consulat général d’Allemagne] l’ont sacrément bien conservée.» A 85 ans, Michel IsaacTresca n’est pas homme à se laisser envahir par l’emphase à tout crin. Il en a vu d’autres, lui, l’ancien entrepreneur en bonneterie. Il y a pourtant une chose qu’il voulait revoir une dernière fois : la bâtisse où il vécut, entre 1930 et 1950, avec ses parents et ses neuf frères et sœurs. Son grand-père l’a construite au début du XXème siècle, celle-ci et l’actuel n°31bis, situé plus en avant le boulevard. Un portail surmonté du blason allemand, pas de doute, c’est bien là. Au consulat, on attend ce témoin de l’histoire avec impatience. Il y a Ingo Radcke, consul général depuis 2008 et Michael Lohse, collaborateur du consul, en poste depuis trois décennies dans ce lieu de mémoire. Lui aussi est un peu chez lui… Flash-back : « L’extérieur n’a pas changé, l’allée venant à la maison non plus. Le garage est toujours à sa place ; les buis et les petites haies aussi. » Michel Isaac-Tresca se remémore sans aucune difficulté les moments passés au sein d’une demeure qui accueillait en son temps, ses parents, leurs dix enfants et un personnel de maison fort d’une dizaine de personnes, dont un chauffeur, deux jardiniers, une cuisinière et une femme de chambre. Tôt le matin, le chauffeur «présentait la voiture», une Panhard neuf places, pour emmener monsieur à son travail : la maison de soieries Devay & Paule, sise avenue Foch, en lieu et place de l’actuelle Chambre de Métiers du Rhône.
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Photos © Jean-Luc Mège
Les deux villas, celles du 33 et du 31,
Monsieur le Consul général D’ALLEMAGNE Soixante ans qu’il n’était pas revenu. Plus d’un demi-siècle que Michel Isaac-Tresca n’avait pas remis les pieds au n° 33 du boulevard des Belges, qui abrite depuis avril 1954, le consulat général d’Allemagne. Il est le petit-fils de celui qui a bâti cette demeure, au style suisse ou roman, selon la sensibilité de chacun. Construite en 1902, et bien qu’en retrait sur cette artère mythique, elle n’a jamais semblé aussi contemporaine. Par Christophe Magnette 66
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ont été bâties ensemble. Au petit jeu du « avant / après », notre hôte est le premier étonné : beaucoup, beaucoup d’éléments architecturaux sont toujours là. A commencer, dans le hall d’entrée, par cette colonne en marbre de Pierre Bossan. « La légende veut qu’il restait quelques colonnes sur le chantier de l’édification de la basilique de Fourvière. » Et si l’implantation d’un sas de sécurité a quelque peu modifié l’agencement de l’entrée, la mosaïque de Sainte-Marie Perrin parcelle toujours le rezde-chaussée. Dans le grand salon, subsiste l’un des chefs d’œuvre du lieu : une cheminée, taillée dans la masse, agrémentée d’un lion et de salamandres. « C’était le lieu de vie, là ou tout le monde se retrouvait le week-end », se souvient Monsieur Tresca. Du rez-de-chaussée, on rejoint le sous-sol, la cave mais pas seulement. Question d’époque. La cuisine était enterrée, « c’était dans le cahier des charges ». Bien que rénovée, elle est toujours là et étonne par sa luminosité. La réserve à charbon, voire la cave à vins en terre, accueillent désormais les archives du consulat. En remontant, l’œil est attiré par une cloison « c’était le monte-charge, souligne Michael Lohse, nous l’avons condamné en 1998 pour des questions de sécurité », une petite pièce servait également d’autel. Monter à l’étage revient à accomplir un pas de géant en arrière. Même Michel Isaac-Tresca en est tout retourné. Rien n’a changé. La rambarde comme l’escalier en chêne massif témoignent d’un passé pas si lointain… A l’étage, le bureau du consul était autrefois la chambre des parents « on n’y entrait pas ». Attenant à la pièce ? Une salle de bains.
Quant au bureau de la secrétaire, il avait déjà les mêmes fonctions à l’époque. Le dialogue entre l’ancien et le nouveau propriétaire des lieux peut ainsi s’instaurer.
Au début des années 50 , les deux maisons étaient sur le marché : le Consulat d’Allemagne voulait les deux, mais il a manqué de réactivité ! Goguenard, l’octogénaire demande à Ingo Radcke « si les écureuils continuent de rentrer dans la maison.» On sent le vécu. Le consul s’interroge sur la présence des impostes : «Pour se protéger des moustiques qui pullulaient durant cette période», tout en s’extasiant sur le mécanisme des espagnolettes «c’est formidable !». La cheminée, le marbre blanc, « le parquet en chêne qu’il
fallait frotter avec de la paille de fer puis repasser à la cire », tout est là ! Une hauteur de plafond raisonnable, une demeure à taille humaine – quatre fois 180 m2 quand même ! - Michel trouve ses repères sans peine. La visite se poursuit. On monte encore. Et on s’arrête : un œil de bœuf en biais attire… le regard ! «Un simple jeu d’optique pour attraper le soleil», confirme Monsieur Tresca. Un non moins formidable travail de menuiserie sur pilotis confère à l’ensemble une dimension unique. A l’instar du second étage, où Barbara Beck, consul en charge affaires économiques et culturelles a trouvé refuge. L’empire du Milieu était sa précédente affectation, ça change… Si l’endroit n’est plus la résidence du consul, elle l’était en 1954, lorsque la RFA en prit possession. Le comte Paul York
Von Wartenburg, premier consul de carrière à Lyon après la Seconde Guerre mondiale fut ainsi le premier à y séjourner. Et les souvenirs reviennent : là, la chambre des trois garçons, ici, celle des filles – les plus jeunes – là, une salle de bains, au fil du temps, seule la destination des pièces a évolué. L’authenticité, le cachet qui en découle, perdurent. Sur la façade, depuis 108 ans, trônent deux hiboux, tels des sphinx protecteurs du lieu. Leur signification ? « C'est l'animal protecteur des maisons en Savoie, dont Paul Perrin était originaire.» Il est temps de prendre congé. De sa poche, Indo Radcke sort, non sans une once de fierté, une clé magique, celle du parc ; pour Michel Isaac-Tresca, c’est à jamais la clé du bonheur. O
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1 - Ingo Radcke, consul général d’Allemagne depuis 2008 2 - La fameuse colonne de Bossan, dans le hall d’entrée couvert de mosaïques, comme à Fourvière 3 - Michael Lohse, collaborateur du consul, en poste depuis trois décennies 4 - 60 ans après, Michel Tresca-Isaac retrouve la maison construite par son grand-père Auguste et dans laquelle il a grandi entre 1930 et 1950. 5 - Desservant tous les étages, un magnifique escalier et sa rampe en chêne massif
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Alain Veilleux LE BOULEVARD DANS LA PEAU L’homme d’affaires grenoblois qui a fait de la Canadienne une success story a élu domicile il y a 30 ans dans l’une des maisons jumelles construites par Humbert Isaac en 1904. La plus discrète des deux, à l’image de ses occupants. Par Marc Polisson
Photos © Jean-Luc Mège
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as d’entrée ostentatoire au 31 bis. Derrière le lourd portail en fer forgé, se révèle une petite cour de maison de poupée. Alors que sa sœur du 33 fait étalage, côté parc, d’une très belle réception, on pénètre chez sa cadette dans un vestibule très cosy, desservant une magnifique cage d’escalier en bois. Au pied des marches, le fauteuil de Charles Merieux accueille les visiteurs. Souvenir de l’époque où l’emblématique industriel résidait au 17. Sa petite-fille Victoire – qui a grandi au 35 - a élu domicile avec son mari Nicolas Balaÿ (petitfils d’Edmond, n°59) dans l’ancien duplex de Gilles Moretton*, couronnant les deux derniers étages de la maison. Leur voisin Alain Veilleux a, quant à lui, emménagé à l’étage de réception en prenant soin de conserver les éléments décoratifs du salon – de délicats angelots veillent sur les occupants - et de la salle à manger qui donne sur un jardin coquet avec terrasse. C’est en 1981 qu’il s’installe boulevard des Belges avec son épouse Jacqueline et ses enfants, après avoir revendu son usine de Saint Marcelin. Avec sa cagnotte, il rachète La Canadienne, alors mal en point. Depuis, l’enseigne lyonnaise de cuirs et peaux n’a cessé de se développer et compte désormais des filiales à Megève et à Chamonix. La vente sur Internet a dopé les ventes des magasins au sein desquels travaillent trois de ses enfants. L’avenir de l’entreprise est donc assuré. Ne reste plus qu’à songer à terme à la transmission de la maison. « J’espère bien que l’un de mes quatre enfants s’intéressera à elle ! » sourit Alain Veilleux. A la contempler, on n’en doute pas une seconde. O
Alain Veilleux et Michel Isaac-Tresca, petit-fils d’Humbert Isaac qui fit construire le 31bis et le 33, occupé par le consulat général d’Allemagne
* Pour connaître la biographie des différents propriétaires, se reporter au panoramique, page 41
Un magnifique escalier de bois dessert les étages de cette maison de 650 m2, divisée en trois appartements, en 1977.
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Moments de détente dans le jardin du Lounge Au cœur du 6e arrondissement l Un cadre moderne et raffiné donnant sur le jardin Ouvert midi et soir du lundi au vendredi l Menu à partir de 22 € Le Lounge Bar, à l’apéritif ou tard dans la soirée l Cave à cigares l Parking clients
24/26, boulevard des Belges - 69006 Lyon France Téléphone 04 72 82 18 00 - Facsimilé 04 78 93 80 06 E-mail : infora@warwickhotels.com - www.warwickastrid.com
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Photos © Jean-Luc Mège
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Un immeuble-château Louis XIII
La salle à manger a conservé tous ses éléments décoratifs
REPÈRE DE NOTAIRES Certes, il est côté pair du boulevard. Pourtant, le landerneau économique et juridique lyonnais connaît parfaitement le 58, adresse prestigieuse de la Chambre des Notaires du Rhône. Mais en connaît-il l’histoire ? Par Christophe Magnette
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ne plongée dans les Archives municipales a souvent le mérite d’éviter bien des anachronismes : «L’immeuble qui abrite la chambre des notaires ? C’est du XIXème, du XVIIIème peut-être.» Tu parles ! Roger Girardon, secrétaire général de la Chambre des notaires depuis 14 ans, devenu mémoire vivante en trois décennies de présence, lève le voile : «Le permis de construire a été délivré le 23 août 1911 à l’attention d’André Martin. L’architecte choisi fut Marcel de Montclos.» Le bâtiment sur cave repose sur un socle en pierre dure. Le rez-de-chaussée est habillé de pierres blanches. Voilà pour les présentations d’usage. Etonnant, pourrait se dire le visiteur lambda tant, depuis l’extérieur, l’ensemble laisse penser à un château Louis XIII. En attendant, peu de locataires peuvent s’enorgueillir d’avoir habité ces lieux qui offrent une vue plongeante sur quelquesuns parmi les plus beaux hôtels particuliers du boulevard : trois pour être précis. La famille JB 70
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Martin donc, jusqu’en 1952, puis la compagnie d’assurances La Lutèce, avant que les notaires n’investissent ces lieux. Nous sommes en 1965. «Nous étions alors locataires de l’archevêché, souligne Roger Girardon, mais nous cherchions un lieu plus grand, plus fonctionnel.» C’est ainsi que l’immeuble devient propriété de la Compagnie des notaires de l’arrondissement de Lyon, association loi 1901, qui a relooké l’intérieur pour davantage de praticité.
La colonne vertébrale de l’immeuble : son escalier. Outre les onze salariés de la chambre [pour mille mètres carrés], le bâtiment abrite l’Institut notarial de formation, le marché immobilier des notaires de même que les ventes aux enchères à la bougie. Parquet Versailles, grandes glaces au mercure, cheminées dans toutes les pièces, plaque commémorative «Morts pour la France» vraisemblablement «importée» de l’archevêché, boiseries impeccables, les deux premiers étages hébergent salle à manger, Pour partager cette page, allez sur www.hy.pr/670
salles de réception et une magnifique salle de délibération de laquelle le commun des mortels peut s’échapper par une porte dérobée pour atterrir dans une rotonde bibliothèque presque encore dans son «jus». Au deuxième étage, jouxtant la salle d’adjudication, l’œil est de facto saisi par la présence des dix colonnes en marbre et chapiteaux de bronze, sans oublier le bougeoir - d’époque ! - qui trône sur la tribune. La visite continue : le troisième étage est réservé à la salle à manger ; quant au quatrième transformé en bureaux, auparavant, six chambres de bonne occupaient l’espace. «Une rambarde courait tout le long», se rappelle Roger Girardon. Tous ces niveaux ont un point commun, l’ascenseur ? Non, l’escalier : l’emblème du 58, boulevard des Belges. Il y a encore une dizaine d’années, un puits de lumière était visible depuis le pied de cet ouvrage. Mais avec le temps, la verrière a été couverte et des faux-plafonds installés. Une transformation qui n’a jamais hypothéqué l’avenir du repère des notaires du Rhône ! O
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1 - Colonnes de marbre et chapiteaux dorés à l’entrée de l’étage de réception 2 - François Barthelet, président de la Chambre des Notaires du Rhône et Roger Girardon, secrétaire général 3 - La façade extérieure de style Louis XIII 4 - Le magnifique escalier d’honneur vous emmenait au 7ème ciel (désormais bouché)
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Du musée Guimet
Photos © Archives municipales
AU PALAIS DES GLACES
Ce bâtiment orné d’une élégante rotonde, longtemps phare symbolique de l’espace muséal lyonnais, naît en 1878, sur les plans de l’architecte Jules Chatron et selon la volonté d’Emile Guimet, industriel lyonnais fortuné, fils de l’inventeur du fameux «bleu guimet».
