Le monde au naturel - Avril 2017

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Éditorial

Les premiers jours du printemps :

un temps de renouveau Souvent le mot « printemps » rime avec « renouveau ». Au moment où la neige fond, où la température se fait plus clémente et où la nature renaît, on a le goût d’apporter un vent de changement dans notre environnement. C’est le temps du grand ménage et on veut rafraîchir la maison, les murs, les pièces et mettre de la couleur. Mais saviez-vous qu’il est important de faire le bon choix de peinture? En effet, ce produit, comme plusieurs autres offerts sur le marché, contient des ingrédients chimiques pouvant s’avérer nuisibles à la santé et à l’environnement, en particulier celui dans lequel on vit. Un bon choix de peinture aide donc à leur protection.

De plus en plus, les maisons deviennent écologiques et sont fabriquées avec de bons matériaux. Nous avons également la possibilité de trouver sur le marché des produits de source naturelle. Dans son article, André Fauteux nous fait découvrir des peintures naturelles plus saines, plus écologiques et sans poison caché à l’intérieur. On y découvre des peintures à la caséine, au lait végétalien ou à l’argile, faciles à appliquer et qui couvrent bien. De plus, sous forme de poudre à laquelle on ajoute de l’eau, elles sont économiques. Je vous invite à y jeter un coup d’œil si vous avez envie d’apporter du changement à votre maison tout en y conservant des valeurs écologiques et environnementales.

Et puis, comme le printemps est le temps du grand ménage, pourquoi ne pas en profiter pour éliminer les produits toxiques qui se cachent dans notre salle de bain et notre pharmacie! Qu’il s’agisse de déodorants, dentifrices, gels nettoyants, crèmes solaires, crèmes anti-âge, de nombreux produits peuvent contenir des ingrédients nocifs et dangereux, d’où l’importance de toujours bien lire les étiquettes. N’oublions pas que notre peau absorbe tout et qu’il est essentiel d’en prendre bien soin avec des produits de qualité.

Et après un hiver long et glacial, on constate souvent au printemps que notre peau est desséchée, que notre teint est terne et sans éclat. Shirley Séguin nous propose le multimasking qui consiste à faire plusieurs masques sur le visage en fonction de ses différentes régions.

Dans un même ordre d’idées, je vous invite à prendre connaissance d’un article sur le face-mapping. Il s’agit d’une technique ancienne d’analyse de peau inspirée de la médecine traditionnelle chinoise. Cette technique fait le lien entre des organes et des régions du visage. Celui-ci nous parle, et l’apparition de ridules ou de boutons sur certaines parties peut être révélatrice de ce qui se passe à l’intérieur de notre corps.

Les Chinois en sont convaincus!

Enfin, avec l’arrivée du printemps, on a le goût de faire des salades et de cuisiner les légumineuses. Mais souvent, on s’interroge à savoir comment les préparer. Caroline Roy nous présente quelques bons trucs et un tableau fort intéressant avec les temps de trempage et de cuisson.

L’hiver a été long et rempli de rebondissements, mais soyons patients. Les premiers bourgeons vont bientôt apparaître et la nature va renaître, nous rappelant que la vie est un cycle et que les beaux jours se trouvent à nos portes. Bon printemps chères lectrices et chers lecteurs!

Nathalie Gélinas Présidente Le monde au naturel • avril 2017 • page 5

SConnaissez-vous Santé

Par Guylaine Campion, ND

le face-mapping?

Le face-mapping est une technique ancienne d’analyse de peau inspirée de la médecine traditionnelle chinoise. En fait, elle fait le lien entre des problèmes de santé et des régions du visage. D’ailleurs, les Chinois sont convaincus que notre visage en dit plus sur notre corps que nous ne le pensons.

Le face-mapping fonctionne sous le même principe que l’iridologie qui « cartographie » l’œil ou la réflexologie qui localise des points réflexes sur les pieds.

LA CARTOGRAPHIE DU VISAGE Le face-mapping divise le visage en différentes zones qu’il associe ensuite à des régions du corps. Selon cette technique d’analyse, des rougeurs au visage ou des éruptions cutanées peuvent être reliées à des perturbations dans l’organisme.

Par exemple, la partie entre les deux sourcils est reliée au foie. Une personne qui a mangé un repas lourd la veille et bu trop d’alcool pourrait se réveiller le lendemain avec des rougeurs entre les sourcils, étant donné que son foie a travaillé plus fort durant la nuit.

Des spécialistes en soins dermatologiques utilisent également cette technique pour conseiller des traitements et des soins appropriés pour la peau de leurs clients.

L’apparition des premières rides sur différentes zones du visage peut aussi être révélatrice en termes d’informations.

Voici le visage divisé en 10 zones et les organes qui y sont associés : 1- Haut du front : vessie 2- Bas du front : petit intestin et système digestif 3- Entre les sourcils et tempes : foie 4- Côtés du menton près des lèvres : vagin et prostate 5- Sous le nez : cœur 6- Joues : poumons et stress 7- Autour des lèvres : côlon 8- Menton : ovaires et testicules 9- Nez : pancréas 10-Oreilles et sous les yeux : reins

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COMMENT COMPRENDRE LES IMPERFECTIONS ET PROBLÈMES CUTANÉS Avez-vous des imperfections au visage qui persistent, des rougeurs, des boutons? La peau de votre visage vous parle et elle est le reflet de ce qui se passe à l’intérieur de notre corps.

L’acné, les éruptions cutanées, l’irritation de la peau, les inflammations, les rougeurs et les rides sur différentes zones du visage peuvent indiquer d’autres troubles de santé.

Problèmes d’élimination, de digestion, reins fatigués, foie engorgé, problèmes respiratoires, hypertension (cœur), dérèglement hormonal, voilà des exemples de troubles de santé qui peuvent se révéler par l’apparition de rougeurs ou d’éruptions cutanées.

Bien entendu, ces résultats ne doivent pas être pris comme des vérités absolues mais ils peuvent toutefois vous mettre sur une bonne piste à savoir que vos problèmes de peau peuvent être le reflet d’un dérèglement à l’interne. Il s’agit d’un outil intéressant comme complément d’informations surtout quand les boutons sont concentrés au même endroit.

Voici quelques exemples : - Une consommation excessive de sel ou une déshydratation peuvent affecter la zone des reins.

- L’hypertension et une mauvaise circulation sanguine peuvent provoquer des boutons dans la zone du cœur.

- L’asthme ou une trop grande exposition à de l’air pollué peuvent se refléter dans la zone des poumons.

- Un foie engorgé ou malmené peut faire apparaître des éruptions cutanées entre les sourcils.

- Sur le menton, des boutons peuvent signifier un dérèglement hormonal.

D’AUTRES CARTOGRAPHIES RÉVÉLATRICES Saviez-vous qu’il existe une cartographie de la colonne vertébrale et des nerfs qui s’y rattachent? Chaque vertèbre est reliée à des zones du corps. Des vertèbres cervicales jusqu’au coccyx elles nous révèlent plusieurs renseignements intéressants sur notre santé.

Par exemple, des problèmes aux dorsales 4 et 5 peuvent être reliés à des troubles du foie et de la vésicule biliaire. Un problème à la lombaire 1 peut signifier des troubles associés au côlon, par exemple de la constipation. Des problèmes au niveau de la L5 peuvent être en lien avec une mauvaise circulation au niveau des jambes.

Mais ce système de cartographies ne s’arrête pas là! Savezvous qu’il existe une cartographie reliant les dents aux organes? Il s’agit du tableau de correspondance entre les dents et les organes selon le Dr Voll. Par exemple, on dit que la 4e molaire disparue en Occident mais conservée dans certaines ethnies d’Afrique serait reliée au méridien de l’intestin grêle et que la dent de sagesse serait associée au méridien du cœur. Des dents manquantes pourraient-elles avoir des répercussions sur notre santé? Nous pourrons y revenir dans un prochain numéro.

SSavez-vous que le Santé

Par Guylaine Campion, ND

sommeil diminue la faim?

Saviez-vous que le manque de sommeil pouvait augmenter de 45 % les fringales et particulièrement le goût de manger des biscuits, des bonbons et des tartines?

C’est ce que révèle une étude effectuée par l’Université de Chicago.

Lorsqu’on manque de sommeil, on devient irritable, stressé et en manque de concentration. Et pour compenser, on recherche des excitants et surtout du glucose qui carburent le cerveau.

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L’IMPORTANCE D’UN BON SOMMEIL Premièrement, précisons que les hormones de l’appétit se régulent durant le sommeil. Il suffit de quelques nuits d’insomnie pour que s’élève notre taux de ghréline, c’est-à-dire l’hormone qui déclenche la faim au moment des repas.

D’ailleurs, une étude sur le sommeil réalisée par la Wisconsin Sleep Cohort Study aux États-Unis révèle que les personnes qui ne dorment que cinq heures par nuit ont 14,9 % plus de ghréline que celles qui dorment huit heures. Le manque de sommeil est aussi associé à l’augmentation de l’indice de masse corporelle (IMC) et au risque accru d’obésité.

Outre la ghréline, la leptine, qui procure le sentiment de satiété, est aussi importante. Dans cette même étude, les participants qui dormaient seulement cinq heures par nuit avaient 15,5 % moins de leptine que ceux qui dormaient huit heures. Par conséquent, le manque de sommeil ne fait pas que donner la faim, il ralentit aussi l’arrivée du sentiment d’avoir assez mangé.

Résultat : vous vous empiffrez à table et vous absorbez plus de calories que vous ne l’auriez fait si vous aviez bien dormi.

Une récente étude publiée dans la revue Sleep a démontré que le manque de sommeil donnait envie de manger plus de sucreries et de biscuits salés et gras. Les personnes qui manquaient de sommeil mangeaient 300 calories de plus que les autres à cause du grignotage et du junk food.

IRRITABILITÉ, ANXIÉTÉ, MANQUE DE CONCENTRATION Quand on dort bien, on se sent plein d’énergie, optimiste et prêt à relever les défis, à faire face aux épreuves et à entreprendre de nouveaux projets.

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Au contraire, le manque de sommeil nous rend irritable, anxieux et sans défense. On manque de motivation. On craque alors devant de mauvais aliments. On succombe à un dessert et on absorbe plus de calories! Quand on est fatigué, on manque de concentration, on interrompt le travail, on fait des pauses plus fréquentes et on a tendance à succomber à une « petite douceur » remplie de calories.

LES BIENFAITS DU SOMMEIL SUR LA SANTÉ Le sommeil rend le cerveau plus performant et il permet de maintenir les connexions entre les neurones. Il participe à la récupération intellectuelle, il consolide la mémoire et favorise la capacité à acquérir de nouvelles connaissances. Avez-vous remarqué qu’au réveil on trouvait souvent les solutions à nos problèmes.

Si l’on dit que « la nuit porte conseil », elle est aussi le gage d’une bonne santé! Le sommeil est essentiel au bon fonctionnement de l’organisme. En rechargeant ses batteries, le corps renforce son système immunitaire et réduit aussi les risques de maladies cardiaques tout en se protégeant contre l’obésité.

Par surcroît, le sommeil a des effets miraculeux sur la peau, car durant la nuit, elle se débarrasse de ses toxines. Le sommeil ralentit les signes de vieillissement, l’apparition des rides et la perte d’élasticité. Au réveil, on affiche un teint éclatant! Sur ce, je vous souhaite une très bonne nuit de sommeil!

Luce Bertrand, B.Ped, Rel.Hum, M.Ps. Coach spirituelle, conférencière, auteure.

Enseignante de « Un Cours en Miracles »

Voyez mon tout nouveau site High Tech : www.lucebertrand.com

Faites-vous un cadeau, offrez-vous mes conférences en ligne (sur mon site) :

• Qu’est-ce qu’on est Venus Faire ici?

• Sommes-nous Faits l’Un pour l’Autre?

• La Voie de la Guérison totale • Introduction à Un Cours en Miracles Dates du prochain Cours en Miracles : du 4 au 7 mai 2017 et du 7 au 10 septembre 2017 Détails sur mon site : www.lucebertrand.com Réservation : 450-689-1149 • coursenmiracles@lucebertrand.com

Je suis également auteure de plusieurs livres que vous pouvez vous procurer sur mon site, dont :

Sois la personne qui va changer le monde Peut-être vas-tu trouver cette idée présomptueuse ou que ton ego se rebutera-t-il en pensant que c’est une trop lourde charge à porter, une responsabilité qu’il ne veut pas prendre. Mais quand on a de telles aspirations, ça ne part pas de l’ego mais du cœur. Nous pouvons contribuer à changer le monde une personne à la fois. Et je t’invite fortement à être une de ces personnes. Comment y arriver? Il y a plusieurs façons.

D’abord, qu’est-ce que tu es prêt(e) à faire pour améliorer l’environnement, l’air, pour aider à dépolluer notre Mère Gaïa? Il existe des bacs bruns dans beaucoup de villes maintenant dans lesquels on dépose tous les restants de table, pelures, feuilles et autres pour les composter et réutiliser ensuite cette matière organique comme engrais naturel. Or j’entends qu’il y a des personnes qui refusent de les utiliser. Je dis qu’il y a dans ce refus beaucoup d’ignorance. Alors tu peux être la personne qui va les sensibiliser en leur expliquant avec beaucoup d’amour le bien-fondé d’un tel geste. Tu peux même juste leur envoyer de la Lumière sans les juger. Mais toi tu peux cesser de faire brûler des branches au chalet, ce qui pollue énormément l’air. Le smog est ressenti même dans les campagnes maintenant, dans les Laurentides, dans des endroits où il y a beaucoup de foyers en activité, ce qui est désormais interdit dans plusieurs métropoles.

Chacun de nous peut effectuer de multiples changements pour faire cesser les guerres qui sévissent encore dans de nombreux pays. Elles ne sont que la projection de nos propres pensées, paroles ou actions d’attaques. Envers qui as-tu de la haine, du ressentiment? À qui n’as-tu pas pardonné?

Moi-même j’ai décidé de faire la paix avec quelqu’un qui titille mon ego depuis trop longtemps. Est-ce que je vais attendre que cette personne change?

Non, c’est à moi de changer ma perception, de m’ouvrir, de me (nous) délivrer du blâme, de la critique et du jugement. Et juste d’avoir décidé de le faire me rend déjà bien. Je vous invite tous et toutes en cette année 2017, qui est une année « 1 », à faire la paix avec au moins une personne dans votre vie. Cette personne qui te dérange est peut-être ton miroir (à lire mon livre Nous sommes tous des apprentis sages), ce qui va te donner aussi l’opportunité de guérir en toi ce que tu n’aimes pas chez elle.

Tu peux aussi admettre à une personne que tu discrimines souvent devant les autres qu’au fond tu l’envies. Par exemple, tu ridiculises quelqu’un qui parle bien, mais au fond tu l’envies; tu vas amener tes amies à penser qu’une telle est gaspilleuse, mais au fond tu envies sa garde-robe; tu traites une collègue d’agace, mais au fond tu envies sa taille et sa confiance en elle. Mets ton ego de côté et va lui dire la vérité en toute simplicité et humilité et tu pourras non seulement être libéré(e) de cette tension, mais mieux encore, t’en faire une amie. L’ego ne veut pas admettre que c’est de l’envie, mais tu n’as pas à avoir l’assentiment de ton ego qui ne se nourrit que de dissension. Demande à l’Esprit-Saint de t’aider à changer ta perception, mets-toi dans la Lumière et dans l’Amour et si tu le veux vraiment, tu vas y arriver.

Une autre chose que tu peux faire, c’est de créer une chaîne de Donnez au suivant en choisissant simplement trois personnes à qui tu vas donner : soins, gardiennage, repas, voiturage, visite. Ça peut même être des gens que tu ne connais pas. Aller porter une couverture ou un café à un itinérant. Et à chacun de ces individus tu suggères qu’il fasse de même avec trois autres personnes. Ma coiffeuse coupe les cheveux gratuitement aux enfants à leur première visite, puis elle leur demande qu’à leur tour ils donnent au suivant. Génial non! Un jeune garçon qui avait entendu dire que le fils de ma coiffeuse s’était fait prendre sa casquette lui a laissé la sienne avant de partir. Ça va devenir rapidement exponentiel. Cette revue est distribuée gratuitement à 35 000 exemplaires, donc beaucoup de gens vont lire cet article, et tu peux en faire des photocopies et les afficher au bureau ou ailleurs.

Parles-en à tes enfants ou petits-enfants et faites votre liste ensemble. Ils sont très créatifs et seront contents de t’aider à trouver des idées. Quelle autre belle façon de faire changer le monde : devenir un parent ou un grand-parent inspirant, c’est ce que les jeunes attendent de nous. Écoute le film Donnez au suivant avec eux. Aussi, demande à tes enfants de t’aider à être plus patient(e). L’impatience et l’intolérance sont souvent à la base de beaucoup de guerres, d’agressions, de rage au volant, d’intimidation. Inventer un système : par exemple, une tirelire dans laquelle tous, parents et enfants, déposent 25 cents ou 1 $ à chaque manque; argent qui sera ensuite donné à quelqu’un dans le besoin. Fais aussi la liste de ce que tu peux changer à court et moyen terme et fais un suivi régulier. Invite tes proches à faire de même. C’est de cette façon que nous ferons de notre monde un endroit de paix et d’amour. Le salut est une entreprise de collaboration et ça commence avec toi.

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A

Alimentation

Par Nicole Renaud, ND.A membre de l’ANAQ

Quand manger rime avec santé

Vous êtes-vous déjà demandé si ce que vous mangiez était bon pour la santé? Lorsque vous allez à l’épicerie, achetez-vous des aliments transformés ou frais, allégés ou sucrés aux édulcorants?

Lisez-vous les étiquettes? Dans les faits, êtes-vous en santé?

Quelle est l’importance de manger de bons aliments pour être en santé? Puis, que sont les bons aliments et qu’est-ce que la santé?

Je vais d’abord donner la définition du dictionnaire Larousse du mot « santé » : état de quelqu’un dont l’organisme fonctionne bien.

Et j’ajouterais : quand quelqu’un peut vaquer à ses occupations sans aucun problème, fatigue ou autre, et qu’il y a absence de maladie. Bien sûr, en vieillissant, l’énergie est moins au rendezvous; or, un Français du nom de Robert Marchand a parcouru 22 547 km en vélo, sur un vélodrome à Paris, à 105 ans. Si vous allez sur Internet, vous découvrirez des gens, hommes et femmes, qui font de la marche ou de la course même à un âge avancé tout comme Marcel Jobin, 75 ans. Pour cela, il faut être en santé.

Que faut-il manger pour être et demeurer en santé? Posez vous la question : est-ce que je mange des aliments morts ou vivants?

Les légumes frais, les fruits frais sont préférables aux conserves et devraient être exempts de pesticides. Ce sont des aliments vivants, tout comme la germination. Ils contiennent plus de vitamines et de minéraux.

Voici une liste des fruits et légumes à éviter ou privilégier, selon le guide des pesticides 2016.

• À éviter et à acheter biologique, par ordre d’importance : fraises, pommes, nectarines, pêches, céleri, raisins, cerises, épinard, tomates, poivron rouge, tomates cerises, concombre, piments forts, bette à carde et kale. page 12 • avril 2017 • Le monde au naturel

• Les moins contaminés que vous pouvez acheter, par ordre d’importance : avocat, ananas, maïs, choux, petits pois congelés, oignons, asperge, mangue, papaye, kiwi, aubergine, melon de miel, pamplemousse, cantaloup, chou-fleur.

Je vous invite à aller visiter le site suivant pour plus d’informations : http://www.vertmanature.com/14-salopardsa-eviter-et-15-sortables-guide-des-pesticides-2016/ Il est important de manger des crudités avant le repas, car celles-ci contiennent des enzymes et facilitent la digestion. De plus, vous arriverez au repas suivant moins affamé.

Les viandes devraient provenir d’animaux qui mangent de bons grains, de l’herbe, et ne reçoivent pas d’antibiotiques ou d’hormones. Quant aux céréales, elles devraient être de grains entiers.

Il est préférable de cuisiner ses propres repas plutôt que d’acheter tout préparé. Les nutritionnistes vous le diront, les « tout cuits » contiennent plus de gras, de sucre et de sel.

Faites le tour de votre garde-manger et jetez tout ce qui contient du sucre et des gras hydrogénés, les céréales transformées, avec des colorants et saveurs artificielles, les jus, les croustilles riches en gras, les produits fabriqués avec des ingrédients OGM, les faux sucres comme l’aspartame, le splenda, les barres tendres ou autres aliments riches en fructose, sucrose, glucose – qui provient du sirop de maïs –, les sucres et farines raffinés. Enfin, tout ce qui est en boîte.

Optez pour des aliments sains.

LA NOURRITURE ET LA SANTÉ Si la nourriture n’avait aucun impact sur la santé, il n’y aurait pas de diabète, de maladies cardiovasculaires, ni d’inflammation digestive (côlon irritable, maladie de Crohn), ni de maladie auto-immune. C’est ma croyance dites-vous?

