E-NEWS 8

HYUNDAI REDÉFINIT L’ÉLECTROMOBILITÉ

L’IONIQ 5 repose sur l’architecture BEV dédiée de Hyundai Motor Group baptisée E-GMP ou plateforme modulaire électrique mondiale. Elle confère à l’IONIQ 5 des proportions uniques sur un empattement allongé, un design intérieur innovant avec des matériaux écologiques sur de nombreuses interfaces de contact, des performances de haut niveau, le tout associé à une recharge ultrarapide et à la fonction Vehicle-to-Load (V2L), ainsi qu’aux meilleures fonctions de connectivité et d’assistance au conducteur de sa catégorie. L’IONIQ 5 améliore donc encore le mode de vie lié à l’électromobilité et la sécurité. La plateforme modulaire électrique mondiale (E-GMP) de l’IONIQ 5 est compatible avec les infrastructures de recharge de 400 V et 800 V. La plateforme offre une capacité de charge de 800 V par défaut, ainsi qu’une charge de 400 V, sans avoir besoin de composants ou d’adaptateurs supplémentaires. Le système de recharge multiple est la première technologie brevetée au monde qui fait fonctionner le moteur et l’onduleur pour augmenter la tension de 400 V à 800 V afin d’assurer une compatibilité de recharge stable. Avec un chargeur de 350 kW, l’IONIQ 5 peut recharger à grande vitesse la batterie pour passer de 10 à 80 % de capacité de charge en 18 minutes seulement. Selon la procédure WLTP, une recharge de seulement cinq minutes permet aux utilisateurs de l’IONIQ 5 de disposer d’une autonomie de 100 km.

L’ID.4 GTX – LE MODÈLE TRÈS SPORTIF DE LA GAMME ID.4

L’ID.4 GTX est le nouveau modèle coiffant la gamme entièrement électrique ID.4. Ses deux moteurs électriques, sur les essieux arrière et avant, délivrent conjointement une puissance maximale* de 220 kW (299 ch) et assurent ensemble une transmission intégrale électrique. L’ID.4 GTX sera lancée sur les marchés européens pendant l’été 2021 en tant que SUV électrique compact. Les deux moteurs électriques sont compacts et légers. L’essieu arrière accueille un moteur synchrone à aimants permanents (PSM) d’une puissance de 150 kW (204 ch) au rendement élevé. Un moteur asynchrone (ASM) est monté sur l’essieu avant. Ensemble, ils délivrent une puissance maximale* de 220 kW (299 ch), permettant au modèle hautes performances de la gamme ID.4 d’accélérer de 0 à 60 km/h en 3,2 secondes et d’atteindre 100 km/h en 6,2 secondes. La vitesse maximale est plafonnée électroniquement à 180 km/h. L’ID.4 GTX consomme entre 19,1 et 18,1 kWh aux 100 km selon le cycle NEDC. L’ID.4 GTX est un tout-terrain qui maîtrise également à la perfection les longs trajets. Sa batterie a une capacité énergétique nette de 77 kWh elle pèse 486 kg et garantit une autonomie maximale de 480 km (WLTP). Son bac constitué de profilés d’aluminium et protégé par un cadre robuste renferme douze modules intégrant chacun 24 cellules munies d’une coque extérieure flexible. La température des modules est gérée par une plaque d’appui avec circuit d’eau intégré. Volkswagen garantit le maintien d’au moins 70 % de la capacité d’origine de la batterie au bout de huit ans ou de 160 000 km parcourus.

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Marreyt Classics

Nostalgie et modernisme

Après plus de trente ans d’existence, Marreyt Classics est un véritable concept dans l’univers des voitures de collection. Mais la nostalgie et la passion des classic cars ne sont pas ses seuls moteurs: “Une expérience globale intense, cela compte tout autant”, nous confie le co-gérant de l’entreprise, Koen Matthijs. C’est précisément dans cette optique que Marreyt Classics a ouvert son ‘Experience Room’ à Knokke, il y a près d’un an.

