MAGAZINE PREMIUM LUXEMBOURG – N°37

LUXEMBOURG

37 LE MAGAZINE DES GENTLEMEN EXTRAORDINAIRES

MATTHEW MCCONAUGHEY

A GENTLEMAN DOSSIER SPÉCIAL

VOYAGES www.magazinepremium.lu

Photo cover : Matthew McConaughey (Hubimagery)

Fondateur et rédacteur en chef David Bail Tél. +352 691 598 720 Email : david@magazinepremium.lu

ÉDITO L'époque est aux voyages

«L

e monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas

Responsable de publication et publicité Anne Ciancanelli Tél. +352 691 644 007 Email : anne@magazinepremium.lu

n’en lisent qu’une page » disait Saint-Augustin,

Conseillère en publicité Tara Jakubowski Tél. +33 (0) 6 05 26 08 91 Email : tara@magazinepremium.lu

alors, au travers des nôtres, c’est une invitation que nous vous faisons, celle de parcourir le plus

Conception - réalisation MHM Publishing Sàrl 2, rue Léon Laval L-3372 Leudelange - Luxembourg Tél. +352 266 453 42 Email : contact@magazinepremium.lu Rédacteurs et contributeurs Annie Esch Krystyna Gawlik Antonio Da Palma Ferramacho Sabrina Pontes Jonathan Kopp Impression Tirage Luxembourg : 8 500 exemplaires France (Metz-Thionville) : 5 000 exemplaires Fréquence : 7 numéros par an (2 hors-séries) Impression BDZ Centre d'impression

grand nombre de pages de ce monde. Ce dossier Spécial Voyage aspire à offrir dépaysement, découverte, aventure aussi. Entre explorateurs, d’antan et d’aujourd’hui, on vous dévoile des contrées lointaines, des refuges

Premium était à l'inauguration des Galeries Lafayette au Royal-Hamilius le jeudi 5 décembre dernier.

en pleine nature, des périples en mer ou en train... Avec l’évolution des

moyens de transports amorcée depuis plus d’un siècle, notre époque a cet avantage de pouvoir les emprunter, tous, et de traverser de tant de manières les plaines, villes et eaux qui peuplent cette planète. D’ailleurs, celui qui a rarement fait un

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voyage dans le côté obscur, c’est bien l'acteur Matthew McConaughey, qui trône sur notre couverture et qui nous parle de sa carrière et de son nouveau film : The Gentlemen. Enfin, pour ceux qui n’ont pas eu la chance de le recevoir, retrouvez toutes les sublimes (et torrides) photos de notre Calendrier Premium 2020, réalisées pour Yves Kortum. Premium a décidé de ne pas lésiner sur la générosité en ce début d’année...

Mister PREMIUM

L'ABONNEMENT

Abonnement au Luxembourg 1 an - 5 n°/an Envoyer vos coordonnées à MHM Publishing avec votre preuve de paiement Nom ......................... Prénom ........................

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SOMMAIRE

n°37 FÉVRIER 2020 p. 6 EDITO 10 LIFESTYLE

22

p. 10 p. 12 p. 14 p. 16 p. 18 p. 20 p. 22 p. 28 p. 29 p. 30

PREMIUM CALENDAR NIGHT, BREAK THE RULES UNE ASSEMBLÉE ROYALE ROYAL AU BAR PARADIS PRIVÉ REFAITES VOTRE VALISE EN GRANDE POMPES MATTHEW MCCONAUGHEY, A GENTLEMAN DES STARS SOUS PRESSION HOW TO GET THE ITALIAN TOUCH ?

PREMIUM CALENDAR 2020 : KORTUM RETURN

44 taKE CARE p. 44

L'ESSENCE DU VOYAGE

45 DÉCO

56

30

p. 45 p. 46

DESIGN À SAISIR FIGURES DE STYLE

48 CAPITAL p. 48

PIERRES PRÉCIEUSES

52 SAVEURS p. 52

LES PERLES DU PLAISIR

54 FASHION p. 54 p. 56

LE CHIC DE SÉRIE UNDERGROUND BOY

64 CULTURE

66 74

p. 64

BURTON HOLMES, LE GLOBE-TROTTER

66 DOSSIER SPÉCIAL VOYAGES p. 66 p. 70 p. 72 p. 74 p. 78 p. 80 p. 84 p. 86 p. 87 p. 88 p. 70

BERTRAND PICCARD, L'ARCHANGE BEST OF THE WORLD BÉRANGÈRE MARCEAU, TRAVEL DESIGNER L'ÂME DE LA TANZANIE LES YEUX DANS LE BLEU LE LUXE SUR LES RAILS SUITES DREAMS COMME SUR DES ROULETTES HISSEZ LES VOILES AU ROYAUME DES GÉANTS BEST OF THE WORLD

90 HIGH-TECH

98

p. 90 LE SET DU JET p. 92 AIR FORCE 94 CULT p. 94

STAN LEE, L'HOMME BANDE-DESSINÉE

96 WATCHES p. 96 p. 98

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100 POWER

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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR GUMBALL 3000 : NEED FOR SPEED TOYS'R'US

105 LUXGEARS p. 106 p. 108

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LES NEWS UNE SOIRÉE ÉLECTRISANTE CHEZ PORSCHE ZENTER LËTZEBUERG Le 15 janvier dernier, le premier véhicule électrique de la marque, le Taycan, a été dévoilé par Rainer Mayer, le directeur de la concession. Un show LED avec des danseurs costumés a transporté les 320 invités dans cette nouvelle ère automobile.

Garage Losch S.à r.l. - Porsche Zenter Lëtzebuerg, 5 Rue Peternelchen à Howald

IN THE

AIR

2

4

1 LE BOOS BEACH CLUB FÊTE LE NOUVEL AN RUSSE Le 11 janvier, la désormais traditionnelle Russian Party a fait salle comble au Boos Beach Club. Un évènement en collaboration avec BELUGA Noble Russian Vodka & Fashion Boom Shop. Photo : F. Cardosi.

Boos Beach Club, 31 Rue Biergerkraeiz à Bridel

3

L'OURAGAN TROFEO S'ABAT CHEZ INTINI Une exception dans le monde de l’exception. Telle est la philosophie du nouveau Maserati Levante Trofeo. Avec son nouveau V8 3.8l biturbo de 580 ch, il devient la voiture de série la plus puissante de l’histoire de la marque au trident. Ce SUV exclusif a été l'objet de deux journées d’essais Trofeo les vendredi 17 et samedi 18 janvier 2020 à l'occasion de l'ouverture de l’Autofestival.

INTINI, 8B route de Longwy à Luxembourg

PREMIUM 8

LE COLLECTION’HEURE DEVIENT DISTRIBUTEUR LAURENT FERRIER Le spécialiste des montres de luxe d'occasion entre dans une nouvelle dimension horlogère en représentant désormais la marque Laurent Ferrier à Luxembourg. Les connaisseurs savent : Laurent Ferrier réalise des montres contemporaines pures, authentiques. Elles sont fabriquées "à l'unité", avec passion, et sans aucune autre contrainte que la quête absolue de perfection. Personnalisation, sur-mesure, commandes spéciales... tout est possible.

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LIFESTYLE

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ÉVÉNEMENT PREMIUM CALENDAR NIGHT

BREAK THE RULES !

Qui a dit qu'on ne pouvait pas sortir le lundi soir ?

Le 9 décembre dernier, le Sobogusto a été le décor de la soirée de lancement du calendrier Premium.

Photos : Benjamin Léotot Depuis 2016, le mois de décembre rime avec la soirée de lancement de notre Calendrier. Cette année, carte blanche au photographe Yves Kortum. Pour l'occasion, 300 invités se sont déplacés au Sobogusto, le célèbre établissement des nuits de la rue de Bouillon, pour une soirée très people et très glamour.

Le Sobogusto s'est enflammé avec un set du DJ Greg Armano

L'actrice Zoé Félix avec ses amis de Carpital

David Bail & Anne Ciancanelli (Premium) et Marton Fülöp (Docler Holding)

Aline, Sonia Gleis et Kamilla Najafova

Live performance de l'artiste Grafodeco

Le photographe Yves Kortum toujours bien entouré

PREMIUM 10

LIFESTYLE

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LUXURY REAL ESTATE 14E SYMPOSIUM

UNE ASSEMBLÉE ROYALE Luxury Real Estate, en collaboration avec Immopartner, a récemment organisé son 14e Symposium international annuel sur l'immobilier de luxe à l’hôtel Le Royal à Luxembourg.

Un moment d’échanges fructueux pour les professionnels de l'immobilier de luxe, les courtiers et les gestionnaires du monde entier.

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u 21 au 23 janvier, l’hôtel Le Royal a accueilli un événement qui a attiré nombre de professionnels de l'immobilier de luxe, courtiers et gestionnaires du monde entier pour échanger des idées, explorer de futures opportunités commerciales et générer des partenariats mondiaux. Entre networking et conférences, l’hôte local, Lucien Douwes de Immopartner, a également organisé une visite de deux propriétés exceptionnelles; une oasis en ville appartenant autrefois à la famille royale luxembourgeoise ainsi qu'un chef-d'œuvre moderne situé à l'extérieur de la ville. Lucien a reçu le prix Global Affiliates of the Year de cette année pour avoir grandement tiré parti de ses relations mondiales au profit de son entreprise, du réseau et de la communauté immobilière en général.

PREMIUM 12

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PREMIUM X LE ROYAL

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BAR D'HÔTEL PIANOBAR

ROYAL AU BAR

Entièrement repensé, le Piano Bar est devenu une véritable institution au Luxembourg. Un lieu convivial et élégant à découvrir ou re-découvrir ! Par Tara Jakubowski

// LE PIANO BAR DU ROYAL VOUS ACCUEILLE DANS UN DÉCOR MODERNE À L’AMBIANCE TAMISÉE AVEC UN ÉCLAIRAGE PERSONNALISÉ QUI ÉVOLUE TOUT AU LONG DE LA JOURNÉE ET DE LA SOIRÉE. //

L

es bars des hôtels 5 étoiles sont des endroits qui font l'objet d'une attention particulière parce qu'il sont très souvent l'image de l'établissement. Le Piano bar du Royal n'échappe pas à cette régle. Celui-ci vous accueille dans un décor moderne à l’ambiance tamisée avec un éclairage personnalisé qui évolue tout au long de la journée et de la soirée. Vous pourrez choisir parmi une carte variée de cocktails et de plus de 112 variétés de Malt et Whisky, digne d’un établissement 5 étoiles. Ne passez pas à côté des nombreuses douceurs faites maison que vous propose le chef pâtissier, Lionel Marchand, nommé "pâtissier de l'année" par le guide Gault&Millau Luxembourg 2019 : cookies, rocher coco et cake sont à craquer. Les jeudis, vendredis et samedis soir, c'est ambiance lounge avec les 'Live Nights'. Un pianiste de talent est là pour créer une atmosphère musicale feutrée. Tous les deux mois, les 'Friday night Jammin' offrent des séances d'improvisation où se succèdent sur scène de nombreux artistes.

L'espace cigare, très prisé des fumeurs de havane, propose un petit salon au décor intimiste et aux couleurs chaleureuses. Pour finir, la magnifique terrasse est ouverte été comme hiver, quand le temps le permet, dans un espace cosy à l’abri des regards.

Pianobar - Hôtel Le Royal 12 Boulevard Royal, 2449 Luxembourg Informations et réservations : +352 24 16 16 734 restauration-lux@leroyal.com www.leroyal.com

PREMIUM 14

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PREMIUM X LA RESERVA CLUB SOTOGRANDE

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INVESTIR LA RESERVA CLUB SOTOGRANDE

PARADIS PRIVÉ A quelques heures de vol de Luxembourg, il existe un endroit préservé où acquérir son jardin secret. Par David Bail

B

ienvenue à La Reserva, une étendue de 400 hectares de villas élégantes, parcours de golf, Polo Club, beach club, marina, tennis, etc. située sur la Costa del Sol, surplombant la Méditerranée, la quintessence de la vie andalouse. La Reserva Club Sotogrande a été fondée par le millionnaire Joseph Rafael McMicking y Ynchausti, héritier du conglomérat multinational des Philippines, Ynchausti y Compañia, ainsi que son épouse Mercedes Zobel de Ayala y Roxas, de l'éminente famille Zobel de Ayala.

L'idée de développer une station balnéaire germe en 1962, il explore alors la côte méditerranéenne de l'Espagne à la recherche de l'endroit idéal qui doit posséder des plages préservées et un bon accès à l'aéroport. McMiking, avec ses deux neveux Jaime et Enrique Zobel, choisit la propriété appelée Finca Paniagua à San Roque, près de Gibraltar pour commencer à réaliser leurs plans. Les McMiking ont créé Sotogrande, où ils ont déménagé et ont passé la plupart de leur temps avec la vision de développer une communauté basée sur l'amitié. Il a dit un jour: « Avoir un domaine comme Sotogrande basé sur l'argent serait la société la plus horrible que j'imagine. » Il a d'abord été suggéré que seuls les propriétaires fonciers pouvaient adhérer au Club de Golf, mais il intervient: « C'est fou. Un club est une chose que les gens rejoignent parce qu'ils sont des amis ou des amis potentiels. » Enrique a également poursuivi le développement du polo et de nombreux sports à Sotogrande. Grâce à son mélange de soleil méditerranéen, la richesse de son architecture et le sentiment d'intimité que son aménagement paysager et son design offrent, Sotogrande est depuis longtemps populaire auprès des hédonistes qui cherchent un refuge dans le monde.

Tous ont été attirés par le style de vie 'discret' de Sotogrande, qui dans les années 60, a séduit certaines des personnalités publiques les plus influentes de l'époque (par opposition aux célébrités qui aiment être vues et qui ont cherché le regard des photographes à St Tropez). Les résidents célèbres de cette première période comprenaient le président de la First National City Bank à New York, George Moore. Personnage influent et populaire, il a amené avec lui ses puissants amis, dont Jackie et Aristote Onassis, la chanteuse d'opéra Maria Callas et le politicien Spiro Agnew.

Le Beach Club

Le Country Club

Le golf 18 trous, classé parmi les 9 meilleurs terrains de golf d'Espagne

Village Verde

En collaboration avec La Reserva et le Roude Léiw Polo Club Luxembourg nous vous proposons de découvrir ces opportunités résidentielles : Le Seven une collection de villas uniques cachées parmi 10 hectares de parc verdoyant. Chacune des sept propriétés est conçue par un éminent architecte international.

El Mirador est une communauté fermée de six villas modernes, avec une vue incomparable sur le domaine, le parcours de golf et la mer Méditerranée. Conçu par le principal architecte andalou Manuel Ruiz des architectes ARK. The 15 vous propose de réaliser votre villa de rêve dans un parc unique développé par l'architecte paysagiste de renommée mondiale Jean Mus.

LagoonVillas est une communauté fermée de villas contemporaines dans un cadre naturel magnifique, surplombant le lagon et la plage de La Reserva Club.

The Golf Villas sont une série de parcelles individuelles avec des villas situées le long du parcours de golf.

Village Verde une communauté exclusive d'appartements de luxe, de penthouses et de maisons de ville dans un parc paisible au cœur de Sotogrande. Conçu pour la vie moderne, y compris des installations ultramodernes et un accès exclusif aux incroyables équipements sportifs et de loisirs de La Reserva Club.

PREMIUM 16

Pour une découverte personnalisée du site, contactez : Clothilde Ludorf - Roude Léiw Polo Club +352 621 541 938 ou Christophe Leusch Head of international sales - La Reserva Club Belgium : +32 479 233 733 France : +33 6 33 47 14 27 www.lareservaclubsotogrande.com

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LIFESTYLE

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ARTISAN RESTAURATEUR DE MALLES

REFAITES VOTRE VALISE Restaurer les malles anciennes, c’est toucher du bout des doigts, littéralement, l’histoire du voyage. Nous avons croisé le chemin de Marie et Jean-Philippe Rolland, un couple de passionnés qui redonnent vie à ces bagages d’autrefois. Par Anne Ciancanelli

Angles de 4 malles (les quatre toiles historiques de la Maison Louis Vuitton) : malle en toile gris Trianon (1854), malle en toile rayée (1872), malle en toile à damiers (1888), malle en toile Monogram tissée (1896) © COLLECTION LOUIS VUITTON / ANTOINE JARRIER Droits : TOUS DROITS

C

omme nombre d’histoires, celle-ci naît par passion.

Marie et Jean-Philippe ont toujours été animés par les malles, par ce qu’elles racontaient, l’histoire du voyage et des modes de transport, surtout entre 1850 et 1950.

C’est ainsi que, pendant des années, ils ont collecté de nombreuses documentations historiques, catalogues d'anciens malletiers, étiquettes (d’hôtels et de malletiers), factures et livres, pour découvrir de beaux récits et trouver l’inspiration. Les malles ont su évoluer et s’adapter aux transports : elles ont d’abord été bombées, pour que, placées sur les diligences, l’eau ruisselle et ne stagne pas sur les couvercles. Puis, avec l’invention du moteur à vapeur, les transports ont connu une véritable révolution : le train a permis à davantage de voyageurs de se déplacer, ce qui a conduit les malletiers à travailler leurs bagages avec un couvercle plat afin de les empiler les uns sur les autres. Plus tard, les bateaux, les paquebots surtout, ont vu naître les malles armoires, qui se révèlent être de véritables penderies ‘portables’. Toutes ces documentations qu’ils ont rassemblées pendant de nombreuses années ont servi à maintes reprises aux historiens et services du patrimoine des malletiers en quête d’histoire. Cette passion et ces archives les ont naturellement menés à créer la plus grande collection de bagages anciens d'Europe. C'est à partir de là qu'est né le Musée du Bagage. Aujourd’hui, la ville de Haguenau (Alsace, France), à qui ils ont confié leur collection, gère le musée. Marie et Jean-Philippe se spécialisent dans la restauration de malles anciennes de luxe, plus spécialement pour les marques Louis Vuitton, Goyard, Moynat et Hermès, et créent leur société, La Malle en Coin. Depuis 18 ans, dans leurs ateliers, ils redonnent vie aux bagages anciens. Durant ces longues heures passées à les faire renaître (à titre d’information une dizaine d’heures pour la restauration extérieure et intérieure d'une malle de 90 x 50 x 50 cm environ), ils s’évertuent à respecter chaque détail : il s’agit de conservation, de restauration, voire, dans certains cas, de reconstruction. Lors de leurs restaurations, ils ont pour vocation de conserver les matières d'origine.

L'histoire des bagages a assurément quelque chose, elle est fascinante, et ils s’attachent à conserver au maximum les toiles, la bijou-

terie (serrures, fermoirs, équerres, coins, clous...), toutes les pièces et matières qui décrivent cette histoire et préservent la patine de la malle ancienne. « Nous avons acheté certaines malles uniquement pour constituer notre fond de pièces détachées et ainsi pouvoir récupérer des pièces anciennes, telles que d'anciennes toiles, coins et poignées, clous et fermoirs, serrures… pour réparer les malles à l'atelier. Cela représente 4 tonnes de pièces détachées, pour restaurer dans les règles de l’art. » racontent-ils. A chaque malle correspond sa restauration. Ils établissent d'abord un bilan avec le client pour définir les étapes et l'objectif précis de leur travail : réparations, nettoyages, aménagements et/ou fabrication sur mesure. Ils vont ensuite rassembler toutes les pièces nécessaires à sa réalisation et travailler par étape, au sein de leurs ateliers. Car être malletier, c’est mettre à profit un amalgame de talents : c’est travailler le cuir, réparer, assembler, réaliser les finitions, contrôler la conformité, confectionner, et même décorer. Chaque malle a ses propres marques du temps, son propre récit. Certaines prennent des jours à restaurer, tant il est nécessaire de prendre le temps des collages ou séchages pour réaliser un travail bien fait comme ils l’aiment, dans les règles de l’art. “Les malles datent d'il y a environ une centaine d'années, nous ne sommes plus à 1 ou 2 mois près pour les retrouver dans nos intérieurs !” soutiennent Jean-Philippe et Marie.

Avec un savoir-faire d’excellence et de portée internationale, La Malle en Coin séduit les particuliers, collectionneurs, amateurs éclairés et même financiers en quête d’investissement, autant en Europe et en Asie qu’aux Etats-Unis. De nos jours, nombreux sont les acheteurs qui font l’acquisition d’une malle, comme on le ferait pour un beau tableau ou une belle montre. “Une autre partie cherche à décorer, comme une table basse, un rangement de bout de lit, une malle armoire en dressing…” nous précisent-ils.

On ne sait jamais exactement de quoi regorge une malle entre ses serrures, de ses expéditions, mais posséder ce bagage ancien nous octroie, légitimement ou non, une partie de l’histoire et nous laisse en face à face avec notre imaginaire inépuisable. Alors, à la retrouver dans sa splendeur d’antan, c’est aussi faire un bond dans la Belle Époque et reconnaître la justesse et la valeur de l’artisanat. www.la-malle-en-coin.com www.museedubagage.co

PREMIUM 18

Le volume d’une malle Louis Vuitton se définit par la nature du contenu, le moyen de transport, la manipulation et le sens d’ouverture.

La combinaison de ces éléments aboutit à des familles de bagages. © LOUIS VUITTON / PATRICK GRIES. Droits : TOUS DROITS

// NOUS AVONS ACHETÉ CERTAINES MALLES, UNIQUEMENT POUR CONSTITUER NOTRE FOND DE PIÈCES DÉTACHÉES ET AINSI POUVOIR RÉCUPÉRER DES PIÈCES ANCIENNES, TELLES QUE D'ANCIENNES TOILES, COINS ET POIGNÉES, CLOUS ET FERMOIRS, SERRURES... // LA MALLE EN COIN NOUS PARTAGE SES VOIES ET SOLUTIONS DANS LA RESTAURATION DE MALLES ANCIENNES La première, la voie la plus connue et la plus simple. Elle consiste, à partir d'une malle ancienne dans son jus, à re-créer un objet décoratif détourné de sa fonction voyage de départ. Cette méthode ou objectif ne devrait pas s'appeler restauration, mais plutôt réparation, car on n'a pas comme but, dans ce cas, de remettre l'objet dans sa configuration initiale, mais plutôt de sauver un objet ancien, en l'adaptant à nos goûts de décoration actuels.

Elle est donc réservée à des malles et/ou objets de valeur modeste et/ou sans valeur historique.

La deuxième, st celle qui consiste à rechercher la remise en configuration la plus proche possible de l'état d'origine. Cette méthode, souvent moins démonstrative, est forcément plus délicate, car elle consiste à conserver le plus possible l'objet dans sa fonction première et dans l'état d'origine. Elle s'applique obligatoirement aux malles de valeur et aux beaux objets ayant conservé de préférence l'ensemble de leurs pièces d'origine.

évolué, il peut être nécessaire de nos jours d'adapter l'emballage au contenu. Transformer une malle cabine ancienne en malle à CD n'est-il pas continuer à pratiquer le savoir-faire qui consiste à créer un emballage spécifique à chaque besoin ? Ainsi, on pourra transformer une malle bombée ancienne en malle Hifi, une malle à harpe en malle Armoire, une Wardrobe en malle bureau etc... Cette idée n'est-elle pas celle des malletiers modernes, qui créent, pour des besoins actuels, des malles modernes dans l'esprit d'autrefois ?

Enfin la 3ème est celle qui consiste à réinterpréter de façon actuelle l'objectif des premiers malletiers-emballeurs... En effet que faisaient-ils ? Ils créaient un emballage autour d'un produit spécifique. Aussi, comme les objets ont

AVANT

APRÈS

PREMIUM 19

LIFESTYLE

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ARTISAN BOTTIER

EN GRANDES POMPES Faire appel à un maître bottier c’est aussi être au coeur de la création. Premium a rencontré l’un des meilleurs d’entre eux, Dimitri Gomez, indépendant sur Paris et œuvrant pour la grande maison Crockett and Jones. Découvrons ce savoir-faire d’artisan, où l’allure et le confort doivent se lier avec justesse et élégance.

Propos recueillis par Anne Ciancanelli

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PREMIUM : Pour ceux qui ne vous connaissant pas forcément, pouvez-vous vous présenter brièvement ?

Dimitri Gomez: Je m’appelle Dimitri Gomez et je suis maître bottier au sein de la maison Crockett and Jones.

Issu d’une formation en orthopédie, j’ai préféré réaliser mon stage de fin d’année chez Guy Moreau plutôt que dans une entreprise de semelles paramédicales. Une expérience riche et significative puisque c’est à compter de cet instant que j’ai commencé à travailler la chaussure de ville. Par la suite, j’ai rencontré Capobianco, l’ancien président des bottiers dont la clientèle se trouvait à l’Opéra Garnier depuis sa fermeture. J’y ai travaillé une douzaine d’années tout en faisant mes armes dans d’autres maisons du spectacle, avant d’arriver à la cordonnerie Vaneau puis Crockett and Jones.

PREMIUM : Au final, quand vous êtes tombé dans la potion du soulier, c’était un peu le fruit du hasard.

D. G.: Oui et non. La chaussure, les vêtements, la création, j’ai toujours aimé ça sans pour autant songer à en faire un métier. Tout a changé lorsque je me suis rendu en Angleterre et que j’ai connu la maison Lobb. Avec un ami, nous nous sommes mis au défi de faire de la chaussure. Il y a eu un an de préparation avant de passer les examens en l’espace de deux mois. J’ai travaillé samedi, dimanche, la nuit, chez moi en plus des cours du soir, chez les compagnons sans pour autant l’être.

Pour une chaussure complète, il faut compter 70 heures de travail, un formier, un patronnier, un piqueur et un monteur, je m’occupais de tout. Il y a eu des hauts et des bas car les personnes ne voient pas le temps que ça prend. Il faut toujours trouver des solutions, faire face aux personnes qui proposent de la moindre qualité à moindre coût en se prétendant bottier au savoir-faire inégalable. Pour autant, la différence se voit dans ce qui ne se voit pas. L’esthétique est un travail de forme que beaucoup peuvent faire ; les coutures intérieures, c’est autre chose. Notre métier, le vrai j’entends, est mort depuis plus d’une quinzaine d’années. Nous sommes en voie de disparition.

PREMIUM : J’ai vu qu’il existait une vingtaine de bottiers en France à l’heure actuelle.

D. G.: Rien de nouveau. En ce qui me concerne, Pierre Corthay était le dernier compagnon à tenir la route. Il s’est lancé dans le prêt-à-porter et des investisseurs se sont épris du projet car le sur-mesure est complexe à développer. Le travail est énorme, sans certitude de pouvoir en vivre. Il m’est arrivé d’avoir à refaire entièrement une paire malgré les essayages et la première maquette. Par contre, une fois que le client a trouvé sa forme c’est plus simple, plus rapide... jusqu’à ce qu’il choisisse une nouvelle forme et qu’on reparte à zéro.

