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LUXEMBOURG

22 LE MAGAZINE DES GENTLEMEN EXTRAORDINAIRES

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Directeur de publication David Bail Tél. +352 691 598 720 Email : david@magazinepremium.lu

éDITO Invitation au voyage

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Responsable de publication et publicité Anne Ciancanelli Tél. +352 691 644 007 Email : anne@magazinepremium.lu Publicité ventes Eléonore Arnold Tél. +352 691 598 701 Email : eleonore@magazinepremium.lu Conception - réalisation MHM Publishing Sàrl 40 - Rangwee L-2412 Luxembourg Tél. +352 266 453 42 Email : contact@magazinepremium.lu Rédacteurs et contributeurs Marie-Camille Rauch Dean Boyd Albane Couvent Annie Esch Stéphanie Gray Emilie Di Vincenzo Alix Lucas Impression Tirage Luxembourg : 8 500 exemplaires France (Metz-Thionville) : 5 000 exemplaires Fréquence : 5 numéros par an Impression BDZ Centre d'impression www.magazinepremium.lu

les cerisiers et les saules se répandent dans les clichés. Son passé singulier en a fait une source de légendes et d’imaginaire.

Retraçons l'histoire des yakuza et des

geisha, du monde high tech et des manga, afin de

Premium au Gala du Cal Pirelli 2017 à Paris en compagnie du photographe Peter Lindbergh

parcourir la richesse de cette nation insulaire. Riche de mémoires, d'inventions, de culture et d’art, le Japon constitue le sujet de notre dossier spécial,

rythmé, coloré et peut-être instructif (on l’espère). Aussi, en cette période hivernale, Premium a souhaité faire monter la température en vous présentant quelques naïades sensuelles ou sexy, à vous de choisir. Découvrez la présentation du défilé Victoria’s Secret et du Calendrier Pirelli 2017… Vous risquez d’avoir instantanément plus chaud.

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ERRATUM Une erreur s'est glissée dans notre numéro Hors-série Spécial fêtes pour les Ladies extraordinaires. L'article sur les cocktails en page 22, indiquait que le nom du Bar de l'Hôtel Royal était l'Amélys, il n'en est rien, celui-ci est en fait le nouveau restaurant de l'Hôtel où sont servis des spécialités luxembourgeoises et françaises. Pour déguster le fameux Lady Martini, il vous faudra donc faire signe au Barman du Bar du Royal !

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SOMMAIRE

n°22 Février 2017 p. 8 EDITO

14 LIFESTYLE

18

p. 14 faites bonne impression p. 16 barbes à babord toutes ! p. 18 PEAKY BLINDERS, une série rasoir p. 22 RITUALS, LE RITUEL DU SUCCès p. 26 de l'art au menu p. 28 LE PRINCE DU DéSERT p. 32 CAR DE LUX', au service de votre majesté p. 34 young beauty p. 36 victoria's secret, paris sous les bombes ! p. 38 fauteuils : gamme de trônes p. 40 POLE2pole, horn change de cap

42 watches & jewelry

28

p. 42 p. 44

pocket watch, la montre à papa sihh 2017, la haute scène de l'horlogerie

47 CuLT

42

p. 47 p. 48

CAL PIRELLI 2017, le plein d'émotions an overview of the calendar pirelli 2017

56 DOSSIER made in japan p. 58 p. 60 p. 62 p. 64 p. 66 p. 68 p. 72 p. 74

47

la marque des yakusas l'empire du high tech dans la peau d'une geisha le japon d'hier à aujourd'hui au pays des géants automania la vague manga dans les griffes du sushi

76 high tech p. 76 p. 78

58

devialet phantom, un son en or musique du 3ème type

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62

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romain dumas, un pilote « tout-terrain » BMW MOTORRAD VISION NEXT 100

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LES NEWS

la boutique christian louboutin est en marche En décembre, Christian Louboutin est venu en personne inauguré sa nouvelle boutique de la rue Philippe II à Luxembourg. Deux étages dédiés à la collection homme et femme...

IN THE

AIR 2

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UN NOUVEAU CONCEPT ALTERNATIF FAIT SON ENTREE AU SHOPPING VILLAGE CENTER D’OBERPALLEN Résolument tourné vers l’avenir, le Shopping Village Center d’Oberpallen lançait le 1er décembre dernier un nouveau concept alternatif baptisé « Chill & Eat ». L’idée de ce concept lifestyle atypique est de regrouper dans un même lieu de belles trouvailles insolites à s’offrir ou à offrir aux êtres aimés. Beaux livres, papeterie, épicerie locale, objets déco inspirants, parfums de niche ou encore spiritueux d’exception, cet espace est une invitation à se faire plaisir. Mais loin d’être uniquement un espace de vente, cet endroit est aussi un lieu d’échanges avec Wifi gratuit et des dégustations et expositions y sont régulièrement organisées. Actuellement, c’est l’artiste française Do Jourdain qui y a posé ses valises. Venez admirer ses statuettes en bronze poétiques, une ode à la féminité, au corps humain empreint d’émotion et de sensualité.

Shopping Village Pall center à Oberpallen

ARNOLD KONTZ OUVRE SA DEUXIEME CONCESSION JAGUAR LAND ROVER AU LUXEMBOURG Arnold Kontz Group a annoncé le 25 janvier dernier l’ouverture officielle d'une deuxième concession Jaguar Land Rover au Luxembourg. En décembre 2015, le groupe Arnold Kontz avait communiqué sa nouvelle stratégie commerciale comprenant 4 marques anglaises exclusives à fort potentiel de croissance : Aston Martin, Jaguar, Land Rover et Lotus. La construction de cette deuxième concession s'inscrit donc dans le contexte de l'intensification du partenariat entre le groupe Arnold Kontz et Jaguar Land Rover. Située dans une zone artisanale et commerciale moderne, au 9 Z.A.C. Haneboesch II à Niederkorn, la concession dispose d'un accès facile vers la Collectrice du Sud et s'ouvre ainsi à plus de 200 000 habitants. Le groupe Arnold Kontz, élu « Fleet dealer of the year » et la Jaguar XE ayant remporté le titre de « Fleet Car of the year », la concession dans le sud sera amenée également à jouer un rôle stratégique dans la vente pour des flottes automobiles. Sur une surface de 8 000 m2, ce nouvel espace dédié bénéficie d’un aménagement idéal à tout point de vue avec entre autres, un showroom gigantesque, un atelier mécanique équipé de 14 postes de travail et d'un outillage hypermoderne, ainsi qu’un atelier carrosserie avec une grande cabine de peinture nouvelle génération.

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3 Les images 2017 du Sofitel Grand-Ducal

Crédit photo : © Laurent Menec

L’image, c’est le visage qui symbolisera la nouvelle ère qui s’ouvre cette année au Sofitel Luxembourg Le Grand Ducal. Célèbre de par sa vue, ses incontournables soirées La Nuit By Sofitel et son service 5 étoiles, l’hôtel s’impose comme un créateur d’émotions, de performance et d’excellence. Les égéries, sélectionnées par un jury composé de personnalités de la mode et de la presse et présidé par Stéphane Bern, pourront ainsi voyager à travers les plus belles villes d’Europe et porteront les couleurs de l’élégance française durant l’année 2017.

PREMIUM s’est naturellement associé à cette aventure qui a débuté le vendredi 3 et samedi 4 février dernier lors des castings et s'achèvera par une soirée de gala le samedi 11 février au Sofitel Luxembourg Le Grand Ducal.

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LIFESTYLE

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faites bonne impression Des fleurs, des motifs géométriques, du léopard... Cette année, la mode regorge d'imprimés de tous types. Hélas, il faut rester à l'affût car l'imprimé du moment peut être éphémère. Laissez-vous séduire par le monde merveilleux des imprimés, qui savent apporter du peps à une tenue! Mais attention à ne pas en abuser…

PREMIUM 14

BURBERRY Tshirt imprimé check abstrait Look de Burberry

GUCCI Sweatshirt Gucci Ghost

KENZO Echarpe FENDI Backpack

MARTIN MARGIELA Sneakers

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GIVENCHY Backpack

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GIVENCHY Slippers

ITALIA INDEPENDENT Collaboration avec adidas originals

HUGO BOSS Chemise Reid

IKKS Tshirt

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LIFESTYLE

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TAKE CARE barbe

barbes

Photo : iStock

à babord toutes !

Voilà bien une question rasoir, quel style de barbe à adopter cette année pour être dans le coup? La réponse par notre spécialiste Lionel Ferber...

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light moustache

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CORPORATE CASUAL

Moustache : taillée et séparée de la barbe Barbe : barbe de 3 jours, contours et cou proprement rasés juste au-dessus de la pomme d'adam.

Pour un look plus naturel, passez la tondeuse avec un sabot de 3 mm partout pour adoucir le contraste entre la barbe et la moustache.

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Moustache : taillée et séparée de la barbe Barbe : longueur à 5 mm minimum, menton et contours rasés et adaptés à la repousse du poil.

Possibilité de la faire pousser pour avoir une barbe longue (3-5 cm).

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La barbe est fondue à la coupe de cheveux.

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Tentez votre chance et gagnez une très belle montre Roamer quartz dame de la collection Searock!

Roamer est une marque horlogère traditionnelle suisse qui revient sur le marché. Forte d'une grande réputation de montres de qualité, la marque Roamer of Switzerland propose des montres classiques quartz étanches équipées d'un verre saphir à partir de 169€. La collection quartz propose des modèles à 300, 400€ et jusque 549€. Pour les amateurs de belle horlogerie, Roamer of Switzerland propose également des montres automatiques à partir de 469€ et ce jusque 789€.

Au Luxembourg, vous trouverez les montres Roamer chez Soon au 36, Grand-Rue à Luxembourg, chez Tom Hoffmann, 1, Grand-Rue à Grevenmacher, et à la Bijouterie Sadler au 8, rue de la gare, à Echternach. Plus d'infos sur le site www.roamer.ch Pour gagner l'une de ces 2 montres Roamer Searock quartz dame d'une valeur de 359€ chacune, merci de répondre aux questions suivantes et d'envoyer le formulaire completé à : Premium Magazine, 40, Rue Rangwee L-2412 Luxembourg ou par mail à contact@magazinepremium.lu - Jeu concours valable jusqu'au 15 mars 2017 -

Questions : 1. Quelle est l'année de naissance de la marque Roamer ?

2. Dans quelle ville en Suisse les Roamer ont-elles été fabriquées au début ?

3. Combien de personnes enverront des réponses à ce concours ?

Les gagnants seront ceux qui auront répondu correctement aux 2 premières questions et qui seront les plus proches de la question subsidiaire. Bonne chance à tous !

Nom : Prénom : Adresse complète : Numéro de téléphone/GSM : Email : Réponse 1 : Réponse 2 : Réponse 3 :

PREMIUM 17

LIFESTYLE

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Photos : Peaky Blinders

série PEAKY BLINDERS

une série rasoir C

Alors que la saison 3 est en cours de diffusion sur les chaînes anglaises, retour sur les raisons qui ont fait de Peaky Blinders une série déjà culte... Par Dean Boyd

omme une machine à remonter le temps, Peaky Blinders emporte le spectateur dans l'Angleterre d'après-guerre. Ce n'est pas un tableau poétique, c'est Birmingham, le cœur de la révolution industrielle de l'Angleterre et le foyer d'une multitude de bandes célèbres dans les faits et la fiction. La série d'origine anglaise est diffusée pour la première fois sur la BBC en 2013. Son créateur, Steven Night, en a fait un magnifique western baroque qui a pour cadre les gangs de Birmingham...

Peaky Blinders est un gang familial qui est craint et pourtant vénéré par sa communauté, dirigée par le charismatique Thomas Shelby incarné à l'écran par l'acteur Cillian Murphy.

Cette fiction, basée librement sur des personnages ayant existé, se concentre sur la vie à Birmingham et dans le Londres PREMIUM 18

underground de la criminalité où une sous-culture de mécréants violents comme les Peaky Blinders, les Lee et d'autres gangsters contrôlent une grande partie de l'économie locale. Ces bandits étaient connus pour leurs attaques violentes et l'utilisation d'armes dissimulées dans leurs vêtements. Le style des Peaky Blinders est devenu facilement identifiable grâce à leurs tenues au chic impeccable en opposition avec leur condition et leur origine.

Le gang attire l'attention de l'inspecteur en chef Chester Campbell, un enquêteur de la Royal Irish Constabulary, qui est envoyé de Belfast pour nettoyer les rues de Birmingham. En cours de réalisation de sa troisième saison, Peaky Blinders a été acclamé par la critique. Un phénomène dû à l'esthétisme unique et soigné de ses décors, de ses images, de sa distribution mais aussi par sa musique rock en décalage avec l'époque.

L'inspecteur Chester Campbell

Thomas Shelby (au centre) entouré de ses deux frères Arthur et John

LE héros ?

Tommy Shelby, incarné par Cillian Murphy, est un gangster aussi violent qu'un élégant chevalier. Il règle ses comptes avec une poigne de fer et un charme sophistiqué qui en fait un héros pour certains et un monstre sauvage pour d'autres.

Avec un désir incessant de se hisser au plus haut dans le monde et la communauté, Shelby a été un soldat pendant la Première Guerre mondiale, ce qui a considérablement changé son comportement et son tempérament. Connu pour être un gars empreint de bonté avant son service, toute trace de celle-ci a été éclipsée par un objectif déterminé à devenir le patron le plus redouté de l'Angleterre.

// Ici, on boit plus de whisky irlandais et on fume plus que chez les publicitaires de Manhattan // La famille

Shelby n'est cependant pas seul. Il partage ses origines gitanes avec ses frères et sa tante Polly.

ceci est possible grâce au port de la chemise à col Claudine (col rond). La montre à gousset apporte la touche finale à ce tableau d'élégance. Ainsi affublés, ces gangsters se démarquent des haillons des hommes qui vivent dans les bidonvilles de Birmingham.

Bien que l'action se situe en Grande-Bretagne, leur style n'est pas du tout lié à celui des gentleman anglais. Ils ont mélangé les costumes de laine plus rugueux, plus lourds avec les chemises à collier détachables qui étaient plus typiquement portés dans le monde des affaires.

Cependant, ce mélange excentrique souligne le fait que les Shelby ne sont pas des gentlemen, mais plutôt des gangsters qui utilisent ces codes pour souligner leur statut dans la communauté et se séparer de l'établissement traditionnel de la classe supérieure.

sex, drog, rock'n'roll and whiskey !

Plus fort que les Mad Men, les Peaky blinders. Ici, on boit plus de whisky irlandais et on fume plus que chez les publicitaires de Manhattan, c'est peu dire ! Et dès la saison 2, on voit apparaître la cocaïne, surnommée "Tokyo" en cockney. Des substances qui mettent le doigt sur les troubles psychologiques que nos héros essayent de guérir suite à leur période passée dans les tranchées de France pendant la Première Guerre mondiale.

COUPé AU RASOIR

LEs costumes (3 pièces)

Les personnages portent beaucoup de tweed dans la ville, principalement des costumes trois pièces sombres avec un manteau, mais aussi un gilet. La seule addition de couleur est peut-être une cravate pastel ou une chemise rayée, et si le nœud de cravate n'est pas systématique,

Les coiffures des Peaky Blinder ne sont pas sans rappeler la tendance qui sévit depuis maintenant quelques années : rasé sur les côtés, long sur le sommet du crâne. C'est l'undercut ! Comme vous le voyez, on peut remonter à plus loin que la deuxième guerre et les G.I. américains pour retrouver les origines de cette coupe.

les peaky blinders, un gang historique Les Peaky Blinders ont bel et bien existé, il s'agissait d'un gang familial qui sévissait à Birmingham à la fin du XIXe siècle. La ville se hissait à l'époque au deuxième rang et faisait figure de capitale industrielle, Birmingham battait également tous les records de criminalité. Ses habitants, vivaient entassés dans des taudis en centre-ville, à proximité des usines, dans un air vicié. La description que donnait les journaux de l'époque des Peaky Blinder était la suivante : "Tous portent un drôle de cache-col autour du cou, une casquette ramenée de façon désinvolte sur le devant de la tête couvrant bien le regard, et des pantalons très étroits au genou et très évasés sur les pieds. L'élément le plus caractéristique de leur uniforme est la large ceinture de cuir avec une boucle de métal. Les Peaky Blinders "visières aveuglantes" tenaient leur nom de guerre du fait que des lames de rasoir étaient cousus dans la visière de leur casquette, laquelle permettait de lacérer le visage d'un adversaire, de l'aveugler par le sang versé pour ensuite le rouer de coups.

Ils se servaient également de bouteilles brisées et de leur ceinturon à boucle métallique pour frapper. Leur habileté au vol n'avait d'égale que leur loyauté envers leur famille...

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En tweed chez Hackett - 1 000 E

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pEAKY Avoir le style d'un Shelby n'est pas impossible, tout est dans le look

- LE MANTEAU -

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- LA POCKET WATCH -

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le rituel du succès En 2000, Raymond Cloosterman, fondateur de la marque Rituals, se lance dans l’aventure, mû par une profonde passion pour le bien-être centré sur les anciens rituels orientaux. Rencontre avec un homme hors-norme...

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Le magasin Rituals à Luxembourg

// Je suis probablement l’un des rares gars ici qui aime réellement aller faire du shopping // PREMIUM : Un magazine néerlandais vous a nommé Mr. Perfect et American Vanity Fair vous a présenté comme la version néerlandaise de James Bond. Pas mal de rôles que vous devez remplir. A quel point êtes-vous parfait dans la réalité ?

Raymond Cloosterman : Plutôt parfait, puisque vous me le demandez (éclats de rire). Posez à ma femme la même question et vous obtiendrez une réponse très différente, je le crains. C’est très flatteur en effet, mais personne n’est parfait. Cependant, je pourrais être surnommé M. Perfectionniste. Lorsque vous construisez une marque mondiale comme Rituals, vous devez vous efforcer d’atteindre la perfection, tout au long du chemin, tous les jours. Et vous devez le faire avec passion et une bonne dose d’obsession. Voilà comment je vois les choses, en tout cas.

Chez Rituals nous aimons créer de belles choses qui aident à changer une routine quotidienne en de précieux rituels. Mais en réalité, tout doit se cumuler : les parfums, les produits, les magasins, le service et l’expérience. Si nous parvenons à tout accomplir tout en maintenant le niveau, notre mission sera réussie.

Quelle importance a l’apparence pour vous ?

L’apparence est importante pour moi, mais elle ne fait pas tout. J’aime être bien habillé et avoir de la prestance, absolument. Porter ce nouveau costume me donne une once de confiance supplémentaire. L’apparence est tellement plus que de simples traits physiques. C’est davantage la façon dont une personne rayonne. Je suis naturellement attiré par les gens qui sont optimistes et créatifs parce qu’ils sont littéralement stimulants. Et à la fin de la journée, la seule chose qui compte est ce qu’il y a à l’intérieur. Mais cela n’a jamais fait de mal de faire bonne impression grâce à son apparence.

Où trouvez-vous l’inspiration pour nourrir votre créativité ?

Je trouve l’inspiration dans les voyages mais aussi en explorant d’autres cultures, en rencontrant de nouvelles personnes ou en visitant des magasins dans chaque coin du monde. Je suis probablement l’un des rares gars ici qui aime réellement aller faire du shopping. C’est d’ailleurs une partie importante de mon travail : pouvoir connaître ce que les gens aiment et ce qui se passe en terme de nouvelles tendances. Pour rester au top, je dois comprendre, mieux que quiconque, ce que nos clients veulent. Et la meilleure partie de mon travail est que je suis en mesure de réaliser cela grâce à une équipe de gens très talentueux.

Dites-nous, quand vous lancez un nouveau rituel comme Laughing Buddha, par où commencez-vous et comment arrivez-vous au résultat final ?

La majorité de nos produits sont inspirés par d’anciens rituels orientaux.

Lorsque nous découvrons un nouveau rituel et que nous sentons qu’il mérite d’être partagé avec les gens, nous entamons des recherches précises sur chacun de ses aspects. Quels ingrédients utilisaient-ils et pourquoi ? Comment réalisaient-ils leurs routines ? Et ainsi de suite.

Nous présentons alors ces ingrédients à nos parfumeurs. Et ensemble, nous traduisons cela en une gamme moderne de produits de luxe.

Mais nous sommes également motivés par les temps modernes. Par exemple, nous avons réalisé que les gens dépensent une quantité importante de temps et d’argent dans la conception d’une nouvelle cuisine pour ensuite acheter un savon pour les mains en supermarché, qui est alors aussitôt rangé à la hâte dans une armoire, lorsqu’ils reçoivent la visite d’un ami. Nous avons estimé que nous pouvions mieux faire et nous l’avons fait. En concevant une élégante gamme de produits qui se sentent enfin à leur place sur votre comptoir de cuisine.

LIFESTYLE

« Les gens partout dans le monde vivent une vie à cent à l’heure, faisant les choses comme sur pilote automatique, j’ai donc décidé de faire changer cela en transformant de banales routines en moments plus significatifs »

Compte tenu de l’énergie créative de votre marque, vous devez avoir vous-même un ensemble de rituels que vous suivez. Pouvezvous en nommer quelques-uns ?

Je suis un homme de rituels. J’ai été élevé avec l’idée que les petites choses comptent. Donc, je pratique les rituels quotidiens que la plupart des gens font : le rasage, une tasse de Earl Grey dans la matinée, un bain pour me détendre de temps en temps et je bois toujours un verre de vin blanc quand je rentre du travail. Sur un plan plus spirituel, lorsque nous voyageons à l’étranger en famille, nous essayons toujours de trouver une vieille église quelque part afin d’allumer une bougie pour quelqu’un. C’est un petit moment de réflexion, être reconnaissants pour ce que nous avons et réaliser ce que nous avons à donner.

La signature des parfums est un facteur de succès essentiel pour la marque. Quelle est l’importance du parfum pour vous personnellement ?

Le parfum est très important pour moi. Comment ne pourrait-il ne pas l’être, l’odorat est un sens si incroyable. Il peut vous transporter à nouveau dans des lieux et au temps de votre enfance, ou vous aider à vous rappeler et à revivre des moments spéciaux de votre vie, tout comme la musique le fait et je suis un fervent amateur de musique aussi. Et soyons honnêtes, nous essayons tous d’éviter les endroits qui possèdent une odeur bizarre. D’autre part, nous nous sentons plus à l’aise quand un parfum est attrayant.

