Lyonpeople Novembre 2011

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LES 18 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater

N°113 - Novembre 2011

PHOTOS EXCLUSIVES

30 ANS DE NUIT LYONNAISE

LAURENT GERRA « Faire son vin, c’est comme avoir son nom à l’Olympia »

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© Nico

EDITO Novembre 2011

25 ANS DEJA

Q

u’écrire sur Laurent Gerra qui n’a pas déjà été rabâché ?

Peut-être quelques souvenirs qui me reviennent lorsqu’il m’arrive, de loin en loin, de revoir Laurent.

Ainsi, le jour où mon fils me l’a présenté (ce devait être en 86 ou 87) en m’expliquant que j’avais devant moi le futur Thierry le Luron… Son premier spectacle dans la salle de réunion de notre agence qui fut une incroyable surprise, nous étions en train de découvrir un grand imitateur... Ses débuts aux Flibustiers dans le quartier d’Ainay (je me souviens d’une parodie géniale de Gainsbourg et Léo Ferré) puis à l’Accessoire d’en face où son imitation de ce pauvre Michel Noir nous faisait déjà supputer que notre maire de l’époque traînait quelques casseroles… Son départ pour Paris où il obtint son premier contrat au Don Camillo... Puis Ruquier, J. Martin, Drucker…

Son premier « Champs Elysées ». Je crois bien avoir eu les larmes aux yeux ce soir-là devant ma télé… Même si Laurent Ruquier, Patrick Sébastien et quelques autres qui l’ont aidé à ses débuts ne seront pas d’accord avec moi, je peux dire qu’il est fidèle en amitié.

Malheureusement, il a beaucoup trop d’amis qui rêvent de le voir plus souvent et beaucoup trop de travail : RTL, des interviews en veux-tu en voilà, des émissions TV, des bouquins… Comment lui en vouloir de nous oublier un peu ?

Jean-Marc Requien Lyonpeople.com n°113 - Novembre 2011 Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler Couverture : © Jean-Luc Mège Directeur de la publication Nicolas Winckler nicolas@lyonpeople.com Rédacteur en chef Marc Polisson marco@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit francoise.petit@lyonpeople.com Graphistes Maquettistes Valérie Barranco & Loïc Huguet pao@lyonpeople.com Webmaster Fabrice Schiff webmaster@lyonpeople.com.

Ont collaboré à ce numéro Nadine Fageol, Christophe Magnette, Christian Mure, Lilou, Jean-Marc Requien, Yves Espaignet, Alain Vollerin, Jean-Alain Fontlupt, Jean-Jacques Billon, Pascal Auclair , Julien Smati et Laura Gazarian.

Photographes Jean-Luc Mège, Christelle Viviant, Fabrice Schiff, Saby Maviel, Lionel Pinar Chef de Publicité Elodie Aguettant elodie@lyonpeople.com 06 11 19 04 43 Attaché commercial Bruce Mathieu bruce@lyonpeople.com 06 15 55 20 52 Assistante commerciale Vérane Letord-Vaché verane@lyonpeople.com

100 000 lecteurs tous les mois Etude Médiamétrie - 05/2005

Lyonpeople est certifié par l’OJD BP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06 Rédaction Tel 04.72.82.97.78 Publicité Tel 04.72.43.02.47 Fax : 04.72.43.92.05

Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 186 420 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 19527772. Abonnement pour 1 an = 49 €.

Ce magazine comporte un encartage "Nos bons plats chez vous" NOVEMBRE 2011

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SOMMAIRE Novembre 2011 NEWS

8 La vie lyonnaise 10 La vie patrimoniale 12 La vie politique 14 La vie économique 16 La vie culturelle 18 La vie gastronomique 20 Brèves de comptoir

MILANO

6 Courrier des lecteurs

CAFFE

P. 22

PEOPLE

27 30 ans de nuit lyonnaise 42 Camel Boutarfa 54 Kim Kallström 56 6ème Sens immobilier 58 Crédit Mutuel P. 42

STYLE

62 Gastro 64 Wine 70 Sortie 72 Auto 76 Shopping P. 64

VU !

CAFFE MILANO MERCIERE

86 Les 18 soirées qu’il ne fallait pas rater !

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ET AUSSI…

118 Carnet mondain

+

OUVERTURE 7/7 Midi et soir

44, rue Mercière - Lyon 2 Tél. 04 72 41 74 63 milano.merciere@orange.fr

P. 118 d’infos sur

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COURRIER DES LECTEURS L’ARRESTATION DE MICHEL NEYRET (Site web de Lyon People – Rubrique les Gens)

La nouvelle de son arrestation a tourné en boucle sur les télés et les sites web d'actualité.

D’emblée, nous avons décidé de ne pas participer au lynchage collectif du numéro 2 de la PJ lyonnaise. On connait le caractère moutonnier des journalistes. Qui ont fait leurs gros titres sur l'interpellation (le jour de sa fête !) à son domicile du commissaire divisionnaire Michel Neyret, chevalier de la Légion d'Honneur, «dans le cadre d'une enquête de corruption et de trafic de stupéfiants». Une arrestation annoncée par des médias parisiens (RTL et Europe 1) et diligentée par les bœufs carotte de Paris où il a été incarcéré. Bien entendu, le fait qu'il soit un flic très médiatisé et qu'on le voie beaucoup sur le terrain (de jour comme de nuit) en fait une cible idéale, mais de Nice à Lyon, le numéro 22 de notre classement Top 100 a toujours mené une carrière aussi intense que ses arrestations de trafiquants de drogue avec à la clé des saisies records. Tout cela doit nous inciter à la plus grande prudence, enfin pour ceux qui croient encore à la présomption d'innocence.

ANALYSE ÉCONOMIQUE Les moutons de panurge qui bêlent avec la meute.

Rémunérer des délinquants avec de la came saisie à d’autres délinquants pour mettre hors de nuire d’autres délinquants, c’est plus futé que la vidéosurveillance inefficace et d’un coût faramineux pour le 6

QUESTION La place d'un commissaire est-elle dans les soirées mondaines lyonnaises ou dans les rubriques de Lyon People ? N'y a-t-il pas un mélange des genres gênants ?

Je suis persuadé que ce doit être un bon flic mais il semble que sa fonction de Commissaire ne lui apportait plus de satisfaction pour se fourvoyer dans des endroits incompatibles avec ses fonctions.

Constator, sur lyonpeople.com MOUAIS...

Marco a voulu se différencier. Enfin du moins, il n'a toujours pas compris qu'un journaliste ne devait pas être dans l'affectif. Et là, il y a de plus en plus d'éléments contre Michel Neyret. Il a été un bon flic, c'est un fait, les médias l'ont dit, il a fauté, les médias doivent l'écrire aussi et même si vous le connaissez.

Après peut-être que Lyon People n'est pas un média...

FB, sur lyonpeople.com

PRÉSOMPTION D'INNOCENCE Respectons la présomption d'innocence. Nous parlons d'un Monsieur, sans doute le meilleur policier de sa génération. Comme vous le dites fort justement la meute est à ses trousses, je suis persuadé qu'il s'agit d'un homme intègre ainsi que son épouse.

Il n'a fait uniquement que son travail qui a été jusqu'à présent unanimement reconnu.

Quelqu’un, sur lyonpeople.com SOUTIEN INDÉFECTIBLE A MICHEL NEYRET Merci du fond du cœur à Lyon People de ne pas aboyer avec les loups, de ne pas participer au lynchage médiatique qui salit l’Honneur d'un homme sans même respecter la présomption d'innocence une seule seconde. Je connais intimement Michel, il me considère commeson fils et moi comme un père, un grand frère et surtout un véritable Ami. Michel est un Homme d'une noblesse d’Ame et de Cœur rare en ce monde, d'une profonde gentillesse et générosité. C’est un policier hors-pair qui dérange beaucoup de monde, nous sommes tous convaincus de son innocence.

C’est un coup monté. Nous t'aimons Michel...

Raphaël Butin, sur lyonpeople.com FLIC Ça sent vraiment le poulet rôti. Dur dur de rester intègre. Mais pas fan de ce genre de personnage.

Baroudeur, sur lyonpeople.com ALONE Cher Marco, vous allez vous sentir bien seul. Vos amis tombent comme des mouches, victimes d'un féroce été indien... Comptez sur vos vrais amis. S'il n'en reste plus qu'un...

Alain Vollerin, par mail

Le commissaire et le réalisateur au Club des 100 du stade de Gerland

OLIVIER MARCHAL ET MICHEL NEYRET

LA CARTE DE LA SOLIDARITÉ Alors que l'unité policière se lézarde autour du commissaire incarcéré, l'ancien flic et réalisateur a apporté un soutien remarqué à son ami sur le plateau de Canal +. Ils se sont connus à l'époque où jeunes flics, ils arboraient avec fierté la même carte barrée du ruban bleu blanc rouge. Michel Neyret a inspiré le rôle du commissaire incarné par Patrick Catalifo dans le film «Les Lyonnais» dans lequel les deux prévenus (Gilles Bénichou et Michel Zaragoza) jouent des rôles de policiers. Sur le plateau du grand journal de Canal +, Olivier Marchal a redit toute l'estime et l'amitié qu'il porte à Michel Neyret : «J'aime ce mec, c'est un grand flic. Lyon perd un grand flic. J'étais dans ma voiture quand j'ai appris ça, je me suis arrêté pour pleurer, car c'est vraiment un mec que j'aime beaucoup. Tout le monde est consterné, tous les flics de Lyon m'ont appelé et personne ne comprend. C'est un cataclysme.» Michel Neyret a-t-il franchi la ligne jaune en continuant à rémunérer ses informateurs avec de la drogue issue de ses saisies ?

Là encore, l'ex flic est catégorique : «J'appartiens à une époque, les années 80, où ces pratiques étaient monnaie courante. On ne peut pas demander à des soldats d'aller à la guerre avec un couteau suisse et un canif, il faut forcément des armes. Les armes dont on dispose, c'est de la came pour rémunérer les indics.»

Photo © Fabrice Schiff

POURQUOI LYON ET NEYRET ?

Au vu des moyens déployés dans l’affaire Neyret, des questions se posent.

A-t-on vu dans des affaires bien plus scandaleuses avec des élus, un tel déploiement de force ?

A-t-on vu un élu arrêté avec sa femme dès potron-minet ?

A-t-on vu la femme d’un élu mise en examen pour avoir bénéficié d’un emploi grassement payé dans une association, financée par la Ville dont le mari est élu, sans rapport avec ses diplômes et une expérience professionnelle requise ?

A-t-on vu un élu mis en détention pour avoir utilisé à titre privé des ressources municipales ?

Alors pourquoi Neyret ?

Citoyen 2012, sur lyonpeople.com

contribuable. Non ? Mais il est vrai que dans la première solution contrairement à la seconde solution on ne voit aucun élu commissionné, est-ce ce qui a coûté sa place et sa réputation à Neyret ? Voilà la bonne question !!!

Contribuable, sur lyonpeople.com

SE VOILER LA FACE Non, il n'a pas fait uniquement que son travail. Il faut arrêter de se voiler la face, messieurs. Il aura la peine qu'il mérite, comme toutes les personnes qu'il a fait condamner. Quand on joue, il faut assumer.

Julien, sur lyonpeople.com MODÉRATION ?

Votre modération dans ce papier, à vous si souvent critique voire agressif semble bizarre. Vous avez oublié la présomption d'innocence à l'égard de Le Bec. Pol, sur lyonpeople.com MERCI Enfin des propos cohérents.

Je me demande si parfois les journalistes se rendent vraiment compte du mal qu'ils font. Arrêtez de juger sans savoir ! i.k., sur lyonpeople.com

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NEWS LA VIE LYONNAISE Par Marc Polisson

ANNIVERSAIRE EMA COM

GALA DE BOXE CASINO LYON VERT

L’agence Events-Médias-Advertising créée par Jean-François Savoye, ancien responsable du développement commercial NRJ sur Lyon, a fêté son premier anniversaire. Et s’est déjà fait un nom dans le milieu du cinéma et dans la mise en place d’opérations évènementielles articulées autour du sport et de la musique avec de belles références comme le Comité Départemental du Tourisme, le Parc des Oiseaux, Réseau AD, Atlas, KFC, Suelta Verde, Groupe Altiplano, Veolia, Vinci, Cerise et Potiron, le Mondial des Métiers… C’est à Jean-François Savoye que Lyon People a confié la commercialisation de ses dossiers spéciaux consacrés au patrimoine (Ecully – Juin 2011 et la place Bellecour – juin 2012).

Contact : jfsavoye@ema-com.fr

MAGAZINE LYON PEOPLE A L’EST, DU NOUVEAU !

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how privé. Après la foule du Palais des Sports, Kader Marouf a choisi le cadre feutré des salons du casino de Charbonnières pour planter son ring sur lequel s’affronteront des boxeurs venus du monde entier.

Au cours du repas préparé par Philippe Gauvreau, les 300 privilégiés pourront assister à 8 combats comptant pour le Championnat du Monde de boxe thaïlandaise qui seront captés par les caméras de Canal+.

Réservations des tables auprès du Casino Lyon Vert - Sarah au 04 78 87 02 70

Déjà présent sur les communes de Villeurbanne et Vénissieux, Lyon People renforce son implantation dans l’Est lyonnais en étant désormais distribué dans une centaine de lieux incontournables de Bron, Vaulx-en-Velin, Décines, Décines-Charpieu, Meyzieu, Jonage, Jons, Villette d’Anton, Pusignan, Saint Laurent de Mure, Saint Bonnet de Mure, Mions, Chaponnay, Corbas, Saint-Priest, Genas et Chassieu. Bruce Mathieu (06 15 55 20 52) a été nommé responsable commercial de ce secteur.

CLUB SOROPTIMIST DU CHOCOLAT POUR LA BONNE CAUSE

LE MÉTRO FOCH A CHANGÉ DE MAINS

SONDAGE WEB Emmenée par Michel Havard, l’opposition de droite au Conseil municipal a dénoncé l’utilisation de l’argent public et de locaux publics (comme les écoles) pour l’organisation de la primaire.

Les primaires du Parti socialiste doivent-elles être à la charge des contribuables lyonnais ?

OUI 11,31 %

NON 88,69% SONDAGE DE NOVEMBRE En cas de victoire de François Hollande en 2012, à quel ministère Gérard Collomb peut-il prétendre ?

- Ministère de l’Intérieur - Ministère de la Ville - Secrétariat d’Etat aux Français de l'Étranger - Aucun

Votez sur www.lyonpeople.com 8

Pendant 15 ans, Thierry Ordas et Jean-Louis Marcel ont porté haut les couleurs de la presse et du tabac au 18 puis au 20, cours Franklin Roosevelt. Faisant de leur boutique un passage obligé pour les fumeurs et les lecteurs de presse (3200 titres disponibles). Sur les 16000 tabac-presse de France, ils se sont hissés à la 5ème place à quelques encablures du Drugstore Champs-Elysées. Leur équipe de 9 personnes sert 50 000 clients par mois ! Alors qu’ils ont passé le relais, nous leur souhaitons « bon vent » et adressons tous nos vœux de réussite à leur successeur Jean-Pierre Prouteau.

ERRATUM JEAN-CHARLES POTELLE « Dans le n° de septembre (p.18), vous annonciez la récente élection de Jean-Charles Potelle à la présidence d’Unitex (syndicat textile régional). Malheureusement, la photo n’était pas celle de l’intéressé ! Déformés par notre secteur, certains voyaient déjà un complot en train de s’ourdir contre notre nouveau représentant. « Lyon People est en train de filer un mauvais coton » entendait-on ! Diantre, vous voilà dans de beaux draps ! Avant de vous donner plus de fil à retordre, je préfère couper court aux éventuels reproches en vous proposant de laver notre linge sale en famille (je veux dire entre Lyonnais...). Aussi, pour démentir les mauvais esprits qui seraient tentés de profiter de l’occasion pour

Des tablettes de chocolats sont vendues chez Bernachon du 15 au 24 novembre 2011 au profit du Club Soroptimist de Lyon. Le produit de cette vente sera consacré à la réalisation d’une fresque à l’hôpital Femme-Mère-Enfant de Bron. La fresque est le moyen pour les futurs petits opérés de se distraire en se plongeant dans un univers imaginaire, avant une intervention déplaisante et de rassurer des parents inquiets. « On cherche à faciliter la séparation entre parents et enfants avant l’entrée au bloc, c’est un outil esthétique et médical » souligne le docteur Martine Wallon. Des dessins d’enfants hospitalisés viennent compléter la réalisation du tableau imaginé par l’artiste Anne Bastit.

Du mardi 15 au jeudi 24 novembre 2011 Maison Bernachon - 42, cours Franklin Roosevelt Lyon 6ème - Informations : 04 72 27 09 78

en découdre avec vous en avançant un tissu de mensonges à votre sujet, je clame haut et fort que Lyon People n’a jamais eu maille à partir avec les industriels du textile et que ce n’est pas parce que l’illustration ne correspondait pas au Président nouvellement élu qu’il faut imaginer que vous tramiez quelque chose dans notre dos. J’espère que désormais, le textile fera meilleure impression auprès de la presse locale. » NB : ci-dessus une photo du « vrai » Jean-Charles Potelle.

Bien cordialement, Pierric Chalvin, Délégué Général UNITEX, par mail

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NEWS LA VIE PATRIMONIALE Par Marc de Jouvencel

SOS PATRIMOINE

PRIMATIALE SAINT JEAN LES DEUX FACETTES D’UN CHANTIER SANS FIN

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’inauguration de la façade restaurée de la primatiale Saint-Jean-Baptiste a réuni les amoureux du patrimoine autour du cardinal Philippe Barbarin, des représentants de l’Etat et des collectivités locales. Un évènement « symbolique » à plusieurs titres. Monument emblématique de la capitale des Gaules depuis 1170, débarrassée de ses disgracieux échafaudages, Saint-Jean est à nouveau en pleine lumière. Trois décennies de travaux conduits par Jean-Gabriel Mortamet auquel a succédé Didier Repellin, auront été nécessaires pour redonner tout son lustre à l’enveloppe extérieure. « On a l’impression de redécouvrir une cathédrale qu’on croyait connaître. » Tel est le sentiment général exprimé avec passion par l’architecte en chef des monuments historiques, chargé d’édifier les personnalités présentes. « C’est très émouvant ! » assure-t-il humblement avant de rendre hommage aux ouvriers qui, depuis 30 ans, se sont relayés sur ce chantier hors norme. « Ils se sont donnés. C’est la reconnaissance du beau et du bien fait » et, ce que ne dit pas l’architecte, un savoureux pied de nez à l’Histoire. Quand en 1905, les anticléricaux au pouvoir décident de spolier l’Eglise catholique de tous ses biens, ils ne savent pas dans quel bénitier piégé ils viennent de plonger. Propriétaire de tous les édifices religieux construits avant cette date, l’Etat français est depuis dans l’obligation de les entretenir et de les restaurer. Des travaux continuels et des dépenses pharaoniques que l’Eglise – incapable de lutter contre la déchristianisation de la société française et exsangue financièrement - serait aujourd’hui bien incapable d’assumer seule. En Le préfet Jean-François Carenco, le ministre Michel Mercier la spoliant, les amis du petit père Combes, plus à et le cardinal Barbarin signant la convention de restauration l’aise dans le maniement du compas que dans celui intérieure de la primatiale d’un boulier, ont rendu - à l’insu de leur plein gré - un immense service à leurs ennemis de la calotte. Nul besoin de dresser l’inventaire complet des dépenses engagées dans l’Hexagone depuis un siècle : pour la seule primatiale lyonnaise, l’Etat a ainsi consacré plus de 10 millions d’euros depuis 1980. Et ce n’est pas terminé, la restauration extérieure à peine achevée, c’est à la façade de la Manécanterie et à l’intérieur même de la cathédrale qu’il faut songer.

Ce n’est pas du luxe : le dernier lessivage remonte à 1755. Les travaux, qui démarreront en janvier 2012 devraient durer une demi-douzaine d’années. Sous les regards enfiévré de Gérard Collomb et bienveillant de Michel Havard, le préfet Jean-François Carenco, au nom de l’Etat, et « le ministre Gérard Mercier (sic) », en qualité de président du Conseil général, ont donc solennellement signé un nouveau chèque de 13 millions d’euros, étalés sur cinq ans. Le cardinal Barbarin peut les remercier chaleureusement «du soin qu’ils portent à notre cathédrale qui est toujours en train de sortir de terre. Elle est vivante, elle poursuit son chemin, elle avance.» Pour des siècles et des siècles. Amen.

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Didier Repellin félicité par Alain Mérieux

Photos © Saby Maviel et Fabrice Schiff

Le père Max Bobichon et le cardinal Philippe Barbarin lèvent le voile sur la cathédrale resplendissante

CALUIRE LE VERNAY

Il ne se passe pas un jour sans que des édifices tombent sous les bulldozers des spéculateurs.

Vous pouvez désormais nous signaler les destructions qui vous paraissent injustifiées et incompatibles avec une politique urbanistique raisonnée. C’est ainsi que des Caluirards nous ont fait part de leur consternation face à la destruction programmée de toutes les maisons XIXème qui font (faisaient ?) le charme du hameau du Vernay. Nous préparons un dossier sur ce sujet et faisons appel à vos témoignages.

Si vous êtes témoin d'une destruction, merci de nous écrire : patrimoine@lyonpeople.com

PLACE BELLECOUR APPEL À TEMOINS Dans le même esprit que les hôtels particuliers du boulevard des Belges et les châteaux d’Ecully, nous préparons un gros dossier patrimonial et historique sur la place Bellecour avec le concours de Gérard Corneloup, Régis Neyret, Jacques Bruyas et Paul Feuga. Nous sommes donc à la recherche de photos, témoignages et de documents sur les monuments qui la composent, les 100 commerces et les 37 immeubles qui l’entourent.

+ d’infos sur www.lyonpeople.com Merci de contacter Marc Polisson par mail marco@lyonpeople.com ou par téléphone 04 72 82 97 78.

Documents à envoyer à Lyon People BP 6171 – 69469 Lyon Cedex 06 qui vous les restitue immédiatement après numérisation.

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NEWS LA VIE POLITIQUE Par Jacques Boucaud

GÉRARD COLLOMB DANS UN GOUVERNEMENT DE GAUCHE ?

POURQUOI IL FAUT QUE LES ENTRETIENS JACQUES CARTIER SURVIVENT À BIDEAU

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’il est un rendez-vous annuel qui défraie la chronique, ce sont les entretiens Jacques Cartier organisés en octobre, deux années de suite à Lyon, et la troisième au Canada. Non pour le contenu des colloques, ignorés de la plupart des médias français, mais pour la gestion de l’événement, jugée «opaque» par ses détracteurs. Or s’il est certes nécessaire qu’une grande transparence entoure la manifestation, il est tout aussi certain que les entretiens Jacques Cartier doivent être poursuivis, y compris après le départ à la retraite de leur grand manitou, le démographe Alain Bideau, directeur de recherche au CNRS, annoncé pour 2014.

DE QUOI S’AGIT-IL ?

Créés en 1987 par Alain Mérieux et Alain Bideau, les entretiens Jacques Cartier sont «une sorte d’université permanente» selon l’adjoint aux affaires internationales à la ville de Lyon, Jean-Michel Daclin. Mondes universitaires, politiques, culturels et économiques des deux côtés de l’Atlantique, échangent durant une petite semaine sur leurs expériences et leurs projets. «C’est un événement-phare des relations qu’entretiennent le Québec et la France» a rappelé encore cette année le premier ministre du Québec, Jean Charest lors de l’inauguration de la 24e édition, le dimanche 2 octobre à Montréal. Transports, Santé, aménagement du territoire, nanotechnologies, design en milieu urbain, mobilité des savoirs… sont parmi les sujets évoqués dans 29 colloques cette année.

QUI Y PARTICIPE ?

750 conférenciers sont venus de 31 pays. 200 universités et grandes écoles y ont envoyé un ou plusieurs délégués et 190 entreprises publiques et privées étaient également représentées. Côté politique, une forte délégation stéphanoise était à Montréal. La région, le département, la ville et le Grand Lyon y avait délégué une douzaine d’élus au total, de gauche comme de droite, hormis l’UMP où les entretiens ont causé un profond malaise. Nous avons croisé à Montréal aussi bien Pierre Hémon (Vert-Europe Ecologie) que Bernard Fialaire (Radical), Elisa Martin (Front de gauche) et pas mal de socialistes.

QUI PAYE ?

Le budget des entretiens cette année s’est monté à 750 000 euros, financés à 60% par des partenaires canadiens et à 40% par le Centre Jacques Cartier. Lequel est entretenu par des subventions de l'Etat et du ministère de l'Enseignement supérieur (50 000 € chacun), du Conseil général du Rhône (près de 23 000€), de la Ville de Lyon et du Grand Lyon (20 000€ chacun) et de l'Institut National d'Etudes Démographiques (10 000€). Les contributions des entreprises se montent à 154 000€. Quant à la Région, elle n’a pour l’instant voté aucune subvention, préférant attendre de connaître la décision que prendra l’Université Lyon II à propos du remboursement du fonds de roulement du Centre Jacques Cartier (1,3 million d’€) qu’elle a bloqué (son remboursement est préconisé par l’Inspection générale du ministère de l’Education nationale et de la Recherche). Longtemps installé dans les locaux de Lyon II, le Centre Jacques Cartier a quitté l’Université à la suite de désaccord sur la gestion de la structure. Et pour parer à toutes nouvelles critiques, il sera ultérieurement rattaché à une fondation du Pôle de recherche et d’enseignement supérieur lyonnais.