PREMIUM : Pour vous, aujourd’hui être bottier c’est aussi être cordonnier ? Faut-il savoir faire les deux métiers ?

Dimitri Gomez: Dans les années 30, il n’existait pas de prêt-à-porter alors la distinction ne se faisait pas.

Une même personne fabriquait et réparait. Aujourd’hui, bottier et cordonnier sont deux métiers bien différents, il ne faut pas mélanger. Un cordonnier est formé en deux mois tandis que pour nous, bottiers, c’est autre chose.

A mes débuts j’ai créé deux formes que j’adaptais à ma clientèle : ronde et carré. Une demi-taille au-dessus, un peu de cuir à droite, à gauche. Venait ensuite le temps du choix de la couleur, du modèle, du travail, de la semelle, du véritable prêt-à-porter main. Un véritable bottier exerce un travail de création à un certain prix, tandis qu’un cordonnier répare le prêt-à-porter, la botterie pure. J’aimerais que les bons termes soient utilisés.

Une marque et un prix ne sont pas synonymes de qualité. Une paire sur-mesure à 1.500€ n’est pas possible, ce n’est même pas le prix de la matière première.

demande mais les milanaises* et boutonnières* me prendront plus de temps. En ce moment, je suis sur un modèle norvégien plutôt sport chic. Sa réalisation passe par une couture en fil à fil de lin ressemblant à une chaînette. Il m’a fallu 690m de fil!

PREMIUM : On parle souvent de souliers italiens et souliers anglais ; Qu’est-ce qui les différencie ? Une forme ?

Dimitri Gomez: Les fausses idées selon lesquelles le long et pointu est italien tandis que le court et rond est anglais sont omniprésentes mais cela n’a rien à voir.

Une chaussure anglaise possède une double couture, de la doublure, de la peau plus épaisse. Tout est fait pour durer et pour résister à un climat humide. Une chaussure italienne est appelée « cousu-blake » ou « cousudedans-dehors » car c’est la couture qui tient tout, c’est une double sécurité. En somme, la différence entre une chaussure italienne et une chaussure anglaise se trouve dans le processus de fabrication.

PREMIUM : Mais justement, pour quelqu’un qui est novice ou un peu averti, comment peut-on distinguer une chaussure sur-mesure d’une chaussure prêt-à-porter ? Quels sont les premiers éléments que l’on doit regarder ?

Dimitri Gomez: Ce n’est pas compliqué. Prenons les cas où l'on vous propose deux modèles identiques, un prêt-à-porter Crockett and Jones et un sur-mesure que j’ai réalisé. Vous me direz que le poids est différent, que les bouts sont travaillés différemment. Certes, la première paire est montée en machine tandis que la seconde est travaillée au marteau à l’unité. Un véritable amateur saura faire la différence entre une chaussure qui se prétend de luxe et une chaussure de luxe. Le détail se voit dans les coutures qui sont beaucoup plus fines, c’est ça la botterie pure luxe.

PREMIUM : A vous entendre, il semble y avoir des centaines d’étapes pour réaliser une chaussure.

S’il y avait une étape que vous préférez, ce serait laquelle ?

Dimitri Gomez: Toutes les étapes sont sympas car c’est de la création. Récemment, un client m’a demandé une bottine avec un talon cubique, double boucle. Le modèle existe mais il voulait de l’authenticité avec une touche rétro. J’ai dû imaginer la chaussure avant de la faire, anticiper, faire la forme, le patron. Entre mes clients occasionnels et réguliers, j’ai beaucoup de travail et sincèrement, il n’y a pas une étape que j’apprécie plus qu’une autre. La plus physique reste le montage car ce sont plein de petites choses, des années de travail. Rien que le fait d’affûter un couteau prend du temps, il m’a déjà fallu un an pour qu’il puisse couper telle ou telle peau...

Ce sont toutes ces choses-là qui font que le métier est long et complexe. Finalement, ce ne sont pas les étapes que je préfère mais la joie du client à réception de la chaussure ou mieux encore, lorsque j’ai carte blanche.

PREMIUM : Vu que vous avez une clientèle qui est avertie ou passionnée. Vous devez aussi créer des choses un peu plus extravagantes... Avezvous en tête une paire que vous aviez faite et qui était particulièrement extraordinaire ?

Dimitri Gomez: Oui, il y en a qui prennent plus temps.

Par exemple, j’ai réalisé un derby en galuchat, cousu norvégien* qui à la base devait être une chaussure de golf. La matière est très délicate et pète comme du verre, c’est de la nacre qui nécessite un travail de style pour se démarquer. Je ne sais pas dessiner mais j’ai un bon tranché, je peux réaliser tout ce que le client me PREMIUM 21

PREMIUM : D’où provient votre clientèle ? Les Luxembourgeois en font-ils partie ?

Dimitri Gomez: Mes clients sont Américains, Australiens, Asiatiques, très peu de Parisiens, quelques Luxembourgeois. S’offrir une paire de chaussure surmesure, c’est un gros budget, je ne peux pas localiser ma clientèle. Ils viennent de partout et généralement ce sont des connaisseurs qui savent que je peux créer quelque chose d’unique ou reproduire et sublimer un modèle qui leur plaît.

LEXIQUE Cousu Norvégien : Consiste à coudre la trépointe sur tout le tour du soulier : L'utilisation d'un fil de lin préalablement immergé dans de la poix chaude assure une étanchéité maximale. Un garnissage en liège est ajouté, il assure étanchéité et confort en prenant l'empreinte du pied. La trépointe est cousue une seconde fois à l’extérieur de nouveau avec la tige et la semelle. Ce montage donne un look casual.

Cousu black : Créé par l’américain Lyman Reed Blake en 1858, le montage Blake est une couture unique prenant, à la fois, la semelle intérieure, la semelle extérieure et la tige de la chaussure. Les amoureux du montage Blake apprécient la finesse de la semelle.

Cousu Goodyear : Inventé par Charles Goodyear Jr n 1869, cette couture horizontale consiste à coudre la trépointe sur tout le tour du soulier, et relie la semelle intérieure, la tige de la chaussure et la trépointe. Un garnissage en liège est ajouté, il assure étanchéité et confort en prenant l'empreinte du pied. La trépointe est cousue une seconde fois avec la semelle d’usure. Seule cette couture apparaît. Le visuel obtenu donne un look urbain.

LIFESTYLE

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INTERVIEW MATTHEW MCCONAUGHEY

MATTHEW MCCONAUGHEY

A GENTLEMAN

Matthew McConaughey est à l'affiche du nouveau film de Guy Ritchie, The Gentlemen.

L'acteur texan couronné d'un oscar nous parle de son expérience avec le réalisateur et de sa carrière déja bien remplie. ela fait maintenant 25 ans que Matthew McConaughey a fait ses débuts dans la fable de la Génération X, Génération rebelle (Dazed and Confused). Que ce soit à travers toutes les comédies romantiques, la McConnaissance et le très mérité Oscar remporté pour Dallas Buyers Club, le Texan de 47 ans a rarement fait un voyage dans le côté obscur. Même s’il aime vraiment ça. “Rien de mieux que d’être mauvais”, m’a-t-il dit. “C’est comme ça. Ça ne le devrait pas, mais faire de mauvaises actions sans subir aucune repercussion, j’aime ça.” Dans son nouveau film, The Gentlemen, McConaughey tente de vendre son empire de la drogue à une foule de millionnaires, pour finalement découvrir que dans la valeur de son stock qui se joue dans une guerre des canons, est inclut sa propre vie ! Comme dans tous les films de Guy Ritchie, la violence est un métier, et le monde des gangsters de Londres est représenté avec des moyens considérables, un script écrit avec humour et un casting parfait, qui comprend également Hugh Grant, Charlie Hunnam et Michelle Dockery. Comme un roi dans son château, McConaughey règne dans la noirceur de son personnage, et cela se voit lorsqu’il parle de son premier film de la nouvelle décennie qui, s’il est comme le dernier, va continuer à le montrer s’imposer comme l’un des meilleurs acteurs de la planète lorsqu’il s’agit d’être suave, affirmé et profondément ancré dans le stéréotype masculin. La rhétorique intelligente de l’Américain est toujours délivrée avec un caractère Texan chaleureux, une connection personnelle et une chaleur qui manque à bon nombre de ses contemporains. Et depuis sa victoire aux Oscars il y a six ans, McConaughey a aligné une liste étincelante de performances de True Detective et Interstellar à Gold, Nos souvenirs (Sea of Trees) de Terence Malick et Serenity. Voilà une star qui a rompu avec la monotonie de Playboy à saisir (Failure to Launch) et de Un mariage trop parfait (The Wedding Planner) et a réinventé son style. Et à présent, il récolte les fruits – et les récompenses – à la pelle. Charmant comme toujours, il discute plus en détails de sa joie de jouer les méchants et de la raison pour laquelle ses enfants ont eu du mal à accepter cette facette de leur père.

McConaughey parle également de la chance, de ses débuts.

L’acteur vit à Austin avec sa femme Camilla Alves et leurs trois enfants, Levi, 11 ans, Vida, 9 ans, et Livingston, 5 ans.

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PREMIUM : Je vous ai entendu dire que Guy Ritchie était un réalisateur avec lequel il est intéressant de travailler, avec son goût pour réécrire complètement une scène le jour même du tournage. En quoi cela était-il intéressant pour vous?

McConaughey: [Rires]. Très. Je veux dire que vous devez être prêt à ce que les choses changent comme ça et je dirais que, d’un point de vue purement personnel, c’est quelque chose qui vous tient vraiment en haleine. Cela peut être frustant quand vous entendez qu’il cherche à faire ça, jusqu’à ce qu’il vous présente la réécriture et que vous la trouvez meilleure que la première version! Donc, c’était pour le moins intéressant.

Guy adore toujours fournir au public une grande énigme et du mystère même dans un film sur les dessous du monde des gangsters. C’était exactement le genre de film sur lequel j’ai toujours voulu travailler avec lui.

PREMIUM : Vous n’avez pas joué beaucoup de rôles de méchants, mais les mauvais garçons sont toujours les plus amusants, non?

McC.: La complexité morale et l’ambiguité sont toujours intéressantes... c'est excitant. Vous guidez et livrez des individus, les libérant de leur subterfuge intérieur, de leur propre prétexte. Cela en fait-il des méchants? C’est dur à dire. Nombreux d’entre eux sont certainement des démons d’un point de vue extérieur, mais est-ce vraiment démoniaque d’exposer les hypocrisies de l’humanité? Pour les dépouiller et les déshabiller de leurs contradictions, de leurs mensonges. Les mensonges que nous nous racontons pour assouvir la culpabilité, je m’en suis nourri. Ça a alimenté le voyage. Jouer des rôles plus sombres ouvre tout un monde d’opportunités dont je ne connaissais pas l’existence avant. Les méchants, ils ne se plient pas face aux limites, pour eux la bonne chose est la mauvaise. Le bien est le mauvais, et en tant que personne qui croit moralement dans le fait de toujours faire le bien, et enseignant la même chose à mes enfants, c’est amusant de prendre des vacances du code moral, et de voir à quoi ça ressemble. Mettre les manières et les morales de côté.

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LIFESTYLE PREMIUM : Comment The Gentlemen est arrivé?

McC.: Guy m’a envoyé une version abrégée du script et lorsque je le lisais avec les parties du personnage qu’il voulait que j’interprète, je pensais en moi-même que si j’avais toujours voulu travailler avec Guy, ce devrait être ce genre de film que je devais faire. Quelque chose comme Snatch or Lock, Stock… ou Rock n Rolla.

Lorsque je suis revenu vers lui, je lui ai juste posé des questions sur le script, le personnage et le film et il était détendu sur tout ce qui entoure le film, il était heureux des suggestions que je pouvais avoir, si des fois j’en avais, et moi j’étais juste heureux de monter sur le plateau et de jouer ce rôle. Je n’ai jamais travaillé auparavant avec un réalisateur comme Guy Ritchie et c’est quelqu’un qui obtient juste le meilleur de chacun. Le fait est que si vous avez beaucoup de texte à dire dans le film, et c’est le cas pour moi, vous lisez le script qui vous est envoyé, vous parlez avec le réalisateur, vous échangez sur des choses concernant le film et ensuite vous partez et vous commencez à travailler sur ces lignes et à les apprendre. Ainsi, après tout le temps que vous passez seul à l’écart, à apprendre, à vous entraîner, à essayer de le faire sonner avec autant d’authenticité que possible et à ressembler exactement à ce dont vous avez besoin pour le film, en considérant la posture du personnage, son accent, son comportement, toutes ces choses – vous revenez vers le réalisateur pour faire la première lecture complète face à lui.

Vous lisez et il dit : “Mec, c’est de la m...”. Alors, vous commencez à rire parce que vous pensez qu’il fait une blague ou qu’il utilise le mot “m...” comme un compliment ou autre chose que ce qu’il est en train de faire [rires].

PREMIUM : Il semble donc que Guy avance en toute liberté pendant la réalisation de son film?

McConaughey: Oui! Il dit souvent que nous avons besoin de changer une ligne ou la façon dont c’est dit, et il demande : “Mais, qui a écrit ça ? Qui a bien pu écrire ça?” Alors je réponds : “C’est toi. Tu l’as écrit!” Puis, comme je l’ai dit plus tôt, il fait exactement ce qu’il a dit et commence à réécrire toute la scène, le dialogue, c’est assez exaspérant. Cependant, comme je l’ai déjà dit, il examine tout dans le moindre détail avec un stylo rouge, corrige des petites choses et parfois en change d’autres complètement et vous restez debout ou assis à côté, et cinq minutes se passent, puis il revient vers vous avec les changements. Généralement, vous vous rendez compte qu’il a changé pour mieux – bien que je ne puisse dire cela que de mon propre point de vue pour ce qui a été réécrits pour moi.

Interstellar (2014)

PREMIUM : Votre femme dans le film est jouée par Michelle Dockery. Est-ce la première fois que vous avez travaillé avec elle?

McConaughey: Oui en effet, et c’est une grande actrice. J’aime travailler avec des acteurs pour la première fois mais également m’assurer de garder une distance avec eux avant les scènes parce que je souhaite que la première rencontre soit réelle et brute. Je ne veux pas qu’il y ait d’amitié entre deux acteurs qui, si vous en croyez le script, sont deux parfaits étrangers. Cela ne fonctionnerait pas. Même dans cette perspective, dans laquelle Michelle est ma femme, il y a tout un arrièreplan de leurs vies, une histoire complète, que le public ne connaît pas. Donc, dans la même logique, j’ai besoin de garder une partie de cela pour le mettre en avant, donc je ne veux créer aucune fausse relation avec Michelle à l’avance. Lorsque j’ai fait La tour sombre (The dark tower), j’ai rencontré Idris pour la première fois

parcouru. Du chemin parcouru depuis que j’ai trouvé ce travail, en tant que David Wooderson dans Dazed [and Confused] qui devait être un divertissement de l’été.

Lorsque j’ai découvert ma passion, lorsque j’ai découvert à quoi j’étais bon, à ce moment-là, “alright alright alright” (Bien, bien, bien). Et j’aime ça. Ça fait rire les gens. Ça me fait rire. “Alright alright alright”, ça a un pouvoir spécial. Si je me lève pour faire un discours devant des gens et que je suis nerveux à cause de tous ces yeux qui me fixent, je ressors le “alright alright alright”, et l’atmosphère se réchauffe immédiatement [rires].

PREMIUM : L’avez-vous dit dans le texte d’acceptation de votre Oscar?

McConaughey: Je ne sais pas. Ces quatre, cinq minutes entières sont une sorte de flou dans ma conscience.

// EN UNE MINUTE JE PASSE DE “QUI EST CE MEC DANS LA RUE”, À “REGARDE LÀ-BAS, C’EST CE MEC”. MAIS LA CHANCE NE VA PAS VOUS SOUTENIR DANS CE MONDE. LA CHANCE NE VA PAS VOUS PROCURER UN TRAVAIL À CHAQUE FOIS. LA CHANCE VA VOUS DONNER UNE OPPORTUNITÉ, MAIS ENSUITE VOUS DEVEZ FAIRE VOS PREUVES. // au milieu d’une scène. Nous n’avons pas créé de lien intentionnellement – je lui ai parlé pour la première fois pendant le voyage de presse plusieurs mois après.

PREMIUM : C’est incroyable. L’intensité avec laquelle vous appréhendez la conception d’un film aujourd’hui est à des lieux de l’époque de Génération Rebelle (Dazed and Confused), qui a fêté son 25ème anniversaire il y quelques années. Vous disiez que vous étiez chanceux d’avoir obtenu ce rôle, cette pause...

McConaughey: La chance joue un rôle, bien sûr, mais je pense qu’il y a plutôt une méthode scientifique qui est impliquée, plus que nous ne le réalisons. La chance dicte que tu sois choisis parmi la foule, mis dans un film et boum, c’est de la chance. Mais il y a une spécification d’emploi à remplir et tu as besoin de remplir ce critère, tu dois être capable de faire ce travail. Être choisi pour faire ce travail quand il y en a des milliers d’autres qui peuvent faire la même chose, là c’est ta chance.

Et je suis certain d’avoir eu mes moments de chance pour être là où je suis aujourd’hui. Génération Rebelle (Dazed and Confused), Le droit de tuer (A Time to Kill), c’est arrivé très tôt pour moi. En une minute je passe de “qui est ce mec dans la rue”, à “regarde là-bas, c’est ce mec”. Mais la chance ne va pas vous soutenir dans ce monde. La chance ne va pas vous procurer un travail à chaque fois. La chance va vous donner une opportunité, mais ensuite vous devez faire vos preuves. C’est la roue en mouvement, c’est la science.

PREMIUM : ‘Alright, alright, alright'(Bien, Bien, Bien) vous a poursuivi depuis, est-ce que ça vous énerve?

McConaughey: C’est flatteur, c’est un compliment.

Dans ce business, vous avez cette reconnaissance immédiate, et c’est ce que vous recherchez. Vous avez fait du bon boulot. Spécialement parce que ce sont les trois premiers mots que j’ai jamais prononcés dans un film, c’est ce qui m’a été cité et cela agit comme un souvenir tendre et nostalgique de tout le chemin que j’ai

PREMIUM : Comment l’Oscar a-t-il changé votre carrière?

McConaughey: Je pense que l’Oscar m’a donné la chance de faire plus de choix personnels dans mon travail, ce dont je suis très reconnaissant, il m’a permis de travailler sur des projets que je veux voir. Mais qui m’effraient aussi.

PREMIUM : Vous emmenez vos enfants sur le plateau, est-ce qu’il savent que vous jouez un méchant? Et comment se sentent-ils par rapport à ça?

McConaughey: Ils l’ont compris, ils l’ont compris.

Mais immédiatement, ils veulent savoir, Papa, pourquoi n’es-tu pas le gentil? Ils ne comprennent pas l’appel du méchant – j’ai peut-être donc accompli quelque chose de bien [rires]. Mon fils Levi, est très attentif. Il a accidentellement vu certaines de mes scènes. Une qui me vient à l’esprit est quand il avait trois ans, We Are Marshall passait à la télévision. Il me voit et dit “Papa” puis il y a une explosion et il voit le feu qui m’entoure ce qui le fait pleurer. J’ai dû lui faire comprendre, donc je l’ai emmené sur un plateau, La Défense Lincoln (The Lincoln Lawyer) je crois, il me regarde faire une scène, puis je lui montre le moniteur. Juste là, clic. Il fait alors des allersretours entre le moniteur et le plateau, et il comprend.

PREMIUM : En parlant de parents, je crois que les vôtres étaient une paire intéressante lorsque vous êtiez enfant. Je vous ai également entendu dire que votre mère aurait pu jouer un rôle dans The Gentlemen...

McConaughey: Oui, nous avions une famille aimante quand j'étais enfant, beaucoup disaient qu'ils nous aimaient, mais ils ne nous aimaient pas à ce moment-là autant qu’ils le disaient! Mon père a cassé le majeur de ma mère à quatre reprises alors qu’elle le poussait sur son front. Elle dit encore aujourd’hui que c’est ce dont elle avait besoin pour communiquer! Mes parents se sont mariés trois fois ensemble et ont divorcé deux fois. Oui, c’est la vérité.

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LIFESTYLE

// ONE MINUTE I'M 'WHO'S THAT GUY ON THE STREET,' TO LOOK OVER THERE, 'IT'S THAT GUY.' WORLD. LUCK WON'T GET YOU THE JOB EVERY TIME. LUCK WILL TOSS YOU A BONE, BUT THEN MATTHEW MCCONAUGHEY

A GENTLEMAN It's 25 years since Matthew McConaughey made his debut in Generation X fable, Dazed and Confused. A through all the romcoms, through the McConnaisance and the much deserved Oscar win for Dallas Buyers Club, the 47-year-old Texan has rarely taken a trip to the dark side. Even if he really enjoys it. "Being bad is the best," he tells me. "It just is. It shouldn't be, but getting to do bad stuff and have no repercussions, I like that."

In his new film, The Gentleman, McConaughey attempts to sell of his drugs empire to a bevy of billionaires, only to find the clamour for his stock is played out in gunbarrelled warfare where the list of stock items includes his own life. As with any Guy Ritchie movie, there is a craft to the violence, and London’s gangster heartland is effortlessly represented against a backdrop of great production, humorous scriptwriting and perfect casting, which also brings in Hugh Grant, Charlie Hunnam and Michelle Dockery. As the king of the castle, McConaughey thrives in the darkness of his character, and this comes across when he talks about his first movie on a next decade which, if anything like the last, will continue to see him ascend as one of the planet’s finest actors when it comes to suave, assertive and rooted deeply in the male stereotype.

The American’s intelligent rhetoric is always delivered with a warm Texan drawl and a personal connection and warmth so many of his contemporaries lack. And since his Oscar win six years ago, McConaughey has lined up a sparkling roster of performances from True Detective and Interstellar to Gold, Terence Malick's Sea of Trees and Serenity. Here's a star who broke away from the humdrum of Failure to Launch and The Wedding Planner and reinvented his brand. And now, he's reaping the rewards – and awards – in spades.

Charming as always, he further discusses his joy at playing bad and why his children have a hard time accepting this side of their father.

McConaughey also chats about luck, early beginnings.

The actor lives in Austin with wife, Camilla Alves and their children, Levi, 11, Vida, nine, and Livingston, five.

PREMIUM : I’ve heard you say that Guy Ritchie was an interesting director to work with, such is his liking for completely re-writing scenes on the day of the shoot. How interesting was that for you?

McConaughey: [Laughs]. Very. I mean, you have to be prepared for things to change like that and I would say that, if only from a personal point of view, it’s something which really keeps you on your toes.

It can be frustrating when you hear that he is looking to do that, until he presents the re-write to you and you find that it’s better than what was there in the first place! So, that was very interesting to say the least.

Guy always loves to provide the audience with a great riddle and a mystery even for an underworld gangster film. This was exactly the type of film that I had always wanted to work with him on.

PREMIUM : You haven't played too many villains, but bad guys are always the most fun right?

McC.: Moral complexity and ambiguity is always interesting… it keeps it exciting. You are guiding and delivering individuals, releasing them from their internal subterfuge, their own pretence. Does that make these bad guys? It's hard to say. Certainly a lot of them are evil from the outside perspective but is it really evil to expose the hypocrisies of mankind? To strip them back and lay bare their contradictions, their lies. The lies we tell ourselves to sate the guilt, that fed me. That fuelled the journey. Playing darker actors opens up a whole world of opportunity I never knew existed before. Bad guys, they don't pander to limitations, the right thing to them is the wrong thing. Right is wrong and as someone who morally believes in always doing the right thing, teaching my children the same, it's fun to take a vacation from the moral code, and see what that's like. Push manners and morals to the side.

PREMIUM : How did The Gentlemen come about then?

McC.: Well, Guy sent me a shortened version of the script and when I was reading through it with the parts of the character that he wanted me to play in the movie, I thought to myself that if I did ever want to work with Guy on a film, this would have to be one of the types of movies that I had to do. Something not unlike Snatch or Lock, Stock… or Rock n Rolla.

When I got back to him, I was just asking him about the script, the character and the movie and he quite laid back about everything surrounding it and that he was happy for any suggestions that I had, if I was to have any and I was just happy to get on set and underway with the role. I’ve never before worked with a director like Guy Ritchie and he is someone who just gets the best out of everyone. The fact is that I had a lot of lines to say in the film and as that’s the case, you read the script that you get sent, you speak to the director, you talk over some things in the movie and then you go away and you begin to start working on those lines and learning them.

So, after all of the time that you spend away on your own, learning, practising, trying to make it sounds as authentic as possible and looking exactly like you are needing to be for the movie, with regards to the character’s posture, his accent, his demeanour, all of those things – you go back to the director to do a first readthrough in front of him. You’re reading it out and he says: “Man, that’s sh*t.” So, you start laughing because you think that either he is joking around or he means the word “sh*t” as a compliment or something other than what he really does [laughs].

PREMIUM : Sounds like you Guy is ad-libbing his way through directing a film?

McConaughey: Yeah! Often he will say that we need to change a line or the way it’s spoken, and he says: “I mean, who wrote that? Who would even write that?”

Then I reply: “You did. You wrote it!” Then, as I was saying earlier he would then do exactly as he says and he will start re-writing the whole scene, the dialogue and it’s quite a maddening thing that happens.

However, again, like I said, he will go through everything with a fine toothcomb and a red pen, correct bits and sometimes completely change others and you may be standing around or sitting down and waiting for about five minutes and then he comes back to you with the changes. You sit there and take it all in and then usually, PREMIUM 26

you will see that it has changed for the better – although I can only say that from my own point of view for the bits which he re-wrote or edited for me.

PREMIUM : Your wife in the film is played by Michelle Dockery. Is that the first time that you have worked with her?

McConaughey: Yes, it is and what a great actor she is. I like working with actors for the first time but also ensuring I keep a distance before them before scenes because I want the first meeting to be real and raw.

I don’t want any friendships to come in between two characters who are, if you believe the script, complete strangers. That just wouldn’t work.

Even in this perspective, where Michelle is my wife, there is a whole background to their lives – a whole history – that the audience don’t know about. By the same logic then, I need to keep some of that away from the front, so I don’t want to build any false relationship with Michelle in advance. When I did The Dark Tower, the first time I met Idris was in the middle of a scene. We intentionally didn’t hang out – the first time I spoke to him was on the press trip some months afterwards.

PREMIUM : That’s incredible. The intensity with which you approach movie-making these days is such a world away from the days of Dazed and Confused, which, a couple of years ago, celebrated its 25th anniversary. You said you were lucky to get that role, that break...

