LES 19 RENDEZ-VOUS
qu’il ne fallait pas rater
N°130 - Mai 2013
SPECIAL FÊTES Mama Shelter Dîner de gala MBM Terrasses du pond Plaza Lounge
Béatrice DENIS
Voyage voyage !
Jean-Claude
ANAF Chef de gare
PROMENADE GASTRONOMIE & NUIT DES BROTTEAUX NOUVEAU SPOT FESTIF
Édito
Restaurant Spécialités Italiennes
Mai 2013
Même le vrai sonne faux ! lutôt que de vous parler des Brotteaux, sujet central de ce numéro, je voudrais ajouter mon grain de sel sur l’infecte blessure qui tue à petit feu notre pays où le faux est plus vrai que nature. Si Cahuzac et le grand Rabbin de France étaient les seuls menteurs, le mal ne serait pas très grand. Aujourd’hui, tout le monde ment, à commencer par les gens de pouvoir. Il est impossible de prendre le pouvoir sans mentir et difficile de le conserver sans se renier. Ce ne sont pas Hollande et Sarkozy avec leurs fausses promesses, ni Aubry et Copé avec leurs élections truquées qui me démentiront, si j’ose dire. Pas plus d’ailleurs que Mélenchon et Le Pen. Ces gens là, par intérêt, mais aussi leurs sous-fifres, par veulerie, mentent comme ils respirent. Et ce n’est pas près d’être fini, car ces baudruches ne manquent pas d’air. Politiques, journalistes, leaders syndicaux, stars du sport ou du show-biz labourent jour après jour un invraisemblable champ de faux-semblants. Un immense champ de fric aux reflets d’argent. Un immense champ de « blé » où la faux n’est même plus capable de nous débarrasser de l’ivraie. Nos « élites » devraient se méfier : quand on n’est pas cru, on est cuit ! Justin Calixte
Lyonpeople.com n°130 - Mai 2013 Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler Couverture : © Fabrice Schiff
Charte graphique :
Directeur de la publication Nicolas Winckler nicolas@lyonpeople.com Rédacteur en chef Marc Polisson marco@lyonpeople.com Journaliste Benjamin Solly benjamin@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit francoise.petit@lyonpeople.com Graphistes Maquettistes Valérie Barranco & Olivier Matagrin pao@lyonpeople.com Webmaster Fabrice Schiff webmaster@lyonpeople.com. Ont collaboré à ce numéro Jean-Marc Requien, Yves Espaignet, Jean-Alain Fontlupt, Christian Mure, Sophie Guivarc’h, Nadine Fageol, Amandine Combe et Laurette. Photographes Fabrice Schiff, Saby Maviel, Val-fpg, Lionel Pinar, Jeff Nalin & StudioFly Chef de Publicité Elodie Aguettant elodie@lyonpeople.com 06 11 19 04 43 Assistante commerciale Vérane Letord-Vaché verane@lyonpeople.com Agence Coyote Publiciz Bruce Mathieu bruce@lyonpeople.com 06 15 55 20 52 Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 178 030 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 19527772. Abonnement pour 1 an = 49€. 100 000 lecteurs tous les mois Etude Médiamétrie - 05/2005
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Sommaire Mai 2013
NEWS
Page 26
8 Courrier des lecteurs 10 La vie lyonnaise 12 La vie économique 14 La vie politique 16 La vie culturelle 20 La vie gastronomique 24 Brèves de comptoir 26 Béatrice Denis 30 Pierre-Yves Gas 50 Le Barthologue de Milan Bisevac
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Page 60
VU ! Mois par moi
Les 19 soirées qu’il
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ne fallait pas manquer 68 Page 88
ET AUSSI...
102 Carnet Mondain
+ d’infos sur www.lyonpeople.com
NEWS COURRIER DES LECTEURS Le meilleur de vos commentaires publiés sur notre site web et sur notre page facebook
LE LOTO DE NAJAT VALLAUD-BELKACEM
Sa déclaration de patrimoine passe de 25 000 … à 106 740 euros Najat Vallaud-Belkacem et les 36 autres ministres du gouvernement Ayrault ont publié lundi 15 avril 2014 leur déclaration de patrimoine. La Lyonnaise multiplie par quatre la note par rapport à son estimation initiale de 25 000 euros. Najat Belkacem, la magicienne. Un claquement de doigts, et l’argent tombe du ciel
Ce n’est qu’un début. Car dans cette affaire de patrimoine, ce qui nous intéresse en fait : c’est comment ils l’ont obtenu. La plupart de ces hommes/ femmes politiques sont à imposables à l’ISF (sauf F. Hollande qui n’a que 1,17 millions). Et bien prenons un taux d’intérêt de 3 %, pour avoir 1,3 millions il faut placer 9 300 euros par moins pendant 10 ans, 4 000 euros par mois pendant 20 ans… Mais V. Giscard d’Estaing et J. Chirac recevant chacun 30 000 euros par mois de retraites, auraient dû épargner à 3 % l’an, 13 000 euros par mois, pendant 40 ans, pour se constituer un patrimoine de 12 millions, sur lequel ils n’ont pas à payer l’ISF, qui à ce niveau exigerait un impôt annuel de 128 190 euros (barème 2013) ce qui fait une économie de 10 000 euros par mois. Quand on fait les lois, il n’est pas forcément nécessaire de frauder… et bien si… GOUFIO, le 14 avril 2013 25 000 euros en France, mais combien au Maroc, en Suisse, aux Bermudes ou au Lichtenstein ? Soyons honnêtes et parlons international (sans le chanter) ! JULIEN, le 13 avril 2013
Mais que fait-elle de son argent, quand tous les frais du quotidien sont pris en charge par sa fonction (déplacement, logement, nourriture). C’est le mari qui bouffe tout ? Tout ceci me fait honte, si ça continue ça va être au plus pauvre ou au plus c… GGBOY, le 12 avril 2013 C’est censé être rassurant que nos gouvernants disposent de 25 000 euros sur un compte à la Banque Postale ? Ou d’une maison à crédit à 150 000 euros ? Et d’une voiture à 1 500 euros… Ou pas de véhicule d’ailleurs… Au moins on sait déjà qu’ils ne soutiennent pas l’industrie automobile… Faites le job p*****, ça devient vraiment ridicule… JB, le 11 avril 2013 Seulement 25000 euros d’épargne avec 12000 euros que vous percevez chaque mois ? Et Mr Vallaud, votre mari qui travaille chez Montebourg ? WAREN, le 11 avril 2013
Un constructeur qui jette l’éponge, un autre qui solde le processus d’appel d’offre devant le tribunal administratif, une facture multipliée par six et désormais un architecte aux cent coups… Bienvenue au Musée des Confluences. Un musée des sciences (avec des squelettes de mammouths et des oiseaux empaillés) à ras l’autoroute (voir la photo !), qui va prendre toute la pollution s’il ouvre un jour ? On ne peut plus chasser le musée, alors il faut chasser l’autoroute. GÉRARD DUTAL, le 29 mars 2013 Mince je croyais que c’était le visage final du musée qui était une malfaçon à lui tout seul… Tout ça pour ça, dira-t-on dans… 15 ans ? PHILIPPE, le 3 avril 2013 au prix de la ferraille on fera 3 sous le jour où on le démolira (qui n’est peut-être pas très éloigné ??) POL, le 3 avril 2013 « Le Conseil général du Rhône justifiait son choix, assurant que l’offre de Vinci était « plus sûre. » Plus sûr de quoi ?… d’avoir les appels d’offre qu’ils vont sous-traiter à des prix indécents ! CHRISTIAN, le 7 avril 2013 Lyonpeople / Mai 2013
lui avait demandé son patrimoine il y a 2 mois, Cahuzac n’aurait pas déclaré son patrimoine « suisse »??? POL, le 11 avril 2013 On comprend mieux l’état des finances de la France avec des élus qui touchent plusieurs dizaines de milliers d’euros et qui ne sont pas capables d’épargner. DAMIEN, le 10 avril 2013 Elle serait donc capable de dire la vérité ? Alors ce ne sera pas une déclaration valable en tant que sousministre de la propagande. JÉRÔME MANIN, le 9 avril 2013 Elle aurait dû ourner sa langue 4 fois dans sa bouche avant d’annoncer un montant… Encore une fois, le fond n’intéresse personne et la forme est un mensonge… GUIGNOL, le 16 avril 2013
Fabuleux de voir ces socialistes qui veulent passer pour des pauvres ! Quelle hypocrisie dans ces déclarations qui ne veulent rien dire. Si on
MALFAÇONS au Musée des confluences
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Photographes : Fabrice Schiff & DR
SYNDICAT DE LA MAGISTRATURE « Le mur de la honte » Georges Fenech a qualifié de « mur de la honte » le tableau mural intitulé « Mur des cons » filmé dans les locaux du Syndicat de la Magistrature à Paris et révélé par le site Atlantico, sur lequel sont épinglés les visages de nombreuses personnalités. Il ne manque plus que les fléchettes à balancer sur les photos de Nicolas Sarkozy, Eric Woerth, Édouard Balladur, Nadine Morano, Luc Ferry, Eric Besson, Christian Jacob, Patrick Balkany ou encore Brice Hortefeux avec la flamme du FN collée sur le front.
JUSTICE GOUVERNEMENTALE Deux poids, deux mesures On comprend mieux le (dys)fonctionnement de la justice après cette découverte. Dans la région, à quelques jours d’intervalle, elle nous a montré qu’elle fonctionnait à deux vitesses. Le 17 avril, elle n’hésite pas à mettre en examen et sous contrôle judiciaire (après 48h de garde à vue) des militants nationalistes pour avoir… osé déployer une banderole anti mariage gay sous les fenêtres du Parti socialiste, cours de la Liberté. Sans violence. Le même jour, elle relaxe deux Villeurbannais interpellés avec… un kilo d’héroïne trouvé dans leur voiture. Au bénéfice du doute. Ces deux juges lyonnais et stéphanois sont-ils membres du Syndicat de la Magistrature ? Le doute va désormais durablement s’installer dans les esprits quant à son impartialité. JUSTICIABLE LYONNAIS, le 25 avril 2013
Mai 2013 / Lyonpeople
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NEWS LA VIE LYONNAISE / par Marc Polisson RÉFÉRENCEMENT GOOGLE
Lyonpeople.com sur le podium Notre site se classe en seconde position dans le top 10 des sites d’infos lyonnais en nombre de pages indexées par le premier moteur de recherche. 122 000 pages nous séparent du quotidien régional, fort d’une équipe de 450 collaborateurs.
BERNARD DE LA VILLARDIÈRE invité du « Cercle »
Le Cercle, présidé par Ronan de Dieuleveult, a reçu au Café de la Cloche le journaliste d’origine lyonnaise Bernard de La Villardière, présentateur d’Enquête Exclusive sur M6 (ex. Zone Interdite) et président-fondateur de la société de production «Ligne de Front». Thème abordé : «Médias, Justice, Politique… entre connivence et manipulations ?» Président du Press Club de France, Bernard de La Villardière a réalisé un documentaire dérangeant sur l’affaire d’Outreau : «Outreau, l’autre vérité», censuré par les chaînes de télévision. Il n’a pu le faire découvrir que dans quelques salles de cinéma. La projection a été suivie d’un débat houleux avec le juge Georges Fenech qui n’a pas hésité à parler de « révisionnisme ».
PRIMAIRES DE L’UMP
Le calendrier enfin fixé Les Lyonnais sont appelés aux urnes les dimanche 2 et 9 juin pour désigner le candidat UMP qui affrontera Gérard Collomb aux prochaines élections municipales. Ils devront donc départager Michel Havard, Georges Fenech, Nora Berra, Emmanuel Hamelin et Myriam Pleynard. Après avoir songé à procéder de façon électronique, il a été décidé d’installer des bureaux de vote. La commission nationale d’investiture de l’UMP a également désigné ses candidats dans les grandes villes du Rhône, à savoir Philippe Cochet à Caluire, Michel Forissier à Meyzieu, Yann Compan à Bron, Jean-Wilfried Martin à Villeurbanne, et Philippe Moine à Vaulx-en-Velin. Julien Smati est bien parti pour être investi à Rillieux.
J-30 POUR LE NUMÉRO COLLECTOR Patrimoine de Sainte Foy Course contre la montre. Notre équipe de rédacteurs, architectes, historiens, photographes et commerciaux est entrée dans la dernière ligne droite pour boucler dans les temps le dossier consacré au patrimoine de Sainte-Foy les Lyon et la Mulatière. Ce dossier exclusif sera la pierre angulaire de notre magazine de juin 2013 qui devrait atteindre la pagination record de 240 pages. Les 100 plus belles propriétés fidésiennes et mulatines seront mises à l’honneur grâce à la participation de leurs propriétaires, parmi lesquels figurent des personnalités lyonnaises de premier plan (Alain Mérieux, Olivier Ginon…). Un grand merci à tous ceux qui ont accepté de nous ouvrir leurs portes et aux annonceurs qui nous accompagnent sur ce numéro historique. Vos contacts pour participer à cette édition collector Rédaction : marco@lyonpeople.com - 04 72 82 97 78 Publicité : elodie@lyonpeople.com et bruce@lyonpeople.com 04 72 82 97 78
TROPHÉE DE GOLF BRUNO VERNAY et La famille Marguin DENIS DE BENAZÉ sur les greens
C’est sur le green du Golf Club de Lyon à Villette d’Anton que se déroulera, mercredi 5 juin 2013, la 7ème édition du challenge des restaurateurs des Echets au profit du Centre Léon Bérard. L’an dernier, 23 390 euros avaient
APRÈS LES BIJOUX DE LA CASTAFIORE,
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été récoltés, un record que Christophe et Nicole Marguin entendent bien pulvériser cette année. Le trophée se déroule sur une
les boucles de Najat ?
journée entière au GCL et se conclue par
Elle a les oreilles qui sifflent, la gracieuse porte-parole du gouvernement. Déjà prise en flagrant de mensonge quant à la consistance de son patrimoine passé d’un coup de baguette magique de 25 000 à 105 000 euros (lire page 8), Najat Vallaud-Belkacem fait l’objet de rumeurs persistantes du côté de la place Vendôme. Où l’on murmure que la cendrillon des Droits de la femme aurait perdu une paire de boucles d’oreilles prêtée par un joaillier de renom à l’occasion d’une soirée de gala. A suivre…
Marguin.
Lyonpeople / Mai 2013
la remise des prix et un dîner au restaurant
Participation : 130€ (journée complète avec green fee, déjeuner et dîner) 60€ (Participation uniquement à la remise des prix et au dîner) Inscription auprès de Nicole Marguin Tel 04 78 91 80 04 et contact@christophe-marguin.com
En garde, chevaliers !
De cape et d’épées. A l’invitation du connétable Christian Gelpi, les membres de la Compagnie des Pennons de Lyon se retrouveront le jeudi 16 mai dans les grands salons de l’Hôtel de Ville pour célébrer la prestation de serment de la Charte Sapaudine de l’an 1320. Cette année-là, sous la pression du roi Philippe V Le Long, l’archevêque de Lyon, Pierre de Savoie, signa la charte d’affranchissement de la commune. Les Lyonnais affichèrent alors ouvertement leur fidélité à la royauté en ajoutant en haut de leurs pennons (bannières) les fleurs de lys sur fond d’azur. A l’occasion de cette commémoration, l’ancien DG de l’IDRAC Lyon Denis de Benazé et Bruno Vernay seront intronisés parmi les hauts dignitaires. Le patron du Progrès Economie a d’ores et déjà commandé une toge de taille XXL pour se rendre chez le prévôt des marchands Gérard Collomb. De belles photos grand format en perspective.
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LAURENT SOLLY QUITTE TF1 pour Facebook France
Caladois d’origine, Laurent Solly met fin à ses fonctions de directeur général de TF1 Publicité pour prendre la direction de Facebook France. Il est remplacé par Laurent-Eric Le Lay, patron d’Eurosport. Après avoir dirigé le cabinet de Nicolas Sarkozy, il était entré en 2007 à la direction générale de TF1 au titre de président de TF1 Digital, avant de devenir Directeur Général de TF1 Publicité. Laurent Solly devient ainsi le premier directeur général – country manager – de Facebook France. « C’est un grand honneur pour moi d’intégrer cette grande entreprise, et de participer à la croissance de ses activités françaises. J’espère pouvoir apporter mon expérience acquise chez TF1, chez qui j’ai passé près de six années passionnantes, et mon énergie, à ce leader du monde digital (web et mobile) qu’est Facebook. Je me réjouis de travailler avec son large écosystème de partenaires en France », commente-t-il sur le célèbre réseau social.
«Ils ont réussi à virer Cahuzac, le seul ministre qui mettait de l’argent de côté en ces temps de crise» Laurent Wauquiez, devant les militants UMP de Lyon, jeudi 18 avril 2013
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NEWS LA VIE ÉCONOMIQUE / par Yves Espaignet
Passation de pouvoir entre Jacques Chalvin et Denise Davis, fondatrice des Puces du Canal
NEWS/01
DOUBLE MIXTE, PUCES DU CANAL
L’insatiable appétit de Jacques Chalvin
S
i la crise freine les initiatives et le lancement des projets chez certains, telle n’est pas sa réalité. Fort de l’expérience acquise dans le spectaculaire réveil de la salle villeurbannaise « perdue sur le campus de La Doua », il a dévoilé ses ambitions pour faire des Puces un lieu encore plus attractif ouvert à toutes les générations. L’enthousiasme d’entreprendre est sans conteste le catalyseur des énergies mobilisées pour réussir ses projets. Il revendique de « posséder une âme de pionnier », ouvrant sans cesse de nouvelles pistes. Il assume son profond désir « d’être un entrepreneur, un entrepreneur à Lyon », sa ville natale… Et de confier « c’était un vœu intériorisé pour essayer de passer à une dimension supplémentaire ». Aussitôt, il ajoute une précision plus personnelle : « c’est ici que se trouvent ma famille, mes amis, mes racines ». Ainsi explique t-il sa décision de quitter Paris et le Théâtre Mogador dont il assurait la direction (sa programmation connaissant un vif succès) pour revenir en terre lyonnaise et risquer le pari, réussi, de reprendre le Double Mixte en 2008. Jacques Chalvin
considère que sa connaissance de l’agglomération, après son temps remarqué à la direction du Palais des Congrès, lui a permis de déceler toutes les potentialités du site de 10 000 m2, ce qu’il appelle « les atouts cachés » pour en faire un des lieux de l’événementiel les plus recherchés à l’échelle de la métropole et ce, en multipliant le chiffre d’affaires par trois, tout en ayant une politique dite « low cost ». Heureux PDG revendiquant de « faire bouger les lignes » en apportant sa touche par un environnement culturel, il aimait dire déjà en 2011 que « le savoir faire est duplicable »… Il le démontrera deux années plus tard avec l’acquisition des Puces du Canal : « il y avait une éventualité de transmission. Il est alors nécessaire d’analyser le rapport et les réponses ». Il n’hésite pas « humant l’atmosphère d’enthousiasme » que suscitent les Puces de Berlin, de Londres et de Paris-SaintOuen; il y perçoit « un phénomène de société lié à la période que nous traversons ». Désormais, Jacques Chalvin envisage « une extension des lieux pour assurer le développement du marché lui-même, en y ajoutant de l’événementiel et de la
Depuis le Double-Mixte, Jacques Chalvin saute sur les Puces du Canal avec des idées audacieuses plein la tête. création, de fait mon expertise ». Il mènera ces initiatives avecceuxquifontlesPuces,lespassionnéscommeChristian Dybich. Sa véritable expertise s’appuie sans nul doute sur sa connaissance de Lyon au travers du prisme d’un métier qu’il qualifie d’atypique, d’exigeant, demandant une capacité d’analyse. Ce qu’il résume en une seule phrase : « j’adore Lyon ». Sans le vouloir, il pénètre dans le plan de communication d’OnlyLYON avec sa dernière campagne « Addicted to Lyon ». A 49 ans, il tient à « se projeter en avant » pour se confronter à de nouveaux projets, mais d’ajouter : « entreprendre pour faire de l’argent, ce n’est une fin en soi ». L’homme se révèle derrière le chef d’entreprise. Il revendique un engagement sociétal. Aussi, il a fait du Double Mixte également un lieu d’expression des associations caritatives car il estime que le monde des entreprises peut être associé à un projet citoyen : « c’est un indispensable point d’équilibre pour moi et c’est d’autant plus indispensable dans les moments que nous vivons ».
NEWS/02
NEWS/03
COMPAGNIE NATIONALE DU RHÔNE Signaux au vert pour Yves De Gaulle
A SUIVRE
Nouvelles ambitions pour la Compagnie Nationale du Rhône ! « Leader français de la production d’énergie exclusivement renouvelable, nous visons une place de leader européen dans leur gestion » affirme son PDG, Yves De Gaulle, lors de la présentation des bilans. La CNR témoigne d’un dynamisme que beaucoup pourraient lui envier. Son chiffre d’affaires 2012 de 1,4 milliard d’euros est « le deuxième meilleur de ces dix dernières années ». Elle s’affirme dans le domaine des énergies renouvelables et compte désormais 26 parcs éoliens. Ce bilan remarquable se poursuit dans le domaine de la navigation fluviale, puisque le Port Edouard Herriot enregistre une augmentation d’activité de 5% avec un trafic annuel de plus de 1000 navires de marchandises. C’est une arrivée particulièrement réussie pour Yves De Gaulle, nommé à la tête de la CNR dans les derniers mois de 2011. Avec constance, il a multiplié depuis les initiatives sur le terrain en signant des conventions pour la protection de la biodiversité avec la FRAPNA et avec l’Office national Chasse & Faune sauvage, en lançant un programme de petites centrales hydroélectriques dans le Haut Rhône ; deux unités vont entrer en activité à Belley et Montélimar. Lui loue le travail des équipes et le pari de l’innovation.
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www.lyon-actueco.com
Lyonpeople / Mai 2013
Temps fort économique à Villeurbanne La réunion organisée, le 17 mai, par le GEVIL (le Groupement des entreprises de Villeurbanne, présidé par Alain Garcia) avec comme invité Jean-Louis Gagnaire, député, vice-président de la Région va attirer les regards. Le thème de ce petit-déjeuner économique sera : « développement économique et appui aux entreprises : les actions de la Région ». En effet, Jean-Louis Gagnaire a en charge ce domaine au sein de l’Exécutif régional. Un sujet au centre d’une autre actualité. La question des prérogatives dans le domaine du développement économique n’est pas tranchée avec la mise en place de la nouvelle métropole lyonnaise. Quid de la Région ou de Lyon métropole ? Jean-Jack Queyranne et Gérard Collomb n’ont pas la même vision.