Personnellement, je ne sors jamais sans porter un peu de parfum et j’alterne avec mes trois parfums favoris, en fonction de mon humeur et de l’occasion. Ils s’étendent du sportif, de l’épicé à un parfum classique qui ressemble à l’Eau de Cologne.

La meilleure façon de vous détendre serait ?

Je me détends avec un bon verre de vin devant la cheminée en compagnie d’amis, en regardant un film sur grand écran dans une salle obscure et bien sûr, en nous rendant dans notre maison à Knokke près de la mer. Le trajet en voiture est de seulement une heure et demie, mais je me retrouve dans un monde complètement différent.

Tous les produits Rituals sont centrés sur des routines authentiques et anciennes de l’Extrême-Orient. Qu’est-ce qui vous a poussé à construire votre marque autours des racines, des pratiques et rituels asiatiques ?

Les gens partout dans le monde vivent une vie à cent à l’heure, faisant les choses comme sur pilote automatique, j’ai donc décidé de faire changer cela en transformant de banales routines en moments plus significatifs. En pratique, cela signifie que je voulais réinventer des produits ordinaires comme les gels douche et les mousses de rasage en quelque chose de vraiment spécial.

Je travaille dans l’industrie depuis plus de 15 ans et sortir ma propre marque était ma seule chance de faire changer les règles et de faire les choses différemment. Au lieu de foncer à plein régime, j’ai décidé qu’il serait préférable de faire des recherches, regarder autour de soi et prendre un peu de recul pour nourrir mon inspiration. J’ai voyagé et je me suis rendu compte que dans le monde occidental, nous négligeons l’importance des pratiques passées, que nous prônons l’innovation et ne regardons jamais en arrière.

Les rituels orientaux antiques ont une approche opposée et j’ai alors compris que j’avais trouvé mon créneau.

Les gens que vous admirez, top 3 et pourquoi ?

Ma femme Colette, ma mère, et les gens inspirants comme Steve Jobs et Howard Schultz. J’admire les gens qui ont des rêves et une vision, qui sont guidés par l’inspiration, mais qui ont également un souci du détail permanent.

Quelle est votre définition du succès ?

La définition de la réussite pour moi est d’être heureux, de vivre une vie épanouissante et de faire quelque chose de positif avec nos talents.

Parce que tout le monde possède un talent pour quelque chose.

Où situez-vous RITUALS idéalement dans 5 ans puis dans 10 ans ?

Construire une marque prend souvent toute une vie. Nous avons encore un long chemin à parcourir et beaucoup de choses à apprendre dans un monde qui change terriblement vite.

J’espère que dans 25 ans, le monde entier aura découvert notre magnifique marque. Et je souhaite que vous puissiez nous trouver à chaque coin de rue, dans les centres commerciaux de luxe et les grands magasins, de l’Extrême-Orient à l’Amérique du Sud.

Votre destination de vacances préférée ?

Nous essayons de visiter de nombreux endroits différents dans le monde avec nos enfants, et chaque voyage est différent et spécial dans son genre, je ne peux donc pas identifier une destination particulière. Nos meilleurs souvenirs de vacances vont de l’escalade et la randonnée dans les montagnes à un voyage autour de la Thaïlande, et à la nuit dans de petites maisons de palmier au bord d’un lac.

Votre citation de tous les jours…

“Si vous pouvez le rêver, vous pouvez le faire” par Walt Disney. Je pense que c’est notre capacité à rêver et notre détermination à poursuivre nos rêves qui crée la différence d’un entrepreneur créatif. J’ai de nombreuses citations signifiant quelque chose pour moi, brodées sur mes chemises en un endroit secret. Appelez cela un rituel si vous le souhaitez. J’ai commencé à le faire en 2000 afin de me motiver dans les moments difficiles et je le fais encore aujourd’hui.

PREMIUM 24

de luxembourg à PARIS Après son magasin située dans la Grand Rue à Luxembourg (ci-dessus), Rituals vient d'inaugurer au mois de décembre dernier son 500ème point de vente Rue de Rivoli à Paris.

LIFESTYLE

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événement house 17

de l'art au menu Mercredi 16 novembre dernier, le club privé de la rue du Nord accueillait 7 créateurs venus de tout horizon pour une soirée organisée par notre magazine en collaboration avec l'agence FARE... Photos Etienne Delorme

Les invités de cette soirée placée sous le signe de l'extraordinaire ont pu apprécier les bracelets pour hommes GEM’S ornés de diamants de Florence Zeitoun, les photos et sculptures de Thomas Fryd, les parfums de Cyrille Gerhardt, les créations de l’artiste et créateur mode Chris Neuman, les gardes-temps d’Olivier Savelli, le mobilier de l’artiste aéronautique Agnès Patrice-Crepin et les créations de la designer Julie Conrad… Un régal pour les yeux !

Photos et sculptures de Thomas Fryd

La créatrice Florence Zeitoun et ses bracelets pour hommes GEM’S ornés de diamants

Hélice de Boeing-lampadaire par Aero-design

Fayrouz porte une robe signée par le créateur Chris Neuman

Les gardes-temps d’Olivier Savelli, meilleur ouvrier horloger de France

PREMIUM 26

17 rue du Nord L-2129 Luxembourg Tél: 20 10 17 Email : info@house17.com

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hôtels du maroc - part II mandarin oriental marrakech

le prince du désert

Pour ce second volet de notre visite dans les plus beaux hôtels de Marrakech.

Premium a fait une halte au Mandarin Oriental Marrakech, le prince du désert.

A

vec l’Atlas en toile de fond et la Médina comme centre névralgique et historique, Marrakech, la ville rouge comme on aime la surnommer, est un lieu réputé pour sa culture, ses arts, ses traditions et son patrimoine architectural qui séduit un grand nombre d'artistes de renom. Mais Marrakech, c’est aussi des hôtels verdoyants et luxueux, des hôtels au charme fou, qui attisent notre curiosité et alimentent notre désir d’évasion orientale.

Situé au cœur de pas moins de 20 hectares de jardins parfumés et d'oliveraies, Mandarin Oriental Marrakech attire le regard dès l’arrivée par son architecture soignée et pittoresque. Dans le majestueux hall d’entrée se dresse en son centre, un bassin orné de milliers de roses rouges flottant sur un lit doré de paillettes et une odeur enivrante embaume cet endroit qui vous plonge instantanément dans une sensation de zenitude et de bien-être.

Cet hôtel cinq étoiles situé à quelques minutes du centre-ville propose des prestations dignes des plus grands palaces. Il surprend par ses jardins luxuriants, ses suites et villas qui vous laissent sans voix dès le premier coup d’œil, mais aussi par la qualité de son spa et sa cuisine de renommée internationale.

PREMIUM 28

// Le design du spa est l'un des plus somptueux de Marrakech et forme le cadre idéal aux multiples soins et thérapies //

SUITES ET VILLAS Avec un hébergement composé exclusivement de villas et de suites, Mandarin Oriental Marrakech offre la promesse d'un luxe authentique. C'est aussi un lieu de détente et d'intimité dans un cadre exquis. Ses 54 villas d'une à deux chambres, aux superficies confortables (de 288 à 423 mètres carrés) disposent chacune d'une piscine chauffée, d’une cuisine d’été, d'un Jacuzzi et d'une douche à ciel ouvert à l'intérieur d'un jardin privatif clos. Ces villas sont de vrais petits bijoux pleines de charme, à la fois fonctionnelles et dépaysantes.

Outre ses suites et villas, Mandarin Oriental Marrakech dispose de 7 grandes suites et 2 Infinity Pool Suites proposant des prestations haut de gamme avec vue exceptionnelle et magnifique décor mêlant modernité et tradition marocaine.

Une escapade Spa inégalée Avec un design inspiré des cathédrales et mosquées historiques d'Andalousie, le Spa du Mandarin Oriental Marrakech est un temple de bien-être dédié à la santé, à la relaxation et au bien-être. Ses hauts plafonds voûtés, ses longs couloirs en brique rouge et son magnifique bassin inondé de soleil éblouissent par leur caractère et nous accompagnent magistralement jusqu’à la salle de réception. Le design du spa est l'un des plus somptueux de Marrakech et forme le cadre idéal aux multiples soins et thérapies. Allongez-vous et profiter d’un massage qui à coup sûr vous détendra. Enfin, n’oubliez pas lors de votre escapade beauté de profiter des 2 hammams, du centre de fitness doté d'équipements à la pointe de la technologie, de la piscine intérieure chauffée et du salon de coiffure et de beauté. Une petite précision non négligeable, les cabines incluent un jardin privé clos où vous pourrez vous détendre après votre soin. Inspiré à la fois de l’héritage oriental et des traditions marocaines, le Spa de 1 800 mètres carrés du Mandarin Oriental Marrakech est une oasis de tranquillité pour des soins holistiques.

PREMIUM 29

Le Mandarin dispose de 54 villas orientales privatives d'une surface comprises entre 288 à 423 mètres carrés, un luxe authentique !

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Le restaurant gastronomique Mes'Lalla

RESTAURATION Dîner gastronomique marocain ou repas décontracté au bord de la piscine, chaque restaurant et bar offrent une expérience unique.

Pour les plus gourmands, la célèbre chef marocaine Meryem Cherkaoui vous accueille au Mes'Lalla, restaurant gastronomique où vous aurez l’honneur de goûter à une cuisine marocaine traditionnelle saupoudrée d’une touche contemporaine. Meryem Cherkaoui s'est tournée vers les recettes très appréciées des pêcheurs et agriculteurs locaux, exploitant la richesse et la diversité de cette cuisine, avant d'ajouter sa touche personnelle au plat final. Il en résulte une belle fusion de goûts et de textures célébrant les saveurs modernes et le riche patrimoine culinaire du Maroc. Une merveille pour les yeux et les papilles…

Pour les amateurs de golf Ce n’est pas un « scoop », Marrakech est une destination idéale pour les amateurs de golf avec ses parcours réputés. Et cela tombe bien puisque Mandarin Oriental Marrakech est attenant à deux excellents terrains de golf avec accès direct à l'hôtel.

Le premier parcours, Le ROYAL GOLF, créé en 1927 est un parcours légendaire de 27 trous dont l'histoire est riche. Ayant accueilli des invités prestigieux comme Winston Churchill, David Lloyd George et Ike Eisenhower, le terrain est ouvert toute l'année et reçoit des joueurs du monde entier désireux de se « mesurer à une légende ». Enfin, Le parcours Al Maaden Golf comprend 18 trous et s'étend sur plus de 72 hectares. Conçu par Kyle Phillips, célèbre concepteur de terrains de golf, Al Maaden est un parcours magnifique adapté à tous les joueurs.

L'ambiance sonore du restaurant Ling Ling est assurée par le DJ résident d'Hakkasan à Londres, Pathaan, lequel ajoute des influences éclectiques et dynamiques à l'ambiance de fête

Vous l’aurez compris, Mandarin Oriental Marrakech nous a littéralement conquis et reste sans conteste l’un des plus bel hôtel de Marrakech. Ses jardins paysagers aux senteurs de jasmin, de galants de nuit et de plus de 100 000 roses, ainsi que ses prestations exceptionnelles donne à cet élégant complexe hôtelier contemporain, un sentiment de dépaysement et de sérénité. A découvrir d’urgence...

De somptueuses cérémonies de mariages sont organisées dans les jardins

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événement aston martin

bulles anglaises Le 19 janvier dernier, la concession Aston Martin en collaboration avec l'Ordre des Côteaux de Champagne, a reçu une cinquantaine d'invités pour une dégustation du champagne Deutz. Retour en images sur la soirée. Photos Etienne Delorme

C

ontrairement aux autres confréries bachiques champenoises qui ne font que la promotion d'un cru ou d'un cépage, la grande particularité de l'Ordre des Coteaux de Champagne est de célébrer les vins de champagne dans leur totalité et dans leur diversité.

Le rôle de cette ordre consiste à mettre en valeur les vins de Champagne, leurs spécificités, leur diversité, leurs modes de consommation et tout ce qui concourt à leur notoriété et à leur image de symbole le plus prestigieux de succès et de célébration.

Ainsi, la concession Aston Martin à Luxembourg est l'écrin rêvé pour une dégustation, surtout lorsqu'il s'agit d'un cru de renommé comme le champagne DEUTZ !

C'est donc sous la coupe de Monsieur Steve Molitor, Consul Général de l'Ordre à Luxembourg et de Monsieur Jean-Pol Toucheque, responsable de la concession, que s'est tenue cette belle soirée servie par Steffen Traiteur sous l'oeil des belles anglaises.

PREMIUM 31

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business car de lux'

AU SERVICE De votre MAJeSté

Photo : Etienne Delorme

Créée depuis 2010 à Luxembourg, la société Car de lux' est spécialisée dans la vente et le leasing de véhicules premium et d'exception, rencontre avec son dirigeant Cédric Michel.

PREMIUM 32

// Nous offrons à chaque client des produits et services sur-mesure en fonction de ses besoins et en relation avec chacun de ses véhicules. //

Une Ferrari F12 TDF Giallo en attente de livraison à son propriétaire

Lamborghini Aventador SV Verde

PREMIUM : Quelle a été votre stratégie pour vendre vos premiers véhicules de luxe ? Avez-vous misé sur un moyen en particulier ?

Cédric Michel : J’ai tout d’abord fait appel à tous mes amis, mes connaissances, mes relations. Je me souviens encore de les avoir tous contactés pour leur dire : « Si tu cherches à changer de véhicule ou si tu connais quelqu’un qui souhaite changer de véhicule, surtout fais moi signe et fais appel à moi et je m’en occuperai de la meilleure des manières possibles ». L’aventure Car de Lux’ a commencé comme cela. Plusieurs longs mois d’appels téléphoniques, d’e-mails, puis 1 vente, 2, 3, etc.

On sait que votre passion pour l'automobile ne date pas d'hier, mais est-ce que vous auriez pu exercer une autre activité ?

J’aurais adoré être directeur des achats d’une société importante, d’un grand groupe. Dans la grande distribution je pense que je me serais éclaté. La négociation est la phase que je préfère dans ce métier.

Aujourd’hui, le bénéfice s’effectue à l’achat.

Quel est le volume annuel de Car de lux' ?

Nous avons vendu et leasé environ 200 véhicules pour toute l’année 2016. Maintenons ce cap pour 2017.

Quels sont les produits et services proposés par Car de Lux’ ?

Notre activité principale est la vente et le leasing de véhicules premium et d’exception, aussi bien neufs que d’occasion. Mais nous avons également un large panel de produits et services que nous proposons à nos clients : pick-up de leurs véhicules à leur domicile ou sur leur lieu de travail pour chaque intervention sur leurs véhicules, pose de systèmes de géolocalisation par satellite, divers traitements carrosserie, gardiennage hautement sécurisé, covering, vitres teintées, etc…

Nous offrons à chaque client des produits et services sur-mesure en fonction de ses besoins et en relation avec chacun de ses véhicules.

Quels sont les marques et les modèles qui rencontrent le plus de succès ?

Cela peut changer chaque année, il y a des variations en fonction des sorties de nouveaux modèles de chaque marque. Mais en règle générale, ce sont les marques

PREMIUM 33

Premium suivantes qui rencontrent le plus de succès : Audi, Range Rover et Mercedes. Dans les marques de Luxe, ce sont Porsche, Ferrari & Lamborghini qui sont plébiscitées.

Comment décririez-vous le Client Car de lux'?

Une personne qui souhaite par dessus tout un excellent service, un véhicule qui correspond véritablement à ses attentes et un suivi par notre équipe tout au long de la possession de son véhicule.

Vous est-il déja arrivé de ne pas pouvoir satisfaire la demande d'un client exigeant ? Un véhicule introuvable en somme...

Oui malheureusement cela est déjà arrivé et à plusieurs reprises… C’est frustrant car nous avons la demande ferme mais nous ne pouvons y répondre. Nous faisons bien évidemment en sorte que cela arrive rarement et c’est le cas. Mais nous pouvons tout à fait comprendre qu’à partir d’un certain budget, le client exige un véhicule qui corresponde à 100% à ses attentes. Et c'est pourquoi, nous faisons du sur-mesure. Chaque personne souhaite un véhicule différent et qui lui est propre.

Est-il possible d'essayer tous les modèles chez vous ?

Je pense évidemment à ceux pour qui il faut en général payer son tour pour se mettre au volant...

Non il n’est pas possible d’essayer tous les modèles chez nous. C’est concrètement infaisable. Bien évidemment, tous les véhicules que nous avons en stock peuvent être testés par chaque acheteur potentiel. Pour les personnes qui souhaitent payer leur tour pour se mettre au volant, je leur conseille de faire la chose suivante : travailler dur, du mieux possible et vous pourrez devenir à votre tour client Car de Lux’ :) Comment voyez-vous l'avenir de votre activité ?

J’ai envie de dire : seul l’avenir nous le dira. Mais il est très clair qu’il y a encore un important développement à effectuer au Grand-Duché, de nouveaux produits et services à mettre en place pour nos clients afin qu’ils soient toujours de plus en plus satisfaits. Puis un développement dans d’autres pays, pourquoi pas... Mais Luxemburg First!

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Photo : American Beauty

psychologie séduction

young beauty De plus en plus d’hommes ont un net penchant pour les femmes plus jeunes ! Et les jeunes naïades ont tout pour faire du bien. Preuves à l’appui ici.

Par Anne Ciancanelli A voir se multiplier le nombre d’hommes d’âge mûr céder à la tentation des jeunes nymphes, on pourrait croire qu’elle ont franchement la cote. Plus légères, plus enthousiastes, plus faciles à surprendre, et aussi plus fermes, les cadettes enflamment les cœurs. Alors, ça fait quoi de succomber à une jeune ?

-Elixir de jouvence-

C’est simple, dès que vous la voyez, vous rajeunissez vous aussi de dix ans.

Avec votre âge, vous avez déjà commencé à vous poser des questions sur votre carrière, sur le temps qui passe (votre pilosité poivre et sel n’aidant en rien) et développer quelques angoisses inconnues au bataillon jusqu’alors.

Mais elle, elle a la vie devant elle, avec tous les projets, la fougue et la fraîcheur qui vont de paire. C’est un vrai bain de jouvence.

-Pêché de luxure-

-Stimulant pour notre virilité-

Il faut bien se l’avouer, la plupart des jeunes nymphes qui craquent pour les hommes plus mûrs recherchent bien souvent la sécurité, la maturité. Vous savez ce que vous voulez dans la vie, elle peut-être pas. Votre expérience, votre assurance feront de vous un pilier, un facteur indéniablement rassurant dans sa vie à elle, ce qui nourrit sans nul doute votre égo et votre virilité. Et en tant qu’homme, être le phare et le garde-fou d’une femme, c’est du vrai dopage pour notre masculinité.

Photo : American Beauty

Nous vous le confirmons : à bas la censure. Car avoir une femme plus jeune à son bras c’est afficher sans complexe son désir. Ces cadettes assument leurs corps, osent désirer et se lâchent sans compter. Quel plaisir de toucher un corps ferme dans un esprit débridé. Un réel épanouissement retrouvé, un aphrodisiaque sur jambes veloutées. Et vous ? Vous êtes à l’apogée de la maîtrise sexuelle et sensuelle, la maturité et l’expérience ont aussi du bon sur ce point-ci.

-Vent de légèreté-

On ne la prend pas vraiment au sérieux de prime abord. Les sujets et les centres d’intérêts sont bien souvent distincts, ce qui enfonce également le clou. Toutefois, le fantasme de la jeune femme est bien installé. Clairement.

Accaparé par la vie professionnelle, sociale, et de famille, entamer une nouvelle histoire avec une femme plus jeune arrive comme une bouffée d’air frais. On envisage la relation avec légèreté, sans projection, parce que – comme nous le disions plus haut – on ne prend pas la chose au sérieux. Et vous savez quoi ? L’insouciance retrouvée fait un bien fou !

ATTENTION aux risques de chute Assumez-vous et assumez votre âge et surtout ne vous forcez pas à vouloir paraître plus jeune à tout prix. Vous risquez de sombrer dans le ridicule.

Une femme jeune est souvent une personne qui n’a pas posé toutes les balises dans sa vie et se cherche encore. Attention, il y a de grandes chances pour que vous ne soyez qu’un passage.

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Photos : Victoria's Secret

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événement SHOW VICTORIA'S SECRET

paris sous les bombes L'ultra-médiatique défilé de lingerie de la marque Victoria's Secret s'est tenu pour la première fois de son histoire au Grand-Palais à Paris, une superproduction à 20 millions de dollars...

Par Eléonore Arnold The Show Evénement incontournable depuis ses premiers podiums à New-York dans les années 1990, le défilé Victoria's Secret est devenu aujourd'hui un véritable spectacle où mannequins stars paradent en lingerie dans d'impressionnants décors, le tout accompagné en musique par des artistes de renom. Pour son édition 2016, la marque américaine a surpris ses adeptes en choisissant pour la première fois « la ville romantique » par excellence, Paris. C’est donc sous la majestueuse coupole du Grand Palais à Paris que le 30 novembre dernier, les anges (comprenez, ambassadrices) ont étendu leurs ailes. Et pour éblouir les admirateurs(rices) de la marque, le casting a été une nouvelle fois à la hauteur de nos espérances : Adriana Lima, Alessandra Ambrosio, Lily Aldridge, Gigi et Bella Hadid, Kendall Jenner et bien d'autres ont débarqué, prêtes à arpenter le podium.

Vêtus de plumes d’oiseaux de paradis et de cuissardes arty, les Anges ont assuré le show, rythmé par une bande-son live signée Lady Gaga, The Weeknd et Bruno Mars jusqu'au bouquet final : le passage de Jasmine Tookes en Fantasy Bra, de quoi faire tourner la tête de certains…

Pour les moins chanceux, sachez tout de même que la marque glamour propose chaque année une retransmission du défilé à la télévision

américaine quelques jours après l’événement, puis sur sa chaîne YouTube Victoria’s Secret. Rassurez-vous, vous n’avez pas tout perdu…

Un Fantasy Bra à 3 millions de dollars Après Lily Aldridge en 2015, c’est Jasmine Tookes qui a eu l’honneur de porter le désormais mythique « Fantasy Bra », autant vous dire que la marque n’a pas fait dans la dentelle en proposant une pièce à 3 millions de dollars. Cette pièce d’exception, ornée de 9 000 pierres précieuses a été imaginée par le créateur italien Eddie Borgo.