McConaughey: Luck plays a factor, of course but I think there's more of a scientific method involved, more than we realise. Luck dictates that you're plucked out of the crowd, put into a movie and boom, that's lucky.

But there's a job spec to fulfil and you need to fulfil that criteria, you need to be able to do the job. Getting picked to do that job when there are thousands others who can do the same, that's your luck right there.

And I sure as got my moments of luck that got me to where I am today. Dazed and Confused, A Time to Kill, that happened very early on for me. One minute I'm 'who's that guy on the street,' to look over there, 'it's that guy.' But luck won't sustain you in this world. Luck won't get you the job every time. Luck will toss you a bone, but then you have to prove yourself. That's the wheel in motion, that's the science.

You have to build on what you were fortunate enough to come into contact with, to encounter. Now, run with it and build on it.

PREMIUM : 'Alright, alright, alright' has followed you around ever since, does it piss you off at all?

McConaughey: it's flattering, it's a compliment. In this business, you have that immediate recognition, that's what you're after. You've done a good job. Especially because it's the first three words I've ever said in film, that's what quoted back to me and it serves as a really tender, nostalgic reminder of how far I've travelled. How far I've come when I thought that job, as David Wooderson in Dazed [and Confused] was meant to be a summer gig. When I found my passion, when I found what I was good at, in that moment, 'alright alright alright.' And I like it. It makes people laugh. It makes me laugh. Alright alright alright, it's got a special power. If I'm getting up to do a speech in front of people and I'm nervous of all those eyes staring at me, I dig it out 'alright, alright, alright', warms the air right up [laughs].

BUT LUCK WON'T SUSTAIN YOU IN THIS YOU HAVE TO PROVE YOURSELF. //

Reign of Fire (2002)

The Wolf of Wall Street (2013)

PREMIUM : Did you say it in your Oscar acceptance speech?

McConaughey: You know, I don't know. That whole four minutes, five minutes is sort of a blur in my consciousness.

PREMIUM : How did the Oscar change your career?

McConaughey: I think the Oscar, gave me the chance to make a lot more personal choices in my work, which I'm very thankful for, allowed me to work on projects that I want to see. But also scare me.

PREMIUM : You bring your kids on set, do they know you're playing the bad guy? And how do they feel about that?

McConaughey: They get it, they get it. But immediately, they want to know, Papa, why aren't you the good guy? They don't understand the appeal of the bad guy - so maybe I've done something right [laughs]. My son Levi, he's fully aware. He accidentally watched scenes of mine. One that comes to mind was when he was three years old, We Are Marshall was on the TV. And he sees me and says, 'Papa' and there's an explosion and he sees fire around me and its tears all over. I had to make him understand so I bring him to set, The Lincoln Lawyer I believe and he's watching me do a scene, and then I show him on the monitor. Right there, click. He gets it. So he's running back and forth between the monitor and the set. And he gets it.

PREMIUM : Speaking of parents, I believe that yours were quite an interesting pair when you were growing up. I’ve also heard you say that you thought your mother could have played a role in The Gentlemen…

McConaughey: Yeah, we had a loving family when I was a kid, but there was a lot of them saying that they loved us, but they didn’t like us right at that point they were talking to us! My dad broke my mom’s middle finger four times where she was just egging him on to do that by poking him in the forehead over and over again. She even says now that that was what she needed to communicate!

My parents were married three times to each other and divorced twice. Yep, that’s the truth.

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LIFESTYLE Kristen Stewart

Emma Watson

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ÉVÉNEMENT PIRELLI THE CAL

DES STARS SOUS PRESSION

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“À la recherche de Juliette”, le Calendrier Pirelli 2020 réalisé par Paolo Roversi a été présenté le 3 décembre dernier au Théâtre Philarmonique de Vérone.

n s’inspirant du drame intemporel de Shakespeare, Paolo Roversi part à la recherche de « la Juliette qui sommeille en toutes les femmes » dans la 47ème édition de The CalTM, avec en protagonistes Claire Foy, Mia Goth, Chris Lee, Indya Moore, Rosalía, Stella Roversi, Yara Shahidi, Kristen Stewart et Emma Watson.

Pour la première fois, le Calendrier combine la photographie et le cinéma avec un court-métrage de 18 minutes. Paolo Roversi interprète dans le court-métrage son propre rôle de réalisateur faisant passer une série d’auditions aux candidates pour le rôle de Juliette, qui passent une à une devant la lentille du directeur pour interpréter une « Juliette » multifacette grâce à une large gamme d’expressions et d’émotions.

L’histoire se déroule en deux phases. Dans la première, les actrices apparaissent à leur arrivée sur le plateau, sans maquillage ni costume. Elles s’asseyent et parlent avec Paolo Roversi du projet pour lequel chacune espère être sélectionnée, racontant leur propre expérience ainsi que l’idée qu’elles se font de Juliette. Les actrices

laissent ainsi transparaître un côté intimiste et personnel. Dans la seconde phase, elles revêtent des costumes créés pour les transformer en interprètes de l’héroïne shakespearienne. L’idée est de raconter une histoire où réalité et fiction se confondent et dont les frontières, à l’instar de certaines images, sont un peu floues. « J’étais à la recherche d’une âme pure, pleine d’innocence associant force, beauté, tendresse et courage » exprime Roversi. « Je l’ai trouvée dans la lueur des yeux, dans les gestes et les mots d’Emma, Yara, Indya et Mia. Dans les sourires et les larmes de Kristen et Claire. Dans les voix et les chants de Chris et Rosalía. Et en Stella, l’innocence. Parce qu’en chaque femme sommeille une Juliette, » conclut-il, « et je ne cesserai jamais de la chercher », explique Paolo Roversi.

Photographié en mai dernier, le Calendrier Pirelli 2020 est le premier à avoir été réalisé par un photographe italien, qui a mis son projet en scène entre Vérone, la ville liée à jamais au destin de la jeune Juliette, et Paris, la ville qu’il habite depuis plus de quarante ans.

Passionné d’opéra depuis longtemps, Paolo Roversi a souhaité réaliser un objet à l’empreinte graphique oriPREMIUM 28

ginale qui s’inspire nettement d’un livret d’opéra. Le Calendrier 2020 est composé de 132 pages. Outre le dateur en couverture, on y retrouve également des extraits de Roméo et Juliette ainsi que 58 photos, en couleur comme en noir et blanc, qui représentent les protagonistes et la ville de Vérone. La couverture s’ouvre en révélant le dessin d’un firmament qui représente l’univers, et qui, idéalement, contient et embrasse l’histoire de Juliette pour la rendre éternelle. Le calendrier est magnifié de lettres d’or sur la première et la quatrième de couverture, mettant en lumière les dates de la naissance de Juliette, de sa rencontre avec Roméo, de leur mariage et de leur mort. À celles-ci s’ajoutent les dates de naissance des protagonistes du Calendrier, dont les noms sont parsemés sur la couverture, au détour d’une étoile et d’une constellation, dans un firmament poétique.

Les coulisses du Calendrier Pirelli 2020 peuvent être découverts sur le site dédié www.pirellicalendar.com, qui permet de parcourir plus de 50 ans d’histoire de The CalTM à travers des vidéos, des interviews, des photos ainsi que des textes inédits.

PREMIUM X POLIFORM

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AMEUBLEMENT POLIFORM

HOW TO GET THE ITALIAN TOUCH ?

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*Comment avoir la touche italienne ?

Eleganza, Innovazione, Armonia. C’est ainsi que Poliform se définit et s’est hissé parmi les plus grands noms d’ameublement design au monde. La prestigieuse marque « made in Italy » est disponible au Luxembourg.

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ondé en 1942 et spécialisé dans le haut de gamme, Poliform s’est transformé depuis de nombreuses années en un leader et un pilier incontournable du mobilier et du design. La marque est présente à toutes les foires et expositions du monde et possède un flagshipstore dans toutes les capitales. Néanmoins pour la production, Poliform reste fidèle à son savoir-faire et à la tradition du nord de l’Italie. Bien qu'hissé parmi les innovateurs et précurseurs mondiaux des tendances de l’esthétique et de la mode, l’entreprise familiale reste à taille humaine, très

réactive et particulièrement respectueuse de l’environnement. La production respecte la nature, le climat et la durabilité. Avec une gamme de produits intemporels, Poliform satisfait ses clients aux quatre coins du monde en anticipant les nouvelles tendances, en innovant toujours davantage et en s’entourant des designers les plus reconnus sur le plan international comme J.M. Massaud, Marcel Wanders ou encore Carlo Colombo. Parmi les créations les plus célèbres, on retrouve le canapé Mondrian, la table Concorde et le buffet Pandora.

Les matériaux précieux tels que le bois, le métal, le marbre, le cuir et les tissus sont travaillés avec précision et minutie afin de créer un mobilier personnalisable, fonctionnel et d'une esthétique irréprochable et durable.

Cuisine, rangement, espace nuit, dressing, mobilier décoratif..., la collection Poliform est disponible dans le flagshipstore avec toutes les nouveautés 2020 et un choix de tissus sublimes au 45-47, Route d’Arlon à Strassen. Une équipe est à votre écoute pour vous conseiller, établir avec vous un plan en 3D et vous remettre un devis parfaitement détaillé.

Pour votre cuisine, une large gamme d’appareils ménagers est disponible en magasin dont les marques Miele, Gaggenau ainsi que les dernières nouveautés des spécialistes du traitement de l’air et de l’aspiration du type PREMIUM 29

Bora et Novy. Dès votre choix finalisé, les éléments techniques vous seront remis et une date de pose programmée selon vos besoins afin qu'une équipe de menuisiers expérimentés puisse parfaire le travail de nos designers. Parce que votre intérieur est unique et correspond à votre goût et à vos souhaits, l’équipe Poliform Luxembourg composée de professionnels de l’univers de l’habitat est à votre écoute pour vous transmettre leur passion, vous conseiller et vous accompagner dans la réalisation de tous vos projets d’aménagement.

ET POURQUOI PAS UNE VISITE PRIVÉE AU SHOWROOM ?

Contactez directement le showroom pour qu'un conseiller vous fasse vivre un moment privilégié qui n'appartiendra qu'à vous.

Poliform 45-47, Route d’Arlon L-8010 Strassen Horaires : Mardi-Vendredi 9h30-18h30 Samedi 9h00-18h Tél. : (+352) 28 55 34 – 1 Fax : (+352) 28 55 34 222 Mail : pjaeger@poliformluxembourg.lu

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Jupe et body latex: Bright&Shiny Accessoires cuir: Una Burke London Porte-jarretelles: Mise en Cage Paris Chaussures: Christian Louboutin, Cesare Paciotti Bas: Maison Close

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ÉVÉNEMENT CALENDRIER PREMIUM 2020

KORTUM RETURN En décembre, lors d'une soirée privée, on a dévoilé notre calendrier « Jealousy & Betrayal » signé par le photographe Yves Kortum. Une superbe édition qui a fait le plaisir des invités privilégiés, et qu'on vous fait partager aujourd'hui...

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Vestes: Karl Lagerfeld Accessoires: Simon Azoulay Paris Pantalons: Cuir Royal Porte-jarretelles et bas: Maison Close Chaussures: Christian Louboutin

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Robe, jupe et bustier: Simon Azoulay Paris Porte-jarretelles et bas: Maison Close Chaussures: Christian Louboutin, Cesare Paciotti String latex: Bright&Shiny

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Bodies, porte-jarretelles et bas: Maison Close Jupe et corset: Simon Azoulay Paris Chaussures: Christian Louboutin

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Bas: Calzedonia Masques: Maison Close Ceintures: Una Burke London Chaussures: Christian Louboutin, Cesare Paciotti

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Veste: Karl Lagerfeld Harnais: Una Burke London Body entier, porte-jarretelles et bas: Maison Close Jupe Cuir: Cuir Royal Chaussures: Christian Louboutin, Cesare Paciotti

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Chapeau: Etienne Jeanson Robe: Simon Azoulay Paris

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Dress: Etienne Jeanson Jupe: Marie Schweisthal Harnais et bustier: Una Burke London

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Bodies, porte-jarretelles et bas: Maison Close chaussures: Christian Louboutin

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Body: Etienne Jeanson Jupe: Cuir Royal Bas Latex: Bright&Shiny Chaussures: Christian Louboutin

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Bodies: Etienne Jeanson Colliers: Simon Azoulay Paris Bas Latex: Bright&Shiny Chaussures: Christian Louboutin, Versace

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Corsets: Alexandra Fuks Bas Latex: Bright&Shiny Bottes: Minelli Boutique Chaussures: Christian Louboutin

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Corset en cuir: Alexandra Fuks Jupe Latex: Bright&Shiny Porte-jarretelles et bas: Maison Close Chaussures: Saint Laurent

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YVES KORTUM

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près un bref passage en 1991 à la " Haute école de photographie 75 " à Bruxelles, Yves décide de quitter les études afin d’apprendre sur le terrain. Il travaille alors en tant qu’assistant dans un studio pendant un an et demi. À la fin de l’année 1992, il se met à son compte mais poursuit sa formation auprès de photographes professionnels. En 1994, il monte à Paris, et grâce à ces années de pratique en tant qu’assistant, a la chance de pouvoir travailler pour une des plus grandes agences de mannequins au monde ainsi que dans de nombreux studios photos. Ainsi, il fait la rencontre de grands noms de la photographie, tels que Patrick Demarchelier, Helmut Newton ou encore Richard Avedon. En parrallèle, Yves continue à faire de la photo pour son propre compte, et parvient à signer en 1996 sa première couverture pour le magazine Elle. La même année, il décide de partir vers les pays de l’Est pour rejoindre l’agence pour laquelle il avait travaillé à Paris. Les années 2000 marquent son retour au Luxembourg, où il ouvre son premier studio. Depuis 2007, il partage sa vie entre Luxembourg et Paris. Yves Kortum trouve surtout ses inspirations dans les films noirs des années 1940 à 1960, dont il adore représenter les scènes clichés, avec son style à lui. Comme ajouter de la dramaturgie, de la féminité exacerbée dans ses images.

Il apprécie les femmes fortes, sûres d’elles, rock‘n’roll avec beaucoup de sex-appeal, qu’il présente souvent davantage sensuelles que faibles.

Il joue la plupart de ses projets personnels comme de la musique sur un piano avec des notes en noir et blanc, il adore les contrastes, noirs profonds et blancs immaculés. Parfois, il s’aventure, comme Marco Valdo dans le roman d’Italo Calvino, dans le monde urbain classique et moderne à la recherche de la lumière qui caresse les pierres des immeubles ou la peau des mannequins.

REMERCIEMENTS

Merci à l’Hôtel Heritage à Bruges et Ariane Clavie (AC Communication).

Photographe : Yves Kortum Make-up/hair : Natalia Goff Mannequins : Adela-Marinela Fort et Tiziana di Garbo Stylisme : Adela Fort Location : Hôtel Heritage Bruges Relation presse : AC Communication

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TAKE CARE

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FRAGRANCES PARFUMS SIGNATURES

L'ESSENCE DU VOYAGE Envoûtants, les parfums signatures délivrent des effluves qui inspirent les voyages et l'exostisme. La sélection de la maison...

Van Cleef & Arpels, Santal blanc C’est un bois à sensations, un ingrédient précieux dont les effluves ont la douceur d’une caresse... Le bois de santal fait son entrée dans la Collection Extraordinaire, réinventé par le parfumeur Michel Almairac.

Originaire de Nouvelle Calédonie, le santal est une essence rare, dont la parfumerie occidentale fait la découverte au cours du XIXème siècle.

Elle ne se passera plus de son odeur unique, chaleureuse et veloutée. 128e les 75ml (En exclusivité chez Paris 8)

Armani Privé, Cuir noir Cuir noir est un voyage au coeur d'une nuit d'Arabie mettant en avant l'art antique et raffiné du travail du cuir. Repensant l'accord de safran pour créer une eau de parfum captivante, cette senteur dorée et voluptueuse se mêle à une fragrance de vanille profondément sensuelle qui rappelle l'effluve orientale des peaux tannées, l'odeur sauvage du suif et les arômes brûlés et goudronneux du bouleau noir. 207,89e les 100ml (En exclusivité chez Paris 8)

Christian Dior, Rose Kabuki L’âme de la nouvelle fragrance « Rose Kabuki » vient de loin. Sa beauté douce puise dans des souvenirs chers à Dior qui, depuis toujours, est une maison inspirée par l’Asie. Fragrance aux nuances délicates, la floralité de Rose Kabuki est surlignée avec un duo d’Essence et d’Absolu Rose Damascena expressif.

Autour de ce coeur tendre, des muscs poudrés fardent en douceur cette fleur « Kabuki » qui prend des allures de reine théâtrale. S’immisçant dans la belle harmonie de cette fleur poudrée, se glisse la pointe d’une note de Cassis qui la vivifie et la bouscule. Prix N. C.

Creed, Himalaya Une fragrance qui vous emporte au coeur du Tibet autour de paysages à couper le souffle. Cette eau de parfum incarne la virilité d'une cordée et la beauté de la glace bleutée, un bois épicé très oxygéné à partir d'un lit d'ambre gris, de musc, en note de coeur baies de rose, vétiver et en note de tête citron et mandarine. Une fragrance qui crée l'émotion. 169,37e les 100ml (En exclusivité chez Paris 8)

James Heeley, Coccobello James Heeley a créé cette eau de parfum aux notes ensoleillées qui invite à se balader le long des rives d'une île baignée de soleil, de respirer la rosée du matin qui perle sur les feuilles des palmiers. Un sillage de gardénia de Tahiti s'enroule au rythme d'une mer silencieuse et transparente sur la peau salée sublimée par le soleil. Des notes de noix de coco et de bois de cèdre de Virginie étendent leur ombre sur une plage de sable blanc. 133,44e les 100ml (En exclusivité chez Paris 8)

Bvlgari, Splendida tubéreuse mystique Connue comme la « Maîtresse de la Nuit », la Tubéreuse une fleur légendaire dont l’attrait a hypnotisé à travers les siècles et les cultures.

Principalement récoltée en Inde, difficile à cultiver, elle est l’un des ingrédients les plus onéreux de la palette naturelle du parfumeur. Les notes florales, naturelles et animales de la Tubéreuse nocturne sont les éléments clés de la composition de Sophie Labbé. Elle a intensifié le caractère lactonique addictif de cette fleur en l’associant à l’essence de Davana et à l’Absolue de Vanille. Ses tons ambrés et chauds émanent de la résine de Myrrhe, et dévoilent un sillage olfactif puissant et singulier.

Enfin, la Tubéreuse nocturne offre des notes poudrées et texturées d’une floralité unique et intense. 128e les 100ml (Chez Paris 8)

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Louis vuitton, Sur la route Un cédrat inspiré par le souffle du vent sur la peau à pleine vitesse. Le Maître Parfumeur Jacques Cavallier Belletrud a composé une fragrance aussi fraîche qu’une friction d’eau sur le visage. Il réunit ici les agrumes de Calabre, cédrat en tête et bergamote, auxquels il a ajouté un accent vert herbacé ainsi que les effluves enveloppantes du baume du Pérou. Un parfum au diapason des battements de cœur les plus vifs. 210e les 100ml

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A) Rare fauteuil dit "Clam" de Philip ARCTANDER (1916-1994), piètement et accoudoirs en chêne, structure tapissée de peau de chèvre de l'Himalaya naturelle, Circa 1945, dimensions: H: 90; L: 65; P: 60 cm, époque XXème B) Robert BRANDY (né en 1946), artiste peintre luxembourgeois, huile sur papier, signée et datée 1993, époque XXIème siècle. C) Jonathan SELIGER "Little Black Reins", sculpture en bronze laqué, œuvre originale, pièce unique, dimensions: H: 45; L: 45; P: 17 cm; époque XXIème siècle D) Jackson POLLOCK, Untitle Gouache sur papier, dimensions: H: 33; L: 29, époque XXIème siècle E) Géraldine MORIN "Glace Chanel", Sculpture en résine laquée, dimensions: H: 60cm, époque XXIème siècle F) Vénus de ARMAN, cette sculpture translucide en verre soufflé azur s’illumine dès l’apparition des premiers rayons de soleil, signé DAUM, époque XXème G) Ensemble de deux "SENATE-COMMITTEE CHAIRS" de Pierre Jeanneret (1896-1967), en teck, à dossier plat incliné, assise, dossier et manchette recouverts d'une peau d'agneau naturelle rasée. Circa 1955, dimensions: H: 87; L :59; P: 59 cm env., époque XXème H) Andy WARHOL, Huile sur papier originale signée 6 août 1928 à Pittsburgh, Pennsylvanie, États-Unis, et mort le 22 février 1987, dimensions: H: 31; L: 37 cm, époque XXème I) Philippe SHANGTI "Luxury overdose suicide", C-print monté sous diasec, édition originale de 7 exemplaires, dimensions: H: 62; L: 135 cm. époque XXIème J) Just Like Heaven" de SUMO (1976), The Famous Artiste Luxembourgeois ! Aquagravure sur papier artisanal, peinte à l'acrylique par la main de l'artiste. Numérotée Monotype 2/30. Circa *2017, dimensions: 56 x 75 cm.

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ENCHÈRES LUX-AUCTION

DESIGN À SAISIR

Le Dimanche 29 Mars 2020 à 14h30, Adrien DENOYELLE au sein de sa maison de vente Lux-Auction à Stadtbrédimus organisera une grande vente aux enchères de Design et Arts Décoratifs du XXème siècle.

Plusieurs collections privées et successions seront dispersées.

Exceptionnel Autel votif en Zitan - Bois précieux de Zitan, Chine Dynastie Qing 18ème siècle, dimensions: H: 78; L: 58; P: 37 cm, provenance : ancienne collection française, estimation : 10.000.00 à 15.000.00e, adjugé le 1er décembre 2019 pour 87.500.00€

Pour commencer, nous vous présenterons une très belle collection privée d’œuvres contemporaines ayant toutes été acquises au sein de la galerie "BELAIRFINEART" célèbre dans le monde entier.

Seront mises aux enchères l’œuvre de Philippe Shangti avec "Luxury overdose suicide", Géraldine MORIN avec sa "Glace Chanel", et Jonathan SELIGER avec "Little Black Reins". Par ailleurs, nous aurons l'honneur de mettre en vente une œuvre exceptionnelle de Jackson POLLOCK, une huile sur papier multicolore. Né le 28 janvier 1912- mort le 11 août 1956 à New York, peintre américain de l'expressionnisme abstrait, mondialement connu de son vivant. Le Luxembourg ne sera pas en reste avec le célèbre peintre Robert BRANDY, qui sera présenté avec une huile sur papier originale datée 1993 et signée par la main même de l'artiste.

Mais aussi, et non des moindres Christian PEARSON dit "SUMO" (Né 1976) avec son oeuvre "Just Like Heaven" The Famous Treet Art Artist Luxembourgeois !

Plusieurs Aquagravures sur papier artisanal seront ven-

dues, toutes numérotées et peintes à l'acrylique par la main de l'artiste. Figure incontournable du monde de l'Art Contemporain, son style se caractérise par des coups de pinceau épais avec des couleurs vives, incorporant des dessins animés à des symboles de la culture populaire contemporaine.

Enfin nous terminerons avec du mobilier 1950 avec de célèbres designers tels que Pierre Jeanneret, Le Corbusier, Philip Arctander, Gordon Bunschaft et pleins d'autres... Lux-Auction est perpétuellement à la recherche d’œuvres d'Art de Tableaux modernes mais aussi de bijoux, vins et voitures de collection.

Vous souhaitez intégrer vos objets, contactez nous au +352621278152 ou par mail : info@lux-auction.com Nous vous invitons également à découvrir les oeuvres au sein de notre galerie d'exposition sur 400 mètres carrés ouverts tous les jours sur rendez-vous sauf le dimanche. (Batiment Concilium 6, rue Pierre Risch L-5450 Stadtbrédimus)

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Lux Auction Expert : +352 621 278 152 info@lux-auction.com www.lux-auction.com

DÉCO

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DÉCO ACCESSOIRES

FIGURES DE STYLE

La déco ne perd pas la face. Difficile de passer à côté de ces visages et silhouettes qui émergent dans grand nombre d’accessoires déco.

On vous a sélectionné quelques produits, qui illustrent tant de grands artistes que de petits noms avec une fantaisie folle. Par Annie Esch

MARC DE LADOUCETTE Les 4 assiettes Le Dompteur & Le Cheval, la Colombe et le Chameau, collection Picasso (280€) Les 2 bougies Colombe et Cheval, collection Picasso (130€)

ROCHE BOBOIS Pouf Flammes, collection Jean Cocteau (399€) Coussin Les enfants, collection Jean Cocteau (130€)

FORNASETTI Serre-livres (prix conseillé 550€)

OCTAVEO Vase en papier Apollo (19,50€)

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HISTORICAL* REAL ESTATE LUXEMBOURG *These two Townhouses built in 1905, classified as « National Monuments » and restored to maintain their original character, are located in the heart of Limpertsberg, 28 and 30 avenue Pasteur.

18 rue du Marché aux Herbes L1728 Luxembourg Grand-Duchy of Luxembourg T. +352 26 54 17 17 - www.unicorn.lu - info@unicorn.lu Partner of

CAPITAL

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REAL ESTATE BEST OF

PIERRES PRÉCIEUSES Vous avez le budget pour une maison d'exception ? 4 agences de biens immobiliers de luxe vous présentent leurs coups de cœur du moment. A vous de jouer pour être le premier à dégainer...

AGENCE WECKBECKER VILLA À BRIDEL 3.975.000€ Cette somptueuse demeure contemporaine d'une superficie de +/- 410m2, est implantée au cœur d'un quartier résidentiel à Bridel. Sur une parcelle d'environ 10 ares située au calme et entourée d'un beau jardin, ce bien d'exception associe élégamment vaste volumes et finitions haut de gamme.

L'entrée mène à un espace de vie aéré et lumineux, composé d'une belle cuisine toute équipée Gaggenau, une salle à manger et un living donnant sur la terrasse et le jardin.

La partie nuit se trouvant au premier étage se compose de 3 chambres à coucher ayant accès à la terrasse avec une salle de bain et une chambre à coucher avec salle de douche.

Au deuxième étage se trouve la suite parentale ayant accès à une superbe terrasse, salle de bain en suite avec hammam, 2 grands dressings dont un pour chaussures.

Un ascenseur, une cave à vin, un double garage, 2 emplacements extérieurs complètent le tout. Pensée dans le moindre détail, cette maison d'exception mêlant luxe et élégance offre un cadre de vie exceptionnel.

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AGENCE FARE VILLA EN BORDURE DE MOSELLE 2.995.000€ Située dans la région de la Moselle, cette magnifique maison individuelle d'architecte construite en 2016 se trouve à proximité des grands axes routiers et toutes commodités. En plein coeur d’un quartier résidentiel, cette demeure a été conçue afin de profiter de l'environnement extérieur, notamment grâce à ses nombreuses baies vitrées qui offrent une grande luminosité, ses terrasses et son terrain de 20,21 ares. Conçue avec divers niveaux, la maison dispose d'environ 600m2 de surface habitable, équipés avec le plus grand soin et des finitions avec des matériaux sur mesure. Les volumes intérieurs se développent autour de 4 chambres, 3 salles de bain, d’un spacieux espace vie, d’un ascenseur, d’un garage pour 4 voitures et d’une piscine intérieure.

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CAPITAL AGENCE IMMOPARTNER VILLA À LA FRONTIÈRE 3.650.000€ A la lisière de la frontière luxembourgeoise, cette propriété luxueuse de 786 m² de surface habitable sur un terrain de plus de 3000 m² se trouve en plein milieu de la nature avec une vue panoramique extraordinaire.

Le site comprend plusieurs bâtiments, d'une architecture ultra moderne et élégante, qui s’articulent autour d’une grande cour extérieure. L’intérieur mise sur les technologies les plus pointues et les matériaux nobles, entre parquets massifs et marbre. La piscine chauffée à l'extérieur du complexe invite à passer des moments de détente, ainsi que le sauna ou le centre de fitness à l'intérieur du bâtiment. Une salle de fêtes avec accès sur une grande terrasse et deux bars sont à votre disposition pour que chaque festivité privée ou professionnelle soit couronnée de succès. Le bâtiment principal comprend deux cuisines très modernes et bien équipées réparties sur deux étages. Achevés il y a à peine quatre ans, les bâtiments profitent d’un système photovoltaïque et répondent au concept de construction à énergie positive.

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AGENCE SOTHEBY'S VILLA À KOCKELSCHEUER 7.600.000€ Située dans un quartier résidentiel de Kockelscheuer, cette splendide villa contemporaine de 850m2 se trouve au coeur d'un environnement calme et vert.

Entourée de son terrain de 18,04 ares, elle offre notamment 7 chambres, 7 salles de bain et 1 garage pour 3 voitures.

Elégante et fonctionnelle, elle offre de grands volumes aérés soulignés par de luxueuses finitions : pierre naturelle, parquet, luminaires haut de gamme. Kockelscheuer bénéficie d'une localisation idéale à la fois proche de la nature et à quelques minutes seulement du centre-ville de Luxembourg.

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Photo DR : Casino Royal

SAVEURS

L'épicurien James Bond est un adepte du caviar. Daniel Craig en déguste en charmante compagnie dans le film Casino Royal.

En 1965, son prédécesseur, Sean Connery, l'accompagne d'une bouteille de Veuve Clicquot Rosé dans Thunderball.

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CAVIAR CONSEILS DE DÉGUSTATION - PART II

LES PERLES DU PLAISIR

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Le caviar n'est pas forcément un met pour les fêtes et les occasions spéciales.

Oliver Leontyev de Caviar Sélection, l’adresse luxembourgeoise du caviar exclusif, vous propose d’échapper à la routine quotidienne pour le déguster.

n ces jours froids, se blottir au coin de la cheminée est un moyen tout aussi confortable que merveilleux d'échapper à la vie quotidienne, de se reposer pour récompenser ses sens. Le crépitement de la cheminée est souvent accompagné d'un digestif et d’arômes doux, d’un tabac aux parfums de fleurs, qui nous plongent dans une ambiance nostalgique.

Faisons-nous alors plaisir avec une évasion quotidienne agréable pour l'âme en partant pour une petite excursion nostalgique aussi bien pour le palais que pour l'esprit. Le caviar, à l'apéritif, en plat d'accompagnement ou seul, en pur plaisir, initie un voyage aussi intense qu’une brise océanique, une pause agréable, qui conduit souvent à un appétit croissant, aujourd'hui encore et malgré la rareté grandissante de la bonne qualité.

Notre sensibilité est augmentée par la rareté et l’aspect si spécial lorsque nous regardons dans le monde de l'or noir. Le devenir légendaire d’un trésor mystérieux pour les fins gourmets et ceux qui sont en quête de qualité culinaire et souhaitent l'intégrer dans leur vie.

Ces perles nobles, fruit d'années de croissance et de maturité, ainsi que de l'art en partie mystique des maîtres caviar, préparent depuis le XIIe siècle des délices et des

plaisirs culinaires pour le corps et l'âme, sur les tables exquises des gourmets et des initiés.

Les premières mentions du caviar se trouvent dans l'Empire perse et la mer Caspienne. Bien qu'au départ mal compris et utilisé à mauvais escient pour nourrir les chevaux, les perles magiques de l'esturgeon atteignent leur première heure gloire lorsque la première sélection de caviar a été préférée à la chair de poisson solide.

Son goût frais et à sa richesse ont tout d’abord ravi les enfants des pêcheurs. Plus tard, la noblesse de l'Europe de l'Est, puis à nouveau au XVIe siècle le clergé d'Europe occidentale, a découvert cette délicatesse apaisante et ses délices culinaires. L'esturgeon a été utilisé comme aphrodisiaque au 18ème siècle, ce qui a participé à l’engouement pour le caviar à tel point que, de cette époque jusqu’à la fin du 20ème siècle, les nombreuses espèces d'esturgeons étaient presque en voie d’extinction.

L'extinction a été arrêtée à temps. Depuis, l'autorité supranationale CITES veille sur tout l'élevage et la distribution du caviar, interdisant la pêche sauvage, désormais illégale, afin de protéger les esturgeons devenus rares ainsi que leurs œufs. Dans le même temps, de nombreuses fermes ont été créées dans le monde entier qui, depuis lors, gèrent de manière contrôlée la reproduction des esturgeons spécifiquement destinés à la consommation et à la culture du caviar. La gestion s’effectue dans l'environnement naturel habituel, les températures et les conditions alimentaires de l'esturgeon afin de correspondre à la qualité historique et au vrai goût de l'or noir, pour continue à être à la hauteur de sa réputation d’un plaisir de la plus haute qualité.

Les aspects environnementaux et l'habitat particulier PREMIUM 52

de l'esturgeon exigent une reconstitution de son habitat afin de pouvoir obtenir un bon caviar, riche sur le plan nutritionnel, de qualité optimale.

Caviar Sélection est de préférence basée sur des fermes situées en rivière, sur des eaux naturelles et courantes, avec des méthodes de production expérimentées qui visent à obtenir du caviar pur. Pour Caviar Sélection un bon caviar et son élevage, outre le goût proprement dit, la localisation climatique est primordiale, ainsi que la proximité d'eaux idéalement ouvertes, pures ou riches.

Des méthodes éprouvées et, enfin et surtout, la maturité des perles de caviar elles-mêmes, sont les critères les plus importants pour Caviar Selection.

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FASHION

FRANK UNDERWOOD X BOSS Le costume officiel

Dans la série "House of Cards", Kevin Spacey est habillé par la célèbre designer Johanna Argan, la créatrice de costume de la série, en collaboration avec Hugo Boss qui pour l'occasion a taillé des pièces sur mesure, assortissant les tendances souvent sombres de la série à des looks épurés et modernes utilisant des noirs, des gris et des bleus monochromes. La sélection de pièces suit le scénario qui accentue la personnalité du personnage lorsqu'il tombe en déchéance. Peut-être que les futurs candidats aux élections présidentielles en prendront note lorsqu'ils verront Underwood à l'écran.

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LE CHIC DE SÉRIE Vous avez tous admiré le héros du film parce qu'il avait un style remarquable. Voici notre best of des plus beaux costumes dans les films et séries TV.

BRUCE WAYNE X ARMANI Un costume 'bat'

Bruce Wayne est habillé dans le film de costumes "Made to Measure", à deux boutons.

Deux modèles réalisés par la maison Armani en collaboration avec la costumière Lindy Hemming déjà récompensée pour son travail par un Academy Award. L'un gris anthracite à fines rayures, l'autre gris clair écossais, deux costumes à l'image du chic et de la modernité du personnage. Une nouvelle collaboration entre Armani et le cinéma après des films comme "American Gigolo", "Ocean's Thirteen, "The Social Network".

JAMES BOND X TOM FORD Le costume tout-terrain

Pour Spectre, Tom Ford a travaillé en collaboration avec la créatrice de costume Jany Temime pour fournir les tenues sur mesure à Daniel Craig. Fabriquées en Italie dans des tissus exclusifs et caractérisées par leur coupe élégante avec des détails finis à la main.

KINGSMAN X MR PORTER L'armure du Kingsman

La tenue de prédilection d'un Kingsman reste le costume croisé 3x2 boutons. L'e-shop masculin Mr Porter a collaboré avec la costumière Arianne Phillips pour proposer des pièces confectionnées par de prestigieuses marques de luxe. Les rayures sont de rigueur, avec une légère préférence pour le pinstripe, de quoi se façonner un look très élégant à l'image de l'acteur Colin Firth ou Taron Egerton, les deux héros du film.

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CULTURE

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OUVRAGE THE TRAVELOGUES

BURTON HOLMES, LE GLOBE-TROTTER Considéré comme le plus grand reporter de voyage de son époque, Burton Holmes entreprit de sillonner la planète entière bien avant la naissance de l’avion et de la radio. Sa soif de voyage lui a permis de rapporter ‘le monde dans ses bagages’, de sublimes clichés qui nous offrent une spectaculaire fenêtre sur le monde d’il y a 100 ans. Par Annie Esch PREMIUM 64

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urton Holmes était un voyageur extraordinaire et infatigable, un visionnaire, qui a révolutionné l’art d’immortaliser et de mettre en scène les voyages. A une époque où ni les avions ni la radio n'existaient, il réalisa 6 fois le tour du monde et effectua 50 traversées des océans Pacifique et Atlantique.

Le «plus grand voyageur du monde», visita presque tous les pays, rapportant plus de 30.000 photos, presque 150.000 mètres de pellicule et d’inoubliables récits de voyage. C’est ainsi qu’il rapporta le monde chez lui, et qu’il conta au public américain ces contrées mystérieuses de l’autre bout du globe. C'est pendant la Belle Époque, à la veille d'une révolution photographique et cinématographique, que Burton Holmes (1870-1958) a commencé son long périple. Paris, Pékin, Dehli, Dubrovnik, Moscou, Manille, Djakarta, Jérusalem : Burton Holmes est passé partout.

Des Grands Boulevards de Paris à la Grande Muraille de Chine, de la construction du canal de Panama à l'éruption du Vésuve en 1906, Holmes prenait plaisir à trouver « le plus beau chemin autour de la Terre » ; présenter ses récits, ses photographies colorisées et ses films à travers les États-Unis devint

« HOLMES PRENAIT PLAISIR À TROUVER « LE PLUS BEAU CHEMIN AUTOUR DE LA TERRE » ; PRÉSENTER SES RÉCITS, SES PHOTOGRAPHIES COLORISÉES ET SES FILMS À TRAVERS LES ÉTATS-UNIS DEVINT D’AILLEURS SON MÉTIER. » d’ailleurs son métier. C'est lui qui a inventé le mot « travelogue » (journal de voyage) en 1904 pour mettre en avant le caractère unique de son spectacle qui captivait le public avec des récits de deux heures, rythmés par la projection de diapositives en verre peintes à la main et de quelques-unes des premières « images animées ».

Les récits de voyage, les diaporamas et les films cinématographiques existaient tous avant le début de sa carrière, tout comme la profession de conférencier en voyages, mais Holmes a été la première personne à rassembler tous ces éléments afin d’en réaliser des conférences documentaires. Il était un entrepreneur mais surtout un véritable showman : il accumula des shows à guichet fermé, jusqu’à 6 représentations par semaine et parfois dans 6 villes différentes ! On estime à 8000 les apparitions publiques qu’il a honorées au cours de sa vie. Voyageur, photographe, cinéaste, et conférencier en voyage de métier, Burton était une telle célébrité à son époque qu’il a même son nom sur une étoile du fameux Hollywood Walk of Fame de Los Angeles.

De ce monde qu’il a rapporté dans ses bagages, nous découvrons aujourd’hui une époque révolue, pleine de charme, et une formidable invitation au voyage… dans le temps. L’ouvrage Travelogue édité chez Taschen rassemble les plus belles archives d'Holmes, débordant de superbes photographies couleur prises lors de ses voyages au cours de la première moitié du XXe siècle.

Un livre à découvrir pour les curieux et les nostalgiques d’une ère inconnue mais parfois idéalisée.

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LE DOSSIER

// ON EST DANS UN MONDE QUI MARCHE SUR LA TÊTE, DANS UN MONDE QUI A PERDU LE SENS DE LA MESURE, LE SENS DU RESPECT, DE L'ÉQUILIBRE ET DE L’HARMONIE // BERTRAND PICCARD. SAVANTURIER.

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SPÉCIAL VOYAGES BERTRAND PICCARD

L'ARCHANGE Mondialement connu pour avoir effectué le premier tour du monde en avion solaire, Bertrand Piccard est un explorateur de cœur et de sang, dans la pure lignée de ses père et grandpère. Scientifique et aventurier conscient, il œuvre pour un monde meilleur et plus propre. Echange avec ce ‘savanturier’ inspirant. Propos recueillis par Anne Ciancanelli

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1er Mars 1999, Bertrand Piccard démarre son voyage à bord de Breitling Orbiter 3 ©Piccard Family

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’expression “la pomme ne tombe jamais loin du pommier” a rarement autant vibré. Fils de l'océanographe Jacques Piccard, détenteur du record mondial de plongée en sous-marin et petit-fils d'Auguste Piccard, premier à atteindre la stratosphère à bord d'un ballon, l’aventure avait de grandes chances de couler dans ses veines. Médecin psychiatre de formation, c’est en assistant aux décollages des fusées Saturn V transportant vers la Lune les premiers astronautes, lorsqu’il résidait en Floride, que cette vocation se révèle à lui. Passionné par le ciel, ce suisse devient rapidement un pionnier du vol libre et ULM en Europe. Mais sa notoriété éclatera au grand jour lorsque, en 1999, il parvient à boucler le premier tour du monde en ballon après plus de 19 jours de vol et 45 000 kilomètres sans escales. C’était son troisième essai. Toujours dans cette quête d’aventures humaines et scientifiques, il entreprend le projet ambitieux de réaliser le premier tour du monde en avion solaire, qu’il accomplira à bord du Solar Impulse en 2011. Au travers de tous ses exploits, on a plaisir à découvrir un homme qui rêve encore et qui croit en l'avenir. Qui a envie de faire les choses, des choses justes, pour l’homme et le monde, et qui donne envie. Dans cet esprit de pionnier qui le caractérise, le changement n’est pas infranchissable, il est même salutaire.

PREMIUM : J’ai pu voir sur votre site internet que vous vous définissez également comme un savanturier et j’ai trouvé le mot très sympa, très équivoque.

De votre côté c’est quoi un savanturier? Est-ce un rêveur terre-à-terre au final ?

Bertrand Piccard : C’est de l’aventure scientifique, c’est de l’exploration. C’est l’exploit avec une utilité pour les autres.

PREMIUM : Cette utilité dont vous parlez, nous avons pu la constater. Tous les exploits que vous avez faits, les principaux, que ce soit en ballon ou en engin volant écologique, il y a toujours eu une certaine conscience à ce niveau-ci, un parti pris. Estce que cela a toujours été voulu, même depuis votre tour du monde en ballon, ou est-ce que ce sont ces explorations qui vous ont fait prendre conscience de la nécessité de prendre soin de la planète ?

B. P. : Non ça a été voulu. Dès le départ je dirais, depuis 3 générations, quand mon grand père est monté dans la stratosphère. C’était le premier vol stratosphérique en 1931.

Un de ses buts était de montrer que si on venait très haut, au dessus du mauvais temps, dans de l’air raréfié, on pourrait voler avec moins de consommation de carburant et on

volerait de manière plus propre. Et puis quand mon père a plongé dans la fosse des Mariannes* (*fosse océanique la plus profonde actuellement connue et est endroit le plus profond de la croûte terrestre) il y a 60 ans, à 11 000 m de profondeur, son but était de prouver qu’il y avait de la vie à ces profondeurs-là, à une époque où les gouvernements voulaient jeter des déchets radioactifs dans les fosses marines ; et les décharges de radioactifs dans l’océan ont été interdites. Donc moi j’ai toujours été élevé dans cette vision que l’exploration et l’aventure scientifique doivent être utiles pour la protection de l’environnement et pour la qualité de vie. C’est dans cet esprit-là que j’ai mené toutes mes activités, le tour du monde en ballon poussé par le vent sans moteur et puis finalement Solar Impulse, qui était le condensé de toutes les technologies propres, les énergies renouvelables les plus modernes, pour montrer qu’on peut accomplir des choses absolument impossibles a priori, mais de manière totalement propre.

PREMIUM : Justement par rapport à ce tour du monde, vous avez dû voir la planète d’une certaine manière ; est-ce qu’il y a un moment où vous étiez à bord de cet avion et où vous vous êtes dit qu’il y avait un changement environnemental et climatique? : B. P. : On ne voit pas forcément des changements climatiques facilement quand on vole, mais par contre ce qu’on perçoit c’est une perturbation de toutes les statistiques météorologiques. C’est-à-dire qu’en fait, le climat devient imprévisible. Autrefois, il y avait des grands schémas qui se répétaient en fonction des saisons, avec les températures, les directions des vents, les équilibres de pression, etc. Et aujourd’hui plus du tout. Aujourd'hui, vous pouvez avoir de la neige au mois de juin et vous pouvez avoir 30 degrés en décembre, et les vents vont aussi dans des directions qui sont aussi imprévisibles. Mais par contre il y a des choses qu’on ne voit pas forcément directement liées au changement climatique, mais qui sont liées à l'aberration des Hommes. Je me rappelle avoir survolé avec solar impulse un pétrolier qui laissait derrière lui une immense traînée d’huile sur la mer, et là je me suis dit que c’est l’ancien monde et le nouveau monde qui se rencontrent.

PREMIUM : A ce propos, j’ai entendu dans une de vos conférences que lorsque vous étiez à bord de Solar impulse, vous vous êtes senti projeté dans le futur parce que vous étiez dans un avion qui normalement, statistiquement, pourrait voler non stop grâce à l’énergie solaire... mais qu’au final vous n’étiez pas dans le futur mais dans le monde actuel, avec les technologies actuelles, et que le reste du monde était lui à la traîne. Selon vous quels sont les motifs pour lesquels on reste encore bloqués ?

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B. P. : C’est vrai, c’est exactement ce que j'ai dit, c’était le reste du monde qui était dans le passé, il faudrait absolument moderniser les vieilles technologies polluantes. On reste bloqué par habitude, par peur du changement, par inertie, par intérêt personnel à très court terme. Vous savez les gens n’aiment pas changer. A mon sens, il y a deux options à leur donner : soit une obligation de changer, et ça ce serait de la réglementation, soit un avantage personnel à changer, pour leur montrer que ce changement peut leur permettre de gagner plus d’argent ou que leur entreprise marchera mieux. C’est vraiment ce qu’on essaye de faire maintenant avec la fondation Solar Impulse ; c’est de montrer qu’il y a énormément de solutions qui peuvent être appliquées partout, dans le domaine de l’eau, de l’énergie, de la construction, de la mobilité, de l’agriculture, de l’industrie, et que ces solutions pour la plupart sont rentables, financièrement. Elles créent des emplois et en même temps elles protègent l’environnement, donc c’est ce changement de paradigme-là que j’essaye d’introduire avec toute mon équipe à la Fondation Solar Impulse.

PREMIUM : Comment parvenez-vous à faire comprendre aux industriels, aux financiers, que tout ce qui est écologique, environnemental, peut être aussi positivement économique ?

B. P. : Il y a des choses qui sont écologiques, qui sont très chères et non rentables, c’est vrai, ça existe aussi. Et puis il y a des tas de choses rentables qui détruisent l'environnement. Donc ce qu’il faut faire c’est regarder au milieu, tout ce qui est à la fois rentable et qui en même temps protège l’environnement. C’est là-dessus qu’il faut se focaliser. Si vous avez par exemple une maison qui est chauffée au mazout et bien c’est beaucoup plus rentable de mettre une pompe à chaleur, parce que c’est 4 fois plus efficient, et au prix actuel de l’énergie, c’est rentabilisé en quelques années. Si vous avez une maison mieux isolée ou que vous isolez le toit par exemple, ça va vous faire économiser de l'énergie également. Vous avez des tas de technologies aujourd'hui dans le smart green, dans l'économie d'électricité, dans les énergies renouvelables qui sont devenues tout à fait rentables... mais pas partout c’est vrai. Vous avez des endroits où c’est l'énergie éolienne qui va être rentable, et d’autres endroits en Europe où ce sera plus le solaire, puis d’autres où ce sera l’hydroélectricité ou la biomasse pour les régions plus agricoles, ou même la géothermie quand ce sont des zones sismiques. Tout cela aujourd’hui doit être développé. Mais conserver de vieilles technologies qui polluent, des maisons mal isolées, des moteurs à combustion, des chauffages au mazout, des ampoules à incandescence, tout ça c’est aberrant. Il faut absolument le changer.

LE DOSSIER

Décollage de Solar Impulse 2, de Nagoya à Hawaï.

PREMIUM : Est-ce que comme l’astrophysicien Aurélien Barrot, qui intervient aussi beaucoup sur ces éléments-là, vous pensez qu’il faut redéfinir le mot croissance ?

B. P. : On a actuellement une croissance qui est quantitative, on veut faire de l’argent en vendant de plus en plus de choses, et ça nous mène au désastre environnemental.

Aujourd’hui, ce qu’il faut, c’est une croissance qualitative.

C’est quand on gagne de l’argent et qu’on crée des emplois pour le bien de tous, en remplaçant ce qui pollue par ce qui protège l’environnement. Donc en fait, on n’a pas plus de choses qui sont meilleures. C’est ce qui permet une croissance économique, de payer des salaires, d'éviter le chômage, d’éviter cette décroissance que prônent certains écologistes et qui peut nous mener au chaos social.

PREMIUM : Vos initiatives sont nombreuses. Au travers l'Alliance Mondiale pour les Solutions Efficientes, vous êtes en quête de mille solutions pour sauver le monde. Moi je m’étais arrêtée à 245 labellisées...

B. P. : On est à 340 aujourd’hui. Il y a une vitesse de croisière fantastique, les gens commencent à comprendre ce que l’on fait, ils commencent à nous envoyer des solutions et je profite de l’interview pour dire au Luxembourg, à toutes les starts-up ou entreprises qui ont des bonnes solutions qu’elles peuvent nous en faire part ; on les analysera et on pourra les faire rentrer dans ce portfolio si elles sont labellisées.

PREMIUM : Pouvez-vous nous expliquer comment vous sélectionnez toutes ces solutions proposées?

B. P. : On choisit les solutions qui nous sont soumises, ou par des starts-up, ou par des entreprises moyennes, ou même des multinationales sur la base de trois critères. Il faut que la solution existe déjà, il ne faut pas que ce soit une idée pour le futur, mais quelque chose d’actuel et qui soit techniquement réalisable. Il faut ensuite que cela protège clairement l’environnement. Et le troisième critère, il faut que ce soit financièrement rentable. L’entreprise qui les fabrique, qui les vend, doit faire du profit et ça doit être également meilleur financièrement pour celui qui les achète. Et si les 3 critères sont réunis, la fondation Solar Impulse délivre le label 'Solar Impulse Efficient Solution' et la solution peut rentrer dans le portfolio. Ce label peut aider l'entrepreneur à trouver des investisseurs, des clients, et nous, ça nous aide à avoir des exemples concrets qu’on amène au gouvernement dans le but de moderniser les réglementations.

Celles d’aujourd’hui permettent énormément d'éviter des pollutions simplement parce que l’on considère que les vieilles technologies démodées sont la norme. Alors que si le standard actuel devenait les technologies propres, les énergies renouvelables qui sont rentables, on pourrait dans ce cas moderniser les réglementations et économiser énormément de CO2, énormément d'énergie, et devenir beaucoup plus efficients, beaucoup plus propres.

PREMIUM : Est-ce que vous avez déjà des gouvernements qui jouent le jeu avec vous ? Qui sont ouverts ou à l’écoute de vos propositions ?

B. P. : On a des partenariats affiliés avec l’Ecosse, la Wallonie, le Luxembourg et avec la France.

PREMIUM : A l’heure actuelle, sur les 1000 solutions que vous cherchez, vous avez atteint un peu plus d’un tiers ; comment cela se fait qu’on en parle pas suffisamment ? Que tout ceci reste encore assez confidentiel ?

B. P. : Parce qu’il faut beaucoup de temps pour changer les habitudes. Vous avez tellement de gens qui pensent qu’on ne peut pas faire autrement que ce que l’on fait aujourd’hui. Il y a beaucoup de sceptiques, des gens qui disent que de toute façon il n’y a pas de changement climatique, et d’autres qui vous disent “de toute façon ce que l’on fait ne pollue pas” ou alors “ce que l’on fait est légal donc pourquoi on changerait” ? Il s’agit justement de faire entrer dans les mentalités le fait que, aujourd’hui, polluer coûte de plus en plus cher, en plus du fait que c’est dangereux pour l'humanité, et que protéger l’environnement est de plus en plus rentable. C’est un vrai changement d’état d’esprit qu’il faut introduire et quand vous avez des gens qui sont habitués à polluer en gagnant de l’argent depuis très longtemps, c’est assez difficile de leur faire changer leur état d’esprit. C’est pour cela qu’il faut des réglementations. C’est aujourd’hui inadmissible qu’il soit autorisé de mettre autant de CO2 dans l’atmosphère, autant de plastiques dans les océans, autant d'antibiotiques dans la nourriture, autant de pesticides dans les champs, autant de particules dans l’air ambiant dans les villes, qu’on gaspille autant de ressources naturelles, que l’on ait autant de gens qui souffrent de la misère avec des salaires beaucoup trop bas. On est dans un monde qui marche sur la tête, dans un monde qui a perdu le sens de la mesure, le sens du respect, de l'équilibre et de l’harmonie et pour moi, évidemment, il faut de la conscience individuelle, mais ça ne suffit pas.

Je pense qu’il faut faire un appel aux gouvernements pour qu’ils prennent leurs responsabilités de garantir la qualité de vie de leurs citoyens. Qui, autre que le gouvernement, peut le faire ? Le gouvernement est là non pas pour faire du management jour après jour, mais pour avoir une vision, pour mettre des buts, pour expliquer à la population comment atteindre ces buts pour mobiliser l’enthousiasme sur la qualité de vie, sur la réalisation de ces grands buts...

C’est ce qu’il manque aujourd’hui dans de nombreux de pays.