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Photos © Fabrice Schiff et DR

25 ans après l’avoir créé, le délégué général du Centre Jacques Cartier, Alain Bideau annonce qu’il prendra sa retraite en 2014.

L’industrie ? La politique de la Ville ? Lyon bruisse des rumeurs sur un portefeuille pouvant revenir au sénateur-maire de Lyon, si la gauche remportait les élections présidentielles et législatives en 2012.

Certes, Gérard Collomb a récemment déclaré sur France 3 vouloir rester «près des Lyonnais».

Pour autant, une telle fonction peut-elle se refuser ?

Candidat à sa succession en 2014, il devra néanmoins y réfléchir à deux fois. Il est vrai aussi qu’Edouard Herriot, qu’il cite souvent comme étant une de ses références, fut à la fois maire de Lyon et ministre ou Président du Conseil. À quel ministère Gérard Collomb peut-il prétendre ?

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ANNIE GUILLEMOT PROVOQUE LES QUEYRANNE Madame le maire de Bron a annoncé sa candidature aux législatives dans la 7e circonscription, détenue par Jean-Jack Queyranne. «Il sera touché par le cumul des mandat» explique Annie Guillemot en rappelant que la gauche fera voter une loi interdisant le cumul d’un mandat législatif avec celui de patron d’une grande collectivité. Après avoir viré Elisabeth Queyranne de son exécutif local, Annie Guillemot rêve de bouter son mari hors du Palais Bourbon.

Le président de Région qui lui céda son siège de maire de Bron, doit s’en mordre les doigts.

200 SMART EN LIBRE-SERVICE MI-JANVIER Après Vélo’v lancé en 2005, ce sera Autolib’ en 2012. 200 Smarts Fortwo devraient être disponibles à la location en libre-service à Lyon intra-muros mi-janvier, « sans que ça ne coûte rien à la ville » explique Gérard Collomb. C’est la compagnie Car2go (association d’Europcar et Daimler) qui assurera le coût financier de l’opération et la gestion du système, chaque véhicule coûtant de 12 à 13000 euros.

Pour l’instant ses voitures sont en libre-service à Hambourg et Ulm (Allemagne). Elles le seront à Amsterdam (Hollande) en même temps qu’à Lyon. Mais l’Autolib’ à la lyonnaise se distingue de celle testée à Paris depuis le 2 octobre (le nom, déposé par Lyon, a été « prêté » à la capitale), dans la mesure où chaque voiture sera garée sur une place de stationnement au bord d’un trottoir, là où le dernier utilisateur l’aura laissée (sans que le ticket de stationnement soit à régler par l’usager).

Pour repérer les véhicules disponibles, une application Smartphone sera créée.

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Par Yves Espaignet

PAS DE CRISE DES 60 ANS POUR LE «BEAUJOLAIS NEUF»

50 000 vendangeurs de 75 nationalités ont participé à l'excellente campagne 2011.

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a nouvelle campagne du Beaujolais primeur va connaître son point d’orgue le troisième jeudi de novembre.

Cette tradition fêtera son 60ème anniversaire dans une relative discrétion. Pourtant, ce premier vin d’appellation de l’année, se présentant modestement comme un vin d’amitié, si décrié par certains, constitue une exception enviée par nombre de vignobles français et étrangers. Malgré la crise, ce sont plusieurs dizaines de millions de bouteilles qui partent sur tous les continents. Le millésime 2011 ne subira pas les effets de la morosité économique. «Le Beaujolais a su maîtriser sa production pour arriver à une adéquation avec la demande» souligne Jean Bourjade, délégué général de l’Interprofession. Les vignerons ont tiré les leçons des années terribles traversées depuis le début de la décennie. La production devrait atteindre les 260 000 hectolitres avec un volume à l’export approchant les 45%. Cette réalité d’un marché mondialisé ne s’appuie plus sur une « fuite en avant » où il fallait conquérir un nouveau pays pour compenser le reflux de l’effet découverte se manifestant au bout de deux à trois ans. Au contraire, la confirmation du marché japonais est source d’espoir ; il a progressé de 18% en 2010 et la tendance se maintient cette année. Fait significatif, le désamour des Américains a disparu… Les ventes aux USA avaient progressé de 7 points l’année dernière et les commandes ne cessent d’arriver, laissant augurer un nouveau bond. La stabilité des cours a permis d’éviter l’agacement de la clientèle étrangère et surtout «la grande qualité des millésimes 2009 et 2010», affirme l’Interprofession, «a permis cette effet de levier». Les Suisses y ont été particulièrement sensibles. N’oublions pas le marché français qui montre les mêmes signes. Alors le millésime 2011 sera-t-il un grand millésime s’interroge la presse viticole ? Michel Bettanne, spécialiste confirmé, a rappelé la grêle subie dans le du nord du vignoble et la météo pluvieuse de l’été, Franck Dubœuf a insisté sur les bienfaits de l’été indien. Certes l’effet millésime est essentiel mais il est plus déterminant sur les vins dits de garde comme l’est le niveau qualitatif des vignerons. Cela est peu souvent évoqué mais le Beaujolais a vécu une restructuration forte avec des départs depuis quinze ans et de forts arrachages alimentant le débat syndical. Ceux qui s’accrochent à leur terre, travaillent la vigne et soignent leurs vins. Un nouveau vignoble se constitue d’où l’expression «le Beaujolais neuf vient d’arriver» lancée cette fois-ci par un reporter de la presse viticole. Est-ce suffisant pour reconquérir le cœur des Lyonnais ? L’inconnue perdure car aucune enquête ne vient étayer le sentiment des professionnels. Ils enregistrent des commandes et de nouvelles attentes se font jour sur les rosés et les effervescents. La fête du jumelage des crus et des arrondissements a vu une participation dynamique. Reste à mesurer l’impact d’une initiative nouvelle lancée par les restaurateurs de la rue Mercière qui, après avoir longtemps tergiversé, vont créer pendant plusieurs jours la « rue des Beaujolais ».

TELEX Trois événements vont marquer l’actualité économique lyonnaise en novembre. Reflet de l’activité logistique régionale, le rendez-vous 2011 d’Europack devrait attirer 12000 visiteurs à Eurexpo les 15, 16 et 17 novembre. J J J Dix pays africains participeront au forum Eurafric du 8 au 10 novembre dont l’objectif est de développer des partenariats avec les entreprises régionales dans le domaine des énergies renouvelables. J J J La septième édition du salon Serious Game Expo organisée par le cluster Imaginove ouvrira ses portes le 21 novembre. Les jeux sérieux sont des outils innovants dans les domaines de la santé, de l’enseignement ou encore du marketing et de la communication. 1500 professionnels européens sont attendus à la Cité Internationale. www.seriousgameexpo.com 14

www.lyon-actueco.com

L’ÉVÉNEMENT LE DÉPART ANTICIPÉ DU PDG DE RENAULT-TRUCKS Il devait partir à la fin de l’année dans le cadre d’une réorganisation du groupe Volvo, décidée par le nouveau manager, le suédois Olof Persson ; Stefano Chmielewski a quitté ses fonctions de PDG de Renault Trucks au 1er novembre pour rejoindre une autre direction du groupe européen…

Il avait ouvert une polémique sur le développement de l’absentéisme dans les établissements qu’il dirigeait alors que Renault Trucks appliquait des mesures de chômage partiel afin d’éviter des licenciements.

Une gestion sociale à la française pour surmonter la période de crise peu comprise par les responsables suédois ? Des propos incisifs pouvant créer des tensions sociales pénalisant l’intégration au sein de la division EMEA du groupe Volvo? Les interrogations sur les raisons de son départ sont nombreuses, elles sont d’autant plus fortes avec ce changement de calendrier.

Le nouveau PDG, l’Allemand Heinz-Jurgën Löw, ancien directeur de Renault Trucks Europe arrive dans un contexte d’inquiétude sociale pour les 10 000 salariés que compte le groupe dans l’Hexagone.

SQUIDO, SURTOUT N’EN PARLEZ PAS À GOOGLE L’entreprise innovante IXXO, basée dans le Technoparc de Lyon, a mis au point depuis deux ans un moteur de recherche professionnel, baptisé Squido, moteur qu’elle ne cesse de performer. Aujourd’hui, il explore la quasi-totalité du web (y compris les pages sans référencement particulier) et peut également traduire plus de soixante langues dont les langues orientales.

L’objectif de Jean-Pierre Bourdais, PDG de cette pme lyonnaise est de se positionner sur le créneau de l’intelligence économique en proposant des solutions aux entreprises : «avec cet outil d’exploration du net, nous répondons aux nécessités d’analyser des marchés, de mesurer les évolutions technologiques». De grands groupes comme Total, L’Oréal ou encore Nestlé font appel à ses services. Des partenariats sont développés également avec des laboratoires universitaires.

Désormais IXXO porte son regard sur le créneau de l’international, notamment le Canada. La petite pme n’hésite pas à se faire une place sur le continent nord-américain.

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NEWS LA VIE CULTURELLE Par Jean-Alain Fonlupt

LE TNP S’OUVRE EN GRAND ETRE POPULAIRE ET PASSIONNANT

MUSIQUES D’HOLLYWOOD EN « SYMPHONIASCOPE » Le nouveau directeur musical de l’Orchestre National de Lyon, Leonard Slatkin, nous fait découvrir cette saison les compositeurs d’outre-Atlantique. Une évidence lorsqu’on connaît son impressionnant parcours « étasunien » (Detroit, Saint-Louis, Washington…). Après le magnifique concert d’octobre « L'Amérique de Leonard Slatkin (I) », il consacre un prochain rendez-vous symphonique aux plus belles BO du cinéma hollywoodien et confie la baguette au chef helvétique Ludwig Wicki.

On écoutera, entre autres célèbres partitions, les musiques de Miklós Rózsa (Ben-Hur), Bernhard Herrmann (Psychose), David Arnold (Independance Day), John Williams (Né un 4 juillet), Randy Newman (Le Meilleur), James Horner (Avatar)… qui donneront à la salle lyonnaise des allures de grand auditorium de studio d’Hollywood.

Jeudi 24 novembre à 20 h et samedi 26 à 18 h.

Photos © Christian Ganet et DR

ID D’ART RENDEZ-VOUS CRÉATIF

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e n’est pas un hasard si, à Villeurbanne, le TNP rouvre ses portes et dévoile ses nouveaux bâtiments au public le 11/11/11. Au-delà d’une éventuelle symbolique du chiffre triplé, c’est bien une vraie date anniversaire qui est célébrée ce jour-là : l’inauguration du Théâtre National Populaire au Palais du Trocadéro à Paris le 11 novembre 1920… Acte fondateur d’un lieu dédié au théâtre qui deviendra en 1935 Palais de Chaillot avant un retour au sigle TNP en 1951 sous l’impulsion passionnée de Jean Vilar à qui succédera Georges Wilson. En 1972, son transfert à Villeurbanne au Théâtre de la Cité, créé par Roger Planchon, sera porté par la généreuse idée de décentralisation… A la tête de ce qu’il faut bien appeler une «Institution» se succèderont des directeurs metteurs en scène aussi prestigieux que Patrice Chéreau, Georges Lavaudant et depuis 2002 Christian Schiaretti. La rénovation de l’ensemble du lieu, entreprise en mai 2008 trouve donc son épilogue en cet automne 2011 pour que le théâtre public continue de défendre « les dimensions du répertoire comme celles de la création» ainsi que le souligne son actuel directeur. Sur les 15 000 m2, les bâtiments restaurés, repensés, «modernisés» pour accueillir créateurs, artistes, techniciens et publics dans des conditions optimum de travail et de confort, englobent la grande salle mythique - sur le plateau de laquelle ont évolué les plus grands noms du théâtre - qui garde sa forme initiale de «coquille Saint Jacques» et répartit ses 667 places en rangées continues, le petit théâtre qui compte lui 252 places, 4 salles de répétition (dont 3 pouvant accueillir du public) et 1 brasserie-cabaret qui, grâce à Frédéric Berthod, Christophe Marguin et Mathieu Viannay «fera coexister l’excellence artistique et l’excellence culinaire». Pour fêter l’événement et ouvrir la saison, Schiaretti a l’excellente idée de monter «Ruy Blas», une des plus belles pièces de Victor Hugo : Passion amoureuse dans l’Espagne du XVIIe, «œuvre assez noire…» qui inspira pourtant au cinéma la désopilante «Folie des grandeurs» (Montand et de Funès). Sur les planches la distribution est alléchante avec Robin Renucci en Don Salluste, Jérôme Kircher en Don César, Nicolas Gonzales est Ruy Blas «ver de terre amoureux d’une étoile» qui n’est autre que la Reine incarnée par la jeune Juliette Rizoud. Beau menu théâtral qui devrait déclencher chez le spectateur un… «intègre appétit» ! JAF Au TNP Villeurbanne du 11/11/11 au 11/12/11. Programmation sur www.tnp-villeurbanne.com

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La 17ème édition du Salon des Créateurs accueillera une soixantaine d’exposants dans les domaines Mode, Art, Déco et Design. Les fans de Mode apprécieront les tenues chics et décalées, les bottines vintage, les pochettes en dentelle ou encore les bijoux en origami. Les amateurs d’Art trouveront des toiles contemporaines, des objets détournés de leur fonction originelle, de la céramique moderne et colorée. Quant aux friands de Déco et Design, ils auront le plaisir de découvrir du mobilier à partir d’objets de récup’, des luminaires en papier brut, des coussins illustrés, divers accessoires pour enfants etc. Ces événements seront l’occasion parfaite pour faire des achats inhabituels, rencontrer des artistes aux univers variés et vous donner des idées de cadeaux pour les fêtes de fin d’année.

Vendredi 25 novembre (13h-21h), samedi 26 (10h-20h) et dimanche 27 (10h-19h) L’Embarcadère – 13bis quai Rambaud Lyon Confluence - Entrée : 4 euros

PETITES HISTOIRES SYMPHONIQUES DU CINEMA FRANÇAIS PIERRE RICHARD ET PHILIPPE FOURNIER Après une rencontre avec Pierre Richard dont le regard à la fois tendre, lucide, critique et décalé sur le monde qui l’entoure le bouleversa, Philippe Fournier lui propose une collaboration autour des musiques de films plébiscitées par les cinéphiles. Le Leitmotiv : ces partitions qui ont marqué la vie de notre « Grand Blond ». Carte blanche lui est donc donnée par le chef d’orchestre pour nous livrer aux côtés de l’OSL, de savoureuses, tendres, cruelles et follement drôles petites histoires du cinéma français. Entre deux éclats de rire, Pierre Richard livre un formidable autoportrait, une belle leçon d’enthousiasme et un magnifique hommage à notre patrimoine cinématographique et musical Français.

Pierre Richard : troubadour – ceinture noire- 9ème dan Orchestre symphonique lyonnais Jeudi 15 décembre 2011 à 20h Cité Internationale – Auditorium Lumière

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NEWS LA VIE GASTRONOMIQUE Par Jean-Jacques Billon

LOUE SOIT LE SAINT COCHON !

"PORC D'ATTACHE" POUR APPETITS SOLIDES

Photos © Fabrice Schiff et DR

LES CULOTTES LONGUES RENDEZ-VOUS DE CHASSE

Bonne humeur de rigueur dans le temple de la cochonaille.

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a saint Cochon n'est pas inscrite au calendrier. Tant mieux, on peut donc la célébrer chaque jour ! D'ailleurs c'est tous les jours fête chez Michel Charmettan pour les amateurs de cuisine généreuse et d'ambiance chaleureuse. Un vrai "petit groin de paradis"… Après sept ans rue Ney dans le 6ème, le Saint Cochon accueille désormais les fidèles rue Laurencin, en Presqu'ile. Et plutôt deux fois qu'une, entre restaurant et bar à vins. Si la chapelle a changé d'adresse, on y célèbre toujours la même savoureuse liturgie ! Dans un cadre de bistrot élégant, où la déco célèbre le mariage de l'art et du cochon, le père Michel défend religieusement une cuisine à l'ancienne sanctifiant la qualité des produits et la générosité des assiettes. Un double credo qui nous vaut des plats chantant la tradition en un cantique rustique. Alléluia pour cet œuf façon meurette tendrement baptisé par immersion dans une sauce onctueusement concentrée. Gloire à cette presa de cochon en strates de champignons et morilles, magnifique morceau (taille XL) d'échine de "pata négra"; justement saisie et tendrement fondante. Fidèle au dogme, la pluma de pata negra poêlée est bien sûr servie rosée, sous peine d'hérésie; quant aux adorateurs du pied de cochon, ils apprécieront la pointure du modèle maison, prétexte à une délicieuse partie d'osselets !

Terre promise des appétits solides, le Saint Cochon n'est nullement un purgatoire pour ceux qui, comme Marco, ont plutôt un estomac d'enfant de chœur. Ainsi la partition interprétée en cuisine par Eric Jouanin, assisté de JeanChristian Faure, offre-t-elle d'alléchantes variations. Rôtie de palombe au foie gras, ris de veau entier au piment d'Espelette, nems d'agneau confits ou encore goujonnettes de calamars à la crème d'ail n'ont rien d'une pénitence pour les papilles. Saison oblige, le gibier sera bientôt de la fête avec notamment une version originale de l'oreiller de la belle Aurore; une tourte de gibiers à plume et à poil inscrite au livre saint de la gastronomie lyonnaise, proposée ici sous forme de petits pâtés individuels, percés d'une cheminée pour y faire couler la sauce au foie gras. A se damner !

Le cochon, comme chacun sait, a la queue en tire-bouchon. Un accessoire dont Michel Charmettan use avec adresse et discernement pour n'ouvrir que des flacons dignes de foi. Ce qui nous vaut de déguster chez lui des vins divins comme les mâcon clessé du domaine Michel, les brouilly de Jean-Louis Dutraive, les crozes-hermitage de Gilles Robin, et autres nectars issus de vignes de seigneurs. A boire pieusement à table ou à la "sacristie" mitoyenne où l'on s'attarde volontiers bien après la fin de l'office… Gourmands mes frères, en vérité je vous le dis, voilà une adresse digne de louanges.

11, rue Laurencin - Lyon 2è. 04 78 37 18 47. Plat du jour à 10 € et formules à 15 et 18 € (à midi). Soir : menu lyonnais à 23 € + carte. Fermé le samedi midi et le dimanche.

TELEX Ouvert aux seuls amateurs, le concours du meilleur macaron aura lieu le samedi 19 novembre. Les concurrents doivent réaliser leurs macarons chez eux, et les apporter à partir de 10h à la boutique [chokola] 3, rue d’Austerlitz, à la Croix-Rousse où ils seront soumis à un jury présidé par Sébastien Bouillet. J J J L'histoire de la gastronomie à Lyon, c'est le thème de l'exposition "Gourmandises" présentée au musée d'histoire de Lyon (Gadagne), à partir du 17 novembre. J J J Laurent Bouvier, dont le restaurant gastronomique de Limonest, ravagé par un incendie, ne rouvrira pas avant plusieurs mois a décidé d'ouvrir désormais sa brasserie-bar à vins, L'Elle-ixir, midi et soir, tous les jours sauf le dimanche et le lundi soir. J J J 18

Avec l'automne, la carte des Culottes Longues se fait tableau de chasse. Et comme la saison est aussi celle des champignons, voilà deux excellentes raisons de s'attabler chez David Cano qui excelle dans les compositions forestières.

C'est le soir, à l'heure où les gazelles vont boire, que notre homme donne toute la mesure de son talent. On peut alors apprécier comme il le mérite le lièvre à la royale qui a demandé trois jours de préparation, déguster lentement le col vert aux girolles, les côtes de sanglier, le pavé de biche façon Rossini ou apprécier la cuisson parfaite de ce faisan tendrement confit dans son jus. De quoi enflammer les papilles viriles, déjà titillées par des entrées rustiques comme cette magnifique terrine de pot-au feu au foie gras. Côté cave, les munitions ne manquent pas, et de beau calibre, avec ces grands de la vallée du Rhône que sont les Courbis, Cuilleron, Combier, Gerin ou Montez; mais aussi beaujolais, bourgognes et bordeaux.

200 références qui font également les beaux soirs du bar à vins proposé du jeudi au samedi, à l'étage. Bar à vins où, comme le souligne le chef "on ne grignote pas, on mange" : jambon cru, terrines maison et autres gaillardes suggestions !

A deux pas de la rue des antiquaires, on trouvera également son bonheur du jour à l'heure du déjeuner avec un saumon grillé ou une brandade à la purée de fenouil, une entrecôte au saint Marcellin et autres jolis plats de bistrot servis avec générosité et le sourire d'Audrey.

42, rue Sala - Lyon 2è - 04 78 37 13 00 Plat du jour à 10€, formules à 12,50€, 13,50€ et 15€ (midi). Le soir, menu lyonnais à 25€ + carte. Fermé dimanche et lundi.

LE MITONNE BOUCHON CENTENAIRE Ouvert depuis 1902, Le Mitonné ne fait pas son âge!

Ce vénérable bistrot du 6ème est même tout ragaillardi depuis qu'une "jeunesse" l'a pris en main. La pétulante Martine Laguerre a tout pour réussir son offensive de charme. Avec son fils Alexis qui commande en cuisine, après avoir fait ses armes au Vivarais sous les ordres de Robert Duffaut, elle est bien armée pour défendre la tradition du bouchon. Généreux saladiers lyonnais, gras double poêlé doré et moelleux, majestueuse quenelle de brochet, poulet au vinaigre à la chair ferme, nappé d'une sauce onctueuse et sans excès d'acidité, succulente tarte aux pralines : les couleurs locales ont fière allure chez Martine où l'on marche avec entrain au son des canons… de mâcon, de beaujolais ou de côtes du Rhône. Pas question de prendre les habitudes à rebrousse papilles dans ce Mitonné où le changement ne s'inscrit pas moins à l'ardoise avec des suggestions comme côte de veau aux cèpes, pluma de pata negra, filet de bœuf aux girolles ou tiramisu aux spéculoos et pommes qui témoignent de nouvelles ambitions. Il faudra revenir avec plaisir !

26, rue Tronchet - Lyon 6è - 04 78 89 36 71.

Formules à 15 et 18 €. + Carte.

Fermé samedi midi et dimanche.

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NEWS BRÈVES DE COMPTOIR

Halles de Lyon

Paul Bocuse

avec

Par Marc Polisson

MA TABLE EN ITALIE TAVOLO PASTA BELLA, BAROLO, LIMONCELLO SI COME ITALIA… Léa, Maxime, Florence et Jean-François Perier

Photos © Fabrice Schiff

RAIE-COMPENSE POUR LE CAFÉ DU PEINTRE

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oute l’Italie que vous aimez au cœur du sixième arrondissement. Je continue à penser que l’ami Marco (le vrai fidèle et tout) de l’inoubliable Tartufo est inégalable, mais là, qu’il soit dit entre gastronomes, nous ne sommes pas loin de la perfection. Le chef, Sébastien Charrue est un consciencieux, un passionné qui soigne les détails tout en demeurant d’un enthousiasme indéfectible. Passionné par les saveurs transalpines, Sébastien innove dans ce que certains croyaient immuable. Ici, pas de pizzas. Vous trouverez les plus délicieuses chez les voisins de la Nonna ou du Ness. Sébastien est associé à Laurent Gazel, inoubliable animateur du Comptoir à ma table.

Pendant votre voyage gastronomique le long de la botte italienne, vous n’entendrez que d’heureux chuchotements, voir des cris de plaisirs. Car, ici le succès est au rendez-vous depuis l’ouverture en janvier dernier. Avant, l’inimitable et facétieux Michel Charmettan se livrait ici au culte du Saint-Cochon avec l’assistance de l’irremplaçable Barbara. Il est dorénavant installé dans la rue Laurencin (lire page 18). La maison de Sébastien et Laurent désormais célèbre pour sa Burrata pugliese in tutta la sua semplicita de 150 gr. une des meilleures de toute la ville, est définitivement fréquentée par des sommités, parmi lesquelles Laurel Marco Polisson de Lyon People (surnommé j’ai la clef des codes) et son alter ego, Hardy Bruno Vernay du Progrès que j’ai croisé deux fois ici. Il paraît que cet homme de parole se livre à une étude profonde sur les effets des vins corses et l’avenir de la cuisine italienne. Nous sommes nombreux pour attendre les résultats de cette introspection digne des maîtres de l’université locale qui lui vouent un respect mérité… Je peux affirmer qu’une partie du Barreau de Lyon apprécie le savoir-faire de Sébastien Charrue riche de tradition et d’innovation.

Ainsi, j’ai vu Hervé Banbanaste le célèbre avocat associé dans la défense de Tony Musulin à Me Christophe CottetBretonnier se régaler d’un risotto à l’eau de tomate et mascarpone aux olives, pendant que son frère Laurent sous le regard de leur ami Bruno Vial, dégustait une épaule d’agneau confite et sa caponata. Au dessert (I dolci), l’un choisit le Tiramisu, pendant que l’autre savourait l’inventif panettone alla maniera «pain perdu» e il suo gelato alla vaniglia. En salle, le service est garanti sans attente grâce à la rapidité de la charmante et dévouée Carole. Menu entrée, plat, et dessert (21,50€). Midi uniquement plat du jour (10€). Sur la carte d’hiver : le melon de saison au jambon de Parme, la salade de crevettes marinées par les soins de Sébastien, et surtout, l’effiloché de veau et ses ravioli farcis à la roquette.