Avez-vous déjà entendu parler de Super Size Me (Malbouffe à l’américaine, au Québec), un film documentaire américain dans lequel Morgan Spurlock, le réalisateur, doit manger chez McDonald’s ses trois repas par jour, durant 30 jours, sans faire d’exercice. Il se retrouve avec un surplus de poids de 11 kilos et des problèmes de foie. En médecine moderne, comme on ne fait pas d’études comparatives entre les gens mangeant de bons aliments versus de mauvais aliments, très rares sont les médecins qui vous diront de faire attention à ce que vous mangez. Si vraiment l’alimentation n’avait aucune incidence sur notre santé, nous pourrions manger de la bouse de vache! (je suis polie).

Les premiers signes d’une mauvaise alimentation se répercutent sur la membrane intestinale. Les enzymes digestives n’ayant pu faire leur travail de base dans l’estomac, le pancréas doit alors sécréter un surplus d’enzymes le rendant plus vulnérable.

S’ensuivent des ballonnements, des gaz, des reflux, des maux de ventre, de la diarrhée ou de la constipation, des maux de tête, des problèmes de peau, de la fatigue, des intolérances alimentaires, une perte de mémoire et de concentration, des cercles noirs sous les yeux et même autour des yeux. Cela est dû à l’intestin perméable appelé aussi leaky gut.

En acceptant et décidant de changer votre alimentation pour une nourriture plus saine, pas à pas, vous retrouverez votre énergie d’antan, une meilleure digestion, un équilibre hormonal, une amélioration de votre mémoire, la disparition de vos douleurs et une peau plus saine.

Comme mon amie Ghislaine le dit souvent : « La pharmacie, c’est votre garde-manger et vous êtes le pharmacien. » À vous d’utiliser ce qu’il faut pour être en santé.

Il n’est jamais trop tard, dans mon livre à moi, pour faire des changements radicaux, et même dans le livre de Philippe de Vienne, La cuisine d’Ethné et Philippe, dans lequel il explique comment il s’est guéri de la sclérose en plaques en changeant son alimentation. Il s’est basé sur le protocole du médecin Terry Wahls qui, dans son livre, explique comment il traite les maladies auto-immunes selon la diète paléolithique. Comme quoi, quand on veut, on peut.

L’ÉPIDÉMIE DE L’INTESTIN PERMÉABLE Quand je regarde ce que les gens ont dans leur assiette, je me demande comment ils font pour bien fonctionner. Il y en a qui mangent du pain blanc à chaque repas, aucun légume et peu de fruits, boivent de la liqueur ou des jus, achètent des repas déjà préparés. Ces gens sont médicamentés, leurs enfants se font souvent prescrire des antibiotiques et ô surprise! la maladie survient sans qu’on sache pourquoi. Les allergies alimentaires sont de plus en plus présentes; on bannit de l’école les arachides, les noix, ce qui n’existait pas il y a quelques décennies. Les gens sont intolérants aux produits laitiers, au gluten. On voit de plus en plus de jeunes avec des maladies auto-immunes : le diabète, la sclérose en plaques, l’arthrite rhumatoïde, le syndrome de la fatigue chronique, le lupus, et j’en passe. C’est prouvé, l’intestin perméable est responsable de toutes les maladies auto-immunes et plus encore. Plus de deux cents études ont été publiées sur ce sujet lors de la dernière année. Les maladies répertoriées dans Clinical Gastroenterology and Hepatology and Gut sont l’alzheimer, la maladie de Lou Gehring, l’anxiété et la dépression, le TDAH, l’autisme, la candidose, la fibromyalgie, la maladie de Crohn, le côlon irritable, la maladie d’Hashimoto, etc.

Notre intestin a besoin de bons aliments pour nourrir les bactéries qui s’y trouvent. Ces aliments contiennent les nutriments nécessaires pour garder la barrière intestinale saine.

Voir mon article intitulé L’intestin, votre deuxième cerveau. Ces aliments appelés prébiotiques (et non probiotiques) nourrissent les bactéries. Si vous en manquez, les bactéries iront gruger le mucus tapissant la membrane intestinale amenant peu

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à peu le leaky gut. Voici quelques-uns de ces aliments : feuilles de pissenlit, oignon, poireau, asperge, ail, banane, topinambour, pommes, graines de lin, algues…mangez-en tous les jours.

Le syndrome de l’intestin perméable empêche l’absorption de nutriments importants comme le magnésium, le fer et la vitamine B12; il permet également une réponse immunitaire pouvant aller des allergies aux maladies auto-immunes.

L’alimentation saine est primordiale surtout dans un environnement où les produits chimiques sont présents, que le stress de la vie moderne nous bouscule, que les savons et détergents antiseptiques sont trop utilisés (cela empêche la bonne colonisation des bactéries de l’intestin), que les médicaments sont souvent surdosés. Tous ces facteurs peuvent causer des dommages à l’intestin, et c’est pourquoi les nutriments d’une saine alimentation vont empêcher l’intestin de devenir perméable et vous garderont en santé.

VOTRE ASSIETTE Votre assiette devrait contenir 50 % de légumes de toutes sortes excluant la pomme de terre qui est un féculent, des protéines (quantité déterminée selon votre âge et votre dépense d’énergie) et un peu de féculent. Vous devriez vous abstenir de boire durant le repas afin de ne pas diluer les sucs gastriques et empêcher par le fait même une bonne digestion. Si vous désirez boire une tisane, faites-le 30 minutes après le repas.

Les fruits se mangent seuls en collation ou une demi-heure avant le repas et de deux à trois heures après le repas. Un fruit n’a pas besoin d’enzymes pour être digéré, il se digère par lui-même. Si vous le mangez avec votre repas, il pourra s’ensuivre des gaz et ballonnements ainsi qu’une digestion plus lente.

Il faut aussi boire au moins un litre et demi d’eau par jour, de préférence filtrée. L’eau du robinet contient plusieurs produits chimiques dont le chlore pouvant affecter certaines gens. Le café serait à proscrire chez les individus qui ont des malaises intestinaux puisqu’il descend trop rapidement, amenant avec lui au passage les nutriments et, en plus de causer des spasmes, rend le transit plus rapide. C’est pourquoi, souvent, en prenant votre café du matin, oups! vous vous retrouvez sur la toilette.

COMMENT SAVOIR SI VOUS AVEZ L’INTESTIN PERMÉABLE D’abord les symptômes suivants vont sonner l’alarme : rhumes fréquents, intolérances alimentaires graves, sinusite chronique, douleurs chroniques aux articulations, maux de tête, fibromyalgie, arthrite rhumatoïde, constipation, fatigue récurrente, diarrhée, acné, rosacée, eczéma, psoriasis, problème de thyroïde, dépression, anxiété, TDAH…

Il existe des tests de différents laboratoires pouvant vous confirmer l’intestin perméable. Puis d’autres qui vous révéleront le manque de vitamines et de minéraux et enfin, certains laboratoires vérifieront si vous avez des intolérances alimentaires.

Je vous invite donc à vérifier votre garde-manger, à renforcer le nombre de bonnes bactéries de votre intestin en prenant un supplément de bactéries appelé probiotique, et en ajoutant tous les jours des prébiotiques. Si besoin est, prenez des enzymes digestives au début de chaque repas afin de soutenir la digestion et réduire l’inflammation. Et, de grâce, arrêtez d’utiliser des

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antiseptiques pour les mains et la maison. L’exposition aux microorganismes renforce le système immunitaire en protégeant les bactéries.

RECETTES Le Dr Josh Axe recommande cette recette de bouillon à faire avec des os de poulet, de dinde ou de bœuf, riche en proline, collagène, glycine et glutamine, ayant comme propriété de restaurer la membrane intestinale. Il la recommande à tous ses patients. Une étude réalisée au Centre médical de l’Université du Nebraska a révélé que le bouillon de poulet maison aide à améliorer la digestion, les allergies et l’asthme en améliorant le système immunitaire.

Pour ce faire, vous avez besoin d’une mijoteuse. Placez les os dans la mijoteuse et recouvrez d’eau. Ajoutez une carotte en morceau, un oignon coupé en quatre, une gousse d’ail, deux feuilles de laurier, une c. à thé de sel, poivre au goût et 3 c. à soupe de vinaigre de cidre. Ce dernier est très important pour retirer les acides aminés des os et des cartilages.

Mijotez 24 heures. Dégustez une à deux tasses par jour.

C’est vraiment délicieux!

Une autre recette provenant du livre d’Anthony William est le smoothie antimétaux lourds. Vous avez besoin d’un bon mélangeur. Placez les ingrédients suivants dans le mélangeur : une banane, une tasse de bleuets sauvages, ½ tasse de coriandre fraîche, 1 c. à thé de spiruline, 1 c. à thé de poudre de pousse d’orge, quelques brins d’algues goémon, eau pour mélanger.

Vous trouverez encore plus de recettes sur son site internet : http://www.medicalmedium.com/

S

Santé

Par Guylaine Campion, ND.

Les propriétés anti-inflammatoires du moringa

Le moringa est un arbre des régions tropicales qui suscite de plus en plus l’intérêt des scientifiques pour ses nombreuses vertus nutritionnelles et cosmétiques. D’ailleurs, il a été baptisé « arbre de vie » ou « arbre miracle ». On l’utilise depuis des siècles pour soigner des centaines de maladies dans la médecine traditionnelle indienne. Peu à peu, il est en train de faire sa place en Occident.

Ses feuilles se trouvent très riches en minéraux (potassium, calcium, magnésium, fer et manganèse), en vitamines A, B, C et E, en acides aminés, en acides gras essentiels et en antioxydants. À l’instar de la spiruline, il est très nutritif et idéal pour combler les carences.

Une étude en laboratoire a permis de conclure que les feuilles séchées de moringa contiennent sept fois plus de vitamine A que les carottes, sept fois plus de vitamine C que les oranges, quatre fois plus de calcium que le lait, trois fois plus de potassium que les bananes et deux fois plus de protéines que le yogourt.

LES VERTUS DU MORINGA Le moringa possède de nombreuses vertus. Il améliore les défenses immunitaires, augmente la concentration et l’énergie et atténue les douleurs articulaires grâce à ses propriétés anti-inflammatoires.

On sait que les antioxydants ont la propriété de réduire l’inflammation et de prévenir les dommages cellulaires. De récentes études ont démontré que les antioxydants présents dans le moringa pouvaient jouer un rôle important dans la réduction et le traitement des maladies associées à l’inflammation chronique. Le moringa peut, entre autres, diminuer les effets de l’asthme, des réactions allergiques, de l’arthrite et des colites.

Les feuilles de moringa sont riches en glucosinolates convertis de manière enzymatique en isothiocyanates, des composés que l’on retrouve dans les légumes verts. Les isothiocyanates sont anti-inflammatoires et détoxifiants. Le moringa pourrait donc être un ajout intéressant à toute alimentation anti-inflammatoire.

QU’EST-CE QUE L’INFLAMMATION? L’inflammation est un signal d’alerte donné par notre système immunitaire. Il s’agit de la réponse naturelle de notre corps pour réparer rapidement une blessure ou pour combattre un agresseur potentiel pour notre santé.

Cependant, depuis quelques années, l’inflammation se trouve souvent liée à une alimentation riche en aliments transformés, page 16 • avril 2017 • Le monde au naturel

en sucres et en produits d’origine animale. Ce type d’alimentation entraîne une inflammation chronique et des problèmes de santé tels que l’arthrite rhumatoïde ou l’asthme.

Vous devez donc faire des changements alimentaires afin d’éviter l’inflammation. Vous pouvez compter aussi sur certains superaliments qui vous aideront à combattre ces agresseurs contre lesquels notre organisme doit, de nos jours, lutter.

D’OÙ VIENT LE MORINGA? Le moringa est un arbre qui croît rapidement dans des climats tropicaux et subtropicaux comme en Afrique subsaharienne, dans le sud-ouest de l’Asie, dans le sud de la Chine, en Inde et dans le sud de la Floride. Cet arbre résisterait très bien à la chaleur extrême, à l’humidité, à l’exposition intensive, au soleil et même aux sols pauvres sableux. Le moringa a la capacité de tolérer de grandes sécheresses. Ses feuilles sont très nutritives et certains les comparent même à des multivitamines. Sa culture s’avère une véritable bénédiction dans des pays africains comme le Niger où l’agriculture est presque impraticable et la malnutrition bien présente. On lui a donné le surnom d’« arbre miracle ».

LES AVANTAGES D’UNE ALIMENTATION ANTI-INFLAMMATOIRE Une alimentation anti-inflammatoire apporte beaucoup d’énergie, des vitamines, des minéraux, des acides gras essentiels, des fibres alimentaires et des phytonutriments protecteurs.

Également, une alimentation anti-inflammatoire contient une grande variété d’aliments complets, surtout des fruits et des légumes, les plus frais possible et biologiques de préférence, et elle limite la consommation d’aliments transformés et de produits d’origine animale.

On peut consommer les feuilles de moringa comme un légume feuillu cru ou cuit ou en poudre dans des smoothies, des soupes, des salades ou des sauces.

L’HUILE DE MORINGA BONNE AUSSI POUR LA PEAU Outre ses vertus alimentaires, le moringa possède aussi des propriétés cosmétiques. Son huile est hydratante, adoucissante et rend la peau plus souple et moins sèche. L’huile de moringa est absorbée rapidement et ne laisse pas de gras sur la peau.

De plus, des études ont démontré que l’application d’huile de moringa permet la réduction des microrides. Elle est aussi idéale pour le soin des cheveux. Elle aide à éliminer les pellicules et rend la chevelure plus soyeuse.

Assurez-vous que le moringa se trouve toujours 100 % naturel ou 100 % pur poudre.

Le monde monde au au naturel naturel •• avril avril 2017 2017 •• page page 17 11 Le

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Santé

Par Guylaine Campion, ND.

Des trucs pour tuer les mauvaises bactéries dans l’intestin La médecine conventionnelle a tendance à traiter les symptômes d’une maladie et non sa source. Par exemple, on considère l’asthme comme un problème au niveau des poumons, la polyarthrite rhumatoïde comme un problème d’articulations ou l’acné comme un problème de peau. En effet, parfois, les symptômes peuvent avoir rapport avec le lieu où ils se manifestent, mais ce n’est pas tout.

Heureusement, de nos jours, on tend de plus en plus à traiter la maladie dans sa globalité comme on le fait, entre autres, en médecine chinoise. Le corps doit être analysé dans sa globalité, dans son ensemble, car souvent les symptômes qui apparaissent dans une de ses parties peuvent être causés par des déséquilibres se manifestant dans un autre système.

Par exemple, si votre peau n’a pas d’éclat, si vous souffrez d’allergies ou d’une maladie auto-immune, si vous êtes fibromyalgique ou avez de la difficulté à perdre du poids, cela peut signifier que votre intestin est en mauvais état, et ce, même si vous n’avez aucun trouble digestif.

Bien entendu, beaucoup d’autres déséquilibres dans l’organisme peuvent être à l’origine de la maladie, comme des problèmes hormonaux, de la fonction immunitaire, de détoxification, mais attardons-nous sur l’intestin et comment il peut être la source de symptômes chroniques.

À cet effet, jetons un regard sur les travaux du Dr Mark Hyman, directeur du Centre de médecine fonctionnelle à Cleveland, fondateur du Centre UltraWellness et auteur de nombreux livres à succès dont Trop de sucre : changez votre alimentation et votre mode de vie pour éviter les maladies chroniques.

Le Dr Mark Hyman fait partie d’une nouvelle génération de médecins qui traitent les causes profondes de la maladie plutôt que les symptômes.

L’IMPORTANCE DE TRAITER L’INTESTIN Bon nombre de personnes se présentent chez le médecin avec des problèmes digestifs : reflux gastrique, brûlements d’estomac, ballonnements, constipation, diarrhée, intestin irritable ou coliques. Mais selon le Dr Hyman, « les problèmes d’intestin peuvent entraîner des maladies qui vont au-delà de l’intestin ». Il donne comme exemple que les patients ayant des colites pouvaient avoir des articulations et des yeux enflammés. Cela voudrait donc dire que des troubles intestinaux peuvent affecter la santé de notre corps en entier et que plusieurs maladies seraient liées à des déséquilibres dans le système digestif.

En normalisant la fonction intestinale, les patients seraient soulagés de leurs problèmes tels qu’arthrite, acné, allergies, maux de tête, dépression, problème d’attention et maladie auto-immune.

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Le Dr Hyman normalise la fonction et la flore intestinales avec une meilleure alimentation, l’augmentation de la consommation de fibres, une supplémentation quotidienne en probiotiques, une thérapie aux enzymes, l’utilisation de nutriments pour réparer la paroi intestinale et un traitement direct contre les parasites et les mauvaises bactéries qui logent dans l’intestin avec notamment des herbes.

DES ÉTUDES EXPLICATIVES Le Dr Hyman s’appuie sur un certain nombre d’études récentes pour expliquer sa façon de penser.

D’abord, des scientifiques ont comparé la flore intestinale ou les bactéries chez des enfants de Florence, en Italie, qui avaient une alimentation riche en viandes, en graisses et en sucres avec

celle d’enfants d’un village de l’ouest de l’Afrique, au Burkina Faso, qui mangeaient des légumineuses, des céréales, des légumes et des oléagineux. Résultat : les bactéries dans l’intestin des enfants africains étaient en meilleure santé, plus diversifiées, plus efficaces à réguler l’inflammation et les infections et à extraire l’énergie à partir des fibres. Les bactéries dans les intestins des enfants italiens produisaient des sousproduits qui créent de l’inflammation, favorisent les allergies, l’asthme, les maladies auto-immunes et entraînent du surpoids.

Le Dr Hyman précise qu’en Occident notre utilisation accrue des vaccinations et des antibiotiques ainsi que l’hygiène ont entraîné des améliorations de santé pour plusieurs personnes.

Cependant, ces mêmes facteurs ont changé considérablement l’écosystème des bactéries dans l’intestin et cela a un impact important sur notre santé.

Le Dr Hyman explique « qu’il y a des milliards de bactéries dans notre intestin et qu’elles contiennent collectivement au moins 100 fois plus de gènes que nous. L’ADN des bactéries dans nos intestins surpasse largement notre propre ADN. Cet ADN bactérie contrôle la fonction immunitaire, régule la digestion et la fonction intestinale, protège contre les infections et même produit des vitamines et des nutriments. » Lorsque l’équilibre des bactéries dans notre intestin est optimal, cet ADN travaille pour nous avec harmonie et perfection.

Il ajoute que les toxines, les sous-produits métaboliques et les molécules inflammatoires produits par ces bactéries hostiles peuvent avoir un impact négatif sur le cerveau. Le Dr Hyman a d’ailleurs exploré les liens existant entre la fonction intestinale et la fonction cérébrale dans son livre The UltraMind Solution.

Une étude récente a ainsi montré que l’empreinte des bactéries de la flore intestinale d’un enfant autiste diffère de façon importante de celle d’un enfant en bonne santé.

Les maladies auto-immunes ont aussi un lien avec les changements de la flore intestinale. Une autre étude récente a d’ailleurs démontré que les enfants qui utilisent des antibiotiques

contre l’acné peuvent voir s’altérer leur flore intestinale et que cela peut, par la suite, entraîner des changements menant à des maladies auto-immunes telles que le syndrome de l’intestin irritable ou la colite. Les liens à faire entre les maladies chroniques et la flore intestinale sont donc nombreux.

LES CINQ ÉTAPES POUR UN VENTRE EN SANTÉ À la lumière de toutes ces informations dévoilées par le Dr Mark Hyman, que pouvons-nous faire pour garder une flore intestinale équilibrée, un intestin sain et éviter ces problèmes de santé?

Le Dr Hyman suggère cinq points.

1- Avoir une alimentation riche en fibres et en aliments complets : légumineuses, oléagineux, graines, céréales complètes, fruits et légumes, afin de nourrir les bonnes bactéries.

2- Limiter la consommation de sucre, d’aliments transformés, de graisses animales et de protéines animales, car ceux-ci nourrissent les mauvaises bactéries.

3- Éviter l’utilisation d’antibiotiques, d’anti-acides et d’antiinflammatoires, car ils changent la flore intestinale pour le pire.

4- Prendre quotidiennement des probiotiques de qualité, car ils peuvent améliorer la santé digestive, réduire l’inflammation et les allergies.

5- Passer des tests spécialisés tels que ceux portant sur l’acide organique, les selles, l’observation de l’ADN des bactéries de l’intestin ou autres qui peuvent vous aider à évaluer votre santé intestinale.

En conclusion, le Dr Hyman rappelle que les personnes qui souffrent de maladies chroniques (même si elles n’ont pas de problèmes digestifs) ont intérêt à jeter un coup d’œil sur ce qui se passe dans leur intestin. Elles pourraient y trouver la réponse à leurs problèmes de santé.

Le monde au naturel • avril 2017 • page 19

E Écologie

Par André Fauteux

Peintures naturelles : pas de poisons cachés

Le gouvernement canadien a interdit l’usage de poisons comme le plomb et le mercure dans les peintures, mais il permet encore d’en inclure s’ils sont classifiés comme secrets industriels. J’ai demandé au fabricant Sico s’il utilisait encore de l’éthylène glycol et du propylène glycol, des solvants pétrochimiques liés à jusqu’à quatre fois plus d’incidence d’asthme, de rhinite allergique et d’eczéma chez les enfants. « Malheureusement nous ne pouvons divulguer cette information de l’ordre du secret industriel [... ], mais nous avons des produits Zéro COV [composés organiques volatils], alors il est certain qu’ils ne contiennent aucun de ces produits », répond Gisèle Lacelle, conseillère technique chez Sico.