La ligne française DS, à l’origine famille haut de gamme de la marque Citroën, a ses ‘DS Stores’; la marque tendance Polestar a inventé les ‘Polestar Spaces’ en guise d’alternative au traditionnel modèle de vente. L’objectif: inciter les visiteurs à se plonger dans l’ambiance et le style propres à la marque, sans aucune contrainte. A Paris, le DS Store aborde régulièrement de nouveaux thèmes issus de l’univers de la mode et du design, afin de retenir l’attention des visiteurs et de leur faire plaisir. Dans le secteur automobile, les ‘stores’, ‘spaces’ et autres ‘experience centers’ sont un phénomène assez récent, qui coïncide généralement avec la création de nouvelles marques ou labels. L’inspiration vient le plus souvent de domaines étrangers à l’univers automobile – pensez notamment aux très nombreux Apple Stores et au Sony Building de Tokyo, Berlin et New York. Ce qui est assez remarquable, c’est que depuis un an, Marreyt Classics utilise également ce nouvel outil marketing pour des voitures de collection dans son ‘Experience Room’ – associant ainsi nostalgie et modernisme.

Le trio de partenaires: Bernard Marreyt (à gauche), Luc Swerts (au centre) et Koen Matthijs (à droite).

Les mêmes centres d’intérêt

L’‘Experience Room’ de Marreyt Classics est implantée à Knokke, sur la Driehoeksplein, soit le lieu idéal, non loin de la fameuse Lippenslaan et du Zoute. Knokke accueille en effet de nombreux amateurs fortunés de voitures de collection, qui passent quelque temps dans leur résidence secondaire, flânent sur la digue ou sur la plage, ou s’imprègnent de l’ambiance du Grand Prix du Zoute.

Koen Matthijs: “Des personnes qui partagent les mêmes centres d’intérêt ainsi que des amateurs de voitures anciennes se retrouvent à l’Experience Room de Knokke dans une ambiance tout à fait décontractée. Ils sont ainsi assurés de rencontrer des gens avec qui échanger et discuter de leur passion pour les voitures de collection, tout en dégustant un délicieux café par exemple. Nous choisissons chaque mois un nouveau thème; c’est ainsi que nous avons déjà abordé l’histoire des Aston Martin ou encore la société de design Zagato. Les autres thèmes étaient: l’Alfa Romeo Giulietta, Lancia & Pininfarina ou encore les Jaguar XK & E-Type. Il y a donc toujours quelque chose à voir et à vivre dans notre Experience Room. Ce que nous voulons avant tout, c’est proposer une expérience globale intense, qui va bien plus loin que la voiture elle-même: l’ambiance, les gens… Et pendant ce tempslà, nous - chez Marreyt Classics – sommes toujours prêts à fournir des renseignements pratiques et des conseils.”

Koen Matthijs: “Il ne s’agit pas seulement de la voiture, mais de l’expérience globale.”

L’union fait la force

Marreyt Classics est né de la volonté de Bernard Marreyt, qui a chopé le virus de l’automobile depuis son plus jeune âge. Il s’est tout d’abord passionné pour les Citroëns. Pendant ses études de microbiologie, Bernard s’est

Le showroom abrite surtout des classiques britanniques et italiennes.

Luc Swerts: “Il y a une solution à tout.”

Zagato a conçu des versions spéciales, principalement pour Lancia, Alfa-Romeo et Aston Martin.

surtout intéressé à la 2CV, compte tenu de ses maigres ressources d’étudiant. Plus tard, son attention s’est plutôt portée sur les grandes classiques britanniques et italiennes, et il en a même fait son métier. Il est donc passé à l’achat et à la vente de voitures, ce qui l’a amené à entrer en contact avec Luc Swerts, qui, ayant travaillé pendant dix ans pour une entreprise de révision de moteurs, rêvait de lancer sa propre société. Les deux hommes se complétaient à merveille, ce qu’ils font toujours depuis les débuts en 1994. Luc Swerts est un ‘spécialiste moteur’ né, qui ne recule devant aucun défi technique. Sa devise? “Il y a une solution à tout”. Bernard Marreyt est quant à lui le responsable commercial: c’est lui qui achète et vend les véhicules. Depuis l’année dernière, Koen Matthijs est le troisième partenaire au sein de Marreyt Classics, soutenu par la société d’investissement PE Group. L’objectif poursuivi: assurer la continuité de l’entreprise et permettre à Marreyt Classics de se développer, tant sur le plan national qu’international.