NEWS LA VIE POLITIQUE / par Benjamin Solly
DÉCLARATION DE PATRIMOINE Nora déballe, ses camarades remballent
Photographe : Fabrice Schiff
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l le fera, mais franchement… » Les réactions de l’entourage de Gérard Collomb sont unanimement dubitatives. Le sénateur-maire de Lyon se pliera à l’opération transparence engagée par ses camarades socialistes, cocufiés par les démons helvétiques de Jérôme Cahuzac. Quelques jours plus tard, l’édile lyonnais rend public son patrimoine. Valeur totale : 820 000 euros. Des œuvres d’art, un Renault Scénic d’occasion… Et après ? « Je réfute ce strip-tease patrimonial imposé par le Gouvernement pour faire oublier ses propres turpitudes notamment sur l’affaire Cahuzac », tempête Emmanuel Hamelin, qui rêve de défier Collomb en 2014. L’exparlementaire de la Croix-Rousse a toujours communiqué son patrimoine aux organismes concernés. La moralisation de la vie politique le fait d’ailleurs doucement sourire. « Les socialistes feraient mieux de moraliser le PS », mord-il. « Ne tombons pas dans la démagogie et le populisme », prévient Michel Havard. Le chef de l’opposition municipale a déclaré son patrimoine lorsqu’il était parlementaire. Et il ne goûte pas vraiment à la mode du moment. « Cette démarche relève du pur voyeurisme dans la mesure où elle est restrictive et ne concerne pas d’autres catégories professionnelles. Aussi, beaucoup de patrimoines étant partagés, le conjoint
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Lyonpeople / Mai 2013
se trouverait soumis indirectement à une obligation de publicité pour laquelle il n’est juridiquement pas obligé », explique-t-il. L’ancien député de Fourvière propose « un contrôle systématique et renforcé du patrimoine des élus par la commission de la transparence de la vie publique. » Une idée à laquelle adhère la députée du 6e arrondissement Dominique Nachury, qui souhaite étendre « cette obligation à toutes les personnes en situation équivalente de décision ou d’engagement de fonds publics. » Le député de Givors Georges Fenech, également candidat à la candidature, taille strictement la même veine. A quelques détails près. « Ce qui me paraît important, c’est de renforcer les contrôles qui pourraient être confiés à une autorité indépendante. » Fenech va d’ailleurs plus loin que ses amis de la droite lyonnaise à l’évocation de son propre patrimoine. « Aujourd’hui, il me reste 10 ans de crédit pour l’acquisition de ma résidence principale, je suis propriétaire de ma permanence parlementaire de Givors et de mon mobilier », détaille celui qui a également été, comme bon nombre de jeunes aujourd’hui, un étudiant salarié et qui a embrassé le marché du travail à l’âge de 18 ans. Seule Nora Berra prend
Contre-feu de la bouillante affaire Cahuzac, la déclaration de patrimoine pour les élus est la nouvelle marotte législative d’un exécutif gouvernemental exsangue. La droite lyonnaise (UMP) refuse de participer à l’effeuillage, à l’exception de Nora Berra. l’exact contrepied de ses challengers qui briguent, comme elle, la mairie de Lyon. « J’ai fait partie des tous premiers ministres à rendre ma déclaration d’intérêts publique en 2010. Je suis favorable à la transparence, à condition de ne pas aboutir à une forme de grand déballage de la vie privée », explique l’ancienne secrétaire d’Etat à la Santé. « Mon seul patrimoine immobilier est une maison achetée avec mon conjoint pour un montant de 510 000 euros en 2005 pour laquelle un prêt immobilier est en cours. Le montant de mon épargne est inférieur à 100 000€ et je possède une assurance-vie d’un montant de 51000€. Mon véhicule ne m’appartient pas car c’est une location de longue durée », précise-t-elle. Un choix de la transparence qui mérite d’être relevé, même s’il peut être mu aussi par la course à l’investiture lyonnaise. Quasiment tous les élus - sauf ceux des villes de moins de 30 000 habitants, les conseillers municipaux ou communautaires et les adjoints délégataires des villes de moins de 100 000 habitants – sont tenus de déclarer leur patrimoine à la commission dédiée. Mais la France est le seul pays d’Europe, avec la Slovénie, à ne pas rendre publiques ces déclarations.
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NEWS LA VIE CULTURELLE / par Jean-Alain Fonlupt
OH ! PARADIS «Femme sublime»
Voilà un «cabaret-dîner-spectacle» qui n’usurpe pas son titre et n’a rien à envier aux célèbres enseignes du genre. Un genre que l’on disait pourtant passé de mode, tombé en désuétude dans l’univers du show traditionnel et de la revue à paillettes et à plumes qui illuminent les belles nuits parisiennes ! Que nenni, le Transformisme fait un come-back remarqué sur la plupart des scènes nocturnes, et, réjouissons-nous, au cœur même de notre belle capitale régionale. Photographes : E.Janneteau & DR NEWS/01
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i l’on pense évidemment à «Michou», référence indéboulonnable de la revue «travestis» décalée qui, depuis des lustres, traverse les tendances en égratignant gentiment nos stars nationales et internationales, «Oh ! Paradis» soutient haut la main (et la jambe) la comparaison ! Seul music-hall de ce type à Lyon, il est né de la persévérance de Jean-Jacques Mazars et son équipe, une véritable compagnie au sens théâtral du terme qui investit avec un remarquable enthousiasme tous les domaines du spectacle, de l’accueil et du service. Il aura fallu 10 ans d’une intense préparation pour que naisse ce lieu unique entre Rhône et Saône et que soit réaliser ce show qui célèbre la «Femme sublime», la femme artiste, la femme glamour… Pour illustrer ces multiples facettes, «Oh ! Paradis» n’a lésiné ni sur les moyens ni sur les efforts. Six artistes évoluent sur scène (Diamond, Sydney Perkins, Fabian, Diana Milano, Gigi, Jocelyn) dans de somptueux costumes pour 1 h 30 d’une suite de tableaux où se mêlent transformisme,
danse, pantomime, burlesque… Comme il s’agit ici de mettre en valeur la création avec professionnalisme, les musiques et chansons (hors parodies), sont des titres originaux signés Fabian et Gigi, arrangés par Philippe Coppens et Thierry Avril, la scénographie réglée par Eric Rocha, la mise en scène dirigée par Jean-Jacques Mazars, les chorégraphies imaginées par Patrick Narboux et François Huchard. Bref, la troupe a du répondant et ça se voit ! Une recherche de la qualité qui se partage également dans l’assiette concoctée par un chef, qui, «show devant», est à l’aise aux fourneaux comme au micro et qui transparaît dans le soin évident apporté au confort et à la déco de la salle. Par ces temps plutôt plombés, une bonne cure d’humour et de légèreté assumée est le meilleur antidote à la morosité. Passer la soirée en compagnie, entre autres stars, d’une impayable Régine plus vraie que nature, une Chantal Goya aussi barrée que son modèle, une Dalida sublimée par ses superbes tenues, une Amanda Lear au top de son
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THOMAS FERSEN «Oiseau de nuit»
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sex-appeal, une Line Renaud décidément inoxydable, une touchante et très réussie Mylène Farmer, une flamboyante Liza Minnelli… reste effectivement le meilleur des remèdes à la frilosité ambiante. Mais le spectacle sait aussi ponctuer le burlesque et la fantaisie parodique d’agréables parenthèses ouvertes sur le charme et l’émotion. Pour preuve, les acrobatiques et gracieuses évolutions au «cerceau aérien» de Sydney Perkins que l’on retrouve avec Fabian dans un élégant duo dansé avec une indéniable technique… Ajoutez à ces impeccables performances quelques taquines incursions dans un public de belle humeur prêt à une chaleureuse proximité, le renouvellement complet du show chaque année en septembre, et vous saurez quelles irrésistibles tentations vous attendent «Oh ! Paradis» le bien nommé ! 13, rue Sainte-Catherine Lyon- 1er Du me. au di. dès 19 h 30 04 78 08 59 31- ohparadis@live.fr
NUITS ET FESTIVAL «Humour et comic out»
Il a ouvert voilà plus de 20 ans un «Bal des oiseaux» qui continue de faire tourner dans nos mémoires ses jolies chansons délicieusement décalées. Il nous invite aujourd’hui à partager une surprenante «Soupe noire» assaisonnée de récits à faire frémir et … sourire aussi. Thomas Fersen est un doux démiurge, capable d’inventer son propre monde, de créer son propre univers. Il pousse ici la porte des légendes et celle des personnages qui accueillent la nuit comme une frémissante aurore. Vampires et autres terrifiantes apparitions traversent ces fables diaboliques… et cette «soupe noire» révèle des saveurs inconnues de potion enchantée et de philtre fabuleux. Le dandy à la voix de rocaille est un amoureux des mots qu’il sait habilement poser sur la vivacité des musiques qu’il compose. Ce nouveau spectacle, dont il a imaginé également les décors et les costumes, en témoigne, et la fantaisie du ukulélé vient éclairer les sombres accents de l’imaginaire nocturne. Il faut absolument se délecter de ce spectacle, qui, entre chansons nouvelles, «sketches» inédits versifiés et succès anciens, nous plonge dans l’étrangeté de cette «soupe noire» que l’on déguste comme une troublante gourmandise !
La Comédie Odéon programme 2 rendez-vous avec l’humour, mais pas que… ! Un soupçon de réflexion n’a jamais empêché un éclat de rire. Et le «Comic Out Festival» devrait le confirmer les 3, 4, 5 juin. Avec ses 6 spectacles en embuscade contre les clichés d’usage liés à l’homosexualité, il ouvre sa scène à Oceanerosemarie et son parcours de «Lesbienne Invisible», à la mise en question du «Coming out d’un homme marié» évoqué sur le ton de la comédie par Hervé Caffin, à l’inattendue version de «Arrête de Pleurer Pénélope» jouée par 3 mecs (Y. Guillarme, A. Portehaut et M. Coniglio), à Yvette Leglaire, la plus surréaliste des chanteuses réalistes, aux célèbres et non moins drôles «Lascars Gays» et au «Loving out» loin des caricatures et près du cœur de Jocelyn Flipo. «Les Nuits de l’Humour», elles, accueillent les 6, 7, 8 juin, nouveaux talents, courts métrages, impro, musique, magie, danse, BD, marionnettes … pour des spectacles de 4 h déclinés en «Horror comedy show !», «Love comedy show» et «Dance-floor comedy show»…
Au Radiant-Bellevue, Caluire, le 15 mai
Comédie Odéon – Rue Grolée – Lyon 2
Lyonpeople / Mai 2013
NEWS LA VIE CULTURELLE / par Emmanuel Stern
LES ZOIZOS DE J.M.REQUIEN s’envolent pour « la Capitale »
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n connaissait les oiseaux d’Hitchcock, les oiseaux de Braque, les oiseaux d’Aristophane ou encore les oiseaux qui vont mourir au Pérou… Les « zoizos » imaginés et créés par Jean-Marc Requien se sont invités à la Galerie « la Capitale » à Paris où ils nicheront du 21 mai au 8 juin 2013. Seront exposées quelques peintures et une bonne trentaine de collages mais aussi une vingtaine d’assemblages. On savait que depuis quelque temps, ce disciple de Schwitters et de Philibert-Charrin s’était laissé tenter
par la « sculpture ». En réalité, il s’agit plus exactement de ce que l’on pourrait appeler des « collages tridimensionnels ». Des assemblages de branches, objets, outils oubliés ou abandonnés, rejetés auxquels JM Requien redonne vie sous la forme de drôles d’ oiseaux. Cette exposition donne à découvrir son univers ô combien poétique, ô combien singulier. Sa peinture, ses collages comme ses assemblages participent de la même curiosité, du même goût pour le détournement, obligeant le spectateur à prendre ses distances avec les images toutes faites. L’œuvre de Jean-Marc Requien est en quelque sorte un stimulant jouissif, activateur d’imaginaire. Il s’en explique parfois : « Toutes les images ont déjà été vues et revues. Décodées. Démystifiées. Photographiées. Racontées avant nous. Par d’autres que nous. Toutes aujourd’hui ont acquis une signification acceptée par chacun de nous, même si pourtant toutes (ou presque) possèdent un ou plusieurs sens cachés, même s’il arrive qu’une pénombre propice créant quelque confusion, nous laisse entrevoir autre chose que ce qu’il est convenu (ou convenable) de voir…Mon ambition est d’obliger le spectateur à oublier l’image toute faite pour
Du 21 mai au 8 juin, notre ami Jean Marc Requien exposera ses oeuvres les plus récentes à la galerie LA CAPITALE, à Paris. Voici ce qu’écrit Emmanuel Stern à propos de cette nouvelle expo.
en inventer de nouvelles au gré de son imagination ou de son humeur… » JM Requien, qui « aime au-delà de tout déranger l’ordre officiel des choses » propose avec humour une approche poétique interactive et kaléidoscopique au regard désabusé et néanmoins inquiet d’un monde hétéroclite, grand consommateur d’informations et d’images souvent dénuées de sens et conséquemment, privé de repères. Comme l’a écrit Brigitte Guardi : « Il faut s’attarder pour découvrir les intentions cachées et les ponctuations ironiques de l’auteur. L’humour, ici, est roi et la poésie, enfin reine, l’a épousé. » Galerie LA CAPITALE 18, rue du Roule - 75001 Paris Metro Pont Neuf/Louvre – Rivoli/Les Halles Du mardi au samedi de13h à 20h
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NEWS LA VIE GASTRONOMIQUE / en partenariat avec le Guide Lyon Gourmand
« SOUS LE SOLEIL » O’ Capot
La vie est trop courte pour la passer à l’ombre... Laissons entrer le soleil sur la splendide terrasse du Capot un verre de Rose et Or Château Minuty à la main tout en se laissant bercer par «Sexual Healing» de Marvin Gaye. Texte : Christian Mure
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a belle vie des vacances au soleil comme nous la font vivre Régis et Sophie Betoule. Un couple magique qui a transformé ce «Capot» après cinq mois et demi de travaux en l’un des plus beaux «spots» de la ville avec sa splendide terrasse qui surplombe les jeux de boules pour faire une pétanque... Ils n’en sont d’ailleurs pas à leur premier coup d’éclat avec Les Lyonnais (1993) à Saint Jean et L’Horloge (2004) en face de la Gare des Brotteaux qui furent deux «cartons» avec tous les «tops» de la ville. Régis Betoule qui a joué dans deux épisodes de «Louis la Brocante» et trois films dont l’excellent «Le coût de la vie» aux côtés de Vincent Lindon et Fabrice Lucchini fut l’un des vingt meilleurs tennismen français lorsqu’il était au Tennis Club de Lyon. A tel point que Yannick Noah, Forget, Pioline et Lecomte l’avaient pris comme guide des restaurants et des boites à Lyon lors de leur inoubliable succès dans la Coupe Davis 1991 à Gerland. La photo de Régis en noir et blanc sur un court de tennis en fait foi.
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Ce personnage hors-série attire les artistes en tous genres comme Pierre Manu qui fait des tours de magie au bar pour épater Sabrina... Les pin-up servent d’ailleurs de décoration dans la salle intérieure attirant les vraies pin-up heureuses de se retrouver dans «The place to be». Ils restent fidèles depuis leurs débuts il y a vingt ans aux «Lyonnais» à leur chef Germain qui prépare des grenouilles fraiches sautées comme en Dombes tous les week-ends à partir du 1er mai et à son second Bouba. L’épaisse tranche de saumon Gravlax et sa crème à l’aneth est à recommander comme entrée avec la salade italienne (salade mélangée, légumes croquants et boules de mozzarella panées) ou la salade de jeunes pousses d’épinards, noix de saint jacques poêlées au vinaigre balsamique. La Fanny dans le menu du midi à 15 euros était lors de notre dernier déjeuner d’excellents œufs
en meurette suivis d’un plat du jour. L’escalope milanaise surnommée l’Oreille d’éléphant du Capot, le foie de veau «façon Germain» au vinaigre de Xérès et le filet de bœuf grillé à la sauce au poivre ou aux morilles sont les autres spécialités de la maison. Germain prépare également des terrines de campagne, poisson ou aux légumes... Les fromages viennent de chez Cellerier (Halles de Lyon) comme un sublime Brillat-Savarin aux truffes. Les desserts de Sébastien Bouillet (Croix-Rousse) comme le tiramisu, la tarte au citron ou l’assiette de 4 macarons terminent en beauté ce repas ensoleillé. La carte change tous les deux mois. On peut manger sur la table d’hôtes ou bénéficier des guéridons hauts à l’heure des apéros dinatoires, accueillis par Bénédicte dite «Béné», directrice de l’établissement, revenue travailler après cinq ans aux «Lyonnais» avec le couple Bétoule lorsqu’elle a su qu’ils ouvraient cette nouvelle adresse digne de «La Plancha» à Biarritz d’où elle vient. Il est temps de rentrer au son de «It’s a beautiful day» de Michaël Bubblé. Ce fut vraiment une belle journée O Capot...
O CAPOT 51, montée des Forts - 69300 Caluire Tél 04 78 72 97 17 Ouvert du mardi midi au dimanche midi plus les mercredis soir, jeudis soir, vendredis soir et samedis soir. Service jusqu’à 23h. Formule déjeuner à 15 euros le midi sauf week-end et jours fériés.
NEWS LA VIE GASTRONOMIQUE / par Françoise Petit
GEORGES DUBOEUF
80 ans tout simplement magiques Chez Duboeuf, la fête c’est le rassemblement des sincérités, on n’entre pas au « hameau » sans avoir été adoubé par une famille qui porte très haut les couleurs du beaujolais.
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our ses 80 ans, Georges Duboeuf, maître d’une cérémonie sobre, classe et magique à la fois, remonta le temps pour exprimer son présent apaisé. Rolande son épouse, Fabienne et Jean-Paul Lacombe, Anne et Franck Duboeuf, leurs enfants respectifs, regards émus et admiratifs orchestraient cet anniversaire à fleur de vignes et cœur de vie. Les invités semblaient être du même village et amoureux des mêmes cépages.
Jean-Paul Pignol signa un dîner parfumé d’émotion et de goûts terroir dont les plats alternaient avec un spectacle digne d’un célèbre cabaret sur France 2. Dans le public se fondaient des artistes et des stars : Alain Ducasse, Paul Bocuse, Pierre Troisgros, Bernard Pivot, Bernadette et Marcel Guigal, Jacotte Brazier, Jean-Pierre Blanchard, Tex, Natacha Polony, Périco Legasse, Marine Lorphelin (Miss France 2013), Georges
Fenech et Christine Goguet, Jean-Claude Anaf et Jean Martinon, Dominique et Alain Vavro, Jacky et Adrienne Marguin, Philippe et Karine Bernachon, Colette Sibillia, Corinne Touzet, Pierre Bonte, Frédéric Gersal, Jacqueline Blanc, Maurice Fusier et autres proches de Georges Duboeuf. Soirée d’exception sur fond d’amitié et de partage.
Jean-Paul Lacombe, Pierre Troisgros et Paul Bocuse
Marine Lorphelin miss France et Bernard Pivot
Rolande Duboeuf accueille ses invités Très belle table admirée par Bernadette et Marcel Guigal Björn Blomberg et Jacqueline Blanc
Natacha Polony et Françoise Petit
Anne Duboeuf Françoise Petit, Michel Chabran, Périco Legasse et Alain Ducasse
Philippe et Karine Bernachon
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Jean-Paul et Anne Révillon et Miss France
Dominique et Alain Vavro
NEWS BRÈVES DE COMPTOIR / par Marc Polisson Frédéric Berthod, le chef Julien Ducoté et Jean-Christophe Larose
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LES SALINS
Plus question de laisser le navire amiral de la Confluence partir à la dérive. Les Salins ont un nouveau capitaine, Jean-Christophe Larose, secondé par le matelot Fred Berthod. Le groupe Cardinal entend désormais extraire enfin l’affaire des rayons justice et faits divers de la presse lyonnaise. Photographes : Fabrice Schiff & DR
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de plancher sur le nouveau concept qui ne sera dévoilé qu’en septembre, lors du lancement de la biennale d’art contemporain. Un mix de restauration business + festive de façon à faire des Salins (un nom qui ne sera peut-être pas conservé), « un lieu où l’on s’amuse un peu plus » dixit JCL. L’idée étant de compléter l’offre des établissements déjà présents sur le site de la Confluence (Docks 40, Domo…) afin de constituer une alternative crédible face aux Brotteaux qui trustent une grande partie de ce marché (lire notre dossier en page 32).
Frédéric Berthod vedette de la saison 4 e bailleur des lieux a donc racheté les parts des 4 mousquetaires d’août 2012, ne conservant aux Salins que Stéphane Fioc (en tant que responsable du restaurant) et son épouse Aurélie (pour la partie commerciale). Mehdi Navah étant chargé des relations presse et des partenariats. Désormais seul maître à bord via son holding personnel, JCL a pour objectif immédiat de remettre le bateau sur de bons rails avant de transformer le lieu en profondeur. Cela passe par le retour d’une vraie restauration de type brasserie aux Salins. Et pour ce faire, il est allé chercher le chef Frédéric Berthod, qui a lancé les usines bocusiennes de l’Est et de l’Ouest avant de s’associer avec Mathieu Viannay et Christophe Marguin pour créer le 33 Cité et le 33 TNP. Fred n’est pas venu seul. Dans ses bagages, Julien Ducoté, un jeune chef prometteur de 35 ans qui est lui aussi passé par les 4 points cardinaux de Monsieur Paul avant de décrocher sa première étoile à Paris en 2008. A ses côtés, en salle et au bar, Charlène Sermet et Loïc Morin. Cette première étape franchie, charge aux designers Philippe Starck et Bertrand Barré
Allongez la monnaie La partie s’annonce difficile et le challenge de taille quand on sait que l’établissement n’a jamais réussi à cracher du cash. Selon les dires de JCL, il faut réaliser un CA minimum de 4,5 millions d’euros pour espérer dégager une rentabilité. Nicolas Le Bec s’est exilé à Shanghai en laissant derrière lui un trou de plusieurs millions d’euros, et les six premiers mois des 4 mousquetaires affichent déjà un déficit
de 400 000 euros (pour 1 million d’euros de CA). JeanChristophe Larose évalue donc à 1,5 million d’euros le montant de son investissement personnel qui passe par le rachat des parts des 4 associés (100 000 euros), l’épuration des dettes (400 000 euros minimum), l’installation d’une nouvelle cuisine (250 000 euros), le montage d’une passerelle intérieure, la création d’un passage entre la cuisine et la terrasse, sans oublier les honoraires conséquents du consultant Frédéric Berthod (montant non communiqué), dont la mission (renouvelable) court jusqu’en décembre 2013. Un investissement justifié selon lui par l’énorme potentialité du lieu (une fois reconfiguré) et du site de la Confluence qui devrait accueillir 7000 salariés en 2015 (contre 4000 aujourd’hui). Autant de clients potentiels en sus, à condition qu’ils sortent de leur restaurant d’entreprise (ce qui sera le cas pour Euronews et GL Events). Depuis le 15 avril, Les Salins sont ouverts 7 jours sur 7 (hormis la fermeture pour travaux au mois d’août). Avec deux objectifs : refaire venir les Lyonnais et atteindre le seuil de 300 couverts par jour avant de décrocher un bib gourmand l’an prochain.
