UNE RENTRÉE KING SIZE WELCOME
Il faut remonter à 2008 pour voir la première collaboration de Pharrell Williams avec Louis Vuitton, date à laquelle il participe à la création de lunettes pour la fameuse maison française. Auparavant, le créateur s'intéresse au stylisme lorsqu'il rencontre Nigo, le créateur japonais de la marque A Bathing Ape. Il cofonde ensuite les marques Billiardaires Boys Club et Ice Cream Footwear et ouvre une boutique à New York et participe également à la création d'une ligne de bijoux, Blason. À partir de 2014, il crée des sneakers superstar et Stan Smith avec Adidas. Le 14 février 2023 au soir, Louis Vuitton annonce officiellement sa succession à Virgil Abloh en tant que directeur artistique chargé des collections homme. En juin, le chanteur-producteur-entrepreneur a dévoilé sa première collection printemps-été lors d'un défilé grandiose sur le Pont Neuf à Paris, avec un premier rang colossal : Beyoncé, Jay-Z, Rihanna, Asap Rocky, pour n'en citer que quelques-uns, venu adouber le nouveau roi du style. C'est donc logiquement, que nous avons choisi de lui consacrer notre couverture, pour en savoir plus sur les évolutions stylistiques qu'il a apportées à la grande maison. Dans ce numéro, vous retrouverez tout ce qui est indispensable pour vous donner un brin de moral pour la rentrée. Une rétrospective de la vie du mythe Arnold Schwarzenegger, partit de son village natal en Autriche pour devenir champion du monde de bodybuilding, puis star des plus gros blockbusters Hollywoodiens et finir ensuite gouverneur de Californie. Vous découvrirez le récit surprenant d'un agent infiltré du FBI qui a réussi à dissimuler son identité durant 20 ans; l'interview du tatoueur des stars qui parle de sa seconde collaboration des plus sidérales avec l'horloger Roger Dubuis; puis nous évoquerons le centenaire du circuit du Mans et ses moments forts; et un autre anniversaire d'un grand événement automobile, le festival de goodwood; enfin, le lancement du nouveau Super Tourer Aston Martin, auquel nous avons eu la chance d'être convié; et bien sûr tout ce qui fait l'essence de Premium, le magazine de ceux qui ne se contente pas de rouler à l'ordinaire.
Bonne rentrée.
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Fréquence : 4 numéros par an (2 numéros doubles H/F) Impression BDZ Centre d'impression www.magazinepremium.lu
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SEPTEMBRE 2023 20 62
N°53
p. 8 Edito
14 LIFESTYLE
p. 14 Wonderfair
p. 20 Pharrell Williams : Happy Style
p. 26 Summer Hits
p. 30 Team Builder
p. 32 Le poumon de la planète
36 CAPITAL
p. 36 Comment les assureurs surmontent l’étau de la remontée des taux ?
38 CULTURE
p. 38 He's back
p. 42 Le caméleon du FBI
p. 44 Eva Jospin, une artiste qui cartonne
46 DESIGN
p. 46 Tour de magie
48 ÉVASION
p. 48 Un weekend de conte de fée
50 DOSSIER
p. 50 Dans l'art du temps
60 WATCHES
p. 60 Inspiration profonde
p. 62 Une pièce encrée dans les astres
p. 64 Purple machines
66 CULT
p. 66 Les 100 ans des 24 heures
68 POWER
p. 68 Une maison de haute couture
p. 70 Bons baisers de la Côte d'azur
p. 72 Happy Birthday Goodwood !
p. 76 Un concept brillant
78 HIGH TECH
p. 78 De l'électricité dans l'air
79 LUXGEARS
p. 80 Le chant du cygne
p. 82 L'héritier
p.20
Pharrell Villiams
Rencontre avec le nouveau directeur artistique de Louis Vuitton
Wonderfair
Cette année, notre salon dédié aux amateurs d'horlogerie de luxe, de joaillerie sur mesure, de véhicules de prestige et d'artistes singuliers, a pris des allures de garden party.
C'est dans le cadre verdoyant du Domaine Belenhaff du Golf de Junglinster au Luxembourg, que s'est tenu cette édition de la Wonderfair. Durant les soirées des 28 et 29 juin, l’événement a accueilli des exposants locaux mais aussi internationaux, avec la présence pour la première fois des automobiles électriques vintage DeVinci Cars, du créateur de meubles d'art Jerome Bienvenu et des montres de luxe Cyrus. 700 invités émerveillés ont ainsi découvert les créations d'une vingtaine d’exposants prestigieux. Nous tenons à remercier l’ensemble de nos sponsors, exposants et partenaires.
SPONSORS
IKO Real Estate, Bijouterie Hoffmann, Windeshausen Joailliers.
Bentley Luxembourg, Alpine
Luxembourg, ALD One, DeVinci Cars, LL Classic Cars, BMW Bilia-Emond
Luxembourg
EXPOSANTS
Bijouterie Kayser-Reinert avec Chopard LUC, Chopard, IsabelleFa, Porsche Design, Gellner. Isabelle Kass avec Franck Muller, Bigli. Perrelet, Roseline d'Oreye, Cyrus watches Genève, Ludovic Elens Lunettier, Veronica Tharmalingam, Jerome Bienvenu, Mina Gauthier, Marie de Decker, Luxauction, Ephtée Malletier, IN JOY fine art gallery
PARTENAIRES
Procarlease, Cigares par Liberté 56, Rova Caviar, Ratafia de Champagne par CWL, Bottega par Munhowen le Chai, Smell Marketing, Réserve Royale, Car Avenue, Golf Planet, Lillet, Fast Club Automobiles, Chocolaterie RG, Folie Royale
Remerciements à notre partenaire Smell Marketing, le parfumeur de cet événement
PHARRELL
WILLIAMS Happy Style
La collaboration éblouissante entre Louis Vuitton et Pharrell Williams : une évolution stylistique révolutionnaire.
ostumes camouflage, sacs à damier, couleurs vives et invités prestigieux... Il était sans conteste, le designer le plus attendu de cette fashion week. Cet été, sur le majestueux Pont-Neuf parisien, s'est tenu l'impressionnant défilé printemps-été 2024 du philanthrope Pharrell Williams. Nommé directeur créatif des collections masculines de la maison en février dernier, l'interprète du titre “Happy” a présenté sa première ligne inclusive devant un premier rang des plus impressionnants, occupé par Beyoncé, Rihanna et son compagnon Asap Rocky, ainsi que Jaden et Willow Smith. Dans le monde de la mode, les collaborations audacieuses et innovantes repoussent les limites de la créativité. La rencontre entre Pharrell Williams, artiste multitalentueux, et Louis Vuitton, la maison de luxe iconique, a donné naissance à une collection inoubliable.
L'Ascension éclatante de Pharrell Williams
Bien plus qu'un chanteur à succès, le créateur est devenu une icône culturelle grâce à son style unique et avant-gardiste. Sa vision artistique lui a permis de transcender les frontières de la musique pour explorer divers domaines, dont celui de la mode. Cette collaboration avec la maison emblématique représente une étape majeure dans l'évolution stylistique de l’esthète, qui est désormais reconnu comme l'un des créateurs les plus influents de notre époque.
La Collaboration étincelante entre Pharrell Williams et Louis Vuitton
La relation entre Pharrell Williams et Louis Vuitton est une fusion puissante de la créativité de l'artiste et du savoir-faire légendaire de la maison de luxe. Celestially, cette collaboration transcendante, a donné naissance à des collections empreintes d'inventivité et d'esthétisme. La synergie entre Pharrell Williams et Virgin Abloh a permis de fusionner les genres et de créer des pièces avantgardistes qui repoussent les limites de la mode. Cette collaboration reflète également l'engagement de Louis Vuitton à embrasser la diversité créative et à soutenir les artistes visionnaires dans leur quête de l'innovation.
La collection Printemps-Été 2024 : des pièces phares pour hommes Selon le créateur, les personnes qui achètent et portent Louis Vuitton ont cinq modes : « le dandy, qui est le tailleur pour les affaires et les événements, le confort, que l'on porte à la maison et à la station-servic, la villégiature, pour la plage ; le sport, pour l'activité et l'entraînement ; l'élégance, pour le sport ; et enfin, les pièces maîtresses de la maison ». La collection Printemps-Été 2024 est un festival éclatant d'imagination, apportant une nouvelle dimension au vestiaire masculin. Les lunettes de soleil, avec leurs montures audacieuses et leurs détails gravés, ajoutent une touche de sophistication à chaque tenue. Les imprimés damiers emblématiques de Louis Vuitton se mêlent harmonieusement à l'esthétique dandy, créant un mélange unique entre tradition et modernité. Les vêtements arborent également des inspirations de l'univers du skate et des références aux trucks, offrant ainsi une esthétique urbaine inédite.
Damoflage : quand les damiers rencontrent le camouflage
Ce printemps-été 2024, l'historique motif damier de Louis Vuitton s'associe au camouflage pour ne former plus qu'un et mettre à l'honneur deux domaines de style différents, propres au nouveau directeur créatif de la maison. Des vêtements de travail au denim indigo en passant par les silhouettes de pyjama, le damoflage est décliné en trois teintes, notamment sur des accessoires (des casquettes d'explorateur, des chapeaux de glamping et des bonnets), des tricots, du jacquard et des fourrures. La sensibilité extérieure du camouflage est notamment exprimée sur des motifs de paysages colorés, des imprimés et jacquards de certains manteaux, blousons et chemises ainsi que certains sacs à main au motif fleur de la maison. Mention spéciale à la veste universitaire, l'une de ses pièces fétiches, revue et corrigée par l'œil de Pharrell.
« Il a laissé son empreinte au sein de la maison.
En ce qui me concerne, je continue de collaborer avec son esprit. »En haut à droite : Pharrell Williams Rihanna et ASAP Rocky, parmi les nombreux couples de célèbrités aperçus au défilé
La dandy attitude
Sur des sonorités gospel du groupe Voices of fire et de leur titre “Joy”, l'attitude des mannequins au casting diversifié laisse entrevoir des découpes à l'approche contemporaine, à peine incrustées de perles ou de cristaux. Le sartorialisme, comprenez l'art de s'habiller, laisse place à des costumes aux coupes impeccables, aux proportions aussi classiques que modernes, aux pantalons droits ou évasés et aux vestes traditionnelles du vestiaire féminin.
LV for LVERS
VA is for LVERS. Tel est le leitmotiv de la collection, et Pharrell Williams l'avait déjà précisé dans une interview accordée à Premium Magazine. « Il sera inspiré par l’amour et le soutien de tous les gens que j’ai la chance immense de côtoyer depuis trente ans », indiquait-il. Symbole d'une nouvelle culture, d'un état d'esprit bâti sur le bien-être et l'hospitalité insufflée par l'artiste, les initiales LVERS prennent un tout autre sens.
Le Speedy réinventé
Cette saison, Louis Vuitton met l'accent sur le savoir-faire, l'artisanat et l'héritage lié à la maroquinerie de la maison. Pour son premier défilé, Pharrell Williams revisite l'iconique modèle de sac Speedy du malletier français dans une palette de teintes primaires, et auréolé du Monogram. « Le Speedy a toujours été un sac en toile pour homme, jusqu'à ce qu'une version plus petite soit créée pour Audrey Hepburn en 1965. J'ai voulu prendre quelque chose que je pensais être unisexe et en faire un grand sac pour tous. C'est une icône de tous les jours, conçue pour tous les milieux. » Pari réussi !
L'héritage durable de la collaboration
Pharrell Williams x Louis Vuitton
La collection Printemps-Été 2024 de Pharrell Williams pour Louis Vuitton fera date dans l'histoire de la mode masculine. Chaque pièce, créée avec le souci du détail et une attention particulière à la qualité, incarne l'essence même de l'innovation et du luxe. L'esthétique incomparable de Pharrell Williams, combinée à l'expertise de Louis Vuitton, donne naissance à des créations intemporelles, destinées à transcender les époques et à susciter l'admiration tel que son prédécesseur Virgil Abloh, « son frère d’esprit » qui continue d’inspirer le créateur : « Il a laissé son empreinte au sein de la maison. En ce qui me concerne, je continue de collaborer avec son esprit ». Cette collaboration est un témoignage éclatant de l'évolution stylistique de Pharrell Williams et de l'engagement de Louis Vuitton à soutenir les artistes visionnaires dans leur quête de renouveau. Matériaux des vêtements, accessoires, fermetures à glissière... Avec son arrivée chez Louis Vuitton, Pharrell Williams met en lumière une communauté plurielle, diversifiée, connectée et attachée aux valeurs fondamentales de la maison. Ces créations incarneront à jamais un héritage durable dans le monde de la mode masculine, témoignant de l'authenticité et de l'innovation qui caractérisent cette collaboration exceptionnelle. Une rencontre de génie créatif et d'expertise méticuleuse, en somme.
« J'ai voulu prendre quelque chose que je pensais être unisexe et en faire un grand sac pour tous. »
EXPÉRIENCE | LA BERNARD-MASSARD WINE ACADEMY
LE MONDE DU VIN A LA PORTÉE DE TOUS, AMATEURS OU PROFESSIONNELS
Masterclasses
Vous souhaitez améliorer vos compétences en matière de dégustation à l’aveugle, découvrir des régions viticoles uniques ou mieux connaître certains vins ? En vous inscrivant aux Masterclasses de la Bernard-Massard Wine Academy, vous optez pour une formule de cours la carte. Voici un petit aperçu des prochaines sessions aux Caves Bernard-Massard.
Pour plus d'informations et s'inscrire wineacademy.bernard-massard.lu
23 Septembre 2023
14h30 - 16h
9 vins
minutes
(EN)
Cours WSET
4 Octobre 2023
18h30 - 20h
9 vins 90 minutes 40€ (EN)
Le WSET (Wine & Spirit Education Trust) est le plus grand organisme de formations au monde dans le domaine du vin. Les cours du WSET proposent une approche systématique de la dégustation et de la comparaison des cépages du monde entier. Vous apprendrez comment le climat, la culture du raisin et la vinification influencent le style et la qualité des vins et aussi à déguster avec assurance ! Les cours du WSET s'adressent à un large public, personne en début de carrière dans le monde du vin, professionnels confirmés ou amateurs passionnés. Les certifications WSET obtenues sont des qualifications d’excellence reconnues internationalement pour attester votre expertise en matière de vin. Venez étudier à la Bernard-Massard Wine Academy avec nos formateurs hautement qualifiés et déguster des vins des grandes régions viticoles du monde issus de la vinothèque Bernard-Massard.
18 Octobre 2023
18h30 - 20h
9 vins
90 minutes 75€ (EN)
Les cours du WSET sont dispensés dans plus de 70 pays et sont désormais disponibles aux Caves Bernard-Massard ! WSET@bernard-massard.lu
DIPLÔME DE NIVEAU 2 EN VINS DU WSET
1 Journée
7 heures
14 vins à déguster
230€ (FR+EN)
Date : Selon calendrier
17 heures au total
45 vins à déguster
660€ (FR+EN)
TEAM BUILDER
C'est la salle de sport la plus hype à Luxembourg. Pour en savoir plus sur les raisons de ce succès, entretien avec son directeur, Charles Audenaert, et avec son responsable commercial, Naoufel Saidani.
: Charles, comment expliques-tu le succès de Factory4 depuis son ouverture ?
C. A. : Chez Factory4 nous proposons 3 000 m2 regroupant un grand espace Fitness, 4 salles dédiées à plus de 80 cours collectifs hebdomadaires aussi variés que les programmes Les Mills (BodyPump, Body Attack..), en passant par le yoga, le spinning, la boxe ou encore le Krav Maga. Un wellness intégrant un sauna, un sanarium, un hammam et un espace détente viennent compléter l’offre. Notre espace bar amène également convivialité et esprit « social club » permettant à chacun de se retrouver.
: Quel est ton impact depuis ton arrivée à la direction ?
C. A. : Je suis arrivé chez Factory4 en 2019 et en ai pris la direction depuis janvier 2022. Cela m’a permis de bien apprendre à connaître le milieu (je ne viens pas du secteur du Fitness), l’équipe, les clients et le fonctionnement du club. Selon moi, nos atouts reposent sur l’aspect humain et convivial du club ainsi que tous les services que nous proposons (grand espace de fitness, cours collectifs et wellness). Avec mon passé et mon expérience, je pense avoir apporté rigueur, disponibilité, écoute client et rester force de proposition. Le feedback direct et sans filtre des clients est primordial et permet d’appuyer mes décisions et guide la bonne marche du club.
J’ai également autour de moi une équipe fédérée (staff, coachs et instructeurs) qui représentent l’image du club et donnent le meilleur d’eux-mêmes chaque jour. Au quotidien, je fais en sorte que le club reste à son meilleur niveau : propre, ordonné, remplacer ou réparer le matériel sans attendre, proposer de nouveaux concepts de cours collectifs, un service de coaching avec les meilleurs dans leur domaine, proposer de nouveaux produits ou tout simplement répondre à une demande de cours spécifique etc. Toujours rester à l’écoute, réactif et anticiper les besoins futurs.
: Naoufel, tu as commencé dans le monde du fitness en 1999, quel est le secret pour cette longévité ?
N. S. : Le talent ! :-D
: Quels sont les changements que tu as constatés dans ce domaine ?
N. S. : Mis à part quelques nouveaux concepts, des machines plus modernes, je trouve que la façon de travailler reste la même, toujours être à l’écoute du client, anticiper sa demande, et surtout être souriant, les membres ont besoin de voir une personne et une attitude agréables et positives. factory4.lu
Les plus belles histoires sont celles de l’arrivée à maturité
Comme une grande histoire, le vin que nous aimons est encore meilleur lorsqu‘il atteint sa maturation.
Pour exploiter au maximum le potentiel de chaque bouteille, nous présentons une nouvelle génération d‘armoires de stockage à vin indépendantes, optimisées pour relever tous les défis du vieillissement du vin, afin que vous puissiez déguster votre vin comme il se doit, arrivée à sa maturation.
Un véritable trésor du goût.
Découvrez les nouvelles gammes GrandCru et GrandCru. Selection sur : home.liebherr.com/winefreestanding
LE POUMON DE LA PLANÈTE
D’audacieux explorateurs continuent de mener des expéditions pionnières pour faire évoluer notamment notre compréhension de la Terre et de sa préservation. Partenaires depuis près de 70 ans, la National Geographic Society et Rolex ont réuni en avril 2022 sept équipes d’explorateurs et de chercheurs en plein cœur de l’Amazonie pour une expérience de deux ans. Retour sur une première année d’expédition.
L'Amazonie est la plus vaste forêt pluviale de la planète. Avec ses 5,5 millions de kilomètres carrés de terres, qui recèlent zones humides saisonnières, rivières sinueuses et affluents, elle abrite près de 10 % de la biodiversité mondiale. Grâce à des précipitations abondantes, elle transporte 20 % de l'eau des rivières de la planète, des Andes à l'océan Atlantique, et sa végétation libère chaque jour 26 000 milliards de litres d'eau dans le ciel par la transpiration des feuilles.
Le célèbre photographe Thomas Peschak et explorateur National Geographic a passé sa vie à documenter nos océans et la beauté de l’environnement marin. L’année passée, il a plongé dans les eaux douces de la forêt amazonienne, avec le soutien de l’Initiative Perpetual Planet et de la National Geographic Society.
En avril 2022, l’Initiative Perpetual Planet et la National Geographic Society ont lancé la Perpetual Planet Amazon Expedition, une série d’études scientifiques sur le bassin amazonien qui se déroule sur deux ans menée par des équipes pluridisciplinaires d’écologistes, de climatologues, de cartographes, de géologues et de biologistes de la conservation... guidés par les connaissances ancestrales des communautés locales, ils ont pu explorer différentes parties du bassin amazonien afin d’en comprendre les particularités. La région abrite une grande biodiversité, avec trois millions d’espèces végétales et animales différentes, et 40 millions d’habitants. Son système fluvial charrie le plus gros volume d’eau de pluie sur Terre. Grâce à leur cycle hydrologique, l’Amazone et ses affluents alimentent non seulement le paysage, mais ont également un impact sur l’ensemble de la planète. Rolex et National Geographic ont uni leurs forces pour lancer une série d’expéditions intitulées Perpetual Planet Extreme Expeditions, dont le but
est d’étudier les environnements les plus extrêmes de la planète. Cette association met à profit des compétences scientifiques mondiales et des technologies de pointe pour révéler de nouveaux éléments sur l’effet du changement climatique sur des systèmes essentiels à la vie.
Un an à peine après son lancement, la Rolex and National Geographic Perpetual Planet Amazon Expedition bouscule déjà nos certitudes sur l’Amazonie. En mettant en évidence le rôle des cours d’eau, l’expédition montre comment ils relient la terre, des plus hauts sommets aux forêts côtières, et font vivre plantes, animaux et humains. Un an avant la fin de l’expédition, les photographies de Thomas Peschak et les découvertes des scientifiques pourraient bien réécrire l’histoire du fleuve Amazone, véritable poumon de la planète.
L'équipe
« LA RÉGION ABRITE UNE GRANDE BIODIVERSITÉ, AVEC TROIS MILLIONS D’ESPÈCES VÉGÉTALES ET ANIMALES DIFFÉRENTES, ET 40 MILLIONS D’HABITANTS. SON SYSTÈME FLUVIAL CHARRIE LE PLUS GROS VOLUME D’EAU DE PLUIE SUR TERRE. »
PLONGEZ DÈS AUJOURD’HUI DANS L’AVENIR ÉLECTRIQUE.
Électrisez vos sens avec les innovations technologiques de notre gamme 100 % électrique, disponible immédiatement. Rendez-vous chez votre Concessionnaire Agréé Mercedes-Benz lors de la Foire d’Automne du 22 au 24 septembre ou sur mercedes-benz.lu.
Comment les assureurs surmontent l’étau de la remontée des taux ?
La macroéconomie et la géopolitique drivent les marchés financiers. Les derniers mois ont vu encore un cygne noir arriver avec la remontée brutale des taux d’intérêts qui a généré le retour des fonds euro attractifs et le réveil de la gestion de trésorerie. Dans ce contexte d’incertitude, le Luxembourg reste le pilier européen rassurant de la gestion de patrimoine. Décryptage avec Laurent Gayet, deputy CEO chez AXA Wealth Europe.
L’inflation durable engendre-t-elle une inflexion de tendance ?
Oui, mais pas seulement. La guerre en Ukraine, les tensions entre la Chine et les US, la fin d’une politique monétaire généreuse ont modifié les paradigmes de gestion et 2022 fut une année marquée par la convergence d’éléments imprévisibles qui deviennent désormais la norme, et aucune classe d’actifs et de zone géographique ne fut épargnée. Les clients et leurs conseils se mettent aujourd’hui en position d’attente avec le choix du sans risque bien rémunéré : la réponse a résidé alors dans les fonds euro boostés par des bonus et les dépôts à terme tout en y adjoignant un zeste de produits structurés à capital garanti et une pincée d’ETF à frais réduits. Avec la fin des taux négatifs, les banquiers autrefois très pourvoyeurs d’assurance sont entrés en concurrence frontale avec les dépôts à terme obligeant les assureurs à surrémunérer les fonds garantis que l’on croyait tendre vers la mort lente.