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equel est également… et surtout ethnologue, anthropologue, grand voyageur passionné par les cultures orientales, de surcroît inlassable mécène qui a décidé d’installer là un institut de recherche et de formation sur les religions, qui abriterait ses riches collections. Mal lui en prend ! A l’indifférence des Lyonnais, se joint le peu de soutien de la municipalité et Guimet décide de transporter ses richesses dans la capitale, bien mieux accueilli par l’Etat et la Ville de Paris, Chatron y construisant un autre musée à l’identique du bâtiment lyonnais. Ce dernier reste vide, puis est loué à une société qui y ouvre une brasserie et un petit théâtre. Il passe ensuite, curieusement, entre les mains de la Société frigorifique de Lyon, qui y installe une patinoire sur glace artificielle de 1800 m2, la première de la ville, éclairée par plus de 800 lampes électriques. Le 16 février 1901, ce qui est désormais qualifié de Palais de glace abrite, sous l’égide du Football-Club de Lyon, le premier match de hockey sur glace organisé dans la cité… Tout cela n’a qu’un temps et la mode passe. En 1909, la Ville de Lyon rachète le bâtiment pour en refaire… un musée où seront installées ses collections d’histoire naturelles alors entassées dans un pavillon du musée Saint-Pierre. Bon prince, Guimet accepte d’y voir rapatriées certaines des siennes et le nouveau musée est inauguré en 72
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1913 attirant pendant des décennies visiteurs et écoliers, passant au Département du Rhône en 1991 avant de fermer ses portes le 1er juillet 2007. Les collections entrent dans les réserves en attendant l’ouverture du futur, quoique encore sur le papier, Musée des Confluences… Depuis sa fermeture, les projets se succèdent. Dernier en date, sa reconversion en cabaret… O Gérard Corneloup
La rotonde du 1er étage consacrée au Japon et à l’Inde
Aujourd’hui à l’abandon, l’ancien palais des glaces pourrait bientôt être transformé en cabaret Pour partager cette page, allez sur www.hy.pr/672
vie de jour & de nuit is us les mard to e s s a rr te a ous ouvre s Le Boudoir v 18h00. s è IS d D U E J t e ’s J avec D is aux fruits fra s o jit o M s o n ster gumes... Venez dégu e fruits et lé d s é n g a p m ). acco 00 à 19h30 h 8 1 e d rt e (buffet off
T RESTAURAN > vendredi i rd a m : i id M 0€} artir de 10,6 {formules à p samedi > i rd a m : ir So : { 2 services 30 } h 20h00 & 22
Brotteaux Gare des 006 Lyon 9 6 y r r e J u le s F 1 3 , p la c e 04 41 04 72 74
E BAR LOUNG edi mardi > sam ils ockta { carte de c dés 19h45 }
CLUBBING amedi mercredi > s 00 } { Dj dés 23h
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Photos © Jean-Luc Mège et DR
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Docteur Michel Corniglion DE BATTRE [SON] CŒUR
Serment d’Hippocrate oblige, le docteur Corniglion fait dans la discrétion. Difficile pourtant de ne pas remarquer sa « maison », la première sur le boulevard en arrivant des Brotteaux, biscornue, « peu habitable » d’après notre chirurgien-plastique, dominée par un clocheton, « [son] jardin secret. » Une bâtisse qui lui fait toujours battre la chamade. Pour bien des raisons… Par Christophe Magnette
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981-2011 : bientôt trente ans que MichelRaymond Corniglion a élu domicile au n°63. Pas n’importe où : son salon donne directement sur les grandes serres ; mieux, son hôtel est localisé sur le ventricule gauche du parc, lui-même en forme de cœur. Ça fait sourire le doc. Les malheurs sont gravés sur l’airain. Flash-back. Mai 1981, victime d’une insuffisance cardiaque, le praticien trentenaire doit subir une transplantation. Deux livres, dont le fameux « Vaincre la mort », publié aux éditions Gallimard en 1986, reviendront sur ce douloureux épisode. Aujourd’hui, il fait à peine cas du titre officieux de « plus ancien transplanté de la planète non retransplanté » qui lui sied. Il préfère « tout donner. » Depuis 1989, il œuvre au sein de France ADOT, association qui lutte pour le don d’organe et de tissus d’humains. Une action qui lui vaut notamment, de recevoir en janvier 2009, la Légion d’honneur des mains de Bernard Accoyer. Mais pourquoi chirurgien ? : «Pour empêcher les gens de vieillir. J’étais en adoration devant ma grand-mère et je souhaitais la garder auprès de moi le plus longtemps possible.»
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Mais le temps a fait son œuvre. Lui poursuit la sienne : et elle devait passer par le boulevard des Belges. « C’était écrit, un coup de foudre, la concrétisation d’un rêve. »
Un greffé à une extrémité, au n°63 et un greffeur [ndlr : le professeur JeanMichel Dubernard] au n°1, à l’autre ! De l’extérieur, son allure anglo-normande lui confère une esthétique peu commune. Le Dr Corniglion en prend possession avec tact mâtiné d’humilité. « On se sent dépositaire d’une histoire, relève t-il, locataire respectueux d’un patrimoine. C’est sans doute pourquoi, j’ai mis plus d’une décennie à apprivoiser mon environnement. » Il en fera son cabinet et son domicile : plus sûrement une maison à partager, d’ailleurs des bénévoles de France ADOT sonnent à l’entrée… Au début des années 80, la bâtisse est en mauvais état. Son CV comporte peu de lignes. Tout juste apprend-on qu’elle fut construite en 1905 et que le maître des lieux actuel l’acheta à EDF qui logeait alors un de ses patrons régionaux. Aujourd’hui, à l’entrée, Pour partager cette page, allez sur www.hy.pr/674
veille un des lions imaginés par un autre docteur, Mohamed Attia. Le rez-de-chaussée est annexé par l’activité du chirurgien : salle d’attente à gauche, cabinet d’auscultation à droite et entre les deux, Catherine et Séverine, les assistantes du docteur. Au-dessus, un magnifique luminaire en forme… de cœur ! Les murs en crépi [!] ont été couverts de glaces. Au sol, de la mosaïque irrigue les pièces. La suite de la visite laisse apparaître un escalier avec des vitraux menant vers les chambres et l’intimité de notre hôte. Son épouse, aujourd’hui décédée et ses deux fils, Fred et Alex ont partagé cette demeure. Nous n’irons pas. Nous suivons le doc qui pousse une porte donnant sur un couloir étroit : à gauche, la cuisine, sur notre droite, deux pièces : d’abord le salon, piano, table basse et vue imprenable sur les grandes serres ! Au mur, une magnifique fresque sur l’Hindoustanie. Enfin, une salle de réception abrite un salon en rotonde. Les volets sont d’époque. Et ce sentiment de pénétrer dans les arcanes du parc… Notre chirurgien fait-il encore cas de ce décorum ? « Tous les jours ! » Le médecin a du cœur mais aussi du goût ! O
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1 - Le salon et sa fresque sur le thème de l’Hindoustanie 2 - Le permis de construire de la villa délivré en 1904 3 - La salle à manger en rotonde, avec vue imprenable sur les grandes serres 4 - Le petit salon accueille le bureau du docteur qui égrène ses souvenirs avec Marco et Christophe 5 - Une magnifique mosaïque dans le hall d’entrée 6 - Le docteur Corniglion et sa famille entourés par Bernard Accoyer et Jean-Michel Dubernard lors de sa remise de Légion d’Honneur
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Photos © Yves Neyrolles et Archives municipales
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Une cohabitation architecturale de fort mauvais goût
BETONNEURS SANS SCRUPULES
Ces verrues qui défigurent le boulevard Le plus emblématique des boulevards lyonnais n’a malheureusement pas échappé à la spéculation immobilière et l’appât du gain. Quand Lyon laisse filer son patrimoine, une histoire de profits et de mauvais goût. Par Marc Polisson
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n pierre de taille, majestueuses et imposantes, ces villas avaient été construites pour durer des centaines d’années. Mais certaines d’entre elles n’ont même pas pu souffler leurs cinquante bougies. Tout juste sortis de terre, de splendides hôtels ont sombré sous les coups des bulldozers. Le savoir-faire et le travail de centaines d’ouvriers et d’artisans hautement qualifiés est réduit en poussière. Dès les années 60, la folie bétonnière s’empare de Lyon (comme de Neuilly ou de la Baule, où des dizaines d’hôtels particuliers ont également été rasés). « Ce fut une boucherie ! » raconte un vieil habitant, écœuré. Sur les 32 hôtels particuliers et villas que comptait le boulevard des Belges au début
L’hôtel gothique d’Eduard Loewengard et l’hôtel particulier d’Edmond Gillet ont été rayés de la carte…
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du XXème siècle, une dizaine est passée sous les fourches des spéculateurs et remplacée par des immeubles insipides. Soit 30%. «Lorsque la parcelle était assez large, on y a construit des petits immeubles de luxe, parallèlement au parc dans le style banal des années 1970-1980 ; il ne subsiste que très peu des écuries en briques qui se situaient en arrière des maisons, en bordure du parc», peut-on lire dans l’ouvrage de Jean Pelletier, consacré à l’histoire du 6ème. Sous Edouard Herriot, le boulevard est quasiment intact, mais l’arrivée de Louis Pradel change la donne. Sous son mandat, les bétonneurs s’en donnent à cœur joie. « Les années 60-70 ne sont pas la meilleure période urbanistique que Lyon ait connue » rappelait récemment Gérard
Les numéros pairs n’ont pas été épargnés non plus. Ce petit hôtel ornait le numéro 6 au début du siècle. Pour partager cette page, allez sur www.hy.pr/676
Collomb, lors de l’inauguration du hangar H8 à l’aéroport de Bron. C’est un euphémisme. Dans le collimateur des défenseurs du patrimoine, les grands noms de la promotion immobilière… On peut reconnaître à la RIC le mérite de ne pas avoir abattu les trois hôtels des numéros 17, 19 et 21 qu’elle a rachetés et réhabilités à la fin des années 80. Les maisons qui restent debout ont été, dans leur grande majorité, "saucissonnées", mais l’essentiel est sauf. A l’époque, rien n’a été fait pour protéger ce patrimoine. Nul doute qu’aujourd’hui, avec la prise de conscience du grand public – en témoigne le succès des journées du patrimoine - de pareilles exactions seraient irréalisables. A quand le classement de ces hôtels au patrimoine du XXème siècle ? O
….tout comme cette imposante villa au minaret (au numéro 25), détruite en 1968
PHOTOS JC PARMELAND
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Photos © Saby Maviel
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Jean-Paul et Marie-Louise Soulebot 2 UN DEUX PIÈCES CUISINE DE 230 M
Sur un boulevard, où nombreux sont les habitants récents qui se prennent pour des autres, "alors qu’ils ne font ni plus ni moins qu’appartenir à la caste des nouveaux riches", nous sommes tombés sur un couple atypique et diablement attachant. Une rencontre rafraichissante. Par Marc Polisson
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ors de notre premier contact téléphonique, Jean-Paul Soulebot annonce d’emblée la couleur : « Ne vous attendez pas à tomber chez des grands bourgeois, nous ne sommes ni nouveaux riches, ni nouveaux pauvres ! » Intrigués par ce préambule, nous nous rendons, le photographe Saby Maviel et moi, au 59bis. Sur le perron, nous attend un grand gaillard aux cheveux blancs mais haut en couleurs. La demeure a été construite entre 1915 et 1920 pour Lucien Frachon et Hélène Balaÿ, sœur d’Edmond (propriétaire du 59). Le couple investit la maison et y élève ses 10 enfants. En 1981, la maison est vendue au promoteur Romary qui s’empresse de la « saucissonner » en réalisant une excellente affaire : il revend les trois lots avec une confortable plus-value, avant même de régler son dû aux héritiers ! Parmi les acquéreurs, Jean-Paul et Marie-Louise Soulebot, qui nous font, avec humour, les honneurs de leur logis, « un deux pièces-cuisine 78
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de 230 m2 », acquis en 1982. Il occupe tout le rez-de-chaussée, soit les pièces de réception, une grande salle à manger ouvre par de larges baies sur le parc, avec en enfilade le salon. «On a eu le coup de foudre, mais il a fallu s’adapter pour rendre l’appartement fonctionnel !» Et ce ne fut pas une mince affaire que de créer des chambres pour les 3 enfants, de monter une mezzanine et de repenser la cuisine. Néanmoins, la décoration des pièces principales est intacte. «On a sauvegardé tout ce qui pouvait l’être !» assure le docteur-vétérinaire qui a fait toute sa carrière chez Mérieux (il a ainsi fréquenté le 17, propriété de Charles). Marie-Louise, qui connaissait la maison, a toujours été emballée par le parc. « J’ai 44 jardiniers, s’amuse JeanPaul, heureusement, je ne les paie pas ! » Férus de ski, les Soulebot entretiennent des relations de bon voisinage avec les deux couples (médecins et pharmaciens) qui occupent les deux étages. O Pour partager cette page, allez sur www.hy.pr/678
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1 - Le grand salon avec ses boiseries et sa cheminée d’époque 2 - L’entrée principale, côté boulevard 3 - Vue sur l’escalier, sa rampe en fer forgé, et la salle à manger… 4 - …dont l’ouverture a été murée en 1981
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Gérard Collomb et ses camarades de la promotion 1965-1966
Lycée du Parc
Collection Archives Municipales
DES TÊTES BIEN FAITES ET BIEN PLEINES
La loi de 1802 portant création des lycées sur l’ensemble du territoire, amène celle d’un telle institution à Lyon… comme ailleurs destinée aux seuls garçons. Elle est installée dans la presqu’île, en bordure du Rhône, dans les vastes locaux de l’ancien collège de la Trinité, fondé dès 1519 et disparu à la Révolution.
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école commence en 1910, sous la direction de l’architecte lyonnais Louis Rogniat. L’année suivante, le gros œuvre est achevé. En 1913, les aménagements intérieurs sont réalisés, mais l’ouverture se fait attendre : le manque de crédits le dispute au manque d’entrain des professeurs d’Ampère, point trop désireux de s’exiler là… et à la mauvaise réputation du lieu où, signale la presse, rodent «des bandes de gens aux allures louches.» La première rentrée enfin mise sur pied en octobre 1914, ne peut évidemment n’être qu’éphémère. Elle ne concerne d’ailleurs que quelques classes où les élèves côtoient force soldats, avant que le lieu ne devienne un hôpital militaire en 1917. L’ouverture officielle n’a finalement lieu
Figure du Lycée du Parc, le proviseur André Maréchal, saucissonnant avec Erick Roux de Bézieux et Elodie Humeau dans le bureau de vote du lycée lors des législatives de juin 2007 Pour partager cette page, allez sur www.hy.pr/680
qu’à la rentrée 1919, regroupant 730 lycéens. Durant la Seconde guerre mondiale, l’école est occupée par les Allemands, puis par les troupes du général de Lattre de Tassigny avant de retrouver sa vocation d’origine, toujours de mise aujourd’hui. Et ayant accueilli nombre d’élèves dont le nom est ensuite passé à la postérité, tels les écrivains Marc Lambron et Jean Reverzy… et l’actuel maire de Lyon, Gérard Collomb. O Gérard Corneloup
LES ÉLÈVES DU BOULEVARD
Photo © Marco
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es changements politiques en font allègrement changer l’appellation tout au fil du siècle et devenir, en 1888, le lycée Ampère qu’il est aujourd’hui. Entre-temps, Lyon s’est agrandie et la rive gauche du Rhône, résolument lotie, accueillant même des éléments de la bonne bourgeoisie lyonnaise jadis tapie dans la seule presqu’île, revendique la création là d’un second lycée, n’obligeant plus les chères têtes blondes à franchir journellement le fleuve. La municipalité hésite, puis s’y résout et le maire Antoine Gailleton entreprend des négociations avec divers propriétaires, en vue d’acquérir les terrains nécessaires à l’édification du nouveau lycée. Les choses traînent et les élections de 1900 amènent à la mairie le pugnace socialiste Victor Augagneur, lequel s’emploie, en la matière, à installer sur la rive gauche une annexe du lycée Ampère, sise avenue de Saxe et le premier lycée de jeunes filles, construit place Saint-Pothin (auj. place Edgar Quinet). C’est son jeune successeur, Edouard Herriot, élu en 1905, qui reprend le projet initial, entre en négociations avec les Hospices civils de Lyon, propriétaires de nombreux terrains sur la rive gauche et fait acquérir par la Ville un vaste tènement situé à l’emplacement de l’ancienne lunette des Charpennes. L’édification de la nouvelle
Paradoxalement, et malgré sa proximité géographique, le nouveau lycée Ampère n’est pas l’école numéro 1 chez les habitants des villas et hôtels du boulevard. Qui préfèrent envoyer leurs rejetons à l’ancien lycée Ampère (c’est le cas des Gillet) ou à la Trinité, chez les jésuites de la rue de Sèze. Citons néanmoins André Baverey (n°21), Bernard Moreau (n°25), Raymond Villiers (n°29) et, plus récemment, l’ancien DG de TF1 Axel Duroux (n°31 – photo ci-contre). MP
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DARE D’ART
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Photos © Jean-Luc Mège
Isabelle et Jean-Patrice Bernard
Le couple bressan cherchait un pied-à-terre à louer, il a eu le coup de foudre pour un palais de la Belle au Bois Dormant délabré. Chez les Bernard tout roule dare d’art !
