1 minute read

PORTRAIT

« Un élève dans la moyenne » , c’est ainsi que se définit Idris. Il a fait toute sa scolarité à Mayotte et a obtenu un baccalauréat scientifique en 2013. Trois ans plus tôt, lorsqu’il entre au lycée, il découvre le monde de l’aviation grâce au BIA, le brevet d’initiation aéronautique. « On avait des cours d’aéronautique tous les mercredis pendant un an, et à la fin de l’année scolaire on devait passer un test. Ceux qui ont obtenu le diplôme ont eu droit à un baptême de l’air et à des aides pour faire de l’aéro-club en loisirs » , explique Idris. C’est durant cette période que le jeune homme comprend qu’il peut réaliser son rêve et devenir pilote malgré les préjugés et toutes les craintes qu’il avait. « Il y a beaucoup de clichés autour du métier. On pense qu’un pilote est quelqu’un de très fort en maths. Moi j’étais dans la moyenne donc je ne me voyais

« CERTAINS

pas forcément là-dedans jusqu’à ce que je passe le BIA » , explique-t-il.

Après l’obtention de son bac, c’est tout naturellement qu’il s’installe à Toulouse, ville connue comme étant la capitale de l’aéronautique en France. C’est lors d’un évènement sur la thématique qu’il découvre la possibilité de devenir pilote dans l’armée avec seulement le bac. Il décide alors de tenter sa chance et passe les sélections. Il est retenu pour la Marine nationale qui possède également des avions et des hélicoptères. La formation dure entre trois et cinq ans, selon la spécialité choisie. La sienne a été de quatre ans et il s’est spécialisé dans la patrouille maritime.

« Je pilote des avions multimoteurs, ils sont déployés depuis des bases à terre. Ce sont des

This article is from: