Disponible dans les magasins suivants et dans tous les bons magasins d’aliments naturels.
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Santé
Par Guylaine Campion, ND
Les Pays-Bas : Le pays où l’on mange le mieux dans le monde. Le Canada loin derrière...
Les Pays-Bas est l’endroit dans le monde où l’on mange le mieux, devant la France et la Suisse! C’est ce que révèle un classement de la situation alimentaire sur la planète établi par l’organisation Oxfam sur la base d’indicateurs d’abondance, de qualité, de prix et d’hygiène. Ce sont tous des pays d’Europe qui occupent les 20 premières places de ce classement à l’exception de l’Australie qui arrive au huitième rang. Le Tchad termine au dernier rang des 125 pays. Le Canada, les États-Unis, le Japon, la Nouvelle-Zélande et le Brésil n’ont pas réussi à se hisser en tête du classement. POURQUOI LES PAYS-BAS? « Les Pays-Bas ont créé un bon marché qui permet aux gens d’avoir suffisamment à manger. Les prix sont relativement bas et stables et le type d’alimentation que les gens mangent est équilibré », affirme Deborah Hardoon, chercheuse de l’ONG qui a analysé les données de ce rapport, rédigé à la fin de 2013. Des pays africains occupent les 30 dernières places du classement, de même que le Laos (112), le Bangladesh (102), le Pakistan (97) et l’Inde (96). « Une personne sur huit se couche le ventre vide chaque soir, alors que la production agricole mondiale suffirait à nourrir toute l’humanité », précise l’organisation, souhaitant une réforme urgente des systèmes de production et de distribution alimentaires. Oxfam a établi son classement en se basant sur les dernières données mises à sa disposition par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation internationale du travail (OIT). LE PRIX D’UNE BONNE ALIMENTATION Au niveau de l’accessibilité financière, le Royaume-Uni se place parmi les mauvais pays d’Europe occidentale, partageant la 20e place avec Chypre. La Guinée, la Gambie, le Tchad et l’Iran sont les pays où s’alimenter coûte le plus cher. En fait, l’alimentation y coûte 2,5 fois plus que les autres biens de consommation. De leur côté, les États-Unis présentent un prix des denrées alimentaires relativement bas et parmi les plus stables à travers la planète. À
l’opposé, l’Angola et le Zimbabwe font face à une plus forte volatilité des coûts alimentaires. DES PRODUITS SAINS ET DE QUALITÉ Les pays présentant les taux les plus élevés de malnutrition chez les enfants sont le Burundi, le Yémen, Madagascar et l’Inde. Par contre, le Cambodge et le Burundi sont des endroits dans le monde où le taux d’obésité et de diabète est le plus bas. À l’opposé, les États-Unis, le Mexique, les Îles Fidji, la Jordanie, le Koweït et l’Arabie Saoudite battent des records en matière de diabète et d’obésité. L’Islande atteint des sommets pour ce qui est de la qualité de l’alimentation tant du point de vue de la diversité que de l’accès à l’eau potable. Pour leur part, les États-Unis perdent des points à cause d’une mauvaise hygiène alimentaire, l’abaissant au 21e rang. « Le monde ne parvient pas à faire en sorte que l’ensemble de sa population puisse se nourrir sainement, alors même que la production alimentaire est suffisante », explique Winnie Byanyima, directrice générale d’Oxfam International. La pauvreté et l’inégalité sont les vraies causes de la faim. La faim sévit lorsque la gouvernance est insuffisante et la répartition inégale, lorsque les marchés ne fonctionnent pas et que les gens n’ont pas l’argent ni les ressources nécessaires pour se procurer tous les biens et les services dont ils ont besoin. Une grande partie du monde ne peut pas se targuer de disposer d’une alimentation abordable, saine et suffisante », conclut-elle. Voici un extrait du classement mondial : 1 : Pays-Bas 2 : France et Suisse 4 : Autriche, Belgique, Danemark et Suède 8 : Australie 13 : Royaume-Uni 21 : États-Unis 25 : Canada 123 : Angola, Éthiopie 125 : Tchad
Le monde au naturel • avril 2014 • page 3
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Santé
Par Lorna R. Vanderhaeghe, MS
Une belle peau passe par une beauté « intérieure » Angela, sur les photos de son enfance, affichait une peau lisse et resplendissante… Elle réalise aujourd’hui, à 27 ans, que sa peau montre déjà des signes de vieillissement. Jennifer, qui a 52 ans, a constaté avec effroi, que, tout de suite après la ménopause, sa peau est devenue terne et ridée. Kendra a donné naissance à un beau petit garçon mais, en l’espace de quelques semaines, la tête son bébé s’est recouverte de croûtes de lait et de l’eczéma s’est formé dans les plis de ses bras. Une carence en acides gras est la cause de tous ces problèmes de peau – mais pas n’importe quels acides gras. Une belle peau est liée à un acide gras très spécial et essentiel appelé acide gamma- linolénique, également connu sous le nom d’AGL. L’AGL permet d’avoir une belle peau grâce à son action intérieure. L’AGL est appelé « essentiel » parce que nous devons le trouver dans la nourriture que nous mangeons. Malheureusement, en Amérique du Nord, l’alimentation est constituée principalement de mauvaises graisses des viandes rouges et des aliments transformés et est dépourvue «bons gras ». Et même si vous vous alimentez bien, ce n’est pas suffisant dans la mesure où une enzyme appelée delta-6-désaturase est souvent altérée, ce qui signifie que vous ne pouvez faire de bons gras, tels que l’AGL, à partir de la nourriture que vous absorbez. – et cet important acide gras se trouve dans un flacon. Et ce n’est probablement pas un dermatologue qui vous dira que vous pourrez retrouver une peau jeune et lisse à partir d’un flacon. L’AGL est présent dans l’huile de bourrache (entre 20 et 24%) et, dans une moindre mesure, dans l’huile d’onagre (8 à 10%). L’AGL n’est pas présente dans le poisson ni dans l’huile de lin. La consommation de l’huile d’AGL est le meilleur moyen d’arborer une peau resplendissante. Et si l’enzyme qui fabrique l’ AGL dans l’organisme ne tient pas son rôle c’est souvent à cause d’affections telles que l’hypothyroïdie, les infections virales, le diabète et le prédiabète, la ménopause, le vieillissement, la consommation de sucre – nous consommons en moyenne 150 livres de sucre par personne et par an; nous souffrons d’une carence en vitamines C, B 6, B3, en zinc et en magnésium. LE SECRET D’UNE PEAU LISSE ET ÉCLATANTE Angela sera heureuse d’apprendre que, durant un essai clinique, la peau de plusieurs jeunes femmes, à qui on avait donné des suppléments d’huile d’AGL, se déshydratait peu, et ce en moins de 60 jours. Et plus du tiers de celles ayant pris part à cette étude – qui souffraient d’éruptions cutanées et d’irritations - avaient vu ces affections disparaître. En outre, l’huile d’AGL réduit le dessèchement de la peau tout en lui redonnant son plein éclat. Ainsi donc, si nous commencions à prendre de l’huile d’AGL, dès l’enfance, nous pourrions ne pas avoir de rides du tout. Assurezvous que vos suppléments d’huile d’AGL contiennent une grande quantité d’AGL (500 mg par portion). Les étiquettes des contenants de bon nombre de suppléments d’AGL font simplement mention de la quantité totale d’huile. Vous devez donc lire les tout petits caractères pour connaître la quantité réelle d’AGL. page 4 • avril 2014 • Le monde au naturel
AGL, MÉNOPAUSE ET PEAU Chez les femmes ménopausées, l’enzyme, qui transforme les acides gras présents dans notre nourriture en AGL, ne tient plus aucun rôle. Nous savons que l’AGL est la principale composante d’une belle peau. L’AGL rend votre peau lumineuse, hydratée et resplendissante. La carence en AGL après la ménopause est la raison pour laquelle la peau de Jennifer est devenue terne et ridée dès l’arrêt du cycle menstruel. Une peau sèche, rugueuse et ridée est occasionnée par une insuffisance en AGL. Pour redonner à votre peau l’éclat de la jeunesse après la ménopause, vous devez prendre des suppléments en AGL. L’AGL réduit également l’inflammation de la peau associée aux éruptions cutanées et à la rosacée qui affectent fréquemment les femmes ménopausées. AGL, ECZÉMA ET ÉRUPTIONS CUTANÉES Non seulement l’AGL joue un rôle prépondérant dans la prévention et le traitement des rides et de la peau sèche mais il permet d’influer sur les barrières naturelles qui empêchent la déshydratation de la peau par une action fluidifiante et stabilisante. Des affections de la peau telles que l’eczéma, le psoriasis, la rosacée, la dermatite, les croûtes de lait, l’acné et le dessèchement de la peau sont la résultante d’une déficience en AGL. L’AGL est essentiel à l’hydratation de la peau et améliore considérablement la fonction protectrice de la peau. Soixante patients à qui on avait administré 500 mg d’AGL par jour pour combattre l’eczéma ont vu leur état s’améliorer à 90% en l’espace de 12 semaines. L’eczéma est une affection commune chez les nourrissons et chez les enfants et l’AGL a le grand mérite d’être sûr pour tous les âges sans engendrer les effets secondaires des crèmes stéroïdes. Pendant la grossesse, les mères doivent prendre des suppléments en AGL afin de s’assurer que leur bébé ne souffrira d’aucune carence. Le bébé de Kendra présente les signes communs d’une carence en AGL. Les croûtes de lait et l’eczéma infantile ou les croûtes qui se forment sur le cuir chevelu, le visage, les aisselles, la poitrine et l’aine peuvent être traitées avec l’huile d’AGL que l’on applique localement. Lors d’une étude englobant 48 enfants souffrant de dermatite, on a observé que, après leur avoir appliqué localement de l’huile d’AGL deux fois par jour et pendant 6 semaines, leur affection avait disparu. On doit appliquer localement, et deux fois par jour, une cuillère à café d’huile d’AGL contenant 500 mg d’AGL. AGL ET COUPS DE SOLEIL L’AGL atténue également les inflammations de la peau causées par la lumière ultraviolette. Lors d’un essai clinique - effectué en Scandinavie- on a remarqué que les gens qui prenaient des suppléments d’huile d’AGL étaient beaucoup moins vulnérables aux effets de la lumière ultraviolette. Et il a fallu plus de temps pour que leur peau commence à rougir et à brûler. Pour ceux d’entre nous qui n’aiment pas les ingrédients contenus dans les écrans solaires - destinés à protéger notre peau contre les rayons du soleil – c’est sans doute la meilleure solution. Nous dépensons chaque année des milliards de dollars en produits cosmétiques alors que le secret d’une belle peau se trouve dans un flacon d’huile d’AGL. Lorna Vanderhaeghe, MS, est une des plus illustres spécialistes canadienne de la santé des femmes. Elle est l’auteure de 11 livres. Visitez notre site www.hormonehelp.com pour obtenir GRATUITEMENT des livres et plus encore.
Le monde au naturel • avril 2014 • page 5
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Santé
Par : Guylaine Campion, ND
Comment mettre un terme au gain de poids « émotionnel » On les appelle les « kilos émotionnels »! Ce sont des kilos qui ne sont ni liés aux habitudes alimentaires, ni à l’hygiène de vie, mais plutôt aux émotions! C’est le Dr Stéphane Clerget, un psychologue et pédopsychiatre français qui explique dans son livre « Les kilos émotionnels : comment s’en libérer? », que les sentiments négatifs tels que le stress, l’anxiété, la colère, etc. affectent le poids, surtout lorsqu’ils sont trop intenses, trop fréquents ou difficiles à gérer. GAIN OU PERTE DE POIDS Selon le Dr Clerget, une personne qui perd le contrôle sur le plan psychologique a de bonnes chances d’être affectée aussi au niveau comportemental. Les émotions négatives peuvent jouer tant sur la perte que sur la prise de poids, en mangeant plus ou en mangeant moins. Certains chercheront à combler un vide intérieur avec de la nourriture, d’autres à se réconforter en mangeant des aliments qui leur rappellent des souvenirs positifs. Qui n’a pas un jour succombé à un succulent morceau de gâteau au chocolat ou à une énorme frite? D’ailleurs, bon nombre d’industries alimentaires utilisent ces clichés dans leur publicité. Donc, sous le coup d’une émotion, une personne peut changer son alimentation et sa façon de se nourrir. Le corps réagira à ce changement en emmagasinant plus de graisses. Le Dr Clerget donne l’exemple d’une dépression qui s’éternise. Celle-ci pourra entraîner une accumulation de masse graisseuse puisqu’il s’agit d’un mécanisme de défense du corps qui veut se protéger, s’envelopper, s’emmitoufler.
page 6 • avril 2014 • Le monde au naturel
L’ALIMENTATION ÉMOTIONNELLE Les chercheurs s’intéressent maintenant à « l’alimentation émotionnelle ». Selon une étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition, en avril 2013, 52 % des femmes contre 20 % des hommes mangent sur le coup d’une émotion négative. De plus, le risque de surpoids est cinq fois plus élevé chez une personne qui consomme souvent des aliments plus gras ou plus sucrés, pour calmer une sentiment négatif. Une autre étude publiée en 2005 dans le Canadian Journal of Public Health révèle que le lien entre l’alimentation et la santé mentale serait bidirectionnelle. Les auteurs de cette étude affirment que « l’humeur ou l’état psychologique peuvent influencer ce qu’on mange, de même que les quantités consommées, tandis que l’alimentation influence également l’humeur et le bien-être psychologique ». En somme, il est d’une importance capitale de toujours avoir une relation saine avec l’alimentation et ne pas laisser les émotions contrôler notre appétit. QUOI FAIRE POUR ÉLIMINER LES « KILOS ÉMOTIONNELS ? Avant de succomber à ces désirs alimentaires compulsifs, il est important de se poser la question à savoir si on ressent vraiment la faim ou s’il s’agit plutôt d’un besoin de compenser un vide intérieur. Si le besoin n’est pas physiologique, cela signifie que vous cherchez à compenser des émotions négatives. Cependant, chez une personne qui a de mauvaises habitudes alimentaires depuis plusieurs années, il sera difficile de savoir si oui ou non, la faim est reliée à une émotion négative.