PREMIUM : D’un point de vue extérieur, on a l’impression qu’il y a quand même une conscience générale qui évolue. Même si l’on parle de ‘petits chiffres’ et malgré ces petits gestes quotidiens (comme manger bio, réduire la consommation de plastique), pensez-vous que la plupart des citoyens et des industriels soient prêts à changer ?

B. P. : Vous savez, les deux dernières années, 2018 et 2019, on a battu tous les records d’émissions de CO2. Et tous PREMIUM 68

les records de pollution. Donc tout ce qui se fait ne suffit pas, et chaque jour l’écart entre ce qui se fait et ce qu’on devrait faire augmente, et la situation est de plus en plus grave. Alors, ce que j’ai remarqué quand j’étais à la COP 25 en décembre dernier, c’est que finalement la lenteur des négociations internationales crée une telle frustration que ça en fait réagir certains, et ça c’est positif. Des entreprises, des banques, des assurances, des industries, des gouvernements ou des régions ou des îles, commencent à prendre des mesures qui, elles, sont extrêmement salutaires. Par exemple la Banque Européenne du Climat se focalise sur les prêts à faire aux pays ou aux entreprises qui clairement veulent protéger l’environnement. C’est un geste fantastique. Le Luxembourg a ce nouvel ecoquartier à 0 émissions, 0 énergies fossiles, 0 déchets, c’est fabuleux.

Ce sont des initiatives individuelles et il faudrait que toutes ces initiatives individuelles, comme sur un écran, forment des pixels qui grandissent, se touchent et qui finalement donnent une image. Ça, c’est ce qui me donne de l’espoir, beaucoup plus que les négociations internationales qui piétinent et pataugent.

PREMIUM : Sans parler politique, où de grands climato-sceptiques sont en ce moment à la tête des grandes puissances mondiales et risquent de compromettre les avancées également...

B. P. : Ça stimule encore plus ces grands climato-sceptiques à la tête de leur pays, ça stimule encore plus ma voie de réaction, certains comportements qui sont salutaires, comme la Californie. C’est vrai que Washington est sorti des accords de Paris mais la Californie est la 5ème économie mondiale et ils ont stabilisé leurs émissions de gaz carbonique, ils ont une réglementation très ambitieuse en ce qui concerne les énergies renouvelables, le stockage, l’efficience énergétique, etc. Donc même à l’intérieur des pays, dont les gouvernements sont climato-sceptiques, il y a de très bonnes mesures qui sont prises. Il faut le dire il faut que les gens sachent. Et Schwarzenegger l’avait dit, ce ne sont pas les USA qui sont sortis des accords de Paris, c’est Trump.

PREMIUM : En tant que savant, je pense que vous avez dû glaner de nombreuses infos pour maîtriser le dossier et vous décider à trouver des solutions. Quels sont les vrais problèmes, quels sont les chiffres ou les données que vous avez pu découvrir qui vous ont complètement effarés en terme de consommations, de gaspillages etc?

B. P. : Ce qui m’a le plus effaré, ce sont les points de basculements, ce sont les moments où les phénomènes de changement climatique deviennent irréversibles. Par exemple, la fonte de la banquise ; quand elle a fondu, la mer absorbe la chaleur du soleil au lieu de la réfléchir, chauffe de plus en plus, et la banquise ne peut plus se reconstituer. Vous avez la fonte du permafrost, c’est un phénomène qui est hyper dangereux parce que ça libère des tonnes et des tonnes de méthanes, donc des gaz qui proviennent de la putréfaction de tous les végétaux qui autrefois étaient maintenus

en congélation en Sibérie ou dans toutes les régions du nord. Chacun de ces phénomènes amplifie le phénomène lui-même et c’est ce qui fait peur. Exemple : les incendies de forêt, vous avez plus de chaleur, donc plus d’incendies.

Les arbres diminuent, vous avez moins d’absorption de CO2 puisqu’il y a moins d’arbres. Donc vous avez plus de changement climatique, vous avez plus de chaleur et ça amplifie les incendies. C’est ce qu’on appelle des feedbacks positifs, ce sont des rétroactions qui se stimulent mutuellement et qui amplifient la situation. C’est ce qui me fait peur et bientôt on aura perdu le contrôle.

PREMIUM : Quoi qu’il en soit, si vous avez ces projets en main c’est que vous gardez un côté optimiste.

Justement pour parler de vos solutions dont certaines ont été labellisées, pouvez-vous m’en citer 2 ou 3 dont vous êtes particulièrement fier et qui sont facilement applicables par tous?

B. P. : Alors, vous avez un module, qui s'appelle Antismog, qui pour 500€ peut s’installer sur n’importe quelle voiture à moteur thermique et permet de baisser de 80% les particules émises et de diminuer de 20% la consommation de carburant. Donc sur un taxi c’est quelque chose qui est amorti en 6 mois, cela devrait être utilisé partout.

Vous avez d’autres systèmes dans la construction, comme par exemple Joulia ; c’est un système qui récupère la chaleur de l’eau de la douche et qui la redistribue. Hydraloop quant à lui recycle à 85% l’eau qu’on a utilisée. Vous avez des ampoules LED. Dans l’aviation vous avez Skybreathe,

qui est un système qui permet aux pilotes d’optimiser leur vol et d’économiser leur carburant à hauteur de 5%. Dans tous les domaines, vous avez des solutions. Vous avez aussi quelque chose auquel je crois beaucoup, c’est le smart green, c’est la manière d’optimiser la production d’énergies renouvelables, la distribution, la gestion d'utilisation de cette énergie au niveau d’un quartier ou d’une ville. C’est fondamental d’arriver à faire ça.

PREMIUM : Pour finir, quels sont les petits gestes du quotidien que les gens pourraient faire pour soutenir, amplifier ces bonnes actions ?

B. P. : Acheter que ce dont on a vraiment besoin, parce qu’il y a beaucoup de choses qui sont gaspillées, et je dirais n’utiliser que ce dont on a besoin, à peu près la moitié de l'énergie est gaspillée, la moitié des aliments que l’on achète est gaspillée, la moitié des gadgets que l'on achète est inutile. On achète beaucoup trop d’emballages, beaucoup trop de déchets plastiques. Tout ça, ce sont des choses qui, à l'échelle individuelle, peuvent être corrigées.

Acheter local également, acheter avec du bon sens, ça ne sert à rien de faire venir des choses de l'autre bout du monde alors qu’on peut en prendrent qui sont produites chez nous. Au niveau de l’habitat, ne pas surchauffer sa maison, même dans un appartement : chaque degré en plus, c’est à peu près 6 % de consommation d’énergie supplémentaire, par conséquent vivre à 20 degrés c’est beaucoup plus sain et beaucoup plus respectueux de l’environnement que de vivre a 25 degrés, vous avez déjà économiser 30 %

d’énergie. Mettre des ampoules LED, avoir une maison bien isolée, si possible une pompe à chaleur. On va se rendre compte progressivement que rouler en voiture électrique ou à hydrogène c’est beaucoup plus sain que de rouler avec des voitures à combustion. Il y a donc beaucoup de choses dans la vie de tous les jours. Pour que cela fasse une différence, c'est que chacun prenne conscience de l’impact de ses propres décisions. Souvent, on fait des choses de façon complètement machinale ; vous voyez, un fumeur qui jette son mégot dans la rue, il ne pense même pas au dégât qu’il fait. Tout comme on ne se rend pas compte des dégâts que l’on fait lorsque l’on fait venir des produits depuis l’autre bout du monde. Il faut prendre conscience de tout cela pour changer à l'échelle individuelle. Puis, à l'échelle des pays, pour favoriser la tâche des citoyens, ce serait de mettre un prix sur le CO2, qu’il soit intégré dans le prix de vente de tout ce qu’on achète, dans l’industrie et dans le commerce.

Aujourd'hui, on n’a pas inclus les externalités, on continue à ne pas payer pour les dégâts carbone que l’on cause en consommant les énergies fossiles. Je pense qu’il faut prendre tout ce qui permet de protéger l’environnement de façon rentable, le favoriser au niveau des entreprises et des citoyens par des réglementations qui permettent à ces nouvelles technologies de s’imposer et de remplacer les anciennes. La réglementation est très importante parce qu'elle permet aux entreprises de les utiliser, sans risquer une distorsion de concurrence. Donc paradoxalement une réglementation intelligente va aider les entreprises à faire leur mutation et leur transition énergétique.

// JE PROFITE DE L’INTERVIEW POUR DIRE AU LUXEMBOURG, À TOUTES LES STARTS-UP OU ENTREPRISES QUI ONT DES BONNES SOLUTIONS QU’ELLES PEUVENT NOUS EN FAIRE PART ; ON LES ANALYSERA ET ON POURRA LES FAIRE RENTRER DANS CE PORTFOLIO SI ELLES SONT LABELLISÉES. //

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LE DOSSIER

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OUVRAGE THE WORLD

BEST OF THE WORLD Photographe allemand de renommée mondiale, Michael Poliza s’est spécialisé dans la nature et la vie sauvage, qu’il immortalise au cours de ses nombreux voyages autour du monde. L’ouvrage The World est une sublime compilation de certaines de ses plus belles images, une ode à la planète.

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ichael Poliza est plus qu'un globetrotter chevronné qui a parcouru près de 180 pays. Il est également un ‘collectionneur’ du monde, toujours à la recherche de paysages à couper le souffle, de régions isolées et de réserves naturelles intactes. Avec son appareil photo toujours à portée de main, Poliza ne veut pas seulement découvrir et vivre la beauté de la planète, il veut aussi la rendre accessible à tous. Au cours des dix dernières années, Michael Poliza a entrepris de nombreux voyages sur les sept continents afin de rechercher, interpréter et photographier ses lieux préférés et les rassembler dans son coffre au trésor. Véritable expert des lieux magiques où il est possible de découvrir une nature intacte, Poliza nous emmène hors des sentiers battus et en réalise des livres de photographies fascinants, que ce soit de l’Afrique ou de régions polaires. The World, c’est le partage de son remarquable portefeuille de voyages le plus complet. Cet ouvrage nous livre un travail sensa-

tionnel composé de 280 images époustouflantes. A travers lui, nous voyageons avec Poliza en Australie et en Nouvelle-Zélande, au Vietnam et au Myanmar, à l'ouest des États-Unis et au nord du Canada, en Bolivie et dans les îles Galapagos, en Antarctique et à travers l'Afrique.

On pose notre regard sur des zones merveilleuses et théâtrales comme des volcans spectaculaires, des formations rocheuses étranges ou des forêts luxuriantes.

Ensemble, ces images forment un portrait spectaculaire de notre planète dans toute sa beauté, sa diversité et sa vulnérabilité. Et c’est Michael Poliza lui-même qui parle le mieux de son livre : “Ce livre a un titre ambitieux : The World. Cela ne signifie nullement que j'ai été partout et que j'ai tout vu. Il y a beaucoup d'endroits que je n'ai pas encore visités et d'autres où je n'ai pas pris de photos de manière professionnelle - des endroits où mon iPhone crée le seul souvenir que je souhaite conserver. Je prends très rarement des images de villes, par exemple.

C’est parce que mon œil a toujours été attiré par la nature et les lieux les plus reculés. Ce livre documente cerPREMIUM 70

taines de ces expériences. (...) Je me demande souvent si je fais bien de prendre ces photos et si, ce faisant, j’encourage les gens à venir dans ces endroits et contribue à la disparition de l’écologie. Je me demande également s'il est moralement erroné de se rendre aux quatre coins de la Terre sous prétexte que nous n'y sommes jamais allés. Est-ce que je me sentais coupable de troubler le silence de la nature? Contribuer au changement climatique? Bien sûr. Mais je me sens également obligé de capturer l'incroyable beauté de cette planète. Ce livre est mon hommage à toute cette diversité glorieuse. Une partie de moi veut garder ces paysages cachés, comme un secret partagé entre moi et la nature sauvage. Mais j'espère aussi qu'en montrant ces images - en commençant par amener les gens dans mes endroits préférés du monde lors de tours privés - davantage de personnes seront motivées à protéger une part de la beauté, de la fragilité, qu'ils voient dans le monde.”

The World by Michael Poliza, ouvrage des éditions TeNeues. 999€ en édition collector

© PeopleImages

ZÉLIA, DANSEUSE DE SAMBA À RIO DE JANEIRO Tout commence par une rencontre : celle de Zélia, qui vous ouvre les portes de l’une des meilleures écoles de samba.

Pour défendre fièrement ses couleurs sur le mythique Sambodrome, vous apprenez hymne et chorégraphie avant de revêtir un costume haut en couleurs. Dans un délire de plumes et de paillettes, sous les projecteurs et devant les caméras du monde entier, vous êtes au coeur de l’une des plus folles fêtes du monde. Bienvenue au Carnaval de Rio !

Rendez-vous dans l’une de nos maisons Continents Insolites pour programmer cette belle aventure.

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LE DOSSIER

errière ce visage si calme se cache une grande aventurière, véritable intrépide qui a beaucoup crapahuté d'un continent à l'autre et qui est avide des sensations fortes que lui procurent la plongée, le saut à l'élastique ou le parapente. Après plusieurs années de vie et de travail au Mexique, aux Etats-Unis, en Espagne et en Côte d'Ivoire, Bérangère Marceau décide de marquer une pause et de mettre le cap sur les continents asiatique et océanique pour un grand voyage qui aura duré au total près d'un an et demi. Un tour du monde émaillé de longues expériences de bénévolat qui la mettent au service des populations d'enfants fragilisées aux Philippines et au Népal. Puis c'est la découverte du Vietnam, de la Chine, de l'Australie, du Chili, de la Mongolie... Aujourd'hui, Bérangère a posé ses bagages au sein de la maison Continents Insolites. Un nouveau quotidien de travel designer, pimenté de ses envols réguliers à bord des ULM qu'elle pilote pendant son temps libre !

PREMIUM : Comment s’est éveillée votre passion pour les voyages ?

Bérangère Marceau : Je suis tombée dans la marmite étant petite :-) Ma mère travaillait dans une compagnie aérienne et nous avons eu la chance de partir chaque année en voyage en famille. A la fin de mes études je suis partie en expatriation au Mexique, ma patrie de coeur (j'y suis restée 9 ans). Depuis le Mexique, j'ai également beaucoup voyagé sur le continent américain pour le plaisir et le travail. Une fois revenue en Europe, le virus du voyage s'est à nouveau manifesté: je suis partie pour un tour du monde en solo pendant 1 an et 4 mois, principalement en Asie et en Océanie. C'est après cette expérience que j'ai décidé de faire de ma passion un métier.

Bérangère Marceau

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SPÉCIAL VOYAGES BÉRANGÈRE MARCEAU

TRAVEL DESIGNER

Les exigences dans l’industrie du voyage se muent.

On attend désormais de l’expérience, personnalisée de préférence, de l’immersion dans la culture locale.

Sortir des sentiers battus. Continents Insolites, présent au Grand-Duché depuis quelques années, mise sur les rencontres et les compositions uniques. Echange avec Bérangère Marceau, responsable de la maison à Luxembourg... Propos recueillis par Anne Ciancanelli

PREMIUM : Et comment êtes-vous arrivée chez Continents Insolites ?

Pourquoi cette maison ?

B. M. : J'ai découvert Continents Insolites au travers d'une brochure qui m'a fait rêver... Continents Insolites est pour moi bien plus qu'une maison de voyage, c'est un lieu d'inspiration, autant pour le voyageur qui vient nous rencontrer, que pour nous, les Travel Designers qui parlons de notre passion, nos destinations de prédilection, nos hébergements coups de cœur et nos pépites préférées. Nous confectionnons nos voyages sur mesure en recherche de l'excellence, de la création de l'itinéraire jusqu'au retour de nos voyageurs.

PREMIUM : Si vous deviez nous partager votre plus belle découverte voyage, laquelle serait-elle ?

B. M. : C'est difficile de choisir, voire impossible ! Si j'ai un faible pour les adresses de charme de Polynésie Française et les paysages à couper le souffle dans l'Himalaya, j'ai aussi adoré mes derniers voyages en date. Le spectacle de la vie sauvage dans le parc du Serengeti et une rencontre authentique avec une communauté Maasaï dans le nord du pays, incontournables de la Tanzanie. Une randonnée en raquettes de nuit (à 15h00 !) et l'émotion d'une balade en chiens de traîneaux au coeur des magnifiques paysages de Laponie finlandaise en plein hiver.

Mais Continents Insolites propose aussi de nombreuses pépites qui sortent de l'ordinaire, fait la part belle aux rencontres et déniche les plus belles adresses pour votre voyage... Nous créons aussi de beaux voyages pour les familles: j’ai moi même testé l’Inde du Sud et Oman avec ma fille de 2 ans et demi !

PREMIUM : Après un passage au siège à Bruxelles, vous êtes en charge de Continents Insolites au Luxembourg depuis bientôt 2 ans ; Quelle est la particularité de nos résidents ? Comment adaptez-vous l’offre de Continents Insolites à la clientèle Luxembourgeoise ?

B. M. : Effectivement, nous sommes de plus en plus présents au Grand Duché du Luxembourg, avec l'objectif d'ouvrir une maison de voyage très prochainement.

Notre ambition est de rencontrer tous nos voyageurs car le lien humain est une valeur forte de notre philosophie. De plus la clientèle Luxembourgeoise est plutôt exigeante: il est donc important pour nous de bien connaître nos voyageurs afin de répondre à leurs besoins. Un voyage dont il reviendront enchantés... www.continents-insolites.com

Photo : Jo Crebbin

C'est dans la petite ville de Longido, au nord de la Tanzanie que je suis partie à la rencontre d'une communauté Maasaï. Loin des visites touristiques réalisées dans la plupart des circuits, cette rencontre avec une ethnie légendaire et ses guerriers courageux aux vêtements traditionnels de couleurs vives, est réalisée dans l'authenticité et la simplicité: partager leur quotidien pour quelques heures ou pour quelques jours (dans un confort rudimentaire) nous permet de mieux comprendre leur culture, leurs traditions et leurs croyances en harmonie avec la nature.

Photo : Joel Masset

UNE AVENTURE EN TERRE MAASAÏ

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Photo : Henri Collette

www.vincentverlaine.com

And more...

12, Grand-Rue Luxembourg Tel. 31 01 99

LE DOSSIER

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SPÉCIAL VOYAGES A TASTE OF TANZANIA

L'ÂME DE LA TANZANIE Le premier opus du nouvel éditeur belge Untold Publishing rend hommage à la nature, à la faune, à la population et à la cuisine tanzaniennes.

'A

Taste of Tanzania' est le récit d'un road trip qui a mené le photographe Wim Demessemaekers et son meilleur ami, le grand chef Axel Janssens, jusqu'aux contrées les plus reculées de la Tanzanie. Mais l'ouvrage offre beaucoup plus qu'un luxueux livre de salon. Les photographies authentiques de Demessemaekers, le récit inspirant de Stephen Walckiers et les recettes afro-européennes accessibles d'Axel Janssens captivent et mettent tous les sens en émoi. L'album et le recueil de ses plus belles photos, en édition limitée, sont disponibles en formats divers sur www.untoldpublishing.com et www.atasteoftanzania.com.

Pour leur publication, les créateurs de 'A Taste of Tanzania' ont placé la barre très haut. Le luxueux

ouvrage de référence de 355 pages peut être considéré comme un étalon dans le monde des albums photo glossy. Les clichés sont bruts, expressifs, authentiques. Le récit de ce voyage commente de façon professionnelle des images éloquentes. Pour l'impression, rien n'a été négligé : le matériel du livre est sensuel, avec une couverture en lin, du papier Munken de qualité, certifié écologique et imprimé à l'énergie verte. Le caractère naturel authentique de cette publication est tangible.

"La force du livre est de procurer au lecteur une image du pays dans son essence la plus pure, loin des stéréotypes touristiques. Nous nous sommes introduits dans la vie quotidienne des Tanzaniens, et les clichés sont des momentanés très forts, pratiquement sans retouches. Par ce livre, nous voulons susciter l'émotion chez le lecteur, tout en lui procurant un guide culinaire et de voyage pratique sur la Tanzanie", commente Wim Demessemaekers.

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« LA FORCE DU LIVRE EST DE PROCURER AU LECTEUR UNE IMAGE DU PAYS DANS SON ESSENCE LA PLUS PURE, LOIN DES STÉRÉOTYPES TOURISTIQUES. »

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LE DOSSIER FASCINATION ET AMOUR POUR LA TANZANIE 'A Taste of Tanzania' est le récit du cuisinier Axel Janssens, qui vit et travaille en Tanzanie depuis plus de 10 ans. Sollicité comme chef privé pour des safaris ou invité dans des lodges et hôtels, il a découvert toutes les beautés du pays, même les plus lointaines, et intégré à sa gastronomie afro-européenne unique la richesse des saveurs et ingrédients typiquement africains. Par ce livre, il revisite avec son meilleur ami Wim Demessemaekers les lieux et populations les plus emblématiques et emmène le lecteur vers les sites les plus beaux, les plus époustouflants et les plus intacts de cette partie du continent noir. Le résultat est un mélange d'amitié, de voyages et de bonnes tables. Wim Demessemaekers a réalisé ses photos à la fois poétiques et époustouflantes avec d'anciennes lentilles montées sur son appareil photo numérique Leica. Ce choix a renforcé le caractère véritable de ses clichés. "Souvent, les photographes de la vie sauvage recherchent la perfection, au point que leurs photos semblent presque factices. Nous avons adopté une philosophie toute autre. Nos photos sont rustiques, mais bien plus poignantes, accrocheuses. Le lecteur se figure une image 'vraie' de la Tanzanie. Il peut se laisser inspirer par cet album, mais aussi l'utiliser comme guide pour tracer un parcours au travers de ce pays qui nous est si cher", conclut Wim Demessemaekers.

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LE DOSSIER

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SPÉCIAL VOYAGES WHITSUNDAYS ISLANDS

LES YEUX DANS LE BLEU Petit joyau de la nature, l’archipel des Whitsundays situé au large du Queensland en Australie, est l’un des lieux les plus paradisiaques au monde. Composé de 74 îles au sein de la fameuse Grande Barrière de Corail, l’archipel offre des plages de sable blanc aux eaux cristallines, des coraux et poissons multicolores. Expérience inoubliable pour les chanceux qui pourront s’y rendre ! Par Eléonore Arnold

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BIENVENUE AU PARADIS Il y a des îles, et puis il y a ces 74 îles de l’archipel des Whitsundays, confortablement nichées au cœur de la Grande Barrière de Corail, à environ 900 kilomètres au nord de Brisbane. Dix-sept seulement sont habitées, mais se rendre sur l’une d’elles, c’est profiter d’un panorama à couper le souffle et avoir la chance de plonger dans l’un des endroits les plus fantastiques au monde, au cœur de la Grande barrière de Corail, le tout à l’autre bout du monde.

Avant la découverte de cet archipel par le capitaine Cook en juin 1770, ces îles étaient habitées par les Aborigènes Ngaro vivant essentiellement de la pêche.

Whitsunday Island, Hamilton Island, Hook Island, Hayman Island, South Molle Island et Lindeman Island ne sont que quelques-unes des îles qui composent l’archipel, Hamilton Island étant la plus grande, la plus animée et la plus prisée. Ses activités aquatiques incluent la possibilité de faire de la voile, de la plongée avec masque et tuba, du kayak et du jet-ski. Les amateurs de golf pourront s’extasier devant les paysages du parcours de championnat de 18 trous offert par Le Hamilton Island Golf Club, disposant de sa propre île à une courte distance en bateau. Enfin, l'île abrite l'établissement de luxe Qualia, un complexe de 60 pavillons reclus et dissimulés à l'extrémité nord de l'île.

C'est un endroit réservé uniquement aux adultes avec un spa récompensé, deux superbes restaurants, deux bars et une excellente sélection d'activités aquatiques. Le Qualia accueille des événements exceptionnels notamment la régate annuelle de voiliers Hamilton Island Race Week.

capter le must-have de l'instantané de voyage en survolant le mythique Heart Reef, composition grandiose de corail en forme de cœur. Étonnamment, cet étrange phénomène est entièrement naturel et a été découvert pour la première fois en 1975 par un pilote local. Il est possible de l’apercevoir en réservant un vol panoramique en hélicoptère ou hydravion au départ de Hamilton Island ou depuis la ville d'Airlie Beach. L'option hydravion permet également d’amerrir sur les eaux proches et faire de la plongée avec masque et tuba sur la Grande Barrière de Corail. En chemin pour Heart Reef, vous serez éblouis par la beauté du récif et par la vue époustouflante qu’offrent les îles de l'archipel des Whitsundays. Gardez l'œil ouvert pour le magnifique Hill Inlet, la célèbre Whitehaven Beach, et les baleines espiègles. Deux opérateurs offrent également la possibilité de voler en avion léger plutôt qu'en hélicoptère : GSL Aviation (de Airlie Beach) et Hamilton Island Air.

LA MEILLEURE PÉRIODE Les Whitsundays jouissent d’un climat doux tout au long de l’année, cependant il est conseillé de s’y rendre en septembre, la saison des baleines n’étant pas encore terminée et les méduses, encore absentes. Entre novembre et mai, la baignade est souvent interdite dû à la présence dans l’eau de méduses mortelles. Il est possible de faire de la plongée ou du snorkelling, mais paré obligatoirement d’une combinaison intégrale. En juillet, août, les températures sont douces, mais l’eau peut-être un peu fraîche.

WHITEHEAVEN BEACH, PLUS BELLE PLAGE AU MONDE L’un des atouts indéniables de l’archipel est la diversité et la beauté de ses plages. Il abrite l’une des plus belles plages au monde, Whiteheaven Beach. Inutile de préciser qu’elle offre un panorama exceptionnel avec un sable composé à 98 % de silice, si blanc qu'il semble irréel. La plage est accessible en bateau à partir d’Airlie Beach, petite ville côtière située juste en face des Whitsundays, ou en avion.

Deux aéroports sont situés à proximité des Whitsundays : - L'aéroport de Proserpine (PPP), dans les terres avec un service de bus qui relie ensuite l'aéroport à Airlie Beach - L'aéroport d'Hamilton Island (HTI), au coeur des Whitsundays Ils sont tous les deux desservis par des vols directs depuis les principales villes australiennes.