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n a du mal à croire qu’à la fin des années 90 la maison menaçait ruine, seulement le style épuré trahit un remaniement de belle facture. Ici tout est beau, inclus Isabelle, la dame des lieux aux immenses yeux vert bronze. Propriété dans les années 80 de Jean-Charles Lignel qui y garait sa Rolls, cet hôtel particulier à l’abandon et placé sous syndic pendant 15 ans, a été construit par la famille Valayer-Andrié à destination de deux enfants d’où l’architecture doublement identique facilitant la division en maisons mitoyennes (lire page 48). De leur côté, Jean-Patrice et Isabelle Bernard, lassés des allers et retours entre Lyon et Bourg-en Bresse étaient à l’affût d’un pied-à-terre. «Nous n’avions pas prévu d’acheter, pas tout de suite. Seulement nous avons eu le coup de foudre pour cette belle endormie. Quel choc en passant le portail : tout était sauvage, à l’abandon, alors que nous étions en plein boulevard des Belges. On se serait cru dans la Belle au Bois dormant. En plus il y avait un accès direct au parc.» Ils gardent trois murs et une partie du toit. Consulté, l’architecte d’intérieur Rémi Tessier préconise d’habiller les larges passages de boiseries lisses. Priorité aux volumes, un salon en L accédant directement sur le jardin dont le bow-window correspond exactement à l’emplacement du bureau de leur voisin. Dans l’entrée, les Bernard
qui ne manquent pas d’humour ont numéroté les poignées du vestiaire, 57 pour l’adresse et 2003 remémorant l’année de leur installation. Pour le reste, la passion dévorante de Monsieur a envahi les lieux, sa mère a fait les Beauxarts, lui-même est trésorier de l’Institut d’Art contemporain de Villeurbanne… Et quelle passion ?
L’art contemporain de manière jouissive, exultante, provocante. Un tube de rouge à lèvres en céramique format XXL, un homme en smoking, la tête quasi invisible, il y a du leurre dans l’autoportrait de Giorda qui toise des potiches chinoises, des statues africaines mêlées à des œuvres contemporaines comme celles de Moris Gontard ou de Gérard Puvis. Des toiles encore, des toiles grimpent à l’assaut des escaliers, tel autrefois le lierre. Mouvement d’humour, Isabelle retourne une sculpture, zoomant au passage sur l’hommage d’un homme à genoux enlaçant un nu féminin. À l’étage, seul le bureau d’Isabelle respire une forme de classicisme. Au second, on entre dans la couleur joyeuse immodérée, vert pomme le trépied, jaune vif le buste de Socrate, rouge carmin la commode, nous sommes dans la salle de jeux acquise désormais aux petitsenfants. Sous les combles, un loft héberge les soirées entre amis. «Nous n’avons pas une vie
classique, souvent en déplacement Jean-Patrice travaille beaucoup et nos agendas sont bien remplis.» explique Isabelle. Il est spécialisé dans la distribution de poids lourds, véhicules électriques et voitures. La nouvelle marotte d’Isabelle, le triporteur électrique Piaggio dont elle étrenne le premier exemplaire. Les enfants partis ou en partance, Isabelle s’occupe de sa maison tunisienne - un nouveau coup de cœur où elle accueille ses enfants et petits-enfants pour de belles vacances - mais encore de l’OL section féminine qui offre au club sa finale de Ligue des champions à Madrid cette année. « Une femme dans l’encadrement d’une équipe féminine, c’est nécessaire ». Jean-Michel Aulas écoute toujours cette femme d’harmonie d’autant que durant sa vie bressane, la grenobloise s’est frottée à tout, créatrice d’entreprise devenue directrice de la communication de la CCI de l’Ain, présidente de la Prévention routière de l’Ain, de la PEEP sur le bassin de formation de Bourg en Bresse, elle a aussi goûté à la chose politique en se présentant aux élections de son village, « il y avait trois listes et on a été la seule commune du département à garder 3 listes au deuxième tour. On s’est battu comme des chiens ». Moins lisse qu’il n’y paraît, Isabelle, sportive de 53 ans, pratique la peinture sur bois dans sa maison du boulevard, elle-même copie d’un palais toscan. O Nadine Fageol JUIN 2010
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Sylvaine Chevreau VITRAUX SUR COUR Au 47 boulevard des Belges, s’élève un « petit hôtel particulier qui a su rester à taille humaine » dixit ses occupants. Ils sont trois dans la maison, dont Sylvaine Chevreau, discrète entrepreneuse, séjournant dans un lieu à la singularité éclatante.
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uittez le brouhaha du boulevard, franchissez la porte d’entrée et voilà ! Vous changez d’univers : montez les escaliers, tapis rouge s’il vous plait ! bifurquez à droite, montez quelques marches et hop ! Des vitraux ! Leur genèse ? Difficile à dire. Peu d’éléments demeurent sur l’histoire de ce bâtiment. Tout juste peut-on établir qu’il a été bâti aux alentours de 1911 pour Joannès Paufique. Continuons, Sylvaine Chevreau nous attend. Son antre ? Un appartement sur deux étages : une montée d’escalier vous emmenant sur le plateau principal. Sur trois même ! Des marches étroites mènent à l’un des chefs d’œuvre de cette habitation : une charpente toute sablée que la propriétaire a souhaité restaurer lors de son emménagement, en 1985. Son idée de départ était pourtant toute autre : «Je souhaitais faire un puits de lumière» sourit-elle. A défaut de venir du ciel, la lumière inonde ses chambres. Elles sont trois. Toutes donnent sur le parc. Celle de Charlotte notamment, sa petite-fille qui, à travers la fenêtre en demi-lune, attend sereinement la visite du marchand de sable. La salle à manger, avec cuisine attenante, s’avère la seule pièce à dominer le boulevard. A midistance des chambres et de la salle à manger, le salon – qui abrite une magnifique cheminée – contribue à l’équilibre et à la plénitude du lieu. A l’instar des maîtres des lieux, le « vieux » Ralf – 16 ans – et Hector – en vadrouille ce jour-là - les deux matous qui se meuvent à leur guise parmi les 200 m2 de cet éden made in boulevard des Belges. Issue d’une famille d’entrepreneurs angevine, Sylvaine Chevreau, par ailleurs maman de deux enfants, a retrouvé sa douceur de vivre originelle aux abords d’un parc aux contours si originaux… O Christophe Magnette
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Pierre-Yves et Jacqueline Béné « UN JOUR, NOUS AVONS DÉCIDÉ D’HABITER BOULEVARD DES BELGES » Béni soit le couple Béné à qui tout a réussi. Un conflit professionnel le réoriente dans une prolifique affaire d’éviers revendue à 50 ans. Dès lors c’est la belle vie, voyages, golf, cinéma et le bonheur de dîner sur la terrasse face au parc.
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a position au numéro 47 du boulevard, correspondant à l’entrée du parc, a induit son architecture en rotonde, la maison construite en 1911 a l’avantage de posséder des ouvertures au nord, à l’est, et au sud. De la lumière partout, un bonheur pour Pierre-Yves et Jacqueline Béné, propriétaires depuis 1978 de l’appartement de réception en duplex, toujours dans son jus bourgeois début de siècle dernier. Moulures, stucs et boiseries, on est dans le décor du « Guépard » en plus modeste tout de même. Pierre-Yves était en passe de signer un compromis pour un 300 m2 quai de Serbie, quand une vieille envie s’est réalisée. «Un jour, j’ai décidé d’habiter boulevard des Belges alors j’ai posé un message dans toutes les boîtes aux lettres ». Un marchand de biens a fait le reste. Un élégant retour aux sources pour ce natif du 6ème qui a passé son enfance à CroixLuizet, «une banlieue simple». Sup de Co ajoutée à la fac de droit, il rejoint son père à l’usine textile de Villeurbanne. Un conflit avec un cousin l’amène à reprendre une usine familiale délaissée d’éviers en inox. Un recrutement à bon escient, doublé d'un bon feeling et quinze
mille éviers produits dès la première année en 1965. «Ça a marché du tonnerre !». Mise au point d’un brevet de fabrication d’éviers inox par sertissage remplaçant la soudure : l’usine Benthor qui est ensuite la première au monde à produire des éviers en composite truste 35% du marché national. Deux usines à Chassieu et Saint-Priest, un sous-traitant hollandais pour la partie composite, il vend en 1989 à 50 ans ! «Le train ne passe qu’une fois devant une belle offre».
Le couple a légèrement modifié les lieux pour glisser une cuisine sur la terrasse
indique le fort penchant du couple pour le golf, lui a d’ailleurs été vice-président du Golf Club de Lyon. Du boulevard, il adore la situation à proximité de tout et surtout des cinémas mais il peste contre «les pylônes du trolley et ces panneaux Decaux qui défigurent tout». À 71 ans, bon pied, bon œil, il s’est fait une jolie réputation d’organisateur de voyages au loin lointain. Hier, l’Amérique Latine jusqu’à l’Ile de Pâques, aujourd’hui l’Australie et demain le Bhoutan. Jugé «trop bourges», les salons pourraient être refaits. En conservant l’esprit des lieux. O Nadine Fageol
du boulevard, et moduler la salle de billard adjacente en salle à manger couverte de splendides panneaux Zuber. La cloison du long couloir est entièrement habillée de miroirs exacerbant le volume et une cloison supprimée permet de relier deux beaux salons côté parc avec terrasse sur rez-de-jardin, enfoui dans buis et glycines. Profusion de livres, de lampes, de canapés douillets, une décoration dans le plus pur esprit Epsilon, boutique de la place des Célestins. Une collection de coupes JUIN 2010
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LE BARTHOLOGUE © Saby Maviel
Clovis Cornillac
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Chaque mois, un illustre connaisseur du monde sportif s’allonge sur le divan de l’infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Le comédien lyonnais Clovis Cornillac se prête au jeu ce mois-ci sur la terrasse d’Iceo. JUIN 2010
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u’est-ce que tu fais quand tu ne fais rien ? Je ne fais pas souvent rien, et j’ai deux enfants ! Donc ce n’est pas rien ! (Rires) Plus sérieusement, je m’octroie des plages de repos où je lis et fais du sport. Mais ce que j’adore par dessus tout dans ces moments-là, c’est échanger. Tu es presque toujours en costard, est-ce que je me trompe ? Ça c’est une image publique. Mon métier est d’être acteur et entre les films, c’est la promo. Donc je me dois de respecter le film et les gens qui me regardent. C’est sans doute dû à mon éducation. Nous savons tous que tu es un fan de l’OL. Si tu devais recruter trois joueurs de Ligue 1 pour la saison prochaine, qui prendrais-tu ? (Sans hésiter) Hazard, Gignac et Gourcuff. En regardant la finale de la Ligue des champions, quel sentiment t’a animé ? Une impression de force et de maîtrise de la part de l’Inter Milan. Mourinho a un truc que les autres n’ont pas. Un mec qui gagne partout où il passe et qui met au pli les plus grandes stars, c’est juste exceptionnel. Bravo ! Tu as joué dans plus de 40 films depuis ton premier rôle en 1984. Il y en a combien dont tu n’es pas très fier ? Je revendique tout ce que j’ai fait. Quand ce n’est pas bon, c’est trop facile de dire que c’est la faute du film car c’est aussi de ta responsabilité. De toute façon, tout ça est très relatif, j’aime des films que tout le monde taille et inversement, alors…
ICEO
restaurant paquebot 147, avenue Jean Jaurès Lyon 7 - 04 72 73 00 00
Qu’est-ce qu’il y a d’insupportable chez les comédiens ? C’est très difficile de te répondre, il n’y a pas de généralité. C’est sûr qu’il y a du narcissisme mais c’est parfois un cliché. Je pense que les comédiens ont la faiblesse de penser que le truc tourne autour d’eux et ça ce n’est pas très malin. Toi qui es assez proche de JeanMichel Aulas, serait-il un bon comédien ? On est comédien parce qu’on a envie de l’être et lui je ne pense pas qu’il ait très envie de l’être ! (Rires) Tu as beaucoup joué pour des téléfilms au début de ta carrière, et là plus rien. Pourquoi, ça paie moins ?