Si on y rajoute un client inquiet avec des effets post COVID, de psychologie anxiogène exacerbée par des guerres actuelles voire futures annoncées et des récentes faillites bancaires, l’attentisme est de mise et la procrastination de rigueur.
Nul n’est désormais censé ignorer le cygne noir qui va advenir et l'annus horribilis que fut 2022, en effet, même si nous voyons un rebond depuis le début de l’année dans une tendance néanmoins mitigée entre crainte de récession forte et ralentissement modéré de l’économie mondiale en 2023. Nous sentons toujours une certaine fébrilité notamment sur le private equity que la remontée des taux ne favorise pas. D’ailleurs ces crédits chers impactent fortement nos deux principaux moteurs d’alimentation business que sont les ventes immobilières et les opérations de fusions- acquisition. Car à défaut de fourmi prêteuse, la cigale est alors en mal de placements. Ces dix dernières années plus vous preniez des risques et plus vous gagniez de l’argent : la période est révolue mais de nouvelles opportunités vont se présenter et la bonne tenue des marchés financiers européens et émergents illustre cette capacité de rebond, la récession attendue étant de plus en plus mise en doute.
Pourquoi placer son patrimoine chez un assureur luxembourgeois ? Au Luxembourg, nous sommes un marché d’unités de compte et la diversification qui reste un élément majeur de protection des portefeuilles est notre totem. L’Etat est très peu endetté et il est rassurant pour les personnes fortunées de placer leur épargne au sein d’un pays qui sait gérer ses finances publiques. Les familles sont de plus en plus mobiles et la capacité à disposer de conseils au niveau international est un atout qui fait de plus en plus sens
aujourd’hui. Etonnamment, au dernier salon de l’expatriation en France, 60% des visiteurs étaient de jeunes retraités qui envisageaient de jouer les anachorètes. Or, l’enveloppe assurantielle est le réceptacle qui voyage le mieux. Elle est par ailleurs, sauf exception, à l'abri des dispositifs anti-abus puisque la plupart des pays européens la favorise légalement, ce qui est un gage de sérénité pour les clients. Un seul mot résume le succès du Luxembourg : la confiance qui reste la mère des vertus patrimoniales.
Comment percevez-vous l’avenir de la gestion de patrimoine ?
Le marché de la gestion de patrimoine reste un marché en croissance qui sait toujours faire preuve de résilience. Dans le contexte actuel, avec des personnes vivant de plus en plus âgées et en bonne santé, nous héritons aujourd’hui à l’âge où nous mourions hier.
L’aspect anticipation des transmissions qui ont fait le succès des donations et apports semble donc moins prégnant aujourd’hui avec des clients plus focalisés sur les taux de rémunération de leur épargne, ce qui entraîne une guerre des taux et des frais dont on peut regretter qu’elle soit parfois le seul prisme de décision finale, un tableur Excel de comparatif de prix comme seul support.
Il est vrai que les clients fortunés sont habitués à ce que notre valeur ajoutée patrimoniale internationale ne soit pas facturée mais les évolutions réglementaires et fiscales complexifient l’environnement et obligent alors à repenser les business models pour préserver les marges salutaires des différents acteurs (courtiers, banques, assureurs, agents,...).
Le digital aidera mais chacun des maillons de la chaine de valeur, y compris le client, doit toujours avoir à l’esprit qu’un bon conseil a un coût mais n’a pas de prix, et que la fidélité s’inscrit dans la durée si l’accompagnement incarne une qualité de service mesurable.
« L’Etat est très peu endetté et il est rassurant pour les personnes fortunées de placer leur épargne au sein d’un pays qui sait gérer ses finances publiques. »
Élargissez vos horizons de placements
Un acteur incontournable de la place financière luxembourgeoise
AXA Wealth Europe est une entité luxembourgeoise adossée à la 1ère marque mondiale de l’assurance.
En 2022, « Décideurs Magazine » a distingué AXA Wealth Europe parmi les 4 acteurs « Incontournables » de la catégorie « Assureurs Vie Luxembourg » qui compte 26 sociétés participantes. Une récompense obtenue pour la 3ème année consécutive.
Et « Gestion de Fortune » a accordé pour la 2ème fois « l’Oscar de l’Assurance Vie » à AXA Wealth Europe.
HE'S BACK
De la misère au titre de Mr. Olympia, puis aux plateaux de cinéma et à la résidence du gouverneur de Californie, la vie d'Arnold Schwarzenegger est une fresque extraordinaire qui méritait cet hommage photographique éditée chez TASCHEN.
“I’ll be back”. Voici Arnold Schwarzenegger : Athlète, Acteur, Américan, Activiste ! Il a été sacré Mr. Univers quatre fois et Mr. Olympia sept fois. Ses films ont rapporté quatre milliards de dollars dans le monde. Il a remporté la course au poste de gouverneur de Californie haut la main. Son visage est parmi les plus reconnaissables au monde, son accent a souvent été imité et son corps est toujours considéré comme le plus parfait jamais bâti. Arnold, le seul et l’unique, s’est fait un prénom dans le monde entier et peut aujourd’hui se prévaloir d’une Édition Collector en deux tomes à la hauteur de son impressionnante stature et de son égotisme assumé.
Fruit de dix années de collaboration, cet hommage en images couvre 75 ans de la vie de Schwarzenegger, de l’enfance pauvre du futur Terminator à Thal, en Autriche, à sa montée en puissance en tant que jeune athlète, son exil en Amérique pour devenir le bodybuilder le plus célèbre de tous les temps, sa carrière de vedette de films d’action, son arrivée au poste de gouverneur de Californie et bien plus encore.
Au fil du temps, le corps musculeux d’Arnold, ses traits ciselés et sa personnalité charismatique ont fait de lui un des modèles favoris des grands photographes, parmi lesquels Richard Avedon, Annie Leibovitz, Robert Mapplethorpe, Herb Ritts, Francesco Scavullo et Andy Warhol. Ce livre baraqué contient tous ces fameux clichés, tandis que le livret d’accompagnement rassemble des images de culturisme plus intimes, des photogrammes de ses films et des photos de plateaux, des dizaines de photos tirées des archives personnelles d’Arnold, ainsi que des entretiens exclusifs avec Arnold et ceux qui le connaissent le mieux, notamment les réalisateurs Ivan Reitman et Bob Rafelson, et les légendes du culturisme Franco Columbu, Dave Draper et Frank Zane.
« Schwarzy », surnommé ainsi affectueusement, est né le 30 juillet 1947 à Thal, en banlieue de Graz, en Autriche. Enfant, il pratique le sport, notamment le football, la boxe et la natation. À l'âge de 15 ans, il entre pour la première fois dans un studio d'haltérophilie. Au cours des années suivantes, il a une révélation en découvrant l'acteur bodybuilder Reg Park au cinéma dans le film Hercule. Le jeune Schwarzenegger passera le plus clair de son temps à peaufiner ses muscles. « Il faut entraîner chaque muscle individuellement. C'est comme la précision d'un sculpteur qui travaille le marbre avec un marteau et un ciseau. Ce n'est pas exactement comme Rodin, mais c'est similaire » .
En 1967, il est devenu le plus jeune Mr. Univers. À partir de 1970, il remporte le titre de Mr. Olympia - la plus importante récompense en matière de culturisme - six fois d'affilée. Il admet volontiers avoir pris des stéroïdes, ajoutant qu'ils n'étaient pas interdits à l'époque.
Du bodybuilding au cinéma
Lorsque Schwarzenegger immigre aux États-Unis en 1968, son apparence impressionnante attire rapidement l'attention de l'industrie cinématographique. Connu sous son nom de scène, Arnold Strong, il obtient son premier rôle en 1969 dans Hercule à New York, un flop. À la même époque, Schwarzenegger se fraye un chemin sur la scène artistique et fait la
connaissance d'Andy Warhol, icône du Pop Art. « Il était fasciné par mon énergie et ma force », a déclaré le culturiste à Die Zeit « J'ai travaillé comme modèle pour lui et il m'a présenté d'autres artistes comme Jamie Wyeth et Laraine Newman. » Schwarzenegger s'est également souvenu que Warhol l'avait présenté à des producteurs, des collecteurs de fonds et des acteurs comme James Caan, Woody Allen et d'autres personnes influentes comme Jackie Kennedy. Des années plus tard, il fera lui-même partie de la famille Kennedy en épousant Maria Shriver, la nièce de l'ancien président américain John F. Kennedy, en 1986. Désormais bien entouré, sa carrière cinématographique décolle en 1977. Schwarzenegger surprend les critiques en remportant le Golden Globe du meilleur premier rôle dans un film pour son documentaire sur les bodybuilders Pumping Iron. En 1982, en endossant le rôle de Conan le Barbare, il accède à la célèbrité. et, en 1984, on lui offre le rôle principal dans un film de série B intitulé The Terminator, qui, selon les propres termes de Schwarzenegger, représentait « un grand défi » pour lui. Grâce à son interprétation convaincante du tueur androïde, la production à petit budget du réalisateur James Cameron est rapidement devenue culte.
Le Governator
À cette époque, Schwarzenegger est très demandé et ses revenus ne cessent d'augmenter. De la fin des années 1980 au début des années 1990, il connaît un grand succès commercial, non seulement avec des films d'action, mais aussi avec des comédies comme Jumeaux aux côtés de Danny DeVito. Néanmoins, il fini par s'en lasser et aspire à de nouveaux horizons. Après sa troisième prestation dans le rôle de Terminator en 2003, Schwarzenegger fait ses adieux au monde du cinéma et se lance dans une troisième carrière, cette fois-ci en tant qu'homme politique. Lorsqu'il se présente au poste de gouverneur de Californie en 2003, il apporte l'épée qu'il portait dans le rôle de Conan le Barbare à Sacramento, se présentant comme l'homme fort dont l'État a besoin pour le sauver d'une lourde dette, tout en traitant ses adversaires politiques de mauviettes. Il lui faudra toutefois un certain temps pour s'habituer à son nouveau métier de gouverneur. « En tant qu'acteur, on peut compter sur le scénario, mais un homme politique n'en a pas. Chaque jour, chaque heure, c'est incroyable le nombre de problèmes auxquels on est confronté : la protection sociale, la pauvreté, les prisons qui débordent. Vous vous réveillez le matin avec 2 000 feux de brousse en Californie, ou quelqu'un est assis dans une cellule de prison en attendant d'être exécuté à minuit, et vous recevez un appel disant : “Gouverneur, vous pourriez l'arrêter”. Schwarzenegger, un républicain et partisan de la peine de mort, a refusé deux grâces en tant que gouverneur avant que l'injection létale ne soit déclarée inconstitutionnelle en Californie en 2006, mettant ainsi fin à la peine capitale dans l'État. Après ses deux mandats, il retourne en terrain connu et tourne un nouveau volet de Terminator en 2015. Critique virulent de l'ancien président Donald Trump, Schwarzenegger a repris l'émission de casting de l'ancien président, The Apprentice, en janvier 2017, mais l'a abandonnée après une saison en raison de mauvaises audiences.
« Je ne peux pas vous dire pourquoi j’étais différent des autres garçons de ma ville. Je suis simplement né doué d’une vision. »Arnold Schwarzenegger en exhibition au California Hall de San Francisco. Photo : Max Aguilera-Hellweg, 1975
Écologiste et critique du Kremlin
Mais un seul rôle n'a pas suffi à l'ancien homme politique pendant longtemps. Arnold Schwarzenegger a surtout fait de la lutte contre le changement climatique sa mission. Dans ses discours, il met l'accent sur les nouvelles technologies et appelle à se détourner des combustibles fossiles.
« Nous avons du sang sur les mains », déclare-t-il à propos de l'Europe qui finance la guerre d'agression de Moscou en Ukraine en versant des milliards à la Russie pour ses importations de pétrole et de gaz.
Il ne mâche pas non plus ses mots lorsqu'il s'agit de critiquer les hommes politiques de son propre pays. Dans une vidéo émouvante publiée immédiatement après la prise d'assaut du Capitole le 6 janvier 2021, Schwarzenegger qualifie Trump de menteur, de fomenteur de coup d'État et de dirigeant raté. « Il entrera dans l'histoire comme le pire des présidents » , a-t-il déclaré. Il a toutefois ajouté que l'Amérique reviendrait plus forte « parce que nous comprenons maintenant ce que nous avons à perdre » Né en Autriche, il incarne le rêve américain comme peu d'Européens avant lui.
ARNOLD Collector’s Edition
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LE CAMÉLÉON DU FBI
Agent américain d’ascendance française et argentine, Marc Ruskin a intégré le FBI en 1995 à l’âge de 29 ans. Aujourd’hui à la retraite, il a passé plus de deux décennies à endosser différentes identités secrètes. Travaillant principalement dans des opérations d’infiltrations, il est, un jour, baron de la drogue, tandis que le lendemain, il est marchand d’armes.
Apprendre à mentir est une chose, et ça demande un certain entraînement, mais apprendre à vivre dans le mensonge est complètement différent, un défi bien plus grand qui est l’essence même du travail sous couverture. Le FBI dispose généralement d'une centaine d'agents sous couverture travaillant à temps plein sur le terrain. Marc Ruskin en faisait partie. Un coup, il trafiquait de l'héroïne, un autre, il colportait des bijoux volés ou blanchissait de l'argent... Mais il était du côté des gentils. Dans les années 1990 et 2000, Ruskin a eu la liste d'affaires la plus variée et la plus notoire de toutes ; il a travaillé sur des opérations visant la corruption publique, la fraude d'entreprise, les escroqueries de Wall Street, le trafic de stupéfiants, La Cosa Nostra, la contrefaçon, ainsi que les escroqueries et les combines de rue. Des aventures exaltantes qu’on retrouve dans ses mémoires The Pretender publiée en 2017 (traduites en français sous le titre Le caméléon en 2022). Extraits.
« Une voix douce. Un visage émacié à la Adrien Brody posé sur un corps mince. Un regard attentif, à tout. Si on ne vous présentait pas Marc Ruskin comme un ancien agent du FBI, vous ne le remarqueriez pas. C'est l'une de ses grandes qualités, mais ce n'est pas la seule. Sinon, le “caméléon” n'aurait jamais tenu vingt ans sous “couverture” sur vingt-sept ans de carrière comme agent spécial. Un record pour des missions en infiltration. D'ordinaire, les rares agents sous légende ne tiennent pas plus de dix ans avant de rejoindre un bureau au sein du “Bureau”. (...) Bien que très calme et discret, Ruskin a pris goût à cette adrénaline qu'on ressent en mission. Plusieurs fois, il aurait failli se faire trouer la peau. À cause d'un complice trop stressé, mal préparé,
d'un imprévu ou d'une erreur humaine. Sa survie, après tant de missions si délicates, il la doit surtout à lui-même, à son caractère méticuleux et à sa grande capacité d'adaptation. L'homme est aussi cultivé que polyglotte. Il a souvent puisé dans des ingrédients de sa vraie vie pour broder une fausse identité, avec l'appui du “bureau des légendes” dédié au soutien logistique des agents du FBI sous couverture.
Tout ou presque a changé depuis, en matière de priorité, de concentration des moyens, de contraintes légales aussi et de technologies. En trente ans de carrière, Marc Ruskin n'a cessé de voir les gadgets s'améliorer, passant du vieux biper au mouchard indétectable. Ce qui n'empêche pas de pouvoir, par erreur, éteindre l'enregistrement ! Le talent d'un agent sous couverture, c'est avant tout de gagner la confiance des bandits, de provoquer leurs confidences, des paroles pouvant les incriminer, et de l'enregistrer au bon moment. Avec une mère argentine d'origine française, il parle couramment espagnol et connaît bien l'Amérique latine. Idéal pour se faire passer pour un escroc basé à Miami nommé Alex Perez (son nom d'emprunt favori, celui qu'il a le plus utilisé), queue-de-cheval et bagues en or... afin d'arrêter de vrais trafiquants. Né à Paris, francophone et francophile, il s'est aussi fait appeler Pascal Latour, Henri Marc Renard ou Jean-Marc tout court. » En tant qu'agent infiltré du FBI, Ruskin s'est glissé dans de nombreuses identités différentes, jonglant régulièrement avec trois identités à la fois.
ALEX PEREZ
« Assis sur la banquette arrière de la voiture d’une autre époque, sous l’apparence d’Alex Perez, j’étais en route vers ma toute première rencontre sous couverture avec des trafiquants de drogue.
« Je venais d’infiltrer la première ligne de défense d’une solide organisation criminelle qui vendait un produit exclusivement destiné aux gros distributeurs. »
J’ai demandé au chauffeur de me conduire au Buccaneer II, un diner d’Astoria Boulevard, près de l’aéroport de LaGuardia. Une demi-heure plus tard, il s’est garé dans le parking du Buccaneer, et j’ai jeté un œil à travers les fenêtres du restaurant. Il y avait quatre clients à l’intérieur ; un couple de quinquagénaires mal fagotés près de la porte d’entrée et les deux hommes que je m’attendais à trouver là, tout comme eux s’attendaient sûrement à voir arriver le type qu’on leur avait décrit, avec sa queue-de-cheval, ses bijoux tape-à-l’œil et, supposaient-ils sans doute, une arme. Richard était un Chinois de Malaisie grassouillet avec une épaisse moustache noire, qui ne devait pas mesurer beaucoup plus d’un mètre soixantecinq. Son acolyte Chang, lui aussi Chinois de Malaisie, était plus jeune, plus mince et plus soigné. J’avais fait des affaires avec des Italiens, des Hispaniques, des Africains, des Palestiniens et des Wall-Streetiens (peut-être pas un groupe ethnique officiellement reconnu). J’avais l’habitude de trouver toutes sortes de sujets de discussion lors des rencontres. Je parlais couramment trois langues, mais pas le chinois. Seulement voilà : nous étions réunis tous les trois autour d’une même table, à court de langue commune. (...) Au bout de ce qui m’a semblé un long moment, ils se sont brusquement mis à parler en anglais et la conversation a porté sur des questions pratiques : un “poisson” (quoi que ce terme ait bien pu désigner...) de leur héroïne de qualité supérieure me coûterait, à moi et à ceux que je représentais, “un dollar vingt” (ça, je savais ce que ça voulait dire : 120 000 $). J’ai hoché la tête et j’ai dit que j’allais transmettre, et qu’ensuite, je les contacterais par bipeur. (...) Il m’a passé ce qui ressemblait à un paquet de Marlboro vide que j’ai aussitôt fait disparaître dans la poche poitrine de ma chemise. (...) Je me suis attardé quelques minutes, le temps de boire quelques gorgées de café et de jeter un coup d’œil au petit morceau d’aluminium qui se trouvait à l’intérieur du paquet de cigarettes. (...) Le papier aluminium contenait un échantillon de la marchandise que vendait Richard, de l’héroïne dont notre laboratoire a confirmé la très grande qualité : elle était pure à 95 %. Je venais d’infiltrer la première ligne de défense d’une solide organisation criminelle qui vendait un produit exclusivement destiné aux gros distributeurs. »
JEAN-MARC, TOUT COURT
« Sunblock, nom de baptême de l’opération, allait peut-être devenir une grosse affaire. Une très grosse affaire, même. La plus grosse sur laquelle j’avais travaillé jusque-là, selon le critère assez singulier qui me servait à mesurer l’importance des opérations auxquelles je participais : le nombre d’années de prison dont écopaient les cibles. (...) L’opération mène à un certain Roy Lynn Oakley, un employé de Bechtel Jacobs, le principal prestataire de services du parc technologique du Tennessee de l’Est, à Oak Ridge. On y enrichissait de l’uranium sous l’autorité du département de l’Énergie. En sa qualité de responsable de l’entretien, Oakley avait un accès quasi illimité aux installations de l’usine d’enrichissement (mais pas aux fichiers et documents). Il a fait savoir qu’il souhaitait vendre, on ne savait trop quel équipement ou matériel top secret dérobé dans l’usine, vraisemblablement un élément lié à l’enrichissement d’uranium. Quand le Bureau a eu vent de cette offre, la réaction – au plus haut niveau – a été immédiate. (...) Oakley
avait assuré avoir en sa possession un élément technique de grande valeur qu’il souhaitait vendre. Il n’avait pas voulu lui dire de quoi il s’agissait au téléphone, mais il avait laissé entendre que des pays qui cherchaient à développer ou à améliorer leurs “capacités” seraient prêts à dépenser “des millions” pour l’acquérir. »
Dans cette affaire-ci, Ruskin prétend être un espion français - ironie du sort - et se fait appeler simplement par le prénom Jean-Marc. Il arbore un style discret, mais n’oublie pas ces notes de frenchies comme la casquette qu’il visse sur sa tête, en tout point similaire à celle que portait Jean-Paul Belmondo dans le film A bout de souffle. Marc Ruskin ou plutôt Jean-Marc doit traiter avec un certain Roy Lynn Oakley, qui a volé des barres d'uranium à la société de recherches nucléaires dans laquelle il travaille et souhaite en tirer 200 000 $. Aussi véreux était-il, Oakley avait quelques principes : il avait précisé qu’il refusait absolument d’aider les Nord-Coréens, aux intentions notoirement néfastes, et encore moins les pays du Moyen-Orient. Il préférait un pays européen. La France, que Jean-Marc représente, en est un parfait acheteur potentiel. L’agent de renseignement français joué par Ruskin a réussi à persuader Oakley de leur vendre cette technologie nucléaire classée “secret défense”. Après de longues et âpres négociations, le deal doit se faire en janvier 2007, sur le toit du parking de l’aéroport de Knoxville, dans le Tennessee. Jean-Marc débarque avec un porte-documents dissimulant un pistolet automatique ainsi qu’un sac de sport contenant 200 000 dollars en petites coupures. Une fois la transaction effectuée, les agents du FBI, du SWAT plus précisément, qui s’étaient planqués dans un hôtel voisin surgissent et arrêtent la cible. Pour jouer son rôle jusqu’au bout, Jean-Marc est aussi appréhendé. Ruskin était sur le qui-vive jusqu’à la dernière seconde, Oakley ne lâchait pas sa main de sa poche dans laquelle il avait une arme. Deux cent mille dollars, ce n'est pas une somme énorme pour trahir son pays dans le fond. Alors pourquoi l'a-t-il fait ? De ses propres aveux, ce n’était pas par idéologie anti-américaine, ni parce qu'il était en colère contre son employeur. Non, il l'a fait uniquement pour l'argent. Oakley voulait prendre sa retraite de Bechtel en 2007, mais il était très endetté et avait besoin d'argent. En janvier 2009, Oakley a plaidé coupable d'avoir tenté de vendre ces documents. En juin, il a été condamné à six ans de prison par le tribunal de district de Knoxville.