Voici quelques questions qui pourront vous éclairer : • Est-ce que les produits annoncés dans les publicités vous attirent? • Après une dure journée, avez-vous l’habitude de grignoter? • Préférez-vous les aliments salés, sucrés ou gras? • Comment vous sentez-vous après avoir mangé de façon compulsive? • Trouvez-vous difficile de résister à certains aliments? • Utilisez-vous la nourriture pour vous récompenser? LES ÉMOTIONS DE TÊTE ET CELLES DU CŒUR Linda Spangle, auteure du livre « Life is Hard, Food is Easy : The 5Step Plan to Overcome Emotional Eating and Lose Weight on Any Diet » a divisé les émotions qui poussent à manger de façon compulsive en deux catégories : les émotions de tête et les émotions de cœur. Les émotions de tête soit la colère, l’agressivité et le stress sont, principalement reliées à la consommation d’aliments à la texture croquante comme les croustilles et les biscuits, par exemple. À l’opposé, les émotions de cœur soit la tristesse, la solitude, la fatigue, le besoin d’être réconforté, seraient beaucoup plus associées à des aliments à la texture moelleuse, tels que le chocolat, la crème glacée ou les pâtes. En identifiant ce que vous avez vécu au cours des jours précédents, il sera plus facile de contrôler vos désirs alimentaires compulsifs. Une autre façon de contourner la situation est de pratiquer une activité, un sport ou un loisir que vous aimez bien, plutôt que de plonger tête première dans la nourriture. C’est une manière beaucoup plus saine de combler un vide intérieur, de porter votre attention ailleurs et aussi…bien meilleure pour votre ligne!
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Le monde au naturel • avril 2014 • page 7
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Santé
Par : Guylaine Campion, ND
Le secret des japonais d’Okinawa pour vivre mieux et plus longtemps
Les Japonais détiennent le record du monde de la longévité. Sur l’île d’Okinawa, dans le sud du pays, il n’est pas rare de croiser des centenaires en pleine forme. De plus, ils sont beaucoup moins touchés par les maladies liées à l’âge (l’infarctus du myocarde, l’hypertension, l’ostéoporose, etc.) et par l’obésité et le diabète. Leur secret : une nourriture saine et légère. De bonne habitudes à prendre pour nous aussi, afin de vivre vieux et en santé! Leur bonne condition n’est pas reliée à la génétique puisque les Okinawaïens, qui ont émigré au Brésil et abandonné leurs saines habitudes de vie, ont vu leur espérance de vie diminuée de 17 ans! Voilà pourquoi à travers le monde, les chercheurs s’intéressent à l’alimentation de ce peuple japonais.
page 8 • avril 2014 • Le monde au naturel
OPTEZ POUR DES REPAS PLUS LÉGERS Les Japonais ont l’habitude de manger lentement, de savourer chaque bouchée et de s’arrêter de manger avant de se sentir trop lourds. Avec un estomac rempli aux trois quarts seulement, ils consomment 1 800 calories par jour en moyenne, contre 2 500 pour un Américain. Pour les scientifiques, cette façon de restreindre les calories naturellement explique en partie la longévité. En fait, les habitants d’Okinawa mangent copieusement des aliments ayant une faible densité calorique tels que des fruits, des légumes, des céréales complètes, des légumes secs, de la viande blanche et des yaourts au soja. DES LÉGUMES SANS RESTRICTION Les gens de cette île japonaise débutent leur repas par une salade, un bouillon de légumes ou des légumes crus. En fait, ils ajoutent des légumes dans tous leurs repas que ce soit du chou chinois, des pousses de bambou, des champignons, des petits concombres, des carottes, des navets, etc. Pour conserver leurs nutriments, ils cuisent les légumes quelques minutes seulement dans un bouillon chaud et les mangent presque croquants. Le « champuru » est leur plat préféré. Il s’agit d’un mélange de tofu, de légumes de saison et de melon amer. Riches en fibres, les légumes calment l’appétit tout en apportant beaucoup de vitamines, de minéraux, d’antioxydants et très peu de calories. DES AROMATES, DES ÉPICES ET DES ALGUES Dans la cuisine d’Okinawa, les aromates, les herbes et les épices sont omniprésents. Le shiso de la famille du basilic, la coriandre, le fenouil, le curcuma, le gingembre et le wasabi donnent plein de saveur aux aliments et sont riches en antioxydants. Pour leur part, leur cuisine contient également beaucoup d’algues, très riches en iode et en calcium. LE SOJA AU MOINS DEUX FOIS PAR JOUR À Okinawa, on consomme une source de soja au moins deux fois par jour que ce soit le tofu (soja macéré dans l’eau), le shôyu (sauce de soja et de blé fermentés) ou le miso en soupe (pâte de soja également fermentée, riche en probiotiques). Au Japon, le soja remplace avantageusement la viande et les produits laitiers.
DU RIZ À TOUS LES REPAS Au Japon, le riz est un incontournable, que ce soit sous forme de gruau au petit déjeuner, comme plat d’accompagnement avec un peu de sauce soja ou avec les sushis. Le riz coupe la faim, fournit des glucides complexes, est source d’énergie et ne contient pas un gramme de graisse. Ainsi, ils placent de façon systématique un petit bol de riz à côté de chaque assiette. DU POISSON TROIS FOIS PAR SEMAINE Les habitants de l’île d’Okinawa mangent du poisson trois fois par semaine, que ce soit cru ou cuit, en sushi ou sashimi (tranches fines), à la vapeur ou en papillote. Peu calorique, le poisson est leur principale source de protéines animales. Riches en vitamines et minéraux, les poissons fournissent de bons oméga-3, si précieux pour le moral et la santé. DU THÉ VERT DU MATIN AU SOIR Sur l’île d’Okinawa, on ne boit ni vin, ni soda, ni café. On choisit le thé vert aromatisé au jasmin. Le thé vert aide à l’élimination des toxines, agit comme diurétique et est riche en antioxydants. NI SALÉ, NI SUCRÉ Les Japonais ont tendance à manger trop salé, sauf à Okinawa. La consommation de sel par habitant ne dépasse pas la dose quotidienne recommandée. Aussi, ils consomment très peu de sucre puisque les gâteaux et les pâtisseries ne font pas partie de leurs habitudes alimentaires. Ils vont chercher le sucre dans les fruits. UNE VIE SOCIALE IMPORTANTE L’extraordinaire longévité des habitants d’Okinawa ne s’explique pas seulement par le contenu de leur assiette. La vie sociale sur cette île est très importante. Les échanges entre les membres d’une même famille, entre amis et voisins se vivent quotidiennement. L’esprit d’entraide est monnaie courante là-bas. Ensemble, ils pratiquent le tai-chi, la marche, le jardinage et cela, jusqu’à un âge avancé. Les personnes âgées sont bien entourées et ne souffrent pas d’isolement. Elles restent actives professionnellement, puisque la retraite est un concept inconnu sur cette île, et participent à la vie communautaire. Un mélange de bonnes habitudes alimentaires et d’un mode de vie sain qui offrent une vie longue et en santé!
Le monde au naturel • avril 2014 • page 9
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Alimentation
Par : Guylaine Campion, ND
Que cachent les couleurs des fruits et des légumes? Quoi de plus appétissant et invitant qu’une assiette de légumes ou de fruits aux couleurs variées! Rouge, orange, jaune, vert, bleu, violet : il est facile de raviver notre assiette, tout en s’assurant d’une variété d’aliments où chaque couleur apporte son lot de bienfaits et de propriétés. Colorer son assiette, c’est apporter à son corps tous les nutriments qu’il a besoin pour être en forme et en bonne santé. En se composant une assiette la plus colorée possible, on s’assure d’une alimentation équilibrée et aux multiples richesses. En fait, une bonne habitude à prendre est de manger quotidiennement une portion de fruits et de légumes de chacune des couleurs suivantes : rouge, jaune/orange, vert, bleu/pourpre et blanc. Mais que cachent les couleurs des fruits et des légumes? LE ROUGE Les fruits et les légumes de couleur rouge sont riches en lycopène et en acide ellagique, deux puissants antioxydants qui possèdent une action préventive contre le cancer, l’infarctus et les cataractes. La tomate, le chou rouge et le pamplemousse rose sont riches en lycopène. On retrouve l’acide ellagique dans les fraises, les framboises, les canneberges et les grenades. LE JAUNE/ORANGE Le pigment jaune et orange est relié aux caroténoïdes, comme par exemple, la bêta-carotène. Ces sources de provitamine A aident à maintenir une bonne vision, soutenir la croissance des os, offrir une protection contre les radicaux libres et avoir une belle peau. L’orange, la mangue, le pamplemousse, le citron et la mandarine contiennent aussi de l’hespéridine, un flavonoïde naturel et antioxydant, qui joue un rôle dans la prévention des maladies cardiovasculaires et des cancers. On choisit l’orange, le citron, l’ananas, l’abricot, le melon, la mandarine et aussi le maïs, la carotte et la patate douce.
page 10 • avril 2014 • Le monde au naturel
LE VERT On ne cesse de vanter les mérites des légumes verts et pour cause! Ils sont riches en fibres, en flavonoïdes et caroténoïdes (lutéine). Ils protègent, donc, la rétine de l’œil. On fait le plein d’épinards, de piment vert, de chou, de brocoli, d’avocat, de courgettes, de kiwi et de thé vert. LE BLEU/POURPRE Les aliments de couleur bleu et pourpre sont riches en resvératrol, un polyphénol connu pour ses effets anti-cancer et protecteurs des maladies cardiovasculaires. Donc, on consomme des raisins, des mûres, des bleuets, du cassis, des aubergines et des betteraves. LE BLANC Les aliments à la chair blanche sont riches en quercétine, un flavonoïde aux propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et antihistaminiques. Ils sont également riches en anthoxanthines, des nutriments qui permettent de réduire la pression sanguine et le taux de cholestérol sanguin. On choisit, entre autres, l’oignon, l’ail, les champignons, la pomme de terre, le rutabaga, la poire et la banane. ON MANGE AUSSI AVEC NOS YEUX ! La perception des saveurs des aliments est associée aux papilles gustatives et à l’odorat, mais saviez-vous que l’on mange aussi avec nos yeux! Selon Charles Spence, psychologue expérimental à Oxford : « La vision est même plus importante que le goût et l’odeur dans la perception d’un plat. La couleur d’un plat ou d’une boisson peut non seulement déterminer si ce plat est appétissant, mais aussi influencer sur la saveur ressentie », explique-t-il. Le goût des aliments que nous percevons est donc lié à nos autres récepteurs sensoriels, comme la vue et, de façon plus précise, la perception de la couleur.
Le monde au naturel • avril 2014 • page 11
A
Alimentation
Par : Guylaine Campion, ND
Le régime basé sur les groupes sanguins remis en cause Le régime des groupes sanguins popularisé par le naturopathe américain Peter D’Adamo a fait un malheur dans les années 90 avec le best-seller : « Eat right for your type », qui a été traduit dans plus de 50 langues et adopté par plusieurs célébrités dont Demi Moore, Elizabeth Hurley et Courteney Cox. Voilà que 20 ans plus tard, des scientifiques de l’université de Toronto mettent en doute l’efficacité de ce concept alimentaire. LES HABITUDES DE NOS ANCÊTRES Pour Peter D’Adamo, l’origine des groupes sanguins vient des habitudes alimentaires de nos ancêtres. Selon son explication, les groupes sanguins auraient pris naissance, alors que les cellules sanguines se seraient éloignées les unes des autres, il y a entre 10 000 et 30 000 années. Monsieur D’Adamo décrit les groupes sanguins ainsi : le groupe O pour les chasseurs, le groupe A pour les agriculteurs, le groupe B pour les nomades et le groupe AB demeure indéfini. Selon lui, le régime alimentaire doit s’adapter au groupe sanguin afin d’obtenir une meilleure digestion et une meilleure assimilation des nutriments. Ainsi, nous aurions une meilleure santé et un risque moins élevé de développer des maladies cardiovasculaires et chroniques. Par exemple, il suggère aux personnes du groupe O, identifiées comme étant des carnivores appréciant la viande, de privilégier les protéines dans leur alimentation et de réduire leur consommation de céréales et de produits laitiers. Pour celles du groupe A, il suggère des fruits et des légumes, celles du groupe B doivent opter pour des légumes verts, des œufs et des produits laitiers et celles du groupe AB peuvent manger à peu près de tout, sauf de la viande rouge. AUCUNE DIFFÉRENCE AVEC LES GROUPES SANGUINS Un groupe de chercheurs canadiens dirigé par le Dr Ahmend ElSohemy, directeur de recherche en nutrigénomique de l’université de Toronto, a réalisé une étude afin de vérifier l’efficacité de ce régime alimentaire. On a sollicité 1 455 Canadiens en pleine santé pour participer à l’étude. Les chercheurs ont donc analysé les groupes sanguins et les régimes alimentaires des participants. Après plusieurs semaines, les chercheurs ont remarqué que la majorité des participants avaient vu leur santé s’améliorer. Ceux qui ont suivi le régime alimentaire du groupe A ont maigri, leur taux de triglycérides et d’insuline a diminué de même que leur pression artérielle.
Résultat : « Il n’y a tout simplement pas de preuve, en faveur ou en défaveur de ce régime et rien ne permet d’affirmer qu’il serait efficace », explique le Dr El-Sohemy. « La façon dont un individu réagit à l’un ou l’autre des régimes préconisés par Peter D’Adamo n’a absolument rien à voir avec son groupe sanguin », ajoute le chercheur. En d’autres mots, l’effet d’un régime n’est pas lié au groupe sanguin de l’individu mais au régime lui-même .