Une Française aux Anges Repérée dans un café en 2008, alors qu’elle n’est encore qu’étudiante, Camille se trouve propulser comme Egérie du parfum Dior « Poison Girl », le grand public l’a découvre au fil des pubs, d’abord Chanel en 2010 pour le parfum « Amor Amor », puis pour le spot de « Dior Homme » aux côtés de Robert Pattinson. Désormais inratable dans le milieu de la mode, celle qui a été choisie dans les campagnes de nombereuses marques telles que IKKS, Cerrutti, Dior, Princesse Tam-Tam et bien d’autres, a obtenu le Saint Graal en défilant pour Victoria’s Secret.

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where there is

PASSION Jasmine Tookes dans son Fantasy Bra Ă 3 Millions de dollars

Adriana Lima

Gigi Hadid

there is

SUCCESS

Bruno Mars, Lady Gaga et The Weeknd

Camille

Alessandra Ambrosio

www.partner.immo

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impérial Q1 Black de odesd2

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déco fauteuils

gamme de trônes Confortable et déco, les fauteuils rivalisent toujours de créativité dans leurs formes et leurs couleurs. Nous avons sélectionné ici les plus originaux du moment, à vous de choisir celui qui trônera dans votre salon...

fashion Soft de Mminterier ovoïde Lazy mix de Calligaris

vintage Jetsons de Giovannetti

design Gloss de Italy Dream Design aérien Fauteuil mask de Midj

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sculptural Eclipse sofa nightfall de VG Newtrend primitif Hug de My Home Collection

architectural Tape de Zuri-Design

spatial Elda de Fratelli-Longhi

floral Lol de Arketipo

royal

cosy

Fauteuil Aston Martin V055/C de Formitalia

Rest de Nube Italia

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Photos : Daimler Media

LIFESTYLE

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aventure pole2pole

horn change de cap Faire le tour du monde en reliant les deux pôles : 2 ans, 38 624 kilomètres et 6 continents, c'est le nouveau défi de Mike Horn, dans la plus grande aventure de sa vie... Par Dean Boyd

P

Mike prépare son équipement au Canada

ole2Pole est de loin la plus grande aventure que l'aventurier Mike Horn s'est fixé. Avec le soutien de ses deux sponsors, Mercedes Benz et Panerai, Mike Horn a relevé le défi de devenir la première personne à effectuer le tour du globe via les deux pôles en traversant terre et mer.

Commencé en mai dernier au Yacht Club de Monaco, Mike Horn a ensuite navigué vers le sud à bord de son bateau (le fameux Pangea) en direction de la Namibie. De là, Horn a troqué les voiles pour les roues, pour explorer avec son Class-G le désert le plus ancien du monde, le Namib. Son itinéraire l'a conduit ensuite vers l'Okavango au Botswana, le plus grand delta intérieur du monde. Puis sur ses propres terres en Afrique du Sud, où dans le cadre de son Shark Project, il a plongé avec les grands requins blancs, le prédateur ultime, mais aussi un élément essentiel de l'écosystème marin. L’objectif ici étant de combattre les stéréotypes négatifs associés aux requins, de sensibiliser PREMIUM 40

la population aux problèmes que rencontrent les océans sur toute la planète et de prendre contact avec tous les programmes sud-africains existants dans ce domaine.

Horn a ensuite navigué vers l'Antarctique, qu'il a traversé à skis en passant par le Pôle Sud. Il fait actuellement route vers le Pacifique à travers les îles de l'Océanie vers l'Asie, où il doit parcourir des régions de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie. En Papouasie-Nouvelle-Guinée, sa fidèle Class-G l'attendra pour une expédition à travers les forêts équatoriales primordiales. Une fois arrivé en Asie à bord de Pangea, l'attend un autre voyage terrestre à bord de son véhicule tout-terrain, qui conduira Horn à travers la toundra au Kamchatka, avant de mettre à nouveau les voiles vers le grand nord. L'athlète de l'extrême tentera alors une autre traversée, cette fois de l'Arctique par le Pôle Nord. Après cela, Mike traversera la plus grande île du monde, le Groenland, après quoi il terminera son aventure en revenant à son point de départ, Monaco.

La Panerai Luminor Submersible 1950 GMT PAM719 créee spécialement en hommage à l'expédition Pole2Pole de Mike Horn

Le Pangea, le mythique voilier de Mike Horn

Ci-dessous, sur son site mikehorn.com, on peut suivre la progression en temps réel de l'aventurier

Pole2Pole est le dernier grand projet de la carrière de Mike Horn. Contrairement à ses expéditions précédentes, Pole2Pole n’est pas simplement une première mondiale : il s’agit avant tout de partager avec le public les conditions extrêmes et tous les éléments qui font le quotidien de ses aventures, afin d’emmener avec lui tous ceux qui le souhaitent. Sa mission est de donner aux gens l’inspiration et le courage de délaisser leur zone de confort pour s’aventurer vers l’inconnu et de comprendre par eux-mêmes l’importance de notre planète afin de saisir toutes les occasions de la préserver. Mike est le genre d'homme à poser des questions du genre : « En moyenne, on ne vit que 30 000 jours. VOUS, qu’est-ce que vous faites de ces 30 000 jours ? »...

Photo : Sherlock BBC One

WATCHES

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MONTRES POCKET WATCH

la montre à

papa

Créée à l'origine au XVIe siècle, la montre portative se répand au début du xxe siècle sous sa forme la plus connue, la montre à gousset. Avec son apparition dans de nombreux films ou séries au cadre historique, celle-ci pourrait bien faire son grand come-back !

PREMIUM 42

RM 020 richard mille Pocket watch Mécanique à remontage manuel, Tourbillon, fonctions heure, minute, réserve de marche, indicateur de fonctions, boîtier en or gris

PW1 Répétition minutes bell&ross Cette grande complication se caractérise par son mouvement d'exception, la Répétition Minutes, et l'alliage innovant de son boîtier Argentium.

Garde-temps à la mécanique complexe, elle indique, à la demande et en musique, les heures et les minutes. Un timbre grave retentit pour chaque heure, suivent ensuite une succession de double coup de timbres graves et aigus pour chaque cinq minutes écoulées.

n°5 BREGUET

4810 Orbis Terrarum montblanc

Montre de poche perpétuelle à répétition des quarts « à toc » en or jaune 18 carats. Cadran en or argenté guilloché main avec cadran de petites secondes en retrait. Indicateur de réserve de marche de 60 heures et affichage des phases de la Lune. Tour d'heures en chiffres romains gravés main puis peints en noir..

En hommage à la navigation maritime du début du 20ème siècle, lorsque les paquebots transatlantiques étaient à leur apogée, Montblanc présente la toute première montre de poche de la Maison, intégrée à sa collection Montblanc 4810. Nommée Orbis Terrarum d'après l'expression latine signifiant « globe », « terre » et « monde », elle est dotée d'une complication heures du monde très fonctionnelle qui indique le passage du temps sur une carte du monde tel qu'il peut être observé à partir du Pôle Nord. Une chaîne en acier inoxydable dont le design rappelle les cordages de navires est fixée au boîtier en acier inoxydable de 53 mm.

Le fond de ce chef-d’œuvre horloger limité à 110 pièces est gravé du paquebot transatlantique Deutschland, lauréat du Blue Riband.

millésime roger dubuis La Millésime ne sera édité que pour des ouvertures de boutiques et rejoint la collection Hommage, ce sera une pièce unique. Créée sur la base d’un calibre existant, cette montre de poche intégre un quantième perpétuel, seul ou associé à l'une des trois autres plus grandes complications horlogères (répétition minute, tourbillon ou chronographe).

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WATCHES

Urwerk ➢ UR-T8

Urwerk signe ici une montre réversible, ultra design, faite de titane. Lorsqu’elle est en mode « bouclier », on y découvre un genre de carapace animalière. En mode montre, on lit une indication heure intuitive, avec un affichage latéral avec disques.

Cartier ➢ Rotonde Heure Mystérieuse Squelette calibre 9983MC

Pour la première fois chez Cartier, le squelette et le mouvement mystérieux, deux signatures emblématiques de la Haute Horlogerie de la Maison, font l’objet d’une même montre.

Montblanc ➢ 1858 Chronograph tachymeter

On a de cesse de le voir, le style vintage a le vent en poupe. Un retour à l’authenticité pour ce modèle limité en 100 exemplaires.

Greubel Forsey ➢ La Grande Sonnerie

A ce jour, c’est la création la plus complexe de la maison. Elle a nécessité onze années de recherches, l’assemblage de 935 pièces et deux brevets. Sous cette forme asymétrique jaillit une sublime résonance acoustique, un tintement cristallin. Cinq à huit exemplaires seulement seront réalisés par an.

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événement SIHH 2017

la haute scène de

l'horlogerie Le SIHH révèle le luxe au poignet avant tout le monde. Initiateur de tendances, il est le berceau de découvertes, là où les prestigieuses manufactures dévoilent leurs modèles prochainement distribués ainsi que leurs exploits créatifs, extraordinaires...

Par Anne Ciancanelli

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H. Moser & Cie ➢ Swiss Alp Watch Minute Retrograde

Nous découvrons un nouveau mouvement mais aussi un design surprenant pour cette maison. On perçoit en effet l’alliance désormais connue avec la marque Hautlence. Limitée à 10 pièces.

Vacheron Constantin ➢ Les Cabinotiers Celestia Astronomical Grand Complication 3600

Voici une pièce unique à très grande complication, réalisée à la demande d’un client. C’est un véritable instrument d’astronomie composé de 23 complications sur deux cadrans. Au recto, on consulte les phases de lune, un indicateur des lever et coucher du soleil, un indicateur des durées jour/nuit et, enfin, une échelle sectorielle montrant les signes du zodiaque, etc.

Au verso se lisent – entre autres – une carte céleste et le ciel nocturne vu de l’hémisphère nord !

Parmigiani Fleurier ➢ Bugatti Aérolithe

C’est un nouvel hommage au célèbre bolide : un double tachymètre avec indications des kilomètres par heure en rouge et des miles par heure en bleu, clin d’œil aux couleurs emblématiques de Bugatti ; un bracelet inspiré du motif embossé des sièges du constructeur ; ainsi qu’un cadran affichant des indications qui font référence aux performances exceptionnelles des Bugatti d'aujourd'hui.

Audemars Piguet ➢ Royal OakChronographe 41mm L’année 2017 célébrera le 20ème anniversaire du modèle Royal Oak. A cette occasion, la maison revisite sa pièce iconique, notamment avec une ligne un peu plus vintage inspirée des modèles des années 30-60.

Richard Mille ➢ RM 50-03 McLaren F1

Evidemment on reconnaît l’ADN de la marque mais la prouesse technique mérite d’être soulignée. Développé en collaboration avec le célèbre constructeur de Formule 1, le nouveau calibre pèse moins de 40 grammes (avec son nouveau bracelet), ce qui en fait le chronographe mécanique le plus léger au monde.

A. Lange & Söhne ➢ Zeitwerk Decimal Strike

Cette montre est un accord parfait entre le raffiné et l’élaboré. Ce modèle, qui vient s’ajouter à leur collection emblématique Zeitwerk, possède une nouvelle complication qui retentit toutes les dix minutes et toutes les heures… Une douce mélodie pour les oreilles.

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WATCHES Jaeger LeCoultre ➢ Geophysic Tourbillon Universal Time

Un modèle légendaire que Jaeger-LeCoultre se plait à réinventer. Huit années de Recherche & Développement ont été nécessaires pour développer ce ‘Gyrolab’, ce balancier d’une configuration inédite, non circulaire, de façon à réduire au maximum les frottements avec l’air.

Baume & Mercier ➢ Clifton Club Shelby Cobra Editions limitées

Dans ce modèle on y perçoit d’emblée l’ADN de la mythique voiture de course. Un hommage donc à la Shelby Cobra Daytona Coupé, et plus particulièrement à son record de vitesse de 1964 au Mans. Produite en 196 exemplaires.

IWC ➢ Da Vinci Chronograph Laureus r393402

A l’image du personnage qui a inspiré son nom, elle est un brassage parfait entre l’aspect scientifique et la beauté. Un renouvellement de la collection Da Vinci, classique mais toujours élégant.

Piaget ➢ Altiplano 670P

A l’occasion des 60 ans de l’Altiplano, Piaget revisite le modèle et présente une ligne dynamique et colorée (dispo en rose, bleu, vert et patiné gris), ainsi qu’une création Haute Joaillerie avec l’Altiplano Tourbillon, notre coup de cœur. Le tourbillon mécanique extra-plat à remontage manuel 670P, d’une épaisseur de 4.6mm, s’allie aux Métiers d’Art avec un splendide cadran en émail.

Ulysse Nardin ➢ Regatta

Prendre un bon départ. C’est précisément la fonction de ce chronographe de régate inédit équipé d’un compte à rebours à aiguilles, réglable de 1 à 10 minutes. Signée Ulysse Nardin, avec l’appui d’Artemis Racing, dont elle est le partenaire officiel pour la 35ème Coupe de l’America.

Roger Dubuis ➢ Excalibur Spider Pirelli Double Flying Tourbillon Roger Dubuis signe un partenariat avec la célèbre maison de pneus pour créer cette édition limitée de 8 pièces réalisée à partir d’un pneu vainqueur d’une course automobile ! Pirelli offre en prime un programme VIP de deux jours lors d’un événement auto.

MB&F ➢ HM7 Aquapod

Connu pour ses modèles hors normes, la maison repousse encore les limites de la mécanique horlogère et nous présente une référence ‘aquatique’. Inspirée par une méduse, un tourbillon volant central domine la construction verticale concentrique du mouvement et les indications se propagent autour, telles des vagues sur l’océan. Et comme beaucoup de méduses, la HM7 brille dans la nuit.

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événement cal pirelli 2017

le plein d'émotions Paris, 29 novembre 2016. Auprès d’un parterre de journalistes venus du monde entier, Premium a assisté à la présentation officielle du fameux Calendrier 2017 Pirelli.

L’édition de cette année, réalisée par le virtuose Peter Lindbergh, est une ode à la féminité et à l’authenticité. Rencontre avec un maestro de l’objectif... Par Anne Ciancanelli

S

on nom ne vous est pas inconnu. Ce n’est pas la première fois que nous illustrons Lindbergh, tant son actualité débordante alimente nos pages avec éloquence.

Peter Lindbergh Cette éminence de l’art photographique a quelques faits d’armes qui ont tout bonnement influencé la photographie toute entière. Nous vous expliquions, il y a quelques mois de cela, que c’est bien lui qui est à l’origine des « supermodels » (Linda, Cindy, Naomi et Christy en faisaient entre autres partie dans les années 90) et qu’il a largement inspiré le clip cultissime « Freedom ‘90 » du regretté George Michael. A ces faits d’armes notoires se rajoute un nouvel exploit : il est le premier photographe à avoir collaboré trois fois avec la célèbre maison de pneu pour la réalisation du sensationnel « The Cal ». Il signe et persiste sur son approche empreinte d’authenticité, celle qui a fait de lui le prodige reconnu qu’il est aujourd’hui.

Le calendrier Pirelli 2017 interprète ainsi l’idée de beauté et de féminité du photographe. On retourne vers quelque chose de plus sensuel en comparaison à celui de l’an passé (qui avait fait les choux gras de la presse d’ailleurs), où l’élégance émane de chaque millimètre de ses photos. Les célébrités immortalisées recèlent un sex-appeal naturel, et là est le mot clé de ces portraits. Naturel. Des femmes brillantes et réputées qui posent sans fioriture et loin de l’indécence, révélées sous un regard empli de volupté, presque charnel. Des gros plans sur les visages, expressifs et indéniablement chargés d’émotions.

Des clichés délicatement suggestifs, lorsque nombre d’entre

elles, habillées légèrement (telles que Nicole Kidman, Julianne Moore, Penelope Cruz ou Robin Wright), révèlent ainsi des lignes graciles, une silhouette désirable mais digne.

L’ensemble des clichés de Lindbergh est encore et toujours réalisé en noir et blanc, signature du photographe, classe et brut.

Le photographe lui-même tient à expliquer le fil conducteur du Calendrier Pirelli 2017 : « A une époque où les femmes sont représentées par les médias et partout ailleurs comme des ambassadrices de la perfection et de la beauté, j’ai estimé qu’il était important de rappeler à tous qu’il existe une autre beauté, plus réelle et authentique, non manipulée par la publicité ou autre. Une beauté qui exprime l’individualité, le courage d’être soi-même et la sensibilité ». Aussi le titre « Emotional » choisi par Peter Lindbergh entend-il souligner que l’intention derrière ses clichés était de « réaliser un Calendrier qui ne porte pas sur des corps parfaits mais sur la sensibilité et l’émotion, en mettant à nu l’âme des sujets, qui finissent par être plus nus que le nu ».

Pour représenter son idée de beauté naturelle et de féminité, Peter Lindbergh a photographié 14 actrices de renommée internationale : Jessica Chastain, Penelope Cruz, Nicole Kidman, Rooney Mara, Helen Mirren, Julianne Moore, Lupita Nyong'o, Charlotte Rampling, Lea Seydoux, Uma Thurman, Alicia Vikander, Kate Winslet, Robin Wright, et Zhang Ziyi.

Pour compléter le tableau, Peter Lindbergh a également choisi Anastasia Ignatova, professeure de théorie politique à l’Université d’État de Moscou (MGIMO - Moscow State University of International Relations).

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An overview of the Calendar 2017 by Peter Lindbergh

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Uma Thurman

helen mirren

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KATE WINSLET

JULIANNE MOORE

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NICOLE KIDMAN

ROBIN WRIGHT

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hastens.lu HÄSTENS STORE LUXEMBOURG CITY 13 rue du Curé L-1368 Luxembourg Tel: +352-26262462 info@hastens.lu

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LE DOSSIER

made in

JAPAN

Pays de contrastes fascinants, alliant traditions rigoureuses et modernisme exalté, le Japon est une destination dont l’exotisme ne peut que mener à l’émerveillement. Plein feux sur ce pays à la culture singulière qui regorge d’idées et d’inventions dans tous les secteurs.

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LE DOSSIER

© photo Martin Hladik, Horikazu

Photographies extraites du livre Horikazu paru chez www.edition-reuss.de Dans cet ouvrage, le photographe Martin Hladik a immortalisé des tatouages de Yakuza réalisé par un maître du genre

MADE IN JAPAN

LA MARQUE DES yakuzas A Le Japon abrite l'un des plus grands réseaux criminels du monde - les yakuzas, facilement identifiable par leurs tatouages. Horikazu est l'un des maîtres de cet art ancestrale. Par Dean Boyd u-delà du stéréotype simpliste du mafieux japonais, le fonctionnement interne des yakuzas est secret, complexe et imprégné des valeurs traditionnelles japonaise.

ORIGINES

Le mot « yakuza » puise ses racines dans un jeu de cartes japonais, une variante de blackjack appelée oicho-kabu. Dans le jeu, une main de 8 + 9 + 3 = 20. Le plus petit nombre dans 20 est 0, ce qui signifie que le joueur ne marque aucun point. Cette main perdante de 8-9-3 se traduit par ya (ou yattsu), ku et za (ou san), littéralement « bon à rien ».

Les yakuzas sont issus de deux catégories sociales - les joueurs

et les commerçants. Pendant la période Edo au 17ème siècle, ces deux groupes ont été considérés comme la lie de la société. Les marchands étaient connus sous le nom de Tekiya - colporteurs de marchandises volées. Les joueurs étaient appelés Bakuto, et étaient connus pour leur jeu de dés et de cartes illégaux. Bakuto et Tekiya vivaient exclus en marge de la société japonaise. Mais lentement les choses ont changé, les marchands ont été officiellement reconnus par le gouvernement Edo. Les joueurs se réunissaient alors dans des maisons de jeu, ce qui a finalement conduit les Bakutos à employer du personnel de sécurité. Ces gangs étaient méprisés par la société japonaise. Néanmoins, en même temps que leur rang grossissait, ils gagnaient en influence et ont continué à former des alliances dans tout le Japon sous le nom yakuza.

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© photo Martin Hladik, Horikazu

une STRUCTURE familiale Dans les années 1960, la police estime le nombre des yakuzas à environ 184 000 - un record historique. Des chiffres récents suggèrent que leur nombre total actuel serait légèrement inférieur, à 53 500. Cette population de yakuza qui se réduit, mais demeure importante, est divisée en 20 groupes de conglomérats qui, à leur tour, contiennent des centaines de gangs. Le plus grand conglomérat est la famille Yamaguchigumi, dont la composition est évaluée à environ 27 500 personnes. Cela en fait la plus grande organisation criminelle au monde. Les groupes Yakuza sont organisés en utilisant une structure hiérarchique qui fonctionne à la manière d'une famille. Chaque recrue est désignée comme un kobun (enfant), et a un père, connu sous le nom d'oyabun. Cette relation opère à tous les niveaux, des patrons de conglomérat (kumicho) aux nouvelles recrues.