FINAL. Après avoir passé 27 ans dans les rangs du FBI, il a été décoré à maintes reprises. Aujourd’hui marié et père de famille, il vient de publier ses mémoires à travers Le Caméléon. Désormais, il partage son temps entre un cabinet d’avocat et des séjours prolongés dans la province de Liaoning, en Chine, où il étudie le mandarin. L’agent spécial Ruskin a pris sa retraite en 2012. Il dirige aujourd’hui un cabinet d’avocats à Manhattan, enseigne la criminologie à John Jay College et donne des discours sur sa carrière au FBI et ses missions en infiltration dans les bas-fonds du crime. À l'âge de 58 ans, un an après la retraite obligatoire, Ruskin a quitté le FBI à contrecœur. « S'il avait le choix, expliquait-il, je continuerais indéfiniment et j'irais aux réunions d'infiltration avec un déambulateur. »
Marc Ruskin - le caméléon aux éditions Hugo Doc
EVA JOSPIN, UNE ARTISTE QUI CARTONNE
Cette année, la Maison Ruinart a confié sa carte blanche artistique à l’artiste plasticienne Eva Jospin, qui a dévoilé sa série de sculptures baptisée Promenade(s) à Art Brussels.
Après voir fait sensation en 2016 avec son installation Panorama dans la Cour Carrée du Louvre et collaborée avec d'autres grandes Maisons, livre aujourd'hui sa vision du terroir de la Maison Ruinart.
A travers un ensemble d’œuvres, de dessins, sculptures et broderies, elle invite chacun à plonger dans le paysage champenois, comme on s’immerge dans un récit mystérieux, entremêlant les cycles de l’histoire et du végétal, de la vie et de la création. La Maison Ruinart et l’artiste française ont en commun de magnifier l’ordinaire, de valoriser les savoir-faire artisanaux et de composer avec le temps. L'œuvre d'Eva Jospin se caractérise par la récurrence de motifs uniques que sont la forêt et les paysages sauvages. De cette obsession naissent des installations et des sculptures qu'elle crée comme un bijoutier. Elle choisit d'utiliser le carton, un matériau recyclé, comme principal support artistique, pour créer des œuvres monumentales.
: Comment vous est venue l'idée de travailler avec du carton ?
Eva Jospin : C'est un heureux hasard sans l'être. Avant de faire les BeauxArts, j'ai fait une année en école d'architecture, et le carton est un matériau qui est très présent en architecture. Généralement il est utilisé comme matériau transitoire. Ce qui a changé c'est quand j'ai voulu l'utiliser comme une finalité, pour projeter quelque chose de futur : une maquette ou un carton de tapisserie, il y a vraiment cette idée d'œuvre-objet. C'est venu à un moment ou j'avais envie de passer à des oeuvres plus monumentales, mais j'étais encore une jeune artiste, sans moyen de production et sans argent. Je cherchais à comprendre comment j'allais trouver de l'argent pour produire les pièces que j'imaginais. Le carton était quelque chose d'immédiat, c'était à la sculpture ce que le crayon et le papier sont au dessin. On peut le faire n'importe où, on est libre. Cette indépendance et le fait que ce matériau soit disponible à profusion. C'est un rebus, le carton c'est le contenant, ce qui fait voyager des objets. Quand on est un artiste et que l'on cherche à produire des oeuvres d'une autre dimension, la question du matériau devient un casse-tête. Je me suis dit que j'allais inverser le rapport, que je n'allais pas passer du temps à trouver des moyens financiers pour produire, mais au contraire passer du temps à transformer lentement et patiemment un matériau qui ne coûte rien. Ce n'est évidemment pas un hasard, parce que le carton ce sont des couches, et dans ma vision du monde, dans ma production, je construis beaucoup par couches, par strates, le matériau est fabriqué comme moi je fabrique les oeuvres en fait. Je faisais peu de sculpture avant, j'ai commencé avec le carton. La sculpture c'est la façon dont l'ombre se dépose sur une forme, l'ombre et la lumière c'est ce qui la fait vivre. Le carton a sa propre ombre, comme il est alvéolé, ça crée une espèce de vibration partout. Je ne pourrais pas reproduire moi-même, manuellement, cet aspect poreux, comme creusé par des termites, c'est extraordinaire.
: Quelles sont vos techniques pour pouvoir travailler ce matériau ?
Eva Jospin : Il y a plein de façons, j'ai un peu inventé ma manière. Je travaille par couche, c'est l'équivalent de la courbe de niveau dans une maquette, la forme arrive par la courbe.
: Combien de temps faut-il pour réaliser une œuvre ?
Eva Jospin : C'est difficile à dire, j'ai la chance d'avoir des personnes qui peuvent m'aider dans l'atelier, pour faire le collage, etc. C'est la conception qui prend du temps, les premiers croquis. Pour la série Ruinart, c'est environ deux mois pour les croquis, à la fin c'est environ 3 mois avec la production.
: Comment s'est passée la collaboration avec Ruinart ?
Eva Jospin : Dans mon travail, je soulève également la question de l'artisanat. Il faut du temps, de la minutie, quelque part j'ai développé à travers un matériau très pauvre une façon, comme les artisans. Cette façon, les artisans la découvrent, se la transmettent, c'est une longue chaîne humaine. Comme le vin, façonné à partir d'une matière première, le raisin. Ce qui m'a impressionnée, la découverte de la vinification et les vertus du vin, qui sont des vertus de bonheur, de joie et de partage, qui sont aussi des vertus de voyage, la question de l'ivresse c'est aussi la question du déplacement. On se projette ailleurs dans l'ivresse. Quand je suis arrivée sur le domaine de Ruinart, j'ai commencé par visiter les vignes puis les Crayères, entre ces univers, la vigne, les mondes soutterains, la question des territoires, et l'histoire ! Car le champagne est devenu depuis un endroit extrêmement local, quelque chose qui veut dire partout dans le monde “Bravo !”, “Mazeltov !”, “ah Champagne !” , c'est fou, depuis ce territoire là, avec ce produit là, c'est complétement dingue ! Il y avait plein de liens entre nous, ils sont très habitués à travailler avec les artistes, ils les connaissent chacun dans leur différence, c'est dans leur singularité, ils ne s'étonnent de rien de la part d'un artiste. Ils ont de la bouteille... (Rires) C'est confortable parce qu'il y a l'envie et la conviction que beaucoup de choses peuvent se passer. Ça fait partie de la manière dont Ruinart se réinvente aujourd'hui.
Eva Jospin dans les crayères historiques de Ruinart à Reims en Champagne. Du monde souterrain des crayères aux racines et aux entrelacs des vignes, du sacre des rois de France dans la cathédrale de Reims à l’anoblissement de la famille Ruinart sous Charles X, de la reconversion en caves des anciennes carrières de craie à l’engagement pour la biodiversité, Eva Jospin s’est passionnée pour la richesse de ce territoire et des savoir-faire qui s’y transmettent.
ARCHITECTURE | BUGATTI RESIDENCES BY
BINGHATTITOUR DE MAGIE
Bugatti et Binghatti ont dévoilé leur premier projet immobilier commun à Dubaï et établissent ainsi de nouvelles références dans le domaine de la construction de luxe.
Bugatti et Binghatti ont récemment annoncé leur première collaboration : un projet immobilier avant-gardiste situé au cœur de Dubaï. Les détails de ce projet ont été dévoilés lors d'un événement qui s'est tenu le 24 mai 2023 à la Coca-Cola Arena de Dubaï, en présence de Mate Rimac, PDG de Bugatti Rimac, et de Muhammad BinGhatti, PDG de Binghatti. Cette résidence Bugatti, la première du genre, sera située dans le prestigieux quartier de Business Bay à Dubaï. Cette collaboration met en lumière les synergies entre les deux marques, qui ont pour objectif d'aboutir à un niveau d'excellence inégalé.
Le projet s'inspire du riche héritage créatif de Bugatti et Binghatti et présente une structure architecturale à la façade caractérisée par des lignes fluides et des courbes subtiles qui rappellent la French Riviera. Bugatti Residences intègre des éléments visuels emblématiques de la marque de Molsheim, ainsi qu'un design luxueux et innovant, reflétant son savoir-faire. La philosophie de Bugatti se marie naturellement avec le talent et l'expertise de Binghatti dans la réalisation d'œuvres architecturales exceptionnelles.
La résidence sera composée de 171 “Riviera Mansions” et de 11 “Sky Mansion Penthouses”, chacun étant unique dans sa disposition et son aménagement. Elle sera également équipée de commodités aux luxe incomparable, telles qu'une plage inspirée de la Côte d'Azur, une piscine privée, un jacuzzi, un club de fitness, un restaurant gastronomique, un service de voiturier, une conciergerie, un club exclusif réservé aux membres, ainsi que deux ascenseurs dédiés aux véhicules des résidents, reliant directement le garage de la résidence aux penthouses.
Cette résidence grandiose établit ainsi de nouvelles normes en matière de luxe contemporain. Chaque espace de vie a été soigneusement conçu pour créer une atmosphère authentique, inspirée de l'ADN de Bugatti. Les “Riviera Mansions” et les “Sky Mansion Penthouses” offriront par exemple des espaces spacieux et seront habillés des matériaux les plus raffinés au monde.
Un weekend de conte de fées
On ne peut s'attendre qu'au meilleur lorsqu'une grande maison de notaire est transformée en huit suites uniques, surtout quand elle se trouve au cœur de la ville historique de Bruges.
Texte David BailPouvoir barboter dans un étang discrètement à l'abri des regards, à deux minutes à pied du Beffroi ? Rêver sous un figuier dans un jardin intemporel aux allures d'Alice au pays des merveilles ? Ou boire un thé sur une terrasse privée au bord du plus vieux canal de Bruges ? Cette ancienne maison de notaire convertie en boutique hôtel située dans le centre historique de Bruges vous offre tout cela. The Notary est né d'une idée de Marnik Minelli et Thomas Ulenaers, respectivement médecin et ingénieur dans l'aérospatial, qui ont découvert cette propriété en 2019 : « Dans ce bâtiment monumental et à cet emplacement particulier, nous avons trouvé l'essence pour créer le pied-à -terre parfait pour des voyageurs selon nos goûts et nos idées », explique Marnik Minelli. « Et ce, tant sur le plan esthétique qu'en termes de confort et de bien-être, avec des qualités que nous apprécions particulièrement lors de nos propres visites à l'étranger », conclut Tom Ulenaers. La maison a bénéficié d'une réaffectation particulièrement originale et esthétiquement épurée. Là où les actes étaient autrefois enregistrés et où la famille du notaire pouvait jouir de quartiers privés exceptionnellement confortables, huit suites spacieuses décorées comme une suite mauresque inspirée de l'œuvre de Christophe Decarpentrie à Taroudant, attendent désormais les visiteurs. Ici, la main du célèbre décorateur Pieter Porters a conçu un intérieur chaleureux, exubérant et plein de détails frivoles, qui a apporté à The Notary un visage tout aussi distinctif que la splendeur médiévale et pleine de caractère du centre-ville de Bruges.
Pour ceux qui recherchent le calme et la tranquillité après un safari en ville, une séance de shopping ou une visite de musées, une réception spéciale et un accueil dans une atmosphère chaleureuse, familiale et discrète, les attendent à The Notary. Plus qu'un simple lieu de séjour, avec son esthétique particulière et son niveau de confort haut de gamme, la maison est avant tout un lieu de détente et de plaisir.
Par temps doux, un jardin paysager contemporain avec son étang de baignade vous attend à l'arrière, invisible au monde extérieur. De manière très surprenante, The Notary dispose même de sa propre jetée avec terrasse privée offrant une vue pittoresque sur le canal Leeuwenbrug.
Il est difficile d'imaginer plus d'âme médiévale qu'à Bruges. N'oubliez pas que ce canal faisait partie des premiers remparts de Bruges et qu'il a été creusé en 1127, l'année où la ville a reçu ses premiers droits de cité. Nous nous trouvons dans un lieu qui a près de 900 ans d'histoire. Le contraste est d'autant plus grand avec le confort contemporain des huit suites de la maison. Équipées de salles de bains spacieuses avec baignoires individuelles et baignoires-douches duo, d'équipements derniers cris : enceintes Hi-fi Sonos, cheminées au gaz, etc. Au rez-de-chaussée, se trouvent la réception et un spacieux salon où le petit-déjeuner, composé de plusieurs plats est servi sur fond de musique baroque. L'après-midi, il est possible de prendre un goûter sur fond de musique classique douce, puis en soirée un cocktail sur fond de jazz ou de deephouse au rythme lent. Vous aurez aussi la possibilité de dîner en privé avec le chef de votre choix ou celui suggéré par The Notary. Côté soins et bien-être, la directrice, Els Vandermeer, propose différents types de massages et de soins de beauté, ainsi que des traitements au botox qui peuvent être prodigués sur place, sur rendez-vous. Ses salons privés richement et ingénieusement décorés a l'atmosphère feutrée en font le cadre idéal pour des conférences, des lectures, des vernissages ou des célébrations particulières. Dans cette même atmosphère contemplative, les invités peuvent se détendre et se plonger dans des ouvrages historiques ou contemporains. Par exemple, Murray Rothbard, Ludwig von Mises, Hans Hermann Hoppe, Jesús Huerta de Soto et leurs compatriotes Frank Van Dun et Gustave de Molinari, des penseurs qui ont prêté leur nom aux suites.
Une incursion dans une galerie d'art contemporain urbaine, où le vêtement devient une œuvre d'art et s'expose, sous le regard artistique de la photographe Diane Sellier.
Maison exceptionnelle de 4 chambres sur les hauteurs d’Ettelbruck
Fare S.A présente en exclusivité, cette maison moderne unifamiliale sur les hauteurs de la « Nordstad » à Ettelbuck. Cette spacieuse maison de 330 m2, libre des 4 côtés, offre une vue imprenable et une proximité avec diverses commodités telles que cliniques, écoles et gares. Répartie sur 3 niveaux, la propriété comprend un rez-de-jardin de 144 m2 avec possibilité d’exercer une profession libérale grâce à un accès indépendant. Le rez-de-chaussée de 144 m2 propose une cuisine équipée, un vaste séjour avec cheminée reliée au chauffage, et un accès direct à un balcon de 30 m2. Le premier étage de 144 m2 abrite trois chambres lumineuses, un dressing, un bureau et une salle de bain bien équipée. À l’extérieur, un jardin paysager, un balcon hémicirculaire de 30 m2 et un garage pour 2 voitures complètent cet ensemble attrayant.
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Habitez au cœur de l’histoire.
Liicht, la nouvelle résidence de 47 appartements avec une vue imprenable sur les bâtiments classés au patrimoine historique et une situation idéale en plein cœur de l’écoquartier Rout Lëns (Esch-sur-Alzette).
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INSPIRATION PROFONDE
La marque jurassienne réinterprète sa montre de plongée iconique.
La nouvelle PONTOS S Diver reprend le dessin du premier modèle lancé en 2013, tout en intègrant de nombreuses améliorations et en conservant son design emblématique. C'est la championne du monde de plongée en apnée, Lidija Lijic, qui a été choisie pour explorer tout le potentiel de ce modèle étanche jusqu’à 30 atm en conditions extrêmes. L'athlète polyvalente, détentrice d'un record de 5 minutes et 43 secondes, s’aventure régulièrement dans les mers chaudes mais aime aussi plonger sous la glace dans l’Himalaya. Le boîtier de 42 mm de la PONTOS S Diver abrite le calibre automatique ML115. Elle est disponible en plusieurs coloris, en version acier au tarif de 2 100 € ou, pour la première fois, en bronze limitée à 500 exemplaires au tarif de 2 650 €.
UNE PIÈCE ENCRÉE DANS LES ASTRES
Le célèbre artiste tatoueur des stars et briseur de codes relève pour la seconde fois un nouveau défi créatif avec la manufacture Roger Dubuis. L’Excalibur Dr. Woo Monobalancier. Une rencontre stellaire entre l’Hyper Horlogerie et l’art raffiné du tatouage.
Dr. Woo est une référence dans l’art du tatouage et un nom respecté sur la scène de la culture urbaine. Parmi ses célèbres clients il compte Drake, Zoë Kravitz, Ellie Goulding, Cara Delevigne, Miley Cyrus, Brooklyn Beckham, Chiara Ferragni, Sam Smith et l’actrice Emilia Clarke Game of Thrones qui s’est fait tatouer ses trois dragons sur le poignet. Son style signature va à l’encontre des lignes épaisses et des couleurs vives du tatouage traditionnel. Avec ses lignes ultrafines distinctives, il a non seulement transformé l’imaginaire de son art, mais aussi sa culture, ouvrant ainsi un espace stimulant où évoluer et se développer. Après le lancement de la Monotourbillon en 2021, voici sa deuxième collaboration avec Roger Dubuis, l’inventeur de l’Hyper Horlogerie. Cette fois-ci, le tatoueur iconique revient pour apporter sa touche subtile à l’Excalibur Monobalancier. En 2022, cette montre a été entièrement revisitée. Son boîtier et son mouvement arborent des lignes épurées et elle présente un éventail de nouvelles matières, qui en font le terrain de jeux parfait pour cette collaboration. L’inspiration de Dr. Woo le mène vers les surfaces complexes de la céramique, où le temps évolue entre les forces du soleil, de la Terre et de la lune.
: Votre art est sur la peau de nombreuses célébrités, de quelle œuvre êtesvous le plus fier ?
Dr. Woo : Je dois dire que c’est un honneur d’avoir tatoué nombre d’entre elles. Beaucoup de célébrités n’ont pas nécessairement de grandes pièces complètement folles, juste un petit symbole sur des choses qui comptent pour eux et les connectent avec la symbolique. Mais, vous savez, j’ai tatoué des pièces sur des personnes qui ne sont pas des célébrités qui, pour moi, sont géniales et dont je suis très fier. Je traite tout le monde de la même manière donc il n’y a pas réellement un tatouage qui sort plus du lot.
: Comment s'est passé votre collaboration avec le département design de Roger Dubuis ?
Dr. Woo : C’était incroyable, en réalité. Au départ j’étais très intimidé, je pensais que peut-être mon sens artistique et esthétique était trop différent pour eux, pour me comprendre. Mais une fois que nous nous sommes mis au travail, j’ai réalisé à quel point nous étions similaires : notre façon de penser, l’attention dans les détails que nous avons tous deux et notre dévotion dans ce que nous étions en train de faire. Nous avons fini par travailler ensemble sans heurt, nous sommes sur la même longueur d’onde pour beaucoup de choses. C’était très simple et agréable.
: Pouvez-vous décrire le parallèle entre l’art du tatouage et l’art du savoir-faire dans l’horlogerie ?
Dr. Woo : Encore une fois, il y a beaucoup d’attention dans les détails. Je pense que c’est un artisanat qui requiert de nombreuses années de travail artistique, de concentration, d’étude et
de compréhension. C’est une capacité technique que vous devez perfectionner à travers des heures de pratique et vous devez vous pousser pour être la meilleure version de qui vous êtes, que vous soyez un artiste tatoueur, un artiste, un peintre, un musicien, un horloger. Pour être le meilleur, il n’y a pas de raccourci.
: Combien de temps cela prend-il entre la première idée et le produit final ?
Dr. Woo : Par moment, ça semble avancer doucement, mais à d’autres moment ça avance rapidement. Je pense que ça a duré un an, un an et demi, peut-être même moins. Nous avons eu tellement de discussions différentes, par moment il semblait qu’il y avait un flow infini d’informations que nous nous échangions sur les concepts, les idées, et quand vous avez la montre sur votre poignet, vous vous dites « Wow, je n’arrive pas à croire qu’elle est là ». Donc je pense que ça a pris un an environ, l’équipe a travaillé très vite.
: Selon moi, un tatouage devrait être intemporel. Pensez-vous de la même manière pour les montres ?
Dr. Woo : Je pense que ce n’est pas différent, notamment avec certains tatouages, cela fait partie du domaine de la collection, notamment chez les personnes qui en ont beaucoup. Certaines personnes aiment avoir un tout qui est une grande histoire, très similaire les uns aux autres. D’autres personnes ont des tatouages qui symbolisent différents moments de leurs vies, comme des tampons de passeport, un rappel d’une histoire ou d’un moment dans votre voyage, c’est seulement spécial pour ce moment. Et je pense que concernant les éléments de temps ou les montres, beaucoup de personnes ont cette même esthétique. La pièce d’héritage classique qui sera pour toujours intemporelle et qui sera belle à n’importe quel moment. Et il y en aura d’autres qui seront un peu plus bruyants, un peu plus expressifs, qui peut-être évoquent une émotion que vous avez à un moment très précis, et pour des occasions spéciales. Je pense que toutes ces choses sont importantes à avoir parce qu’il y a ce voyage que nous vivons et nous ne vivons pas sur une route droite, nous grimpons des montagnes, nous nous déplaçons dans des courbes, nous conduisons le long de la plage. Personnellement, j’aime avoir un mélange de tout, de l’intemporel et des choses qui nous rappellent des moments spéciaux.
: Quelle est votre propre définition du Temps ?
Dr. Woo : Le Temps est la seule chose qui n’est pas atteignable et contrôlable et c’est une constance pour toute chose vivante sur cette planète. Nous sommes tous les sujets du Temps, qui est le roi de l’Univers, et nous sommes tous égaux sous l’œil du Temps.
La manufacture a développé son mouvement squelette emblématique basé sur le spectre de la théorie d'Isaac Newton, connue pour révolutionner la connaissance du phénomène physique de la couleur. Prix sur demande.
PURPLE MACHINES
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Endeavour Centre Seconds Concept de H. Moser & Cie
Endeavour est la plus pure des collections H. Moser & Cie. Égrenant le temps au travers d'un cadran Purple Haze fumé et de trois aiguilles, la 1343-0212 ramène l'horlogerie à ses fondamentaux, sans se surcharger d'un logo, de texte ou d'index. Produite en série limitée de 20 pièces seulement. Prix : 24 000 CHF
LMX Paris Edition de MB&F
Edition limitée à 15 exemplaires. Pour célébrer les 10 ans de ce modèle, MB&F sort cette version au cadran violet de 44 mm et or blanc, un petit bijou. Prix : 150 000 € environ
Hölstein Edition 2023 de Oris
Pour la première fois, Oris se tourne vers la mythique Aquis pour créer une édition limitée de 250 pièces. Sur son diamètre de 41,50 mm, la Hölstein Edition 2023 est équipée du Calibre 400, est anti magnétique et offre une réserve de marche cinq jours. Prix : 4 000 €
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Première mondiale dans le domaine de l'horlogerie, Zenith a décidé de traiter son mouvement de chronographe automatique El Primero 21 dans les tons opulents et majestueux du violet. Prix : 15 100 €
MP-09 Tourbillon Bi-Axis Purple 3D Carbon de Hublot Une symbiose parfaite entre fonctionnalité, architecture et design. Premier mouvement Hublot 100% « maison », ce calibre Unico se hisse sur un cadran généreux de 49 mm et offre des performances phénoménales : jusqu’à 50 jours d’autonomie ! Prix : 209 000 €
Heure Universelle Tokyo 2023 de Patek Philippe Réservée en exclusivité au marché japonais, cette édition limitée à 300 exemplaires a été présentée à l’occasion de la grande exposition « Watch Art »de juin 2023. Cette montre présente une première mondiale brevetée : un affichage de la date indexé sur l’heure locale – celle du fuseau horaire sélectionné à 12h et indiquée par les aiguilles centrales. Prix sur demande.