Ceux qui ont suivi le régime du groupe AB ont vu leur taux d’insuline, de triglycérides et de cholestérol baissé de même que leur pression artérielle.
Cette conclusion confirme des recherches préliminaires effectuées en 2007 et dont les résultats étaient les mêmes. « L’idée nous semblait séduisante, mais nous n’avons trouvé aucune preuve pour soutenir la théorie du régime par groupe sanguin. La façon dont une personne répond à n’importe lequel de ces régimes n’a rien à voir avec son groupe sanguin, mais tout à voir avec sa capacité à suivre une régime végétarien ou un régime pauvre en glucides », affirme le Dr El-Sohemy. « C’était une hypothèse intrigante, nous avons eu le sentiment qu’il fallait la tester. Nous sommes maintenant certains que l’hypothèse du régime des groupes sanguins est fausse », conclut-il.
Enfin, ceux qui ont suivi le régime du groupe O ont amélioré leur taux de triglycérides.
Les chercheurs suggèrent donc aux lecteurs de prendre avec un grain de sel les conseils de Peter D’Adamo.
Ceux qui ont suivi le régime du groupe B ont abaissé leur taux de cholestérol.
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Le monde au naturel • avril 2014 • page 13
S Les 10 aliments soins du corps
Par Guylaine Campion, ND
anti-cellulite À quelques mois de l’arrivée officielle de l’été, il est encore temps de faire la guerre à la cellulite et d’éliminer les petits capitons disgracieux. Certaines opteront pour des crèmes pour tenter de faire disparaître cette peau d’orange sur les cuisses. Mais saviez-vous qu’avec une alimentation adéquate, on peut travailler à l’interne, en choisissant des aliments brûle-graisses, antioxydants ou draineurs.
CÉLERI Le céleri possède des pouvoirs anti-cellulite extraordinaire, notamment à cause de ses substances amères, qui éliminent les graisses et empêchent le corps d’emmagasiner des sucres. Riche en nutriments, il possède une action détoxifiante, idéale pour contrer la rétention d’eau. De plus, il contrôle l’appétit. On le consomme à l’heure de l’apéro avec un fromage blanc léger. POIVRON Peu importe sa couleur, vert, rouge, jaune ou orange, le poivron possède des propriétés diurétiques et tonifiantes qui combat le stockage des graisses dans l’organisme. On le consomme cru en salade ou grillé avec un peu d’huile d’olive. THÉ VERT Avec ses propriétés diurétiques, le thé vert combat la rétention d’eau et la cellulite. Il favorise l’élimination des lipides et débarrassent donc l’organisme des cellules graisseuses. Riche en antioxydants, il combat les radicaux libres et est un véritable allié pour préserver jeunesse et minceur. On le consomme chaud ou froid et sans sucre, bien entendu.
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CHOU Que ce soit le chou-fleur, le chou vert ou le chou de Bruxelles, peu importe la variété, ils sont tous des armes anti-cellulite et antibourrelets. Riche en potassium et en fibres, le chou prévient la rétention d’eau, qui est à l’origine de la redoutable peau d’orange, et contrôle l’appétit. Faible en calories, le chou est un légume qui possède une multitude de vertus. On le consomme en salade avec un peu de vinaigrette ou en soupe. ANANAS L’ananas possède une multitude de vertus « minceur ». Il est, notamment, anti-cellulite, drainant et brûle-graisse. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est dans sa tige qu’on retrouve tous ses bienfaits. En fait, sa tige contient de la bromélaïne, une enzyme appelée « mangeuse de graisses », qui favorise l’élimination des cellules graisseuses et qui désengorge les tissus. On le consomme nature. PAPAYE Ce fruit exotique est un allié de taille contre la culotte de cheval. Il contient une enzyme extraordinaire : la papaïne qui agit sur le collagène présent dans la cellulite tout en la détruisant. On la consomme mûre, nature ou dans une salade de fruits avec un peu de jus de citron. PETITS FRUITS ROUGES Fraises, framboises, groseilles… ces petits fruits rouges favorisent
une meilleure circulation sanguine. Ainsi, on facilite le drainage et limite donc l’apparition de capitons. On les consomme nature ou mélangés dans un délicieux smoothie. POIREAU Même si ce légume n’est pas le plus apprécié au niveau du goût, ses propriétés amincissantes pourraient bien vous faire changer d’idée. En effet, riche en vitamines et faible en calories, il combat la cellulite et élimine les toxines liés à la suralimentation. On le consomme cuit à la vapeur. AUBERGINE Ce légume fort apprécié dans la cuisine méditerranéenne est très faible en calories. Riche en fibres, l’aubergine piège les graisses accumulées durant le repas et favorise leur élimination. On la consomme grillée ou cuite au four. OIGNON L’oignon est un véritable aliment détoxifiant pour notre organisme. Il baisse le taux de sucre sanguin et favorise l’élimination des toxines. Il est donc efficace pour perdre les rondeurs des hanches, des cuisses et des fesses. On le consomme dans les soupes. Ajoutons, en terminant, qu’une saine alimentation riche en fibres, mais pauvres en sel, en glucides (sucres) et en lipides (gras), est une arme de taille pour lutter contre la cellulite.
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Santé animal
Par Michael Deslandes, Biologiste, président et formulateur de Land Art
Des suppléments pour vos animaux de compagnie? Saviez-vous que votre animal de compagnie pourrait aussi bénéficier des bienfaits des produits de santé naturels? Les entreprises de suppléments offrent aux propriétaires consciencieux de chats et de chiens des solutions à plusieurs préoccupations allant des problèmes de peau et allergies aux problèmes articulaires en passant par la mauvaise haleine. Voici un survol de suppléments bien connus et de ce qu’ils peuvent faire pour votre animal. LA CHLOROPHYLLE La chlorophylle est aussi bénéfique pour votre ami à quatre pattes que pour vous! Puissant antioxydant, la chlorophylle est principalement utilisée pour la mauvaise haleine et les odeurs corporelles des animaux de compagnie. Elle contribue aussi à un système immunitaire optimal. Légèrement détoxifiante, elle permet d’évacuer les toxines, particulièrement les métaux lourds et le plomb et aide à la digestion. Choisir une formule concentrée et simplement mettre quelques gouttes ou dans le bol d’eau de votre chien ou votre chat chaque jour. Les chiens n’ont généralement aucune objection à boire leur chlorophylle mais si votre animal est un peu plus difficile ou fait facilement déborder son bol d’eau, vous pouvez ajouter la chlorophylle à sa nourriture ou directement dans sa gueule à l’aide d’un compte-goutte. LE COLLAGÈNE Le collagène compose 75% de la peau de votre animal et 30% de toutes les protéines du corps. Le collagène est essentiel à l’intégrité de tous les tissus mais avec le temps, sa production naturelle diminue. Supplément anti-âge, le collagène améliore la qualité du poil, régénère les cartilages et les ligaments, augmente le tonus
musculaire, tonifie le corps et les organes, améliore l’élasticité et raffermit la peau, augmente l’endurance, la force et la vitalité et accélère la récupération en cas de blessure. LES OMÉGA-3 Les huiles de poissons aideront non seulement pour les allergies ou les problèmes de peau tels dermatite atopique et démangeaisons, mais sont aussi recommandées pour plusieurs autres conditions. Elles peuvent améliorer l’apparence de la fourrure, aider en cas de problèmes de reins ou de cœur, réduire divers types d’inflammations et même améliorer les capacités d’apprentissage d’un jeune chien. Les Oméga-3 sous forme d’huile de poisson sont mieux digérées et assimilées par les chats et chiens que les versions végétales. Recherchez une huile de grade naturel, pressée à froid et non dénaturée. LA GLUCOSAMINE En vieillissant, votre chien ou votre chat pourra développer des douleurs aux articulations et de l’arthrite. Afin de prévenir cette maladie dégénérative, il est recommandé de donner à votre animal un supplément de Glucosamine dès l’âge de 7 ans (5 ans pour un gros chien) ou dès l’apparition de symptôme de douleurs articulaires. Recherchez un produit concentré en sulfate de glucosamine de qualité supérieure. Certains produits de glucosamine contiennent aussi des extraits botaniques aux propriétés anti-inflammatoires qui soulageront rapidement les douleurs de votre compagnon, lui redonnant vitalité et entrain! COMMENT CHOISIR UN BON PRODUIT? Votre animal de compagnie mérite la même qualité de supplément que vous! Assurez-vous de vous procurer des produits fabriqués à partir d’ingrédients de première qualité, idéalement approuvés pour la consommation humaine. La forme liquide est idéale pour les animaux puisqu’elle permet d’ajouter le supplément directement à la nourriture ou à l’eau, en plus d’être facile à doser en fonction de la taille de l’animal.
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Alimentation
Par Guylaine Campion, ND
Le petit épeautre : Un bon choix pour remplacer le blé? Le petit épeautre est parfois vendu dans les magasins d’alimentation biologique comme étant une alternative « ancestrale » au blé moderne. Mais est-ce vraiment une bonne solution de rechange? Grâce aux travaux du Dr Jean Seignalet, auteur du livre « L’alimentation ou la 3e médecine », on sait maintenant que le fait de réduire de son alimentation le gluten et les protéines laitières peut nettement aider à contrôler plusieurs maladies chroniques telles que la sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite rhumatoïde, l’asthme, la bronchite, l’eczéma, les migraines, etc. Plusieurs experts croient que ces effets seraient reliés à notre incapacité à digérer correctement les céréales. D’ailleurs, dans une enquête parue en 2013 et intitulée : « Gluten, comment le blé moderne nous intoxique », l’auteur Julien Venesson explique pourquoi la fréquence des intolérances au gluten a été multipliée par 10 entre 1970 et 2010 et comment le blé moderne a subi de nombreuses manipulations génétiques au fil des ans.
Le petit épeautre possède 14 chromosomes, en comparaison aux blés modernes qui en contiennent 42 tellement ils ont été mutés. En conséquence, certains vendeurs de produits diététiques ont tendance à recommander de consommer du petit épeautre, à la place des céréales classiques. Même s’il contient du gluten, on dit que le petit épeautre est un blé « ancestral » non muté par l’homme, ce qui ferait que son gluten est digeste et sans danger.
RÉACTIONS AU GLUTEN : ÊTES-VOUS ALLERGIQUE, INTOLÉRANT OU SENSIBLE? Il y a trois types de réactions au gluten. D’abord, l’allergie au gluten est plutôt rare et se caractérise par une réaction rapide et parfois grave : rougeurs, œdème, démangeaisons, choc anaphylactique pouvant même entraîner la mort.
Cependant, pour le Dr Alessio Fasano, un grand expert des maladies liées au gluten, la réponse est sans équivoque : « On ne peut pas recommander le petit épeautre, car chez les personnes intolérantes au gluten, même une quantité infime de protéines est suffisante pour déclencher une réaction. La consommation du petit épeautre est peut-être envisageable dans le cas d’une sensibilité au gluten, car les mécanismes immunitaires sont différents, mais pour l’instant, nous manquons d’éléments pour déterminer le seuil de tolérance. »
L’intolérance au gluten est aussi appelée la « maladie cœliaque ». L’ingestion de gluten provoque une réaction en chaîne qui mène à la production d’anticorps et qui détruit l’intestin. Elle peut conduire à l’apparition de maladies auto-immunes. Enfin, la sensibilité au gluten est aussi appelée « hypersensibilité au gluten ». L’ingestion de gluten provoque des symptômes proches de ceux de l’intolérance, mais ne conduit pas à l’apparition de maladies auto-immunes. UNE CONSOMMATION RÉCENTE La consommation de céréales est récente. En fait, les traces les plus anciennes n’ont que 40 000 ans, ce qui est très peu comparativement à l’apparition des premiers humains sur terre, il y a 9 millions d’années. Les céréales ont été cultivées pour la première fois, il y a environ 12 000 ans par un peuple qui vivait dans les régions bordant la côte méditerranéenne de l’Asie, soit aujourd’hui les pays suivants : Israël, Syrie, Jordanie et Irak. Le blé ancestral qu’ils mangeaient était l’engrain sauvage. Après de nombreuses années, le petit épeautre s’est imposé dans cette région. page 18 • avril 2014 • Le monde au naturel
PETIT ET GRAND ÉPEAUTRE L’épeautre était présent en Europe dès la fin de l’âge de pierre. Au Moyen Âge, l’abbesse Sainte Hildegarde Von Bingen (1098-1179) a fait découvrir les vertus de l’épeautre par ses écrits et ses recettes. Selon elle : « l’épeautre donne de l’entrain à ceux qui en mangent un peu chaque jour, et met la joie au cœur ». Elle a beaucoup recommandé cette céréale comme agent thérapeutique pour guérir diverses pathologies et plus spécifiquement les maladies gastrointestinales et la polyarthrite chronique. Au 20e siècle, avec la modernisation de l’agriculture, l’épeautre a été un peu mis de côté au profit de céréales plus rentables. En terminant, ajoutons que les Européens font une distinction entre le petit et le grand épeautre. Le grand épeautre (triticum spelta) est une céréale très proche du froment. Le petit épeautre (triticum monococcum), pour sa part, est appelé « engrain ». Il a la capacité de survivre sur des sols pauvres où les autres espèces ne poussent pas.
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V L’affaire Vin bio
Giboulot
Un vigneron bio obligé d’épandre un insecticide dans son vignoble refuse et est envoyé devant le juge !