© photo Martin Hladik, Horikazu

TATOUAGES et significations

Une des images les plus emblématiques associées aux yakuza sont leur corps remplis entièrement de tatouages complexes, ceux-ci font partie intégrante de leur histoire et de leur culture. Considérés comme tabou au Japon, ils sont généralement dissimulés. Le tatouage traditionnel du Yakuza laisse souvent apparaître une zone vierge du centre de l'estomac vers le cou, afin de pouvoir porter un kimono traditionnel sans afficher ouvertement le torse tatoué. Cette culture de l'art corporel chez les Yakuza est plus que décorative, elle est un moyen clair de démontrer leur capacité à résister à la douleur atroce pendant de longues heures. En effet, dans la technique du tatouage Irezumi, l'encre est pîquée à la main à l'aide d'aiguille et d'outils en bois. Ce processus est long, utilise de l'encre toxique et est extrêmement douloureux, 80% de ceux qui se tatouent entièrement le torse sont incapables de tenir jusqu'au bout. Ceux qui vont jusqu'à remplir en-

« Cette culture de l'art corporel chez les Yakuza est plus que décorative, elle est un moyen clair de démontrer leur capacité à résister à la douleur atroce pendant de longues heures » des RITUELS sauvages Certains rituels permettent aux membres de s'amender en cas de fautes. Le plus connu de ceux-ci est appelé yubitsume, ou « raccourcissement des doigts.» Il consiste à ligoter le petit doigt avec un morceau de ficelle, puis à l'aide d'un couteau affûté, de le couper au niveau du joint supérieur pour enfin offrir le présent, enveloppé dans un linge blanc, à son oyabun. Au prochain acte répréhensible, le yakuza devra amputer son petit doigt d'une autre jointure. Le rituel yubitsume tire ses origines du temps où les membres yakuza portaient l'épée. Sans la partie supérieure du petit doigt, il était beaucoup plus difficile d'en saisir fermement la poignée. Ainsi diminué, le yakuza devient davantage dépendant de ses supérieurs pour sa protection. Aujourd'hui, même si les épées ne sont plus là, jouer au golf (un loisir fort prisé au japon) avec un petit doigt en moins peut être un sérieux handicap.

tièrement leur corps, parlent d'un lien fusionnel avec leur tatoueur. Ces maîtres passent du temps à connaître leur client avant de décider d'un thème pour la conception du tatouage.

business et YAKUZA

Tous les yakuza ne sont pas totalement sans scrupules : par exemple, le plus grand syndicat, le yamaguchi-gumi, interdit à ses membres de se livrer au trafic de drogue (ce qui ne les empêche pas de gagner environ 6 milliards de dollars par an !). Cependant, les yakuza sont connus pour s'engager dans des activités assez obscures : commerce du sexe, contrebande d'armes, jeu illégal, chantage, extorsion, racket et même politique. En ce qui concerne le chantage ou l'extorsion, les techniques yakuza sont conçues pour défendre les valeurs japonaises de politesse et d'honneur. Au lieu de réclamer de l'argent, les membres yakuza demandent aux chefs d'entreprise de faire des dons ridiculement élevés à de PREMIUM 59

faux organismes de bienfaisance, ou d'assister à de pseudos tournois de golf... Ces organisations semi-légitimes participent même à des activités charitables. Après le tremblement de terre de Kobe en 1995, le syndicat yamaguchi-gumi a fourni un secours aux communautés sinistrées - y compris un hélicoptère de sauvetage ! - celui-ci a été félicité pour avoir réagi beaucoup plus vite que le gouvernement japonais. Après le tremblement de terre de Tohoku en 2011, le même groupe a ouvert ses bureaux aux réfugiés et a envoyé des camions dans les zones touchées pour fournir des tonnes de nourriture, de couvertures et de fournitures. Bien qu'ils soient largement détestés par le public japonais, les gangs yakuza sont utiles pour sécuriser les rues. Leur structure hiérarchique exige de se conformer à un code strict de conduite comportementale (au risque de perdre leurs doigts), ce qui est une façon efficace d'isoler le public japonais contre les actes de violence aléatoires. En somme, sans la vigilance des yakuza, le Japon serait un endroit beaucoup plus dangereux...

le sensei Horikazu Durant plus de quarante ans, Horikazu a été un prolifique horishi, un maître tatoueur japonais traditionnel. Né à Hokkaido, il s'est installé dans le quartier d'Asakusa, à Tokyo où il a tatoué d'innombrables clients. Ceuxci parlent des tatouages d'Horikazu comme étant des « Joyaux » et emploient d'ailleurs le terme Sensei quand ils évoquent Horikazu, « maître » en Japonais, un témoignage de profond respect. Le photographe Tchèque Martin Hladik, passionné par la beauté du travail de ces tatoueurs, a noué des liens avec Horikazu et son fils et a photographié leurs clients sur leur lieu de travail. L'oeuvre d'Horikazu perdure à présent à travers l'ouvrage paru chez l'éditeur Reuss.

LE DOSSIER

MADE IN JAPAN

l'empire

de l'high tech

Avec la montée en puissance d’acteurs comme Samsung, Apple ou Microsoft, on a souvent tendance à oublier que le Japon a été et reste une terre particulièrement fertile en matière d’invention high-tech et de R&D. On lui doit des dizaines, voire des centaines d’inventions qui ont marqué l’histoire, mais aussi beaucoup de gadgets particulièrement loufoques que seul le pays du soleil levant est capable de produire. Mais rassurez-vous, on n'a retenu que le meilleur...

Par Eléonore Arnold PREMIUM 60

LE boîtier reflex

l'écran plasma

LE BON REFLEX

la couleur transcendée C’est en 1992 que l’écran Plasma voit le jour et c’est Fujitsu qui s’y est collé, Ils sont forts ces japonais me direz-vous… Le plasma était alors la meilleure option si l'on voulait avoir la meilleure image en couleur possible. On peut dire merci à l'université de l'Illinois qui a incité Fujitsu à construire cette petite merveille.

LE CD LA MUSIQUE VERSION COMPACtante Le compact disc fêtera son 35e anniversaire cette année. Comme toute invention de taille, le Compact Disc a demandé plusieurs années de conception avant d'être diffusé dans le monde entier. Si l'idée a germé parallèlement en 1978 chez Sony et Phillips, c'est en 1979 que les deux maisons mères décident de travailler ensemble, avec la collaboration d'Hitachi. Le CD mesure 12 cm de diamètre, au lieu de 11,5 cm comme prévu. La légende veut que le chef d'orchestre Herbert von Karajan ait demandé que le CD puisse contenir 74 minutes de musique - contre 60 minutes sur 11,5cm - afin d'y enregistrer la 9e Symphonie de Beethoven (la femme du président de Sony aurait selon certains, appuyé cette demande).

Le nouveau support de lecture de musique est produit à Hanovre, en Allemagne.

Les tout premiers sortent de l'usine le 17 août 1982 et c’est le 1er octobre que Sony commercialisera au Japon son tout premier lecteur de CD, le CDP-101. C'est la première platine destinée à l'utilisation domestique, accompagnée de l'album 52nd Street de Billy Joel, ce qui en fera le premier album de musique commercialisé. Le CD, "inusable ou presque" comme l’avait déclaré Patrick Poivre d'Arvor sur Antenne 2, fera son entrée dans l’hexagone en mars 1983.

Le fameux appareil photo Reflex nous vient également du Japon, une invention de plus à rajouter au compteur du pays. Fondé en 1919 à Tokyo par Kumao Kajiwara, Asahi Optical Co est l’un des plus anciens fabricants de matériel optique du pays. C’est en 1945 qu’Asahi aurait commencé ses recherches autour du concept d’appareil reflex, mais c’est en 1952 qu’est produit l’Asahiflex 1, premier appareil mono objectif japonais à miroir. La version Asahiflex IIB introduira un miroir à retour reflex en 1954, innovation qui évite d’avoir à remonter manuellement le miroir.

C’est en 1957, que le nom Pentax (dérivé de pentaprisme et de reflex) apparaît sur l’Asah Pentax (appelé aussi AP). ll faudra attendre 2003 pour que Pentax arrive progressivement sur le marché des reflex numériques avec l’*istD de 6 Mpxl. Entre temps, Canon et Nikon ont eu le temps de prendre de l’avance. En 2006, Pentax remet les pendules à l’heure avec le très intéressant K10D, issu d’une collaboration avec le géant coréen Samsung, qui produit de son côté le GX-10, clone du K10D…

les VOITURES hybrides elles ont ouverts la route La première voiture hybride à être massivement commercialisée fut la célèbre Toyota Prius, dont la mise sur le marché a eu lieu en 1997. Le succès est énorme, puisque plus d’un million de modèles ont été vendus à travers le monde, Toyota décrivant sa voiture comme une « voiture familiale propre ». Deux ans plus tard, en 1999, c’est Honda qui commercialisera sa première voiture hybride : la Insight. La Honda Civic Hybride est ensuite arrivée en 2002.

le DVD

LE WALKMAN

les disques de l'espace

LA MUSIQUE QUI TRANSPORTE Le Walkman a vu le jour en 1979 grâce à la société japonaise Sony. Le premier modèle était le TPS-L2, Sony en a vendu d’ailleurs des millions, mais quand il est apparu sur le marché, peu de personnes pouvaient se permettre d’en acheter un en raison de son prix très élevé. Le baladeur a permis d’obtenir une qualité sonore similaire à celle d’une chaîne stéréo, sans être aussi volumineux et avec l’avantage de pouvoir l’emmener partout, une vraie révolution ! Le succès du baladeur a baissé radicalement les ventes des platines et a donné le premier coup de vieux aux vinyles, les cassettes étaient plus faciles et moins coûteuses à produire. Le baladeur est un symbole des années 80.

LA GAME BOY

Jamais dans l'univers de l'électronique grand public, un nouveau produit ne s'était diffusé avec une telle rapidité. La cassette VHS, la télévision couleur, le CD audio, aucun n'ont fait mieux. C’est l’association de Sony, Philips, Toshiba et IBM Sony qui a permis au DVD de voir le jour en 1995. Deux collègues d'IBM ont décidé de réunir les deux rivaux en matières de disque vidéo digital (DVD) Sony et Toshiba pour créer un modèle standard. De là est né un modèle d'une capacatié de stockage de 9.4 GigaBits qui a changé notre façon de regarder la vidéo.

Les amateurs de cinéma ont tout de suite perçu les atouts du nouveau produit par rapport à la cassette vidéo: un son époustouflant, une image de bien meilleure qualité, un support inusable, des petits coffrets peu encombrants, faciles à ranger...

Rendue populaire par Panasonic, la Camcorder est née le 1985. Quel serait l'intérêt d'un home vidéo qui n'aurait pas la possibilité d'enregistrer son propre contenu? Aucun et Panasonic l'a bien compris.

le tamagochi

console révolutionnaire, succès interplanétaire Le smartphone n’a pas toujours existé, mais pour notre plus grand bonheur, on a eu la Gameboy et ça, ça n’a pas de prix ! Dès son lancement au Japon en 1989, la Game Boy révolutionne le jeu vidéo. Cette console nomade que l’on peut emporter partout, offre la possibilité de jouer à différents jeux avec un système de cartouche interchangeable.

Lorsqu’elle arrive en France un an plus tard, le succès est énorme. Elle doit cela à sa grande autonomie (30 heures) et à sa taille compacte. Le jeu Tetris devient vite un classique et la musique qui l'accompagne hante encore nos esprits ! 55 millions de Game Boy ont été vendues dans le monde entier et, malgré l'apparition de nombreuses autres merveilles électroniques, l'engouement pour ce jeu n'a jamais fléchi.

Plusieurs évolutions sont sorties par la suite : Game Boy color (1998), Game Boy Advance (2001) avant d'être remplacée par la Nintendo DS. Son fondateur : Originaire de Kyoto, Gunpei Yokoï avait commencé en 1965 dans une entreprise de jouet locale, Nintendo, comme simple employé à la maintenance des appareils électriques. Il n'avait que 24 ans. A cette époque Nintendo ne produisait guère que des jeux de cartes. Son amour et son génie pour l'électronique lui avaient valu une promotion rapide et il réalisa de nombreux jouets jusqu'à la création en avril 1989 de la Game Boy.

votre meilleur ami virtuel En 1996, le fabricant japonais de jouets Bandai, lançait le premier compagnon virtuel de poche, le tamagotchi (combinaison de tamago, œuf en japonais et du mot anglais watch prononcé à la japonaise). Le succès est planétaire avec plus de 40 millions d'œufs virtuels vendus entre 1996 et 1999. Ce petit animal de compagnie virtuel, dont il fallait s'occuper au quotidien sous peine de voir son tamagotchi s'en aller définitivement faisait part de ses envies de manger, d'être câliné, de jouer, de dormir. Le but étant d'en faire une créature virtuelle épanouie, qui vive le plus longtemps possible.

MAIS encore...

Le répondeur téléphonique Le train à grande vitesse L’appareil photo sur téléphone portable

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LE DOSSIER MADE IN JAPAN

dans la peau d'une geisha La geisha - souvent appelé Geiko - est l'incarnation d'un art de vivre séculaire. Dame de compagnie de haut-rang, elle doit être douée pour les arts et le divertissement, et ce sans aucune connotation sexuelle. Rentrons dans la peau d'une geisha, la plus grande de sa génération sans doute, Mineko Iwasaki. Par Anne Ciancanelli

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Photo : Mémoires d'une geisha avec Zhang Ziyi et Gong Li

3 ans et destinée à devenir une geisha Pour ce métier, la destinée peut se dessiner bien vite. Une okiya - patronne de maison de geisha - peut jeter son dévolu même sur une toute jeune enfant lorsque son flair lui assure qu’elle est une parfaite candidate pour faire une bonne geisha. Ainsi commença l’histoire de Mineko Iwasaki.

"Je peux situer le moment exact où ma vie a basculé. On venait de fêter mes trois ans. Par un froid après-midi d'hiver, mes parents recevaient une visiteuse. Une très vieille dame. D’une timidité excessive devant les inconnus, j’avais plongé dans mon placard dès qu’elle avait franchi le seuil de l’antichambre. Là, tapie dans le noir, j’écoutai de toutes mes oreilles la conversation, trouvant à cette dame une voix mélodieuse aux intonations fascinantes.

Elle s’appelait Mme Oïma. Propriétaire de l’okiya Iwasaki à GionKobu, elle était venue demander si ma sœur Tomiko souhaitait devenir geiko. Lors des nombreuses visites dont Tomiko avait honoré son établissement, elle avait pu évaluer son potentiel.(...).

Jamais je n'avais rencontré une personne dotée d'une pareille autorité naturelle.(...). La dame me dévisagea, elle se tenait parfaitement immobile mais ses yeux s'écarquillèrent : Ciel ! s'exclama-t-elle. Ces cheveux noirs, ces yeux noirs ! Et cette petite bouche rouge ! Quelle adorable petite fille."

// je devais gagner l'équivalent de 500 000 euros par an. C'était beaucoup d'argent dans le Japon des années soixante, plus que le salaire de bien des PDG de grosses entreprises // Un métier où l'argent circule Contrairement aux idées reçues, une geisha peut gagner des revenus importants même si une bonne partie de ses rentes reviennent à son « okasan » afin de lui rembourser les frais engagés.

"Le système pratiqué à Gion-Kobu traduit immédiatement le degré de popularité en termes comptable. Les hanadai sont autant de plumes à un chapeau d'une maiko ou geiko. J'en moissonnai vite beaucoup plus que les autres, jusqu'à occuper la première place.

Une place dont je ne délogeai pas pendant six ans. (...). D'emblée on réclama ma présence dans un nombre stupéfiant d'ozashiki. (...).

Il m'arrivait de ne me mêler à des dîneurs que cinq minutes avant de courir à un prochain rendez-vous. A cause de ma popularité, les clients étaient facturés une heure entière même si je n'étais présente à leur banquet que quelques minutes, si bien qu'en fin de journée ma récolte d'hanadai finissait par sembler vertigineuse.

Je n'ai pas les chiffres exacts en tête, mais je devais gagner l'équivalent de 500 000 euros par an. C'était beaucoup d'argent dans le Japon des années soixante, plus que le salaire de bien des PDG de grosses entreprises. C'est pourquoi, entre autres raisons, il est ridicule de croire que les geiko se prostituent : avec de pareils revenus, en ont-elles besoins?"

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Une femme de société Une femme de compagnie de haut-rang est aussi a menée à rencontrer de nombreuses personnalités. Dans son ouvrage, Mineko nous raconte des anecdotes sur le Prince Charles, la Reine Elizabeth (petite histoire assez cocasse), Elia Kazan et notamment un célèbre couturier.

"Un soir, l'ochaya Tomiyo me convoqua à un Ozashiki commandité par un gros bonnet de la mode japonaise en l'honneur du grand styliste italien Aldo Gucci. Pour cette occasion exceptionnelle, je mis un soin particulier à mon habillement. Je revêtis un kimono en crêpe de soie noire, ourlé d'une exquise envolée de grues, et une obi couleur rouille (...). M. Gucci, par inadvertance, renversa de la sauce de soja sur mon kimono. Comme je devinai son désarroi, pour le réconforter je me tournai vers lui et, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde, lui demandai : Monsieur Gucci, c'est un honneur de vous rencontrer. Puis-je vous prier de me signer un autographe ? Il sortit immédiatement son stylo.

"Pourriez-vous signer mon kimono, là, sur l'ourlet de ma manche ?

M. Gucci inscrivit de larges traits d'encre noire sur le motif le plus clair de l'ourlet. Un peu moins ou un peu plus, de toute façon, mon kimono était fichu. Seul importait qu'il ne se sente pas diminué par l'incident et prenne plaisir à notre dialogue."

Leur tenue comme signe distinctif On reconnaît évidemment une geisha à son accoutrement, ce costume qui fait partie de son identité et qui nécessite tout un rituel à respecter.

"Avec mes quarante-cinq kilos et mon kimono de vingt kilos, il fallait que je puisse tenir sur des socques en bois de quinze centimètres de haut. Le moindre décalage, le moindre accessoire mal placé et c'était la catastrophe. (...). (...) L'ourlet du bas d'un kimono est matelassé de façon à alourdir la traîne et lui donner une belle forme arrondie. (...) A l'époque où je travaillais beaucoup, je commandais un nouveau kimono par semaine. Je le portais rarement plus de quatre ou cinq fois. J'avoue que je n'ai aucune idée du nombre de kimonos qui ont défilé dans ma garderobe au cours de ma carrière, mais ce chiffre doit bien dépasser les trois cents. Chacun coûtant l'équivalent de 5 000 à 7 000 euros, sans parler de ceux, fabuleusement chers, confectionnés pour les grandes occasions."

Une question de style Tant l'apparence est élémentaire et maîtrisée par les geisha, elles n'en oublient rien même dans les périodes les moins propices.

"Le 8 décembre 1941, le Japon entra en guerre, conflit qui pendant quatre longues années plongea Gion-Kobu, comme le reste du pays, dans la pénurie. En 1943, pour concentrer toutes les énergies dans l'effort de guerre, on ferma officiellement les maisons de geishas, lesquelles, pour un bon nombre, rentrèrent chez elles. Les autres furent employées comme main-d'oeuvre dans les usines d'armement. Comme à l'okiya Iwasaki personne ne portait ce gros coton indigo dans lequel sont coupés les bleus de travail, les pensionnaires se fabriquèrent des tenues dans la soie de leurs vieux kimonos. (...). C'était à qui avait la plus belle tenue d'ouvrière. (...). Nous avions envie de nous sentir féminines.

Ce qui ne nous empêchait pas d'être des ouvrières disciplinées. On venait nous voir chaque matin nous mettre en rangs, tête haute, pour nous rendre à l'usine".

Extraits du livre Ma vie de Geisha, de Mineko Iwasaki

LEXIQUE Ozashiki : des soirées animées par des maikos ou geiko Ochaya : établissement où les clients sont distraits par des geishas Hanadai : nom poétique pour les honoraires des geisha, qui signifie littéralement 'argent fleur' Obi : ceinture servant à fermer les vêtements traditionnels japonais Okiya : maison de geisha Geiko : geisha experte Maiko : apprentie geisha

LE DOSSIER

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VOYAGES continents insolites

le japon, d'hier à aujourd'hui Poésie et rigueur, tradition et high tech…Continents Insolites, le spécialiste du voyage sur-mesure, vous propose quelques idées pour mieux aborder ce monde paradoxal !

S'initier à la calligraphie sur les terres des shoguns et des geishas à Kyoto, contempler l'immense caldeira du Mont Aso avant de goûter au bain onsen dans une source chaude à Kyushu, sillonner les terres sacrées de Kumano en dormant dans un ryokan et pourquoi pas, tester un « hôtel capsule » à Tokyo !

Le Japon des expériences :

Les cerisiers en fleurs à Kyoto ​

​Leçon d'achitecture tokyoite

​ ernière semaine du mois de mars, vous voici marchant rêveusement dans une D allée plantée de cerisiers en fleurs. A Kyoto, ce phénomène annuel ne va durer que quelques jours. Vous vous fondez dans la foule des Japonais qui seuls, en famille ou entre amis ont suspendu leur rythme effréné pour s’adonner à la contemplation de ces arbres en fleurs (sakura ohanami). ​Vous avez peut-être en tête ce haiku de Kobayashi Issa... sur le chemin qui vous mène vers la maison d’un maitre du thé reconnu qui va vous enseigner sa pensée, mais aussi les gestes et la subtilité du chanoyu, la cérémonie du thé japonaise. C’est un monde qui s’ouvre à vous... ​

​ 'un côté, des maisons traditionnelles alignées le long de ruelles étroites. De D l'autre, des immeubles futuristes aux lignes design tutoyant le ciel. Bienvenue à Tokyo, la capitale de tous les contrastes, de tous les extrêmes. 13 millions d'habitants, une allure de nébuleuse et un présent qui côtoie le passé en flirtant avec le futur. Fascinante, urbaine, Tokyo déconcerte. Le temps d'un parcours contemporain, la ville se révèle aux côtés d'un architecte, professeur à l'université, qui d'un coin à l'autre, donne les clefs, dévoile les secrets de celle qui hier s'appelait Edo et change chaque jour de visage.

Ryokan, Kaichoro

Kyoto, la vieille ville

Le Marché Tsukiji

BEAUTÉ JAPONAISE

En tête à tête avec un sumo

Le Japonais possède trois mots pour exprimer la beauté. Ces trois conceptions du "beau" reflètent la pensée Japonaise. Le premier, Utsukushi, exprime la beauté des choses petites, fragiles et faibles.

La dimension affective est très présente quand les Japonais utilisent ce mot, notamment pour parler des enfants. Kuwashi désigne quelque chose de fin, raffiné ou détaillé. De tous temps, les japonais ont apprécié ce qui est minutieux, réduit et riche en détails. D'où leur passion pour les Bonsai et pour les jardins zen qui ramènent la diversité de la nature dans des petits espaces.

Le mot Kiyoshi exprime le beau à travers la pureté. C'est l'absence de souillure qui génère cette forme de beauté. Comme dans son langage, le Japon lui-aussi présente beaucoup de formes de beauté ​

"​ Impressionnant… Ce sera certainement le mot qui vous viendra en tête lorsque le sumo apparaitra devant vous. Véritables colosses élevés au rang de héros, les lutteurs japonais imposent leur stature mais aussi leurs rituels et leur discipline. Intimement liée à l'histoire du Japon, cette tradition dont descendrait l'empereur et qui servait jadis de prière pour obtenir de bonnes récoltes, se découvre dans l'intimité d'un entraînement. Silence de rigueur, dévouement extrême. Les combattants imposent le respect, vous dévoilant quelques uns de leurs secrets. Parmi, leur mode de vie, leur histoire mais aussi leur talent culinaire. Le temps d'un brunch à leurs côtés, vous découvrirez en effet combien ils excellent en cuisine.