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Les 24 heures du Mans ont soufflé leur centième bougie cette année. Véritable monument du sport automobile mondial et joyau de la triple couronne, le double tour d’horloge sarthois a construit sa légende au fil des années.
Texte Magali EylenboschL’histoire du Mans est résolument atypique et rien ne laissait présager que les 24 Heures deviendraient rapidement la plus grande course d’endurance du monde. Pas même le secrétaire général de l’Automobile Club de l’Ouest Georges Durand, le journaliste polytechnicien Charles Faroux et l’industriel Émile Coquille quand ils se sont retrouvés sous la verrière du Grand Palais en 1922. Qui pouvait prévoir que leur petite réunion parisienne défraierait encore la chronique de nos jours ? S’imaginaient-ils que ce que l’on appelait en 1923 le Grand Prix d’Endurance de 24 Heures – Coupe Rudge-Whitworth allait devenir la plus grande course d’endurance de la planète ? Avec un circuit de 17 km à l’origine, qui a été réduit à un peu plus de 13 km aujourd’hui, mais qui est toujours d’une longueur inhabituelle, il attire tous les grands constructeurs mondiaux, généralistes comme sportifs, qui s’y rendent histoire de tester la robustesse de leurs voitures. Le Mans est, incontestablement, devenu le rendez-vous à ne pas manquer lorsqu’une marque veut booster sa notoriété, espère battre des records de vitesse ou même partager avec le public de nouvelles prouesses technologiques. Et pour les pilotes, maîtriser le parcours, affronter les affres de la nuit et les éventuelles intempéries, sont autant de défis qu’ils rêvent tous de relever. Les 26 et 27 mai 1923 s’est déroulée la première édition des 24 Heures du Mans. La liste des engagés présentait 33 voitures, avec des marques comme Lorraine-Dietrich, Delage, Chenard & Walcker,.... Le départ fut donné simultanément à tous les concurrents sur une piste boueuse et détrempée. Sur la grille de départ, les voitures étaient rangées par ordre décroissant des cylindrées, par files de deux, numéros impairs à droite et numéros pairs à gauche.
Années fastes, années sombres
Dans les années 20, c’est Bentley qui fait du Mans son terrain de jeu et sa terre d’exploit. En 1923, la seule Bentley au départ termine en quatrième position, aux mains de John Duff et Frank Clement. L’année suivante, ce duo remporte la course. Après, la présence de la marque s’intensifie. Entre 1927 et 1930, les Bentley Boys dominent littéralement la course trustant notamment les quatre premières places en 1929 et signant un doublé en 1930. Ce record de victoires ne sera égalé qu’en 1957 par Jaguar, avant d’être battu par Ferrari en 1962. Si
en 1936, en raison des grèves sévissant en France, notamment dans l’industrie automobile, les 24 Heures du Mans sont annulées, notons que la classique mancelle a même survécu à la Deuxième Guerre mondiale malgré d’importants dégâts sur le site. À la suite du tragique accident du 11 juin 1955, dont le bilan était de 82 morts et plus de 120 blessés, d’importants travaux sont réalisés afin de rendre le circuit plus sûr. La sécurité a toujours été au centre des préoccupations de l’ACO (Automobile Club de l’Ouest). Les équipages de Jaguar et Ferrari se sont montrés particulièrement incisifs dans les années 50, avant que le géant Ford choisisse le circuit sarthois pour venir, sur la piste, laver l’affront que lui avait fait la marque italienne, qui avait repoussé manu militari l’offre de rachat de la firme à l’ovale bleu. Un épisode des 24 Heures du Mans romancé et magnifié dans le film « Le Mans 66 » de Jame Mangold, sorti en 2019, avec Matt Damon et Christian Bale dans la peau de Carroll Sherby et Ken Miles.
Louis Trintignant est au départ l’année suivante au volant d’une Porsche 935 K3, mais il est contraint à l’abandon sur sortie de piste. Il faut attendre le 21ème siècle pour revoir des acteurs en piste. Principalement connu pour son rôle dans la série Grey’s Anatomy, Patrick Dempsey participe à trois éditions et termine deuxième de la catégorie LMGTE Am en 2015 sur Porsche 911 RSR. Il revient ensuite au Mans en tant que patron de l’équipe Dempsey-Proton Racing. Déjà présent en 2022, l’acteur germano-irlandais Michael Fassbender (X-Men, Inglourious Basterds,...) était cette année au départ pour la seconde fois avec Proton Competition et la Porsche 911 RSR-19 n° 911. Ayant percuté un mur sur le circuit, il a été contraint d’abandonner la course.
Des hommes au volant
Des stars pied au plancher Quelques grands noms du cinéma ont foulé la piste, en tant que pilotes, patrons d’écurie ou simples spectateurs. EN 1971, Steve McQueen est nommé Président d’honneur de la 39ème édition. La même année, le film Le Mans, dont il est à la fois le héros et le producteur, sort sur grand écran. Cinq mois durant, les prises de vue du film sont réalisées au Mans, en alternant images de course, séquences de course reconstituées sur le circuit et séquences avec les comédiens. Paul Newman est par contre l’un des premiers acteurs à participer à la course en 1979. Il arrive à la deuxième place du classement général et offre la victoire de sa catégorie au volant d’une Porsche 935/77A. Jean-
On oublie bien souvent que derrière les victoires, petites ou grandes, il y a toujours des hommes qui se surpassent, parfois dans les pires conditions. Le Mans, c’est aussi de belles victoires humaines. On pense à l’exploit de Louis Rosier, qui aurait passé 23h30 au volant de sa Talbot pour s’imposer en 1950, ou encore à Henri Pescarolo, remonté à la deuxième place dans la nuit et sous la pluie, en 1968, au volant d’une Matra en panne d’essuieglaces. Il y a aussi le Sarthois Jean Rondeau, seul pilote vainqueur à bord d’une voiture de sa propre conception en 1980. Et ce face à des Porsche officielles, dont une confiée à Jacky Ickx. Le Belge, alias M. Le Mans, a longtemps été le recordman de victoires. On s’est même demandé s’il serait possible de le détrôner. En décrochant neuf succès en 18 participations, dont sept avec Audi, dans les années 2000, Trom Kristensen a prouvé que les records pouvaient être battus.
Incroyable laboratoire d’expérimentation technologique, les 24 Heures du Mans sont un événement exceptionnel qui offre des moments d’expérience inoubliable à près de 300 000 spectateurs sur site et plus de 150 millions de téléspectateurs dans le monde entier. Stéphane Darracq, directeur général de l’ACO, précise : « Les 24 Heures du Mans s’inspirent, encore aujourd’hui, du siècle dernier avec un objectif clair : devancer le futur et être acteur de la mobilité durable en mettant les enjeux sociétaux et environnementaux au cœur de notre stratégie de développement. »
« On pense à l’exploit de Louis Rosier, qui aurait passé 23h30 au volant de sa Talbot pour s’imposer en 1950. »
UNE MAISON DE HAUTE COUTURE
Parce que Range Rover est au 4x4 ce que Yves Saint Laurent est à la mode, il ne lui manquait plus qu'une version sur mesure. Celle-ci est à découvrir en exclusivité dans la Range Rover House à Knokke-Heist jusqu'au 8 octobre.
Le constructeur britannique a pour habitude de nous en mettre plein les yeux lors de ses lancements, et la sortie de cette nouvelle version du Range Rover ne déroge pas à la règle. Exposé à Knokke-Heist dans un pop-up store de luxe moderne, ouvert durant tout l'été, le véhicule est une version Range Rover SV Bespoke, que l'on ne verra nulle part ailleurs au Benelux. Cet environnement exclusif a pour but d'offrir aux clients et aux prospects la possibilité d'explorer ce véhicule emblématique à leur guise.
Le sur mesure par Range Rover
L'engouement pour le nouveau Range Rover est indéniable, avec plus de 2 000 voitures vendues en Belgique à ce jour, dont 95% sont équipées d'un moteur hybride rechargeable. En 2024, le constructeur annonce la sortie d'une version entièrement électrique du Range Rover, affirmant sa volonté de s'engager dans une mobilité plus durable. Le Range Rover SV Bespoke incarne la stratégie du “Modern Luxury” avec un design épuré et minimaliste mais extrêmement luxueux. Il offre un service de commande exclusif : vous pouvez désormais personnaliser votre Range Rover Autobiography et SV avec une multitude de choix de matériaux, de combinaisons de couleurs et de finitions : jusqu'à 391 coloris de matériaux intérieurs et 230 coloris dans la palette de teintes disponibles. De plus, grâce au service “Match to Sample”, il est désormais possible de créer sa propre combinaison de couleurs. Vous pourrez également le personnaliser avec des broderies et des détails uniques pour créer un véhicule à votre image.
Performances et technologies
Le Range Rover SV Bespoke est disponible en versions à empattement standard et allongé, avec des intérieurs somptueux offrant quatre, cinq ou sept places. Dans son habitacle, il offre une alternative durable au cuir traditionnel grâce à un nouveau tissu haut de gamme associant des matières high-tech à un mélange de laine. Du côté de la conduite, il intègre des fonctionnalités innovantes, telles que des haut-parleurs d'appui-tête de dernière génération avec suppression du bruit pour réduire la charge cognitive du conducteur. Un nouveau système de filtration des particules réduit les odeurs, les bactéries et les allergènes, y compris certains virus. Le confort a été visiblement amélioré grâce à des fonctionnalités telles que le régulateur de vitesse adaptatif toutterrain et la suspension pneumatique électronique qui optimise votre conduite en préparant la voiture aux virages. La direction intégrale de série offre une stabilité supérieure à haute vitesse ainsi qu'une maniabilité exceptionnelle à basse vitesse, avec un rayon de braquage inférieur à 11 mètres. Les nouveaux modèles hybrides rechargeables, offrent des puissances de 550 et 460 ch, avec une autonomie accrue pouvant atteindre 121 km (WLTP) et des émissions de CO2 réduites de 16 g/km (WLTP). Cette 5ème génération du Range Rover est le fruit de plus de cinquante ans d'évolution, tout en restant fidèle à ses racines.
« Vous pouvez désormais personnaliser votre Range Rover Autobiography et SV avec une multitude de choix de matériaux, de combinaisons de couleurs et de finitions : jusqu'à 391 coloris de matériaux intérieurs et 230 coloris dans la palette de teintes disponibles. »
LANCEMENT | ASTON MARTIN DB12 SUPER TOURER
BONS BAISERS DE LA CÔTE D'AZUR
Après avoir dévoilé sa nouvelle DB12 dans le cadre glamour du Festival de Cannes, Aston Martin a convié les médias internationaux aux premiers essais sur la French Riviera. Un événement que Premium n'aurait raté pour rien au monde...
Ce n'est pas tous les jours que la DB11 trouve sa remplaçante. Pour présenter cette DB12, Aston Martin a choisi le cadre du splendide Maybourne Riviera. À notre arrivée, nous découvrons ce magnifique hôtel***** situé entre Monaco et Menton, niché au sommet des côtes rocheuses et sauvages de la péninsule de Roquebrune-CapMartin. On a connu plus désagréable ! Le lendemain, nous sommes conviés aux essais. Quel meilleur tracé que celui de la fameuse route Napoléon ? Celle-là même qui sillonne les paysages variés des Alpes-de-Haute-Provence et jalonnée de villages pittoresques. Présenté comme le premier Super Tourer au monde, la DB12 a l'ambition de définir son propre segment et d'annoncer une nouvelle ère. Les valeurs fondamentales de ce modèle, à savoir la haute performance et l’ultra-luxe, seront le fer de lance de la prochaine génération de voitures de sport d’Aston Martin, qui semble bien décidé à rejoindre, voire dépasser les marques déja présentes dans cette niche. C'est ce qui nous est expliqué, présentation à l'appui, par la team AM.
A son volant, la DB12 offre un changement radical de caractère sportif et de capacité dynamique, combinant une expérience de conduite grisante avec un raffinement exceptionnel. A l’intérieur, le système d’info-divertissement de pointe constitue la pièce maîtresse. Le design ultra-luxueux de l’habitacle met l’accent sur un poste de pilotage orienté vers le conducteur, intégrant les dernières technologies au savoir-faire et à l’utilisation des matériaux de luxe. Le système audio Bowers & Wilkins embarque les passagers dans une expérience sensorielle des plus immersives. Plus de moteur V12 pour la belle, mais les performances et la maniabilité sont au rendez-vous pour satisfaire les conducteurs les plus exigeants, son châssis est parfaitement adapté à un moteur V8 Twin-Turbo de 680 CV/800 Nm, l’un des meilleurs de sa catégorie. Le résultat est une Aston Martin énergique qui brille par son authenticité, ses capacités et sa passion pour offrir une expérience de conduite digne de la lignée des illustres DB.
L’annonce de la DB12 intervient alors qu’Aston Martin célèbre deux étapes importantes en 2023 : son monumental 110e anniversaire et les 75 ans des modèles DB.
ÉVÉNEMENT | FESTIVAL OF SPEED GOODWOOD
HAPPY BIRTHDAY GOODWOOD !
Cette année, l'événement a fait le plein d'anniversaires majeurs, parmi les plus notables : les 75 ans de sport automobile à Goodwood, les 30 ans du Festival of Speed et les 75 ans de Porsche.
Pour célébrer et honorer ce 30ème anniversaire du Festival of Speed, le Duc de Richmond a ouvert l'édition 2023 dans sa Jaguar D-Type, la même voiture dans laquelle il avait ouvert la première édition de l'événement en 1993, ce qui a permis à Goodwood de boucler la boucle.
Porsche a également célébré son 75ème anniversaire en devenant le premier constructeur à être pour la quatrième fois le thème de la sculpture dans l'histoire de l'événement. Cette dernière, très attendue, présentant certains des modèles les plus emblématiques : les Porsche 804, 963, 962 356 et la variante de la 911, la 992 et la 997. Un défilé de Porsche couvrant l'histoire de la marque a émerveillé les spectateurs tout au long du weekend, avec des modèles allant de la 718/8 Spyder de 1961 à la 963 de 2023. L'étonnante œuvre d'art créée par Chris Labrroy “Dream Big” a fait le buzz, en prenant la forme d'un pilote de course géant émergeant du Cricket Pitch. Parmi les autres célébrations notables, il y avait aussi le centenaire des 24 heures du Mans, les 75 ans de Lotus, les 75 ans de NASCAR, les 60 ans de McLaren et les 50 ans de WRC ; ainsi que la plus grande célébration jamais organisée de l'événement pour le MotoGP. Six équipes MotoGP actuelles ainsi qu'une foule de pilotes et de champions historiques étaient présents ce week-end : Aprilia Racing, CryptoDATA RNF MotoGPTM Team, Ducati Lenovo Team, GASGAS Factory Racing Tech3, LCR Honda et Red Bull KTM Factory Racing se sont tous rendus à Goodwood avant le Grand Prix de Grande-Bretagne en août.
Icônes et légendes du sport automobile Comme toujours, le Festival of Speed a accueilli des légendes du monde du sport automobile : Esteban Gutierrez, Jenson Button, Karun Chandhok, Mika Häkkinen, Damon Hill, Travis Pastrana et Mark Webber. Sebastian Vettel, quadruple champion du monde de Formule 1, s'est élancé sur la colline au volant de plusieurs voitures de sa collection personnelle, notamment sa Williams FW14B de 1992, ex-Nigel Mansell, et sa McLaren MP4/8 de 1993, ex-Ayrton Senna.
Après avoir lancé sa campagne sur les carburants durables en 2022 - “Race Without Trace” - Vettel a encouragé l'adoption de carburants durables à la fois par l'industrie du sport automobile et par le reste du monde.
Réputée pour être l'endroit où rencontrer ses héros de la F1, la F1 Pit Lane a offert l'occasion rare de voir des voitures légendaires de toutes les décennies et de rencontrer les équipes et les pilotes, les foules se pressant pour rencontrer Oscar Piastri et Alex Albon. Un moment émouvant s'est déroulé sur la colline lorsque Mick Schumacher, actuel pilote de réserve de l'équipe Mercedes-AMG Petronas Formula One Team, s'est mis au volant de la Mercedes-AMG F1 W02 que son père a pilotée pendant la saison 2011 de Formule 1.
Une vente aux enchères exceptionnelle Une collection de 240 véhicules spectaculaires et uniques a été mise aux enchères par Bonhams|Cars. Parmi les pièces maîtresses, le coupé de compétition Koenigsegg CCGT GT1 2007, l'Aston Martin DB5 1964, un classique de James Bond, et la supercar Mercedes-Benz SLR McLaren, pour n'en citer que quelques-uns.
Des débuts dynamiques à profusion
Ce Festival of Speed a été pour les visiteurs le théâtre des exclusivités et des révélations dans le monde de l'automobile. Au cours du week-end, l'AIM EV Sport 01, Alpine A110 R, Alpine A290, Bentley Batur, Bentley Speed Six Continuation, BMW 5 Series, Caterham Electric Seven, Caterham Project V, Eccentric Diablo, Ferrari KC23, Genesis GV80 Coupe Concept, Genesis X Convertible, HiPhi Z, HiPhi Y, Hyundai Ioniq 5 N, INEOS Grenadier Quartermaster, Kia EV9, Lamborghini Revuelto, Lamborghini Huracan Sterrato, McLaren 750S, McLaren Solus GT, McMurtry Spéirling PURE, MINI Aceman, MG4 XPower, MG Cyberster, Nio ET5, Porsche 718 Spyder RS, Porsche Cayenne, Porsche Mission X, Renault R5 Turbo 3E et Porsche 911 Reimagined by Singer DLS Turbo Project, ont toutes été dévoilées - le plus grand nombre de premières au Festival of Speed en 30 ans d'histoire.
Texte Dean Boyd Photos Igor Sinitsin« CE FESTIVAL OF SPEED A ÉTÉ POUR LES VISITEURS LE THÉÂTRE DES EXCLUSIVITÉS ET DES RÉVÉLATIONS DANS LE MONDE DE L'AUTOMOBILE. »
WELL BEEING AT HOME
SCOOTER | NANO
UN CONCEPT BRILLANT
Roulez avec style dans la ville avec ce scooter au look de Star Trek.
Ce scooter éléctrique qui semble tout droit sorti d'un film de science-fiction est conçu par la petite entreprise vietnamienne Bandit9. Contrairement à la plupart des scooters en plastique, le Nano est fabriqué en acier et poli à l'argent sterling, une finition luxueuse associée à des courbes sculptées qui en font presque une œuvre d'art. Délibérément limité à 45 km/h pour qu'il soit utilisable avec un permis de conduire, il existe néanmoins dans sa version Nano+ capable d'atteindre 75 km/h. Le Nano appartient à la nouvelle ère des véhicules électriques respectueux de l'environnement. Doté d'une autonomie d’environ 100 km, il se recharge en moins de 4 heures à l'aide de son câble ou sur une prise standard grâce à sa batterie amovible.
EVTOL | AUTOFLIGHT PROSPERITY I
DE L'ÉLECTRICITÉ DANS L'AIR
Ce eVTOL aux performances exceptionnelles a été choisi pour transporter des passagers dans des conditions réelles lors des lors des Jeux Olympiques de Paris en 2024.
Texte Dean BoydLe record du vol le plus long réalisé par un aéronef à décollage et atterrissage vertical électrique (eVTOL) vient d'être attribué à AutoFligh en juin lors du Salon du Bourget à Paris.
La firme internationale a annoncé la signature d'un protocole d'accord avec le Groupe ADP, l'opérateur aéroportuaire du Vertiport de Pontoise, l'aérodrome le plus avancé d'Europe en matière de mobilité aérienne durable. L'objectif est de réaliser des vols expérimentaux avec son eVTOL Prosperity I lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024. Pontoise offre un cadre optimal pour expérimenter la technologie eVTOL.
L'avion Prosperity I d'AutoFlight représente une avancée remarquable en termes d'efficacité. Il est en tête du peloton avec une autonomie record de 250 km et affiche des niveaux de consommation d'énergie comparables à ceux d'une voiture électrique. AutoFlight est l'un des rares équipementiers d'eVTOL à avoir maîtrisé la difficile “phase de transition” entre le vol vertical et le vol horizontal, et ce des centaines de fois. L'ingénierie avancée de l'appareil permet de réduire considérablement la durée des trajets tout en maximisant l'utilisation des actifs dans les environnements urbains, ouvrant ainsi une nouvelle ère de logistique durable et de transport de passagers.
Édito
Nous revoilà à la rentrée après des vacances bien méritées. En ce qui me concerne, je les ai mises à profit en testant pour vous deux véhicules exceptionnels.
Tout d’abord il y a cet improbable 4x4 pur et dur sorti de l’imagination d’un homme d’affaires milliardaire et aventurier à ses heures. Son idée, donner au Land Rover Defender un véritable descendant... Tout un programme !
L’autre modèle testé est, lui, le dernier du genre puisqu’après il sera remplacé par des versions 100 % électriques ! Pas sûr que le résultat sera aussi envoutant que la version actuelle... à moins qu’un autre mécène ne se mette en tête de lui donner une succession digne de son rang ?!
Tout cela nous indique que les citoyens ne sont pas prêts d’accepter l’électrification à 100 % imposée par l'Europe et qu’il restera toujours des femmes et des hommes passionnés pour faire perdurer une certaine forme de tradition automobile.
Si vous voulez échapper à la morosité ambiante, n’oubliez pas d’aller faire un tour sur notre chaîne LuxGears pour découvrir chaque semaine un nouvel essai !
Bonne rentrée à toutes et à tous,
Ing. Antonio da Palma Ferramacho
Sur les réseaux : luxgears.com facebook.com/luxgears instagram.com/luxgears/ youtube.com/luxgears Photo : Christian Wilmes pour PREMIUMESSAI | PORSCHE 718 SPYDER RS
LE CHANT DU CYGNE
En prélude à la fin annoncée des moteurs thermiques, Porsche offre successivement à ses modèles les plus emblématiques des versions survitaminées. Après le récent 718 Cayman GT4 RS, c’est maintenant au tour du Boxster qui devient Spider RS en adoptant le moteur de la GT3.