L’oto-rhino-laryngologiste française Suzanne Déoux, présidente de l’association Bâtiment Santé Plus, n’est pas impressionnée par cette réponse. « Zéro COV, cela n’existe pas.

En Europe, les industriels peuvent seulement dire <1 g/L [gramme de COV par litre]. Nous avons toujours des éthers de glycol dans les peintures à phase aqueuse, comme cosolvants, mais tous les éthers de glycol reprotoxiques sont interdits.

Donc ce sont surtout des dérivés du propylène glycol. Les pigments organiques augmentent les teneurs en COV, contrairement aux pigments minéraux. » La Dre Déoux recommande de ne peinturer que par temps sec et avec les

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fenêtres grandes ouvertes. Si possible, les femmes enceintes, les enfants et les personnes atteintes de problèmes respiratoires devraient quitter les lieux pendant deux à trois jours, ajoute-telle. Et ce, même si l’on utilise certaines peintures naturelles qui contiennent des terpènes d’agrumes, de la térébenthine ou de l’huile de lin; cette dernière, si appliquée sur du gypse, peut générer des aldéhydes pouvant potentialiser les allergies et irriter les voies respiratoires.

Pour sa part, le Healthy Building Network (HBN) américain demande aux fabricants d’être plus transparents. Son directeur de la recherche, Jim Vallette, souligne que plusieurs ingrédients ne sont pas des COV à déclaration obligatoire mais peuvent causer ou contribuer au cancer et être particulièrement toxiques pour les foetus, les enfants et les organismes aquatiques. Parmi ces poisons : l’acétone, le perchloroéthylène, le chlorure de méthylène, les composés organiques semi-volatils (COsV) tels les pesticides et les phtalates, et même les BPC (biphényles polychlorés). Pour éviter ces substances, on doit à tout le moins choisir une peinture certifiée Green Seal (GS-11) – plusieurs produits de grands fabricants comme Sico le sont. « Les spécificateurs devraient demander aux fabricants de divulguer tous les ingrédients des peintures », ajoute M. Valette.

LES PEINTURES NATURELLES ET LA TRANSPARENCE En général, les fabricants de peintures naturelles se distinguent justement en affichant la liste complète de leurs ingrédients. Au Québec, on retrouve les marques allemandes Livos, distribuée par Livos Canada, Auro et Kreidezeit, de Distribution Tockay, ainsi que la peinture au lait canadienne Homestead House, offerte par Les Finitions Évo. Issus de recettes traditionnelles adaptées aux matériaux modernes, ces produits naturels sont plus sains et plus écologiques que les peintures synthétiques. Ils justifient pleinement leur prix généralement plus élevé que celui de peintures plus polluantes (et souvent de moindre qualité).

Les peintures à la caséine (lait animal), au « lait » végétalien ou à l’argile sont faciles à appliquer tout en couvrant bien. Sous forme de poudre à laquelle on rajoute de l’eau, elles sont économiques, car elles permettent de préparer la quantité de peinture désirée.

Avec une peinture au lait comme la Homestead House, on peut reproduire les couleurs et la patine des maisons historiques et des meubles anciens. L’ajout d’un adhérent au latex synthétique (acrylique de vinyle) dans la première couche permet de l’appliquer sur du plastique, du verre, du métal ou une vieille peinture. La peinture au lait peut être vernie, huilée ou cirée pour lui conférer un fini protecteur lavable. Les peintures à la chaux sont naturellement antifongiques et antibactériennes, elles résistent à l’humidité et s’appliquent même à l’extérieur, tout comme la peinture minérale au silicate de potassium. Extrêmement durable pendant plusieurs décennies, celle-ci fait corps avec la pierre ou tout autre revêtement minéral.

Depuis près de 30 ans, l’architecte Maryse Leduc a testé plusieurs marques de finis écologiques. « Je reviens toujours à Livos, tant pour les peintures que pour les huiles à armoires, les boiseries et les planchers, qui sont encore super beaux après cinq ans. Si quelqu’un veut une maison vraiment écolo, c’est Livos. S’il y une place où c’est essentiel, c’est dans la chambre à coucher. »

VIDÉOS ET CONSULTATIONS

Chez Livos, on n’utilise aucun COsV, et les produits sont tous à base d’ingrédients naturels (craie, talc, kaolin, cire d’abeille...), sauf exception. Afin de permettre aux résines et huiles de pénétrer profondément dans les matériaux tels le bois, on utilise des solvants à faible toxicité qui s’évaporent à 95 % en une heure : le bioéthanol (alcool dénaturé), l’essence d’orange de qualité alimentaire ou, pour les personnes allergiques ou hypersensibles, l’isoaliphate. Solvant pétrolier de grade pharmaceutique et alimentaire, cet hydrocarbure sans aromate est trois fois plus sécuritaire que la térébenthine qui doit parfois être ajoutée aux produits sans solvants, précise Marc-André Coulombe, directeur des ventes chez Livos Canada, citant l’agence chimique européenne.

LA RÉFÉRENCE EN MAISONS SAINES ET ÉCOLOGIQUES DEPUIS 1994

ABONNEMENTS ET ARCHIVES

Le fini mat des peintures naturelles et leur qualité antistatique créent des environnements sains et très décoratifs, observe Carole Hili, propriétaire de Distribution Tockay, qui précise que ses produits sont 100 % naturels. « Leur réflexion de la lumière est d’une grande richesse, elles ne génèrent pas de chocs électriques et elles n’attirent pas la poussière nourrissant les acariens. De plus, elles diffusent l’humidité et offrent une acoustique plus feutrée. » Néanmoins, les peintures naturelles sont moins résistantes à l’abrasion qu’un latex issu de la pétrochimie. Et rappelez-vous qu’un fini mat se trouve plus sensible à la saleté, souligne Carole Hili en ajoutant : « Toutefois, la peinture murale Kreidezeit, qui s’applique sur une peinture synthétique après ponçage, est toute indiquée dans les cuisines et chambres d’enfants, car elle est lavable après quatre semaines de durcissement. »

WWW.MAISONSAINE.CA /

1 800 217-0591

Le monde au naturel • avril 2017 • page 21

A

Alimentation

Par Guylaine Campion, ND.

Consommez-vous trop de sel?

On connaît les méfaits du sel sur la santé et même si plusieurs décident de ne plus saler les aliments à table, il n’en demeure pas moins que plusieurs aliments en contiennent.

Un régime salé a une influence directe sur la pression artérielle et les risques de maladies cardiaques, d’accidents vasculaires de même que sur les maladies rénales. Le sel est aussi reconnu pour augmenter les risques d’obésité, de calculs rénaux, d’asthme et de cancer de l’estomac. Son excès peut aussi occasionner de la rétention d’eau dans les tissus.

UNE SURCONSOMMATION PARTOUT À TRAVERS LE MONDE Il est clair que dans les pays développés nous consommons trop de sel. D’ailleurs, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’apport en sel ne devrait pas dépasser cinq grammes par jour (équivalant à deux grammes de sodium).

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Et pourtant, il n’en est rien! En Europe, l’apport quotidien de sel varie entre 8 et 11 grammes (et même 20 grammes à certains endroits), alors qu’en Amérique du Nord et en Asie, la situation est la même. Les Américains consommeraient environ deux fois plus de sodium que ce qui est recommandé.

LE RÔLE DU SODIUM DANS L’ORGANISME Le sel est indispensable à notre organisme, mais c’est le dosage qui peut s’avérer dangereux. Le sel de table est constitué de chlorure de sodium. Et le sodium joue un rôle très important dans la physiologie des cellules. Il participe à l’équilibre des liquides dans l’organisme et permet la transmission des signaux nerveux, la contraction musculaire et le fonctionnement des reins tout en assurant une bonne hydratation.

Il y a plusieurs milliers d’années, l’alimentation humaine ne contenait pas de sel ajouté. Ce n’est qu’au début du développement de l’agriculture et de l’élevage, il y a entre 6 000 et 8 000 ans, que le sel a commencé à être utilisé afin de conserver les denrées alimentaires. Il était alors considéré comme un condiment rare et très précieux et faisait souvent l’objet de commerce ou de contrebande. Au fil du temps, il est devenu le fidèle compagnon du poivre sur la table. Mais hélas, l’industrie agroalimentaire s’est mise à l’utiliser à outrance pour rehausser le goût des aliments et la saveur des plats, sans compter son utilisation pour ses propriétés conservatrices.

L’organisme humain n’est pas habitué aux grandes quantités de sel. On dit même que 1,6 gramme de sodium par jour, soit 4 grammes de sel, est suffisant pour éviter toute carence, et ce, pour 97 % de la population.

COMMENT DIMINUER SA CONSOMMATION DE SEL? Il n’est pas nécessaire d’ajouter constamment du sel dans nos plats puisque déjà on retrouve du sodium dans les végétaux en quantité suffisante. Le premier geste consiste donc à enlever la salière sur la table.

Deuxièmement, étant donné que la majorité de nos apports en sel provient des aliments transformés, mieux vaut les éliminer.

On met de côté les charcuteries, les conserves, les produits congelés, emballés, préparés et prêts à emporter. Les fromages et les pains sont également riches en sel. Un conseil : préférez les plats préparés à la maison et dont vous connaissez exactement la composition.

En résumé, on estime que de 75 à 80 % du sel consommé provient des produits transformés et de l’industrie agroalimentaire, 15 % de la salière et de 5 à 10 % des aliments entiers (à l’état naturel).

On peut donc réduire sa consommation de sel de façon progressive afin que les papilles gustatives s’adaptent à ce changement dans les habitudes alimentaires.

L’Organisation mondiale de la santé estime qu’en diminuant de moitié les apports en sel pour atteindre cinq grammes par jour, le nombre d’accidents vasculaires cérébraux diminuerait de 24 % et le nombre de maladies coronariennes de 18 % dans le monde.

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Publireportage

Un pas vert le futur : des produits nettoyants résolument avant-gardistes et absolument naturels « Un pas vert le futur est une entreprise née d’un coup de cœur », confie Martine Lapointe qui, dans le cadre de son travail au sein d’une entreprise de produits sanitaires, a découvert l’univers fascinant des biotechnologies.

Depuis août 2014 donc, Un pas vert le futur met toute sa science des produits écoconçus au service de la propreté. Traitement du lisier, épuration des eaux, nettoyage industriel et domestique, la jeune et dynamique entreprise de Saint-Jean-sur-Richelieu offre des solutions d’assainissement des plus novatrices.

En effet, les nettoyants à action enzymatique et tous les autres produits d’Un pas vert le futur offrent une propreté à la fois technologique, écologique et économique.

Les enzymes sont en quelque sorte des dérivés de bactéries dont la mission consiste à détruire des molécules. Ainsi, si vous vaporisez un liquide nettoyant contenant des enzymes sur une surface dure pleine de résidus de cuisine, vous n’avez qu’à laisser agir le produit pendant trois minutes et les résidus de protéines (viande, par exemple) et de gras seront détruits et soulevés de la surface. On essuie, et c’est fini ! Voilà pour la technologie. « Comme ce sont des produits qui ne contiennent aucun ingrédient toxique et qui ne dégagent pas de composés organiques volatils (COV), les produits Un pas vert le futur s’avèrent sans danger pour l’utilisateur et ne sont absolument pas polluants, car ils se composent à plus de 90 % d’ingrédients naturels », nous dit fièrement la jeune entrepreneure. Ces produits ne font donc aucune fausse promesse écologique!

De cette façon, laver la vaisselle, faire briller sa voiture, désinfecter sa salle de bain ou rendre sa cuisine parfaitement propre n’a plus aucune incidence sur la qualité de l’eau et de l’air et ne représente plus de risques pour la santé. Fini les vapeurs âcres qui irritent les muqueuses, les ingrédients qui font craquer la peau et toutes ces émanations qui peuvent nous rendre malades.

Malade comment? Le spectre est large : ça va des vomissements jusqu’au cancer en passant par des perturbations du système digestif et reproducteur.

Quant à l’aspect économique des produits Un pas vert le futur, leur secret réside dans la concentration du produit. Par exemple, un contenant de 750 ml de liquide à vaisselle permet de laver 150 lots de vaisselle à 10 cents le lot. Ce prix se compare avantageusement à celui des liquides à vaisselle populaires qui coûtent en moyenne 12 cents du lot.

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« Offrir des produits aux qualités exceptionnelles à un prix qui ne fait pas reculer le consommateur fait partie de notre mission, souligne Martine Lapointe. Il nous importait chez Un pas vert le futur de ne pas imposer un choix déchirant entre l’économie et l’écologie à ceux et celles qui veulent consommer des produits non toxiques », renchérit-elle.

Cela dit, les soucis sont les mêmes chez les clients industriels et commerciaux. Le besoin d’optimiser les budgets d’entretien, de répondre à des normes de propreté et de salubrité très élevées et de faire preuve de son souci pour l’environnement donne souvent des maux de tête aux responsables des achats de produits d’entretien.

Avec sa gamme Pureté, Un pas vert le futur offre le meilleur des deux mondes à ses clients. Qu’ils soient mécaniciens, restaurateurs ou consommateurs, tous peuvent bénéficier du pouvoir exceptionnel des enzymes.

Le Pur-Net est un nettoyant et dégraissant tout usage prêt à l’emploi qui agit en seulement trois minutes sur toutes sortes de surfaces et même sur les tissus.

Le Pur-Tech est un dégraissant alimentaire concentré destiné principalement à l’industrie de la restauration.

Le Pur-Neutre est une formule concentrée de nettoyant à planchers de bois ou de linoléum et autres surfaces dures.

Le Pur-Dérouillant débarrasse de la rouille les outils, les équipements industriels et les métaux devant être traités avant d’être peints.

Le Pur-Carpet nettoie en profondeur les tapis, les canapés, les rideaux et même les sièges de l’auto.

Le Pur-Car fait briller les voitures et nettoie aussi toutes les surfaces dures à l’intérieur des automobiles.

Le Pur-Pro est destiné aux mécaniciens qui doivent dégraisser les pièces mécaniques et les équipements industriels.

Un pas vert le futur offre aussi des accessoires, des produits de papier et même des shampoings pour animaux, sans oublier le savon à mains et les bains moussants de marque réputée. Sa boutique en ligne offre même la possibilité d’acheter des paniers-cadeaux.

Faites l’essai de toute la science d’Un pas vert le futur en commandant en ligne au https://unpasvertlefutur.com/

Le monde au naturel â&#x20AC;˘ avril 2017 â&#x20AC;˘ page 25

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Alimentation

Par Stéphanie Bureau, naturopathe.

Pour les mamans qui ont besoin de soutien pour favoriser la production du lait maternel NATURELLEMENT. FENUGREC Une des plus anciennes plantes médicinales ayant des antécédents documentés, le fenugrec a joué un rôle important dans la médecine traditionnelle chinoise et dans l’Ayurvéda. Bien que largement utilisée comme épice dans la cuisine d’Inde, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, cette plante aromatique offre également une gamme prodigieuse d’avantages thérapeutiques.

Reconnu d’abord et avant tout comme galactagogue, le fenugrec est en fait utilisé depuis l’Antiquité comme solution naturelle pour augmenter la production de lait et stimuler son écoulement.

Aujourd’hui, tant les médecins conventionnels que les praticiens de santé naturelle recommandent le fenugrec comme traitement de première ligne pour un manque de lait. Il est important de noter que le fenugrec a aussi un effet sur la glycémie. En fait, il se trouve souvent utilisé dans le traitement du diabète. Sachant cela, une mère hypoglycémique ou diabétique qui allaite devra vérifier sa glycémie de plus près si elle choisissait le fenugrec comme galactagogue.

Le fenugrec agit comme traitement de premier ordre pour augmenter la production de lait maternel et stimuler son écoulement, face à un manque de lait ou à une diminution soudaine dans sa production. La plante contient des phytoestrogènes ainsi que de la diosgénine qui est scientifiquement éprouvée pour augmenter la production de lait chez les femmes qui allaitent, et donnant des résultats en seulement un à trois jours de traitement.

Tant en médecine conventionnelle qu’alternative le fenugrec est recommandé avant tout autre médicament ou supplément, ou en combinaison avec des techniques telles que la stimulation des seins (par exemple, à l’aide d’un tire-lait). Il faut noter cependant que le fenugrec peut causer des contractions utérines et qu’il se trouve par conséquent déconseillé durant la grossesse.

CHARDON BENIT Aujourd’hui, les maîtres herboristes se fient beaucoup sur le chardon bénit pour traiter les troubles féminins tels que la dysménorrhée et l’aménorrhée, et plus généralement, pour page 26 • avril 2017 • Le monde au naturel

protéger la santé des femmes tout au long des différentes fluctuations hormonales, dès le début des menstruations jusqu’à la ménopause. Le chardon bénit est également précieux pour soutenir la lactation chez les mères allaitantes, bien qu’il ne soit pas recommandé durant la grossesse. De plus, cette plante est approuvée par la Commission E. allemande comme orexigène, grâce à sa capacité cliniquement validée de stimuler l’appétit et soutenir la digestion.

Le chardon bénit est utilisé depuis des décennies comme galactagogue. Aujourd’hui, tant dans les milieux de médecine conventionnelle qu’alternative, cette plante est recommandée au même titre que le fenugrec comme traitement de premier ordre pour stimuler la production de lait. La plante est en fait recommandée par la Fondation canadienne de l’allaitement. De plus, le chardon bénit est réputé pour aider à rééquilibrer les fluctuations hormonales chez la femme, et peut ainsi contribuer à soulager de nombreux symptômes de nature hormonale tels que dysménorrhée (douleurs abdominales, crampes et autres), sensibilité et enflure des seins, ainsi que plusieurs des symptômes généraux de la ménopause et du SPM. CHARDON-MARIE Le Carduus Marianus, mieux connu sous le nom de chardonMarie, est une plante annuelle ou bisannuelle herbacée, appartenant à la famille des Asteraceae. Elle tire son nom de la sève laiteuse qui suinte à partir de ses feuilles quand on les écrase (milk thistle en anglais). Originaire d’Europe du Sud, ainsi que du sud de la Russie, de l’Asie mineure et de l’Afrique du Nord, le chardon-Marie est aujourd’hui également naturalisé en Amérique du Nord et du Sud. Grâce à une multitude d’études scientifiques étoffées et d’analyses laboratoires multiples, les puissantes propriétés médicinales du chardon-Marie sont de nos jours bel et bien validées et acceptées tant en médecine alternative que conventionnelle.

L’ingrédient actif dans le chardon-Marie est la silymarine.

La plante regorge d’une concentration d’environ 70 – 80 % de ce précieux ingrédient, soit la plus forte concentration connue de cette substance.

Le chardon-Marie est reconnu avoir des effets oestrogéniques, ce qui explique pourquoi il est si souvent utilisé dans les protocoles pour aider à stimuler la production et l’écoulement du lait chez les femmes qui allaitent.

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Actualités

Par Linda Plante

La vitamine C : un traitement efficace contre le cancer?

Une étude américaine de l’Université de l’Iowa a mis en lumière le rôle de la vitamine C dans la destruction des cellules cancéreuses. Précédemment, des études avaient déjà démontré que des doses très élevées de vitamine C pouvaient nuire aux cellules cancéreuses et de manière spécifique sans abîmer les cellules saines. Cependant, pour atteindre ces importantes concentrations sanguines, la posologie est déterminante. Ainsi, les scientifiques ont pu démontrer que seule une administration par voie intraveineuse permettait d’atteindre des niveaux de 100 à 500 fois supérieurs à ceux induits par voie orale.

Les chercheurs de l’Université de l’Iowa évaluent actuellement cette nouvelle approche dans des essais cliniques, c’est-à-dire : combiner des doses élevées de vitamine C par injection intraveineuse avec la chimiothérapie standard ou la radiothérapie. Deux types de cancer sont ciblés par ces tests : pancréas et poumon.

En se décomposant dans l’organisme, la vitamine C génère du peroxyde d’hydrogène : une espèce d’oxygène qui peut endommager les tissus et l’ADN. Les cellules saines réussissent facilement à éliminer ce gaz et à épargner leur ADN, mais pas les cellules tumorales.

Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont découvert que les cellules cancéreuses présentaient une « panne » de catalase au contact d’une forte dose de vitamine C. Cette enzyme impliquée dans la dégradation du peroxyde est alors impuissante face à ce gaz mortel pour la tumeur. Une ombre au tableau : tous les cancers ne présentent pas la même atteinte de la catalase. Des études complémentaires doivent donc être effectuées afin de déterminer dans quels cancers la vitamine C pourrait être intéressante.

Attention : les mégadoses testées dans ces études ne peuvent être obtenues avec des compléments ou par l’alimentation, à moins de manger plusieurs centaines d’oranges quotidiennement!

Le monde au naturel • avril 2017 • page 27

S

Santé

Par Dawn Thorpe Jarvis, M.S., R.D., L.D.N. Garden of Life® Directrice principale, Sciences de la nutrition et Contenu éducationnel

Ashwagandha : améliore l’entraînement et la récupération

L’ashwagandha (Withania somnifera), également connu sous le nom de cerise d’hiver, est utilisé depuis des millénaires par les praticiens de l’Ayurvéda, une forme de médecine traditionnelle de l’Inde. On considère cette plante comme étant rasayana, signifiant littéralement « circulation de l’essence » en sanskrit.