Voici comment on décrit les symptômes de la maladie sur le site de l’Institut français du vin et de la vigne. «Les premiers symptômes apparaissent fin mai - début juin : la croissance est ralentie, les feuilles s’enroulent et deviennent rigides, les nervures prennent une teinte jaune crème, les entre-nœuds se raccourcissent, la vigne prend un port pleureur. Plus tard en été, les inflorescences se dessèchent complètement, les rameaux restent mous et caoutchouteux et il n’y a pas d’aoûtement. Les feuilles rougissent ou jaunissent selon les cépages. À plus ou moins long terme, la souche infestée meurt.» La réglementation française impose l’arrachage des parcelles dont la proportion de ceps atteint par la flavescence dépasse 20 ou 30 %. En zone contaminée, la lutte contre l’insecte vecteur peut être décrétée obligatoire et nécessite alors trois applications d’insecticides à des dates déterminées. Ceci pose un réel problème aux agriculteurs bio. Il y a bien un insecticide bio, mais il n’est pas spécifique et tue toute la faune d’insectes. Le préfet du département de Côte d’Or a réagi de manière très draconienne, plaçant le vigneron dans une position difficile. Des collègues du vigneron l’ont accusé de manquer de solidarité et de risquer de contaminer tous ses voisins. Pourtant, on n’a pas détecté de flavescence dans ses vignes. L’ordre de traité est une mesure préventive. Plusieurs producteurs bio du département auraient acheté les insecticides, mais ne les auraient pas appliqués. Lors des inspections, ils pouvaient ainsi montrer comme preuve la facture d’achat. Dans d’autres départements, comme en Languedoc, les autorités agissent avec plus de circonspection. Ils inspectent les vignes et ordonnent l’arrachage lorsque le danger de contamination est présent. Emmanuel Giboulot a eu un soutien énorme en France et à l’étranger. Soutien propagé par les réseaux sociaux. Une pétition de plus de 500 000 signatures a été recueillie.
Une affaire qui a fait beaucoup de bruit dans le monde du vin bio. L’affaire Giboulot. C’est un vigneron bio de Bourgogne qui a refusé d’utiliser des pesticides sur ses vignes malgré l’ordre du préfet de son département. L’an dernier, les autorités agricoles de la région de la Côte d’Or en Bourgogne constatent la progression dans le département voisin d’une maladie mortelle pour la vigne, la flavescence dorée. La maladie est causée par une bactérie, un phytoplasme qui est propagé par un insecte suceur: la cicadelle (6 mm). Cet insecte est originaire des Grands Lacs aux États-Unis. La maladie qui progresse depuis quelques années dans le vignoble de France menace la vigne. À terme, elle tue le plant de vigne. Un peu plus de 12 hectares ont dû être arrachés en Bourgogne et une centaine dans la région de Cognac. Emmanuel Giboulot, 51 ans, qui cultive 10 hectares en biodynamie sur la cote de Beaune et en Haute-côte-de-Nuits, est menacé de 6 mois de prison et de 30 000 euros d’amendes. Le vigneron récalcitrant dit «je ne voulais pas utiliser de produits chimiques dans mes parcelles, que ma famille cultive en bio depuis 1970. Je suis donc jugé pour avoir refusé d’empoisonner mes propres terres.» page 20 • avril 2014 • Le monde au naturel
Il a dit au juge que «l’insecticide, qu’il aurait dû utiliser, même autorisé en agriculture biologique, n’est pas sélectif : il aurait détruit la cicadelle, l’insecte vecteur de la flavescence dorée, mais aussi une partie de la faune auxiliaire sur laquelle je m’appuie pour réguler cet écosystème. Cela aurait réduit à néant tous mes efforts de développer des approches alternatives.» De plus, aucun foyer n’est détecté en Côte-d’Or, mais le département voisin, la Saône-et-Loire, est touché depuis 2011. En fin de compte, au procès qui s’est tenu en février, le procureur a réclamé une peine plus légère de 1000 euros d’amende, dont la moitié avec sursis. Une peine symbolique qui représente en gros le même montant que lui aurait coûté le traitement phytosanitaire imposé par le préfet. Cette affaire a soulevé beaucoup de questions d’éthique aux vignerons bio ainsi qu’aux autorités. Finalement, Emmanuel Giboulot, devenu une grande vedette du monde viticole en France, a déclaré à la sortie de la salle d’audience du tribunal de Dijon :«je n’ai jamais dit qu’il ne fallait pas traiter, mais il faut traiter là où c’est nécessaire. Est-ce qu’on va donner de la chimiothérapie à quelqu’un, en prévention d’un éventuel futur cancer?»
Voici quelques suggestions de bons vins bio: Château des Estanilles, l’Impertinent 2011 J’avais adoré le millésime 2010, le 2011 est encore meilleur. Un vin délicieux, au fruité fin, léger et épicé, poivré, à la bouche tendue. Ce vin est parfaitement équilibré, doté d’une belle buvabilité et absolument digeste. Un bel exemple de la renaissance de l’appellation Faugère. Vendanges manuelles. Syrah 30 %, grenache 20 %, mourvèdre 20 %, cinsault 15 % et carignan 15 %. Une production de 50 000 à 60 000 bouteilles. Le producteur dit sur son site que l’on peut le mettre en cave de 5 à 8 ans. Alc. 14 %. 10272755 PRIX : 18,15 $ Ijalba Graciano, Rioja 2011 Beaux arômes de fruits écrasés. Notes boisées. Juteux. Une belle texture coulante; coule bien en bouche. De beaux tanins assez dodus. Fruité juteux. Cerise et framboise. Long. Bien ciselé. Un joli vin légèrement épicé. Cépage graciano. Le producteur dit que ce cépage contient beaucoup de polyphénols. Alc. 15,2 %, mais n’est pas dominant. Servir à 16 degrés avec l’agneau, les viandes mijotées. Disponible aussi en ligne. 10360261 PRIX : 21,15 $
Luzon Organic 2011 Les producteurs affichent de plus en plus l’aspect bio, organique, de leurs produits. C’est un beau vin espagnol souple au fruité frais, peu tannique. Le fruité est enveloppant sans être gommant. La finale est longue et laisse une belle bouche. Digeste, se laisse boire. Il a bien accompagné le poulet et frites. Un 100 % monastrell de la région de Jumilla en Espagne. Alc. 14 %. 10985780 PRIX : 16,40 $ Granite, Domaine de l’Écu 2011 Un muscadet au fruité frais, à l’acidité bien dosée. Légèrement minéral et salin. C’est rond, souple et bien équilibré. Il a bien accompagné les huîtres. Il accompagnera aussi les jambons, les viandes blanches, les poissons, les sushis, les tartares. Trois hectares en biodynamie (Certifiés Demeter), vendanges manuelles, levures indigènes. Servir à 10 degrés. Cépage : melon de Bourgogne. Appellation : Muscadet-Sèvre-et-Maine. Pour 4-5 ans de cave. Alc. 12 %. 10282873 PRIX : 22,25 $ Les vins bio sont indiqués à la SAQ par ce logo.
L’auteur de cette chronique, Marc André Gagnon, est journaliste depuis plus de 30. Il est maintenant journaliste indépendant (depuis 2004) et spécialisé dans le domaine du vin. Il anime le site internet Vin Québec qui est le guide vin le plus consulté au Québec. (vinquebec.com)
Le monde au naturel • avril 2014 • page 21
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Alimentation
Par Guylaine Campion, ND
Qu’est-ce que le régime
paléolithique ou évolution Le régime paléolithique est une façon de se nourrir à l’image de celle des premiers humains de la terre. Aux dires du Dr S. Boyd Eaton, radiologiste et anthropologue médical américain, l’alimentation idéale serait celle de nos ancêtres de l’âge de pierre. Il semble que les hommes des cavernes ne connaissaient pas les maladies dégénératives et qu’ils étaient en excellente forme physique.
UN DIÈTE AUX NOMBREUSES PROMESSES On dit que la cuisson serait apparue il y a 40 000 ans, à l’époque paléolithique. Cependant, nos ancêtres mangeaient surtout des aliments crus, la cuisson se limitant surtout aux viandes et aux poissons.
Selon la théorie du Dr Eaton, ce sont nos gènes qui déterminent nos besoins nutritionnels. Étant donné que le génome humain n’aurait évolué que de 0,02 % en plus de 40 000 ans, c’est donc dire que selon sa théorie, nous possédons les mêmes gènes que nos ancêtres de la préhistoire. Cela expliquerait pourquoi notre organisme a tant de difficultés à gérer les nouveaux aliments. Cette théorie, toutefois, ne fait pas l’unanimité du point de vue des experts qui croient que le corps s’est plutôt adapté de toutes sortes de façons depuis des années.
Cette diète promet plusieurs résultats dont la perte de poids, plus d’énergie, la disparition des problèmes de digestion et des raideurs matinales, le dégagement des sinus, la prévention des maladies cardiovasculaires, de l’ostéoporose, du diabète de type 2, de l’hypertension, de l’hypertriglycéridémie et de l’obésité ainsi que le soulagement possible de certaines maladies auto-immunes dont la maladie cœliaque, la dermatite et l’arthrite rhumatoïde, notamment.
Depuis les travaux du Dr Eaton publiés en 1985, plusieurs scientifiques se sont penchés sur l’alimentation des chasseurs-cueilleurs de l’époque préhistorique. En 1996, le Dr Jean Seignalet a écrit un livre sur la diète ancestrale intitulé : « L’alimentation ou la troisième médecine ». Le Dr Seignalet, aujourd’hui décédé, utilisait la diète ancestrale avec beaucoup de succès dans les cas de sclérose en plaques, d’arthrite rhumatoïde et de fibromyalgie.
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LES PRINCIPES DE BASE La diète paléolithique supprime de façon radicale les produits laitiers et les céréales, dont le pain. Elle est faible en glucides. Vous n’avez pas besoin de compter vos calories, il vous suffit de cesser de manger, dès que vous êtes rassasié. Les aliments autorisés : les viandes maigres, volailles, poissons, fruits de mer; les œufs; les fruits et les légumes pauvres en amidon; les noix et les graines. Les aliments à consommer modérément : les huiles pressées à froid; les avocats; le thé, le café et les boissons alcoolisées; les fruits séchés. Les aliments à supprimer : les produits céréaliers; les légumineuses; les produits laitiers; les légumes riches en amidon (par exemple, les pommes de terre); les viandes grasses; les aliments salés; le sucre; les aliments transformés; les boissons gazeuses. Pour ce qui est des huiles, on choisit celles de noix de coco ou d’olive. Cette diète est riche en protéines, en oméga-3 et en fibres. De plus, son abondance de fruits et de légumes aide au maintien de l’équilibre acido-basique. Cependant, étant donné que les deux seuls groupes permis sont les viandes et les fruits et légumes, la monotonie peut s’installer au fil des semaines. Par ailleurs, le régime paléolithique couvre tous les besoins nutritionnels sauf ceux en vitamine D. À OUBLIER POUR LES VÉGÉTARIENS À l’instar de plusieurs régimes à faible teneur en sucre, le régime paléolithique peut entraîner une perte de poids spectaculaire. Mais comme toute perte de poids rapide, il peut avoir un effet yo-yo par la suite. Toutefois, il est très difficile à suivre pour un végétarien puisqu’il interdit les légumineuses qui remplacent habituellement la viande. Avec seulement les graines et les noix comme source de protéines, un végétarien se retrouvera rapidement carencé en protéines complètes. Ce régime est à haute teneur en protéines animales alors qu’il est recommandé de favoriser les protéines végétales qui sont moins grasses et souvent plus nutritives. LES CÔTÉS POSITIFS Il va sans dire qu’une alimentation riche en fruits et légumes, comme celle prônée dans le régime paléolithique, aide à prévenir les cancers, l’hypertension et l’ostéoporose. Par ailleurs, une consommation accrue d’aliments riches en oméga-3 diminue le risque de maladies cardiovasculaires. D’autre part, les recherches récentes démontrent que ce sont les glucides apparus à l’époque Néolithique et l’arrivée de l’agriculture (céréales et sucre du lait), qui possèdent les index glycémiques (IG) les plus élevés. Or, la consommation d’aliments à IG élevé est associée à un gain de poids et à une sensibilité accrue à l’insuline, donc à un risque plus grand de développer un diabète de type 2. L’objectif principal de ce régime est donc d’améliorer l’état de santé général. En éliminant les produits transformés, il aide à prévenir les maladies dites modernes, telles que l’hypertension, le diabète, les maladies cardiovasculaires et même l’hypercholestérolémie. Il augmente l’énergie et fait disparaître la fatigue, en raison de l’élimination du gluten de l’alimentation. Le monde au naturel • avril 2014 • page 23
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Santé
Par Guylaine Campion, ND
Cycle menstruel perturbé : gare à votre alimentation Les femmes ayant un cycle menstruel irrégulier ont un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires soit de 25 à 67 % et un risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) plus élevé de 30 à 40 %, comparativement aux femmes normalement réglées. C’est du moins ce qu’ont affirmé des chercheurs de l’université de Brighman, haut lieu de la recherche biomédicale, en 2002. Par ailleurs, les femmes ayant un cycle de plus de 40 jours aurait un risque plus important de développer un diabète de type 2. Aux dires des chercheurs, la grande majorité des cycles irréguliers auraient comme source le syndrome des ovaires polykystiques. 5 CAUSES PEU CONNUES Plusieurs problèmes de santé peuvent avoir un impact sur le cycle menstruel. Voici cinq causes méconnues d’un cycle irrégulier : Les régimes amaigrissants Particulièrement lorsqu’ils sont très sévères, ils placent l’organisme en état d’alerte. Le cerveau se dit alors : « Je n’ai pas d’énergie. Je dois préserver mes fonctions vitales si je ne veux pas mourir! ». Puisque la fonction de reproduction n’est pas nécessaire à la survie, celle-ci se mettra alors en état de veille, tant et aussi longtemps que l’alimentation sera carencée. Les troubles de comportement alimentaire L’anorexie, la boulimie et les perturbations psychologiques provoquent souvent une aménorrhée, c’est-à-dire l’absence totale de règles. À long terme, après un retour à une alimentation normale, il faudra plusieurs mois pour voir la fonction hormonale se normaliser. Le diabète Les variations des taux de sucre et d’insuline dans le sang sont toxiques pour le cerveau et les vaisseaux sanguins. Et parmi les anomalies biologiques résultant de ce problème de santé, on retrouve un cycle menstruel perturbé. Le surpoids Les cellules graisseuses produisent des hormones telles que la leptine qui régule les hormones sexuelles. Dans les cas d’obésité et de surplus de poids, le fonctionnement de la leptine est perturbé. Résultat : des troubles menstruels et une diminution de la fertilité. page 24 • avril 2014 • Le monde au naturel