Délicate et délicieuse apothéose, le Limoncello qui comme beaucoup de ce qu’on vous servira ici est fait «Maison» contrairement à ce que vous absorberez chez certaines indélicates toques grises… Tous les produits utilisés en cuisine sont en vente sur place. Alain Vollerin - Guide Bien Manger à Lyon Ma table en Italie - 31, bis rue Ney - Lyon 6e – Tel 04 78 24 35 74 Ouvert du lundi au samedi 12 h - 14 h 30 et 19 h – 23h

TELEX Alice Délice ? 300 m² dédié à l’univers de la cuisine au 80, rue du Président Edouard Herriot. Pour les experts ou les débutants, pour découvrir et faire plaisir, pour les adultes et les enfants : des outils, de nouvelles saveurs, des astuces de professionnel et une bibliothèque pour tous les passionnés de cuisine ! J J J Les choses au carré. Après explication de texte avec le propriétaire des murs, les équipes de Monsieur Paul ont enfin démarré les travaux de l’Auberge de Fond rose. J J J Mort’M Garage prépare sa délocalisation sous les voutes en face de l’île Barbe. Le célèbre préparateur Harley installe son atelier + une brasserie + un bar en terrasse.

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Ni à droite, ni à gauche, et encore moins au milieu : présidé par Christiane Forey, l'Ordre de la Raie n'impose aucun choix capillaire et encore moins un positionnement politique à ses dignitaires. C'est donc en toute indépendance que ces joyeux thuriféraires d'un poisson dont la platitude des formes n'a d'égale que la finesse du goût ont décerné cette année leur Raie d'Honneur à Florence Périer, du Café du Peintre. Cérémonie qui s'est déroulée à La Meunière, chez Françoise et Jean-Louis Gelin qui figurent en bonne place sur une longue liste de lauréats. Un diplôme qui distingue les établissements où l'on inscrit régulièrement la raie à la carte comme le fait Florence Périer qui a séduit les membres du jury avec une aile de raie braisée au cidre et pommes en dés, célerirave et topinambours. JJB Café du Peintre 50, bd des Brotteaux – Tel 04 78 52 52 61 Ouvert du lundi au samedi à midi. Le soir sur réservation.

Mâchon du matin tous les jours.

YANNICK TALOULIAN JEU, SET ET MATCH !

Le brasseur Olivier Bertrand Distribution a confié à ce Villeurbannais de 32 ans diplômé de l’ESCI Bourg sa direction commerciale sur la région lyonnaise. Soit une équipe de 8 vendeurs pour un portefeuille de 600 clients. Le milieu des CHR est un secteur qu’il connaît bien. Pendant 7 ans, il a représenté la maison Kronenbourg sur le Var et la Corse, avant de rejoindre Lyon et la distribution sélective. En 2009, il intègre Café In Rhône-Alpes qui vient de passer sous pavillon Olivier Bertrand Distribution. Avec ses faux airs de Djokovitch, Yannick est l’heureux papa d’un bambin de 18 mois baptisé Noa. Ça ne s’invente pas !

ON SORT CE SOIR ?

Désormais accessible depuis la page d’accueil de notre site internet, cette nouvelle rubrique propose l’agenda des sorties galantes, caritatives, festives, inaugurales et commerciales. Avec une mise à jour quotidienne, s’il vous plait ! Si après ça, vous restez scotché avec bobonne ou bidochon devant votre télé…

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NEWS BRÈVES DE COMPTOIR Par Marc Polisson

CONFRÉRIE DU PATÉ-CROUTE

Photos © DR

CUBA, L'ÎLE AU TRESOR POUR HAVANA CLUB

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n ce vendredi 23 septembre 2011, fête de la Gastronomie, se déroulait le 3ème chapitre de la Confrérie du Pâté Croûte chez Christophe Marguin dans son restaurant éponyme aux Echets. Au menu des festivités ? Plus de 70 convives dégustant un formidable pâté croûte et acclamant la vingtaine de nouveaux impétrants dans une ambiance aussi festive que potache. Ont été intronisés ce soir-là au son des trompettes : Eric Vernusse, Aurélien Laguide, Sylvain Barbier, Philippe Bernachon, Nathalie Lopez, Olivier Houg, Jacky Marguin, Jean-Luc Devaux, Marielle Sibilia, Laurent Zukervar et Stéphane Berger... Pour ne citer qu'eux ! Au cours de cette soirée, les fondateurs de la Confrérie du pâté Croûte, Arnaud Bernollin, Audrey Boutron, Gilles Demange ont annoncé les prochains temps forts à savoir, le Championnat du Monde de Pâté Croûte qui se déroulera le 5 décembre à la Maison M. Chapoutier et le « Parcours du Pâté Croûte », parcours gastronomique et initiatique à destination du grand public, où chacun pourra déguster les meilleurs pâtés croûte des grands chefs ou traiteurs du lundi 28 novembre 2011 au dimanche 11 décembre. Chaque chef proposera un menu spécial, et chaque traiteur un panier, avec un pâté croûte comme entrée, servi avec la cuvée spéciale créée pour l’occasion par la maison Chapoutier.

EVENEMENTIEL CHOC On ne pourra pas leur reprocher de n’avoir pas tout tenté pour sauver leur salon du naufrage et booster sa fréquentation.

Face à la désaffection des agences immobilières et des visiteurs, les organisateurs du Salon de l’immobilier ont imaginé de nouvelles animations telles que le combat de boxe et le lancer de tabouret. Avec un succès certain, puisqu’on n’a jamais autant parlé de leur évènement.

DIDIER VAN CAUWELAERT AU SOFITEL Après une première soirée réussie autour de Jean d’Ormesson, parrain de l’événement, le Sofitel Lyon Bellecour convie de nouveau les gastronomes amoureux des belles lettres à l’occasion de son «Sofitel Lyon Culture».

Le 22 novembre, Didier van Cauwelaert fera ainsi découvrir son prochain ouvrage, «Le Journal intime d’un arbre».

AGENDA

LE PRIX DU MARCHÉ

Affutez vos papilles pour les deux journées de dégustation du traiteur Clostan aux Halles de Lyon, programmées les samedis 26 novembre et 3 décembre de 10h à 12h. J J J Belle soirée en perspective au Lei qui accueille le défilé Rivaldi Baggio, jeudi 1er décembre dès 20h. Réservations au 09 61 45 51 80. J J J

Les dernières news en fusions acquisitions.

Le Duplex (184, rue Garibaldi) a été vendu 370 000 € (TL 06/08). J J J Au 81, quai Pierre Scize, Kasa Comptoir a changé de mains pour 70 000 € (TL 13/08). Au 11 du même quai, la Cantine des sales gosses s’est vendue 80 000 € (TL 06.08). ème J J J 100 000 € pour le Comptoir du 6 , sis 30, ème rue Tête d’Or (6 ). J J J Et 180 000 € pour Le Pot d’Etain (84, rue Vendôme), transformé en trattoria et rebaptisé Ris Amar. J J J Adresse mythique des étudiants, le Pont de l’U, en bord de Rhône, a changé de capitaine moyennant la somme de 197 500 €.

(TL 01.10) J J J Le Plan B (25, bd des Brotteaux) a racheté son voisin Vignes et Gourmandises pour 110 000 €. J J J Le fonds de commerce de la boutique de lingerie féminine Jolidon (55, place de la République) a été racheté par ANF pour 165 000 €. J J J Et enfin 830 000 € pour le tabac presse Métro Foch (20, cours Franklin Roosevelt).

TELEX Tenue correcte exigée et pas de passe-droit, même pour les footballeurs stars. Rémi Vercoutre, qui portait des baskets (hors de prix) s’est vu refuser l’entrée de la Grange aux boucs. J J J La Scala est la nouvelle ambassade italienne de Nicolo qui y a installé ses deux fils (3, rue du commandant Dubois – Lyon Préfecture – Tel 04 26 00 09 35). J J J Ouvert depuis 5 mois, L'Ecaille des Brotteaux et sa formule bar à huitres fait un tabac au 20, boulevard des Brotteaux - Tel 04 78 24 49 57. J J J Fin d’année en fanfare pour Joseph Viola qui cumule les mandats. Tout en surveillant de près son Daniel et Denise, il vient de signer l’acquisition de La Mâchonnerie, dont le propriétaire Monsieur Guérin (48 ans de présence) lui remettra les clés le 1er janvier. En parallèle, le dauphin de Christophe Marguin est devenu conseiller le culinaire du Grand Hôtel de Gerardmer et du Château de Taluy, à Taluyers. J J J Boulevard des Brotteaux, Eric Chetail installe Cerise et Potiron en face du supermarché Casino qui a pu s’agrandir en faisant l’acquisition du Caldo. Le couple Di Litta va affecter le produit de la vente à l’embellissement du Ness, dont les cuisines et le bar vont être entièrement réaménagés. Travaux programmés pour février 2012. J J J United Café, temple des nuits gaies a été placé en redressement judiciaire le 20 août dernier. J J J J J J

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La langouste grillée était bretonne et pêchée la veille, le rhum arrivait en direct de Cuba. Un accord parfait, réalisé par Grégory Choulland, le jeune chef de la Tour Rose à l'occasion du baptême lyonnais de la "Selección de Maestros", dernier né de la gamme "Havana Club".

Comme son nom l'indique, en version originale, ce cru d'exception est le fruit d'un processus rigoureux effectué par cinq maîtres rhumiers qui sélectionnent parmi les rhums âgés les plus fins. Cuba en bouteille ! Un produit d'exception présenté par le maître rhumier Asbel Moralès, venu spécialement pour l'occasion de la Havanne à l'invitation de Jean Burdy. Cuba où la qualité de la canne à sucre, le climat et le sol font de l'île du rhum une véritable île au trésor pour les amateurs. Produit rare, la "Selección de Maestros n'est en vente actuellement qu'au Whisky Lodge, rue Ferrandière, chez Gabriel Tissandier, un spécialiste des "purs malt" séduit par cet exceptionnel jus de canne. Mais dans des bars comme le Soda Soul'n Spirits ou L'Antiquaire, où des barmen d'élite renouvellent l'art du cocktail, on peut aussi déguster la "Selección" con moderación ! JJB

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NEWS BRÈVES DE COMPTOIR Par Marc Polisson

INAUGURATION DU 33 YACHT ADRESS LA CROISIÈRE S’AMUSE

Photos © Nico

Après avoir fait de leur brasserie lyonnaise le spot gourmand de la cité internationale, le trio BMV (Berthod Marguin Viannay) s’en est allé dupliquer le concept dans la station balnéaire d’Agadir. 33 Export.

Les chefs lyonnais et leur partenaire Salah Eddine Benhammane, directeur de la zone Sud d’Atlas Hospitality

U

n vaisseau spatial illuminé dans la baie d’Agadir. Dans lequel sont montés à l’abordage les associés du 33 Cité. Une opération commando élaborée en l’espace de trois mois ! A l’origine de ce projet éclair, un homme, Salah Eddine Benhammane, directeur de la zone Sud d’Atlas Hospitality. Ce groupe hôtelier, pépite de la compagnie Royal Air Maroc, possède les hôtels 5* Royal Atlas d’Agadir, d’Essaouira, de Fez, de Marrakech…. Ainsi que des résidences hôtelières.

Celle de la Marina d’Agadir est tombée dans son escarcelle en début d’année, après le retrait du groupe espagnol qui la gérait. Un bel ensemble comprenant 200 luxueux appartements, un spa et un Yachting Club mort-né, construit en 2008, et resté en rade depuis.

La résidence ne disposant pas de pôle restauration, Salah Eddine Benhammane décide d’y installer un chef français réputé. Il confie son dessein à son ami Aziz Lamrani. Le directeur régional de la RAM et ambassadeur «Only Lyon» connait parfaitement la cartographie gastronomique lyonnaise. Après avoir soumis le projet à Monsieur Paul (qui décline l’offre), Aziz se tourne vers Christophe Marguin. Qui se

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téléporte sur zone avec ses associés début juillet.

Le site leur plait. Banco ! En un mois, le contrat de partenariat élaboré par Maître Frédéric Gutton est signé. «Cela a été très speed, confirme le DZ. On n’a pas mis beaucoup de temps pour se comprendre.»

Début septembre, le chef pressenti et son second débarquent en stage chez Frédéric Berthod au 33 Cité et chez Mathieu Viannay à la Mère Brazier. De leur côté, les Marocains mettent les bouchées doubles pour finir les travaux dans les temps.

Vendredi 30 septembre 2011, 20h. 300 invités se pressent derrière Mohamed Boussaid, wali (équivalent de notre préfet) d’Agadir et le maire Tarik Kabbaj qui s’apprêtent à couper le ruban inaugural. Les trois chefs lyonnais les accueillent en uniforme d’apparat. Avec sa vue imprenable sur la baie d’Agadir, le restaurant en rotonde, sa terrasse en bord de plage et son «view bar» font l’unanimité.

Côté carte, le 33 Yacht Adress développe ses grands classiques comme la terrine de volaille et foie gras, mais aussi des spécialités locales revisitées comme la pastia de pigeon servie comme un nem ou le tajine d’agneau aux abricots secs. Les amateurs de poissons peuvent se régaler d’une rascasse rôtie entière «à la corse», de grosses gambas grillées ou bien d’une cassolette de homard et langoustines, jus de carapaces à l’anis. Café liégeois et madeleines tièdes au miel ponctuent le volet gourmand de la nouvelle ambassade lyonnaise d’Agadir. La station balnéaire - en plein développement - dispose désormais du semi-gastro qui lui manquait. Bien entendu, tout cela ne s’est pas fait sans mal. Fourires, crises de nerfs et fêtes dantesques ont ponctué les trois jours de cette ouverture qui restera à jamais gravée dans les mémoires du trio BeMaVi. Et des nôtres…

La belle société d’Agadir avait répondu présent

Maître Frédéric Gutton, Sarah, Mathieu Viannay, le chef Oliah et Frédéric Berthod La plage d’Agadir

ge

vue du premier éta

La salle de restaurant en rotonde

Embarquement à Saint-Exupéry avec Aziz Lamrani, directeur régional de Royal Air Maroc

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N°113 - Novembre 2011

SOMMAIRE Pépine et Mickaël L'Imprévu ...............................p.28 Paulo, Marc et Axel First & Apériklub.....................p.30 Pierre et Thierry à KGB & Life............................p.32 Thierry Fontaine Loft ........................................p.34 Sylvain et Sylvain Docks 40 ................................p.36 Sylvain et Mathieu Sound Factory & Red Room ....p.38 Nicolas et Bertrand Barrio Club .............................p.40 Camel Boutarfa 30 ans de trophées.................p.42

DOSSIER SPÉCIAL

30 ans de nuit lyonnaise NOVEMBRE 2011

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Pépine et Mickael UNE PÉPITE IMPRÉVUE Élevé au bar, Pépine reprend l’Imprévu à Massieux qu’il enrichit d’un restaurant à la terrasse dantesque. Son fils Mickael vient de le rejoindre.

Résultat, le club relooké par Florent Egasse en impose. Force tranquille.

F

igure à part dans le landernau des gens de la night, Raphael Castaldo a « grandi dans les bars » pour devenir Pépine. Napolitain sans embrouilles du genre grand teint bonne mer, cet autodidacte possédait bar à Trévoux, quand en 1984, il jette son dévolu sur l’Imprévu à Massieux en association avec Gilles Carier. Ils développent ce club qui a la particularité de mixer une clientèle rayonnant de Lyon jusqu’à Villefranchesur-Saône. Court-circuit imprévu en 1997, tout flambe ! Seul aux commandes, Pépine s’empare en octobre 1998 d’une immense parcelle non loin. Objectif faire du neuf sans pour autant mettre la charrue avant les bœufs. Quoique. Il décide de désenclaver son Imprévu en ajoutant un petit restaurant, le Plaza Lounge qui attire aussitôt la clientèle du parc d’entreprises local. Cuisine traditionnelle du lundi au vendredi midi et en before du jeudi au samedi soir. Club et resto tournent à plein régime d’autant que la terrasse du Plaza Lounge affiche une séduisante allure contemporaine qui draine une faune cosmopolite à l’unisson.

En outre, Pépine a ce petit truc en plus, une forme de gentillesse innée format vieille école. Il accueille sans trop en faire tout en veillant à vous libérer quelques mètres carrés. À l’ouvrage midi et soir au resto comme au club, Pépine comprend qu’il faut rationaliser, organiser afin de mieux gérer son monde. Il appelle son fils à la rescousse ; Mickael et son copain Baptiste lâchent le Club 400 à Mâcon pour modeler l’Imprévu. À commencer par la création des soirées du mercredi. Mais surtout, le tandem sollicite le designer Flo Egasse à la modernisation des lieux. Ce dernier multiplie les espaces salons aux banquettes « cigares » autour de la piste, et densifie les volumes via d’interminables lignes lumineuses. 3 000 m2, de 35 à 50 salariés selon les heures, l’Imprévu nouveau est arrivé. La relève en place, à 53 ans Pépine est serein. « J’ai la chance de faire le plus beau métier du monde ». Nadine Fageol

Ce qu’ils pensent de la nuit lyonnaise Photo © Jean-Luc Mège

« Plus on assure, plus on a la belle clientèle.

Plus on relâche, plus on a de problèmes.

La nuit doit se renouveler sans arrêt. Il faut arrêter de critiquer et laisser de la place à la jeune génération pourvoyeuse d’idées neuves. » O

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Axel Chabert

DE L’APÉRIKLUB AU FIRST Le premier lance la soirée, le second retient la nuit. Jean-Paul Donjon et Marc Chabert fêtent les dix ans de leur «deux en un» devenu institution aux Brotteaux. Revue de détails avec Axel.

J

ean-Paul Donjon et Marc Chabert vous ont des airs de vieux loups de mer à qui on ne la fait pas. Ils vous regardent limite goguenards, limite incrédules. En dix ans, ils ont fait de l’Apériklub et du First, une institution dans un quartier des Brotteaux devenu la rue Mercière des années 2000. Avantage à l’emplacement quasi idéal, à côté de la voie de chemin de fer sans véritables problèmes de voisinage. L’Apériklub officie en lieu de décompression d’après job avec en valeur ajoutée le buffet auquel est venue s’ajouter une carte de tapas. D’ailleurs l’endroit est prisé des anniversaires car, passé minuit, il communique avec le club. Bref à partir du postulat que deux solutions valent mieux qu’une ; ici on peut discuter sur une musique lounge et aller danser avec la jeunesse en goguette au First. La certitude de durer dans le temps ne suffit pas à Jean-Paul Donjon et Marc Chabert qui propulsent voici deux ans sur le devant la scène le fils de Marc. 25 ans, armé d’un BTS, Axel fait dans la discrétion, pour se révéler en oiseau de nuit averti.

A lui, l’organisation de l’événementiel, des soirées privées... Les patriarches en charge de l’administratif ruminent à soigner le décor et surtout le confort.

Régénéré l’an dernier, l’Apériklub fait l’objet de toutes les attentions, création d’un vestiaire, fumoir revu et corrigé, mobilier de terrasse renouvelé et service attentionné en vue de distiller un after de qualité auprès des plus de 25 ans. Au First, outre les surprises d’Axel, place à un espace fumoir plus confortable… Enfin, la mise en place en novembre d’un service voiturier afin de faciliter les flux nocturnes. Reste une constante, les prix n’ont pas changé depuis 2000. NF

« Il faudrait comprendre que les exploitants ne possèdent pas les clés pour régler tous les problèmes. Si on veut que la nuit lyonnaise se démarque, il faut la nourrir d’événementiels gros porteurs. Hors nous sommes face à une réelle absence de manifestations d’envergure ». O

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Thierry Lahon et Pierre Chambon

C’EST LA LIFE À L’àKGB

Les deux établissements vont changer de mains et fidèles à eux-mêmes, Pierre Chambon et Thierry Lahon gèrent la passation de pouvoir en douceur. Campagne de transmission.

«D

epuis cinq ans, on fait 80 % d’administratif.

On passe notre temps dans la mise aux normes et en discussions vaines alors que nous avons choisi ce métier par passion ». À force de batailles rangées avec la mairie et la préfecture, et en dépit des avancées réelles constatées ces dernières semaines, une forme de lassitude rampante gagne le milieu des patrons de la nuit. Pierre Chambon et Thierry Lahon ont consacré l’année à réagencer leurs établissements, à valoriser une marque plutôt que de chercher à focaliser sur leurs personnes.

Agrandissement du Life, aspirateur de la jeunesse dorée et mutation totale du club au sein de l’àKGB à l’esthétique iconoclaste Soviet Suprem déjantée. Des créatifs aimant à inventer, voilà la force motrice du tandem Chambon/Lahon qui a largement contribué à actualiser le secteur d’établissements joyeusement trendy : le Onze tout d’abord pour Thierry suivies des Terrasses de Macapa avec Dominique Lafoy et Jean-Charles Mathey. La connexion s’opère avec Le Jardin en 1989 et très vite le tandem irrigue la Rue Royale de cinq établissements. Un intermède de production musicale à Paris, ils sont de retour en 1999 avec l’avènement de l’àKGB, où progressivement ils insufflent l’esprit club à vivre, la clientèle circule d’un décor à l’autre en quête de calme ou d’agitation. En 2003, le duo acquiert le Life en cours de transmission à Benjamin Roche tandis que celle de l’àKGB, en phase de négociation, sera marquée d’une série de surprises de leur faconde. « La mode se démode, seul le style reste » conclut Pierre l’esprit plein de projets. NF

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Photo © Jean-Luc Mège

« Il faut la défendre au risque de voir les établissements passer en de mauvaises mains.

Bars, boîtes, une qualité de restauration inégalée, la ville doit prendre l’initiative de communiquer sur « Lyon est fier de sa nuit » car nous représentons un secteur d’attractivité touristique. Notre envie est de défendre toute la profession, transformer son image, créer l'unité pour que Lyon ait enfin une vie nocturne digne d'une ville internationale et cela tout en respectant les riverains ». O

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SCHWE

Pour prolonger le succès des communications chics et glamours qu’ils ont développées pour la marque Schweppes, Fred & Farid communiquants de renommée internationale ont choisi d’exprimer leur créativité sur le design d’une nouvelle collection de cans 25cl phosphorescentes spéciale nuit. Disponibles en 4 versions : Indian Tonic, Agrum, Lemon et Dark Side.

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PEOPLE STORY

Thierry Fontaine

EN MODE LOFT

Le très efficace Thierry Fontaine vient d’injecter 350 000 euros dans la nouvelle livrée, plus spacieuse, aérée et contemporaine du Loft qui maintient son ancrage dans la nuit lyonnaise. Sono.

Q

uatorze ans que Thierry Fontaine mène la danse au Loft, rue Renan, ponctué d’un intermède de trois saisons à Saint-Tropez à la direction du Papagayo. «Passer sous la coupe d’un patron permet de se remettre en question». Jolie carrure, visage sain, attitude sereine, indéniablement le garçon est à son affaire. Depuis juillet, la plus grande boîte de nuit de Lyon intra-muros est en travaux, ses 900 m2 confiés à Gérard Mérieux durant les jours de fermeture. Sol rouille, écrans plats dissimulés dans des murs miroirs, assises violettes, éclairages sophistiqués en led, isolement acoustique jusque dans les portes, nouveau système d’aération dans le fumoir… Mais ce que constate immédiatement la clientèle, c’est le déplacement plein centre de la sono conduite par le DJ résident. Citadelle des étudiants en semaine trustant 50 % des soirées, le Loft retourne à plus de vie lyonnaise le week-end. Une dominante de 18/25 ans confortée d’un «joli groupe de 30/50 ans » dont nombre de fidèles de la première heure. « La clientèle vieillit avec moi » s’amuse Thierry qui maintient un style musical généraliste sans négliger l’électro jusqu’à 7h du matin. « Ici on vient chercher la fête sans se prendre la tête ; notre objectif est de préserver cet état d’esprit en maintenant une équipe et une ambiance familiale ». Sécurité maximale, plusieurs caméras balayent les lieux y compris les papiers d’identité tout comme les cerbères à l’entrée.

Fair-Play. NF

« Les lyonnais ont tendance à dire qu’il ne se passe rien à Lyon… Imaginez un week-end avec l’ensemble des boîtes de nuits fermées. Au bas mot 40 000 jeunes qui resteraient chez eux ou iraient dans la rue avec des bouteilles achetées chez l’épicier… Que l’on cesse de nous prendre pour des voyous pour nous considérer comme des acteurs économiques car j’emploie 22 personnes.

Si les pouvoirs publics voulaient bien collaborer avec nous dans l’accompagnement des jeunes… ». O

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Sylvain Larose et Sylvain Auclair DOCKS EN PISTE Organisation rigoureuse, les deux Sylvain n’ont pas mis deux ans pour imposer leur cargo de nuit comme de jour au Confluent. Performeurs.