NEWS/02
SAUVEZ LA NUIT AU SOFITEL Les professionnels restent en veille Désormais engagés sous la bannière commune UMIH Nuit, les professionnels de la vie nocturne lyonnaise – à l’origine de l’association « Sauvez la nuit » – ont fait un point d’étape sur les grands enjeux auxquels ils doivent faire face entre Saône et Rhône. Parmi les nombreux points saillants, la lutte contre ce que la profession appelle la « para-commercialisation. » Des soirées, souvent dédiées aux abus, et qui se déroulent dans l’espace confiné d’un appartement moyennant participation aux frais. Des évènements commercialisés sous le manteau ou via les réseaux sociaux, qui représentent une concurrence déloyale pour les professionnels, soumis à des normes de sécurité et des coûts de fonctionnement lourds. Les limonadiers mettent également l’accent sur une meilleure synchronisation entre l’horaire de fermeture des établissements et l’offre de transports en commun lyonnaise. « Nous aimerions que l’amplitude soit renforcée à partir du jeudi. » Des métros et tramways circulant à partir de 4h du matin au lieu de 5h, et terminant leur service à 1h au lieu de minuit. Les professionnels estiment le nombre de noctambules qui écument la ville à partir du jeudi soir à 50 000 personnes par nuit. Le chiffre fera-t-il bouger le Sytral ? La corporation, qui revendique 500 entreprises pour 5 000 emplois à Lyon ne manquera pas de rester vigilante sur ses revendications. La période des municipales devrait permettre de renforcer les opérations de lobbying. Car depuis 2010, les anciens de la maison « Sauvez la nuit » ne font plus crédit. BS Retrouvez cet article dans son intégralité sur www.lyonpeople.com - rubrique dernière minute
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Lyonpeople / Mai 2013
LES APÉROS DU JEUDI SUR L’ÎLE Le bar d’été de l’Île restaurant rouvre à partir du 18 avril 2013 à 19h et avec lui c’est le départ des soirées apéros du jeudi qui reprennent. Bar à mojitos, DJ et barbecue offert. Dans un écrin de verdure, l’ambiance et la convivialité sont au rendez-vous. L’Île restaurant, chemin de la Traille, Ile de la table ronde, Solaize Tél . 04 78 46 06 88 Ouvert 7j/7 sauf le dimanche soir
NEWS PEOPLE STORY Béatrice devant le monastère Tiger Nest à Paro, la tanière du tigre, en octobre 2012.
“ Avant, je bossais tout le temps. Maintenant, je découvre la beauté du monde... ” 26
Lyonpeople / Mai 2013
Voyage Voyage ! BÉATRICE DENIS a changé de vie
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a devait durer six mois, finalement j’y suis restée deux ans ». En quittant la direction du Purple, tout premier restaurant à avoir investi la rive sud de la darse au Confluent, Béatrice Denis quitte aussi la vie active. Un visage familier, le sens de l’accueil rivé au sourire, même le poids des années n’a fait que créditer son capital de very chic fille ! Béatrice Denis c’est avant tout une présence de tous les instants, de la blonde estampillée sacrée bosseuse à même de vous doper le chiffre d’affaires. Perrache, Presqu’île et Confluent, son parcours suit les méandres de la vie lyonnaise de ces dernières décennies. Certains la connaissent du Café des Négociants grande époque 1995, d’autres du Mon Brésilien ou du Midi-Minuit mais c’est chez la Mère Vittet que cette ainée de neuf enfants originaire de l’Allier fait ses armes lyonnaises sans ménagement. 800 couverts pour des journées extensibles de 12h à 18h entraînant le tumulte dans sa vie personnelle et la séparation d’avec son époux Rémi dont elle a une fille, Sophie.
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Quelques années plus tard, la directrice d’exploitation du Bar Américain, de 1985 à 1994, assure le spectacle en matinée. « Chérie, je viens prendre le café avec toi », chaque lundi, Paul Bocuse qui promène un modèle unique de valise blindée à la banque s’en vient papoter avec la belle. L’histoire faisant mouche attire celles du circuit VIP. Colette Sibilla, Roger Caille, Georges Pithioud, Paulo des Bâches (Stores George), Gérard Faure « l’homme d’entretien », l’industriel Maurice Crozet… « Au bout de dix ans, une moyenne de 30 personnes défilait de 9h à 11h ». Gérard Angel « le faux méchant » qui assure déjà sa chronique radiophonique est évidemment de la partie et RMC utilise l’endroit pour ses séances de dédicaces. Ainsi, il appartenait à Béatrice de préparer le tartare de Gilbert Bécaud d’où son élégant surnom de « Mère Denis ». De fil en aiguille, « Béa » se tisse une réputation de « célibatante » incontournable copine du tout Lyon. Jusqu’à ce qu’une rumeur nous l’indique en amour pour un inspecteur black étatsunien !
Un amour de franco-américain Job and love, une vie à épisodes comme dans une série américaine, on veut tout savoir. Un hurlement de rire réveille le Caro de Lyon assoupi à l’après déjeuner, « mais enfin d’où vous tenez ça ? ». Il en est tout autre mais toujours dans la singularité. Un soir de dînette arrosée chez ses grands amis, le comédien Michel Le Royer et la spécialiste de l’emballage de luxe, Frédérique du Mortain, un vieil ami vivant au lointain se manifeste par mail. Euphorisée par les bulles, dame du Mortain expérimente la comédie sentimentale, décidant de promouvoir sa copine sur le
thème de la fille extra. Les deux oiseaux faisant fi d’une différence d’âge conséquente, se lancent dans une assidue campagne de mails qui aboutit sur un rendezvous à… Buenos Aires le 5 janvier 2009 ! Frenchie adepte du rêve américain, Raymond Gaspart à la tête d’une chaîne de restauration rapide se distingue Outre-Atlantique avec ses sandwichs goûteux, pain à la française et morceaux de viande choisis. « Vous êtes mon invitée, je saurai me conduire en parfait gentleman », Raymond réorganise le voyage initialement prévu pour quatre pour intégrer Béatrice ! Et so charming, la rencontre démêle l’intrigue au profit d’une love affaire qui de l’Argentine gagne la Bolivie, le Chili et le Pérou durant un mois.
Elle a fait tourner rondement nombre d’établissements lyonnais. Bosseuse comme pas deux, elle était la very chic fille incontournable, une figure du circuit lyonnais, jusqu’au moment où un inconnu lui a ouvert la route des voyages à deux. Ailleurs. Texte : Nadine Fageol Photographes : BD & RG
D’une « vie solo passionnante », Béatrice Denis passe au duo trépident à l’autre bout de la terre. Et du Lumix au Canon 500 car le couple se passionne encore pour la photographie, elle travaille le portrait, lui les paysages. Chargée de mails et de photos, Béatrice ne lâche plus son ordi portable comme un livre numérique racontant sa nouvelle vie. « Avant, je bossais tout le temps, maintenant je découvre la beauté du monde, la joie qu’il y a à être seul face au désert, devant un lama en liberté ou à ramasser du bois pour un feu de camp ». Genève pour le débriefing avec les joyeux Michel et Frédérique, Palma de Majorque pour la naissance de sa petite-fille, elle entraîne Raymond en Corse, au festival d’Avignon, en Croatie, Raymond, découvrir Miro en l’enchanteur Espagne et retrouver Roland et MarieClaude Bernard à la Guadeloupe. Lui l’emporte à Miami, en Australie sous la tente… Depuis 2009, sa vie est devenue une suite d’escales. « Il a cette soif, tout le temps de me faire découvrir un truc ». Elle avait mis sa vie amoureuse entre parenthèse, des amis s’en sont mêlés et la vie à deux a repris dans un voyage permanent. « J’adore le Purple, Anthony Réveillère (NDLR, défenseur de l’OL, actionnaire) mais maintenant il va falloir qu’il fasse sans moi ». Après avoir travaillé comme jamais, Béatrice dévore la planète, le Vietnam, la Nouvelle Calédonie en pirogue, la Sardaigne, Angkor et le Bouthan « pays du bonheur national brut »… Finalement le voyage ne fait que commencer, on aura de ses nouvelles via ses images sur Facebook parfois hilarantes quand on la retrouve chevauchant la trompe d’un éléphant… On la félicite simplement d’avoir donné sa chance à l’inconnu. Parfois il faut être simple, et c‘est la première des qualités de cette very chic fille.
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NEWS PEOPLE STORY
Depuis 2009, la vie de Béatrice Denis est devenue une suite d’escales 1. Béatrice se fraie son chemin au milieu du désert bolivien 2. Février 2009 en Bolivie. Vallée de la Lune (de miel) pour leur premier voyage en amoureux 3. Béatrice Denis, sa fille Sophie (médium) et sa petite-fille Ilona
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16 9. Juin 2010. Découverte de l’Australie avec un voyage de trois semaines dans le bush 10. Février et Mars 2011. Premier voyage au Vietnam. 11. Juin 2012. Leur avion survole l’océan Pacifique en direction de Lezard Island 12. Escale sur l’île de Lifou, en Nouvelle Calédonie 13. Sur la terrasse du Novotel de Sidney… 14. …avant d’aller saluer les baleines au large 15. Octobre et novembre 2012. La majesté intemporelle d’Angkor 16. Puis direction Paro, la capitale du Bhoutan, le pays du Bonheur National Brut 17. L’occasion de s’adonner à leur passion commune : la photographie…
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NEWS PEOPLE STORY Avant de décoller pour Cannes, Pierre-Yves s’entraîne au Musée de la Miniature et du Cinéma
PIERRE-YVES GAS Silence, on tourne !
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omme un faux air de Luc Besson, l’embonpoint en moins, Pierre-Yves Gas n’a pas bougé. Le cheveu est toujours hirsute et la barbe semble naître depuis l’adolescence. A 43 ans, notre Tom Sawyer lyonnais fêtera les quinze ans d’activité de Proxi’com, son agence spécialisée dans l’évènementiel, l’édition et le conseil en communication. Un couteau suisse qui fait référence à Lyon et dans l’Hexagone, à l’image de son créateur. Car Pierre-Yves est de la trempe de ces footballeurs dont la polyvalence est un trésor. L’homme se destinait d’ailleurs à embrasser la carrière sportive. « Je n’ai plus de genou gauche, mais je pourrais toujours remplacer Lovren au poste », se marre l’ancien stoppeur de l’AS Duchère, pas franchement amusé par les dernières sorties du défenseur croate avec l’OL. En effet, après un passage éclair chez les Lazaristes, Pierre-Yves intègre une section « sport-études » en foot. La journée, le n°4 chatouille les chevilles des téméraires qui osent approcher « ses » seize mètres. La nuit, il pétrit et malaxe dans le cadre de son apprentissage en pâtisserie. Bien couvé chez papa maman, blanchisseurs à Craponne, il voit pourtant ses rêves de gloires s’envoler. Les ligaments du genou cèdent en 1991. Le jeune homme passe quand même son bac à l’Institut Pitiot et
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L’agence Proxi’com soufflera ses quinze bougies en juillet prochain. L’âge ingrat ? Plutôt celui de tous les possibles pour son patron Pierre-Yves Gas, qui rêve désormais sur grand écran. Texte : Benjamin Solly - Photographe : Fabrice Schiff
commence un BTS « action co’ » qu’il abandonne aussi sec. Direction Paname pour le gone qui décroche un poste de stagiaire chez Gaumont-Disney. Il touche du doigt, et pour la première fois, son autre passion, le cinéma. Mais l’homme est précautionneux. Précaire du 7e art, il place ses billes avec ses associés Benoît Terrade et Yves Chaponic dans « Le Galery’s », établissement de nuit du quai Pierre Scize, qu’il rebaptise « La Bodéga. » Las d’attendre une hypothétique proposition d’embauche de Gaumont-Disney, Pierre-Yves retrouve ses terres lyonnaises et participe en 1996 au lancement de la version liftée du Pathé Bellecour. Un succès si fort que l’enseigne le mandate pour dupliquer l’évènement à Nantes. Il restera trois ans sur les bords de la Loire avec son épouse Caroline. Le greffon avec Pathé a pris rapidement. A telle enseigne que PierreYves se voit volontiers continuer en solo. Il fonde Proxi’com en juillet 1998, et s’implante définitivement dans la capitale des Gaules l’année suivante. Un retour au bercail avec dans sa besace le projet « Ciné Clin d’œil. » Un programme de cinéma hebdomadaire en format de poche, distribué chez des partenaires sélectionnés. Le modèle, qu’il étendra également
aux manifestations sportives, fera florès dans 20 villes de France et sera distribué jusqu’en 2007. Aujourd’hui, PierreYves publie et distribue toujours « Comme au cinéma Mag » à Paris et son agglomération (300 000 exemplaires) et « Wik Lyon » (20 00 exemplaires). Un pied dans le conseil en communication, l’autre dans l’évènementiel (RP de Renault pendant les Bocuse d’Or, anniversaires du Bieh et de Rouge Tendance…), Pierre-Yves a gagné ses galons avec ses soirées Ciné VIP. Le concept : proposer des avant-premières « corporate » à destination des entreprises qui peuvent inviter clients, commerciaux ou fournisseurs. Une prestation toujours suivie d’un cocktail dinatoire. GDF/Suez, le Crédit Agricole, Citroën, JC Decaux, Les Echos, Coriolis, TNT, Apicil… entre autres, en raffolent. Son prochain Ciné VIP devrait faire carton plein autour de la réadaptation de « Gatsby le Magnifique » avec Leonardo di Caprio. Avant l’évènement autour de « La Grande Boucle » en juillet puis le film « Rush » qui va toucher les amateurs de F1 via Niki Lauda, projeté à la rentrée. Avant de tenter l’aventure en tant que producteur ? « Je vois 150 films par an, de temps en temps des bouses, alors pourquoi pas », glisset-il, malicieux. Derrière son faux air dilettante, Pierre-Yves Gas n’a pas fini de surprendre. Moteur… Action !
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PROMENADE DES BROTTEAUX
Gastronomie et nuit
Longtemps, les poncifs ont résonné à propos du 6ème, quartier bourgeois, où l’endormi le disputait avec l’ennui. Aujourd’hui ce sont les basses et les saxos qui résonnent aux quatre coins de la promenade des Brotteaux autour de laquelle se sont regroupés une quinzaine de bars festifs et de restaurants qui le sont tout autant. Textes : Marc Polisson & Benjamin Solly - Photos : Fabrice Schiff & Archives Lyon People
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lors que Gérard Collomb et son administration avaient de façon très autoritaire décidé de parquer la fête au confluent (après avoir tenté d’asphyxier les quais de Saône en empêchant tout stationnement), les professionnels de la nuit ont brouillé ses cartes en décidant de rentrer en gare. Un bouleversement radical, impensable 30 ans en arrière. Le quartier a en effet vécu pendant près de 80 ans au son des injonctions des chefs de gare. Qui rangent définitivement leurs sifflets quand la gare est désaffectée en 1983 au profit de celle flambant neuve de la PartDieu, lors de l’ouverture de la ligne TGV. Promise à la démolition, elle est sauvée par les amoureux du patrimoine qui la font classer aux
1. Entente cordiale entre Marco (L’Est) et Dominique Lagnier (Le Splendid) en pleine guerre des chefs 2. Georges Blanc interviewé par Laurent de Bretagne (M6 Lyon) à l’ouverture du Splendid, le 12 janvier 2001 3. Wilfried, Régis Betoule, Alain Frechet et Jean-Paul Donjon arrosant les 5 ans du First en décembre 2003 4. Sidney Govou à l’anniversaire du First Tendancy, le 19 septembre 2002 5. Etaient également de la fête Edouard Keguny, Sylvie Roman, Nain Nain et Trompette
monuments historiques en 1982. Sa grande halle métallique est malheureusement détruite en 1985. Entre 1983 et 1988, date de l’ouverture de la salle des ventes de Jean-Claude Anaf (lire page 40), les lieux ressemblent à un no man’s land économique. « On entendait les morts marcher » se souvient le commissaire-priseur. Son arrivée booste le quartier jusque-là connu pour sa célèbre brasserie (lire page 47) et son bar-restaurant à l’enseigne du « Splendid » tenu par Madame Dejean, à la réputation controversée. La gare se métamorphose peu à peu accueillant des bureaux, le restaurant le Gourmandin (lire page 38) et une galerie d’antiquaires. Le 15 août 1997, faute d’avoir pu mettre la main sur la Brasserie des Brotteaux, Paul Bocuse rachète ladite galerie
pour la transformer en brasserie de l’Est où le célèbre Marco prend son service le 1er septembre 1997. Après la fermeture du Gourmandin, l’établissement de Daniel Abattu est saucissonné en trois parties. La terrasse accueille le bar Groove, tandis que le restaurant reconverti en boite de nuit est divisé en deux La Station et le bar Live. En 1999, l’ensemble est repris par le trio Chabert, Donjon et Lafoy qui créent le First et l’AperiKlub, temple de la jeunesse branchée. L’aile droite se spécialise en bars festifs avec Le Millénium (Sylvain Auclair) rebaptisé Le Boudoir (Sandrine Pouquine puis Jean-Pierre Cabusel). Crée sur un concept latino, Le Barrio ouvre ses portes en septembre 2009 après l’éphémère VOG. Au début des années 2000, les Lyonnais comptent
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PROMENADE DES BROTTEAUX Une réalisation controversée
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Disons-le tout net. L’aménagement de l’avenue général Brosset est pour de nombreux habitants du quartier la déception même. Des années de travaux endurées pour en arriver à ça. L’agence Ilex a minéralisé l’espace alors que tout le quartier rêvait d’une coulée verte comme celle qui rafraîchit la place Antonin Poncet. Au lieu de ça, un désert minéral ponctué de bassins rouillés et à l’état de friche 6 mois de l’année. MP
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La fête jusqu’au bout de la nuit au First Tendancy
les points dans la guerre qui oppose Paul Bocuse à Georges Blanc. En décidant de racheter Le Splendid, le chef de Vonnas s’attire les foudres de Monsieur Paul fort mécontent de voir le Bressan pénétrer son pré-carré. Georges Blanc récidivera en 2012 en reprenant le restaurant de Nicolas Le Bec, rue Grolée, rebaptisé « Le Centre », ultime pied de nez cardinal… Sur le boulevard et la promenade des Brotteaux, les ouvertures successives du Ness (Thierry et Christine di Litta), de L’Horloge (Régis Bétoule puis Maxime Lavorel), du Plan B (Christophe Bisognin et Fabien Spinelli), de Cousin Cousine (Marwan Nadje) puis du Café Juliette (Jean-Christophe Cons et Arnaud Tourrette) finissent d’ambiancer définitivement le quartier, faisant de facto des Brotteaux le premier pôle de loisirs nocturnes de la capitale des Gaules.