Ce n’est sûrement pas pour l’argent ! Je suis très pris par le cinéma, mais je n’ai pas fermé la porte aux téléfilms. Sauf que tu ne peux pas tout faire... Tu regardes beaucoup la télévision ? Beaucoup de sport et d’info. Pour les films, c’est plus VOD et DVD. Parle-moi de Jofé, ton restaurant qui vient de fêter ses 2 ans... Au niveau business, il faut attendre 3 ans pour faire le point. Patrick et Emilie qui tiennent la boutique font ça de manière remarquable. Quand je vois partir les gens du resto heureux, c’est du bonheur. Sans aucune démagogie. Là aussi il y a du respect, des gens qui viennent chez moi et qui repartent avec le sourire, tu peux te dire que le travail est bien fait. C’est facile d’être ton pote ? Je ne sais pas, peut-être… Je ne demande rien et espère être de bon conseil, je suis comme ça. Je ne veux pas être indispensable pour qui que ce soit, juste être un bon camarade. J’ai donc des relations très saines. Et en amour, tu es comment ? À une époque, j’ai été très jaloux. Aujourd’hui, ce n’est plus pareil. Même si j’ai besoin de savoir où est ma place, c’est de l’orgueil. La jalousie est une névrose et cette idée ne me convient pas. Plutôt romantique, je ne me défile pas en amour mais ne suis pas du genre amoureux d’une fille qui ne m’aimera jamais. La plus belle femme du monde, pour toi c’est qui ? C’est toujours la femme que j’aime, tu sublimes toujours les personnes avec qui tu es. Une belle vie pour toi, c’est quoi ? C’est la mienne ! Je pourrais partir demain, évidemment que ça me ferait chier, mais ça ne serait pas un hold-up ! Quelle est la partie de ton corps que tu détestes le plus ? Tout ! Je suis tranquille de côté là ! (rires) Je sais que je ne suis pas beau sans être laid, je suis très commun en fait. Et celle que tu préfères ? Ce que j’aime dans mon corps se trouve dans ma tête. Je suis fort, c’est de famille, je pense. Maintenant on change, c’est toi qui me poses une question. Qu’est-ce que tu recherches à travers ton travail ? O
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STYLE FOOD
S E L L E B S LES PLU ON
Y L E D S E S S A R R TE
Le Boudoir Retrouvez tout le charme du Boudoir en extérieur… Une terrasse élégante et raffinée propice à la détente et aux plaisirs des papilles. Des formules du midi, fraîches et à petits prix, à découvrir sans hésitation. Et toujours les apéros « fresh B. » avec DJ, chaque mardi dès 18h, avec bar à mojitos et buffet de fruits et légumes frais. Sans oublier mercredi et samedi les soirées clubbing de 23h à 4h. Vous êtes ici, déjà un peu en vacances… Menu à partir de 10,60€ le midi et les plaisirs de la carte à partir de 35€ le soir. Café : 2,20€ - 13, place Jules Ferry – Gare des Brotteaux Lyon 6 – 04 72 74 04 41 - Ouvert à midi du mardi au vendredi et le soir du mardi au samedi - www.leboudoir.fr
Café du Pond Qu’il fait bon d’être en terrasse place Maréchal Lyautey… Petit coin de verdure au cœur de la ville, le Café du Pond dispose d’une terrasse conviviale et chaleureuse. Ambiance brasserie pour une cuisine du marché aux saveurs de saison. Bien plus qu’un café-restaurant, le Café du Pond c’est the place to be ! Albert, bon Prince du Sixième, et maitre des lieux, vous invite à passer du bon temps sur sa terrasse top contemporaine de 240 places assises. Plat du jour à partir de 11€ le midi – Apéritif dînatoire à partir de 9€ le soir Café : 2,20€ - 11, place Maréchal Lyautey - Lyon 6 - 04 78 52 39 99 Ouvert 7 jours sur 7 de 11h30 à 15h le midi et de 15h à 1h le soir
Chez Paul’O Situé sur l’île de la table ronde, à Solaize, toute l’équipe de la guinguette chic Chez Paul’O vous accueille dans un cadre verdoyant. Splendide terrasse arborée de 300 couverts, espace de fraîcheur et de repos, loin du brouhaha de la ville et de ses tracas. Dans ce véritable écrin de nature, dégustez les saveurs estivales de la carte et la spécialité maison… les grenouilles. Un petit coin de campagne, pour une mise au vert aux portes de Lyon. Menu à partir de 15,50€ le midi et 26€ le soir - Plat du jour à partir de 10€ - Café : 2,50€ - 551, Chemin de la Traille - 69360 Solaize 04 78 46 06 47 - Ouvert tous les jours de 12h à 14h30 et de 19h30 à 22h, jusqu’à 23h les weekends
Les Planches A quelques kilomètres au Nord de Lyon, Les Planches disposent d’une situation exceptionnelle en bord de Saône. Ici, tout est réuni pour un moment de détente. Carte et des menus évoluent au fil des saisons avec plusieurs formules, autour d’une cuisine généreuse basée sur les produits régionaux : poissons de rivières, grenouilles fraîches, volailles fermières, ou encore quenelles de Saint Jacques… Sans oublier les incontournables soirées festives des Planches (mardi et vendredi), tout au long de l’été. Menu à partir de 17,70€ le midi (entrée-plat-dessert) et 28€ le soir - Plat du jour à partir de 9,70€ - Café : 2,20€ - 16, quai du Général de Gaulle - 69250 Albigny sur Saône - 04 78 91 30 88 - Ouvert 7 jours sur 7 – le midi de 12h à 14h30 et le soir de 19h30 à 22h30 – jusqu’à minuit les vendredis et samedis
33 Cité Situé au cœur de la Cité Internationale, le 33 Cité vous dévoile sa terrasse ensoleillée au caractère contemporain, en bordure du Parc de la Tête d’Or. Prenez le temps d’une pause détente en découvrant les délices de la carte de l’été concoctée par Frédéric Berthod avec notamment salades fraîcheur et poissons grillés… Grands parasols et salons d’extérieur, la terrasse esprit lounge compte 120 places. A partir de 18h, retrouvez les apéros 33 Cité, avec tapas et amuses-bouche aux multiples saveurs. Formule midi et soir à partir de 18€- Menu à partir de 26€ le dimanche Café : 2,20€ - 33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6 - 04 37 45 45 45 - www.33cite. com - Ouvert 7 jours sur 7 - le midi de 12h à 14h30 et le soir de 19h30 à 23h
La Scène Ressourcez-vous en terrasse le temps d’un déjeuner ou d’un dîner à La Scène. Ici, tout rappelle le 7ème art à travers une décoration sur le thème du Festival Lumière. Profitez d’une vue unique sur le Parc de la Tête d’Or pour vous détendre. Entre ciel et vert, dégustez les délices de la carte : barbecue du midi, cocktail du jour, pots lyonnais… ou encore steak tartare, spécialité de la maison. De quoi mettre vos papilles en éveil… Possibilité de privatiser. Menu à partir de 16,90€ midi et soir - Plat du jour à partir de 12,50€ - Café : 1,75€ 22, quai Charles De Gaulle – Lyon 6 - 04 78 17 86 84 - Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 14h30 – sous réserve le soir et selon disponibilité de 19h à 21h30
Le Cosy d’Lys Le Cosy d'Lys, c'est un cadre raffiné et accueillant dans une ambiance baroque. Murs taupe, lumières tamisées et miroirs roses… En poussant les portes de ce lieu trendy, vous découvrirez un espace lounge chaleureux. Sa cuisine néo traditionnelle délicate, moderne et rafraichissante, séduira les fins gourmets. Une terrasse à l'abri des regards, et sous parasols, offre tous les plaisirs d’agréables moments ensoleillés. Le tout est orchestré par une équipe jeune, dynamique et attentionnée. Menu à partir de 13€ le midi et 23€ le soir - Plat du jour à partir de 9,50€ Café : 1,50€ - 52, rue Tramassac - Lyon 5 – 04 78 37 66 42 Ouvert 7 jours sur 7 - le midi de 12h à 14h30 et le soir de 19h à 23h30
Le Beach Club Tout au Beach Club vous rappellera la plage… Espace somptueux de 750 m² climatisés dans une bulle de verre et 400 m² de « plage » en bord de Saône, avec une vue de carte postale. Un cadre d’exception, idéal pour vos moments entre amis ou en famille. Des menus et formules de saison vous sont proposés par une équipe dynamique et accueillante. Il est conseillé de réserver les jeudis et vendredis soir. Menu à partir de 14€ le midi et 20€ le soir - Plat du jour à partir de 12€ Café : 2€ - 2, Chemin de la plage - 69650 Quincieux (en face de Trévoux) – 04 74 00 54 58 - Ouvert 7 jours sur 7 – 10h-2h - www.beach-club.fr
Le Domo Au cœur des docks, dans le nouveau quartier des confluences, découvrez la terrasse du Domo en bord de Saône. Un superbe cadre, pour espace chic et une ambiance zen. Avec sa terrasse arborée et fleurie de 200 couverts, Le Domo vous invite pour un voyage entre la France et le pays du soleil levant. Dégustez les délices d’une cuisine franco-japonaise innovante et surprenante. Retrouvez également le bar lounge et profitez du happy-hour de 18h à 20h. Formule à partir de 15€ le midi et menu carte le soir à partir de 35€ Plat du jour à partir de 10€ - Café : 1,50€ - 45, quai Rambaud - Lyon 2 - 04 37 23 09 23 - Ouvert 7 jours sur 7 de 12h à 14h30 le midi et de 18h à 00h le soir
Le Leï Belle terrasse de 200m² avec oliviers, banquettes crème et chocolat, bougies et grands parasols rouges à deux pas du TNP… Le Leï vous invite à la découverte de ses spécialités italiennes dans un esprit lounge. Une ambiance propice à la détente dans un cadre raffiné. Côté carte, retrouvez un large choix de pâtes, pizzas et jambons crus. Une véritable escapade en Italie, le temps d’un déjeuner ou d’un dîner en plein air. Formule à partir de 14,50 € le midi et début de semaine (boisson+ pizza au choix ou buffet à volonté ou plat du jour + dessert du jour ou fromage blanc) et carte le soir - Plat du jour à partir de 11,50 € - Café : 1,5€ au bar et 2€ au restaurant - 09 61 45 51 80 - 145, rue Louis Becker - 69100 Villeurbanne - Ouvert du lundi au samedi de 11h45 à 14h le midi et de 19h à 22h30 le soir du lundi au mercredi – jusqu’à 23h30-00h du jeudi au samedi
Cap Saône
Broc Bar Colorée, arborée, dessinée comme une place de village provençal, la terrasse du Broc Bar est dédiée au farniente! Du petit matin café crème au "apérosés" de fraîcheur, Stéphane, Eric, Marie et leurs charmants serveurs font de cette adresse l'incontournable rendez-vous de l'été. People, artistes, politiques, fêtards, fonctionnaires, anonymes sympas et gens du quartier communiquent ici leur joie de vivre à Lyon! Cafe 1.50€ , grinotage offert pour l'aperitif - 20, rue Lanterne - Lyon 1er 04 78 30 82 61 - ouvert du mardi au samedi 7h à 1h du matin - dimanche de 10h à 23h - lundi de 10h à 23h
Photos © Fabrice Schiff - Jean-Luc Mège et DR
On découvre une agréable terrasse estivale, abritée du soleil par les arbres et juste animée par le gazouillis des oiseaux et le clapotis du mini-ruisseau tout proche. Le lieu se veut lounge, facile à vivre et se fréquente, façon guinguette chic, le temps d’un déjeuner, d'un après-midi, à l’heure de l’apéro ou d'un dîner au bord de l'eau. En surplomb, à la manière d’un pont de navire, on découvre une vaste terrasse en bois. Un espace lumineux des plus agréables qui offre une vue pleine de quiétude et de magie sur la Saône… A noter aussi l’existence au premier étage d’une troisième salle séminaire, privatisée et privatisable, dotée d’une terrasse exclusive. Menu à partir de 12€ le midi et 16€ le soir - Plat du jour à partir de 9€ Café : 2€ - 4, avenue Jacques Brel - 69650 Saint-Germain-au-Mont-D’or - 04 78 91 88 09 - Ouvert tous les jours de 12h - 14h30 et de 19h - 22h30 – Fermé le lundi
BY
ESSAI AUTOMOBILE
POINT PAR POINT 3 Avec la nouvelle BMW Série coupé-cabriolet 2.0d 177Cv
En compagnie de Philippe de Vendin de la société Gravexia, spécialisée dans la gravure de plaques de boîtes aux lettres pour les syndics de copropriété. Basé à Neyron, Philippe travaille avec son épouse et une quinzaine de collaborateurs. Pour donner un nouvel élan à leur croissance, ils se sont lancés avec succès dans la signalétique de zone industrielle et le marquage de véhicules. Après quelques tours de chauffe avec la Mini d’Actua, Philippe a finalement décroché le 3ème temps de l’année ! Philippe de Vendin (Gravexia)
© JL Mège
Gunther Doll (BMW Gauduel) et David Raffin (Actua) remettent le trophée « Mini ! Cup » à Philippe de Vendin qui monte sur la troisième marche du podium 2010
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Par LE GROUPE GAUDUEL Une bonne position assise Votre sécurité dépend aussi de votre aptitude à réagir rapidement et correctement à l'inattendu. D'où l'importance d'une bonne position au volant. La position du dossier doit être telle que si vous tendez les bras au maximum, les paumes reposent sur le volant. En ce qui concerne la distance par rapport au pédalier, vous devez pouvoir enfoncer la pédale d'embrayage à fond tout en gardant la jambe légèrement fléchie. Trop près du volant, vos bras "coincés" ne peuvent exécuter les mouvements rapides parfois nécessaires dans des situations critiques. Bonne route.
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STYLE 2 ROUES
SUPERMOTARD 2010
Photos © SMART ANGEL MEDIA
chez Actua
Plus de 4000 spectateurs s’étaient donné rendez-vous pour la deuxième manche du championnat de France Supermotard et Superquadeur. Le circuit Actua de Saint Laurent de Mure accueillait ainsi plus de 200 pilotes sous un soleil radieux. L’ambiance douce du village exposant contrastait avec le côté explosif de la piste après le passage des pilotes de renom. Les cascadeurs moto ont opéré un ballet de voltiges sur bitume pendant que les troublantes Pink Ladies chauffaient un public survolté. Un week-end sur les chapeaux de roues… Julien Smati
Les champions Honda : Aurélien Grellier, Boris Chambon et Sylvain Bidart, Guy Bongiovanni, pdt du Moto Club de Lyon, Stéphane Gagnolet (Actua) et Frédéric Sornin (Salon de la moto de Villefranche)
GT sur la piste Actua
Les Pink Ladies menées par Erika
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Frédéric Sornin, Laurent Canet (Shark Energy Drink), Françoise Neubert (Les Yachts de Lyon) et Stéphane Gagnolet (Actua)
Arrosées par le champagne des vainqueurs…
Deuxième manche du Championnat Superquadeurs
Michel Raynaud (Runshot 2 KTM) roule toujours pour KTM… section GT !
Franck Rossi (Sherco), le don de bien s’entourer…
Et c’est la chute !
Parade amoureuse pour le cascadeur Julien Welsch (Team Atmosphère de Lyon)
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2ème finale S2 : David Baffeleuf (3ème) et Stéphane Blot (1er) en Yamaha
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Audi A1. Chapitre 1.
STYLE FOOD
L'Auberge de l'Ile
Revenir aux fondamentaux et se reconcentrer sur son travail. L’insulaire de la gastronomie lyonnaise a retrouvé son port d’attache de l’île Barbe à qui il doit son succès et qui lui a valu sa seconde étoile en 2007. Démonstration à l’appui dans le show-room du gourmet Arnaud Bernollin qui n’a pas manqué de le cuisiner gentiment au moment du dessert sur ses démêlés avec son célèbre associé. Sous le regard de sa maman, Jean-Christophe Ansanay a répliqué d’un soufflé retentissant. MP
Stéphanie (pâtissiàre à l’Auberge de l’ile), Jean Burdy et son célèbre magnum de Mumm, Mme Ansanay-Alex, Nicolas Monnery (ostéopathe des people), Jean-Christophe Ansanay-Alex et Arnaud Bernollin
Photos © Jean-Luc Mège
Photos © Rémi Rigaud
DANS LES CUISINES BERNOLLIN
JEAN-CHRISTOPHE ANSANAY-ALEX CUISINÉ PAR ARNAUD BERNOLLIN Beignets de calamars, pomme de terre douce, coriandre et poivre rose
AB : Jean-Christophe, tu nous a régalés ! On sent un esprit de renouveau ! JCAA : Tu sais, en ce moment ça va bien. L’Auberge de l’Ile est en pleine forme, et je suis plein de nouvelles idées. Jean-Christophe Ansanay-Alex et Arnaud Bernollin
Délicat mollet de foie gras, grosse langoustine, asperge, morille, un coulis de homard
Mignon d'agneau cuit en croûte de sel et thym, tomate coeur de pigeon en aigre doux
AB : Je vois ta Mini garée dehors, conduite à droite et drapeau anglais sur le toit…. Ta mauvaise expérience britannique, c’est du passé ? JCAA : En tous cas, là-bas, on ne m’oublie pas ! Je reviens des Masters Chef, et viens d’être intronisé aux grands disciples d’Escoffier, à la Royal Academy of Art. Je coache aussi le candidat anglais pour le Bocuse d’or. AB : J’étais chez toi cette semaine, et j’ai cru deviner la présence d’un inspecteur du Michelin… Tu veux m’en dire un peu plus ? JCCA : Je crois que ça s’est bien passé… Ma nouvelle formule et ma nouvelle carte ont plu. On va continuer à bien faire notre travail.
Arnaud Bernollin
AB : A Lyon, chez qui nous conseilles-tu d’aller manger en ce moment ? JCAA : Les copains en forme, c’est Philippe Gauvreau, Guy Lassausaie et Mathieu Viannay. AB : Uniquement des 2 macarons, tu ne te mouilles pas trop ! Et comme ça, tu ne froisses personne… Bon, tu t’en es sorti dans ma cuisine ? JCAA : Ce n'est pas toujours facile lorsqu’on n'est pas chez soi, mais le matériel est bon et la disposition très pratique.
Jean-Christophe Ansanay-Alex
AB : Un grand merci à toi et à bientôt sur ton île ! Gros soufflé chaud de caramel mou au beurre salé
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Cuisines Bernollin - 27, rue du 3 septembre 1944 - Anse - Tél. 04 74 67 04 08 Cuisines Bernollin - 5, place Puvis de Chavannes - Lyon 6ème - Tél. 04 78 93 00 61
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TABLIER 30 euros La Caborne T-SHIRT GARÇON 39 euros La Petite Vadrouille
HAVAIANAS SLIM FIT 28 euros Solériade MAILLOT DE BAIN EUROPANN 75 euros La Caborne
BOUGIE FRANÇAISE 33 euros La Caborne
BRA BRACELET GRAVÉ 59 euros La Petite Vadrouille CADDIE 48 euros La Caborne
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C'est tout nouveau, tout beau !
COURS OXYGÈNE À LA PART-DIEU INAUGURATION DE TOMMY HILFIGER ET DE VIA UNO Situé au pied de la tour Oxygène, ce nouvel espace accueille 25 nouvelles enseignes, dont Tommy Hilfiger et Via Uno (photos) sur 11 000 m² de surface de vente. Répondant à l'invitation de Guillaume Poitrinal, président du Directoire Unibail-Rodamco, Jean-Christophe Bretxa, président et directeur Général de Redevco, de Thierry Dussauze, directeur du centre commercial et des commerçants, Gérard Collomb a participé le lundi 3 mai 2010 à son inauguration. Créé en 1975, le centre accueille 30 millions de visiteurs par an.
CERFOGLI VOTRE ESPACE DÉCOR DANS UN NOUVEL ÉCRIN… Fondée en 1931, la boutique lyonnaise spécialiste de votre intérieur s’offre une nouvelle beauté. Profusions de couleurs, design contemporain, courbes harmonieuses… Le décor change, l’âme Cerfogli reste. Emmanuelle Moiroux vous dévoile de nouveaux horizons pour vos projets déco. Mises en scènes raffinées ou décalées, l’art du chez soi personnalisé est priorité… Cerfogli : pour des intérieurs qui ne ressemblent qu’à vous. Cerfogli – 26, avenue de Saxe – Lyon 6 04 78 24 70 44 – influence-maison.com
Bruno Cromback (Augis) et Laurence Brunel (Pomellato)
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JUIN 2010
Bruno Cromback, président d’Augis 1830 a présenté à ses clients la nouvelle collection de la marque italienne en compagnie de Laurence Brunel, responsable commerciale de Pomellato : une ligne très créative, à la fois audacieuse, esthétique et technique. Elle a remercié le joaillier lyonnais, premier ambassadeur français de la marque, en la personne de Guy Augis, dès les années 80. AUGIS 1830 – 32, rue de la République Lyon 2 - 04 72 41 18 30 www.augis1830.com
Photos © Fabrice Schiff - Alain Rico - Saby Maviel
COCKTAIL POMELLATO CHEZ AUGIS 1830
par Karine, Carla, Giulia et Paola Bernachon
À l’évidence, chez les Bernachon, le bon goût est décidemment signature maison. Paola, deux ans et demi, Giulia, la blondinette de cinq ans, Carla, huit ans avec jolie maman Karine, il y a dans ce ravissant quatuor féminin quelque chose de la famille idéale. Les trois filles ont chacune leur chambre, au matin elles descendent réveiller maman. Papa Philippe est déjà loin, parti dès potron-minet faire du gâteau et du chocolat. Maman est en bas qui prépare le petit-déjeuner ensuite, « on fait des cabanes dans les draps », les filles ont le droit de passer un moment dans le grand lit parental. Montages traditionnels pour sommier et matelas, le modèle « Prestige » signé Epeda est réalisé à la main par des tapissiers. Un grand lit parce que papa est immense, 1,90m tout de même ! Philippe qui voyage énormément a découvert à Orlando et au Japon le grand confort des lits d’hôtel et c’est Christophe Marguin déjà équipé par Orosa qui a orienté le choix du couple. Dans l’espace de Vaise, « on a tout essayé, avouons que ce n’était pas un shopping très difficile plutôt drôle même ». Au modèle « Prestige », ils ont ajouté une confortable tête de lit en lin capitonné griffée David Manien pour Orosa. « Comme on dort bien, on récupère vite ». En effet, hiver comme été, Philippe arrive à 5h30 à la pâtisserie car l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Nadine Fageol
Giulia et la brune Carla posent sur une composition comprenant : une légère couverture sable en pur cachemire tissée à l’Isle sur la Sorgue par Brun de Vian Tiran. Série d’éponges japonaises en nid d’abeille d’Uchino. Pour un effet cocooning absolu, le pad en pur duvet vif se glisse entre matelas et drap housse. Autres exclusivités Orosa, d’introuvables oreillers en taille américaine (90 cm) au gonflant sans pareil.
53, rue de St Cyr - Lyon 9 - 04 72 20 05 05 - www.orosa.fr
-Luc Mège Photos © Jean
J’aime mon lit
SENSATION OROSA
Photo © Saby Maviel
STYLE SHOPPING
Porter Pal Avec cette exigence du raffinement typiquement italien, Pal Zileri cultive un certain style ou plutôt un style certain : celui des classiques piqués de détails et rehaussés de couleurs. En vogue, la ligne Lab sophistiquée dans le décontracté.
A
tmosphère discrètement raffinée, « Home sweet homme » seraiton tenté de dire en entrant dans la boutique Pal Zileri qui possède tous les attributs d’une grande marque sans poncif ni déviance bling. La discrète manufacture italienne distille la perfection au masculin via un service de confection sur mesure de costumes et chemises (du 44 au 66) fabriqués en Italie et non dans un hangar au beau milieu d’un poulailler de l’autre côté de la Grande Muraille. Zileri est réputé pour ses matières au-dessus de tout soupçon, un sens aigu du détail, bouton en nacre bleue de Tahiti ou blanche d’Australie, et découpes actualisée, telle la chemise cintrée. Une petite astuce recommandée par le directeur Gilles 104
JUIN 2010
Taraquois, prendre son pantalon en double pour profiter pleinement d’un costume. Matière irrésistible de l’été, un frais coton légèrement extensible magnifiant l’aisance. Si Zileri fabrique pour de grands noms de l’élégance masculine, la manufacture n’en n’oublie pas de peaufiner sa garde-robes avec soin. À la ligne classique déclinant les beaux gris, de clair à anthracite, les bleus estivaux ponctués de rouge pour la cravate sur chemise blanche ou fantaisie, son alter ego pour le week-end s’appelle Lab. Une marque à part entière chez Zileri qui monte en puissance, un style casual aux silhouettes très contemporaines, costumes en coton structuré de fil métal à raison de 10%, pantalons fuselés, blousons à multipoches poids plume Pour partager cette page, allez sur www.hy.pr/6104
et toute la déclinaison des peausseries, retour du cuir fauve un rien patiné pour la veste, blouson d’aviateur à poches à soufflets et/ ou zippées, sublime blouson beige en chèvre velours métisse. Un peu en retrait au fond de la boutique, la ligne cérémonie habille de jeunes mariés au plus que parfait. Chaussures, parfums, des accessoires et un Gilles Taraquois sachant porter Pal et, par ailleurs président du Havane cigare club de Lyon ayant son siège hyperactif à La Reine Astrid. O Nadine Fageol Pal Zileri 10, rue Jean de Tournes Lyon 2ème - Tél. 04 78 37 65 75 Parking République (palzileri.com – lab.palzileri.com).
MINCIR AVANT L’ETE
Physiomins à la conquête de l’Ouest lyonnais
Photos © Fabrice Schiff
STYLE BEAUTÉ
Le numéro 1 de l’amincissement en Europe vient d’ouvrir son premier centre dans l’ouest lyonnais. En 20 ans, Physiomins s’est imposé comme LA référence pour les hommes et les femmes qui souhaitent retrouver ligne harmonieuse, sensation de jeunesse et bien-être.
A
ujourd’hui, elle compte 65 centres en Europe. La méthode de la maison allie soins techniques innovants (associant chaleur douce, micro massages, aroma et chromo thérapie), conseils d’hygiène alimentaire - avec une ligne de produits diététiques développés sous le contrôle d’un médecin nutritionniste – et produits minceur et anti-âge aux actifs naturels tels les oligo-éléments, algues et vitamines. C’est cette approche complète qui fait la différence. Ainsi que la qualité de l’accueil. Comme le souligne Eve Cocco, directrice du tout nouveau centre de
Vaise : « Pour que les clients se sentent privilégiés, il faut que le suivi soit personnalisé et le lieu très serein ; c’est pour cela que nous prenons le temps de faire un vrai bilan minceur en amont, que nous instaurons un suivi permanent, et que tant de soin a été mis dans l’aménagement des lieux». Quels que soient les résolutions et les modes de vie, la conseillère Physiomins développe avec la cliente un programme minceur global et adapté. «L’accent est tout particulièrement mis sur la phase de stabilisation et ainsi l’assurance du maintien des résultats obtenus dans le temps» poursuit Eve Cocco. Le centre de Vaise offrira
à ses premières clientes un bilan minceur et un soin découverte pour leur permettre de se projeter dans la silhouette de leur rêve et de vivre une première expérience sensorielle relaxante et un sentiment de bien être totalement inédits. O Stina Masson Physiomins 31, grande rue de Vaise - Lyon 9ème Tél. 04 74 01 07 73 Ouvert le lundi de 12h à 19h, du mardi au vendredi de 10h à 19h, le samedi de 9h à 12h
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VU ! CHRONIQUE
MOIS PAR
moi
Les jolies sorties et belles rencontres de Françoise Petit.
"L
e Wine & Business Club compte 2500 membres, c’est Alain Marty qui a ouvert le bal des cépages en 1991, Bruno Alart bonifie ce concept « Economie, gastronomie et vin » à Lyon. Olivia Cuir (Esprit des Sens) orchestrait la soirée consacrée au malbec d’Alain-Dominique Perrin du Château Lagrézette. Tentations Cahors commentées par Fabrice Sommier alors qu’ Alain Desvilles habillait le dîner de saveurs éclatantes, Eric Obeuf souriait à sa nouvelle vie d’après Sofitel, Florence Delattre, dame d’honneur et toujours aussi allurée et pertinente accompagnait les rires d’ André-Claude Canova et le sourire d’Andrée Darmon juste avant le repas immortalisé par Michel Godet (www.lyon-saveurs.fr) Photo 1 Au Baryton (30, rue de l’Arbre Sec www.lebaryton.fr) Philippe Caumette, (associés : Bernard Allard et Laurent Robin) donne carte blanche à son cuisinier Laurent Chassepoux. Menus du marché, produits de saison, formules salades ou fritures de mer, gaspacho et rosé de Provence mettent en appétit. Les saveurs dansent près de l’opéra pour moins de 20 euros à midi, même Stéphane Pelletier en convient, Philippe est au top avec ses cafés gourmands, apéros jazz, expos de peinture… Mister Broc Bar qui nous réserve de belles surprises en septembre à Paris semble déjà sourire à la capitale…Photo 2 Près du garage Métropole, je suis entrée dans un atelier où je n’avais pas prévu de stationner. Au 112, rue Bugeaud, j’ai rencontré Delphine Landry Damour et Barthélémy Nourissat. Ce duo de talent qui siège dans le tissu et la déco (www.aufauteuildamour.com) réveille les assises les plus tristouilles, créent et initient au métier de tapissier. Delphine et Barthélémy ont même écrit un livre sur le sujet «secrets de tapissiers»: éditions de saxe. En savoir plus : 06 09 79 41 54 ou 06 24 28 46 56 Photo 3 Le Guide Hubert - www.guide-hubert.fr - est un outil de gourmandise bien édité et très agréable à feuilleter. La moitié de la France est passée en revue, JeanFrançois Belanger et Patrick Galan, font partie des journalistes qui donnent l’eau à la bouche en parlant des chefs de notre région. Au menu, gastronomie, terroir, vins… c’est dans l’auberge classieuse de JeanChristophe Ansanay-Alex que la presse lyonnaise a découvert l’édition 2010 indispensable à l’amateur de bonnes choses. (photo Michel Godet www.lyonsaveurs.fr) Photo 4 Georges Duboeuf conserve cette âme d’enfant qui fait de lui le magicien du beaujolais. Un petit tour au hameau... et brillent les yeux des petits, s’éveillent les papilles des parents quand ils passent à la boutique des crus (à l’instar d’Odile Mattei que j’accompagne en dégustation). Rendez-vous dans un monde enchanté pour ouvrir une enveloppe surprise composée de l’oenoparc, « adventure golf », 2000 ans d’histoire, de trains, de jardins, cuverie, et d’une gare terminus (www.hameauduboeuf.com) Photo 5
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6 Chapeau Frank de Winne ! On se souvient (ou pas hélas) de l’exploit de ce Belge que j’ai croisé à Bruges. Le 27 mai 2009 avec le Russe Roman Romanenko, et le Canadien Bob Thirsk, il s’envole pour une mission de six mois à bord de la station spatiale internationale. Sa femme Lena a couché au sol ses impressions dans un livre extrêmement documenté récoltant une foison d’infos sur la vie confinée dans l’espace de son astronaute de mari. «Dans les coulisses d’un vol de Frank de Winne, mon compte à rebours» éditions Racine www.racine.be Photo 6
© Saby Maviel - Mandrak Studio Photos © DR
STRELLSON - ARMANI JEANS - BILL TORNADE - KARL LAGERFELD - SERAPHIN - CP COMPANY - STONE ISLAND AERONAUTICA MILITARE - PAUL SMITH - NEIL BARRETT- UNITY CHAUSSURES : CESARE PACIOTTI - PAUL SMITH - KENZO - DIRK BIKKEMBERGS - GIANNI BARBATO
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LES 16 ÉVÉNEMENTS
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ES, KTAILS, BEFORE, AFTER, VERNISSAG RETROUVEZ CHAQUE MOIS LES COC LE. QUI ONT ILLUMINÉ NOTRE CAPITA PETITS FOURS ET BEAUX ATOURS
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NOTRE-DAME DES SANS-ABRI HONORÉE HOTEL DE VILLE DE LYON
A l'occasion du 60ème anniversaire du Foyer Notre-Dame des sans-abri, en présence de nombreuses personnalités, Gérard Collomb, a remis la Médaille de la Ville à Benoit Viannay, son président. Au cours de la même cérémonie, l'ancien président du Foyer, Bruno de Boissieu, a reçu les insignes de Chevalier dans l'Ordre National du Mérite.