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estaurant de 300 couverts midi et soir et club à partir de minuit, deux ans le 26 décembre prochain pour les Docks 40 qui, au Confluent, fonctionne en configuration mixte. Les Sylvain, Larose (ex Bossan) et Auclair (ex Hot Road, 115, Millenium…), se sont inspirés « des restaurants qui se transforment » à l’instar du Shoko ou de l’Opium sur les plages de Barcelone. Une salle de 650 mètres carrés brute dans la mouvance rouille industrielle, qui gagnera à se patiner dans le temps, équipée d’une scène démontable et doublée d’une terrasse blanc design de 500 m2. Le tandem est dur à l’ouvrage, Sylvain Larose en charge du restaurant débraye à la fin du service, Sylvain Auclair gère la nuit. Filtrage invisible de la clientèle dans une moyenne de 30 à 40 ans entourée de plus jeunes ou plus âgés pour faire prendre « le tempo ». Une directrice artistique pendue à la programmation, DJ le mardi, concert jazz le mercredi et cocktail DJ plus performer (trapézistes, chanteurs, instrumentistes…) du jeudi au samedi.

La combinaison nouveau site en bord de fleuve + salle démesurée + animation bar dancing fonctionne tellement bien que l’endroit est privatisé cent jours par an, quasi deux événements hebdomadaires. « Ici il n’y a pas de place pour l’égo, même surdoués on demande aux DJ de se mettre au tempo de la clientèle ». Enfin, une politique de prix en phase avec l’actualité, « on a vraiment respecté la TVA à 5,5 % sur la restauration avec un menu à 9 euros. De même à l’after, on peut s’offrir une bouteille de champagne à 40 euros passant à 65 euros au heures club, c’est tout de même plus appréciable que du mauvais vin ». Résultat les filles accourent en bande, les garçons suivent attirés et le chiffre d’affaires flirte avec les 2 millions d’euros cette année. Must, un coach chargé de pister tout ce qui ne va pas au Docks 40.

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« Il ne se passe rien de très créatif à Lyon depuis dix ans. Il ne faut pas rester sur les acquis mais bouger car la clientèle lyonnaise évolue sans cesse et n’a pas les mêmes aspirations à 25 ans qu’à 35 ou 45 ans. » O

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CITROËN ECULLY Le Pérollier 04 72 18 77 00

CITROËN LYON 7 eme 35, Rue de Marseille 04 72 72 57 57

CITROËN RILLIEUX/CALUIRE Av. de l’Hippodrome 04 72 01 58 88

CITROËN VAULX EN VELIN Av. Charles de Gaulle 04 78 79 42 42

CITROËN VENISSIEUX Périph. Bd L. Bonnevay 04 78 77 39 00

et le réseau d’agents commerciaux participant

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Sylvain Chérubin

NOUNOURS MONTE DANS LE BUS Mister champagne, ex-client de rêve a basculé dans le monde de la nuit pour en faire son affaire. À la tête de trois clubs, l’entrepreneur peu bavard vient de faire main basse sur le Bus. Plateforme de convergence de la clientèle pour mieux la ventiler… Mixage.

C

omment un spécialiste de la distribution de literie et de bureaux de tabac est devenu un actif patron lyonnais d’usines à son ? C’est que Sylvain Chérubin, allias Nounours a fait de son défaut, la timidité, une qualité. Fou de musique, il entre dans la nuit lyonnaise comme le client qui régale. Champagne !

Son mécénat actif en faveur du magnum et du jéroboam lui attire une nuée de nouveaux amis. Stupeur en 2007, quand entouré de sa noria, il ouvre le Yes, symbole de ces établissements au glamour clinquant, on ne donne pas cher de la suite. C’était mal connaître ce Nounours qui applique le modèle entrepreneurial. Sans état d’âme, il cède le Yes à un parisien demandeur pour s’associer avec Mathieu Chevalier dans la gestion du Red Room à Dardilly, club généraliste tendance Rnb à la clientèle métissée haut de gamme. En parallèle, il ouvre le Sound qui voit défiler Sinclar, Garaud, Aoki, l’élite des DJ internationaux, le club des 18-25 ans est entré dans le top des 30 meilleurs français pour sa programmation. En avril dernier, il accomplit son rêve en faisant main basse quai du Rhône sur le Bus Café, tout aussitôt muté en bar, club, tapas, un bastion incontournable, l’endroit où tout se passe avant d’aller ailleurs. « Il nous manquait un lieu ouvert tous les soirs, il a fallu se battre pour l’avoir » car l’endroit idéalement placé « représente un vrai challenge » en partie réussi : il a rentré le chiffre d’affaires annuel en trois mois. Et d’envisager l’agrandissement. « La nuit, c’est mon métier ». Mister Champagne n’existe plus, Nounours a pris de la distance et s’arrêtera après avoir fait le tour de la question. NF

« Géographiquement Lyon est très bien placé pour attirer le public comme la scène DJ. Avec une partie de la clientèle boudeuse qui préfère dépenser loin ailleurs, il n’y a pas d’autre solution que de créer. » O

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CITROËN LYON 7 eme 35, Rue de Marseille 04 72 72 57 57

CITROËN RILLIEUX/CALUIRE Av. de l’Hippodrome 04 72 01 58 88

CITROËN VAULX EN VELIN Av. Charles de Gaulle 04 78 79 42 42

CITROËN VENISSIEUX Périph. Bd L. Bonnevay 04 78 77 39 00

et le réseau d’agents commerciaux participant

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Nicolas et Bertrand

LEÇON LATINE AU MI BARRIO À Lyon, on chaloupe du popotin en riant…

Si si, ça se passe au Mi Barrio avec resto et cours de salsa en plus. Mieux depuis 2009, le Barrio Club actualise l’esprit fiesta ambiance muy chica aux Brotteaux !!! Mojit’oh.

B

ertrand Dalle fait partie de ces éveillés qui n’envisage pas la vie sans ambiance. Ses potes sont au lycée ou à la fac que lui est déjà à la tête d’un magasin de sport livrant le dernier skate à la mode. En parallèle, il ouvre le Max Café et organise des soirées étudiantes par le biais d’une association.

Un marche pied, car le garçon avisé constate que les soirées salsa marchent plein tubes alors qu’il n’existe pas de club latino à Lyon. L’un dans l’autre, il ouvre en 2000 le Mi Barrio rue Longue, déménagé en 2006 rue de la Martinière et agrémenté d’un restaurant. Le principe repose sur l’ambiance mojito y salsa. L’idée ne manque pas de sel, la salsa se pratiquant à deux, les soirées s’ouvrent par des cours, 19h pour les débutants, 20h30 pour les plus aguerris maîtrisant déjà le déhanché sexy du popotin. Résultat, un lieu vivant fréquenté par une vaste tribu de danseurs de 25 à 50 ans. Entre temps, Fetri Bouchma et Nicolas Silly, les copains de toujours ont rejoint l’organisation. Septembre 2009, le trio jette son dévolu sur un café dans la gare des Brotteaux rebaptisé le Barrio Club.

Vieilles boiseries, miroirs, fresques murales, la salle au décor rétro cubain réalisé par des graphistes fait la part belle à la danse en poussant les meubles contre les murs.

Un noyau dur de danseurs, les filles sexy du sixième arrondissement ont eu vite fait de comprendre qu’il existait une alternative au club de sport pour évacuer leur trop plein d’énergie. Pour le reste, Bertrand, veille à ciseler l’ambiance, programmation club option latino, mojito estampillé meilleur de la ville, et du « personnel qui ne laisse pas indifférent avec le sourire et la banane.

Il faut que les gens soient satisfaits ». Enfin, une Julie au petit soin du carré VIP dont la réhabilitation est annoncée. NF

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Photo © Fabrice Schiff

« Lyon vit et bouge dans un contexte très particulier, probablement trop cloisonné.

Ce qui devient gênant c’est la répétition de petits lieux dans l’esprit cosy lounge.

Il manque des lieux pour la danse, des lieux qui claquent. Notre rêve, ouvrir un club avec des concerts live !!! ». O

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Le groupe Lady Birds en concert au Palladium en 1981.

Photos © Mario Gurrieri, archives Lyon People et DR

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30 ans de Camel trophées !

Il se départit rarement de sa légendaire discrétion prêtant le flanc ainsi à tous les fantasmes, certains moins élogieux que d’autres. Mais il fait mine de s’en foutre et en joue sur un ton débonnaire. Qui est vraiment Camel Boutarfa ? Reconnu depuis trente ans comme le loup blanc des nuits lyonnaises, l’homme vit sa vie entre chien et…loup. A moins que ses promenades vespérales ne se perpétuent. Par Christophe Magnette

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i vous vous attendez à revoir Camel Boutarfa sur un dancefloor, vous risquez de l’attendre longtemps ; et si vous pensez que les sunlights lui manquent, alors c’est que le profil psychologique du bonhomme vous échappe.

Avec Camel, il faut décrypter. Il a du charme : il en use ; de la tchatche : il en abuse. Avec lui, il faut comprendre. Et le suivre. La nuit ?

C’est fini ! « Le Bloc m’a tuer [sic] » pourraitil déclamer ! « J’ai été con sur ce coup là : je voulais redynamiser la nuit lyonnaise en m’inspirant des établissements berlinois et new-yorkais. Lyon a la réputation d’une ville de province très propre sur elle et j’ai cru, bien naïvement, qu’une offre avant-gardiste comme celle du Bloc (ndlr : ouvert de mars à septembre 2009) pouvait influer sur les comportements.

J’ai quand même investi 1,4 million d’€ pour ce lieu et le double si l’on ajoute le Koodeta ! Au

final, on m’interdit l’autorisation de fermeture après 3h du matin. C’est incompréhensible.»

Remonté à bloc, Camel ? Un peu. Un peu seulement. Il n’est pas dépourvu de ressources.

Ni de projets. S’il consent à demi-mots travailler sur un projet de boîte un peu spécial « mais pas à Lyon », il avoue, plus surprenant, deux activités aux antipodes de la nuit : la mise en place de drainage dans les ports méditerranéens et l’importation de produits agro-alimentaires pour une firme anglaise.

Quant au Bloc et au Koodeta, la locationgérance est assurée depuis le 1er novembre par Olivier Verse en lieu et place de Thierry Fontaine. Les premiers rôles, Camel Boutarfa n’entend plus les jouer. En filigrane, on voit poindre un brin de lassitude et un constat sans ambages. « Ce sont toujours les mêmes qu’on voit. Ils marchent sur des œufs avec un balai dans le cul. La nuit s’est trop peopolisée :

les gens sortent davantage pour se montrer que pour faire la fête et se mélanger. Avant, la nuit était une famille, aujourd’hui elle a éclaté.

D’ailleurs, je ne connais plus grand monde.

Lyon ne m’intéresse plus. » Alors comme ça c’était mieux avant ? Flash-back…

« Avant, la nuit était une famille, aujourd’hui elle a éclaté (…) Lyon ne m’intéresse plus » De prime abord, rien ne prédestine cet enfant du 6ème à faire swinguer la capitale des Gaules durant près de 30 ans. Huit frères et sœurs, des parents qui veillent sur la destinée d’un cinéma de quartier, l’Eden, rue d’Anvers dans le 7ème, le jeune Camel rêve d’autres horizons.

A 14 ans, il quitte le foyer familial et investit avec deux amis un appartement rue Garibaldi.

Nous sommes en 1964. Le jeune ado s’ouvre Z

Régis Robert, Alain Guilhot et Olivier Revol au Palladium en 1981.

En 1986, le groupe Scorpion fait une halte remarquée à l’Actuel.

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PEOPLE STORY Z au monde sans brûler la chandelle par les deux bouts, côtoie le monde artistique, sort avec ses potes tout en poursuivant ses études.

Fort d’une solide formation de technicien, il devient responsable commercial d’un bureau d’études new-yorkais, Sydney Barbanel. «Au début des années 70, la France commençait à voir s’implanter sur son territoire les premiers grands centres commerciaux qui s’inspiraient grandement du savoir-faire américain.» Lyon, Paris, Nice, Toulon, Marseille, Camel est par monts et par vaux, travaille beaucoup. Sort aussi. Beaucoup. A Paris surtout, au Palace notamment. C’est là qu’il tombe un beau jour nez à nez «avec un fou furieux, un barge de première, tatoué, affublé d’une veste à clous, Yves Mourousi !» Le début d’une longue amitié entre les deux hommes ; le présentateur star du 13 heures de TF1 étant de toutes les soirées

mémorables – et inénarrables – organisées par Camel. C’est aussi à cette époque que notre amateur de Cohiba Robustos se constitue un carnet d’adresses unique dans le showbiz parisien. Un vrai sésame vers la réussite future de ses soirées lyonnaises. Car déjà le vent tourne.

Jeunesse dorée, stars du show-biz, édiles locaux «Un jour, quelqu’un me parle de l’ouverture possible d’un music-hall à la Part-Dieu. On me dit que Régine serait intéressée. Je travaille avec mes équipes du centre commercial sur la faisabilité technique du projet mais il n’aboutit pas. Pourtant, l’idée me séduit. En 1978, je reviens vivre à Lyon quand lors d’un week-end un ami m’emmène à Saint-Julien-en-Genevois, au Macumba. Un délire total ! Je croise

Michel Drucker et Amanda Lear, les gens sont déchainés, incontrôlables, une folie pure !

Comme un défi, mon ami me lance : «Pourquoi ne ferais-tu pas la même chose à Lyon ?»

Pendant deux ans, il cogite, conçoit, créé. «J’ai toujours eu pour habitude de manger tard donc j’ai pensé à installer un restaurant de nuit. Une scène également. Mais puis je suis parti vivre à Marseille pour des raisons professionnelles.

Je ne voulais donc pas m’en occuper». En juin 1981, au 30 boulevard Eugène Deruelle, le Paladium ouvre ses portes. Six mois plus tard, Camel prend la direction de son établissement.

Le voilà prince de la nuit lyonnaise. La jeunesse dorée de Lyon se trémousse sans fard sur fond de disco. Même les édiles locaux ont leurs habitudes. Pas seulement. Jean-Luc Lahaye fait l’une de ses premières apparitions Z

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3 1 - Anniversaire de Camel au Palladium en 1984. Parmi les invités, Philipette et Thierry Lahon. 2 - L'éphémère "Festival" en 1988. Le seul plantage de Camel. 3 - La discothèque est fréquentée par Yves Mourousi rencontré au Palace au début des années 70. 4 - Michel Barthod, JeanLouis Manoa et Vincent Guyot au Factory en 1990. 5 - Cette année là, Jean Flacher joue les chevaliers servants d'Amanda Lear.

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PEOPLE STORY Z scéniques, Jeanne Mas, Indochine, toutes les stars de l’époque se donnent rendez-vous entre Rhône et Saône. On fume, on picole, on se mélange, on fait la fête. Une autre époque quoi ! Homme de cycle, Camel surfe sur la vague new-wave. Au milieu de l’année 1985, il débaptise le Palladium pour l’Actuel.

L’apogée, l’âge d’or en matière de délire collectif. Mais derrière les strass, un boulot énorme au point que Camel est à deux doigts d’y laisser des plumes : « L’Actuel fonctionnait toute la journée puisque nous organisions des séminaires d’entreprises. C’était une vraie PME avec la pression inhérente à ce type de fonctionnement. Pourtant j’étais bien secondé.»

Par qui ? Marc Chabert en provenance du Moulin Rouge d’Albigny-sur-Saône qui l’aide dès son ouverture. A Marc le terrain ; à Camel l’artistique. Derrière les platines, un certain Dominique Lafoy débarque du King’s Car Club. « Avec Marc, nous n’avons jamais eu un mot plus haut que l’autre », se félicite-t-il. Plus tard, c’est à Marc et à Dom qu’il louera le feu B52.

Une drag queen au volant d’un bus !

En pleine embellie, Camel ne se fixe plus de limite. « J’apprends que la ville souhaite l’implantation d’un cabaret.» A l’angle de la rue des Rancy, il reprend le local qui abritait auparavant le Scorpion. Comme à son habitude, met les petits plats dans les grands. Iconoclaste, déjà. Rolls couleur ivoire avec chauffeur pour les invités de marque, téléphone sur les tables, bar en bois de 20 mètres, scène dotée d’un podium télescopique lui-même doté d’un dôme ouvert, il va jusqu’à

solliciter le Paradis Latin et proposer un spectacle par soir ! Nom de l’établissement ?

Le Festival. Un projet démesuré. Et un plantage tout aussi spectaculaire. Pourquoi ? « Les gens n’osaient pas rentrer ! Rendez-vous compte, des filles topless sur scène, ça ne passe pas. En plus, nous ne proposions pas de dîner.

J’avoue, ça a été un fiasco total puisque nous avons relooké le lieu au bout de six mois.»

Car l’homme a de la ressource et un sacré culot. En cette année 1989, il gère à la fois l’Actuel et Le Festival : un carton d’un coté, un bide de l’autre. Là encore, sa parfaite connaissance des tendances va lui permette de rebondir et de quelle manière ! «Un week-end, je monte voir un ami producteur à Bruxelles.

Il me fait écouter un son, de la new beat. Ça fait tilt immédiatement.» En 48 heures, Le Festival est transformé de fond en comble. Fin 1989, le Factory ouvre ses portes. Trans, homo, extravagance, non-conformisme, Camel vit quatre années d’hystérie et de douce folie. Ah les soirées facto… Fin 1993, le cocktail rockbière initié par le B52 le laisse de marbre, « c’était pas mon truc ». Il s’offre un intermède professionnel en Algérie pour la construction d’une minoterie, avant que les événements ne l’obligent à fuir le pays. Ludique aussi. Bali – où il se rend souvent - l’Afrique, les Antilles, Ibiza, Camel Boutarfa est un passionné de voyages. Et fourmille d’idées. Pendant que Marc et Dom font le buzz et se gavent de soirées étudiantes, voilà que Camel se délocalise à Feyzin pour inaugurer Le Space en 1995, en lieu et place de l’ancien Pénitencier.

Comme d’hab’ la provoc reste un pan de son fond de commerce. Mettre une drag queen

comme chauffeur de bus pour aller chercher ses fêtards à deux pas du Sofitel, il en rigole encore… En 1998, la farce s’achève. Rue des Rancy, le B52 a laissé la place au Stardust puis au Fridge (2000-2005). Entre temps, Camel est devenu le maître des lieux. Il est désormais chez lui. En 2005, il cède à la mode latino et inaugure son Koodeta. Un projet précurseur lui parcourt déjà l’échine aussi, le Bloc.

On connait la suite. La boucle est bouclée.

Voilà pour Camel, l’homme public. Reste la face cachée, la partie privée. Que sait-on de Boutarfa ? En réalité pas grand-chose. Avec lui, le silence est d’or. « On a tout dit sur moi !

Mais je ne suis pas homo pour un sou !» Faire le tour de la ville nous a été nécessaire pour avoir confirmation qu’il était l’heureux papa d’une fille et d’un garçon. Ses amis ? Il avoue un faible pour Jean-Claude Caro, Jean-Louis Manoa, Azouz Begag et cite sans vergogne ses potes du show-biz parmi lesquels pléthore d’acteurs, comme une réminiscence de son enfance, Jean-Paul Rouve, François Cluzet, Gérard Lanvin, Olivier Marchal. Le ton se veut plus grave lorsqu’il s’agit d’aborder ses rapports « avec un ami intime », JeanLuc Delarue. « N’en déplaise à certains, je suis un gestionnaire pas un fanfaron. Pour preuve, j’ai toujours été à la barre de très gros navires », rappelle-t-il pas peu fier également de souligner qu’il n’avait jamais acheté un établissement existant, « Personne n’emporte son coffre-fort au cimetière ! Je suis un homme de réussite, pas d’argent. » A quel prix ?

Mystère… o

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1 - À prendre avec des gants. Xan à l'Actuel en 1987.

2 - La remise des prix de Resto Foot 1987 à l'Actuel. Thierry Rolland, Marc Jean et Dominique Lafoy. 3 - Béatrice Chevalier, Philippe Vorburger (Hachette Filipacchi) et Romée de Tarlé au Factory en 1990. 4 - Claude Chabrol fête la sortie du "Cri du hibou" à l'Actuel en 1987.

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Le Palladium 30, boulevard Eugène-Deruelle, Lyon 3ème

« Si la sensibilité de votre âme préfère à la banale voûte céleste le plafond mystérieux d’un night-club foncez au Palladium. La maîtrise harmonieuse des sons et des couleurs touche à son paroxysme lorsque les clips vidéo s’enchaînent, lorsque les stroboscopes se déchaînent et les lorsque les rayons laser… j’en ai déjà trop dit !

[Le Petit Paumé / 1984-1985 / p.271]

« Pala peine de rentrer quand pala tenue correcte exigée. Travoltas attardés, amateurs de chair fraîche, shampouineuses provoquant un bruit bizarre du genre « cliquetiscliqueta » quand elles se déplacent… M. Camel n’a pas lésiné sur les moyens pour vous attirer dans son immense discothèque. Difficile de ne pas se faire fusiller par un des lasers ou de ne pas tomber bouche-bée devant… une vidéo coquine. De confortables sofas et de pulpeuses paladines patientent, disponibles. Musique sans surprise. Luxueux et fonctionnel. »

André Soullier au Palladium en 1981.

[Le Petit Paumé / 1985-1986 / p.310]

Pas encore ministre, Frédéric Mitterrand flambe au Palladium en 1983.

L’Imprévu - Massieux Une constante : la bonne humeur. Pour les connaisseurs, une seule chose n’est pas imprévue dans le club de « Pépine », c’est la gentillesse et l’accueil. C’est pour cela avant tout que les fidèles reviennent en nombre s’éclater sur la piste de danse tous les week-ends.

Beaucoup de jolies femmes dans la clientèle, ce qui est pour déplaire à personne. L’engouement général pour l’Imprévu trouve son apogée lors des soirées régulièrement organisées par la Radio M40.

Enzo, Paulo, John font la fête chez Camel. Le Palladium est The place to be !

Pépine, Sophie et Charles Couty, à l'époque commercial pour M40, au Petit Imprévu en 1990.

César Palace - Grenay sur la RN6 après Ricard, avant la sortie Isle-d’Abeau « 3 000 jeunes sur leur trente-et-un par week-end. Difficile de faire mieux ! On sa gare sa voiture, R15 Gordini ou Visa Turbo si possible. Ne cherchez pas les caddies, c’est une boîte ; mais à l’intérieur le doute vous reprend : ça grouille de partout. Et la pauvre musique le confirme : on est aux « Halles de la viande » : les mêmes horaires, les mêmes stocks et en plus, c’est tout frais. Il ne reste plus qu’à choisir. » [Le Petit Paumé / 1985-1986 / p.311]

Daniel Chapuis et Jean-Noël Roméro (César Palace) s'encanaillent au Factory en 1991.

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PEOPLE STORY 30 ANS DE NUIT LYONNAISE Le 42 42, quai Pierre Scize, Lyon 5ème

« Laurène est jeune, belle, bronzée, tunée, c’est la sœur Jean-Claude Caro et Jeannot du 42 entourés de leurs groupies de Barbie. Jean-Philippe est un peu plus vieux, beau, bronzé, tuné, c’est le frère de ken. Ils aiment l’ambiance un tantinet m’as-tu-vu des quais de Saône (mais alors un tantinet seulement). Ils adorent le 42. »

Espace Moet & Chandon au GPTL 1993. Alain Fréchet, Jean-François Poinard (Panier à salade), Max (L’Aquatic), Gérard Vannier et Sylvain Auclair qui, après avoir quitté le 42, vient d’ouvrir le Hot Road. Jean-François Poinard a été retrouvé dans un congélateur en août 2010.

[Le Petit Paumé / 1995-1996 / p. 317]

Le B52 Angle rue Lavoisier / rue des Rancy, Lyon 3ème

« Le B est le repère des étudiants lyonnais. Toujours bien rempli, il passe du bon rock classique mais efficace et la bière à 20F coule à flots. Tous les dimanches, son cadre boisé, qui pourrait être celui d’un pub, se transforme en LE lieu gay et branché de la nuit lyonnaise. Une fois par mois, ces extravagantes et sélectives soirées Factory ne sont à rater sous aucun prétexte ! » [Le Petit Paumé / 1995-1996 / p. 327]

L’équipe du B52 fait sensation au tournoi RestoFoot, organisé chaque année sur le terrain du Cascol (Oullins) par Marc Jean

Le Jardin 24, rue Royale, Lyon 1er

Défilé de mode au Jardin. Le bûcheron Thierry Lahon et ses groupies en 1995

Pierre Chambon et Joël Luraine. Les Jardinières d’Or 1989

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Pierre Chambon et Thierry Lahon reprennent le Jardin en 1989. En cinq ans, ils ouvrent rue royale 5 établissements dont le O bar dirigé par Patrick Gomez, le Dernier Quart, scène ouverte où se sont produit les musiciens de David Bowie, la Marguerite (l’une des premières pizzerias ouverte jusqu’à 3h du mat), et le Joey’s and Johnny rock café, voisin de la Mère Brazier et animé par Jean-Philippe Niewenglowski. Le Jardin est le rendez-vous de toute une jeunesse dorée où se croisent Olivia Dufour, Philippe Bettant, Alessandra Sublet, Christian Lafaye, Marco et Nico (10 ans avant Lyon People), Benjamin Lavorel, mais aussi Jean-Louis Manoa ou François Turcas qui y finissait ses nuits avec ses enfants Karine et Franck... Chaque année, son traditionnel rallye surprise baptisé « l’Épopée ardéchoise » emmenait une centaine de citadins dans les montagnes sauvages, et en hiver les plus fêtards à Megève pour un dîner bataille au restaurant de l’hôtel Mont Blanc, un karaoké très arrosé aux Caves de Megève et un coucher mémorable au Park des loges… Enfin, pour l’anecdote, le site web du Jardin avait été réalisé par une certaine Florence Foresti…

Soirée Peter Stuyvesant pour Marco et Nico durant l'été 1989

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The New Place to Be Night & Day

APEROS AFTERWORK à partir de 19H

DU

MARDI AU SAMEDI

De 19H à 23H Bouteille de Champagne 50 € Bouteille de Rosé à partir de 20€ Carte Tapas

CLUBBING DJ dès 23H

DJ en guest Tous les mardis à partir de 19H

Soirée Only For Ladies Tous les mercredis, un cocktail et mignardises offert à toutes les filles jusqu’a 23H

RESTAURANT midi et soir

Repas d’affaires et Soirées privées sur réservation

BAR / RESTAURANT / CLUB Gare des Brotteaux 13, place Jules Ferry, 69006 Lyon 04 72 74 04 41 leboudoir1@wanadoo.fr www.leboudoir.fr Le-Boudoir sur Facebook L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération

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PEOPLE STORY 30 ANS DE NUIT LYONNAISE Les terrasses de Macapa Albigny-sur-Saône

Stéphane Siranossian et Lionel Perrier, pubères pêcheurs devant l’Eternel .