Le 718, qui existe en versions coupé et cabriolet sous les appellations Cayman et Boxster, n’a jamais eu droit aux mêmes moteurs que sa grande sœur la 911. Chose qui me fut confirmée lors d’une présentation presse en 2013 par Matthias Müller, alors PDG de Porsche. La raison ? Tout simplement parce qu’il faut conserver une certaine hiérarchie dans la gamme. En d’autres termes, sa majesté la 911 se doit de toujours être la plus puissante et la plus rapide... Tout simplement ! Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et, à l’aube du tout électrique voulu par l’Europe en 2035, Porsche est occupé à décliner ses modèles les plus emblématiques avec son moteur le plus noble, à savoir le fameux 4.0 L Flat-six atmosphérique habituellement réservé à la GT3. Si une première salve fut tirée en 2021 avec le 718 GT4 RS, c’est désormais au tour de sa version découvrable baptisée Spyder RS.
Binimi top
Esthétiquement le Spyder RS se distingue par son toit souple inédit qui porte le nom de Binimi top en référence aux îles des Bahamas dont les bateaux sont munis de toits pare-soleil caractéristiques. Ce Binimi top, qui offre 3 configurations, et aussi la « queue de canard » montée sur sa poupe sont la signature du Spyder RS qui le rend unique à bien des égards. Les autres éléments de carrosserie s’inspirent logiquement de la GT4 RS comme ses boucliers avant et arrière ajourés ou les aérations de débourrage des ailes avant. A l’image du désormais indispensable « Pack Weissach » composé de pièces en carbone visible, un programme de coloris et d’accessoires permettront de configurer votre Spyder RS selon vos préférences pour obtenir un exemplaire unique à votre image.
Un moteur qui donne la voix
L’autre caractéristique du Spyder RS est bien entendu son fabuleux moteur atmosphérique (ndlr. sans turbo) qui développe la bagatelle de 500 ch / 450 Nm et confère à la « petite Porsche » à moteur central non seulement des performances exceptionnelles mais surtout une sonorité hors normes à travers des montées en régime atteignant 9 000 tours/minutes. Époustouflant !
Décrite comme presque insupportable après quelques dizaines de minutes à bord du coupé GT4 RS, cette sonorité XXL devient un atout chez le Spyder RS pour autant que l’on ait ouvert son « toit Binimi ». De fait, une fois à l’air libre, les ondes sonores se propagent plus librement que dans le cockpit
fermé du coupé et deviennent moins agressives pour nos tympans, voire carrément mélodieuses pour nos oreilles. Résultat, le son du Spyder RS en pleine accélération devient réellement addictif entre 7 000 et 9 000 tours/min !
La route plutôt que la piste
Il faut considérer ce Spyder RS comme l'outil de plaisir par excellence sur route de montagne et moins comme une pistarde à l’image du coupé GT4 RS. En effet, s'agissant d'une version ouverte, donc moins rigide que son homologue coupé, le Spyder RS ne dispose pas de suspensions aussi extrêmes privilégiant l’efficacité au détriment du confort. Ceux qui auront la chance d’acquérir ce véritable collector pourront en profiter sur route dès les premiers rayons de soleil, voir même par temps légèrement pluvieux (comme ce fut notre cas) tant la protection aérodynamique est efficace. En conclusion, ce Spyder RS n’est autre qu’un magnifique baroud d'honneur offert au Boxster par Porsche car la prochaine génération de 718, vous l'avez compris, sera 100% électrique !
Tous les détails de cet essai dans notre vidéo sur notre chaîne YouTube LuxGears... Montez le son !
FICHE TECHNIQUE PORSCHE 718 SPYDER RS
Moteur 6 cylindres à plat – atmosphérique - injection directe Cylindrée (cm3) 3996
Puissance (ch. / kW @ rpm) 500 / 368 @ 8400
Couple (Nm @ rpm) 450 @ 6750
Boîte de vitesse Séquentielle double embrayage PDK - 7 rapports
Entraînement Propulsion
0-100 km/h (s) 3,4
Vitesse Max (km/h) 308
Consommation (l/100 km) 13,0 (WLTP)
Emissions CO2 (g/km) 294
Poids (kg) 1410 (DIN)
Prix de base (EUR) 153 085,54
L’HÉRITIER
Il était une fois un aventurier milliardaire mécontent de la décision d'un constructeur automobile d'abandonner son modèle emblématique pour en faire une version trop moderne à son goût. Qu’à cela ne tienne, il allait trouver la solution !
Sir Jim Ratcliffe, PDG de la multinationale INEOS et grand amateur d’aventures tout-terrain, est un homme qui ne craint pas les défis. Mécontent de la décision de Land Rover de remplacer son légendaire Defender par une version décidément tournée vers l’avenir, il voulut leur racheter l’usine produisant le vieux modèle. Mais, après avoir essuyé le refus de la marque, il décida de construire son propre véhicule qu’il imaginait comme le vrai descendant du modèle originel. La scène se passe il y a 5 ans dans le fameux pub londonien « The Grenadier ». Autour d’un verre avec des amis, il exprime son désarroi face à la décision de Land Rover et, après quelques verres et des discussions enflammées, il décide de se lancer dans l’aventure... Le résultat est aussi improbable que son nom, voici le INEOS Grenadier !
La forme fait la fonction
Tout dans le Grenadier est dicté par cette logique, à commencer par son look qui ressemble à s’y méprendre au vrai Defender. Son aspect rustique transpire la robustesse de l’engin, chose qui se retrouve aussi bien à l’extérieur avec ses jantes en tôle que dans son habitacle très spacieux et au style donnant dans le militaire ou l’aéronautique. On ne s’étonnera pas de découvrir une console centrale (qui se poursuit au plafond) bardée d’une multitude de boutons physiques qui peuvent être manipulés avec des gants pour les usages extrêmes. Pour autant, il ne renie pas la technologie comme en atteste son écran multimédia central qui se pilote via une molette façon BMW iDrive, ou sa compatibilité Android Auto et CarPlay.
La crème de la crème
Une autre constante dans la conception de cet engin fut de réunir les meilleurs éléments pour obtenir un produit de haute qualité. Cela commence par les ingénieurs ayant œuvré au développement qui proviennent, pour la plupart, de constructeurs et fournisseurs de renom ; cela se poursuit par la sélection de composants de la même provenance et ayant fait leurs preuves en production. Des exemples : les moteurs essence et diesel sont empruntés à BMW, la boîte de vitesse automatique n’est autre que l’excellente ZF 8 rapports, les suspensions reçoivent des ressorts Eibach et des amortisseurs SACHS, les essieux rigides sont signés Carraro, et les sièges Recaro sont à réglage manuel pour éviter toute panne au milieu de la jungle ! Vous l’aurez compris, la volonté de son concepteur a été de faire du Grenadier le 4x4 franchisseur le plus fiable au monde.
Le franchisseur mais aussi routier Si le Defender était considéré par les experts du tout-terrain comme une référence du franchissement, il en allait autrement de ses aptitudes routières qui, même dans ses dernières évolutions, donnaient dans le très rustique. Ce défaut est un des éléments qui a été largement gommé chez le Grenadier qui, s’il conserve des qualités tout-terrain hors pair, est capable d’évoluer sur route et autoroute avec un niveau de confort et de comportement très correct et cela malgré ses essieux rigides. Clairement, son terrain de prédilection demeure le off-road mais il n’a pas à rougir de ses aptitudes routières qui bénéficient d’un binôme moteur-boîte de référence autorisant de belles performances.
Finalement, on se dit que Sir Jim Ratcliffe a eu le nez fin car, à la vue des commandes enregistrées, son Grenadier sorti de nulle part jouit d’une côte pour le moins enthousiasmante malgré des motorisations exclusivement thermiques. Néanmoins, pour le futur, Ineos annonce déjà travailler sur un modèle 100 % électrique plus compact et envisage de décliner le Grenadier en version pile à combustible hydrogène... Voilà l’exemple type d’un coup de gueule qui est sur le point de se transformer en « success story » !
Retrouvez plus de détails dans l’essai vidéo visible sur notre chaine YouTube LuxGears.
FICHE TECHNIQUE 3.0 L DIESEL 3.0 L ESSENCE
Moteur 6 cylindre biturbo B57 BMW 6 cylindre turbo B58 BMW
Puissance maxi (ch. / kW) 249 / 183 @ 3250 rpm 286 / 210 @ 4750 rpm
Couple maxi (Nm) 550 @ 1500 rpm 450 @ 1750 rpm
Boîte de vitesse automatique 8 rapports ZF automatique 8 rapports ZF
Entraînement 4x4 4x4
0-100 km/h (s) 9,9 s 8,6
Vitesse Max (km/h) 160 160
Consommation (l/100 km) 10,5 (WLTP) 14,4 (WLTP)
Emissions CO2 (g/km) 276 (WLTP) 325 (WLTP)
Poids (kg) 2811 (DIN) 2669 (DIN)
Poids tracté Freiné (kg) 3500 3500
Prix de base (EUR) 64 300 € (Utility Wagon) 73 400 (Station Wagon)
Notre côté féminin
MULTI-FACETTES WELCOME
Parfois, la première impression n’est pas toujours la bonne. Eh oui, parfois, il faut donner une seconde chance, une troisième ou plus encore, de faire bonne impression. Cette édition regorge d’histoires, exaltantes, surprenantes, authentiques, qui abondent en ce sens. On ne pourrait garder que de Barbie sa plastique de rêve et sa chevelure platine si iconique, à hisser tous les clichés les plus bateaux au rang de phénomène, mais ce serait faire totalement abstraction de son évolution, de l’étendard qu’elle essaie de brandir pour toute la gent féminine en s’activant en véritable femme moderne et indépendante dès les années 60. De même, au début du siècle dernier, nombreux ont été ceux qui ont décrié le premier prix Nobel de Marie Curie, qu’elle reçu à l’époque de manière collective avec son mari Pierre Curie et Henri Becquerel, percevant en cela un profit qu’elle a tiré sur le dos de son époux. Comment une femme pouvait être scientifique et recevoir une telle récompense à cette époque alors qu’elles étaient encore légalement ‘en incapacité civile’. Il fallut un deuxième prix Nobel, remporté seule, pour faire taire toutes ces rumeurs infondées. Ou je pourrais encore citer ces femmes que l’on dénonçait comme étant des sorcières pendant des siècles, bien souvent parce qu’elles étaient insoumises, et qui bien entendu ne l’étaient pas. Il est dit qu’une première impression se fonde en l’espace de 20 secondes en moyenne. Comment bien lire une femme en une seule fois, en ce si peu de temps, alors qu’elle porte en elle tant de facettes ? Femme sportive, femme chercheuse, femme fonceuse, femme qui aime la mode - car c’est aussi l’un des sujets phares de notre dossier - ou peu importe, la femme est là où elle veut être au final.
Bonne lecture, Miss
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14
Notre coté femmes
60
p. 6 Edito
10 LIFESTYLE
p. 10 Marie Curie
p. 14 Rosie la riveteuse
p. 18 Bêtes de travail
25 SOCIÉTÉ
p. 25 Plastique de rêve
p. 28 Il est où le bonheur ?
32 ÉVASION
p. 32 Rendez-vous en terre inconnue
36 TAKE CARE
p. 36 Beauty come back
38 CULTURE
p. 38 Le projet witch
p. 44 Lumière sur Marc Chagall
46 DOSSIER
p. 46 Phénomènes de mode
p. 48 Dans l'art du temps
60 DÉCO
p. 60 Parfum de vanille
62 CULT
p. 62 Baby alone
64 SPORT
p. 64 Une victoire pour la femme
66 JEWELERY
p. 66 La fine fleur
68 WATCHES
p. 68 Bleu céleste
Aussi tragiques et effroyables soient-elles, les guerres mondiales ont marqué l’émancipation de la femme. En participant à l’effort de guerre et en remplaçant les hommes partis au front, les femmes ont combattu pour leur autonomie et leur indépendance.
QUAND LES FEMMES S’EN MÊLENT
Marie Curie
Marie Curie compte parmi les femmes les plus influentes de tous les temps. Sa détermination sans faille et sa curiosité insatiable lui ont taillé une place de choix à une époque où les femmes n’en avaient pas. Voici l’histoire rocambolesque de Marie Curie, scientifique de génie et héroïne de guerre.
Femme de tête
Marie Curie est encore aujourd’hui une icône dans le monde de la science moderne. Humaniste, passionnée, déterminée, engagée, elle a, au début du siècle passé, défié tout sexisme.
Née Skłodowska en 1867 à Varsovie, la petite Maria - comme elle se prénomme encore - fait preuve d’une dévorante soif d’apprendre dès son plus jeune âge. Alors que sa famille lutte contre le régime tsariste répressif qui tente d'éradiquer les vestiges de la culture polonaise, Marie part poursuivre ses études de médecine à Paris et s'inscrit à l'université de la Sorbonne. Il lui est impossible d’aller à l'université de Varsovie comme l'a fait son frère : le gouvernement russe interdit aux femmes d'étudier à l'université dans tout l'empire. À Paris, les chiffres de l’époque ne font pas pâlir non plus : 200 femmes (presque toutes étrangères) pour 12 000 étudiants, à savoir approximativement 2% ! Toutefois, Marie, à 24 ans, est exaltée : « C'était comme si un nouveau monde s'ouvrait à moi, le monde de la science, qu'il m'était enfin permis de connaître en toute liberté. » commentait-elle. Elle y rencontre son futur mari, Pierre Curie, et y obtient deux licences en l’espace de trois ans.
1895, elle épouse Pierre et, la même année, les rayons X viennent d’être mis à jour en Allemagne. Le “x” de rayon X signifie “lumière invisible”, une force inconnue à l'époque. C’est cette découverte qui va changer le destin de Marie. L’exploration de ces rayons X, d’abord par un scientifique français, Henri Becquerel, qui repère un étrange rayonnement émis par le minerai d'uranium, puis par Pierre et Marie Curie, va rétablir au sens littéral la compréhension du monde scientifique.
Sur la base de la recherche de Becquerel et à l'aide d'un équipement développé par son mari Pierre, Marie identifie un nouvel élément 400 fois plus radioactif que l'uranium. En 1898, il a été ajouté au tableau périodique sous le nom de polonium, en référence à son pays natal. Par la suite, elle découvre un élément encore plus radioactif, le radium, et en livre une découverte fondamentale : l'atome n'est pas, comme les scientifiques le croyaient à l'époque, inerte, indivisible, ni même
En 1906, alors que le couple a deux filles nées respectivement en 1897 et 1904, Pierre Curie meurt subitement dans un accident. Marie, désespérée, accepte néanmoins de reprendre son poste à l'Université de Paris, sans cesser, en parallèle, de poursuivre ses recherches. La purification du radium nécessite un travail énorme, faisant bouillir des chaudrons remplis de minéraux et d'acides. En 1910, Marie réussit enfin à obtenir du radium métal pur, prouvant ainsi avec certitude qu'il s'agit d'un élément. Cette découverte lui vaut un deuxième Prix Nobel en 1911, de chimie cette fois. Elle est encore, à ce jour, la seule personne à avoir reçu deux Prix Nobel dans deux catégories scientifiques. Marie Curie croit fermement que la recherche scientifique est un bien public et en défend l'utilité. Elle et son mari avaient découvert que le radium détruisait les cellules malades plus rapidement que les cellules saines, et que les radiations pouvaient donc être utilisées pour traiter les tumeurs. Ce sont ces radiations qu’elle maîtrise qu’elle va mettre au service de l’humanité et du premier plus grand conflit mondial.
Et femme de front
solide ; il se passe quelque chose à l'intérieur de l'atome lui-même. En 1903, le comité Nobel envisage de récompenser Pierre Curie et Henri Becquerel pour la découverte de la radioactivité... Mais Marie n'est pas prise en compte, étant une femme ! Heureusement, Pierre apprend cette grave erreur et écrit une lettre indignée au comité. Marie Curie est ainsi la première femme de l'histoire à recevoir un Prix Nobel, celui de la physique.
Lorsque la première guerre mondiale éclate en 1914, Marie Curie est incapable de rester immobile dans son laboratoire et décide de mettre toutes ses forces au service de son pays d'adoption. Elle avouera plus tard : « La grande catastrophe qui s’est déchaînée sur l’humanité, accumulant des victimes en nombre effrayant, a fait surgir par réaction le désir ardent de sauver tout ce qui pouvait être sauvé, d’exploiter à fond tous les moyens pour épargner et protéger les vies humaines. » Elle offre généreusement à la France ses moyens et connaissances scientifiques. Elle utilise une bonne
« C'était comme si un nouveau monde s'ouvrait à moi, le monde de la science, qu'il m'était enfin permis de connaître en toute liberté. »
- Marie Curie
partie de l'argent du Prix Nobel pour soutenir l'effort de guerre et décide d'apporter une nouvelle technique, le diagnostic par rayons X, pour sauver des vies sur le champ de bataille. « Les rayons X offrent un moyen puissant pour l’examen des blessés et des malades au point de vue chirurgical et au point de vue médical. Ils permettent de découvrir les projectiles qui ont pénétré dans le corps et d’en déterminer la localisation exacte en vue de leur extraction. Ils permettent de mettre en évidence les fractures même celles qui sont peu apparentes à l’extérieur, d’en préciser la nature et les particularités et de suivre les phases de leur guérison. Ils permettent d’examiner l’état des organes internes (...) » explique-t-elle. Son engagement inébranlable et son nom lui permettent de mobiliser les ressources humaines, matérielles et financières au profit des blessés. Deux mois seulement après le début de la guerre, Marie a convaincu le gouvernement français de créer les premiers centres de radiologie militaires du pays. D’abord déployée sur les hôpitaux, situés loin du front, Curie étend cette technologie au plus près des soldats en créant un service mobile capable de se rapprocher des tranchées ou des hôpitaux de campagne délabrés ; elle rassemble ainsi une flotte de véhicules équipés d'appareils à rayons X, environ une vingtaine, que les militaires surnomment “petite Curie”. Marie Curie n’a rien à prouver de ses connaissances sur la radioactivité et les rayons X, toutefois ses compétences sont exclusivement théoriques, très loin de la pratique médicale... Elle ne sait même pas faire de radiographies ! Accompagnée de sa fille aînée Irène, elle apprend sur le tas, et toutes deux prennent le volant (la conduite étant quelque chose de complètement inhabituel pour une femme à l’époque) de la première unité mobile, une camionnette branlante pour visiter les soldats proches du front. Manquant cruellement de personnel, elles invitent d’autres femmes à les
rejoindre et les forment au métier d'assistante radiologique.
Il semblerait, d’après les chiffres, que Marie Curie ait aidé à sauver un million de soldats pendant la Première Guerre mondiale.
Elle meurt en 1934, d'une anémie maligne due à toutes les radiations qu'elle a absorbées. Elle n'a pas eu le temps de voir, l'année suivante, sa fille Irène remporter le Prix Nobel de chimie avec son mari, pour la production d'éléments radioactifs artificiels.
« On m'a appris que le chemin du progrès n'était ni rapide ni facile. » affirmait-elle. En agissant dans un monde dicté par les hommes - la société d’antan et de surcroît l’armée - Marie Curie défie obstinément les conventions sociales de son temps. Si, de par son génie et son travail acharné, elle avait déjà gagné avant-guerre son émancipation, elle se hisse au travers de sa formidable action pendant la guerre, son nom au rang d’icône. Femme de nombreuses premières, Marie Curie est la première femme à être inhumée au Panthéon de Paris en son nom propre.
« La grande catastrophe qui s’est déchaînée sur l’humanité, accumulant des victimes en nombre effrayant, a fait surgir par réaction le désir ardent de sauver tout ce qui pouvait être sauvé, d’exploiter à fond tous les moyens pour épargner et protéger les vies humaines. »Marie Curie dans son laboratoire (photo colorisée)
QUAND LES FEMMES S’EN MÊLENT
Rosie la riveteuse
Élevée au rang d’icône féministe populaire, sur fond jaune vif, Rosie la riveteuse, avec son bleu de travail, son foulard rouge à pois blanc, son biceps gonflé et le poing levé, symbolise toujours l’importance des femmes dans le monde du travail. Retour sur une affiche qui participe encore à changer les mentalités.
Datant du milieu des années 40, l’affiche de « Rosie The Riveter » a servi une campagne du gouvernement américain dont le but était de recruter des travailleuses pour les industries et la défense pendant la deuxième guerre mondiale. “We can do it !” Quand les hommes partent à la guerre et que le manque de main-d’œuvre se fait cruellement sentir, il n’y a plus que les femmes pour faire tourner la machine. En tout cas, c’était ainsi à l’époque ! Elles ont été six millions à quitter le foyer et à enfiler une salopette, assurant la production, fabriquant ou assemblant des pièces métalliques. Même si les livres d’histoire ne sont pas légion à leur rendre hommage aujourd’hui, elles n’ont pas hésité à se lancer dans la bataille.
Qui es-tu Rosie ?
L’identité de Rosie la Riveteuse a donné lieu à de multiples spéculations. Tout aurait d’ailleurs commencé en chanson avec un titre des Four Vagabonds, datant de 1942, et intitulé « Rosie The Riveter ». Curieusement, nous avons tous l’image en tête, sans pourtant en connaître la genèse. Il est vrai qu’elle a été placardée sur divers objets depuis les années 80 : posters, tee-shirts et autres tasses à café. À l’époque, c’est Westhinghouse Electric Corporation, une société spécialisée dans l’électricité, qui la commande au dessinateur J. Howard Miller, histoire de motiver les femmes à travailler et de lutter contre l’absentéisme. L’idée
est bonne mais ne fait pas mouche. L’affiche restera placardée 15 jours et sera rapidement recouverte. Miller prit Naomi Parker Fraley comme modèle. Nul ne pouvait prévoir que la popularité de la jeune serveuse de l’Oklahoma, qui fut également ouvrière dans l’industrie pendant la guerre, allait traverser les frontières. D’ailleurs, elle ne profita nullement de sa célébrité, même si son décès, à l’âge de 96 ans a malgré tout donné lieu à de nombreux articles à travers le monde.
Ce qui reste de l’histoire
Il semblerait, d’après un ouvrage écrit par Mathieu Nocent et Catherine Mallaval en 2019 (La Véritable Histoire de Rosie la Riveteuse), que l’affiche, reléguée aux oubliettes, aurait été conservée pendant plusieurs décennies dans un musée national américain. Son retour sur la scène publique est un pur hasard. En 1984, un certain Tom Fortunato, directeur des ventes de la boutique des Archives nationales américaines, décide de tirer profit de leur collection d’affiches. Parmi les pépites redécouvertes à cette occasion, se trouve Rosie la Riveteuse. Toujours selon les auteurs du livre, la Helaine Victoria Press, une société fondée par Jocelyn Cohen et Nancy Poore, recherchant, imprimant et distribuant des cartes postales sur l’histoire des femmes, aurait rediffusé l’image pour la première fois un an plus tard, suite à sa récupération dans le trésor du musée.
« Elles ont été six millions à quitter le foyer et à enfiler une salopette, assurant la production, fabriquant ou assemblant des pièces métalliques. »L'affiche de 1942 - Rosie la Riveteuse - icône culturelle des États-Unis, représentant les nombreuses femmes au travail pendant la Seconde Guerre mondiale.