L’ashwagandha serait la plante la plus utilisée en médecine ayurvédique pour la guérison. Généralement employé comme tonique réparateur et pour la vitalité, il se trouve aussi bien connu comme adaptogène. Les adaptogènes aident le corps à lutter contre le stress et contribuent à le ramener dans un état d’équilibre; l’ashwagandha est utilisé depuis la nuit des temps lors de la convalescence après une maladie ou pour tout stress indu.

à saisir comment le stress, le surmenage et la fatigue surrénale nuisent au corps tout entier, en particulier les organes de reproduction, la libido, l’immunité, l’humeur et le niveau d’énergie.

Au cours des dernières années, l’ashwagandha a fait l’objet d’études en clinique et s’est avéré très bénéfique à la fois pour le stress physique et le stress mental. Il a été démontré qu’il pouvait jouer un rôle sur la réduction des taux d’hormone du stress ainsi que rehausser l’humeur et le bien-être mental.

de nouvelles recherches excitantes faites en double aveugle indiquent que des extraits à spectre large d’ashwagandha améliorent en toute sécurité l’endurance cardio-respiratoire, élevant la consommation d’oxygène, renforçant les muscles et augmentant les gains musculaires tout en rehaussant la qualité de vie des athlètes adultes en santé!

On nomme parfois l’ashwagandha « ginseng indien » en raison de ses propriétés toniques revitalisantes; cependant, il n’est pas relié botaniquement à cette plante. C’est son profil unique de composés naturellement présents – dont des antioxydants, des flavonoïdes, des acides aminés et des withanolides, combinés à d’autres phytonutriments – qui permet à l’ashwagandha d’agir sur les divers systèmes de l’organisme, y compris le système nerveux, le système immunitaire, le système de production d’énergie, ainsi que les systèmes endocrinien et reproducteur.

Comprendre les effets bénéfiques de l’ashwagandha nous aide page 28 • avril 2017 • Le monde au naturel

Beaucoup de gens utilisent le café et d’autres stimulants afin de pouvoir faire leur journée. Une plante comme l’ashwagandha est idéale pour la personne qui se sent stressée, débordée, très occupée, fatiguée ou même épuisée. Cette plante fournit de l’énergie sans épuiser l’organisme, et rétablit l’équilibre du corps.

Bref, en médecine ayurvédique, l’ashwagandha est très apprécié pour sa capacité à augmenter l’énergie, la vitalité, l’endurance et la résistance, et à renforcer le système immunitaire. Toutefois,

Ainsi, il semblerait que l’ashwagandha est non seulement un tonique merveilleux pour aider les malades à restaurer leur énergie et les gens très tendus à mieux gérer leur stress, mais il est également bénéfique chez les athlètes en santé pour gagner du muscle de même que pour améliorer leur énergie et leur récupération.

Il semble donc que nous devrions tous envisager de prendre un extrait de racine d’ashwagandha biologique!

Le monde au naturel â&#x20AC;˘ avril 2017 â&#x20AC;˘ page 29

H Les bienfaits des épices Herboristerie

Par Nathalie Beaudoin, herboriste-thérapeute accréditée

(2e partie)

Les causes des troubles intestinaux La constipation figure parmi les causes principales de la flatulence et des ballonnements. Lors d’une constipation, l’accumulation des selles dans le gros intestin accentue le processus de fermentation à l’origine de la production de gaz. La prise de certains médicaments, l’anxiété, l’intolérance au lactose et le tabagisme peuvent aussi s’avérer des causes de flatulences. D’autre part, la diarrhée, une maladie récente ou la prise d’antibiotiques peuvent également affecter temporairement l’état de notre flore.

Pour cette suite de l’article du précédent numéro sur les épices, je vous parlerai plus spécifiquement de leurs bienfaits pour le système digestif. Les gaz intestinaux ne sont pas du tout nocifs, mais tellement gênants… S’ils sont à fréquence régulière, ces ballonnements peuvent nuire à notre qualité de vie. Voici quelques plantes médicinales et conseils pour vous aider.

LE RÔLE DE L’INTESTIN Les flatulences résultent d’une accumulation de gaz produits par des bactéries symbiotiques et des levures présentes dans les intestins.

Les gaz intestinaux sont un phénomène normal de la digestion des aliments. Ils se forment lorsque les bactéries du côlon s’attaquent aux substances que l’estomac et l’intestin grêle n’ont pas digérées. Notre flore intestinale est surtout affectée par la qualité de la bile, l’équilibre acido-basique et l’alimentation.

Lorsque nous mangeons, les aliments sont normalement digérés dans l’estomac et l’intestin grêle, avant d’atteindre le gros intestin qui en absorbera l’eau et les sels minéraux.

Comment se forme les gaz intestinaux C’est à ce moment que se créé un processus de fermentation bactérienne qui peut quelquefois générer trop de gaz lorsque cette population de bactéries qui compose notre flore intestinale se trouve déséquilibrée. On estime qu’une personne normale expulse environ 14 gaz par jour, mais si cette quantité devient anormale, le gaz sera responsable du ballonnement et de la flatulence, donnant souvent une impression de gonflement, surtout après les repas, ce qui entraîne éventuellement perte d’appétit et constipation. page 30 • avril 2017 • Le monde au naturel

ALIMENTS À SURVEILLER Voici une liste des aliments souvent responsables des ballonnements. Plutôt que de tous les éliminer systématiquement, plusieurs spécialistes en santé naturelle vous suggèreront de les retirer un à un de votre alimentation et de prendre des notes de votre réaction, par exemple, lorsque vous les réintégrez.

• Les repas copieux et gras (le fast-food à éviter!, sauce, viande grasse, friture...)

• Les légumineuses • Les crucifères (chou, brocoli, chou-fleur, choux de Bruxelles...)

• Les produits laitiers, surtout froids, en excès • Les asperges • Les boissons gazeuses et la bière • Les stimulants comme le thé et le café • Les céréales de blé ou d’avoine • Les fruits très mûrs • Le maïs • Les petits pois • Les pommes de terre • L’oignon, l’ail, l’échalote, le poireau Conseils et aliments à favoriser • Préparer et manger les repas dans le calme; • Mastiquer longuement les aliments pour faciliter la digestion et diminuer la production de gaz; • Boire chaque jour deux litres d’eau chaude ou tiède; • Favoriser les légumes et les viandes sous forme de soupes, les fruits et légumes cuits, les légumes racines, les légumes verts qui sont particulièrement alcalinisants; • Privilégier les salades et tisanes amères en tonifiant son foie avec des plantes médicinales comme l’artichaut, le chardonMarie, le curcuma et le pissenlit; • Faire des infusions et ajouter dans la nourriture les épices carminatives (voir plus bas); • Consommer les prébiotiques alimentaires : banane, chicorée, céréales complètes, lacto-fermentations (vinaigre de cidre, kombucha, choucroute et autres légumes lacto-fermentés) et les plantes médicinales comme l’aunée, la bardane et le pissenlit; • Manger des aliments riches en fibres tels les fruits et légumes, céréales complètes; • Boire des infusions de plantes toniques nerveux comme l’avoine fleurie, l’ashwagandha, la cataire, la mélisse et la scutellaire.

L’HERBORISTERIE À LA RESCOUSSE Saviez-vous que les aromates et les épices étaient des alliés de choix pour empêcher la formation de gaz intestinaux? Ces ingrédients procurent un effet surnommé carminatif. Il s’agit d’aliments qui favorisent l’expulsion des gaz intestinaux, tout en réduisant leur production. En plus d’enrichir le goût de vos plats cuisinés, les épices et aromates contiennent des huiles essentielles, lesquelles dispersent, évacuent les gaz et préviennent leur formation. Épices et aromates carminatifs Parmi les plantes carminatives, on peut citer l’ail, l’aneth, l’angélique, l’anis vert, le basilic, la cannelle, la cardamome, le carvi, le cerfeuil, la coriandre, le cumin, l’estragon, le fenouil, le fenugrec, le gingembre, l’hysope, la livèche, la marjolaine, la mélisse, la menthe poivrée, la moutarde, la nigelle, la noix de muscade, l’oignon, le persil, le romarin, la sarriette, la sauge, le thym, etc.

Noter que les trois carminatives considérées les plus puissantes pour éliminer les gaz intestinaux sont la cardamome, le cumin et le fenouil. Une des raisons pour lesquelles la gastronomie traditionnelle utilise systématiquement le cumin en compagnie des très gazogènes pois chiches ou autres légumineuses.

Plante carminative par excellence, les graines de fenouil préviennent et aident après les repas à évacuer les ballonnements et les gaz. Stimulant la production de lait chez la mère allaitante, il aide à diminuer les coliques de bébé en rendant le lait plus digeste. Il diminue également les nausées.

Le carvi Carum carvi

Le carvi est une épice dont la saveur robuste rappelle à la fois le cumin et le fenouil, avec de légères notes de menthe.

On l’utilise depuis longtemps pour le pain de seigle, dans les byrianis (plat indien épicé à base de riz), le harissa et la choucroute. Stimulantes, antispasmodiques et surtout carminatives, les graines de carvi soulagent les spasmes gastriques, soulagent de l’aérophagie, dégagent les gaz et les parasites intestinaux.

Le fenugrec Trigonella foenum-graecum

DESCRIPTION DES ÉPICES | Deuxième partie L’anis vert Pimpinella anisum

Avec les graines d’anis, on peut préparer des tisanes miraculeuses. Si vous en buvez quelques gorgées, vous pourrez oublier les flatulences et les ballonnements! En raison de son petit goût épicé, on la dégustera encore plus volontiers pendant les soirs d’hiver.

La coriandre Coriandrum sativa

Les graines de coriandre sont traditionnellement utilisées contre les troubles digestifs, tels que la constipation ou l’aérophagie. On peut aussi les utiliser en combinaison avec d’autres plantes contre les douleurs dues aux rhumatismes et aux articulations.

Le fenouil Foeniculum vulgare

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La graine de fenugrec est très nutritive. Elle aide à reprendre des forces et du poids en augmentant l’assimilation des nutriments. Elle retarde l’absorption du glucose et stimule la production d’insuline, ce qui a pour effet de faire baisser la glycémie. Elle favorise également la production de lait. Pour en faire une infusion, on fait macérer de 3 à 5 c. à thé de graines moulues dans une tasse d’eau froide pendant au moins trois heures. Ne pas préparer plus d’une tasse à la fois, car la préparation se transformerait en pâte en raison du mucilage que renferme les graines.

La nigelle Nigella sativa1

La graine de nigelle est une plante aromatique qui pousse dans plusieurs pays, notamment en Égypte, et dont les graines sont comestibles. Très utilisée dans la cuisine, elle possède également de nombreuses vertus médicinales, plus ou moins connues. Elle nettoie le corps de ses toxines, stimule la régénération cellulaire, renforce le système immunitaire et détruit les bactéries. L’huile de nigelle (obtenue par la pression à froid des graines de nigelle) est également utilisée pour ses vertus thérapeutiques, culinaires et cosmétiques.

CONSEILS D’UTILISATION On utilise ces aromates et épices moulus au moulin à café, dans une poivrière ou broyés au mortier dans l’alimentation ainsi qu’en infusion, en capsules ou simplement mélangés à un peu d’eau tiède sous forme de poudre.

Si le problème s’avère fréquent, il sera intéressant de consommer des plantes carminatives sous forme de doses quotidiennes et suffisamment abondantes. Par exemple, boire une tisane carminative après chaque repas et inclure des carminatifs en les saupoudrant dans les smoothies, les vinaigrettes et tous vos plats cuisinés comme les soupes, les Dahl, etc.

Une fois la situation résorbée, on peut se contenter de les intégrer à nos plats cuisinés, en prévention.

FAIRE SES MÉLANGES D’ÉPICES Arômes, saveurs et textures. Quoi de plus agréable que de concocter nos propres mélanges d’épices et assaisonnements!

On s’en sert pour la cuisson, pour ajouter un peu d’exotisme et relever le goût de nos aliments. Vous redécouvrirez le goût de vos légumes, viandes et poissons en les parfumant de ces épices maison sur mesure.

Inspirez-vous des mélanges traditionnels pour inventer vos propres saveurs en privilégiant certaines herbes et épices ou tentez le coup avec ces deux recettes suggérées.

Garam masala

EAU FLORALE BIOLOGIQUE Eau de rose : coup d’éclat visage, cicatrisante et anti-inflammatoire, couperose

Eau de lavande : antiseptique, purifiante, cicatrisante, pour tous types de peaux, combat les imperfections comme l’acné, apaise les coups de soleil, idéale pour après rasage

Eau de bleuet : décongestionne et raffermit les yeux bouffis et irrités (paupières et contours des yeux)

Eau florale de camomille et chaga : anti-inflammatoire, calmante et apaisante. Combinée au chaga qui apporte un soutien antiviral et antioxydant.

Le Garam masala est un savoureux mélange d’épices indien de cumin, coriandre, cardamome, poivre, cannelle, clou de girofle, fenouil et muscade, utilisé particulièrement dans le nord de l’Inde et au Pakistan.

Recette : • 30 ml (2 c. à soupe) graines de coriandre • 15 ml (1 c. à soupe) graines de cumin • 15 ml (1 c. à soupe) graines vertes de cardamome • 15 ml (1 c. à soupe) grains entiers de poivre noir • 15 ml (1 c. à soupe) graines de fenouil • 5 ml (1 c. à thé) graines de poivre • 2,5 ml (1/2 c. à thé) clous de girofle entiers • 2 petits piments forts rouges séchés, les pépins enlevés • 30 ml (2 c. à soupe) cannelle moulue • Noix de muscade, râpée

Fait au Québec

1. Combiner tous les ingrédients sauf le curcuma dans une poêle à feu moyen-bas et griller jusqu’à ce qu’ils soient fragrants, environ 2 minutes.

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2. Moudre les épices grillées au moulin à café (propre) ou au moulin à épices, jusqu’à l’obtention d’une poudre fine.

3. Ajouter la cannelle et la noix de muscade. Moudre quelques secondes de plus. Utiliser immédiatement et conserver les restes dans un contenant hermétique pendant un maximum d’un mois. Épices à vin chaud Recette :

• 1 bouteille de 750 ml de vin rouge bourgogne ou autre, ou vin blanc sec • 1 orange • 2 citrons • 2 à 3 bâtons de cannelle • 1 pincée de muscade râpée • 1 anis étoilé (badiane) • 3 clous de girofle • Quelques tranches de gingembre frais (1 à 2 cm) • 5 à 6 grains de poivre de Jamaïque • 30 à 45 ml (2 à 3 c. à soupe) sucre de canne

Maintenant que vous connaissez plusieurs des propriétés des épices, voici une recette de vin chaud aux épices qui vous permettra de vous réchauffer le cœur pendant cette fin d’hiver et de période de temps froids, tout en profitant de leurs effets bénéfiques!

1. Avec un couteau économe, prélever le zeste d’une orange ainsi que celui d’un citron.

2. Dans une casserole, verser le vin (jus de canneberge ou du jus de pommes).

3. Ajouter les épices et 2 à 3 c. à soupe de sucre de canne doré ou de sucre d’érable.

4. Laisser chauffer jusqu’à ébullition à feu vif. Au premier bouillon, éteindre.

Laisser infuser 1 heure. Filtrer dans une passoire fine et faire de nouveau chauffer jusqu’à ébullition.

5. Servir aussitôt en ajoutant dans chaque verre 1 rondelle de citron.

Notez que le fait de chauffer le vin le page 34 • avril 2017 • Le monde au naturel

désalcoolise, puisque l’alcool s’évapore longtemps avant le point d’ébullition du liquide. Le point d’ébullition de l’alcool est de 78 degrés Celsius, alors que celui de l’eau est de 100 degrés Celsius.

Variantes: Couper le vin de jus de canneberge moitié-moitié ou remplacer le vin par du jus de canneberge ou de pommes.

LE POUVOIR DES ÉPICES En Occident, nous avons tendance à utiliser les aromates et les épices avec autant de parcimonie que le sel… hors les effets carminatifs ne se feront sentir que lorsque nous en consommons suffisamment. Alors n’y allez pas avec le dos de la cuillère!

Bien sûr, en cas de problèmes sérieux ou persistants, n’hésitez pas à consulter les spécialistes de la médecine moderne ou naturelle : les herboristes qualifiés peuvent vous aider à devenir indépendants et plus efficaces en matière de santé naturelle.

Pour la rédaction de cet article, voici mes références générales : les articles du thérapeute en ayurvéda et herboriste accrédité Jonathan L. Raymond et de l’herboriste-thérapeute accréditée Sara Maria Leblanc, l’éditrice de Canal Vie Violaine Dompierre, le pharmacien JeanYves Dionne, le livre Le pouvoir des épices de Gill Davies aux éditions Broquet, le blogue d’Épices de Cru, le site des recettes du Québec et la formation d’herboristerie en ligne « Apprenez à faire vos propres tisanes thérapeutiques » sur www.nathalieenherbe.com

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Soins du corps

Par Shirley Séguin

Un teint éclatant pour accueillir le printemps!

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L’hiver tire sa révérence et nous attendons tous impatiemment que le printemps se pointe le bout du nez! Notre esprit, notre corps et notre énergie au grand complet sont fin prêts pour cette saison de renouveau qui annonce le beau temps à venir. Cela dit, soyons francs… L’hiver a laissé ses traces sur notre épiderme!

Oui, oui, je parle bel et bien de ce teint terne que vous croisez depuis quelque temps en vous regardant dans le miroir! Blague à part, je vous donne quelques conseils pour remédier à la situation et obtenir un vrai teint de pêche!

LE MULTIMASKING Si vous êtes à l’affût des tendances beauté, je suis persuadée que vous avez déjà entendu vaguement parler du multimasking qui consiste à faire plusieurs masques sur votre visage simultanément ou simplement un à la suite de l’autre.

Quels sont les bénéfices? Il est important de savoir que la peau de votre visage est constituée de différentes zones (front, joues, zone T, menton) et que chacune de ces zones a bien souvent des besoins différents. Par exemple, le front et les joues ont tendance à être plutôt déshydratés, tandis que la zone T est parfois plus grasse et plus sujette aux imperfections.

Mon multimasking préféré pour l’éclat du teint - Front, tempes, contours du visage : Masque enrichi d’acide hyaluronique et vitamine C ou rétinol, eau florale et huiles essentielles (oubliez les huiles essentielles et la vitamine C si vous avez une peau très sensible et fragilisée).

- Yeux : Plusieurs masques sous forme de patchs existent actuellement sur le marché et ils vous donnent rapidement un œil défatigué! À faire avant un événement!

- Joues : Ghassoul sous sa forme la plus naturelle. Mélangez-le avec un peu d’eau tiède, appliquez en gardant la zone humide en tout temps.

- Zone T : Masque d’argile rouge (utiliser l’argile verte ou les masques à base de charbon seulement si vous avez une peau grasse ou beaucoup de points noirs). N’oubliez pas de toujours humidifier la zone afin que l’argile NE SÈCHE PAS! - Lèvres : Oui, oui! Il ne faut pas oublier les lèvres! Mon masque préféré consiste à simplement enduire celles-ci de miel de manuka… Miam!

Laissez poser quelques minutes et rincez tous les masques en même temps. Pour un teint éclatant, faites ces masques en cure intensive à raison de une à deux fois par semaine pendant trois semaines.

HYDRATATION Le chauffage durant l’hiver laisse notre peau littéralement assoiffée! C’est pourquoi, pour avoir un teint éclatant, vous devez absolument non seulement augmenter la quantité d’eau que vous buvez, mais aussi adapter vos soins en conséquence.

L’idéal si vous sentez que votre peau tiraille et présente plusieurs signes de déshydratation (apparitions de nouvelles rides, cassures linéaires) est de simplement ajouter à votre routine beauté un sérum contenant de l’acide hyaluronique à l’intérieur de la formulation.

Si ce sérum contient aussi des actifs éclaircissants (edelweiss, citron, lys, narcisse, etc.), vous avez trouvé le gros lot!

LES AHA Les acides alpha hydroxylés sont en fait des acides naturels de sucre. Ils se trouvent présents à l’intérieur des fruits notamment mais aussi dans certaines plantes et produits lactés.

Lorsque ceux-ci sont incorporés dans les cosmétiques, ils agissent principalement comme peeling doux, car ils ont la capacité d’éliminer les peaux mortes de l’épiderme, lisser et laisser au passage un véritable éclat sur votre visage. Ils s’avèrent de bons alliés s’ils sont utilisés conjointement à vos traitements visant à réduire les taches pigmentaires.

Vous les retrouvez donc à l’intérieur de soins, de sérums, de masques et d’exfoliants généralement. Le seul bémol! Les peaux sensibles et sujettes aux rougeurs doivent rester loin des AHA, puisque ceux-ci pourraient davantage irriter l’épiderme!

MAQUILLAGE : Utilisation d’un illuminateur Aux grands maux, les grands remèdes! Parfois, nous avons vraiment besoin d’ajouter un peu de lumière à notre teint en passant par quelques touches de maquillage.

Où appliquer un illuminateur?