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LE DOSSIER

MADE IN JAPAN

au pays des géants

On ne peut pas parler ici du Japon sans évoquer ses robots et autres monstres gigantesques. Mais un magazine ne suffirait pas pour tous les citer, tant l'imagination des nippons est fertile. Voici donc ceux qui ont été à l'origine de la légende... Par Dean Boyd

PREMIUM 66

// Avec les scènes additionnelles et d'autres supprimées, Godzilla dure seulement 81min contre 98 pour la version originale japonaise // Pacific Rim de Guillermo del Toro (2013)

Godzilla (2014)

L

e kaiju est un terme japonais pour désigner les monstres géants des films nippons. Alors que chez nous ceux-ci ont une connotation assez négative, au pays du soleil levant, et plus généralement dans d'autres pays d'Orient comme la Chine, les monstres ont une connotation mystique et sont souvent synonymes de forces de la nature que l'Homme doit respecter.

Le Kaiju Eiga, un cinéma de genre

Les premiers films du genre sont apparus dans les années 1950, dans le contexte d'un Japon post-Hiroshima mettant souvent en scène le pouvoir de destruction de masse figuré par des kaiju qui détruisaient les cités. On utilise alors des décors de villes miniatures et des acteurs costumés en grands monstres de latex. Les plus connues de ces créatures cinématographiques sont Godzilla (de Ishirô Honda en 1954), mais Gamera, Mothra, Rodan, Guidorah, Ebirah, Yonggary et même King Kong sont d'autres kaiju célèbres.

Le Godzilla original de 1954 est un très gros succès au Japon avec plus de 9 millions de spectateurs. Mais il est fortement censuré aux États-Unis où il bénéficie d'un montage différent, notamment pour y inclure des scènes tournées avec l'acteur Raymond Burr (Perry Mason, L'Homme de fer). Avec les scènes additionnelles et d'autres supprimées, Godzilla dure seulement 81min contre 98 pour la version originale japonaise. La raison est que ce second montage minimise l’implication des essais nucléaires américains dans la création du monstre !

Le genre refait surface depuis quelques années avec les sorties de films américains comme Pacific Rim de Guillermo del Toro ou encore le remake de Godzilla.

Des monstres aux robots

Si le mot « robot » date de 1920, il a fallu attendre les années 1940 pour voir apparaître les premiers jouets robots. De fabrication japonaise, appelés « tin toys », ceux-ci étaient alors de simples androïdes confectionnés avec du fer-blanc de récupération.

Dans les années 1970 commence la grande vogue des jouets robots très vite déclinés à la télévision dans des dessins animées du genre « mecha » mettant en scène des robots géants surpuissants pilotés par des adolescents, dont la tâche est généralement de sauver le monde. C'est le cas avec Goldorak créé en 1975.

Lorsqu'il crée ce mecha, G Nagai a déjà connu un immense succès au Japon avec Mazinger Z. En fait, Mazinger Z, Great Mazinger et enfin Goldorak se déroulent dans le même univers de fiction et des personnages apparaissent dans ces trois séries.

C'est essentiellement à la demande de la firme Bandaï que cette suite est créée dans le but de vendre des produits dérivés et des jouets. Contrairement à Mazinger Z, l'auteur souhaite explorer l'idée d'une technologie extraterrestre, pouvant ainsi « dépasser n’importe quel robot imaginé jusque-là ».

Au Japon, la série rencontre un succès en demi teinte. Le réalisateur G Nagai avance pour explication que le public japonais commençait à se lasser des séries de super robots, ainsi qu'un intérêt moindre envers les héros qui n'étaient pas

japonais. Le public n'a pas apprécié que le personnage d'Alcor (qui était le héros de Mazinger Z) soit relégué au second plan, mais telle était la volonté de G Nagai. D'autre part, l'évolution vers une émancipation plus prononcée des personnages féminins a été mal perçue, à l'époque, par le public traditionnel Shonen japonais, volontiers conservateur.

En France en revanche, la série fait un carton instantanée auprès du jeune public. L'histoire très manichéenne, relate l'affrontement entre un empire extraterrestre belliqueux, les forces de Véga, et la terre, défendu par le robot Goldorak, piloté par Actarus, le prince d'Euphor réfugié sur Terre.

Pour preuve que cette série a marqué une époque, aujourd'hui encore Goldorak inspire des artistes contemporains, des peintres ou des sculpteurs. Certaines de ces œuvres ont été présentées lors de l'exposition Goldo Expo à Paris en 2015. On retrouve dans ces œuvres les motifs fondateurs de l’univers de la série.

Anthony Knapik Bridenne Quelques une des œuvres présentées à la Goldo Expo de Paris en 2015 Marc Ninghetto

PREMIUM 67

Fan art de Goldorak : beaucoup de rumeurs ont couru sur un éventuel reboot de Goldorak au cinéma

Dario D'Angelo

LE DOSSIER

MADE IN JAPAN

automania

C’est une histoire qui a débuté au début du XXème siècle, unique. L’automobile nippone s’est déployée au cours de l’avant-guerre, en voyant naître de nombreux constructeurs, toujours pionniers et exemplaires. Alors que le Japon est le troisième pays mondial en termes de production, voici notre dynastie automobile japonaise. Par Annie Esch Nissan GT-R Nismo 2017

LA + française

nissan

3 Modèles phares Née en 1982, la Micra est la première voiture ultra compacte de la marque Le Navara est le pick-up phare de Nissan, très apprécié aux Etats-Unis… Il est notamment utilisé par le Fire Dept de Los Angeles Surnommée Godzilla, la GT-R est une supercar produite depuis 2007

LA + importante

Le début du XXème siècle marque l'origine de la création de Nissan ; en 1911 : l'usine fabriquait des véhicules commercialisés sous l'appellation « Datsun ». « Nissan Motors Co Ltd » fait son entrée sur le marché international de l'automobile en 1934. Pendant les deux guerres mondiales, la marque diversifie les modèles en créant des roadsters, des coupés mais aussi des véhicules militaires et des 4X4. Le lancement de la puissante 240Z - une six cylindrée de 150 chevaux et d'un moteur de 2.4 litres - signe l'apogée de Nissan.

C’est en quelques sortes la concurrente directe de la Porsche, aussi puissante, aussi attrayante… mais à moitié prix, ce qui la rend d'autant plus attractive. Nissan connait sa plus forte expansion commerciale dans les années 70, devenant une marque de renommée mondiale. Cette période est une période faste pour le marché automobile japonais, Toyota et Nissan se livrant à une rude compétition… Mais Nissan n’est jamais parvenu

à détrôner Toyota de sa première place. En réaction à la création de Lexus par Toyota, Nissan lance Infiniti pour confirmer son segment hautde-gamme. Dans cette course, l’endettement de Nissan augmente et devient massif. Ce sont les sombres années 90. L'alliance Nissan - Renault est sa planche de salut et est conclue en 1999.

Ainsi, Renault achète 44% du capital de Nissan.

Le PDG de Nissan, Carlos Ghosn élabore un ambitieux projet de relance : le N - R - P, pour Nissan - Revival - Plan. Ce NRP vise surtout à réduire drastiquement les coûts : 21.000 emplois répartis dans le monde, seront supprimés pour sauver l'entreprise. Dès 2001, Nissan renoue avec la croissance et l'entreprise fait des bénéfices.

2003 signe enfin la fin de sa dette. Nissan est en 2004 le constructeur automobile le plus rentable sur un plan international. Depuis, la mondialisation de l'industrie Nissan est en marche.

TOYOTA Pour l’anecdote, Toyota était à l’origine une entreprise de textile dénommée Toyoda Automatic Loom Works.

Lorsque le fils du fondateur, Kiichiro Toyota, reprend les rênes, il innove et transforme cette entreprise familiale en entreprise de construction automobile : Toyota Motor Corporation. C’est lui-même qui instaure le principe de JIT (Just In Time), un système de production original basé sur le flux-tendu. C’est ce mode de production – appelé également Toyotisme – qui hisse la firme parmi les leaders mondiaux de l’automobile. L’entreprise commercialise sa toute première voiture en 1936 sous le patronyme « AA ».

Il s'agit en fait de la copie conforme au sigle près de la Chrysler Airflow. Doté d'un 6 cylindres de 3,4 litres, ce premier modèle s'écoulera à 1 404 exemplaires. En 1957, le cousin de Kiichiro, Eiji Toyoda, prend la tête de Toyota et supervise le succès de son expansion dans le monde. Il lance la marque de luxe : Lexus en 1987. Toyota est, en 2016, le premier constructeur mondial en termes de performances financières, devant Volkswagen et Daimler. Elle possède également – toujours en 2016 – la valorisation la plus élevée au monde dans le secteur automobile à 42,1 milliards de dollars selon le classement Forbes.

PREMIUM 68

3 Modèles phares Lancée en 1997, la Prius est simplement la voiture hybride la plus vendue au monde Le Rav-4 est un véritable pionnier dans les SUV compact (première version en 1994) La Toyota GT est le coupé sportif par excellence du constructeur

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LA + icônique

HONDA L’histoire de la marque est évidemment étroitement liée à son fondateur, Soichiro Honda. Né en 1906, il est issu d’une famille de neuf enfants. En aidant son père à réparer des bicyclettes, il développe très vite un vrai sens de la mécanique. Au cours de ses études en métallurgie, il se fixe comme objectif de créer un nouveau segment de piston, qu’il aimerait vendre à Toyota ! En vrai bricoleur, il passe une grande partie de son temps à mettre au point son invention. Une première fois refusée, Toyota finira par acheter son invention ‘perfectionnée’ deux plus tard. De son côté, en 1930, Soichiro décide de bâtir sa propre usine afin de produire efficacement ses engins ; les bombardements de la seconde Guerre Mondiale et un tremblement de terre finissent par terrasser l’usine, ce qui le contraint à céder sa production de segments à piston à Toyota. En 1948, il s’associe à un homme d’affaires japonais – Takeo Fujisawa – pour fonder Honda Motor Company Lted. L’issue de la guerre est évidemment terrible, un chaos général et de nombreuses pénuries plombent le pays, notamment d’essence. Cherchant des solutions, Soichiro Honda trouve un assemblement qui le conduit enfin sur la route du succès : monter des moteurs de générateur rachetés à l’armée sur des vélos renforcés, et les équiper d’une transmission par courroie. Hyper économique et pratique, il nomme son engin la Type A… La première motocyclette de Honda est née. Il faut attendre 1963 pour que la marque se lance dans la production automobile et produise des voitures équipées d’un moteur de bicyclettes telles que la T360, la S600 et la S800. L'entreprise ne cesse de développer son marché automobile ainsi que d'autres secteurs : camions, générateurs, motocyclettes, ATV, scooters, voitures de course et avions d'affaires.

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3 Modèles phares La Prelude : la première génération de 1987 est le premier véhicule au monde à posséder 4 roues directrices La NSX : la première génération de 1989 est la première voiture à être dotée d’une carrosserie entièrement composée d’aluminium Civic : apparue en 1972, ce projet de voiture urbaine « propre » connaîtra un succès inédit à l'exportation Honda NSX Acura 2017

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LE DOSSIER Infiniti Q60 2017

LA + récente

INFINITI

Infiniti QX30 2017

Infiniti est le label haut de gamme de Nissan conçu à l’origine pour le marché américain. Créée en 1989, elle vise à offrir la qualité et les prestations dignes de BMW ou Mercedes, mais à un prix plus raisonnable. Le lancement de ce label constitue aussi une réponse à la création de Lexus de Toyota et Acura de Honda. Infiniti a contribué à faire des constructeurs automobiles japonais une référence pour les véhicules de luxe, autrefois le domaine de Ford, Chrysler et General Motors. Dans les années 90, Infiniti doit faire face à une concurrence rude – notamment à Lexus qui est bien apprécié de la population américaine – et poursuit ainsi sa quête d’identité. Depuis les années 2000, un virage est entrepris : la firme se lance dans des modèles sportifs de luxe et mise sur des modèles plus efficaces. Dès avril 2005, le président de l’alliance Renault-Nissan Carlos Ghosn affiche sa volonté d'étendre la marque Infiniti à l'international, et ce après avoir repositionné Nissan sur un segment plus populaire. Depuis le remaniement de ses modèles, plus adaptés aux spécificités européennes (exit les moteurs gloutons), la marque entreprend un véritable décollage et s’impose parmi les constructeurs haut de gamme.

3 Modèles phares

// Infiniti a contribué à faire des constructeurs automobiles japonais une référence pour les véhicules de luxe //

La Q50 ‘pointe le vrai début de l'offensive d'Infiniti’. C’est en ces termes qu’est abordée la Q50, première voiture dotée d'une direction sans lien mécanique entre le volant et les roues.

La Q60 est la deuxième génération de leur coupé G37.

La QX30 est le SUV premium d’Infiniti.

LA + astucieuse

MAZDA

Mazda roadster MX-5 2016

Au départ, le constructeur n’avait absolument rien à voir avec le domaine automobile ! Mazda existe depuis 1927 et était spécialisée initialement dans la fabrication de machines-outils.

Sa première voiture, la Go-Mazda, est produite quelques années plus tard en 1931. La firme produit aussi des armes pour les soldats japonais au cours de la Seconde Guerre Mondiale, en particulier les fusils de la série Type 99. Son nom lui vient de la prononciation japonaise du nom de son fondateur, Matsuda Jujiro, associé d'une référence à une divinité de la Perse antique, Ahura Mazdâ, qui incarnait la lumière. Suite à de nombreux problèmes financiers dans les années 90, Mazda ouvre son capital au groupe américain Ford… Qui se désengagera progressivement à cause de ses propres difficultés financières. Depuis 2010, Ford ne détient qu’une mince participation de 3,5%. Outre ses grands succès et sa production massive, la firme marque les esprits avec sa sportive 787B : conduite par les pilotes Wolker Weidler, Johnny Herbert et Bertrand Gachot, la voiture a remporté les célèbres 24 heures du Mans en 1991. C’est la première fois qu’un constructeur japonais se classe en tête de cette fameuse course, qui plus est avec un moteur rotatif (type moteur Wankel).

PREMIUM 70

3 Modèles phares La fameuse Mazda MX-5 fut lancée officiellement, en 1989, à l'occasion du Salon de l'automobile de Chicago. Il s'agit aujourd'hui du « roadster » le plus vendu au monde.

La RX-8 en 2003. Son moteur, le Renesis, est élu « Moteur de l'Année » pour deux années consécutives, en 2003 et 2004.

Le CX-5 est perçu comme le renouveau de la marque. Lancé en 2012, ce SUV compact est salué par la critique avec son design « kodo ».

// Subaru désigne un amas d'étoiles de la constellation du taureau //

LA + SPORTIVE

Subaru Impreza 2016

subaru Saviez-vous que Subaru désigne un amas d'étoiles de la constellation du taureau, désigné Pléiades en Occident, et qui signifie « se réunir » ? Sur les 250 qui peuvent être distinguées au télescope, seules six étoiles de cet amas sont perceptibles à l’œil nu. Ces six étoiles sont le chemin de fer de la firme : elles représentent les rachats du groupe Fuji Heavy Industries, la maison mère, et constituent leur logo (un ovale dans lequel sont logées 6 étoiles). Le groupe, qui étend ses domaines dans l’aéronautique et les transports en commun, crée sa première voiture en 1954 avec la P-1, renommée plus tard Subaru 1500. Effectivement, le nom Subaru naît seulement en 1958. Progressivement, le constructeur va développer sa gamme et s’atteler au marché américain. La marque se distingue par sa motricité (groupe motopropulseur original) et sa motorisation (moteur Boxer). Les années 90 signent la belle lancée de Subaru, qui se fait surtout connaître en Europe grâce aux compétitions, notamment aux rallyes où l’Impreza (modèle lancé en 1992) remporte de nombreux titres!

LA + high-tech

3 Modèles phares La Subaru Impreza est tout simplement une icône dans le sport auto et particulièrement dans les rallyes. Elle est devenue aujourd’hui la WRX STI. La Legacy est la berline routière de Subaru et est également proposée en break. Ultra prisée dans les régions froides (Canada, Islande, Suisse…), elle fait des merveilles sur la route avec sa transmission intégrale.

La BRZ est une autre sportive de la firme, originale, dotée d’une dynamique éblouissante.

Lexus LC 500 2017

LEXUS « Sommes-nous capables de fabriquer une voiture de luxe qui soit à même de concurrencer les meilleures berlines luxueuses du moment ? », c’est ce qu’a posé comme question Eiji Toyoda, à la tête de Toyota, lors d’une réunion très secrète en 1983. A l’issue de cette réunion, le projet CODE F1 est lancé, pour lequel seront dépensés près d'un milliard de dollars et réunis 24 équipes de développement, 1400 ingénieurs, 2300 techniciens, 220 ouvriers et 60 designers ! C’est donc sur une question qu’est né Lexus. En 1989, la voiture qui a grandi sous le nom CODE F1 est présentée au Salon Automobile de Détroit et se prénomme Lexus LS 400. Dotée d’un moteur Toyota V8 de 4 litres de cylindrée, elle est vendue à « seulement » 38000 dollars. Cette performance lui vaut des éloges de la part du magazine américain CAR and DRIVER, qui la juge meilleure que la Mercedes 420 SEL (63 000$) et que la BMW 735i (55 000$) sur les performances et le comportement routier. A la fin de la même année, Mercedes enregistrait une chute de ses ventes de -19% et BMW de -29% ! Ce n’est qu’à partir des années 90 que la marque débarque au Canada, en Suisse, en Australie et en Europe. Lexus reste surtout le premier constructeur haut de gamme à avoir proposé des versions hybrides de ses modèles.

3 Modèles phares Apparue en 1991, La ES 300 elle est la Lexus la plus vendue pendant la majorité des années 1990.

La RX 300 : sorti en 1998, il est le premier SUV de la marque La RX 400h est la première version hybride de Lexus

PREMIUM 71

LE DOSSIER

MADE IN JAPAN

la vague MANGA Depuis sa déferlante dans les années 80, le manga est une appellation familière pour nombre d’entre nous. Son histoire remonte à bien plus loin qu’il n’y paraît, ponctuée d’évolutions passionnantes. Du XIIème siècle à nos jours, Premium vous partage l’histoire du manga.

Par Annie Esch

L’Origine

Sa naissance ne s’est pas faite hâtivement. Elle a pris son temps, calmement, et a pris pour repère des époques et des noms. Le premier à parler de ‘manga’ est le célèbre caricaturiste Katsushika Hokusai (1760-1849). Ce mot signifie littéralement « image dérisoire » ou « esquisse rapide ». Connu pour ses Trente-six vues du Mont Fuji et pour La Grande Vague de Kanagawa, c’est lui qui va introduire ce terme dans la culture japonaise au travers de sa série d’ouvrages, des estampes caricaturant des personnages populaires, appelée Hokusai manga et publiée dès 1814. Cette forme d’expression graphique japonaise – à l’image des Comics aux Etats-Unis ou des bandes dessinées franco-belges – puise son inspiration dans les emakimono, des rouleaux dessinés datant vraisemblablement du XIIème siècle, illustrant diverses scènes avec textes et dessins. Le mot manga prend sans nul doute son sens actuel au XXème siècle, après la seconde Guerre Mondiale et surtout grâce à Osamu Tezuka (1929-1989), véritable fondateur du manga moderne.

La révolution Osamu Tezuka

C’est lui l’auteur de l’ADN du manga actuel, celui qui imaginera et esquissera les codes que nous lui attribuons aujourd’hui. Inspiré des productions hollywoodiennes et grand amateur des dessins animés Walt Disney, il insuffle dans ses œuvres un style graphique « rond, généreux, franc ». Il introduit ainsi le découpage cinématographique en modifiant la forme des cases (elles peuvent même se succéder en petit format pour donner du rythme), souligne les ‘traits’ pour accentuer l’impression de mouvement et surtout – surtout – charmé par le regard de Blanche Neige qu’il jugeait très expressif, il intègre les grands yeux dans ses dessins. Toutes ces techniques, dont certaines ont créé source de controverse, sont restées.

Sa force de création est tellement phénoménale qu’il dessinera au cours de sa carrière plus de 170.000 pages, signera environ 700 œuvres, réalisera près de 70 séries animées, téléfilms animés, longs et courts-métrages d'animation. Il donnera naissance à des personnages qui ont marqué une génération entière dont Astro Boy (1963) et Le Roi Léo (1965) PREMIUM 72

par le biais de ses studios Mushi Productions et Tezuka Productions. Tatsuya Matsui, le designer du robot Posy a dit de lui : « À la fin de la guerre, en 1945, le Japon était ruiné. Les enfants n'avaient rien à manger. En 1952, ils ont découvert Astro Boy et les mangas de Osamu Tezuka. Astro Boy a alors apporté au pays une dose d'espoir et d'énergie impensable. Les enfants se sont remis à rêver. Astro Boy a influencé de nombreux futurs concepteurs de robots. Moi le premier ! ». Le terme manga couvrira alors les univers de la bande dessinée ainsi que du dessin animé.

Pour l’anecdote, Tezuka a été fort longtemps méconnu à l’étranger et notamment aux EtatsUnis. Et pour cause, bien que le japonais voue une véritable admiration pour Walt Disney, l’américain le perçoit comme une menace pour son industrie.

Sa réaction ne se fait pas attendre et soumet les réseaux de diffusion américains à un chantage : s’ils ne renoncent pas à retransmettre Le Roi Léo, Disney leur retire ses propres productions. A titre d’info, Le Roi Léo a été rebaptisé dans sa version américaine Kimba the White Lion… Ce qui retentit un tant soit peu avec la méga production des studios Disney de 1994, Le Roi Lion dont le héros n’est autre qu’un lionceau prénommé Simba.