Plus qu’une image, un symbole La lecture de l’image de Rosie la Riveteuse peut être plurielle. Le regard franc, cette jeune femme qui prend son destin en main symbolise d’une certaine façon le changement, mais elle rappelle aussi à qui veut l’entendre que la lutte pour l’égalité hommefemme est loin d’être finie. D’ailleurs, même au travail, elle demeure la femme parfaite des années 40. Blanche, séduisante et toute proprette, avec un regard de biche et des ongles parfaitement manucurés. Lorsque HVS a diffusé la fameuse carte postale en 1985, elle était assortie d’un message féministe rappelant que 20 millions de femmes ont travaillé pendant la seconde guerre mondiale, dont plus de 6 millions pour la première fois. On a un peu oublié qu’une fois les hommes rentrés au pays, le gouvernement a utilisé le même type d’iconographie pour les renvoyer à la maison. Au 21ème siècle, alors que les droits des femmes sont encore régulièrement bafoués, voire complètement niés dans de nombreux pays, Rosie la Riveteuse se fait rassembleuse. Ce serait même l’image la plus souvent représentée dans les manifestations par les mouvements féministes. Pas seulement en Europe ou au pays de l’Oncle Sam, mais aussi en Iran ou dans certaines régions d’Afrique. De nombreuses personnalités se sont aussi exprimées à travers l’image de Rosie la Riveteuse, faisant de la demoiselle une véritable icône de la pop culture et la revisitant du coup dans un monde qui a heureusement évolué. Pink s’en empare en 2010 pour son clip « Raise your glass ». Quatre ans plus tard, ce sera le tour de Beyoncé, une femme de couleur, puis de Kendal Jenner. Enfin, pour rendre hommage aux femmes ayant pris part à l’effort de guerre, le sénat américain a voté en 2017 une résolution faisant du 21 mars le National Rosie the Riveter Day.
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BÊTES DE TRAVAIL
Si l'on considère les humains, on peut noter que très peu de sociétés sont dirigées par des femmes. En revanche, dans le règne animal, le matriarcat est beaucoup plus répandu. Voici neuf races où le boss, c’est elles.
Texte Anne CiancanelliLes lionnes, les vraies reines de la jungle
Pour résumer la chose, les mâles ont surtout deux rôles essentiels : la défense du territoire et la reproduction. D’ailleurs, ils s’accouplent avec toutes les femelles adultes de la troupe pour s’assurer au mieux de la descendance. Pour le reste, on compte sur la lionne. La vraie active de la troupe ou l’héroïne de la savane, c'est elle. Bien que le lion soit depuis longtemps devenu l'emblème de la faune africaine, c'est la lionne qui joue un rôle central en chassant - ce sont donc les premières à déguster leur butin - en élevant les petits et en défendant le territoire. Souvent liées par des liens familiaux tels que tantes, sœurs et cousines, les lionnes demeurent ensemble toute leur vie, établissant des alliances à long terme. Elles coordonnent leurs efforts pour chasser, se soutiennent mutuellement dans l'éducation et l'alimentation des petits, et il n'est pas rare qu'une lionne allaite même les petits qui ne sont pas les siens. Une hiérarchie égalitaire prévaut, sans dominante. Au-delà de la chasse et de l'éducation des petits, les lionnes collaborent également pour patrouiller les frontières du territoire et le défendre contre les intrus. Elles signalent leur présence en émettant des grognements et des rugissements, souvent en groupe. Tout en se soutenant les unes les autres, elles n’hésitent pas à entrer en conflit avec les lionnes des territoires voisins. Et saviez-vous qu'elles possèdent également la capacité de compter avant de prendre une décision ? Elles évaluent le nombre de rugissements émanant de leurs adversaires pour déterminer s'il est préférable d'attaquer ou de se retirer.
Les éléphants, matriarches
Les éléphants font partie des espèces matrilinéaires, ce qui signifie que les femelles demeurent dans le même groupe tout au long de leur vie et occupent une position dominante. Alors que les mâles ont tendance à vivre en solitaire ou en compagnie d'autres mâles, les femelles éléphants jouent un rôle vital en veillant à la sécurité de leur troupe contre les menaces et en assurant l'approvisionnement en nourriture, deux facteurs cruciaux pour la survie. Selon certaines recherches, les femelles plus âgées exercent généralement une domination sur les plus jeunes. Il n'y a pas de rivalité entre les matriarches et les jeunes femelles ; la solidarité prévaut, et les matriarches jouent un rôle crucial en fournissant des informations essentielles pour la survie du groupe et les orientent pour éviter les éventuels dangers. Leur connaissance approfondie de l'environnement, y compris les lieux où trouver de la nourriture et de l'eau, se révèle particulièrement importante en période de pénurie alimentaire ou de sécheresse.
Les poissons-clowns, aucune charge mentale à l’horizon
Les poissons-clowns présentent également une hiérarchie sociale précise. À la tête du groupe se trouve la femelle la plus grande et la plus agressive, suivie par le mâle dominant et les mâles immatures. Chaque mâle doit satisfaire la femelle pendant son règne en lui fournissant nourriture et abri. Les mâles sont également chargés de résoudre les problèmes auxquels la femelle pourrait être confrontée, et le plus compétent d'entre eux a l'opportunité de devenir le père de sa progéniture. En cas de décès de la femelle dominante, le mâle le plus dominant subit une transformation en femelle, car les poissons-clowns ont la capacité de changer de sexe au cours de leur développement. Par conséquent, le mâle dominant se transforme en femelle et le mâle immature le plus grand devient alors le mâle dominant.
Les Bonobos ou Girl power
Chez les bonobos, nos proches cousins, l'alliance féminine joue un rôle prépondérant. Les femelles bonobos démontrent une solidarité étonnante, même en l'absence de lien de parenté, contrairement aux hyènes, par exemple, qui favorisent leurs groupes familiaux. Parmi les grands singes, les bonobos se distinguent en vivant dans une société dirigée par les femelles. Leur coalition est si puissante qu'en cas de conflit, deux femelles l'emportent
systématiquement sur deux mâles. Les matriarches sont respectées et peuvent intervenir en tant que médiatrices lors de conflits, surtout en cas d'agression d'un mâle envers une femelle, et plus encore si la victime est une jeune femelle. Les caractéristiques physiques des bonobos contribuent également à maintenir le pouvoir des femelles. En effet, si le gonflement des parties génitales attire les mâles, il a le même effet sur les femelles. Ainsi, l'attirance et souvent les interactions sexuelles renforcent les liens sociaux entre les femelles tout en brouillant les signaux de fertilité, ce qui réduit l'agressivité des mâles.
Les suricates, l’ultra dominante
En ce qui concerne les suricates, de petits mammifères de la famille des mangoustes, les femelles se révèlent tout sauf conciliantes. Selon une étude de Kendra Smyth, immunologiste à l'Université Duke aux États-Unis datant de 2016, les femelles suricates possèdent deux fois plus de testostérone que les mâles, ce qui entraîne un comportement qualifié de tyrannique. À la tête de la hiérarchie se trouve la femelle suricate dominante, la reine, qui peut se montrer extrêmement agressive, allant même jusqu'à chasser les autres femelles enceintes ou tuer leur progéniture. Tout cela vise à garantir sa propre reproduction et à déléguer la charge parentale uniquement à sa descendance. Tim Clutton Brock, zoologiste britannique, considère les femelles suricates comme un exemple d'espèce qui n'est ni tolérante ni solidaire. Et il raconte : “Au début de ma carrière, j'ai été stupéfait de voir l'une de mes reines suricates préférées sortir, le museau ensanglanté, du terrier où dormait son groupe et où sa fille aînée venait de mettre bas. Cette reine suricate était enceinte à ce moment-là. Elle est redescendue et est ressortie avec un petit mort encore chaud, puis est revenue et a remonté trois autres petits qu'elle venait de tuer."
Les mantes religieuses, les voraces
Chez les mantes religieuses, la situation est particulièrement intrigante. Si vous êtes un mâle mante religieuse, préparez-vous à une expérience unique ! En effet, le mâle se trouve dans une position bien délicate, à la fois littéralement et symboliquement, lors de l'accouplement avec sa partenaire. Tout d'abord, il est important de noter que les femelles mantes religieuses sont nettement plus grandes que les mâles. De plus, elles émettent des phéromones (sorte de parfums chimiques) depuis leur dos, auxquelles aucun mâle ne peut résister. Lorsque le mâle est prêt pour l'accouplement, il se laisse guider par ces parfums et s'attache à l'abdomen de la femelle mante religieuse.
À ce moment, il transfère son sperme en utilisant une ouverture dans son abdomen. Cependant, ce scénario romantique en apparence ne s'achève pas ainsi. Après l'accouplement, les choses prennent une tournure surprenante. Les femelles dévorent en réalité le mâle pendant ou juste après l'acte. C'est un cas de cannibalisme particulièrement intéressant, car les femelles ont un objectif bien précis en tête : accumuler suffisamment d'énergie pour pouvoir prendre soin de leur progéniture... Leur dévouement envers la survie de leurs petits est incontestable.
Les hyènes, les patronnes
Chez les hyènes notamment les hyènes tachetées, ce sont les femelles qui exercent leur domination sur les mâles. Jusqu'à présent, cette suprématie était attribuée à la taille et à l'agressivité plus prononcées des femelles par rapport aux mâles. Bien que les mâles aient en général la responsabilité de la chasse, ce sont toujours les femelles qui sont servies en premier. De plus, les femelles ont le pouvoir de décider de la direction que prendra le groupe, et elles exercent leur leadership lors des affrontements entre clans ou pour apaiser les conflits internes au groupe. De manière inhabituelle par rapport à certaines autres espèces, la reproduction au sein des hyènes ne peut se produire sans le consentement des femelles.
Cependant, une étude conduite par des chercheurs du Leibniz Institute for Zoo and Wildlife Research, avec la participation d'un chercheur du CNRS1, a mis en évidence que la domination des femelles repose davantage sur un soutien social au sein du groupe que chez les mâles. En effet, ces derniers ont tendance à quitter leur groupe d'origine pour rejoindre un autre groupe où ils ne possèdent aucun lien avec les individus qui le composent.
Les orques, la sagesse des doyennes
De la même manière que les éléphants, les orques présentent des dynamiques familiales centrées sur les femelles du groupe. Les femelles orques sont de véritables leaders. C'est la matriarche qui assume la direction, et sa descendance reste à ses côtés pendant de nombreuses décennies, créant ainsi des structures familiales d'une grande stabilité. Sans oublier que les femelles orques ont une espérance de vie nettement supérieure à celle des mâles. Cette disparité est attribuée en grande partie à la forte dépendance des groupes d'orques envers les matriarches, qui prennent en charge la gestion du groupe sur plusieurs années. Elles s'occupent même de leurs petits-enfants, et, fait
rare, c’est l’une des rares espèces animales à connaître la ménopause. À mesure qu'elles vieillissent, leur expertise pour localiser les sources de nourriture s'améliore. Il est donc judicieux de demeurer aux côtés de la grand-mère orque pour repérer les endroits les plus propices à la pêche.
L’abeille, la queen Bee
À la tête d'une colonie d'abeilles réside une figure puissante : la reine des abeilles. Surnommée Queen Bee, elle représente l'unique femelle fertile de toute la ruche, et pendant les mois estivaux, elle parvient à produire jusqu'à 1 500 œufs quotidiennement ! Heureusement, elle bénéficie du soutien de ses filles, les ouvrières, qui veillent à ses besoins, lui apportent de la nourriture et maintiennent l'organisation au sein de la ruche. À proximité, on trouve les abeilles mâles, également appelées faux bourdons. Leur rôle est simple : fertiliser les œufs de la reine. Une fois cette mission accomplie, ils disparaissent silencieusement, laissant les ouvrières poursuivre leurs multiples tâches.
« Les femelles dévorent en réalité le mâle pendant ou juste après l'acte. C'est un cas de cannibalisme particulièrement intéressant, car les femelles ont un objectif bien précis en tête : accumuler suffisamment d'énergie pour pouvoir prendre soin de leur progéniture... »Photo : Hyène par Frans van Heerden (Pexels) Photo : Mante religieuse par Flutie8211 (Pixabay)
PLASTIQUE DE RÊVE
Adorée par des générations de petites filles, souvent décriée par ceux qui la jugent trop superficielle, trop aguicheuse, trop parfaite, Barbie, la poupée de Mattel, fait encore et toujours recette. 64 ans après sa sortie, elle s’impose en incroyable influenceuse virtuelle et domine littéralement les réseaux sociaux, renvoyant Nabila, Kim et consœurs au statut de débutantes.
Née de l’imagination d’une femme, Ruth Handler, Barbie fait toujours rêver. Il y a bien sûr le rose, des mensurations de rêve, des paillettes comme s’il en pleuvait, et un univers semblant sortir tout droit d’un roman de Barbara Cartland. Voilà pour l’ADN d’une poupée qui, contrairement à ce que l’on pourrait penser, est rapidement sortie de la caricature pour devenir une icône transgénérationnelle de l’indépendance que même les plus féministes hésitent à fustiger. Depuis la sortie du film éponyme, qui au passage rafle un milliard de dollars en trois semaines, on assiste à une véritable déferlante autour des codes de la poupée. Finalement, peu importe qu’elle soit virtuelle ou pas, Barbie a du métier et prouve, encore une fois, qu’elle en a sous le pied lorsqu’il s’agit de servir de modèle à une nouvelle génération de fans.
Barbie, objet d’influence
À l’époque où les petites filles hésitaient encore entre tracer leur propre chemin ou mettre leurs pas dans ceux de celui qu’elles allaient épouser, Barbie s’inscrit quasi d’entrée de jeu dans le moule d’une femme moderne. Elle aime la mode et les soirées mondaines, mais c’est surtout une femme active et sportive qui va contribuer à sortir la gent féminine de la cuisine. Infirmière en 1961, hôtesse de l’air en 1966, elle embrassera aussi les carrières de médecin, biologiste, toiletteuse, pilote de ligne, astronaute... et même footballeuse. Un chiffre, à lui seul, nous donne une idée de l’ampleur du phénomène. Lorsqu’on tape « Barbie » sur Google, le moteur de recherche affiche environ 1 840 000 000 résultats. Qui dit mieux ? L’évolution de la société a naturellement poussé Mattel à toujours remettre en question l’image véhiculée par sa poupée. Au 21ème siècle, le modèle à suivre n’est plus le même que dans les années 60 ou 70. Le stéréotype de la femme parfaite affichant 90-60-90 cm de mensurations est devenu trop réducteur. D’ailleurs, de nombreux professionnels de la santé s’emparent du phénomène, jugeant que ce jouet, parce qu’il s’agit bien d’un jouet, induit chez les enfants une quête de perfection quasi inatteignable. La marque n’ayant pas l’intention de remiser sa poule aux œufs d’or au placard multiplie donc les déclinaisons (corpulence, couleur de peau, handicap ou orientation sexuelle). Tout en restant stylée, Barbie devient un symbole de la diversité et ne se définit plus seulement par son apparence. Sur la page corporate de son site, Mattel annonce d’ailleurs : « Nous permettons à la prochaine génération d’explorer les merveilles de l’enfance et d’atteindre son plein potentiel. »
Vendeuse de rêve
Barbie influencerait-elle seulement les plus jeunes ? Pas sûr ! La poupée est devenue une icône de la mode et de la culture pop avec des versions destinées
essentiellement aux adultes. De nombreuses stars lui ont prêté leur image. La première est le mannequin Twiggy en 1967. Il y a également eu Diana Ross, Cher, le trio R&B Destiny’s Child (Kelly Rowland, Beyoncé et Michelle Williams...), ou plus récemment Gigi Hadid. Elle a servi de modèle à Andy Warhol et les plus grands noms de la mode lui ont également concocté une incroyable garde-robe : Paco Rabanne, Christian Lacroix, Dior, Hermès, Saint Laurent, Balmain, Versace et bien d’autres. Des noms qui ne résonnent pas dans la tête d’un enfant de huit ans. Barbie est résolument vendeuse et permet à chaque femme de s’identifier, si pas à un physique, à un style.
Barbie 2.0
Aujourd’hui, la notoriété passe inévitablement par Internet. Là encore, Mattel signe un sans-faute avec sa « Barbie Vlogueuse ». Et ça fonctionne ! En se mettant en scène sur sa propre chaîne YouTube, elle enregistre plus de 11,5 M d’abonnés et s’impose dans le paysage, permettant ainsi la signature de nombreux partenariats avec des géants comme Zara ou Starbucks. De toute évidence, les influenceurs virtuels peuvent générer autant de réactions que les humains. D’autant qu’ils ne déçoivent jamais leurs followers. Autre phénomène interpellant, depuis la sortie du film de la cinéaste féministe et un brin intello, Greta Gerwig, avec Margot Robbie dans le rôle de Barbie et Ryan Gosling dans celui de Ken, de multiples applications sont apparues sur les réseaux. BaiRBIE.me, par exemple, vous permet en un clic et un partage de photo sur Facebook de voir quelle Barbie vous pourriez être. Soyons honnête, on a presque toutes eu envie d’essayer et on a même osé la poster. La tendance barbiecore envahit également Instagram, TikTok ou Pinterest. Elle désigne l’esthétique inspirée par la poupée. Un monde où le rose règne en maître. Une occasion à ne pas manquer pour de nombreuses marques de mode et d’esthétique qui ont, pour l’occasion, sorti de multiples éditions qui s’inscrivent parfaitement dans le thème. Les filles, mais pas seulement, rêvent leur vie en rose, une couleur associée à la fois à la jeunesse, à la séduction, à la tendresse et au romantisme. Une belle occasion aussi pour celles et ceux qui nourrissent une relation conflictuelle avec cette couleur, entre amour et répulsion, de pouvoir l’adopter sans avoir l’impression de poser un acte politique.
Un bel avenir pour Barbie
La poupée a encore plus d’un tour dans son sac Chanel. La griffe de luxe ayant signé cinq silhouettes du film pour Margot Robbie qui fait partie de ses ambassadrices. Si les moyens de communication ont évolué, rendons-nous à l’évidence, un peu de douceur et de glamour ne font pas de mal dans un monde qui manque parfois cruellement de fantaisie.
« Lorsqu’on tape “Barbie” sur Google, le moteur de recherche affiche environ 1 840 000 000 résultats. »Exposition “Barbie” aux Arts Décoratifs de Paris en 2016. Photo : Luc Boegly Barbie Lagerfeld
Firenze
ÉTUDE | WHAT MAKES A GOOD LIFE ?
IL EST OÙ LE BONHEUR ?
Une étude de Harvard, menée sur plus de 80 ans, a prouvé que les relations sociales nous aident à vivre plus longtemps et à être plus heureux. Et si le bonheur résidait tout simplement dans l’autre ?
Qu'est-ce qui nous rend heureux et en bonne santé tout au long de notre vie ? Si vous pensez que c'est la célébrité et la richesse, vous n'êtes pas seul à avoir cette opinion. Cependant, selon le psychiatre Robert Waldinger, cette idée préconçue est erronée. En tant que responsable d'une étude qui a perduré pendant plus de 75 ans et qui se penche sur le développement des adultes, Waldinger a accès à une quantité inestimable de données authentiques concernant le bonheur et la véritable satisfaction. Et il nous révèle tout.
A l’heure où l’évolution digitale et les réseaux sociaux altèrent notre quotidien, ce sondage, qui s’est étalé sur plus de 75 ans et qui a observé 724 personnes, vient nous remettre les pendules à l’heure. Entrepris en 1938 par des chercheurs de l'Université Harvard, ils ne pensaient sans doute pas à cette époque qu’ils allaient mener la plus longue enquête jamais entreprise sur le bonheur.
Lorsque les scientifiques ont commencé à suivre la santé de 268 étudiants de deuxième année à Harvard pendant la Grande Dépression, leur
intention était d'obtenir des indices sur la manière de mener une vie saine et épanouissante grâce à cette étude longitudinale. Sur l'échantillon initial de Harvard recruté pour l'étude, il ne reste actuellement que 19 survivants. Parmi les premiers participants figuraient des personnalités telles que le futur président John F. Kennedy et Ben Bradlee, rédacteur en chef emblématique du Washington Post. (Les femmes n'ont pas été incluses initialement, car l'université était alors exclusivement masculine.) Les chercheurs ont élargi leurs investigations aux descendants de ces hommes, à leurs épouses et même à certains quartiers moins favorisés, rassemblant ainsi un échantillon de plus de 720 participants. Beaucoup d’aspects de leur vie ont été scrutés : les parcours de santé des participants, leurs succès et leurs échecs professionnels et conjugaux. L’étude ne s’est pas seulement basée sur de simples questionnaires mais s’est aussi reposée sur leur dossier médical : ils ont analysé leur sang, scanné leur cerveau, discuté avec leurs enfants, filmé dans leur sphère privée... Les résultats obtenus dépassent de loin leurs attentes.
« La découverte étonnante est que nos relations et le degré de bonheur que nous ressentons dans ces relations ont un impact significatif sur notre santé. »
SACRED TREES
« La découverte étonnante est que nos relations et le degré de bonheur que nous ressentons dans ces relations ont un impact significatif sur notre santé », a déclaré Robert Waldinger, directeur de l'étude, psychiatre au Massachusetts General Hospital et professeur de psychiatrie à l'École de médecine de Harvard. « Prendre soin de son corps est important, mais soigner ses relations est aussi une forme de soin de soi. Je pense que c'est là la révélation ». Et Waldinger poursuit : « Certains sont devenus manutentionnaires dans des usines, président de la République, certains ont développé de l’alcoolisme, d’autres, en minorité, de la schizophrénie. Certains ont gravi tous les échelons de la société pour arriver au sommet et d’autres ont emprunté le chemin totalement inverse ». Mais qu’est-ce qui ressort de ces décennies d’étude et ces dizaines de milliers de pages de compterendu ? Un constat principal et sans équivoque : ce sont les relations étroites, et non la richesse ou la célébrité, qui influent le plus sur le bonheur tout au long de la vie. Ces liens protègent les gens des aléas de la vie, contribuent à retarder le déclin mental et physique et sont de meilleurs indicateurs d'une vie longue et heureuse, bien plus que le statut social, le quotient intellectuel, voire même les facteurs génétiques. Et ce résultat vaut pour l’ensemble des participants, autant que pour les hommes de Harvard que des habitants des quartiers défavorisés. En d’autres termes, les bonnes relations sociales nous maintiennent en meilleure santé et plus heureux.
Voici les 3 leçons à retenir, expliquées par le psychiatre et professeur Waldinger « Les relations, les connections sociales sont vraiment bonnes pour nous et la solitude tue » , a-t-il déclaré. « Elle est aussi puissante que le tabagisme ou l'alcoolisme ». L’étude prouve qu’une personne entretenant de bons rapport avec sa famille, ses amis, la communauté, est plus heureuse, est physiquement en meilleure santé et vit plus longtemps par rapports aux personnes qui entretiennent moins leurs relations. Et clairement, la solitude est toxique. Les personnes qui sont plus isolées que ce qu’elles souhaiteraient sont moins heureuses, leur santé décline, la santé de leur cerveau décline également et elles vivent souvent moins longtemps que les personnes qui ne sont pas seules. A savoir qu’une personne sur cinq qui fait partie de ce sondage se sent seule.