A l’origine, les Terrasses de Macapa furent créées par le mythique et regretté Max Fautrero du Flamenco Rock qui récupère l’improbable bouge interlope du tandem Bernard Seche et Alain Cohen à Albigny. Coincé entre la voie de chemin de fer et la Saône, l’affaire vivote et connaît un succès d’estime avant que n’entre en scène le trio Dominique Lafoy, Thierry Lahon et Jean-Charles Mathey… S’en suit un été de folie, le tout Lyon se précipite dans ce décor colonial blanc et verdoyant : de Jean-Pierre Soulier, à Agnès Michaud, Pierre Duqueroy (Radio Scoop) qui rameute tout le showbiz parisien, en passant par Lionel Perrier, le pêcheur Stéphane Siranossian (roi des soirées caleçons), Romée de Tarlé, Christian d’Aubarède, Philippe Montanay, Philipe Vorburger, Max Chaoul… En septembre 1988, tout ce beau monde regagne le centre-ville, la belle s’endort à tout jamais et notre trio part vers d’autres aventures…

Le lieu (sis à 300 mètres des Planches) héberge désormais un resto chinois.

Le Onze 11, quai des Etroits, Lyon 5ème

« Le must des discothèques de Lyon. Un : Yann, l’un des meilleurs DJ de la place (il se défonce plus que sa clientèle !). Deux : une sono qui décapite. Trois : une petite taille pour des soirées électriques. Quatre : un décor branché et original. Cinq : un éclairage tout aussi branché (ça vaut mieux) et tout aussi réussi. Six : Denis, barman des plus sympas. Sept : des superbes onziennes. Huit : une clientèle éclectique unique sur la ville. Neuf : des gays et des Lyonnais suffisamment vaniteux pour ne pas te chiper ta p’tite amie. Dix : des fêtes fantastiques le mercredi et le vendredi. Onze : un beau programme en perspective ! » Figure emblématique du Onze Club de Thierry Lahon, Thierry Hervé est malheureusement décédé au début des années 2000.

[Le Petit Paumé / 1985-1986 / p.309]

King’s Car Club 44, avenue Clémenceau, Saint-Genis-Laval

« Monsieur a mis son déguisement ? Jean 501 délavé, burlingtons roses, Sébago, Lacoste rose, lunettes Mikli ?... Mademoiselle est harnachée ? Petit ruban noir dans les cheveux, jupe noire, longue chemise cachemire par-dessus, boutonnée jusqu’au col, boucles d’oreilles noires ? Ses petites amies meurent d’impatience de connaître les derniers ragots de la soirée de samedi… L’argent ne fait ni le bonheur, ni l’amabilité, ni l’intelligence mais n’empêche pas d’apprécier la bonne newwave. Alors on va au King’s… Un mois d’avance sur toutes les autres discothèques (l’Amnésia est totalement larguée !). Une sonorisation époustouflante, un éclairage artistiquement pensé et toute la place qu’il faut pour s’éclater. Du jamais vu à Lyon !

Mais attention, à clientèle bien coincée, sélection très serrée ; Didier boute-en-train et locomotive de la boîte aura vite fait de refouler les indésirables. Une formule qui a fait ses preuves. N.B : Si d’aventure vous aviez l’incroyable idée d’aller aux toilettes, demandez à Eric au vestiaire, la combinaison de plongée de rigueur. » [Le Petit Paumé / 1985-1986 / p.308-309] L’aventure de cette boite mythique débute après l’épopée de l’Auberge du Garon. La jeunesse dorée migre à Saint-Genis Laval (44, avenue Georges Clémenceau) où les sonorisateurs Didier et Jérôme Pinard rejoints par Jean-Patrick Dura (Le Medley) en 1981 ont repris le club de voitures de collection de Monsieur Darnisse,

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concessionnaire Opel à Oullins. C’est alors que le King’s Car Club prend toute son ampleur grâce à son premier DJ Vincent Demeure. Tout le monde se souvient de Pierre Olive, le videur (aujourd’hui disparu) et son chien Sunder, de Faty, la pulpeuse barmaid… Pierre Nallet organisait une soirée privée (60F + 1 conso) par semaine. Avec son ami Frédéric Trojani et Jérôme Brune (Les Carnets d’Edouard) en partenariat avec Patrick Savey (Hit FM), Casual... Phénomène des vases communicants, la clientèle et le DJ Dominique Lafoy se déportent vers l’Actuel.

Aujourd’hui disparu, le King’s reste dans les mémoires comme la boite culte des années 80.

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Philippe au Palacio Discothèque dans les années 80.

Xyphos Complexe Couzon-au-Mont-d’Or

L'entrée suréaliste du Xyphos Complexe

« Xyphos est une constellation de planètes dans les Monts-d’Or. Pour y accéder, s’engouffrer d’abord dans le vaisseau intergalactique qui vous mènera tout droit à une piste de danse grandiose : la planète Remuebrasjambesetderrière. Les habitants de cet astre sont condamnés à danser deux nuits par semaine jusqu’à ce que mort s’ensuive. Ce supplice leur est infligé par le maître de l’Univers, le tout puissant Dijé, qui, à bord de sa console volante, distille des versions remix de tubes afro-funky et pousse parfois des cris de guerre pour haranguer ses esclaves : il semble que ce tyran soit un transfuge de la planète des singes ! Néanmoins, la planète Remuebrasjambesetderrière a un climat clément du fait de sa taille, des fauteuils moelleux et il y règne une sacrée ambiance. » [Le Petit Paumé / 1986-1987 / p.319]

Le Space Chemin des voyageurs, Ternay

« Le Space apporte cette touche de fantaisie qui se fait rare dans la nuit lyonnaise. Ici, l’extravagance est de mise et les combinaisons antiradiations côtoient gaiement les boas fluos des drag queens et les piercings. Le DJ résident ou les invités mixent avec bonheur les derniers tubes d’happy trance, garage ou même hardcore. Si vous êtes fan de techno, jouez le jeu, oubliez que vous êtes à Lyon et éclatez-vous ! Ouh ! I believe ! Ouh » [Le Petit Paumé / 1995-1996 / p.327]

La grande époque des

drag queens du Space en

1995.

Moulin Rouge Albigny-sur-Saône

« Chaque week-end, jeunes filles pubères et garçons bien sages, viennent pratiquer le culte d’un disco préhistocommercial dans ce beau Mammouth nocturne. » [Le Petit Paumé / 1985-1986 / p.311] André Develay, son fils Henry, papy Fernand et Bernadette Develay, dite Beny au Panorama (futur Xyphos).

Apès avoir fait ses armes au Paradisio et au Moulin Rouge, Marc Chabert (ci-dessus avec Marlène Jobert) rejoint Camel à l'Actuel en 1985.

L'humoriste Pierre Palmade et le BC-BG Christian d'Aubarède à l'Odéon.

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LE BARTHOLOGUE DE Photo © Saby Maviel

Kim Kallström

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Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s’allonge sur le divan de l’infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope.

Quatre ans après sa première consultation, le milieu offensif de l’OL Kim Kallström se prête à nouveau au jeu sur le divan d’Iceo.

Remerciements Stéphane Guiochon

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Aimes-tu la notoriété ?

Une chose est sûre, je ne la cherche pas ! Mais à mon niveau, tout ça est logique. Le foot et la notoriété, ça va forcément ensemble.

Depuis que tu es papa, ta vie a-t-elle changé ?

Beaucoup ! En fait, tout bascule, les priorités ne sont plus du tout les mêmes, tu relativises beaucoup plus. Je passe beaucoup plus de temps à jouer qu’avant ! (Rires) C’est vrai que tu as la phobie des pigeons ?

Horrible ! Ça ne me perturbe pas plus que ça mais ça me gêne beaucoup. Je suis du genre à quitter une terrasse de café alors que tout se passe bien parce qu’il y a trop de pigeons ! Ma femme, c’est pareil !

Parfois nous devons être très drôles à observer de l’extérieur.

A quel moment trouves-tu les Français stupides ?

Quand ils ne sont pas d’accord avec moi ! (Rires) Plus sérieusement, ça fait tellement longtemps que je suis en France, que tout me paraît normal, rien de curieux.

Qui aurais-tu aimé être ?

Mais comment veux-tu que je réponde à ta question ? Je suis content de ma vie moi... ou alors peut-être un grand philosophe grec...

Quel est ton pire défaut ?

Il y en a beaucoup si tu savais...

Peut-être que je suis un grand naïf dans un milieu de requins.

A quand remonte ta dernière cuite ?

Après la qualification de la Suède, c’était chaud !

Es-tu romantique ?

Plutôt, en tous cas j’essaie. Mais là encore c’est dur de te répondre, il faudrait demander à ma femme.

ICEO

restaurant paquebot 147, avenue Jean Jaurès Lyon 7 - 04 72 73 00 00

Ce matin en te regardant dans la glace, tu as pensé à quoi ?

J’ai coupé mes cheveux hier et je trouve que c’est trop court ! Mais ça me rajeunit, on dirait un gosse.

Après ta carrière, reviendras-tu à Lyon ?

Aucune idée... Mais il n’est pas hors de question que je m’y installe pour y vivre.

Si tu devais garder un truc amusant des Lyonnais, ça serait quoi ?

Je trouve les Lyonnais sympa-

thiques, vraiment, ce serait donc la chaleur humaine que je mettrai en avant. Pourtant quand je suis arrivé, tout le monde m’a dit que vous étiez froids. Je pense juste l’inverse.

T’es-tu intéressé aux Primaires ?

Sans plus, même si j’ai suivi de loin.

Qui représentera la gauche aux présidentielles ?

C’est Hollande, non ?

Quel CD se trouve actuellement dans ta voiture ?

Oula c’est un sacré mélange ! Mais pour répondre à ta question, j’aime bien écouter des chansons pour enfant avec ma fille en ce moment.

Il y a 4 ans, pour ton premier Barthologue, je t’avais demandé: « quelle est la question qu’on te pose le plus souvent ? », et tu m’avais répondu « Est-ce que mon football a progressé depuis que je suis en France ? » Est-ce toujours le cas ?

Oh non, je suis trop vieux maintenant ! C’est fini ce genre de questions ! Les médias suédois ou Français me demandent désormais: « Quelle est la différence entre la Suède et la France ? » Si je te donne un pouvoir, lequel choisis-tu ?

Forcément, la paix sur la terre....

J’ai une copine qui est amoureuse de toi, est-ce que je peux lui donner ton numéro ? Ça, ça ne va pas plaire à ma femme!

(Rires) L’interview est quasiment terminée. Il est 14h15, que vas-tu faire maintenant ?

La sieste !

Maintenant on change, c’est toi qui me poses une question ?

Raconte-moi un après-midi barbecue rocambolesque ! O

ERRATUM Une erreur de retranscription s'est glissée dans l'entretien du mois dernier avec Clément Grenier.

Voici la bonne questionréponse : C’est facile d’être ton pote ?

J’espère… Je ne suis pas chiant et à partir du moment où tu ne me trahis pas, ça devrait bien se passer.

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PEOPLE ECO Nicolas Gagneux , Sébastien Guilbaud, Jean-Pierre Gagneux et Romain Valéry

Photo © Guillaume Perret

6èmeSens Immobilier

AU NOM DES LEURS !

Sainte-Foy-lès-Lyon : bâtisse bourgeoise rouge punchy, sur trois étages, labellisée début XXème, à moins d’être daltonien difficile d’échapper au siège social de 6ème Sens Immobilier.

A

l’intérieur, ça grouille et détonne : les murs sont roses, verts, rouges, bleus etc., les rambardes d’escaliers sont roses, le parquet grince, les boiseries sont d’origine. Moyenne d’âge de l’équipe ? La trentaine. On sent une âme. Comme de la vie.

Derrière la réussite entrepreneuriale se cache une histoire de famille, de potes. Ces gars ont eu le nez creux. Une once de sixième sens peutêtre… Evitons tout impair, commençons par les présentations. Dans la famille Gagneux donnezmoi le fils, Nicolas, 39 ans, PDG fondateur du Groupe 6ème Sens Immobilier ; amenez-moi le père, Jean-Pierre, directeur general de la promotion immobilière ; ajoutez le cousin de Nicolas, Romain Valéry, 38 ans, directeur général et complétez la team par Sébastien Guilbaud, directeur financier, accessoirement ami d’enfance de la femme de Nicolas… Vous voilà en présence du carré d’as, le board, le staff dirigeant de 6ème Sens. Une histoire de famille et d’amitié donc, à laquelle d’aucuns peuvent ajouter Geoffroy Valéry, frère de Romain, directeur marketing et Anne-Sophie Targe, directeur administratif, sœur de Nicolas. Les liens du sang ont donc parfois du bon. La preuve.

Acteur incontournable sur ses deux cœurs de métier que sont la transaction immobilière, à travers ses six agences et la promotion immobilière (600 logements en 2011), le groupe 56

table sur un chiffre d’affaires de 90 millions d’€ pour l’exercice 2011 (80 millions en 2010).

Fort d’une soixantaine de collaborateurs celuici n’en finit plus d’accumuler les programmes, « une vingtaine sont en cours », précise Nicolas.

Et non des moindres. Pour la partie habitation ?

Le Clos du Gouverneur à la Croix-Rousse (11 logements haut de gamme livrés au premier trimestre 2012), 30 logements à Tassin-SaintClaude, 300 à Villeurbanne, 280 à Pierre-Bénite, 200 sur Caluire répartis sur deux programmes, deux projets de résidence étudiants (rue Béchevelin et à la Manu), on le voit les cartons sont pleins.

Après avoir investi le marché des bureaux, l’heure est à la construction de maisons passives Surtout en parfait chef d’entreprise, Nicolas Gagneux s’efforce d’avoir toujours un coup d’avance. D’où l’idée de multiplier les leviers de développement : le marché des bureaux en est un. Et là encore, l’audace prônée par Nicolas Gagneux se solde par de sacrées réussites : l’ancien site Hitachi à Genas (45 000 m2 clés en main), l’emblématique garage Citroën de la rue de Marseille (25 000 m2 ; livraison mi-2013) ou encore 7 000 m2 de bureaux à Marignane sont autant de projets pour le groupe. A l’instar

de la réhabilitation de l’hôpital Debrousse (la partie ancienne) qui prévoit la livraison de 55 logements fin 2013. Bref, si 2011 a consisté à investir le secteur des bureaux, 2012 sera l’année… des maisons passives en très, très basse consommation. « Nous sommes en dessous des normes BBC, assure Nicolas. Il s’agit vraiment de construire des maisons qui ne consomment presque plus rien. Avec ce type de produit, nous visons les primo-accédants, les habitants de la deuxième couronne. » 90 m2, moins de 200 000€, de prime abord, le prix a de quoi séduire. Quant au business-plan, il s’avère à la fois précis et ambitieux : « Ces maisons se construisent par groupe de vingt bâtisses minimum, précise le boss.

D’ores et déjà, deux opérations sont en cours à Vienne et une autre en région parisienne. Notre objectif ? 250 maisons en 2012 et 400 en 2013. » Qu’il semble loin le temps où Nicolas, tout juste redescendu de Paris après quatre années passées en qualité de négociateur en immobilier, appelait son cousin Romain, plutôt enclin à s’orienter vers le journalisme pour s’associer et créer une agence immo. Tout a commencé le 9 septembre 1999, rue Juliette Récamier. Pourquoi 6ème Sens Immobilier ? « Parce qu’à coté de nous, nous avions un coiffeur qui s’appelait 6ème Sens Coiffure » rigole encore Nicolas. Une anecdote tirée par les cheveux, peut-être, mais avouez qu’elle a du sens ! O Christophe Magnette

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Photos © Saby Maviel

PEOPLE ECO

Le Crédit Mutuel Lyon Maréchal Lyautey S’AGRANDIT

Crée en 1996 par le Président Bessard, expert-comptable et commissaire aux comptes, avec le soutien de Madame Glacon, présidente du conseil de surveillance et d’une dizaine d’administrateurs, le Crédit Mutuel Lyautey déjà acteur reconnu en gestion de patrimoine a inauguré en septembre dernier un espace de 100 m² dédié totalement à la gestion privée et de patrimoine.

C

et espace permettra de dialoguer en toute confidentialité avec des spécialistes dans un cadre feutré.

Tous les outils du groupe CM-CIC sont à votre disposition en temps réel. Il faudra dorénavant s’y faire : l’un des acteurs majeurs du secteur bancaire français veut accélérer le développement de la gestion de patrimoine et de la gestion privée. C’est tout du moins le cas place Maréchal Lyautey – rappelons que chaque Caisse du Crédit Mutuel est une entité juridique distincte qui est chapeautée sous l’égide d’une fédération de Caisse de Crédit Mutuel – au cœur d’un quartier qui se prête à séduire un profi l de clientèle très ciblé. En attendant, si la Caisse conserve,

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évidemment, son activité historique de banque de détails, les clients-sociétaires devront désormais s’habituer à un nouveau vocabulaire : expertise fiscale et patrimoniale, conseils en assurance-vie, capitalisation et autre transmission d’entreprise etc... (voir encadré).

Compétentes, confidentialité, discrétion Et à interlocuteurs particuliers, dispositions particulières. L’agence a donc délibérément scindé ses deux activités, en décidant d’emménager dans des locaux flambants neufs, attenants aux bureaux historiques.

Compétences, confidentialité, discrétion, telles sont les valeurs sur lesquelles le Crédit Mutuel de la place Maréchal Lyautey aspire à asseoir sa réputation. Une équipe dédiée, composée d’un conseiller en gestion privée, Lucien Caddeo et d’un conseiller patrimonial, Hervé Charreat a été mise en place, le tout sous la férule d’Alain Guillaume, directeur de l’agence depuis janvier 2005. Originaire de Lorraine, ce dernier veille, aujourd’hui, sur une agence de huit personnes (réparties sur une surface de 480 m 2), forte d’un portefeuille de 3 300 clients générant 220 millions d’€ d’encours. O Christophe Magnette

Hervé Charreat, conseiller patrimonial, Jean-Pierre Bessard et Alain Guillaume

Les services du Crédit Mutuel agence place Maréchal Lyautey - Banque de détails via les services dits traditionnels : activité de crédit et d’offres de produit de placements et d’assurance auprès de clientèles individuelles - Téléphonie à prix réduit - Télésurveillance - Vente de métaux précieux - Banque d’affaires / gestion privée : Gestion de fortune Expertise fiscale et successorale Conseil en assurance-vie et capitalisation Conseil aux chefs d’entreprise Accompagnement haut de bilan Conseil en immobilier Conseil en investissement sur les sociétés non cotées et «Family Office»

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En compagnie de Jean-Louis et Arnaud Bernollin, Romain et Delphine Barthe (Auberge de Clochemerle) et de Jean Burdy de la maison GH Mumm

LES CUISINES BERNOLLIN INVITENT

l’Auberge de Clochemerle Deux Bernollin pour le prix d’un ! Jean-Louis Bernollin, papa d’Arnaud, était l’invité de son fils ! Un clin d’œil en forme d’hommage à son père qui lui a transmis le savoir-faire familial voici quelques années. A Anse depuis plus de 120 ans, les Bernollin sont cuisinistes de pères en fils. Aujourd’hui sur tous les fronts, du particulier en passant par les fourneaux haut de gamme et la promotion immobilière, les cuisines Bernollin sont entrées dans la vie des Lyonnais !

Romain et Delphine Barthe (espoirs du Michelin pour l’étoile) avaient concocté un joli menu tout droit venu du Beaujolais ! Un lieu à découvrir le temps d’un week-end (on peut même dormir sur place). Quant à Jean Burdy, il nous a fait déguster le tout nouveau GH Mumm brut 100% Grand Cru, assemblage de pinot noir et chardonnay sur 5 villages classés grand cru. A déguster autour d’un apéritif mais aussi en accompagnement des viandes blanches, du poisson ou encore des fruits de mer. NW

Saint-Pierre sur fondue de poireaux et raisins et un jus de betterave vinaigrée

Cassolette de homard avec artichaut et ses blettes

Arnaud Bernollin et Romain Barthe (Chef de l’Auberge de Clochemerle)

Poires pochées aux saveurs douces épices et glace vanille

Auberge de Clochemerle - Hôtel restaurant - 69460 Vaux en Beaujolais – fermé le lundi et mardi - Réservation : 04 74 03 20 16 - www.aubergedeclochemerle.fr Cusines Bernollin - 27, rue du 3 septembre 1944 - Anse - Tél. 04 74 67 04 08 & 5, place du Puvis de Chavannes - Lyon 6ème - Tél. 04 78 93 00 61

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BRUITS de bouchons

Photos © Jean-Luc Mège

Par Françoise Petit

Laurent Gerra

« FAIRE SON VIN C’EST COMME D’AVOIR SON NOM À L’OLYMPIA »

Sa passion du terroir est imprimée sur sa carte génétique. Laurent Gerra aime afficher ce caractère héréditaire quand la nature des produits ou les produits nature sont au menu d’un déjeuner maison. Elevé comme un coq en pâte au pays des vedettes de basses-cours, on sait sa préférence de Bresse.

N

otre trublion qui mène double vie dans l’impossibilité de choisir ses niches bonheur entre champs de maïs à Mézériat ou Champs-Elysées joue l’alternative avec Lyon qui lui procure un indicible bonheur. S’il pouvait indiquer sur son passeport sa « régionalité », Laurent Gerra ferait passer son « pays » pour un territoire couvert d’AOC et de paysages inédits. Sa façon de traduire sa terre natale est comme une dégustation de beaujolais, alors rendez-vous au domaine des Janroux chez Claude Clevenot avec Roger Lassarat, Josette et Didier Chaumont pour une fête de la convivialité vigneronne. Conversation à bâtons rompus avec agapes et cépages de choix pimentée d’une gouleyante déclaration : «Faire son vin c’est comme d’avoir son nom à l’Olympia» ! Silhouette sans reproche, visage d’enfant sage aux yeux

malicieux, Laurent nous accorde de son temps précieux pour vendanger l’amitié et oublier micros et caméras. Dans les jardins de Juliénas,

il parle avec toujours autant de reconnaissance d’un grand-père qui lui apprenait les joyaux de la campagne près d’une rivière aux écrevisses en sachant le nom de toutes les herbes folles. Le grand air est son credo. Pour zapper le charroi de Paris, essentiel de prendre de la hauteur. En Maurienne, Laurent se love dans un chalet ou sort chaussé de skis. Des plaines de l’Ain aux sommets des Alpes, l’humoriste préféré des Français s’habille pour l’hiver prêt à affronter les pistes noires.

Lanslebourg Mont-Cenis, primé au Concours des Villages fleuris est aussi lumineux quand « Tombe la neige » (les parents de Laurent Gerra se sont aimés sur cette chanson d’Adamo !). Ici, « Lolo » est citoyen d’honneur. Mieux encore Monsieur le Maire chauffe la fanfare pour inaugurer l’auditorium Laurent Gerra. Ce petit Olympia des montagnes affiche déjà complet….O

Domaine de Janroux – 69840 Juliénas – Tel 04 74 07 90 21 64

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Le festin de Claude Chez elle, c’est toujours la même belle histoire entre les fourneaux embouteillés par des casseroles exhumant des parfums de vraie cuisine et sa table allurée sous le soleil. La fée Claude avait une fois de plus mis toute sa générosité au service de ses amis, des gens qui aiment la femme, la battante, la courageuse.

Parmi eux, Jacqueline Blanc venue au dessert embrasser son voisin de Bresse Laurent Gerra, et Odile Mattei qui avait consacré une émission à notre divine Claude. F.P Au menu : œufs à la coque, écrevisses à la nage, lotte en bouillabaisse, poularde de Bresse au pot, fromages, compote et vins dédicacés Laurent Gerra !

Claude et son petit fils Christopher avec Laurent Gerra sous le charme du repas aux écrevisses.

Josette et Didier Chaumont : "Laurent nous a sauvé la vie!"

Un cri du cœur qui en dit long sur l'estime que Josette Chaumont porte à Laurent Gerra. Un Laurent Gerra dont Josette et son fils Didier sont devenus les associés – les fermiers, plus exactement - exploitant pour lui depuis cinq ans déjà trois hectares de vignes au cœur de l'appellation pouilly-fuissé.