Des panneaux de carrosserie prennent forme avec la roue anglaise. Exceptionnel: le cockpit d’une Bugatti.

Un spécialiste du joint de culasse

L’Experience Room n’est évidemment pas la seule implantation de Marreyt Classics, qui dispose à Alost d’un showroom flanqué d’un atelier. Luc Swerts nous fait visiter les lieux. L’atelier abrite plusieurs Lancias, une Jaguar XK, une Aston Martin DB4 et même… une Rolls-Royce d’avant-guerre. Luc Swerts: “Lorsque nous restaurons un véhicule, nous nous efforçons de préserver son caractère authentique, ce qui garantit sa valeur. Mais le client est roi et cela nous amène à effectuer quelques adaptations ici et là. Un grand classique: le montage d’un tripmaster, même s’il nous arrive aussi d’installer des gadgets technologiques, qui n’étaient pas prévus à l’origine, notamment une connexion USB ou un support lombaire à réglage pneumatique. Mais toujours dans le plus grand respect de l’authenticité, puisque nous préservons le ‘look and feel’ d’origine. Nous possédons par ailleurs un entrepôt regroupant toutes les pièces accumulées avec le temps. Certaines d’entre elles – dont les roulements – sont polyvalentes. Mais nous sommes également en mesure de réviser entièrement des moteurs, des boîtes de vitesse et des ponts arrière et en matière de carrosserie et de revêtements intérieurs, les possibilités sont innombrables.” Luc Swerts centre également ses interventions sur la réalisation de joints de culasse: “C’est un métier que m’a enseigné un technicien chevronné et expérimenté. Il n’est pas rare de se trouver face à une culasse déjà meulée pour l’aplanir, ce qui modifie

Un entrepôt rempli de pièces rares.

le rapport de compression et augmente le risque de surchauffe. Nous pouvons éviter cet écueil en réalisant nousmêmes un joint de culasse de la bonne épaisseur. J’ai moi-même enseigné cette technique à mon fils, Niels.” A la question de savoir si les clients ont la patience d’attendre la fin d’une restauration, la réponse de Luc Swerts est claire: ”Nous précisons la durée de la restauration dès le début du projet. Nous ne faisons pas de promesses en l’air et nous n’hésitons pas à parler des difficultés potentielles.”

Une Bugatti exceptionnelle

Marreyt Classics s’est également bâti une solide réputation sur le plan international, ce qui est notamment dû à un projet en particulier. Il y a une vingtaine d’années, le châssis unique d’une Bugatti T57 était découvert sur un site industriel. Le châssis en question provenait à l’origine d’un cabriolet. L’objectif: équiper ce châssis d’une carrosserie coupé unique, du type de celle conçue – mais jamais réalisée - par le carrossier français Gangloff. Marreyt Classics s’est donc attelé à la tâche sur base de ces dessins. Tous les panneaux de carrosserie en aluminium devaient être fabriqués et le spécialiste anglais Rod Jolley a réalisé un cadre en bois de frêne pour la structure de base du poste de pilotage. Le moteur adéquat, voilà qui a été l’affaire du Danois Eric Koux, tandis que la coordination et l’assemblage final ont eu lieu chez Marreyt Classics. Le projet a pris cinq ans et a demandé plus de 5.000 heures de travail. Mais le résultat, impressionnant, a définitivement contribué à la renommée internationale de Marreyt Classics. Par la suite, Marreyt Classics a encore participé à divers événéments internationaux de prestige (notamment Pebble Beach en Californie et le Concorso d‘Eleganza de la Villa d’Este).

Une offre de service globale

Marreyt Classics ne se limite pas à la restauration proprement dite. Des voitures sont achetées et vendues, et des modèles spécifiques sont parfois recherchés pour cer-

Les moteurs et les ponts arrière ne sont pas les seuls à être révisés; c’est également le cas des boîtes de vitesse.