Souad, Guy Bardel, Eve Lopez et Jean-Baptiste Kaes
LE TRISTE DESTIN DE LA BRASSERIE DU PARC
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Jean-Paul Donjon et Jacky Monchanin lors de l’inauguration de l’AperiKlub, le 28 novembre 2002
Ce sont les enfants de l’Alsacien Georges Hoffherr - qui avait fondé la Brasserie Georges en 1836 - qui achetèrent en 1879, à l’angle du cours Vitton, un terrain où ils décidèrent de l’implantation de la « Brasserie du Parc ». Une « salle d’ombrages », à la mode à l’époque, en était le point d’attrait : Extrait de l’ouvrage 800 m² au moins et, lorsque le temps le permettait, de Gérard Chauvy « Lyon disparu » - ELAH les clients pouvaient aussi danser grâce à une piste circulaire. Une grande salle comportait 200 tables, « avec bancs à dossier » faits « de bois verni clair ». Inutile de dire que choucroute et bière étaient servies jusqu’à satiété et que, pour agrément supplémentaire, les jeunes « et jolies » serveuses avaient revêtu la tenue alsacienne – même s’il s’agissait de pures Lyonnaises d’origine. La Première Guerre mondiale devait être la cause d’une reconversion contrainte et forcée de ce bâtiment. La « Brasserie du Parc » fut réquisitionnée et transformée en centre de rééducation pour blessés de guerre, jusqu’en 1919. La famille Hoffherr finit par vendre la brasserie à la société Gaumont. Place était faite au cinéma, avec le « Lumina-Gaumont », qui ouvrit en octobre 1920. Nouveau changement en 1937, la salle devenant le cinéma « Astoria ». Au fil des ans, le cadre initial avait disparu. En 1973, les lieux furent rachetés par Charles Mérieux et la salle sera exploitée jusqu’en 1976. L’année suivante, les bâtiments disparaîtront malgré les promesses…
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La magnifique terrasse du Gourmandin créée par l’architecte Albert Constantin. Elle accueille aujourd’hui les fêtards de l’AperiKlub
LE GOURMANDIN Les grandes heures du précurseur Je vais vous parler d’un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître et même pas imaginer. Comme aurait pu l’écrire Aragon « c’était un temps déraisonnable où l’on aimait se mettre à table »… C’était la fin des années 80, les années fric… Mitterrand attaquait son 2eme septennat en mentant sur sa santé, sur les écoutes téléphoniques, sur l’intégrité de ses amis… Le réputé honnête Michel Noir cornaqué par Pierre Botton se mentait à lui-même et accessoirement aux Lyonnais qui venaient de l’élire maire… Cahuzac ouvrait son compte en Suisse… Le métro n’arrivait pas encore jusqu’à la gare des Brotteaux qu’on achevait de rénover. Le soir après 20h, il n’y avait pas grand monde dans ce coin du 6ème, véritable coupe-gorge. Jean-Claude Anaf fut le premier à s’installer au centre de la gare, suivi de près par Daniel Abattu qui venait d’être délogé de son inoubliable « petit Gourmandin » de la rue Paul Bert. L’architecture intérieure et un peu plus tard la superbe terrasse furent confiées à Albert Constantin qui ne s’était pas encore fait remarquer par ses rénovations du stade de Gerland ou de la Halle Tony Garnier. Ce fut immédiatement le succès. Et même un triomphe. Ce qui agaça beaucoup de monde ; en particulier certains « princes » de la cuisine lyonnaise qui ne supportaient pas de voir l’ancien maître d’hôtel de Bocuse, réussir aussi vite. La cuisine était remarquable. Il faut dire que Jean-Paul Le Chevalier, meilleur ouvrier de France, officiait aux cuisines. 130 couverts midi et soir. Les happy-few de l’époque en firent leur cantine. A commencer par Jean-Claude Anaf qui, tous les jours ou presque, avalait vite fait sa viande grillée-salade. La resplendissante Isabelle Kébé, à l’accueil,
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Daniel Abattu en pleine gloire, à la une du guide Lyon Gourmand 1990
nous faisait tous fantasmer. Le bar du rez-dechaussée ne désemplissait pas. Le champagne et la chartreuse de Tarragone coulait à flots. Certains refaisaient le monde ; d’autres complotaient ; d’autres enfin faisaient discrètement (ou pas) leurs petites affaires. Parmi les habitués, on croisait des couples inséparables : André Maréchal et une élue dont j’ai oublié le nom, Jean-Michel Bonabosch et madame, Henri et Florence Pochon, Richard Brumm et Richard Bret, Jean-Claude Condamin et Guy Brun, (des couples que l’on croyait indestructibles et pourtant)… Fernand Galula, Antoine Zacharias, Frank Levôtre, Patrick Deschamps le créateur de Ciel FM, le juge Fenech, Régine Goinère, Serge Manoukian, Jean-Claude Morel, Jean Chanel, les Ardéchois de Lyon emmenés par un Florent Dessus tonitruant qui trouvait toujours quelqu’un pour l’inviter, Marc Fraysse, Christophe Comparat, un super flic au regard d’acier que l’on avait surnommé « zyeux bleus », Jean-MichelAulas qui promettait beaucoup mais n’était pas encore la star qu’il est devenu. Le plus assidu fut longtemps André-Claude Canova qui arrivait systématiquement avec son aréopage de 10 personnes. Bien sûr, on côtoyait aussi des élus locaux qui se régalaient aux frais de la princesse, grâce à de généreux entrepreneurs avec qui ils affichaient sans complexe leur proximité. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’au jour où la mécanique se grippa. Jean-Paul Le Chevalier, qui ne supportait plus de faire de la cuisine gastronomique pour autant de monde, tira sa révérence ; la 1ère guerre du Golfe arriva ; la bourse dégringola ; les notes de frais furent taxées par le gouvernement socialiste de l’époque ; la loi Sapin assassina plusieurs agences de
publicité ; l’ombrageux Canova se fâcha avec Daniel Abattu et Michel Noir nouveau président du Grand Lyon et ses adjoints, choisirent des adresses plus discrètes pour mener à bien leurs petites affaires. Daniel Abattu qui avait eu, il est vrai, la folie des grandeurs et suscité de nombreuses jalousies, ne fut pas soutenu par les banques et dut abandonner son beau navire. Je fus longtemps un de ses plus fidèles clients. Depuis, par fidélité à ce lieu dont je garde de merveilleux souvenirs, j’ai été incapable de remettre les pieds dans ce qui fut « Le Gourmandin ». Justin Calixte
L’escalier monumental du Gourmandin, façon festival de Cannes
1 1. Jean-Michel Jarre et Frédéric Lopez lors du lancement de la chaîne Match TV le 29 mars 2002 2. Sur le plateau installé dans la salle des ventes de JC Anaf : Christophe Delmotte, Frédéric Lopez, Stéphane Bern, Mathieu Viannay, Jean-Michel jarre et Paul Bocuse
Sandrine Pouquine et le Boudoir fêtent Noël en 2004
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Wilfried et 6ko entourés de leur staff lors de l’anniversaire du K, le 16 décembre 2004
FEU LA GRANDE MARCELLE
Grosse partie de rigolade pour Christine di Litta et Isabelle Kébé lors de la soirée piscine du Ness, le 10 juillet 2002
La grande Marcelle qui fut longtemps un incontournable bouchon lyonnais, connut ses heures de gloire à l’époque où Francisque Collomb et Charles Béraudier ses fidèles clients, géraient dans tous les sens du terme, les affaires de la ville. On passait d’abord par le comptoir derrière lequel officiait Guy. Les Ricard et coupes de champagne s’additionnaient avant que la grande Marcelle nous installe à table. On rencontrait là, de nombreux publicitaires, imprimeurs, photograveurs (c’était pour eux la belle époque) mais surtout beaucoup d’entrepreneurs de marchés publics et de fonctionnaires ou élus du Grand Lyon. Il y avait là bien sûr, fidèle entre les fidèles, André Maréchal, proviseur du Lycée du Parc voisin. La grande Marcelle qui avait son caractère, régnait sur ce petit monde venu pour elle mais aussi pour sa cuisine simple et de bon aloi. Son énorme entrecôte, son gratin Parmentier, ses pommes de terre rissolées, ses saladiers lyonnais, ses terrines ont fait la fortune des gastro-entérologues lyonnais et malheureusement creusé la tombe de nombre de mes amis. Le repas terminé, il n’était pas rare de voir certains commander force bouteilles de champagne, sans doute pour fêter quelques contrats juteux. Il faut dire qu’à l’époque le juge Gentil et ses amis du Syndicat de la Magistrature étaient encore en culottes courtes. JMR Mai 2013 / Lyonpeople
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Jean-Claude Anaf en 1988
Notre grand témoin
JEAN-CLAUDE ANAF Chef de gare
S’il est une figure emblématique des Brotteaux, c’est bien lui. Quand le commissaire-priseur décide d’investir la gare désaffectée, le quartier ressemble à un no mans land économique. Par Marc Polisson - Photos : Pierre Aubert & DR
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usqu’en 1989, Jean-Claude Anaf, adepte d’une certaine forme de nomadisme organisait ses ventes d’objets d’art dans différents lieux de la capitale des Gaules comme le Sofitel ou l’ancien palais des Congrès. C’est Bruno Lamy qui lui conseille de rentrer en gare. Il en fera son port d’attache. JCA, 40 ans à l’époque, qui se demande comment il va payer les traites s’entend répliquer par son ami avocat : « C’est simple, tu travailleras encore plus qu’aujourd’hui ». La première pierre est posée par Raymond Barre en 1987 après la signature de la
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vente avec Guy Brun et Jean-Claude Condamin (Sogelym). Deux plus tard, en février 1989, 2000 personnes se bousculent pour l’inauguration à quelques semaines des élections municipales qui verront Michel Noir triompher sur le maire sortant Francisque Collomb. La salle des pas perdus dont la décoration a été confiée aux architectes Eskia et Azzario est méconnaissable. Pendant 20 ans, JCA et Jean Martinon accueilleront la crème des collectionneurs, propulsant leur étude sur la première marche du podium des maisons de province. En
La gare des Brotteaux fermée en 1983
juin 2008, l’hôtel des Brotteaux est cédé à Claude Aguttes, tandis que les deux associés désormais concentrés sur les ventes volontaires et judiciaires déménagent… à quelques dizaines de mètres, dans l’aile gauche de la gare. Points forts de leur calendrier 2013, la vente d’automobiles de prestige (le 27 mai au pavillon du parc de la Tête d’Or) et de yachts de plaisance (le 21 septembre à la gare maritime de Cannes). Ce jour-là, Jean-Claude Anaf soufflera ses 66 bougies (mais ça reste entre nous…).
L’intérieur de la salle des pas perdus avant sa reconversion
... et après Les travaux débutent en 1987
Jean-Claude Anaf et Jean Martinon le jour de l’inauguration…
… présidée par le maire Francisque Collomb
La salle des ventes dans toute sa splendeur après la seconde campagne de travaux de 1998 Mai 2013 / Lyonpeople
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JULIETTE
ou l’esprit des Brotteaux La belle Lyonnaise, qui enflamma le tout Paris au début du XIXe siècle, a (re)pris ses quartiers dans la rue éponyme des Brotteaux. En lieu et place de l’ancienne Chapelle Sixt’in, Jean-Christophe et Arnaud ont pris les rênes du Juliette « Restaurant-Bar & Cocktails », depuis le 28 juillet 2011. Les deux patrons ont substitué aux salons qu’anima la charmeuse du Directoire une ambiance unique de bar d’hôtel. Une carte rare autour des absinthes, une large gamme de cocktails de saison magnifiée par l’alchimiste maison Davy Nérambourg, des charcuteries italiennes truffées en antipasti, le lieu est idéal pour profiter d’un afterwork discret et privilégié dans une atmosphère cinq étoiles. Sur la mezzanine, en salle ou en terrasse, Juliette se fait plus mutine quand sonne l’heure du déjeuner. Et pour cause, les décideurs de Lyon aiment se retrouver à sa table pour partager la savoureuse cuisine du marché concoctée par Philippe Bobillier-Chaumont. Avec une centaine de couverts, Juliette ne fait plus dans la confidentialité quand il s’agit de régaler les Lyonnais. Du coin de l’œil, elle vous toise depuis son immense portrait reprographié, inspiré de l’œuvre originale de François Gérard, qui habille le mur du bar. Et, dès potron-minet, elle accompagne de son discret sourire votre café matinal. Intrigante Juliette ! 41, rue Juliette Récamier – Lyon 6 – 04 78 52 83 80 Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 1h, le samedi de 17h à 1h
LE SAVIEZ VOUS ?
Le mot « broteau » désigne en parler lyonnais, une île de la plaine alluviale du Rhône, limitée par le fleuve ou l’un de ses bras (lônes) - Le terme est emprunté au franco-provençal broteu qui qualifie les jeunes pousses de saules, aulnes et frênes qui poussaient près de ces bancs de sable - A l’origine, la plaine alluviale des Brotteaux s’étend sur les 3e, 6e et 7e arrondissements, où serpentent les lônes qui séparent plusieurs îles.
LA CONSIGNE
Le vin en majesté
Originaire de Valence, œnologue de formation, Valérie Dingjian, épaulée par sa fille Sasha, a repris depuis deux ans l’ancienne « Consigne » de la gare des Brotteaux. Décoration épurée, noir ébène et poutres métalliques apparentes, le design du lieu respecte à la lettre le site, témoin de l’histoire ferroviaire lyonnaise. L’entrée franchie, l’œil balaie une salle tout en longueur d’une quarantaine de couverts, et s’arrête, curieux, sur l’immense cave. Installée derrière le bar, tel un retable derrière l’autel, elle présente plus d’une centaine de flacons. Avec une trentaine de références au verre (à partir de 3,50 euros) Valérie sait également dénicher les perles du terroir, directement chez les producteurs. La dégustation s’articule autour d’une une douzaine d’assiettes de tapas, proposée à la carte. A consommer de préférence sur la terrasse, à l’ombre des peupliers de la place Jules Ferry. Intimiste et chaleureuse pour les afterworks, la Consigne se fait conviviale et gourmande à l’heure du déjeuner. Une cuisine traditionnelle et créative, un plat du jour à 10,50 euros et quelques incontournables comme les ravioles à la crème truffée. Bar à vins et restaurant, la Consigne réussit le tour de force d’allier petit prix, qualité et créativité. 13,place Jules Ferry – Lyon 6 – 04 37 24 30 52 Ouvert du mardi au vendredi de 12h à 15h – 18h à 1h, le samedi de 18h à 1h. Vins au verre à partir de 3,50 euros, plat du jour à 10,50 euros
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LE BOUDOIR Les noctambules ont de l’appétit
Repris en juin 2011 par Jean-Pierre Cabusel, l’établissement festif du pôle nocturne des Brotteaux, incontournable du clubbing à Lyon, brille aujourd’hui par son offre de restauration. Dans un quartier porté sur les fonts baptismaux par Georges Blanc et Paul Bocuse, Le Boudoir a gagné son pari culinaire. Déployant une belle inventivité dans l’assiette, le restaurant propose une carte haut-de-gamme servie midi et soir. En moins de deux ans, Le Boudoir a su se positionner sur un segment où le landerneau lyonnais ne l’attendait pas. Fédérant une clientèle d’affaire, Le Boudoir s’appuie sur une magnifique terrasse située face à l’ancienne gare des Brotteaux. L’espace extérieur propose une centaine de couverts. Cet écrin charmeur est totalement préservé de l’effervescence urbaine des Brotteaux. Une configuration unique à Lyon. Les plus frileux pourront, eux, profiter de l’espace intérieur. Dans un cadre tendance et élégant, les tonalités de rouge donnent à la salle une atmosphère intimiste et cosy. Un « boudoir », au sens originel du mot, de 150 couverts, privatisable à la demande pour les repas d’affaires ou les soirées privées. Devenu un référent de l’offre de restauration des Brotteaux, le cœur du Boudoir bat toujours au rythme de la fête et des noctambules. A partir de 18h, les afterworks précèdent les sessions clubbing qui, dès 23h, donnent le tempo de la vie nocturne du quartier. 13, place Jules Ferry - Lyon 6 - 04 72 74 04 41 Ouvert tous les jours sauf le dimanche
LE SAVIEZ VOUS ? Au XVIIIe siècle, les hospices civils de Lyon acquièrent la quasi-totalité des terrains à proximité du Rhône qu’ils commencent à aménager - Malgré la crue de 1754, les hospices continuent de s’implanter sur les terres de la rive gauche du Rhône, notamment sur le domaine de la Part-Dieu - Des « bacs à traille » sont mis en place au départ des Cordeliers à l’attention des Lyonnais recherchant l’ombre et la verdure des Brotteaux.
APÉRIKLUB
Au Kœur des nuits lyonnaises Dix années à donner le tempo de la nuit lyonnaise. Sans discontinuer. Au temps où le quartier des Brotteaux prenait des allures de désert urbain après 19h, l’Apériklub jouait déjà les pionniers du dancefloor. Dix ans plus tard, le succès est toujours au rendez-vous pour les établissements de JeanPaul Donjon, Marc et Axel Chabert. Idéal pour débuter la soirée, l’ApériKlub propose dans une ambiance glamour et festive, plusieurs formules aux oiseaux de nuit. Certains prennent leur envol dès le début de soirée, notamment les jeudis et vendredis, avec les formules AperiKlass et AfterWork. A déguster dès 18h30, autour d’un grand buffet de mini plats chauds et froids préparés par le chef Maurizio, sur l’exceptionnelle terrasse de l’établissement. Un bar extérieur, baptisé le K, chic et design qui porte la signature du décorateur Flo Egasse. Surplombant le boulevard des Brotteaux, ce havre de paix au cœur de Lyon, à la blancheur immaculée, développe une surface de 300 m2 et peut accueillir jusqu’à 300 personnes. Le samedi, place au Klubbing au son des différents DJ’s, tubes d’hier et d’aujourd’hui, avant de terminer la nuit au First. Et comme l’ApériKlub est l’un des lieux les mieux scénographiés de Lyon, l’établissement se privatise les dimanches, lundis, mardis et mercredis pour recevoir vos évènements : défilés, conférences, cocktail dinatoire… Un K à part ! 13/14, place Jules Ferry - Lyon 6 - www.first-aperiklub.com Ouvert les jeudis et vendredis de 18h30 à 4h Le samedi de 20h30 à 4h. Mai 2013 / Lyonpeople
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COUSINS COUSINES Une cuisine pleine de souvenirs
Replongez un court instant en enfance et souvenez-vous des aventures trépidantes de votre jeunesse entre cousins et cousines. A l’heure de passer à table, la large cuisine familiale exhalait des odeurs qui viennent parfois chatouiller vos narines nostalgiques. Vous retrouverez cette atmosphère chez Cousins Cousines. Porté sur les fonds baptismaux par Franck Vella et Régis Betoule en 2007, le restaurant de l’avenue du Général Brosset a été racheté en 2010 par Marwan et Monia. Au pays de Gnafron, le couple d’origine libanaise concocte une cuisine traditionnelle, estampillée bouchon. Les plats de saison, type cuisine du marché, voisinent à merveille avec les monuments du menu lyonnais. Une cohabitation gourmande, doublée d’une carte des vins taillée sur mesure pour les lyonnaiseries. Canaille ! Le restaurant propose une quarantaine de couverts et double sa jauge sur sa terrasse ensoleillée. Le mobilier d’extérieur a été totalement remis à neuf. Ouvert midi et soir, privatisable sur demande, Cousins Cousines joue la carte de la personnalisation jusqu’au bout. Au point d’afficher au mur, dans des cadres dorés drolatiques et kitchissimes, la grande famille des Lyonnais qui ont poussé la porte de l’établissement. 3 av. du Général Brosset – Lyon 6 – 04 72 74 28 56 Du lundi au vendredi de 12h à 14h et de 19h30 à 23h Le samedi soir de 19h30 à 23h
LE SAVIEZ VOUS ? Dès 1760, Jean-Antoine Morand présente son « plan général de la ville de Lyon et de son agrandissement en forme circulaire dans les terrains des Brotteaux » - Le quartier devient rapidement un lieu de promenade à la mode - En 1784, une montgolfière décolle des Brotteaux, emportant à son bord huit passagers dont Montgolfier lui-même Morand fait construire un pont de bois entre les Terreaux et la plaine des Brotteaux d’une longévité incroyable (1775 à 1885).
L’HORLOGE
remet les pendules à l’heure Institution des Brotteaux, la belle mécanique de l’Horloge s’était enrayée depuis le départ de Régis Bétoule, son fondateur, à Caluire. Il aura fallu attendre octobre 2012 et l’arrivée d’un nouvel horloger en chef pour remonter le mécanisme. Maxime Lavorel a le patronyme qui gouaille lyonnais. Fils de Jean-Claude (LVL Médical), frère de Benjamin (ex-Baroc), le petit dernier rêvait de reprendre le resto de poche du boulevard des Brotteaux. Maxime a redonné force et vigueur au lieu, sans lui faire perdre son âme originelle. La preuve ? La patrimoniale Horloge électrique, griffée Drevon et offerte à l’ancien propriétaire par le Tennis Club de Lyon, trône toujours dans un décor revu par le designer Flo Egasse. Qui sait si elle servira lors des émissions que proposera Tonic Radio cet été en direct du barrestaurant. Point fort du lieu, les terrasses, déjà sorties et qui seront inaugurées le 15 mai, restent incontournables pour les déjeuners et afterworks. Une cuisine de saison, gourmande et décontractée, une carte des vins qui a du corps, des tapas à gogos et des prix mini, le tout servi avec le sourire ultrabright de Maxime… A déguster tous les jours et sans modération, et à redécouvrir à la tombée de la nuit lors des soirées ambiancées par la DJette Lyonnaise Mlle Eva. 34, boulevard des Brotteaux – Lyon 6 – 04 37 24 30 15 Horaires : du lundi au vendredi de 9h à 1h le samedi de 18h à 1h
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Gare des Brotteaux 13, place Jules Ferry - Lyon 6
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Inauguration de la terrasse
le mardi 14 mai 2013 dès 18h
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LE BARRIO CLUB Salsa caliente y mojito frio !
Le Barrio, c’est l’îlot latino des Brotteaux. Dépaysement assuré ! L’établissement, ouvert en 2009 par le binôme du Mi Barrio Fetri Bouchma, Bertrand Dalle, rejoint en 2007 par Nicolas Silly, n’en finit pas d’ensoleiller les nuits lyonnaises avec son ambiance « muy chica. » Dans un décor rétro cubain composé de fresques murales, d’authentiques boiseries et d’immenses miroirs, le Barrio fait place nette quand vient l’heure de la salsa. Les mardis à partir de 19h, le tout Lyon se déhanche sur les rythmes afro-cubains du Barrio. Idem les mercredis, où c’est au son de la musique live que les salseros et les salseras remettent le couvert ! Une ambiance caliente, des chorégraphies endiablées, des talons qui fracassent le parquet. Du jeudi au samedi, le clubbing reprend ses droits autour des mix house latino, pop et reggaetton de Mc Rider et DJ Malkko. Et le dimanche, on continue. Le Barrio propose ses « Crazy Sunday » autour de rendez-vous hip-hop et regaetton. Boisson officielle du lieu, le mojito est unanimement reconnu comme le meilleur de Lyon. Une atmosphère unique à Lyon dans un site d’exception, niché au cœur des Brotteaux. De quoi vous rendre définitivement accroc ! Chassez le naturel, il revient au Barrio. 13B, place Jules Ferry - Lyon 6 - 04 72 37 17 33 Ouvert les mardis et mercredis de 19h à 3h Les jeudis, vendredis, samedis de 19h à 4h.
LE SAVIEZ VOUS ?
Longtemps sous l’autorité du Dauphiné, les Brotteaux deviennent officiellement lyonnais lors du rattachement de la Guillotière à la ville en 1852 - Le 3e arrondissement de Lyon est né, suivi en 1866 par le 6e arrondissement - Très rapidement, on assiste au développement d’un habitat en raison de l’installation d’activités industrielles - La bourgeoisie lyonnaise emboite le pas et s’implante aux Brotteaux dès le milieu du XIXe siècle.
PLAN B
rime avec bon plan Christophe Bisognin et Fabien Spinelli auraient pu s’en tenir à la lettre. Mais le duo, originaire de Sallanches, avait d’autres ambitions pour son établissement installé en lieu et place de l’ancienne « Madone. » Issus du sérail, les gérants du Plan B ont fait leurs classes à « L’Expédition », situé à Chamonix. Ne croyez pas pour autant qu’ils sont descendus à Lyon barrés de diots et d’Apremont. « Nous, c’est plutôt cocktails et musique. » Christophe aux cocktails et Fabien aux platines, le binôme a réussi le tour de force de faire du Plan B un lieu convivial, sans prise de tête. Ancien DJ, Fabien manipule toujours les potards. « Nous relancerons les soirées musicales dès l’automne », prometil. En attendant, c’est l’été qui prend ses quartiers dans les assiettes gourmandes du restaurant. Une carte léchée, des menus et plats du jour travaillés et ultra-accessibles. Une exigence portée par le jeune chef Nicolas Carrot. A consommer de préférence entre potes, en particulier pour l’inauguration de la terrasse prévue le 16 mai. Le 21 juin, le Plan B fêtera ses trois ans d’existence. Et le duo fourmille d’idées pour 2014 : augmenter la capacité de la salle du bas, développer l’offre de tapas, installer du mobilier plus cosy. Objectif nouveauté, avec un concept « qui marchera au rythme des saisons. » Triple A pour le Plan B ! 25, bd des Brotteaux - Lyon 6 - 04 72 83 54 79 Du lundi au vendredi de 12h à 1h et le samedi de 18h à 1h Facebook : Bar Restaurant Le Plan B
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BRASSERIE DES BROTTEAUX
100 ans d’amour de Lyon Dans son écrin art nouveau, la brasserie porte encore la signature esthétique du début du XXe siècle. L’immense marquise qui ceint la façade extérieure de l’établissement donne le la. A l’intérieur, on retrouve les décors aux motifs floraux, les carreaux en céramique peinte à la main et réalisés par Gillardoni, les moulures aux ornements végétaux et les faïences Villeroy et Bosch habillant l’imposant comptoir en bois sculpté. Un voyage en 1913, date d’ouverture de ce monument du patrimoine architectural et gastronomique lyonnais repris en 1991 par la famille de Manu Faucon. Pour son centenaire, la brasserie des Brotteaux va s’encanailler. Dans l’assiette et les verres. Le patron a fait rentrer du boudin de chez Parra et du boeuf de chez Imanol, les deux orfèvres tripier et boucher du pays basque. Côté breuvage, ce sont trois grands vignerons qui marqueront cette date anniversaire. Le viticulteur de la vallée du Rhône Yves Cuilleron a réservé une « Cuvée du centenaire » d’appellation Cornas-Les Vires. Une étiquette éponyme doit également voir le jour du côté du terroir Beaujolais, sur les vignobles centenaire de Pierre-Marie Chermette. Manu a aussi réalisé avec l’autre boss des Côtes-du-Rhône, Louis Cheze, l’assemblage d’une cuvée spéciale « Joséphine », en hommage à son épouse. Il ne manque désormais qu’une date pour fêter l’anniversaire – en costumes d’époque - du centenaire des Brotteaux. 1, place Jules Ferry - Lyon 6 - 04 72 74 03 98 Du lundi au vendredi de 7h30 à minuit, le samedi de 10h à 15h et de 18h30 à minuit.