Trois hectares, soit la moitié du domaine que la famille Chaumont travaillait en métayage depuis quarante ans lorsque les propriétaires décidèrent de le mettre en vente en 2006… Coup dur pour les vignerons qui, ne pouvant alors réunir que la moitié de la somme demandée, risquaient de voir leur outil de travail passer en d'autres mains. La chance a voulu qu'un beau-frère de Didier soit le voisin des parents de Laurent Gerra, dans leur village de l'Ain. Intéressé, Jean-Christian Gerra en parla à son fils qui, au contact de son ami Roger Lassarat, avait attrapé le virus de la vigne. L'affaire fut alors rondement menée avec l'acquisition des parcelles manquantes par un Laurent Gerra, associé à son père au sein d'un Groupement Foncier Agricole. Parcelles dont, Didier Chaumont a pu ainsi poursuivre l'exploitation en vertu d'un contrat de fermage ; tout en continuant à travailler ses propres vignes. C'est ainsi qu'en 2007, la première cuvée du pouilly-fuissé de Laurent Gerra fut mise en bouteilles portant sur l'étiquette un mainate, bel oiseau, imitateur doué de la voix humaine… Joli plumage et joli ramage, à l'image d'un vin reflétant parfaitement l'élégance et la finesse de l'appellation. Un trait d'union idéal entre les terroirs chers à Laurent Gerra qui fera merveille sur des escargots de Bourgogne, des cuisses de grenouilles ou une volaille à la crème comme en Bresse. A déguster maintenant, la cuvée 2009, "un millésime que Laurent apprécie tout particulièrement" souligne Didier Chaumont dont on découvrira également avec plaisir les mâcon-charnay, mâcon-davayé et mâcon-fuissé, vifs et aromatiques; sans oublier un tendre crémant de Bourgogne. JJB GAEC Chaumont. 71960 Solutré-Pouilly.

03 85 35 81 25.

Vente au domaine, sur rendez-vous.

Roger Lassarat : "Un moulin à vent ça bourgogne plus que ça ne beaujole pas !"

"Les gens ne me demandent pas du moulin à vent, ils veulent du Laurent Gerra…" Cinq cuvées de pouilly-fuissé, quatre cuvées de saint-véran : Roger Lassarat est l'homme du chardonnay et des grands bourgognes blancs qui ont fait la réputation de son domaine de Vergisson, petit village de Saône et Loire. Des nectars à la personnalité affirmée, fleurons de leurs appellations respectives.

Pourtant, nombreux sont les visiteurs à réclamer d'abord son unique vin rouge, un beaujolais, ajouté depuis peu à sa gamme. Pas n'importe quel beaujolais certes puisqu'il s'agit d'un cru moulin à vent, produit sur les deux hectares de vignes acquis en 2008 par Laurent Gerra, autour du fameux moulin perché sur une butte dominant RomanècheThorins. Une affaire rondement menée : "C'était à Val Cenis, lors d'un festival de la chanson. Laurent était là et moi je venais faire goûter mes vins." Epicuriens, les deux hommes se sont vite entendus comme larrons en cave: "quand on ne se levait pas trop tard, on allait faire de la raquette à neige… en emportant des munitions" se

souvient Roger Lassarat qui, quelques années plus tard, a conseillé Laurent pour l'achat de ses premières vignes, en pouilly-fuissé. Et c'est lui bien sûr qui a repéré les parcelles de moulin à vent dont il recommandé l'achat à son ami. Depuis 2008, Roger Lassarat produit deux cuvées de moulin à vent au nom de Laurent Gerra dont une issue uniquement de vieilles vignes. "C'est normal, un moulin à vent ça bourgogne plus que ça ne beaujole. Quand il est bien élevé, il ressemble à un savigny-les-beaune !" proclame le truculent maire de Vergisson. Elevé dans une cave du XIVè siècle, entre roche de Solutré et roche de Vergisson, le moulin à vent du duo Lassarat-Gerra mérite effectivement un ban bourguignon après dégustation.

Il fait bouche de velours, avec ses arômes de petits fruits rouges, sa fraîcheur et son fruité croquant.

JJB Roger Lassarat. Le Martelet 71960 Vergisson.

03 85 35 84 28. www.roger-lassarat.com.

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LA VIGNE, UNE NOUVELLE VOIE POUR LAURENT GERRA PAR JEAN-JACQUES BILLON Un "ventre jaune", Bressan et fier de l'être, producteur chez les "boyaux rouges" en Beaujolais : étonnant non ?

Pas vraiment. Nous sommes voisins : de chez moi en Bresse, je peux voir le vignoble beaujolais. Je suis très attaché à ma région dans son ensemble et j'aime bien en vanter les produits. Jean-Jacques Peroni dit toujours que ma loge c'est le salon de l'agriculture ! Je suis fier de défendre ce beaujolais que certains ont tellement dénigré.

Votre nom à l'affiche ou sur une bouteille: de quoi êtes-vous le plus fier ?

Les deux ! C'est bien d'avoir son nom sur l'affiche et de pouvoir déboucher une bouteille de son vin après le spectacle. Mais je n'ai pas décidé de "faire mon vin" juste pour avoir mon nom sur l'étiquette. L'important était de défendre les couleurs régionales et de pouvoir compter sur des gens qui travaillent bien. C'est d'abord une vraie histoire d'amitié et d'amour du terroir.

Passionné, c'est certain. Fin connaisseur aussi ?

Ce n'est pas toujours évident, mais à la dégustation je parviens le plus souvent à identifier la région de production; même si parfois la forme de la bouteille m'aide un peu.

J'aime bien découvrir. Avec mon métier, j'ai la chance d'être souvent en tournée dans toutes les régions de France et il y en quand même très peu où l'on ne fait pas de vin. Je les aime toutes, à part peut-être la Champagne.

Pas très porté sur les bulles ?

Pas du tout. A part le cerdon (vin rosé effervescent du Bugey, ndlr) que j'adore ! Il y a même des restos à Paris où l'on en trouve, comme chez Yves Camdeborde. J'aime 66

beaucoup les vins du Bugey en général; le manicle de Jean Chaudet, entre autres…

J'ai un peu été élevé à la roussette quand j'habitais à Seyssel. Je me souviens avoir bu chez Marc Veyrat des La Taconnière, des Péclette de la maison Mollex : des vins exceptionnels. J'ai même réussi à en faire goûter à Michel Drucker qui ne boit jamais de vin.

Un peu chauvin côté cave, et à table ?

Là aussi, je fais honneur aux couleurs régionales.

Quand je suis à Lyon, je me régale chez Paul Bocuse, mais j'adore aussi les bouchons, les bistrots de la rue des Marronniers ou chez Abel.

Mon moulin à vent sur un saucisson chaud c'est génial ! J'aime bien aussi surprendre les copains en leur faisant goûter des " joyeuses" de mouton poêlées et persillées. J'ai découvert ça quand je passais aux Célestins et qu'on allait manger en face après le spectacle : chez JeanFrançois, à l'époque. Maintenant j'en réclame toujours chez Chabert, rue des Marronniers, à tel point qu'il les a mises à sa carte. Mais les plats pour lesquels je pourrais me lever la nuit ce sont les grenouilles et le poulet à la crème comme le faisait ma grand-mère. Avant un fromage blanc… à la crème ! Menu typiquement bressan. Il faudrait d'ailleurs que je retourne au Saint-Florent, l'ambassade de Bresse, que j'ai eu le plaisir d'inaugurer en 2003…

Entres autres talents, avez-vous celui de cuisinier ?

A midi, je me fais souvent à manger chez moi.

Mon truc, c'est de respecter les saisons en choisissant les bons produits au bon moment, comme on a toujours fait chez moi. J'aime bien la cuisine simple : un bon poulet rôti c'est délicieux, ou une grillade au feu de bois. J'aime faire le feu et je ne suis pas mauvais pour les barbecues ! Normal : Saint-Laurent est mort sur le gril !

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de photos sur

Photos © Fabrice Schiff

www.lyonpeople.com

ent de l’Annuaire em nc La DES TOQUES BLANCHES LYONNAISES Le gratin de la cuisine lyonnaise (et par conséquent mondiale !) s’est donné rendez-vous au siège historique du Crédit Lyonnais puis au Palais de la Bourse à l’occasion des Trophées de la Gastronomie et des Vins organisés par Marc Jean et Jean-Claude Lassalle (Le Progrès) et Christophe Marguin, président des Toques Blanches Lyonnaises, avec à l’animation Jean-Luc Petitrenaud. Parmi les moments forts vécus en live depuis la salle de la corbeille, la remise du trophée d’Honneur décerné à Pierre Troisgros des mains même de son ami Paul Bocuse, accueilli par une standing ovation. A cette occasion, l’éditeur Hervé Bal a présenté le premier Annuaire des Toques Blanches Lyonnaises qui recense les 110 membres de l’association. Un ouvrage de 180 pages, diffusé gratuitement et… déjà collector.

Hervé Bal : «Les Toques Blanches Lyonnaises méritaient bien un annuaire»

Marc Jean, Pierre Orsi, Pierre Troisgros et Philippe Lecoq

TROPHÉES DE LA GASTRONOMIE

LE PALMARÈS 2011 Trophée d’Honneur Pierre Troisgros Trophée de l’accueil Nicole Marguin Bouchon lyonnais Le ban des vendanges Vin de l’année Jean-Philippe Caille (Château l’Arrosée)

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Jérôme Fauchet (Renault) et Régis Marcon

Sommelier Laurent Dehré (Auberge du Ru) Concept Sylvain Larose et Sylvain Auclair (Docks 40) Chef espoir Romain Barthe (Auberge de Clochemerle) Grande table La Chèvre d’or à Eze

Bistronomie Stéphane Fernandez (Stef)

Toque blanche du monde Christian Garcia, chef de SAS le prince Albert de Monaco

Toque blanche lyonnaise Joseph Viola (Daniel et Denise)

Chef de l’année Régis Marcon

Comment est née l’idée d’éditer un annuaire des Toques Au siège de LCL, Hervé Bal, Marine Mathonnet, Christophe Marguin Blanches lyonnaises ? et Jean-Luc Petitrenaud D’une discussion à bâtons rompus autour d’une bonne bouteille avec leur président, Christophe Marguin, qui souhaitait renforcer la notoriété de l’association et de ses membres à l’occasion du 75e anniversaire des Toques Blanches Lyonnaises. Un tel guide n’existait pas. Grâce au soutien de nombreux partenaires, il permet de présenter l’ensemble des établissements adhérents, avec leurs spécialités et divers renseignements pratiques pour orienter le choix des gastronomes. On a aussi beaucoup travaillé sur l’iconographie pour mettre les chefs en valeur.

Où est-il disponible ?

Ses 35 000 exemplaires sont mis gratuitement à la disposition de la clientèle dans tous les restaurants adhérents, ainsi que dans les hôtels quatre et cinq étoiles de l’agglomération, aux Halles de Lyon, dans les salons de l’aéroport de Saint-Exupéry, et sur certains événements internationaux, sachant que les textes du guide sont publiés en français et en anglais.

Un tel guide est-il voué à se perpétuer dans le temps ?

Oui, absolument. L’idée est de le sortir chaque année, avec une actualisation des établissements et l’ajout de nouvelles rubriques. Cette année, nous avons réalisé un reportage sur l’histoire de l’association, de ses présidents successifs, avec de nombreuses photos, parfois inédites, souvent étonnantes et amusantes. Pour la prochaine édition, on travaille déjà sur de nouvelles thématiques. Cet annuaire s’inscrit dans la stratégie de diversification des Editions HB qui diffusent déjà chaque année diverses publications, comme Golfs des Alpes, Spas des Alpes et Spas du Sud. O Propos recueillis par Pascal Auclair

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STYLE SORTIE

Photos © Fabrice Schiff

Restaurant (à) L'ETAGE

BAR DE GLACE AU REZ DE CHAUSSÉE De retour des "Voiles de Saint-Tropez", Michel Vieira nous a invités à boire un verre de vodka dans son bar de glace qui nous a pétrifiés.

O

n enfile un anorak et une moufle, l'autre main servant à tenir le verre glacé. Et l'on se retrouve dans un autre monde de glace à mille lieues de l'agitation de la ville digne des expéditions polaires de Paul-Emile Victor... En plus de ses 40 000 visiteurs par an accueillis dans le premier bar de glace de la région Rhône-Alpes, le patron de MDA a également créé dans ce lieu un restaurant L'Etage (30 000 visiteurs par an) avec une cuisine ouverte. "Allant midi et soir au restaurant, j'avais besoin d'un lieu où être reçu à n'importe quelle heure et j'ai donc conçu le mien" confie-t-il. Chez ce spécialiste du froid, surtout pas de surgelés puisqu'il ne sert que des produits frais de qualité comme de la viande Angus... Bruschetta, tartare de saumon, Pizza

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Party (quatre ingrédients au choix), assiette d'entrées pour deux personnes, cochonnailles, pata-negra au couteau pour les entrées. Suivies de magret de canard, risotto aux gambas, filet de bœuf XXXL ou côte de bœuf Angus. Le moelleux au chocolat et la crème brulée aux fruits rouges en "happy end"... Le toit solaire (1600 mètres carrés) qui produit plus de courant qu'il n'en consomme, sa soirée "brisaglace" du 17 novembre avec piolets pour briser la glace soi-même et le projet d'un hôtel pour 2012, toujours sur le thème de la glace. Tout est étonnant. On pense à la célèbre phrase de Mark Twain : "Un innocent ne savait pas qu'une chose était impossible et il l'a faite"... surtout à Lozanne. O Christian Mure - Lyon Gourmand

L'ETAGE ZAC Les Cerisiers - Route de Lyon 69380 Lozanne - Tél. 04 72 54 52 54 Ouvert tous les midis sauf le dimanche.

Fermé lundi, mardi et mercredi soir.

Service jusqu'à 23h-23h30.

Plat du jour 9€. Poisson du jour 12€.

Menus à 19€et 24€.

Evènementiel. Soirées privées. Séminaires.

Location de salles. Mariages. Congrès.

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Photos © Saby Maviel

STYLE AUTO

Baby Range

A TOUT D’UN FUTUR GRAND !

Design hors-norme, agressivité revendiquée, parfaite routière aux dons de crapahuteur affirmés, le Range Rover Evoque crée l’événement. Une réussite qui ouvre de nouveaux horizons à Land Rover sur un marché des SUV jusqu’ici apanage des marques allemandes. Un emballement partagé par Maurice Richaud qui, lui aussi, vend du rêve dans sa concession Harley-Davidson de Dardilly.

E

n voilà un qui apporte un sacré coup de fraîcheur sur le marché des SUV premium. Qui ouvre une nouvelle ère même. Tout en muscles avec sa ceinture de caisse haute, atypique voire franchement décalé, l’Evoque fait prendre un sacré coup de vieux à ses concurrents germaniques (BMW X1, Audi Q3, Tiguan). Mieux, il ose se décliner en deux versions, coupé et berline ! Issu – presque trait pour trait – du concept-car LRX présenté en 2008 au salon de Detroit, le Baby Range innove avec des lignes massives et un esthétisme étonnant. Si, côté gabarit, il fait plutôt dans le raisonnable (4,37 de long en version 5 portes, 1,64 m de hauteur), sa largeur (2,13 m en prenant en compte ses rétroviseurs démesurés) le pose littéralement sur la route.

Ligne de toit fuyante, optiques éffilées, surfaces vitrées réduites à des meurtrières, protection de bas de bouclier, de visu l’aspect mastoc du dernierné de Land-Rover impressionne. A l’intérieur, le

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raffinement so british est toujours d’actualité (cuirs, plastique, aluminium) et l’habitabilité fort convenable. Certains éléments étant repris de la marque sœur, Jaguar. Y’a pire comme référence !

Trois niveaux de finition, 16 ambiances intérieures, 4 types d’insert métallisés et 2 de boiserie, tout à chacun aura le loisir de personnaliser son modèle.

Quid des motorisations ? Un 2.2 diesel disponible en deux niveaux de puissance : un TD4 de 150 ch et un SD4 de 190 ch (notre modèle d’essai), tous deux associables à une BVA. En version essence, c’est un 2.0 Turbo de 240 ch qui fait le spectacle.

Sur les routes escarpées des Monts-d’Or, le patron de la concession Harley-Davidson (500 motos neuves vendues par an, 12 millions d’€ de CA, 24 collaborateurs, leader au plan européen) se montre convaincu : « Il vire bien à plat, c’est un réel plaisir à conduire. La tenue de route est parfaite. » Un bémol aux yeux de notre biker : « L’absence de volupté d’un six-cylindres et une puissance

un peu juste au regard du poids (1 700 kg). » Toutefois, Maurice Richaud reste emballé : « C’est un véhicule cossu, au look étonnant qui présente l’avantage de ne pas être alourdit par l’embonpoint traditionnel des SUV. » De là à choisir entre sa Harley-Davidson Road King et l’Evoque, il n’y a qu’un pas ! Reste le prix : si l’entrée de gamme se situe à 32 900 € c’est bel et bien aux alentours des 50 000 € que semble s’inscrire le prix moyen d’acquisition (49 000 € hors option pour notre modèle SD4 BVA Dynamic Coupé).

Un tarif qui n’empêche pas un départ canon d’un point de vue commercial. En concession depuis le 16 septembre, Automotion a déjà écoulé une centaine de modèles sur la région lyonnaise.

Des chiffres qui laissent à penser que la marque réussira son pari sans trop de problèmes : faire de l’Evoque le modèle phare de l’ensemble de la gamme. Sans équivoque, bien sûr ! O Christophe Magnette

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Passion, créativité, talent traduisent un travail fait à la main par les Meilleurs Ouvriers de France

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Boutique Baccarat 17 rue des Archers, Lyon 2 ème — 04 72 40 24 61 — baccaratlyon@orange.fr

Photos © Jean-Baptiste Baudet

Baccarat Métiers d'art

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B accarat NOVEMBRE 2011

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STYLE SHOPPING

rdan Malka Jo L’ÉLÉGANCE À PETIT PRIX Plus question de prétendre que la qualité est inévitablement synonyme de fins de mois difficiles ! Quel plaisir de pouvoir s’offrir un costume bien coupé dans un tissu haut de gamme sans se ruiner. Impossible me diriez-vous… Par Sophie Guivarch

Photo © Fabrice Schiff

E

t pourtant la recette existe. Jordan Malka, jeune lyonnais de 29 ans a réussi ce pari. Les tissus, il connait bien. Avoir grandi au milieu des patrons, des porte-épingles et des mètres rubans n’est jamais sans conséquence ! Après avoir travaillé aux côtés de son père dans la confection durant quelques années, Jordan décide de voler de ses propres ailes. En 2009, il ouvre sa propre boutique rue du Plâtre, une adresse volontairement confidentielle, en accord avec l’esprit du lieu. Il propose une collection de vêtements et d’accessoires pour hommes, dont il choisit les modèles et les coupes, achète les matières premières et suit la fabrication. «Je gère toute la confection de A à Z, sans intermédiaire, ce qui me permet d’afficher des prix défiant toute concurrence», explique-t-il. Exigeant quant à la qualité des tissus, il sélectionne luimême ses fournisseurs en Italie, soucieux de la justesse des coupes et d’une fabrication soignée, il étudie chaque détail avec soin. Un vrai travail de création qui ne l’empêche pas d’être présent dans sa boutique, au plus près des clients. Certains demeurent incrédules lorsqu’ils découvrent sur les vêtements la griffe «Jordan Malka»… «Et oui c’est bien mon nom !», affirme-t-il alors amusé,…

«Certains vont même jusqu’à me demander ma carte d’identité pour vérifier !!» Il est vrai qu’il est plutôt rare de voir le couturier endosser le rôle de vendeur ! Jordan Malka prend son rôle très à cœur, «je prends le temps qu’il faut pour conseiller mon client, lui apporter un vrai service… Toujours à son écoute, je fais évoluer mes collections pour être au plus près de ses attentes». Autre point fort de la boutique, il est possible de dépareiller certains costumes... Non négligeable ! Costumes à 249 euros, chemises à 45 euros, jeans à 59 euros… Nul doute, avec Jordan Malka, les hommes vont enfin aimer le shopping ! O

4, rue du Plâtre – Lyon 1 – 04 78 72 77 84 - www.jordan-malka.com – vente en ligne sur le site 76

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J’aime mon lit

REPOS DE CHEF Christophe Marguin, Frédréric Berthod et Mathieu Viannay sont unanimes, le lit, c’est Byzance surtout après des journées de 15h à courir par monts et par vaux. Emploi du temps surchargé de rigueur, pour preuve, la séance photo chez Orosa sera bouclée en trois quarts d’heure chrono et en blouses de travail. Avant de filer, les bras chargés d’ouvrages de la collection Taschen offert par un Gilles Demange toujours aussi prévenant, le trio raconte leur dernière aventure commune. L’ouverture le 1er octobre dernier du 33 Yacht Club à Agadir. Un démarrage hors saison afin de faciliter la mise en route de cette brasserie calquée sur le 33 Cité de Frédéric Berthod, incluant des recettes de la gastronomie marocaine à la carte.

D’où l’idée de Gilles Demange de leur mitonner une literie grand teint d’épice. Comme Christophe Marguin qui, en adepte des allers retour Lyon - New York, fut l’un des tous premiers à adopter l’épais et ultra confortable lit king size, Mathieu et Frédéric ont succombé à leur tour après l’avoir découvert lors d’un déplacement à l’étranger. « J’ai besoin de nuit calme, je dors peu mais bien car ce type de literie favorise un sommeil réparateur » explique Mathieu. « En matière de qualité de sommeil c’est le jour et la nuit », surenchérit Frédéric qui pour sa part a choisi une tête de lit en velours taupe. Et Mathieu d’affiner en spécialiste, « c’est le pad qui fait toute la différence, ce fin sur matelas possède deux faces, chaude l’hiver et rafraîchissante l’été. Croyez-moi après 15 heures de job je suis heureux de retrouver mon lit même pour quelques heures». Nadine Fageol

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En mode détente dans un couchage king size chez Orosa. Le meilleur des refuges dès lors qu’il s’agit de récupérer après 15h de job. Alors autant qu’il soit bon.

Exclusive Bed

Photo © Christelle Viviant

par Frédéric Berthod, Mathieu Viannay et Christophe Marguin

IN BED WITH OROSA Orosa est l’unique concept store de l’Hexagone centré sur l’univers de la chambre à même de concevoir une literie ultra personnalisée grâce à un solide réseau d’artisans façonniers.

Réalisation lyonnaise pour la tête de lit tapissée d’un velours milleraies safran Elitis.

Lit king size doté d’un pad, accessoire de lit, que l’on peut traduire par sur matelas, a effet cocon. Oreillers vaporeux en pur duvet d’oie habillés d’enveloppes en percale de coton satinée orange, rouge, et violet tout comme le linge de lit signé Orosa. Un plaid ultra doudou polaire de Zoeppritz. Enfin, nouveauté le day bed, soit un plaid double face sur mesure, en toile de coton aux motifs de votre choix côté pile et en cachemire (pour la maison, le chalet) ou en éponge (pour la piscine, le bateau) côté face.

Une idée cadeau exclusive made in Orosa.

53 rue de Saint Cyr, Lyon 9ème Tél. 04 72 20 05 05 — www.orosa.fr

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Photos © Nicolas Rodet et Alain Rico

STYLE BEAUTÉ

Jack Holt Prestige International LUXE, CALME ET VOLUPTÉ…

Désormais vous devez enrichir votre vocabulaire d’une nouvelle expression : le « hair spa », comprenez un haut lieu de détente et de luxe pour vos cheveux… Par Sophie Guivarch

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ort d’une centaine de salons sous les enseignes Jack Holt et Top Model Coiffure, le groupe Beautiful Développement lance un nouveau concept haut de gamme. Le franchiseur a confié son premier salon de sa nouvelle marque Jack Holt Prestige International à Sania Anusic, dont la réputation dans le monde de la coiffure haut de gamme n’est plus à faire.

Pour lancer son premier Jack Holt Prestige International, le groupe a choisi une adresse bouillonnante : la cité internationale de Lyon. Au milieu des restaurants, hôtels, casino, cinéma, centre d’affaires… Changement de décor et d’ambiance.

Ici tout est conçu pour le bien-être et la sérénité de la clientèle en quête d’instants revitalisants.

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Un salon de coiffure 4 étoiles design aux lignes épurées, un code couleur sobre et harmonieux associant le blanc et le gris, le mobilier dessiné par Philippe Starck et le mur d’eau apaisant dont on ne se lasse pas d’entendre le ruissellement propice à la relaxation. Musique et luminothérapie prolongent cette impression de «zénitude» ! Cet agencement chic et contemporain s’appuie sur un système de zoning qui permet de dédier à chaque prestation son espace pour créer plus d’intimité. Au colorbar, Françoise Tomaselli offre aux clientes un conseil personnalisé sur les techniques de dernière génération (couleur, soins et lissage brésilien, extension de cheveux, mèches, balayage …), tandis que le coup de ciseaux made in london de Samuel Gachet est un véritable révélateur de style.

Quant aux hommes, ils se retrouvent dans un espace qui leur est réservé avec fauteuils barbiers.

Une fois installés sur les fauteuils de cuir blanc massants, le voyage sensoriel peut commencer avec un massage thaïlandais dans les mains expertes de Thyrinya ! En bonus, on vous livre sur place un plateau repas si vous n’avez pas le temps de déjeuner et accès wifi pour les accros du boulot.