- Sous votre ligne de sourcils - Sur le dessus de vos pommettes - Dans le coin interne des yeux

Vous pouvez vous risquez à en mettre sur votre nez mais… Pour les moins expérimentées je conseille d’éviter cette région, car un peu trop de produit et hop! votre nez donne l’impression d’être plus gros.

Recette maison illuminateur Puisqu’il n’y a pas beaucoup de choix d’illuminateurs dans les cosmétiques naturels actuellement, vous pouvez simplement : A- Prendre une ombre à paupières bio de couleur « champagne »; B- Gratter un peu de cette ombre au-dessus d’un petit contenant; C- Ajouter une petite quantité de votre crème de jour (environ la grosseur d’une pièce de dix sous); D-Mélanger le tout et appliquer.

Astuce : Pour une tenue plus longue, vous pouvez ajouter un petit pois de base de maquillage à ce mélange.

J’espère que ces quelques astuces pourront vous aider à retrouver une bonne mine, juste à temps pour le printemps!

Le monde au naturel • avril 2017 • page 39

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Soins du corps

Par Guylaine Campion, ND.

Quels sont les produits à bannir dans votre salle de bain?

Quand vous entrez dans votre salle de bain, avez-vous déjà pensé que celle-ci abritait bon nombre de produits nocifs pour votre santé? Ils sont partout, près du lavabo, dans la douche, partout!

Une foule de produits dont vous ne vous doutez même pas de la dangerosité prennent place chez vous.

LES DÉODORANTS : CANCER DU SEIN? Les sels d’aluminium présents dans la grande majorité des déodorants jouent les trouble-fêtes près des seins. Une étude suisse a révélé que l’évolution anatomique des cancers du sein se manifestait de plus en plus à proximité des aisselles. Les sels d’aluminium pourraient donc avoir des effets nocifs sur les cellules mammaires.

Longtemps suggérée pour remplacer les déodorants, la pierre d’alun ne fait plus bonne figure. En effet, on lui reproche sa teneur en potassium et en aluminium. Mieux vaut choisir un déodorant sans aluminium ou réaliser son déodorant soi-même.

LES DENTIFRICES AU FLUOR Depuis notre enfance les dentifrices au fluor sont considérés comme étant essentiels à notre santé dentaire. Cependant, depuis quelque temps, on nous met en garde contre une intoxication possible. En effet, un surplus de fluor dans l’organisme peut,

page 40 • avril 2017 • Le monde au naturel

entre autres, fragiliser la structure osseuse et altérer les fonctions intellectuelles. Heureusement, il existe maintenant plusieurs sortes de dentifrices sans fluor dans les magasins de produits naturels.

LES MICROBILLES DES CRÈMES EXFOLIANTES Attention aux crèmes exfoliantes qui contiennent des microbilles. Il est vrai qu’elles sont efficaces pour nettoyer les pores de peau en profondeur, mais lors du rinçage dans le bain, elles passent par les conduites d’eau et se retrouvent dans le fleuve. Les poissons les confondent avec le plancton et les gobent ensuite. Pour éviter ces problèmes écologiques et sanitaires, vous pouvez remplacer ces billes par du sucre ou du sel qui s’avèrent d’excellents exfoliants naturels dans un gommage maison.

LES CRÈMES SOLAIRES Avec l’arrivée de beaux jours ensoleillés, l’utilisation des crèmes solaires est recommandée. Mais saviez-vous que la majorité contiennent plusieurs ingrédients nocifs pour la santé. Parmi ceux-ci, on retrouve le benzophénone, utilisé comme filtre synthétique mais qui a la réputation de perturber le système endocrinien. On trouve aussi du dioxyde de titane, un filtre minéral soupçonné de perturber la santé de l’organisme.

Ses nanoparticules qui infiltrent la peau peuvent causer des problèmes. Par surcroît, ces filtres solaires synthétiques polluent les milieux marins et contribuent à la destruction des barrières de corail. Il est donc recommandé de se tourner vers des crèmes solaires biologiques.

LES AUTOBRONZANTS : LE DANGER D’UN TEINT HÂLÉ Les autobronzants sont qualifiés de véritables bombes chimiques. Ils contiennent de la dihydroxyacétone, une molécule suspectée d’effets nocifs sur la santé, et du formaldéhyde, un composant reconnu comme étant cancérigène par l’OSM. De leur côté, ceux offerts sous forme de vaporisateur comportent des risques d’inhalation et mieux vaut les oublier!

LES CRÈMES ANTI-ÂGE : UN COCKTAIL CHIMIQUE Nous souhaitons tous conserver une peau jeune et en santé très longtemps et retarder son vieillissement. Conséquence : un marché des crèmes anti-âge très florissant. La liste de noms chimiques est longue sur la fiche technique de ces crèmes : parabènes, agents de conservation, filtres UV, perturbateurs endocriniens, etc. Des gestes simples comme ne pas s’exposer trop longtemps au soleil ou cesser de fumer représentent de bonnes habitudes qui peuvent retarder l’apparition des rides.

LES NETTOYANTS INTIMES : UNE FLORE VAGINALE EN DÉSÉQUILIBRE Le vagin a la capacité incroyable de s’autonettoyer grâce à ses sécrétions. Les douches vaginales et les nettoyants intimes sont donc à éviter, car ils bouleversent l’équilibre bactérien de la flore vaginale et son pH. Les risques de développer des mycoses se trouvent ainsi augmentés. Même s’ils promettent une action tout en douceur, ces nettoyants intimes se montrent très abrasifs pour cette partie du corps si sensible. Laissons donc la nature faire son œuvre afin d’éviter le problème!

LE GEL ANTIBACTÉRIEN QUI ASEPTISE TOUT Vous avez toujours dans votre sac à main votre gel antibactérien que vous utilisez fréquemment. Toutefois, en abuser n’est pas nécessairement bon pour la santé. Ces gels contiennent du triclosan, un produit que l’on soupçonne d’être un perturbateur endocrinien, d’augmenter la résistance de certains microbes et même de favoriser la résistance aux antibiotiques. Ces gels contiennent aussi du bisphénol A considéré comme un perturbateur endocrinien. Bien que l’usage de ces gels soit très important en milieu hospitalier, il n'en n'est pas nécessairement ainsi pour un usage à outrance dans la vie de tous les jours.

N icole Renaud,

ND.A.

naturopathe agréée, maîtrise en éducation

• Bilan de santé complet • Problèmes gastro-intestinaux • Problème hormonal hommes, femmes, adolescents • Analyses fonctionnelles de laboratoire

Téléphone : 819-371-2336 • 5360, boul. Jean XXIII Trois-Rivières • membre de l'ANAQ

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Alimentation

Par Josée Labrie

Les bienfaits des aliments riches en soufre Le soufre se trouve présent dans toutes les cellules du corps humain. D’ailleurs, il y aurait environ 140 grammes de soufre dans le corps d’un individu moyen.

Cependant, sa concentration est plus grande dans les cartilages, les ongles, la peau et les cheveux. Nos besoins en soufre sont souvent sous-estimés et plusieurs personnes peuvent être carencées.

DÉFICIT EN SOUFRE : PROBLÈMES LIÉS AU VIEILLISSEMENT Les cheveux et les ongles sont faits de kératine riche en soufre. Les cartilages et les tissus conjonctifs aussi, mais ils sont constitués de molécules plus souples et élastiques. Avec le vieillissement, ces tissus flexibles perdent leur élasticité menant ainsi aux raideurs, aux cheveux et ongles cassants, aux rides et peaux flasques. Une carence en soufre contribue donc à ces problèmes liés à l’âge.

En plus de relier les protéines entre elles, le soufre est essentiel à la structure et à l’activité biologiques des enzymes. Il aide, entre autres, à la détoxification du foie.

Le soufre permet donc au foie de remplir son rôle d’antitoxique et l’aide aussi à détoxiquer l’organisme et à neutraliser les toxines cellulaires.

Le soufre agit également en tant que purifiant des voies respiratoires. Voilà ce qui explique les bienfaits des stations thermales aux eaux sulfureuses. Il préviendrait aussi le durcissement des artères.

D’autre part, le soufre joue un rôle majeur dans les troubles de la peau comme l’acné et le psoriasis. Enfin, c’est un antiallergique.

LE SOUFRE DANS NOTRE ALIMENTATION Les sources les plus importantes de soufre dans notre alimentation proviennent des œufs, du poulet, du bœuf et du poisson.

Ce sont dans ces aliments que l’on trouve la plus grande quantité de « protéines complètes ». Ces aliments contiennent tous les acides aminés, notamment la méthionine et la cystéine.

On retrouve aussi du soufre dans toutes les sortes de choux, les légumineuses, l’ail, l’oignon, le poireau, le cresson, le radis noir, les asperges, le fenouil, les noix, les amandes et les noix de cajou.

LE MSM : UNE FORME DE SOUFRE ORGANIQUE Le méthyl-sulfonyl-méthane, mieux connu sous le nom de MSM, est une forme organique de soufre qui agit comme un puissant antioxydant. En plus d’être une excellente source de soufre, le MSM possède de nombreuses propriétés pour la santé. Le manque de MSM dans l’organisme se traduit souvent par la fatigue, la dépression, une hypersensibilité au stress physique et psychique et des maladies dégénératives.

Grâce au soufre qu’il contient, le MSM contribuerait à préserver les fonctions immunitaires et à maintenir en bon état les tissus conjonctifs (tendons, cartilages, collagène, etc.). De plus, le MSM jouerait un rôle de catalyseur dans le processus de transformation des aliments en énergie et aiderait à éliminer les toxines.

Le MSM a la capacité de neutraliser l’inflammation et il s’avère particulièrement efficace pour prévenir les maladies cardiaques.

Par ailleurs, le MSM est reconnu pour réduire les douleurs chroniques, aider à une meilleure assimilation de nutriments essentiels, atténuer les crampes et les douleurs musculaires, contribuer à une meilleure oxygénation, prévenir le diabète, les maladies neurologiques ainsi que des symptômes de maladies auto-immunes et apporter plus de force et d’endurance.

On peut trouver le MSM sous forme de supplément mais aussi dans des aliments tels que les fruits, les légumes, les grains, le lait, les algues, la viande et les fruits de mer.

Le monde au naturel â&#x20AC;˘ avril 2017 â&#x20AC;˘ page 43

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Alimentation

Par Guylaine Campion, ND.

Doit-on se méfier des pommes de terre et autres légumes blancs?

De son côté, le chou n’a pas son pareil dans notre alimentation.

Ce légume fait partie de la famille des crucifères et des aliments anticancer. De plus, on peut consommer du jus de chou pour traiter les ulcères d’estomac et autres troubles de la digestion.

Pour leur part, les champignons étonnent avec leurs niveaux élevés de nutriments et d’antioxydants appelés polyphénols et ergothionéine. De plus, certains champignons tels que les « portobello » se démarquent par leur richesse en vitamine D.

Quoi de plus appétissant et invitant qu’une assiette de légumes aux couleurs variées! Rouge, orange, jaune, vert, violet : il est facile de colorer notre assiette, tout en s’assurant d’une variété de légumes où chaque couleur apporte son lot de bienfaits et de propriétés.

Colorer son assiette, c’est apporter à son corps tous les nutriments qu’il a besoin pour être en forme et en bonne santé.

En résumé, les aliments rouges sont riches en lycopène, ceux de couleur jaune ou orange en caroténoïdes, les verts en flavonoïdes, et les bleu pourpre en resvératrol. Mais qu’en est-il des légumes blancs? Doit-on s’en méfier?

LES LÉGUMES BLANCS : DES RICHESSES INSOUPÇONNÉES Beaucoup d’aliments blancs possèdent des éléments nutritifs spécifiques difficiles à trouver dans d’autres aliments. Par exemple, les aliments à chair blanche sont riches en quercétine, un flavonoïde aux propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et antihistaminiques. Ils sont également riches en anthoxanthines, des nutriments qui permettent de réduire la pression sanguine et le taux de cholestérol. On choisit, entre autres, l’oignon, l’ail, le chou, les champignons et la pomme de terre.

L’ail et l’oignon sont remplis de nutriments protecteurs tels que l’allicine et la quercétine.

Une étude sur des centenaires révèle qu’ils ont mangé, pour la plupart, beaucoup d’oignons tout le long de leur vie. D’ailleurs, les Bulgares qui en sont friands comptent beaucoup de centenaires parmi leur peuple. L’oignon possède des propriétés expectorantes, diurétiques et antiseptiques. Il aide à abaisser le taux de cholestérol sanguin.

Par ailleurs, nous savons tous que l’ail, avec ses propriétés antivirales et antibactériennes, s’avère un aliment puissant qui aide à maintenir un système immunitaire fort. Ses vertus curatives sont reconnues depuis l’Antiquité.

page 44 • avril 2017 • Le monde au naturel

LA POMME DE TERRE : LES AVIS SONT PARTAGÉS Mais parmi tous les légumes blancs, la pomme de terre ne fait pas toujours bonne figure et les avis sont partagés. Plusieurs lui reprochent son indice glycémique élevé (IG : 95 lorsqu’elle est cuite au four ou frite et IG : 65 lorsqu’elle est cuite à la vapeur) et suggèrent d’en limiter la consommation. Certains la compare même au pain blanc.

D’autres ne voient pas de lien, par exemple, entre manger des pommes de terre et prise de poids. Voici leur point de vue : la charge glycémique d’une portion d’un aliment à index glycémique élevé (par exemple le melon, IG : 60) est trop faible pour permettre le stockage des graisses corporelles dans l’organisme. On doit donc manger une très grande quantité de melon pour obtenir suffisamment de glucides et entraîner un effet négatif sur la glycémie. Toujours selon l’avis de ces professionnels de la santé, les gâteaux, biscuits et beignes font prendre du poids mais pas les melons ou les pommes de terre.

On mentionne l’importance des combinaisons alimentaires.

Ainsi, si on mange un hydrate de carbone à index glycémique élevé avec une source supplémentaire de fibres, de bons gras ou même avec certaines protéines, la réponse glycémique pourra être ralentie dépendamment des combinaisons alimentaires.

Donc, selon l’avis de ces professionnels de la santé, la pomme de terre ne doit pas être bannie de notre assiette d’autant plus qu’elle renferme plusieurs vitamines et minéraux, notamment du potassium. La seule consigne : idéalement, la faire cuire à la vapeur.

UNE ÉTUDE AMÉRICAINE MET UN BÉMOL D’autres professionnels de la santé ont un avis tout à fait différent et n’hésitent pas à montrer du doigt la pomme de terre. Selon eux, bien que ce légume soit une bonne source de potassium et de vitamine C et B6, le problème lié à sa consommation réside dans son amidon très digeste qui lui donne un index glycémique et une charge glycémique généralement élevés (selon la variété). On dit que 200 grammes de pommes de terre cuites ont à peu près le même effet sur le sucre sanguin qu’une canette de Coca Cola.

De plus, quand les pommes de terre sont servies chaudes, leur amidon se trouve plus facilement digéré. Résultat : les niveaux de glucose sanguin augmentent ainsi plus rapidement. Donc, mieux vaut consommer les pommes de terre une fois refroidies.

Par ailleurs, une étude américaine effectuée par des chercheurs de Harvard et parue en décembre 2015 dans Diabetes Care a confirmé que les pommes de terre étaient associées à un risque accru de diabète de type 2.

Un régime riche en pommes de terre et d’autres glucides rapidement digérés peut mener au surpoids, au diabète et aux maladies cardiovasculaires. Il est donc préférable pour les sédentaires de ne pas trop consommer de pommes de terre.

Par surcroît, lorsque les pommes de terre sont frites, elles peuvent augmenter le risque de cancer. En effet, en 2015, la Food Standards Agency britannique (FSA) a publié une étude qui montre que les pommes de terre trop dorées et le pain trop grillé renferment des niveaux élevés d’acrylamide, une substance cancérogène.

En résumé, la pomme de terre renferme certaines propriétés à ne pas négliger. Toutefois, mieux vaut la consommer raisonnablement mais toujours cuite à la vapeur et même idéalement refroidie. Cuit à la vapeur, un mélange de pommes de terre à la chair de couleurs blanche, rouge, jaune et violet peut très bien se mêler à des poivrons de couleurs rouge, jaune, orange et vert, d’oignons et d’ail légèrement poêlés. Vous aurez ainsi un plat délicieux où aliments blancs se marieront bien à ceux de couleur vive. Les saveurs et les couleurs sauront plaire à la fois à vos papilles gustatives et à vos yeux!

Le monde au naturel • avril 2017 • page 45

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Publireportage

Par Josée Labrie

Complete Collagen™ pour une santé optimale

La popularité des suppléments de collagène ne cesse d'augmenter ces dernières années, et ce, tant chez les sportifs de haut niveau que dans la population en général. Le collagène est un élément essentiel d'un corps actif en santé. En tant que « protéine structurelle clé », il fournit tous les blocs de construction nécessaires pour réparer, régénérer et construire les tissus, pendant que vous êtes occupé à vivre pleinement votre vie.

Qu'est-ce que le collagène?

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Actualités

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Par Linda Plante

Les noix : un gage de longévité

Les noix sont une excellente source de vitamines, minéraux, magnésium, phosphore, fibres alimentaires et antioxydants.

Elles contiennent des composés bioactifs comme le resvératrol et des acides gras essentiels qui s’avèrent bénéfiques pour la santé du cœur et du cerveau.

Plusieurs études ont prouvé leurs vertus.

En voici quelques-unes : Des chercheurs de l’Imperial College de Londres et de l’Université de science et de technologie de Norvège ont démontré qu’une augmentation de 28 grammes par jour d’apports en noix était associée à une baisse du risque de maladie coronarienne de 29 %, d’AVC de 7 %, de maladie cardiovasculaire de 21 %, de cancer de 15 % et de mortalité de 22 %.

Par ailleurs, en 2015, des chercheurs néerlandais ont montré que les personnes qui consomment environ 10 grammes de noix ou d’arachides quotidiennement voyaient leur risque de page 46 • avril 2017 • Le monde au naturel

mortalité globale ou due à des maladies spécifiques (cancer, maladies neurodégénératives, diabète...) diminuer par rapport à celles qui n’en consomment pas.

D’autre part, dans un article paru dans le Journal of Alzheimer’s Disease, des chercheurs américains ont révélé qu’un régime riche en noix réduirait le risque de développer les symptômes de la maladie d’Alzheimer.

Le monde au naturel â&#x20AC;˘ avril 2017 â&#x20AC;˘ page 47

M Mieux-être

Par Louise-Maëna Paquette, B.Sc. Kinésiologue accréditée FKQ

Les Mentastics : une nouvelle façon de bouger et de s’assouplir!

Avec le printemps revient la joie d’une température plus clémente. La nature nous présente son regain de vie et nous apporte du ressort.

Parlant ressort, profitons de ces moments pour apporter le meilleur à notre corps.

Ce qui m’amène à vous parler d’une approche du mouvement qui passe par la réponse réflexe et le senti. On dit des Mentastics qu’il s’agit d’une approche « psychophysique ».

La pratique des Mentastics est la partie active de l’approche psychophysique Tragermd développée par le Dr Milton Trager au siècle dernier. Il y a investi près de 50 ans de pratique, d’observation et de recherche avant de l’enseigner pendant les 20 ans qui ont suivi. md

Nous avons la chance que trois personnes au Québec, sur les vingt autour du monde qui se sont rendues jusqu’au niveau d’instructeur, aient eu vent de cette approche étonnante dont l’efficacité a été démontrée scientifiquement. Elles ont eu l’opportunité d’étudier directement avec le Dr Trager avant de l’importer ici.

J’ai eu la chance, à mon tour, d’étudier avec ces pionniers qui transmettent leur trentaine d’années d’expérience et de recherche; à trois, nous parlons de plus de 90 ans d’exploration et de découverte!

LES MENTASTICS, C’EST POUR QUI? Tout d’abord parlons de leur différence par rapport à la méthode passive de l’approche Trager. Les Mentastics s’offrent en individuel ou en groupe, sur chaise, debout ou au sol, alors que le Trager s’offre sur table, dans un lit d’hôpital ou sur chaise (ou chaise roulante). Accessible à toutes populations, des jeunes enfants à ceux qui souhaitent retrouver leur ressort d’antan même à un âge avancé : « Crée, explore, découvre une façon différente de bouger, d’être sans âge… », dit le Dr Milton Trager.

Aucune condition de santé ne fait entrave à la pratique des Mentastics. Même quelqu’un pourrait pratiquer ces mouvements de son lit d’hôpital ou dans une chaise roulante, bien que l’on préconise plutôt la séance de Trager pour ces conditions.

Un proche souffre et a très peu de présence? Il y a une façon simple de lui apporter un peu de chaleur humaine par quelques mouvements simples des mains et des bras qui sauront alléger sa souffrance. Tout est dans l’approche et la profondeur du geste.

page 48 • avril 2017 • Le monde au naturel

L’efficacité est étonnante. Des mouvements simples qui reproduisent le mouvement de bercement, de balancement allant jusqu’à un léger secouement qui rappelle que tous les segments peuvent bouger en douceur, où l’apport de l’intention contribue à gagner en légèreté.

Comment puis-je faire le même mouvement avec 50 % moins d’effort? Comment puis-je effectuer ce mouvement avec 50 % plus de douceur?