LE SAVIEZ VOUS ? En 1856, le préfet Vaisse décide de l’aménagement d’un parc dont le projet est confié aux paysagistes suisses Bülher - Le domaine de la Tête d’Or, ancienne propriété de la famille Lambert, les incite à créer un parc de 117 ha, sur le modèle des jardins anglais - Le parc de la Tête d’Or tire son nom d’une légende lyonnaise qui raconte qu’une tête de Christ en or serait enfouie à cet endroit - Il ouvre en 1857, la même année que Central Park à New-York.
AU 126
le bon numéro Situé rue de Sèze au numéro-enseigne, le 126 surprend d’abord par son agencement. Une terrasse de 8 places, préambule à un espace intérieur intimiste et cosy de 30 couverts, tout en longueur, que préside un court bar. A l’arrière du zinc, place au sacré. La cuisine. Un chef, Johan Lacour. Ce trentenaire originaire du Beaujolais, passé entre autres par Les Planches et L’Ouest, propose une cuisine saisonnière et créative sur une base traditionnelle. Une carte courte et ramassée, particulièrement efficace, qui évolue en fonction des livraisons quotidiennes de produits frais. Les ravioles foie gras et truffes ou les Saint-Jacques fraîches font partie des must du lieu. La carte des vins est passée de 36 à 45 références, agrémentée notamment d’un magnifique Château Chérubin (Saint-Emilion Grand Cru) et de quelques grands Bourgogne (Grand Echezeaux et Vosnes-Romanée). Johan prend le parti de ne travailler qu’avec des vignerons indépendants. Une exigence de qualité qui transpire de l’assiette au verre, à prix canon. Le menu déjeuner (entrée+plat+dessert) sort à 16 euros. Le menu du soir tape sous les 30 euros. Une rareté pour le quartier et une bonne idée pour casser la graine après une séance de cinéma. « Ici, on savoure une cuisine fine et goûteuse, avec une pointe d’invention », recommande le Guide Michelin 2013. Un très bon numéro que ce 126. 126, rue de Sèze – Lyon 6 – Tél. 04 78 52 74 34 Fermé samedi et dimanche. Service jusqu’à 23h. Menus à 13,50 euros (entrée+plat) et 16 euros (entrée+plat+dessert) à midi. Menu carte à 29,50 euros. Mai 2013 / Lyonpeople
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EN COUVERTURE
LE NESS
en mode prohibition Franchissez la porte du Ness et vous serez accueilli par le big boss des « Incorruptibles. » Elliot himself en mode Brian de Palma, reproduit sous les traits de Kevin Costner, sulfateuse à la main, prêt à faire mordre la poussière aux gangsters frelatés de tout poil. Comme un air du Chicago des années 30 au Ness. Une scénographie signée Thierry et Christine di Litta, qui ouvrent l’établissement au début des années 2000 à la place de l’Helvétie. Le décor, monumental et graphique, emprunte aux couleurs sombres pour renforcer l’impression d’intimité. Le vestiaire prend l’apparence d’un immense coffre-fort quand une statue de la liberté argentée accueille les hôtes du jour. En cuisine, c’est plutôt du côté de Little Italy que le Ness a posé ses pianos. Une carte qui revisite les mets traditionnels, des antipasti aux viandes en passant par les poissons. La déclinaison de risottos est à tomber, notamment la préparation Saint-Jacques et gambas. Les pizzas restent également un must. Côté vin, la surprise se situe du côté des rosés avec une très jolie cuvée 2S, médaillée d’or au concours général de Paris en 2009. La salle accueille 130 couverts quand la terrasse, configurée comme un grand espace extérieur mi-clos et végétalisé, propose 70 couverts. A découvrir d’urgence le dimanche après-midi, en fin de service, quand la terrasse se fait plus calme et propice à la rêverie. Mama mia ! 4, boulevard des Brotteaux – Lyon 6 – 04 78 24 31 81 Ouvert du lundi au mercredi de 12h à 14h30 et de 18h45 à 23h30 - du jeudi au samedi de 12h à 14h30 et de 18h45 à minuit - le dimanche de 11h45 à 23h.
LE SAVIEZ VOUS ?
En 1858, la Compagnie Paris-Lyon-Méditerranée (PLM) construit la gare-terminus de sa ligne Lyon-Genève - Ouverte en 1859, l’ancienne gare des Brotteaux était construite en bois pour être démontée en cas de conflit - La nouvelle gare des Brotteaux est inaugurée en 1908 – Remplacée par la gare de Lyon Part-Dieu, elle ferme ses portes le 13 juin 1983 - Le bâtiment principal (façade, toiture, salle des pas perdus) a fait l’objet d’un classement aux monuments historiques le 7 mai 1982.
LE SPLENDID
Redessine ses terrasses « Etre acteur de la vie lyonnaise. » Face à l’ancienne gare des Brotteaux, Geoffroy Berrier et Andréa Galvez contemplent la place du Général Brosset. Le directeur d’exploitation du Splendid et son assistante attendaient impatiemment sa rénovation. Inaugurée (enfin) en avril 2013, elle s’apprête à accueillir la future terrasse de la brasserie lyonnaise de Georges Blanc. 90 couverts répartis dans deux ilots mitoyens, abrités de toiles tendues rouge et clos de végétaux. L’impression subtile d’être tout à la fois en extérieur et dans un espace protégé. Corolaire de ce réaménagement, la carte et les horaires ont été revus. L’offre est désormais continue. Une carte allégée prend le relais de la brasserie à partir de 14h30. Entrées froides, salades, fromages ou desserts, la dégustation est promise au farniente estival à l’ombre bienveillante de la terrasse paysagée par le célèbre Thierry Livet. Un calibrage également pensé pour les afterworks, avec une offre de vins au verre étendue à une vingtaine de références. L’établissement n’abandonne pas pour autant ses valeurs sûres. La cuisine de la brasserie, emmenée par le chef Geoffrey Gauthier, porte toujours la signature bressane du triple étoilé de Vonnas. La fameuse volaille de Bresse à la crème fait toujours recette. Et désormais, elle peut se déguster en terrasse. 3, place Jules Ferry – Lyon 6 – 04 37 24 85 85 Ouvert 7/7 de 12h à 23h
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Lyonpeople / Mai 2013
PEOPLE STORY
LE BARTH’ OLOGUE de Milan Bisevac
Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s’allonge sur le divan de l’infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Le défenseur de l’OL Milan Bisevac se prête au jeu ce mois-ci sur le divan d’Iceo. Photographe : Saby Maviel
Qu’est-ce que tu fais quand tu ne fais rien ? C’est très difficile pour moi de ne rien faire, j’ai vraiment beaucoup de mal. Par exemple, à boire un café avec ma femme tranquille. En fait, le seul moment où je lâche vraiment tout c’est pendant la trêve. Si je te donne le portable de Dieu, tu lui demandes quoi ? (Il réfléchit longuement) Que ma vie d’aujourd’hui et celle de mes proches dure encore un siècle.
Si demain tu te réveilles et le foot n’existe plus, que fais-tu ? Mais c’est un cauchemar ta question ! (Il réfléchit). Je vais me battre pour le réinventer, une vie sans le foot ce n’est pas possible, d’ailleurs ça n’arrivera jamais. (Il éclate de rire)
Qu’est-ce-qui te rend fou de rage ? Ce qui m’insupporte ce sont les gens lunatiques, j’ai un vrai problème avec ça. Avec ce genre de personnage, je peux me fermer complètement.
Qu’est-ce-que tu pourrais dire de plus dur sur toi ? Je suis vraiment trop excessif, je réagis parfois sans réfléchir, mes paroles peuvent dépasser mes pensées sur le moment.
Si tu avais un message à faire passer à ton pire ennemi via le Barthologue, que lui dirais-tu ? Je ne passerai pas par la presse, je lui parlerai droit dans les yeux et s’il s’est mal comporté, je lui dirais que ça ne va pas bien se passer.
Quelle est la question qu’on t’a le plus posée ? Il n’y en a pas vraiment une qui ressort.
T’en as pas marre qu’on te parle tout le temps du PSG ? Bien sûr que j’en ai marre, j’en peux plus ! Quel est le joueur de l’OL le plus classe selon toi ? Il n’y a pas d’hésitation possible, Bafé Gomis ! Stylé, branché ! Tu préfères un petit barbecue avec tes potes chez toi ou une méga fête à St Trop’ au bord d’une plage ? Je veux bien un petit barbecue avec mes potes au bord d’une plage à St Trop’. (Il rigole) T’as déjà eu envie de tout plaquer ? C’est bizarre mais oui (songeur). C’était il y a 2 ans lors du stage de préparation avec le PSG ; ma femme et mes enfants étaient en Serbie, j’étais seul, triste, ça n’a duré que quelques jours mais j’y ai pensé. Tu penses souvent à la mort ? Parfois, surtout depuis que je suis père. Ton dernier texto c’était quand et pour qui ? Tout à l’heure, à la maîtresse de mon fils à l’école, il était un peu malade ce matin mais c’est bon, elle m’a rassuré. (Il sourit) Ton plus vieux souvenir de l’OL, c’est quoi ? Oulà, j’étais encore en Serbie ; je regardais ça de loin mais ça m’impressionnait l’enchaînement de tous ces titres…
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J’ai d’autres images aussi comme celle d’un Derby où les joueurs étaient maquillés, le doublé de Sidney Govou aussi contre le Bayern.
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En arrivant à Icéo dans ta voiture, qu’écoutais-tu ? J’écoutais de la musique serbe (il me montre le titre sur son I-Phone) Que vas-tu faire après le Barthologue ? Récupérer mes enfants à l’école et je file à Tola Vologe pour l’entraînement. Quelle est la partie de ton corps que tu détestes ? (Il se marre) Je me bats et je m’entraîne depuis des années pour avoir un corps à peu près correct. Et celle que tu préfères ? Il n’y en a pas une en particulier, j’arrive à me supporter ! (Rires) Qui est pour toi la plus belle femme du monde ? Jennifer Lopez parce qu’elle ressemble à ma femme. Qui est le meilleur journaliste « foot » selon toi ? Il faudrait que je parle avec eux ; je regarde très peu les émissions de foot à la télé mais s’il y a quelque chose qui me surprend, ce sont les notes données aux joueurs, ils se basent sur quoi ? Maintenant on change, c’est toi qui me poses une question… J’en ai 3 ! Tu es dans quel état quand tu regardes jouer l’OL ? Est-ce simple de travailler à l’OL hier plus qu’aujourd’hui ? Et pour la dernière je reprendrai une de tes questions : Si je te donne le portable de Dieu, tu lui demandes quoi ?
ICEO
restaurant paquebot 147, avenue Jean Jaurès Lyon 7 - 04 72 73 00 00
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STYLE
GASTRO
RECETTES & CABAS
souffle sa première bougie Le concept lyonnais de panier-repas livré à domicile a fêté sa première année d’existence. Fondé en 2012 par Bénédicte Curan, une Lyonnaise férue de cuisine et de bons produits, Recettes & Cabas propose aux clients des diners équilibrés, variés, économique pour la semaine. Texte : Amandine Combe - Photographe : Fabrice Schiff
I
ngrédients et recettes sont livrés à domicile pour réaliser comme un cordon bleu quatre repas, pour deux ou quatre personnes, en 30 minutes chrono. La solution idéale pour manger sainement quand le temps et l’imagination viennent à manquer. Les Lyonnais ne s’y trompent pas. Ils sont très nombreux à passer commande régulièrement, avec un taux de satisfaction de 100% pour 75% des clients interrogés. 30% des clients reviennent chaque semaine, 40% plus de deux fois par mois. Une fidélité qui s’explique par le renouvellement hebdomadaire des recettes et la fraicheur des produits, majoritairement issus d’une agriculture locale et de saison (les cabas contiennent aussi de la viande et du poisson chaque semaine ). Les cabas, selon la formule choisie, coûtent entre 49€ et 79€. La livraison est gratuite dans les points relais à Lyon. Les commandes sont à passer sur le site avant jeudi minuit pour une livraison le lundi à partir de 17h. L’agence lyonnaise Une Affaire de Com se charge de la communication de ce concept frais et pratique dans la vie de tous les jours.
www.recettesetcabas.fr
MIDI DARDILLY La restauration rapide qui a du goût
Si manger sur le pouce est très souvent synonyme de « malbouffe », détrompez-vous… Chez MIDI, on vous prouve le contraire ! Enfin il est possible de se régaler avec un sandwich fait maison à base de produits frais de qualité. Texte : Sophie Guivarc’h - Photographe : Fabrice Schiff
U
ne salade appétissante, des tartes dignes de ce nom, du pain frais et croustillant… La recette d’un concept gagnant ! Celui de Claire de Tarlé qui, après 25 ans de bons et loyaux services chez Air France, a choisi de poser ses valises pour reprendre les rênes de l’espace de restauration rapide MIDI à Champagne au Mont d’Or. Un lieu auquel elle apporte sa touche personnelle : décoration soignée et plus chaleureuse, esprit contemporain et surtout produits revus et corrigés côté cuisine. « Ayant constaté moi-même toute la difficulté à manger correctement sur le pouce, je souhaite proposer des produits de qualité achetés le jour même, des salades, des sandwichs faits maison. Le pain provient d’une boulangerie lyonnaise, les desserts d’une maison renommée lorsque je ne les fais pas moi-même » précise-t-elle. Fin cordon bleu, il est vrai qu’elle régale ses clients avec ses œufs à la neige, sa mousse au chocolat ou sa crème caramel « comme à la maison » ! Et n’allez pas imaginer que l’ardoise augmente proportionnellement au plaisir du palais. Pas question pour Claire de modifier les tarifs de ses formules : de 4€90 le sandwich + la boisson à 7€90 la salade + le dessert… Imbattables ! A déguster sur place ou à emporter les salades changent tous les jours, tout comme les sandwichs proposés : nordique, lyonnais, parisien, montagnard ou encore indien… Il y en a pour tous les goûts. Et pour satisfaire la moindre de vos envies, Camille tartine en cuisine et réalise « in situ » la recette de votre choix. Prévus cet hiver les plats chauds et les soupes, mais en attendant on apprécie le gaspacho, les fruits de saison et les bonnes tomates en grappes des producteurs locaux. Face à la concurrence des grandes enseignes nationales, MIDI a ainsi tous les atouts pour s’imposer dans l’univers de la restauration rapide. Il est vrai que lorsque l’on a goûté à un vrai hamburger fait maison, on devient exigeant ! A déguster aux beaux jours sur la terrasse fleurie, chaise longue de rigueur pour une pause déjeuner, bronzage compris. Du lundi au vendredi de 9h30 à 14h30 / Wifi gratuit - parking - livraison sur demande à partir de 9h 4, rue des Aulnes - 69410 Champagne au Mont d’Or - 04 26 18 99 55 / Kiosque de vente à emporter 1, place du Paisy - Dardilly
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CONSTRUCTEUR DE PISCINES DEPUIS 1997
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STYLE
GASTRO
Frédéric Berthod et Arnaud Bernollin
LES CUISINES BERNOLLIN
invitent Frédéric Berthod
Quand le 33 Cité investit la place Puvis de Chavannes ! Frédéric Berthod, qui sévit habituellement à la Cité internationale, a enfilé son tablier pour se plier à la préparation du traditionnel déjeuner proposé par Arnaud Bernollin. Le chef lyonnais a joué les maîtres-queux sur l’ilôt haut-degamme du showroom, signé « Les Etains de Lyon. » L’heure pour les convives de déguster un incontournable de sa carte : son pâté-croûte lapins et foie gras. Le met est vice-champion du monde de la discipline charcutière en 2012. Pour suivre, un carré de bœuf « Black Angus », fondant et savoureux, accompagné d’un os à moelle et d’une petite cocotte de légumes printaniers. Et comme pour mieux convoquer un printemps décidément tardif sur Lyon, le chef a proposé en dessert une déclinaison autour de Gariguettes revisitées. Un choix judicieux, sublimé par une très rare cuvée R. Lalou de la maison Mumm, millésimée 1999, débouchée par Jean Burdy. Photos © Saby Maviel - Mandrak Studio
Cuisines Bernollin - 27, rue du 3 septembre 1944 - Anse - Tél. 04 74 67 04 08 Cuisines Bernollin - 5, place Puvis de Chavannes - Lyon 6ème - Tél. 04 78 93 00 61
S
Arnaud Bernollin, Frédéric Berthod, Georges Dos Santos et Jean Burdy
Pâté croûte Lapins de clapiers, Garenne et foie gras
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Carré de bœuf Black Angus, os à moelle et cocotte de petits légumes printaniers
acré meilleur caviste de France en 2010, Georges dos Santos a posé son limonadier chez Arnaud le temps d’une dégustation exceptionnelle. Le patron d’Antic Wine a sorti de sa cambuse du Vieux-Lyon quelques flacons magnifiques. Un Saint-Emilion Grand Cru Château Chérubin de 2007 pour commencer, suivi d’un Avignonesi Desiderio 2008, vin toscan autour du Merlot, aux extravagantes notes balsamiques. Que dire du surprenant Marimar Torres 2005 ? Ce Pinot noir californien, produit par la famille Torres sur les bords de la Russian River, développe des notes de cerises noires et de chocolat noir. Un nectar « présidentiel » puisqu’il s’agit du vin qui a été servi lors de l’investiture de Barack Obama. Avant d’accoster, le capitaine Georges a ouvert ses cales pour en sortir un Porto 1967 de la maison Dalva. Quant au magnum de Cantemerle 1967, pas touche ! Cadeau du capitaine pour le chef Berthod. Son année de naissance. Grand seigneur ce Georges.
Déclinaison autour de la Gariguette
FRANCK HERNANDEZ
©
Photo : Saby Maviel
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AUTO
LA RÉCIDIVE D’INFRACTIONS AU CODE DE LA ROUTE Quelles conséquences ?
L
’état de récidive légale suppose deux éléments. D’une part, une condamnation définitive qui constitue le point de départ du délai ; d’autre part, la commission d’une seconde infraction qui constituera le deuxième terme de ce délai. Il faut savoir que la récidive légale emporte un doublement des peines d’emprisonnement et des peines d’amendes encourues. Appliquée aux infractions au code de la route, la récidive peut avoir des conséquences extrêmement sévères pour le conducteur. Ainsi, il est prévu que la récidive d’une contravention de 5ème classe constitue un délit lorsque cette contravention est commise pour une seconde fois dans un délai de trois ans. Tel est le cas par exemple pour l’excès de grande vitesse de plus de 50km/h au dessus de la vitesse limite. En effet, commise pour la première fois, cette infraction fait encourir au contrevenant une peine d’amende, une suspension de son permis et une possible confiscation du véhicule. Commise une nouvelle fois dans les trois ans, la contravention
Toute personne, déjà condamnée définitivement pour un délit, qui commet dans un délai fixé par la loi (le plus souvent cinq ans), le même délit ou un délit qui est assimilé, est en état de récidive légale. La loi LOPPSI 2 de mars 2011 a durci les conséquences de cette récidive en matière de contraventions et délits routiers.
devient un délit et fait alors encourir une peine d’emprisonnement… En matière de conduite sous l’empire de l’alcool avec un taux délictuel (supérieur à 0.40mg/l) ou de stupéfiants, la récidive de l’une de ces infractions dans un délai de cinq ans, emporte nécessairement l’annulation automatique du permis de conduire. De plus, cette annulation peut être assortie d’une interdiction de repasser un nouveau permis pendant 3 ans. Il faut également savoir que ces deux infractions sont des délits assimilés. En d’autres termes, si vous avez été condamné pour conduite sous l’influence de l’alcool et que vous êtes interpellé pour la conduite sous stupéfiants dans un délai de 5 ans, la récidive sera retenue. En revanche, la récidive ne peut être appliquée si la première infraction est une conduite sous alcool avec un taux contraventionnel (0.25 mg/l) et la seconde avec un taux délictuel (0.40mg). La récidive peut également avoir des effets sur la liberté du condamné puisque le tribunal peut
décerner un mandat de dépôt ou d’arrêt à l’encontre du prévenu qui se verra donc immédiatement privé de liberté après l’audience. Cette disposition est surtout appliquée à l’encontre des délinquants très récalcitrants. En revanche, est désormais systématique la confiscation du véhicule lorsque certaines infractions sont commises en récidive. Ainsi en est-il par exemple du délit de conduite sans permis, de conduite sous l’influence de l’alcool ou de stupéfiants ou du délit d’excès de grande vitesse. La confiscation est donc aujourd’hui obligatoire et le juge ne peut y déroger que par décision spécialement motivée. Enfin, retenons que si une nouvelle infraction est commise après l’expiration du délai de récidive, la récidive légale ne sera pas retenue mais il y aura dans l’esprit du tribunal une réitération qui pourra influencer le juge dans le choix de sa sanction. Me Aurélie Cottendin 19, place Tolozan – Lyon 1 Tél 04.37.45.42.45 - Fax: 04.78.62.72.40
LYON S’ÉLECTRISE ! LA DISPARITION D’ANDRÉ MARCADIER La municipalité s’est équipée de 10 voitures électriques Renault Zoé. Les véhicules sont mis à disposition des 300 agents de la Ville, qui travaillent sur le site de Jaurès, pour effectuer leurs déplacements professionnels. Lyon est la première collectivité en France à se doter de ce modèle de voitures électriques. Cette acquisition s’inscrit dans la démarche globale de « Lyon Ville durable » lancée depuis 2010 et de son plan climat énergie territoriale. Un projet au long cours pour la municipalité qui relancera également son service de voitures en libre-service avec les Bluecar du groupe Bolloré. 130 véhicules seront mis en service fin 2013, 120 de plus courant 2014. Une perspective qui doit permettre de développer les équipements dédiés à l’électrique dans la capitale des Gaules, notamment les bornes de recharge des véhicules.