Alain Merieux, Monseigneur Barbarin, Denis Broliquier, Jean-Jack Queyranne, Bruno de Boissieu, Benoit Viannay, Gérard Collomb, Michel Mercier et Bruno Lacroix
Pascal Petris (LCL), Alain Vollerin, Patrick Sanner, Alain Trescartes (LCL) et Raymond Benamran (LCL)
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INTRONISATIONS À LA CONFRÉRIE DU PÂTÉ-CROUTE
DANIEL & DENISE
Fort du succès du Championnat du Monde de Pâté Croûte et du lancement officiel de la Confrérie du Pâté Croûte, Audrey Boutron, Gilles Demange, Christophe Marguin et Arnaud Bernollin, membres fondateurs, ont honoré de nouveaux gourmets au cours d’une soirée d'intronisation chez Daniel et Denise, restaurant où officie le champion du monde de pâté croûte 2009. Reportage intégral sur www.lyonpeople.com – Les Fêtes.
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VERNISSAGE ANTOINE SANNER LCL CREDIT LYONNAIS
Antoine Sanner (Homécourt, 12 février 1923 – Lyon, 24 avril 1982) à l'origine n'est pas lyonnais. Il ne le fut donc jamais. Ainsi le veut, dans notre bonne ville, la tradition. Il avait rejoint à l'école des beaux-arts de Lyon, après un passage dans un centre de formation au dessin industriel à Mulhouse, Paul Clair, le premier sanziste inscrit dès 1941. Il y vécut cependant. Notre Cité ne manquera jamais de nous surprendre. Nous ne comprenons pas pourquoi, René Deroudille qui cherchait alors à concevoir une école lyonnaise abstraite n'est pas entré en relation avec Antoine Sanner. Mystère ? Toujours est-il qu'Antoine Sanner est un des plus beaux représentants de l'Abstraction, qu'elle soit gestuelle ou construite à Lyon !... Alain Vollerin lui consacre une rétrospective au siège historique du Crédit lyonnais (18, rue de la République – Lyon 2), à voir jusqu’au 9 juillet 2010.
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Photos © Fabrice Schiff
Claude Polidori, Philippe Bernachon, Frédéric Cote, Jean-Claude Caro, Christophe Marguin, Florian Oriol, Audrey Boutron, Joseph Viola, Gilles Demange et Fiorelo Colatosti
Les Opticiens NAGABBO - 13, rue Emile ZOLA - 69002 LYON - Tél : 04 78 37 43 77
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LES 16 RENDEZ-VOUS
qu’il ne fallait pas rater
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Ebel chez Jofé
Michel Bastos
Cris et sa fille
DERNIERE JOURNEE DE LIGUE 1 OL – LE MANS
Samedi 15 mai 2010, à l'issue de la 38ème et dernière journée de première division, Lyon, 2ème et vainqueur du Mans 2 à 0, s’est qualifié pour la Ligue des champions où il rejoint Marseille. Une soirée d’adieu pour Sidney Govou qui s’est conclue en beauté par un feu d’artifice géant sous les yeux de 40 000 spectateurs et des plus fidèles compagnons de route du club qui n’étaient pas partis en week-end. MP
Marie Pachoud et Mathilde Leplomb
Fleury Di Nallo et Alain Durand
Monsieur Georges (I Collezioni) et son petit fils Jérémy
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Marc Michel-Amadry (Ebel) et Jean-Michel Aulas, président de l’OL
Tour d’honneur pour Sidney Govou
Le pilote Sébastien Bourdais et Fabrice Deygas (LRS Formula)
Fabrice Grange et Florian Maurice
Snejana Stefanoic (OL), Laye Diop (Hilton), Anne Prouvost-Luis et Karina Fougerand
Aïda Touihri (M6) et Jean-Michel Aulas, président de l’OL
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Le magicien Pierre-Manu, Lydie Noël, son époux Mickaël et Snejana Stefanoic (OL)
Photos © Fabrice Schiff
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C’est dans le cadre cosy du restaurant de Clovis Cornillac, que la manufacture horlogère Ebel a présenté en exclusivité le modèle Tekton 1911 dans sa déclinaison Olympique Lyonnais, fabriquée en série à 250 exemplaires.
Soirée Barbecue Sur la terrasse du Hilton La saison des barbecues est arrivée! Tous les jeudis & vendredis à partir de 19h
Grillades de viandes et de poissons Salade Bar et Buffet de desserts à volonté pour 32 €*
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Escale Marocaine à la Brasserie du Sofitel Lyon Bellecour du Lundi 07 au Samedi 12 Juin 2010 laissez-vous charmer par les délices orientaux, en partenariat avec le Sofitel Agadir Royalbay Resort. LE SILK / Rue Charles Bienner / LYON 2ème / Ouvert 7j/7 Réservation : 04 72 41 20 80
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LES 16 RENDEZ-VOUS
qu’il ne fallait pas rater
AUGIS 1830
5 INVITÉ D’HONNEUR DE TAG HEUER
Bruno Cromback, président d’Augis 1830 a invité trente clients privilégiés à visiter, en compagnie de son équipe, la manufacture horlogère suisse. Tous passionnés d’automobile et de montres de prestige, ils ont pu découvrir l’atelier de la Chaux de Fonds. Un privilège rare, motivé par la célébration du 150ème anniversaire de la marque. « C’était l’occasion de découvrir l’un des fleurons de l’horlogerie suisse, son savoir-faire et son avant-gardisme en terme d’innovation », confie Bruno Cromback « mais aussi d’en savoir un peu plus sur le Calibre 1887, un nouveau chronographe qui repousse les limites de la fonctionnalité et de la précision ». Outre la visite des ateliers de fabrication de La Chaux de Fonds, les heureux élus en savent désormais plus sur le Pendulum concept qui révolutionne le mouvement mécanique en remplaçant le spiral traditionnel par un ressort invisible constitué d’aimants. Après la visite de la manufacture et du bureau d’études avec Jean-Christophe Babin, pdg de Tag Heuer et Guy Semon directeur de l’innovation… tous ont participé à un groupe de travail sur les concepts innovants. Un échange qui en dit long sur le rapprochement entre clients et partenaires horlogers d’Augis 1830.
Jean-Christophe Babin, président de Tag Heuer
Bruno Laval, BMW 6ème Avenue, Jean-Paul Mommey, PGT, découvrent le savoir faire légendaire de Tag Heuer
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Bruno Cromback et Florian Bellini
Bruno Cromback, président d’Augis 1830 et Guy Augis (A.Augis)
Découverte du travail micromécanique des horlogers de Tag Heuer Pour partager cette page, allez sur www.hy.pr/6112
La manufacture Tag Heuer de la Chaux de Fonds
Le bistrot dans l’air du temps. Modernité et tradition, terroir et bon vivre.
La Galerie du Triangle reçoit
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. Crédit photo : Bernard Langenstein
ANNIE SAMUELSON
Une terrasse de 50 couverts.
Exposition du 3 juin au 24 juillet 2010
Magnifique caveau à jambon privatisable jusqu’à 20 personnes assises ou 40 en format cocktail. Privatisation partielle ou totale du restaurant pour vos repas d'affaires ou réceptions.
Apéros tapas du lundi au samedi à partir de 18h30. Ouvert 7 jours / 7 : du lundi au vendredi de 11h00 à 14h00 et de 19h00 à minuit, samedi de 11h00 à 15h00 et de 19h00 à minuit, Brunch le dimanche midi.
Galerie du Triangle 33, rue Auguste Comte - 69002 Lyon
04 78 92 82 96
Tél. 04 78 42 73 37 du mardi au samedi de 14h30 à 19h30 et sur rendez-vous
Accès : Métro ligne A, arrêt Cordeliers - Parking : Cordeliers et Grôlée
45-47, rue de la Bourse - 69002 Lyon lyon@zinczinc.fr - www.zinczinc.com
VU ! PEOPLE EVENTS
Wojciech Tycinski, consul général de Pologne et Jean-Michel Daclin, adjoint au rayonnement international
Christian Gelpi, connétable de la Compagnie des Pennons et son épouse Yolande
qu’il ne fallait pas rater
Dr Gabriel Stanescu, consul général de Roumanie
Gérard Herrbach, consul du Grand-duché de Luxembourg et son épouse Marie-Christine
Joël Toussaint, son épouse Danièle et Marc Fraysse (Elyo Suez)
LES 16 RENDEZ-VOUS
En garde !
Béryl Maillard, consul de St Domingue et Ali Afshar, directeur de la Reine Astrid
Joël Toussaint, son épouse Danièle et Marc Fraysse (Elyo Suez)
Christian Lombard (Arkema), Carine Chenel et Christian Penel
Georges Penato, consul général de Mali et son épouse Annick
Maryvonne Bernardin et Gérard Ravet François-Régis Valatx
Valérie Taliercio et Laurence Berengier (Galerie Egregore)
LES PENNONS DE LYON 2010
6 HOTEL DE VILLE
Pendant cinq siècles, les pennons furent profondément enracinés dans la vie lyonnaise. Ainsi, il incombait aux habitants d'assurer la garde des remparts, des ports et des portes de la Ville : chaque pennonage prenait les armes, son tour venu, sous le commandement d'officiers désignés par le prévôt et ses échevins. Aujourd’hui, cette manifestation pacifique, couplée aux fêtes de la Renaissance, participe au rayonnement international de la capitale des Gaules.
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Marc Charvériat et Denis Broliquier, maire du 2ème
- GettyImages
Un jeu d’enfant.
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LES 16 RENDEZ-VOUS
VU ! PEOPLE EVENTS
David Buffelard, Thierry Bouvat, Xavier Balas et Joël Rigo
Albert Costantin, Guy Bieller, André Gast et Jean-Pierre Gitenay
Edouard Eliard (Fidal), Paulette Klein, Eric Reynaud (Fidal) et Philippe Viel
Sophie Lagrange (« Privilys » Aéroports de Lyon) et Amel Lounas (Brussels Airlines)
qu’il ne fallait pas rater
Serge Stachowicz, Séverin Berthelet, Sabine Frenet et Bertrand Gros
1ers Brut : Frédéric Dietsch et Jean-Pierre Lorente Georges Doutre, Bernard Pellissier, Pascal Poveda et son épouse
Discours de Laurent Chassagnac (Banque Rhône-Alpes)
Philippe Comoy, Patrice Beal, Eric Lopez et Jacques Charpin
1ers Net : François Le Creff et Pierre Vincent Marc Dell Unto, Xavier Gauduel, Gérard Contassot et Norbert Jamme
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3èmes Net : Edouard Eliard et Eric Reynaud (Cabinet Fidal Lyon)
TROPHÉE BANQUE RHÔNE-ALPES
GOLF DE LA TOUR DE SALVAGNY
Pour la 4ème année consécutive, la Banque Rhône-Alpes invite en juin plus de 600 clients et prospects sur les greens de la région. Ambiance conviviale de rigueur pour ces trophées organisés en partenariat avec les Aéroports de Lyon. Ces actions s’inscrivent dans la relation de proximité que la banque développe avec une large clientèle de particuliers, professionnels et d’entreprises qui témoignent d’« une autre vision de la banque ». MP
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Laurent Chevalard, Sophie Lagrange, Eric Vernusse (Banque Rhône-Alpes), Catherine Escot et Alain Favier (« Privilys » Aéroports de Lyon)
Photos © Fabrice Schiff
2èmes Net : Benjamin Cohen et Manuel Morch
NOUVELLE MÉGANE COUPÉ - CABRIOLET
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Consommations mixtes min/max (l/100 km) : 5/5,8. Émissions CO2 min/max (g/km) : 133/175.
LYON EST 52, av. de Böhlen (Sortie Décines-Meyzieu)
Vaulx-en-Velin - 04 72 35 30 30
LYON SUD 364, route de Vienne Lyon Vénissieux - 04 78 77 78 77
LYON NORD 4/5, rue St Simon / 93, rue Marietton e Lyon 9 Vaise - 04 72 20 72 20
LYON RILLIEUX 110, rue du Companet (av. de l’hippodrome)
Rillieux la Pape - 04 72 01 36 36
LYON OUEST 27, Av. des Aqueducs de Beaunant Ste Foy les Lyon - 04 72 39 76 76 Lieu dit Beauversant - CD 42 St Genis Laval - 04 72 66 37 38
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La styliste Lucie Carrasco et l’humoriste Jean-Marie Bigard
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DÉFILÉ LUCIE CARRASCO
8 COUR DES LOGES
Jean-Marie Bigard est fidèle en amitié. La styliste Lucie Carrasco peut en témoigner. Déjà présent à ses côtés en 2002 au palais des Congrès de Lyon, l’humoriste a récidivé dans la bonne humeur à l’occasion du défilé de mode organisé par Franck Sciessere (avec la complicité de la manufacture de pianos Hanlet) dans la cour intemporelle de la Cour des Loges, baignée de lumière et de musique. MP
Renée Quentin-Andrieu et Johann Howa (Bonnefond Auto)
Franck Schemla et son épouse Brigitte (Boutique Fann)
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Christophe Garnier (Phénix Interactive), les photographes Lili Im Licht et Patoche
Axelle Reverberi et Alexia Martin (La Cour des Loges)
Nadia et sa fille Anastasia Kovtun
Andrée Michon, déléguée régionale du Comité Miss France, Virginie, 1ère dauphine de Miss France 2010, Gwendal Peizerat et Agathe, 2ème dauphine Miss Dauphiné
Nicolas Roux (Vis ma ville) et Delphine Gilles (Eden Park)
Laurent Champonnois et Véronique Renia (Hebdoprint)
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Photos © Fabri ce Schiff
Carla Rossini, Michel Lopez (Korloff) et sa fille Chloé
Sandra Charmetton (Pianos Hanlet), Franck Sciessere, directeur de la Cour des Loges et la styliste Lucie Carrasco
EXCLUSIVITÉ
Dimanche 27 juin
en présence du DJ officiel DJ RAVIN en présence de
(publireportage)
Resto - Brunch- Bar festif - Barbecue au feu de bois - Pool party tél. 04 37 50 30 50 www.legend-loungeclub.fr
Dress code : Chic & Glamour
444, route de Saint Bel 69210 Lentilly (GPS : Le Poirier)
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NOUVEAU QUARTIER DES DOCKS
9 UNE INAUGURATION PHARAONIQUE
Plus de 2500 personnes réunies le 20 mai pour l’inauguration du quartier des Docks organisée par le groupe Cardinal, La Caisse des Dépôts, Voies Navigables de France, Espace Group, le groupe Le Bec et Docks 40. Après les discours, un barbecue gigantesque signé Le Bec puis un feu d’artifice digne d’un 14 juillet et enfin ambiance dance floor jusque tard dans la nuit. Une soirée coordonnée par l'agence Ivanhoé.