Telle est la prise de conscience de la pratique. Non pas l’amplitude ou la charge, non. Mais plutôt porter l’attention là où on est, dans l’instant du moment. Accueillir ce qui est présent, tout simplement. Petit mouvement deviendra grand!

Voici des témoignages de quelques clients ayant reçu une séance de Mentastics en individuel : - Ça fait des années que je consulte pour m’aider à me délivrer de ces douleurs aux poignets, le droit avait même de la difficulté à plier. En quelques minutes, tout est rentré dans l’ordre! Mon poignet a retrouvé sa souplesse et surtout il est fonctionnel, et sans douleur! M de Montréal.

- Je travaille dans le domaine de la construction et depuis quelques années j’ai développé des engourdissements dans les mains, particulièrement à tenir mon pinceau, au point que je dois porter des gants antidérapants pour éviter de l’échapper quand je découpe. Après deux séances de Mentastics, le problème s’est résorbé de façon significative! Je pratique quelques mouvements d’entretien depuis. Voilà, je n’ai plus ces engourdissements dans les bras qui s’étaient développés au fil des ans et je peux adopter une position que j’aime quand je dors, ce que je ne faisais plus depuis longtemps. La vie est plus agréable et la sensibilité de mon toucher est revenue!

- Épaules inégales, dos arrondis, raideurs... je suis arrivée avec curiosité. Une heure en séance de Mentastics et hop! j’ai vu une différence significative dans ma posture. J’ai appris une façon différente de bouger et de déposer mon corps. Je continue avec confiance depuis que je suis allée danser avec mes amis latinos; surprise de ma souplesse, de la légèreté dans le mouvement et surtout sans courbatures le lendemain!

Tous les participants de trois groupes différents ont eu les mêmes commentaires : - plus léger, je n’ai plus de tensions aux épaules, je marche mieux, j’ai plus de légèreté dans mes bras et mes jambes, je n’ai plus mal au cou, j’ai l’impression de marcher dans la plume, mes articulations ont du ressort.

Voilà en quelques mots ce qu’apporte la pratique des Mentastics. Et voici maintenant quelques mouvements de base à faire chez soi : Tous les mouvements s’effectuent en douceur, qui arrive par la lenteur du geste, sans rien brusquer – on cherche à contacter le ressort.

En séance privée, nous débutons avec la partie du corps qui se sent le mieux : cette partie s’améliorera plus facilement.

1- Transfert de poids Fléchir le genou dans le mouvement.

• Pieds écartés largeur des épaules, porter l’attention sous les pieds.

• Activer le transfert de poids vers la droite par une poussée effectuée par le pied gauche.

• Activer le transfert de poids vers la gauche par une poussée effectuée par le pied droit.

Tout en laissant le corps fluide, transférer le poids d’un côté à l’autre lentement pour 3-5 répétitions de chaque côté – Faire une pause – Comment vous sentez-vous?

Ensuite, la mémoire pourra s’appliquer à une autre partie du corps en guidant l’individu qui consulte.

Pour vous, c’est un bras qui se sent mieux? Alors débutez par l’allègement du segment supérieur (exercices main, bras, épaule) et revenez aux autres exercices proposés. Éviter le grand nombre de répétitions. Ces mouvements sont conçus pour être efficaces à un petit nombre de répétitions, de 3 à 5.

3- Allègement du segment inférieur - un côté à la fois Ce mouvement peut demander un appui si vous avez de la difficulté à tenir l’équilibre debout.

• Imaginer que vous fermez une porte par un mouvement arrière de la jambe, de façon à ce que le talon entre en contact avec cette porte imaginaire à fermer.

• Laisser tomber le pied puis la jambe, sans à-coup – Chercher le ressort dans les articulations.

Répéter 3-5 fois – Prenez une pause de 5 à 10 secondes – Sentir votre jambe – Comment sentez-vous cette jambe en comparaison de l’autre?

Reprendre le même mouvement de l’autre côté.

Prendre une pause – Évaluer.

Lors du mouvement, vous pouvez sentir un effet d’abord jusqu’à la hanche, puis au bas du dos, même jusqu’à l’épaule avec une pratique assidue. Cette pratique apporte plus de fluidité et de souplesse.

2- Déplacement de la hanche Mouvement à effectuer en alternance d’un côté et l’autre dans une prolongation du même mouvement.

• Imaginer qu’un fil tire le côté de la hanche gauche – Déplacer la hanche du côté gauche en dehors de la ligne du corps, jusqu’où vous pouvez aller sans forcer.

• Imaginer qu’un fil tire maintenant le côté de la hanche droite – Déplacer la hanche du côté droit, en dehors de la ligne du corps, jusqu’où vous pouvez sans forcer.

Répéter 3-5 fois de chaque côté – Prendre une pause – Évaluer.

4- Allègement du segment supérieur - un côté à la fois

Étape 1 • Imaginer que tout le bras jusqu’à l’épaule est dans la plume.

• Déplacer la main comme si vous jouiez dans la plume.

• Continuer à bouger dans la plume pour 30 secondes.

• Sentir la douceur de la plume imaginaire.

• Prendre une pause de 5-10 secondes – Évaluer.

Étape 2 • Toujours du même côté, imaginer qu’un fil attaché au poignet monte l’avant-bras – Monter jusqu’où vous pouvez – Un petit mouvement est aussi bon qu’un plus ample, l’idée est d’y aller avec votre capacité, d’où l’importance du senti.

• Laisser tomber.

• Recommencer 3-5 fois – Prendre une pause – Évaluer.

Le monde au naturel • avril 2017 • page 49

Étape 3 • Toujours du même côté, imaginer qu’un fil monte l’épaule vers l’oreille – Aller jusqu’où vous pouvez, lentement et sans forcer.

• Imaginer qu’un fil attaché aux doigts tire la main vers le bas et entraîne le bras à descendre – Éviter de trop fléchir le tronc, l’idée est de descendre l’épaule par le bras.

• Répéter 3 fois la montée et la descente – Prendre une pause – Évaluer.

• Sentir comment est votre bras comparativement à l’autre bras.

Reprendre les étapes 1-2-3 avec le bras de l’autre côté – Prendre une pause – Évaluer.

5- Allègement des muscles du cou • Déterminer le côté le plus confortable • Fléchir la tête du côté le plus confortable et compléter cette flexion par de petits rebonds à la façon d’un ressort.

Truc : au lieu de voir l’étirement dans ce mouvement, voir vos muscles, tendons et tissus comme des ressorts qui s’activent.

Répéter pour 3-5 fois – Prendre une pause – Évaluer.

Reprendre avec l’autre côté puis vers l’avant et vers l’arrière, sans forcer, toujours en faisant une pause entre chaque changement de mouvement.

Bon mois de Mentastics!

Louise-Maëna Paquette

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B.Sc. Kinésiologue accréditée FKQ

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A

Actualités

Par Linda Plante

Pour réduire le risque d’AVC : éliminez les sucres raffinés

Plusieurs études confirment un lien existant entre la charge glycémique, les glucides raffinés et le risque d’accident vasculaire cérébral.

Une étude réalisée en 2016 portait sur l’association entre la consommation de glucides et le risque d’AVC et de décès chez des femmes chinoises. L’AVC est l’une des principales causes de décès en Chine. Plus de 64 000 femmes âgées de 40 à 70 ans et vivant à Shanghai ont pris part à l’étude. Elles n’avaient aucun antécédent de maladie cardiovasculaire, de cancer ou de diabète.

Elles ont répondu à des questions sur leur alimentation et leur santé.

Au départ, en moyenne 93 % de la charge glycémique venait de glucides raffinés. Les femmes qui avaient un index glycémique plus élevé avaient plus de probabilités de fumer, d’être plus âgées, d’avoir fait moins d’études, d’être en surpoids ou d’avoir des antécédents d’hypertension. Un index glycémique élevé était associé à des apports moins importants en graisses.

Au cours du suivi moyen de 10 ans, il y a eu 2 991 AVC. En tenant compte de l’âge et des apports énergétiques, l’index glycémique élevé et la charge glycémique élevée étaient associés au risque d’AVC.

Puis avec un suivi moyen de 12 ans, il y a eu 609 décès par AVC : même constatation en y ajoutant des associations positives entre le risque d’AVC et les glucides raffinés.

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Conclusion : l’étude a montré que des régimes avec un index glycémique élevé et une charge glycémique élevée, notamment ceux qui sont riches en glucides raffinés, augmentaient le risque d’AVC.

Par ailleurs, une méta-analyse parue dans l’Asia Pacific Journal of Public Health et menée avec sept études sur six pays en 2015 révélait qu’un régime alimentaire avec une charge glycémique élevée augmentait de 19 % le risque d’AVC.

La vitamine B12 accroît les problèmes d’acné chez les adultes Des chercheurs de l’Université de la Californie à Los Angeles se sont penchés sur l’activité génétique du microbiote de la peau et surtout de la bactérie P. acnes (Propionibacterium acnes).

Ils ont prélevé des bactéries sur la peau du visage de volontaires avec ou sans acné et ils ont découvert que chez les acnéiques les gènes de P. acnes avaient de la difficulté à métaboliser la vitamine B12 comparativement aux non-acnéiques. Ils ont donné à des participants ne souffrant pas d’acné des suppléments de vitamine B12. Les gènes des bactéries de ces volontaires ont alors pris le même profil que ceux des personnes atteintes d’acné. L’une de ces personnes a même développé de l’acné après quelques jours de supplémentation.

Les chercheurs en sont arrivés à la conclusion que la vitamine B12 modifierait l’activité de P. acnes, conduisant ainsi à sécréter un composé inflammatoire qui favorise les boutons.

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V

Vin

Par Marc André Gagnon

Le sucre

dans le vin rouge

En Amérique du Nord, nous aimons beaucoup les produits sucrés. On trouve du sucre presque partout, dans presque tous les produits alimentaires.

Le vin n’échappe pas à cette tendance, même le vin rouge.

Oui, il y a des vins sucrés, carrément sucrés, tels les sauternes, les monbazillacs, les portos, certains xérès. Toutefois, il y a aussi des vins qu’on dit secs, mais qui sont d’une bonne sucrosité.

C’est que le Québécois a la dent sucrée. On a été élevé au jus d’orange, au jus de pomme, puis à l’adolescence au Coke, au Pepsi et au Seven Up. Et aujourd’hui, nos jeunes ont adopté les boissons dites énergisantes. Alors on peut imaginer que le goût va tendre encore plus vers les mets et les boissons sucrés.

Les fabricants de vin ont bien compris cette tendance. Plusieurs d’entre eux confectionnent donc des vins rouges sucrés. Ces produits édulcorés sont devenus les vins les plus populaires au Québec.

Mais qu’est-ce qu’un vin sec et qu’est-ce qu’un vin sucré? Quand un vin devient-il sucré? Le vin est fait d’un fruit sucré, le raisin. Les raisins mûrs sont bourrés de sucre. Ce sucre est transformé en alcool par la fermentation. Il faut 17 grammes de sucre par litre pour produire 1 % d’alcool.

Toutefois, ce sucre des raisins n’est pas toujours entièrement transformé en alcool. Il peut rester un peu de sucre; soit que la fermentation s’interrompe d’elle-même faute de levures suffisantes, soit que le producteur interrompe volontairement cette fermentation pour délibérément laisser un peu de sucre dans son vin.

Le vin peut contenir entre 0 et 400 grammes (et même plus) de sucre au litre. Donc la marge est très grande. Toutefois, dépassé un certain niveau, le vin devient carrément sucré et n’est plus considéré comme un vin sec.

Mais on va jusqu’à quel niveau? Quand un vin est-il dit sec? Et à quelle quantité de sucre n’est-il plus considéré comme étant un vin sec? Les opinions varient là-dessus.

En général, un vin est dit sec lorsqu’il contient moins de 4 g de sucre au litre. Pourtant, des vignerons européens disent qu’un vin est vraiment sec lorsqu’il contient 2 g et moins. En Europe, en Allemagne en particulier, on dit qu’un vin est sec s’il ne contient pas plus de 2 g de sucre de plus que d’acidité.

Ainsi un vin qui a 6 g d’acidité peut être dit sec jusqu’à 8 g de sucre.

Tout ça est aussi une question de perception. Certains consommateurs sont très sensibles au sucre et le détectent à des niveaux très bas; alors que d’autres sont moins sensibles.

La SAQ a commencé à indiquer le taux de sucre des vins dans son site en mai 2015. On peut ainsi connaître le niveau de sucre de nos vins favoris.

C’est là qu’on s’est rendu compte que les vins les plus populaires auprès des consommateurs québécois sont des vins rouges sucrés. La voie a été tracée par le populaire Folie à Deux Ménage à Trois qui contient 13 g de sucre donc trois fois la dose d’un vin dit sec! Il a été rejoint par les Revolution Red et Wallaroo Trail à 11 g de sucre. Ces deux derniers produits sont surtout vendus dans les dépanneurs et épiceries. Ils sont maintenant dépassés en quantité de sucre par l’Apothic Red avec 17 g. page 52 • avril 2017 • Le monde au naturel

Ces vins sont talonnés aussi par les Liano (11 g); Yellow Tail (10 g) et Cupcake Red Velvet (13 g).

Pourtant, lorsque l’on dit à ces consommateurs qu’ils achètent du vin rouge sucré, ils nous disent non, ce sont des vins secs. Ils ont vraiment l’impression de boire des vins secs. Toutefois, ils aiment la texture veloutée et riche de ces vins.

C’est une question de goût et d’habitude alimentaire. Ces vins sont souvent plus bus en dehors des repas qu’à table.

Dans le monde du vin, on parle d’amateur de vin de type Nouveau Monde et de type européen.

Les vins du premier groupe sont plus sucrés qu’acides; ceux du deuxième groupe sont plus acides que sucrés. Le fruité du premier est plus sur la prune; alors que l’autre est plus proche de la cerise.

En général, les amateurs du premier groupe choisissent des vins d’Australie, de Californie, du Chili et d’Argentine; alors que les autres pigent parmi la sélection des vins de France, d’Espagne et d’Italie.

Il y a toutefois des exceptions, car il se fait aussi du vin de type Nouveau Monde en Europe.

Qu’en est-il des vins bio?

Ils sont surtout produits en Europe. Toutefois, le Nouveau Monde commence aussi lentement à abandonner la viticulture chimique.

ALB de Petro Vaselo Un vin blanc bio de Roumanie fait de chardonnay. Il n’y a que huit vins de Roumanie à la SAQ. Celui-ci est très aromatique, floral, muscaté et petits fruits blancs. Des fruits exotiques en bouche qui rappellent le muscat. Peu acide, d’une certaine sucrosité, assez bien glycériné, rond et facile à boire. Désaltérant avec des mets épicés. Vendanges manuelles. Acidité 5,3. Alc. 13 %.

Sucre 2,4 g/l.

12784834 Prix : 14,20 $ La Vida al Camp, Cava Brut Rosé 2013 Un mousseux rosé de belle qualité.

Il y a là beaucoup de belles bulles sur un rosé bien pâle. C’est frais d’une belle acidité.

C’est rafraîchissant. Saveurs rappelant un peu les cerises et les fraises. Léger, fin et bien agréable à boire.

Méthode champenoise. Cépages : macabeo 45 %, xarel-lo 40 % et trepat 10 %.

De la famille Raventos. Alc. 11,5 %.

Sucre 6,6 %.

13090666 Prix : 23,50 $

Voici quelques vins bio qui sont bien fruités, mais exempts d’excès de sucre.

Ijalba Solferino Rioja 2014 De beaux arômes de fruits rouges bien mûrs. La bouche aussi est mûre sur une belle texture fruitée, réglissée et légèrement tannique.

Des tanins de qualité. La finale, assez longue, rappelle les arômes perçus au nez. C’est franc, net, bien sec, équilibré et agréable à boire.

Rafraîchir à 14-15 degrés et aérez-le un peu afin de faire ressortir les belles flaveurs de réglisse. La réglisse (l’acide glycyrrhizique) serait à la fois un arôme perçu au nez ainsi qu’une saveur, un goût perçu sur la langue. Cépages : trempranillo à 90 % complété de maturana tinta.

Six mois en barriques de chêne américain d’un ou de deux ans. Alc. 14 %. Sucre 1,6 g/l.

13004449 Prix : 15,05 $

L’auteur de cette chronique, Marc André Gagnon, est journaliste depuis plus de 30 ans. Il est maintenant journaliste indépendant (depuis 2004) et spécialisé dans le domaine du vin. Il anime le site internet Vin Québec qui est le guide vin le plus consulté au Québec. (vinquebec.com). Vous pouvez le contacter à cette adresse : info@vinquebec.com Le monde au naturel • avril 2017 • page 53

S

Santé

Par Guylaine Campion, ND.

Pourquoi sommes-nous accros au sucre?

Avez-vous la dent sucrée? Salivez-vous à l’idée de chocolat, de biscuit, de gâteau ou de toute autre gourmandise? Pourtant, on ne cesse de nous le répéter, il faut éliminer les mauvais sucres de notre alimentation, ceux-ci étant responsables d’un bon nombre de problèmes de santé. Mais d’où vient exactement cette dépendance au sucre?

LA DOPAMINE : RESPONSABLE? La dopamine est un neurotransmetteur libéré par notre cerveau lors d’expériences que celui-ci associe au plaisir, comme lors de la consommation de drogues. Elle joue un rôle dans les dépendances mais aussi en ce qui a trait au plaisir sexuel.

Libérée aussi après l’ingestion de sucres ou d’aliments transformés, la dopamine provoque une sensation agréable dans le corps. Par exemple, le chocolat donne une sensation de bienêtre, de réconfort et même d’euphorie. Et puis, vous continuez à manger cet aliment encore et encore, car il vous procure une douce sensation sur le plan chimique. Vous devenez alors accro et cherchez toujours à retrouver cette agréable sensation.

En somme, vous êtes accro au sucre si vous avez de fortes envies de biscuits, de pâtisseries, de pâtes et de pain et si vous vous sentez calmes et réconfortés après avoir mangé ces produits.

Outre le sucre et le chocolat, on retrouve aussi parmi les aliments « addictifs » le fromage et la viande.

Il faut dire que dès la naissance un bébé est accro aux douceurs, chaque nouveau-né y est conditionné, car le lait maternel s’avère naturellement doux. Le lait contient des composantes identiques à la morphine. Par conséquent, l’attachement du bébé à la mère se trouve renforcé par les sensations agréables déclenchées durant l’allaitement. Toutefois, il importe de savoir que cet effet ne se produit pas si la mère était toxicomane pendant la grossesse.

Il a été aussi observé dans des hôpitaux que le sucre donné aux nourrissons avait pour effet de réduire les pleurs de ceux montrant une bonne santé et de diminuer les réactions désagréables lors de piqûres. Résultat : le sucre agirait donc comme un opiacé dans le cerveau.

LA SOLUTION : LES ALIMENTS CRUS ET COMPLETS Manger plus d’aliments crus, complets et naturels serait la solution pour réduire les envies de sucre et de mauvais aliments pour la santé. Consommez beaucoup de légumes. Plus vous mangerez des légumes, moins vous penserez aux gâteaux ou boissons sucrées, car ils éliminent les « addictifs ». Les fringales de sucre diminueront au fil des semaines.

Cependant, si vous faites l’expérience d’éliminer les mauvais sucres de votre alimentation, ne vous surprenez pas si vous ressentez des symptômes de sevrage en arrêtant de consommer ces produits. Ces symptômes seront toutefois temporaires et l’expérience en vaudra le coup pour votre santé.

La référence en santé naturelle depuis 1968

Roland Lauzon N.D.

Malheureusement, l’industrie agroalimentaire avec ses nombreux aliments transformés exploite nos rages de sucre, en nous incitant à manger de plus en plus d’aliments malsains. On constate tristement que le profit est parfois plus important que la santé des consommateurs.

Il va sans dire qu’une alimentation intégrant des légumes en abondance peut être une bonne solution pour contrer ce problème pouvant avoir de sérieuses répercussions sur notre santé.

LE SUCRE : UNE DROGUE? Une expérience a été tentée sur de jeunes bébés âgés de trois à quatre mois. Une personne a mélangé une cuillère à café de sucre dans 250 ml d’eau. Puis, elle a trempé une sucette dans ce mélange et l’a donnée au bébé. La personne est sortie de la pièce et est revenue dix minutes plus tard avec plusieurs autres personnes. Le bébé a ignoré toutes les personnes sauf celle qui lui avait donné la sucette, la regardant avec un air séducteur et adorable. Le bébé était littéralement hypnotisé. Le sucre a agi comme un opiacé chimique qui entraîne la libération de dopamine. L’enfant a donc associé la notion de plaisir avec la personne qui lui a donné la sucette sucrée. page 54 • avril 2017 • Le monde au naturel

Aussi offert en capsules

S

Santé

Par Guylaine Campion, ND.

Des trucs naturels pour combattre les allergies saisonnières Enfin le mois d’avril qui arrive avec le printemps, les bourgeons, le soleil plus chaud, l’espérance des beaux jours! Mais pour plusieurs, avril signifie aussi retour des allergies saisonnières, éternuements, nez qui coule, irritation des yeux et chatouillements dans la gorge. Comment entrevoir le retour des beaux jours tout en composant avec la rhinite saisonnière causée par le pollen ou le rhume des foins?