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Lyonpeople / Mai 2013
On le sait peu, mais Lyon a vrombi au rythme des victoires en course du constructeur automobile local André Marcadier. L’homme, né en 1925 dans la capitale dans Gaules, démarre post-guerre sa carrière comme fabricant de vélos. Rapidement, il s’éprend de la mode du karting et fabrique un châssis ultraléger à moteur de moto. De sa rencontre avec le carrossier Marcel Fournier naîtra en 1963 la première « barquette » Fournier-Marcadier. Une voiture de course ultra-légère qui, en compétition, mettra à l’amende des formules 3. Jusqu’à la fin des années 80, ce sont 16 modèles de Fournier-Marcadier qui seront créés. Marque de fabrique : le véhicule est livré en kit, à monter soi-même. André Marcadier est décédé le 7 avril dernier à l’âge de 88 ans. Cette belle histoire lyonnaise vit encore avec le club des automobiles Marcadier, toujours actif.
STYLE
GASTRO
LES PLANCHES Un Art de Vivre
Le soleil revient enfin…et Les Planches ont ouvert leurs portes. Artur Reversade, fraîchement débarqué de Val d’Isère, est prêt pour une saison qui s’annonce explosive.
P
atiemment préparées par Julien Mathon, les soirées 2013 s’annoncent, à l’image du lieu, comme un cru exceptionnel. En effet, l’équipe a travaillé tout l’hiver pour développer en profondeur les valeurs du lieu autour d’un concept : l’Art de Vivre. « Les Planches, en quelques mots, nous nous retrouvons tous dans un lieu magique, intemporel, une expérience… C’est un moment de liberté à 15 minutes de Lyon, un bord de Saône unique qui s’accorde avec le concept que je souhaite offrir : Gastronomie, Sport et Fête », explique Artur.
www.recettesetcabas.fr
Savoir-faire : le restaurant
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Pour une cuisine qu’il souhaite créative, Artur confie cette année ses fourneaux au chef Georges Asti. Habitué des cuisines lyonnaises, l’homme, second du Fedora pendant 10 ans, décroche une étoile Michelin. Il a rejoint cet hiver le groupe Reversade, pour exercer à Val d’Isère ses talents de chef au sein de la brigade d’une des très célèbres Folie Douce.
Savoir-vivre : la plage
Georges Asti, Lyonnais dans l’âme, privilégie, c’est certain, les atouts de notre cuisine locale, tout en ajoutant des brins de folie, en revisitant certains de nos grands classiques régionaux.
Flavien Iglesias, souriant et détendu comme toujours, vient nous retrouver, pour nous conduire vers les nouveaux espaces : « Nous souhaitons depuis longtemps ajouter à l’existant, un nouveau bar, un carré VIP plus conséquent,
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des espaces dansants où nous serons plus nombreux à nous retrouver. » « C’est désormais chose faite », confirme-t-il, en nous montrant également l’espace glacier et crêperie. Nous le suivons dans la tente blanche de 200m2, qu’il réserve aux événements particuliers tels que les mariages, séminaires… et ne peut s’empêcher de nous faire partager son enthousiasme ! « Nous avons développé cette année notre activité mariage et rencontre entreprenariale… et notre carnet de réservations est déjà bien rempli. Les premiers mariages de la saison ont été un véritable succès », se réjouitil. Sans compter le hors bord, amarré au club de ski nautique des Planches… pour des parties de Wake réservées aux confirmés comme aux débutants.
Les Vendredis, c’est party ! Tout les tweenties branchés sont là, comme chaque année. Chaque semaine offre une originalité, des soirées déjà hautes en couleur : défilés, ventes privées, animations, partenariats.
Les Dimanches family Sont réservés à la convivialité, entre amis, en famille. Moment de partage pour plus jeunes et moins jeunes, autour d’activités sportives et de détente wakeboard, et l’après-midi crêpes et glaces, rosés et farniente… Sans oublier le nouveau carré pétanque. Blandine Peillon n’est pas étrangère à ce nouveau concept. « Pour ne pas perdre une miette de détente, l’agence Jour de Printemps et les Planches collaborent pour l’été 2013. Reconnus pour la qualité de ses prestations de service (hôtesses d’accueil en entreprise, conciergerie et services à domicile) nous mettons à disposition des parents chaque dimanche, une mini-garderie pour le plaisir des enfants. » Sport le matin de 10h à 13h avec Besoin de sport de Mathieu Verneret qui proposera des cours de zumba, stretching, et cardio boxe… Que dire de plus si ce n’est que la saison continue d’être gaie et ensoleillée aux Planches. Un conseil, pensez à réserver, il n’y aura pas de place pour tout le monde. Tél : 04 78 91 30 88
Savoir-être : les soirées
Les Mardis VIP
Que dire des fameuses soirées qui contribuent, il faut bien le dire, à l’indéniable succès des Planches.
Les « Mardis des PLANCHES » sont toujours plus VIP, avec l’attribution très sélective du badge « nouvelle version 2013 » qui a débuté le 30 avril.
Julien Mathon nous distille avec parcimonie quelques exclus qu’il nous a concoctées sur la saison à venir. « Il est difficile de résumer en quelques lignes le contenu de notre saison festive tant elle est riche. Cependant, si je dois vous décrire en quelques mots notre optique, ce sont des mardis relationnels, des vendredis évènementiels et les dimanches familiaux. Quoiqu’il en soit, c’est l’art de vivre qui est à l’honneur, décliné sous toutes ses formes. Bien sûr, de nombreuses surprises jalonnent les mois à venir, mais je ne vous en dirai pas plus. »
Un des partenaires historiques des Planches, l’incontournable joaillier lyonnais Jean Louis Maier, nous livre son ressenti. « Maier et Hublot vous invitent aux Planches à Albigny sur Saône. Hublot, expert dans l’Art de la Fusion et Maier, partenaire d’exception, s’associent aux fameuses soirées du mardi soir des Planches. Ambiance St-Tropez authentique ! »
reservations@lesplancheslyon.com 16, quai Général de Gaulle 69250 Albigny sur Saône Tél. 04 78 91 30 88 Mai 2013 / Lyonpeople
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STYLE
SHOPPING
Sous les assauts conjugués de Frédéric Cote le chef de l’adorable Colombier à Saint Bernard et d’Arnaud Bernollin en phase expansive avec l’ouverture à Anse d’un atelier et d’un double show-room cuisine et literie à ouvrir er le 1 juin prochain, rien ne vaut un lit en grande largeur dans la veine hôtelière protégée d’une tête de lit éclairée et réalisée à partir de damiers alternant cuir noir et flanelle écrue (réalisation sur mesure). Linges de lit en percale de coton satiné aubergine et plaid Brun de Vian-Tiran, l’ensemble dans la collection Orosa Nightbed. À l’arrière plan, toile de Michel de Matteis.
Nuits Blanches Orosa
JUMPING BED AU MASCULIN SINGULIER Saut sexy !
U
n fabricant de cuisine et un chef aussi gourmands que rieurs, l’un ne va pas sans l’autre d’autant que Frédéric et Arnaud travaillent sur le même territoire au sud de Villefranche-sur-Saône. Après deux ans chez Daniel Boulud à New York et un passage chez Jean Claude Caro, le chef Frédéric Cote possède l’un des plus avenants restaurant des bords de Saône à Saint Bernard. Terrasses, véranda, cheminée dans la salle et partout une vue unique sur la Saône, le Colombier est agencé pour des moments agréables. Sur le feu, une poule au pot mijote annonciatrice de délicats fonds de sauce, à table le rouget comme un minestrone et son toast d’aïoli ravira les palais connaisseurs... Bref, ici le visiteur se la coule douce ce qui
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n’est pas le cas d’Arnaud Bernollin qui vient de faire construire à Anse un bâtiment de 1 200 mètres carrés qui aux ateliers ajoute un show-room montrant que fabrication locale rime avec cuisine à l’esthétique contemporaine irréprochable. Et, surprise, l’infrastructure comprend
Aussi joyeux que facétieux Frédéric Cote et Arnaud Bernollin dans une séance de jumping bed astucieusement sexy ! La partie sexy étant alimentée par les ouvrages de la collection Taschen disponibles chez Orosa. Par Nadine Fageol Photo : Christelle Viviant
encore un espace literie déployé avec le spécialiste du genre, Gilles Demange, l’homme qui avec Orosa à Vaise a prouvé que la chambre était un univers à part entière méritant le meilleur des attentions du sommier au dressing en passant par le linge brodé !
53 rue de Saint Cyr, Lyon 9ème Tél. 04 72 20 05 05 — www.orosa.fr
STYLE
SHOPPING
RINASCIMENTO SUBLIME LA FEMME Bellissima !
On se retourne sur votre passage et vous êtes sujette à de nombreux compliments ? Ne cherchez plus… Nul doute votre tenue signée Rinascimento attire tous les regards ! La marque italienne de prêt à porter, lancée en 2000 par Vittorio Tadei connait un succès mondial avec ses modèles ultra féminins made in Italy, plus de 10 000 références par an et des prix très abordables. Texte : Sophie Guivarc’h - Photo : Saby Maviel
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ylvie et Jean-Claude Gazarian, fidèles distributeurs de la griffe depuis ses balbutiements, ont été totalement séduits par la culture de cette entreprise, l’esprit de son créateur et les atouts de ses collections très appréciées de la clientèle féminine. « Nous avons vu la marque évoluer et la connaissons parfaitement bien. Nous la distribuons dans près de 400 boutiques multi marques depuis des années. Aujourd’hui, il nous semble légitime de lui consacrer une boutique en nom propre compte tenu de son succès et de son potentiel » précise Sylvie. De quoi réjouir les Lyonnaises et plus précisément les Croixroussiennes qui ont eu l’agréable surprise de découvrir fin mars une nouvelle enseigne et un magnifique espace en plein cœur de leur quartier. Un véritable petit bijou de 65 m2 décoré par Jean-Pierre Bianca Maria, qui met en valeur toutes les semaines de nouveaux modèles : de la petite robe habillée au jean, du petit top à la combinaison pantalon… Une collection très aboutie
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toujours élégante qui allie style et confort avec la petite touche italienne et le détail qui font la différence : dentelle sur la poche du pantalon, broche, collier de perles qui finissent délicatement le vêtement. Inspirés des grands couturiers, les modèles rivalisent de style sans pour autant mettre en péril notre budget ! Petite robe bustier à 100 €, pantalon carotte à 90 €… Abordable, la collection a tout pour plaire ! Et les Lyonnaises ne s’y sont pas trompées. Fortement plébiscitée par la clientèle croix-roussienne chaleureusement accueillie par la pétillante Cécile Langella, Rinascimento a déjà conquis la gente féminine… L’essayer c’est l’adopter ! Et comme nous pouvons d’ors et déjà l’imaginer l’aventure ne va pas s’arrêter là. Après cette première implantation en France, la griffe italienne investira d’autres villes. En attendant, les Lyonnaises vont faire des jalouses… 2, grande rue de la Croix Rousse - Lyon 4 Tél. 04 78 58 86 42
2, Grande Rue de la Croix Rousse - 69004 Lyon Tél. 04 78 58 86 42
STYLE
SHOPPING
MORETEAU
Le mâle par excellence !
L’habilleur lyonnais de la gente masculine fait une montée en gamme remarquée. Désormais concentrée sur l’adresse plus confidentielle du 15 rue Président Edouard Herriot, cette institution du style et de l’élégance propose les marques les plus luxueuses et un service de costumes sur-mesure… Le nec plus ultra ! Texte : Sophie Guivarc’h - Photos : Saby Maviel
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ondée en 1872 par Philippe Moreteau, chemisier habilleur de tradition, la maison lyonnaise, historiquement installée à quelques mètres de la place des Terreaux, a réussi le pari de traverser les décennies sur le fil de la mode mais toujours fidèle à la qualité et à son professionnalisme. Ici l’élégance prend tout son sens. Nul besoin d’une multitude de marques et de produits et d’une vaste surface de vente pour satisfaire sa clientèle. Fort de cette constatation, Sébastien le Guillou, propriétaire de l’enseigne depuis 2 000, amorce un nouveau virage. Après avoir investit durant des années le n° 13 et le n° 15 de la rue, l’enseigne se concentre désormais sur un espace plus réduit mais aussi plus cosy, plus intime exclusivement au n°15. « Nous avons fait le choix de ne conserver que nos marques haut de gamme et d’offrir à nos clients un service personnalisé dans un espace plus confidentiel » ajoute Philippe Billon, directeur de la boutique. Place au luxe avec le tailleur italien Canali qui confectionne ses vêtements dans les plus beaux
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tissus italiens avec des finitions réalisées à la main, Burberry dont le trench-coat est un véritable must have en toute saison ou encore l’incontournable Hugo Boss ! 3 marques phares auxquelles viennent s’ajouter quelques griffes judicieusement sélectionnées : Schneider’s, le style autrichien par excellence, Séraphin pour ses cuirs d’exception, La Martina et Colmar dont les doudounes ultra lights ont été adoptées à l’unanimité cet hiver pour un look stylé montagne. Et pour vos cérémonies, nul doute c’est ici que vous serez looké de pied en cape, de la chaussette au smoking en passant par le gilet made in France proposé dans un choix incomparable de tissus. Un professionnalisme et une excellence reconnus par l’Olympique Lyonnais qui a désigné MORETEAU comme partenaire et habilleur officiel… Une reconnaissance nullement usurpée ! 15, rue Président Edouard Herriot - Lyon 1 04 78 29 32 32 – www.moreteau.com
Deux adresses sur Lyon : 2, rue de Sèze • 69006 Lyon •
Morand - 23, rue Auguste Comte • 69002 Lyon •
A. Poncet
PEOPLE EVENTS
CHRONIQUE
Mois par moi Les jolies sorties et belles rencontres de Françoise Petit Photographes : DR
On se souvient du Broc café, on fréquente le Broc Bar, maintenant place aux « Sales Gosses. » L’ancienne cantine de la rue de la Martinière est tombée dans l’escarcelle du trublion des zincs, le pétillant Stéphane Pelletier qui, associé à Guillaume, met le feu aux foudres d’un resto sympa. Menu de midi aux alentours de 15 euros, recettes maison à la carte, vins dénichés par des copines, champagne ou petit noir à toutes heures. Le premier arrondissement s’éveille en attendant la réanimation des halles et joue les fêtes gourmandes jusqu’au mur des Lyonnais. Gérard Collomb est venu himself se rendre compte de l’ambiance du lieu et de la rue qui donne l’eau à la bouche jusqu’au bistrot du Potager.
01 Les quenelles ne se dégustent pas qu’en hiver. On peut en faire tout un plat l’été, la preuve par Giraudet. Sa collection estivale se dote d’incroyables recettes aux accents du sud telle la quenelle de sardine au citron! Cuisinée en concassé de tomates et gingembre, elle est attendue au port de Saint Tropez comme le signe d’une révolution culinaire. La maison Giraudet innove en permanence et vient de lancer parallèlement ses « quasi quenelles » au poivron rouge basilic ou aux asperges vertes. La diététique n’est pas remisée au placard chez le créateur des bars à soupes. Idée légère pour aborder le bikini avec la version detox naturelle express, trois jours pour détoxifier son organisme. Protocole légumes, fruits et vitamines. Explication in situ 2, rue Colonel Chambonnet ou aux halles de Lyon en compagnie des auteurs de ces bonnes nouvelles : Dominique Reynaud, Michel Porfido, Carole Doire.
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Elle a fait des études de managment, puis pratiqua le maquillage cinéma auprès de son frère Emmanuel Pitois. Laetitia est sorti des rails d’un travelling préférant être actrice de sa propre vie en fréquentant l’univers des gens à la recherche du bien être. Faisant le pari de l’esthétique en pleine campagne ce joli minois est un véritable chef d’entreprise ! Dans le village de Civrieux, son institut est une institution… qui réalise 4500 soins par an. Fort de ce succès, Laetitia Pitois-Szymocha a ouvert une lovely annexe urbaine en plein sixième arrondissement (rue Duguesclin). Skin&Sens est un concept de spa tout en douceur avec une carte rythmée par les saisons. L’adresse est idéale pour des coffrets cadeau fête de mères. Massages et soins dans un cadre fleuri, frais, chaleureux au goût exquis de lâcher prise.
02 Nathalie Chaize ne cesse de surprendre. Les dés sont jetés sur cette couturière des temps modernes qui vogue sur la vague du succès. Résultat, la mode Nathalie Chaize s’éveille en Chine, se révèle à l’international, se conforte en France. Cette collection est un hymne à l’optimisme avec couleurs et matières qui donnent envie de remiser au grenier son ex garde robe ! Influencée par des voyages, Nathalie créée sa dolce vita en broderie anglaise, dentelle et voile de mousseline. Laurence Renaudin nous a conviées à découvrir ses dernières créations rue Gasparin. Belle parenthèse ou chacune se sentait belle sur un podium à l’instar de Cindy et Solène entourant Mademoiselle Chaize.
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Restaurant
Bar
Restaurant
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La Gentilhordière Un menu express à midi en semaine : 18 €
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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération
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Chemin de la Traille - Ile de la table ronde - 69 360 SOLAIZE - Tél. : 04 78 46 06 88
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Ouvert 7/7 jours 4, place Carnot - 69002 Lyon Tél. 04 72 41 98 40 Mail : espacecarnot@orange.fr Parking Perrache M Métro Ampère
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Chef Roger Jaloux (Meilleur Ouvrier de France)
Formule midi du lundi au vendredi Entrée + plat + dessert = 21 € Plat du jour = 10,90 €
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PEOPLE EVENTS
VU !
19Événements +
de photos sur lyonpeople.com
qu’il ne fallait pas manquer Photographes : Lionel Pinar & Fabrice Schiff
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VERNISSAGE JEAN COUTY LCL - Crédit Lyonnais Le siège historique du Crédit Lyonnais accueille l’exposition « Jean Couty et Lyon », et nous montre le regard engagé d’un homme, d’un peintre sur sa cité. On y découvre à travers une cinquantaine de peintures et de dessins souvent inédits de multiples représentations de la capitale des Gaules… Le vernissage a rassemblé plusieurs centaines d’amateurs de peinture lyonnaise autour de Simone et Charles Couty. L’occasion pour Jean-Luc Duflot, directeur du réseau LCL Rhône-AlpesAuvergne, de célébrer les 150 ans de la banque créée à Lyon par Henri Germain. Du 19 avril au 13 septembre 2013 18, rue impériale - Lyon Cordeliers
Simone Couty, son fils Charles, Myriam, Clémence et Candice.
BEST PLACES IN EUROPE The choice of Lyon
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Le monde économique lyonnais était réuni le 3 avril dernier dans la salle de la Corbeille pour la soirée annuelle de l’ADERLY qui vise à remercier l’ensemble des partenaires de l’agence et des entreprises qu’elle a accompagnées dans leur implantation en région lyonnaise. Le concept 2013 de la soirée était une émission de télévision façon Grand Journal présentée par David Garrett et intitulée « Best Places in the World » qui a vu défiler comme invités Philippe Grillot, Gérard Collomb, Jacques de Chilly, mais aussi de grands patrons comme Philippe Cohet, PDG de Manitowoc et Bernard Favre, Directeur de Recherche à Renault Trucks. Les 300 personnalités ont ensuite été invitées à un moment convivial et gastronomique dans les coursives du Palais de la Bourse, transformées pour l’occasion en mini Halles de Lyon.
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INAUGURATION DU MUR DES CANUTS Croix-Rousse
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Terminée depuis le 21 mars dernier, la fresque rénovée a été inaugurée par le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb et le maire socialiste du 4e David Kimelefd. Le fondateur de Cité Création, le peintre muraliste Gilbert Coudène et l’ancien député de la Croix-Rousse Emmanuel Hamelin, candidat à la candidature UMP pour les municipales de 2014 à Lyon, étaient également présents. La célèbre fresque représentant les anonymes et notables de la colline qui travaille a été revisitée pour la troisième fois en 25 ans. 1 200 m2 de surface pour la plus grande peinture murale d’Europe, cette fierté lyonnaise, située sur le boulevard des Canuts, a connu plusieurs vies. AC
PEOPLE EVENTS
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Stade de Gerland
LES TRIBUNES d’OL SAINT-ETIENNE Chaud bouillant !
En dépit des vacances scolaires et de l’horaire débilissime de la rencontre (qui confirme ce que nous savions déjà, à savoir que les chaînes de télé sont les véritables patronnes du foot français), près de 39 000 spectateurs ont rallié les tribunes de Gerland. Ils n’ont pas été déçus. Le spectacle était aussi bien sur le terrain (excepté les 25 premières minutes), dans le virage Nord recouvert d’un magnifique tifo (bravo les bad gones !), dans les tribunes VIP avec les présences de Clovis Cornillac, Dominique Rocheteau et Hugo Lloris et surtout dans la partie Est du virage Sud, occupée par 2000 Stéphanois. Des verts peu nombreux qui n’ont même pas réussi à remplir la partie supérieure de leur espace… Peu nombreux mais fort bruyants, comportement habituel observé du côté des minorités mal élevées. Surtout quand Zouma la bomba a fait valser, à la 29ème minute, les filets du courageux Lopes qui étrennait avec l’OL ses premiers galons en Ligue 1, suite à la blessure de Vercoutre. Un premier but stéphanois qui a déclenché des scènes de liesse chez les supporters verts avec feux de Bengale, invectives et autres chants, venus du fin fond de la mine. Une joie pas vraiment du goût des Lyonnais en bombers noirs du virage Sud, qui n’ont pas manqué de leur rappeler avec force projectiles et saluts divers qu’ils étaient maîtres chez eux. Ces échanges d’amabilité – dans la grande tradition des derbys qui ne seront jamais les spectacles aseptisés voulus par les sportivement corrects – ont entrainé une mini suspension de séance et l’arrivée des tortues ninjas au bord de la pelouse. L’égalisation de Yoann Gourcuff (ça lui réussit sa love affaire avec la belle Karine Ferri !) a fini de calmer les ardeurs des verts de gris qui sont rentrés chez eux comme ils étaient venus. Une main derrière l’OL qui pointe à la 3ème place du classement de Ligue 1.