Les problèmes de la glande thyroïde Les troubles thyroïdiens provoquent beaucoup de symptômes dont, notamment, des irrégularités du cycle menstruel. DYSFONCTIONNEMENT DES OVAIRES Le syndrome des ovaires polykystiques ou syndrome de SteinLeventhal, est la maladie hormonale qui touche le plus les femmes. Des scientifiques ont identifié des méthodes naturelles simples pour contrôler certains symptômes de cette maladie. D’abord, des chercheurs du département de nutrition de l’université de Copenhague au Danemark ont suivi 57 femmes souffrant du syndrome des ovaires polykystiques (SOP) pendant six mois. L’objectif de cette étude était de trouver une alimentation pouvant limiter la prise de poids et de stopper le développement du diabète. On a divisé les participantes en deux groupes : le premier devait suivre un régime alimentaire hyper-protéiné et l’autre une diète standard. Elles pouvaient manger à volonté. Après six mois, les chercheurs ont constaté une perte de poids de 7,7kg dans le groupe hyper-protéiné, une diminution du tour de taille et du taux de sucre sanguin. Dans l’autre groupe, la perte de poids n’a été que de 3,3kg. Ce régime a mis l’accent sur les aliments riches en protéines comme les viandes, les poissons, les œufs et les produits laitiers maigres. Il encourageait à augmenter l’apport en fruits et légumes et à diminuer et même supprimer les céréales et les féculents tels que le pain, les pâtes et les pommes de terre. Par ailleurs, les féculents sont riches en glucides. Digérés, ils stimulent la production d’insuline. Ainsi, plusieurs études ont démontré que plus on consomme de féculents, plus on favorise l’apparition des boutons à cause de cette production exagérée d’insuline. Enfin, des chercheurs israéliens ont démontré qu’en mangeant un petit déjeuner plus riche et un dîner plus léger, on modifiait la production de nos hormones. Le taux de testostérone baisse et la fertilité augmente. Ces stratégies alimentaires peuvent donc être d’un bon secours pour les femmes
touchées par le syndrome des ovaires polykystiques. LE DANGER DES IRRÉGULARITÉS MENSTRUELLES Une équipe de chercheurs grecs ont mis au point une manière d’évaluer la dangerosité des irrégularités menstruelles. Il va sans dire qu’un symptôme à risque élevé doit faire l’objet d’un suivi médical. Aménorrhée régulière Absence de règles ou alternance avec des cycles réguliers : le risque de SOP et de ses complications est très élevé. Spanioménorrhée Des cycles supérieurs à 40 jours : le risque de SOP et de ses complications est élevé. Oligoménorrhée Diminution du volume et de la durée des règles ou en alternance avec des cycles réguliers : le risque de SOP est modéré. Polyménorrhée Des cycles de moins de 24 jours ou en alternance avec de cycles réguliers : les risque de SOP est faible. RÉGULER SON CYCLE DE FAÇON NATURELLE Il existe des moyens simples pour réguler votre cycle menstruel si votre risque de syndrome des ovaires polykystiques est faible ou modéré ou si un tel diagnostic a été écarté. Le Gattilier peut corriger les variations hormonales chez la femme. Des études ont d’ailleurs démontré qu’il pouvait être particulièrement efficace et sans effets secondaires pour diminuer tous les symptômes du syndrome prémenstruel, soit des troubles de l’humeur, des maux de tête ou des ballonnements à l’approche des règles, mais aussi pour normaliser les cycles menstruels ou diminuer les douleurs mammaires d’origine hormonale. D’autre part, la vitamine B6 est une autre substance reconnue pour normaliser certaines perturbations du cycle menstruel. Il faut, cependant, des doses largement supérieures à celles obtenues par l’alimentation pour arriver à de bons résultats. En effet, des chercheurs de l’école de santé publique de Harvard ont dû donner des doses de 200 mg quotidiennement pendant au moins un mois pour normaliser le cycle de femmes touchées par l’aménorrhée. Fait intéressant : la vitamine B6 serait aussi bénéfique pour limiter ou supprimer les désagréments du syndrome prémenstruel.
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Actualités
Par Guylaine Campion, ND
Étiquetage de la viande : le Canada perd sa dernière bataille contre les États-Unis Le gouvernement canadien a perdu sa dernière bataille contre les États-Unis concernant l’étiquetage de la viande. Des législateurs américains ont refusé d’apporter des changements aux lois sur le pays d’origine de la viande, comme l’exigeait le Canada et les producteurs de porcs et de bœufs.
Le gouvernement canadien ne baisse pas les bras devant cette défaite puisqu’il compte continuer de combattre cette norme devant l’Organisation mondiale du commerce. Par ailleurs, les éleveurs de bétail des deux côtés de la frontière poursuivront également leurs propres démarches judiciaires.
Plus précisément, ils demandent aux producteurs étrangers d’inscrire sur les paquets de produits de la viande, le lieu de naissance, d’élevage et d’abattage de l’animal, ainsi que d’autres restrictions sur l’empaquetage.
UNE LONGUE BATAILLE DEPUIS 2008 Ce n’est pas d’hier qu’Ottawa se plaint des règles entourant l’étiquetage du pays d’origine adoptées par les Américains en 2008. Un an après l’imposition de ces règles par Washington, les expéditions de bœuf vers les États-Unis avaient chuté de moitié et les exportations des porcs de boucherie avaient baissé de 58 %. Le gouvernement canadien considère que ces mesures nuisent autant à l’industrie de la viande canadienne qu’à celle des États-Unis.
Les parlementaires américains des deux partis tant du côté de la Chambre des représentants qu’au Sénat, ont conclu une entente qui n’apporte aucune modification, dans un projet de loi agricole contenant 950 pages. LE CANADA POURRAIT RÉAGIR Le ministre fédéral de l’Agriculture, l’honorable Gerry Ritz, et le ministre du Commerce, l’honorable Ed Fast, se sont dit déçus de cette entente et ont fait planer la possibilité d’imposer des barrières tarifaires sur certains produits américains à titre de représailles commerciales. Les règles exigent un étiquetage détaillé des origines des produits du bœuf, du porc et du poulet qui sont vendus aux États-Unis. Ces règles d’étiquetage du pays d’origine pourraient compliquer la livraison de viande en provenance du Canada et réduire de moitié les exportations vers les États-Unis. De plus, ces mesures feraient augmenter le prix des exportations canadiennes et diminuer leur caractère attirant, alors que leurs prix sont moins concurrentiels sur les marchés. L’impact financier sur les ventes de viande se chiffrerait à environ 1 milliard de dollars annuellement en pertes. En somme, « ces modifications vont accentuer la discrimination à l’égard des exportations de bovins et de porcs du Canada et les dommages causés à l’industrie canadienne », affirme le ministre Ritz.
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Le Canada doit maintenant remettre son sort entre les mains de l’Organisation mondiale du commerce. Si l’OMC tranche en faveur d’Ottawa, des tarifs douaniers pourraient être imposés aux exportations américaines, dès le début de 2015, que ce soit pour les produits du bœuf, du porc, des céréales et même des fruits. Toutefois, selon le ministre de l’Agriculture de la Saskatchewan, l’honorable Lyle Stewart, une telle mesure ne serait appliquée qu’en dernier recours. En effet, ces tarifs entraîneraient des coûts supplémentaires tant du côté des entreprises que des consommateurs. Le gouvernement canadien a l’intention de soutenir les parties prenantes de l’industrie aux États-Unis et au Mexique pour tenter d’obtenir une injonction de la cour qui empêcherait les États-Unis d’implanter la règlementation. Le ministre de l’Agriculture, l’honorable Gerry Ritz, croit que le Canada doit se concentrer à trouver de nouveaux marchés pour sa viande. « Alors que les Américains rendent difficile l’accès à leur marché, il en revient donc aux gouvernements de faire le tour de la planète et de développer des parts de marché ailleurs », précise-t-il.
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Le monde au naturel • avril 2014 • page 27
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Entrevue
Par Lise Guénette, ND.A.
Sylvie Fréchette nous invite à « viser le podium »!
« C’est grâce à ce que nous sommes vraiment, nos forces, nos faiblesses, nos valeurs, que nous pouvons viser le podium dans notre vie. Ce que l’on projette, c’est son podium à soi et je ne parle pas ici de médailles! », m’explique Sylvie Fréchette. Biographie Médaillée d’or olympique en nage synchronisée aux Jeux de Barcelone en 1992, Sylvie Fréchette n’a cessé de repousser ses limites. Elle a remporté 65 médailles internationales, de nombreux prix, dont l’Ordre olympique du Canada. Elle a passé 8 ans à Las Vegas en tant que membre du Cirque du Soleil, comme artistechorégraphe, entraîneur et conceptrice du spectacle « O ». Riche d’expériences tout à fait uniques, Sylvie Fréchette prononce plus de 60 conférences de motivation par année. Et ce n’est pas tout, cette maman de deux belles filles a fondé en 2010 le club Neptune-Synchro et un camp d’été en nage synchronisée à Saint-Jérôme. Une implication qui lui permet de partager le plaisir de la nage synchronisée avec ses filles… et pourquoi pas viser les Olympiques un jour? Sylvie, comment avez-vous fait le choix de la nage synchronisée? Inscrite à des cours de natation, j’étais fascinée par les filles qui, dans la partie profonde de la piscine, faisaient des étoiles, levaient les bras sans couler au fond. J’ai demandé à ma mère de m’inscrire à ces cours, qu’on appelait natation ornementale. Danser en
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nageant apportait beaucoup plus de liberté, de création, et j’aimais beaucoup le sentiment d’appartenir à une équipe. Et les compétitions? Le rêve olympique? Ça s’est fait tout doucement. Tous les week-ends, il y avait des compétitions entre les districts de la ville de Montréal. J’étais tellement passionnée, qu’à 13 ans, je m’entraînais 35 heures/semaine. Il faut savoir que la nage synchronisée n’a été reconnue comme sport olympique qu’aux Jeux de 1984. J’avais alors 17 ans et étais classée 5e au Canada. Études et entraînement, était-ce difficile à jumeler? C’était difficile, mais pas impossible. Aujourd’hui, avec les programmes sports/études, les possibilités sont plus grandes. Mes filles, qui un jour m’ont demandé de « partager mon rêve avec elles », ont la chance de participer à ce programme. Quels souvenirs retenez-vous de votre expérience au Cirque du Soleil? C’est une expérience qui n’a rien de comparable à celle des Olympiques. Aux olympiques, le but à atteindre nous motive pendant 4 ans et il n’y aura qu’une performance à livrer. Au Cirque du Soleil, j’ai dû apprendre à doser, car c’est difficile pour le corps et le mental. La plus belle expérience est celle d’avoir côtoyé des créateurs de la trempe du Cirque du Soleil. À leur contact, tu
apprends que les paramètres de la vie peuvent se composer de murs de béton ou de murs élastiques. Si tu choisis des paramètres élastiques, tu peux créer et bouger les murs à ta guise. Tu crées ta vie. Comment gardez-vous une aussi bonne forme physique? Mes heures de sommeil sont sacrées. En dehors de ça, je ne suis pas reposante! Je bois beaucoup d’eau, 2 à 3 litres par jour. Sans diète particulière, je suis consciente des mes choix alimentaires et j’évite les excès! Ah oui! Je découvre le plaisir de cuisiner et c’est bon! Côté exercices physiques? J’alterne selon mes besoins : vélo stationnaire, marche en forêt, étirements, méditation. Comme conférencière-motivatrice, on dit que vous ne laissez personne indifférent. Dans la première partie de ma vie, j’ai travaillé fort et j’ai beaucoup reçu. Aujourd’hui, je veux redonner ce que j’ai reçu. Mon message pousse les gens à réfléchir. « Ce n’est pas un sport ou une profession qui nous définit » « Ce ne sont pas nos succès qui nous définissent » « Nous sommes quelqu’un d’intéressant dans la vie grâce à nos valeurs ». Mon livre et mes conférences fournissent des outils pour que chaque personne atteigne « son podium ». Pourquoi devenir porte-parole de PGX? La publicité américaine sur PGX est orientée sur la perte de poids. Quand on m’a approchée, je ne comprenais pas vraiment. Après une explication complète du produit, j’ai accepté parce que je comprends que mon rôle consiste à faire changer la perception qu’ont les gens de PGX. PGX peut-il aider à perdre du poids? OUI. PGX est-il un produit pour la perte de poids? NON. Pourquoi je prends les fibres PGX? Parce que je n’arrive pas à manger mes 8 à 10 portions de fruits et légumes par jour, donc je n’ai pas la quantité de fibres recommandée pour une santé optimale. PGX comble ce besoin en fibres. Je suis souvent sur la route et mon alimentation s’en ressent. J’ai reçu de touchants témoignages de gens qui ont obtenu des résultats avec PGX, sur la perte de poids bien sûr, mais aussi sur le contrôle de la glycémie. PGX est un produit qui a beaucoup à offrir pour la santé et j’y crois. Sylvie Fréchette est une femme généreuse, intelligente et réfléchie. Sa famille, ses filles, ses conférences, écrire un 2e livre, développer son talent pour le coaching de jeunes athlètes, ne sont que quelques-uns des projets qui la motivent à monter à nouveau sur le « podium de sa vie ». Livre À chacun son podium de Sylvie Fréchette, publié chez Les éditions de l’homme.