Les symptômes de la rhinite allergique résultent d’une sensibilisation anormale et d’une réaction excessive du système immunitaire envers une substance étrangère au corps nommée « allergène ». En avril, l’allergène mis en cause est le pollen des plantes et des arbres. Au contact des yeux ou des voies respiratoires de la personne allergique, le système immunitaire met en branle une réaction inflammatoire, de l’histamine est alors libérée et les symptômes apparaissent. Malheureusement, ces derniers tendent à être plus prononcés qu’auparavant et ce phénomène pourrait s’expliquer, entre autres, par la hausse des émissions de gaz à effet de serre qui augmente la production de pollen.

Les symptômes de la rhinite saisonnière sont généralement aggravés par des séjours à la campagne de même que par l’exposition au grand air. Les personnes allergiques souffrent moins les jours de pluie, car celle-ci ramène le pollen au sol.

Voici donc quelques trucs pour vous aider à minimiser les désagréables symptômes de la rhinite saisonnière : - Évitez les activités qui vous exposent à de grandes quantités de pollen comme la tonte de la pelouse ou le jardinage.

- Évitez de faire sécher votre linge à l’extérieur, car le pollen risque de s’y déposer.

- Aérez la maison tôt le matin ou tard le soir quand les pollens sont moins nombreux.

- Pendant la saison des allergies, lavez vos cheveux avant d’aller dormir afin de ne pas déposer des pollens sur l’oreiller.

- Faites vos activités extérieures après les jours de pluie.

- Portez des lunettes de soleil qui recouvrent bien vos yeux afin d’éviter les irritations oculaires.

ATTENTION À CERTAINS ALIMENTS Des personnes qui souffrent d’allergies saisonnières peuvent aussi développer des allergies à certains aliments tels que des fruits, des légumes frais ou des noix. Il s’agit du syndrome d’allergie orale. Selon le cas, l’ingestion de l’aliment ou son contact avec la bouche provoque des démangeaisons sur les lèvres, la langue, le palais et la gorge. Un gonflement des lèvres, de la langue et de la luette peut parfois survenir.

page 56 • avril 2017 • Le monde au naturel

Par exemple, une personne allergique au pollen du bouleau pourra avoir des réactions allergiques en mangeant une pomme ou une carotte crue, alors qu’une autre allergique au pollen de l’herbe à poux pourra réagir en consommant du melon, des bananes ou des concombres crus. Il s’agit de réactions croisées.

Elles surviennent parce que les allergènes contenus dans ces pollens et ces aliments se ressemblent chimiquement. Les symptômes de ce type d’allergie alimentaire sont habituellement légers et se produisent seulement avec des aliments crus. Il est conseillé de ne pas les consommer durant la saison des allergies.

DES ALLIÉS NATURELS Parmi les alliés naturels qui aident à combattre les symptômes de la rhinite saisonnière, on retrouve la quercétine. Il s’agit d’un flavonoïde de source végétale qui inhibe la production d’histamine. La quercétine pourrait donc atténuer les réactions inflammatoires de la rhinite allergique.

Combiner la quercétine à de l’extrait de pépin de raisin peut être une solution fort intéressante. Celui-ci est un antihistaminique naturel qui peut aider à réduire les symptômes d’allergies.

Il inhibe la libération de prostaglandines qui peuvent amener de l’inflammation lors d’une réaction allergique.

L’ortie est une plante très intéressante qui agit comme antihistaminique et qui apaise les symptômes.

La vitamine C peut être suggérée pour le traitement des allergies respiratoires.

Les oméga-3 aident l’organisme à se défendre contre les inflammations et peuvent donc atténuer les réactions inflammatoires associées aux allergies.

Souvent les personnes allergiques sont carencées en manganèse.

Voici quelques aliments riches en manganèse : céréales complètes biologiques, légumes verts, légumineuses, noix, noisettes, myrtille, framboise, cassis, ananas et betterave.

L’homéopathie est l’une des approches non conventionnelles les plus étudiées dans le traitement de la rhinite saisonnière.

Il existe des allergologues homéopathes qui procèdent à une désensibilisation en profondeur. Il semble qu’une telle désensibilisation soit efficace. On utilise les mêmes produits que pour les désensibilisations classiques mais sous forme de dilutions homéopathiques.

L’acupuncture est une autre approche alternative intéressante pour contrer les symptômes des allergies saisonnières.

A

Actualités

Par Linda Plante

Maladie de Crohn : l’alimentation aussi efficace que les traitements et mieux tolérée Une étude parue dans le Journal of Clinical Gastroenterology rapporte que des enfants souffrant de la maladie de Crohn ou de colite ulcéreuse sont parvenus à une rémission uniquement grâce à un régime alimentaire approprié.

Ces maladies chroniques inflammatoires de l’intestin se caractérisent par des périodes de crises alternant avec des phases de rémission. Les poussées se manifestent par des douleurs abdominales importantes, de la diarrhée, de la fatigue et parfois un peu de fièvre. Le traitement des maladies inflammatoires de l’intestin est limité. Le patient doit prendre des stéroïdes ou des médicaments ayant des effets secondaires. De plus, ces traitements ne traitent pas le problème sous-jacent de microbiote intestinal.

Le Dr David Suskind, de l’Hôpital des enfants de Seattle – Université de Washington, a mené des recherches sur un régime innovateur appelé Specific Carbohydrate Diet (SCD) ou régime en glucides spécifiques.

Au cours de cette étude, 12 patients âgés de 10 à 17 ans et souffrant soit de maladie de Crohn ou de colite ulcéreuse ont été soumis au régime en glucides spécifiques pendant une période de 12 semaines. Il s’agissait d’éliminer de leur alimentation les céréales, les produits laitiers, les aliments transformés et les sucres à l’exception du miel. Ce régime alimentaire préconise la consommation d’aliments naturels riches en nutriments tels que : légumes, fruits, viandes et noix.

À la fin des 12 semaines, les chercheurs ont noté chez 8 des 10 patients qui ont terminé l’étude une amélioration clinique significative et observé une rémission grâce au régime alimentaire seulement. La protéine C-réactive, un marqueur de l’inflammation, a été divisée par 3 ou 4 après 12 semaines de ce régime. De plus, les analyses de la composition du microbiote intestinal ont montré des améliorations significatives entre le début et la fin de l’étude.

Conclusion : les résultats de cette étude suggèrent qu’un régime alimentaire seul peut soulager les patients qui souffrent de maladies inflammatoires de l’intestin. « Notre intervention alimentaire, en plus d’être efficace, était sûre et bien tolérée », soulignent les chercheurs.

Le régime testé dans cette étude rappelle celui du Dr Jean Seignalet qui a aussi été conçu pour lutter contre la majorité des maladies inflammatoires chroniques. Le Dr Seignalet avait élaboré son régime hypotoxique sans gluten ni laitages. Son principe était que le gluten augmentait la perméabilité intestinale et pouvait donc favoriser le passage de fragments protéiques et de molécules toxiques qui déclenchent chez certains de l’inflammation et de l’auto-immunité. Pour le Dr Seignalet, plusieurs maladies (polyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaques, maladie de Crohn, etc.) trouvent leur origine dans les intestins dont le fonctionnement est déséquilibré par l’alimentation moderne.

Le régime méditerranéen empêche le cerveau de rétrécir avec l’âge Une étude réalisée en 2015 a recueilli les données de 674 personnes âgées en moyenne de 80 ans et ne présentant pas de signes de démence. Les participants étaient invités à répondre à un questionnaire alimentaire au cours de l’année écoulée et à passer un IRM du cerveau environ sept mois après avoir répondu au questionnaire.

Les personnes suivant un régime alimentaire riche en fruits et légumes frais, poissons, légumineuses et huile d’olive, consommant des quantités faibles à modérées d’alcool et mangeant moins de viande et de produits laitiers – soit un régime méditerranéen ou qui s’en rapproche beaucoup –, montraient un rétrécissement du cerveau plus faible (donc un volume de celui-ci plus important) que les personnes n’ayant pas ce genre d’alimentation. « Ces résultats sont très intéressants. Ils montrent qu’il est possible de prévenir l’atrophie du cerveau et les effets du

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vieillissement du cerveau en adoptant une alimentation saine », dit la Dre Yian Gu, auteure de l’étude.

Manger plus de poissons et moins de viandes est aussi associé à un plus faible rétrécissement du cerveau. « Consommer de 85 à 150 grammes de poisson par semaine et pas plus de 100 grammes de viande par jour apporterait une protection importante contre la perte des cellules du cerveau, équivalente à trois ou quatre ans de vieillissement. » Les bienfaits du régime méditerranéen proviennent notamment des acides gras oméga-3 du poisson qui permettent de conserver les cellules nerveuses en bonne santé, du vin rouge et d’autres sources d’antioxydants et des vitamines du groupe B qui peuvent aider à ralentir le rétrécissement du cerveau.

A

Alimentation

Par Caroline Roy

Intégrons les légumineuses à notre menu!

Lorsque l’on parle de légumineuses, souvent, on les associe à leur utilisation dans les recettes végétariennes. Pour moi, la cuisine végétarienne symbolise la vie dans notre assiette, dans toute sa beauté, tant au niveau des couleurs que des goûts et saveurs infinis que l’on y retrouve. En découvrant la cuisine végétarienne, j’ai appris à apprivoiser les légumineuses, à en découvrir plusieurs variétés et bien sûr, à les cuisiner et à les apprécier. Ce mois-ci, c’est donc sur ce thème que je vous écris, celui d’intégrer les légumineuses à notre menu!

et je me suis mise à l’œuvre. J’étais avide de connaissances et surtout, j’étais convaincue plus que jamais que l’alimentation avait un impact direct sur notre santé. Nous sommes ce que nous mangeons, cette célèbre phrase d’Hippocrate, considéré comme le père de la médecine, a pris rapidement tout son sens pour moi. Sans tarder, j’ai remplacé les ingrédients transformés et raffinés de mon garde-manger par des ingrédients sains, entiers et naturels, tout en apprivoisant une multitude de nouvelles céréales, légumineuses et plus encore.

L’ALIMENTATION ET NOTRE SANTÉ En 1999, la lecture du livre de Renée Frappier, Le guide de l’alimentation saine et naturelle, m’a ouvert les yeux sur ce monde culinaire, la cuisine végétarienne, que je connaissais sans l’avoir encore expérimenté. Immédiatement, j’ai été séduite

S’OUTILLER POUR BIEN CUISINER LES LÉGUMINEUSES Au fil des ans, j’ai cependant appris quelques trucs. Pour arriver à cuisiner rapidement les recettes qui demandent des légumineuses, je m’assure d’avoir toujours au moins quelques

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variétés cuites d’avance. Comme les légumineuses se congèlent aisément, je vous conseille donc d’en cuire à l’avance; il est alors tout simple de les intégrer ensuite un peu partout dans nos recettes quotidiennes, telles les soupes, salades, chilis, etc. Voici maintenant les principales règles à suivre pour réussir la cuisson des légumineuses :

1. Pour presque toutes les variétés de légumineuses, tremper de 8 à 12 heures dans quatre fois leur volume en eau. Il est important de toujours utiliser une eau non chlorée (filtrée ou eau de source), car l’eau pénètre dans l’aliment. Les fèves mung, les lentilles brunes et les lentilles rouges pourront toutefois être trempées seulement 30 minutes, puisqu’ils cuisent beaucoup plus rapidement.

2. L’étape du trempage est importante puisqu’elle facilite la digestion et permet d’attendrir les légumineuses, diminuant ainsi le temps de cuisson. De plus, comme c’est le cas pour les céréales, les légumineuses contiennent naturellement de l’acide phytique. Cet acide se combine à certains minéraux présents dans le corps humain tels le calcium, le magnésium, le fer et le zinc. Après l’ingestion de l’acide phytique, il se forme des phytates insolubles qui sont éliminés par l’organisme avec les minéraux cités plus haut auxquels ils se combinent; ceci entraîne une certaine déminéralisation de l’organisme. Le trempage

élimine donc l’acide phytique et permet ensuite une bonne assimilation des minéraux présents dans les légumineuses.

3. Après le temps de trempage, simplement rincer les légumineuses car l’eau de trempage est indigeste.

4. Les déposer dans une casserole et les recouvrir d’eau fraîche.

Ajouter quelques feuilles de laurier ou un morceau d’algue kombu; ceci permet de diminuer les gaz et ballonnements parfois liés à la consommation de légumineuses. Vous pouvez aussi changer l’eau après 30 minutes de cuisson, pour faciliter la digestion et diminuer la production de gaz.

5. Porter à ébullition puis laisser mijoter à feu doux en remuant quelques fois durant la cuisson. Se référer aux temps de cuisson donnés dans le tableau. Ces temps sont approximatifs puisqu’ils peuvent varier selon la fraîcheur des légumineuses. À l’automne, elles cuiront plus rapidement; au fil des mois, les temps de cuisson s’allongeront légèrement.

6. Elles seront prêtes lorsqu’elles se trouveront tendres sous la dent. Pour la cuisson de légumineuses qui seront utilisées par la suite dans une recette où elle cuiront encore un peu, simplement diminuer légèrement le temps de cuisson.

TABLEAU DE CUISSON DES LÉGUMINEUSES Comme j’aime allier facilité et précision en cuisine, je vous ai préparé un tableau pour la cuisson de vos légumineuses. Ce tableau deviendra rapidement votre guide partout où des légumineuses seront demandées dans vos recettes.

PASSONS MAINTENANT... À TABLE! Il est maintenant temps de cuisiner les légumineuses. Ce mois-ci, je vous fais donc partager deux recettes à la fois simples et savoureuses.

Ma salade « fraîcheur » aux légumineuses se prépare facilement et vous saurez certainement l’apprécier pour la boîte à lunch, entre autres. Pour ceux qui sont moins familiers avec les légumineuses, je vous propose ma sauce à spaghetti aux lentilles qui vous permettra d’intégrer facilement les lentilles au menu, puisqu’elles passent inaperçues dans cette savoureuse sauce végétarienne. Et n’oubliez pas... pensez toujours à faire cuire plus de légumineuses que demandé dans les recettes. Cuites, elles se conserveront une semaine au réfrigérateur. Ainsi, vous en aurez toujours à portée de main, ce qui facilite leur intégration au menu quotidien!

Le monde au naturel • avril 2017 • page 61

Sauce à spaghetti aux lentilles Sans gluten, sans produits laitiers hypotoxique et végétalien

Rendement : environ 4,25 litres Préparation : 45 minutes Cuisson : 3 heures

Ingrédients : • 30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive • 2 oignons, hachés finement • 3 gousses d’ail, émincées • 180 g (1.5 tasse) de panais, coupés en petits cubes • 240 g (2 tasses) de carottes, coupées en petits cubes • 680 g (24 oz) de champignons blancs, tranchés finement • 1 poivron jaune, haché finement • 300 g (6 tasses) d’épinards, hachés • 2 boîtes de 798 ml (28 oz) de tomates broyées • 2 boîtes de 798 ml (28 oz) de tomates en dés • 1 boîte de 156 ml (5.5 oz) de pâte de tomates • 150 g (3/4 tasse) de lentilles rouges sèches, rincées et égouttées • 60 ml (4 c. à soupe) de sucre d’érable (ou sucre de canne) • 15 ml (1 c. à soupe) de basilic séché • 5 ml (1 c. à thé) d’origan séché • 2,5 ml (1/2 c. à thé) de thym séché • 1 ml (1/4 c. à thé) de chili broyé • 6 ml (1. 25 c. à thé) de sel • 1 ml (1/4 c. à thé) de poivre page 62 • avril 2017 • Le monde au naturel

Chef Caroline Roy

Préparation : • Dans une grande casserole, faire chauffer l’huile. Cuire à feu moyen-doux les légumes, à l’exception des épinards, environ 10 minutes, en remuant fréquemment.

• Ajouter les épinards et poursuivre la cuisson pendant 5 minutes supplémentaires.

• Mélanger ensemble tous les ingrédients dans une rôtissoire.

• Couvrir et cuire sur la grille centrale à 165 0 C (325 0F) pendant 3 heures. Brasser à chaque heure durant la cuisson à l’aide d’une cuiller de bois.

• Retirer du four, découvrir et laisser refroidir à la température de la pièce.

• Réfrigérer puis congeler, selon vos besoins.

Cette recette est vraiment simple comme tout et vous permettra d’intégrer facilement les lentilles au menu puisqu’elles passent inaperçues dans cette savoureuse sauce végétarienne.

Salade fraîcheur de légumineuses Ingrédients : Salade : • 340 g (2 tasses) de légumineuses cuites (fèves rouges, blanches etc) ou • 1 boîte de 540 ml de mélange de légumineuses en conserve, rincées et égouttées • 300 g (3 tasses) de fleurons de chou-fleur • 210 g (1 ½ tasse) de tomates cerise, coupées en deux • 1 courgette, coupée en cubes (environ 160 g) • 1 poivron jaune, coupé en cubes • 110 g (1 tasse) d’olives noires dénoyautées, coupées en deux • 15 ml (1 c. à soupe) de coriandre fraîche, ciselée • 3 oignons verts, hachés Préparation : • Dans un grand bol, déposer tous les ingrédients de la salade.

• Mêler ensemble les ingrédients de la vinaigrette puis les ajouter à la salade.

• Couvrir et réfrigérer jusqu’au moment de servir. Il est toujours préférable de réfrigérer pendant quelques heures pour permettre à la salade de bien s’imprégner de tous les arômes de chaque ingrédient.

Cette génoise est une véritable douceur pour le palais. Le goût délicat des poires marié au sirop d’érable ne laissera personne indifférent!

Sans gluten, sans produits laitiers hypotoxique et végétalien Portions : 4 Préparation : 30 minutes

Vinaigrette : 60 ml (4 c. à soupe) d’huile d’olive 30 ml (2 c. à soupe) de sirop d’érable 10 ml (2 c. à thé) de moutarde de Dijon 2,5 ml (1/2 c. à thé) de sel Poivre, au goût Le jus d’une lime

Capsule santé :

Le panais fait partie des légumes dits « anciens » que nous oublions parfois d’intégrer à notre alimentation. Riche en vitamines et en minéraux, dont le magnésium, le phosphore et le potassium, il apporte une touche spéciale à cette sauce de par son petit goût naturellement sucré. Ajoutez-le à vos potages ou vos purées, en le mariant avec d’autres légumes tels les pommes de terre, les patates douces, les courges, les carottes ou les navets. Vous pouvez également le râper pour l’utiliser dans vos salades.

Le monde au naturel • avril 2017 • page 63

A

Alimentation

Par Guylaine Campion, ND.

Les vertus santé du

topinambour

Le topinambour est un tubercule longtemps oublié faisant un retour dans nos assiettes. Ce « légume de guerre » que l’on redécouvre possède de nombreuses vertus, notamment quant à la santé digestive et la prévention de certaines maladies chroniques.

Riche en fibres et en minéraux, il aide à la digestion, à l’absorption et à la perte de poids. Faible en calories par rapport à la pomme de terre, le topinambour s’avère un bon allié dans un régime minceur. De plus, ce légume-racine possède un index glycémique modéré et aide à atteindre un niveau de satiété.

Son rôle potentiel dans la lutte contre certains cancers et la gestion du diabète mérite aussi qu’on s’y arrête.

RICHE EN FRUCTANES : IL EST EXCELLENT POUR LA SANTÉ INTESTINALE Les principaux composés actifs du topinambour sont l’inuline et l’oligofructose : des glucides de la famille des fructanes. Il s’agit de composés de molécules glucidiques complexes non digestibles par l’organisme qui favorisent le bon fonctionnement du transit intestinal. En fait, les page 64 • avril 2017 • Le monde au naturel

fructanes ne sont pas digérés dans la partie supérieure du tube digestif. En atteignant le côlon, ils ont la capacité de modifier la composition de la flore intestinale en stimulant la croissance des bonnes bactéries (bifidobactéries) et en réduisant les espèces potentiellement nuisibles. Ainsi, les fructanes sont considérés comme un prébiotique qui participe à l’équilibre de la flore intestinale.

Toujours grâce à sa richesse en fructanes, le topinambour jouerait un rôle protecteur contre le cancer colorectal, selon ce qu’affirment plusieurs études scientifiques. Ces composés provoqueraient un changement bénéfique dans la composition de la flore intestinale, amenant du même coup une protection efficace contre certains pathogènes. À noter que l’inuline et l’oligofructose se trouvent aussi présents dans d’autres aliments tels que la chicorée, l’ail, l’oignon, le blé et l’asperge. La chicorée et le topinambour s’avèrent les sources les plus concentrées d’inuline et d’oligofructose. En fait, une portion de topinambour contient environ sept fois plus d’inuline et cinq fois plus d’oligofructose que ce que notre alimentation nordaméricaine moyenne peut nous fournir quotidiennement.

IL AIDE À PRÉVENIR LE DIABÈTE Le topinambour ne contient pas d’amidon mais bien de l’inuline : un glucide spécifique non assimilable. Les fructanes sont utiles pour les diabétiques car ils n’influencent pas la glycémie. En d’autres mots, le topinambour fournit de l’énergie qui se libère lentement, évitant ainsi les montées nuisibles de sucres dans le sang. De plus, l’inuline pourrait aussi avoir des effets positifs sur le diabète en réduisant les lipides sanguins. Par ailleurs, certaines études ont démontré que la consommation d’inuline permet de diminuer les triglycérides sanguins chez des personnes qui en ont un taux légèrement élevé. Enfin, chez des sujets diabétiques, les fructanes permettent de réduire le taux de cholestérol total et du mauvais cholestérol.