Jean-Christophe Larose et Gérard Collomb
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Julien Fregonara, directeur général d’Espace Group
Jean-Paul Mauduy, président de la CRCI, Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et Jean-Christophe Larose, président du Groupe Cardinal
Gérard Lignac, ancien président du Groupe EBRA et Pierre Fanneau, directeur général du Progrès
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Gilles Buna, adjoint à l’Urbanisme, Evelyne Haguenauer, adjointe à la Mémoire et Alain Vallet (Opac du Rhône)
Photos © Fabrice Schiff et DR
Jean-Christophe Larose, président du Groupe Cardinal, Claude Blanchet, directeur régional de la Caisse des Dépôts, Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, Alain Gest, président de V.N.F et Nicolas Le Bec, président du Groupe Le Bec
Direct sur radio Espace
Le discours de Jean-Christophe Larose
Lancement du feu d’artifice par Gérard Collomb et Jean-Christophe Larose
Fernand Galula, président de la Foncière Cardinal, l’architecte Albert Constantin et Philippe Goetzmann (Crédit Mutuel)
Michel Havard, député de la circonscription, Jean-Christophe Larose, président du Groupe Cardinal et Alain Gest, président de VNF
Brendan MacFarlane, Gérard Collomb, sénateurmaire de Lyon, Dominique Jakob (Jakob + Mac Farlane) et Jean-Christophe Larose
Jean-Christophe Larose, président du Groupe Cardinal, François Bordry, ancien président de VNF et Jean-Jack Queyranne, président du Conseil régional
Etienne Mons (Fromagerie Maréchal)
Evelyne Haguenauer, adjointe au maire et le sénateur Bernard Saugey
Julien Bonnard (CSBJ Rugby), Mathieu Renaud (LOU Rugby) et Jean-Claude Beaumont (Les gens)
Serge Coulas (ATS Studios) et Barth (OL TV)
Sylvain Auclair, l'architecte Thierry Jallibert, et Sylvain Larose, président de Docks 40
Marie-Laure Combelles (Ivanhoé) et Lauren Gauthier (Cardinal) JUIN 2010
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Davy Tissot (Villa Florentine), Joseph Viola et Christian Née (La Pyramide)
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Nadine Fageol (Fana Presse), Damien Gateau, Jean-Paul Lacombe et Audrey Boutron (Agence Lindecker)
LYON GOURMAND 2010 DANIEL & DENISE
La 39eme édition du Lyon Gourmand, rédigé par Christian et Muriel Mure, consacre sa couverture à Joseph Viola qui, avec son épouse Françoise, a fait de son bouchon Daniel et Denise l’un des meilleurs de Lyon. L’ambition de Joseph Viola est de « chercher la perfection même dans un bouchon ». Ses spécialités comme son pâté en croute et fois gras, son omelette du curé aux écrevisses ou son épaule d’agneau confite pendant 12 heures, lui ont valu le titre de Meilleur Ouvrier de France en 2004. MP
Nico (Lyon People), François Pipala (Paul Bocuse) et Michel Barthelet (Jocteur)
Claudette Mure et Marco (Lyon People)
René Favre et les Françoise
Noélie, Joseph Viola, Françoise, Gwendoline et Laure (Daniel et Denise)
Aziz Lamrani (Royal Air Maroc)
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Roger Douillé
Maurice Fusier (France Info), Joseph Viola, Carole Dufour, Damien Gateau et Marie-Christine Fusier
Pierre Delacroix, président de France Humanitaire
Maitre Roland Agi, Joseph Viola et Michèle Agi
Joseph Viola et Pierre Orsi, parrains Toques blanches d’Aude-Marie Copin (Auberge de Brullioles)
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Hélène Luzin (Le Chef) et Joseph Viola
Photos © Fabrice Schiff
Michel, Florian et Grégory (Daniel & Denise), Colette Sibillia et Jacky Marguin
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Expatrié(e)s ou lyonnais(es), actifs ou touristes…
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UN AIR DE PRINTEMPS LA REINE ASTRID
Ciel gris mais défilé haut en couleurs dans les salons de la Reine Astrid à l’occasion de la fête du printemps qui, comme ces dames, sait se faire désirer. Sur le podium, les modèles masculins de Pal Zileri et les tops de Nicolas Fafiotte, prêts à sauter directement dans les cabriolets Classe E de Mercedes exposés à l’entrée de l’hôtel, une fois leur show terminé. Le tout sous les yeux avertis de ces messieurs du club cigares, généreusement approvisionnés par la maison Davidoff. Bref, une soirée qui ne manquait pas de munitions. MP
Sabri Bachtobji, consul général de Tunisie, Fetia Knani, directrice ONTT France, Borhane Benali, directeur régional ONTT et Ali Afshar, directeur de la Reine Astrid
La chanteuse Marion, Alex (Euro Sono), Florina et Gladys (Agence Glady’s)
Michel Lopez (Korloff), Franck Khalifa (BMW Gauduel), Maître Pierre-Yves Cerato et son épouse, Gilles Taraquois (Pal Zileri)
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Frédérique de Mortain (FDM), le comédien Michel Leroyer et Michel Caporal (Mercedes)
Isabelle (Banque Lazard) et Florence (Histoire de soins)
Marie et Lisa (Lyon’ne)
Pierre Huetz et Laurent Recorbet (Davidoff)
Eminence, Stéphane, Ali Afshar (Reine Astrid), Gilles Taraquois (Pal Zileri), Rémy et Brice
Margaret et Carole (Cegos), Jérôme (Xerox)
Nico (Lyon People), Claire Lesprit (Forumeco) et Luc Verstraete (Petites Affiches Lyonnaises) Pour partager cette page, allez sur www.hy.pr/6124
Maître Stéphane Vanessian et Madame Vellasco (Le Diplomate)
Laurent Bernardeau et Frédéric Blanc (Mercedes-Benz Lyon - smart)
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Borhane Ben Ali (Directeur de l’Office National du tourisme de Tunisie), Laetitia Navetat (Barclays patrimoine) et Claire Lesprit (Les petites affiches lyonnaises)
Borhane Ben Ali (Directeur de l’Office National du tourisme de Tunisie) et Habib Benslama (Tunisair)
LES 16 RENDEZ-VOUS
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Jean-Louis Maier (Maier Haute Horlogerie et Rolex Lyon), Luc Verstraete (Président des Affiches lyonnaises), Evelyne et Elie Cunat (Directeur général du Groupe Gauduel), Caroline et Pascal Auclair (Objectif Une) en compagnie de Borhane Ben Ali
Déjeuner au bord de la piscine de l’Hasdrubal Palace
Jean-Louis Maier et Ali Afshar (Directeur de la Reine Astrid)
Yves Rioton (Séminaires Business), animateur au Club !
Évelyne et Elie, l’apéro à deux, c’est mieux !
Le Prince Albert (Café du pond) et Sarah Malouche (Tunisair) en grande négo dans le souk d’Hammamet
Diner de gala sous la présidence de Borhane Ben Ali. Au menu, un excellent agneau à la gargoulette
L’heure du Thé avec Sylvie Rioton, Karine Taraquois, Laetitia Navetat, Marie, Yves, Jean Louis, Gilles, Albert et Sarah
Albert du Pond et Luc des Affiches Lyonnaises, la danse du ventre ce n’est pas leur truc !
Séance bronzage pour nos VIP. Au mois d’avril, la Tunisie c’est déjà chaud.
12 LA TUNISIE EN VIP !
29 avril 2010, il est 17h et nous allons décoller pour Tunis ! Encore un voyage de plus, nous direzvous ! 1h45 plus tard nous voilà sur zone en direction d’Hammamet en compagnie d’une vingtaine de VIP lyonnais. A bord du magnifique autocar de l’Office du tourisme tunisien, la mayonnaise commence à prendre ! L’ambiance devient vite chaleureuse et les petites chamailleries lyonnaises s'estompent comme par miracle ! Arrivés à l’hôtel Hasdrubal*****, nos VIP découvrent un magnifique palace face à la mer avec Thalasso, où toutes les chambres sont des suites. Alors oui, des voyages VIP comme ça, on en redemande ! Merci à Sarah Malouche pour le transport (Tunisair Lyon) et Borhane Ben Ali pour le réceptif (Office National du tourisme Tunisien). NW 126
JUIN 2010
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RESTAURANT - BAR - TERRASSE Garant de la tradition des “Mères Lyonnaises” et de leurs célèbres spécialités comme le fond d’artichaut au foie gras, la salade de bœuf, la fameuse Quenelle Mère Abel, le gratin d’écrevisses, le poulet aux morilles, les rognons de veau sauce madère…
Détente
C'est l'adresse emblématique de Lyon où il fait toujours bon “s’attabler“.
Une ambiance singulière, d’exception. Un décor rétro chargé d’histoire.
Groupe Facebook : Le Grain de Folie
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. Crédit photo : Bernard Langenstein
Intimité
www.le-graindefolie.com
Evasion Une terrasse de 40 couverts.
2 salons de 24 et 56 places privatisables pour vos réunions familiales ou professionnelles. Ouvert du lundi au samedi à déjeuner et à dîner (dernière commande 22h30). Déjeuner le dimanche.
04 78 37 46 18 25 rue Guynemer 69002 LYON Accès : Métro ligne A, arrêt Ampère Parking St-Georges (et traverser la passerelle)
www.cafecomptoirabel.fr
Patio privé - Plateau de la Croix-Rousse 1, rue Dumont d’Urville - 69004 Lyon
Réservation au Tél. 04 72 07 64 30
LES 16 ÉVÉNEMENTS
VU ! PEOPLE PARTY
qu’il ne fallait pas rater
Ghislaine, Bernard et Marie
Eric (Eurocave), Sophie et Tony (Champagne Diamant)
Les Gipsy Kings : Tonino, Kiko, Mario et Juanito
Jocelyne et Véronique
Daniel, Maurice, Clarisse (Objet Pub) et Marc (Le Progrès)
Bénédicte et Evelyne
Agnès, Valérie, Jacky et Noël
Adinay, Yanela, Yasnely et Arelis (Cirque Pinder)
Fred et Ana Sandra et Florence
Nadine (Saint Louis) et Agnès
Stéphane et Eric (Broc Bar)
Pascale et Hervé
+
de photos sur
www.lyonpeople.com
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HAPPY BIRTHDAY CARMELINA GIPSY KINGS ET CIRQUE PINDER
Ils n’ont pas fait les choses à moitié. Béatrice Denis et Marc Joly, les deux associés du Carmelina ont convoqué les Gipsy Kings, les jongleurs et les acrobates du Cirque Pinder pour souffler les bougies du gateau de leur premier anniversaire. Une belle soirée ambiancée qui a lancé la saison de ce spot, qui dispose d’une des plus belles terrasses intra-muros de Lyon. MP
Photos © Fabrice Schiff
Michel, Christophe et Thierry
VU ! PEOPLE PARTY
Maryse Gonon (Com’Unique), Sandrine Simonetti (Air France) et Camille Saccomani (Apicil)
Philippe Rejany (NRJ), Wilfried (Baroc) et Patoche (Les Terrasses d’Alex)
LES 16 RENDEZ-VOUS
qu’il ne fallait pas rater
Alexandra Garavel (Ateliers des Chefs) et Romain B. (Welcomm)
Audrey Verrier (Depolabo) et Gérald Cachelet (Toyota Sivam)
Jean-François Savoye (NRJ) et Agnès Coron
Maitre Julie Faisant et Ludovic Vadon (Corona)
Johane Tessier (Tramps), Ingrid Dahan (Alizée Transaction) et Marion Doyen (Maje)
Hortense, Joséphine et Margaux
Benjamin Lavorel (Le Baroc), Théo Perre (Théo Diffusion) et Olivier Lardin (6ème Sens Immobilier)
Marion, Alice, Johane et Ingrid (Les Pussy Cat Dolls de Lyon)
Audrey et Sophie (Louise Della)
Adrien, Raphaël Vera (Petit Paradis du Champagne), Christelle, Raphaëlle, Sarah, Camille, Wilfried (Le Baroc) et Romain (Maison Lucy) Répétition génréale avant le revival 115 du 1er juillet
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INAUGURATION DE LA TERRASSE DU BAROC
Tout juste rentrés de Cannes, où toute l'équipe du Baroc a organisé en plein festival un apéro sur le toit-terrasse-piscine de l'hôtel 3.14, Benjamin et Wilfried ont reçu quelques 300 personnes le jeudi 27 mai, invitées à l'occasion de l'inauguration de la belle terrasse du 6ème. Prochain RDV : l'anniversaire avec encore de jolies surprises, le 10 juin, même lieu, même heure ! MP
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LES 16 RENDEZ-VOUS
VU ! PEOPLE PARTY
Louis, Fabien, Alex et Gérard (Universal Sécurité)
+
qu’il ne fallait pas rater
Philippe Mazmanian (Rhodia), Séverine Maisonneuve (Office du tourisme de Lyon) et Philippe Vorburger (Mercato com)
La nouvelle voiture de fonction des gendarmes des Planches !
de photos sur
www.lyonpeople.com
Elie, Jean-Louis, Nico et Marco. Le bonheur c'est simple comme un coup de fil !