Le monde au naturel • avril 2014 • page 29
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Santé
Par : Guylaine Campion, ND
Des trucs santé pour améliorer les troubles de l’attention avec hyperactivité Le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité est un véritable fléau chez les enfants d’aujourd’hui. Certains bougent sans cesse, leurs membres et leur tête étant constamment en mouvement. Bref, ils attrapent et cassent tout! Épuisés, les parents ne voient qu’une solution possible : la médication avec, bien entendu, son lot d’effets indésirables allant des changements d’humeur aux insomnies, en passant par les excès de panique et la dépression. DES MOYENS NATURELS À LA RESCOUSSE De 3 à 5 % des enfants occidentaux reçoivent le diagnostic du trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDA/H), considéré par la médecine comme étant une « maladie neurologique ».
Mais avant de recourir aux médicaments, des solutions de rechange peuvent être envisagées. Des changements au niveau de l’alimentation, une meilleure gestion des émotions et moins d’exposition aux toxines peuvent améliorer considérablement le comportement de l’enfant et de ses résultats scolaires. De plus en plus, des observations scientifiques démontrent que nourrir correctement la flore intestinale avec des probiotiques est très important pour le bon fonctionnement du cerveau, incluant le bien-être psychologique et l’égalité de l’humeur. La Dr Natasha Campbell-McBride, qui pratique dans une clinique de Cambridge en Angleterre, a d’ailleurs prouvé l’efficacité d’un bon programme nutritionnel auprès des enfants et des adultes souffrant de
TDA/H mais aussi d’autisme, de problèmes neurologiques, psychiatriques, immunitaires et digestifs. Selon le Dr Lendon Smith, un expert mondial du traitement naturel du TDA/H, si les médicaments stimulants ont un effet calmant, cela signifie que l’enfant n’a pas assez de norépinéphrine (une hormone et un neurotransmetteur) dans le système limbique et qu’il est possible de l’aider avec un bon régime alimentaire et des suppléments qui peuvent activer les enzymes dans le cerveau qui fabriquent ce neurotransmetteur. QUELQUES CONSEILS POUR AIDER L’ENFANT Si l’enfant a déjà fait des infections dans les oreilles, il est suggéré d’arrêter les produits laitiers et de les remplacer par un supplément de calcium. Si l’enfant est exagérément chatouilleux, lui donner du magnésium. S’il a des changements d’humeur brutaux, cela signifie qu’il souffre d’hypoglycémie intermittente et qu’il a besoin de grignoter toute la journée pour conserver un bon taux de sucre sanguin. Il est conseillé d’augmenter sa consommation de protéines et de baisser celle des glucides pour stabiliser son taux. Il faut donc éliminer les produits à base de farine blanche et de sucre. S’il ne se souvient pas de ses rêves, c’est qu’il manque de vitamine B6.
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S’il a dÊjà fait de l’eczÊma et qu’il a la peau sèche, il doit prendre des acides gras essentiels. S’il a des cernes sombres sous les yeux, c’est qu’il a des intolÊrances alimentaires (par exemple, le lait, le blÊ, le maïs, le chocolat, les œufs ou les agrumes). D’AUTRES TRUCS SANTÉ À ESSAYER AVANT LE MÉDICAMENT •Diminuez beaucoup ou Êliminez le sucre de l’alimentation de l’enfant et en particulier le fructose. •Évitez de lui donner de la nourriture industrielle contenant des colorants, des arômes artificiels et des agents de conservation. Cela inclut les plats prÊparÊs et les charcuteries. •Remplacez les boissons gazeuses, les jus de fruit et le lait par de l’eau ou des tisanes sans sucre. •Assurez-vous de lui fournir des doses rÊgulières de probiotiques. •Donnez-lui beaucoup d’aliments riches en omÊga-3 et vÊrifiez s’il a un bon Êquilibre omÊga-3 et omÊga-6. •Mettez des lÊgumes biologiques dans son assiette afin de rÊduire son exposition aux polluants et d’augmenter son apport en vitamines et minÊraux. •RÊduisez les cÊrÊales de son alimentation et surtout le blÊ. Même le blÊ entier peut avoir des effets nÊfastes sur l’Êquilibre
mental, parce qu’il contient de grandes quantitÊs d’agglutinine de germe de blÊ (AGB) qui ont une action neurotoxique. De plus, le blÊ inhibe aussi la production de sÊrotonine, un neurotransmetteur qui agit sur l’humeur et dont l’essentiel de la production a lieu dans l’intestin et non pas dans le cerveau. Une suggestion : essayez d’abord d’Êliminer le blÊ pendant une à deux semaines puis observez si vous voyez une amÊlioration radicale du comportement de votre enfant. •Évitez les Êdulcorants artificiels. •Faites-lui faire le plus possible d’activitÊs et de sports en plein-air.
•Limitez l’exposition de l’enfant aux mÊtaux et aux produits chimiques toxiques en remplaçant les produits d’hygiène, les dÊtergents et les nettoyants par des produits naturels. La prÊsence de ces mÊtaux toxiques dans le corps, tels que l’aluminium, le cadmium, le plomb et le mercure, peuvent interfÊrer avec plusieurs phÊnomènes physiologiques avec, bien entendu, des consÊquences possibles sur son comportement et son humeur. Voilà donc quelques trucs santÊ qu’il vaut sÝrement la peine d’essayer avant d’opter pour la mÊdication et tout ce que ce choix entraÎne comme consÊquence.
•Faites-lui prendre du soleil afin de lui assurer une bonne dose de vitamine D. En effet, les scientifiques se sont aperçus que la vitamine D joue un rôle dans le cerveau, car ils ont rÊcemment dÊcouvert la prÊsence de rÊcepteurs de vitamine D dans la moelle Êpinière et le système nerveux central. En fait, la vitamine D pourrait contribuer au processus de dÊtoxification du cerveau. S’il manque de soleil, vous pouvez lui donner des complÊments de vitamine D3. •Aidez votre enfant à analyser ses Êmotions et faites-lui faire des exercices de relaxation. Vous pouvez aussi contribuer à son calme intÊrieur en adoptant une attitude positive avec lui. Si vous criez ou le grondez plus souvent que vous ne lui parlez de façon positive, cela peut contribuer à maintenir son excitation.
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Alimentation
Par Nicole Renaud, M.A., ND.A membre de l’Association des Naturopathes Agréés du Québec
L’intolérance au lactose, l’intolérance au lait La majorité de la population mondiale souffre d’intolérance au lactose, le sucre du lait. Une partie de ces gens souffre aussi d’une intolérance à la caséine, la protéine du lait. Dans cet article, je vous parlerai principalement de la lactase et des signes d’intolérance à ce sucre du lait. C’est environ vers 5 ans que l’enzyme de l’intestin, appelée lactase, diminue et peut créer des problèmes digestifs. Avant cet âge, les nouveau-nés et les très jeunes enfants ont amplement de lactase dans leur intestin pour digérer le lait animal. Cette inhabilité à digérer le lactose peut amener des déficiences nutritionnelles. Saviez-vous qu’en Asie, la plupart des individus ne boivent pas de lait? Et qu’en est-il en Afrique? Et pourtant, ce ne sont pas les endroits où il y a le plus de problèmes de santé comme l’ostéoporose. De nos jours, on retrouve plusieurs aliments qui contiennent des produits ou sous-produits du lait. Certaines gens souffrent de : diarrhée, gaz, ballonnement, nausées, crampes abdominales, et sans le savoir, ces symptômes sont dus à la consommation de produits laitiers. Les déficiences nutritionnelles dues à l’intolérance au lactose Tous les humains naissent en ayant un besoin de lait, celui de la mère. Ce lait, adapté pour les besoins du jeune enfant, est facile à digérer et riche en nutriments. Plus on vieillit et plus l’enzyme qui digère le lait, la lactase, diminue. Le lait de vache est en réalité produit pour le veau afin qu’il puisse doubler de poids en 36 jours, celui de l’humain en 105-126 ours. Le Dr Seignalet dans son livre « l’alimentation ou la troisième médecine » insiste sur le fait que la consommation régulière de produits laitiers peut entraîner des effets néfastes sur la santé dont les maladies chroniques inflammatoires. Et ce ne serait pas seulement le lactose qui est en cause mais aussi la protéine du lait animal. Selon les recherches mentionnées chez Life Extension Foundation, 90% de la population adulte serait affectée par cette intolérance. Comment se développe l’intolérance au lactose Un litre de lait contient 50 grammes de lactose, le sucre du lait, soit environ 12 grammes par tasse de lait. Ce sucre est composé de glucose et de galactose. Le lactose ne peut pas être absorbé par le petit intestin, il doit d’abord être scindé par l’enzyme lactase. Par conséquent, lorsque les molécules arrivent dans le côlon, elles sont exemptes de lactose, permettant ainsi aux bactéries du gros intestin de vivre normalement. Toutefois, en vieillissant, les enfants perdent l’enzyme lactase qui se tient dans la paroi du petit intestin et se retrouve à un niveau très bas de lactase. page 32 • avril 2014 • Le monde au naturel
Par conséquent, plus on ingère des produits laitiers chaque jour et plus les problèmes apparaissent. Or, le lactose non digéré, par les divers mécanismes osmotiques, dilate les villosités du petit intestin causant des ballonnements. Cette dilatation augmente le péristaltisme, mouvement de l’intestin, produisant alors des crampes. Ce qui veut dire qu’un mouvement plus rapide de l’intestin va désormais empêcher une bonne absorption des nutriments, vitamines et minéraux. C’est alors que les bactéries vont attaquer le lactose qui n’a pas été digéré pour le digérer elles-mêmes. Ce processus génère des substances indésirables comme l’hydrogène, le méthane, et le dioxyde de carbone. S’en suivront plus de ballonnements, d’inconfort abdominal, de gaz et de flatulence. Finalement, tous ces excès d’eau, de gaz et de nourriture mal digérée produisent ce qu’on appelle l’intolérance au lactose.
Le diagnostic Si vous vous retrouvez avec les symptômes énumérés ci-dessous, il y a de fortes chances que vous soyez intolérant au lactose. Cependant, il existe diverses façons de savoir vraiment si vous êtes intolérant en demandant un test d’haleine d’hydrogène. Après avoir ingéré des produits laitiers, la personne expire dans une mesure afin de vérifier le taux d’hydrogène : plus le niveau est élevé et pire est l’intolérance. Il y a aussi la biopsie du petit intestin, mais, personnellement, je ne suggère pas les tests invasifs. Traitement contre l’intolérance au lactose La plupart des gens souffrant d’intolérance au lactose se font dire d’éliminer les produits laitiers. Il existe aussi un supplément qui remplace l’enzyme lactase manquant qu’on avale avant la prise de produits laitiers. Ce supplément a une très courte durée de « vie » et ne permet pas toujours d’attaquer le lactose du lait. Il faut savoir que pour être efficace le supplément de lactase doit passer outre l’acide de l’estomac et se retrouver dans le petit intestin rapidement afin de pouvoir agir comme la lactase naturelle et ainsi permettre la digestion adéquatement. Allergie ou intolérance? Il y a une énorme différence entre l’intolérance au lactose et l’allergie au lait laquelle est très rare. L’intolérance au lactose est causée par un taux trop bas ou une absence de l’enzyme lactase dont votre corps a besoin pour « briser » le lactose, le sucre du lait. Ce n’est pas à proprement parlé d’allergie puisque votre corps ne développera pas des anticorps à une réaction immunitaire. L’allergie entraîne une réaction immunitaire aux protéines spécifiques d’inflammation ce qui amène une élévation de cellesci et fait apparaître immédiatement des rougeurs, des picotements sur la peau ou de la difficulté à respirer. Madame Jacqueline Lagacé, dans son livre intitulé Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation décrit les problèmes reliés à l’ingestion de produits laitiers : Le lait de vache contient une hormone appelée IGF-1 dont la structure ressemble à l’insuline. Chez les individus génétiquement prédisposés, on verrait apparaître le diabète de type 2 et d’autres maladies chroniques. Le lait, le fromage cottage, les laits fermentés, la crème glacée ont des effets sur l’insulinémie, à l’exception du fromage. Si vous craignez de ne pas avoir assez de calcium parce que vous n’ingérez pas de produits laitiers, sachez que le magnésium, la vitamine K et la vitamine D sont plus importants pour la qualité de l’os que le calcium lui-même. L’os a besoin de ces nutriments pour être en santé. L’exercice, une saine alimentation riche en légumes verts, sont aussi un atout. Ultérieurement, je vous parlerai de l’équilibre acido-basique pour la santé en général.