SURVOL DU ROMANTIQUE HEART REEF Impossible de se rendre sur l’archipel des Whitsundays sans faire un survol des îles et de la Grande Barrière de Corail vue du ciel. Avec des paysages naturels aussi spectaculaires, inutile de préciser #nofilter. Envolez-vous pour PREMIUM 79

UNE GLOBE-TROTTEUSE DE CHARME Ex Premium girl, Eléonore s'est exilée en Autralie par goût pour le voyage et l'exotisme. Si vous aimez l'art, la gastronomie et vous évader en vovageant à travers le monde, suivez ses aventures sur son blog "The Epicurious" theepicurious.com Facebook et Instagram : @theepicuriousblog

LE DOSSIER

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SPÉCIAL VOYAGES TRAINS DE LUXE

LE LUXE SUR LES RAILS « Si le train est assez spacieux et confortable, vous n’avez même pas besoin d’une destination finale » écrivait le voyageur et écrivain américain Paul Théroux alors qu’il voyageait de l’Angleterre jusqu’en Asie uniquement par les rails. Exit les files d'attente, la foule et les aéroports, les trains de luxes se démocratisent, offrant ainsi un voyage et une expérience unique.

Europe, Asie, Canada, Inde ou encore Afrique du Sud, asseyez-vous le temps d’une traversée et profitez de vacances sur les rails où les embouteillages sont troqués contre des paysages époustouflants et les sièges exigus des compagnies aériennes contre une voiture de luxe. Par Sabrina Pontes

BELMOND ROYAL SCOTSMAN Si les séries Outlander et Game of Thrones vous fascinent alors vous connaissez le drame et le romantisme écossais. C’est ce qu’incarne le Belmond Royal Scotsman, l’unique train à couchettes de luxe en Ecosse.

Véritable maison de campagne sur roues aux ressemblances avec Dowtown Abbey, il propose des itinéraires sur mesure pour vivre vos fantasmes les plus fous tout en voyageant dans les contrées sauvages du pays. Avec des excursions incluant l'observation des étoiles, la randonnée, le canoë et même le golf dans certains des endroits les plus pittoresques du pays, nous pourrions presque rêver de dérailler. Littéralement. Doté d'un spa Bamford, d'un restaurant gastronomique, d'un bar et de cabines cossues équipées de salles de bain, le Belmond Royal Scotsman offre en prime un tête-à-tête avec la nature et les montagnes des Highlands en Ecosse. La décoration intérieure, selon le style edwardien, lui confère une ambiance de club privé pour sa trentaine de voyageurs tandis que le service est ultra attentionné et discret. L'atmosphère est intime et capiteuse, propice à la détente et aux échanges. Confort, tradition et art de vivre à l'écossaise se conjuguent aux magnifiques paysages qui se déroulent devant vos yeux, à découvrir tout particulièrement depuis la splendide voiture d'observation.

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CROISIÈRE ESTIVALE EXCLUSIVE EN MEDITERRANÉE À BORD DU SEVEN SEAS VOYAGER

NAVIRE DE LUXE 5 ÉTOILES

O FFR E SPECIA LE ULT R A A LL INCLUSIVE *

DU 14 AU 21 AOÛT 2020 - 8 JOURS VENICE SIMPLON-ORIENT-EXPRESS Parfois le voyage compte autant que la destination. C'est le cas pour les passagers empruntant le Venice Simplon-Orient-Express, qui sillonne l'Europe dans une ambiance des années folles. De Londres à Venise, en passant par Paris et Vérone, quatre villes plus légendaires les unes que les autres, le train historique offre un double voyage où un dress code est de rigueur. Afin de vivre pleinement ce voyage hors du temps, les jeans, les baskets et les tee-shirts sont strictement interdits. Dans la journée, il faut prévoir une tenue décontractée chic, et en soirée, une tenue habillée. Longtemps popularisé par Hercule Poirot et James Bond, le légendaire Orient-Express a inspiré le Venise SimplonOrient-Express. Dans les compartiments, lits et couchettes supérieures semblent sortir tout droit du célèbre roman d'Agatha Christie tandis que les suites luxueuses s’inspirent des destinations dont elles arborent le nom. La suite Paris rend hommage à la haute couture et à la gastronomie française dans des teintes pastel et des touches raffinées.

La chaleur et la richesse de l’Empire ottoman s'épanouissent dans la suite Istanbul. Tons ocres, tissus exotiques, dignes du palais de Topkapi, miroirs Art déco, bordures nacrées et cuir gaufré font souffler un vent de romance sur l'espace. Enfin, les heureux passagers de la suite Venise savoureront l'hommage à la Renaissance et au baroque italien. La soie damassée et les lustres de Murano s’associent aux teintes grises et argentées des tapisseries antiques et des miroirs vénitiens.

Monaco - Saint-Tropez - Portofino - Ajaccio (Corse) Porto Torres (Sardaigne) - Mahon (Minorque) - Valence - Barcelone Deluxe Veranda Suite cat. H (cruise only) p.p. à p.d.

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Forfait d’acheminement p.p. 545 € Incluant service ramassage de/à votre domicile, vols avec Luxair Luxembourg - Nice / Barcelone - Luxembourg ainsi que tous les transferts * toutes les boissons et restaurants de spécialités & jusqu’à 28 excursions p.p.

Informations et réservations chez Cruisopolis, dans les agences We love to travel et chez Jerry Travel 430 - 434, route de Longwy L-1940 Luxembourg-Merl T. 26 02 01 - 1 info@cruisopolis.lu www.cruisopolis.lu

LE DOSSIER

CRUISE TRAIN SEVEN STARS

THE GHAN Parcourant l'Australie, en plein cœur, le Ghan commence son voyage à Adelaide, avant de rejoindre Alice Springs et enfin Darwin. Un périple qui dure trois jours et durant lequel les voyageurs dégustent des recettes australiennes depuis son restaurant, sirotent des verres de vin dans son salon accueillant et dorment dans des suites confortables face à la nature.

Si le Japon est réputé pour ses trains à la vitesse inégalable, l’un d’entre eux a acquis une réputation plus exclusive. Subtil mélange de luxe old school, le Cruise Train Seven Stars est le train à couchettes le plus luxueux du monde. Le temps de deux ou quatre jours, les passagers se baladent autour de l’île de Kyushu se réveillant tantôt au bord de mer, tantôt face à une vue montagnarde. Un séjour dûment mérité puisque la demande est si souvent élevée et les places si peu nombreuses, que les aspirants participent à une loterie pour tenter de remporter la chance de s’offrir un billet.

Des sièges à l’éclairage en passant par le mobilier, chaque pièce est unique et réalisée surmesure. Pour ce qui est du thème, il est également issu d’un univers créatif innovant signé Eiji Mitooka : un mélange d’éléments inspirés de l’Est de l’Ouest, tels des mandalas. Aussi, les détails sont-ils artisanaux. Des délicats éviers en porcelaine faits mains aux peintures encadrées du designer lui-même, rien n’est laissé au hasard. Dans le salon, un panneau « Kumiko » et des boiseries japonaises traditionnelles. Le tout est agrémenté d’un motif étoilé utilisé sur chaque élément. Les symboles dorés ornent les carreaux de plafond, sont sculptés dans les lampes ou encore colorés sur les vitraux. Bref, une inspiration du célèbre Orient Express revisité.

EASTERN & ORIENTAL EXPRESS Derrière la façade verte et dorée de ce superbe train, se cache un décor savamment vintage aux influences venues d'Asie. Boiseries en cerisier, soies de Thaïlande, broderies malaisiennes, le décor est planté pour sillonner la jungle luxuriante où poussent déci-delà des temples bouddhistes et des villages typiques.

Au départ de Singapour, cette épopée permet de découvrir Kuala Lumpur, les Cameron Highlands et Huay Yang.

L’aventure culturelle de six nuits permet d’explorer l’Asie du Sud-Est d’un point de vue mythique dans une croisière sur les rails glamour et romantique.

BLUE TRAIN Le Blue Train, qui a accueilli la chanteuse Kylie Minogue, l'actrice Mia Farrow et feu le Premier ministre britannique Margaret Thatcher, est l'un des voyages en train les plus opulents au monde. Un voyage de 30 heures sur 1600 kilomètres à travers des paysages divers et spectaculaires de l'Afrique du Sud de Pretoria au Cap. Le Blue Train parcourt également les 19 heures jusqu'à Hoedspruit, sur la bordure ouest du parc national Kruger, l'un des plus beaux parcs à gibier du monde et le foyer des Big Five d'Afrique. Une fantastique option de safari ferroviaire permettant aux clients d'ajouter un séjour dans des loges de safari privées au sein des zones de Greater Kruger et Sabi Sabi. Les cabines de train ont le chauffage au sol, de somptueuses salles de bains en marbre et or et une literie en duvet d'oie.

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THE PRESIDENTIAL Après avoir transporté toute l'aristocratie portugaise, The Presidential est aujourd'hui un restaurant gastronomique de très haut vol. Restauré en 2010, il relit, 25 jours par an, la ville de Porto à la région viticole du Douro. L'occasion pour les voyageurs d'admirer des paysages saisissants tout en dégustant les dernières créations culinaires des chefs du moment, triés sur le volet. Le tout accompagné de grands crus de la région.

Magnifiquement restauré en 2010, le train présidentiel a transporté les présidents, chefs d'État, rois et papes depuis plus d'un siècle. Construit en 1890, il a servi la cour du roi D. Louis Ier comme train royal, recevant à bord des invités d'honneur tels que la reine Elizabeth II et le pape Paul VI. Rebaptisé «THE PRESIDENTIAL» au début du siècle, il transportait les chefs d'État portugais jusqu'en 1970, date à laquelle il fut officiellement retiré de la circulation.

Au cours des trois dernières années, le train présidentiel du Portugal Douro a ravi les amateurs de vin et les gourmets avec une expérience unique. Pourtant, pour des raisons de limiter l'usure du train historique appartenant à l'État, l'expérience doit prendre fin. Cela signifie donc que vous avez une dernière occasion de participer à cette aventure d'une journée, combinant la grandeur du voyage en train de luxe, la majesté du paysage du Douro, les délices de la haute cuisine et la richesse du bon vin. Il s'agit du train présidentiel - Édition d'adieu 2020, avec un nombre de places limité, qui va de Porto à la cave Vesuvio et vice-versa.

PRIDE OF AFRICA DE ROVOS RAIL

GOLDEN EAGLE TRANSSIBERIAN EXPRESS Si le Transsibérien, le plus long voyage en train du monde, a toujours été sur votre liste de souhaits - mais l'idée de partager des quartiers étroits avec des conscrits et des babouchkas swilling de vodka ne fait pas appel - réservez le Golden Eagle Trans-Siberian Express, une vision luxueuse de l'emblématique voyage en train russe.

Le Golden Eagle a récemment lancé une luxueuse calèche privée adaptée aux envies les plus tsaristes. La suite Romanov comprend deux chambres pouvant accueillir jusqu'à quatre personnes, un salon et une salle à manger privés, un minibar gratuit, un chef personnel préparant des classiques russes, un transport avec chauffeur et un guide privé. Quant aux privilégiés voyageant dans la suite principale du Siberian Express, le tapis rouge est déroulé. Lit king-size, salle de bains privative et grandes baies vitrées à travers lesquelles nous observons la splendeur de la Sibérie, tout est mis en œuvre pour se sentir privilégié. Une seconde chambre aux couchettes simples est mise à la disposition des enfants.

Les amateurs d’extrême et de vitesse ne seront pas déçus du voyage. Impossible de ne pas battre le Transsibérien. Son réseau de lignes traverse les sublimes étendues de la Sibérie entre Moscou et Vladivostok, avec des extensions à SaintPétersbourg, en Mongolie, en Chine et en Corée du Nord. En somme, l’itinéraire principal est de 9 289 kilomètres et offre 12 jours de voyage.

A la découverte de l'Afrique du Sud, de Pretoria ou encore de Cape Town, les trains du Pride of Africa de Rovos Rail donnent accès aux plus beaux panoramas africains. Mêlant esprit âge d'or et confort moderne, chacune de leurs suites sont habillées de bois et climatisées. Certaines disposent même de baignoires. Sans oublier le restaurant traditionnel et les salons panoramiques depuis lesquels 72 passagers peuvent admirer la savane en mouvement. Composé de voitures anciennes rénovées, dont certaines datent des années 30, il est l’unique train de cette compagnie sud-africaine. Avec Pride Of Africa, Rovos signe des voyages de luxe en Afrique australe depuis1989. Les circuits commencent souvent à la gare de Capital Park de Pretoria, ou depuis le Cap à destination de Dar Es Salam et jongle habilement entre un décor au style édouardien et un confort moderne.

Les boiseries sont présentes partout depuis les voitures-salons jusqu’aux voitures-restaurants. Les finitions en bois s'apprécient également dans les 37 suites.

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LE DOSSIER

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LE MEURICE, PARIS

LA SUITE PRÉSIDENTIELLE

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SPÉCIAL VOYAGES SUITES DE RÊVE

SUITES DREAMS

De Paris à New York en passant par Londres, découvrez notre top 4 des plus belles suites du monde. Jacuzzi privé, mobilier de collection, vue panoramique, chambre plus spacieuse qu’un appartement, quand les designers expriment leur art, les suites d’hôtels de luxe ont de quoi faire rêver.

Par Sabrina Pontes

En plein cœur de Paris, dans le très chic 1er arrondissement, se trouve le premier palace de la capitale : le Meurice. Ouvert en 1835, son cachet historique est l’un des points forts de l’établissement, séducteur au plus haut point. Un avant-goût de Versailles s’offre à vous dans cette chambre autrefois prisée par Dalí. Partez pour un véritable voyage vers la grandeur du XVIIIe siècle, qui n’a d’égal que le jardin des Tuileries, juste sous vos yeux. Des pièces grandioses, inspirées par la splendeur de Versailles et dessinées par l’héritage d’un hôte hors du commun. Meubles d’époque, tapis de soie et parquets anciens habillent avec grâce ce somptueux écrin. Spacieuse salle de bains en marbre, baignoire aux robinets en cascade, serviettes moelleuses et luxueux produits de toilette Maison Francis Kurkdjian. Une expérience hors du temps. Situés face au jardin des Tuileries, ces appartements présidentiels vous offrent l’une des vues les plus stupéfiantes de Paris. Avec ses emblématiques allées bordées d’ormes, le jardin des Tuileries est le plus ancien jardin de Paris.

Un endroit pour respirer, se détendre, se promener et contempler la beauté intemporelle des lieux qui, à chaque saison, offre une vue exceptionnelle sur les plus beaux monuments de la capitale.

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ST PANCRAS RENAISSANCE HOTEL, LONDRES

LA SUITE ROYALE Au deuxième étage du St Pancras Renaissance Hotel à Londres, la Suite Royale est un véritable coin de paradis. Cette suite divine de 248 m² possède un design à couper le souffle, crée une expérience de hors du commun, d'histoire et d'archaïsme. Raison pour laquelle son utilisation primitive était de loger la salle de bal vénitienne de l'hôtel. Chef-d'œuvre de conception située dans l’aile de l’hôtel londonien, cette suite contient une chambre de luxe qui comprend une chambre principale avec lits à baldaquin, double et lits jumeaux, ainsi qu'une baignoire sur pieds glamour et une penderie qui améliore l'atmosphère prestigieuse. Avec sa gamme d'espaces et d'installations luxueuses, l'hébergement, la salle à manger, la cuisine et les salles de bains, la suite royale convient parfaitement aux clients les plus regardants qui rêvent de passer une nuit digne des membres de la monarchie anglaise.

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Pergolas & Protections solaires

PROFITEZ DE VOTRE ESPACE EXTÉRIEUR AVEC STYLE

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LOTTE NEW YORK PALACE, NEW YORK

LA SUITE JEWEL DE MARTIN KATZ Créée en collaboration avec le célèbre créateur de bijoux Martin Katz, la New York Palace Jewel Suite de 5 000 pieds carrés est l'une des suites d'hôtel de luxe les plus imaginatives et les plus opulentes de Manhattan. Des éléments Art Déco radieux ancrent l'esthétique, capturant le glamour du début du 20e siècle contre une vue imprenable sur les toits de Manhattan. Les détails chatoyants de la suite Jewel comprennent un lustre à deux étages en "cristal en cascade", des vitrines flottantes présentant les créations du joaillier d'une valeur de plus de 1,5 million de dollars et des fenêtres allant du sol au plafond. L'ameublement sensuel assorti de bijoux, l'art mural dramatique et un magnifique piano à queue en font un espace idéal pour se divertir ou se détendre dans l'intimité. D’ailleurs, la suite comprend quelques extras inhabituel, tels qu'un anneau de microbande Martin Katz et, si vous le souhaitez, une consultation gratuite avec le bijoutier. Un forfait «Proposition ultime» est également proposé à partir de 50 000 $ par nuit, comprenant une consultation privée avec Katz pour la création d'une bague de fiançailles et / ou d'alliances personnalisées et une expérience culinaire privée pour deux. Le Lotte New York Palace offre des commodités incroyables, notamment une gamme complète de services de spa et de bien-être et un centre de remise en forme surplombant la cathédrale Saint-Patrick. Portez un toast au vieux New York dans les nombreux restaurants et bars de l'hôtel. Ne manquez pas la chance de dîner dans l'ultime "salle de petit déjeuner" de la ville au restaurant signature, Villard, situé dans le manoir historique et architectural de Villard. Le chef Oscar Granados propose un nouveau menu américain composé de petits-déjeuners "maison de ferme" dans cette salle vraiment grandiose de New York.

Ou entrez dans Rarities, un salon intime de 25 places où seuls les spiritueux, le champagne et les vins les plus rares et les plus recherchés sont servis.

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HÔTEL BARRIÈRE LE MAJESTIC, CANNES

LA SUITE CHRISTIAN DIOR Le Majestic est également renommé pour ses collaborations avec des marques de luxe : pendant que Clarins gère le spa, Pommery s'occupe du bar à champagne. Enfin, créée en partenariat avec la Maison Dior, l'une des suites est signée Christian Dior. Chaque année, pendant la quinzaine cannoise, la Maison Dior vit au rythme du Festival de Cannes. Depuis 10 ans, elle s’installe au 6ème étage de l’Hôtel Majestic pour accueillir les plus grandes stars et leur offrir un rendez-vous beauté privilégié. Dans ces salons qui donnent sur le Palais des festivals, décorés avec élégance aux couleurs de la maison, on maquille, on vernit, on conseille et on sublime les plus grandes actrices, de Charlize Theron à Natalie Portman en passant par Emma Stone ou Mélanie Laurent avant un photocall, une interview, une soirée ou bien sûr la grande montée des marches. Vaste appartement de 450m² dont la terrasse offre un panorama sur la Méditerranée. La suite a été entièrement décorée dans le style du 30 Avenue Montaigne, boutique historique du couturier parisien. Une élégance rare qui transparaît jusque dans les moindres détails. Havre de repos et de bon goût, la Suite Christian Dior décorée par le designer lui-même est un endroit de rêve situé sur la mer Méditerranée. Unique en Europe, elle dispose d'un majordome privé, d'un système home cinéma, d'une immense terrasse et de toutes les caractéristiques d'une suite du plus haut luxe.

La salle à manger s'inspire de l'époque de Louis XVI, une ode au velours très présent dans toutes les pièces. Nous pouvons le voir non seulement dans les chaises, mais aussi dans le domaine des canapés et même dans les accessoires de chambre.

152 Rue du Cimetière L-8018 Strassen Luxembourg

+352 24 55 96 79 www.miolu x .lu info@miolu x .lu

LE DOSSIER

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SPÉCIAL VOYAGES BAGAGES

COMME SUR DES ROULETTES

DELSEY ✈ TURENNE La plus légère des valises rigides est aussi un bagage ultra sécurisé grâce à son zip Securitech® 2. Sa robustesse et sa légèreté sont dûes à la sélection rigoureuse de ses composants. Prix : 409e

Pour se la jouer Globe-trotter, voici notre sélection de ce qui se fait de mieux en matière de bagages. Par Dean Boyd HARTMANN ✈ 7R MASTER SPINNER Cette magnifique gamme de valises en aluminium se caractérise par un savoir-faire remarquable, avec plus de 250 processus individuels nécessaires. Prix : 1000e

PAUL SMITH ✈ SIGNATURE STRIPE Tout le chic de cette valise noire en toile est dans la prestigieuse signature du créateur anglais. Une façon de se sentir toujours en classe Premium.

Prix : 665e

DIOR x RIMOWA ✈ CABIN Grâce à une combinaison innovante de procédés d'anodisation, des pigments de couleurs vives et lumineuses ont été instillés directement dans la coque en aluminium de ces bagages, apportant à leur design un aspect riche et réfléchissant fidèle à l'univers de l'aluminium, élément-clé de cette collection Dior x Rimowa. Prix : 3.200e

MONTBLANC ✈ TROLLEY CABINE En polycarbonate avec garnitures en cuir, cette Montblanc arbore un design distinctif et sera parfaite pour ceux qui voyagent pour affaires et ont besoin de compartiments intelligents. Prix : 600e

LOUIS VUITTON ✈ HORIZON 55 Confectionnée en toile Damier Graphite imprimé, les illustrations de cette valise sont inspirées de la cartographie de la Renaissance. Ce bagage cabine léger est un concentré d'innovations, de l'intérieur plat à son cadenas TSA discret en passant par les quatre roues les plus maniables jamais créées par Louis Vuitton. Prix : 2.600e

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SPÉCIAL VOYAGES CROISIÈRE EN VOILIER

HISSEZ LES VOILES

Et si prendre les voiles n’avait jamais autant pris tout son sens. Alors que les croisières ont le vent en poupe en Europe, larguer les amarres sur un grand voilier offre un spectacle tout autre, comme un bond dans l’histoire. Et si cette escapade maritime vous proposait également de vous retrouvez, vous, au travers zenitude et développement personnel. Par Dean Boyd

A BORD D’UN AUTHENTIQUE VOILIER DE CROISIÈRE Hisser les voiles. Dérouler les cordages. Une croisière au bord d’un bateau à mâts c’est revivre les grandes heures de la marine à voile, ce sont aussi des images, des manipulations, que l’on sait séculaires et qui laissent notre imagination projeter les anciennes traversée maritimes.

Mais surtout, voguer sur ce genre de bateau nous préserve de ce que l’on peut souvent reprocher aux gros paquebots : la foule, l’immensité. Tout bonnement le tourisme de masse. Les clippers ont une taille humaine et peuvent s’arrêter là où les grands navires ne peuvent le faire. On découvre ici une escapade en mer qui a une ‘âme’, qui berce dans la convivialité et le rapport avec les gens. Pour vous donner une idée, ces voiliers comptent environ 160 passagers contre 2000 sur les croisières traditionnelles. C’est une magnifique combinaison qu’ils offrent, celle d’allier le romantisme des anciens voiliers, la convivialité de ce monde de la voile ainsi qu’un confort luxueux.

Evidemment, nous ne sommes pas sur des commodi-

tés rustiques, rudimentaires, mais bien sur une offre soignée. Les voiliers de l’enseigne Star Clippers sont de véritables hôtels haut de gamme flottants ; dans un style très ‘anglais’ empreint de nostalgie presque, des bois lustrés, ses dorures ou ses fauteuils en cuir, on revit les années de gloire de la marine à voile. C’est une belle expérience. Côté gastronomie, les chefs assurent un service de qualité et conçoivent de formidables créations pour proposer un autre voyage, celui des papilles.

Toutefois, là où les yeux doivent s’arrêter, c’est sur le pont, lorsque les membres de l’équipage n’ont de cesse d’astiquer, clouer, briquer ce navire. Un spectacle qui semble être d’un autre temps.

CROISIÈRE DÉDIÉE AU BIEN-ÊTRE Véritable croisière de luxe, la compagnie de croisières aux trois authentiques voiliers propose des navigations à thème. L’une des dernières en date est dédiée à la zénitude et au développement personnel. Ce peut être un vrai bonheur d’entamer sa journée par une séance de yoga sur le pont arrière en teck, alors que le navire fend PREMIUM 87

l'eau à pleines voiles. La chaleur des premiers rayons du soleil, le murmure de la mer, le léger crépitement des voiles gonflées par le vent, donnent à ces séances de yoga une dimension inégalable. L'espace mental créé par des vacances à la voile relaxantes est une opportunité de développement personnel unique ; c’est pourquoi la compagnie a invité plusieurs conférenciers de haut niveau et au sommet dans leur domaine. Ces coachs de vie et conférenciers dans le domaine de la motivation personnelle seront des mentors pour les passagers qui le souhaitent durant leur croisière. L’occasion de découvrir sa force intérieure, d’améliorer ses talents d'expression ou de développer sa confiance en soi. Tout cela gratuitement et sous la direction d'un professionnel. Ces croisières de la Star Clippers sont disponibles auprès de Neptun Cruises, qui organise depuis 20 ans des croisières dans le monde entier à partir de la Grande Région.

Vous pourrez y découvrir aussi d’autres croisières de rêve sur mesure, à travers tous les continents: le sable fin des Caraïbes, une croisière estivale en méditerranée, ou la découverte des temples d’Asie du Sud-Est...

LE DOSSIER

L'Anantara est perché sur une colline surplombant les rivières Mékong et Ruak.

Il s’étend sur 160 hectares de l’ancienne jungle du nord de la Thaïlande.

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SPÉCIAL VOYAGES ANANTARA GOLDEN TRIANGLE ELEPHANT CAMP & RESORT

AU ROYAUME DES GÉANTS Voyager, c’est aussi vivre une expérience. En première mondiale, ce resort offre une occasion unique de passer la nuit à observer les éléphants majestueux dans leur habitat naturel. Par Annie Esch

Le spectacle des éléphants vivants au cœur de leur habitat naturel est inoubliable.

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// À CE JOUR, PLUS DE 60 ÉLÉPHANTS ONT ÉTÉ SAUVÉS DES RUES DES VILLES DE THAÏLANDE, DONT 22 VIVENT MAINTENANT DANS L'ENVIRONNEMENT DE LA JUNGLE DU CAMP D'ÉLÉPHANTS D'ANANTARA. //

La piscine du resort, avec une vue paradisiaque sur le Triangle d'Or.

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st-ce la recherche d’un lieu insolite, le fait de vivre un moment fort, ou l’amour que l’on a pour les animaux et la nature qui nous enchante dans cet hôtel ? Peut-être tout cela à la fois. C’est une retraite, une découverte faite de sérénité, d’authenticité, d’émerveillement et de luxe aussi, que nous propose l'Anantara Golden Triangle Elephant Camp & Resort.