Le manga en Europe

La fin des années 70 signe l’entrée du manga en Europe et plus précisément en France. Les chaînes de télévision recherchent alors de nouveaux programmes destinés à la jeunesse, notamment des dessins animés, faute de réelles productions occidentales. Débarque en 1978 sur Antenne 2 (France) l’indétrônable Goldorak ! Suite à cet enthousiasme, la chaîne s’empresse d’acquérir d’autres droits et diffuse entre autres Albator le corsaire de l'espace, Capitaine Flam et Candy. C'est la grande époque de Récré A2 (émission consacrée à la jeunesse), qui diffuse autant des dessins animés occidentaux (Boule et Bill, Yakari, etc) que des animés japonais. En 1983, cette même chaine diffuse un dessin animé réalisé par un conglomérat de studios français, luxembourgeois et japonais (le célèbre Studio Pierrot qui réaliseront quelques uns des plus grands succès animés récents tels que GTO, Bleach ou Naruto), intitulé Les Mystérieuses Cités

Les fleurons du manga en chiffres

380 millions

Le manga défie la bande dessinée européenne et enregistre des chiffres qui en font pâlir plus d’un. One Piece reste à ce jour le manga le plus vendu au monde avec plus de 380 millions d’exemplaires sur ses 83 tomes, alors que Dragon Ball écoule près de 300 millions d’exemplaires sur 42 tomes. A titre d’exemple, ces titres surpassent les ventes de Les Aventures de Tintin et Milou qui, en 24 albums, est édité à environ 200 millions d’exemplaires…

D'Or. Le succès est retentissant tant auprès du public que de la critique, et reste l’un des plus célèbres exemples de l'animation japonaise des années 80. Devant cette performance, TF1 sort les grands moyens et déboulonne avec le Club Dorothée, référence de toute une génération et surtout diffuseur des plus gros succès du moment : Les Chevaliers du zodiaque, Ken le survivant, Bioman, Nicky Larson et le mythique Dragon Ball.

Parallèlement à cet univers télévisé, les éditions ne sont pas en reste. Après les coups d’épée dans l’eau du magazine Le Cri Qui Tue, qui a pourtant essayé de publier des mangas, c’est Jacques Glénat qui s’impose comme ambassadeur. Au retour d’un voyage au Japon, il rapporte dans ses valises Akira de Katsuhiro Otomo, qu’il décide de traduire et de publier en fascicule en couleur. Le succès ne vient pas d’emblée, l’Europe (la France et la Belgique en tête) étant bien plus familière aux bandes-dessinées dites classiques. C’est la sortie en France du long métrage animé tiré du manga, en 1991, qui amorce le déclic. Akira se hisse rapidement au statut de film culte et attise subitement un vif intérêt pour l'art des mangakas. Glénat accède enfin à la réussite en publiant le manga Akira dans un format cartonné, tel un livre de poche. La vente de mangas explose réellement avec la sortie en librairies de Dragon Ball. Son personnage principal, San Gokû, devient le héros, que dis-je, le super-héros préféré des jeunes. Depuis, le manga est en plein essor.

23 millions

Les mangas version long métrage sont également très populaires au Japon. En 2001, Le Voyage de Chihiro a battu le record de recettes dans le pays, devant le film pourtant culte Titanic avec près de 23 millions de téléspectateurs japonais.

Le film est également devenu le premier long métrage non américain à dépasser les 200 millions de dollars de recettes, et ce alors qu'il n'était pas encore sorti en Europe et en Amérique du Nord ! Le studio japonais Ghibli, qui a réalisé ce dessin animé, produit également d’autres chefs-d’œuvre tels que Le Château dans le ciel, Le Château ambulant ou la Princesse Mononoké.

192

C’est le nombre de tomes publiés par le manga le plus long de l’histoire ! Depuis 1976, le sobrement intitulé Kochira Katsushika-ku Kameari Koen Mae Hashutsujo retrace les mésaventures d'un policier.

6429

Plus fort que ‘Les feux de l'amour’, c’est juste le nombre démentiel d'épisodes de Sazae-san, le plus long animé de l'histoire.

12 jours et 9 heures

C'est ce qu'il faut pour regarder tous les épisodes de Pokémon… C'est plus que Dragon Ball Z qui se parcourt intégralement en "seulement" 4 jours et 11 heures.

1/3 ghost in the shell, l'adaptation cinéma Voici enfin l'adaptation en live action du célèbre manga de Masamune Shirow publié dans les années 80. Réalisé par Rupert Sanders, la sortie est prévue en mars. L'histoire se passe en 2029, l'unité secrète mobile shell se bat contre une nouvelle forme de criminalité sur internet. Elle est dirigée par la cyberpolicière, Motoko Kusunagi, incarnée à l'écran par Scarlett Johansson. Ce manga avait déjà été adapté au cinéma en 1997 avec succès. Le choix de l'actrice américaine au détriment d'une asiatique a par ailleurs été décrié par la critique japonaise.

PREMIUM 73

Un tiers des mangas vendus au Japon sont des mangas érotiques. Quand on sait à quel point ils sont portés sur la chose, ce n'est pas vraiment étonnant…

1500

Chaque année, environ 1 500 nouveaux mangas voient le jour.

Impressionnant !

LE DOSSIER

MADE IN JAPAN

dans les griffes du sushi

Les sushis ont en l’espace de quelques années inondés l'Europe et les Etats-Unis.

Véritables phénomènes de mode, les restaurant foisonnent à tous les coins de rue. Plein feux sur ces petits délices japonais qui ont conquis nos estomacs… Par Eléonore Arnold

le sushi, l'ancêtre du fast food

Le sushi, plat préféré des japonais depuis des siècles serait apparu au 4ème siècle avant JésusChrist en Asie du Sud-Est et contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce plat est d’abord apparu en Chine, puis a migré vers le Japon au 17e siècle.

Il faut remonter à l'époque Muromachi (13921573) pour comprendre l’origine du sushi. A cette époque-là, on découvrit que le riz fermenté produisait de l'acide lactique favorisant la conservation des aliments, le riz de sushi n'était alors qu'un moyen de conserver les morceaux de poisson. On alternait donc des couches de carpes et de riz dans des jarres fermées par un couvercle, puis on le laissait fermenter jusqu'à un an. Ensuite, le poisson était mangé et le riz, jeté.

Vers 1640, les habitants d'Edo (aujourd'hui Tokyo) eurent l'idée d'ajouter du vinaigre de riz afin d'accélérer encore plus vite le processus de fermentation. Les gens prirent goût à l'association poisson-riz-vinaigrette. C’est ainsi que naquit le sushi. Plus tard, la présentation des sushi évolua et le poisson ne fut plus enveloppé dans le riz, mais placé au dessus d'un agglomérat de riz préssé oblong. Au départ, le sushi était servi dans la rue, comme casse-croûte (une sorte d'ancêtre du fast food). Il est devenu rapidement extrêmement populaire et s’est répandu peux à peu dans l’ensemble du japon. A la suite de la deuxième guerre mondiale, les ventes de sushi ont été plus règlementées et les ventes dans la rue furent remplacées par des échoppes et restaurants. Par la suite, cette façon originale de consommer le poisson a été rapidement adoptée par les cultures occidentales qui l’ont elles aussi faite évoluer (California rolls, ajout d'ingrédients comme la mayonnaise…)

Les bienfaits des sushis

Les sushis sont tendances, mais ils ont aussi la particularité d’être sains. Pauvres en calories, riches en oméga 3, protéines, phosphore, vitamine B1 et en minéraux, les sushis permettent de manger équilibré. Notez également que le wasabi a des vertus anti-cariogènes (protège des caries) et est très riche en vitamine C. Quant au gingembre et au vinaigre de riz, outre leur réputation aphrodisiaque, ceux-ci facilitent la digestion et possède des vertus antiseptiques.

l'essentiel du sushis en 5 points

La France est le plus gros consommateur de sushis en Europe. Avec 1 600 restaurants de sushis en France dont 36% à Paris et 66% en Îlede-France.

La soupe miso n'est pas une entrée. En effet, selon la tradition japonaise, la soupe est un complément au plat principal dégusté en fin de repas en cas de petit creux inopiné.

Il y a un ordre dans les plats à respecter. Vous devez commencer par les poissons blancs, puis attaquer les poissons rouges, poursuivre avec le saumon, puis les œufs de poisson, et les sushis aux œufs. Les makis se mangent en dernier, juste avant la fameuse petite soupe miso.

On doit tremper le poisson, pas le riz. Nous avons tous tendance à tremper le dessous du sushi, et même à faire tomber en passant quelques grains de riz dans la sauce soja, qui devient une sauce au riz (j’en vois déjà qui se reconnaissent).

Il est très malpoli au Japon de planter sa baguette dans le sushi, notamment parce que cela fait référence aux bâtons d'encens que l'on plante dans les offrandes aux morts.

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Maître Chen (Golden Chopstiks)

les meilleurs sushis chez nous Quelques bonnes adresses pour aller déguster les meilleurs sushis de la Grande Région.

YAMAYU SANTATSU Les sushis du Yamayu Santatsu rivalisent sans nul doute avec ceux de Tokyo.

Nombreux sont les aficionados attirés par la subtile délicatesse de ses préparations ! Décor tout en sobriété, avec de petits salons pour discuter affaires.

26, rue Notre Dame à Luxembourg GOLDEN CHOPSTICKS Maître Chen, créateur de sushi et formateur de sushi-man propose une cuisine japonaise/thaï. Les sushis sortent vraiment de l’ordinaire et le chef n’hésite pas à vous faire goûter gratuitement ses nouvelles créations. 311, Rue de Rollingergrund à Luxembourg KAMAKURA Minimaliste et épuré, ce restaurant japonais, fondé en 1988 tire son nom de l'ancienne capitale du pays du Soleil-Levant et incarne l'essence de la cuisine nippone : zen et sobre dans la présentation, virtuose dans la préparation. 4, rue Munster à Luxembourg M. SUSHI M. Sushi propose des sushis d’une qualité et d’une fraîcheur irréprochables et les prépare dans le respect de la tradition. 12, rue de Jemmapes à Thionville DIZEN Le restaurant Dizen gâte les papilles gustatives de ses hôtes en proposant des sushis exquis plein de saveur, à la fois frais et de qualité dans une ambiance sympathique et joviale. 5, rue du Faisan à Metz

high tech

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son devialet phantom gold

un son en or Avec la Phantom Gold, Devialet récidive dans l'escalade vers la quête du son parfait, mais avec cette dernière évolution, tout porte à croire que la perfection est désormais atteinte...

A

pparue en 2015 sur le marché, l'enceinte Phantom ne ressemble à rien de connu.

Les ingénieurs qui l'ont conçu ont créé un procédé révolutionnaire qui détrône tout ce que l'oreille a pu entendre.

Inventé et fabriqué en France, protégé par 102 brevets, Phantom change à tout jamais l'univers du son.

Mais à en croire le fabricant, avec la Gold Phantom, l'impact est encore plus bluffant. A l'heure où nous écrivons ces lignes, nous n'avons malheureusement pas eu l'occasion d'en faire l'expérience.

La Gold Phantom est l'enceinte connectée la plus puissante du marché, 8 fois plus puissante que Phantom, 4 500 Watts, 108 dB d’impact sonore, soit le volume d’un concert live de rock.

L’expérience unique du son ultra-dense à impact physique

dans sa version la plus extrême jusqu’aux sons graves les plus profonds jamais émis (14 Hz).

Inventée par Devialet, l’ADH Intelligence est une technologie qui réussit à combiner pour la première fois le raffinement de l’amplification Analogique (ou Classe A) avec la puissance et la compacité de l’amplification Numérique (ou Classe D).

Un son émouvant de beauté, la restitution la plus parfaite grâce à un nouveau processeur d’amplification ADH breveté.

Le nouveau Tweeter Titane de Gold Phantom est composé du titane le plus pur - Grade 1. Le meilleur matériau pour un tweeter haute performance, il a un ratio densité-résistance parmi les plus élevés des éléments métalliques. Gold Phantom dépasse les meilleures performances dans la restitution des fréquences aiguës, désormais, jusqu’à 27 kHz. Gold PHANTOM s’habille d’une finition exclusive plaquée Or rose 22 carats. L’Or audiophile absolu.

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// Berluti et Devialet étaient faits pour se rencontrer. Le bottier parisien, réputé pour son savoir-faire et son expertise du cuir, et les créateurs du meilleur son au monde //

UNE COLLABORATION AVEC BERLUTI

Devialet et Berluti dévoilent un Cocoon exclusif, une édition spéciale en quantité très limitée qui sublime le savoir-faire des deux maisons.

La Maison Berluti est née à Paris, en 1895 et s'est développée au fil de quatre générations successives de bottiers. En 2005, la Maison a lancé sa collection de maroquinerie et en 2011, une première collection de prêt-à-porter. Berluti propose également un service de sur-mesure unique, de la tête aux pieds, grâce à ses ateliers de la rue Marbeuf et de la rue de Sèvres. La Maison a un réseau de 45 boutiques dans le monde.

Berluti et Devialet étaient faits pour se rencontrer. Le bottier parisien, réputé pour son savoir-faire et son expertise du cuir, et les créateurs du meilleur son au monde, l’enceinte connectée révolutionnaire Phantom, ont en commun la passion, l’exigence et le design. De cette rencontre est né un Cocoon exclusif, un travel case sur-mesure en cuir Berluti conçu pour Phantom. Artisanal et technique, moderne et raffiné, le Cocoon Phantom/Berluti incarne l’alliance entre ces deux univers d'exceptions. Disponible dans le cuir emblématique Berluti, Le Venezia, en couleur Tobacco bis, ce cuir se distingue par le non traitement de la peau qui, après l’application des pigments naturels, réveille le cuir tout en apportant profondeur à la couleur. Conçu et patiné à la main entre les ateliers Devialet et Berluti, en France et en Italie.

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high tech

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musique concept

musique du 3 type ème

Inspirés par les innovations high-tech et les progrès de la connectivité, les instruments évoluent et les inventions en la matière ne manquent pas d'originalité...

Piezoelectric Violin

LE SON électrique Imaginé en collaboration entre le Cabinet d'architecture américain MONAD et l'artiste Scott F. Hall, le violon piézoélectrique est entièrement imprimé en 3-D dans du titane. Cet instrument à deux cordes dignes de Star Trek fonctionne grâce à la piézo-électricité, un courant généré par un frottement identique à ceux des briquets ou des micro-sillons des platines de tourne-disques...

Photo : MONAD Studio - 3D-printed Titanium Violin Designed by MONAD Studio | Eric Goldemberg + Veronica Zalcberg with musician-luthier Scott F. Hall

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CELLO 2.0

LE JEU DE LA TRANSPARENCE Le groupe chimiste Bayer a conçu le Cello 2.0.

La résine polymère dans laquelle est fabriquée ce violoncelle transparent a permis d'obtenir un instrument plus ergonomique qui s'adapte davantage à la posture du musicien. Les LED’s et miniprojecteurs vidéo intégrés au corps de l’instrument affichent des effets graphiques sur la face transparente. Des signaux qui traduisent la virtuosité du musicien !

Gittler Guitar

heavy métal Lancée par l’entreprise Fender, la Gittler Guitar ne possède pas de manche, mais dispose de 31 frettes cylindriques, soit 10 fois plus que la moyenne des guitares électriques. Elle ne possède pas non plus de touches, mais plutôt des repères identifiables à LED. Une utilisation et un design aussi minimalistes que performants. Concernant l’électronique, six micros individuels captent le son de chacune de ses six cordes, et est équipée de deux sorties jack 6.35 et hexaphonique. Le réglage du volume se trouve quant à lui au dos de la guitare.

alphasphere

empreintes sonores Conçu par Adam Place et réalisé par la Startup anglaise Nu Desine, l’Alphasphere est un instrument composé de 48 pads sensibles au toucher. Connectable à un ordinateur grâce à une prise USB, il se pilote grâce à un logiciel qui permet plusieurs programmations : contrôle d’instrument en MIDI, lanceur de boucle ou séquenceur. Il génère également des effets lumineux qui se déclenchent au rythme de la musique.

KARLAX

flûte enchantée Le Karlax est un instrument de musique révolutionnaire et futuriste multi-média, inventé par le compositeur Rémi Dury. Relié à distance à un ordinateur, il permet de jouer de la musique électronique de manière plus expressive.

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POWER

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INTERVIEW ROMAIN DUMAS

un pilote « tout-terrain »

C’est à l’occasion de la venue de Romain Dumas au Luxembourg (ndlr. invité d’honneur à la Christmas Party Link2Fleet) que nous avons pu nous entretenir à huis clos avec le double vainqueur des 24H du Mans et champion du monde WEC 2016.

Propos recueillis par Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears

E Crédit photo : Porsche

n effet, Romain était présent au Luxembourg les 13-14 décembre derniers pour présenter son Buggy Peugeot 3008 DKR avec lequel il allait participer du 2 au 14 janvier au Dakar 2017. Depuis, nous savons qu’il s’est distingué dans cet incroyable rallye raid en se classant 1er privé et 8ème du classement général, un véritable exploit !

Nous vous proposons de revenir sur cette rencontre qui s’est déroulée dans les locaux de son sponsor luxembourgeois Real Solutions, un acteur du monde IT au Luxembourg, notament avec son nouveau produit « R-Flow » dont les couleurs étaient floqué sur le Buggy du champion..

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Crédits photos : Romain Dumas

// ce qui était sûr c’est que je voulais faire un métier dans le sport automobile.

Que ce soit pilote ou préparateur comme mon père qui était garagiste // LUXGEARS : Bonjour Romain et merci pour ces quelques instants que tu nous consacres, surtout en ce jour très spécial pour toi puisque c’est ton anniversaire !

Romain Dumas : C’est exact. En même temps j’aimerais que ces jours si spéciaux ne se répètent pas trop vite… Rires !

Commençons par le début… Quand as-tu conduit un engin motorisé pour la première fois ?

C’était une mini motocross à l’âge de 5 ans ! J’en ai fait jusqu’à 10 ans mais comme mes parents trouvaient ça trop dangereux, je suis passé au karting à 12 ans, soit assez tard.

As-tu été parmi les meilleurs d’emblée ?

Pas vraiment ! J’ai été rapidement « pas mauvais » mais il m’a fallu travailler pour devenir vraiment bon. C’est mon esprit de gagneur et ma passion qui m’ont aidé à progresser.

D’où est venu ton intérêt pour les courses comme les 24H du Mans, le Dakar, Pikes Peak ?

C’est la passion ! Je me rappelle, étant gamin, regarder ces courses à télé avec mon frère. C’était un rêve pour moi d’espérer y participer un jour…

Tout simplement !

Quand as-tu pris conscience que tu voulais devenir pilote professionnel ?

Dès l’âge de 13-14 ans. Je ne rêvais pas forcément de F1 mais plutôt de rallye car mon père en faisait. En réalité, je ne pensais pas atteindre mon niveau actuel mais ce qui était sûr c’est que je voulais faire un métier dans le sport automobile.

Que ce soit pilote ou préparateur comme mon père qui était garagiste.

La mécanique t’a donc intéressé dès le début ?

Tout à fait ! J’ai continué l’école mais j’allais souvent travailler chez mon préparateur de karting pour faire moi-même mes moteurs, régler mon kart… J’adorais et j’adore toujours la mécanique !

On sent que les voitures, la mécanique et la course sont une véritable passion pour toi.

Peux-tu nous en parler un peu plus ?

Ce sont les aspects liés à la précision, au souci du détail et à l’évolution technique continuelle qui permettent de s’améliorer chaque fois un peu plus… Après il y a aussi l’esprit d’équipe car, même si on est seul au volant, la course se fait grâce au team qui t’entoure.

En parlant de technique, quand as-tu travaillé pour la première fois avec la télémétrie (ndlr. système qui enregistre les informations du véhicule) ?

Assez tard ! C’était en 2003, à partir de la F3000 et ensuite avec Porsche en endurance que j'ai véritablement découvert ce système.

Avec la télémétrie le pilote ne peut plus raconter n’importe quoi… Exact ?

Oui mais attention, il y a une double analyse car le problème est aussi celui des ingénieurs sans expérience du pilotage qui ne croient que leur ordinateur ! Il m’est arrivé de perdre des heures à discuter avec des ingénieurs à cause de cela. Mais une chose est sûre, le pilote a toujours raison…

Rires !

Tu confirmes aussi que les pilotes actuels doivent aussi avoir d’excellentes bases techniques pour être capables de dialoguer avec leurs ingénieurs et comprendre leur voiture.

Absolument !

Tu pilotes une grande variété de voitures de course. Comment fais-tu pour t’y adapter ?

En fait, le point commun c’est toujours un volant et 4 roues ! J’aime comparer le pilotage aux sports de raquettes qui sont à la fois semblables et très différents. A partir de là, chacun à ses spécialités et sera plus performant dans son domaine de prédilection. C’est aussi la pratique qui va permettre de faire la différence.

Quelles sont les qualités d’un pilote de course ?

Rapidité, intelligence de course et surtout le travail. Par exemple, et c’est un peu triste de le dire, mais un pilote moyen peut devenir bon s’il travaille beaucoup… notamment avec l’aide de la télémétrie.

Pourrais-tu comparer les différents styles de pilotage en fonction des disciplines que tu pratiques et laquelle préfères-tu ?

Le Dakar c’est de l’improvisation pure, le rallye c’est de l’adaptation continuelle, le circuit c’est de la précision absolue. Mon goût pour la précision me fait préfèrer le circuit.

Comment un pilote de course travaille-t-il sa condition physique ?

C’est assez simple. De l’endurance avec la course à pied ou le vélo. On fait aussi un peu de musculation pour le gainage tout en veillant à ne pas prendre trop de masse musculaire car le poids est l’ennemi du pilote.

Parlons un peu du Dakar… Ton Buggy Peugeot 3008 DKR est une 2 roues motrices alors qu’on pourrait croire que pour ce type d’épreuve une 4 roues motrices serait plus appropriée.

Comment expliques-tu cela ?

En fait c’est lié au règlement qui, par exemple, PREMIUM 81

autorise aux 2 roues motrices de faire varier la pression de gonflage des pneus alors que ce n’est pas le cas pour les 4 roues motrices. Du coup, cela peut donner un avantage dans les dunes par exemple ! Mais au final le règlement est bien fait et c’est assez équilibré…

Revenons sur 2016 qui fut une année exceptionnelle pour toi avec une victoire aux 24H du Mans, à Pikes peak et le titre en championnat du monde WEC. Quelle est ton analyse et comment faire pour répéter cela ?

Le répéter ça va être compliqué ! Pour gagner il faut tout aligner au bon moment… la bonne voiture, la bonne équipe, une part de réussite certaine et pas ou peu d’erreurs.