Nicole Renaud, N
ND.A.
naturopathe agréée, maîtrise en éducation
• Bilan de santé complet • Problèmes gastro-intestinaux • Problème hormonal hommes, femmes, adolescents • Analyses fonctionnelles de laboratoire Téléphone : 819-371-2336 • 5360, boul. Jean XXIII Trois-Rivières • membre de l'ANAQ Le monde au naturel • avril 2014 • page 33
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Aromathérapie
Par Marie-Claude Potvin
Le ménage de la maison au naturel avec les huiles essentielles Pourquoi changerions-nous nos habitudes en matière de produits ménagers? Il y a plusieurs raisons, la composition détaillée des produits ménagers est rarement indiquée sur l’emballage de ceux-ci. Malheureusement, les produits conventionnels sont une source importante de pollution, ils contiennent beaucoup d’additifs non biodégradables et de parfums chimiques et allergisants. La mode des antibactériens est en train de créer un fléau de résistance accrue aux bactéries pathogènes. Les phosphates présents dans les produits ménagers sont montrés du doigt lorsqu’il est question de cyanobactéries (algues bleues) dans nos cours d’eau. L’eau de javel, lorsque rejetée dans l’environnement, libère du chlore qui réagit avec les matières organiques du sol, de l’eau, et de l’air et forme des composés organochlorés. Ils sont très toxiques pour la faune, en plus d’être cancérigènes et mutagènes, ils s’accumulent dans la chaîne alimentaire. En réalité, quelques huiles essentielles et des produits de tous les jours sont suffisants lorsque vient le temps d’entretenir la maison. Quelles sont les huiles essentielles à privilégier? Celles qui ont une odeur agréable, mais aussi des propriétés antibactériennes, antifongiques, répulsives d’insectes, … Nous les utiliserons pour parfumer, assainir l’air, le linge, les tiroirs, les garde-robes. Huile essentielle Propriétés principales Citron Parfume et désodorise Antiseptique Antibactérienne Antivirale Assainissant (air) Lavande
Mélaleuca
Utilisations ménagères Dans tous les produits ménagers Dégraisseurs, nettoyants à vitres, machine à laver, vaisselle, pour combattre les odeurs des poubelles ou du frigo
Antiseptique Pour parfumer le linge Éloigne les moustiques Dans la machine à laver Odeur de propre Dans tous les produits ménagers Antibactérienne Antifongique
Dans tous les produits ménagers Pour désinfecter en profondeur Salles de bains, toilettes Moisissures
Eucalyptus radiata Parfume et rafraîchit Antiseptique Assainissant (air)
Dans tous les produits ménagers En diffusion Pour assainir l’air
Pin sylvestre
Parfume et rafraîchit Antiseptique Assainissant (air)
Dans tous les produits ménagers En diffusion Pour assainir l’air
Citronnelle
Éloigne les moustiques En diffusion et les insectes
Cèdre
Antimites Rafraîchit Assainissant (air)
Dans les placards En diffusion
Laurier
Antibactérienne Antifongique
Dans tous les produits ménagers Moisissures
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Voici quelques recettes certifiées sans phosphate et sans chlore pour l’entretien de la maison. Produits pour nettoyer les vitres Dans une bouteille avec vaporisateur de 1 litre, mélanger : 1/3 litre de vinaigre blanc; 2/3 litre d’eau; 20 à 40 gouttes d’huile essentielle de citron. Utilisation : vitres, miroirs, pour faire briller les surfaces, verre, inox, chrome Nettoyant désinfectant à usages multiples Dans un bidon de 2 litres, mélanger : 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude (utilisez un entonnoir); 2 litres d’eau chaude. Dans un contenant à part, préparer : 1 cuillère à soupe de vinaigre blanc; 1 cuillère à soupe d’huile essentielle de citron; 1 cuillère à soupe d’huile essentielle de pin; 1 cuillère à soupe d’huile essentielle de mélaleuca. Bien mélanger le tout et ajouter au premier mélange avec l’entonnoir. Bien secouer et secouer avant chaque utilisation. S’utilise pur sur les comptoirs et surfaces à désinfecter. Produit d’entretien pour les meubles en bois Dans une bouteille avec vaporisateur, mélanger : 5 cuillères à soupe de vinaigre; 5 cuillères à soupe d’huile d’olive; 15 gouttes d’huile essentielle de citron. Vaporiser sur la surface à traiter et essuyer avec un chiffon doux. Vaporisateur d’huiles essentielles Choisir les huiles essentielles en fonction de ce que l’on veut traiter. Dans une bouteille avec vaporisateur mettez 90 % d’alcool pour 10 % d’huile essentielle. Exemples de synergies : pin, eucalyptus, cèdre (assainissant); mélaleuca, laurier (antifongique); lavande, Citron (odeur, linge); lavande et Citronnelle (insectes). Bien agiter avant de vaporiser. En conclusion, pourquoi ne pas faire tous un petit effort pour la protection de l’environnement et de notre santé. Si le temps et l’énergie vous manquent pour fabriquer vos produits, sachez que les produits sur lesquels vous retrouverez l’Écologo sont les seuls produits vraiment écologiques et sécuritaires. Vous les retrouverez en boutique de produits naturels.
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Alimentation
Par Guylaine Campion, ND
Quels sont les aliments amis de la pomme? « Une pomme par jour éloigne le docteur pour toujours! » Combien de fois avons-nous entendu cette phrase, qui traduit à elle seule tous les bienfaits de la pomme? Délicieuse et nutritive, la pomme est riche en vitamine C et en pectine, une fibre soluble qui combat l’excès de cholestérol et facilite le travail des intestins paresseux. Grâce à ses vitamines, minéraux, oligo-éléments et antioxydants, elle est un fruit anti-âge et aide à combattre les maladies cardiovasculaires. La pomme aide aussi à maintenir un poids santé, puisqu’elle coupe la faim et permet de brûler des graisses. On peut associer la pomme à plusieurs autres aliments amis salés ou sucrés. D’ailleurs, ces combinaisons alimentaires offrent plusieurs vertus et bienfaits pour la santé. Voici donc cinq associations gagnantes : POMME ET POISSON: L’ASSOCIATION ANTI-CHOLESTÉROL Riche en pectine, la pomme fait baisser le taux de mauvais
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cholestérol sanguin. Pour augmenter cet effet anticholestérol, on peut la consommer avec du poisson riche en oméga-3 et ce, trois fois par semaine, en évitant, bien entendu, le poisson gras, pané ou frit. Votre poisson peut être servi avec un peu de citron, un autre fruit riche en pectine. POMME ET CANARD : L’ASSOCIATION PROTECTRICE DU CERVEAU Le canard est une excellente source de vitamine B12, une vitamine essentielle pour protéger le cerveau du déclin cognitif. Elle nourrit le système nerveux et stimule la transmission des messages du cerveau aux nerfs. Son action protectrice est augmentée grâce à la vitamine B9 que l’on retrouve dans la pomme. Pour un
meilleur équilibre, il est préférable de choisir le magret de canard sans le gras, plutôt que le confit.
faciliter la digestion et lutter contre la constipation. L’association pomme et pruneaux donne les mêmes résultats.
POMME ET POULET : L’ASSOCIATION ANTI-DIABÈTE Toujours grâce aux fibres solubles et à la pectine, la pomme bloque les sucres rapides et rééquilibre le taux de glucides dans le sang. Le poulet, une viande maigre et riche en vitamine B, aide aussi à régulariser le taux de glycémie dans le sang. L’assiette pomme et poulet est donc une combinaison parfaite pour les diabétiques, mais aussi pour les gens à la diète qui ont de la difficulté à contrôler leur appétit.
POMME ET CANNELLE : L’ASSOCIATION COUPE-FAIM Agissant comme coupe-faim, la pomme est le fruit minceur par excellence. Elle contrôle l’appétit et permet de brûler les sucres et les graisses. En croquant une pomme avant chaque repas, on réduirait de 15 % la quantité de calories consommées pendant celui-ci. La cannelle est riche en HMCP, un flavonoïde qui aide à équilibrer le taux de sucre dans le sang. La cannelle est donc une épice anti-fringale qui aide aussi au maintien d’un poids santé.
POMME ET BANANE : L’ASSOCIATION DIGESTIVE La pomme et la banane contiennent des fibres qui facilement le transit intestinal. Il s’agit donc d’une excellente combinaison pour
Il n’en tient qu’à vous, maintenant, de faire preuve d’audace et de créativité et de cuisiner des recettes mariant la pomme à ses aliments amis!
Le monde au naturel • avril 2014 • page 37
Pourquoi est-ce si important de dormir?
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Santé
Vous arrive-t-il souvent de rester éveillé dans votre lit la nuit en vous retournant sans cesse, sans pouvoir vous endormir ? Avezvous mille et une pensées qui se bousculent dans votre tête ? Avez-vous du mal à vider votre esprit le soir ? Si c’est le cas, vous vous coucherez inévitablement agité, irrité et incapable de dormir. Les troubles du sommeil frappent la plupart d’entre nous à un moment ou un autre, habituellement en raison d’un excès de stress. Dans le monde effréné dans lequel nous vivons aujourd’hui, il n’est pas étonnant que les troubles du sommeil affectent bon nombre d’entre nous.
le diabète, un accident vasculaire cérébral, la prise de poids et l’obésité. Le sommeil aide également votre cerveau à fonctionner correctement afin de vous concentrer, de prendre des décisions et d’accomplir d’autres fonctions élémentaires au quotidien. La National Sleep Foundation recommande d’avoir une nuit de sommeil de 7 à 9 heures. Si vous n’y arrivez pas, votre cerveau et votre organisme en souffrent et votre système immunitaire perd de sa capacité à combattre les maladies et vous pourriez constater que vous tombez plus facilement malade.
Souffrez-vous des symptômes suivants ? • De la difficulté à vous endormir; • Vous vous réveillez pendant la nuit; • Vous ne vous sentez pas revitalisé le matin; • De la difficulté à vous concentrer; • Vous somnolez le jour.
De nombreuses plantes sont utilisées traditionnellement pour calmer, détendre et entraîner le sommeil. Ces plantes apaisantes comprennent la fleur de camomille, la mélisse, la fleur de tilleul, la passiflore, la scutellaire et la lavande. Toutes ces plantes sont connues pour leurs propriétés calmantes et somnifères et peuvent aider à soulager l’insomnie, en particulier lorsqu’elles sont combinées dans une formule synergique. De plus, elles n’entraînent aucune dépendance, vous pouvez ainsi les consommer sans danger lorsque vous avez besoin d’une nuit de sommeil plus reposante.
Si vous souffrez de certains ou de tous ces symptômes de l’insomnie, vous n’êtes pas seul. En fait, 35 % des Canadiens ont de la difficulté à s’endormir ou à rester endormis. Compte tenu de l’importance du sommeil dans la santé globale, cette statistique est alarmante. Lorsque vous ne dormez pas suffisamment, votre santé en souffre. Des études indiquent qu’un manque de sommeil peut mener à une multitude de problèmes de santé, y compris le risque accru de maladie cardiaque, l’hypertension artérielle,
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Si vous cherchez un somnifère, assurez-vous de choisir une formule liquide toute naturelle à base de plantes qui combine certaines ou toutes les plantes mentionnées précédemment. La formule liquide assure une absorption rapide du produit et peut commencer à vous calmer et à vous détendre immédiatement pour que vous puissiez profiter d’un sommeil réparateur. Si une bonne nuit de sommeil n’est pour vous qu’un rêve, essayez un somnifère liquide à base de plantes ce soir pour passer une belle journée demain.
Le monde au naturel • avril 2014 • page 39
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Herboristerie
Par Jonathan Léger Raymond
Conjuguer cuisine et herboristerie
Pour en finir avec les...
Propriétés des épices courantes Vous ne soupçonnez peut-être pas les propriétés de certains aromates qui se retrouvent fort probablement dans vos armoires… Basilic : Le basilic rétablit l’appétit lorsque la digestion est entravée par les émotions. De plus, c’est une plante antispasmodique et diaphorétique, c’est-à-dire qui favorise la sudation lors de fièvres. Cannelle : La cannelle élimine les parasites, combat le Candida albicans et réchauffe l’organisme. Elle stimule un peu le cœur tout en apaisant le système nerveux. La cannelle stabilise la glycémie, soulage les nausées et procure un léger effet aphrodisiaque. Cayenne : Elle stimule instantanément la circulation périphérique, réchauffant les extrémités et augmentant la thermogenèse. La cayenne combat les parasites. Appliquée à l’externe sous forme d’huile infusée, la cayenne estompe la sensation de douleur en éliminant la substance responsable de la transmission du message de la douleur vers le cerveau. Curcuma : Antioxydant, le curcuma purifie le lait maternel et le sang. Mélangé au miel, il soigne les maux de gorge. Anti-inflammatoire, il élimine par ailleurs les bactéries et les parasites du tractus digestif, ce qui est salutaire en cas de diarrhée amibienne ou de gastroentérite, notamment. On l’applique également sur les blessures ouvertes et les inflammations de la peau. Plus le curcuma est vieux, plus il est efficace, même sous forme de poudre. Fenouil : C’est un antispasmodique et carminatif puissant qui apaise les crampes et évacue et prévient efficacement les gaz intestinaux. Les femmes allaitantes connaissent bien le fenouil en tisane pour favoriser la lactation ainsi qu’éviter les coliques et les gaz chez le bébé.
Actée à grappe noire, Trèfle rouge, Acide alpha-lipoïque, Magnésium
✔ Élimine les bouffées de chaleur et les
sueurs nocturnes
Romarin : Il stimule la circulation sanguine, particulièrement au niveau des artères irriguant le cerveau. Le romarin est ainsi une alternative efficace aux stimulants car il évite de surexciter le système nerveux.
✔ Apaise les sautes d'humeur et les
Thérapeute en Ayurvéda et herboriste accrédité, Jonathan Léger Raymond est porte parole pour la Guilde des Herboristes du Québec et il se spécialise en Ayurvéda, médecine traditionnelle de l'Inde. Il est également co-fondateur du centre Espace Ayurvéda à Montréal.