S’étendant sur 160 hectares de l’ancienne jungle du nord de la Thaïlande, l'établissement est perché sur une colline surplombant les rivières Mékong et Ruak. L'emplacement isolé est idéalement placé pour profiter d'une vue majestueuse sur le Triangle d’Or où se rencontrent la Thaïlande, le Laos et le Myanmar. En marge de son hôtel principal, l'Anantara Golden Triangle Elephant Camp & Resort propose en option à ses clients de passer la nuit au sein de leurs Jungle Bubbles. Au coeur de la jungle, perchées sur des ponts en bois surélevés, elles offrent une expérience sensationnelle : on peut observer les étoiles au beau milieu de cette nature, au creux de la nuit, et, surtout, continuellement profiter d’une vue imprenable sur les éléphants. Ces Jungle Bubbles ont été conçues sur mesure par Eye In The Sky et sont construites avec un tissu en polyester de haute technologie, utilisant la technologie exclusive Precontraint Serge Ferrari, pour créer un milieu dans lequel les clients peuvent vivre en immersion. Sur leurs 22m2, elles offrent toutes les commodités. Les tarifs commencent à 526 euros par nuit, pour deux personnes, et comprennent un délicieux panier-repas, un mini-bar bien garni, un service de restauration dans la chambre 24 heures sur 24 et tout le nécessaire pour faire du thé et du café.

Anantara Golden Triangle Elephant Camp & Resort est mondialement connu pour son camp d'éléphants qui, avec la Golden Triangle Asian Elephant Foundation (GTAEF), a été créé principalement pour venir en aide aux éléphants dans le besoin ou en mauvaise posture. À ce jour, plus de 60 éléphants ont été sauvés des rues des villes de Thaïlande, dont 22 vivent maintenant dans l'environnement de la jungle du camp d'éléphants d'Anantara, ainsi que toutes leur famille de cornacs de 50 personnes, qui reçoivent des cours d'anglais, une éducation pour leurs enfants et 100% des bénéfices de la vente de vêtements d'une entreprise traditionnelle de vers à soie.

Ce resort et cette association aspirent surtout à proposer des interactions avec l’animal de manière éthique. Par exemple, l'expérience signature Walking With Giants, qui fournit un moyen optimal d'apprendre à connaître les éléphants et de développer une connexion émotionnelle plus profonde avec eux. Marcher du camp d'éléphants vers les prairies ou la forêt, selon la saison, dévoile des paysages de rivière et de nature sauvage. En suivant leur rythme lent et régulier, les clients peuvent observer l'interaction sociale des éléphants dans leur habitat d'origine. Et, accompagné des cornacs, d'un vétérinaire ou d'un biologiste, on découvre avec plaisir la biologie et le comportement de ces pachydermes. Un belle expérience immersive emplie d’émotions.

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Un séjour au coeur de la jungle parmi les éléphants.

Le lobby de l'hôtel, un décor en harmonie avec l'environnement.

Une vue fantastique depuis les balcons des suites de l'hôtel.

HIGH-TECH

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SPÉCIAL VOYAGES ÉLECTRONIQUE

LE SET DU JET

Pour voyager intelligent, voici les innovations les plus cool du moment. Par Dean Boyd

50% d'espace de gagné dans votre valise

VAGO COMPRESSEUR BAGAGE SOUS-VIDE Ce petit appareil de la taille d'une pile est un compresseur de bagages. VAGO comprime facilement vos vêtements dans un sac à vide, créant jusqu'à 50% d'espace supplémentaire. C'est l'outil de voyage ultime ! 84,10€

BOSE FRAMES LA BRANCHE ASTUCIEUSE Les lunettes de soleil Bose Frames combinent la performance d’un casque sans fil à la première plateforme de réalité augmentée audio au monde. Le son est dirigé vers les oreilles sans nécessiter d’oreillettes grâce au système Bose le plus petit, le plus fin et le plus léger de tous les temps. De plus, ses verres Bose Lenses permettent de personnaliser leur style grâce à un jeu de verres dégradés et miroir pour changer leur couleur et réduire les reflets. 229,95€

Bouton multifonction

SAMSARA CARRY-ON SUITCASE L'INTELLIGENCE À ROULETTE Fabriquée en aluminium, cette valise intelligente dispose de lumières LED, d'une application mobile qui vous alerte si elle a été ouverte, et peut également faire office de bureau. La batterie et la station de charge de l'appareil sont entièrement amovibles.

345$

PREMIUM 90

Natural

WOODEN FITNESS I N N O VA T I O N S OFFICIAL DISTRIBUTOR LU XE M B O U RG

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HIGH-TECH

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ÉCOLOGIE FLASH FOREST

Photo : iStock

AIR FORCE Pour faire face au déboisement accéléré de la planète, une startup canadienne lance ses drones bombardier de graines avec l'objectif de faire pousser 1 milliard d'arbres d'ici 2028. Par Dean Boyd

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haque année, notre planète perd 13 milliards d'arbres et en regagne moins de la moitié. Les canadiens de Flash Forest ont un objectif clair: guérir les poumons de notre planète.

Tant que ce travail ne sera pas accompli, le reste n'a aucune importance. Comme son nom l'indique, Flash Forest est une entreprise de reboisement qui utilise un logiciel de cartographie aérienne, la technologie des drones, la pneumatique, l'automatisation, les sciences écologiques et beaucoup de passion pour reboiser à un rythme rapide les zones déforestées après les récoltes et les incendies de forêt. « Nous accélérons le taux de reboisement de la planète. A la place de mobiliser des humains sur le terrain, nous transférons ce labeur aux drones, c'est dix fois plus rapide ! Nous vivons à l'ère de la technologie, nous pouvons exploiter efficacement ces dernières pour restaurer des écosystèmes entiers, à la mesure de l'ambition de réduire l'empreinte carbone sur la planète. Flash Forest est là pour faire pencher la balance dans cette crise écologique mondiale.» www.kickstarter.com

LES ARBRES À LA RESCOUSSE DE NOTRE PLANÈTE Selon le Panel international sur le changement climatique, nous avons 10 ans pour inverser le changement climatique et prévenir les effets d'emballement catastrophiques sur nos espèces et notre civilisation. En 2018, 34 milliards de tonnes de CO2 ont été libérées par l'homme. Cette augmentation depuis l'époque préindustrielle dépasse la capacité naturelle de la Terre à l'absorber. La plantation d'arbres est actuellement le moyen le plus rapide et le moins cher d'emprisonner le carbone. Un arbre moyen absorbe 18 kilogrammes de C02 par an. Avec des milliards d'arbres plantés chaque année, nous pouvons efficacement inverser notre impact.

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STAR CLIPPERS Aventures Uniques à la Voile

Embarquez à bord du Star Flyer (168 passagers) pour une croisière romantique à la découverte d’escales exclusives aux CaraÏbes. Laissez-vous gagner par la magie d’un cadre conviviale (85 cabines) et vivez des moments d’exception dans un confort raffiné, mêlant le confort moderne d’un méga-yacht au charme légendaire d’un authentique voilier.

Expérience culinaire des quatre coins du monde, large choix de sports nautiques et excursions journalières rythment chacune des escales dans une ambiance informelle et décontractée. ÎLES SOUS LE VENT à partir de 3.595€ p.P*

6 février 2021

ÎLES AU TRÉSOR à partir de 3.495€ p.P*

13 mars 2021

*prix incluant les vols A/R au départ de Luxembourg, transferts, une nuitée d’hôtel, croisière en pension complète, taxes portuaires et aéroportuaires.

CULT

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COMICS STAN LEE

L'HOMME BANDE-DESSINÉE Stan Lee était, et peut-être encore, l'auteur de comics le plus célèbre de son époque. Co-créateur de personnages emblématiques comme Spider-Man ou Hulk, il est célébré dans le magnifique ouvrage 'The Stan Lee Story' édité chez Taschen. Par Annie Esch

QUI ÉTAIT STAN LEE? Né à New York le 28 décembre 1922, Stanley Martin Lieber de son vrai nom est fils d'immigrants juifs originaires de Roumanie. Dans sa jeunesse, Stanley cumule les petits boulots de toutes sortes afin de soutenir sa famille, contrainte à une vie difficile après la Grande Dépression de 1929. En 1939, fraîchement diplômé et âgé de 16 ans, il entre dans le monde de l'édition grâce à son oncle et obtient un poste dans la nouvelle division de Timely Comics, en charge des bandes dessinées (Timely Comics deviendra plus tard la très célèbre Marvel).

LES PRÉMICES DANS L’ÉDITION Toujours intéressé par les livres, le cinéma et la bande dessinée, en 1941, il fait ses débuts en tant que dessinateur avec "Captain America déjoue la vengeance du traître", dans Captain America Comics # 3. Dès cette première publication, il adopte le surnom de Stan Lee, qui deviendra plus tard son nom légal. Son talent est non seulement remarqué, mais il fera également, au cours de ces précieuses années, des rencontres décisives pour la suite de sa carrière : celles de Joe Simon et Jack Kirby, les créateurs de Captain America.

Stan Lee gravit rapidement les échelons et se voit propulsé, en l'espace de deux ans, éditeur de Captain America suite au départ de Kirby et Simon. Toutefois, mobilisé pour la guerre en 1942, il doit mettre sa carrière de Comics entre parenthèse et intègre le service communication de l’armée. Il retrouvera son poste chez Timely Comics à la fin de la guerre et ce malgré un contexte économique particulièrement difficile.

DES SUPER-HÉROS SUPER-HUMAINS Stan Lee doit sa fortune à la création d'un nouveau groupe de super-héros mandaté par Goodman, alors rédacteur en chef de Marvel, pour contrer la Justice League de son rival DC Comics. Les premiers personnages nés de la plume de Stan Lee sont Les Quatre Fantastiques, avec Jack Kirby aux dessins. On est en 1961 et le public adhère rapidement à ces héros d'un nouveau genre, proches de leurs préoccupations. En effet, les personnages de Stan Lee sont des "super-héros avec de super-problèmes". Dans ses histoires, ceux-ci apparaissent souvent tourmentés et mélancoliques, en raison de leurs problèmes strictement humains. Ce fut une révolution dans l'introspection psychologique des personnages de bandes dessinées, jusque-là décrits comme invincibles et sûrs d'eux.

Dans cette même lignée, Lee crée, dès 1962, un nouveau personnage qui connaîtra un nouveau succès retentissant : un ado complexé qui se transforme en super-héros après avoir été piqué par une araignée radioactive... vous l'aurez compris : Spider-Man. S'ensuivent d'autres super-héros super-humains, faillibles, qui gagneront tout autant le cœur des lecteurs : Thor, Iron Man, Black Panther, Hulk, X-Men… Le processus créatif de tous ces personnages était un travail conjoint entre Lee, Ditko et Kirby. Les collaborations ont été comme une sorte de brainstorming, souvent pleines d'affrontements, de points de rupture, d'inspirations réciproques et fonctionnelles. La capacité de créer des personnages avec des pouvoirs fantastiques et en même temps de sublimer leurs côtés les plus sombres était un point de départ qui, dans le monde des super-héros, était peu exécuté.

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Stan Lee aimait apparaître dans les adaptations de ses propres comics. Extraterrestre dans Les Gardiens de la Galaxie, joueur de casino dans Black Panther, vétéran dans Avengers, il était partout.

Stan Lee n'a fait que déplacer la barre plus loin et s'est aventuré dans un territoire encore inexploré. Hulk, par exemple, trouve ses racines dans l'histoire juive avec la figure mythologique du golem, comme pour souligner les origines de Stan, et il est considéré comme l'anti-héros par excellence. Bruce Banner est soumis à un rayonnement gamma en laboratoire et perd le contrôle de luimême chaque fois qu'il est en colère.

Un cas différent mais toujours "anormal", celui de Spider-Man. Un garçon apparemment malchanceux se retrouve, du jour au lendemain, avec des super-pouvoirs.

Il s'évertue à les utiliser pour sauver le monde, ce qui est une noble action, mais se rend compte qu'ils sont aussi un obstacle à sa vie quotidienne. Peter Parker est contraint alors de renoncer à des rendez-vous avec sa petite amie, ou d’échouer lorsque sa tante est malade et a besoin de lui.

UN HOMME DE MÉDIAS Alors que Timely Comics est devenu Marvel Comics, Stan Lee est promu directeur éditorial et éditeur en 1972. Déjà à cette époque, Marvel Comics est devenu une franchise très populaire et réalise les plus grosses ventes de comics aux Etats-unis. Mais Stan délaisse progressivement ses rôles d'éditeur et de scénariste pour s'investir davantage dans le divertissement cinématographique. Lee s'implique dans une variété de projets multimédias tout en servant d'ambassadeur pour Marvel. C'est d'ailleurs naturellement qu'en 1981 il fait le choix de déménager sur la côte Ouest, en Californie, pour participer aux projets cinématographiques et télévisuels de Marvel. Bien que le grand écran essuie d'abord quelques échecs, les années 90 se révèlent fructueuses ! Spider-man, L’incroyable Hulk, Les Quatre Fantastiques… que des succès.

Face à l'essor de cette industrie, Stan Lee est nommé producteur exécutif de plusieurs films ; il en profite pour faire des caméos (apparitions-éclair à la Alfred Hitchcock) dans la plupart des adaptations cinématographiques Marvel, ainsi que dans des séries télévisées liées aux super-héros Marvel. L'Univers Cinématographique Marvel (abrégé MCU) passera dans les mains de différents investisseurs dans les années 90 et 2000, avant de se retrouver dans celles de The Walt Disney Company fin 2009. Depuis, les films mettant en vedette le groupe de superhéros les Avengers, ou même les Gardiens de la Galaxie, deviennent d'énormes blockbusters. On retient surtout qu'en 2019, Avengers : Endgame est devenu le film le plus lucratif de l'histoire du cinéma mondial avec des recettes excédant les 2 milliards 798 millions de dollars.

Décédé le 12 novembre 2018, à l’aube des 80 ans de Marvel, ce génie créatif a laissé derrière lui un fabuleux héritage, des personnages emblématiques aux superpouvoirs mais humains, et “a changé notre façon de voir les héros”. Afin de revivre la carrière de Lee comme si on y était, à travers des photos jusqu’alors inédites, des dessins originaux et des fac-similés rares de comics, les Editions Taschen sortent «The Stan Lee Story» de Roy Thomas, un livre hommage digne du «Man», écrit et édité de son vivant grâce à son entière coopération.

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Publié à l’origine en Édition collector signée, désormais disponible en édition courante et illimitée XXL Stan Lee, par Roy Thomas chez Taschen Relié, 29,3 x 43,7 cm, 624 pages 150e€

WATCHES

Photo : iStock

CHEZ BARNES, C L. PORTE JAEGER OU BREGUET POUR OUVRIR UNE PORTE VERS SES FUTURS CLIENTS C. L. a toujours aimé les montres. D'autant qu'il se souvienne, même avant de travailler dans ce que l’on appelle le monde du luxe. Ancien négociateur immobilier chez Barnes, C. L. explique que dans sa position il n’est pas nécessaire ni utile d’en posséder. Toutefois, il estime que cela peut conduire à entamer des discussions sympathiques et juge que dans ce cadre précis il faut porter des montres moins passe-partout, peut-être plus chères que les Rolex qui finalement ne sont que les Porsche de l’horlogerie.

Un bon investissement, classique et finalement peu cher. Ainsi, il a fait l'acquisition de montres Jaeger ou Breguet, des pièces bien plus chères et plus exclusives que les Rolex, mais beaucoup plus confidentielles ! C. L. explique qu'il choisi la montre qu'il va porter en fonction du public qu'il va rencontrer. « Si je vais à une soirée ou

je sais que je vais croiser des clients d’un certain niveau, je préférerai mettre la Jaeger ou la Breguet, le client passionné la remarquera tout de suite et va m’entreprendre à ce sujet.

Cela ouvre une porte qui permet d’entamer une discussion plus intime ». Mais C. L. avoue qu'il reste incapable de rivaliser avec les moyens de ses clients. Il en est conscient et absolument pas frustré. « J’ai autant de plaisir à regarder l'une de leur montres dont je connais le prix et que je ne pourrais probablement jamais pouvoir me payer que de regarder une swatch ultra originale. J’aime la montre pour l’objet, pas pour ce qu’elle représente. Un de mes plus grands regrets est de ne pas avoir acheté une montre qui s’appelle 'le Temps suspendu' d’Hermès. Je ne l’ai pas achetée parce que pour moi Hermès n’est pas un horloger. De même que j’ai mis du temps à acheter une Cartier. Ils ne sont pas horlogers non plus à l’origine mais ont gagné leurs marques de noblesse dans cet artisanat.

Regardez cette montre Hermès, la poésie que dégage celle-ci est son meilleur argument ». C. L. sait que sa prochaine acquisition sera une Ressence, une marque belge avec un concept qu'il trouve génial. De préférence les toutes premières, car les nouvelles éditions mélangent technologie et tradition horlogère, un principe qui le dérange un peu car pour lui une montre se doit d'être mécanique. Mais petit à petit, il est en train de changer d'opinion, et regarde cela avec un autre œil, celui de quelqu'un qui n'a pas peur du changement.

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MONTRES SYMBOLIQUE

MY LAWYER IS RICH

Outil de mesure, bijou pour l'homme ou simplement accessoire esthétique, la montre a également acquis avec le temps une autre vocation, celle de symbole identitaire. Témoignages...

Propos recueillis par David Bail

DE LA PRESSE À LA GESTION DE PATRIMOINE, F. D. A TOUJOURS PRIS SOIN DE CHOISIR SON GARDE-TEMPS F. D., Directeur du développement d'un cabinet de courtage, est plutôt dans le plaisir solitaire avec ses montres et même s'il aime toujours rencontrer des personnes avec lesquelles partager sur ce sujet, il déplore la tournure spéculative qu’a pris ce marché ces dernières années. « J’ai été très jeune attiré par les belles montres. Per-

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suadé qu'un garde-temps constitue le seul bijou capable de créer la différence chez un homme, je me souviens d’avoir fait l’acquisition d’une Tank française (que je possède toujours) à l’âge de 27 ans alors que je travaillais pour un grand groupe de presse. J’ai ensuite évolué de nombreuses années dans le domaine de la gestion privée d’actifs et c’est à cette époque que j’ai commencé à réellement découvrir les codes liés à cet accessoire et la passion qu’engendre le plaisir de porter une belle montre (dans le sens esthétique) ». La montre que porte F. D. est souvent le reflet de son humeur du jour et/ ou de la nature de ses rendez-vous professionnels. En semaine, il avoue opter plus naturellement pour une IWC Portuguese, une Jaeger Reverso ou une Cartier Calibre qui ont l’avantage d’allier discrétion et élégance. Le weekend il porte plus facilement une Submariner, une GMT Master pepsi ou une Radiomir Black seal, qui sont des montres à la fois rustiques, robustes et fiables. Mais F. D. avoue que son plus grand bonheur est de se glisser dans la Rolex Président Tapestry de 1991 qu'il tient de son grand-père, sa madeleine de Proust ! « Ce que j’aime par-dessus tout, c’est l’intemporalité de ces montres, leur confort et d’imaginer les heures de travail qui ont été nécessaires à leur élaboration et leur assemblage. Le graal pour moi ? Une Arnold&Son Globetrotter... ».

VENTE et LOCATION de BIENS D’EXCEPTION dans les ALPES

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Appartements et chalets dans les Alpes Prestations haut de gamme : piscine, spa, play-room, bar à tapas ...

Service de conciergerie et de gestion pour les propriétaires RCS Terrésens 501 580 211. Illustrations à caractère d’ambiance non contractuelles.

Ouverture prochaine : 21, avenue de la Liberté L-1931 Luxembourg

+352 661 706 001 contact@terresens.lu www.terresens.lu

WATCHES

Panerai Luminor Arktos, la montre des extrêmes Panerai a soutenu l’expédition la plus difficile jamais entreprise par Mike Horn, le tour du cercle arctique en solitaire et sans véhicule motorisé,en fournissant à ce dernier une montre spécialement développée pour l'occasion : la Panerai Luminor Arktos. Mike a déclaré : « À ces températures extrêmement basses, tout ce qui était sur moi était gelé. La seule chose qui continuait à fonctionner était ma montre. » Édition unique de 500 unités, Diamètre 44 mm. Prix sur demande

Breitling Avenger Chronograph 45 Night Mission, taillée pour les missions aériennes Imposante, extrêmement robuste et résistante aux chocs, l’Avenger Chronograph 45 Night offre une sécurité et une fiabilité inégalées pour tout aventurier des airs. Dans son interprétation Night Mission, l’Avenger Chronograph 45 est équipée d’un boîtier robuste en titane avec revêtement DLC de 45 millimètres de diamètre, d’un cadran noir ou kaki et elle est proposée avec un bracelet en cuir militaire noir ou kaki assorti fermé par une boucle ardillon en acier inoxydable avec revêtement DLC ou déployante. Ses chiffres arabes spécifiques, rehaussés par un revêtement luminescent Super-LumiNova®, rappellent les chiffres au pochoir sur les ponts des porte-avions. Peut être utilisée avec des gants. 5700€

Oris Carysfort Reef Limited Edition, dédiée aux fonds marins La Carysfort Reef Limited Edition est la deuxième montre de plongée en édition limitée réalisée en partenariat avec la Coral Restoration Foundation, le leader mondial de la restauration des coraux.

L'Oris Carysfort Reef Limited Edition est le premier modèle Oris Aquis produit en or massif. Coffret spécial de luxe en bois, limité à 50 exemplaires.

17200€

Jaeger LeCoultre Geophysic Universal Time, pour les globetrotters La carte du monde est à portée de main sur cette montre en acier. Sur ce planisphère aux finitions laquées et soleillées se donne à voir en un clin d’œil l’étendue du monde. Grâce au disque mobile présentant 24 villes, l’heure s’affiche dans tous les fuseaux horaires et se révèle très facilement réglable par la couronne. Une incitation au voyage dans des finitions et un calibre de Haute Horlogerie, accompagnés du confort d’un bracelet en acier interchangeable. 16100€

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MONTRES OUTILS D'EXPLORATION

Richard Mille RM 27-03, la montre qui encaisse les rafales La RM 27-03 réconcilie les innovations au niveau des matériaux avec un témoignage de l'architecture horlogère. La principale innovation de cette montre extraordinaire réside dans la capacité de son calibre tourbillon à résister à des chocs allant jusqu'à 10 000 g. Les teintes rouges et jaunes de son boîtier Quartz TPT® rendent hommage à l'Espagne natale de Rafa, tandis que le pont supérieur squeletté évoque la tête de taureau tournée vers l'avant.

Symbole de l'Espagne, cet animal est également l'emblème choisi par Nadal. Limité à 50 pièces. Prix sur demande

TOOL WATCH Les explorateurs du monde ou de l’extrême ne négligent pas leur équipement, ni même la montre à leur poignet qui peut faire office d’accessoire particulièrement pratique. Par Dean Boyd

Rolex Explorer II, l’emblématique Rolex a pu tester ces montres en conditions réelles en équipant des expéditions polaires, d’alpinisme et de spéléologie pendant de nombreuses années. Des explorateurs, alpinistes et scientifiques parmi les plus intrépides ont éprouvé la fiabilité des montres Explorer et Explorer II dans des endroits aux conditions les plus extrêmes. C’est, dès le départ, une montreoutil, conçue pour donner l’heure avec précision quelles que soient les circonstances. Ces modèles prennent part à certaines des plus grandes aventures humaines, notamment à l’expédition menée en 1953 par Sir John Hunt, qui voit Sir Edmund Hillary et Tensing Norgay devenir les premiers alpinistes à atteindre le sommet de l’Everest. 7650€

PREMIUM 98

Garmin Fenix 6X Pro Solar, pour l’homme de terrain La nouvelle montre Garmin Fenix 6X 51 mm est la plus robuste des montres GPS multisports Fenix vous permettant d’ajouter des cartes, de la musique, une planification d’allure intelligente et bien plus encore à vos entraînements. Cette montre se charge à l’énergie solaire, vous permet de vous déplacer sans limite. Son verre Power Glass™ 1,4 pouces utilise la lumière du soleil afin d’augmenter la durée de vie de la batterie pendant vos aventures. Entre autres applications, on peut accéder à plusieurs systèmes de navigation par satellites (GPS, GLONASS et Galileo) pour s’orienter, même dans les environnements les plus difficiles, là où le GPS seul ne suffit plus. Et en cas de danger ou si la montre détecte qu’un incident s’est produit, les fonctions d’assistance et de détection d’incident envoient notre position aux contacts d’urgence. 949€

Passionate and Professional with the necessary cross-cultural understanding and language skills that has led him to cultivate a broad network of elite real estate contacts worldwide.

Lucien has experience in the Luxembourg real estate market since 2008 and a “Master Professional in Real Estate Business” degree from the University of Nürtingen-Geislingen, he trained and coached the most influent real estate agencies in Luxembourg and abroad.

His real estate agency Immopartner was the first ever in Luxembourg getting the prestigious award of “Best Real Estate Agency” at the “European Property Awards”.

A lot of awards followed like the award of “Best Marketing”, this success was noticed by the world’s best in the industry and led to the labelling “Leading Real Estate Companies of the World”.

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Call us today: +352 26 997 007

POWER

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ESSAIS JAGUAR F-TYPE SVR & BENTLEY BENTAYGA SPEED

CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR D'un coté le Bentley Bentayga en tenue sportive, de l'autre la Jaguar F-Type SVR, la version racing du coupé Jaguar. Des véhicules radicales pour des utilisations différentes mais aux styles résolument chics et british. Notre verdict... Par David Bail

BENTLEY BENTAYGA SPEED

JAGUAR F-TYPE SVR

CHAPEAU MELON ET COMBINAISON DE COURSE

BOTTES DE CUIR ET CASQUE DE PILOTE

Le Bentayga c'est un peu comme mettre 4 roues à son salon. Première impression, la démesure ! Un moteur W12 de 6,0 litres développant 635 ch et 900 Nm de couple et un véhicule aux dimensions impressionnantes, avec une longueur avoisinant les 5,20 m. Le SUV le plus rapide du monde n'a pas usurpé son titre, sa vitesse de pointe atteint les 306 km/h et il accélére de 0 à 100 km/h en 3,9 secondes. Pour maîtriser cette cavalerie, les ingénieurs R&D de l'usine de Crew en Grande-Bretagne ont dû améliorer les équipements de l'engin, incluant des freins carbone céramique (conçus pour résister à des températures allant jusqu’à 1 000 °C), un mode Sport réétalonné pour accroître la réactivité du moteur W12, de la transmission automatique et de la suspension, un dispositif (Bentley Dynamic Ride) qui contrebalance instantanément les forces de roulis latérales dans les virages pour une adhérence maximale des roues.

A l'intérieur, c'est l'opulence, un autre monde comme seuls les artisans de Bentley savent le faire, car transmis de génération en génération.

L’habitacle accueille une garniture en alcantara très agréable au toucher.

Il est néanmoins possible d'opter gratuitement pour la traditionnelle sellerie en cuir. Dans cette version sportive, un capitonnage en losanges habille les coussins latéraux, le haut des dossiers de siège et les panneaux de porte. Touche de luxe ultime, la plaque de marchepied 'Speed' illuminée qui accueille les passagers dans le luxueux habitacle. Reste l'agrément, en utilisation quotidienne 'le monstre' se révèle difficile à parker en ville, mais sur route il est souverain. Bref, un véhicule très masculin et très 'British'.