En parlant de réussite… Quel a été ton sentiment lors du coup de théâtre aux 24H du Mans 2016 (ndlr. Porsche gagne in extremis suite à une panne de la Toyota de tête dans le dernier tour) Remettons les choses dans leur contexte. Cela faisait 23h50 qu’on batallait pour la 1ère place, on était complètement crevés, et d’un coup on voit la Toyota qui ralentit ! On s’est d’abord dit que c’était un coup de stratégie pour économiser la voiture mais en même temps on revenait méchamment sur eux… Jusqu’au moment où on a réalisé qu’ils avaient réellement un problème !

A ce moment on a été envahis par une multitude de sentiments, on a ressenti un énorme élan de joie et en même temps on était abasourdis par la tristesse que devaient ressentir nos adversaires…

C’était un moment d’émotion intense. C’est ça aussi la course !

Comprends-tu Nico Rosberg qui devient champion de F1 et qui décide d’arrêter sa carrière illico ?

En fait chacun est différent et quand on arrive à un tel niveau, on a de telles contraintes au niveau professionnel et personnel qu’il arrive, la sécurité financière aidant, qu’on décide de décrocher pour enfin vivre une vie normale. Cependant, Rosberg est encore jeune, et je suis persuadé qu’il pourrait revenir au sport auto dans quelques années dans d’autres conditions pour son propre plaisir.

En parlant de plaisir, il y a quelques années tu avais participé avec ton père et ton frère aux 25H Fun Cup. Que penses-tu de cette discipline ?

Tout d’abord mon frère ne s’en est jamais remis… Rires ! Je pense que cette formule, comme beaucoup d’autres, permet à monsieur tout-le-monde de vivre et de partager sa passion du sport automobile. Et finalement c’est ce qui importe car, quel que soit le niveau dans lequel on évolue, notre moteur c’est la passion !

POWER

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concept BMW MOTORrAD VISION NEXT 100

le futur du deux roues A l'occasion de son centenaire et après avoir dévoilé ses autres projets d'automobiles visionnaires signés BMW, MINI et Rolls-Royce, le constructeur Bavarois présente sa vision de la mobilité sur deux roues : la moto BMW Motorrad VISION NEXT 100.

L L

e design véhicule l’essence même de la moto : l’homme et la machine ne font qu’un.

Dans ce contexte, l’équipe des stylistes reprend les éléments formels qui ont marqué l’histoire de BMW Motorrad pour leur donner une nouvelle interprétation sur le plan tant visuel que fonctionnel. Grâce à des éléments iconiques, tels que le cadre triangulaire noir, le rechampi blanc et la forme classique du bicylindre à plat (moteur boxer).

Par sa forme, son cadre triangulaire évoque délibérément la toute première moto BMW – la R32 de 1923, tout en le réinterprétant sous forme de sculpture fonctionnelle : il relie la roue avant et la roue arrière dans un galbe dynamique. Aucun logement, aucune articulation n’est visible, tout semble jaillir d’un seul jet.

Un cadre appelé flexframe s’étend d’un seul trait de la roue avant à la roue arrière. Sa souplesse permet

d’effectuer les manoeuvres de braquage sans les articulations habituellement utilisées aujourd’hui.

Lorsque le pilote braque le guidon, tout le cadre se déforme et permet ainsi à la moto de changer de direction. Les efforts requis pour la déformation varient en fonction de la situation : ainsi, les manoeuvres sont particulièrement aisées à l’arrêt, alors qu’à vitesse élevée, le cadre affiche une rigidité très élevée.

Le groupe propulseur, exempt d’émission, est intégré au milieu du cadre. La forme extérieure du « boxer » évolue en fonction de la situation. Au repos, il épouse la moto au plus juste. Mais dès les premiers tours de roues, le bloc moteur se déploie latéralement. Il optimise ainsi l’aérodynamique et la protection contre les intempéries en cours de route. De l’aluminium poli avec raffinement met en avant cette partie de la moto.

Les pneus n’assurent pas seulement la fonction PREMIUM 82

d’amortisseur. En effet, leur sculpture variable s’adapte activement au revêtement sur laquelle la moto évolue, ce qui garantit une adhérence au sol optimale de tous les instants.

La BMW Motorrad VISION NEXT 100 profite des possibilités de l’univers numérique pour hisser l’expérience analogique au guidon d’une moto à un nouveau niveau. À la base de cette sensation de liberté particulière : l’interconnexion intelligente entre le pilote, sa moto et son environnement. Elle rend les situations routières délicates prévisibles.

Grâce à l’association avec des systèmes d’assistance actifs, le pilote gardera à tout instant le contrôle de ce qui se passe. Les systèmes sont non seulement capables de prévoir et d’indiquer au pilote les actions requises, ils peuvent aussi intervenir pendant le trajet pour le protéger. Les équipements de protection habituels, tels que le casque ou les renforts, ne sont donc plus nécessaires.

Photo : iStock - Montage : Premium

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2017 c’est parti !

Bienvenus dans notre premier numéro de l’année 2017 ! Une année qui commence sur les chapeaux de roues avec l’interview exclusive de Romain Dumas, double vainqueur des 24H du Mans et 1er privé au Dakar 2017.

Nous vous proposons aussi pas moins de 5 essais très exclusifs, jugez plutôt : BMW 740 Le, Mercedes S400 Coupé, Porsche Panamera 4S, Bentley Mulsanne et Rolls Royce Ghost… Et pour finir, vous trouverez aussi l’essai d’un modèle décalé que l’on testera en conditions extrêmes dans le prochain numéro. Un sacré début d’année, n’est-ce pas ? Bonne lecture et à bientôt !

Ing. Antonio da Palma Ferramacho

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LUXGEARS

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essai Bentley Mulsanne E.W.

voyage princier

La Mulsanne constitue le sommet de la gamme Bentley. Un carrosse digne des têtes couronnées dont le luxe et le confort n’ont d’égal que la débauche d’équipement et de technologie présents à bord. Voyager en Mulsanne c’est se mettre dans la peau d’un riche héritier pour vivre une expérience inoubliable…

Par Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears Cote Luxgears : Il était une fois Le Mans Mulsanne, c’est le nom du village sarthois où aboutit la mythique ligne droite des Hunaudières. L’endroit précis où les prototypes des 24 Heures du Mans atteignent leur vitesse maximale ! Ce clin d’œil à la course la plus célèbre au monde n’est pas anodin puisque Bentley y remporta le double tour d’horloge à cinq reprises de 1924 à 1930 et une dernière fois en 2003. Un glorieux palmarès qu’il convenait de rappeler avec un modèle éponyme. Apparue pour la première fois en 1980, la Bentley Mulsanne était alors basée sur la Rolls Royce Silver Spirit et elle faisait la part belle au luxe et au confort, même si une déclinaison à moteur turbo vit le jour pour ajouter des performances à ce carrosse. Sa deuxième génération fut présentée en 2010 - soit sous l’ère de son nouveau propriétaire Volkswagen - et ne dérive donc plus d’une Rolls. Ce modèle inédit chapeaute la gamme du constructeur de Crewe et a été remis sur le métier en 2016 avec la sortie de la phase 2 dont est issu notre exemplaire.

Extended Wheelbase Notre véhicule d’essai est une Mulsanne Extended Wheelbase, une dénomination pour le moins sophistiquée pour indiquer qu’il s’agit de la version rallongée dont l’empattement majoré (+250 mm) profite à l’espace aux jambes des passagers arrière. Ces derniers disposent alors de deux fauteuils individuels qu’il est possible d’aménager en couchette, comme dans un avion long courrier...

Princier ! Ainsi configurée la Mulsanne E.W. porte sa longueur totale à 5,825 m et pèse 2,72 tonnes sur la balance, un bien « gros bébé » ! C’est précisément le sentiment ressenti lorsqu’on la découvrit sur le parking de Bentley Luxembourg. Ce véhicule majestueux aux proportions hors normes impressionne davantage en réalité que sur catalogue ou autre support numérique !

La surprise arrive en deux temps avec, tout d’abord, une petite claque en découvrant sa morphologie extérieure et, ensuite, c’est carrément une gifle que l’on se prend en pénétrant dans son habitacle aussi démesuré par la taille que par son niveau de luxe ! On se demande alors si on va oser en prendre le volant...

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En voiture chauffeur !

Parler de sensations de conduite avec un tel véhicule pourrait sembler saugrenu puisque, à bien y réfléchir, les meilleures places se situent plutôt à l’arrière !

Néanmoins, le métier d’essayeur automobile demande des sacrifices auxquels il faut savoir se plier… C’est donc au volant de ce vaisseau amiral que nous avons quitté la concession Bentley de Luxembourg. Sans surprise, nos premières impressions sont celles d’être aux commandes d’un très grand véhicule mais qui se manœuvre toutefois très aisément. Il faut juste garder à l’esprit l’extravagance de ses dimensions pour ne pas risquer d’accrocher une aile ou reculer dans un autre véhicule, et cela, malgré toute la panoplie de capteurs et caméras en tous genres.

Notre vigilance est à son comble car nous avons près de 450.000 EUR entre nos mains… tout de même !

Des proportions qui imposent l’adoption d’une position de conduite haute pour espérer cerner au mieux les limites de l’engin. A son volant, on perçoit la longueur et le poids de ce carrosse qui filtrent à travers les mouvements de caisse dont l’amplitude et

// Parler de sensations de conduite avec un tel véhicule pourrait sembler saugrenu puisque, à bien y réfléchir, les meilleures places se situent plutôt à l’arrière ! //

l’amorti combinent douceur et nonchalance, des caractéristiques propres aux véhicules de grand luxe. Pas de doute, on est bien au volant d’un limousine hyperluxueuse ! Une expérience qui rappelle une certaine Mercedes 600 Pullman des années soixante que nous avons eu la chance d’essayer l’année dernière. D’ailleurs, un rapide coup d’œil à la fiche technique de ces deux véhicules fait sourire car, en cinquante ans, notre Mulsanne a doublé les prestations mécaniques de la Mercedes. Entendez par là, qu’à cylindrée équivalente, la Bentley dispose aujourd’hui de plus de 500 chevaux et 1000 Nm qui transitent via une boîte automatique à 8 rapports, le progrès technologique ne s’arrête jamais !

Bureau VIP roulant Migrons enfin vers l’arrière de l’habitacle où notre Mulsanne se révèle encore plus accueillante. On dit que l’espace c’est le luxe mais ce serait oublier l’équipement et les aspects pratiques qui contribuent grandement à l’expérience à bord. De fait, les deux places arrière offrent un espace royal et un équipement impérial. Du velours de l’épaisse moquette, on passe au cuir pleine fleur qui s’étend des sièges au plafond en passant par les contreportes ornées de leurs boiseries en noyer massif incrusté de chrome. Le degré de finition et la qualité des matériaux sont à leur paroxysme, à l’image du mobilier italien haut de gamme. Exceptionnel ! Tel un souverain, le passager arrière droit est le vrai maître à bord puisqu’il peut tout contrôler... La position des sièges arrière et avant droit (chauffants, réfrigérés et massants), les superbes rideaux à commande électrique des fenêtres ou encore le grand toit ouvrant arrière se pilotent électriquement du bout des doigts… Sans oublier l’incroyable système de sonorisation Hi-Fi Naim, les écrans TV intégrés dans le dossier des sièges avant, la régulation individuelle de la climatisation arrière, les tablettes de type aviation logées dans la console centrale ou le minibar réfrigéré et ses trois flutes à Champagne en cristal…

Une démesure digne d’un bureau roulant pour VIP. Cependant, aussi incroyable soit-il, ce carrosse n’en a pas moins quelques petites lacunes comme l’absence du régulateur de vitesse adaptatif… A cela, les mauvaises langues rétorqueront qu’il faut bien justifier le salaire du chauffeur !

PREMIUM 85

En voiture Premium !

FICHE TECHNIQUE Moteur :

V8 biturbo injection directe

Cylindrée (cm3) :

6752

Puissance (ch./kW @ rpm) : 512 / 377 @ 4000 Couple (Nm @ rpm) :

1020 @ 1750

Boîte de vitesse :

Automatique 8 vitesses

Entraînement :

Propulsion

0-100 km/h (s) :

5,5

Vitesse Max (km/h) :

296

Consommation (l/100 km) :

15,0 (annoncé)

Emissions CO2 (g/km) :

344

Poids (kg) :

2730

Prix de base (EUR) :

442.000

LUXGEARS

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essai Porsche Panamera 4S

la reine de l’Autobahn Alors que la première génération de Panamera n’aura jamais convaincu avec son esthétique pataude, cette seconde génération plaît d’emblée avec une ligne directement inspirée de la dernière 911… Mais qu’en est-il de l’expérience à son volant ?

Par Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears Cote Luxgears : our répondre à cette question, nous avons profité d’un déplacement au Nord de l’Allemagne en parcourant près de 1000 km d’Autobahn au volant d’une des voitures qui se prête le mieux à cet exercice. Notre périple consistait à faire l’allerretour Luxembourg-Paderborn en passant par Wiesbaden, soit de belles portions autoroutières où les limitations de vitesses étaient relativement absentes… Top ! Précisons que le but de notre voyage n’était pas anodin puisqu’il s’agissait de visiter deux concessions afin de dénicher une belle 911 d’occasion, une 997 phase 2 pour être précis.

Débarquer chez Porsche avec la toute dernière Panamera pour choisir une 911, avouez que ça le fait !

Esprit 911 Mais revenons à nos moutons… Notre Panamera d’essai était une 4S dotée du nouveau 3,0l V6 biturbo qui développe 440 ch, pas mal comme rendement !

Avec près de 40.000 EUR d’options, son équipement était pléthorique et comptait par exemple les 4 roues directrices, la suspension PASM, la caméra vision de nuit, la sono Burmeister, les sièges chauffants, ventilés et électriques aux quatre places, le toit panoramique, etc. Bref, il ne lui manquait pas grand-chose, ce que confirmait l’addition finale de près de 150.000 EUR !

En découvrant notre exemplaire au Porsche Zenter de Howald, la taille imposante de cette Panamera nous surprenait d’emblée, elle ressemblait à s’y méprendre à une 911 XXL ! Vue de derrière, ses optiques fins à led rappellent sans équivoque ceux de la 991 phase 2, surtout en configuration 4S pourvue du pont lumineux reliant les côtés droit et gauche de la poupe. Les ailes arrière sont également caractéristiques de la 911 avec un superbe galbe ressemblant à une chute de rein féminine… très sexy ! Mais c’est encore de profil que la nouvelle Panamera a franchement gagné en élégance avec une ligne de toit plus plongeante et plus basse. Bref, elle peut désormais prétendre au statut de 911 4 portes sans avoir à rougir d’une plastique ingrate.

PREMIUM 86

Espace et technologie A son bord, comme sur la première génération, on retrouve un vaste habitacle avec une planche de bord verticale et sobre à souhait. Face à lui, le conducteur découvre le nouveau combiné d’instruments qui fait appel à l’affichage digital de part et d’autre du compte-tour analogique logé en son centre. Les diverses variantes d’affichage se sélectionnent via les molettes rotatives du volant et, une fois les bons réglages établis, on retrouve les 5 cadrans ronds caractéristiques en clin d’œil à la 911. Au centre du tableau de bord, l’énorme écran tactile de 12’’ fournit toutes les informations du multimédia, de la téléphonie, de la navigation mais aussi tous les réglages du véhicule qui devient de plus en plus sophistiqué (gestion des paramètres de conduite assistée, des modes moteur et châssis, le réglage des sièges massants…). Au pied de cet écran naît l’imposante console centrale qui incorpore de multiples fonctions activables tactilement à la manière d’un écran de smartphone comme c’était déjà le cas sur la 918 Spyder. L’ergonomie générale

// on réalise qu’on se trouve à bord d’une Porsche dès les premières accélérations, et surtout, les premiers virages ! // est excellente si ce n’était la position des boutons de réglage du volume du son et de sélection des menus de l’écran central. En effet, ils se situent juste sur l’avant du levier de la boîte de vitesse qui gêne leur manipulation. Idem pour le bouton des feux de détresse… Dommage !

Sport et confort Au volant, on jouit d’une position de conduite idéale grâce aux multiples réglages des excellents sièges sport que l’on retrouve aux quatre places. Comme dans toute Porsche, le démarrage du moteur se fait du côté gauche du volant via une petite clé qui est désormais solidaire du tableau de bord. Contact, moteur et un son discret mais bien présent émane des 4 sorties d’échappement qui disposent ici de la fonction « sport » activable depuis le cockpit. Les premiers kilomètres se passent tout en douceur avec la nouvelle boîte de vitesse PDK qui engrène ses 8 rapports sans que l’on ne s’en rende compte. La conduite fluide, la suspension souple, le niveau sonore feutré et le confort des sièges nous feraient croire être au volant d’une limousine luxueuse… Mais on réalise qu’on se trouve à bord d’une Porsche dès les premières accélérations, et surtout, les premiers virages ! Dans ces conditions le moteur donne la voix et la direction, précise et tranchante, place cette grande auto au millimètre avec une aisance déroutante. Une facilité à mettre à la charge des 4 roues directrices qui transfigurent la conduite en donnant l’impression d’être au volant d’un véhicule bien plus compact. En contrepartie, en conduite musclée cette techlologie particulière donne carrément le mal de mer aux passagers arrière… déroutant ! Les progrès des motoristes Porsche sautent aux yeux tant les performances du nouveau moteur 3.0l V6 sont impressionnantes, ses capacités de relance et son aptitude à monter dans les tours sont tout bonnement exceptionnelles.

D’autre part, il se montre attachant avec un caractère entier et une sonorité mélodieuse… de quoi combler son conducteur d’autant qu’il sait se montrer sobre en carburant, une réussite !

Cette magnifique et rapide automobile, bardée des dernières technologies pour rendre sa conduite sûre et efficace est un véritable outil pour avaler les kilomètres sur autoroute allemande… Ah, si seulement les autres pays d’Europe adoptaient les limites de vitesse des Autobahn !

FICHE TECHNIQUE Moteur :

V6 3,0l biturbo

Cylindrée (cm3) :

2894

Puissance (ch./kW @ rpm) : 440 / 324 @ 5650 - 6600 Couple (Nm @ rpm) :

550 @ 1750 - 5500

Boîte de vitesse :

Automatique PDK 8 rapports

Entraînement :

Intégrale – 4 roues directrices (option)

0-100 km/h (s) :

4,4 – 4,2 (Sport chrono)

Vitesse Max (km/h) :

289

Consommation (l/100 km) :

8,2 – 8,1 (annoncée) – 11,0 (observée)

Emissions CO2 (g/km) :

186 - 184

Poids (kg) :

1870 à vide

Prix de base (EUR) :

112.195

LUXGEARS

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essai Mercedes S400 Coupé

la grande classe abo

La Mercedes Classe S Coupé incarne l’élégance, le raffinement et le luxe dans un segment aussi élitiste que confidentiel. Nous avons testé sa version d’entrée de gamme, histoire de constater si, même « de base », elle garde son charme et son charisme…

Par Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears Cote Luxgears :

L

'année dernière, nous avions déjà eu l’occasion d’essayer la S500 Coupé, la version de milieu de gamme du gros coupé Mercedes. Aujourd’hui nous jetons notre dévolu sur la petite dernière qui délaisse le moteur V8 au profit d’un petit V6. Saura-t-elle continuer de nous enthousiasmer comme l’avait fait sa grande sœur à l’époque ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir !

Un charme inouï Esthétiquement, rien ne permet de distinguer la S400 de la S500 testée l’année dernière. Les lignes de ce grand coupé restent inchangées et conservent une élégance rare avec des courbes qui ondulent et creusent sa carrosserie de volumes qui relèvent presque de la sculpture…

On n’est pas loin de l’œuvre d’art ! De ce fait, la S400 Coupé perpétue la tradition Mercedes qui signe ses coupés haut de gamme avec l’absence du montant central « B » entre ses vitres latérales dépourvues d’encadrement. Un détail qui confère un charme inouï au profil de cette magnifique automobile, surtout lorsqu’on la contemple toutes vitres baissées. Magnifique ! En outre, il est possible de configurer l’esthétique de sa carrosserie à la carte, par exemple avec le pack AMG qui apporte des boucliers plus enveloppants, une hauteur de caisse rabaissée et des jantes de gros diamètre… et le tour est joué, on croirait voir une S63 AMG !

PREMIUM 88

Confortable et exclusive A l’intérieur, le mobilier et les instruments de bord sont identiques à ceux de la S500, y compris les deux énormes écrans digitaux faisant office d’interface homme-machine. Leur graphisme a progressé mais leur lisibilité, partiellement entravée par le volant, continue de nous gêner. Excepté ce détail, il sera difficile de trouver matière à discussion car, encore plus qu’à l’extérieur, ici tout est configurable. Cuir, bois noble, aluminium ou carbone, l’habitacle de la S Coupé est personnalisable à souhait ! Le confort et la qualité des sièges (électriques, ventilés, chauffants et massants) et des suspensions pilotées sont tout bonnement exceptionnels. Leurs courbures, leurs intensités de chauffage et massage (assis et dossier) se pilotent via l’énorme écran multimédia. Impressionnant ! La qualité de l’assemblage et des matériaux du mobilier de bord frise la perfection et le silence impressionne autant que l’absence totale de vibration. Bref, nous sommes à bord d’un salon roulant monté sur coussins d’air (suspension Airmatic) parfaitement isolé de l’extérieur par un double vitrage… Bluffant !

Performante et raffinée En délaissant le V8 pour un petit V6, on pouvait s’attendre à un déficit d’agrément de conduite mais il faut bien reconnaître qu’il n’en est rien !

Bien sûr, la puissance est réduite de 88 chevaux et le couple perd 200 Nm, mais en conduite normale cela ne se remarque pratiquement pas. Voilà bien la preuve qu’il est difficile d’exploiter pleinement toute la puissance d’un moteur dans le trafic, mais aussi que ce petit V6 est sacrément bien né ! En effet, nous avions déjà eu l’occasion de le tester dans les C43 AMG et SL400 et il nous avait fait très forte impression… coupleux et puissant, il distille un plaisir de conduite réel en émettant une sonorité des plus mélodieuses.

Un moteur qui fera date ! Comme sur la S500, la transmission fait appel à la boîte automatique 7 rapports 7G-Tronic (9 rapports sur C43 et SL400) et entraine les quatre roues via le système 4Matic de série. Le tout, combiné à la suspension pneumatique Airmatic, lui confère de belles performances et procure un comportement routier agile et précis tout en préservant un haut niveau de confort. Finalement ce qui étonne le plus c’est l’homogénéité globale de cette S400 4Matic, d’une part elle peut évoluer en silence et tout en douceur dans un confort royal et, d’autre part, ses performances et sa tenue de route sont d’un niveau insoupçonné pour un modèle d’entrée de gamme... Mais quelle gamme !