✔ Enraie l'insomnie
états dépressifs ✔ Améliore la vitalité et ralentit le processus
de vieillissement
NPN 80018200
page 40 • avril 2014 • Le monde au naturel
À découvrir sur
Dans le but d'informer nos lecteurs sur les dernières publications et avancées technologiques affichées sur YouTube, il nous fait plaisir de vous partager nos trouvailles. Vous serez certainement surpris par ces vidéos créées par des gens audacieux qui croient à un avenir meilleur pour notre monde et qui se donnent la peine de nous en informer. Les publications de cette page n'ont pas fait l'objet de recherches sur la véracité des propos et de l'exactitude des informations de notre part, soyons vigilant. Prière de nous partager le fruit de vos recherches et découvertes pour l'avancement de la planète, il nous fera plaisir de les afficher. ÉNERGITUBE Les nouvelles énergies sont à nos portes, personne ne nous en parle, pourquoi? Des moteurs qui fonctionnent par eux-même sans batteries et sans combustible, vous y croyez? Vous serez surpris - Suncalor four solaire - Fonctionnement - L'énergie libre et gratuite pour tous a-t-elle été inventée depuis longtemps par Nikola Tesla ? - Comment fabriquer un générateur à énergie libre MÉDICATUBE La médecine moderne a fait des miracles, les vaccins comportent des risques certains,devons-nous les éviter? - Vaccins et aluminium = danger (Myofasciite à macrophages) - « Silence on vaccine » - VACCINS : LE VIRUS DU DOUTE ECONOTUBE Les relations internationales et économiques des plus grandes puissances de la terre - Enquête exclusive : Corée du Nord : voyage dans le pays le plus fermé du monde - 11 septembre - Révélations CHOC de Susan Lindauer ex agent de la CIA CLIMATUBE Les modifications climatiques se succèdent ,2012 fût une année passablement éprouvante,petit résumé des aléas climatiques de la terre - Le réchauffement de la planète, une escroquerie? (PLANETE) ARCHÉOLOTUBE Découverte d'une civilisation aux technologies avancées ayant vécue 12,000 ans avant nous! - Le mystère du manuscrit de Voynich [2011] - Nos ancêtres extra-terrestres : Et s'ils étaient déjà venus Le monde au naturel • avril 2014 • page 41
A
Alimentation
Par Dany Lévesque & François Tremblay Dany Lévesque se spécialise dans l'équilibre de la glycémie et du poids alors que François Tremblay travaille sur la santé de la glande thyroïde et sur le contrôle de l’inflammation.
Maîtriser l’inflammation par l’alimentation Provenant du latin inflammatio signifiant « action d’incendier », le terme inflammation est utilisé aujourd’hui pour décrire une variété de problèmes de santé… On l’emploie le plus souvent dans sa forme suffixe. On parle alors de sinusite, d’arthrite de tendinite et autres -ites, de la colite à la gingivite. Des maux si fréquents qu’ils nous semblent faire partie d’un quotidien tout à fait normal. Mais quand on y pense, sommesnous en train de passer au feu sans s’en rendre compte? Pourquoi ça fait mal? Pour brûler, on brûle, il n’y a pas de doute. On n’a qu’à observer les ventes d’antalgiques qui, d’année en année, demeurent parmi les médicaments les plus vendus au Canada. Et c’est logique. Car l’inflammation aiguë, ça fait mal, et personne ne veut souffrir. Mais l’inflammation, c’est d’abord un mécanisme naturel et vital. C’est une réaction immunitaire qui permet la défense contre les agressions, mais aussi, le processus de réparation. Typiquement, elle se traduit par de la rougeur, de la douleur, de l’œdème, de la chaleur, et par un dysfonctionnement de l’organe touché. La rougeur et l’enflure permettent au système immunitaire de s’activer. La douleur, elle, indique à notre cerveau qu’il y a un problème pour qu’on évite d’aggraver notre cas. C’est un signal d’alarme bénéfique en bout de ligne, comme l’extincteur de fumée qui peut nous sauver la vie. L’inflammation : bonne ou mauvaise? Alors si en théorie, l’inflammation est nécessaire et la douleur joue un rôle positif, pourquoi les chassons-nous systématiquement? Dans la vraie vie, peu de gens accepteraient de subir l’intense douleur d’une inflammation aiguë provoquée par une fracture, sans aucun antidouleur. Et on peut le comprendre. Ce qu’on veut à ce moment, c’est surtout contrôler la douleur, même si au fond, l’inflammation sert aussi à réparer la blessure. Mais lorsqu’on parle d’inflammation chronique, c’est une autre histoire. À l’heure actuelle, on assiste à une véritable épidémie d’inflammation chronique. Pourtant, les recherches sont claires sur son origine: le mode de vie moderne. Il s’agit toujours d’une réponse immunitaire face à une agression, mais cette fois-ci, l’agression n’est pas une blessure ni une infection. Elle est beaucoup plus insidieuse. Par ce processus inflammatoire, le corps se protège contre les effets néfastes de la sédentarité, de la malnutrition, de la pollution, du stress, etc. Ce n’est donc pas l’inflammation en tant que telle qu’il faut pointer du doigt, mais bien notre façon de vivre et de nous nourrir. C’est l’inflammation qui répare ce que le mode de vie détruit. Quand l’alimentation nourrit l’inflammation L’idée que les aliments puissent jouer un rôle dans le processus inflammatoire n’est pas nouvelle, même si elle demeure relativement marginale dans le domaine de la médecine conventionnelle. Heureusement, il y a quelques années, la biochimiste et professeure québécoise Jacqueline Lagacé a remis le sujet sur la table dans un ouvrage éclairant. Son message ? Le système digestif ne s’est pas adapté à l’alimentation moderne qui, elle, s’est trop rapidement transformée. L’alimentation moderne agresse la paroi intestinale, ce qui provoque le passage dans le sang de certaines molécules ne devant pas s’y retrouver. Résultat : le développement d’une maladie inflammatoire ou d’une autre, selon sa prédisposition. Concrètement, ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu’en réduisant ou en arrêtant la consommation de certains aliments, on cesse d’alimenter le problème. Il y a d’abord les produits laitiers et les céréales, surtout lorsqu’ils sont transformés. On peut se tenir
à l’écart des huiles, du sel et des sucres, encore plus lorsqu’ils sont raffinés. Côté viande, il est recommandé de réduire sa consommation de viandes rouges et de charcuteries pour cesser de nourrir l’inflammation. Enfin, on recommande également d’éviter les aliments préparés en général, puisqu’ils contiennent souvent des aliments proinflammatoires en plus de conservateurs et de colorants qui sont difficiles à métaboliser par le corps. Pour ce qui est du barbecue, il faut savoir qu’une cuisson à une température supérieure à environ 120 °C contribue elle aussi à l’inflammation chronique par la production de grandes quantités de glycotoxines (molécules caramélisées). Les aliments anti-inflammatoires Alors que d’un côté on évite d’alimenter le feu, on peut aussi essayer de l’éteindre. Certains aliments peuvent y contribuer, comme les poissons gras et les noix riches en omega-3. Le thé vert, le curcuma et le chocolat noir ont aussi été grandement étudiés pour leurs propriétés anti-inflammatoires. Par ailleurs, consommer des aliments qui stimulent la prolifération d’une bonne microflore intestinale joue également dans le contrôle de l’inflammation. À son menu, on essaiera donc d’intégrer la racine de chicorée, le topinambour, le miso et le kéfir. Une question d’équilibre Combattre le feu parce que ça brûle, c’est bien, mais en rester là, ça ne mène pas très loin. Pour résoudre le problème, vaut mieux savoir d’où il provient vraiment. C’est souvent le mode de vie et l’alimentation qui sont en cause. Et quand le mode de vie est la cause de nos problèmes de santé, c’est une bonne nouvelle, parce que le mode de vie, ça se change!
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Les merveilleuses vertus de la vie en Bio en programme d’un mois Le monde au naturel • avril 2014 • page 43
A peut-elle nourrir l’humanité? Alimentation
Par Dr Jean-Claude Rodet
L’agriculture biologique
« La plus grande catastrophe à laquelle la race humaine pourrait faire face durant ce siècle n’est pas le réchauffement planétaire, mais une conversion généralisée à l’agriculture biologique - environ 2 milliards de personnes en mourraient… » - John Emsley, chimiste de Cambridge. Que penser de ces critiques arrogantes qui prédisent la famine avec l’adoption de l’agriculture biologique? De nombreuses études menées de par le monde montrent en réalité que les fermes biologiques peuvent produire autant et dans certains cas plus que les fermes conventionnelles. L’agriculture biologique sous la loupe scientifique En Suisse, les scientifiques de l’Institut de Recherche pour l’agriculture biologique ont montré que les fermes bio avaient un rendement inférieur de 20 % par rapport aux fermes conventionnelles sur une période de 21 ans. Par contre, la pratique de l’agriculture biologique réduit de 34 à 53 % l’usage de fertilisants et les dépenses énergétiques, en plus de permettre une diminution de 97 % des épandages de pesticides. Aux États-Unis, Per Pinstrup Andersen et ses collaborateurs sont arrivés à la conclusion que le rendement de l’agriculture bio arrive à 80 % du rendement de l’agriculture conventionnelle.
page 44 • avril 2014 • Le monde au naturel
Bill Liebhardt, scientifique agricole de l’université de Californie à Davis a découvert que la production de maïs biologique atteignait 94 % de celle de la production conventionnelle, celle du blé bio 97 % et celle du soya bio 94 %. La production de tomate bio quant à elle égalait la production conventionnelle. Dans les pays pauvres où se concentrent les problèmes de famine, la différence de rendement disparaît complètement : les chercheurs de l’université d’Essex, Jules Pretty et Rachel Hine ont étudié plus de 200 projets agricoles dans les pays en voie de développement et ont découvert que pour l’ensemble de ces projets - 9 millions de fermes sur près de 30 millions d’hectares - le rendement augmentait en moyenne de 93 %. Une étude sur 7 ans portant sur 1000 fermiers cultivant 3200 ha dans le district de Maïkaal, dans le centre de l’Inde, établit que la production moyenne de coton, de blé et de piment était jusqu’à 20 % plus élevée dans les fermes biologiques que dans les fermes conventionnelles de la région. Les agriculteurs et les scientifiques agricoles attribuent les rendements plus élevés dans les fermes bio de cette région sèche aux cultures de couverture, au compost et à
d’autres pratiques qui augmentent la teneur en matière organique (qui aide à retenir l’eau) dans les sols. Une étude menée au Kenya a démontré que dans les zones à fort potentiel (c’est-à-dire avec des précipitations importantes et une bonne qualité de sol), la production bio est moins élevée que la production conventionnelle. Dans les zones arides, régions plus pauvres ayant une piètre qualité de sol, la production bio dépasse systématiquement celle des agriculteurs conventionnels. C’est dans les régions pauvres frappées par la sècheresse où les problèmes de famine sont les plus graves, que l’AB peut contribuer grandement à améliorer la sécurité alimentaire, en Afrique subsaharienne, par exemple. La faim du monde Dans la problématique de la faim dans le monde, il y a les réalités du système alimentaire mondial orchestrées par les contraintes politiques et les directives économiques. C’est vrai que la transition vers l’agriculture biologique peut augmenter la production dans les pays africains et asiatiques les plus affamés. Mais… un milliard d’individus continuera de souffrir de la faim dans la mesure où tous les excédents agricoles seront exportés seulement vers les régions qui ont les moyens de les payer. L’agriculture biologique est une combinaison sophistiquée de sagesse ancienne et d’innovations écologiques modernes qui permettent d’aider à maîtriser les effets générateurs de rendements des cycles nutritifs, les insectes bénéfiques et la synergie des cultures. Le système alimentaire mondial est complexe. Il est difficile d’anticiper l’expansion de l’économie chinoise comme importateur majeur ayant des influences sur le prix mondial des aliments. La
suppression des subventions agricoles dans les pays riches pourrait modifier la situation économique des pays pauvres. L’augmentation de la consommation de viande dans le monde est un handicap pour produire plus de nourriture pour ceux qui ont faim. Résoudre le problème de la faim ne peut pas devenir réalité si l’ensemble de l’humanité veut imiter le modèle alimentaire des ÉtatsUnis! Consommer à l’image du consommateur américain nécessiterait plusieurs planètes-terre pour satisfaire les besoins de tout le monde! Il faut proposer de consommer autrement, de se nourrir avec moins de protéines animales. C’est l’avenir de la planète qui est en jeu, en même temps que la santé de la population mondiale. Avec la quantité de céréales et protéagineux transformés pour nourrir un poulet qui servira d’aliment carné, on peut nourrir 7 personnes lorsque les céréales et les légumineuses sont transformées en pain et près de 20 personnes si les céréales sont germées et consommées sous forme de jeunes pousses. « L’agriculture biologique peut-elle nourrir l’humanité », n’est pas la bonne question dans la mesure où nourrir la planète dépend plus de la politique et de l’économie que de n’importe quelle innovation technique. La vraie question est plutôt « Pouvons-nous remédier aux disparités en matière de nutrition ? » De l’agronomie à la médecine, via l’écologie et la spiritualité, le Dr Jean-Claude Rodet est titulaire de doctorats en agronomie, environnement, homéopathie et médecine naturelle (humaine et vétérinaire). Sa démarche scientifique est devenue holistique et humaniste. Il partage sa vision de la santé par ses conférences et ses écrits au service de la planète.
Le monde au naturel • avril 2014 • page 45
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Retournez votre coupon avec les 7 erreurs à : Le monde au naturel, 65 boul. Ste-Madeleine, Trois-Rivières (Qc) G8T 3K8 Le tirage aura lieu le 15 mai 2014. page 46 • avril 2014 • Le monde au naturel
Le magazine Le monde au naturel est publié 9 fois par année. Distribué à 30 000 exemplaires à travers le Québec. Si vous avez des commentaires ou des questions n’hésitez pas à nous contacter. Téléphone : (819) 694-9050 Télécopieur : (819) 694-9045 Courriel : info@natworld.ca Directrice générale Nathalie Gélinas
Journaliste Guylaine Campion, Marc-André Gagnon
Éditeur Benoit Ouimet
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Publicité Nathalie Gélinas Téléphone : (819) 694-9050 ngelinas@natworld.ca Graphiste Benoit Ouimet Aide graphiste Luc Duchesne lduchesne@natworld.ca
Richard Boulanger, Michael Deslandes, Lise Guénette, Jonathan Léger Raymond, Dany Lévesque, Marie-Claude Potvin, Nicole Renaud, Dr Jean-Claude Rodet, François Tremblay, Lorna R. Vanderhaeghe
Correctrice Julie Doré, Safran rédaction Imprimeur Solisco Distribution Nationex / Poste Canada