Disponible à l'essai chez Bentley Luxembourg, Groupe Losch.

Qui dit coupé pense automatiquement à une voiture féminine, en tout cas c'était mon cas avant que je ne prenne le volant de cette F-Type. Grave méprise, car le félin cache un gros fauve ! Développée par le département SVO (Special Vehicle Operations) de Jaguar Land Rover, cette F-Type radicale est plus légère, plus rapide et plus puissante que ses consoeurs tout en restant facile à conduire au quotidien. Construite en aluminium, la SVR et son V8 5,0L suralimenté développe 575 ch et 700 Nm pour atteindre les 322km/h et 'avale' le 0-100km en 3,7 secondes. Des performances qui ont nécessité l'ajout d'un freinage à matrice carbone-céramique. Le châssis a été revisité avec de nouveaux amortisseurs et des barres antiroulis, des pneumatiques plus larges, des jantes forgées légères de 20'' et de nouvelles fusées plus rigides à l'arrière. L'élément le plus efficace est son spoiler arrière, en position levée comme abaissée, qui se déploie quand le coupé atteint les 110km/h. L'échappement en titane et Inconel procure une sonorité encore plus sportive, difficile de ne pas se faire remarquer au volant de la belle... Ses lignes séduisantes et certains détails de sa carrosserie contribuent à ce constat : prises d'air aggrandies du bouclier avant, prises d'air du capot redessinées, mais surtout... l'aileron arrière en fibre de carbone disponible en option qui donne à la SVR le look d'une voiture de racing ! A l'intérieur l'habitacle est doté de sièges performance finis en cuir Jet black avec deux teintes au choix : Red ou Siena Tan, avec un matelassage en losange, des surpiqûres et passepoils contrastés et des logos SVR estampés.

Gros coup de cœur pour cet SVR, jamais je n'ai eu autant de mal à restituer un véhicule :-). Bilan, un coupé qui ira aussi bien à un gentleman qu' à une ladie, à condition de savoir dompter la bête.

Disponible à l'essai chez Jaguar Luxembourg, Groupe Arnold Kontz.

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POWER

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OUVRAGE GUMBALL 3000

Pour les irréductibles de bolides hors normes et réfractaires aux conventions, nous vous offrons une immersion au coeur de la course automobile la plus spectaculaire et déjantée, le Gumball 3000.

S

i vous êtes un passionné de belles mécaniques, bien au-delà des simples courses traditionnelles, alors vous devez forcément avoir entendu parler du Gumball 3000. Fondé en 1999 par l'entrepreneur britannique Maximillion Cooper, ce rallye automobile a entraîné des milliers de supercars et concurrents sur un périple épique à travers le monde, pour créer l'une des plus belles expériences possibles au volant.

Ce rallye annuel international est inspiré du Cannonball, de 3 000 miles (5 000 km) de distance moyenne, d’où son nom. Il s'agit d'un rallye de régularité parcourant généralement le réseau routier de l'Europe, des États-Unis et d'Asie, mais sans chronométrage ni prix pour le premier arrivé sur les points de contrôles... ce qui pousse certains participants à dépasser très largement les limitations de vitesse et se voir verbalisés ou confisquer leur véhicule par les polices des pays traversés. Se pratiquant sur routes ouvertes, elle est sans doute l’une des courses les plus déjantées qui soient. La première édition a eu lieu en 1999. Avec un départ et une arrivée à Londres, il consistait à faire une boucle et sillonner l'Europe occidentale via des lieux mythiques de l'automobile (circuit d'Hockenheim en Allemagne, usines Ferrari à Modène,

La batmobile au départ du Gumball à londres.

circuit du Mans), ponctué d’escales dans des hôtels de luxe et soirées festives. Des célébrités telles que l'acteur Billy Zane, dans une Aston Martin DB5, Jason Priestley, dans une Lotus Esprit V8 et Dannii Minogue, dans une Porsche Boxster, y ont participé. Alors que la vision de Cooper était de créer une marque lifestyle ambitieuse réunissant automobiles, art et culture populaire, cette première tournée «Gumball 3000» a immédiatement gagné en notoriété et a rapidement montré son potentiel pour défier les conventions et les catégories. Désormais, on compte plus d’une centaine d’équipages chaque année, à bord de bolides incroyables comme la très rare McLaren F1 GTR ou la Batmobile de Batman dans The Dark Knight. 2019 a donc célébré sa vingtième année et a souhaité marquer le coup en éditant un ouvrage PREMIUM 102

pour l’occasion : ‘20 Years on the Road’.

Tout comme le Gumball 3000 est bien plus qu'un rallye automobile, ‘20 Years on the Road’ est bien plus qu'un livre de voitures. Compilation des meilleurs moments en 20 ans d'épreuve, ce volume est aussi effervescent et passionnant que le road trip en lui-même ! Vous trouverez au sein de cet ouvrage un concentré d'exploits et d'aventures, ainsi que des photographies époustouflantes de véhicules hors normes. Vous apprendrez mille choses passionnantes sur la création du rallye et son développement fulgurant. « L'esprit du Gumball consiste à dépasser les traditions et à développer une approche personnelle atypique, à explorer les frontières culturelles et les limites de la création pour mieux les faire voler en éclats. » Si quelqu'un sait faire voler des frontières en éclats, c'est bien Maximillion Cooper, CEO du Gumball 3000. Le CV de ce quadra est déjà plus que bien rempli : ancien modèle et coureur automobile reconnu, il a étudié le stylisme puis le droit et le cinéma, avant de devenir entrepreneur, designer et collectionneur d'art. Comme son fondateur, le Gumball 3000 ne se cantonne pas à un seul domaine : à la fois rallye et salon de l'automobile, agrémenté de musique live et d'intermèdes sportifs, il mérite la dénomination, galvaudée de nos jours, d'événement. C'est d'ailleurs l'événement par excellence. Attirant chaque année un

Lewis Hamilton qui fait le plein de son bolide dans cette station service, une scène ordinaire au Gumball...

RDV confirmé !

Sophie vous attend le mardi 6 mars à 15h00 chez Espace Aubade

// L'ESPRIT DU GUMBALL CONSISTE À DÉPASSER LES TRADITIONS ET À DÉVELOPPER UNE APPROCHE PERSONNELLE ATYPIQUE, À EXPLORER LES FRONTIÈRES CULTURELLES ET LES LIMITES DE LA CRÉATION POUR MIEUX LES FAIRE VOLER EN ÉCLATS // million de visiteurs, le Gumball 3000 est retransmis à la télévision et sur Internet dans 100 millions de foyers de 60 pays. A ce jour, la liste des participants comprend un nombre impressionnant de célébrités : David Hasselhoff, Snoop Dogg, David Guetta, Steve Aoki, Adrien Brody, Daryl Hannah, Dennis Rodman, Lewis Hamilton, pour ne citer qu'eux. En regard des frais d'inscription élevés (Il est indiqué entre 55.000 et 60.000€ pour les frais d’inscription par voiture/ équipage), ce rallye réserve la participation à une certaine clientèle propriétaire de voitures d’exception.

Gumball 3000, Limited Edition, 20 Years on the Road Chez l'éditeur TeNeues, 300€

Sanitaire - Chauffage - Climatisation - Carrelage - Matériel electrique

PREMIUM X STORE 55

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GARAGE STORE 55

TOYS'R'US Maxime Beaupain et Michael Amodio, sont les deux associés de Store 55 à Brainele-Château, un lieu de rencontre ouvert aux amoureux de belles mécaniques. Tour du propriétaire avec les deux passionnés.

C

e lieu à la fois original et convivial est dédié à l’univers qu’ils affectionnent. Fort d’une expérience de quinze années auprès d’un grand constructeur allemand, Maxime caressait le projet de lancer son propre « garage » depuis quelques années. Pour ce qui est de l’expertise en mécanique et en carrosserie, les deux associés embarquent Carlos Madeira, un maître en la matière, qui bénéficie d’une expérience de plus de 20 ans en tôlerie, peinture et mécanique. La vision partagée par le trio consistait en un lieu résolument différent où les plus beaux véhicules vintage et modernes trouveraient leur place au coeur d’un environnement cosy et chaleureux. « Le projet a vraiment pu démarrer lorsque Michael et moi sommes tombés sur cette ancienne imprimerie à Braine-le-Château. Un édifice industriel centenaire bourré de charme, notamment grâce aux poutrelles métalliques qui sont présentes au plafond. Le coup de foudre a été immédiat et, rapidement, nous avons entrepris de grosses transformations afin de rendre l’endroit le plus convivial possible, tout en l’adaptant à nos nouvelles activités. Le chantier fut de taille, d’autant que nous partions d’une feuille blanche, mais nous sommes parvenus au résultat escompté », explique Maxime Beau-

pain. La recette qui a été retenue par l’équipe de Store 55 fonctionne effectivement à merveille. Lorsqu’on pénètre dans ce lieu qui en impose par sa taille, on est immédiatement frappé par l’ambiance qu’il dégage. Un cocktail qui marie une atmosphère décontractée et chaleureuse et un accueil à la fois convivial et très pro. Les trentenaires dynamiques à la barre de Store 55 ainsi que les murs âgés d’un bon siècle ne sont certainement pas étrangers au côté décalé de cette entreprise. Enfin, leurs réseaux sociaux sont aussi là pour démontrer ô combien l’équipe mise sur les nouvelles technologies pour réinventer un métier qui souffre parfois de certains clichés.

L'ACTIVITÉ DU STORE 55 Le dépôt-vente de A à Z : les collectionneurs confient sans sourciller leurs joujoux à l’équipe de Store 55, l'offre proposée est donc conséquente.

Les deux-roues : customisation à la carte et vente de motos d’exception, transformations de type Café Racer, Scrambler, Tracker ou encore Bobber.

L’entretien supervisé par un magicien : Carlos Madeira est responsable de l’atelier en charge des entretiens mécaniques, tant pour l’automobile que les motos.

PREMIUM 104

Store 55 Rue de Tubize 139 B-1440 Braine-le-Château (ouvert du lundi au samedi) GSM +324 73 53 19 24 T. : +32 42 00 752 info@store55.be www.store55.be

Sur les réseaux : www.luxgears.com www.facebook.com/luxgears instagram.com/luxgears/ Photo : Christian Wilmes pour PREMIUM

En collaboration avec l'Automobile Club du Luxembourg

Le match électrique VS thermique !

Signes des temps, voilà que pour la première fois dans l’histoire de nos essais on ne vous propose que des SUV (déjà qu’ils étaient deux sur trois dans le numéro précédent). Fallait bien que ça arrive ! Un phénomène assez étonnant vu les considérations environnementales qui occupent les titres des news ces derniers temps car, comme on le sait, un SUV c’est gros, lourd et donc ça consomme en moyenne 20 à 30% de plus qu’une berline équivalente. Raison pour laquelle bon nombre des nouvelles voitures électriques adoptent cette forme de carrosserie afin de limiter les émissions CO2 mais aussi parce que leurs marges sont plus importantes. Alors tant qu’à faire on s’est dit qu’on allait jouer avec les extrêmes en testant d’une part un des derniers SUV électriques, l’e-tron de Audi et de l’autre deux SUV thermiques superpuissants avec les X4 M Competition et X6 M50i.

Pour le verdict, on ne va pas tourner autour du pot car si l’e-tron est très agréable pour se déplacer en mode zen et décontracté, il ne donne aucune émotion de conduite vu son absence de bruit, de vibrations et donc de saveurs. Car pour ce qui est des sensations on n’a encore rien inventé de mieux que le bon vieux moteur thermique et cela même à bord d’un SUV qui crache ses chevaux à coup de montées en régime et de déflagrations à l’échappement. Non, rien que pour les émotions qu’il distille, le moteur thermique n’est pas prêt de disparaître... n’en déplaise aux écolos !

Ing. Antonio da Palma Ferramacho

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LUXGEARS

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ESSAI AUDI E-TRON

NOUVEAU COURANT Avec la nouvelle e-tron, Audi lance sa première voiture 100% électrique pour répondre aux considérations environnementales qui sont aujourd’hui au centre des préoccupations politiques. L’e-tron ouvre donc la voie de l’électrification qui devrait se généraliser non seulement à l’ensemble de la gamme du constructeur d’Ingolstadt mais aussi au reste des marques du groupe VAG. Par Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears.

Cote Luxgears :

L

’appellation e-tron (à la phonétique peu heureuse en français...) symbolise la nouvelle orientation technologique de Audi, ceci à l’image des labels « Quattro » et « TDI » qui vantaient les progrès de la marque via le slogan « Vorsprung durch Technik » à la fin du siècle dernier. Notons cependant que cette évolution technologique est aussi la conséquence de l’affaire du « diesel gate » qui, depuis 2015, a contribué à la diabolisation du moteur diesel et du fameux TDI par la même occasion !

Q8 ÉLECTRIQUE A l’image de Mercedes, qui a décliné son EQC à partir d’un SUV, Audi a construit son e-tron en prenant pour base la toute nouvelle Q8 et cela se voit. En effet, il faut un œil averti pour différencier la version électrique de la thermique tant leurs silhouettes sont semblables et que seul le traitement des faces avant et arrière sépare. Si la carrosserie arbore un design très conservateur propre à Audi, on admettra que les lignes bénéficient d’un certain dynamisme avec quelques arêtes et galbes tendus bien positionnés ci et là. Ce constat se confirme davantage lorsque l’on observe la plus dynamique version Sportback qui n’est autre que la variante « coupé » de ce gros SUV. Comme ses concurrents, Audi a donc décidé

d’exploiter la tendance de cette forme de carrosserie très en vogue qui profite à l’implantation des batteries (volume disponible) mais aussi aux marges financières qu’elle autorise. Toujours est-il que l’e-tron dispose d’un espace à bord appréciable avec un vaste habitacle, d’un coffre de belle contenance avec 660 litres et même d’un petit compartiment sous le capot avant pour y loger les câbles de recharge.

TECHNO... LOGIQUE ?

Lorsqu’on observe notre modèle d’essai, un détail saute aux yeux... ses rétroviseurs extérieurs ! Ceux-ci sont minuscules et pour cause, ils ont été remplacés par deux caméras ! Une première sur une voiture de grande série, sauf qu’il s’agit d’une option et que la toute nouvelle Honda e (électrique elle aussi) les propose en équipement standard. Pourtant, cette nouveauté inédite ne nous aura pas vraiment convaincu tant les caméras implantées dans les contreportes sont mal placées et leur taille trop réduite, surtout celle côté conducteur qui oblige à baisser les yeux. Bref, c’est déroutant, peu intuitif et, vu son prix de 1705€, mieux vaut placer ses deniers dans une autre option. L’habitacle traité dans le plus pur style Audi avec des lignes sobres, des matériaux de qualité et des ajustements parfaits dégage une ambiance de perfection mais aussi une certaine froiPREMIUM 106

deur, voire même de l’austérité et c’est dommage. Question high-tech les trois écrans digitaux (instruments de bord, interface multimédia, commande de climatisation et téléphonie) restituent parfaitement le côté technologique suggéré par la propulsion électrique. Leur utilisation se révèle pourtant peu pratique puisque les deux écrans centraux se pilotent exclusivement tactilement (la molette de contrôle sur la console centrale a disparu) alors que les boutons du volant permettent d’accéder aux menus des instruments baptisés « virtual cockpit ». Des choix radicaux qui entachent l’ergonomie en imposant de changer nos habitudes alors que d’autres marques conservent les doubles commandes tactiles et hardware... On épinglera aussi d’autres détails étonnants comme le levier de commande de la « boite de vitesse » typé aéronautique ou la console centrale qui se présente comme un trou béant présentant différents étages pour y ranger nos affaires (on se demande encore comment l’exploiter). Et de se dire qu’à vouloir faire trop futuriste (ou différent) on finit par y perdre son latin !

DOUCEUR DE CONDUITE La conduite de la nouvelle e-tron est semblable à celle de ses récentes concurrentes électriques. On est bien installé et dorloté dans un cocon protecteur qui procure cette sensation de douceur, d’onctuosité et de silence

propre aux véhicules électriques. Si le confort de roulage est excellent grâce à la suspension pilotée offerte en série, celui des sièges pourrait être meilleur si ses coussins étaient un peu plus moelleux et enveloppants. Conduire l’e-tron est très facile et agréable, il suffit de placer le sélecteur de vitesse sur « D » et se laisser porter par la force omniprésente de ses deux moteurs (un sur chaque essieu, ce qui en fait une Quattro) qui emmènent cette lourde caisse (2,5T) sans la moindre difficulté. Pour les alimenter, notre version « 55 Quattro » fait appel à une grosse batterie de 95 kWh placée au plus bas sous le plancher et entre les essieux pour une répartition des masses optimale.

Notons qu’une variante « 50 Quattro » sera disponible prochainement avec une batterie de plus faible capacité (71 kWh) qui sera proposée 11.500€ moins cher mais dont l’autonomie théorique perdra +/- 80 km. En parlant d’autonomie, nous avons noté l’impact important de la météo qui peut lui faire perdre près de 40% en réduisant à moins de 300 km la distance parcourue par température négative. Heureusement la recharge des batteries peut se faire à 11 kWh (22 kWh en option) sur borne publique et qui constitue un avantage face à deux de ses concurrentes qui plafonnent à 7 kWh (Jaguar i-Pace et Mercedes EQC400). Cela est d’autant plus appréciable que l’e-tron propose en option deux prises de recharge (une de chaque côté de la voiture).

Bien vu ! Bien entendu il est aussi possible de recharger en mode rapide « fast-charging » sur une borne HPC à courant continu qui pourra alimenter l’e-tron jusqu’à 150 kWh. En résumé cette première AUDI 100% électrique se présente comme un produit abouti avec toutes les qualités de la marque et celles des véhicules électriques mais aussi leurs inconvénients, à savoir un poids très élevé, une autonomie limitée pour les longs trajets et un prix prohibitif pour Monsieur Tout-le-monde. Affaire à suivre !

FICHE TECHNIQUE AUDI E-TRON 55 QUATTRO Moteur électrique :

2 moteurs asynchrones (1 AV + 1 AR)

Puissance (ch./kW) :

408 / 300 (total des 2 moteurs en over-boost)

Couple (Nm@rpm) :

664

Boîte de vitesse :

Automatique 1 rapport (pas de boite)

Entraînement :

Intégrale

0-100 km/h (s) :

5,7

Vitesse Max (km/h) :

200

Consommation (kWh/100km) : 26,4-22,9 (annoncé) – 31,0 (observé) Autonomie (km) :

355-411 (annoncé) – ± 300 (observé)

Emissions CO2 (g/km) :

0 (localement) – ±129 (selon mix énergétique au Luxembourg)

Poids (kg) :

2490 (DIN) / 2565 (UE)

Prix de base (EUR) :

80.280,00

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ESSAIS BMW X4 M COMPETITION & X6 M50I

X4 M COMPETITION VS X6 M50I Chez BMW on aime le sport à tous les niveaux comme le prouve la très large gamme de produit M dont nous avons testé deux exemplaires peu communs. Voici donc le comparatif de deux SUV coupé de performances proches, de tailles différentes et de prix similaires...

Mais lequel choisir ? Par Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears.

Cote Luxgears :

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TRAITEUR ORGANISATEUR D’ÉVÉNEMENTS isabelle@marcotullio.lu [+352] 661 783 437

LUXGEARS

S

i la plupart des journalistes prétendent que BMW a inventé le SUV coupé avec le lancement du X6 en 2008, il n’en est rien car c’est bien Ssangyong et son très confidentiel (et vraiment pas beau) Actyon qui avait ouvert le bal en 2006 avec cette forme de carrosserie pour le moins improbable. Si ce dernier s’est résumé à un flop commercial, il en fut autrement du X6 qui a explosé les ventes dès son lancement. Comme quoi un badge peut parfois faire la différence ! Baptisé SAC (pour Sport Activity Coupé) par BMW, ce segment, désormais adopté par bien d’autres constructeurs, se décline chez BMW à tous les modèles X (SUV). Cela a donc commencé avec le X6 (version SAC du X5), suivi du X4 (dérivé du X3) et, depuis l’année dernière, c’est le X2 qui dérive du X1. Bref, vous l’aurez compris, chez BMW les « X » à chiffres impaires sont des SUV alors que les SAC sont les paires... Fallait y penser !

LE MATCH Avec ce comparatif on vous propose d’opposer un X4 super sportif à un X6 qui l’est un peu moins. En effet, si le X4 M Competition est la variante la plus performante du X4, le X6 M50i ne l’est pas car il y a aussi le X6 M qui dispose de la mécanique de la M5. Finalement l’idée de ce match repose sur le fait que ces deux voitures ont des performances similaires sur le papier et, bien qu’appartenant à des segments différents, sont proposées à des tarifs proches. Du coup va-t-on préférer la sportivité et le caractère explosif du X4 M Competition ou le confort et l’opulence du X6 M50i ? C’est ce qu’on va tenter de découvrir !

X4 M COMPETITION Le X4 M Competition est la version ultime du X4 puisqu’extrapolé du X4 M. Son look adopte les codes du X3 dans sa partie avant alors qu’à l’arrière son pavillon s’incline pour aboutir sur une poupe dont les optiques singent ceux de la série 8. Son moteur voit sa puissance

poussée à 510 ch grâce au travail réalisé par le département « M » sur ce nouveau 3.0 litres biturbo qui adopte le nom de code S58. D’après BMW ce moteur nouveau à 90% n’emprunterait à l’actuelle M4 que son bloc, tout le reste ayant été optimisé. Vilebrequin, pistons, culasse, turbos, système d’injection, collecteur d’admission et intercooler sont spécifiques et font du S58 l’évolution du S55 dont devrait profiter la future M4. Et il faut dire qu’on a vraiment été impressionné par ses capacités vu les performances ressenties à bord de ce X4 de plus de 2 tonnes. On n’ose imaginer ce que ça donnera dans une M4, voire une M2 (si elle survit en propulsion comme BMW nous le laisse entendre). Par contre là où la M4 adopte une boîte à double embrayage, le X4 conserve la classique ZF 8 rapports non sans recevoir un traitement « à la M5 » pour affuter les vitesses de passage et la réactivité, voire la brutalité en mode Sport+. Les 600 Nm sont acheminés au sol via la transmission M xDrive qui privilégie le train arrière sans pour autant pouvoir l’isoler à 100% comme c’est le cas de la M5. L’habitacle du X4 est identique à celui du X3, du moins pour les places avant, la planche de bord et les instruments. Les superbes sièges typés baquet sont spécifiques et offrent un maintien appréciable lorsqu’on envoie les Watts. A son volant on a vraiment l’impression d’être aux commandes d’un produit M tant le moteur crache ses chevaux et les capacités du châssis sont bluffantes pour un SUV (SAC pardon !). Bien entendu il ne peut prétendre à l’efficacité d’une M4 vu sa masse et son centre de gravité haut perché mais la rigueur de son comportement impressionne lorsqu’on attaque les petites routes de campagne avec la suspension pilotée en mode Sport+.

Les freins sont par contre un registre dans lequel ce X4 M montre ses limites car ralentir 2 tonnes lancées à vive allure demanderait des freins carbone céramique.

Terminons par la bande son qui est assez sympa sans pour autant être vraiment envoutant à cause des nouvelles normes Euro 6 qui rendent le FAP obligatoire et étouffent le son à l’échappement. Mené dans pareilles conditions, il ne faut évidemment pas s’attendre au confort de suspension d’un SUV et accepter de se faire chahuter... mais que c’est rigolo !

X6 M50I Avec le X6 M50i on change de registre à bien des égards puisqu’on a affaire à un véhicule bien plus grand et lourd. Logique, il est basé sur le X5 ! Son look nous fait penser à un gros X4 plutôt qu’à un X5 coupé et notre version M50i, tout en étant impressionnant, ne dégage pas l’agressivité du X4 M Competition. Cela se confirme en parcourant les spécifications de son moteur V8 biturbo qui, malgré sa cylindrée de 4.4 litres, n’a que 20 ch et 150 Nm de plus que le X4, ce qui prouve qu’on n’a pas rechercher la performance absolue comme c’est le cas sur la M5 Competition. Côté transmission on dispose comme sur le X4 de la ZF 8 rapports et de la transmission xDrive mais dans une variante plus sage cependant.

Avec ses instruments de bord au graphisme retravaillé, le cockpit du X6 s’affiche clairement plus moderne que celui du X4, logique puisqu’il est sorti l’année dernière.

L’habitacle encore plus luxueux et des détails comme le pommeau de vitesse en cristal (option à 800€) prouvent que le X6 évolue un cran au-dessus du X4. A son volant, la première chose qui nous frappe est la taille de l’engin et surtout sa largeur inhabituelle, à tel point que les portiques de parking souterrains deviennent vite des épreuves redoutables... Quel stress pour les jantes !

Cela impacte inévitablement la conduite qui devient plus coulée même si les ressources du moteur sont bien présentes et que la tenue de route reste impériale.

Du coup, le X6 se prêtera moins aux spéciales virevoltantes qu’un X4 autorise et préfèrera avaler les longues courbes d’autoroute pied au plancher dans un confort auquel le X4 ne peut prétendre. C’est simple, on n’a jamais vraiment eu envie de le pousser sur petites routes tant il est lourd et imposant.

Vous l’aurez compris, ces deux véhicules ont des caractères bien différents et s’adressent donc à des personnes aux goûts spécifiques et bien tranchés. Le X4 vous en donnera pour votre argent niveau folie mécanique et sensations de conduite alors que le X6 privilégiera le confort tout en étant capable de très belles performances autoroutières en toute zénitude. Tous deux sont spacieux et pourront emmener votre petite famille et ses bagages... mais pas de la même manière !

FICHES TECHNIQUES X4 M COMPETITION

X6 M50I

Moteur :

V8 bi-turbo

L6 bi-turbo

Cylindrée (cm ) 2993

4395

Puissance (ch./kW @ rpm) :

510 / 375 @ 5950-7300

530 / 390 @ 5500-6000

Couple (Nm @ rpm) :

600 @ 2600-5950

750 @ 1800-4600

Boîte de vitesse :

8 rapports M Steptronic

8 rapports Steptronic

Entraînement :

Traction intégrale M xDrive

Traction intégrale xDrive

0-100 km/h (s) :

4,1

4.3

Vitesse Max (km/h) :

250 / 285 (M driver’s package)

250

Consommation (l/100 km) :

10,5 (annoncé)-14,0 (observé)

12,0-13,0 (annoncé)- 14,5 (observé)

3

Emissions CO2 (g/km) :

239 272-294

Poids (kg) :

2045

2310

Prix de base (EUR) :

107.500,00

96.650,00

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