Tout est pensé pour créer une ambiance propice au bien être et apporter un maximum de confort à la clientèle. C’est le rendez-vous incontournable pour un pur moment de détente. O

Cité Internationale – Parking PO 84, quai Charles de Gaulle – Lyon 6 Tel 04 37 48 40 04 Ouvert le lundi de 12h à 19h.

Du mardi au vendredi de 8h30 à 19h30.

Le samedi de 8h à 18h. www.jackholt.fr

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STYLE SHOPPING STREET CONNEXION « The place to be » pour les aficionados de chaussures dernier cri et tendance ! Mais pas seulement ! Garçons et filles trouveront leur bonheur parmi une large gamme de marques branchées avec jeans, pulls, manteaux, blousons, accessoires,...

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Une enseigne dédiée au plaisir de la cuisi ne experts ou débutants. A découvrir, 5 univ pour tous les passionnés que vous soyez ers réunis autour d’une même thématiqu e: la cuisine ludique et créative. Venez trouv er l’ustensile, la saveur ou l’astuce qui saur épater et régaler vos amis ! a 80, rue du Président Edouard Herriot,

Lyon 2, 04 78 62 36 11, www.alicedel

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Et bien voilà messieurs, enfin un unive rs 100% mâle ! Un concept store où Benjamin Canzano a mixé pour vous la décoratio n, les objets cadeaux, les accessoires et le prêt-à-porter avec des marques com me Belstaff, Barbour, Denim & Supply by Ralp h Lauren, Deus Ex Machina, Paul Smit h,...

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Photos©Fabrice Schiff & DR

Les ateliers horlogers Dior ont conçu une montre féminine, intemporelle et graphique célèbrant l’esprit de la maison Dior. Féminine par sa parure de pierres de couleurs ou brodée de diamants... Le noir associé à la céramique lui donne une ligne intemporelle et envoûtante...

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Etanche à 50 mètres.

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STYLE SHOPPING

Photos © Fabrice Schiff

Pernac

TAILLEUR VIRTUEL ET TRADITIONNEL Pernac, le spécialiste du costume sur mesure pour hommes, à Lyon.

Rencontre avec Pierre-Louis Beylier, directeur de la boutique, dans un cadre intimiste et rassurant. Par Stina Masson

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uverte depuis avril 2010, la boutique Pernac, installée en plein cœur de Lyon dans le 6ème arrondissement, nous donne l’occasion de revenir sur cette fulgurante success-story à la française.

Fabien Barrois et Mehdi Cheddadi, ingénieurs de formation, se lancent après leurs études dans un pari un peu fou : fonder leur entreprise et proposer au plus grand nombre des costumes confectionnés par des tailleurs professionnels. Ils créent donc dans un premier temps un site internet bien rôdé : www.pernac.com, un outil malin et innovant qui permet de commander en ligne des vêtements sur mesure. Et ça marche. En fidélisant une clientèle sur le web, Pernac ouvre une boutique à Paris en février 2009, et en avril 2010 une boutique à Lyon, dans le quartier des Brotteaux. Cette année, la marque ouvre une deuxième boutique parisienne, avenue Mac-Mahon près de l’Etoile.

guider dans leur personnalisation. «Reproduire un costume qui suit les tendances des plus grands créateurs ou concevoir son propre costume de mariage, voilà ce qui plaît à la clientèle». Le client est le maître du jeu, il choisit la coupe de sa veste, de son pantalon, la couleur de la doublure, les poches etc… «Le sur-mesure se décline aussi en chemises, manteaux, pardessus, boutons de manchettes…, on peut bien entendu créer son gilet afin de transformer son costume traditionnel en costume trois pièces, ce qui prime c’est l’élégance et la cohérence des silhouettes». Les indications sont ensuite communiquées à ses ateliers près de Niort et les costumes passent à la confection. Le client reçoit le vêtement à domicile ou à la boutique, quatre à six semaines plus tard. Les éventuelles retouches à l’arrivée sont prises en charge et réalisées.

Démocratiser le costume sur mesure.

«Notre but, c’est de rendre le costume sur mesure accessible à tous et de proposer un service très proche du prêt-à-porter au niveau prix, voir meilleur» explique Pierre-Louis Beylier. Conscient de l’importance de rassurer le client, Pierre-Louis présente la boutique comme «un soutien physique» au site. «Le toucher du tissu est très important, or il est impossible de l’appréhender sur internet». Muni de son mètre ruban, Pierre-Louis se propose de prendre les mesures des clients, il les rentre ensuite dans le logiciel et s’installe avec les clients devant l’un des 3 PC à dispo dans la boutique afin de les

Prix très attractifs. On est loin de

Pierre-Louis. Toujours à la page, la boutique rentre régulièrement de nouveaux tissus de chemise et de nouveaux fabricants. Parmi eux, Cerruti, Scabal ou Holland Sherry, une maison de tissu prisée des Britanniques de Savile Row, quartier londonien réputé pour ses tailleurs haut de gamme. O Boutique Pernac Lyon 43, rue Juliette Récamier – Lyon 6 09 51 69 77 59 - www.pernac.com

l’image vieillotte de l’artisan les ciseaux à la main, souvent associée à un prix rédhibitoire. Avec un ticket d’entrée de 200 euros pour un complet en laine, matière noble, se faire tailler un costard n’est plus l’apanage des grands patrons ou des gens bien nés, mais bel et bien à la portée de tous. «Et que vous mettiez 200€ ou 2000€ la personnalisation est la même, vous aurez un costume parfaitement taillé qui épouse votre morphologie, même si, logiquement plus vous montez en gamme, plus vous avez des tissus exceptionnels» précise

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NOUVEAUX SOINS A DECOUVRIR A LA MAISON DE BEAUTE CARITA DE LYON

Pour Noël, offrir un soin CARITA c’est l’assurance de faire plaisir à ceux que vous aimez.

Soins visage La maison de beauté innove : Le soin « LISSE SUPREME » Un complexe d’acide hyaluronique à l’effet push-up sur les rides profondes. Volume et densité viendront lisser votre visage. « LA RÉJUVÉNATION » : La lumière pulsée émise lors d’un flash réduit les effets du vieillissement cutané

Soins corps « LUMIÈRE PULSÉE » pour éliminer durablement les poils indésirables « LASER LIPO » : un procédé innovant pour éliminer localement la graisse et modeler le corps avec des résultats rapides sans effets secondaires et sans douleur.

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VU ! CHRONIQUE

MOIS PAR

moi

Les jolies sorties et belles rencontres de Françoise Petit.

C

erise sur le gâteau d’un «dîner presque parfait» (M6) l’entente cordiale de mes concurrents dont super Tony Ejarque le gagnant (équipé d’une Kitchenaid sur la photo). Jeune, déterminé, talentueux cet espoir de la pâtisserie française est le roi du pastillage et se lance dans l’événementiel, lediablesedeguiseengateaux@gmail.com De son côté Amélie juriste de formation a troqué son job à la Région pour être toquée dans une boutique gourmande ; C Gastronomie à Chaponost. Son blog atteste de sa passion pour les saveurs : http://cuisineamelie.canalblog.com/ Quant à Thierry Vallier, photographe culinaire truffé d’Opinel pour immortaliser ce visuel, il fixe derrière son objectif chefs et produits sur l’autel du bon goût : thierry-vallier-photography.fr Manque à l’appel le cinquième élément qui m’a facebooké ce morceau de choix : «un gachi* d'écraser les queues d'écrevisses : t'aurais du les récupérer pour farcir tes volailles plutôt que de mettre des pseudo écrevisses en conserve insipides, faire un vrai fond avec une garniture, le réduire, puis ensuite le crémer, puis re réduire pour avoir quelque chose de sirupeux et pas de l'eau tintée comme on a eu : avec la cuisson abradabratesque qu'on a eu des blancs, ce plat n'est pas servable tel quel, pour moi direct poubelle….»

Pour info monsieur T, première faute, votre gachi cela s’écrit «gâchis» (Photo 1)

1

Objets du quotidien, choses de la vie et art de créer, venez sans hésiter à l’exposition vente de l'association « Triangle Humanitaire », très impliquée dans la construction d’écoles au Burkina Faso. De nombreux bénévoles lyonnais ont permis d’ouvrir 20 classes et de scolariser 1000 élèves. Afin de récolter de nouveaux fonds, une vente de bronzes de l'artiste Gandema aura lieu le vendredi 25 novembre, 10 rue Sergent Blandan (Lyon 1er) à partir de 19H. (Photo : Guillaume Atger) (Photo 2)

2

C’est une boutique qui nous rend curieux, qui invite à prendre son temps car au delà d’un simple univers culinaire. De vrais professionnels sont à notre service sous la houlette du maestro Bernard Carret-Ollivier.

Ici, la foison de produits techniques côté sucré ou côté salé relève d’un parti pris commercial exclusif dans ce secteur. Depuis 1921, la Bovida fournit les pros de l’alimentation en consommables, équipements, ustensiles… aujourd’hui l’enseigne se mijote dans 19 magasins en France et peut se targuer de 8000 références dans des domaines aussi variés que les épices, arts de la table, casseroles, gamme pâtissière, jetables buffet, planches à gaz, kits gourmands, jus cuisinés etc.

La Bovida - 8 rue Ferrandière 69002 Lyon 04 78 03 97 12 - www.bovida.com (Photo 3)

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Trouver des solutions pour recycler, réparer, restaurer, détourner un objet, est une tendance depuis la nuit des temps. L’art de la ré’cup se décline à toutes les sauces, histoire de recréer une déco. On a rarement besoin d’un designer pour transformer un meuble d’artisan en pétillante commode, réanimer du bois flotté ou redonner vie à une vieille pendule ! Marie Hélène Chaplain, historienne journaliste s’est attachée à écrire sur le sujet avec la complicité d’Aline Perier, photographe avisée. Une œuvre commune pour un livre à dévorer comme un mode d’emploi. Vive la Re’cup !

Marie Hélène Chaplain, Aline Perier « Tournez la page » Editions (photo 4) Quand une femme ose écrire sur l’homme de sa vie, électron libre, pamphlétaire et artiste, il faut s’armer de munitions affectives !

Françoise Fossati y parvient avec des mots purs de sensibilité.

Parfums de tendresse et réalisme brut de lucidité : « Jean-Marc revendique une cohérence et une rectitude absolues. Ce qui est paradoxalement vrai mais ce qui est insupportable à beaucoup. Voilà en effet des valeurs qui ne collent pas forcément à une époque qu’il trouve volontiers incohérente, exagérément opportuniste, facilement veule et tellement superficielle. Une époque où forcément il ne se sent pas bien et qu’il n’aime plus »…

Jean-Marc Requien avec « Histoire d’une vie en marge » présente ses œuvres, se nourrit d’émotions singulières quand il avoue à Françoise Fossati : « les rêves d’artiste sont égoïstes… et pourtant à la fin du compte il y a partage ». N'est-ce-pas là une déclaration d'amour ?

J.M Requien - Histoire d’une vie en marge (photo 5) Editions Lion Six l’Art Publicitaire 24,50 € - Decitre, Privat

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VU ! PEOPLE EVENTS

LES 18 ÉVÉNEMENTS

qu’il ne fallait pas rater + de photos sur

www.lyonpeople.com

ES, KTAILS, BEFORE, AFTER, VERNISSAG RETROUVEZ CHAQUE MOIS LES COC E. ITAL CAP RE QUI ONT ILLUMINÉ NOT PETITS FOURS ET BEAUX ATOURS

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SOIRÉE DE L’UNITÉ ALLEMANDE LA REINE ASTRID

Photos © Fabrice Schiff

Les amis de l’Allemagne se sont retrouvés dans le jardin de la Reine Astrid, chope de bière en main, pour célébrer le 22ème anniversaire de la chute du régime dictatorial communiste.

L’occasion pour le nouveau consul général, Christian Seebode, de faire connaissance avec ses homologues du corps consulaire et les décideurs lyonnais. Une soirée organisée en partenariat avec Bayer, Sixt et le groupe BMW Gauduel.

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2

TAPIS ROUGE RUE AUGUSTE COMTE

La météo peu clémente en ce premier jeudi du mois d’octobre a dissuadé nombre de Lyonnais de fouler le tapis rouge de la rue Auguste Comte. Cela n’a pas empêché les mariées de Max Chaoul de défiler, ni Marine Viannay de rameuter toutes ses copines pour inaugurer sa boutique d’objets et de décoration, baptisée 35 octobre.

Rendez-vous en 2012 pour un cru moins pluvieux !

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INAUGURATION DISNEY STORE

Le magasin entièrement rénové, a ouvert ses portes après de longs mois de travaux. Mickey et Mini sont descendus tout spécialement de Disneyland Paris pour inaugurer deux jours durant ce concept, unique en France. La soirée d’avant-première organisée autour des héros de la grande famille Disney par l’agence Esprit des Sens a réuni parents et enfants régalés par notre cuisinier presque parfait Grégory Cuilleron. N'est-ce-pas Ludwig ? Prochain opus en Ardèche, dans deux ans...

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Banc d’écailler Huîtres, Crevettes et fruits de mer – midi et soir NOUVEAU Restauration le soir du mardi au samedi

Le café du Pond et les Terrasses du Pond font le plein de nouveautés pour l’hiver !

Organisez votre évènement !

Privatisez l’espace de votre choix la plus belle terrasse de Lyon vous offre un espace extérieur chauffé et isolé !

Ouvert tous les jours même le dimanche

Photos © Christelle Viviant

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11, place Maréchal Lyautey - 69006 Lyon - Tél. 04 78 52 39 99 - www.ilovedupond.com- P Morand

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OL PEOPLE

LES 18 RENDEZ-VOUS

avec

qu’il ne fallait pas rater

Benoit Soury, PDG de La Vie Claire et Philippe Grillot, président de la CCI de Lyon

Manan Atchkezai, président de la SFIP et Jean-Pierre Flaconnèche, maire du 7ème

de photos sur

www.lyonpeople.com

LES TRIBUNES VIP D’OL - ZAGREB

Lyon a pris la deuxième place du groupe D de la Ligue des Champions après sa victoire logique acquise mardi (2-0), sur son terrain de Gerland, aux dépens du club croate du Dinamo Zagreb au terme d'une rencontre de la 2e journée bien maîtrisée par l'OL. MP

Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon, Hubert-Julien Laferriere, adjoint à la Coopération et SE Mirko Galic, ambassadeur de Croatie

Les invités de MDA en loge centrale

Romain Valery, François Valencony, Alexandre Mérieux (BioMérieux) et Geoffroy Valery (6ème Sens Immobilier)

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L’architecte Albert Constantin, Karine Fontaine et l’horloger Jean-Louis Maier

), me Sens Immobilier William Senglet (6è vier Farissier (Le Sass) Oli Benjamin Lavorel et

Pierre-Henri Dentressangle (Hi Invest) et Yannick Pallas (Marcolin)

Stéphane Reynond (Vinci Immobilier) et Jean-Paul Delperrié (Vinci Constructions)

Maître Richard Brumm, adjoint aux Finances et Armand (Rive Gauche)

Photos © Fabrice Schiff.

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LIGUE DES CHAMPIONS

+

Thierry Le Bozec (Info Logement), Mehmet Meric (Groupe Meric) et Silvio Iacovino, directeur général Sofitel Lyon Bellecour

Hervé Bal (Editions HB), Maitre Richard Bret et Pierre Nallet (AnaHome Immobilier) Nico, Daniel Perez, président-fondateur de Radio Scoop et Marco (Lyon People)

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LES 18 RENDEZ-VOUS

VU ! PEOPLE EVENTS

Béryl Maillard, consul de St Domingue et François-Nicolas d'Alincourt (RCF)

L’horloger Jean-Louis Maier, Karine Fontaine (Ribambelle) et Alexandre Mathieu (Marrakech People)

Claude Polidori (Maison Victoire) et Elodie Letemplier

+

Martine Montemont (French Tourisme), Jean-Jacques Billon (Lyon People) et François Mailhes (Tribune de Lyon)

Christophe Gruy, président de MaÏa, Christian Têtedoie, Séverine Maisonneuve et Benoît Licour (Maïa)

Marie-Odile Fondeur, adjointe au Commerce et Maurice Fusier (France Info)

Serge Gastaldi (Gastaldi Boissons) et Jacques Gastaldi (Le Wallace Bar)

Nadine Fageol (Fana Presse) et le sommelier Damien Gateau

graphe.com Photos © Fabrice Schiff et leFoto

Muriel Mure et Maryse Vareon (ESI)

qu’il ne fallait pas rater

Catherine Pugieu (Masse), Pascal Copin (Auberge de Brullioles) et Sabine Masse (Masse)

Dado Lopez (Restaurant Têtedoie), Mathias Soulier (BAC), Christian Têtedoie, Armelle Nardone (René Nardone) et Christophe Clément (Flam’ Concept)

de photos sur

www.lyonpeople.com

Laurent Montmain, Sabine Schmitt, Christel Reynaud (Le Progrès) et Eric Pecoud Bouvet (Café Folliet)

Roland Cohen (Basic Ethnic), Alexandra Vazquez (Zeis Excelsa), Christian Têtedoie, David Lopez (Villao) et Sonny Anderson

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LANCEMENT DE LYON GOURMAND 2012 RESTAURANT CHRISTIAN TÊTEDOIE

Faire "le Mure" ! Un honneur dont seuls les meilleurs chefs ont pu s'enorgueillir en voyant leur photo en couverture de ce "who's who" de la restauration lyonnaise qu'est "Lyon Gourmand". Plus rares encore sont ceux qui ont eu le privilège d'apparaître deux fois dans cette galerie de portraits depuis la création du guide en 1970 par le regretté André Mure dont le fils Christian et son épouse Muriel ont pris le relais. C'est donc un club très fermé que rejoint Christian Têtedoie. JJB 90

Marc Van Gisbergen, Christian Short (LOU Rugby), Christian Têtedoie, Anne Méry (CNR) et Nicolas Bontinck (LOU Rugby)

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VU ! PEOPLE EVENTS

Les chefs Jacky Marguin et Roger Douillé

LES 18 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater

Delphine Demichel, Marco et Annick La James Bond girl 2011 Julie chez Toys Club

Parallèlement au salon, a eu lieu le lancement en exclusivité nationale de la nouvelle Ferrari 458 Spider. En présence de Francesco Balli (Directeur Général de Ferrari West europe), Xavier et Arnaud Gauduel (Ferrari Lyon) et Mr Leone (Directeur du SAV Ferrari France)

Patrick Balleydier, Philippe Renucci, Aline Germain et Richard Drevet (Citroën)

Béryl Maillard, consul de St Domingue et Ali Afshar, directeur de la Reine Astrid

Laurence Masson, Agnès Bigot, Valéry Gissat et Marianne Dazord (Eurexpo)

llon Amélia, Blandine Pei mps) nte et Adèle (Jours de Pri

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Photos © Fabrice Schiff

Pascal Auclai r (Barclays Ba (FMI), Françoise Germai nk) et Elie Cu n nat, DG du Gr oupe Gaudue

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SALON DE L’AUTOMOBILE AVANT-PREMIÈRE VIP

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C’est toujours l’une des soirées lyonnaises les plus courues. Avec en guest-stars cette année, les joueurs de l’OL qui sont récemment passés sous pavillon Mercedes.

Les constructeurs ont déployé leurs plus beaux atours pour attirer sur leur stand les VIP lyonnais. Mention spéciale à BMW plébiscité pour la châleur de son accueil.

De belles carrosseries que 110 000 visiteurs sont venus admirer durant une semaine. Prochain rendez-vous en 2013 ! MP 92

NOVEMBRE 2011

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Eric Vernusse (Banque Rhône-Alpes), son épouse Catherine et Michel Lopez (Korloff)

Denis de Bénazé (Idrac) et Yves Rioton (Séminaires Business)

Yvan Patet, président du LOU Rugby et son fils Dylan

Anne-Sophie Chatain et Sophie Turion (Agence Sophie Turion)

Stéphane Edelstein (Toys Club) et Dalil Merad (DComMedia)

Bruno Deschamp, président de la Banque Rhône-Alpes et son épouse Catherine

Sophie et Didier Dantzikian (Le Charles)

Marie-Odile Fondeur, adjointe au Commerce et son époux Marc (Atos)

Frédéric Favre, consul du Paraguay et Keyvan Khamesi

Marc Langenbrinck, Yoann Gourcuff et Dr. Till Conrad (Mercedes-Benz)

Thomas, Pascal (Le Dressing) et Matthieu

Benoit Offroy (Easy Glove) et son fils Charly

Hervé Bal (Editions HB), son épouse Martine et Nico (Lyon People)

Julien Bourgeois et son épouse Audrey (Lyon Vip TV)

Le docteur Christine Dubost, Blandine Brochier (Partition), Pierre Doucet (JFK Média) et Karine Chapochnik (Chapcom Médias) NOVEMBRE 2011

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VU ! PEOPLE EVENTS

LES 18 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater

Le staff Renault devant la Fluence ZE Michel Morillon (SFR), Sylvie Peruchon (Agence Shine) et DJ Sara Costa

Isabelle Bardou et son époux Alain (EDF)

Pierre-Yves Gas (Agence Proxi’com), Claire Faure (Facecom) et Jérôme Faucher (Renault)

Le comédien Jean Dujardin

Hélène Bonnand (Transport Bonnand) et Catherine Abonnenc, directeur des RP Renault

Les comédiens Hyppolite Girardot et Jean-Pierre Daroussin

Vincent Elbaz, invité par Renault

Frédéric Poignard (Le Figaro) et Pierre Calzat (EDF)

Cécile Bourgeat (Institut Lumière), Nicolas Monnot (Renault) et Elsa Garaix (Institut Lumière)

Danny Morsilli (La Sphère des Possibles), Christophe Reinert (EDF) et Pierre Morel (PMA) Jean-Pierre Daroussin et Jérôme Fauchet (Renault)

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Vanessa, Jérôme Fauchet (Renault) et l’humoriste Laurent Gerra

Delphine de Luri (Publicis Activ Lyon), Karine Coquio (TLM) et Vanessa Cantel (Ever Monaco)

D’une pierre, deux coups ! Le constructeur français a su astucieusement combiner son partenariat avec le Festival Lumière et sa participation au Salon de l’Automobile. A l’issue de la soirée VIP à Eurexpo, la direction régionale Renault et EDF ont convié clients, distributeurs et partenaires à une Electric Night au cours de laquelle ils ont pu découvrir en avant-première le tout nouveau modèle 100% électrique Renault Fluence ZE. Un évènement monté sur la Plateforme par l’agence Proxi Com. MP

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Photos © Fabrice Schiff

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RENAULT FAIT SON CINÉMA ELECTRIC NIGHT

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Photos © Fabrice Sc

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LES 18 RENDEZ-VOUS

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qu’il ne fallait pas rater

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Marc Faivre d’Arcier, directeur de Valpré et Bernard Perreau (Feu Vert)

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ENTRETIENS DE VALPRÉ 2011 ENTREPRENDRE. ON RÊVE OU QUOI ?

"La difficulté de réussir ne fait qu’ajouter à la nécessité d’entreprendre". C’est par cette citation de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais que se sont ouverts les 10emes Entretiens de Valpré qui ont rassemblé près de 500 décideurs économiques à Ecully. Pour ce 10e anniversaire, l’événement était organisé en simultané à Lyon et à Paris, en duplex avec le prestigieux collège des Bernardins. JZZ

Fabienne Billat et Bruno Bonnell (Robopolis)

Bernard Sinou (CCI de Lyon), Vincent Roiret (R.V.S) et Philippe Fournier (Orchestre Symphonique Lyonnais)

Ghislain Lafont, président de Valpré et Yvon Bertorello (« Dans les yeux d’Olivier » France 2)

Bruno Allenet (GDF Suez) et Emmanuel Murgue (Rhodia)

Henri Brunet-Lecomte et Marie Guyon

Olivier Ginon, président de GL Events, le cardinal Philippe Barbarin et Emmanuelle Dancourt (KTO) Gilles de Bailliencourt (A.D.E.C.) et Renaud de Malaussene (Fondation Richard)

Frédéric Maurel (Mazars) et Denis Lafay (Acteurs de l’Economie)

Hervé Jean (A.P.E.L) et Gaëlle de Chevron Villette (AFPICL Esdes)

Interview iphonique du père Bernard Devert Laurent Charignon, Mireille d’Herbès (BTMH associés) et Charles Ab-der-Halden (PSF conseil)

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NOVEMBRE 2011

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Patrick Maitrepierre (Les Concerts de la Cité) et le chef d’orchestre Philippe Fournier Géraldine Michel, Olivier Leroy et Marie du Gardin (Fidal)

Photos © Fabrice Schiff

Erick Roux de Bézieux (Syntagme), Sophie Soury (E.D.C.) et François-Nicolas d’Alincourt (RCF)

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83, RUE LOUIS BECKER

VILLEURBANNE www.richarddrevet.com

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LES 18 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater

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Photos © Fabrice Schiff

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SWISS INTERNATIONAL AIR LINES

OUVERTURE DE LA LIGNE ZURICH-PÉKIN

La compagnie aérienne Swiss a fêté l’ouverture de la ligne aérienne Zurich-Pékin. A l’invitation de Patrick Oberson et du consul général Michel Faillettaz qui recevait en sa résidence caluirarde, les dirigeants et les équipes commerciales du groupe Lufthansa sont venus à la rencontre des agences de voyage et des TO lyonnais. Au menu, animations suisses et chinoises, et tombola !