IL EST RICHE EN VITAMINES ET MINÉRAUX Le topinambour constitue une excellente source de vitamines du groupe B, de minéraux tels que le potassium, le phosphore et le magnésium, et d’oligo-éléments tels que le fer, le cuivre et le zinc. À noter que la vitamine B1 présente dans le topinambour aide à maintenir le système nerveux en bonne santé. D’ailleurs, cette vitamine joue un rôle très important dans la transmission de l’influx nerveux.

Fait intéressant, des études scientifiques ont démontré que l’inuline et l’oligofructose du topinambour peuvent augmenter considérablement l’absorption du calcium et du magnésium au niveau de l’intestin. Ils ont donc une action sur le plan de la minéralisation et de la densité osseuse et procurent, par le fait même, une meilleure santé des os. Le topinambour est donc un légume idéal pour prévenir l’ostéoporose et le rachitisme. Par surcroît, parce qu’il est alcalin, il possède un effet anti-inflammatoire.

UN PEU D’HISTOIRE… Le topinambour est originaire d’Amérique du Nord mais son appellation viendrait du nom d’une peuplade du Brésil : les « Tououpinambaoults », en voie d’extinction. En 1613, six Tououpinambaoults ont été amenés à la cour du roi de France et l’événement a créé un grand émoi. Au même moment, on introduisit dans le pays un nouveau tubercule. Ce double intérêt aurait entraîné une confusion au niveau des noms. Le topinambour a aussi été appelé « artichaut d’hiver » en raison de sa saveur rappelant celle de l’artichaut et parce qu’on le consomme surtout en hiver.

Au 17e siècle, Samuel de Champlain a introduit le topinambour en France, où il a été rapidement adopté comme aliment.

Cependant, avec le temps, la pomme de terre l’a éclipsé et il a ensuite été considéré comme un aliment pour le bétail.

Puis, durant la Deuxième Guerre mondiale, le topinambour est revenu dans l’alimentation. Il faut dire qu’à cette époque les récoltes de pommes de terre étaient détruites ou réquisitionnées par les troupes allemandes. Les topinambours et les rutabagas étaient les seuls légumes laissés à la population par les Allemands, qui ne les voyaient bons que pour le bétail. Et, à la fin de la guerre, le topinambour a de nouveau été relégué aux oubliettes.

Mais aujourd’hui il fait un retour dans notre alimentation grâce à la mise en lumière de ses nombreuses vertus.

AL’éveil des chakras Aromathérapie

Par Michel Turbide, Professeur et conférencier en aromathérapie

par les huiles essentielles Le mot chakra est pour certains rébarbatif, tandis que pour d’autres il porte une connotation spirituelle. Cette connaissance est née en Inde il y a 4000 ans. Juste le fait qu’elle existe encore et qu’elle a survécu au temps devrait attirer notre attention.

La découverte des chakras est issue d’une tradition ancienne, les Védas. Les Védas consistent en un ensemble de connaissances provenant d’une philosophie qui était transmise oralement par les Rishis.

Il y a plusieurs centaines de chakras en nous, mais il y en a sept principaux, disons importants. Certains sont ouverts, d’autres plus fermés. Selon leur ouverture, l’énergie subtile circulera plus ou moins et reflétera une conscience plus ou moins ouverte sur le monde. Les chakras principaux sont en quelque sorte des carrefours, situés aux points d’intersection des forces vitales. Ils se trouvent associés au système nerveux, aux glandes endocrines, aux endroits où il y a de l’activité électrique.

On peut ajouter que les chakras sont interdépendants des systèmes nerveux et endocriniens. Ils ne correspondent à aucune partie du corps, mais ils existent au sein du corps subtil. Chaque chakra est l’expression d’une conscience qui lui est propre et l’ensemble définit la façon dont l’individu interagit avec le monde extérieur. Notre comportement découle de notre compréhension du monde et nous entraîne dans des habitudes de vie évolutives ou involutives. Par exemple, les émotions « lourdes » comme la tristesse, la peur, l’inquiétude, la jalousie, etc. entravent la fluidité et la qualité de notre énergie et nous maintiennent dans un cycle de comportement. Cette lourdeur ou négativité nuisent à l’ouverture des chakras.

Il y a des huiles essentielles qui peuvent atténuer les émotions négatives et même favoriser des émotions positives menant à l’épanouissement des chakras.

POURQUOI LES HUILES ESSENTIELLES Les huiles essentielles influencent les chakras de trois façons importantes : l’énergie, la couleur (taux vibratoires) et leurs odeurs.

Les huiles essentielles donnent un apport énergétique. Certaines

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d’entre elles ont des charges élevées d’électrons ou de protons.

Les charges de protons en général favoriseront l’ancrage pour les premiers chakras, tandis que les charges d’électrons agiront sur l’ouverture des sixième et septième chakras.

Les huiles essentielles se situeraient parmi les substances ayant le plus haut taux vibratoire. Un chercheur, Bruce Tanio, des technologies Tanio, a mis au point un appareil appelé BT3, qui évalue le taux de fréquence en mégahertz et utilise un capteur extrêmement sensible pour mesurer la biofréquence électrique.

Il a testé tout ce qui existe : plante, nourriture, animal, personne, organe, cellule, pensée positive ou négative, couleur… Une huile essentielle appliquée sur le corps d’une personne augmentera la qualité vibratoire de celle-ci. Par exemple, une personne en bonne santé a un taux d’environ 62-68 MHz. Si elle souffre d’un rhume, son taux descend à 55 MHz environ. Mais si on lui applique de l’huile essentielle sur la zone affectée, celle-ci ramènera à la normale sa fréquence énergétique, en plus de soigner son infection.

Les huiles peuvent être utilisées à des fins de recharge sur les récepteurs neuroendocriniens en lien direct avec les chakras.

De plus, les huiles essentielles possèdent des énergies vibratoires au spectre de couleurs variées qui émettent des ondes lumineuses vibrant à des fréquences spécifiques. Toutes les couleurs de l’arc-en-ciel sont présentes dans les huiles essentielles.

Lorsqu’une plante pousse près de la mer ou dans la vallée, il y a prédominance de rayons infrarouges. Ce sont les rayons infrarouges du soleil qui se voient transformés par certaines plantes en huiles essentielles qui agissent favorablement sur les premiers chakras. Certaines plantes qui poussent en haute altitude recevront des ultraviolets. Elles agiront sur les chakras supérieurs.

Le monde au naturel â&#x20AC;˘ avril 2017 â&#x20AC;˘ page 69

Autre aspect intéressant : une huile essentielle est pleine de molécules qui véhiculent chacune une information odorante captée par l’odorat et acheminée au système limbique. Ces odeurs auront un impact physiologique, psychologique et spirituel. Lorsqu’on respire un arôme, les molécules stimulent les récepteurs sensoriels du nez, qui envoient des signaux électriques au système limbique et à l’hypothalamus. Le système limbique est la partie ancienne du cerveau qui active, contrôle et intègre une portion du système nerveux : le système endocrinien. Il est le siège de nos émotions les plus élémentaires comme le plaisir, la colère, la tristesse et la peur. Ces émotions négatives entravent l’ouverture des chakras.

Conclusion Les huiles essentielles nous permettent d’élever notre conscience et de briser nos chaînes d’habitudes. Le recours à ces huiles s’avère utile pour nous permettre de rééquilibrer les chakras et de nous sortir des carcans d’une boucle sans fin, d’un schème de pensée emprisonnant et néfaste. Les huiles essentielles ont une influence positive sur notre énergie vitale, nous permettant de progresser vers des dimensions de conscience supérieure, de nous faire grandir.

VOICI DES EXEMPLES D’UTILISATION D’HUILES ESSENTIELLES Il s’agit de suggestions de mélanges correspondant chacun à un chakra.

Le mélange d’huiles essentielles suggéré peut être associé à un : • Parfum : 5 ml d’huile végétale de jojoba, ou 5 ml d’alcool à plus de 70%.

Le sentir dans le creux des mains ou l’appliquer sur le chakra correspondant.

• Bain : 5 ml d’un savon liquide, mélanger à un peu d’eau, ajouter au bain.

• Diffuseur : Pur dans un diffuseur.

PREMIER CHAKRA Les huiles essentielles qui agissent sur le premier chakra sont chaudes ou ont des odeurs terreuses. Elles nous relient à la terre, nous énergisant, et elles nous donnent de la force bienfaisante pour la réalisation de nos objectifs. Ces huiles nous équilibrent et nous permettent de dépasser nos peurs en les apprivoisant.

Le rouge est associé à ce chakra. Voici un mélange d’huile essentielle tonique et recentrant.

Suggestion : 6 gttes de clou de girofle, 12 gttes de bois de santal, 2 gttes de cannelle cassia et 2 gttes de vétiver.

DEUXIÈME CHAKRA Les huiles du deuxième chakra sont séductrices, elles sont dites consolantes, douces, chaudes et sucrées. Elles éveillent les sens et le contact avec les autres et stimulent la créativité. Le jaune orange est la couleur associée à ce chakra.

Suggestion : 6 gttes d’orange douce, 6 gttes de bois de santal, 2 gttes d’ylang ylang.

TROISIÈME CHAKRA Les huiles du troisième chakra nous aident à réaliser notre potentiel, à s’affirmer en tant qu’individu. Nous avons besoin de calme et d’équilibre émotionnel pour accomplir notre mission et nous affirmer sans agressivité. Elles cultivent notre Moi indépendant. Le jaune est la couleur associée à ce chakra.

Suggestion : 6 gttes de camomille noble, 3 gttes de citron zeste, 6 gttes de gingembre (attention, il ne sent pas toujours bon).

QUATRIÈME CHAKRA Les huiles du quatrième chakra éveillent en nous la perception de l’amour, de la beauté et de l’harmonie. Les huiles nous permettent d’être en contact avec le plaisir venant de l’intérieur (moi) et stimulent le don de soi vers l’extérieur (l’autre) et non un attachement à un plaisir venant de l’environnement (plaisir physique, matériel). Ces huiles nous permettent de vivre le moment présent sans faire de lien avec le passé. Le vert est la couleur associée à ce chakra.

Suggestion : 6 gttes de géranium rosat bourbon, 1 gtte de nard de l’Himalaya, 6 gttes de bois de Hô.

CINQUIÈME CHAKRA Les huiles du cinquième chakra émettent des vibrations de guérison vers tout ce qui touche à la parole. Elles font fondre les crispations au niveau du chakra de la gorge pour que nos paroles puissent s’exprimer de façon harmonieuse et puissante, transmettant ainsi clairement les intentions de notre âme. Le bleu turquoise est la couleur associée à ce chakra.

Suggestion : 6 gttes de Laurier noble, 2 gttes de menthe poivrée, 6 gttes de ravintsara.

SIXIÈME CHAKRA Les huiles du sixième chakra dénouent les blocages du troisième œil et permettent la dissolution d’anciennes pensées contraignantes et rigides. Elles apportent la clarté et la vivacité à notre esprit et renforcent également notre capacité de concentration. Le bleu indigo est la couleur associée à ce chakra.

Suggestion : 4 gttes de myrrhe amère, 5 gttes de romarin officinal verbénone, 5 gttes de sauge officinale.

SEPTIÈME CHAKRA Les huiles du septième chakra éveillent la conscience et la spiritualité. Ce chakra nous met en lien avec le cosmos, car il est le récepteur des messages célestes tout en étant relié à l’énergie de la terre. Les huiles essentielles favoriseront cette connexion avec l’énergie du ciel et de la terre. Le violet est la couleur associée à ce chakra.

Suggestion : 5 gttes d’encens, 5 gttes de lavande vraie, 3 gttes de cèdre de l’Atlas.

A Le sarrasin : Alimentation

Par Guylaine Campion, ND.

une pseudo-céréale aux nombreux atouts nutritionnels

Il y a plein de bonnes raisons d’ajouter de la farine de sarrasin à notre alimentation. D’abord et avant tout, il s’agit d’une céréale sans gluten. De plus, ses protéines contiennent tous les acides aminés essentiels. Avec son goût de noisette, le sarrasin est très nutritif, riche en fibres solubles et en antioxydants.

UNE PSEUDO-CÉRÉALE BIEN PARTICULIÈRE Tout comme l’amarante et le quinoa, on qualifie le sarrasin de pseudo-céréale, car contrairement aux céréales dites « classiques », il n’appartient pas à la famille des graminées. Voilà pourquoi le sarrasin se trouve si différent. Sans gluten, il s’avère aussi très riche

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en protéines. Il peut donc être consommé sans danger par les personnes intolérantes au gluten.

Les protéines de sarrasin contiennent tous les acides aminés essentiels et possèdent une haute valeur biologique.

Les grains de sarrasin peuvent être consommés sous plusieurs formes : entiers, rôtis, concassés ou sous forme de farine de différentes moutures utilisée dans les crêpes, les pains et les nouilles.

La consommation de sarrasin ajoute à notre alimentation un apport substantiel en fibres, en vitamines et en minéraux.

UN EFFET PRÉBIOTIQUE Des chercheurs ont constaté que des animaux ayant reçu une alimentation à base de sarrasin avaient vu leurs bactéries lactiques et leurs bifidobactéries augmenter. On sait que ces bonnes bactéries présentes dans le côlon libèrent des composés au moment de leur fermentation, entraînant du même coup des effets bénéfiques sur la santé. Le sarrasin pourrait donc être considéré comme un prébiotique. Toutefois, il reste à vérifier si ce même effet peut être observé chez l’humain.

Par ailleurs, une équipe de chercheurs a démontré que la consommation d’un extrait de protéines de sarrasin pendant 124 jours réduisait l’incidence des tumeurs du côlon chez l’animal. Ces protéines auraient la capacité de réduire la prolifération cellulaire. D’autres chercheurs ont évalué l’effet de la consommation d’un extrait de protéines de sarrasin sur l’apparition de tumeurs mammaires chez l’animal. Ils ont constaté que la consommation d’un tel extrait retardait l’apparition de ce type de tumeurs après 48 jours. Ces études démontrent donc un effet protecteur potentiel des protéines de sarrasin sur l’incidence de certains cancers. Toutefois, notons que l’effet de la consommation de sarrasin sur le cancer n’a pas été évalué encore chez l’humain.

D’autre part, même si la majorité de l’amidon du sarrasin est facilement digestible, une petite proportion appelée « amidon résistant » n’est pas digérée dans l’intestin grêle. Tout comme les fibres, l’amidon résistant traverse le système digestif sans être digéré et fermente dans le gros intestin. Ainsi, il contribue à la santé du côlon et pourrait avoir des effets positifs sur le métabolisme du glucose.

UN TAUX DE CHOLESTÉROL PLUS FAIBLE Une consommation élevée de sarrasin serait associée à des taux de cholestérol total et de cholestérol LDL (« mauvais » cholestérol) plus faibles. Il s’agit de deux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires. C’est ce qu’a révélé une étude d’observation réalisée chez une population habitant une région montagneuse de la Chine et qui consommait des quantités élevées de sarrasin et d’avoine. Ces résultats sont assez représentatifs des effets de la consommation à long terme de sarrasin sur les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires étant donné que la population chinoise qui a participé à l’étude consommait du sarrasin depuis très longtemps. Les auteurs de l’étude croient que les fibres joueraient un rôle important dans ces effets.

D’autre part, une étude effectuée sur des hamsters a démontré que la consommation de protéines de sarrasin pendant deux semaines diminuait la formation de calculs biliaires. Le même effet a été observé quelques années plus tard chez des souris.

Cet effet pourrait être attribuable à une plus grande excrétion d’acides biliaires, en raison de la faible digestibilité des protéines de sarrasin. Bien entendu, des études supplémentaires seront nécessaires afin de confirmer ces mêmes effets chez l’humain, mais il s’agit de résultats prometteurs dans le traitement des calculs biliaires.

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D’autre part, une étude récente réalisée chez l’humain a démontré que la consommation d’une lasagne à base de pâtes de sarrasin apportait un degré de satiété plus élevé, en comparaison avec celle d’un plat de pâtes à base de blé. Il faut dire que le sarrasin apporte des glucides complexes et des fibres hydrosolubles telles que la pectine ayant un grand pouvoir d’apporter la satiété.

Ajoutons que le sarrasin se trouve très riche en antioxydants, encore plus que le blé, le seigle, l’avoine et l’orge.

AILLEURS DANS LE MONDE Le sarrasin tire son nom du fait qu’autrefois cette pseudo-céréale fut l’aliment de base des armées sarrasines qui envahirent le sud de l’Europe vers les années 700.

Chez nous, en Amérique du Nord, le sarrasin a longtemps été le grain le plus consommé par les classes ouvrières et paysannes, mais sa consommation a diminué au cours du siècle dernier. Par contre, en Europe de l’Est, il a toujours été populaire. Toutefois, il connaît maintenant un regain de popularité en Occident, notamment grâce à ses nombreuses propriétés et le fait qu’il est sans gluten.

Les principaux pays producteurs de sarrasin sont la Chine, la Russie, l’Ukraine et le Kazakhstan, mais on le cultive aussi dans plusieurs autres pays d’Asie. Dans les régions montagneuses, il représente avec l’orge une importante culture de subsistance en plus de servir à nourrir les animaux d’élevage.

L’industrie pharmaceutique extrait des antioxydants tels que la rutine, la quercétine et des proanthocyanes des fleurs et des feuilles de sarrasin. De plus, son écorce sert à la fabrication d’oreillers hypoallergiques.

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Le monde au naturel • avril 2017 • page 75

A

Actualités

Par Guylaine Campion, ND.

L’étiquetage alimentaire devra être conforme d’ici… 2021

Santé Canada a officialisé de nouvelles normes en matière d’étiquetage nutritionnel. L’industrie alimentaire aura cinq ans pour s’y conformer et réécrire ses étiquettes nutritionnelles.

Ces nouvelles normes rendront les sucres plus visibles et permettront de mieux comparer les portions.

Plusieurs dans le milieu, notamment des nutritionnistes, estiment que le Canada prendra encore plus de retard d’autant plus que les modifications proposées sont loin d’être avant-gardistes.

Pour sa part, le Bureau des sciences de la nutrition à Santé Canada croit que ces délais permettront aux entreprises de s’adapter, précisant que rien n’empêche les fabricants de procéder aux modifications dès cette année.

ON VISE LES SUCRES La réforme donne une plus grande visibilité aux sucres contenus dans les aliments. Ainsi, les différents ingrédients pour sucrer les produits devront être regroupés dans la liste d’ingrédients entre parenthèses avec la mention « sucre ».

De plus, toujours concernant les sucres, les tableaux de valeurs nutritionnelles devront mentionner le pourcentage de l’apport quotidien par rapport à une portion de référence de 100 grammes par jour. Toutefois, la distinction entre les sucres libres et les sucres naturellement présents dans les aliments n’est pas introduite.

UN AFFICHAGE SUR LE DEVANT DES EMBALLAGES POUR LES ALIMENTS MALSAINS D’autre part, Ottawa imposera à ceux qui commercialisent des produits riches en gras saturés, en sucre et en sel, de l’afficher sur le devant de leurs emballages avec un nouveau logo, le même pour tout le monde.

Ainsi, Santé Canada croit que plusieurs fabricants préfèreront changer leurs recettes pour éviter une mauvaise publicité. Ils pourront éviter le symbole proposé sur le devant de l’emballage en réduisant la quantité de sucres, de sel et de gras saturés dans leurs produits.

Tous les aliments qui contiennent plus de 15 % de la valeur quotidienne maximale de

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gras saturés, de sucre et de sel sont considérés comme à teneur élevée et porteront le logo. L’industrie aura jusqu’en 2021 pour afficher le symbole.

LE MÉCONTENTEMENT DES FABRICANTS Le Conseil de la transformation alimentaire du Québec, qui représente les fabricants de la province, « croit que la mesure d’affichage sur le devant de l’emballage n’est pas la solution à privilégier et aurait pour effet de se substituer à la consultation du tableau de valeurs nutritives par le consommateur. La simplification risque d’avoir des incidences pernicieuses à long terme et incitera le consommateur à faire des choix qui ne sont pas nécessairement plus santé. Trop de sucre ou de sel peut nuire à la santé, mais un manque de nutriments « autres » peut être aussi dommageable. Il faut informer les consommateurs sur la façon d’évaluer un aliment dans sa globalité », rapporte La Presse.

Depuis l’automne dernier, Santé Canada a annoncé une série d’initiatives dont le renouvellement du Guide alimentaire canadien et des modifications à l’étiquette nutritionnelle des aliments transformés.

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Le monde au naturel • avril 2017 • page 77

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Journaliste Guylaine Campion, Marc André Gagnon Collaborateur Nathalie Beaudoin, Stéphanie Bureau, Josée Labrie, Louise-Maëna Paquette, Linda Plante, Nicole Renaud, Caroline Roy, Shirley Séguin, Dawn Thorpe Jarvis, Michel Turbide Révision Denis Dionne Imprimeur Solisco Distribution Nationex / Poste Canada Messageries Dynamiques