Cela n’a rien à voir avec le nombre d’amis que nous avons et si nous sommes dans une relation amoureuse, mais c’est la qualité. Il en ressort que vivre dans une relation conflictuelle est vraiment néfaste pour nous et notre santé. Il explique : « Les mariages très litigieux par exemple, sans beaucoup d’affection, sont très nuisibles pour notre santé, sans doute plus que d’être divorcé. Mais vivre dans une relation chaleureuse est protecteur. Lorsque nous suivions les personnes dans les années 80, nous pouvions déjà prédire qui évoluera dans une sphère heureuse et saine. Et qui non. Et ce n'était pas leur taux de cholestérol qui nous prévenait sur
comment ils allaient vieillir mais leur satisfaction sur leurs relations. Les personnes qui étaient les plus satisfaites dans leurs relations à 50 ans sont celles en meilleure santé à 80 ans. »
Les bonnes relations ne protègent pas seulement notre santé, mais aussi notre cerveau. Le docteur argumente : « Il en ressort que d’être dans une relation solide et connectée, quand vous êtes octogénaire, c’est protecteur ; ils savent qu’ils peuvent vraiment compter sur l’autre au besoin. La mémoire de ces personnes reste plus affûtée plus longtemps. A l'inverse, les personnes qui sont dans une relation où ils sentent qu’ils ne peuvent pas vraiment compter sur l’autre expérimentent un déclin de leur mémoire plus rapidement. Et ces relations n’ont pas besoin d’être harmonieuses tout le temps. Il peut y avoir des disputes, des tensions mais du moment qu’ils sentent qu’ils peuvent compter sur l’autre, alors ces tensions n’ont pas d’impact sur la mémoire. »
Le psychiatre Robert Waldinger clôture avec une citation de Mark Twain : « Il n'y a pas de temps, tant la vie est brève, pour les querelles, les excuses, les déchirements, les règlements de comptes. Il n'y a que le temps d'aimer et un instant pour le faire »
Sa conférence TED, intitulée “What Makes a Good Life ? Lessons from the Longest Study on Happiness”, présentée en 2015, a été visionnée plus de 45 000 000 fois.
«
Les mariages très litigieux par exemple, sans beaucoup d’affection, sont très nuisibles pour notre santé, sans doute plus que d’être divorcé. »
Grand Méchant Loup a écrit un avis (19 août)
Du fin fond du bois • 71 contributions • 14 votes utiles
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RENDEZ-VOUS EN
Avec 6 000 hectares de savane, de collines et de montagnes à explorer, le Gmundner Lodge révèle, avec son confort inégalé, la beauté sauvage de la Namibie. Voyage aux confins de l'Afrique.
TERRE INCONNUE
Situé au sud-est de Windhoek, en Namibie, le Gmundner Lodge est niché dans un paysage d'une beauté à couper le souffle, entre le désert du Kalahari à l'est et le plateau montagneux du Khomas à l'ouest. Ici, vous pouvez vous réveiller avec des vues étendues sur la savane et un chœur de chants d'oiseaux chaque matin, déjeuner dans la tranquillité de votre suite et sombrer dans un profond sommeil au son de rugissements lointains. Conçu dans le plus grand respect des paysages et de la culture inimitables du pays, le Gmundner Lodge est imprégné de patrimoine et d’harmonie avec la nature, invitant ainsi un véritable sens de l'aventure et de la connexion. Conçu pour être autonome, il fonctionne entièrement à l'énergie solaire et est construit en harmonie avec la nature, en utilisant des matériaux durables d'origine locale, de la structure à l'intérieur. Une fois sur la propriété, située à seulement 30 minutes de l'aéroport international Hosea Kutako, le Gmundner Lodge et ses activités sont fièrement exempts à 100 % de CO2
Avec une philosophie fondée sur le luxe durable, le Gmundner Lodge réimagine le safari traditionnel pour offrir une expérience de retour à la nature distinctive et hautement personnalisée dans la nature sauvage et enchanteresse de la Namibie.
Ladies ÉVASION
Le lodge
Ici, le temps ne défile plus. On savoure le rythme lent et sans précipitation de la vie dans la nature. Le cœur du lodge est imprégné de la nostalgie du safari, avec des meubles de campagne fabriqués à la main et des salons accueillants parsemés d'objets anciens de safari, de télescopes et de jumelles. Chaque angle du lodge dévoile des vues imprenables sur le paysage spectaculaire et les animaux sauvages qui se baladent à l'extérieur. Ici, des transats semblables à des nuages entourent la piscine à débordement pour un répit rafraîchissant après la chaleur de la journée, et sont disposés au bord de la terrasse pour capturer les horizons spectaculaires du coucher de soleil. À la tombée de la nuit, le lodge se transforme sous la chaude lueur des lanternes vacillantes et des bougies pour révéler un ciel d'onyx d'une profondeur inimaginable, parsemé d'étoiles, que l'on peut admirer depuis la vaste terrasse ou autour du feu.
Les suites
Situées à l'écart du lodge principal, les suites révèlent toute la splendeur des safaris d'antan, cocoonées sous une étendue de toile flottante. Des fauteuils en cuir souple, de riches meubles en acajou, des antiquités et des objets d'art ornent l'intérieur, créant une invitation aux loisirs et à la détente. Avec des bains intérieurs et extérieurs, les hôtes peuvent se prélasser au milieu de la nature sauvage, et les journées peuvent s'écouler dans la volupté la plus totale. Des coins de paradis au cœur de la nature avec une vue sur la savane sur une surface totale de 205 ou 260 m2
La faune et la flore sauvage
Le Gmundner Lodge jouit d'une nature vierge qui permet à la faune de s'épanouir dans son habitat naturel, sans être dérangée par l'interaction
humaine. En partie grâce à son engagement profond en faveur de la protection et de la conservation de l'environnement, la Namibie peut se targuer de posséder des habitats naturels vierges et une riche biodiversité, révélant une abondance de faune et de flore, y compris de nombreuses espèces rares et menacées que l'on ne trouve nulle part ailleurs sur terre. Encadrés par des guides spécialisés, les passionnés de nature peuvent explorer la nature sauvage et intacte du Gmundner Lodge pour découvrir la beauté de la Namibie et voir de près la faune africaine. Avec une observation exceptionnelle du gibier tout au long de l'année, les clients peuvent s'attendre à des aventures palpitantes. ,
Pour les aventuriers dans l'âme
Un séjour dans ce lodge invite à aller bien audelà de l'ordinaire et à rechercher des aventures exaltantes. Différents safaris sont proposés dans la savane africaine du bush, notamment des safaris en 4x4, des safaris à pied ou à cheval. Ces dernières, spectacle particulier, sont toutes accompagnées par le “guide de terrain” Laurenzo Tsei-Tseib, que les clients ont surnommé autrefois l'homme qui murmure à l'oreille des chevaux du lodge. Que ce soit à l'aube ou au coucher du soleil rougeoyant, chaque cavalier trouvera au Gmundner Lodge une offre qui lui convient. Les passionnés d'équitation peuvent choisir leur programme en fonction de leur soif d'aventure, de leurs exigences équestres et de leur humeur du moment. Dans la brume des chevaux, de leur stature, de leurs mouvements et de leur odeur, les animaux sauvages ne perçoivent pas l'homme aussi intensément et ne sentent pas le danger. Il est impressionnant de chevaucher à travers un troupeau d'antilopes, de voir des gnous à portée de main et de s'arrêter à quelques mètres des girafes. Ces promenades en safari durent
environ deux heures et sont comprises dans le concept “All embracing”, c'est-à-dire dans le prix de l'hébergement au lodge. Sur demande, il est possible de vivre un ‘Horse Back Safari Sleepout’. À dos de cheval, les hôtes peuvent profiter de l'ambiance unique du soir jusqu'au coucher du soleil, lors d'une chevauchée à travers le bush. Dans le lit d'une rivière à sec, où se termine la randonnée, les attend un dîner en plein air dans la nature sauvage, suivi d'une nuit sous tente. Aventure et romantisme sous les étoiles garantis.
Meilleure période pour visiter la Namibie : avril à novembre
A partir de 1 000 € par nuit pour 2 personnes www.gmundner-lodge.com
Beauty come back
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56,40 € le baume de 50 ml
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Après avoir exposé notre corps aux éléments durant l’été, asséché un peu notre peau et terni nos cheveux, voici quelques solutions pour remédier à tout cela dès la rentrée.
Texte Annie Esch
GASPERICH
39, rue Jacques Stas
L-2549 Gasperich
Tél. 401 40 701
Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h à 17h
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74, route de Longwy
L-8080 Bertrange
Tél. 401 40 700
Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 19h & samedi de 9h à 18h
ESCH-SUR-ALZETTE
6, rue Portland
L-4281 Esch-sur-Alzette
Tél. 401 40 304
Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 17h & samedi de 8h30 à 12h
LE PROJET
Inspirée par le roman « La Sorcière de Limbricht » de Susan Smit, la talentueuse illustratrice Margot van Huijkelom a esquissé le portrait de femmes incomprises, courageuses, persécutées et accusées de sorcellerie. Au de travers de son approche artistique et son regard singulier, elle permet à sa façon de les libérer, de les restaurer dans leur légitimité, tout en mettant en lumière leurs talents.
Texte Anne CiancanelliEntre fable et réalité, la femme est une créature souvent incomprise. Eve, Lilith ou encore Pandore en sont de parfaits exemples. La religion et les récits qui l’entourent ont autrefois enfermé la femme dans ce statut de pécheresse éternelle et originelle. Dans un temps révolu, à la Renaissance, alors qu’elle fait figure d’autorité suprême, l’Eglise propage l’idée que le Mal est partout et qu’il se trouve plus facilement chez la femme, individu par essence plus faible et pêcheur que l’homme. Une proie facile pour en faire des êtres possédés et les conduire au bûcher.
Représentées comme des femmes au nez crochu et au rire diabolique, chevauchant un ballet volant, elles vivent loin des villageois, en exil, dans une chaumière délabrée au fin fond de la forêt. Ainsi est l’image fréquemment dépeinte lorsque l’on aborde le sujet des sorcières. Mais, dès lors qu’on se détache de l’imaginaire collectif, on découvre une réalité tout autre : celles qui étaient considérées comme dangereuses pendant des siècles ne seraient en fait que de simples femmes ne répondant pas aux codes de la société d’antan ou possédant des savoirs particuliers, en soignant ou en conseillant. C’est en cela qu’elles représentaient un danger, spécifiquement pour l’ordre social et moral. Au travers d’une série d’environ 20 tableaux et dessins aux techniques multidisciplinaires, l’artiste peintre Margot Van Huijkelom donne des courbes et de la couleur à ces femmes avant-gardistes, différentes, et leur redonne une voix. Une certaine manière de les réhabiliter tout en mettant en lumière leurs talents, leurs histoires et leurs influences. En véhiculant une image forte, Margot illustre, sous la précision et la délicatesse de son pinceau, la femme et sa connexion avec la nature ou encore l’idée de transgression. Une vision artistique, poétique mais aussi réparatrice de ces femmes accusées à tort.
Jeanne
Celle qu’on appelait La Pucelle vit en France pendant la guerre de Cent Ans. Elle affirme avoir, dès l'âge de 13 ans, entendu des voix célestes lui dire de « bouter les Anglais hors de France ». Elle vient à Chinon trouver Charles VII, alors qu'il n'est encore que dauphin de la couronne, pour combattre à ses côtés. Elle parvient notamment à le conduire, à travers des territoires ennemis, à se faire sacrer roi à Reims, le 17 juillet 1429. Après s’être enfuie mineure de sa maison familiale et officié en cheffe de guerre auprès de l’armée française, après avoir été bien des fois blessée au combat et remporté bien des victoires contre les Anglais, elle se retrouve capturée l’année suivante par les Bourguignons puis vendue à l’ennemi, les Anglais. Ils la condamnent au bûcher car elle est accusée de sorcellerie. Pour les juges, les voix qu’elle entend ne sont pas celles de Dieu mais celles du démon. Autant les Français voient dans Jeanne l'incarnation de la volonté divine, autant les Anglais voient en elle une pécheresse dévouée au diable. Ils lui intentent un procès en hérésie et la condamnent au bûcher ; elle est brûlée vive à Rouen le 30 mai 1431 à seulement 19 ans. Le Cardinal de Winchester, visiblement agacé du succès populaire de Jeanne, refera brûler sa dépouille deux fois puis disperser ses cendres afin qu’aucun culte ne puisse lui être consacré.
Description de l’artiste
J’ai peint...
Jeanne D’Arc tient les ficelles dans la main, comme des pensées interdites. La bouche légèrement entrouverte, elle observe les ficelles fines qui marquent la fragilité de sa personnalité forte. La couleur rouge synonyme de puissance, de force, d’énergie, de passion et d’amour représente aussi le sang, le danger et la révolte. Le casque de Jeanne s’est transformé en une sorte de coiffe en dentelle qui part en fumée.
Hendrika
Hendrika Hofhuis (Ambt Delden, baptisée le 17 septembre 1780 - 10 octobre 1849) est une Néerlandaise célèbre pour avoir été jugée pour sorcellerie en 1823. Bien qu'il ne s'agisse pas d'un véritable procès en sorcellerie, elle est la dernière personne à avoir été officiellement accusée d'un tel crime aux PaysBas et à subir le test de l'eau. Les autorités néerlandaises ne croient plus à la sorcellerie. Cependant, alors que les procès en sorcellerie n'avaient plus lieu aux Pays-Bas depuis plus d'un siècle, la loi qui rendait la sorcellerie illégale n'avait jamais été abolie, ce qui permettait de mener une telle enquête. Hofhuis demande à être inculpée afin de pouvoir se disculper aux yeux de ses voisins et de mettre fin aux calomnies dont elle fait l'objet. Les autorités ont accédé à sa demande d'assistance. Bien qu'il ne s'agisse pas à proprement parler d'un procès en sorcellerie, puisque les autorités l'ont simplement autorisée à le faire pour mettre fin au harcèlement de ses voisins, on peut néanmoins considérer qu'il s'agit du dernier événement ressemblant à un procès en sorcellerie officiel aux Pays-Bas.
L'épreuve de l'eau permettait traditionnellement d'innocenter une personne soupçonnée de sorcellerie en lui démontrant qu'elle ne pouvait pas flotter sur l'eau. Les autorités ont approuvé sa demande et se sont référées au fait que l'accusée avait pris l'initiative d'être jugée par épreuve pour sorcellerie de son propre chef. Elle a invité tout le village à assister au supplice. Au cours de l'épreuve, Hendrika s'est fait ligoter et n'a pas réussi à flotter. En s'enfonçant dans l'eau, elle s'est ainsi lavée de tout soupçon. Le test a eu lieu le 16 mars 1823 à Twickelervaart dans le quartier de Deldenerbroek où habitait Hendrika.
Description de l’artiste
Dans son regard je voulais capturer les émotions de Hendrika pendant le moment de l’accusation. La bouche légèrement ouverte, les yeux brillants et les sourcils hauts. L’injustice, la peur et l’espoir; ce sont précisément ces expressions dont je voulais rapprocher le spectateur.
All hope lies with Clara Clara Goessen (Strasbourg, ? - Anvers, 22 août 1603) fut la dernière condamnée d'une série de procès de sorcières à Anvers qui débuta en 1541. Ses 15 prédécesseures furent soit acquittées, envoyées en pèlerinage ou stigmatisées, mais elle fut la première et la aussi la dernière à être brûlée sur le bûcher.
Goessen est venue de Strasbourg à Anvers en tant que réfugiée, où elle a exercé la profession de “ledighe vrouwe” (travailleuse du sexe). Ses collègues l'auraient dénoncée comme sorcière au shérif d'Anvers, Hendrik van Varick. Elle est alors emmenée à la prison d'Anvers - het Steen - où, dépouillée de tous ses vêtements, elle est examinée pour détecter la présence de stigmates diaboliques (stigma diabolicum), c'est-à-dire de verrues ou d'autres marques qui ne saignent pas ou ne causent pas de douleur lorsqu'elles sont piquées à l'aide d'une aiguille. Comme elle persistait à clamer son innocence, la torture ou “examen pointu” s'ensuivait.
A bout de force sans doute, elle fait alors des aveux. Elle a déclaré avoir eu des relations sexuelles avec le diable qui lui était apparu sous la forme d'une chèvre. Elle aurait signé un pacte de sang avec lui et se serait rendue sur un bâton aux réunions de sorcières qui avaient eu lieu à Lembeke et à Nieuwpoort. Selon la jurisprudence anversoise, également appelée costuymen, Goessen devait répéter sa déclaration en plein air à la pierre bleue. Ses “confessien” ou aveux furent lus ouvertement par le “vierschare” et Clara Goessen finit par être brûlée sur le bûcher. Cette pierre se trouve toujours dans la cour du Steen.
Description de l’artiste Selon la jurisprudence anversoise, et comme il a été expliqué plus haut, Clara a dû répéter sa déclaration en plein air à la pierre bleue. J’ai peint Clara devant un horizon lointain, elle souffle ses aveux au vent, en lui rendant sa vie et sa liberté.
« Dans son regard je voulais capturer les émotions de Hendrika pendant le moment de l’accusation. La bouche légèrement ouverte, les yeux brillants et les sourcils hauts. L’injustice, la peur et l’espoir; ce sont précisément ces expressions dont je voulais rapprocher le spectateur. »À gauche : Hendrika À droite : Clara Goessen
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Entgen Luijten dit la sorcière de Limbricht
Entgen Luijten est une femme forte qui n’a pas peur de défendre ses idées et qui participe au commerce de son village. Parce qu’elle préfère se rendre au bois qu’à l’église, parce qu’elle connaît le pouvoir des plantes qui soignent, des saisons, des cycles lunaires, parce qu’elle est un peu trop libre, elle a toujours fait jaser dans son village reculé de la campagne néerlandaise. Cette connexion intrinsèque qu’elle entretient avec la nature est qualifiée d'hérétique et lui vaut le statut dangereux de “Sorcière”. Enviée par certains, crainte par d’autres, elle sera ainsi victime de l’inquisition. Enfermée sans plus d’explications, Entgen Luijten ne peut compter que sur elle-même : elle n’a plus de famille et sait que personne ne se lamente sur son sort. Dans l’attente de son procès, la voilà réduite à compter les jours dans l’étroit et glacial cachot du baron Van Breyll qui est prêt à tout pour obtenir des aveux spectaculaires. Mais malgré les fenêtres étriquées de sa cellule, Entgen se souvient des premières lueurs de l’aube qui embrasent l’horizon et de la lande qu’elle parcourait en compagnie des siens. Et si elle respecte la puissance de la nature, elle ne se soumettra pas à l’autorité du châtelain et compte bien faire entendre sa voix. Même si cela doit être la dernière fois. Entgen Luijten a été la dernière femme à être persécutée et tuée comme sorcière dans la région des Pays-Bas.
Description de l’artiste
J’ai peint Entgen avec le fond bleu clair pour lui rendre le ciel bleu dont elle rêvait pendant la période d’emprisonnement au cours des derniers mois de sa vie. On a trouvé Entgen morte dans la cellule, étranglée avec une corde bleu ciel. Ses cheveux volent comme des pensées autour de son visage stoïque. Le serpent sur les boucles d’oreilles signifie la sagesse, la clairvoyance et l’éternité.
Date de décès : 9 octobre 1674, Limbricht, Pays-Bas
Tituba
Tituba était une esclave du révérend Samuel Parris qui joua un rôle très important dans l'affaire des Sorcières de Salem étant l'une des premières accusées. Cette chasse aux sorcières est considérée comme la plus importante de l'histoire des Etats-Unis.
Peu de choses sont connues sur les origines de Tituba, mais ce qui est certain, c'est que c’était une femme de couleur, probablement une indigène d'Amérique centrale, qui travaillait comme esclave dans la maison du révérend Samuel Parris, le pasteur puritain de Salem. Elle avait entre 12 et 17 ans lorsqu'elle entra au service de Parris. Sa fille Betty Parris, 9 ans, et sa nièce Abigail Williams, 11 ans, sont fascinées par les légendes captivantes que leur raconte Tituba pour les amuser. Elles furent, toutes deux parmi les premières filles à présenter d'étranges symptômes en 1692, des ‘crises’ défiant toute explication rationnelle. Les docteurs et pasteurs de l’époque ont conclu rapidement à la possession, sans doute une réaction aux contes vaudous de l’esclave... Là encore, certains récits ne tombent pas forcément d’accord. Certains affirment que, maltraitée par Samuel Parris, elle a avoué avoir confectionné un « witch cake » afin de protéger les deux jeunes filles du mauvais sort qui semblait leur avoir été jeté. D’autres soutiennent que ce sont les docteurs qui ont intimidé les petites Betty et Abigail jusqu’à ce qu’elles accusent Tituba d’être une sorcière, de même que deux autres femmes marginales, Sarah Good, une mendiante débraillée, et Sarah Osburn, une femme sénile. Quoi qu’il en soit, victime de mauvais traitements, Tituba préfèra sauver sa peau en se confessant. « Le diable est venu à moi et m’a ordonné de le servir », aurait-elle affirmé en mars 1692. Elle embellit même sa confession en racontant que les filles et elle-même étaient montées sur des bâtons et qu'un chien noir lui avait dit de faire du mal aux enfants. Cela suffit à déclencher l'hystérie à Salem. Tituba est formellement accusée de sorcellerie mais, en avouant, elle évite la pendaison. Incarcérée, elle moisira en prison pendant des mois, mais au moins, elle ne fera partie des 19 pendues suite aux procès des Sorcières de Salem. On ne sait rien du reste de sa vie... mais le fait qu’elle soit ressortie vivante de prison a aussi renforcé les soupçons sur ses supposés pouvoirs.
Description de l’artiste
J’ai peint Tituba, en scrutant l’horizon comme une liberté infinie. Tituba est en superposition et en transparence avec la nature devant laquelle elle pose. Elle devient ainsi comme un camouflage avec ses fleurs couleur ocre doré et sienne brûlée. Elle n’est plus différente mais unie et libre avec son entourage.
«
Le diable est venu à moi et m’a ordonné de le servir »
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Lumière sur
Peintre prolifique et inclassable, Marc Chagall (1887-1985) est à l’honneur à l’Atelier des Lumières. Une exposition numérique inédite présente l’ensemble de sa création, dévoilant une œuvre ancrée dans son temps, au croisement des nouveautés artistiques et culturelles de son siècle et en renouvellement constant.