Michel Faillettaz, consul général de Suisse et Laurence Orcel (American Express)

Frédérique Martin et Estelle Fessy (Atalante Continents Insolites)

Pascale Bogdanovic et Caroline Winters (Lufthansa)

Bernd Bauer (Swiss), Gao Erhua, consul de Chine, Michel Faillettaz, consul général de Suisse et Patrick Oberson (Swiss)

Roger Sauvain, Bernd Bauer (Swiss), Michel Faillettaz, consul général de Suisse et Christophe Galiana (Swiss)

Jean-Philippe Platroz (Lufthansa) et le magicien Yves Doumergue

Nicole Del Zio et Florence Rivière (Swiss)

Stéphane Guillot (Carlson Wagonlit), Gerd Mainzer (Lufthansa) et Alexandre Moulis (Carlson Wagonlit)

Laëtitia Delbarre, Raphaël Léon et Rachel Guigue (Bleu Voyage)

Alain Favier, Florence Plantier et Eric Mariolle (Aéroports de Lyon)

Patrick Abisset et Conrad Valderrama (Sélectour MNV) Elisabeth Grenot (American Express) et Chrystelle Granger (Carlson Wagonlit)

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NOVEMBRE 2011

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34, cours Franklin Roosevelt - 69006 Lyon Métro Foch - Tél : 04 78 24 08 52

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© Saby Maviel - Mandrak Studio

Le Théodore

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VU ! PEOPLE EVENTS

Damien, Tipi, Eric Boussemart (Halloween) et Thomas Durand (Schweppes)

Julien Blanqué (France Boissons)

Stéphane Landreau

LES 18 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater

Benoit Pirard, Stéphanie Perret, Thomas Belleteste (OL promotion) et Aude Jacquemont (Sportfive)

(France Boissons)

Damien Huillard (Schweppes), Marie-Laure Marcan (Charlestown) et Thomas Durand (Schweppes)

Vincent Oller Bertrand Cointy (France Boissons Rhône-Alpes)

Damien Huillard et Thomas Durand (Schweppes) Marie-Laure

Julien Blanqué

10 GOLF DU GOUVERNEUR

ALLIANZ GOLF TOUR AVEC SCHWEPPES

Vincent Oller

Quatrième tournoi avant la fin de la saison du Challenge Tour, l'Allianz Golf Open de Lyon remporté par le Français Julien Quesne bénéficiait cette année d'une position charnière dans le calendrier, ce qui assura la présence d'un plateau de joueurs de premier ordre. Cette année, Lyon accueillait cent vingt joueurs chouchoutés tout au long du tournoi par les équipes rhônalpines de Schweppes. La marque Schweppes a toujours été très présente dans l'univers du golf, le cocktail préféré des golfeurs étant "le chose", un simple mélange composé de 1/2 Schweppes Indian Tonic et 1/2 jus de pamplemousse Pampryl. A consommer sans modération ! MP

Photos © Fabrice Schiff

Stéphane Landreau

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LES 18 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater

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Emmanuelle Magliano (Groupe Métropole) et Olivier Muzas (L’Espace Tête d’Or)

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LYON TOURISME ET CONGRÈS 5ÈME EDITION DES AFTERWORK

Ce rendez-vous trimestriel qui rassemble les professionnels du tourisme, de l’évènementiel et de l’hôtellerie est victime de son succès. Preuve en est la délocalisation à la Sucrière de cette 5ème édition en raison de l’affluence escomptée. C’est donc sur le toit de la Sucrière que les participants ont pu échanger …et prendre de la hauteur dans une conjoncture finalement pas aussi défavorable que ça !

Chantal Folgoas (Odalys City), Dominique Legrand (Gîtes de France) et Fabienne Dizier (Odalys)

Géraldine Augiseau (Dehors les Mômes) et Sébastien Girard (Lyonisyours)

ès), Thérèse Serre e & Congrès) on Tourisme & Congr Virginie Mormiche (Ly iles) et Catherine Romeyer (Lyon Tourism Eto les s dan r (Un Olivie

Sarah Veibert, Nathalie Thomas (MCI France) et Fanny Grandjean (La Coquille)

Yves Rioton (Séminaires Business) et Jacques Danger (Package)

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Photos © Fabrice Schiff

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Marylène Bron (TeamTour) et Laurence Kagialis (Lyon Tourisme & Congrès)

Chantal Menut (HomeSweetHome) et Fanny Granjean (La Coquille)

Denis Trouxe et François Gaillard (Lyon Tourisme & Congrès)

Le fleuriste Franck Hernandez, Jacques Malaurie (Novotel Lyon Bron) et Romain Salles (D’tours & des vins)

Marie Capaldini (Centre de Congrès) et Elsa Clément (Agence Inattendu)

François Contensou (Groupe Métropole) et Marc Béchet (Rhône-Alpes Tourisme)

Carine Arnaud Leclercq (La Table de Suzanne), Yves Franquelin (CISL Ethic Etapes Lyon) et Virginie Carton (Lyon Tourisme & Congrès)

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s)

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LES 18 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater

Armand Mechali, directeur général du Golf Club de Mionnay et André Zamora, président du Golf de Mionnay

Delphine (Le Yacht), François Chaperon (Golfzon) et Jean-Charles Sainvoirin (Le Yacht) Marion, Mathilde et Christelle (agence EMC)

Raphaël Jacquelin, numéro 1 français

Estelle et Eric Girard (Groupe Mornay), Florence Verdier (Golf de Mionnay)

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Henri Cormoreche, maire de Mionnay, Jean-Lou Charon, président de la FFG Rhône-Alpes, André Zamora, président du Golf Club de Mionnay et Armand Mechali , directeur général du Golf Club de Mionnay

Michaël Lorenzo, vainqueur du Ranking Challenge Tour 2007, Jocelyn Crouzet, architecte DPLG de GolfFlower et Raphaël Jacquelin (numéro 1 Français)

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r, Julien Zamora hitecte de GolFlowe ent du Golf de Mionnay Jocelyn Crouzet, arc sid pré , ora Zam André (Golf de Mionnay) et

Photos © Saby Maviel

Julien Zamora et Fred Stegner (Golf de Mionnay)

Luc, Jacques Berthou, sénateur-maire de Méribel, Geoffroy, Gérard, président du Crédit Mutuel et Henri Cormorèche, maire de Mionnay

Marc Jean (Le Progrès) et Armand Mechali

12LE PREMIER GOLFLOWER

LE GOLF DE MIONNAY INAUGURE

NOVEMBRE 2011

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Romain Bombail (agence WelcoMm) en plein entrainement sur Golzon dans le pôle indoor

TM

Samedi 8 octobre : Ce sont plus de 2000 personnes qui ont participé à la journée portes ouvertes organisée afin de faire découvrir au plus grand nombre ce nouveau concept d’entraînement golfique à la fois ludique et technique.

Raphaël Jacquelin, numéro 1 français, a réalisé de nombreuses démonstrations et a participé au premier open GolFlowerTM face à des amateurs mais aussi à des professionnels. Lors de la soirée, André Zamora, en présence de Jean-Lou Charon, président de la Fédération Française de Golf Rhône-Alpes, a présenté www.golflower.fr le premier site communautaire golfique. Enfin pour régaler les convives, l’équipe d’Armand Méchali avait organisé un buffet thématique autour des 5 continents. Une journée qui marque le début d’une nouvelle ère golfique. MP

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Béryl Maillard, consul de Saint Domingue, Jean-Louis Manoa et Pascale Ponsonnet

Armand Mechali, directeur général du Golf Club de Mionnay, Bruce Abastado (Central Autos Audi) et André Zamora, président du Golf de Mionnay

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qu’il ne fallait pas rater

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Frédéric Bouillé (DG Mercedes-Benz & smart Lyon), Thierry Sauvage (DG de l'OL) et Marc Langenbrinck (DG Mercedes Cars France)

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Un aperçu de la flotte de Mercedes : 38 véhicules livrés ce jour là !

LES 18 RENDEZ-VOUS

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REMISE DES CLÉS MERCEDES À L’OL UNE ÉTOILE POUR CONDUIRE L’OL…

Les équipes réunies ...

C’est un signe qui tend à prouver que l’OL joue bel et bien dans la cour des grands au plan européen. Après la signature d’un partenariat de trois saisons avec Mercedes-Benz (jusqu’en 2014), joueurs de l’équipe professionnelle, staff technique et dirigeants roulent désormais sous l’égide de la prestigieuse marque allemande. Les filles championnes d’Europe ne sont pas reste : c’est en smart fortwo qu’elles continueront à faire briller le club olympien.

J

eudi 13 octobre. Lyon, stade de Gerland, 13h00. Le virage sud est en ébullition.

Pourtant les tribunes sont vides. C’est sur le pré que ça se passe. Une trentaine de Mercedes créent l’événement, stationnées là, en épi. Au cœur du dispositif trône une SLS AMG, portes papillon grandes ouvertes, comme pour saluer les maîtres des lieux. Ses consoeurs attendent leurs propriétaires. Chacune d’elles portent un patronyme, écrit sur un carton, accroché au rétroviseur. Côté couleur, pas de jaloux : gris métallisé pour tout le monde.

Classe C 220 CDI en version coupé (en grande majorité) et berline, quelques Classe E, « c’est le club qui a dispaché les véhicules » assure Frédéric Bouillé, directeur général MercedesBenz & Smart Lyon, grand ordonnateur du rapprochement entre la marque à l’étoile et le club lyonnais. Une sacrée reconnaissance pour l’OL d’ailleurs. Car si, jusqu’à présent, Mercedes soutient le club de Stuttgart (ville d’origine de la marque) et a même donné son nom au stade, sans oublier un partenariat 106

étroit avec la Fédération allemande de football, c’est bien la première fois que le constructeur d’outre-Rhin devient fournisseur officiel d’un club étranger ! Alors pourquoi l’OL ? « C’est une question d’hommes et de valeurs, assure Marc Langenbrinck, directeur général Mercedes-Benz Cars France. Le travail effectué depuis une vingtaine d’années par le président Aulas est unanimement reconnu au plan européen, notamment en Allemagne. Rigueur, sérieux, culte de la victoire, régularité dans la performance, tous ces paramètres rapprochent l’OL de notre maison. » Résultat, durant trois ans, jusqu’en 2014, les olympiens, joueurs de l’équipe professionnelle mais aussi membres du staff technique et dirigeants rouleront Mercedes entre Rhône et Saône.

Mercedes sera très présent lors de tous les matchs joués à domicile

prodigués (Clément Grenier, Dejan Lovren), les détendus (Ederson, Anthony Réveillère, Cris), les très détendus (Bafé Gomis affublé de lunettes rouges très saillantes), les timides (Baky Koné, John Mensah, Gueïda Fofana), deux absents de marque (Lisandro et Hugo Lloris). Une joyeuse fratrie surveillée du coin de l’œil par un Rémi Garde déjà porté vers un mois de novembre charnière. Au jeu de qui a pris quoi, le constat est vite établi : Vercoutre, Réveillère, Cris et Briand en berline, les autres, en coupé.

14h00. Le virage sud est désert. Yohann Gourcuff et Mouhamadou Dabo sont parmi les derniers à prendre la route. Jérémy Pied, handicapé par une vilaine entorse de la cheville cède le volant à son père. Subsistent la team Mercedes et quelques cadres de l’Olympique Lyonnais. Bientôt, le stade de Gerland vibrera à nouveau : l’OL n’a plus qu’à suivre sa nouvelle étoile… O Christophe Magnette

Quid des joueurs ? Il y a les apprentis conducteurs studieux et attentifs aux conseils

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Anthony Réveillère

Kim Källström

Discours de Frédéric Bouillé (Mercedes-Benz)

Bafé Gomis

Maxime Gonalons

Clément Grenier Bakary Koné

Photo de famille France) (DG Mercedes Cars Marc Langenbrinck

Mouhamadou Dabo

Jimmy Briand

Yoann Gourcuff et Laurent Bernardeau (Marketing & Communication Mercedes-Benz & smart Lyon)

Nicolas & Réda, metteurs en main Mercedes-Benz Lyon

John Mensah

Ederson et JM Druère, Directeur Mercedes-Benz Villefranche

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Aly Cissokho

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VU ! PEOPLE EVENTS

Claude Polidori (Maison Victoire), Adrien Besançon, Philippe Florentin (Bieh) et Elie Cunat (BMW Gauduel)

Séverine Bodoy (C com ça) et Damien Bodoy (Lazard)

LES 18 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater

Hamant Denis (Kreos), Guillaume Bouvier (Soee) et Romain B. (WelcoMm)

Le groupe Mister O ? Excellent !

Denis Broliquier, maire du 2ème, son adjoint Bruno de Carbonnières et Bruno Metzle (Bieh)

Florence Dutey et Romane Perroud

Laura Gazarian (Lyon People) et Morgane Gaiddon (GL Events)

Aurélie Sitruk (Coz) et Lucas Florentin (Nos bons plats chez vous.com)

Fabienne Vulcain (Les Echos), Benoît Terrière (Syntagme), Marie-Charlotte Clauzel (Lagardère)

+

Denis de Bénazé (Idrac) et Philippe Florentin (Bieh)

Charlotte Dufour, Jean Terret (Champagne Taittinger) et Marie Batacchi (Les Gônes)

Yves et Christel Chalvin (Chalvin Création), Michel Renaud (Zin-Zinc)

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Maître Richard Brumm, adjoint aux Finances, Anne-Sophie Condemine, adjointe à l’Emploi, Ronald Sannino et Michel Rosset

Sébastien Brenner, Sébastien Tournissoux, David Catarinetti (OBD)

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INAUGURATION BIEH VAISE RUE DES DOCKS – LYON 9 Photos © Fabrice Schiff

Suite au succès du premier «Best I Ever Had» dans le quartier Mercière, Philippe Florentin et Bruno Metzle poursuivent l’aventure en dupliquant leur concept de bistrot new-yorkais à Vaise. A leurs côtés, Aurélien Gayet et Adrien Besançon ont travaillé sans relâche pour ouvrir dans les temps le nouvel établissement flambant neuf. L’inauguration, animée par l’orchestre Mister O s’est déroulée dans la plus grande convivialité. Minis burgers, tapas et cupcakes, tout était prévu pour passer une bonne soirée. Mission réussie ! LG Le team Bieh avant le rush

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APÉROS TAPAS

DÉFILÉ

DE CHALECAOS

Photos © Fabrice Sc

JEUDI 1ER DÉCEMBRE À PARTIR DE 20H

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ET CONCERT LIVE

LES JEUDIS 3 NOVEMBRE, 17 NOVEMBRE ET 1ER DÉCEMBRE, DÈS 20H

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LES 18 RENDEZ-VOUS

VU ! PEOPLE PARTY

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qu’il ne fallait pas rater

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RALLYE BURGONDE 2011

SAÔNE & LOIRE

Depuis 17 ans, le Rallye Burgonde réunit à la fin de l’été des centaines de jeunes gens venus de toute la France parcourir la Bourgogne dans une ambiance conviviale et festive avec en point d’orgue le cocktail, le dîner et la soirée qui a rassemblé 500 fêtards au Château de Digoine sur la commune de Palinges.

Un millésime très réussi grâce à Rousseau Evènementiel et O’Gala. MP

utons e des Mo L’équipag Les internes en médecine

Bravo aux organisateurs

Les Manix

Les Martiniquais

Les Mafiosos

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Les Martiens

Les Mioches

Schiff Photos © Fabrice

Les Médecins

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qu’il ne fallait pas rater

Jean-Loup Coly (Ville de Lyon) et Thierry Lerrebourg (Palais des Sports) Thierry Braillard, adjoint aux Sports, Dominique Daquin et Eric Carrière

Jean-Michel, Adrien et Florence Ravot (Quorum Production)

Colonel Reyel

Les Fever Cheer Dance

Thierry Tournier et l'équipe féminine pro du LOU Rugby

Maxence Rissoan, speaker du Lyon Beach Rugby Linda, Morgane, Christian Wagner (Artis Moda), Karen et Stella

Michel Vieira (MDA) et son équipe

16 PALAIS DES SPORTS DE GERLAND LYON BEACH RUGBY 2011

Thierry Tournier a offert aux Lyonnais un flash-back estival entre rugby sur plage, pom-pom girls et concerts.

L'occasion de découvrir le rugby sur sable en savourant des matchs rapides ponctués d’animations sportives et musicales. L'évènement jouait pleinement les valeurs du ballon ovale avec le soutien du LOU Rugby en reversant une partie des profits à l'association Le Petit Monde. JS

L’équipe de France pro de

Beach Rugby

Photos © Smart Angel Media

Chloé Tissot, Elsa Maréchal et Henri Junique (Comité Olympique)

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www.lyonpeople.com Thierry Tournier et l'équipe du LOU Espoir

Frédéric Poty (Esprit d'action), Céline Jacq et Patrick Mazerot (Body Sculpt)

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Photos © Lionel Pinar

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17 MINI STORE GAUDUEL

LANCEMENT DU NOUVEAU MINI COUPÉ

Ambiance, ambiance à l’occasion du lancement d’un petit bolide qui a fière allure. Le Mini coupé dévoilé en avant-première au Mini Store Gauduel a été célébré en fanfare. Les 300 invités ne sont pas restés indifférents face à son design spectaculaire. Et sont restés scotchés devant le top du top, la version John Cooper Works Coupé et ses 211 chevaux sous le capot. MP

Janique Arnoux, Patricia et Frédéric Muller (BMW Gauduel)et Jean-Michel Zeni

Sandrine, Ingrid et Stéphanie

Kenza (BMW Gauduel) et Fabrice (Dynamic view)

Maître Jean Martinon et Elie Cunat (BMW Gauduel)

Séverine (Côté maison), Frédéric Moréno (Groupe Frédéric Moréno) et Serge Caire (Borclub)

Bénédicte et Mascarelle

Mathilde, Anne (Publicité Truche), Philippe (Groupe New-im) et Charlotte (Charlotte events and spa)

Martine et Véronique (Bijoux Square)

Caline, Maya et Yo

Silvio Iacovino (Sofitel), Astrid Vetter et Yves Rioton (Séminaires Business) Le couturier Nicolas Fafiotte et José

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Anne et Ludovic Guignard (Etude Anaf) et Bernard Giorgis (BMW Gauduel)

Jonathan (Cerise et Potiron) et Hélène (Mobilier européen)

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18 GARE DES BROTTEAUX

Photos © Fabrice Schiff

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LES 10 ANS DU FIRST REVOLUTION

Des créatures de rêve autour d’un gâteau d’anniversaire géant. Le temple lyonnais de la jeunesse dorée a soufflé ses 10 bougies de façon ludique et festive. L’occasion pour ses fondateurs Jean-Paul Donjon et Marc Chabert de transmettre officiellement le flambeau à Axel Chabert, entouré de ses équipiers Fathi, Wendy et Vincent qui vont désormais écrire les nouvelles pages du First. Un ange est passé ce soir-là gare des Brotteaux. MP

Faty, Philippe, Max, Céleste et

Mathieu et Marc

Axel (First)

Alexandre, Nico, Marco, Paulo, Marc, Axel et Alexandre

Jeff (Ema Com), Christophe et Raphaël (LOU Rugby)

Axel et Wendy (First)

Fabien (First)

Vincent (AperiKlub) et son équipe

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Jean-Christophe, Sophie, Nathalie, Didier, Pascale et Jacques Olivier, Julie, Nico et Astrid (Barrio Club)

Paulo et Dom

Linda

Lindsay et Mikaël

Florine et Laetitia

Catherine et Almira

Marjo, Elo, Coco et Marie-Astrid

Bruce (Lyon People) et Rochele

Sandra et Sébastien

Marjorie et Jenny

Marlene et Caroline

Sébastien, Fabienne et Val (Lyon People)

Xavier, Humphrey et Alex (Euro Sono)

Cyllia et Lee

Axel et Marie-Astrid

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CARNET ndain

mo

NNAISSANCES 2 22/09/2011 Z Zadig chez Sylvie Chaumont et Alexis Nerguisian (photo) 09/10/2011 Daphné chez Vanessa et Jean-Marie Hébert

MARIAGE 05/11/2011 Elodie Menard et Thibault Chanas

DISPARITION Béatrice Denis, Daniel Abattu et Pierre Orsi Colette Sibilia et Michel Le Royer

Dans nos intentions de prière Monsieur Jean Amadou.

NOMINATIONS

RECOMPENSE Marie-Odile Fondeur vient d’être récompensée par Les Femmes de l’Economie Rhône-Alpes qui lui décerne le Prix de la Performance Commerciale. Directrice de la division agroalimentaire de GL Events Exhibitions, directrice générale du Sirha, et adjointe au maire de Lyon, cette mère de 4 enfants a su concilier vie professionnelle, politique et vie familiale. Ce Prix décerné marque la consécration d’une vie professionnelle, riche et variée, où Marie-Odile Fondeur a pu exprimer ses valeurs profondes.

DISPARITION

Jacotte, Olivier et Dany Ginon à Gerland

Danièle Ginon Elle a tiré sa révérence le jour de l’ouverture du salon Equita Lyon. Le clan Ginon est sous le choc. C’est dans l’aprèsmidi du mercredi 26 octobre que Madame Aimé Ginon, née Danièle Prénat, est décédée des suites d’une longue maladie. Pour ses petits-enfants, c’était «Mamoune», la figure matriarcale d’un clan soudé autour des valeurs chrétiennes de la famille. Dynamique et pétillante, Danièle Ginon a toujours été très proche de ses enfants, suivant avec une attention toute particulière les carrières professionnelles de ses fils Xavier, qui a pris la succession de son mari à la tête de l’étude notariale familiale et Olivier, fondateur de Polygone devenu GL Events. Dany participait chaque année à Equita Lyon, développé par sa fille Sylvie Robert, un salon qu’elle arpentait dans tous les sens avec son badge «all access». Très impliquée dans son fief familial de Millery, elle rabattait chaque année la foule des amis à l’occasion du Téléthon. La rédaction de Lyon People présente ses condoléances à l’ensemble de ses enfants et petits-enfants.

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L’INSOLITE LÉGION D’HONNEUR DE MICHEL LE ROYER Cette belle gueule de comédien n’a jamais rien fait comme personne. A toujours mené sa barque professionnelle et amoureuse là où on le l’attendait pas. La remise de sa légion d’Honneur, à 79 ans, ne pouvait échapper à la règle. Habituellement c’est sous les ors des palais de la République que se déroule ce genre de cérémonie. Les récipiendaires du carton d’invitation ont donc dû s’y prendre à deux fois pour s’assurer qu’ils avaient bien saisi le lieu de rendez-vous fixé par Michel Le Royer, à savoir la crypte de l’Eglise Saint-Joseph des Brotteaux. Rue Crillon, un dimanche soir d’automne. Une centaine de fidèles franchit la petite porte dérobée qui conduit au sous-sol de la paroisse. Décor de catacombe mais ambiance «premiers chrétiens», dont l’Histoire nous rapporte qu’ils étaient fort joyeux en dépit des persécutions qu’ils subissaient. Il faut dire que sur scène, le rôle de monsieur Loyal n’a pas été confié à un triste sire. Au truculent Alain Flick et à son agence de notation personnelle de décerner, en riant, la note AAA à son ami Michel «un passeur de mots, animé par la passion. Dans une société où le Beau et les Lettres ont tendance à disparaître, il est un résistant.» L’écrivain-gentleman Charles L'écrivain André – dont Michel vient de jouer la pièce Charles André «Dialogue» dans cette même crypte - embraye en complimentant l’ancien pensionnaire de la Comédie française, «homme d’une exceptionnelle richesse de cœur et d’esprit». Comédien, metteur en scène, doubleur, Michel Le Royer est l’un des derniers monstres sacrés du théâtre. L’amour des beaux textes et de la langue française ont toujours été le fil conducteur d’une carrière qu’il a menée à sa guise. Il a joué pour Gérard Philippe dans «La nouvelle Mandragore» et «Le Cid» mais c’est la série télé «Le chevalier de Maison-Rouge» (photo ci-dessus) qui le fait connaître du grand public. Un enfant de la télé «un peu oublié» et qui se fait rare sur le petit écran (sauf pour les fans de NCIS et de Lost).

«J’ai été trop distrait et un peu cabot. Le théâtre m’a accaparé comme une maîtresse jalouse.

Je ne regrette rien», assure-t-il très ému, avant de remercier ses nombreux fans présents. Lyonnais d’adoption depuis son amoureuse rencontre avec Frédérique de Mortain, son «port d’attache», il dirige depuis 2005 «La récréation», une école de théâtre hébergée par la mairie du 6ème. Ses amis lyonnais, cornaqués par Béatrice Denis, n’ont pas lésiné pour lui offrir un splendide buffet achalandé par les maisons Léon, Sibilia, Gamboni, Carlo, Jocteur, Guy, Têtedoie et Bonnard. Des marques d’amitié Anne, Béatrice, Michel et Frédérique comme ça, ce n’est pas du cinéma !

Marc Polisson

Photos © Saby Maviel et Fabrice Schiff

Anne-Marie Baezner a pris la direction générale de la «Destination Lyon» du Groupe GL Events. Dans ce cadre, elle aura sous sa responsabilité les sites d'Eurexpo, le Centre de Congrès, la Sucrière (dont la programmation a été confiée à Patricia Houg) et le Château de Saint-Priest. J J J JeanClaude Anaf a été nommé membre titulaire du Conseil National des Ventes par le ministre du Commerce et ce pour une durée de 4 ans, sous la présidence de Catherine Chadelat.

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Expositions mercredi après-midi de 14h à 17h

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