Isabelle et Christophe Comparat
Jean-Jack Queyranne, président du Conseil régional et Gwendal Peizerat
Texte : Marc Polisson - Photographe : Saby Maviel
Pierre Chambon (à KGB), son fils Jules et Michael Peters, président d’EuroNews
Patrick Bertrand, Nathalie Echinard (Cegid) et Xavier Court, cofondateur de vente-privée.com
Jean-Claude Voituret (Groupe JCV), Jean-Louis Barnoin (Champagne Pommery) et Patrick Hiriart (Association Courir sans limites)
Marc Fraysse, directeur des relations institutionnelles de Cofely GDF Suez et Christian Philip, recteur de l’académie de Montpellier
Une corbeille présidentielle bien garnie
Laye Diop (Hilton Lyon) et Stéphane Fernandez (Steff)
Maître André Soulier devant Dominique Rocheteau
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Jean-Christophe Paillet (Un moment à part), sa compagne Nora Berra, député européen, et Philippe Grillot, président de la CCI
Hugo Lloris dans la loge Adidas
Sandrine Neuzeret (SFIP), Jérémy Desprets, directeur du CC Confluence, Jean-Philippe Pelou, directeur du CC Part-Dieu et Manan Atchekzai, président de la SFIP
PEOPLE EVENTS
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Comédie Odéon
CRÉDIT MUTUEL MARÉCHAL LYAUTEY
Assemblée Générale au Comédie Odéon Preuve que les banquiers du Crédit Mutuel Maréchal Lyautey ne se prennent pas au sérieux, le choix de la Comédie Odéon pour la tenue de l’Assemblée Générale des sociétaires. Sur scène, Bernard Gay, directeur général de la Fédération du Crédit Mutuel du Sud-Est a rappelé les fondamentaux de la banque mutualiste « qui appartient à ses clients », ce qui la limite les effets de la tourmente des marchés financiers. Après 17 ans de présence à la tête du conseil d’administration, Jean-Pierre Bessard a transmis le flambeau à Jacques Leval. Très dynamique, l’agence du 6ème dont le conseil de surveillance est présidé par Simone Glaçon, a dû pousser les murs pour améliorer son accueil. Depuis le début de l’année 2013, elle est dirigée par Philippe Maisonneuve. La soirée s’est conclue par un dîner dans les salons de l’Institution. Texte : Marc Polisson - Photographe : Fabrice Schiff
Simone Glaçon, présidente du conseil de surveillance, Michel Billiez, expert de justice et la vétérinaire Béatrice Bessard
Jacques Calzia, expert de justice et Isabelle Maréchal (Dyomedea)
Cyrille Bouvat, chef de cabinet du maire du 6ème, Christine Calzia (Lions Club) et Bruno Tronel, adjoint au maire du 6ème
Sandra Clair (Ambulances Oullinoises), Christian Abrial (Somovent) et son épouse Denise
Le mot de bienvenue de Philippe Vorbuger
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Chantal Berard et le docteur Bruno Gignoux
Cyrille Marillat et Marylène Gresko (Firm)
Brigitte Lhermet (Club Med) et Jo
Thierry Fillon et David Pagliaroli (Les piliers de comptoir)
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Philippe Vorburger, Jacques Leval, Bernard Gay, Jean-Pierre Bessard et Philippe Maisonneuve (Crédit Mutuel)
La table Présidentielle
Bernard Gay, directeur général de la Fédération du Crédit Mutuel du Sud-Est
Simone Glaçon, présidente du conseil de surveillance
Christian Eychenne (Parc & Sport) et son épouse Sylvie (Ville de Caluire)
La vétérinaire Béatrice Bessard, Romain Migliorini (MTRL) et Jean-Pierre Bessard (Crédit Mutuel)
Stéphane Casez, Marion Gervais et Philippe Vorburger (Comédie Odéon)
Jean-Pierre Bessard, président du conseil d’administration Marco Asti (Tartufo), son épouse Valérie (Acteurs de l’économie) et leur fils Thomas
Monique Chavent et sa fille Catherine (Clinique Notre Dame)
Bernard Gay (Crédit Mutuel), Inès Andrieu et Johann Howa (Crédit Mutuel Lyon Bellecour)
Emilienne Simeone et Liliane Couinet
Jacques Leval (Crédit Mutuel) et Pierre Crouzoulon
Nico (Lyon People) et Patrice Grosperrin (Crédit Mutuel) Mai 2013 / Lyonpeople
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PEOPLE EVENTS
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Confluence
1ère édition
TROPHÉES DES SERVICES À LA PERSONNE Une grande soirée à l’UGC Confluence a été organisée par le syndicat des services à personne en Rhône-Alpes (Sapra) jeudi 4 avril pour récompenser 9 professionnelles du secteur. 108 candidats - dont un seul homme, provenant de 15 entreprises partenaires, ont été sélectionnés. Neuf concurrentes ont été distingués dans deux catégories : « Assistante de vie » et « Intendante de maison ». L’évènement a rassemblée 250 personnes, sous le parrainage de la révélation de Top Chef 2012 Tabata Bonardi.
Françoise Petit, Tabata Bonardi et Véronique Deniaud (IF2M)
Caroline Fabre, Vincent Beley (Maison de l’emploi), Laurent Floquet (Agefos pme), Laurent Verschelde (Maison de l’emploi), Olivier Pepe (Omega Service) et Mickael Vasseur (Agefos Pme)
Jean-Louis Joly (MEDEF) et Blandine Peillon (Jours de Printemps)
Olivier Pepe, Michel Amiet et Guillaume Berthaut (Omega services)
Eric Toussain, Christophe Ducoulombier et Astory Dieudonné (BP2L)
Frédéric Neymon et son équipe (Age et perspectives)
Karima Dahmani et Nathan Amoyal (Family plus)
Daniel Frelet (Domifacile), Véronique Deniaud (IF2M), Christian Gobry (Madeleine service), Ronan Mahéo (CCI)
L’équipe Jour de Printemps
Agnès Dupuy et son équipe (ASAD)
Texte : Benjamin Solly Photographe : VV LES LAURÉATES : Catégorie Intendante de maison 1er Prix – Trophée de la meilleure Intendante de maison : Karima Dahmani (Family +) 2ème Prix : Siham Boudenni (Privé de Ménage) 3ème Prix : Jacqueline Raphoz (Jours de Printemps) Coup de cœur Intendante de Maison : Nathalie Merlin (Madeleine Services) Catégorie Assistante de vie 1er Prix – Trophée de la meilleure Assistante de Vie : Dorine Peycelon (Age et Perspectives) 2ème Prix : Sonia Bensalem (A&A Services) 3ème Prix : Armanda Pereira (Sans Soucis) Coup de cœur Assistante de Vie : Martine Cherabi (ASAD) Prix spécial du jury Delphine Debono, Age et Perspectives.
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Cécile Fiore (Sapra) et Anne Cécile Winckler (Une affaire de Com’)
93, av Franklin Roosevelt 69150 Décines
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Profitez d’un havre de paix et découvrez les terrasses de La Tour Rose
Buffet Italien à volonté Midi : du Lundi au Samedi - 12:00 - 14:30 Soir : du Jeudi au Samedi 19:30 - 22:30
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MARMOR le médium préféré des Lyonnais 10 PREMIÈRES MINUTES GRATUITES 01 75 75 20 10 code 5207
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Notre incontournable soirée Rose programmée le 22 mai Du mardi au samedi à partir de 11h30 et de 19h30 Le dimanche dès 11h30
PEOPLE EVENTS
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Bernard Fontanel, président du Medef Lyon Rhône, Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, Stéphanie Paix (Caisse d’Epargne) et Jean-Christophe Larose (Groupe Cardinal)
Double Mixte
MEDEF LYON-RHÔNE
Une bouffée d’air(e) pour les entrepreneurs Pour sa deuxième édition, le Printemps des Entrepreneurs, organisé par le Medef Lyon-Rhône et son président Bernard Fontanel, a réuni la crème des acteurs entrepreneuriaux, institutionnels, universitaires et sportifs au Double Mixte. L’évènement a rassemblé 1 500 convives, avec en point d’orgue une plénière sur le thème « La ruée vers l’air(e) », animée par le journaliste Nicolas Rossignol. Entre visées à l’international et politiques d’entreprise innovantes, Pierre Martinet (le traiteur intraitable), Jean-Dominique Senard (patron de Bibendum), Stéphanie Paix (CERA), la séduisante Mary-Laure Sauty de Chalon (Aufeminin.com), Philippe Hayat (100 000 entrepreneurs) et l’ancien champion du monde d’athlétisme Stéphane Diagana ont échangé sur la méthode. Avec pour maîtres mots « confiance en soi » et « optimisme ». Des propos que n’auraient pas démenti Gérard Collomb et Michel Havard, invités du dîner de gala et qui ne manqueront certainement pas d’air pour s’écharper le temps des municipales venu. Texte : Benjamin Solly - Photographe : Fabrice Schiff
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Benoit Soury (La Vie Claire) et Thibaut de Grandry (Descours et Cabaud)
Philippe Hassel (Apicil) et Olivier de la Clergerie (LDLC.Com)
Laurent Gesse (Axial), Mirella Launay (L’Essor) et Jacques Chalvin (Double Mixte)
Catherine et Frédéric Maurel (Mazars)
Lyonpeople / Mai 2013
Philippe Grillot, président de la CCI de Lyon et Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon
Bernard Fontanel, président Medef Lyon, le traiteur Franck Sucillon et Norbert Fontanel (Fontanel)
Bernard Fontanel, président du Medef Lyon Rhône, Jean-Pierre Levayer (Banque Populaire), Stéphanie Paix (Caisse d’Epargne) et Jean-Paul Mauduy, président de la CRCI
Anaïs, Magali, Juliette, Floriane, Morgane, Audrey, Elise et Marine (Ricard)
Michel Garcia (Everial), Ghislaine Loze (Banque Populaire), Guy Chifflot (Orapi) et Roland Tchenio (Toupargel)
Bernard Fontanel, président du Medef Lyon Rhône et Blandine Peillon (Jours de Printemps)
Caroline Bourgeois-Riou (Europe S2M), Aurélie Dantzikian Frachon (Lamy Lexel) et Sylvie Madamour (Vendredi 4)
Frédéric Billier (Novelige), Rima Saliba (Proxim) et Laurent Constantin (Acti)
Nathaly Mermet et Pierre Martinet (Pierre Martinet Traiteur)
Jean-Louis Joly (Medef Lyon Rhône) et le général Christian Peraldi
Sarah Fatton (Le petit Monde), Bruno Bonnell (Robopolis) et Sidonie Mérieux (Her Value)
Franck Morize (CGPME), Emmanuel Imberton (CCI de Lyon) et Yann Feminier (Medef)
Daniel Brechignac (Pauporte Seniorschic), Pierre-Yves Hentzen (Arkoon Network Security) et Robert Dambo (Grant Thornton)
Yann Pommet (Linea Construction), Gilles Courteix et Pierre Vion (BTP Rhône)
Michel Havard, Stéphane Diagana, champion du monde du 400 M haies et François Royer, adjoint au maire du 2ème
Thierry Barrandon et Paul Rolland (Métallurgie Rhodanienne)
Patrick Celma (URSSAF), Pascal Montagnon (LOU Rugby) et Olivier Brunet (BTP Rhône)
Marie Chambodut (KPMG), Bruno Rousset, président d’April et PDG d’Evolem et Stéphanie Polette (Journal des Entreprises)
Les Lauréats des trophées «Les Lions de demain» Mai 2013 / Lyonpeople
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PEOPLE EVENTS
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Lyon Perrache
RECONVERSION DE L’ILOT SAINT-JOSEPH
Pose de la première pierre Plusieurs centaines de personnes ont assisté à la pose de la première pierre de l’îlot Saint-Joseph, dans le cadre du programme de reconversion de l’ancienne prison Saint-Joseph au cours d’une garden-party orchestrée par Pack Event. Construite à Lyon au XIXe siècle sous la direction de l’architecte Louis-Pierre Baltard, la prison Saint-Joseph a accueilli des détenus jusqu’en 2009. Après sa désaffectation, l’État a lancé un appel d’offres pour sa reconversion, ainsi que celle de la prison Saint-Paul. Le projet retenu, « La vie grande ouverte », est celui du groupement formé de Dentressangle initiatives, d’Ogic (Maîtrise d’ouvrage) et de l’Université Catholique de Lyon. Le projet de l’Îlot Saint-Joseph accueillera début 2015 un programme mixte composé de logements, de bureaux et une résidence intergénérationnelle. L’OPAC du Rhône et Habitat et Humanisme y proposeront des logements sociaux et des logements en accession à la propriété. L’Opac du rhône et H&H sont partenaires sur le projet. Photographe : Fabrice Schiff
Benoît Licour (Maïa), Roland Bernard, vice-président du Grand Lyon et Olivier Chatard (DeltaLight France)
Lyonpeople / Mai 2013
Sabine Bonnet (OGIC) et Michel Philibert (Dentressangle Initiatives)
Emmanuel Launiau, directeur général d’Ogic
Les invités
Pose de la première pierre
Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon
Philippe Derumigny (Opac), Stéphane Gouttenoire (OGIC) et Michel Micoulaz (Opac)
Les personnalités découvrent la maquette du projet avec l’architecte Jean-Jacques Ory
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Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, Norbert Dentressangle et Jean-François Carenco, Préfet du Rhône
Solène Girard, Sonia Bernet, Sarah Bouhila et Angélique Goulette (Bonne Réponse)
Vincent Ménez (Dentressangle Initiatives), Anne Canova, adjointe au maire de Lyon et Gilles Buna, adjoint à l’Urbanisme
Sabine Bonnet (OGIC), Laetitia Pepino (Pack Events) et Alexandrine Tissot (OGIC)
Le général Gilles Barrié, président AFPICL, Marie Caudard-Breille (DCB International), Hervé Mariaux (LC2) et Dominique Nachury, député du Rhône
PEOPLE EVENTS
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Saint-Fons
MERCEDES-BENZ LYON Soirée d’inauguration
La nouvelle vitrine de Mercedes-Benz Lyon a été inaugurée le 4 avril dernier en présence de Messieurs Till Conrad (Président de Mercedes-Benz France), JeanMarc Diss (Directeur Général de Mercedes-Benz Retail France), Frédéric Bouillé (Directeur Général de Mercedes-Benz Lyon) et ses nombreux collaborateurs Lyonnais. Les 1 300 convives présents à cet événement ont pu découvrir sur fond musical lounge et de champagne Ruinart, les nouveaux modèles du constructeur allemand, en exclusivité et en avant-première : la toute nouvelle classe E et le nouveau CLA. Avec ses lignes affirmées et provocantes, sa puissance, sa sportivité, le nouveau CLA est l’acteur anticonformiste de la révolution que poursuit Mercedes-Benz. Le chef étoilé Christian Têtedoie s’est associé pour l’occasion à Mercedes-Benz Lyon, à C Gastronomie et à l’agence EMC pour régaler les papilles de chacun... L’ensemble des collaborateurs de Mercedes-Benz Lyon Sud sera heureux de vous accueillir dans ce nouvel écrin au 65, boulevard Lucien Sampaix, à Saint-Fons le long du périphérique, et vous faire découvrir ou redécouvrir les lieux. Plus d’information sur lyon.mercedes.fr Photographe : val-fpg.com & Nicolas Rodet
Le Chef étoilé Christian Têtedoie
Pierre Nallet (AnaHome Immobilier), Frédéric Bouillé (Directeur Général Mercedes-Benz Lyon), Christiane Dumontès (Maire de Saint-Fons et Sénatrice du Rhône), Daniel Misery (Beati Engineering), Till Conrad (PDG Mercedes-Benz France) Thierry Beaumont et Ludovic Finet (Beaumont&Finet)
Franck Girardet (Invefi) et Audrey Chauvel
Anthony Porthal (Mercedes Bocage) et David Savolle (Dynamic View)
Bernard & Nicole Salzi et Paul & Claude Greco
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Lyonpeople / Mai 2013
Till Conrad (PDG Mercedes-Benz France), Christiane Demontès (Maire de Saint-Fons et Sénatrice du Rhône) et Jean-Pierre Calvel, vice-président du Grand Lyon
Dorine Fromentin (Assistante Responsable Communication & Marketing Mercedes-Benz & smart Lyon) entourée de Marie-Claire et Alain Scappaticci
Les Dirigeants Mercedes-Benz accompagnés de Christian Têtedoie et son équipe
Christiane Demontès (Maire de SaintFons et Sénatrice du Rhône), Jean-Pierre Calvel (Grand Lyon) et Frédéric Bouillé (Directeur Général Mercedes-Benz Lyon)
Bernard Buffard (La Sphère des Possibles), Corinne Basset, Florence Beylat (ShortLine) et Yves Rioton (Seminaires Business)
Le pilote automobile Gilles Vannelet et Frédéric Blanc (Directeur commercial, Mercedes-Benz & smart Lyon)
Géraldine et Philippe Dressy (Data First) et Jean-Jacques Penia (Schaerer Mayfield)
Alain & Bernadette Marcon, Laurent Bourgin, Jacques et Muriel Valenti (SARL Valenti)
Mai 2013 / Lyonpeople
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PEOPLE EVENTS
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Quai Saint Antoine
BANG & OLUFSEN SAINT ANTOINE Nouvelle ouverture à Lyon
Pour célébrer l’ouverture de son nouveau magasin situé au 34 quai Saint Antoine, Sedat Cekic a convié amis, clients et prospects à venir visiter son show-room. Toutes les dernières nouveautés Bang & Olufsen qui bouleversent les normes du design et des performances acoustiques sont présentées dans cet espace mêlant l’univers de la technologie, du son et de l’image. Une soirée dédiée au plaisir des yeux et une douce mélodie pour vos oreilles… Photographe : Fabrice Schiff
Bruno Decourt et Sedat Cekic (Bang & Olufsen)
Georges et Annie
Laurie Boyer et sa soeur Sophie
Mathieu et Isabelle Quiblier-Bosinco (Marithé & François Girbaud)
Estelle Gallet et son époux Christian (Lery Transactions)
Corinne et son époux Serge Villatier (Easy Nego Loc)
Philippe Brachet (Air France) et Mik Hummel
Béatrice Treuillet, ville de Lyon et son époux Didier (NC2)
Daniel Bachellerie et son épouse Catherine
Marc Jean (Le Progrès), Margaux Raquin (SERA) et Sergio (CMC)
Philippe Croiseau, président de Porsche club et son épouse Nathalie (Latika)
Jean-Louis Durand (Iwis) et son épouse Joëlle (Volvo)
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Lyonpeople / Mai 2013
Arnaud Thomas (Asylum), Nathalie Cekic et Jordan Prot (Asylum)
Béatrice Treuillet, ville de Lyon, son époux Didier (NC2), Florence Lignon (Agility), Fabrice Fayard (Mylan), Jean-Louis Durand (Iwis) et son épouse Joëlle (Volvo)
Sedat Cekic (Bang & Olufsen)
Rhône - Service - Hôtellerie
Leader du recrutement de personnel
voir-faire a s e d s n a 28 nds ! es plus gra d e ic v r e s au lariés i 28 000 sa s s u a t s ’e C ploi uvé un em qui ont tro
ardel Guy B
RHONE SERVICE HOTELLERIE - DMCI
Guy Bardel
41, quai Fulchiron 69005 Lyon guy.bardel@gmail.com - www.rhone-hotellerie.fr Contact : 06 13 61 10 23 - Fax : 04 30 65 06 09
Guy Bardel, dirigeant
PEOPLE EVENTS
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Abbaye Paul Bocuse
DÎNER DE GALA MBM en faveur des enfants malades
A l’heure même où le gouvernement publiait le patrimoine des ministres, les plus gros contribuables lyonnais mettaient la main au portefeuille pour soulager les enfants malades. C’est l’un des rendezvous caritatifs les plus suivis. Chaque année, Elie Cunat, Michel Lopez et Thierry Monneri réunissent plusieurs centaines de convives à l’Abbaye de Collonges. Le but est de pour récolter des fonds destinés aux enfants malades porteurs de trisomie 21, de cancer et de leucémie, via les associations Geist 21 et Léon Bérard. L’édition 2013 était placée sur le thème « Un chef à ma table » en partenariat avec les Toques Blanches Lyonnaises. Une dizaine de chefs ont participé à la soirée pour laquelle Elie Cunat avait préparé des animations inédites « Ratatouille » et « Babe ». Il s’agissait pour la seconde de deviner le poids d’un porcelet de 3 semaines, qui a rappelé avec force cris et grognements qu’il n’était pas fait de peluche. Effet réussi. L’animal, les joues roses de confusion, a alors vu se pencher sur lui les plus beaux décolletés de la ville. Une émotion légitime qui l’a conduit à s’oublier sur l’uniforme blanc immaculé de Paul Bocuse. C’est le promoteur immobilier Jean-Pierre Gagneux qui a visé le juste poids de 13,800 kg. Le porcelet star, mis aux enchères dans la foulée, était alors vivement disputé entre le cuisiniste Arnaud Bernollin et Nicolas Gagneux. Le patron de 6ème Sens Immobilier l’emportait pour la somme de 1600 euros et l’offrait à son ami Jean-Marc Palluis. A l’heure qu’il est, « Babe » galope joyeusement dans sa propriété de Chaponost. Toujours au rayon enchères, une toile de Michel de Matteis était adjugée 3200 euros à Gilles Morand, un dessin préparatoire d’Alain Chevrette 2500 euros à Lyon People, tandis que Mathieu Viannay emportait un tirage photo original de Didier Michalet et Karen Firdmann pour 3400 euros. Des sommes qui sont venues compléter les maillots du LOU Rugby, les tables achetées par les entreprises et la tombola généreusement dotée par le joaillier Korloff, le charcutier Bonnard et les Toques Blanches. Au total, ce sont 46 000 euros qui viendront financer les projets du Centre Léon Bérard et de l’association Geist 21. Texte : Marc Polisson - Photographe : Fabrice Schiff
Babe, la mascotte de la soirée
Jean-Pierre Rinaudot (Atlantic Automobile), Christelle Reverdy et Yvan Pattet
Les Toques Blanches Lyonnaises, partenaires de l’association MBM
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Lyonpeople / Mai 2013
Camille Vautier, Silvio Iacovino, directeur général Sofitel Lyon Bellecour et Christian Lherm, chef des 3 Dômes
Richard Sansavini (Arrivetz), Gamel et Chantal Plancoulaine
Serge Mathieu, Virginie (Novali) et Ali Afshar, directeur Warwick Reine Astrid
Géraldine Carret, Mathieu Burichon et Amandine Carson (Firex)
Caroline Rigondet, Mathias Barsumian (Nagabbo) et Caroline Lardin (Au-delà d’une fleur)
Pierre Nallet et son épouse Catherine (AnaHome Immobilier)
Didier Caudard-Breille, son épouse Marie (DCB International) et le chef Laurent Bouvier, président des Toques Blanches lyonnaises
Nicole Dumonal (Bernachon Passion) et Laurence Chevrette (Groupe Effigest)
Béryl Maillard, consul de St Domingue et le docteur Jean-Louis Monigard
Perrine Bérard (Centre Léon Bérard)
Les organisateurs Michel Lopez, Thierry Monneri et Elie Cunat
Gilles Demange et Mathieu Viannay, acquéreur de la photo de Didier Michalet
Gilles Morand acquéreur du tableau de Michel de Matteis. L’œuvre proposée est une peinture acrylique qui représente un arbre de vie, symbole de la naissance, de la croissance et du développement de chacun.