Modèle présentée : Night Edition - disponible en avril

FICHE TECHNIQUE

rdable

Moteur :

V6 biturbo injection directe

Cylindrée (cm3) :

2996

Puissance (ch./kW @ rpm) : 367 / 270 @ 5500-6000

PREMIUM 89

Couple (Nm @ rpm) :

500 @ 1800-4500

Boîte de vitesse :

Automatique 7G-Tronic Plus

Entraînement :

Intégrale permanente

0-100 km/h (s) :

5,6

Vitesse Max (km/h) :

250

Consommation (l/100 km) :

8,9 - 8,3 (annoncé) - 13,0 (observé)

Emissions CO2 (g/km) :

208 - 193

Poids (kg) :

2035

Prix de base (EUR) :

96.876

LUXGEARS

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essai BMW 740 Le - iPerformance

LUXUEUSE et BRANCHée BMW continue le déploiement de sa gamme électrifiée avec, au sommet de sa hiérarchie, la nouvelle série 7 en motorisation hybride plug-in. Ainsi configurée, la grosse berline du constructeur bavarois propose un savant cocktail composé d’ingrédients habituellement peu compatibles, tels le luxe, les performances et le respect de l’environnement.

Par Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears - Cote Luxgears :

A

près le lancement de son offensive électrique avec ses i3 et i8, BMW s’est attaqué à sa gamme « classique » en proposant des variantes hybrides plug-in (rechargeables) sur base des série 2 active tourer, 3, 5, 7 et X5. Des modèles qui répondent à l’appellation iPerformance en proposant des motorisations essence/électrique à la fois performantes, économes en carburant et faibles émettrices de CO2.

Petit moteur / grosse caisse Dérivé de sa supercar hybride i8, le concept des motorisations iPerformance consiste à combiner un moteur essence de cylindrée réduite (1,5l ou 2,0l) avec un moteur électrique de puissance modérée (+/- 100 ch) puisant son énergie dans une batterie

lithium-ion de capacité moyenne (+/- 10kWh). Le but étant de diminuer la consommation en carburant et des émissions de CO2 qui en découlent tout en préservant un niveau de performances réjouissant et en n’alourdissant pas trop le véhicule. C’est effectivement la recette appliquée à notre 740 Le qui s’équipe ici d’un petit 4 cylindres 2.0l turbo de 258 ch, d’un moteur électrique de 113 ch et d’une batterie de 9,2 kWh, le tout entraînant les roues arrière (ou les quatre dans la variante xDrive). Ainsi équipée, la grosse série 7 propose de belles performances en mode hybride tout en avançant une consommation normalisée très basse (2,0l/100km) ou encore une autonomie de 48 km en mode 100% électrique…

De bien belles promesses en théorie que nous avons voulu vérifier dans la réalité !

PREMIUM 90

Le beurre et l’argent du beurre ?

Si les performances et le raffinement de conduite sont bien au rendez-vous avec des accélérations éclair, une douceur et un silence de fonctionnement très agréables, le chapitre des consommations dévoile un bilan plus mitigé. Pour commencer, précisons qu’une des conditions sine qua non pour profiter des performances et des consommations annoncées par le constructeur c’est de conserver un niveau de charge suffisant de la batterie lithium-ion car dans le cas contraire, et à l’inverse des hybrides non rechargeables, l’autonomie électrique fond comme neige au soleil et la consommation s’envole. Une fois cette première exigence remplie (en rechargeant la batterie au moins tous les 40 km), l’autre condition pour espérer reproduire les chiffres de consommation annoncés est d’adopter une conduite très coulée,

// à moins de faire constamment de petits trajets et de recharger la batterie à chaque fois, il sera difficile de profiter pleinement du système hybride ! // à l’image de ce que recommandent les formations d’éco-conduite. Il sera alors effectivement possible de réaliser de beaux scores en termes de consommation. Malheureusement, si on peut se raisonner à une conduite douce, il ne sera pas toujours possible de recharger la batterie à chaque fois qu’elle le nécessite avec, pour conséquence, une consommation triplée, voire quadruplée (!) ou une autonomie électrique réduite comme peau de chagrin… Bref, vous l’aurez compris, à moins de faire constamment de petits trajets et de recharger la batterie à chaque fois, il sera difficile de profiter pleinement du système hybride. C’est le propre des véhicules hybrides plugin actuels dont la capacité mesurée de la batterie est liée à un compromis technico-économique (poids, volume et surcoût du système hybride).

Confort, dynamisme et technologie Cela étant dit, la 740 Le demeure une vraie série 7 qui conserve toutes ses qualités comme son grand niveau de confort (surtout la version « L » allongée) et un plaisir de conduite intact, le tout présenté dans un écrin faisant la part belle à la technologie. De fait, le confort et les équipements proposés aux places arrière de notre véhicule d’essai étaient impressionnants avec, par exemple, la possibilité de positionner les deux sièges individuels en mode couchette, de se distraire avec le système d’infodivertissement High Tech (pilotage de toutes les fonctions via une tablette nomade) ou encore d’y travailler comme dans un bureau. En cela, cette série 7 se rapproche des salons roulants telles les Bentley ou Rolls testées dans ce numéro.

Cependant, ce qui nous a le plus réjouis chez cette grande berline c’est son dynamisme de conduite, que ce soit au niveau des prestations de sa mécanique ou de son comportement routier. En digne représentante de la marque à l’hélice, notre 740 Le s’est montrée très agréable à conduire sur

les routes sinueuses ou sur le ruban autoroutier avec un châssis aussi stable que précis et réactif, donnant presque l’impression d’être aux commandes d’une voiture compacte. Finalement, au-delà des limites évidentes de son système hybride, on a aussi regretté le manque de finesse de son régulateur de vitesse adaptatif, les réactions parfois perturbantes de sa direction active et le réglage de ses sièges chauffants manquant de subtilité… Mais là, nous pinaillons, entendons-nous bien !

FICHE TECHNIQUE Moteur thermique :

2.0 L4 twinpower turbo - 258 ch / 400 Nm

Moteur électrique :

113 ch / 250 Nm

Batterie Lithium-ion (kWh) :

9,2

Puissance combinée (ch. / kW) : 326 / 240 Couple combiné (Nm) :

500

Boîte de vitesse :

Automatique 8 rapports

Entraînement :

Propulsion - 4 roues directrices

0-100 km/h (s) :

5,5

Vitesse Max (km/h) :

250

Consommation (l/100 km) :

2,0 (annoncée) – 7,5 (observée)

Autonomie mode électrique (km) : 44 - 48 Emissions CO2 (g/km) :

45 - 51

Poids (kg) :

2015 à vide

Prix de base (EUR) :

100.850

PREMIUM 91

LUXGEARS

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essai Rolls Royce Ghost

vaisseau fantôme Depuis le début du siècle dernier, Rolls Royce symbolise ce qui se fait de mieux en matière d’automobile. Confort, luxe et volupté mais aussi excellence, puissance et démesure se retrouvent concentrés dans ces automobiles d’exception. En voiture pour l’essai d’un mythe !

Par Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears Photos : Igor Sinitsin Photography Cote Luxgears :

Tous nos remerciements au Skatepark Hollerich

PREMIUM 92

PREMIUM 93

LUXGEARS

// Le silence à bord est à peine perturbé par la sonorisation haute fidélité qui distille une musique de fond cristalline. Tous nos sens sont en éveil et nous jouissons de ce moment intense en émotions ! //

Spectre argenté Aujourd’hui, la Ghost représente le « modèle d’accès » de Rolls Royce mais en 1907 son ancêtre, la « Silver Ghost », était l’une des premières automobiles conçues par Henri Royce et établissait alors la réputation d'élite de la marque au niveau planétaire.

Introduite en 2010 et revisitée en 2014 avec la Serie II, la Ghost des temps modernes a été pensée, conçue et produite par son nouveau propriétaire qui n’est autre que BMW. Et si elle emprunte certains composants à la banque d’organes BMW, elle n’en a pas moins des caractéristiques propres et une personnalité inédite.

A commencer par une carrosserie originale aux proportions généreuses et pourvues des fameuses portes de type « suicide », un moteur V12 à double suralimentation et une dotation technologique de haute volée. Trois déclinaisons de la Ghost existent sous la forme de la berline que nous testons dans ces lignes, du coupé Wraith et du cabriolet Dawn.

Au sommet de la gamme Rolls Royce, on retrouve la Phantom, elle aussi déclinée en berline, coupé et cabriolet Drophead.

Dynamique, moderne et luxueuse Ces qualificatifs, repris par le département marketing de la marque, collent parfaitement à la plastique et à l’esprit de la Ghost. Cela commence par le style de sa carrosserie qui, malgré ses formes classiques et presque intimidantes, se révèle progressivement au fil du temps comme l’expression moderne du luxe et de l’excellence. Avouons-le, nous ne nous étions jamais trop attardés sur l’esthétisme des Rolls modernes mais à force d’observer cet exemplaire quatre jours durant, nous avons pu découvrir bien des détails stylistiques au point de la trouver terriblement belle

et classieuse, une prouesse en matière de design !

Cette remarque vaut également pour l’habitacle dont l’ambiance rappelle les standards historiques de la marque avec, pour exemples, la finesse de la jante de son volant et de ses commodos, les tirettes qui actionnent le système de climatisation ou les cuirs et boiseries qui ornent tableau de bord et contreportes… Pourtant, à travers ce classicisme filtre une touche technologique certaine par la présence des systèmes multimédia et d’aides à la conduite qui sont aussi efficaces que discrets… Une sorte de recherche de l’excellence en toute simplicité.

Notre véhicule d’essai était une Ghost bicolore à empattement allongé (de 170 mm) en provenance directe de l’usine de Goodwood. Une Rolls flambant neuve immatriculée au Royaume-Uni, cela a de quoi interloquer, et cela même au Luxembourg ! C’est précisément ce que nous avons pu constater, un peu amusés, en observant la réaction des passants et des conducteurs luxembourgeois, surtout ceux au volant de leur « grosse cylindrée », qui se devaient d’abdiquer devant tant de classe… difficile de concurrencer un tel mythe !

Conduire… ou être conduit ?

Prendre le volant d’une Rolls est un moment d’exception, un privilège d’une vie que peu d’entre nous pourront expérimenter. Si pour certains cela se résume en la présence du fameux « Spirit of Ecstasy » au bout du long capot, la réalité de cette expérience est bien plus complexe et riche en sensations… Elle commence par la découverte de son habitacle néo-rétro qui nous immerge dans cette atmosphère exquise et raffinée propre à la marque.

Et quand arrive enfin le moment tant attendu, celui PREMIUM 94

du démarrage, une émotion profonde nous envahit !

Confortablement installé dans notre siège recouvert de cuir Connolly, nous pressons le bouton du démarreur et percevons une lointaine vibration… le moteur vient de prendre vie ! Pour nous en convaincre, nous en cherchons désespérément la confirmation via le compte-tour mais c’est peine perdue car il est inexistant ! A sa place, trône un manomètre gradué de 0 à 100% dont l’aiguille est plantée sur 100… C’est le « power meter » qui nous informe de la réserve de puissance disponible à tout instant. Un détail unique ! Nous engageons la boîte automatique sur « Drive », relâchons les freins, et notre Ghost se met en mouvement dans un silence total en donnant l’impression de flotter au-dessus de la route… Ca y est, nous conduisons une Rolls ! Les premiers tours de roues resteront gravés à jamais dans notre mémoire ; l’onctuosité du moteur V12, la fine jante de son volant à travers lequel filtre une direction douce et légère, la suspension souple et presque sensorielle. Le silence à bord est à peine perturbé par la sonorisation haute fidélité qui distille une musique de fond cristalline. Tous nos sens sont en éveil et nous jouissons de ce moment intense en émotions !

Pourtant nous aimerions nous installer à l’arrière pour profiter pleinement du supplément de place dévolu aux jambes de cette version allongée… Qu’à cela ne tienne, l’espace d’un instant nous permutons nos positions avec le photographe et, parfaitement installés dans le siège arrière ajusté en mode couchette avec la fonction massage enclenchée, nous fermons les yeux en nous laissant conduire dans ce carrosse dont les ondulations subtiles nous bercent en toute volupté…

Le caractère façon « Black Badge » A notre grand étonnement, nous avons autant apprécié la Ghost derrière son volant que depuis les places arrière. De fait, le plaisir de conduite de ce mastodonte est réel malgré un gabarit (5,57 m) et un poids (2,47 t) non négligeables… ce qui en dit long sur les compétences de ce véhicule hors normes. D’ailleurs, au fil des kilomètres, notre conduite s’est faite de plus en plus dynamique au point d’être surpris par le rythme adopté ! C’est probablement pour cette raison que Rolls Royce a récemment lancé le label « Black Badge » qui rajeunit l’image de la Ghost avec un traitement esthétique où la plupart des chromes sont partiellement teintés en noir brillant. Ainsi configurée, la Ghost dégage une dégaine inhabituelle, presque sportive, pour un véhicule de cette classe. Un traitement qui pourrait bien plaire à certaines couches aisées de la société comme le milieu du showbiz ou simplement une clientèle plus jeune – et très aisée - qui désire se distinguer avec une certaine sobriété. Le monde automobile est en plein changement avec des révolutions technologiques à venir comme l’électrification et la conduite autonome, mais une chose est sûre, il y aura toujours une place pour des véhicules d’exception comme celui de notre essai.

Les appellations fantasmagoriques

FICHE TECHNIQUE Moteur :

V12 biturbo injection directe

Cylindrée (cm3) :

6592

Puissance (ch./kW @ rpm) :

570 / 414 @ 5250

Couple (Nm @ rpm) :

780 @ 1500

Boîte de vitesse :

Automatique 8 vitesses

Entraînement :

Propulsion

0-100 km/h (s) :

4,9

Vitesse Max (km/h) :

250

Consommation (l/100 km) :

14,0 (annoncé)

Emissions CO2 (g/km) :

327

Poids (kg) :

2470

Prix du modèle testé (EUR) :

392.272

Très vite dès ses débuts, Rolls Royce désigna ses modèles par des noms évoquant des fantômes, des spectres ou des ombres pour symboliser le silence, l’aisance et le confort de ses voitures capables de se déplacer comme si elles flottaient, tels des fantômes, au-dessus de la route… tout un programme qui perdure aujourd’hui encore !

Spirit of Ecstasy : L’emblème le plus fameux au monde L’emblème des Rolls-Royce représentant une jeune femme les bras déployés dans sa robe flottant au vent, est un joyau de l'art nouveau créé en 1911 par l'artiste anglais Charles Sykes. Depuis cette époque il trône sur le sommet des radiateurs (aujourd’hui les calandres) de chaque Rolls Royce.

PREMIUM 95

LUXGEARS

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essai SUBARU LEVORG

les YEUX du lynx Le dernier modèle de Subaru s’équipe de la technologie Eyesight pour mieux lire la route et assister son conducteur lorsqu’il fait appel au régulateur de vitesse adaptatif ou en cas de freinage d’urgence… Explications !

Par Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears - Cote Luxgears :

Les moins jeunes se souviennent sûrement de Subaru comme la marque aux 3 titres de champion du monde des rallyes décrochés de 1995 à 1997. Colin McRay, le sponsor 555, une voiture de rallye bleu électrique avec des décorations jaune pétant… C’était la belle époque des débuts du WRC ! Depuis, Subaru a quitté le rallye et a délaissé les fameuses Impreza GT, WRX et autres STI pour des modèles plus civilisés…

LEVORG Et la Levorg dans tout ça ? Eh bien, elle n’a rien à voir avec les championnes du WRC puisqu’il s’agit d’un break à l’allure sportive mais au moteur relativement sage. Quoique, à bien y réfléchir, il y a bien un lien avec le sport car elle repose sur le châssis de l’actuelle Impreza STI mais cela s’arrête là. Et quand Subaru nous apprend qu’elle remplace la Legacy break disparue du catalogue, nous sommes un peu confus… Pour faire simple retenez que la Levorg se présente comme la version break de l’Impreza mais que, vu son gabarit et son équipement généreux, Subaru la positionne en haut de gamme comme feu sa Legacy. Une dernière précision, son nom viendrait de la contraction de LEgacy, reVOlution et touRinG. Tout un programme…

Sporty Look Même si elle est discrète, la Levorg ne passe pas inaperçue avec une hauteur de caisse rabaissée et sa prise d’air (scoop) sur le capot à la façon de l’Impreza STI. Son look résolument dynamique est encore accentué par son museau signé d’un regard agressif et par ses doubles sorties d’échappement. Campé sur des roues de 18 pouces, ce break compact affiche un profil singulier, légèrement décalé des productions européennes.

Son habitacle, lui, est moins original puisqu’il reprend la planche de bord, assez banale, du XV mais bénéfice en revanche d’excellents sièges avant sport au maintien et au confort presque parfaits. Le tout est sobre et bien présenté sans toutefois atteindre les standards de qualité perçue des allemandes.

Terminons par le nouveau système d’infotainment qui fait appel à une interface tactile bien meilleure que les précédents systèmes du constructeur… en même temps c’était pas difficile !

Châssis hard, moteur/boîte soft Doté d’un châssis sport (un peu dur sur mauvais revêtement) et des fameuses 4 roues motrices Subaru, on s’attendait à découvrir un break sportif pour tailler les spéciales de nos routes de campagne tout en assurant le transport du VTT ou du karting sur sa remorque… Mais Subaru a malheureusement fait l’impasse sur le gros moteur essence 2,0l DIT de 300 ch disponible au Japon pour n’importer en Europe que le petit 1,6l DIT de 170 ch.

Pour ne rien arranger, ce moteur est uniquement disponible avec la boîte automatique lineartronic, soit une CVT à la sauce Subaru qui est très bonne disons-le. Si elle ne se montre pas très sportive, cette mécanique n’en est pas moins très agréable par son onctuosité et son silence. Il lui manque juste de l’allonge et ce zeste d’explosivité qu’aurait pu exploiter son châssis rigoureux à la motricité sans faille de sa transmission intégrale. Bref, si cette définition antagoniste la place entre deux chaises, on n’en a pas moins apprécié cette auto sympa, capable de distiller une agréable sensation de bien-être tout en offrant une conduite précise et un style original.

C’est l’individualisme Subaru !

FICHE TECHNIQUE Moteur :

4 cylindres Boxer Turbo - DIT

Cylindrée (cm ) :

1599

3

Puissance (ch./kW @ rpm) : 170 / 125 @ 4800-5600 Couple (Nm @ rpm) :

250 @ 1800-4800

Boîte de vitesse :

CVT lineatronic (6 rapports

en mode séquentiel)

Entraînement :

4 roues motrices permanentes

0-100 km/h (s) :

8,9

Vitesse Max (km/h) :

210

Technologie Eyesight Alors que la plupart des constructeurs font appel à des radars et des capteurs de proximité pour le pilotage des fonctions d’assistance à la conduite que sont le régulateur de vitesse adaptatif ou les systèmes anticollision avec freinage d’urgence, Subaru a décidé de faire confiance à une technologie plus simple, celle de l’image. Mais là où Subaru innove c’est en utilisant non pas une mais deux caméras placées au sommet du pare-brise de part et d’autre du rétroviseur pour observer la route tels les yeux d’un être humain ! Cette idée relativement simple à la base a été développée au cours des 20 dernières années pour aboutir aujourd’hui à un des systèmes de guidage les plus performants du marché ! C’est ce que nous avons pu constaté en conduisant la nouvelle Levorg équipée de l’Eyesight d’origine. En effet, alors que la plupart des systèmes actuels présentent encore des phases d’hésitation pour la détection des obstacles mobiles à l’avant du véhicule, le système Subaru a démontré une réactivité et une précision rarement rencontrée dans le domaine. D’ailleurs, les awards recueillis récemment avec l’Eyesight aux USA (American Insurance Institute – IIHS) et en Allemagne (ADAC) en sont la meilleure preuve.

Consommation (l/100 km) : 6,9 (annoncé) –

10,0 (observé)

Emissions CO2 (g/km) :

159

Poids (kg) :

1531 à vide

Prix de base (EUR) :

29.675

PREMIUM 96

113, Route d'Arlon à Mamer, Luxembourg Tél : 31 89 91 30 www.daewel.subaru.lu

SPORT

COACH@HOME

la forme au désert

Le pilote Romain Dumas dans les dunes du Paris-Dakar 2017

Si d'aventure vous aviez l'envie de vous lancer dans un rallye comme le Paris-Dakar, voici quelques exercices pour une préparation physique adaptée aux rudes conditions du désert.

1

2

3

épaules et bras

dorsaux

poignets et bras

4

5

tronc et abdos

cou/nuque

En position assise ou debout, avec un poids dans les mains, rond de préférence (de 1 à 3 kg), les bras tendus puis fléchis alternativement, effectuez une rotation à droite puis à gauche.

Fréquence : 10 x dans chaque sens

Assis sur une chaise, élever les jambes simultanément puis successivement. Effectuez l'exercice en plusieurs séries.

Maintenir la chaise avec les mains.

Fréquence : 10 x 20s

Effectuez des tractions avec une barre suspendue. Variez la posistion des mains (pronation/supination) ainsi que la distance entre les mains.

Fréquence : répétez 10 x

Debout ou assis, une main placée sur un côté de la tête, pousser avec votre tête en résistant avec la main.

Fréquence : 10 x 10s chaque côté

PREMIUM 98

Assis ou debout, avec l'aide d'un poids suspendu à une corde attachée à un bâton. Effectuez des rotations des poignets pour enrouler la corde autour du bâton (alterner les deux sens de rotation) Fréquence : répétez 10 x

Coach@home Tél. : +352 691 99 99 91 info@coachathome.lu www.coachathome.lu

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Reflet de la perfection, une demeure de prestige est un havre de paix quotidien.

Villa moderne au cœur de la ville, luxueux penthouse avec vue ou splendide corps de ferme dans un écrin de verdure : notre sélection s’accorde à votre style de vie. Des propriétés qui réconfortent, stimulent ou inspirent…

70, avenue Guillaume | L-1650 Luxembourg | Tél. 20 19 19

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Parce qu’habiter un cadre unique est une pure expression de soi.