Albert Dray et Jean-Louis Manoa
Anne-Cécile Winckler, Raphaële Vetrano (Novances) et Ariane Guimet (Le Progrès)
15 PREMIER MARDI DES PLANCHES ALBIGNY SUR SAONE
Annie et Jacques Debord entourés de Franck et Gladys
Photos © Fabrice Schiff
Le troisième mardi fut le bon ! C’est donc le 18 mai qu’a enfin été lancée la saison 2010 des Planches à Albigny sur Saône. Sur fond de météo plus clémente, les people lyonnais ont fait honneur au pantagruélique buffet préparé par les équipes du viking Jean-Louis Manoa. Sur l’espace lounge de nos confrères d’Hit & Sport 98.4, c’est un Claude Puel détendu qui a étrenné les interviews live de la station de Charles Couty et de Laurent Chabbat. Prochains invités attendus sur le tapis rouge des Planches : Clovis Cornillac, Joël Bats et Bernard Tapie… Cannes n’a qu’à bien se tenir !.... MP
Bruno Gourdel (BG Finance) et Sylvie Peruchon (Shine hôtesses) Claude Puel et Jean-Louis Manoa aux côtés de l’équipe Hit&Sport
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Guillaume Ruchon aux platines
Juliette Thunet, Viviane Ly, Xie Cheng Gui et Khalil Oreby (Eat Sushi)
Cyril Meaudre (Domo Déco)
Revival 69 : Stéphanie Dacquin (Laforêt), Muriel Larréché (Presse@grumesevents) et Claire Meunier (Comareg)
Raphaëlle, Thierry (Le Bloc), Marco, Sophie, Jean-François (NRJ), Rachel et Solène
Alain Frechet (Moët & Chandon) et sa future épouse Nowel
Richard et Chantal Sansavini (Arrivetz) et Elie Cunat (BMW Maublanc)
Denis Combrichon, Pascal Petrucci (Le Dressing) et Nico (Lyon People)
Laetitia Argaillot et Barbara Millot (Diamant’s Club)
Evelyne Cunat et Madeleine Khalifa
Nounours (Sound Factory), Amandine, David, Alexia et Ruben
Stéphanie Conte, Valérie Ruchon et Emilie Beynet
Gilles Jurado (O pures), Bruno B. (Easy over) et Franck Cellier (FC Conseil)
Olivier Vauraz (Lady Fitness) et Astrid Vauraz (Flim’s) Hubert Julien-Laferrière, adjoint au maire de Lyon et Wilhelm Weber (La Langue de chat)
Audrey (Mini- Gauduel), Elodie et Séverine (Lyon People) Pierre-Yves Flory et Christian Lafaye (Ste Foy Immobilier) JUIN 2010
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VU ! PEOPLE PARTY
LETTRE OUVERTE SAUVONS LA NUIT Lettre ouverte à tous les élus, responsables des divers services administratifs (mairie, écologie urbaine, préfecture, commissariats, pompiers…) mais aussi à tous les décideurs liés directement et indirectement aux métiers de la nuit
« Une nuit que j’étais A me morfondre Dans quelque hôtel lyonnais Loin du cœur de Milan, Barcelone ou Lisbonne… Parcourant mes désirs d’un Lyon by night, je rêvais ! » « Lyon, Métropole européenne », « Lyon, seulement (ONLYLYON) », « Lyon, Ville de l’Entrepreneuriat », « Lyon-Business », « Lyon, Métropole d’accueil de vos évènements », « Lyon, un pôle de compétitivité européen », « Lyon, ville accueillante », « Lyon, troisième ville française pour les congrès » : Lyon ville internationale ou Lyon ville morte ?
« LYON, MÉTROPOLE EUROPÉENNE » ? Parce que nous n’oublions pas l’image de la ville à l’extérieur et son rayonnement, comme vous, nous avons l’ambition que le dynamisme économique et culturel de Lyon soit comparable à celui des grandes métropoles européennes. Mais avez-vous comparé la vitalité de la vie nocturne de ces grandes villes et celle de la nuit lyonnaise ? Croyez-vous que l’attractivité d’une Métropole soit la même selon que «sa Nuit» soit festive ou que l’on s’y ennuie ?
« LYON, VILLE DE L’ENTREPRENEURIAT » ? Pour exercer notre métier d’une manière professionnelle et sereine, continuer à employer nos 3000 collaborateurs et à donner du plaisir aux centaines de milliers de clients que nous sommes heureux d’accueillir chaque année dans nos établissements, nous avons aujourd’hui besoin que : La réglementation et les conditions d’exploitation des Licences IV soient unifiées sans faire de distinctions selon l’activité de nos établissements : bars de nuit, Clubs, cabarets, bars à thèmes ; parce que nos clients ont le droit à une égalité de traitement quels que soient leurs goûts pour faire la fête, Q
Les autorités de police uniformisent leurs pratiques afin que ces dernières soient identiques dans tous les arrondissements de l’agglomération, Q
Nos relations avec les autorités de police soient basées sur la coopération afin d’entretenir des liens de confiance nous permettant de solliciter leur aide, sans crainte de représailles notamment lorsque nous sommes victimes d’incidents se déroulant sur la voie publique, ou à la sortie de nos établissements, Q
Q
Les dérogations d’ouvertures tardives soient délivrées ou NON mais d’une manière collégiale,
Q
Notre contribution à l’attractivité de Lyon soit reconnue et encouragée,
Un dialogue régulier basé sur le respect mutuel s’instaure entre tous : Mairie, Préfecture, associations de voisinage, parquet, personnels médicaux, association de familles, associations étudiantes, associations de prévention et de lutte contre les addictions à la drogue et l’alcool, sécurité routière,… Q
Nous, les entrepreneurs de la nuit, nous nous sommes réunis, et nous souhaitons vous proposer une charte de nos métiers, pour nous, pour vous, pour les Lyonnais, nos congressistes et tous nos touristes. Alors si vous le souhaitez, prenez cette lettre ouverte comme une demande constructive, rétablissons le dialogue, travaillons ensemble sur l’avenir de la Nuit à LYON et si cela n’était pas possible, nous laisserions tous à la Nuit Lyonnaise le goût amer d’un non univers ou aucun chef d’entreprise n’aura plus envie d’investir laissant ainsi la porte ouverte à de vraies activités malsaines que plus personne ne pourra alors endiguer… Aussi, pour conclure, pour avancer, faire bouger les lignes, trouver des solutions nous sommes prêts à rencontrer Gérard Collomb, maire de Lyon, Jacques Gérault, préfet du Rhône et tous les élus qui de près ou de loin seraient prêts à nous épauler… Et nous vous reposons la question… Lyon ville internationale ou Lyon ville morte ? Les professionnels de la nuit lyonnaise Association « SAUVEZ LA NUIT » - Association Loi 1901 Avec le soutien du MEDEF, de la CGPME et de la CCI. Appel diffusé par les médias lyonnais solidaires 134
JUIN 2010
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LES 16 ÉVÉNEMENTS
VU ! PEOPLE PARTY
qu’il ne fallait pas rater
Cynthia et Chloé
Nikita et Lisa
FIRST ET APÉRIKLUB
Achraf, Zied et Wifek
Fathi, Lionel, Leticia et Camille
Alexandre et les bisous
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JUIN 2010
17 JUSQU’AU BOUT DE LA NUIT
Dans l’ancienne gare des Brotteaux, en plein cœur du 6ème, les noctambules prennent leurs quartiers toutes les fins de semaine. Début des hostilités sur la terrasse de l’AperiKlub, suivi du dîner dans l’un des restaurants voisins avant de s’ambiancer jusqu’au bout de la nuit sur le dance floor du First. Un trois en un idéal pour faire la fête sans se faire mal. MP
Cecilia et Camille
Cyrille et Jade Sofiane, Yamen et Alexandre
Steph, Stephanie, Alice et Ismahelle
Jéremy, Cecilia, Camille et Clément
David, Melody, Rino et Alex
Photos © Gustavo Leone
Aurelie, Sébastien, Christian et Mathilde
Graphisme : Camille Delbecq Freesh International - 04 78 89 90 16
VENDREDI 11 JUIN CLUB / GARE DES BR OTTEAUX 13/14 Place Jules FERRY 69006 LY O N Te l . 0 4 3 7 2 4 1 9 4 6 w w w. a p e r i k l u b - f i r s t . c o m
CARNETin
monda LES NAISSANCES 16/04/2010 16
Va Valentin chez Florent et e Camille Perret (née Pédrini) P
009/05/2010 P et Chloé chez Sophie Paul et e Cyril Meaudre (photo)
DISPARITION LUCIEN CHAPAT Figure emblématique du monde hôtelier lyonnais, Lucien Chapat vient de nous quitter à l’âge de 84 ans. C’était un grand professionnel et un homme d’une extrême gentillesse. Après avoir débuté sa carrière dans l’hôtellerie à Marrakech (Maroc), ville ou il a également rencontré sa femme Collette, Lucien Chapat fut le premier Comme chaque année, Colette et Lucien Chapat étaient présents à la Chandeleur du Sofitel, le 1er février 2010 directeur du Sofitel Lyon, quai Gailleton, dont il supervisa la construction. Il resta à ce poste é de d la l Chandeleur, Ch d l éléb é chaque h é dans d durant 13 ans et est le créateur de la célèbre soirée célébrée année les grands salons. Il est également le fondateur du tout premier club hôtelier français en 1973, le Club hôtelier lyonnais. Laissant son poste à Eric Obeuf, il fut nommé directeur régional des marques Sofitel et Mercure au sein du groupe Accor jusqu’à son départ en retraite en 1990. Né à Vorey sur Arzon, il avait fait son apprentissage à l’école hôtelière de Thonon. Il était le père de deux filles, et grand père de trois petits enfants. Lyon People présente ses sincères condoléances à son épouse, à sa famille, ainsi qu’à ses proches. PAT
10/05/2010 Salomé chez Sandrine et Thierry Boccoz Oscar chez Catherine et Renaud Condamin
LES MARIAGES 14/05/2010 Karine Delétraz et Damien Le Roy 15/05/2010 Véronique Berthier et Jean-Louis Cazemajou 22/05/2010 Camille Monge et Augustin Cittone 05/06/2010 Marie-Amélie Courbon et Xavier Roussat Delphine Peix et Jean-Baptiste Picq Mina Ziani et Damien Chouvet 12/06/2010 Lauriane Grail et Alexandre Arnaud Sarra Jemai et François Virard Stéphanie Lacalmontie et Sébastien Maitre 19/06/2010 Caroline Bardet et Pascal Moreau
NUIT DE NOCES A côté de sa maison bourgeoise de Tassin, où elle vous accueille pour de petits séminaires confidentiels. C’est au cœur de son parc, à 2 pas du centre de Lyon, que Marie Guyot a installé ses chambres d’hôtes de luxe avec parmi elles une vraie roulotte tzigane ! www.orangerie-hotes.fr - 06 07 80 36 95
EVENEMENT
LES DISPARITIONS Dans nos intentions de prière, Monsieur Lucien Chapat, ancien directeur du Sofitel ; Monsieur Peter Félix, consul général émérite de Suisse, Monsieur Blanc, père d’André ; Monsieur Billot, père de Luc ; Monsieur Jean Malaquin, père de Philippe ; Monsieur Roland Pfeffer et le père Esparcieux, ancien vicaire de la Rédemption.
ERIC CIAMPI CHEZ ESR Fondé en 1987, le groupe ESR est aujourd’hui le principal spécialiste de la gestion des infrastructures informatiques et télécoms sur le marché français. Il vient de nommer son nouveau directeur régional en la personne du Lyonnais Eric Ciampi, 42 ans, DEST en informatique, a réalisé la totalité de son parcours dans les métiers IT, tout d’abord sur des fonctions techniques et commerciales, puis a évolué vers des fonctions d’encadrement.
DISTINCTION FRÉDÉRIQUE GIRARD-ORY CHEVALIER DE L’ORDRE NATIONAL DU MÉRITE Président-Directeur Général du laboratoire Dermscan, et femme très engagée dans la vie économique, Frédérique a été décorée des insignes de chevalier dans l’Ordre National du Mérite, par Maître Xavier Ginon, président du Conseil régional des Notaires. 138
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TROPHÉE SMART Créé par Maurice Bettant en 1982 pour faire connaître la boutique éponyme, le trophée Smart a su s’adapter au fil du temps et prendre une véritable dimension économique. Sa 25ème édition aura lieu fin juin au Golf du Gouverneur. Au fil des années, cette compétition a su prendre une dimension économique. En 1985, à Lyon, plus de 1000 joueurs et plus de 300 à Orlando participent à l’événement. Après avoir organisé le Trophée Smart autour du tennis, Maurice Bettant, sur l’incitation de ses partenaires américains, décide de l’orienter vers le golf. En 1985, le premier trophée de golf voit le jour à Orlando, sur le parcours de Grand Cypress. Le Trophée Smart va faire le tour du monde jusqu’en 1995 (Brésil, Chine, Maroc, Etats-Unis, Indonésie, Argentine, Mexique, Canada, Ile Maurice, Singapour, Hong Kong, Afrique du Sud … etc.) dans le but de créer des contacts privilégiés favorables à des opérations d’échanges économiques, culturels et sportifs. C’est en 1986 que le Trophée Smart golf se pose à Lyon sur les greens du Golf Club de Lyon à Villette d’Anton. Depuis, chaque année et sur tous les parcours de la région lyonnaise, golfeurs et partenaires se retrouvent dans une ambiance conviviale. En plus de 25 ans d’existence, le Trophée Smart est devenu le rendezvous incontournable de nombreux passionnés de golf. C’est une compétition individuelle et/ou par équipes de deux joueurs ouverte à tous. PAT Mercredi 23 et jeudi 24 juin 2010 - Golf du Gouverneur - www.trophee-smart.com Postez vos témoignages d'amitié sur www.lyonpeople.com /rubrique les Gens. Pour partager cette page, allez sur www.hy.pr/6138
Photos © Fabrice Schiff et DR
NOMINATION
La smart passion à 10 990 €
(1)
climatisation, jantes alliage, toit panoramique…
Il est où le piège ?
Journées Portes Ouvertes les 12 et 13 juin.** Offre valable du 1er au 30 juin.** **Ouverture le dimanche selon autorisation préfectorale. (1) Prix TTC clés en mains conseillé selon tarif au 12/01/2010 d’une smart fortwo coupé 52 kW (71 ch) mhd passion équipée de l’option boite à gants, et déduction faite d’une remise exceptionnelle de 1 110 € et du bonus écologique de 500 €. Offre valable pour toute smart fortwo 52 kW mhd passion commandée entre le 1er et le 30 juin et livrée avant le 15 juillet 2010. Offre non cumulable avec d’autres opération en cours, uniquement chez les distributeurs participants. Pour connaitre les offres disponibles sur les autres motorisations, rendez-vous chez votre distributeur. Consommations de la smart fortwo coupé 52 kW mhd en cycle mixte : 4.5 l/100 km ; *Une autre idée de la vie. Emissions de CO2 : 104 g/km. (2) Selon décret no 2007-1873 dans sa version en vigueur.
Votre distributeur agréé smart : >> Ecully, Rond-Point Le Pérollier, 04 72 18 00 18 >> Villefranche-sur-Saône (Mercedes-Benz), 04 74 60 49 49 ou www.smartlyon.fr ou communication@smartlyon.fr
Crédit photo : Fotolia - Bruno Sinnah
Bonus écologique de 500 € déduit(2).
“L’une comme l’autre étaient en effet des montres Breguet, merveilleusement précises, étonnamment résistantes (…).” Patrick O’Brian, “Blue at the Mizzen”, 1999
C o l l e c t i o n M a r i n e - C h r o n o g r a p h e a v e c To t a l i s a t e u r d e s M i n u t e s a u C e n t r e - 5 8 2 7 B B