Lyon People (représenté par Marco), acquéreur de l’œuvre d’Alain Chevrette, un dessin préparatoire à l’exposition Femme
Pierre Nallet et Christophe Marguin, acquéreurs des maillots de Nallet et Leguizamon
L’acquéreur du maillot de Karim Benzema
Les invités de de l’Association Geist 21
Les invités de Lyon People
Jean-Pierre Gagneux repart avec un sac de cochonnaille de la maison Bonnard
Jean-Marc Palluis (Foncimo), Babe et Nicolas Gagneux (6ème Sens Immobilier)
Le dîner de gala a rassemblé 383 convives Mai 2013 / Lyonpeople
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PEOPLE EVENTS
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Villefranche sur Saône
GUIDE LYON GOURMAND 2013 Lancement au Faisan Doré
La communauté lyonnaise des gastronomes a fait le voyage de Villefranche pour assister au lancement de 41ème édition du guide édité par Muriel et Christian Mure. Ce dernier était ravi d’avoir choisi le chef Michel Cruz pour sa couverture : « ça fait 43 ans qu’il est là ! C’est le dernier des mohicans », s’amuse-t-il. Une adresse pas faisandée pour un sou qui jouit d’une superbe terrasse en bord de Saône, en face du pont de Beauregard et dont les spécialités de poissons, de homards et de grenouilles ravissent les palais. Le tout arrosé des meilleurs crus du Beaujolais. Quant au millésime 2013-2014 de Lyon Gourmand, il s’avère plutôt cossu en dépit de la crise et présente 36 nouveautés. Chez votre marchand de journaux - 7,50 euros Texte : Marc Polisson - Photographe : Fabrice Schiff
Christian Mure (Lyon Gourmand), Brigitte Cruz, Muriel Mure et Michel Cruz (Le Faisan doré)
Maurice Fusier (France Info) et son épouse Marie-Christine
Jean-Louis et Pascale Manoa
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Florent Dessus (Vox), Eric Pecoud (Café Folliet) et Luc Raginel (Vox)
Mary Soulier, Miss Beaujolais 2009 et Irène et Irène Cottinet, Cottinet, Miss Miss Beaujolais Beaujolais 2013 2013
Pierre Orsi, Maryse Allarousse, Michel Cruz et Laurent Bouvier, président des Toques Blanches Lyonnaises
Marco (Lyon People), Muriel Mure et Jean Etevenaux, secrétaire général du Souvenir Napoléonien
Gilles Maysonnave (Maison Brunet), Patrick Deschamps (Lyon Poche) et Michel Godet (Le Tout Lyon)
Lyonpeople / Mai 2013
Laurent Montmain (Club les plaisirs gourmands) et Yannick Chavent (Confrérie la chaine des rôtisseurs)
Maurice Crozet et Jean Nallet
Yann, Kevin, Jean-Guillaume, Michel Cruz et Cédric (Le Faisan Doré)
Marco (Lyon People), Benoit Toussaint (Chez Paul’O) et Patrick Deschamps (Lyon Poche) sous l’objectif de Charlie (Lyon Poche)
François Girgis, Maryse Allarousse et Georges Buiret
Noëlle Chaises (Restaurant Chez Noëlle), Sarah et son papa Claude Polidori (Maison Victoire)
Pascal Pellegri (Champagne Pommery), Gilles Francez (Cosset) et Laurent Petilaire Bellet (Champagne Pommery)
PEOPLE EVENTS
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Jean Macé
MAMA SHELTER LYON
Une inauguration haute en couleurs Annoncée comme « LA » soirée de ce début de printemps, l’inauguration du Mama Shelter a tenu toutes ses promesses. En dépit de l’horaire pas très évident (17h), plusieurs centaines d’invités ont rallié la place Jean Macé. Pour beaucoup, l’objectif était de découvrir cet hôtel unique en son genre, pour les affranchis, celui de voir en chair et en os les stars du design et de l’architecture Philippe Starck et Jean Nouvel, le cuisinier Alain Senderens et la famille Trigano conviés par Jean-Christophe Larose, PDG du Groupe Cardinal. Le promoteur radieux, baptisé « Mama des Lyonnais » par Gégé, a également construit les Mama Shelter de Marseille et de Bordeaux. Dans ses cartons, la future tour de la Confluence confiée à l’architecte Jean Nouvel. En parallèle de ses activités de promoteur, il s’emploie à redonner vie aux Salins. A l’heure du couper de ruban virtuel, ses hôtes Gérard Collomb et Jean-Jack Queyranne ont de façon très conventionnelle inauguré ce lieu qui ne l’est pas. Un paradoxe qui n’a duré que le temps de leurs discours. La fête a ensuite pris ses quartiers… décalés. Texte : Marc Polisson - Photographe : Fabrice Schiff
Serge Trigano (Mama Shelter), Gérard Collomb, sénateur Albert Dray et Pauline (Café du Pond) maire de Lyon et Cyril Aouizerate (Mama Shelter)
Sylvain Larose (Docks 40), Julien Ducoté (le nouveau chef des Salins) et Frédéric Berthod
Marie-Odile Fondeur, adjointe au Commerce, JeanMichel Daclin, adjoint au rayonnement international Albert Dray et Pauline (Café du Pond) et Evelyne Haguenauer, adjointe aux Anciens combattants
DJ Aline
Serge Trigano (Mama Shelter), Isabelle Salomon, Jean-Jack Queyranne, président du Conseil Régional et Laure Vidal (Région Rhône-Alpes)
Les architectes Jean Nouvel, Lida Guan, Thomas Amarsy et Samuel Nageotte
Pierre Guilherm (Eleg Rhône Fluides), Patrick Iliou (OL) et Marco (Lyon People) Claire Saddy, présidente Rhône-Alpes Pionnières et le chef Mathieu Viannay (Mère Brazier)
Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon
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Lyonpeople / Mai 2013
Laurent Boggio, Yan Beretta et Alain Bunino (BBC architectes)
Sophie Defforey, PDG d’Aquasourça
Le calligraphe Tarek Benaoum qui a réalisé la déco du plafond
François Gaillard, Denis Trouxe et Olivier Occelli (OnlyLyon Tourisme)
La chanteuse China Moses
Le chef Alain Senderens
Anaële, Anna, Amandine et Sophia (Groupe Cardinal)
Thierry Braillard, député du Rhône et Jean-Pierre Flaconnèche, maire du 7ème
Lauren Gauthier (Groupe Cardinal) et Frédéric Berthod (33 Cité)
L’équipe de cuisine du Mama Shelter
La grande famille d’Expert & Finances Cocktail en terrasse
Gérard Collomb, Philippe Starck et Jean-Christophe Larose (Groupe Cardinal)
Serge Trigano
Un bar psychédélique Mai 2013 / Lyonpeople
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PEOPLE EVENTS
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Lyon 6ème
NICE THINGS PALOMA S.
Inauguration de la boutique Tout droit venue d’Espagne pour nous apporter soleil et bonne humeur dans notre garde-robe, la marque Nice Things vient de s’installer au 2 rue de Sèze dans le 6ème. La propriétaire des lieux, Stéphanie Vander Gucht, a craqué pour ces créations originales et colorées aux détails girly qui sauront ravir les Lyonnaises de tous âges ainsi que les petites demoiselles grâce à la ligne « Mini ». Les convives de cette soirée ont pu découvrir cette nouvelle boutique à l’univers romantique et rétro où chaque recoin regorge d’accessoires… Ne manquez pas également la nouvelle adresse au 23, rue Auguste Comte dans le 2ème ! Photographe : val-fpg.com
L’équipe Nice Things (Lyon 6)
Victor Bourgeois (Prestige Coiffure) et Marie-Blanche Le Curieux-Belfond
Maitre Marianne Prezioso (Notaire à lyon) et Elodie (Lyon People)
Solenne Prud’Homme (Clinique St Charles) et Marion Bedel-Chomette
Julia Berroa (Nice Things), Gibet Moll (Manager Nice Things) et Allisson Maira
Anne-Laure Grasso (Oh my shoes), Fanny Roux (Poppet) et Virginie Goy
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Lyonpeople / Mai 2013
Benoît Garcier, Fanny Pousset (Caisse d’Epargne Rhône-Alpes) et Arnaud Biard (Optic 2000)
Stéphanie et Olivier Vander Gucht
Marceline Perrin et MarieBlanche Le Curieux-Belfond
Romain Pelosse (Premium XL Media) et Benoît Garcier
PEOPLE EVENTS
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Place Maréchal Lyautey
LES TERRASSES DU POND lancent la saison
Alors que l’hiver oppose depuis des semaines une sourde résistance à l’arrivée du printemps, une accalmie météorologique s’est subrepticement glissée entre deux crachins. A la date qu’avait choisi le prince Albert pour inaugurer sa nouvelle terrasse désormais parée de couvre-chefs rubis des plus saillants, en partenariat avec BMW - Mini Gauduel ! Une occasion unique saisie à la volée par plus de 500 Lyonnais pour venir festoyer place Maréchal Lyautey. Passer entre les gouttes… tout un art ! Photographe : val-fpg.com
Albert Dray et Pauline (Café du Pond)
Marie-Caroline Dony (Jo’Elle) et Jean-Marie Nauleau
Fabien Chalard (Le comptoir de la Bourse) et l’horloger Jean Louis Maier
Muriel Larréché (Le Progrès), Stéphane Casez, Marion Gervais (Comédie Odéon) et Denis Broliquier, maire du 2ème
Vanessa Thevenard, Caroline Rigondet (Nagabbo Opticiens) et Laura (Suite Logique)
DJ MisterYan entouré de Sarah et Delphine (La Blonde et la Brune)
Ali Afshar (Warwick Reine Astrid), Béryl Maillard, Consul de Saint-Domingue), Elie Cunat (BMW Gauduel) et Yves Rioton (Séminaires Business)
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Lyonpeople / Mai 2013
Michel Lopez (Korloff), Pascale et Gilles Goldberg (Banque Rhône-Alpes)
Magali et Emilie
Florence Ludin, Claire Debionne et Sarah Partouche
Lionel Rimaud, David Catarinetti et Christian Meunier (Grand Lyon Boissons)
Sarah, Laura, Philippine et Margaux
Alice et Margaux
Elodie Bertrand et Jean-François Savoye (EMA Com)
Albert et son équipe
Alix et Victoria
Jacqueline Lambron et Josette Lesens (les groupies de Marco)
Virginie, Laurent et Marie
Julie Sansavini (Arrivetz) et Marie
Guy Bardel (Rhône Service Hôtellerie), Marc et Alex
Dominique Palumbo (BMW–Mini) et Elie Cunat, Directeur Général de Gauduel Automobiles Eva Coudurier, Nora Berra et Stéphanie Ayrolles (Chèques Taxis)
Thierry Malartre (Aires d’Entreprises), Nicolas Gagneux (6eme Sens Immobilier) et Pierre
Marlène Chapoulet et Julie Louart
Marie-France et Corinne
Brigitte et Sylvie Maniglier Mai 2013 / Lyonpeople
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PEOPLE EVENTS
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Cité Internationale
HILTON LYON
Inauguration terrasse « Pure Braise » Malgré le temps capricieux de cette fin avril, l’équipe du Hilton Lyon a inauguré sa terrasse version été 2013 « Pure Braise », sur laquelle les convives présents ont pu profiter du tout nouvel espace moderne et design « Champagne-CocktailLounge » et découvrir en exclusivité sur Lyon les nouvelles créations culinaires au four à bois « le Josper » qui a déjà fait ses preuves au quatre coins du monde grâce au goût unique qu’il donne aux grillades, paëllas et autres suggestions du chef. Un moment agréable et gourmand qui laisse imaginer une saison estivale plaisante. Pensez à privatiser cet espace pour vos afterworks, anniversaires, séminaires, mariage,… Photographe : val-fpg.com
Gaëlle Sébastien et Valérie Marguin (Noaho)
Magali Courbis, Alexandre Deschamps et Charline Sougne (Hilton)
Ignacio Rodriguez (Directeur général – Hilton Lyon), entouré de Vincent Fernandez (Josper), son équipe, Jean-Grégoire d’Amman (Directeur F & B Hilton Lyon) et le Chef Diego Amat (Hilton)
Munzio et Rahma Ricignuolo (Vintech), Ignacio Rodriguez (Directeur général – Hilton Lyon) et son épouse, Judith Perez, Nathalie d’Amman et Marina Closas
Samar Zein, Laye Diop (Guest Services Manager Hilton Lyon) et Jeanne-Marie Vidon
Thibault Poncelet (Rovitex Asia) et Jérôme Vidon (Rovitex)
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Lyonpeople / Mai 2013
Lionel Badier (Brasseries Bocuse) et Marco (Lyon People)
Francisco Diez et Jennifer Picard (IDEOV Graphic)
François de Saint-Seine (Total) et Nadia Belala (MEDEF)
Pierfrancesco Carino (Sales Manager Emirates), Abdelhamid Meniaï (Club d’affaires France- Pays du Golfe), Jacques Launay (Responsable du développement EMCC) et Jean-Grégoire d’Amman (Directeur F & B Hilton Lyon)
Christian Bouchard (Maison Bouchard, le boulanger officiel du Hilton Lyon) entouré du Chef Diego Amat (Hilton), Terry et Laurent
Valérie Trigano (Veolia), Véronique Kalfon (UGC), Patrice Auguy (Veolia) et Béryl Maillard (Consul de Saint-Domingue)
Thomas et Armand Mechali (Golf Club de Mionnay)
Laye Diop, Françoise et Olivier Bulcert (Call and Golf )
PEOPLE EVENTS
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Discothèque l’Imprévu
PLAZA LOUNGE
La folie des mercredis avec Schweppes Un soleil éclatant et des températures estivales avaient été convoqués par Mika et Pépine pour le lancement des mercredis du Plaza Lounge et l’inauguration de ses terrasses et de la guinguette Schweppes. La soirée d’ouverture avait rassemblé plus de 2500 personnes en 2012. Un record qui a été largement battu cette année grâce à une forte présence féminine. Les rutilantes carrosseries garées à l’extérieur n’avaient qu’à bien se tenir… Texte : Marc Polisson - Photographe : Fabrice Schiff
José love Schweppes
Pépine (Plaza Lounge) et Fred (Terrasse du parc)
Estelle et Gladys
Sarah et Lina
Elodie, Jeff, Stéphanie et Johanne
Sabrina, Val (Lyon People) et Alain (La Tour Rose)
Franck, Marco, Guillemette, Philippe et Philippe
Franck et Marie
Nadya et Sylvie
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Damien (Schweppes) et Mika (Plaza Lounge)
Lyonpeople / Mai 2013
Patrice, Stephanie et David
Sabrina, Stéphane, Olivier et Val (Lyon People)
Laetitia et Ajla
Un concentré de belles carosseries
Joss, Laetitia et Damien
Caroline, Roxane et Clémoune
Val (Lyon People) et Jean-Pierre (Le Boudoir)
Zahra et Amel
Jessica, Mareva et Fanny
Amandine et Amandine
Coralie et Cécile
Alain (Ricard) et Damien (Schweppes)
Sandy, Marion et Aline
La guinguette Schweppes
Julien, Damien, Jérôme, David (Schweppes) et Nico (Lyon People) Mai 2013 / Lyonpeople
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PEOPLE EVENTS
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Palais des sports
RUGBY MUSIC LIVE & NRJ MUSIC TOUR
7000 fans au Palais
Le Rugby Music Live proposé couplé au NRJ Music Tour, mêlant ballon ovale et musique live, a rassemblé 7000 personnes au Palais des Sports de Gerland. De 9h à 12h, le tournoi Gentleman Rugby de Thierry Tournier a vu s’affronter différentes équipes constituées par les partenaires de l’évènement. Elle était suivie par un tournoi exceptionnel de « Rugby à toucher », dérivé du rugby à XIII, avec quelques pros et semi-pros, avec des célébrités du monde du Rugby. L’équipe de France de Beach et Rugby à Toucher était aussi de la partie. Après la remise des trophées, un grand concert organisé par NRJ a réuni de nombreux artistes. Un plateau de choix composé d’Alex Hepburn, Brice Conrad, M. Pokora, Mutine, Keen’V, Lylloo, Amel Bent, Big Ali et Shy’m… sous la houlette de Cauet. Photographe : Lionel Pinar
Les Encoches
Didier Cambérabero
La chanteuse Bridgit Mendler
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Lyonpeople / Mai 2013
Béranger Taiele, Roland Genet, vice-président du Comité de Rugby du Lyonnais, Alexandre Valdant et Alexandre La Rizza
La chanteuse Lyloo
Cauet et le footballeur lyonnais Jimmy Briand
Shy’m, régalée par Fabrice Bonnot chez Cuisines et Dépendance
PEOPLE EVENTS
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Gare des Brotteaux
SOIRÉE PRINTEMPS ROSE à l’ApériKlub
Défilé de mode, concert live et bien d’autres surprises étaient au programme de l’AperiKlub pour un Printemps Rose à l’initiative de deux étudiantes de l’IDRAC Lyon, Chloé Garcia et Daisy Pol, qui organisaient une soirée caritative afin de récolter des fonds au profit de la recherche contre le cancer du sein. Les Lyonnais n’ont pas boudé le rendez-vous et le festif établissement des Brotteaux a fait le plein d’une jeunesse printanière et branchée ! VB Photographe : val-fpg.com & I.D Photography-Manny Seguin
Défilé Le Dressing et Magazine : Candice Guichardet et Axel Desheraud
Paul Sibuet (Plasticien), Val (Lyon People), Pierre Barbe (Comexposium) et Florian Bramhi (UMIH)
Chloé et Fanny Garcia
Fred Dauphin et Thomas M’Cho
Défilé Pop And Shoes : Claudia Bal, Chloé Garcia, Renaud Colisson et les chercheurs du Centre Léon Bérard
Daisy et Chloé (les organisatrices) entourées de Victor, Fanny, Axel et Quentin
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Lyonpeople / Mai 2013
Pauline Panzani (I.D.Photography) et Antoine Bocquet
Capucine Anav
Sophie et Renan
Marjorie, Marion, Julie, Maeva et Delphine (Cegedim)
Jeanne et Lou
Edouard Alemany, Raphaëlle Paris et Florent Dechelette
Henri et Marie-Caroline (Lancel-Printemps)
CARNET MONDAIN Naissance
02/04/2013 - Raphael chez Emmanuelle Silvestri et Franck Nicolas
Mariages 13/04/2013 - Delphine de Sèze et Maxime Lafaye 04/05/2013 - Sarah Fruh et Nicolas Thoison
Disparitions Dans nos intentions de prière le jockey Jean-Pierre Ravoux ; Bertrand Manin, 45 ans ; Monsieur Pierre Espaignet, père de notre collaborateur et ami Yves Espaignet à l’âge de 85 ans ; Monsieur François Navarranne, président de la Fondation Fourvière et Madame Colombe Chomel de Varagnes.
Distinctions
Le 25 mars 2013, à l’issue du conseil d’administration de centre Presqu’île, M. Savey, ancien directeur général de la CNR, a remis les insignes de chevalier de la légion d’honneur à William Martin-Grenier.
Bruno Lacroix Commandeur de la Légion d’Honneur Une assemblée inhabituelle composée de 4 préfets, de Madame Besse, et de plusieurs dizaines de personnalités du monde économique et politique a siégé dans l’hémicycle du Conseil régional pour assister à la remise de la cravate de commandeur de la Légion d’Honneur au président du CESER, Bruno Lacroix. Dans son mot d’accueil, Jean-Jack Queyranne a tenu à saluer en Bruno Lacroix « le grand rhônalpin et le capitaine d’industrie ». Choisi par Bruno Lacroix pour lui accrocher sa cravate, Alain Mérieux avait mijoté un discours plein de gaité et de malice : « Tu as assumé autant de présidences que Dom Juan a eu de maitresses » et de citer le nombre impressionnant de ses mandats sociaux. « Tu as su faire fructifier tes talents » en rappelant la trajectoire exponentielle de la société Aldes, passée en 40 ans du statut de PME à celui de multinationale. Ce qui ne l’a pas empêché de s’engager concrètement pour la formation des jeunes via le MEDEF. « Un homme parfait un peu donneur de leçon» derrière lequel il y a une grande femme, son épouse Anne, le taquine-t-il avant de lui remettre sa décoration. MP Photographes : Saby Maviel & DR
LÉGION D’HONNEUR DE PÂQUES Les Lyonnais ont été servis pour la traditionnelle promotion de Pâques de la Légion d’Honneur. Parmi eux, Thierry de la Tour d’Artaise, PDG du groupe Seb, a été élevé au grade d’officier de la Légion d’Honneur. Du côté des politiques, on retrouve la maire de Cogny, Christiane Echallier, la maire de Bron Annie Guillemot, Chantal Andraud, directrice de recherche à l’Ecole normale supérieure de Lyon ; Bernadette Charleux, professeure des universités de chimie à l’université Claude Bernard, Lyon I ; Roger Fougères, professeur honoraire des université à l’Institut national des sciences appliquées de Lyon ; Dominique Mouchiroud, professeure des universités de biologie évolutive à l’université Claude Bernard, Lyon I ; Jean-Luc Pinol, professeur des universités d’histoire contemporaine à l’Ecole normale supérieure de Lyon ; Marcel Sengelin, ancien président du tribunal de commerce de Lyon ; Isabelle David, secrétaire générale de la préfecture du Rhône.
Robert et Irène Batailly
Magali Carenco et Chantal Mérieux
Bruno Lacroix et Michel Havard
Xavier Chalendon, Baudouin Saint Olive, nouveau président du Cercle de l’Union et Philippe Croizat
Myriam Malher et Régis Pelen
Denis Gindre (APICIL), Jean Agnès, ancien président de la CCI et Daniel Closon, ancien directeur général de la Métallurgie
Thierry de la Tour d’Artaise, PDG du groupe SEB et Bruno Lacroix
Bruno Lacroix entouré de sa famille
Nominations Christophe Aussenac, codirigeant d’ATC Groupe a été élu Président du Groupement de la Sérigraphie et de l’Imagerie Numérique (GPSF). ***
Anniversaire LES 100 BOUGIES D’ODETTE BERLIET-ROCHE La fille du constructeur automobile Marius Berliet a fêté son centenaire aux Espérides, le dimanche 20 avril, entourée de sa sœur Jacqueline, de ses enfants Catherine et Danielle, de ses petits-enfants et arrière-petits-enfants.
Soirée caritative AU PROFIT DE L’ASSOCIATION RÊVES Lola de la Radio et l’association Rêves organisent une soirée unique, en présence de plusieurs personnalités, pour réaliser le rêve des enfants gravement malades. C’est dans le restaurant Les Salins qu’aura lieu une soirée exceptionnelle. Plusieurs invités de marque ont répondu présents : Michael Jones, Gwendal Peizerat, Greg Ceven, Bastien Villon, le groupe Seventeen ou encore Miss Lyon. Dîner-spectacle mardi 14 mai 2013 Les Salins - 43, quai Rambaud - Lyon Confluence Réservez vite votre place au : 04.78.92.87.87 ou sur www.les-salins.fr
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Lyonpeople / Mai 2013
Reportage complet sur www.lyonpeople.com – Rubrique Les Fêtes