Couleur, matière et émerveillement sont les protagonistes indissociables de cette présentation inédite, qui invite à découvrir la pluridisciplinarité de l’artiste russe Marc Chagall, enrichie au fil du temps par ses allers-retours entre les lieux où il a vécu, les périodes historiques qu’il a traversées et les nombreuses techniques qu’il a expérimentées. Il est considéré aujourd’hui comme l'un des artistes majeurs du xxe siècle.
Le temps de cette exposition immersive, tous les thèmes qui composent l’imaginaire de l’artiste défilent sur les murs de l’Atelier des Lumières, tels des découpages entremêlés. Jalonnée d’extraits de musique classique, klezmer ou jazz, qui font aussi partie intégrante de l’univers culturel de Chagall, son travail se matérialise dans les formes les plus extraordinaires pour investir l’espace au rythme d’un souffle et de ses sonorités. Paris et New York, capitales emblématiques de l’art moderne, représentent deux étapes cruciales dans la longue trajectoire de l’artiste. Paris est sa ville d’élection, où il arrive en 1911, à 24 ans. Comme de nombreux artistes russes, et de beaucoup d’autres nationalités, le jeune peintre rejoint cette capitale foisonnante de rencontres et d’expérimentations artistiques avec un enchantement que traduisent les nombreuses vues qu’il peint de la ville, aux couleurs intenses et lumineuses. Le fauvisme, le cubisme, le futurisme et les autres avant-gardes du début du siècle nourrissent rapidement sa façon de concevoir ses portraits et figures de cette époque. Installé dans un atelier de la Ruche, Chagall ne côtoie pas seulement des peintres (Picasso, Delaunay, Gris, Soutine...) et des sculpteurs (Laurens, Zadkine, Lipchitz...), mais également des poètes comme Cendrars et Apollinaire et des metteurs en scène comme Diaghileff. Ainsi, sans toutefois adhérer à l’un des mouvements artistiques, il participe à ce vaste laboratoire pluridisciplinaire qu’est le Montparnasse
des années 1910, accueillant dans ses toiles toutes les suggestions auxquelles il est réceptif, mais qu’il traduit dans son univers et dans son style devenu déjà très personnel. Parti pour un court séjour à Vitebsk, sa ville natale, Chagall est retenu en Russie à la suite de la déclaration de guerre, en 1914. Les événements historiques exacerbent la nécessité d’en témoigner au quotidien et de documenter au plus près la souffrance endurée par tout citoyen. Après son retour définitif à Paris, en 1923, on retrouve Chagall dans son atelier, en train de peindre sa femme, Bella, épousée à Vitebsk en 1915, qui sera la protagoniste incontournable de nombreux tableaux. C’est elle qui lui lit, en français, les Fables de La Fontaine, pour lesquelles Ambroise Vollard commande à Chagall une nouvelle édition illustrée à l’eau-forte en 1927. Ce travail est l’un parmi les nombreux projets d’illustrations pour des textes littéraires, qui conduisent Chagall à une nouvelle succession d’expérimentations techniques, de la gouache vers le noir et blanc. Plusieurs séjours en Auvergne lui permettent de saisir, dans ces illustrations, l’essentiel du paysage rural français. Le contexte politique, avec l’instauration des lois antisémites en France et la dénaturalisation prononcée par Pétain, contraint Chagall à l’exil, fin 1940. En 1941, il s’installe avec sa femme à New York, à l’instar de plusieurs artistes et poètes russes et juifs qui rejoignent une dynamique communauté artistique et littéraire. Venant de Paris, New York, avec ses gratte-ciels et ses grandes avenues, est une métropole impressionnante, voire étourdissante, pour l’artiste russe habitué aux espaces européens. Mais, une fois de plus, Chagall rebondit face aux nouvelles opportunités dans le Nouveau Monde. La fascination pour la ville et son architecture renouvelle sa conception et sa vision de l’espace, telles qu’il les avait autrement expérimentées à Vitebsk. Suivant le nouveau rythme new-yorkais, Chagall renoue avec le monde du théâtre et de la musique. Dans les décors et costumes de ballet qu’il réalise
Marc Chagall
à cette époque, l’artiste se libère de toute contrainte, tandis que la couleur se déploie désormais en tant qu’élément architectural. En 1948, enfin, Chagall peut envisager un retour en Europe. Dans l’aprèsguerre, il retrouve une nouvelle sérénité dans sa « seconde patrie », la France, où une nouvelle génération d’artistes forme désormais celle qu’on appelle la « nouvelle École de Paris ». Riche de son importante expérience new-yorkaise et mexicaine, toujours à l’écoute de son temps et désireux de surprendre les attentes du public européen, Chagall entame une nouvelle étape artistique tournée vers l’expérimentation. Il s’initie alors à de nouvelles techniques et matériaux, comme le lavis, la céramique, la pierre, le marbre, le plâtre et le bronze, qui lui offrent des moyens d’expression encore inexplorés, tout en nourrissant les recherches du peintre sur la matière et la couleur, les épaisseurs et les transparences, ainsi que sur les rapports lumineux offerts par les reliefs et les volumes. L’exploration du noir et blanc, dans ces différentes techniques, lui permet de réinventer les couleurs d’autant plus vives et profondes qui caractérisent la maturité de son œuvre. Les projets monumentaux les plus importants que Chagall réalise dans les années 1960, comme le fameux plafond de l’Opéra Garnier à Paris et les grands panneaux pour le hall du Lincoln Center à New York, sont issus de ce grand atelier pluridisciplinaire, rythmé par le perfectionnement et le renouvellement constant de la couleur, élément premier de son art, mais aussi d’une réflexion profonde et prolongée sur les valeurs spatiales et architecturales de la peinture.
Tout comme la réalisation de grands panneaux muraux peints ou en céramique, l’exploration de la mosaïque, depuis 1955, et du verre, à partir de 1958, enrichit considérablement la vision monumentale de l’artiste. Ces techniques lui permettent de revisiter et renouveler le traitement de la matière et de la lumière dans son œuvre.
Son bestiaire fantastique, tout comme les personnages merveilleux du cirque, des fables ou de l’opéra, mais aussi les épisodes bibliques et les références à la culture russe, traduisent de manière poétique le riche vécu personnel de l’artiste, qui résonne tout naturellement dans celui de son peuple et de sa génération.
Le parcours de l’exposition immersive se clôture avec les 17 compositions monumentales qui ornent les cimaises du musée national Marc Chagall à Nice, à savoir la série du Message Biblique. Réalisées au cours des années 1950 et 1960, ces peintures évoquent des scènes de La Genèse et de L’Exode, ainsi que du Cantique des Cantiques. Dans ces représentations de scènes bibliques, on apprécie aussi, une fois de plus, la richesse des sources de cet artiste cosmopolite, toujours à l’écoute de l’art de son temps, qui a su concilier des suggestions très diverses de l’art ancien, moderne et contemporain, des expressions traditionnelles et populaires, dans une œuvre envoutante et unique dans son genre.
Témoin des grands événements historiques du XXe siècle, des plus sombres aux plus rayonnants, Marc Chagall fait ainsi de son art audacieux et imaginatif son premier instrument d’engagement, de paix et d’espoir. Le visiteur est plongé dans une œuvre prolifique, multimédiale et à l’ambition monumentale, que le dispositif numérique d’une exposition immersive permet de magnifier.
Phénomènes de mode
Comme le disait l’illustre Coco Chanel, « la mode est un éternel recommencement ». Car disons-le, en mode, rien ne se perd vraiment. Retour sur cette résurgence des tendances et sur les pièces qui signent leur grand retour.
Texte Annie EschLes opinions sur les pantalons fuselés, les épaulettes et les imprimés léopard peuvent diverger, mais le fait est que (presque) toutes les tendances de la mode reviennent un jour ou l'autre. Il n'est donc pas surprenant que LE pantalon des années 1980 - aujourd'hui appelé mom jean - célèbre un retour grandiose, et que d'autres pièces que l'on croyait enterrées depuis longtemps dans le cimetière de la mode connaissent également des renouveaux étonnants. Cet ouvrage est un indispensable pour tous ceux qui s'intéressent à la mode. Déjà Vu Style est consacré à ces pièces spéciales, en éclairant leur histoire, en montrant les célébrités qui ont façonné le style et en expliquant leur retour. De la minijupe des années 1960 à la robe en crochet des années 1970, en passant par les semelles compensées des années 1990 et la tendance du passage à l'an 2000, des crop tops aux jupes plissées en passant par les looks denim complets, toutes ces tendances sont réunies dans ce livre de mode instructif et divertissant.
Déjà Vu Style
Aux éditions TeNeues au tarif de 39,90 €
Le tailleur-pantalon
L’une des premières images de tailleur-pantalon remonte aux années 30 lorsque Marlène Dietrich posa dans le Vogue US avec un tailleur-pantalon été. Mais c’est le designer Yves Saint Laurent qui a véritablement introduit les tailleurs, plus précisément le smoking, dans les années 60.
Le manteau long polaire
Matière inventée à la fin des années 70, le polaire, qui imite l'effet isolant du pelage du mouton, devient ultra populaire dans les années 80.
Le body
C’est Donna Karan qui, en 1980, l’a rétabli en créant une collection de bodysuits au sommet des défilés.
Les motifs géométriques
Ces motifs sont une référence de la mode des années 60 dont nombre de créateurs de mode se sont emparés, dont Yves Saint Laurent (encore) avec sa célèbre robe Mondrian, Issey Miyake, Pucci, Missoni et bien d’autres.
Le sac ceinture ou sac banane
Créé dans les années 50, il appartient initialement à la panoplie des sportifs notamment des skieurs. Il est réapproprié et est définitivement en vogue dans les années 80 mais surtout 90.
La veste en jean
Créée en 1872 par la maison Levi’s Strauss, c’est une véritable pièce culte dans les années 80 et 90. C’est d’abord le mouvement hippie qui propulse cette pièce partout dans le monde. Puis le mouvement disco, dans les années 80, qui la réhabilite de façon plus « oversize ». La veste en jean est un basique incontournable du vestiaire tant féminin que masculin, qui a su s’adapter à tous les mouvements culturels de l’époque tels que les punks, les bikers, les rappeurs...
Le crop top et pantalon large
Le crop top serait apparu au moment des congés payés, soit en 1936. Étonnamment, il est lié au monde du sport, lorsque les hommes très musclés du football américain voulaient gagner en aisance gestuelle mais également montrer leur musculature. Pour le reste, les femmes portent des crop tops pour s'affirmer, dans la période plus libertaire des années 60, pour revenir une fois encore en force dans les années 2000 avec des idoles comme Britney Spears qui relancent cette tendance plus ‘teenage’. Quant au pantalon large, ayant vu le jour dans les années 70, les baggys et pantalons larges courent les rues dans les années 90.
Une incursion dans une galerie d'art contemporain urbaine, où le vêtement devient une œuvre d'art et s'expose, sous le regard artistique de la photographe Diane Sellier.
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Parfum de vanille
Aux portes de la saison automnale, ce sont des teintes douces et des matières naturelles que nous avons envie d’aspirer. De quoi transformer notre foyer en un délicieux cocon. Une tendance prisée qui reprend quelques codes de la zénitude, du minimalisme et du japandi. Une palette de couleurs apaisantes et chaleureuses qui fait la part belle à toutes les tonalités du blanc cassé, vanille, beige, crème, blanc bien entendu, voire gris souris. A marier sans compter avec du bois... clair, il coule de source.
BABY ALONE
Le sac Hermès créé en collaboration avec Jane Birkin fait partie des plus renommés au monde. Alors qu’il est désormais orphelin de sa créatrice Jane B., libre, indocile, élégante, nous vous racontons la fabuleuse histoire de ce sac iconique. Tout commença par une rencontre fortuite à bord d’un avion...
Texte Anne CiancanelliLes rencontres forgent une destinée
L'histoire complètement folle de la naissance de l'un des sacs les plus célèbres au monde s'est déroulée en l’espace d’une heure et vingt minutes. En 1984, par un heureux hasard, Jane Birkin s'assoit à côté de Jean-Louis Dumas, président d'Hermès, à bord d'un vol entre Paris et Londres. À l'âge de 38 ans, l'actrice britannique est active sur de nombreux fronts. Elle joue dans “L'Amour par terre” de Jacques Rivette et “Le Garde du corps” de François Leterrier, et elle apparaît également au Festival de Cannes pour le film “La Pirate”, réalisé par son compagnon, Jacques Doillon. En compagnie de ce dernier, Jane Birkin, déjà mère de Kate et Charlotte (respectivement 17 et 13 ans à l'époque), vient d'accueillir une troisième fille, Lou, qui fête ses 3 ans cette année-là. Elle qu’on a l’habitude de voir arpenter les rues avec son panier en osier semble avoir du mal à trouver un sac à main qui lui permette d’y ranger sa vie trépidante. Ce jour-là, au-dessus de la Manche, Jane Birkin renverse les effets personnels de son sac par inadvertance. Et c’est là que s’initie la conversation qui va donner vie à cette pièce emblématique. Son voisin lui suggère : « Vous devriez avoir un sac avec des poches ». Jane Birkin réplique avec son panache habituel : « Mais que voulez-vous, Hermès ne fait pas de poches ». C'est alors qu'il lui révèle son identité : « Eh bien, je suis Hermès ». Jean-Louis Dumas est à l’époque le gérant d’Hermès.
Jane lui confie alors sa difficulté à dénicher un sac à la fois pratique et élégant. De manière improvisée, elle se met à dessiner son accessoire idéal sur une pochette en papier qu'elle trouve dans le siège devant elle, qui serait plus ou moins quatre fois plus grand que le déjà célèbre sac Kelly. Ce dialogue initiatique est suivi de plusieurs rencontres au cours desquelles ce duo forge l'objet qui répond à toutes les attentes de la vedette. D'ailleurs, c'est à la demande de Jean-Louis Dumas que le sac prend le nom de Birkin.
Jean-Louis Dumas donne vie à ce prototype : le sac rêvé de Jane Birkin voit le jour cette même année dans les ateliers d'Hermès et il répond parfaitement aux attentes de Jane : le Birkin était spacieux, confectionné en cuir noir souple, avec la caractéristique couture sellier d'Hermès, agrémenté d'un rabat découpé et d'un fermoir pivotant, pouvant être sécurisé par une clé et un cadenas. À l'intérieur, il comportait une grande poche zippée et une poche ouverte. D'une patine minutieusement polie, orné de deux poignées rondes et de sanglons, le sac Birkin est un véritable chef-d'œuvre de maroquinerie qui incarne tout le savoir-faire du sellier, auquel s'ajoute l'élégance caractéristique de l'artiste franco-britannique. L'homme d'affaires décide de l'intégrer aux collections de la marque et propose à sa première adepte de donner son nom à ce sac. Ce modèle original rencontre un succès immédiat qui ne se dément depuis lors.
Incarnation de la quintessence de la maroquinerie
Avant tout, Hermès incarne l'art de l'artisanat pur, libre de toute entrave. Alors que d'autres entreprises s'orientent de plus en plus vers le numérique et automatisent leurs méthodes de production, Hermès reste résolument attachée à préserver l'artisanat en formant chaque année 200 nouveaux artisans dans ses ateliers en France, en perpétuant les techniques patrimoniales que la maison chérit depuis sa création en 1837. La fabrication de ce sac requiert jusqu’à 48 heures de travail, confiées à un unique artisan qui réalise l'intégralité du processus. Encore aujourd’hui, chaque pièce est façonnée à la main de manière unique par un seul et même artisan qui y appose sa signature. Formé pendant au moins cinq ans, il n’est pas rare qu’il utilise des outils et des techniques traditionnels qui remontent au Moyen Âge. Le processus est tellement personnalisé que chaque Birkin arbore le cachet d'identification de l'artisan aux côtés de la date de fabrication, et si vous envoyez votre sac pour réparation, Hermès le réunit avec son créateur d'origine. Ce sac, dont la qualité n'a d’égale que son mythe, devient rapidement le itbag absolu. Il s'impose comme un investissement de choix. Trônant parmi les sacs les plus chers au monde (hors éditions spéciales, son modèle classique avoisine les 10 000 euros), sa cote ne faiblit pas. D'un côté, la liste d'attente pour en faire l'acquisition ne se raccourcit pas, et cela peut prendre des mois, voire des années, pour obtenir un Birkin. On se rappelle avec un sourire au
coin des lèvres la fameuse scène de la série culte “Sex and The City”. Souvenezvous : alors que Samantha admire un Birkin, le vendeur de la boutique Hermès lui indique qu'elle doit attendre au moins cinq ans sur liste d'attente pour en obtenir un. Samantha s'exclame : « Pour un sac ? », et le vendeur répond : « Ce n'est pas qu'un sac, c'est un Birkin ». Simple reflet de la réalité. Ce mythe est entretenu par les célébrités internationales qui sont véritablement sous le charme de ce sac. De Kate Moss à Jennifer Lopez, elles en sont toutes ferventes admiratrices. La rumeur prétend même que Victoria Beckham en possède une collection d'une centaine ! D’un autre côté, il demeure, à ce jour, l'un des rares sacs à ne pas subir de dépréciation sur le marché de la seconde main. Initialement confectionné en cuir souple noir, cet accessoire est constamment réinventé au fil des années. On le trouve désormais dans une éblouissante variété de couleurs et de matières différentes. Tandis que le premier Birkin affichait une largeur généreuse de 40 centimètres (désormais connu sous le nom de “Birkin Voyage”), Hermès a depuis introduit de nouvelles tailles, les plus populaires étant les modèles de 25, 30 et 35 centimètres. Toutes les déclinaisons rencontrent le même succès. Lors du défilé Hermès automne-hiver 2021-2013, Jane Birkin confiait à Vogue US : « Maintenant, quand je vais chanter en Amérique, on me dit : Birkini ? Comme le sac ? Je réponds : Oui, effectivement, et le sac va maintenant chanter ». Il y a tant d’anecdotes autour de ce sac iconique, né d’une rencontre fortuite au bord d’un avion et dont son mythe se tisse autour de deux légendes : son histoire et Jane B., yeux bleus, cheveux châtains, anglaise. Teint pâle, nez aquilin. La candeur et la simplicité de Jane contrastent avec cette pièce qui côtoie tous les superlatifs, les records. En 2020, un sac Birkin Croco d'Hermès orné de diamants s'est vendu pour la modique somme de 287 500 dollars (soit 256 136 €) lors d'une vente aux enchères à Los Angeles... ce qui en a fait tout bonnement le sac le plus cher au monde à ce moment-là.
L’artiste s’est éteinte l’été dernier en nous laissant en héritage sa propre légende et celle du sac hors du commun qui porte son nom.
« Maintenant, quand je vais chanter en Amérique, on me dit : Birkini ?
Comme le sac ? Je réponds : Oui, effectivement, et le sac va maintenant chanter. »
UNE VICTOIRE POUR LA FEMME
Un chef-d'œuvre cinématographique qui célèbre l'élégance et la détermination des femmes dans le monde du football.
Texte Sabrina Pontesans l'univers exquis du football, une révolution silencieuse se dévoile depuis plusieurs années. Et avec elle, une histoire extraordinaire révélant la puissance et la grâce des femmes sur le terrain. Tel est l’esprit du film Marinette, véritable chefd'œuvre cinématographique imprégné de passion. Adapté de la biographie « Ne Jamais rien lâcher », l’œuvre met en scène l'évolution pionnière audacieuse, Marinette Pichon, d'une première footballeuse professionnelle française. Cette œuvre d'art remarquable célèbre l'émancipation des femmes dans le football, tout en rendant hommage à d'autres joueuses inspirantes qui ont brisé les barrières imposées par la société patriarcale.
DFootball Féminin
Révolutionnaire : un hymne à l'émancipation Féminine
Marinette captive les spectateurs par ses scènes sublimes de football féminin, où la grâce des mouvements et la détermination sans faille s'entremêlent. Virginie Verrier, réalisatrice talentueuse, a su magnifier l'esthétisme du sport en donnant vie à des rencontres où le ballon se meut tel une précieuse gemme, reflétant le talent inné des femmes joueuses. Chaque geste est ponctué d'une élégance saisissante, une danse gracieuse qui révèle la beauté insoupçonnée du football féminin.
Marinette transcende les limites du cliché en dépeignant des femmes fortes, libres et téméraires. Marinette Pichon et ses contemporaines telles que Mia Hamm, Carli Lloyd et Marta, se dressent comme des symboles étincelants de l'émancipation féminine dans le football. Leurs prouesses et leur quête incessante de l'excellence embrassent les
valeurs féministes qui éclairent notre époque, invitant les femmes à se libérer des conventions et à s'affirmer pleinement.
Marinette souligne l'essence même de la féminité dans la pratique sportive. Les femmes footballeuses allient une finesse créative à une détermination sans faille, captivant le public par leur jeu éblouissant. Le film révèle avec éclat l'impact du football comme un moyen d'émancipation pour les femmes, brisant les chaînes de la société patriarcale et offrant une plateforme pour s'exprimer, inspirant ainsi des générations de femmes à poursuivre leurs rêves, quelles qu'en soient les limites.
Un combat perpétuel
Alors que la grande majorité de ses licenciés et supporters sont des hommes, le football commence à peine à se féminiser, depuis une petite dizaine d’années. Le football féminin est désormais reconnu et soutenu par de nombreuses
instances dirigeantes du sport, et les compétitions internationales féminines ont attiré une audience croissante d'admirateurs et de sponsors. Les joueuses de premier plan sont devenues de véritables modèles pour les plus jeunes, inspirant ainsi de nouvelles générations de femmes à embrasser ce sport.
Outre les joueuses, les femmes ont également fait leur entrée dans des postes de pouvoir et d'influence dans la gouvernance du football. De nombreuses fédérations nationales ont désormais des femmes à leur tête, et des femmes occupent également des postes clés dans des organisations internationales telles que la FIFA, favorisant une
meilleure représentation des intérêts des femmes dans le football.
Le football féminin est en plein essor et offre de nouvelles perspectives pour les femmes. Le monde du ballon rond ne sera plus jamais le même grâce aux femmes inspirantes qui fraient un chemin à la pratique vers une plus grande reconnaissance que l’on ressent au travers de cette création cinématographique. En magnifiant le jeu des joueuses et en célébrant leur force intérieure telle une pierre précieuse, le film brille comme un éloge à l'émancipation féminine, un hommage à ces femmes qui, grâce au football, ont trouvé leur voix et leur pouvoir intérieur.
« Marinette souligne l'essence même de la féminité dans la pratique sportive. »
La fine fleur
Bienvenue dans un champ de fleurs plus scintillantes les unes que les autres.
Boucheron
diamant Brooch
Bois, en bois palissandre de santos, pavée de diamants pour un caratage total de 43,36 ct sur or blanc. Prix sur demande
700 €
Bleu céleste
Quoique teinte favorite des layettes pour petits garçons, elle est autant la “couleur céleste par essence” comme le soutient Kandinsky. Faudrait-il une raison supplémentaire de ne pas craquer pour la couleur des cieux et de la sérénité sur notre poignet ?